Mike Ward Sous Écoute - #384 - Jo Cormier et Marko Estrada
Episode Date: August 15, 2022Cet épisode est une présentation de Manscaped ( https://www.manscaped.com/ ) et de la Boîte Végane ( https://www.facebook.com/LaBoiteVeganeQc ) Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike re...çoit Jo Corm et le lutteur Marko Estrada pour parler de lutte et de prisons!! -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Les gens me demandent souvent, est-ce que tu vas venir dans ma région faire ton show noir?
Et la réponse, c'est oui, si tu vis en Outaouais.
Sinon, alors, fuck you là.
Ça fait trois ans que je roule avec ce show-là.
Il est temps de tourner la page, mais si tu n'as pas encore vu le show,
je suis, si tu écoutes le podcast la semaine qui sort,
vendredi samedi au Cégep de l'Outaouais et la semaine prochaine, vendredi samedi aussi,
au Cégep de l'Outaouais.
Va sur micword.ca
pour acheter des billets.
Puis le monde dans les autres régions, inquiète-toi pas.
On va faire
une captation. On va le sortir.
Je sais pas où qu'on va le sortir encore.
Je sais pas. Ça va être direct, juste donné sur YouTube.
Ça va être sur mon Patreon.
J'ai aucune idée. ça va peut-être être
à TV5, ça serait
malade, ça. TV5,
qui est disponible partout, sauf au Québec.
Ça serait fourrette.
J'aimerais remercier
mes commanditaires, cette semaine.
Tout d'abord, Manscaped. Manscaped,
tu sais, quand tu penses à Manscaped, tu penses
au Lawnmower
4.0. Tu sais, le le trimeur, le clipper, je ne sais pas comment tu appelles ça,
mais c'est vite, c'est efficace.
Tu vas avoir des couilles de qualité avec ça.
Tu vas upgrader ton entrejambe game.
Mais aussi, ils ont des bobettes, tu le savais-tu?
Ils sont rendus avec
les Boxer
2.0. Boxer 2.0
qui m'ont envoyé une coupe de paille.
Ils sont vraiment confortables.
Ultra confortables.
Ils ont même quelque chose
qu'ils appellent le Jewel Pouch
pour tenir
tes jewels.
Tes jewels. Comment sais, pour tenir tes
tes jewels. Comment
on dit jewels? Tes
bijoux. Ouais, pour tenir tes
bijoux de famille. Ils ont le
Jewel Pouch. Ils l'ont même fait breveter.
Tu vois que c'est sérieux.
Comme compagnie, c'est pas juste
une gang de gars qui se font rire
avec le nom. Fait que t'as le
Boxer 2.0, t'as le Lawnmower
4.0 et si
tu veux avoir 20% de
rabais, mettons t'aimerais sauver
20% sur n'importe quel produit
Manscaped, va sur Manscaped.com
utilise le code promo
WORD20 et tu vas avoir
20% de rabais et
si t'as pas encore goûté
au Impossible Burger que c'est à temps.
Ça fait des années que je parle du Impossible Burger. Ça fait une couple d'années qu'il
est arrivé au Québec. Et le spécialiste du Impossible Burger au Québec, c'est la
boîte vegan. La boîte vegan sur la rue Prince-Arthur à Montréal. Ils sont directs devant le café
campus. Tu peux te faire livrer. Tu peux venir
en salle manger. Tu peux avoir
du take-out. Ils ont
les burgers. Je le dis tout
le temps, mais si dans
ta tête, tu te dis que ça doit être un bon
veggie burger, non, non.
C'est meilleur qu'un burger de
viande. Ça goûte la viande,
mais c'est meilleur que de la viande.
Meilleur au goût que la viande et meilleur au
fait que t'as pas tué un animal.
Y'a aucun animal qui a souffert. Pour
toi, les seuls qui
souffrent, c'est nos employés en cuisine.
Eux autres, ils souffrent.
On les paye mal pis y'a pas d'air clim.
Va sur
Ah, c'est-tu une mauvaise pub?
Non, pas vrai, ça a bien payé.
Va sur la boîte vegan.ca
pour plus de détails
ou va en magasin
sur Prince Arthur
à Montréal
à une rue à l'est de Saint-Laurent.
Alright! Bon podcast!
En direct du bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
Il y a une petite po poil dans les airs.
Yann Thériault, comment a été ta semaine cette semaine?
Ça a super bien été.
Écoute, oui, j'ai commencé à recevoir du monde sur mon podcast. J'ai reçu un gars complètement fascinant qui a eu un petit coup de tête
et qui est allé en Corée du Nord faire une visite.
Il a eu un coup sur la tête et qui est allé en Corée du Nord faire une visite. Il y a eu un coup sur la tête?
Non, non, mais...
C'est une crise de commotion.
C'est ça qui fait...
Il faut que j'aille...
Non, mais sur un coup de tête,
il a décidé d'aller visiter la Corée du Nord
et son récit est fascinant.
Ah, Chris, ça doit être intéressant.
Ça, c'est-tu en ce moment sur ton Patreon?
Oui, là, c'est sur Patreon.
Ça va sortir dans quelques jours.
Sacre face, ce gars-là.
C'est un espèce de collectionneur.
Il y a des trucs.
Il trippe Britney Spears,
Michael Jackson.
Quand tu entends un collectionneur,
tu t'attends à quelque chose autre Quand tu entends un collectionneur,
tu t'attends à quelque chose autre que des albums de Britney Spears
et Michael Jackson.
Il est le seul fan à avoir visité Neverland.
Il y en a d'autres.
C'est le seul adulte.
Il y a plein, plein, plein de petits garçons.
Il a visité Neverland.
Oui, il a achalé
une espèce de millionnaire,
un des plus riches gars de la Terre.
Il a envoyé des courriels
à tous les jours pendant deux ans
à sa secrétaire.
À l'époque, Michael Jackson était encore propriétaire?
Non, non, non. Il était décédé
et tout. C'est honte.
C'est peut-être un petit peu
avant l'espèce de...
Ce millionnaire-là, il avait-tu rapport
avec le bâtiment?
Je peux-tu achaler
des millionnaires pour avoir
des visites guidées de
trucs qui n'ont pas rapport?
Lui, le fait, c'est parce que ce millionnaire-là,
il s'est retrouvé avec des
parts dans Neverland
où il a acheté une partie de Neverland.
Il était comme propriétaire.
Il l'a achalé pendant deux ans à envoyer
des courriels à tous les jours. Ils ont fini
par dire oui. Il s'est rendu là
tout seul.
Il y avait un guide avec lui qui l'a fait visiter.
Mais il raconte ça, puis tu fais
comme sacre. Y a-tu quelqu'un
qui vit encore à Neverland?
Ben là, ça a été
racheté il y a quelques semaines, mais oui.
C'est tellement gros
que t'as un service de police,
t'as un service de pompier,
la cuisinière est encore là.
T'as un service
de pompier.
Oui, parce que c'est tellement grand.
Encore, Jason devait donner des allumettes
aux enfants.
Mais pourquoi il y a un service de pompier?
J'imagine que ça prend ça
quand tu as si grand que ça.
Chris, moi-même, si j'ai,
mettons,
cinq acres,
je vais quand même appeler les pompiers de la ville.
Ils ne feront pas comme
« Non, non, non,
c'est trop gros.
Ça te prend ton propre
service de pompier. »
Oui, je pense
selon le nombre
de bâtiments
que tu as sur ton...
Si c'est une petite ville,
il faut que tu ailles
à un service de pompier
pas loin.
Je ne réalisais pas
que c'était si immense que ça. Oui, ça a l'air quand même. Moi, je pensais que c'était une couple de mais il faut que tu ailles à un service de pompier pas loin. Je ne réalisais pas que c'était si immense que ça.
Oui, ça a l'air quand même.
Moi, je pensais que c'était une couple de maisons,
trois, quatre girafes,
un petit donjon,
puis des montagnes russes.
Ah oui.
Oui, oui.
J'ai reçu ce gars-là.
Puis après, il est allé en Corée.
Oui, il est allé en Corée.
Le gars, il a fait partie...
Il a-tu appelé un millionnaire pour ça?
quand il était jeune
il a fait partie d'une délégation qui est allé voir le pape
ok
j'ai pas de blague
il s'est retrouvé avec un...
Il a un passeport diplomatique
pis il avait rien à faire
pis il a fait comme, je pense que je vais aller visiter la Corée du Nord.
Il a un passeport diplomatique
vu que quand il était petit, il est allé voir le pape.
Ouais, ouais.
C'est un gars fascinant.
C'est comme une espèce de Forrest Gump.
Il a tout vu, il a tout fait.
Il a peut-être la mi-trentaine, puis ses récits sont incroyables.
OK, Chris, il est jeune, jeune.
Oui, oui, oui.
Bien, tu sais, c'est pas si jeune que ça, la trentaine,
mais pour...
Pour un gars qui a tant d'aventures que ça.
Oui, oui.
Ah, c'est hot, c'est hot.
Il y a une des...
Je sais pas si tu te souviens
du procès des frères Menendez.
Tu sais, c'était deux jumeaux qui...
Deux assis de weirdos qui ont tué leurs parents.
Oui, ils ont été inculpés à cause
d'une carte de...
Une carte de sport.
C'était de basketball.
Lui, il y a une des cartes
qui a été présentée en cours
pour inculper les frères Menendez.
Parce qu'on les voit... Sur la carte,
c'est une carte d'un joueur,
un joueur random que je ne connais pas. Sur la carte, on voit les deux frères Menendez. Parce qu'on les voit... Sur la carte, c'est une carte d'un joueur, un joueur random
que je ne connais pas.
Puis sur la carte,
on voit les deux frères Menendez
qui sont assis,
tu sais, courtside.
Avec du sang
sur le chandail.
Puis c'est ça
qui a réussi à faire prouver
que les frères Menendez
avaient fait ça pour l'argent,
parce que sinon,
ils n'auraient pas pu être
courtside sur un truc
de basketball.
Une histoire de fou. Puis lui, il a une de ces cartes-là.
C'est fascinant.
Ça veut dire que si tes parents meurent,
tu ne peux rien dépenser.
Sinon, le monde va faire
checklist.
C'est ça, exactement.
Je suis mieux devant ma maison.
Sinon, le monde va me passer, j'ai tué maman.
Mais oui, c'est ça.
Fait que tu as eu une belle semaine.
Tu as rencontré une personne intéressante.
Oui, exact.
C'est cool.
Moi, j'ai peinturé, puis j'ai eu de la peinture dans le cou.
Bon.
Mais oui, c'est ça.
Tu es-tu excité pour les invités?
Tantôt, quand je te parlais avant le show, t'avais un des invités qui te disait des secrets et je suis très, très, très, très, très, je suis sûr excité.
Parce qu'il y a un des invités, c'est sa première fois, l'autre, c'est un habitué.
c'est un habitué.
Même, je te dirais,
il est tellement habitué que là, à cette heure,
on lui a demandé
avec qui tu veux être.
Il a dit,
je vais amener mon protégé.
Mesdames et messieurs,
voici Joe Cormier
et Marco Estrada.
Salut, Marco. Ça va? Yes. Salut, Marco.
Ça va?
Yes.
Salut, Mike.
Yes.
Ça va?
Ça va bien.
Ça va bien.
Merci de nous recevoir.
Ça me fait plaisir.
Là, juste pour expliquer au monde,
vu que quand je dis « sont protégés »,
oh, yes.
C'est un…
Let's go.
C'est un café brésilien.
Oui, oui,ien ouais parce que
je me suis lancé
dans le monde de la gérance
ok
fait que là
toi tu gères lui
ouais
qui est pas un humoriste
qui est un lutteur
c'est un lutteur ça
professionnel
champion du monde
ok
champion
champion
champion
champion du monde
ok
je te le présente
Marco Estrada
belle histoire
come from le goulet
hein
oui
le goulet nouveau Brunswick oui que tu connais bien je connais un petit acadien moi je prononce pas mais oh Marco Estrada. Belle histoire, comme from Le Goulet. Oui. Le Goulet-Nouveau-Brunswick.
Oui.
Que tu connais bien.
Je connais.
C'est acadien.
Moi, je ne prononce pas,
mais oh,
c'est pour ça que je dis
champion du monde.
Champion du monde.
Champion du monde.
Je ne sais pas parce que
je suis exprès.
Tu es comme le Wilfred de la lutte.
Oui.
Plus populaire, mettons.
Plus populaire.
Wilfred n'est pas populaire en lutte?
Non.
OK.
Je vois.
Je l'avais déjà rencontré.
Oui, tu m'as déjà dit ça.
Oui, on avait même
un des meilleurs
moments de ma vie.
Un soir,
à l'époque, il y avait
une mascotte de Mike Ward
qui faisait de la lutte.
Ça ne pouvait pas être toi.
Non.
C'est que...
Je te regardais peinturer tantôt,
ça m'avait l'air vraiment anastie.
T'avais l'air de peinturer ton plafond au pinceau, hein?
Mais j'avais fait...
J'ai fait...
Un moment donné, j'avais fait un show
avec Marteau Napoli.
Oui.
Il organisait quoi en bas?
Je suis allé avec
puis je pouvais pas faire
genre les journées de promo
fait que lui
il avait fait faire
une mascotte Mike Ward
fait que lui
il faisait la promo
avec la mascotte Mike Ward
et là
j'ai fait le show avec
il m'a dit
tu veux-tu la tête
de la mascotte
puis j'avouais
mais je l'ai oublié
chez Marteau
puis là
il organisait
un combat de lutte
puis il a dit
ça te dérange-tu si
ta tête de mascotte
jamais sur un lutteur
puis va lutter? » Puis c'est vraiment weird.
Ma première question a été « Il va-tu
gagner? »
Je voulais pas que
ma mascotte perde.
Je pense que ta mascotte n'a aucune défaite.
Non, elle a 10 victoires, 0 défaite.
C'est pas vrai. Elle est encore dans le circuit.
Au début, elle s'est battue contre un autre mascotte.
Après ça, elle s'est...
Puis j'étais vraiment chanceux parce que le gars qui la portait,
il était fucking acrobatique.
Il faisait des backflips de la troisième corde.
C'était débile mental.
Puis lui, le soir, je l'avais rencontré.
C'est que Marteau faisait, organisait à Comedia
un gala de lutte au Capitole de Québec.
C'était Punch Out, je pense que ça s'appelait.
OK, oui.
Juste comme ça, oui.
Puis moi, j'arrive là-bas, puis il me dit,
« Hey, ta mascotte va lutter. »
Fait que là, moi, je suis comme,
« Qu'est-ce qu'il faut que je voie ça? »
Je suis dans la salle, et là,
quelqu'un me convainc de,
« Tu veux-tu monter sur scène à ce type? »
Puis là, tu vas faire un « close line » à deux gars.
Double!
Double au moment!
Il ne manque vraiment rien de simple.
Là, j'ai fait.
Ah oui, Chris, il faut que je le fasse.
Puis je l'ai fait.
Puis je ne suis tellement pas en forme.
La seule affaire que j'avais à faire, c'était ça.
Les gars me rentraient dedans,
ils tombaient et j'ai eu des bleus
d'ici à là pendant
un mois.
J'avais mal.
Ça, c'est la plus belle journée de ta vie.
C'était...
On dirait
quand tu vas voir la lutte,
je sais pas si c'est toi, c'est pareil,
mais quand tu vas voir de late je sais pas si toi c'est pareil tu t'en fais
mais tu sais quand tu vas voir de la lutte tu redeviens un enfant de 4 ans tu redeviens tu
cries après surtout quand c'est en direct tu vas voir un show de lutte tu sais le monde il ne
divise pas dans la hôte mais quand tu vas voir un show de lutte tu sais c'est une injustoire tu vas
là tu dis je criera pas mais là tu te défoules c'est un... N'inquiète pas, tu vas là, tu dis « Ah, je ne crierai pas », mais là, tu te défoules. C'est la seule place où tu peux dire
« Je vais tuer mon tabarnak! »
Puis tu n'as aucune conséquence après le show.
Tu comprends, tu peux dire n'importe quoi que tu veux.
C'est ça qui est le seul fun.
Toi, hier, tu étais dans un gala
au Nouveau-Brunswick.
Oui, moi, j'ai fait vendredi, karaquette.
J'ai fait hier, Moncton, puis là, je suis en Montréal aujourd'hui.
Jason, qui s'occupe de mes réseaux sociaux,
il était à Caracat.
Vendredi? Ah oui?
Oui, oui, oui. Il m'envoyait une photo
de ça. Et pas de toi, vu qu'il savait pas
que tu venais à soir,
mais c'est... C'était l'événement.
C'était l'événement, oui, oui.
Oui, c'est ça, sur Carrefour d'Amant à Caracat, c'est un gros événement.
Puis moi, je viens de parler là, c'est le fun. Ça a bien été?
Ça a super bien été. Mais tu t'es pété le dos, hein?
Oui, j'ai fait... J'ai exagéré. Tu sais, à un moment donné, quand tu fais la galette de lutte, t'arrives, t'improvises un peu, puis il y en a qui disent « Ah, les chaises, c'est le fun de sa bain été super bien été mais tu t'es pété le dos moi j'ai fait j'ai exagéré le samedi le stade de lutte arrive à provise un peu
puis nous qu'ils y a des chaises c'est pas vrai les tables c'est pas vrai tout
est vrai il ya rien de ce tj parce que c'est une exéra et les ketchup c'est du
sang c'est pas vrai arrêtez que ça mais non les choses le'est du ketchup. Le ketchup, c'est du sang. Non, c'est dégueulasse. C'est comme on est là, Chris.
Tout le monde est venu manger des brises, tabarnak.
Chris, ah!
Calisse de lutte.
C'est de la lutte sale.
C'est une calisse de lutteur.
Pour moi, c'est la seule place
où je peux crier, moi, de tuer.
C'est mauvais, tabarnak.
J'ai changé ça.
C'est mauvais.
Il est là pour faire un speech à la lutte, c'est vrai.
On met du sang dans nos frites
mais ouais
c'est ça
en fait tu sais
on avait des
là tu sais ça
là t'arrives là
il y a une foule
là tu vois que la foule
est survoltée
t'sais asti
on va te donner un show
j'ai fait un marteau pilant
de l'extérieur du ring
juste là
t'sais
suis si mort là
tu comprends
fait là je mets tout
de défaite le dos
fait que c'est
c'est ça.
L'autre gars, lui...
Toi, Carlis,
t'as tombé direct...
Tu fais confiance à l'autre.
Tu donnes ton corps à l'autre.
Je te fais confiance.
C'est beau.
Tu sais ce qui est sécuritaire ou pas.
Ça doit être la même affaire.
Quand t'arrives à quelque part,
t'es contre un lutant que tu connais,
tu respectes, tu fais OK. Lui, n'importe quoi qu'il me part, pis t'es contre un luttant que tu connais, tu respectes, tu fais « OK,
lui, n'importe quoi qu'il me fait, je sais que
il va me le faire d'une façon que
il me tuera pas. » Mais des fois,
tu dois l'avoir, qui est comme nerveux
un peu, t'es comme « Ah, tabarnak,
je vais partir en chaise au lard. »
– Mais des fois,
c'est ça, tu planes un match, mais tu sais, c'est pas
plané de A à Z, le mec qui le fait.
Pis là, t'arrives à avoir le combat, t'es-tu correct?
Ouais, mais c'était quoi la prise après ça?
Puis là, la musique commence, tabarnak.
Puis là, t'arrives, tu vas dans le ring, puis là, c'est live.
Tu peux pas dire, OK, on change tout, on recommence.
Puis si tu te trompes, la foule est vraiment rendue difficile avec la lutte.
Ah ouais, hein?
Ils crient, you fucked up.
Ça, c'est fatigant, quand ils crient ça.
Mais c'est ça, tu sais, faut que tu...
Ah ouais?
Ouais, j'aime pas ça.
Tu t'es crié, you fucked up?
Pas moi, jamais. Ah non, jamais toi, hein? C'est ma gérance, ça, c'est ma gérance'aime pas ça. Tu t'es crié ou fuck-up? Pas moi, jamais.
C'est mon gérant.
Tu n'es pas au courant de bien des affaires
pour un gérant.
Je l'oblige à l'argent, moi, Mike.
Je l'oblige à l'argent.
Je le paye, c'est ça qu'il m'écoute.
Comment tu es devenu son gérant?
En fait, je l'ai invité sur mon podcast.
On a eu du fun, on a jasé. À un moment donné, j'ai fait « Chris, moi,, je l'ai invité sur mon podcast. Pis là, on a eu du fun,
on a jasé.
Pis à un moment donné,
j'ai fait « Chris,
moi, tu gérais. »
Pis il a dit oui.
C'est le même,
les gérants.
Tu sais, tu le dis un peu
« Moi, tu gérais. »
Pis il fait « Chris,
oui, c'est une bonne idée. »
Ouais.
La manière qu'il me l'a dit,
j'ai fait « Ouais, je l'ai. »
Mais en plus,
t'as un bon casting
de gérant de lutte.
Je pense que oui.
Honnêtement,
c'est parce qu'on peut pas
fumer en dedans,
mais je fume des cigares.
La semaine prochaine, on s'en va.
On peut-tu dire?
Oui, Stade Canac.
Samedi prochain, 18.
On va faire un gros gala extérieur.
Stade Canac, dans le fond, c'est capacité de 4000 personnes.
Dans quelle ville, le Stade Canac?
Québec.
C'est juste que le capital joue.
Stade de baseball, exactement.
Là, c'est un galope. Entre la manche
11 puis 12.
Non, non, le riz.
Ça serait malade.
Ça serait malade que le show de la mi-temps au baseball,
c'était un match de lutte.
Avant, on le faisait avant la partie de baseball.
C'est-tu vrai? Oui. Quand tu ne m'avais pas signé.
Mais là, vu qu'il m'a signé, on fait ça direct dans le milieu du terrain.
C'est un show, juste de la lutte.
Ça va être un gros événement.
Il y a une capacité de 4 500 personnes.
Il y a déjà au-dessus de 1 000
quelque chose, billets de vendu.
Puis ça, on avait fait,
au retour de la pandémie,
quand ça avait arrêté,
on avait fait un show de lutte
au Stade Canac.
Il y avait eu 1 600 quelque chose, personnes.
Ça, c'est la capacité maximum
qu'on va avoir à cause de la pandémie des
restrictions et tout mais c'était fou le pilote et samedi prochain c'est comme le gros c'est comme
le wrestlemania de notre fédération nous autres en fait au stade canaques il y avait de quoi de
weird je me rappelle je viens d'avoir le flash pendant que tu en parles tu sais quand il ya eu
le début de la pandémie qui avait pu rien'y avait plus rien qui se passait,
le WWE faisait encore des combats, mais avec zéro
public. Puis c'était weird.
C'était vraiment weird.
Parce que nous autres, on se nourrit du public.
C'est comme si vous faites vos blagues
par entretien. C'est plate en tabarnak.
C'est là que je voyais, tu sais, comme mettons,
le UFC, pas de public,
ça se pouvait, mais de l'humour
puis de la lutte pas de
public c'était que je les fais aussi la clé à tv enfin un contrat de la tv hockey il est l'ambit
avait un masque leur entrée plus les go on fait des passes cool à l'actualité écrit ou quelque
chose mais tu es foutu de craindre toi même le feu qu'est ce que l'entraînement ce point
l'autre gars qui est comme deux mètres c' mètres c'est bizarre comme ça que la
public quand ce nouveau il n'y avait aucune interaction aucune réaction
restait place en assistant le uef si moi j'aimais ça par exemple pas de public
j'en ai goûté la stratégie sa jose et à l'équipe Je t'entends jamais quand il y a le public. T'étais comme... Tu faisais des sauts dans ton salon.
C'est fou, là.
T'entends le coach aussi crier.
Tue-le!
C'est fou, là.
Un kick de gars de UFC,
c'est sûr mes deux tibia-pettes.
De côté, là.
Tu t'es-tu déjà battu?
Dans la vie?
Deuxième année primaire contre Réjean. Qu'est-ce que tu t'avais fait? T'en rappes-tu déjà battu? Dans la vie? Oui. Deuxième année primaire contre Réjean.
OK.
Qu'est-ce que tu t'avais fait?
Tu t'en rappelles-tu?
Bien, il disait,
tu ne toucheras pas à mon cousin
ou quelque chose de même.
OK.
J'avais son cousin dans le dos
qui me cachait les yeux.
OK.
Je fessais dans le bar
jusqu'à ce que je le pogne.
Puis là, bien, après ça,
on s'est excusés les deux.
Notre directeur, Gilles Provencher,
que je salue d'ailleurs, quand on se battait dans le cours d'école, il nous rencontrait et il disait, là, serrez-vous la main, s'est excusés les deux. Notre directeur, Gilles Provencher, que je salue d'ailleurs,
quand on se battait dans le cours d'école,
il nous rencontrait et il disait
« Serrez-vous la main, c'est assez. »
Ok.
Ça se fait régler à ça?
C'est évident.
Puis ça, je fais « Je veux gérer de la lutte. »
Poignée de main, c'est fini.
C'est ça, c'est pas pour ça.
Après la lutte, on se sert la main quand ça vient d'été.
Ah oui?
Ah oui, c'est le même principe.
C'est qu'on se respecte, ça vient d'été, on se sert la main.
Ça, moi, il y a une affaire qui m'a toujours
fasciné de la lutte, c'était...
Tu connais Jacques Rougeau?
Oui.
Jacques Rougeau...
Tu veux-tu en parler?
Oui, je peux en parler, Jacques Rougeau.
Tu aimes Jacques Rougeau?
Est-ce que tu aimes Jacques Rougeau?
Oh yes!
Moi, il a tout le temps été bien fin avec moi.
Tiens bon.
Ça part.
Non, mais moi, il y a une affaire qui me fascine de Jacques,
c'est que lui, il se faisait boulier beaucoup
à l'époque de la WWF.
Chaque fois qu'il en parle...
On parle tout le temps, c'est ce qu'il parle.
C'est ça, tabarnak.
À un moment donné, on parle d'autre chose.
Les gars, s'ils m'écaraient,
je ne sais pas comment me battre.
Je suis comme, Jacques, ferme ta gueule, tabarnak.
Tu vends des combats.
Chris ne dit pas.
Tu ne peux pas être un lutteur professionnel
et dire, je ne sais pas comment me battre, tabarnak.
C'est drôle. C'est sûr.
Moi, un lutteur professionnel,
de vue, c'est quelqu'un qui ne ressemble pas à ton voisin.
Tu le vois, tu fais « Chris, lui, il est hot. »
Pour moi, c'est comme un espèce de super-héros.
Il est plus musclé, il est plus fort que toi.
C'est pour ça que si un spectateur vient en alter-carsant avec toi,
« Je ne suis pas capable de me battre. »
Chris, le spectateur, va dire « On va casser le doigt. »
On va l'intimider.
Mais j'ai vu son podcast aussi.
Il reçoit Georges Saint-Pierre.
Georges Saint-Pierre, mon gars,
drette comme une barre avec les traditions
millénaires des samouraïs.
Il est poli, poli.
Jacques Rougeau, c'est une heure
qu'il raconte que lui, il se faisait boulier.
T'es comme, man, posez des questions
à lui, tabarnak!
Jacques, c'est ça, il parle juste de lui.
Moi, j'avais tant qu'à...
Je vais parler de moi.
On jogue tout de suite.
Ça s'en allait mal.
Non, le premier gala que j'ai animé de ma vie à Québec...
Tu t'es battu.
Non, j'avais Jacques Rougeau sur mon gala.
OK, oui.
Oui, c'est ça.
Ça va être juste des histoires de Jacques Rougeau.
Il va arriver à la fin.
Oui, c'est très malade.
Non, mais il y avait...
Tu sais, c'est la première fois que j'animais
à la télé un show grand public,
et là, je disais, ça me prend...
Il faut que ça devienne grand public.
Je ne me rappelle pas c'était quoi l'idée
exactement du sketch, mais Jacques Rougeau
arrivait, qui faisait sa lutte familiale
à l'époque, puis il se mettait
à Colson Volley à tout le monde
qu'il y avait eu sous le gala, un magicien
à... Mais tu sais,il y avait eu sous le gala, un magicien.
Mais tu sais,
il y avait un magicien,
il y avait un clown,
il y avait une telle affaire.
Excuse-moi, Mike.
Je pense que c'est mon fantasme.
Carlson volant un magicien.
Qu'est-ce que tu grilles en le tapant?
Ah ouais, débrouille-toi
le clown!
Mais tu sais,
là, genre,
tu sais,
tout le magicien, le clown...
Tout le monde y pense.
Tout le monde, c'est tous des élèves de son école.
OK.
Fait que là, lui, il arrive,
puis il répète, il dit à ses élèves,
il fait, là, moi, j'ai pas une bonne mémoire.
Fait que dis-moi le mot qu'il faut que je te fasse,
puis je vais te le faire.
Fait que là, il y a un gars,
je pense que c'est le clown,
il se penche puis il dit, souplesse arrière,
Jacques, assis, collé sur un coup
de pied dans la face. Non!
Puis là, le gars, son nez
explose, il tombe
à terre, le monde rit
vu qu'il pense que c'est arrangé,
vu qu'il y a eu 3-4 prises de lutte
puis là, un clown avec la face
pétardeuse.
Puis à la fin... Il a déjà le nez rouge.
Oui, je l'ai compris.
Il a le nez rouge déjà.
Mais à la fin, c'était tellement drôle.
Le gars était triste.
Puis là, genre...
Le clown triste.
Le clown triste.
Genre, il était comme,
« Chris, pas de ma faute.
Asti, j'entends de rien. »
Il dit, « Tu sais comment je suis?
Quand il y a le public, je deviens surexcité,
j'entends rien. »
Mais imaginez le pauvre gars,
c'est sa première fois devant le public,
il lutte contre son idole de jeunesse
puis il mange un coup de pied dans le nez.
Oui, puis attends.
En se penchant, il dit « Soublette ça! »
Oh oui, oh oui, oh oui.
Callis que c'était parfait
Ça, ça arrive souvent des affaires de même
T'as déjà collé ça coupé dans la face d'un clown?
Ben oui, des fois tu le lances des corps
Pis tu dis « hey tabarnak, qu'est-ce qui se passe? »
Pis tu reviens pis là, paf, t'as crissé ça sur la face
Ça arrive souvent, des blessures
Fait que ça veut dire, pour vrai
J'ai jamais pensé à ça
Pour la lutte, tes oreilles
C'est la chose la plus importante.
Oui, la vision et l'oreille, c'est quand même pas pire.
Il y en a...
C'est la base.
J'avoue, ça doit être rare, un lutteur souriant.
C'est comme bien...
Un aveugle sur la troisième compte.
Toutes les autres ont des cloches dans le cou.
Il les souille avec une cloche.
Les minis de ta mère.
Il part en course,
mais il n'y a pas de cloche
chez les corps.
Woupi!
Ça fait combien de temps
que tu fais ça?
Ça fait 20 ans.
20 ans.
Et toi,
de la manière
où c'est fait,
la lutte,
là, à ce temps-là,
il y a le AEW
dans les grosses,
grosses ligues.
Ça a souvent été
le WWE
qui avait une monopole.
Le WWE,
ça reste-tu encore
le but ultime?
Pour moi, non.
OK.
Non, zéro.
Toi, c'est quoi,
mettons?
Moi, dans le fond,
c'est être populaire
par ici,
faire connaître
la lutte de par ici,
localement, parce que, sérieusement,
on n'a rien à envier à ça avec la NSPW,
qu'on est rendu au stade, qu'on est rendu,
on n'a rien à envier des États-Unis, tu sais.
Là, c'est rendu que tous les festivals d'été,
ils veulent tous nous avoir.
Sérieusement...
T'es allé à Saint-Pierre-les-Béquets, il y a deux semaines.
Dans sa ville natale, avant le spectacle,
le gars a dit, « Hey, t'as un peu François-les-Vaches. »
Là, j'ai dit, « C'est Joe, tabarnak. » Il dit, « Non,ançois les vaches de gilles jota barmak les vaches de vaches c'est le festival la vache qui chie
ça c'était le taux le taux le taux bouse de stade plutôt ça dans l'histoire de Tu savais que ça existait toi? Ben oui. Oui, oui, oui. Fais-tu la vache chier? Ben, il mettait une vache sur une carte de bingo géante.
Oui, oui.
On a déjà lutté là.
Tu pariais pour...
Tu as déjà lutté?
Oui.
Ben, on ne luttait pas dans la mort.
Oui, oui, je sais, je sais.
Mais dans ce festival-là.
Ça doit faire moins mal un body slam
quand tu tombes sur une crotte de vache.
Une astuce de bouse.
Mais oui, Saint-Pierre, donc,
tu sais, Chris, tu me dis,
si Saint-Pierre-les-Béquets sont rasards des galotes,
c'est que ça pogne.
Tu sais, c'était bien plein
500-600 personnes
en lutte aux diamants
des carnavals
on est rendu
on demande partout
c'est ça qui est le fun
mais le diamant
c'est la salle de robes à l'opage
oui exactement
la robe à l'opage
c'est super gros
on les met en vente
puis je te dirais
une journée ou deux
après c'est sold out
puis quand
tu sais
comment vous faites
remplir
tu sais
c'est-tu le monde est-ce qu'il vous voit sur internet ou c'est-tu le monde?
Est-ce qu'il vous voit sur Internet?
Ou c'est-tu le bouche à l'oeil?
C'est sûr que moi,
ce que je veux, c'est ça exactement.
Que le monde me voit.
Je fais des vidéos tous les jours.
Moi, sur ma page de Marco Estrada,
maintenant sur Facebook,
je pose tous les jours.
Je suis rendu qu'une personnalité un peu publique.
Je fais des vidéos.
J'ai fait une annonce,
mettons, pour Dr. Pepper.
Tu te fais connaître.
Ils vont dire,
« Chris, il est cool, c'est luteur. »
Je fais des annonces publicitaires pour mes commandites. Ils sont comme, « Chris, t'as essayé de... » Moi, j'essa fait une annonce mettant pour Dr. Pepper, là tu te fais connaître, ils vont dire « Hey Chris, il est cool, c'est luteur! » Je fais des annonces publicitaires
pour mes commandites.
Moi j'essaie de me faire voir un peu partout
pour représenter la fédération.
C'est pour ça que le monde fait « Hey Chris, Marco Estrada,
des fois il n'existe même pas, je suis luteur.
Ils m'ont vu dans quelque chose d'autre,
mais ils vont se déplacer à cause de ça. »
Il y en a qui sont venus en tôle?
Oui.
qui sont venus en taule?
Oui.
Oui.
Rabarnac,
on ne parlait pas de ça.
Tu étais en prison,
pourquoi?
Non, ce n'est pas vrai.
Je travaille.
Dans la vie de tous les jours,
je suis un joueur collectionnel aussi.
C'est vrai?
Oui.
Oh, shit.
Oui,
c'est encore une histoire tantôt.
Quelle prison?
Orsainville.
Oh oui.
Orsainville?
Ah oui.
Ah oui.
Quand j'ai vu ça, j'ai dit, je vais le gérer. Ah oui. Chris. Orsainville. Oh oui. Orsainville? Ah oui. Ah oui. Quand j'ai vu ça,
j'ai dit,
je vais le gérer.
Ah oui.
Chris,
Orsainville,
qui est à côté
de où il y avait
le zoo à l'époque,
il y a-tu
bien des touristes
qui se trompent
et vont nourrir
les prisonniers?
Tu sais,
dans l'intercom à Gates,
oui,
c'est pour la moulée pour les chevreuils. Non, non, il y a ça par drone à la gate, oui, c'est pour la mouler pour les chevreuils.
Non, c'est ça.
Non, mais on voyait ça par drone à ce temps-là.
C'est ça, la mouler par drone.
C'est pas mal, c'est très populaire.
Or, Saint-Ville, c'est...
Deux en moins un jour.
Deux, OK.
Fait que c'est pas...
Mais là, faut-tu autour de la tête
qu'il y en a qui dit,
ah, c'est moins pire à Saint-Ville
que Donnacona ou genre Fédéral.
Non, nous autres, on a tous les...
Ça veut dire que toi, t'es un meurtrier.
Mais attends, ça te tente de tuer quelqu'un.
Mais là, tu vas venir
à notre prison
jusqu'à temps
que tu te fais sentencer.
Ah oui, c'est vrai.
Ton procès peut être lent.
Ça doit être stressant
pour les gars qui sont là
pour un crime
qu'ils ont eu six mois
puis le gars à côté
y attend pour se faire juger
puis c'est 68 meurtres.
Attends un peu.
C'est quand même divisé. Tu mets pas un meurtrier avec un gars qui a volé une carte de bingo. C'est 68 meurtres. Attends un peu. C'est quand même divisé.
Tu ne mets pas un meurtrier avec un gars
qui a volé une carte de bingo.
Tu gères tes affaires quand même pas pire.
Les pédophiles,
ils ne mettent plus avec tout le monde.
Les pédophiles, ça a beaucoup médiatisé.
C'est dangereux aussi, je pense, pour leur vie.
Exactement, pour leur sécurité.
Ça, par exemple, il me semble que c'était un bon système
à l'époque.
Ils mettaient les violeurs et les pédophiles et tu étais comme Mais ça, par exemple, il me semble que c'était un bon système à l'époque qui émettait
les violeurs et les pédophiles
et tu étais comme « Bon, je vais
aller dehors. »
Puis tu le laissais avec le gars qui avait volé
une carte de bingo.
Mais oui, c'est ça.
Eux, ça séparait.
C'est dans le secteur sécurité.
OK.
C'est juste que tous les criminels sexuels
tous ensemble,
ou il y a-tu...
Ça t'intéresse donc pas,
tout ça?
Non, non, mais...
Non, non, mais c'est vrai,
c'est le sujet quand même.
On ne sait pas
ce qui se passe vraiment
en dedans,
parce qu'il y en a
qui disent,
oh, la prison,
c'est fait de même.
Non, c'est ça,
c'est juste des...
Tu sais, on va dire
une T9, là,
c'est pas ça, la prison.
Tu comprends?
La vraie prison, c'est ça,
c'est être là,
puis c'est pas ça,
la vraie vie, moi. Moi, j'ai un show. As-tu déjà fait un pas ça la prison, tu comprends. La vraie prison, c'est ça, c'est être là, pis... C'est pas ça la vraie vie, moi.
Moi, j'ai un show... T'as-tu déjà fait
un show dans une prison? Non, jamais.
Ah, t'as déjà fait ça? Non, moi, mercredi,
j'ai un show dans une prison à Sherbrooke.
C'est la première fois
de ma vie que je vais faire ça.
Wow! J'ai vraiment hâte. Ouais, hein?
J'ai vraiment hâte. Ah, c'est quand même intéressant.
C'est hot, ça, quand même. Ouais, ouais, pour vrai, ouais.
J'ai accès à ça, ouais. Ouais.
Tu vas leur faire du bien.
Oui, mais en plus, ceux qui m'ont booké,
ils me disaient... Je l'avais dit ici à Sous-Écoute que j'aimerais ça faire ça.
Fait que là, eux autres nous ont appelés.
Puis là, ils m'ont demandé comment tu veux.
Puis j'ai fait, je vais y aller gratuit.
Puis vu que j'y vais gratuit,
ils vont donner des chips à tous les prisonniers. Fait que là, ils m'ont demandé comment tu veux. J'ai fait, je vais y aller gratuit. Puis vu que j'y vais gratuit,
ils vont donner des chips à tous les prisonniers.
Fait que là, ils étaient comme,
les prisonniers vont capoter, ils vont avoir des chips.
Puis là, j'étais comme,
ah mais Chris, moi je fais un show gratis.
Ça, c'est tissé.
T'aurais plus trippé. Ils ont des chips et ils sont vraiment contents.
C'est mes capotes.
Un ruffle ordinaire, ça vaut bien plus
qu'un ward.
Ah oui,
mais ça va être ça,
tu sais.
Oui,
genre,
par-dessus,
ils vont faire,
ah Chris,
c'était le fun
dans Chris hier,
les ruffles.
C'est pas ça.
Ah oui,
il y avait l'autre
assis patiquant
avec ses cris de joke.
Tu sais,
c'est un assis joke
de pédophile,
mais tu mettais
tes écouteurs
et t'étais bien.
Mais ça, il sélectionne
les plus gentils dans tout le stand-là.
Est-ce que c'est bon?
Une affaire, le gars qui parlait pendant mon sac de chips,
pas capable.
En plus, Ward, Warden,
ils vont le prendre pour quelqu'un.
Puis, à Orsinville,
il y a combien de prisonniers?
Ça varie, de 700 à 800, quelque chose. En fait, il y a les prévenniers? Ça varie de 700 à 800 quelque chose.
En fait, il y a les prévenus qui sont d'un côté,
les détenus deux ans moins de jour,
et dans le sous-sol, les madames.
C'est quoi les prévenus?
Les prévenus, c'est toi.
T'as ta sentence.
OK, OK.
C'est toi, oui.
C'est moi.
C'est toi.
C'est toi.
Il le sait, Carlis.
Ah non!
J'avais réservé sa cellule.
C'est rendu au milieu de la salle, il prend un break.
Il check en arrière,
voir s'il nous a semé.
Le show à Sherbrooke, c'est juste un front
pour que j'aille en prison.
J'ai suivi le secteur.
Pourquoi vous m'amenez à Hors-Saint-Ville?
Il passe les menottes doucement.
C'est tout doux, Tu restes poigné.
Bon, Mike, c'est fini.
Le chamboui, c'est tranquille.
700 prévenus détenus.
Au sous-sol, les madames.
Les petites madames au sous-sol.
OK.
C'est tout.
Il y a des femmes dans le bas de 6.
Oui.
OK.
Ça ne se mélange pas.
Non, elle n'en se mélange pas.
Les femmes sont...
Les gardiens,
puis là,
oh, pédale!
Ah oui, c'est incité.
Surtout, toi,
tu es en shape.
Moi, je pense,
des fois,
il faut être prêt
de se toucher la minoune.
Ah, c'est vrai?
Mais non.
Oui.
Mais les gars font ça
avec les madames aussi
qui travaillent
avec les agents correctionnels.
Ah, lisse,
c'est un arnaque.
Puis qu'est-ce que tu fais, toi?
Hep, hep, hep,
un peu sérieux.
Comme ça,
t'as votre nouche.
Non, non, je sais, tu interviens, de toute façon, je ne l'ai pas ditce que tu fais, toi? « Hep, hep, hep! » Un peu sérieux. « Hep, hep, hep! » Comme ça, là, ta vende-nouche. Non, non, je sais.
Tu interviens de façon Jean-Pauline.
Mais si ça arrive à répétition,
tu peux lui donner des rapports.
Puis c'est quoi?
Ça, ça doit les exciter.
« Oh, oui! »
« Oh, punis-moi! »
« Punis-moi! »
Tu sais, je peux lui donner des rapports.
« Oh, je faisais bien ça, le rapport c'est maintenant tu fais quelque
chose d'illégal ok je pourrais tu brises quelque chose où tu fais je t'insulte en tant que t'insulte
à l'agent d'un rapport disciplinaire le sport c'est qu'un comité, puis ils te donnent une centaine, genre. Tu vas pogner du confinement.
Confinement, tu restes en cellule.
Ou du trou.
Trou, c'est vraiment plate.
T'es tout à ta cellule.
C'est ça.
Ça doit être weird, tu sais, pour quand leur famille...
Tu sais, au Québec, quand tu pognes, mettons, deux ans,
en réalité, tu fais juste un an. Oui, deux tiers.
Deux tiers, fait qu'un...
Mais si tu pognes deux ans,
puis là, ta famille fait...
T'étais pas supposé de sortir.
Non! pourquoi?
Me masturber quand le monsieur passait.
Non, non, non.
Mais je suis prêt pour la société.
Ça, c'est une perte de temps.
Ça, c'est rare, ça arrive.
Faut vraiment que tu fasses un mystique de délit de fou.
Pas de masturbation, tu vas pas en être plus de jour.
Ah, puis je retournerais là. Pas de masturbation, tu vas pas en être plus de jour. Ah, pis je retournerais là.
Pis comment tu t'es rendu là?
Ben, j'ai fait des stages, j'ai étudié en intervention d'éloquence.
Ok.
J'ai fait des stages, pis j'ai trouvé ça le milieu intéressant, parce que c'est un
milieu un peu méconnu. Parce qu'avant, c'était ça qui était le fun, on pouvait
visiter notre famille, des chums, mais là, les détenus venaient bien quitter
les huit à blanc.
Ils fumaient la...
Ils venaient impressionner.
Puis à un moment donné,
en fait, il n'y en a pas des animaux,
tu comprends.
C'est un peu...
C'est pour les respecter.
Ça, c'est bien correct.
Puis là, c'est ça,
on n'a plus le droit de visite, zéro.
OK.
C'est déjà weird
qu'il y ait le droit à des visites.
Je sais.
Ça, c'est des détenus, ta gueule.
Oui.
Oui, c'est ça.
C'est comme si c'était un zoo, là.
Ouais, ouais.
Mais t'sais, tu veux pas présenter ta famille à des...
T'sais, dans le sens...
S'ils taillissent toi et que tu fais ça,
c'est ma mère, ma soeur.
Aussi, hein?
Tu fais comme tabarnak.
Quand ils sortent de là, ils te retracent, là.
Ils connaissent tous.
Rappelle-toi de ta face, là.
Si tu veux me faire chier pour la face,
je t'ai faite la zone passée.
C'est ta petite vieille, là, qui va au métro,'ai fait la zone passée. C'est la petite vieille-là
qui va au métro,
au coin de la rue.
C'est ma mère.
Mais ça,
on n'a plus besoin de visite.
C'est bon ça.
Ça arrive-tu des fois,
mettons que
tu t'en vas faire
un galop de lutte
et là,
en marchant vers le ring,
tu fais comme,
je le reconnais,
lui,
il est calice.
Les débuts,
c'est la petite chuteur.
Oui.
Parce que,
tu sais,
vu que je suis beaucoup médiatisé,
ils m'ont vu.
Ah oui.
Tu sais, t'es bâti
pis t'as une coupe de cheveux
de gars qui fait de la lutte.
Oui, genre.
Ah oui, oui, oui.
C'est ça, je suis capable...
Je suis pas normal, mettons, là?
Ben, oui, oui.
Ah oui, t'es normal.
C'est une astuce de couple,
mais c'est normal.
Ah oui.
Non, mais c'est ça.
C'est juste que, tu sais,
savent-tu que je suis lutteur
pis, tu sais,
j'ai jamais eu de problème avec ça,
même pendant les galas de lutte, là. OK. Parce que des fois, quand ils t'aiment pas, ils crient, « Hey, là, c'est ça, c'est juste que tu sais, ça arrive tout de suite, je suis lutteur, j'ai jamais eu de problème avec ça, même pendant les galas de lutte.
Parce que des fois, quand ils t'aiment pas,
ils crient « Hey, le petit tu crou! »
J'ai jamais eu ça pendant les galas de lutte.
Ah ouais, hein? Si ça arrive, tu fais quoi?
Ben, j'interviens.
Ah ouais, hein?
Il arrête le match, je vais faire un rapport.
Un rapport, toi! Non, non, c'est ça.
Mais sérieux, ça a jamais eu de répercussion
sur ma vie, genre et personnel aujourd'hui
à la lutte jamais même pas une fois le défi déjà quelqu'un qui a sorti des gonds parce qu'ils disaient
à la lutte way ben oui je vais déjà fait gage une bière en pleine face c'est sûr je suis dans
ces sujets carré en pleine face à un embouté you en petit verre en plastique? En canette. En canette. Oui, dans le fond. En canette, qui fait quand même mal.
Oui.
Pleine.
J'ai vu noir.
Oui, quand même semi-pleine.
Oui.
Des fois, avant, ça n'arrive plus bien là,
parce que la sécurité est mieux.
Mettons, les soulants, il y en a tout le temps.
C'est correct.
C'est ça, l'ambiance.
Il faut s'attendre à ça.
Nous autres aussi, en confrère entre les lutteurs,
les spectateurs,
« Ta gueule, va chier! »
On est proches. Il faut une excès importée.
C'est tout le temps comme ça.
Ça est arrivé une fois.
J'ai intervenu.
Oui.
C'est-tu...
Peut-être que ça aura la finalité.
Ça a pogné dans la foule. La sécurité est arrivée.
On se pognait.
C'est ça qui doit être facteur.
Moi, je n'ai jamais vécu ça.
À chaque fois que je suis
allé voir de la lutte,
j'ai jamais vu
des batailles dans le public.
Mais ça doit être
mêlant pour le monde.
Vu que sur le cadre
d'un spectacle de bataille,
puis là, t'as le gars
qui fait le spectacle,
qui donnait des coups
de poing à lui,
que tu fais,
OK, ils sont ensemble,
mais là, l'autre,
tu sais qu'il traitait ton marde, qu'il a garroché une bière, il mange des coups de poing à lui, que tu fais « Ok, ils sont ensemble, mais là, l'autre, si qu'il traitait
ton marde, qu'il a garoché une bière,
il mange des coups de poing aussi. »
Oui, c'est ça. Ça doit être comme
« Qu'est-ce que c'est que ça? »
Moi, ça m'est arrivé.
Oui, ça m'est arrivé, moi,
de me faire une clé de bras parce que
j'avais crié des affaires au luteur.
Ok.
Par quelqu'un du public?
Non, par la sécurité.
Puis le lutteur a dit,
« Tu le sens, tabarnak! »
Dis-le que tu t'es dit.
J'ai dit...
Dis-le.
Dis-le!
Le pire, c'est que je me disais,
tu sais, tout le monde m'a écrit des insanités,
fait que je vais essayer d'aller dans un contre-courant
que personne ne fait.
Puis j'ai fait,
« Mon tabarnak, je suis sûr que tu ne fais pas tes impôts,
on va te pogner, hostie! »
Puis ça a été, « ça a été « Hein? »
« Hein? »
Puis là, il a comme fait « Hein? »
Puis là, j'ai regardé sa femme et j'ai dit
« Toi, tu dois aimer une chaise de camping, mon hostie! »
Puis là, ils sont virés fous, puis c'est genre « Hein? »
Puis là, je me suis ramassé à « Lâche-moi! »
Puis il a fallu « Short! »
Mais tu sais, ils se font traiter de tous les noms,
mais moi, pas faire ses impôts pis une chaise de camping.
J'ai visé dans le mille.
C'était dans un sous-sol d'église aussi.
Faut t'en estimer fort parce que sérieusement, des fois, on va dire qu'il y a des filles
qui se bossent un peu.
Un petit peu grosses, mais t'as une grosse truie.
Là, tu fais tabac.
Les insus, c'est poussé.
J'ai vu une femme de 80 ans
avec son petit-fils dans les bras.
Elle criait après un lutteur.
Un bébé qui fait comme ça.
Ça lui fait mal aux oreilles.
Le lutteur passe.
Il leur crache dessus.
C'est un bébé naissant.
Il a le cran de mou.
Il n'y a rien de plus magique
qu'une vieille madame à l'autre
qui est comme « Tu le tabassac! »
Mais tu sais que son Facebook,
c'est elle avec des chats
et des arcs-en-ciel.
Elle a 80 ans. Elle se lève, elle l'envoie chier.
On est dans un sol d'église.
Le dimanche, elle est là pour le raconter au curé.
Tu comprends?
Là, tout est chaud. premier rangé exact ça brasse
quand tu étais jeune c'est qui ton lutteur préféré c'est qui que tu as vu que tu t'es
discret je veux faire ça plus tard moi je dirais bret or pichon michael ok au cogan je trouvais
pourri ok aux moustaches jaune pourri oui gros statement lui je trouvais que c'est trop mag. Il est fin.
Je suis trop gentil sur ça.
Qu'est-ce qu'on disait?
Hulk Hogan, il était overrated.
Techniquement, je trouvais qu'il était pourri.
Il était dégueulasse.
Ses moves, même son kick
qu'il levait,
sa jambe ne devient même pas droite.
Il kick comme moi.
Il kick comme un vieux monsieur pas flexible.
Son move de finition
de juste la jambe qui tombe.
Il a l'air de se faire mal
tout le temps.
C'est le charisme qui lui avait dit ça.
Je pense que c'est ça.
Il était massif.
Le film Rocky a aidé aussi.
C'est la première fois qu'on l'a vu.
Il a eu la grosse visibilité.
Quand tu rentres dans ce machine-là, eux, ils te poussent
et ils vont remettre de l'argent sur toi.
Même s'ils ne te demandent pas, ils vont pousser jusqu'à temps que tu es populaire.
C'est ça que c'est la lutte.
Toi, comme un gars comme Kevin Owens,
tu as lutté avec.
Il a l'air vraiment
fin comme gars, lui, j'ai l'impression.
Oui, comme Jean-Cougeau, maintenant.
Ok.
Il a cru, t' j'ai l'impression. Oui, comme Jean Coujeau, maintenant. OK. Non, OK.
Il a cru, ta maman.
Mais Kevin Owens... Non, c'est un bon gars.
Lui, à l'époque, il luttait ici, c'était Kevin Steen.
Kevin Steen, exactement.
Qui est son vrai nom?
Est-ce que c'est Kevin Owens, son vrai nom, Kevin Steen?
Non, ça doit être Kevin Steen, j'imagine.
Je ne sais pas.
Ça, c'est Kevin quelque chose, mais je ne sais pas. Mais oui,est ça c'est lui a tellement fait de sacrifice
golo pour la lutte il mérite tellement ce qui est rendu là tu sais lui faisait
comme moi je faisais le 10 heures de char et dormait sa voiture il prenait
des emplois par des tussais en poids et travail comme garagiste lui vivait juste
pas lui je faisais pas le sème de ces ordres ici c'est la lutte et qui dit à
ses hôtes et cissé des faits mais c'est juste que tu sais'as pas vraiment d'argent à faire là dedans ça passe
temps ça va dire nous autres nous je suis nouveau vendu qu'en fin de semaine
mais chum faisait genre 40 50 piastres comme je te dis ça va bien payer
moi je suis bien payé je suis bien traité parce que tu sais quand t'es tête d'affiche
mais pour te rendre là c'est lent c'est ça j l'impression, à chaque fois que je parle à des lutteurs
et que je regarde ça de l'extérieur,
ça ressemble vraiment beaucoup au milieu de l'humour.
Même affaire.
Tu sais, il n'y a aucun humoriste qui fait ça pour l'argent.
Il y en a qui font de l'argent,
mais il faut que t'aimes ça parce que les premières années...
Moi, c'est ça. Moi, je couchais dans le plancher.
Moi, je dis dans le plancher, mais c'est sur le plancher.
J'ai mal parlé.
Mais c'est ça.
J'arrivais quelque part et une soirée,
j'avais été lutter à l'extérieur.
J'avais compté au podcast à la Joe.
Puis il me disait, Marco, asseoir.
Financièrement, je n'ai pas d'argent pour payer un hôtel.
J'étais comme, OK, Chris, on fait quoi?
Tu parais bien.
Tu peux te payer une femme.
Je fais, OK.
Fortement conseillé
Christ bon
bon m'ouvre ça
aïe
tu parais
Christ t'as des belles lèvres pulpeuses
y'a des messieurs
qui airaient pas ça
ben non ben là t'as marre
t'es à la craquette
et t'montre le bord de crevette
t'es comme t'as marre
c'est des bonnes femmes
viens t'en jeunes
non non non
j'arrive
ben c'est ça t'sais c'est rendu là pis t'sais des foisen, jeune. Non, non, non, j'arrive.
C'est ça, c'était rendu là.
Des fois, on cachait des lutteurs dans la valise de char quand on embarquait sur le traversier.
Pour aller au Cité Parc?
Un peu le même principe.
Parce que ça coûtait trop cher, maintenant.
On disait, on est cinq, on va mettre deux dans la valise,
ça va coûter trois, ça va coûter moins cher.
Fait que là, c'est trois heures de traversier dans la valise?
Dans la valise.
Des fois, les ouvrants cachaient,
il y en a qui sortaient par la toilette.
C'était fou, complètement fou.
Ça, on ne fait pas ça en humour, là?
Non, bien, moi, j'avais...
Je ne sais pas ce que tu veux dire.
Tu sais, en anglais, il y a quelque chose
qui s'appelle le comricando,
qui est tout le temps dégueulasse.
Comricando, ça veut dire un...
Condominium du monde.
Mais en français, on n'a pas ça,
vu qu'on n'avait pas de comricl clubs à l'époque. Mais moi, je me rappelle,
j'avais fait un show à Val-d'Or,
puis je suis arrivé, puis on avait
le...
C'était pas un hôtel, je sais pas c'était quoi,
c'était une bâtisse avec des chambres,
puis le gars nous avait dit, c'est là que vous
dormez. Puis je me rappelle juste que
il avait dit,
on a nettoyé, mais je voyais qu' il avait dit on a nettoyé, mais
je voyais qu'il n'avait pas nettoyé. Il avait fait le lit
et la toilette
sur le banc, il y avait genre
bien des poils
de cul, mais pas
toutes la même couleur.
Fait que là, j'étais comme
il y a combien de monde qui ont
perdu du poil sur ce bol-là
qu'on lisse. Puis là, j'avais fait, je vais dormir dans le char. Je vais... Il y a combien de monde qui ont perdu du poil sur ce bol-là, Colis?
Puis là, j'avais fait, je vais dormir dans le char.
Puis c'est... Tu sais, ils ont collé le collant à la mouche sur le dessus de la bolle.
Ah oui.
Puis c'est de même, j'avais rencontré Cathy Gauthier.
Cathy était barmaid à l'époque à Val-d'Or.
Puis elle m'avait...
J'y avais raconté, j'avais fait, Christ, c'est dégalant, je vais dormir dans le char. »
Elle m'avait dit « Tu peux venir dormir
chez nous si tu veux. »
J'étais comme « Chris, peut-être. »
Elle voulait juste que j'aille dormir
chez eux. J'avais dormi
à terre, à côté d'une
cage, d'un chinchy-là.
C'est quoi cette histoire-là?
J'étais comme « C'est mille fois mieux
que l'estie de chambre
qui m'ordonne.
Non, non, je savais.
Aussitôt que t'es de même
pis t'as un chien-chila
qui chie en te fixant
dans les yeux,
t'es comme, c'est ici que je finis
ma soirée.
Y'a aucune fille qui est comme,
oh, ça, ouais,
c'est pas type. Mais c'est le même principe, c'est ça.
Tu sais, on va dire, il y en a qui dit,
je te donne tant d'argent, t'arrives là,
il dit, il y a pas assez de monde dans le public à soir,
fait t'auras pas d'argent. OK.
Toi, tes débuts, c'est backyard.
Moi, j'ai fait du backyard resting dans la parle.
Oh shit. Chez nous, direct d'accord.
Au Nouveau-Brunswick. Au Nouveau-Brunswick.
On se filmait, j'ai encore les cassettes VHS chez nous,
ça c'est capoté là.
Ah ouais?
T'y as-tu mis en ligne?
Euh non, mais là je les ai en DVD là.
Ok.
Ouais.
Dans 10 ans, il va les avoir en USB.
Hey, t'es mangérant, t'es supposé,
mais prends-le pour moi.
Non, c'est parce que là, présentement,
Historia fait un reportage sur la lutte.
Ok.
Ils me suivent un peu partout, qu'est-ce que je fais, pis ça, dans la vie quotidienne. Pis mettons, ils viennent au gym, ils fait un reportage sur la lutte ils me suivent un peu
partout que ce que je fais
dans la vie quotidienne
ils viennent au gym
ils viennent dans les galops de lutte
puis ils filment
c'est vraiment intéressant
ça va passer en 2023
puis eux
ils ont transféré sur DVD
tu ris-tu encore de moi?
non
j'ai ri
j'ai pensé à ce qu'on s'était dit
à propos de la lutte
comme j'ai l'impression
que là c'est
les années
ça revient full au coton
la lutte
comme si le public
l'avait boudé
parce que le moment où on s'est dit
« Hey, c'est pas vrai », tout le monde a fait
« Chris, c'était pas vrai », puis se sont mis à bouder la lutte.
Ça recommence, on y croit.
Mais je suis comme Chris, les pièces de théâtre
n'ont pas été boudées parce que le monde fait
« C'est pas vrai, Amelette! »
Comme des films, c'est ça, il y a eu un gros préjugé envers la lutte.
« C'est fake, la lutte, vous se faisiez pas mal. »
« Hey, t'abandonnes. »
Le monde ne prend pas conscience de ce qui se passe autour. Mais ce n'est pas un vrai combat, mais... C'est fait que la lutte vous faisiez pas mal et avant c'est le monde prend pas conscience qu'est ce qui se passe autour mais c'est pas un vrai combat mais c'est un vrai show quand tu
tombes tu tombes vraiment exactement c'est pas une trampoline c'est ça exactement aussi aussi mettons le monde fond ouais ouais c'est mou mais t'es comme ouais pas tant mou c'est plus mou que du ciment, mais... Mais ça, toi, t'as déjà vécu, tu sais, comment c'est dur.
Oui, mais crée, moi, juste frapper des faces
de lutteurs, j'ai encore mal au bras.
Non, mais ça, tu sais, on va dire que j'ai fait du théâtre
avec des artistes, puis ça, du cirque,
puis ils disaient, hé, crée, mais je pensais pas que c'était dur comme ça.
Ah oui. Tu sais, juste rebondir
dans les cordes, tu fais des bleus dans le dos,
quand t'es pas habitué au début, là. Ah oui.
Les roulades, des bombes qu'on appelle, sauter,
bang, tu sais, le monde, ça fait mal, là. Mais c'est juste, ça va pas... Ah, c'est une trampoline, c'est pas pour vrai, au début. Les roulades, des bombes qu'on appelle, sauter, bang! Le monde se fait mal.
C'est juste en pas conscient.
C'est une trampoline,
c'est pas pour vrai,
ça fait pas mal.
Mais tu sais,
moi j'ai fait 10 heures de route pour aller lutter hier.
Tu vas en arrière,
backstage,
tu te prépares,
t'es tout seul dans ton coin.
Let's go,
tu fais 20 minutes.
Là, on veut que tu casses une table,
on veut que tu fais des chèques.
Tu fais,
hé, t'es en train d'encoquer.
Puis t'arrives,
la ligne au foot.
Puis quand tu y vas,
vu que ta job,
c'est d'être en shape,
puis sa route, qu'est d'être en shape. Oui. Puis, c'est la route.
Qu'est-ce que tu manges, tu sais?
T'arrêtes au Burger King, tu manges juste la viande?
Non, arrête de niaiser, là.
Non, non, moi, je suis commandité.
Hé!
Il connaît pas ça.
Non, moi, dans le fond, j'ai des repas préparés déjà.
Je suis commandité par des repas.
OK.
C'est qui?
C'est Fou de la bouffe.
OK.
Dans le fond, il me commandit.
Il me donne 14 repas par semaine
que je décide. Si je suis sur la route, je prends plus de salades
ou des affaires que je peux manger froide.
J'amène ma grosse boîte à lunch et je suis all good.
Dimanche, c'est cheat day.
Aujourd'hui, c'est cheat day. J'amène des biscuits et des croquettes.
Ah, caution.
J'ai vu ces biscuits.
C'est ça qui est très drôle.
C'est le gérant qui ramasse
toutes les biscuits le dimanche.
T'es comme le gars du Beach Club.
Toi, c'est cheat day every day.
C'est ça.
Exactement.
Le gérant, c'est le contraire de moi.
Moi, c'est cheat day every day.
C'est le dimanche.
Je me dis qu'il faudrait que je me garde en forme
le début de la semaine.
C'est le contraire.
C'est ça, la dièse, c'est quand même strict.
Je joue au gym tous les jours.
À une heure de musculation, une demi-heure de cardio au minimum.
Même si je suis sur la route.
Hier, j'étais à la rue.
Le cardio, Mike, c'est quand tu cours.
Je pense qu'il connaît ça.
C'est un athlète.
C'est un athlète.
Chevalier de la canette.
Moi, je suis...
Pour vrai, je jouais au soccer
en 1986.
Hein?
T'as-tu des cassettes?
Ça, j'aimerais voir ça, le jeune Mike.
Le pire, je disais 1986,
pis c'est même pas un gag.
Je pense que c'est là.
Dernière fois que j'ai fait du sport,
je pense que Robert Bourassa était premier ministre.
J'ai l'impression,
en te connaissant un peu, que le match a fini
et que tu es un gars de parole,
tu as dit ça la dernière fois que je faisais du sport.
Non, mais jeune,
j'étais bon.
Qu'est-ce qui t'a fait arrêter?
J'ai commencé à fumer.
Cigarette?
Puis fumer, juste cigarette.
OK.
Et j'ai profité de la vie.
Oui, c'est ça.
Tout simplement.
Non, en fait, alcool puis cigarette, ça ne va pas bien avec le soccer.
Mais tu peux mélanger les deux, là.
Oui.
Mais tu renverses tes drinks dans tes poches.
Toi, quand tu étais jeune,
tu te rappelles-tu? C'était qui tes lutteurs préférés?
Moi, non.
Je me disais que c'était Bam Bam Bigelow.
Bam Bam.
Bam Bam.
Non, c'était son frère jumeau
dans le multiverse.
Bam Bam Bigelow, ça sonne comme un gars d'Orsainville
qui a les poches flippées par en-dedans.
C'est un gag de gars qui se fait enculer dans les docks.
Je pense que t'es pas mal le seul qui connaît le milieu carcéral.
Mais ouais, non, c'était bam, bam, Bigelow.
J'aimais bien bam, bam, moi.
Parce qu'il y avait la rumeur qu'il avait tué quelqu'un.
C'est-tu vrai?
En sautant du troisième quart ou je sais pas quoi. Fait que là, j'étais comme, wow, Bam, moi. Parce qu'il y avait la rumeur qu'il avait tué quelqu'un. C'est-tu vrai? En sautant du troisième quart ou je ne sais pas quoi.
J'étais comme « Wow, lui, c'est un vrai. Il a tué. »
Puis ça, en plus, Bam Bam Bigelow, c'était...
Tu as quel âge, toi?
33.
Mais ça...
Fait que tu devais avoir...
Oh, tabarnak de Carlis.
Carlis, c'est stressant.
C'est un son direct, ça.
Ça, c'est une hanche.
C'est ça que je l'ai entendu.
Ça, c'était le UFC
première semaine de la pandémie.
On n'a pas de tabarnak.
On l'a entendu.
Ouais, c'était
Bam Bam Bigelow.
Bam Bam a fini mal sa carrière,
il était vendu à Crème Lassée.
Ah ouais?
Ouais.
Il est mort.
Il est mort,
vendu à Crème Lassée.
Mais comment c'est possible?
Il y a un gars
avec des flammes sur la tête
qui vend à Crème Lassée.
Mais comment c'est possible?
Un gars en plus
de 380 livres avec des flammes sur voix et théâtre à vélo avec son avis ou une caravane
moi j'ai mis cette génération de luttes là où je vois le fait mais oui c'est tout des personnages
qui était dit est magique quand il était c'est tout c'est ça. C'était hot, la lutte dans ce temps-là.
C'était tout des... Oui.
On dirait que c'était
le fantasme d'un petit gars
de 4 ans.
J'avais capoté
quand Kane,
il s'est fait enterrer.
Mais Kane,
c'est pas le gâteau,
mais...
Oui.
La face, là.
Je regrette
de t'avoir signé.
Ben non, man.
Je connais peut-être pas
la lutte,
mais je connais les profits. Mais tu sais, le gars qui s'était fait enterrer le maïn kain kain
et tabarnak tu es allé loin d'un esti de kain à mankine ouais ouais mais quand c'était autre
la lutte dans le temps on appelait ça le kfb-fabe, c'est que tu gardais la réalité de la lutte.
Mettons, moi, si j'étais un méchant,
je parlais pas à la foule à l'extérieur.
Pis t'sais, les gars voyageaient,
tous les méchants ensemble, tous les gentils ensemble.
Nous autres, au maritime, quand j'ai commencé, c'était ça.
C'était séjour social.
Ils s'appellent-tu encore des heels?
C'était des heels pis des fesses.
Exactement.
Pis t'sais, nous autres, on voyageait une caravane de gentils,
une caravane de méchants.
À l'hôtel, pis t'sais, à l'aréna,
l'autre rentrait par là, l'autre rentrait par là, on se parlait pas.
C'était vraiment... On sortait,
on disait « Hey, bon match, va chier. On va jouer
le personnage jusqu'au bout. »
Ça, c'était hot, je trouvais.
Ça devait être lourd, mettons, ceux des années 80.
Parce que dans les années 80,
c'était toutes des affaires un peu
raciales. Fait que c'était tout genre...
C'était un gars du Saguenay-Nac-Saint-Jean
qui faisait semblant d'être russe
pendant la guerre froide.
Puis là, lui, il arrivait à quelque part,
puis astuce communiste sale,
puis il était comme...
Astuce que ça devait pas être cool.
Astuce que ça devait pas être cool.
Tu peux pas décrocher.
Tu fais traité de communiste.
Tu viens de Dolbo.
Là, t'es obligé de vanter les mérites de Moscou.
Ouais, c'est ça.
Je vois le personnage à 100% stéréote.
Moi, je trouve ça stéréote.
Parce que, tu sais, c'était vrai dans le temps.
Ah ouais? Ben ouais.
Tout le monde y croyait.
Moi, mon grand-père,
ça le fâchait quand le monde
disait que la lutte n'était pas vraie.
Il venait vraiment fâcher.
Puis il criait
après tout le monde.
C'est les dimanches dans le temps.
C'est les dimanches.
Au Québec, on a eu
vraiment une grosse époque
de lutte à télé.
Il y avait la lutte internationale,
puis il y avait la lutte Grand Prix.
C'est là que Dino Bravo sont sortis,
Ricky Martel.
Matt Doug Vachon aussi.
Chris Matt Doug Vachon.
Il est poudré d'Hollywood, il y avait plein de personnages.
Matt Doug Vachon, il y a...
Cette semaine, Maxime Gervais
m'a envoyé un extrait de la biographie
de Madog Vachon.
C'est quoi l'affaire?
C'est du monde qui lit des biographies.
Audio?
Non, c'est sur YouTube.
C'est drôle.
C'est l'affaire la plus drôle au monde.
C'est d'une violence
intense, mais vraiment drôle. Les garsest l'affaire la plus drôle au monde. C'est d'une violence intense,
mais vraiment drôle.
Les gars, dans le temps, étaient vraiment
des bad guys pour vrai.
C'était Jackass avant le temps.
Les gars luttaient,
ils allaient, ils faisaient de la poudre à côté.
Ils en étaient des basses, des putes, des femmes,
n'importe quoi.
N'importe quoi ce qu'ils trouvaient.
Un peu comme moi quand j'avais pas d'hôtes. N'importe quoi. N'importe quoi. N'importe quoi, ce qu'ils trouvaient. Un peu comme moi
quand je n'avais pas l'hôte.
N'importe quoi.
Non, non, mais tu sais,
on va dire,
ils vivaient la vie
de rock'n'roll au bout.
C'est vraiment ça.
À ce temps-là,
c'est zéro de même.
C'est doux, hein?
C'est doux à ce temps-là.
J'avais lu un moment-là
un article de Prince.
Madog Vachon était bien big.
Tu sais, dans le temps,
la lutte,
il y avait...
Madog avait lutté
au Minnesota
pendant un bout de temps.
Puis quand Prince était petit, son idole,
c'est Mad Dog Vachon.
Je trouvais ça tellement drôle
et hot de faire.
Je me suis dit, imaginez Prince
qui capote sur Mad Dog Vachon.
C'est un esti de brag.
Tu sais, tes Mad Dog Vachon, Prince trip sur moi.
Purple Rain,
c'était à propos de mon petit costume mauve. »
« On a passé des méchants soirées avec Prince. »
« Bon, OK. »
Mais ça, les gars, t'as vu comme des super-héros.
Tout le monde tripait là-dessus.
C'était grandiose.
C'était fou.
Puis la plupart que tu rencontres,
mettons que quand t'as commencé,
tu voyais comme des grands,
à part Jacques,
lesquels t'as déçu?
Il n'y a pas du Jacques, t'as un grand.
Déjà, il y a quand même eu une belle carrière.
Oui, vraiment.
Il s'est fait intimider.
Non, mais tu sais, il y a eu les Fabio...
Tu sais, mettons,
la famille Rouge-Rougeau au Québec,
ça a été énorme.
Puis dans le WWF, à l'époque,
il y a eu les Fabulous Rougeau Brothers,
il y a eu les Mounties, puis il y a eu les Quebecers.
Oui, oui, oui.
Il nous a fait rayonner, quand même.
Oui, quand même.
Mais c'est juste que, tu sais, des fois, c'est ça.
Des fois, tu vois un lutteur que moi, j'idolisais dans le temps,
que je vois aujourd'hui, je fais « Eh tabarnache! la u2 sans des tournées atlas soit se rappelle de lui
oui c'est un gros musclé psa basse terre je peux dire c'est cette la mort du
coût il paye du monde pour les fautes fêlées chelou sans moi dire je te donne
100 pièces une clique d'affaires au moins roi est rendu le tout me kick ce
pas faux tu me dis je sais Non, non, avec son pied,
vu que tu frottes
son pied sur sa face,
il liche.
OK, c'est ça.
En tout cas,
je vais loin.
Fait que lui,
c'est ça qu'il aimait
de la lutte.
Quelqu'un qui sautait,
il était comme...
Non, mais tu vois
un gars que t'as admiré
toute ta vie,
tu vas-tu me piler
dans la face
pour 100 piastres?
Ah ouais, tranquille.
C'est ça.
Ben, tu fais de l'argent.
Tu sais,
il se fait faire un dropkickkick au lieu de le recevoir dans
le chien mais c'est ça aussi il ya beaucoup de manques à mal finie parce que qu'est ce
qui arrive ce sont aux top et après en rien d'autre mais c'est sûr que financièrement ça
met à fond de fun est non plus de 60 ans faire de la lutte le Dans ce temps-là, les gars avaient 300 combats par année.
Fait que tu peux pas...
T'as fait ça.
C'était complètement fou.
Ça, ça te fait super.
Mettons, quand tu vois
bien des lutteurs que dans 5
antennes, ils ont
des problèmes mentaux
ou physiques.
Moi, je fais attention. Parce fais attention, c'est sûr.
Parce qu'eux, c'était vraiment fou.
Comme je le dis, ils vivaient la vie rock'n'roll.
Moi, je suis capable de...
On va dire des fois, je suis blessé, je lutte pareil.
Mais je suis conscient à ce temps-là
que je peux travailler la foule, mettons.
C'est ça, il faut que tu trouves des trucs
pour faire plus attention.
Moi, je lutte toutes les fins de semaine.
Deux fois, trois fois par fin de semaine.
Mais c'est ça.
Là, tu dis, je veux plus travailler mon personnage. On va dansest ça. Là, à un moment donné, là, tu te dis,
« Bon, je vais plus travailler mon personnage. »
On va dans le carnaval, mettons.
Tu travailles plus la foule.
Tu trouves des trucs.
C'est l'équivalent de la...
Tu sais, les rock stars,
mettons, tu vas voir Bon Jovi à cette heure,
il ne chante plus toutes ses tunes.
Souvent, il est comme...
Oh!
Oh!
Oh, c'est ça!
On se trouve des trucs. Je pense que John, il s'est ça je pense
John il s'est blessé
il travaille la foule à ce moment
mais c'est sûr c'est un sport exigeant
parce que tu sais c'est des coups que tu manges tout le temps
mais c'est ça
des fois je me lève le lundi je fais tabarnache
je suis ma gang là
je vais au masso je fais attention
je me traite mais eux dans le temps ils arrêtaient pas
pis t'as-tu tu sais comme. T'es-tu blessé hier?
Hier, non.
Mais vendredi, j'ai exagéré.
C'est mon dos.
C'est ça.
Des fois, on n'est pas conscient.
On va le faire parce qu'il y a du monde.
La foule crie. T'es craqué.
On le fait. T'arrives sur l'adrénaline.
Tu le fais et tu te blesses. Comme un mauvais crowd work, des fois. Quand t'arrives, tu arrives sur l'adrénaline, puis là, c'est ça. Puis tu le fais, puis là, tu te baisses.
Comme un mauvais crowd work, des fois.
Quand tu arrives, tu te dis, ça va être drôle,
je joue au club, puis là, finalement, personne ne rit,
puis tu fais, oh, excusez-moi, madame.
J'ai été trop loin.
J'ai eu ce moment-là
une couple de fois
dans les derniers mois,
que là, je disais une phrase, puis là, j'étais comme,
quand on lit, j'étais comme « Collier,
j'aurais pas dû dire ça,
mais je réussis à patcher, oui, oui.
Mais je me sauve. »
Tout simplement.
Merci tout le monde.
Mais moi, c'est stressant quand, tu sais, surtout,
je sais pas toi, quand tu fais du crowd work,
moi, avant,
tu sais, mettons, dans mes débuts,
quand je parlais au monde, c'est que j'avais
un plan. Puis là, en star,
j'ai juste le goût de parler au monde.
Fait que le défaut de vouloir parler au monde,
quand ça va bien, c'est mille fois
meilleur. Mais quand ça va pas bien,
t'as pas de plan B.
Tu sais, c'est eux autres.
Si t'es échappe, t'es échappe.
Je l'ai déjà dit ici, mais ça,
je suis fier de moi. Il y avait
un gars, un moment donné, j'ai posé une question
et dans la question, il m'a
dit que son mononcle l'avait abusé
quand il était jeune. Puis là, j'ai fait
« Asti, qu'est-ce que je fais? »
Puis j'ai fait un « fist bump ».
Puis j'ai fait « Asti,
c'est le gag le plus wrong
de l'histoire. Je vais... » Puis j'ai réussi, « Ah, c'est le gag le plus wrong de l'histoire. »
J'ai réussi à aller les chercher.
Je suis chanceux, là, tu sais,
mais c'est que j'ai eu la chienne.
Ben oui, ben oui.
En le faisant, j'ai fait,
« Ah, pleure pas, s'il vous plaît.
C'est un gag.
J'espère que vous comprenez que c'est un gag. »
Mais même, tu pensais-tu que c'était un gag,
sur le coup? Chris, moi, ça aurait été support.
Non, non, non.
On dirait que je sentais...
Tout le monde dans la salle
sentait...
Ah, oui, on est tous...
Personne n'est bien.
Pauvre gars, pauvre gars, tabarnak.
Si on avait une caméra sur les culs de tout le monde...
Oui, oui, oui. Nos culs venaient tous de retailleter pas mal.
Tu sais, quand tu dis quelque chose
et que tu vois toute la foule,
tu fais...
Et tabarnak, les dos sont d'oeufs.
Moi, les shows d'humour, des fois,
je vais voir ça et il y a quelqu'un qui crie.
C'est quoi le plus loin que ça a été, mettons?
Tu sais, qu'il n'arrête pas.
Tu sais, c'est beau. C'est ça qui m loin que ça a été, mettons? Tu sais, qu'il n'arrête pas. Tu sais, tu es comme, OK, c'est beau.
Tu es comme, c'est ça qui m'énerve, moi.
Moi, c'est arrivé une couple de fois
que le monde monte sur scène.
OK, ouais.
Tu sais, puis on dirait, on en parlait beaucoup
depuis l'affaire de Chris Rock, puis là, Dave Chappelle.
Mais moi, en 80, à peu près, fin années 90,
début années 2000, quand j'ai commencé à faire des théâtres,
j'ai enlevé les marches.
Souvent, tu vas au théâtre,
puis il y a des marches.
Des fois, je suis sur scène, puis le monde montait.
J'étais comme, « Voyez, tabarnak,
pourquoi vous mettez des marches, Carlisle? »
Puis là, il me disait,
« Non, mais c'est si tu veux aller dans le public. »
Puis j'étais comme, « Mais je veux pas aller dans le public. »
« Pas un club de cirque ici. »
« Mike Ward, votre sauveur.
Il y avait une madame,
je pense que c'est ça,
moi qui me faisais le plus rire,
j'avais fait un show
à quelque part en Beauce,
je m'en rappelle plus de la ville,
mais la madame, j'avais fait un joke sur Céline Dion
pis elle était fâchée.
Elle était fâchée.
Pis là, elle s'est mise à marcher
là elle marchait
pendant le show
pis tout le monde la voyait
pis là quand je l'ai remarqué
je faisais comme
pis là
elle criait des affaires à propos de Céline
pis elle était comme
Céline est plus grande que toi. »
C'était comme,
« Céline est 5 et 6. »
« Je suis 5 et 9. »
Puis là, ça la fâche.
Imagine, tu dis ça à quelqu'un,
puis ça les fâche.
Puis là, elle était comme,
« Céline a donné 11 millions l'année passée. »
Puis là, moi, j'étais comme,
« Moi, j'ai donné 12. »
Puis...
Puis t'sais, t'es comme
« C'est pas vrai! » J'ai fait
« C'est super vrai. » Puis ça l'a
fâché. Puis tout le monde...
C'est fou que ton public
aime autant Céline que toi. C'est quoi, là?
Mais la beauté
de ça, c'est que c'est ta madame-là.
T'sais, le public catchait que j'allais niaiser,
mais elle ne la catchait pas.
Puis là, elle est montée sur scène.
Puis là, elle a laissé pogner mon micro.
Puis là, j'ai fait...
Tu sais, mettons, quand je faisais parler,
je faisais ça.
Je tenais à deux mains
parce qu'elle essayait de pogner le micro.
Puis dernière question,
elle a pogné le micro.
OK, tu l'as interrogé pendant qu'elle s'est... Oui, oui. Puis micro pis dernière question elle a pogné le micro ok tu l'as interrogé
pendant qu'elle s'est
ouais ouais
pis là
elle m'a
collé ça
un coup de pied
un coup de pied
pas un coup de pied
un coup de micro
pis là j'ai fait
ok
ok
ok
là tu t'es penché
t'as dit
s'il te plaît
c'est vrai
elle t'a collé ça
dans mon oie
j'ai fait
je me rappelle plus
si le show a fini là
ou si c'était le seul en track,
mais j'ai fait, je vais aller backstage.
J'ai occupé vous-même.
Non, non, il y avait fuck out.
Elle, quand elle avait le micro, qu'est-ce qu'elle disait?
Céline, c'est la meilleure!
Elle faisait le show.
C'est ça, le défaut de l'humour.
Tu sais, mettons, quand les gars de sécurité, s'ils voient que, ah, Chris de l'humour. Mettons, quand les gars de sécurité,
s'ils voient que Chris, l'humoriste,
il se débrouille bien, qu'il a des bons
rires avec la Chris,
ils sont comme, c'est bon,
tabarnak. Chris, elle est montée
sur scène, lui, il a dit ça,
c'est malade. Chris, elle vient de sortir
un couteau.
Il est trop tard.
Toi, tu te sens en danger, puis eux autres, ils rient.
Mais tu sais, c'est comme la lutte quand tu disais
« Ils se mettent à se battre dans la foule. »
Tu sais pas si c'est vrai ou non.
Il y a bien du monde qui demande si ça fait partie du show.
Ah oui.
C'est la même chose, c'est ça.
J'étais allé faire un corpo récemment,
puis j'arrive là-bas,
puis c'était une petite ville, Brownsburg-Chatham,
ou je sais pas quoi.
Dans l'Orentide.
Dans l'Orentide.
Puis là, dernièrement, il y a eu des affaires
sur la mairesse et tout.
Fait qu'elle a dû quitter le pouvoir
parce qu'elle avait fait
un peu de chichi.
Puis j'en ai ri d'entrée de jeu.
Puis là, je faisais des jokes.
Tout le monde riait.
À un moment donné,
il y a un bonhomme,
Richard,
s'élever la veine
dans le cou rouge.
Puis il crie.
Ça fait cinq minutes
que je suis à la scène.
« T'entends-tu ta gueule? »
Et là, je suis comme, OK, je commence à parler à Richard.
Puis là, je suis comme, qu'est-ce qui se passe?
Il dit, « C'est mon ami, puis t'en connais pas! »
Puis là, je suis comme, non, mais quand t'agis de même,
j'ai l'impression que c'est toi qui allais envoyer
péter la gueule aux autres.
Puis là, c'est genre, tout le monde rit.
Lui, il se choque un peu plus.
Là, M. le maire est rendu debout
Pour lui dire Richard ça va, calme-toi
Pis moi, l'autre écrit
Non ça va pas, pis moi j'étais en arrière
Lâche monsieur le maire
Après ça il me restait 55 minutes
Et là je le voyais marcher debout
Pis il s'en allait, pis il marchait,
pis il venait se rasseoir, pis il faisait
« Ça va pas dans l'eau, ça va pas dans l'eau! »
J'suis dans une cabane à sucre,
sur un riser, j'suis comme « M'a me faire défoncer! »
À la fin, il y avait une petite aide-honneur
pour m'escorter à mon char, pis me faire un salut.
C'est ça qui est magique, en plus.
Tu sais, la dernière fois que tu t'es battu,
c'était en deuxième année.
Fait que t'es comme...
Ça se passe.
Mais tu sais, je n'arrive même pas à ce que je répète.
J'arrivais quelqu'un qui vous attend à l'extérieur
pour se battre.
Moi, ça m'arrive souvent.
Je n'ai pas de sécurité.
Souvent, j'aime ça.
Pas souvent, mais mettons...
C'est une couple de fois par année
par année
qui est quand même pas mal
mais j'ai
tabarnak
mais ça a jamais
viré violent
ça a tout le temps été
il y a moyen d'y calmer
c'est tout le temps des hosties crainquées
tu réponds ouais
parce que c'est
c'est des jokes
c'est des
ouais d'ailleurs
j'ai reçu des menaces
d'un gars
qui m'aime pas
pis qui a dit
tu vois elle m'a dit
ramahé
t'inviteras plus
à sous-écoute
je suis là
écoute-le pas écoute-le pas host Écoute-le pas!
Je t'avais pas après un de mes shows.
J'ai essayé de le barrer.
Ben ouais, OK.
Fait que là, c'est genre, tu désamorces la situation,
tu te mates avec.
C'est que le monde qui veut se battre
à cause d'une joke,
un coup qu'ils comprennent que c'est une joke,
ils se calment.
Mais tu leur expliques.
T'es obligé de revenir sur ta joke en disant « Non, c'est pas ça. »
Non, mais c'est comme la lutte.
Tu dis « Hey chum, c'est un personnage.
Viens nous. »
C'est ça.
C'est la même affaire.
Ah oui.
Mais toi, il te blâme pas pour un powerbomb.
Lui, il te blâme pour avoir poussé trop loin sur quelque chose.
C'est ça que j'imagine.
Non, mais des fois, c'est un geste ou quelque chose qu'on dit à sa blâme. Tu comprends? Ah, puis le blâme pour mettons avoir poussé trop loin sur quelque chose c'est ça que j'imagine des fois c'est un geste ou quelque chose qu'on dit à sa blâme
qui est pas humain tu comprends
ça me dérange pas
après les shows pour vrai
les seules fois
ça me dérange c'est quand tu es sur scène
parce que
ça gâche le show
pis aussi moi je sais pas comment me battre
on va t'apprendre parce que ça arrive une fois par année Ça gâche le show. Puis aussi, moi, je ne sais pas comment me battre. Fait que là, tu sais...
On va t'apprendre parce que ça arrive une fois par année.
Mais tu sais, quand...
Mike et son taser gun, ça a faim.
Là, ça n'arrive plus,
mais pendant un bout de temps,
aussitôt que quelqu'un se levait
pour aller aux toilettes, souvent quand tu te lèves,
tu descends, puis après tu tournes.
Puis à chaque fois, j'étais comme, j'étais prêt avec mon
pied de micro, puis j'étais comme
s'il essaie de monter, un petit coup
de pied de micro dans la face
fait que là, mais
fait que là, mais ça paraissait pas
tu sais le public
tu sentais pas, mais moi j'étais comme
je vous watch
j'étais prêt à en créer
tu sais le message maison quand tu fais les captations
de ton show, c'est « Levez-vous pas, personne,
Mike Hopper ».
Mais c'est parce qu'en plus, je comprends,
mettons, lui,
il donne envie de se battre.
Moi, j'ai une shape de gars qui est facile à intimider.
Oui, toi, j'ai pas.
C'est un gros mot.
J'ai de l'âme d'un gars qui est facile à tabasser.
Même tendre, j'oserais même dire tendre.
Tendre, c'est une façon polie de dire mou.
Non, parce que...
Oui, c'est vrai.
Tendre, t'es mou, tu le mets au four 20 minutes,
t'es devenu tendre.
Ouais, mais...
C'est comme un mou bronzé.
C'est un mou avec une décapotable.
Non, mais on dit...
Tu sais, on dit des barres tendres,
pas des barres molles.
T'es comme un chewie.
T'es comme de l'avoine avec du marshmallow
pis une coupe de pépites de chocolat.
C'est ça que t'es.
Vous autres, vous avez pas de sécurité
durant les shows?
Moi, je...
Je vais Michel.
J'ai pas de sécurité.
Mais, tu sais mon tech
pis mes premières parties
sont assez costauds
ben Preach
Preach pis Pantelis
ouais Preach
j'ai jamais fait ça
c'est ça
fait que
quand j'arrive à quelque part
mettons après un show
ils sont comme
mec arrive-tu avec
cette sécurité
vu que je suis avec
deux géants grecs
pis un gros black
fait que là
ils sont comme
c'est pas ma sécurité
deux géants grecs J'adore ça.
C'est juste, tu sais, Pantelis
pis Preach, j'les engage vu qu'ils sont drôles.
En plus, c'est ça.
Il y a un plus, c'est le fun.
Ça va qu'ils ont tes arrières.
Je leur ai jamais demandé,
mais j'imagine, si je me fais attaquer,
ils vont se battre aussi.
Ça serait mauvais en crise.
Qui me regarde,
qui fonce.
À toi de prendre notre batte.
Mais les deux rient.
C'est drôle!
Les deux rient avec les gardes de sécurité.
Mais j'avais eu un moment donné,
j'avais fait un show et il y avait une fille.
Ça, c'est weird de te faire tabasser par une fille
quand tu es un gars. Mais il y avait une fille, je fais fait un show et il y avait une fille. Ça, c'est weird de te faire tabasser par une fille quand tu es un gars.
Mais il y avait une fille, je faisais un show.
Puis là, après, elle voulait me payer un shooter.
Puis j'étais comme, j'en veux pas.
Puis quand je vais dans les bars,
tout le monde me paye des shooters.
Puis là, j'avais comme 150 shooters quasiment.
C'est pas tant que ça.
Mais tu sais, je n'avais, mettons,
j'avais plus de verre qu'il y a sur la table puis il était tout à moi. Puis j'étais comme, je ne boirais pas que ça. Mais tu sais, je n'avais... Mettons, j'avais plus de verre que ça à table
et il était tout à moi.
Puis j'étais comme, je ne boirais pas tout ça.
Un, deux, trois, quatre, cinq, six cent cinquante.
Oui, c'est ça.
Exact.
Mais là, la fille était comme,
non, non, mais prends...
J'ai dit à mes amis
que tu allais prendre un shooter avec nous autres.
Puis j'ai fait, ah, si...
D'habitude, je n'irais pas, mais là, je vais y aller.
Puis là, j'ai suivi la fille.
Puis quand on est arrivé devant ses amis,
elle m'a levé sous ses épaules.
Elle a commencé à spinner.
Puis là, j'étais comme...
« Ah, sti, c'est basse, toi, là. »
Là, j'étais comme « Toi, ma grosse tabarnak. »
Puis si ça avait été un gars,
même je ne sais pas comment me battre,
un gars, je l'aurais pogné par le cou.
J'aurais fait quelque chose, mais là,
j'étais comme, j'étais comme,
« Hey, s'il vous plaît, madame! »
« S'il vous plaît, madame! »
Puis là, elle m'a spiné, elle m'a spiné,
elle m'a spiné, puis là,
elle m'a déposé, puis j'ai fait,
« OK, ah, carlisse,
je vais plus dans les bars tout seul. »
Puis je suis juste parti, fâché.
Tu as pris ton shooter et tu es parti.
Non, je n'ai pas pris le shooter.
Tu n'as même pas dit que c'était respectueux.
Non, j'ai juste fait,
c'est vraiment pas cool, ça, tabarnak.
Je suis tendre, je suis un tendre.
Mais elle t'a tourné, tabarnak.
Elle était forte, la fille.
C'est quoi ta face pendant ce temps-là?
Moi, c'était dans les années
que je venais de commencer à engraisser.
Fait qu'elle, quand elle m'avait vue,
elle avait fait, OK, il doit péser 180,
mais j'étais comme 2,10.
Puis là, quand elle spinait,
je chantais ses petites jambes,
elle s'est shakée,
puis j'étais comme, ah, la grosse tabarnak,
elle va tomber à terre.
J'ai été ennestie. Tu souriais, tu faisais quoi? Ah non, j va tomber à terre. J'ai été en estie.
Tu souriais?
Ah non, j'étais fâché. J'étais vraiment
fâché. J'étais vraiment
en tabarnak. J'ai donné de la merde
en plus au boss
de la place. J'étais comme,
Chris, chaque fois que je spinnais,
je voyais
le doorman me regarder.
J'étais comme, Chris, le doorman me regarder j'étais comme Chris le doorman
il aurait pu faire
on a eu Mike Warren en show
il y a 4 minutes
il spin
il spin sur la tête d'une bonne femme
là il y a Shrek
qui le tourne
Chris calme
on va faire quelque chose
c'est une bonne histoire il fait juste faire chose. C'est-tu qu'il va, tu te vois là?
Il vient juste faire des tatamans
à chaque fois qu'il parle.
C'est-tu qu'il est mort?
Ça n'arrive plus, ça.
Je ne vais plus dans les bars.
Tu te souviens encore de ça?
Ça, c'est la dernière fois
que je suis allé dans un bar tout seul.
Je n'étais qu'avec un autre gars,
mais lui aussi, je le voyais
qui me regardait. Il tournait en même temps. Non, c'est gars, mais lui aussi, je le voyais qu'il me regardait.
Tourne en même temps.
Non, c'est rare, je vais dans les bars.
Son plan, c'est de te faire prendre un shooter
et de se dire, garde-toi, le mec arrive, je te le fais
tourner sur la tête.
Quand je vais dans les bars,
je sais qu'il y a
plus de nous autres
que de elle.
Je vais prendre des verres
ici au pub quartier latin.
Vu que je sais qu'il y a quelqu'un qui me lève
ses épaules, je peux demander
à une barmaid
ou à quelqu'un de juste.
Tu peux-tu appeler quelqu'un?
Tandis que là, dans un bar
à Bromont, j'étais normal.
C'est sûr que c'est parce que tu n'as rien dit.
Je criais, mais il y avait de la musique.
Non, non, je criais.
J'étais pas silencieux.
OK, c'est ça.
Moi, je m'imaginais, là.
Alors, alors...
Non, non, non, non,
je criais. Je m'imaginais
croiser de par main tout le temps de même.
C'est que t'es zizi.
Ah, non, non.
T'as que tu criais pendant...
Je criais pendant que la toune jouait.
Avec la musique.
Life is a highway.
I wanna ride it.
Ah!
Ah, c'est...
Mais bien, nous autres, là, tu sais,
hier, j'ai lutté d'abord
que le monde avait bu pas mal,
puis, tu sais, l'interaction,
t'es genre beaucoup, genre... C'est vulgaire au bout, puis, tu sais, hier, j'ai lutté d'abord que le monde n'avait plus pas mal. L'interaction était genre beaucoup, genre
« va chier, va me tailler ».
C'est vulgaire au bout, puis à la fin, « bon, chaud, c'est le fun ».
Je pense que le monde est plus conscient aussi
qu'il ne faut pas faire ça.
C'est ça le danger de l'alcool.
C'est que mettons quelqu'un qui est
comme agent, qui va faire « va chier,
tabarnak », mais un coup qu'il a
huit verres de trop,
là, il a oublié que,
« Hey, je l'ai envoyé chier en gag,
puis là, ça devient... »
C'est vrai, je me suis pogné dans la barre l'année passée.
Ah oui, hein?
Oui, l'année passée.
T'es pogné, pogné?
Pogné, fight, là.
Fight?
Oui, dans le fond, tu sais, je suis en train de faire...
C'est en vrai dans la foule, tu sais,
la foule aime ça, c'est un bord à Québec.
Puis c'est ça, le gars, il essaie de m'agripper.
Pour te lever?
Oui, il m'a levé, il m'a pogné les jambes, jes j'étais comme qu'est-ce qu'est-ce qu'il fait là je me
virais puis là j'ai donné la poche derrière la tête
ok puis là sa blonde elle s'est sauté sur moi j'ai fait hé tabarnage ça dégénère
là tout de suite les lutteurs sont arrivés puis ça s'est séparé mais tu sais nous autres
moi ça me dérange pas de me battre mettons ok tu sais je sais que les lutteurs vont venir
j'aime ça cette phrase là c'est pas quelque chose qui me dérange.
OK.
Non, mais ça ne me dérange pas.
Tu comprends?
Oui, je comprends très bien le feeling.
Mais c'est juste que je n'aime pas ça.
Ça casse le mood.
C'est plat.
Moi, ça ne me tente plus de lutter rendu là.
Je suis plus craignant pour me battre
que pour faire un show,
un petit spectacle comme toi.
Je ne comprends pas le monde qui intervient
durant un spectacle pour essayer de gâcher le show.
J'avais été un moment donné,
j'étais pas avec, mais j'étais dans un bar
pis il y avait GSP qui était là.
Ah, ça doit être fatiguant.
C'était dans les années qu'il était champion du monde.
Pis il y avait
tout le monde qui allait le voir.
Pour se battre.
Juste montrer
que t'es le champion du monde, mais
moi,
je suis quand même fort.
C'est comme, tabarnak,
calme-toi, Calice.
Laisse-le. Chris, il s'entraîne
tout le temps. Il boue une fois
par mois. C'est son soir
qu'il boue. Laisse-le boire
son Esti Drink.
Puis décolle-le. Va engueuler
tes enfants à la maison,
Christy.
Ben non, Westy.
J'aime aussi bien cacher à le GSP une fois
qu'il en mange une tabarnak et qu'il lâche ses enfants.
Là, imagine si tu avais le malheur
d'avoir une machine à coups-point dans le bar.
Là, c'est tout le monde
qui veut te payer. Toi, ils doivent te demander
de faire ça.
Tu sais ce qui m'énerve?
Le bras de fer.
Ça, je suis plus capable.
Moi, ça m'énerve.
Serais-tu game, Mike, de le pogner?
Non.
Il va être bleu jusqu'à l'année prochaine.
Il a pris une calotte.
Tu sais,
il y avait le film
de Sylvester Stallone
dans le temps
qui s'appelait
Cobra
qu'il avait sa calotte
puis il perdait
mais aussitôt
qu'il commençait à perdre,
il le revirait de bord
puis il rock!
C'était tout le temps
ça qu'il faisait.
Il prenait la peine de...
T'es en train de perdre,
pis tu sais...
Claude, que c'est-tu!
Comme ça donnait un pouvoir surhumain.
Là, je suis sérieux.
Moi, quand j'ai commencé à travailler à la prison,
sérieusement, ça a intimidé les gars.
J'avais des gros bras pis les veines sortent.
Arrête de jouer à ça.
Arrête de jouer à ça, Chris suis comme, mais chassis-la,
je fais rien.
Arrête de jouer à ça,
Chris.
Je suis là,
je suis assis-là,
je fais rien.
Je fais pas des poses plastiques
en chest huilées dans la console.
Hé, mon tabarnak!
Voyons,
Chris, je fais rien,
je suis là.
Arrête de jouer à ça.
Je suis comme,
moi ça qui joue à ça,
je fais rien.
Mais c'est ça,
c'est le premier look
que je donne.
Parce que la réputation
d'un gars qui s'entraîne,
nous autres,
c'est que t'as des douchebags.
Ah, ce petit douchebag!
Mais tu sais,
c'est une vieille mentalité. C'est juste qu'ils ont pas de culture généraleîne, nous autres, c'est que t'as des douchebags. C'est une vieille mentalité.
C'est juste qu'ils n'ont pas de culture générale.
Mais c'est sûr que des gyms aussi,
des fois tu rentres et la compétition s'installe.
Regarde-moi le tabarnak.
Je ne fais rien, Chris.
Moi, je m'entraîne pour moi. Je ne crie pas.
Je ne me promène pas. Tu es tuilé en chest.
Je ne fais pas mon show.
Moi, tu ne cries pas.
Ça va changer.
En tout cas.
Tu es mon gérant, ça va changer. Moi, je veux que tu cries dans les gyms c'est monstrueux
on ramène le douchebag
on le rééditionne
quand t'es devenu gérant de lutte
tu regardais dessus
les vieux gérants de lutte
pour t'inspirer t'es tropu gérant de lutte, regardais-tu les vieux gérants de lutte pour
t'inspirer? Mettons, les
Eddie Creechmen. T'es trop jeune de te rappeler d'Eddie Creechmen.
Non, non, je regardais
juste des scènes.
J'ai regardé des scènes. Google Eddie Creechmen.
Ok, il m'a googlé ça.
C'est le meilleur.
J'ai regardé des scènes, c'est tout.
Moi, j'ai envie de me battre aussi.
C'est ça que ça veut dire.
J'aimerais ça me battre.
Il va se battre au stade.
J'ai une bonne anecdote où j'ai passé proche
de me battre après deuxième année.
Au cégep,
je suis arrivé avec des souliers de quilles
d'un bord. Ça me faisait rire d'avoir
des souliers de quilles.
Tu glissais-tu? Un petit peu, oui. Sur le dance floor, j'étais crampé d'avoir des souliers de quilles d'un bar, ça me faisait rire d'avoir des souliers de quilles. Tu glissais-tu?
Un petit peu, oui. Sur le dance floor,
j'étais crampé d'avoir des souliers de quilles.
Sais-tu des souliers de quilles loués?
Fait que t'avais des gens,
des neufs et quilles en arrière.
La grandeur et quilles en arrière.
J'aimerais m'excuser au salon de quilles d'un jonquière.
Mais oui.
Mais ça, ça veut dire
que t'as laissé tes vrais souliers
au salon de quai.
Je suis arrivé avec des pichous.
Il y avait des trous dans mes running shoes.
J'ai fait, « Chris, ils sont plus propres que les miens. »
Je m'en vais avec les souliers de quai.
Je suis arrivé au bar et un gars qui m'a regardé dans les yeux a fait,
« T'as des souliers de quai, tabarnak! »
Puis il m'a donné un coup de pied
dans les tibias.
Puis là, j'ai fait
« Ouais, j'ai des souliers de quai. » Il fait
« Mais c'est là! » Puis là, j'ai fait
« Ouais, OK. » Puis là,
j'ai désamorcé et on s'est pas battus.
Christ! T'as-tu...
Vous auriez dû régler ça avec
un match de bowling.
OK! Dans le bar! Oui, c'est ça! On va avec un match de bowling. OK. Dans le bord.
Oui, c'est ça.
On va faire une allée avec des titres.
Dans le bord, je ne suis pas que la 8,
avec deux bottes de wiser vide.
Salut, Kiko.
Tu n'as même pas de balle de bowling.
Tu as juste des rum and coke que tu glisses.
C'est ça, ce serait drôle.
Mais oui, tu fais, OK, il y a toutes sortes de monde. La violence dans la main, tu fais, ouais C'est ça. Ça serait drôle. Mais oui,
tu fais,
OK,
il y a toute sorte
de monde,
la violence dans la main,
tu fais,
oui,
les bords,
là.
Hey,
Yann,
y a-tu des questions?
Oui,
monsieur,
il y a pas mal
de questions.
Il y en a des bonnes
à part ça.
Parfait.
Question pour Joe,
peux-tu nous parler
de ton hater
suite à ton passage au 4 juillet
oh oui ton passage au 4 juillet
ouais ouais ouais
t'étais là quand il y avait
les enfants
je faisais de la propagande
non seulement j'étais là j'ai applaudi
mais tu sais j'étais habillé en matrice
avec des petites lunettes
j'avais l'air d'un astide fou
j'ai fait l' en matrice avec des petites lunettes pis j'avais l'air d'un astide fou pis j'ai fait
l'entrevue, tout a bien été
pis après ça, ils ont fait comme rentrer
des enfants sur scène pour poser des questions
pis tu sais, je m'en doutais pas que ça allait être ça
j'étais assez en arrière pis là
la question ça a été, qu'est-ce qu'on devrait faire
avec les non-vaccinés, pis là je regarde les enfants
je fais, Christ, ils ont 9 pis 11 ans, c'est tabarnak
je veux même pas stand the heat de cette question-là.
Moi, je voulais voir leur opinion
vu que je passe toutes mes opinions
sur ce que ces enfants de 9 et 11 ans pensent.
En plus, c'est comme tordu
parce qu'on a un dicton qui dit
« La vérité sort de la bouche des enfants. »
Fait que là, t'es comme « Chris, mais pourquoi leur donner ça? »
Fait que là, j'ai commencé
à regarder les autres.
J'étais là, « Wow! »
Je criais sur le plateau.
J'étais comme, « C'est fou, cette question.
C'est malade. »
Je me dis, « Chris, cette personne-là
croit encore au Père Noël. »
La réponse de la jeune demoiselle,
c'était qu'on leur enlève leurs droits
un à un et on appelle la police.
Je suis comme, « Tabarnak!
Tu ne peux pas appeler la police.
Bon, mon voisin est non vacciné! On arrive, madame!
Déjà, la police,
tu veux pas les mettre dans un problème de même?
Tu peux même pas les mettre dans aucun problème.
En tout cas, mais...
Fait que là, on arrive,
le lendemain, c'est comme, on voit,
moi, je vois le montage, je suis comme, asti, j'ai l'air
d'applaudir comme...
Grosse vache qui est contente! T'as l'air d'applaudir comme une grosse vache qui est contente.
T'as l'air, t'étais à ça
de manger le cul à Legault.
Oui, oui, oui.
T'étais comme...
Bravo!
Bravo, François!
T'as bien fait ça.
Fait que là,
j'étais comme... J'ai l'air d'un fou. Parce qu'en plus, j'applaudissais, ça. Fait que... Fait que là,
j'étais comme, collé, j'ai l'air d'un fou. Parce qu'en plus, j'applaudissais, je criais
pis sur le plateau, ce qui était fou,
c'est que quand les enfants ont fini de répondre, c'était
pas devant public, mais ils ont mis un
audio de foule en canne.
Ah, c'était le délai.
C'était le délai comme si on était
U2 dans les stades gonflables.
C'est comme...
Where the street?
Fait que là, j'étais là... Après ça, tu me vois applaudir comme un épais.
J'étais là...
T'as-tu eu du monde qui t'ont contacté,
que tu connaissais?
Je sais que t'as eu bien de la marde sur les réseaux sociaux.
Mais genre des mononcles ou des cousins
qui t'ont appelé.
Non, non, ils ont tous dit... Tabarnak tous dit tabarnak, j'ai expliqué la situation
et ils étaient comme, ok, oui, il m'a semblé aussi
mais même mes amis d'enfance, tout le monde était comme
à ce petit cave, parce qu'ils savent
que quand je suis devant un peu un phénomène
comme celui-là, mon premier réflexe
c'est d'applaudir
je commande ça, tu sais, idiocratie un peu
de faire tabarnak
mais moi quand j'avais vu ce scandale-là, je l'ai vu applaudir j'ai fait, ok, c'est d'applaudir, je commande ça. Idiocratie un peu de faire tabarnak. Mais moi, quand j'avais vu ce scandale-là
et que je t'ai vu applaudir, j'ai fait
« OK, c'est juste drôle.
Si tu fais juste,
il fait son épée. »
Oui, parce que tu es comme Chris.
Je n'ai pas envie d'enlever des droits à quelqu'un
parce qu'il est non vacciné. C'est son problème.
Même si un enfant de 9 ans te dit de le faire.
À moins que ça soit le mien.
Si c'est le mien,
si c'est ça sa liste pour le Père Noël,
papa va tout faire.
De nuit, t'as ce type, une fourgonnette, moi, il est piqué.
J'ai vu,
il y avait un article qui disait qu'ils ont de la misère
aux douanes à Toronto
et à Montréal,
vu qu'il y a une pénurie de main-d'oeuvre,
ils devraient mettre des enfants de 9 ans
oui oui au douane mais tu sais aussi j'ai eu de la marde je sais pas si on avait
déjà parlé tu sais tu te rappelles quand on avait parlé du prix du prochain
stand up ouais ouais ouais tu sais j'ai eu de la marde aussi hein de qui t'as eu de la marde
genre après ça on m'a demandé d'aller à rouge pour faire des chroniques et tout
pis ils m'ont dit
faut que tu t'excuses
en ondes
si tu veux faire une chronique
fait que j'ai fait ben non
c'est vrai?
ouais
t'avais suggéré
comme quoi comme prix
hein?
suggéré
ouais
je suis capable de parler
ben le prix
ils m'ont
on s'est moqué
parce que Mike
ses 5000$
il chiale
parce qu'il est pas capable
de déposer cash à la banque
pis moi c'était le prix du prochain stand-up,
tu comprends? Fait que là, on a ri, puis là, on a dit
« Ah, non, non, non. » Puis là, après ça, il est arrivé le temps
où ils m'ont proposé quelque chose,
une chronique à rouge, mais ils m'ont dit « Juste une affaire,
il va falloir que tu t'excuses en long. » Je suis parti ça arrive.
Je fais « Ben voyons, il me semble qu'il n'y avait rien d'irrespectueux. »
Qu'est-ce qu'ils sont dégueulasses!
Ben c'est...
Ah ouais! Ils sont dégueulasses!
Demandez ça! Ben là, tu sais, j'ai déjà assez d'avoir léché le cul à Legault, c'est... Ah ouais? Sont dégueulasses? Demandez ça.
Ben là, tu sais,
j'ai déjà assez
d'avoir léché le cul
à Legault,
j'ai pas envie de...
Ah ouais?
J'ai pas envie
que M. Bell,
Graham Bell,
me vienne dans le nuque.
J'ai inventé le téléphone,
moi, mon gars.
C'est weird, ça. Ouais. Ah, Chris, moi, mon gars! » C'est weird, ça!
Ouais!
Hé!
Ah, Chris!
Moi, j'ai déjà eu une...
J'ai déjà eu un call de même,
un moment donné,
de Vidéotron.
La première année
d'En route vers mon premier gala.
Moi, j'avais animé
En route vers mon premier gala
la première année
vu que c'est un concept que je trouvais
qui tenait la route, mais c'était
à Canalvox à l'époque.
Avant ma TV.
Puis ma TV est devenue semi-respectée,
mais à l'époque, Canalvox,
c'est là où tu allais
quand tu avais les huissiers qui te couraient
après.
C'était pathétique.
Tu allais te cacher là?
T'allais te cacher
dans les studios de Canalbox.
Mais c'était dégueulasse.
Ils m'avaient
pitché cette idée de show-là.
J'aimais vraiment l'idée de show.
J'avais dit non.
Puis là, ils ont dit...
Mais ça, c'est même pas vrai.
Ils m'ont dit, regarde,
ça nous prend un animateur
de galop qui anime sinon le show il se fera pas puis je savais toutes les autres animateurs de
galop allait allait pas le faire fait que j'ai accepté de le faire fait que j'ai dit ok je
vais le faire vu que je trouvais c'était bon pour les nouveaux et là je n'ime le show on filme tout et je fais un statut
Facebook, c'est les premières années de Facebook
j'ai un
problème que j'avais avec Vidéotron
et je reçois
un appel, ils sont comme
tu viens d'insulter
Vidéotron, il faut que
tu t'excuses, sinon on va
canceller en route vers
mon premier gala je m'excuses, sinon on va canceller en route vers mon premier gala.
Puis là, j'étais comme, ben non.
Je m'excuserais pas.
Je m'excuserais, mon câble a lâché.
J'ai dit, est-ce que mon câble
a lâché, call list de Vidéotron?
Comment que
tu reviens de ça,
de faire, hey,
excuse Vidéotron,
si vous êtes quand même cool,
elle aurait sûrement lâché aussi. »
Puis tu sais, t'entends
comment les procédures... Vous vous souvenez
quand j'ai dit que Vidéotron, c'était de la main
parce que mon corps lâche? Bien, je le regrette.
Bien non!
Ah non, c'est vrai. C'était avant
Facebook. C'était sur mon
site web, sur mon blog.
Puis là, je fais...
Regarde, je ne m'excuserai pas.
Et là, ils ont rappelé et ils ont dit,
il faut que tu l'effaces, sinon
le show, on ne le met pas en onde.
Puis là, j'aurais dû
coller leur bluff.
J'aurais dû faire, hey, vous avez payé
500 000, puis c'était à prod'l'eau,
1 million. Fuck you, vous allez le mettre en nombre. »
Fait que là, tout était là.
La relève, Vidéotron.
Moi, je pensais à toutes les...
Fait que là, j'essayais de négocier ça,
puis je savais comment ça marche.
Anyway, tu sais, à l'époque, les blogs,
puis à ce temps,
quelqu'un qui veut que tu enlèves quelque chose de Facebook,
attends trois minutes,
le monde va l'oublier.
Anyway, fait que moi, j'ai attendu comme une semaine,
puis je l'ai enlevé.
Puis je me suis tout le temps senti coupable
de l'avoir enlevé.
J'étais comme tabarnak, j'aurais pas dû l'enlever.
Asti, ils m'ont oublié.
C'est que ça change rien.
Ça change rien, mais ça a changé tout pour moi
vu que là, j'étais comme « Collisse de tabarnak,
je suis la marionnette de Québec. »
Je me disais ça aussi dans
cette optique-là. Si je m'en vais m'excuser
en ongle à Rouge FM, premièrement,
c'était Énergie qui nous donnait
une chronique.
Là, à Mike Ward, si vous écoutent, j'ai niaisé
un peu fort avec mon collègue Mike.
Je voudrais m'excuser d'avoir dit des sottises
sur Énergie, mais le monde va faire.
On s'en calisse.
On est des madames de 18 à 45 ans. on écoute pour monsieur war podcast podcast mais quand tu t'excuses
excuse et 10 tu crois bien moi c'est cela et j'avais juste retiré mon affaire. Ah, il faut juste l'effacer. Oui, mais j'ai jamais eu...
Chaque fois après celui-là, j'ai tout le temps...
Aussitôt qu'ils ont dit « il faut que tu refuses,
il faut que tu t'excuses », je refuse tout le temps.
Puis c'est ça que j'aurais dû faire cette fois-là,
mais je ne le savais pas.
Oui, mais à un moment donné, tu ne veux pas toujours
être derrière des scandales pour rien. Oui, puis tu ne veux pas aussi... Pour vrai, je pensais, je le savais pas. Ouais, mais à un moment donné, tu veux pas toujours être derrière des scandales pour rien.
Pour vrai, je pensais,
je me disais, ça peut être cool
pour, mettons, la première année,
il y avait les pick-books, j'avais jamais vu
de ma vie qui me faisait capoter.
Il y avait
Guillaume Wagner, il y avait plein de monde que je me
disais, ce monde-là mérite
leur place.
C'était de la bullshit.
Ils ne l'auraient pas retiré.
Mais là, ils mettaient cette pression-là.
C'est comme s'ils me disaient
« Hey, c'est toi qui décides
si les piques bois
vont vivre de l'humour
ou rester chez leurs parents. »
C'est quand même...
C'est un espoir dégueulasse.
C'est quand même ratoureux.
Des estis de vidange.
Je vais aller à Rouge FM la semaine prochaine
m'excuser.
La semaine passée,
à Sous-Écoute,
j'ai dit que Québécois, c'était des vidanges.
J'aimerais m'excuser.
À votre histoire.
Ils ont un petit power trip.
Il n'y avait pas de quoi avec Louis Morissette.
Ils ont un petit power trip.
Es-tu en train de dire que
P.K.P. a un power trip?
Hey!
Voyons!
Ça m'a l'air d'un gars
cool, relax,
stable. Moi, j''a l'air d'un gars cool, relax, stable.
Moi, j'ai juste l'impression que ce gars-là, si tu arrives pour gagner une game de crib,
il veut la table à l'envers en criant.
Pick-upé, pour vrai,
chaque nouveau gérant de lutte
devrait faire des Google Emmits du pick-upé.
Faire, oui,
c'est lui que je deviens.
C'est bien.
Oui, bon, OK.
On va faire ça.
Prochaine question, Yann.
Prochaine question. Il m'en reste
deux bonnes.
OK, deux bonnes.
Il y a une question pour Marco.
Est-ce que
tu étais là la fois
de l'évasion en hélicoptère
il y a quelques années?
Ben oui.
Tu étais là?
Oui.
Peux-tu nous en parler?
Ah oui, c'est vrai, c'est vrai.
C'était hors Saint-Ville,
l'évasion en hélicoptère.
Oui, il était là.
Ah OK.
C'est moi qui travaille
en hélicoptère!
Mais dans le fond,
c'était simple, là.
Très simple.
Il est arrivé
dans l'hélicoptère.
Atterri.
Il a atterri.
Mais dans le fond,
ce temps-là,
on n'avait pas de système
pour détecter,
mettons, de loin, tu sais.
À ce temps-là,
il y a des drones,
ça, on les détecte de loin
puis il dit,
il y a des avions qui passent.
Là, c'est un périmètre,
mettons.
Ah, OK,
il y a quelqu'un qui s'en vient.
On est plus surveillés. Là... Non, c'est pas que là, t'étais juste comme, comment ça, il y a un avions qui passent. L'astro, tu sais, un périmètre, mettons. Ah, OK, il y a quelqu'un qui s'en vient. On va aller pour surveiller.
Là...
Non, c'est pas que là, tu étais juste comme...
Comment ça, il y a un hélicoptère?
C'est quoi ça?
Mais, t'es mal...
Parce que lui qui travaillait sur la tour
pour surveiller les cours extérieurs,
parce qu'il était comme au-dessus...
Mais ils n'ont pas de gun!
Ils n'ont pas de gun!
Ben, techniquement, oui.
Techniquement?
Ouais.
Qu'est-ce que ça veut dire, techniquement, oui?
Ils ont des guns, mais les balles sont dans le sous-sol.
C'est des balles à blanc, c'est ça?
Techniquement, oui.
Toutes les lockers sont barrés.
Personne ne sait ça où les clés sont.
Ils shoot comme des cartoons.
C'est un drapeau qui écrit « bang ».
« Collez, ça se dit de Bugs Bunny. »
« Je l'ai eu, douille. » D'habitude, on prendable de Bugs Bunny. Je l'ai eu.
D'habitude, on prend les armes quand on va à l'extérieur.
OK.
L'hôpital, les affaires là.
Dans le fond, c'est un nouveau qui travaille à la tour.
Puis il a vu l'hélicoptère arriver.
L'hélicoptère est arrivé comme ça.
Flop, elle s'est arrêtée.
Les gars étaient dans la cour extérieure.
Eux qui voulaient s'évader.
Il a lancé plein d'armes. Je peux pas nommer des armes, mais on va dire...
Des couteaux, des affaires pour couper la grille,
des choses comme ça. Puis eux qui voulaient
s'évader, ils sont rentrés dans l'hélicoptère.
L'hélicoptère a décollé direct. Ça a pris genre
quelques secondes.
Puis il y en a un de la gang
qui n'a pas rentré.
Puis eux s'en sont fait repogner
à l'extérieur parce qu'il voulait s'évader je
pense au mexique ou je peux trop quoi mais c'est ça c'était c'était une grosse chose de criminalité
c'était gros le fait d'arriver encore une écarte a grandi sorti de court telle journée telle heure Oh, excuse. Je vais te laisser finir ton histoire, Pablo.
Il s'est posé, bang, il a lancé les armes pour les eaux détenues. Les eaux détenues,
il les a pas prises. Puis eux qui voulaient embarquer,
il a décollé.
Ils ont lancé pour 30 000 $ à terre.
Prenez des armes, ça c'est mon corps.
C'était comme
tous les détenus
pouvant embarquer. C'était comme, qui vient dans l'hélicoptère? Dans l'hélicoptère, je pense que c'était comme tous les détenus pouvant embarquer, c'était comme
« Qui vient dans l'hélicoptère? »
Dans l'hélicoptère, je pense que c'était eux qui avaient collé l'hélicoptère.
C'était du socialisme.
Oui, c'était les frais
du mail des hélicoptères.
Il me semble que quand tu réécoutes le tape, il y avait un gars
avec un dictaphone qui criait « On s'en va au chalet
Kohl's Night! »
C'est le chalet Kohl's Night.
C'est ça.
C'était genre quatre personnes
qui avaient collé l'hélicoptère.
Les autres n'étaient pas au courant.
L'hélicoptère arrivait, ça posait,
les autres embarquaient.
Les criminels qui sont embarqués,
c'est quoi qu'ils avaient fait?
C'est ça, je ne me rappelle plus.
C'était une opération.
Ça se règle que c'est alcool au volant.
Il passait trois semaines.
Elle suicide les fêtes de semaine
pour payer mes étiquettes.
C'était quand même quelque chose de vraiment gros.
Il a même...
Les détenus qui avaient fait le crime,
ils les avaient changés de ville
parce qu'ils intimidaient trop les juges.
C'était gros, là.
Oui, oui.
Là, vous autres, vous avez vu l'hélicoptère,
puis tout de suite, les gars,
saute sur votre crayon un rapport.
Toi, bouge pas, tu vas avoir un rapport. Non, c'est ça. On est tous dans de suite, les gars, saute sur votre crayon un rapport, vite!
Toi, bouge pas, tu vas avoir un rapport!
Non, c'est ça. On est tous dans vos trous, mon gars!
C'était un capot. Hey, le man, je te dis,
il a quasiment figé. T'es comme, tabarnak,
qu'est-ce qui se passe là?
Toi, t'étais là, ce jour-là. Ouais. OK. T'étais où dans le building
quand l'hélicoptère...
Il a sauté.
Tu sais ce qu'on disait?
J'ai sauté sur l'hélicoptère, j'ai pas eu le gage.
Je suis toujours en retard.
C'est juste que ça a tellement fait vite
que c'était capoté.
Puis là, après, ça veut dire qu'il y avait quelqu'un du staff
qui fallait qu'il fouille dans la courbe
pour faire...
C'est un couteau.
Ramasser tout.
C'était rentrer vite.
Il faut ramasser.
Les agents sortent dehors,
il faut les gars à nu, c'est la grosse affaire.
C'est parce que quand il y a quelque chose
qui se fait dropper dans la cour...
Il faut les mettre à nu pour trouver des couteaux?
Écoute, les drones, je pense,
ça va valoir la peine.
Là, comparé,
les drones y arrivent,
ils droppent quelque chose,
puis eux, ça sert ça dans l'anus.
OK.
Dans le fond, c' votre sud des poches ça doit faire mal un couteau dans l'anus
parlement
couteau c'était des gardiens de prison tu vois une petite
lame qui sort d'à travers le pantalon tel gars qui marche à sa cellule
coulisse rouge beurre-lanus. Ok. Du beurre, oui. Une sorte d'art. C'est-tu du beurre ou du K-Wire ou de la vaseline
ou c'est-tu...
De la margarine.
Moi, j'ai demandé...
De la margarine, c'est ça?
Moi, j'ai demandé...
De la margarine.
Moi, j'ai demandé
si c'était de la non salée
au moins.
De la salée, mon gars.
Et d'habitude, c'est ça.
Il y en a qui ont
des gros anus quand même.
Puis il y en a qui...
Dans le fond,
ils appellent ça des plugs.
Ok. Dans le fond, c'est un drone qu'ils amènent pour des gens qui ont des gros anus quand même. Dans le fond, ils appellent ça des plugs. OK.
Dans le fond, c'est un drone qu'ils amènent
pour des gens qui ont commandé quelque chose de l'extérieur.
Puis là, c'est des plugs qui se droppent.
Fait que lui, il prend la plug, il se met ça là.
Comme l'inverse d'une poule.
Oui.
Exactement.
Puis, tu sais, des fois, on peut savoir qu'un drone s'en vient
parce qu'il y en a un, lui, il rentre deux plugs dans son anus.
Puis, ils sont jamais dehors.
Tu vois Steve sortir dehors. C'est ça, là, tu fais « Oh, il va y avoir un drone qui s'en vient »
parce que Steve, il met...
Elle est plugueuse.
Elle est plugueuse.
C'est ça, genre, ils mettent des...
Tu sais, les affaires de la piscine, des faumes.
Des nouilles.
Des nouilles.
Des biguettis.
Ils mettent ça là-dessus pour quand ça tomine, des faumes. Des nouilles. Des nouilles. Mettre ça là-dessus,
quand ça tombe, ça ne brise à rien.
OK.
Fait que là, c'est ça.
Ils rendent des patchs,
c'est beaucoup populaire en prison.
Des patchs de cigarettes?
Oui, ça, ça se vend super cher
parce que les gars ne peuvent plus fumer en prison.
OK.
Eux, ils coupent ça en lanières,
ils mettent du thé,
ils mettent, je ne sais pas,
au moins de la confiture à framboise
soupçonnée d'un petit papier.
Mais ils ne la mettent pas dedans.
C'est pour faire le scellant.
Moi aussi,
tu me l'as expliqué.
Le scellant,
tu ne comprenais rien.
Ils fument la patch.
Ils mettent la patch,
une lanière de patch,
du thé,
une petite shot de confiture,
ils forment le papier
et ils fument ça.
Parce qu'il n'y a plus
de cigarette en dedans.
Impossible
d'acheter une cigarette.
Impossible,
oui, c'est ça.
Il y a quelqu'un qui vient de faire...
Tu sais, qui a fumé pendant 30 ans,
qui se ramasse en prison.
Il a un trademark patch.
Parce que là, il doit capoter en tapant.
Moi, je capoterais.
Ce n'est pas la prison le pire.
Ça aurait été genre de ne plus fumer.
Oui, c'est ça.
Il rentre en tapant.
Moi, je ne t'en prie pas.
Ça ne peut pas aider de l'agressivité là-bas.
La blogue dans le cul qui me ferait capoter.
Mais c'est ça, des fois, il dit...
Hey, Mike, là, si tu t'en vas dans la cour, tu mets ça dans l' C'est ça, des fois, il dit « Hey Mike,
tu t'en vas dans la cour et tu mets ça dans l'anus. »
Là, il arrive avec un couteau de glamour.
Il arrive avec le beurrier.
Mike, ça se passe là.
Doseward, beurre, tu mets l'anus.
Mais les gars
qui font ça sont payés.
La plupart,
c'est-tu des volontaires
ou c'est des volontaires que
« Hey, tu te beurres le cul,
sinon je te fais de la gueule. »
Parce que le gars du drone, lui,
a été payé déjà.
Ça dépend du monde.
Parce que, mettons, moi, si je paye pour quelque chose,
je ne l'ai pas.
Toi, tu as une shape de gars qui va m'intimider.
Moi, j'ai une shape de « Passe-moi le couteau! »
« Passe-toi, je vais te beurrer l'anus! »
Moi, j'achèterais la paix en hostie.
Si tu ne veux pas, il va y avoir des répercussions.
C'est ça.
Les répercussions sont quand même très solides.
Toi et moi, ça serait deux et trois.
Là, tu es comme « Ah! Qu'est-ce qui va
dé-slacker plus mon anus?
La plogue ou eux autres?
Oui, mais la plogue,
c'est toi qui rentres,
eux autres, c'est eux autres qui rentrent.
Tu as le contrôle sur la plogue.
Des fois, tu les vois,
elles essayent,
ça ne marche pas.
C'est comment gros la plogue?
Ça varie.
Ce n'est pas un affaire de même.
Non, c'est ça.
Il y a plusieurs plogues.
C'est tout emballé
dans les vidanges
serré serré serré
pis ça varie
mais ça tombe
c'est parce que
tu fouilles les gars
quand t'es rentrant
dedans
ouais à nu
ok
parce que ça serait
malade
si tu fouillais
pas à nu
pis le gars
réalisait
j'aurais pu juste
mettre ça
dans ma poche
j'ai ça dans le cul j'aurais pu juste mettre ça dans ma poche.
Non, le cibouin.
J'ai ça dans le cul, j'ai mes grosses poches vides.
C'est juste que, tu sais, c'est surveillé par des caméras et tout.
Tu peux pas... Tu en es voix quand ça arrive.
Puis c'est ça, on est fouillé à nu,
puis des fois, tu vois le petit morceau dépassé.
Ça doit être humiliant, se faire fouiller à nu.
Fait que chaque fois qu'ils sortent dehors...
Mais tu dis que toi, mettons, si tu fais une sentence, juste rentrant dedans, tu te faire fouiller à nu fait que chaque fois qu'ils sortent dehors tu dis que toi tu fais une sentence juste rentre en dedans tu te fais fouiller à nu tu vas à la
cour extérieure pour une comparution à nu tout le temps aller le tour tout le temps mais quand tu
vas dans la cour c'est quand même pas pire parce que tu pognes ton paquet tu oses ça la bouche tu
te penches c'est plate làons. Mais tu trouves le...
Mais pas à chaque fois
que tu vas dans la cour.
Oui, c'est ça qu'il dit.
Oui, tu vas à la cour.
Tu comparais tous les jours.
Admettons un humoriste qui s'en va faire un show
à Sherbrooke dans une prison.
Oh! Oui, oui, ça se peut.
Mike, il se lève le paquet.
Il te le passe à la hausse.
Je viens d'apprendre,
c'est moi qui ai pogné pour amener toutes les chips.
Oui, c'est ça.
Mais c'est ça, tu sais,
les sentences de fin de semaine,
ils demandaient aux gars de rentrer des affaires.
OK.
C'est ça, les gars se cachaient des...
Mais tu sais, il y a plusieurs qui achètent,
il n'y a pas juste dans l'anus.
Mais il n'y a pas...
Attends un peu.
Tu sais où les autres...
Dans l'urette.
Parce que, il me semble,
le meilleur trou,
c'est le cul
ou la bouche, mais la bouche,
il faut que tu le vomisses.
Ou peut-être l'autre...
C'est connecté, les deux.
Ouais.
Fait que la bouche, t'es peut-être pas obligé de le vomir, ça peut passer par en bas aussi.
Les souliers, ils enlèvent la semelle
pis ils mettent ça là.
C'est bien plus simple, ça.
La ceinture, les sites,
ils ouvrent ça pis ils mettent ça tout le tour.
Une ceinture de hache ou
des pilules quelconques.
Moi, je me mettrais un 3.5 de hache dans le nombril.
Bien collé.
Tu dirais qu'il est sale.
Pis là, c'est quand ils me disent
« C'est de la mousse! »
J'arrive avec du ha H tout gommant.
Ils vous testent-tu à Job pour la drogue?
Oui.
OK.
Oh, il y a des gros tests.
Une fois par mois, une fois par semaine,
une fois aussi mois.
Mais ils annulent eux autres aussi.
Nous autres?
Oui.
Non, mais c'est avant de rentrer là.
OK.
Puis après, s'il y a quelque chose qui se passe,
ils vont nous tester, quelque chose comme ça. Mais ce n'est pas habit rentrer là ok pis tu sais après s'il y a quelque chose qui se passe c'est sûr il va nous tester quelque chose comme ça
mais c'est pas habituel
non non
ok ok
parce que tu sais
ça arrive que des agents
rendent des affaires
pour les détenus
parce qu'il y a
c'est tout le temps du sous-doyer
tu sais mais attends
c'est banal comme ça
si j'en ferais manger
une barre de protéines
t'es la bonne ça
me rentrais-tu
tu fais bien
non là
comment tu veux
tu sais c'est banal de même, ça? » « Me rentres-tu? » « Comment tu veux? »
C'est banal de même.
Si tu fais ça, mettons, une cigarette,
tu veux-tu de l'argent tabarnak?
Tu t'en souhaites assez de se doyer les agents.
Puis vous gagnez combien en travaillant là?
De quoi?
Salaire?
Salaire, oui.
80.
80.
Fait que si, mettons, quelqu'un dit,
« Il ne donnera pas 100 000 de bonus pour amener
des barres de protéines, là.
Mais, tu sais...
Je prendrais le risque.
Mais, tu sais, il doit y en avoir qui font comme
« Ah, Chris... »
Mais, en même temps, c'est un astide risque
parce que quand tu vas en prison...
Ben, il y en a beaucoup qui le font, ça le pire.
Mais quand tu vas en prison, puis t'es un ancien policier
ou un gardien de prison, t'es quasiment pire qu'un pédophile en
prison oui des sécurités à côté tu peux pas sortir de la prise s'il ya des des
places qui te mettre c'est des quatre murs de bétan puis un trou dans le
plancher puis tu fais tu es à faire ça c'est horrible c'est capoté le roi et
s'en a de là avec des lésions mentales incroyable c'est ça pas été enfermé là
tu bouges pour pieds membres chezoucher, il est où en ce moment?
Oh, bonne question.
T'es abandonnant qu'il m'en donne la peau.
Il est-tu à Donnacona?
Moi, j'entends dire Sherbrooke.
C'est lui qui va animer son show.
Mesdames et messieurs,
un ami à moi, Mike Ward.
C'est Môme.
Ça, je peux pas le dire sérieusement
je peux pas dire
il est où
ok tu le sais
pis tu peux pas le dire
ouais c'est ça
c'est bien drôle
c'est bien drôle
au début de chaque chiffre
ils font là
en ta gueule
non mais on a pas le droit
de nommer de nom
mettant il est où
pis tu sais
de ce show comme ça
ça va dire
il y a eu des délais
un indice
non
hey man c'est très le meilleur nommé de nom, mettons, il est où, pis t'sais, de ce show comme ça, t'sais, on va dire, il y a eu des délais. Un indice. Non, non.
Hey man,
c'est très le meilleur
jeu télévisé ever
avec Patrice Lécuyer.
Ouais, môme!
Ah ouais?
Imagine
si,
Asti,
il réussit
à s'évader
vu que lui,
il a dit
il était où.
Ouais,
à quelque part,
ouais.
Pis là,
les hauts nouvelles,
ils font... Ben, ça va être à cause de toi. Mon boucher, c'est évadé. Puis là, aux nouvelles, ils font...
Ça va être à cause de toi.
Mon boucher s'est évadé.
C'est pas ma faute.
Marco Estrada a une grande gueule.
La snitch à Estrada.
La snitch à Estrada.
C'est la seule chose
de plus slack que les prisonniers,
c'est sa gueule à lui. C'est ça.
C'est au bulletin de la 18h.
La snitch à Estrada s'est ouverte à la grand gueule.
On lui demande des excuses sur nos ongles.
Chance c'est lui, je m'excuse.
Je m'excuse d'avoir du sang sous les coudes.
C'est ça, on va dire qu'il y a des délits. Mais c'est ça, tu sais, on va dire,
il y a des délits, qu'est-ce qui se passe.
On va dire le meurtrier à Québec, là.
Lui qui avait quitté, là.
Hé, lui, Chris, là. Oh, tabarne.
Lui, Chris.
Ça, c'est le gars qui avait été dans la mosquée.
Ouais.
Non, là, attends un peu.
Là, je parle de lui qui a tué avec au sable.
Ah, le...
La mosquée aussi.
Le katana samouraï!
Oui, oui.
Mais...
Mais le gars de la mosquée,
il y a un frère jumeau
qui vit encore au Québec.
Imagine comment ça doit être
fucking lourd
pour le frère jumeau
qu'aux nouvelles,
tu vois ta face.
Bien, c'est pas ta face,
mais c'est la face
du gars violent dans le vagin
avec toi.
Puis,
là, tu voyais ta face
tout le temps. Du gars violent
dans le vagin avec toi.
C'est ça ton frère jumeau.
Ton frère, bien oui.
Il était agressif.
Il raconte des histoires terribles.
Il mangeait un placenta dans le ventre.
Je suis sorti de ma mère en premier,
puis il a pris le cordon ombilical,
il a fait ça.
Puis là, c'est tout de suite,
les gardiens de l'hôpital,
ils venaient le tasser parce qu'ils mettaient le doigt
dans le fontanel.
Non, mais ça doit être lourd.
Imagine comment ça doit être lourd. imagine comment ça doit être l'eau
c'est un jumeau identique
imagine comment ça doit être
tu vois ta face dans les médias
un peu comme Brachetti non c'est pas ça
ouais
c'est ça la rumeur
il y avait un gars qui s'appelait
Arturo Brachetti qui était comme un
il changeait de linge vite
pis là le monde disait...
C'était un jumeau.
C'était un jumeau.
Fait que là, il faisait...
Je suis habillé en panda.
Là, il se tassait.
Là, son frère était comme...
Moi, je porte un costume de castor.
C'était comme, à un moment donné,
ça a été une rumeur, ça.
C'est la...
Ouais, c'est ça.
OK.
Rien à rajouter
j'ai pensé à quelque chose
pour ton prochain gars là
je suis un panda
le pire
ça marchait
Chris
Arturo
c'était bon
c'était énorme
pendant pas longtemps
ben ça
pis monsieur Métan
c'était dans les mêmes années
monsieur Métan
dans les mêmes années
tu sais qui
monsieur Métan non on va le faire venir c'est un gars c'était dans les mêmes années. M. Métan, oui. Sais-tu qui M. Métan?
Non.
On va le faire venir.
C'est un gars tout habillé.
Je me sens qu'il venait d'Angleterre.
Il produisait des gaz à l'infini.
Il était capable de te péter la bonne fête.
Il se mettait de la farine sur le nus.
Ah oui.
On a su dans son reportage,
c'est un pluggeur professionnel.
C'est un pluggeur professionnel.
C'est la royauté
de Juste pour rire.
Ah Yann,
tu disais qu'il restait
à l'époque deux questions.
La dernière question, c'est quoi?
Oui, il en reste une.
Il en reste plus qu'une.
S'il en reste plus qu'une, c'est bien le fun.
Fait que tu peux continuer.
Il y en a un qui demande, c'est quoi le...
Admettons, l'avant-dernière, une que je trouve pas pire.
Il y a quelqu'un qui demande, c'est quoi le salaire, admettons, d'un lutteur
dans ta catégorie?
Combien tu gagnes en ce moment avec la lutte?
Sérieusement, ça,
c'est très tabou, parce que
beaucoup de lutteurs disent, moi, je vaux ça,
je vaux ça, mais moi, je dirais pas mon salaire.
Mais je peux répondre pour lui.
Oui, s'il vous plaît.
C'est lui qui s'occupe de mon portrait.
Dis pas son salaire, mais dis le pourcentage que tu prends
et dis ton salaire.
Au revoir.
Au revoir.
Non, mais Mike, tu comprends,
c'est comme quand Michel négocie un...
Ma petite calculatrice.
Déjà, il a marqué 12 d'instinct.
C'est écrit 12.
12 %.
Non, mais oui, c'est ça.
C'est comme les gars-là juste pour rire.
C'est rare, tu vas dire ton salaire,
si t'es peut-être pas payé le même.
Moi, par exemple...
C'est tabou, ça?
Moi, c'est tabou.
Oui, nous autres aussi, c'est sûr.
C'était Martin Petit à un moment donné
qui m'avait dit ça,
puis il avait tellement raison.
Il faut dire nos salaires.
Parce que quand tu dis pas ton salaire,
la seule personne que ça protège,
c'est la personne qui te paye,
qui essaie de te garder pauvre.
Ils font tout le temps comme,
« Regarde, je te donne 1000,
mais dis-le pas aux autres parce que... »
« Je te paye cher. »
« Je te paye cher. »
Puis là, t'apprends que l'autre,
il gagne 14 000.
Puis t'es comme, « Wow! »
Il y a un penthouse à Montréal une nuit.
T'es comme, « Bon, OK. » Moi, Guy Nantel m'avait dit ça un moment donné. Il était sign un penthouse à Montréal une nuit.
Moi, Guy Nantel m'avait dit ça un moment donné.
Il était signé avec Juste pour Rire.
Vote pour nos élections.
Moi, je n'étais pas signé avec Juste pour Rire.
Puis là, Guy, on parlait de nos gars-là, Juste pour Rire.
Lui, il était payé 7 000.
Moi, j'étais payé 42 000.
Il y a un astide
de différence.
Puis là, il m'avait dit
je suis payé 7 000 mais j'ai plus
vu que je suis signé avec Juste Foray
j'étais comme j'ai 35 000 de plus
que toi
pis oui j'y ai dit
pis il était fâché
pis il était fâché
pis il était fâché Chris il était fâché
c'est sûr man
il a pris son 7000
il a donné une madame
il a dit
quand tu es Mike Ward
fais la tournée sur tes épaules
est-ce que c'est drôle?
Oui, à chaque fois que ça se finit,
je voyais qu'il était en tête.
Il était content.
Salut, Dormant.
Salut, Dormant.
Salut, Mike.
C'est tabou.
Non, non, mais...
Tu ne veux pas répondre?
Non.
OK.
Mais tu devrais tu devrais mais
non des plus t'es plus dur à intimider que jacques rouge il ya deux affaires mon artiste
sera jamais ou ceux qui m'ont son salaire exactement fait que dernière question
Yann
une question de
Laure
Charles
Antoine Desgrange
qui demande
vas-tu avoir honte
quand Martin Lauzon
va te collisser
une volée
il est pas ici
de Martin Lauzon
sérieux là
tu joues à ça
si il y a une nuit intimidée
en plein show
non
on va t'apporter
une boule
c'est ça mon frère Jouer à ça aussi, il y a une nuit intimidée en plein show. On va taper. Aplausos Vamos lá! On va y manger les biens, Chris!
On va y manger les biens, Chris!
Le podcast est fini.
Merci beaucoup.
Bonne main d'applaudissements.
Joe Tommy et Martin Métivier.
Excuse-nous, Mike.
Merci, les gars.
Martin Lau, on va la marre.
Merci.
Si vous voulez voir ce combat-là,
c'est la semaine prochaine.
Non, c'est pas la semaine prochaine, ce combat-là.
On va le régler ailleurs, mon homme.
OK, on va le régler ailleurs.
All right.
Merci, tout le monde. Vous avez été car qu'on va là, on va le régler ailleurs Ok, on va le régler ailleurs Merci tout le monde
Vous avez été carré, bonne soirée tout le monde
Sous-titres par Jérémy Diaz Bye.