Mike Ward Sous Écoute - #400 - François Morency et Marc Boilard
Episode Date: December 5, 2022Cet épisode est une présentation de Polysleep (http://Polysleep.ca), de Sugar Sammy (https://www.sugarsammy.com/) et de Manscaped - (http://manscaped.com/WARD20)Dans cet épisode de Sous É...coute, Mike reçoit Marc Boilard et François Morency qui règlent leur comptent. Qui a laissé qui?--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, merci beaucoup d'être là,
merci beaucoup d'être là, on a un beau podcast pour vous autres, mais avant de commencer
le podcast, j'aimerais remercier mes commanditaires, merci beaucoup, on va commencer avec Sugar
Sammy, Sugar Sammy, l'humoriste Sugar Sammy, l'excellent humoriste Sugar Sammy qui est
un ami, il revient avec son nouveau show, You're Gonna Rear 2.
C'est le retour de Sugar Sammy au Québec.
Puis il amène, c'est un nouveau spectacle bilingue.
C'est un nouveau spectacle bilingue.
Puis cette fois-ci, tu sais, il avait fait une tournée du Québec.
Il avait fait le Québec au complet avec son spectacle en francisme,
son spectacle bilingue.
Il l'avait juste fait à Montréal.
Cette fois-ci, ils vont le présenter partout, partout, partout, partout.
Bien, pas partout, mais Québec, Gatineau, Estrie, Mauricie,
les grands centres et les moyens centres.
Les moyens centres et les grands centres.
Sugar Sammy va être là.
Les billets sont déjà en pré-vente sur son site web.
Va sur sugarsammy.com pour te procurer des billets avant tout le monde. Tu vas avoir
des meilleurs billets que tes amis. Tu vas pouvoir
faire chier tout le monde. Ça fait un excellent
cadeau à Noël. En plus,
Sugarsami,
si tu l'as déjà vu,
il est bon en français.
Il est même excellent en français. Il est
excellent en anglais, mais
bilingue, il est impressionnant.
Tu fais comme tabarnak.
Ça rentre fort.
Si tu veux capoter, s'il y a un show qui va te faire capoter,
c'est celui de Sugar Sammy.
Va sur sugarsammy.com.
C'est le roi du crowd work.
C'est de l'humour grinçant.
Comme je sais que t'aimes, tu ne seras pas déçu.
Sugarsammy.com.
Mon deuxième commanditaire, c'est Polly Sleep,
Polly Sleep,
avec leur matelas, vraiment,
vraiment, vraiment confortable,
vous avez zéro transfert de mouvement,
si tu partages un lit
avec quelqu'un de désagréable,
qui arrête pas de bouger dans leur sommeil,
c'est fatiguant, quelqu'un qui bouge,
ça, je le sais pas, parce que. Dans leur sommeil, c'est fatiguant. Quelqu'un qui bouge, ça, je ne le sais pas
parce que je n'ai jamais dormi avec quelqu'un
qui bougeait. C'est moi qui bouge et je sais
que je tape ses nerfs à
tout le monde. Moi, je bouge tellement
dans mon lit que des fois,
je dérange mes voisins,
mes pus. Ça, c'était avant, mais maintenant, avec
Paulie Sleep, je ne dérange plus personne. En plus,
leur matelas,
le matelas Paulie sleep antimicrobien,
grâce à sa mousse antimicrobienne, tu n'auras plus d'allergie, ou en tout cas, tes allergies
vont être réduites, tu ne seras pas capable de manger des crustacés si tu es allergique
aux fruits de mer, mais tu n'auras pas un matelas qui est bourré de bactéries. Si tu utilises le code promo 25MICWARD,
tu vas avoir 25 % de rabais sur tout le site
avec tous leurs produits.
25MICWARD pour 25 % de rabais.
Et Manscaped.
Manscaped, vous savez comment j'aime.
Manscaped, Manscaped.
Si tu ne te trimes pas, pourquoi, pourquoi tailler
ta blonde à ce point-là, parce que rendu là, regarde, moi, je n'ai jamais sucer un
pénis, mais ça n'a pas de l'air cool, ça n'a pas de l'air cool, puis un pénis poilu,
c'est juste dégueulasse, fait qu'au moins, si tu le trims, ton pénis, ton pénis va
être plus beau, il va être plus propre, il va être plus appétissant.
Ta blonde ou ton chum va avoir
le goût de sucer ton beau pénis,
ton beau pénis, pas, pis tu peux,
tu peux le raser court, court,
ou laisser un petit,
un petit repousse. Tu sais, juste un petit
repousse pour être, montrer que
t'es un homme. Pareil,
ils ont le weed whacker,
ils ont le déodorant
habillé, le Crop Preserver,
il y a le Crop Reviver,
il y a le Boxer Performance
puis un sac voyage.
Ça là, c'est dans le Performance Package.
Le Performance Package 4.0,
c'est
la tondeuse, le Lawn Mower
4.0, le Weed Whacker,
le déodorant, le crop
reviver et les boxeurs.
En plus, un sac voyage
pour mettre toutes tes affaires
dedans. Regarde, c'est
Manscaped.
C'est comme une corne
d'abondance pour vos couilles.
Taillez vos citrouilles.
Je ne sais pas c'est qui qui a écrit ça, mais
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et une remise de 20 %.
Merci tout le monde.
Bon podcast.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute. Merci beaucoup d'être là.
Merci. Je veux remer. Merci beaucoup d'être là. Merci.
Je veux remercier, en fin de semaine,
c'était les derniers shows de ma tournée noire.
Je veux remercier tout le monde qui était là en fin de semaine.
Je veux remercier tout le monde qui sont venus me voir
pendant ma tournée.
C'était vraiment cool.
Hier, on captait.
J'étais chanceux parce que, tu sais,
des fois, quand tu filmes,
tu te dis, j'espère que moi, je suis bon,
puis j'espère que le public va être bon. »
Moi, j'étais meilleur que d'habitude,
puis le public était malade.
C'était vraiment cool.
C'est Alex Bouchard, son équipe qui ont filmé.
C'était avec des lentilles de cinéma.
Ça n'a aucun sens comment, visuellement, c'est beau.
Le show est beau.
Pas moi, là, tu sais.
Moi, ça reste moi, là, mais
tout est beau, sauf moi.
J'étais vraiment,
vraiment, vraiment content.
Puis le show a été le fun. Il y a eu un bout
fucking weird, par exemple.
Moi, dans mon show, j'ai un numéro sur
les
scandales de pédophilie
à la Commission des droits de la personne
qu'il y a eu une couple de scandales.
Puis je posais tout le temps une question au monde.
Toi, dans ta business,
il y a eu combien de scandales de pédophiles
dans la dernière année?
Puis la réponse, c'est tout le temps zéro.
Tout le monde dit tout le temps zéro.
Hier, je demande à une fille,
vous autres, vous êtes combien?
Où tu travailles?
On est 30.
Combien de scandales de pédophiles?
Il y en a eu un.
Puis là, j'étais comme « Quoi? »
Il y a eu un scandale.
Puis là, il y a une des filles qui travaillait.
Elle était comme « Ah oui, Claude. Claude. »
« Ah oui, c'est vrai, Claude. C'est vrai, Claude, il n'est plus là. »
Il arrivait tout le temps avec ses bonbons.
On ne le voyait plus.
Puis là, je suis comme « OK. »
Là, j'y parle un peu, mais je sais que Chris a une captation.
Fait que je me suis dit, OK, un coup que j'ai parlé à elle,
je vais essayer d'être funny, mais on va couper la pédophilie de Claude pour mon show.
Je m'en vais voir un autre gars.
Je fais, toi, toi.
Je n'ai même pas le temps de lui demander, vous êtes combien d'employés?
Il fait, il y a un de mes employés qui est un pédophile.
C'était comme tabarnak de calice.
Il y a vraiment là...
Calmez-vous, hostie!
Arrêtez de toucher...
Moi, j'aimerais demander aux pédophiles
d'arrêter de toucher les enfants
parce que ça gâche mes spectacles.
C'est...
Puis, j'étais très content
il y a deux choses
on va finir avec ça
Yann Thériault hier faisait une levée de fonds
c'est-tu hier ou avant hier?
c'était avant hier, oui
je trouvais ça beau, tu ramassais de l'argent
c'est pas la fondation Jean Lapointe
c'est la Maison Nouvelle Vie
Maison Nouvelle Vie
qui est comme Maison Jean Lapointe
mais gratuit oui, exact C'est la Maison Nouvelle Vie. Maison Nouvelle Vie, qui est comme Maison Jean-Lapointe, mais
gratuit.
Oui, exact.
Eux autres, ils vont
même chercher des gars, admettons, qui s'appellent
à Montréal, « Viens me chercher,
il faut que je s'en sorte. » Ils vont
le chercher en auto, ils envoient un chauffeur,
ils le ramènent.
C'est étrange
à dire, mais ce n'est pas du monde qui caille de l'argent et qui passe le temps à faire des leviers ramènent. C'est étrange à dire, mais ce n'est pas du monde
qui caille de l'argent et qui passe
le temps à faire des leviers de fonds.
À un moment donné, Jerry, ça l'a touché parce que
pendant la pandémie... Jerry va finir là.
C'est clair, ça le touche.
C'est ça, c'est un joke. Il dit, je suis tout le temps
à deux brosses de me ramasser là.
Je suis aussi bien de les aider un peu. C'est Jerry qui est arrivé avec la joke. Il dit que je suis tout le temps à deux brosses de m'amasser là. Je suis aussi bien de les aider un peu.
C'est Jerry qui est arrivé avec cette idée-là.
Il vendait aux enchères son néon blackout
que je me souviens de tourner.
J'ai décidé de coter et de mettre des toiles
que j'avais faites.
On a ramassé un petit peu d'argent.
Vous avez ramassé beaucoup.
2 000.
2 000, ce qui est bon. Oui, ceassé beaucoup. 2 000. 2 000, c'est quand même gros.
Oui, ce qui est bon.
Puis ça a donné un bon show aussi
parce que la personne qui s'occupe de ce centre-là,
lui-même a passé par là souvent.
C'est 98 % des personnes qui travaillent dans ces centres-là.
C'est des gens qui l'ont vécu.
Puis sur le show, moi, j'ai une ligne ouverte
sur mon podcast.
Puis sur le show, il y a du monde
qui l'appelait puis qui disait
« Tu m'as aidé il y a deux ans. »
Il se souvenait de tous les noms.
Il se souvenait des voix.
Il disait « Hey, je te reconnais.
Oui, Catherine, j'espère que ça va bien. »
C'est là que tu vois qu'il n'y a pas eu de rechute
parce qu'il se souvenait de tout le monde.
C'est quand même impressionnant.
Mais oui, c'est beau.
C'est beau qu'eux autres font ça.
C'est situé où, cette maison-là?
C'est à Amesud.
Dans le coin de Victo.
Oui, exact. C'est à Amesud.
Si les gens veulent
donner, je pourrais sortir
l'adresse. Je pourrais peut-être la mettre dans la description.
Même, mets-la dans le bas
de l'écran. Oui, je la mettrai dans le bas de l'écran.
Mais pas si tu écoutes ça live, tu vas être comme Chris,
je ne vois rien, mais...
Sur YouTube.
Sur YouTube. Puis ça, j'aime ça quand je demande à Yann
de faire ça, parce que je sais que ça
lui fait de la job de plus.
Je fais ça pour lui,
mais ça lui fait chier en même temps.
Je suis content de te faire chier,
mais bravo, bravo d'avoir fait ça. Merci, merci.
Et Charles Séguin m'a fait un cadeau. J'aimerais ça, first, qu'on donne une bonne main d'applaudissement à Charles Séguin qui est la voix officielle de Mike Ward sous-écoute depuis plusieurs années. Un artiste peintre
vraiment talentueux.
Il a fait une couple d'affaires pour moi,
dont un que ce n'est pas vraiment
une œuvre artistique, mais c'est malade.
Moi, j'ai une machine à hockey,
un bubble hockey avec des petits bonhommes.
Puis lui, il m'avait peinturé
les Canadiens et les Nordiques de ma jeunesse.
Fait que là, j'ai les frères
Stachny, j'ai Michel Goulet avec sa grosse
crise de moustache, j'ai
Larry Robinson et il m'avait
fait aussi une toile des Oliviers
quand tout le monde était monté sur scène
et on s'en va
à New York ensemble puis il m'a dit, je t'ai fait
un cadeau puis je sais
c'est quoi mais je voulais qu'il me l'amène ici
pour vous le montrer parce que j'ai vu
une photo puis je trouvais ça malade. Premièrement,
bonne main d'applaudissement à Charles Séguin.
Et
c'est
une photo
de
Jean-Thomas Jobin
qui tombe sur scène
au Centre Bell.
C'est malade. C'est malade.
Merci beaucoup. Merci.
Ça fait plaisir.
Bien, ça fait plaisir.
Merci, Mike.
Merci, Charles.
Applaudissez, Charles Seguin.
Je voulais...
C'est ça qui est drôle.
Depuis,
tu sais,
on dirait
la COVID n'existe plus,
mais je me sens tellement mal,
vu que je ne sais pas comment les invités sont avec les micros,
de donner le micro à Charles.
C'est ça.
Je me disais une bad luck,
que Charles est bourré de COVID,
puis mon invité va tomber malade.
Je ne voulais pas tuer mes invités.
Puis, il serait pas mort de la COVID,
mais je voulais pas donner mal à gorge un peu.
C'est rendu ça, le rendu, Chris.
Ouais, c'est ça.
J'ai pogné la COVID.
T'es-tu correct?
Mal à gorge.
OK, bon, bien, Chris, on ferme le pays.
OK.
Mike, avant, avant.
On va.
Mike, juste avant, tu vas faire quoi avec le spectacle, la captation?
C'est-tu déjà vendu?
Non, le noir, il n'est pas vendu.
On a eu une offre d'un des réseaux, mais on ne voulait pas le vendre.
Je ne veux pas qu'il soit à la télé pour deux raisons.
mais on voulait pas le vendre je veux pas que ce soit à télé
pour deux raisons
un
pour le mettre à télé
honnêtement
j'ai peut-être
neuf minutes
qui passent à télé
là tu sais
fait qu'il faudrait
mettre des vidéoclips
pis
ça deviendrait
un show d'humour
de Music Plus
des années 90
là mais
fait que non
pis
je sais même pas
si on va le pitcher
à des plateformes
je pense qu'on va faire pis même je suis pas mal sûr de ce qu'on va faire,
on va le donner gratuit au Patreon de sous-écoute en premier.
Puis on va peut-être, pour ceux qui sont pas Patreon,
il va être disponible genre en location vidéo puis download sur Vimio.
Et après ça, genre dans six mois, on va le crisser partout.
Mais je le sais pas. Le dernier show
que j'avais fait, on l'avait vendu
et loué pour le temps
de refaire
le cash. Mais là, celui-là,
vu que
Sous Écoute roule plus que ça roulait,
je ne suis pas
obligé de faire de l'argent avec ce show-là.
Ça ne me dérange pas de le donner
à vous autres parce que je vous aime.
Ça, Yann, on va en reparler après.
Ça se peut que je te demande de couper ce bout-là.
On va juste le vendre à tout le monde.
Ce soir, est-ce que vous êtes prêts pour les inviter?
Je suis
surexcité. Surexcité,
mais pas parce que d'habitude, quand je dis
je suis surexcité, c'est parce que j'ai quelqu'un
qui c'est sa première fois à sous-écoute.
Eux autres, je suis tellement content de les avoir
ensemble parce que c'est des gars
qui se connaissent depuis
leur...
pas jeunesse, jeunesse, mais
depuis l'école. Ils ont fait l'université
ensemble. Ils ont travaillé ensemble.
Il y en a un qui a été le gérant de
l'autre. Et quand tu les vois, tu fais comme
ça n'a pas de sens que lui gère du monde.
Mesdames et messieurs, voici François
Morancy et Marc Boisleur!
Comment ça va? Je ne sais pas comment. Comment ça va, Marc? Merci beaucoup, les gars.
Merci d'être là.
C'est très fort. Quelle intro.
C'était moi le gérant.
Vous autres, vous vous êtes rencontrés à l'université?
Alors, la vraie histoire,
c'est qu'ils faisaient de l'impro
avec Jean-Michel Anctil.
Puis ça passait au canal communautaire.
OK.
Le canal 9.
Oh, le...
Oui, c'est vrai, c'est le canal 9 à Québec aussi.
Les autistes, on a tous ça.
On a les chiffres.
Puis moi, je montais des shows d'humour.
J'avais commencé,
je voulais faire un premier show d'humour
au théâtre de l'université.
Fait que tu t'es dit, il faut que je fasse mon scouting,
Canal 9.
Exact.
All right.
Fait que là, on va aller où est-ce que ça se passe.
Puis je vois eux autres qui sont vraiment…
Parce que dans les ligues d'impro à l'époque,
t'avais vraiment, mettons, sur 10 joueurs,
t'avais 8 théâtreux,
puis 2 qui voulaient que ça soit drôle.
OK.
C'est vraiment ça.
Ah ouais.
Puis dans Hellenie, n'était pas si différent.
Je voyais ces deux-là, ils punchaient, punchaient.
Je suis allé voir la fin d'un show.
J'aurais dit, ils voulaient faire un show
avec moi. On monte un show.
On a recruté dans le journal étudiant, etc.
Un show de...
Un show de sketch ou...
Non, de numéro.
Stand-up, personnage.
Il n'y avait pas de sketch, je pense.
Chacun était tout seul.
Toi, t'avais-tu fait du stand-up avant Stand-up personnages. Oui, oui. Il y avait pas de cas, je pense. Chacun était tout seul. Oui. Toi, t'avais-tu fait
du stand-up avant ça
ou lui,
t'as ce gars-là
qui arrive,
« Hey, on monte un show. »
Oui.
Je suis avec ma Cadillac,
tout.
Oui, c'est ça.
Sing, it's it,
ça va bien aller.
Puis non,
on avait,
Antil, moi,
tous les autres,
on n'avait jamais fait ça
de notre vie.
Non.
Puis on a fait,
oui, pourquoi pas.
Puis finalement,
dans la salle,
il y avait Mario Grenier
qui animait les lunches pour rire au Dagobah. Il nous la salle, il y avait Mario Grenier qui animait
les Lundi Juste pour Rire
au Dagobah.
Il nous a spoté,
il nous a invité
à faire un show au Dag
au Lundi Juste pour Rire,
notre premier show
payé à vie.
On a eu 100 piastres.
Ah oui?
As-tu 100 piastres?
Non, non, non, non.
Ah, tu étais gérant.
Non, non, c'était 50.
Ah!
Puis, oui, c'était 100 piastres.
Il y a plein de cons
qui vont se régler à ce moment-là.
Puis après ça, une affaire enchaînée.
Puis là, finalement, moi et Pianxel,
on est montés faire l'école d'humour en même temps,
en 92.
Puis c'est ça.
Puis toi, t'es arrivé à Montréal en quelle année?
Alors moi, j'ai fait trois spectacles comme ça à l'université.
Non, deux, trois avec François aussi.
Je sais plus trop. En tout cas, bref.
J'ai écrit direct à Gilbert Rozon.
J'ai écrit une lettre directe.
J'ai dit « Salut, je finis mon barreau
et je veux travailler avec Juste pour vous. »
That's it. Il m'a fait venir
je continue la phrase.
Ah ouais.
Il m'a fait venir en autobus.
C'était ses belles années.
Je sais pas ce qu'il fait,
on en a pu parler.
Il est tranquille, le Saint-Symphe.
Il a changé de carrière.
Retour aux études.
Non, mais j'ai jasé avec, avec François Roson et tout.
Puis après ça,
je retourne en autobus chez nous
et il y avait rien. Puis là, je demande un suivi et il m'avait dit, « Bon, regarde, j'ai pas de job pour toi, mais j'ai jasé avec, avec François Roson et tout. Puis après ça, je retourne en autobus chez nous. Il n'y avait rien.
Puis là, je demande un suivi.
Puis il m'avait dit, « Bon, regarde, j'ai pas de job pour toi,
mais finalement, toi, je vois que t'es fait pour ça. »
C'est que je suis passé de, parce que je faisais mon droit dans le temps,
je suis passé de maître Bois-Lard au Palais de justice
au gars qui ramassait les téléphones pour la billetterie à Juste pour rire.
Puis là, c'est là que j'ai rencontré Cavanaugh.
Je suis devenu gérant d'artiste.
Puis après, quand les autres ont eu fini la tournée juste pour rire après l'école,
j'ai fait « Hey, ça vous tente-tu d'embarquer avec moi? »
Ça faisait comme six mois, un an
que j'étais avec Anthony.
Ça faisait pas longtemps.
On est partis les trois de même.
À un moment donné, t'avais un roster.
T'avais moi, Anctil, Kavanaugh,
Maxime, Martin,
Martin Petit, Sylvain Larocque,
Marc Dupré.
Marc Dupré, j'ai travaillé avec lui pendant six mois seulement.
Fait que si t'étais pas encore gérant,
tu serais vraiment riche.
Oui.
Puis aussi, il y avait...
Vous seriez tous sur le bien-être.
Il y avait tous ces artistes-là à l'époque
que le monde disait,
il y a bien trop d'humoristes, il y en a neuf.
Tu sais, il y avait...
Fait que t'avais de tous les nouveaux forts
que moi, dans ma tête, c'était des megastars.
Mais vous commenciez à être connu.
Mais t'avais tous les nouveaux connus.
À un moment donné, avec Stéphane Ferland,
qui lui avait octant.
Donc lui, il y avait Lise Dion, Barrette,
McLeod, Dominique et Martin.
Je me souviens qu'à un festival, on avait dit
qu'on programme la moitié de Juste pour rire.
À deux, les cinq galas, c'est nous autres.
Oui, vraiment.
Non, non, ça marchait.
Des belles années, des très belles années à lui.
On a fait son premier show, 32 soirs au cabaret.
C'était quelque chose.
On l'a produit à deux.
À l'époque, les producteurs de l'époque, ils ne croyaient pas tant.
Non.
OK.
On l'a fait nous autres-mêmes.
On en parlait l'autre fois.
On s'est dit, on était green, on ne connaissait rien.
Mais on a géré un succès comme des green,
donc semi-tout-croche.
Mais si le même succès arrivait maintenant,
on ferait quatre fois plus de choses.
Oui, c'est ça.
On fait tout ça, on fait tout ça.
C'est quoi?
Ça coûtait cher, la pub, dans le temps.
Tout le monde fait dans le temps.
Tu achètes de la pub dans le journal,
la même page, couleur.
Ça coûtait 10 000 $.
C'était fou, ça, cet été. On dirait que j'avais oublié cette époque-là. Puis Avar
me parlait, quand il était venu au Centre Bell, il me parlait, tu sais, Martin Mott,
quand il avait fait le Centre Bell, il était break-even. Puis apparemment, dans le temps,
tout le monde, tu faisais le Centre Bell ou le Forum, tu étais break-even.
Bien, tu étais break-even à Montréal.
Exact, exact. le Centre Bell ou le Forum, tu étais break-even. Tu étais break-even à Montréal. Exact.
Là, j'étais comme... C'est comme j'avais oublié
que dans le temps, remplir le Saint-Denis,
ça coûtait
100 000 pièces de pub.
Une pré-prod, c'était 100 000.
Ah oui, c'est fou.
Quand tu arrivais le soir de la première,
tu avais 100 000 dans le trou.
Pas nous autres.
Moi, écoute, j'avais fait des miracles.
J'avais appelé Claude Larivé du Café Campus
où il faisait, il animait une soirée chaque mercredi.
T'aimerais-tu avoir la première à Morancy pendant le Juste pour Ré?
Là, Juste pour Ré, j'avais rien dit.
Fait qu'il dit, ah oui, ça serait malade.
Je raccroche, j'appelle la directrice des programmes.
Gigi, aimerais-tu ça lancer le premier choix à Morancy
au Café Campus dans le Juste pour Ré?
Ça serait malade.
Finalement, on a fait 32 soirs.
C'est eux autres qui ont tout allongé.
Zéro scène.
Deux téléphones.
Ah oui, 32 shows.
C'est vraiment de même, c'est arrivé.
Il fallait que tu te débines.
C'était combien?
Tu sais, une page complète.
5 000, noir et blanc, dans la presse.
Oui, couleur 10 000.
Ah bien oui, couleur 10 000.
Bien oui.
Parce que la couleur, ça fait beaucoup plus vente.
Mais c'est fou.
Il y avait tellement d'affaires dans le temps.
Aujourd'hui, je dis ça, tout le monde rit,
mais dans le temps, il y avait plein de « il faut que ».
Il faut que tu rodes ton show à Magog l'été.
Après ça, il faut que tu fasses Québec avant.
Il faut que tu fasses de Saint-Denis à Montréal.
Il faut que ton show aille en entraque.
Il faut que tu ailles en micro-casse.
Il y avait plein de « il faut que ». Là, à ce temps-là, il n'y en a plus. Tout le monde fait ce qu'ils
veulent et c'est bien parfait.
Moi, je me rappelle mon premier show, mon producteur m'avait dit… Je voulais avoir
un micro au bâton et il avait dit « Tu vas avoir l'air d'un amateur ».
C'est tu nous autres chez Spectra?
Oui, c'était Guy Laforce qui m'avait dit « Tu vas avoir l'air d'un amateur ».
C'est juste les amateurs qui ont le micro. Puis là, je me sens comme des Américains.
Puis il a fait, oui, mais au Québec,
c'est juste des gars de club.
Tu vas avoir de l'air de Mario Grenier
si tu as ton bâton.
Fait que là, moi, j'avais mon STI de micro-casque.
Un micro-casque couleur beige,
un peu couleur peau.
Avec les vieux, c'est comme une balle de tennis
que tu avais dans la face,
que le monde ne te voyait pas.
Puis je l'avais, je me rappelle,
il était cher en plus, les micro-casques.
Puis ça sonnait le cul, tu sais.
Ça sonne pas bien. Non, zéro.
Puis je me rappelle, nous autres, quand je faisais la tournée
juste pour rire, ça me faisait tellement rire.
Julie Corron était là-dessus. Puis elle, je sais pas
que la forme de sa tête marchait
pas avec des micro-casques, parce que
le micro, il levait
tout le temps.
À cause de la forme de sa tête?
Je sais pas. Elle devait avoir des cheveux ou quelque chose.
Mais tu sais, mettons,
il plaçait le micro backstage,
tout était parfait, puis le temps qu'elle marche,
c'était ici.
Des fois, elle le remarquait pas,
mais là, elle voyait le micro dans son oeil
et elle le baissait.
Moi, ça me faisait rire
juste de voir quelqu'un
gosser avec le style micro-casque
il y en a-tu
encore qui
oui il y en a
des plus vieux qui servent encore du micro-casque
il y en a de moins en moins
parce que à part tout le monde rote dans les clubs
comme ici, puis là tu t'habitues à jouer avec ça
puis là comme t'as comme appris à jouer tes jokes avec ça.
Puis là, quand t'arrives en microcast, t'es tout perdu.
Fait qu'il y en a beaucoup moins qu'avant.
Toi, t'avais-tu...
Quand t'as sorti ton premier show,
vu que t'avais animé les lundis stand-up à Montréal,
fait que t'étais habitué de travailler tout le temps en bâton.
Oui, mais c'était comme... Comme je te dis, c'était comme
tu sors un jour de la micro-casque.
T'avais-tu pensé,
je me rappelle, les lundis stand-up,
tu faisais les tables VIP.
C'était du crowd work
avant qu'on appelle ça le crowd work.
C'était tellement bon. Je m'étais tout le temps
demandé pourquoi t'avais pas mis ça
dans ton premier moment.
Je voulais au bout de qui le fcellente question, parce que moi,
je voulais au bout de qui le fasse.
Non, non, moi, je vais te faire TV.
Je ne ferai pas dans mon jeu.
Ça achètes-tu ça, soir?
C'est-tu que ça va être long?
Il va s'en régler, les cons.
Je faisais du crowd work,
parce que j'allais dans la salle
faire un number d'impro avec le monde,
mais je ne l'avais pas placé en tant que tel.
Je ne me rappelle pas quelle raison.
Je ne me rappelle pas pourquoi.
Tu ne voulais pas le refaire.
Je pense que ça te gazait à la longue.
Moi, je me souviens vraiment.
C'était vraiment bon.
Il y avait des moments.
C'était vrai que le gars,
le décalage, c'était vraiment à lui.
La raison pourquoi c'était meilleur
que du crowdwork normal,
c'est que tu voyais la réaction.
En plus, mettons,
tu niaises un gars, mettons, tu niaises
lui, le monde le voit pas.
Tandis que s'il est
sur scène, tu sais,
tu sens le malheur.
Tu vois le petit cop qui essaie d'être drôle
que toi, tu casses.
En fait, ça marchait tellement que le monde, il retenait juste ça.
Après, il pensait que c'était stagé.
Il pensait que, alors qu'au début du show,
je disais, OK, qui va être dans la section VIP?
Il y avait trois ou quatre tables.
On leur fournissait la bière.
Puis là, moi, moi, moi.
Tu as trois tables que tu choisissais.
Le monde venait, tu fournissais la bière.
Ça faisait, ça meublait.
Non, mais tu viens de dire pourquoi.
Je me souviens pourquoi.
Parce que ça te gazait
que ce soit des moments improvisés
qui étaient les moments qui clanchaient.
C'est ça qui te gazait.
C'est que tu ne peux plus t'accoter toi-même.
Non, exactement.
Pierre Prince, la même affaire.
J'avais travaillé avec Pierre dans le temps de Spectra
et on avait fait son show à la petite salle à Laval.
C'est quoi le nom de la petite salle?
La Maison des Arts.
En sortant, je lui ai dit,
« Hey Pierre, c'était quoi le moment fort du show? »
C'est que lui me dit, « Ah, telle gag, telle gag. » J'ai fait « Non,
c'est quand il y avait la bonne femme qui s'est
mis à rire comme une malade d'un système d'incendie
puis t'as vraiment dealé avec. »
Puis il dit « Ouais, mais moi, c'est pas scripté.
C'est pas ça que moi, j'ai fait. » Mais j'ai dit
« T'es-tu un entertainer
ou t'es un auteur? Tu veux-tu
t'applaudir pour tes textes? Parce que le monde trippe.
À un moment donné, il va falloir que tu choisisses. »
C'est un débat que j'ai toujours eu géré artiste, je trouve, avec les humoristes. – Mais c'est parce que le monde tripe. À un moment donné, il va falloir que tu choisisses. C'est un débat que j'ai toujours eu
gérant-artiste, je trouve, avec les humoristes.
Mais c'est vrai que quand le crowd work
marche super fort...
C'est dur à battre.
Parce que c'est drôle.
Je faisais un show, je pense que c'était l'été, où tu as passé en Outaouais.
Puis un soir, l'alarme de feu
part. C'était un théâtre.
C'est pas un club, c'était un théâtre. Puis l'alarme
non-stop, 20 minutes. J'étais là, je me souviens très bien de ça. J'aiest un théâtre. C'est pas un club, c'est un théâtre. Puis là, la dame non-stop, 20 minutes.
J'étais là, je me souviens très bien de ça.
J'ai improvisé pendant 20 minutes.
Les pompiers sont arrivés. T'es pas débarqué de ça?
Non. Ça a sonné 20 minutes.
Puis c'est pas 5 minutes qu'il exagère.
Non. C'est 20 minutes.
J'ai parlé, j'ai...
Je sais plus ce que j'ai fait.
Après, ça arrête.
Mes jokes passaient dans le buteur.
C'est qui, donc, lui? Puis le jokes passaient dans le but zéro c'est comme
c'est qui dans lui
pis le lendemain
après le show
quelqu'un dit
hey tu fais pas le numéro
de l'incendie
ça s'est propagé
mais pour vrai
non il y a eu un vrai feu
le monde pensait
que c'était Stéphane
tellement que ça avait été
c'est ça le crowd work
quand ça marche
à moins que tu fasses
juste un show de crowd work
juste ça
je sais pas s'il y en a
qui font ça
ou juste l'impro
ben il y en a
tu sais comme
je sais que il part pas vraiment en tourn font ça ou juste de l'impro. Il y en a.
Je sais qu'il ne part pas vraiment en tournée avec,
mais je sais que Jay Dutente faisait ça.
Oui.
Il ne savait pas ce qu'il allait faire comme tel.
Il l'a fait à Québec. Il a fait ça sur son show de crowdwork, mais je ne l'ai pas vu.
Je ne sais pas s'il faisait plus comme Jean-Marc faisait
ou comme Mada fait que c'est de l'impro,
mais qu'il ne parle pas vraiment au monde.
Ouais, ça, c'est une autre affaire.
C'est pas vraiment du crowdwork.
C'est plus dans ta bulle.
Ouais, comme Jean-Marc a fait.
C'est comme, tabou.
Moi, il y avait, dans le temps,
là, en ce temps, je suis devenu...
Alcoolique.
Non.
Je le connais aussi depuis un bout.
Merci de remarquer.
Mais avant, moi, mon crowd work,
j'avais des bons rimes, mais je n'étais pas bon
parce que chaque fois,
tout était placé dans ma tête.
Si je te demandais...
Toutes tes phrases finissaient par « va donc chier ».
Il est là, le poste.
Non, mais si je te posais une question,
c'est que je me disais, il va répondre ça, ça ou ça.
S'il dit ça, je vais aller là.
Le monde qui me voyait deux, trois fois, il faisait
« Ah, Chris, il est bon, c'est vraiment improvisé. »
Mais c'était jamais vraiment improvisé.
C'est des questions à l'avocat. Parce qu'un avocat, s'il pose
une question, c'est parce qu'il veut te faire dire une réponse.
Mais là, à cette heure,
je pense à cause du podcast,
je pose des questions, je me fous de la réponse.
Ouais, t'as aucune idée.
Je veux vraiment une vraie réponse.
Je guide pas le monde vers ma réponse.
Puis toi, j'ai l'impression que même à l'époque,
tu étais le même.
Ou à moins que tu n'étais plus habile,
puis ça ne paraissait pas.
Mais quand tu posais des questions,
je n'avais pas l'impression que…
Je n'avais aucune idée où est-ce que ça allait.
Non, non, non.
Je n'avais zéro gag de près.
J'avais toujours une ou deux jokes dans ma poche d'en arrière
que je dis, si les six sont nuls à chier
ou sont sous, je vais m'en sortir en faisant un lien
et je vais rembarquer dans mes affaires.
Mais neuf fois sur dix, je ne m'en servais pas.
C'est ça qui est impressionnant pour tous les humoristes
qui allaient voir ça.
Ces soirées-là, c'était comme l'équivalent du bordel dans le temps,
mais un soir semaine.
Tu avais toute ma génération, donc moi,
Huard, Anctil, Mario Jean,
Pierre Légaré, le malade Nantel,
Cavana,
on chargeait deux piasses.
C'était-tu deux piasses?
C'était deux piasses. Pour vrai? Oui, je m'en rappelle.
Je me souviens pas de ça. Mais il y avait du monde.
C'était pas, écoute bien, il y avait deux cents
quelques personnes. C'était le café Campus
deux étages bien pleins. C'était le gros campus en haut. Absolument. Ça marchait. C'était devenu Écoute bien, il y avait 200 quelques personnes. C'était le café Campus deux étages bien pleins.
C'était le gros campus en haut. Absolument.
Ça marchait. C'était devenu une émission de télé.
Oui, oui. C'est quoi ça s'appelait?
C'était quelque chose. Rire.
Non, non, non. C'était stand-up? Pourquoi t'es découragé? C'était rare.
Parce que le nom, c'est pour moi qu'il l'a choisi.
C'est le producteur. Ça s'appelait
le café de l'humour. Le café de l'humour.
Oui. C'était pas... Non, non,
je suis d'accord. Mais regarde.
Avoir choisi, j'aurais pas choisi
François Morancy. Non, moi non plus.
J'aurais choisi Talbot.
Mais anyway, ça a été des soirées.
On faisait pas l'été,
on faisait du septembre. Automne-hiver.
Oui, c'est ça.
Mais c'était comme... C'était les soirées
stand-up. Il y avait comme... Il y avait bien des soirées de bar dans le temps. On a fait beaucoup de bar en mic. Puis c'était comme c'était les soirées stand-up
il y avait comme
il y avait bien des soirées de bar dans le temps
on a fait beaucoup de bar en mic
puis c'était souvent des bars
on les dérangeait
c'est tellement bon
il venait jouer à Slot Machine
ou au pool
puis là il m'a amené
et maintenant de l'humour
là on arrivait sur la scène au pool. » Et maintenant, de l'humour.
Pas partout, mais tu as raison.
Ce qui était bon, c'est que tu développais ton sens de la répartie.
Tu te faisais baver. Tu n'avais pas le choix.
Tu n'avais pas le débat. Ça ne t'écoutait pas.
Mais à un moment donné, le danger, c'est que si tu n'en sortais pas
de cette ambiance-là, tu développais une attitude
de gars de bord, tout le temps
« over-agressif ». Fait que t'arrivais, mettons,
après ça, le step d'après,
c'était le Saint-Denis avec « Juste pour rire ».
Fait que t'arrivais « Hey, tabarnak, comment ça va? »
C'est vrai, c'est vrai.
C'est ça, tu développais comme une attitude de bord,
trop, trop tough.
J'ai fait du bord trop longtemps, que c'est ça
qui me nuisait avec mon « crowd work ».
Chaque fois que je parlais à du monde
qui faisait un peu de bruit,
c'était des insultes.
J'insultais leur famille, leur enfant.
Je voulais que tout le monde
se fasse tuer de façon galante.
On ne te croit pas, Mike.
Ça, ça m'a pris.
J'ai commencé l'été passé
à être sympathique.
T'es fier de dire que c'est ton six mois aujourd'hui.
Ça fait six mois.
J'étais un gars de bord les 27 premières années,
mais après ça...
C'est terminé.
Mais le vrai danger,
puis je le vois encore,
c'est qu'il y a plein de jeunes
qui sont dans les bars
puis qui, là, ils trippent
parce qu'ils ont une super réaction.
Mais l'étape d'après,
il faut que tu te projettes un peu.
Tu peux pas juste dire
« J'ai des réactions là », puis on en connaît tous
des humoristes qui ont brûlé le marché dans les bars,
mais qui ont pas passé à l'autre étape.
Oui, mais à ce temps-là, les bars, c'est comme
tu viens ici au bordel, c'est du monde qui va
là. Oui, mais c'est pas que j'exclus le bordel.
Regarde, c'est une salle. Mais tu sais, il y a tellement de
bars, parce que là, il y en a des soirées, mon vieux.
À Montréal, le lundi,
je pense, le lundi à Montréal, sur l'île,
il y a cinq soirées, je pense.
Oui, mais la plupart sont bonnes.
Ils écoutent.
Oui, mais tu peux, à la rigueur,
à un moment donné, tomber dans une dynamique de bar
où tu restes là, puis tu t'enlises là.
Puis quand vient le temps de passer à l'autre étape,
bien, c'est comme vous autres,
vous avez passé à l'autre étape.
Je l'ai vu. Mais il y a du monde pour qui
le potentiel est là, mais il reste parce qu'ils ont
le... En un mot, tu ne peux pas
être gazé tout le temps dans les bars
et dire qu'un jour, tu vas faire le Saint-Denis. À un moment donné, il faut que tu te dégases.
C'est ça que je veux dire.
Mais la différence, c'est que maintenant, tu peux quand même
bien gagner ta vie en ne faisant que des
soirées, que des clubs
de 100 personnes.
Puis aussi, tu rodes vite. À l'époque, mettons,
il fallait animer une soirée du monde si tu voulais
roder, parce que sinon,
il y avait
Québec, il y avait Montréal, il y avait
Drummond, puis des fois...
Chabrouk. Chabrouk avait une belle soirée.
McMasterville, que Michel faisait.
C'était pas Michel...
C'était... Comment que ça... Je m'en rappelle pas.
C'est un gars qui était sorti de l'armée, puis après,
c'est Marie-Chantal qui faisait. Mais pas c'est un gars qui était sorti de l'armée puis après c'est Marie Chantal
qui faisait
ok
mais tu sais
il y avait
il y avait les soirées
à Snappy
il y avait pas tant
de place
il y avait même pas 10
jamais jamais
puis là ça c'était
au Québec
à Rimouski
ça existait pas
moi je me rappelle
j'allais dans
toutes les soirées
puis j'essayais tout le temps
de me faufiler
faire un 3 minutes
gratuit
puis
j'étais un de ceux
de ma génération qui travaillait le plus
puis je devais faire même pas
100 shows par année. Puis j'étais comme
c'est malade mental, je veux faire 100 shows
puis à cette heure à Montréal,
quelqu'un peut faire...
Techniquement, tu pourrais faire 100 shows
dans un mois puis pas être brûlé.
C'est malade.
Ça vraiment, Chris, là, on sonne
comme des vieux messieurs
dans Montréal. Mais moi, je trouve que c'est vraiment... ça vraiment Chris là on sonne comme des vieux monsieur dans mon temps
moi je trouve que c'est vraiment
comme des vieux monsieur si on disait que c'était mieux avant
c'est bien mieux organisé aujourd'hui
plus de réseau
je trouve que c'est mieux avant quand le monde parlait
pis que tu montais
sur scène et tu demandais
peux-tu fermer la télé
non il y a une game de hockey à Pittsburgh.
Moi, j'animais des soirées à Victoriaville,
un bar qui s'appelait Le Christophe.
C'était comme le genre du Dagobah.
C'était un des gens qui viennent de Victo.
Oui, c'est Michel.
Ah, OK, OK, c'est Michel.
Non, mais ça marchait fort, ça, Le Christophe.
Toi, t'as animé aussi.
Moi, j'animais à l'évasion.
À l'évasion.
C'était l'ennemi.
Oui, l'autre bar.
Puis, il s'haïssait. Pour moi, il s'haïssait. Les employés de l'évasion n'avaient pas le droit d'aller au Christophe. C'était comme à l'évasion. À l'évasion. Oui, l'autre bord. Puis il saillissait.
Pour moi, il saillissait.
Les employés de l'évasion n'avaient pas le droit d'aller au Christophe.
C'était comme le Canadien nordique.
Le monde du Christophe ne pouvait pas aller.
C'est quoi?
Ah non, non.
Il saillissait.
Tu sais, il y avait…
Moi, le gérant, excusez-moi, mais le gérant de l'évasion,
le logo du Christophe, c'était un perroquet.
Puis à un moment donné, ma blonde travaillait là.
Puis elle m'avait dit, si tu veux le faire capoter,
donne-lui une boîte de Froot Loops.
Puis il était en tabarnak.
Arrête!
Vu qu'il y avait un perroquet dessus.
Puis là, il avait déchiré la boîte.
Puis là, j'étais comme, c'est un psychopathe.
Oui, oui, oui.
Il est fâché.
Donne-lui des Froot Loops.
Il est fâché après des céréales.
Comment s'appelait le perroquet sur les Froot Loops?
C'était...
Tu le sais, toi?
Comment il s'appelait?
Toucan Sam.
Sam le Toucan.
Toucan Sam.
Je sais pas, me semble que tu as les céréales,
t'aimais ça, non?
Hein?
Je sais pas c'est qui, je sais pas c'est qui.
Mais quand j'animais au Christophe,
c'est la seule fois de ma vie, de ma carrière d'humour,
que j'ai vu quelqu'un se faire...
En anglais, il dit «bood offstage».
Il s'était crié chou et il a fallu qu'il sorte
parce qu'il s'est resté en pétail.
C'était Gary Bray.
Gary Bray.
C'était un gars qui faisait de l'humour...
Je ne sais pas comment le qualifier.
C'était bien des beubels.
Il la rend absurde, malaisant.
Des fois, c'était malade, mais que le public ne comprenait pas.
Il avait des beubels beaucoup comme, mettons,
comme Grenier fait.
Mais il n'y avait pas le côté
« sweet ». Non, non, il était abrasif.
D'abord, il se cultivait un look
qui n'avait pas de sens. Il est arrivé au Dagobah
à un moment donné, pendant une minute, il a juste fait...
En arrivant, il a fait...
Pendant une minute. Juste sa première minute. Comme ça, il a juste fait... En arrivant, il a fait... Pendant une minute.
Juste sa première minute.
Comme ça, il a crié.
Nous autres, c'était ça, mais ça a arrêté après une minute.
Ah oui.
Il a essayé des jones.
Il a essayé...
Il parlait un français.
Mangez donc du marde.
Oui, parce qu'il parlait comme ça.
Il parlait comme ça.
En plus, lui,
d'habitude, quand tu vois quelqu'un
que le français, c'est clairement
sa deuxième, sa troisième langue,
ils ont tout le temps un côté sympathique
que le monde fait. « Ah, c'est le fun. »
Il se force pour qu'on le comprenne.
Puis lui, il n'y avait aucun mensonge.
Le monde faisait juste « Call this d'anglais. »
Le monde était tout le temps à Chris après.
Je l'avais vu dans une audition juste pour rire,
il rentrait au bout.
À l'audition?
Oui, à l'audition.
Puis genre, vers sa dernière joke,
il s'est mis à faire des jokes sur Gilbert et le festival
qui ont fait un malaise.
Puis il finissait avec
« Est-ce que je vais être sélectionné? »
Ou quelque chose de même.
Je suis en branle.
Lui, il faisait juste le gag en disant
« Je vais insulter tout le monde. »
Oui.
Puis après, je vais jouer la joke de
« Est-ce que vous allez me prendre? »
Puis là, eux autres vont me faire
« Câlisse qui évite. »
C'est une bonne gag,
mais le monde a juste fait « Non,, on te prend pas, Calisse.
Tu viens de nous chier dessus. »
Mais c'est un gars qui faisait de l'humour d'humoriste.
Il faisait du jazz d'humoriste et les humoristes trippaient sur lui.
C'est comme « Qu'est-ce qui va arriver? Qu'est-ce qu'il va faire? »
Mais le grand public, c'était pas tant.
Mais c'est comme, mettons, Andy Kaufman.
Oui, oui. Quand on entend
parler de lui, puis on voit son film, puis tout,
on fait « wow, c'est malin ». Mais
live, ça devait être
horrible pour bien du monde.
C'est qu'il y a une différence
entre absurde puis n'importe quoi.
Moi, quand j'étais prof à l'école de l'humour,
d'ailleurs, j'étais prof des Denis Drolet,
puis j'expliquais ça sans savoir que les gars allaient faire ça.
Puis je disais, il y a du monde,
je les nommerais pas que moi je juge,
qui font n'importe quoi,
puis il y a les Denis qui font de l'absurde.
C'est le même dans plein de styles.
Ce que tu dis, c'est la même affaire.
C'est comme, tu rentres-tu dans une case qu'on peut suivre
ou bien t'es juste n'importe où?
C'est pas la même affaire?
Toi, t'étais prof à l'école, t'étais prof de...
Gestion de carrière.
Gestion de carrière, OK.
J'étais gérant dans le temps encore, puis tout.
Oui, oui.
Puis c'est Louise Richer qui m'avait accroché.
Ça leur était malade, tu sais que...
Bien, tu sais, quoi que t'aurais pu faire ça,
même après, tu peux être gérant.
Mais tu sais, vu que là, il y a bien du monde
qui ne savent même pas que t'as été gérant.
Fait que toi, t'arrives...
Je vais vous parler de gestion de carrière,
puis ils sont comme... C'est le gars, rest disait comment fourrer une pièce ». Le gars de testostérone qui insulte la moitié de la province à tout Eastman.
Ça, tu le gérais encore pendant tes... Vers la fin, quand j'ai commencé, on a eu un deux ans.
C'est là que ça a arrêté. Oui.
Hé oh, à ma demande. Non, non, non, c'est deux ans. C'est là que ça a arrêté. Hé, oh!
À ma demande.
Non, non, non, c'est pas vrai.
C'est moi qui t'ai dit, François,
trouve-toi donc quelqu'un d'autre.
Non, non, non, Max, c'est pas ça qui est arrivé.
OK, vas-y.
OK, on est à Jairus Brenner.
Shut up, you bitch!
Good.
T'avais commencé
à faire testo. J'étais bien déchiré parce qu'on est des amis depuis qu'on
est qu'on a 25 ans 20 ans c'est que le dessin fait que le moi je dis le moi comme amis je trouve ça
super qui s'accomplissent puis qu'ils fassent de la télé ce qu'il veut faire mais comme art comme
client moi qui donne fort à tA tous les semaines qui hein bon
ok
bon mais moi je le savais ça
il y a pas de combat là
c'est ça
mais il reste que tu me représentais
pareil
ben oui
je savais que c'était problématique
pas le temps
moi je me suis pas
jamais acharné
non non tu t'es pas acharné
zéro
mais tu te souviens certainement
je suis parti
c'est moi le dernier qui est parti
ben oui c'est sûr
parce que je t'ai dit
Cavanaugh est parti
Angtel est parti
oui
ça me prend du popcorn
est-ce que est-ce que quelqu'un a sûr, parce que je t'ai dit... Cavanaugh est parti, Angtel est parti. Oui. Ça me prend du popcorn.
Est-ce que quelqu'un a du popcorn? Parce que je t'ai dit...
Non, mais c'est excellent.
Moi, j'adore ça.
C'est ce qui manque au Québec, c'est des débats. Tu vois, c'est intéressant.
C'est un débat.
Oui, parce
qu'on n'a pas la même histoire. En tout cas,
j'aime même pas ça, les Froot Loops.
C'est ça pour dire
que je me souviens très bien que moi,
je t'avais dit, trouve-toi une autre équipe.
C'est moi qui t'ai dit, trouve-toi...
C'est pas toi qui as fait, en tout cas, moi, je m'en vais.
C'est pas de ma...
T'as-tu dit, trouve-toi...
Pis là, t'as magasiné, pis t'as...
T'as-tu dit, trouve-toi une autre équipe?
Oui.
T'as crié, trouve-toi une autre équipe
pendant que c'est en allée.
Non, non, non, non.
Trouve-toi...
J'allais te laisser, anyway.
Le char partait.
« Ouais, c'est ça, va-t'en! »
« Je vais le texter, comment ça? »
Mais c'est super simple.
C'est que...
D'abord, moi, j'essayais pas de faire un pitch
pour jouer sur deux fronts.
Je savais très bien qu'à un moment donné,
si moi, je commençais ça,
je me mettais à sa place.
Moi non plus, ça me tente pas
d'avoir mon gérant passer à tes vies.
Mais en plus, il est controversé.
Pas calme.
Mais je me souviens très bien
que je t'ai dit, écoute,
idéalement, tu devrais te trouver une équipe. T'as fait ton
magasinage, puis tu m'as appelé, je me souviens même, j'étais où?
J'étais sur Prince Arthur.
C'était à peu près au novembre-décembre.
Novembre. Bon.
Puis on s'est parlé au téléphone,
puis il a dit, hey, je vais aller
avec encore. Puis j'ai fait, OK,
tu sais, c'était le même. Puis ça n'a jamais eu de chicanerie.
Voilà. On s'en reverra en cours.
Puis ça, c'était-tu, il s'est jamais eu de chicane on s'en reverra en cours ça c'était-tu à l'époque le talk show que t'avais à TVA
c'était à cette époque-là
c'était au même moment
t'étais encore mon gérant
je me souviens je négociais des affaires
en coulisses de testo
t'as-tu déjà eu
c'était parfait
t'as-tu déjà eu des meetingsons... C'était parfait.
As-tu déjà eu, mettons, des meetings que tu sentais que...
Oui, à TVA quand il était
à TVA quand il était à Merci Bonsoir.
J'animais le gros talk show de TVA.
Puis j'avais des meetings
puis je suis le gars de Testosterone.
Puis la télé, on parle tout le temps du patriarcat
puis du boys club, mais c'est...
Moi, à chaque fois que j'ai fait de la télé,
c'est surtout des femmes, les boss.
En tout cas, moi, j'ai juste travaillé avec des femmes boss.
Fait que toi, tu devais te dealer des fois avec des femmes
qui étaient comme « C'est le gars de Tess Céceron ».
Tu n'as jamais senti la valeur?
Ce n'était pas tant des filles dans le temps.
Maintenant, c'est beaucoup des filles, presque partout.
C'était Philippe Lapointe qui était le grand boss.
OK.
Non.
Mais tu sais, c'était par ailleurs là de…
C'est comme six mois, là.
Ce n'est pas quatre ans, là.
Ou il était à la télé, moi, j'étais à la télé, tu sais.
C'est comme…
Tout à coup, ça finit quand il fallait, tu sais.
Moi, je me rappelle de…
Sûrement que tu ne t'en rappelles pas,
mais quand il avait lancé son livre,
tu étais au lancement, c'était drôle
de te voir parce que tu étais...
Tu avais l'air fier de ton ami,
mais découragé.
Tu sais?
Tu es chéri entre deux sentiments.
Mais c'est la vie de tous les couples.
Je sais, je fais du ou je me parle.
Il n'y a aucun couple...
Il n'y a aucun couple dans la vie ou en affaires...
Les nerfs coupent quand même.
...que du jour.
Des partners, M. Le Gay.
Il n'y a aucun couple ou partner
qui se lève le lendemain matin
et qui dit, c'est le fun, c'est fini.
Il y a tout le temps une zone un peu bizarre
parce que justement, un s'en va à droite quand l'autre
est allé à gauche, etc. Nous autres, on l'a vécu.
Mais on l'a très bien vécu. C'est-à-dire
que ça s'est fait, mon vieux, avec une poignée de main
toute, bing-bang. Parce qu'on était des amis
avant. Les relations d'affaires
qui sont que d'affaires, puis qui se terminent.
Ah ben, il y en a plein. Là, c'est les avocats
qui sont les amis. Je suis bien d'accord.
T'as-tu déjà eu des relations
même qui ont arrêté, tu sais,
Avocat puis la grosse chicane?
J'ai l'impression que tout ça a tout le temps fini
relativement en bon temps.
Oui, il y a un contrat
quand j'étais à quelque part
que j'avais...
En te le demandant,
j'ai fait six réponses.
Oui, je le mets dans l'ordre.
Non, c'est-à-dire que j'avais un contrat de 5 ans,
je l'ai terminé, puis je me suis
en allé, puis ça a comme
fait...
Il ne voulait pas tant que je m'en aille,
mais légalement, il n'y avait pas eu de problème.
Tu as fait des remous, toi, c'est pareil.
Quand tu as eu des fins de contrat,
rappelle-toi l'enjuste pourré pour passer
à Spectra, les lettres d'avocat toutes.
J'avais pris la lettre que tu avais reçue.
Tu te souviens-tu de ça?
Tu avais reçu une mise en demeure de Juste pour rire.
Je l'avais mise dans une enveloppe
et je suis allé la reporter à Lucie Rozon en disant
« Je suis sûr que tu ne veux pas faire ça. »
Moi, j'avais reçu...
Mon premier one-man show qui a été produit,
j'avais Juste pour rire et Spectra
que les deux voulaient me signer.
Puis j'avais rencontré les deux,
puis Gilbert m'avait rencontré
dans un resto, puis il m'avait
donné un enveloppe.
Je sais pas qu'on parle de Gilbert.
Il a comme un demi-malaise,
mais oh, il y a une joke qui s'en vient.
Mais
il m'avait juste dit, il m'avait dit
« Regarde, ça c'est un petit cadeau pour toi.
Tu signes, tu signes, tu mets ça dans ton drink,
tu vas porter ce petit costume-là. »
Non, mais il m'avait dit, « Regarde, ça, c'est un petit cadeau pour toi.
Tu signes avec nous autres.
Prends-le comme un signing bonus.
Tu ne signes pas avec nous autres.
C'est juste pour ton temps, pour te montrer
que tu vaux beaucoup pour nous. Et là,
je regarde, pis c'est un chèque certifié de 25 000.
Pis tu sais, moi, à cette époque-là,
je gagnais, Asti,
12 000 par année, là, tu sais, fait que je suis comme
« Tard, mec, c'est beaucoup! » Fait que là...
Ben, c'est encore beaucoup, Mike!
Ouais, non, je sais!
Ouais, c'est vrai!
Moi, dans le temps, 25 000, je trouvais ça... Je vais le prendre. Moi, le 25 000, c'est pas moi dans le temps 25 000
je vais le prendre
moi le 25 000 c'est pas beaucoup
mais là on finit le meeting
il s'en va pis là je dis à Michel
ok on signe avec Spectra
pis là je fais
mais il nous a dit
c'est un cadeau
là Michel est comme
non non tu peux pas
on redonne ce chèque là pis j'étais, non, non, on redonne ce chèque-là.
J'étais comme, OK.
Là, on redonne le chèque.
On le ramène à Juste pour rire. On fait, finalement,
on signe avec Spectra. Merci de nous avoir offert ça.
Mais on ne le prend pas, même si Gilbert
a dit qu'on pouvait. On ne le prend pas.
On s'en va chez Spectra
et je reçois une mise en demeure
de Juste pour rire qui disait que
je m'étais servi d'eux autres
pour avoir un meilleur contrat
avec Spectra.
J'étais comme, j'aurais dû garder le chèque.
Ça n'avait aucun sens.
Je ne savais pas que tu avais ramené la mise en demeure.
Carrément, je l'ai mis dans une enveloppe
et il ne s'est rien passé.
Je suis allé la reporter à Lucie en personne, je la connais.
J'ai fait, Lucie, ce n'est pas une bonne idée.
On arrête ça. Pouf!
Elle m'avait dit, quand je l'avais revue après,
elle était bien fine.
Moi, j'étais comme,
tu viens de m'envoyer une mise en demeure, tabarnak!
Elle a fait, ben non, mais tu sais,
j'étais fâché! J'étais fâché!
C'est vrai.
C'est incroyable.
J'étais comme, j'étais fâché!
Tu peux pas envoyer une mise en demeure.
Ça filait pas.
« Ah oui, j'ai appelé l'avocat! »
Parce que moi, j'ai tout le temps été le même.
C'est pour ça que je ne me chicane pas
souvent avec le monde. Parce que
quand je me chicane, c'est parce que je suis vraiment fâché
et ça me prend du temps à me défâcher.
Et ça finit en course suprême.
Oui, exactement.
Un beau petit caractère. ça me fascine le monde qui sont capables
de s'engueuler
puis une seconde après ils sont comme
fallait que ça sorte
c'est parce qu'il y a des niveaux d'engueulade
moi je suis plutôt comme ça
je suis plutôt du genre capable de
c'est pas une mise en demande
toi t'aimes les débats
même des fois j'ai été avecats. Oui. Même des fois,
j'ai été avec toi
puis du monde
que des fois,
je te vois être obstinant
avec la personne
et je sais que tu fais juste ça
parce que tu as le goût
d'un débat.
Ben, si ça vient
avec aucune insulte,
il y a où le problème?
Sérieux?
Non?
T'as raison.
Non, mais vois-tu,
vois-tu, lui, ça ne serait pas un de tes chums qui trouve que t'as raison. Non, mais vois-tu, lui,
ça serait pas un de tes chums
qui trouve que t'as raison.
Non, non, mais...
Mais c'est très...
Parce que toi, tu trippes sur la culture française.
T'écoutes beaucoup les médias français.
En France, là-bas, les talk shows,
ça s'envoie promener quotidiennement.
Ça envole.
Tu sais, les gens, des fois,
tout le monde en parle.
Des fois, il y a un petit...
Ah oui, ah non, je trouvais que c'était agressif.
Ça n'a rien à voir avec ce qu'ils font là-bas.
Moi, ce que j'haïs des dernières années,
c'est qu'aussitôt qu'il y a une mini-tension,
comme si un journaliste tombait sur le bout
et que tu disais, non, c'est moi qui est parti,
non, c'est moi,
ça serait, mettons, Hollywood et PQ,
François Morancy ramasse Marc Boilard.
Ouais, ramasse, c'est bon comme site, ça.
L'honestie.
À chaque fois que je lis ça,
je me dis, oh Christ, tabarnak.
Oh, ça me varie, là.
Tabarnak a ramassé,
puis là, c'était juste genre,
Patrick Lagacé ramasse Éric Duhaime,
puis il a dit qu'il n'était pas d'accord.
C'est comme...
On n'a plus le remonçage
qu'on avait.
C'est comme les jujubes. Il n'y a pas tant que ça des bonbons.
Hein?
Vous n'êtes pas au courant des jujubes
de...
De Hélène Boudreau.
Oui.
Là, je comprends
pourquoi
qu'il ne voulait plus
que tu le représentes à TVA.
Les jokes de Juju,
ça fait toujours un malaise.
Moi, je me rappelle,
il y avait une affaire
qui m'avait marqué
que quand tu étais à TVA,
toi, tu m'avais dit de quoi
et je trouvais que tu avais raison.
Je ne sais pas si tu avais
essayé de négocier de même,
mais les scores que tu avais,
les chiffres que tu avais,
tu pétais le million.
Les talk shows américains,
mettons,
le Tonight Show, à l'époque,
avait peut-être 3-4 millions,
mais Letterman avait un contrat
de 27 millions par année. Leno
avait 15 millions par année.
Marc, je ne me rappelle plus si tu avais dit « Je vais demander 2 millions ou 1 million pour animer. » Je ne sais pas de quel million tu par année. Leno avait 15 millions par année. Fait que là, Marc, je me rappelle plus
si t'avais dit
je vais demander 2 millions
ou 1 million
pour animer.
Je sais pas de quel million
tu parles.
Je sais pas,
mais je te dis
que je l'ai jamais eu.
Non, il l'a jamais vu.
Non, mais je me rappelle.
C'est l'année
où j'avais acheté une Ferrari.
Je me souviens pas de ça.
Non, mais je me rappelle,
tu m'avais dit ça
pis là, tout le monde...
Tout ce que tu disais,
c'est qu'en proportion,
considérant...
T'aurais mérité le million.
Parce qu'en proportion, j'attirais plus de monde que…
Oui, c'est ça.
Oui, oui.
Tu sais, mettons…
Honnêtement, je ne me souviens pas de cette discussion-là.
Non, tu m'avais dit ça.
Puis là, tout le monde autour de la table faisait,
« Voyons, Marc Corliss, on est au Québec,
tu ne peux pas demander 2 millions. »
Puis tu étais comme, « Non, mais Leno a 4 fois plus,
mais il gagne 30 fois plus. »
Non, je comprends.
Ça n'a aucun sens, tu sais.
Puis tu avais 100 % raison.
Mais c'est le même.
Je veux dire, la TV, ça a toujours été ça.
Quand tu regardes les séries télé,
j'en fais une présentement.
Les moyens qu'on a, ça n'a rien à voir.
Je disais que Seinfeld, quand il faisait sa série,
les trois, quatre premières années,
quand il tournait dehors,
il était vraiment dans les rues de New York,
mais avec les problèmes d'une rue,
c'est-à-dire des klaxons, du monde qui fuit
les avions, les chiens, le monde qui gueule
whatever, par moment il disait je t'ai tanné
fait que le studio a dit on va te construire une rue
construire New York
dans un studio, mais une vraie rue avec des vrais chars
pis genre 200 figurants
mais tu sais je disais ça à mon producteur
il me tue à coup de pelle
sur la tête
c'est inconcevable.
C'est une autre game.
Ça devient une série d'un épisode.
Vous autres, vous tournez dans une vraie maison?
Non.
L'intérieur, c'est un décor.
Ça a l'air vrai.
Ça joue dans les éclairages, honnêtement.
C'est un décor qu'on monte et qu'on démonte à chaque année dans un studio qui est à Ville-la-Salle.
Puis qu'est-ce...
À chaque épisode,
il faut le monter, le démonter?
Non, à chaque... À chaque saison.
Oui.
OK, OK.
Puis, ça arrive-tu...
Ça coûterait cher un peu, Mike,
à chaque épisode.
Ça arrive-tu que...
Bim, bim, bim!
Bon, bien, demain...
Bim, bim, bim!
Tu sais, vu que, mettons,
pour la maison
pas la semaine prochaine
à demain
les gars qui décorent
sont demain
tabarnak
laissez-le monter
ah
c'ti oui
pis ça
c'est encore toi
qui écris
toi pis Pierre Prince
et Benoît Pelletier
ok
à trois vous écrivez
la saison au complet
ouais
pis
c'est-tu c'est quel épisode qui est le plus dur à écrire c'est-tu les trois premiers et Benoît Pelletier. OK. À trois, vous écrivez la saison au complet. Oui. Puis,
c'est quel épisode qui est le plus dur à écrire?
C'est-tu les trois premiers
ou les trois derniers?
Parce que vous avez
des saisons de huit, hein?
De treize.
Treize, OK.
On fait treize, nous autres.
Oui, c'est treize épisodes.
Ça n'a pas rapport
au premier ou au dernier,
honnêtement.
Il y a des épisodes
que tu...
C'est comme quand
tu écris un show d'humour,
tu as des numéros
que tu gosses plus dessus
et tu ne sais pas pourquoi ça marche moins.
Il y a des épisodes, des fois,
que ça sort de le coup.
Tu as toutes tes histoires
et ça s'entrecroise bien et tu n'as pas de problème
de budget. D'autres fois, c'est un clusterfuck.
Je raconte quand tu as eu
récemment, je ne sais pas si c'était
la COVID, un était malade.
L'été passé,
on a tourné trois ans en forme COVID. Les deux premières années, personne de malade. c'était la COVID, mais un était malade, le spot de deux. Ah, l'été passé, parce que l'été... Tu sais, on l'a fait, nous, on l'a tourné trois ans en forme COVID.
Les deux premières années,
personne de malade,
c'était compliqué.
Avec des comédiens
un peu plus vieux,
ça peut pas être...
Ben, c'est ça, Vincent,
il a 70 ans.
Oui, oui, oui.
La vie d'un de 70 aussi,
fait que...
Mais l'été passé,
Blaise, qui joue mon frère,
pogne la COVID.
Fait que là,
il est 10 jours
sans pouvoir venir.
Fait que là,
je réécris des scènes de lui
pour les mettre
à d'autres personnages.
Ça, c'est réglé.
Vincent Bilodeau, qui est mon père,
perd la voix. Pour penser que c'est une laryngite,
il y avait le syndrome
de Guillain-Barré. Sa corde vocale
a paralysé. Il y avait une demi-voix.
C'est quoi une demi-voix?
Je ne sais pas.
Ah oui?
Là, il faut que t'écris...
C'est genre René Angélil dans le temps.
Référence!
Est-ce que t'as écrit
que le personnage de ton père
est malade ou t'avais Steve Diamond
side stage?
Il est allé doubler en studio
après faire sa propre...
Ah oui!
Il y a plein d'affaires
que je vais en dire une la soir
parce que là elle est drôle
mais sur le coup c'était comme fuck encore
c'est que dans la saison cette année
je me tente de Montréal et je m'en vais en banlieue
on a loué une maison à Laval
sur le bord de la rivière des Mêlées
super belle maison, on est allé où pendant une semaine
on tourne là 7 jours de temps
mais finalement la nuit on tourne pas
on engage un gars de sécurité pour checker la maison,
puis les caméras, puis l'équipement.
Puis le propriétaire qui est en vacances a un système de caméra de surveillance
que quand quelqu'un rentre, son téléphone bosse, il check, il voit c'est qui.
Il peut même parler aux gens dans la maison.
Ça fait que là, la nuit, entre la cinquième et la sixième journée,
son téléphone buzz.
Tu check, c'est le gars de sécurité avec une fille.
Il faisait visiter la maison.
Ça, c'est la salle de bain.
Ça, c'est ici.
Ça, c'est ça.
Puis là, le gars, c'est extraordinaire.
Il dit rien.
Mais là, jusqu'au moment où il arrive avec la fille sur le sofa.
Puis, wang, wang, wang, wang, wang.
Puis là, il a fait « Hey! »
Fait que là, le gars « pfiou, pfiou ».
Un, deux temps.
Fait que là, sur le coup, c'est drôle,
mais là, le propriétaire, il appelle le producteur,
genre à 3 heures le matin,
« Hey, votre gars de sécurité. »
Puis là, si on ne va pas perdre la maison,
on est dans la merde.
Fait que là, pitié, ce n'est pas de notre faute.
Puis là, il a été « By the way, merci, monsieur. » Il a compris que ce n'était pas nous autres. Ce n'est pas de notre faute. » By the way, merci, monsieur. Il a compris que ce n'était pas nous.
Ce n'est pas toi qu'il avait appelé.
Ah oui, tu n'es pas game.
Alors, voyons donc.
Voyons donc.
Pourquoi loin d'un hôtel,
il y a un sofa gratis?
On ne filme pas.
Ça aurait été la façon.
Il faut qu'un gars
qui est spécialisé en sécurité,
il se doute pas qu'il y a des caméras.
Il se doute pas que la petite bebelle
dans le coin, c'est une caméra qui peut le voir.
C'est drôle qu'ils ont peinturé
ce coin-là un peu un petit point rouge.
C'est particulier.
C'est quoi que t'avais dit?
Tu disais que quand tu avais des journées de 12 heures
et que tu revenais à la maison, il fallait que tu réécrives encore.
Oui, c'est ça, parce que ça arrivait pendant qu'on tournait.
Quand tu tournes, c'est 12 à 14 heures par jour.
Il fallait que j'écrive en arrivant chez nous
les scènes du lendemain
que mon frère ne pouvait pas jouer
parce qu'il était malade ou que mon père...
Non, c'était un été, c'est ça.
Cette fois-là, quand j'ai eu le corps le lendemain, ouais,
le gars de sécurité a baisé sur le sofa.
— Une autre affaire. C'est drôle.
— C'est sérieux. — Ça, ça veut dire
que le prochain gars de sécurité que vous avez
engagé a fallu y dire... — Il était
castré. — Là, là...
— Ha! Ha! Ha! Ha!
— Ha! Ha! Ha! Ha!
— Pas de pénis.
— Ha! Ha! Ha!
— Il était... — Fait que là, toi, ta vie de stince ici, c'est juste Pas de pénis.
Fait que là,
ta vie de ce temps-ci,
c'est juste l'écriture et tourner?
De septembre à mi-avril,
j'écris.
Mi-avril, c'est des meetings
de production,
le casting,
les nouveaux rôles,
les meetings d'accessoires,
de décors, de costumes.
On tourne mai-juin
jusqu'à début juillet.
Après ça, on tombe en montage.
Puis après ça, bien, ça recommence.
OK.
Puis, c'est-tu genre, parce que ça fait six ans que tu...
Là, c'est la cinquième qui est en ongle.
J'écris la sixième.
Puis, c'est-tu genre, c'est vraiment long,
puis ça mérite une clap, ça, parce que c'est impressionnant.
C'est un show de qualité.
Puis, c'est-tu... Toi, tu me disais avant que tu t'attendais que ça allait durer un show de qualité. Puis, si tu...
Toi, tu me disais avant
que tu t'attendais que ça allait durer...
Mais tu sais, quand tu commences un projet télé,
en fait, n'importe quel projet, tu sais,
quand tu fais... Tu sais pas comment ça va marcher.
Même un one-man show, tu sais, t'espères
que ça va bien aller, mais...
Si on fait trois saisons...
Tu sais, au Québec, un show qui fait trois ans,
c'est bon, tu sais, t'as laissé ta marque.
Puis là, ça a parti en fou. Fait trois ans, c'est bon. Tu as laissé ta marque. Puis là, ça a parti
en fou.
Cinq, probablement six.
Puis,
deux fois,
ils m'ont demandé
si je pouvais en faire plus par année,
de faire 26 épisodes.
J'ai dit non, on va se brûler trop vite.
Ça va bien. Gardons ça de même.
26, c'est énorme.
Ça dépend. Si tu fais juste écrire, c'est correct. Ou jouer garde on sonne même 26 et non mais ça dépend si tu fais juste écrire ce
correct ou je jouais mais si tu fais les deux manies sont comme et je vais dire le vrai exploit
que je témoins c'est que on veut ce pour restaurant puis une semaine c'est un gars de 12 ans qui s'en
va demander une autographe puis après c'est un ado de 15 pour moi ça des gars de 50 keks qui ont lancé un projet qui fait triper de 12 à 77. Sérieux là,
je m'excuse. Quand tu connais ça un peu, c'est hallucinant. Moi je t'avais déjà dit,
mais je veux le dire au public parce que c'est comme habituellement le monde vieillisse avec
leur public pis that's it là. Tu vas voir, je nommerai pas qui pis c'est tout des têtes blanches.
Lui, tabarouette, tu vois le petit gars arriver. « Allo lui, telle affaire » tu sais. C'est comme,
fait que c'est hot, franchement
là je donne des bonbons
là t'as pas le temps de faire de la scène
mais tu dois t'ennuyer
je m'ennuie quand je vois des shows
quand je vois un show d'une heure et demie
pis que le gars ou la fille est type
pis c'est killer, je fais est tight, c'est killer.
Je fais « Ah, c'est le fun. » Je connais le
feeling, mais je sais comment
si tu vas voir une heure et demie tight,
c'est minimum
5-6 mois
que tu écris, tu réécris.
Il faudrait que je passe 6 mois de ma vie
ici. Puis là, présentement, c'est impossible.
Puis ça donne bien, il y a à peu près
718 shows d'humour.
Ce n'est pas comme si j'avais une pénurie.
Mais n'as-tu vraiment plus que jamais?
Oui.
Chaque année, on dit ça.
Ça fait-tu 30 ans qu'il n'y en a plus que jamais?
Il y en a tout le temps un peu plus,
mais moi, je ne vois pas ça comme un problème.
Moi, c'est plus il y en a,
plus le choix est grand pour le public. Non, ce n'est pas un problème. Moi, c'est, plus il y en a, plus le choix est grand
pour le public, tu sais.
Non, c'est pas un problème pour nous autres,
mais dans le sens que...
Comment je peux dire le...
J'ai pas de fin de phrase.
Non, c'est un problème
dans le sens pour réserver les salles.
Oui, oui, oui.
Mettons que tu veux jouer à l'Étoile 10-30, là,
faut que tu prévoies dans trois ans.
C'est incroyable.
Là, t'es un peu là.
Ça va-tu me tenter
dans trois ans
de faire un show
qui n'est pas encore écrit
que, tu sais,
tu prévoies tellement
à long terme.
Si tu réserves
dans trois ans,
tu peux pas commencer
à l'écrire là
parce que déjà,
dans trois ans,
tes jokes vont être
un peu vieux.
Mais comment vous allez faire?
Comme toi,
tu penses probablement
tranquillement, mais...
Mon prochain One Man Show
n'est déjà réservé
17-18 juillet 2050
à
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à
à
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à
à
à
à
à
à
à
à
à
à
à
à
à à à à à à à à à à à quatre ans. Mais quand tu es tout seul de ton bar, c'est plus tough. Moi, je le vois.
C'est le dernier gros avantage d'être dans une grosse boîte.
Mettons que tu es avec
Entourage,
tu es avec Faneuf.
Tu sais que...
Encore, ils n'ont plus bien de show.
Ils sont plus stylés.
Martin, il a refait un show?
Martin, ça fait une couple d'années qu'il n'en a pas fait.
Martin Matt?
Oui.
Puis je ne pense pas,
tu sais,
chaque fois que j'y parle,
c'est clair qu'il va refaire
un autre show,
mais pas dans
les deux,
trois prochaines années.
Tu sais,
mais oui,
c'est ça,
on dirait,
oui,
fait qu'encore,
ils ont bien du théâtre
de ce temps-ci. Oui, mais aussi, ils ont des acteurs, tu sais, comme Fabien Cloutier est avec eux autres. Oui, c'estencore, ils ont bien du théâtre, de ce temps-ci.
Oui, mais aussi, ils ont des acteurs,
comme Fabien Cloutier, avec eux autres.
Ils sortent des shows d'humour.
Oui, oui. Mais je sais pas
s'ils ont assez d'humoristes pour
réserver, genre...
Ah, OK, je comprends.
Ils vont réserver l'Olympia,
Avril, mai...
Entourage, c'est ça.
Oui, tandis que, mettons, quand tu es tout seul,
moi, c'est Chris un peu de réserver.
Quoi que j'ai Concertium qui pourrait réserver
pour moi, mais ils n'ont pas assez de monde.
Oui, mais ça reste qu'il faut que tu
délègue ça.
Ce que je veux dire, c'est qu'à un moment donné, tes dates,
manifestement, tu ne peux pas les réserver six mois à l'avance.
Quand tu dis
« Oui, j'écris, je verrai. »
Oui et non. À un moment donné, il faut que tu dis, oui, j'écris, je verrai, oui et non,
il faut que tu dises,
oui, il y a un vrai projet
et il va être ta date.
Je suis pas mal sûr,
vu que j'avais dit
à Concert Sam,
qui sont mes bookers,
que je fais le prochain show
avec eux autres,
je suis sûr
qu'ils ont réservé
des dates pour moi
sans me le dire
et j'ai un hold.
Sûrement.
Je leur avais dit au début,
oui, je pense que ce prochain
show, on va finir
l'été 2022
et je serai prêt décembre
2023 pour ma première de l'autre show.
Finalement, je ne le sais même plus.
J'ai dit hier à Jean-François,
j'ai dit, regarde, j'ai 10 minutes
de matériel.
Je vais avoir une heure
soit l'été prochain ou dans je sais pas à quel
moment mettons quand tu vas voir combien de temps de stock tu vas le colis et hockey tu peux
commencer à moi c'est bien je pense je vais faire comme j'ai fait dernier show quand j'avais une
heure qui était pas bon mais qui était pas gênant que tu avais déjà rodé ouais mais rodé rodé
individuellement puis que j'avais commencé.
Parce que quand tu rodes par numéro, t'es comme
« Oh, ça c'est bon, ça c'est bon, ça c'est bon. »
T'es mis ensemble, mais là,
ce qui était bon,
pendant une heure, des fois, tu sens
une petite drop. Fait que je l'ai appelé
quand tout se tenait, mais que
si j'avais sorti ça comme show, le monde
aurait juste fait « Ouais,
c'est un humoriste. »
T'sais, j'ai...
J'espère qu'ils disent que c'est un humoriste.
Non, mais t'sais,
ils feraient comme moi assez drôle,
mais c'était pas le délire encore.
Mais je me disais, je vais avoir
un an pour prendre ce que je trouvais
moyen. Ça devient bon.
T'sais, tout ton thème noir,
ton film... Ah, tu avais déjà ça.
J'avais déjà tout, mais
il me manquait deux numéros,
dont un qui est devenu
quasiment l'essence
du show. J'ai écrit ça
une semaine avant.
Avant quoi? Avant ma première.
Mon numéro,
c'est la Commission des droits de la personne. J'avais rien
de ça. Tout le monde me disait
« Tu dois avoir un petit numéro, c'est la liberté d'expression. ». Je n'avais rien de ça. Puis là, tout le monde me disait, tu dois avoir un petit numéro, c'est la liberté
d'expression. Je suis comme, non.
Tu parles-tu de la commission des droits de la personne? Non.
Puis là, j'étais comme, tabarnak, c'est vrai.
Est-ce qu'il va falloir
j'en parle?
À une semaine? À une semaine, je suis venu
ici, vu qu'il y avait comme...
Je me suis booké genre
un show mardi, un show mercredi.
J'ai fait les deux shows jeudi, deux shows vendredi, deux shows samedi.
Puis là, j'avais de quoi qui se tenait.
La semaine d'après, c'était ma première.
Ce qui a été ma première phrase, moi, j'aimais bien les humoristes américains
qui réussissaient à faire rire avec leur première phrase.
Puis là, je n'avais pas ça, mais je voulais ça.
Puis ça, j'y avais pensé le soir de ma première,
que les médias étaient là.
Je m'étais dit, tu sais, c'était dans le temps
que tout le monde parlait, quand ils parlaient de moi,
c'était la Commission des droits de la personne.
Puis je venais d'avoir eu un verdict.
Fait que c'était, on parlait juste de ça.
Puis je m'étais dit, je vais monter sur scène,
puis je vais juste dire, la Commission des droits de la personne.
Même pas bonsoir, même pas comment ça va, juste la Commission des droits de la personne ». Même pas « bonsoir », même pas « comment ça va », juste
« la commission des droits de la personne ». J'avais eu un
« what ».
J'avais fait « ah,
si, ça va bien aller ».
Mais c'était vraiment
la dernière,
la dernière minute. C'est bizarre de t'entendre dire ça,
que pendant tout ton processus d'écriture,
t'as pas pensé pas en tout
à parler de cette histoire-là?
Je ne voulais pas devenir un genre de dieu donné
qui parle juste de ça.
Au moins, il n'y a rien que j'aille plus.
J'avais peur de devenir un... On ne peut plus rien dire.
Je ne voulais pas devenir un genre de gars de même.
Entre ça et rien, c'est spécial.
Après, j'ai réalisé que tout le monde
qui vient de me voir se demande
surtout à l'époque, est-ce qu'il est correct?
Va-t-il bien?
Oui, c'est ça.
Mais je suis pas vite-vite.
J'ai jamais dit que je suis intelligent.
T'as l'a dit avant d'arriver.
Un petit pas vite, un petit pas vite
pour faire un podcast. C'est ça
la description de ce dégât.
Un petit pas vite pour parler à des humoristes.
C'est quoi l'autre podcast que tu parlais tantôt en haut?
Tu disais en anglais que c'est du monde.
C'est The Intellectuals.
C'est ça, OK, correct.
Explique-leur, c'est quoi?
C'est Pantelis que je fais tout Drink Minimum avec.
Il y a plein de podcasts que lui anime.
Il y a un podcast que Poseidon fait
que s'appelle
The Intellectuals, que c'est
trois idiots
qui...
Je dis ça de façon gentille.
Mais idiots
développent.
Non, mais ils sont juste...
Je ne sais même pas ce que j'ai dit.
C'est comme
un dîner de cons, mais il n'y a pas de dîner. Non, mais c'est pas dit qu'ai dit. C'est comme un dîner
de con,
mais il n'y a pas de dîner.
Non, mais tu m'avais dit qu'il était comme semi
commotionné, je ne sais pas quoi.
Il y en a un qui est
un peu autiste, un qui est un peu
schizophrène.
Il y en a un que c'est juste
un gars italien
de 40 ans qui vit avec sa mère.
Puis Poseidon qui est un
géant grec gentil, gentil,
agressif.
Fait que...
Puis c'est eux autres qui parlent de
tout et de rien, puis c'est
vraiment drôle à voir.
C'est vraiment drôle.
Ça s'appelle les intellectuels.
C'est vraiment drôle.
C'est ça, c'est comme un dîner de cons,
mais il n'y a pas de dîner.
Et il y a
trop d'invités.
C'est-à-dire que toi,
tu sous-écoutes plus Two Drink Minimum.
OK. Mais avant, tu n'avais d'autres ou quoi?
Avant, je faisais
deux autres podcasts avec Jean-Thomas.
Je faisais...
C'était une ligne ouverte, Jean-Thomas.
Je faisais en route vers Two Survivors, puis je faisais
Vous écoutent,
on répondait aux questions, mais on répondait
à une question, à peu près.
Puis on jouait à des jeux,
il y avait un jeu, je ne me rappelle même plus du nom,
que c'était genre...
Hein?
Non, c'était le lanceur
de discussion.
Tu sais, genre pour du monde qui font des parties, qui n'ont rien à se dire.
Puis,
c'était le fun.
Le lanceur de discussion, c'est malade quand tu y penses.
Puis après, Jean-Tom est allé
à Big Brother. Puis quand il est revenu,
je me suis dit qu'on devrait le faire. Mais là,
Jean-Tom, il était partout.
Puis, il m'a oublié.
D'accord. Non, mais il était partout. Puis, il m'a oublié. D'accord.
Non, mais, tu sais,
puis en route, tu sais, on le faisait devant le public.
Puis, tu sais, avec la pandémie, c'était tough un peu.
Hey, Yann, y a-tu des questions?
Oui, y en a pas mal.
Eh bien, y en a
cinq, admettons. Cinq bonnes.
OK.
Y en a une pour Marc.
C'est Amélie qui demande une question pour Marc
qui a fait des chroniques à Love Story.
Comment la télé-réalité a changé avec le temps,
niveau scandale, popularité, etc.?
Alors moi, j'étais la deuxième année de Love Story
chaque dimanche en direct.
On était cinq panélistes,
puis on faisait des commentaires, tout ça,
puis il y avait l'éliminé de la semaine
qui était choisi par le public.
Ça fait que tu me demandes, je ne la suis pas
assez pour répondre.
Tu sais ce qui s'est passé récemment?
Écoute-moi. Non, ça là-dessus, c'est intéressant,
mais ça veut-tu dire que ça a changé la télé-réalité?
C'est encore...
OK, je vais te faire...
Les médias sociaux ont...
Comme un stéroïde de télé-réalité.
Oui, oui, oui, si on veut. C'est intéressant.
Je vais te dire... Non, pour vrai.
Non, mais quand c'est intéressant,
je le souligne, sinon...
Ce que je pense,
réellement, puis j'ai défendu
Julie Snyder, moi, à radio, parce que je suis au
FM 93 tous les jours en
fin de journée mais je les connais excellent et donc donc j'ai dit c'est facile de rentrer
dans julie snyder en disant ah oui il savait, Patrick Lagacé a fait un papier là-dessus », qui se défend.
Mais, je lance pas
de rush à Julie Snyder,
non, je lance des rushs à ceux qui l'écoutent,
parce que, quand c'est pas
sulfureux, un, c'est plate,
c'est canal évasion, ils font juste des voyages,
ça fait que branchez-vous.
C'est-à-dire, ou bien vous aimez ça quand ça mord,
ou bien vous... Ça fait que ça mord pour
X raisons ou Y ou Z, dans la vraie vraie vie tu es pogné pour que ça soit tout le temps un peu éveil un peu tout
croche un peu pas propre sinon personne l'écoute fait qu'il faudrait se brancher voilà il y a trois
semaines moi j'écoute pas j'ai pas de jugement sur ceux qui l'écoutent c'est comme thème ça
tout ça ouais pas trop petit fait moi je t''ai invité à l'émission de Julie
le lendemain que le gars,
le pompier, s'est fait
évacuer.
Évacué? C'est un pompier!
Qu'est-ce qui est wise!
Fait que là, moi, j'arrive là, puis lui, il est là,
mais je ne sais pas c'est qui, puis il y avait deux filles,
qui sont aussi des évacués.
Fait que là, moi, je ne sais pas c'est qui.
Fait que là, c'estués. Fait que là, moi, je sais pas c'est qui. Fait que là, c'est lui.
Fait que là, lui,
il est présenté en premier.
Et puis là, il y a une foule. Il y a 200 personnes.
Écoute, il est accueilli comme s'il avait
inventé l'Internet.
Je me dis, c'est qui ce gars-là?
C'est-tu un chanteur? Non, non, c'est un pompier.
OK, il a sauvé
un enfant des flammes.
Non, c'est l'évacué.
De quoi? De la navette spatiale?
Non, occupation double.
OK, mais c'est pas ça le jeu.
Non, non, c'est tomber en amour.
Hein, carré.
Ben oui.
Fait que là...
Moi, je suis tout mêlé.
Je comprends rien de ce qui arrive.
Le gars, il est super fin.
J'ai parlé avec lui pendant la pause.
Il est super sympathique.
Les filles aussi.
Mais c'est comme une espèce de bulle.
Ah oui, oui.
Car le vase, si tu n'es pas là-dedans,
c'est comme une planète.
Tu regardes ton télescope.
Tu dis, OK, correct.
Mais je suis surpris que ça ait fait autant.
Oui.
Moi aussi, je suis surpris.
Il y a un bout de l'ampleur de ça qui me déterre.
C'est-tu le pompier qui bouillait le monde?
Non, non. Lui, il s'est fait bouillir.
Mais tu sais, il y avait
quelqu'un qui a mis des extraits
de Love Story de l'époque
avec Mathieu Baron, qui est devenu
comédien. Oui.
Que lui, des extraits que ça,
c'était du vrai bouillir. Écoute-moi, Mike.
C'est gros que tu parles de ça. Non, non. Je te le dis honnêtement. Moi, c'est mon année, ça.
Mathieu Baron, c'est mon année.
Puis, sérieusement, c'était malaisant
comment...
C'était un gros bonhomme, là.
On était même, nous autres, on faisait comme
« Hey, mais Sam, c'est un peu ta la femme. » Mais ça passait.
C'était pas en train du monde. Je veux dire, c'est un jeu,
blablabla. Mais je me souviens qu'on avait
des... Pas des malaises, genre c'était épouvantable, pas en tout.
Mais il jouait du coup, tu sais.
Il jouait le gars qui avait des gros bras.
Oui, oui.
Puis qui, tu sais, genre, tu sois dans mon team,
c'est mieux que de ne pas être dans mon team.
Je me souviens très bien de ça.
Mais le pompier, moi, je ne l'ai pas vu.
Il s'est-tu fait réellement intimider?
C'était-tu de la grosse intimidation?
Je ne peux pas dire non.
Moi, là, Mike, j'ai posé la question sur les réseaux sociaux.
Tu t'es fait boulier pas possible.
J'ai vu ça. Pour vrai. J'ai vu Yann. Yannai posé la question sur les réseaux sociaux. Tu t'es fait boulier, pas possible. J'ai vu ça. Pour vrai.
J'ai vu Yann poser
cette question-là. Puis moi, à ce temps-là,
quand il y a des affaires dans le monde que je sais que ça va faire
de la merde, je réponds pas publiquement.
Je fais un screen grab, puis j'envoie une petite joke à Yann.
Puis j'ai envoyé
une joke, puis après,
j'ai délité mon affaire, j'avais vidé ma corbeille,
puis je voulais faire un autre joke.
Je voulais faire un autre screen grab
je suis allé voir pis il avait déjà effacé
son tweet
astidefeb
qui a peur
il a peur des bullies
c'est parce que
tout le monde en parle
tout le monde dit que ces gars là
ont bully le pompier.
Mais il n'y a personne
qui est capable de me donner un exemple
ou quelque chose de factuel que les gars
ont fait. Moi, je ne le suis pas.
Je voulais savoir c'est quoi que
factuellement...
Qui a dit quoi à tel jeune?
Qui pourrait être interprété comme du bowling.
On me disait qu'ils se sont mis à trois
pour le sortir.
Oui, mais Chris, c'est une télé-réalité tabarnak.
C'est de même au hockey,
c'est de même au soccer,
puis c'est de même dans les télé-réalités.
Chris, c'est un jeu psychologique.
C'est-tu de même au hockey?
Le but au hockey, c'est de gagner un condo
avec une fille.
C'est bien hot.
Il va te répondre, il connaît ça.
Il gagne la Coupe Sandrine. Il est comme, je suis en amour, Mike.
Il gagne la Coupe Sandrine.
Il est comme, je suis en amour!
J'ai gagné un condo à Mirabel.
Mais il y a vraiment
personne qui a réussi à me donner
quelque chose de factuel.
Tout le monde m'a donné leur nouvelle définition
de ce qu'est le bullying
en 2022.
Tantôt, j'ai fait un petit joke,
mais je n'ai pas compris
pourquoi ils ont envoyé India Desjardins
parler de...
C'était elle, l'experte de bullying.
Je ne comprenais pas.
Ce qu'on m'a dit,
c'est qu'elle n'était pas là pour ça au début.
À la dernière minute, tout ça est arrivé
et on dit « Ah, tu pourrais-tu switcher un peu là-dessus? »
Non, mais pour vrai, c'est ça.
C'est encore mieux comme réponse.
Elle était là et puis en fait,
parle de bullying.
Elle a l'air peut-être à vous dire, je ne vais pas.
Elle était juste là en voyage, tranquille.
Hé, hé!
On est sur le pied.
Elle allait là pour parler, c'est ce qu'on m'a dit,
c'est une source très fiable,
c'est des amis qu'on se connaît tous, puis
elle dit, non, elle allait là pour parler des flags. C'est-à-dire, quand tu rencontres un gars, c'est quoi au début qui est comme bizarre'est des amis qu'on se connaît tous. Elle dit non, elle est là pour parler des flags.
Quand tu rencontres un gars, c'est quoi au début
qui est bizarre, fais attention, tu as la fin.
Ils ont demandé pourrais-tu.
Elle est allée, je ne sais pas quoi dire.
Je me rappelle plus où j'ai lu.
Pour vrai, je me demandais pourquoi
quelqu'un l'a.
Je ne savais pas à qui demander.
Je me suis dit, je vais faire le tour des articles
sur ça et sur elle pour voir. Je suis tombé sur qui demander. Fait que je me suis dit, je vais faire le tour des articles sur ça pis sur elle
pour voir. Et il y avait...
Je suis tombé sur un article qui disait
que... Il disait, non, mais elle est là
pis elle est bonne
pour parler de bowling vu qu'elle aime
le show. Pis j'étais comme,
mais c'est pas...
C'est pas...
Ça a zéro rapport avec le bowling, là, tu sais.
C'est comme si moi, j'allais parler de bowling
à une équipe de baseball parce que j'aime le baseball.
C'est comme quand on s'envoyait un psychologue.
Un psychologue ou quelqu'un, une thérapeute.
Je ne comprends pas.
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut me répondre?
Mais en tout cas, pour finir la question d'Amélie,
la différence, y'en a pas tant,
sauf que ce qui est différent, c'est pas
la télé-réalité, c'est la réaction de la télé-réalité.
C'est ça qui est différent. C'est qu'il y a du monde
tout à coup qui font comme tout le reste.
« Ah mon Dieu, c'est terrible, c'est épouvantable. »
Alors que dans le temps, c'était comme... Écoute, nous autres, dans le testo,
chaque semaine, moi, j'avais ça de plainte qui rentrait.
Pis Luc Doyon, il est jeté à poubelle.
Ouais. C'était comme « Hé Marc, cette semaine, t'avais ça de plainte qui rentrait. Luc Doyon, il est jeté à la poubelle. Ouais.
C'était comme, « Marc, cette semaine,
t'en as eu plus que la semaine passée. »
Ah oui.
J'aimais ça que le boss de TQS
faisait imprimer les e-mails
pour les jeter aux poubelles.
Juste les jeter.
Mais je le tenais pas.
T'es comme, « Fuck you public,
fuck you planète. »
C'était du deux pour un. Il était comme, fuck you public, fuck you planète.
C'était du 2 pour 1.
C'était drôle.
Moi, je me rappelle, c'était ça, c'est rare,
dans le temps, un des premiers meetings qu'on avait eu,
je sais pas si tu te rappelles,
il nous avait dit au début,
puis c'est tout le temps pareil,
quand le monde de TV dit,
là, là, je veux que ça brasse, je veux que ça brasse,
on fait le premier show,
puis là, ils viennent nous voir, ils font « Y'a-tu
du monde qui aime ça? »
Pis là, on était comme « Ouais, y'a bien du monde
qui aime ça parce qu'on reçoit juste des plaintes.
On reçoit juste des plaintes. » Pis là, nous autres
en ondes, je pense que c'est moi qui disais
« Hey, si vous aimez ça, envoyez un e-mail à TQS
parce que là, eux autres, ils pensent que tout le monde
nous aime. »
Mais c'est sa différence.
Mais refaire un show de télé
comme ça volontairement pour provoquer
en 2022...
Tu te fais canceller avant
la première pause commerciale.
Oui, mais c'est pas...
Pour vrai,
le show commence, puis la pause commerciale,
ils ont même retiré l'annonce.
C'est juste un logo noir
écrit « Insérez publicité ici ».
Puis après, c'est les pierres à feu
qui commencent.
Mais c'est juste que c'est
autant la direction que les gens
sur les médias sociaux qui réagissent
différemment.
Mais tout ce beau monde-là pourrait juste dire
« Je m'en crisse ».
Quand je te dis que ce n'est pas une farce,
il est jeté devant moi en disant « Je m'en crisse ». Mais il avait raison. Ilest pas une farce il est jeté devant moi en me disant je m'en crisse
mais il avait raison
il fait de la TV
il gère pas des plaintes
il fait de la TV
tu sais un moment donné
je parlais à Yvon Deschamps
pis il me disait
que
à ses shows
il y avait
pis dans les grosses années
quand il était
à la place des arts
il y avait quasiment
la moitié de la salle
qui partait
il y avait un numéro
ça s'appelait
l'intolérance
pis son but avoué,
c'est que le monde soit tellement
en tabarnak qu'il se fasse crier chou
et qu'il s'en aille.
Moi, Yvon, cette année, ils ont fait un hommage.
Il y avait plein d'humoristes qui reprenaient ces numéros.
J'allais faire une joke de garder le malin.
Mais il y avait plein
d'humoristes qui reprenaient ces numéros.
C'est classique. Yvon m'avait demandé
de faire ce numéro-là.
L'intolérance. Puis j'étais comme, Yvon, pour vrai,
ça ne marchera pas.
Je ne suis pas capable
d'assumer ça, de faire
des calls pour que
le monde me crée après.
Ça va me tuer mentalement.
Ça ne passera plus. Puis même sûr,
il y aurait du monde. Si je ferais ça,
ils partiraient. Puis après, avant de réaliser que c'est un numéro
d'Yvon, il serait comme Chris
de Mike Ward qui a gâché la soirée
à Yvon, il vient ici
t'as ça avec ses osties propres
je l'ai ici, il est pire que je pensais
mais moi je pense, c'est juste que
je pense, pour vrai, quand le monde
dit, on peut plus rien dire, je pense
le monde sont moins choqués là qu'ils étaient à l'époque
mais on les entend tellement plus puis quand on dit le monde est choqué c'est pas le monde dit, on ne peut plus rien dire. Je pense que le monde est moins choqué qu'à l'époque, mais on les entend tellement plus. Puis quand on dit que le monde
est choqué, ce n'est pas le monde qui est choqué. C'est trois personnes qui sont
choquées, mais qui font bien du bruit. C'est ça l'impression que j'ai.
Ils sont plus que trois.
Ils sont plus que trois, mais ils ne sont pas tant.
Non, ça je suis d'accord.
C'est parce qu'il y avait une théorie qui disait que Danny Turcotte a abandonné
tout le monde en parle. Dans le fond, c'est juste 15%
des gens qui, sur Facebook,
m'insultent. Le problème, c'est qu'au départ,
il était juste 15%, mais ce 15%-là
a écœuré des modérés qui ont
juste quitté les réseaux sociaux. C'est très bon ça.
La proportion, c'est plus 15, c'est genre
20, 25, 30.
Mais qui ne représentent pas 100% de la population.
C'est sûr. Mais c'est ça que tu vois le plus.
Oui, c'est là que tu fais du bruit.
Moi, j'ai vu, dans le pire de mon dernier scandale,
que sur Internet,
j'étais sûr que tout le monde m'aïssait.
Puis à un moment donné, il fallait que j'aille à l'épicerie.
Puis là, j'étais sûr.
J'avais mes lunettes fumées,
j'avais ma calotte.
Je me disais, OK, je vais me faire garrocher des carottes. »
Des carottes ne sont pas violentes,
le monde ne m'aime pas, mais
je vais me faire garrocher des affaires,
mais je vais rentrer vite, je vais sortir vite.
Puis finalement,
le monde s'en colle. Le monde était comme
« Salut,
je t'ai reconnu. »
« De un, là. »
« Je t'ai reconnu. »
Écoute bien, de un, regarde, lui, il travaille dans les médias, puis il ne savait pas c'était qui le gars d'Occupation De un, là. Je t'ai reconnu. Non, mais écoute bien, de un.
Regarde, lui, il travaille dans les médias,
puis il ne savait pas c'était qui le gars d'Occupation 2,
puis je ne te le reproche pas non plus.
C'est juste pour te dire qu'imagine Tizoun qui reste là-bas,
qu'il faut que tu lui demandes d'être au courant de tout.
Ça ne marche pas.
Ça ne marche pas.
Et tu as déjà dit une grande phrase que je répète souvent
en te citant.
Les gens vont à la pharmacie.
Je suis un peu nerveux.
Vas-y. C'est toi qui dis ça souvent, les gens vont à la pharmacie. Je suis un peu nerveux. Vas-y.
C'est toi qui dis ça souvent. Les gens vont à la pharmacie.
Là, ils faisaient des galas au début et c'était comme là, mon gars là,
c'est-tu bon, c'est-tu pas bon? Le monde, ils ont écouté ton gars là
et ils sont allés à la pharmacie.
Ils n'ont pas comme toi et moi fait
« Ouais, là, t'as le gars, la patente, tu comprends? »
Pour que quelque chose rentre dans les chaumières,
comme La Voix, mettons,
qui est vraiment une émission où tu peux dire,
là, il y en a du monde qui écoute ça et qui connaissent tout à la fin.
Puis encore là, je ne sais pas ici combien il y en a,
moi, La Voix, je ne suis pas au courant.
C'est long avant que ça...
Quand tu regardes les médias sociaux et tout ce qui te concerne,
tu es convaincu que ça, ça y est,
l'univers est au courant. Non, c'est faux.
C'est pour ça que je trouve ça encore plus
absurde de voir à quel point
les diffuseurs sont frileux.
Ils devraient dire, lui et elle,
eux autres le sont bon. Ça marche quand ils sont en ondes.
Les réactions, je m'en clare,
sont en ondes. C'est moi qui ai décidé.
Parce que lui, il n'a pas peur des réactions.
Il a peur que ses commanditaires
regardent les réactions et qu'ils s'en aillent.
Oui, mais quand ça marche...
Au dé, ils ont perdu
dix annonceurs.
C'est quand même énorme.
Pour quelque chose
que personne n'est capable de dire
ce qui est arrivé exactement.
C'est quand même absurde.
C'est hallucinant.
C'est là que tu vois que le monde s'en fréle.
Yann, as-tu une autre question?
Yann, y'a-tu une autre question? Oui.
François, c'était comment
tourner avec des enfants
pour tes topos? Est-ce qu'il est
arrivé des trucs qui pouvaient pas
passer à la télé?
Tu vois qu'il y a...
Non!
C'est pas moi qui l'a posé.
Je voulais pas qu'on tombe là.
Moi, j'ai rien dit, là.
Il était consentant!
Y a-tu des trucs
que c'était juste
Luc Wiseman qui filmait?
Honnêtement, non, non.
Mais je fais une joke avec ça.
Dans un épisode de discussion
qui va être diffusé cet automne,
je fais comme une parodie
de moi-même où je vais voir des enfants
et ils vont juste dire des affaires
évées fois mille.
Oui, c'est ça. Que tu as écrit avec joie.
Que j'ai écrit, mais ce n'est jamais arrivé
pour de vrai. Non, ce n'est jamais arrivé.
Mais tu vois
que le public
aime ça
des jokes de pédophiles parce que
ta question était
clean en mort mais tout le monde
s'est fait une petite joke de pédophiles
bravo, merci beaucoup
c'est là que je suis content
que l'humour noir existe encore
je veux, avant Yann que tu poses
ta prochaine question, tantôt tu parlais de
quand t'étais juge
c'était-tu juge ou t'étais juste
un panéliste? Non, c'est des genres de panélistes
qu'on faisait. Moi, je recevais des extraits de ce
qu'on n'avait pas vu pendant la semaine.
Doc Mayou était là. Ça, c'était l'année avant moi.
OK. Donc, Doc Mayou
n'était pas là deuxième année.
Ton année, c'était qui? C'était toi?
Ah, écoute, les quatre autres. Il y avait José Boudreau.
OK. Puis, il y avait un jeune
psychologue qui arrivait de...
Je pense qu'il était là l'édition d'avant.
Un gars qui étudiait en psycho,
donc il était là en titre de jeune psychologue.
Un psychologue ou quelqu'un qui étudiait en psychologue?
Non, il venait de commencer sa pratique.
Il avait fait, me semble, l'édition d'avant, si je ne me trompe pas.
Il y avait une chroniqueuse hors spectacle qu'on n'a pas revue trop.
Je ne sais plus c'est qui, je ne me souvipe pas. Il y avait une chroniqueuse hors spectacle qu'on n'a pas revue trop. Je ne sais plus c'est qui,
je ne me souviens plus. Puis là, j'en ai nommé
quatre. Un, Boudreau, moi,
je ne sais plus le cinquième.
Mais entre tes cinq, je me souviens.
Puis c'était Isabelle Maréchal qui animait.
OK. Puis ça avait de l'air...
Il n'y avait pas Brasso, René-Claude...
Ça, c'est l'émission d'avant. Je regarde moi non plus.
C'est là que j'ai commencé.
Moi aussi, j'avais l'impression que c'était elle qui animait Love Story.
Elle l'a faite, si je ne me trompe pas,
mais après Maréchal.
OK.
Il fallait être là.
Oui.
C'est ça qui est fucké.
Il y a des affaires, des fois, que tu fais
que...
Imagine, c'est toi qui l'as fait
et c'était quelque chose que tu faisais
à chaque semaine.
Oui.
Puis tu oublies tout.
Martin Petit m'avait dit une phrase
astuce, ça m'avait
fait trier, puis il avait tellement raison.
Dans le temps qu'on faisait CNM,
qui est « brag »,
« La grosse TV »,
« La grosse TV ».
Mais tu sais, Martin,
à chaque matin, vu qu'il se levait,
il se levait en retard, puis c'est lui qui animait,
il y avait le... Je ne me rappelle plus c'est lui qui animait il y avait
il y avait
je me rappelle plus c'est qui dans l'équipe, mais il y avait
un gars qui venait, il allait chez eux
le chercher à chaque matin
puis il l'amenait à TQS
chaque matin, puis là Martin
dernier show, il me fait, il fait
tu réalises ça, ce gars-là, il vient me chercher à chaque matin
dans deux mois, je me rappellerai plus de son nom
puis il disait ça
en joke, mais
après, tu réalises
pour vrai,
dix ans plus tard, c'est sûr qu'il ne se rappelle pas.
Puis, j'ai vu le gars, c'est rendu
le président d'un des
postes de genre
de
soit VRAC ou quelque chose de même.
J'ai fait, Asti Martin, il va le faire. »
Fait que, Yann, autre question.
Est-ce que... Ah oui, OK.
Il y a Pierre-Luc qui demande, « Est-ce que
François a reçu des offres internationales
pour sa série Discussion avec mes parents? »
Oui. Bien, on est diffusé sur
TV5 Monde. On est dans 110
pays francophones, déjà.
Brag!
Il s'auto-brag,
c'est quand même fort. Il y a des pays qui,
là, eux autres, ils diffusent la série
québécoise intégrale. Donc, pas de sous-titres,
pas rien. Ils se débrouillent.
Puis,
il y a des pays avec qui on négocie présentement. On était intégral. Donc, pas de sous-titres, pas rien. Ils se débrouillent.
Il y a des pays avec qui on négocie
présentement. On était à ça
de vendre avec la Belgique.
J'avais fait des zooms avec
le producteur, puis il avait trouvé
l'humoriste qui allait jouer moi, finalement.
Comme un gars de fille complètement adapté.
Oui. Leur version, avec leur...
Moi, je leur donnais, gars, ce qui ne marche pas
pour vous autres, changez le texte. D'ailleurs, l'humoriste
qui avait choisi était...
C'est quoi son nom?
Il parle flamand. Franz Fritz.
OK, fait que c'est
belge-flamand. Oui, belge-flamand.
Puis le gars, malheureusement,
il avait la santé super fragile.
Il faisait des crises d'épilepsie. D'ailleurs, il m'avait demandé
« Ça te dérange-tu que dans le show, on fasse
des jokes? » Il me dit « Non, approprié-vous.
Il faut que lui... »
Il en fait beaucoup s'il faut rajouter ça
dans le texte.
Non, mais lui, c'est un stand-up. Dans ses numéros
de stand-up, il fait des jokes là-dessus.
Je dis « Oui, faites whatever. »
Puis là, il est arrivé de quoi? Que sa carrière est finie.
Sûrement une crise d'épilepsie.
Non, des jokes sur un enfant handicapé.
OK. Non, c'est, mais il y a-tu...
Non, il est vraiment...
C'est pas drôle, il est malade.
Ça a pas rapport à la COVID,
il est tombé très malade.
Puis là, ça a tout tombé à l'eau.
Puis là, le dernier...
Ça, c'est le seul aspect du show
que moi, je m'occupe pas.
Ils m'ont dit qu'on est très proche
avec l'Allemagne
et l'Égypte.
Pour vrai?
Oui.
Comme c'est dans deux langues complètement.
Deux adaptations de A à Z.
Ça ne ressemble pas tellement.
Non.
Ça doit être weird.
Mettons le monsieur flamand
qui est entre la vie et la mort.
Puis que toi, sans le vouloir,
t'es comme, « Ah, allez, je vais prendre mon show. »
« Ah, c'est ça. »
« C'est un peu ça qui s'est passé. »
Mais, ah oui, c'est fou.
En Égypte,
as-tu eu des meetings avec eux autres?
Avec Égypte et l'Allemagne, non. L'Allemagne, ils m'ont envoyé un document
avec tous les acteurs allemands
qui joueraient lui tel rôle. Ce serait elle,
ce serait lui. L'humoriste allemand
qui joue mon rôle, c'est là qu'il fait présentement un show
en Allemagne, un genre de daily show.
Puis là, il ferait ça en plus.
C'est bien oui, puis c'est un document en allemand.
Je ne comprends rien. Je vois juste des photos.
Ils ne l'ont même pas mis en anglais?
Non, c'était juste parce qu'eux autres, ils pitchent à des réseaux allemands.
Ça fait qu'ils nous l'ont envoyé
par courtoisie, juste pour voir. C'est cool, ça fait que j'ai ça chez nous, j'ai une preands. Ils nous l'ont envoyé par courtoisie.
J'ai ça chez nous, j'ai une preuve.
J'ai une preuve.
Je ne fabule pas. Je ne sais pas si ça va marcher.
Pour vrai, c'est drôle de garder ça dans tes dossiers.
Tu sais que ça marche ou ça
ne marche pas. Juste d'avoir
la Bible de ton show en allemand,
c'est quand même fou.
Ou peut-être que tout le long, c'est qu'en allemand,
va te faire foutre.
C'est juste de la merde.
Puis en Égypte, c'est à peu près
au même stade.
J'ai pas reçu de document
en hiéroglyphe.
Avec des sarcophages.
Ça serait fou, ça, hiéroglyphe.
Là, tu ferais vraiment, OK, le monde veut rire
de moi, de partout sur la planète.
Hey, lui, tu lui envoies des niaiseries.
Nous autres, c'est des ceintures fléchées.
Une demi-heure de joke de pharaon par semaine.
Tu visites tes parents dans une pyramide.
C'est ça.
Yann, autre question?
Est-ce que
je vais changer la question un peu.
Il y a quelqu'un qui posait une question. Est-ce que vous regrettez
parfois d'avoir fait testostérone? Je vais
la changer un peu. Est-ce que testostérone...
Mais l'on l'a entendu.
Non, mais...
Est-ce que testostérone a déjà
amené des embûches aux quatre
qui l'ont fait? Est-ce que ça a déjà été une embûche?
Après... Regarde, on va parler, moi pis Mike.
Mike, ça l'a propulsé
direct. Moi,
ça m'a lancé, pis après ça, ça l'a propulsé direct. Moi, ça m'a lancé
puis après ça, ça m'a barré.
C'est-à-dire que...
Ça a été comme un slingshot. Ça partit puis l'élastique t'a ramené.
C'est carrément ça.
Puis moi, j'étais la petite pierre.
Oui, mais...
Merci, Marc!
C'est carrément ça.
En plus, ton premier titre de show,
c'est moi qui l'avais trouvé, c'était Aïssable,
puis tu avais un slingshot en arrière, donc tu avais tout prévu.
Je me rappelle, dans le temps de Testocérone,
tu avais dit en ondes, puis c'était vraiment vrai,
la raison pourquoi
tu étais mon paratonnerre.
Tu sais, tu étais...
Moi, je disais de quoi, mais lui, il disait de quoi de pire.
Fait que là, le monde était fâché après lui.
Puis moi, je pouvais faire mes affaires.
C'était magique.
Ton contenu n'était pas tant élevé que ça à Testosterone.
Non, non.
C'était des chroniques.
Oui, oui.
C'était télévisuel.
Oui, oui.
Oui, oui.
Mais c'était quand même…
Si Marc n'avait pas été là, la télé de l'époque aurait fait
« Ah, ça, c'est un peu trash ». C'était trash, mais ce n'était pas été là, la télé de l'époque aurait fait « Ah, ça, c'est un peu trash. » C'était trash,
mais c'était pas
misogyne.
J'aurais pu
faire ça dans un autre
show d'humour aussi.
Puis moi, il y avait, au début de Tessa Seren,
c'est ça qui m'avait marqué. J'avais du monde qui me disait
« Fais pas ça,
tu vas ruiner ta carrière. » Puis j'étais comme
« J'en ai pas de carrière. » c'est ça, t'étais nulle part
ouais c'est ça, je joue dans les bars
ça c'était avant ton premier one man show
ça ça a été, ouais, l'été
l'été que j'ai
on est rentré en onde au mois d'août
au mois de juillet j'ai gagné Révélation
juste pour rire pis j'ai gagné
avant ça ou après ça Révélation
grand rire à Québec
fait que tu sais, tout est arrivé en même temps.
Fait que je pense que c'était bon pour le show
que moi, tu sais,
je pop un peu comme humoriste,
mais c'est vraiment Tessa Serron
qui m'a mis sur la map.
Puis j'avais l'impression à l'époque,
après deux saisons,
je me disais, OK, il faut que je m'éloigne de ça
parce que sinon, je vais être juste vu
comme le gars des jokes de boules. Puis, tu sais, deux saisons je me dis ok il faut que je m'éloigne de ça parce sinon je vais être juste vu comme le gars des jokes de boules puis de c'est pitié deux saisons
de jokes de boules c'est parfait parce que c'est nous autres qui a arrêté
c'est pas eux autres qui ont tiré à plat c'est vous autres qui avaient complètement
fait on avait on leur avait dit on leur avait pitché l'idée de on voulait on
voulait tout partir je pense mascotte voulait rester. Il y en avait un des quatre qui voulait rester.
Angle, c'était Willing. Moi, j'étais comme Marc.
On voulait partir.
Le show marchait tellement la première année.
Quand on leur a dit ça, on a dit qu'on allait faire
une deuxième saison. On a dit qu'après,
vous pourriez booker d'autres membres.
C'est pour ça que la deuxième saison,
on avait eu comme invité Dome Pack.
Il y avait Dominique Paquette qui était venue.
Il y avait une couple de humoristes.
On voulait,
nous autres, partir.
Donc, le show existe encore.
Bien oui.
Mais ce qui est arrivé,
c'est qu'ils ont mis
Star Academy.
Star Academy,
la première saison.
Star Academy, c'est TVA.
Ça n'a pas rapport.
Ils sont tombés contre nous autres.
Non, mais tu ne te rappelles pas.
Ah oui, oui.
Vous étiez diffusés
le dimanche soir.
Non, non, non.
La première année,
il y avait des quotidiennes,
des patins.
La première année,
Star Academy, en tout cas, il était contre nous autres. Oui. Puis on est allé Non, la première année... Il y avait des quotidiennes, des patins. La première année, c'était à Académie.
En tout cas, il était contre nous autres.
Puis on est allé de 600 000, 700 000 de codes d'écoute
à 150 000, 100 000.
Non, on n'a jamais...
Non, on est resté quand même à 300, 400 tout le temps.
C'est vrai qu'on avait des 600...
Mais tu sais, on a quand même droppé.
Oui, on avait des gros chiffres, mais on l'avait droppé.
Oui, c'est vrai.
Puis 600 000 TQS à l'époque, c'était énorme.
C'était encore énorme,
600 000 pour Novo.
Pour tout le monde.
Toi, tu es dans les privilégiés
au-dessus de...
Oui, c'est vrai.
Non, mais c'est vrai pareil.
Toi, ton show,
c'est quoi les codes d'écoute?
C'est un million...
On est en moyenne 1,3.
1,3.
1,3 millions.
Mais ça n'inclut pas les gens qui l'écoute? C'est un million? On est en moyenne 1,3. 1,3. 1 million. OK.
Mais ça n'inclut pas les gens qui l'écoutent sur 2.tv.
Ça, ils ne nous le disent pas.
Pourquoi ils ne vous le disent pas?
Je ne sais pas. Je ne sais pas.
C'est absurde, ça.
Oui, c'est un démo.
Non, mais au pire, que ce ne soit pas public, mais à vous autres.
C'est un démo.
Je ne sais pas pourquoi.
Il y a eu une statistique dans la presse cette semaine qui disait qu'au Québec,
c'est Netflix qui est le plus populaire.
Je pense que c'est 30 % des foyers québécois
qui ont Netflix, 30 ou 35 %.
Puis Tout.tv, l'extra, c'est à peu près 12 ou 13 %.
Pas des individus, mais des foyers.
Oui, oui.
Qui est quand même énorme.
Oui, ce qui doit peut-être représenter,
je ne sais pas, peut-être 150 000 personnes
qui ont accès.
Mais je n'ai aucune idée.
Il y a beaucoup de monde qui m'écrit pour me dire
qu'ils l'ont vu sur tout.tv, mais je ne sais pas
en termes de chiffres exacts,
ils ne nous le disent pas.
À chaque fois qu'ils ne veulent pas dire les chiffres,
je me demande tout le temps si, parce que c'est une des deux raisons.
Un, ils ne veulent pas que tu fasses
« Oh, il y a beaucoup de monde qui écoute, tu renégocies
à la hausse. » Ou deux, c'est plus bas
qu'est-ce qui peut t'attendre,
puis tu vas être insulté.
Je peux te répondre.
Ce n'est pas pour m'insulter, moi.
Si c'est plus bas que ce qu'ils pensent,
c'est pour ne pas perdre des annonceurs.
OK, oui.
Je ne pense pas qu'ils se soucient de m'insulter.
Ça n'existe pas sur la planète Terre,
quelqu'un qui dit « j'ai des gros chiffres »
puis je ne te les dis pas.
Ça n'existe pas.
C'est comme quand tu vas sur Netflix,
pas Netflix, mais que tu vas sur,
mettons, Apple TV, quand tu lou sur Netflix. Pas Netflix, mais que tu vas sur, mettons,
Apple TV, quand tu loues des films.
iMovie.
Oui, oui, oui.
Tu as le Rotten Tomato qui est écrit.
Mais des fois, tu ne l'as pas en tout.
Il n'y a pas une fois que c'est un gros chiffre.
Que c'est parce que c'est un chef-d'oeuvre.
C'est tellement un beau show, mais on n'a pas de l'or.
Découvrez-le.
Toi, tu penses que
Hollywood n'est pas humble.
Ça me déçoit.
Yann, il restait combien de questions?
Il en reste peut-être deux.
Mais là, j'aimerais que tu ailles
avec des mauvaises questions.
Parce que souvent, quand
tes mauvaises questions,
je les aime souvent plus
que tes bonnes questions. Avec Brolard ici, les mauvaises questions, je les aime souvent plus que tes bonnes questions.
OK, t'es en train de le coacher.
Avec Boilard ici, les mauvaises questions
vont être vraiment mauvaises.
OK, il y a Roxane qui demande.
Marc, sais-tu
c'était qui la voix dans Love Story?
Le maître du love.
À quoi? 10 ans?
Les gens sont crainqués là-dessus encore.
C'est hallucinant. Non, c'était pas moi. Ça fait plus que 10 ans le monde sont crainqués là-dessus encore c'est hallucinant non c'était pas moi
ça fait plus que 10 ans
ça fait quasiment 20 ans
ouais
18 ans
attends un peu
c'est 2004
ouais
puis on est à 2022
aïe aïe
ok
bon
mais non
ce qui est arrivé
c'est qu'il y avait
5 panélistes
cette année-là
l'année d'après
il y en avait 4
moi j'étais plus là
c'était comme charbail
pour je sais pas quoi puis il y avait le ma. Moi, je n'étais plus là. C'était comme charbail pour je ne sais pas quoi.
Puis, il y avait le maître du loft
qui était un crâne de dos
avec une voix comme ça.
Même moi, je pensais que c'était moi.
Pas vrai.
Mais non, ce n'était pas moi.
Je suis désolé.
C'était plusieurs voix, en fait.
C'était le réalisateur.
Tu n'étais pas loin d'eux autres Yann travaillait à TQS
qu'il se pose la question
pis tu connais la réponse
c'est sûr c'était Yann
c'est pour ça qu'il aime ça participer
pis des fois il dit quelque chose
c'est le maître du love de Suzuka
je sais pas si vous vous souvenez
dans les derniers Love Story
c'était rendu ridicule le maître du love était partout Je sais pas si vous vous souvenez, mais dans les derniers Love Story,
c'était rendu ridicule.
Le maître du love était partout.
Il se mêlait de tout.
C'était rendu juste un show. Non, mais je vais te dire ce qui était ridicule,
très ridicule.
C'est que tous les panélistes du dimanche ou autre,
c'était des anciens lofteux.
J'ai bien dit lofteux par mépris, pas lofteur.
Puis comme si eux autres,
ils avaient de quoi de rigolo de whatever
mon gars c'était mauvais
c'était zéro
je retiens rien
au lieu d'avoir
crime du monde
qui punch
ou whatever
ils disaient
on va les prendre
ils sont déjà connus
cette espèce de délire
de déjà connu
mais Love Story
il y en a eu plein
les participants
sont devenus connus
Kim Rusk
elle était là
Mathieu Baron
il est devenu un acteur
il est vraiment bon
il y avait un gars
qui chantait,
son album avait été dans le top 5,
puis après on l'a oublié.
Mais tandis qu'Occupation double,
il y a juste Marie-Pierre Morin.
Il y en a-tu d'autres, à part Marie-Pierre,
qui sont devenus connus?
Le point, ce n'est pas nécessairement
si les lofters avaient un talent ou pas.
C'est plus les gens qui commentaient,
qui étaient des anciens lofters,
qui arrivaient là en disant,
lui ou telle affaire, qui racontait
toi tu voulais plus
du monde crédible comme le Doc Mayou
comme le Doc Mayou
il disait des affaires
il racontait des trucs par rapport à une mécanique
ou par rapport à ce que lui, puis telle affaire
c'était comme
comme toi, là
t'es au 93, t'étais-tu
à radio à l'époque que le Doc Mayou était là quand il était pas là, tu es au 93, étais-tu à radio
à l'époque que Doc Mayot était là?
Quand il n'était pas là, c'était mon émission.
Lui, il s'absentait trois mois par année.
Deux mois l'été, un mois l'antan des fêtes.
Moi, ça s'appelait Boileur AM. C'est une ligne ouverte tout seul.
Un sujet par jour, on partait.
OK.
Moi, Doc Mayot me fascine.
Pas vrai? Je ne l'ai jamais rencontré.
OK. Mais il me fascine. Parce que vous l ne l'ai jamais rencontré, mais il me fascine.
Parce que vous l'avez invité? Invite-le ici.
Oui.
Parce que quoi? Il te fascine pourquoi?
Je le trouve juste fascinant.
Je ne sais pas comment...
Là, je me sens comme si on est dans la scène de Goodfellas.
Funny howl.
Funny howl.
Je ne sais pas.
Funny howl.
C'est comme un personnage. il y a du monde de même
la façon qu'il parle et de la façon qu'il pense
c'est tellement unique
Doc Mayhew c'est un personnage
Claude Poirier c'est un personnage
Roger Brulot c'est un personnage
il y a du monde de même, il ressemble à personne
Gilles Proulx
Gilles Proulx c'est un personnage
on a parlé l'autre fois
de Tiggy Aimon.
Oui, oui, oui.
C'est un personnage.
Lui, c'était un hit.
Il venait une fois par semaine.
Une fois par semaine, il venait le vendredi.
On ne préparait rien. J'avais juste des sujets
qui n'avaient aucun rapport, sur lesquels il ne connaissait rien.
Je disais, OK, Tiggy, parle-moi de
le vent du Wyoming. »
Il partait et il faisait un lien
avec, mettons, Phil Esposito
en 75. Il allait partout.
Il était extraordinaire.
Quand il riait, il s'y lait.
Je l'adorais. Il était adorable.
C'est parce qu'il faisait une grande règle qui est
« Don't play it funny ». Mais il était juste lui.
C'est ça. Il était lui, 24-7.
Il n'y avait pas de « en ondes, pas en ondes ». Mais il était juste lui. C'est ça. Il était lui 24-7. C'est ça.
Il n'y avait pas de « en ondes, pas en ondes ».
Non, non, non.
Je peux te dire ça.
C'était juste…
Il chantait.
On le faisait chanter
et on mettait des effets sonoriques.
Je dis « dérange-le pendant qu'il chante ».
Ça fait qu'il mettait des effets d'éléphant
ou des bruits.
C'est des sons de Gilles Proulx
qui disaient « ferme ta gueule, tabarnak ».
T'étais là, tu tirais partout.
Il y avait le petit guémont
qui chantait du Elvis
super intense dedans.
C'était extraordinaire.
Et que je l'aimais, ce gars-là.
Les Midi-Fous, c'était vraiment top.
Midi-Fous, Midi-Morancier, non, c'est Ascari.
C'était vraiment le fun à faire.
Tu t'ennuies-tu de la radio?
Parce que t'as fait de la radio tellement longtemps.
Oui, non. M'ennuies-tu? J'? Parce que t'as fait de la radio tellement longtemps. Oui. Non.
M'ennuies-tu?
J'entends, puis ça m'enthousiasme parce qu'on a eu du fun
pendant 13 ans à côté.
Mais je sais pas si...
Je sais pas si ça me manque tant que ça.
OK. T'aimais ça, mais...
C'est pas ça.
Non, non. Mais je comprends exactement.
T'as aimé ça, mais un coup, c'est fini. C'est mais je comprends exactement. T'as aimé ça, mais un coup
que c'est fini, c'est fini.
Faudrait que si je retournais à la radio,
je sais pas si je me reverrais encore.
Premièrement, je pense pas qu'on pourrait recréer
Médimorancy. Je pense pas qu'une station de radio me confierait,
me donnerait autant de cartes blanches
qu'on avait.
En podcast, par exemple?
Ouais.
Le maître du love, il a eu une bonne idée
j'ai failli
quand on a
on a arrêté
les dimoracés
en mai 2011
pis quelqu'un
dans le temps
les podcasts
c'était pas encore
comme aujourd'hui
en tout cas pas au Québec
évidemment
pis aux États-Unis
t'avais
t'avais Marc Maron à cette époque-là qui était bien big il y avait un autre gars Corolla ce n'était pas encore comme aujourd'hui. En tout cas, pas au Québec, évidemment. Puis aux États-Unis, tu avais…
Tu avais Marc Maron à cette époque-là,
qui était bien big.
Oui, mais il y avait un autre gars.
Corolla?
Oui, Adam Corolla.
Puis quelqu'un m'avait dit,
« Hey, tu devrais faire ça,
tu serais le Adam Corolla du Québec. »
Qu'est-ce qu'il fait de spécial, lui?
Je ne le connais pas.
Bien, Adam Corolla,
c'est un des premiers.
C'est un numérique.
Il était dans le Man Show.
Il faisait le Tessa Seren américain.
Ah oui, oui, oui, tu m'avais montré ça.
Exact, c'est drôle.
Oui.
Puis il a encore son podcast. Oui, oui, oui. C'est un des premiers. Tu m'avais montré ça. Exact, c'est drôle. Puis il a encore son podcast.
Oui, oui, oui.
C'est un des premiers.
Lui et Mark Marvin, je pense que c'est les deux premiers.
Lui, il y a eu au début,
il y avait Ricky Gervais qui avait sorti un podcast
que là, il y avait le record Guinness du podcast le plus downloadé.
Puis après, c'est Adam Carolla qui l'a battu.
OK.
Pendant un bout de temps, c'était le podcast le plus écouté de après, c'est Adam Carolla qui l'a battu. OK. Fait que pendant un bout de temps,
c'était le podcast le plus écouté
de l'histoire de la planète.
Puis après, t'as eu plein de podcasts
qui l'ont dépassé.
Mais lui, c'était le premier Américain
à faire un show qualité Howard Stern.
Lui, il était à Radio.
C'était comme un des compétiteurs à Howard Stern.
Puis quand il a perdu sa job à Radio,
au lieu de faire, bon, j'ai perdu ma job,
je vais me trouver de quoi d'autre », il a fait
« Je vais prendre mon argent, je vais me bâtir un studio,
on fait un podcast. » Fait que c'était
pro, pro, pro. Et t'as-tu inspiré?
Parce que t'as eu cette démarche-là, toi t'as fait « Hey... »
Ben, moi, tous ces gars-là m'ont inspiré.
T'as pas attendu que quelqu'un te subventionne.
T'sais, t'étais pas là. Mais, vois-tu,
moi, par exemple, j'avais pas les moyens
de me bâtir un studio.
Moi, je suis comme, on va prendre Skype.
On va...
Et j'étais le premier.
Oui, mais vois-tu, non, mais ces gars-là,
quand je voyais que ça existait aux États,
je savais que, ou j'espérais qu'un jour,
au Québec, on se rende là.
Puis je m'étais dit, j'aime tellement la radio, puis il au Québec, on se rende là. Puis je m'étais dit
j'aime tellement la radio, puis il n'y a aucun
poste de radio qui m'aurait jamais
donné un livre.
Fait que là, j'ai fait
OK, je vais faire mes petites affaires, puis
à un moment donné, mes petites affaires vont devenir...
Mais le pire, c'est que la radio peut faire
ce que les podcasts font, alors que la TV
ne peut pas faire ce que Internet
en vidéo fait. TVA ne peut pas faire
YouTube. YouTube, c'est les utilisateurs qui alors que la TV peut pas faire ce que internet en vidéo fait TVA peut pas faire Youtube
Youtube c'est les utilisateurs
qui peuvent pas
mais la radio peut faire tout tout tout ce qu'un podcast fait
peut-être pas deux heures pas de pub on se comprend
mais ils le font pas
ils peuvent le faire, ils sont pas
impactés par le
médium lui-même, tu vois ce que je veux dire?
J'ai l'impression par exemple que la radio
ça fait mille ans que j'ai pas travaillé à la radio,
mais que tout le monde qui travaille
à la radio, ils savent quoi faire
pour que ça soit
meilleur, mais c'est les grands boss
qui font comme ça marche,
ça marche, on va garder ça.
Je serais surpris de voir à quel point les boss, des fois, ont le goût
d'avoir de l'audace, puis c'est les animateurs qui chowent.
Ah oui? Moi, ça m'a surpris.
Énorme.
Partout ou juste Montréal?
Moi, je te parle, je connais plus
Québec. Non, c'est pas vrai.
Je trouve
qu'on lance souvent la roche.
Les boss, telle affaire. Mais souvent,
les chockeux, c'est ceux qui sont là depuis un bout de temps.
Ah oui, qui ne veulent pas trop prendre de risques.
Oui, oui.
Ça se peut. Parce que la scène, c'est ceux qui sont là depuis un bout de temps. Ah oui, qui ne veulent pas trop prendre de risques. Oui, oui. Ça se peut. Parce que la scène,
c'est ça aussi.
Même moi, le podcast,
le monde pense à Yann
qui ne me laisse pas aller dans des zones.
C'est toi, tu t'autocensures.
C'est moi qui te choque.
C'est ça.
C'est ta combien de années que tu te fais sous-écoute?
C'est ma onzième année.
Ça, c'est un peutu quand on l'a fait?
Brag!
Ça, ça inclut le temps.
La première fois que je l'ai fait, on était Skype.
C'est ça. On était chacun chez nous
avant que ce soit à mode.
Aujourd'hui, tout le monde fait des zooms.
Même toi, est-ce que
quand tu l'avais fait, c'était ton ordi?
Oui, c'était mon ordi et c'était avec Eddie King, je me rappelle.
Ça, c'était comme épisode 4 à peu près.
4 ou 5, c'était vraiment premier.
Puis j'avais remarqué, puis ce n'était pas à cause de toi,
mais je pense que c'était à cause de…
Je ne me rappelle plus qui, mais c'était Louis-Maurice.
La qualité était tellement mauvaise que je m'étais dit
« Je vais acheter un ordi.
Je vais acheter deux ordis.
Puis là, j'avais double massé des piques bois
qui amenaient les ordis.
Chez le monde.
Qui amenaient des micros,
un genre de micro-casque de Sennheiser
pour que le monde ait un bon son.
Puis là, je m'étais dit, le problème, il est réglé.
Non, ce n'était pas à cause de Louis Morissette.
J'ai vu que l'ordi n'avait pas rapport.
C'était la connexion Internet qui était mauvaise.
Puis là, moi, en plus, vu que je n'avais pas Yann à l'époque,
c'était juste moi,
tous les commentaires, c'était « Hey, j'aime ça,
mais ça sonne le cul, c'est mal éclairé.
C'est triste que ton gars, je ne sais pas c'est qui,
ce petit crétin que tu as le son. »
Puis j'étais comme « Ben, c'est moi le crétin, ce type de as le son. J'étais comme, ben c'est moi le crétin.
Tabarnak.
J'essaie de te donner du contenu gratuit.
Puis je suis une marde.
Fait que là,
on l'avait fait
une vingtaine de fois.
Là, après, je me suis dit,
je vais engager, j'avais un ami réalisateur
qui s'appelle Louis Delisle
que j'ai dit, hé Louis, viens me filmer. Je vais inviter le monde chez nous. »
Mais vu que j'étais à Saint-Jean, j'étais trop loin,
je me suis dit, je vais louer un loft à Montréal.
C'était une prod qui ne me coûtait pas super cher,
mais une couple, mettons, 500-600 par épisode,
que je vendais zéro pub et je n'étais pas en tournée.
Là, j'en ai fait quatre.
Je me souviens.
Je ne peux même pas
vendre des billets. Il n'y a aucune façon
de rembourser ça. Je l'ai arrêté.
Quand le bordel a ouvert,
je connaissais Yann et je m'étais dit
qu'on allait le faire ici.
On va vendre des billets pour payer Yann.
Même si je ne fais pas une scène, ça va être faire ici, on va vendre des billets pour payer Yann. Fait que même si je fais pas une
scène, ça va être correct.
Puis ça a pris,
un coup qu'on a commencé ici, ça a pris
3-4 ans avant que je fasse de l'argent.
C'est-tu vrai le chiffre?
T'as fait une entrevue dans la presse,
il y a comme 5-6 mois,
sur la valeur, puis il t'a demandé,
parce que c'était Joe Rogan qui avait vendu son podcast
pour je sais pas combien de millions de dollars. J'ai eu un offre de 7 demandé, parce que c'était Joe Rogan qui avait vendu son podcast pour je sais pas
combien de millions de dollars. J'ai eu une offre de 7,5
millions que j'ai dit non.
Puis, j'ai...
Applaudissements
Applaudissements
Je leur avais dit...
T'as peu qui?
C'était moi.
C'est...
Non, c'est Comédien à Québec
qui m'ont offert 7,5 millions
pour acheter sous écoute.
Mais là, ça, c'est
beaucoup d'argent.
T'as 25 000 de tantôt.
C'est pour ça que
le 25 000 ne me présente pas.
Mais ça, c'est le gros
du tout. La raison pourquoi j'ai dit non
au 7,5, j'est le gros du tout. La raison pourquoi j'ai dit non au 5-2-0-5,
j'espère que Spectra
va revenir
à Good Night Raw.
Non,
mais moi,
c'est que
il y a eu tellement,
quand j'ai vu ce stuff-là,
il venait d'avoir,
aux États-Unis,
ils achetaient
tous,
tous,
tous les podcasts,
tous les podcasting networks.
Puis,
il y avait du monde,
tu sais,
en anglaislais qui ont des
moins bons chiffres que moi, qui ont
vendu pour 10, 15, 20 millions
US. Je leur
avais dit le premier meeting, j'avais dit moi,
en bas, la manière c'est arrivé,
c'est Sylvain Parambédard m'a appelé,
puis il me dit, serais-tu intéressé de vendre sous-écoute?
J'ai dit non.
Il a dit, si je te faisais un off à la Joe Rogan,
serais-tu intéressé?
C'est quoi le chiffre de Joe Rogan?
100 millions. 100 millions.
Il est sur Spotify. Il est raisonnable.
Là, je dis...
Je dis, c'est sûr.
Puis là, il me demande,
il a eu combien Joe Rogan?
Puis je fais, 100 millions US.
Puis là, j'ai senti dans sa voix...
Non, mais il a fait comme... OK, bon, non, mais millions US pis là, j'ai senti dans sa voix, il a fait non, mais il a fait comme, ok
ok, bon, non, non, mais tu sais
ben non, mais Chris, là
ben non, mais là, là
ben non, mais là, on sait, mais là
Chris, on est au Québec, là, on est
pis j'étais comme, mais c'est pas moi qui t'ai appelé
c'est toi qui m'as appelé
fait que tu m'as demandé
si t'es 100 millions, fait que là
j'ai juste dit, j'ai dit, regarde, moi,
ça m'intéresse pas de vendre,
mais je suis pas achetable,
mais pas achetable,
ça veut dire
mon prix est juste ridicule.
Fait que j'ai dit,
moi, mon prix,
c'est 10 millions.
Si tu m'offres
n'importe quoi
en bas de 10 millions,
je vais le prendre
comme un insu.
Mais où t'as pris
ce chiffre-là?
Je l'ai inventé.
Tu sais,
je l'ai vraiment inventé.
Non, mais, l'ai inventé. Je l'ai vraiment inventé. C'est parce que
j'étais à un âge que
je me dis, 10 millions,
ça fait une belle retraite.
C'est un chiffre rond.
7,5, c'est pas pire, Mike.
Non, mais je me disais,
parce que
j'ai bâti ça de rien.
Fait que là, 10 millions, j'étais comme, moi, je veux 10 millions.
Je veux 10 millions.
Puis là, on s'est rencontrés, on a parlé, on a eu une couple de meetings.
Puis là, il m'a fait l'offre.
C'était entre 7,5 et 8 millions.
Puis je pense qu'il se disait, parce qu'il devait penser que je négociais,
quand je disais, moi, c'est en bas de 10 millions, je le prends comme une insulte.
Puis je l'ai pris comme une insulte.
Tu sais,
il m'a offert,
tu sais, entre 7,5 et 8 millions,
puis j'ai juste pas répondu.
J'ai jamais répondu.
Tu vas te rappeler de ça toute ta vie, je te garantis.
Mais je vais surtout m'en rappeler si, mettons,
dans les six prochains mois, il arrive
quelque chose, puis sous-écoute
à ce type y a 20 personnes
qui écoutent, puis je vais être comme,
j'aurais pu être millionnaire, tabarnak!
Mais cette offre-là,
est-ce qu'il fallait que tu t'engages
à continuer à le faire pendant 6, 7,
10 ans? Il fallait que
je le fasse pendant 5 ans.
Puis il achetait tous tes anciens podcasts,
donc tous tes revenus de YouTube, ça rentrait.
Donc, il achetaient la marque.
Exact, exact, exact.
Puis après, j'avais eu une autre offre de Juste pour rire,
mais eux autres, c'était drôle,
parce que j'ai eu l'offre de 7,5 de Comédia.
Puis là, Juste pour rire aussi voulait
s'y embarquer dans les podcasts.
Puis là, je leur ai dit, j'ai fait,
là, vous réalisez, est-ce que j'ai dit non à 7,5? Fait que ça, on se rend compte
arriver avec
quelque chose de hot. Puis eux autres,
leur affaire
hot, c'était, regarde,
on aime ça travailler ensemble,
on devrait,
on va,
si toi, tu veux faire sous-écoute
en Europe, nous autres, on connaît les salles,
on peut les booker.
J'étais comme, ben non mais c'est pas pour Christ, c'est pas de même, ça marche,
tabarnak. Je t'ai dit, eux autres,
vous autres vous offrez quoi?
Regarde, on n'a pas d'argent, mais
on aime travailler ensemble.
On connait du monde.
Tu connais-tu Frank Dubost?
Mais nous autres on le connait plus.
Exactement, on a peut-être booké l'épisode 1.
Oui.
OK, mais quand tu as eu l'offre de 7.5?
Pour vrai, j'en ai parlé à tout le monde.
Puis tu sais, à du monde que j'étais comme tabarnak.
Viens me faire offrir 7,5 millions.
Puis pour vrai, j'ai un de mes amis,
sa business vient de faire faillite.
C'était la pire personne à qui dire ça.
Il était chez nous,
il buvait, il était un peu triste. J'ai fait
« Collisse,
c'était chez vous,
7,5 millions, comment? »
Puis je vais dire non.
Puis lui, il était comme
tabarnak. Moi, avoir 100
pièces, je me jetterais un gun,
sti.
Mais, c'était Jean-Thomas qui m'avait dit une affaire.
Jean-Thomas avait pensé, de façon rationnelle, j'aurais dû dire oui,
mais c'est juste, il m'avait dit,
« Pourrais-tu faire cet argent-là dans les cinq prochaines années? »
J'avais dit, « Non, c'est sûr que non. Je ne peux pas faire ça.
Puis il a dit,
ben, tu devrais vendre.
Mais j'aimais l'idée de « je suis libre ».
Puis je fais bien de l'argent.
Mais dans leur contrat,
dans leur offre,
est-ce qu'ils disaient,
OK, tu le fais encore cinq ans
et aussi,
il faut qu'on approuve
tes invités.
Non, mais eux autres,
ils disaient,
tu es libre.
Mais parce que moi,
je le voyais comme la télé.
C'est que je sais qu'ils me disaient, regarde, tu fais ce que tu veux, tu fais ce que tu veux », mais je savais que si dans un an ou deux, il réalise… Voyons, tabarnak, ce show-là ne rapporte pas, tu sais, deux'est ça. Hey, on t'avait dit que ça serait jamais
Vidéotron présente sous écoute,
mais là, on perd de l'argent.
Ça va prendre ça. Puis ouais, t'es sûr,
c'est invité là. »
Je me disais, ils me disent que
je vais être libre, mais je ne le serai pas vraiment.
Puis,
c'est ça. C'est un mauvais mot.
Jusqu'à quel point tu as hésité?
Genre, as-tu passé...
Comment de temps ça a pris?
Je n'ai pas passé proche,
mais j'y ai pensé beaucoup, longtemps.
Et je magasinais des maisons
sur le bord de l'eau en Floride.
Pour vrai, je regardais,
je fais comme tabarnak,
cette maison-là, elle est juste 3 millions.
Fait que même, Chris, elle est 4 millions.
Moi, il me resterait,
asti, un petit 3,5, on va payer l'impôt. »
Je magasinais des maisons.
Oui, c'est ça.
Mais à part magasiner des maisons, je n'y ai pas pensé sérieusement.
Tu n'as pas pensé si proche que ça.
Je n'ai pas pensé si proche, mais j'ai regardé beaucoup de maisons.
Vraiment.
Puis là, je pensais, j'étais comme,
« OK, si, mettons,
j'achète une maison pour un million
puis il va me rester tant, si je l'investis
même de façon que ça ne va pas
bien, même juste à
5%
que ça me rapporte,
OK, 7 millions,
tu fais de l'argent.
Puis je ne suis pas
prêt de prendre ma retraite, mais là,
je suis à un âge,
on a tous à peu près
le même âge.
Même si tu n'es pas prêt
de prendre ta retraite,
tu y penses.
Tu ne veux pas être
le gars qui a 70 ans
qui fait,
« Oh my God,
ça se tient le pain,
ça se paye. »
J'ai passé proche,
mais pas tant que ça.
OK.
Wow.
Je ne savais pas ça.
T'as vu ça dans le journal?
Oui, t'as dans la presse.
C'est-tu dans la presse?
Je pense que c'était une entrevue qui était une promotion pour ton sandbal.
Brag, belle.
Mon sandbal.
Mon sandbal.
Le sandbal.
On va dire belle puis brag en même temps.
Mon sandbal.
Mais moi, c'est ça.
Le pire, quand j'ai fait cette entrevue-là, j'ai juste shooté cette information-là
puis je me disais, sûrement que le monde va en parler.
Personne m'en a parlé, sauf toi.
Je suis le premier qui t'en parle.
Tu es le premier qui m'en parle.
T'es entouré de cases.
Je suis content que je ne sois pas au courant.
Parce que moi, je me disais,
non, Chris, le monde va m'en parler.
Ben oui.
Personne. Personne m'en a parlé.
Ah, c'est weird.
Personne. Le monde, ça'en parler. Ben oui. Personne. Personne m'en a parlé. Ah, c'est weird. Personne. Le monde, c'est la calisse.
Mais oui, c'est ça.
J'ai peut-être fait une gaffe.
Je ne sais pas.
Si Sylvain écoute,
rappelle.
Rappelle.
Calisse, là.
T'es calisse, là.
Asti.
Noël arrive.
Asti, j'ai des cadeaux à acheter.
La question qu'elle m'a posée tantôt,
moi j'aimerais ça que la posez,
c'est quoi la différence
entre les sous-écoutes du début
puis de là?
C'est que là,
la beauté des premiers,
je ne revivrai jamais,
c'est que le monde,
vu que c'est le web,
il faisait,
on s'en calise,
personne n'écoute.
Fait que des fois,
le monde disait des affaires qui avaient juste
aucun sens. Le monde en voulant dire
les invités. Les invités. OK. Puis même
moi aussi. Mais là, tu sais,
sans le... Tu sais,
tu le sais que même si c'est pas la télé,
tu fais, OK, il y a beaucoup de monde qui écoute.
Fait que, tu sais, je me rappelle tout le temps
Louis Morissette, quand il était venu,
il était en cours avec le
gouvernement Harper pour son bye-bye était venu, il était en cours avec le gouvernement Harper
pour son bye-bye.
Puis là, il en parlait,
puis il était comme l'estie de gouvernement.
Puis là, j'étais comme...
C'est ça, tu sais.
J'étais comme, mais pas vrai.
Puis il était comme, c'est correct, c'est correct, c'est le web.
Tu sais, pour lui, le web,
tu sais, le monde, surtout le monde de la télé
puis de la radio, le web, c'était juste...
C'est comme parler sur le coin d'une table.
C'est ça que je voulais comme show.
Mais le monde à ce temps-là a au moins sa liberté.
Tu le sens dans les propos?
Un peu, oui.
Mais je l'ai senti même la différence entre la version Skype et live.
Parce que déjà,
avec le monde ici,
vu qu'il y a du monde
qui te regarde,
tu t'ouvres moins.
Oui, oui.
C'est vous autres.
Vous avez tout gâché.
Mais oui, c'est ça.
Un mix de
nombre de downloads
et de
il faudrait que
je fasse à croire
que ça marche plus
ok
genre regarde
c'est juste
viens m'aider
c'est fini
viens m'aider
venez m'aider
il faudrait faire
un Patreon
qu'on marque
il y a présentement
17 abonnés
ça serait ça le plan
fait qu'y a-tu
Yann d'autres questions
oui
y a Joe qui demande...
Oh, attends, avant de poser
cette question-là, je veux juste...
Parce que là, je me dis,
j'ai peut-être fait une grave erreur,
mais moi, l'idée que j'avais,
c'est que quand j'ai eu l'offre
de Comédia, je savais que
de la manière...
Un style qui y pense encore.
Ça travaille!
On était passés à autre chose, nous autres, Mike.
J'ai eu l'offre de Comédia,
l'offre de Juste pour Rire.
Puis après, j'ai dit à Michel, j'ai dit,
OK, on va dire non.
La prochaine vague, on va avoir des offres
de Belmedia Vidéotron.
Ça se peut.
Là, il va falloir...
Puis eux autres vont arriver avec des chiffres
encore plus hauts.
Si on n'est pas greedy, on va dire...
Bien, si on n'est pas greedy, c'est super greedy.
On va dire non.
Puis après, Spotify ou Amazon vont arriver
et là, ils vont nous offrir quelque chose
qu'on serait innocent de dire non.
Ce n'est pas impossible.
Ça, je le pense encore.
Mais j'ai eu une offre d'Amazon que j'ai faite.
Oh, j'aurais dû vendre la comédie.
Eux autres m'ont appelé.
Tu sais, ils étaient comme, là, là,
on a une offre pour toi, ça peut être intéressant.
Puis j'étais comme, combien?
On a eu une offre de 7,5.
Moi, en plus, tu sais, je niaise pas.
Quand le monde, au fond, on a une offre,
je suis comme, regarde, là, arrête, là.
Hey, t'aimes bien ça, là.
Tu ne parles pas français, carrément.
Tu ne sais pas je suis qui.
Combien? Combien?
Puis là, il était comme,
« Non, non, mais nous autres, ça serait un partnership.
Tu aurais des billboards. »
Elle m'avait dit, la fille d'Amazon,
« Au Québec, quand le monde penserait au podcast,
ils penseraient à toi. »
J'étais comme, « Ben, ils pensent déjà à moi. »
Fait que combien? Combien?
Puis là, j'étais comme, « Chris, Jeff Bezos, il en a du cash. » Combien? Combien? Puis là, j'étais comme,
Chris, Jeff Bezos, il en a du cash.
Combien? Combien? Puis là,
elle était pas bien, puis elle a dit, non, mais à part l'argent,
puis j'avais dit, vraiment...
À part l'argent, c'est quoi que tu voudrais?
Puis j'ai dit, regarde, je veux que ton boss
m'amène dans un tour de fusée.
J'aimerais ça.
C'est pas vrai.
Je te jure. Mais moi, je disais ça
à John. Je disais ça à John
pis elle a fait, ouais,
je peux lui demander.
Pis tu sais, c'est pas
une fille qui est en contact avec Jeff Bezos.
C'est la fille de Toronto
qui est en contact avec
un gars qui connaît une fille, qui connaît
un gars qui connaît Jeff Bezos.
Qui a vu seulement des chiffres en disant, il y a un podcast douteux là-bas à Montréal. »
Mais tu sais, c'était
parce que... Wow. Mais c'était quoi le chiffre qu'elle t'offrait?
Elle t'a l'utilisé? Elle m'offrait rien. Elle m'offrait rien.
Il disait...
Elle t'offrait d'avoir Prime pendant six mois.
Mais...
En gros, c'était ça.
Elle m'offrait, elle était comme
« Amazon Prime veut se lancer d'un podcast. »
Fait que là, on mettrait toi d'avance
on prendrait tes épisodes
qui sont avant
qu'ils sortent, on les donnerait
et là il y aurait un partnership, j'étais comme
mais ça, je suis déjà Patreon
pourquoi je ferais partnership
pis là
elle m'a dit non mais on peut pas donner de l'argent
à moins d'être exclusif
fait que j'ai dit mais ok
mais comment tu me donnerais, moi je veux même mais j'ai tout le temps fait pas donner de l'argent à moins d'être exclusif. Fait que j'ai dit, mais OK, mais comment tu me donnerais?
Moi, je veux même...
Mais j'ai tout le temps fait ça.
À l'époque, chaque fois, on recevait...
Je ne sais pas si tu te rappelles,
dans le temps qu'à Spectra,
on avait eu une offre d'une commandite
des pneus Hankook
pour mon premier one-man show.
Puis c'était ridicule ce qu'eux autres offraient.
OK. Mais moi, je ce qu'eux autres offraient.
Mais moi, je voulais qu'on leur parle pour voir comment que je vaux.
Moi, je le sais tout le temps quand je vais dire non,
mais je veux voir qu'est-ce qu'ils m'offrent.
Puis les pneus Hankook à l'époque, désolé, c'est long,
ils voulaient commanditer à ISAB, puis ils offraient 100 000.
Puis là, je faisais, bien Chris, ben oui, pneu Hankook
présente, on s'en collait, c'est ça. »
Mais là,
eux autres ont fait « Ok, mais
vu que c'est les pneus Hankook qui présentent,
il faudrait que ton décor, ce soit des pneus. »
Puis là, j'étais comme « Ouais. »
Puis là, ils voulaient qu'il y ait
des VIP assis dans des
chaises faites en pneus,
sur scène.
Puis là, j'ai aucun souvenir de ça.
C'est Jean-André que tu parles.
Pareil, ça c'est le genre d'affaire
que n'importe qui d'autre, après,
on veut un décor en pneus,
qui mange la marde.
J'aime ça savoir
ma vraie valeur.
Quand ils veulent rentrer dans le concept
comme les Oliviers, il y a une année,
on m'a dit, lunetterie, le new look.
Une lunetterie quelconque voulait commander le galop
à les Oliviers. Puis ça nous permettait
de faire plus d'autopos et d'affaires.
Personne ne faisait plus d'argent,
mais il y avait plus d'argent de production.
C'est intéressant. Oui, mais...
Il faut que tu portes des lunettes.
Il faut que tous les présentateurs portent des lunettes.
C'est malade.
C'est malade.
Non.
Pour vrai?
Oui.
Qu'est-ce que c'est drôle.
Astuces, c'est drôle.
Moi, j'aimerais, s'il y a quelqu'un qui a une compagnie de perruques,
qui a une compagnie de perruques présente lesques qui présente les perruques bastiennes.
C'est un bon gars.
Tu le fais à croire, c'est drôle en criant.
Tu parles d'Amazon, Netflix,
ils ont une division au Québec.
Mais pas podcast.
Ils font des podcasts Netflix?
Il y en avait un avec...
Podcast Netflix?
Oui. Ça s'appelait Netflix is a joke.
C'était avec Tom Papa.
OK. Parce que
Norm Macdonald, son talk show,
c'était un spin-off de son podcast.
Mais
ils n'ont jamais acheté
à part Norm Macdonald
des shows. Puis aussi,
tous les Américains,
ils nous traitent tout le temps
comme un peu une sous-marbe.
Ah oui?
Oui, oui, oui.
Tu sais, qu'ils font...
Ah, regarde,
tu sais, toi,
tu as ces chiffres-là,
mais c'est un petit marché.
Fait que quand ils voient mes chiffres,
ils vont « Oh, shit! »
Mais il n'y a pas...
Ça ne triplera pas, là.
Oui, oui, oui.
Je ne peux pas…
Non.
Là, eux autres, ils offrent un montant ridicule,
tandis que quand tu es Américain,
ils font « OK, ça marche un peu,
on va lui donner tant,
ça va exploser grâce à nous. »
Oui, c'est ça.
Mais je pense que je vais finir…
Vous allez voir,
quand on va vendre,
c'est le sigest que j'ai un
astide beau bateau je vais avoir un beau bateau une grosse maison puis je vais
prendre la retraite fait que yann autre question que pensez-vous du retour de
gal malais au québec je vais te laisser répondre
moi j'ai rien dit raconte c-tu une maison de production d'ici?
Non, c'est même Live Nation France qui ont produit.
Qui ont loué le Centre Bell.
Qui ont loué le Centre Bell.
Mais raconte l'anecdote de Philippe.
Philippe Audré de la rue Saint-Jacques
m'a acheté un billet pour le spectacle de Gad.
Puis je ne pouvais pas y aller parce que j'étais en show.
Mais il y avait Gad. Il y a un article la pas y aller parce que je suis en show, mais il y avait
Gad, tu sais, il y a un article
la semaine passée qui était sold out,
mais il faisait un demi-santé
belle, mais là, j'ai fait crin,
c'est sold out, ça me surprend, parce que moi, il y a comme
deux, trois semaines, je suis allé
voir, puis il y avait peut-être
400 billets de vendus sur 5000.
Fait que, d'habitude,
quand il reste deux semaines,
tu es à 4600
d'être sold out, tu ne seras pas sold out.
Mais là, je vais voir le lien
et quand tu es sold out,
tu n'es jamais vraiment sold out.
Il y a tout le temps des petits points, il y a une place là, une place là,
une place là. Regarde, il n'y avait rien.
Soit c'est le premier
100% vrai sold outout de l'histoire
du show business, ou
ils ont juste fait « fuck off, on arrête
de vendre, on va donner à des amis
et à des Français à Montréal
et on va remplir la salle. »
C'est ça le feeling que j'ai.
Ils ont juste fait ça.
Pour lui, pour son marketing, ça va être
mieux parce que quand CopyComic
avait sorti son affaire,
il m'avait écrit et il m'avait dit,
regarde, il y a beaucoup de buzz autour de ça,
mais ça va avoir zéro impact à moins qu'une salle le barre.
Est-ce que le bordel pourrait le barrer?
Puis là, moi, j'ai fait, bien oui.
J'aurais dû en parler aux autres gars,
mais j'ai juste noté. Gad Elmaleh
est barré à vie du bordel.
Dans tous les journaux
français, aussitôt qu'il parlait de Gad, il disait
« Gad, ça se passe bien en France,
mais au Québec, il est banni d'une salle. »
Je pense
qu'il s'est dit, s'il montre
qu'il est capable d'être sold-out
dans la plus grande salle du Québec,
ça l'envoie le message
de les Québécois même,
je ne suis pas un voleur
de guerre.
Ça fait que c'est
le même jour ça.
C'est sûr que si
une semaine ou deux avant,
il y avait 400 billets,
il n'y avait pas 5000.
C'est sûr, c'est sûr.
Non, non, c'est impossible.
C'est impossible.
Mais c'est surtout
ce que tu dis,
l'argument qu'il y a
toujours des billets individuels.
Oui, oui.
Même Dépêche-Mode,
si tu y vas,
c'est sûr.
J'aime que dans ta tête, Dépêche-Mode, si tu y vois. J'aime que dans ta tête,
Dépêche-Mode, c'est les meilleurs vendeurs.
Ils ont fait l'actualité au bout
très souvent. C'est vrai, ils vendent.
Non, je sais.
N'importe qui.
Il y en a d'autres qui vendent.
Elvis.
UB 40.
Même UB 40
ne sont jamais
plein
de Proclaimers
UB40
mais ouais
c'est ça
même
tu sais
mettons
tous les
n'importe quel humoriste
tu sais
même Louis-José
dans une petite salle
il va avoir
une place
à droite
puis à gauche
tu sais
fait que
c'est impossible qu'une salle de 6 7000 y
ait pas un but de calais achat de le barrer d'ici sans parler aux cinq autres mais j'espère que j'ai
jamais vu c'est l'amnésie c'est bellefait qui m'ont écrit a fait pour vrai la vente
barré le monde faudrait m'en faudrait nous en parler un peu. J'ai fait, c'est qui que j'ai barré?
Tu n'en souvenais pas, Zéro?
J'ai regardé Twitter et j'ai fait,
oh, tabarnak!
Ça a l'air que j'ai barré quelqu'un.
J'ai barré deux personnes
en boisson sur Twitter.
Gad Elmaleh et Kader Aoun.
Qui?
Kader Aoun, qui est un producteur français.
C'est là que j'ai fait
ok quand je suis saoul
tweet pas
arrête de tweeter
je l'ai barré de quoi
je l'ai barré d'ici
c'est un producteur
mais c'est parce qu'il était venu ici
c'est lui
il volait bien des jokes
comme producteur
à l'époque lui c'est lui qui aait bien des jokes. Il venait souvent... Comme producteur.
À l'époque, c'est lui qui a parti le Jamel Comedy Club avec Jamel Deboos.
Lui, il venait à New York.
Il achetait des DVD de tous les humoristes noirs.
Il mettait ça dans ses valises.
Il retournait en France.
Il donnait ça aux humoristes.
Écoute ça.
Écoute Martin Lawrence.
Tu vas être le Martin Lawrence. Tous les bouts qui parlent de sa famille noire changent ça pour maghrébins
et ça va bien aller.
Il était ici
et j'avais appris qu'il était ici et j'étais en tabarnak
et j'étais chaud.
J'avais appelé
Charles Deschamps
et j'avais dit,
sortez-le, je suis en tabarnak.
Il était comme, sortez qui?
J'avais fait, tu ne comprends rien.avais fait, ah si, tu comprends rien.
Puis là, j'avais...
Tu comprends rien, t'es barré toi avec.
J'avais tweeté...
J'avais tweeté, il est barré à vie.
N'importe qui qui a déjà travaillé avec lui
est barré à vie aussi.
Puis là, il y avait une fille
qui faisait un number ici
qui travaillait avec lui
et elle, elle pensait qu'elle aussi était barrée.
Mais moi, c'était juste, je voulais que lui
vole pas de joke, là, tu sais.
C'est ça. Dans le fond, je suis une des soeurs aux autres.
Je suis comme, là,
c'est pas chez, là.
On en revient.
Il est barré à vie, là.
C'est une façon de parler, là.
On va arrêter de capoter.
C'est une façon de parler.
Fait que Yann, là, il reste deux bonnes questions, tu dis?
Non, là, il en reste juste une.
Une bonne question.
On va finir avec une bonne question.
Tu dis que tu voulais avoir les mauvaises.
Ça, c'était ça, les mauvaises.
C'est que Yann, il sait que moi, j'aime pas.
Parce que Yann, il a très un réflexe de...
Il aime ça des sujets un peu clickbait.
Puis moi, j'aime pas ça.
Fait que ça, c'est des sujets clickbait il savait que 6 sacs de chips écoute en ce moment
sont bandés bandés
sur des trucs
de Galen Malley non je pense pas
mais n'importe quoi
si tu nommes un autre vedette
ou de l'argent
ou n'importe quoi
il aime ça
moi ça? pas toi non les journaux à pas tant ou de l'argent ou n'importe quoi. Ils aiment ça.
Moi, ça?
Pas toi.
Non, les journaux n'ont pas de temps.
Mais c'est vrai, Yann,
que tu as ce réflexe-là parce que tu as été beaucoup
influencé par la Radio de Québec.
Tu aimes ça brasser de la main.
Ça n'a pas rapport.
C'est un peu de web.
C'est un gars de web à côté.
Les questions que je t'évite, c'est parce que c'est tout le temps les mêmes. C'est un gars de web à côté. Les questions que je t'évite,
c'est tout le temps,
c'est passé tout le temps
les mêmes.
C'est comme,
c'est laquelle la meilleure salle?
C'est une anecdote
de tournée.
Tu m'as pas demandé
c'est quoi la meilleure salle?
C'est une question parfaite, ça.
Mais Chris,
on l'a fait.
En 11 ans,
tu l'as dit 8 fois.
Je l'ai juste dit
102 fois.
Qu'est-ce que t'as dit?
C'est tout le temps
Albert Rousseau.
Je suis d'accord.
Pour vrai?
Vous êtes une année de travail.
Albert Rousseau, c'est de loin la meilleure salle.
C'est quoi la meilleure salle au Québec?
Albert Rousseau.
On l'a dit, Albert Rousseau.
Non, c'est Mathieu qui demande, Marc,
quel est Mathieu Barron?
Comme, pourquoi vous parlez de moi?
Mais sérieusement, comment il a évolué, ce gars-là?
C'est spectaculaire.
Lui, c'est hallucinant.
Franchement, lui-même, il avoue,
il me semble que j'ai vu passer ça,
qu'il dit que ça y a nuit,
plus que d'autres choses de faire.
Ben nuit, puis c'est ça qui met quelqu'un au monde.
Ça me fait rire.
C'est quand même là qu'il...
Ça n'a pas mis au monde ce qu'il est, vraiment.
Non, mais je veux dire, sinon, il serait...
Je ne sais pas ce qu'il ferait,
mais il ne serait pas là, pardon.
Mais moi, je me rappelle...
Moi, je ne compare pas d'où il est arrivé
au niveau de l'image à Love Story.
C'est juste que c'est un réel bon acteur
qui joue dans des trucs.
Il anime bien, je pense.
Je ne l'ai jamais vu animé,
mais j'ai entendu dire qu'il animait bien.
Il avait fait le truc de dating.
Je sais que comme comédien, je le trouvais bon.
Non, il faisait coup de foudre.
C'est ça, coup de foudre, exact.
Il se débrouillait, je pense.
Mais c'est d'abord un comédien. Oui, tu as l'air convaincu. Non, je ne sais pas.. Mais non, il faisait coup de foudre. C'est ça, coup de foudre, exact. Puis il se débrouillait, je pense. Mais c'est d'abord un comédien.
Oui, t'as l'air convaincu.
Non, je sais pas.
T'as d'autres questions, Yann?
Là, on va voir si Mathieu Barron
est encore intimidateur
quand il va te voir.
Oui, Marc,
quel a été l'artiste
le plus difficile à gérer?
Aucun.
Aucun.
J'ai travaillé avec...
Faut t'en choisir un.
Faut t'en choisir un. Ben, Cavana. Ouais. Cavana a été le plus dur à gérer? Aucun. Aucun. J'ai travaillé avec... Faut t'en choisir un. Faut t'en choisir un.
Ben, Kavanaugh.
Kavanaugh était le plus dur à gérer?
C'est de racisme. Parce que...
Celui qui le dit,
c'est celui qui le dit.
Anthony était plus difficile
à gérer parce que
il répondait
des fois trop tard
à des propositions que je recevais pour lui
puis à un moment donné j'avais dit
regarde on va faire un système c'est que
si tu me réponds pas mettons dans tel délai
avant ben moi je choisis
puis quand je choisis ben c'est ça
j'ai pas eu à faire ça avec
François ou avec Jean-Michel
parce que là tu m'as obligé...
C'est parce qu'il était connu quand tu l'as rencontré.
Ça fait que ça l'amène une dynamique différente.
Vous autres, vous avez commencé ensemble.
Antil, plutôt, vous avez commencé ensemble.
Tandis que Cavanaugh, il était déjà Cavanaugh.
Oui, mais après ça, ça avait droppé de même.
Parce que ça avait mal été, ses affaires.
Juste pour rire, il avait mis sa tablette, etc.
Moi, quand je suis arrivé,
j'ai parti avec lui, puis il a été relancé.
Sauf que c'était extrêmement facile et très plaisant.
C'était un de mes meilleurs amis.
Vraiment, on s'entendait comme l'aron en forme.
Il m'oblige à dire un des trois.
Je dis juste qu'Anthony, par bout, les réponses,
c'était pas tight.
Lui, c'était super tight, Jean-Michel aussi.
Mais franchement, c'était pas un problème. Moi,
les histoires de « Ah, les gérants, ils se font appeler
à minuit par zéro, là. » De toute façon,
je réponds pas.
Je travaillais avec des
gars qui étaient responsables, qui étaient
travailleurs, qui étaient à l'heure. C'était un charme.
C'était un charme. J'ai que des beaux souvenirs.
Vraiment.
Puis t'es-tu...
C'est une belle réponse.
Qu'est-ce que c'est une belle réponse. Qu'est-ce que drôle.
Ah, ils ont bu.
Mais quand...
T'ennuies-tu de ton temps de gérant?
Non, zéro.
Moi...
Ben non, mais papa, j'ai pas aimé ça.
On rappelle que c'est un charme.
Mais j'ai pas...
Tu le demandes...
Tu me demandes si je m'en ennuie, non?
Est-ce que j'ai aimé ça? Vraiment?
C'est pas vrai que je m'en ennuie.
Je referais pas ça. J'ai arrêté,
pis je referais pas ça.
Est-ce que vous voyez encore souvent
ou...
Oui, on va au resto.
Souvent, là. C'est un bon ami. OK. Est-ce que, pis K souvent Ou Oui on va au resto Souvent là C'est un bon ami
Ok
Est-ce que
Pis Kavana tu le vois plus
Non
Anthony
Mais ça n'a rien à voir avec moi
Anthony il a arrêté de me parler
C'est vrai
Ok
Ok
Je suis désolé
Pis moi je l'ai relancé souvent
Bon mais c'est vrai
Je l'ai relancé souvent
Mais
C'était comme
C'est fini
Ok
Anctil tu le vois-tu encore?
Non, mais je veux dire, si j'y écris là,
c'est super sympathique.
Écris-y. Écris.
Je n'ai pas mon téléphone.
Non, je suis sérieux.
C'est juste, Anthony,
à un moment donné, c'est ça.
Il a fait comme, il a tiré la plogue.
OK. C'est quand il est allé en France?
Non. En allant en France, il est allé en France? Non.
En allant en France,
on est allé ensemble.
On est allé ensemble
au Festival de Montreux.
Il a fait sa première apparition.
Puis là,
il a rencontré un gars.
Te rappelles-tu le groupe
Les Inconnus?
Oui.
Pascal Legitimus.
Pascal Legitimus.
Oui.
Qui a cliqué au bout avec.
Puis c'est Pascal Legitimus.
Ils ont fait un numéro ensemble
à Juste pour Rire.
Absolument.
Que c'était moi qui avais écrit.
Pour vrai?
Oui.
La espèce d'insulte.
Oui.
C'est moi qui avais écrit.
Puis Pascal Legitimus, j'écrivais des jokes puis il n'arrêtait pas de me dire que ce n'était moi qui avais écrit. Pour vrai? Oui. L'espèce d'insulte? Oui, c'est moi qui avais écrit. Puis Pascal Legitimus, j'écrivais des jokes,
puis il n'arrêtait pas de me dire que ce n'était pas bon.
Tu sais que, mettons, j'écrivais une joke,
puis il était comme ça, ce n'est pas bon.
Puis là, il me sortait ses jokes.
Puis moi, je n'arrêtais pas de dire,
je disais, ma joke est bonne.
Puis il faisait comme, c'est quoi une joke?
C'est quoi une joke?
Puis là, une joke, une joke.
Puis là, il voulait me mépriser.
Puis il était comme, là, Anthony avait dit, une joke, c'est quoi une joke? Une joke, une joke. Il voulait me mépriser.
Anthony avait dit, une joke, c'est comme une chute.
J'avais dit exactement, toi, c'est des chutes que tu fais.
Moi, c'est des jokes.
C'est le baron un peu.
Mais là, j'avais dit, regarde,
écris, engage quelqu'un pour toi.
Moi, je vais écrire pour Anthony.
J'avais écrit pour Anthony.
Puis là, Anthony, ses jokes marchaient bien parce qu'à Legitimus,
ça ne marchait pas pantoute.
Puis après, il s'était excusé.
Après, il avait dit, ah, tu avais raison,
tu connais mieux le Québec que moi.
Puis j'avais fait, bien, Chris, je suis né ici,
puis je ne suis jamais sorti.
Toi, tu es arrivé mardi passé.
Tu es peut-être
un expert en humour, mais Chris, tues arrivé mardi passé. T'es peut-être un expert en humour,
mais Chris, t'arrives dans une nouvelle place.
Il était chiant comme ça, se pouvait-il dire.
Ça se peut.
Mais déjà, un humoriste qui ne connaît pas le mot « joke »
clisse.
Oui, oui, oui.
Ce n'est pas si pointu dans le lexique.
Oui, « joke ».
De ne pas connaître le mot « joke ».
On n'est pas dans la neurochirurgie.
Oui, « joke ». Ça, c'est une « joke ». Qu'est-ce qu'il dit? Qu'est-ce qu'il dit? n'est pas dans neurochirurgie ça c'est une joke
qu'est-ce qu'il dit
qu'est-ce qu'il dit
cousin, cousin canadien
c'est drôle
alors voilà
j'avais write aussi pour Kavana
quand j'avais write pour son premier show
il y avait un talk show l'été
et Anthony
à TQS j'avais writeé. Il y avait un talk show l'été. Ah oui, et Anthony. À TQS.
J'ai le writer là-dessus.
Oui, c'était le fun.
J'aime, oui.
Et Anthony.
Oui, il l'avait fait.
C'était le show d'été à Beneza.
C'est ça.
Oui.
Exact.
Mais et Anthony, il avait juste fait une saison.
Eh boy.
Il me semble qu'il était bon comme animateur.
Très bon.
Je pense qu'il a juste fait une saison.
Oui, OK.
Non, non, mais...
C'est pas un jugement.
Ben non, ben non.
Je relate les faits.
Combien de saisons, là, discussion avec tes parents?
Brag, c'est la cinquième.
Brag, il va y en avoir une sixième.
In your face, Anthony Tabarnak!
Non, hé, on va, je pense, on va finir... S'il a coupé la parole huit fois pour sa dernière question. Non, on va, je pense,
on va finir.
S'il a coupé la parole huit fois pour sa dernière question.
Non, non, pas toi.
Le maître.
Qui suis-je?
Tu finis?
On en regarde tous par là-bas.
C'est pas mal toi.
Vous attendez quoi de moi?
T'avais pas une autre question?
Une autre question?
Yann est en train de rouler des fils
pis il est comme « Ah! »
On est pas partis?
OK, ben j'en ai une autre.
Quel était votre premier emploi?
Hé, Calvars!
Ouais, on aurait dû...
C'est bien drôle!
On aurait dû finir sur l'autre.
Quel était votre... Fuck! J'ai l'autre. On dirait qu'on...
J'ai l'impression d'être dans un podcast
que l'animateur a 4 ans.
L'école des femmes.
Aimes-tu ça, le jus?
Les bébés viennent de où?
Premier emploi, c'est quoi vos premiers...
Moi, j'en ai parlé souvent,
donc je ne le dirai pas, là, mais...
Je travaillais pour mon père qui avait une quincaillerie.
OK.
À quel âge?
13.
13 ans? C'est de l'exploitation.
Pour vrai, 13 ans?
C'est bien illégal, ça, ouais.
C'est plein de mauvais souvenirs.
Ouais.
La quincaillerie à ton père,
elle était sur le chemin Sainte-Foy?
OK.
J'allais voler des tournevis
T'es toute fière
J'allais voler des tournevis
En plus je partais de la Redville
Il fallait que je freine deux autobus
Je voulais que ce soit sept quinquennies
J'aurais pu voler du Rhone-Est
Du boulevard de la Rivière.
Fuck that.
Moi, je vais chez le bonhomme de Marancé.
On sort en ville.
On va voler de M. Parancé.
On vole des vis de la Haute-Ville.
On vole des vis de la Haute-Ville.
C'est bon.
Ah, fuck.
Puis toi, c'était quoi?
Ma première, première job, j'avais 16 ans,
c'était à une usine de Pepsi.
C'était à Québec, Alex Coulombe.
Alex Coulombe, ben oui!
Ouais.
Alex Coulombe, ça, le monde de Québec des années 80,
c'est la seule place de la planète que j'ai vue que...
Ils sont nombreux dans cette salle!
Non, mais...
Non, mais...
Toi, toi, toi, dans le fond...
Tu sais, mettons, dans n'importe quelle autre ville, n'importe quel autre pays, ça va Toi, toi, toi, toi dans le fond. Tu sais, mettons, dans n'importe quelle autre ville,
n'importe quel autre pays, ça va être Pepsi, Pepsi,
mais à Québec, c'est Pepsi, Alex Coulombe.
Oui.
Tu sais, ils voulaient montrer de...
Oui, oui.
C'est...
C'est moi.
Tu sais, t'es venu pour le Pepsi,
mais t'es resté pour Alex Coulombe.
Tu comprenais pas.
Non.
Tu comprends pas.
C'est le gars, c'est le boss.
C'est la franchise.
Attends, attends.
Comment il a fait de négocier
ce deal-là?
Pepsi sont tellement mauvais
qu'ils ont fait...
Non, c'est vrai. C'est Alex Coulombe.
Je pense que c'est
marketing.
C'est Alex Coulombe.
T'es chez nous.
T'es dans ma ville.
Chris, tu dis non, ça va être
RC Cola à Alex Coulombe.
Tu travaillais Alex Coulombe,
tu mettais le sucre dans le sucre et l'eau.
Écoute bien.
Il était goûteur.
Non, je vérifiais.
Écoute, à un moment donné, il y a une fuite d'ammoniaque.
Je vais vous le mimer parce que ce n'est même pas drôle,
mais c'est drôle.
Il y a une fuite d'ammoniaque.
Ça sent de l'ammoniaque.
C'était de nuit.
Moi, mon père disait, à 16 ans, chez nous, on travaille.
Mais moi, il me donnait 10 piastres par semaine.
C'était en masse.
Je ne voulais pas y aller.
Je checkais les bouteilles passées pour voir s'il y en avait des cassées.
Je te jure.
Tu étais sur la chaîne avec les bouteilles qui passent.
Oui, à 2 heures le matin, de minuit à 7.
Là, ça sent l'ammoniaque, ça sent l'ammoniaque,
ça fait que tu deviens étourdi.
Non.
Direct, à terre, là, je me sentais
comme dans un camp de concentration, mon gars, je suis là,
tout à coup, puis je poussais ça.
C'est-tu toi qui a inventé le Mountain Dew?
C'est la fameuse recette secrète.
Oui, c'est du 7-Up avec du Monsieur Net. C'est un mélange des deux. Mais je vous le jure, c'est la fameuse recette secrète. Oui, c'est du 7-up avec du monsieur net.
C'est un mélange des deux.
Mais je vous le jure, c'est vrai.
J'étais comme hop, il fallait continuer à travailler.
Je disais, Calvars, c'est quoi ça?
C'était un cauchemar, un cauchemar.
Maintenant, t'as fait ça?
20 minutes?
Pour vrai?
Bien sérieux?
Deux semaines.
Et t'en as mis à la porte?
J'ai dit à mes parents, j'ai un tournoi de soccer,
puis c'est moi le gardien.
Je suis fait comme, moi, il faut que je m'en aille.
Mais pour vrai, tes boss, moi, avant une compagnie de liqueur, mon employé
vomit ses bouteilles.
Pas ses bouteilles, Mike, en dessous du convoyage poker.
OK, OK. Je pensais que t'avais vomi ses bouteilles.
Mais je l'ai aimé pour que tu comprennes.
Je pensais que t'avais vomi ses bouteilles.
Non! Je t'ai dit
que ça passait.
Oh, callis, Alex Coulombe sera pas content
Mais finis ta joke
Si t'avais une compagnie de liqueur et que quelqu'un vomissait
T'allais dire de quoi?
Non, c'est juste Chris, c'est clair
Qu'il rentre pas de main
Même avec la pénurie de main d'oeuvre
Je serais comme, ben non
Pas d'employé égale personne vomi
Mais c'était un job traumatisant
pour un petit jeune
de 16 ans
c'était sa première job
de nuit en plus
mais ça n'a pas de l'air
traumatisant
tu regardais des liqueurs
passer
mais c'est tout l'univers
de l'usine
et de la nuit
et t'es avec des bonhommes
j'ai 16 ans
j'aimerais ça
que t'ailles en thérapie
de groupe
avec du monde
qui ont été à guerre
pis toi t'es comme
c'était malade
y'avait des bouteilles des b bouteilles, des bouteilles,
là, je me suis bien vourmé.
Alex Coulombe est arrivé.
Il a dit, « Je suis Alex Coulombe! »
On a pris des photos ensemble.
On va finir là-dessus.
Hé, merci tout le monde!
Bye tout le monde, salut!
Merci les gars!
Merci François, merci Marc, merci Serge-Auguste.
Bonne soirée, tout le monde. Bye.