Mike Ward Sous Écoute - #344 – Guy Nantel et Yan Thériault
Episode Date: October 25, 2021Cet épisode est une présentation de Therrien-CPA et du Balado les Éconos (http://youtube.com/c/leseconos) ainsi que Polysleep (https://polysleep.ca/?utm_source=youtube&utm_medium=organ...ic-social&utm_campaign=mike-ward-25-oct). Pour vous procurer des billets pour le spectacle Noir - https://mikeward.ca Et pour vous procurer des billets pour le CentreBrag - https://centrebrag.com/ Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit son réalisateur Yan Thériault et Guy Nantel. Yan nous parle d'une période bien particulière durant ses Happy Buffer et Guy nous parle de ce qu'il a vécu durant sa course à la chefferie du PQ. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Si vous écoutez cet épisode la semaine que c'est sorti, je suis présentement en tournée.
Ça sort, on est fin octobre 2021. Si t'es dans le futur, écoute pas ce que je vais dire.
Si t'es dans le futur, dis-moi pas comment je suis mort, je veux pas le savoir.
J'ai des doutes, je sais que ça va finir avec une corde d'auto du coup en me masturbant, mais je ne veux pas savoir quand.
Mais non, c'est ça. Si tu écoutes, si on est en octobre 2021, je suis présentement en tournée avec mon one-man show noir, qui est mon meilleur spectacle à vie.
J'ai plein de dates qui sont rajoutées, plein de billets qui sont rajoutés. Il y en a qui sont sold out,
il y en a qui ne sont pas sold out. Cette semaine,
le 28 octobre, je suis à
Saint-Hyacinthe, 29 et 30 octobre
à l'Assomption. Après ça, au mois de novembre,
je m'en vais à Saint-Eustache, à Québec,
à Trois-Rivières, à Sherbrooke.
Après ça, décembre, j'ai Port-Cartier,
Fermont, Baie-Comeau,
Sept-Îles, Saint-Georges.
Aussi, l'été prochain, le sous-écoute au Centre-Belle, c'est le 22 juillet. Va sur le centrebrag.com pour les billets pour le sous-écoute et va sur le micword.ca pour les billets pour le spectacle noir. Le podcast cette semaine est une présentation de Terrien, Terrien CPA. Terrien, Terrien, une firme de comptables au service de la PME innovante depuis plus de 30 ans. Terrien, Terrien aide les entreprises dans leur tenue de livre, leur état financier, leur planification fiscale et leur demande de crédit d'impôt. C'est les meilleurs partenaires financiers que tu ne peux pas avoir.
En plus, ils ont récemment sorti un podcast qui s'appelle Les Éconos.
Dans Les Éconos, ils parlent de l'industrie de l'humour, l'industrie de la création de jeux vidéo,
comment sauver de l'impôt, l'assurance-vie, l'immobilier, les entreprises en informatique.
C'est vraiment, vraiment, vraiment intéressant.
Si tu veux écouter leur podcast,
va sur leur page YouTube,
Les Éconos,
ou écoute-les sur ta plateforme audio préférée.
Ils sont disponibles partout.
Si tu les aimes, abonne-toi, like, commente.
Bref, tu sais comment ça marche.
Terrien, Terrien CPA, des comptables innovants.
Et par les slips. Par lesrien, Terrien CPA, des comptables innovants et Parlesleep. Parlesleep,
encore cette année, Parlesleep
est un fier partenaire
d'Occupation Double et grâce à
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sur les meilleurs matelas
du Québec. Ben oui, je l'ai dit,
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dites adieu au nez qui pique,
à moins de faire de la poudre, mais
ton nez ne piquera plus
à cause de ton matelas, vu que c'est fait avec la mousse
antibactérienne. Ça permet de réduire
les allergies en
protégeant les matelas de l'accumulation
de bactéries.
Tu ne veux pas dormir
dans un matelas plein de bactéries.
Tu vas pour faire
l'amour sur des bactéries.
C'est dégueulasse. Fais de l'amour sur un matelaséries, c'est dégueulasse fais de l'amour sur
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je vais arrêter de bégayer un moment donné.
Mike, 25.
Tu as 25 % de rabais.
Tu as ton par les slips.
Il arrive.
Si tu n'es pas 100 % satisfait,
tu le renvoies en dedans de 100 jours.
Chris, la vie est bien faite.
Par les slips.
T'es rien, t'es rien.
Et mikeward.ca,
centrebrag.com.
Bon podcast, tout le monde.
En direct du bordel
Comedy Club à Montréal, voici
Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci tout le monde. club à montréal voici mike ward sous écoute
bonsoir bienvenue à mike ward sous écoute merci beaucoup d'être là j'espère vous avez passé une belle semaine une belle fin de semaine
moi j'ai j'ai fait bien des shows en fin de semaine. Je suis extrêmement content.
On a recommencé à utiliser le studio en haut.
On avait construit un studio ici au bordel où je faisais des trucs avec Jean-Thomas.
Je faisais les two drinks minimum.
Hier, c'était notre premier two drinks minimum.
J'aimerais ça qu'on donne une bonne main d'applaudissement.
Gros remerciements.
Je vais attendre qu'on n'applaudisse plus pour qu'on donne une bonne main d'applaudissement. Gros remerciements à... Je vais attendre qu'on applaudisse un peu
pour qu'on entende son nom.
Alex Bouchard.
Merci beaucoup, Alex.
Il a fait le setup de ça.
Gros merci à Charles Séguin
qui l'a aidé.
Puis qui, hier,
c'était comme un ange pour nous autres.
Il nous aidait au bout.
Merci aussi à toute l'équipe d'Alex.
Pour ceux qui n'ont jamais vu « To drink minimum »,
c'est mon podcast en anglais.
Si tu comprends l'anglais et t'aimes l'intimidation,
c'est...
Je sais le cas, c'est pas vrai. C'est vraiment le fun, c'est... Je fais le cas, je fais le cas, c'est pas vrai,
c'est vraiment le fun, c'est vraiment innocent.
C'est moi, c'est Pantelis, c'est Poseidon,
et c'est ça, c'est du bullying, mais sympathique.
C'est du bullying sans suicide.
C'est juste parfait.
Et j'aimerais aussi, tant qu'à vous pluguer des podcasts anglais j'ai
aussi là je vais essayer de convaincre Jean-Thomas qu'on recommence à faire des
en route vers tout survivor que je faisais avec Jean-Thomas depuis qu'il est revenu de
big brother il veut rien savoir des podcasts et un autre dernier podcast que
je vais vous plugger,
puis après, je vais emmener mes invités,
c'est Terry & Ted.
Je ne sais pas si vous connaissez Terry & Ted,
qui était à l'époque à Chaume FM.
C'est des légendes de radio montréalaises.
Moi, quand je suis arrivé à Montréal,
à l'époque que le monde n'écoutait encore la radio,
Chaume, pour moi, c'était... Moi, je venais de Québec
puis je me rappelle quand j'étais petit cul,
on ploguait le câble
sur notre radio, tabarnak,
pour écouter Chôme FM. Je suis arrivé
à Montréal, là, je trippais qu'il y avait
Chôme FM. Le gros show, c'était
Terry & Ted. L'année
passée, il était
à Chôme, après son allé à Mix96.
Après, Terry DeMonte a fait ça
tout seul. L'année passée,
Bell Media ont
annoncé la retraite à Terry DeMonte
et là, tout le monde des médias
anglophones était comme, Terry DeMonte
c'est une légende, c'est tellement plate
qu'il s'en aille, pourquoi tu prends ta retraite?
Même le premier ministre l'avait appelé en ondes
et Terry DeMonte
ne voulait pas prendre sa retraite
c'est ça qui est fucked up
parce que c'est ses boss
qui avaient juste annoncé
Terry DeMonte prend sa retraite
ils l'ont créé sans la porte
parce que c'est des hosties de vidange
le monde de la radio
puis il a décidé de faire un podcast
lui puis Ted Bird
qui était son co-animateur à l'époque
font un podcast ensemble çaui et Ted Bird, qui était son co-animateur à l'époque,
font un podcast ensemble.
Ça s'appelle Standing By,
The Terry and Ted Podcast.
C'est bon.
C'est toutes des histoires backstage de ces gars-là qui sont des légendes montréalais.
Ils sont tellement fins.
Ils ont du talent.
C'est le fun d'écouter.
Moi, j'adore les podcasts pour ça,
d'écouter de l'honnêteté,
mais surtout d'avoir des vrais pros de radio.
Ils savent comment faire ça, puis vu qu'ils ne sont plus à radio, ils peuvent s'amuser, puis c'est vraiment bon.
Terry & Ted, ça s'appelle Standing By.
Si tu parles l'anglais, c'est disponible sur YouTube, Spotify, Apple Podcasts. Et le réalisateur de ce show-là, c'est Apple Podcasts.
Et le réalisateur
de ce show-là, c'est Poseidon.
Et il y a zéro bullying
dans ce show-là.
Mais c'est très bon.
C'est pas mal mes plugs.
Toi, Chuck, as-tu des plugs?
Si j'ai des plugs...
De podcasts.
Oui.
En anglais.
Ou plugs en un en français. En anglais. Je plugge juste des podcasts en anglais.
Ou plugs en un en français.
En anglais, j'aurais dit The Daily.
J'écoute beaucoup, beaucoup The Daily du New York Times.
Le Daily Buffer de Yantario.
Le Daily Buffer de Yantario.
Non, mais dans le fond, c'est New York Times qui fait ça.
On fait le tour d'une nouvelle.
Pendant une demi-heure, on en parle.
On explique tout ça de fond en comble.
J'ai compris bien des affaires avec ce podcast-là.
Je le recommande.
C'est donc
This American Life
qui est un classique
du podcasting
il y a plus de 10 ans
je veux dire
on s'entend
puis en français
deviens tout ce que t'as voulu
de Dominique Tardif
c'est des très bonnes entrevues
il est vraiment solide
il est vraiment bon
ce gars là
il est intelligent
puis souvent
il dit des affaires
que je me dis
Chris
moi je pensais
la même affaire
puis si c'était moi
qui l'expliquais,
ça aurait eu de la calme. »
Mais lui, il défend,
il défend, je suis comme, « Chris,
il est comme moi, mais il a pas bu
à tous les jours, tu sais. »
Oui, mais c'est ça,
on voit que, tu sais, il fait ses recherches,
il travaille très fort pour ses questions, pis il arrive très tôt au but.
Fait que Dominique Tardif,
c'est déjà rendu une légende du podcasting,
ça fait pas longtemps qu'il en fait.
C'est là que tu vois que l'éducation,
c'est mieux pour le cerveau
que de boire à tous les jours.
Mais d'ailleurs,
je n'avais parlé la semaine passée
que j'allais devenir un docteur du bonheur.
Et j'avais...
J'avais-tu dit que je m'étais inscrit
ou que j'allais m'inscrire?
Parce que je suis pas sûr si... T'avais été inscrit à que j'allais m'inscrire? Parce que je ne suis pas sûr.
Tu as été inscrit à quoi exactement?
Non, c'est que la semaine passée, quand on avait Michel Grenier et Stéphanie Vandelac,
je parlais que j'avais vu un cours par correspondance de l'Université Yale
que je voulais prendre vu que c'était tellement stupide.
C'est un certificat sur la science du bonheur.
Et j'étais comme, « Ah, c'est-tu que c'est drôle de dire au monde,
moi, être un scientifique gradué de Yale.
Ah oui, en quoi? En bonheur. »
Fait que tu voulais être universitaire.
Tu voulais être ça.
Mais là, je me suis inscrit.
Dans dix semaines, je vais être un scientifique.
Ça va être moi qu'ils vont appeler.
Chaque fois qu'il y a une cause un peu boboche,
qu'ils ont besoin d'un scientifique,
ça va être moi.
Je vais arriver, mon petit côte blanche,
je vais être comme en tant que docteur du bonheur.
Nous, dans le domaine du plaisir.
Non, c'est ça.
En plus, quand je me suis inscrit,
ils posaient plein de questions,
dont ils demandaient ça d'en dessous de faire un petit sondage.
Puis moi, je trouvais ça drôle,
parce qu'il y avait une des questions, c'était
pourquoi est-ce que tu t'es inscrit dans ce programme?
Et j'ai répondu, Parce que c'est ridicule. »
Je me disais « Ils ne peuvent pas être en crise, ça, c'est-tu? »
Je me rends heureux en faisant leur cours.
J'ai déjà gradué.
T'as-tu déjà hâte que tout le monde en parle?
La prochaine fois qu'on t'invite, on t'appelle « Dr. Mike Ward ».
Oui, ça, j'ai hâte.
« Dr. Mike Ward ». Mais c'on t'invite, on t'appelle Dr. Mike Ward. Oui, ça, j'ai hâte.
Mais c'est n'importe quoi.
C'est là que tu vois que l'éducation,
c'est plus ce que c'était.
Yale, l'université Yale,
ce n'est pas un vrai diplôme,
c'est un certificat, mais quand même,
je vais avoir un diplôme de Yale parce que
j'ai appris à avoir du fun.
Ça n'a aucun, aucun, aucun fucking sens.
C'est pas la fichette à côté de tes oliviers, c'est important.
Oui, je vais le mettre à côté de mon diplôme de l'école primaire.
C'est bon.
Ça va être les deux.
Le monde, quand il va me parler, je vais faire « Je suis un intellectuel. »
Un aristocrate.
On va présenter les invités.
Je suis très content
des avoirs parce que
moi, je suis un futur scientifique,
mais il y a un de mes invités
qui a déjà écrit un livre.
Il en sort un nouveau. Mon autre invité
veut apprendre
à lire. Mesdames et messieurs,
voici Guy Nantel
et Yann Thériault!
Salut Guy! Salut Yann!
C'est toi qui sors un livre?
Hein?
C'est-tu toi qui sors un livre?
Comment ça va?
Ça va très bien, c'est le fun.
Je pense que ça fait deux ans que je ne suis pas venu ici.
J'aurais dû te présenter comme quasiment premier ministre.
J'aurais pu.
Oui, tu aurais pu.
Tu as trop les pouvoirs.
J'ai eu une chance sur quatre d'avoir une chance sur quatre.
Ça fait une chance sur seize de devenir premier ministre. La pandémie t'a un peu coq-bloqué, par exemple.
Parce que, tu sais, mettons, quand tu as annoncé, je me lance à la chefferie du Parti québécois,
là, ça a fait comme un bon buzz médiatique.
Il y aurait eu les élections après,
mais là, il y a eu une pandémie.
Puis j'ai l'impression que là, de faire...
Là, le monde s'en calissait de n'importe quel parti, tu sais.
Oui, mais surtout ta plateforme, c'était genre,
oui, oui, là, on va se séparer, on va se séparer. »
Puis la priorité du monde, c'était genre
« Chris, on a une pandémie,
le monde n'écoutait ça. »
La calice de ces plans.
Raison de plus pour être un pays,
c'est de prendre toutes nos décisions
dans des situations comme celle-là.
D'ailleurs, la fermeture de la frontière, ça a pris comme
six mois à Justin Trudeau avant d'allumer
que si tu ouvrais la frontière,
le virus rentrait.
Notre priorité, c'était le papier de toilette.
C'était pas la séparation.
Un n'empêche pas l'autre.
On peut gérer deux affaires en même temps.
C'est ça qui me faisait chier.
Le premier mois, je nettoyais mon papier de toilette.
Puis là, je me disais, il marche plus.
Il est tout mouillé.
Le problème, c'est que tu le faisais même avant la pandémie.
C'est ça qui m'inquiétait de toi.
Non, mais c'était le fun, la politique.
Moi, j'aimais ça.
Puis ça a été vraiment une très bonne expérience de vie.
Je te jure.
Puis tu parlais de ma plateforme.
Moi, j'ai vraiment voulu, pas juste dire,
je vais là parce que j'ai un nom,
mais j'ai voulu faire une plateforme.
Pendant, je te dirais, peut-être quatre mois,
j'ai fait un doctorat, mon gars.
Tu parlais d'études tantôt.
J'ai consulté des experts dans toute la santé, l'éducation, la souveraineté.
Évidemment, comment faire un plan et comment y accéder.
Ça a vraiment été une école hallucinante de faire ça.
vraiment été une école hallucinante de faire ça.
Puis ça a pris combien de temps
avant que tu sentais le respect
des autres du parti?
C'était-tu quelque chose qui est venu rapidement?
Vu que, tu sais, on a un métier
qu'ils nous voient comme des clowns.
Je ne l'ai jamais senti.
Ah oui? C'est vrai? Non, je ne l'ai jamais senti.
C'est quelque chose qui m'a vraiment fait
bien de la peine parce que
je me disais, je peux
comprendre les premiers jours que
Jean-François Mercier était allé
avant. Mais il est sur la plateforme,
c'est un gag. Non, mais c'est ça que je te dis,
c'est qu'il peut y avoir le réflexe de dire
« Ouais, écoute, les humoristes, ils viennent niaiser,
ils viennent… » Mais j'ai vraiment fait
non seulement ça, parmi
les quatre, j'étais le seul à avoir fait une plateforme.
Vraiment, 32 pages, un document, tu le lis du début à la fin
tu fais, ah tabarnouche, c'est vraiment un plan de société
puis
surtout les médias, je trouvais que les médias étaient vraiment
baveux là-dessus, ils continuaient juste de me gosser
sur des affaires liées à l'humour
puis tu vas continuer à faire des shows
puis des trucs qui n'avaient rien à voir avec
moi je voulais parler du contenu
puis j'arrivais jamais à faire ça ils font ça aux autres mettons c'est comme
quelqu'un qui est avocat non qui est il ya personne qui jamais tu vas tu
continue à jamais c'est ça je te dis pour ça je te dis je recevais pas ce
respect là puis même des militaires évidemment pas tous mais il y avait
vraiment une table de militants j'ai barré plein de monde moi qui était
souverainiste péquiste sous mes médias sociaux, qui me
harcelait, puis qui disait « Tu viens nuire
à la cause, tu viens nuire au parti. »
C'est quelqu'un qui attirait l'attention
sur le parti en ce moment, c'est bien moi.
Puis vous voyez ça comme quelque chose de positif.
D'après eux autres, c'est quoi
qui faisait que ça nuisait?
Parce qu'un parti politique, surtout un vieux
parti comme le Parti québécois,
c'est des gangs. C'est des gangs
qui existent avant même ton arrivée
et qui ne sont pas
en tout cas moyens, mais pas tant intéressés.
Il y en a qui sont entitled en plus là-dedans.
C'est genre là, ça serait mon tour.
Je ne sais pas si tu te souviens, André Boisclair,
tu sais, André Boisclair,
tu avais l'autre qui voulait venir
d'Ottawa. André Boisclair qui avait fait
un diplôme comme le mien, mais de Harvard.
Lui, c'est vrai,
quand il est arrivé, le monde disait,
c'est un homme éduqué, il a un diplôme de Harvard.
Puis là, quand tu regardais, il avait un certificat
de Harvard.
Mais c'est pas un bon
timing pour se comparer entre vous.
André Boisclair, qu'est-ce qui est arrivé
avec lui? Il était dans le MeToo.
En ce moment, comme toi.
Il s'est fait pogner dans le MeToo. Il est en cours en ce moment, comme toi. Oh oui, c'est vrai?
Comme toi.
Il s'est fait pogner dans le MeToo, lui.
Dans le MeToo?
Oui, il s'est fait pogner.
Il n'y a pas longtemps dans le MeToo, lui.
Il est en cours, puis toute la patente.
OK.
Oui.
Mais je ne sentais pas ce manque de respect-là des autres candidats. Pour vrai, même, je suis allé manger avec d'autres.
Après, on a quand même entretenu une bonne relation.
Mais il y avait des clans, des militants qui étaient ultra crainqués.
Puis ça me dérangeait parce que moi, je voulais améliorer les affaires.
Je voulais faire en sorte, puis pas juste pour le PQ, mais pour le Québec.
Puis je voulais faire avancer des causes.
Puis c'était sans arrêt l'humoriste, l'humoriste, les spectacles, les clowns.
Puis là, j'étais comme… arrêt l'humoriste l'humoriste des spectacles et les clowns mais ça moi ce
pauvre est on dirait depuis plusieurs années
moi j'adore mon public mais le grand public déjà j'ai de la misère fait de
me dire comme toi je vois représenter le québec au complet moi je serais comme
stippo et autres artis on dirait il y aurait trop de monde qui me tape ses représenter le Québec au complet, moi, je serais comme, « Ah, c'est-tu pas eux autres? Ah, Chris! »
Tu sais, on dirait
qu'il y aurait trop de monde
qui me tape ses nerfs
puis je serais juste,
après deux semaines,
je serais comme,
« Faites ce que vous voulez,
tabarnak! »
Ça m'a pas pris deux semaines,
mais j'ai fini de même
un peu à un moment donné.
Gardez-les,
partez,
puis faites ce que vous voulez
parce que là...
Mais ça te tentait pas
de commencer, genre,
par...
Tu vas te chanter
du Bon Jovi, toi aussi.
Wake up in the morning.
Ça ne te tentait pas de commencer comme député ou comme...
Ben si tu t'en allais...
Si j'avais voulu faire une carrière en politique, oui.
Mais mon rêve, ce n'est pas de faire de la politique.
Moi, je suis un stand-up.
Oui, bien, tu sais, quand tu es premier ministre,
habituellement, c'est pas mal dans le même domaine, par exemple.
Non, ce que je veux dire, c'est que moi,
je n'avais pas l'objectif de monter dans la hiérarchie
d'un parti politique,
puis un jour de devenir chef ou premier ministre.
C'est des gens qui sont venus me chercher
dans le parti et dans le mouvement
et qui ont dit, écoute,
on est en crise présentement,
le parti est en train de disparaître et on aurait besoin
de quelqu'un pour nous recrinker.
Comme je t'ai dit, il y a différents clans. Moi, j'avais beaucoup de monde
aussi qui était de mon côté dans le parti.
Mais quand j'ai vu comment, à l'interne,
il y avait des guerres,
là, je débarquais. Parce que moi, me faire haïr
par des gens d'un autre parti ou des gens qui n'aiment pas
mon humour, on est habitué à ça,
d'avoir plein de monde qui ne nous aime pas.
Mais c'est quand j'ai eu
le sentiment de dire, moi, je viens
aider, je vais te donner des chiffres.
C'est quelque chose que des fois je dis
souvent à mon
entourage, puis ils vont trouver
que je radote, mais statistiquement,
ça m'a vraiment dérangé. C'est que deux fois, il y a eu des sondages fait par l'ÉG qui posaient des questions
à la population québécoise au complet puis qui disaient si puis là ils nommaient les
quatre noms si un tel devient chef du PQ pour quel parti allez-vous voter et tout ça et
les autres c'était toujours entre 8 et 10% moi si je gagnais on allait chercher 22%
du vote on devenait l'opposition officielle devant le Parti libéral.
Ça, c'est deux sondages qui ont été faits à cinq mois de distance.
C'est Jean-Marc Léger qui les a faits.
Ça, c'est au Québec.
Après ça, des sondages à l'intérieur du parti, chez les militants.
Je tombais troisième dans le parti.
Là, je me disais, oui, mais ce qui compte pour vous autres,
c'est que votre parti ait des chances de gagner l'élection.
Puis là, j'ai compris que la politique, ce n'est pas nécessairement ça.
Non, mon but, ce n'était pas de devenir premier ministre,
c'était de donner un coup de main au mouvement souverainiste.
Puis pas juste à la souveraineté pour les Québécois.
Je crois que tous les peuples du monde entier devraient pouvoir gérer leur autodétermination.
Et ce n'est pas différent pour les Québécois.
Est-ce que le chef, il t'a appelé?
Comment il s'appelle?
Paul Saint-Pierre.
Est-ce qu'il t'a appelé après pour te dire…
Ça s'est parlé une fois à deux minutes.
Oui?
Oui.
Il ne t'a pas offert quelque chose?
Non, je pense que je serais peut-être une distraction.
Ah oui?
Es-tu encore membre
du parti?
ben t'es membre, en tout cas moi j'avais
je pense que c'était deux ans que j'avais acheté
tu vas-tu renouveler
ta carte de membre après?
je te dirais
on verra selon ce qui est proposé
pis c'est quoi le programme parce qu'il y avait
bien des affaires dans le programme qui avaient été votées
avant moi pis j'étais pas nécessairement
d'accord non plus avec ce type d'affaires-là.
C'est la raison aussi pour laquelle tu veux devenir chef, c'est que tu as une vision,
tu as quelque chose à présenter qui est différent de ce que les autres chefs ont fait,
qui n'est pas mieux ou pire, c'est juste que ta vision est différente.
Alors évidemment, si ça ne va pas dans ma direction…
Des fois, c'est un parti québécoisis là, ce qui l'a fait baisser beaucoup, c'est que souvent
ils ont agi pour pas perdre
pour pas déplaire à personne
puis un parti politique, si tu veux gagner
si tu veux avoir une chance de gagner, il faut que t'existes
il faut que t'incarnes une idée
puis il faut pas que tu te dises, si on fait ça
il y a des gens qui vont nous haïr, si on fait ça
il y en a d'autres que
nous voici ce qu'on a à offrir, puis moi j'avais
un programme qui était
très incarné, très précis.
Ce n'est pas pour ça que les gens ont voté.
Toi, c'est-tu le genre d'affaire
que tu ferais, vu que les deux,
vous êtes des gars d'opinion?
Toi, tu ne deviendrais pas...
Moi, avec toutes les squelettes dans le placard
que j'ai, je me suis mis le pénis
dans un tensiomètre sur mon podcast.
Dans un quoi? Dans un tensiomètre. C'est quoi un tensiomètre sur mon podcast. Dans un quoi?
Dans un tensiomètre. C'est quoi un tensiomètre?
C'est pour prendre l'attention.
Ah oui, oui, oui.
J'ai fait ça live
sur YouTube.
Ça pourrait te nuire au PQ,
je te dis. Je ne sais pas.
Il était consentant. Par exemple, le tensiomètre.
C'était ton tensnette à toi.
T'as pas fait ça.
T'as-tu fait ça au Jacques Coutu?
Tassez-vous, madame!
Je fais un live.
On m'a déjà approché pour...
Parce que...
Tous les jobs que j'ai faits
où j'étais syndiqué,
j'avais beaucoup de...
J'avais, disons...
Une astuce de grand-yeule.
L'astuce de grand-yeule.
Et je me suis fait approcher souvent par des syndicats.
S'il vous plaît, vous vous tairez.
Deux fois, ils sont venus me voir et m'ont dit
s'il vous plaît, monsieur,
vous aidez pas la cause.
Ouais, non.
Mais je pense que t'aurais quand même ce qu'il faut,
parce que la politique est en train de changer.
Je pense que les gens sont quand même un peu écoeurés.
Tu sais, comme moi, il y a bien des gens
qui me reprochaient dans les débats
que j'ai pas de cravate.
C'est quand même assez basic, comme affaire,
comme reproche, il me semble. Moi, ça me faisait pas beaucoup de peine.
Mais je sentais que c'était une minorité de gens
et qu'avant, c'était très, très important.
Mais qu'à ce temps-là, il y a plus d'ouverture là-dessus.
Et que si t'es vraiment quelqu'un
qui a des bonnes intentions et qui croit en quelque chose,
je pense pas que ce genre d'affaire-là te suit.
Sauf si c'est moralement
vraiment quelque chose
qu'il y a unanimement dans la société.
Le monde dit non, non, non.
Le concept de la cravate, moi, à ce temps-là,
on dirait me gosse.
L'autre fois, je regardais un film
et le personnage principal,
c'était le boss de sa compagnie
et il allait à sa job et il avait une cravate.
Tout le long, je le regardais et je me disais
« Il n'y a aucun boss qui porte une cravate.
C'est le boss. Il peut s'habiller
comme il veut. »
Au lieu d'écouter l'histoire, j'étais comme, il n'y a aucun pouvoir,
ce homme-là, hostie.
Il n'y a aucun de ses employés qui le respectent.
Puis là, finalement, on était rendus au milieu,
puis je suis comme, c'est qui eux autres, hostie?
Je ne comprenais plus rien.
Oui, bien non, moi,
je n'ai jamais porté de cravate dans ma vie,
donc je n'allais pas en porter parce que j'étais politicien,
mais ça semblait gosser bien du monde.
Encore une fois, il y a encore des raisons superficielles
que tu dis « Ah, tu vas continuer à faire des shows. »
Puis moi, je disais « Je ne vais pas continuer à faire des shows,
je vais juste finir le contrat que j'ai parce qu'il y avait encore 22 représentations. »
En plus, il ne te restait pas beaucoup. Il en restait combien?
Non, il en restait une vingtaine.
OK.
22. Puis là, « Vas-tu continuer à faire des shows
oui ou non
vas-tu porter une cravate
si t'es élu
t'aurais dû faire tes shows
mais en cravate
juste
pour doublement
faire chier
ouais
c'est là qu'on était
mais
je pense
que t'es dans les derniers
qui fait de l'humour
politique
y'a qui
y'a toi
y'a Fred Dubé
pis y'a Louis T un peu mais dans l'humoriste, il y a qui? Il y a toi, il y a Fred Dubé, puis il y a Louis T. un peu.
Mais dans les humeurs riches, je suis le seul.
Oui.
Wow!
Wow!
Parce qu'il s'en faisait
beaucoup dans les années 90.
Mais non, il y avait...
Dans le temps, on disait souvent
que Lemire faisait de l'humour politique.
Mais ce n'était pas de l'humour politique.
Il parlait de politique, mais
sans faire...
Ce n'était pas vraiment de l'humour politique.
Il servait d'une
quelque chose qui est arrivée en politique
pour faire un gag qui avait aucun
rapport avec la politique.
Moi, je considère pas ça comme de l'humour politique.
Vraiment.
Je pense pas faire de l'humour politique.
Mon feeling, c'est ma vision
de moi-même. Je fais de l'humour
social. Je fais de l'humour sur la société, sur l'ère du temps.
Donc, j'écris un show qui va durer quatre ans,
si on prend une année de rodage, trois années de tournée.
Je ne fais pas de l'humour sur l'actualité politique.
Je fais de l'humour sur dans quelle société je vis.
Puis je m'arrange toujours pour que je me dise,
je veux que si, mettons, un Français ou un Belge
qui comprend ma langue, mais qui ne connaît pas ma société,
il atterrit à Dorval, puis un
vendredi soir, il vient d'atterrir, puis
il y a quelqu'un qui disait, viens-t'en
avant de rentrer à la maison, je t'emmène voir un show.
Il faut qu'il comprenne tout. Évidemment,
si je parle du premier ministre,
François Legault, c'est pas son premier
ministre, mais il comprend ce dont je suis en train
de parler. Mais essentiellement, si tu parles
de pauvreté, d'éducation,
de soins de santé,
tout le monde vit à peu près les mêmes affaires, en tout cas
en Occident. Moi, je m'arrange
pour que ce soit bien universel.
Ça fait en sorte qu'il y a bien des gens
qui se disent « j'irais pas
voir Guy Nantel parce que je suis pas la politique
puis pour une raison ou pour une autre, il vient
de me voir, puis il vient de me voir à la fin, il fait
« écoute, j'étais sûr que j'allais détester ça
puis que je comprendrais rien, puis parce que
je ne fais pas des jeux de mots avec le nom
du sous-ministre de l'éducation
que personne ne connaît, je parle des affaires
que tout le monde vit tout le temps dans
notre quotidien, je vois ça
comme l'humour social, puis la politique
ça fait partie, c'est comme une partie
de ça, mais c'est plus...
C'est comme, mettons, moi ma blonde me
demande tout le temps, tu sais, des séries elle n'aime pas, elle dit qu'elle n'aime C'est comme, mettons, moi, ma blonde me demande tout le temps, tu sais, des séries,
elle n'aime pas...
Elle dit qu'elle n'aime pas des séries, mettons, de crime.
Tu sais, fait qu'elle va me dire, les Sopranos,
c'est-tu juste la mafia?
Mais c'est pas vraiment la mafia, c'est familial.
C'est humain, c'est ça.
Ouais, c'est ça. Tu sais, Tony Soprano
pourrait avoir une quincaillerie,
ça serait un
ostie de violent, là, pour une quincaillerie, là! C'est une quincaillerie ça serait ça serait une astuce violent mais c'est ça mais tu moi moi je suis pas zéro je suis zéro la politique puis
ton dernier show j'avais tout compris. Si je parle de violence
ou d'environnement ou de trucs comme ça,
t'as pas besoin de savoir c'est qui le ministre
de l'environnement pour suivre
tout le numéro puis les enjeux
qu'il y a. Puis moi, ce que j'aime
dans ce que je fais aussi, c'est que
j'aime attaquer un côté
puis l'autre. J'aime, mettons, attaquer,
si on parle d'environnement,
le cabochon qui jette toutes ses vidanges à terre,
mais aussi l'environnementaliste qui trouve que la vertu est de son bord.
Et c'est ce qui fait que les gens, des fois, ils ne savent plus trop
où est-ce que je me situe par rapport à ça,
puis que la gauche m'aillit, puis que la droite m'aillit,
puis voyons donc comment tu faisais tes affaires.
Tu as été, pendant une couple d'années, perçu comme un gars de droite.
Oui, mais là, avec les vox pop récents, je suis plus vu comme un gars de gauche.
En chèque.
droite. Ouais, mais là, avec les vox pop récents, je suis plus vu comme
un gars de gauche.
Mais ça, j'avais remarqué, moi,
là, mettons, toutes, toutes, toutes
les insultes, j'avais ces réseaux sociaux
depuis une couple de mois. C'est
tout le temps, mettons, le monde qui écrivait
« Asti, tu fais encore des shows, crise
de collabos, blablabla,
pourquoi t'es pas comme Nantel? Le seul
Asti qui se tient, c'est Nantel. »
Là, quand j'ai vu ton vox pop, j'ai fait
« Bon, OK, je suis correct, là, pour un bout. »
Ouais.
Mais c'est ce que j'aime. J'aime être haï par les
extrémistes, peu importe où ils se trouvent.
Moi, ça me fait grand plaisir.
Moi, j'ai capoté. Quand j'ai vu les gars
approcher, puis comment il a géré les gars,
je me disais « Tabarnak, il est togue! »
C'est-tu un vrai homme?
Moi, qui est fou, ça...
Moi, qui est fou, ça...'est-tu un vrai homme? Moi qui ai fou sort.
Les quatre gars de Bessic du film Camping sauvage,
ça faisait
les gars de Camping sauvage.
C'était comme si c'était Sylvain Larocque.
C'est pas un vrai moteur.
Mais quand il les a gérés,
j'ai fait « je veux que Guy me prenne dans ses bras et qu'il me protège
pour le reste de ses jours.
Non, il était moins pire
que ce que le montage a pu donner parce que
en fait, il était aussi pire
au début, mais moi, je les ai
même revus après et il était vraiment
excuse, beaucoup de respect, beaucoup
d'admiration. Ben oui, Christ, il les a tellement
virés. Mais c'est ça que je leur ai dit.
J'ai dit à un des quatre qui est venu me voir et j'ai dit, non, non, Christ, il a tellement viré. C'est ça que je leur ai dit. C'est ça que j'ai dit. J'ai dit à un des quatre
qui est venu me voir.
J'ai dit non, non.
Là, j'ai dit,
tu me complimentes
parce que tu n'as pas réussi
à me faire peur.
Si j'étais parti en check-in,
tu ne serais pas venu me voir
à l'autre bord de la rue
en disant...
Il a fait une vidéo dans son char.
Je l'ai reviré de bord.
C'est ça.
Après, c'est facile de complimenter.
En même temps,
ils jouaient leur game,
mais ce qui me fait toujours rire, c'est qu'ils défendent
la liberté. Puis là,
tu sais, je veux dire, tu peux pas
défendre des fois la liberté.
T'as défendre ou t'as défendre pas.
Puis moi, ben, ça donne que là,
si tu défends la tienne d'être ici
puis de manifester sur une place publique,
ben moi, je défends la mienne.
Tu sais, il y a un extrait qui n'est pas dans le montage
où le gars dit, là, ce n'est pas compliqué.
Je te demande de partir.
Là, je dis, mais c'est parce que tu ne comprends pas.
C'est que je te demande la même crise d'affaires.
Je te demande de partir.
Là, j'en fais quoi?
Toi, tu as une autorité, tu me demandes de partir.
Moi, j'ai une autorité, je te demande de partir.
C'est qui qui va partir?
Là, il était comme, oui, il a des oreillettes.
Écoute, c'est mal parti.
Il part pas.
Mais c'était pas du mauvais monde.
C'était des gens qui s'essayaient
et qui ont fait, regarde,
on sait que Nantel, tu vas venir rire de nous autres.
C'était le cas. Je venais me moquer d'eux autres.
Ce que j'ai trouvé bien malhonnête, c'est qu'il y a des gens
de ce gang-là, qui ont fait
comme s'ils avaient jamais vu un vox pop
de moi avant, pis qui ont fait
c'est vraiment pas cool
de rire des gens comme nous autres, parce que
quand est-ce que t'oserais faire ça
avec, pis là il me nommait un paquet d'affaires
j'envoyais des liens, j'étais calme
ça fait 28 vox pop en 13 ans
que je fais, fait que j'ai ri de tout leens. Ça fait 28 Vox Pop en 13 ans que je fais.
J'ai ri de tout le monde.
La gauche, la droite.
Moi, j'ai ri des souverainistes du Parti québécois.
J'ai fait un Vox Pop contre les militants du Parti québécois.
Il y en a qui me l'ont reproché aussi.
Je fais ça avec tout le monde.
Je fais ça avec mes fans.
Si je pouvais, je ferais un Vox Pop
avant mon show, dans le lobby
avec mes fans, puis je leur montrerais ça live.
Je rirais deux autres qui sont ensemble.
Ce serait génial.
Ce serait génial.
Je trouverais ça drôle de faire ça.
Oui, parce que souvent, j'aimerais ça voir tes fans,
comment ils répondraient.
Tu penses-tu que tes fans sont aussi intelligents que tu penses
ou tu serais vraiment déçu?
Je vais te répondre d'une drôle de manière.
Hier, je faisais mon jogging.
Donc, une semaine plus tard que l'enregistrement
du Vox Pop. Alors là,
ils font une autre manif.
Encore les anti...
Les astronautes.
Les anti-toutes, les astronautes.
Quand je suis allé au tournage,
il était accueillant. La plupart du monde était super cool.
Mais là, ils ont vu le Vox pop et ils étaient tous fâchés.
Fait que là, je jog, mais moi, je le sais pas.
Je suis juré. J'ai aucune idée que...
Puis je les croise sur la rue Papineau et Sherbrooke.
Mais là, évidemment,
moi, j'ai aucune idée qu'il y a une manifestation anti.
Fait que là, ils me croisent tous.
« Ah, c'est-tu John, mon sale? »
« Ah, t'es pas le bienvenu? »
Moi, ça fait 21 ans que je reste là. « T'es pas le bienvenu? »
« Tu viens de Saint-Zénon, Asti.
Tu me dis, je sais pas...
Pourquoi tu parles, tu sais? »
Non, mais c'est vrai, tu sais,
ils doivent crier « Retourne dans ton pays, Asti! »
« Retourne dans ton pays aux Autochtones, là, tu sais? »
« Ouais, ouais! Retourne à Ville-la-Moine, Asti! »
Tu sais, mais pendant la COVID, tu sais,
au début, les Asiatiques se faisaient écoeurer
puis il y en avait bien qui écoeuraient
les Autochtones en disant « Retourne dans ton pays. »
Anyway, ça doit être un peu le même monde.
Il me disait « t'es pas le bienvenu dans le quartier,
qu'est-ce que t'en as? »
Je continuais de courir, je m'exerçais les doigts.
À un moment donné,
il y en a un qui me crie
« moi t'es barré à vie ».
Je regarde le gars.
T'es barré où?
T'es pas mon public, Sylvain.
Je regarde le gars. Je dis « voyons, mon public je regarde le gauche
je dis voyons donc mon public il ressemble pas
peut-être toi
mais moi
non
non mais sérieusement il y a pas
tu m'écouteras plus
gratis à TVA quand je passe au bout de
4 ans de tournée mais si c'est pas vrai
que tu viens voir mon show
t'es barré dans mon cœur!
Mais oui, mon public, je pense qu'il est éduqué
et qu'il est intelligent,
mais je pourrais quand même les piéger dans les Vox Pop
parce que je pose 15 questions
et je prends la réponse où tu as l'air d'un cabochon.
Si tu n'es pas assez intelligent,
assez honnête et assez ouvert
et d'avoir l'autodérision pour comprendre
que c'est ça le jeu,
alors que je demande la permission au monde,
je leur dis que c'est ça, je vais faire.
C'est aussi la caméra, souvent,
même quelqu'un de super intelligent
peut paniquer.
Oui, puis non, par exemple, parce que je pose,
quand les gens se trompent, je leur pose
trois, quatre fois la question. Je reviens là-dessus.
Moi, j'ai l'impression, le monde, par exemple, dans tes
vox pop, ils savent que c'est pas la
bonne réponse, mais ils jouent au jeu.
Parce que de faire...
J'ai les spots en deux secondes,
ceux qui font ça, et je leur dis,
non, ceux qui font exprès pour avoir...
Il y en a, là. Je leur dis, écoute,
là, t'es en train de faire le niaiseux,
non, on fait pas ça.
Ça arrive-tu des fois qu'ils font,
je faisais pas le niaiseux.
Je vais partir.
Monsieur Nantel Morag, je vais te man M. Nantel
m'a manqué de respect.
Non, mais, tu sais...
Arrête de faire...
Je vais te le dire à l'envers.
Quand les gens disent que c'est des comédiens
que tu engages, il faudrait que ce soit des kids
de bons comédiens, honnêtement.
Parce que c'est très assumé, les réponses.
Et aussi, l'UDA
a une assurance dentaire.
Fait que,
ça serait...
Ça serait pas...
Wow!
Merci.
Aïe, aïe, c'est une super joke.
C'est vrai, là.
Je pense que c'est la meilleure joke de l'histoire de l'humanité.
Est-ce que c'est déjà arrivé
que tu pognes quelqu'un
qui a répondu,
qui a tous eu
les réponses?
Oui.
Pas dans le dernier,
mais oui.
Ah oui?
Mais ça doit arriver souvent.
Non, non, non.
Non, non, non.
C'est très rare.
Ah oui?
Ça arrive-tu
qu'il y ait du monde
qui choque au bout milieu
du vox pop en disant
« Je sais que j'ai répondu à trop de mauvaises questions.
Je vais m'en aller. »
Une fois, un rassemblement de Québec solidaire,
j'avais fait toutes les parties.
Non, c'est vrai.
J'avais fait toutes les parties.
Puis là, la fille de QS arrive.
Elle est comme bien « Ah oui, ici, tu vas avoir de la misère.
On est bien éduqués. »
J'ai fait des universitaires en masse.
Je sais ce que ça va donner. Mais là, je fais « OK, pas vas avoir de la misère. On est bien éduqués. » J'ai fait des universitaires en masse. Je sais ce que ça va donner.
Mais là, je fais « OK, pas de trouble. »
Je pose deux, trois questions.
Elle se trompe, elle se trompe, elle se trompe.
Je sens qu'elle n'est pas bien.
Je dis « Tu n'as pas l'air contente. »
« Non, là, j'aimerais mieux qu'on arrête ça. »
Moi, j'ai dit « On arrête ça. »
Ce qu'on a enregistré, on le jette aussi.
Elle a fait « Oui. »
J'ai dit « Moi, je respecte ça au bout. »
Ça m'étonne juste une
parce que moi,
je pensais vraiment
qu'au nombre de vox pop,
au nombre de personnes
que tu as interviewées,
il y en aurait plus qu'une
qui aurait eu la décence
de faire,
je sais, là, j'ai l'air calme.
Non, les gens sont super fins.
Pour vrai,
je suis étonné même
puis ça me rassure
chez les Québécois
de voir qu'à un point,
on a vraiment ce sens
de l'autosion-là.
Puis plus ça avance...
On a eu
1,4 million de visionnements.
Là,
ça fait 8 jours peut-être,
c'est beaucoup de monde, 1,4 million.
Parce que c'est 1 million de clics,
mais tu as peut-être 2 personnes.
Mettons qu'il y a 2 millions de personnes
qui l'ont vu.
Quand ça fait 17,
20 fois que t'en fais,
pas mal tout le monde
a vu ça
pis se dit,
moi je veux pas
être là-dedans.
Mais non,
moi quand j'en fais un,
il y a un line-up.
Les gens pensent
que je cours après
pis tout ça.
Ah ouais?
Les gens attendent.
Il y a pas du monde
qui se retourne
de l'autre bord en courant
en disant,
non, non, non,
je vais pas me faire cogner.
C'est sûr que...
C'est qui le bord
qui se fâche
après ces maudits
vox pop là?
Il y a du monde
qui se fâche. La même affaire que les shows qu'on fait. Qui se fâche après ces maudits vox pop-là? Il y a du monde qui se fâche.
La même affaire que les shows qu'on fait.
Qui se fâche pour les shows qu'on fait?
Quand t'es poigné dans les polémiques,
c'est ceux qui viennent pas voir le show.
Ceux qui sont dans le show,
qui sont dans le public, qui sont tout le temps contents.
Ceux qui sont dans le vox pop,
qui sont contents. J'ai jamais vu de plainte.
Une fois, il y a un gars qui m'avait écrit,
qui avait dit, t'as mis la mauvaise réponse,
mais un peu plus tard, j'ai bien répondu. Je t' avait dit ah t'as mis la mauvaise réponse mais un peu plus tard
j'ai bien répondu
oui mais je t'avais dit
je prendrais juste la mauvaise
après je me suis dit
tu corriges
moi il y a
non mais je te demande
combien de provinces au Canada
tu me dis
tu me dis d'après moi
15
c'est quoi la question
non
tu l'auras pas
non non
mais
non mais combien de provinces au Canada?
Le gars arrive 15.
Ah non, je t'ai dit là 10.
Tu lui demandes-tu des nommés
quand il dit, mettons, 15?
Déjà, les nommés, ce serait...
Tu sais, une bonne question de Vox Pop aussi,
souvent, les gens...
Moi, je fais des entrevues en tournée de radio,
puis je fais, on va faire le Vox Pop à Guynantel.
Là, ils me demand demande à quelle température
le cédrate de potassium
cristallique.
Tu ne le sais pas, Chris Zeper!
Il n'est pas intelligent, lui, non plus.
On est tous pareils.
Moi, je pensais qu'il y avait 17 provinces.
Lui, il ne sait pas
la température
de Chris de Cologne. C'est pas une question de vox pop, ça. Il n'y a personne sur la Terre il sait pas. La température. Deux crises de colonne.
C'est pas une question de vox pop, ça.
Il y a personne sur la terre qui sait ça.
Il faut que tu demandes Carey Price, il joue pour quelle équipe,
et que la personne ne fait aucune lettre qui te parle.
T'as-tu un ami... Parce que moi, c'est ça,
à chaque fois que j'écoute des vox pop,
pis même si ça en fait mille,
j'ai tout le temps un stress de
« Asti, j'espère que je connais les réponses. »
T'sais, parce que je veux pas écouter le vox pop pis, j'espère que je connais les réponses. »
Quand je veux pas écouter le vox pop
et faire « Je comprends pas pourquoi
il rit du monde. »
C'est bien correct.
Je pense que c'est pour ça que le monde
se choque. Ils regardent ça et ils font
comme « Ok, je vais jouer au mot aussi
dans ma tête. » Et là, ils font comme « Je l'aurais pas eu.
Je l'aurais pas eu. Celle-là non plus.
Je l'aurais pas eu. »
Chris, ces questions-là, c'est un peu
tricky. Là, il se choque, mais ce n'est même pas
les autres qui sont dans le même poste. Non, les gens se choquent pour des raisons politiques.
Parce que, tu vas voir,
je vais te conter quelque chose d'intéressant.
C'est qu'ils ne se choquent pas parce qu'ils savent
ou pas les bonnes réponses quand ils l'écoutent.
Ils se choquent parce que
sa caricature
leur gagne. La gagne à laquelle
ils s'identifient.
Par exemple, un Ontarien venait faire ça avec des Québécois,
on se choquerait plus
parce qu'on dirait qu'ils viennent rire de nous autres.
Tu comprends ce que je veux dire?
La meilleure preuve de ça, c'est que moi,
à date, j'ai fait beaucoup plus
de vox pop pour rire de la gauche.
Ceux qui manifestent pour
en 2012, les Carrés Rouges, j'en ai fait une,
j'en ai fait aussi
pour l'environnement, puis des trucs comme ça.
Et les journalistes me rentraient dedans.
Et là, le dernier que j'ai fait,
toute la gauche,
puis l'intelligentsia au Québec,
écoutez, c'est une réussite, c'est génial.
Puis dans les entrevues que je donnais,
je disais, non, non, vous trouvez ça génial,
parce que là, je ris du monde
dont vous vous moquez, vous autres aussi.
Et c'est toujours pour des raisons politiques
que les gens trouvent ça très, très bon
ou très, très mauvais.
Mais ce n'est pas parce qu'ils savent ou pas les réponses.
Toi, c'est quoi?
Cette semaine, tu as dit quelque chose sur les réseaux sociaux.
J'ai vu que le monde est en tabarnak après toi.
C'était quoi?
Je t'ai même envoyé une affaire,
« What about the children? »
Mais c'est quoi?
C'est parce que François Legault,
il a décidé de voter une loi.
C'est-tu ça, son prénom?
Tabarnak!
Je ne l'aurais pas eu!
Sylvain! Sylvain!
C'est une loi pour empêcher...
Moi, j'aurais dit les Legos.
Ça, c'est la bonne réponse.
Il a voté une loi pour empêcher les gens
de manifester autour des écoles et des hôpitaux.
Je trouve que c'est une loi qui est ridicule.
C'est une loi qui enlève le droit de manifester, la liberté d'expression.
C'est parce que les gens utilisent les arguments qu'ils ont pour défendre cette loi-là.
C'est la sécurité des enfants et des malades.
Mais laisse les manifestants parler, mais de la police pour être sûr que les enfants puissent passer,
que les malades puissent passer.
Il y a déjà un paquet de lois
pour l'intimidation, la violence,
les menaces.
Mais pourquoi tu n'aimes pas les enfants?
C'est ça.
Mais le monde était comme,
ben oui, moi et ma mère,
si tu as le cancer,
tu veux qu'il y ait un petit colon
qui crie après.
Non, mais le colon qui crie,
si tu l'empêches de crier,
ça va juste
rempérer.
C'est une loi qui est propre aux anti-masques.
Donc, c'est une loi contre un discours.
Puis, c'est une loi qui...
En tout cas, moi, je trouve ça
ridicule. Puis, c'est une loi qui fait juste...
C'est juste une loi pour réconforter
les gens quand ça fait leur affaire.
Ils sont pour la liberté d'expression,
mais ah! Ça a une limite!
Un moment donné, la liberté d'expression,
ben tu sais, quand tu... Là, là, oh! Christ!
Attends un peu! Moi, là, ça prend jamais affaire!
Oh! Oh! Oh! Oh! Attends un peu!
Non, non, non! Non, non, non! Oh! Oh! Oh! Ah!
Mais t'étais pour la liberté d'expression,
par exemple, il y a pas longtemps, tu sais.
Mais c'est la liberté d'expression juste exemple il n'y a pas longtemps mais c'est la liberté d'expression juste
pour le discours
qui font leur affaire
le discours qui fait pas leur affaire
et pourtant je suis tellement anti-masque
c'est du monde ridicule
mais je veux qu'il ait le droit de manifester
si ils sont pas sur le terrain
mettez de la police
ils vont gérer ça et nos enfants vont être sans sécurité
mais 3 guinantelles c'est ça qui est exact puis je trouve
que c'est sain pour des enfants de d'avoir à vivre de l'inconfort comme ça
si tu veux pas virer de même là manque pas trop d'école c'est exactement ça
c'est exactement ça on le vit admons, on va le vivre avec nos enfants
quand on voit un itinérant, tu sais,
notre enfant va nous poser des questions.
Ben, je trouve que c'est une belle occasion,
des anti-masques.
Tu sais, ton enfant,
comment ça qu'il me criait après, papa?
Ben, c'est un imbécile.
Il pense ça, puis il a le droit de penser.
C'est ça que tu dis à propos des sans-abri?
Tu t'en dis bien, ben!
Moi, ce que j'ai compris,
c'est qu'il veut passer une loi
pour qu'il n'y ait pas de sans-abri près des écoles.
Oui, c'est ça.
On parle de liberté d'expression.
Moi, j'ai mon livre que je sors bientôt.
Je venais apporter chacune une copie.
Je ne sais pas si on pourrait l'apporter.
Je tenais surtout à donner la première copie à Mike.
C'est la première personne à qui je donne un livre.
Merci.
la première copie à Mike.
C'est la première personne à qui je te donne un livre.
Parce que... Merci.
T'es la personne
qui a défendu la liberté d'expression.
Pis toi, ben tu viens
de la défendre aussi, pour les cabochons.
Fait que je t'en donne un à toi.
Merci.
Non, mais sérieusement, il y a un chapitre au complet sur ton histoire
là-dedans. C'est le livre offensant.
Donc, t'as offensé un masse de monde. Quel chapitre au complet sur ton histoire là-dedans. C'est le livre offensant. Donc, t'as
offensé en masse de monde.
Quel chapitre? Le deuxième chapitre.
OK. Qui s'intitule
L'affaire Ward. Fait que tu vas le retrouver comme ça.
OK, parfait.
Mais sérieusement, c'est un chapitre
que je consacre sur...
Ben oui, c'est-tu?
J'aurais aimé ça le noyer, le petit Chris.
OK. ben oui esti j'aurais aimé ça le noyer le petit Chris le co-work
pis ça ben j'explique dans ce chapitre là
que peu importe
t'as le droit de trouver que Mike Ward est un idiot
mais c'est
non non mais c'est vrai c'est un droit tout à fait légitime.
Mais tu peux pas
lui demander de ne pas avoir
le droit de faire ses jokes, puis
si ton avocat avait lu ça
avant, t'aurais gagné ta cause
déjà.
Tu trouves-tu, Mike, qu'il t'a
bien représenté,
Julius Gray? Il a dit
Dr. Gray.
Là, Dr. Gray. Oui, oui, oui. Non, il m'a bien représenté.
Il m'a bien représenté, oui. Sauf que, tu sais,
on dirait, c'est ça, c'est...
On dirait, tu sais, mettons, tout le monde
est en humour, je ne sais pas. Tout le monde dit ce qu'ils sont pour
la liberté d'expression, mais c'est tout le temps
« Moi, je suis pour la liberté d'expression,
mais ça, là! » Mais aussitôt que t'as un
« mais ça, là! »
Puis moi, en plus, au début,
tu sais, quand on était, nos
premières fois qu'on parlait
à Julius Gray, tu sais, on aurait pu
jouer la stratégie de « Regarde,
tu sais, moi, j'ai gagné deux,
j'ai gagné un prix humanitaire pour le travail je fais
avec des handicapés avant mon procès j'avais déjà la semaine que j'avais reçu la lettre de la
commission des droits de la personne il y avait une compagnie qui fait des les bras de jacques
outils pour les handicapés qui m'avait invité puis qui qui faisaient un 5 à 7, à mon honneur, dans leur shop,
dans leur bureau. On aurait
pu se servir de ça, puis servir
de « non, non, les handicapés,
mais je ne voulais pas. »
Parce que tu ne peux pas faire,
tu ne peux pas jouer la carte de
« regarde, moi, j'ai le droit parce que
je suis fin. Mais eux autres,
c'est des trous de cul, ils n'ont pas le droit. »
Je ne voulais pas jouer cette carte-là. « J'ai le droit de faire des jokes, c'est juif parce que je suis fin. Mais eux autres, c'est des trous de cul, ils n'ont pas le droit. Ça serait l'équivalent de dire
j'ai le droit de faire des jokes, c'est juif parce que je suis juif.
Je suis accepté
de la gang,
mettons des handicapés dans ton cas,
donc moi ça légitimise.
Non, il ne faut pas. Il faut que tout le monde,
il faut même que ceux
qui
n'ont aucun sentiment
positif par rapport aux personnes handicapées.
Donc, quelqu'un qui est totalement en eux a le droit de faire une joke là-dessus.
Comme tu as le droit de faire une joke sur les religions, que tu sois religieux ou pas,
ce n'est pas une question de sensibilité au fait que tu as fait des bonnes causes
ou que tu as participé à des galas.
Moi, quand les gens souvent se servaient de cette histoire-là de dire « Mike, il a comme fait des levées de fonds pour des personnes handicapées »,
j'étais mais ça n'a rien à voir. On s'en corrige ça.
Non, non, c'est ça. Ça change absolument rien.
Moi, c'est drôle parce que j'ai écouté un petit bout de Julius Gray par Zoom.
Oui. Puis moi,
je me sers tout le temps du même… Quand on me parle de Mike, j'ai tout le temps le même argument.
Mike, il ne se moque pas des gens.
Il se moque d'un sujet d'actualité ou sociologique.
Jérémy Gabriel, il n'y a aucun intérêt pour Mike
si Jérémy Gabriel ne fait pas partie de l'actualité.
Ça, ça casse les gens.
Là, ils comprennent que ce ne sont pas les gens.
Dans le fond, c'est vrai.
Ils ne se moquent pas de gens inconnus.
Ils ne nomment pas des gens qu'on connaît.
Ça casse les gens, mais après ça,
deux minutes après, ils oublient.
Oui.
Le monde oublie.
Moi, c'est ça qui me faisait capoter
pour le cas.
Mon gag que j'avais là-dessus, j'ai eu des critiques à ce type pas possible.
Que tous les journalistes hors des spectacles disaient que c'était un bon spectacle,
et surtout, ce numéro-là, c'était le meilleur numéro du show.
Et deux ans après, tu as des journalistes qui n'ont pas vu le show,
qui disaient « Voyons, ça ne se fait pas dire ça ».
Puis, je fais comme « Chris, il me semble que le journaliste qui était là dans la salle il y a deux ans,
tu es en train de dire que c'est un imbécile qui n'a pas bien fait sa job. »
Tu sais, toi, tu as le deuxième chapitre, mais le premier est sur mon histoire à moi.
Je passe avant toi dans mon lit.
Mais il y a le cas Nantel avant le cas Ward.
Puis, je parle de 2017, donc quand il y a le cas Nantel avant le cas Ward. Puis je parle de 2017,
donc quand il y a eu le fameux Me Too.
Alors moi, j'ai fait un numéro sur les agressions sexuelles.
Puis je parlais, entre autres, d'une universitaire bien connue
que moi, je n'ai jamais nommée dans le spectacle
et qui s'est auto-nommée elle-même sur Facebook ensuite
pour dire « Hey, c'était moi, c'est de moi dont tu parlais. »
Puis finalement, moi, ce qui est intéressant, c'est de moi dont il parlait. » Puis finalement, moi,
ce qui est intéressant, c'est que j'ai fait ma première
à Québec,
je ne me souviens plus de la date, mais mettons le 7 octobre,
et le 7 octobre au soir,
il y a tous les médias,
il y a 1348 spectateurs,
Standing Ovation le lendemain matin,
donc c'était le 7 octobre mon exemple,
donc le 8 octobre au matin, je me réveille,
c'est unanime, c'est super chaud octobre mon exemple donc le 8 octobre au matin je me réveille c'est unanime
c'est super chaud
et là il roule son
en boucle à LCN et RDI
puis regardez hier soir
mais là elle elle sort ça à midi
sur Facebook de dire qu'elle est
offensée par les blagues que j'ai fait
donc ton show va de génial à dégueulasse
moi je suis à Québec
donc je suis à l'hôtel, au Bon Entente,
et ça cogne à ma porte.
Là, il y a un journaliste
qui me dit, vous trouvez pas ça dégueulasse
que vous avez fait subir à cette personne-là?
Là, je suis comme,
vous étiez là hier soir.
Toi, tu pensais-tu que c'était genre service aux chambres?
T'étais comme,
c'est ma femme, elle est habituée.
C'est la même, elle est habituée. Ça a rien à faire avec toi, mais en l'espace
de 12 heures, je dis, mais
vous étiez là il y a 12 heures.
À la télévision, vous roulez en boucle
le reportage qui dit que c'est un bon show, puis vous venez
m'interviewer pour me demander
si je trouve pas ça dégueulasse que j'ai fait subir
à personne.
Faut expliquer, elle, elle était pas là au show,
c'est une amie qui a écrit,
c'était quoi la joke que tu faisais sur elle?
Mais même si elle avait été là, c'est un peu la même chose
qu'on disait, moi je traite de l'actualité,
je suis pendant
le MeToo qui est l'équivalent de la
COVID, si on veut, en termes de,
tu sais, tout le monde parle de ça,
moi je parle d'une histoire qui fait partie
de l'actualité.
Je peux comprendre que des gens sont offensés,
mais le livre s'appelle « Le livre offensant » justement pour ça,
parce que moi, ce que je revendique, c'est le droit d'offenser.
C'est même une coche plus loin que l'idée de dire
« Oui, mais mec, en même temps, il était fin,
mais il ne voulait pas s'attaquer à une personne en particulier. »
On s'en s'attire.
Tu as le droit en démocratie.
Il n'y a aucune loi.
La démocratie, la base de la démocratie,
c'est d'être offensé.
Ça tient là-dessus, la démocratie,
parce que l'idée de la démocratie, c'est que tout le monde
dit des choses, et c'est donc normal
que tu entendes des idées auxquelles tu n'adhères pas.
Des fois, même, tu trouves ça choquant.
« Voyons donc, ça n'a aucun sens de dire ça.
Mais pourquoi défendre la liberté d'expression
si tout le monde est d'accord? » Tu ne défends pas la liberté d'expression si tout le monde est d'accord? Tu défends
pas la liberté d'expression quand quelqu'un dit
quelque chose qui est unanime. Tu défends la liberté
d'expression quand il y a quelque chose de choquant
et c'est pour ça que je l'ai appelé comme ça, de dire
si on n'est pas capable de défendre
l'offense, ben on est pour la dictature,
on est pour la pensée unique.
Moi je pense, tu sais, mettons
n'importe quel joke là,
même si c'est un cas public, tu sais, voisons, n'importe quel joke, même si c'est un cas public.
Tu sais, vois-tu, moi, mon gag, Jérémy Gabriel, il a le droit d'être choqué par ce gag-là.
Il a le droit même de faire, Chris, moi, quand j'ai entendu ce joke-là,
même si c'était huit ans après, ça m'a fait mal, lui, il a le droit.
Mais c'est tous les autres qui font, Moi, là, si c'était ton enfant,
ferme ta gueule. »
Ce n'était pas une joke à propos de toi.
Ce n'était pas une joke.
On dirait que tout le monde s'approprie
la peine
et la douleur des autres.
Les autres ont le droit aussi d'être offensifs.
Une parmi tant d'autres
Mais même elle ou d'autres
C'est ça sa critique de son show
Non non
Une parmi tant d'autres
Mais tout le monde a le droit d'être offensé
Mais tout ce que je dis
C'est pas une raison pour rendre la chose illégale
Parce que moi ça me dérange pas
pour toi ou pour moi ou pour d'autres
que quelqu'un dise « c'est dégueulasse,
ça me blesse ».
Mais tout le monde a le droit d'être offensé,
mais fuck you, ça te blesse,
ça ne te concerne pas.
Ça ne te concerne pas.
Mettons que je fais une joke
sur l'islam.
Il y a quelqu'un qui est un musulman
qui dit « Moi, je suis offensé. » L'autre qui n'est pas
musulman, bien il dit « Moi aussi, j'ai trouvé ça offensant. »
Moi, là, c'est tout dans la sphère
de l'offense, de dire « Bien,
oui, vous avez le droit. Vous êtes choqués, vous n'êtes pas
contents. » Mais c'est quand il y a
une démarche légale, quand il y a
de l'intimidation, quand il y a des menaces
de mort, quand... Là, on dépasse
pour moi la sphère de... Pour moi, la sphère de l'offense, là, c'est de te trouveraces de mort. Là, on dépasse pour moi la sphère de
l'offense, c'est de te trouver cave.
Tout le monde a le droit de te trouver cave. Même quelqu'un
qui n'a pas d'enfant handicapé,
qui n'est pas handicapé, il a le droit de dire
« Moi, je trouve ça vraiment déplacé,
blessant. Je trouve que Mark Ward, c'est un
imbécile. » Tu passeras ça dans le
preview.
Mais c'est tout.
Mais quand il y a des procès, quand on défend vraiment la
liberté d'expression, sauf quand nous, on est offensé, on ne défend pas la liberté
d'expression en ce moment-là.
Ce qui doit être lourd, c'est ceux qui te reviennent, tu sais, genre, admettons, ils
perdent leur Facebook, puis là, tu sais, ils te disent « Oui, ce fait, je pensais
que tu étais pour la liberté d'expression. Tu es pas pour la liberté d'expression
pantoute, tu sais. » Il y a bien du monde qui t'écrivent
ça parce que tu as planté
un moment donné, comment ça s'appelle,
la complotiste.
Voyons, Asti-fille.
À qui tu parles, là, par exemple?
T'es comme, tu commences
avec moi, là, t'es rendu avec lui,
ça va finir avec Chuck,
Asti-fille. Non, mais la complotiste, Tu commences avec moi, là, t'es rendu avec lui. Ça va finir avec Chuck. Qu'est-ce que tu dis?
Non, mais la complotiste
qui a joué dans l'intro
avec chose, justement.
Ah, Lucie Laurier.
Oui, tu sais, là, le monde, il te plantait.
Là, il disait...
J'enlève pas son droit.
Elle a le droit de dire ce qu'elle dit.
Moi, en plus, le pire,
tu sais, même au début, quand il y avait de dire ce qu'elle dit. Moi, en plus, le pire, même au début
quand il y avait, comment ça s'appelle,
Alexis Cossette, qui l'avait enlevé
des réseaux sociaux, moi, j'étais contre ça
parce que j'avais fait une sortie
et là, j'avais des amis qui étaient comme
« Christ, pourquoi tu défends Alexis Cossette? »
Je disais comme « Je ne défends pas Alexis Cossette,
je défends son droit de dire
ce qu'il dit. »
Mais ça doit devenir lourd.
Le monde pense qu'il y a la liberté d'expression.
Mais là, en ce temps,
avec les masques, c'est rendu
comme, moi, je veux
pas que mon fils
porte un masque à l'école,
puis toi, tu défends pas ma liberté
d'expression. C'est pas de la liberté
d'expression.
C'est comme crier après...
C'est tellement stupide.
C'est comme si tu barres quelqu'un sur tes
réseaux sociaux, parce que ça arrive.
Des gens sont souvent très vulgaires
et agressifs. Tu es la seule personne vulgaire
que je garde.
Non, mais c'est vrai.
Un mercier est en tabarnak.
Tu barres des gens pis ils font
ah ouais
j'ai su que t'avais barré
un de mes chums
monsieur liberté d'expression
mais
je l'ai pas fait
fermer son compte
moi c'est comme
une station de radio
que j'écoute pas
tout a droit d'émerger
mais moi j'ai le droit
de pas l'écouter
tout le monde pense
la liberté d'expression
c'est qu'ils peuvent dire
n'importe où
n'importe quand
pis y'a aucune conséquence.
Puis que tu es obligé de les écouter.
Tu ne me suis pas.
Ah oui, tu n'es pas la liberté d'expression, mais tu ne me suis pas, par exemple.
Non, la liberté d'expression, je ne suis pas obligé de t'écouter.
Les réseaux sociaux, quand moi j'étais petit, j'étais conscient qu'il y avait des épées,
mais là, toutes les épées,
on les entend,
puis c'est lourd. Le monde sont plus intelligents
qu'il y a 30 ans,
mais les épées,
dans le temps, on ne les entendait pas.
Ils étaient en train de battre leur enfant
dans leur sous-sol.
Chris, on était-tu bien?
Chris, qu'on était bien!
Pourquoi tu dis que le monde est plus intelligent qu'il y a 30 ans? Bien, on était-tu bien? Chris, qu'on était bien, est-ce que tu sais? Pourquoi tu dis que le monde est plus intelligent qu'il y a 30 ans?
Bien, on n'est pas plus cave.
On a évolué.
On est égal.
On a accès au savoir.
Oh là là!
Pas d'accord.
Moi, je pense qu'on a évolué.
Non, on aurait accès au savoir.
On a accès au savoir.
Ça ne veut pas dire qu'on cherche aux bonnes places. Quand tu pognes les
complotistes, tu fais « Ok, c'est pas que tu cherches
pas à la bonne place. » Non, non, mais pas juste en termes de complot.
Moi, je pense que, tu sais, tu parles d'éducation.
Moi, le nombre de personnes qui mettent la faute
sur le système d'éducation, comme
sur le système de la santé, il y a relativement
peu de gens qui prennent soin de leur santé
puis de leur éducation
personnelle. Oui, bien c'est ça que je dis aussi.
Non, mais je comprends, tu dis qu'on aurait accès,
comme les bibliothèques existaient aussi avant l'Internet,
mais il y a relativement peu de monde
qui va dans les bibliothèques
et qui cherche les bonnes affaires sur Internet.
Si tu cherches les mots les plus recherchés,
ils font ça au mois de décembre,
les mots les plus recherchés dans l'année sous Google.
Il n'y a pas beaucoup d'astrophysique
et il y a des mots de même.
Oui, non, c'est vrai.
Mais dans le temps, va dans une bibliothèque,
dans un dictionnaire,
la page qui a le mot anus,
tu vois qu'elle rouvre tout de suite.
T'es comme, pourquoi?
Je ne sais pas, je la rouvre.
Le croyant plié.
Non, mais je pense,
la moyenne n'est pas plus intelligente,
mais plus éduquée là qu'il y a 30 ans.
Mais on entend plus nos épées qu'on entendait.
Tu sais, parce qu'à l'époque, tu sais, moi, mettons,
bien, c'est peut-être pas il y a 30 ans,
mais tu sais, moi, j'ai un de mes oncles,
il a arrêté l'école en deuxième année.
Puis, quand il nous jasait, ça avait du sens ce qu'il disait,
mais je n'ai jamais parlé de politique ou de culture générale avec lui.
Mais, c'est un gars qui a une éducation de deuxième année,
ça doit paraître un peu quand tu as des grandes discussions avec…
Oui, mais l'intelligence et la connaissance, c'est deux affaires différentes.
Non, je sais, je sais.
Moi, je pense que...
Moi, j'ai juste arrêté au cégep.
Je ne suis pas d'accord que...
Tu sais, souvent, on voit
bien des gens dans les médias,
des gens qui ont des doctorats,
vont dans les universités. La connaissance,
ça ne donne pas nécessairement l'intelligence.
C'est comme l'argent. Les gens pensent
souvent que les gens millionnaires
sont heureux, sont brillants,
ils ont des vies...
Quand t'es connu de proche, c'est comme...
Sauf que le millionnaire
le plus triste,
il est plus heureux que le gars dans la rue
le plus heureux.
Tu parles de Rozon?
Oui, mais tu sais, mettons,
Gilbert Rozon, c'est clair qu'il est ultra malheureux en ce moment.
Puis, tu sais, lui, c'est un gars qui aimait le pouvoir, puis la notoriété au-dessus de tout.
Fait que lui, c'est vraiment un enfer, ce qu'il vit, là, pour lui.
Mais il aimerait mieux avoir sa vie que d'être dans la rue.
Ben oui, être dans la rue,
c'est sûr que c'est l'échelle des besoins.
Si tu n'as pas
une couvercle le soir et que tu n'as rien à manger,
je comprends.
La phrase « l'argent ne jette pas le bonheur »,
c'est vrai entre 50 000 et plus.
C'est comme quelqu'un qui gagne
50 000 par année ou quelqu'un qui gagne
500 000 par année ou quelqu'un qui gagne 5 millions.
Quand tu es épuisé, tu es gelé et tu as faim. 50 000 par année ou quelqu'un qui gagne 500 000 par année ou quelqu'un qui gagne 5 millions.
T'es gelé pis t'as faim.
T'sais, 50 000, 5 millions,
même côté heureux,
mais 5 000 par année,
c'est cabarnac.
Chris, ça doit être lourd, là.
Gagner 5 000 par année.
Elle m'en disait.
Ah ouais, Chris.
C'est comment gagner 5 000 par année, Yann? C'est comment gagner 5000 par année, Yann?
C'est triste.
Yann, la seule raison qui vient à sous-écoute,
c'est qu'on a du chauffage.
Là, cette semaine, il a dit...
Chauffage pour des restants dans les poubelles à l'arrière.
Il a dit, là, là, j'étais pas là la semaine passée,
je peux-tu être sur scène,
il y a des spots.
C'est encore mieux.
Je suis content d'avoir Yann
sur scène avec moi parce que...
Ben oui.
C'est un gars que...
Je sais ça, je comptais dans la loge tantôt.
Il a des idées, il a des opinions,
puis j'aime ça,
il y a des gens qui se mouillent,
puis je trouve ça cool, tu sais.
Yann, en plus,
il a commencé à faire du stand-up depuis...
Ça fait quoi, là?
Un an?
Ça fait deux ans moins le COVID Ça fait deux ans moins le COVID.
Deux ans moins le COVID.
Ça fait trois semaines.
C'est grosso modo.
Fait que t'as jamais fait de stand-up.
Mais t'avais commencé avant le COVID.
T'as-tu commencé par le COVID?
Non, j'ai commencé un peu avant le COVID.
Toi, t'as vu la rock faire des jokes
devant des personnes âgées sur leur balco
et t'as fait, Ça pourrait être moi, ça! »
Mais tu sais, j'avais fait peut-être 4-5 shows avant le COVID.
Oh shit!
Le COVID a frappé,
mais j'ai réussi à me trouver quand même des punchs.
Mais c'est vrai, pour vrai, t'as un personnage déjà.
Ah oui?
Son personnage existe déjà.
Ben oui.
Puis tout ce qu'il faut, c'est que t'aies des punchs après.
Non, je me moque pas parce que, pour vrai,
les fois que je t'ai vu, je ne peux pas dire que je suis un fidèle
de ce que tu fais, ton podcast,
mais j'ai trouvé vraiment que c'était créatif, original.
Merci, c'est gentil.
Je te trouve bien, bien, bien.
Le plus tough en humour, moi, je trouve, je ne sais pas si tu es d'accord,
mais c'est de trouver ton personnage de scène.
Même si on n'est pas des personnages,
mais on est à quelque part des personnages.
Puis toi...
On n'est que des personnages, Mike.
Moi, tu sais, j'ai un bout dans le livre
où je parle de ça, puis je dis...
Moi, j'ai souvent eu la gauche qui me reprochait.
Elle disait, ah oui, facile de se couvrir sous un personnage.
Mais je dis, voyons donc donc ce que je suis dans la vie
ce que je fais sur scène ça n'a rien à voir
mais rien du tout
les gens ne croient pas ça
quand tu dis
j'ai une joke à te conter
hier je suis allé d'un bar
il rentre deux soeurs et un curé
t'es-tu allé d'un bar
t'as-tu rencontré
t'es un personnage
t'inventes un univers, t'inventes quelque chose
qui t'est pas arrivé.
Quand on fait de l'humour, on est toujours un personnage.
Sinon, on n'est juste pas drôle.
Si t'as pas de personnage, t'as pas de punch,
t'as pas d'univers.
Tout le monde est un personnage.
C'est ça, la base de l'humour.
Je te dis, si tu commences en humour
et que tu te demandes une chose qu'il faut que tu trouves,
ton personnage, je pense que ça peut prendre qu'il faut que tu trouves là ton personnage
puis je pense
que ça peut prendre
vraiment des années
avant que tu trouves ça
moi on dirait l'affaire
que je
on dirait là
plus ça va
plus je trouve ça dur
c'est que
moi tu sais
mettons ça doit faire
10-15 ans
ce que je fais
sur scène
c'est comme
des histoires
fait que c'est souvent
par rapport à quelque chose qui est arrivé pour vrai.
Ça fait que la première fois que je le fais, je raconte, c'est la vraie affaire.
Mais là, je fais, ah, ça, ça ne marche pas, ça, ça ne marche pas, ça, je vais tweaker ça, je vais arranger ça.
Et là, après trois ans, il n'y a rien de vrai dans ce que je dis.
Tu as balancé ça, tu as changé l'affaire.
Mais souvent, quand je suis dans la vie puis là je me rappelle
j'ai des souvenirs
mes souvenirs sont ma version
sur scène
je suis comme tabarnak
c'est pas normal
tu sais que
je le vis surtout quand je parle
du monde ça fait
1000 ans je connais
c'est arrivé une couple de fois avec Mercier
qui me disait, raconte l'affaire
des années 90.
C'était pas une anecdote que je
comptais sur scène, mais dans vie.
Mais je l'avais tellement tweaked
que là, quand je racontais l'anecdote,
Mercier était comme, c'est pas ça,
c'est pas ça, c'est pas ça.
C'est le même début, mais c'est pas la même fin.
Tu mets plus d'enfants nus dans tes...
Je mets plus d'enfants nus.
Fait que moi, je vais prendre...
Je vais prendre un vodka co diète, moi aussi.
Fait que moi, mon personnage de scène, c'est un pédophile.
C'est ça qu'il est en train de dire.
Écoute, c'était gratuit.
Nous autres, ça fait 20 quelques années qu'on se connaît.
Tu te rappelles-tu, c'était quand la première fois qu'on s'est
rencontrés? Ouais, mais j'ai un drôle
de souvenir, je pense, quand on
s'est rencontrés. Toi, t'as fait l'école en
91? Non,
94-95.
OK, non, c'était pas ça.
Non, c'est parce que j'avais fait une
conférence à l'école. Tu trompes entre moi et Doris
Simon.
T'as personne qui sait.
Non, je pensais que t'étais la fois où j'étais allé à l'école. Tu trompes en moi, puis Doris Simon. Tu n'as personne qui sait c'est quoi. Non, je pensais que
tu étais la fois où j'étais allé à l'école
puis que j'avais fait une conférence.
Il me semblait
t'avoir rencontré, mais tu vois comment
on contouisse les affaires avec le temps.
Je me souviens d'une fois
où je t'avais vu faire un show
à Québec. Tu faisais
le personnage que tu fais avec Patrickrick gros des fois qu'ils ont
une espèce de je pense qu'on a ici mon père il n'a pas les deux postes locales moi non plus à
moi je me suis même d'un gag écoute je me suis jamais même de mes propres gag où tu parlais de
souillés orthopédiques que j'avais dit à ce gars-là, il a bien l'allure, mais je
m'imaginais jamais que
t'aurais pu sortir du...
de la caricature de même,
que t'allais être le Mike Ward
qu'on connaît aujourd'hui, le gars plus
proche, puis c'est ça.
Mais moi aussi, j'ai fait bien des personnages
avant d'être le...
Tu sais, de personnage, je parle avec une perruque,
puis avec des... — Moi, j'avais commencé, pas de personnage.
Puis quand tu m'as vu, à l'école, ils nous ont obligés,
pendant une session, ceux qui faisaient du stand-up,
à faire des personnages.
Fait que tu dois m'avoir vu au DAG la session
que j'étais obligé de faire un personnage.
J'ai des mauvais souvenirs de ça, parce que moi, j'avais fait l'école...
T'avais un sans-abri, toi?
Oui, mais ça, c'était bon, là, ça.
C'était pas mauvais.
Si ça, t'as trouvé ça mauvais,
je l'ai trouvé...
Il faisait-tu...
Non, écoute, j'avais fait un show à un moment donné.
J'avais fait deux shows à l'école.
On faisait trois shows, donc, sur six mois. Toi, j'avais fait deux shows à l'école, on faisait trois shows donc sur six mois.
Toi, c'était la deuxième année.
L'année de Jean-Marc?
Non, c'était l'année suivante.
Il y avait Mathica de Jean-Marc la première année, moi c'était Claudine Mercier, moi
et Mario aussi.
Ok, ok.
Bélanger.
Donc, nous autres, on fait trois shows séparés à chaque deux mois, mettons.
Puis là, les deux premiers shows, ça va super bien.
Puis il y a quelqu'un qui me dit, c'était Louis Saïa,
dans le fond, il vient me voir, puis il dit, écoute,
tu vas faire la tournée juste pour rire.
Donc, ça, c'est ce qui allait suivre pendant un an
à l'école.
Ça, c'était gros dans le temps.
Moi, je trouvais ça vraiment...
Ça voulait dire que tu étais dans le top 4 de la relève.
Ben oui, puis moi, je me disais, tabarnouche,
écoute, je pensais que l'école allait durer 6 mois, là tu m'annonces
qu'il y a encore une année de spectacle,
fait que j'étais bien content. Vous étiez
payé en plus à l'école à cette époque-là?
300 piastres aux 2 semaines,
c'est ça? Non, non, c'est vrai, on se vend
un salaire, c'est un programme
gouvernemental. Chris, quand tu
commences, t'sais, en plus... Non, ouais,
aujourd'hui, ça leur coûte 14 000, nous autres, on n'a pas
se vend un chèque à chaque semaine.
C'est fou, Red.
Chuck, tu vas être payé moins que Guy
quand il allait à l'école.
Je sais combien tu gagnes.
Oui, oui, tu le sais.
Mais bref, moi, je fais les deux shows.
Donc, Louis, il me dit,
c'est réglé, tu vas faire la tournée,
les deux shows ont super bien été. Mais il dit, pour le troisième, je veux que tu teglé, tu vas faire la tournée. Les deux sont super bien été. »
Mais il dit, « Pour le troisième, je veux que tu te mettes à risque.
Je veux que tu fasses quelque chose qui ne te ressemble pas du tout. »
Et là, je me fais un personnage.
Dans le temps, j'avais des cheveux.
Je me peins les cheveux par en arrière
avec du « real cream ».
C'était ridicule.
Quand un gars de showbiz te dit,
« Prends un risque. »
Il faut que tu fasses semblant de prendre un risque
parce qu'ils n'ont pas d'imagination, ce monde-là.
Mais moi, j'ai vraiment pris un risque
et ça a été chrissement pas payant.
Je te jure, on a fini le show.
Dans le temps, les shows, on faisait comme 3-4 représentations.
Il vient me voir et il fait « Écoute, tu ne pourras pas faire la tournée.
Tu as tellement striqué hard que tout le monde débarque.
Et c'est l'année qu'ils ont fait les 4 par 4,
qui était la première année qu'il y avait 4 filles qui faisaient
l'humour. C'est qui les 4 filles?
Les Dion? Non, c'était
Claudine Mercier,
Daniel Robert,
Suzanne Tremblay,
puis Marielle Léveillé.
OK, le Dream Team.
God, yes.
Je me sens mal.
C'est intéressant parce qu'on sait jamais comment à long terme les affaires vont évoluer.
C'est comme dans le sport.
Dans le sport, des fois, t'as des gens qui sont repêchés
plus haut que d'autres.
À un moment donné, tu te dis, OK, il y en a un qui est 8e ronde,
il a une bonne carrière, puis l'autre, il est...
Mais c'est comme ça que vous vous êtes rencontrés.
On le sait toujours pas.
On ne sait pas.
On occupe ça avec d'autres idées.
Non, mais c'est ça que je trouve drôle.
Moi, ça fait tellement longtemps
que je fais de l'humour, puis Guy aussi,
ça fait tellement longtemps que moi, le premier souvenir
que j'ai de toi, c'est au bar
Les yeux bleus à Drummondville
que Good Show Big animait
Good Show Big à Mario Grenier
puis
tu es de l'année
moi je faisais ta première partie
j'étais à l'école
j'étais bon ça?
t'étais barré de la tournée
juste pour rire
c'est ça que je savais
ça devait pas être bien moi
je me rappelle
t'étais vraiment solide,
mais, pis là, tu vas le prendre personnel,
t'étais amer à cette époque-là.
T'es astique, t'es en tabarnak
contre tout le monde.
J'ai longtemps été...
J'ai toujours eu un peu ça dans ma personnalité.
Choc-toi pas.
Ah, lise ça.
Moi, je suis content,
le livre, il est écrit.
Au moins, je suis pas un trou de cul.
Il va y avoir un rewrite dans six mois.
Je me choque vite,
mais je me déchoque vite aussi.
Non, mais oui, c'est vrai qu'il y a un bout
où je faisais bien des bars,
puis je scorais dans les bars,
puis on dirait que ça ne donnait rien.
Moi, toi aussi, ça a pris 15 ans
avant que tu deviennes connu.
Puis moi, ça a pris 16 ans.
Les deux ensemble, on a pris 31 ans à être tu deviennes connu. Puis moi, ça a pris 16 ans. Fait que les deux ensemble, on a pris
31 ans à être connus. Mais quand tu fais
16 ans de bord,
puis que tu vois plein de monde
qui passe, tu sais, ça fait
deux ans qu'ils font ça, ils deviennent des vedettes,
puis un autre, ça fait quatre mois, ils deviennent vedettes.
À un moment donné, ton tour, tu sens qu'il n'arrivera pas.
Puis c'est vrai que j'étais...
J'ai eu des moments vraiment très
fâchés, très amers,
parce que je me disais, mais qui va me donner une chance?
Qui va me signer à un moment donné pour une émission de télé, un gala, un truc comme ça?
Puis oui, c'est possible.
Toi, la manière que ça a vraiment pogné, c'est que tu as sorti ton show toi-même.
Puis ça, tu as eu un certain succès.
Puis après… On a perdu 30 000. puis ça t'as eu un certain succès puis après
on a perdu 30 000
mais tu sais à l'époque
tu sais à ce temps avec les réseaux sociaux
puis internet tu peux faire de l'argent
avec ton premier show mais à l'époque
tu sais tu compétitionnais
contre les Juste pour rire, les Avanti
qui mettaient 1 million par prod
toi t'arrivais
Octan, Chris qui devait mettre 5 millions par prod. Octan. Toi, tu arrivais, Octan,
Christ qui devait mettre 5 millions par prod,
toi, tu arrivais avec ton 32 000 puis tu louais le Jésus.
C'était ça.
Non, mais c'est ça,
des autoprods dans le temps.
Mais grâce à ça,
tu avais pogné bien des...
Je me rappelle, c'est là
que tu avais commencé à faire le tour des télés.
C'est ça ce que j'ai eu, moi, à partir de là?
La climatisation.
La climatisation. C'est ce que j'ai eu, moi, à partir de là? La chlamydia.
C'était un peu avant ça.
C'était un peu avant ça.
Non, c'était Pierre Gravel qui m'avait signé pour les corpos.
Puis les corpos, c'est peut-être pas très
glorieux, mais il m'a dit que ça met de l'argent dans tes poches.
Puis c'est la première fois de ma vie
que je commençais à faire
« Ah, OK, je suis capable de commencer à vivre
avec ça. »
Ça, c'était en quelle année?
97, genre.
Tu te rappelles-tu, il te vendait combien
Pierre Gramel?
Peut-être 1000 piastres. 750, 1000,
1200, je ne sais pas.
Moi, j'ai un souvenir de Pierre Gramel.
Pour un corpo? En quelle année?
Dans les années 90.
Pour vrai?
Puis ça a-tu augmenté ou ça a réduit?
Ça dépend de qui on parle.
Mais moi, Pierre Gravel, je me rappelle, j'avais signé avec,
vu que tout le monde me disait,
« Ah, les corpos, c'est payant. »
Puis Pierre Gravel, j'avais remarqué, lui, il avait un talent,
il se rappelait de tout le monde.
Puis j'avais signé avec.
Et là, genre quatre mois après,
il ne m'avait encore pas booké.
Puis là, il me faisait faire un showcase.
Puis là, j'arrive au showcase.
Et là, il y a le Boogie Wonderband
qui joue avec moi.
Il se rappelle de tout le monde par nom.
Il est comme, « Hey, salut Lucie, salut. »
Puis après, il me regarde,
puis il fait enchanter Pierre Gravel. chez lui et comme tiki toi je fais comme je
suis le gars que ça fait quatre mois que t'as pas bouqué callis c'est comme
c'est fucking weird là tu sais que tu te rappelles pas de mon nom
pour vrai il m'a bouqué puis je suis vraiment même genre 25 ans plus tard
hyper reconnaissant de ça si pierre gravevel n'était pas arrivé dans ma vie,
je pense qu'à un moment donné, j'aurais fini par lâcher
et me dire...
Parce que vraiment,
je ne faisais rien. Je faisais 5000 par année.
Mais c'est une affaire.
Tu viens de parler d'une chose que probablement vous n'avez pas
souvent parlé sur le podcast.
Les showcases.
Quand tu commences aussi...
Ça, des showcases, c'est une espèce de...
Tu t'en vas faire...
C'est un show qui dure trois heures,
puis c'est tout le monde qui fait cinq minutes.
Puis dans la salle, c'est des acheteurs de spectacles.
Oh!
Puis il n'y a pas de magie.
Il ne se passe rien, puis chacun a cinq minutes.
Comme il dit, tu as des danseurs de ballet,
tu as un gars qui joue du violon.
Après toi, tu fais « Hey, bonsoir tout le monde, ça va bien? »
Cinq minutes, puis après ça…
C'est « America's Got Talent ».
Mais sans le talent.
Et c'est dur, ce « Lego », ça, quand même.
Moi, par exemple, je ne sais pas si toi, tu as vécu ça,
mais moi, on dirait…
Tu sais, quand tu commences, tu poursuis un rêve,
tu poursuis un rêve, tu poursuis un rêve,
tu poursuis un rêve, puis quand ça fait longtemps
que tu fais ça, un moment donné,
tu te mets à faire,
« Ah, ça ne marchera jamais. »
Là, tu es en crise,
tu es en mer, puis après,
tu réalises que tu es correct
avec le fait que ça ne marchera jamais,
puis c'est là que ça se met à marcher.
Ou en tout cas, c'était là pour moi.
Tu sais, moi, là, aussitôt que j'avais accepté...
Moi, c'est la même affaire que les filles.
Je suis seul, seul, hostie, je suis pathétique,
je suis pathétique.
Ah, fuck, il y a de Chris,
je vais me crosser le reste de ma vie.
Puis il y a une prostituée qui vient de voir.
Oui, c'est...
Non, mais toi, tu parlais d'amertume
t'as attendu aussi longtemps que moi
est-ce que toi, pis t'as une meilleure nature que moi
je sais que j'ai mauvais caractère des fois
non mais c'est vrai
t'es plus
tu fais avec
Ah oui je suis un scientifique du bonheur
Pas encore, ça s'en vient,
mais t'es pas encore gradué.
Mais pour vrai, est-ce que t'as eu des moments,
parce que je t'imagine pas,
pis j'ai jamais fait ça non plus,
mais fesser dans le mur,
c'est que ça arrivera jamais
quand est-ce que quelqu'un...
Moi, par exemple, quand j'ai commencé,
moi, je pense à une affaire
qui m'a vraiment aidé avec ça,
c'est que j'ai commencé en anglais
à Montréal, puis en anglais
à Montréal, c'était
impossible de vivre
de ça. Fait que moi, là, mon rêve,
c'était de vivre de ça.
Fait que, puis, j'imaginais pas que j'allais
faire ça en français, fait que je me disais, si je peux
gagner 30 000 par année,
je vais être fou comme la marde. Puis après,
j'ai commencé en français,
puis là, je voyais des amis qui faisaient du cash.
Ce qui est tough, c'est quand
tu vois des amis qui ont du talent,
qui font du cash, ça fait pas mal.
Vu que tu fais, Chris, il est bon,
il mérite son cash, il est bon.
Mais il y en a qui sont nuls à chier
puis qui deviennent riches.
C'est là que je parle d'être franchi.
Non, fait que sur le coup, moi,
j'étais comme,
ça me mettait en tabarnak,
mais après, je me rappelais tout le temps,
mon rêve, c'était de gagner 30 000 par année,
puis à l'époque, je gagnais, mettons, 45 000 par année. Fait que j'étais comme, je suis 15 000 over,
je vais arrêter d'être agressif.
Mais c'est pas juste l'argent.
Moi, des fois, il y a, moi, c'est des situations, là,
où, mettons, t'es invité sur un show de télé
là
pis
mettons
t'es booké le lundi
pis c'est le vendredi
on dit ok
dans 4 jours
tu viens
t'arrives à 18h
pis là le téléphone sonne
le vendredi à 15h
pis il faut
ouais
t'es débooké
écoute
un petit problème
au niveau de l'horaire
pis
pis là tu fais
ok
je comprends pas pourquoi
ben là on a eu dans le temps mettons Stéphane Rousseau au niveau de l'horaire. Là, tu fais, je ne comprends pas pourquoi.
On a eu dans le temps,
Stéphane Rousseau, qui était plus connu que moi.
Là, tu fais,
Stéphane Rousseau vous a confirmé à deux heures, mais bouquez-le la semaine prochaine.
Non, ce n'est pas de même, ça marche.
On te rappellera bientôt, tu es sur notre liste.
Ça, ça me met en maudit
parce que c'est le côté humain de la chose
où tu es vraiment dans le show. Écoute, moi, j'ai eu
une photo une fois, éco-vedette
en plus. Je suis au Club
Soda, sur la rue du Parc.
Jurez, c'est vrai ce que je vous montre là.
Et c'est le lancement
d'une émission
de Juste pour rire. Et là, il y a
Yves Pépeltier et Michel Courtemange.
On se connaissait tous très bien. Puis là, il y a
un photographe qui fait « Hey, on peut-tu faire une photo, les trois gars, ensemble? »
Je vous jure, on fait la photo.
Après ça, moi, je regarde dans l'œil.
Il y a mon épaule.
Je te jure.
Il y a Michel Courtemange, Yves Pépeltier.
On passait une très belle soirée au Club Soda.
Il y a mon épaule.
Là, je suis là, « Bien, tabarnak! »
Puis toi, tu t'avais...
Ça, ça me rendait fou
là j'étais comme quoi
pour les jeunes qui écoutent en plus
qu'est-ce qui est pire à cette époque là
lui il est allé au dépanneur
pis il a acheté un écovedette
sûrement
ouh
c'est vrai que
tu veux te boire
pis dans le temps il y avait pas d'internet pis c'est vrai que tu veux ex te voir, pis dans le temps, il y avait pas d'internet,
pis c'est vrai que tu veux exister,
dans le fond, t'es un artiste. Fait que t'essayes
d'exister, pis chaque petite
trace d'existence, il y a quelqu'un
qui passe dans le sable qui fait...
Moi, par exemple, moi, ce qui m'a
sauvé, c'est que
t'sais, un moment donné, chaque fois
que...
Ça a commencé à bien aller quand j'ai commencé à m'en crisser pour vrai.
À chaque fois, je me disais, quand tu commences, tu te dis, moi j'aimerais ça me rendre là.
Tu ne te dis pas ça vraiment, mais dans ta tête, tu te dis, si je me rends là, je vais être heureux.
Je vais avoir réussi.
Ta barnaque, mon premier gala, je vais faire un gala, ça va marcher.
Je vais être heureux. Là, tu fais ton gala, tu n'es pas heure fait on gala heureux tu fais moi c'est par j'ai pas eu de standing
quand je vois pas un standing d'un gars là je vais être heureux l'année d'après un standing
t'es comme ok ouais non cela je suis pas heureux après tu réalises un manique regardé juste être quelqu'un de triste. Tu sais? Oui. Ça va. Non, mais c'est vrai.
Peu importe.
Non, oui.
Tu sais, moi, là,
on dirait que c'est ça
qui m'a rend...
Tu sais,
le showbiz,
c'est le métier,
c'est tellement pathétique
qu'on court après
l'amour des inconnus.
Puis on dirait
que quand j'ai réalisé ça,
c'est là que j'ai commencé
à faire,
en regardant le monde
comme...
Tu sais, Oprah,
vu qu'elle se crisse un peu de ses
affaires, mais à l'époque, je la
voyais comme grosse, pathétique,
ce type. Elle vaut
un milliard, puis
elle est comme en train de danser, puis
j'ai caché des clés de char à tout
beau bain. Je fais comme,
tabarnak!
Chris, trouve- et des obèses
fait est-ce que quelqu'un de triste ben oui j'ai moi j'ai là j'ai la tristesse
plus facile que le bonheur ben pas après ton coup que tu vois mais mais mais
moi par exemple c'est moi par exemple, la part du monde,
moi, je suis quelqu'un de triste,
mais positif.
Que c'est rare que tu vois ça.
Parce que moi, je suis tout le temps,
n'importe quel projet que tu me donnes,
je vais être capable.
Je suis comme, ça va marcher, ça va bien.
Le verre, tout le temps à moitié plein,
mais je ne suis pas quelqu'un...
Tu as quelque chose d'un peu large.
Tu ne dirais pas chez Rona,
acheter une corde,
puis là, tu fais...
Anyway, pourquoi faire ça
quand tu sais qu'un fan va te tuer?
T'as pas besoin de cordes.
On avait eu...
Je sais pas si on avait parlé
la dernière fois que t'étais venu, vu que je suis en blackout,
mais
quand on avait eu
une menace de mort ensemble,
on est pas frères de graines, mais on est frères
de graines.
C'est-tu qui veut tuer le monde?
Mais moi, j'ai réussi à le faire emprisonner, pas toi.
Ouais.
Ça fait 5 mois de prison.
Moi, personne m'a dit qu'il voulait me tuer.
Oui, c'est ça. Tu l'as tué en rétroaction.
Moi, j'ai appris que quelqu'un voulait me tuer dans le journal.
En fait, je pense que c'est quand il est allé en prison pour moi
que tu as appris dans cause qu'il était aussi...
Et d'ailleurs, by the way, tu es aussi frère avec...
Avec qui? François Lambart.
Non, non. Oui, aussi, mais la vice-première ministre.
En fait, ce qui est fou, ce gars-là, ils l'ont laissé
sortir. OK. En disant, c'est pas un danger.
Il est suicide? Ah non.
Ils ont dit, c'est pas un danger pour la société,
mais moi, j'ai su par les policiers
qui sont allés l'arrêter à Québec,
que, tu sais, c'est le GTI,
ils ont défoncé sa porte, puis vraiment,
il était armé jusqu'aux dents. Il y avait des photos
de Kim Verghilde puis Marc Lépine,
plein d'armes dans la maison. Puis là, j'ai fait
« OK, c'est pas juste un gars qui t'écrit
sur Facebook. Si je te vois, je vais
te tuer. »
Et t'avais-tu écrit? T'as-tu des conversations avec lui?
Pas des conversations.
Moi, j'en
parlais,
j'ai un gag là-dedans dans mon show,
mais ce que je dis dans le show pour la vérité, c'est pas la même affaire. Mais moi, j'ai un gag là-dedans dans mon show, mais ce que je dis dans le show, pour la vérité, c'est pas la même affaire.
Mais moi, j'ai appris que, moi j'étais à New York avec Jean-Thomas,
et j'avais vu dans le journal, le titre c'était,
parce que moi à cette époque-là, j'étais comme banni du showbiz,
fait que le titre c'était, puis lui, c'était avant qu'il soit banni du showbiz,
fait que c'était, Guy Nantel reçoit une menace de mort pour son humour.
Et là, je me mets à lire ça.
Et là, ils écrivent ce que le gars a écrit.
Puis le gars, il avait dit,
« Je m'en vais tuer Guy Nantel et Mike Ward. »
Ou il avait écrit, « Je m'en vais tuer Mike Ward et Guy Nantel. »
Puis j'étais comme, « Mais ça en crée... »
C'est weird.
Avisez-moi, moi aussi.
Mettez au moins
mon nom dans le titre.
Envoyez-moi un fait-part.
C'est là que tu as vu que j'étais plus important que toi
dans le showbiz.
Ce que j'allais dire,
pour vrai, c'est que
ils l'ont sorti au bout de... Je pense qu'il a vraiment
fait cinq mois de prison.
C'est plus un danger pour la société.
Il est arrivé la COVID et il a été enfermé
parce qu'il a menacé
François Legault.
Ce gars-là
est un anti-masque.
Moi, l'affaire
qui me faisait
friquer avec ça,
c'est que,
moi, c'est arrivé
souvent.
Puis, tu m'en avais parlé
après l'article. Tu m'avais dit, tu m'avais appelé puis tu avais dit, il m'en avais parlé après l'article.
Tu m'avais appelé et tu avais dit qu'il y avait un policier qui va t'appeler.
Puis, tu devrais porter plainte aussi.
Mais moi, je n'ai jamais donné d'importance à ce monde-là.
Puis, j'ai tout le temps fait comme si il n'existait pas.
Parce que je savais des affaires que tu ne savais pas.
C'est ça l'affaire.
C'est que ce n'était pas juste quelqu'un…
Tu sais, moi, des menages,
je n'ai eu plein,
mais il y a une différence
quand même entre quelqu'un
qui dit « Hey, je te vois,
tu vas y goûter »
et quelqu'un d'autre
qui a la police.
Il avait trouvé des armes,
je pense.
Il avait trouvé
toutes les armes.
Mais des armes bas de gamme.
La maison pleine d'armes.
C'est des vieux guns,
par exemple.
Mais moi,
ce qui m'a fait furiquer,
ce n'était pas...
Non, non,
mais il y en avait plusieurs
et c'était surtout
ce qu'il collectionnait
des articles de Marc Lépine, Kim il y en avait plusieurs. Puis c'était surtout... C'est qu'il collectionnait des articles
de Marc Lépine,
Kim Vergeal, tout.
Ah, c'est-tu que ça fait cliché
de faire en série?
Dans un sous-sol avec une lumière qui pend comme ça.
Mais c'est ça.
Là, en passant, s'il écoute,
c'est lui qui a dit ça.
C'est pas moi.
C'est pas moi.
Je pense que
Geneviève Guilbeault l'a mis en prison
pendant six mois encore.
Ouais, c'est ça. Au Québec,
à un moment donné, on dit, écoute,
c'est quoi la différence?
Tu le mets en prison trois mois, il suit pas de thérapie,
il sort en deux mois, je pense qu'il est plus dangereux.
Mais il est craqué, là.
C'est une question de temps, lui, avant qu'il saute
quelqu'un. C'est peut-être
quelqu'un ici.
Moi, par exemple,
moi, c'est mon père.
Moi, je ne connaissais pas son nom.
Ce n'est pas la première menace de mort que j'ai.
Ça ne sera pas la dernière.
Mais je n'ai jamais appris le nom
du monde qui m'ont fait des menaces de mort.
Je trouve ça innocent que les médias disent
leur nom parce que ça les rend
célèbres. Tu ne devrais jamais
rendre ce monde-là célèbre.
Même, mettons,
le tueur de John Lennon,
je l'appelle le tueur de
John Lennon et non Mark David Chapman,
même si là, j'ai dit son nom.
Mais mon père,
chaque fois qu'il m'appelait
il me disait le nom du gars
il était comme t'as-tu des nouvelles de
pis là il me disait son nom
pis j'étais comme arrête de me dire son nom tabarnak
pis pourquoi j'aurais des nouvelles
il devrait y avoir une loi que
quand quelqu'un fait
moi les gars qui tuent leur conjointe
les tueurs en série, les tueurs de masse
il devrait y avoir une loi qui dit
tu n'existes pas »
parce que je pense qu'une base
de leur motivation, c'est « Ah, OK,
ils vont parler de mon nouvelle. »
Enfin, j'ai existé à travers
ça. Tu sais, comme Luca Magnata,
c'est clair qu'il est
bandé comme un hostie de
gars qui a tué quelqu'un
et il s'est crassé avec ses membres.
Tu sais, de savoir qu'on se rappelle de son nom. Lui, il avait pris'un et il s'est crossé avec ses membres. Tu sais, de savoir
qu'on se rappelle de son nom.
Lui, il avait pris le bras et il s'était
crossé avec le bras de l'autre. C'est ça?
Oui, mais c'était consentant.
C'était le gars
juste...
Ça, je vais vous laisser gérer cette conversation.
Oui, oui.
Il y avait... Moi, j'ai jamais
vu la vidéo de ça, mais j'avais...
Ben...
Toi, tu as dû la voir.
C'est clair.
Tu l'as vue, toi.
Ah oui.
Ah oui.
Il fait croire que c'est du psoriasis,
mais il se grattait le front
et il faisait...
C'est bien excitant, ça, tabardak!
Alors.
Ah, mais ça,
ce gars-là,
Chris,
n'inviterait pas à souper.
Je sais qu'il y a
aux États-Unis
qui ont,
je pense,
qui ont commencé
à arrêter
de nommer les noms
pour les tueries
dans les écoles
et ils en parlent
moins aussi
dans les tueries.
Mais les hosties
de médias,
c'est,
tu sais,
il était temps
que les médias
allument
qu'ils ont un pouvoir.
Tu sais,
ils n'arrêtent pas
de faire comme si...
Cré, j'ai une glace dans l'oeil.
Ah ouais?
Tu parles, puis...
Ils n'arrêtent pas de faire comme si les humoristes,
ils réalisent pas leur pouvoir,
puis les chanteurs réalisent pas leur pouvoir.
Tabarnak, les médias.
D'ailleurs, là, c'est drôle parce que, tu sais,
les journalistes, là, c'est le seul
métier que... Je sais pas si toi, t'as vécu ça, mais moi, c'est le seul métier que, je ne sais pas si toi
tu as vécu ça, mais moi c'est arrivé 2-3 fois
que, tu sais
les journalistes, ils peuvent dire
qu'il y a des mauvais politiciens
qu'il y a des mauvais acteurs
des mauvais chanteurs, des mauvais
whatever, mais toi
tu ne peux pas dire qu'il y a des mauvais journalistes
si tu fais ça, particulièrement, mettons que tu vas sur Twitter
et que tu te dis, hey un tel a écrit telle affaire,
mais ce n'est pas pantoute ça,
et c'est la preuve qu'il n'est pas resté sur le cadre. »
Puis là, tu le prends en défaut.
Tu vas avoir une meurtre de journalistes
qui vont se lancer dessus, comme des loups,
qui ne sont même pas le même média nécessairement,
et qui se défendent entre eux autres.
Et c'est le seul pouvoir qui n'a pas de contre-pouvoir.
Tu sais, la police, tu vas avoir un contre-pouvoir.
Les juges, tu vas en avoir un.
Les politiciens, tu vas en avoir un.
Les médias, c'est le seul pouvoir
qui n'a pas de vrai contre-pouvoir.
Ils vont parler du conseil de presse.
C'est un rebel média.
Non, mais c'est ça. Le conseil de presse,
il est volontaire. C'est sur une base volontaire
et il n'y a pas de réel...
De toute façon, je pense que le Québec n'en est même plus dedans.
Oui, c'est ça. C'est pour ça que je te dis que c'est volontaire et il n'y a pas de... D'où le terme volontaire. Québec n'en est même plus dedans. Oui, c'est ça. Ils ont sorti du conseil d'abord. C'est pour ça que je t'ai dit que c'est volontaire.
D'où le terme volontaire.
Il n'y a pas de question.
Mais donc, ils ne réalisent pas à quel point…
Un petit scoop pour toi, là.
Volontaire.
Je ne pense pas que tu es obligé d'être dans l'affaire qui n'est pas volontaire.
Non, puis je trouve qu'il devrait peut-être y avoir quelque chose de plus grand que le conseil de presse
sur une base volontaire pour
quand même avoir une espèce de vision
générale sur comment on
gère ce métier-là. Puis je suis pas en train de dire
qu'ils font une mauvaise job, je dis juste que
quand un métier se gère
lui-même, mettons que tu dis aux médecins
c'est juste vous autres, vous allez vous autogérer,
c'est jamais une bonne idée.
On le fait pour la police, puis on ne devrait pas le faire pour aucun pouvoir.
– Aussi,
à l'époque,
il y avait des journalistes, mais là, il y a plus
de chroniqueurs que de journalistes.
Fait que moi, de savoir, tabarnak,
qu'est-ce que Pat Lagacé pense d'un sujet,
je m'en contre, Chris.
Donne-moi la nouvelle.
– As-tu un lien par rapport à ce qu'il a pensé
de toi dans le temps? Même pas, même pas.
Je laissais
avant, puis
non, c'est ça. Non, mais je comprends quand même ton
point sur l'idée qu'on a
remplacé un peu le journalisme dans l'opinion,
il me semble. Ben oui, beaucoup.
Il devrait exiger
de séparer les deux, parce que là,
je me souviens même,
c'était de la nouvelle commentée,
tu avais Jean-Luc Mongrain qui commentait la nouvelle,
mais en même temps, tu mets de l'éditorial
par-dessus, puis même à ce temps-là,
les chroniqueurs se permettent,
tu écoutes Arcand le matin, puis les chroniqueurs
se permettent des affaires, tu fais comme,
tu ne veux pas avoir un petit...
Mais il y a une affaire qui est touchée,
c'est que, tu sais, mettons,
tu sais, les chroniqueurs deviennent des stars,
puis c'est avec des stars que tu vends de la pub.
Fait que, tu sais, les journaux,
les radios, les télés
veulent vendre de la pub.
Fait que là, tu dis, une manière de contrer ça,
ça serait, ils n'ont pas le droit de vendre de pub,
c'est le gouvernement qui gère ça. Mais après, tu veux
pas des employés du gouvernement
créer ça. Fait que t'as le choix de
soit t'as le journal de Montréal
ou t'as la Corée du Nord.
Le paradoxe...
Tous les postes de nouvelles
continues pis de manchettes, là,
ils devraient pas avoir d'opinion là-dessus, ou du moins,
ça devrait être à des heures spécifiques, ça devrait être
séparé des bulletins de nouvelles. Un bulletin de nouvelles ne devrait
jamais être, disons,
avoir, admettons, un Paul Arcand
comme animateur. Ça devrait être complètement
séparé. Mais c'est ça que tu m'as dit, c'est que peu importe la personne,
pourquoi cette
personne-là, on veut son opinion?
C'est une question qu'on ne se pose pas, mais tu sais, si tu te regardes
au niveau du Québec, admettons qu'il y a
22 donneurs d'opinion,
si tu prends les radios, puis les journaux, puis tout ça,
pourquoi ces 22-là,
on a besoin de savoir à chaque jour
ce qu'ils pensent
c'est quand même
parce que tu peux pas avoir
une opinion sur tout
moi on dirait
au quotidien
jeune là
je le réalisais pas
puis ça a été long
avant que je comprenne ça
mais tu sais comme moi
mettons
tu veux mon opinion
sur l'humour
ce que je vais dire
risque d'être pertinent
parce que j'ai donné
ma vie à ça
ça fait 30 ans
que je fais ça
ou les podcasts
ça risque d'être pertinent dépendamment de l'heure que
je te donne mon commentaire mais n'importe quel autre sujet je connais
rien tabarnak puis il y a beaucoup de chroniqueurs qui connaissent encore
moins que moi moi on dirait c'est une affaire qui m'a fait... Cette année, j'ai réalisé quoi?
Moi, j'avais pris...
J'ai fait un test de QI,
puis mon QI est en haut de la moyenne,
puis je sais à quel point je suis stupide.
Fait que j'ai fait tabarnak que notre société est dans la marde,
que je suis plus intelligent qu'eux autres,
puis c'est eux autres qui nous disent quoi faire.
Il y a de quoi qui ne marche pas.
Mais le paradoxe, pour vrai,
c'est que je trouve
que c'est quand même
étrange, on le vit
avec la COVID en ce moment,
que les journalistes, évidemment,
bagent beaucoup les complotistes,
mais je pense qu'il y a une partie
du complotisme...
Qui a raison, tu sais.
Non, mais c'est pas qu'ils ont raison
de croire en n'importe quoi,
mais c'est une résonance
du fait qu'il y a des conflits d'intérêts
qui sont liés au conglomérat,
aux recherches des clics,
qui fait que les gens ne croient plus.
Et il y a juste 11% des gens
qui croient en ce moment
que c'est vraiment la vérité dans les journaux,
qui font très confiance aux journalistes.
Ce n'est pas beaucoup 11%.
Donc, 11% de gens qui disent
« Je fais très confiance aux journalistes. »
C'est juste le double de « Qu'est-ce qu'il voulait
que tu sois le premier ministre? »
Mais à partir de ce moment-là,
s'il y a 11% des gens qui font
très confiance, ça veut dire
qu'ils vont ailleurs. Puis les
18-34 ans, ils disent
maintenant qu'ils font plus confiance en ce qu'ils disent
sur Facebook et Twitter qu'aux
journalistes. Mais moi, je trouve que c'est malsain.
Et ce qu'il faut faire, c'est
de corriger le journalisme et c'est
de l'encadrer mieux
pour que
l'information
pour la nouvelle
soit plus fiable
et moins spectaculaire
moins dans le spectacle
moi
au States
j'avais
pendant un bout de temps
j'écoutais
juste pour voir
combien de temps
je pouvais écouter
CNN
puis Fox News
puis
les deux
après 9 minutes je viens étourdi puis fâché je suis comme voyons tabarnak CNN pis Fox News. Pis les deux, après neuf minutes,
je viens étourdi pis fâché.
Je suis comme, voyons, tabarnak!
C'est les deux à deux
extrêmes qui ont aucun sens.
Pis au Québec, c'est pas
si pire que ça, mais
au Québec, on est tout le temps
20 ans en retard pour les
affaires des médias. Fait qu'on va devenir
ça si on fait pas de quoi.
Il y a un chroniqueur qui parlait tout le temps
de la politique américaine, Raphaël...
Raphaël...
Donatello.
Donatello.
Il y avait Raphaël, il y avait Donatello,
il y avait...
Il parlait
de politique américaine, puis
il donnait tout le temps...
Tu fais comme...
Tu es supposé nous rapporter un peu la nouvelle,
puis nous expliquer c'est quoi qui se passe,
mais il donnait tellement son opinion
que le monde,
ils ont fini par l'haïr,
mais Chris, arrête de donner ton opinion.
Il s'est fait remplacer une semaine
chez Arkan, puis ça faisait tellement du bien
parce que la fille, elle ne donnait pas son opinion,
elle faisait juste expliquer les faits, c'était factuel. Laisse-moi décider
que Trump, oui je le sais que c'est un idiot, mais laisse-moi choisir ça. Toi, ramène-moi
les faits. Moi, c'est supposé de cuire dans ma tête, mon opinion va se former, puis après
ça, c'est moi qui vais décider. Mais tu n'as pas à me dicter c'est quoi que j'ai
à penser. C'est moi qui vais décider. Mais tu n'as pas à me dicter c'est quoi que j'ai à penser.
Raphaël?
Raphaël Jacob.
Ça doit être ça.
C'est celui qui n'a pas de cheveux.
Oui, c'est ça.
Il n'a pas de cou.
Exactement.
Il t'avait tapé ses nerfs pendant les sélections américaines,
si je me rappelle bien.
Chris!
Je l'ai pris.
Il l'a vraiment méprisé.
Il avait promis qu'il allait démissionner si Donald Trump était là.
Puis il n'a pas démissionné.
Il a fait du job.
Tu vois, si le journalisme
était encadré,
il aurait fallu
le chrétien.
Par rapport à ça,
j'ai une question,
justement.
Est-ce que vous trouvez,
si on dit que les journalistes
font une belle job
ou en fait,
on ne peut pas dire
que les journalistes
ne font pas une bonne job
ou quoi que ce soit,
est-ce que vous trouvez
que des fois,
il y a un manque
de pertinence
dans le choix des nouvelles
et dans le traitement
des nouvelles?
Des fois,
on dit que ce n'est pas
le journaliste,
mais c'est le chef de pupitre
qui a décidé
de mettre cette nouvelle-là.
Il y a une tempête de neige, il y a une pénurie de pelle à neige.
On s'en va au Canadian Tire pour entendre un gars
qui dit qu'il y a une pénurie de pelle à neige.
Viens-tu te perdre quatre minutes pour vrai là-dessus?
Ça va sonner, genre de hack,
mais aussitôt que dans les bulletins de nouvelles,
aussitôt qu'il y avait une tempête,
ils se sont dit qu'on all va envoyer le gars de météo
dehors, à la pluie.
Pourquoi?
J'ai-tu besoin de voir
un monsieur avec un parapluie qui shake
pour savoir qu'il y a un ouragan?
Dis-moi qu'il y a un ouragan.
Puis, Chris...
Je faisais tout le temps la même joke à chaque année.
Quand il annonce, admettons, un moins 30
le lendemain, je fais comme, regardez bien le topo à RDU, à LCN,
ça va commencer par une option de CAA
qui est en train de booster un char,
puis ça va être un char qui a de la misère à partir.
Le topo va partir de même.
C'est tout le temps ça.
C'est tout le temps ça.
Dans le livre offensant,
il y a un chapitre sur les médias, justement,
puis je réponds à ta question, dans le fond, c'est qu'il y a le début de ce chapitre-là, je raconte, c'est ban une couple d'années. Puis là, il y a comme une panique,
mais rapidement, il désamorce ça
puis il dit, non, non, finalement,
il n'y a rien, c'est une fausse alerte.
Mais la police arrive
puis décide qu'ils attendent une heure, une heure et demie
avant de laisser sortir
les élèves pour une raison, une procédure
de police. Ça fait qu'ils mettent des cordons
journaux autour puis
ils laissent du temps passer. Puis là, il y a des
journalistes, donc, qui prennent cette heure-là
puis qui s'habillent. Puis là,
ils finissent par sortir des élèves,
puis là, ils arrivent. Et là, il y a un journaliste,
mais on est en direct, alors on a
quelqu'un comme ça, vous étiez comme ça
barricadé, ça devait être
terrible ce que vous avez vécu. Puis là, le gars, il dit,
c'est un étudiant de l'UQAM, fait qu'il dit, moi,
il dit, non, il dit, on a les médias sociaux, on a vu
que c'était une fausse alerte. Il dit, oui, mais vous avez dû avoir peur quand même.
Il dit, non, parce qu'on a vu que c'était une fausse alerte, fait qu'on n'a pas eu
peur. Puis là, le gars, il dit, mais avouez que si vous n'avez pas eu les médias sociaux,
vous auriez eu peur. Là, j'ai dit, ben oui, mais c'est parce que le but, c'est de créer
de la peur, peu importe, même quand t'as pas peur.
Et je pense que c'est beaucoup basé sur ça aussi,
l'idée de dire, on est à la fois
celui qui te fait peur et celui
qui va te rassurer.
Tant qu'on est dans ces deux dynamiques-là...
On est le père qui te passe le doigt
pis qui cherche son violeur.
Tu sais?
Tu viens...
Écoute, tu viens...
Tu sais...
Non,
mais c'est intéressant
parce que souvent,
souvent les gens disent,
Mike,
puis toi,
il me semble
que vous avez
un peu quelque chose
en commun,
mais quelque chose
de très différent.
Je pense qu'on vient
de le résumer
dans ça.
Tantôt,
je disais,
tu sais,
Dominique Tardif,
il dit ce que je pense, mais de façon intelligente.
Moi, je suis la version inverse
de ça, Guy Nantel.
Hé, Chuck, j'irais avec des questions.
Ça fait 1h40
qu'on est là. Oui, quand même, ça roule.
Il y a quand même des très bonnes questions.
Première question, justement, il y a beaucoup de monde
qui demande, Guy, si
tu vas te lancer un podcast.
On a reçu beaucoup de questions là-dessus.
Je te lance la question.
Écoute, vous me faites
à la fois plaisir et un peu peur
parce qu'à chaque fois que je viens ici, je reçois toujours ça.
Je me pose toujours la question,
est-ce que chaque invité se fait demander ça
ou c'est moi qui reçois ça?
C'est juste ceux qui ne connaissent pas
trois bières qui reçoivent ça
comme question.
Moi, je veux bien, mais c'est parce que qui reçoivent ça comme question. Ben non, ben,
moi, je veux bien, mais c'est parce que
moi, j'aime ça, comme disait Mike
avant qu'on arrive sur cette scène-là,
j'aime ça la vérité.
Puis la vérité, pour moi, c'est juste
confronter des idées. On n'est pas tout le temps d'accord,
quoique dans le podcast ici, on n'est pas
dans de grosses confrontations, mais j'aime ça
quand ça brasse un peu.
Non, non, ben, on s'obstine pas, mais ben,
on est quand même assez dans
même mouvance.
Pis moi aussi, je suis pas quelqu'un d'obstineux.
Non, mais moi, je suis plus que toi
pis j'aimerais ça faire ça.
T'obstines avec moi?
Ben...
Non, mais je donne l'exemple.
Tu sais, le livre français...
Qu'on sort bientôt.
Je ne sais plus où la caméra
qu'on fait.
Sérieusement, on sort ça
parce que là, on est avant.
On filme ça un mois.
Quelle date que vous le sortez?
20 octobre.
Je pense que tu vas le diffuser à peu près dans ce temps-là
selon l'entente, si tu as respect
qu'on avait pris.
Mais...
Parce que c'était le premier à qui j'ai donné une entrevue.
On n'a pas vraiment parlé du livre, mais ce n'est pas grave.
Mais c'est le livre à force de m'épreuve.
Ce que je veux dire, c'est...
Là, je réponds à ta question à toi.
C'est un peu n'importe quoi.
C'est un peu n'importe quoi.
C'est un livre.
Oui.
Fait que pour répondre à ta question,
le 20 octobre, chez tous les libraires. Chez tous les libraires du Québec. Oui. Fait que pour répondre à ta question, le 20 octobre,
chez tous les libraires.
Chez tous les libraires
du Québec.
Oui.
Non, mais pour la sortie
de ce livre-là,
j'ai décidé de faire
des entrevues
sur cinq grands thèmes
dont je parle là-dedans.
Donc, racisme systémique,
culture du viol,
liberté d'expression.
Donc, des sujets crunchés
où ça brasse quand même
un peu.
Écoute, là, ça fait dix jours qu'on est trois.
Moi, j'ai deux assistants recherchistes
qui font des appels sans arrêt sur tous les gens
qui se prononcent contre ma position à moi.
Donc, moi, ce que je dis, c'est que je veux qu'on s'assoie
à 45 minutes et qu'on jase de ces sujets-là.
C'est un bordel.
Tout le monde fait comme,
« Ah, bien là, s'il n'est pas d'accord avec moi, j'aime mieux pas ça. »
Je trouve qu'on est dans une culture du consensus
qui me tombe sur les nerfs au Québec.
Et tant et aussi longtemps que ça va être ça,
j'aimerais ça faire un podcast.
Mais si c'est faire un podcast juste pour dire,
« Hey, on boit du gin tonic. »
Il le fait déjà.
Fait que moi,
je sais pas. Je sais pas comment je pourrais être plus utile que ça.
Mais j'aimerais ça quand même.
L'autre affaire, c'est que je suis un peu lâche sur l'organisation.
Je sais pas moi comment ça marche.
Ah oui, Chris, t'as deux recherchistes
pour booker des entrevues de web.
J'ai même pas de téléphone cellulaire.
C'est quoi cette équipe-là, tabarnak?
T'as commencé avec 1000 piastres.
Reste poli si tu veux signer avec une bonne équipe.
Chris, au lieu d'engager deux graphistes,
t'aurais dû engager une graphiste.
Ben oui, elle a pris un emoji.
C'est un très beau livre, ça, voyons donc.
Ben oui.
C'est comme que...
Mais je pense que pour vrai,
si t'avais cassé à la glace,
t'avais une personne qui décidait de vouloir
se porter vraiment contre une opinion,
disons, de ce que tu pensais,
pis que tu faisais passer cette entrevue-là à d'autres gens
qui étaient intéressants, peut-être que là, ça aurait été...
Faut juste avoir la première personne qui a cassé à la glace.
Moi, je pense...
La première personne est la plus tough.
C'est ça, mais une fois que tu l'as,
tu peux probablement, après ça...
Non, je sors pas la porte, mais...
C'est pas facile.
Ce n'est pas dans notre culture québécoise de débattre.
Moi, j'ai bien des défauts,
mais il y a une affaire que j'aime beaucoup,
c'est qu'on discute vraiment respectueusement.
Je ne comprends pas les gens,
même quand on n'est pas d'accord,
je ne comprends pas les gens de se crier après.
Ça, ce n'est pas dans ma nature,
mais je suis capable de dire à quelqu'un
« Écoute, je ne suis absolument pas d'accord
avec toi, puis je vais même te montrer
à quel point c'est ridicule ta façon de penser,
mais ce n'est pas pour humilier l'individu,
c'est pour montrer comment ta mécanique
est faible. »
Je t'ai pointé toi, mais c'est un exemple
que je donnais.
Je veux juste montrer à tout le monde que c'est un faible d'esprit.
C'est un niaiseux.
C'est ce que j'aime
de Mathieu Boccote.
Il a cette culture-là.
Il a cette fibre-là en lui.
Même Éric Duhem,
je suis d'accord avec zéro de ses idées.
T'es-tu vacciné, toi?
Oui, double vacciné. Pourquoi ça revole?
C'est parce que t'as parlé d'Éric Duhaime
et tout tranquillement.
Tous tes idoles.
Moi, là,
Mathieu Boccote,
Éric Duhaime,
Alexis Cossette, là.
Des grands influenceurs.
Non, mais tu sais,
c'est des gars
qui n'ont jamais peur
de te débattre.
Ça ne me dérangerait pas
d'avoir Éric Duhaime,
Mathieu Boccote
et toutes sortes de monde.
Mais toi aussi,
c'est dans...
C'est ce que j'aime de toi aussi,
c'est que quand je disais ça tantôt,
tu n'as pas peur de tes opinions. De quoi on a peur?
Tu ne vas pas mourir.
Un des premiers...
Un des premiers trucs...
Un des premiers trucs que j'avais fait pour la liberté
d'expression, c'était
on avait fait, c'est un truc
pour Rémi Couture,
le maquilleur gore,
que le gouvernement l'avait amené en cours
pour une connerie. Fait qu'on avait fait
un roast et j'avais
booké Éric Duhaime.
Éric Duhaime, je sais pas s'il avait fait ça pour ça,
il n'était pas sorti du garde-robe encore.
Il s'était auto-sorti du garde-robe pendant le roast.
Puis je me disais, je ne sais pas s'il fait ça
pour nous donner la permission de faire des jokes de gay.
Puis j'avais fait, si c'est ça, Chris est malade
qu'il ait fait ça pour la cause.
Mais peut-être aussi,
il y avait juste des bonnes jokes de gays.
Par rapport à ça,
justement, une question pour Yann.
Bon, l'année dernière,
tu as beaucoup justement parlé des gens
comme Alexis Cossette-Trudel, ce monde,
et il y a du monde qui se demandait
s'il y avait des gens dans ton entourage proche
qui te parlaient peut-être moins
ou qui étaient un petit peu
plus réticents
quand tu faisais justement
tes happy buffers
et que tu avais ces opinions-là
qui étaient un petit peu
controversées.
Oui, c'est parce que
je faisais mon stream avant
qui était complètement autre chose.
Puis, un moment donné,
j'ai commencé à faire
le Daily Buffer Podcast.
Je faisais des reactions.
Là, je faisais jouer les vidéos des complotistes, puis il y a de la matière, Chris.
La madame qui mange ses ramens dans le char pendant que son...
C'est épouvantable, Chris, c'est magique.
Tu veux qu'elle les mange? Elle ne peut plus aller au resto, tabarnak!
Collisse!
Elle n'est pas pour manger ça dehors, reste-ci!
J'ai perdu des Patreons parce que
j'étais dans un autre mood
et eux autres ont dit,
moi, je n'aime pas ça quand tu plantes du monde
et en même temps, c'est probablement du monde
qui est un petit peu de ce côté-là.
Moi, ça ne me dérange pas.
Des fois, ils reviennent. Ils font comme,
tu as changé de style, je vois que tu as changé de style.
C'est plus personnel.
Moi, je pense, pour vrai,
on est tous pas mal dans le milieu.
Tu sais, là, on dirait de ce temps-ci avec le COVID,
ils nous ont mis en deux camps,
mais on est tous à peu près dans le milieu.
Oui, bien oui.
Je pense, en tout cas, j'espère.
Ce qu'ils ont fait subir à Guillaume Lemaitre-Vierge,
c'est épouvantable.
Chris, là. Ah oui.
Non?
Moi, je pense, mais pour vrai...
Pour vrai, je suis comme...
J'écoute la TV, fait que...
J'ai vu la TV qui me regarde, fait...
Tu vois qu'elle s'en penche.
Il y a une affaire qui m'a fait
capoter de Guillaume le métis vierge,
c'est que tu vois que le gars,
pis c'est arrivé la même chose pour
Anne Cazabonne,
quand ils font leur vidéo d'excuses,
là, sont détruits. Tu vois que
ça fait deux jours, Asti
qui boive dans leur salon, pis qui pleure,
pis là, tu le vois, il est tout
puffé de la face, pis il est comme
« Excuse, je veux faire partie de la
gang! » Pis son
excuse est ridicule, là. Il attendait
d'acheter un vaccin local,
là, Chris de crétin, mais...
Fait à base de sapin.
Mais lui, le pire, il a fait le même move que...
Comment s'appelle le gars qui jouait dans...
Qui jouait le...
Dans American Beauty, puis qui jouait le président...
Ah, oui!
Kevin Spacey?
Kevin Spacey. Tu sais, Kevin Spacey? Kevin Spacey.
Tu sais, Kevin Spacey,
c'est un des premiers à se faire pogner dans le MeToo.
Lui, il s'est dit,
je vais me sauver de ça en faisant un coming out.
En faisant...
Ah non, je ne suis pas un prédateur sexuel, je suis gay!
Puis là, le monde faisait...
Ça part des gays,
il ne faut pas des enfants de 14 ans,
c'est-tu le dégueulasse?
Fait que lui, il s'est dit,
« Asti, je vais me sauver de l'affaire
de complotistes en disant
que je veux acheter local.
Pis tu sais, on aime tellement ça
le monde qui achète local. »
Mais tu sais, moi là, un vaccin...
Moi, ce que j'ai entendu...
Attends, mais moi, un vaccin, là,
même s'il a passé une semaine
d'un tro truck du Mexique
à ici, ça me dérange
pas.
J'ai l'impression que tu dirais la même chose d'une femme.
Un affaire que
j'ai pas compris,
c'est qu'il a été porte-parole
pour Hyundai pendant 13 ans.
Il a
jamais pas été à la télévision.
Il a tout le temps fait partie d'une série quelconque.
Il doit avoir une pièce dans sa maison
où est-ce qu'il peut faire ses vidéos
au lieu d'aller se crisser dans son char comme les hosties
complotistes.
Il doit avoir le walk-in de ta blonde.
Guillaume le met-il bien?
Par exemple, on oublie, mais il a été
très connu quand il était enfant.
Après, il a été complètement
has-been et pauvre,
longtemps, longtemps. C'est pour ça qu'il avait
parti de sa petite école de parachute.
Puis après, il avait
gagné un concours de danse.
On était comme, il est bien hot, il fait des backflips.
Parce que, tu sais, il est malade mental.
Puis après, il est revenu.
Fait que, tu sais, il était connu
has-been.
Mais il a été has-ine pas longtemps, parce que...
Il a été Asbine de l'enfance à 34 ans, esti.
Ben non, ben non.
C'est long, en esti.
Il a été...
Lui, il a fait la transition Canal Famille-Vrac.
Fait que, tu sais, il a été...
Oui, mais c'est quoi le rapport avec le fait qu'il se filme d'un char?
Vous êtes en train de faire son CV, esti, ça...
Ben, dans le sens qu'il doit pas...
Il doit pas rester d'une maison roulotte. Il peut se trouver une pièce dans la maison. Moi, le pire... J'espère que Guillaume qu'il ne doit pas rester dans une maison roulotte.
Il peut se trouver une pièce dans la maison.
J'espère que Guillaume Lemaitre-Vierge a une maison.
Il y a deux affaires.
Un, tu vois qu'il n'était pas bien mentalement
quand il a fait ça.
Et deux, moi je suis sûr qu'il s'est dit ça.
Sa maison est trop belle.
Il s'est dit,
je vais me filmer dans un château.
Ça n'a aucun sens.
Vu que tous mes fans sont pauvres.
Puis, je suis porte-parole d'une compagnie de chars.
Je vais être dans mon char.
Mais le monde était tellement heureux de chier dessus.
C'est ça qui m'a fait capoter.
Moi, je le trouve ridicule,
mais Asti, il est à terre.
Oh, il a plaisir à voir souffrir les gens.
Puis ça, ça n'a rien à voir avec Paul.
Non, non, ça n'a rien à voir avec Paul.
Ça, maintenant, il y a vraiment une polarisation.
Puis moi, je pense que ça a commencé depuis un bout.
En plus, tu sais, Guillaume, le métivier,
j'ai son contrat de Hyundai.
Il disait dans le journal, il gère lui-même.
Je ne sais pas son talent
de négociateur, mais après
13 ans, mettons,
si c'est le pire négociateur de la planète,
il y a au minimum 300-400 000
par année. S'il n'est pas
pire en négociation, il y a un million.
Il vient de perdre
un asti de fortune
pour un move
qu'il a fait
hey Asti
je vais me faire
il disait quelque chose
quand même d'intéressant
pis je sais pas si c'est vrai
mais c'est comme ça
qu'ils l'ont présenté
ils ont dit
on l'a appelé
pis on lui a dit
si dans les 24 prochaines heures
tu te fais vacciner
garde le contrat
pis si tu refuses
ben là on débarque
et il paraît
en tout cas
selon leur version,
à moins que j'aie mal lu.
Peut-être qu'ils attendaient qu'une compagnie d'auto
québécoise l'appelle.
Si c'est vrai,
au niveau du talent de négociateur,
ce n'est pas fort.
Lui, il a fait
« C'est un bluff, ça.
Mais pour vrai,
parce que lui, son move de...
Tu sais, quand il a dit, regarde, je vais me faire...
Au pire, je vais me faire vacciner.
Il aurait dû se faire vacciner
tant qu'à
être à genoux et brailler.
Mais même juste pour aller d'un bar
ou pour aller au cinéma. Moi, je pense
qu'il faut vraiment avoir peur des vaccins pour dire...
À un moment donné...
Si on inventait...
Mettons qu'on avait inventé le concept
du vaccin en 2021.
Là, je comprendrais quelqu'un qui dirait
« T'es en train de m'injecter un peu
la maladie, je suis pas à l'aise avec ça. »
Mais ça existe depuis quand même 200 ans.
Puis on a tout eu.
Non, non, attends que ce vaccin-là, ils l'ont fait express.
Puis en plus, il n'a pas été approuvé de suite aux États-Unis.
Je comprends. Non, non, mais écoute.
Je peux comprendre quelqu'un qui, admettons,
qui décide d'être prudent.
Toi, t'as mis un vaccin qui a fait...
Regarde, il y a une maladie qui court de moins 100 ans.
De moins...
Regarde, reviens me voir en 2114
mais c'est même pas
ça va être rodé
quelque part
ce que je voulais dire
c'est qu'à partir du moment
où t'es un petit peu
moins à l'aise
tu te dis
je vais attendre
je serai pas dans les premiers
mais je vais attendre
quand il y aura
82%
de la société
qui sera vaccinée
il me semble
que ça commence
à être un moment
où tu peux rentrer
dans la fenêtre
pis dire je pense que ça devrait mais je pense tu où tu peux rentrer dans la fenêtre et dire, je pense
que ça devrait arriver.
Je parle même pas pour Guillaume.
Je parle même pour dire, je vais aller au restaurant,
je vais pouvoir voyager, je vais pouvoir...
Il y a une grosse partie du...
Une petite
partie du public qui se fera jamais
vacciner. Jamais, jamais, jamais.
Et ça, le gouvernement,
je comprends pas qu'ils font pas un plan
pour dealer avec ça. T'sais, déjà,
qu'on soit rendu à 80%,
c'est énorme.
Mais, t'sais, c'est pas ça,
un plan. T'sais, leur plan, c'est
de baisser les culottes pis pointer son pénis.
C'est ça.
C'est que du
bullying, là. Faut se rappeler qu'il y a
à peu près six semaines,
regardez, c'est votre choix,
vous pouvez vous faire vacciner, il y a des vaccins qui s'en viennent,
c'est votre choix.
D'un coup, six semaines plus tard, c'est comme,
c'est ton choix, mais, hey, t'es un hostie
de vidange, tu rentres pas dans le restaurant,
va tâcher vous.
T'es dans, t'es dans, t'es dans,
j'ai plus de fric, fuck tes contrats, arrête de travailler.
Imagine comment ça doit être humiliant.
En plus, pour Guillaume, je viens d'avoir ce flash-là.
Il braillait
dans une Hyundai.
Tu sais, il braille
dans le char
fait par une compagnie qui a fait
« Fuck you! »
On ne veut plus rien savoir de toi.
Pauvre lui.
Je le connais pas, mais tu le connais.
Le pire, c'est que là,
il y a plein de monde,
des antivax qui font comme
« On a notre nouveau parti,
tu te ramasses malgré toi
dans une gang. »
Non, Chris, ce n'est pas ma gang.
C'est pas ça le problème.
Je veux juste rajouter sur ce que tu disais.
Moi, je trouve que le gouvernement,
le gros problème qu'il y a, c'est que le gouvernement n' Je veux juste rajouter sur ce que tu disais. Moi, je trouve que le gouvernement, le gros, gros, gros problème qu'il y a,
c'est que le gouvernement n'arrive pas.
On ne veut pas une date, mais on veut quand même
un portrait. On veut qu'il nous dise
à un moment donné, quand
ces trois points-là vont être atteints,
là, vous n'allez pouvoir
pas avoir de masque.
C'est une affaire que ça fait longtemps
que ça existe.
On entend ça sans arrêt.
La santé publique, le même dit à un moment donné.
Le purèle, ce n'est pas vraiment comme ça que ça se pogne.
Sur le fait que, mettons, tu y touches, j'y touche.
C'est beaucoup plus par les gouttelettes.
Il y a plein de commerces, il y a plein de cinémas.
Tu ne rentres pas si tu ne mets pas ton purèle.
À un moment donné, il faudrait que la santé publique
ou le gouvernement disent, voici
une ou deux affaires qu'on peut vous donner
un peu plus de lousse, étant donné que
on a, mettons, 85% de gens
avec... Mais s'ils donnent jamais
cet espoir-là aux gens de dire
ce jour-là, où vous allez atteindre
tel pourcentage, vous allez pouvoir enlever le masque...
Parce que souviens-toi que le masque,
on a été des mois sans le porter au début,
et il n'y avait pas de vaccin à cette époque-là.
À partir du moment où, mettons,
tu as 85 % du monde qui sont vaccinés,
qu'on a tout à fait le réflexe de prendre notre distance,
je pense que tu es inscrit en nous autres maintenant,
même nous autres, on arrive tantôt,
bon, avant, on se serrait dans les bras.
Je pense qu'à partir de là on peut
commencer à dire au monde quand on va atteindre tel chiffre vous allez pouvoir
enlever le masque vous allez pouvoir les noms des voies baisses et ce que je
demande aussi pour ceux qui nous disent mais lorsqu'ils nous disent ces gens
ouais bien se passe là avec les variants mais moi je dis donnez-nous être chaud
un chèque changera hospitalisation Quand il va y avoir moins de temps
d'hospitalisation,
moins de temps dans les soins intensifs
et moins de temps avec les morts,
on enlève le code QR.
J'espère qu'on va l'enlever un moment.
Il faut se rappeler qu'on va l'enlever.
C'est sûr.
Oui.
Au pire, je vais me présenter et on va l'enlever.
C'est sûr.
Parce que, tu sais,
tous les droits qu'on a,
nos droits, nos libertés,
ça a tout le temps été acquis par
des manifestations, des gens qui n'étaient pas contents,
des gens qui se sont battus pour.
Mais là, on a donné ça un petit peu aveuglément
parce qu'on s'est menacé par... Mais tiacé par un matin mané va falloir juste rester alerte pour
ces petites affaires le code qr on espère que tu vas l'enlever un
manet l'hôtel on veut pas qu'on s'habitue à ça parce qu'on va devenir
confortable là dedans puis on aime ça faire chier les antivax
je pense que les antivax ont raison sur certains points,
mais ça devrait se situer au niveau de la méfiance,
pas au niveau de la dictature.
Moi, c'est là que je débatte.
Quand on dit « ça, c'est de la dictature »,
moi, je leur réponds « si c'est de la dictature, tu ne pourrais pas le dire. »
Parce qu'à partir du moment où tu dis que tu es d'une dictature,
tu es mort.
C'est là que je fais comme, non, exagère pas,
mais c'est vrai ce que tu dis, qu'il faut être vigilant,
dire, c'est un
contrat social.
On est prêt à faire des efforts, pendant
combien de temps, jusqu'à quel point, pis ça va
demander quoi comme résultat? Pis ça, on le voit pas
en ce moment. — Ouais, même en fait, le couvre-feu,
t'sais, là, il a fallu que les journalistes poussent un peu,
le couvre-feu, il sert-tu vraiment
de quoi encore, là? Pis c'est eux autres qui ont poussé, fait que, t'sais, c'est un peu le peuple, il a fallu qu'ils poussent un peu pour... —vre-feu, il sert-tu vraiment à quoi encore? C'est eux autres qui ont poussé.
C'est un peu le peuple.
Il a fallu qu'ils poussent un peu.
Mais en même temps, souviens-toi,
tu parlais d'Éric Duhem tantôt
qui mettait l'Alberta comme un exemple.
En ce moment, il parle moins de l'Alberta aussi.
Là, ils sont en train d'envoyer les malades
dans la Saskatchewan
parce que les urgences,
pas les urgences,
mais les soins intensifs, c'est plein.
À un moment donné,
il faut aussi comprendre que c'est une pandémie mondiale
et que tout le monde qui gère,
gérer un État au-delà de la pandémie,
c'est compliqué.
Parce que peu importe les décisions que tu prends,
il y a des gens qui sont fâchés,
il y a des gens qui ne sont pas contents.
Mais là, tu es pogné avec ça, avec une pandémie.
Moi, j'ai deux personnes de mon entourage
qui sont morts de la COVID.
Quand j'ai fait le Voxpop,
j'ai rencontré un gars un moment donné,
« Tu fais-tu partie des caves qui trouvent que le vaccin
c'est une bonne affaire? » Je lui ai dit, « Écoute, moi, j'ai perdu
quelques cent mille avec ma tournée, puis
j'ai perdu deux personnes autour de moi
qui sont morts de la COVID. » « Ah, ouais! »
« Ok, ok. » « Oui, oui. »
Je lui ai dit, « Mais ça existe aussi. »
François Legault,
il n'est pas d'un bureau en train de faire comme
« Comment je pourrais faire chier le peuple? »
Non, non non non
souvent c'est vendu de même
je suis d'accord avec tout le monde de dire
donne un peu d'espoir sur c'est quoi
le résultat
ça nous donnerait peut-être une autre question
oui c'est vrai
il y a plein de choses
là je fais comme ta
et ton fast forward
il y a plein
de bonnes questions
justement
une autre pour
pour toi Guy
est-ce que
quand tu te présentes
non COVID
une question
par rapport
avec le COVID
quelque chose
de léger
comme l'islam
non ok
si
si j'aurais moyen
si on peut parler
de la Palestine
5 minutes
que je relaxe
on a le goût de se détendre
ouais ben en fait justement
il y avait une question par rapport à l'homme politique
que tu es devenu
si tu as été capable de tracer
la ligne entre l'homme politique et l'humoriste
est-ce qu'il y a des gens qui t'ont
aidé à un moment donné à te donner
le barin, peut-être que là tu entres
un petit peu dans ton personnage de stand-up, tu devrais peut-être
reculer ou t'as toujours été très bon pour
faire la limite entre les deux. »
Non, non, ça n'a rien à voir.
La politique, c'est
moi au premier degré. L'humour,
c'est moi au deux, troisième degré.
Même ce qu'on fait ici, pour moi,
c'est un personnage, on déconne.
On est comme quand on est dans un
party et que t'es chaud.
Dans la vie, on fait
des jokes, on fait des jokes racistes,
sexistes, idiotes, n'importe quoi,
à part toi, mais je parle, les gens,
en général, mais c'est pas ta réelle
pensée. Mais quand j'étais en politique,
mon intention, c'était vraiment
d'être vraiment sérieux,
de faire quelque chose, je te jure,
j'avais une vraie démarche pour faire avancer la société, mais je pense que j'avais pas le casting pour, j'avais chose. Je te jure, j'avais une vraie démarche
pour faire avancer la société,
mais je pense que je n'avais pas le casting pour.
Je n'avais pas l'historique,
je n'avais pas le personnage.
C'est ça qu'on peut attendre.
Qu'est-ce que tu penses qui te manquait?
Parce que d'habitude,
les personnalités publiques
qui s'en vont en politique,
il y en a eu beaucoup
qui ont eu du succès aux States.
Mettons, Ronald Reagan,
Trump,
tu sais, Chris,
il a été populaire comme ça se peut pas.
Toi, c'est quoi qui te manquait?
Les cheveux!
Tout ce monde-là, là.
Ils ont tous des beaux cheveux.
Trump, pour moi, c'est une exception parce que Trump, lui,
il a joué l'anti-establishment.
Alors lui, il est arrivé et il a fait un peu ce que Éric Duhaime fait présentement, ou Maxime Bernier.
Il arrive et il dit, moi,
je ramasse tous les gens qui ne croient plus au système.
Moi, c'est le contraire de ma pensée.
Moi, je vois ça
inversement, c'est-à-dire
il faut croire aux institutions.
Dans le livre Offensant,
entre autres,
il y a un chapitre
qui vante les mérites
d'Hydro-Québec.
Non, mais tu vas comprendre.
Il y a un chapitre qui parle
par exemple de la culture du viol.
Puis c'est pas que je comprends pas
les filles à un moment donné d'être
désabusées du système, mais je dis juste
si tu crois plus au système,
améliore le système. Va pas à l'encontre
du système parce que c'est le début
de l'anarchie, c'est le début du chaos.
Moi, j'ai toujours eu cette intention-là de dire
en ce moment, ça ne va pas bien.
Mais il faut l'arranger.
Il faut l'arranger parce que
si ta maison est en train de dépérir,
ne mets pas le feu dedans
et tu en es en courant, tu vas te retrouver le soir
et tu vas faire « il faut que je couche juste
dans la forêt ».
Il faut que tu pâches les affaires.
Moi, j'avais un dégât d'eau,
j'ai défuné le sous-sol.
Ça n'a pas marché.
C'est ça, ça ne marche pas.
Mais tu ne penses pas justement que ça prend des fois
un petit peu de chaos,
des grosses manifestations lourdes pour faire
changer des affaires? Moi, je pense qu'on est tellement
dedans au niveau de l'environnement,
au niveau de la COVID. Ça a commencé il y a longtemps.
Ça a commencé avec
George W. Bush, en 2001,
qui a carrément dit au monde, après les
attentats de...
Il a dit, vous êtes avec moi
ou vous êtes contre moi. Et ce jour-là,
la société a changé.
Ce jour-là, il a fallu se positionner
toujours blanc ou noir
sur tous les sujets,
de dire « es-tu du bord des chiens sales, es-tu du bord des bons, des maires? »
Ce n'est pas comme ça qu'on gère une société.
Quand on parle de racisme systémique, quand on parle de culture du viol,
je dis que le problème, ce n'est pas qu'il n'y a pas de difficultés à régler dans la société,
c'est qu'on est toujours en opposition dans cette sémantique-là,
dans cette idée de toujours accuser quelqu'un.
Puis c'est ce qu'on disait des vaccins
et des antivax tantôt.
Si tu fais juste décrire les gens antivax
comme des imbéciles,
puis tu dis, eux autres, c'est des cabs,
tu règles rien.
Mais tu sais, avant George W. Bush,
tous les leaders,
c'était les leaders du peuple au complet
ou de leur peuple au complet. Puis là, en star, le monde, c'était les leaders du peuple au complet ou de leur peuple au complet.
Puis là, à ce temps-là, le monde, c'est comme
« c'est pas mon président, c'est pas mon premier ministre. »
Les gens ne croient plus les médias,
ils ne croient plus à la police,
ils ne croient plus aux politiciens,
ils ne croient plus à aucune institution.
Si on veut qu'une société avance, ça prend de la cohésion sociale.
La cohésion sociale, ça veut dire quoi?
Ça veut dire que tu concepts
une partie de tes libertés
au profit d'une généralité.
Fait que toi, quand tu payes de l'impôt,
tu peux bien dire, mes droits et libertés,
est-ce qu'ils me forcent à payer de l'impôt?
Tu le fais,
parce que tu sais que des fois, on met de l'argent,
toi, t'as pas d'enfant, on met de l'argent
dans les garderies, mais tu passes pas dehors,
est-ce que t'es en train de casser des vitres,
à dire, moi, j'ai pas d'affaires, pas question je paye pour ça »
et si tout le monde
se met à faire ça pour chaque affaire qui ne fait pas son affaire
c'est la fin d'une société
de paix, puis moi
je suis un vieux monsieur à cette heure
je trouve que c'est une grande perte pour notre société
parce que moi j'ai connu l'époque où tout le monde
adhérait, ou en tout cas la grande majorité
à la cohésion sociale
et c'est quoi la cohésion sociale?
C'est l'idée de dire, moi, même si je ne
suis pas à l'aise avec vos décisions,
j'accepte l'idée qu'on élit
des gens qui prennent des décisions,
on embarque dans le bateau, on rame
dans le même sens, puis là, on est complètement
à côté de ça.
Oui.
Livre français.
Par rapport à la liberté d'expression,
une question pour vous trois.
Est-ce que vous pensez qu'il y a
certains humoristes
qui sont un peu plus campés à droite
et qui défendent un peu mieux la liberté d'expression
par les Steven Crowder et des
humoristes un peu plus...
Moi, je pense que c'est weird que
la liberté d'expression, c'est devenu
une affaire droite-gauche.
Je trouve ça ultra dangereux
que ça devienne ça.
Moi, quand j'ai eu ma marde, au début,
tous ceux qui me supportaient,
c'était que la droite.
Aux États-Unis,
chaque fois, j'avais des invitations.
C'est tout le temps la droite qui m'invitait.
J'aimais la gauche.
Toutes les trucs de gauche.
C'est la droite qui te droite qui m'invitait. J'aimais la gauche. Tous les trucs de gauche, j'ai fait.
C'est la droite qui te défendait au Québec?
Au Québec, au début, j'ai senti zéro support du Québec.
Puis après ça, j'ai senti du support des deux bords.
Mais la liberté d'expression ne devrait pas être une affaire de droite-gauche.
Puis je trouve, aussitôt que ça devient
une affaire de droite-gauche, ça devient dang que ça devient une affaire de droite-gauche,
ça devient dangereux.
Le COVID,
on a eu de la misère
à gérer ça quand c'est devenu
politique. La liberté d'expression
ne devrait pas être politique.
Le COVID ne devrait pas être politique.
C'est bon.
Prochaine question pour Yann.
Est-ce que tu, avec la tournée que tu as eue récemment
avec Jer et toi qui continues à faire
du stand-up de plus en plus, est-ce que
tu sens moins
le syndrome de l'imposteur en faisant
du stand-up?
Je pense qu'il partira jamais, le syndrome d'imposteur.
Mais es-tu moins fort?
Tu le sens plus en plus à ta place?
Je ne me sens pas que
moi, non, j'ai encore le syndrome d'imposteur.
Je pense que je vais tout le temps l'avoir.
Je vais à des soirées,
je vois du monde.
Je voyais Anthony Rémillard,
Charles Brunet,
je faisais comme...
C'est cool.
J'étais assis avec des humoristes.
J'avais l'impression...
Tu vis tout ça, mettons,
en tant qu'artiste,
pour tes oeuvres
mettons quand tu peins
quelque chose
il y a juste le podcast
que je me sens pas
comme un imposteur
que c'est la seule chose
c'est pas un imposteur
sinon mes toiles
quand je suis allé porter
tu sais
j'en ai
je suis allé porter des toiles
dans une galerie
qui m'expose
puis je suis arrivé là
puis il y avait plein de toiles
j'ai fait quand
ah oui
Christ que je suis pas un artiste
eux autres c'est des artistes puis c'est la comme, ah oui, Christ, que je ne suis pas un artiste, eux autres,
c'est des artistes,
puis c'est la même affaire
en humour tout le temps,
mais c'est parce que
je suis un oubie en tout,
tu sais.
Oui,
mais les autres aussi
se sentent de même,
c'est ça l'affaire.
Oui.
C'est que tout le monde
se sent,
bien un peu,
en tout cas,
je ne sais pas.
Je ne le sens pas de même.
Je ne le sais pas.
Non,
mais il me semble
qu'on trouve tous
qu'on ne fait pas tout à fait
dans Patanque.
On m'a déjà fait sentir que
j'avais trop de temps de scène
pour la grandeur d'humoriste
que je suis.
C'est quelqu'un qui m'a dit...
Dis un non.
Non, je ne veux pas dire de non.
Il m'a juste signé.
Il a fait comme,
t'as fait la première partie de Mike Ward.
Pis t'sais, y'a bien du monde qui a...
Moi, là, j'haïs ça.
C'est tes petites crises de graines, là, là.
Qui font des petits commentaires
parce qu'ils savent qu'on les dénoncera pas.
T'sais...
Non, je veux pas dire de non, mais...
Tu vas me dire le nom backstage?
Ouais, ouais, je vais te le dire backstage.
C'te gueule-là fait plus d'humour.
Tu le mettra en imprimé pendant le montage.
J'aime tellement ça.
Avant, c'était pour faire de la matière pour le vlog.
En fin de compte, je vlog beaucoup moins
parce que j'ai beaucoup moins de temps.
Mais dès qu'on m'offre une gig,
dès qu'on m'offre une place
sur une soirée d'humour, je dis oui tout de suite.
Je vais tout le temps voir. Il y ya un groupe des humoristes associés il ya
tout le temps du monde qui offre des gigs là dessus si je peux en prendre
une suite j'en prends une j'aime saubout place fait que tu te sens comme
quelqu'un qui est pas une humoriste un imposteur mais tu voles des jobs de
vrais humoristes en allant sur leur groupe. Oui, oui.
En plus, je ne sais pas si tu voudrais en parler,
mais avant que tu aies décidé de vouloir
commencer à faire du stand-up, tu avais peut-être l'idée
de faire un projet.
Je ne sais pas si tu vas en parler ou
si c'est encore flou.
Tu vas-tu devenir une femme?
Le Yann non-binaire,
je veux voir ça
il y a déjà les seins toujours
mais en fait ça fait comme
deux raisons, ça fait vraiment un bout
tu m'avais parlé, tu me disais
je vais commencer à faire du stand-up mais je veux faire un documentaire en parallèle
pour faire la progression
de tout ça. »
Est-ce que c'est encore...
Oui, puis il n'y a rien, non.
J'y ai passé, je voulais ramasser
tout ce que j'avais fait dans les vlogs,
faire un documentaire avec ça,
interviewer d'autres open-micers
puis montrer la progression.
Puis en fin de compte,
ça ne me tente plus.
Voilà.
J'ai juste le goût, c'est devenu l'humour,
c'est devenu tellement un beau hobby, le fun,
que j'ai décidé, à ce temps-là,
je me mets moins la pression,
je ne me filme pas tout le temps,
j'embarque sur des soirées juste à faire de l'humour
et me concentrer.
Tu arrives, il faut que tu installes la caméra,
tu te mets un micro sans fil.
Des fois, l'humour,
c'est la dernière affaire à laquelle tu penses
quand tu devrais te concentrer là-dessus juste avant d'embarquer sur scène tu sais fait
qu'à cette heure là toutes ces affaires là de caméra pis de micro ben des fois je le
mets de côté pis je fais juste monter sur scène pis m'amuser pis je trippe vraiment
pis l'idée aussi de tu sais tu disais que tu voulais faire ça du stand up pendant une période
comme je dirais limitée mais tu sais Est-ce que c'est encore ça?
Est-ce que tu te vois faire du stand-up pendant une couple d'années?
Moi, je me vois faire ça
jusqu'à la fin des jours.
Tu es encore 8 ans.
Tu vas faire ça pendant...
Il n'est pas vacciné, c'est peut-être un an ou deux.
Oui, je vais le faire.
Je vais le faire jusqu'à la fin
de mes jours. Mais surtout, quelqu'un
qui a commencé à faire de l'humour dans
la quarantaine. Ouais, c'est ça, fin
quarantaine. Fin quarantaine,
Chris, tu vas faire ça
minimum
jusqu'à temps que tu meurs.
Ben ouais, c'est un beau AB, c'est le fun. Pasurs. C'est un beau AB.
C'est le fun.
Pas sûr,
c'est un compliment
à ce qui vient de t'être dit.
Tu vas être notre Dangerfield.
Il a commencé
tard, Dangerfield.
Tu vas être notre Dangerfield.
Il a commencé
à quel âge?
47 ans,
Roger Dangerfield.
Non, mais non,
ce n'est pas vrai.
Il a commencé
à 19-20 ans.
Il a fait ça
toute sa vingtaine.
Il a arrêté,
mettons,
les âges, peut-être que je suis dans le champ. 47, je sais que j'ai raison, il a fait ça toute sa vingtaine, il a arrêté mettons, tu sais,
les âges, peut-être que je suis dans le champ,
47, je sais que j'ai raison, il a fait ça dans sa vingtaine, il a pris sa retraite,
il a pris sa retraite, il a abandonné
à 30 ans, puis après
à 47 ans, il y avait un de ses chums
qui disait, viens jouer un soir,
fait que là, il s'est dit, je vais être
mauvais, mais il avait continué à écrire
des jokes, fait que là, il s'est dit, je vais, ok, Mais il avait continué à écrire des jokes. Il s'est dit,
je vais le faire,
mais invente-moi un autre nom.
Ils ont inventé
ce nom-là, Rodney Dangerfield,
pour ne pas avoir des vieux fans
qui viennent le voir.
Lui, tout ce qu'il avait écrit,
il vendait du aluminum siding,
du clabard.
Ah oui!
Puis là, son matériel, c'était bon.
C'était bon, tu sais.
C'est un des plus grands.
Oui, oui.
C'est, mettons,
de ceux qui ont le mieux vieilli aux États,
il y a lui puis Norm Macdonald.
Ben oui, ben oui.
Fait que...
Ici, au Québec,
il y en a-tu qui ont commencé tard?
Puis qui ont, tu sais,
puis que...
Mettons qu'ils ont percé.
Ben, Claudine.
Pas Claudine, excuse.
Lésion.ézion a commencé
assez vieille
François Bellefeuille
ah ouais
j'en ai un
sur le bout de la ronde
ben la poudre
la poudre
la poudre
ouais
commencé à 88
non
Rosewell
ça les fait des jeunes.
C'est un jeune public.
Un bon vieil joke de la poudre.
Juliette Pétri.
J'ai entendu ce nom-là dans un sketch de Claude Cresse.
Ça doit être une vraie personne.
Mais lui, moi, je ne connaissais pas le personnage.
J'entends une entrevue
un moment donné à la radio.
On reçoit Claude Cresse qui commence à parler
de ses belles années. Moi, j'écoute ça comme vraiment...
Tu pensais que c'était un vrai gars?
Oui, j'ai dit qu'il... Parce que moi, je m'intéresse à l'humour
même avant que je naisse.
C'est quelqu'un que je ne connaissais pas,
mais il a connu quand même beaucoup de monde dans le milieu.
C'est pas un vrai gars,
celui-là.
Oui, celui que j'avais en tête, c'est Pierre Légaré.
Il a pas commencé tard, lui?
Pierre Légaré.
Je pense qu'il a commencé tard, lui.
Il a eu une courte carrière.
En fait, c'est un scripteur, Pierre.
C'est un gars qui a écrit pendant 25 ans.
À un moment donné, il a fait
deux one-man shows.
C'est vrai qu'il était pas jeune. Il avait entre 50 et 56 ans. Il a fait comme deux ou un show c'est vrai qu'ils étaient pas jeunes
le moton qui avait entre 50 et 56 ans il a fait deux tournées puis arrêté les
gars il y avait c'est le script d'éditeur de c'est quoi le show de
sketch à radio m1 c'est ça c'est là que c'est là que françois françois avoir
recommence à carrière puis c'est françoisançois Avoir a commencé sa carrière.
François Avoir, pendant un bout de temps, je trouvais que c'était une bonne idée.
Il avait engagé Avoir à l'époque qu'Avoir écrivait toutes les shows, de faire les critiques.
Il voulait avoir quelqu'un qui connaît l'humour de l'autre côté pour faire les critiques.
Puis Avar avait accepté, puis c'était vraiment bon,
ses critiques, c'était pertinent.
Mais il refusait de faire les guerriers,
vu qu'il se disait, tu ne peux pas critiquer ton mentor.
Il y a de quoi de malsain de faire,
ce gars-là m'a appris tout ce que je connais,
et c'était de la marde.
Sur pas que les critiques,
tous les critiques en humour devraient au moins
une fois monter sur scène 5 minutes
dans un, mettons, gala juste pour rire.
Juste pour le...
Ou ici, mettons.
Juste une expérience une fois de dire...
Ben moi, oui, c'est clair.
Mais tu sais, moi,
peut-être pas les critiques, mais tous les auteurs.
Moi, quelqu'un qui écrit de l'humour,
qui n'est jamais monté sur scène,
qui ne sait pas c'est quoi le feeling
d'un gag qui ne marche pas,
si tu ne sais pas c'est quoi le feeling
d'un gag qui ne marche pas,
tu ne devrais pas écrire de l'humour.
Puis ça, je le disais tout le temps,
à chaque fois, à l'époque,
j'animais des galas,
je disais aux writers,
c'était comme,
si t'as jamais monté sur scène,
tu le sais pas.
C'est tough, le feeling,
quand tu fais une joke qui marche pas,
pis tous les writers qui sont jamais
montés sur scène, ils sont comme, c'est drôle,
c'est pas drôle.
On dirait, quand tu sais
c'est quoi, t'as planté...
Parce que l'humour, c'est une job qui n'est pas technique.
C'est-à-dire que je parlais avec mon ami Marc,
que tu connais,
puis lui, il travaille en informatique,
puis on parlait de ça à un moment donné,
les robots, les jobs que des robots allaient pouvoir faire.
Tu peux penser qu'un jour, un robot peut devenir animateur.
Tu peux penser qu'un robot,
puis ça existe déjà,
des robots qui composent même des symphonies.
Tu rentres, je ne sais pas composent même des symphonies. Tu rentres,
je sais pas moi, 50 000 symphonies, puis le robot, il écoute
ça, puis je sais pas comment ça marche, mais il réussit
à... Mais un robot,
ça pourra pas faire des jokes.
Il y a de l'esprit
là-dedans. Un robot, il peut pas
créer de l'humour. En tout cas,
moi, je pense pas que ça va être possible de notre vivant.
Ben moi, là, j'ai déjà fait
« Ok, Google, raconte-moi une joke, pis esti. »
Non, c'est pas pareil.
Non, non, non, non.
J'ai passé une soirée, ah, tabarnak.
Moi, j'ai roulé en terre.
Mais il faut quand même que Google
te pompe des jokes que t'as jamais entendus.
C'est pas qu'elle prenne par cœur une série de jokes
que tu dises « Hey, Google,
tu penses quoi toi de
la vie après la mort pis café
je vais t'écrire un monologue là dessus
et c'est ça la difficulté de l'humour
c'est que t'es toujours à risque, tu rentres dans un univers
pis tu te dis je sais pas comment
le public va réagir là dessus pis c'est pour ça que je me dis
y'a aucun job
qui ressemble à ça d'embarquer sur un stage
probablement t'es tout seul
pis l'autre affaire c'est que tu marches au son.
En humour, en musique,
tu peux bien jouer pendant 20 minutes.
S'il n'y a pas de réaction d'un spectateur,
tu couvres le son. Mais en humour, quand tu fais un punch
et qu'il n'y a pas de joke,
de réaction, c'est triste.
Il faudrait quand même
que les gens qui critiquent ça des fois
de manière un peu
virulente vivent ce
feeling-là, de dire « Ok, être
deux heures de seul sur un stage, c'est
vraiment une job. » Mais de toute façon, les jobs, j'ai l'impression
qu'ils sont devenus irrelevant, tu sais.
Non, parce qu'ils se sont lus aussi,
ils se sont écoutés. Ben, ils se sont lus, mais je veux dire,
à cette heure, on regarde,
tu sais, on va voir de l'humour.
Mettons, on voit un humoriste qui nous intéresse,
on va aller voir ce qu'il fait sur YouTube
et on se fait
notre propre jugement.
Dans le temps,
ça nous prenait absolument
les critiques
parce qu'on n'avait pas
d'extrait,
on n'avait rien.
Mais à cette heure,
on a des shows complets
souvent sur ces humoristes-là
et on peut se faire une idée.
J'ai l'impression
que la job des critiques
pour l'humour
est beaucoup moins
relevant.
Tu as raison
parce que de plus en plus, en tout cas, les humoristes qui sont très connus sont à l'aise à l'idée de dire beaucoup moins relevant. T'as raison, parce que de plus en plus,
en tout cas, les humoristes qui sont
très connus sont à l'aise à l'idée de dire
« On peut les inviter à la première,
puis on peut aussi pas les inviter,
puis c'est pas, je sais pas... »
Ça change rien pour la vente de billets.
Tu le calcules un peu comme... On peut faire une première,
« Regarde, le livre à Vincent,
on fait pas de lancement. »
Non, mais c'est vrai, on fait pas de lancement.
Moi, j'ai dit à mon équipe
un lancement ça ne venaient rien fait qu'on va faire des entrevues avec ceux qui veulent
faire des entrevues puis sinon il y a un livre à vendre excellent j'allais dire ça va être la
dernière question mais on va on a le temps pour une couple de questions. Non, je dirais avec une dernière question,
vu que ça fait quand même longtemps que ça est là.
Oui, ça fait 2h25.
2h25 qu'on est là.
C'était vraiment, vraiment pertinent.
En passant, il y a une couple de personnes
en crise contre toi, Yann,
parce que t'as parti des Google Home
dans le monde sous le chat.
Ah oui?
Je te le dis, oui.
Ah oui?
Oh, attends!
Tu sais, Google Home, c'est comment tu le cales?
C'est OK Google.
OK Google. OK Google joue des sons
de pornographie gay.
Bon.
J'ai hâte de voir les réponses dans le chat.
Ça marche ça. J'ai jamais essayé ça.
Moi, j'ai un lacé ça. Moi, j'ai Alexa.
Oui, ça marche.
Mais t'as déjà demandé à Alexa,
joue-moi des sons de GamePorn.
Non, pas ça, mais à travers une vidéo,
j'ai déjà fait un vlog où je faisais le review de Google Home.
Puis là, j'arrêtais pas de dire,
OK Google, OK Google,
puis ça partait les OK Google,
puis c'est tous ceux qui l'écoutaient.
Ça fait chier, ça. Moi,
j'allais à l'école avec une fille qui s'appelait Alexa, puis je suis sûr
qu'elle doit avoir changé de nom.
Astral.
T'sais, tu te suis déjà demandé si
ça fonctionne. T'sais, ceux qui bégayent,
ils peuvent pas utiliser ça, t'sais.
Ok, ok, ok, ok.
T'sais. Puis c'est pas méchant, je'sais. OK, OK, OK. T'sais.
Pis c'est pas méchant, je dis pas ça méchamment,
mais je fais comme... Tu dis ça avec respect.
Et c'est ça que j'aime.
C'est ça que j'aime.
Le wokian, il est respectueux.
En faisant...
T'sais, le monde qui parle comme ça.
Oh, go, go.
Go, go.
T'sais, je dis ça en père d'enf. Je dis ça en tant que père d'enfant.
Mais je pense que...
Je vais dire le nom, c'est encore lisse.
Mais tu sais, Alexa, tu peux modifier le nom.
Ça ne te tente pas que ce soit Alexa,
mais personne ne modifie les noms.
C'est sûr que c'est la même affaire pour Google.
Tu pourrais faire comme OK
Denis ou OK
Steve. Oui, mais là, il faut que tu t'assures de
bégayer tout le temps de la même façon.
OK, OK. Steve,
OK, où tu appelles
ton affaire OK?
As-tu une autre question, toi?
Oui.
Parce que là, ça
éternise.
Attends une seconde. Mais tu sais, mettons, si tu app... Parce que là, ça... Non, mais tu sais, attends une seconde.
Mais tu sais, mettons, si t'appelles ton affaire,
OK, fait que tu fais OK, OK,
pis là,
il a compris.
Bon, OK. C'est crissement drôle. Présentement, il y a plein de monde
qui écrivent que les réponses de OK Google,
c'est excusez-moi, je n'ai rien compris.
Excusez-moi, je ne comprends pas. C'est ça dans plein de monde.
Bravo, vous avez fuckingé une couple de Google.
Il faudrait, lui, il n'a pas de cellulaire.
Il faudrait lui expliquer c'est quoi Google.
Puis Alexa, en ce temps...
Pourquoi tu penses que j'ai demandé une autre question?
Je ne comprends rien à votre conversation.
Je ne comprends pas.
C'est comme la radio, mais tu peux y parler.
Alexa, donne-moi une joke respectueuse de Mike Ward.
Oh, il n'y a pas de son.
La dernière question,
c'est la question qui me revient,
qui m'est revenue le plus dans le chat.
Est-ce que vous pourriez,
premièrement, nous parler
de Nelson Harvey
qui nous a quittés
il y a quelques jours.
Et qui était-il?
Et aussi, c'est quoi votre sentiment
par rapport à son...
Moi, Nelson, on l'avait eu ici à un épisode avec Fallu.
Puis d'ailleurs, je suggère à tout le monde...
Moi, je fais ça à Star à chaque fois qu'un humoriste meurt.
Au lieu d'être triste pour sa mort, je vais voir des trucs qu'il a fait de drôle.
Il y a plein de trucs de Nelson qui étaient un gold soir qui sont disponibles sur YouTube.
Nelson, c'était
à la base, c'était un auteur
qui est devenu producteur,
qu'après, il est devenu chroniqueur
et
il est mort d'un cancer
du cerveau.
Quand il était venu ici, il était drôle
en tabarnak. On l'avait
rebooké quasiment tout de suite après.
Puis il avait cancellé vu qu'il s'était trouvé une job au gouvernement.
Il m'écrivait en privé, puis il avait tellement aimé son passage à Sous-Écoute.
Il voulait tellement revenir.
Puis là, j'étais là, puis c'était un nom que je lançais à Michel.
Puis Michel avait fait « Ah oui, bonne idée, je vais le réinviter. »
Puis en fin de compte, c'est ça, il s'était trouvé une job chez Bell.
C'était trouvé, non, c'est réinviter. » En fin de compte, c'est ça, il s'était trouvé une job chez Bell. Non, c'est une job au gouvernement,
puis haut placé au gouvernement,
dans une affaire semi...
semi...
important, tu sais.
Que là, il était comme,
si je vais... C'était dans le département de la dictature.
Ouais, non, non,
mais c'était genre quelque chose
qu'il disait, « Regarde, si
je viens, on va finir... je vais finir par dire quelque chose
qui va me mettre dans le mal.
Je vais mettre tout le monde
en danger. J'étais comme, tabarnak,
il y a un cancer au cerveau
et il est plus
conscient de l'impact
de sous-écoute que la part
du monde.
Il y a plus de filtre que nous autres.
C'est ça, c'était vraiment un bon gars gosses pas drôle puis c'est moi père de deux enfants ça les salaires il y avait c'est
oui tu es parce qu'il y avait un cancer au cerveau quand il est amené au pas de cancer déjà son cancer
au cerveau qui est un truc quand tu apprends ça, on avait parlé pendant une heure de temps.
On a parlé de son cancer au cerveau?
Oui, on a parlé de son cancer au cerveau dans le podcast
ou backstage.
Puis toi, tu étais là,
puis tu n'écoutais pas.
Mais
ça allait bien.
Moi, dans ma tête, je me disais
que ça va bien.
Ça va bien.
Et finalement, c'est ça.
Le cancer gagne tout le temps.
Rest in peace, Nelson.
C'est l'histoire.
Oui, oui. Non, mais c'est merci. Merci pour les...
Yann, t'es rendu où dans ton projet de ta BMW?
Ah, hey!
On peut peut-être finir avec ça. La BMW
est supposée d'être finie
cette semaine. Je m'en vais la chercher. On cherche un carrossier. La BMW est supposée être finie cette semaine.
Je m'en vais la chercher.
On cherche un carrossier.
Elle va être toute retapée.
La mécanique est toute refaite.
Elle est réparée toute.
Ils sont en train de faire une maudite belle job avec ça.
Je ne me souviens plus du nom.
Innovoto de Québec.
Chris, ça valut la peine
pour eux autres.
Innovoto de Québec.
Ils l'ont tous retapé.
Les gars sont tellement gentils.
Ils ont payé pour les pièces.
Ils ont payé pour la main-d'oeuvre.
Là, on cherche un bon carrossier.
Il n'y a pas une grosse, grosse job à faire.
Je te disais, il y a Hyundai
qui cherche aussi un porte-parole.
Fait que s'il y a un carrossier
qui veut nous aider
et qui veut retaper,
juste la remettre belle,
ça va être pick and span.
Alain, attends, après ça, on va pouvoir...
Comment on va s'y prendre?
On va la faire tirer ou on va...
On devrait faire un encas.
Une encas, hein?
C'est que moi, j'avais à l'époque une BM
que j'avais vendue à Yann.
C'est une BM qui valait 8 000.
J'avais vendu 2 000. Mais elle était ma gagnée. Puis là, Yann, quand il voulait la revendre, tu voulais
la revendre 3 000?
Oui, c'est que là, j'avais mis pas mal d'argent dessus pour la faire réparer, puis
à un moment donné, j'ai assez mis d'argent. Je voulais la revendre 3 000, je pense,
2 000 ou 3 000. Puis, en même temps,
j'étais dans le processus de m'acheter une maison.
Mais vu que je suis un travailleur
autonome et puis que je paye
tout cash avant, tu sais,
j'ai aucun historique de crédit.
Il n'y a aucune banque qui voulait... Pas les banques
voulaient me prêter, mais les assureurs
de prêts ne voulaient pas me prêter.
Ils ne voulaient pas m'assurer.
Mike a dit, je vais t'aider, mais si on prend la BM
et qu'on la fait tirer
au lieu de...
Tu acceptes de laisser aller la BM?
Parce qu'elle est à la vente.
Au lieu de la vendre,
je t'aide à acheter ta maison.
On tape la BM et on la fait tirer
pour aller.
L'argent va aller.
Ça vaut combien?
Un coup qu'elle va être
modifiée
ça va valoir au moins un 5-6 000
au moins
5-6 000
si Mike, ce serait le fun
qu'il l'autographe quelque part
signer un char
tu perds de la valeur
c'est qui qui a comme
moi j'ai une Ferrari
signée par Marc Dupré. »
On s'en calisse.
Moi, j'ai l'impression que tu pourrais la vendre signée.
Je suis vraiment confiant.
Ça fait bas de gamme. Il faudrait que je signe
à l'intérieur.
Pas à l'extérieur. À l'extérieur, ça fait
bas de gamme. Non, non, pas à l'extérieur.
Juste à l'intérieur, en quelque part sur le dash.
Tu signes un bumper de terme. Non, non, pas à l'extérieur, juste à l'intérieur. En quelque part sur le dash, une petite signature.
Tu signes un bumper de tercèle, tu ne signes pas.
Je ne sais pas.
Mais en tout cas.
Fait qu'on est rendu là.
Oui, excellent, excellent.
On a fait pas mal de tours, les questions,
c'était pas mal de tours de ça.
Oui, pour vrai.
Fait qu'on va finir le show avec ça.
Non, on n'a pas parlé du livre.
N'oubliez pas.
Le livre offensant
de Guynantel
sort...
C'est quelle date?
Achetez pas ça.
Le 20 octobre.
20 octobre.
On doit être pas loin
du 20 octobre
en diffusant.
Ben, tu sais,
on est sur Patreon.
Fait que pour tous les Patreons,
c'est dans à peu près un mois.
Pour tous les non-Patreons,
il est rendu disponible
dans le RAC Arabais
au format prix.
Merci beaucoup, les gars. On a eu le même punch.
Allez, merci tout le monde.
On se revoit très bientôt.
Salut, merci beaucoup.