Mike Ward Sous Écoute - #325 – Jay Du Temple et Thomas Levac
Episode Date: June 14, 2021Cet épisode est une présentation de Polysleep (https://polysleep.ca/pages/mikeward) et de La Boîte Végane (https://www.laboitevegane.ca/). Dans cet épisode de Sous Écoute à Québec,... Mike reçoit Jay Du Temple qui nous raconte ses spectacles d'humour entièrement improvisés et Thomas Levac et ses techniques d'ivresse. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, j'espère que vous allez bien.
La période des déménagements approche, j'espère que tu as trouvé ton nouveau logement.
Je sais que c'est rendu cher, Montréal, le premier ministre disait qu'un 3,5, ça pouvait coûter en haut de 300$ par mois.
J'aime ça qu'il est connecté à la réalité.
Monsieur Legault, non c'est ça, mais la période de déménagement arrive, puis
c'est quand
la dernière fois t'as changé ton
matelas? Là, moi, je trouve
en période de déménagement, c'est ça
le meilleur temps de changer ton
matelas, parce qu'on se le cachera pas.
Asti, déménager,
ça suce des culs, mais
la pire chose, c'est déménager ton
colis de matelas.
Ton asti de matelas.
On dirait rentrer un matelas dans ta nouvelle place.
Ce n'est pas si pire que ça.
Parce que tu es comme, ça va être cool, mais le sortir, tu es comme asti que je taillis.
Mon gros Christ de matelas.
Ça serait le parfait temps pour changer de matelas, de te choisir un matelas par les slips.
Parce que par les slips, parce par les slips,
c'est une compagnie québécoise.
Tous leurs produits sont fabriqués à Montréal.
À Montréal.
J'avais de la misère avec ce mot-là.
En achetant un matelas par les slips,
tu réduis,
dont les GES émis par le transport
et la planète t'en remercie.
Bienvenue, planète.
En plus, les matelas sont livrés dans une boîte.
Ça, c'est pratique, principalement quand tu déménages.
D'ailleurs, autant la livraison que les retours sont gratuits.
Tu peux essayer ton matelas sans nuit.
Et si tu n'es pas satisfait ou satisfaite par les slips,
viens chercher ton matelas gratuitement.
Aucune question demandée à part ton adresse.
Puis, il te rembourse intégralement.
Avec le concours Tu déménages, Paul et Sleep payent.
Vous aurez la chance de vous faire rembourser
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de déménagement.
Que ce soit pour une location de camion,
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les oreillers,
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Je répète, WardJ27.
Et la boîte vegan,
j'allais vous dire, bon podcast,
mais laboitevegan.ca
si tu as le goût de manger du...
Ils ont une section fast-food à cette heure.
Fait que si t'es quelqu'un de la rive sud
et t'aimerais manger un burger,
une poutine, mais t'as pas le goût
d'avoir de produits animaliers,
toutes les burgers sont faites
avec la viande Impossible Burger.
Il y a le Big Gad,
qui est un hommage au
Big Mac. T' as le Bragg Burger.
Tu as le Kentucky.
Le Kentucky, c'est un Impossible Burger dans une panneur de poulet frit Kentucky.
Ça goûte tabarnak.
Je viens de faire mini ACV juste en pensant à ça.
Si tu es sur la rive sud, va Uber Eats
et DoorDash
pour les gens de Brossard et La Prairie
ou Skip the Dishes.
Si t'es loin comme moi, mettons le monde de Longueuil,
Boucherville, Skip the Dishes
et La Boîte Vegan.
Ou si tu veux payer moins cher,
parce que toutes ces compagnies-là ont des frais,
rends-toi au
505 Boulevard Tachereau à La Prairie, la boîte vegan.
Merci tout le monde. Bon podcast.
En direct de la salle Albert Rousseau à Québec, voici Mike Ward, sous-écouteur!
Merci!
Merci beaucoup!
Wow!
Pour vrai, merci pour les gens à la maison.
On est à la salle Albaroussa à Québec, qui est, tous les humoristes le disent, c'est la meilleure salle au Québec.
Moi, j'étais un peu stressé, parce que ta salle-là est vraiment le fun d'habitude,
quand elle est pleine, pleine, pleine de monde.
Puis, je suis déjà venu, à l'époque, jouer ici, dans une demi-salle,
puis c'était ordinaire.
À l'époque, je jouais ici dans une demi-salle, puis c'était ordinaire.
Puis là, j'ai fait « Oh, Christ, la demi-salle, il y avait trois fois plus de monde. » Fait que je m'excuse.
C'est la soirée de la marde, je m'excuse pour vous autres.
Mais je pense qu'on va avoir du fun.
Moi, j'ai les oreilles débouchées parce que j'ai eu les oreilles bouchées toute la semaine.
Et je me rinçais de l'eau dans l'oreille pour sortir ça.
J'avais une petite poire.
Puis ça ne marchait pas.
Et je suis allé voir le médecin.
Puis ils m'ont dit que c'était parce que ce n'était pas une poire que je me rentrais dans l'oreille.
Puis non.
Je voulais faire une joke. Ce n'était pas mon oreille que je me rentrais dans l'oreille. Puis, non. Elle a fait un joke de,
ce n'était pas mon oreille, c'est mon anus.
Non, mais j'avais un problème en arrière de l'oreille.
Fait que là, ils m'ont dit,
on peut te régler ça avec des pellules.
J'ai fait un show la semaine passée,
puis quand je posais des questions au monde,
je ne comprenais rien.
Et là, je me disais, pour sous-écoute,
si je ne comprends rien, c'est moyen. Un peu. Ils m'ont donné ces dessous de la fête. C'est la pilule
qui est la base du crystal meth. J'ai fait, si c'est assez bon pour des gars, pas de
dents dans l'oeil. C'est assez bon pour moi. Et j'ai demandé à mon docteur, parce que j'étais
stressé un peu, j'ai dit, je fais ça, mettons que je prends un verre avec ça. Elle a fait,
non, c'est pas grave, là, en autant que tu te saoules pas. Puis là, j'étais comme,
mais mettons que je me saoule. Fait que là, on va voir ce soir si c'est vrai l'affaire qui disait Big Brother à propos des pilules pis de la boisson.
On va...
À la fin du podcast, je vais appeler Yann Babine.
Ça va être parfait.
Bon, on va commencer ça, ce show-là, parce que je suis surexcité de vous présenter mes invités.
C'est deux gars qui ont des podcasts qui sont excellents, que je pense à trois.
Avec Yann, à quatre, on a 80% des podcasts du Québec en ce moment.
À quatre, on a 80% des podcasts du Québec en ce moment.
C'est deux gars que j'adore.
Mais dans le plus long, j'allais faire une joke,
puis après, j'ai réalisé, j'haïs ça,
quand le monde me présente avec une joke.
Fait que là, tu sais, puis c'est dur de penser à une joke pendant que dans ta tête, tu fais,
fais-le pas.
Fait que mesdames et messieurs, bonnement d'applaudissements
pour Jay Dutente
et Thomas Levesque!
Hello!
Hello, hello, hello!
What's up?
Hello!
Hello!
Yeah!
Merci beaucoup d'être là, les deux.
Merci à toi, Mike.
Merci à vous autres d'être là.
C'est fucking nice, Albert Rousseau, man.
Je suis fucking content.
Là, toi, ça doit...
Je ne sais pas de ça en bas,
mais ici, la loge Albert Rousseau est hallucinante.
Mais ça devait être weird pour toi de venir et que je suis allé dans ta loge.
Techniquement, vu qu'à chaque fois que tu fais ton show, tu as la même loge.
Pour vrai, en rentrant tantôt, j'ai texté mon directeur de tournée, Alex, puis Charles Belrain,
ma première partie, en disant « Hey, je suis Albert Rousseau et je ne suis jamais venu ici sans vous autres. »
J'ai dit « Sans rien enlever à Tom et Mike,
mais ce n'est pas pareil sans vous autres. »
Mais je pense que ça va être une spéciale en STI.
C'est une salle que je trippe.
À un moment donné, j'étais sur scène ici
et j'avais entendu un bruit backstage pendant mon show.
C'était la seule fois de ma vie.
C'était un peu intense, mais je me suis dit
« Chris, y a-tu… »
C'est peut-être trop intense, je ne sais pas je peux le dire, mais je me suis dit « Chris,
ça sonnait comme un... » C'était à l'époque où il y avait eu des tirs dans des salles,
je me suis dit « Tabarnak, y'a-tu quelqu'un qui rentre avec un gun? » C'est sûr qu'il
y a personne qui rentre avec un gun dans mon show, fait que j'ai continué, mais j'ai
vécu ça pendant que je faisais mes jokes secondaires ou peu importe ce que je faisais,
pis je suis descendu par la sèche à la fin du show, je me suis dit « C'était quoi
ce petit bruit? » Pis c'était Charles Pellerin qui faisait des slap shots.
Parce qu'il y a un net d'hockey ici.
J'ai eu fucking peur.
Moi, j'avais vécu ça ma première tournée.
On dirait que ta première tournée,
tu as tout le temps soit une première partie ou quelqu'un de ton équipe
qui ne réalise pas que backstage,
ce qui sépare toi du backstage,
c'est un rideau
qui n'est pas si soundproof que ça.
Non, ce qui est pas opaque du tout. Mais Charles, c'est ça, en tout cas, ici, nous autres, on faisait ça un peu en tournée,
on jouait beaucoup, on est quand même des sportifs, on a joué un moment donné au Spike Ball, ici, à l'Étoile,
pendant comme, après le show, jusqu'à temps que l'équipe fasse,
ouais,
là,
on ferme la salle,
il faudrait que vous
crissiez votre camp.
Vous faisiez ça sur scène
ou?
À Drummond,
on l'avait fait sur scène,
à l'Étoile,
c'était sur scène,
mais sur le côté.
Je ne sais pas pourquoi,
aujourd'hui,
je raconte ça,
je fais,
à quel point on n'avait
rien à faire
pour qu'après un show,
après les photos,
comme il est rendu tard,
on est comme, non, c'est ça, on va continuer à jouer à l'intérieur ici.
Tabarnak! Vous faites pas ça vous autres en tournée les gars?
Moi c'est la première fois que je joue sur cette scène avec deux tendons d'Achille.
Parce que la seule fois que j'étais sur scène c'est grâce à Mike en première partie
puis dans l'après-midi je m'étais déchiré le tendon d'Achille en jouant au basketball avec des jeunes de 19 ans.
C'était extraordinaire.
Puis tu m'avais dit, « Hey, veux-tu faire ma première partie? »
Puis j'ai fait, « Ouais! »
Et j'ai joué sans tendon d'Achille.
Et je me rappelle, j'avais dit à Preach,
qui était aussi sur le show,
« Ouais, si je tombe, viens sur scène
et fais à croire qu'on est un duo, puis amène-moi. »
Et j'aurais dû le faire
parce qu'il y aurait eu un
très bel homme qui m'aurait pris dans ses bras.
Ça aurait été comme le bodyguard. J'aurais été comme Whitney Houston.
Oui! C'est génial.
Je regrette. Sais-tu quoi? Je regrette.
Si il y avait une machine à remonter dans le temps,
j'irais pas tuer Hitler.
Je reviendrais à ce moment-là pour que Preach me prenne dans ses bras.
Tu ferais semblant
de... Ouais. Je pourrais régler le conflit
israélo-palestininien mais je fais tu préfères les
bras de preach je comprends on comprend on comprend la dernière fois je les vues preach j'étais comme
chrissier de quoi que changer il y avait une moustache lui avant les c'est comme raser j'étais
comme chrissier de quoi j'étais comme ici tout fait moustache non lui, avant. Puis là, il s'est comme rasé, puis j'étais comme, « Chris, il y a de quoi? » J'étais comme, « Il s'est-tu fait moustache? »
Il n'y a pas de moustache.
Non, je suis sûr que oui.
Mais en même temps, on n'a pas le visuel en ce moment.
Il avait un peu de poils dans la face.
La dernière fois, je l'ai vu, j'étais comme,
« Chris, il est bien propre. Il est beau comme un gars. »
Il a toujours été propre.
Oui, mais il y avait de quoi de changé, je suis sûr.
Mais c'est ses cheveux qui ont changé,
vu que là, il met des fois sur sa tête
qu'on dirait qu'il a des cheveux courts.
Vu que, tu sais, ce n'est pas comme, mettons,
un bun.
C'est genre... Fait qu'il y a des petites tresses.
Fait qu'il y a une coupe un peu
comme un des gars de NSYNC.
Il y a la coupe!
Il y a la coupe de Tracy Chapman.
Oui, la coupe Tracy Chapman.
Un peu.
Tu avais combien de premières parties, Mike?
J'en avais deux.
J'en avais deux.
Puis des fois,
la première fois que j'ai fait noir ici,
on avait mis Bernatchez aussi
qui était DJ.
Pendant que les gens rentraient dans la salle.
Oui, mais l'affaire qu'on n'avait pas pensé, ça, quand j'avais eu cette idée-là,
c'est quand on a lancé le show au Club Soda
à Montréal, que le monde arrivait
deux heures avant
vu que c'est l'admission générale.
Mais ici, le show est à 8,
fait qu'il rentre à 8
moins 2.
Fait que là, on disait à Bernatchez,
« OK, fais ce que t'as fait hier,
mais en 4 minutes. »
Tu sais, j'avais vraiment dit
une phrase que moi, j'haïssais
quand je commençais.
J'avais dit, « Fais dix,
mais amuse-toi. »
Oui, oui, oui.
Puis là, en y disant,
je fais comme, « Ah, si, je devrais... »
Là, je fais comme, « Je m'excuse. »
Toi, quand t'étais venu,
Bernatchez, t'as dit ça?
Moi, ce qui s'est produit, c'est que j'accompagnais Steph,
qui fait le show, qui produit avec toi.
Et tu m'avais vu,
et t'as fait, « Ah, Thomas, je t'ai jamais vu sur scène.
Fais-le, Albert Rousseau. »
J'ai fait, « OK. »
Puis là, j'ai dit à Steph, « Hé, j'ai pas de tendon d'achat,
je dirais-tu faire ça? »
Puis elle a fait, « Ouais, fais-le. »
Fait que c'est la meilleure ou la pire agente.
Je sais pas comment penser bravo.
Mais ça, moi, je trouve, par exemple,
c'est tous les temps ces shows-là qui vont le mieux
quand...
Quand tu as mal et que tu n'as aucune DTU
et que tu t'es fait humilier
par des jeunes de 19 ans qui sont plus beaux que toi.
Mais tu sais,
tu n'avais pas beaucoup de shows dans le corps.
Arriver à l'Albert Rousseau,
bien plein, c'est stressant que le Christ. Mais là, toi, tu ne pensais pas beaucoup de chaud dans le corps. Fait qu'arriver à le berousseau bien plein, c'est stressant que le crisse.
Mais là, toi, tu pensais pas à ce stress-là
vu que tu pensais au stress de ton pied.
Ah, moi, je pensais juste,
yes, j'ai hâte que Preach me touche.
Dans cinq minutes, Preach me touche.
Le reste, on s'en fout.
Moi, je me demande si tu vas attendre
à la fin du podcast pour sortir du garde-robe
ou...
Ça se fait lentement, mais sûrement. si tu vas attendre à la fin du podcast pour sortir du garde-robe ou...
Ça se fait lentement,
mais sûrement.
Mais t'sais, c'est pas vouloir
que Preach te touche,
c'est pas sexuel,
c'est juste,
c'est ce qu'on veut,
t'sais.
C'est un peu comme...
C'est pas parce que t'aimes
Johnny Cash
que t'aimes le country,
c'est juste,
c'est Johnny Cash.
Ouais,
mais sauf,
tu dis pas,
moi j'aimerais ça
que Johnny Cash
soit pas mort,
comment ça?
Pour qu'il me prenne dans ses bras. » C'est ça la nuance. C'est ça la nuance. Je comprends. Je comprends. Je comprends la nuance.
La première fois que j'ai vu Thomas Levesque sur scène, c'était au Saint-Sibois, way back.
Ce n'est pas dans les deux dernières années. Moi, j'étais au cégep. Je ne faisais pas d'humour.
J'allais au Saint-Sibles et ils m'ont dit juste voir les shows tout seul.
Je voulais faire ça dans la vie.
Puis Thomas était monté sur scène et il faisait un numéro.
Tu te souviens-tu du numéro que tu faisais?
Je faisais un numéro où je disais que je suis allé me faire sucer dans un club échangiste
et que pour que ça ne soit pas moi, je disais que je m'appelais Michel.
C'est ça!
Mon premier numéro sur scène, c'était ça. Je disais que j'allais me faire sucer dans un club. Je me disais que je m'appelais Michel. Mon premier numéro sur scène, c'était ça.
Je disais, j'allais me faire ça dans un club,
puis je me disais, pour bien le vivre,
je m'appelle Michel.
C'était le fun.
C'était une belle période. J'allais super bien.
La crowd, comment ça réagissait?
Comme ça.
Comme on rit, mais pour que malheur il se passe.
C'est pas drôle. C'est juste, c'est pire. C'est, mais pour que le malaise passe! C'est pas drôle!
C'est juste, c'est pire, c'est moins pire que le silence!
C'était juste genre, tu sais,
entre Alex Roy et Pébé Rivard,
de quoi de bien,
Thomas qui débarque,
« Yeah, je m'appelle Michel, je veux me faire cibler! »
Tout le monde était un peu comme, « Man, c'est mardi! »
C'était juste intense!
C'est intense pour un mardi! C'est un bit de vendredi soir! Tu sais, quand c'est intense pour le Saint-Cyphe, c'est mardi, comme si c'était juste intense. » « C'est intense pour un mardi.
C'est un bit de vendredi soir. »
« Quand c'est intense pour le Saint-Cybe, c'est intense.
Cristallin aux toilettes au Saint-Cybe,
il n'y avait pas grand-chose qui était trop intense pour ça. »
Moi, ce qui me fascinait de cette place-là,
c'est vu qu'il n'y avait pas de loge,
la loge, c'est la ruelle en arrière.
Puis le nombre de rats qu'il y avait dans cette ruelle-là,
c'était fou.
J'ai pas peur des rats d'habitude.
Il y avait beaucoup de producteurs.
Oh!
Fais déjà face, fais déjà face.
Moi, j'ai réalisé,
j'ai pas peur des rats,
mais quand j'étais là, j'ai peur des rats
qui ont pas peur de moi.
Du coup, moi, j'avais juste vu des rats, tu sais, mettons, quand j'étais là, j'ai peur des rats qui n'ont pas peur de moi. Du coup, moi, j'avais juste
vu des rats, tu sais, mettons,
quand j'étais petit, je voyais un rat,
il me voyait, il était comme, oh, Christ, il est plus gros que moi,
il va me tuer, il sauvait. Mais les rats du Saint-Cybe,
ils faisaient juste, ils te regardaient,
puis ils te demandaient
ça avec le club.
T'en suis, les poubelles sont là.
Ils te donnaient des notes sur ton set,
comme, ouais, ton point de charte, il ne marche pas. Le rat des notes sur ton set. Ouais, ton punch-out, il marche pas.
C'est correct, là.
T'allais-tu...
Vas-y, vas-y, j'allais juste jaser de ras.
Je pense pas que c'est nécessaire.
Non, mais là, toi,
dans ta nouvelle maison,
t'as des souris.
Eh oui, esti, j'ai des fucking souris.
Mais tu vois, j'ai réalisé que j'ai peur de ça.
En fait, c'est quelque chose qui me dégueule
de savoir qu'elle se promène
quand moi,
je suis dans la maison.
Comme des...
Tu sais,
quand tu te fais voler,
il y a quelque chose
de dégueulasse
à savoir que quelqu'un
est rentré chez vous.
Là,
c'est comme,
j'écoute la télé
et j'entends
comme en haut,
je suis comme les tabarnans,
comme,
elle est chill
et moi,
je suis là.
Il y a quelque chose
qui me dégueule là-dedans.
Puis évidemment,
j'en ai tué, même quand ça...
T'as tué des souris?
Bien, pas de mes mains, j'ai acheté des petites trappes.
Ah, ok, ok, ok, je pensais que t'étais comme...
Qu'est-ce que tu faisais de tes journées?
Ah, non, non, mais même quand elles sont mortes, ça m'écoeure.
Comme pogner la trappe, c'est dégueulasse.
Ça, la trappe, t'en mets-ulasse. La trappe, tu la mets-tu dans le compost
ou dans les poubelles?
C'est la question la plus étrange.
Jamais entendu.
Parce que peu importe ce qu'il répond.
Oui, mais pourquoi tu veux savoir ça?
Non, mais juste parce que moi,
quand je t'ai...
C'est sûr que c'est une question de la fête.
C'est sûr que c'est une question de la fête.
C'est un ciel.
Mais les trappes!
Tu composes!
Pardon, Mike, ça va?
Non, parce que moi,
la dernière fois que j'avais une trappe,
c'est à l'époque, quand j'étais kid,
qu'il n'y avait pas de recyclage.
Il y avait les poubelles
où on garage ça dans le bois.
Mike, quand il fait pas de show,
il devient une femme de 70 ans.
C'est une affaire qui arrive, c'est correct.
Non, mais tu sais, mettons,
il y a 30 ans, il n'y en avait pas de recyclage. Effectivement, c'est vrai. Tu sais, pour vrai, moi, c'est une affaire qui arrive, c'est correct. Non, mais tu sais, mettons, il y a 30 ans, il n'y en avait pas de recyclage.
Effectivement, c'est vrai.
Tu sais, pour vrai, c'est ça.
C'était une poubelle où tu le garoches.
Ou ce que tu fais avec la souris,
c'est que tu l'empailles
et tu le montes aux autres souris.
Ça, mon père avait fait ça
avec une corneille.
That's it.
Ton père a compris.
Mon père a compris le jeu.
Il y avait un champ de blé d'ingres.
Puis là, il avait créé un chauve-souris.
Pas de chauve-souris, un scarecrow.
Un corbeau.
Non, non.
L'affaire qui fait peur.
Un épouvantail.
Non, pas un épouvantail.
C'est pas un oiseau.
C'est juste une affaire de même.
Non, je sais, mais c'est ça.
C'est un scarecrow.
Ah, bien oui.
Pourquoi je t'ai corrigé, mais j'avais tort?
Puis ça marchait pas.
Fait que là, il avait tué une corneille,
puis il l'avait attachée comme sur l'arbre.
J'adore ton père.
Puis là, lui, il était fier de son invention.
Moi aussi, je suis fier de lui.
Puis ma mère était comme,
je vis avec un psychopathe.
C'était pas un autrice,
un esthète fou qui accroche.
Mais ça fonctionne, parce que tu vois,
mes parents dans le champ, au début,
mes parents ont un vignoble,
puis à un moment donné, le problème,
c'est quand les oiseaux viennent manger les raisins,
puis ça fuck la toute, tu sais.
Fait qu'il y a des enfants,
tu peux acheter des cassettes qui crient, genre, dans le champ,
puis c'est des cris d'oiseaux en panique,
puis ça fait peur aux autres oiseaux.
Ça panique là-bas, on n'y ira pas.
Ils n'ont jamais tué un animal
et ils l'ont mis?
Ça, mettons...
Il est arrivé de quoi, à un moment donné,
où on mettait des cages dans le champ?
Je veux savoir le côté lugubre de tes parents.
Je sens qu'ils ont un côté...
Ils ont des cadavres.
Pour vrai, quand tu es agriculteur,
il ne faut pas que tu aies peur de tuer des animaux.
Ou des compétiteurs.
Mais c'est arrivé.
Le vin au Québec, c'est nous autres.
Le vin au Québec, c'est nous autres.
Ils mettaient des cages dans le champ
pour pogner comme des ratons.
Mais à un moment donné, ils ont pogné une moufette.
On avait un travailleur étranger qui était ici et qui travaillait dans le champ et il ne donné, ils ont poigné une moufette. Mais on avait un travailleur étranger
qui était ici, puis qui travaillait dans le champ,
puis il ne savait pas que c'était une moufette.
Il a juste pris la cage dans le fond du champ, puis il a marché
avec pendant comme deux kilomètres pour la ramener.
Puis quand il est revenu, genre,
ma mère approche, puis elle est comme, « Asti, non,
siard, ça, c'est une moufette. » Lui, il ne comprenait pas
vraiment, mais...
Ça, ça veut dire que tous les raisins, entre où il l'a
pris, puis ou qui est
arrivé avait été la meilleure année c'est la cuvée la cuvée la cuvée en
équipe mais ça c'est vrai on dirait ça c'est le genre d'animal quand tu me dis
ils vivaient dans un autre pays puis sous le coup c'est vrai. On dirait que c'est le genre d'animal, quand tu me dis qu'il vivait dans un autre pays.
Puis, sous le coup, je me disais,
ils ont des moufettes partout.
Puis là, j'ai réalisé qu'il y en a à quatre places.
Oui, je pense qu'au Sénégal,
avec les rhinocéros, il y a des moufettes.
Même en Europe, ils ne savent pas c'est quoi.
J'avais des amis français
qui disaient, vous avez des skunks.
Ils appelaient ça des skunks,
vu que les Français parlent tout anglais.
Le pauvre monsieur, il s'était fait uriner dessus
et il ne savait pas.
Il nous l'a dit comme une semaine après.
« Les gens à l'épicerie m'ont dit que je sentais mauvais,
mais il ne savait pas. »
Lui, un coup que ta mère
l'a vu tout plein de piss,
elle n'a pas dit « Trempe-toi dans le jus de tomate,
t'as juste fait. Proécho, tu vas le savoir.
Broche à l'écho. Je ne vais juste pas rester ici.
Il y avait-tu des, tu sais, où qu'il dormait, il y avait-tu d'autres mondes?
Non, lui, il habitait ici. Mais là, maintenant, mes parents emploient des Guatémaltèques.
Donc, ils ont une maison, ils habitent ici pendant quelques mois, puis après ça, ils
retournent.
Ils ont une maison.
Ils habitent ici pendant quelques mois.
Après ça, ils retournent.
Imagine, tu pars de ton pays et tu te dis, je vais aller faire du cash au Québec.
Je vais m'ennuyer de ma famille.
Ça ne sera pas si pire que ça.
Puis là, tu as Pedro qui sent la piste de Mouffette.
Tu es comme, call this.
Il y en a des Mouffettes au Guatemala.
Tu peux sortir la piste n'importe où sur la planète
T'es pas obligé de prendre l'avion
Pis quitter ta famille
Est-ce que vous êtes déjà fait arrosé?
Moi je viens de Rosemont
Fait que non
Il y a déjà un itinérant
C'est ça que j'arrête
Voyons voyons
Je suis du sud
Mais là ta bête, ça arrive au sud.
T'en as-tu croisé?
Pardon?
T'en as-tu croisé?
Il y en a plein qui s'arrivent au sud de Montréal.
Moins qu'à Montréal.
Ah oui?
Moins qu'à Montréal.
Moi, je me suis jamais fait uriner dessus.
Mais je suis devenu un...
Ah, tu parles des bouffettes.
Je pensais que tu parlais des itinérants.
Je pensais vraiment que tu me disais
que si je croisais plein d'itinérants,
ça arrive au sud de Bichon. Non, il n'y avait pas vraiment de gars qui se promène, qui cogne aux portes. je pensais que c'était pour les itinérants. Je pensais vraiment que tu me disais si je croisais plein d'itinérants sur la rive sud,
je pensais que c'était pour les itinérants.
Non, il n'y avait pas vraiment de gars qui se promène,
qui cogne aux portes,
qui mette 25 cents.
C'est pour ça que tu es le seul qui ne boit pas aussi.
Tu ne comprends pas, Thomas.
Je ne sais pas.
Ça va être un long podcast.
C'est pour ça que tu devais te sentir mal quand on disait qu'ils sentent la pisse.
Oui, c'est comme ça.
Tu étais comme moi un peu.
Je ne crois aucun animal. Moi, je suis comme, t'es comme moi un peu. Moi, je ne crois aucun animal.
Moi, je suis devenu,
là où j'ai appris beaucoup de choses,
c'est dans les douches au hockey.
Non, mais Chris,
tu commences,
tu sais genre,
merde, Thomas,
j'ai commencé à prendre ma douche au hockey,
j'avais 7 ou 8 ans.
Fait que là,
il faut que tu penses
que je crois encore au Père Noël
et en même temps,
comme le,
et je vois un gars pisser sur quelqu'un d'autre
et ça, ça s'overlap dans ma vie,
ces deux moments-là.
Je suis juste comme...
C'est rough.
C'est deux gars de ton équipe
qui se pissaient dessus?
Non, c'était le coach.
Il pissait ses yeux.
C'était le père d'un des gars.
Il disait,
« Hey, tu t'en parles pas,
puis je suis l'autre, tu t'en parles,
je tue le Père Noël. »
« Tu veux-tu que le Père Noël, il meurt? Non?
Ben, Chris, ce qui se passe dans la douche,
c'est un petit secret. »
Il marquait son territoire pour pas qu'un autre
pédophile le vole.
C'est ça! Un pédophile par aréna, Chris.
Hé, mais pour vrai, il y avait un kid.
Tu sais, on est tous un peu...
La première douche, elle est fuckée.
Parce que c'est comme, t'es tout seul.
C'est dans le char que tes parents vont là.
Tu prends ta douche après.
Puis t'es tout nu, puis tu y vas.
Puis c'est juste comme tabarnan.
C'est bien intense.
Puis je me souviens qu'il y avait un kid
qui s'était mis un costume de bain.
Parce qu'il était timide, tu sais.
Mais son père était venu dans la chambre.
Il n'était pas venu dans la chambre, il était là.
Chris.
Puis il s'était ramassé dans la douche à dire à son fils « Non, non, vas-y. Vas Vas-y, il n'y a pas trop. » Mais j'ai repensé à ça.
C'est pas vraiment laid que je suis comme Christ.
Allève-le, doucement.
Le père était...
Fais pas ça vite.
Non, mais on dirait un...
Doucement. That's it.
Dis papa. Dis papa.
Dis papa.
Tu disais, ouais.
Tu disais, « Ouais! » Tu disais...
Mais j'étais juste comme,
« Chris, y'a-tu à ranger...
Dis à son fils, tu vas mettre un costume de bain
pis il va venir t'inciter à y aller
pour aller dans les douches pour voir les kids. »
Fait que c'est ce que je viens de faire.
Exactement.
Mais me semble, la plupart des équipes de hockey,
les petits garçons ont des maillots de bain.
Moi, c'est ce qu'on m'a expliqué.
Pas à Saint-Constantin.
Yo, moi, j'aurais une discussion avec mon père, man.
Je ferais comme, yo, papa, dans quoi tu m'as envoyé?
Non, man, nous, il s'est passé plein d'affaires dans les douches.
Oh, let's go!
Non, mais en manie...
En fait! OK, je suis content.
En manie, il y avait...
Parce qu'il y a toujours le premier gars qui a du poil, genre.
C'est souvent le goaler, on sait pas pourquoi.
Ça, c'est fréquent.
La première fois que tu vois quelqu'un
de ton âge qui a du poil...
Ah, man, parce qu'avec le poil,
vient la puberté, donc la grosse graine.
Nous, on est encore
Père Noël dans l'enfance.
La fée des dames amène deux piasses.
Puis lui, il est rendu à un autre niveau.
Fait que là, on est dans les douches,
puis le gars poilu
se lave la tête.
Puis là, on va rire,
mais le pauvre gars parait.
Puis il y a un gars qui avait une gomme,
puis il a été collé la gomme dans le poil
de cul du gars.
Mais tu sais,
ça se voulait comique. On a 11-12 ans,
fait que ça se veut drôle. C'est-tu que des petits garçons, c'est homo-érotique? Mais d'autre, il a falluique. On a 11-12 ans, ça se veut drôle.
C'est-tu que des petits garçons si homo-érotiques?
Mais dude, il a fallu qu'il aille au médecin.
Parce que c'était trop loin.
La gomme était trop loin.
Mais là, imagine le niveau.
Il avait vraiment rentré dans le cul.
Oui, oui.
Mais le pauvre gaulleur.
Chris, il a son pénis d'adulte.
Puis lui, il faut qu'il aille dire à son père
qu'il y a quelque chose dans mon cul.
Puis le père est comme,
Chris, c'est un goaler, pourquoi tu ne l'as pas arrêté?
Mais...
Mais ça, là,
pour vrai,
il disait que c'était une joke,
mais il voulait rentrer son poil dans le cul de quelqu'un.
Parce que la joke aurait été
de le coller
sur le poil n'importe où.
C'est parce que je pense que,
là, on dirait que je me souviens trop
du cul de mon goaler à 11 ans.
Mais je pense que c'est là
qu'il était particulièrement poilu.
Puis là, vu qu'il se lavait les cheveux,
il voyait rien,
donc c'était plus facile, je pense.
On dirait que je défends le criminel.
Je ne sais pas pourquoi je fais ça.
Mais y a-tu une conséquence?
Je me souviens qu'il y a eu un speech malaisant
dans la chambre.
Il n'a même pas sauté un shift.
Il n'a même pas dit que la première période,
tu vas penser à ce que tu fais.
Je ne pense pas.
C'était quoi le speech malaisant? Je pense juste que le coach...
C'est moi qui fais ça.
C'est le pauvre coach.
C'est le pauvre coach
qui veut juste nous faire faire
la banane et des affaires.
Là, les gars,
il y a-tu moyen de... C'est quand même génial que tu t'inscris.
Regarde, mon inscrit va faire du hockey
avec des jeunes. Après deux semaines,
tu fais, il faut que je fasse de l'éducation sexuelle
à des petits gars de 12 ans à plein d'hormones. »
Tu disais, je vais
montrer l'esprit d'équipe
à des enfants. Finalement, ta réalité,
c'est comment tu sors une gomme
d'un anus.
Ton Google
était flagué par la GRC.
La GRC te surveille.
Comment qu'ils l'ont enlevé?
Il est allé voir un médecin.
Il est allé voir un médecin.
Visiblement, ça m'a marqué.
Je m'en souviens, en esti,
je n'étais pas là.
Moi, j'ai juste vécu.
Je me souviens juste d'être dans la douche
et voir, il vient coller ça dans le cul.
Ça aurait été malade que le kid pète, puis
il y a une balloune.
Il a-tu lâché
l'équipe? Même pas. Un
Asti de bon joueur d'équipe.
On aurait dû le nommer
capitaine, Asti.
Fait qu'il haïssait pas ça.
Parce que moi, j'ai l'impression
que si je mets une gomme dans le cul
de Mike, c'est mon dernier sous-écoute. Genre, c'est ma retraite de si je mets une gomme dans le cul de Mike,
c'est mon dernier sous-écoute.
Genre, c'est ma retraite de sous-écoute.
Il n'y en aura plus.
Où tu reviens à chaque semaine.
Oui, c'est ça.
Encore Thomas?
Ben oui, Thomas.
Sur l'écran, ça va être des vidéos de preach.
Puis moi...
C'est un bon show. est-ce que vous payerez
pour ça
non
ils payeraient pas
pour ça
le only fans
le plus fucking weird
de l'internet
ça serait
toi
qui me rentres
une gomme
dans le cul
à chaque épisode
pis pour vrai
ce serait extraordinaire
que ça marcherait
c'est sûr
ça marcherait
on peut clencher
les ongles
je pense pas moi je pense vrai, on pourrait aller chercher
100 000 le premier mois
et 0 piastres le deuxième.
Je ne pense pas que c'est le genre d'affaires
que tu fais.
OK, c'est 20 piastres par mois,
mais si je prends pour l'année...
C'est juste 17,50.
C'est juste 17,50. C'est juste 17 et 50.
Ça va la peine.
Ça va la peine
parce que je veux ça
à chaque mois, moi,
cette image.
Pas du tout répétitive.
Est-ce que t'as vécu
d'autres choses dans les douches?
J'ai-tu vécu
d'autres choses dans les douches?
Sûrement.
Je me souviens pas.
Mais là, OK, là,
ben, il y a un gars,
il y a un gars,
un moment donné,
pendant les séries
qui s'était rasé le poil de poche.
Notre équipe,
c'était les Titans. Oui. Puis il s'était rasé le poil de poche. Notre équipe, c'était les Titans.
Puis, il s'était rasé le poil de poche
en gardant un thé.
Puis, il nous l'avait montré.
« Hey, les boys! C'est les séries! »
Il t'a donné une idée du personnage.
Il était promoteur au Fuzzy de Brossard.
OK.
Wow! Avez-vous gagné la coupe cette année-là?
Ben non, ben non, ben non, ben non.
Fait que vous avez pris rien.
Ben oui.
C'était le genre de gars au hockey,
c'était le genre de gars qui, à 12 ans,
sa blonde venait déjà à tous les games.
Mais c'était comme trop jeune.
C'était weird.
Il y avait un sac avec des roulettes.
Il tapait ses neiges.
Tu sais, jouer au hockey, il y a quelque chose
où c'est comme quand tu as un sac,
tu le portes sur ton épaule.
Les goalers peuvent avoir un sac qui roule.
Je ne veux pas parler pour tout le monde,
mais entre avoir un sac qui roule et montrer mon pubis
dans la chambre, c'est plus le pubis
que je trouve désagréable.
Dans la chambre de hockey,
ce n'est pas qu'on se le montrait tout le temps,
mais c'est un peu inclus.
Quand tu t'inscris, il faut que tu sois prêt à ça.
Ça vient avec.
Tu penses-tu, lui, quand il a montré ça,
il espérait qu'il y ait un autre joueur qui fasse
« Moi, j'ai un I. »
« Moi, j'ai un T. »
Ça fait genre...
« Tita! Tita! Tita! »
Parce que ça me tente qu'à faire ça.
Vas-y Harlin.
Appelle ça.
Lui, il avait quel âge quand il a fait ça? Écoute, on devait avoir 15 ans
peut-être. C'est tard! C'est tard!
Non, OK, excusez-moi.
Tout le monde à Québec fait ça.
Excusez-moi, désolé. C'est moi le
weirdo qui n'aime pas ça, checker des
pubis. Mais toi, tu t'es-tu déjà épilé
le cul, Thomas? Bien, je le fais souvent. Ouais? Ouais. OK, tu fais. Mais toi, tu t'es-tu déjà épilé le cul, Thomas?
Ben, je le fais souvent.
Ouais?
Ouais.
OK, tu fais ça.
Ouais.
Tu t'es-tu, excuse,
c'est mon oreille qui entend mal.
C'est quoi que tu as demandé?
Qu'est-ce que tu m'as demandé, Jay?
Qu'est-ce que tu m'as demandé?
J'ai demandé comment va ta fille. Non, la question, c'est, est-ce que je m'as demandé? J'ai demandé comment va ta fille.
Non, la question, c'est est-ce que je m'épile le cul?
OK.
Et j'ai répondu par l'affirmative.
Tu fais ça toi-même?
Ben oui, parce que je ne peux pas... Comment tu fais ça toi-même?
C'est COVID. Je ne peux pas demander à quelqu'un...
C'est à cause de la COVID.
Pourquoi ça, le COVID?
Si ce n'est pas de la COVID...
Je ne peux pas donner le COVID à...
Mais pré-COVID, il y avait quelqu'un d'affilié
à cette job-là pour toi? Jamais.
Non? Non.
Mais comment tu fais? Je prends un rasoir
puis je fais ce que j'ai à faire.
Tu prends-tu genre un Manscaper?
Exactement.
Ah! Jusqu'au...
On va dire comme si en Breton, le pourtour de l'anus.
Let's go!
Ah ouais? C'est-tu déjà coupé?
Ouais.
Ah, c'est ça.
Ça fait mal.
Le plus mal, c'est l'égo.
Tu formes, mon Dieu.
Ouch.
On apprend.
That's it.
On a eu ce qu'on voulait.
Ouais.
Moi, en début de relation avec ma blonde,
c'est elle qui me rasait.
Puis à un moment donné, je m'étais
juste vu dans le miroir à quatre pattes, puis elle avec un bic, puis j'avais fait,
non, c'est inacceptable. Je vais trouver d'autres solutions.
Ça aurait été génial qu'à ce moment-là, tu te retournes et tu fais « veux-tu m'épouser? »
Parce que c'est un mariage à ce moment-là.
Tu ne peux pas aller plus...
Quand une fille fait ça,
tu sais qu'elle est là pour le thème.
Elle t'aime.
Elle t'abonne.
Quand tu te maries et qu'elle dit « le meilleur et le pire »,
c'est pas mal le pire.
Oui, tu as vécu le pire.
Quand elle te demande « viens me chercher », tu vas la chercher. J'est pas mal le pire, ça. Oui, t'as vécu le pire. Oui. Puis, quand elle te demande,
mettons, viens me chercher,
tu vas la chercher.
Ah oui.
Tu vas, oui, j'ai besoin d'un livre,
tu vas, on va y aller,
y'a pas de problème.
Ah, c'est clair.
Je t'ai rasé l'anus,
c'est extraordinaire.
Mais c'est quoi les choses humiliantes
que t'as vécues en couple avec Marie?
Choses humiliantes?
Ben ça, c'est humiliant, je pense,
faire raser l'anus.
Mais moi, je trouvais pas ça humiliant.
Fait que, je ne trouvais pas ça humiliant.
Je ne le sais pas.
Je n'ai pas vraiment de souvenirs humiliants.
La seule affaire, moi, quand je vomis,
je n'y dis pas que je vomis.
Je le cache pour une raison que je ne comprends pas.
Puis il y avait une fois, c'était à Québec,
on était au Dagoban dans le temps,
qu'il y avait les lundis de soirée au Dag.
Puis j'avais bu pas mal, puis là, je pissais.
La manière que c'était faite, de la loge, tu pouvais voir la toilette des gars.
Fait qu'elle me voyait aux urinoirs.
Puis là, je me suis comme un peu vomi sur la graine.
Puis là, j'ai fait... Placidi, c'est mon homme.
Ouais, ouais.
Elle a fait, on va raseridi, c'est mon homme. Ouais, ouais. Elle a fait...
On va raser ça, ce vomi-là.
Non, mais après, moi, j'ai fini.
Je m'étais pas vraiment tant vomi sur la graine que ça.
C'est pas tant!
Pas tant, c'est un peu.
Mais j'ai pris de la gomme toute.
Pis là, quand je suis arrivé, je suis allé me l'embrasser, puis elle a fait comme « qu'est-ce que tu fais? »
Puis j'ai fait « je t'embrasse, tu viens de vomir » puis j'ai fait « ah non, je n'ai pas vomi »
Puis j'étais conscient qu'elle m'a vu dans le miroir, puis même à cette heure, elle me parle de ce moment-là, puis je fais tout le temps « je n'avais pas vomi »
Ça m'a vu, ça m'a pogné.
Mais quelle idée qu'il y a de mettre un miroir
ou une fenêtre en haut des urinoirs
comme je ne comprends pas.
Ça, tu vois qu'il y avait
le designer de la place,
il aimait ça des pénis qui pissent.
Mais c'est parce que
mettons que quelqu'un pisse et que toi tu passes
et la personne te fixe, ça veut dire quoi?
C'est juste que moi, tu me déf, mais tu es en train de riner.
Qu'est-ce que tu veux que je fasse?
Oui, il fallait que tu te mettes, parce qu'il y avait le miroir,
puis après les urinoirs.
Il fallait que tu te mettes un peu de dos au miroir.
Mais quand tu ne le savais pas, les premières fois que tu allais au DAG,
tu ne t'attends pas.
Puis là, la toilette des filles est à côté, fait que
t'entendais les filles rire,
t'sais, qui récivoient, c'est-tu un gars
qui pisse, c'est pas
si drôle que ça, mais...
Non, c'est hilarant, c'est hilarant, on va se le dire, c'est hilarant.
C'est un peu drôle, t'sais, ouais. Sur le moment, c'est hilarant.
Êtes-vous déjà allé au restaurant
au 10-30,
que la pissoire des gars,
c'est comme une vitre teintée.
Les gars pissent dans la vitre.
L'autre côté, tu as du monde qui mange.
Je pense que oui.
C'était weird, ça.
Je pense que oui.
C'est comme une pissoire.
Tu as un mur et il y a de l'eau qui descend
comme une chute.
Tu pisses sur le mur,
mais le mur est teinté.
L'autre côté, tu as un petit couple qui mange son...
C'est sûr que le designer
voulait pisser sur le monde,
mais c'est le plus proche qu'il pouvait aller.
Ça doit être weird.
Tu sais, il doit y avoir
quelqu'un qui fait comme...
J'ai-tu de quoi dans les dents?
Ça doit être un peu
un miroir, Yann.
Oui, exactement.
Les autres, ils voient un miroir,
puis toi,
tu les pisses dessus.
Ça, c'est quelque chose qu'un méchant d'un film fait.
Mettons...
C'est une torture dans ça.
Oui. Dans ça, je verrais ça.
Faut que tu regardes quelqu'un que t'aimes pisser
puis manger un steak.
Moi, il y avait pas...
Je pissais pas, mais je suis allé deux fois dans des bars de danseuses
que le gérant était comme, viens dans le bureau.
Souvent, les bureaux aux danseuses, c'est des miroirs.
Fait que là, tu es là, tu regardes les danseuses,
mais ils ne savent pas que tu es là.
Et sur le coup, tu fais comme, c'est bien cool,
mais après trois minutes, tu es comme, c'est bien cool, mais après trois minutes, t'es comme, c'est fucking weird.
Je suis venu dans un bar,
là je suis ici avec un monsieur que je ne connais pas,
il n'y a pas de musique,
puis il y a du monde tout nu l'autre bord de la vitre.
Pourquoi tu as vécu ça souvent?
Parce que les premières années que je commençais à être connu,
aussitôt que j'allais aux danseuses,
je me faisais offrir ça. C'est quand même drôle que, vu que à être connu. Aussitôt que j'allais aux danseuses, je me faisais offrir ça.
C'est quand même drôle
que vu que tu es connu,
quand tu vas aux danseuses, tu te fais inviter
par un homme dans une pièce.
Où il n'y a personne qui se dénude.
C'est là que tu vois...
Tu allais dans les aloirs avec le propriétaire.
J'ai zéro sex appeal
que la part du temps,
ça serait une fille, mais là, c'est un monsieur.
Avec des bagues, il fait « Hey, veux-tu voir mes rapports de vente? »
Pourquoi il t'amenait là? Qu'est-ce qu'il veut te montrer dans son bureau?
Aucune idée, mais c'était parce que dans le temps, je fumais,
puis on n'avait plus le droit de fumer dans les bars, puis il disait « Tu peux fumer ici. »
Fait que j'allais fumer là.
T'allais fumer dans une petite pièce?
Je fumais debout avec un monsieur, pas de musique.
C'est cool de faire la part avec toi.
Oui, oui. C'est le fun.
Une des dernières fois où je suis allé aux danseuses,
si ce n'est pas la dernière fois, c'était ici à Québec
au Lady Marianne.
Moi et Guillaume Pinot, on était allés voir
Jerry Seinfeld ici à Québec.
On s'était fait inviter le matin même parce qu'il n'y avait
pas rempli.
On était allés... Après le show de Seinfeld,
le show le plus clean au monde,
on était arrêté au Lady Marianne avant de descendre à Québec.
Puis on était assis direct en avant.
Puis c'est tout.
Moi, j'haïs ça être en avant, en avant.
Moi, j'ai réalisé, ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas allé aux danseuses.
Moi, j'aime aller aux danseuses, mais j'aime
pas que les danseuses
viennent me voir.
C'est parce que je me sens
tout le temps mal. Je fais tout le temps
« Regarde, je suis juste venu pour l'ambiance. »
J'ai pas goût de...
Je te connais pas.
J'aime pas ça que le monde me touche.
J'ai une épouse
qui me rase le cul.
La moindre des choses, c'est que je ne touche pas une autre femme.
J'ai tout le temps
l'air du gars weird
qui est comme non, non, non.
Après, je paye des danses à d'autres personnes.
Ça m'est arrivé. À Gatineau,
quelqu'un m'a payé une danse.
Ça ne me tentait vraiment pas.
Finalement, je me ramasse dans l'isoloir.
La fille danse.
Elle parle anglais.
Elle était un peu comme,
« Why you don't touch me? Are you gay? »
Elle me roastait un peu.
Moi, j'étais juste chaud.
Je ne sais pas.
La musique a arrêté.
J'étais juste comme, « Je vais m'enfermer. »
Je pense que le bar est fermé.
Je suis sorti.
Finalement, ce qui était fucked up,
c'est qu'on dormait à l'hôtel.
Le lendemain, j'avais juste un kit de linge.
J'avais juste mon linge
avec lequel je sentais son parfum à la danseuse.
Le lendemain, sur la route de retour,
je faisais un show d'une école secondaire
pour des secondaires 1.
J'étais comme, il y a quelque chose de pas cool.
Je ne suis pas supposé sentir ça en faisant
des jokes devant ces gens-là.
Mais qu'est-ce qui est cool de ça, c'est que
ces kids-là n'avaient aucune idée.
Puis sept ans après,
on fait « wow ».
Moi, j'avais,
c'était pas une des dernières fois, mais une des fois
que je me rappelle le plus, j'avais été aux
danseuses avec Alex Barrette, ici
à Québec, au Carole.
Puis là, Alex, il était
comme, il voulait pas aller
aux danseuses. J'étais comme, ben non, inquiète-toi pas.
Il était comme, je vais me faire déranger.
Je veux pas que le monde sache que
je suis allé aux danseuses. Je suis comme, inquiète-toi pas, on va être
discret, on va être discret.
Deux personnes connues, c'est plus
discret que juste un. Vu que tu vois
la masse et tu... J sais, j'avais inventé
de quoi qui n'avait pas de sens.
Fait que là,
on rentre, Alex Barrette s'assoit
et je vais voir le DJ et je fais
« Peux-tu
dire qu'on a une très grosse vedette
avec nous?
L'animateur de Taxi Payant. »
Puis il avait
fait « Mesdames et Messieurs, on a une grosse vedette ici ce soir. » l'animateur de Taxi Payant. Il avait fait,
mesdames et messieurs,
on a une grosse vedette ici ce soir.
Puis là, Barrette était juste comme,
oh non, osti.
Il savait tout de suite.
C'était vraiment drôle.
Moi, j'étais content.
Ça m'a rendu heureux.
Je vais être désolé.
Je suis en train de me faire un drink.
Ça fait vodka coke diète
de pauvre.
J'ai de la vodka dans un verre
de styrofoam.
Ça fait ghetto, j'aime ça.
Ça te va très bien.
En plus, je suis sur le Sudafed
et de la vodka styrofoam.
Tu es très rapper. Tu es trèsam. T'es très, très rappeur.
T'es très pop.
T'es mon lean.
C'est mon juice.
Le pire, quand j'ai pris le sou de Fed,
j'ai fait, c'est-tu ça, du juice?
Parce que je voulais pas,
tu sais, mourir.
Non, non, mais non.
Ça me fascine, ça, les rappeurs.
Tu sais, le Joe, c'est
un sirop avec de la codéine.
Cool! Mais ça me fascine
de... Tu gagnes
19 millions par année
pis tu te saoules au sirop.
Mais je pense que c'est de l'héroïne.
C'est le même feeling que l'héroïne.
Mais c'est de l'héroïne!
Pourquoi est-ce que c'est un sirop pour la toux, genre?
Oui, il y a de la codéine dedans pis c'est le même feeling. Je sais que je dis n. Oui, mais j'ai de l'héroïne. Pourquoi est-ce qu'il est haut pour la toux, genre? Oui, il y a de la codéine dedans, puis c'est le même feeling.
Il y a, je ne sais pas que je dis n'importe quoi,
mais il y a un courant de musique qui vient d'Houston
qui est très, très, très, très lent,
parce que si tu en bois beaucoup,
tu es tout mou, puis ça apparaît dans la musique,
parce que c'est un truc qui ressemble à de l'héroïne.
Mais pourquoi, tu sais,
qu'ils ne prennent pas juste de l'héroïne?
Bien, parce que c'est tough, c'est piqué.
Le boire, c'est moins compliqué.
Un peu comme pourquoi tu prends des vodkas Coke Diet, bien, c'est tough se piquer Le boire c'est moins compliqué Un peu comme pourquoi tu prends des vodkas
Coke Diet, ben c'est moins douloureux
Tu sens pas vraiment le
Je sais pas pourquoi je parle au nom de tous les rappers de Houston
Des années 2000
Comme si moi j'étais le représentant syndical
De la communauté noire américaine
Du sud des États-Unis
T'sais il y a une couple d'années
Les médias essayaient
Pis là je vais sonner comme un
conspirationniste, mais
fake news, j'avais
vu une couple d'articles que les kids
se trempaient
un Tampax dans le vodka, puis ils se le rentraient
dans les fesses.
C'est-tu arrivé pour vrai?
Il semblerait que non, parce que c'est pas même que tu deviens
sous. Ça marche pas.
Mais oui! Et aussi, il y a quelqu'un deviens sous. Ça ne marche pas. Mais oui.
Et aussi, il y a quelqu'un qui a l'air convaincu.
Mais oui. Qu'as-tu fait?
Chris, la prévale, c'était sick.
Et aussi, je pense, quand c'est mou,
ça ne peut pas vraiment rentrer.
Hein?
Mais oui, quand c'est plein de liquide, ça ne rentre pas.
Mais tu l'enlèves.
Elle l'a fait à sa stile.
Moi, je pense qu'elle l'a faite.
Ah, mon Dieu.
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui en a fait pour vrai?
Tu vois tout le monde dans l'hô à sa stile. Moi, je pense qu'elle l'a faite. Ah, mon Dieu. Est-ce qu'il y a quelqu'un qui en a faite pour vrai? Elle était...
Tu vois tout le monde dans l'hôpital qui font ça?
Sa mère qui est gênée.
Non, non, elle était infirmière. Ferme ta gueule, Asti.
C'est enregistré. Ça va aller sur Internet.
Elle était infirmière. Asti, que t'es conne.
Ça, par exemple...
T'as pas fait ça. Calisse.
Ça sonne quasiment comme une excuse
qu'un monsieur a dit
quand il est allé se faire sortir quelque chose de l'anus.
Il dit que,
« Monsieur, pourquoi vous avez ça dans le cul? »
« J'essaie de me saouler! »
C'est une batterie de Charles, un peu.
Mais il me semble que ça avait fait quand même assez
les manchettes pour que...
J'ai l'impression que c'est arrivé.
Puis, il doit...
Si ça saoule pour vrai en parler aux
nouvelles peut être encore le problème moi j'avais j'ai beaucoup j'avais aucune idée que tu pouvais
être soulé de même petit heureusement j'ai j'ai assez d'argent pour pouvoir m'acheter ce qu'en
ma bouteille est quasiment vide je fais fais pas comme « Oh, hostie! »
Pas le choix.
On est en Ponte-Marie, let's go!
Ouais, c'est ça.
T'sais, Chris, mais pour vrai,
moi, je suis content de ne pas avoir appris ça
quand j'avais 15 ans.
Ah, tu t'es saoulé pour la première fois?
Quand?
J'avais 11 ans.
OK, comment?
J'avais mon ami...
Toutes mes premières fois
sont avec mon ami Patrick
qui vivait à...
C'est comme Bob Léponge.
Sur la rue Rigaud.
Comme Bob Léponge, mec.
C'était-tu un gros bonhomme rose
de bonne humeur et candide?
Ça, c'est la manière
que tu l'as dit.
Mon ami Patrick
qui avait l'air de bonne humeur. Mais mon ami Pat, c'est la manière que tu l'as dit. Mon ami Patrick, il avait l'air de bonne humeur.
Mais mon ami Pat,
quand j'ai perdu
ma virginité,
il était dans la maison.
Dans la maison, OK.
On va revenir à ça
si ça ne te dérange pas.
Mais première fois
qu'on a bu,
c'est que ses parents
sortaient pour la soirée
puis c'était sa soeur
qui nous gardait.
Nous autres,
on avait 11 ans,
elle avait 16-17. Puis elle, aussitôt que les parents sont partis, elle a fait, moi, puis c'était sa soeur qui nous gardait. Nous autres, on avait 11 ans, elle avait 16-17. Puis elle,
aussitôt que les parents sont partis,
elle a fait, moi je m'en vais.
Elle est partie chez son chum.
Fait que là, nous autres, on a fait yes,
on a la maison à nous autres tout seuls.
Deux kids d'11 ans, puis son petit frère de 10 ans.
Fait que là, moi,
on voulait de la boisson,
mais ses parents avaient caché la boisson.
Fait que je suis allé chez nous,
et moi, mon père, il ne boit pas, puis tout le monde, il donnait de la boisson, mais ses parents avaient caché la boisson. Je suis allé chez nous.
Moi, mon père ne boit pas.
Tout le monde lui donnait de la boisson.
On avait de la boisson pas possible chez nous.
Mais je me disais, des fois, il servait tel drink à visite.
Mettons, dans le temps.
Le rhum, il en servait beaucoup.
Le gin, il en servait beaucoup.
Je n'ai pas pris ça, mais du brandy, il en servait jamais. Fait que j'ai fait,
« Asti, je vais prendre
la bouteille au complet, il s'en rendra pas compte. »
Fait qu'on avait bu une bouteille
de brandy au complet.
À 11 ans? Pas
à 41, ça. Je pense,
le pire, ça devait être juste 10-11.
10 ou 26-11, mais je me...
Il y a quand même 16-11 de différence.
Ouais! Mais tu sais, je pense que c'est un 10 ans,
mais on l'a pris juste moi et Pat,
puis plus moi.
Et là, je me suis mis à vomir non-stop.
Et là, je n'étais pas bien.
Je suis en train de vomir.
Là, tu ne le disais pas à Marie.
Oui, exact.
Mais le petit frère à Pat, il a paniqué.
Il a appelé ma mère.
Et là, il me passe le téléphone
pendant que je suis en train
de vomir.
Ma mère,
vu que je suis diabétique,
elle était sûre
que je suis en train de mourir.
Ils sont venus me chercher.
Ils m'ont amené à l'hôpital.
Fait que là, moi,
je veux juste être saoul
puis vomir.
Puis je suis à l'hôpital.
Puis ça,
ça t'a donné le goût
de continuer.
Ça, j'ai fait.
C'est ça la vie que je veux.
Tu vois, pour moi, le seul problème de cette histoire-là,
petit frère à patte, il a une grande gueule.
Oui.
La première fois que tu as fait de l'amour,
Patrick était là.
Pour vrai, cette histoire-là, c'est l'équivalent que si la journée t'a perdu ta virginité,
tu te pètes le frein et tu deviens une pornstar.
C'est l'équivalent.
J'ai adoré ça, je vais le refaire.
Le pire, je me rappelle quand je suis arrivé là-bas
et je me suis endormi.
Le lendemain matin, je me suis réveillé
et il m'avait mis dans une section
de brosseux,
d'accident de brosse.
Ça fait que c'est tous des vieux messieurs qui sentaient le vomi.
Je me rappelle, je me suis réveillé, ça sentait la marde puis le vomi.
Puis j'étais comme, ah c'est dégueulasse, je ne boirai plus jamais de ma vie.
Puis j'ai fait la même affaire que bien des kids font,
je n'ai plus jamais rebu de brandy.
Vu que je me disais, ça cogne trop le brandy.
Je ne peux pas boire du brandy.
C'est ça le problème.
Même, j'ai acheté du brandy il y a une couple d'années.
Une de mes amies buvait une sorte de vin.
Elle m'a dit, de ça ici, je bois bien du cheminot,
qui est une sorte de brandy.
Quand elle est venue chez nous, je lui ai dit que je vais y acheter du brandy.
J'y sers un verre.
Elle me dit « C'est quoi ça? »
J'ai fait « C'est du brandy. »
Elle me dit « Ah, ça fait longtemps que je n'ai pas goûté à ça. »
Tu m'as dit du cheminot.
Elle me dit « Ah, je me suis trompé de nom. »
Elle, c'était un vin.
Elle parlait d'un vin.
Elle était comme si chemin que
chose. Mais oui, c'est ça. Première fois, ma virginité, c'était, je l'ai conté
plusieurs fois, mais je vais le raconter rapidement. Pat était plus, on avait 11 ans, Pat était
plus vierge. Son petit frère de 10 ans n'était plus vierge.
Moi, je me sentais comme un hostie de vieux.
Je me sentais comme le 40-year-old virgin.
J'étais comme, qui est ce type-là?
Il a fourré.
Comment ça, mon oncle Mike, il ne fourre pas?
Je me sentais vieux, vieux, vieux.
Les deux m'écœuraient que je n'avais pas fourré,
ce qui est normal.
11 ans, tabarnak.
Personne ne devrait fourrer à 11 ans.
Il y a des gens qui ne sont toujours pas masturbés à 11 ans.
Oui, mais tu sais,
je me suis masturbé et j'ai fourré dans les mêmes mois
à peu près. Ça faisait...
Brague, brague, c'était un brag.
Ça faisait pas longtemps.
C'était un vrai brag.
La fille que j'ai couché avec, je ne connaissais pas son nom de famille.
Son prénom, c'est une fille qu'on appelait juste par son nom de famille.
Tu sais, c'est elle qui avait couché avec Stéphane, le frère Patrick, avec Patrick.
Et là, Pat, à un moment donné, il m'écœurait.
Puis là, il avait dit, « Tu veux-tu fourrer le pays? »
Puis là, c'est ça son nom, tu sais.
Puis j'avais fait,
« Bien, OK. »
À 11 ans romantique.
Il avait appelé, paillé, puis il avait dit,
« Hey, viens ici. »
Puis là, elle a traversé,
la rue est arrivée, puis elle a dit,
« Mike a jamais fourré. » Puis elle a fait,
« T'as jamais fourré? On va aller en bas. »
On est allé en bas.
Elle était bien rodée. Oui. Vu que mes deuxa jamais fourré. » Elle a fait « T'as jamais fourré? On va aller en bas. » On est allé en bas. Elle était bien rodée.
Oui.
Vu que mes deux amis avaient fourré,
moi, j'avais comme 22 condoms dans mes poches.
Tu sais, j'avais...
Tu es prêt.
Tu sais, j'étais le genre de kid,
j'avais un portefeuille avec un, deux piastres
et six condoms.
Fait que j'ai mis deux condoms,
j'ai rentré mon pénis un coup,
puis là, j'ai fait, j'ai fourré.
Puis je suis remonté en haut, puis j'ai rentré mon pénis un coup puis là j'ai fait j'ai fourré sur mon temps haut j'ai dit à pat j'ai dit si tu veux aller finir tu peux c'est une belle
enfance à 11 ans 11 ans je peux et porte l'âge ça marche poste 12 je dis tout le
temps aux ans j'avais peut-être 12.
C'est vraiment mieux.
Mais je pense que j'avais 11.
C'est entre secondaire 1 et 2.
As-tu des nouvelles de Pat?
Il est devenu quoi?
Je l'ai revu il y a une couche d'années.
Je ne me rappelle plus ce qu'il fait dans la vie,
mais il a l'air heureux et il a une belle job.
Il est prêt pour ses gosses.
Ça fait 17 ans qu'il est marié avec Payet.
Mais elle,
je l'avais revue dans le Allo Police
à peu près 10 ans après
quand il y avait eu une descente
de prostitution. Elle était devenue une prostituée.
Oui, j'imagine.
C'est oui.
Wow! C'est chargé. C'est chargé.
C'est chargé.
C'est vrai que c'est chargé.
C'est très chargé.
11 ans, t'as pas le temps de jouer à la tag, moi.
Même pas barbecue,
juste la tag.
Mais moi, par exemple,
de 0 à 11,
tu sais, à 11 ans pile,
j'étais un enfant.
Puis c'est quand je suis devenu diabétique
que j'avais comme peur
que le monde m'écœure
à cause de ma maladie,
que je m'étais dit
que je vais devenir comme un fucké
ou un bôme,
personne ne va m'écœurer.
Fait que, tu sais,
la meilleure manière
de devenir fucké à 11 ans,
c'est de boire,
puis de fumer, puis de fourrer, tu sais. C'est trèsé à 11 ans, c'est de boire, puis de fumer, puis de fourrer.
C'est très efficace.
Oui, c'est super efficace.
Ça fuck tes notes un peu, là.
Puis c'est sûr que le gars qui boit et qui fume, tu dis pas « Hey, le style diabétique », tu dis autre chose.
Oui, oui, oui.
Mais wow! Comment t'as appris que t'étais diabétique?
Le docteur me l'a dit.
Je suis allé voir une tireuse de cartes.
Depuis ce temps-là, je m'implique.
Elle checkait mes lignes de la main.
Elle dit, d'après moi,
tu devrais pas vous fourrer à cet âge-là.
Mais oui, c'est ça.
J'avais tombé malade.
J'avais passé l'été
chez ma famille
à Terre-Neuve.
Je suis revenu et je suis tombé dans le coma.
Wow!
C'est un peu ranc.
C'est la fin de l'histoire? Oui, c'est la fin de l'histoire.
Oui, c'est la fin de l'histoire.
Parce que je suis revenu,
j'avais passé deux semaines à Terre-Neuve et j'ai commencé à être malade là.
Mon oncle, c'est un alcoolique,
et ma tante était semi-aveugle.
Les deux n'ont rien remarqué
que je n'allais pas bien
et j'avais perdu comme 30 livres.
Six bois?
À 11 ans encore?
J'étais parti, je ne sais pas comment ça
pèse un kit d'11 ans.
Chris, pour vrai, 30 livres.
Je devais péser 90 livres
quand je suis parti et je suis revenu, je pésais 55.
Sacrement.
Ma mère capotait.
Elle m'avait arrêté en s'en revenant
à Dunkin Donuts pour me donner des beignes
vu qu'elle était comme très si faux qui mange.
J'ai mangé ça.
Je suis allé me coucher.
Après, je me suis réveillé à l'hôpital.
Wow!
C'est traumatisant.
Moi, en plus, je pensais que j'avais
la leucémie parce que
mon voisin de chambre c'est un kidavais la leucémie parce que mon voisin de chambre, c'est un
kid avec la leucémie. Je ne sais pas comment c'est un vrai coma, mais un coma diabétique,
tu entends un peu ce qui se passe, mais tu ne sais pas ce qui se passe. Mais moi, j'entendais
juste le leucémie, le cancer. « Ah non, il est tellement jeune. » Quand je me suis
réveillé, j'étais sûr que j'avais la leucémie.
Mon docteur, quand il m'a annoncé que j'avais le diabète,
j'étais comme « Oh yes, tabarnak! » Puis, ouais, c'est ça.
Fait que c'est une bonne nouvelle.
Wow!
As-tu d'autres épisodes par rapport à ton diabète?
Es-tu déjà tombé en...
Ouais, j'avais un moment donné,
on avait fait un gros party à Trois-Rivières.
Je venais de commencer à faire de l'humour. C'était un des premiers
open mic en fin de saison
que tous les humoristes venaient.
J'avais viré une brosse la veille.
Moi, c'était tout le temps quand je virais
des brosses le lendemain matin.
Il fallait m'amener à l'hôpital.
Là, j'ai un affaire
pour me protéger.
De l'eau?
Non.
Michel m'avait trouvé dans ma chambre.
Tout le monde essayait de me parler.
Je ne répondais pas.
J'avais juste besoin du jus.
S'il m'avait donné du jus, j'aurais été correct.
Mais là, eux autres étaient comme,
qu'est-ce que tu as de besoin?
Qu'est-ce que tu as de besoin?
Moi, j'étais comme...
Puis là, Maxime Martin,
il y avait un meeting à Montréal. Il était comme, Michel, qu'est-ce qu'il faut que » Moi, j'étais comme… Puis là, Maxime Martin, il y avait un meeting à Montréal,
puis il était comme, « Michel, qu'est-ce qu'il faut que je sois à Montréal à 9h? »
Puis là, il a boulié Michel pour que Michel le ramène à Montréal.
Moi, ils m'ont mis dans une ambulance.
Je me suis réveillé à l'hôpital.
Là, Michel est fileté, puis il est revenu me chercher.
Puis là, moi, quand je suis
sorti, tu sais, je me réveille. Là, je ne trouvais plus mes souliers, mais j'ai fait
« fuck off, il faut que je m'en aille ». Fait que je suis juste parti avec les petits
souliers en papier.
Tu es parti de l'hôpital?
Je suis parti de l'hôpital avec des petits souliers en papier. Puis là, le boss du bar
puis le DJ du bar sont venus me chercher à l'hôpital.
Michel les avait appelés.
Ils sont venus me chercher à l'hôpital.
On est allés,
on est retournés au bar.
Puis Michel est venu nous rejoindre.
Wow!
Quel épopée!
Puis qu'est-ce que, si t'avais pris un jus,
c'est quoi ça fait? C'est quoi la différence?
C'est qu'il y a deux dangers pour les diabétiques.
Quand ton sucre est super haut, tu fais un coma et tu peux mourir.
Mais ça, ça n'arrive jamais.
Ça arrive juste quand tu ne sais pas que tu es diabétique.
Si tu prends trop de sucre.
Le vrai danger pour les diabétiques, c'est quand ton sucre baisse.
Ça prend juste un jus ou une barre de chocolat ou n'importe quoi.
ça prend juste un jus ou une barre de chocolat ou n'importe quoi.
C'est vraiment la maladie
la plus facile
à, mettons, une crise
à gérer. Mais quand tu le sais pas,
c'est tough.
Surtout si t'as Maxime Martin qui te le laisse.
Ça, c'était absurde.
Oui.
Mais Maxime, il se disait, parce que personne
ne savait quoi faire,
il se disait, regarde, l savait quoi faire Puis il se disait
Regarde
Chris l'ambulance s'en vient
Là on ne connait rien
On va l'entendre parler
S'il meurt
Wow
Puis le plus drôle là-dedans
C'est qu'un meeting en humour
Ça ne donne jamais rien
Ah non mais
C'est vrai
Un meeting en humour
On pourrait faire ça
Ah ouais
Puis on ne le fait jamais
C'est vrai
Ça ne sert à rien
Non vraiment
Tout ça pour un meeting Tout ça pour un meeting.
Ça a-tu donné quelque chose?
C'est-tu le meeting qui a donné le numéro de la couille?
Non, c'est le meeting
qui a rencontré un gars
qui faisait de la poudre.
Il a eu un problème de coke
après ce jour-là, donc j'ai fait
« Ok, on est quitte. »
C'est-tu vrai, ça?
Non, non, non.
Mais Maxime, je ne pensais même pas qu'il y avait un problème de poudre
à cette époque-là.
Mais il y avait un problème d'attitude ou d'empathie un peu.
Moi, je le vois
jamais quand le monde est sur la côte.
Peut-être qu'il était sur la côte.
C'est un move de gars sur la côte,
ça me semble.
Non, moi, pour avoir fait beaucoup de coke je
t'aurais aidé en esti et toi ça va ça devait quelque chose en est c'est très agréable c'est
très désagréable est ce que tu parles plus fort ou moins fort plus fort plus vite plus vulgaire
puis mes mains sont beaucoup près de ton vis. T'en faisais à quelle époque?
Quand j'avais genre 17-18 ans.
C'est jeune, hein, pour de la poudre.
Mais quel argent t'achetais ça?
J'étais plongeur.
Oui, oui, j'avais une job de plongeur
puis j'étais de la coke, j'adorais ça.
Non, je faisais de la plongée,
j'étais plongeur.
Non, j'étais athlète olympique.
Je t'avais payé pour plonger. Ça coûais pas. Non, j'étais athlète olympique. Quoi? Je ne t'avais pas payé pour plonger.
Je n'avais jamais ça.
Ça coûte combien un sac de plonger? Moi, j'avais des petits sacs de 20 piastres.
Puis, je faisais quelques lignes.
Puis, dans le temps que tu étais plongeur,
le salaire minimum était à quel niveau?
Genre 9,50.
OK.
Il fallait que tu travailles deux heures et quart
pour un boss de cinq minutes.
Oui.
J'ai toujours dit que ce qui est cool d'être un junkie, c'est que ça te donne la rigueur
et la discipline.
Parce que t'es obligé d'avoir un job, t'es obligé
de pas la perdre. Ça m'a vraiment, vraiment
aidé à consommer
pour l'humour. Parce que j'ai juste pris
toute cette rigueur-là, mais au lieu de faire
de la coke, je monte sur un stage
pis je dis que je m'appelle Michel pis je me fais sucer.
Tu devrais faire
des conférences dans les écoles.
Mais la plupart des...
Je veux pas être méchant, mais...
Des drogués fonctionnels, comme j'ai vu, moi,
un documentaire sur...
Tu sais, documentaire.
Un affaire sur YouTube qui durait 11 minutes.
Mais sur un...
Il y a un professeur
universitaire, je pense
à Columbia, une des grosses universités
américaines, qui est
accro à l'héroïne.
Oui.
Il dit que ça va bien.
Il a un
gros job, mais
il dit que quand il prend de l'héroïne,
ça m'aide à décrocher.
Je suis comme, tabarnak mais sans stressante ta job non puis tu sais moi j'aurais peur de faire peut-être que je serais capable de
contrôler mon problème d'héroïne ça me surprendrait mais en même temps si tu prends un jus
peut-être que tu serais correct après
oui oui exact
mais tu sais,
t'es un alcoolique fonctionnel,
ça marche, c'est ça,
t'as une rigueur toi aussi,
t'as le même podcast depuis 10 ans,
ça se sort à chaque semaine.
Avoir un problème
de consommation,
il y a plein
de moments terribles,
j'encourage personne
à faire ça,
mais il y a
une certaine fois
chez les gens
qui ont des problèmes
de consommation,
il y a une certaine rigueur.
Comment t'as fait pour arrêter? Qu'est-ce qui a fait
que t'as arrêté? La coke. La coke, c'est très simple.
Comment j'ai fait pour arrêter? J'ai arrêté plusieurs fois.
La première fois, c'est que j'étais plongeur.
Et comment je lavais des ustensiles?
C'est que je prenais une poudre bleue
que je mettais dans l'eau, puis ça enlevait toute
la crasse des ustensiles. Puis une fois,
je me suis dit, « Hey, si je sniff ça,
c'est quoi le buzz? »
Puis j'ai fait, « Oh, j'ai un problème!
J'ai arrêté.
T'étais le genre de kid, si t'avais entendu
parler de l'affaire des Tide Pods,
c'est sûr que tu l'essayais.
Non, pas que j'aurais essayé,
mais je l'aurais pris, j'aurais fait
« Ah, je pense que je vis mal
avec la mort de ma mère. »
C'est un truc
où j'ai réalisé,
j'ai consommé,
on dit souvent « toucher le bas-fond ».
Moi, j'ai regardé le bas-fond, puis je me suis dit
« Ah, c'est bizarre », puis j'essaie de remonter.
Moi, l'affaire qui me fait peur
de toutes ces drogues-là, c'est que
moi, j'aime ça savoir
qu'une compagnie,
comme ça, je sais que le produit
est tout le temps pareil.
Mettons, une
Coors Light, une Slim & Clear,
la vodka est tout le temps pareille.
Il y a de quoi que j'aime de ça.
S'il était capable de faire de l'héroïne
tout le temps,
le même buzz...
C'est brillant ce que tu dis, parce que la plupart des sourdoses, c'est ça.
Ils mettent de la fentanyl.
Ce n'était pas les gars des Rolling Stones
qui disaient justement, ben, Chris, quand t'es à ce niveau-là,
t'as de la bonne drogue. Ah, ouais,
c'est peut-être ça. Pis c'est ce qui fait que...
Me semble que c'est Keith Richards qui disait ça,
le guitariste des Stones, il était comme, ben,
on était tellement big qu'on avait accès à de la
bonne drogue, fait que j'ai pu
faire de l'héroïne sans mourir,
parce que c'était de la bonne.
Moi, t'sais, n'est pas le même
calibre de drogue, mais quand
j'ai fait Joe Rogan, il m'avait demandé
si je voulais prendre une puff de son joint.
Je ne suis pas un fumeur de potes, mais je m'étais
dit en m'en allant,
j'avais fait, si il m'offre
une puff de joint, je vais le prendre.
Puis là, Pantelis,
mon ami que j'étais avec,
il m'a juste dit,
j'ai entendu dire par exemple
son weed est tellement de bonne qualité
qu'une puff
c'est comme un joint
moi je commençais déjà à être chaud d'air
j'ai fait, je voulais pas être
juste la dernière demi-heure
à Joe Rogan
juste fixé dans le vide
tu peux t'appeler ma mère? »
Mais Penterlis en a pris,
qu'il m'a dit.
Oui, lui, il a pris.
Il en a pris,
puis il m'a dit que ça a pris du temps
avant qu'il embarque dans la conversation.
Oui, il a pris une puff,
puis après,
il n'a pas parlé pendant comme 22 minutes.
C'est ça!
Puis quand on est partis,
il a fait,
« Ah, Christophe, vraiment,
c'est intelligent de ne pas prendre une puff,
parce que...
Il n'a pas suivi son propre conseil
qu'il t'a donné. Génial.
Lui, il se disait, puis j'aurais fait
la même affaire. Moi, c'est que
je buvais. Fait que là, je me disais,
j'étais juste bien
buzzé, chaud. Fait que je me disais,
une puff, je vais être too much.
Tandis que lui, il buvait de l'eau.
Puis là, il se disait, c'est quand
d'autre dans ta vie que tu vas pouvoir
fumer un joint avec Joe Rogan?
Après le podcast.
Oui, dans le fond.
Après le podcast. Il y a plein de moments
que tu peux fuir avec Joe Rogan.
C'est quand même malade que vous êtes allé là.
C'est quand même fucked up.
Il m'a conté l'anecdote que
son ami qui bookait était dans la pièce
avec Rogan, puis il a fait « Chris, demande-y qu'on vienne. »
C'est quand même fucked up
que vous soyez ramassé là.
Rogan, la première fois qu'il m'avait
booké,
il se faisait une couple
de fois qu'il m'écrivait un message privé
sur Twitter que, mettons,
si je tweetais de quoi, puis je le
taguais,
genre, il m'envoyait un DM de quelque chose. Puis à un moment donné,
j'avais juste écrit,
c'était à propos de Gad Elmaleh,
un copie comique. J'avais dit,
si jamais tu veux quelqu'un qui a suivi ça
un peu, je pourrais aller à ton podcast.
Puis là, il m'a répondu, il a dit,
si j'aimerais ça t'avoir pour parler
de ton procès, c'est quand tu vas être à L.A. »
Et là, je ne vais jamais à L.A.
Mais je me suis dit, je ne dirais pas que je ne vais jamais à L.A.
J'ai fait, je vais dire, je suis là du 10 au 15.
J'ai inventé des dates.
Puis là, j'ai envoyé ça.
Puis là, je me suis dit, OK, on va voir s'il
répond, puis là, j'ai fait tant qu'à faire, je vais y aller all-in, je vais m'acheter
un billet d'avion, je vais me louer un Airbnb, je vais aller à L.A. pour Saint-Jose, vu
que je n'avais pas de show. Je suis allé à L.A., puis là, il ne m'a jamais contacté.
Parce que ça ne doit pas être lui qui book je peux pas croire
c'est lui qui book, c'est ça qui est absurde
il payait 100 millions par année
pis il y a pas de Michel
mais
je suis allé pis
l'avant
dernier soir j'étais là
il y avait un de mes amis qui a dit
on va aller au Comedyon allait au Comedy Store.
On est au Comedy Store.
Et moi, je suis bon socialement quand je suis chaud.
À jeun, je suis comme Elon Musk.
Les yeux qui vont partout.
Intelligent.
Tu peux tomber les marchés.
Tout ce que tu dis, les marchés tombent.
Oui, c'est ça.
Je suis Elon Musk sans l'intelligence.
Là, je suis énormément sans l'intelligence. Fait que là,
je suis là.
Là, il me dit,
il fait,
Rogan,
Rogan joue à soir.
Là, j'ai fait,
parfait,
je vais prendre
une couple de drinks
puis je vais aller
parler.
Mais j'avais envie
de pisser,
fait que je suis allé
aux toilettes
et là,
en arrivant aux toilettes,
je vois Rogan.
Fait que là,
je fais juste,
hey man.
Puis là, il fait, hey. Puis là, je fais « Hey man, t'es en ville combien de temps? » Puis je fais « 5 jours ». « Alright, parfait, j'espère te revoir ». Puis là, je fais « Ok ». Fait que là, je m'en vais pisser, mais la toilette, lui, il est comme à la porte de la toilette. Moi, je pisse et pendant que je pisse, j'entends Rogan qui parle d'un autre gars, mais je pensais qu'il parlait de moi. Il se met à parler à son chum et il fait juste, il est juste capable de faire rire les publics noirs. Puis là,
j'ai fait, tu sais, je l'ai vu devant des blancs, ça ne marche pas, puis j'ai fait,
OK, pfiou, il ne parle pas de moi. En tout cas, je pense, Chris, il y a pas mal de blancs
à ce soir-là. Puis là, j'ai réalisé, il parlait d'un autre doute, puis j'étais
vraiment content, mais il ne m'a pas bouqué, Je suis juste sorti. Puis quand je suis sorti,
il n'était plus là.
Après, il y avait...
Moi et Pantalus, on faisait un show
pour un podcast network à New York.
Rogan est avec notre producteur.
C'est ça.
C'était une autre fois.
Cette fois-là, tu es juste allé à L.A.
Je suis allé à L.A. rencontrer Rogan,
faire un malaise, penser qu'il m''es juste allé à L.A. Moi, je suis juste allé à L.A. à rencontrer Rogan, faire un malaise,
penser qu'il m'insulte, pis créer
c'est mon cas. Ça fait vraiment, au secondaire,
des chicanes, vraiment
une dynamique de fille.
Ça, c'est une affaire
qui m'a fasciné de Los Angeles,
qu'on n'a pas au Québec,
c'est vraiment
comme l'histoire à L.A., tu te sens
comme si t'étais au secondaire. T'as la gang cool, t'as les nerds, t'as les, tu sais, comme l'histoire est allée, tu te sens comme si t'étais au secondaire.
T'as la gang cool,
t'as les nerds, t'as les...
Tu sais, comme mettons, à l'époque que
Rogan était là, lui, c'est comme
le prom king, là, tu sais.
C'est le quarterback
de l'équipe de football.
Est-ce que les gangs, c'est selon les salles,
genre, ou c'est dans les loges?
C'est partout. Tu sens
cette vibe-là, oui. Ils sont tellement faits C'est partout, tu sens cette vibe là, oui.
Ils sont tellement faits que tu parles à quelqu'un puis c'est cool puis là aussitôt
ils font comme « oh shit » t'as pas l'air que… Il y a quelqu'un qui est cool.
Ouais, il y a, tu sais, mettons, quelqu'un qui parle, Théo Vann qui vient d'arriver,
là il te flush. Mais ce que j'aimais c'est que que tu sens... Tu sais, comme moi, je suis en secondaire 3 là-bas.
Tu sais, je n'étais pas secondaire 1.
Il y avait bien des weirdos qui venaient me parler.
Mais le monde cool, il me parlait, mais il n'aimait pas ça.
Mais oui, c'est ça.
Notre producteur de l'époque
est avec Joe Rogan sur un bateau.
Puis là, Pantelis, il texte.
Puis justement, il fait,
« Hey, je vais te répondre après, je suis avec Joe Rogan. »
Puis là, Pantelis, le boulier, il a dit,
« Hey, dis de nous booker à son podcast. »
Mais puis il a utilisé la technique, « Dis-y de nous booker à son podcast. Mais il a utilisé la technique
de nous booker
à son podcast.
Il nous book les deux.
On descend à LA.
Et quand on arrive là-bas,
Rogan, il faisait
comme s'il ne savait pas
que Pantalus était sur le podcast.
C'était fucking weird.
Penses-tu qu'il faisait semblant?
Hein?
Penses-tu qu'il faisait semblant? Je pense que non. Non, c'est ça. Il pensait vraiment que c'était fucking weird. Tu sais, je suis arrivé... Penses-tu qu'il faisait semblant? Hein? Penses-tu qu'il faisait semblant ou il...
Je pense que non.
Non, c'est ça, il pensait vraiment que c'était juste toi.
C'était vraiment weird parce qu'on arrive, puis je fais, hey, salut, Mike, je sais pas
si tu te rappelles de moi, Pantalus, puis il fait, ouais, ouais, il dit, hey, écoute,
Pantalus, il y a une loge en arrière, tu veux regarder, tu peux, assis qu'il ya un frigidaire sert toi vient temps puis l'on rentre puis là là on fait il n'était pas sur le show puis fait
non non non c'est juste toi et plus comme moi me semble il était sur le show
non c'est juste au pilote on est rentré dans le studio
pileau rogan fait ailleurs je m'excuse ton chum plus je fais un cri c'est
vraiment pas cool. »
Puis elle a fait, « Regarde,
si tu veux l'avoir, il peut venir. »
Puis j'ai fait, « Oh, il rentre là. »
Je suis allé le chercher, puis il est rentré.
Mais c'est pour ça que
il y avait, tu sais, moi, il y avait bien des Grecs
qui m'insultaient online parce que
Rogan, toutes les questions qu'il avait préparées,
c'était pour moi.
Puis là, j'avais des Grecs qui m'écrivaient,
qui faisaient « Comment ça, qu'est-ce que tu dis de Mike Ward?
Il n'arrête pas de prendre toute la place. »
Puis j'étais comme « Chris, je prends toute la place
parce qu'il me pose des questions. »
Je ne suis pas pour faire, tu sais, qu'il me demande
comment aller en cours.
Ben Terlis répond.
Y a-tu un cachet pour participer à Joe Rogan?
Non, non.
Non?
Non, pis en plus, nous autres,
parce que le monde...
Mais tu sais, en même temps,
t'as 10 millions de personnes qui t'entendent.
Y'a du monde qui ont vraiment
starté des grosses carrières avec ça.
Moi, en plus, ça a coûté cher parce que
quand on est allé, vu que je me disais
« Ok, c'est Joe Rogan, on a loué
une maison à L.A. »
Il ne saura jamais que tu as loué une maison.
Non, mais ce n'était pas pour nous autres.
Pour le plaisir.
Quand tu es un geek pas payé, tu loues la plus grosse maison.
Vive le trip, on avait loué
un escalade.
On voulait être entourage.
C'est ça.
En revenant, j'ai fait « fuck that ».
On est revenu en première classe.
Ça m'a coûté…
J'ai fait ça en me revenant ce soir.
Je suis venu en escalade et je pars en première classe.
Let's go!
Ça, c'était drôle.
Première classe avec Poseidon.
Je ne sais pas si tu as déjà rencontré Poseidon.
Lui, il a mangé son repas de première classe
et là, il les a vus passer avec la bouffe
de pas première classe.
Là, il a dit, ça a l'air bon ça aussi.
Je peux-tu avoir leur bouffe aussi?
Fait que là, ils ont fait,
mais monsieur, ça ne se fait pas d'habitude.
Puis Pantale, il a comme fait à croire
que c'était un monsieur spécial qu'on aidait.
C'était notre ami un peu pas vite.
Fait que là, ils ont amené de la bouffe
et qu'ils pensaient que c'était un retardé mental.
Génial.
Génial.
C'est quand même sick.
Il a reparlé de toi une couple de fois quand même
aussi tu sais
avec le procès
puis tout
c'est quand même cool
que vous ayez fait ça
c'est malade
oui
oui
Pantelis il est nice
en Christ
oui Pantelis
c'était curieux
j'ai vu que t'as fait
je suis allé
à son French podcast
oui
son French cast
oui son French cast
puis on dirait que
j'ai tellement pas
d'amis anglophones
que j'étais excité
de pratiquer mon anglais
mais là lui parlait français puis moi je parle anglais mais je sais que c'est le French cast fait quelophones que j'étais excité de pratiquer mon anglais.
Mais là, lui parlait français,
puis moi je parle anglais,
mais je sais que c'est le French cast.
Fait que là, dans ma tête,
j'étais tout le temps comme,
« D'où ta gueule? Parle en français.
Les gens vont penser que t'es prétentieux ou que tu le prends pour un cave. »
Tu parles en anglais dans le podcast?
Ben oui, mais c'est parce que...
C'est extraordinaire.
Mais c'est parce que j'étais comme,
« Ah, on dirait que je voulais pratiquer. »
Je le faisais juste pour moi.
Comme lui, c'est son gang pain.
Puis toi, tu fais mal'aller pratiquer mon anglais
comme si c'était l'institut linguistique.
C'est génial.
Mais c'était pas tant prévu.
Je pense juste que je suis plus Caméléon que je pense.
Fait que là, je suis juste devenu un peu lui, genre.
T'es devenu un grand grec.
Un grand grec de parquet.
Un partit criminel.
Oui, exact.
Mais il est fucking sweet.
Oui, puis il t'a vraiment aimé.
Moi aussi, je l'ai adoré.
J'ai trouvé vraiment, vraiment ce match.
J'ai trouvé ça cool.
Est-ce que tu as quelque chose
que tu aimerais faire, jouer en anglais,
quand on va avoir le droit de jouer?
Oui, j'avais joué une couple de fois.
Je dis toujours que j'ai joué
entre 15 et 20 fois en anglais.
Mais ça date tout de,
entre, mettons, 2013 puis 2016 ou 17.
OK.
J'avais joué...
Il y avait des soirées franglais
qui s'étaient organisées.
J'avais fait ça.
J'avais passé proche
de faire la première partie
de Derek Séguin.
À un moment donné,
Derek Séguin faisait
une soirée franglais
au Comedy Nest.
Puis j'étais allé.
Puis finalement,
il faisait pas beau dehors.
Fait que Rachid était supposé
être sur le show, mais finalement, il y avait moins de monde dans la salle.
Derek avait écrit à Rachid,
« Zayman, ne viens pas. » Il nous avait demandé
de faire plus long. Au lieu de faire
10-12, il m'avait demandé de faire 20,
mais en anglais. J'avais traduit
du stock. J'avais
joué quand même. Ça avait été, somme toute, bien,
mais les soirées bilingues, tu peux
tomber en français et se passer. Mais la première fois fois j'ai joué en anglais c'était
une soirée juste anglophone au Comedy Works puis je me souviens que l'ambiance
était quand même hostile comme personne me parlait puis j'étais arrivé j'avais averti
le booker genre hey j'arrive d'un autre chose je vais arriver serré puis il était
pas de trouble j'étais arrivé là puis j'étais arrivé à la console j'ai fait hey
tu sais genre Jay genre je viens d'arriver.»
Le DJ m'avait juste répondu,
«You're fucking late.»
J'étais comme, «Tamandang, j'ai peur.»
Il était comme, «T'es le prochain.»
T'aurais dû lui dire, «J'ai fait le centre-belle.»
Je l'avais pas fait encore à l'époque.
J'avais pas ce leverage-là.
Ça me fascine du côté...
C'est pour ça que les Anglais capotent autant
quand ils viennent jouer en français. En français, on les fascine du côté... Tu sais, c'est pour ça que les Anglais capotent autant quand ils viennent jouer en français.
En français, on les traite comme des...
Des êtres humains.
Oui, j'allais dire.
Viens, oui, tu es un artiste.
Oui, j'allais dire, on les traite comme des dieux,
mais on les traite comme des humains.
En anglais, moi, à Christ, qu'ils traitent mal.
C'est comme si les Anglais avaient colonisé toute la planète
et que c'était la raison pour laquelle ça allait mal.
Mais peut-être.
Mais il y a quelque chose.
Je pense aussi que les Anglos, la plupart...
En tout cas, toutes les fois que j'ai joué en anglais,
la plupart des humoristes arrivent de leur day job.
C'est vraiment plus tough.
Ils ne sont pas payés.
Ils travaillent au Simons de jour.
En plus, il faut avoir une attitude mauvaise.
Ben, c'est parce qu'ils sont comme écoeurés de tout.
Génial.
Fait que, puis ça m'est arrivé aussi, j'avais joué au, c'est une auberge jeunesse, genre
M, le M-Bar, c'est ça?
Oui, oui, le M-Bar.
Oui, puis...
Que tu sais pas, des fois, t'arrives là, c'est tous des Italiens.
C'est ça, c'est une espèce d'auberge jeunesse
à Montréal.
Tu joues devant du monde un peu partout dans le monde.
À chaque fois que j'ai joué en anglais
et que je ne connaissais personne sur le line-up,
personne ne me parle tant que je n'ai pas joué.
Une fois que j'ai joué, si mon set a bien été,
là, après, les humoristes viennent me voir.
Mais ça, même en français, on est de même.
On dirait qu'on l'oublie
vu qu'on est établi en star. Mais ça, même en français, on est de même. Puis on dirait qu'on l'oublie, vu qu'on est établis à ce temps.
Mais tu sais, quand tu commences, puis tu rencontres quelqu'un,
puis il vient te parler, puis tu es comme,
je vais attendre de voir s'il est drôle,
avant de voir si je veux développer une relation avec lui.
Je ne veux pas être pogné après à prendre une bière.
C'est ultra méchant, là. Parce qu'il y a du monde qui ne sont pas drôles, après à prendre une bière c'est ultra méchant
parce qu'il y a du monde qui ne sont pas drôles
qui sont vraiment des bonnes personnes
il est inverse
oui oui oui
mais on dirait pour
moi
ça c'est un de mes plus grands défauts
si mettons
n'importe qui qui est drôle
je pourrais si Hitler était drôle, je vais...
Si Hitler était drôle,
je pardonnerais ses...
Ben oui, là,
astuce. Heureusement, il n'y a pas de bon 15.
Mon matériel est très ordinaire.
Il joue mal. Bonne nouvelle.
Bonne nouvelle.
Toi, tu joues...
Est-ce que tu jouais autant en anglais
qu'en français
un petit bout de temps
mais pas super longtemps
parce que moi
à chaque fois
moi j'aime l'idée
de l'anglais
mais j'aime pas
la réalité
puis la réalité
c'est qu'il faut
que tu voyages
super loin
puis tu sais
ici
on a tout ici
qui est le fun
fait que là
mais ce que j'aime vraiment ou ce que j'aimais,
c'est tellement
bon pour l'humilité.
Il n'y a rien de mieux que
après faire des shows
que tu arrives et que le monde capote,
de faire un show devant
des Italiens
qui se collisent de toi
et quelqu'un qui dit que tu es en retard.
Oui, vraiment.
Moi, à chaque voyage
que j'ai fait de stand-up
qui allait mal,
j'étais heureux vu que je me disais
que je pensais que je suis en train de devenir meilleur.
Tu t'améliores.
Ça m'intéresse de jouer en Chine.
C'était comment ça?
C'était vraiment cool.
La première ville que j'ai jouée, c'était à Wuhan.
À l'époque, je disais que personne ne connaissait Wuhan.
On le connaît un peu.
Parles-en bien, parles-en mal.
Tu es allé jouer dans cette super ville?
Dans quel contexte?
Fait que t'es allé jouer dans cette super ville?
Mais dans quel contexte t'es allé jouer là-bas?
Je suis allé jouer là-bas parce que le Booker me faisait une joke sur Twitter que moi, j'ai pris comme étant une offre sérieuse.
C'est un gars du Shanghai Comedy Club que, tu sais, dans les nouvelles,
il a vu qu'il y avait un humoriste canadien qui est en cours pour
une joke. Puis là, il a juste tweeté
« Hey, Mike Ward, tu devrais venir en Chine.
Tu vas voir, on a plus de liberté d'expression
ici que vous autres au Canada.
Ha, ha, ha! »
Il y a de l'humour, le gars. Fait que c'est un bon gag.
Excellent gag.
Le genre de gag que tu fais tes valises et que tu achètes un billet d'avion.
Là, moi, j'ai répondu au gars. J'ai fait
« Ha, ha, ha! C'est un bon gag. Moi, je suis prêt. Je Là, moi, j'ai répondu au gars. J'ai fait « Haha, c'est une bonne gag. Moi,
je suis prêt. Je suis prêt. »
Puis là, il me suivait. J'ai envoyé un
direct message. J'ai fait « Pas vrai? »
Étais-tu, à l'époque, selon toi, en dépression?
J'étais solide en dépression.
Ok, génial.
Génial, il dit.
Il y a eu un temps que
les seuls shows que je voulais faire,
c'est dans des pays qui n'avaient aucune liberté d'expression.
Tu sais, mettons, je voulais juste faire des pays arabes,
puis la Chine.
Fait que j'avais dit au gars, « Hey, j'y irais. »
Puis tu sais, moi, je serais allé juste pour un show à Shanghai,
puis là, lui, il était comme,
« Hein, crée, ça n'a pas de sens. » Il a parlé au gars de Beijing, du comedy club
là-bas, puis il a dit, « Regarde, on peut t'organiser une mini-tournée si tu veux. »
Il y a des clubs en Chine.
Il y a des clubs en Chine. Puis, les Chinois se créent tellement des règlements que,
mettons, ça prend des permis d'avoir un bar,
comme dans n'importe quel pays.
Mais eux autres, ils ne payent pas le permis.
Ils ouvrent un comédie-club.
Un moment donné, le gouvernement réalise,
« Hey, il y a un comédie-club, vous n'avez pas payé de taxes.
Ferme le comédie-club et rouvre ailleurs. »
Wow!
Moi, le Shanghai Comedie-Club,
ils me montraient des photos, c'était malade.
Quand j'ai joué au Shanghai Comedy Club,
c'était un resto mexicain.
Ils étaient comme, « Excuse,
si le gouvernement a trouvé notre spot. »
C'était fucking weird.
Tu jouais dans quelle langue? Combien de temps?
Je jouais en anglais
chaque soir. Je faisais des shows
d'une heure. Il y a un soir,
j'ai fait en français, vu qu'il y a une usine
bombardier, je pense
à Shanghai.
C'était des Québécois là-bas?
Oui.
Et tes autres shows?
Mes autres shows, c'était tous des expats
et leurs blondes qui font semblant
de comprendre l'anglais.
C'était juste plus par hasard
où la promo avait été faite.
Oui, c'est ça. Le marketing était
vraiment bien fait. Il n'y a tellement rien
pour les non-Chinois que les bien fait. Il n'y a tellement rien pour les non-Chinois.
Au premier show, il n'y avait personne. Mettons, c'est une salle de 100, il y avait 40.
Le deuxième soir, c'est une salle de 200, il y avait 180. Le troisième soir, c'était sold out.
Le quatrième soir, on refusait du monde. On changeait de ville. On se promenait en avion.
Ça se parlait.
Mais c'est parce qu'il n'y a pas tant de...
De propositions pour les experts.
Il n'y a rien.
C'est tout du monde qui ont fui,
mettons, l'Angleterre, l'Allemagne.
L'anglais, ils comprennent tout l'anglais.
Puis les shows, allaient-ils bien?
Les shows allaient vraiment bien.
Le seul qui était weird, c'était en français,
vu qu'il se disait...
Il est plus connu en français qu'en anglais.
Fait qu'en anglais, je jouais dans un bar de 200 places,
comme j'avais le goût de le faire.
Mais en français, ils m'ont loué un théâtre.
C'est un grand théâtre avec 49
Québécois.
C'était weird. C'est vraiment
cool, pareil.
T'avais-tu une première partie?
J'avais plein de premières parties.
Il y en a un. C'est quoi son nom?
Jackie Chan.
Non, mais il y en a un qui a fait
le...
Peut-être, hein? Pourquoi?
Jackie Chan, il fait juste...
Il fait un statement de ce temps-là.
Mike Ward.
Jackie Chan.
Pourquoi pas?
À chaque année, il y a...
Tu sais, il y a un show qui roast le président.
Wow, j'aurais jamais ce show-là, moi.
Puis il y avait...
Oh, au State, tu veux dire?
Au State?
Le inaugural... Dinner, oui. Le Cor y avait... Oh, au States. Au States. Le inaugural dinner.
Dinner, oui.
Le correspondence dinner.
C'est ça.
Puis il y avait...
En Chine.
Non, aux États-Unis.
OK, je pense que c'est pas en Chine.
Moi aussi, au début.
Puis c'est ça, ça arrivait une fois,
bien deux fois que des non-Américains le fassent.
Puis il y avait, une fois, c'était le Chinois
qui faisait ma première partie.
Je ne me rappelle pas son nom,
mais il avait fait Letterman,
il a fait Leno.
Il a vécu aux États une couple d'années.
Il est super drôle.
Il est devenu une grosse star en Chine.
Jet Oui, il s'appelle.
Oui.
Mais oui, c'était weird.
Fait que lui, il était connu là-bas.
Tout le monde le connaissait.
Moi, personne ne me connaissait,
mais c'était ma première partie
parce qu'il tripe sur le stand-up.
Wow!
Il était-tu bon?
Il était vraiment bon.
Le calibre là-bas était...
Moi, il y avait une affaire, je suis allé voir, qui m'a vraiment fasciné.
Moi, quand je vais dans un pays qui ne parle pas français ou anglais,
vu que c'est les deux seules langues que je comprends,
j'aime ça aller voir des shows dans leur langue.
Et voir des shows en mandarin, c'était l'affaire la plus absurde parce que il
y avait tout l'air des humoristes québécois mais les réactions tu sais moi j'avais des vrais rires
vu que c'était des américains des canadiens mais eux autres c'est des rires chinois fait que tu
sais le meilleur la meilleure réaction c'est un que là, t'as quelqu'un qui est comme...
Pis là, le monde, ça regarde, ils sont comme...
Oh, Christ, je peux pas...
C'était weird.
Il y avait un duo, c'était comme Dominique et Martin.
Pis j'avais...
Est-ce qu'un des gars avait un oeil en vitre?
Ouais, il y avait un, un oeil en vitre,
l'autre, des oreilles en chou-fleur.
Mais tu sais, c'était drôle.
Moi, ce que j'aime de voir du monde que je ne comprends pas leur langue
faire du stand-up, c'était Louis-José
qui disait ça. C'est comme une musique,
le stand-up. Puis,
tu ne le remarques pas trop. Mettons que je t'écoute,
je ne remarque pas trop la musique
vu que j'écoute les mots. Mais si
je ne parlais pas français,
là, tu entends
l'intonation.
Puis c'était weird, parce que
tu vois qui est...
J'étais comme, lui, il est drôle.
Mais je le sais pas
s'il est drôle pour vrai, mais
j'aimais son beat.
Son beat, le fun.
Au chaque 9 secondes, il y a un...
Pis toi, ton matériel, c'était quoi?
Moi, mon matériel, je le fais tout le temps
quand je vais à l'extérieur.
C'est comme un greatest hit de, mettons,
les vingt dernières années.
C'est beaucoup des jokes de mon show Sexpose,
qui est le show qu'ils m'ont mis dans la marbre.
Moins les références québécoises,
vu que...
Elles t'ont mis dans la merde.
Non, mais...
Puis aussi, mettons,
faire des jokes sur Guy Lepage.
Ah, c'est génial!
Je donnerais tout pour la Ouhang,
te voir faire des jokes sur Guy Lepage.
Moi, c'est ça.
Les premières fois que je voyageais,
j'aime comment tout le monde
te traite comme un imbécile quand tu voyages. Parce qu'il y a tout le temps
un Québécois dans l'organisation
qui vient dire, une minute avant de monter sur scène,
mettons, tu sais,
Chris à Abu Dhabi. Puis il fait juste,
là, là, je vais juste avertir, là.
Je t'ai vu sur Internet, là. Ton numéro,
c'est Guy Allepage, son petit couteau en or.
Ils ne savent pas c'est qui, Guy Allepage.
C'est comme...
C'est vrai?
Chris? Ils ne savent pas c'est qui Guy Lepage. C'est comme, c'est vrai? Tabarnak, j'ai pratiqué mon number de Guy Lepage pour rien.
Mais c'est ça.
Mais on a tous du matériel.
C'est ça qui est absurde.
Quand tu regardes ton matériel pour vrai,
moi je me suis tout le temps dit, mon matériel n'est pas très local.
Puis quand vraiment tu essaies de le faire ailleurs,
tu réalises que tu as...
Ce n'est pas une joke locale,
mais je parle du couche-tard.
Je parle de...
Il y a trop d'affaires.
Puis quand tu fais la gaffe de traduire ta...
Mettons, ta joke de guillopage devient une joke de, mettons, Jay Leno.
Ça marche plus, tu sais.
Moi, je m'en souviens, à Zoufest,
j'ai déjà eu une gig que j'aidais des Français
qui venaient faire des choix à Zoufest
à pas traduire, mais à adapter leur matériel.
Puis je m'en souviens, toute ma vie,
il y a un gars qui m'a dit,
« Je fais une blague sur les Portugais, puis ça marche pas.
Vous aimez les Portugais ici? »
Je lui ai dit, « Ouais. » Puis, « Ouais. » Alors, c'est quoi Il dit, vous aimez les portugais ici? J'ai dit, ouais.
Pis, ouais.
Alors, c'est quoi le peuple que vous aimez pas,
comme les portugais en France, je sais pas.
Les français? C'est moi!
Excuse-moi.
Ben, j'avais juste dit,
tu peux pas faire ce matériel
qui est pas un peu raciste. Je me rappelle,
il a fait une pause, pis il a fait, non.
Pis c'était le meilleur moment de ma vie. C'est le meilleur moment de ma vie
que le gars disait « Je peux pas rire des Portugais,
j'ai pas mes meilleures blagues. » Je trouve ça génial.
Moi, j'avais
le premier soir,
j'avais joué en Suisse,
ça allait vraiment bien,
et j'avais écrit une joke
à propos de leur président,
ou leur... Je sais pas si c'est président ou premier ministre, je suis tellement malveilleux, mais j'avais ou une joke à propos de leur président. Je ne sais pas si c'est président ou premier ministre.
Je suis tellement malveilleux.
Mais j'avais oublié le nom.
Puis là, en faisant la joke,
j'avais juste dit Sarkozy,
qui était le président de la France.
Puis là, tout le public avait fait,
vous savez, ce n'est pas le même pays.
Puis là, je suis comme,
oui, excusez-moi.
Il n'y a rien de plus triste que de faire neuf heures d'avion
pour juste avoir des Suisses qui font, « C'est pas bon. »
Moi, à un moment donné, j'étais à Rouyn-Noranda.
J'avais été déjeuner au restaurant Chez Oeuf.
Oui, oui.
Puis, le soir, j'en parlais sur scène. J'étais comme, « Où est mon chef
dans la lampe? »
Puis, c'est ça.
Il y a quelqu'un dans la foule qui a fait,
« C'est chez eux. »
Puis,
j'assumais pas que je le savais pas.
Là, je sais que c'est chez eux,
mais moi, je le dis chez eux.
Puis, en le disant, je maïssais
moi-même dans ma tête.
J'sais comme, ah, Christ, t'es à chier, décolle ici.
Vend...
C'est ton métier, comprendre les blagues.
C'est ça.
T'es sorti de l'expert des blagues pis j'ai pas compris celle-là.
J'ai pas...
Excusez-nous.
Ah oui.
Ah, c'est génial.
Ouais.
Hey, Yann, y a-tu des questions?
Oui, y a pas mal de bonnes questions.
Oh, let's go, les bonnes questions.
Oui, y en a une pour les trois.
Qu'est-ce qui a le plus changé
dans votre façon d'animer vos podcasts
entre les premiers épisodes
et les plus récents?
Moi, y a Internet haute vitesse.
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! épisodes et les plus récents? Moi, il y a Internet haute vitesse.
Moi, je t'écoutais dès le début, Mike.
Je me souviens des tout premiers.
Quand tu as commencé, j'écoutais ça way back.
Les premiers premiers, je me souviens d'une fois, je ne faisais pas du mot
encore. Je faisais
de la route et j'avais downloadé
l'épisode avant. puis je t'écoutais
entre Montréal puis Québec.
Puis c'est
malade que je sois là à cette heure.
Ton podcast,
il est hallucinant. Puis là,
tu t'es construit
un studio.
Chez nous.
Tu t'es dit, je ne veux plus voyager?
Ou tu t'es dit, mais semble-t-il que mon podcast,
c'est une vraie affaire, ça fait une couple d'années que ça existe,
il faut que j'y donne l'importance que le podcast mérite?
Je pense que c'est plus ça.
Il y a aussi le fait, en fait, parce que j'ai quitté Montréal,
j'habite maintenant à une demi-heure de Montréal,
j'ai de la place, j'ai une maison,
j'ai une petite grange à côté.
On dirait que la grange,
l'ancien propriétaire, c'est un mécanicien,
c'était comme un garage quadruple,
il y en a un qui est un garage tout seul.
C'est vraiment la grosseur parfaite
d'une petite pièce de podcast.
Je checkais ça, au début,
ça pourrait devenir éventuellement un studio.
On dirait que j'avais l'idée depuis longtemps.
Un matin, je me suis levé et c'est devenu juste clair.
Je me suis dit « fuck it, je le fais. Go ».
Ça n'a pas été long.
C'était en février.
Tu vois, ça fait deux semaines que j'enregistre chez nous.
Je le fais la semaine prochaine.
J'ai vraiment hâte.
J'ai vu les photos et j'ai vu les photos j'ai fait oh shit
que c'est beau, moi mon studio
chez nous c'est un green screen
mais c'est cool
j'avais la place pour, c'est pas dans la maison aussi
c'est niaiseux mais c'est comme
ça fonctionne bien, on dirait que si ça avait été
dans la maison c'est autre chose mais
je trouve que ça fit avec mon podcast
de recevoir le monde chez nous,
quelque chose de vraiment le fun,
puis la pièce est cool,
puis ça m'aide, tu vois, pour répondre à la question
que Yann nous a
écrite, bien, il nous a demandé,
ça vient vraiment têter le podcast,
parce que naturellement, il y a quelque chose où je te reçois
à la maison,
inconsciemment, je me sens vraiment
chez nous.
Je pense que ça se sent.
On dirait que la conversation est un peu plus...
Je ne sais pas. Tantôt, j'en ai enregistré un.
Le but, ce n'est jamais de faire le plus long.
Mais inconsciemment, il y a de quoi
de bien lousse chez nous.
J'ai fait comme 3h40 tantôt.
Je me suis dit, « Chris, il faut que j'aille à Québec.
Il faut que je parte. » C'est vraiment le fun.
Je suis vraiment content. La pièce est super belle. C'est un de mes amis qui est designer, j'aille à Québec. Il faut que je parte. » C'est vraiment le fun. Je suis vraiment content.
La pièce est super belle.
C'est un de mes amis
qui est designer,
Antoine Laurier,
qui m'a aidé à faire ça.
Ce n'était pas mes idées.
Comme mettons,
les premiers épisodes,
parce que même,
j'écoutais les premiers épisodes,
tu as tout de suite
compris la vibe
de « C'est quoi un podcast? »
Mais comme il y a demandé,
c'est correct.
Tu sais, t'écoutes-tu
tes premiers épisodes des fois pour faire
« Ah, si ça, je devrais...
J'aurais pas dû faire ça, j'aurais pas dû faire ça. »
Je me réécoute pas beaucoup, à part le stand-up.
Le stand-up, je me suis toujours enregistré
puis réécouté beaucoup pour retravailler,
mais l'animation, télé,
tout le reste, les podcasts, je réécoute jamais.
Pourquoi?
On dirait que ça ne me tente pas.
Je ne sais pas si je suis capable d'écouter 3h40 de moi.
Je trouve ça un peu weird.
Je ne sais pas dans quel contexte je ferais ça.
Tu n'es pas capable?
Ce n'est pas que le podcast ne m'intéresse pas.
C'est juste que je me dis que je vais essayer de m'améliorer comme être humain
et j'imagine que ça va teinter le podcast.
J'ai l'impression.
C'est ça que j'essaie.
Est-ce que tu dis, quand tu t'écoutes ton stand-up,
parce que moi, ça, mettons, c'est un truc de base
que tous les jeunes humoristes devraient faire ça.
Puis moi, à l'époque que je commençais, on ne s'écoutait pas.
Fait que, tu sais, moi,
j'ai eu des tics, tu sais, sur scène
pendant...
J'ai un truc à partager
avec les jeunes humoristes qui ne veulent pas s'écouter,
mais qui aident beaucoup, mais qui est tolérable.
C'est le coach
de boxe, Stéphane Larouche.
Un des plus grands coachs de boxe.
Il fait ça pour ses combats et c'est parfait.
Tu te regardes en accéléré
et en accéléré, tu vois tes tics.
Tu vois tout.
C'est un truc pour enlever tous tes tics.
Tu te regardes en accéléré.
Il fait ça pour ses combats.
C'est un super truc.
Moi, tu sais, mettons à Stang en stand-up,
je m'écoute, mais Christ,
je m'haïs.
En fait, j'ai réalisé que maintenant, il ne fallait pas juste que je m'écoute, il faut que je-ce que je m'haïs? Moi, tu vois, en fait, j'ai réalisé que
maintenant, il ne fallait pas juste que je m'écoute, il faut que je me regarde
aussi, il faut que je le filme.
Peut-être que tu m'aimerais en me voyant.
Ah oui!
Que je serais comme, oh, Christ!
Je pense qu'au début du podcast, l'inquiétude,
c'était de...
Le réflexe, en fait, c'était de parler un peu
de comment tu avais commencé,
de faire un peu le...
Le parcours.
Puis avec le temps, à un moment donné,
c'était pas tant conscient,
plus que je suis comme, là je suis plus dans
« what's up maintenant ».
Souvent, j'ai un feeling
de comment, le point de départ,
ça pourrait être quoi, ou tu sais,
c'est plus des gens que je connais pas,
je vais un peu plus checker, si je reçois un journaliste
ou quelqu'un qui est comme un prof, oui pas, je vais un peu plus checker. Si je reçois un journaliste ou quelqu'un qui est un prof,
oui, je vais checker un petit peu plus,
mais sinon, j'essaie de ne pas me préparer et de faire confiance au moment.
Vivre le moment.
Il y a eu un article, il y a eu une couple d'articles qui ont popé au mois de décembre,
puis je l'ai vu le mois passé,
que le monde chialait que sur Spotify, il n'y avait rien de québécois dans le top
5, mais ton musique,
sauf podcast,
il y avait toi et moi dans le top 5.
J'étais vraiment content
de te voir.
T'es fin. J'en parlais
beaucoup avec Pantelis. Je pense que
ça te revient énormément.
Après ça, on fait tout à notre
manière, mais tu as vraiment ouvert
la porte bien grande.
Quelqu'un d'autre l'aurait fait.
Je ne sais pas. Dans le sens, c'est toi qui l'as fait.
Je te remercie.
Pour vrai,
c'est malade.
Je ne sais pas
si c'est le sud-afrique ou quoi,
mais ça fait du bien.
C'est vrai, je pense que tu es vraiment important
dans le cheminement de Mindy Dumorice à différents niveaux.
Je pense que moi, je sais que...
Tu n'as rien fait pour moi.
Moi, je sais que pour ça,
tu as été vraiment bénéfique.
Moi, je sais que t'as été vraiment bénéfique. Puis même,
moi,
mettons,
je sais que
je cherchais beaucoup
de conversations
entre humoristes
avant que je commence,
en fait,
puis t'as ouvert
cette porte-là.
Fait que,
moi,
je pense que,
je sais que t'as vécu
bien de la marde,
tu sais,
avec l'humour,
mais j'espère vraiment
que tu récoltes plus
de bons que de mauvais
parce que t'en as fait
vraiment beaucoup.
Là,
je pense que oui parce que j'ai plus le goût d'aller en Chine
ou en Arabie-Sahar.
Tu as toute la dépression.
Je prends moins de bain
et tu veux rester au Québec.
Toi, Tom, les podcasts vont bien.
Moi, on dirait
que je suis obsédé
par les ratings
des Québécois dans le top 100.
Parce que là, on commence,
il y a plus,
Spotify,
ils ne mettent jamais
leur top à trouver les ratings.
Mais Apple, c'est super
facile. Et il y a plus
de podcasts québécois que de canadiens.
C'est ça que j'aime.
Parce que les Canadiens n'ont pas de culture.
Mais, tu sais...
On est à Québec,
donc c'est la capitale nationale, puis on protège
le Canada. Super.
Mais, non, mais...
Tu sais, toi, en plus,
t'as deux podcasts.
Oui, oui, j'ai deux podcasts.
Mais c'est fucking cool.
C'est la fin de ma question.
Est-ce que tu te prépares différemment pour les deux? Je me prépare extrêmement différemment. oui j'ai deux podcasts mais c'est fucking cool c'est la fin de ma question comment tu
est-ce que tu te prépares
différemment pour les deux
je me prépare extrêmement
différemment
il y en a un
où je me
je suis fasciné par l'artiste
puis il y en a un
où je veux vraiment être drôle
parce que c'est produit
c'est que moi au début
avec mon podcast
c'est de plus en plus
faire mon podcast à moi
le podcast de Tomolovac
c'est extrêmement difficile
parce que je dois
m'intéresser à l'autre
je dois tenir la conversation
puis je trouve ça drainant
c'est vrai est-ce que s'intéresser à l'autre, je dois tenir la conversation, puis je trouve ça drainant. C'est vrai. S'intéresser à l'autre, c'est vraiment
tough. C'est vraiment, vraiment tough d'intéresser à l'autre. Mais c'est vrai, c'est un vrai
phénomène. Au téléphone, quand on s'est parlé, mais pour vrai, t'es vraiment bon
comme intervieweur, surtout que tu commences avec le début de ta vie. Qu'est-ce qui t'a
amené à être qui que t'es? C'est super intéressant. Puis vois-tu, vie. Qu'est-ce qui t'a amené à être qui que tu es?
C'est super intéressant.
Puis vois-tu, ça, c'est un défaut que moi, j'ai.
Chaque fois, j'ai eu du monde pas connu.
Comme un moment donné, j'avais Seb, Denis Barbu,
puis son frère, Martin.
Puis là, j'ai juste présenté Seb Dubé, Martin Dubé.
Puis là, je leur parlais au lieu de faire
« T'es qui, toi? Pourquoi
t'es-tu ici? » Peut-être pas
avec un ton agressif de même.
Mais juste d'expliquer au monde
t'es qui
avant de juste
jaser avec.
J'ai reçu Seb sur mon podcast.
Je reçois Martin bientôt.
C'est un enseignant au secondaire.
En plus d'aider les Denis.
C'est lui qui écrit les thèmes
pour le podcast des Dendrolets.
Quand je suis allé sur le podcast des Denis,
on s'est rencontrés.
Après ça, on s'est réécrit.
Finalement, il va venir au mois de juin.
OK. Nice.
Tu lui diras, je m'excuse,
que j'ai pas été bon avec lui.
Le but d'un couple ouvert, c'est que je voulais que j'ai pas été bon avec lui. Puis le but de Coupe l'Ouvert,
c'est que je voulais un podcast extrêmement drôle
parce que je voulais pas que le monde pense
que je suis José Lito Michaud.
C'est une vraie affaire.
Je me suis dit, oh non, je deviens José Lito Michaud.
Je reçois du monde qui font de la coke
puis je leur dis à quel point c'est tough.
C'est-tu...
Puis c'est bien, hein?
Mais ça peut pas juste être ça.
Je veux que les gens viennent à mon spectacle.
C'est-tu parce que tu lis trop les commentaires?
Pourquoi? Non, mais tu sais, parce que ça, c' que les gens viennent à mon spectacle. C'est-tu parce que tu lis trop les commentaires? Pourquoi?
Non, mais tu sais, parce que ça, c'est le genre d'affaire.
Tu sais, parce que ton podcast...
Il n'est pas drôle. Il n'est pas hilarant.
Coupes l'ouvert, c'est beaucoup plus drôle.
C'est beaucoup plus drôle de voir Marc-André Fleury
dire qu'il y a un garage à bites
qui est écrit que
mon père n'était pas là
pour moi, donc c'est pour ça que j'ai développé un sens de l'humour.
Tu me suis? Les deux sont hilarants. mon père n'était pas là pour moi, c'est pour ça que j'ai développé un sens de l'humour.
Tu me suis?
Les deux sont hilarants.
Mon but aussi avec mon podcast, c'est qu'il n'y ait pas de pression.
Tandis que Coupe l'Ouvert, il y a un peu de pression. Mais il y a de quoi de le fun en plus avec ta blonde.
Je trouve que tu as trouvé un projet le fun.
Il est plus drôle que moi.
Moi, Marie est super drôle.
Dans le temps, je me disais,
on fait-tu des vidéos ensemble?
On fait-tu de quoi?
Mais on n'a jamais trouvé rien,
une bonne idée à deux.
Et vous autres, vous avez trouvé l'idée parfaite.
Surtout, Steph est parfaite.
Elle est extraordinaire.
Je m'en souviens.
Elle est hilarante.
Vu que le monde le sache.
Moi, je savais que j'avais un joyau.
Ce qui est cool avec Coupes ouverts, c'est qu'on peut inviter n'importe qui,
parce que l'attrait de Coupes ouverts, c'est Steph.
Si tu es le fun, viens-t'en.
Des fois, quand tu invites du monde, tu veux que tu gages des clics,
parce que sinon, tu crèves de faim.
Avec Steph, non. On a Steph.
Je suis content.
Est-ce que depuis qu'elle fait le podcast, elle a envie de faire du stand-up?
Non.
Elle a mépris d'être métier.
C'est cool. C'est le fun.
C'est le fun qu'elle travaille là-dedans.
J'aimerais ça qu'elle soit là en ce moment.
C'est la meilleure agente.
C'est la meilleure productrice. C'est la productrice déléguée de mon show. J'adorerices qu'il y a à l'Aïs. C'est la productrice déléguée de mon show.
J'adore ça.
C'est ce que j'aime chez elle.
C'est pour ça qu'elle est aussi drôle.
Oui, parce qu'elle méprise notre métier
et c'est pour ça que j'aime autant.
C'est sûr qu'elle ne méprise pas pour vrai.
Je te jure.
Je te jure qu'elle nous méprise.
Du mépris, le mot mépris.
Bien sûr.
À tous les jours, elle me dit
« Je n'aurais jamais dû faire d'enfant avec toi. »
Ça fait que je me dis que ça doit aller parce que je suis stand-up.
Faut-moi comme un humoriste.
Faut-moi comme un homme.
Je suis pas un mal-être. Faut-moi pas comme la mère
de ton enfant. Pardon, c'est pas même excitant,
mais elle peut le faire en même temps.
Penses-tu qu'elle
t'a fait un enfant ironiquement?
Ça serait génial!
Ça serait génial! Ça serait génial!
Steph, c'est genre une Sacha Baron Cohen,
mais comme next level, où elle vit sa vie pour vrai.
Puis sur son lit de mort, elle est comme,
je t'ai toujours détesté, mais pour vrai,
c'est une crise de joke à ce titre-là.
Le truc le plus cool
et le plus insultant qu'elle m'a jamais dit,
c'est à tenir notre bébé,
puis le fait, je suis content, elle me ressemble plus à moi qu'à toi.
C'est ça que j'ai compris.
Elle doit me trouver drôle,
la doigt.
C'est un bon gag, ça.
Elle est hilarante, Stéphane.
C'est pour ça que j'ai fait un podcast avec elle.
Je crois qu'elle est cool.
Yann, as-tu une autre question?
Il me semble que tu es loin, Yann.
Oui, tu es loin, Yann. Mais tu es proche en même temps.
Je suis juste ici. Je suis dans votre cœur.
C'est vrai.
Il y a Mélissa qui demande
Jay, as-tu
qu'as-tu pensé du gourou Stéphane Blais
qui est venu te narguer sur ta publication
concernant ton vaccin?
Qu'est-ce qu'il a dit? Excuse-moi.
Stéphane Blais, il serait allé te narguer
sur ton post post de vaccin.
Ah, j'ai pas lu ça.
Non? Je lis pas les commentaires
du tout. J'ai vraiment...
Tu t'es fait vacciner, toi.
Je me suis fait vacciner.
Tu crois ça, la grippe?
Ma blonde, d'ailleurs, elle m'a parlé
de toi hier, qu'elle a faite.
Elle dit, si c'est hot, Jay,
quand sur Instagram,
il poste ses affaires,
mais il ne lit pas les autres.
Comme ça, il ne reçoit pas de marde.
Puis là, j'ai fait...
Mais c'est le fun, la marde sur Internet.
J'adore ça.
C'est le fun quand tu as
une affaire mauvaise de temps en temps.
Tu sais, comme moi, ma marde sur Twitter, je l'aime
parce que je n'ai pas beaucoup de marde sur Twitter.
Fait que je suis heureux de ma marde sur Twitter.
Fait que là, je m'amuse avec les haters.
Mais à un moment donné,
c'est drôle, c'est drôle, c'est drôle.
Puis là, tu fais comme,
il y a trop de monde qui me déteste
pour que je m'amuse à ce point-là.
Ou tu as une chicane, tu es du chicane, tu es du chicane,
tu te lèves les yeux et tu te dis, ah, le soleil, c'est couché.
J'ai passé ma journée à me chicaner avec du monde que je ne connais pas.
Mais ça, je ne comprends pas ça.
Tu sais, le monde, mettons, qui sont,
je comprends le monde qui sont anti-vaccins,
qui ne veulent pas le vaccin dans leur corps.
Mais que toi, tu as le vaccin dans ton corps, à toi,
si, mettons,
dans 20 ans, ça donne
une maladie, c'est toi qui vas avoir
la maladie. Ça ne concerne pas Stéphane
Blais, Carlis.
On rouvre
les restos.
Chris, un peu grâce à toi.
Je ne sais pas si c'est une question niaiseuse, mais c'est qui Stéphane Blais?
Je l'ignore.
C'est un des chefs complotistes.
C'est lui qui est comme un
avocat ou je ne sais pas trop.
C'est ça sur sa carte d'affaires?
Avocat ou je ne sais pas trop.
Avocat ou chef complotiste.
Avocat, pas clair.
Si tu veux, je te laisse tes impôts.
Chef complotiste, ça fait secte un peu
Puis il veut traîner
le gouvernement en cours
puis là il est dans
toute l'affaire
de la cour de Nuremberg
puis toute la patente
Puis c'est lui
qui a monté l'espèce
tu sais il voulait
traîner en cours
toute la gang
il s'était réuni
puis il avait engagé
Guy Bertrand
pour les représenter
puis il voulait
traîner en cours
François Legault
pour les mesures Cool gars Fait que t'as en cours François Legault pour les mesures.
Cool, gars! Fait que t'as pas lu son commentaire!
Il a l'air de te rejeter!
Moi, je pense...
Son commentaire, c'était que
t'étais payé pour promouvoir
le vaccin.
J'ai pas besoin de cet argent-là, Stéphane.
Non, je sais pas.
Non, je lis pas les commentaires. Surtout, en fait, je sais pas. Je ne lis pas les commentaires.
Surtout, en fait, je ne sais pas.
Facebook, ce n'est plus vraiment user-friendly.
On ne voit rien.
C'est super laid et tout compliqué.
Les commentaires sont d'un ordre pas clair.
Je sais que la merde est poignée
en dessous de mes commentaires,
parce que souvent, je lis quelqu'un qui est comme
« Bon, les complotistes sont arrivés. »
Puis là, je suis juste comme « Ah, il y a sûrement des complotistes
à quelque part, mais je ne les vois pas. »
Fait que non, c'est ça.
De toute façon, lui, il est dans la barbe avec tout.
Je veux dire, il a ramassé, je ne sais pas
combien d'argent, 100 000 piastres.
Il n'a rien fait avec ça. Puis là, le monde
commence à être en crise parce qu'ils ont fait comme
« Tu étais supposé de mettre le gars en prison.
Qu'est-ce qui est venu de mon 100 piastres?
Le gars est supposé être en prison.
Tu vas le regretter
en crise quand Trump va revenir.
Ta petite crise de montée
de lait.
Mais pour vrai, moi,
la fin, je ne comprends pas.
Je comprends avoir
peur du vaccin.
Ma blonde, ça a été long avant qu'elle se fasse vacciner.
Il a fallu que je la tienne de force.
Mais pour vrai, si moi je me fais vacciner,
si toi tu es contre le vaccin,
que ça change dans ta vie?
Un gars que tu méprises,
c'est fait injecter un chip.
C'est aussi des gens qui ne sont pas revenus du film Joker.
Ce ne sont peut-être pas les gens les plus brillants.
Il y a beaucoup de fans de Joker
dans la salle. Excusez-moi.
Cette grande oeuvre.
Autre question, Yann?
Oui.
Pourquoi tu détestes ton cellulaire?
Tu es en train de payer ton parking?
Je les gère là et je les gère là.
Pour Thomas, as-tu d'autres projets
que les podcasts?
Genre un one-man show, une série web,
un album rap?
Ah, un album rap! That's it.
C'est ça. Pour vrai, mon projet,
c'est d'être vraiment, vraiment bon.
Moi, je pense, le but, c'est quand tu es bon
en comédie et que tu es bon en stand-up,
les choses viennent à toi plutôt qu'avoir des objectifs comme ça.
Mon objectif, c'est d'être le meilleur possible sur scène.
Je veux avoir un bon podcast.
Je veux que quand les gens cliquent sur mes affaires, ça soit bon.
C'est ça, mon objectif.
Je veux que le monde sache que quand ils lisent mes statuts, c'est bon.
Quand ils écoutent mes podcasts, c'est bon.
Puis s'ils me voient dans une salle de spectacle ou dans un club, je suis bon.
Jusqu'à maintenant, je pense que tu réussis vraiment.
Pas toujours.
Tu es drôle en crisse. Justement, je ne passe. Jusqu'à maintenant, je pense que tu réussis vraiment. Pas toujours. Tu es drôle en crise.
Justement, je ne passe pas beaucoup de temps là-dessus
au grand malheur de Stéphane.
Mais tes statuts,
il lande en crise.
Je ne t'ai jamais vu en stand-up
à cause du contexte, mais j'ai hâte de te voir.
Ah oui? En stand-up?
Il y avait une phrase, je ne sais pas si tu te rappelles,
je t'avais dit ça ici,
d'ailleurs,
quand tu descendais les marches,
que, tu sais,
c'est la première fois
que je t'avais vu
et je t'avais dit
quand tu vas maîtriser
ce que tu fais,
tu vas devenir
un des plus grands de l'histoire,
tu sais,
parce que
je crois que
tu es fascinant
et tu es en train
de te rendre
où tu devrais être
merci beaucoup
merci
c'est fin
quelque chose que j'admire beaucoup
chez les humoristes
c'est la liberté
je te sens libre
je trouve que c'est une grande force
à avoir quand tu fais de la scène
c'est gentil
pour les deux je sais pas si vous avez remarqué, c'est une question weird vu que ça fait un an qu'on ne fait plus vraiment de show, mais est-ce que vous avez senti que vu que votre podcast, vous ne savez pas vers où vous en allez, quand vous êtes sur scène, vous êtes plus à l'aise d'aller à une place que tu te dis, ah ça je sais pas
ça va être drôle mais
je suis à l'aise de parler
moi oui, parce que je me dis
ah j'ai Patreon
fait que je suis correct
pour vrai, si je suis pas bon sur scène
je me dis pas, ah non ma fille va mourir de faim
fait que ça me donne
une grande liberté, je suis beaucoup plus détendu
et aussi parler trois heures par semaine
dans un micro, ça t'aide.
Oui. Ce qui m'a aidé
beaucoup, parce que je pense que
sur le podcast, j'ai des conversations.
Mon podcast n'est pas drôle.
Si c'est drôle, c'est super,
mais ce n'est pas le but premier. Je ne mets pas
cette pression-là.
Alors que sur scène, j'essaie quand même
de le faire.
Mon instinct de survie n'est quand même pas pire sur scène. Moi, j'ai fait des crowd work shows. Puis ça, ça a été… Je faisais déjà beaucoup de crowd work en animant,
puis dans mon show. Mais à un moment donné, j'ai fait « Ah, on va l'essayer au complet ».
Tes crowd work shows, quand t'arrives,
t'as rien de préparé, fait que t'arrives,
tu parles au monde, puis c'est eux autres
qui te donnent le show. Exact.
Il y a eu une petite période
où, à la fin du crowdwork show,
je rodais comme un numéro, fait que je l'amenais comme
smooth. Des fois, je le disais,
mais non, sinon, j'arrivais avec rien.
Les premiers, c'était plus rude, mais
j'en ai fait 15, je pense.
Mais à un moment donné,
rapidement, j'ai catché, comme,
« Ah, il faut juste que j'embarque, puis je parte. »
Fait que j'embarquais, puis je suis comme,
« Savez-vous ce que vous venez voir? »
Des fois, les gens sont comme, « Non. »
Je suis comme, « J'ai pas de stock. »
Est-ce que les gens, ils savent ce qu'ils viennent voir?
Ou tu débarques dans une salle,
ou tu fais des soirées d'humour?
Non, c'est annoncé. C'est un crowdwork show.
C'est écrit, rien d'écrit,
100% improvisé.
Mais des fois, les gens sont,
je ne sais pas,
ils sont fins,
ils achètent des billets.
Fait que là, souvent,
j'embarque,
je fais juste faire,
je n'ai pas de stock.
Est-ce que tu t'offres
à faire du crowdwork
avec ta crowd?
Parce qu'elles ne sont pas bizarres.
Mais c'est vrai.
Tu as une crowd de,
hé, qu'est-ce que tu fais dans la vie?
Ben, j'ai une bonne petite job
puis ça va bien.
Tu sais, moi, mon crowd, des fois, je fais du crowdwork. Moi, tu veux, qu'est-ce que tu fais dans la vie? » « J'ai une bonne petite job, ça va bien. » Moi, mon crowd,
des fois, je fais du crowd work.
« Qu'est-ce que tu fais dans la vie? »
« J'élève des lézards. »
Moi, j'ai ça.
Une fois, j'ai fait un show,
et en première rangée, il a fait « À la passant,
ma blonde, c'est l'ex de mon oncle. »
On peut faire cinq minutes avec ça.
Cinq heures collées.
D'où tu me niaises?
J'ai mis le question. « Ma blonde, c'est l' top? 5 heures collées. D'où tu me niaises? J'ai mille questions.
Tu finis par trouver...
Parce que moi, je lis des commentaires. C'est du bon monde.
Mais du bon monde.
Tu vois, dans mon one-man show,
souvent, ça m'arrive de demander, genre,
y'a-tu des gens que ça leur tentait pas d'être là?
Ouais. Puis là, tu leur parles?
Ben oui, parce que c'est ta crowd
qui se ramasse à mon show. J'ai fait du crowd-work avec un de, parce que c'est ta crowd qui se ramasse.
Mais t'as déjà fait du crowdwork à un de mes amis.
C'est vrai?
Ouais.
J'ai juste menti parce qu'il ne trouvait pas ce qui se passait puis tu l'as insulté.
Non, c'est vrai?
Bon.
Non, mais...
Non, mais c'est vrai.
Mais non, ça se passe bien.
Puis ce qui est cool, en fait,
c'est que quand je fais un crowdwork show,
le public est au courant que je n'ai rien.
Ça fait que le public est très généreux.
Ça fait que ça ne va pas arriver que la personne fait comme
« Non, non, parle-moi pas. »
Ils savent ce qu'ils viennent voir. Ils savent qu'ils font partie
du show. Souvent, ça va finir que...
Le crowd work, tu ne veux pas qu'ils ne veulent pas parler.
Tu ne veux vraiment pas ceux qui font comme « Non, moi, j'ai
plein de choses à dire. »
Ça, c'est les pires.
Il y a quoi de magique, par exemple, de...
C'est-tu dans un théâtre ou dans un club?
Je l'ai fait. À Québec,
je le faisais à la Taverne Grand Allée.
L'alcool, ça aide.
Oui, mais pas tant.
Mais pas tant.
Je le faisais au bordel.
Au bordel, les lundis, on pouvait louer.
Des fois, je me souviens, un lundi, 10 heures,
le temps que je marche sur scène, la clap est finie.
C'était une rude journée.
J'étais juste comme...
Le réflexe, j'ai fait...
En plus, c'est juste pour vous expliquer,
la marche du bordel,
c'est de ici à là.
C'est pas...
C'était une journée difficile.
J'ai fait, Chris, on va y aller.
Je me suis fait tabarnan.
C'est quoi les questions que tu poses?
Cette fois-là, j'ai commencé en faisant,
y'a-tu du monde qui a eu une mauvaise journée?
OK. Y'a du monde qui a applaudi.
Puis là, j'ai parlé à un gars,
puis je suis comme « Qu'est-ce qui est arrivé? »
Puis je suis comme « Ma grand-mère est décédée aujourd'hui. »
Ça fait 8 secondes que je suis sur scène.
Puis là, ce qui est cool, c'est que...
Les gens sont mal à l'aise.
C'est un interraciste.
Fait que c'est très cool qu'elle soit morte.
Les gens sont mal à l'aise, mais moi, avec le temps,
je finis par être... C'est super
bizarre, mais sur scène, je finis par rassurer
la foule, faire « Je m'occupe de tout. T'as rien
à faire. C'est moi qui vis ça en ce moment.
Toi, t'es témoin. Stress pas. »
Fait que j'arrive avec le gars, puis je fais « Ok.
T'étais-tu proche de ta grand-mère? » « Ah non,
je l'ai vue peut-être deux fois dans ma vie. » Je suis comme « Mais déjà,
là, on s'en calisse un peu. Dans le sens,
c'est pas un temps d'œil. » Comme je suis plus, bien déjà là, on s'en calisse un peu, dans le sens, c'est pas un deuil, comme je suis plus proche
de mon laitier, Chris, puis
après ça... Puis plus personne n'a des laitiers.
Puis plus personne n'a des laitiers, tu sais.
Puis après ça, j'étais comme, OK, puis comment t'as appris
le décès de ta ramasse? Ah, par
message texte. Puis j'étais comme, ah là, ça me...
Puis là, je suis rentré dans quelque chose où c'est fucking intéressant
à faire, à cette heure, on apprend des décès par
message texte, tu sais. Fait que...
Mais c'était Mais il se passe
vraiment des affaires cool dans ces shows-là.
Tu fais-tu, tu sais, comme mettons,
après tes shows de
crowdwork show, tu te dis, ah si,
quand j'y parlais de telle affaire,
ça va devenir une bite dans le prochain show?
Ça m'est arrivé. J'ai écrit
des trucs. C'est vraiment une manière
pour moi d'écrire. C'est comme un point de départ.
C'est comme une V1. Oui, exact. C'est juste que mon... C'est ça, on dirait que c'est vraiment une manière pour moi d'écrire, c'est comme un point de départ c'est comme une V1 c'est juste que mon
c'est ça, on dirait que c'est comme ça que mon instinct de survie
est plus fort là qu'à l'écriture
ou je suis paresseux à l'écriture, je sais pas
souvent je fais un crowd work show
je le filme, après ça je repars, je renote
ce que j'ai aimé, puis là je le retravaille
puis je repars, puis j'écris des numéros là-dessus
c'est tellement plus intéressant
pour le public qui voit beaucoup d'humour
que moi l'affaire
qui m'impressionne le plus c'est
quand tu vois un humoriste
qui réagit à quelque chose
que c'était pas préparé
on dirait, je pense
il y a bien du monde qui sont rendus de même
à l'époque, je comprends pas pourquoi Jean-Marc
on le regardait de haut
pis c'est lui qui faisait la meilleure job
des humoristes des années 90.
Tu sais, moi, quelqu'un qui répète la même joke
à virgule près, soir après soir,
c'est bonne, je trouve ça bon,
mais ça ne m'impressionne pas autant
qu'un gars qui rit d'un pauvre monsieur
qui vient de perdre sa grand-mère.
Je ne sais pas si tu as vu...
Tu dis ça, mais toi, tu es beaucoup plus proche
de celui qui crie que celui qui improvise.
Oui, oui, mais...
Il n'est pas pire ton show, tu sais.
Mais oui, mais ça m'impressionne plus.
Moi, une joke improvisée va tout le temps
m'impressionner plus qu'une joke écrite.
Mais es-tu meilleur?
Non, exactement.
C'est exactement ça. Parce que moi, c'est ça qui est arrivé. C'est que ça m'impressionner plus qu'une joke. Mais es-tu meilleur? Non, exactement. C'est exactement ça.
Moi, c'est ça qui est arrivé.
Ça m'est arrivé du monde qui sont venus
voir le crowdwork show et qui après me disaient
« Moi, j'ai vu ton one-man show et j'ai vu le crowdwork show
et j'ai préféré le crowdwork. »
Oui, mais c'est plus du type une soirée d'impro.
La soirée d'impro, c'est fucking impressionnant.
Mais si c'était une soirée de sketch et qu'on voyait ça,
ça fonctionnerait moins.
Inconsciemment, les attentes sont plus basses,
je pense. Je pense que tu as raison, Thomas.
Mais je trouve que c'est le fun
à vivre, par exemple. Moi, j'aime vraiment ça.
Le monde,
tu sens-tu que tu as
tes fans qui sont stressés?
Pour toi, vu qu'avec l'impro,
avec l'historique, mettons,
c'est peut-être
plus votre génération, mais dans le temps, mettons, c'est peut-être plus votre génération,
mais dans le temps, mettons,
je sais qu'il y avait été sur scène
et qu'il y a eu un breakdown sur scène.
Aussitôt que je vois le mot « impro » d'un show,
je suis comme « j'espère que ça va bien ».
Le problème, c'est que tu n'es pas la première personne
qui me parle de ça.
Je ne sais pas si les gens qui se pointent au show
pensent à ça, mais ça se veut vraiment.
C'est une autre affaire pour moi.
Mon one-man show, c'était comme une patente.
Le crowd work show, pour moi, c'est une autre affaire.
C'est vraiment juste à l'opposé.
C'est juste une autre affaire.
Les gens viennent pour vivre cette affaire-là.
Il va se passer des trucs dans le crowdwork show
qui ne se passera jamais dans le one-man show.
Le one-man show, je pense que c'est juste plus sûr,
mais c'est moins impressionnant, j'ai l'impression.
Il y a une affaire que...
Je parle en tant que fan d'humour et non en tant qu'humoriste.
Mais tantôt, quand tu disais que ton podcast,
le but, ce n'est pas d'être drôle,
c'est d'être intéressant.
Moi, j'aime mieux
un humoriste intéressant qu'un humoriste drôle,
anyway. Je me rappelle
plus de...
Je trouve que c'est ça,
les humoristes
qui sont intéressants, c'est plus facile
d'improviser sur scène, vu que
tu sais que
si c'est pas le gag du siècle
au moins le monde
généralement on admire les humoristes pour leurs prémices
ben oui
pis les punchlines sont là pour faire rire
c'est les prémices dont on se rappelle
surtout
en tout cas moi en vieillissant
des fois j'écoute du monde
parler de
moi j'ai un number sur
pis là ils nomment le sujet,
puis tu switches comme,
ça va être mauvais.
Peut-être que c'est le meilleur numéro de l'histoire,
mais juste la prémisse
me turn off.
Moi, ce que je trouve cool, en fait,
ce que j'aimais le plus de ces shows-là,
c'est qu'à un moment donné, en tournée,
je sentais que ce que je racontais sur scène,
des fois, était en décalage avec ce que je vivais au quotidien.
Alors que le crowd work show, je pouvais amenerontais sur scène, des fois, était en décalage avec ce que je vivais au quotidien. Alors que le crowdwork show,
je pouvais amener ma journée
sur scène. Si j'avais une journée
de marde, je pouvais embarquer sur scène
et essayer de trouver des jokes avec ça.
J'aimais la proximité entre ce que je vivais
et l'humour avec ça.
C'est vrai, ça.
Surtout,
il va y avoir bien des humoristes qui vont vivre ça.
Vu qu'on a eu un an de COVID,
puis retourner à...
Tu sais, chaque fois que tu vois un humoriste
qui a deux numéros sur le fait
qu'il est célibataire,
puis tu fais un an de COVID,
puis que tu t'es fiancé,
peut-être que ça va être plus tough
un peu tes jokes de
le célibat, c'est pas évident.
Mais c'est sûr que toi,
tu serais bon pour faire ça, Tom, en plus.
Toi aussi, Mike, en fait, j'y pense.
Moi, c'est quelque chose que j'aimerais vraiment.
C'est sûr que tu serais bon.
Pourquoi tu n'invites pas du monde?
Je ne sais pas si ça t'enlèverait
de la pression,
mais de faire des crowdwork shows,
toi, tu invites
quatre personnes personnes deux personnes
ça j'embarquerai christine morancy a fait des shows semi-impro elle m'avait
demandé de faire ça t'embarques pis on share à deux genre?
non c'était juste une soirée d'humour mais avec plusieurs elle elle faisait
une affaire elle piget des papiers pis c'était, mettons, écrire le NSC.
C'est drôle parce qu'on vient de dire
que le plus important, c'est les prémices.
Fait que si tes prémices, tes piges,
ça dépend parce que...
C'est comment tu trouves...
Moi, je ne peux pas monter sur un stage
et faire quelque chose
qui ressemble à un truc que je fais dans un souper de famille.
Non, mais c'est sûr que toi...
À un moment donné, il faut montrer quelque chose de travaillé. C'est sûr que je fais dans un souper de famille. Non, mais c'est sûr que toi... À un moment donné, il faut montrer quelque chose
de travaillé. C'est sûr que je te donne un mot
puis t'amène quelque chose
qui est... On pensait pas
que t'allais aller là. Moi, je pense que c'est juste
une autre affaire. Je comprends ce que tu veux dire,
mais c'est...
Puis le but, c'est ça. Le but de faire un crowdwork show,
c'est d'écrire du matériel
à présenter, mais pour moi, c'est de...
Tu sais, comme quand j'ai animé mon galage de sporé, c'est d'écrire du matériel à présenter. Mais pour moi, c'est de... Quand j'ai animé mon gala Juste pour rire,
c'était le fun, mais tout est prévu
à la seconde près. Ce que j'avais prévu
faire à Zoofest l'année passée,
c'était un gala juste
complètement free, très lousse.
Où je fais, je ne sais pas,
juste dire à tous les humoristes que ce show-là arrive
et peu importe qui est backstage,
je le présente. Il va se passer de quoi dans ce show-là qui ne se passera jamais à Juste pour rire et vice-là arrive. Peu importe qui est backstage, je le présente.
Il va se passer de quoi dans ce show-là qui ne se passera jamais juste pour rire et vice-versa.
C'est juste deux affaires différentes.
Mais tu vois,
moi, quand j'ai checké sur Netflix
Bumping Mics, de David Tell
et Jeff Ross, ça m'a donné le goût
de faire ça.
Si jamais tu en fais d'autres, tu ferais ta première
partie en soit
crowd work ou...
J'irais avec du stock improvisé
parce que sinon, c'est un peu trop de cul
que toi, tu fais...
Puis là, moi, j'arrive.
Hey, tabarnak!
Je finis mon numéro.
Qu'est-ce que t'as, Olivier Collier?
Tu vois, la première fois
que j'ai fait un show
improvisé, c'était Sam Tetreault qui organisait
une soirée improvisée au Terminal
pis c'était ça, il demandait aux gens
d'écrire des sujets, pis il mettait ça dans un bol
sur scène, pis il savait que moi
je faisais quand même pas mal de crowd work
il m'avait mis en dernier sur le line-up, fait que mettons
il y avait 6 ou 8 humoristes, pis l'humoriste
avant moi passait, pis il lisait le truc
il essayait un gag, fait que là il passait
plein de ce type de papier.
Puis là, Sam était en arrière, puis comme « Tabarnan, il ne restera plus de papier. »
Puis j'étais comme « Ça va être correct. »
J'étais fucking nerveux, parce que j'étais comme « Chris, qu'est-ce que je vais faire? »
C'est super, tu ne peux pas te préparer.
Puis c'est là que c'est le fun de faire.
On pigerait les mêmes affaires, puis on n'aurait pas le même réflexe.
C'est ça qui est intéressant, c'est que tu fais juste voir les réflexes des gens.
Fait que tu piges un truc, puis là, bien, moi, mon réflexe, c'était d'essayer quand même de...
Je brainstormais à voix haute devant le monde,
puis là, bien, je partais avec quelque chose.
Puis c'est vraiment comme surfer.
Fait que là, c'est comme, « Ah, si la vague lève-tu,
si ça lève pas, là, t'es comme, oh, tu vas te nailler,
puis tu passes à autre chose. »
Ou, « Ah, si ça y va, puis tu l'essayes jusqu'à temps,
puis là, le plus tough... »
Je ne voudrais jamais voir une compétition de surf.
C'est comme le sport qui m'intéresse le moins.
C'est vrai.
Il y a de quoi de fascinant, par exemple,
mettons de voir quelqu'un du calibre de Jay
et le niveau de carrière de Jay,
essayer de quoi?
Moi, là, tu vas voir, on va dire, moi, je suis capable de dire Dave Chappelle. Tu vois Dave Chappelle, que ça marche, c'est le fun, t'as du fun, t'as du plaisir, tu ris.
voir Chappelle travailler,
se planter,
tu vois,
t'es comme, carlisse, ok,
ça rend la personne humaine.
Moi, je pense aussi que peut-être inconsciemment,
c'était aussi pour baisser les attentes
de tout le monde dans la pièce. C'était nouveau
pour moi aussi d'embarquer sur scène et que les gens étaient
contents de me voir. On dirait que ça ne m'était jamais
arrivé. Je faisais juste monter et les gens étaient comme, on ne sait pas
c'est qui. J'avais juste tout à
gagner. Quand je faisais la première
partie de la dib, je trouvais ça nice
parce que j'étais comme « je n'ai rien à perdre.
S'il y a du monde qui m'aime, ils vont se souvenir de moi.
Si les gens ne m'aiment pas, ils vont complètement
m'oublier. »
Mais là, j'embarquais sur scène
des fois au bordel ou ailleurs. C'est comme les gens étaient
contents de me voir. C'est quand même
stressant. On dirait que je ne savais pas.
Fait qu'on dirait que c'était peut-être aussi une manière
de me protéger en faisant « Hey, guys, ça se peut
que ce soit de la calisse de marde. »
Puis on dirait que je vous ai averti d'avance.
Fait que c'est peut-être aussi complètement un manque de courage.
Hey, je vais, là, vu que...
Il y a des lois.
Il est 8h45.
Juste, on va faire une dernière question. Au début, je me disais, il faudrait finir à 8h45. Juste, on va faire une dernière question.
Au début, je me disais, il faudrait finir
à 8h30 parce que le monde,
mettons, qui reste plus loin.
Mais, tu sais,
je me disais,
OK, si on finit à 8h55,
je pense, il y en a-tu qui restent
à plus loin que 35 minutes?
Quelqu'un sait-il.
C'est où vous restez?
Si tu dis la base, on continue.
Ha! Ha! Ha! Ha!
C'est où tu restes?
Hein?
Beau prix.
Oh, un beau prix, c'est pas plus que 35 minutes.
40.
On roule plus vite, Carlis.
Non, non, on roule à 140.
Hey, tabarnak!
Il a le couvre-feu.
On va faire une dernière question, Yann,
puis après, on va finir.
Puis je veux vous remercier.
Merci beaucoup d'avoir été là.
Merci vraiment.
C'est vraiment cool que vous vous êtes déplacés.
On va faire une dernière question
qui n'est pas improvisée.
Il n'y a rien d'improvisé que vous avez vu à soi.
C'est une question pour les trois qui c'est de jay qui est l'invité de rêve que vous aimeriez avoir à votre podcast que carlo ultime
mettons international s'il faut moi je sais déjà pas si tellement jeanette
renault je vais faire jeanette re Renaud à la Place des Arts avec un piano.
Puis de temps en temps, elle va chanter une toune avec son pianiste, ça serait son fils.
Pascalin!
Oui! Ça serait mon fantasme ultime.
Pascalin, de temps en temps, elle va chanter des chansons parce que c'est une voix unique au monde.
Une toune, deux tounes, trois tounes, elle revient, on parle de cul, on parle de dope, on parle des violeurs
du milieu, elle va refaire une autre dune,
on revient, ça serait génial.
Ça serait génial.
Tom, la journée où tu fais ça, je peux te financer
et on va en faire Netflix. Il faut que tout le monde voit ça.
C'est de la bombe.
Mais ça serait génial, c'est ce que je veux faire.
Je veux faire un podcast avec Ginette Renaud dans un théâtre.
Je suis sûr qu'elle dirait oui.
Tu l'as-tu déjà invité?
J'ai aucune idée comment il va parler.
Sûrement même Patreon. Renaud dans un théâtre avec un piano. Je suis sûr qu'elle dirait oui. Convaincue. Tu l'as-tu déjà invité? J'ai aucune idée comment elle va y parler. Elle est sûrement
même Patreon.
Je pense que ça serait
facile à booker,
mais tough à expliquer
c'est quoi un podcast.
Ah non, je suis sûr
qu'elle...
Parce que Ginette,
c'est une artiste,
elle comprend ça.
Le plus tough,
c'est juste d'être
dans la même pièce
qu'elle pendant 20 minutes
pour pouvoir y parler.
Tu ne l'as jamais rencontrée?
Je l'ai jamais rencontrée.
Tu l'as-tu déjà rencontrée?
Je pense pas, non.
Ah, si elle, elle te violerait.
Si elle te voyait...
Pour vrai, là, tu sais,
moi, elle me fait...
Chaque fois que je l'ai rencontrée,
elle est tellement drôle,
mais drôle, sexuelle, malaisante.
Wow!
C'est moi.
J'adore. C'est moi, mais qui a une voix apaisante. Wow! C'est moi. J'adore.
C'est moi,
mais qui a une voix apaisante.
Oui, c'est ça.
Oui, c'est toi
avec du talent en chanson.
Oui.
Ou du talent point.
Tu as plein de talent.
Non, tu as beaucoup de talent.
Tu as beaucoup de talent.
Moi, j'étais déçu
que tu ne nommes pas
quand tu as eu ta fille.
J'aurais aimé ça
que tu l'appelles Pascaline.
Mais oui, ça serait mon fantasme ultime.
Ça serait Ginette Renaud.
J'ai-tu un autre fantasme ultime?
Ah, Jean Leloup, c'est sûr.
Bien oui.
Jean Leloup.
Jean Leloup, oui.
C'est un nasty bon podcast.
Moi aussi, on avait approché Jean Leloup.
Puis là, il nous avait juste dit,
je ne fais plus d'entrevue.
Puis là, on a essayait d'expliquer
si c'était pas une entrevue
pis
on l'avait déjà perdu
ouais
Jeff
parce que Jeff Renaud
que tu connais bien
déjà travaille avec Jean Leloup
fait qu'à chaque fois
que je vois Jeff
il faut qu'il me conte
de l'anecdote de Jean Leloup
pis la dernière
qu'il m'a contée
c'est ma préférée
il y avait une tournée
pis il aimait pas le band
parce qu'il trouvait le band trop stiff des Des fois, il se retournait, puis il disait
« On jamme! » Puis le band était prêt à jammer, puis il prenait un air. Fait qu'un
jour, le lendemain, il est arrivé avec plein de musiciens africains. Il a utilisé ça,
le nouveau band. Fait que sa productrice a fait « Ouais, il faudrait des numéros de
l'assurance sociale. » Puis elle a juste répondu « Je vous ai trouvé un dimanche
au Tam Tam, je ne pense pas qu'ils ont ça. »
Fait que j'ai continué
la tournée avec ces gars-là.
C'est la meilleure affaire.
Il y a plein de monde.
Moi, je suis un gros fan
de Frank Ocean.
Un musicien vraiment solide.
Lui, j'aimerais ça.
Il ne fait pas d'entrevues dans la vie.
Je pense que ce serait nice.
Chris, on dirait que tu as dit Frank Ocean
et que j'ai juste Billy Ocean dans la tête.
Qui est un...
Ce n'est pas tout à fait la même personne.
Sinon, pour vrai,
tu l'as fait, mais ils vont des chants.
Oui, ils vont.
Ils vont des chants, j'aimerais vraiment ça.
Puis je ne sais pas si je t'avais écrit après,
mais il me semble que oui.
Mais l'année passée, j'ai écouté l'épisode,
les deux en fait, celui avec Yvon puis Judy,
puis celui avec Yvon puis Claude Meunier.
Puis moi, je l'écoutais en travaillant dans le champ
chez mes parents à l'audio, puis j'étais comme,
man, il est quick en tabarnan.
Oui, vraiment.
J'étais vraiment impressionné.
J'ai vraiment aimé écouter ces podcasts-là.
Fait que je pense que j'aimerais ça.
Moi aussi, j'adorais parler de suicide et de dépression avec Yvon Deschamps.
Ça l'habite beaucoup.
C'est un truc qui l'habite beaucoup.
J'adorais parler de ça.
Parce que moi, ce serait pas le côté quick.
Ce serait le côté, je suis bientôt en train de mourir
puis voici,
qu'est-ce que j'en pense.
J'adorerais parler de la mort
avec Yvon Deschamps.
Ce serait génial.
C'est sûr qu'il en parlerait.
Ce serait game.
Yvon,
ça c'est une affaire
qu'il ferait pas,
mais moi,
mon rêve
pour mon podcast
et même pas pour mon podcast,
mais ce serait de voir
Yvon faire un genre
de crowdwork show
ou de l'impro.
Ah, ouais!
Parce qu'il est tellement vite.
Chaque fois,
comme quand ils ont fêté ses 85 ans,
ils enlèvent la poussière
de ses vieux numéros, il les refait,
il les rend modernes,
puis là, tu les écoutes, puis tu es comme,
ça marche encore, mais des jokes
improvisés, ça serait fou.
Ça, ça serait fou.
Ton invité de rêve? C'est ça ce serait yvon yvon avec qui
fait du crowd work coucou l'invité ouais ouais sinon c'est ça moi j'ai été chanceux j'ai eu
j'ai eu tout le monde que je voulais avoir pas mal il y a eu eu ceux que je n'ai pas eu encore,
que je pense que je vais avoir.
J'aimerais avoir Pierre Légaré.
Ah oui!
C'est-tu qui tripe sur Pierre Légaré?
Ou du moins, je sais qu'il l'aimait vraiment beaucoup.
Sam Breton, même.
Ah oui?
Sam Breton, me semble, je me souviens,
que Pierre Légaré, ça avait été un thing quand il était jeune.
OK, je vais...
Sam et Pierre Légaré, c'est sûr. Sam et Pierre Légaré, c'est sûr.
Sam et Pierre Légaré, c'est un beau mix.
Oui.
Ça va être ça.
On va...
Merci beaucoup, tout le monde.
Merci beaucoup.
Il faut finir le podcast,
vu qu'il y en a qui se retournent à Beaupré.
Et merci beaucoup.
Merci, les gars.
Merci, Thomas.
Merci, Jay.
Merci à toi, Mike. Merci, la gang. Merci les gars. Merci Thomas. Merci Jake. Merci à toi Mike.
Merci la gang.
Merci.
Plaisir.
Si vous voulez,
là,
Occupation Double revient.
Yep.
Bientôt,
j'ai un de mes amis
qui vient de faire l'audition.
C'est vrai?
Oui,
je vais t'en parler.
C'est Armick Dumont.
Fait que j'espère
qu'il va être choisi.
On s'en reparle.
Yes,
alright.
Excellent. Puis, all right.
Excellent.
Puis, toi, tu as tes 62 podcasts.
Mais tu en es plus que moi, non?
Non, plus là.
Ah non?
OK.
Oui, Jean-Thomas, là, il est rendu ailleurs.
Mais on peut te voir sur... YouTube.
Google-moi.
Exactement.
Google-moi ou dans la rue.
Le monde, de plus en plus,
il arrête leur char
et il me crie après.
À chaque fois, j'aime ça.
J'aime vraiment ça.
Je trouve ça cool.
Ça me valorise.
Excellent.
Je ne suis pas une jolie fille.
Fait que tout ce que...
Moi, j'ai toujours fantasmé
à être une jolie fille.
Fait que tout...
À chaque fois que vous me traitez
comme une jolie fille,
moi, j'aime ça.
Fait que pour tous les gars
dégueulasses,
tous les comportements que vous voulez faire à des jeunes femmes, faites-le à moi. Comme ça, vous le faites par des jeunes fille. Moi, j'aime ça. Pour tous les gars dégalasses,
tous les comportements que vous voulez faire à des jeunes femmes,
faites-le à moi.
Comme ça, vous le faites pas à des jeunes femmes.
Puis moi, je suis heureux.
Bravo.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup à Salah Barousseau.
Merci à Yann.
Merci à Michel.
Salut tout le monde. Thank you.