Mike Ward Sous Écoute - #331 - Cathy Gauthier et Brian Piton
Episode Date: July 26, 2021Cet épisode est une présentation de Polysleep (https://bit.ly/3zu1OGE) et de la Boîte Végane (https://www.laboitevegane.ca). Pour vous procurer des billets du Spectacle "Noir" (https://mi...keward.ca/fr). Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Cathy Gauthier et Brian Piton avec qui on jase des shows "zoom" et spectacles virtuels. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je vais être à Québec du 3 au 7 août à la salle Albert Rousseau avec mon one-man show noir,
one-man show qui a gagné plein, plein, plein, plein, plein d'oliviers.
Ça avait gagné texte de l'année, show de l'année.
C'est de loin le meilleur show que j'ai fait de ma vie.
J'aurais dû dire un brag, là, mais j'ai fait...
Mais non, c'est...
Ça ne me tentait pas.
Ça ne me tentait pas.
Je vais vous faire un brag quand je vais vous parler des matelas Parley Sleep, mais si vous voulez acheter des billets pour mon spectacle à la salle Albert Rousseau ou vous voulez voir c'est quand je vais être dans ta ville ou ton village, va sur MikeWard.ca.
Brag, parce que Parley Sleep a
un nouveau produit. Parley Sleep,
on les connaît pour leur matelas,
on les reconnaît pour
leur oreiller,
mais maintenant, ils ont
le surmatelas Parley Cool.
Brag!
Le surmatelas Parley Cool,
tu te demandes peut-être c'est quoi,
mais ça me surprendrait. Le nom
le dit pas mal. Parley Cool te permet de rester confortableêtre c'est quoi, mais ça me surprendrait. Le nom le dit pas mal. Par les coules, ça te permet de rester confortable.
C'est cool.
Quand la nuit, quand tu fais bien chaud, tu ne te réveilleras pas en soir.
Tu vas être capable de garder la même température toute la nuit.
À cause du revêtement culcote.
Culcote, finit les chaleurs grâce à culcote.
Cette technologie de pointe
permet d'extraire la chaleur du corps humain
quand on a chaud, à la stocker,
puis à la restituer si on a trop froid.
C'est comme un compte épargne.
Christophe, tu ne dors pas sur un matelas
avec un sur-matelas,
tu dors sur un matelas
avec une petite caisse populaire
par-dessus.
C'est la même technologie
ou similaire à la
technologie que les astronautes utilisent
à la NASA.
C'est fort ça! Si tu veux vivre comme
quelqu'un de la NASA, quelqu'un de la NASA
il travaille plus à NASA, à Star.
Je sais pas pourquoi qu'eux autres s'inventent
d'utiliser la technologie de la NASA, les solent plus à NASA, à Star, je sais pas pourquoi qu'eux autres s'inventent, d'utiliser la technologie
de la NASA, les seuls qui vont
en espace en ce moment, c'est les
milliardaires. Fait que si tu veux
vivre comme
un milliardaire, ça te prend
la technologie Kulkot
qui absorbe et libère l'énergie
thermique pour maintenir une température
de sommeil optimale.
En plus, tu sais, le Polycool est fabriqué entièrement à Montréal,
de la mousse à sa housse.
En plus, tu peux l'essayer pendant 30 nuits.
Si tu n'es pas satisfait, satisfait à 100%,
Polysleep va te rembourser intégralement.
Si tu veux obtenir, mettons, ça te tente d'acheter ça,
mais en plus, tu veux un rabais,
utilise le code promo WARDJ25 et tu vas obtenir 25% de rabais sur tous les produits par la C.
WARD, la lettre J, 25, ça, ce code-, va sur laboidevegan.ca.
Laboidevegan.ca, c'est du comfort food,
vegan, fait avec amour,
et livré chez vous, peu importe où que t'es.
Peu importe où que t'es, au Québec, en Ontario,
puis au Nouveau-Brunswick.
Peu importe où que t'es.
Peut-être que j'ai exagéré, là, tu sais,
c'était dans l'espace.
Si, mettons, Jeff Bezos, écoute, en ce moment, puis il est en orbite, puis il fait « Mais ça me filerait pour une lasagne avec du Impossible Burger. » Non, Jeff, il va falloir t'attendre. Il va falloir que tu reviennes sur Terre avant de pouvoir profiter de la bouffe, de la boîte vegan. C'est délicieux. C'est vraiment bon. C'est du vrai, vrai, vrai bon comfort food vegan.
Si tu utilises le code promo, ils n'ont pas de code promo.
Si tu commandes, eux autres leur a baissé,
si tu commandes pour plus de 85$,
tu as le shipping gratuit.
Fait que tu vas avoir du shipping gratuit,
va sur laboidevegan.ca,
commande pour plus de 85$
et le shipping
va être gratuit.
Merci tout le monde, bon podcast!
En direct du bordel
Comédie Club à Montréal, voici
Mike Ward, sous-écoute!
Merci!
Club à Montréal, voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci.
Merci beaucoup tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
Merci beaucoup d'être là.
Ce soir, c'est une grosse, grosse, grosse soirée à Montréal.
On le sent dans l'air.
Le monde sont excités.
C'est une reprise du dernier épisode de Chambre en ville, la prise 2.
J'espère que vous l'avez enregistré.
Merci beaucoup d'être là.
Yann Thériault, que j'avais une bonne nouvelle, puis après j'ai appris
juste avant que c'est pas une si bonne
nouvelle que ça. Yann,
t'as fait un offre d'achat sur une maison.
Oui. Et l'offre
a été acceptée. Oui. Et l'offre a été acceptée.
Oui.
Et?
Bien, c'est ça.
Mais là, tu m'avais dit que tu avais été préapprouvé
à la banque.
Mais là, oui,
mais pour un travailleur autonome,
tu n'es jamais vraiment préapprouvé.
C'est comme préautorisé
de ce que j'ai su.
Mais pré-autorisé, c'est pré-approuvé?
Non, il paraît qu'il y a une différence entre les deux.
C'est vrai?
Oui.
C'est super difficile parce que moi, j'ai fait une gaffe, c'est que j'ai tout payé.
De ne pas faire tes impôts pendant 11 ans?
Moi, j'ai fait une gaffe.
J'ai pas payé d'impôts pendant 11 ans.
Je paye tout cash.
Je déclare rien.
Pis à cause de ça, ils veulent pas me passer d'argent.
Mais en gros, c'est ça la gaffe que t'as faite.
C'est que tu payes tout cash comme un vendeur de poules.
Ouais.
Pis c'est ça.
Fait que j'ai pas d'historique de crédit.
Fait que je fais jamais appel à du crédit.
Fait que j'étais zero debt. Pis je me suis payé un camion quand j'ai eu d'historique de crédit parce que je ne fais jamais appel à du crédit. Je suis à zéro debt
et je me suis payé un camion
quand j'ai eu l'argent de me payer un camion.
Tu as payé cash au lieu de le faire financer.
Exact.
C'est une bonne façon de vivre,
mais pas si tu veux emprunter pour une mienne.
Exactement. Je n'ai pas d'historique de crédit.
Il faut soit que je me fasse...
En tout cas, je ne sais pas
où je m'en vais avec ça. Soit que je me fasse, en tout cas, je sais pas là, où est-ce que je m'en vais avec ça. Soit que
je me fais endosser comme un
enfant de 16 ans
qui a son premier char, ou soit
que je remets ça l'année prochaine, pis on va voir
là. Si, mettons,
je t'endosserais,
qu'est-ce que tu serais, là,
oublie le MeToo, là.
Oublie!
Si tu le dis au monde monde personne va te croire
non mais là ok tabarnak on peut encore faire des jokes demain mais fait que là
toi ça te prend un endosseur ou pas. OK. Ou pas.
Pis pas de maison.
Ta blonde, ta blonde,
elle a une bonne job. Elle pourrait pas t'endosser?
Ben, elle, c'est parce qu'elle vient de se payer son condo à elle, tu sais.
Là, elle vient d'être à côté au bout.
Fait que... Mais sûrement qu'elle passerait.
T'as-tu demandé?
Non, je veux pas y mettre cette pression-là.
Ben, tu sais,
l'agent hypothécaire,
il a dit, tu pourrais demander à ta blonde.
Je l'ai juste glissé un mois à ma blonde
et j'ai vu comment ça lui mettait du stress
sur les épaules. Je me suis fait comme, non, non, non.
Regarde, au pire, je vais attendre
un an. Là, il me reste peut-être...
Tu devrais crisser ta fille de 19 ans
pour être endossée.
L'agent hypothécaire...
L'agent hypothécaire m'a dit,
ma fille, en plus,
t'as des enfants?
Je dis oui.
Ils travaillent-tu?
J'ai fait comme,
ah tabarnak,
ça fait vieux.
Vieille invalide.
Comment?
Comment?
Ah tabarnak,
imagine ta pauvre fille.
Viens changer ma couche
puis viens m'endosser.
Elle t'endosse, puis toi,
tu ne payes pas tes comptes.
Mais là,
le fait que tu as jusqu'à quand pour te trouver
un endossage? Je pense qu'il me
reste peut-être 6-7 jours,
admettons. Et sinon,
ça te prendrait combien
de... Parce que peut-être que tu pourrais te trouver
un prêt de quelqu'un qui n'est pas une banque.
Mais même avec...
Non, mais même avec un gros cash down,
je pense qu'à cause que je suis travailleur autonome,
ça me prend absolument un assureur de prêt.
Je passe à la banque, c'est ça l'affaire.
C'est l'assurance de prêt.
Il n'y a pas d'équivalent.
Pour les travailleurs autonomes,
ça prend un équivalent de la SCHL.
La SCHL, ils ne touchent pas à ça,
les autres des travailleurs autonomes.
Mais il y a deux compagnies canadiennes
qui assurent des prêts pour les travailleurs autonomes.
C'est eux autres.
Je passe à la banque, mais c'est juste eux autres qui kick.
OK.
Bonne chance avec ça.
Il y a une affaire que tu pourrais peut-être faire. J'ai vu
sur les réseaux sociaux que tu essaies de vendre
la BMW.
Pourquoi tu ne donnes pas
à quelqu'un en échange qui t'endosse?
Tu dis
que tu as un char gratuit en échange.
Tu mets ton nom et tu espères que je suis fiable
ouais c'est ça ça serait un petit peu roulette russe pour lui j'ai une idée pour la BMW mais
je vais on va en parler en début de prochain show parce que je veux présenter mes invités
t'es tu prêt que je présente mes invités? Yes, parfait.
Je suis content que t'aies prêt.
Peut-être, en plus,
si t'es monde bien, peut-être qu'il y en a
un des deux qui va t'endosser.
Ben oui.
Ben oui.
Non, je suis extrêmement content
de les avoir. Les deux, mesdames et messieurs,
une bonne main d'applaudissements pour Brian Piton
et Cathy Gauthier.
Merci beaucoup d'être là.
Merci, merci beaucoup.
Ben oui, merci de l'accueil.
C'est gentil, c'est le fun de voir du monde.
Du vrai monde. Ben oui.
Pas des zooms de merde.
T'as-tu fait, Cathy, des zooms?
Zéro.
OK.
Non, je suis pas capable de jouer devant un ordinateur.
Premièrement, je suis même pas capable de me brancher.
Je suis très nulle.
Moi, les réseaux sociaux, je suis très absente
parce que je sais pas comment ça marche.
J'ai 108 ans.
Bonsoir.
Mais non, j'ai pas fait de zoom.
Pour vrai, ça m'intéressait pas.
As-tu fait les shows,
j'allais dire les car wash,
les drive-in?
Oui, oui, j'allais jouer devant des chars.
Parce que maintenant, je suis allée au bout de ma PCU.
Non, non, je niaise.
Oui, ça, je l'ai fait. Je l'ai fait pour l'expérience.
Mais jouer devant des chars, ça aussi, c'était...
Ça devait être insupportable.
Ça n'était pas le fun.
Les klaxons, c'est-tu gossant ou très gossant pendant le show?
Très, très, très gossant.
Ah, c'est ça.
Non, mais c'est parce que de jouer devant des gens
quand t'as pas de réaction, c'est mortel.
Je veux dire, l'idée d'être un humoriste,
c'est de faire réagir le monde, des entendres,
c'est ça qui nous nourrit. En tout cas, moi,
je veux pas parler pour tout le monde.
La seule chose qui est pire qu'il y a pas de réaction,
c'est un klaxon. Pour vrai.
Je pense que j'ai mis un bouc, un papapapapap, c'est comme...
Moi, pour vrai, ça ne s'est sûrement jamais arrivé.
Moi, je me suis déjà fait huer sur scène jusqu'à temps qu'il fallait que je m'en aille.
Huer longtemps, parce que moi moi je voulais respecter mon temps puis
mais puis je voyais le monde des shows drive in puis j'étais comme j'aime j'aime mieux avoir du
monde qui crient va-t-en au taillis c'est arrivé quand j'étais à édimbourg je faisais un show que
ça fait partie du show puis personne me l'a dit, Carlis. C'est un show qui s'appelle
Late and Live, c'est un show à 3 heures du matin, puis aussitôt qu'ils n'aiment pas
une joke, au lieu de ne pas rire, ils se mettent à crier chou, puis tu es supposé de jouer
avec ça, mais moi je l'ai juste pris personnel, puis là j'ai envoyé chier le monde.
Il y avait toujours une autre façon de le prendre, c'est un peu déstabilisant.
Non, c'était dégueul le prendre c'était dégalant
c'était dégalant
de te faire dire que tu t'aimes pas quand t'es live
il y a quelque chose là-dedans d'un peu déstabilisant
moi en plus je suis en pleine dépression
imagine que t'es en dépression
t'es dans un autre pays
là tu te fais huer
tabarnak
j'ai une chance que les magasins de fusils sont fermés la nuit.
C'est-tu plus arrivé au début ou vers la fin
du numéro qui commence à huer?
C'est arrivé, ça a commencé
dans le milieu, puis c'est allé jusqu'à la fin.
Mais puis aussi,
c'est le genre de crowd que je sentais
que je pouvais aller
chercher, mais
je voulais pas aller les chercher.
J'avais fait une joke de... jo que je disais que j'ai
donné le sida mon frère je me rappelle plus de la prime est classé le ouais c'est ça mais je
donnais le sida mon frère plus il y avait une madame est ancrée c'était comme on n'a très
pas le sida on pogne le vih c' Puis j'étais comme, ah, tabarnak.
Bien oui, j'ai donné le VIH de bord.
Puis là, ça s'est mis à me huer,
vu que j'étais méchant avec la madame
puis je n'étais pas factuel dans mes maladies.
Le seul qui riait, c'était Bernard Lachance,
vu qu'il disait, les deux ont pas rapport ensemble.
Mais puis, oui, c'est ça.
Fait que là, je me disais,
je me disais, OK, si je vais vers tel genre de joke,
je vais être capable d'aller les chercher.
Parce qu'ils muaient pas tous au début,
c'était juste deux, trois.
Mais après, je me disais, fuck them, asti.
Ils aiment pas ça, ce genre de joke-là,
c'est juste ça que je vais faire.
Et là, c'était que des jokes de mauvais goût, puis de viol,
puis de pédophilie.
Puis ça me huait, ça me huait.
Puis j'ai continué
pendant dix minutes
à faire des jokes, me faire huer.
T'as une jolie tête de cochon, pareil.
Je suis débarqué de scène, là, le monde me faisait des câlins.
Ah! Les autres humoristes?
Oui, moi et les autres humoristes.
Puis après ça,
moi, je trouvais ça weird.
J'ai un ami qui m'a dit,
il a fait, il faut que tu retournes
jouer devant ce public-là
et faire un hit, parce que sinon,
ça va juste être une anecdote
de tu t'es fait tuer.
Moi, j'avais rappelé et j'ai dit, je vais remonter.
Je suis remonté, je suis retourné
et là, ça a super bien été. Mais je ne me sentais pas mieux que ça avait bien été. là moi j'avais rappelé que j'ai dit je veux remonter le surmonter sur tourner plus à super
bien été mais je me sentais pas mieux ça va bien été j'ai commenté risque après moi même j'ai comme
tabarnak j'avais besoin de ce monde là on dirait je faisais mes jobs qui m'aimaient puis moi j'ai
saissé vu que je me rappelais deux autres la semaine avant même si c'est pas le même monde
oui je me suis jamais fait huer mais j'aimerais ça me faire lancer quelque chose.
Ah oui?
Je sais pas quoi, mais juste pour...
Ça serait plus pour la surprise.
Moi, je pourrais te lancer ma brassière
et tu serais assez surpris, effectivement.
Tu serais...
Ah! Qu'est-ce que c'est ça, sa brassière?
Une brassière beige à cet âge-là?
Une roche, genre, ou une...
Une roche.
Ben, pas sa face, là.
Non, j'aimerais pas ça.
Je sais pas pourquoi j'ai dit une roche.
De te faire insulter, c'est drôle parce que tantôt, j'ai l'air de
name dropper du monde, mais tantôt, je m'en vais
voir le match chez nous. Mariana Mazza va être là.
J'ai dit que je m'en venais ici avant
avec toi. Elle m'a dit « Ah non, pauvre lui,
il a dégelé vraiment. » Vous avez fait
une émission ensemble, le prochain stand-up.
Elle m'a dit « Moi, j'ai eu des commentaires.
J'étais pas bien fine.
Moi, je l'aime, je comprends son humour.
C'est peut-être ça la différence entre toi et moi.
Mais comment tu te sens
quand t'es dans une émission de même
et tu te fais dire par quelqu'un,
non, moi, j'ai pas trippé.
Moi, j'aurais fondu en larmes.
Moi, t'as jamais reçu de Roche,
mais t'as reçu du mépris de Mariana Matza
c'est l'équivalent
c'était pas si peu que ça
c'est parce que le concept de l'émission
c'est d'avoir des
c'est sûr que quand t'arrêtes ça à la scène ton numéro
pis là t'as des commentaires de personnes qui font ça
depuis plus longtemps en plus dans la vie
ces gens-là ont pas la science infuse non plus
c'est une situation bizarre en plus
à la base de vivre ça avec le public qui regarde ça aussi
mais c'était juste bizarre c'est quoi que t à la base de vivre ça avec le public qui regarde ça aussi, mais c'était juste bizarre de vivre le moment de « fuck you ».
Non, ce n'est pas vrai, vraiment pas.
Elle m'avait demandé, parce que je faisais un personnage,
mais c'était semi-clair, j'avais coupé quelques affaires au début qui clarifiaient un peu c'était quoi.
C'était plus une discussion par rapport à ça,
comme « ok, pourquoi tu es en l'univers là cet univers le motel moment j'ai pas compris ça et tout
puisque c'est juste que c'est c'était plus bête que ça peut la s'en mal par
rapport à ça ben non voyons donc mais mariana est bon bonjour voyons je vais
dire alors mais j'arrive chez nous fait être une crise de conne
nous faisais tu as une crise de conne
mais ça c'est tout ce genre d'affaires tu serais capable de faire toi être juge dans un émission demain je sais pas je pense pas je n'en suis trop sensible
puis j'aime pas ça faire de la peine au monde je sais pas je trouve ça me
mettrait dans une position un peu inconfortable parce que quand tu aimes
pas sauf au dessus le 10 et inévitablement c'est sûr que des
numéros que tu aimes moins parce que ce n'est pas vrai que tout le monde te rejoins.
Non, je n'aimerais pas ça.
Mais tu sais, même les roast battles, ces affaires-là,
aller s'insulter à la télé,
moi, je me demande toujours de participer à ça.
On pense à cause de mon personnage que moi, j'aime ça
et je vais être bonne là-dedans, mais non, j'ai de la misère à insulter.
D'ailleurs, je vais participer à un roast pour toi.
Oui, oui, oui.
Je ne sais pas si c'est une surprise.
Tu vas venir me blesser.
Mais je trouve ça dur.
Je trouve ça vraiment dur d'écrire des méchancetés.
Fait que je raconte des anecdotes.
C'est vraiment...
Moi, je suis...
Mais moi, c'est ça.
On dirait, moi, être...
Ça, j'ai hâte à mon roast.
Quand ils m'ont demandé,
tu sais, je fais quasiment plus de télé.
Mais aussitôt qu'il y a un roast, on dirait dirait je suis pas capable de dire non puis c'est pas rose
battle c'est comme edu font ce cette année je suis possible des grandes
vedettes qui sont roussés en baillot toi les dions les autres je sais pas mais
c'est du monde très établi qui sont roussés par d'autres amis du milieu
c'est fait évidemment avec un clin d'œil
et un sourire, mais je ne sais pas.
C'est dur de ne pas tomber
dans le physique
ou dans des affaires trop dédées.
Pour que ce soit vraiment drôle,
je prétends faire des jokes vraiment drôles.
Il faut tomber dans le physique.
Il y a mille affaires sur mon physique
qui sont drôles.
Tu n'as pas un physique aigre.
Mettons que tu as un physique aigre, je trouve que c'est plus difficile
d'aller vers ça. Mais moi, j'ai une face de...
Mais quand tu es un mannequin comme toi, c'est sûr que c'est faux.
C'est un esti de bel homme comme moi.
Voyons donc, tabardac.
Quand tu as l'air d'un papier de caladrien comme toi,
c'est sûr, c'est...
Ça, c'est plus méchant que de...
Mais moi,
je juge.
Rose Bannon, c'est facile d'être juge pour ça. Mais juge, vois-tu, Rose Ballant, c'est facile à être juge pour ça,
mais juge du prochain stand-up, moi, on dirait que je serais juste capable si je ne faisais plus d'humour.
Parce que là, il y a quoi de weird, je trouve, de dire à quelqu'un,
« Ouais, ça, ce n'est pas vraiment bon. »
Puis la semaine d'après, tu vas au terminal,
puis la personne joue après toi, puis toi, ça, c'est pas vraiment bon.» Puis la semaine d'après, tu vas au terminal, puis la personne joue après toi,
puis toi, ça va moyen,
puis lui, il arrache tout
avec les jokes que tu faisais.
«Ça, là, moi, je le ferais de même.»
Puis lui, il se dit «Bien oui, c'est sûr,
tu le ferais de même, Chris de pas bon.»
– Mais tu sais, c'est ça, l'humour,
c'est tellement subjectif,
puis propre à chacun aussi.
Puis moi, Brian, je l'ai connu, je le connaissais pas du tout.
J'animais une soirée, justement, à Comédia,
puis il était sur le line-up, puis je l'ai présenté sans savoir c'était qui.
Écoute, je me pissais dessus en coulisses, là.
J'ai vraiment... C'est là que je l'ai découvert.
Puis je trouve que ton style, c'est un style qui est vraiment dur à faire, là.
Tu sais, c'est un genre de burlesque.
En tout cas, des numéros que j'ai vus de toi, là, tu sais,
c'est un style qui se perd beaucoup.
Fait que moi, je te félicite d'aller vers ça, parce que ça te rend vraiment original,
puis ça te démarque des autres.
Puis le burlesque, on a l'air de prendre ça un peu, c'est dur en estique à faire du burlesque,
Réal Bélan qui est capable de le faire physiquement,
mais sinon dans le texte comme toi, je trouve qu'à date, tu es un des vraiment très bons.
Merci, c'est gentil, moi plus j'étais content, parce qu'à la base, moi j'étais sûr,
je me demandais de faire de la danse à la base, j'ai fait « Ah non, je vais faire ça finalement »,
fait que j'étais vraiment content à la base de faire ce numéro-là, ce moment-là.
C'est pas vrai, c'était une joke, je m'excuse, j'ai dit quelque chose.
Oui, c'est ça que j'allais dire.
Je sais pas pourquoi j'ai dit ça, je m'excuse, mais merci beaucoup.
Oui, c'est très drôle. Puis c'est dur à jouer ça,
parce que faut que tu l'assumes que tu es à la fond,
tes numéros de « j'y ai dit, il me dit, j'y ai dit, il me dit »,
tu sais, c'est vraiment, c'est pas facile à faire. Bravo. C'est un show de fun ça, trait d'humour, c'est vraiment c'est pas facile à faire c'est un show le fun ce trait d'humour
c'est un trait d'humour et moi je n'ai pas accouché là moi j'avais dit oui parce que je
veux juste sortir de chez nous là écoute puis je vais aller faire la partie parce qu'à comédia à
québec c'est vraiment le fun moi ce que j'aime d'aller là c'est que c'est devenu un peu notre
parti de bureau annuel on est logé au château frontenac on est super bien. Puis on est logé au Château Frontenac. On est super bien reçus.
On est logé au Château Frontenac,
mais toi et ton chum, vous louez tout le temps
une villa tabarnak.
Non, non, mais ça, c'est pas mon chum
qui avait loué ça. C'était un autre de mes amis
qui voulait vraiment faire le party.
D'ailleurs, ça avait coûté 2000 piastres de dommage,
cette affaire-là.
Ça, c'est le soir que j'avais fait l'accident
avec le triporteur.
Hein? Je sais pas. Je pense que j'avais fait l'accident avec le triporteur. Je sais pas.
Je pense qu'on m'a montré
une vidéo de ça.
On s'en allait chez Cathy.
Il y avait un gars qui est arrivé en triporteur.
Moi, dans ma tête,
il m'a demandé
si je voulais essayer mon triporteur.
Dans les fêtes,
il a laissé un cramant sur le triporteur.
Après, j'ai pris son triporteur. Je roulais, je roulais. dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits dans les faits
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dans les faits
dans les faits
dans les faits
dans les faits
dans les faits
dans les faits
dans les faits 1700. Pas pour un nouveau tréporteur, mais pour arranger. Ça se conduit-tu bien, quand même?
Oui.
Ça doit être fait pour les handicapés.
C'est parce que moi, je me disais,
c'est fait,
ça doit être stable au bout,
mais c'est zéro stable. C'est comme un
trois-roues.
C'est comme une adhérente.
Quand j'ai débarqué,
j'étais sous raide.
Puis quand tu tombes,
tu dégraisses vite
en esti.
Je suis sûr
que tout le monde
qui a fait des accidents
d'auto sous mort,
le bout de l'impact
sont 100 % jeunes.
Mais ce qui est le fun,
c'est quand tu fais
un accident en sous,
tu te fais pas mal.
Oui, oui.
Tu tombes mou.
Oui, c'est ça.
Moi, j'avais plein de bleus,
mais j'avais zéro mal. Oui, mais c'est ça, cette partie- plein de bleus, mais j'avais zéro mal.
Ouais, mais c'est ça, c'était un party-là, il y avait trop de monde le soir que tu parles,
que mon ami avait loué un espèce de, je sais pas comment appeler ça, mais un espèce
d'appartement, pis c'était pas fait pour faire des parties, mais moi, après trois
verres, j'invitais tout le monde dans le bar, venez tantôt, Zorico, venez tantôt,
venez tantôt, mais je pensais pas que tout le monde allait vraiment venir, pis genre
à deux heures du matin, mon chum il dit « bon, moi je m'en va »
pis là j'arrive en bas pis y'avait genre 100 personnes qui voulaient rentrer.
Pis là y'avait Michel Grenier, je dis « viens t'en Michel »
mon chum il dit « non, tu peux pas dire « viens Michel, les autres vous restez là »
« tu fais rentrer tout le monde ou tu laisses rentrer personne là »
« ben on va rentrer tout le monde, faites pas de bruit »
personnes. Je disais, on va rentrer tout le monde!
Faites pas de bruit!
C'était le genre de maison,
tu sais, de... Pas juste une belle place, mais
une belle place que tu vois.
Ça fait 28 générations
que c'est parfait, là.
Tu sais, il y a la reine
qui a dormi là, puis tout est placé.
T'invites la tigotier, puis elle te déconnisse
tout ça.
Le monde a cassé le lavabo, les gens...
Ils ont cassé le lavabo?
Oui, c'est un espèce de vieux lavabo antique,
ça a coûté 2000, ils ont...
C'est bien pas cher, un lavabo antique.
Je sais pas s'ils l'ont changé au complet
ou s'ils l'ont replanté ou ce qu'ils ont fait avec,
mais ça a été une soirée qui a coûté cher.
C'était tellement le fun, puis tu m'en parles.
Ça doit être drôle, tu sais, quand tu loues ça
à cette heure, parce que c'est
un appart parfait antique,
puis avec, genre,
la salle de bain flambant neuve,
rénovée, que tout est vieux,
que le Christ sauve, puis il y a, genre,
des armoires en mélamine dans la salle de bain.
Ils ont peut-être mis une plaque à l'entrée.
Cette place a été décalissée par le party de Cathy Gauthier,
le 3 ans.
Oui, c'est ça.
Tout le monde m'a dit, c'est cool ton party.
J'étais comme, j'ai rien à voir là-dedans.
À part avoir invité le monde,
mais c'est pas moi qui payais pour cette place-là.
Ah, j'étais sûr que c'était toi.
Non, non, non.
OK.
Non, moi, je veux garder un bon nom sur Airbnb.
Quand je joue quelque chose,
habituellement, je mesure l'impact de mes invitations avant.
C'était-tu avec Airbnb,
cette affaire-là? Honnêtement, je sais pas.
C'est pas moi qui l'avais louée, c'est mon ami
qui avait loué ça. Puis lui, il voulait juste un party avec
des belles filles. Je lui dis, moi, t'en as amené des belles filles.
Ah ouais. Fait que t'as dit
Michel, rentre. Michel, Mike.
Michel, rentre.
À date, c'est toi qui as les plus beaux totons.
Ah ouais.
Michel, c'est ton ton. Ah, c'est ça qui a les plus beaux taton michel c'est à temps ainsi que fait fureur mais michel mon beau michel non mais c'est signé avec michel au début ça a été oui premier premier gérant ça
a été mon premier gérant puis mon meilleur gérant aussi que j'ai regretté longtemps d'avoir laissé
michel mais je les laissais pour aller avec une boîte qui s'appelait Octan, dans le temps,
qui était la plus grosse boîte.
Il y avait Lise Dion, Jean-Michel Langtille,
Peter McLeod, toutes les grosses vedettes
qui vendaient vraiment des tickets étaient là.
Puis moi, je suis allée là pour l'appât du gain,
comme une astigne niaiseuse.
Mais j'ai jamais autant peu travaillé
quand je suis déménagée avec eux autres,
quand j'ai décidé de signer avec eux autres.
Fait que t'es en train de me dire que mon move
d'aller chez Octan, c'est une mauvaise idée.
Oui, mais là, ça n'existe plus, Octant.
Ça existe plus.
Ils font des boissons énergisantes, c'est ça.
C'est Octant, quelque chose.
Non, non, non, ils ne font plus rien, je pense.
Je te dirais, ça a mal fini leur affaire.
Je pense qu'ils travaillent
dans un magasin.
Pour vrai, j'aimerais ça qu'il parlait à ce monsieur-là.
Parce que c'était avant ton temps,
Chris Hedges comme un vieux monsieur.
Mais Stéphane Ferland produisait tout le monde.
Mettons, il y avait, on va dire,
10 humoristes de cette époque-là qui roulaient.
Puis les 10 humoristes, c'était des humoristes à Octan.
Si tu étais avec Octan, tu vendais 150 000 billets. cette époque-là qui roulait puis les 10 humoristes des humoristes à octobre si tu
étais avec octobre tu vendais t'es assuré de 150 mille billets si tu étais pas avec octobre tu
vendais comme un 15 20 milles mais c'est pour ça que je moi je suis allé avec eux autres moi je
jouais dans les bars au début je faisais souvent la première partie de mike et michel il m'amenait
partout et on était vraiment super équipe tout ça puis moi je faisais de l'argent dans les bars
mon spectacle était pas prêt à ce moment-là
pour sortir dans les grandes salles.
Ils m'ont juste tablettée.
Ils m'ont mis sur une tablette.
Je travaillais.
J'étais habituée de faire des shows,
deux ou trois shows par semaine.
Dans le temps, faire des shows dans les bars,
c'était super payant.
Aujourd'hui, tu es payé 25$ pour une soirée,
mais dans le temps, c'était 500$ cash.
Moi aussi, j'ai tout payé cash comme toi.
Moi, je l'ai acheté cash ma maison
mais tout ça pour dire que là
je travaillais plus, je faisais plus rien
j'avais plus de show pis là j'avais demandé à mon super gérant
dans le temps qu'est-ce que je fais
pis il m'avait dit de toute façon toi ça marchera pas ton humour
c'est trop vulgaire, t'es trop blonde, t'habilles trop sexy
ça marchera pas
il aurait pas pu dire ça au meeting
qu'il a essayéest signé oui je fais quoi
d'abord il m'avait dit va faire des pips coin saint-laurent sainte-catherine car les ça c'est
mon gérard le sens est supposé être le gars qui même le petit veut qu'il y avait juste signé pour
pas que les aides compétition écoute ma grand ma grand-mère en habitiby qui connaît rien je
te manu m'avait dit après moi et à signer la pourrais que tu ne lises pas à l'aise là parce que il veut pas que certains shows avec ma grand-mère qui connaitibi qui ne connait rien justement lui-même, elle m'avait dit « D'après moi, t'as signé pour que tu nuises pas à Lise, parce qu'il veut pas que tu sortes un show,
fait que ma grand-mère ne connait rien, parce qu'elle m'a déjà dit « Lise, dis-donc, ça doit te faire un 30-40 000 faciles par année, ça. »
Un avant-midi, je te dirais.
Mais en plus, c'est méchant.
Tu sais, Lise, c'est tellement une bonne personne.
Puis en plus, c'est pas avoir
confiance à ton artiste de faire
je pensais qu'une autre fille va la tasser
si Liz là est millionnaire
mais si le monde voit Cathy
ils vont tasser Liz pis ça va être Cathy
on avait tellement deux clientèles différentes
sa clientèle était établie pis moi ma clientèle
était dans ce temps là bien plus jeune
on parle de ça ça fait 20 ans c'est pas hier
ouais non çaa aucun sens.
Ça serait comme signer Fouki
pour pas qu'il nuise à Mario Pelchat.
Genre.
En gros, là.
Oui, exactement.
Ça, ça m'avait vraiment fait chier.
Après ça, je suis partie.
Quand il m'a dit,
il va faire des pips avec Saint-Laurent-Sainte-Catherine,
la seule affaire que je regrette, c'est d'avoir pleuré
dans sa face. J'aurais dû être plus tough que ça
et m'en aller à la tête haute.
J'allais chez nous. Après ça, j'avais appelé
la fille qui s'occupait de mon dossier.
J'ai dit « Moi, je ne veux plus travailler avec vous autres. »
Après ça, je suis allée chez François Simard.
Ça a super bien été chez François.
Pour vrai, François Simard.
François, qu'à l'époque, il y avait Louis-José,
il y avait Pat Grou.
Moi, je me collais tout le temps sur Patrick Grou.
Je suivais pas mal Patrick Grou, mon ami,
depuis tout le temps. Puis Patrick, ça a toujours été
comme un grand frère pour moi. On a commencé aussi
à faire des shows dans les bars ensemble.
Il était tout le temps là pour me « watcher »,
pour me protéger.
Il était super, Patrick Grou.
C'est vraiment un gentleman.
Pat, en plus, c'est un astide bon gars.
Il dégage ça, la protection.
Moi, je sais que dans le temps,
mettons que j'allais à quelque part
et que j'étais sous raide,
c'est tout le temps Pat Gros
qui me mettait dans un taxi.
Moi aussi, je l'ai déjà fait,
mais tu ne t'en souviens pas.
C'est vrai?
Où je t'appelais Pat Gros?
Je disais, merci, Pat.
Pat, il m'a déjà ramené chez nous.
Il est rentré chez nous et mon chum est couché.
Mon chum m'a dit « J'entends que tu rentres. »
J'entends une voix de gars.
Je me dis qu'il ne restait pas assez saoul pour se ramener un gars à la maison.
Patrick avait rencontré François ce soir-là et il a dit
« François, c'est Patrick Grou! »
« C'est pour te dire que ta blonde est sur le sofa,
j'ai enlevé ses pantalons, elle est couchée là, elle est correcte.
Bonne nuit! »
Il est reparti.
Mais tu sais, qui fait ça?
Il est vraiment smart.
Oui, vraiment.
Fait que je suis allée chez François Simard pour suivre Patrick.
Après ça, Patrick est allé chez Faneuf.
J'ai suivi chez Faneuf.
C'est chez Faneuf que j'ai fait mes deux premiers spectacles, finalement.
Fait que toi, quand lui animait Job de bras,
t'étais à côté pis t'attendais?
Ah!
Là, j'aime ça.
T'imaginais qu'il était
assis sur une grue pis toi,
t'étais comme, « Hey, Pat, si t'es fatigué,
je peux embarquer. »
Je l'attendais avec son lunch.
T'as-tu commandé du ski?
Je sais pas trop c'est quoi son... Je sais pas c'est quoi son affaire, mais ouais. Non, mais Patrick Rousse, c'est ça. Je l'attendais avec son lunch. T'as-tu commandé du ski pour Skype? Je sais pas trop
c'est quoi son...
Je sais pas c'est quoi
son affaire, mais oui.
Non, mais Patrick Rousse
est un super bon gars,
vraiment.
Il y en a plein
des bons gars.
Tu sais, souvent
avec le hashtag,
tu sais, on dirait
le milieu de l'humour,
t'as une gang
de poignées de cul,
mais c'est très minime.
En tout cas,
dans mon temps à moi,
ça arrivait pas.
Peut-être parce que
les gars avaient peur
de moi aussi.
Je suis pas le genre
de fille à qui tu viens
dans le coin
pour essayer de te pogner le cul
ça se peut que tu te fasses geler dans la gorge
j'aime que tu dis
ça arrivait jamais
dans la même discussion
tu disais un monsieur t'a dit
va sucer des graines brûles
dans ce temps là ça nous fâchait pas
business as usual
qu'est-ce qui a provoqué le downfall
de tout ça, ça a commencé comment?
lui, il voulait
il voulait perdre ça en France
il y avait des bureaux à Paris
puis des bureaux
à Montréal
puis il vivait une vie
de multimillionnaire.
– Oui, c'est ça.
– De milliardaire.
– De milliardaire, c'est ridicule, son affaire.
– Moi, je suis jamais allé dans son bureau,
mais apparemment, il y avait un bol de Mont-Blanc
de stylo à 500 pièces.
Il y en avait comme 14.
Puis, tu sais, Lise,
dans le temps que c'était la meilleure vendeuse.
Lise, elle vendait...
Tu sais, Lise, elle devait générer 8 millions par année.
Puis, il la mettait dans les motels à 45 piastres.
Il fallait qu'elle amène sa propre oreiller.
Ah!
Puis lui, oui, elle m'avait dit ça.
Tu sais, là, il était comme toi,
quand tu vas en tourner, tu n'amènes pas ton oreiller.
Tu sais, genre en 2004, là,
puis c'était comme, bien non, Christ, ils ont des oreillers dans les hôtôtels. » Il était comme « Oui, mais moi, c'est des hôtels. »
Ces artistes vivaient comme des pauvres.
Puis lui, il avait son esti de maison.
Tu sais, mettons, il y avait une maison à 2 millions à l'époque
que les maisons coûtaient 80 000.
Je pense que c'est juste tous ces artistes.
Il était plus vedette que ses artistes.
Quand tu veux être plus une vedette que tes vedettes,
ça finit jamais bien.
Il cherche-tu encore des nouveaux humoristes?
Le pire de ce gars-là,
moi, j'avais...
Je pense que ce n'est pas une bonne idée
s'il y avait...
Mais pour vrai, mettons dîner avec,
je suis sûr que parler à un gars de même
qui a réussi à monter autant de grosses carrières,
oui, ce monde-là avait du talent,
mais il a quand même réussi à toutes les rendre.
Il a bâti un empire, c'est sûr.
Jean-Michel Anctil, son premier show,
il avait vendu un peu en bas de 100 000 billets. C'est un empire, c'est sûr. Jean-Michel Anctil, son premier show était avec Juste pour rire.
Il avait vendu un peu en bas de 100 000 billets.
Il a signé le deuxième show avec Octan.
Il a vendu comme 600 000-700 000 billets.
Il n'était pas plus connu.
C'était juste un nosty de vendeur.
C'est un vendeur.
C'est un excellent vendeur.
C'est un bully avec les diffuseurs.
C'est un monsieur qui trippait sa mafia
fait qu'il
il trippait sur la mafia?
il était très mafieux dans son
comportement, tu sais, il arrivait
avec ses bodyguards dans la limousine
pis il était
très, c'était comme Shug Knight
tu sais, c'était
ça au Québec c'est bien mal vu, tu sais, parce que
je sais pas, pis tu sais les. Le monde aime les humoristes simples.
Tu ne veux pas un gars qui arrive en limousine avec des bodyguards.
Non, tu fais ça au Québec, tu as juste l'air d'un tatin.
La seule manière, je pense, que ça passera au Québec,
c'est que tu arrives en limousine, mais avec un spare.
Genre, tu as un petit trou. Moi, j'ai tellement rêvé.? Genre, t'as un petit trou.
Moi, j'ai tellement rêvé. À un moment donné, je faisais un show dans le bois.
On était genre à Alma.
C'était vraiment un site.
Puis là, à un moment donné, il arrive une grosse
limousine Hummer.
Je suis comme, qui c'est ça, la limousine Hummer?
Puis là, c'était Jonas.
Il avait tout mis son cachet dans le gaz.
C'est comme, qu'est-ce que tu fais?
Ça m'avait fait rire.
C'est pour impressionner les filles.
C'est à moi la limousine Hummer, mais...
J'avais fait un show à Chicoutimi
un moment donné dans un restaurant.
Puis il y avait une madame
qui était venue me voir après.
Puis il y avait une limousine
dans le stationnement du restaurant.
Je jouais dans un restaurant.
C'était une gigue de marde.
Puis elle me dit, elle fait... dans le stationnement du restaurant. Je jouais dans un restaurant. C'était une gigue de marde. Puis, Amdi a fait,
« Ça te tente-tu de venir prendre un verre
dans la limousine avec les hauts placés? »
Les hauts placés?
Oui, les hauts placés.
Avec les hauts placés de la ville.
Denis, là-bas, il est conseiller à Mairesse.
Puis là, j'étais comme,
« J'ai-tu le goût de prendre un verre avec un
conseiller municipal
de Chicoutimi? »
Voyons, tabarnak!
Sur quelle planète qu'ils vivent,
ce monde-là? — Une limousine blanche
avec le drink d'import, c'est comme...
Voyons! Un limousine,
c'est le fun si t'es à la graduation de secondaire
5, mais après ça,
t'es...
— Une limousine, c'est impressionnant si tu gages à la graduation de secondaire 5 mais après ça t'es calme tes mains
une limousine c'est impressionnant
si tu gagnes en bas de 4000 par année
c'est pour vrai
moi là jeune jeune
mais un de tous les limousines
c'est jamais un char de l'année
c'est tout le temps une vieille cochonnerie
ça sent toujours la danseuse
ah oui c'est ça
ça sent un mix de sperme pis de tristesse.
La danseuse.
Une limousine, c'est un petit
autobus pour déménager une danseuse
du Saguenay.
C'est pour pas qu'elle pleure en revenant
de son avortement.
C'est...
Quand je travaillais aux danseuses à Rouyn,
ils faisaient venir les danseuses en limousine.
Ah, tu travaillais aux danseuses à Rouyn?
Ben oui.
Ben voyons donc.
C'est là que je t'ai vu aussi quand je suis allée chercher ma paie
un jugeant en 96.
Non, mais où? À l'Aphrodite?
À l'Aphrodite, oui.
Pour un gars qui s'appelait Pierre Gendron.
Ben il est mort. Ben oui, il s'appelait Pierre Gendron. Il est mort.
Il s'est fait tirer dans le pit de sable.
Il s'est fait tirer dans le pit de sable?
Oui, lui, il y avait un pit en arrière de chez eux.
Comment?
Ça, c'est la phrase la plus région de l'histoire.
Il s'est fait tirer dans le pit de sable.
Attends, attends, sais-tu quoi?
Tabarnak!
Attends, la meilleure, c'est qu'il s'est fait tirer dans sa limousine. C le meilleur, c'est que c'est fait tirer dans sa limousine.
C'est pas une joke, c'est fait tirer dans sa limousine.
Non, il s'est fait tirer sur sa pépine.
Sa pépine?
Oui, il était en train de travailler sur sa pépine,
puis il s'est fait tirer...
Je pensais que c'était fait tirer dans sa limousine.
Il y avait une limousine et une pépine.
C'est genre les kiosques qui allaient les chercher en limousine,
les totons en pépines. C'est genre les cute qui allaient les chercher en limousine les totons en pépines.
Non, la limousine, il y a l'ouest
où il engageait un gars, en tout cas,
qui allait chercher les danseuses ici, à Montréal.
Puis là, eux autres, ils montaient, puis ils pensaient
que c'était le glamour, là.
Là, d'un coup, ils arrivaient à Rouyn,
puis là, ils s'apercevaient
que c'était un bar un peu miteux, tu sais. Mais c'était pas si pire, là. Non, c'un coup, il est arrivé à Rouyn. Puis là, il s'apercevait que c'était un bar un peu miteux.
Mais c'était pas si pire.
Non, c'était pas pire.
Il avait du tapis sur les mains.
Mais après ça, quand il arrivait pour repartir,
il disait, bon, là, tu nous dois
tant pour la chambre, tant pour la limousine.
Fait que là, les filles, ils repartaient 15$.
Ils chargeaient la limousine.
Oui, c'était des affaires de crosseurs.
Mais il était drôle
et il était gentil, le propriétaire de tout ça.
Lui, il était tellement riche.
Il s'était mis riche.
Il s'était mis riche en ne pas payant ses danseurs.
Je sais pas.
L'exploitant des femmes, c'était une bonne façon de se mettre riche.
Plein de monde a eu cette idée-là avant lui.
Puis là, il était allé chercher
plein de musiciens
qui ont travaillé avec Elvis puis il a plein de musiciens qui ont travaillé avec Elvis
puis il a fait un album.
Qui ont travaillé avec Elvis pour vrai
ou qui ont fait des albums
avec Elvis ou genre...
Tu sais, parce que le kernel, il était gratteux.
Fait que c'est-tu genre un gars qui a joué
de la bassine un soir à Boston.
Non, non, c'était les studios crew
de Elvis.
Fait que lui, il s'est dit que le monde
va vouloir entendre ça.
Les M. Blanc cachent en arrière des rideaux.
Il avait fait un album
et il avait fait jaser de lui.
Toute la famille Gendron chante.
C'est un peu gênant de le dire,
mais je suis parentée avec eux autres.
Ah oui, c'est vrai?
Oui, et mon cousin
est dans le country.
C'est à fond la caisse.
Le country ou le western? Country ou western. Mais il est dans le country, là, c'est à fond la caisse. Le country ou le western?
Ben, country-western, là.
Mais il est bon, pour vrai, il est très bon, il a fait un album,
mais tu sais, il travaille à la mine, là, je veux dire,
il les amène dans sa boîte à lol, pis il vend ça à ses chums à la mine.
Pis c'est la même famille?
C'est la même famille, celui qui s'est fait tirer, c'est son frère,
c'est le père de mon cousin, il était marié avec une de mes tantes,
d'Alta, ils sont divorcés aujourd'hui, mais moi, j'ai une belle famille.
Moi, c'est pour ça que personne ne m'écœure.
Tout le monde sait que j'ai des liens
avec les Hells and Jolts.
Mais il cherche-tu des nouveaux danseurs?
J'aime ça que la pandémie
a été tellement rough pour toi
et que tu appliques partout.
Moi, je suis venu me chercher un job.
C'est ça que je suis venu faire.
Tu vois aux nouvelles,
un caissier s'est fait pogarder
et est mort.
Est-ce que vous cherchez quelqu'un?
Toi, tu viens d'où?
Tu viens-tu de Montréal?
Je viens de Québec.
On a parlé de Château-Doux. Ah oui? Fait que vous avez un point commun, les deux, vous êtes de oui, c'est vrai. J'ai pas de mémoire.
Vous avez un point commun, les deux,
vous êtes de Québec, c'est cute.
Oui, c'est vrai.
À côté d'où tu fais des dindes?
Je fais des dindes?
Oui, quand tu es petit.
Tu fais des dindes?
Je fais pas les dindes.
Pas pour la job, mais pour le fun.
Ça venait dans le pit de sable.
On joue aux danseuses de région.
Ah oui, c'est vrai.
Ça, c'est ça qui est absurde.
Quand tu es venu le dernier coup,
dans ma tête, ça fait plusieurs années,
mais c'est pendant le COVID.
Ça fait un an.
Ça a été passé.
Tantôt, je pensais en revenant
que dans ma tête, ça fait un mois et demi que je suis venu. Ça fait un an. C'était l'été passé. Tantôt, je pensais en revenant que dans ma tête, ça fait un mois et demi
que je suis venu.
Ça fait un an, dans le fond.
On le dit beaucoup,
mais je pense que ça mérite
qu'on le dise encore plus
comment la pandémie, c'est de la crise de marde.
C'est trop ouvert.
Moi, j'adore ça.
C'est vrai, c'est une bonne...
Il y a un affaire qui m'a vraiment fucké, et je pense qu'é puis je pense que ben du monde demain je dis tout le temps qu'on est en
2020 quand tu fais des rues elle de ce fait combien je fais ça à chris long en
2020 dans ma tête on est en 2020 vu que la vie a jamais changé
moi je commence mon nouveau show de même en me disant que ça fait longtemps que je n'ai pas fait de show. Les Canadiens ont gagné la coupe en 1993.
Les Olympiques, c'était en 1976.
Je fais une espèce de long lapsus.
C'est fou comment ça fait longtemps.
C'est quand que tu commences le nouveau show?
J'ai commencé mon rodage,
mais il est supposé sortir au mois d'octobre.
Je ne sais pas si ça va être prêt.
Jouer devant, on dit 250 personnes,
mais ce n'est jamais 250.
En partant, je compte, les techniciens comptent.
Il faut que ce soit juste
des familles de quatre qui achètent les billets
pour que ce soit 250, mais un gars de seul
qui vient voir mon show, il se crabe tout de m'arranger!
Ça fait que
c'est jamais 250.
C'est comment roder
pendant le COVID?
Parce que
toi, tu avais commencé à écrire avant le COVID, mais tu avais zéro rodé avant le COVID. Parce que, tu sais, toi, tu avais commencé
à écrire avant le COVID,
mais tu avais zéro rodé avant le COVID.
Absolument pas.
Ça doit être tough.
Il y a plein d'affaires qui ne tiennent plus la route.
Je les ai vendues à Comedia quand j'ai animé à Comedia
le show qui était retardé 22 fois.
Parce que ça a été au mois de juin, puis au mois de juillet,
puis au mois d'août, puis en décembre.
Finalement, ça a été en janvier.
Ça a été remis vraiment souvent. Le matériel que j'avais écrit,
je n'ai plus le passé comme à Comedia parce que c'est des affaires qui ne suivent plus
l'actualité quand je vais sortir mon show. C'est des affaires un peu éphémères.
Mais sinon, c'est dur d'écrire quand tu ne vis rien. Mon inspiration, c'est mes amis,
c'est ce qu'ils vivent, c'est ça la plaque tournante de mon existence avec le camp du pouvoir personne mais c'est sûr que ça devient difficile de créer
je vis rien que je raconte comme tous les nombres c'est quand tu bois tu sois l'après midi des
sourires deux heures l'après midi j'essaie de parler de ce que j'ai vécu mais quand tu
veux rien plus tu peux aller non plus trop des petits j'écris numéro sur parler de ce que j'ai vécu, mais quand tu ne veux rien, tu ne peux pas
aller non plus trop deep. J'ai écrit un numéro sur la dépression, je t'ai collé
le monde à terre la semaine passée.
Déjà que tout le monde est à ça du suicide.
Tout le monde est dépressif.
Mais toi, tu avais un très bon numéro sur la dépression. C'est peut-être ça que
j'ai oublié de faire, mettre des gags dans mon numéro.
Je vais juste raconter ma vie.
Le monde était comme « Boum, tu vas-tu bien? »
Mais non, ça va bien.
Mais toi, ton numéro sur la dépression,
c'est un numéro génial.
Ah bien, merci, tu es bien fin.
Oui, c'est vrai, j'avais oublié en le disant.
J'ai réalisé que tu en avais un aussi.
Mais moi, j'avais peur
quand j'ai recommencé à faire des shows
qu'il y ait des affaires qui ne marchent pas.
On a été arrêté pendant un an.
Mais finalement,
tout marche.
Je suis content de faire des numéros rodés.
Parce que faire
du stock rodé devant
250 personnes dans une salle de 2000,
tu as des bonnes réactions,
mais ce n'est pas comme si c'était plein.
Mais là, faire du stock moins sûr,
c'est à chaque fois...
Moi, j'écris des nouvelles affaires
que je viens tester ici,
puis ça marche,
puis là, je rentre dans le show,
puis là, je rentre dans le show,
puis je fais comme,
« Ah, Chris, c'était bon, mais pas tant. »
On dirait...
Moi, ça me stresse.
Puis tu en avais-tu essayé aussi
beaucoup sur des shows virtuels un peu depuis l'-tu essayé aussi beaucoup sur des shows virtuels
un peu depuis l'année dernière?
Moi, je n'ai rien fait de shows virtuels parce que
ça fait trop longtemps
que je fais du stand-up
et je ne voulais pas...
C'est absurde ce que je vais dire.
Mais moi, ma mère, quand elle est morte,
je l'ai vue dans le cercueil
et pendant dix ans,
j'imaginais juste ma mère
dans le cercueil. Je n'imag ans, j'imaginais juste ma mère, Asti, dans le cercueil.
J'imaginais plus la femme
qu'elle était. Puis après dix ans, là, je me
rappelais la femme qu'elle était. Puis c'est de même
que je voulais voir le stand-up. Je voulais me rappeler
du stand-up, Asti,
de faire rire le monde, de...
Asti, de positionner dans la face de
quelqu'un dans la première rangée.
Je voulais pas, Asti, me coucher le soir
puis de faire, ah Ah le stand-up,
c'est moi devant mon laptop en train de, t'sais en bobette, en train de faire… »
Hé, avez-vous déjà remarqué?
Oui, je comprends.
Mais je comprends ceux qui l'ont fait parce qu'à un moment donné, t'sais, faut
que tu paies ton loyer, faut que tu paies ton épicerie pis moi, je suis chanceuse,
j'ai mon chum sur qui j'ai pu compter pendant ces années. Ben en même temps aussi, c'est
pas comme si j'avais pas d'argent à la banque moi-même,
j'vais arrêter de faire comme si j'y...
Oui mais fais vivre par ma mairie!
Oui ça fait!
Hé oh Chris, assume-toi, il va te donner du cash connerie!
Ça fait 24 ans que tu fais ça pis après deux semaines t'étais comme
« là Chris, alright! »
Et c'est quoi ton ip?
Quand tu sais à la fin...
Non mais c'est sûr que mon chum,
il a hâte que je recommence à faire des shows
parce qu'il aimerait ça que je recommence à payer les taxes.
Non, mais...
Ça, pour dire, je ne sais pas quoi...
Moi, c'était vraiment...
Je me sentais mal
pour le monde de ta génération.
Moi, je trouve le COVID,
c'était pas tant rough
pour les vieux qui ont déjà des carrières.
Puis, les nouveaux nouveaux qui n'ont jamais rien fait, ils ne savent pas c'est quoi.
Mais toi, ça faisait une couple d'années, ça commençait à bien aller.
Puis après, c'est comme si…
Moi, j'ai trouvé ça vraiment très personnel.
Mais moi, j'ai trouvé que, dépendamment des shows, parce qu'il y en avait aussi,
j'en avais fait une couple avec des shows scolaires
qui sont plus pour des shows spéciaux
pour des écoles pendant les fêtes
ou des shows corporatifs un peu plus.
J'en avais fait un ou deux avec Jay La Liberté.
On avait un show ensemble
qu'on faisait pendant une heure pour des écoles
et des compagnies.
Des fois, ça dépend du setting.
Il y en a où c'est dans une école secondaire,
c'est pour toutes les secondaires 5, et là,
il y a 30, chacun dans la classe, on est sur le projecteur,
et il y a une personne qui a un laptop qui est responsable,
qu'on entend des rires pendant le show.
Il y en a un, dans le fond, qui crie après 5 minutes.
« C'est plate! »
Tu fais comme « Bon, OK, ça, c'est peut-être le show moins le fun. »
Mais il y en avait d'autres que c'est…
J'ai trouvé ça plaisant parce que
mettons, moi, je me suis gâté
pour pouvoir mettre, mettons,
s'il y a des cues sonores ou s'il y a des affaires dedans,
tu peux... Il n'y a pas le mot de barre
où si tu aimes un peu moins ça ou c'est moins ton genre,
tu n'as pas le choix de te forcer pour écouter
parce que tu n'as pas plein de monde autour pour...
Je vais aller dans la conversation avec mon ami à la place
où je vois ça.
Fait que voilà.
Y a-tu des numéros que t'as fait
que là
que les
que t'as vraiment créé
pour Zoom
que tu te dis
asti ça
ça je vais le rentrer
dans la vraie vie
pas créé
ouais pas créé beaucoup
j'ai plus
ben dans le sens
pas créé beaucoup
j'ai trouvé ça tough
je sais pas pour vous autres
j'ai trouvé ça tough
ben on en parlera un peu tantôt
mais de continuer à écrire
pendant, justement.
Moi, j'ai pas été capable.
C'est sûr que quand t'es chaud
à midi,
on dirait que ça te tente moins.
Non, non, moi,
je me levais le matin,
je me roulais un bar,
moi, j'étais
« back and wake ».
Mais ça peut aider,
tu sais, mais oui.
Non, moi, je peux pas écrire
quand j'ai fumé.
Je peux juste manger
des crottes de fromage,
je sais pas faire ça.
Non, mais moi, c'est ça.
J'attendais que le temps passe.
Moi, je ne suis pas un fumeur de potes,
mais j'ai remarqué le pote.
Moi, j'avais entendu dire que c'était bon
pour repuncher. Moi, pour moi,
c'est bon pour juger
tout ce que j'ai fait.
Moi, on dirait que quand je suis gelé,
je juge tout là
de façon méchante.
Asti, fait que je me regarde,
pis là, les quatre premières minutes,
je suis juste comme,
« Christ, que t'es laid. »
« Asti, que t'es laid. »
Mais un coup que je m'habitue à que je suis laid,
là, je suis capable de faire,
« Asti, que tu parles mal. »
« Christ, ça, c'est pas drôle. »
Pis là, j'écris, « Ça, c'est pas drôle. »
Pis après, le lendemain, quand je suis à jeun,
je lis pas les quatre premières pages.
Parce que c'est juste des méchancetés.
Mais après ça, je vois,
« OK, ça raccourcit ça. »
« Christ des troncs. »
Quand tu prends des notes en t'écoutant,
tu réécris toutes les notes que t'as...
Non, moi, j'écris rien, rien, rien.
Moi, je suis tout le temps sur mon téléphone.
OK.
Même, tu sais, j'écris rien, rien, rien, rien, rien.
Je suis capable de repuncher en écrivant.
Mais même mes premiers jets, j'engage quelqu'un pour m'écouter
puis écrire, là, tu sais.
Puis après, je vois ce qu'ils ont écrit.
Puis là, je le reword, je raccourcis. Mais ça tu sais je suis chanceux, tu sais, après vingt quelques années tu as de l'argent pour
envoyer juste des mp3 du monde qui fait «écris ça!» «Écris ça Marchandale!ale Non, j'ai jamais fait ça avec ma blonde
Parce que Marie
Elle essaierait de repuncher mes affaires
Elle me dirait
Ah ça c'est pas drôle, tu devrais faire ça de même
Pis là je serais comme là, tabarnak
J'ai déjà le moi gelé qui m'aime pas
J'ai pas besoin de deux personnes
Dans la famille qui me jugent
Est-ce que tu donnes des idées de joke?
Je l'ai aussi.
Pas vraiment.
Tu sais, je change cette joke-là,
dis-toi l'affaire à la place.
Pas vraiment. Moi, je pensais, tu sais,
j'écoutais bien du monde, tu sais.
Le premier que j'avais entendu dire ça, c'était
George Carlin qui disait que lui, il écrivait à jeun.
Puis après, il fumait un joint.
George Carlin, ses textes, la base, c'était des TED Talk à jeun, puis après il fumait un joint. Tu sais, George Carlin, ses textes, la base c'était des TED Talks, mais après ça,
il fumait un joint puis il repunchait, puis ça devenait très drôle, puis qu'après le monde
ne remarquait pas toute la critique sociale qu'il y avait, puis lui il repunchait.
Fait que là je m'étais dit « Christ, je vais essayer ça, ça marchait pour George Carlin,
ça va marcher pour moi, mais ça marche pas pour moi, je ne suis pas punché quand je suis gelé.
Moi, je suis drôle sous.
Moi, je suis capable de puncher...
Le prochain podcast va être malade.
Revenez à l'horreur.
Mais pour vrai, mettons,
quand j'écris de quoi et que ça ne marche pas,
je fais comme...
Je vais aller me faire un vodka Coke diet,
puis je vais revenir. Puis là, un peu feeling, j'arrive, puis là, je vais aller me faire un vodka coke diète, puis je vais revenir.
Puis là, un peu feeling, j'arrive,
puis là, je suis punché.
Je suis un sous-long phoné.
C'est-tu la même chose pour jouer sur scène, carrément?
Jouer, quand je suis sous,
il y a trop de pause,
puis il y a trop de confiance aussi
dans mes impros.
Tu sais,
mettre moi sous, dans ma tête,
je suis super drôle.
Puis mes impros sont...
Tu sais, au podcast, des fois,
ça marche, mais des fois, ça marche pas.
Parce que...
T'es pas comme en show, t'es en conversation,
t'es comme ça, tu prends une bière
avec des amis, avec n'importe qui qui prend
deux, trois bières, ça démis un peu plus. Mais quand tu travailles, quand t'es comme ça, tu prends une bière avec des amis, avec n'importe qui qui prend deux, trois bières,
ça dévie un peu plus, mais quand tu travailles,
quand tu es sur scène, c'est une autre affaire.
Moi, jamais je pourrais boire ou fumer
avant de faire un spectacle, c'est impossible.
Je l'avais déjà essayé en début de carrière.
Plus fumer ou plus boire?
J'avais fumé avant de faire un show,
ça a été nasty, une mauvaise idée,
j'ai vraiment pas trippé, j'ai angoissé.
Non, c'était pas ça pantoute. Mais moi, je f les shows tu sais moi je fume pas avant de conduire ou avant de
travailler mais un coup j'ai punché ma carte là puis après ça avec l'adrénaline du show
puis un petit bat là tout devient beau là c'est comme arc-en-ciel
calino là puis là je repunche mes affaires puis Mais jamais, jamais, je pourrais jamais travailler,
faire un show.
Je suis rendu à mon deuxième drink,
j'amasse déjà être un peu cocktail.
C'est quoi le plus saoul
que t'as été sur un stage?
J'ai jamais été saoul sur un stage.
Mais le plus feeling.
J'ai fumé seulement,
mais non, jamais bu avant un show.
Même prendre une bière ou whatever
avant un spectacle,
jamais, jamais, jamais. Mais dans le temps d'un bar, tu prenais- prendre une bière avant un spectacle, jamais.
Dans le temps d'un bar, tu prenais-tu une bière?
Jamais.
Tu m'appliquais.
On faisait une traque.
On faisait une traque.
J'étais confiante.
J'arrivais sur la scène et j'avais plus de bouche.
Dans mes poches, je cherchais mon sac.
Je fais le party, je suis une fille de party,
mais après avoir travaillé avant,
je trouve ça trop précieux.
Les gens payent pour venir t'en voir.
C'est un privilège d'être là.
Faut que tu leur donnes tout ce que tu as.
Il faut être à jeun.
Je suis content, j'ai pas cette attitude-là.
Tout le monde le fait de sa façon.
Moi, c'est juste que je pourrais pas,
mais toi, t'es bon là-dedans.
C'est ça, le privilège d'être un homme blanc.
J'ai fait, OK, j'ai le droit, je suis blanc.
Mais toi, t'es-tu capable de jouer sous?
Moi, mettons, le plus sous que j'ai déjà été sur scène,
mettons, en show,
mettons, si il fallait que je prenne une fois, ça a duré quatre ans, je m'en rappelle pas. Ça a l'air que j'ai eu une, moi, mettons, le plus sous que j'ai déjà été sur scène, mettons, en show, ben, mettons, s'il fallait que je prenne
une fois,
ça a duré quatre ans,
je m'en rappelle pas,
ça a l'air que j'ai eu
une carrière en Allemagne
que je parlais pas français
ni anglais.
Mais, non,
pour être sous,
ben, tu sais,
jamais sous vraiment,
mais, tu sais,
mettons,
surtout en sortant de l'école,
moi, ça fait quatre ans,
fait que, tu sais,
mettons,
des shows que t'es payé
pis là, t'as une bière
ou deux, tu sais,
avec le show, comme j'apprends, des fois, mettons, t' que t'es payé pis là, t'as une bière ou deux avec le show.
Comme j'apprends,
des fois,
mettons,
t'es plus à la fin
ou sur la deuxième partie,
t'apprends avant.
Mais jamais sous,
mais juste au point
de faire comme,
ah, moi-même,
je le sens que là,
mettons,
j'ai hésité pendant
comme une seconde de trop
sur tel mot.
Fait que,
je suis plus à l'aise.
Fait que, je fais,
OK, je vais l'apprendre après.
Mais j'ai décidé
de faire, OK,
avant justement
d'avoir une fausse
que je fais quand même.
Je vois ici une nouvelle joke
pis c'est juste
de me péter le front
sur le mur pendant une minute. Je vais arrêter. Mais ça, c'est juste de me péter le front sur le mur pendant une minute,
je vais arrêter.
Mais ça, c'est peut-être une bonne joke, je n'ai pas essayé.
C'est du beat, beaucoup. L'humour, c'est du beat tout le temps.
C'est vraiment ton timing, surtout,
quelqu'un comme toi.
C'est important pour toi. Moi, je peux prendre une pause,
on enchaîne, mais toi,
il faut que ça soit tac, tac, tac.
J'ai tombé sur une vidéo,
excuse, Chris, tu as de l'air
comme si tu étais un arbitre de tennis.
Mais,
je suis tombé sur une vidéo de toi
Chris, hier
ou avant hier.
Hier! Je sais pas si
on avait parlé le dernier coup,
mais c'était l'affaire
des 100 humoristes en 100 minutes.
Ouais, ouais, non, on avait pas parlé.
Chris, ton premier gag là-dedans
m'avait fait tellement rire.
Parce que ton premier gag, c'était
« Il ne me reste plus beaucoup de temps. »
Je m'excuse, j'ai bientôt terminé.
Ah, ce type de bon gag.
Merci, c'est gentil.
En plus, mettons,
en humour, je trouve que c'est
l'affaire la plus tough.
Quand tu arrives et que tu as un rire tout de suite.
Mais surtout dans un show où tu as une minute.
J'en avais écouté une gang, j'en ai écouté comme 20.
Il y en avait plein qui étaient drôles, mais tu étais le seul.
Quand as-tu eu l'idée pour le gag? C'était-tu le jour même?
Non, non, non. En fait, ce gag-là, je l'ai étiré au sens
où quand je sortais de l'école,
je l'ai fait pendant...
C'est comme le gag
que je commençais.
Parce que souvent, c'est ça.
Arriver d'un bord
et faire OK,
j'ai telle traque,
si vous pouvez la faire jouer
à deux minutes trois
et telle affaire.
Des fois,
j'étais moins à l'aise
de comme OK,
je ne sais pas
si ça va marcher cette fois-là.
Ça, au moins,
je savais que ça riait un peu.
Je commençais tous mes numéros avec ça,
mais non, c'était pendant l'école que j'avais ça.
Mais oui,
le sens humoriste en 100 minutes,
j'avais aimé ça, parce que c'est quick au bout.
Puis, il s'était trompé dans mon nom
cette fois-là.
C'était pour ça que tu avais dit, vu que
tu avais dit mon nom.
Il m'a présenté comme Ryan Piton.
Oui, mais c'est Brian. Il avait écrit Ryan. Là, c'est mon nom m'a présenté comme Ryan Piton. Oui, mais c'est Brian.
Il avait écrit Ryan.
Là, c'est mon nom d'auteur.
Brian, oui.
Mais c'est un bon gag, ça, en plus.
Chris.
Ah, si, mais oui, c'est un bon gag.
C'était le fun à faire, j'aimais ça, ce show-là.
En plus, 100, c'était quand même rapide aussi.
Mais oui, c'était bien le fun à faire, ça.
Ça, la loge, elle doit être insupportable. C'était crowdé rapide. Mais oui, c'était bien le fun à faire. Ça, la loge,
elle doit être insupportable.
C'était crowdé. Ça ne se pourrait plus.
Ah oui, correspondant à la COVID.
C'était super crowdé.
Il fallait que tu arrives. Tu as une minute,
mais tu arrives trois heures et demie d'avance.
Ils ne faisaient pas venir le monde
en 20 minutes avant leur number.
C'était pas grave. Il y en a 99 autres qui allant.
On attendait dans le parking de mémoire,
en tout cas,
oui,
c'était le Comedy Fest.
On était tous dehors
et on se faisait rentrer
par batch de 20 en dedans,
je pense 20 ou 25.
Ah,
c'est comme du petail.
Ben oui,
c'est ça.
Ceux qui riaient pas,
ils ont tué,
ils ont fait de la viande
avec,
je pense,
carrément.
C'est ça,
c'était un bon un bon show final je suis
bien content moi car j'ai commencé ma carrière je vois dans les bars et même
à val d'or j'étais même pas encore à l'école de l'humour je faisais des
numbers je commençais j'arrivais sur scène je parlais pas plus je disais
maintenant après deux minutes j'ai quoi quand vous arrivez ça a déjà vous autres
commencez vous à travailler de suite puis le maxime martin m'avait écrit
m'avait appelé en fait ne s'écrivait pas
par courriel dans ça-là, ça n'existait pas, imagine.
Il t'a envoyé une carte postale.
Il m'avait appelé pour me dire, tu commences avec mon gag,
tu ne peux pas faire mon gag.
Je disais, oh my God, je suis désolée, je ne le savais pas.
Moi, je l'avais vu faire ça, je trouvais ça bien hot,
parce que je ne savais pas qu'on ne pouvait pas copier les gags des autres,
ça fait longtemps.
Puis après ça, j'ai su que finalement, c'était un gag de colluche.
Je n'étais même pas de Maxime Martin.
Ah oui? Ah, c'est vrai? Wow! Oui, c'est comme, tu n'as pas le droit de faire le gag que moi,est un gag de colluche. Je n'étais même pas de Maxime Montreux. Ah, c'est vrai? Wow!
Tu n'as pas le droit de faire le gag que moi je copie de colluche.
C'est comme ça.
Tu n'as pas le droit de voler le gag
que j'ai volé de colluche.
Ah, tu sais que c'est drôle ça.
Ça, toi, à l'école,
ça c'était au tour,
c'est le boss du haut tour
qui a payé ton école?
Non, en fait c'est un client du haut tour qui a payé. C'est le boss du hautAutoz qui a payé ton école. Non, non, en fait c'est un client d'Autoz qui a payé.
Ah c'est un client, ok.
Mais c'est le boss d'Autoz qui m'a aidé parce que je travaillais dans un bar à Val-d'Or,
le Autoz, puis Mike il venait faire des spectacles d'humour,
en tout cas il est plein d'humoristes qui venaient de sortir de l'école de l'humour.
Puis moi je regardais ça puis j'étais comme « c'est ça que je veux faire, c'est ça que je veux faire ».
Puis là le boss m'avait dit « ok, tu commences la semaine prochaine toi aussi, tu fais un number ».
Écoute, j'étais tellement stressée, j'avais été m'acheter des souliers avant de m'acheter un crayon puis écrire des jokes.
J'avais fait « OK, moi, j'ai des belles chaussures. C'était ça mon point. »
Mais le client, c'est un client régulier?
C'est-tu un gars qui avait bien du cash?
Pas tant. C'est un monsieur de Montréal qui venait à Val-d'Or.
Il vendait des trucs dans les mines.
Une fois par mois, il venait à Val-d'Or, puis il venait au bar où je travaillais,
puis il me trouvait bien drôle.
Il me disait, dans ce temps-là, imagine,
je suis plus vieille que lui à cette époque-là,
il avait 40 ans, puis il me disait,
« Toi, t'es drôle, tu veux aller à l'école de l'humour? »
J'étais comme, « Mais non, mais c'est à Montréal,
je ne connais personne à Montréal,
j'ai 14 piastres dans mon compte,
je ne peux pas aller là, je n'ai pas d'argent. »
Il m'avait dit, « Moi, je vais t'aider, tu vas voir. »
C'est le propriétaire du bar qui m'avait amené à l'école de l'humour.
Écoute, la veille, j'avais eu,
on avait été voir les foreurs de Val-d'Or
qui avaient gagné la coupe du président.
Fait qu'ils avaient fait trois périodes supplémentaires, ça avait fini
à deux heures du matin. Tu sais, habituellement,
t'as une entrevue le matin pour aller à l'école de l'humour,
tu te couches de bonne heure, tu te lèves, tu te déjeunes bien.
Moi, je suis partie de Val-d'Or complètement saoule
à deux heures du matin. Il m'a débarqué
en avant de l'école, il a fait « sit », puis j'étais maquillée
puis habillée comme la veille.
J'ai fait mon numéro, puis Louise Richer,
à partir de ce moment-là, elle ne m'aimait pas.
Ah oui, c'est-tu?
Je suis à tel fond de tonne.
Je suis arrivée là.
Tout le monde était comme « moi, j'ai déjà fait de l'impro.
Moi, j'ai fait de l'école nationale de théâtre.
Moi, j'étais comme « moi, hier, je suis à Val-d'Or
dans une game de fourreur.
Puis là, Louis-Richard avait dit « Hey, ça promet. »
Puis finalement,
ils m'ont rappelé
pour une deuxième round.
Puis je suis retournée.
Puis c'est ça,
le monsieur,
il s'appelle Richard.
Puis Richard m'a dit
« Regarde, si tu veux déménager
à Montréal, je vais t'aider.
Ma femme habite à Laval. »
Puis il m'a amené chez sa femme
un dimanche soir
sans l'avertir
que moi, j'allais débarquer.
Ah, tabarnak!
Ben tu sais, c'est comme
c'est mon ami,
elle a besoin d'aide.
On va l'aider.
Elle commence dans la vie puis on va lui donner un coup de main. Moi, si mon chum débarque un dim, tabarnak! C'est mon ami. Elle a besoin d'aide. On va l'aider. Elle commence dans la vie.
On va lui donner un coup de main.
Moi, si mon chum débarque
dimanche soir
avec une fille de 20 ans
chez nous
et que c'est valable,
elle va faire
« Fuck you! »
C'est mon ami.
On va prendre la grosse chambre.
Toi, va dormir
dans le sous-sol.
Je suis faite d'une petite amie
à 20 ans.
Ça a été des étoiles sur ma route,
des anges gardiens.
Ils m'ont tellement aidée.
Ils m'ont aidée à me partir dans la vie.
Toi, quand tu étais à l'école,
tu restais avec eux autres?
Au début, je me suis trouvé un appartement.
J'habitais sur Christophe-Colomb.
J'habitais avec du monde,
avec Kichol à l'école de l'humour.
Ma soeur est partie d'Abitibi,
elle est descendue elle aussi.
On mangeait que des cannes d'automne.
J'aimais ça. C'est une époque où, où pour vrai j'étais vraiment heureuse et ça allait super bien. Tu sais, quand tu n'as rien connu d'autre, tu es heureux
avec ce que tu connais. Fait que moi, j'étais super bien.
C'est ça, je pensais beaucoup à du monde. Tu sais, moi quand j'ai commencé, c'était
un peu comme toi, tu sais, je n'avais jamais fait… Bien, que toi, tu faisais de l'argent comme barmaid, mais…
Bien, pas tant, là, c'est…
Mais tu…
T'es en 98, quand même, à Val-d'Or, tu sais.
Mais, tu sais, je pensais, mettons, à du monde comme Bellefeuille,
tu sais, quand il a commencé à faire de l'humour,
qui est allé de…
Il faisait déjà, mettons, 10 ans qu'il était vétérinaire,
qu'il était habitué à gagner 100 000 et plus par année,
de là faire, OK, je mange
du thon, qu'est-ce que ça
doit être dur pour ce monde-là?
Oui, c'est sûr, quand tu décides de faire ça,
quand t'es établi dans la vie, moi, c'est sûr,
j'avais 19 ans, je connaissais rien
à part la rue Saint-Denis, puis j'avais
donc hâte d'aller voir ça, le Paris.
Écoute, c'est comme...
C'est tout ce que je connaissais fait que j'ai moi je suis arrivé
ici complètement je me disais si ça marche pas c'est pas grave je retourne en abitibi
puis niveau une connue mais pour avoir été actueur de 94 à 2013 c'est pas si pire que ça quand même
on redescend vite mais pour vrai après ça j'ai commencé à faire des shows dans les bars puis
comme je le disais tantôt c'était l'époque où c'était vraiment payant de faire des shows dans les bars.
Tu sais, tu faisais 10 minutes, j'ai payé 250$.
Mais après ça, j'ai commencé à animer au Mumba à Laval.
Et puis là, c'était du gros cash.
Oui, oui, j'étais payée 500$ cash.
Il y avait du gros blanchiment d'argent à faire là.
C'était tout, ils payaient, c'était tout en petites pailles.
Des petites pailles de sang.
Et non, puis des fois, il n'y avait personne
dans le bar. Il n'y avait pas un chat qui venait.
J'étais comme, moi, je vais te payer pareil.
Tu es comme, cressouille, tu vas te payer pareil.
Tu penses que tu es ici pour faire de l'humour?
Tu es ici pour nous faire blanchir de l'argent?
C'était-tu des shows le fun?
C'était-tu des shows le fun?
C'était le fun.
Moi, j'apprenais mon métier.
J'étais 20 ans dans le bar le plus hot à Laval
jusqu'à temps que quelqu'un se fasse tirer.
T'as du fun.
Mais c'est vrai.
Dans le temps, c'est ça qui était magique
des bars dans le temps.
On dirait que j'ai oublié cette époque-là
qu'eux autres faisaient tellement d'argent
en dessous de la table
qu'on dirait qu'ils profitaient de nous autres
pour se débarrasser de leur argent.
Mais tant mieux! Je vais s'acheter un champ en cash!
Mais tu sais, il y avait des bars
qui blanchaient de l'argent, puis il y en avait d'autres
qui avaient juste trop de cash, cash,
que là, ils étaient comme...
Tu parles-tu du McMaster?
Mais non, moi, le McMaster,
le gars ne m'aimait pas.
Vu que j'étais vulgaire, puis il avait dit, c'était Marie, c'était ma blonde qui bookait,
il avait dit à Marie, il peut venir, mais en autant qu'il ne touche pas à mes filles.
Voyons donc.
Ses filles avaient 8 et 7 ans.
Non, mais il devait parler de ses filles, c'est barmaid.
Ah oui.
Il devait parler de ses barmaid.
J'ai vu ses filles et j'ai dit, elles ne sont pas si cute que ça.
Je vais en aller faire un gag, mais j'ai rattrapé mes mots.
Mais c'est weird, tu sais, à cette époque-là,
ben, tu sais, on a commencé à peu près,
tu sais, t'as commencé, mettons, trois ans après moi,
mais dans le temps,
le monde, tout le monde prenait tout comme si c'était
vrai. Tu sais, mettons, si tu faisais
une joke de pédophile, t'étais un pédophile.
Si tu faisais une joke de cul,
tu sais,
t'étais un hostie.
Non, ouais.
C'est pour ça, la vache fausse, j'envoy voyais mauvais message à tout le monde pensait que j'étais vraiment au cul une solide charrue j'arrêtais pas de parler de tripes à trois puis
tout des enfants que j'ai jamais fait mais c'est sûr que le monde on prend ça pour du cash et en
fait comme elle j'avais l'air crédible parce que même à l'école de l'humour mon numéro je disais
que je suis danseuse rapport puis chantal franck de requin baiserait était de mon année à l'école
de l'humour avait décidé d'aller à l'école de l'humour,
elle avait décidé d'aller à l'école pour apprendre à écrire et tout ça.
Puis une année plus tard, durant l'année, dans un party,
elle disait « Hey, ça devait pas être facile quand t'étais danseuse! »
J'étais comme « Quoi?! »
« Jamais t'es danseuse? C'est quoi cette enfant-là? »
Elle dit « Ben non, mais ton numéro! »
Ben oui, mais qu'est-ce que je niaise, c'est un number, c'est un personnage!
J'ai jamais été danseuse, suis-tu malade?
Je suis la fille la plus pudique de tous les temps.
Ben non, ça me faisait rire que les gens prennent vraiment au pied de la lettre,
le personnage que tu proposes, c'est comme, c'est ça!
Chantal Franck, par exemple, avait déjà demandé à Mario Jean,
c'est comment être camelot?
C'est sûr!
T'sais, t'es pas jeune jeune pour être camelot!
Oh boy, ouais.
C'est ça, mais...
Il y a du monde qui ne catchait pas
le niveau, qui ne catchait pas le personnage.
Là, toi, ton nouveau show
qui va s'appeler Classique,
ou qui s'appelle Classique, en passant,
c'est vraiment beau, ton affiche,
le look, l'image, c'est malade.
Ça, tu trouvais-tu que, mettons, ton show
entre Vache folle et Classique, c'est quoi le nom?
J'ai fait après ça des coiffes. J'ai fait Pas trop catholique, qui a été mon meilleur
show à date pour moi, mais les fans qui se rappellent, c'est surtout Vache folle. Les
gens m'appellent la Vache folle quand je vais au Carrefour Laval. C'est comme, la
Vache folle, personne ne me parle des autres shows. On dirait que ça a vraiment marqué
l'imaginaire.
Pas trop catholique, ça, c'était le plus beau poster que j'ai vu de ma vie.
Ah oui?
Cris, il était vraiment beau. Tu étais super belle dedans, puis l'image, ça faisait très…
On s'était inspiré d'un film avec Catherine Deneuve pour faire la pochette,
c'était un peu emprunté d'une pochette de film qui existait déjà.
Mais tu sais, comme même ton poster classique, je trouve que ça a un look vintage un peu aussi.
Moi, je suis très vintage dans ma vie.
Je suis très bonne femme.
Je suis très arriérée dans le sens.
Moi, j'aime ça être à la maison
faire un souper avec mon mari.
Mais si c'est pas trop catholique,
ça a été ton meilleur pour toi.
C'est celui que tu as le plus de fun à faire
ou comme en termes de vente?
En termes de vente,
puis en termes, je trouve, dans l'écriture,
c'est là que je me rapprochais le plus de ce que j'essaye de faire.
Parce que, tu sais, quand tu fais un premier show,
tu te présentes, le premier show de la vache folle,
c'était « Je viens d'Abitibi »,
puis là, je faisais des jokes de région,
puis des jokes de vache folle, justement.
Mais le deuxième, je voulais comme ramener le public vers moi,
vu qu'il y avait trop de monde qui avait dit « Ah non, c'est vulgaire,
c'est pas pour nous, nanana ».
Je dis « Ah, bien, je vais aller vous chercher vous autres
les dianes de région mais les dianes il même paul au fait que ça donne à rien
d'essayer de convaincre de même et ils m'aiment ont jamais fait que pour ça
qu'avec classique j'ai fait à ce soit focau je suis rendu à 45 ans j'ai
prié approuvé à personne je fais ce que j'ai envie de faire je dis ce que j'ai
envie de faire si tu aimes ça tant mieux si tu aimes pas ça bien garde
tant pis le fait que non je voudrais que je demande plus la permission maintenant
pour aller dans certains sujets ou de dire des choses qui me préoccupe je ça bien garde tant pis fait que non je vous dirais que je demande plus la permission maintenant pour
aller dans certains sujets ou de dire des choses qui me préoccupe je vois à fond la caisse puis si
monde me suit tant mieux mais piton show là pour l'écriture t'écris dessus avec un équipe t'écris
tout seul sur une nouvelle équipe une nouvelle équipe j'ai travaillé encore et crémeux non ok
malheureusement.
J'adore Rémi, mais maintenant, la vie fait en sorte qu'on va ailleurs.
Je travaille avec Julien Corriveau
et Luc Boucher, qui sont deux auteurs
complètement différents.
J'ai toujours écrit 99 % de mon matériel.
Ils sont là pour repuncher.
Je ne suis pas quelqu'un qui a une grande confiance.
Je pense que j'ai besoin de quelqu'un
en qui j'ai confiance qui me dit
« Non, ça, c'est drôle en Christ, ça vas-y, dis-le. »
Même à Star, après vingt-quelques années de carrière,
tu n'as pas confiance.
C'est pas moi qui décide si c'est drôle ou si c'est le public.
Moi, je vais, je l'essaye, c'est le public qui crie.
Je suis comme « Oh yeah, je suis contente. »
Mais à chaque nouveau spectacle, c'est comme si je recommençais à zéro.
Là, tu dois arriver encore avec encore plus de stress
vu que ça fait comme 4-5 ans que tu n'as pas tourné.
Oui, mais en même temps, quand j'ai recommencé à faire des shows, le public est là et ça revient automatiquement.
J'avais peur, je me disais que le public va-t-il être là, va-t-il encore être pertinente, ça va-t-il marcher.
Il faut juste que j'apprenne à me faire confiance par la réaction un petit peu.
Mais non, ça va super
bien à date le rodage. Le show est pas prêt, c'est du rodage, mais je sais pas, les gens ont
vraiment envie aussi de venir voir des spectacles. Les gens ils répondent à l'appel et sont là en
estique même si ils sont dispersés avec leurs masques. Ils sont contents et ont envie. Et ils
ont envie on dirait de m'entendre aller plus loin que ce que j'ai déjà fait. Il y a des affaires
que moi on dirait que je me permettais pas. Je me disais « Ah non, ça va peut-être choquer le monde », mais le monde est
prêt à entendre des jokes plus qu'on pense, d'aller moins « crunchy ». C'est le retour de
la vieille crise de vache folle. C'est cool. Tu disais que ça avait marqué le monde.
Remarques-tu du monde qui t'ont suivi les quatre shows, beaucoup de nouveaux fans aussi là-dedans,
ou est-ce qu'il ytu quelque chose qui sort un peu plus?
Il y a des nouveaux fans, c'est sûr,
parce que les premiers qui sont venus pour le deuxième show,
ils ont fait « Hey, man, viens voir ça, tu vas aimer ça. »
Le troisième show, elle a dit « Non, moi, je ne retourne pas avec toi, les gars. »
Je pense que j'ai ma clientèle qui me suit depuis le début.
J'ai comme un bassin de monde qui me suit
et qui amène leurs proches.
Je ne fais pas de publicité vraiment.
C'est vraiment le bouche-oreille qui est ma meilleure forme de publicité.
Je m'adresse à du monde.
Si tu aimais ça, tu en parles à ton beau-frère,
tu en parles à ta coiffeuse qui en parle.
C'est de même que ça fait des petits.
Mais c'est un show.
Je ne me verrais pas jouer au Centre Bell.
Ça ne fait pas partie de mes aspirations.
J'aime ça faire des petits shows, des plus petits crowds.
Faire ça plus intime, je trouve ça le fun.
Puis après ça, j'aime ça rencontrer les gens, savoir à qui j'ai affaire aussi, c'est qui ma clientèle.
Puis c'est qui, tu sais, ta clientèle au fil des ans?
Des coiffeuses!
Puis des Hells Angels!
Je pense que j'avais un araignée dans l'épaule.
Ah oui?
J'ai fait ça, j'étais comme, c'est-tu un cheveu?
Puis j'ai fait, là, j'ai senti
la fin que j'ai arrachée d'ici, marcher
sous mes doigts.
Araignée du soir?
J'avoue encore, c'est une fourmi.
C'est une bonne fourmi, oui.
Elle est rendue où, Carlisse?
Tabarnak de crisse que je suis
stressé. Je vais me crier sans poil!
Tabarnak.
Bon.
Calisse.
Christ,
là,
ça va me piquer,
là,
toute la cité de nuit.
Tabarnak.
Les formes,
ça pique pas,
là.
Non,
je sais,
mais moi,
j'ai tout le temps peur
que n'importe quel bébite...
Ah,
qu'il nous crisse
le tabac. Excuse-moi, c'est vraiment moi qui pense.
Excuse-moi.
Mais moi j'ai une vraie phobie d'avoir quelque chose qui me pond des oeufs dans les oreilles.
Et qu'est-ce qu'on prend?
Je suis un peu sourd d'avance, fait que tu sais, je vais avoir 900 fourmis dans les oreilles,
pis je vais faire « c'est l'âge ».
Tu sais, en vieillissant,
tu entends moins bien, tu entends juste
« Wouah! Wouah! Wouah! Wouah! Wouah! »
« C'est stressant! »
Hey, Yann,
pendant que je vais chercher du raid,
y'a-tu
des questions?
Euh,
ouais, il y en a une ici pour Cathy. Qu'est-tu des questions? Oui.
Il y en a une ici.
Pour Cathy, qu'est-ce que tu retiens de ton rôle
dans Roxy?
Si c'était à refaire, ferais-tu quelque chose
de différent?
Je retiens que j'aurais dû aller à l'École nationale de théâtre.
Mais ça, tu jouais
vrai dans Roxy?
Il y avait un problème avec Roxy, c'est parce que
il n'y avait personne
qui jouait sur la même ligne.
On aurait dit à plein temps,
comme des grosses marionnettes mélangées avec du vrai monde.
Parce que, tu sais,
Louis-André Jouet-Maman...
Non, moi, non.
Tu étais du vrai monde.
Autonome de mon tuteur.
Non, mais...
Je ne sais pas, il y a quelque chose dans cette affaire-là
qui n'a pas pogné, mais en même temps...
Je ne sais pas. Mais ce que je retiens, c'est que j n'a pas pogné, mais en même temps, je ne sais pas.
Mais ce que je retiens, c'est que j'ai appris mon métier et j'ai pu travailler avec des artistes super.
Moi, j'étais super impressionnée de jouer avec Louison Dany, Diane Lavallée, tout ça.
C'était comme « wow ».
Si c'est à refaire, je te dirais que je ne serais pas dans toutes les scènes, parce que ça, ça te brûle.
Quand tu es une journée, que tu es dans toutes les scènes,
mettons que tu as 14 scènes à tourner, mais que tu es dedans tout le temps,
même si tu as juste deux, trois petites répliques,
c'est le fun des fois d'être dans sa loge et apprendre ton texte
pour la scène qui s'en vient après.
Pas de l'apprendre, mais de la réviser au moins.
Non, mais j'ai aimé ça.
Ça m'a permis d'apprendre le métier de comédienne,
entre guillemets, parce que ça s'apprend plus à l'école
que je pensais, oui.
On ne peut pas s'improviser acteur de même comme on veut, je pense.
T'aimerais-tu ça en refaire?
Oui, j'aimerais ça jouer du drame, en fait.
La comédie et le drame, c'est assez cousin.
Ça se côtoie.
Mais moi, je pense qu'avant de vouloir être humoriste,
je voulais être une actrice...
Sérieuse.
Sérieuse, oui.
Je jouais à des émissions.
Je refaisais dans la cour d'école
des scènes de l'Anse-et-Compte
et des affaires de même.
À 12 ans, j'avais passé une audition pour jouer dans l'Anse-et-Compte.
Ah oui?
Mais ce n'était pas vrai. C'était une petite Poisson d'Avril
organisée par Radio.
Ma mère, j'avais manqué l'école
pour ça. J'avais 16 ans. Jouer dans l'Anse-et-Compte.
J'avais dit à ma mère,
« Je vais jouer dans l'Anse-et-Compte! » Ma mère m'a dit, « Non, t'as rien que 12 ans. C'est 16 ans. » « Pas grave! Si j'avais dans ma main je vois je vois si je vois dans la seconde on va être
rien que 12 ans et 16 ans pas grave si ils me mettent du spray net ils verront rien
quand ils vont me voir est-ce qu'ils vont me prendre
hey ils vont aussi ils vont pis c'était une joke finalement
j'ai attendu genre pendant deux heures en ligne ma mère m'attendait dans le char
au centre d'achat pis là j'attendais pis là le monde dans le line up me regardait en disant
c'est 16 ans hein c'est 16 ans pis hein? C'est 16 ans! » J'étais comme « Vos chiens si j'ai 16! »
J'étais comme « Quand Marc Messier va me voir, s'il va tomber en amour avec moi, j'ai que bien ça. »
Puis finalement, rendu genre deux personnes avant moi, on fait « Ok, la gueule, c'est un poisson d'avril. »
Là, j'étais vraiment fâchée. J'ai embarqué dans le char, je me suis mis à broyer.
Ma mère a dit « Bon, je savais qu'elle n'allait pas te prendre. Je suis pas ça! »
Mais, t'as-tu un rôle de rêve?
C'était un poisson d'avril. J'avais un rôle de rêve. Question un peu, t'as-tu un rôle de rêve? C'était un poisson. J'avais un rôle de...
Une question un peu. T'as-tu un rôle de rêve?
Est-ce que je veux jouer ça?
Je veux jouer... Je sais pas. Non, j'ai pas de rôle.
J'aimerais ça jouer quelque chose qui est vraiment anti-casting de moi.
Ok.
Mais je sais pas. Non, j'ai pas de rôle de rêve.
Je veux juste jouer. Moi, j'aime ça être en gang.
C'est ça qui est le fun sur un plateau de tournage.
C'est que tu crées une espèce de petite famille.
Pis tout le monde... J'aime l'esprit d'équipe. T'sais, tourner, faire de la tournée, c'est que tu crées une espèce de petite famille pis tout le monde... C'est ça, j'aime l'esprit d'équipe.
Tourner, faire de la tournée, j'adore ça.
Mais j'aime encore plus ça
depuis que j'ai une première partie, c'est le Vitorigny.
Parce que là, on crée comme une espèce d'événement.
Je m'en vais pas comme tout seul dans ma loge, me maquiller,
aller faire mon show. Il y a rien de plus triste
que d'aller faire un show tout seul.
Parce que après un show,
le fun, tu le vis avec
personne. Pis après un show plat, c'est surtout le fun après fun, tu le vis avec personne. Puis après un show plate,
c'est surtout le fun après des shows plates
d'avoir une première partie,
de faire « Ah, c'était mauvais! »
Puis d'avoir quelqu'un
que ça fait juste un an qu'ils font ça,
qui te méprise.
Il y a de quoi de magique.
Moi, je capote avec Sylvie.
Pour vrai, j'ai toujours hâte d'aller faire mon show.
Moi, j'ai encore plus hâte
parce que là, je retrouve ma chum de femme puis on s'en va en char ensemble puis on arrive là on
est dans même là on rit là on a du fun c'est sylvie c'est une des filles les plus drôles que
je connais il a râle qui est assez qu'on a du fun ensemble puis oui effectivement après chaud c'est
moins plat j'aime pas mes techniciens tout ça puis on a une belle fraternité mais d'avoir une
fiche au seul fun c'est pas j'en connaissais pas du tout sylvie qu'on a commencé à faire des shows et on a une belle fraternité, mais d'avoir une fille, je trouve ça le fun.
Je la connaissais pas du tout Sylvie quand on a commencé à faire des shows ensemble.
C'est-tu vrai?
Non, c'est ça. Ils m'ont dit « Ah, Sylvie Tourigny pourrait faire ta première partie. »
J'étais comme « Bon, j'ai pas vraiment besoin de première partie. »
Ils m'ont dit « Ben, tu sais, ça serait le fun, tout ça. »
Puis finalement, après trois shows, j'étais comme « C'est ça, on est devenus super amis. »
On est devenus amis la journée qu'il y avait juste une loge,
puis qu'elle s'est changée devant moi dans la loge, puis que j'ai vu son tattoo.
Elle a le tattoo le plus dégueulasse dans le dos.
Ça n'a aucun bon sens.
Fait que là, je vois son tattoo dans le miroir,
elle change un peu timidement.
Puis là, moi je dis « Hey, ton gars t'as dessiné un... »
Ça a l'air d'être un dessin crayola dans le dos.
Comme un enfant.
Un dessin à main levée au stylo fur.
« Ton petit, t'as dessiné ça dans le dos. »
Elle fait « Hey, Chris, pour moi, c'est un tattoo. » Je dis « Non, c'est pas un tattoo. » Puis là, je me suis mise à pleurer de rire. J'ai dit, ton petit, t'as dessiné ça dans le dos. Elle fait, hé, c'est un tattoo. Je lance pas un tattoo.
Puis là, je me suis mis
à pleurer de rire.
J'ai pissé dans mes culottes.
J'ai dit, excuse-moi,
je la connaissais pas beaucoup,
je veux pas rire de toi,
mais, colline,
ça se fait pas que t'aies ça
dans le dos.
Puis là, écoute,
fait qu'on est devenus
super amis à partir de la fois
que j'ai pissé dans mes culottes
à cause de son esti de tattoo lait.
Ça se peut pas.
Hé, pour vrai,
je pense que c'est un problème
de vessie parce que tu pisses
souvent dans tes culottes.
Ouais, j'avoue que, ouais, surtout depuis que c'est un problème de vessie parce que tu pisses souvent dans tes culottes. Oui, j'avoue que...
Surtout depuis que j'ai accouché.
Depuis l'accouchement.
J'ai une grosse vessie, mais qui contient fuck out.
C'est ça, le problème.
Fait que tout ça pour dire que j'aime ça faire des shows
avec mon amie Sylvie. Je l'adore.
Elle est tellement hot, cette femme-là.
Toi, Brian, c'est quoi l'affaire
que tu t'ennuies le plus
dans la vie en général
non mais
comme là les shows ont recommencé
mais comme pour toi
c'est à Montréal
c'est quoi que tu t'ennuies le plus
d'aller en région
c'est facile
moi je suis pas sorti
souvent de l'île pour faire des shows.
C'est arrivé une couple de fois pendant la tournée de l'école.
Ah, Chris! À part la tournée de l'école?
Je l'ai faite une couple de fois, mais à la Québec, avant la pandémie,
j'étais supposé faire mon show à Sherbrooke.
J'ai toujours aimé ça, jouer à Sherbrooke.
Je dirais que ce qui me vient en tête, c'est l'ambiance de tournée de l'école.
Ce n'est pas une ambiance nécessairement que tu vis à toutes les semaines non plus.
D'être 15 comme ça, séparé en trois vannes, d'avoir les décors en arrière et tout.
J'ai toujours aimé ça, justement, le avant, le après-show.
C'est sûr qu'avec la COVID, c'est plus difficile, mais j'ai h aimé ça, justement, comme le avant, le après-show. C'est sûr que là, avec la COVID, c'est plus difficile,
mais j'ai bien hâte que ça recommence,
comme tout le monde, dans le fond.
C'est le feeling que tout le monde a.
OK. Autre question, Yann?
Il n'y en a pas d'autres.
Il n'y en a pas d'autres?
Non, c'est toutes des questions vraiment poches.
Pas des poches.
Oui, c'est genre... Yann, y a-tu assez Pas des poches. Oui. Mais tu sais, c'est genre...
On fait-tu, Yann,
il y a-tu assez
de questions poches
qu'on aille
à questions rafales?
Mais tu sais,
c'est comme pas
pour les invités.
C'est genre,
quand est-ce que t'invites
Adamo?
Quand est-ce que t'invites
ta blonde?
Mais ça,
j'aimerais ça
que nous autres
répondent ça.
Oui.
OK.
Adamo, c'est qui?
C'est le gars
d'Occupation Double?
Oui, oui, c'est ça.
Puis il y a un podcast.
Il est en liste pour être premier ministre aussi, je pense.
Ah ouais?
Peut-être.
Bon, bien, question.
Étant donné que vous avez fait des zooms
qui n'ont pas été publics avec Christine Morancy,
Adamo, voudrais-tu inviter Adamo?
Moi, j'aimerais ça l'inviter, Adamo.
Bon, moi aussi. Mais j'aimerais mieux inv'invité à dameau j'aimerais bien éviter christine
morin c'est vraiment plus drôle christine morin c'est drôle en tabarouette
et que j'ai vu la première fois le plus je me suis oh my god j'ai pas nié de quoi
le j'ai fait ça ça va aller loin puis aller loin. » Puis, asti, qu'elle est fine, en plus.
Elle est venue chez nous une couple de fois, puis c'est vraiment une bonne personne.
Elle est drôle, puis elle a de la drive, puis...
On avait été faire un show, maintenant, en même temps, puis elle m'avait dit,
« Va chauffer ton char! »
« Va chauffer mon char! »
Puis, elle savait mieux que moi comment il fonctionnait.
Elle connaissait toutes les fonctions sur le char.
Non, elle est vraiment... Elle est super, cette fille-là.
Moi, j'adore Christine Morancy.
J'aime ça, des gens comme ça
qui s'assument, justement.
Elle vient d'acheter un Sidou, là.
Ah, ouais?
Oui, c'est vrai, oui.
J'ai vu ça,
j'ai acheté un Sidou pendant un bout.
C'est ça qui est drôle.
Tu sais, pendant le COVID...
Tu sais, moi, mes premières parties,
j'avais Christine
puis j'avais Preach.
Puis pendant le COVID,
Preach, elle t'a acheté un T-Rex.
Puis Christine,
elle t'a acheté un Sidou puis elle t'a acheté un truck. Puis Preach, elle t'a acheté un T-Rex, puis Christine s'est achetée un Sido,
puis elle s'est achetée un truck, puis Preach
a acheté un truck aussi,
puis là, je leur ai écrit, j'ai fait,
je suis contente que vous avez appris
la valeur de l'argent avec moi.
Tu sais que
ils dépensent là comme si...
Hey, un Sido, là,
elle n'habite pas sur le bord de l'eau?
Non.
Elle a loué un spot si si doux le halab pas subordinaire où je sais que c'est un sport à chambly c'est bien le quartier gay c'est loin en crise du quartier gay à chambly
allait se placer dans l'eau mais juste des roues posées là dessus ça va vite
en tabarnak aussi vraiment mais c' c'est Simon Leblanc qui avait
un très bon gag sur les sidous. Il dit que quand t'as un sidou,
c'est parce que t'as de l'argent, mais t'as pas
réussi dans la vie ou quelque chose de même.
Non, c'est ça, t'as réussi
dans la vie même si t'as pas été à l'école.
C'est ça.
Son numéro sur le sidou, il est assez mourant aussi.
Des sidous,
moi, là, on dirait un sidou,
j'aime vraiment ça
jusqu'à temps que j'embarque dessus.
J'aime...
T'es plus triporteur, hein, vraiment, que le sidou.
Non, mais...
Exact.
Mais, tu sais, mettons, je suis un fan de
4 roues, je suis un fan de skidoo.
Fait que là, j'aime l'eau.
Fait que je me dis, Chris, un sidou,
c'est un skidoo sur l'eau. Mais quand j'embarque dessus, j'aime l'eau. Je me dis que un ski doux, c'est un ski doux sur l'eau.
Mais quand j'embarque dessus, je n'aime pas ça rouler vite sur l'eau.
Ça va jusqu'à combien?
Je ne sais pas. Quand c'est moi qui chauffe, ça roule jusqu'à 9.
Je vais slow en esti. J'ai l'air d'une madame de 87 ans.
Moi, ce que j'aime du ski doux, c'est que ça ne paraît pas
quand je pisse dans mes culottes.
« Jill, Jill, Jill, Jill! »
Ça ne paraît pas pour toi.
La personne en arrière, par exemple, elle le sait.
Je me sers en arrière.
Ça, j'ai jamais...
Tu as-tu...
Ça, c'est une question absurde, là, mais...
Vous autres, mettons, quand vous baignez dans un lac, est-ce que vous pissez?
As-tu déjà pissé dans un lac?
J'ai déjà pissé dans un lac, mais ça fait très longtemps que je n'ai pas pissé dans un lac.
Ça fait juste longtemps que je suis allé dans un lac aussi.
Admettons, je ne pisserais pas pour le plaisir dans un lac,
mais si je suis dans le milieu d'un lac, il n'y a personne autour,
et je fais que j'ai envie de pisser. Non, je ne pisserais pas dans un lac, mais si je suis dans le milieu d'un lac, il n'y a personne autour, et je fais « j'ai envie de pisser »,
non, je ne pisserai pas dans le lac non plus.
Non, mais voyons.
Moi, j'ai une question.
Mettons, pisser dans un lac,
est-ce que tu es en dessous de l'eau,
est-ce que tu enlèves tes culottes
ou tu pisses à travers tes culottes?
Parce que moi, c'est ça.
Tu sors, tu es comme « j'ai fourré le système », puis'as de la pisse dans tes culottes parce que t'es mal propre
pis c'est dans le lac pis c'est dans la mer, on s'en fout
moi ce que je trouve un peu délicat c'est quand je pisse dans le bain pis je suis avec ma fille
je le brasse
pis là j'ai dit bois pas d'eaubo qui ne pousse pas dans la douche n'était pas humain j'ai jamais
poussé dans une douche non jamais j'en ai fait pas une fois c'est non jamais jamais
mais chier trois fois j'ai mes procès assez dégueulasse. Puis entre chaque fois,
tu as fait, je vais le refaire.
Je vais le refaire une autre fois.
Je m'essuie en me disant à ma blonde,
pisse-moi dans la règle.
Les trois, c'était la même journée.
Non, mais j'ai jamais
pissé
dans la douche. J'ai jamais chié dans la douche.
Je me suis juste crassé une fois
dans la douche.
Moi, je suis dédaigneux, pas possible. Puis je m'étais cr chier dans la douche. Je me suis juste crossé une fois dans la douche.
Moi, je suis dédaigneux,
pas possible.
Je m'étais crossé dans la douche quand j'étais petit. J'avais été à l'hôpital
pendant deux semaines.
Après, genre 11 jours,
j'avais 11 ans.
J'étais comme tabarnak, il faut que je me cross.
À 11 ans, tu te crossais déjà?
Ah, crâline, je faisais des affaires à 11 ans.
Moi,
là, j'étais comme
j'avais du sperme qui me sortait
des yeux. J'étais comme, il faut que je me
croche. J'étais allé me crosser dans la douche.
Mais je trouvais ça dégueulasse.
En plus, je me sentais mal, tu sais, pour
les autres patients qui allaient
glisser, hostie,
en rentrant, tu sais.
Ouais. Ouais.
Ouais.
Mais dans un lac,
tu t'es déjà crossé
dans un lac?
J'ai jamais crossé.
Moi, j'aurais peur
qu'une...
Moi, j'ai peur de...
Moi, j'aurais peur
qu'une sangsue
me pogne le cap.
Hé, pour une fois,
tu pourrais te faire
sucer solide.
Ouais, ouais.
Quand il faut que tu les mettes
du sol sur la tête
quand tu lâches, c'est parce que
ça ça crisse
il y a des poissons qui font ça
j'avais vu ça un poisson à Canal D
qui va comme dans l'urètre
pis qui se pogne de même
c'est pas le fun
mais il a évolué
c'est son but à ce poisson là
de faire ça
c'est
fascinant évolué pour... C'est son but, à ce poisson-là, de faire ça. C'est...
fascinant.
C'est-tu au Québec?
C'est-tu des poissons au Québec?
J'espère que non, mais j'ai loin
de chialer la fin de semaine prochaine,
donc on va le savoir.
Parce que là, il y a bien des gars intéressés
à savoir c'est qui le poisson qui suce au Québec.
Moi, je ne dirais pas non.
Pas tout le monde qui répond sur Tinder va aller me baigner.
Mince!
N'importe quoi qui rentre dans ton
eurette,
c'est...
Ça vient de gâcher les vacances.
C'est quoi? Ça rouvre comme un
parapluie dans ton eurette?
Je ne sais pas. c'est son but.
Fait que j'imagine, il rentre, puis il pogne,
puis il fait comme, yes sir, j'ai réussi à...
Je suis dans un pénis, tu sais, mais comme...
Imagine, il rentre dans ton urette, puis il pond des oeufs.
Parce que t'es pas...
Tu pisses des poissons.
Moi, pour vrai, je suis tellement dédaigneux,
si ça, ça arrive, je deviens transgenre.
Je fais...
Donne-moi un canif,
je vais me chopper la queue.
On va recoudre ça, puis...
Tabarnak!
Tu le couperais?
Je couperais ma queue.
Je ne deviendrais pas transgenre.
Je resterais un homme, mais je serais un homme
avec le vagin le moins... beau t'as vu de ta vie.
Le vagin le plus artisanal
que c'est juste
recommandé.
Comme une vieille neige de catcher de baseball.
Tu irais-tu
comme une shot ou tu cirais?
Non, mais faire des petites rondelles,
j'aurais peut-être partante. Des fois, j'ai de la visite, on peut faire des crudités et des petites rondelles J'aurais peut-être partante Des fois j'ai de la visite
On peut faire des crudités
Des petites rondelles de saucisse
Peut-être j'irais avec une petite trappe
Je le sais pas
J'ai jamais pensé à ça
J'ai souvent pensé à comment
J'allais couper mon pénis
J'ai fait mon cours de gaz à vertu
3 heures à parler juste de ça
Se couper soi-même
pour vrai là
attends
Barnac
comment
qu'essaies-tu faire
si t'as quelque chose
qui rouvre
dans ton eurette
à part crier
ben
je
je pense que le premier
effet c'est
aaaah
ouais
j'imagine que t'essaies
de frapper
mais là tu fais
c'est moi
pis là t'essaies de ou tu essaies de frapper, mais là, tu fais c'est moi.
Puis là, tu essaies de... Ou tu sors de l'eau en disant,
« Si il n'y a pas d'eau, elle va mourir. »
Mais en même temps, elle est dans une eurette.
Fait que si tu as envie de pisser,
tu viens de la réveiller.
Entre avoir un poisson ou un poisson mort dans l'urette...
Moi, j'aime mieux un poisson mort.
Un poisson mort.
Oui, j'aime mieux un poisson mort dans l'urette qu' Moi, j'aime mieux un poisson mort. Un poisson mort? J'aime mieux un poisson mort dans l'urètre
qu'un poisson vivant.
Pour quelle raison?
Juste...
Parce qu'un poisson mort
ne peut pas pondre des oeufs.
Non, c'est vrai.
C'est vraiment...
Un caviar d'urètre,
c'est moyen en sa part.
Fait que là, tu vivrais
ce que bien des filles vivent,
c'est-à-dire se faire dire
« Christ, as-tu un poisson mort dans tes culottes? »
Ouais!
Punch out!
Hi, Yann!
Y'a-tu...
Fait qu'on va aller...
Question rafale, mettons,
pose-en trois, quatre,
puis ça va être juste les réponses courtes.
OK. Pour Cathy,
comment est Jean-Thomas comme parrain?
Super! Parfait.
OK, c'est réglé.
Non, c'est vraiment
un parrain, il est tellement
gentil, il est super gâteau,
il est fin, puis ma petite, elle l'aime
tellement, son tonton, son beau,
puis je suis contente, je trouve que j'ai fait un excellent choix, mais mon chum aussi, il est content, ça le rassure dans le choix son tonton, son beau pis je suis contente,
je trouve que j'ai fait un excellent choix, ben mon chum aussi il est content, ça le
rassure dans le choix que j'ai fait parce que j'ai comme un peu imposé, fait que non
il est super content, tout le monde est heureux, Alice elle l'aime pis lui il a l'air d'aimer
Alice pour vrai aussi, fait que c'est un super parrain vraiment.
Qu'est-ce qui te manque de l'Abitibi quand t'es à Montréal?
Brian. Ouais.
Ben je dirais que je m'ennuie pas mal de trois choses, le pit de sable, la pépine, quand t'es à Montréal? Brian. Ouais.
Ben, je dirais que je m'ennuie pas mal de trois choses.
Le pit de sable,
la pépine,
la limousine.
C'est sûr que ça fonctionne.
T'as oublié la bande en tête?
Ben ouais,
ça serait pas mal ces choses-là.
La pépine,
le danseur.
Le pit de sable,
la pépine.
Rapidement, là, oui.
Prochaine question, Yann.
Pour Cathy.
Dans le show Biz, la personne à part Dodo
que tu as rencontrée,
qui a été la plus belle surprise
et une autre qui a été la plus grande déception
dans ta vie?
Une surprise? Oh my God!
Une surprise? Je ne sais pas.
C'est difficile de répondre à ça.
Je suis un peu chaude. Je suis rendu à mon deuxième verre.
Une surprise? Je ne sais pas.
Tout le monde est pas mal fin dans ce que j'ai rencontré.
Décevant?
Je ne sais pas. Je ne me tiens pas avec du monde qui me déçoive.
Du monde fin, il y en a plein.
Je ne sais pas.
Le plus fin des fins? Stéphane Fallu est pas mal fin, je y en a plein, je ne sais pas. Mais le plus fin des fins...
Stéphane Fallu est pas mal fin, je te dirais,
dans la catégorie des fins.
Fallu, en plus, que tu as fait la tournée
Juste pour rire avec.
Il y avait toi, Jean-Thomas,
Pascal Babin.
Fallu est très, très gentil.
Tout le monde est fin.
Je pense que quand tu te rends à un certain niveau,
il faut que tu sois fin parce que si tu n'es pas fin,
le monde n'a pas envie de travailler avec toi.
Ça, c'est une affaire qu'on dirait que le monde ne réalise pas.
C'est qu'il y a bien du monde avec du talent
et tu ne veux pas te faire chier à faire des projets
avec du monde désagréable.
C'est plus important d'être fin qu'être talentueux.
Mais sauf que ça prend un talent.
On appelle-tu Éric Salvaille pour éditer?
être fin qu'être talentueux. Mais sauf que ça prend un talent. On appelle-tu Éric Salvaille
pour y dire?
Parce qu'il y a quand même beaucoup de talent,
mais il faut être gentil. Il faut surtout
respecter les gens avec qui on travaille,
je te dirais. Ça, il fallait le faire aussi
avant le hashtag. Il fallait se laver
les mains aussi avant la COVID.
Fait que ceux qui se lavent les mains
et qui sont smarts, ils travaillent. Il y en a qui ont beaucoup de talent mais qui travaille plus mais
pour différentes raisons y en a qui sont juste mangements d'autres sont trop
intoxiqué d'autres une question pour mike avec la capacité du centre belle qui
augmente à 10000 piastresyez-vous que le ZooFest... 10 000 $! Chris, 10 000 $,
c'est le prix des billets d'un blanc.
Non, mais pour vrai,
tu peux les acheter, les billets, pas longtemps avant le game,
tu peux te trouver des billets à 1 500, 1 600.
Ah oui.
Mais moi, j'ai regardé pour le fun,
juste en...
Dans les rouges, j'étais 20 000 $ le billet.
J'étais comme, voyons, tabarnak.
Chris, ça n'a pas de sens, ça, tu sais.
Oui, mais veux-tu aller avec les hauts placés de la ville?
Oui, si je voudrais.
Vas-y, la mairesse, on va être là avec...
On a une petite télé noir et blanc en arrière.
Tu écoutes ça, il n'y a pas de son,
mais on met ça
au 98.5.
Puis Roger Brulotte va nous
parler. Mais ça reste qu'au 98.5,
la description du match est vraiment bonne.
Moi, par exemple,
je me suis tout le temps demandé,
la description à radio,
tout le monde dit
que c'est meilleur qu'à la télé, mais ils décrivent
rien. C'est juste de l'émotion tout le temps
mais je me demande tout le temps si on est en retard
si mettons
tu mettais la radio du 98.5
avec la télé
mettons TVA Sport
si ça fait très
mais je sais pas
chez nous c'est pas moi qui s'occupe de l'électronique
mais l'écoutes-tu souvent à la radio?
ben à la radio pas tant faut vraiment que je sois poign l'électronique. Mais l'écoutes-tu souvent à la radio? À la radio, pas tant.
Il faut vraiment que je sois poignée dans mon char.
Sinon, je l'écoute chez nous. Surtout avec les séries.
Chez nous, j'organise des gros parties.
C'est la grosse affaire.
Moi, j'organise des parties chez nous.
On écoute la radio AM, le UFC.
Tu veux-tu venir le 10 juillet?
Tu veux-tu venir chez nous? C'est le retour de McGregor.
Moi, mon chum, c'est un partisan de hockey, de UFC,
de tous les sports. Mais le 10 juillet... Ah, venu chez nous, c'est le retour de McGregor. Moi, mon chum, c'est un partisan de hockey, de UFC, de tous les sports.
Mais le 10 juillet, on va…
Ah, j'aimerais ça aller chez vous.
C'est McGregor.
Tu es jamais venu chez nous, en plus.
Dernière fois qu'on a regardé du UFC ensemble.
On t'en somme à New York.
C'était à New York, oui.
Le dernier combat de GSP.
Bon, bien, viens chez nous.
C'est le 10 juillet.
Parfait.
Un beau party.
Je vais préparer un beau menu vegan juste pour toi.
Excellent.
C'est quoi que tu vas préparer?
Des petites carottes.
Des carottes.
Moi, t'es piché à carombe.
Moi aussi, je suis pas mal vegan.
Végétarienne plus que vegan, mais on mange plus
bien bien de viande chez nous.
J'en mange des fois quand je reçois parce que je trouve ça plus facile
de recevoir de la viande.
Je peux y aller et m'amener des chips.
Moi, je fais des chips,
il y en a tout le temps. Moi, je fais des clés en main. Moi, j'ai ça, le monde qui arrive chez nous avec de la bouffe et des plats dépareillés au mien. Moi, j'aime ça. Moi, je fais des chips, il y en a tout le temps. Moi, je fais des clés en main.
Moi, j'aime ça,
le monde qui arrive chez nous
avec de la bouffe
puis des plats
dépareillés au mien.
Moi, j'aime ça sortir
ma belle porcelaine,
mes belles enfants.
Je vais amener des sandwiches
juste pour te faire chier.
Ah oui.
Je vais amener un V8.
Oui, mais tu peux venir
toi aussi.
C'est vrai que c'est un peu
chiant, mais bon.
Non, non, non.
Non, non, non.
Toi, la petite chiotte
n'est pas disponible.
Non, mais tu peux venir toi aussi
si tu veux. D'ailleurs, venez donc tous.
Ça va être facile à trouver.
Sa maison, c'est celle
qui a un triporteur sur le côté, en avant.
Hey, je veux
vous remercier d'avoir été là.
Merci beaucoup, Cathy. Merci, Brian.
Merci à vous autres.
On va te laisser, Cathy, aller voir le hockey.
Salut tout le monde.
On se voit la semaine prochaine.
Merci beaucoup.
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