Mike Ward Sous Écoute - #347 - Lise Dion et Yvon Deschamps
Episode Date: November 15, 2021Pour faire un don à la Fondation Yvon Deschamps Centre Sud (http://PourYvon.com) Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit deux monuments de l'humour. Lise Dion revient sur son numéro de ...burka et Yvon Deschamps nous dévoile ce qui fût sa première automobile. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward, sous-écoute.
Bonsoir!
Merci beaucoup!
Merci tout le monde!
Bonsoir!
Bienvenue à Mike Wardh sous-écoute.
D'habitude, les dimanches, on est live juste pour les Patreons. Cette semaine, on est live partout pour tout le monde.
Et le but de ça, la raison pourquoi on est là pour tout le monde, et on est ici pour ramasser de l'argent pour la fondation Yvon Deschamps, Centre-Sud. Si vous voulez faire un don, allez sur pouryvon.com.
Pouryvon.com, tu donnes ce que tu veux, tu peux donner.
Si, mettons, tu n'as pas beaucoup d'argent, tu peux donner 5 piastres.
Si tu as beaucoup, beaucoup d'argent, tu peux donner 1 700.
Si tu donnes le montant que tu veux, c'est vraiment une bonne cause.
Et je suis content, ça fait trois ans qu'Yvon
vient au podcast.
Ça fait trois ans qu'on
essaye d'y ramasser un peu
d'argent avec le
podcast. Je suis très content
qu'il nous a recontactés cette année.
Ou c'est peut-être nous autres.
C'est-tu nous autres, Yann? Je pense que c'est nous autres
qui l'achètent. C'est très possible.
C'est nous autres qui l'achètons. C'est très possible. C'est nous autres qui l'achètons.
Merci Yvon de répondre
quand tu vois mon numéro
sur ton téléphone.
Je suis très content
d'avoir Yvon Deschamps, très content d'avoir
Lise Dion sur un astide gros show.
Ce soir, mesdames et messieurs, on a deux
monuments, deux légendes
de l'humour québécoise.
Voici Lise Dion et Yvon Deschamps.
Merci.
OK. Ben oui. Merci beaucoup
d'être là les deux
ça fait plaisir
je sais pas si ça fait le même effet à Yvan
mais quand tu dis monument
on dirait qu'on sent tout les crottes de pigeons ici mais quand mettons le monde parce que tu es
conscient que tu es une légende de l'humour moi moi encore oui elle est
encore actif ok fait qu'il faut arrêter avant d'être avant d'être une légende
oui ok je ne sais pas fais le passé ok on a encore
un bon bout à faire
c'est là que tu vois que je comprends pas la valeur des mots je savais pas que
je vous insulte
l'autre toi tu es en tournée en ce moment puis je suis allé sur ton site web
c'est moi aussi je suis en tournée mais moi quand je vois quelque part je vois un soir mais toi quand
tu vas quelque part faut quasiment que tu te loues un appartement parce que tu es là longtemps oui je
me loue un condo à chaque fois mais non non non non mais c'est parce que je fais trois soirs ok
mais je suis privilégié parce que le monde et c'est parce que je fais trois soirs. OK. Mais je suis privilégiée, là.
C'est parce que le monde est...
Le monde qui m'aime sont vraiment fidèles.
Puis pendant la COVID, ils ont tous gardé leurs billets.
On n'a pas annulé aucun show.
On les a reportés.
Puis tout le monde a gardé son billet.
Ça, c'est une preuve d'amour et de fidélité.
C'est vraiment...
Puis là, c'est revenu aux salles pleines.
Oui, à 1000.
En tout cas, ceux qui ont une capacité
de 1000 et plus sont venus
au moins à 1000. Mais le monde est obligé
de mettre des masques, par exemple.
Moi, au début, j'avais peur que je me disais
que ça allait être moins le fun avec des masques.
Mais finalement, après trois minutes,
on ne remarque même plus.
Non, ça ne paraît pas du tout.
Je n'ai pas vu tant que ça le monde faire
« pfff, pfff », tu sais,
c'est comme, moi je l'aurais fait, mais le monde
n'est pas pas fait.
J'ai vu bien du petit et discret,
là, je vais juste laisser le nez dépasser.
Oui. Ça, il y en a gros, là.
Oui. Mais j'ai remarqué,
ben, je sais, non,
j'ai Yvon Deschamps à côté de moi, puis toi, tu es aussi, tu es avec lui, puis moi, je m'en allais dire j'ai yvon deschamps côté de moi puis toi tu es aussi tu es avec lui puis
moi je m'en allais dire qu'il y a des masques plus confortables que les autres mais ce soir
on s'en fout on pourrait pas dire d'autre chose là je vais arrêter de dire que tu es une légende
parce que tu as gagné le félix du show du Mour de l'année.
C'est-tu un show...
Sur le web.
Sur le web.
C'est clair.
C'est clair.
C'est clair
qu'à la disque, quand ils ont
créé cette catégorie-là,
ils ne devaient pas s'attendre que ça allait être un monsieur
de 86 ans qui gagne.
Mais j'ai eu bien de l'aide.
On était assez sain.
Mais ça, je l'ai vu, ce show-là.
Tu étais venu ici juste avant de le faire.
C'était tellement le fun
de te voir faire du stand.
Moi, c'était live
et j'étais dans mon bureau
et je riais fort
et j'applaudissais comme un épais
tout le long mais c'était vraiment le fun de voir ça c'était un beau show oui c'est ça et j'ai osé
j'ai osé mec j'avais tu sais il fallait que je fasse deux numéros alors j'ai fait un numéro que
je connaissais puis j'ai un numéro que j'avais en tête,
mais j'ai dit, je vais l'improviser
sur place, je ne l'écrirai pas.
Et ça marchait, dans le sens
que j'ai
rien oublié,
et le punch était à la bonne place.
Et c'est... Non, pour un vieux,
c'est bon.
C'est très bon, M. Deschamps,
c'est très bon! C'est bon monsieur Deschamps c'est très bon
monsieur Deschamps
non mais
c'était très pertinent
pour un vieillard parce que
je commençais mon monologue en
53 quand la télévision
arrive et c'est ma grand-mère
qui
se changeait parce que la télévision
commençait à 4h jusqu'à 11h puis elle se changeait parce que la télévision commence à 4h jusqu'à 11h
puis elle se changeait elle allait se coiffer pour être belle pour la télé
et là je disais pourquoi ma mère? Ben elle dit d'un coup il nous voit et là moi
c'était ça mon punch et que finalement après tout ça moi je disais cette fois
là ma mère regardez moi là jamais quelqu'un que vous voyez sur un écran va
pouvoir vous voir dans votre maison et moi je voyais tout le monde alors c'était pertinent
c'est vrai dans le fond pour vrai là c'est chaque fois qu'on entendait ça dans le temps, les vieux qui pensaient qu'on les voyait, on pensait jamais que c'était eux autres
qui avaient raison.
Ben oui!
T'en as-tu fait, toi, des shows de même zoom?
J'ai fait une entrevue avec
Laurent Paquin dans le même studio
que le spectacle.
Mais faire des shows
là-dessus, j'ai fait des vidéos drôles.
Chanter dans ma douche,
j'aurais pu me tuer d'ailleurs parce que
j'ai fait un spécial de Noël l'année passée
avec des
lumières de Noël dans ma douche.
Dans ta douche? C'est pas dangereux ça
pour faire électrocuter?
C'est con.
L'eau et l'électricité.
C'est pas la meilleure affaire.
Mais là, à un moment donné, j'installe
toutes les lumières et je fais, mais tout d'un coup la pomme de douche
coule
je suis dans le marde
j'ai mis un sac de plastique
après la pomme de douche
avant de faire la vidéo
j'aurais pu m'électrocuter solide
mais oui
juste pour deux minutes de vidéo
pis ça c'était une vidéo vidéo tu faisais que tu mets
mon site ok ouais c'est une mauvaise manière de mourir
ce way à claude françois qui est tellement comme ça un chanteur français en France en plus c'est du 220 il y a pas rien de quoi
il y a pas rien de quoi
il y a du monde tellement pas peu heureux
c'est
j'ai l'impression c'est des épais
oui
il y a personne d'heureux comme un épais
j'ai l'impression que quelqu'un qui mord
électrocuté dans son bain
il a été heureux toute sa vie
sauf les onze dernières
secondes mais j'avais vu dans le temps de la pente générale ben le verglas il y a un gars en face il
est avec son chum il veut couper une branche qui sont gelées mais gelées il y a tout ça des pètes
de glace aussi le gars il veut couper ça ah non le gars il était pas gelé
peut-être
parce qu'il a pris une table de pique-nique
après ça il a ajouté une chaise
après ça tu sais il monte là-dessus
puis son chum il est pas dedans
il a envoyé la branche
il a envoyé la bouche sur le balcon
il me disait mais tout d'un coup l'électricité reprend
ma voisine qui était ses pelules
elle me regarde elle fait
on va le savoir assez vite.
Vous ne les trouvez pas?
Mais écoute, il y avait monté
un alambic pour aller voir
si le gars qui n'a pas de dents,
il va l'avoir, la branche.
Elle pèse déjà 500 livres
avec la glace dessus.
Ah oui, ah oui, ah oui, ah oui.
J'en reviens pas.
J'en reviens pas comment il y a du monde pas peureux.
Moi, l'électricité m'a tout le temps...
Tu sais, même si je change un ampoule,
je ferme le breaker.
Quasiment, là, tu sais.
Tu sais, j'ai mon petit meter, tu sais.
Je suis équipé comme un gars
qui sait qu'est-ce qu'il fait, là.
Mais, tu sais, j'ai vraiment la chienne de mourir électrolytique.
Moi, il ne faudrait pas que tu me fasses confiance.
Si je vais chez vous et que tu veux que je change la fixture,
ne fais-moi pas confiance.
Même si le breaker est fermé.
Ne fais-moi pas confiance.
Qu'est-ce que tu vas faire?
Je vais pogner un choc, c'est sûr.
Ah oui?
Ben oui.
As-tu déjà pogné un choc en changeant de coupe?
Oui, une fois.
Tu sais, il y avait la tête des poils.
Il y avait un néon en dessous avant.
Là, j'ai été mettre ma guenille trempe
en dessous pour nettoyer.
C'était un drôle de feeling.
Parce que même avec mon Samsung,
je ne ressentais pas ça.
Ça ne t'a pas donné le goût
de le refaire?
C'est un feeling quand même.
Non, c'était trop long.
Moi, ça ne dure pas si longtemps que ça.
C'est fou.
Ça commence bien.
Oui, oui.
Tu pensais-tu que tu allais faire des jokes de vibrateurs?
Oui.
Tu ne t'attendais pas à ça.
Mais je suis à l'aise.
Tu es à l'aise.
Oui, je suis à l'aise. Vous autres, est'aise. Ah oui, je suis à l'aise.
Vous autres, est-ce que vous vous rappelez
de la première fois que vous vous êtes rencontrés?
Ben, c'est quand ils m'ont présenté au festival Juste pour rire.
Dans un galop.
Juste pour rire, oui.
J'étais un petit cul qui arrivait du Dunkin' Donuts.
C'est-tu pour le Dunkin' que tu m'as présenté?
Ton premier galop.
C'est pour le point G.
Le Dunkin'.
Parce que tu commençais.
Et puis, on t'a redemander le samedi parce que tu
avais eu j'avais un gros et le mercredi et c'est parti ça a jamais arrêté elle
a parti comme un non non non il ya un creux ils vont après le duncan mais j'avais
pas de matériel je pensais pas que le monde allait aimer ça, je savais pas
j'avais mes be mes bangs pis tu sais...
Fait que toi t'avais fait un gros hit mais t'avais juste un numéro,
ou tu devais en avoir une couple.
Fait que ben j'en avais pas vraiment parce que je pensais pas moi que j'allais faire de l'humour là.
J'ai été pour voir si ça marcherait pis ça a marché.
Mais... j'ai-tu mis un si avec rilles je viens de faire ça j'ai eu ça
face à un trac là il ya un gros mâle un gros temps mort après le duncan qui est
en 91 après ceci fait un numéro je me suis carrément consagré le roi mis ce
premier numéro du galop juste pour rire.
Dans ce temps-là, c'était
le bout de la marde, faire le festival.
Mon agent m'a dit,
tu vas faire le numéro sur ta voiture
puis tu vas,
avec le matériel qu'on va recouvrir
la chaise, on va te faire une blouse.
Comment je t'expliquerais bien ça?
C'est un numéro, plus assis mais attends, l'animateur de la soirée
c'était Normand Bratoit qui venait de se casser une jambe
il a décidé d'animer quand même
mais son numéro d'intro
pour réchauffer la salle
ça a été vite
Normand c'était tout le temps
des gros numéros qui dansaient.
Fait qu'un gars avec la jambe cassée,
ça danse moyen.
Ça danse moyen, exactement.
Fait que là, il était pas en forme ben ben.
Là, moi, j'arrive avec le fauteuil,
la blouse comme le fauteuil,
puis je parle de mon char.
Mais cassé la gueule, solide, là.
Ça, c'était en 92, 93, je pense.
Je rentre dans l'âge. Je sais pense. Je rentre dans l'âge,
tu sais quand tu rentres dans l'âge, puis le monde te font ça de même.
T'as juste envie de rentrer chez vous,
puis tu te dis, moi je lâche les mots,
c'est sûr.
Puis là, il y a eu le point G qui a...
Deux ans après, hein?
En 95.
Trois ans après.
Ça devait être long, ces trois ans-là entre les deux.
J'ai écrit des numéros pour avoir au moins une heure et demie de matériel, puis pouvoir
faire toutes sortes de salles, puis des congrès, puis tout ça. C'est là que ça a commencé
plus après le point G.
Mais la vie est bien faite parce que moi-même, quand je t'avais rencontré tu sais ça faisait 180 mettons 14 et 95 même si
c'est juste avant le point g puis je me rappelais je me rappelais du
don qu'un mais je me rappelais pas du numéro de toit déguisé en chasse c'est
déjà le monde quand on se plante on pense tout le temps que tout le monde remarque, mais c'est juste nous autres, on dirait.
Oui, mais en même temps, j'ai eu une grosse leçon ce mois-là, c'est que j'ai compris que stand-up, ça veut dire faire des numéros de boule.
Quand tu as commencé,était deux numéros là
t'écrivais-tu tout seul?
non pas tout seul, j'ai eu de l'aide
je te dis, toute ma vie
même dans les shows, j'en ai écrit à peu près 75%
ok
puis je montre le reste à d'autres humoristes
même le dernier show
j'avais pris des jeunes auteurs
pour pas être trop vieille
dans mon humour.
Mais finalement, ceux qui m'ont sorti, j'étais là,
« Hey, c'est drôle, mais non, je ne peux pas faire ça.
Mon public va avoir peur. »
Je ne peux pas offrir quelque chose qui va trop les…
Les brasser.
C'est-à-dire, si je décide demain matin de faire un chat habillé en latex avec des plumes dans le derrière,
pas sûr que mon public va apprécier, je pense pas.
Ils sont là, mais tu sais qu'ils vont m'en faire comprendre ça.
Tu vas attirer un nouveau public.
Pour aller à Las Vegas.
Ben ouais.
Mais ils vont m'en dire quelque chose.
Quand j'ai fait La femme afghane,
qui a été un numéro hyper controversé,
que je ne pourrais plus faire maintenant,
mais pourtant qui n'était pas méchant du tout,
Yvon m'a dit,
tu sais, Lise,
tu as la sympathie du public pour le faire, ce numéro-là.
Mais chaque humoriste, si je vais te voir en show,
c'est une facture
mike word puis yvon me disait si le monde vient de me voir ils vont venir voir une
facture des chants tu sais c'est pas à chaque show t'es pas obligé de tout jeter
ton travail et recommencer un nouveau style complètement puis quand j'ai fait
mon numéro sur les adolescents j'avais parlé à yvon puis j'avais gêné d'écrire un numéro ces adolescents parce que tu en as fait un
qui est tellement bon mais me dit oui mais c'est la vision du père et s'ils
vont des champs qu'il a écrit si tu en fais un c'est la vision de la
marée et c'est la facture lesions fait que ça m'a aidé à à comprendre parce
que tu es même je trouve les jeunes humoristes ils veulent pas refaire leur numéro parce qu'ils pensent que tout le monde
les a vus. Mais c'est pas vrai.
Moi, le Duncan, je l'ai fait
en tabarouette, à
Montané, mais en même temps,
c'est pas tout le monde qui l'avait vu.
Dans le temps, mettons, du Duncan,
mettons, quand
ça passait à la télé, il y avait tellement
de monde qui le voyait, le numéro
était brûlé
pour une semaine. Mais après ça, déjà le monde avait oublié les gags. Il se rappelait du numéro,
mais tu ne te rappelles pas de toutes les gags. Non, non, non. Mais souvent, on faisait ça,
on faisait ça. « Ah, je ne peux pas faire ça, c'est brûlé. »ait à sa jouer à super écran il ya six ans mais en tout cas tu m'as appris beaucoup ils vont là dessus de la mécanique même pour l'argent tu
te souviens tu te dis qu'est ce que je fais avec l'argent pour le monde qui m'en emprunte plutôt je me dis rends pas le monde
dépendant de ton argent c'est moi le premier argent que j'ai fait je les passe à quelqu'un
je les ai jamais revus voilà le premier gros chèque de pape et je ne suis pas acquis je
dis pas non lui il a fait sa vie de l'alibi judy le temps de l'argent qu'il a donné. Lui, il a fait ça toute sa vie,
donner de l'argent. Lui et Judy,
du temps de l'argent, ils ont fait ça toute leur vie,
donner, donner, au suivant, donner, donner,
tout le temps.
Mais la première fois, je voulais pas lui donner.
Ah, OK.
Tu avais prêté.
Tu avais prêté, mais j'en ai revenu.
Non, mais c'est bon, un gars qui...
Écoute, là,
j'y gagnais 1 200 par année
dans ce temps-là. Là, tout à coup,
je fais
quelques monologues, puis là, ça se met à marcher.
Là, je fais la place des arts.
Je sors de là
avec quelque chose comme 28 000 piastres.
Là, on parle des années 70.
Des années 60.
Comme 250 000 aujourd'hui.
C'est beaucoup d'argent.
Et là, par hasard, un de mes amis que je n'avais pas vu depuis longtemps s'est ennuyé de moi.
Il fallait qu'il me voie. Je ne suis plus capable.
Ça fait trop hâte.
Et la conversation.
Puis là, me passeras-tu, Vincent?
Je suis mal pris. Sans ça, je vais faire faillite.
Fait que j'y ai prêté.
Fait que j'ai perdu mon argent.
Puis tu étais proche comment de ce gars-là?
Pas trop proche.
Mais à partir de ce moment-là,
je me suis éloigné un peu.
Mais c'est comme si quelqu'un gagne la loterie,
mettons.
T'en as pas d'argent.
Donc, c'est pas important
que si t'en fais de la perte, t'as pas eu le temps
de savoir ce que c'est de ne l'avoir.
Alors, juge-moi, 25 000...
Quoi?
25 000 piastres, dans ce temps-là, t'achetais
une maison à Montréal,
un char,
tu sais. — Mais pas vrai, une maison à Montréal
dans ces années-là, ça devait être
35-40 000. — Ouais.
Ah oui, écoute. oui quoi ça c'était
grosse maison nous autres à la fin des années 70 on peut le dire maintenant ce
va tellement longtemps à la fin des années 70 presque 80 on a acheté une
maison ou est ce moment maison un coin de rue avec un jardin de 50 sur 50
maison de 5 4500 5000 pieds carrés et ça coûtait pas 100
mille piastres c'est frère ça coûte rien pour moi les plus grandes années c'est
60 70 où on en avait le plus pour notre argent. Dans les années 60,
ma première femme et moi,
Myrielle,
on était des jeunes acteurs.
Avec 2000 piastres par année à deux,
on avait un autosport,
on vivait au centre-ville,
on mangeait au restaurant au moins quatre fois par semaine.
C'est tout, ça ne fait pas de bon sens.
Aujourd'hui, dans ce temps là dans les années 60 ou encore beaucoup de femmes restent à la maison un homme au salaire minimum pouvait faire vivre sa
famille aujourd'hui non alors c'était merveilleux
tu avais plein pour ton argent tu n'avais mettons
mettons que c'est fantastique alors 25000 piastres de l'argent
ah ouais écoute et parce que tu restais toi mais le prêt à moi mais je suis j'étais
beau c'est bon ben non moins la route est habitué de vivre 2500 par année. Ben oui. Restez-toi
au même temps riche.
Je savais que ça, ça arrivait
pour le monde qui gagne la loterie.
Moi, j'ai jamais vécu ça,
mais c'est parce que moi, ça a été bien long
avant que je commence à faire de l'argent.
Fait que ma famille a...
C'est...
Ils s'en sont pas aperçus.
Je gagnais 1000 de plus que l'année d'avant
tandis que vous autres les deux
vous êtes allés de pauvres
à ultra riches
mais tu sais ultra riches
calme toi
ultra riches pour le showbiz québécois
pour le
ultra riches pour les impôts
ça c'est ça
ok
non mais écoute les impôts juste juste de l'année des 1,60 75 à peu près maman m'appelle veux
que tu m'achètes maison avait parlé à ton ami non mais elle voulait
mon frère venait de déménager
à Lachine
alors elle voulait avoir une maison proche
on a trouvé une maison tout près
ben écoute là
à Lachine devant un parc
une maison ordinaire
c'est des petits carrés 20 par 24
trois chambres à coucher
mais ça coûtait 14 000 $
ça n'a aucun sens
mais pourquoi
ça a monté de même
parce que les salaires
ils n'ont pas augmenté tant que ça
ils ont quand même
ils ont augmenté, mais c'est quoi le salaire
maintenant c'est 15 $?
pas encore
13 c'est quelque chose chez McDo il faitigri 14h00 je travaille les fins de semaine
de lâcher dans une cume de passer chat paye a passé et ont fermé
14 piastres de l'art là tu peux pas faire venir tu peux pas faire tout ce que tu as à faire pour ta famille.
Non, non.
Une famille de deux enfants, tu peux plus vivre juste avec ça.
Moi, ça, c'est un enfant qui m'avait vraiment rendu triste il y a une couple d'années.
Les premières fois qu'il y avait des articles, mettons, d'un journal sur des mères monoparentales
qui avaient des jobs et qui ne réussissaient pas à payer leur loyer,
je me suis dit, il me semble que quelqu'un qui a un job devrait tout le temps être capable de payer.
Au moins de payer le loyer.
Au moins de payer ton loyer et nourrir.
Tu peux comprendre que tu ne seras pas capable d'aller à Cuba deux fois par année.
Je suis contente parce que pendant cinq ans, j'ai réussi à payer un loyer monoparental
en ayant la job de serveuse, mais je me débrouillais bien avec les pourbo parce que je faisais des shows dans le cul, je ne faisais pas juste vendre des bains
j'avais beaucoup de pourboires mais tu sais j'ai appelé le propriétaire peut-être deux fois pour dire
attendez un petit peu pour prendre le loyer ce mois-ci tu sais mais il m'arrivait
toujours un contrat genre aller faire un petit show à Québec, aller faire… Tu sais, la vie m'a toujours donné un coup de main, tu sais.
Aussitôt que je manquais d'argent, il y avait un téléphone important qui arrivait, tu sais.
– Toi, quand tu as commencé à faire de l'humour, tu travaillais déjà au Dunkin?
– Oui. J'ai lâché tard, j'ai commencé en 87 l'humour, club, au Soda. Puis en 93-94, je travaillais encore au Dunkin'
parce que vu que j'avais les deux enfants, je me disais,
je ne peux pas laisser une job où je sais que je vais gagner de l'argent
que d'attendre que le téléphone sonne.
Puis avant de commencer à faire de l'humour,
tu avais-tu une deuxième job ou c'était juste,
tu travaillais juste au Dunkin?
Juste au Dunkin.
Ça devait être des années vraiment dures.
Oui, je ramassais des meubles dans les poubelles.
Les enfants se cachaient parce qu'ils avaient honte.
Quand j'allais ramasser un fauteuil dans les poubelles,
les enfants se cachaient.
Ça devait être dur parce que tu as eu une enfance riche.
Oui, c'est ça.
J'étais habituée d'avoir de l'argent.
L'argent, l'argent.
Lise a eu une enfance assez tough.
C'est que...
Assez tough.
Assez tough, oui.
Mais c'était drôle parce que pendant que j'avais les deux enfants,
à un moment donné, j'ai acheté un gars qui avait volé un vidéo
et il me l'a vendu pas cher.
Un VHS? Ok.
Là, il y a un huissier qui arrive un matin parce que je pense que je n'avais pas payé mes étiquettes ou je ne sais pas quoi.
Ah, tu pensais que c'était…
Je n'avais pas d'argent pour les payer l'étiquette. Bon, en tout cas.
Puis là, j'ai dit au huissier, en tout cas, si jamais vous prenez le VHS, ça se peut que vous ayez du trop passé du
stock voler c'est bien drôle mais toi ton enfance ta mère a été dans un camp concentré. Tu veux pas? Ok, non. Non, ça me dérange pas.
Non, mais gars, par là, ils vont.
Par là, ils vont. Moi, le monde, ils savent tout ce que j'ai fait.
Non? Ben oui.
Ben oui. Non, ça avait des bons
bouts, là. Non, moi, je veux qu'on parle
de l'expérience à Yvon.
En fait, là, je voudrais
revenir sur ce qu'on disait tantôt.
Socialement,
on disait dans les années 50 et 60,
puis un bout du 70,
quelqu'un pouvait vivre avec le solaire minimum.
Mais ça a duré 25 ou 30 ans,
dans toute l'histoire,
dans toute l'histoire du monde.
Avant ça, écoute, les ouvriers étaient exploités à un point que ça n'a aucun sens.
Comme je disais tout le temps, mon grand-père
travaillait 72 heures par semaine,
52 semaines par année. Les ouvriers
n'avaient même pas le droit de vacances.
C'était défendu.
Et pour 72 heures
par semaine, il y avait
peine à nourrir sa famille.
Écoute, il ne pouvait pas mettre une sonne de côté.
C'est juste les années 50, 60 60 et un peu en 70 sinon ça a toujours été très très
très très difficile très mais quand est ce que commencer à avoir le le don du
partage le don de de passer au suivant de parce que moi entre de tout le début de la carrière il ya eu
moi j'ai connu chez non le mais je sais pas ce qui a eu comme comme oeuvre avant avant que tu
te sais que vous avez donné de votre temps toi puis judy mais moi je suis arrivé au chêne en
fait ça fait déjà un bout de temps que vous êtes impliqué,
que vous donnez du temps,
vous donnez des sous,
de chercher du monde
qui va faire des dons.
Plus votre organisme
grossissait,
plus les dons étaient.
Tu sais, comme agrandir le Centre Sud pour les enfants.
Il faut quand même la payer
à Baptiste.
Oui, absolument. Ça, on a été, parce que Gaétan Forciau agrandir le centre sud pour les enfants quand même la paix et bâtisse sur son
été parce que guétan forciaux puis toute l'équipe du centre c'est quand même
exceptionnel pensez à ça partir de rien dans un quartier quand même un pont à
ses ponts où il y avait des piqueries partout des putains à trois coins de rue et
construire un centre merveilleux avec une piscine fabuleuse et gymnases etc
qui a coûté 28 millions de dollars et on doit pas un sou à personne
On est quêteux ou on ne l'est pas Mais c'est de l'énergie
Aller chercher cet argent-là
S'ils avaient construit ça dans les années 50
Ça aurait coûté 22 000
22 000
Maximum
Le montant que l'autre t'empruntait. Ben oui, c'est ça,
j'aurais pu le payer moi-même. Ben c'est ça.
Hé, mais 28 millions,
c'est fou, mais c'est tellement beau
pis c'est impressionnant. C'est très impressionnant.
Pis ça, ça doit te faire du... Moi,
t'sais, j'ai l'impression qu'à chaque fois
que t'arrives, tu dois voir comme des
papillons en rentrant, t'sais, tu dois
faire comme, wow, c'est...
J'ai aidé à... Oui, j'ai aid faire comme, wow, j'ai aidé à...
Oui, j'ai aidé, voilà, moi j'ai aidé.
Mais les gens
qui nous ont beaucoup aidés,
parce qu'à un moment donné, il a fallu qu'il y ait des gens
qui nous donnent littéralement des millions.
Oui.
Mais ces gens-là, les grands
donateurs, on peut en nommer
M. Coutu, M. Desgrosailliers, etc.,
ils ont été impressionnés par ce qu'ils voyaient,
parce que l'association a 40 ans,
et tout ce qu'ils ont fait pendant 40 ans,
et là, nous, la dernière phase, c'était 10 millions,
mais les deux autres phases étaient déjà payées.
Et quand tu dis, tu vas faire affaire avec quelque chose d'absolument merveilleux,
mais qui pourrait avoir eu
des déficits année après année,
après année. Aucun déficit!
La moitié, il aurait pu avoir des hypothèques.
Aucun hypothèque!
Tout est payé, chaque année,
ils réussissent, parce qu'en plus,
ça coûte à peu près 4 millions par année
à faire fonctionner.
Quand tu cherches 10 millions, ça prend 5 ans.
Mais il y a eu un autre 20 millions qui s'est dépensé pendant 5 ans,
4 millions par année.
Mais ce qui impressionnait les gens, c'est ça.
C'est l'idée que l'œuvre est absolument exceptionnelle
et ce que ça fait pour les jeunes.
Deuxièmement
c'est tellement bien tenu
et que tu t'embarques pas
que là toi tu donnes un million
puis le lendemain ils vont fermer la place
parce qu'ils n'ont pas payé leur hypothèque
alors c'est payé
chaque année il n'y a pas de déficit
c'est très important
alors
en tout cas c'est le centre de faire partie de ça mais pour
moi je vois dire toutes les petites choses dans la vie comme moi je suis un
des fondateurs de 4 ou avec buchon au pays claude léveillé et jean-luc
millet j'ai pas fait grand chose mon cac mais sans moi je me dis il y aurait pas de cac je suis une partie du
cas de ce qui a fait que c'est arrivé alors c'est le fond dans mon sens et
devant ces quatre chocs c'est quelque chose qui reste parce que le cac tu as
beaucoup servi aux jeunes dramaturges c'est quand on a ouvert d'ailleurs nous
on a fait notre premier show le situ show au 4 sur le sit show avec Charles Lebois
et c'est là que j'ai fait mon premier monologue
c'est une salle de combien
à l'époque c'était 120
120, fait que le sit show est né
devant 120 personnes
absolument, c'est fou
on a joué 3 semaines
donc
20 fois mettons
20 fois 100, 2000 personnes.
Je suis pas courant, je travaille pas ici.
Peut-être 2000 personnes qui l'ont vu.
C'est à peu près ça.
Je suis sûr, par exemple, moi là, j'ai rencontré 8000 personnes qui m'ont dit qu'ils étaient là.
Là, ce type de show, c'est le genre de show qui doit avoir bien du monde.
Ils sont comme, ah ouais, moi j'étais là, je l'ai vu au début.
Mais la vérité, c'est qu'il était qui doit avoir bien du monde qui sont comme, ah ouais, moi j'étais là, je l'ai vu au début, mais la vérité c'est qu'il était juste 2000.
Qui l'ont vu? Non, il y en a plus
parce qu'on l'a repris. Oui, oui, en tournée.
Oui, oui. Mais à Montréal, on l'a fait
après la Comédie canadienne
qui est maintenant le Théâtre du Nouveau Monde.
Donc, 7 shows à 1000 personnes.
Mettons qu'il y a 10 000 personnes
à Montréal. Ok.
Et avant le 4SUS,
c'était-tu le bon institut que tu étais
drameur?
Oui, tout le monde faisait ça.
Il m'avait même parlé, la première fois
que tu es venu à Sous-Écoute,
l'affaire qui m'avait marqué,
c'est qu'il est devenu drameur
sans savoir jouer du drame.
C'est ça le bout
impressionnant.
Il m'a raconté
qu'il accompagnait Claude Léveillé.
À un moment donné, Claude Léveillé a travaillé
avec André Gagnon, le pianiste.
Puis André, qui avait l'oreille,
il a dit, pas fort, fort,
le drame, c'est...
Là, c'est pas parce que
tu viens accompagner Claude Léveillé
que tu vas me montrer comment jouer du drame.
Non, non non non premièrement
c'est le contraire à ce débat est chaud quand tu me le raconte ou c'est moi qui étais je sais
moi qui connaissais andré qui a c'est sûr qu'il a présenté claude hockey et quand andré a travaillé
avec nous le drame ça le dérangeait pas tellement c'est l'accordéon à ok à ce que le moment
donné c'est comme le drôme l'accordéon saut après sur le toit aussi je joue à
ce qui me disait de jouer mais c'est comme le drôme c'est le drôme et m'a
demandé si tu jouais tu as un peu après il y avait besoin que je joue de
l'accordéon et joue-tu de l'accordéon. « Joues-tu de l'accordéon? »
« Un peu. »
Mais j'ai l'impression, faire semblant de jouer du drum,
c'est plus facile que faire semblant de jouer de l'accordéon.
Absolument.
Oui, oui.
Non, mais premièrement, il y avait un accordéon magnifique,
joli, qui avait un son exceptionnel.
Ça jouait de ça.
Ça jouait de ça.
Non, mais c'était un petit accordéon piano.
Je jouais du piano un peu.
Alors, je faisais juste des contrechamps.
Je faisais rien de compliqué.
Alors, j'étais capable d'apprendre
les petits contrechamps.
Mais Dédé aurait aimé ça que je joue.
Mais moi, je ne pouvais pas leur dire
parce qu'ils me payaient.
C'est ça.
Je ne pouvais pas leur dire, Claire et moi,
ça ne fait pas votre affaire.
Mais je le pensais
tout le temps. Je ne comprenais
pas pourquoi ils me gardaient.
De temps en temps, ils me disaient...
Tu étais drôle dans l'âge.
Pourquoi c'est drôle?
Parce que j'étais sympathique.
Ben oui.
J'étais sympathique.
Souvent,
ils me demandaient, par exemple, tu n'ais pas envie de prendre des cours de batterie
un tel donne des cours ça m'intéresse pas
clairement ça parle pas des cours de maîtrise ben oui, non non, non, non
ce que peut d'accordéon, non
non, non, non
mais là, quand Claude a fait la place des ans
la salle Wilfrid Pelletier
c'est le premier Québécois
à faire un récital à Wilfrid Pelletier
en 64
la salle a été ouverte
en septembre, le 26 septembre 1963
et lui il a joué comme le 25
janvier 1964.
Là, il avait besoin
d'un band, il avait besoin d'une dizaine
de musiciens. Donc, il avait besoin
d'un drummer qui lit.
Alors...
Puis comme leader, au-delà de...
Là, il m'a demandé, j'avais envie de...
Lits-tu, j'aurais dit un peu.
Mais...
Ils ne m'ont pas demandé, ils m'ont clairé.
Mais c'est drôle parce que Claude,
pauvre Claude, il ne savait pas comment dire.
Il t'aimait.
Ben oui, puis moi, ça ne me dérangeait pas du tout.
Je savais que je n'avais pas d'affaire là.
Mais pour 25 milliards, je ferais que j'avais pas d'affaires là mais pour 25 bias frais
n'importe quoi mais je vois la salle où il prie de pêcher non non non non non
j'ai pas eu droit mais on s'habille est tellement place des arts pour la place
des ors mon dieu c'est pour commencer à bien voir des voix des joues souverain
moi j'allais voir à ce niveau j'allais voir le monde se change comme une grand-mère qui écoute
la télé oui oui absolument non mais c'est pas
grave à ce temps là la place des arts c'est plus tu peux même amener ta
bouteille d'eau dans sa même maintenant quand je fais la salle maisons neuves
j'ai toujours un complexe d'infériorité.
Je me dis que le public qui est là,
c'est ceux qui aiment la musique classique et le ballet.
Toujours le feeling de rentrer en tutu avec un violoncelle.
Pour moi, la place des arts, c'est la grosse affaire.
Moi, c'est le même pour le Grand Théâtre à Québec.
Je pense que c'est le grand Théâtre de Québec. C'est vrai? À chaque fois, Comédia, àest le même pour le Grand Théâtre à Québec. Je pense que c'est le premier de Québec.
C'est vrai? À chaque fois, tu sais,
Comédia, bien, à l'époque, le Grand Rire,
c'était là, puis à chaque fois,
j'étais comme, ma première phrase,
je perlais un peu.
Tu sais, c'est comme, bonjour,
alors, puis là, tu sais,
je faisais quand même mes gags
au pas de classe, mais avec un petit
accent distingué. Avec un petit, oui,
une petite prononciation spéciale.
Quand les gens sortaient, dans les années 70,
ils dépensaient.
La madame allait se faire coiffer
parce qu'elle allait à Place des Andes.
Elle s'achetait une nouvelle robe.
C'était tout un commerce autour qui marchait.
Il changeait tellement.
En 72, on avait eu
une grosse tempête et il y avait une
grève des cols bleus donc il ramassa pas il y avait tellement de neige moi j'avais
deux shows à place des arts jour là un samedi deux heures et demie sept heures et demie
là je suis parti de chez nous peut-être à midi vers une heure et demie deux heures
mon auto était pris dans une rue je l'ai laissé là.
J'ai continué à pied,
je suis arrivé à Place des Arts à 5 heures,
je pense, je ne suis pas trop. En tout cas, le monde
ne se rendait pas. Et les seuls qui sont
venus le soir, j'avais deux shows, c'était un samedi
aussi, alors, trois shows,
en tout cas.
Les seuls mondes qui se rendaient,
c'était le métro, et
les autres sont tous en
ski-do tout le monde en ski-do et là les madame je te jure et les
monsieur aussi avec leur soupe de ski-do et leur boite ils enlevaient ça ils étaient habillés
en dessous chic les colliers les bagues les gars les cra, les cravats, tout là. Wow!
Incroyable. C'était fabuleux.
Et puis pour moi, aller voir à Zanvaux,
je vendais des bouteilles vides, OK?
Pour arriver à payer des billets de spectacle.
Puis j'avais, tu sais, comme je toutoune,
mes cuisses, ils frottent.
Puis là, bien, j'avais des pantalons qui avaient frotté, frotté, frotté.
Fait que pour aller à la place des arts,
je les recouille, je les recouille, je les recouille fait que j'arrivais avec ma chemise usée mes pantalons usés mais je voyais un beau show tu te rappelles tu c'était combien les billets non ben ça devait être combien ils vont à peu près ben nous on a commencé là c'est tout chaud c'était 1 dollar 25 1 dollar 50est une chose, c'était 1,25$.
1,50$ le samedi.
Non, c'est juste un petit peu plus.
Ouais. À Snavour, ça allait, les Français, il allait jusqu'à 4$.
Ouais, mais non, moi je pense que j'ai payé 20, 25$.
J'en ai vendu des bouteilles ça c'est en 2000 non
pas dans les années 70
t'as pas payé 25$
non non non je pouvais pas y aller dans les années 70
années 80 ça
ouais 85
j'ai l'impression les billets
ont pas tant
pour les gros shows ça a vraiment changé
dans les dernières années
mais pour les shows du monde les prix ont pas tant changé dans les dernières années. Mais pour les shows d'humour,
les prix n'ont pas tant changé dans les 20 dernières années, je trouve.
Je me rappelle, il me semble,
les premiers shows que j'allais voir fin 90,
c'était comme 30-35.
Puis là, c'est comme 45.
OK.
Mais nous, dans les années 60,
quand M. Gélinas a acheté le cinéma puis a fait la Comédie canadienne, il voulait en faire un théâtre, ça n'a pas marché. Finalement, il a fait comme l'Olympia, il faisait des récitals. Mais là, c'était les plus grandes, grandes vedettes des années 60. Brassens, Brel, Aznavour, Bécaud, tout ce gang-là, ça venait tout là.
Beko, tout ce gang-là,
ça venait tout là.
Et les billets les plus chers étaient à 2,50 $.
Parce que moi, M. Gélinas
gardait toujours le deuxième balcon
au prix du cinéma.
Alors, on pouvait avoir
toutes ces grandes vedettes-là
pour 90 sous.
Comme je te dis, les années 60,
c'était fabuleux.
Ça, c'est une affaire que tu'avais faite pour une de tes tournées
oui absolument
les balcons étaient au prix du cinéma
mais ça vient de monsieur Gélinas
ça j'ai essayé moi
je me rappelle plus si c'était
tourné l'autre avant
puis c'était comme mais ça on devrait faire balcon
devrait être moins cher
puis on dirait que c'est compliqué à ce temps
j'ai demandé à 22 personnes
et tout le monde faisait « Ah non, ça se fait pas. »
Mais même si tu vas avoir un prix de billet raisonnable, ce qui coûte cher, c'est le
système de billetterie.
Oui, les frais de service.
Ce n'est pas nous autres cet argent-là. Les frais de billetterie, c'est l'enfer
quand ça coûte cher. C'est dur pour un couple sorti, restaurant, gardien, stationnement,
qui est stationnement, c'est aberrant.
Tu n'as pas de bon sens.
Tu payes 25$ pour aller au Centre Bell de stationnement.
Ce n'est même pas ton billet.
Nous autres, voyons donc.
Tu sais, l'été prochain, on fait sous-écoute au Centre Bell.
Puis je voulais des prix vraiment pas chers.
Puis je leur avais dit en joke, j'avais dit,'au balcon je voulais que ça soit genre 8 piastres le
billet pour que ça soit 8 piastres plus 12,50 de frais de service vu que ils ont
tellement pas de crise de sens puis là eux autres ont fait ah non on va baisser
nos frais de service parce que sinon on a l'air des crosseurs. Je suis comme, mais vous êtes des crosseurs, restez!
C'est pour ça que je mettais ça à 8 piastres.
J'avais eu cette discussion-là,
elle m'a amené avec un propriétaire de salle de spectacle.
Nous autres, ici au bordel, nos frais de service,
je pense que c'est une pièce et demi le billet, ou quelque chose de même.
Puis là, lui m'expliquait que dans sa salle, c'était 8 ou 10 pièces.
Puis il disait, mais moi, c'est une grande salle, ça fait que c'est plus de frais.
Puis j'étais comme, oui, mais toi, tu vends 1000 billets ou 2000 billets par soir.
Ça fait que, tu sais, nous autres, c'est une salle de 100.
Ça fait que nous autres, ça nous… Tu sais, 150, on couvre les frais.
Ça se faisait d'être plus frais plus cher toi ça devrait être
quand tu vas au walmart c'est pas dix fois plus cher vu qu'ils font maintenant mais on est gros
c'est fait que mais j'ai jamais compris le mais je pense le problème des frais de service excuse
yvon et puis moi je vais partir sur une dérape ses frais de service, excuse Yvon, c'est ton tas, puis moi je vais partir sur une dérape sur les frais de service, mais
le défaut, c'est que
c'est une monopole. Puis,
même si c'est pas, tu sais,
le gouvernement fait comme si c'était pas une monopole,
vu qu'il y a plein de compagnies, mais chaque
salle travaille juste
avec une billetterie.
Fait que si toi t'arrives,
si on pouvait dire, regarde moi je veux
louer le Saint-Denis, mais j' veux louer le saint denis mais j'aimerais avoir ticket pro ou j'aimerais avoir c'est peu importe la
compagnie là ça serait plus compétitif mais ça mais est-ce que ça intéresse les
gens c'est sûr qu'il faut savoir mais Excuse. Non, mais je ne veux pas que tu partes là-dessus,
parce que je le sens.
Tu vas te pomper.
Non, non, mais moi, j'avais fini ma parenthèse.
Me semble, oui, me semble.
Mais ça, les frais de service, Yvon,
ça a commencé quand...
Parce que me semble, moi, quand j'étais jeune,
un billet, si c'était écrit 8 piastres,
c'était 8 piastres.
C'est ça.
Mais la place des armes,
c'est la place des armes, dans mon cas,
qui a commencé ça.
À charger une piastre et demie de plus,
ou une piastre. Mais quand le billet
est à 2,50,
il change une piastre et demie.
Ça paraît.
Oui, il t'en reste juste une.
Oui. Mais là, c'est parce qu'il y a des compagnies
que tu dis,
mais si la place des armes, c'est eux autres qui ont parti ça. Oui. Mais maintenant, c' parce qu'il y a des compagnies que tu dis, mais si la place des arts,
c'est eux autres qui ont parti ça.
Mais maintenant, c'est ça, il y a des compagnies.
Mais c'est juste la place des arts.
Et c'était drôle, parce que dans ce temps-là,
c'était tout à la main.
Tu allais acheter des tickets,
il y avait un grand mur avec
toutes les rangées et tous les billets.
Puis là, il allait te chercher un billet
d'en ranger des, puis tout ça.
Et je ne sais pas comment ça...
Il mettait-tu le mur, c'était comme la salle,
tu sais, le billet, mettons.
Oui, rangée A, rangée B, rangée C, rangée D,
ben oui, puis là, il allait chercher ça.
Et je ne sais pas, un soir,
est-ce qu'il est arrivé à la place des arts?
En tout cas, j'étais à Maisonneuve,
et puis, il y avait la première rangée, puis tu sais, à Maisonneuve puis il y avait que la rente première rangée
buts à maisons neuves il n'y a pas d'aller alors c'est un coup il ya 80
quelques sièges il ya personne en deuxième rangée 80 billets cela il ya
personne en troisième rangée et bien là, le reste était plein.
Alors, il avait oublié de vendre deux rangées.
Ah, c'est drôle!
Comment tu peux oublier
deux rangées?
T'en sors sur Internet, tu le vois avant le show,
mais là, c'est toi
qui arrives. Ah oui!
Alors ça, c'était merveilleux.
En plus, tu sais, pour les bras moi je me suis j'avais commencé au jésus première année puis la fille qui vend des billets des carrières des pieds même à au bras la même
bursier avant d'en faire au pognet les billets ça sortait c', je n'en revenais pas, d'ailleurs.
C'est quelque chose, quand tu prends des billets la première fois.
Ton premier show, c'était au Jésus.
Oui.
J'étais sûr que ton premier show, tu avais commencé direct au Saint-Denis.
Non, non, non.
OK.
Mais c'était le vieux Jésus.
Non.
Quoi, il y en a eu un neuf et un vieux?
Il y en a un neuf, là, d'à peu près 400 places, Jésus.
Quand, ça?
Neuf depuis quand?
Ça fait 30 ans.
25-30 ans.
OK, oui.
Ah, OK!
Je ne suivais pas les rénovations, excuse-moi.
Le Jésus original, c'est il y a 2000 ans.
Il est mort.
Après, il y a un nouveau Jésus depuis 30 ans mille ans il est mort après il ya un nouveau jésus ok le jésus original c'était la salle de des collèges oui c'est marie et
il y avait comme près de 1000 places 850 c'est une grande salle le seul problème
c'est qu'il y avait beaucoup de colonnes avec des fois tu étais tu payais 75 cents mais tu étais derrière
une colonne tu voyais pas non mais c'est là que le nouveau monde a commencé le
théâtre du nouveau monde jouait au jésus pendant plusieurs années c'était une
salle moi je l'aime je l'aime beaucoup la salle du jésus ça a été refait toi tu as vu
juste le nouveau.
Ben oui, le premier show c'était en 97.
On s'entend que c'est nouveau comme Rénault,
quand même.
Quand même.
Il y a des nouveaux matériaux,
ils ont coupé des colonnes.
Il y a du ciment, ils ont allé des colonnes.
Ils ont même refait
dans le Jésus une nouvelle salle
de 100 places.
Ah oui?
Oui, il y a la salle de 400
et une petite salle de 100.
On dirait aux 30 ans,
ils font des petites salles.
Dans 30 ans, il va y avoir une salle de 3.
Pour un spectacle de mimes, bien sûr.
Exactement.
Mais toi, jouer dans des petites salles,
excuse-moi de t'avoir fait faire un saut.
Quand tu avais le manoir,
tu avais une salle de 300?
Oui, à peu près.
Pour toi, quand tu jouais,
c'était quoi l'idéal de public?
C'était-tu les grandes salles,
les petites salles?
Moi, j'ai toujours aimé des grandes salles.
OK.
Pas Pelletier.
J'ai joué souvent à Wilfrid Pelletier,
mais j'aimais moins ça parce que tu vois où il met le place.
Et dans ce temps-là, il n'y avait pas d'écran.
Alors, le monde, il ne te voit pas.
Tu étais gros de même.
Tu étais gros de même.
Mais Maisonneuve, c'est sûr que j'aimais bien ça.
En bas de 500 places, je trouvais ça difficile.
Parce que ça dépend du genre d'humour que tu fais. Moi, j'avais quand même de l', je trouvais ça difficile. Parce que ça dépend du genre
d'humour que tu fais. Moi, j'avais quand même l'humour un peu des fois... Comment
je dirais ça? C'était pas toujours drôle. Moi, j'avais un humour pas toujours drôle.
Et quand c'était drôle, il fallait que quelqu'un s'en aperçoive.
Oui.
Pour que vu que...
Et ça prend bien du monde. Des des fois ça prenait du monde pour
connaître deux toits qui rirent la part de ses droits
il ya deux toits qui part j'avais pas compris moi non mais dans des petites
salles le monde est plus jeune et c'est vrai c'est vrai je me j'aime mieux plus
grand je pense qu'il y avait du monde que quand il allait te voir,
au début, il ne riait pas, il était choqué.
Mais là, quand il voyait tout le monde rire,
il se disait, j'ai de l'air d'un épée,
je vais rire moi aussi.
Puis après ça, il finissait par embarquer.
Non, mais je vais te dire, plus que ça,
je ne sais pas,
à Québec, quand je jouais à Montréal,
à un moment donné, je jouais quand même longtemps
et
je rencontre quelqu'un,
je m'en allais voir une voiture,
alors je rentre dans le showroom,
il y a un vendeur qui arrive,
« Ah, on va voir votre spectacle
dans deux semaines! »
« Ah oui, OK! » Puis là, il dit,
« J'y vais aussi,
comme, il me dit une autre date,
comme trois semaines plus tard. » « Ah, parfait! » Puis il dit, « On y va aussi, là jeune aux dates comme trois semaines plus tard en part fait
qu'ils y ont ils vont aussi le boulot il y avait acheté trois fois parce qu'il
dit la première fois c'est bon on aime ça mais on comprend pas tout la deuxième
fois c'est mieux. C'est trop bien bon.
Mais ça montre à quel point
ton humour est intelligent
et à quel point lui, il n'était pas tant.
Intelligent.
Mais il essayait.
Il essayait.
Il y en a qui font des cours
du soir, lui, il allait te voir.
Trois fois.
Il y a des gens comme ça qu'il voyait au début.
Mais,
il faut dire aussi que, pensez,
moi, le genre
de bonheur que je faisais, qui était les unions
au début, Pepe,
le fœtus,
des choses comme ça, le bonheur,
le monde ne riait pas.
Il pensait que...
Il prenait vraiment au premier degré. Il pensait que c'était toi tout le temps.
C'était pas moi, mais aussi, c'est pas drôle. Moi je trouve pas ça drôle.
Non c'était pas drôle pas en tout, je comprends pas ta carrière dans cette situation. Moi non plus. Non, tu as raison.
Mais il y a un phénomène qui se passe.
C'est qu'à un moment donné, il y a des gens qui rient
et ils trouvent ça drôle.
Puis ils le disent aux autres.
Là, les autres, ils viennent sachant que tu es drôle.
Alors, ils rient à n'importe quoi.
Tu es un drôle.
Tu dis quelque chose, ils rient.
Mais en même temps, c' quand que ça a déclenché
que on rit mais à un moment donné quand tu écoutes le bonheur quand tu écoutes le foetus tu brailles
carrément moi je l'écoutais sur mon petit 33 tours et je pleurais parce que le bébé il veut pas sortir
il sait qu'il sera pas heureux dehors, là.
Puis on en connaît plein de bébés qui viennent m'envoyer, eux, pas sortir.
Hein? Fait que...
Puis...
Moi aussi, j'étais même pas supposée d'être là.
J'étais en aventure avec un gars marié, puis...
En tout cas, ça a l'air qu'elle le désirait, mais bon.
Une autre affaire. C'est un autre dossier.
Mais je veux dire... Il y a des bouts pas drôles drôle le bonheur c'est triste en colline là c'est pas de
bon sens tu nous graffinait ça en dedans là peut-être
en plus le monde est venu mélanger en 73 je t'attanais de mon personnage de la
shop et tu sais t'as un personnage mais il est limité le personnage de la chope. Tu sais, tu as un personnage, mais il est limité, le personnage de la chope.
Il est un peu épais, puis il ne comprend pas tout.
Fait que là,
je dis, il faut que je m'en débarrasse.
Alors là, je le tue.
Ah! Tu sais, plus que ça,
il y a un petit gars de 3 ans,
il tue son enfant.
Ah oui, c'est vrai.
Puis il suicide.
Oui.
C'est pas la monnaie la plus drôle. Non, c'est pas. C'est vrai puis suicide oui c'est pas la monnaie du drôle
je vais devoir avec une dépression maintenant c'est plus vrai les gens étaient sûrs que je
te finis ma carrière de film aussi d'ailleurs mais écoute mais en même temps, tu as changé le Québec, Yvon, avec ça. Moi, je comprends.
Non, mais c'est vrai.
C'est vrai.
Moi, je n'ai pas l'impression d'avoir changé pas grand-chose.
J'ai peut-être aidé du monde qui était triste.
Ça, c'est vrai.
J'ai des voyages de gens qui écoutent les DVD
quand ils sont en traitement de...
De l'Usemi.
De la chimio, bon, tout ça. C'est long, ben oui.émie il écoute des DVD drôles
mais ça moi ça me fait du bien
de savoir que j'ai aidé des gens
tristes à rire
mais toi ton écriture
c'était
t'étais épais en nous faisant un clin d'oeil
pour nous dire que
ton gars épais c'est pas toi
mais qui fait passer un
message de de tout ce que tu as écrit en tout cas sache moi j'aurais aimé savoir
cette intelligence dans l'écriture vraiment c'est une écriture intelligente
et non pas juste préféré. Oui.
Et c'est impressionnant aussi de...
Moi, ce qui me fascine, c'est de savoir,
OK, je vais faire ça, ça ne rira pas,
ça pourrait affecter ma carrière,
mais artistiquement, c'est important je le fais c'est ça là c'est tellement beau de penser de même qu'il faudrait que tout le monde pense à
moi mais personne n'a ce courage l'a passé à des phrases qui me sont sortis sa femme à la couche
le lui dit elle arrive à l'hôpital, elle était fatiguée.
J'ai dit, c'était bien trop long,
avez-vous un lit, je peux-tu dormir, je suis fatiguée moi.
C'est tout à double sens,
mais ça fait comme,
tu pourrais le traiter de n'importe quelle manière,
à n'importe quel degré, de violence conjugale,
de tout ça.
Les handicapés qui se font arrêter avec le camion,
il est bénévole
il conduit le dit il peut pas être plus maganique sujet en arrière mais mais
c'est comme si c'est comme dans ce monde le glouillet bon bout parce qu'ils sont
vus maman gagné et les attache avec une cordne parce qu'il y a peur qu'ils passent entre les étranges.
Puis là il y a un gars qui le frappe par derrière, bang, parce qu'il freine n'importe où, c'est un fou,
il arrête n'importe où, parce qu'il fait attention à ses manganés.
Là le gars vient pour l'engueuler, puis lui il ouvre la fenêtre, il dit
« Regarde ce que tu as fait à mes clients en arrière. » Mettons que le gars est « Ah! Pas moi, c'est pas moi! »
Mais jamais on n'aurait pu faire ça, c'est mon allure.
T'as-tu senti que, tu sais, à l'époque, même à l'époque,
le monde souvent ne comprenait pas le deuxième degré,
mais t'as-tu sent senti un moment donné que,
ok au début c'était la moitié comprenait, la moitié comprenait pas, là il y en a trop qui
comprennent pas, il faut que j'arrête. Il faut que j'arrête, absolument. Et ça a été assez vite.
En 72 j'ai dit c'est plus. J'avais fait un monologue
qui s'appelle l'intolérance. Il faut dire que
je ne donnais pas de chance à personne.
On aurait dit que je ne voulais
pas que ça marche. On aurait dit
que ce n'est pas ça que je voulais
faire dans la vie. Alors,
ça peut arrêter, mais on va faire d'autres choses.
Non, je ne le savais pas, c'est mon subconscient.
Mais le monologue
de l'intolérance,
il faut être un fou pour faire ça.
Il faut être malade dans la tête.
L'idée, c'est de rendre le monde intolérant
envers toi qui es sur la scène.
Fait que tu dis juste des énormités.
Faut que tu dis des énormités.
Jusqu'à là.
Puis j'avais peur, toi et toi.
Parce que tu ne sais pas, là,
comment est-ce qu'ils vont réagir, là, c'était...
Tout le monde y passait, les Noirs, les Juifs,
tout le monde, tu sais,
ça y allait par là, puis...
Puis des soirs, le monde est fin.
Ah, le monde riait.
Ha, ha, c'est vrai que c'est en même temps.
Fait que là, là, ben oui, là,
là, ça va mal en mon dieu, là.
Ha, ha, ha!
Pareil comme toi, ils vont pareil.
Il y a un petit peu de mal.
Pareil comme toi.
Oui, oui, oui.
Mais finalement, c'était tellement absurde.
Parce que là, aussitôt que quelqu'un me criait un nom quelconque,
baveux ou n'importe quoi,
là, je disais, c'était sur l'intolérance.
Ça parlait juste de l'intolérance, les intolérants.
Fait que là, je disais,
« Envoie-le à un intolérant!
Je le tolérerai pas, sacré Edouard! »
Alors, c'est l'absurde total.
Puis là, tout le monde, les musiciens et moi,
la scène devenait rouge, puis on marchait au pas militaire,
puis on criait « À bas les intolérants! »
C'est pas... Ça n'a pas passé, mais pas du tout. au pas militaire et on criait à bas les intolérances
ça n'a pas passé mais pas du tout
là j'ai dit je suis mieux d'arrêter parce que le monde me parlait mais le monde est
tellement fin que il me prenait en pitié
il m'appelait Yvon Y ne devraient pas faire des affaires comme ça.
C'est la rue des gens que je ne connais pas.
Tu ne devrais pas dire ça.
Je ne devrais pas dire ça.
Voyons donc.
Là, j'ai dû arrêter. J'ai arrêté
un an complètement. C'est-à-dire, pendant
un an, je n'ai pas écrit.
J'ai dit, c'est fini, cette période-là, on fera autre chose.
Tu pensais-tu que tu allais redevenir comédien
ou que tu allais apprendre le drum pour devenir...
Non, j'avoue que je n'ai pas pensé à rien.
J'ai vraiment pris un an.
Vraiment un an?
Ça a fait un an, un an.
Puis tu disais-tu, OK, je ne retourne pas sur scène, c'est fini?
Non, je n'ai pas dit ça.
Je vais arrêter un bout.
OK.
Et puis, mais comme j'avais Guy Latraverse
qui attendait.
Puis, comme après, rendu dans l'écriture,
ils vont.
Combien de pages?
Combien? On recommence-tu, là?
On recommence-tu?
Finalement, on a recommencé.
Mais autrement,
non, je dis ça,
écoute, je ne veux pas vous achaler avec ça,
mais je reviens à un nouveau show, OK?
Là, j'ai fait de l'intolérance qui n'a pas passé.
Là, je reviens à un nouveau show
et c'est dans ce show-là que je dessine que c'est fini
et que le personnage tue son enfant sur scène.
Fait que toi, quand tu t'étais dit que tu allais trop loin, je vais prendre un petit break,
OK, je reviens, il va revenir, il va tuer son enfant, il va se suicider, je suis rendu
grand public.
Faut être malade.
Il faut être malade.
Mais ça, le premier soir que tu as fait ça, il devait avoir
un stress
monumental.
Non, parce que moi,
je vais te dire quelque chose,
je suis inconscient.
On s'en était douté par exemple.
Moi, j'ai un peu
comme Jacques Normand disait,
j'ai une lettre de mon psychiatre
qui prouve que je ne suis
pas responsable de ce que je dis.
Je ne suis pas responsable de ce que je dis.
Non, mais en fait,
moi, je pense toujours que je faisais du théâtre.
C'est ça, mon problème.
Je suis un acteur et c'est le théâtre qui m'intéresse. C'est pour ça que j'ai choisi le monologue au lieu du standard.
Donc, tu crées des petites pièces avec un personnage
que tu choisis pour un thème
particulier, comme
quand j'ai fait mon monologue
qu'on ne peut plus nommer
aujourd'hui, qui commence par N.
C'est un enfant, le personnage.
Il y a dix ans, le personnage.
Alors, c'est autre chose.
Ce n'est pas...
C'est vraiment une petite pièce
alors moi je faisais du théâtre
donc c'est du théâtre
je me disais il faut que les gens
passent par toutes les émotions possibles
je vais les faire rire
mais aussi je vais les inquiéter
j'aimais ça créer des malaises
tu nous traitais souvent d'imbéciles
mais avec un clin d'oeil par exemple
avec un clin d'oeil
mais quand t'as fait ton premier monologue nous traiter souvent d'imbécile mais avec un clin d'oeil par exemple. Avec un clin d'oeil, tout le temps.
Oui, de mal.
Mais quand tu as fait ton premier monologue à l'hostie de show, c'est ça qui a déclenché le…
ben là tu dis que tu faisais du théâtre, mais je veux dire, quand tu as fait ton monologue la première fois,
il s'est passé de quoi pour que tu fasses « ok, je continue là-dedans » au lieu d'aller tout le temps dans une pièce?
C'est ça.
C'est pas clair.
Non, c'est 100% clair.
Premièrement, je n'ai jamais
pensé, même
quand on a fait le studio,
moi, je n'ai jamais pensé faire du mot.
Je ne me pensais
faire des monologues.
Je trouve ça absurde.
Quand tu dis ça, ça fait une couple de trouve ça absurde quand tu dis ça.
Ça fait une couple de fois que je t'entends dire ça.
Je me pensais ça.
Il y a du monde que je vois qui ont zéro talent
qui sont comme, je suis né
pour ça.
Puis toi,
tu es le plus grand
de tous les temps.
Tu es comme moi.
Je ne pensais pas à ça. je ne pensais pas faire ça.
Mais non, mais j'étais un bon raconteur. Tu sais, même enfant, si on allait voir un film,
là je le racontais à mes amis, ils voyaient le film après, ils trouvaient le film plate.
Moi j'avais, parce que moi j'en mettais, je trouvais des idées mais quand quand on a fait le studio moi c'est robin charles le bois qui m'a fait faire un monologue parce que quand on a fait
juste une production du moins c'est moi qui pour ça va être un sketch à 4
ouais ça devait être un sketch à 4 et c'est robin que dit je vais te faire une
tournée parce qu'il avait entendu un logo tu es à l'essence restaurant il a
dit je vois on va faire quelque chose dans ce style-là,
il m'a joué de la guitare,
puis toi tu vas compter l'histoire au monde au lieu qu'on la joue.
Alors c'est moi qui l'avais écrit le sketch,
alors là je l'ai transformé,
et ça a donné les unions que ça donne.
Les unions que ça donne, ok.
Alors donc, le début de ma carrière, complètement.
Oui.
Et là...
Tu vois,
tu vois que le monde voulait
que ça soit une claque plus forte,
mais il te respecte tellement qu'il ne voulait pas
te déranger dans ton histoire.
Tout le monde faisait
« On veut applaudir
parce que c'est un grand numéro,
mais on ne veut pas déranger.
Tout le monde était comme, excusez, excusez-moi.
Non, mais même là, écoute, même là, je pensais pas que ça continuerait. On jouait trois semaines, on a joué trois semaines.
Là, Guy Latravelle... Toi, tuais, à la fin de l'hostie de show,
que tu allais retourner à...
Je restais au Quai de Sceaux. Je vendais des tickets.
Je travaillais avec Paul. Je travaillais avec Théâtre.
Des fois, je lui disais, va me trouver un rôle dans quelque chose.
Mais moi,
c'est merveilleux. Je suis une personne
qui n'a jamais eu d'ambition.
Oui. C'est vrai.
Jamais.
Tu es devenu un monument quand même
ouais ouais
mais tu sais moi je fais le job que je fais
et c'est le
et c'est le succès de Robert
Charlebois qui est devenu un phénomène
qui a fait qu'on a repris
qu'est-ce qui est plus big
un phénomène ou un monument
phénomène un phénomène un phénomène ou un monument?
Phénomène, un phénomène.
Un phénomène social, musical.
Écoute, c'était fabuleux.
Donc, on a rejoué le studio,
puis on a fait une tournée.
Et là, Robert arrive avec une nouvelle chanson.
J'ai dit, bon,
on va me faire un petit monologue nouveau.
Il y avait eu le Saint-Jean-Baptiste,
le fameux Saint-Jean-Baptiste de 68, là, où... — Ça a brassé. — Ça a-tu brassé?
Alors, j'ai écrit ce petit monologue-là,
et sur scène, je me suis mis à improviser.
Puis j'avais du plaisir.
Puis on faisait un sketch
à trois, et là,
à un moment donné, je pense que c'est Mouffe
qui continuait, à un moment donné,
j'ai dit, écoute, la ligne que je te donne,
c'est ça, mais attends-la,
parce que je vais parler, je vais dire d'autres choses avant.
Alors, ça, ça s'allongeait,
puis ça s'allongeait.
Elle attendait pour sortir sa ligne.
Elle attendait sa ligne, c'était long.
Mais ça, c'est devenu un autre petit monologue cute
qui s'appelait La Violence.
Puis, c'est ça.
C'est cute.
Tout léger.
Très léger. C'est cute! C'est tout léger! Très léger.
C'est léger!
C'est très léger.
On dirait ton metteur en scène, c'est Rocca Magnotta.
Oh boy!
Non, c'est ça.
On avait encore dans ce temps-là
la Saint-Jean avec le petit mouton.
Oui.
C'était notre symbole.
Alors, en improvisant, un moment donné, c'est ça.
Là, je suis pareil.
Puis, comment est-ce qu'on est fiers?
Puis, levez-vous si vous êtes fiers.
Je se lève, vous tous.
Puis là, je dis, ah, pas étonnant qu'on ait un mouton comme en blinde.
Ah, tabac!
Ah, c'est-tu de bons gags!
C'est du Mike Ward, ça! Ah, très bon gag! Très, très, très bon gag! C'est-tu de bon gag!
Très bon gag.
Très, très, très bon gag.
C'est du Mike Ward, ça.
L'improvisation, c'est bon.
Tu peux bien l'aimer, Mike.
Oui, je l'aime beaucoup, Mike.
Je veux faire... Yann, il doit y avoir
bien des questions. On est rendu
déjà, ça fait
une heure et quart.
Déjà? Déjà une heure et quart. Déjà? Déjà une heure
et quart. Ça passe vite
quand on est chaud.
Il y en a une bonne, Julie, qui est ici
dans la salle d'ailleurs.
Allô Julie!
Salut Julie!
Si un seul numéro
devait...
T'aurais dû changer sa question
pour demander quelque chose de vraiment
stupide
pour qu'elle sente mal d'avoir crié
c'est juste la question
c'est qui le monsieur dans le milieu
excuse moi la question à Julie.
Oui, c'est ça.
Sans parler, admettons, de votre numéro le plus populaire,
si un seul numéro devait définir votre carrière,
vous faire découvrir à quelqu'un
qui sortirait de sous une roche,
quel serait-il?
Admettons le numéro qui vous définit le plus.
Pas facile.
Les ou moi? On va faire les trois. Les trois. Même Mike. Même Mike. mettons le numéro qui vous définit le plus pas facile ou moins on va les
trois deux les trois deux mois même à les trois mois en voyant que je lis
d'y les trois tabarnak et c'est pour vous il faut marcher les fesses serrées Je suis stressée un peu. Moi, je ne sais pas.
Naturellement, je dirais les unions que cela a.
Parce que c'est la naissance du personnage
et c'est ce qui a amené tout le reste.
Philippe, bravo, merci.
Bon, parfait.
Moi, c'est le point G.
Le point G et la femme afghane, je pense que c'est le point G, puis... Le point G, puis la femme afghane, je pense que c'est... Parce que ce qui m'épape,
c'est les journalistes qui m'en parlent à chaque fois,
c'est que j'ai sorti ça...
J'ai sorti ça trois semaines après les événements du 11 septembre.
Tu te souviens, je t'avais appelé...
Tabarouette, j'en reviens pas...
Je sais pas si j'aurais ce culot-là maintenant.
J'ai-tu mis un si avec un ré encore?
Je vais arrêter l'eau citronnée.
Moi, ça me fait pas.
Toi, Mike?
Moi, je pense... Je le sais pas.
Il y en a un, il faut pas te nommer, tu sais.
Ouais. je ne sais pas il y en a un il ne faut pas le nommer tu le sais quoi que non depuis la semaine passée
je peux le nommer
moi je pense
ça serait aussi
moi ça va être mon
le numéro qui m'a fait connaître.
J'avais écrit un numéro quand ma blonde m'a laissé
qui s'appelait « Elle va revenir »
qu'elle est revenue à cause de ce numéro-là, en plus.
On est encore ensemble 20 quelques années plus tard.
Ça serait ça, oui.
Yann, as-tu une autre question?
Pour les trois encore C'est encore de Julie?
Non, c'est de Marc-André
qui demande si on devait faire un film biographique
sur vos vies, qui verriez-vous
jouer votre rôle?
Moi?
Moi? Moi?
Moi, je le sais pour moi.
Oui?
Bradley Cooper.
Ça, ça doit être insultant.
Je sais, Roseanne Barr, moi, mais...
Elle est pas mal... Elle mais pas mal brûlé
là on s'entend que elle a trop parlé trop parlé ouais elle a dit des mauvaises affaires
moi c'était mon idole même si je comprenais rien de ce qu'elle disait j'aimais ça au bout. Elle était drôle, elle était fabuleuse. Elle était du code, ça n'a pas de bon sens.
Et toi Yvon, qui jouerait ton personnage?
Moi? Oh boy, je ne sais pas.
Aucune idée.
Peut-être Martin?
Martin, il y en a 400 dans les mots. Il y a juste ça, il y a juste ça des Martin.
Oui. Non, Benoît B Il y a juste ça, Desmartins.
Oui.
Non, Benoît Brière.
Ah, ben oui.
Ben oui.
Qui a joué la pièce. Qui a joué tes monologues.
Donc, qui a joué le gars de l'achat.
Oui.
Très bon.
Lui, Benoît?
Oui.
Benoît, bon choix.
Bon choix.
Très bon.
Il y a-tu une autre question, Yann?
Il y en a des bonnes.
Il y en a des bonnes y'en a des bonnes
euh
y'a une
celle-là était bonne
ouais
Francis qui demande
à Lise
comment tu t'es ramassé
à jouer le rôle
de Laura Cadieux
à la télé
ben oui
et comment tu as trouvé
l'expérience
ah c'est parce que
Ginette Renaud
voulait pas
ben c'est vrai
elle pouvait pas
ben ouais
elle a fait le film
fait que là
ils ont dit
ah
y'a-tu une petite totone au Québec qui pourrait remplacer.
Ginette Renaud, as-tu contacté un coup que tu avais commencé à le jouer?
Ah non, par sûr qu'elle t'a trouvé bonne, parce que tu étais bonne là-dedans.
Ben oui.
Elle ne me l'a pas dit vraiment.
Peut-être la prochaine fois qu'elle va me voir, elle va me le dire.
Tu l'as-tu vu depuis? Ginette, non, je ne l'ai pas me voir tu l'as-tu vu depuis?
Ginette, non
je ne l'ai pas vu
tu l'as-tu déjà rencontré?
oui, oui, oui
tu vois, moi, Laura
la première année, tout était nouveau
pas de réaction du public
quand tu tournes
il manque quelque chose
j'étais moyennement bonne mais j'avais des
comédiennes extraordinaire avec moi qui quand tu joues avec quelqu'un avec du
bon monde devient comme devient meilleur comme quand tu danses avec un bon
danseur mais là je me suis raffiné bon j'ai raffiné mon jeu la deuxième année
la troisième j'aimerais ça rejouer mais en plus c'était du
c'était du
Michel Tremblay dans le sens
c'est d'après Michel Tremblay
c'est mon idole aussi
mais c'est ça
mais je te dirais que
de tourner devant une caméra pas de public
tu sais pas si c'est bon
toute la série est tournée
quand ça joue c'est dur de réparer les erreurs il y a une affaire je sais pas si c'est bon tu sais pas que toute la série tourner quand ça joue plus c'est
dur de réparer les erreurs il ya la fin je sais pas si tout est de même mais moi le peu de fois
que j'ai joué devant la caméra sans public c'est un acteur ils vont dire ok reprend le tu vas le
reprendre à peu près de la même façon pour l'améliorer un peu tandis que moi je change
tout oui je fais comme si c'était du public.
Puis là, je suis comme, ben non, le réel
a vu ma première version, je veux le surprendre.
Fait que là,
ça devient un désastre.
Moi, j'ai déjà arrêté,
j'avais joué dans une émission
avec Michel Barrette
et Colin, je ne me souviens plus.
Hein?
Kilomètre 1? Non ok l'émission où il
était policier avec avec david entre comment s'il passe pas ça reste pas ça
qui est important il ya personne qui souvient que c'est une mission le michel
paret jouant et policier way y'a tout ce que je veux david oui gentleman Oui, avec David... David... Oui!
Gentleman.
Oui, le gentleman.
OK.
Puis là, il y avait un gars qui me cruisait là-dedans,
un comédien qui s'appelle Guy Tauvette,
mais il l'avait tellement bien, là,
que là, il me passa sa bière froide sur le bras,
puis là, j'étais à l'aise à temps, j'ai fait... Je sais plus quoi faire, là.
Je sais plus quoi faire.
J'ai dit, arrêtez la caméra, je vais me reprendre.
Je vais être correcte.
Mais il était tellement bon.
Ça avait l'air vrai, ça crouse.
J'étais mal à l'aise.
Là, j'ai dit, on repart la caméra, je vais faire je ne sais pas quoi.
Il est reparti la caméra. J'ai fait pas quoi là fait que il repartait à caméra
puis pour laura cadieux la première fois mais une des premières scènes s'il fallait que je
pleure quelque chose de plus dur que ça j'étais suis là, c'est pourquoi les filles m'ont dit,
« Hey Liz, t'es bonne, t'es capable de pleurer, à quoi t'as pensé? » J'ai dit, « Je veux m'en enrichir! »
Ah, c'est drôle! Ah, c'est drôle! Je suis un peu heureuse, mais pas pas!
Ou comme, tu sais, les comédiens, mettons, on faisait des brosses de lavage dans leur casier,
puis la comédienne Adèle Reynard est tellement bonne,
là, elle me dit, on va faire une brossée de lavage, OK?
Moi, je pogne la chose de savon, il est vide.
Mais il ne faut pas que ça paraisse qu'il est vide.
Elle, elle pogne le savon, ça avait l'air épaisant.
Elle fait semblant de mettre le liquide.
Moi, je pars avec le je peux mais c'est
vrai que j'ai suivi mon co d'acting à laval c'est fait que c'est tu avais tu pris des cours de tu
as eu du coaching oui j'ai eu du coaching à denis ok avec denis mais j'ai pas j'ai eu du coaching avec Denise. Avec Denise, mais je n'ai pas été dans une école.
C'est quand même un bon coach.
Oui, c'est un très bon coach.
Une fois, elle voulait que je séduise mon mari.
Ça aussi, c'est dur parce que quand tu es comédien,
il faut que tu te dénudes devant, pas te dénuder,
mais mettre ton intimité en jeu.
Puis là, il fallait que je séduise mon mari.
J'étais à côté sur le cadre de
porte de même avec la patte de même comme si j'avais des patins à glace dans les pieds
tu l'as dit tu fais là Denise aime ça qu'est-ce que tu fais là ben je sais pas j'essaye de séduire mon mari
elle me dit mais non c'est pas beau quand tu fais ça c'est pas beau j'ai ok mais j'ai dit si j'avais elle me dit, mais non, c'est pas beau quand tu fais ça, c'est pas beau.
J'ai dit, ok.
Mais j'ai dit, si j'avais eu des patins dans les pieds,
ça aurait été écœurant.
Mais bon.
Il m'en est arrivé une couple des affaires de mâle.
C'est drôle.
C'est très drôle.
Penses-tu à un moment donné,
est-ce que tu as quelque chose que tu aimerais refaire,
jouer dans une série? Ben oui, mais c'est pas l'affaire que j'aime le plus.
Moi, j'aime mieux le contact vrai avec le public.
J'aimerais peut-être être derrière la caméra, pas devant nécessairement.
N'importe quoi, mettons qu'il y a des tracks avec la caméra qui roule.
Bon, là, moi, il faut que je passe par-dessus sans que ça paraisse.
Tu vas regarder.
Je ne suis pas capable, ça parait, je suis à l'écran même.
C'est laid, là.
Je n'ai pas le don de ça.
Mais j'aimerais ça, peut-être,
une fois dans ma vie,
jouer un anti-moi.
OK.
Quelqu'un qui est hyper triste.
Une méchante. Oui, une méchante. mois ok c'est quelqu'un qui est hyper chiant tout est méchant une vraiment
méchante pour voir comment on est ce serait fou si tu jouais genre une jambe
une tueuse outils mais je pourrais tuer les enfants vivant mais ils vont y était mais yvan était bon cinéma aussi hein tu as tu aimé ça le cinéma
lève ton micro sinon yann va se fâcher
j'ai pas mais j'ai fait un affaire qui se fait pas au cinéma je vais tourner un film un film de
michel tremblé d'ailleurs le soleil se lève en retard, avec Rita Lafontaine. Oui.
C'était très cute.
Mais, c'est acting, tu sais, acting.
Mais moi, là, un moment donné, on s'embrassait.
Je l'ai frenché, Christ.
Ça n'a pas de bon sens.
Tu ne fais pas ça à une actrice.
On a fait quatre takes,à thé que le rien dit très bon le judo va
dire quelque chose par exemple j'irai avec un autre question il ya une
question il ya une question le fun c'est quoi ça fun. C'est quoi, au trois,
ça va être quoi, votre première voiture?
Moi, c'est bien plate.
C'est une Sprint de Chevrolet.
Elle était quelle couleur?
Elle était or.
J'avais payé, c'était 3 900.
Puis elle avait juste deux ans.
Elle était quasiment neuve.
Elle arrivait de Memphis.
Oui, mais c'était un trois cylindres.
Ça roulait à 135 $ dans le fond.
Des fois, tu pognais 139 $ si tu étais non-co.
Je l'aimais, cette chose.
Oui. Moi, j'ai eu une côte mais je l'aimais ce charles ouais toi moi j'ai eu une onde de civique
cashback ok j'allais payer 500 piastres j'étais contente j'arrive au lave-auto plus qu'à pas de
leur partie au moins super t'inquiète est propre pour la cour à ce qu'à peu propre la cour à ce
cas mais les réussis parce que le cap distributeur,
sur les bougies, le chapeau qui va chez bougie,
l'eau rentrait dedans.
Il fallait que tu traînes un séchoir à cheveux avec toi.
C'est vrai.
Puis l'hiver, mes portes,
j'étais obligée de les attacher avec les ceintures de sécurité
parce qu'ils gilaient.
Là, j'embarquais par la valise H-Bag,
mais il n'y a pas de poignet
en dedans pour ouvrir la...
Fait que là, je débarquais
comme ça, l'auto.
T'avais-tu tes enfants
à cette époque-là?
Non. OK. Parce que
j'imaginais...
T'es voyeré de moi.
Non, mais j'imaginais juste à cette heure,
on met les enfants dans les sièges de bébés
jusqu'à temps qu'ils aillent 14 ans, à peu près.
Puis à cette époque-là, tu sais, de rentrer...
Tiens, rentre par le hatchback.
C'est un peu...
Un peu, c'était ça.
Toi, Yvon, ton premier char?
Un hache.
Un quoi?
Un hache. Un hache? Un ha premier char? Un Nash. Un quoi? Un Nash.
Un Nash?
Nash.
Ah lui!
Ok, lui, il venait de Nashville, c'est ça?
Non, Nash existait dans le temps.
Nash, mais c'est qui qui faisait ça?
Qui faisait ça?
Nash.
Ok, c'était ma dernière question.
C'est correct.
C'est ça qui est drôle.
On n'attachait pas le monde.
Quand ma fille s'est mariée,
notre fille s'est mariée avec un Mexicain,
beau grand gars,
à un moment donné, ils sont venus,
toute la famille,
alors ils arrivent dans le stationnement chez nous
et je ne sais pas quelle sorte d'auto qu'il y avait,
mais en tout cas, il débarque.
Ma fille, son mari, les parents.
Puis il y avait un de ses frères.
Puis là, il va en arrière, il ouvre le coffre.
Et là, la plus jeune est dans le coffre.
OK.
Sur un oreiller, dans le coffre. OK. Sur un oreiller. Dans le coffre.
Ben voyons.
De même, pas de siège, pas de...
Non, non, non. Un vrai coffre.
Un vrai coffre.
Sur un oreiller. Puis les autres, c'est normal.
Pas de place dans le char, mais elle est dans le coffre.
C'était de même ici,
dans le temps.
Moi, j'ai dormi dans les stations wagen avec du bois ses côtés
j'ai dormi là dedans on allait voir des feux d'artifice on allait voir au cinéma
avait 8 9 ans j'ai tellement trippé tel fun face au oui avec un mononcle sous
qui conduit, avec une bière entre les deux jambes.
Mais on regardait pas en avant.
Mais c'était correct parce qu'il y avait pas de ceinture.
Ben c'est ça.
Ben c'est ça.
C'est sûr que c'était dangereux.
C'était attaché.
Il pouvait se sauver tout de suite si la police arrivait.
Ben oui.
C'est quoi l'autre question?
Là, je suis pas mal sûr qu'il y a en ce moment
1000 personnes qui sont en train de googler Nash.
Il y a Marc-Antoine qui pose une question,
je vais la généraliser.
En fait, je vais la poser aux trois.
Est-ce ya parmi
tous vos projets est ce qu'il y en a un que vous aimeriez que mettons la relève
reprennent en main ou face à riboud ça mettons une émission télé un film que
vous aimeriez tic que quand prennent en main samedi de rire admettons fait par des jeunes ou quelque chose comme ça moi
j'étais pas là samedi de rire fait que généraliser mais je suis pour une
personne il faut être vieux là pour qu'on veut que des jeunes reprennent
c'est ça l'idée que des jeunes reprennent non seulement mais tu es
comme toi toi tu as eu c'est, tu as Benoît Briard qui a...
Qui a fait la pièce.
Oui.
Tu as Guylaine Tremblay aussi
qui a repris tes chansons.
Il y a...
Oui.
Il y a Stéphane Rousseau.
Quand il a fait sa tournée en France,
il faisait les bébés, lui.
Il faisait les bébés.
Oui.
C'était très bon, les bébés.
Écoute.
Et là, il y a tout un projet en ce moment
qui a commencé, c'est
Guillaume Le Métivierge
qui m'avait appelé il y a
deux ans et demi, trois ans.
Tu sais, Guillaume, il parle, puis là,
j'ai un projet, puis on fait ci, puis on fait ça.
Là, il n'entend pas parler
pendant trois mois.
Mais finalement, il m'appelle, il dit, c'est correct, je veux monter un spectacle avec tes mon trois mois. Mais finalement, il m'appelle.
Il dit, c'est correct, je veux monter un spectacle
avec tes monologues.
Il dit, ça serait six femmes
qui disent
tes monologues.
C'est bien correct.
Il peut faire le bonheur, n'importe quoi.
Il n'y a pas de problème.
Et là, je n'entends plus parler.
Je n'entends plus parler pendant longtemps.
Et là, il m'appelle. Il y problème et là je n'entends plus parler pendant longtemps et là il m'appelle il y a quelques mois je dirais
et là il y a tout un projet
écoute, là Robert Lepage
s'est mêlé là-dedans
là il
semble que ça va être très théâtral
ça ne sera plus six femmes
qui font les affaires
Robert Lepage c'est assez théâtral, Robert.
Alors là, ils vont faire, par exemple,
il y a des monologues qui vont faire jouer par plusieurs personnes,
comme des personnes qui se parlent.
OK, comme les pièces, dans le fond, hein?
Oui, oui.
Chaque monologue devient une pièce?
Oui.
Comme tu faisais au début, dans le fond?
Non, mais moi, je les racontais. Eux autres, ils le joueraient. Non je les racontais, eux autres ils joueraient, les personnages joueraient alors c'est un projet.
Ça va devenir tes monologues si Charlebois t'avais pas dit fais-le tout seul.
Tu sais dans le fond. Ben oui, c'est ça. On revient loin. On boucle la boucle. Moi non. Guylaine. Il y a des fois, je me dis que pour des gens, même pour des gens, il y a quand même certains des monologues si on prend les les les les
mon personnage du beau monsieur ce que j'appelle parce qu'un bon monsieur mais
il a des préjugés mais c'est un bonne personne et ça mais tu sais quand il
parle j'aime en exurber chinois qui est qui j'ai écrit à 25 ans mais qui est très très d'actualité
il ya plusieurs de tes monologues sont actuelles mais je pense que tous tes
numéros c'est juste des fois s'est changé un mot juste vu que les choses
qui choquait à l'époque c'est pas exactement les mêmes choses qui
choquent aujourd'hui puis ou c'est les mêmes choses qui choquent aujourd'hui. Puis, c'est les mêmes choses qui choquaient, mais à l'époque, ça
froissa un peu. Puis là, en ce moment,
le monde crie sur le feu
au théâtre.
C'est juste savoir, OK, ce bout-là,
on va le couper.
Celui-là, on va l'exagérer.
Ben oui.
Non, non.
C'est sûr qu'il y a des choses
à faire. Mais les Chinois, j'aimais ça,
je ne l'ai pas fait longtemps,
c'est un de mes derniers.
Et la prémesse de ça,
c'est de dire que nous,
nous,
on est à peu près un milliard
de gens qui vivent dans des pays industrialisés
avec le genre de train de vie qu'on a.
Mais on est un milliard sur sept milliards.
Mais nous, notre milliard, pour vivre comme on vit,
ça prend la moitié des ressources de la Terre.
Puis là, les Chinois veulent vivre comme nous autres,
puis ils sont un milliard.
Puis on ne les laissera pas faire.
Il faut qu'ils pensent aux Africains puis aux Indiens.
Ça laisse bon. Pas de bon sens de laisser les pauvres mourir comme ça.
Vois-tu, ça passe encore à 100 %.
Oui, ça passe bien.
Les Chinois, ça, c'est correct.
Tu peux dire Chinois encore.
Oui, bien oui.
Juste, on peut...
On peut... Attends. encore oui mais oui juste on peut on peut attendre à nos peuples dire le public
mais moi et toi mike est ce que je vois ben tout à moi parce que comme yvon, ses monologues, il voit ça comme du théâtre.
Du théâtre, tu peux le reprendre.
Tandis que moi, je vois ça comme mes affaires.
Je serais juste passé.
Je serais juste comme, pourquoi tu fais mes affaires?
Arrête.
Mais tu verrais-tu, admettons, des jeunes reprendre
et faire les enfants de Chabot et Poudy?
Ah, mais mettons,
comme mettons le gros show, j'aimerais ça aussi.
Simon et Henri, j'aimerais ça.
Ou même sous-écoute,
quand je vais mourir,
s'il y a un humoriste de la relève
qui veut reprendre ça, vas-y.
Tu sais, ouais, c'est ça.
Mais juste mon stand-up, je veux juste le garder pour moi, mais toutes mes autres
affaires, refaites-le
s'il y en a qui veulent faire testostérone
faites-le
ça a bien vieilli
ça
ça là, il y a rien
qu'on faisait dans testostérone
qui passerait pas aujourd'hui
mais ça qui passerait pas aujourd'hui.
Il reste combien de bonnes questions?
Ça fait combien de temps?
Il y en a une bonne,
parce que les gens n'ont pas vu avant l'intro,
mais il y a beaucoup de monde qui demande
c'est quoi la tasse?
OK, la tasse sur la milieu.
Est-ce qu'ils sont encore en vente dans les gens coutus?
Non, pas les gens coutus.
Ils sont ici.
Pour les gens qui écoutent ça
à la maison,
trop tard.
C'est une tasse
pour la fondation à Yvon.
Comment ça que Jean Couture aurait été de les vendre?
Je ne sais pas.
Il faudrait, mais c'est ça, c'est une tasse.
Est-ce qu'on peut l'acheter sur Internet?
Non.
Non? OK.
C'est juste une bonne réponse réponse c'est une tasse c'est
ça c'est quelqu'un qui veut l'acheter c'est la seule tasse et 4000 $ c'est 4000 $
une parce que j'écoute tout ça alors si la tasse aimons nous et à l'intérieur ça dit même ». Et il n'y a pas un plus beau message qu'on pourrait donner aujourd'hui
que « aimons-nous » et les deux mots les plus importants, c'est « quand même ».
Malgré tout, malgré nous.
Alors, c'est au profit de la Fondation Yvon Deschamps Centre-Sud.
Mais où est-ce qu'on peut en acheter?
On achète seulement ici ou au Centre-Sud directement.
Ils ont été chez Jean Coutu pendant une courte période de temps,
mais on avait juste un temps de mois et c'était fini l'idée.
Et voilà, donc il en reste ici ou au centre-sud.
On n'aurait jamais dû la mettre sur la table.
Oui, on n'aurait pas dû la mettre sur la table.
Merci, Jody.
J'ai vraiment fait un saut quand Jody est arrivé.
J'ai passé proche, j'ai appelé
la sécurité.
Mais si on ne peut pas,
si vous allez
au centre-sud,
puis pas la région
du centre-sud,
le centre lui-même,
vous pouvez l'acheter.
Sinon, allez sur
pourivon.com. Faites un don.
Tu n'auras pas de tasse, mais
va t'acheter de la petite peinture
et écrive avec un
Sharpie sur ta tasse
pourivon.com.
On finit-tu avec une
dernière question?
Colline, les bonnes ont pas mal tout été posé fait que j'aurais dû finir par la judée était sur scène pierre et une grosse clap et des feux
d'artifice
il ya des faits d'artifice en tout cas moi je voudrais confiner
sans te dire merci au nom de tous les humoristes,
premièrement, pour le travail que tu as fait
de t'être rendu jusqu'en
pause suprême.
Ça va aider beaucoup.
Beaucoup, beaucoup.
Et merci pour la
troisième fois que tu m'invites
et que tu
aides la Fondation. C'est merveilleux.
Merci Yvon, merci beaucoup.
Pour vrai, c'est tellement
un honneur. En plus,
la première fois que je t'avais
invité, que tu étais venu,
j'étais parti en me disant, wow,
c'est une chance de vie de passer
deux heures avec
Yvon Deschamps, y poser
n'importe quoi que je voulais y poser et je me
suis dit ça arrivera plus jamais puis l'année d'après tu m'as appelé et tu as dit j'aimerais
ça le refaire. Puis la beauté de ça c'est que tu amènes tout le temps du monde super intéressant,
tu sais l'année passée c'était Claude Meunier, cette année, les zions. Fait que si tu veux devenir mon nouveau booker, moi, si tu veux,
je serais...
J'aimerais beaucoup ça.
Mais on va finir là-dessus.
N'oubliez pas, allez donner,
pour yvan.com,
donnez généreusement.
Je sais qu'il y en a beaucoup
qui ont, avec la pandémie,
qui ont moins d'argent.
Si t'as pas d'argent, donne pas. Mais si t a qui ont moins d'argent. Si tu n'as pas d'argent,
ne donne pas.
Mais si tu as un peu d'argent,
4 piastres, donne 3 piastres.
À la limite, si tu as beaucoup d'argent,
sois généreux avec ton argent.
Merci beaucoup.
Je veux juste ajouter, Marc,
que les enfants qui vont au Centre-Sud,
ils ont une évolution qu'ils n'auraient peut-être pas eue
en restant juste
autour du monde. Oui, vraiment. ils ont une évolution qui aurait peut-être pour moi c'est en restant juste autour vraiment ils
ont leur chance d'aller plus loin d'avoir des passions d'avoir c'est vraiment parfait
tonton 10 pièces peut changer une vie parce que c'est parce que tu donnes à l'enfant dans sa tête. Si tu l'amènes backstage,
il va vouloir te suivre backstage.
Si tu l'amènes avec une passion
d'électricien ou de n'importe quoi,
pas dans notre genre,
mais je veux dire, un bon électricien,
c'est qu'il faut que tu développes
sa passion.
Mais s'il ne donne pas d'outils pour le faire,
ça s'arrête là.
Il faut que les jeunes puissent avoir
l'horizon le plus grand, le plus vaste possible.
Qu'ils voient tout, qu'ils voient de tout,
tous les sports, tout ce qu'ils peuvent faire dans une vie.
On fait de la musique, du dessin, on fait tout.
L'électronique, on a même un logiciel
où les jeunes
font eux-mêmes
ils inventent
leurs jeux vidéo
ils inventent leurs jeux vidéo
eux-mêmes, alors il y a plein d'affaires
et c'est certain que
comme on a une belle bibliothèque
un enfant qui ouvre
un livre, il découvre
un monde complet
et son univers change
il y a tout, et le sport
aussi un endroit
un endroit que tu considères
comme chez vous
où tu te sens
en sécurité
parce qu'il y a beaucoup de jeunes
qui viennent
de néo-québécois, qui arrivent,
qui ne savent pas
trop où aller, bien, ils viennent au centre,
puis ils sont aimés, puis ils sont
suivis, puis ils peuvent voir. En tout cas,
c'est fabuleux.
Puis dans ta vie artistique, Yvon,
il faudrait sortir le trophée. Ils vont déjà,
bientôt, hein, que t'en penses?
Non.
Ouais!
Non, mais en fait en fait moi je joue en moi moi si j'ai fait beaucoup, c'est parce que c'est grâce à ma femme.
Moi, ma femme est très généreuse.
Elle est généreuse de mon temps,
elle est généreuse de mon argent. Je veux dire, elle n'arrête pas.
Merci beaucoup.
Merci, Yvon.
Pas de plaisir.
Merci, Lise.
Merci, Judy.
Merci à vous deux. Merci à tout le merci Judy Merci à vous deux
Merci à tout le monde
Merci beaucoup
N'oubliez pas pourivon.com
pourivon.com
Merci tout le monde, bonne fin de soirée
Merci beaucoup Bye.