Mike Ward Sous Écoute - #362 – Normand Brathwaite et Alex Perron
Episode Date: March 14, 2022Cet épisode est une présentation de l'agence hypothèquaire Alexandre Ouellet ( http://AlexandreOuellet.com ) et de Therrien & Therrien CPA et leur podcast Les Éconos ( http://youtube....com/c/leseconos ) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit la légende Normand Brathwaite et son ami Alex Perron qui viennent nous parler des années "sex, drugs and Rock & Roll" de la radio! -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Cette semaine au podcast, on a un gros show pour vous autres.
On a Alex Perron, Normand Bratwait.
Alex Perron, c'est la deuxième fois qu'il vient à l'émission.
Christ, qu'il est drôle. Ça n'a aucun sens comment qu'il est drôle.
Et Normand Bratwait est parfait.
Moi, j'avais hâte que Normand vienne à sous-écoute et je n'ai pas été déçu.
Il est incroyable. Je veux remercier mes deux invités.
Ils ont été super bons et j'aimerais remercier
mes commanditaires. Mes commanditaires
cette semaine, on a
alexandrewallet.com,
terrien-terrien et la boîte vegan.
Alexandre Wallet, vous le savez,
quand j'ai un nouvel invité
à sous-écoute qui n'est jamais passé à sous-écoute,
je suis surexcité et cette
semaine, j'ai un nouveau commanditaire.
Je suis encore plus surexcité. cette semaine, j'ai un nouveau commanditaire. Je suis encore plus surexcité.
Alexandre Ouellet.com, qui est un courtier hypothécaire spécialisé dans la consolidation de dettes.
Mettons que tu dois 5 000 $ sur une carte de crédit, 8 000 $ sur une autre, 12 000 $ sur une autre.
Tu as pris une deuxième hypothèque de 25 000 $ à 20 % de taux d'intérêt.
Là, tu es stressé comme ça ne se peut pas. Contacte alexandrewallet.com. alexandrewallet le monde a de l'équité, puis lui, il va
te renégocier ça
pour un taux
beaucoup plus bas, ça va te
permettre de baisser
tes dépenses
à chaque mois, il te fait
sauver de l'argent, arrêtez
de stresser avec vos hypothèques et
joignez alexandrewallet.com
et t'es rien, t'es rien.
Après une autre année difficile en 2021,
carrément, ça va pas bien.
Mon premier commanditaire t'aide
parce que t'es endetté.
Mon deuxième commanditaire
t'a dit que ça va pas bien.
Tes affaires, mais ça va pas bien.
Ça a été dur.
2021 a été tough pour tout le monde,
esti. Et là,
ça prend quelqu'un pour bien t'organiser.
Ça prend quelqu'un...
Il faut que tu t'entoures de quelqu'un de compétent
pour 2022. C'est super
important de bien s'entourer au niveau
de comptabilité,
de fiscalité et de
financiarité. Je sais pas si c'était
financiarité, mais en tout cas, j'ai changé ce qui a été écrit.
Terrien Terrien CPA est au service de la PME
depuis plus de 30 ans
et peut vous aider à optimiser votre comptabilité,
votre fiscalité et votre situation financière.
Il aide les entreprises avec leur tenue de livre,
leur état financier, leur planification fiscale,
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d'impôt. Ils deviennent ton partner
dans ta business.
Et en plus, ils ont un podcast. Ils ont un podcast
Terrien Terrien. Ah, le podcast
Les Éconos qui est disponible partout
sur toutes les plateformes et sur
YouTube à youtube.com
leséconos. Écoute ça,
tu vas pouvoir t'inspirer d'autres
entrepreneurs du domaine des jeux
vidéo, de l'informatique, génie,
influenceur, puis tu vas
t'informer sur plein de sujets, ça va te
faire décrocher. Si tu écoutes, c'est
le fun, c'est drôle, mais des fois, c'est le
fun, écouter des choses
plus sérieuses. T'as rien, t'as rien, CPA,
des comptables innovants.
Et la boîte vegan, la boîte vegan,
quoi dire de plus que la boîte vegan, la boîte vegan, quoi dire de plus que
laboitevegan.ca
Si tu sais pas c'est quoi laboitevegan.ca
va sur
laboitevegan.ca
C'est ça. Bon podcast tout le monde.
En direct du bordel
Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci!
Bonsoir!
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute. J'espère que vous allez bien.
Je suis maquillé en ce moment parce que j'arrive d'un tournage.
J'avais un tournage et je me suis fait maquiller.
J'ai fait le même mot que je fais tout le temps.
Je demande pas trop de maquillage, comme ça je peux le garder pendant quatre jours.
C'est mon truc.
Fait que je suis maquillé.
Ça paraît-tu, Yann, que je suis maquillé?
Euh, non.
OK. J'ai-tu de l'air moins magané?
Euh... Non? Non. OK, bon bon c'est bon ça marche ça va peut-être ça va peut-être fonctionner quand avec la boisson tantôt si tu te soules comme faux peut-être que
ça va masquer je peux pas ta tête à taille ouais ça c'est ma mère n'est ce qu'un gars qui se dit
très s'assoir janvier une tabarnak j'ai leût de chauffer, je suis mieux d'amener mon maquillage. »
Un petit peu de fontaine.
C'est ça.
Carlis, la police vient de m'arrêter.
« Bébé, donne-moi le rouge à lèvres. »
Mais oui, c'est ça.
J'avais un tournage pour Les Oliviers.
C'était un hommage à Pierre Légaré.
C'était bien le fun de parler de Pierre Légaré.
Il y avait quoi de weird, par exemple, que j'ai trouvé?
Quand j'ai commencé mon affaire, ils m'ont dit,
ils ont dit, Radio-Can a juste dit,
ils ne veulent pas d'hommage.
Fait que, ne sois pas trop élogieux
quand tu parles de Légaré.
Puis là, je me suis comme, c'est fucking weird que, tu sais,
tu rends hommage à quelqu'un, mais tu peux pas vraiment
y rendre hommage.
C'est bizarre, tu sais.
En tout cas, je trouvais ça bizarre.
Puis c'était quoi?
Peux-tu nous dire le concept ou c'est un secret?
Non, c'était juste, on racontait des anecdotes
à propos de Pierre Légaré, des trucs qu'on avait vécu.
Moi, j'ai raconté une affaire que je trouvais drôle, mais c'est même pas drôle, mais moi je trouve ça drôle.
C'est que Pierre Légaré, un moment donné, moi quand je l'ai connu, je commençais à faire de l'humour.
Et lui, il commençait aussi n'était déjà très connu puis on parlait
charman et puis m'avait dit tu devrais pas payer ton char tu devrais trouve ton commandite j'étais
comme mais trouve ton commandite est si je suis pas connu il avait fait d'annoncer connu j'avais
fait dans mes sens je suis pas connu il fait d'annoncer connu cité que je suis appelé n'est
pas quel concessionnaire tu leur dis à et salue'est mike watts je vends un char ils vont t'en donner un
plus il m'avait donné 5 c'est ce qu il avait dit appelle pas d'un grosse ville
d'un concessionnaire de grosseville mais tu appelles en campagne c'est un petit
concessionnaire ils vont être impressionnés qu'un gars qui a passé à
tv deux trois fois les appels tu te pognes un char gratis toi tu en
échanges.
Tu leur laisses mettre ta face
sur les annonces locaux.
Fait que là, moi, je fais,
mais semble que je suis pas assez connu.
Puis il est comme, non, non, non.
T'es tellement connu.
Moi, je m'en...
Puis je sais même pas.
Sûrement qu'il me niaisait.
Parce que moi, le crise d'innocence,
le lendemain, à l'époque,
j'avais pas Internet.
Fait que j'appelais
tous les concessionnaires de la province
pour leur dire que je voulais un char.
Fait que là, toi, tu leur disais
« Je suis de shit en Christ. »
Non, mais, pis en plus, tu sais,
j'appelais, au début, je m'étais dit « Ok,
je veux un Grand Cherokee. »
J'appelais Jeep,
pis j'étais comme « Je veux un Grand Cherokee. »
Pis ils me disaient tous « Ben, achète-en un.
Si tu veux
un Grand Cherokee. » J'étais comme «, bien, achète-en un. C'est-tu un Grand Cherokee?
J'étais comme, parfait, monsieur, je vous rappelle. Puis personne, personne ne voulait.
Personne ne voulait. Puis il y avait, finalement, j'avais réussi à trouver une place à Gatineau
que le gars, il était willing de me donner un Wrangler usagé.
Puis de me donner...
C'était pas... Tu sais, les garés,
ils avaient dit, tu leur demandes, ils vont payer ta
plaque, les assurances. Moi, le gars,
il me payait pas de plaque, il me payait pas
d'assurance. Il me passait un
vieux Wrangler à sa femme
en échange que
je fasse des pubs. Puis il fallait
que je descende deux fois à Gatineau
faire des shows.
Puis là, j'avais calculé,
puis j'étais comme,
je vais faire des pubs radio,
il faut que je me rende à Gatineau,
je vais faire deux spectacles
pour un char que je pourrais acheter
à 200 pièces par mois
pendant un an et demi, esti.
Fait que j'ai juste fait, non, non,
finalement, je ne le fais pas. Fait que je n'ai jamais eu de char. Puis à chaque fois,
les fois d'après que j'ai vu les garés, je me sentais tout le temps mal. J'espérais
tout le temps qu'ils ne me demandent pas comment allait le char parce que je ne l'avais
jamais eu. Puis quand je suis déménagé à Saint-Jean,
Pierre aussi vivait à Saint-Jean.
Et je le voyais, il se promenait en estie de vieux bazou.
Fait que lui non plus, il n'avait pas réussi
à repogner une crise de commandite.
Fait que c'est ça.
Mais oui, j'aimais beaucoup ce monsieur-là.
Il était vraiment fin.
Puis j'étais content d'y rendre hommage, même si on n'a plus le beaucoup ce monsieur-là. Il était vraiment fin. Puis, j'étais content
d'y rendre hommage,
même si on n'a plus le droit de rendre hommage
à personne de nos jours.
Mais c'est ça.
C'est plate qu'il est mort.
Mais je ne peux pas le dire à Radio-Canada.
À Radio-Canada, quand ils ont dit
Pierre Légaré est décédé,
je me suis dit, « Mon gars, il est ça. »
Non, mais pour vrai.
C'est ça. J'étais content de faire ça pour lui
on va tu étais prêt à partir sur le podcast le sr moi je suis très très très très près j'ai vous
avez choisi un bon soir c'est vous autres là vous le savez pas quand vous achetez des billets pour
sous écoute ça va tu être quelqu'un que j'ai jamais entendu parler ça va tuer un petit nouveau Vous autres, vous ne le savez pas, quand vous achetez des billets pour sous-écoute,
ça va-tu être quelqu'un que je n'ai jamais entendu parler?
Ça va-tu être un petit nouveau, une petite nouvelle?
Ça va-tu être une révélation?
Ce soir, vous avez vraiment choisi, je pense le meilleur soir, vous pouviez choisir.
Je suis sûr, sûr, sûr excité de mes invités. Vous savez comment j'aime ça quand j'ai quelqu'un pour la première fois. Un de mes invités, c'est sa première fois et c'est sa première fois pas parce qu'il n'est pas connu, il est extrêmement connu. C'est un monument de l'humour québécois, un monument du showbiz québécois. L'autre invité, c'est sa deuxième fois au podcast, mais c'est sa première fois
au bordel. La première fois qu'il est venu, c'était
à Québec. C'était fou comme podcast. J'ai eu
tellement de fun. Mesdames et messieurs,
faites un maximum de bruit
pour Alex Perron et Normand Bratwijk!
Applaudissements Merci beaucoup.
Merci, les gars.
Merci beaucoup d'être là.
Merci, merci.
C'est énervant quand même, ça.
Bien.
Bien, moi, j'ai dit à mes enfants
que je faisais ton podcast.
OK.
Puis je suis redevenu quelqu'un.
Parce que ça fait 41 ans,
ça a l'air que je fais de la marde.
OK.
Ah, tu fais le podcast!
Mais à la base, est-ce que tu savais
c'était quoi un podcast?
Non.
C'est ça.
C'est pas encore ce que je fais.
C'est comme un show de radio.
Oui.
À TV.
Oui, c'est ça.
Puis il n'y a pas de pub, puis il n'y a pas de musique. OK. Oui, c'est ça. Il n'y a pas de pub et il n'y a pas de musique.
Oui, c'est ça.
Il n'y a pas de salaire.
Mais on mange bien.
Oui, on mange bien.
Puis on paye un petit salaire.
Mais un petit salaire...
À Radio, ils ne payent pas les invités.
Non, c'est vrai.
C'est incroyable.
C'est vrai, c'est déjà mieux.
Oui, on paye comme Radio-Can paye les invités.
Parce que Radio-Can, moi, ça m'a tout le temps marqué
que tu as un cachet quand tu t'en vas vendre ton produit à Radio-Can.
C'est vrai.
C'est vrai.
Mais c'est la seule radio qui fait ça.
Tu t'ennuies-tu de la radio?
Beaucoup.
Oui?
Sérieusement, je m'ennuie du côté on a fait
5 ans ensemble
du côté trash
je sais quoi
ok
je sais pas si tu l'as entendu parler
c'est très dur d'être trash maintenant
sauf quand t'es dans une radio commerciale
pis que t'es numéro 1
ils s'en crissent là parce qu'ils disent sauf quand tu es dans une radio commerciale et que tu es numéro un.
Ils s'en crissent là parce qu'ils disent
qu'ils vont avoir des plaintes.
On va payer ou whatever.
Mais je m'ennuie
d'être le premier sur la joke.
Les gens me demandent
si je ferais la radio.
Je dis oui, mais le matin.
Mais je ferais juste ça.
Avant, je faisais des piments forts l'après-m le matin, mais je ferais juste ça. Parce qu'avant, je faisais
des piments forts l'après-midi,
le soir, puis ma tête a craqué.
Mais...
Il était là.
Oui, il était là.
Mais d'être le premier
sur la joke, c'est vraiment tripant.
Tu sais que tu es le premier
qui va en faire.
Après ça, c'est des dérivés
de la joke
puis l'assouplissement de la joke
ce que j'aime pas faire
mais de la radio je m'ennuie
mais je vais en refaire un moment donné parce que j'ai plus de job
j'ai l'impression
toi aux 3 ans
il y a une radio
qui veut te réengager
à peu près
puis là il me semble que tu serais dû de retourner à la radio trois ans, il y a une radio qui veut te réengager. À peu près. Puis là,
il me semble que tu serais dû
de retourner à la radio.
Mais ça va prendre vraiment des avocats.
Ah, merci!
Ça va prendre de solides avocats.
Oui, oui.
J'ai eu bien des projets avec Marc
Labrèche. J'ai eu tellement de plaisir
à faire une émission avec lui,
qui s'appelait La Table d'à Côté.
Ce gars-là me fait tellement rire parce que
j'ai pas beaucoup d'amis de gars
ben j'ai Alex
mais j'ai pas beaucoup d'amis de gars
pis tout le temps Marc ça compte pas
c'est comme un extraterrestre
tu travailles avec lui tu sais pas ce qu'il va dire
ce qu'il va faire
mais le problème avec Marc
c'est aussitôt que tu sens que ça va marcher,
il fait « normal, je ne sais plus ».
Ah oui?
J'ai un doute.
Puis là, t'es dans la marde.
Mais j'aimerais ça avec lui
ou avec n'importe qui.
Marc, toi, tu le connais
depuis que vous étiez les deux
jeunes.
Oui.
Je ne sais pas pourquoi ça a eu un rire, ça.
Non, je sais.
Non, il a déjà été jeune.
Non, non, vraiment.
Il a déjà été jeune.
Oui.
Est-ce que vous êtes...
Parce que toi, tu as fait l'école de théâtre
Saint-Hyacinthe?
À Sainte-Thérèse, oui.
Sainte-Thérèse.
OK.
Ça fait que j'étais...
Tu n'étais pas loin.
Je n'étais pas loin dans le mot.
J'étais juste à 150 kilomètres.
Oui, c'est ça.
Oui, oui.
On ne s'assinera pas'est le même professeur.
Je faisais l'autobus.
Marc, était-tu à Sainte-Thérèse aussi?
Marc, je pense qu'il a fait
Saint-Etienne à Sainte-Thérèse.
Tu avais juste inversé.
Mais disons que vous vous êtes rencontrés
à LNI ou...
Marc, je l'ai rencontré parce que
je jouais dans une pièce pièce puis lui son père jouait le
premier rôle ok puis lui était il y avait un petit rôle dans la pièce puis on est c'est vite lié
d'amitié beaucoup ok moi puis c'est mais votre premier gros et ses pied'est du pied de poule? Oui. Ça, c'était big.
Ça, ça a été un hostie de hit.
Moi et Marc, on pensait qu'on allait le jouer 15 fois.
Puis on l'a joué
comme un milliard.
Puis on s'est donné beaucoup.
Parce que dans le fond, moi et Marc,
on ne voulait pas jouer les premiers rôles.
Moi et Marc, on voulait faire
les policiers, puis on voulait faire ça. Marc, il ne voulait pas jouer les premiers rôles. Moi et Marc, on voulait faire les policiers. Puis on voulait faire ça.
Marc, il voulait jouer du drum.
Puis moi, je voulais jouer de tout le reste.
Puis le metteur en scène, un moment donné,
il a dit non, c'est pas un tel.
C'est Normand qui va jouer le premier rôle.
C'est pas un autre tel.
C'est Marc qui va jouer l'autre rôle.
Ça n'a pas été une tournée bien facile.
Ça a parti un peu bizarrement.
Mais on l'a joué.
C'était un show, on finissait là.
Sérieusement, je n'ai jamais vécu un affaire comme ça.
J'étais à terre.
Si un autre appelle et qu'il faut que je rentre, je ne serais pas capable.
Il n'y a plus de souffle.
Surtout pour Marc,
qui avait des pianos à dire.
Puis il jouait du drum,
puis c'est un Christy de bon drummer,
mais jouer du drum, ce n'est pas évident.
Tu joues une scène,
tu t'en vas en arrière,
tu reviens en avant.
Mais je l'ai revu, puis c'est un Christy de bon show.
OK. Puis tu t'étais-tu
à cette époque-là,
t'avais-tu d'autres jobs le jour?
Oui, oui.
T'étais-tu déjà en radio? Non.
Je sais pas si j'étais en radio, mais je sais
que je jouais
à la LNI.
Après. Puis, je pense que
dans le jour, je faisais pop-stroll.
OK.
Toutes les shows avec la drogue?
Oui.
Ah oui?
Il faudrait appeler Denis Bouchard
pour être sûr de ce que sont les shows.
La radio, c'est arrivé quand?
La radio, c'est arrivé...
Ça allait tellement mal à...
C'est quoi?
Il y a un gars qui s'est... Bob the Bird,
je pense qu'il est décédé aujourd'hui.
Mais il faisait beaucoup, beaucoup de drogue, lui.
Vraiment. J'ai l'impression
que dans ces années-là, tout le monde
à la radio faisait beaucoup de drogue.
Ah ben oui, moi, quand j'entends quelqu'un qui dit
« J'ai jamais fait de la drogue »,
va chier, il a fait avec moi hier.
C'est moi qui l'ai payé mon tabarnak. C'était quel genre de drogue à l'époque? C'était de la coke?
Non, la coke c'était après parce que tu peux pas anim. Moi, c'est ça qui m'a sauvé.
Tout ça, c'est surréaliste.
Non, c'est parce que les musiciens,
moi, je connais bien les musiciens,
mais ils sont morts.
Ils sont morts pauvres parce qu'ils ont tout.
Mais tu ne peux pas animer coquer. Tu fais...
Ça ne marche pas.
Mais jouer de la musique,
il y en avait beaucoup dans ce temps-là.
C'est-tu sûr de garder les temps
quand t'es speed?
Tu vas plus vite.
Tu trouves tous les temps-là.
Moi, j'ai connu un acteur,
le seul acteur que j'ai connu
qui a joué coquet, je veux pas le nommer,
c'est pas mon genre.
Ben non, c'est tellement pas ton genre.
Mais il a joué du Chekhov sur la coke.
Déjà, du Chekhov, ça va déjà du Chekhov ça va pas vite il trouvait le temps là
dis-le ta crisse de
doufnaf ta France
mais moi j'ai jamais travaillé coquet
sérieusement pis je peux dire aussi pour Marc
jamais
mais après
ok
écoute moi pis voilà c'est parti on va pas nommer
personne ça va être le premier sous écoute il va y avoir des bips pas dans vos chars. Oui pis là on en sort. Ça fait même pas 10 minutes que c'est commencé.
Oui, je suis pas capable tu le sais.
Oui pis là on en sort pour rencontre deux filles pis c'est
bien revenu on passe la nuit avec les deux filles.
On est deux.
C'est correct.
Moi j'ai déjà passé une nuit avec quatre gars.
Oui, oui c'est ça.
Que je nommerai gars. Oui, c'est ça.
Que je n'aimerais pas.
Il y a une des filles qui me dit « C'est cool, hier,
je baise avec vous autres,
puis hier, j'ai baisé avec les gars de Brou. »
Je pense que c'est le temps
de s'en aller.
Moi et Claude, on sort.
Il fait clair.
C'est le matin à Québec.
On voit plein de monde.
Qu'est-ce qu'ils font là?
Claude dit d'y attendre pour acheter
des billets pour un soir.
Ça fait le goût de...
Un viret de bord, ça va être la mort.
Mais il y en avait beaucoup.
Puis malheureusement,
sérieusement, il y a bien du monde qui sont morts et qui sont retrouvés dans le fond
de l'eau par des Colombiens de
je sais pas quoi. Mais
il y en a moins maintenant.
Moi, ça en est plate.
Je veux dire, il y en a plus.
Si jamais quelqu'un vous offre la coke,
moi, il y a un musicien, dernièrement,
il me donne un sachet de coke.
Je suis féloce.
Il me dit, je te donne ça.
En même temps, il me passe un harmonica.
Là.
Deux affaires qui ne se font plus aujourd'hui,
c'est passer des harmonicas pour faire de la coke.
Non, surtout pas d'harmonica.
Surtout pas d'harmonica.
On passe plus ça.
J'ai l'impression que dans le temps,
c'était plus sécuritaire, vu que
c'était coupé,
mais c'était coupé avec des trucs
moins dangereux. Tu sais, à Star,
j'ai l'impression
que quelqu'un qui fait de la coke à Star,
moi, j'aurais peur de tomber sa
fontanelle. C'est juste des affaires pour bébés,
pour faire caca aux bébés,
des affaires de même. Dans le temps, nous,
on avait un musicien que
sérieusement, je n'aimerais pas.
Oui, c'est ça. Oui, parce que je ne veux pas mourir.
Mais lui, il faisait
venir des tambours de Colombie.
Les tambours étaient
en coke.
OK.
Fait que tu sniffais ton tambour?
Non, oui, tu sniffais,
mais tu le cassais avant. Tu graiffais ton tambour? Non, oui, tu le cassais avant.
Ben oui!
Tu égrenais ton tambour?
Tu égrenais ton tambour.
Et qui...
La première fois que j'ai vu une ligne,
une vraie ligne de coke,
le gars, il m'a dit,
fais-tu un octave?
Puis moi, je ne savais pas ce que ça voulait dire.
Un octave, c'est de dos à dos.
C'est à 12 à 12.
Il a cassé le tambour et c'était rose pâle.
Puis j'ai fait une ligne de ça avec lui.
Puis on s'est retrouvés sur un autre musicien que je n'aimerais pas,
mais on a fait un album avec Jean-Pierre Ferland.
C'était carrément... mais on a fait un album avec Jean-Pierre Ferland à 5 heures. OK.
Je savais que j'aurais dû rester chez nous pour être en train d'écouter District 31, bien calme.
Je vais juste avoir ça dans la tête.
L'album s'appelait Les yeux,
parce que c'est toutes les yeux
à ta naissance,
qui ont la même grosseur
qu'à ta mort.
Ben voyons donc!
C'est parce que, puis toute ta vie aussi,
ou c'est juste quand tu meurs,
il y a une baby-tie?
Non, c'est parce qu'il est cool.
Mais normalement, c'est vrai que le concept de l'album, c'ie petite. C'est parce qu'il est cool. Mais normalement,
c'est vrai que le concept de l'album,
c'était ça.
À l'époque.
C'était bon.
C'était un très bon album.
Je vois vite
en crisse.
Toi, tu n'as jamais été très drogue.
Je n'ai jamais pris de drogue.
Même du pas?
Même pas.
Moi, j'étais fort sur la boisson,
mais je n'ai jamais pris de drogue.
Je sais ce que c'est, j'en ai déjà vu.
J'ai déjà cassé des tambours, moi aussi.
Mais, non, sans blague,
je n'ai jamais pris de drogue.
Ceci dit, je n'ai rien contre,
ceux qui en font, c'est correct.
Mais moi, ça ne m'a jamais branché.
La boisson, oui.
Ça, j'aime ça.
Moi, maintenant, un bon hangover,
quelques trous noirs, ça, oui.
J'en ai eu, mais pas sur la drogue.
T'étais-tu le genre à faire bien des blackouts?
Non, mais j'en faisais un, j'en faisais un bon.
OK.
Moi, j'ai de la campagne.
Tu te réveillais dans un autre village?
Oui, exactement. Dans le village à côté.
Moi, je tiens vraiment bien l'alcool.
Ça en prend pour me coucher.
Vraiment, vraiment.
Peut-être un peu moins maintenant,
mais mettons vingtaine, trentaine,
où je sortais à fond la caisse,
me coucher, ça te prenait un bon bill.
Vraiment.
Puis j'aime ça la boisson, je trouve ça le fun.
Mais je n'ai pas écrit d'album
ni pour Jean-Pierre Ferland.
J'ai écrit pour Mitsu, par exemple. As-tu écrit une toune pour Mitsu? Ben non, colisse! Ça aurait été drôle,
mais ça arrive. Ça aurait été drôle effectivement! As-tu quelque chose qui t'a intéressé, la musique
à faire? Non, j'aime ça, mettons, chanter quand ça arrive, c'est bien le fun, mais non, c'est pas quelque chose, c'est pas un champ d'expertise
qui est le mien.
Je veux pas prendre de ton temps.
Ben, vas-y.
C'est parce qu'un moment donné, on a fait...
Ça va me taper ses nerfs,
c'est une anecdote, c'est sûr qu'il va me taper ses nerfs.
Non, mais moi, je suis pas un humoriste,
fait que quand je monte des shows, des galas,
je m'entoure toujours du même monde,
pis on se dit,
qu'est-ce qu'on fait?
Puis là, on fait quelque chose.
Puis souvent, on a fait
des numéros, Alex
faisait des numéros avec moi puis ma fille.
Puis à un moment donné,
oui, je lui ai dit merci.
Puis c'était toujours très drôle
parce que moi, je suivais Alex
et ma fille, puis je faisais
comme n'importe quoi en arrière, puis à un moment donné, j'ai dit au gars du son, je suivais Alex et ma fille. Je faisais n'importe quoi en arrière.
Un moment donné, j'ai dit au gars du son,
« Regarde, c'est très clair.
Moi, tu ouvres mon pot un petit peu.
Pas beaucoup. »
J'ai dit, « Alex, tu farmes.
Complètement.
Ma fille, t'as collé sa veine.
Ça va être ça.
C'est un bon numéro.
Un bon numéro.
Le gars, il a mal compris.
Il a dit, « La fille, normalement, je suis femme.
Alex, je suis collé sur le bout.
C'était...
Je te dis, l'horreur.
Ah, ouais?
C'était épouvantable.
C'était épouvantable.
Mais heureusement, à la télé, on peut tout arranger au montage.
Comment ils l'ont arrangé?
On l'a coupé.
Ils ont juste coupé mon micro,
ils ont remonté celui d'Elisabeth,
on était correct.
Mais c'est drôle parce qu'on fait plein de blagues,
mais moi honnêtement, il y a plein d'affaires
que je dois à Normand, dans ma job.
Oui, j'ai été avec les mecs comiques,
mais le premier gars qui m'a donné une job de chroniqueur,
c'est lui
à fond noir j'avais jamais fait ça de ma vie on va parler trop on va là l'émission et car j'imagine
non je me réponds à des mains vite à aller faire des chroniques je me mets à faire ça pas longtemps
après effectivement commence à faire des gars l'ensemble c'est lui qui m'a fait rentrer à la
radio on a fait cinq ans de morning ensemble je Je serais jamais arrivé à CQO,
et c'était encore dans les bonnes années de Normand à CQO.
Je serais jamais abouti là, j'étais ben trop green.
Mais Normand ouvrait cette porte-là.
Normand, il a cette force-là, cette générosité-là,
cette faculté-là de dire, effectivement,
de s'entourer de sa gang.
Puis quand il y a sa gang, je pense que t'es bien
quand t'es entouré de ta gang.
Mais tu sais, il y a plein d'affaires que j'aurais jamais fait si j'avais pas croisé normand dans ma carrière puis tu sais
normand là c'est un bon joueur il t'ouvre la porte il te laisse venir puncher puis il ramasse ça à
la fin tu sais c'est un ouvreur de porte tu viens il sait que tu vas aller puncher il y a le sourire
dans l'oeil tu le vois qu'il est content t'as dit quelque chose qu'il y a plus sourire dans l'œil, tu le vois qui est content, tu as dit quelque chose qui n'y a plus. Après ça, on passe à d'autres choses.
Mais c'était ça, 50 radios.
Tu le disais tantôt, des affaires qu'on a dit, qu'on a fait,
qu'on serait incapables de faire aujourd'hui, ça ne passerait jamais.
Enlever des tounes, bumper des affaires,
faire des entrevues qui ne finissent plus ou pas d'entrevues finalement.
Parce qu'il y a aussi ça qui arrivait.
Mais c'était des moments incroyables. Mais c'est ça.
Quand ça fonctionne, on te laisse aller,
on te donne ce terrain de jeu-là.
Mais tu sais, moi, normalement, ils m'appellent.
C'est impossible que je dise non à ce gars-là.
On a bien trop d'historique
ensemble. Il y a 3-4 ans qu'on a
fait la fête du Comédia
puis justement, on est retourné sur scène avec
des idées de number qu'on n'a pas repris telles quelles, mais des idées qu'on avait déjà faites. C'était la fête du Comédia puis justement, on est retourné sur scène avec des idées de number qu'on n'a pas repris
telles quelles, mais des idées qu'on avait déjà faites.
C'était la fête au village, là.
C'était un comeback de gang, tout le monde était heureux de se retrouver
là, mais c'est ça, Normand. Bon, il dégueule
toujours cinq secondes avant d'entrer sur scène.
Ça, tu le fais-tu encore?
C'est pas une blague. Combien de fois j'ai tenu
une poubelle?
Mais c'est vrai, c'est même pas une blague.
La musique, comment mur qui normand tessier d'expliquer mais normand mange pas avant le gala on va manger après
puis après sont rentrés sur scène de me soucier c'est très gentil ce que tu dis. À propos du vomi?
Non, non.
L'affaire avant.
C'est parce que, dernièrement, j'ai été mal cité parce qu'il y a des gens qui disent,
« Bon, mais Normand, il s'entoure de filles
parce qu'il va mieux paraître. »
Mais non, ça n'a rien à voir.
La vérité, c'est, j'ai tiré ça de Joni Mitchell,
qui avait dit, elle m'en a chang changer de band, parce qu'on band.
Puis elle a pris Pastorius à la basse, Lyle Mays au keyboard, Pat Metheny à la guitare, puis Don Elias au drum.
Puis on dit, mais t'as pas peur de t'entourer de ces musiciens-là qui sont vraiment supérieurs à toi?
t'entourer de ces musiciens-là qui sont vraiment supérieurs
à toi.
Elle dit non, dans la vie,
il faut s'entourer de gens
qui sont techniquement
ou enthousiastement
plus
forts que toi,
plus puissants que toi
parce que ça va te pousser
plus loin. Ça ne te donne pas le cris de choix.
Je veux dire, quand lui...
C'est-tu pour ça que tu vomis avant
chaque show? Vu que t'es juste
avec du monde trop bon pour toi.
Non, il est bon,
mon Armand, aussi. Non, non, mais
je ne sais pas. Puis ça, je suis tanné.
Puis, tu vois, j'essaie encore
cet été. Je retourne au théâtre
parce que je me sens en confiance,
parce que je suis avec Michel Rivard,
puis on vient un petit peu du même milieu,
on fait de la musique, lui plus,
puis j'y fais entièrement confiance,
parce que je veux plus ne plus pouvoir aller sur scène,
parce que dans deux ans,
comme il dit, j'aimerais ça.
Mais tu sais, on blague avec ça,
mais un coup que t'es rendu sur scène,
t'es un poisson dans l'eau.
C'est ton univers, tu es bien.
Un coup que tu as vomi.
De toute façon, il n'y a plus rien dedans.
Non, mais c'est juste...
Mais ça, tout le monde le vit.
Juste avant de monter sur scène, tu es comme...
Qu'est-ce que je fais, tabarnak?
Pourquoi je ne suis pas devenu comptable?
À la place, mais un coup que tu es sur scène,
tu es à l'air.
C'est juste toi, ton bout de pourquoi je ne suis pas devenu comptable, il est plus rough.
Il est plus rough.
Oui, c'est ça.
Il se questionne un petit peu plus longtemps.
Oui, c'est marrant.
Mais tu sais, il y a Diane Piot, la Richard, tout le monde en parle, qui a été Marie-Charles pendant des années et elle m'a souvent poussé sur scène,
presque me reconduire.
Tiré.
Oui, parce que tu respires mal.
Tu respires trop vite, ton cerveau est oxygène.
Oui.
Là, je suis en train d'expliquer à Diane.
Là, je vais appeler à l'union
et je vais leur dire que je ne file pas.
C'est pour ça qu'il n'y aura pas de gala des gémeaux.
Il n'y a pas de problème, Diane. Je vais dire que tu m'as aidé. c'est pour ça qu'il y aura pas de gala des Gémeaux, OK? Y'a pas de problème, Diane.
Je vais dire que tu m'as aidé.
C'est dur, calé off.
Là, le monde, il fait...
Pis là, Diane, elle parle,
elle dit, je pense que là, il parle qu'il y a
qui s'agisse.
Y'a pas d'oxygène tabarnak
qui veut pas rentrer.
Pis là, le réel fait pousse, là.
Pousse-les.
Au dernier gala, justement, Comédien,
comment on entrait sur scène,
il y avait Élisabeth qui rentrait du milieu.
Lui était à l'autre bout de la scène.
Il rentrait vers la gauche.
Puis moi, je suis à l'extrême droite.
Puis je rentre par la droite.
Et le show était...
C'est nous qui faisions l'ouverture
avec le numéro qu'on avait.
Mais il y avait comme une voix off
qui partait la patente.
Fait qu'un coup que la voix off était partie,
on ne peut pas s'arrêter, on ne peut pas reculer.
Alors, ça commence, et là,
je fais « Voyons, Calice, c'est qui, là? »
Je vois Normand qui n'est plus là, je fais comme...
Et là, on peut voir à travers le décor,
de biais, mais qui c'est qui s'en vient me dire?
Je ne m'en fais pas l'enjoindre au milieu de la scène.
Il fait comme « Hey, Chris, quand on rentre, les premiers pas,
on part-tu vers la droite ou vers la gauche? »
Je fais,
« Regarde-moi, on va partir vers la droite,
mais là, va-t'en à l'autre bord, tu rentres sur scène
dans cinq secondes! »
C'est ça, normal.
Et ça marche!
Le dieu du showbiz
descend, puis ça fonctionne.
Oui. Je sais sais pas pourquoi.
Moi, ça,
c'est une affaire de toi qui m'a toujours
fasciné. Tu sais, quand tu commences à faire
de l'humour ou tu commences dans n'importe
quoi dans le showbiz, tu es nerveux,
mais tu te dis, en vieillissant,
ça va devenir plus facile. Puis après,
tu vois un gars comme toi
qui est au top,
qui est en train de vomir avant,
puis t'es comme « Ah, tabarnak! J'aspire à ça! »
C'est quoi cette vie-là? Calisse! Ça n'a aucun sens!
Bien, tu devrais voir Yvon Deschamps. Comme travailler avec Yvon Deschamps.
Yvon Desch vont déjà écoute avant
show il y avait mal ici il y avait mal de la misère à respirer puis tu sais
ah si normalement il va parler au monde moi les monologues je suis pas capable de faire ça
voyons donc tabarnak ils vont me suer complètement insécuré de plus je le connais
de plus des années
il y a du monde comme ça
Laurent Paquin m'avait déjà dit
moi l'ultra que j'ai jamais connu ça
moi j'ai hâte
j'ai dit va nous chier mon tabarnak
va chier
surtout quelqu'un comme toi
ça doit être insultant
de voir lui qui est juste...
On monte.
Ah, attends.
Juste une tranche de smoke-me.
C'est plate.
Vraiment, ça a gâché.
Ça n'a pas gâché.
J'ai eu une belle carrière.
Oui, parce que c'est parti.
Tu roules à fond la caisse.
Mais les droits du jour avant, c'était épouvantable.
Mais c'était-tu, tu sais, c'était pas ça pour la radio, mettons?
Non.
La radio, il faut dire que le show commençait à 6 heures.
J'arrivais à 6 heures moins de toi.
Exactement.
Combien d'ouvertures il a fait avec son manteau?
Combien de fois on m'a dit,
Alex, tiens-toi, stand-by,
ça va peut-être faire l'ouverture.
Ah, OK, t'as rien dit.
Allô, Normand, bon matin.
Hé, Chris, excusez-moi, je suis en retard.
Non, non, tu es même en avance.
On vient à peine d'ouvrir les micros.
Mais j'étais dans le parking.
Quand j'arrivais dans le parking,
le thème de mon émission partait. J'ai dit, je suis
correct.
Oui.
Et toi, ça te sent sur le qui-vive?
Non, mais une fois,
sérieusement,
avant un show qui s'appelait L'Art de
Gloire, puis c'était un show où il fallait
que tu chantes, ce que je ne fais pas
très bien. Et puis, j'étais
nerveux, puis c'était en direct.
Et pour enlever ma nervosité,
j'ai décidé d'aller faire un petit tour
d'hélicoptère.
Qu'on fait tous.
Quand vous êtes nerveux,
allez faire un tour d'hélicoptère.
Vous avez 5000 $ de lousse.
Allez vous calmer les nerfs en hélicoptère.
C'est si accessible!
Non, mais c'est parce qu'en hélicoptère, t'as un GPS.
Ah, ta gueule!
Ah, c'est parce qu'il y a un GPS!
Tu sais que maintenant, il y en a des voitures aussi, hein?
OK, c'est bon.
Non, mais j'étais à 10 heures, puis je savais que dans 3 minutes, je, c'est bon. Non, mais j'étais à 10 heures.
Puis je savais que dans 3 minutes, je serais atterri.
Fait que j'étais à 10 heures.
Puis on dit, où est-ce qu'il est normal?
On dit, bien, il est en vol, là, au-dessus du...
Puis c'est vrai, je suis en vol.
Mais tu sais, il fallait dire aussi que je m'en allais chanter
s'il ne fallait qu'un jour avec mon ex.
Oui, exact, avec Joanne.
Et ma fille.
Fait que peut-être que je voulais crasher dans le fond.
C'est vrai.
C'est peut-être la recherche d'un accident.
Mais ça, ta blonde,
elle a son permis
de pilote d'hélicoptère.
En fait, c'est tellement stressant
et ça coûtait tellement cher.
Il a dit à Marie-Claude, va suivre ton permis de pilote.
On va s'acheter un hélicoptère.
As-tu un hélicoptère?
Non, je n'en ai plus, on le loue maintenant.
OK.
Oh!
Comment ça marche?
Bien, c'est comme...
T'appelles-tu chez Tilden?
Oui, c'est ça.
Chez budget, mais pour hélicoptère.
Comment ça coûte, un hélicoptère?
Très, très, très cher, mes maris.
Non, mais très cher.
Mais Marie, elle a beaucoup d'amis.
Alors souvent, quand elle vole,
il y a beaucoup de Français aussi.
Parce que tu peux piloter beaucoup au Québec sans être obligé de...
Fait que souvent, il y a des amis
qui s'en vont au Swab et James.
Puis ils disent, ça ne me tente pas de piloter tout seul.
Fait que viens avec moi. Ça fait des heures. Elle aime ça. C'est sa passion. qui s'en vont sur Abbé James, puis ils disent, « Bien, ça ne me tente pas de piloter tout seul. »
Ça fait que, viens avec moi,
ça fait des arts, puis elle aime ça.
C'est sa passion.
C'est très correct, dans le fond.
C'est un beau jouet.
Il y a des chars, moi, je vis vers Westmount,
il y a des chars qui coûtaient plus cher
que l'hélicoptère.
Mais ce qui était le fun, par exemple,
ce qui était le fun
quand tu travaillais avec Normand
c'est que
tu sauras
tu sauras mon petit gars
qu'il y a des chars
j'en ai déjà vu
Normand on finissait l'émission du matin
nous on dit
on va-tu manger chez Cora
ce qui est normal
Normand faisait comme
on prend
sur l'hélicoptère on iraitest-tu pour ça que tu as déménagé
en campagne?
Non, pas du tout.
Oui, parce qu'à Westmont, tu ne peux pas atterrir.
Oui, c'est dur d'atterrir un hélicoptère à Westmont.
Non, mais l'affaire la plus bourgeoise
que j'ai entendue dans ma vie,
c'est que tu te fais à l'idée
d'avoir ça dans ta vie
et on se promène.
J'avais un ami qui était pilote,
tu sais, qui est en prison aujourd'hui.
Oui, oui.
Non, mais je...
Oui, tu es embarqué avec lui.
Oui, c'est ça.
Le gars, Wawai, d'Hydro-Québec.
Oui, oui, c'est ça.
Bien, on le salue.
Écoute, ça a été...
Probablement qu'il nous écoute,
il a juste ça à faire.
Mais c'était un bon gars,
c'est un bon ami.
À un moment donné, Marie,
elle a un autre ami qui est français,
qui lui pilote des astuces d'affaires
à deux retards.
Tu sais, le genre d'hélicoptère
qui arrête, puis les marches.
Puis à un moment donné,
il vient chercher Marie.
Puis moi, j'embarque avec eux autres,
parce que je veux essayer cette machine-là.
Puis Marie, elle dit,
« Ah, merci, c'est normal, il va triper. »
Mais elle dit, « La prochaine fois,
ne tripe pas sur le gazon.
Il y a de l'asphalte en arrière parce que ça brûle, mon gazon. »
Je pense que c'est la phrase
la plus bourgeoise
que j'ai entendue dans ma vie.
« Tu brûles mon gazon
avec ton hélicoptère.
Ne fais plus jamais ça.
Ne fais plus jamais ça.
Non, mais c'est un beau jouet
quand t'as les moyens
de te le payer, pis il faut que t'aies les moyens.
Moi, je pense qu'un encore plus beau jouet
quand t'as pas les moyens.
C'est pas vrai.
Quand t'as pas les moyens,
tu trippes mille fois plus.
Tu fais « Voyons, tabarnak! J'avais deux mois, j'ai pas payé Vidéotron! »
C'est bien hot!
Jean-Pierre Ferland disait toujours « C'est pas important de connaître du monde riche. »
Non, il disait « C'est pas important d'être riche, c'est important de connaître du monde riche. Non, il disait, c'est pas important
d'être riche, c'est important de connaître
du monde riche.
Moi, j'ai
souvent voulu louer
un avion.
Puis, je suis incapable
et ils me disent même pas le prix.
C'est là que tu vois que je suis
trop pauvre. Souvent, j'appelle,
je suis comme, ça serait combien
loin un avion?
Il raccroche.
Mais là, monsieur, envoyez-nous le nombre du...
Non, non, je veux pas le nombre du...
C'est combien, tabarnak?
C'est combien, je veux-tu?
C'est-tu 1000? C'est-tu 20 000?
Ils veulent pas me répondre.
Mais je pense que je suis trop impatient.
Fait que j'ai l'air d'un gars
qui va se débarrasser de son offre. On va juste... mais je pense que je suis trop impatient fait que j'ai de l'air d'un gars mais moi j'aime là Ceux qui ont des avions ici ce soir
Levez la main ceux qui ont des avions ici ce soir
Par applaudissement
Mais c'est ça
Mais
Un petit bimoteur
Rien pour se casser les reins là
Non mais c'est parce qu'un avion quand ça arrête
Ça arrête
Non
C'est qu'il faut que ça arrête à 80 nœuds.
Comprends-tu?
C'est vite, en crise.
L'hélicoptère, quand il arrête,
il est à zéro nœud.
T'es arrêté.
Très juste,
être assez intelligent pour le déposer.
Mais l'avion, si tu...
Faut-tu trouver une route?
Faut-tu trouver...
C'est pas évident.
Non, c'est ça.
On a vu de même, hein? Oui, fait que tu vois la sphère, Non, c'est ça. On a vu de même.
Oui, tu vois l'espoir, loupa d'avion.
Tu trouves une route.
Oui.
Normand, il est fantastique.
Est-ce que tu sais comment ça fonctionne quand Normand t'invite à souper chez eux?
Non.
En fait, tu n'es pas prévenu d'avance.
Un hélicoptère arrive chez vous.
Mettons, il est dimanche, 2h30,
le téléphone sonne. Allô, c'est Normand,
viens-tu souper? Oui, oui, OK.
Là, tu vas souper. Puis à un moment donné,
que t'es fini ou pas de manger,
Normand, il est tanné.
Puis il dit, la soirée est finie.
Puis tu t'en vas.
Tu choisis...
En fait, il choisit le moment où t'arrives, puis il choisit le moment où tu arrives puis il choisit le moment où
tu décolles aussi. C'est ça une soirée génome.
Ça te va? Mais tu donnes-tu des indices que la soirée achève?
Non. Non.
Ah oui, il en donne un. Il se lève puis il s'en va.
OK.
Non.
Ah oui, il en donne un.
Il se lève et il s'en va.
Puis à un moment donné,
toi, tu es à table,
puis lui, il est en robe de chambre assis devant la télé.
Et là, tu dis,
ah, j'imagine que c'est terminé.
Je vais prendre mon bimoteur
sur la route et je vais m'en aller.
Samir, il ne s'en souviendra pas parce qu'il a oublié plein d'affaires.
Une fois, on travaille ensemble.
Il m'appelle.
Il dit, tu as du souper?
Oui.
Il est genre ça, le 2h de l'après-midi.
4h20, il me rappelle.
Ah, on va laisser faire. »
OK.
On se voit demain matin à la station.
Pas de problème.
Non, il est dû arriver quelque chose de bien important.
Probablement.
Tu sais, un flat sur un hélicoptère, c'est pas facile à changer.
Je vais m'en aller.
Est-ce que
t'invites plus de monde
depuis que t'es en campagne ou à l'époque
que t' es en ville?
Non, je n'invite pas le monde.
OK. Il n'aime pas le monde.
Pas que je n'aime pas le monde.
Non, ce n'est pas vrai.
J'adore le monde. J'adore travailler avec le monde.
Comme disait Yvon Deschamps, quand je dis que je vous aime, c'est que je vous aime comme masse
anonyme
n'est pas me faire chier
individuellement
tu trouvais que c'était une très grande phrase
ça par exemple
ça vient-tu de ton
moi je suis le même
je pense que ça vient de mon enfance
moi j'aime vraiment beaucoup le monde.
Mais quand le monde vient de chez nous,
un moment donné...
Moi, par exemple, c'est pas pendant le souper,
mais c'est genre...
C'est déjà beaucoup mieux.
Un moment donné, je fais...
OK, là, j'ai hâte...
Est-ce que j'ai hâte qu'il s'en aille, le monde?
Vous passeriez des soirées super le fun ensemble.
Les deux en robe de chambre,
on se parle pas.
On a juste hâte
que l'autre décolle ici.
On s'attend juste qu'il se décide.
C'est-tu chez nous ou chez eux?
C'est-tu vrai qu'il décolle ici
ou je le crée dehors?
C'est fantastique.
C'est-tu une affaire de ton âge?
T'as-tu le même enfant ou...
Non, mais moi, le one-on-one, j'ai bien de la misère.
OK.
Je suis extrêmement timide, puis je sais que ça, c'est un cliché,
puis que tout le monde pense que c'est une excuse pour...
Je suis extrêmement timide.
Je sais pas quoi dire à quelqu'un.
En entrevue, ça va.
Mais one-on-one, je sais pas quoi dire.
Ma femme,
par contre, c'est comme après cinq minutes, elle va savoir
le nom de ta blonde.
Elle va être invitée chez vous. Tu vas être invitée
chez nous.
Elle aime tout le monde.
Quand elle se couche la nuit,
ses couvertes ne bougent pas.
Parce qu'elle aime tout le monde
et tout le monde l'aime.
Elle fait juste rentrer dans sa petite couverte
et elle repousse la couverte
et elle dort.
Moi, la couverte,
elle est dans la cuisine.
Tellement que j'en veux à bien du monde
et tout le monde m'en veut.
On est complètement différents.
Elle va te voir
elle va te dire ah Mike
puis ta femme puis les enfants
puis elle se souvient de tout aussi
pas de tout
mais ça c'est le fun
ça te prend quelqu'un de même
ben oui ça te prend quelqu'un de même
ça te prend un bon conjoint
parce que si elle était comme toi
là vous vivriez
les deux dans une grotte.
Oui. On serait bien
en taverne.
Tu sais, tu me parlais tantôt dans
Lodge que
t'es zéro
US.
Est-ce que t'es un
Mexique en Catamalé
l'hiver.
Oui, parce que les gens
ne réalisent pas. Moi, ma femme, c'est une belle
grande blonde qui devient plus blonde
dans le sud. Moi, j'étais un petit noir
qui devient plus noir
dans le sud. Et les gens
ne réalisent pas. Quand les gens disent
qu'ici, au Québec, on est raciste,
moi, je peux le dire,
non. Oui, il y en a un peu, il y en a partout.
Mais, fondamentalement,
si tu veux savoir si un peuple est raciste,
vas-y un couple mix.
Ok, oui, oui, oui.
Moi, je te dis, le seul endroit où maintenant
je vais,
c'est au Mexique. Parce qu'il y a beaucoup
de gays au Mexique, donc,
ils ont...
Mexico, man!
Non, mais dans le sens que
ils sont ouverts.
Déjà, ta mentalité est ouverte.
Je racontais à Mike que moi, je suis déjà allé
à New York, dans un bar dans Soho.
Je demande deux verres de vin blanc
puis il en amène un.
Juste pour ma femme.
Puis le gars, il passe, puis il me regarde
en voulant dire,
tu n'en comprends pas?
Toi, tu n'en auras pas de crise de vente.
Parce que, premièrement, tu es noir,
tu n'as pas d'affaires ici, dans un bar qui coûte cher,
puis tu n'as pas d'affaires avec cette femme-là.
Puis ça, j'ai vécu ça mille fois, toute ma vie.
C'est fou ça.
Puis New York n'est pas...
Oui, exact.
C'est inacceptable au Puis New York qui n'est pas... Oui, exact. Il n'est pas dans le fin fond du Texas.
C'est inacceptable au Alabama,
mais New York n'a aucun sens.
Je veux te parler du documentaire
Une fois c'était un noir
que j'ai vraiment...
Asti que je l'ai aimé.
Moi aussi, j'ai beaucoup aimé.
C'était vraiment beau.
Oui, bravo.
J'aime ça.
Bravo, Frédéric Pierre.
Il est ici.
Il est-tu là pour vrai?
Non, non, non.
Il tombe dans le panneau.
Mais ça, comment que...
C'est l'idée de Frédéric Pierre.
Il vous a tous approchés.
J'aimais ça de voir sept personnes
de sept backgrounds différents,
sept carrières totalement différentes.
Des générations différentes aussi.
Oui, des générations différentes.
Toi, de voir l'impact que tu as eu en tant qu'humoriste,
et que tu ne te considères pas humoriste,
tu dois être touché chaque fois que tu as des jeunes noirs
qui disent « Hey, Normand, tu m'as vraiment ouvert des portes. »
Je suis extrêmement peiné quand les gens me disent
« Bon, moi, je n'ai pas aimé ça. Comment tu as fait ça?
Tu as fait un accent
hessien et tout ça. »
Mais en même temps, je suis très touché
quand un gars comme Boucardiouf, il dit
« Mais là, Christ a défriché. »
Puis c'est vrai que je l'ai fait.
Puis je ne l'ai pas
fait pour le faire. Je l'ai fait
juste parce que c'était dans ma nature de faire ça.
Et on est tous fiers d'avoir des gémeaux ou des hélicoptères.
Non, mais ça, quand un de tes camarades de travail te dit quelque chose comme ça,
il n'y a rien de plus touchant que comme ce qu'Alex
a dit tantôt. Parce que ce n'est pas des
affaires qu'on fait pour avoir une statue
ou pour avancer dans notre
métier. C'est des affaires qu'on fait
parce qu'on y croit.
J'étais tellement content de ne plus voir
la petite guéguerre de « Toi, tu n'es pas
un bon Noir. Toi, tu es un Noir.
As-tu le droit d'être riche si t'es noir?
T'sais, on est sortis de ça, là.
Ah, c'est combien d'entrevues j'ai faites, moi,
avec des gens blancs qui me disent
« Oui, mais t'as joué le rôle des blancs
pour avoir cet argent. » Va chier!
J'ai gagné mon
estipé parce que j'animais le gars-là.
Si t'es pas content
avec ça... Parce que t'étais le meilleur pour le faire à ce moment-là.
Pour le faire.
Non, mais oui, tout à fait. Tu sais, l'argent que tu étais le meilleur pour le faire à ce moment là pour l'argent tu faisais
comme tu sais quand tu étais à secouer tu étais numéro un fait que tu mérites est argent et
numéro un ta couleur avait aucun impact et des fois il arrivait à 6h02 faut le faire Un ostie de professionnel.
Ça accroche.
Mais ça, j'imagine que tu ne le réalises pas.
Tu sais, quand tu es jeune,
que tu ne le réalises pas quand tu es en train d'ouvrir des portes.
Mais il y a une chose qui est bien importante
que je trouve que tu as faite,
puis toi aussi, tu as fait ça.
Quand tu rouvres des portes,
c'est important de ne pas laisser la porte fermée en arrière de toi.
Puis bravo
les deux d'avoir laissé la porte ouverte.
Mais c'est vrai,
quand tu es dedans,
le train roule, tu n'es pas en train de te dire
« Ah mon Dieu, exactement. »
« J'ai-tu ouvert des portes? »
Non. Après, avec le recul, tu regardes ça.
Tu serais insupportable si tu faisais ça.
Exactement. Puis on ne fait pas ça pour ça.
Si par l'humour, ça fait réfléchir quelqu'un,
tant mieux, c'est un bonus.
Mais à prime abord, notre job, c'est de faire rire.
Après ça, le reste, c'est du gréver, c'est la patente.
Mais tu ne peux pas, à moins d'être bien prétentieux,
de dire « je fais ça dans cette optique-là ».
De toute façon, ça ne marcherait pas.
Ça ne marche pas parce qu'il ne faut pas que tu y penses
pendant que tu le fasses.
Mais imagine si moi et Alex
étions sortis ensemble.
Ça aurait été cher.
Vous savez?
On aurait été frichés solides.
Si, moi.
Hey, l'hélicoptère
à la parade, là.
Ça aurait été fou, Red.
Oh my God, ça aurait été hallucinant.
Oh my God, oh my God.
Mais, tu sais, les Noirs en humour, il n'y en a pas eu tant que ça au Québec, mais il y en a quand même eu.
Mais des gays en humour, on dirait que c'est la première génération qui en a plus qu'un. Mais tu as tellement raison. Moi, je suis sorti en 96,
puis j'ai eu le terrain de jeu longtemps pour moi. Oui, il y en avait quelques-uns qu'on savait,
mais c'est jamais des humoristes. Jamais ouvertement. C'est ça, puis qu'ils ne l'utilisaient pas sur
scène. Moi, en même temps, j'ai eu la chance d'être en groupe avec deux hétérosexuels. C'est sûr que
c'était déjà plus facile dans le sens où nous, on était bien démocrates,
dans le sens où moi, je me payais leur tête et vice-versa.
Il y avait quelque chose qui allait plus facilement.
Je ne sais pas si je l'aurais eu aussi facile si j'avais été tout seul. Je ne pense pas.
Peut-être que je serais arrivé quand même au but, mais avec pas mal plus de détours.
Comme j'étais avec deux hétéros, on disait que les gens faisaient comme,
« Ah oui, ça marche sur scène,
donc dans la vie, ça doit être correct aussi. »
Mais longtemps, j'ai fait comme,
« Regarde, on savait qui le prochain. »
Puis, tu sais, j'enseigne à l'École nationale
depuis six ans.
Puis, bon, tu sais, me tombe Mathieu Dufour,
je l'ai enseigné.
Je me disais, « Mais allez-y! Go! »
Tu sais, il y a de la place pour ça.
Puis les gens sont prêts à ça aussi.
Tu sais, les gens ont pu
cette réflexion là de dire à mon dieu les tu es on s'en fout rendu là tu es puis après ça c'est à nous de
l'utiliser de la bonne façon aussi on n'est pas que ça dans vie
après c'est de le nuancer mais non une bonne carte de visite
c'est ça c'est comme dire comme si moi je t'ai juste
été c'est ça exactement
le show, il est plat
dans la crise. Si c'est juste
« À soir, je vous parle
d'affaires hétéro.
On va en visser des...
des motards. »
Tu vois que je suis pas...
J'allais dire, on va en visser des clous.
Oui.
Tu vois, t'es peut-être pas si
hétéro.
Exactement.
Mais sentais-tu à l'époque
que quand vous étiez partis
en tournée,
que
l'ouverture, c'était juste d'un
grand centre ou que
partout où t'allais, on était
un peuple ouvert au Québec?
De façon générale, on est un peuple hyper ouvert.
En tant que gay, c'est super facile de vivre au Québec,
puis même au Canada, on est bien privilégiés.
Mais bizarrement, où j'ai senti plus de friction,
c'est pas avec les gars, c'est ma première tournée solo.
OK.
Je te dirais qu'à 75 % de la province, ça allait bien,
mais il y avait des endroits
où exactement ce qu'on était en train
de se dire, est-ce que ça va être juste un show
de gays? Va-tu juste parler de gays?
Puis là, t'as beau leur dire, ben non, je serais pas
une heure et demie de joke de gays.
Moi-même, je trouverais ça insupportable.
Mais on dirait que, oups, là, la crainte était là.
Après, ça s'est dissipé, mais vraiment,
mon premier show solo, on dirait que c'était comme
une première carte de visite
quand pourtant j'avais 12 ans de métier dans le corps et de tourner avec les gars mais je pense que pour
certaines personnes c'était comme il va tu nous faire il va tu avoir des tunes de Cher tout le
long pis ça va tu dire ça mais ça vient avec mais moi ça me dérange pas ce genre d'affaire là c'est quoi la réponse? La réponse, c'est un peu de Cher, beaucoup de Madonna.
Puis on a pris le côté.
Non, Céline, je la laisse aux autres.
Céline, j'ai l'impression, à l'époque, ce n'était pas une icône gay.
Mais là, en vieillissant, elle est en train de le devenir.
Souvent, mes amis gays se collent sur C céline il ya dix ans pilote et il tripe
tout de façon générale c'est comme devenu up de triper sur ses lignes c'est pendant
x temps pour x raisons les gens la trouvait ou inquiétaine ou des possibles et là tout à coup
ou ups je pense que quand c'est ça s'est mis vraiment à rouler à fond en fait quand les
gens compris que c'était pas juste un feu de paille aux états unis ou à travers le reste du
monde les gens comme eux aussi vous qu'on aime fait feu de paille aux États-Unis ou à travers le reste du monde, les gens ont fait comme « Oh, nous autres aussi, vous qu'on l'aime ».
On dirait que là, ça a touché.
Mais nous, les gays, on a le nez fin.
On l'avait vu avant, nous autres.
C'est vrai? Ah oui?
T'as-tu vu le film « Aline »?
Non, moi, je me suis pas rendu jusque-là.
Ah, Chris!
Ça, c'est un bijou.
C'est un petit chef-d'oeuvre.
Ah, tu sais que c'est drôle.
C'est le fun. Pour vrai, c'est un bijou. C'est un petit chef-d'oeuvre. Ah, tu sais que c'est drôle. C'est le fun.
Pour vrai, c'est un bon film.
Puis les bouts mauvais sont hilarants.
Ça fait que ça devient un chef-d'oeuvre.
Il y a un des personnages,
son nom, c'est Jean Bobin.
Tu sais, t'es comme tabarnak.
Ils n'ont fait aucune recherche
sur le Québec. Il y a Jean Bobin.
C'est parfait.
Toi, Normand, l'as-tu vu?
Je ne l'ai pas vu.
Mais je n'ai pas vu grand-chose
non plus. Je n'ai pas fini
Indiana Jones and the Temple
of the Dove.
On part de loin.
Parce que je n'ai pas trouvé un écran aussi grand
que ce que j'ai à la maison.
As-tu encore
160 TV? Non, j'en ai 32 puis c'est parce que j'ai
j'avais beaucoup de maisons avec j'ai acheté je bouge d'un acheteur compulsif parce que je
suis un sécure fait que je me dis si je vois mon argent je veux savoir que je suis pas pauvre ok
je vais recommencer ce temps-ci on a très bien compris
dans ce sens que pour moi me faire dire que t'es en banque ça veut rien dire si je peux aller me
choper je suis content je suis fait de même je sais pis je me suis rendu compte que ben finalement
non parce que céline je ne sais pas quand ils l'ont fait si vous
la font jo coup moi c'est ça qui est pas je suis sûr il voulait pas faire une
joie et dans sa lettre pour ça que la jo devient parfait il n'y a rien de
meilleur comme comme ta carrière
Non, c'est une joke.
Qu'est-ce que j'ai à dire?
Mais il n'y a rien de meilleur qu'un film que...
Mais pour vrai, c'est un bon film
avec des bouts mal faits,
mais qui sont tellement mal faits
que ça devient un...
C'est le genre de film...
Si t'es fan de Edibles,
tu prends des champignons magiques,
tu regardes ce film-là,
Jean Bobin est bien l'eau c'est ça. As-tu voulu faire une blague ou un hommage
ou quelque chose qui se situe entre les deux?
Mais tu ne peux pas être entre les deux.
Je pense que la madame qui l'a faite, par exemple,
je dis ça avec tout le respect, c'est une christophe.
Ben voilà.
Ce respect-là.
Mais, tu sais, elle a 58 ans.
C'est une Française de 58 ans
qui joue le rôle de Céline quand elle avait 7 ans.
Déjà là, ça ne va pas bien.
Elle a pris l'accent.
Des fois, tu as une madame adulte,
mais tu sens qu'elle est plus loin que tout le monde.
Elle signe un autographe
avec un gros crayon.
C'est n'importe quoi.
Mais c'est un
chef-d'oeuvre.
Il est disponible sur Illico.
Pourquoi s'en passer?
J'attends.
Moi, pour vrai, je le regardais.
Imagine quand tu vas voir ça, c'est à 80 pouces.
Tu vas capoter bien.
Imagine le gros stylo, c'est à 80 pouces tu vas capoter bien imagine le gros stylo
c'est à 80 pouces
mais pour vrai
quand je l'ai regardé
tu sais je l'ai regardé
en me disant
ça va être drôle
ça va être mal fait
mais c'est un bon film
oui
c'est un
c'est un bon film
avec des voûtes mal faites
tout le monde a super envie
de le voir
oui c'est ça
toi je veux savoir la je reviens tout le temps avec la radio qui
est fatigué avec son nez c'est tout été le roi de la radio à montréal longtemps
au moins un 15 ans au moins peut-être 20 ans même mais quand t'es arrivé
t'avais pas de training
t'as pas commencé
ils t'ont pitché
Morning Man
ça là d'aller de
pas d'expérience radio
à Morning Man numéro 1
dans un gros marché comme Montréal
comment c'est arrivé?
c'est un accident c'est un accident
c'est vraiment un accident parce que tout le monde faisait tellement que j'allais pas être
bon ok que moi j'ai dit je le ferai pour la femme a dit oui mais de toute façon tu es pourri de son
lit journal tu es pourri fac si tu lâches tu vas juste dit effectivement, je t'ai pourri. Qu'est-ce que t'as à perdre?
Puis vu que je connaissais rien, à la radio,
des fois, c'était écrit à la radio
« bed matin ». « Bed matin », ça veut dire
petite musique qui va jouer pendant que tu...
Alors moi, je disais, ben, il est 8h25,
bed matin. J'avais
aucune triste idée de ce que je faisais.
Fait que la première fois que
j'ai présenté Inexex,
j'ai dit « Inexex j'ai dit Inx
le groupe Inx
et on poursuit avec
les nouvelles je crois
non on poursuit avec Ben Matin
et l'autre station
ils ont fait la pire erreur
c'est la preuve qu'il ne faut pas que tu conduises
en regardant dans le miroir
ils ont fait un concours à savoir combien de jours j'allais la pire erreur, puis c'est la preuve qu'il ne faut pas que tu conduises en regardant dans le miroir. Ils ont
fait un concours à savoir
combien de jours j'allais toffer.
Oh, chète! Et la personne
qui a gagné a dit 33 jours.
C'était le plus long.
33 jours. Mais qu'est-ce que tu penses
que le monde faisait pendant
qu'ils écoutaient l'émission?
Et comme j'ai
toujours été bon dans une affaire,
bien m'entourer, j'avais
Joanne Prince
qui était une machine
de radio. Le monde
l'écoutait, elle disait les nouvelles,
elle était sacoche.
J'avais François Pyrus,
j'avais Christian Tétrault
qui était le gars de sport.
Fait que tabarnak ça soutenait. Puis t'avais moi qui disrault qui était le gars de sport ça soutenait
puis t'avais moi qui disait
on écoute
écoute ça
c'est bon
c'était un peu comme le film Aline
on savait pas
si c'était le paradis
si c'était une job
ou pas
ils ont ri les hautes stations.
C'était de bonnes gars.
T'es tel Jean Babin du matin.
Je suis Jean Babin du matin.
Et c'est ça qui est arrivé.
Et vu que je ne connaissais pas la radio, moi, je me...
Mais eux autres, le compétiteur de C'est quoi qui était...
C'est quand même...
Eux autres, au début, te voyaient comme une joke.
Tabarnak!
Que c'est absurde quand tu y penses.
Ben, il avait raison à quelque part.
Parce que, premièrement,
j'étais reconnu pour sortir
et boire le soir, ce qui était complètement faux.
Je ne sortais pas le soir.
J'étais chez nous.
Je snortais, mais je restais chez nous.
Non, non!
C'est une farce! Mais je n'étais chez nous, je snortais, mais je restais chez nous. Non, non. C'est une farce, c'est une farce.
Mais j'étais pas wild.
Puis je connaissais rien.
Fait que des fois, de pas connaître rien,
c'est exactement comme... Les gens me disaient,
pourquoi tu dansais à Belly Bum,
à Bowie Show, entre les tunes?
Parce que je savais pas quoi faire.
Fait que j'ai demandé aux musiciens,
fais de la musique. Là, les musiciens jouent, moi je danse.
Le monde dit « Pourquoi il danse? »
Ça vire de tout ça à les deux minutes du pop.
La première capsule que j'ai entendue,
j'ai dit « C'est quoi cette merde-là? »
Ça ne fait aucun sens.
François Pérusse avait pris une brosse et il était couché dans son bain
et il disait...
Dans l'eau!
Dans l'eau!
Acheter des frutelles!
Aucun sens!
Nous autres, on pense qu'il était
des heures devant son ordinateur.
Tout nu dans son bain.
Mais il faisait quelque chose
qu'il ne voyait pas avant.
Moi, je me souviens d'une entrevue de la Gazette
et il disait, ce gars-là, il fait tout
ce qu'on n'a pas le droit de faire
à la radio. Rire,
laisser des fourrés.
On avait des fourrés.
T'entendais juste...
C'est Chris-là, il ne m'aidait pas.
Il sortait du studio.
Un moment donné, il y a un gars qui appelle.
On est fatigué parce que c'est le verglas.
Ils disent,
demandez ce que le monde veut entendre.
On ouvre les lignes.
Qu'est-ce que vous voulez entendre?
Il y a un gars qui dit,
moi, j'aimerais entendre la musique de Maria.
C'est fini. Il y a un gars qui dit, moi j'aimerais entendre la musique de Maria Kaka. Kaka, kaka, kaka.
C'est fini.
Vous dites quoi là?
Maria Kaka.
Je vais prendre un autre appel.
OK.
L'autre appel, OK.
Avez-vous une recette qu'on peut faire
dans le temps de...
Oui, on peut faire une salade.
OK.
Salade à quoi, monsieur?
Nelman?
Oui.
Salade.
Ah!
Tu sais, c'était ça le show aussi.
C'était comme n'importe quoi.
On y pense encore.
Demain matin, tu me dis
que tu fais un morning avec Alex.
Tout de suite.
Mais on peut-tu faire...
Parce qu'à cette heure, tu parles une minute
et tu es distancé par les yeux.
Si tu ne peux pas dire que ta femme
t'a fait une parade de maillot de bain et que tu avais une érection, tu ne peux pas dire que ta femme t'a fait une parade de maillot de bain et que tu avais
une érection, tu ne peux pas dire ça.
Voyez-tu que je peux le dire?
Pourquoi tu ne peux pas dire ça?
Non, mais c'est parce qu'avant,
Marie-Hélène Proulx, qui arrivait,
une autre très grande animatrice de radio,
elle arrivait à la face à terre
en se poignant
avec son chum ou je ne sais pas quoi.
Puis on y allait direct. C'est qu'il a mon chum si tu veux trouver une flûte de champagne puis des boucles d'oreilles dans le
chat t'es à la radio là puis moi j'ai appris si y'a une affaire que j'ai appris de Suzanne Lévesque
c'est son astide fils le saturnin ou je sais pas quoi là man pas quoi là. Mais encore, j'arrêtais mon char pour savoir
la fin de l'histoire.
Parce qu'elle me parlait à moi.
C'était des vraies anecdotes, des vraies affaires.
Elle parlait d'elle.
La radio, on peut-tu faire ça encore aujourd'hui?
Moi, par exemple, je repense au chum
qui a une flûte de champagne
dans son char.
T'as barraqué.
C'était ça aussi avec Normand.
Fallait faire attention à ce que tu disais hors micro.
Parce que tout devenait show.
Tu rentrais et tu disais, ok j'ai un potin.
Tu disais en fait, un coup tu as compris,
la fait tu n'en fais plus.
Mais quand tu commences à travailler avec Normand,
tu disais, j'ai un potin.
Il faisait, ah ouais, ouais.
Là tu racontes, le micro ouvrait,
hey, il paraîtrait que...
Voyons le call-list.
Ok, il vient de me vendre. »
« Raconte-nous-le. »
« Alors... »
Mais ça, je suis sûr, c'est encore ça.
C'est ça que le monde veut.
Puis c'est ça que les compagnies de radio
ne comprennent pas.
Non, mais exactement.
Tu sais, mettons,
entendre 8 tonnes de l'heure,
moi, si je veux écouter de la musique,
j'ai le web,
j'ai Spotify,
tandis que si
j'écoute la radio, je veux entendre
du monde intéressant parler.
Il devrait donner plus de place
aux animateurs et aux artisans.
Tu as raison de dire que les gens,
quand tu leur parles vraiment, ils ont envie de t'écouter, aux artisans. T'as raison de dire que les gens, quand tu leur parles vraiment,
ils ont envie de t'écouter, ils sont intéressés.
Tu te souviens, les vendredis,
tout le monde débarquait avec des...
Moi, je ne vois plus de musique, mais...
Tout le monde débarquait avec des instruments de musique en studio,
ça se ploguait un peu n'importe où,
et on ne ferait jamais ça aujourd'hui.
En fait, on le ferait une fois, ça serait terminé.
Mais c'est drôle, parce que
moi, j'ai entendu des animateurs de radio quand j'ai commencé à faire de la radio
premièrement il parle de même dans la vie puis il micro ouvre puis il parle comme ça
mais ils font une belle journée 10 degrés beau soleil tu vas chier il fait pas soleil
pantoute mon tabarnak dis les donc asti ne fait pas beau. Puis en passant, dis-les donc
que ça ne va pas bien avec ton chum.
On sait qu'on t'a vu fourrer l'autre au party de Noël.
Ça, par exemple...
On ne fourrait plus de nos jeunes.
Non, non, non, c'est ça.
Ça devait t'aider, en plus, de toi,
quand on t'entendait, c'était ta vraie voix.
Ça sonnait comme le normand que tu entendais
en ondes c'était le normand dans son hélicoptère qui venait d'atterrir à verdun mais ça t'a pris
combien de temps avant de réaliser au christ ok je tiens vraiment quelque chose avec le show de radio. »
As-tu eu un coup que les BBM sont sortis
ou c'était même avant ça?
Ah non, les BBM, au début, c'était de la marde, évidemment.
Premier sondage, puis il y a quelqu'un de la station
qui n'était pas content de me voir là
parce que, tu sais, c'est-à-dire,
eux faisaient de la radio,
puis nous autres, on arrivait les vedettes de TV.
En plus, on leur prenait leur job à la radio.
Fait que, tu sais, ils ne prenait le job à la radio.
Ils ne nous aimaient pas trop.
Après le premier sondage,
ils me disaient, fais-toi en pas.
Tu vas avoir un autre travail quelque part à un moment donné.
Fais 10 degrés, fais pas aujourd'hui.
Tu sais?
Deuxième sondage,
il passe et il est en crise.
Je suis passé de numéro 100,
moins 100,
à numéro 100 en haut.
En un sondage.
Pas à cause de moi, Joanne Prince,
Christian Tétrault, François Pérusse,
tu dois avoir un peu rapport là-dedans.
Oui, quand même.
Il ne faut pas que tu le saches.
Parce que quand tu commences à croire ce que le monde dit de toi,
tu es trop tard.
C'est fini.
Mais à un coup, ça, ça arrive.
Mais là, t'as tellement un vent de queue
qu'on appelle en hélicoptère,
t'as tellement le...
Ça, j'en ai déjà vu des vents de queue
et j'étais même pas en hélicoptère.
Un vent de queue
il vient de goguer
un vent de queue
quand un vent de queue tu te poses pas de questions
tu sais tu regardes
le speedomètre tu te dis oh je suis à 2,40
ok il y a quelque chose
mais faut pas que tu te poses de questions
pis c'est ça que les gagnants
c'est pour ça que les gagnants sont trop gagnants. C'est parce qu'ils ne regardent
pas en arrière.
Tu sais, mon ami Christian Tétrault, il a traversé
à l'autre poste.
Puis on le sait quoi, le secret de Normand
Bordeaux.
Christian, il dit, ben, il arrive vers 6h02.
Là, les autres devaient
prendre des notes, 6h02.
Il enlève son code.
À 8h, il commande si bien pour tout le monde.
Je pense que c'est la chimie.
Moi, je suis tellement fier.
On a fait le Comédia, le 20e anniversaire.
Toute la gang, ma fille Isabelle, même mon ex.
C'est, d'après moi, le meilleur
gala que j'ai fait de ma vie.
Mais ça a l'air d'une troupe de romaniches.
Ça n'a pas l'air d'un gala.
Ça a l'air de... Tu ne sais pas c'est quoi.
Et le numéro qui a été en nomination,
ça s'appelle La montagne de Wilfred.
Je pense que c'est l'affaire la plus
niaiseuse, idiote
que j'ai faite dans ma vie. Mais l'affaire la plus niaiseuse, idiote que j'ai faite dans ma vie, mais
l'affaire la plus drôle.
Lui, ah merci, c'est...
C'est-tu ma mère?
T'es pas supposé d'être décidé, toi?
Non, mais...
Alex... Alex...
Alex, allez voir ça.
Alex, il fait le forgeron
gay du village.
C'est un bijou.
C'est un bijou.
Puis Anne Cazabon
est très drôle.
Oui.
C'est un de ses derniers rôles.
Ça, pour les numéros de gala,
comme ça,
comment ça marche, la création?
C'est-tu...
Tu réunis ton monde.
Est-ce que tu penses au sketch
avant de penser au monde,
où tu dis...
Je pense au monde.
Je vais avoir Alex, je vais avoir ma fille.
J'écris pas.
Je fais OK.
On fait un numéro, moi, Alex,
puis ma fille.
C'est deux gars habillés en femme
qui sont pas très jolis à regarder,
puis ma fille qui fait le pétard.
On part de là. Qu'est-ce qu'on fait?
Il y en a un qui dit qu'on fait les Supremes. OK, Zabeth va
chanter pour le vrai, puis ça va...
On prend une chorégraphe, puis... Mais ça part vraiment
de rien. Et ça a été ça,
toutes mes Christy de galas, juste pour rire.
OK, qu'est-ce que j'ai fait là?
Puis le nombre de fois qu'on a vu ton pétard,
mais ça... Oui, ton cul!
On voyait tout le temps ton cul.
Mais il est beau, hein?
Oui, ça, je te le donne, t'as un beau cul. Oui, ton cul, on voyait tout le temps ton cul. Mais il est beau. Oui, ça, c'est dit.
Ça, je te le donne, t'as un beau cul.
Oui, merci.
Parce que, tu sais, ça prend de l'argent,
un cul de même.
Je sais pas si tu sais, en chirurgie, là.
Ouh!
Ça aussi, tu sais, t'es en coulisses,
il y a des familles, il y a des enfants,
puis il y a un monsieur qui se promène
avec un string rentré dans le cul,
qui fait « Hey! Je suis déguisé en éléphant! »
Oui, va s'en faire, c'est correct.
Vas-y.
Hey! Garde ma trompe!
Va te mettre stand-by en arrière, l'éléphant.
Les essayages costumes! Ah ah merveilleux
t'arrives là, t'en vas essayer ton costume
il y a Normand avec un string rentré
il fait comme
mais du bonheur
comment c'est arrivé le premier gala
que t'as animé
longtemps t'as été le gars qui animait
le gala tes galas juste pour rire c'était comme le gala que t'as animé. Longtemps, t'as été le gars qui animait le gala...
Tes galas,
juste pour rire, c'était comme le gala weird.
Aussitôt qu'il y avait...
Variété.
Variété, mais...
Variété un peu alternative.
En fait, tous les numéros que les autres humoristes
ne voulaient pas aboutissaient là.
Mais tu sais, comme mettons...
Il y a un polonais clown.
C'est ça. Un gars qui pète. Voilà. Il y a un polonais clown.
Un gars qui pète.
Voilà.
Il est dans ton gala.
Moi, pas très gros.
Je veux refaire ça encore aujourd'hui.
Parce que moi, quand ils me sont arrivés à Xlava,
j'ai fini mon galop.
Il y a des Espagnols. Personne ne parle la même langue.
Je suis à bout.
J'ai passé le gala tout nu. Puis là, ils me disent qu'il y a des Espagnols, personne ne parle la même langue. Je suis à bout. J'ai passé le gala tout nu.
Puis là, ils me disent qu'il y a un clown.
Un clown russe.
Je dis là, mais tabarnak, votre clown russe,
il faut rouler dans le cul.
Moi, je ne suis plus capable.
Le clown, il rentre à se dire,
il fait le hit de l'histoire de Juste pour rire.
Moi, le lendemain, je suis en radio.
C'était bon, mon idée.
Mon idée de clown russe. C'était bon, mon idée. Mon idée de clown russe.
C'était bon, tabarnak.
Hé, Alex, viens voir, il y a des gars
qui font des hamburgers avec le pénis.
Ah oui.
Hé, ça, là,
c'était souffrant.
Oui, oui, oui.
Moi, je les ai vus, là,
là, là.
C'est comme, mais ses testicules sont comprimés en ce moment., oui. C'est pas vrai, là. Puis moi, je les ai vus là, là, là. Ah oui. Tu fais comme, mais ses testicules sont comprimés en ce moment.
Ah oui.
Ça n'a aucun sens.
Ils n'ont jamais eu d'enfants, ça.
Ah non, ils n'ont jamais eu d'enfants.
Mais pas vrai.
C'est clair que ces gars-là, à 70 ans,
ils vont juste couler de la piste 24 heures sur 24.
Oui, c'est clair.
Il va falloir mettre une petite chaudière
comme style temps des sucres.
C'est très drôle
d'avoir l'idée de faire ça.
C'est comme tu dis, il y a quelqu'un
qui est chez eux. Premièrement,
qui sait qu'il l'a essayé en premier.
Pour nous, les Noirs,
ça semble normal comme numéro.
Mais pour quelqu'un
qu'il faut qu'il tire ça de même,
c'est pas évident.
C'est tous des Blancs.
Je pense que c'est des Australiens.
Puis là, en plus, ils ont comme vendu
des franchises.
Fait que c'était jamais les vrais.
4 ou 5 ans plus tard,
c'était comme l'équipe B.
Les bisounes B.
C'était pas qu'on avait eu.
Mais tout aussi bon.
Ça, imagine.
Le fait d'avoir fait de l'humour trash,
la première fois, j'ai invité
ma mère à un de mes shows.
Il fallait que j'explique avant.
Ça brasse un peu. Imagine
qu'est-ce que tu es obligé de dire à ta mère quand tu vas te tirer sur le scrotum
pour faire un whopper. Tu sais?
Bien, tu sais pas, tu l'amènes voir Mary Poppins? Ouais, ouais.
Ça, toi, quand ta fille a commencé,
la première fois qu'on a vu Elisabeth chanter,
elle avait à peu près 13 ans, 14 ans?
Ouais, elle a chanté plus tôt,
mais la première fois qu'on l'a vue, vraiment, c'est 13 ans, 14 ans. C'était-tu...
Ça, est-ce qu'il l'a vu vraiment c'est très c'était dessus ça est ce qu'a fallu est ce que c'était tu t'offres
de convaincre de la laisser se lancer là-dedans tu étais tu stressé pourrait oui parce que c'est
pas si peu d'élus sérieusement puis il faut mais j'avais confiance qu'elle avait le talent
exceptionnel de sa mère ok ça, je l'ai toujours su.
Sa mère, je le dis encore, c'est une des meilleures
chanteuses au Québec. Puis Elisabeth,
c'est l'autre.
Mais c'était très drôle parce que quand elle a commencé,
je fais une émission qui s'appelait
« Le match des étoiles », il fallait
danser. Donc, danser
sur une version de 1 minute 30
d'une toune espagnole.
Donc, ça prenait une chanteuse qui chante dans plusieurs langues
et qui est capable de faire ça, de faire des voix de gars, des voix de filles.
Et j'ai dit à ma chef d'orchestre, à l'époque,
« Patricia, ça prend ta fille.
Sinon, tu ne peux pas mettre ma fille sur un gros choix Radio-Canada. »
Tout le monde m'a dit, « Ben, il a mis sa fille. »
Elle a dit « Le seul autre choix que j'ai, c'est Joanne Blouin. »
Ça fait que j'ai dit « Prends ma fille. »
C'est la réponse qui m'est venue le plus rapidement.
C'était bien correct.
C'était tellement ça.
Mais elle a fait une super bonne job, d'ailleurs.
Elle a fait une bonne job.
Elle chante, elle danse, elle est de bonne humeur.
Elle est de bonne humeur aux répétitions.
Elle est parfaite.
Pour ça qu'elle est dans notre troupe,
elle va toujours être là.
C'est comme Alain Dumas.
Alain Dumas, c'est un hostie de talent.
Tu fais un show et tu dis à Alain Dumas,
tu fais tout le sketch torse nu
et tu dis des phrases qui ne veulent, tu fais tout le sketch torse nu,
et tu dis des phrases qui ne veulent rien dire, mais qui sont juste « J'ai déjà sorti une marmotte du cul d'un ours ce soir de pleine lune. »
Tu sais, c'est dur à apprendre, ça.
Lui, il arrive, il s'en accroche.
Fait que moi, quand je suis dans le sketch, plus ça va, plus je m'enlève des répliques.
Parce que si je travaille moins
payez le même prix parce que c'est le gaz d'avion c'est cher en tabarnak
mais c'est comme je pense que j'ai appris ça de la comédie de l'art on a fait
beaucoup de comédie de l'art à l'école de théâtre et c'est vraiment le même qui
travaillait fascinant il arrive d'unâtre et c'est vraiment le même qui travaillait, fascinant, il arrive
d'un village, il dit c'est qui
le chef de police, il s'appelle comment
il couche avec qui, c'est qui la putain du village
elle couche avec qui, il s'assoyait
il écrivait
il rentrait sur scène, il nommait le monde
il riait
le public était crampé
parce qu'il disait, regarde les rues de chef de police
collier ces rues de ma femme ça faisait poisson! Collier, c'est riz de ma femme! »
Puis là, ça faisait ça.
La comédie, c'est ça.
Quand on fait le village,
la montagne de Wilfred,
c'est de rire de toutes les années
que la seule affaire qu'on avait à faire
à la télévision québécoise,
c'est quelqu'un d'une brouette
blanc
qui tire une vache. Ça, c'est une phrase qui d'une brouette blanc qui tire une vache.
Ça, c'est une phrase qui n'est pas complète.
Mais quand je vais faire
mon spectacle solo,
je travaille sur mon spectacle solo.
Ça va rester un work in progress.
Oui, c'est ça.
Toi, je veux qu'on parle de ton show
parce que là, avant que la COVID
frappe, tu es en tournée avec une
fausse conférence que cela commence à marcher il fallait dessus que il y avait dessus un 20% qui
est improvisé il y avait alors la moitié qui était pour nous tout était écrit j'avais vraiment écrit
c'était comme un show d'humour mais sous forme de fausses je fasciné
par les coachs de vie il ya dix ans on n'entendait pas vraiment parler de vie maintenant d'un coach
de vie pour toute la vie professionnelle des amours des enfants ton chien ton chat pas importe
j'étais fasciné par ça puis j'en ai regardé beaucoup j'ai fait comme mais finalement toujours
un peu le même pattern c'est comme juste le sujet qui change je Je me suis dit, ça semble trippant de faire un show du mot,
mais sous la forme d'une fausse vraie conférence de coach de vie.
Mais je l'ai joué vraiment à Asie, c'est-à-dire que je n'avais pas de décor,
une chaise, un micro-casque, un mauvais PowerPoint sur un écran.
Je voulais vraiment que ça soit le plus près possible.
La seule affaire qui était improvisée,
il y a souvent une période de questions dans les vraies conférences,
ça, j'avais ça.
Mon show se terminait, il y avait deux micros dans la salle
et les gens pouvaient aller poser les questions qu'ils voulaient
en lien avec leur situation amoureuse.
Je m'étais dit, je ne prépare rien.
Si un soir, il y a deux questions, il y en a deux.
Si le lendemain, il y en a sept, il y en a sept.
Ça dure dix minutes, cinq,
peu importe.
On vit ce moment-là.
Ça, c'est-tu la fin du show?
Oui, la fin du show.
Puis honnêtement,
sur les cent quelques que j'ai faits,
il n'y a pas un soir
où il n'y a pas personne
qui est allé au micro.
Puis des fois,
naturellement,
il y avait beaucoup de blagues
en lien avec ce qui s'était dit
dans le show.
Mais il y a au moins
une ou deux questions
par soir qui étaient des vraies questions personnelles de gens mais qui s'ouvraient
non mais qui s'ouvraient des fois c'est comme ok on va aller là puis la personne est debout tout
le monde la voit puis tu sais quand t'arrives dans un mettons j'ai pas t'arrives en Gaspésie
dans le petit village tout le monde se connait c comme, OK, on va parler de masturbation.
Il n'y a pas de problème.
Tout le monde sait maintenant que tu te masturbes six fois par jour.
C'est parfait.
Moi, j'adorais ça.
En même temps, je trouvais ça fascinant.
Mais je me suis rendu compte que comme mon thème, c'était l'amour.
Tu sais, l'amour, c'est universel.
Au besoin, tu le cherches.
Au besoin, tu le trouves.
Tu essaies de le garder.
Mais tout le monde a des bonnes ou des mauvaises expériences. Ça'est facile d'aller chercher des espèces de deux liens entre tout le monde
on dirait que la soirée même si c'est une fausse conférence de monde est super à l'aise de s'ouvrir
aux autres aussi sur leur truc personnel avec ça a été ben ben ben tripant comme comme show
à faire ce genre de tic comme ton prochain show'es-tu en train de monter un prochain show? Pas pour le moment.
Moi, à un moment donné, ça me...
Faut que ça me pogne mes...
Ça va aller par flash? Oui, toujours.
OK. Comme là...
En fait, ça, ça découlait d'un livre, un faux
livre de coach de vie que j'avais écrit. Oui, oui, oui.
Puis les gens chez Evenco, ils ont dit,
« Ouais, mais un coach de vie, c'est une conférence. »
Puis moi, j'avais dit, « OK, on le fait,
mais les conférenciers
sont pas dans des grosses salles ils font des petites salles avec ses sous sols et exactement
c'est la tournée mère ordinaire non mais c'est ce genre de ça oui mais j'ai pas de temps sur lui
moi mais moi c'est ça qui m'allumait c'était de faire comme un show d'humour mais d'une autre
façon pour moi je dis pas que j'ai révolutionné la patente,
mais pour moi, je trouvais que c'était différent à écrire et à faire aussi.
J'avais vraiment du fun à faire ça, vraiment beaucoup.
Naturellement, je n'ai pas fini.
Mais ceci dit, j'ai achevé ma tournée au moment où la pandémie a commencé.
Ça a fini un peu plus rapidement que je pensais, mais c'est correct.
J'ai eu le temps de tourner quand même pas mal.
Puis, c'était-tu toi qui as écrit ce show-là seul?
Oui.
D'habitude, j'aime ça avoir des auteurs
qui viennent aussi mettre leur grain de sel,
mais ça, je l'avais tellement en tête.
Puis aussi, j'en avais regardé
beaucoup des co-jeuvis québécois
puis américains.
Ils ont des tournures de phrases.
Ils s'adressent toujours au dessus, aux personnes.
Tu t'es choisi tu as fait ton premier
poids de rétus et a fait son premier pas dans ton vent de changement c'est pif rennes avait
vrai si france pour dire l'équivalent d'une demi phrase je voulais vraiment l'écrire de
cette façon là que je me suis vraiment lancé par moi même puis ce qui était drôle c'est que j'ai
décidé de leur a des le l'essayer parce que des fois, tu as une idée
et tu l'essayes et ça ne fonctionne pas.
J'ai décidé de faire ça au ZooFest
dans une petite salle de 60 personnes.
Mais les trois, quatre premiers soirs,
les gens pensaient vraiment que j'étais devenu coach de vie.
Il y avait des vrais célibataires,
seuls à des tables, qui prenaient des notes.
Mais après 15 minutes, je faisais bien
que ça faisait pas de sens.
Mais il a fallu vraiment que je fasse
comme, non, non, non, c'est
de l'amusement.
Mais ceci dit,
je sais pas si ils sont encore actifs, mais j'ai
formé à peu près
une douzaine de couples.
Ah ouais?
Des gens qui venaient au show,
qui se retrouvaient, mettons, des fois à des tables
comme ça, à deux, avec d'autres célibataires
qui s'échangeaient leur numéro de téléphone
et qui me réécrivaient en disant
« Hey, je me suis matché à ta soirée! »
Je disais « Mais voyons donc, on lisse! »
C'est magique!
C'est très fort!
Hey, Yann, on a-tu des questions?
Oui, il y a beaucoup de questions.
Parfait.
On peut-tu...
On va en prendre.
C'est les gens qui ont écrit sur Twitter.
Il y a-tu des couples qui sont formés depuis...
Oui, il y a-tu des couples qui sont formés?
Il y a une question.
Il y a Jeff qui demande à Alex,
est-ce qu'il y a déjà eu des discussions
pour un retour des mecs comiques?
Ça, c'est la question chère.
Oui,
mais tu sais,
tu veux faire un comeback, il faut la bonne idée,
le bon moment.
On n'a pas trouvé encore la façon
de le faire, mais c'est sûr que ça va
arriver à un moment donné.
Si Louis peut arrêter de se prendre pour un producteur,
on va pouvoir faire quelque chose.
Mais la série,
votre série, Trois forients,
c'était vraiment bon.
Une affaire qui pourrait faire une bonne série,
ça serait,
tu sais, Véro à Chris
Louis-Lot, puis il vous rappelle.
Il nous rappelle.
Vous qui faites, les boys, qu'est-ce qu'on fait, là?
Je l'écris en sortant.
Mais oui, tout ça, je pourrais dire que oui, c'est toujours dans l'on fait là? » Je l'écris en sortant. Mais oui, c'est pour dire que c'est toujours dans l'air.
Puis aussi, on a trois horaires qui se marient pas toujours facilement.
Mais tu sais, ça prend le bon flash.
Si tu veux faire un comeback, il faut que ça soit trippant.
Puis, comme toi, mettons, ta tournée ou une prochaine tournée solo,
c'est pas vraiment un besoin de jouer tout le temps sur scène.
En fait, moi, je suis une guidoune.
Mettons, Normand m'invite.
Là, je vais passer le gala avec eux autres.
Je suis satisfait.
L'été passé, je me suis dit,
je m'écris un numéro, je vais faire un gala.
Je suis content.
Je suis rassasié.
Je n'ai pas nécessairement besoin de reprendre la route.
On dirait qu'aller me guidonner une fois de temps en temps comme ça,
je suis content.
OK. Parfait.
Yann.
Une question pour Normand.
C'est Pat qui demande...
Il y a eu un épisode qui est devenu public
qui a pris vraiment tout le monde par surprise
avec Jean-René Dufort.
Est-ce que ça se raconte?
Non, ça ne se raconte pas.
Je t'attends dans l'hélicoptère.
Oui.
Les avocats veulent pas.
Les avocats veulent pas.
Je le sais.
Les signer, ce pacte-là est de mon sang.
Oui.
Les avocats veulent pas
que je dise ce que je pense de lui
pis ils veulent pas
que lui dise
ce qu'il pense de moi
fait que j'imagine
vous êtes pour ça
mais moi
je peux le raconter
parce que j'étais là
non je peux pas non plus
alright
on va aller avec un autre
mais attendez-moi
il y a une petite ruelle
à gauche en sortant pour 10 dollars.
Tu trouves un petit kiosque à la sortie.
Au 3, est-ce qu'il y a un projet télé, film, radio,
soit auquel vous avez dit non
et que vous avez regretté et que vous auriez aimé
faire partie?
Moi, j'ai failli jouer le rock à Dieu.
Il fallait que j'en graisse.
Dans le film ou la série télé?
Pense-moi.
C'est pas la même affaire.
La série télé.
Mais non,
ils ont pris les iens.
Non, moi non plus.
C'est drôle.
J'ai été coupé au montage de des films.
Toi, comme comédien,
as-tu beaucoup d'offres
pour jouer dans des affaires?
Oui.
Surtout quand...
Tout à coup, je fais quelque chose
out of the blue avec Marc,
comme à la table d'à côté.
On dirait que le lendemain, tout le monde veut qu'on fasse un show ensemble.
Mais Marc, il est à quelque part
dans sa vie. Moi, je suis à quelque part dans ma vie.
Puis jouer,
ne me manque pas parce que c'est pas l'affaire
que... C'est l'affaire que je fais
le moins. Pour moi, jouer
comme comédien, quand on joue dans
la montagne de Wilfred, pour moi, je suis un comédien.
Mais là, je vais jouer au théâtre
cet été. Puis
je suis content parce que c'est pas...
Tu sais, je m'en vais pas jouer Richard chants 3 le chez jean-duceppe je m'en vais jouer avec michel rivard pièce bien écrite le fun fait que ça manque
pour chimer si on avait une offre pour faire un film d'horreur parce que ça c'est une passion
qu'on partage lui et moi c'est ce que je mourir au début, ça ne me dérange pas de me faire arracher la tête.
Pas pour vrai, il y aurait quelqu'un qui en serait.
Oui, en tout cas.
Mais on est les deux seules personnes au monde,
moi et Alex,
qui connaissent le film «Killdozer».
C'est l'histoire...
Non, non, ceux qui rient, tabarnak, vous connaissez.
Vous ne l'avez pas vu.
Rien.
L'histoire d'un météorite satanique
qui arrive et qui rentre dans un bulldozer.
Puis le bulldozer devient Satan et il tue tout le monde.
C'était carrément comme film.
Quand il est sorti en Blu-ray, je l'ai acheté à mon nom.
Tabarnak.
La seule chose...
La seule chose qu'il m'a écrite, il a dit, êtes-vous sûr de vouloir acheter ça?
C'était combien?
Ça devait être cher.
14,99.
En VHS ou en DVD?
Non, il venait de le refaire en DVD.
En DVD, oui.
Sauf qu'il y avait un astuce film gay après, l'autre bord.
Oui, c'est ça. Je suis désolé.
Moi, je recycle c'est quoi ton film d'horreur
préféré
c'est bien difficile à dire
parce qu'il y en a tellement qui me viennent dans la tête
mais je pense que
Hereditary
si vous voulez voir un film d'horreur
de la nouvelle génération
ou Get Out,
sinon, ça va toujours
rester The Bride of Frankenstein
ou Shining.
OK. Et ça, c'était le fun. Le lundi matin,
on arrivait à la radio.
Souvent, on en avait écouté chacun de notre côté
le week-end. Il y avait le trip aussi.
Tu te dis, écoute ça.
Personne autour de nous comprenait rien, mais ce n'est pas grave.
Comme toi, présentement.
Oui, exact.
Celui-ci, il comprend.
C'est juste l'heure du monde.
Le manque d'intérêt.
Non, mais pour vrai, moi, j'aime...
Je n'écoute plus de films d'horreur tant que ça,
mais j'ai eu une longue passe que je trippais films d'horreur.
Mais tu sais, nous autres, on peut acheter
un cossin italien de 74 qui est mal fait, mais on trippe.
OK.
Vrai, c'est ça, ça ratisse l'âge.
Moi, il y a un affaire que ça fait longtemps que je n'ai pas faite,
mais voir un film d'horreur au cinéma.
Ah, c'est que c'est magique.
Parce que là, tu as le film...
Lui, il a acheté un cinéma, mais nous, les jardinaires, on le voit encore.
Mais tu sais, d'avoir...
Tu sais, si tu as des ados dans ta rangée,
des filles qui crient à toutes, tabarnak...
Moi, je peux fesser.
Ah oui?
Ah oui.
Moi, j'ai...
Vraiment. J, je peux fesser. Ah oui? Ah oui. Moi, j'ai... Vraiment.
J'ai zéro patience.
Ah oui? Moi, j'ai...
Je me dis, qu'est-ce qu'ils font chez nous?
Ah!
Le film est à moitié fini.
C'est tellement niaiseux.
Le film est à moitié fini. T'es debout, t'as un robe de chambre.
Bon, ben, allez-vous-en.
Vous écouterez à la fin chez vous.
C'est ça.
Mettez vos popcorns dans un sac.
Dès qu'on est au lycée.
Yann, y'a-tu une autre question?
Ouais, celle-là, c'est moi qui la pose.
J'aimerais savoir, normalement, vu que tu t'ennuies
de la radio, ça te tente pas le podcast, justement?
T'es en contrôle de ton show, avoir... Je vais t'avuies de la radio, ça te tente pas le podcast, justement? Être en contrôle de ton show,
avoir...
Je vais t'avouer, franchement, j'ai aucune idée,
même encore aujourd'hui.
À cette heure-ci, je sais pas c'est quoi un podcast.
Je sais pas.
Je comprends pas. Ça sera pas cette année.
OK.
C'est beau mais ouais là un podcast dans le fond c'est c'est n'importe quoi que tcc la radio c'est la radio mais que t'as pas besoin de postes de radio qui à ce temps vous tient avec les
nouvelles les nouvelles autos c'est plus facile écouter un tu n'as pas besoin de poste de radio. À ce temps-là, avec les nouvelles autos,
c'est plus facile d'écouter un podcast dans ton char
que d'écouter la radio conventionnelle.
Quand j'ai eu mon char,
ça m'a pris deux mois avant de trouver où était la radio.
Après trois minutes, je savais où étaient les podcasts.
C'est sûr que j'aimerais faire ça,
mais je ne sais pas quand.
Ça a l'air d'une réponse sincère.
Oui, oui.
C'est ça que j'aime.
J'ai toujours été sincère,
mais là, je n'ai jamais été sincère.
J'aimerais ça.
N'ayez quand même pas trop d'attentes.
Mais je pense que, mettons, toi, animer un podcast, c'est sûr que
tu serais hallucinant.
Parce que j'ai remarqué ça, je ne sais pas, c'est une affaire
que t'as toujours
été de même en vieillissant.
Mais toi, en entrevue,
t'es magique. L'entrevue
que t'as faite avec Paul Arcand,
les entrevues qu'on marche lentement dans la rue
avec Paul Arcand, je t'ai vu
faire... J'ai écouté
ton épisode, je pense, huit fois.
Je croyais que c'était bon.
C'était beau de voir
te voir
ouvrir de même.
C'est le genre d'affaires que tu ne pourrais pas faire
mettons à
c'est quoi.
C'est le genre d'affaires. Ça dépend de la personne.
Il faut avoir confiance en la personne.
Tu sais, beaucoup.
Parce qu'il y a des gens qui me disent,
mon Dieu, tu parles de ta dépression.
Je ne peux pas ne pas en parler.
Elle est là, c'est fait.
Ça fait partie de moi, peu importe où je suis.
Puis Paul, c'est un monsieur
que j'aime beaucoup.
C'est un monsieur qui...
Qui c'est qui fait un appel?
Quelqu'un, il appelle Paul Arcand.
Il parle de toi, là.
Non, mais je me disais...
Tu sais, Paul, pour lui, c'est nouveau.
Puis moi, ça fait que...
On a été les deux animateurs
très proches.
Je me suis dit, moi, il donnait un coup de main.
Moi, il donnait. J'espère qu'il va me le remettre
parce que c'était touché.
Puis c'était très touchant
cette entrevue-là parce qu'il y a une fille, j'avoue, de l'autre bord de la rue, une riche
chasse, elle se met à pleurer parce qu'elle vivait la dépression en même temps. Quand
tu ne le vis plus, c'est facile à parler sans pleurer, mais ça fait toujours, tu as
toujours le goût de pleurer, mais c'est facile. On le ramassera à terre.
J'ai dit, demain, tu m'appelles
et tu consultes.
Tu vas te calmer dans mon hélicoptère.
Ça va te faire du bien.
Ça va te faire du bien de voir...
Ça va te faire du bien
de voir le monde ordinaire là-bas.
Tu vas regarder, il y a un GPS.
Il est le fun.
Ça va te calmer.
Et puis, l'affaire,
Paul, il était bien...
Je ne l'ai jamais vu nerveux de même.
J'ai compris une affaire.
C'est qu'il n'est pas habitué
de parler en marchant.
OK.
Non, mais Christ.
Il y avait des Non mais
Tu peux pas croire que la soirée va finir
Non mais
Il y a des caméras partout
C'est compliqué à Chris
Les caméras d'un arbre
Pis là faut qu'on aille là
Pis là il me demande pis ton mariage
Mais là si tu sais on est rendu ailleurs
Il sait plus le chemin
Fait qu'on est de Noël
Y'a personne qui nous regarde,
personne qui nous filme.
Mais ton mariage, non, on s'en crée,
c'est pas ça.
Il y a deux pigeons,
t'abandonnes, il nous écoute.
Mais c'est ça qu'il dit,
t'as toujours eu une grande honnêteté,
par exemple, en entrevue.
Mais tu ne peux pas.
Non, mais il y en a plein qui disent pas les vrais enfants paul les vrais enfants mais toi ça jamais ton club et puis aussi ça
à l'époque je trouve que c'est l'instant tu trouves plus mais à l'époque une de
tes grandes forces en entrevue ça ça m'avait tout le temps marqué souvent les
humoristes en entrevue c'est le monde le moins drôle ou à l'époque j'étais comme
je regardais des humains mais sans entrevépoque j'étais comme je regardais des humoristes en entrevue j'étais comme carlis pourquoi tu lâches pas ton fou toi en entrevue tu étais tout le temps drôle ouais tu étais tout le
temps le fun à regarder puis là en vieillissant tu es encore le fun tu es encore drôle tu es encore
le fun mais tu t'ouvres plus que ça vient peut-être avec l'âge l'expérience ou je sais pas
quoi mais on a tout ça j'ai un peu l'expérience dans le sens que
je suis tellement habitué de demander
à des musiciens
« Pourquoi tu as fait cet album-là? »
Ben,
tu sais, je vivais
des choses
et il y avait une lumière.
Là, j'ai fait de la musique sur la lumière.
Ça s'arrête là.
Là, tu es dans la mer dans la crisse. J'ai dit « la musique sur la lumière. Ça s'arrête là. Là, t'es dans la mer, dans la crisse.
Fait que là, j'ai dit, moi, le randonner un peu.
Quand je vais y aller, moi, le randonner.
Puis c'est beaucoup plus facile
de faire une entrevue où t'es généreux
puis que tu dis tout,
puis c'est sûr que tu rentres à la maison
puis que ta femme a dit,
t'es-tu obligé de dire que t'as couché avec Louise Deschâtelais?
Louise Deschâtelais?
Louise Deschâtelais T'es un calice. Louise Deschâtel? Louise Deschâtel est
une très belle femme.
OK, alors...
Oui, ça, je suis d'accord.
Ben toi, tu connais rien.
Non, non, je la trouvais, Louise.
Merci.
T'as pas vécu avant que t'ailles coucher
avec une duchesse.
Voilà, c'est ça.
On va faire ça.
On va faire ça tout de suite en sortant.
J'appelle Loulou.
Yann, j'irais avec peut-être une dernière question.
Ah oui, on a.
Puis, je sais pas s'il y en a encore des bonnes,
mais d'habitude, quand l'invité dépose son micro,
je pense que
on est à ça de
sortir une robe de charme.
Non, non!
On peut-tu amener une robe de charme
à M. Bratois, s'il vous plaît?
On vient de me dire que l'hélicoptère vient d'arriver dans le parc
de la Fontaine. Les gens aimeraient patiner
en toute piétude.
Il y a
d'hommes qui demandent
à Normand,
« T'as-tu une idée pourquoi
TVA a retiré Piment Fort?
Les codes d'écoute étaient pourtant bonnes. »
Les avocats, on dit.
Non, je pense que
Piment Fort, ça a fait de son temps
et ça a été
un crise de bon temps. Puis quand on a recommencé,
c'était encore un hit.
C'est la preuve que le monde
encore aujourd'hui
trouve que
là, les balises, on est
tanné.
Je pense que
je peux parler au nom de mon
ami Mike Ward. Il y a
une différence entre faire une joke
sur quelqu'un
puis haïr une personne
j'ai jamais connu
personne à Piment Fort
qui haïssait
il y a des artistes qui m'ont appelé et qui m'ont dit
écoute laissez-moi
je ne suis plus capable, ma carrière ne va pas
j'écoute Piment Fort ça me fait rire
mais là je ne peux plus l'écouter
vous riez de moi je leur disais oui mais quand tu l'écout puis ma femme, ça me fait rire. Et là, je ne peux plus l'écouter, vous riez de moi.
Puis là, je leur disais, oui, mais quand tu
l'écoutais, on riait d'autres mondes.
Tu en as pour une semaine.
C'est fini, après.
Puis du moment que tu mets ta face
à la télévision, où tu gagnes l'argent
avec des records,
ben, c'est, prends-les comme
une...
Prends-les comme une soie que des gens rient toi puis les
jours où les gens vont juste arrêter de parler toi tu as un osti de problème mais
ça m'a surpris que pas c'est pas le moment
l'as le monde t'aimé ça fait une seconde qui til t'aime. Parle pas, tabarnak.
Mais c'était quand même hot que quand vous êtes revenus,
tu sais, à l'époque qu'on est,
qu'on n'arrête pas de dire
qu'on ne peut plus dire ça,
on ne peut plus dire ça.
C'était quand même impressionnant
que TVA te donne cette liberté-là.
Il regardait les codes d'écoute.
Oui, oui.
De toute façon, ils ne faisaient pas ça parce que...
Non, non, je sais qu'ils font pas ça
parce qu'ils sont généreux.
Ils regardaient les codes d'écoute.
Enfant de Noya.
Oui.
Oui.
Tu sais, moi, à un moment donné,
il y a quelqu'un qui fait
« Ah, t'es le chanteur! Ah, le fifi! »
Puis là, je dis « Hey, c'est drôle.
On n'a jamais dit ça.
On le sait tous, nous autres, entre nous autres.
Mais on l'a jamais dit. »
Puis là, je me suis dit, mais c'est quoi le problème
de le dire? C'est encore l'esthète
ce qu'il fait dans le chambre à coucher.
Il chante telle tonne.
On rit de ça.
Puis moi, je suis très ambivalent
parce que je comprends
le monde pour qui ça a été dur,
mais le monde pour qui ça a été dur,
moi, tant que
Pierre Bélan, que j'adore est venu
à piment fort l'intelligence d'écrire un texte ou à me blaster comme le christ j'ai fait elle
a le compé exact elle est intelligente malheureusement il n'était pas là. On va finir avec ça, tabarnak.
Ça, ça prend un mic drop
après cette phrase-là.
Moi-même, je le dépose.
Merci tout le monde.
Merci Normand.
Merci Alex.
Merci à vous autres.
On se revoit bientôt tout le monde.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup.
Pas de mal d'applaudissements.and bretouille talent expériment Bye.