Mike Ward Sous Écoute - #332 – Claude Crest et Mathieu Cyr
Episode Date: August 2, 2021Cet épisode est une présentation de Therrien & Therrien (https://therrien-cpa.com/). Pour vous procurer des billets du spectacle Noir: https://bit.ly/3rRX4Ij Dans cet épisode de Sou...s Écoute, Mike reçoit Mathieu Cyr qui nous parle de sa ligne de produit de Skateboard et Claude Crest, la légende qui vient nous parler de la comédie canadienne. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
On vient de libérer des billets pour mon One Man Show noir à Québec.
Je vais être à Québec, à Salal Barousseau, cette semaine.
Je suis là en ce moment du 3 au 7 août.
Ça fait une couple de semaines que j'annonce ces shows-là.
Ils libèrent lentement.
Fait que j'ai des billets à vendre après ces sold-out.
J'ai des billets à vendre après ces sold-out.
Là, j'ai encore des billets à vendre.
Il reste encore d'excellents billets si tu n'as pas vu
ce show-là. C'est vraiment le meilleur show
que j'ai fait de ma vie.
J'ai gagné plein d'oliviers avec ça.
Et c'est ça.
Il reste encore des billets. Si tu veux acheter des billets,
il y a le lien
dans la description ou va
sur le micword.ca
pour des billets. Vous avez
une nouvelle entreprise et vous avez besoin d'aide avec votre comptabilité.
Tabarnak, as-tu vu comment je suis fort?
Je suis allé de vendre mes billets à faire une pub.
Personne ne s'en est rendu compte.
Mais oui, c'est ça.
C'est une pub de terrier-terrier.
Tu as une nouvelle entreprise
et tu as besoin d'aide avec ta comptabilité.
Tu as un nouveau service ou un nouveau produit à mettre en marché, ton entreprise est en croissance, tu veux optimiser tes retours de subventions et de crédits d'impôt, ce que tu as besoin, c'est plus qu'un service de comptable régulier, tu as besoin d'un partenaire financier qui va t'accompagner dans ta comptabilité, mais aussi dans ta planification financière et fiscale.
En gros, ça te prend un bureau de comptable qui comprend la nouvelle économie
et c'est pourquoi tu devrais contacter Terrien Terrien CPA.
Contacte leur équipe et concentre-toi à faire croître ton entreprise.
Ça paraît même pas que je lis.
J'utilise souvent le mot croître quand entreprise. Ça paraît même pas que je lis.
J'utilise souvent le mot croître quand je parle de business.
Quand le monde parle, comment ça va,
si vous écoutent?
C'est en train de croître.
Ah oui, c'est fort.
T'as rien, t'as rien, CPA, des comptables innovants.
Et mycrawl.ca pour des billets pour noir.
Merci tout le monde.
Bon podcast.
En direct du bordel
Comédie Club à Montréal, voici
Mike Ward sous écoute.
Bonsoir!
Merci beaucoup. Bonsoir tout le monde
Bienvenue à Mike White sous-écoute
Merci beaucoup aux Patreons qui regardent en ce moment
Parce qu'il y a une game de hockey
Mais vu, on a pensé au hockey
D'habitude, tu sais, sous-écoute, c'est des humoristes que j'ai
À l'émission cette semaine, j'ai, puis ça m'a surpris qu'ils ont dit oui
J'ai Cole Caulfield pis Suzuki.
C'est Nick Suzuki.
Moi, on dirait que je suis tellement fan
juste de play-off
que je connais juste le nom de famille.
Toi, avec, t'es de même, hein, Yann?
Ouais. Moi, je connais juste
John Cordick.
John Cordick. Oh, Christ!
Il avait cruisé ma blonde dans le temps
qu'il était musclé
en tabarnak.
Je l'avais envoyé chier. Je t'avais déjà
raconté cette histoire-là. Non, non, non,
tu ne m'as jamais raconté ça. Non, ma blonde
secondaire
4, ok? Moi, je
pesais à l'époque
114 livres. Ma blonde,
elle m'avait dit,
elle était super cute, puis elle me disait tout le temps chaque fois que puis c'était les années que le monde n'avait pas de crise de sens puis elle me
disait chaque fois que les gars me disent des câbles déplacés tes envois j'aimais chier puis
tu veux jamais te battre avec personne qui me crouse puis là j'étais comme faut tu me battre avec personne qui me crouse. Puis là, je me bats avec du monde pour te fourrer, mais
tu fais comme...
OK, est-ce que...
Elle m'avait dit ça.
Moi, ma blonde, elle travaillait
sa famille, elle avait un resto
qui est ouvert 24 heures sur la rue Saint-Jean.
C'est dans les années que John Cordick
jouait pour les Nordiques.
Et là,
la gang des Nordiques
était sortie,
ils étaient sous red, scrap.
Moi, je m'en vais voir ma blonde qui travaille,
il est 3h du matin,
et là, je vois John Cordick,
qui crouse ma blonde,
mais qui est dégueulasse,
il est dégueulasse,
il est misogyne, il n'a pas de crise de sens.
Et là, je fais,
je vais aller lui dire,
« Esti, que là, tabarnak, on n'est pas d'un zoo,
il faut qu'il agisse comme un humain. »
Puis là, il avait lancé son change à ma blonde,
mais il avait juste lancé de la monnaie sur le comptoir.
Puis là, je m'étais levé, puis j'avais fait,
« Hey, tabarnak!
Est-ce que tu arrêtes d'agir comme un animal? »
Puis là, il m'a regardé,
puis ma blonde m'a regardé, puis elle a
fait comme « Qu'est-ce que tu fais,
tabarnak? » C'est un
goon qui est coqué
que le Christ, c'est stéroïde,
il est sous-red. Moi, j'avais
écrit ça, je pesais
la même chose que ses couilles pesaient
avant qu'il rapetisse à cause des stéroïdes.
Puis là, j'ai été vraiment chanceux
parce qu'il y avait comme 4-5 policiers dans le resto.
Lui, il est arrivé vers moi.
Puis là, les policiers sont arrivés.
Puis ils l'ont calmé.
Puis ils l'ont sorti.
Mais là, je suis comme,
« Hé, tabarnak, j'aurais pu. »
Ça leur a fait une bonne histoire
que je mange une volée de John Cordick
mais tu sais moi
je m'étais pas battu
je me suis battu
dernière fois j'avais
10-12 ans
fait que là j'avais 16 ans
fait que ça faisait 4 ans je m'étais pas battu
lui il gagnait sa vie
en pétant des gueules.
Ça aurait été magique.
Aujourd'hui, je serais comme...
« Bienvenue à ma boîte, j'écoute! »
« Je vais m'aller au front! »
Ce serait un programme du gouvernement.
Oui, c'est ça.
La semaine passée,
tu avais dit que tu voulais
expliquer ce que tu voudrais faire
avec le BMW.
Oui, BMW.
Voici ce que je vais faire.
Tu parlais que tu voulais
acheter une maison
et ils t'ont dit
que ça te prenait un endosseur.
Je serais prêt à t'endosser pour ta
maison si
tu donnes
ta BMW à
Alain Godet, puis on va faire
tirer ça aux fans
d'Alain.
Fait que toi,
tu voulais vendre
ce char-là pour faire du cash.
Là, Alain, ça lui aiderait à bâtir ses Patreons.
On fait un sous-écoute par mois pour Alain, gratuit,
pour lui aider à payer ses affaires.
Si vous ne connaissez pas Alain Godet, googlez-le.
C'est un gars super inspirant.
C'est un gars qui souffre de dystrophie musculaire,
qui se bat depuis des années pour ne pas aller vivre dans les CHSLD.
Heureusement qu'il se bat, sinon
il serait mort pendant le COVID.
Ça fait que, ça, en faisant
ça, toi, t'as ta
maison, Alain va avoir plus
de membres et quelqu'un va gagner
une vie d'ange.
Mais, j'aurais,
je voudrais une affaire, par exemple,
parce que toi, tu as essayé de la vendre à quelqu'un
et le gars t'a dit qu'il y aurait comme 6500 de réparation.
Oh, il y a vraiment beaucoup de réparation.
Pépinotte, c'est-tu?
Mais si...
C'est un projet pour un mécano, là, tu sais.
Si il y a un mécano qui est bon d'un char allemand
et que tu veux donner
de ton temps pour aider Alain Godet,
ça, c'est vraiment
pour Alain que
tu donnes ton temps,
on fait tirer un char
qui a du sens.
Tu t'engagerais-tu à signer le char?
À mettre ton autographe
sur le dash?
Je vais pisser dans la valise.
Non, mais pour vrai,
pour vrai,
ce serait cool que...
Tu sais, le char, il est un peu magané.
Si on pouvait avoir un débasseleur
qui serait willing de faire
un job dessus, si on pouvait,
mettons, tu y mets un astide beau rap,
tu mets des mags noirs,
pimper ce char-là,
qu'il soit magique,
ça serait fou raide.
Puis moi, je vais...
T'es mieux de payer ton astide hypothèque
par exemple.
Mais oui, c'est ça.
Fait que...
Ça, ça te tenterait-tu? Ben que... Oui. Fait que je serais...
Ça, ça te tenterait-tu?
Ben oui. Ne serait-ce que pour Alain.
Moi, j'aime le projet.
Moi, je suis...
Je suis juste content que
la BM n'aille pas
à Scrap ou qu'elle poursuive
son chemin, là, tu sais.
Elle mérite tellement d'être
à Scrap, par exemple.
On dirait, c'est comme ça.
Ça me ferait chier parce que
moi, ça fait un an et demi,
ça fait presque deux ans, cet automne,
j'ai mis 6 000 piastres.
Puis là, je fais comme,
s'il s'en va à Scrap, c'est 6 000 piastres
qu'il y a dans ce char-là
qui ne sert absolument plus à rien.
J'aime mieux que quelqu'un se promène
avec un autre
3-4 ans de motton
qui fasse réparer ce qu'il a réparé
pour le rouler.
C'est quoi l'intérêt de ça à réparer, par exemple?
Juste pour mettre un mécanicien qui écoule.
Ça coule de partout,
apparemment.
Ils ont fait un shampoing du moteur
et il coule de bien des places.
Il y aurait à peu près 6 000 $ à mettre.
Mais ça, c'est 6 000 $ avec la main d'oeuvre.
Ça, c'est 6 000 $ de mécanicien
que toi, tu as l'air de l'élite qui arrive.
Je viens d'acheter une maison en campagne.
Il était comme, on check le gros naïf.
C'est une job qu'un mécanicien,
d'après toi, un mécano peut faireun mécanicien, d'après toi,
un mécano peut faire ça tout seul?
Oui, d'après moi.
Quelqu'un qui s'y connaît en Allemande,
ça va coûter peut-être, je ne sais pas,
admettons, 3000 piastres de pièce.
Je vais payer. Regarde, toi, tu voulais
2005 pour ce char-là. Moi, je serais
willing de donner 2005
au mécano pour qu'il rende
le char top, top, top, top, top,
le plus top possible,
puis après, on le fait tirer
pour un des Patréons à l'air.
Fait que...
Serais-tu prêt à te laisser
commanditer par un garage?
Admettons, un garage qui voudrait
commanditer le show en échange
de te retaper la BM.
Commanditer quel show?
Ben, ton podcast.
Celui sur lequel... On peut faire...
Oui, oui.
Mais ça prend
une job... Tu sais, vu que nos pubs
sont quand même assez chères,
je ne ploguerais pas un gars
juste parce qu'il a peinturé des mags.
Mais oui, oui. Non, mais tu sais, un gars qui parce qu'il a peinturé à ce type des mags. Mais oui, oui.
Non, mais tu sais, un gars qui a un petit garage...
Déjà, je dis que j'y donne 2005.
Je l'endosse. Il n'est pas
satisfait, car lisse.
Non, mais j'essaye juste de faire ça easy.
Tu sais, un gars qui a un garage, peut-être que
ça va le séduire plus s'il y a une pub,
s'il y a une commandite,
admettons, d'un épisode à Sous-l'écoute.
À la limite, il peut peinturer son nom
sur le bumper.
Non, mais j'y ferais
une pub.
S'il donne pour...
Il faut qu'il le remette top-notch.
Oui, c'est ça.
Assez frais avec les pièces.
Oui, c'est ça. Je fais une pub
où je donne 2500.
On te règle ça, nous autres, des problèmes. C'est ça. Je fais une pub où je donne 2500. C'est un ou l'autre. On te règle ça, nous autres, des problèmes.
C'est ça.
Oui.
On règle ça.
Les détails, Yann, ça va être sur ton Facebook.
Ça devrait être sur le Facebook, si vous écoutez.
On va dire à Jason de régler ça.
Oui, OK.
Parfait.
Chris, ça, on vient d'en régler des problèmes. On va
tout de suite présenter
les invités.
Cette semaine, on a eu...
C'est déjà arrivé
dans le passé qu'on a eu
des légendes de l'humour.
On a eu Yvon.
On a eu...
Yvon Deschamps, là, tu sais.
Mais non, on a eu plein de monde. On a eu Yvon Deschamps. Mais non, on a eu plein de monde.
On a eu Guy Lepage, qui est une légende de la télé.
Cette semaine, on a une légende de la comédie.
Je suis très content de l'avoir.
Puis on a un autre gars, future légende,
future légende de OnlyFans.
Mesdames et messieurs,
voici Mathieu Cyr et Claude Crest! Claude Crest, Mathieu Cyr, comment ça va?
Ça va bien, toi?
Ça va très bien.
Ah, tabarnak, j'ai mal à la hanche, colisse.
Monsieur Cresse, est-ce que je peux vous tutoyer?
Oui, pas de problème.
OK, parfait, je vais te tutoyer.
Que je te voie et vous voyez, Claude Cresse, colisse.
Cresce, pas rendu à 100 ans
qu'on est juste 90
tabarnak
tabarnak
oui comment ça va
ça va très bien Claude
je sais que probablement tu te rappelles pas de moi
mais on s'est rencontré une couple de fois
on a fait des spectacles ensemble
on a fait un show ensemble ici il y a à peu près un mois.
Un mois, oui, c'est loin ça se fait.
Oui.
C'était quoi ce spectacle-là?
C'était, moi je faisais 45 minutes de stand-up.
Oui.
Puis après, toi tu faisais ton numéro de la balloune.
Ah, ok.
Ah oui, je m'en souviens, toi ça avait pas ri ben ben.
Non, moi ça m'a fait pas mal.
Ça rigot pas ben ben. Mais c'est sûr après claude crès à ceci
carré c'est quoi ce numéro de la balle le numéro de la balle on sait quand
admettons que je te fais un job mettons comment tu t'appelles toi mathieu
mathieu mettons j'arrive le jeu je sais pas où ça finit le punch c'est mathieu
mathieu yann tizoune là fait que le toit les oreilles deviennent rouge la passe
n'est pas ça quand claude crèsèche, t'sais, la pipe, comme quoi t'as une petite bisoune.
Fait que là, après ça, pour me mettre chum, c'est, t'as donné une petite balloune.
C'est...
Ah, ben, merci!
C'est la petite bisoune contre la balloune, t'sais, c'est le même que ça marche.
Ça, c'est, ça a pogné au bout dans le temps.
Ça, ça a marché au bout.
Ça, c'est le numéro qui m'a fait connaître.
Ah, ah.
C'est mon, c'est mon lésunion que ça donne.
Ah, ouais.
Ouais, ça a marché fort.
Ouais.
La balloune.
Ah oui.
La balloune.
Est-ce que tu connaissais Mathieu?
Non, on se connaît pas.
Enchanté.
Un très beau garçon.
Mathieu, il est très drôle aussi.
Ben oui.
C'est un humoriste lui aussi.
Ok, tu sais la pipe?
Oui.
T'es un télépip?
Oui.
Oui, pis ça marche bien tes affaires, t'as l'air drôle. Ah, je sais des pipes. Ok. Ça n'arrête pas. marche pas souvent pas mal ok c'est bon c'est sûr que j'en ai beaucoup à
apprendre avant de rejoindre je suis un bon disciple mais Ah oui, t'es bien fait. On l'applaudit. On l'applaudit. On l'applaudit. On l'applaudit.
On l'a l'enforme.
Là, Claude, on dirait que t'as été plus actif dans la dernière année sur les réseaux sociaux.
C'est vrai.
Mais avant ça, on t'avait pas vu depuis les années…
Depuis un petit bout, là.
Oui, depuis les années 70 à peu près.
années 70.
J'ai fait un spectacle des années 90 qui s'appelait Drôle en creste, mais personne n'est venu le voir. C'est ça une carrière de 70 ans,
c'est des vagues. Un moment donné, le monde t'aime, t'aime, t'aime, moi, puis t'aimes plus,
tu disparais. Moi, des vagues, en 70 ans de carrière, je pense que le monde m'a oublié à
peu près 25 fois. Là, je suis de retour.
C'est le même, ça marche.
En fond?
J'ai eu mal à la hanche.
Je me suis blessé en achetant du papier toilette,
en fermant pas du taxi.
Il y a eu un trop gros swing, la hanche m'a viré sur le côté.
Chris, arrête de rire.
Il me pose la question, puis il rit de moi.
Il est calé.
Il prend pas une esti de baveux!
Ouais, ma tant calée c'est une moi!
Oh Chris!
Une esti de baveux?
Non, je niaise, je niaise!
T'es-tu batailleur?
Regarde, mon seul échange!
Je donne une petite balloune!
Balloune à Claude Crest!
T'es-tu batailleur Claude ou t'es pas ben ben batailleur?
J'étais un bon batailleur.
Ah ouais, c'est vrai?
Ben oui, ben moi, je viens d'Oshlaga-Maisonneuve.
Ouais, c'est un quartier populaire.
C'est un quartier populaire.
Quand on était jeunes, les Canadiens français,
là, ça se battait.
Ah ouais?
Le dimanche, quand on sortait de la messe,
nos pères faisaient un rond, t'sais,
pis ils envoyaient les enfants se battre.
Ah ouais, en sortant de la messe?
Sur le pavé de l'église.
Ah ouais?
Devant les petits curés bandés. Ouais. Ah ouais? C'est ça. Ah ouais, en sortant de la messe? Sur le pavé de l'église. Vraiment les petits curés bandés.
Ouais.
C'est ça.
Ça va bien.
T'as un popé tiré de pipe, lui, là.
Tu vas te mettre dans le trou,
ben, maintenant,
il va falloir que je tire la pipe de même.
Oh!
Le gaz vient d'arriver.
Une petite bière.
C'est où, cette bouteille-là?
Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu ça.
Moi, c'est juste ça, je bois.
Des petits totons.
Tout le temps.
C'est ça, tu cales au bar,
donne-moi un petit toton.
Je cales un petit toton.
Les longues bouteilles, à cette heure-là,
ça a l'air d'un pénis. Donne-moi un petit toton. C'est parce que les longues bouteilles à ce temps-là, c'est parce que ça...
Ça a l'air d'un pénis.
Moi, j'ai pas de problème avec ça.
C'est juste que moi, quand je suis né,
c'était de même.
Tu sais, maintenant, ça rentre dans la tête.
C'est sûr.
C'est bon. D'habitude, je suis sur la crème de menthe.
Mais là, à soir, ça va être la bien.
Tranquille, à soir?
Tranquille, à soir. Parce que la crème de menthe, c'est sucré.
Ah ouais?
À un moment donné, ça te fait perdre la tête un peu.
Ah oui, justement.
T'avais pas perdu un orteil
à cause de la crème de menthe?
Oui, mais c'est parce que j'en buvais tellement, j'avais le bout des orteils
sucrés.
Puis à un moment donné, ça c'est quand j'étais jeune, à un moment donné, il y avait un petit cheval
dans le temps, il y avait des chevaux partout dans la rue.
Il m'a mangé le bout des orteils.
Les chevaux, ils aiment ça, le sucre.
Ils m'ont mangé trois orteils.
T'étais en sandales avec les chevaux?
Ben, j'avais pas de souliers dans le temps.
On avait pas assez d'argent.
Ben non, c'est vrai.
C'est le compte sans chose?
Je closais mon show avec ça.
Le monde, ça pleurait.
Ça versait des larmes.
Ben oui, dans le temps, j'avais pas de sou souliers, pour ça j'ai pas fait la guerre. »
« Ok. »
« Tu veux que t'avais pas de souliers? »
« Non, parce que j'avais pas d'orteils. »
« Non, t'avais neuf. »
« J'en aurais donné des souliers qu'on lisse. »
« Il se fait la pipe tout seul lui-là. »
« Eh seigneur!
Et Maldange!
Là, c'est les playoffs en ce moment,
pour le monde qui écoute sur Patreon.
On est ce soir,
première game, la finale de la Coupe Stanley.
Oui.
Toi, t'as connu,
t'as-tu connu une couple de joueurs des Canadiens?
Ben oui, ben oui, j'ai connu le Rocket.
Ah oui, Rocket?
Maurice, ah oui, oui. Ah oui, Rocket? Maurice.
Une fois, on était ensemble,
on était assis ensemble au restaurant,
puis je me suis mis à compter des jokes à Maurice Richard.
J'ai sorti tous mes meilleurs jokes,
il n'a pas ri une fois.
Ah oui?
J'ai su qu'on allait être des bons amis
à ce moment-là.
Il ne riait pas?
Il m'a regardé,
après une demi-heure,
il s'est levé, il est parti.
Il n'a pas dit un mot.
Fait que tu as raconté une demi-heure de joke sans qu'il rie?
Sans qu'il rie.
Il a eu des longueurs?
J'ai eu des petites longueurs.
J'ai donné une balloune.
Il a pas pris.
Il a laissé ça à la table.
Ça te l'a l'air d'un gentleman.
Ça te l'a l'air de la bonne.
Moi, j'ai aidé le Canadien.
Pendant la saison 56, quand on a gagné la coupe contre les
rangers de new york le canadien m'avait engagé moi il m'assoyait en arrière du but des rangers
de new york pis moi je tirais la pipe au goaler ah ouin j'étais comme de quoi qu'il y avait une
petite bison pis qu'il y avait un petit bâton pis que pour une fois qu'il y avait un gros bâton dans
les mains hey à travers son, je voyais les oreilles
virer rouges.
Le père s'en faisait scorer deux,
trois. Ça, le Canadien l'a
jamais dit, là. On veut pas que ça se sache.
Tant de même dans
le temps, là. Mais les goleurs
des Rangers dans le temps, c'est...
Mais semble-t-il que tous les Canadiens
français étaient à Montréal. Oui.
Fait que lui, tu réussais à tirer la pipe à un Anglais?
Oui, quand tu sais vraiment tirer la pipe, là,
j'aurais pu le faire en russe, en mexicain.
Ah oui?
Les oreilles seraient venues rouges quand même.
Oui, c'est le...
Il avait tellement le talent de tirer la pipe.
C'est le momentum.
Ah oui?
C'est le momentum.
As-tu pitché une balloune?
J'ai pitché des ballounes, ils sont nets.
Oui? Ils n'ont pas pris. Ils ne voulaient pas.
Ils n'étaient pas contents, lui-là.
Après ça, quand ils me voyaient arriver au début des matchs,
je disais « Oh, fuck,
you're that stupid Claude Crest! »
Ils voulaient me casser la gueule,
c'est certain.
Après ça, es-tu venu de chum avec Maurice?
Avec Maurice?
Il ne m'a jamais parlé.
Tabarnak! On s'est revus une goutteice tabarnak on s'est vu une couple de fois il
m'a jamais parlé je pense qu'on était des bons chums moi ça a l'air important ce qui est tombé
oui vous voulez vous qu'on check ça tout de suite c'est comme tu veux on sait pas c'est quoi c'est comme tu veux, on sait pas c'est quoi C'est parce que C'est dans un sac de Ikea
C'est parce que Claude Cress
Claude Cress il est très Ikea
On voit ça les vraies affaires
J'aime les boulettes suédoises
Parce que on dirait des testicules
C'est des meubles
Ils font des meubles polos
Pis moi ma femme à peu près aussi moi
Elle veut refaire le salon, déplacer ci, déplacer ça
Une chance j'ai plus mes gros meubles en gros bois.
Mais en tout cas, ça pour dire,
c'est parce que moi, Claude Crest,
j'étais un nostalgique, hein,
pis je traîne toujours une petite photo de mes parents.
C'est mes parents, moi, ça, c'est les parents Claude Crest.
Ah ouais, calé, ça va être ta mère, c'est un bel homme.
Oui.
Tu pourras te faire la coupe.
La coupe à la bonne femme Crest.
C'est vrai, même cheveux.
Ils ont l'air sympathiques et souriants.
Ben oui. Ça, c'était une bonne journée.
Les filles là-bas étaient de bonne humeur.
Ouais.
Ça, c'est mes vrais ancêtres.
Ah oui?
Oui, en tout cas.
Ben oui, c'est les parents à Claude Crest., en tout cas. C'est les parents à Claude Crest.
Ça, c'est les parents à Claude Crest
ou c'est les arrière-grands-parents à Maxim Jervis?
Quelque chose du genre.
OK.
Il est toujours pas loin.
C'est-tu solide, ça?
C'est drôle que c'est bombé comme une télé.
Ah oui? Attends. C'est bombé comme une télé. Ouais.
Ah ouais, attends.
Ah ouais.
Ah ouais.
Là, c'est beau.
Bon, veillez sur moi.
Bon.
Hé, Christ.
Ah, il devait être fier de toi quand tu leur as annoncé
que tu lances un humain.
Et sacrement non.
C'était un vrai bout d'entraînement.
Il riait pas mal.
Des tirs de pit.
Ça s'appelle.
Moi, mon père m'avait fait rentrer
à Montréal Cotton.
Il engageait des enfants pour réparer les machines
parce qu'on avait des petits bras.
Moi, pendant les pauses,
je faisais des jokes, des petits spectacles
pendant l'heure du midi.
C'est là que j'ai fait mes premiers spectacles
aux autres employés.
C'était lui qui vous plaçait en rond devant l'église?
Oui, c'est ça.
Ta mère, pendant ce temps-là, faisait quoi?
Elle jasait avec les autres femmes.
Ça s'échangeait des recettes.
Ça s'échangeait des affaires.
Combien d'enfants, ta mère?
14.
14 enfants?
Moi, je suis le 14e.
Il m'appelait le petit Crest.
Le Christ?
Oui.
Ils m'ont appelé Claude.
Le premier, le plus vieux.
Le premier enfant s'appelait Claude aussi.
OK.
Mais il est mort de la polio.
Fait que moi, en dernier,
on disait qu'on allait l'appeler Claude lui aussi.
En hommage pour le plus vieux? En hommage pour le plus vieux en hommage pour le plus vieux
il était mort de la polio
des Claude Crest c'est des descendances
de Claude, moi mon fils s'appelle Claude Junior
son fils s'appelle Claude Junior
pis ainsi de suite
ton petit-fils
il a déjà un fils?
là je sais plus
mais il s'appelle tout Claude je suis trop sûr de où c'est rendu Ton petit-fils, il a déjà un fils? Là, je sais plus.
Mais il s'appelle tout Claude.
Je suis trop sûr d'où c'est rendu.
Tu perds le fil.
Oui, c'est ça.
Mais une couple... Toi, t'as combien d'enfants?
Moi, sept.
Sept enfants?
Oui.
Il y a juste un Claude?
Il y en a deux?
Les autres, je suis plus trop sûr.
À mon âge, on en paye des petits bouts,
mais il y a Claude Junior. Il y en a-tu un? Si, ne suis plus trop sûr d'un nom. À mon âge, on en paie des petits bouts, mais il y a Claude Junior.
Si, mettons, Claude Junior meurt,
il y en a-tu un autre qui va prendre ce nom-là?
Oui, le deuxième.
OK.
Tu vas faire Maurice,
t'es plus Maurice, t'es plus Claude.
Tu t'appelles Claude Junior.
Il va changer de nom.
Ce qui est le fun, c'est que Claude,
ça va bien pour un homme ou une femme.
Ah oui? C'est ça qui t'est arrivé fun, c'est que Claude, ça va bien pour un homme ou une femme. Ah ouais?
C'est ça qui t'est arrivé, vu que t'étais le 14e,
t'as-tu pris le nom d'un de tes frères qui est mort?
Oui, c'est ça. Le plus vieux s'appelle Claude.
Le nom Claude, on le sait pas,
mais c'est un nom ping-pong.
Tu l'envoies...
C'est comme la tag.
C'est comme la tag Claude.
La tag ping-pong.
La tag barbecue. La tag Claude, la tag ping-pong. La tag barbecue, la tag Claude.
La tag crest.
La tag crest.
Ton frère, ton frère qui avait la polio,
il avait-tu une perruque et un dentier?
Il était trop jeune.
Il avait quel âge?
Il avait six ans.
Chris, dans ce temps-là, il me semble que les jeunes
avaient des dentiers à six ans.
À six ans?
Je ne sais pas. C'est à quel âge que vous aviez votre dentier? Moi, c'était à 6 ans. Pis Chris, dans ce temps-là, il me semble que les jeunes avaient des dentiers à 6 ans. À 6 ans? Ben, je sais pas.
C'est à quel âge que vous aviez votre dentier?
Moi, c'était à 15 ans.
15 ans.
Quand tu avais 15 ans, chez nous,
t'arrivais à la maison,
il y avait 5 piastres à la table.
Pis là, ton 5 piastres,
ça allait te faire arracher
tous les dents dans la gueule.
Pis avec le reste de l'argent,
t'achetais ton premier paquet de cigarettes.
OK.
La même journée,
t'avais pas une dent dans la gueule,
tu fumais ta première cigarette. C'est rough, là. Ah oui, t'avais pas une dent dans la gueule, tu fumais ta première cigarette.
C'est rough là. C'est rough les gens, c'est hiver noir.
Y'avait combien, ça coûtait combien chez le dentiste?
Une pièce.
Je pense que ton père avait pas mis les siennes sur la photo.
Non, c'est vrai, ils avaient plus. Ma mère non plus.
Pour ça qu'ils souriaient pas.
Ça souriait chez vous, ça conteste les jokes?
Ben oui, ça se tire à la pipe.
Ah ouais?
Ça se tire à la pipe.
C'est qui qui était le plus drôle d'un d'eux?
Le bonhomme Crest.
Ah ouais, le bonhomme Crest?
Il a comme l'œil du tueur.
Il a l'œil du tireur de pipe.
Il y a une joke qui nous comptait, j'aimais bien, c'était...
M'en t'affaire à toi, Mathieu.
Vas-y, vas-y.
Admettons, le truck qui ramasse les vidanges.
Dans le temps, c'était une charrue,
mais bon, il ramassait les vidanges.
Puis là, Mathieu, il sort, puis il dit au gars,
il dit, « Hey, est-ce trop tard pour vous sortir nos vidanges? »
Puis les gars, ils le regardent, puis ils disent,
« Non, non, saute dans le truck! »
Le moon balloon.
C'est ça que je vais faire.
Donne-moi une ballonne.
C'est ça que je vais faire.
Tu auras une belle collection tantôt.
Oh boy!
Là, Mathieu vient de partir une compagnie de skateboard
que dans le temps, on disait
roulis-roulis.
C'est comme les trottinettes en bois,
mais pas de bois.
Pas de trottinettes. C'est comme un trottinettes en bois, mais pas de bois, puis pas de trottinettes.
C'est pas les...
C'est comme un cerceau.
Oui, ça ressemble à ça.
OK.
Une cap, puis des paires de chutes.
OK, on avait ça dans le temps.
Fait que tu t'es parti
une compagnie de ça.
Oui, oui, oui.
Explique-nous ça.
Comment ça va,
comment ça va,
cette compagnie-là?
Ça a l'air de vraiment bien aller.
Je peux bien parler de ma vie,
mais c'est sûr que,
Christ,
que j'obstingerais pas ça.
Non, non, non, vas-y.
Hé, hé, hé.
C'est Claude Cress, il a 70 ans de carrière. Nous autres, on part rond devant l'église, Christ, que j'obstingerais pas ça. Non, non, non, vas-y. Hé, hé, hé. C'est que l'on crasse, il y a 70 ans de carrière.
Nous autres, on part rond devant l'église,
on se pétait la face avec des jackknives.
Non, j'ai...
Non, ça va bien, ça va bien.
La compagnie, c'est cool.
Ça fait un an qu'on a parti ça,
puis on fait des ateliers partout au Québec,
on fait du skate.
Notre but, dans le fond, OK, c'est parce que...
OK, je pars du début.
C'est parce que moi, j'ai fait...
J'ai mis une émission qui s'appelle Skate le monde, puis j'ai vu que partout dans le monde, il y a parce que ok je pars du début c'est parce que moi j'ai fait j'ai animé une émission qui s'appelle
Skate le monde
pis j'ai vu que
partout dans le monde
il y a des skaters
de tous les âges
des filles qui en font aussi
pis je trouve que
l'industrie du skate
vise presque uniquement
les gars
de 14 à 24 ans
fait que tu sais
pis je voyais des gars
de 35-40 ans
qui faisaient du skate
je voyais des filles
qui faisaient du skate
pis je me suis dit
il me semble qu'ils sont pas
servis dans ce monde là il y a trop d'attitudes.
On a parti
notre compagnie dans cette optique-là, ma blonde et moi.
Ça va super bien.
L'autre affaire aussi, c'est que
tu as deux options en skate.
C'est soit que tu achètes un complete, le skateboard
complet qui est sur le mur tel quel
quand tu rentres dans le skate shop, ou sinon, tu l'achètes
en pièces détachées et ça te coûte un esti de bras.
Nous autres, ce qu'on voulait, c'est vendre en pièces détachées et ça te coûte un petit bras. Puis nous autres,
ce qu'on voulait,
c'est vendre quelque chose
qui est de cette équivalence-là
à un prix moindre.
C'est pas mal ça.
C'est pas mal ça
le but de la patente.
Fait que tu peux l'acheter,
tu décides,
mettons tes roues,
les trucks.
Tu me rappelles que,
je ne sais même plus
c'est quoi un truck.
C'est des trucks.
C'est drôle parce que
quand c'est en français,
le site,
il appelle ça des camions.
C'est vrai?
Tu as deux camions. Oui, tu as deux camions appellent ça des camions. C'est vrai?
Oui, tu as deux camions. C'est deux petits camions.
OK.
Ça coûte combien, mettons, un de tes skates?
175.
175, c'est abordable.
Oui, c'est bon, c'est parfait. Achetez-en maintenant.
Oui.
C'est où que le monde vend pour acheter ça? C'est quel site?
Écoute, c'est au www.comeback site à ben écoute c'est au triple de bevay point comme back skateboards points comme avec un s à
skateboards mais c'est ça tu es une grosse info pub de marde c'était
entrecoupé de claude mais c'est c'est non c'est vraiment c'est vraiment cool
puis je trippe à monter des skates pis je m'attendais pas à ça
je monte des skates
ces temps-ci
pis le grip tape
que tu mets sur le skate
ça arrache les mains
fait que là
il reconnait plus mon sel
quand il sonne
faut que je pioche pendant une demi-heure
il reconnait plus mon empreinte
parce que j'ai plus de doigts
fait que c'est ça qui se passe
Chris fait que c'est le truc
si tu veux tuer quelqu'un
exactement
va travailler
monte des skates
t'as plus d'empreintes
fait que non
c'est très cool
pis là je repars
pour la saison 2
à Skate le monde
au mois de juillet
pis on refait
13 pays cette année
fait que
ok
ben bravo
merci
bon avou
merci
tu vas
dans
Chris pendant le COVID
ouais
on va en Inde en plus
tu peux-tu croire
tabarnak
ouais
j'ai des assurances
quand
Canal Z
veut te tuer
en fait c'est TV5
merci pour tes recherches
mais ils veulent me tuer
mais oui
quand est-ce que ça va être stress
même si
je sais pas si t'es vacciné ou non
mais même double vacciné
regarde je suis correct. »
Mais aller en Inde,
ça doit être un astide stress.
Oui, mais même au Brésil,
quand je suis au Brésil,
c'est hallucinant le nombre d'itinérants que tu as.
Tu skates entre tous les viaducs
et entre chaque poteau de viaduc,
tu dois avoir, sans exagération,
200 à 250 itinérants
qui sont là avec leur tente.
Le soir, tu sors d'un bar,
tu as des enfants de 8 ans qui veulent te vendre
des bonbons, des roses, des affaires de même.
Tu vois l'espèce de pimp d'enfant
qui est là, qui sort...
C'est l'inverse de la pédophilie.
C'est des enfants qui donnent des bonbons
aux adultes.
C'est fucking weird.
Ils ont leur pimp qui sont aussi
grosseurs que le gérant de Claude Crest, finalement.
Ils cherchent 70% à passer.
Prends-moi pas sur mon asti gérant,
collé.
Mon asti de maman.
Mais qu'est-ce que tu racontes,
ça me fait passer dans...
C'est quasiment dans
Hochelaga-Maisonneuve
quand je suis né.
Ah, c'est la même chose.
C'est la même affaire.
Hochelaga-le-Brésil,
même combat.
Ben, tu sais, c'est ça,
des quartiers pauvres,
le monde se débrouille.
Ah, ouais.
Pis s'ils ont faim,
ils vont se débrouiller pour manger, tu sais. Moi, c'est un affaire que j'ai compris dans la vie, là. Tu sais, c'est facile, des quartiers pauvres, le monde se débrouille. Et s'ils ont faim, ils vont se débrouiller
pour manger.
Moi, c'est une affaire
que j'ai comprise dans la vie.
C'est facile de juger
ce monde-là
et quand tu vas passer
une semaine là-bas,
tu vas virer aussi mauvais
qu'eux autres.
C'est le même.
Toi, Claude,
est-ce que tu es déjà allé
dans un autre pays
que le Canada?
Je suis déjà allé à Sorel.
OK.
Je suis allé en France une. OK. Je suis allé...
Je suis allé en France
une fois. Ah, c'est vrai?
Une gang de petites fous là-bas,
je comprenais rien, tabarnak. J'essayais de leur tirer
la pipe, je comprenais rien. En France,
France ou...
Tu sais, où en France?
En France, là. Non, mais genre...
Quelle ville?
La place
Il est en train de bâtir la tour
Ah oui?
Il était pas bâti encore la tour Eiffel?
Ben il me semble que non
Pas trop m'avancer
En quelle année t'es allé là?
C'était à peu près en 60
Je pense qu'ils ont fait ça en 2004
2004
2004 la tour
Comment tu faisais ton numéro De la balloune en France? On fait ça en 2004. 2004, hein? C'est ça, 2004. 2004, la tour.
Comment tu faisais ton numéro de la balloune en France?
Oui, ben eux autres, comment... Tu disais un ballon?
Oui, ils appelaient ça le roulis-ballon.
Le roulis-ballon.
Le roulis-ballon.
Je ne comprends rien.
Je te...
Oui.
Tire la pipe.
Je te tire la pipette.
Tire la pipette, c't-il rouler les ballons?
Permettez-moi de vous casser la chichette.
Je ne comprends rien.
Je suis parti.
Combien t'as fait de show là-bas?
Combien t'as fait de show?
Un.
C'était où?
En face de la tour.
En face de la tour?
En face de la tour.
En face de l'or?
T'as dit or.
Oh, personne n'écoutait.
Ils sont encore là.
T'es-tu revenu en bateau? J'ai dû manger de la marbre. T'es revenu en bateau? En bateau. Ça? En face de la tour. Ah, c'est dehors? C'est dehors. Ah oui, OK. C'est dehors. Personne n'écoutait. Ils s'en collissaient tous. Es-tu revenu en bateau?
J'ai dû manger de la marde.
Je suis revenu en bateau.
OK.
En bateau.
Ça a pris combien de mois?
À peu près trois mois, à peu près.
OK.
C'est un beau voyage.
Le monde s'en pognait le score.
Ça perdait leurs dents.
Moi, j'étais chanceux.
Je n'avais déjà plus de dents.
Le monde, ça perdait les ongles.
J'avais un oncle.
Le style est pareil comme toi.
Ah oui?
Il montait des skidoo.
Il montait des skidoo? Il montait des skidoo?
Il montait des skidoo
pis il voulait aller
aux États-Unis
chercher les cuisses
de la grenouille
parce que la grenouille
était plus grosse là-bas.
Oh tabarnak!
Pis ouais,
pis ils ont parti
chercher les cuisses
de la grenouille.
Tu sais,
tu le connais,
il s'appelle Claude.
Ben oui,
je le connais.
Ben oui.
Claude qui?
C'est Claude Tanfil.
Claude Tanfil,
je le connais.
Ben oui,
le gars des grenouilles. Ouais, c'est ça, c'est ça. Claude Temphil, je le connais. Ben oui, le gars des grenouilles.
Oui, c'est ça.
Je disais, as-tu des cuisses de grenouille? Il disait oui. Je disais, ben saute par-dessus le comptoir.
Tu vas me chercher une ballonne.
Tu vas me chercher une ballonne. C'est ça.
Ah tabarnaire, on avait-tu fun avec lui? Tu le savais là?
Il est-tu mort?
Non, non, il est encore là. On fait du basic dans le Schlager.
Ben oui.
Ah oui?
Oui, oui. Il s'est acheté fait du basic dans le chlaga. Ah oui? Oui, oui.
C'est acheté un beau basic.
10 vitesses.
C'est le fun.
10 piastres.
Oui, 10 vitesses.
10 vitesses.
Comment tu as été booké en France?
Mon asti de gérant,
l'asti trou de cul de Pierre Harrison.
Ce gars-là, c'est un asti de mangement.
Tu as-tu un gérant, toi, une gérante?
Oui, ça va bien.
Ça va bien? J'ai entendu parler de ton Pierre Harrison, par exemple.
Pourquoi tu dis que c'est un trou de cul?
C'est un asti de mange-marde.
Sais-tu combien qu'il me prend comme cote?
Combien?
70%.
Ben oui, alors?
C'est un asti de mange-marde, c'est 70%.
Mais un gérant, c'est à la vie, à la mort.
Un coup que t'en as un, tu changes pas ça.
Tu peux pas aller voir ailleurs?
Tu peux pas.
C'est à la vie, à la mort.
C'est comme un mariage.
Fait que toi, t'attends qu'il meure?
Il meurra pas, cet astide-là.
Quand?
Un astide-marmon.
Mais quand il va mourir,
tu vas-tu faire comme Céline a fait
avec la petite main à René?
Oui.
Pour faire des high-fives à Pierre Harrison?
Moi, ça va être la face à Pierre Harrison.
Il m'a ramené un coup de poing sur le caisseur
dans chaque show.
Un astide-marmon. Un coup de poing sur le caisseur en chaque show. Un astide de mangement.
Un coup de poing sur le caisseur.
Pendant un bout,
savez-vous ce qu'il faisait?
Il jouait au poker, lui.
C'était un astide de trou de cul.
Il pariait mes jokes.
Ah ouais?
Il misait mes jokes.
Puis là, il venait me voir.
Il misait ça contre qui?
Il jouait contre qui?
Contre les autres gérants.
Contre Paul Berval.
T'as-tu déjà perdu une joke à Paul Berval? Hein? T'as déjà perdu une de tes jokes à Paul Berval, pis je... T'as-tu déjà perdu une joke à Paul Berval?
T'as déjà perdu une de tes jokes à Paul Berval?
Oui, oui, pas juste une.
Toute une année, il est venu me voir, il m'a dit
« Claude, t'as plus de jokes! »
Pis là, moi, tu sais comment c'est.
Hé!
Moi, en plus, je viens d'un monde
où les jokes, ça appartient pas à personne.
Les jokes, c'est dans l'air.
T'es fait, t'as une qui passe, t'apprends, t'as fait dans ton show.
Et t'as plus le droit de les faire.
C'est surprenant que ça n'a pas marché en France.
Ben oui.
Restez malheureux.
Nice one.
J'ai pas sûr de la comprendre.
Je la comprends pas.
Excuse-moi, Claude.
Yeah, my.
Némoins, fait que Paul Berverval c'est quel joke
qu'il a gagné
Il a gagné
la joke
du gars
qui s'est coupé les doigts
en trop
C'est quoi ça
Ça c'était
la prise d'orteil
La prise d'orteil
La joke du gars
qui s'est coupé
C'est l'histoire
d'un gars
il arrive chez le docteur
pis il s'est coupé
les dix doigts
Fait que le docteur
il dit
vous êtes chanceux monsieur
on va pouvoir
vous les reposer
il dit
donnez-moi ça
il dit
j'ai pas pu ramasser
j'ai plus de doigts
Je finissais mon show avec ça dans le temps, ça riait.
Un coaliste.
Ça a du marcher en France hein?
Non, ça a pas marché en France.
Ça, qu'est-ce que tu faisais pendant que Paul Berval avait tous tes jokes,
toi t'avais encore des dates de bouquets, qu'est-ce que tu faisais, tu faisais du crowd work?
Du crowd work, je disais à toi comment tu t'appelles, il me disait ma pénis.
Pis t'avais pas le doigt de dire qu'il y avait un petit pénis,
vu que ça appartenait à Belper.
Ça a été long.
Il a fallu que je joue au poker contre Claude Berval
pour avoir mes jokes.
T'as-tu gagné?
J'ai gagné.
J'ai 30 000 jokes.
Ah ouais?
Mais là, je suis mialine.
C'était de même dans le temps.
30 000 jokes. 30 000.
J'ai mon cartable.
Mes duotagnes.
Puis là, je classe ça par ordre.
T'as le duotagne.
Fait que c'est tous mes jokes d'anus.
Le cartable B, c'est les jokes de bisounes.
Fait qu'il est plus épais.
Après ça, B belle-mère, c'est tout là-dedans.
Avec le temps, tu sais dans le temps le monde était raciste,
il doit avoir des duotanks, t'as été obligé de jeter aux vidanges.
Oui, le N...
Ouais ouais.
Le N, ça a plus d'impact.
Fait qu'attends.
Je m'en sers plus beaucoup.
Hey, Yann!
Ça fait... Le podcast vient de commencer,
mais j'ai le goût d'aller
tout de suite aux questions.
Il y en a en bas, ces questions.
3 000... Il y en a en bas, ces questions.
Qu'est-ce que c'est le fun d'être un straight man?
Ah oui, hein?
Il y a de quoi de magique, de pitié des prémices.
Il y a Monoparental qui fait demander à Claude,
que pensez-vous des humoristes de la relève?
Par exemple, les Pique-Bois.
Ah!
Je sais pas.
Je sais pas c'est qui. Je sais pas c'est qui la relève.
Parce que pour moi, la relève,
moi, j'ai toujours encore allégé la relève.
Je pense à Yvon ou Clément. C'est des petits jeunes qui sont en train
de faire leur place. Je me dis, comment
t'es appelé? Les Pique-Bois.
Les Pique-Bois. Ben, ils ont l'air drôles. Ils ont un nom phoné.
Ah ouais. Ils ont un nom phoné, c'est sûr. Ils ont l'air drôles. Ils ont un nom funné. Ah ouais. Ils ont un nom funné, c'est sûr.
Ils ont l'air drôles.
Ça doit ressembler un peu à
T-Gus et T-Mousse, là, t'sais. Ouais.
T'as pas du bon tir de pire.
Je connais pas. Je connais pas tout le monde, moi, là.
C'est qui, maintenant? Ils font bien des personnages.
Ah oui? Oh, oui. Ah, dans le temps,
j'en faisais des personnages, moi. Ah ouais? Tu faisais ça?
Oui, j'avais Dodu. C'est quoi qu'il faisait?
J'avais Dodu. C'était comme un enfant, Dodu.
J'arrivais,
puis là j'avais une petite perruque
avec un petit chapeau.
Puis là Dodu,
il disait,
je sais pas pourquoi
maman est encore avec papa.
À chaque fois qu'il s'en va,
elle sourit
quand le laitier arrive.
Le monde, ça riait,
ça pleurait de rire
quand je disais ça en Dodu.
Quand je l'avais en Dodu. Tu finissais ton show avec ça? Ouiire quand je disais ça en dodu. Quand je reviens en dodu.
Tu finissais-tu ton show avec ça?
Oui, je finissais mon show avec ça.
Quand j'ai fait ma tournée.
Quand j'ai fait ma tournée en dodu.
Ah ouais?
Le monde, ça...
Ouais.
C'est en dodu.
T'avais-tu, à part le petit chapeau pis la perruque,
t'avais-tu un costume complet? Une petite boucle rouge dans le cou. OK, OK. Un petit costume rouge de dodus. T'avais-tu, à part le petit chapeau pis la perruque, t'avais-tu un costume complet?
Une petite boucle rouge dans le cou.
Un petit costume rouge de dodus.
Pis des petites shorts?
Des petites shorts.
Ah ouais?
Des petites shorts de dodus.
Pis je disais,
s'il vous plaît, madame, donnez-moi
un chien chaud.
Il mangeait des hot dogs.
Ça te prenait combien de temps
de faire ce changement de costume-là?
Ça n'était pas long.
Je faisais tout le show en deux-dues.
C'était-tu tough
pour une vue technique dans les cabarets?
Ben oui.
C'était tough.
De un, tout le monde était trop chaud.
Le monde se criait
ça se battait, ça pitchait des bouteilles
les lumières fermaient
j'ai fait des shows dans le noir
pas de micro
le stage a défoncé, je suis tombé six pieds en bas
contre mon show
show masquerade
j'ai fait des shows dans des porcheries
dans le temps il y avait
c'était où ça, C'était dans quelle ville?
C'était dans le coin de...
C'était dans Sainte-Mariée à Sainte-Mariée.
Devant des fermiers ou devant les cochons?
Devant les cochons.
OK.
C'est quel genre du mot que ça l'aime, un cochon?
Quel genre du mot que ça l'aime?
Plus des bruits?
Oui, c'était plus des...
Des bruits de la moulée?
Au lieu de donner de la balloune, c'était de la moulée? Oui, c'était plus des... Faisais des... Des bruits de la moulée? Au lieu de donner de la balloune,
c'était de la moulée? Oui, j'ai fait le...
Ça...
La porcherie, je l'ai faite en dodu.
Ah ouais?
Donnez-moi
un chien chaud.
Les autres, c'est des cochons, ils ont pas
épais, ils savent que... C'est eux autres aussi?
C'est eux autres, tu sais. Ça ria pas épais. Elles savent que... C'est eux autres aussi.
Ça ria pas mal.
Ah ouais?
C'était le même.
Ça, c'est Pierre Harrison.
C'est le petit trou de cul qui me pognait ça.
As-tu eu plus de fun là ou en France?
Dans la porcherie.
Ah ouais?
Ça payait combien dans la porcherie?
Imagine dans le temps.
Je me déplaçais pour aller faire un show.
Puis sais-tu combien on gagnait?
14 cents.
25 piastres.
25 piastres. En fait, c'est beaucoup pour l'époque.
Oui, c'est beaucoup.
Ça, c'était en 1900...
Moins 70 %.
1900 quoi?
Ça, c'était en 1950, 1955.
Fait que toi, il te restait, mettons, 6 piastres.
À peu près.
OK.
Oui.
Puis à cette époque-là, avec 6 piastres, qu'est-ce que tu pouvais acheter?
Tu pouvais t'acheter une moto.
Un voilier.
Un voilier.
Avec le reste,
tu pouvais t'acheter, je ne sais pas,
un foyer, peut-être.
Pierre Harrison, lui,
avec son 19 pièces,
il devait s'acheter
des grosses maisons, des cadillacs.
Ben oui, il se faisait bâtir des casinos dans le sud.
Lui, c'était la grosse vie sale.
Ben oui, à un moment donné,
il est disparu pendant 8 ans dans les années 80.
Hé, pis là, le monde me disait
« T'as-tu encore un gérant? » Je disais « Ben oui,
tabarnak, je sais pas où, mais c'est pas encore mon gérant. »
T'es disparu.
Il a-tu fait semblant de mourir au Brésil
après des allégations?
Il a fait ça.
Un accident de vélo, mettons.
Il a fait ça.
C'est bien en mode, là-bas.
Tabarnak.
Il est-tu...
Pierre Harrison, il est encore vivant. Il est encoretu... Pierre Harrison,
il est encore vivant.
Il est encore vivant.
Faudrait pas que je le croise.
Il mangerait de la soupe au temps.
Toi, mettons, comme l'an soir,
vous avez pas un gros cachet,
mais un petit cachet, tu vas y envoyer
un chèque ou c'est-tu nous autres qui envoyons
le chèque?
Oui, envoyer un chèque à lui, puis lui, il m'envoie...
Si ça la donne. Des fois, il m'envoie qu'est-ce qu'il m'a dit.
Si ça la donne.
Des fois, il m'envoie rien. Je ne cours plus après.
J'ai un gars qui se tanne.
La plupart du temps,
il t'envoie-tu de l'argent?
Ça arrive, ça arrive.
C'est quand la dernière fois
que tu as reçu un chèque de Pierre?
2018, peut-être.
Il a-tu passé?
Y'a passé, oui, y'a passé.
Faut que je dise y'a passé.
Celui-là.
Y'a un astide trou de cul.
T'as un bon gérant,
une bonne gérante, là.
Garde-la.
C'est un gars ou une femme?
C'est une femme.
Garde-la.
C'est important.
Le contrat que vous avez avec M. Harrison, vous l'avez signé?
Le contrat que vous avez
avec M. Harrison, vous l'avez signé quand même?
Vous ne l'aviez pas lu avant?
Non, dans le temps.
Dans le temps, on ne signait pas ça, des contrats.
Dans le temps, c'était des packs de sang.
Un petit coup de canif dans la main.
On donnait un petit coup de canif
et on faisait un pack de sang
On se serrait la main
C'était comme ça
Fait que c'est in the flesh
C'est à la vie et à la mort
C'est-tu notarié?
Mais lui a-tu signé avec son sang aussi ou juste toi qui a signé avec ton sang?
On s'est juste donné la main pleine de sang
Mais juste ton sang à lui ou
Juste ton sang à lui ou lui aussi?
Les deux c'était le sang à sang
C'était-tu notarié?
Y'avait-tu un notaire qui se piquait dans la main aussi?
Ouais toute la gang s'est piquée
Tout le monde s'est piqué
Dans le temps c'était ça
C'est pas le seul pack de sang que j'ai fait
Cris c'est un quartier populaire
C'est pas le tout là c'est ça
Toi t'as-tu aimé mieux la tour en France
Ou le stade olympique?
Le stade J'allais là dans le temps.
Moi, j'allais là. On voyait rien.
Le monde était petit, petit, petit.
Des beaux souvenirs là-dedans?
Des beaux souvenirs.
T'es très petit sur le baseball?
J'ai jamais joué pour l'un de mes espaces d'un sport populaire.
C'était nos héros à nous autres, ça.
Le Canadien pis les expos, c'était nos héros à nous autres.
T'as-tu toujours voulu
chanter l'hymne national
ou faire quelque chose pour les expos?
Pas chanteur, moi, je suis capable de chanter
la petite belle...
On va pas plus loin que ça.
Je laisse ça à Tony Rossi.
Lui, il a une belle voix.
Tony Rossi, c'est un petit talent brut.
C'est un beau talent brut, un beau grec.
Il était-tu grec,
Tony Rossi?
Tony Rossi, c'est un grec?
Ben, me semble.
Me semble bien.
Témis Roussos aussi,
il avait une belle voix.
C'était une belle voix, ça.
T'as une belle voix.
Fais-tu des performances dans tes shows?
Des performances?
Comme du...
Danser à claquettes un petit peu.
Je dansais à claquettes.
Danser à claquettes des fois,
mais pas de sourire à claquettes.
Fait que c'était...
Fallait que tu plies tes orteils
pour donner des claques de dents.
C'était le bout de plate.
Le monde voyait ça de même.
Il se passe à rien. Je'était le bout de plate. Le monde voyait ça de même. Il se passe à rien.
Je faisais 15 minutes de même.
Si vous le saviez,
je t'écris une chose.
Je faisais ça 15 minutes de même.
Imagine.
Ça ne se fait plus.
Tu étais chum avec le père Jacques Rougeau.
Oui, Johnny Rougeau.
Johnny Rougeau.
Johnny Rougeau.
C'était tout un bonhomme.
C'était tout un batailleur.
C'était un bon lui. Johnny Rougeau. Tu l'as rencontré où, Johnny Rougeau. Johnny Rougeau. Johnny Rougeau. C'était tout un bonhomme, ça. C'était tout un batailleur.
C'était un bon, lui.
Johnny Rougeau.
Oui, oui.
Tu l'as rencontré où, Johnny?
Moi, je l'ai rencontré,
c'est parce que Johnny Rougeau,
quand il était pas vieux,
on a à peu près le même âge.
Lui, il avait... À 13 ans,
il est allé voir la ville de Montréal
pis il était dans la villerie
pis il a dit,
« Hey, ça, ce terrain-là,
ça sert à rien. »
À 13 ans, dans le bureau
de la ville de Montréal,
il a dit, « Moi, on va faire un ring de lutte ici. » Ça À 13 ans, dans le bureau de la ville de Montréal, il a dit « Moi,
on va faire un ring de lutte
ici. »
Ça, c'est vrai.
C'est vrai.
Il a fait un ring de lutte
pis le dimanche,
je faisais des combats de lutte
avec le monde du quartier
pis ça se donnait
des coups de poing sur la gueule
pis le monde,
il pitchait de l'argent.
Hey, pour l'époque,
à chaque match,
il pouvait faire 75 piastres.
C'est gros, là.
Pis il carottait ça.
T'achètes trois motos?
Il pouvait s'acheter
une coupe de foyer pis une coupe de moto. Ben, il splittait ça à la gang, là, tu sais. Il s il achetait trois motos. Il pouvait s'acheter une coupe de foyer
et une coupe de moto.
Il se pliait ça à la gang.
Il s'achetait des dentiers, des affaires de même.
Il reboitait l'épaule, mais c'était ça.
As-tu déjà lutté pour lui ou non?
J'ai déjà lutté une fois.
Ah oui?
Oui, c'est là que j'ai eu mon problème de hanche.
Ah oui?
Ça a commencé, oui.
Tu as lutté contre un humain ou un coq?
Un humain.
J'ai déjà lutté une fois contre un coq.
C'est pas mal fini, ça.
C'est pas mal fini.
Pour ça, je porte des lunettes à cette heure.
Ah ouais?
Il me piqua ça dans les yeux.
Ça joue rough.
Ça triche, ça triche, ces petits callistes-là.
Même s'il arrivait,
il dit pas de piquassage dans les yeux.
Ça a une tête de cochon, ces petits callistes-là. Une fois, c'est ça. J' coqs. Même s'il arrivait des dits, pas de picasage dans les yeux, sa tête de cochon,
c'était p'tit coq.
Une fois, c'est sûr, c'est que j'ai lutté contre un gars pis lui, il me donnait des coups de bord de fer.
Sa hanche.
Moi, j'étais couché à terre, je disais d'arrêter.
Lui, il continuait, il m'a frappé de même pendant
une demi-heure, le style de marmarde.
Là, après ça, c'est une hanche
de bois que j'ai.
Il y en avait pas en métal?
En bois.
Pareil comme ça.
Du gros chêne.
Du gros chêne?
Ça dure une vie.
Vernis? Est-ce que tu vernis?
Oui, il est verni.
Il est verni tout.
Faut-il le peinturer ou non?
Oui, au 20 ans.
C'est où? C'est à l'hôpital que tu t'es fait faire ça?
Ou tu es allé ailleurs?
Non, je suis allé voir mon voisin.
Il avait un banc de bois, un rabot.
Il m'a fait ça au rabot.
Ça a bien fité?
Ça a bien fité. T'es chanceux.
T'es chanceux.
Tabarnan.
Yann, on va aller avec une autre question.
Une petite crème de menthe.
Je prendrais une crème d'amandes.
Ça fait mille ans que je n'ai pas bu ça.
Et bon, ta vanne.
Puis, je vais prendre un autre Michelob Ultra.
Ben oui.
Hey, mais là, Claude Cress prend bien de la place.
Mais là, je me ressens entendre Mathieu aussi,
là, Chris, là.
Ah ben, bien gentil, Claude.
Oui.
T'as l'air en forme.
T'es un beau garçon.
Moi, il y avait une question que je voulais te poser.
T'es parti avec
ta blonde,
OnlyFans,
qui était, j'ai l'impression, quand j'ai vu partir ça,
c'était comme un gag,
mais que
vous avez eu des abonnés.
Oui, on s'est fait pogner raide.
Vous êtes rendu à combien d'abonnés?
Ça a monté, ça a baissé.
Là, on est autour de 100.
Au début, on a eu un pic à 500,
400 dans ce coin-là.
C'est combien par mois?
10 piastres.
OK.
10 piastres par mois.
Ça a juste duré un mois, le gros pic.
Après ça, ça a baissé. Puis, on a donné 20% d'autres à telle jeune
ok quand on a parti ce parce que je coupé le fun mais je trouvais que je
trouvais que le ce qui est beau tout des fans c'était justerément ça. Il recevait tout le monde comme ça, tu fais de l'argent, tu les fais, je fais 250 000,
je fais 300 000.
Maintenant,
je vais être le tuer
de l'analyse.
Il y a des esties
de conséquences
à ce que tu fais là.
Comme de fait,
il y en a le trois-quarts
qui débarquent maintenant,
ça a duré un bout de temps
et après ça,
ça finit.
C'était juste de voir
tout le monde,
tu fais 200 000,
moi,
c'est mon port,
moi,
c'est mon port.
Tu vois tout le monde
qui flash leur salaire là-dessus,
tu te dis,
c'est quoi cette astie de merde- qu'on a parti notre on est fan pour répondre
à ce en faisant exactement mais en fait qu'aux autres qui s'y comptent même le monde se sent
abonné on a mis des photos est ce qu'on écoute j'avais des peps de 40 pieds de large sa valeur
de matchs ou de secondes et quoi on y fable à ce qu'elle met avec ta voisine c'est un peu comme ça vous
comme ça bleu nuit oui ah ben c'est ça c'est ça mais avec les acteurs qui font
eux autres même toute la caméra toutes les affaires au quai c'est c'est plus
amateur que bleu nuit mais tout le monde fait plus d'argent et mon fait l'agent la tuer ils font ce que jésus la fin la fin la fin la fin la fin la fin
quand les femmes qu'on voulait dénoncer en fait c'est parce que tu es quand
j'avais checker ce qui se passait là dessus c'est parce que toutes les filles
me disais ouais mais les filles font enfin l'argent eux autres même des
caméras de minutes qui sont les fans se 20 %, c'est aussi crosser que le gérant de l'autre. »
Un peu moins, mais...
Mais moins que, mettons...
Puis 20 %, l'OnlyFans appartient à deux gars
qui sont en Angleterre,
qui eux autres sont milliardaires,
qui se gardent 20 % de ce que les filles font
en se montrant tout nus.
Ce qui arrive aussi, c'est que sur Twitter,
t'avais 33 % des profils d'OnlyFans qui étaient détenus par des mineurs. Fait que quand, c'est que sur Twitter, tu avais 33% des profils d'only fans
qui étaient détenus par des mineurs.
Quand tu te rends compte de ça, tu te dis
que c'est un esti de réseau de pédophilie
où tu as deux gars qui s'enrichissent grâce à ça.
Tout ce qu'on a comme question à leur poser
quand tout le monde en parle, c'est
« Ah ouais, comme il t'a fait, moi aussi je regarde
de la porn. » C'est comme « C'est quoi cette hypocrisie? »
Mais les actrices
ou les filles
qui sont en E-Fans,
il n'y a pas de mineurs?
Oui, il y en a de plus en plus.
Ça vient de sortir, d'ailleurs.
C'est parce que tout ce que ça check en E-Fans,
on l'a testé, justement, c'est qu'il faut juste
que tu prennes une photo avec ta carte,
puis dès que tu prends une photo, clac, t'as ton compte.
Fait que c'est aussi simple que ça, puis après ça,
tu peux te faire facturer ça dans ton compte. Pis c'est justement ça
que le monde me sortait. C'était, le pote,
quand c'est des filles qui font ça, de leur propre
chef, pis y'a pas de pin,
pis tout ça, mais... Merci.
N'importe qui peut utiliser n'importe qui,
y'a rien qui prouve que ça va dans ton compte
à toi, fait que c'était...
C'est en étant en tabarnak qu'on a fait quelque chose qui a viré
en joke, pis tout ça a commencé avec des photos en chest
sur le Mont-Saint-Anne où je me frottais un faux pigeon sur le chest.
Mais j'ai l'impression que le vrai porn
c'est encore plus grosseur qu'OnlyFans.
Je sais pas parce que OnlyFans, je suis d'accord avec toi au début sauf qu'OnlyFans, on a failli tomber là dedans juste à cause de
t'as tes stats.
T'imagines toi tu fais un statue bang t'as 30
000 likes t'es comme tabarnak ça a pogné ma joke de ballon justement parce que j'ai eu 30 000 likes
ma joke de ballon je vais faire une autre joke de ballon là tu fais un autre joke mais c'est la même chose avec la porn tu vois tes abonnés qui montrent tout ça tu commences au début tu es soft tu es le même sur le bord d'un palmier puis à un moment donné, clac, p'tite fiste avec une chèvre. C'est ça, c'tu.
Tout ça pour quoi? Pour avoir 50 000 fans pis ci pis ça, nanana.
Fait que t'sais, c'est juste qu'au lieu que ce soit un boss qui te l'oublie,
c'est toi qui te mets la pression toi-même parce que t'as des abonnés.
J'ai reçu des dick pics, man. J'ai reçu du monde qui disait
« Comment t'faites de la vraie porn, ta blonde pis tout? Ta blonde est fucking hot! »
Pis j'étais comme « Well, c'est... »
Le monde...
Les gars t'envoyaient des dick pics.
Ah oui! J'en ai reçu plein!
Pis pensais-tu...
Le monde que tu connais!
Ah!
J'ai adoré le fret avec le papillon qui est passé.
C'est un moment nageux que je vais garder à la vue.
Je sais quoi.
Mais oui, j'en ai reçu pour vrai
au moins
10.
Au moins 10 dick pics de dudes qui
« Hey, comment on a? »
Eux autres, ils pensaient que toi,
t'étais secrètement dans le garde-robe
pis que tu faisais comme
« Ah, j'ai pas le goût de montrer ma queue,
mais ta queue est tellement belle.
Let's go! »
« Let's go! On y va croisons le fer.
Mais tu sais,
c'est ça.
Ils ont dit,
non mais il y en a beaucoup
qui ont pensé
que c'était une vraie démarche.
Ils sont comme,
Chris,
on est fans,
montrez-nous du cul.
T'es comme,
attends man,
c'est une joke.
Tu vois bien
qu'on est photoshopé
que le Chris
et il n'y a rien
qui va se passer.
À un moment donné,
c'était juste malaisant
donc on a juste arrêté
de feeder la patente.
Donc là,
on va aller sur Twitch à la place des plateformes.
Je ne pensais pas qu'il y avait des clans de Twitch et d'OnlyFans.
J'ai entendu « Boo » à Twitch. Désolé.
Moi, je n'aime pas Twitch parce que chaque fois que j'envoie des photos de graines,
je me fais barrer.
tu me fais barrer.
Mais Twitch,
pour vrai,
tu le connais bien,
Pépé est super présent sur Twitch.
Ça a vraiment un impact.
Je trouve que c'est une plateforme que le monde n'utilise pas assez.
Moi, je trouve ça le fun.
C'est un OnlyFans en porn.
C'est le même fonctionnement.
Eux autres gardent une cote.
Tu peux communiquer directement avec tes fans.
Tu fais des lives.
Parce que Facebook, il y a les étoiles
que tu peux te faire envoyer.
Je suis gêné. Il y a un message
qui arrive directement quand tu fais un live sur ton Facebook.
Envoyez-nous des étoiles. Ça nous aide
à créer du contenu.
L'étoile vaut une cent. Tu reçois 50 étoiles, ça nous aide à créer du contenu l'étoile vaut une cent
tu reçois 50 étoiles, t'es comme
j'ai 50 cents, c'est juste weird
de voir ça comme, Paul, vous envoyez 50 étoiles
je savais même pas qu'il y avait ça
tu peux recevoir 50 cents
sur Facebook
et Facebook se garde un pourcentage
de 50 cents
les pires comme nous autres, avant de partir le Patreon,
on hésitait de...
Le monde peut faire des dons sur YouTube aussi,
mais YouTube sont vraiment gourmands.
C'est quoi, Yann? C'est-tu 35 ou 30?
Oui, c'est proche de 40 %.
40 %?
Oui, c'est ridicule.
Pas si pire. ou 30? Oui, c'est proche de 40 %. 40 % par an? Oui, c'est ridicule. Oui, c'est ridicule.
Pas si pire.
Pas si pire.
Pas si pire. Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Je ne connais pas bien ça, ces affaires-là.
Moi, j'ai grandi dans Hochelaga-Maisonneuve,
dans un quartier populaire.
J'ai grandi avec les prostituées, les filles de joie.
Il y en avait partout, des filles de joie.
Il y avait-tu des pimpes dans le temps?
Il y en avait. On ne les voyait pas.
Ils se cachaient bien.
On voyait passer dans un char les gros manteaux,
les beaux chapeaux.
On savait c'était qui.
Mais les prostituées prena les beaux chapeaux. On savait c'était qui.
Mais les poursuites, ils prenaient soin de nous autres.
Ils nous donnaient des sandwiches aux poulets des fois. Ils prenaient soin...
Ben oui, moi...
Ils traînaient ça dans leur sacoche pour nourrir les enfants.
Ils nous donnaient ça pour nourrir les enfants.
Ils sortaient ça de la brassière.
Nous autres, on avait faim.
On n'avait rien. On était assez pauvres.
J'ai toujours eu...
Moi, un travailleur, une travailleuse du siècle,
une prostituée, moi, je suis du monde comme nous autres,
j'ai rien contre ça.
Je vais te conter une histoire, par exemple.
Vu que tu parlais des enfants.
Moi, j'ai mon fils, Claude Junior.
À un moment donné, il est allé...
Le premier?
Le premier.
Il avait quel âge à cette époque-là?
Il devait avoir 6 ans à peu près.
OK.
Il est allé d'un voyage de pêche... Appliqué pour un job? Comment? Il est allé dans un voyage de pêche.
Appliqué pour un job?
Comment?
Il est allé appliqué pour un job?
Non.
Il travaillait-tu à cet âge-là ou pas encore?
Ça, c'était à peu près en 1950.
Il ne travaillait pas encore.
OK.
C'était rendu plus lourd
à partir de là.
Il est allé en voyage de pêche
avec son oncle Jean-Claude.
Il l'a amené au réservoir Gouin.
Dans le temps,
là-bas, c'était encore tout.
Anyway,
il rentre dans le chac. Puis là, moi, ce que j'ai appris, c'est qu'à un moment donné, il a ouvert l'a amené au réservoir Gouin Dans le temps là-bas c'était encore tout Anyway, il rentre dans le chac Moi ce que j'ai appris c'est qu'à un moment donné
Il a ouvert l'armoire
Puis il a trouvé les revues à Jean-Claude
Puis c'était pas de la revue, c'était pas un playboy
C'était du gros stock
Du gros stock?
Du gros, il y avait de la... c'était poilu
Puis ça coulait
Lui il a passé la semaine là-bas
Il a pas voulu aller à la pêche, il a juste regardé ça.
Le poêle pis tout le kit, tu sais.
Fait qu'en revenant chez nous,
après une semaine, lui, il s'est mis à se baisser
les culottes partout.
Là, il a fallu lui expliquer, maintenant, il a dit, là,
Claude, tu peux pas te baisser les culottes devant Madame du Recensement,
pis, euh...
T'sais, il s'est baissé les culottes,
pis il s'est mis à partout.
Hé! Hé! C'était le même. Mais tout ça pour dire les culottes, ils y viennent partout c'est un bain
tout ça pour dire qu'on a pris une décision
on s'est dit
on peut pas laisser l'éducation de nos jeunes
dans les mains de n'importe qui
si tu le prends pas en main
ils vont tomber sur la vie
il était combien de temps
c'était ton frère qui l'avait amené
c'est le frère à ma femme
il avait ses revues toute la quête il y a une semaine Il a été combien de temps avec ton... C'était ton frère qui l'avait amené? C'est le frère à ma femme. OK.
Oui, il avait ses revues toute la quête.
Il a été une semaine.
Une semaine.
Une semaine, elle est juste ça, là.
Elle voit les images, tu sais,
dans le sapu, là.
Qu'est-ce qu'il fait, ça, dans la vie, Claude?
Il est psychologue.
OK.
Ouais.
Ouais. Ouais.
Tout ça pour dire qu'on y a expliqué,
puis on a décidé d'élever nos enfants sans tabou.
Fait qu'à partir de là, Claude Junior,
moi, quand il me demandait c'est quoi une vulve,
t'es gêné, là.
Faire des jokes de bisounes sur la scène,
c'est une affaire,
mais quand il faut que tu l'expliques à ton gars...
Ça l'a dit sur page 42.
C'est ça.
Ouais, je sortais mon cartable V.
J'ai tout lève.
Elle est chez moi.
Pour revenir à ton histoire
de site,
je pense qu'on a une grosse éducation
à faire avec nos jeunes.
Si on ne le prend pas, nous autres,
à l'école, ils s'en collisent de ça.
Ils s'en collisent bien raide.
Il n'y avait pas d'éducation sexuelle à l'école?
Non, tu es-tu malade?
T'es-tu collis?
Comment t'apprenais ça?
Hein?
Comment tu l'apprenais?
On l'apprenait sur les prostituées.
On l'apprenait.
Hé!
Il nous l'a pas pas en couchant avec nous autres, là.
Il avait du cœur, ces femmes-là.
Ils nous l'expliquaient.
On posait des questions.
Toi, t'as perdu ta virginité avec ta femme?
Avec ma femme.
OK.
Le soir de ton mariage.
1950.
Pis il y avait une prostituée
qui t'avait expliqué comment faire.
Elle m'avait expliqué.
Elle m'avait dit, toi...
Elle t'avait dit, il faut que tu payes avant.
C'est ça.
Ben oui.
Elle m'avait expliqué.
T'as l'affaire.
Tu plies ça.
Tu tords.
Tu tords.
Il fait de l'origami.
Oui.
Ben oui.
Tu tords sur le poêle,
tu le foires, tu le rappes.
Là, tu...
Tu balayes.
Tu balayes.
Tu prends le pas de poussière.
En tout cas.
Le point que je voulais amener,
c'est juste que maudit qu'il faut
qu'on parle à nos jeunes de ces affaires-là.
C'est épouvantable.
Comment t'as expliqué ça à tes enfants? Moi, j'ai expliqué, c'est juste que maudit qu'il faut qu'on parle à nos jeunes de ces affaires-là. C'est épouvantable. Comment t'as expliqué ça à tes enfants?
Moi, j'ai expliqué, j'ai dit que l'autre...
Premièrement, c'est d'y expliquer que tu peux pas te sortir
la bisoune partout, n'importe quand.
Ça, c'est quand il y avait 6 ans.
Puis après ça, on a décidé
de l'élever sans tabou. Fait qu'à un moment donné,
moi, j'étais à la table avec Paul Berval,
Paul Desmarteaux, puis Jacques Normand,
puis tout ça, puis on prend un coup,
puis il y en a un qui fait une joke de Camulto.
Puis là, Claude Junior, il m'a demandé.
C'est quoi ça?
Un Camulto.
Il dit, c'est quoi un Camulto?
Puis là, je lui dis, moi, t'allais l'expliquer plus tard, tu sais.
Bien, on continue notre soirée.
Puis là, lui, il écoutait pourquoi qu'on trouvait ça.
À la fin de la soirée, il m'a dit,
je pense que j'ai compris c'est quoi un Camulto.
Je dis, OK, c'est quoi?
Il disait, quand une femme apporte un vêtement serré
et qu'on voit le pied d'un chameau. »
C'est un jeune, il est allumé.
Il comprend les affaires par lui-même.
Mais après, j'ai expliqué ça.
Tu ne peux pas dire ça partout.
Il comprend.
On les prend par la main.
Ça fait des jeunes qui comprennent.
Mais tu sais, c'est ça.
Du cul, il y en a partout, t'sais.
C'est épouvantable pareil, t'sais.
Ça, c'est Paul Berval qui parlait de Camelot.
Il parlait de Camelot.
C'est parce que Juliette Pétri, une fois,
elle avait un costume, pis... Ah ouais?
Elle faisait la lune, en tout cas.
Ah ouais?
Ça y est.
Elle faisait la...
C'est épouvantable.
Elle faisait la lune?
Elle était déguisée en lune.
OK, OK.
Pis le costume. Le costume de lune? Le costume deguisée en lune. Puis le costume.
Le costume de lune?
Le costume de lune.
C'était une pièce de théâtre, ça?
Ça, je l'avais lu dans sa biographie
qui disait qu'elle avait un puffy vert.
Elle disait que c'était le cratère.
Le cratère de la lune.
Elle disait que c'était la face cachée de la lune.
Ouais.
Hey, Yann,
j'irais avec une...
avec une autre question.
Ça brosse, hein?
Une joke? Voyons.
Dirty Bitch qui demande...
Bonjour.
Bonjour, M Monsieur Kress
Quelle est la joke la plus vulgaire que vous avez jamais écrite?
Oh boy
Que j'ai jamais écrite?
Ben moi j'ai jamais écrit une joke
J'ai jamais écrit de joke
Les jokes c'est dans l'air
Ah ouais?
T'es prend dans l'air
La joke la plus vulgaire que vous avez faite sur scène?
Oh pardon
Le petit Ok ben c'est un affaire La joke la plus vulgaire que vous avez faite sur scène? Oh, pardon.
OK, ben c'est une affaire.
Je vais vous dire juste le punch, là.
OK?
C'est quand la fin... C'est quand la fin, le gars, il dit,
ils sont où mes deux testicules?
Ils sont rentrés dans son trou de cul.
Puis là, on lui demande le nom,
pis il dit, moi, mon nom,
je disais, le gars, son nom, c'est Yann Thériault, mettons.
Fait que là, c'était ça, le punch.
C'était Yann Thériault,
il s'est rentré, les gars, dans le trou de cul.
Ah, OK.
C'était même, dans le temps,
je comptais ça, imagine.
Y'a rien qu'on faisait pas.
C'était cher de ballon, ça.
Hein?
T'en avais le ballon, après?
J'en donnais trois.
Ah, ouais?
Ça valait ça. Ils disaient, rentre tous les pas dans cher de ballon, ça. Hein? T'en as eu de ballon après? J'en donnais trois. Ah oui, hein? Ça valait ça.
Ils disaient, rentre tous les pas dans le truc de cul, là.
Ils venaient les oreilles rouges, c'est sûr.
Hé, my!
Y'en a-tu qui s'est rentré dans le truc de cul?
Ben là, je sais pas si t'es arrivé, là.
Je sais pas.
Fait que c'est qu'il a l'air sérieux dans sa question, là.
Ah oui.
On est rendu là, hein?
Moi, un coup de Claude Crest
te donne une balloune,
fait que tu avais collé ça.
Non, tu juges pas.
Rentre, moi, je juge pas ça.
Je juge pas ça.
Ta femme, c'est quoi le nom
de ta femme?
Suzanne Champoux.
Suzanne Champoux.
Ouais.
Ouais.
Vous êtes marié
depuis combien de temps?
70 ans.
70 ans?
On s'en va de 71 ans bientôt.
En 1950.
C'est vrai, j'avais entendu dire
que vous fourriez à tous les jours.
Encore.
Oui.
À tous les jours.
Même après 70 ans de mariage.
Même avec ta hanche de bois, ça va bien?
Oui, mais ça aide même.
Ah oui?
T'as pas peur que ton cul pogne en feu?
Les oreilles vont me venir rouges!
Quand arrive le printemps et que la selve,
elle se remet...
Elle dit que ça goûte le sirop d'érable.
Pas drôle
On fait du chemin
C'est comment t'as rencontré Suzanne?
Je venais de faire un spectacle au Casaloma
Casaloma
C'est où le Casaloma? Après mon spectacle est arrivé.
C'est où le Casa Loma?
C'est l'ancien 281.
OK.
Il s'est enfermé, le 281 s'en est allé.
T'es beau garçon, toi, tu pourrais.
T'aurais pu travailler au 281.
Je m'estiquais contre les fans, ça va.
Ah oui?
C'est ça qui arrive.
C'est ça, après mon spectacle,
moi, j'étais dans l'âge,
je buvais une petite crème de menthe
et elle a cogné à la porte
elle est venue devant moi
pis là elle m'a dit
elle dit
monsieur Kress
je vous ai trouvé grossier
et tarlais
ok
elle dit
j'ai détesté votre spectacle
j'ai pas ri une fois
pis j'ai dit
mademoiselle
on pourrait aller prendre un café
pis on est allé
pis on est devenu un couple
peu de temps après ça
mais comment
tu sais au resto c'est quoi tu lui as dit
ben elle a vu
je pense qu'elle a vu que
quand Claude Cresse porte son veston
il est en mode tir ou de pipe
mais un coup qu'il l'enlève
pis qu'il devient le Claude Cresse
fait que t'étais en bedaine
dans le restaurant
je suis en bedaine
c'était à quel restaurant il y avait un petit café à côté du Faisan Doré Fait que t'étais en bed-in d'un restaurant. J'étais en bed-in. J'étais en bed-in, oui.
C'était à quel restaurant?
Il y avait un petit café à côté du Faisan Doré.
On est allés là.
On est allés là, puis là, elle a vu l'homme derrière
la perruque.
La star.
Derrière la star.
Elle était très émerveillée.
Qu'est-ce que vous voulez poser, le personnage?
On est tous un personnage.
Ah oui.
Étais-tu émerveillé par le...
Dans le temps, le star system, c'était comment?
Dans le temps, le star system...
Dans le temps, nos vedettes...
La star, t'es une vedette.
Moi, je connais pas ça. Ma femme, elle a sa tablette.
Si tu veux écrire à...
Je sais pas.
Si tu veux écrire à Denise Filiatro,
tu y écris,
puis elle va te répondre.
Dans le temps, le star system,
on était inaccessible.
Quand on arrivait d'une ville,
on arrivait à Sept-Îles, le monde, ça virait fou.
C'était le même.
Ça faisait-tu, tu sais, comme on entend les vieilles histoires de...
Mettons les Beatles, quand ils arrivaient
à quelque part, que les filles essayaient d'arracher leur linge ça faisait tu ça
avec paulo noël ça faisait ça oui paulo noël ça faisait ça ben oui mais lui il était assez beau
il était un chanteur de charme mais pas pour toi moi non parce que moi j'étais comme un... Un tireur de pique. Un peu gros. J'enlevais mon dentier.
Les demoiselles, elles ne les faisaient pas...
Elles ne faisaient pas rien.
T'étais-tu fâché quand il a tremblé et t'es arrivé?
Ça, c'est le petit nouveau, là.
Le petit barrette.
C'est lui qui...
Il vient de sortir.
Il vient de sortir.
Le barrette.
Il enlève son dentier, lui, tout.
Il enlevait ses dents.
Moi, je le vois comme un hommage. Moi, je le vois comme un hommage.
Je le vois comme un hommage.
Je garantis pas une grosse carrière
parce qu'à un moment donné, si tu construis pas ta propre affaire,
ça lèvera pas.
Parce que lui, il avait sa toune, c'est le temps d'une dinde.
Mais toi aussi, t'avais une toune du temps des fêtes.
Oui.
À propos de...
Le sang.
T'avais pas une toune à propos d'un oiseau quelconque?
Oui, oui, oui, oui, j'avais ça.
Juste prendre une gorgée, moi, t'as chanté après, OK? OK, OK.
Donne-moi.
Je vais en prendre un autre, si ça te dérange pas.
Je vais en prendre un autre, ça ne me dérange pas.
OK, on y va.
Vous pouvez taper des mains.
C'est la belle-mère, c'est la belle-mère Qui m'a pigé pour le cadeau
Et je déballe le cadeau
Ben voyons coller cet indildo
Dildo, dildo, dildi, dildo, dildido du delay
J'ai dit ben ton site dildo tu peux te le collisser dans le cul
Excusez-la La chanson du dildo
Ça marche au bout
Ça jouait dans la radio à Télémétropole la chanson du dildo
Ça, ça a été dans le 6 à 6 au AM 590
Oui
Oui
Oh lisse, ma tabarnak au AM 590. Oui. Ah ouais? Oui.
Oh, lisse,
mais tabarnak.
Je me rappelle,
mon grand-père me disait ça,
il appelait au AM 590 puis ça jouait tout le temps.
Oui, tout le temps,
le temps du dildo,
ça s'appelait.
Le temps du dildo.
C'était fort, ça.
T'attendais pas à ça,
t'attendais pas à ça.
À soirée.
Tabarnak.
Mais c'est ça,
avec Claude Crest, c'est ça.
Avec Claude Crest, un carnet.
Tout un ténor!
Ah ouais!
Solide!
C'est dans la gorge!
Pas une belle voix comme Michel Louvin, moi, là, tu sais.
Michel, il était comment?
Il était à la fin.
Moi, j'ai toujours respecté Michel.
Quand t'es ami avec Michel Louvin, le monde n'irait pas de toi.
Michel Louvin, c'était inquiétant.
Même au début?
Même au début. Tout le monde le voyait, c'était inquiétant.
Moi, je ne suis pas quelqu'un.
Je ne me fie pas au oui-dit.
On va s'asseoir, on va jaser, on va se serrer la main.
On va prendre une petite crème de menthe.
On se tire la pipe.
On s'est tiré la pipe souvent, moi et Michel.
C'est-tu un gros buveux de
crème de menthe? Michel,
il ne buvait pas beaucoup. Il n'aimait pas ça
perdre la carte, Michel.
Moi, on est devenus des bons amis avec
Michel Richard. C'est lui qui me l'a présenté.
Michel Louvin, moi, j'ai toujours
respecté sa vie privée.
Je pense qu'il m'a... Il était touché
par ça.
C'est facile de faire des jokes sur Michel Louvain.
Tu as déjà fait des shows avec lui?
On a déjà fait des spectacles.
Je faisais ses premières parties.
Ah oui, c'est vrai?
Oui, oui.
Je me déguisais en femme en bleu.
En femme en bleu?
Oui.
Avec...
Tu te mettais...
J'ai vu des photos.
Tu te mettais en blue face.
Je me faisais la face bleue.
T'as tout en bleu.
T'étais schrumfette.
Oui, je le disais.
Il y a juste une affaire que j'ai pas peinture en bleu
pis je peux pas vous la montrer.
Michel, il aimait pas ça que je dise ça.
Lui, c'était propre son affaire.
Michel Louvin.
M'ennuie de Michel.
Il est décédé il y a pas longtemps.
Là, toi, il te reste-tu...
Du monde t'a commencé avec.
T'es-tu le dernier?
Je pense que...
Je sais pas qui...
Je pense que Paulo Noël est encore là
des fois on se voit une fois par année
pour se battre un peu
on se battait
qui reste?
Paulo Noël c'est lui qui était bien
c'était un bon batteur hier
je parlais de toi
tantôt à Michel
j'étais comme c'est qui le gars
dans l'histoire de Claude Cresse
qui était bien agressif?
C'est Paulo Nolet.
Il était impulsif.
Il était impulsif.
Pour lui, sa mère, c'était une scène.
Fait que si t'avais le malheur de dire du mal de sa mère...
Il était en col, il sait.
Oui. Ça pouvait être un petit coup de couteau.
Ah oui?
Ça pouvait arriver.
Ça pouvait arriver avec Polo!
Et ton même, c'était un batailleur!
Quand il pognait trop d'énergie, il partait sur son voilier!
Ah oui?
Oui! Il partait en bateau trois mois!
Pour se calmer!
Pour se calmer! Il revenait!
Puis on faisait comme si rien n'était!
Et ton même, il n'avait le temps!
Puis il allait où en voilier? Juste sur le fleuve?
Il se promenait sur Sorel. Sorel, Sorel Valleyfield,
Sorel Valleyfield.
Tourner autour des îles de Sorel.
Il fallait y lancer
de la bouffe. Ouais, t'as de même.
Ou il pêchait-tu?
Il pêchait-tu?
Il mangeait des poissons.
Il lançait ses filets. Nous autres, on le regardait
du bord de l'eau. On disait, salut pour l'eau.
Il s'y poignardé des poissons.
C'est ça. Il lançait des couteaux.
Il était de même.
Il était encore vivant.
On a mené des vies.
On n'a pas eu des vies faciles, nous autres.
On buvait. On boit un coup.
On boit tout le temps.
On est encore là. Va comprendre.
Un gars peut être façon de...
As-tu été dans la maison Jean Lapointe
t'as-tu arrêté de boire pendant un bout de temps
jamais, jamais
moi c'est moi le premier
qui a donné un verre de crème de menthe à Jean Lapointe
il buvait pas lui avant
il buvait pas
hey
eh oui
on est à la comédie Canadienne,
on était dans les coulisses,
pis mon Jean s'en va rentrer sur la scène,
pis je vois qu'il a les mains vides,
je dis «Christ!»
Je lui dis «Malit, tu cherches un verre de crème de menthe?»
Il dit «Non, non, je bois pas!»
Je bois pas pis il est là,
pis il veut aller jouer son piano.
Je commence, là moi je me mets à tirer la pipe,
comme quoi il...
Voyons, on va rentrer sur la scène,
pas de crème de menthe!
Voyons, de crème de menthe!
C'est ça!
Fait que là, finalement, il a pris mon verre,
il a pris une petite gorgée, il a dit «Hum, c'est bon!» Il l'a calé! Hé tabarnak! C'est là finalement il a pris mon verre il a pris une petite gorgée
il a calé
c'est là que c'est la partie
le fun a commencé
il a eu une belle carrière
j'avais entendu dire
qu'il t'en voulait
que des fois c'est son fils qui m'avait dit
que des fois dans la nuit
il crie ton nom
parce qu'il se souvient des belles années, il crie ton nom. Oui, c'est vrai.
Parce qu'il se souvient des belles années.
Il dit, Claude Crest, mon ami, je t'aime.
Parce qu'il m'a dit que son père sacre jamais sauf dans la nuit
quand il nomme ton nom.
C'est ça, oui.
C'est parce qu'il se souvient des belles années.
Toi, Claude, tantôt, tu parlais
de Facebook, YouTube, tout ça.
Es-tu là-dessus?
Pas en tout. Je ne comprends rien là-dedans.
Ma femme, elle a une tablette.
Elle met des petites vidéos de Claude Cresse.
Moi, elle me dit « parle-le », puis là, je dis deux, trois affaires.
Elle met ça sur Internet.
Ma femme, Suzanne.
Tu vois pas qui regarde ça,
les commentaires?
Pas en tout.
Ma femme, elle se fait des meetings
avec ses amis.
Les hommes?
C'est ça, les hommes.
Puis là, ça boit du vin, puis là, ils deviennent haïssables.
Puis là, après ça, c'est ça.
Moi, moi, elle me dit,
quand elle trouve que je parle trop
et que j'en ai trop dedans, elle me fait faire une vidéo
et elle met ça sur Internet.
Ses amis,
tu écoutes-tu ce qu'ils disent? Ils parlent-tu de toi des fois?
Des fois, ils parlent de moi.
Ils m'appellent le vieux Crest.
Quand ils ont bu 2-3 bouteilles de vin,
ils m'appellent le vieux Crest.
Ils m'aiment pas bien avec les amis de ma femme.
Ils me trouvent épais.
Pourquoi?
J'enlève mon dentier, j'enlève ma perruque.
Je fais le pit un peu pour les faire rire.
Ils me trouvent fatiguant.
C' veux ça. Ouais.
Pas tous des coups de circuit non plus.
Ah non, mais... Des fois, tu laisses vivre ça, là, on joue.
Hé, 90 ans, là.
Là, j'ai...
J'ai entendu dire
que vous alliez avoir...
Vous avez entendu dire des affaires, vous autres, colisses!
Vous avez les oreilles propres!
Tu vas voir!
Vous ne vivez rien, vous autres!
Attends, attends!
Moi, j'ai une question pour toi, Claude!
Moi, j'ai une question pour toi!
Quand tu vois des fans,
je veux dire, ça fait 70 ans que tu roules.
Oui.
Tu dois voir beaucoup de générations de fans.
Oui.
Ça doit te faire...
Qu'est-ce que ça te fait quand tu vois des enfants
de tes fans être des fans de toi aussi?
Oui.
Quand tu vois tes fans de 90 ans
puis de 70 ans
venir ensemble...
C'était ça ma question.
Je trouve ça beau.
On a tellement pu...
Des fois, on dit que...
Comment je te dirais bien ça?
Des fois, on pense que
les vieux, les adultes et les enfants,
ça ne se pâle plus.
Il n'y a plus rien à faire entre ça.
Ça ne se pâle plus.
Ils ne veulent rien savoir.
Moi, j'ai 90 ans.
Le monde que j'ai connu quand j'étais petit,
il est disparu.
Le monde que j'ai connu, il est disparu à peu près 20 fois
depuis que je suis vivant.
Je l'ai vu passer.
Excuse de te couper,
mais il y avait une affaire que je trouvais vraiment beau.
Le début du COVID,
un mois après le COVID,
j'ai vu que t'as commencé
à faire une tournée des CHSLD
pour faire des
spectacles gratuits pour le monde
dans le CHSLD.
Après, j'ai appris que t'avais le COVID.
Oui, c'est ça.
C'est...
T'as appris que t'avais le COVID
quand, dans ta tournée?
Ben c'est parce que je venais de lâcher un tipeeeet.
Pis tu sais des fois...
Non attends, laisse-moi finir, tu vas comprendre.
Je venais de lâcher un tipeeeet.
Pis là moi je voulais faire rire ma femme,
Marie a pas pas en doute, elle trouve pas ça drôle,
elle me trouve épais quand je fais ça.
Ben là, des fois tu le sais que c'est un petit puant, tu sais.
Fait que là je le fais, ma femme elle fait,
« T'es dégueulasse, mon astide vieux crasse, va t'abababa! »
Puis moi, je ne savais plus pas ce pet-là.
Elle ne le sentait pas.
Elle ne le sentait pas pantoute-pantoute.
Fait que là, moi, je commence.
« J'ai été rendu folle, il s'en riait, ce petit pet-là. »
Puis là, on a fini par comprendre que Claude Cresse, il a pogné la COVID.
Là, je suis allé,
commence à tousser.
Hé, mon entrain intube, ça,
de l'eau dans la gorge, là.
Hé, t'essaieras de boire une crème de menthe
quand t'as intube dans la gorge, voyons donc.
T'aurais pas pu attendre
après le test avant de prendre
une petite gorgée?
Non, non.
Trop pressé. Claude C, il n'y a pas rien
que ça à faire, attends.
Fait que t'as été deux semaines, mais t'as pas
été proche de la mort.
Je suis toujours, à mon âge,
on est toujours proche de la mort.
Oui, c'est vrai.
J'ai eu peur de mourir.
J'ai eu peur.
Je vais être franc, j'ai eu peur de mourir.
Puis sais-tu ce qui me faisait le plus de peine? C'est que j'ai eu peur de mourir je vais être franc, j'ai eu peur de mourir sais-tu ce qui me faisait le plus de peine
c'est que j'ai l'impression
que quand je meurs
je suis à peu près le dernier de ma gang
j'ai peur d'être oublié
wow
ça n'arrivera pas
Olivier a son trophée
c'est normal, c'est lui le meilleur
c'est Olivier ça tu leest lui le meilleur c'est Olivier
ça tu le crois-tu pour vrai ou tu penses que
oui je le crois
Tizoun c'était le meilleur
je le pense, lui pis Léo Rivet
ok
moi c'est Léo Rivet, Olivier il était très bon
très très bon, c'était lui le meilleur
mais moi de Claude Cresse, qu'est-ce qui va rester
si je meurs là, il reste pas grand chose
avoir peur d'être oublié très bon. C'était lui le meilleur. Mais tu sais, moi, Claude Cresse, qu'est-ce qui va rester si je meurs là? Il reste pas grand-chose.
Avoir peur d'être oublié, c'est
gros, ça.
Qu'est-ce que tu...
J'ai le goût de te flatter.
Ben, on fera ça
tantôt.
On va aller...
Hey, Yann,
j'irais avec une autre
question. Chris,
c'est pas bon de dire
qu'un personnage
est fort, mais mettons
si c'est un personnage, c'est fort en Chris.
James qui demande, quelle a été la drogue
la plus puissante que vous avez consommée avec Claude
Blanchard?
Oh! James qui demande, quelle a été la drogue la plus puissante que vous avez consommée avec Claude Blanchard?
Oh!
La plus puissante?
C'est un gros fan de fentanyl.
Le monde ne le savait pas,
mais il était crinqué bien raide au fentanyl. On en a fait une fois.
Puis moi, je ne savais pas que c'était ça.
On était dans les loges avec
Édith Piaf.
Moi et Claude Blanchard.
Pas des jokes.
Pas des jokes.
On était moi, Claude Blanchard,
Édith Piaf et Gilda.
C'est-tu Gilda en Jean Gilda
ou en Gilda?
Il était en train de se maquiller.
Il était comme semi-Gilda. Il était encore parlable. Parce que quand il venait Gilda, Jean Gilda ou en Gilda? Il était en train de se maquiller. Il était en train de se maquiller.
Fait qu'il était comme semi-Gilda.
Il était encore parlable.
Parce que quand il devenait Gilda, il était plus parlable.
Là, c'était une diva, puis ça finissait plus, là.
Bon.
Édith Piaf, elle nous sert chacun un petit verre.
OK?
On le prend.
On cale ça.
On pose pas de questions, tu sais quoi.
C'était de la terre.
C'est du solvant, ça, là.
C'est comme boire du gaz
Tu l'as bu?
Je l'ai bu certain
Parti sur un beau trip là
Qu'est-ce que ça a fait?
C'est comme si tout se déchire
Pis là tu tires la pipe
Mais t'es plus certain
Si t'es en train de la tirer à toi
Ou au public
C'est bien bizarre comme feeling Mais t'es plus certain si t'es en train de te la tirer à toi ou au public.
C'est bien, bien bizarre comme feeling.
C'est mes oreilles qui sont venues rouler.
Ça a-tu duré longtemps?
Ça a duré trois jours.
T'as eu combien de shows dans ces trois jours-là?
16.
OK.
Ouais. Ouais.
Ouais.
À partir de là, on s'appelait les Éternels.
Moi, Claude Blanchot,
Gilda pis Edith Piaf.
Edith Piaf est morte quelques temps après.
À cause de ça?
À cause de ça. Elle buvait de la terre.
Elle buvait ça comme si c'était du thé.
Ah ouais? C'était sur était sur la terre, oui oui
Toi, t'en as-tu rebus?
Une couple de fois, c'est rare, à chaque 10 ans
Là, je suis dû là!
Suzanne, elle en boit ça avec toi?
Non, jamais, elle boit pas
Elle boit du vin avec ses amis, c'est tout, elle boit du vin, du vin rouge
Un petit vin rouge?
Ah ouais, elle devient toutes les dents mauves pis toute la quête
Toi, c'est arrivé comment la crème de menthe? Pis ça meête. C'est arrivé comment, la crème de menthe?
Ça me surprend qu'il y avait de la crème de menthe ici.
Oui, il y en avait.
La crème de menthe, dans le temps,
nos parents nous donnaient ça tout le temps,
quand on était bébés.
À mon baptême, ils nous trempaient dans la crème de menthe.
Le petit affaire dans le front, c'était de la crème de menthe.
C'était juste ça tout le temps.
Quand tu pleurais, quand tu faisais tes dents, ils mettaient de la crème de menthe. C'était juste ça tout le temps, tout le temps. Quand tu pleurais, quand tu faisais tes dents,
tu mettais de la crème de menthe sur les gencives.
T'as la sauce dans la crème de menthe.
C'est ça tout le temps.
Tu sais, les catholiques, c'est du vin.
Moi, j'étais protestant,
pis c'était de la crème de menthe.
C'est ça.
C'est des osties pis de la crème de menthe.
C'est parce que ça coûtait moins cher que le vin.
C'est ça.
L'ostie dans la crème de menthe, c'est bon, là.
Ça se boit beaucoup, à Schlager.
Oui, on buvait pas mal de crème de menthe.
C'est bon.
Autre question, Yann.
De toutes les villes
où vous avez joué,
laquelle est la plus belle ville?
Laquelle vous avez préférée?
Allez-y, donc, là.
laquelle est la plus belle ville?
Laquelle vous avez préférée?
Allez-y donc, là.
Mais là, je comprends pourquoi.
Tu sais, au début,
tu sais, je t'avais posé une question,
puis après, j'ai posé une question sérieuse à Mathieu.
Puis Mathieu était comme,
mais Christ, ça n'a pas de sens ce que je réponds.
Puis là, je viens de comprendre. C'est une excuse.
Que là, t'es comme,
moi, j'ai beaucoup aimé jouer à Sherbrooke. Puis là, t' de comprendre. Je m'excuse. Moi, j'ai beaucoup aimé
jouer à Sherbrooke.
Là, t'as lui qui est comme...
Moi, j'suis avec Edith Piaf.
Exactement!
On s'en calisse de ton Sherbrooke!
Edith Butler
pis moi, on est venu prendre une cape d'acide.
T'as ça dans le temps.
Fait que les villes
c'est ça
Claude, t'as joué
t'as joué en France, t'as joué au Québec
t'as-tu déjà joué
en Acadie ou
Montagno?
Oui, en Acadie, je suis allé une couple de fois
C'est où que t'es allé en Acadie?
Un peu partout, je suis allé voir les Brayons
je suis allé voir les Acadiens je suis allé à Moncton
c'est du bon monde
ça lève le coup
dans le tabarnak
ce qui est le fun là-bas
c'est que pendant
que tu fais tes jokes
eux autres
ça joue du violon
pis de l'accordéon
pendant le show
pendant le show
ça doit être pas dérangeant
pendant tout
ça te donne le beat
fait qu'ils ont tout
ils arrivent tous
avec leurs accordéons
tout le monde
ça joue du violon
pis de la guimbarde
pis c'est le grand tintamarre tout le monde a du fun là-bas tout le monde se joue du violon pis de la guimbarde pis c'est le grand
tintamarre
tout le monde
a du fun là-bas
pis le monde
mettons
si moi
je vis
on va dire
on va dire
on va dire
je vis à Bathurst
pis je m'en vais voir
je m'en vais voir
Claude Cress
en show
pis j'ai pas
j'ai pas
j'ai pas mon accordéon il m'en donne-tu oui il t'en vais voir Claude Cress en show. Puis j'ai pas... J'ai pas mon accordéon.
Il m'en donne-tu?
Oui, il t'en donne un.
Fait que ça, c'est...
Les Acadiens, ils font ça.
Un harmonica, un pipo.
Tout le monde joue de la musique là-bas en Acadie.
Si tu sais pas comment jouer,
décolle-le sans gaspéser.
C'est ça.
Ah ouais.
C'est ça.
Un harmonica, tu sauves de l'âme.
Tu joues-tu de la musique?
Non. T'en joues pas? Non, pas en tout. Mais t'aimes ça, le beat? C'est ça. T'sais, une harmonica, tu souffles dedans. Tu joues-tu de la musique? Non.
T'en joues pas?
Non, pas en tout.
Mais t'aimes ça, le beat?
Je suis capable de taper du pied.
Quand les autres jouent de l'accordéon,
t'as-tu dansé à la claquette?
Je dansais à la claquette,
mais j'avais pas mes souliers.
C'est juste ça pendant...
Mais j'aurais aimé ça,
jouer de la musique,
jouer du piano.
J'aurais aimé ça,
jouer des belles chansons au piano
comme...
Comment est-ce qu'il s'appelle? Jean Lapointe. Ouais. J'aurais aimé ça, jouer de la musique, jouer du piano. J'aurais aimé ça jouer des belles chansons au piano, comme... comment il s'appelle?
Jean Lapointe.
Ouais.
J'aurais aimé ça.
Ça m'est pas arrivé, qu'est-ce que je te dis.
Une ville où j'ai aimé jouer, où c'était spécial,
que je me souviens, en 63, septembre.
Mon gérant, la petite trou de cul de pierre,
il me dit, « Pierre, est-ce une? »
Je suis sérieux, là.
Il m'a bouqué un show à Fermont.
Moi, je pars en char.
Je roule toute la nuit, je ne dors pas.
J'arrive à Fermont, la ville n'était même pas fondée.
Carlis!
La ville a été fondée en quelle année?
En 71.
As-tu attendu 8 ans
avant de faire ton show?
Je ne l'ai pas attendu, je l'ai fait.
Il y avait un gars avec un casque
qui était en train de piocher de la...
Je t'entends, Barnac, là.
Le lendemain, je me souviens plus
où j'étais, je pense que j'étais à Amos
ou quelque chose du genre.
Fais calisse, un matin, là.
Faire du millage pour faire du millage.
Le gars, il piochait.
Il t'ont dit, le gars qui piochait, t'as dû payer.
Hein?
Ben non, lui, il comprenait pas.
Je faisais des jokes, pis...
« Mon calliste, t'es qui, toi? »
Ils ont fait un estitio quand il devait arriver.
Ben oui, avec mon système de son, pis mon micro.
Là, je demande où je me plogue.
Il dit, où tu veux te ploguer, calice d'un arbre?
Mais lui, vu qu'il était dans le milieu de nulle part,
il était-tu en train d'enterrer quelqu'un?
Il cherchait du fer, j'imagine.
Il cherchait de la roche.
Ah, c'est un avant-gardiste.
Oui, il était en train de se poter, ça.
Des chaumes, ben, de l'estimement
T'étais-tu seul là-dessus?
C'est quoi toi ta ville?
M'excuse, je m'excuse
Je suis bien désolé
T'es bien fait
Je m'excuse Première fois que fois tu as vu claude cress en
show au moi je les ai vus j'allais découvert ces internets qui clôt de la
cause à cause de ta femme récemment à la mer clip de toi qui parle de ta vie
je t'amène à goutte j'ai touché j'ai touché par ton passé ton vécu oui c'est
tantôt car si je pense que je vais oublier mais je pense pas je pense que tu as un trop grand coeur pour être
oublié puis que tout le monde va se rappeler de tout pendant des générations
moi je me laisse aller te voir en spectacle. Tu me rappelles ton nom tantôt.
On va faire ta première partie.
J'adorerais ça.
Deal de première partie.
On dirait une poche.
Je me rappelle,
la première fois que j'ai vu Claude Cress,
moi je suis un fan de l'époque,
j'avais vu Claude Cress
en show à Expo Québec.
En 84.
Parle-moi de show.
Ah!
T'étais avec qui, Claude?
Je me sens comme une graine.
Je me sens comme une graine. Je me sens comme une graine.
Donne une petite bagoune.
Attends, je vais t'en donner un autre.
Non, mais tu n'es pas obligé de parler.
Tu veux-tu parler de ce show?
C'est où ce show-là?
C'est Expo Québec.
Oui, ça c'est à Québec.
C'était à Québec.
Expo 67.
C'était à Expo Québec en 84. C'était l'année des grands voiliers à Québec. Expo 67. Ah, OK, c'était à Québec. Non, c'était à Expo Québec en 84.
C'était l'année des grands voiliers à Québec.
Puis tu jouais, il y avait un show,
ils montraient les vaches.
Oui.
Il y avait les vaches qui arrivaient.
Après, il y avait toi qui faisais 20 minutes.
Puis il y avait quelqu'un qui parlait des bateaux.
Oui, c'est ça.
Là, je m'en souviens, là.
C'est dur de passer après des vaches.
Vous autres pensez que c'est dur d'être avec Claude Crest
sur une scène après des vaches, là?
Y'a pas grand-chose que vous pouvez faire.
Tu me rappelles, quand tu faisais la claquette,
ça revolait partout.
Oui, y'avait de la merde partout sur la scène.
Y'avait de la merde partout.
C'était à Québec, ça, hein?
Je me souviens, après, on était battus
contre le bonhomme carnaval.
Ah oui?
Oui.
C'est lui qui voulait m'essayer.
Parce que le mot, ça s'était passé
que Claude Crest, il avait...
Il avait ma hanche, là.
Le mot, ça s'était essayé.
Ça s'était passé, le mot,
que Claude Crest, c'était un bon bagarreur.
Le bonhomme, il arrive au loin,
juste au mon cal.
Pif, paf, pouf.
Tu le punchais dessus.
Tu sais, vu que le bonhomme,
sa face
est dans sa bouche,
tu le punchais-tu dans la bouche
ou tu le punchais dans le front?
Dans le front. Quand j'ai fini avec,
la tête était toute rembassée
des calices. Voyons donc.
Ça, c'était avant ou après ton show?
C'était pendant.
J'ai fini de même
ça m'avait traumatisé
j'avais 9 ans
je voyais Claude Cresse
coller son volet au bonhomme carnaval
et après ça le gars est venu parler de bateau
ah ouais ben oui
c'était
c'est là que je me suis dit
je veux être dans le show business.
Ah oui, ça, ben ouais.
Ben ouais, hey.
C'est une belle histoire.
Je te batte contre des mascottes.
Je me suis battu contre beaucoup de mascottes, moi.
Hey boy.
C'est vrai?
C'est qui le plus fort des mascottes?
C'est Badaboom.
Badaboom, moi?
Badaboom, là.
Il y a un astuce gauche.
J'ai entendu dire
qu'il y a une bonne gauche.
Plus que youpi,
oui.
Plus que youpi,
il y a une bonne gauche.
Badaboom,
ce qui arrive,
c'est peu importe
où tu le frappes,
on dirait
que ça lui fait pas mal.
Il est comme
dans Rocky,
tu sais,
le film Rocky.
Le film Rocky,
il est pareil.
Il est comme Rocky?
Non,
l'autre,
tu sais,
dans Rocky, je me souviens, je n'ai pas de mémoire. Il est comme le Rus Non, l'autre, tu sais, dans Rocky,
je me souviens, je parle de moi.
Il est comme le Russe?
C'est ça, le Russe.
Le Russe, il est comme le Russe.
Avec Badaboom, il m'a mis KO.
Il m'a mis KO, j'ai été dans le coma.
C'est pour ça qu'il l'appelle Badaboom,
vu qu'il arrête pas de...
C'est parce qu'il se bat.
Quand les enfants, le gostreau,
ils te leur collent sur une volée,
ben oui, c'est ça Badaboom. Mais c'est-tu toi qui veux se battre contre les les enfants, le gostreau, ils te leur collent sur une volée. Ben oui.
T'as ça, badaboum, là.
Mais c'est-tu toi qui veux se battre contre les mascottes?
C'est eux autres qui viennent m'essayer.
Ils te cherchent?
Dans le temps, je... Dans le temps, je pouvais plus aller aux zéleuses.
Parce que...
Parce que... parce que...
Zédi, l'hostie de marge marde,
il venait m'essayer.
Ah, Zédi!
J'avais oublié que...
J'avais oublié que Zédi...
Zédi, c'est un hostie de marge marde.
Zédi!
Tantin m'a magasiné des chaises pliantes.
Il est venu, il m'a assommé avec un...
un hostie de plainte en bois,
une petite table de pique-nique.
Ah, mon calice!
On a tout pété le zèleuse.
Ah non, c'est vrai, là.
C'est dit!
On s'est battus.
C'est pas mal.
Oh, Chris.
Mes parents, t'es pas fiers, là.
T'aimais-tu mieux la distribution au consommateur?
Ça, c'était sérieux, ce placement.
Tu pouvais pas rire. C'était quoi le nom
de la mascotte de la distribution
au consommateur? était moins connue?
Il s'appelait Pourcentage.
Lui, il était plus strict.
Il ne bougeait pas.
Tout allait le niaiser un peu.
Il n'avait pas le droit de bouger.
Aussitôt que tu lui touchais,
il te faisait une clé de bras
et te cassait le bras.
Pourcentage.
Ouais.
Il y avait bien des mascottes.
Vous êtes-vous déjà battu contre l'ours
AIW? Oui. Ah oui?
Fais pas peur.
Non? Il est bien bon pour vendre
des burgers pis de la road beer, là.
Y a-tu une mascotte
contre qui vous aimeriez pas vous prendre?
Ronul McDonald's.
Parce qu'il y a pas de casse.
Y'a juste une grosse face pâle.
Y'a juste un visage direct.
Y'a pas là-dessus, ça sert à rien.
Aussi bien que te battre contre n'importe qui.
En plus, as-tu déjà mangé
un coup de pied d'un gars qui chausse du 60? C'importe qui. En plus, as-tu déjà mangé un coup de pied
d'un gars qui chausse du 60?
C'est ça.
Un coup de 60 dans le front.
Ça fait mal en maudit.
Pas drôle.
Ils venaient tous m'essayer,
les morts-morts de mascottes de Collis.
Ronald, tu t'es battu avec
une fois? Une fois.
Je ne dis plus jamais.
Après ça, des McDonald's,
il y en avait partout.
Partout où tu allais, il y avait un astuce de Ronald McDonald's.
Casse-moi patience, tabarnak!
C'est fatiguant, ils ont partout
les Ronald McDonald's.
Yann,
as-tu une autre question?
Oui. Hey, Yann, as-tu un autre question? Euh, oui.
Euh...
Monsieur Cress, avez-vous déjà
participé à des émissions de cuisine pour vous faire
connaître davantage?
Oui, mais ça n'a jamais été
diffusé parce que je sacrais trop.
C'était avec soeur Angèle?
Avec soeur Angèle.
Je disais, tabarnak, soeur, ça aurait bon en esti ça! »
Puis là elle me disait d'arrêter de sacrer, elle était pas contente.
J'ai dit « Si bois de colis, ça sent bon en sacrement! »
C'est ça.
Il coupait tout ça au montage.
Il me disait d'arrêter de sacrer, mais moi j'étais pas capable.
J'étais pas capable, il coupait tout ça.
Puis pourtant tu sacres pas tant que ça.
C'est quand la bouffe ça me fait sacrer.
Ah ouais?
La bouffe ça me fait sacrer. Aussitôt que c'est bon, tu fais de la col ça. C'est quand la bouffe, ça me fait sacrer. Ah ouais? La bouffe, ça me fait sacrer.
Aussitôt que c'est bon, tu fais calice que c'est bon.
En plus...
Et le tabarnak de maudit Christ de calice.
En plus, Mathieu, c'est parce que quand t'es à côté d'une bonne soeur ou devant...
Tu sais, des fois, moi, je faisais des shows, pis ils me disaient,
« Monsieur le curé dans la salle, faut pas que tu sacres. »
« Tu viens de m'ouvrir la porte, là, tu sais. »
Là, ils me disaient, « Tu vas faire une émission de cuisine avec soeur Angèle. »
Fait que t'avais la bonne soeur, pis t'avais la bouffe qui sentait bon. Moi, je sacre à tôt de bras, là, tu sais. Là, il me disait « Tu vas faire une émission de cuisine avec soeur Angèle. » Fait que là, t'avais la bonne soeur, pis t'avais la bouffe
qui sentait bon. Et moi, je suis sacré à taux de bras, là.
Je rentrais en sacré.
Tabarnak!
Elle était-tu une soeur Angèle?
Très gentille. Ouais.
Très gentille. Es-tu morte, soeur Angèle?
Non, elle était encore vivante.
L'as-tu déjà rencontrée, toi?
Non. OK.
C'est à toi de répondre à ça, toi, le jeune.
Ah ben oui, mais là...
Ben, je l'ai vu dans les émissions de cuisine.
Elle était bien gentille.
Elle était bien gentille.
Fait que ça, t'avais fait un pilote avec soeur Angèle?
Oui.
Etais-tu connu, soeur Angèle, ou c'est grâce à toi...
Elle commençait, elle était jeune, là, elle était jeune.
Elle avait 17 ans.
Elle avait 17 ans, elle arrivait de l'Italie.
Elle chantait.
C'est ça, une Italienne?
Angèle, c'est Italien?
J'ai une belle petite voix.
T'as pas de langue?
Non, non.
C'est pas ça, elle chante tout le temps.
Elle fait ses pizzas, puis elle chante.
Elle fait des pizzas?
Je pensais que c'était un McLeod.
C'est pas des pizzas, c'est des spaghettis.
Toi, Claude, tu distrib-tu ça à la bouffe?
Si je distribue ça à la bouffe, la bouffe à ma femme,
elle fait de la bonne bouffe.
Toi, t'en fais pas?
J'en fais pas. Je me suis cuisiné.
Ben, Tabarnak est né en Italie pour vrai, c'est moi.
T'as-tu vu?
T'as-tu vu?
T'es pas le seul
qu'aussitôt qu'il a lu quelque chose
à propos de Sœur Angèle, il a fait
« Ah ben, call this le tabarnak! »
Ah ouais!
C'était pas le cas, il aurait commenté.
Je te mets au défi de googler
Edith Piaf éther.
Je vais rester sur le cul en estime.
Je me souviens pas de ton nom.
C'est Yann.
Yann.
Yann.
Yann, j'irais avec...
Je vais demander à Claude.
Tu peux durer encore combien de temps?
Moi, je suis là.
Mais là, je pense que...
Toi, Mathieu...
Moi, je regarde le show.
OK.
Ça fait que...
Yann?
J'espère que t'as pas fait trop de route pour t'en venir.
Oh, lisse.
Ben, moi, je suis correct, là.
Moi, je te suis.
Excellent.
Fait que, Yann, question.
Je dors pas.
Il y a Jeuneverge qui demande
t'as dit une balloune
Geneverge
Geneverge est en train de se tirer
Claude comment faisiez-vous
pour gérer les hecklers dans vos shows
ça les hecklers c'est
les tannants qui crient dans le sable
les troubles à fête
tu descendais puis tu fermais la gueule Ça, les hecklers, c'est les tannants qui crient dans le sable. Les troubles-faites. Oui, les troubles-faites.
Ben, tu descendais pis tu fermais la gueule.
Un coup de...
C'est un coup de couteau, un petit coup de couteau dans le ventre?
Une bouteille de bière, un petit toton, là,
sur la tête.
Pif, paf, pif.
Manda, parent, la réveille,
crie ça, un coup de rouleau à pote sur la tête.
Est-ce que vous étiez plus agressif
si c'était un homme ou une femme qui parlait?
Ou pareil?
Ben, quand c'était une femme, on envoyait les femmes.
On envoyait la poudre.
Elle faisait un coup de savate.
Olivier Guimond, il frappait le monde avec son escalier.
Avec son escalier?
Il les amenait en haut de l'escalier
pis il crissait en bas.
Il avait tout le temps son escalier.
Il avait tout le temps son escalier avec lui.
C'était le même.
C'était lui le meilleur.
Il tapait tout le monde en bas de son escalier.
Il faisait ça.
Après ça, tu le montais et tu finissais ta jo.
C'était le même.
Tu ne fermes pas ta gueule.
Tu remontais l'escalier, Yvan?
On l'aidait.
On le prenait à chacun notre bord.
Oui, mais c'était le même dans le temps.
Le monde ne savait pas vivre.
Ça se battait.
Racontez-nous.
Tu n'as jamais fait ça dans d'autres shows?
Tu n'es jamais allé voir un show
et calé quelqu'un qui est sur le stade?
Oui, tout le temps.
Je ne suis pas capable de me fermer la gueule.
Je suis dans la salle, je fais des jokes
et je réponds jusqu'à ce qu'ils viennent se battre. On se tape pas. C' tout le temps. Moi, je suis pas capable de me fermer la gueule. Moi, je suis dans la salle, je fais des jokes, pis je réponds jusqu'à temps qu'ils viennent se battre.
Pis là, on se tape pas.
Ben, c'était de même.
On allait là se battre.
C'est même qu'on s'est rencontrés.
Première fois que je l'ai rencontré.
C'est-tu vrai?
T'es venu me voir au 10-30.
Là, ça criait, ça criait.
T'es pas un vrai humoriste.
T'es pas un vrai humoriste.
Là, tu me lançais tes ballons.
C'est vrai. Je suis débarqué de scène, pis j' dit au technicien « Peux-tu prendre un entraque? »
Quand je suis revenu, t'étais sur scène pis t'étais en train de tirer la pipe à tout le monde.
C'est ça. C'était un bon show quand même.
Ouais, non mais pas pour moi, là, mais...
Ouais, c'était le fun, hein? T'as beau souvenir ça.
Ouais, non mais pas tant, mais...
Ouais. T'as tout le temps ça. Dans le temps, il fallait... Si tu voulais être
sur la scène,
il fallait que tu te battes
pas.
Tu te battes pas.
C'était comme des loups.
Oui.
C'était ça.
Oui.
C'est aussi mal ton territoire.
Je suis en train
de tirer la pipe
et quelqu'un arrive
et c'est mieux la pipe
que Claude Cresse.
Faut-tu le tuer?
C'est ça.
Peut-être pas,
mais tu y laisses.
Tu t'en vas comme un hippopotame qui vient te faire mettre le pénues. Fais ça. Ben, peut-être pas, là, mais tu y laisses. Là, tu t'en vas
comme un hippopotame
qui vient te faire mettre
le pénis sur la tête.
Ils font ça,
les hippopotames.
C'est ça qu'ils font?
C'est pas des jokes.
Google ça.
Google,
Edith Pierre Fetter.
Éter,
hippopotame,
pénis.
Les hippopotames,
ils se battent.
Ils font mettre
des queues sur la tête.
Quand ils se dominent
Entre eux autres, ils mettent leur pénis sur la tête
Puis l'autre fait calisse
Moment d'aller
C'est rough
C'est comme du cockled porn
Exact
Je sais pas c'est quoi
Yann, ça c'est un gag pour Yann
Les hippopotames
ils font ça
une fois j'ai essayé avec Paulo Noël
il a pas aimé ça
comment t'as réussi à savoir cette information-là
on se comptait ça dans un char
quand on faisait la route
vous racontiez des histoires d'hippopotames
pas juste de ça
on parlait de la vie
on est allé au zoo de Gramby,
on a vu ça, on a eu le collier,
il m'a mis sa bison sur la tête.
Toutes des histoires, mais vous le savez,
on fait le même métier.
C'est quoi la vie de tourner la rue,
la vie en route?
C'est qui, en ce moment, le plus tannant?
Je vous renvoie à la question.
André Sauvé.
André Sauvé, c'est l'intérêt.
Ah, c'est un esti, ça. Oui. Ah, c'est un malade. T'as fait de la question. André Sauvé. André Sauvé, c'est intéressant. Ah, c'est un esti, ça.
Ah, c'est un malade.
T'as fait de la route avec André?
Ah, tout le temps, lui, c'est un malade.
Qu'est-ce qu'il fait? Il se bat-tu?
Il se bat tout le temps.
Il veut tout le temps se battre.
Il est chaud que le Christ.
Lui, il se bat tout le temps.
Il est-tu bien bâti?
Il est bâti.
C'est un costume de scène quand tu penses qu'il est slim.
Il l'enlève.
C'est de rock.
C'est la scène, il est meg, meg, meg.
Quand il sort, il y en a qui font ça.
C'est un petit costaud.
OK.
André, sauvez.
André, sauvez.
OK.
Pogne-toi pas avec.
Hein?
C'est Badaboom x4.
Faudrait que je me batte avec.
Ouais.
Claude Cresse qu'on tentait de sauver.
Tu penses ça à 91 ans?
Là, t'as 90 ou 91?
90.
On va à 91 le 7 décembre.
OK.
90.
T'es-tu encore
capable de te battre?
Je pense que oui.
Tu penses?
C'est vrai?
Il faut juste
pas que tu me frappes
sur la hanche.
Le reste, ça va.
As-tu pensé
faire des combats?
Là, il y a la mode
combat de célébrité.
Les frères Paul,
les gars de YouTube.
Faire un combat
de célébrité.
Je n'y avais pas pensé.
Moi, je suis... Une petite bataille de routine. Contre quelle célébrité je n'y ai pas pensé moi je suis une petite bataille contre quelle
célébrité tu te battrais en ce moment je ne connais pas Claude Crest Manuel Ortubise
le centre je ne le connais pas mais je suis game pourquoi pas ou tu sais c'est qui les
vedettes en ce moment qui que toi je t'ai déjà vu je t'ai déjà vu avec t'es chum Tout le temps droit
Le gars du bottin
Jean-Thomas Chemin
J'aime ça que
Claude Cresse
Il est pas au courant
Mais il connait l'histoire
Ma femme m'a montré ça
Il était ici quand il parlait de ça
Le bottin
Toi contre Jean-'entends moi,
tu pourrais y accolisser.
C'est un gars qui fait du karaté, ça?
Non, il ne fait pas de karaté.
Parfait.
On va nous battre avec.
On va comme dans la rue.
Il fait du tennis.
Oubliez ça.
Je ne veux rien savoir.
Ah oui, toi, quelqu'un qui fait du tennis,
tu te bats pas avec?
Le tennis, ça court, ça a du cardio.
OK.
Ça a une raquette aussi.
C'est une malade.
Ouais, ouais, ouais.
Gros lundi. Te battre avec quelqu'un qui fait du badminton, ça, ouais Badminton Gros lundi
Te battre avec quelqu'un qui fait du badminton
Ça t'es-tu capable?
C'est une petite raquette
Un petit frame le badminton
Un coup de moineau
Il y a pas de problème avec le badminton
Mais pas de tennis
La crosse
Moi j'étais dans une ligue de crosse
Pickleball Ça c'est quoi ça? Attends ça, la crosse! Moi, j'étais dans une ligue de crosse, là.
Pickle ball?
Ça, c'est quoi ça?
Pickle ball, c'est comme du tennis de boomer. C'est la quête au ralenti, là.
C'est du tennis de boomer.
Je vais jouer des fois avec ma femme au pickle ball.
On va jouer au parc La Lancette.
On joue au pickle ball.
Là, j'ai vu du monde.
Ils s'achètent des petites trampolines.
Ils sautent dessus.
C'est une petite trampoline grosse comme la table à peu près.
Puis ils sautent dessus, un par un.
Les impairs qui font ça.
Tu as d'autres questions?
On va faire une dernière question.
Oh!
Oh!
On va faire une dernière question.
Oh, carrément!
C'est... Non, non, mais... Ben...
Mais pour vrai, moi, j'irais avec
1000 questions,
mais Claude, c'est ça, il reste juste
4-5 mois à vivre.
On verra.
Pouvez-vous nous raconter la première fois que vous êtes monté sur scène?
Comment vous en êtes venu à monter sur scène
et comment ça s'est passé?
C'est une bonne question, ça.
Je pourrais bien faire ça,
mais je pense qu'il y a beaucoup plus d'intérêt
à savoir comment la première personne
qui est montée sur scène s'est sentie.
Molière.
Comment t'as fini, toi?
Moi, mon? Moi,
mon idole, ça a toujours été Léo Rivet.
C'était lui le meilleur.
Léo Rivet, il a commencé avant toi.
Oui.
Puis pour le monde qui n'a pas 104 ans,
c'est qui Léo Rivet?
Léo Rivet, c'est un monsieur qui accompagnait
tous les plus grands. Il accompagnait Olivier Guimond.
Puis sur sa scène, dans le temps, il y avait, mettons, deux lignes. C'était un monsieur, il accompagnait tous les plus grands, il accompagnait Olivier Guimond. OK.
Puis sur la scène, dans le temps, il y avait, mettons, deux lignes.
C'était le straight man.
Oui.
Il y avait deux lignes sur la scène.
Il y en avait une en avant, puis il y en avait une en arrière.
Puis mettons, Olivier, lui, il pouvait aller sur la première ligne en avant.
Léo Rivet, il fallait qu'il reste en arrière. Puis s'il avançait, Olivier n'était pas content.
C'était le même.
C'était comme ça que ça se passait.
C'est-tu pour ça, Claude, que toi, dans ton contrat, t'exigeais d'être assis dans le milieu,
stage, pis les deux pas drôles où c'est ça que t'écrivais dans ton contrat étaient sur le côté?
Oui, c'est ça.
OK, parfait.
Fait que un moment donné, t'es à la maison en train de manger, le téléphone sonne, ça demande à parler à Claude Crest. Fait que mon père dit « C était à la maison en train de manger,
le téléphone sonne, ça demande à parler à Claude Crest.
Fait que mon père dit, c'est moi, ils font non,
on veut parler à Claude Crest, le fils.
Oh tabarnak, il me passe ça, moi je dis,
oui allô, tout de suite je reconnais
la voix de mon idole, Léo Rivet.
Pis il m'a demandé de faire sa première partie
au bain Mathieu.
Les bains Mathieu, parce que moi je faisais,
je l'ai dit tantôt, je faisais des shows à Montreal Cotton
sur l'heure du dîner, puis lui, il avait entendu parler
comme quoi Claude Cresse, il déménageait de l'air.
Léo Rivet, c'est un gars
qui était proche de la culture
populaire. Lui, il arrivait d'une place,
puis il disait, bon, je vais jouer, mettons, au bain Mathieu.
Il disait, qui c'est qui reste pas trop loin, qui peut faire une bonne partie?
OK, ben oui. Il faut que tu saches,
à cette heure, le bain Mathieu, c'est une salle de spectacle.
Dans le temps, c'était une piscine.
Moi, j'étais arrivé, j'ai pris le micro, le monde se baignait,
ça se pichait de l'eau, ça faisait des bombes et des plongeons.
Puis lui, est-ce qu'il travaillait déjà avec Olivier Guimond?
Ou il était juste un straight man solo?
Il voulait que tu fasses ta première partie.
Il pichait des prémices, pas de punch.
Oui, il faisait ça.
Il faisait des prémices, prémices, pas de punch. Il faisait juste ça.
Ben voyons donc!
Ben Carlis, voyons!
Oh boy!
Pis ça finissait par «ok, les trois heures on ferme!»
Pis c'était fini.
C'était ça son show.
C'était lui le meilleur.
Un grand artiste.
Toi, c'était toi qui faisais sa première partie ouais moi j'ai
fait trois jokes 3 jo est ce que tu avais le droit de faire la joke au complet ou juste les
premiers se veut que je dois faire au complet au christ le monde ça se baignait ça riait il
sautait du tremplin en riant moi j'étais content moi j'étais content de voir ça aller c'était un
beau moment là je me suis dit j'ai de l'eau aller. C'était un beau moment.
Pis j'avais de l'eau.
Des fois, il m'avait dit dans mon contrat,
si quelqu'un courait sur le bord de la piscine,
fallait que je l'avertisse.
« Hey, hey, hey, hey! »
Comme deux Joe faisaient ça.
T'as-tu eu à le faire?
Ouais, entre chaque Joe.
« Hey, on ne court pas sur le bord de la piscine! »
Pis le moment donné
y'a un gars qui crie
si quelqu'un se noyait
c'est-tu toi ou Léo
qui le sauvait
c'était moi
j'étais allé sauver
une madame
toi t'étais dans l'eau
sur le bord de l'eau
j'étais sur le bord
de la piscine
t'étais pas en costume
de bain dans l'eau
non non
j'étais à la bit 5
toujours
la bit 5
au crèche
j'sautais sauver
pis là j'fais
quand t'as sauvé
la madame
t'es en la bit 5 en velours pis t'as sauvé la madame t'es en habit de scène
en velours
pis t'as sauté
dans le piscine
en velours
il finit tout trempé
à la vête
ouais
les souliers
tout trempent
les beaux souliers
là à ce temps-là
j'ai des souliers orthopédiques
dans le test des beaux souliers
en cul
t'avais 15 ans
fait 15 ans
d'une famille pauvre
pis t'avais quand même
un habillé en velours
ouais
c'était la mercerie Roger qui m'avait fait.
Comment tu fais quand le public est dans la piscine
pour savoir s'ils te font un standing ou non?
C'est ça qui est difficile.
Tu le sais pas, ils rient-tu parce qu'ils ont du fun dans l'eau
ou parce qu'ils aiment les choses?
C'est ça qui est difficile.
Mathieu, là, C'est sûr.
Les bains, Mathieu.
T'es-tu jolly?
Jolly.
Jolly.
Pas encore.
Pas encore.
Mais si tu fais un show là-bas, moi, y'allait.
On va le faire ensemble?
Ouais.
On va faire la première partie?
On va faire ça.
Ah, j'adorerais ça
bravo
hey
santé
santé
oh boy
hey yes
on va
j'allais dire
on va finir ça
mais je ferais
une dernière question
ben oui
ben oui
parce que
on peut pas avoir
on va en apprendre
sur nous trois
là un peu
ah ouais
on va
on va
on va on va sur nos trois, là, un peu. Ah ouais? On va... On va...
On va en apprendre
sur nos trois.
Fait que, Yann, j'irai avec
une dernière question,
puis il va y avoir d'autres questions après.
Mais...
Il y a Olivier qui demande
votre position...
Olivier!
Votre position préférée,
M. Crest.
C'est une question vulgaire.
Ça doit être au lit, ça.
Ça, là, Claude Crest,
il ne travaille pas...
Il ne fait pas des jokes de cul.
Non, non, c'est ça.
On va aller avec une question
qui n'est pas une question sexuelle.
On a quand même...
Il y en a une bonne ici. Dans le podcast
de Thomas Levesque, Claude Cresse
a dit...
Ça, podcast comme un show radio,
Thomas Levesque, c'est
le weirdo.
C'est lui qui a une face de bisoun
avec un gros nez.
Oui, c'est ça.
Fait que t'as fait un show radio avec le gars, une face de bisoun avec un gros nez. Oui, c'est ça. Oui.
Fait que t'as fait un show radio avec le gars,
une face de bisoun et les lunettes.
Oui.
OK, parfait.
Puis, oui, c'est ça.
Dans le podcast de Thomas Levesque,
Claude Kress a dit qu'il avait lâché son gérant.
Qu'est-ce qu'Harrison lui a promis pour qu'il revienne avec?
J'ai jamais lâché mon gérant.
Ah non?
C'est la vie à la mort.
À la vie à la mort. Ils sont poignardés
dans la main. Ah oui, c'est ça.
Un moment donné, il est arrivé à une affaire.
Ce qui est arrivé, c'est qu'au début,
quand on a fait le pack de 5,
on prenait 80%.
Astide crosseur. Tu l'as négocié
à 70%.
C'est mes amis de la Casoloma.
Moi, je leur ai raconté ça.
Pierre Harrison est arrivé dans le bar, mes amis du Casoloma.
Ils ont dit « Hey, Pierre Harrison,
viens-t-on, on va jaser un peu. »
La porte s'est fermée. Moi, j'attendais pour un macrame de manche
ou des semblants de rien. La porte s'est ouverte.
Pierre Harrison est sorti avec un black eye
et a dit « 70% ».
OK.
Fait que lui, il prenait 70% pis la gang du Casaloma prenait 10% pis toi il te restait 20% Il me reste 20%
Ok parfait
C'est une belle victoire
Ben oui
Tant que c'est pas l'est, grosseur de Pierre Harrison
Pierre Harrison c'est, c'est...
C'est où qu'il vit, là?
C'est où qu'il vit, Pierre Harrison?
Y'a-tu une maison en Floride,
dans les Barbades?
J'ai entendu, il était à
Sainte-Eustache.
Il était à Bencham
avec le monsieur de Sainte-Eustache.
Tu sais de ce que je parle? Mothers? Ça! Le monsieur de Sainte-Eustache. Tu sais de ce que je parle?
Matters?
Ça.
Le monsieur de Sainte-Eustache qui a tout.
Ah, un monsieur Matters.
C'était un monsieur Batters.
C'était un des chums à Pierre-Adison.
Je pense que vous ne le connaissez pas.
C'était un monsieur de Sainte-Eustache.
Tu jouais à tes shows dans son ciné-parc?
À monsieur Batters?
Ben oui.
Oui, une fois.
La semaine d'été?
Il pleuvait.
Le monde était dans les chars.
Mais ça, ça a l'air, c'est rendu en mode,
les shows devant des chars.
Oui.
Toi, t'as joué là avant le COVID.
Avant le COVID.
Toi, t'as joué au ciné-parc dans les années 60.
Oui, dans les années 60, dans le temps de Ponyo Woods.
C'était-tu toi qui faisais la première partie du film
ou un film faisait ta première partie?
J'étais pendant le film.
OK.
Autant en emporte le vent.
OK.
Moi, dans le temps, je m'appelais «Ti Prout» encore plus.
«Prout, Prout», «Autant en emporte le vent».
«Ti Pet», dans le fond.
Et «Tabarnak».
«Tabarnak, hein?
Dernière question.
Oui, là... Non, mais pas vrai, on va faire une dernière question.
Mais avant la dernière question,
j'aimerais ça qu'on donne bonne main d'applaudissement
à Claude Trist.
Triste.
Triste.
Pour vrai, on parlait de ça
ensemble.
C'est impressionnant à Criss
d'être capable,
puis là, je parle pas à Claude, je parle à Maxime,
mais de garder,
est-ce que tu as un personnage
que tu ne connais pas?
Non.
C'est un des gars des pick-boys.
Mais d'être
capable, garder un personnage pendant plusieurs heures, C'est un des gars des pick-ball. Mais d'être capable
de garder un personnage
pendant plusieurs heures
avec plusieurs breuvages
et que,
tu sais,
être punché
et quand ce n'est pas punché,
être touchant,
il n'y a personne d'autre
sur la planète
qui peut faire ça.
Je pense.
C'est vrai.
Merci.
Bien joué. Il n'y a personne d'autre sur la planète qui peut faire ça. Je pense. C'est vrai. Merci. C'est bien fait.
S'il y avait des émotions,
il serait fier de toi.
Moi, je voudrais vous remercier, vous deux.
J'ai eu une belle soirée.
C'est rare quand tu as l'âge à Claude Cresse que tu
on t'ouvre cette belle porte-là pour venir parler
au monde pis je trouve que vous avez été très généreux
pis je veux vous saluer pour ça
ben merci, merci
merci Claude Cresse
fait que Yann
on va aller une dernière question
avec
quand on lit ce qui sont tes parents
tes parents
moi j'ai ça
en face de mon lit.
Ah oui, c'est épeurant.
Oui.
Il y a Pierre qui demande
pourquoi... C'est Pierre Harrison.
Non, c'est
Pierre Charles-Bouin.
Il y a...
Non, en fait, c'est une autre question.
Bon, tabarnak!
À quand votre documentaire?
Il paraît qu'il y a un documentaire
qui s'en vient bientôt.
Oui, il y a un documentaire.
Une minute, là.
Excusez-moi, excusez-moi.
C'est pas chic-chic, là.
OK, j'avais ça, j'étais plus capable de parler.
Bon, le documentaire,
on voulait le tourner cet été.
On a fait, parce que là, on m'a approché pour faire un documentaire, c'est 70 ans de parler. Bon, le documentaire, on voulait le tourner cet été. On a fait, parce que là,
on m'a approché pour faire un documentaire, c'est
70 ans de carrière de Claude Cresse. Puis on a fait
un beau socio-financement. On a ramassé
plus de 15 000 $.
15 000, bravo. Bravo.
Merci beaucoup à tout le monde
qui a donné.
On voulait le tourner cet été,
mais là, ce qui arrive, à cause de la petite calisse de
COVID, c'est parce que là, en ce moment,
ça vient de repartir, les tournages.
Puis tous les tournages viennent de repartir.
Le prix du bois a monté.
Fait que là, tout ce qu'on avait besoin
pour faire le tournage,
c'est plus trouvable.
On voulait qu'il y ait du monde qui vienne témoigner
dans le témoignage. Ils sont tous occupés.
Ils sont dans le gros jus. Fait qu'on va reporter ça
un peu pour le faire comme qu'on veut
à notre manière à nous autres. Mais moi, je vous le dis,
dans la prochaine année, le documentaire
de Claude Cresse, il va sortir. Ça va être beau.
Il doit y avoir un stress, pis là, désolé,
je viens de couper une claque. T'as eu une grosse claque?
Non, non, non, inquiète-toi pas.
Mais il doit y avoir un stress, pis ça, c'est un
vrai stress, c'est que
mettons, les caméos
de vrais vedettes,
il leur reste pas 8 ans à vivre.
J'y pense.
Fait que eux autres,
c'est comme...
Faut que tu googles à chaque matin
comment elle va Clémence.
C'est ça.
Oui, c'est ça.
Chaque seconde compte.
Ils ont tous 90.
Je m'inclus là-dedans.
90 ans, tabarnak.
On verra.
Je vais-tu me rendre à 100 ans?
Mais j'ai tellement...
J'ai tellement hâte de voir ce documentaire-là.
Ça va être beau.
Pour vrai, j'ai vraiment hâte.
Ça va être beau.
On va essayer de... On va essayer de rendre hommage à cette époque-là.
Savez-vous des fois qu'est-ce que je trouve triste, Mathieu?
C'est que j'ai l'impression que des fois,
on lève le nez sur cette époque-là
en se disant que c'était juste du monde
qui se donnait des coups de poing
et qui faisait des jokes de bisounes.
Oui, c'était ça.
Mais on avait un amour du métier
qui est le même que vous avez
pour votre métier aujourd'hui, t'sais.
C'est le même travail. Pis je suis conscient que c'est un
humour qui a pas bien vieilli parce qu'on
disait des affaires qu'aujourd'hui, ça passe
plus. Mais le monde
change, pis là
je vais parler au nom de Claude Cresse, moi je vois
le monde changer, pis moi
ce que je veux c'est que le monde rise. Si le monde rie de Claude Cresse, moi je vois le monde changer pis moi ce que je veux c'est que le monde rise
si le monde rit, Claude Cresse il va être là
pis il va être là pour vous faire rire
fait que c'est normal que le monde change
pis Claude Cresse il est capable
de changer avec
mais je pense, vois-tu j'ai encore coupé une classe
pis
tellement
si on était là
je m'exc oui c'est
moi j'ai tout le temps dit les humoristes parlent un humoriste de 50 ans ou un humoriste de 20 ans
un homme une femme c'est c'est on est toutes les mêmes bébites
puis j'ai l'impression que claude kress c'est la version de 90 ans de tout ce
que je parle à yvon où je parle à mathieu j'ai l'impression de parler au
même goût parce que on a toutes les j'ai, j'ai l'impression que les humoristes, on est une race
à part.
Toi, t'es
où qu'on est allé du singe
à l'humain.
Oui, oui.
T'es pas bon comme ça.
Non, non, mais...
Mais je suis désolé, je t'ai coupé
deux clapes. Non, non, ben non.
Oubliez que je l'ai coupé deux fois. Donnezbliez que je l'ai coupé deux fois
donnez une bonne main d'applaudissement
à Claude Cresse
merci Mathieu aussi
donnez une bonne main d'applaudissement à Mathieu Serre aussi
merci beaucoup Mathieu
que
j'aimerais ça faire du
comment t'appelles ça le cerceau là
oh du skateboard
j'aimerais ça en faire avec toi
on va filmer ça.
On pourrait prendre une photo ensemble.
Ça ferait un astuce
de bonne pub pour ta compagnie du skateboard.
Lui qui embarque dessus,
qui glisse, puis après c'est marqué
Claude Cress, 1929,
2021.
Ah oui, donc.
Faut mourir un jour.
Ah oui? Faut mourir un jour. Il faut mourir un jour,
pourquoi pas y faire de la pub en mourant?
C'est ça. Exactement.
Merci beaucoup. Merci les gars.
Merci beaucoup à vous autres.
Merci à Yann Thériault.
Blanche.
Salut tout le monde.
Merci Claude. T'as de l'air comme si t'avais
quelque chose à dire. Non, c'est parce que j'ai mal à la hanche.
Quand il arrive tard le soir, le bois, il se rédit
pis ça me tient dans le dos.
C'est ça.
Ça t'arrive-tu de pogner des écharpes
dans les fesses ou non?
Oui, ça arrive, quand je m'assois au roulette.
Ah oui?
C'est tout, là.
C'est fini?
C'est tout là. C'est fini? C'est fini?
Ça, c'était tellement Gervais qui parlait.
Comme dodo.
Fait que là, y'a-tu comme les lumières à cuivre?
Le rideau.
Ciao. Baisse le rideau.
Merci tout le monde.
OK. À la prochaine. Salut. le rideau! Charles, baisse le rideau! Merci tout le monde!
À la semaine prochaine!
Salut!