Mike Ward Sous Écoute - #391 – Louis T. et Vincent Bolduc
Episode Date: October 3, 2022Cet épisode est une présentation de Jus Frais (http://jusfrais.ca) et du courtier hypothécaire Alexandre Ouellet (https://www.alexandreouellet.com/)Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike ...reçoit Louis T. qui nous raconte avoir froissé un parti politique et Vincent Bolduc qui nous parle de la madame avec la grosse touffe.--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward, sous-écoute, merci beaucoup, merci d'être là, merci d'écouter chaque semaine, ça me touche, ça me touche plus que tu penses, ça me touche vraiment, merci, merci, merci, et j'aimerais remercier mes commanditaires, mes commanditaires, alexandrewallet.com, alexandrewallet.com, si t'as, mettons, mettons t'en as pas de problème de dette, mettons t'as pas de problème de dette, mais que tu voudrais juste renouveler ton hypothèque
et pogner un meilleur taux hypothécaire.
Si toi, tu appelles la banque, ils ne te donneront pas le meilleur taux
parce qu'ils savent que tu vas appeler une banque, tu vas appeler à la limite deux banques.
Mais Alexandre Wallet, il a accès, alexandrewallet.com a accès à 15 institutions
financières.
Il va t'obtenir le meilleur,
le meilleur prix sur le marché,
la meilleure promotion sur le marché.
Père pas ton temps. Ton temps, il est précieux.
T'as pas rien que ça à faire. Reste-y passer
tes journées, tes semaines, tes mois
à rencontrer des banquiers.
alexandrewallet.com
sont là pour toi. Que ton
crédit soit bon ou mauvais,
ils peuvent t'aider. Alexandre Wallet
a la solution pour vous
aider.
Et Juffret, moi j'ai eu la chance
cette semaine. Juffret, c'est
une nouvelle compagnie québécoise.
J'ai eu la chance de goûter
à leurs produits la semaine passée. Puis pour vrai,
c'était délicieux. c'était malade mental, tu sais, du jus, tu sais que t'aimes ça, du jus, mais tu fais comme moi, je trouve ça correct, parce que tu bois du jus d'épicerie, du jus de dépalant, c'est pas la même affaire, un jus frais, quand tu goûtes un jus frais, t'es comme, on dirait que tu fais, wow, je comprends, la vie, la vie. J'étais un imbécile avant aujourd'hui, mais ma vie a un sens grâce à Jufret.ca ».
Peut-être pas à ce point-là, mais ils livrent partout, partout, partout au Québec.
Ils offrent même, si tu es dans le coin de Gatineau ou Ottawa, il y a la livraison le lendemain.
Ce qui est le fun avec eux autres,
c'est qu'il n'y a pas de minimum de commandes.
Si toi, tu veux commander un jus,
tu peux commander un jus pour y goûter.
Tu ne seras pas déçu.
Tu ne seras pas déçu.
En plus, c'est le fun.
C'est tough, la business, depuis une couple d'années.
C'est une jeune compagnie québécoise. Allez
les encourager. Le site
web est effectif depuis le 1er
octobre. Fait que tu vois, c'est flambant, flambant,
flambant neuf. Eux autres,
ils ont besoin de notre aide, ils ont
besoin de notre argent. Allez leur
donner ton cash.
Jufrais.ca
juffrais.ca En direct du Bordel Comédie Club
à Montréal, voici Mike Ward
sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci tout le monde.
Merci, c'est gentil merci ça me touche
merci d'être là
moi là cette semaine j'ai été
ému toute la semaine
hier j'ai fait un show
j'étais à Brossard
au 10-30 et je savais
que mon show c'était
moi je pensais que c'était un show que j'avais prévu
au mois de mars, que là,
quand le gouvernement avait fermé, il l'avait poussé
jusqu'à hier.
Puis quand j'ai fait
une affaire sur Facebook,
il y a du monde qui me disait, non, non, mais
c'était mars 2022, mais avant ça,
c'était supposé être octobre
2021. Puis là, quelqu'un a dit,
non, non, mais avant ça, c'était... Puis j'aiobre 2021. Puis là, quelqu'un a dit, non, non, mais avant ça, c'était…
Puis j'ai appris qu'il y avait du monde dans la salle qui avait des billets pour le 19 mars 2020.
Asti, fait que, tu sais, la semaine que la COVID est arrivée et qu'on a fermé,
il y avait du monde, tu sais, que ça faisait deux ans qu'ils attendaient avec leurs billets,
qui n'ont pas demandé de remboursement.
En plus, il y a du monde qui avait probablement reçu ces billets-là à Noël 2019.
Ça n'a aucun sens.
En plus, je connais... Quand tu reçois des billets à Noël,
si ce n'est pas au mois de janvier, tu chiales.
C'est clair qu'il y a du monde qui a fait tabarnak au mois de mars.
C'est ce qu'on laisse. du monde qui ont fait tabarnak au mois de mars calisse
pis là
deux ans et demi
plus tard
il y a eu le show
mais c'était vraiment le fun
je veux remercier
merci tout le monde
qui était là
au 10-30
pis merci à vous autres
d'être là
pis c'est ça
j'ai
j'étais bien ému
toi Yann t'es-tu le genre de gars parce que moi là je te l, Yann, es-tu le genre de gars...
Moi, je te l'ai souvent dit, je suis le genre de gars,
je n'ai pas d'émotion, mais aussitôt qu'il y a de quoi de moindrement triste,
je pleure comme une petite fille de 4 ans.
Toi, je t'imagine pas pleurer.
Hé, Chris!
Tu pleures beaucoup?
Ben oui, ben oui.
Je suis un grand sensible, je suis un homme rose, moi, Mike.
C'est quoi qui te fait pleurer?
Crim, c'est drôle
que tu me demandes ça. J'ai vu une publicité,
je pense, il y a
deux semaines, mais je me souviens
plus c'était quoi la publicité, puis j'avais des larmes
aux yeux. C'est vrai, mais c'était
une publicité touchante ou c'était
genre Dan Bigra qui fait le
four d'F-50, F-150.
Il est tellement beau, Dan!
Je ne me souviens pas.
J'ai pleuré il n'y a pas longtemps aussi.
Il y a le film Lion.
Je l'avais vu au cinéma.
Le petit gars qui embarque dans un train.
Oui.
Je suis retombé dessus.
J'en ai écouté un petit bout.
Je ne sais pas pourquoi, la deuxième fois, je me suis mis à pleurer.
J'ai pleuré.
OK.
Oui, j'étais un grand sensible.
Tu étais tout seul ou avec ta blonde?
Non, j'étais tout seul.
Ah oui?
J'étais tout seul, oui.
Moi, c'est drôle, tu sais, quand je pleure tout seul, je suis bien à l'aise.
Puis quand ma blonde est là, je pense tout le temps qu'elle va me juger parce que je ne pleure pas aux bonnes places.
Tu sais, des fois, il y a des affaires
qui m'émeutent,
c'est « fuck all émouvant », là.
Tu sais, c'est genre, je vais pleurer dans un film d'Adam Sandler
qui parle à une vieille
madame, pis là, je vais être comme
« c'est tellement beau! »
Toi, ça doit être...
Les animaux, ça doit te faire pleurer
beaucoup, hein? Les animaux, ça me
fait... Pas tant. Non animaux, ça me fait...
Pas tant.
Non?
Oui, je suis un mauvais vegan là-dessus.
Moi, quand je vois les vidéos de la SPCA
avec Sarah McLachlan,
c'est comme les infopub de Vision Mondiale.
Au lieu d'être des enfants,
c'est des chiens un peu tristes.
T'en as un qui a juste
un oeil. Moi, quand
tu me dis que ça va être triste,
je trouve pas ça triste.
Y'a rien qui me faisait plus chier dans le temps que des humoristes
qui avaient leur numéro touchant
pis que là, la musique embarquait.
J'étais comme, j'aurais pleuré,
mais là que tu mets de la style musique,
j'embarque plus.
C'est comme si tu me guidais.
Moi, ça me fâche quand la télé
ou le théâtre ou les humoristes
me disent que je vais vivre.
Je suis comme « fuck you », je vais décider
moi-même ce que je vis.
Moi, je suis un
channel YouTube, puis ils ont aussi
un compte
Instagram.
C'est toutes des vidéos où c'est du monde
qui rescue des animaux. Il y a toutes sortes
d'animaux. C'est tellement beau.
Moi, je ne pleure pas là-dessus, mais ça
me touche vraiment.
Moi, j'aime ça. Moi, j'aime tout le temps.
C'est tout le temps un animal qui n'est pas
bien. Il a peur. Puis après,
il pèse 8 livres. Puis après, un an après,
il pèse 400 livres. Puis il est plein de forme. Puis deux mois après, il est mort d livres puis après, un an après, il pèse 400 livres. Oui, c'est ça. Puis il est plein de forme.
Puis deux mois après,
il est mort d'une crise cardiaque.
Il est obèse, mais ça me touche.
Puis je ne pleure pas quand ils sont mal en point.
Je pleure quand ils sont...
Tu pleures quand ils se font sauver.
Oui, je pleure quand ils sont heureux
puis ils courent dans les bras de leur maître,
leur nouveau maître, tout ça.
Mais quand ils sont maganés puis ils courent dans les bras de leur maître, leur nouveau maître, tout ça. Mais quand ils sont
maganés, tout ça, non.
Moi, il y avait une vidéo que j'avais
trouvée bien touchante.
Je pense que c'est australien. Il y avait comme
un couple d'hommes
qui avaient élevé
un lion, puis après, ils laissent
le lion aller
dans la nature. Parce qu'un lion,
c'est pas supposé vivre avec deux dos dans l'Australie. Après, ils retournent voir le lion aller dans la nature. Parce qu'un lion, c'est pas supposé vivre avec deux dos
dans l'Australie.
Après, il retourne voir le lion
genre huit ans plus tard.
Le lion qui est adulte vient les voir.
Il y a un des gars qui fait un câlin au lion.
Le lion saute dessus.
Amicalement,
ça serait mauvais.
C'est lui!
Puis l'autre qui fait, c'est tellement
beau!
Ça, ça me touche.
Moi, ça me touche tout le temps
quand l'animal se rappelle
de l'humain, pour les bonnes raisons.
Pas quand c'est un chien qui voit
quelqu'un qui est comme...
Ça, ça m'émeut beaucoup.
Mais oui, c'est ça.
Yann, veux-tu qu'on parle des trucs qu'on a pleurés
ou tu veux qu'on commence le podcast tout de suite?
Moi, je commencerais le podcast.
Parfait.
Cette semaine, j'ai un de mes invités
qui va me surexciter parce que c'est la première fois
qu'il vient.
Si vous écoutez, il y en a un autre
que ça fait longtemps, longtemps, longtemps
qu'il n'est pas vu.
Il est calisse que je parle mal.
Je vous l'ai dit, ça fait longtemps
qu'il n'est pas venu
et que je ne l'ai pas vu, mais j'ai fait
ça fait longtemps qu'il n'est pas vu.
Je sonne vraiment comme un gars
que j'ai eu une commotion cérébrale avant d'arriver.
Est-ce que ça va bien, mec? Bien, moi, oui.
Je vois quelqu'un manger, je suis comme, qui fait? Qui fait?
Non, on a... OK, je vais vous présenter mes invités et j'espère, Asti, que je vais être capable de dire des mots.
Un de mes invités, c'est un de mes voisins quasiment.
Je pense que si je crie son nom de mon terrain, il m'entend.
L'autre, j'ai aucune idée où qu'il reste.
L'autre, c'est... Mais on va sûrement le savoir à soir.
L'autre, c'est un comédien, c'est un animateur, c'est un improvisateur,
c'est un auteur, il fait tous les jobs. L'autre, il en fait un comédien, c'est un animateur, c'est un improvisateur, c'est un auteur. Il fait
tous les jobs. L'autre, il en fait juste une
puis il vit dans mon quartier. Mesdames et messieurs,
voici Louis T et
Vincent Bolduc!
Merci, Vincent. Ça va bien?
Merci, Louis. Ça va?
Yes.
Merci d'être là.
Merci de l'invitation.
Moi, j'apprendrais encore des choses qui vous feront pleurer.
Moi, je ne sais pas si c'est l'âge.
Ah non, ce n'était pas vrai.
Ce n'est pas vrai que j'en voulais plus.
Non, mais tu vas en avoir plus.
Je vais en avoir plus.
Moi, depuis que j'ai des enfants,
avant, je ne pleurais pas.
Moi, je vais au cinéma avec mon fils
et je pleure à tous les films de Pixar.
La scène de semi-fin,
au trois quarts, il y a toujours une scène
où ça se réconcilie, où il y a quelque chose
dans la trame narrative, puis je pleure.
Je pleure vraiment beaucoup.
Mon fils, il ne me voit pas pleurer.
Je ne veux pas qu'il me voie pleurer.
C'est clair qu'il te voit pleurer.
Non, non, non.
Il pense juste que papa, il me voit pas pleurer. Je veux pas qu'il me voit pleurer. C'est clair qu'il te voit pleurer. Non, non, non. Aussitôt.
Fait que lui, il pense juste que papa, il est comme... Non, mais avant ça, je pleurais pas.
Mais j'ai pas le souvenir de pleurer dans les films.
Mais là, maintenant, c'est ça.
Tout de suite, les enfants pis leur père.
J'ai l'impression que ça va aller en rempirant.
Parce que, tu sais...
Mais t'as quel âge, là?
T'as 35 à peu près?
Non, j'ai 40.
40? OK.
Fait que là, c'est parti.
Je vais te voir dans 15 ans.
Mais pensez-vous que c'est lié à des bobos, vous autres?
Parce que moi, c'est clair que c'est lié à la relation avec mon père.
C'est par rapport à ça que je pleure.
Fait que je sais pas, votre relation avec les animaux...
Ça part intense, là.
Tu pleures-tu, Vincent?
Je suis quand même pas prête à ça.
Moi, je pleure. Oui, je pleure tout le temps,
mais je pleure moins. Moi, c'est l'inverse.
Enfant, je pleurais tout le temps. J'avais peur, je pleurais.
Mais c'était pour le cinéma que tu pleurais. Non, non, je pleurais dans la vie. Au cinéma, j'avais le choix d'ouvrir les vannes. Je pleurais, mais je pleure beaucoup. Moi, je pleure pour rien.
À un moment donné dans ma journée, ça me tente, je m'assoie et je pleure. Pas de trigger. Pas besoin de trigger. Je me passe seul relaxer sans bien d'une nation moi je me masturbe
c'est ça moi je m'assois m' c'était tout à ça j'ai appris de quoi
que j'avais déjà entendu
mais on dirait
je l'avais oublié
que c'est Daniel Grenier
tantôt
il m'a dit
toi ta carrière
tu l'as commencé
en imitant
Michel Barret
ouais
je faisais des imitations
dans mon sous-sol
ok
Barret, Lemire
les monstres de l'humour
Marcel Racine
on s'appelait Marcel Racine
les monstres de l'humour
c'était Courtemange
Marcel Racine
puis
JC Lauzon,
puis Claude...
J'ai oublié son nom.
Il était calme.
J'imitais ça dans mon sous-sol.
À un moment donné, ma gardienne m'a inscrit
pour aller le faire à Via Québec
devant une émission de Pierre Poitras
pour gagner un voyage à Walt Disney.
T'avais quel âge?
J'avais 9 ans.
C'est ta gardienne?
Ta mère, tu savais-tu? Non, à l'avril, c'était fait. À l'avril, elle t'a quel âge là? j'avais 9 ans c'est ta gardienne, ta mère
elle l'a appris c'était fait
elle l'a appris, elle t'a vu à TV
c'est la forme la plus soft d'abus
d'une gardienne que j'ai vu
elle m'a amené à TV, c'est correct
puis je me suis retrouvé là
puis il y avait
Céline Dion était là dans le camp d'Inconito
avec son tête noire, cheveux crêpés
puis René Angélil
était en arrière
avec son gros téléphone
parce qu'à l'époque
ceux qui avaient le téléphone
c'était énorme
puis il avait appelé
à un show à Montréal
pour que j'aille
je me suis mis à imiter
c'est René Angélil
qui t'a booké à Montréal
oui c'est lui qui m'a booké
je l'ai vu genre
des années après
au centre Molson
que ça s'appelait à l'époque
pour aller voir Céline
en arrière
avec une jeune
puis il y a une mémoire du s'appelait à l'époque, pour aller voir Céline en arrière avec une jeune.
Puis, il y a une mémoire du Christ.
Bien, il l'a vu.
Non, non, mais je pense qu'ils ont congelé sa mémoire, encore là.
Quand Céline veut s'ennuyer, il y a comme ça.
Il cherche son information dans le database.
Mais, non, c'est ça.
Puis, il se rappelait.
Il dit, oui, je me rappelle, tu faisais barrette.
Il dit, as-tu travaillé un peu depuis? » Je dis « Ouais,
j'ai pas trop arrêté. Mettons que je suis en douane. »
Fait que ouais, c'est lui qui m'avait...
Mais je pense que les plus jeunes, moi j'ai 40,
ils savent pas à quel point t'es une grosse
vedette à 9 ans. C'est fucked up.
Non, mais pour de vrai, comme enfant vedette,
c'est... On n'était pas beaucoup
aussi dans ce temps-là. Il y avait...
Pas beaucoup d'enfants.
Non, mais les comptes pour...
Non, non. Les comptes pour tous, là, au cabinet. Non, mais les comptes pour tous. À la télé, tu ne l'avais pas.
Les comptes pour tous, là, ils veulent les rebooter,
les comptes pour tous, mais il y a une génération.
J'ai fait un caméo dans le nouveau compte pour tous.
Mais oui, c'est vrai qu'on était beaucoup sur la sellette.
Moi, je faisais des textes des humoristes.
Je faisais des sketchs de Lemire.
Quand tu faisais Lemire, tu faisais juste...
Tu écoutais son VHS, puis tu devenais Lemire.
Mais c'est quoi, c'était Adlib qui t'avait booké?
C'est quoi l'émission?
C'est Adlib à Montréal?
Oui, le barrette était Adlib.
Ça, ça a décollé ta carrière dans le sens que...
Là, je faisais Michel Louvin.
Toutes les après-midi, toutes les shows d'après-midi...
T'es Michel Louvin?
Non, j'allais faire son show.
Non, ça aurait été une vraie séquence de limite live.
Mais Lemire, à un moment donné, m'a dit, en coulisses, en n en niaisant je vais t'envoyer mes avocats c'est
pour mes têtes puis la marrakech et pas niaiser un clic humain comme caché et c'est vrai c'est
quand même leur matériel fac le jeu me suis mis à faire des textes un peu à 9h tu t'es mis à créer
du matériel il a appelé le françois vaud de 11 ans. Mais c'est ça qui est pas top, parce que quand tu vois un imitateur
qui t'imite et qui
imite ton texte, s'il y a 28,
c'est clair que tu disais que ça se fait pas,
mais 9 ans,
tu fais, ben c'est sûr,
il y a 9 ans.
Surtout que ce qu'il va imiter est passé à la TV.
Fait que c'est brûlé.
T'allais pas voir les shows des humoristes.
Non, c'était des shows de juste pour rire.
J'avais un fantasme. Un jour, je vais être dans un gala.
Après ça, je me suis pas mis à faire de l'humour
dans la vie pantoute. Mais on a fait un numéro
pour Ponton au Comédia.
C'était Bougina. Fucking Michel Bougina
qui animait. L'animateur de l'époque.
Qui est le Michel Barrette de la France.
De la France. Fait que je me suis retrouvé
sur le line-up à être dans un gala
où il y avait ce monde-là. L'affaire que je n'aurais jamais faite.
J'ai réalisé comme tard que je réalisais
mon rêve d'enfant de 20. C'est rare que tu fais ça quand même.
C'était vraiment
un moment touchant
et terrifiant.
Entre 9 et 44, qu'est-ce qui s'est passé?
Je suis un peu traumatisé.
Michel Barrette, tu avais quel âge
la première fois que tu l'as rencontré?
OK.
Ils me l'ont sorti
en surprise à Adlib.
OK.
Il est arrivé dans l'arrière.
J'étais excité.
En IA, j'imagine.
Puis c'est des époques aussi,
je pense,
qu'une apparition télé
changeait la vie.
Tout le monde écoutait.
Il y avait trois postes
ou il n'y en avait pas beaucoup
pour de vrai.
Ça fait que ça changeait.
Le lendemain,
t'étais connu.
Il y en avait deux.
Il y avait Télé-Québec qui était le troisième poste.
Mais il fallait, si tu n'avais pas le câble,
tu le mettais au U.
Puis après, tu l'as certifié.
Au U, tu étais vraiment manqué.
À Québec, je pense que c'était 35.
À Montréal, c'était 35.
Il était compliqué.
Moi, je n'avais pas le câble.
Et toi, au Saguenay, pas de câble.
Mes parents n'aimaient pas la télé.
Mes parents étaient très granos. Ils étaient était contre la télé on n'avait pas de
télé en fait quand j'étais j'ai pas rien ça tu que ce fait dans la ville
mes parents sont rendus comme ça c'est oui parce que mes parents étaient
vraiment un peu snob grano quand j'étais jeune pas de télé pas de cap une
année là c'est rentrer avec mes plus jeunes frères genre super écran une
grosse télé l'oe ils ont trois voitures,
un côte à côte, un spider,
puis ils vont au Costco.
Ils se reprennent. Ils se reprennent en esti.
Tout ce qu'ils ont sauvé de planète
pendant les dix premières années de nos vies,
là, ils l'ont scrappé.
Tu penses-tu que c'est peut-être juste que ton père
et ta mère étaient pauvres, mais ils n'osaient pas
te le dire? Parce que quand tu n'as pas
une crise de scène,
c'est facile de faire.
Moi, je suis contre la télévision.
Moi, là, hostie, on mange
granos.
Oui, mais il y a d'autres choses que du riz qui sont granos.
Je suis contre les nutriments.
C'est de la marde.
Non, non, parce qu'ils mangeaient du veau
et des viandes qui coûtaient cher.
C'était vraiment une décision
chiante.
Ce n'était pas le fun.
Moi, j'ai mangé un premier Joe Louis.
J'allais chez des amis et je découvrais
des plats que je ne connaissais pas.
Du Kraft Diner, des Joe Louis.
C'est pas un plat, mais il y a des affaires
que je n'avais jamais goûté de ma vie.
À 9 ans, toi, tu étais à Adlib.
Moi, je mangeais un Joe Louis la première fois.
J'étais chrismé heureux.
Je vivais mon rêve de 9 ans.
Moi, je me rappelle, je me rappelle pas du premier Joe Louis que j'ai mangé,
mais je me rappelle du premier Kraft Dinner que j'ai mangé.
Puis mon frère adorait ça, puis j'avais trouvé ça ordinaire.
Ma mère m'avait dit « t'aimerais pas ça, t'aimerais pas ça ».
Puis j'étais comme « non, non, mais j'aime ça, j'aime ça ».
Puis elle était comme « t'aimerais pas ça ».
Puis là, j'ai goûté, puis j'ai fait « ouais, c'est de l'eau, de la poudre pis du lait »
Ben moi c'est le premier pain blanc que j'ai mangé que je me souviens
Christ que je trouvais ça bon
Ah ouais c'est ça
C'était la première fois que ça se mâchait facilement là
C'était comme « mais Christ ça me rentre dans ma... »
C'était du Nutella, pain blanc, j'suis un ami pis j'étais comme « tabla »
C'était incroyable
Pis toi chez vous c'était...
Moi c'était du beurre de pinot bio à l'époque
où il n'était pas capable de le mettre là.
Il fallait que tu brasses s'il y avait ça de l'huile.
Ah oui, c'est ça.
C'est ici que c'était là.
Tu la brasses à chaque jour.
Si j'arrivais, mettons,
j'avais faim de beurre de pinot,
mais que c'était un nouveau pot,
je fais comme maman attendre que mon père en mange.
Ce n'est pas moi qui va brasser ça.
Moi, l'autre fois, j'ai acheté un Jif
qui est fuck all bio.
C'est l'affaire, le beurre de pinot le moins bio.
Je l'ai ouvert. Il y avait de l'huile.
Là, je me disais, il faudrait que je le brasse.
Fuck off, je le jette.
Je l'ai jeté. Je l'ai juste jeté.
J'ai fait... Non, non.
Si j'enlève l'huile, il va être trop sec.
Si je le brasse...
Mais maintenant, même le genre de bio,
il fonctionne, on dirait. Il n'y a plus ça.
Il n'y a plus la grosse huile. Vous êtes d'accord?
Tu n'achètes pas le bio de tes parents
qui n'est pas bio.
Ah oui?
Le mien, il était pépé.
Moi, ma mère était végétarienne.
Je suis viré végétarien.
Mais je mangeais tellement mal végétarien.
Je mangeais au McDo.
Regarde, je te présente Mike.
Je mangeais...
On leur laisse ça 20 minutes, tout le monde.
Je prenais un clignot de cheese.
Pas de viande.
Cheese, pas de viande.
Juste fromage.
Fromage, ketchup, cornichons pour avoir un légume,
puis une moutarde, puis je mangeais ça.
J'étais pâle, je ne compensais pas.
Mais après, quand j'ai recommencé à manger de la viande,
je me suis donné allègrement.
Tantôt, tu disais que tu étais mauvais vegan.
Moi, quand je vais à l'aquarium, j'ai le goût de manger du poisson.
Ah oui?
Ce n'est pas des jokes.
Je suis allé avec mes enfants à l'aquarium,
puis après, je suis comme,
je mangerais quand même
une bande d'espadon là,
tu vois toute sa chair,
ou au zoo,
le muscle,
je te le dis,
on est allé manger,
après j'ai mangé un gros poisson.
Je comprends le droit des animaux,
pis moi non plus,
je ridiculise pas le vegan,
pis je pense qu'éventuellement
pour la terre,
on mangera beaucoup moins de viande,
mais on avait une discussion
de l'âge dernièrement
de gens qui étaient pas capables
de manger si ça ressemblait trop à la forme.
Tu sais, mettons, du lapin à l'épicerie, souvent, il était tiré.
Fait que ça les écart un peu. Puis moi,
pour de vrai, plus ça ressemble à l'animal,
plus c'est proche, plus c'est appétissant.
Tu sais, les porcs, mettons, quand tu vas dans le sud,
ils tournent un porc sur un grill. Plus ça ressemble
à l'animal, plus je fais comme Chris Salarbon.
Moi, vois-tu, j'avais arrêté de manger poisson-fruits de mer
en Europe.
Ici, t'achètes des crevettes.
Il y a une petite queue,
mais tu n'as pas la tête,
les yeux. Mais en Europe,
tu prends des crevettes, ils t'amènent la crevette.
Tu es comme, «Cauline, c'est un insecte!»
Avec une face «weird».
Moi, c'est ça.
Moi, je n'aime pas ça quand je mange
des fruits de mer que
j'ai gros de la job à faire.
Je suis comme, « Chris, c'est pas moi qui l'ai tué. »
« Il faut que tu le braches. »
« On te sert du homard, tu fais comme,
« Non, je le jette. Il y a encore la coquille. » »
Pour vrai, j'haïssais le homard quand j'étais
petit parce que c'était trop
d'ouvrage. Puis à un moment donné, j'avais
été chez quelqu'un qui me l'avait toute
sortie puis qui me l'avait juste donnée
avec du beurre à l'ail. Puis j'avais fait « Ah oui, c'est
bon. C'est bon, mais juste
pas assez pour Asti
me battre avec des coquilles. »
Je sais pas à quel point si c'est
vrai ou pas, mais beaucoup de gens disent que
ça a déjà été de la nourriture comme de pauvre
il y a 100 ans, là, au Morgue.
C'est ça, le phénom le débite est dans le fond.
C'est genre, les pauvres...
Une année, c'est devenu snob, puis là, ça s'est mis à être cher.
Mais avant ça, mettons, Gaspésie, c'était comme
la racaille du fond de la mer.
Je sais pas à quel point c'est vrai ou romancé.
Moi, je pense que c'est vrai, parce que
si t'as pas d'argent...
Tu sais, le premier qui mange un homard...
Puis en plus, la manière qu'ils l'ont tué,
ils étaient même trop pauvres pour le tuer.
Ils l'ont fait bouillir vivant.
Crise de pauvre.
C'est vraiment...
C'est la façon pauvre de cuire les choses.
La bouillir des affaires.
Le crème d'honneur.
Le spaghettis, c'est une nourriture de pauvre.
Moi, je le fais griller sur le barbecue.
Mon spaghettis.
Du crème d'honneur sur un sac de gril. C'est bon, Anastasie. Du crème d'h griller sur le barbecue. Mon spaghetti. Un petit Kraft Dinner sur un satchouc de grill.
C'est bon, Anastasie, du Kraft Dinner
sur le barbecue.
Non, mais moi, ce que je ne comprenais pas du Kraft...
C'est peut-être la simplicité, mais c'est tellement
simple de faire des nouilles avec du thé caché
et du jus de tomate que c'est meilleur pour moi
qu'un Kraft Dinner. Non?
Puis même toi, ta recette, elle ne sonne pas aussi délicieuse
que ça.
Je n'étais pas en train de dire, je t'ai pas en train de vendre une recette.
Tu le vendes, tu le vendes comme si t'étais un nettoyé Michelin.
Les gens pensaient que j'allais dire genre, tu mets un peu de paprika.
Non, non, je parle genre, c'est facile de base.
C'est pas bon non plus, là.
Mais c'est pas, hein, c'est bon ça?
Ah non, c'est pas bon.
Macaroni steak haché gratiné, c'est comme full food quand on était jeunes, non?
Non, non.
Non, pas le monde, c'est pas.
Toi, t'as raison.
Je pensais que tout le monde, c'était vraiment leur food qu'on était jeunes non non non mais parce que tout le monde j'ai vraiment leur affaire non mais moi j'ai un ami et il y a une anecdote weird qui s'en vient, c'est Guillaume. Exact.
J'ai un ami qui se met sur mon pleurin.
C'est Louis-T, je ne l'entends pas.
Il n'y avait pas une crise de scène après le matou.
Mais ce n'est pas lui.
Il m'avait dit, je vais vous donner ma recette de veau parmigiana.
Je vais vous donner quand même ma recette.
On était entre nous et on se donnait des conseils dans une gang d'impro.
À qu'est-ce qu'il y a, je me suis fait un un veau parmi Diana. Là, je n'avais pas de veau.
J'ai mis des croquettes de poulet congelé.
Puis là,
tu peux mettre des nouilles. Je n'avais pas des nouilles.
J'ai mis des ramens. Puis là, tu peux te faire
une sauce tomate. Je n'en avais pas. Je me suis mis du jus de tomate.
Puis là, finalement, il disait à la fin, il faut que tu mettes
du parmesan. Je n'en avais pas. Je me suis mis du cheddar.
Tu mets ça dans le four. Puis là, tu as un veau parmi
Diana.
J'étais comme quoi?
t'as du poulet aux tomates avec du cheddar
mais tu peux plus faire un veau parmigiano
surtout, tu sais, il aurait dû dire
c'est comme un poulet parmigiano
qui est une recette qui existe
et même pas parmigiano, parce qu'il n'y a pas de parmesan
dis-moi que t'as inventé une recette, mais dis-moi pas que t'as fait un veau parmigiano
c'est une croquette gratinée
le pire, j'ai fait la même
même même recette il y a deux semaines.
Moi, je suis
un maniaque de Impossible Burger.
Puis là, Impossible, on sortit
au States, il va sortir au Québec bientôt,
des croquettes Impossible
que sur Internet, tout le monde disait
c'est pareil que des croquettes.
De poulet, c'est du faux poulet.
Puis j'en ai mangé une, puis j'ai fait
« Ouais, c'est pas... » J'ai fait du poulet, c'est pas bien bon. Pourtant, le poulet, c'est du faux poulet. C'est du faux poulet. Puis j'en ai mangé une, puis j'ai fait « Ouais, c'est pas... »
Mais j'ai fait du poulet, c'est pas bien bon.
Pourtant, le poulet, il me semble que recroquer de poulet,
c'est plus facile à faire ou à imiter que du steak.
J'ai réalisé que j'aimais pas bien ça,
vu que j'aimais pas vraiment les croquettes de poulet.
Fait que tu sais, manger de quoi que t'aimes pas,
tu fais comme « Ouais, c'est pas rien comme l'affaire que j'aimais pas. »
Bravo!
Fait que c'est réussi, finalement.
C'est réussi, mais après, j'ai fait...
Comme impossible pénis, mettons.
Tu fais comme, ouais, ça doit être comme ça.
Ouais, ouais, ouais.
Ça goûte à...
Mais après, j'ai fait, ah, si tu sais,
je vais me faire un poulet parmigiana,
mais, tu sais, avec un
fromage vegan,
puis de la sauce que ça a juste détrempé la croquette.
Fait que là, j'étais comme, ah, c'est-tu que je suis dégueulasse.
Mais sans que ça soit beau, ça peut être bon, des fois.
Non, mais...
Des fois, c'est pas le pénis qui est pas très bon.
Ben, tu sais, une poutine, c'est dégueulasse.
La première fois, je sais pas si vous vous rappelez, que t'as mangé une poutine, c'est dégueulasse. La première fois,
je ne sais pas si vous vous rappelez,
que tu as mangé une poutine.
Moi, je me rappelle, j'avais regardé
et j'avais fait « C'est dégueulasse, ça.
On dirait que tu as juste renversé
de la sauce sur des frites. »
Puis là, j'ai goûté et c'était un chef-d'oeuvre.
Oui, je ne me souviens pas.
Je ne me souviens pas quand c'est...
Mais ça fait combien de temps que ça existe
ou que c'est populaire, la poutine?
C'est-tu dans les années 90 ou c'est...
Non, non.
Que c'est vraiment devenu notre plat qu'il y en a partout.
Je me rappelle, j'avais...
Première fois que moi, j'en ai vu,
je vais avoir 8-9 ans.
Fait que mettons, 84.
OK.
Il y avait une place pas loin de chez nous, à Québec,
qui l'avait.
Puis là, j'avais vraiment capoté.
Puis genre, un an après, tous les restos en avaient.
Mais tu sais, ça avait parti avant ça.
Moi, je ne pense pas qu'à
10 ans, je connaissais la poutine.
Ça a été tard, comme ça.
Mais d'après moi, vu que ça a commencé, genre
Warwick, Victor,
Drummond, ils vont tous se chicaner entre eux autres.
C'est le chatroom.
Puis après, ça s'éloignait.
Je pense que Québec l'a eu
avant le Saguenay, puis même
avant Montréal. Vu que le monde de Victor,
ils ont peur d'aller à Montréal,
fait qu'ils sont dans le Québec.
Toi, t'avais quel âge, tu penses,
premier poutine?
Adlib, 9 ans.
Toi, t'es arrivé à 9 ans.
Tout à 9 ans.
C'est Michel Bordel.
T'as le meilleur relation à 9 ans. Tout à 9 ans. Tout est arrivé à 9 ans. Tout est arrivé à 9 ans. C'est Michel Bordel.
Tout est arrivé à 9 ans.
Non, moi, je tords,
vraiment. Je pense que c'est des lendemains de brosse. Ah, mais c'est parce que ta mère
était grano. C'est clair que tu ne découvres
pas une poutine quand tu as
une mère qui mange des lentilles.
Moi, mon père a mangé son premier
nachos à vie il y a comme 5 ans.
Il n'avait jamais mangé tout à vie. Il y a 74 ans. Puis, on était dans un resto. Il se commande premier nachos à vie il y a comme 5 ans. Il n'avait jamais mangé ça à vie. Il a 74 ans.
On était dans un resto.
Il se commande un nachos.
Je vais y goûter.
Il prend une fourchette et un couteau
et il le mange comme ça.
C'est fucked up à voir aller.
J'étais comme, OK, je ne dirais pas.
Le maître de New York a quasiment perdu
ses élections à cause de ça.
C'est vrai?
Il a mangé ça.
C'est tout le monde qui mange des nachos?
Non, il mangeait sa pizza
avec un couteau et une fourchette.
La moitié de New York a dit, t'es pas un New Yorker,
faut que tu le manges demain.
T'es un gars de gauche, un snob,
qui mange ça avec une fourchette et un couteau.
Comme quand Obama avait mis de la moutarde
de Dijon dans son hot dog.
Ça avait fait un scandale à Fox News.
Qu'est-ce que c'était des petits scandales à l'époque?
La moutarde de Dijon.
Ils ont eu 4 ans de Trump après,
d'avoir une arme assez fourrée.
Ils sont comme passés de Dijon
à Grabbed in by the Pussy,
puis genre, on en a un an.
Terrible.
Oui, c'est weird que ça te choque
qu'est-ce que quelqu'un met dans son hot dog.
Mais tu sais, la politique,
c'est n'importe quoi.
À un moment donné, tu vas l'utiliser
pour peut-être fâcher contre l'autre.
Mais quand tu as eu un politicien,
tu l'as eu.
Tu sais, comme mettons... Oui, c'est ça. Un humoriste ou un politicien, tu sais, à un moment donné, tu vas l'utiliser pour peut-être fâcher contre l'autre. Mais quand t'as eu un politicien, tu l'as eu. Comme, mettons... Ouais, c'est ça.
Un humoriste ou un politicien.
Moi, mettons, sur Twitter,
je me souviens qu'à un moment donné,
j'avais fait un gag politique
qui avait vraiment déplu un parti que je n'aimerais pas.
Puis ça m'avait vraiment amené beaucoup de gens qui m'haïssaient.
Puis toutes les gags après,
ils étaient fâchés. Mais c'était des gags inoffensifs.
À un moment donné, j'avais fait un gag de iPad, là, pis j'avais
eu comme 150 personnes de comme
« là, là, tabac! »
Ouais, mais on dirait que le parti qui t'a écoeuré
utilise beaucoup d'iPad, on dirait.
Ben, de toute façon, oui, il n'existera plus bientôt.
C'est pas mal du monde qui utilise l'iPad.
Moi, en octobre 2020, c'est réglé.
En 2022, c'est réglé, mon histoire avec eux.
J'aime que pour toi,
la COVID a pas existé.
T'es comme octobre 2020.
Ça vous arrive-tu pour de vrai?
Moi, j'ai aucune idée.
C'est mon âge.
Je me trompe sur mon âge.
Mais les deux dernières années,
je parle, ils ont fucké.
C'est-tu arrivé il y a sept ans
ou il y a six mois, je ne sais plus
à cause de la COVID. Ça a été trop fucked up.
Vous n'avez pas eu cette impression-là qu'on ne se souvient pas?
Moi, c'est que je me mélange tout le temps.
D'habitude, mettons, pour écrire des chèques,
c'est peut-être aussi le fait qu'on n'écrit plus de chèques
comme dans le temps.
Fait que tu écris un chèque aux huit mois.
Mais avant, il fallait que je regarde la date,
l'année, mettons, janvier-février,
puis après, mon cerveau embarquait.
Puis là, va-tu, on est... Tu sais, écrit, ça faitons, janvier-février, puis après, mon cerveau embarquait. Puis là,
on est,
tu sais,
ça fait longtemps,
janvier-février,
puis s'il faut
que j'écrive un chèque,
je suis comme,
est-ce que 2021,
ah là,
c'est déjà 22.
Parce que je suis
comme surpris.
J'ai fait un chèque
pour l'air-clim,
j'ai fait installer
l'air-clim dernièrement
puis j'ai fait un chèque.
Le gars l'a regardé,
il l'a accepté,
il est parti avec
puis j'ai eu un appel
le lendemain,
il fait comme,
tu l'as fait pour 2021. OK. Tu l'as fait pour l'a regardé il a accepté il est parti avec j'ai eu un appel le lendemain fait comme tu le fait pour 2021 ok je l'avais fait pour l'année pas de l'avant tu dis et de
ça m'arrivait souvent avant de... Je perdais mes chèques.
Puis c'est un an, un chèque.
Je sais pas si c'est six mois ou trois mois.
Je me mets toujours mélangé. Mettons le bordel,
vous nous payez en chèque, puis moi,
je suis pas assidu. Il y en a...
Mais je pense que c'est six mois. Est-ce que c'est six mois que c'est bon un chèque?
Moi, c'est un an dans ma tête.
Ah ouais?
Je sais que Lotto Québec, c'est un an.
Fait que dans ma tête, je me disais...
Pour les Los, Jean?
Ouais, mettons, tu gagnes la 649, 52 millions.
Puis tu perds le ticket, tu le trouves un an après,
il est plus bon.
Imagine comment...
Moi, sais-tu combien de commis de dépanneurs
qui se feraient poignarder?
Imagine, tabardant, que t'es un jour en retard parce passe je blâmerai le passé lui qui donne 52
millions de millions mais c'est drôle parce que vincent se connaît depuis plusieurs années puis
ils ont été trois ans vous êtes rencontrés entrecipal. Vous êtes rencontrés en tréprincipal? Oui, en tréprincipal. On a passé beaucoup de temps ensemble.
Quotidienne, la télé.
Oui, puis tout le monde travaillait sauf nous.
On restait dans le bureau longtemps.
Parce que les filles se préparent beaucoup pour faire la télé
et les gars, beaucoup moins.
Donc, nous, on attendait juste quatre heures.
Trois comme moins que moi parce qu'il y avait trois nouvelles.
Oui, en tout cas.
Moi, je faisais ça pendant le meeting.
Pendant le meeting de contenu, je cherchais mes nouvelles sur Internet.
Il y a des sujets dont on n'a jamais parlé
dans toutes ces années-là.
Ce ne sont pas des sujets tant tabous.
Personnellement,
tantôt, je faisais une blague là-dessus,
mais être comédien comme jeune, enfant,
dans les contes pour tous, ta jeunesse...
Et comment Michael Jackson?
C'était ça.
Quelle est ton interrogation?
Si tu as été touché?
Non, c'était pas ça. Moi, je te laissais y aller pour ça.
Non, non, je me demandais
à quel point être jeune, enfant comédien,
puis je sais qu'après ça, tu t'es impliqué
pour que les prochains
enfants comédiens, comme les heures de travail,
soient un peu plus encadrés, parce qu'il n'y avait pas de loi
à cette époque-là. Il n'y avait pas de règles.
Un club pouvait faire 14 heures,
puis il était comme dans l'ensemble.
Il n'y avait pas de prof. À ce temps-là, il y a des professeurs
sur les plateaux, il y a des tuteurs
pour les accompagner, il y a des coachs de jeu, il y a des tuteurs.
Il y a des témoins.
Nous, on était tout seuls.
J'en parlais à Jess Barker,
elle me retrouvait dans une chambre d'hôtel
pendant une semaine à 14 ans.
Il y avait une équipe, mais à cette heure,
il faut qu'un parent accompagne.
Dans le temps, il n'y avait pas de parents.
Tu étais comme, je vais envoyer
mon petit gars de 9 ans
à l'hôtel avec des producteurs.
Ça va être correct.
Qu'est-ce qui m'est arrivé?
Qu'est-ce qui m'est arrivé?
Avant, il venait avec moi.
Après, il me mettait sur l'autobus voyageur.
J'habitais à Québec.
Il me droppait. Les chauffeurs me connaissaient.
Il me laissait devant la métropole.
Il fallait quand même que j'aille dormir chez du monde.
Une belle rue fiable. J'aille dormir chez du monde. Une belle rue fiable.
J'allais dormir chez le monde.
Toi, tu droppais sur Demais en oeuvre devant TVA.
J'allais travailler. Puis il y a une directrice de prod
qui m'amenait faire dodo chez eux après.
Il y a toujours des faves en général.
En général.
Sauf le vendredi soir. Là, c'était un homme.
Les autres m'ont rappelé
qu'il faudrait que je me fasse hypnotiser.
Parce que c'est bloqué, bloqué.
Je me rappelle de rien.
Mais tu ris, moi, j'étais pas heureux.
J'étais pas capable de dormir tout seul.
J'ai dormi, lumière allumée, j'avais peur.
Quand j'arrivais là-bas, c'était systématique.
J'étais pas capable de dormir.
Je disais à la madame,
« Hey, peux-tu dormir avec toi? J'ai peur. »
Je me rappelle,
c'est des mamans,
elle se réveille,
elle lève son drap,
comme juste en camisole.
J'ai la tête en face.
Dans la face,
je suis comme, « Viens-t'en, mon grand, viens te coucher. »
Je suis comme, « Oh my God, je n'aurais pas dû voir ça. »
Là, tu t'es craché sur la queue.
« All right, madame.
On reste. Bienvenue
dans le monde du show business.
Bienvenue dans le monde du show business. »
Puis nous, on écoute
Tirelire et compagnie. C'est tout cute comme émission.
C'est bon.
Mais tu sais, à un moment donné, c'est allé loin parce que
même à 14-15 ans...
Je vais pas juger cette madame-là.
Mais si il y a un enfant qui dort dans ton lit,
mets-toi des bobettes, callis.
Je suis allé la réveiller.
Mais même ça, il y a un enfant...
C'est lui qui est allé la rejoindre dans son lit.
C'est ce qu'elle a dit en cours.
Elle a dit...
Moi, ce n'était pas prévu qu'il venait dans mon lit.
Mais moi, un kid me réveille et il me fait,
« Peux-tu rentrer? »
Je vais me faire, « Hé, regarde, Vincent,
attends deux secondes. Reviens-toi de bord.
Je vais mettre des bobettes. Je vais même mettre
des pantalons. »
Hé, mais sérieux, moi, genre, mettons,
quand une gardienne vient pour mes enfants,
je m'assure que ma blonde soit là. Je veux pas vivre
de situation fucked up de même.
À l'époque, ça devait être un peu différent, mais qu'est-ce que je fais
attention pour pas qu'il y ait des affaires louches?
À un moment donné, longtemps, j'ai eu peur de dormir tout seul.
Fait que, tu sais, j'étais rendu à 14-15 ans,
puis j'étais dans une chambre d'hôtel à Chicoutimi
en tournée pour TVA.
Là, tu cherchais les madames avec des grosses taux.
Tu n'arrives pas à cette fois-là.
Puis il y avait un monsieur
qui s'occupait des communications, tu sais.
Vraiment fin, gay, je le connais,
tu sais, il est très, très gay. Il s'occupait de nous, tu saisiment fin, gay, je le connais. Il est très, très gay.
Il s'occupait de nous.
Tout le monde est un peu malade. Tout le monde ne sait pas où ça va aller.
Un vieux monsieur
très fin, très gay qui s'occupe
des communications. OK.
Très super sweet, ça. Je parle encore.
Et là, moi, j'ai 15 ans.
Puis là, je peux pas...
Je sors de ma chambre.
Je peux pas dormir. Je suisors de ma chambre, pis je suis comme, je peux pas dormir.
Je suis terrifié de dormir tout seul.
Pis là, je suis comme avec fucking Stéphane Bureau.
Tu peux pas aller cogner à Stéphane Bureau et dire,
Stéphane, peux-tu dormir dans ton lit? Je suis comme, je peux pas faire ça.
Pis l'autre, c'est une comédienne
de la série, mais je veux pas que tout le monde sache
que j'ai peur. Fait que je m'en vais voir.
T'avais 15 ans, t'es un an joué.
Tu veux pas avoir de l'âme d'un enfant à cet âge-là?
Non, mais je me sentais comme un enfant.
J'avais peur.
Je suis allé voir le gars qui était responsable de moi,
qui avait dit à mes parents,
« Je vais m'assurer qu'il est correct,
qu'il se pète pas la face, qu'il boit pas. »
Je cogne à sa chambre, en tournée.
J'allais voir ouvrir la porte.
Je pense qu'il avait apporté sa robe de chambre.
Dans mon souvenir, il y a une robe de chambre de satin.
Peut-être qu'il y a eu ça dans la main.
J'imagine Liberace, ce type qui t'accueille. chantez à monsonne il ya une robe de chambre de satin j'ai pas ça ça cause de détails le cd pas en cours
avec le juge je vois encore la face il est venu de la robe de chambre chez
j'ai peur je peux dormir dans ta chambre et de chambre, j'ai peur, je peux-tu dormir dans ta chambre? Et lui, là,
j'ai vu ses yeux comme pioutés,
j'ai fait en cri, je vais avoir de l'âne dans le pédophile.
Mais il peut pas me laisser de même.
Surtout dans ces années-là que le monde était homophobe,
qu'il te voit sortir, ils vont
« Check le colis ».
Il a convaincu le petit peu heureux à y soucer
le pénis.
Il dit « Fais IA, enlève tes dents mais finalement il a accepté il a compris
il pouvait pas rester longtemps
même dans la porte
je me suis couché,
je me suis endormi.
Il avait deux lits.
Il a dû se coucher dans son lit.
Il va être juste comme dans un sarcophage.
Là, il s'est levé à 5h du matin
juste pour être dans le lobby.
Je suis parti tôt.
Je le savais que pour lui, c'était comme...
Mais en même temps, ça ne veut pas dire
qu'il n'a pas dit des crushs.
C'est correct. Ça se peut. Il n'est... Il y a pas d'idée de croche. C'est correct, dans le sens,
ça se peut d'être pas une personne fière qui fait attention à un enfant.
Oui, pis qui sait aussi qu'il peut pas me laisser de même, t'sais.
Pis ça se régler à quel âge que tu peux
dormir seul?
C'est pas réglé encore.
Comme là, à soir, tu vas-tu...
Faut-tu un que nous deux aillons chez vous?
Je pensais à être à l'hôpital, j'ai l'habitude de dormir chez vous.
Non, vers 16 ans, à peu près.
Y'a-tu,
t'sais,
comme aux États-Unis,
des vedettes pour enfants,
on entend souvent
des histoires
de les parents
ont tous volé leur argent,
mais au Québec,
c'est-tu parce que...
OK, OK.
Y'en a,
parce qu'on a travaillé
là-dessus avec Jess Barker
pour protéger,
justement,
à l'UDA,
un pourcentage d'argent.
C'est quoi le pourcentage?
Je pense que c'est 25, 30, ce qui est vraiment peu.
Que les parents peuvent sortir pour genre… Non, qui est gelé dans un…
Oh! Reste pas beaucoup. Ils peuvent dépenser 75%,
entre 65 et 75. Oui, bien il y en a qui l'ont
fait. Il y en a qui non seulement font ça, le jeune arrive à 18 ans, puis là il doit de l'impôt
pour 10 ans. Ah oui!
Hé, Chris, il te met 30% puis il faut que tu payes doit de l'impôt pour 10 ans. Ah oui! Il te met 30%,
puis il faut que tu payes 40%
d'impôt. C'est pour ça qu'avec le 30,
t'as quand même une base, au moins,
t'as pas fait tes impôts, mais il y a de l'éducation
à faire, même pour les parents à l'inverse. Il y a des parents
qui prennent congé pour aller porter leur enfant
qui fait plus qu'eux autres par jour, qui payent
leur cellulaire alors que le cellulaire sert à appeler l'agent.
Des jeux pour eux, ça se balance.
Je comprends ce que tu veux dire. Dans le sens, ça se peut que
le parent
mette sa carrière de côté pour aider
la carrière de son enfant.
Il faut que quelqu'un paye la maison.
Ça doit être fâchant.
Je ne sais pas pourquoi je pense plus à un père qu'à une mère.
Un père qui ne lâche pas sa job,
mais qui a un peu une job de marbre,
de faire mon gars de 7 ans
gagner trois fois mon salaire resté. Mon gars de 7 ans gagner trois fois mon salaire.
Mon gars de 7 ans,
il est plus respecté que moi.
Fuck you, je vais voler tout son cash. Je vais prendre l'autre 75%.
Puis après, quand ils vont le bouquer
à quelque part, je vais l'envoyer tout seul.
Tiens, si tu veux me faire
avoir l'air d'un Christ de pauvre,
va te faire abuser en région.
Si tu veux me faire avoir l'air d'un Christ de pauvre,
va te faire abuser en région.
Voilà ton chatron.
Mais vraiment, il n'y avait pas de... Mais même sans, mettons, sans les parents,
des jeunes de 16, 17, 18, 19, 20 ans,
faire de l'argent tôt, c'est...
Parce que si tu places bien ton argent,
mettons que tu fais une grosse année à 150 000
à 19 ans, c'est plus de mettre un
cash-down sur un condo.
Quand je vais-tu et qu'arrive Max Wynne, je dis que je mettais des REER
à 9 ans. Il vient là.
Son oeil tilte un peu.
Mais il n'y a personne,
à part toi, si tu avais des REER à 9 ans,
à chaque fois qu'on juge,
les jeunes joueurs de hockey ou de football,
de gagner, moi, la seule raison que je ne faisais pas de folie tant que ça, que j'en juge, mettons, les jeunes joueurs de hockey ou de football, de gagner, moi, la seule raison
que je ne faisais pas de folie tant que ça
que j'en faisais à 19 ans, c'est que je gagnais
3 000 par année. C'est dur
à qui se faire une overdose
quand tu as 3 000 par année.
Ah non, puis on ne se
souvient plus, mané à 40,
dans notre cas, puis un peu plus vieux, mais on ne se souvient
plus comment c'est immature, 20.
Comment on est nono, on peut être nono,
puis à 18, 19, puis c'est sûr, tu donnes
3 millions par année à ces jeunes-là.
Il faut que tu sois bien encadré.
Alors que quand t'as été acteur jeune, tu étais quand même
irresponsable de tes jeunes. Moi, à 18 ans, j'ai pas voulu
tout flouber, puis ma mère, il fallait que je lui demande
100 piastres de mon argent pour acheter une guitare sèche.
Elle voulait vraiment que je sois comme un enfant,
comme tout le monde, puis tout ça.
Sais-tu, guitare sèche? Vu qu'elle était grano,
elle ne voulait pas électrique.
C'est des raisins secs,
des guitares secs.
Tout est sec.
Tu fais tremper ta guitare dans l'eau
pendant 24 heures.
Tu sais, j'ai essayé un couscous avec guitare sec.
C'était comme merveilleux.
Non, c'était juste moi qui essayais de chanter
en faisant de la musique pour
me trouver cute, puis ça n'a pas marché.
Comme tous les jeunes
qui veulent une guitare sèche. Mais ça, ça doit être fucked up.
Moi, j'ai
l'impression que ça fait longtemps
que je sais que je veux faire dans la vie.
Sauf toi, tu te rappelles-tu
d'un rêve que tu avais avant ça?
Parce que 9 ans, si tu faisais
déjà ça, as-tu d'un rêve que tu avais avant ça? Parce que 9 ans, si tu faisais déjà ça,
as-tu eu une pause que tu fais comme,
« Qu'est-ce que ça me semble?
J'aurais peut-être aimé mieux être comptable,
mais là, je me suis inscrit dans plein d'affaires.
Je me suis inscrit en droit.
J'ai fait des cours de barman.
Rien que je n'ai pas fait.
Je n'y allais jamais.
Les cours de barman, je les ai faits.
C'était très drôle.
Mais sinon...
Mais t'as fait des cours de jeu.
Tu n'as pas fait l'école de théâtre.
Non, je faisétais en écriture.
En écriture, OK. Mais genre
à 20 ans, une manette, tu te cherches, puis une manette,
t'es moins cute, là. Il y a ça aussi.
Je sais pas si tu le savais, mais...
T'en étais-tu conscient, à cette époque-là?
Que t'étais moins cute? Non, non, oui.
Il y a eu une période où...
Dans ce temps, tu vas voir la monnaie, la grosse touffe,
puis elle fait « Va dans ta chambre non mais avouez
qu'il y a des gens
aux enfants stars
que tu fais comme
si je te connaissais
là à 19
je te trouverais correct
mais comme je t'ai connu
vraiment cute à 8
t'es comme pas très beau
à 19
pis y'en a d'autres
qui sortent
les gars sortent
des écoles
pis eux autres
ils ont 25
mais ils jouent
18-19 mais c'était plus une envie d'autres qui sortent. Les gars sortent des écoles, puis eux autres, ils ont 25, mais ils jouent 18-19.
Fait que oui, il faut que tu...
Mais c'était plus une envie d'apprendre autre chose,
de faire autre chose, tu sais, quand tu ne l'as pas essayé.
Mais finalement, je n'ai jamais rien fait.
Mais toi, petit cul, ça devait être facile avec les filles.
Mettons, quand tu avais 13-14 ans,
vu que tu avais...
Tu sais, tu es un beau bonhomme qui est connu.
Bien non.
Ah oui?
Bien non.
Tu as beau faire le comique,
puis tout ça, il tripait sur le Grand Ténébreux, là. Ça va. Ah oui? Ben non. T'as beau faire le comique, pis tout ça,
il tripait sur
le Grand Ténébreux, là.
Ça va.
Ben oui, ben oui.
C'était qui,
c'était qui le Grand Ténébreux
de cette année-là
ou de cet âge-là,
à peu près,
de 14-15?
Jean-François Altabarnac.
Non, je sais pas.
Non, mais tu es l'espèce
de gars qui était dans...
Non, il tripait sur
le gars de l'école.
Ah, mais toi,
tu jouais plus jeune
que ton âge aussi.
En tout cas,
tu jouais le petit cute, là.
Oui, dans l'école,
il tripait sur le gars
un peu... Mais on parle pas à l'école, on parle que c'était à TV. Non, non, oui, je par cas, tu vois le petit cute. À l'école, il tripait sur le gars un peu...
Mais on ne parle pas à l'école.
C'est à la télé.
Non, lui, il parlait de l'école.
À l'école?
Oui, avec les filles, non.
Mais non, je sais.
Mais à l'école,
il y a ta vedette de télé
et le petit ténébreux pauvre.
Il faisait « Ah, le petit pauvre! »
C'est lui.
C'est parce que tu jouais...
Tu as des réères.
Tu as des réères.
Depuis 9 ans, tu ne l'auras pas dit.
Je ne te questionne pas.
Tu es présent.
J'ai des réères.
Tu es faible.
Tu arrives à l'auras pas dit. Tu ne t'impressionnes pas. Tu es présent. J'ai des prières. Tu arrives à l'école en transam.
Mais tu ris de casser la l'école de théâtre.
J'étais le seul qui avait des sous
parce que j'avais travaillé.
Il y avait comme un stationnement derrière
et il n'y avait pas un étudiant de ma gang
qui avait un chat.
Il y avait juste moi qui avais un 4x4.
Puis ça me gênait,
mais j'arrivais parce que j'avais un bébé.
Fait que dernière minute,
j'arrivais avec mon 4x4 puis Gilles Renaud qui était le directeur
il me disait
le riche t'es-tu venu avec ton 4x4
t'as-tu parké ton gros 4x4
en arrière devant tout le monde qui était là avec le yogourt
pour dîner
tu vas t'acheter de l'argent, de la bouffe au restaurant
à côté mais sinon non
je l'ai pas senti au secondaire
as-tu pensé jouer
quand t'es arrivé à l'ai pas senti au secondaire. As-tu pensé jouer le... Tu sais, quand tu es arrivé à l'école,
tout le monde, surtout,
quand tu commences à être comédien
ou dans n'importe quelle branche showbiz,
tu es pauvre, mais à l'école,
tu es encore plus pauvre
parce que tu n'as même pas commencé.
Donc, ton rêve, c'est dans un an,
être pauvre.
Puis toi, tu arrives...
As-tu pensé jouer le game de
« Je vais parker mon char
au Tim Hortons,
puis je vais marcher,
puis je vais avoir un transfert d'autobus? »
Non, c'était vraiment
assumer que moi, je travaillais avant,
puis là, je venais apprendre d'autres choses,
puis le monde n'était pas très dans cette dynamique-là.
Mais toi, t'étais
en auteur, t'es en écriture.
Ça, c'est la même école de théâtre?
C'est comme l'école de l'humour,
c'est les deux cohortes.
Oui, mais il y a texte,
il y a scénographie,
il y a mise en scène,
il y a plein de...
Pour les auteurs,
c'est-tu comme pour le jeu
qu'ils en acceptent une gang
puis après,
ils en sortent à chaque année?
Non, ils en prennent un,
deux ou trois par année.
Moi, j'étais le seul
à l'école Évier-Kemmett
qui était aussi en écriture.
On était deux.
Vous étiez deux?
Oui, les classes, c'est deux.
Fait qu'on était avec un prof qui fait une classe.
Fait que genre, si tu sors meilleur de ta cohorte,
c'est que l'autre...
Éternel.
Bravo, mention honorable à toi.
Il n'y a pas de notes.
Il n'y a pas de notes?
Ça doit être facile après se trouver de la job,
vu qu'il y en a tellement...
Il y a deux auteurs, bien oui.
Pas beaucoup, tu sais.
Il manque des auteurs, des script-éditeurs.
Ça t'arrête quand t'écoutes la télé.
Il y en manque?
Oui.
Il y a personne qui revise beaucoup les textes.
Il en manque beaucoup.
C'est drôle parce qu'en plus, c'est qu'on n'a pas les budgets
pour avoir beaucoup d'auteurs.
Aux États-Unis, en comédie, c'est encore plus frappant,
mais ils ont des pools d'auteurs.
Ici, les cachets, je ne sais pas comment ça fonctionne,
mais même dans la fiction,
ici, tu as une personne qui va écrire les 13 épisodes ou le 24 d'auteurs. Ici, les cachets, je sais pas comment ça fonctionne, mais même dans la fiction, ici, t'as une personne qui va écrire les 13 épisodes
ou le 24 d'une fiction.
Et je suis là, tu sais, des fois, un peu d'aide.
Aux États-Unis, c'est pas ça. Souvent,
le créateur va partir les deux premiers épisodes
pis après ça, c'est un auteur par épisode.
On l'essaie. C'est un modèle qui a été
essayé ici, mais il y a pas assez
de monde. Ce modèle américain-là,
il marche pas tant ici.
Ce n'est pas à cause de l'argent. Ce n'est pas parce qu'il manque d'argent.
Non, parce que tu payes ton monde
le même prix, tu comprends?
Non, je sais, mais quand toi, mettons,
tu es auteur et que tu réussis à pitcher une série
et que ça fait 20 ans que tu es pauvre,
tu veux écrire les 22 épisodes
parce que tu veux le cacher out une fois dans ta vie.
Il y a aussi que ça prend du temps.
Écrire à plusieurs auteurs, c'est long.
C'est comme beaucoup de réunions.
Quand un auteur va à sa ligne, puis il part,
puis il sait où il s'en va, des fois ça peut aller plus vite
parce qu'on se fait donner un go, puis on tourne l'année d'après.
Fait que c'est pas la même...
C'est pas une question d'argent, non.
On le voit qu'il y a pas beaucoup.
Pour un humour, les dernières années, je faisais
des galas juste pour rire.
Des fois, puis galas comédiaux aussi.
C'est les deux.
Le même manque. Des fois, tu voy galas comédiaux aussi. C'est les deux, le même manque.
Des fois, tu voyais deux personnes sur le même gala
qui avaient des gags vraiment comparables
et tu étais comme,
il me semble qu'il aurait pu avoir
un petit job de scripted.
Mais là, j'ai entendu,
je ne sais pas s'il va avoir lieu,
mais ils sont tellement dans le rush souvent.
C'est normal, la télé, tout ce milieu-là est dans le rush
puis ça arrive tard, les deadlines, les textes.
Il y a deux humoristes que j'ai entendu
qui n'ont pas des jokes différents.
C'est deux numéros
sur le même sujet. Je ne sais pas comment
ça va avoir lieu dans un gars-là.
Lequel des deux passe le problème?
Après ça, il essaie de spinner. Non, ça n'est pas arrivé.
Ça va arriver cet été. Puis là, il essaie de...
Oui, mais ce n'est pas tout à fait le même angle.
Ici, on le voit, bordel. Des fois, ça arrive
que quelqu'un avant nous autres fait un numéro
sur un sujet. Tu fais comme... Ah, je vais faire un autre numéro.
Parce que même si j'arrive après avec un angle différent,
il n'y a plus rien de frais là-dedans.
Il comporte tout le temps aussi.
Quand t'es le deuxième avec un numéro
sur un qui vient de passer avant toi,
chaque joke, le monde,
sans même y penser, ils font
« Ouais, c'était plus drôle tantôt. »
Même si, à la limite, tu serais plus original,
c'est juste moins nouveau.
On dit le monde va pas faire « Ah, tabarnak, ce sujet! »
« Asti qui est original
de faire le même sujet que l'autre
qui a 10 minutes. Tabarnak!
Bien joué! T'as bien ficelé, ça! »
Il ne doit pas y en avoir beaucoup qui ont pensé... Il y en a deux
qui ont pensé à ça, mais...
C'est ma chance de tomber sur ces deux-là.
À part ces deux-là.
C'est comme en impro, quand tu pognes une mix
et que ton idée est là,
même si tu vas la faire complètement différente,
si tu t'as trouvé le même angle pour le thème,
tu as à aller après, c'est sûr.
L'impro.
C'est pas ça, toi.
J'ai comme une relation tordue avec ça, mais c'est rien contre les joueurs d'impro non mais j'ai comme
une relation tordue
avec ça
mais c'est rien
contre les joueurs
d'impro
dans le sens
que je reconnais
relation tordue
pour
en tant que spectateur
ou en tant que
je n'ai jamais fait
mais comme spectateur
j'apprécie pas ça
mais je reconnais
le talent de ces gens-là
non mais c'est juste
ça me fait sentir mal à l'aise
parce que
c'est drôle
parce qu'on en a parlé
un peu tantôt avant
mais genre je me sens comme ça va pas bien je suis mal pour la personne Ça me fait sentir mal à l'aise. C'est drôle parce qu'on en a parlé un peu tantôt avant.
Je me sens comme « ça ne va pas bien.
Je suis mal pour la personne.
Même quand ça va bien, je suis juste soulagé.
Je n'apprécie pas quand... »
C'est comme un parent qui va voir son enfant
qui ne sait pas patiner jouer au hockey.
Comme s'il ne tombe pas.
« Il n'est pas tombé. Je finis en sueur
et pas eu de fun. »
En général, surtout quand tu vas voir de l'impro de haut calibre,
il n'y a pas des désastres.
Il y a des impôts qui lèvent pas.
C'est nos bobos à nous.
Moi, j'ai pas cette pudeur.
Moi, j'ai de la pudeur beaucoup.
Ils se mettent à nu.
Tout ça me rend mal à l'aise.
À nu, de manière imagée.
Mettons sur scène, des fois, t'improvises des affaires.
Oui. Fait que, tu sais,
c'est une forme d'info. Oui, mais on a un filet
de sécurité. On y va, on le voit.
Ah, mais eux autres aussi, le talent.
Pis t'as quelqu'un d'autre qui peut
arriver, t'as ta gang. Non, mais j'essaie pas
de convaincre personne que c'est pas le fun.
Ça a l'air super le fun pour les gens qui aiment ça.
Moi, ça me rend mal à l'aise. Mais comme je dis,
je reconnais leur talent, Je trouve ça même exceptionnel.
Puis même, ça m'impressionne qu'ils soient capables de faire ça.
C'est juste que moi, je deal pas bien.
Toi, à l'époque, t'as fait l'école d'humour.
Y'avait-tu les cours d'impro?
Oui, on l'a fait, un cours d'impro.
Moi, à l'époque...
Ils m'en avaient. Puis tout le monde...
Moi, je venais du côté anglo.
Puis côté anglo, y'a de l'impro,
mais on dirait que c'est arrivé après.
Fait que moi, à mon école, ça existait juste pas, l'impro. dirait que c'est arrivé après. Moi, à mon école, ça n'existait juste pas, l'impro.
Quand je suis arrivé à l'école de l'humour,
tout le monde avait de l'expérience en impro, pas moi.
Puis là, chaque fois qu'il fallait improviser,
je me disais, mettons, OK, tu es un policier, dis ça.
Je rentrais, je le disais.
Un coup que je l'avais dit, j'avais eu mon rire.
J'étais comme, je n'ai plus rien.
je le disais, un coup que je l'avais dit j'avais eu mon rire, j'étais comme
j'ai plus rien
ok, bon, je vais m'en retourner
je vais m'en retourner m'asseoir
pis on dirait que ça me gossait
que j'étais comme tabarnak
de comment qu'ils font, pis après
j'ai réalisé, ok, ils font juste écouter
oui, oui, non, non, pis c'est bon
le monde sont bons, effectivement, c'est nos blocages
moi j'ai le sentiment là, quand je regarde
des humoristes, pas des humoristes que je connais
et que j'aime, mais je suis stressé pour vous.
Moi, je ferais pas ça. Genre, arriver
et dire « Bonjour, je m'appelle Louis D. Je vais faire
60 minutes de blague. » C'est terrorisant.
Alors que si j'étais avec ma gang
et qu'en plus, je l'ai pas
préparé. Fait que si c'est pas bon,
tant pis, c'est pas bon. Mais toi, tu l'as travaillé
ton 60 minutes. Un 60 minutes
pas bon travaillé, c'est pire qu'une impro pas bonne. Tu sais que c'est pas bon. Mais toi, tu l'as travaillé ton 60 minutes. Un 60 minutes pas bon travaillé, c'est pire qu'une impro
pas bonne. Tu sais que c'est pas
de même qu'il gagne sa vie. Il y a comme un sans-filet
qui fait que le monde est très tolérant.
Versus la pointe réparée.
Mais il y a ça en humour aussi. Il y a ça en humour un peu
dans le sens que, tu sais, ici, il y a des soirées laboratoires,
plus open mic, tout. Puis,
tu le vois dans le public, la différence entre quelqu'un
qui arrive, fait comme, inquiétez-vous pas, je suis un pro,
ça va bien se passer. Puis le monde fait comme, ah, ils sont relax différence entre quelqu'un qui arrive et qui fait « Inquiètez-vous pas, je suis un pro, ça va bien se passer. » Puis le monde fait comme « Ah, ils sont relax. »
Puis quelqu'un qui arrive, ça commence à arriver,
ça va être le pire cinq minutes de ma vie.
Assister à quelqu'un...
Parce qu'il y a deux affaires. Il y a des gens
qui, des fois, ne sont pas bons, mais ils ne le savent pas.
Ça, ça se passe bien. Tu as des gens
que tu vois qui viennent de réaliser
qu'il n'est pas bon.
Et ça, personne n'aime cette situation.
Parce que là, tu le vois
dans ses yeux.
Un des moments les plus heureux que j'ai vécu de ma vie
en tant que spectateur, je l'ai déjà raconté,
mais je jouais à Paris
à une époque que j'avais décidé
que je voulais plus jouer en France, en français.
Fait que là, ils me voulaient pour un festival
là-bas, puis j'ai fait, si j'y vais,
je joue en anglais.
Fait que là, ils ont fait... Ils ont dity vais, je joue en anglais. Il y a beaucoup de monde.
Ils m'ont dit, OK, viens, ça va être des expats
et tout ça. Le gars qui rouvrait pour moi,
c'est un humoriste français,
il avait décidé qu'il allait me
roaster. Mais je ne suis pas
connu en France et je ne suis pas connu en
anglais. Puis là, lui, il me roast.
Il fait des jokes de
Mike, il a le
coude léger.
Puis là, le monde, ils sont comme, c'est qui Mike?
OK, moi, je pense que c'est l'headliner.
Puis il est mauvais, il est mauvais.
Puis là, il fait des tournes, puis sa tourne, elle ne lève pas.
Elle ne lève pas, puis dans le milieu de sa tourne, il fait juste...
Oh, I give up.
Puis là, il a un méga rire. Puis il était comme, non, non, I give up. » Puis là, il a un méga rire.
Puis il était comme,
« Non, non, I give up.
I'm going to quit comedy. » Il a lâché l'humour,
live sur scène.
Il a eu une explosion de rire,
vu que là...
Puis ça a tellement ri fort
que lui s'est dit...
Il a recommencé l'humour.
Il a recommencé.
Il a fait un comeback.
Puis après, j'avais dit... Il a fait un comeback en 10 secondes. Puis après, il s'est dit « Oh, Chris, il a recommencé! » Il a fait un comeback! Puis après, je lui ai dit
quand il était parti,
puis après, il s'est replanté.
Mais j'y ai dit « Ça devrait être ça,
ton personnage. Le gars qui arrive,
si t'es capable de maîtriser ça,
de « Ça va pas bien, ça va pas bien »,
t'abandonnes.
Il y a de quoi être drôle en hostie
d'un gars que tu sens
que c'était son rêve de jeunesse.
Puis, ah, c'est-tu que ça m'avait fait...
Il y avait un open-mic à l'époque,
je ne me souviendrai pas son nom,
mais c'est il y a peut-être 12-13 ans
qu'il voulait le faire,
mais il faisait des genres de semi-crise de panique sur scène.
Il y avait des taches rouges qui apparaissaient partout
et il finait parce qu'il se grattait en faisant ses gags.
Ça prenait genre...
Il montait et il y avait des tics, mais ça prenait genre... Premier gag, tout le monde, puis il venait parce qu'il se grattait en faisant ses gags. Pis ça prenait genre... Il montait pis il y avait des tics, là.
Mais ça prenait genre...
Premier gag.
« Ah, ah, ah! »
Pis il venait rouge.
« Ah! »
C'était weird.
Je dis que c'était weird.
Chaque fois.
J'ai vu genre huit fois, chaque fois, une crise.
Une crise de plaques sur scène qui apparaissent.
Pis il sort de scène.
Peut-être qu'il y avait ça une fois,
pis Mike a dit « Ce serait beau ton personnage,
avec des plaques. »
« Es-tu capable de contrôler tes réactions
de l'air d'apou un peu
le pire tu parlais de plaques
pis j'ai senti comme je commençais à en avoir
moi j'en ai souvent
mais c'est même pas à cause du stress
tu vas pas abandonner l'humour
moi quand je suis à l'aise
mon corps fait ok on va se laisser aller
c'est-tu genre
souvent les gens qui prennent du vin disent
que c'est le tannin. Ils font des plaques. Ma blonde fait
des plaques quand elle boit certains vins rouges.
Si je bois n'importe quel vin rouge,
je viens la face mauve,
le cou mauve. Mais
j'aime ça.
C'est bon. Ça goûte bon
dans la gueule.
C'est doux
sur le palais et ça chauffe dans les oreilles.
Non,
c'est pas grave. J'aimerais pas
des critiques de vin. Ça, là,
c'est délicieux.
As-tu me vu mes oreilles
mauves?
Mais moi,
ça me fait ça pour
le vin rouge
puis
je sais pas
quel autre
alcool
mais des fois
je regarde
des
tu sais
j'écoute jamais
des épisodes
de sous-écoute
mais je vois des clips
des fois passer
sur Facebook
puis là
je suis comme
ah
ça serait peut-être
pas fou
du maquillage
puis
mais sauf
je suis tellement lâche
je me maquillerais juste l'oreille.
Juste ce bord-là.
Là, je serais comme ici, un peu
brun, bronzé, orange.
Un peu Rudy Galliani
quand il coule.
L'humain est fascinant.
Comment t'as prononcé son nom?
Je l'ai déjà prononcé.
Rudy Gugliani.
Comme un gars du Saguenay.
Rudy Gugliani.
C'est Rudy Giuliani.
Oui.
C'est vrai que t'as dit Rudy Giuliani.
Selon vous, pas selon moi.
C'est le gars qui fait le mot politique.
Je connais moins comment prononcer des noms.
Il y a tellement de mots.
Le président, Donald Taylor.
C'est Joe Bidon.
Joe Bidon.
Chris Joe Bidon.
Karine.
Non, mais je m'en veux d'être embarqué là-dedans,
mais je réalisais que c'est un nom que j'ai lu souvent,
mais je ne l'avais jamais dit à voix haute.
Il y a beaucoup de mots, des fois, comme ça,
qu'on n'a jamais dit à voix haute, non?
Puis que tu fais comme, ah, je ne sais pas le dire.
Comment tu vas le dire?
Il y avait quelqu'un qui m'avait...
Je ne peux pas pratiquer avant de venir ici,
genre, il y a 6-7 noms que je veux name-dropper.
Il y avait quelqu'un...
Il y avait quelqu'un, à un moment donné,
que j'allais dire, qu'il m'a dit à moi,
mais je pense que j'ai entendu ça à quelque part, qu'il disait, quand quelqu'un un moment donné qui m'a dit à moi, mais je pense que j'ai entendu ça
à quelque part, qui disait que quand
quelqu'un prononce mal un mot,
au lieu de rire de lui, réalise que
il a lu ce mot-là.
Tu devrais être fier de lui, d'au moins
si il lit. C'est un gars éduqué.
C'est juste qu'il n'y a plus personne.
Je suis pas un retardé.
Bravo, Louis!
Ça va bien aller.
Louis, c'est lire. Louis il sait lire
Louis il sait comment lire
mais moi ça me fascine l'idée
de continuer à manger ou à boire des choses
qui fit pas pour nous
moi j'ai eu une étape
parce que moi il y a plein d'affaires que je digère pas
moi je suis allergique au kiwi
mais tu m'empêcheras pas de manger un kiwi
j'y ai avec des belles lèvres
des lèvres pulpeuses
en vieillissant il y a pas des affaires J'admire. J'y viens avec des belles lèvres, des lèvres pulpeuses.
En vieillissant,
il n'y a pas des affaires que... Mais il n'y a pas en vieillissant
des affaires que tu finis par abonner.
Parce que des fois,
admettons,
on mange quelque chose.
Il y a du monde à côté de toi,
il mange de quoi
et eux, ils le tolèrent.
Moi, je ne le tolère pas
et je fais comme,
c'est injuste.
Ça fait que je vais continuer
à en manger
parce qu'eux, ils arrivent.
Mais de manière,
tu viens comme,
ah non,
le prix à payer est trop fort.
Moi, les kiwis, je ne mange plus de kiw est trop fort. Moi, vois-tu, les kiwis,
je mange plus de kiwis.
Ça doit être difficile de ne pas manger de kiwis.
Mais pour vrai, j'aimais ça.
J'ai mangé 8 kiwis dans ma vie.
Ah ouais? Moi, j'en mangeais beaucoup.
Mais quand c'est interdit, c'est bon aussi.
Ah ouais, c'est ça.
Moi, ma version d'Adam et Ève,
c'est un kiwi.
Moi, c'est les pétongues. Puis en plus, c'est un kiwi. C'est... Des kiwis.
Moi, c'est les pétongues.
Puis en plus, c'est drôle.
Après, moi, je me suis rendu compte,
j'étais en tournage dans un hôtel loin.
Je dormais dans la chambre d'une madame.
J'ai été malade en jet.
Puis elle, elle a tout ramassé.
Sur la peau aussi, madame.
Non, non, dans la peau.
Elle en a partout.
Comment qu'on a l'air de les grimoire?
C'est-tu comme assez dur de nettoyer ça?
Ça va sentir la palourde.
Mon chat ne va pas comprendre.
C'est un petit gars qui m'a vomitu.
C'est un petit gars qui m'a vomitu.
Je ne sais pas ce qu'il faisait là.
C'est comme essayer d'autres fois
dans ma vie des affaires de même.
Mais surtout, vomir
des fluides mains, c'ai comme essayé, tu sais, d'autres fois dans ma vie, des affaires de ma vie. Mais surtout, vomir des fruits de main,
c'est, me semble, moi, je serais comme écrit chanceux
que je ne suis pas devenu gonflé.
Oui, c'est dangereux.
J'en mangerais plus.
Tu étais comme...
Ils ne m'auront pas les tabarnaks.
C'est-tu les gens...
Parce que, mettons, moi, ma belle-sœur est allergique aux fruits.
Puis au début, mettons...
Aux fruits ou aux fruits de main?
Oui, plusieurs fruits.
Non, plusieurs fruits comme toi, kiwi.
Tous ceux qui ont une espèce...
Acidique, genre pamplemousse.
Je sais pas c'est quoi qu'ils ont en commun,
mais ils ont quoi en commun ces fruits-là,
mais que juste les gens allergiques qui savent
c'est quoi qu'ils ont en commun.
Puis, mettons, la première fois,
ou de 10 ans à 23 ans,
elle dit « ça piquait toujours un peu.
Quand je mangeais de ça,
j'en avais la langue un peu engourdie.
Une manette, ça s'est augmenté.
Puis, une manette, elle ne mangeait.
Elle s'est rendue à l'hôpital.
On dit, si tu venais,
la prochaine fois que tu n'aurais mangé,
tu serais mort.
C'est tout le temps ça qu'ils disent à l'hôpital.
Il ne faut pas jasser les pères.
Tout le temps.
On dirait qu'ils veulent te prouver qu'ils sont utiles.
La prochaine fois, tu serais mort.
Une chance que tu es venu nous voir.
Tu étais un kiwi de mourir.
Moi, je suis juste à cette étape-là.
J'en ai pas mangé depuis, mais moi, ça me piquait.
Puis à chaque fois que je mangeais du pamplemousse,
j'aimais vraiment le pamplemousse,
mais je venais avec des lèvres, des grosses lèvres,
tu sais, comme une fille qui vient de se faire botoxer.
Fait que, tu sais, j'étais comme...
J'avais l'air d'Anne-Marie Lozic,
qui arrive d'une conférence.
Je me suis dit que je vais juste arrêter.
C'est ça que j'aime.
J'aimerais que des gens meurent.
C'est correct que des gens meurent
de s'être acharnés à manger des fruits.
Je me disais que mon père est mort de quoi?
Il disait qu'il était allergique depuis longtemps.
Il a pris le kiwi de trop.
Un kiwi de trop.
Kiwi and drive. Il y a le kiwi de trop aussi. Un kiwi de trop. Kiwi and drive, puis là, il y a un accident.
Toi, mais comme toi, tes enfants, ils ont quel âge?
Sept ans puis un an.
C'est-tu important pour toi?
Les enfants, oui.
Mes enfants sont assez importants.
Tu sais, les jeunes...
J'attends, ils sont comme en roadie.
Mais tu sais, les jeunes, mettons,
qui ne mangent pas de beurre de pinot,
jeunes,
toi, c'est-tu important?
OK, ils vont manger toutes les affaires
pour avoir des aliments.
C'est plus ma blonde qui s'en est occupée,
mais maintenant, la mentalité a beaucoup changé,
surtout que je m'en rends depuis 7 ans.
Maintenant, ils disent vraiment d'introduire...
Moi, ma blonde tombe enceinte,
beurre de pinot, c'est tâton, avant d'aller l'été.
Non, mais maintenant, ils disent d'introduire
les aliments, vraiment.
Il faut les...
Parce que la science
a comme changé
par rapport aux années 90.
Puis on a probablement
fait une génération
d'allergiques
parce qu'on leur a pas donné
des aliments.
On les a pas exposés
quand ils étaient jeunes.
Fait que maintenant, oui,
il faut juste que tu suives
une liste pour savoir
c'est quoi qui a donné
la réaction.
Encore le temps un an,
parce que moi,
il me semble que
j'avais arrêté ça.
Il disait donner l'heure
à manger, puis... Oui, oui, mais tu peux suivre l'introduction des aliments pour voir qu'est- qui a donné la réaction. Encore le temps 1 an? Parce que moi, il me semble que ça avait arrêté ça. Il disait « Donnez-leur à manger. »
Oui, oui, mais tu peux suivre l'introduction des aliments
pour voir qu'est-ce qui le tue.
Pas commencer avec le kiwi.
Le coroner veut savoir c'est quoi qui le tue.
T'introduis un truc allergène à la fois.
Une journée ou deux à la fois.
T'es comme « J'y donne des noix. »
Tu viens voir le lendemain, c'est là.
Tu rentres le lendemain matin avec un miroir en dessous du nez.
OK, il y a de la buée.
Tu lui lances des noix.
Tu lui lances des affaires pour voir sa réaction.
C'est comme avec la drogue.
Voir si tu files bien la drogue.
C'est pour ça que
tout jeune, je ne prenais pas de drogue.
Personne ne m'avait dit,
mettons pour fumer du pot,
que tu n'es pas obligé de tout fumer.
Fait que la première fois,
moi, c'était du H dans le temps.
Tu sais, je fumais ça comme si c'était une cigarette.
Puis là, après, je trippais à chaque fois.
C'est calme.
Ça m'aurait juste pris une personne
qui aime la drogue, qui me dise,
calme-toi.
T'étais-tu seul?
T'étais-tu tout seul?
Non, mais c'est parce que moi,
j'étais le genre de petit cul.
Quand je faisais quelque chose la première fois,
je le disais pas que c'était ma...
Mettons, ma première bière, c'était pas comme...
C'est ma première bière.
J'étais comme...
« Elle me s'encolisse, la bière, moi! »
Je voulais pas avoir de l'air.
Moi, première relation sexuelle, j'ai fait...
J'ai voulu faire ça aussi.
C'est pas ma première.
C'était évident.
J'ai bluffé jusqu'à quatre secondes
non sérieux la première fois que j'ai fait l'amour je pensais ça a l'air cliché
mais j'ai t'a fait rentrer t'as juste rentré wow comme un parking toi c'est comme parker dans un garage
wow on est arrivé
et c'est elle
qui a dit
comment tu sortes
là
ok
moi je trouve pas
sûr que j'ai pas fait
30 minutes
parce que je suis resté
30 minutes
ah mais si t'as resté
la beauté
de ça
tu sais quand
t'es venu
t'as débandé
fait que quand t'as sorti
le condom
il est resté lui le cond, il est resté, lui.
Le condom, il est-tu resté?
Je pense que j'avais pas de condom.
Oh!
Fait que t'es juste...
Non, je devais en avoir un.
T'avais quel âge?
Ils sont arrivés à la même date que la plus vieux.
Moi, j'étais vieux dans ma première relation sexuelle.
J'avais 19.
Ah oui.
Je conduisais, je tenais un char.
Je suis reparti avec mon 4x4 aussi.
Fait que là, ça veut dire qu'il y a un mini-té de 21 ans à quelque part.
La fille, tu l'as-tu revue après?
Je pense que non, les filles prennent la pilule déjà à cet âge-là.
Ah, t'as pris pour acquis, toi.
Toi, t'as fait maintenant.
À 19, au chagrin, ils prenaientas fait... Ils le savent, ils le savent.
Voyons donc, là.
J'aimerais le rencontrer.
T'étais-tu informé?
Tu l'as-tu revu, cette fille-là?
Tu l'as agressé, le prochain mois?
C'est vraiment niaiseux.
J'ai tellement eu honte que je n'y ai pas reparlé.
Je l'ai ghosté.
OK.
Oui, oui.
Puis on sortait ensemble.
Oh!
Ah, callis, c'était vraiment...
Callis.
T'as fait comme ta première fois.
T'as juste revolé partout.
Flotch.
Et voilà.
Ah, il va tout se démarre.
Merci, Louis.
Fait que tu sortais avec.
Ça faisait combien de temps que tu sortais avec?
Une deux semaines.
OK. Fait que tu l'as fourré.
Non, je l'ai pas fourré. Moi, c'est pas le mot que j'utiliserais.
Mais tu...
Tu l'as pénétré.
Tu l'as pénétré.
Même légalement, je suis pas sûr que ça compte, mais oui.
T'as commencé à le pénétrer.
Ouais.
Tu te dépêchais-tu pour le rentrer
pour venir en dandelle
pour pas faire comme
ok bon ben ok
moi je trouve que
parce que j'avais déjà eu des blondes avant
on avait fait des affaires mais pas ça
quel genre d'affaires?
tous ces affaires là
mais il était rendu, il vient un âge
c'est trop tard pour dire que c'est la première fois.
Puis c'était ça, selon moi, trop tard.
Tes amis,
ils étaient-tu tous...
Ils étaient là.
Parce que t'avais 19,
fait que tes amis avaient pas mal tous perdu
leur virginité, j'imagine.
J'étais pas dans la gang la plus cool.
OK. Ah, fait que toi, t'étais le king
de la gang.
T'es un arnaque, il y a fourré 19.
C'est comme la classe d'écriture
à l'école. Vous étiez pas beaucoup,
fait que tu peux pas être le dernier.
Non, mais on aimait les jeux vidéo beaucoup.
Fait que genre, c'était correct.
Je suis dans la moyenne. Je suis dans le milieu de ma gang d'amis.
OK. Quand même bon.
Parce que comme vous vous disiez tout ça...
Ça paraît.
Oui.
T'es revenu le lendemain
comme regaillardiste de ton moment de...
Non, mais je veux dire...
Non, on se le disait pas.
Je pense qu'il y avait un tabou,
mais tu comprenais l'attitude de la personne.
Mais moi, après ça, je voyais les autres gars,
je fais comme...
On a de quoi ensemble.
J'étais capable de savoir que...
On a de quoi ensemble.
La honte. la honte.
La honte, oui.
On lui avait que pour mal.
Je le vois de suite.
Toi, t'étais-tu bien vieux quand t'as perdu ta virginité?
9 ans.
Me rappelle, René, il avait son gros téléphone.
Il m'a bouqué ça à Montréal.
Mais tu as eu un enfant avant que je fasse ma première relation?
Oui, j'ai un enfant à 21 ans.
Je pensais que tu étais plus jeune.
Non, j'avais 21.
Ta première vraie relation, tu n'avais pas 19,
juste pour le dire.
19, ce n'était pas ta première relation.
Mais 21, oui, j'ai eu mon...
Moi, j'étais à l'adolescence.
J'étais chanceux.
J'avais une meilleure amie qui était ma blonde.
On a exploré ça au fil du temps.
Il n'y a pas d'anecdotes.
C'est le genre de blonde que ça a commencé.
On est des amis, on est des amis.
On s'est reçus.
On est redevenus des chums blondes.
Ça a été ça.
Ce qu'on souhaite
à tout le monde,
une relation de confiance
parce qu'il y a
comme des tabous
et il y a toujours
des malaises
et il y a de l'inconfort
la première fois.
Fait que si les deux,
assez pour faire comme,
on le fait.
Moi, j'ai jamais,
tu sais,
mettons,
t'as été ami avec
combien de temps
avant de sortir
du friendzone?
On se connaissait
depuis le primaire.
Moi, j'aurais eu
tellement peur de faire
« Hey, je te trouve belle.
Ah ouais, toi, je suis comme ton frère.
Ah ouais, t'es comme ma soeur.
Ouais, mais il y a des régions où c'est correct.
J'ai une belle soeur.
Ah ouais, non, mais c'est vrai.
Tu peux perdre une amitié quand tu fais...
Mais ça, il y a du monde.
Il faut savoir lire les signes.
Mais il y en a qui sont pas bons.
C'est sûr que toutes les filles ont plus que ça.
Les gars ont moins de filles
qui leur ont dit « je trippais sur toi »
que l'inverse.
Il y a plus de filles qui doivent s'être dispersées.
C'est plus une affaire de gars d'embrasser.
Ok, toi, tu ramassais
ton change.
Moi, je t'ai embrassé le nez.
Moi, c'est ce qui est arrivé avec ma relation sexuelle.
Ah!
Je pensais qu'il y avait quelque chose là.
J'ai déjà eu, moi, par exemple,
une fille à l'époque au secondaire
que je ne me rappelle pas qu'est-ce qui est arrivé.
Puis elle m'avait embrassé.
Puis c'était vraiment...
Moi, dans ma tête, c'est juste une amie.
Puis j'avais fait...
Comme une Sainte-Ouïe dans les films.
Mais sauf, tu sais es d'habitude mais il fait
mais c'est comme ok à pied prend sans bras sur moi c'était juste un
j'avais une blonde c'est sûrement pas sur matic crise à 15 ans, je fourrais des divans. J'aurais...
Combien de temps tu t'as fait?
Assez longtemps
que le pied lève, tu sais.
Le repose-pied.
Tu sais que le divan est aimé ça?
Wow!
Oh yes!
Yes, still got it!
Mais ouais, fait que toi,
première fois avec un ami de jeunesse.
On s'est suivi longtemps,
tu sais, à l'adolescence, on se revoyait des fois,
puis c'est resté une amie, tu sais.
Ouais, fait que ça, c'est ce qu'on souhaite quand même.
Vivre les moments de jeûne ensemble.
Puis c'était-tu stressant, tu sais, quand t'as un enfant
à 21 ans, même si t'as commencé
à faire de l'argent jeune,
c'est un milieu qui est pas stable, tu sais, de faire, t'es un varnac, 21 ans avec... Même si t'as commencé à faire de l'argent jeune, c'est un milieu qui est pas stable.
Tu sais, de faire... Tavarnak,
21 ans, je suis encore
sous le bord d'être un enfant
pis j'ai une vie
qu'il faut que je m'occupe.
Ouais, mais en même temps, j'avais commencé, je m'étais responsabilisé
tôt. J'étais comme à ma deuxième maison.
T'sais, j'étais quand même un petit monsieur, moi.
T'as 21 ans!
T'as une deuxième maison! Ben, j'avais acheté à 18, pis là, je déménageais la matinée quand j'étais quand même un petit monsieur. T'as eu 21 ans! T'as eu deuxième maison!
J'avais acheté à 18, puis là,
je déménageais là quand j'ai eu le petit,
parce qu'on voulait plus grand, mais
j'étais déjà dans une vie d'adulte.
C'est plus que j'avais pas vécu
ma jeunesse.
Je spinnais un peu des responsabilités.
La semaine que... Quand je l'avais,
je m'en occupais full, mais la semaine où je l'avais pas,
quand on s'est séparés, là, je sortais
7 jours de semaine de fil.
Puis après ça, je revenais dans ma vie de père.
Fait que c'était plus ce clash-là sur l'âge
que sur financièrement.
Ça, t'as eu des maisons tellement jeunes que t'as sûrement
eu des conseils de bonhommes
qui avaient... Tu sais, qui te faisaient dire, regarde,
je vais te dire comment ça marche.
Puis t'es comme, OK, c'est ma septième maison.
Ils sont comme, ben, OK, ouais. T'en es plus qu'eux. J'allais te dire que ça marche pis t'es comme, c'est ma septième maison ils sont comme, ok
j'allais te dire que ça te prend
une tondeuse
pis
fait que toi à 18 ans
c'est fuck
mais c'est intéressant, normalement tu fais de l'argent, faut que t'en mettes quelque part
t'avais-tu payé cash ta première maison?
je sais plus par exemple
ça doit être vrai oui parce que ouais je
me souviens pas si je m'étais fait dire non les taux d'hypothèque sont bas t'es mieux de payer une hypothèque
mais ça veut dire quoi acheter cash genre mettons quand acheter cash mettons que t'as 300 000 dans ton compte
tu fais un virement de 300 000 comment ça va dire parce que c'est pas cash cash
ou tu demandes à un monsieur qui a une mallette.
Moi, j'ai déjà acheté
une maison cash, cash,
pour vrai, parce que
il y avait une maison
qui était 19 000 pièces.
Je trouvais ça tellement drôle
que j'ai fait, Chris, je pourrais
arriver avec 19 000
dans une mallette. Je suis arrivé
avec 19 000 pièces en 20 pièces
pis là, je suis arrivé chez le notaire,
je l'avais déposé, je l'avais levé
comme si c'était un kidnapping.
Pis là, tout le monde était comme
« C'est quoi ça? » Pis j'étais comme « Je voyais ça
dans les films quand j'étais petit. »
Pis ça a l'air le fun.
Ça a l'air le fun.
C'était le fun au bout, tu sais.
Mais d'habitude, tu sais, il y a le monde... C'était il y a bout. Mais d'habitude,
il y a combien d'années pour voir c'est quoi le type de maison à 19 000?
Non, mais tu sais, même,
c'était en 2005-06
que le prix moyen
était déjà rendu à 300 000.
Fait que c'était mollo
comme maison.
Les gens, mettons,
qui reçoivent ça, ils vont
à la banque
puis ils ont 19 000 à donner.
Quelqu'un qui vend sa maison de 19 000
n'a pas de compte de banque.
Fait qu'il est comme, tabarnak, c'est parfait.
Il essaie de rentrer ça dans son portefeuille.
Moi, j'espérais que tu me payes
en 20 piastres ou en mini loto.
Mais tu sais, il y en a plein d'histoires.
Moi, j'ai des voisins qui ont vendu leur maison
puis là, un gars qui arrive, il dit
« Je te fais un virement de 500 000
puis je te donne 75 000 cash. »
Tu fais comme « Qu'est-ce qu'il va faire avec 75 000? »
C'est beaucoup d'épicerie. C'est long de se débarrasser
de tout ça.
C'est impossible d'acheter des affaires cash
à acheteurs.
Des petites affaires.
Tu sais, moi, j'ai tout le temps
un peu de cash sur moi,
pas beaucoup,
c'est pitié-moi pas
certain,
mais j'ai tout le temps,
genre,
tu sais,
j'ai pas tout le temps
sur moi,
mais j'ai tout le temps...
T'en avais-tu
pendant que Rogers
est mort
puis l'interact?
J'en ai tout le temps.
J'en ai tout le temps,
mais pas tant que ça,
mais j'ai tout le temps
au moins 1000 pièces.
Tout le temps
au moins 1000 pièces.
Sur toi?
Ah, c'est bon.
Non, non, non.
Non, non, non.
Il y a pas un accent italien.
Non, non, non.
Genre Rudy Gugliani.
Genre 200 pièces.
Genre 200.
J'ai jamais rien.
J'avais des cents que j'ai pas amenés parce qu'il y a rien à faire avec des cents.
Moi, j'ai jamais
une cent. Je paie avec la carte, la carte,
la carte. Même que des fois, dans mon
quartier, il y a les gens
qui têtent régulièrement et que je connais.
Des fois, je vais faire un retrait
pour donner au monde
parce que je l'ai pas sur moi. Je paie avec la carte.
J'ai comme un deal avec eux.
Quand je vais te voir, je vais te donner plus.
Des fois, quand tu vas voir un show,
tu vas pouvoir payer cash plus vite.
Je peux sauter la file.
Pour boire de l'alcool plus vite, c'est ça qui est bien.
Tu paies avec ton téléphone.
Il y en a quatre qui sont en train de payer
avec l'interact.
Tu as un 20$ et la fille au métropolis,
elle fait comme « Ok, toi, tu es là. »
Là, tu es deux « course light ».
Tu es avant tout le monde.
C'est un truc pour tout le monde qui veut se saouler plus vite.
C'est ça qui est fucked up.
Surtout à ce temps-là,
au bar,
le truc du vieux bonhomme.
Chaque fois que je suis à un bar,
tu as tout le temps ton cash dans les mains.
C'est bon, ça marche.
Ça marche encore plus.
Dans le temps,
tout le monde avait leurs 20 piastres.
Tu mets le 20 sur le lot.
Tout le monde est là avec leur téléphone
et tu es là avec ton cash.
Elle, elle sait qu'elle va te régler ça
en 4 secondes.
Ah oui.
C'est des trucs de vieux bonhommes.
C'est ça.
Il y a une couple d'années,
je ne me rappelle pas combien d'années,
mais mettons il y a 5-6 ans,
j'avais acheté de quoi qu'il fallait donner
un dépôt de 500.
J'avais dit, je vais le donner cash.
Puis là, ils ont fait, non, Chris,
on ne peut pas prendre 500 cash.
Comme si 500 cash, c'était
il va falloir appeler la Brinks.
Hey, Garda,
call it.
Il y a 5 bruns ici,
tabarnak. Amenez des mitraillettes.
C'est comme, Chris, tu peux cacher ça
dans ton soulier? »
Quand j'étais jeune,
je travaillais dans les bars,
tu fais beaucoup,
le type, il cache,
donc j'avais beaucoup
d'argent à cache sur moi aussi.
Puis, un moment donné,
on était avec des amis,
je pense que j'avais 19 ans,
on se promène,
puis il y a un gars,
probablement que ça n'allait pas bien
sa vie,
mais il vendait bien du stock
de chez eux,
dans son auto,
puis il sort,
il vend en fait, puis des speakers, des gros speakers, t'as affaire, puis il sort, il avait une Nivan, en fait, puis des speakers,
des gros speakers, t'as affaire, puis il a dit,
ah, j'ai ça, j'ai ça, c'est 1200 piastres.
Je fais comme, tiens,
je suis parti avec, 1200.
Pour des speakers? Ouais, des gros speakers qui valaient
cher, là. Ah ouais? Mais c'était pratique d'avoir l'argent
en cash, sinon j'aurais pas eu ça.
J'aurais pas eu ça.
Tu vendais pas les affaires de chez eux. Moi, quand il y a un gars qui ouvre une van,
t'es comme, j'ai des speakers, j'écoute. Non, ça, à Montréal, t'as ça, mais pas au Saguenay.
Au Saguenay, tu vas pas vendre de quoi que t'as volé au Saguenay.
Il y a un gars, une année, qui vendait...
Il avait volé des mags, pis il les a vendus à Jonquière,
pis il les vend à Chocoutimi.
Qui est la même ville, mais...
Il y a six personnes qui ont des mags dans la ville.
Le gars, il les met sur son char, pis là, le gars s'est fait voler.
Il fait comme, «Hey, c'est mes mags! »
Ça, c'est weird.
Moi, quand j'étais petit, j'avais vu un gars sur le vélo que je m'étais fait voler.
Puis j'avais dit, « Hey, c'est mon vélo! »
Il avait dit, « Non, c'est mon vélo. »
Puis j'étais petit, puis j'avais fait, « Ben, il y aurait ça. »
C'est un bon argument!
Vous ne faisiez pas buriner vos vélos à l'époque? il a raison. C'est un bon argument.
Vous ne faisiez pas buriner vos vélos à l'époque.
Les policiers venaient buriner les vélos à l'école.
Vous n'aviez pas ça?
Avant, il n'y avait rien de ça.
Moi, j'ai un ami, c'est Guillaume Lemaitier.
Pour vrai, c'est lui.
Il avait laissé son bike traîner
sur Saint-Denis. C'était après un vieux bike.
Si je me le fais voler, tant pis.
Il est rentré cinq minutes, je l'ai fait prendre.
Là, tu t'attaches à un vieux bike.
Il dit « Ah, c'est plat, je me suis fait voler
mon bicycle. » Puis là, il voit le gars passer
avec son bicycle.
8 minutes après, il repasse là.
Il repasse là. Il dit « C'est un beau bicycle que t'as là. »
Il dit « Ah oui, je vais te le faire
à 20$. »
« Ah ouais? » « Non, mais il m'a donné
10$ pour. » Le gars, il dit « Non, il est à 20$.
Tu vas me le donner à 10$ en STI parce que c'est le mien. »
Le gars, il a dit « OK, il a pris 10 piastres.
Il a acheté son mic. »
Bien, fair enough.
Pas de chicane.
C'est comme toi.
Pas de bât avec.
Moi, je suis content, par exemple,
quand je me suis fait voler mon vélo,
ça m'a rendu vraiment honnête comme humain.
Parce que moi, quand j'étais petit,
j'allais aux Zellers et je volais des cassettes.
Ça m'étonne pas.
C'est ça mon fun.
Est-ce que tu sais que j'aimais ça?
Des cassettes de jeux vidéo ou des cassettes de musique?
Non, non, des cassettes de musique.
Tu sais, dans le temps, quand j'étais petit,
il y avait encore des cassettes.
Puis en plus, ils les mettaient dans des hosties d'affaires en plastique
qui étaient énormes pour pas que tu le voles,
mais juste un petit coup de main.
Tu cassais tout, mais je m'en calcissais.
Fait que là, je volais des cassettes.
Fait qu'à un moment donné, j'avais volé plein de cassettes.
Puis quand je suis sorti, quelqu'un avait volé mon vélo.
Puis j'étais comme,
« Mais au tabarnak, c'est mon vélo! »
« Comment? C'est bien des trous de cul qui risquent de m'aller lever,
qui rentrent à quelque part,
ils prennent quelque chose qui ne leur appartient pas.
Puis là, je fais comme...
Oh!
Es-tu devenu croyant?
T'as-tu vraiment Jésus?
Mon Jésus, c'était Zédi,
le porte-parole
ou la mascotte.
Quand Napster est arrivé,
t'as-tu volé de la musique?
Non, c'était pas volé.
Quand je voyais...
Napster est arrivé.
Quand je voyais Metallica,
ça leur a fait mal.
Quand je voyais des millionnaires faire
« Est-ce que vous nous volez? »
Avant, tu faisais des shows
quasiment gratuits pour pouvoir
vendre des disques.
Là, tu ne peux plus vendre de disques.
Donne tes disques, puis vends tes shows.
Non, mais je comprends que le modèle devait changer.
Le modèle de l'affaire devait juste changer.
Mais tu sais, c'est une façon de rationaliser que
si t'arrivais, ça ne pouvait plus partir, mais c'était du vol pareil.
Oui, oui.
Tu sais, quelqu'un, mettons, qui télécharge ton special,
puis il le met sur les torrents puis 20 000 personnes le téléchargent.
Moi, ça ne me dérange pas
un coup que j'ai couvert mes frais.
C'est pour ça que je suis tout le temps
bien honnête avec le monde.
Tu sais, mettons,
chaque chose, je regarde,
je les produis moi-même.
Il est tel prix,
un coup que je vais avoir fait mes frais,
je vais vous le donner gratuit.
Parce que, pour vrai, là, tu sais,
mettons, surtout un special d'humour, c'est un infopub.
Moi, mon show
que j'avais fait,
que j'avais enregistré ici au bordel,
que j'ai mis sur YouTube,
au début, je l'avais vendu sur Vimeo.
Quand on a couvert les frais, on l'a mis gratuit sur YouTube.
On a pété le 2 millions.
J'aurais pas eu...
De revenus? Non, non.
Hé, non, non, non, non, non, non.
C'est triste. Non, non, non, non.
Deux millions de views.
Deux millions de views. Tabarnak.
Là, je me sens pauvre en esti.
Non, j'ai...
J'avais même pas...
C'est juste moi qui n'avais pas compris.
Excusez de pas être clair, mais
deux millions de views. Tu racontes que t'as des valises
avec 19 000 piastres et une piastre dans tes poches.
J'en ai en ach acheter en Estie,
des petites chiottes.
Mais moi, c'est ça.
Moi, c'est que je me disais,
j'aime mieux donner ça gratuit
que de vendre ça à TVA
pis de faire, je sais pas,
mettons 80 000.
J'aime mieux pas avoir 80 000,
mais avoir un infopub
que quand le monde me voit,
ils font,
« Chris, ça a l'air drôle.
Je vais aller le voir. »
J'arrive dans leur ville,
ils achètent des billets. Mais à l'époque, le milieu, vu qu'ils faisaient de l'argent avant avec les CD, ils étaient « Chris, ça a l'air drôle, je vais aller le voir. » J'arrive dans leur ville, ils achètent des billets.
Mais à l'époque, le milieu, vu qu'ils faisaient de l'argent avant avec les CD,
ils n'étaient pas encore rendus prêts à accepter que ça soit une pub. Là, maintenant,
je pense que tout le monde l'a accepté parce que Chris, avec Spotify, tu ne fais pas une
scène.
Moi, il y a une affaire que je pensais à eux autres cette semaine. YouTube, quand
ils avaient vu qu'il n'y avait plus trop d'argent
à faire avec les disques,
il avait dit à Apple,
on va donner notre album gratuit.
Puis là, il l'avait juste donné à tout le monde.
Non, non, il avait forcé le téléchargement
dans toutes les téléphones.
Au lieu que le monde fasse,
oh yes, on a un album de U2,
le monde faisait, ma gang de call-ins,
de tabarnak.
Moi là, ma playlist
est réglée, pis là,
j'ai dû asti à tout une baby. »
— Ouais, mais on avait des iPods à 1 gig,
pis là, moi, de prendre 300 mecs là-dessus,
c'est comme « mon tabarnak! »
— Mais c'est aussi, tu sais, comme moi,
j'ai mon téléphone,
je download rien, sauf
des fois, quand j'ai des amis humoristes qui ont
un album d'hum du mot je le download
puis à chaque fois que je rentre d'un char puis je plug mon iphone ça joue de l'humour puis là
je suis comme tabarnak je voulais pas que ça part de suite fait que c'est sûr que c'est ça qui est
arrivé au monde si t'es pas fan de youtube pis t'es comme ah fan de ferme ta gueule! » « Corlisse! » Mais depuis quand, quelque chose que tu veux pas gratuit est le fun?
Si t'as pas le goût de ça,
tiens, kiwi, t'sais, kiwi grise.
Mais ouais.
J'avais pas de talergie.
J'avoue, j'avoue.
Non, mais c'était...
C'est des erreurs.
En fait, avec le recul, tu fais pas si grave que ça,
mais sur le moment,
hostie que ça avait été drôle,
parce que tout le monde était fâché.
Moi, je trouvais ça magique, par exemple,
que eux autres, en plus, U2,
ils étaient un âge un peu plus vieux, qui sont un peu déconnectés, mais qui ont ça magique, par exemple, qu'eux autres, en plus, U2, ils étaient à un âge un peu plus vieux,
qui sont un peu déconnectés,
mais qui ont fait, non, non, on comprend
le game, les jeunes,
ça download, ça capote,
tiens notre...
Fuck you!
Avec le CD Windows, t'avais
le clip de Weezer.
Ça, c'était cool.
Non, pas moi. Moi, j'aimais ça. J'étais content d'avoir le clip de Weezer parce qu'à l'époque, c'était dur de télécharger les affaires. J'aimais ça, Weezer. Oui, c'est vrai. Mais ça, c'était cool. Non, pas moi. Moi, j'aimais ça.
J'étais content d'avoir le clip de Weezer
parce qu'à l'époque, c'était dur
de télécharger des affaires.
J'aimais ça, Weezer, moi.
Oui.
Tu n'aimais pas le clip de Weezer
de l'avoir sur ton ordi?
J'écoutais encore Ginette Renaud
et la musique de ma mère.
C'est vrai?
Je suis arrivé tard dans la musique.
Comme 95, 96.
J'ai regardé Smashing Pumpkins,
ces affaires-là.
Ça jouait des parties.
Est-ce que tu as découvert ça
cet hiver?
Pas si longtemps.
Tu sais, mettons...
Tu sais, c'était vraiment dans la musique de ma mère.
Je me rappelle, longtemps.
Toi, t'avais déjà un enfant
pis quand le monde te demandait
22 ans, c'est qui ton band préféré?
Ginette Renaud.
Mon band préféré, c'est Ginette Renaud
et ses musiciens.
Faut chier, c'est ma troisième maison.
C'est ça.
La première cassette que j'ai achetée, la première cassette
que j'ai achetée,
que j'ai demandé à ma fête,
c'était Rockset.
Oh!
Puis j'étais sûr que c'était rock
parce qu'il y avait rock dedans.
Oh shit!
Puis je me souviens
d'avoir dit à ma mère
j'aimerais beaucoup
une cassette de Rockset
puis c'est comme
si je demandais
à Ren Maiden dans ma tête.
C'était rock.
Elle va dire non.
Non, je l'ai eue.
Es-tu végétarienne, elle?
Non, sûrement pas.
Non, non, c'était pas moi, ça, qui demandait la question. C'était ta mère.
Ah, ma mère. Tu imites bien ma mère.
C'est tellement comme toi que je me sens que c'est toi.
J'ai jamais rencontré. J'ai-tu déjà rencontré ta mère?
Oui, une fois, il me semble, on a rencontré.
Oui.
Elle a l'air encore hippie, ta mère.
Ben oui, elle habite dans les montagnes. Elle fait pousser plein d'affaires.
Ah oui? Ben oui. P pousser plein d'affaires.
Pousser plein d'affaires?
Ça sonne.
Elle était fâchée quand le pot est devenu légal.
Il va falloir repétisser.
Vendre la maison, vendre des terrains.
Elle fait pousser des choses légales.
Des légumes, des affaires.
Elle ne se rendra pas là.
Elle va avoir arrêté l'histoire de la madame.
Je n'y ai jamais compté.
C'est drôle parce que ça, mettons qu'il y a 10 ou 15 ans, ça aurait été
considéré comme marginal. Maintenant,
peut-être que c'est en vieillissant,
j'ai plein d'amis qui ont des potagers et qui font pousser
des affaires. Il n'y a plus rien de weird là-dedans.
Oui, non?
Dans ta maison,
tu ne fais pas pousser là-bas? Moi, je ne fais pousser rien
parce que je suis lâche.
Tu sais, comme là, j'ai fait installer plein de plantes chez nous et là, il était Moi, je fais pousser rien parce que je suis lâche. Tu sais, comme là,
j'ai fait installer plein de plantes chez nous.
Puis là, il était comme,
ceux-là, il faut que tu les arroses aux deux jours.
Ceux-là, à chaque jour.
Puis moi, j'arrive, puis j'arrose tout.
Puis là, je suis comme,
ils sont tous secs.
Puis il est comme,
eux autres, t'as mis trop d'eau.
Eux autres, pas assez.
Tu serais bon avec des enfants.
Oui, oui. Tu serais comme, manger.
Oui, oui. Moi, ça comme, manger. Oui, oui.
Moi, ça serait,
oui, ça serait,
rouvrez vos gueules,
videz du gruau dans la face
et battez-vous,
esti.
Non, oui, c'est ça,
moi, je suis,
mais l'idée d'un potager
me fait triper.
Elle est cool, là.
Tu sais, quand je me dis,
esti, je pourrais avoir
mes petits bledins,
je pourrais avoir
mes petits bledins,
j'ai mes bledins,
j'ai mes carottes, ça serait fou, mais je me connais, je pourrais avoir mes petits bledins, j'ai mes bledins, j'ai mes carottes,
ça serait fou,
mais je me connais assez pour faire.
Je sortirais dehors, puis aussitôt qu'ils mouillent,
je ferais comme, il y en a des carottes
à l'épicerie quand on est ici.
J'aurais pu juste Uber Eats des carottes.
Mais comme tu dis, il faut être assidu,
parce que mettons, il y a une journée par été
ou le début de l'été, parce que, mettons,
j'ai une cour taille moyenne,
je vais entretenir ma cour. C'est comme si j'allais avoir ce rythme- été ou le début de l'été parce que, mettons, j'ai une cour taille moyenne, mais je vais entretenir ma cour.
Puis là, c'est comme si j'allais avoir ce rythme-là
pour le reste de l'été.
Parce que j'ai une journée de libre que je veux avoir la tête libre.
Tu fais des petits travaux. Ah, t'es content.
Mais j'abandonne tout ça trois jours après.
Mon père a 92 ans.
Puis c'est la première année qu'il n'a pas de jardin.
Tu sais, il est en chef, en esti, tu sais.
Puis là, il m'a dit...
Ah, parce qu'un jardin, c'est comme... Non, mais Chris, pour 92 ans... C'est de jardin. Il est en chape. Puis là, il m'a dit... Parce qu'un jardin, c'est comme...
Non, mais Chris, pour 92 ans...
92 ans...
Pas comme lui qui arrose de même,
que tu travailles devant.
92 ans, il faut être en chape.
Tu te mets à genoux.
C'est rare, quelqu'un de 92 ans.
Mais là, il m'a dit, je vais arrêter
pour s'enlever les mauvaises herbes.
C'est trop, trop. Puis là, j'ai fait...
Moi, dans ma tête, j'ai comme, laisse-les. On s'enlever les mauvaises herbes. C'est trop, trop. Puis là, j'ai fait... Moi, dans ma tête, j'ai comme, bien, laisse-les.
On s'en corlisse, tu sais.
Non, mais tu vas pas avoir
ce que tu veux. Tu vas avoir
quelque chose, là, si tu...
Si tu t'occupais de l'agriculture
au Québec, si on...
Regarde, on verra ce qu'il y aura
à l'automne. Moi, j'ai mis des tomates
en arrière. J'ai eu des champignons en ville, moi.
J'ai fait pousser des champignons légals.
C'est-tu voulu ou pas voulu?
Non, non, voulu.
C'est facile.
Au bout, tu mets du mycélium,
tu lui donnes du bois pour le nourrir.
Du mycélium, c'est comme la racine du champignon.
Tu peux faire pousser ça n'importe où.
T'es écoeuré d'en manger.
Je peux-tu prendre une bière?
Tu serais smart, parce que là,
il a des Mary, je vais faire du reflet.
C'est quoi que tu veux comme bière?
La même chose que Louis.
OK, parfait.
Je vais prendre celle-là. Elle va pas s'en aller dans le lit. Oui, prends, oui, faire du reflet. C'est quoi que tu veux comme bière? La même chose que Louis. OK, parfait. Je vais prendre celle-là.
Oui, prends, c'est vrai.
Ah, Chris, t'as réglé
le problème, Chris.
Là, ton
jardin, es-tu encore
en ville? En ville, oui.
Puis, tu as encore ton jardin? Là, j'ai des
tomates. Donc, les curailles,
je les mange pas, ils mangent toutes. Ils man, ils ne les mangent pas. Ils mangent tout.
Ils mangent du caoutchouc.
Ils mangent tout.
Il est fou.
C'est un écurieur.
Si vous pensez que vous avez des écureuils fous,
le mien, il est malade.
OK.
Il mange mon morceau de table.
Il mange tout.
Je suis comme avec mon gars en haut,
puis je l'attends.
OK.
C'est vrai?
Je le shot de même.
Je suis en train de virer.
C'est vrai que c'est lui qui est fou.
Je suis en train de virer.
C'est vrai que c'est lui qui est fou.
Mais tu te lèves à chaque matin.
Il y a un estime malade à côté de chez nous.
Ah non, mais pour vrai.
Il est tellement calme, il va manger sa table.
En fait, il se venge.
Non, c'est clair.
Ça ne mange pas de tomates, les écureuils.
Je sais plus, il mange tout.
Il mange le caoutchouc, il mange mes fils, il mange des ampoules. Moi, j'avais ma blonde à nourrir les écureuils, ça mange tout. Je sais, mais ils mangent tout. Ils mangent le caoutchouc, ils mangent mes fils, ils mangent des ampoules.
Ma blonde a nourri les écureuils,
puis là, ça fait juste deux ans que je réussis. J'avais mis
plein de lumières
suspendues.
Puis les
astides écureuils, ils voyaient le top des lumières.
Je sais, ils mangeaient des noix.
Ils mangeaient tout le temps.
Puis là, un moment donné, j'ai trouvé
où, asti, gonner ça
pour qu'eux autres, pour s'arrendre
à ça, ils tombent.
Non, non, pas gonner, je suis vegan.
Je commencerai pas à faire. Je mange pas
d'oeufs parce que c'est cruel.
Tiens, mon asidra! Tiens!
Qu'en, qu'en, qu'en est-ce?
Ben, l'oeuf, t'as rien fait?
Ouais.
Je le peins pour montrer aux autres.
Mon père faisait ça.
Tu ris, mais moi, il y en a un qui était mort devant chez nous.
Je ne l'ai pas enlevé tout de suite.
Je me suis dit, ils vont le voir et ils vont penser,
« Ah, ce n'est pas une bonne place. »
Mon père faisait ça quand j'étais petit.
J'ai grandi sur une ferme.
Quand il y avait un animal qui venait manger,
ce n'est pas tous les animaux, mais les corneilles.
Si des corneilles venaient, mettons, manger le blé d'Inde,
ils tuaient une corneille, ils l'attachaient pour un arbre
pour que les autres fassent comme...
Oh, Chris, lui, c'est un tough.
Lui, on revient...
C'est vous que ça marche?
Ça marche.
Les corneilles, c'est super intelligent.
Moi, mon père, un moment donné, On avait un problème de mouffette.
On fait comme, il y a une mouffette derrière.
Il a cherché son arc.
Il l'a tiré. J'étais impressionné.
Ah oui? Ça doit puer le crisse
quand tu tires.
Il ne faut pas que tu pognes la glande.
Parce que ça, ça va pas.
Puis la flèche,
t'a jeté?
On l'a laissé là pour que les autres...
Pendant un mois, on l'a laissé là pour que les autres... C'est intelligent.
Pendant un mois,
on l'a laissé là.
Les autres vont comprendre
parce que nous,
on n'est pas allés dehors.
Non, non.
C'est ce problème, ça.
Moi, j'en ai chez nous
des moufettes.
Tu sais,
on se soupait dehors
avec ma blonde dernièrement
et tu vois trois moufettes passer.
C'est vraiment...
C'est chiant
parce que tu ne sais pas si...
En fait,
je me rends compte,
ils ne pissent pas
dès qu'ils voient du monde.
Ils pissent moins,
mais ils puent.
Ils pissent quand ils sont stressés.
C'est des surprends.
Oui, c'est ça.
C'est ça.
Fait que tu fais comme...
Fait qu'il faut que tu sors dehors, tu vas manger en dedans.
Tu décris.
Moi, j'en avais beaucoup dans le temps.
Puis, la fin qui me faisait le plus peur tout le temps,
bien, pas peur, mais qui me faisait faire des sauts.
Tu sais, les bébés, les jeunes, quand ils pissent, ça sent rien.
Ah oui, je ne savais pas. Mais ils ont quand même
le réflexe de... Fait que là, je sortais dehors,
sortis les poubelles, pis là, il y en avait un petit
qui faisait... Pis là, il se revirait de bord
pour comme me pisser dessus. Mais j'étais
juste comme... Ah, c'est calme!
Pis là, j'étais comme... Ok, non,
ça sent rien. Ok, je suis correct.
Mais c'est quoi? T'as-tu du...
C'est comme la première... C'est comme la première
réaction de Louis T. Elle se fait comme... Ah mais qu'est-ce que c'est ça?
Ah, dégueulasse, va-t'en.
Mais genre,
t'avais du jus sur toi?
Non, non, j'avais pas de jus
parce qu'il y a rien qui sort.
C'est juste,
il sort de la banque.
C'est comme jouer
quand t'as 8 ans,
mettons.
Il sort de la banque,
il lève la queue
puis ça sort tout de suite
comme toi dans le temps.
C'est sûr.
Dans ta belle époque de jeux vidéo.
Y a-tu des questions?
Oui, y a pas mal de questions.
Parfait.
On en a au moins 4-5.
4-5, parfait.
Oui, pour Vincent, c'est quoi tes projets futurs?
Télé, radio, film, scène?
Un peu de tout moi je fais
je fais de la radio
à quel poste
je suis à Rose
je fais du remplacement
je fais des chroniques
je fais des trucs
à Radio Cannes aussi
puis je fais beaucoup
de script édition
je fais beaucoup de
c'est comme on appelle ça
un doc scenario
en anglais
c'est-à-dire que j'ai relié
les scénarios
il y a des scénarios
que j'écris
mais il y en a d'autres
que je suis comme consultant c'est comme si c'était un de mes nouveaux tripes j'aime vraiment ça c'est que je suis l que j'ai relié les scénarios. Il y a des scénarios que j'écris, mais il y en a d'autres que je suis comme consultant.
C'est comme si...
C'est un de mes nouveaux tripes.
J'aime vraiment ça.
C'est que je suis l'autrice ou l'auteur
dans ce qu'il veut faire.
Puis moi, je suis comme l'interlocuteur
entre le producteur et le diffuseur.
Puis j'aide l'auteur à dire,
« Ah, tu mets ce scénario-là, ça va aller. »
Puis des fois, la production aussi,
« Ah, tel acteur ne peut pas »
ou « Tel lieu, c'est compliqué,
on va déplacer ça. »
T'arrives, t'es comme quasiment un prof
ou un mentor.
Comme un conseiller.
Avec de l'expérience.
Mais c'est parce que les gens, je pense qu'ils savent pas
à quel point c'est compliqué, particulièrement au Québec,
d'écrire une série où ce qu'il faut que tu sépares tes scènes,
t'as le droit à trois comédiens par scène.
Il faut quelqu'un qui sache ça, que tu peux pas...
Non, pis cette journée-là de tournage,
on a deux comédiens, ils peuvent pas être
la même journée que les autres.
C'est compliqué, la mécanique d'écrire une série.
C'est la production contenue, mais avant, au scénario, c'est comme, qu'est-ce que tu veux raconter. C'est compliqué, la mécanique d'écrire une série. Ça, ça arrive plus à la production contenue, mais avant,
au scénario, c'est comme, qu'est-ce que tu veux raconter?
C'est quoi la meilleure façon de raconter ton histoire
avec les paramètres que t'as? Fait que ça, je fais
beaucoup ça. Genre, il travaille d'une usine.
Ouais, maintenant, il va en parler dans son salon.
Ouais, c'est ça. Ou si t'as une usine,
utilise-la. Si t'as une usine,
tu l'utilises. Il faut que ce soit à l'usine.
C'est juste ça, ouais. Fait que je fais
beaucoup ça.
Des projets de...
Qu'est-ce que tu fais à la radio?
Je fais des chroniques parentales à la radio.
Je suis en place à Rouge.
Je fais des chroniques à Culture Club aussi
sur des films que j'ai vus.
À quelle heure à Rouge?
Je faisais le matin.
Puis là, je passe la semaine avec mon ami Jess
en retour à la maison.
C'est un médium que j'aime beaucoup.
Toi, c'est pas une joke
sur Guillaume, mais toi, Guillaume, puis Jess
Barker, nous, on vous a connus sur
la piste. Est-ce que vous connaissiez un peu avant ça?
Non, c'est un match. On se connaissait,
on s'était vus à deux, trois places, tu sais, quand je faisais
IA, puis ils faisaient des pirouettes. On était allés
à 7e ciel, puis il y avait Vanessa Paradis
qui chantait Joe Lepage. Deux gars avec bien du talent,
trois pieds et deux.
Puis Jess,
elle connaissait depuis neuf ans.
C'est mon amie depuis neuf ans.
Tout a commencé en neuf ans.
Pour avoir joué dans les contes
pour tous.
Les filles de Caleb.
Mais ils nous ont mis ensemble,
les trois.
C'est quoi ta fille de Caleb?
Ben oui!
C'est Jessica qui faisait pipi.
Non, c'est Jessica qui faisait pipi.
C'est qui qui faisait pipi?
Jessica Parker qui faisait pipi.
Jessica faisait pipi?
Moi, j'étais juste dans le calèche.
J'étais le frère d'Émilie.
Mais ils nous ont mis ensemble. C'étais assis. J'étais le frère d'Émilie.
Non, ils nous ont mis ensemble.
C'est compliqué. Excuse-moi.
Vu que tu essaies de raconter ton affaire,
on est les deux. Tu faisais pipi.
Tu jouais à mes filles avec la lèvre.
C'est l'histoire de ma vie.
Moi, j'étais dans un restaurant. Non, c'est pas ça.
Chambre en ville. Non, c'est pas ça.
Qu'est-ce que je voulais dire? Tu faisais pipi dans les villes d'Égalep.
Non, c'est pas ça.
Ils nous ont mis ensemble en audition, en fait.
Ils nous ont matchés.
Puis le réalisateur qui devait faire ça, d'expérience,
il a dit « Ah, la petite Bolduc, t'es nerveux, mais ça se gère. »
L'autre, il fait des pirouettes.
La petite Parker, t'as mis une boîte de pommes.
Je peux les prendre séparés, mais ensemble, oublie ça, je suis trop vieux.
Puis il a dit à un autre réal, Patrice Sauvé,
qui a réalisé beaucoup de séries après,
il a dit, prends le petit Patrice, il est parfait.
Écoute, on était énervés. 16-17 ans,
on fait ça depuis tout le temps,
puis on a du fun.
On a niaisé.
Après ça, on s'est reparlés, mais il s'est arraché.
Vous avez bien de la confiance à cet âge-là,
puis la jeunesse de bien de l'énergie
qui est rare d'avoir...
Parce que d'habitude, quand t'es jeune, t'es soit
super confiant, mais...
Tandis que vous autres, avoir trois
personnes d'expérience
et juste de l'énergie
de 15-16 ans...
On décrochait l'équipe, on niaisait, ça n'avait aucun
bon sens. Ça devait être comme travailler avec quelqu'un
sur la poudre. Oui!
Tu sais, tu devais être comme, t quelqu'un sur la poudre. Oui.
Il devait être comme, t'as un arnaque, c'est lourd.
Puis on se faisait avertir, parce que nous autres,
on avait des enfants sur le set.
Mais nous autres, on a 18 ans, donc on raconte des jokes.
Puis là, on se fait dire, bien là, il y a des jeunes.
Faites attention, vous ne pouvez pas raconter ça.
Et là, ayant 16-17 ans,
on n'écoute pas.
Tu comprends?
Moi, je m'étais préparé le série. Je n'aurais pas pu parler de sexe, je ne l'avais pas fait encore.
Exact.
Moi aussi, il aurait été comme, oh!
Il aurait écouté, oh!
Non, mais là, c'était...
Oh, hey, bonne, c'est ça, collé!
Je n'entendrai pas la fin de l'histoire, il faut que j'aille m'essuyer.
Je vais...
Fait que là, c'était fait des jokes,
des prémices de jokes qu'on ne racontait pas.
Pour juste faire ce qu'on... Parce qu'on ne voulait pas faire ce qu'on nous disait de des jokes Des prémices de jokes qu'on racontait pas Pour juste faire ce qu'on
Parce qu'on voulait pas faire ce qu'on nous disait de faire
Fait que là on disait devant les kids là-bas
Mettons, c'est une fois trois jours
C'est qu'il faut le même écureuil
Ah non je peux pas raconter celle-là, je peux pas raconter
Fait que c'était toutes des prémices horribles
Pis on arrêtait pour dire j'ai pas le droit de la compter
Mais les jeunes eux autres ils riaient
Ils avaient du fun avec nous
Il y avait deux ans plus jeunes que nous.
C'était pas 17-8 ans.
C'était du secondaire.
Non, ils étaient deux ans plus jeunes que nous.
On racontait comme une prémisse de joke qui se dit pas.
Puis on arrêtait avant.
On était...
Pour vrai, je...
Mais c'est une amitié vraiment de longue date.
C'est cool.
Ça fait comme 25 ans.
Moi, Jess, c'est comme ma soeur.
Puis, ils ont 20 ans, 25 ans.
As-tu fait du parachute avec?
J'ai fait du parachute avec.
Il m'a fait faire mes licences d'avion.
Il m'a fait faire mes licences de parachute.
Il m'a fait faire ma...
Photoshop ou...
Non, mais licences d'avion,
tu peux conduire un avion?
C'est quoi?
Maintenant, il faudrait que je refasse
mes tests médicaux et mes assurances.
Mais oui, théoriquement, j'ai...
Ah oui, fait que t'avais...
La plongée sous glace.
C'est la mie le plus lourde au monde. Oui, théoriquement, j'ai... Ah oui, fait que t'avais... La plongée sous glace.
Sérieux, c'est l'ami le plus lourd au monde.
C'est pour ça que t'as eu ton permis d'avion pour être ami à l'avion.
J'étais comme, tabarnak!
J'ai acheté des livres en échange, tu sais.
J'ai acheté des livres à sa fête.
Ils me disaient, c'est comme si je t'achetais des poids à terre.
Tu peux pas me donner des livres.
Mais non, c'est quelqu'un qui est un bon pédagogue,
qui communique bien son fun. Fait que pour vrai, tu tiens avec, t'as le goût de te sacrer en bas d'un av est un bon pédagogue, qui communique bien son
son fun, fait que pour vrai, tu tiens avec
t'as le goût de te sacrer en bas d'un avion
ça a l'air de fun, tu sais
j'ai fait ce parachute une fois dans ma vie
pis c'était avec lui, pis c'était dans les années
qu'il travaillait pas vraiment
comme comédien, tu sais
pis j'avais été là, pis
il était super fin, pis c'était
t'as-tu sauté avec lui, pis lui était dans ton
non, c'était pas lui.
Non, c'était pas lui dans mon dos,
mais il y avait quelqu'un d'autre.
Mais c'était lui en bas.
On n'a pas le choix. Les premières fois qu'on saute,
il faut avoir quelqu'un qui nous prend dans nos bras.
Mais avant, c'était pas ça.
Avant, on sautait, on arrivait à 3500 pieds.
On sortait, on s'accrochait sur le bout
et on se lâchait.
Puis le parachute ouvrait.
Moi, quand je l'avais fait, ça faisait longtemps.
La personne dans ton dos, elle sert juste à ouvrir le parachute.
Elle n'est pas là.
Moi, dans le temps, tu avais le choix.
Soit on ne monte pas haut.
Quand tu sors, il ouvre tout seul.
Ou si on monte vraiment haut,
ça te prend ce monsieur-là
qui te traîne comme si
tu étais son bébé dans Hangover.
Comme Lélie Nott-Pumet.
Lélie va faire un blackout.
Juste pour ça.
Moi, je me rappelle,
il y avait deux raisons.
Moi, j'avais peur des hauteurs
et j'avais peur de l'avion.
Je me suis dit que je vais battre les deux parts en même temps.
Je suis monté.
Ils m'ont dit de garder la bouche fermée
parce que si tu ouvres la bouche, tu vas t'étouffer.
J'ai sauté.
Je m'étouffais.
Dans ma tête, j'étais comme pourquoi je m'étouffe?
J'ai la bouche fermée.
Toutes les photos que je voyais,
j'étais comme...
Je criais.
J'ai été comme 40 secondes sans respirer
pis t'sais t'es dans les airs
pis là t'es comme tabarnak
ah c'est ça ce que j'aime mieux
j'aime mieux mourir quand je vais frapper
à terre ou juste
le monsieur dans tes oreilles il te dit tu comme ça va aller
non il parle pas
il voit pas lui que t'étouffe
tu drop en chute libre
il est en arrière de toi
il voit ta tête.
Il ne peut pas te rassurer.
Il ne te flatte pas le jour
en faisant «doudoudou, ça va bien aller».
Monsieur, c'est pas...
T'es amoué pour 40 secondes.
Tu sais que tu vas aller.
C'est la procédure.
C'est correct. C'est normal. c'est la procédure c'est correct
c'est normal
c'est la meilleure job
pour un prédateur sexuel
jamais il se rendrait compte
que tu l'aimes
tu te rendrais compte
que
t'es comme
là il y a la photo
t'es comme
je sais pas
pourquoi son doigt
il te met un doigt
dans la bouche
c'est juste dégueulasse pis il y avait Ou il te met un doigt dans la bouche.
C'est juste dégueulasse.
Puis il y avait... Moi, c'était dans le temps
de l'émission Tessa Serron
qui a vraiment bien vieilli.
Tu l'as-tu faite pour l'émission
ou tu l'avais faite par...
C'était mon idée qu'on aille tous faire ça.
Je l'avais faite à l'émission,
mais je voulais le faire pour battre mes deux pères.
Puis là, moi, j'avais la chienne.
Moi, je suis arrivé.
J'ai peur des hauteurs, j'ai peur de l'avion à cette époque-là.
J'avais la chienne dans ma vie.
Jean-Michel Dufault, lui, il était comme,
moi, je n'ai pas peur de rien.
Pour nous montrer à quel point il était plus bref que nous autres,
il est arrivé, il mangeait des hot dogs.
Puis j'étais comme, voyons, tabarnak, c'est où tu as acheté? Il avait arrêté, il mangeait des hot dogs. Puis j'étais comme,
voyons, tabarnak, c'est où t'as acheté? Il avait
arrêté d'acheter des hot dogs dans le casse-croûte.
On a sauté,
et Jean-Michel s'est mis à vomir
en tombant.
Et ça, là, ça m'avait fait
rire.
Moi, j'avais été rire avant,
puis là, quelqu'un avait dit, OK, là,
il vient nous appeler pour dire que M. Dufault n'arrête pas de vomir.
OK, on va, on va.
Puis là, tu voyais, quand ils ont atterri, tu sais, tu es supposé glisser.
Tu sais, tu glisses, attends.
Tu sais, fait que tu tombes pas.
Quand tu es seul, tu tombes sur tes pieds en marchant.
Mais quand tu es à deux, ils disent « glisse, on va juste faire… »
Mais là, Chris, quand tu as des culottes toutes mouillées de vomi,
ça glisse moyen, puis là, les voir atterrir, c'était horrible.
Mais c'est-tu filmé? Ça avait-tu passé à la télé?
Oui, ça avait passé à la télé.
Mais pour ça, il faut son DVD à lui.
Oui, il faut son DVD.
Ça vaut la peine peut-être
incluant le vomi
je pense qu'il n'y avait rien montré de ça
je crois que la télé était plate
il y avait plein d'affaires
inacceptables qui ont passé mais pas ça
qui aurait été l'affaire de l'épisode
surtout dans un show comme Tessa Seron
il y a du monde dans TQS
qui ont fait non ça c'est too much ça tout match les jocs d'infirmières tout
oui mais le goût qui vaut minant mais tu es moi j'ai la parachute je les fait un peu mais j'ai eu
comme une malfonction il faut que je décroche mon parachute j'ai atterri trop loin il m'est
arrivé j'ai été vraiment malchanceux je n'ai fait un an et demi après ça j'ai moins trippé
puis je t'allais pas faire la plongée puis l'aviation parce que l'ai fait un an et demi. J'ai moins trippé et je suis allé plus faire la plongée.
L'aviation,
c'est tellement d'affaires.
C'est comme conduire
un gros Cadillac le dimanche.
Tu vas faire une promenade
et tu calcules.
Sauf si ça va mal.
C'est ça l'affaire.
Tu te prépares à si ça va mal,
atterrir sur une autoroute.
On voit des vidéos comme ça.
Je dis,
il faut que tu ailles
le sang-froid.
Je ne sais pas,
j'en vois sur mon Facebook
passé,
qui ont un des moteurs
qui arrête et il arrête sur l'autoroute.
Mais on le pratique, ça. Il coupe les moteurs.
Des fois, il te dit... Il coupe les moteurs, puis il fait
« Qu'est-ce que tu ferais? » Puis tu te rends jusqu'à la place.
« Qu'est-ce que tu ferais? » Moi, je crierais.
Je fais juste... Il coupe les moteurs.
Il repart, tu sais.
« Ok. Pas tout de suite pour toi. »
Puis là, part du temps,
tu sais, mon frère, il est pilote
d'avion.
Commercial.
Commercial, depuis longtemps.
Puis les crashs,
c'est tout le temps l'incompétence humaine.
La plupart du temps.
C'est pour ça que c'est souvent des jeunes pilotes,
pas jeunes en termes d'âge,
mais des nouveaux.
Il y a tellement...
Il check tout.
Pour ça, ce n'est pas le fun.
En tout cas, ça n'a pas de la fun.
Tu as ta checklist.
Ça, c'est-tu correct?
Je suis content qu'il fasse ça.
Il dit, je n'aimerais pas ça ici,
Captain Speaking.
Tu es un peu pressé,
donc il m'a sauté la checklist.
On y va, gang!
Imagine!
Imagine si moi,
j'arrose pas les bonnes plantes.
Tu sais, je serais comme...
Je serais juste, je regarderais,
je serais comme, hey, peux-tu mettre des
miroirs? OK, il y a pas de roi ici.
Y'a-tu de l'essence?
Ouais, OK, on y va!
Y'a du gaz, on va checker l'huile
rendue la base.
Hey Yann, y' a-tu un autre question?
Oui, il y a des gens qui demandent...
Il y a combien de gens qui demandent ça?
À la demande générale?
Il y a des gens.
Il y a des gens.
Vous êtes Louis et Vincent, vous êtes du monde engagé.
Est-ce que vous avez déjà
été approché par un parti
politique ou puis
est-ce que vous engageriez dans la
politique?
Moi, non. Moi, j'ai jamais été approché. J'ai fait un tweet
drôle, ben, juste pour dire,
parce que de manière que tu vois les cabochons
qui sont approchés, je fais comme,
j'ai fait juste tweeter, pourquoi pas moi?
Puis, je pense un peu
à la blague. Il y a quelqu'un qui m'a écrit
« Ça t'intéresserait-tu? »
Sinon, je n'ai jamais été approché.
Je ne veux pas dire jamais.
Quel parti t'as écrit ça?
Je le sais.
Vu que tu es un gars de gauche,
c'est un gars de Québec solidaire
Qui me dit genre
Ah ça t'intéresserait-tu ou de vrai
Pis je fais comme
Je vais pas m'associer
Je cherche une certaine indépendance
Tu vois que ça va pas bien la politique
Quand quelqu'un fait un gag
Pis le parti fait
Pourquoi pas
Ah mais pourquoi pas
Si
C'était
À ton affaire
C'était-tu juste un mime
Ou si t'es sérieux
Ça a l'air de genre
En plus il était 1h du matin
J'étais saoul
Fait que...
Mais moi, je sais pas toi,
mais moi, j'ai un petit peu trop
de controverses pis de propos qui me reviendraient.
J'ai beaucoup trop de tweets weird qui me reviendraient
là-dessus.
Jusqu'à il y a... Là, on a fait la dernière
show des appartistes. Même si on faisait pas des shows souvent,
on rit de tous les parties.
Fait qu'il y a personne qui pouvait s'imaginer.
Mais vous êtes moins entaché.
Vu que vous êtes un groupe, vous faites
vos spectacles, je pense pas que...
Puis toi, t'as fait tellement d'affaires
ailleurs que les appartistes
que je pense que t'es le seul
qui pourrait se lancer.
Mais vu que, t'sais, j'ai l'impression
que les appartistes, il faudrait
que ça serait le PQ,
les seuls qui vous approchent.
Ou Québec solidaire. Parce que le PQ, les seuls qui vous approchent. Ou Québec solidaire.
Québec solidaire.
Ça a été dur les dernières années,
puis il y a des péquistes dans la salle
qui venaient nous dire après...
Oui, mais même si vous avez fait des gags,
je veux dire, tu aurais une crédibilité
avec, en plus, le gris Montréal,
l'implication sociale que tu as eue.
Pierre-Luc Briand, avec qui je suis dans...
Le commun des compagnies se présente pour le PQ.
Pierre-Luc Briand, mon collègue.
Oui, mais sur Rosemont,
il se présente contre...
Mais non, moi, mon engagement, il est avec les organismes,
avec le monde dans le communautaire,
plus que dans le politique, je pense.
Ça a l'air d'une job de marte.
C'est vraiment pas vrai.
Ça veut pas dire qu'ils font un bon travail,
mais ils travaillent plus d'heures que les gens pensent.
Ils travaillent vraiment tout le temps.
Pas bien, mais peut-être s'ils travaillaient bien, ils feraient ça
en 22 heures par semaine.
J'aime que chaque France
se dit, ça sonne comme
« Ah, il est en train de licher. Ah non,
ça sonne. Non, non, mais il travaille
fort. Mal.
Mais, tu sais, ils veulent.
Mais c'est des niaiseux.
Ils savent pas ce qu'ils font.
Mais c'est pour ça que les partis font comme « Non, non.
On va s'y...
Ah non, ça a l'air...
Mais surtout, moi, je pense qu'en ce moment,
dans ma vie, j'ai ben trop le goût de liberté
de dire des conneries.
Rentrer dans un parti,
être créatif et dire des niaiseries.
Puis dire des affaires que, genre,
ça m'amuse de dire de quoi qu'il n'y a pas de bon sens.
Moi, j'ai l'impression que tout le monde qui se lance en politique, ils font... Regarde, là, moi, j'ai essay. Puis dire des affaires que genre, ça m'amuse de dire de quoi qu'il n'y a pas de bon sens. Moi, j'ai l'impression
que tout le monde
qui se lance en politique,
ils font,
regarde là,
moi j'ai essayé
de changer les affaires
mais il faut être dans le système
pour changer les affaires.
Là, tu rentres dans le système
et tu fais,
j'ai pas de pouvoir.
Pas au vrai là.
Même si t'es premier ministre
du Québec,
t'en as pas de pouvoir.
Tu peux rien changer.
Non mais au niveau gros,
changer les grosses affaires,
tu sais,
parce que là, avec Éric Dujem
et elle
qui a l'air de Mme Bougon, qui dit que
c'est des plantes vertes, les députés.
Parce que tu sais, un député...
La petite madame
qui sent la nicotine.
Moi, je nettoie
mon écran après avoir regardé une vidéo d'elle.
J'ai ma souris. Quand tu cliques, s'il te. J'avais comme mon écran en jaune.
Quand tu cliques, s'il te plaît, j'ai le doigt
jaune après.
J'ai des doigts de pimeur.
C'est un terre-en-élevage qui fumait comme une cheminée.
C'était cool.
Avec une couche de vin rouge.
Je pense qu'elle a des plaques comme toi.
Elle a comme un mot que je suis allergique au vin.
C'est ta madame-là, elle est magique.
Pas vrai.
Moi, il n'y a rien que j'aime plus
qu'une madame un peu festif.
Que elle, les avertissements,
ses paquets de cigarettes.
Hey, arrête d'essayer de me faire peur.
Je ne suis pas né hier.
C'est un dare, Jean.
C'est un dare.
Tu parles de m'avoir pogné le cancer.
Check-moi, ben allez-y.
Non, non, Mais sauf que,
je pense que ça doit être décevant être en politique.
J'ai de la misère à voir
quel type de tempérament aime ça
quand tu fais comme,
tu es proche du pouvoir,
mais tu ne peux pas le toucher
et tu ne peux pas changer
l'affaire que tu voudrais.
Moi, une année,
je pense qu'il y a un ministre
de l'Éducation qui disait,
je commence mon année,
99,8 % du budget est déjà alloué.
Salaire, etc.
Puis là, ils font comme,
là, tu as 8 millions,
change le système.
Tu ne peux rien faire.
Je ne sais pas,
ça a l'air...
Ça n'a pas l'air excitant.
Non, c'est ça.
Ben, oui, non.
Fait que non, Yann.
Non, Yann.
Tu ne te débarrasseras pas
de moi, Yann.
Yann, qui me laisse avoir.
Louis, tu ne veux pas
faire de la politique?
Moi, j'y ai pensé. Moi, j'a pas de moyens. Yann, tu voulais savoir. Louis-Thé, tu ne veux pas faire de la politique? Moi, j'y ai pensé.
Moi, j'attends.
Mais tu as un petit côté libertarien.
Je suis le parti conservateur du Québec.
Mais moi, j'étais
avant libertarien.
Puis je ne le suis plus. Puis la raison
pourquoi je ne suis plus libertarien, c'est
en lisant les commentaires sur les réseaux sociaux,
j'ai réalisé que la moyenne
est trop stupide pour...
Tu sais, mettons, dans le temps,
c'est comme, non, non, Chris laisse le monde faire
leur affaire, puis ils vont
réussir. Puis là, je vois le monde
aller, puis je suis comme, ils ne réussiront
jamais, ce monde-là, car liste.
Fait que, mais
ouais, c'est ça, je suis trop de
gauche pour être dans un parti de droite, je suis trop de gauche pour être dans une partie de droite.
Je suis trop de droite pour être dans une partie de gauche.
Ça dépend des enjeux, mettons.
La ligne de parti te ferait chier, c'est sûr.
Oui, c'est ça.
J'ai des valeurs très de gauche
et très de droite.
Genre les gays, non.
Moi, les gays, non.
L'avortement,
hey!
Mais je veux qu'on monte les taxes
puis, asti,
personne travaille.
Personne travaille.
On travaille pas,
on monte les taxes, plus de gays,
plus d'avortements.
On va être bien, asti. On va pouvoir fumer
avec Claire Samson.
C'est ça son nom.
Claire Samson.
Ça doit être...
Je passerais une soirée avec...
Elle, ce qui est fucked up avec elle,
c'est que moi, je la connaissais pas, mais elle,
ça a été une big boss de TQS avant ça.
Pis de la...
Elle me rappelle
de toutes les hauts placés
de TQS.
C'est peut-être elle qui ne voulait pas passer, Jean-Michel.
Elle a été une des grosses boss
de TQS avant.
Je me rends compte
d'un meeting que j'ai eu avec elle.
Je pense.
Mais toutes les madames
ressemblaient à ça dans le temps TQS.
C'était très... C'était des madames quisemblaient à ça dans le temps TQS c'était très
c'était des madames fumant des Mark 10
on est pas TVA ici
on est le mouton noir
elle a gardé le casting quand même
elle, ouais c'est ça
on est pas le parti libéral ici
on est le mouton noir
elle, c'est ça qu'elle appelle ses poumons.
Les moutons noirs.
Yann, y'a-tu
d'autres questions?
Oui.
Y'en a combien d'autres?
Je te dirais qu'y'en a
une dernière bonne.
C'est le fun pour les autres.
Mais ils ne savent pas encore.
Ils ne savent pas si c'est la mienne.
Peut-être qu'il y en a qui pensent que c'est la mienne.
C'est la mienne.
Je me désabonne de Patreon.
Je vais aller sur Kijiji.
Je vais vendre mon billet pour le centre Bragg.
Ça veut-tu dire
qu'on n'est pas, nous, au centre-ville?
Peut-être.
Peut-être.
Je ne sais jamais.
Peut-être.
Je ne sais pas si vous avez acheté des billets.
Peut-être.
Je ne sais pas.
On ne l'a pas dit.
Mais il reste des billets à un.
Il en reste-tu quelques-uns en ce moment?
Il reste, mettons...
Dernier coup, j'ai compté.
Parce que, tu sais,
toi, tu es sorti du garde-robe de l'autisme.
Mais moi, ça fait une semaine que... Bien,, tu es sorti du garde-robe de l'autisme, mais moi,
ça fait une semaine,
trois jours que c'est sold-out.
Mais je compte les petits points.
C'est un sold-out technique, mais il reste toujours des petits amants.
C'est un sold-out technique vu qu'il ne reste plus
de paire, mais il restait,
dernier coup, j'ai regardé, 233 billets.
233 personnes seules.
Sur 21 000,
je ne sais pas combien.
Ces billets-là, ils ont été vendus
il y a deux ans. Il y en a qui sont morts.
Il va y avoir des spots. Si tu veux une place,
il y en a qui sont morts du COVID.
Parce que le public de Mike est vieux.
78 ans en moyenne, il y en a.
Mais pour vrai,
j'ai hâte de voir.
Ça fait des mois que je mende
les chiffres du monde
qui ont fait le centre-ville.
Parce que moi, c'est pas le meilleur vendeur
de, mettons, en termes de
rapidité.
Genre Bon Jovi a vendu vite.
Mais eux autres, mettons Beyoncé,
quand elle est venue, elle a un stage
de 80 par 80.
Moi, mon stage, il est 12 pieds de large.
Fait que moi, automatiquement,
si je sold out, je borne tout le monde.
Puis là, ils ont changé le centre Bell.
Fait que le seul que...
Tu serais le plus gros sold out.
Non, mais ils ont enlevé une section.
Ils ont changé trois sections.
Fait que je serais numéro 2
après UFC 83,
Georges St-Pierre
versus Matt Serra 2.
Mais là,
il faut que je check parce que
je pense, juste pour rire,
puis Evan Coe, puis nous autres,
on a donné des billets.
Si on compte les billets qu'on a donnés...
Mais combien de différence entre toi et l'UFC
pour avoir le plus gros sandbag ever?
Aujourd'hui, quand j'ai checké, on était à 700, genre 707 du UFC.
OK, mais là, il y a 200 à vendre, puis il y aurait un 400.
Il faut que je check.
Un 400-500.
À même temps, si Georges St-Pierre dit qu'il est premier, moi, je le reçois.
Mais mettons qu'il y a un stage de 8 par 8.
Mettons que c'est plus gratis que le stage.
Mais tu sais, comme là, je leur demande
d'avoir le chiffre exact. Parce que si,
mettons, je suis à 300 de pogner ça,
je vais faire, les 400 billets
que vous avez donnés, je vais les payer.
Même si ça me coûte à 6,20 $.
Est-ce que les loges sont vendues? Est-ce qu'elles sont accessibles?
Les loges sont accessibles, mais ils comptent
jamais dans les ventes.
Mais là, c'est-à-dire qu'il y a 6 personnes
d'Air Canada qui vont aller voir Sous Écoute.
Il faut comme...
Moi, j'ai un feeling, tu sais, comme...
C'est le boss d'Air Canada
qui amène quatre collègues.
Il fait comme, venez voir!
Ma blonde, tu sais...
Tu sais, dans le temps,
bien, c'est ça.
Tu sais, j'ai l'impression
que tous les gros shows
qui font le Centre Bell,
mettons, La Loge,
whatever compagnie, t'as du monde qui font, hé, tu sais, je veux voir Maroon 5, mettons la loge Whatever Company,
t'as du monde
qui font,
« Hey,
je veux voir
Maroon 5. »
Mais sous-écoute,
on est big
pour un podcast,
mais on reste
sur un podcast.
Fait que j'ai l'impression
qu'il y a bien des loges
que,
la loge IGA,
je sais pas si,
mais en même temps...
Moi,
je suis allé voir Blink
dans la loge Alcan
parce que personne...
L'Alcan s'est rendu loin
en Estie pour trouver du monde pour remplir leur loge. Parce qu'ils voulaient pas voir Blink dans la loge Alcan. Parce que personne... L'Alcan s'est rendu loin en Estie pour trouver du monde
pour remplir leur loge.
Parce qu'ils ne voulaient pas voir Blink.
Je sais que ma blonde va être dans la loge Labatt.
Vu que Labatt, il y avait trois personnes
d'un IGA à Sherbrooke
qui voulaient venir voir le show.
Puis on ne peut pas prendre les...
Mettons que tu sais que les loges ne sont pas réservées.
Tu ne peux pas mettre ton monde dedans.
Moi, c'est pour ça que j'avais demandé.
Parce que l'alcan veut pas avoir une loge scrap le lendemain.
Mais surtout, ouais, alcan... Comme il a du vomi
partout, il a mangé des palourdes, le tabarnak.
Alcan paye,
mettons, des centaines
de milliers pour ce type de loge-là.
Puis là, t'as Jer Alain qui a
chié dans le bonhomme.
Elle punche, tu sais, c'est pas
cool.
Tu aimerais vraiment pas... C'est comme avoir un chalet
à moi et que je vois un Instagram
de quelqu'un dans mon chalet
en train de chier.
Oui, exact.
Mais il faut que ça soit le plus...
Je veux pas être dangereux,
mais il faut que ça soit le plus gros.
Le gars qui te vole un bicycle
et que tu te dis que c'est ton bicycle.
Si Georges St-Pierre dit qu'il est premier,
fuck you, tu vas dire, ah, c'est correct, Georges,
t'es premier. Mais, en même temps,
il se bat plus, fait qu'il a peu à chier.
C'est vrai.
Il est plus pareil.
C'est vrai.
Non, mais, moi,
pour vrai, il y a de quoi, je trouve
quasiment de plus magique pour...
Je veux les vrais chiffres, puis après, je vais en mettre quelqu'un
pour le mettre sur Wikipédia.
Il y a de quoi de drôle d'être numéro 2.
Oui, parce que tu peux pas le mettre toi-même, tu savais, hein?
C'est vrai. Tu peux pas motiver... Tu m'as pas pas fait.
Non, mais, genre, j'ai demandé,
parce que moi, ma page Wikipédia est tout croche,
ça prend pas ça, puis j'ai demandé sur Twitter, genre,
juste pour regarder, ça se fait-tu, genre, éthiquement
de mettre à jour ta page Wikipédia,
puis ça contrevient
à l'éthique de Wikipédia
puis tu peux pas payer
quelqu'un pour le faire non plus.
Il faudrait que ça soit
mais tu vas trouver
quelqu'un gentil
d'affaire.
Mais moi,
vois-tu mon Wikipédia français,
je l'aime
ou dernier coup,
je suis allé le voir,
je l'aimais.
Il arrête en 2012.
Il est dégueulasse.
Il y a toute sa carrière
à obéir.
Mike Ward a fait
l'École nationale de l'humour.
Et après,
tout a bien fini.
Qui a le page l'a engagé pour Besoin d'amour.
Et le reste a été un long fleuve tranquille.
Mais oui, c'est ça.
Il vit dans sa maison de 19 000 $.
Mais je veux...
Moi, c'est ça.
Moi, j'aimerais avoir les...
Tu sais, je demande à...
Parce que j'ai fait faire des T-shirts pour la merch
de ceux que j'ai réussi à trouver leur chiffre
pour le Centre Bell. J'ai fait un T-shirt
qui s'écrit « Centre Bragg ». Puis en arrière,
c'est marqué « My Coach, tu écoutes
20 000 », même si là, on va péter
le 21 000. Mais à l'époque,
c'est Michel qui m'avait dit
« Vu que Guinness va être là, si on vend juste
19 700, tu as de l'âne en esti
de show-off. » Fait qu'on a écrit « My Coach, tu écoutes Guinness va être là, si on vend juste 19 700, t'as de la non-hosted show-off.
On a écrit, Michael, je vous écoute 20 000,
puis là, après, je marquais les autres.
Genre Kiss, qui ont vendu 11 000.
Comme un t-shirt de tournée,
mais c'est des...
Au lieu des dates, c'est juste moi qui fais chier
des Lady Gaga.
C'est exact.
Mais tu te rends jusqu'à quoi?
Tu te rends jusqu'à combien?
Parce qu'il doit y en avoir qui n'ont pas vendu beaucoup.
Je me rends... Le plus bas,
c'est Kiss et Def Leppard
avec 11 000.
Il y en avait plein à 11 000.
Ce qui est quand même exceptionnel.
C'est énorme.
11 000, tabarnak.
Ce n'est pas humiliant.
Ce n'est pas une fois dans leur vie.
Oui, c'est ça.
Moi, si vous écoutent
au Centre Bell, j'en parle tout le temps
depuis sept ans. Je pense pas
que... Découvre Bernard Lachance.
Tu te souviens quand Bernard Lachance, il a rempli
un théâtre à Chicago, mais en
le moussant pendant deux ans.
Si il avait travaillé...
Si il avait travaillé aussi fort...
Ouais, non. J'allais...
J'essaie de trouver un...
Un gag.
Un gag.
Oui. Mais oui, c'est ça.
Vas-y, je te lance
l'invitation. Mais lui, par exemple,
le premier show professionnel
que Martin Matt a fait,
il a fait la première partie à
Bernard Lachance
à Malbaie.
Bernard Lachance, un garsix. Bernard Lachance,
un gars de Malbaix,
il avait appelé
l'école d'humour.
Il avait demandé
à Louise Richer
est-ce que t'as quelqu'un
qui pourrait venir
faire ma première partie?
Parce que c'est l'époque
où les musiciens
prenaient des humoristes
faire leur première partie.
Parce que ça n'a pas
duré longtemps ça,
mais ça a existé
à une certaine époque.
Oui, oui.
Une humoriste faisait
la première partie.
Oui, bien il y a Stéphane Rousseau pour Céline Dion. Tu me trompes-tu? Il y a existé à une certaine époque. Une humoriste faisait la première partie.
Oui, il y a Stéphane Rousseau pour Céline Dion.
Tu me trompes-tu? Il y a des affaires.
Il y a une couple d'affaires dans la même.
Céline prenait souvent des humoristes.
Rock voisine.
Peter MacLeod est devenu connu,
lui qui faisait la première partie de Rock voisine.
Imagine comment c'est fucking weird.
Comme show.
Tu as comme Seul sur le sable,
puis tu as l'autre les fics
c'est mais moi je vais voir des shows mettons nous disait puis des fois les
premiers partis qui se connaît pas tu comprends que ça ça mais je prendrais 20
minutes d'humour plutôt des fois je connais au bout de moi je suis pas venu
pour ça mais ton choix jour du mot puis c'est une part des tunes, je suis comme,
je suis pas dans le monde.
Toi tu prendrais
20 minutes d'impro.
Ben non,
je prendrais 20 minutes.
C'est 4 personnes
qui arrivent au début.
Alors,
show de musique,
8 minutes libres.
Pis là tu es comme,
tabarnak.
Non mais je prendrais
le même ingrédient.
Je suis venu pour quelque chose.
Je vais voir un film,
je vais voir un court-métrage
avant.
Je vais pas voir
une pièce de théâtre.
Il me semble que c'est bizarre.
C'est parce qu'aussi,
techniquement, ils faisaient ça parce qu'aussi,
techniquement, ils faisaient ça parce que il y a des bands, admettons que
c'était difficile d'avoir un autre band
avec leurs instruments.
C'est 100%
technique et financier.
C'est vraiment...
Tu sais, Céline,
dans le temps qu'André-Philippe faisait la tournée mondiale
avec, elle donnait 500 pièces
par show.
Ah ouais?
Parce que lui, après,
il monte son prix
d'un corpo.
J'ai fait la tournée à Céline partout
à Tokyo. C'était comment, Tokyo?
J'ai dormi assis
sur un matelas
sur le bord de la rue.
Il devait être bien traité, je suppose.
Je peux te garantir
qu'André-Philippe mangeait beaucoup dans la loge.
Parce que...
Avant qu'il a dit, OK, tout le monde, on s'en va.
C'était le seul repas.
Ils ont coupé ça dans le film de Aline.
De voir un imitateur du Québec
qui est comme...
Il met de l'humus dans sa sac à cheveux.
Mais tu sais, en même temps,
je comprends pourquoi les bannes de main,
c'est un infopub.
Fait que si tu regardes ça en te disant,
OK, je fais pas d'argent en rouvrant pour Céline,
je vais couvrir mes frais, ou à peu près,
peut-être t'en perds un peu,
mais en bouclier, c'est payant.
Comme tu dis, en corpo, après ça, ça peut être 40 000 en corpo pour une grosse compagnie.
André Philippe, dans les grosses années,
devait gagner pas loin de 50 000 pour
une heure en corpo. Fait que même s'il
est payé 500 pour aller... Une heure!
Il faisait une heure.
André Philippe, un imitateur...
Tu peux faire une heure d'imitation,
c'est long en effet.
Moi, je pensais que c'était comme des vingt minutes.
Non, mais c'est long.
Il a parti de même.
C'est vrai.
Tu faisais une heure dans mon sous-sol.
Tu ne m'étais pas imité les bonnes personnes.
Tu t'avais imité un saxophone.
Tu t'es bien pris le saxophone.
Je ne te l'ai pas demandé tantôt.
Mais,
tu avais neuf ans. Ça ne devait pas sonner partout. Tu devais être juste comme... Je te l'ai pas demandé tantôt Mais T'avais 9 ans
Fait que ça devait pas sonner pantoute
Tu devais être juste comme
Il t'aiguait un minimum
Je comprends pas les jokes que je dis
Les extraits à l'autobus du show business
Je fais une joke de Marcel Racine
Sur son pénis qui revole à l'autre bout
De la porte patio
J'ai rien compris
Il pèse son pouce et il fait un parallèle avec son pénis Tout le monde rit mais moi'autre bout de la porte-passion. J'ai rien compris, moi, là. Il pèse son pouce, puis il fait un parallèle avec son pénis.
Tout le monde rit, mais moi, je comprends pas
la joke que je dis, là.
Mais t'étais-tu un bon imitateur ou c'est comme...
Avec le recul, tu penses...
C'est juste un cute, un enfant.
Avant Internet.
Je veux dire, là, à ce temps-là, tu vas passer des vidéos
où il y a une petite fille qui émette quelqu'un.
C'est cute sur TikTok.
C'était là, de bonne humeur, l'après-midi.
J'aurais pas survécu à TikTok.
Mais la preuve que tes imitations étaient correctes,
c'est le nom des émissions que tu as participées après.
T'étais pas du monde...
C'est l'après-midi, dans un centre d'achat...
À Place Laurier.
À Place Laurier.
Avec des madames qui font comme...
Le jeune imite quelqu'un.
On sait pas qui, mais...
Le show à Michel Louvin, c'était à Place Laurier pas qui, mais il est bon. Le show à Michel Louvin,
c'était à Place Laurier.
Oui, à Place Laurier.
Ça, là,
tu sais,
Michel Louvin
qui a été comme
notre Beatle
pendant un bout de temps.
Puis après,
ça a bien fini,
tu sais,
mais il a animé
un talk show
à Place Laurier.
De 100 achats.
Je suis sûr
que c'était payant.
Oui.
À chaque épisode,
moi, c'était bon dans les imitations,
je vais te faire l'imitation
de Michel Louvin.
Après chaque épisode,
il faisait comme...
Je fais ça de quoi?
Non, mais attends un peu.
Là, il regardait le tabouret,
il regardait la petite corde
dans le coin.
Un show de sang d'achat
dans le court, il se trouve que c'est ce qui se rapproche le plus d'un podcast
le midi à TVA
Mais c'était gros
Jacques Boulanger faisait ça
le 35 ans c'était des centres d'achat
c'était vraiment les gros shows
là on le voit aujourd'hui
en se disant ah oui c'était dans un centre d'achat
mais c'était la grosse émission d'après-midi
Les démons du midi
Aussi dans le temps, dans ces années- dans un centre d'achat, mais c'était la grosse émission d'après-midi, les démons du midi, c'était ça aussi. » Mais c'est que aussi, dans le temps,
dans ces années-là, un centre d'achat,
c'était le futur.
C'était comme, voyons, t'appartenais à quoi?
Pourquoi j'irais au Simons qui est là-bas,
j'irais à la baie qui est là,
quand t'es corlissé tout dans le même bâtisse?
Non, mais surtout qu'amener du monde à la télé,
c'est tough.
Fait qu'ils font comme,
on va aller où est-ce qu'il y a du monde.
C'est du monde vieux,
ils n'ont rien à faire l'après-midi, ils vont entendre un... Ils vont aller voir c'est quoi, tu sais. font comme on va aller où ce qui est du mal à l'après midi ils vont les voir c'est quoi tu veux moi être un producteur que je veux
un produit glamour quoi de plus glamour que place fleur de lys le centre d'achat
de payer le centre de payer vraiment cher pour ça. On faisait les télétons en direct
des galeries de la capitale.
C'était magique.
Il a vécu la belle époque de la télé.
Oui, on a donné dans les centres d'achat.
Tu vois que c'était les années
que les producteurs faisaient de l'argent comme de l'eau
et il n'y avait aucun standard.
C'était, mettons,
il recevait un appel de
« Oui, je suis le propriétaire de la Place des Arts.
On te donnerait 2000.
Écoute, Galerie de la Capitale
m'a donné 2008.
T'es mieux de me matcher. »
Non, mais nous, c'est un vrai théâtre.
C'est beau.
Non.
T'es avare.
Yann, dernière question.
Oui, c'est une question pour Vincent.
T'es quoi ta pire expérience de tournage
un tournage qui a vraiment mal été
ou un show que t'as pas aimé faire
à soir?
je rappelle pour les autres
que c'était la dernière bonne question
la pire expérience que j'ai eu
en tournage
je n'ai eu des pas pires,
mais j'ai...
Ça, c'est mauvais.
J'ai joué un critique culinaire dans Casino 2.
Casino 2, c'est la série qui avait ramené
Guillaume Lemaitre-Sivier dans les lieux.
Dans Casino 1, il y avait Robert De Niro,
Joe Pesci,
Sean Stone. saison 2,
le 2,
il y avait moi, Guillaume Piremo-Bouchard,
dans le 2,
il y avait moi, Guillaume Piremo-Bouchard,
dans le 2, puis après, il y avait votre Casino Royale,
sans nous.
Puis, je sais pas ce qui s'est passé,
j'avais comme un personnage,
il y avait un personnage dans la scène qui était un critique culinaire
qui faisait chier à table les autres.
Ça a été coupé.
Il a dit, je n'ai plus besoin de le faire.
Comme Guillaume, il avait dit à Réjean,
tu as déjà dit à Vincent qu'il le faisait.
Garde le rôle.
Il m'a gardé.
Il ne savait pas qu'il allait le couper.
Il coupait le personnage.
Je suis en arrière.
Je dis trois lignes, je les dérange,
mais ce n'est plus dans l'histoire.
Il me disait tout.
Il me faisait un accent.
Il était un peu pédant.
Je faisais un accent français.
C'est pas bon.
Je ne suis tellement pas dans ma zone.
Je suis en train de jouer un critique culinaire
avec un accent qui ne se peut pas.
Tu t'étais-tu basé sur quelqu'un que tu connaissais sans le nommer?
Ou la nommer? Ratatouille.
Non.
Non, non, c'était juste comme... C'est juste ça
par rapport. Le cliché que tu peux t'imaginer du
français snob. Ouais, ouais.
Fait que juste critique culinaire, tu connais que tu pourrais
imiter, là? Non, mais
tu sais, il aurait pu imiter,
mettons, à l'époque, des critiques
qui étaient pas culinaires, mais franco-novo,
qui étaient très chiants.
Tu y ajoutes un accent français.
J'avais trois lignes, tu comprends?
Ça ne valait pas la peine.
T'apprends-tu un accent pour trois lignes?
Non, c'était juste comme...
Je critique culinaire.
Ça devait être...
Mais pas vrai!
C'est temps d'une critique.
Critique, critique.
C'est juste pas bon.
C'est quoi, mettons...
Je pense pas que t'as déjà tourné non plus.
C'est quoi des mauvais tournages? C'est quoi, mettons... Je pense pas que t'as déjà tourné non plus. C'est quoi des mauvais tournages?
C'est quoi des mauvais plateaux?
Qu'est-ce qui est chiant quand tu tournes sur une série
ou un film que tu fais comme...
Première question. Deuxième question.
Est-ce qu'il y a un moment dans un tournage
où tu fais comme, c'est pas bon, cette série-là,
ou ce film-là, ça va pas bien aller?
Moi, étant un gars qui connaît rien
dans la vie d'un comédien,
je vais te donner ma réponse. Moi,
les dernières années que j'ai joué
dans des affaires, l'affaire que j'ai réalisée,
il y a deux sortes de réalisateurs
ou réalisatrices. Il y a du monde
qui prépare que dans leur tête,
ils savent déjà c'est quoi. Fait que t'arrives,
ils font, OK, fais cette phrase-là,
on la filme de même, filme de même,
c'est fait. Puis t'en as d'autres qui font
le montage dans leur tête pendant que tu le fais. Fait qu'eux autres sont comme, fais ta phrase. OK, là, on la filme de même, filme de même, c'est fait. Puis t'en as d'autres qui font le montage dans leur tête pendant que tu le fais.
Fait qu'eux autres sont comme, fais ta phrase.
OK, là, fais ta phrase. Fais-le de même.
Puis là, ils demandent de le jouer.
Joue-le fâché, joue-le content.
Christ, tu devrais le savoir
avant d'arriver, tabarnak.
Asti, ta job, la seule job
que t'as eue dans la dernière année,
c'est de savoir, c'est ton histoire
carliste, là. Il est-tu content d'avoir été violé ou pas? On sait pas. La seule job que t'as eue dans la dernière année, c'est de savoir... C'est ton histoire, Carlis.
Il est-tu content d'avoir été violé ou pas?
On ne sait pas.
Vas-y, fais-le en pleurant.
Fais-le en riant.
En pleurant.
Pire moment de tournage.
Ça vient de me popper comme un souvenir.
Je l'ai vu arriver comme un chevreuil sur l'autoroute.
Je joue dans Ante Cadieux.
J'ai genre 14-15 ans.
Puis Guy Fournier me fait faire plein d'affaires.
J'ai un enfant jeune.
Avec sa voix.
Puis là, la scène,
j'étais tellement gêné.
La scène, c'est que je suis avec
Renaud, celle qui fait ma blonde dans la série,
Annick Vermette. Puis c'est comme nos premiers
ébosses comme toi à 19 ans.
Le nom du personnage, c'était Renaud.
Renaud II. Fait que lui, il s'est dit, c'est crédible
comme prénom ça.
Ah ouais.
Renaud.
Renaud.
Renaud.
Les autres doivent le connaître aussi.
Renaud II.
Puis c'est comme nos premiers ébosses.
Puis là, il faut que je mette ma main sur son sein
et que j'aille une éjaculation précoce.
Oh!
Faut que tu joues ça.
Fait que là, tu t'es dit...
Moi, ça aurait été facile, mais toi...
Moi, cette scène-là, c'est une belle journée de tournage.
T'as-tu fait?
Je vais me mettre des lunettes,
je vais faire semblant d'être un autiste.
Tu vois?
C'est mon...
C'est mon actor studio.
C'est mon truc.
Moi, ça aurait été...
Il aurait dit, es-tu prêt?
Je fais comme, c'est déjà fait.
Je suis venu en répétition.
J'ai passé la scène, puis je suis venu.
Ça fait six minutes que mon pénis a dit,
coupé!
C'est fini.
Fait que, tu sais, j'ai 14 ans, 15 ans.
Fait que là, je suis obligé de me dire,
de quoi j'ai l'air dans ce temps-là?
Qu'est-ce que c'est supposé être? Fait que, bien, à ce temps ce temps là on n'a pas le temps de répéter vraiment fait qu'on répète avec les
Kodak. Fait que là je mets ma main sur le sein de mon ami actrice qui sait que je vais mettre ma main sur son sein bien sûr.
Pis là...
Tu vas-tu nous la faire cette fois-là?
Non je ne le ferai pas!
F*** you!
Au sein de la télé,
ils m'ont demandé, c'est quoi tes moments de malaise?
Puis je ne les ai pas comptés en me disant,
ne ressortez pas sur ce type-là.
Fait que là, j'ai mimé ce que je pensais être à 14 ans.
Genre, tu me fais ça.
Et là, je vois juste,
je revois encore Tonio, le gros Tonio
qui avait sa grosse caméra numéro 3.
Il était toujours là.
Puis il fait juste......
...
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................................................-D.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3.3. qui est comme... Ben ouais, il joue et il dit OK, c'est ça, c'est le même. T'as pas comme 20 ans, 30 ans,
pis là tu peux dire
OK, je vais mimer
d'autres choses,
je vais pas mimer
comme moi je le fais.
Combien de temps
tu jouis vite?
Dans la scène,
tu es comme,
peux-tu me la faire
plus lentement,
plus vite?
Je suis posé comme
être mal
pis m'en aller
de sortir.
Il voulait probablement
pas à TVA
que tu joues longtemps
le gars qui vient.
C'est comme,
oh, oh, oh,
c'est pas comme ça.
Oh, tu poges les boules
oh la crise la chienne
oh tabac mec
ramène-moi un doigt dans le cul
ramène-moi un doigt dans le cul
le tachyphonique
il dit coupez
il appelle Louise Deschâtelet
oh là
on va arrêter là-dessus
merci tout le monde!
Bonne fin de soirée!
Merci à votre dieu, Louis T!
Merci beaucoup, les gars!
Merci!
Merci!
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