Mike Ward Sous Écoute - #327 - Sinem Kara et Neev
Episode Date: June 28, 2021Cet épisode de Sous Écoute est une présentation de Polysleep (https://polysleep.ca/pages/mikeward) et de la Boîte Végane (https://www.laboitevegane.ca/). Dans cet épisode de Sous Écout...e, Mike reçoit Sinem Kara qui nous raconte ses rôles en publicité et Neev qui se prononce sur le conflit israélo-palestinien. Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, on a un gros show pour vous autres.
Encore cette semaine, j'aimerais remercier mes commanditaires,
La Boîte Vegan et Parley Sleep. Parley Sleep!
T'sais, l'autre de ce temps-ci, c'est la période des déménagements.
Sérieusement, c'est quand la dernière fois que t'as changé de matelas,
tu t'en rappelles pas, parce que tu dors dans une vieille cochonnerie.
Ce serait le temps de le changer.
Puis voici pourquoi tu devrais choisir un matelas Parley Sleep.
Premièrement, Parley Sleep est une compagnie québécoise.
Tous leurs produits sont fabriqués à Montréal.
En achetant un matelas Parley Sleep, tu réduis les effets gaz à effet de serre émis par le transport de ton matelas.
En plus, les matelas sont livrés dans une boîte.
Puis ça, c'est pratique.
Quand tu déménages, tu as besoin de boîte.
Pourquoi aller chercher des boîtes au bureau agro
quand tu peux juste acheter un matelas?
À la place, c'est bien plus simple d'acheter un matelas.
D'ailleurs, la livraison est gratuite et les retours sont gratuits.
Mettons que tu essaies ton matelas
et que tu ne l'aimes pas.
Ça se peut.
Tu es peut-être un imbécile.
Je ne te connais pas.
Peut-être que tu ne sais pas
c'est quoi de la qualité,
mais tu as 100 nuits.
Tu peux essayer ton matelas
100 nuits.
Si tu n'es pas satisfait
ou satisfaite par les slips,
viens chercher ton matelas
gratuitement chez vous.
Ils ne posent aucune question
et ils te remboursent intégralement.
En plus, ils ont un concours.
Avec le concours, tu déménages, Paul et Sleep
payent. Vous courez la chance
de vous faire rembourser jusqu'à 1000$
sur vos dépenses de déménagement,
que ce soit une location de camion,
de déménageur ou
de la PID. Mettons, toi,
tu déménages,
tu demandes à tes chums de t'aider, tu leur payes de la PID, Paul et Sleep va payer ta PIDs. Mettons toi, Asti, tu déménages, tu demandes à tes chums de t'aider, tu leur payes
de la PIDs, Paul Isley va payer
ta PIDs. Pour participer,
allez sur le lien que j'ai rajouté dans
la description. En plus du
concours pour le mois de juin, avec le
code promo WORDJ27,
vous avez 27%
de rabais sur
tout le site Paul Isley.
Je répète, c'est WORDJ27, 27% de rabais sur tout le site par les slips. Je répète, c'est WardJ27, si les Canadiens se rendaient en finale,
il allait donner 100 repas vegan à des sans-abri.
Quand j'avais dit ça, j'avais écrit, j'avais dit,
« Hey, moi, j'embarquerais là-dedans, je donnerais 100 repas. »
Moi aussi, et quand la boîte vegan a appris que je donnais 100 repas,
ils ont dit, « Hey, nous autres aussi, on embarque, on va donner 100 repas. »
Et il y a plein de restos vegan qui ont embarqué
pas mal toute la communauté
vegan de Montréal a
embarqué grâce à Georges Larac
je pense samedi il a remis
4000 repas vegan
c'est quand même fou, c'est énorme
bravo Georges Larac et merci
à la boîte vegan, merci à
Copper Branch aussi, Copper Branch
pas un commanditaire,
mais ils ont fourni bien de la bouffe.
Mais ce n'est pas une pub de Copper Branch.
C'est une pub de la boîte vegan.
Si tu vas... Je vais faire une pub pour leur casse-croûte.
Si tu as le goût de manger du junk food,
va au 505 Boulevard Tachereau à La Prairie.
Tu vas manger des burgers.
Honnêtement là c'est meilleur
qu'un big mac c'est meilleur que IW burger c'est le meilleur burger tu vas
manger de ta vie et il est 100% vegan il y a le big gad il y a le kentucky il y a
tout c'est tout des burgers à base de impossible burger vous savez comment
j'aime impossible burger tabarn, j'en transportais,
quand j'allais aux States avant qu'il y ait
l'Impossible Burger, j'en rentrais dans mes
fesses, comme
un employé
à Tony Conte des années 90,
et là,
le burger, la boîte vegan,
a jamais été dans mes fesses,
mais il est délicieux.
Allez sur lavoixidevegan.ca
pour plus de détails.
Il livre en plus partout
sur la rive sud
avec, ils sont tous avec les
DoorDash,
tu sais, en tout cas, tu connais les affaires,
tu sais, Skip, UberEats,
il y en a un nouveau québécois que je m'en
ai calé, j'aurais dû me rappeler de ce nom-là, mais laboitevegan.ca, meilleure bouffe, tu vas
avoir mangé depuis un crise de boutte. C'est du vegan qui goûte pas le vegan. Bon podcast!
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci.
Merci tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
Merci beaucoup d'être là.
Merci à Yann Thériault d'être là.
Yann,
tu t'en vas visiter une maison en fin de semaine?
Oui, monsieur, à Amnard.
À Amnard? Yes, dans le coin de
Victo. Oui, c'est un beau petit village
dans le coin de Victo.
Il y a une maison là
qui m'intéresse et qui me permettrait
de faire ce que je veux faire, mon espèce
de projet de pouvoir installer des studios là-dedans
et toute la patate.
Une espèce de petite maison de création.
Tu vas-tu garder, parce qu'hier,
tu as tweeté un gag que je trouvais bien drôle.
Tu as dit, il ne le sait pas encore,
mais mon pied à terre à Longueuil,
ça va être le tourboss à Mike Ward.
Là, quand je lisais ça,
j'étais comme,
il va mal le prendre demain
quand je vais lui donner
son deux semaines d'avis. »
Mais...
Non, quand...
Mais tu gardes ton appart
à Montréal.
Oui, je garde mon appart
à Montréal,
puis ça va être...
Ça, ça va être
ta maison d'été.
Oui, c'est ça.
Tu deviens vraiment...
Tu fais partie
de l'élite pour vrai.
Oh, exactement. Excellent. Hé, c'est ça. Tu fais partie de l'élite pour vrai. Oh, exactement.
Combien la maison?
110, je pense.
110. Fait que là, le monde qui écoute en ce moment,
allez sur
Google Amnor
maison à vendre
et la maison à 110 000,
faites plein d'offres.
Juste pour monter le prix,
esti.
Puis t'es vrai,
tu penses que ça va arriver,
tu sais, comme...
Tu sais, Dustin,
si, tu sais,
genre des maisons à 200 000
se vendent pour 400 000,
cette maison-là,
tu penses-tu
qu'il va y avoir plein d'offres
ou...
Vu qu'à Menard,
il y a pas...
Tu sais, la demande
n'est pas énorme.
Non, je pense pas,
mais si t'arrivais
avec une autre maison
que j'avais vue à Deschaillons
je la trouvais super belle, elle était pas chère
puis
mais tout de suite il y a eu une offre dessus
là j'ai dit à l'agent
si jamais en tout cas l'offre passe pas
j'ai dit
j'aimerais ça que tu me rappelles parce que moi
elle m'intéresse beaucoup
si jamais l'offre passe pas
le vendeur il va y aller en mode sur-enchaire parce qu'il a compris J'aimerais ça que tu me rappelles, parce que moi, elle m'intéresse beaucoup. » Puis il dit « Ouais, si jamais l'offre ne passe pas,
le vendeur, il va y aller en mode sur-enchaire, parce qu'il a compris qu'il
l'avait mis trop basse sur le marché. »
Il demandait combien
pour celle-là? 80 000.
Alors, Chris, c'est fou qu'il y ait
encore des maisons à vendre
en bas de 100 000.
Je me sens vraiment dans une course
contre la monde pour essayer de pogner la dernière maison en bas de 150 000. C, oui. Je me sens vraiment dans une course contre la monde pour essayer de pogner
la dernière maison
en bas de 150 000.
C'est bon.
C'est le temps, là,
c'est le temps
quand t'es pressé
que tu fais
les meilleurs choses.
Juste,
je veux juste te le dire, là,
tout le monde
qui s'est mis riche
avec l'immobilier,
c'est le monde
qui arrivait de,
OK, là,
il faut que je jette
quelque chose, là.
Mais je te souhaite bonne chance. Je te visite petit fun of d'achat de suite
soulève ouais ouais je suis en train de me faire prix approuvé le cfc si samedi
en tout cas je devrais d'après toi ils vont te prêts à prouver tu as tu demandé
de voir la limite que tu pouvais emprunter? Non, j'ai dit la limite que je voulais pas dépasser.
Fait que je pense que je vais y aller avec ça.
C'est quoi la limite, t'as dit?
J'ai dit, allons-y avec 175.
OK, Chris.
Puis toi, t'as combien de cash down?
J'ai à peu près, je vais avoir à peu près 15 000, oui.
OK, fait que 190 000, tu vas trouver de quoi en campagne?
I guess, je ne sais pas.
J'imagine.
Je le souhaite.
J'ai trouvé une espèce de workaround.
Il y a le gouvernement qui subventionne pour 5 %.
OK.
Puis l'affaire, tu n'as pas besoin de rembourser avant 25 ans.
Ou si tu vends ta maison, il récupère 5 % de la vente.
Fait que s'il y a le prix de la valeur,
le gouvernement fait de l'argent avec la subvention subvention qui te laisser ok ça y approche dessus tout le monde
je ne sais pas mais moi vu que je dans ma situation le dit que ça fonctionnerait probablement ok fait
que je vais essayer de meubler sauf au frais du gouvernement c'estest bon. Tu vas avoir 5 % du gouvernement
plus toi qui m'as un 15 000.
Oui.
C'est bon.
Oui.
On va essayer.
Excellent.
Je ne suis pas pressé.
Ça se peut que ce soit
une autre maison aussi.
La maison que tu parlais
l'autre fois,
que c'était un bar,
c'était en noir,
ça aussi?
Oui.
Ça, ça ne te tente plus
de vivre dans un bar?
On m'a dit,
il y a quelqu'un...
Ça m'a tenté parce qu'il est vraiment
bel, l'appartement en haut, il est beau,
le bar, j'aurais pu faire de quoi avec ça, mais...
Toi, ton lit, ça aurait été où? La table à snooker?
Ouais.
Dans les frigidaires en arrière.
Tu déroules un petit sleeping bag.
Mais il y avait des travaux à faire dessus trop pour des compétences pour mes
compétences puis l'enquêté je peux m'interroger mais ça tu m'envoyer les travaux qui a fait
dessus c'est peinturé exact qui sautait compétence sont capables moi fait de l'idée de la finition puis peinture j'espère entre quoi il ya des beaux plancher tout à de l'air solide j'ai vu une photo ça va être l'air de
sentir bon en photo bon on va on va partir sur ce podcast il ya quelqu'un qui m'a fait
chris marie sur le patrion parce que je Je ne me rappelle plus
c'était quel post,
mais il y a un gars qui a dit
« Ah, je n'ai pas vu ce show-là,
mais je suis sûr que Mike a dit
au début du podcast
qu'il était surexcité
d'avoir ces invités-là. »
Parce que je dis tout le temps ça.
Ça va me prendre
une nouvelle façon
d'introduire,
mais je suis tout le temps surexcité
parce que j'aime les invités.
Cette semaine, je vais changer mon intro. Cette semaine je suis blasé.
Je suis bien content de les avoir les deux. Il y en a une, c'est sa première
fois à sous-écoute. Elle l'avait faite dans le mode genre Skype,
mais c'est sa première fois en studio.
L'autre, ça fait mille fois qu'il vient.
Chaque fois, il vient, il est tout le temps le fun.
Mesdames et messieurs, voici Nive et Sinem Kara.
Yes, merci.
Salut Mike.
Merci Nive, merci Sinem.
Ça va bien?
Oui.
Oui, oui, ça va très bien.
Yes.
Oui, c'est ça, on dirait que tu cherchais.
Je te voyais faire ça.
Ce masque-là, tu le mets pas sur la table.
Je trouve ça un peu dégueulasse.
Il y a mon maquillage qui est imbibé dedans.
Ah oui.
Ça, l'autre fois, j'ai vu une femme enlever son masque, puis l'intérieur,
tu sais, c'était juste du rouge à lèvres, puis genre du fond de teint, puis ça avait
de l'air comme ça, un animal avait chié dans son masque. Honnêtement, c'est dégueulasse,
tu sais, c'est comme, ah, madame!
Oui, oui, c'est dégueulasse, je le cache.
Avez-vous vu, il y avait une vidéo qui est devenue virale et c'était l'affaire la plus dégueulasse que j'ai vue de ma vie.
Il y a une ancienne pornstar
qui s'appelle Mia Khalifa.
Je la connais.
Tu la connais?
Non, mais elle marchait son petit chien dans la rue
et c'est le voisin qui la filmait.
Son chien, elle enlève le masque,
elle ramasse la crotte avec son masque,
elle jette la crotte
et elle remet le masque à ce type vidange.
C'était dégueulasse.
C'était dégueulasse.
Moi, je suis un grand amoureux des animaux,
mais il y a des limites.
Tu partages ta crème glacée avec ton chien, c'est toi le chien.
Ils sont cools,
c'est nos amis, mais c'est un chien.
Il liche son cul.
Il liche des autres culs.
Moi, j'aurais été le genre
de l'enlever avec mon masque,
mais j'aurais jeté le masque après.
Oui, l'idée du masque était ingénieuse.
C'est la suite, le problème.
Mais c'est peut-être pour la vidéo qu'elle a fait ça,
parce que jamais je croirais que quelqu'un...
Je ne sais pas.
Ah, peut-être.
Aujourd'hui, il y a tellement de vidéos virales,
set-up, ça, ça m'écoeure, ça.
Mais ça serait bon que ce soit un fake vidéo,
parce qu'elle, ça fait une couple d'années
qu'elle arrête pas de demander à Pornhub
de retirer ses clips.
Elle veut plus que personne ne regarde sa porn.
Puis quel meilleur moyen
de plus avoir le goût de te cresser
en la regardant si elle est dégueulasse?
C'est ça.
C'est comme une cure contre l'érection.
C'est ça.
Elle aime les facials et la merde dans la face.
Mais est-ce que sa porn est bonne?
Elle était devenue ultra-populaire
parce qu'elle faisait de la porn avec un hijab.
Oui.
Elle voit toute sa descendance en train de la maudire en ce moment.
Elle voit toute sa descendance en train de la maudire en ce moment.
C'était, tu sais, mettons, dans tous les pays arabes,
il y avait, mettons, plein de monde qui disait « je vais te tuer ». Il y a de l'argent sur la tête.
Mais cet homme-même, deux minutes après, il était sur Pornhub.
Il était comme « c'est quoi le nom encore? »
Mais c'est fou, quand même.
J'avais vu une entrevue où elle en a fait que pendant 4 mois,
il y a 12 ans.
Elle est encore là-dedans.
Qu'est-ce qui était drôle, dans un de ses vidéos,
c'était elle, tu sais, qu'elle avait le hijab.
Puis il y avait une autre fille
qui était genre supposée d'être sa soeur.
Mais l'autre fille, c'est clairement genre une Latina.
Puis ça me fait tout le temps rire. rire que les producteurs de porn qui font... C'est les mêmes qui font les séries au Québec.
Ah ouais?
Non c'est ça.
Ça ressemble toi.
Ça ressemble, elle est asiatique mais ça ressemble.
J'ai vu hier, Pirates m'envoyait de quoi?
Il y avait un film dans les années 70 qui s'appelait Remo, Pirates m'a envoyé de quoi? Il y avait un film
dans les années 70 qui s'appelait
« Remo, armé et dangereux ».
Son sidekick,
c'était un petit monsieur chinois.
Et le monsieur chinois,
c'était pas un Asiatique.
C'était juste un blanc
qui était le même tout le long.
C'est comme...
Les années 70! À chaque fois que tu regardes C'est comme, qu'est-ce que c'était?
Les années 70.
En fait, à chaque fois que tu regardes quelque chose de plus que 50,
on a accepté tout ça
et on était correct avec.
Même récemment, il y a un truc factum.
On n'accepte plus aujourd'hui.
Dans le contexte, oui, mais les années 70 particulièrement.
Surtout le cinéma Hollywood.
C'était spécial, man.
Au Québec, avant 1983,
n'importe quel rôle ethnique
était joué par Manuel Tadros.
T'as besoin d'un Mexicain,
d'un Indien...
Ils n'en avaient pas.
Leur excuse.
Oui, ils n'étaient juste pas reconnus.
Ils devaient en avoir quelques-uns dans la gang.
C'est vrai. Mais mais il voulait faire du cash
fait qu'il n'est pas là-dedans des valeurs sûres des gens qui comprenaient la dynamique indienne
j'avais vu l'autre fois je sais pas pourquoi je fais là dessus mais il y avait une liste de
cette liste de comédiens canadiens d'origine indienne.
Puis le nom à Emmanuel Tadros était dans la liste.
C'est génial.
Puis c'est comme...
C'est sûrment, ça doit être son vieux CV.
C'est le genre de l'UDA.
Quand c'est écrit « Ethnicité ».
Tout.
Il est comme tout.
C'est quoi que tu veux, Molfay?
Il est tout.
Emmanuel Tadros, était-tu le père de Xavier Dolan?
C'est le père de Xavier Dolan, oui.
Ils ne se ressemblent pas pantoute.
Non, heureusement d'ailleurs.
Le produit est quand même excellent.
Dolan, il est solide.
Ça serait drôle qu'il réalise
les affaires où son père est passé dedans.
Ça serait nice de voir ça 30 ans après.
Mais tu sais, Emmanuel Tadros,
c'est le genre de gars, je connais son nom
puis je serais capable
de nommer aucun truc
qu'il a joué dedans.
C'est vrai.
Ben oui.
Mais son fils
ne l'engage pas.
il n'y a rien qui est monté.
Oui.
Son fils ne l'a jamais engagé.
Non, c'est vrai.
Ah, mais ça, ça va.
Moi, je suis correct avec ça.
Mon père était coach de basket
dans mon école,
il ne m'a pas pris dans l'équipe.
Tu ne peux pas.
Tu ne peux pas travailler
avec ton père.
Tu sais, Manuel appelle son fils
puis son fils,
c'est comme,
excuse-moi,
je n'ai pas besoin de chinois. »
C'est pire!
Je sais pas s'il a déjà joué.
Mais, parce que, il y a...
Ouais, c'est ça.
Je pense qu'il a joué des Mexicains.
Puis, mais j'ai...
Y a-tu quelqu'un?
Yann, tu sais-tu dans quoi qu'il a joué, Emmanuel Tadron?'a-tu quelqu'un? Yann, sais-tu dans quoi
qu'il a joué Emmanuel Tadron?
Il a fait des pubs de Hall del Paso.
Oui, ça, ça a roulé fort, ça.
Je me rappelle de ça.
TACO le jeudi.
Oui, oui, oui.
OK.
Dans quoi?
Au Merta, oui.
OK.
Il jouait-tu un Italien là-dedans? Non, il jouait-tu un italien
là-dedans
ok
non il jouait
le dépanneur indien
ou le mec
vendait sa dope
il a joué dans
Omerta
Bonne Anneau
Godfather Story
The Warden
le premier chapitre
Wattatata
Trafic d'influence
Casino
Roxy ok c'était Ro, Casino, Roxy.
OK, c'était un rush.
Casino,
Casino,
le film de Nero,
ou non?
Sûrement
un autre Casino.
c'est une caméra live
du lac Limy.
Tu vois,
tu échanges
vos blackjack.
Oui, c'est ça.
C'est juste lui
à une caméra de sécurité
qui vole
des 25 cents.
Non,
c'est une série de Réjean Tremblay
que j'ai jamais entendue.
Casino, moi, je l'ai vue.
Ah oui? C'était-tu bon?
Oui, c'était pas pire.
C'est ce qui passait à cette heure-là.
Oui, non, mais j'avais quelqu'un, Alain Nadro,
qui a déjà fait de l'humour,
qui jouait là-dedans.
Ah oui?
Oui.
Il me semble que c'est ça.
Il était en prison, puis là, il sortait de prison. OK. Les gens se rappellent petit à petit. Oui, oui? Oui. Il me semble que c'est ça. Il était en prison, puis là, il sortait de prison.
OK.
C'est ça.
Les gens se rappellent petit à petit.
Oui, oui, oui.
J'adore.
Oui, oui.
Mais ce n'était pas pire.
C'était quand même bien.
Toi, avant d'être humoriste,
tu as commencé comme comédienne?
Oui, oui.
OK.
C'est drôle comme réponse.
Oui.
Mais c'est parce que
j'ai fini l'école de théâtre en 2015,
puis je me suis inscrite à l'école de l'humour
cours du soir en 2016.
J'ai commencé en même temps,
parce que quand tu finis l'école, tu ne décolles pas.
J'avais eu quelques contrats,
mais j'ai fait l'école les cours du soir.
J'ai commencé en même temps les deux.
T'aimes-tu mieux jouer ou être humoriste?
Être humoriste.
OK.
C'est quoi tes thèmes?
Plus, c'est de pouvoir décider qu'est-ce que tu joues?
Décider ce que je joue.
Puis aussi, c'est que moi, j'ai réalisé en sortant de l'école
que je ne pouvais pas attendre.
Attendre l'audition.
Admettons, j'avais eu une pub première année.
J'avais eu une pub super payante
c'est une pub de quoi?
de chips
c'est les Arville Red & Baker
ils font des chips à ce temps-là?
c'est la première chip
c'était les chips triangle
c'est du popcorn en forme de chip
ils sont dans la game mais pas vraiment
c'est la première fois qu'ils sortaient ils ont fait de la pub pendant un an c'était super payant en forme de chip. Ils sont dans la game, mais pas vraiment.
Mais c'est la première fois qu'ils sortaient, donc ils ont fait de la pub pendant un an
et c'était super payant. J'aurais pu vivre
de ça toute l'année, mais
je ne suis pas à la retraite.
Moi, ce serait drôle.
L'année que tu sors de l'école de théâtre,
tu es comme, bon, j'ai donné.
C'était vraiment la continuité.
J'avais besoin d'un travail
qu'à chaque matin, j'ai quelque chose à faire.
As-tu fait beaucoup d'auditions
pour des pubs?
Oui, quand même.
Mettons, quand la pub
d'Orville Rendenbacher a joué,
y en a-tu plusieurs
ou t'espérais-tu qu'il y en avait plusieurs
ou t'étais juste contente d''il y en a plusieurs ou tu étais juste
contente d'avoir le chèque qui rentre?
Oui, la pub c'est vraiment de la loterie.
Tu ne peux pas dire « ah je l'ai vu dans telle pub, je vais la prendre pour ma pub ».
On dirait que ça ne marche pas.
Même si tu auditionnes, si ta face fit, ce n'est pas ton talent, ce n'est pas rien,
tu as une phrase à dire, c'est vraiment ta face qui…
Puis, était-tu gassant, moi j'ai jamais fait de pub
mais j'ai tout le temps entendu dire que
tu sais mettons
t'as le réalisateur ou la réalisatrice
qui sont là
que d'habitude c'est eux qui auraient le pouvoir
mais pour une pub
t'as genre le dos de Toronto
ils sont quatre d'habitude
ils boivent du champagne
t'as la fille à Orville Redenbacher
qui parle pas un calice de mots français.
C'est le pire, ça.
Moi, ça m'est arrivé souvent dans des contrats de pub
où c'est comme, justement, Toronto,
« Yeah, our legal team doesn't like this word. »
Et t'es comme, man, c'est une expression inoffensive.
Et ils ont pas compris ni le double sens.
Et là, j'argumente
avec un client pour son produit
que c'est cool, l'idée qu'on a et
des fois, tu tombes sur des bons clients
qui sont comme, on vous fait confiance parce qu'on
comprend pas, mais il y en a d'autres qui pinaillent
et qui te donnent finalement leur suggestion
légale, on va dire
acceptée par leur département d'avocat et
finalement, ça tombe flat parce qu'il n'y a plus de joke
là, c'est fini. Quel pub qui a t'a fait?
Moi, la grosse pub que j'ai fait
télé, tout ça, c'était la soupe Chunky
de Campbell.
OK.
J'étais...
Je sais pas pourquoi
ça me fait rire.
J'étais la faim du gars
dans son ventre.
Il a la gueule.
Et j'étais comme,
t'as faim?
Mange de la Chunky.
OK.
Et elle puait,
la fucking soupe.
Mais j'ai fait
beaucoup de contrats de pub
où on réalisait nous-mêmes
des capsules pour le web. C'est ça la phrase que le
client voulait pas que tu dises? Non, c'était pas ça.
Non, non, c'est un compliment.
Elle s'en marde.
Au Québec,
c'est comme, it's the shit.
Non, non, mais c'était plus, j'ai fait
des contrats pour, par exemple, Tangerine,
mettons qu'il y a une banque, des vidéos de web.
Et là, on avait beaucoup plus de latitude
parce qu'on leur livrait un produit fini. Donc là, on faisait vraiment ce qu'on voulait des vidéos de web et là on avait beaucoup plus de latitude parce qu'on leur
livrait un produit fini donc là on faisait vraiment ce qu'on voulait. Tangerine c'est la banque en ligne?
Exact ouais. Quelle année ton Chunky? Chunky ça fait un moment là ça fait 3-4 ans facile
ouais ça n'a pas passé longtemps mais c'est ça comme elle disait les payes sont malades même
je veux dire nous on va faire des shows pour 100 pièces. Le gars, il arrive, on va te donner 10 000. Ah ouais?
OK. Qu'est-ce que tu veux que je fasse? Je danse sur la tête?
Allez, dis-moi.
Surtout quand c'est dans une dynamique de faire des shows
dans des bars où, genre, une bonne
semaine, t'as fait 500 balles,
on te dit 10 000.
Tu me dis ce que je vais faire.
Après, c'est 10 000, mais si,
comme toi, c'est des
contrats de 3 mois. Fait que, tu sais, mettons, si ça joue un an, c'est comme si t'est renouvelé. C'est des contrats de trois mois.
Fait que, tu sais, mettons,
si ça joue un an,
c'est comme si t'étais payé quatre fois.
C'est ça.
Mais moi, j'ai vraiment pogné la loterie.
C'était genre, sur un an,
c'était un nouveau produit.
Fait qu'ils le faisaient en anglais et en français.
Fait que t'as des redevances
du côté anglais aussi.
C'est cool, c'est...
Au final, je pense que j'ai eu 25 000.
OK.
Pour une journée.
Pour une journée.
Ouais, c'est ça.
Au final, t'as une journée. Alors, les gens te disent, tu fais de une journée. Pour une journée. C'est ça. Au final, tu as une journée.
Les gens te disent que tu fais de l'argent.
Oui, mais comme elles disaient,
après, tu te fais chier.
Tu as fait une grosse journée de 7h du matin
à 7h le soir, on va dire.
Tu rentres chez toi, tu es fatigué.
Mais le lendemain, tu fais quoi?
C'est ça, tu fais quoi?
C'est ça, tu ne peux rien.
C'est ça que l'humour, c'est fun.
Même quand tu n'as rien à foutre,
tu écris des jokes.
Exact, c'est ça.
Tu continues à travailler quand même.
Même quand on oublie la pub dans les séries aussi.
Exemple, tu as une bonne série que tu roules 25 jours de tournage dans l'année,
ce qui est beaucoup.
Admettons 25 jours de tournage, qu'est-ce que tu fais le reste du temps?
Oui.
Il y en a qui gèrent bien leur temps.
Moi, je trouve que c'est ça qui est dur d'être comédien ou comédienne.
C'est les jours que tu travailles, c'est le fun,
mais le reste du temps, ta job, c'est juste d'aller à des entreprises
pour trouver d'autres jobs.
Tu sais, mettons, moi, si j'étais comédien,
je ferais fuck off, je vais écrire mes propres trucs
au lieu d'attendre et d'être découragé.
Mais tu dis ça parce que t'es humoriste.
Et t'as l'habitude de créer tes propres projets.
Mais c'est une dynamique différente parce que
pour avoir été engagé juste comédien,
sans mon input, de tu sais écrire
quoi que ce soit,
il y a beaucoup de gens qui travaillent autour de toi
et toi finalement, comme elle a dit, tu livres une phrase
ou deux et tu as très peu de contrôle
et on te dit quoi bouger, comment faire.
Ce n'est pas le fun. Les journées de tournage,
moi personnellement, je trouve pas...
Le temps, t'en as pas beaucoup
parce que là, il manque d'argent.
Fait que là, il faut que tu te dépêches.
T'as pas le temps de vraiment...
C'est ça.
Moi, je trouve pas que c'est particulier.
C'est le fun, mais c'est ça.
Ça doit être weird pour le monde.
Tu sais, comme aussi,
il y a des gens qui ont des grosses carrières jeunes.
Il y en a d'autres, ça décolle bien tard.
Puis tu sais jamais quiaimais quitter
tu sais comme Morgan Freeman on le voyait nulle part jusqu'à temps qu'il devienne comme un vieux
sage il était comme aussitôt que si tu écoutes un film qui a la voix de dieu si c'est pas Morgan
Freeman c'est pas le bon dieu mais sais, j'avais un prof à l'école
que Claude Laroche,
qui jouait l'oncle dans les bougons.
Puis lui, c'était son premier rôle.
Son premier gros rôle.
Puis il l'a eu à 50 ans.
Puis avant ça, il faisait de l'impro,
il faisait de la création.
Il aimait ça, il chialait pas pour ça,
mais il était pas riche.
T'as vu ta piscine à un moment donné?
Oui. je suis allée pas pour ça, mais il était pas riche. T'as vu ta piscine à un moment donné?
Il y a de quoi de plat.
Tu y penses jamais.
Morgan Freeman, lui, c'est encore plus vieux.
Je pense qu'il devait avoir 68.
Fait que tu imagines,
la première fois que tu peux te payer un si doux,
c'est à 68 ans.
C'est ça. Et tu as 12 minutes de sidou dans le corps
pour l'année.
Oui, c'est ça.
Mais des fois,
peut-être qu'ils faisaient
autre chose.
Il y en a beaucoup au Québec,
admettons,
qui font du doublage
et ça, c'est payant.
On ne les connaît pas,
mais ils font du doublage
et à un moment donné,
on pense qu'ils ne vivaient
pas de ça,
mais ils vivaient finalement.
Mais c'est toujours vrai,
même en humour.
Je veux dire,
il y a beaucoup de...
Le terme «relève», il est un peu galvaudé,
mais mettons qu'on prend pour idée
quelqu'un qui n'a pas sorti son premier one-man show
en prod, il est encore en relève.
Mais on est une belle gang en relève
qui ont des très belles carrières, qui gagnent très bien leur vie,
qui font 200 shows par année,
mais que le grand public connaît à peine.
S'il ne s'intéresse pas à l'humour, presque pas.
Il y a bien du monde
que le grand public dit
que c'est la relève qui gagne dans les six chiffres.
Exact.
Ils sont professionnels dans le vrai sens du terme.
Ils gagnent leur vie avec ça.
Mais c'est un découpage « normal ».
Je veux dire, même aux États-Unis,
le gars qui commence à SNL,
il a 15 ans de métier derrière quand même.
Il n'arrive pas du jour au lendemain à SNL.
Ça ne se peut pas.
Six chiffres.
Tu sais, comme 100 000 les plus.
Ça sent bien.
Ça sent bien.
Moi, je suis là, ça fait quoi, 30 000?
Six chiffres.
OK, parfait.
OK, toi, vu que tu comptais les scènes aussi.
Moi, je compte.
Lui, il est juste dans les billets.
Mais moi, c'est ça. Dans les six chiffres,
c'est 100 000 et plus.
Oui, parfait, merci.
You have a goal now!
Oui, c'est ça.
Je ne pensais jamais que Sous Écoute allait devenir
comme un cours de finance.
Ah, mais c'est un cours de tellement de choses!
Les gens en apprennent tous les jours.
Toi, ton chum,
c'est-tu ton chum ou ton mari? C'est mon mari.
Ton mari, il est...
Il est réalisateur.
Oui.
Ça, ça doit être le fun,
quand tu es comédienne, de faire...
Au moins, si
je n'ai pas d'audition,
je vais juste dire à lui,
« Eh, travaille! »
Non, le pire, c'est que
on s'est vraiment séparés.
Vous n'avez jamais travaillé ensemble?
Oui, j'ai déjà travaillé avec lui, mais c'était la seule fois.
Après ça, on s'est rencontrés un peu.
On ne se connaissait pas.
Mais après, c'est séparé.
C'est comme moi, je fais mes affaires, lui, il fait ses affaires.
Parce que c'est ça.
Tu ne voulais pas qu'il se sente obligé
chaque fois qu'il y a un truc?
Ou toi, tu voulais pas aussi?
Toi, tu sais, s'il écrit de quoi?
Ou tu sais, il y a un projet
que toi, t'aimes pas.
C'est dur de dire à ton mari
« C'est pas bon ce qu'elle fait! »
C'est dur, surtout quand tu fais la même chose.
Moi, ma femme, elle fait pas du tout ça.
Et je prends son avis,
quand elle me dit « C'est pas bon »,
parce qu'elle est extérieure à ça.
Mais si on était, sans être en compétition,
mais on fait la même affaire,
vraiment, ça peut créer des conflits.
Oui, surtout, c'est ça.
Puis il fait beaucoup de drame,
surtout, puis moi,
je veux pas me concentrer sur ça.
Mais si ça fit avec moi
puis il me fait pas auditionner,
je vais faire avec crime, ça fittait avec moi,
tu sais, mais si ça fitte pas, je vais pas aller me...
Tu sais, vraiment, je préfère pas.
C'est quoi le truc que t'as fait avec lui
que tu l'as rencontré?
C'était là où Attila passe, c'était son premier...
son deuxième film, pis j'avais auditionné
pour ça, pis il cherchait une Turque,
fait que je suis la seule Turque de Montréal.
Il a pas eu bien le choix de me prendre, tu sais.
Fait que... C'est la même raison pour laquelle il l'a mariée, d'ailleurs.
C'était la seule à Montréal.
C'est vrai que ça aide, ça gagne des points.
C'était un petit rôle, ce n'était pas un gros rôle.
J'ai fait ça.
Puis après, vu qu'on est deux turcs, justement,
on a commencé à crier ensemble.
On se demandait souvent nos opinions.
Et petit à petit, c'est ça.
Je n'ai pas...
C'est ça, parce qu'à chaque fois que je le dis,
j'ai l'impression que j'ai eu le rôle.
C'était en quelle année, ça?
C'était en 2016, genre.
2015.
Juste l'année avant le MeToo.
C'est encore...
Non, mais que C'est encore acceptable
que le réalisateur...
Dans nos pays,
on n'appelle pas ça comme ça.
C'était plus le réalisateur.
C'était un ami.
Vous avez commencé à dater après.
Après, oui.
C'était pas...
Non, non.
Je sens ta tête de... Je suis-tu loin de 2020 les plus fragiles un cavard c'est ma première audition en sortant de l'école de théâtre c'est fucked up que ta première audition, t'étais tellement heureuse d'avoir un oui que tu l'as mariée.
Yes!
J'ai dit oui.
J'ai dit mes parents vont t'accepter et tout.
Tu nous as donné de l'argent.
Allez, viens.
Il y a un mot pour ça, la dot.
Exact.
Tes parents, c'est-tu important
pour eux que ton mari soit turc?
Oui, oui.
Je veux dire, oui, oui, c'était très important,
mais je n'ai jamais cherché un turc.
Dans le sens que je n'étais pas comme,
il faut que ce soit un turc, sinon,
si ce n'était pas un turc, je m'aurais battue.
Je m'aurais battue fort.
Je veux dire, c'est compliqué un peu,
mais ce n'est pas impossible.
Il aurait fini par l'accepter
après huit enfants.
Et qu'il devienne turc lui-même. Compliqué un peu, mais ce n'est pas impossible. Il aurait fini par l'accepter après huit enfants. Ah, exact, c'est ça, exact.
Et qu'il devienne turc lui-même.
On va couper la zizi.
C'est ça.
Il y a une couple de procédures, mais tu vas être correct, Big.
Ton père, c'est ça que tu me disais quand tu avais fait le sous-écoute,
quand on l'a fait par StreamYard.
Ton père, c'est quoi le nom de son resto? Ah, on l'a vendu. Ah oui, c'est vrai.oute quand on l'a fait par StreamYard. Ton père, c'est quoi le nom de son resto?
Ah, on l'a vendu. Ah oui, c'est vrai?
Oui, on l'a... Fait qu'il doit avoir fait du gros cash
avec ça, vu que ça roulait à mort
pendant le COVID. Oui,
ça a tout le temps
bien roulé, mais on
l'a vendu à un prix raisonnable.
On n'a pas... C'est ça.
Je veux dire, on l'a vraiment vendu à un très, très
bon prix parce que nous, on était... Tu sais, c'est difficile je veux dire on l'a vraiment vendu à très très bon prix parce que nous
on était
tu sais c'est difficile
de vendre un resto
surtout avec un building
tu sais c'est comme
ton cash down
il faut que ce soit plus élevé
qu'une maison admettons
tu sais je pense
que c'est genre
pas 80%
c'est au moins 30%
pour le commercial
oui quelque chose comme ça
c'est pas tout le monde
qui peut l'acheter
fait que nous
on était juste
j'en veux partir à la retraite
mes parents étaient vraiment tannés toute la famille était tannée fait qu'on a vraiment quasiment qui peut l'acheter. Nous, on était juste, j'en veux, partir à la retraite. Mes parents étaient vraiment tannés.
Toute la famille était tannée.
On a vraiment quasiment donné ça.
C'est en campagne.
C'est en campagne.
C'est le genre d'affaire que Yann,
s'il y avait un bon crédit...
Tu aurais pu avoir une pizzeria, Yann.
Il y avait un appart en haut.
Appart, puis tu fais des recueils.
C'était un resto, genre un peu
burger, frites?
Oui, comme un délit, genre pizzeria.
Toutes les pizzerias de Montréal,
c'est des turs.
Tu peux, mais pas toutes.
Il y a des chaînes, c'est comme les cultures.
Les cultures, les bagels, c'est que des asiatiques.
Exclusivement à peu près.
Pas juifs, les bagels?
Le bagel, oui, mais pas le resto culture.
Ah, ok.
On n'est pas propriétaire de tous les smoke meat de la planète. juifs, les bagels? Les cultures. Le bagel, oui, mais pas le resto culture. Ah, OK. Je pensais... Je pensais que c'était le monde
de la planète. On n'est pas propriétaire de tous les
smokemeats de la planète, les amis.
On a donné la recette seulement.
Moi, j'avais appelé aux Schwartz pour dire
est-ce que c'est cachère? Non, ça ne l'est pas.
Puis, ce n'est pas cachère. Ça l'a été
dans les premières années, dans les années 30.
C'est-tu Céline qui a enlevé ça?
Non, mais ça a changé. Blague à part, ça a changé
beaucoup de proprio.
Les employés de Schwartz
qui étaient du quartier et qui étaient portugais
ont racheté ça à un moment donné.
Ils ont revendu encore après.
Et c'est tout récemment Céline qui a ramassé ça
avec le Nichols.
Moi, c'est absurde. Je suis très raciste dans la bouffe.
Moi, là,
un resto japonais,
je veux des Japonais.
Je suis tout le temps déçu. J'ai un bête là-dessus, justement. moi là tu sais mettons un resto japonais je veux des japonais ouais moi je suis d'accord
j'ai un temps déçu
j'ai un bête là-dessus
justement
mais
tu sais
c'est pas correct
là c'est du racisme
non mais je comprends
mais il peut y avoir
du bon monde
qui fait des bons chefs
mais tu sais
je veux pas un japonais
qui me fait
mon spagat
ouais non
je veux un grec
un italien
ou un grec
un grec label pro you like the cheese tuc. Un grec de la belle pro.
Mon père, tu fais la pizza, c'est pas correct.
Moi, j'avais un ami de Gatineau
qui avait vraiment un bon
resto italien.
Il était libanais, mais il faisait
semblant, lui et sa famille, il faisait semblant
d'être italien. C'est parfait.
Quand le monde allait au resto,
il appelait sa mère
maman. Il était comme, maman! Tu sais, tu es une bien bonne femme libanais. Quand le monde allait au resto, il appelait sa mère «mama».
Elle était comme «mama!»
C'était une bien bonne femme libanaise.
Tout le monde était sûr
qu'elle était italienne.
Quelle crosse de marché au puce, man.
C'est magique, j'adore.
Quand il m'avait dit ça un moment donné,
qu'il était libanais,
c'était comme «il y a des Italiens au Liban!»
On dirait que je ne comprenais pas. C'est quoi? À Paris, en dessous de chez mon cousin, il y avait une pizzeria. Les gars, je ne sais pas c'était comme il y a des Italiens au Liban tu sais on dirait je comprenais pas
c'est quoi
à Paris
en dessous de chez mon cousin
il y avait une pizzeria
les gars je sais pas
c'était quoi
des Arabes
peut-être des Turcs
je sais pas
mais genre
clairement pas
en France c'est des kebabs
qui font beaucoup
ouais mais là-bas
dans ce resto de pizza
clairement pas un Italien
là ni à la gueule
ni à où parler
ni rien
et quand tu rentrais
ils se la jouaient
pareil en Italien
Buenasera
ils disaient comme ça
Jean-Bernie et quand tu lui demandais sa se la jouait pareil en italien Buenasera il disait comme ça Jean-Moni
et quand tu lui demandais sa pizza
la marinara, il arrivait pas à dire marinara
il disait Hanennara
plus Jean-Moni
c'était champignon plus poivron
très bon Hanennara
il y a rien d'italien
même pas l'oregano
c'était magique
c'est ça.
Mon père faisait de la pizza.
De la Haninara.
Elle était bonne, notre pizza.
C'est dans quel village?
C'est à Saint-Roch-de-la-Chigan.
Oui, madame.
Moi, j'ai déjà fait du karting là-bas.
Oui, c'est ça.
Belle piste à Saint-Roch.
Ça, c'est le fun avec les retaxes.
Tu reviens à 140.
Magique si tu traduisais pour les blondes dans la salle.
C'est-tu un karting extérieur?
Oui, c'est une belle piste qui est championnat de karting à Montréal.
Il y a du motocross aussi, tout ça c'est là-bas, il y a du motocross.
C'est fun, mais quand tu n'as rien à foutre, tu achètes des machines avec du gaz.
Saint-Roch, c'est banlieue de Shawinigan, presque.
Mais non, Shawinigan n'est pas en dehors. C'est Grandest banlieue de Shawinigan presque mais non Shawinigan
c'est grand-mère
qui est Shawinigan
l'autre piste de quartier
non non
c'est à Radun
il y a quoi de magique
de quand t'es en campagne
de n'importe quelle course
tu sais moi
j'ai une maison en campagne
après 4 jours
j'étais comme
ça me prend un 4 roues
mais c'est ça
c'était inacceptable
que j'avais pas
tu sais des fois je vais à l'épicerie en 4 roues. Mais c'est ça! C'était inacceptable que je n'avais pas...
Tu sais, des fois,
je vais à l'épicerie
en 4 roues.
J'adore.
Je n'ai pas le droit,
mais je suis comme Chris.
Mais parce qu'en ville,
c'est tellement...
Tu te vois à Griffintown
avec un 4 roues,
tu as l'air d'un psychopathe,
ce n'est pas possible.
Alors que quand ça arrive...
Moi, par exemple,
tu vois,
quand on a eu le chalet
dans la famille,
le fait de rentrer
dans un Canadian Tire
et que toutes les rangées
devenaient possibles,
j'ai pété les plombs, même.
Ma femme, elle vient me voir, elle me dit,
qu'est-ce que tu fais?
J'étais devant un compresseur de 2000 litres, bro.
Aucun rapport.
Elle me dit, tu vas faire quoi avec ça?
Je sais pas, il y a du torque, j'ai besoin.
Alors qu'en ville, j'ai un set de tournevis Ikea.
Moi, j'ai appris, je m'en vais,
je pars pour l'Abitibi dans une couple de jours.
Puis en Abitibi, c'est en zone jaune.
Ah, c'est cool. Fait. C'est pas de masque.
Il y a 1,5.
À Val d'Or,
il va y avoir 400 dans la salle.
Sans masque? Mais c'est comme un rave, man.
Bravo.
Tu fais le premier ballon blanc de Val d'Or.
J'étais surexcité.
Jaune s'est rendu. Je pensais que les masques allaient nous suivre.
Quand est-ce que tu pars?
Je pars lundi. Tu as besoin d'une première partie? C'est que le gars qui se tête les masques allaient nous suivre quand est-ce que tu pars? je pars lundi
tu as besoin
d'une première partie?
c'est que le gars
qui se tête des choses
on peut-tu venir?
c'est ça
j'ai Yann
qui vient avec moi
Yann vous a volé
votre job
ouais
enfin un blanc
qui nous vole nos jobs
je suis celui
mais ouais
vous allez voler vos jobs
brûlez vos villages vous allez voler vos femmes puis vous allez volz vos jobs! Brûlez vos villages!
Fourrez vos femmes, puis volez vos jobs! »
Tu vois que Yann
n'est plus connecté
au monde de l'Abitibi, parce que moi,
quand j'ai appris que j'allais en Abitibi,
là, j'ai fait « Y'a-tu encore
un couvre-feu? » Puis là, c'était avant
que le premier ministre dise qu'il n'y allait pas avoir
de couvre-feu. Fait que j'ai appelé Yann, j'ai dit « Y'a-tu un couvre-feu? » Puis là, c'était avant que le premier ministre dise qu'il n'y allait pas avoir de couvre-feu.
Fait que j'ai appelé Yann, puis j'ai dit « Y'a-tu un couvre-feu? »
Puis sa réponse a été « Ben, je sais pas. »
Fait que là, j'ai googlé,
puis là, c'est là que j'ai vu
pas de masque, pas de couvre-feu,
les bars ouverts.
Là, j'étais comme « Tabarnak! »
Moi, dans ma tête, je vais être comme si j'étais en Floride.
Ouais, exact.
Ou tu vas à Tijuana.
Toi, tu viens de zone rouge.
Il faut que tu restes zone rouge.
Moi, techniquement, je vis dans mon tourbus.
Je suis un citoyen du Québec.
Légalement, je n'ai pas le droit d'aller dans les bars.
Mais,
I'm my guard, bitch.
Non, mais le pire,
moi, j'ai bien peur de...
Ça, c'est ma phobie,
d'aller dans une région
clean et les contaminer.
Et tu deviens, toi, le gars qui a ramené
le COVID en région. C'est fini, là.
Ça va être la fin.
Mais, me connaissant,
je ne sortirais pas, sauf un soir. soir un soir juste à l'hôtel c'est juste qu'est
ce que je m'ennuie de d'être assis à une table puis d'avoir quelqu'un que je connais pas pas
loin qui vient m'amener ou un breuvage je vais comme c'est pour vrai je vais comme quelqu'un
qui arrive d'un île queon vient de découvrir la semaine passée,
qui découvre l'électricité et les autos.
Tout va m'émerveiller.
C'est ça.
Mais ça nous manque, le contact humain, on réalise.
Moi, je m'ennuie de la vie d'avant.
Oui, et même si on a...
Ça veut dire, regarde, tu as roulé quand même,
à part les trois premiers mois, comme tout le monde, tu as roulé quand même, à part les trois premiers mois,
comme tout le monde, tu as roulé ton podcast,
tu as travaillé, tu n'as pas arrêté.
Mais c'est pareil,
j'en ai fait plein de shows en Zoom.
Mais ça me manque, un gars qui jappe
dans le fond de la salle, avoir des gens
qui viennent te voir après le show, bravo,
tu as été nul, whatever, mais juste des gens.
Il y a une affaire que j'aime,
par exemple, dans le dernier mois
c'est que vu que le monde n'a pas le droit de boire
le monde sous
c'est au début du show
puis plus ça va, moins ils sont dérangeants
tandis que d'habitude
c'est le contraire
quand on était à Québec, il y avait
Bernatchez qui a dit qu'il venait de Charny
puis là il y avait un gars sous dans la salle
qui arrêtait pas de crier Charny! Charny. Puis là, il y avait un gars sous dans la salle qui arrêtait pas de crier « Charny! Charny! »
Mais là, plus ça allait,
plus il décrochait,
plus il dégrisait,
qu'à la fin, il entendait le mot « Charny »
puis il était plus correct.
Mais en temps normal,
le gars sous au début,
à la fin, il aurait vomi sur tout le monde.
Ou il se serait battu.
C'est la seule affaire que je ne m'ennuie pas.
C'est le monde qui vient
sous désagréable. Mais je m'ennuie
du monde chaudail.
Oui. Juste qu'il parle
un peu fort. Oui, oui, oui.
Les déplacer. Je m'ennuie
des déplacés.
Juste une coche au-dessus.
Il parle fort et il dit de la marde.
That's my kind of people.
Est-ce que...
T'as-tu fait les shows à...
Puis toi aussi, les shows à...
Comment ça s'appelle?
L'affaire de Comédie...
Ça s'appelle-tu Comédie française sur Ontario?
La Comédie Montréal.
La Comédie Montréal?
Oui, bien je suis allée...
Moi, pas encore.
Non, j'ai été invité, mais j'ai pas eu encore le temps.
Je suis allée hier, je pense.
OK.
Ça, ça a l'air le fun, ces shows-là.
Oui, oui, c'était vraiment...
C'était le fun.
Non, non.
Non, non, mais je ne sais pas quoi dire par rapport à ça.
Oui, c'était le fun.
C'est une petite place, à peu près.
D'habitude, temps normal, 200 personnes.
Oh, oui, c'est grand, là.
Oh, fait que temps normal, il rentre 400, tu penses?
Non, 400, c'est un peu beaucoup.
Peut-être à peu près...
C'est deux fois gros comme ici, mettons.
Oui, plus large, mais deux fois la profondeur, mettons.
Peut-être même trois fois la profondeur.
C'est gros quand même.
Oui, mais tu sais, ils font du théâtre là-bas,
du théâtre d'été un peu.
La scène est un peu haute, puis tout.
Mais non, mais c'est super propice à l'humour,
dans le sens que c'est vraiment le fun.
Puis les shows qu'ils font en ce moment, c'est quelqu'un qui l'humour dans le sens que c'est vraiment le fun puis les shows qu'ils font en ce moment
c'est quelqu'un
qui anime
puis 4 invités
5-6
5-6 invités
soirée de rodage
normal
c'est ça
c'est cool ça
mais il y a
plusieurs places
qui commencent
à accueillir des shows
normaux on va dire
et même dans les petites salles
moi je fais avec Louis-José
ses premières parties
on est au Lyon d'Or
et au Petit Champlain
à Québec
même s'il y a moins de monde mettons le Lyon d'Or c'est la première partie. On est au Lyon d'Or et au Petit Champlain à Québec. Même s'il y a moins de monde,
mettons, le Lyon d'Or, c'est 250,
je pense, la capacité. Là, on est comme
à 80. Mais la façon que c'est
posé l'étape,
on dirait juste qu'il y a plus de place entre les tables
qu'à l'habitude. Donc, visuellement,
c'est un show. Et à l'oreille aussi, ça marche.
Ça le fait, là. C'est vraiment le fun.
Moi, ce que j'aime, c'est que
je trouve que les humoristes
ont plus de plaisir à jouer
qu'il y a deux ans, vu qu'on est
juste reconnaissant.
On est moins blasé.
Puis le public aussi.
C'est ce que j'ai remarqué, parce que tout le monde nous pose la question,
ça doit être de la marre, mais honnêtement,
il y a une fébrilité honnête.
Nous, on est vraiment contents
de monter sur scène, mais les gens sont vraiment
contents de nous revoir. Et je ne sais pas, mais à un moment donné, on était devenu
un peu… C'était rendu trop parfait. Alors, si ce n'était pas au bordel avec la bonne
bière, ce n'était pas comme d'habitude. Là même, on a joué dans des parkings et
on s'est fait klaxonner pour dire bravo. Ça, là, ça marche en tabarnak. C'est vraiment
ça.
On est devenus… Je trouve les humoristes francophones,
on est devenus des anglos de Montréal.
Tu sais, que...
Tout nous rend heureux.
Oui, oui.
Je ne parle pas les anglos en général,
mais les humoristes anglophones,
quand ils viennent au bordel,
qu'ils font « Chris, vous avez de la bière dans la loge,
puis le staff vous traite comme des humains. »
Oui, c'est dur l'humour en anglais.
Dans les dernières cinq ans,
je trouve qu'être un gars sur le circuit
comme on a ici en français,
si tu veux, en anglais,
il faut vraiment vouloir,
mais c'est tough.
Tu comprends tous les anglos
qui jouent en français
d'après vouloir plus jouer en français qu'en anglais.
Oui, parce que les conditions sont meilleures,
le public est plus tight.
Tu n'as pas à voyager loin.
Loin.
Et eux, c'est ça.
Je me rappelle à l'époque,
je ne sais plus si c'est ça aujourd'hui,
Yak Yak m'avait proposé d'embarquer sur leur tour
et les conditions étaient vraiment bizarres.
Le gars me disait, je te donne 75 balles par show.
Et tu as des shows de Vancouver à Newfoundland.
C'était même pas 75 balles, l'expression.
C'était vraiment 75 balles.
75 boules! Des boules!
Chris, je veux même en mettre
deux ou trois dans la gueule, mais Chris, 75!
Et c'est ça, il m'avait dit Vancouver,
Calgary, Edmonton. Moi, j'étais vraiment excité.
Et là, il me dit, tu dois te rendre là-bas.
Ah, imagine, tu te rends à Vancouver pour 75$.
Alors, tu ne vas pas en avion passer 1500$.
Alors quoi, je vais rouler 5 jours de caisse pour faire 75$.
J'aime le métier, mais je ne suis pas fou, là.
Et en plus, il rajoute,
oh, et by the way, tu n'as pas le droit d'aller jouer dans d'autres clubs dans la ville
parce que tu es exclusif au Yuck Yuck.
J'étais comme, mais là, frère, arrête-toi.
Alors, je comprends des Mike Patterson
et des gars comme ça de dire,
fuck ça. Ici, on me connaît ni Dave
ni Dada, on me paye la même chose, souvent mieux.
Et on me respecte, putain. Les gens,
ils ont un minimum de décorum.
Il y a un artiste sur scène. On dirait qu'en anglais,
on dirait mes oncles.
Ah, t'es humoriste?
Espèce de clown. Il n'y a aucun respect
pour le craft, on dirait, alors que c'est tellement américain et anglo-saxon comme craft.
Ce qui est le fun du côté anglais, je pense,
c'est l'idée de faire…
« Ah, j'ai joué sur la même scène que, mettons,
Chris Rock a joué ou Pryor a joué. »
Mais après, la réalité francophone québécoise,
même pas québécoise, canadienne-française,
est mille fois meilleure.
Oui, il y a plus d'opportunités et honnêtement plus de respect.
Toi, tu as fait beaucoup de shows au Canada anglais en français.
En français, beaucoup, beaucoup.
J'ai eu beaucoup d'opportunités avec la tournée qu'on a faite ensemble d'ailleurs,
des rendez-vous de la francophonie,
auxquels j'ai participé trois, quatre fois.
J'ai vraiment été partout.
Il y a deux étés avec Louis-José
qui a fait sa tournée canadienne avec son show.
Louis-José, il fait ça pour chaque tournée.
Chaque tournée, on a fait 11 dates.
Et c'est malade.
Moi, ça m'a appris.
On est fort sur le combat de la langue au Québec,
surtout en ce moment.
On parle encore de la loi 100, etc.
Et ça m'a tellement surpris à quel point le combat de la langue il est viscéral ailleurs
mais oui oui c'est ça ici on se plaint un peu le ventre plein on est quand même plus que francophones
au québec mais genre pour un acadien de 20 ans de perdre le français et ils te le disent moi je
perds le français je meurs vraiment à 20 ans tu es aussi français, et ils te le disent, moi, je perds le français, je meurs.
Vraiment, à 20 ans, tu es aussi chaud que ça.
Je veux dire, à Saint-Boniface, tu te rappelles à Winnipeg,
ils sont 80 000, ça veut dire les parents, les enfants,
à 14 ans, ils ont déjà... Je suis un francophone, je ne suis pas comme les autres.
Et moi, ça m'a vraiment éclairci
sur le combat de la langue française au Canada.
C'est un problème canadien, là.
Ce n'est pas juste québécois, là, du tout.
Tu as fait ces shows-là,
à l'extérieur?
Je ne les ai pas toutes faites,
mais j'en ai fait
une couple. J'ai fait Vancouver, Yukon,
Alberta.
C'était comment, Yukon?
Je ne suis jamais allé au Yukon.
C'était vraiment le fun, pour vrai.
C'était-tu une période de l'année qui fait soleil
toute la journée ou noir toute la journée? Non, il faisait froid. froid le temps janvier mais c'était juste avant la coved genre je t'ai
arrivé le le 13 mars je suis revenu puis le 15 on a tout fermé ok fait que non c'est ça il faisait
vraiment froid puis j'ai pas vu rien parce que c'était nuageux j'aurais voulu voir des horreurs
boréales il y en avait pas fait le grand nord en avait pas ça c'est une des belles run
qu'on fait dans cette tournée
Iqaluit, Yellowknife, Whitehorse
c'est impressionnant
le Grand Nord
il y a des gens là-bas
moi la fin qui m'a fasciné
quand on est allé à Iqaluit
c'est le pourcentage
de noirs
il y a plus
de Noirs là-bas
qu'à Montréal.
À Yellowknife, il y a une communauté
éthiopienne énorme. Il y a un centre communautaire
et deux restaurants.
Le gars, je lui ai demandé pourquoi.
Qu'est-ce que vous fûtez au fucking Yukon, man?
Il a dit, sa réponse, elle était géniale.
Il a dit, moi, j'ai quitté plus 40.
N'importe quoi en bas de 10, c'est un problème pour moi.
Alors, moins 10, moins 50, mon colis.
C'est toute la même merde.
Et en fait, ils ont été beaucoup là-bas
parce que c'est des tailleurs de diamants.
Il y a un craft qui s'affaire en Ethiopie
qui savent tailler des diamants.
Donc, il y a des mines de diamants là-bas.
Ils vont tailler là-bas.
Mais là, ça a tellement grossi.
Le gars était chauffeur de taxi.
Et il me disait, moi, je fais tellement d'argent ici en étant juste chauffeur de taxi
toute ma famille là-bas vit grâce à moi
il dit alors moi Toronto
pour payer un loyer de fou et pas être capable de gagner de l'argent
fuck it, man, you don't have to, il est monté
et c'était pas genre 3-4 gars
c'était une communauté
établie et tout, c'est vraiment impressionnant
ça, mais
en plus c'est quelqu'un qui parle
de l'Éthiopie,
je ne suis jamais allé en Éthiopie,
mais j'imagine le monde en Éthiopie,
ils imaginent le Canada
comme le
C.O. Yukon.
Oui, oui, ils n'imaginent pas les Sandbanks
en Ontario.
Il envoie des photos du Yukon
puis il aide à propager
le stéréotype canadien
on vit avec Santa Claus
puis ils sont payés plus cher là-bas
parce que dans le Grand Nord
t'as des salaires de
c'est cher de vivre là-bas
avec Anouilh, t'as vu le sac de Doritos
il est 20 balles même
parce que tout est importé par avion
c'est toute une dynamique spéciale
moi j'avais acheté des noix en
spécial qui était je pense 15 piastres pour un sac en spécial sa fille était rancide le j'avais fait
son rang si pillons ils ont fait moins ce poste que son temps spécial et si tu en veux d'autres
c'est dans deux mois et demi mais c'est une réalité michael louise qui m'aient. Mais c'est une réalité. Moi, Iqaluit, ce qui m'a frappé,
c'est à quel point on essaye
de rendre ça comme
une grande ville canadienne.
Dans le Grand Nord, il fait moins 1000
et il y a un centre
aquatique avec deux piscines.
C'est n'importe quoi.
La ville entière, elle est chauffée au diesel
et ils veulent faire un Tim Hortons avec une piscine
alors que ça ne devrait pas être ça.
C'est comme à Fairmont.
T'allais à Fairmont, dans le mur.
Ils ont tout là-bas.
Ils ont tout.
Je suis allé une couple
de fois.
Je dirais pas jusqu'à là.
J'ai vraiment aimé ça.
Mais c'est pas beau
comme ça. C'est pas comme comme salle. Ce n'est pas comme, mettons...
L'Étoile 10-30.
Non, mais dans ma tête,
une belle salle, c'est comme
Maurice Aubredé.
Il y a des statues.
Non, il n'y a pas de cachet à Fairmont.
Mais sauf l'ambiance, c'est super le fun.
On a eu beaucoup de fun.
C'est-tu une salle que tu trouves
qui est propice à l'humour?
Mais semble que oui. Moi, je trouvais.
C'est pour ça que je me demandais si tu disais...
Non, moi, je voulais juste dire parce que
dans ma tête, une belle salle,
c'est comme une... Visuellement,
c'est beau avec les lumières allumées, mais les
belles salles sont rarement les plus fun.
Elles, c'est une bonne salle
pour l'humour. Moi, ça m'a fait penser au
Théâtre du Cuivre, genre à Rouen. C'était comme ça, tout en briques, ça sonne. C'est une bonne salle pour l'humour moi ça m'a fait penser au théâtre du cuivre genre à Rouen là
c'était comme ça tout en briques, ça sonne
c'est le fun
vous autres est-ce qu'il y avait du monde
en pantoufles
ouais
il y avait des gens qui marchaient direct
mais comme c'était Covid aussi
il y avait moins de monde
on pouvait pas la remplir
mais c'était bizarre là-bas aussi
la femme on arrivait de Montréal, un peu paniquée,
assise dans un avion. Elle avait le masque.
Moi, j'avais la visière là. Ma femme qui me texte
« Tu t'es couvert? » et tout. Et on arrive
là-bas et la fille, elle dit « Ben, nous,
on a eu un cas. C'était un gars des mines.
On l'a poigné dans l'avion. On l'a revoyé.
Il est même pas rentré au mur, genre.
À l'aéroport, toi, tu dégradais. »
Eux, ils ont comme vraiment, ils se sont protégés.
– Mais ils devaient être stressés quand ils vous ont vu arriver ils vous ont vu arriver mais en fait c'est qu'on arrive à labrador tu arrives
à l'aéroport de wabush la bête screen même comme je suis passé une douane là vraiment c'était
température le questionnaire fallait signer et c'est sinon j'imagine on pouvait pas passer mais
sauf c'est pour si grand screening process le sait pas bien sûr Mais sauf que ce n'est pas un si grand screening process. C'est température, signe ton nom.
C'est un monsieur...
C'est pas comme, OK, il est safe.
Moi aussi, je le regardais à l'île,
je me disais que ce n'était pas si intense que ça.
C'est un gentil newbie, quand même.
C'est correct.
Are you sick? OK, son, have fun.
C'était ça, le screening.
Mais, oui, c'est ça.
Dans le parc, les régions qui ont été affectées par le COVID,
je trouve, aller faire des shows là-bas,
ils sont contents quand on en arrive.
Mais dans une place comme Fermont,
ça serait facile de ne pas laisser rentrer le monde,
arriver.
Eux autres, ils devaient être heureux d'avoir des humoristes, mais en même temps,
ils devaient faire « on va mourir ».
Ils viennent de la zone rouge.
Mais il y avait même,
elle nous racontait, la femme là-bas, qu'ils ont eu
une entente, parce que tu n'avais pas le droit de traverser
les provinces à un moment donné.
Et eux, ils sont vraiment dépendants
de l'Abrador City.
Parce que, mettons,
il y a une épicerie, une petite une épicerie d'abord il n'y
a pas le rhum des pôles walmart il faut aller à la bordeaux c'est 20 minutes de route là c'est
vraiment rien mais tu changes de province donc ils avaient si tu montes et à cartes que tu habites
fermont ils avaient le droit d'aller ok mais au début non fait que nous expliquer que c'était
problématique ou un ferme au chaque fois je que je suis allé, t'as un feeling
d'être dans un film.
Oui. Vraiment. T'attends qu'on va résoudre un meurtre.
Oui.
Sais-tu, là, la série
que Marie-Pier Morin joue dans,
la faille, sais-tu... C'est là que ça se passe, ouais.
OK. Ah ouais, mais c'est pour ça
que je trouve que c'est comme un film.
Il vient de connecter les points
avec tout le monde. Mais moi, je m'attendais pas à ça. Quand ils m'ont dit le mur, je pensais que ça allait être un mur. Mais tu sais, c'est comme un film. Ils viennent connecter les points avec tout le monde. Moi, je ne m'attendais pas à ça.
Quand ils m'ont dit le mur, je pensais que ça allait être un mur.
Mais tu sais, c'est comme un gros centre d'achat.
Tu te sentirais dans un centre d'achat
d'un quartier pauvre.
Oui, c'est ça.
Il y a plein de magasins en dedans.
C'est des locales à louer.
Il n'y a rien.
Oui, c'est ça.
C'est vide.
Ce n'est pas le carrefour Laval.
C'est comme un centre d'achat
une semaine après que le Zellers a fermé
T'es comme ouais
Il y a un peu de tout
Il reste le Corvette avec un cas
Il y a un Corvette
Il y a des gars qui vendent des étuis de cellulaire
C'est exactement ça
Et des soutes de tout ce qui est motorisé
Il y a un gars qui avait Ski-Doo, Motocross
Tous les soutes
Il est fâché non plus Je comprends pas pourquoi quelqu'un irait habiter là Les soutes de tout ce qui est motorisé. Il y avait un gars qui avait ski doux, motocross. Tous les soutes étaient...
Et fashion, en plus.
Mais je ne comprends pas pourquoi quelqu'un irait habiter là.
Ça me surpasse.
C'est l'argent.
Oui, oui, c'est ça.
C'est pour travailler.
C'est l'argent, mais l'argent pour un moment.
Tu sais, la madame qui nous a accueillis était là depuis 17 ans.
Oui.
Mais elle nous disait que son mari était stand-trucker.
Et il était ici, genre à Blainville.
Et il a fait comme...
Saint-Jérôme.
10 ans de 15
le matin, prendre la 15 le matin
et après 10 ans, il a failli écraser quelqu'un
avec son camion et c'est là qu'ils sont partis.
Il a dit « Je suis tanné du trafic. »
Non mais t'imagines, la 15, elle a gagné.
Mais il y a des places qui n'ont pas de trafic
qui sont...
Tu sais, Val, c'est où que tu veux acheter toi?
À Menard.
À Menard, il ne doit pas y avoir tant de trafic que ça.
Ben c'est ça qu'il a dit, on était à Saint-Jérôme,
il était tanné du trafic, on est parti,
puis j'étais comme, Christ, c'est...
Tu aurais pu choisir Saint-Agathe, il y a moins de trafic.
Ben c'est ça, tu sais, comme c'est vraiment radical
comme choix.
Mais ils font beaucoup d'argent dans les mines.
Tous les shows que j'ai fait dans les mines,
tu vois les gars, tu te dis pourquoi,
après ils te disent qu'ils fait 150 000 balles en travaillant
tu le fais un moment tu le fais 4-5 ans
tu te fais de l'argent puis tu t'en vas mais toute une vie
j'ai trouvé tu sais mettons
j'avais rencontré un mineur
à Raglan
puis mineur pas genre un
un jeune homme
pas un jeune homme
mais un
mettons un gars il devait avoir 22-23,
il était célibataire,
puis lui, il n'avait même pas d'appart.
Mais la raison pourquoi je dis qu'il était célibataire,
ça sonne comme si...
Mike, développe!
Lui, il n'avait même pas d'appart.
Tu sais, eux autres, ils font deux semaines de travail,
deux semaines off.
Lui, il travaillait deux semaines,
puis après ces deux semaines off,
l'hiver, il allait à Cuba,
puis l'été, il allait en Europe. Il voyageait deux semaines. Après ces deux semaines off, l'hiver, il allait à Cuba. Puis l'été, il allait en Europe.
Il voyageait deux semaines sur deux.
C'était comme tabarnak de belle vie.
Un kid
de 21 ans qui gagne
150 000 par année pour
aller dans les Glasgow.
Lui, le COVID va être horrible
pour lui. Il va être comme tabarnak,
j'ai pas d'appart.
Je fais quoi?
Mais il disait même que les plus vieux mineurs,
les gars qui...
Ça veut dire que 95% étaient divorcés.
Parce que...
C'est inacceptable.
Imagine,
la femme de ce gars-là,
ou le mari de cette femme-là...
Tous les deux semaines, il part deux semaines.
Et quand il revient, il veut pas travailler
parce qu'il vient travailler deux semaines.
Moi, je viens d'une ville où tous mes amis,
c'est des gars qui ont travaillé dans des mines.
C'est drôle parce que quand j'étais jeune,
toutes mes chambres commençaient à travailler dans des mines.
Leur mère disait, regarde, Thériault, il fait des études.
Il va aller loin, Thériault.
Ils ont tous aujourd'hui des chalets, des skidoo, des skidoo,
des quatre roues.
Leur mère, quand on sont encore là à leur dire,
«Garde, Yann Thériault, hostie, il va aller loin, ce gars-là!»
«J'ai rien, tabarnak! Arrête de dire ça!»
Yann!
Mais j'aime...
J'aime que...
Tu sais, mettons, t'as 48.
D'habitude, quelqu'un qui a 48, tu sais,
regarde comment il est allé loin, mais toi, c'est encore
il va aller loin.
Regarde!
T'es le Morgan Freeman québécois.
T'es le Morgan Freeman
du podcast.
Mais en même temps, les mineurs,
ça meurt tôt.
Oui, ils sont fatigués un peu.
Ils respirent de la miante.
Pas tous. Je pense qu'ils ont réglé un peu ils respirent de la miante pas tous
je pense qu'ils ont
réglé un peu
les problèmes d'air
depuis
depuis Asbestos
il y a eu un petit frisson
au niveau de
ce qu'on respirait
dans le trou
mais
ça c'est fucké
tu as dit que
tu as été à Raglan
on avait été là
à un moment donné
le gars nous faisait
un tour un peu
Raglan c'est fou
parce que tout ce qui existe
là-bas c'est la mine
qui l'a payé
sinon c'est de la nature
et à un moment donné
il y avait juste
une colline ou je sais pas une montagne
de roches de merde
c'était pas naturel du moins et là il me dit
tu vois c'est quoi ça? ça c'était une mine d'asbestos
le jour où ils ont dit que c'était plus bon
l'action est devenue à zéro
et le gouvernement devait aller chercher les mineurs
parce que la compagnie avait plus de cash pour les renvoyer chez eux
et ils ont tellement perdu de fric
qu'ils ont juste poussé toute la ville
avec les camions, tout dans le trou.
Ils ont juste tout laissé là-bas et ils sont partis.
Parce que ça coûterait trop cher.
Là, tu as un trou rempli de stocks
qui étaient là-bas. De maisons, de camions,
de bulldozers, d'affaires faquées.
Puis ils ont oublié Guy là-bas.
Ils ont oublié ses guilles.
Dans 8000 ans,
quand, mettons,
ils vont trouver
ce village-là,
ils vont faire, qu'est-ce qui est arrivé?
Comment ils vivaient?
Construisaient leur maison par-dessus
des autobus.
Le jaune était à la mode à cette époque.
C'est drôle.
C'est fou.
Yann, j'irais avec avec y'a-tu des questions
je peux-tu aller aux toilettes
tu veux-tu aller où
oui oui
pose-moi une question
à Sinan
ok
au pire on va répondre pour elle
attends un peu
ah ouais
tout le monde en a un
vas-y
autre qu'au Québec,
où aimeriez-vous vivre?
La question est pour les trois.
Mike?
Moi, autre que le Québec,
moi, ça serait vraiment,
c'est que t'en as,
mais j'aime vraiment la Floride.
Oui.
Moi, ça serait Floride.
Ça serait Floride.
Floride, il y a tout comme ici,
plus la plage.
Au Canada, mes villes préférées,
c'est Moncton.
Moncton numéro un.
Pour le vibe de la ville, les gens sont cool.
Moi, j'aime vraiment Moncton.
Moi, j'aime ça arriver dans une place,
puis j'ai toujours senti que Moncton,
t'arrives à quelque part,
tu sais pas si ça va être français ou anglais,
puis tout le monde a l'air de bien s'entendre.
Je sais que ce n'est pas vrai,
mais au moins, il cache bien.
Ça, je respecte ça.
Moi, au Canada aussi, je trouve les maritimes,
il y a un vibe accueillant, cool.
Et Vancouver aussi.
Vancouver, Victoria,
je trouve que c'est cher de façon absurde.
Je n'aurais jamais les moyens d'habiter là, mais les murs là
les montagnes, la nature là-bas
ce qui est déjà là, c'est magnifique
je trouve ça vraiment beau
c'est vrai Vancouver, moi il y a une ville
canadienne que j'adore, puis j'oublie
tout le temps que j'adore cette ville-là, c'est Toronto
moi je vais à Toronto
une fois au 10 ans
puis à chaque fois que j'y vais, je fais comme
j'aime bien mieux ça
ici que New York.
Je vais revenir à chaque année.
10 ans plus tard.
Je l'oublie.
Dernière fois que je suis allé, je pense en 2014,
la fois avant, c'est en 2004.
Moi, ils m'ont regagné Toronto. J'étais un grand
Toronto hater et dans le temps,
je me plaisais à dire, ouais,
Toronto, c'est un Blackberry, alors que Mont toronto c'est un blackberry alors que montréal
c'est un iphone ouais qu'est ce que tu veux c'était ça les comparaisons mais je trouve que
c'était une ville vraiment business mais avait pas vraiment d'âme et je trouve que dans les derniers
10 15 et plein de choses ont fait ça les raptors drake il ya eu un il ya eu un vibe de non non on
est une grosse ville internationale on a de la culture on essaie devenu comme vraiment
cool il ya des quartiers vraiment cool avant je trouvais que tout se ressemblait à toronto mais
la récemment c'est vraiment nice je sais pas comment ça s'appelle moi je l'appelle chez les
times square way mais c'est il ya un centre ville qui ressemble un peu à times square à toronto tu
dis oui qui est qui qui le fun À côté du stade
Canada et tout ça.
C'est pas impressionnant, mais c'est beau.
Mais c'est cool. Et je trouve qu'au Canada,
autant avant, on disait, Montréal, il y avait un cachet
au-delà de la langue,
il y avait la ville, elle était vraiment,
il y avait une âme différente. Mais je trouve qu'aujourd'hui,
chaque ville canadienne essaie de
trouver ça, ce qui leur
différencie. Tu vois, Calgary, c'est super cow-boy.
Vois-tu, Winnipeg, c'est une ville
que j'aime, mais que
passé huit heures, j'ai peur.
C'est la seule ville...
J'ai jamais eu peur en tant
qu'adulte à marcher dans la rue
à quelque part en tant que
comme.
Puis Winnipeg,
je me rappelle, j'avais fait comme huit magasins. Tous les magasins comme. Oui. Puis Winnipeg, tu sais,
je me rappelle,
j'avais fait comme huit magasins
et tous les magasins
vendaient des canettes
que c'était pas
une vraie canette,
c'est une canette
pour cacher ton argent
ou c'est pas
un vrai téléphone,
c'est une affaire
pour cacher ton argent.
Puis j'étais comme,
pourquoi ils cachent
tout leur argent?
Puis genre,
le soleil,
c'est couché
puis là,
j'ai fait,
j'ai trop d'argent
dans les poches. C'ai fait, j'ai trop d'argent dans les poches.
C'est vraiment...
Il faut une canette.
J'avais peur, là.
Astu, j'avais peur.
C'est dans quelle province, Winnipeg, excusez?
C'est Manitoba.
C'est Manitoba, yeah.
Manitoba, ce que j'aime de Winnipeg aussi,
où ils jouent au hockey, c'est le centre MTS.
Ben oui. Puis là, moi, ça me faisait rire. c'est le centre MTS. Ben oui.
Pis là, moi, ça me faisait rire.
C'est le Manitoba Telephone Services.
Les maladies?
Oui, c'est ça.
C'est que dans le temps,
tu sais, ITS, c'était MTS.
Oh, ils testaient les MTS là-bas,
pis là, ils...
C'est ça, exactement.
Mais je comprends pas
pourquoi l'endroit pour tester les MTS
soit fucking gros comme ça
pour jouer au hockey.
Un stade. C'est un stade, c'est fucking gros comme ça, pour jouer au hockey. Un stade.
C'est un stade, c'est ça?
Un stade.
Il te rentre un bâton de hockey.
Fait que la question, c'était,
autre que Montréal,
c'est où t'aimerais vivre?
Oh!
Ben là, je dirais la Turquie,
parce que c'est ça.
Moi, j'irais au Mexique.
Hein?
Moi, j'irais au Mexique, man.
Ah ouais?
Au Mexique, c'est badass.
Quelle ville?
J'ai aimé pendant longtemps
la rivière Maya, ça veut dire
à Cancún et jusqu'à Tulum, mettons.
Mais récemment, j'ai découvert
le côté pacifique, Puerto Vallarta,
tout ça, et c'est encore plus roots.
C'est genre El Cabo.
C'est le fun, man, parce que
culturellement, c'est très West Coast.
Beaucoup de well-being,
les plages sont naturelles,
il y a beaucoup de parcs
de réserve naturelle,
ils sont à fond là-dedans au Mexique.
Et c'est exotique,
mais ils ont du cash,
ça fait que c'est le fun.
Non, mais j'aime ça,
j'aime la culture mexicaine
et ça donne que j'ai été souvent
avec ma femme aussi.
Je sais pas, j'aime ça,
je me sens bien là-bas.
Et quand je bronze, j'ai l'air un des leurs,
alors c'est nice.
T'es le Manuel Tadros.
Je suis le Manuel Tadros.
T'es Manuel Tadros 2.0.
C'est moi qui joue les Pakistanais
dans les séries mexicaines.
Ils jouent tellement gros
dans les séries mexicaines.
Ah oui, ça vient de l'Espagne,
ça vient de l'Espagne, ça les télé-novelles.
Ça pleure. Les so-papas hispanophones,
c'est génial.
Ils pleurent pour tout et rien.
Toute la télé mexicaine
est drôle.
On dirait que tous leurs choix
n'ont pas de calice de bon sens.
C'est tout le temps des filles trop décolletées
et des messieurs avec des chapeaux qui dansent.
Il n'est pas du tout dans le stéréotype, le mec.
Non, mais c'est vrai.
Chaque fois que je suis allé au Mexique,
je ne changeais pas.
C'était comme...
Ah non, ça ne se peut pas.
Il est où, TSN?
Puis, ça serait où en Turquie?
Quelle ville?
Moi, j'irais à Izmir,
qui est à côté de la Méditerranée.
Oui, oui, être à la plage, même.
Soleil, oui.
Oh, yeah.
L'eau salée.
Toi, tu es fan de plage?
Non.
Non, c'est ça.
Oui, j'aime le look,
mais je ne suis pas quelqu'un...
Qui va se poser bronzé.
Mais j'aimerais, mettons, avoir full cash.
J'aimerais avoir une maison
sur le bord de la mer.
Se réveiller le matin, voir ça.
Moi, je trouve ça beau, une plage que personne.
Oui, plage privée, c'est classe.
Il y avait, un moment donné,
j'avais loué
genre une villa
en Jamaïque. C'était ça qu'on avait.
Puis moi, je trippais
comme un fou. Puis ma blonde aimait moins ça,
vu que, tu sais,
quand tu vas dans un resort, tu as quelqu'un
qui enlève les roches à chaque matin.
Tandis que là, il y en avait
un peu, mais
c'est pas tant que ça, mais moi,
j'aimais vraiment ça. C'est beau la Jamaïque aussi.
T'étais où en Jamaïque?
Cette fois-là, c'était
entre Montego Bay et Negril. C'est par là que ça se passe d'habitude. T'étais où en Jamaïque? Ben moi, cette fois-là, c'était entre
Montego Bay et Negril.
C'est par là que ça se passe d'habitude.
Les plages sont rocheuses?
Non, zéro. C'est juste,
toutes les plages, si t'as pas
des pauvres pour enlever
les roches, ça prend des pauvres.
Pour que Mike Ward se sente bien,
il peut être entouré de quelques pauvres.
Il les disperse.
On appelle les pauvres.
Moi, en plus, j'ai de la famille en Jamaïque.
Oui, OK.
C'est le fun pour ça.
T'as de la famille en Jamaïque.
Oui, mon oncle a marié une Jamaïcaine.
C'est bon, ça.
Il y a mille ans.
À Ward? Oui, c'est bon, ça! Il y a mille ans. Wow! Un word?
Oui, c'est vraiment absurde la manière.
Elle, c'est une des familles
les plus riches de la Jamaïque
que le père ne voulait pas
qu'elle marie un Jamaïcain.
Il a dit, je vais t'envoyer
te faire éduquer en Europe
puis en Amérique
pour que tu puisses marier
un diplomate.
Carrément.
Il l'a envoyé, elle a fait son bac à Oxford puis en Amérique pour que tu puisses marier un diplomate. Carrément.
Il l'a envoyé, elle a fait
son bac à Oxford
en Angleterre. Après, elle faisait une maîtrise
à McGill.
Elle a rencontré ma tante qui allait à McGill.
Elle a ramené son amie
de la Jamaïque à Québec.
Cette madame-là a rencontré mon oncle
qui avait lâché l'école en troisième année.
Wow.
Il a échoué le plan, le papa!
Il était
pas tout à fait un diplomate.
Mais il parlait français.
Son tombant en amour,
elle savait que
cet homme-là était inacceptable, son père.
Elle s'est dit,
je peux pas dire ça à mon père, je vais le marier.
Je vais le marier et je vais le ramener en Jamaïque.
Fait accompli.
Puis je vais faire, c'est lui.
Et il a préféré ça que le déshonneur que ça fait divorce.
Puis il ne l'a jamais accepté.
C'est ça.
Il ne l'a jamais accepté.
Mais il se parle, là, puis tout?
Le vieux monsieur, il est mort, mon oncle est mort.
Mais même mon oncle, il me racontait.
Parce que souvent, moi, j'étais kid, kid.
Puis là, il me racontait les jobs qu'il faisait pour son beau-père.
Puis il était comme, ouais, des fois, il m'envoie à Grand Cayman
dans un bateau avec de l'argent.
Puis là, j'étais comme, je pense qu'il veut que tu te fasses pogner
pour aller en prison.
Ça n'avait comme aucun sens.
C'est un mafia là-bas,
genre, de son part?
Non, ce n'est pas un mafia,
mais tu sais,
dans des pays comme la Jamaïque,
les lois,
ils respectent ça,
mais tu sais,
un moment donné,
j'avais demandé à mon cousin,
j'avais fait,
c'est quoi la limite
d'alcool au volant ici?
Puis il avait dit,
ça dépend de qui.
J'adore cette réponse!
Bien, OK, OK ok on prend notre chance
mais moi ça me fascine
ces pays là
que
ils ont des lois
mais pas tant
mais ça c'est
surtout quand tu viens
d'une place comme ici
où c'est tellement carré
là
tu sais mon père
quand il est arrivé ici
la première fois
il voyait les gens
faire la ligne
pour l'autobus
il les poussait là
parce que lui
d'où il venait
c'était premier arrivé
premier servi
pourquoi tu attends pas cette place les gens étaient comme ils tombaient agressus, il l'est poussé, là. Parce que lui, d'où il venait, c'était premier arrivé, premier servi. Pourquoi tu attends?
Déjà, il était comme d'un domaine agressif, lui, mais...
C'est ça.
Moi, c'est ça qui est drôle aussi. Pour le monde qui arrive ici,
ils pensent que tout est négociable.
Même au IGA.
Oui, parce que dans d'autres pays, ça négocie.
Mais ça devrait négocier.
Ça devrait, tu vois.
Ça devrait tout le temps. Parce que quand je vois
quelque chose à 100 piastres, je suis comme,
80, ça aurait été parfait.
Puis là, t'es au Walmart, fait que tu peux pas... Tu peux pas t'écouter.
Tu peux pas appeler un gérard, là, tu sais.
Ma blonde, elle a déjà...
Moi, elle me gênait, j'allais plus me gaziner avec.
À l'époque que le Zellers existait,
elle avait négocié les valises.
Qui c'est?
Ma blonde, tu sais, elle était comme, ça, les valises. Qui c'est? Ma blonde.
Elle était comme, ça,
cette valise-là, si j'en prends deux,
la deuxième, tu me fais à combien?
Puis là, la personne était, bien, le prix.
C'était gris.
Puis là, moi, j'essayais de dire,
tu négocies avec quelqu'un qui n'est pas M. Zellers.
Il n'a aucun pouvoir, le mec.
Puis là, la personne a juste dit,
« Regarde, si c'était brisé,
là, il y aurait moyen. »
Puis là, ma blonde a juste sali
une des valises.
Puis là, elle a dit,
« Va dire à ton gérant que
ces deux valises salent,
quel prix qu'on peut l'avoir. »
Puis là, il est allé en arrière, il est revenu,
puis il nous l'a fait, genre, vraiment,
en bas de moitié prix. C'était comme, « Ta v Puis là, il est allé en arrière, il est revenu. Puis il nous l'a fait, genre, vraiment, en bas de moitié prix.
J'étais comme, ta, l'arnaque, ça vaut la peine d'être gosses.
Oui, mais ça, c'est un caractère.
Moi, par exemple, je suis impossible de négocier.
Il y en a que oui, ils obtiennent ce qu'ils demandent,
d'habitude. Moi, je ne l'ai pas au moins, mais...
Ah, moi, vois-tu, quand...
Mais moi, c'était surtout en Jamaïque.
Moi, je ne suis pas bon pour négocier
quand il y a de la pression.
Je trouve, dans des pays comme
la Jamaïque, et j'ai senti ça aussi
en Haïti, ils veulent tellement
de ventes que là, je deviens
mal.
Soit je crisse mon camp.
Soit je fais un don.
Soit je fais, regarde, je sais que ça vaut deux piastres,
mais c'est un blot 60.
Voilà, c'est le classique Mike.
Moi, j'aime ça négocier.
C'est le fun.
C'est un sport.
Toi et ton mari,
est-ce que vous êtes en condo ou en appart?
En condo.
Tu as négocié beaucoup là-dessus?
Non, ce n'était pas à moi.
C'était déjà lui avant que je suis arrivée.
Ça colloque.
Mais tu sais, comme mettons, quand tu as jeté un char,
tu le négocies-tu beaucoup?
Oui, oui.
Mais si, exemple, il était à 4,000, disons 5,000, OK?
Je vais dire 3,500.
T'as parna que c'est comme ça.
Je le sais, tu commences pas.
Tu as vu la main directe, 3,500.
Elle est déjà en négociation.
Viens là, 3,500, on va être réveillés. Je dis 3,500, c'est sûr qu. J'ai vu la main directe. Elle est déjà en dégoûtation. Viens là, 3 500.
J'ai dit 3 500.
C'est sûr qu'il va dire non,
mais là, il va dire peut-être 4 500.
Je fais 4 200 et on n'en parle plus.
Puis là, c'est ça.
Après, j'essaie de négocier.
Ça marche d'habitude?
Oui.
Moi, mon père,
ma première voiture,
il était 2500.
On l'a négociée
à 900 piastres.
Wow!
Voyons, tabarnak!
Puis il est venu
nous le porter,
le tabarnak!
Ah oui!
J'ai dit...
Parce que...
2500 à 900 piastres?
Mais check-mate,
parce qu'on est allés
chez eux,
puis là,
je regarde la voiture.
Mon père, il dit
1900, puis on l'a pris. Il dit, ah regarde la voiture. Mon père, il dit 1900, puis on la prend.
Il dit, ah, impossible, 1900.
Là, 2200, admettons, je me rappelle plus.
Puis là, on fait genre, on va réfléchir.
On rentre dans la voiture, t'attends un petit peu.
Là, t'attends.
Tu vois, le gars, il est comme, OK, 1900, c'était correct.
Là, il vient, il dit 1900.
Mon père, il dit 1800.
Puis là, il fait, non, non, non, là, c'est impossible.
Puis là, mon père fait OK, bye.
Puis là, on s'en va.
Une heure après, il m'appelle sur mon sel.
Il dit 1800, c'est correct.
J'ai dit ouais, mais on est déjà rendu chez nous, tu sais, 1500.
Non, c'est-tu là?
Il raccroche, il me rappelle OK, 1500, c'est correct.
Puis là, mon père a dit 900.
Il a fait OK, je m'en viens vous le porter.
Magnifique.
Câline.
Mais là, c'est un guest.
C'est un Kia Rio.
Mais il était...
Une petite Kia Rio,
genre,
32 000 kilos.
Voyons!
Ça n'avait pas rapport.
Chris, ça veut dire
que ça valait 6 000?
Non, non, non.
5 000?
C'était très vieille.
C'était une...
Genre, peut-être,
on était en 2012.
C'était-tu un vrai
32 000 kilos
ou c'était un 32 000 kilos
un peu...
S'il l'avait acheté
à sa femme à l'époque, elle ne l'a jamais utilisé. Ils utilisaient toujours sa voiture. Voiture de vrai 32 000 kilos? Oui. C'était un 32 000 kilos. Il l'avait acheté à sa femme à l'époque.
Elle ne l'a jamais utilisé.
Ils utilisaient toujours sa voiture.
Voiture de rêve, quoi.
Oui.
Pour une première voiture, je veux dire.
Exact.
Moi, je l'ai rendu à 100 000.
Je l'ai conduit jusqu'à 100 000
et je l'ai revendu à 600 piastres.
That's right.
OK.
Puis, j'ai déjà acheté une Mini Cooper.
Bravo.
2010.
Il m'avait dit 8 000.
Je l'ai eue à 6 000.
Si jamais l'humour ne marche pas,
on va te mettre sur auto hebdo.
On va vous négocier vos autos.
Ça ferait un bon show, ça.
Juste une caméra qui te suit
en train de casser des vendeurs.
Du pauvre monde.
Ils sont dans la marde,
ils font « Chris, OK, je vais vendre
mon char que j'aime. »
Malade, la dernière section de l'émission,
c'est juste les gars qui sont déçus d'être
trottés par elle. « Je comptais
prendre ça à 2000, mais non, je ne l'ai pas eu,
Chris. » Mais c'est parce que je pogne tout le temps les bonnes personnes.
Tu sais, comme la mini Cooper, c'était un chirurgien
qui avait acheté ça à sa femme il y a longtemps.
Ça aussi, il était à 30 000 kilos.
Je l'ai monté jusqu'à 100 000.
Je l'ai revendu à 6 500.
Bravo.
Ah, t'as fait de la...
Ça veut dire que le médecin,
lui, il s'en collissait de l'argent.
Oui, il s'en collissait.
Il voulait juste s'en débarrasser.
C'était comme toi en Haïti.
Il a fait un don à une pauvre immigrante.
Mais je me suis fait de crosser aussi des fois.
J'ai acheté une Yaris
et c'était reconstruit et je ne le savais pas.
Je suis allée au garage et il a dit que c'était reconstruit.
Ça, c'est pas bon.
C'est donnant, donnant.
Mais je n'ai jamais croissé dans le sens que c'était des riches.
Je ne suis pas arrivée
à cela.
Ça ne le fait pas mieux parce que tu vois les riches.
C'est Romain Desbois de la Carcasse.
C'est ça.
Le gars, il fait des boules pis genre
il fait des boules
non mais il est chirurgien
tu sais
je te le dis
il est esthétique
ok c'est un chirurgien
esthétique
j'étais allé chercher
à Outremont
ça serait pas mal
ok la mini
et une boule
pour 6000
ça m'écoute si
je te donne 6000
tu me donnes le char
pis du C
ouais c'est ça
et là t'as le père
qui intervient
qu'est-ce que tu peux faire
pour moi
ça là
le père
ça doit exister
tu sais mettons
des seins refaits
c'est bon 10 ans
il doit y avoir
sur le marché noir des seins usagés des c'est bon 10 ans. Il doit y avoir sur le marché noir
des seins usagés.
Des refurbished tits.
Tu sais, mettons,
dans l'Europe de l'Est,
ou que...
Des implants réusinés.
Oui, c'est ça.
Mais en Thaïlande,
tu peux changer de sexe
pour genre 100 piastres.
J'éviterais, moi.
Oui.
Moi, j'éviterais, moi,
à son mal.
C'est-tu aussi pas cher que ça?
Je ne le sais pas,
mais moi, j'avais regardé
un reportage
que c'était ça
toi tu négocies
les ressources en piastres
à 30 piastres
mais toi tu copies
avec la moitié
je garde une couille
mais non c'est pas cher
pis c'est genre
associé à un dépanneur
fait que là
c'est pas propre
c'est genre
un bord c'est un magasin
pis l'autre bord
c'est comme
associé à un dépanneur
mais quel massacre
mais c'est super pas bon
parce que tu peux perdre
il y en a plein après ces bon parce que tu peux perdre le...
Il y en a plein
après ces chaperatures.
Tu peux perdre la vie,
déjà.
Au bout de ton sang,
à Bangkok,
c'est moyen.
Non, mais c'est des bons,
généralement.
qu'il faut être motivé
de faire...
Bon, je veux plus ma queue.
Il y a-tu un dépanneur
qui offre ce service-là?
Qu'est-ce qu'ils font là-bas? »
« Ils vendent des pâtés jamaïcains et ils te coupent les couilles. »
« Tu choisis, c'est à la caisse. »
Mais non, mais c'est souvent les pauvres de Thaïlande
qui n'ont pas d'argent et qui veulent changer de sexe.
Oui.
Mais après, ils n'ont plus la sensation de...
Souvent, ils veulent changer de sexe pour faire de l'argent.
Je ne suis pas sûr que la part des ladyboys,
ces gens des trans, que je suis né dans le mauvaisboys ces gens des trans que je suis né dans le mauvais
car c'est plus je suis né dans le mauvais corps par faire du cash plus de cash mais pour vrai
oui il y en a beaucoup qui s'est encouragé le tic ami très jeune il voit que c'est la seule façon
comme de quitter le village puis il est près des pilules de thiel de d'hormones le plus haut doivent
capoter quand ça fait six ans que'ils sucent des pénis.
Quand ils apprennent que
quand il y a des cours à distance,
ça se dit, j'aurais pu...
J'aurais pu devenir comptable.
Il y a d'autres manières
de faire du cash.
Oui.
Quand même.
Ah, c'est cash.
Ah, pétain!
Ah, c'est trash.
Oh, pétain!
T'es-tu déjà allée en Thaïlande?
Jamais.
CPA.
Non, j'ai pas été en Asie, moi.
Thaïlande, c'est le genre de pays quand, mettons, t'sais, une fille qui va en Thaïlande,
tu peux dire, je suis allée en Thaïlande, c'est le fun au bout.
Si t'es un gars qui va en Thaïlande,
il faut que, tu prends même pas un respire, il faut que tu dises, je suis allée en Thaïlande, c'est le fun au bout. » Si t'es un gars qui va en Thaïlande, il faut que, tu prends même pas un respire,
il faut que tu dis « Je suis allé en Thaïlande avec ma blonde. »
Oui, oui, direct, direct.
Là, c'est correct.
Parce que si tu fais « Je suis allé en Thaïlande avec qui? »
Avec mes amis.
Là, t'es comme « Ah! »
C'est vrai que c'est louche.
T'aurais pu sucer des pénis ici.
Il y en a des pénis à Montréal.
Puis ils sont willing.
Ils veulent. Tu penses-tu que Luke Wiseman, il allait souvent en Thaïlande? Il y en a des pénis à Montréal. Ils sont welling.
Ils veulent.
Tu penses-tu que Luke Wiseman y allait souvent en Thaïlande?
Oh my God!
Tant qu'à faire!
Il a amené la Thaïlande ici.
Moi, j'avais eu cette discussion-là
avec quelqu'un.
Too real.
Il y a une couple d'années,
il y avait un animateur radio de Québec qui s'appelait
Robert Gillet. C'était avant
le MeToo.
Lui, il s'était fait
pogner dans l'opération Scorpion
à Québec avec les prostituées juvéniles.
C'est un gars
que je ne sais pas s'il a été trouvé coupable
pour ça, mais c'est un gars
qui animait en radio et qui allait en Thaïlande
quatre fois par année.
Tu te fais pogner
dans une affaire de pédophilie
et tu es un gars qui a une réputation
d'aller en Thaïlande quatre fois par année.
C'est un peu louche.
Il n'aime pas ton sale pas de taille.
Oui, c'est ça.
Il a des limites
à manger des nouilles.
Moi, pour vrai
j'aime le pas de terre
j'adore
pis
j'en
mais tu sais
j'en mange
4 fois par année
à peu près
ah non moi plus que ça
mais tu sais
t'en manges combien de fois
par année
ah je sais pas
mais au moins
une fois deux semaines
là j'adore
ok ok
la bouffe taille
c'est bon
fait que mettons
t'en manges 26 fois par année
mettons
mais fait que vois-tu lui même s'il aimait pas le pas de terre La bouffe thaï, c'est bon. Mettons que tu en manges 26 fois par année. Mettons.
Même s'il n'aimait pas le pa de thaï,
il en mangeait plus souvent que toi.
C'est ça.
Moi, j'avais une joke sur lui.
Je ne me rappelle pas c'était quoi la joke.
C'est comme en 2006.
Il y avait un producteur montréalais
qui m'avait dit
« Je suis ami avec lui,
puis c'est pas vrai que c'est un pédophile. Arrête de dire
que c'est un pédophile. Puis là, j'avais fait,
il va en Thaïlande quatre fois par année,
tabarnak!
Surtout s'il y a ça qui plane
autour de toi. Oui, oui, non, c'est ça.
Mais peut-être qu'il y allait
pour les plages. Apparemment, les plages sont
super belles, la bouffe est
bonne, c'est pas cher.
Je comprends les jeunes
qui n'ont pas beaucoup d'argent, qui veulent
vivre un trip dans une belle place.
Mais, tu sais,
un vieux millionnaire,
pourquoi tu ferais 26 heures d'avion
parce que la bière est juste
une pièce et demi?
C'est parce qu'ils donnent des jus dans des sachets en plastoc.
C'est pas ça.
C'est un des problèmes d'ailleurs de jus dans des sachets en plastoc. Ce n'est pas ça. Mais il y a beaucoup de...
C'est un des problèmes
d'ailleurs de la Thaïlande
qui était considéré
les Thaïs
un peuple ultra heureux.
Il y a un sourire permanent
culturellement, etc.
Et j'avais vu un reportage
sur la TV5
où ils disaient
que c'est en train de...
Les Thaïlandais eux-mêmes
commencent à être écoeurés
de l'hyper-tourisme
qu'il y a en Thaïlande.
Mais c'est juste
des vieux blancs
qui veulent fourrer
des enfants.
Ou des jeunes qui viennent faire de bonnes parties,
se défoncer la gueule pendant un mois.
Ils disaient qu'ils en avaient marre un peu.
Genre, Bangkok, c'est plus viable.
Et les îles, c'est un foutoir qui ne se peut même plus.
Mais est-ce qu'ils ont d'autres possibilités
économiquement?
Oui, ça se tenait.
Ce n'est pas vrai que c'est pauvre,
c'est juste différent.
Les places comme ça où il y a du tourisme
et ça devient peut-être la seule économie,
l'économie noire de cette économie-là
est vraiment « dark ».
Toutes les îles où on va,
même dans les Caraïbes,
où il y a juste des hôtels,
mais il y a beaucoup d'affaires pas cool
qui se passent en même temps.
La drogue, la prostitution, tout ça.
Moi, c'est le bout que je n'aime pas
quand tu vas dans un tout-inclus.
C'est le ride de l'aéroport
au tout-inclus que là,
tu vois la réalité.
La vraie misère, là, oui.
Puis tu es comme, ah, c'est-ce qu'ils sont pauvres.
Puis tu te sens coupable jusqu'à temps que tu vois le front desk
puis tu te fais, c'est le paradis.
Là, tu es comme,
qu'est-ce qu'on est bien?
Wow, un jus orange, yes!
Là, t'entends des coups de feu juste à côté de la clôture.
T'es comme, sont où les feux d'artifice?
Je les vois pas!
Je vois pas de feux d'artifice!
Moi, tu vois, le plus gros clash comme ça,
c'était avec toi en Haïti.
Ça, ça m'avait vraiment...
On avait été comme 3-4 ans après le tremblement de terre
et la ville, le port au prince,
était encore littéralement
pétée en deux physiquement
toutes les routes, Trapez c'était un massacre
et on était arrivé nous à Pétionville
qui est l'équivalent du Westmount de Port-au-Prince
c'était dans les montagnes
et l'hôtel, magnifique
et moi ce qui m'avait le plus choqué
c'est même pas qu'on a vu une Porsche
il y avait un concessionnaire Porsche
et tu descends
une demi-heure de route de Cité-Soleil
où il y avait 300 000 tentes
de camping de gens qui vivaient là
le clash entre
le show que nous on a fait pour des gens clairement aisés
je crois que c'était 40 ou 50 places de billets
je sais pas si tu te rappelles ce que je t'avais dit
mais j'avais dit si quelqu'un
explosait le building qu'on était
dedans pour le show,
tous les problèmes d'Haïti disparaissaient.
Oui, exact.
Parce que c'était juste…
Oui, c'était vraiment ça.
Il y a quatre grosses familles en Haïti qui gèrent,
une l'alcool, une l'électricité, l'autre je ne sais pas quoi.
Ils partagent les richesses et le peuple est vraiment…
Ils ne donnent rien à personne.
Oui, pour vrai.
Et d'avoir vu ça, tu avais fait la réflexion,
on est en train de jouer pour le problème du pays, c'était ça. Et puis, moi, ça, ça m'a fait la réflexion, on est en train de jouer pour le problème du pays, c'était ça.
Et puis,
moi,
ça,
ça m'avait choqué.
La ride,
justement,
on n'avait pas fait de douane,
ils étaient venus nous chercher
dans l'avion,
c'était faillite.
C'est absurde,
c'est arrivé dans un autre pays
et tu ne passes pas aux douanes.
C'est Luc Merville
qui t'accueille.
Oui,
on avait Luc Merville
qui nous a accueillis.
Il nous a accueillis,
il nous a fait
tour guide et tout.
Est-ce que je peux demander
c'était payé combien?
C'était pas bien payé, mais c'était pas mal payé.
Tout le voyage était payé, déjà.
Le show, c'était pas beaucoup de caché.
Mais écoute, moi j'étais avec ma femme
quatre jours à l'hôtel.
T'as amené ta femme?
Oui, moi j'ai amené ma femme.
On avait eu caché, mettons,
dans les alentours de 800 piastres.
C'était 500 US
je me rappelle
j'avais été le donner à des orphelins
j'avais été le donner à des orphelins
mais je te dirais pas
qu'est-ce qu'ils ont fait en échange
pour une fois qu'on met quelque chose de bien
à côté du nom de Mike Ward,
c'est un fourré moins grasse.
Quel con!
Quelle bonne personne!
Mais je me rappelle,
il y avait eu, je ne sais pas c'est qui
qui l'avait dit,
il y avait un journal,
c'est moi qui avais tweeté un gag
avec mon affaire
parce qu'ils m'ont donné un reçu.
Puis c'était 500 piastres US,
c'était 34 000 gourdes.
Fait que là, moi, j'avais pris une photo du reçu
puis j'avais fait un gag sur Twitter.
Puis je pense que c'est le journal de Montréal
qui avait sorti un article,
« Mike Ward donne 34 000 $ à un orphelinat. »
J'étais comme, « Hé, Chris, calmez-vous,
c'est 500 piastres.
J'avais même gagné un prix humanitaire
à cause de ça.
Tu vois, quand tu fais une hausse de gentil,
tu gagnes tous les honneurs, Mike Ward.
J'imagine si t'étais gentil tout le temps.
Oui, c'est exact.
Mais 34 gourdes, la bolne.
34 000 gourdes.
Mais c'est quoi leur taux?
Admettons, qu'est-ce que tu peux acheter avec ça?
Pas mal de trucs.
Oui, c'est ça.
Vu que c'est un pays…
Est-ce que c'est l'équivalent de 34 000 piastres ici, admettons, pour eux?
Non, c'est 500 US, mais 500 US là-bas,
ça serait l'équivalent de, mettons, 10 000 ici.
Oh, quand même!
Parce que, tu sais, tout n'est pas cher.
Vu qu'ils sont tellement pauvres,
ça n'a pas de crise de sens.
Mais moi, ce qui m'avait frappé,
c'est autant ils sont extrêmement pauvres,
autant ils ont une fierté
que tu ne trouves pas dans les autres îles.
Dans les autres îles,
mettons que tu disais tout inclus,
ils vont venir te voir à la plage
pour te vendre du stock,
mais dans la deuxième phrase,
elles te disent,
voilà mes enfants,
on ne mange pas,
achète du stock. Là-bas, c'était...
J'ai trouvé, moi, en tout cas, qu'il y avait une fierté de...
Man, je ne quémande rien ici.
S'il avait une banane à vendre, il la posait devant lui
et fièrement, banane à vendre,
il attendait. Et ça, ça m'avait frappé
parce que ce n'est pas de la petite misère.
C'est hardcore misérable.
Et tout le monde se tient droit.
C'est ça qui m'avait marqué d'Haïti.
Je l'avais déjà lu,
mais c'était la première fois que je le vivais.
Le pourcentage de monde
heureux là-bas est plus
élevé que le pourcentage de monde
heureux ici.
C'est du monde que, mettons, si ma réalité
si ma réalité, c'était leur réalité,
je vendrais des bananes
jusqu'à temps que j'aurais assez d'argent
pour m'acheter une corde
pour moi
je serais comme cri je veux mourir
mais c'est parce que t'as connu autre chose
quand t'as pas connu autre chose
c'est un peuple fier
à Haïti
c'est la première république noire
ils ont été le premier peuple à s'affrontir de l'esclavage
c'est eux autres qui sont libérés'affronter de l'esclavage. Oui, c'est eux autres qui sont libérés
eux-mêmes de l'esclavage.
En 1804.
Oui.
Et après, c'est les Français qui les ont fourrés
pour que là, il faut qu'ils payent une dette.
Oui, le Napoléon.
Oui.
Oh, tabarnouche.
Mais culturellement, ils ont ça.
Et moi, ça m'avait frappé à quel point, man.
C'est « proud people », man.
Ils se tiennent droit là.
Vraiment.
Hey, Yann, y a-tu une autre question?
Il doit y en avoir...
OK.
Il y en a deux pas pires.
Il y en a une de Tristan qui demande,
aimez-vous faire la tournée dans les petits villages
comme dans l'Est du Québec?
Aimez-vous ça, des petits villages,
faire des tournées dans les petits villages? Moi, oui. Moi, que d'habitude les gens viennent nous voir et qu'on va dans les
villages on va voir des gens et je trouve ça cool ça surtout pour moi avec ma tête et mon accent
tu sais j'étais j'étais à quaticouque la semaine dernière pour faire mon show et devant il y avait
un couple gérard puis c'est puis gislaine là deux magnifiques. Et le bonhomme, il me regardait. Je suis comme, est-ce que tu me connaissais avant?
Pas un doute.
Il me dit, tu as vu cette gueule
et tu es venu voir ça?
Je dis, ben oui, c'est toi qui es venu chez nous.
Et j'ai fait comme, ben ouais, man.
Et il a tripé.
Ils ont eu du bon temps.
Et il n'y avait pas d'a priori.
Je trouve qu'on a beaucoup plus d'a priori en ville
que dans les villages.
On est chanceux aussi, je trouve, de...
Si on ne faisait pas de l'humour,
on ne visiterait pas toutes ces places-là.
Ah non, mais jamais!
Tu sais, comme, mettons,
le Québécois moyen qui vit à Montréal,
dans sa vie, il va être allé une fois à Longueuil,
deux fois au 10-30,
puis c'est pas mal tout.
Et un voyage à Québec en secondaire 3.
Oui, mais tandis que nous autres,
on fait des petites places.
On ne réalise pas à quel point c'est beau.
Ma femme, elle est souvent venue avec moi
sur la route.
Quand on voyage, mettons, faire six heures de route,
dans ma tête, je vais à New York.
C'est pourquoi j'irai ailleurs.
C'est beau, le Québec.
À partir de Québec, sur la rive sud,
mettons,
toute la route, jusqu'à Rimouski, même plus loin.
C'est magnifique. La région de Charlevoix,
pour moi, c'est... Ça fait combien de temps
que tu fais de l'humour? Ça fait 10 ans?
12 ans. 12 ans? Fait que là,
toi, t'as eu le temps de...
Ça doit être rare que tu te fais bouquer
à quelque part, que c'est la première fois que tu y vas.
Là, j'ai réglé les
deux villes que j'avais jamais fait encore.
C'était Bécomo-Sept-Îles, que j'ai fait avec Louis-José.
On a fait deux soirs de la place.
C'était drôle parce que dans ma tête, dans ma carrière,
je m'étais dit...
Parce qu'au début, mes blagues, elles étaient très montréalaises.
Saint-Jérôme, ça n'arrivait plus.
Et je m'étais dit, le jour où ça arrive à Becomo, I made it.
Et dans ma tête, I had made it before.
Mais là, j'étais comme avec Louis.
Et on était à Becomo et ça a marché les deux soirs et dans le matin, je suis comme « Ah, fuck,
je suis un humoriste pour vrai, là. »
J'ai fait comme « OK, c'est ce que je fais dans la vie
et puis ça marche. »
Toi, ça fait combien de temps
que tu fais ça, là, maintenant?
Ça fait à peu près quatre ans, là, je te dirais.
Toi, tu as quand même fait...
Tu sais, avant la pandémie,
tu t'enlignais pour avoir fait faire bien des places. Au Québec,
c'est quoi la plus petite place que tu as faite? La plus petite? Le petit village? Oui. Non, non,
oui, pas genre… Pas la salle? Oui. Écoute, je ne sais pas, c'est ça l'affaire, c'est que moi,
j'ai découvert le Québec avec l'humour. Moi, j'étais genre Laval, Montréal, Turquie.
la fin c'est que moi j'ai découvert le Québec avec l'humour moi j'étais genre Laval, Montréal,
Turquie
même pas la rive
elle va Istanbul
avoir l'encore
j'ai découvert, je sais pas à quel point
c'est petit les endroits où je suis allée
je veux dire, je suis allée à Val d'Or récemment
je sais pas si c'est petit
tu sais comme dans le sens où
même au Canada
Val d'Or qui est la ville avec le plus de millionnaires
par capita
au Canada
je savais pas ça parait pas
mais non c'était bien le fond
sinon petit je le sais pas mais c'est ça
moi aussi comme toi à chaque fois je vois quelque part
ça c'est le Québec je savais pas
comme la Rimouski et tout
la tournée des micro-brasseries que j'avais faite c'est genre Saint- Je ne savais pas. Comme la Rimouski et tout. C'est magnifique. La tournée des microbrasseries que j'avais faite,
c'est genre Saint-Anne-des-Monts,
puis blablabla. Puis j'étais comme, il y a la mer,
genre. Tu sais, moi, dans le sens, j'étais comme
la Méditerranée, il n'y a rien qui peut accoter ça.
Puis là, j'étais comme, ah, bien,
ça ressemble quand même, tu sais.
Et c'est immense, le Canada, là.
C'est vaste, man.
Il y a une affaire que j'ai vécu un moment donné,
puis je ne sais pas pourquoi, je viens de repenser là,
ça ne m'avait pas touché sur le coup,
mais là, ça me touche.
J'avais fait un show, je ne me rappelle pas du nom du village,
mais c'était un mini-village,
mettons 400 habitants dans le village.
Puis, quand je suis arrivé,
l'organisateur m'avait dit,
« Ah oui, on était excité que vous alliez venir ici. »
Tout le monde, hier, passait leur tondeuse, nettoyait leurs autos pour leur maison.
C'est incroyable.
Pour que quand tu arrives, tu te fasses, « Hey, c'est bien une belle place. »
La petite séduction.
Puis, tu sais, le pire, je me sentais mal parce que je n'avais même pas regardé les maisons.
Tu sais, vu que, tu sais, moi, je m'en all parce que j'avais même pas regardé les maisons.
Tu sais, vu que, tu sais, moi, je m'en allais faire un show.
Après, quand je suis parti, il faisait noir.
Fait que là, tu sais, on essayait de regarder.
« As-tu de l'air propre? »
« As-tu de l'air propre? »
Mais c'est fin. C'est tellement fin, faire ça.
Moi, tu sais, on parlait de
la tournée canadienne. On faisait la tournée
rurale du Manitoba. C'était plein de
villages francophones hors de la france mais à un moment donné on roule deux heures or winnipeg là et on
arrive ces deux heures de rien là il ya des champs partout et à mon avis il ya une église peut-être
vingt maisons c'est on joue dans le sous sol l'église et la parle à la femme c'est un village
où il y avait louis Riel à l'époque.
Et les francophones, c'était comme un gros bastion francophone.
Ils sont 200-300, comme tu dis.
Et là, je me rappelle, le sous-sol de l'église,
le show doit commencer à 7h.
7h02, il n'y a pas âme qui vive.
Je vais voir la bonne femme.
Je dis, madame, il y aura le show.
Elle me dit, oui, pourquoi?
Je dis, vous avez dit 7h.
Elle me dit, oui, il arrive.
Elle ouvre la porte et tu vois les gens sortir des maisons
et venir
au show. Tu sais, c'est comme...
Ben oui, à l'heure, ils vont être là 7h.
Il n'y avait pas de, il faut garer la voiture,
on va s'arrêter au resto. Il n'y a pas de resto, il n'y a pas de parking.
C'est là.
Ouais, mais c'était un show de fous, là.
Eux, voir du contenu francophone, c'est
comme si il y avait de la dépression au centre-ville.
Moi, ce que j'aime de ces publics-là,
c'est que, tu sais, mettons, ils parlent français
comme nous, on parle français,
mais ils ont zéro référence québécoise.
Zéro.
Puis on n'y pense pas.
On n'y pense pas que...
On agit quand on va là-bas la première fois
comme les Français qu'on haït quand ils arrivent ici.
Exact.
Qui nous parlent, qui nous font des jokes
sur le maire de Paris.
C'est comme, je ne sais pas,
c'est qui le maire de Paris?
Puis là, après deux shows,
tu réalises, oh shit, ah ouais, je vais
m'adapter à la réalité.
Ils voient pas TVA.
Au lieu de faire des jokes sur Éric Duhem.
Et même sacré.
Je veux dire, au Québec, on sacre, on veut-tu, on voit là.
Dans ces places-là, ils vont à l'église
le dimanche. Moi, j'étais avec
deux, mais alors tabarnak, le bonhomme était
insulté. Tabarnak, le bonhomme était insulté.
Tabarnak, t'es malade ou quoi?
Et il y a eu un genre de stand-off de fermier
contre Demé.
Les Chickenswell,
dans leur tournée à l'époque,
il y avait un sketch
où ils riaient de Jésus,
ils parlaient de Jésus,
où il y avait un personnage de Jésus qui passait,
puis il y avait une ville dans le nord de l'Ontario qui ne voulait pas les avoir,
vu que c'était un groupe satanique.
Ah ouais!
C'était...
Daniel Grenier satanique.
C'est magique.
Tu vois Daniel Grenier, t'es comme...
C'est Marilyn Manson.
Ben oui!
D'ailleurs, si tu vois, il lui manque des côtes, hein?
Je suis sûr que Daniel Grenier, il a enlevé les côtes pour se suon. Ben oui. D'ailleurs, si tu vois, il lui manque des côtes. Je suis sûr que Daniel Grenier
a enlevé les côtes pour se sucer.
Ben oui.
On le connaît avec sa petite valise.
Oh putain.
Daniel satanique.
C'est génial.
Yann, tu disais qu'il restait une question.
Ou il y en a-tu?
S'il reste juste une bonne question,
demande, vu que je ne veux pas que ça finisse,
demande une couple de mauvaise avant
et après on va finir avec la bonne.
Il y en a plusieurs.
Il y en a une encore? Il y en a plusieurs, mauvaise, parfait.
Il y en a une bonne.
C'est un gars qui s'appelle Mike
qui écrit « Le monde de l'humour est de moins en moins
constitué d'hommes blancs.
Est-ce que le multiculturalisme... »
« Sont en train de voler nos jobs! »
« Est-ce que le multiculturalisme avance assez rapidement dans le milieu? »
« Est-ce que le multiculturalisme avance assez rapidement dans le milieu? Eh boy!
Est-ce que le multiculturalisme avance assez dans le milieu?
Fait que le gars dit que... Il veut savoir si je fais du cash.
Pas mal, ça va.
Si ça va vite, genre, peut-être.
Ben écoute, je pense que l'humour...
Ça va-tu sur bon rythme, admettons?
Écoute, moi je vais te dire, l'humour, c'est un des seuls médiums,
pour moi, artistique, qui est encore ultra démocratique.
Tu es aussi bon que tes jokes.
Je trouve que le public,
même quand il y a des a priori,
après trois jokes, ils embarquent dans ton rythme.
Pour l'avoir vécu,
du racisme, il y en a partout.
Ce n'est pas exclusif au Québec.
Je te parlais tout à l'heure d'aller à Bécomo
faire mes jokes. Au début, quand ça ne marcherait pas à Bécomo, ce n'est pas parce que j'heure d'aller à Bécomo faire mes jokes, au début quand ça marcherait
pas à Bécomo, c'est pas parce que j'étais
d'origine marocaine
c'est parce que j'étais pas drôle
alors qu'à Montréal je connaissais assez
les gens pour aller les chercher avec d'autres trucs
que du drôle, des accents
mais je pense que
l'humour il y a pas de complaisance
c'est drôle, tu ris, c'est pas drôle, tu ris pas
et puis voilà quoi
moi je pense la même affaire, man. C'est drôle, tu ris. C'est pas drôle, tu ris pas. Et puis voilà, quoi, point. Exact.
Moi, je pense la même affaire.
Je pense que c'est ça.
Quand tu travailles...
Bien, c'est la seule affaire...
Mon Dieu, je vais le tout le dire.
Trois, quatre!
C'est que l'humour, c'est le seul métier
que tu peux faire comme travailler
puis ton travail donne des résultats, tu sais.
Tandis que comme comédienne, bien, tu peux pas...
Il faut que ta face fit,
il faut que ton énergie fit
puis il faut qu'il y ait un rôle qui est tombé sur toi.
C'est vrai ça, mettons pour le jeu,
si tu as une face arabe,
souvent tu ne poigneras pas le rôle,
si ce n'est pas un rôle avec une face arabe,
mais l'humour...
L'humour, tout le monde s'en fout.
Il y en a sûrement qui bouclent,
moi je veux des blancs.
Mais je pense même pas.
Non, mais le plus que j'ai eu,
et c'était même pas de dire que c'était raciste.
C'est de la maladresse, je pense, des fois.
Tu sais quoi, moi, je l'ai pris même plus loin.
Le booker connaissait sa place.
Il a dit, écoute, moi, j'ai déjà un show.
François, mon gérant, a essayé de me booker là-bas.
Il lui a dit, écoute, pour cette saison,
j'ai déjà booké Mehdi. Et moi, je sais que plus que un, mon gérant, il lui a dit pour cette saison, j'ai déjà booké Mehdi
et je sais que plus que 1 ou 2 par saison,
ça ne marchera pas dans ma salle.
J'aurais pu être offensé.
Il connaît son monde.
C'est la même manière qu'il n'aurait pas booké
les Piquebois ou des gars qui sont plus
on the edge.
Les Piquebois sont-ils arabes?
Non.
C'est la grande révélation que voulait faire
Dom. Son nom,
c'est pas Dom Massi, finalement. C'est Mahmoud.
Il me semble que Bernatchez boit
beaucoup.
Bernatchez doit pas être musulman, par exemple.
Il a trop montré
son pénis pour ça. Non, mais
il faut pas... Ce que je veux dire, c'est que
il faut pas chercher la bête où il y en a pas.
Le gars, il connaît son commerce. Je veux dire,
si son père, il vendait de la pizza, il aurait pas
essayé de passer de la bouffe turque à ses clients.
Il vend de la pizza, il vend de la pizza.
Il a essayé, ça va.
On a fait de la soupe avec des épices. C'est quoi ça?
Puis là, le monde, il capotait.
Mais parce qu'ils connaissent pas. C'est pas méchant, là.
Toi, t'as des bouffes que t'aimes pas. C'est pas parce que t'es raciste.
T'aimes pas ça. C'est correct.
Mais moi, je l'ai dit tantôt je suis raciste
pour la bouffe
mais moi je pense
j'avais fait un show un moment donné
je trouvais que ça décrivait
bien le public de Petit Village
québécois
j'avais amené Jason Brokers
à
je me rappelle plus
c'est un petit petit petit village québécois
que tu sais
Jason il arrive c'est un français
pis là il joue à Montréal
il a une grosse barbe
il a l'air d'un gars qui ferait de la merde
tu google
tu google
arabe
c'est sa face
il est adorable comme mec
il fait des super bonnes blagues
à la vue, là, je peux comprendre.
Là, j'avais dit,
t'as vu c'était quoi Montréal? Je vais t'amener
c'est quoi le
vrai Québec.
Je l'avais amené, j'avais amené lui,
puis je ne me rappelle plus qui d'autre,
il y avait un autre humoriste français,
et c'est lui qui passait en premier,
puis les deux premières minutes,
le monde, ça avait juste, c'était weird qui passait en premier puis les deux premières minutes le monde savait juste, c'était weird
puis après ça, ça allait super bien
puis quand il était débarqué, il avait dit
c'était vraiment le fun, mais au début
le monde me regardait
puis j'ai fait, pour vrai, ce monde-là
je pense que c'est la première fois qu'il y a un arabe
dans la même pièce qu'eux
ils les ont vus à la télé en train de brûler des drapeaux
c'est ça
puis ça leur a pris 30 secondes à s'ajuster même pièce que. Ils les ont vus à la télé en train de brûler des drapeaux. C'est ça.
Ça leur a pris 30 secondes de s'ajuster, que le monde
a fait...
Pourquoi je me sens de même? Je ne suis pas raciste.
Il est correct.
Il est drôle. Après, ils ont embarqué
tout de suite.
C'était parfait.
Je pense qu'en humour, c'est d'autant plus facile
parce que les codes de l'humour
dans le public général
sont vraiment établis.
On connaît notre humour au Québec.
Ça fait 70 ans qu'on en consomme.
Fait que si tu joues les...
Tu sais, mets-toi un joueur de hockey,
même s'il vient de la Jamaïque.
Ah oui, un Jamaïcain qui joue au hockey,
mais s'il fait une belle sortie de zone,
on l'aime, lui.
Ça se dit là.
Exact, c'est ça.
Fait que oui.
Oui, exact.
Mais tu sais, si...
C'est quoi la question exacte?
Parce qu'il y avait une affaire,
il me semble, qui me gossait.
Tu te rappelles-tu? C'est avancé à notre bout.
Le monde de l'humour est de moins en moins
constitué d'hommes blancs.
Mais il y en a encore beaucoup d'hommes blancs.
Oui, mais...
Moi, ça me fait capoter quand je vois des hommes blancs faire
« Qu'est-ce que tu as dit? » Tu sais blancs faire... Avant, c'était juste nous autres.
Là, il y a d'autres mondes.
Mais même dans les hommes blancs, avant, je trouve que c'était...
Mettons, quand ça a commencé, il y avait quand même un modèle d'humoriste
qui détonnait en tabarnak.
Chris, moi, quand j'ai commencé, pour cette époque-là...
C'était toi l'ethnie, là.
J'étais ethnique.
Oui, complètement. Tu étais un non-anglophone je veux bleu les gens comme nous de ce
gars j'ai commencé il y avait deux modèles du morice avait le modèle
morancy morancy mascotte huard qui avait le modèle en style mario jean
exact qui fait que l'homme si tu fais tu es pas là dedans
ouais tu
clash et ça marchait mais regarde aujourd'hui la variété bon on a dit on
parlait des piques bois c'est là quand a commencé il aurait duré deux choix qui
aussi le fait d'avoir moi je me faisais une affaire que j'aime vraiment moi à
l'époque j'ai commencé mon public était 100% blanc quasiment puis à chaque fois
mettons qu'un humoriste ethnique qui arrive,
si je fais un show avec, là, il y a des gens
qui seraient pas venus voir moi,
mais qui seraient venus voir toi.
Puis là, ils vont voir toi, puis là, ils voient moi,
puis ils font « Ah, Chris, il est drôle, lui aussi. »
Même s'il est blanc.
Puis là, ils vont venir me voir.
C'est pour ça que je te dis que l'humour, ça reste démocratique
dans le sens...
Et je l'ai vu ici, moi, au bordel.
Autant on a amené... Il y a des grands noms qui sont passés ici
et il y a des moins grands noms qui sont passés ici.
Mais même les grands noms qui montaient
sur la scène dans une soirée régulière,
ils avaient trois jokes d'excuses
de ton statut. Si c'était pas drôle,
j'ai vu des grands noms sans nommer personne
se faire bouffer au bordel.
Et des gars qui arrivaient, c'était leur premier bordel
qui avait 50 barres dans le corps,
rentraient ici, défonçaient la place.
Je trouve que le public a ça,
de dire, au-delà de tout,
est-ce que c'est drôle?
C'est ça qui est magique de l'humour.
C'est ça que j'adore de l'humour.
C'est ça qui est stressant quand tu deviens,
comme moi, un vieux monsieur
qui a une renommée.
Moi, j'arrive,
c'est le délire quand j'arrive.
Mais tu es obligé de livrer après.
Il faut que je sois bon.
C'est plus facile d'arriver.
Après, aussitôt que tu es drôle,
tu es comme « Oh shit, c'était bon ».
Tu as dit que là, moi, je peux juste décevoir.
Yann, j'irais...
Ça, c'est une des mauvaises questions.
C'est une bonne question je trouvais
non, ça n'était une bonne
il y a quelqu'un qui demande
Sinem, quel genre d'humour tu fais?
quel genre?
moi je parle beaucoup de ma famille
de ma réalité
comme enfant d'immigrant
enfant d'immigrant musulman
il y a beaucoup ça pour me présenter,
mais je fais autre chose aussi.
Non, parce que j'ai des anecdotes,
comme des anecdotes, des affaires de même.
Mais je me présente tout le temps
en expliquant c'est qui Sinem Kara,
parce que c'est sûr qu'il faut que tu le dises.
Tu ne peux pas juste arriver et faire
un jour je suis allé
mais on le fait tous
je peux parler
pour tous les humoristes
issus de la diversité
c'est que
on te dit
parle sur ce que
tu connais le plus
et ce qu'on connait
le plus
ça arrive devant
un public blanc
c'est le rapport
qu'on a eu
avec les gens blancs
de s'expliquer
on a dit
on trouve ça drôle aussi
mais non
et nous ça nous fait rire.
Et je trouve que, ça revient à ce que je disais
tout à l'heure, il y a de moins en moins de...
Les gens, ils ont Internet.
Ils voient c'est quoi.
Elle dit qu'elle est turque. Ils pensent pas qu'elle vient de la planète Mars.
Ils savent à peu près.
J'aurais pu dire de l'humour ethnique.
C'est ça que je disais. Je fais de l'humour ethnique.
Mais c'est ma réalité.
C'est pas une catégorie.
C'est plus une ethnie qui fait de l'humour,ique, mais c'est ma réalité, c'est pas une catégorie. C'est plus une ethnie qui fait de l'humour, je pense.
Oui, c'est ça,
c'est plus ça,
parce que,
tu sais,
quand ça va être établi
que le monde,
ici,
je suis qui,
bien là,
je vais pouvoir raconter
mes anecdotes
que j'ai envie de raconter,
puis c'est ça.
Mais il y a tout le temps
quelque chose
qui, tu sais,
veut, veut pas, là.
Si je parle de négociation,
bien, je vais, tu sais,
je vais parler de,
tu sais, tu comprends.
De la négociation à la turque.
Bien, exact,
je veux pas dire,
tu sais,
c'est ça. C'est ça, mon genre du mot. Mais Je ne veux pas dire... C'est ça mon genre d'humour.
C'est ça que j'aime de l'humour.
Quand tu vois des humoristes
issus d'autres réalités
que la réalité,
juste homme blanc,
tu vois qu'on est tous pareils.
Moi, je pense que ça doit être dur
pour un raciste qui aime l'humour.
Parce que, aussitôt que tu vois un humoriste que t'aimes ou une humoriste que t'aimes,
ça te fait rire et tu réalises « ah Chris, on est tout pareil ». Ça doit être dur pour quelqu'un
qui passe sa vie à faire « ah si j'ai Isaïe, mais Chris on est tout pareil ».
Mais parce qu'on oublie quelque chose, on habite là. Tu comprends? Comme il disait,
Simon Leblanc,
il disait ça,
il dit,
tu sais pourquoi
il n'y a pas de révolution
au Québec?
Il fait trop froid en hiver,
les gens,
ils n'ont pas le temps
d'aller révolutionner,
ils se chauffent.
Et on vit tout ça.
Alors oui,
j'ai été élevé
dans un foyer
allé à saveur marocaine
parce que c'est la réalité
que mes parents ont connue
et l'éducation
qu'ils ont reçue.
Donc,
ils me la donnent
et peut-être que mes enfants aussi,
je vais les teinter un peu de ça parce que c'est ce que j'ai reçu.
Mais veux, veux pas, man, j'ai grandi ici, j'aime le Canadien,
je bois de la bière, je déblaie ma caisse, comme tout le monde.
Alors c'est pour ça que je l'ai dit tout à l'heure un peu à la blague,
mais on est des ethnies qui font de l'humour.
C'est comme si je te disais toi,
ah oui, espèce d'anglo.
Ouais, mais bro, doucement là.
Mais tu sais, si j'avais été québécoise,
j'aurais été quand même dans l'humour.
J'ai des anecdotes bizarres.
J'aurais quand même été là-dedans, je pense.
Mais tu n'aurais pas été obligée de marier un Turc.
C'est la seule différence.
Elle l'aurait choisie.
J'aurais été choisie.
J'aurais choisi de marier un Turc.
Yann, une autre question.
Y'a-tu...
Peut-être qu'on a le temps
pour une ou deux questions.
En mettant...
Tu vois, j'en ai une sur l'actualité.
Ça, ça va être bon aussi.
Dans un mois et demi.
Puis l'actualité, c'est une façon subtile de faire
c'est une question de Luke Wiseman
non c'est
votre opinion sur Guy Lepage
versus le journal de Montréal
ah mais ça c'est dégueulasse
je sais pas si vous l'avez vu
ça n'a pas de sens
faire un
joueur majeur
de showbiz québécois,
pornographie juvénile,
pédophilie,
puis tu as la photo
à Guy Lepage.
Parce qu'il a travaillé
avec le gars,
ça, c'est pas fair.
Oui, tabarnak.
Mais c'est arrivé,
moi, je pense
qu'il y a des gens mesquins
dans le sens
où ils essaient de profiter.
Regarde,
quand Gilbert s'est sorti,
Gilbert Rozon s'est sorti,
toi, tu'es signé
à Juste pour rire,
tu le savais.
Mais fuck off, man.
Sérieux.
Et même si je le savais,
tu veux que je fasse quoi?
Moi, à un moment donné,
rien à voir avec tout ça.
Il y a une femme
qui a brûlé le feu rouge,
qui a frappé ma voiture.
OK, bon.
Là, on sort et tout ça.
Et là, la brigadière,
qui avait un bif
avec ma femme,
apparemment,
qui ne s'aimait pas.
Anyway, elle est comme,
« Ouais, ouais, je t'ai vue, c'est de ta faute. »
Alors que la bonne femme se confondait en excuses.
Attends, mais juste, on va reculer.
« Ma femme avait un bif avec la brigadière. »
« Avec une brigadière. »
C'était...
C'était le coin où ma femme vendait.
Non, ce n'est pas vrai.
Je ne sais pas comment ça s'est fait.
Ma femme, sa face, elle revenait pas.
En tout cas, man, I don't know what.
Anyways, tout ça pour dire,
elle a commencé à mentir.
Mais non, mais tu peux pas t'en sortir vite de même.
Un bif avec une brigade.
Elle disait, ah, ta femme est tellement gentille.
Oui, justement.
Et je pense qu'elle lui avait fait une remarque une fois,
genre, ah ouais, il traverse.
Et ma femme, ça l'avait fait chier
Donc elle l'aimait pas trop
Mais c'est la femme qui travaillait au coin de chez nous
Donc on se voyait tous les jours
Et là elle avait dit à ma femme
A l'autre femme
Je l'ai vu c'est de sa faute à elle
Alors que la vieille portugaise c'était comme
Non non j'ai brûlé le feu j'étais dans la lune c'est correct
Et là non non non
Je sais pas pourquoi elle s'entêtait à dire que c'était la faute de ma femme,
etc. À un moment donné, j'ai dit, oh, mais elle t'a de tes affaires,
là, tu sais, va chier.
Et là, le policier est arrivé.
Madame, et elle,
parce qu'elle fait partie du SPVM, là, vu que c'est une brigadière,
elle a été le voir, moi, j'ai tout vu,
ta-ta-ta, et là, moi, dans mon côté,
je dis au flic, écoutez, elle a rien vu,
la dame, elle se confond en excuses depuis tout à l'heure,
genre, c'est vraiment un accident. Mais, tuoutez, elle n'a rien vu. La dame, elle se confond en excuses depuis tout à l'heure. Genre, c'est vraiment
un accident. Mais tu sais, elle fait partie de l'SPVM
comme
un athlète aux Olympiques
spéciaux a gagné une médaille.
C'est un athlète
olympique, là, tu sais.
Je ne supporte pas ce gag.
Où est la caméra? I'm not down with this shit.
Mais je savais pas.
Alors, tout ça pour dire,
à un moment donné,
le policier l'a arrêté.
Il a dit,
madame,
est-ce que vous viendrez
témoigner en cours?
Elle a dit,
oh non.
Il a dit,
alors ferme ta gueule,
va t'en de là.
Oh shit.
Ouais.
Alors c'est pour ça que je dis,
quand il y a de la récupération
comme ça,
pour Gilbert,
pour ce bonhomme-là,
Wiseman,
etc.,
moi je dirais à ces gens,
est-ce que tu serais prêt
à les témoigner en cours?
Obviously not. Est-ce qu'on a été surpris de Gilbert? Ça, on peut dire non, on peut Moi, je dirais à ces gens, est-ce que tu serais prêt à les témoigner en cours? Obviously not.
Est-ce qu'on a été surpris de Gilbert?
On peut dire non, on peut dire c'était un gars qui avait
de l'ego, etc. On peut trouver mille trucs
pour dire, ah ben oui,
mais tu as vu de tes yeux vus.
Avec du recul,
en tout cas,
moi, de la manière que je connaissais Gilbert,
je n'étais aucunement au courant,
mais avec du recul, tu fais,
ah ouais, ça fitte le courant, mais avec du recul, tu fais, ah ouais.
Non, ça fitte le profil,
mais est-ce que tu es capable de mettre ta vie sur ça? Je trouve que c'est Laurent qui l'a mieux décrit.
Personne ne le savait, mais
personne n'était surpris. Exact.
Et là, de dire par association,
parce que c'est le producteur de ton show,
alors quoi, tous les pourris qui avaient des...
Donc, tous les acteurs qui ont travaillé pour
Harvey Weinstein le savaient et l'ont encouragé. Mais non, c'est une ordure,... Donc, tous les acteurs qui ont travaillé pour, comment il s'appelle, Harvey Weinstein,
le savaient et l'ont encouragé.
Mais non, c'est une ordure, le mec,
qui avait le pouvoir de Hollywood.
Il faisait ce qu'il avait à faire.
Tu comprends?
Mais c'était aussi accepté à ce moment-là pour lui.
Ça, c'est encore un autre débat, même,
le contexte, etc.
Mais ce que je veux dire par là,
c'est un illogisme.
Tu comprends?
En logique, ça ne tient pas à ça.
Tu le connaissais, tu devais le savoir. Tu le connaissais, c'est un pourri, tu sais que c'est un pourri. Ben non, c'est un sophisme, ça. C'est En logique, ça ne tient pas. Tu le connaissais, c'est un pourri,
tu sais que c'est un pourri. Ben non, c'est un sophisme,
ça. C'est de la merde, ça ne tient pas.
Et que ce soit un journal,
et c'est là que ça devient
emmerdant, ils sont en train de se faire bouffer
par leur propre game de
« faut du clic ». Un gars comme
Martino, je refuse de
croire qu'il est si bête. Ce n'est pas possible.
Tu as fait des francs-tireurs,
tu as eu des opinions intelligentes,
tu as fait des bonnes entrevues dans ta vie,
et là, tu es réduit à dire
« Ah, toutes des putes! »
Ça va cliquer.
Bon, OK.
Mais ça veut dire...
Moi, je pense que le journal de Montréal,
et pas que, tous les journaux aujourd'hui,
il n'y a plus une nouvelle.
C'est que de l'opinion.
Même la presse fait beaucoup de clickbait.
Tout le monde.
Parce que maintenant, ils ne vendent plus de papier. C'est que de billons. Même la presse fait beaucoup de clickbait depuis à peu près 10 ans.
Tout le monde, parce que maintenant, ils ne vendent plus de papier.
Avant, c'était un dollar chaque.
Là, c'est Adyen Kupoura.
Le devoir n'est pas rendu au clickbait encore.
Pas loin, man.
C'est plus un journal qui se tient sur son éditorial.
Ça va être du clickbait, mais avec un beau vocabulaire.
Exact.
Et je trouve que même tous les gens qui sont contre ce type de journalisme, qui montrent montent « Ah, Sophie Durocher, c'est une chaîne. » Non, man.
She's playing the game. And she's playing
it well. C'est ça le pire. La game,
elle est pourrie. Ça, oui. Faut redonner au journalisme
ses lettres de noblesse de « Rapporte
la nouvelle, man. » Et laisse-moi faire
mon opinion. Malheureusement, on nous donne déjà
les trucs avec opinion. Et
l'opinion de tout le monde est celle de
trois agences.ers agence france
presse et les autres couillons la ciseau j'ai dit je m'ennuie du temps pilote je vois sonner
comme un vieux bonhomme blanc mais je m'ennuie du temps que les nouvelles il disait les nouvelles
pipa ce qui pensait des nouvelles actes voilà un journaliste je veux pas qu'ils me disent regarde
eux autres sont méchants et autres sont bon bons. » Dis-moi la femme qui va…
Donne-moi les chiffres.
Combien de tirs?
Qui a marqué? Je vais voir quelle équipe j'aime.
Je vais décider par moi-même c'est qui qui est mauvais.
En tout cas.
Hey, Yann, on va aller à une dernière question.
Parce que c'est ça, on a un autre show après.
Puis il y a quelqu'un qui m'a appelé que je ne sais pas c'est qui.
Il doit être l'argent.
Eh mon Dieu, ça risque d'être complexe, ça.
Votre position sur le
complot... sur...
du complot israélo...
Conflit. Fait que là, Yann,
toi, tu t'es dit, on finit avec cette question-là.
Un truc léger. Quelque chose de léger.
Moi, ma crème glacée préférée, c'est le chocolat.
J'imagine qu'il voulait dire conflit,
mais le conflit actuel...
Moi, j'aime mieux le complot.
J'aime ça qu'il pense que...
Tu crois que l'Israël n'existe pas au vrai.
Ben non.
Il contrôle tout, ces hosties-là.
Qu'est-ce que tu veux dire?
La paix, c'est tout ce qu'il faut souhaiter.
Que les gens arrêtent de mourir.
Point final.
Et quiconque dit autre chose, c'est des connards.
Voilà ce qu'il y a à dire.
Ah, tu crois que ça allait plus de jokes que ça?
Ah non, il y a des gens qui meurent.
C'est pas drôle.
Toi, Mike, t'en penses quoi?
J'en pense quoi?
Je trouve...
Quand tu vois ça
ça a l'air horrible
là tu sais ce qui se passe
mais c'est ça
la
c'est juste ça
moi je sais même pas
pour qui prendre
je comprends rien là-dedans
faut prendre pour les enfants
qui crèvent des deux côtés
ouais
c'est ça
des gens qui sont pris
en otage même
c'est ça la fin
c'est un peu compliqué
comme
comme
réponse moi la seule affaire qui me rend heureux dans tout ça c'est un peu compliqué comme réponse.
Moi, la seule affaire
qui me rend heureux
dans tout ça,
c'est qu'il y a
des enfants qui meurent.
Mais sinon,
le reste,
je trouve tout dégueulasse.
Tu vois,
il y a quand même
un arc dans ce podcast-là.
Wise men,
la Thaïlande,
les enfants qui meurent,
on a fait le tour.
C'est bon.
God, yes.
Mais non,
mais ouais,
c'est ça
c'est
est-ce que vous pensez
qu'un jour il va y avoir la paix
moi je pense que la paix peut seulement
venir des gens qui sont là-bas
comment
de l'extérieur
il y a-tu moyen de les aider
je pense que
un des gros problèmes avec ce conflit, malheureusement,
et souvent quand il y a une population
qui a l'air d'être prise dans de la marde comme ça,
c'est qu'il y a beaucoup de gens
qui passent comme des grands virtueux
qui essayent de défendre leurs intérêts,
mais malheureusement, ils défendent les leurs.
Et je te donnerai l'exemple de Cuba.
Cuba, dans les années 50,
la Russie, l'URSS,
est venue les sortir de l'impérialisme américain qui était vraiment un problème.
Sous Batista, Cuba c'était la pute des Etats-Unis, c'était le bordel des Etats-Unis, c'était Vegas avant Vegas.
Et l'URSS est venue comme grand défenseur avec une doctrine qui était le communisme.
On va vous sortir effectivement la révolution, Castro, etc. Ils sont montés en héros.
la révolution, Castro, etc.
Ils sont montés en héros.
Mais comme dix ans après, on réalise que finalement,
ils avaient Cuba à cœur pour poser des missiles atomiques en direction de Washington, à 90 kilomètres de la Floride.
Donc, on a monté et l'a preuvé.
50 ans après, qu'est-ce que la Russie a fait en vrai pour Cuba?
Absolument rien.
Mais ça a été la cause de la Russie.
Pendant tout, nos frères cubains, nos frères coréens, nos frères vietnamiens.
Les trois regardent le carnage.
Alors moi, je pense qu'aujourd'hui, malheureusement,
cette population palestinienne est prise en otage par des gens, malheureusement.
Et les médias, la façon qu'ils dépeignent ça, c'est toujours David contre Goliath.
Et cette fois-ci, Goliath, c'est les Juifs.
Et le problème que ça crée, c'est que
je pense qu'on n'attaque pas le problème de fond,
qui est les gens qui sont là-bas, et on laisse place
à des affaires dégueulasses, comme l'antisémitisme
qui est en train de monter en flèche,
et qui est justifié par ça. Et c'est malheureux,
parce que c'est facile de dire ici
« Ah, lui c'est un chien, lui il faut le raser,
lui il faut... » Ouais, mais t'es là.
Alors moi, quand on me dit qu'il y a des enfants de t'es là. Alors moi quand on me dit, il y a des
enfants de l'autre côté, pas qu'on me dit, quand je vois des enfants
d'un côté qui se font éclater, moi je peux
témoigner de mon frère qui vit là-bas
et que ça fait une semaine qu'il est dans un bunker avec ses deux filles
parce qu'ils reçoivent des requêtes sur la tête.
Donc des deux côtés, il y a des gens
qui souffrent et
le débat politique doit avoir lieu
parce que c'est ça une démocratie
mais malheureusement je trouve qu'il y a trop de gens qui profitent d'un conflit qui est...
Les gens qui vivent là-bas, ils n'arrivent pas à faire le tour.
Et nous, on est là dans nos salons en train de dire,
« Ouais, mais lui, il est comme ça. »
C'est fucking complexe.
Et il faudrait pour toujours comprendre que la libération de un ne peut pas se faire au dépend des autres.
Et du moment qu'on établit ça, la paix va se faire. Les gens, ils veulent juste
travailler, manger, baiser leur femme le soir.
Ça, c'est vrai pour tout le monde.
Alors, malheureusement, il y a
beaucoup de politique et de
tiraillage qui se passe au milieu de tout ça.
Mais si on doit
penser à quelqu'un, c'est des gens qui sont pris là-dedans.
Nous, ils ont fermé du camp pendant
deux jours parce qu'il y avait un sac qui n'était pas là.
Et là-bas, il y a d'un côté 4000 roquettes qui tombe de l'autre côté ils descendent des immeubles avec des enfants dedans parce
qu'on les oblige à rester dedans c'est ça la vérité c'est le hamas c'est un
parti terroriste c'est pas moi qui le dis c'est leur charte deuxième article
de la charte c'est raser tous les juifs du monde donc quand c'est ça qui te
défend et qui porte à cause il ya des questions à poser même qu'ils sont plus
deep que c'est pas gentil et ils ont de l'argent et domine le monde c'est ça qui te défend et qui porte ta cause, il y a des questions à poser, même, qui sont plus dibles que c'est pas gentil et ils ont de l'argent et dominent le monde.
Tu sais, il y a 16 millions de juifs dans le monde, total.
On a autant de pouvoir.
Il y a-tu 16 millions de juifs dans le monde?
Oui, point.
Il y en a combien en Israël?
Six.
OK.
Et il y a 1,5 million d'Arabes israéliens qui votent,
qui siègent au Parlement, qui sont médecins, qui sont avocats.
Dans un état d'apartheid, c'est rare.
Moi, je me suis tout le temps demandé ça.
Tu sais, quand tu es juif, par exemple,
et que tu critiques Israël,
j'ai l'impression que tous les juifs
s'en prennent à toi.
C'est parce que la plus grosse...
Un des plus gros problèmes, je trouve, du judaïsme
qui est une incompréhension de beaucoup
parce que c'est dur à comprendre que c'est ça.
Oui, c'est une religion, mais il y a mais une notion de peuple aussi c'est un groupe de gens tu comprends qui partagent pas
nécessairement les mêmes niveaux de religion je veux dire le juif d'outremont là avec les boudins
là le juif assidique et ultra orthodoxe et le juif ashkenaz de west mount qui mange du porc qui
s'en codissent ils perdraient leur vie les deux pour dire qu'ils sont juifs. Autant avec la même force, avec la même vivacité.
C'est pour ça qu'il y a des problèmes même à l'interne,
nos pays, là-bas, les religieux te disent une constitution,
pourquoi? On a notre texte, la Torah, ça a 5000 ans, c'est ça la vérité.
Et l'autre qui te dit, non, on est un pays laïque,
nous on a des prix Nobel et on développe des vaccins.
Alors, ce n'est pas la Torah qui va nous gérer,
donc il n'y a pas de constitution dans le pays.
Tu comprends? Alors, c'est tellement
de layers de complexes
que
je trouve que les arguments
qui sont avancés sont beaucoup trop simples.
Tu sais, quand on me dit, ouais, mais Niv, une armée
compte des enfants. Ouais, ouais, effectivement,
c'est horrible. Mais c'est pas vrai.
C'est pas, tu comprends, c'est pas que ça.
Il y a bien quelqu'un qui paye la facture, là, pour
envoyer la bombe, là. Je veux dire, tu sais, ça se trouve pas au Walmart. Fait qu'en tout cas, ultimement, moi, ce que je dirais, c'est pas que ça il y a bien quelqu'un qui paye la facture pour envoyer la bombe je veux dire
ça se trouve pas au Walmart
en tout cas
ultimement
moi ce que je dirais
c'est à tous les gens
qui suivent ça
de près ou de loin
espérer la paix
et arrêter
de cultiver la haine
parce qu'il y a des gens
là-bas
c'est comme le Covid
800K
900K
1K
12K
moi le père à mon pote
il est mort cette semaine c'est un gars Jaïs Benchabat c'est le père de mon copain donc c'est plus une stat c'est comme le Covid. Ah, 800K, 900K, 1K, 12K. Moi, le père à mon pote, il est mort, là, cette semaine.
C'est un gars, Jaïs Benchabat, c'est le père de mon copain.
Donc, ce n'est plus une stat, c'est des gens.
Alors, c'est dur, je trouve, dès l'extérieur.
Et dans tous les conflits, c'est comme ça.
En Haïti, on a parlé, tu te rappelles?
Ah, on a levé 17 milliards de dollars avec la Croix-Rouge.
Tu as vu le pays, man? Il est où, cet argent-là?
Tu sais?
Il y a tellement de choses. Et le seul truc auquel on peut s'accrocher,
moi je vois mon kid là et je l'imagine là-bas avec moi et je me dis « ouais, pas cool, man, pas cool ».
Fait que là, Yann, pose-nous une dernière question que je vais pouvoir faire une joke de pédophile on va
on va closer ça
t'aurais pu en faire une ici
allez fais la sur mon fils
ça va
il y a quelqu'un qui demande
si tu irais faire un sous-écoute en Floride
tu t'aimerais ça faire un sous-écoute en Floride
sous-écoute en Floride non
non mais
je vais est-ce que tu joues pour des Québécooute en Floride, non. Non, mais je vais...
Est-ce que tu joues pour des Québécois en Floride?
Je l'ai déjà fait, mais à chaque fois
je vais dans des... mettons des places
que le monde ne vive pas là.
Je suis comme, pourquoi je cite?
J'aime ça aller, mettons,
jouer pour des Québécois.
Qui vivent là.
Mettons, si il y avait
une communauté québécoise en Australie,
j'irais, parce que je sais qu'ils ne viendront pas. Mais tuons, si il y avait une communauté québécoise en Australie, j'irais. Je comprends.
Parce que je sais qu'ils ne viendront pas.
Mais en Floride, je vais être comme,
« Chris, vous allez être à Boucherville dans deux mois. »
On voulait faire sous-écoute en Europe,
mais le COVID est arrivé.
Puis là, le COVID, on dirait que ça va changer
bien des affaires pour moi.
Je suis supposé faire une tournée canadienne que j'ai faite.
Je pense qu'on va se concentrer
vraiment. On va attendre que le Québec
aille bien avant
de penser.
On est à veille. Ça va bien.
On commence à être vraiment proches.
C'est comme je disais, la semaine prochaine,
à Val-d'Or, il reste Chris avant 400 personnes.
Ça, c'est du rave. C'est comme je disais, la semaine prochaine, à Val-d'Or, Chris va en 400 personnes. Ah, ça, c'est du rave.
C'est le rêve.
Ah, quelle tripe.
Vous n'avez aucune idée comment c'est important
de voir beaucoup de gens pour nous.
On est des putes à rire.
Oui, vraiment.
Mais oui, ça fait que...
Si vous écoutez la Floride...
En plus, moi, quand j'ai joué en Floride,
moi, j'étais un de ceux que, avant d'aller là,
j'étais comme... Tout le monde faisait
des jokes de « OK, ça va être toutes des personnes
de 108 ans. » J'étais comme « Mais non,
Christian a des jeunes qui vont en Floride. »
Je suis arrivé, la moyenne d'âge
était morte l'hiver passé.
C'était...
Il était vieux, là.
Ça n'avait pas de crise de sens.
Tu sais, faire rire des vieillards,
c'est pas dur.
Avec des jokes de pédophiles,
c'est plus difficile.
Non, mais tu sais,
avec du stand-up,
il y a moyen de faire rire
n'importe qui,
n'importe quel âge.
Mais un podcast,
tu sais, je me...
Comme je me...
Tu sais, mettons,
aller jouer en Haïti,
je suis capable de faire rire
les Haïtiens,
mais un sous-écoute en Haïti,
ça serait impossible.
Parce que là,
c'est quoi cet accent-là?
Pourquoi ils parlent?
Pourquoi ils nous parlent?
C'est quoi cette pièce de théâtre-là?
Il n'y a rien qui marche.
C'est weird.
Pas de sous-écoute en Floride,
mais peut-être en Europe.
Tu préfères un sous-écoute avec les gens de la place,
pas des humoristes.
Des gens qui ont des condos.
Avec Normand et Réjean.
Nous, on est là depuis 22 ans.
On est contents de te voir.
Hollywood Beach.
Mais ça,
le pire, ce serait pas fou.
Vu qu'ils vont, puis Jody,
ils ont une place en Floride.
Ça pourrait pourrait ça.
T'invites eux et Jean-Marc Parra.
Même, ça rock.
On fait ça dans le style d'affaires,
le resort à Jean-Marc.
De Winnebago, là.
C'est tout du monde qui vit dans leur truck,
qui ont payé 6 millions.
J'adore. Ça m'a vraiment surpris
qu'un gros Winnebago, ça soit aussi cher.
Ouais, c'est fou.
La première fois
je me disais
50 000 patates
ça vaut 1,5 million
c'est malade
ouais les gros gros
les prévots
les gros trucs
ça coûte 1 million
moi j'avais fait
une joke
quand j'avais joué
en Floride
qui était une joke
j'avais fait un moment donné
d'un gars là
mais que je disais
ce monde là
ça me fascine
que t'as payé
100 000 piastres
pour chier dans un truck.
Puis là, il y avait un gars qui était venu me voir après
et il a fait « Hey, j'ai payé 1,2 millions. »
Puis là, j'ai fait
« Ah, OK, mais t'as payé 1,2 millions
pour chier dans ton truck. »
C'est ça!
C'est beaucoup d'argent.
Parce que tu pourrais avoir un condo en Floride, au Mexique,
à Montréal pour ce prix-là.
Moi, j'en ai vu à 500 000.
Sur Google, pas sur Envrai.
Ils sont déjà gros.
Un million.
Toi, celui-là à 500 000, tu pourrais l'avoir pour 22 000.
Seulement si elle part
avant de dire son dernier prix.
Je le regarde dans les yeux
jusqu'à ce qu'il réponde.
Il ne faut jamais que tu baisses le regard.
C'est ça. C'est un des trucs.i. Faut jamais que tu baisses le regard. Ah ouais, c'est ça.
Ah ouais, c'est un des trucs que tu fixes dans les yeux.
Tu donnes ton prix et tu regardes ses yeux.
Est-ce qu'il faut la moustache turque ou pas?
Non, mais s'il baisse le regard, ça veut dire qu'il va le faire.
Ça, ça veut dire que...
C'est de la dominance.
Les meilleures personnes à négocier avec,
c'est n'importe qui sous le spectre de l'autisme.
Un long regard, deux lourds des yeux. Un long regard. n'importe qui sur le spectre de l'autisme. Oui,
exactement. Un long regard
dans l'ordre des yeux.
Un long regard.
Bon,
on va finir ça là.
Merci beaucoup.
Merci Sinem.
Merci Né.
Merci Mike.
Merci Yann.
Est-ce que
tu as...
Oui,
j'aimerais ça
dire quelque chose.
OK.
J'anime une soirée d'humour.
On n'en parle jamais.
On dirait que c'est comme ça,
un schlaga, si ça vous tente de venir.
Ça s'appelle Humour au bureau.
Puis voilà, on vient de partir ça,
fait que ce serait le fun.
C'est où, par exemple?
Ça s'appelle le bureau du quartier.
La place, c'est un genre de salle de spectacle,
café un peu, là,
qui va devenir un bar aussi, éventuellement.
Tu sais quoi l'adresse?
Ah, man, c'est sur Sainte-Catherine, après, genre,
mettons, Théâtre de Denise Pelletier,
Dairy Queen, puis après, on est genre une rue,
après, puis c'est malade, là, c'est vraiment des belles soirées.
La gang.
Elle va vous regarder dans les yeux, je crois que t'achètes un billet.
En vrai, c'est le fun! On a des bons
humoristes qui viennent à chaque semaine,
puis c'est ça.
C'est combien combien les billets?
En ce moment, c'est 15$ à cause
de la COVID parce qu'on ne peut pas vendre d'alcool.
C'est 15$ négociables?
Sérieux?
Le prochain, c'est le 3 juin.
Si dans la salle, vous voulez venir, j'ai un code promo pour vous.
Ça va être moins cher.
Moins cher de combien?
Moins cher de combien?
Tu négocies avec toi-même.
J'aime ça.
J'ai de la misère à vendre mes billets.
Personne ne connaît ça.
C'est quoi le code promo?
C'est combien avec le code promo?
Elle n'a pas encore établi ça avec la billetterie.
Non, non, non.
C'est 10 $ avec le code promo.
Dans le fond, 5 $ de rabais.
Le code promo, je l'avais, mais
écrivez-moi en privé.
Je vais vous l'envoyer. Il me semble que c'est Cinem.
Il est au bas de l'écran. Tu le vois au bas de l'écran.
Ah!
Oui, on le voit au bas de l'écran, là.
OK, oui, c'est ça.
Ça veut dire que tu le diras à Yann.
C'est quoi? La magie des internets.
Parfait. Je vais le dire, c'est ça.
Parce qu'il est dans mon sel à quelque part.
Mais c'est vraiment
des belles soirées.
On a du fun,
tu sais, puis...
Venez à moi.
Cinème carat,
mesdames et messieurs.
Cinème carat.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci, Niamh.
Merci.
Merci à vous autres.
On se voit très bientôt.
Merci beaucoup tout le monde.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci. Thank you.