Mike Ward Sous Écoute - #407 - Florence Longpré et Mathieu Bouillon
Episode Date: January 23, 2023Cet épisode est une présentation de Wooki.com (https://wooki.com/fr/) et de la Boîte Végane (https://www.laboitevegane.ca/)Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Florence Longpr�...� qui vient nous parler de ses projets et Mathieu Bouillon qui nous raconte les dessous de la publicité--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, merci d'être là encore cette semaine, ça me touche énormément que vous soyez là.
À chaque semaine, merci beaucoup, j'aimerais remercier mes commanditaires cette semaine, gros merci à la boîte vegan et merci à Wookie.com, Wookie.com, ah oui, W-O-O-K-I.com T'as jamais entendu parler de Wookie.com? Ben, t'écoutes pas les podcasts. Parce que j'en parle
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Il y a le resto de la boîte vegan qui est du fast-food,
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au Québec, si tu commandes pour plus de 85$.
C'est de la bouffe, c'est du comfort food.
C'est de la bouffe comme ta mère te faisait quand tu étais petit,
sauf qu'il n'y a pas d'animal qui a été blessé,
où tu es, mais ça ne goûte pas le vegan, c'est crémeux.
Ça goûte la viande, ça goûte le fromage, ça goûte le ciel.
La boîte vegan.ca, wookie.te le fromage, ça goûte le ciel. labotvegan.ca
wookie.com. Merci tout le monde.
Bon podcast.
En direct du
bordel Comédie Club à Montréal, voici
Mike Ward sous écoute.
Merci!
Merci beaucoup.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
J'ai eu...
Ça fait une couple de semaines qu'on n'a pas fait de podcast.
J'ai été...
J'ai voyagé beaucoup.
J'ai vu bien des combats.
On est allé à New York
voir Olivier Aubin-Mercier se battre, devenir champion du monde. J'étais tellement bien des combats. On est allé à New York voir Olivier Aubin-Mercier
se battre, devenir champion du monde.
J'étais tellement fier de lui. C'était tellement cool.
La semaine passée, je suis allé
à Orlando voir le UFC.
Michel m'a vomi dessus.
J'étais fier de lui.
C'était...
Michel, moi,
ça ne paraît pas, mais moi, j'aime ça boire.
Puis, on était, je vais vous raconter deux affaires de, mais,
Michel était à Orlando deux jours.
Le premier jour, on sort, Laurence, qui est une amie, puis qui travaille sous écoute,
elle était là avec son, j'allais dire, son cousin, son chum, elle était là avec son cousin, son chum.
Elle était là avec son chum et son fils.
Elle a dit qu'on devait aller super ensemble.
On va tous super ensemble.
Moi, je brouille un peu.
On s'en va chez eux.
Je brouille un peu plus.
Et là, je dis à Michel, je fais,
« Regarde, je ne suis pas chaud,
mais légalement, je suis chaud. »
Fait que, tu sais, je suis à jeun, mais tu devrais
chauffer, puis il fait parfait, il recule mon char de, tu sais, il met la clé par le
char, il recule, et là, moi, je regarde dans le miroir, il y a un petit gros poteau en
ciment, puis je fais comme, OK, si moi, je le vois, je suis un peu veiling. Michel, il le voit clairement aussi.
Michel, il crie ça
dans le fond. Le plus vite
qu'il peut aller, pow!
Il rentre, puis là, je suis comme
tabarnak!
Qu'est-ce que c'est?
Heureusement,
il l'a frappé de reculons, fait que les airbags
n'ont pas pété, mais
là, je chante, puis je me dis, mais il n'a pas scrappé leulons, les airbags n'ont pas pété. Là, on chante,
mais il n'a pas scrappé le char.
Il a mis
une belle petite ligne
sur le bumper.
Ça ne paraît même pas.
Ça va être super facile à réparer.
On s'en va à la maison.
Le lendemain matin, on se lève,
on va déjeuner.
Pendant qu'on déjeune,
Michel s'étouffe.
À l'école, je ne sais pas, sûrement que vous avez ça, vous autres
aussi. Moi, quand j'étais petit, là, mettons, au primaire, je me rappelle qu'il nous enseignait
deux affaires bien souvent. C'était quoi faire si quelqu'un s'étouffe? Tu sais,
tu le pognes par en arrière, tu lèves, tu rentres, puis tu lèves. Et quoi faire si
tu pognes en feu? Tu tombes à terre
et là, tu roules. Moi, jeune, j'étais prêt pour m'étouffer ou que pogner en feu.
Mais ça n'est jamais arrivé. Ça fait longtemps, le primaire, je n'ai jamais eu quelqu'un
qui a pogné en feu proche de moi. Je n'ai jamais eu personne qui s'est étouffé. Mais
là, Michel s'est étouffé à côté de moi
et le serveur essayait de l'aider,
mais le serveur,
il essayait de faire le Heimlich,
mais il était haut ici.
Je pense qu'il essayait juste de pogner les boules.
C'était weird,
donc j'ai tassé le gars,
j'ai pris Michel,
j'ai essayé de lui donner un coup,
puis il dit, tu tires, puis tu lèves, mais moi, j'ai essayé de lui donner un coup. Puis, il dit, tu tires, puis tu lèves.
Mais moi, j'ai des petits bras.
Puis là, je ne réussissais pas à lever.
Fait que là, après deux, trois coups, j'ai fait, OK, je ne lèverai jamais.
Je vais rentrer le plus fucking fort que je peux.
J'ai donné toutes mes forces.
Michel, il a juste vomi.
Il a tout vomi, son repas.
Il a vomi ce qu'il avait bu la veille.
Il a tout vomi.
Moi, j'étais heureux d'avoir mis mes crocs.
J'étais...
C'était dégueulasse.
Puis là, on était dans un hôtel.
Puis là, la médecin de la place, c'est ça qui est fucked up aux États.
Il y a des médecins dans les hôtels.
Une médecin arrive, elle dit « Bonjour, je suis la médecin de l'hôtel. »
J'étais comme « C'est bien fucking weird, ça. »
Elle pose des questions à Michel, puis elle fait signer un petit release.
« Vous êtes correct, monsieur? »
« OK, vous allez juste signer ici pour dire que j'ai essayé de vous aider, puis là, il fait signer un petit release. Juste, vous êtes correct, monsieur? OK, vous avez juste à signer ici pour
dire que j'ai essayé de vous aider,
puis vous êtes correct. Puis après,
le shérif, il est arrivé.
Il y a un shérif qui est arrivé avec
son deputy, puis là, eux autres, même question,
ils le font signer.
Les ambulanciers sont arrivés.
Ambulanciers, même à faire question,
ils l'ont fait signer. Puis Michel, c'est drôle,
parce qu'il signait, puis entre les signatures, il continuait à manger.
Donc lui, il a fini son repas,
il a signé des autographes.
Là, il mangeait-tu dans le vomi?
Non, non, c'est que Michel,
quand il est allé aux toilettes
se laver un peu,
moi, j'étais de même. Il m'a vomi ses mains Quand il est allé aux toilettes se laver un peu,
moi, j'étais de même.
Il m'a vomi ses mains et ses pieds.
Puis là, j'ai juste demandé au serveur,
j'ai fait, « Hey, peux-tu me laver les mains? » Je suis allé me laver les mains.
J'ai rincé mes pieds un peu.
Puis après ça, j'ai pris nos assiettes
puis je nous ai pris une autre table.
Fait que lui, quand il est revenu,
il était bien.
C'était normal qu'il mange.
Moi, je suis crissement dédaigneux.
En plus, je n'avais pas faim.
On était au resto et j'avais commandé
de l'humus et des carottes.
C'est rare que tu te dis « Oh, j'ai faim! » « Yes, les carottes! » Des carottes et de l'humus et des carottes. C'est rare que tu fais « Oh, j'ai faim! »
« Asti, yes, les carottes! »
Des carottes et de l'humus.
Moi, j'étais juste là.
Le servant était tellement cool.
Il voulait payer notre bouffe.
Il y a une affaire que je n'ai pas assez proche faire,
mais je ne l'ai pas faite.
C'est quand Michel est allé aux toilettes,
j'ai fait « Asti, je devrais me sauver
pour qu'eux autres fassent... »
C'était-tu leur truc
pour ne pas payer, Asti?
Ils font semblant
de s'étouffer, ils vomissent partout.
Puis là, Michel, comme, « J'ai volé
la moitié d'un omelette! »
Mais c'était bien cool.
En tout cas,
on voulait payer parce que le serveur était comme,
« Non, je vais payer votre bouffe. »
Puis je suis comme, « Non, Chris, on a vomi sur ton plancher. »
Mais oui, c'est ça. Il nous a payé notre parking.
Pas lui, mais l'hôtel.
Puis quand on est sortis, le valet, on sort.
Puis là, il me dit, « Chris, il y a quelqu'un qui est quasiment mort. »
En dedans, l'ambiance, puis le shérif est arrivé.
Puis j'étais comme, « oui, c'est lui.
C'était le fun.
C'était le fun.
Puis après, ce soir-là, on allait voir le UFC.
Et une chance que Michel n'est pas mort,
parce que j'aurais filé cheap d'aller seul au UFC.
Je serais allé pareil, par exemple.
Je serais allé.
Le lendemain,
j'aurais appelé sa famille.
« Ouais,
Michel est mort,
il est mort aujourd'hui,
il est mort, ouais.
Tu sais, aux États,
ils sont trompés dans les dates.
Ils sont épais.
Non, c'est ça. Ça fait que c'est bien le fun. Toi, Yann, as-tu passé que ça m'a été... Non, c'est ça.
Fait que c'était bien le fun.
Toi, Yann, t'as-tu passé du beau temps?
J'ai passé...
Oui, mais j'ai joué à Québec à la Ninkasi.
J'ai fait des podcasts à profusion.
J'ai reçu Pantelis.
Il est venu faire un podcast.
Puis ça, je t'ai demandé si t'étais libre cette date-là.
Non, j'étais en train de me faire vomir dessus.
Bien oui.
Puis c'est ça.
Une semaine bien occupée et bien le fun.
C'est cool, ça.
Oui, oui, oui.
Puis ma fille est ici ce soir.
Ah, c'est très cool, ça.
Oui, oui, oui. C'est la première fois qu'elle vient
me voir travailler. C'est vrai?
Oui, je suis comme fier. C'est comme « bring a kid
at work », là.
Oui, c'est pas ça l'expression.
Tout le monde a compris.
C'est quoi l'expression?
C'est « take your kid to work day » ou « take your child to work day ».
Ah, oui, ok.
Mais en tout cas, tu l'avais à peu près.
Ok.
Fait qu'en moins première fois, elle était, mais sans mon centre-belle, non?
Oui, elle était venue au centre-belle Mais elle était jamais venue
Dans mon environnement de travail plus régulier
Ok
Là, ça doit être bizarre pour elle
Que ça sonne correct
Parce qu'elle
Elle, au centre-belle, elle devait être comme
Le monde écoute ça
Fait que c'est le fun C'est ta plus vieille Oui Ok, excellent comme « Ah! Le monde écoute ça! »
Fait que c'est le fun.
C'est ta plus vieille?
Oui. OK. Excellent.
Ta plus jeune à quel âge?
À 16 ans, là? Oui,
elle a 16 ans. OK. Tu t'en souviens
plus que moi? Non, non.
Il a fallu que je calcule la bataille.
Non, mais je savais qu'elle avait
à peu près... Moi, je
devinais. Attends un peu. Elle a-tu 16 ans? Mais ça me fait longtemps qu'elle a à peu près... Moi, je devinais.
Elle a-tu 16 ans?
Mais ça me semble que ça fait longtemps qu'elle a 16 ans.
Oui, elle a 16 ans.
Ça fait 4 ans qu'elle a 16 ans.
Tu te rappelles-tu de l'heure, non?
Oui, monsieur.
OK.
Mais tu ne peux pas le dire, vu que... Non! C'est Laurie ou Laura.
Je sais que ça va faire un froid.
Yann, tu es-tu...
Je suis content que ta fille est ici
pour t'encourager.
Oui.
Moi, ma fille n'est pas venue.
Non.
Oui, c'est ça. Je vais vous présenter mes invités.
J'ai une feuille parce que j'ai tout le temps peur
quand c'est quelqu'un que je n'ai pas eu encore au podcast
que je vais me tromper dans leur nom.
Puis, je ne me tromperai pas d'un nom
vu que ce ne sont pas des noms composés.
Mais là, vois-tu, le fait que j'ai dit
que j'avais peur de me tromper dans leur nom,
je vais me tromper dans leur nom.
En plus, j'ai fait, je vais écrire leur nom
et je ne trouvais pas de crayon qui marchait.
Fait que, j'ai juste ces épaules qui grissent, mais je me rappelle que j'ai écrit. C'est
ça, c'est une belle présentation. On se crierait, la télé est en train de mourir
à cause de la qualité du web, c'tu. Non, je suis très content de les avoir.
Mesdames et messieurs,
je suis surexcité.
C'est les deux
leur première fois
à sous-écoute.
Voici Mathieu Bouillon
et Florence Lompré.
Merci.
Salut, Florence.
Ça va bien.
Merci, Mathieu.
Merci d'être là. C'est les bons, non? C'est les bons, non? Déjà,. Ça va bien. Merci d'être là.
C'est les bons, non?
Déjà, c'est bien.
Au début, je me disais
que je n'avais pas besoin de feuilles.
C'était surtout
des noms composés
que je me mets à paniquer.
Mais genre, Philippe-Audrey-Larue-Saint-Jacques,
ça doit être une horreur.
Philippe-Audrey-Larue-Saint-Jacques,
ça m'a pris pour vrai.
Je le connais.
Il faut quand même que chaque...
Je fais comme...
OK, Philippe, all right.
Premier mot.
Je suis comme joué au charade dans mon cerveau.
Le nom d'une fille.
Tu t'as dit Philippe Odé.
Odé, oui, Philippe Odé.
J'ai entendu, c'est Odé.
J'ai-tu dit Philippe Odé?
Je pense que t'as dit Philippe Odé.
Philippe Odé, Jay Dutant.
C'est ça. C'est ça, regarde.
C'est pas ça son nom.
Toi, ton nom, il est le fun à dire, par exemple.
Il est court.
Il est court et il sonne.
Mike.
Mon ami Mike.
Mike, c'est un nom, par exemple,
qui est mort.
T'as plus de jeune Mike.
Je te présente mon fils,
il a deux ans et demi, il s'appelle Mike. »
Non.
Mais ça serait le fun qu'il y ait un retour.
Un retour de Mike.
Peut-être même des femmes qui s'appelleraient Mike.
Oui, mais toi...
Il y a des femmes qui s'appellent Michael.
Oui.
Je trouve ça beau.
Moi, avoir un petit gars, je ne l'appellerais pas Michael,
mais une fille, je trouve ça beau, Michael.
Michael? Oui.
Comme la gouverneure générale,
Michael Jean, pour rappeler.
Michael Jean.
Il s'en va. Je vais m'en aller.
Tu sais que je vais faire
tellement pire que ça. Là, tu vas faire
Michael Jean Fox.
Oh, nice!
Christy, c'est bon, c'est pas vrai?
J'aime ça que... Es-tu tout le temps souriante même? Parce que quand je t'ai rencontrée eny, c'est bon, c'est pas vrai? J'aime ça que...
T'es-tu tout le temps souriant de même?
Parce que quand je t'ai rencontré en haut,
j'ai fait, Christ, il a l'air heureux, ce gars-là.
Oui, oui.
T'es dans une bonne passe.
J'ai été en dépression pendant les dix dernières années.
C'est vrai?
T'étais-tu souriant de même?
T'étais-tu en dépression?
Non, je fais des fêtes.
J'ai le bonheur facile, moi, je pense.
Tu sais, c'est le fun de la vie, mettons.
C'est pas pire.
C'est une belle expérience.
Les gens l'amènent.
J'aime ta réponse.
C'est le fun de la vie.
Non, bien, je sais pas.
Sincèrement, oui, je suis de bonne humeur.
Je suis de bonne humeur dans la vie.
Fait que toi, tu te lèves le matin,
t'es comme « une autre journée ».
Ça a l'air tellement « loser »,
comment tu dis.
Non, non, mais oui.
Sincèrement, oui, j'ai un bon moral. Moi, j'essaie de devenir ça. J'essa tellement loser comme tu dis sincèrement oui j'ai un bon moral
moi j'essaye de devenir ça
j'essaye de devenir ça
mais toi t'es synonyme
de sourire éternel aussi
mais pour vrai
j'essaye d'être heureux
puis j'ai le bonheur facile
son approche est bonne
tu devrais le
c'est quoi mon approche?
l'activité de vivre elle est le fun c'est quoi mon approche? L'activité de vivre est le fun.
C'est une belle activité de vivre.
L'activité de vivre.
T'as l'hébertisme, puis t'as vivre.
Vivre, c'est un peu une piste
d'hébertisme.
Oh!
Oh! Une promotion
à la job!
Non? Oui, oui, oui.
Oui, oui.
Oui, aussi. Toi Ou un trou, tu sais.
Oui, aussi.
Oui.
Toi, t'es-tu heureuse de même ou non?
La vie célibate.
À part quand Mathieu parle d'hébertisme,
ça vaut quand même super.
OK.
Oui, oui.
Non, je suis quand même de bonne humeur.
Full, quand même.
Je suis très matinale.
Oui.
Je pense que ça peut être gossant.
Tu te lèves à quelle heure?
Je me lève tôt parce que j'écris beaucoup le matin.
C'est là que je suis le plus en forme.
C'est quoi le matin?
Je sais c'est quoi.
Je sonne comme si j'ai zéro
vocabulaire.
Ça, c'est le début de la journée.
C'est un concept
peut-être difficile à comprendre,
mais ça vient après la nuit.
C'est-tu matinale, genre 5h du matin, 7h le matin, 9h?
Je peux faire les deux, parce que je peux vraiment me lever fucking tôt
pour pas que les courriels rentrent, puis là, t'as la paix.
OK.
Sinon, je vais me lever en même temps que le chien.
Puis là, je peux être gossante.
Moi, je trouve qu'une journée où tu vois « salut, bonjour »,
c'est sûr que ça va être une bonne journée.
Tu sais, tu ne peux pas être dépressif
quand tu as Gino.
L'affaire la plus drôle,
le jingle, vous vous rappelez,
quand c'était le printemps,
il y avait les altercations
avec les policiers et les étudiants.
Un moment donné, il y avait passé l'image et c'était sur YouTube. C' et les étudiants. Il y avait passé l'image sur YouTube.
C'est les étudiants qui comblent
avec les policiers avec des matraques
sur tout.
Ça, ça m'avait mis de bonne humeur.
C'est drôle, ça.
C'est un petit dame.
Il y avait une vidéo, je pense que c'était
10 heures du jingle de Salut, bonjour.
Moi, j'ai éto pense que c'était 10 heures du jingle de Salut, bonjour.
Moi, j'ai étoffé 6 heures.
Mais 10 heures,
tu viens t'animer. Ça doit être déprimant. Salut, bonjour,
c'est le show qui joue
dans tous les hôpitaux le matin.
Tu vas à l'hôpital, tu apprends
qu'il te reste deux mois à vivre.
Tu sors, tu es décrissé.
Puis là, tu as...
Puis tu as Gino qui parle de chocolat favori.
Ouais, ouais, ouais.
Pis ils sont allés chercher loin,
le titre de l'émission, hein?
Salut, bonjour.
Y'a pas d'erreur.
C'est quelle année, la première année de Salut, bonjour?
C'est genre dans les années 80, là.
C'était Guy Mongrain, ben ouais.
Oui, c'est vrai.
Guy Mongrain qui est magique sur Twitter
parce que des fois, il est vulgaire.
Des fois, tu sens que
Guy Mongrain, il fait soif
chez eux des fois. Tu sens que
il a pris une petite
bouteille d'écart.
Il est un peu passif-agressif.
Des fois, il y a des jokes que tu es comme,
je pense que c'est fait de pirater.
Des jokes pas...
Vulgaire cochon.
Un moment donné, il avait fait une joke un peu
de fisting, mais
subtile.
Tu sais que j'ai fait, ah si, sais-tu
ce qu'il vient de dire?
Puis après, je regardais les commentaires, puis j'étais comme, ok, non,
il le savait.
Il avait le goût d'aller là.
Il a posté des photos.
Mais Ricardo aussi, il paraît qu'il est un peu passif-agressif.
Oui, dans les recettes, des fois, il pogne les nerfs
quand tu lui demandes de changer trop d'ingrédients.
C'était un trend, le Ricardo passif-agressif.
Oui, ça a été...
Puis, changer pour des pommes, c'est mieux pas.
C'est ça, un peu.
C'était ça, un peu.
Il aime ça.
Dans sa tête, c'est un chien français.
Il est tanné.
Ben oui. Mais vous savez que Ricardo
est arrivé. Je peux-tu dire ça?
Je sais pas. Je sais pas ce que tu vas dire, Mathieu.
En fait, c'est que les gens qui
travaillent sur son show de cuisine, ils ont pas
le droit d'aller aux toilettes dans sa maison.
C'est fait faire tout son studio.
Il faut qu'elle chie dehors. Il faut qu'elle chie dehors comme des chiens.
Ben oui.
Mais ils vont où?
Ricardo, il est ici avec un petit sac.
Oui, c'est vraiment ça.
Je pense qu'il y a une espèce de shed,
comme dans « Les filles de Calais ».
Je te jure, Florence.
Il y a une petite bâtisse que c'est juste des toilettes.
C'est ça.
Mettons la styliste culinaire à la place des fritatas, puis après ça,
il faut qu'elle aille chier dehors dans le cabanon.
Est-ce qu'il faut... Fait que là, mettons,
aller chier, mettons quand tu travailles
chez Ricardo, il faut que tu mettes tes bottes
puis ton manteau pour aller chier.
Ouais, ouais. En fait, tout le monde sait où tu t'en vas.
Ouais, ouais. Il paraît qu'il y a 25 minutes de marche
à faire.
Il y a une grande, grande cour, hein, Ricardo.
Il faut qu'il prenne le VTT pour aller chier. Il va chier en quatre roues. à faire. » Il y a une grande, grande cour, Ricardo.
Il faut qu'il prenne le VTT pour aller chier.
Il va chier en quatre roues.
Tu reviens, la frittata est froide
en plus.
C'est le bordel chez Ricardo.
Ça veut dire, par exemple,
qu'il doit y avoir eu un employé
qui a pissé à terre
ou qui a empesté.
Il a cochonné la place.
J'avais engagé,
on recevait du monde,
j'avais engagé un chef
pour faire à manger à tout le monde.
J'ai fait, ça va être cool, on va avoir un chef,
comme ça, on ne sera pas obligé de faire à manger,
ça va être cool. Il était vraiment bon, le gars.
Tout était pro, c'était délicieux.
Un moment donné, il est allé aux toilettes.
Puis là, la toilette est loin
de la table.
Non, non.
Puis là,
j'étais comme,
ça sent mal.
Ça sent mal.
Ça sent,
ça sent mal.
Puis là,
tu sais,
quand tu reçois,
ça sent mal.
Puis en plus,
la toilette était loin,
ça le déteste.
Mais tu sais,
mettons,
ma maison n'est pas énorme,
mais c'est loin
comme d'ici
à où la toilette est dans le bar.
C'est loin.
Pour que l'odeur arrive.
Pour que l'odeur arrive.
Il faut être malade.
Il y a une maladie.
Mais sur le coup, j'ai fait, je pense,
il y a chié sur le banc.
Pour que ça sente fort de même.
Finalement, ce n'était pas ça.
Non?
C'est les dumplings qui avaient mal viré.
C'était ça, ce n'était pas de l'huile de truff c'était ça, c'était pas de l'huile de truffe.
Des fois, c'est odorant,
ça, l'huile de truffe.
Mais non, mais ça a gâché
la faille du repas
pour tout le monde.
C'est sûr.
Puis lui, il était pas bien.
Tu sais, lui, il avait dit,
je vais rester,
je vais faire la vaisselle,
blablabla.
Puis aussitôt qu'il a senti
le malaise,
il a fait...
De ce soir,
il est dans le frigidaire
puis il est parti.
Mais est-ce que c'était possible
que ça soit un gros pet
je pense que non
non
ben si oui
il y a une maladie
il est malade
c'est une maladie
il a une maladie
pauvre lui
si c'était une maladie
puis je dis ça
ben c'est correct
tu l'as pas nommé
peut-être que cet homme-là
il est allé
après travailler sur le plateau à Ricardo.
Ricardo a mis ses minutes.
Lui, il était content.
Ça serait malade parce que le gars avait de l'expérience
et je sais qu'il a travaillé à la télé.
Ça serait malade.
C'est à cause de lui
que Ricardo ne fait plus jamais
faire ça de chier dans ma maison.
Il a la chair de Ricardo Larivé.
Partout où il passe, il se chale.
Ça doit être dur, par exemple,
faire de la télé, faire de la bouffe
quand ça sent bizarre.
Non, c'est sûr que c'est pas agréable.
C'est pas des odeurs qui se mélangent bien.
Même sur les shoots de publicité,
souvent, mettons,
t'as un shoot d'hamburger,
mais c'est tout pas de la vraie viande,
c'est pas des vrais pains.
Ça peut puer, ces affaires-là.
Je me rappelle que j'avais fait une pub de Tim Hortons
et j'ai tellement mangé de ce petit bagel.
Je n'étais plus capable d'en manger pendant deux ans.
Il faut que tu recommences 14 000 fois.
Un moment donné, le bagel, c'est dégueulasse.
Ça ne passe plus.
Un bagel, c'est lourd.
C'est lourd.
C'est pâteux.
Tim Hortons, ils sont-tu gossant?
Parce que mon ami Martin, il a fait une pub un moment donné de McDo.
Puis là, il fallait qu'il tienne de même.
Ah oui.
Tu sais que...
Puis il n'y a personne qui fait,
« Ah, je vais prendre une petite bouchée. »
Ah oui.
Tu sais.
Puis là, le client de Toronto était tout le temps comme,
« Non, non, non, non, tiens. »
« Tiens-le haut. »
Toi, c'était-tu ça ou il était comme « On s'en calisse. »
Non, c'est tout le temps en pub.
Toutes les pubs, c'est assez placé.
C'est très formel.
Complètement.
Des fois, ils mettent du stas pour que ça soit fumant.
C'est de la glace sèche.
Un café dans la vie, jamais tu vas voir de la boucane sortir d'un café. C'est comme un cas de publicité. Ça te brûle laèche. Oui, oui. Tu sais, un café, dans la vie, jamais tu vas voir de la boucane sortir d'un café.
Mais c'est comme un code.
Tu vas te brûler la bouche.
Tu vas te brûler la bouche, oui.
Mais c'est comme un code, ça.
Tu sais, tu as tout le temps
de la boucane
qui sort d'un café,
d'un pub de café.
Puis c'est quoi qu'ils prennent?
C'est de la glace sèche?
Je pense que oui, oui.
Toutes sortes d'affaires,
c'est vraiment bizarre.
Des fois aussi,
ils mettent du vernis
sur la bouffe
pour que ça a l'air
bruisant.
Il faut que tu le manges. Il faut que tu le manges. C'est horrible. C'est pas bon. Des fois aussi, ils mettent du vernis sur la bouffe pour que ça a l'air bruisant. Faut que tu le manges.
C'est horrible.
Les pubs, en général,
des fois, c'est pas...
Lui, il est en pub. Il a fait ça longtemps.
Non, là, je ne suis plus en pub,
mais j'ai fait 20 ans, mettons, en agence
de pub.
C'est qui les pires clients que tu as eus?
Ça, tu peux-tu en parler ou c'est
trop récent?
Je ne voudrais pas avoir une mise en demeure,
mais des fois...
Eh non, le monde!
C'est correct.
Ils vont comprendre!
C'est de l'humour!
C'est de l'humour!
Le monde le sait!
Non, non, écoute, je vois.
C'est ça, là.
Non, non, je peux difficilement répondre.
Mais les pires, c'est-tu les grosses compagnies
que les boss sont à Toronto,
fait qu'ils comprennent pas la langue.
Ça, il y a de ça, là.
Tu sais, mettons, t'adaptes un texte, là,
pis là, tu te fais dire que par quelqu'un
qui est unilingue anglophone,
que ta formulation en français
« won't work with Quebec Market »,
mettons.
Non, ça me quitte.
J'aurais des histoires...
Le processus de casting peut être aussi
assez long.
Ça, tu le sais plus que moi, ultimement.
Même dans vos conversations,
des fois, ce qu'ils demandent...
Peux-tu être plus belle?
On dirait qu'elle n'est pas belle.
À propos de la comédienne.
Oui, oui.
Pendant que la comédienne est là,
comment je suis un peu...
On dirait que vous l'avez mal arrangée.
Elle est bonne, mais ses mains sont répugnantes.
Ça, pour vrai.
Justement, s'il faut qu'elle tienne un burger,
on dirait que son auriculaire
est weird. Il peut-il être dans un autre
angle? Ah non, c'est
la maison des fous, d'Astérix.
Ça doit être complexe, ça, quand tu pars
chez vous et que t'es comme « mes mains sont dégueulasses ».
Il faut pas t'écouture.
Il faut que tu sois un peu blindé.
À part Tim Hortons, c'est quoi
que t'as fait comme pub?
T'as fait « Espace Cocktail »
de la SAQ. On a fait ça ensemble. Ça, c'était quoi que t'as fait comme pub? Qu'est-ce que j'ai fait? T'as fait Espace Cocktail, la SAQ.
On a fait ça ensemble.
Ça, c'était drôle.
Ça, c'était comique, je pense.
Sinon, qu'est-ce que j'ai fait?
On Cam, t'en as pas fait.
Non, j'aimais pas bien sûr.
T'as fait de la voix.
Florence, elle a fait de la voix.
Elle est bonne.
Non, j'étais pas si bonne.
Non?
Non?
On a fait quelque chose.
Elle était bonne.
Elle était bonne.
Il me semble que j'ai fait une affaire gênante, par exemple.
C'était beau.
C'était bon.
Il me semble que j'ai fait une affaire gênante, par exemple.
J'ai fait des pubs pour le porc du Québec.
OK.
Puis comme je suis maintenant vraiment très végétarienne,
ça m'écœure à fond les ballons.
Tu faisais-tu la pub pendant que tu étais végétarienne? Non, non, non.
C'était avant, mais maintenant, je suis comme,
« Ah, j'ai fait ça, je me dégoûte. »
Puis t'en mangeais-tu?
Ah oui, oui, oui.
Genre t'as mangé des chops de porc une soirée de temps?
Non, c'était pas si pire, c'était juste qu'on me prenait une bouchée, je sais même pas si c'était du porc.
C'était du faux porc!
C'était un chandail, c'est comme manger par exemple.
Mais oui, maintenant, ça me...
Toi, Mike, as-tu fait ça, des publicités
quand tu étais plus jeune?
Non, j'ai fait une fois...
J'ai été porte-parole
de Boost en sortant
de l'École du monde.
Les Boost?
Je ne me rappelle pas si c'était les liquides
ou les barres énergétiques, mais je fais le porte-parole.
Quel étonnant mariage!
Mais la raison, c'est qu'eux autres
voulaient quelqu'un de bilingue.
Puis, il n'y avait pas, tu sais, à l'époque,
ils voulaient un humoriste bilingue.
Il y avait moi, il y avait Maxime Martin,
puis il y avait Sylvain Larocque à l'époque.
Lise Diane, il y avait Lise Diane aussi.
Là, ils m'ont pris, puis ils ont dit,
on te donne 3000 piastres.
Puis, tu sais, moi, je suis diabétique,
donc je ne peux même pas manger ça.
Puis là, il me dit juste,
regarde, on te donne 3000,
puis chaque fois que tu fais une entrevue,
il faut que tu le plugues.
Puis tu sais, en 95,
je n'en faisais pas d'entrevue.
Fait que j'étais comme,
on n'a pas de trouble.
Super.
Fait que là, ils m'ont donné 3000,
puis ils m'ont donné un petit cours
chez National pour comment pluguer un produit.
Fait que moi, c'était bien le fun. J'ai mon petit cours.
J'ai mon petit cours en poche.
Ils voient que je n'ai pas d'entrevue.
Ils me bookent une entrevue à CJD, la radio AM de Montréal.
Ça roule en crise.
Aussi, la radio de Thetford Mines.
Wow!
La grosse affaire. La grosse affaire.
La grosse affaire. Je m'en vais faire CJD.
Je fais mon entrevue, c'est bien le fun.
L'entrevue finie.
« Hey, merci, je m'en vais. »
Puis là, l'animateur, le téléphone sonne.
Puis là, t'as la madame de boost qui est comme
« Qu'est-ce, il n'a pas parlé de notre produit? »
Puis là, j'ai fait « Ah, j'ai oublié, tabarnak.
Je m'excuse. »
Fait que là, l'animateur, quand moi, je suis
parti, il a fait, Mike Ward, t'es ici,
porte-parole de Boost,
qui va être... Fait que moi, j'en ai pas parlé.
On comprend même pas c'est quoi. C'est quoi Boost, ouais.
Après ça, quand j'ai fait
Thetford Mines, même affaire, ils m'ont
dit, là, là, esti, tu plug le
produit. Fait que là, première question,
le gars, il dit, tes porte-parole de Boost,
ça goûte comment? je suis elle le sait pas
je lui dis
ah ben t'sais
je le sais pas
c'est bien trop sucré
pour moi
si je prends ça
je vais mourir
t'sais
t'as-tu été payé
oui oui
j'avais déjà été payé
j'entends ça
pis les ventes
t'as fait le mal
les ventes
en flèche
un boost
c'est le boost
mais c'est quand même drôle
parce qu'on dirait que c'est le précurseur des influenceurs aujourd boost. C'est quand même drôle.
On dirait que c'est le précurseur des influenceurs.
Aujourd'hui, c'est ça.
Ils se font payer pour mettre devant une marque dans le shit à eux autres.
Mais en 1995, on voyait moins ça.
La raison pourquoi,
c'est que c'était zéro efficace.
Un autre fois,
j'avais fait une audition.
Michel, mon gérant, m'avait dit,
« Hey, Labatt, je ne sais pas c'est quelle agence,
mais il aimerait ça que tu viennes pour une pub de Labatt Bleu. »
Labatt Bleu faisait Labatt Bleu Light.
Oui.
Puis, la description du personnage principal,
c'était un peu à la Mike Ward.
Fait qu'on s'est dit, on va prendre Mike.
Il a dit, « Chris, fais-le. c'est clair, tu vas l'avoir. »
Puis je suis allé, puis je ne l'ai pas eu,
puis je me suis craché dessus.
Puis le réel n'arrêtait pas de me dire,
« Non, non, ce n'est pas de même qu'il dirait. »
Parce que lui, il pensait que c'était une expression,
un peu à la Mike Ward, il ne connaissait pas.
« Oh, mon Dieu! »
Puis j'étais comme, « Non, il me semble que c'est de même qu'il dirait. »
C'est malade.
Mais ça, on a plein d'amis qui ont vécu ça.
Tu sais, mettons, ils reçoivent le breakdown de casting.
Je recherche une voix à la, mettons, Marc Saint-Martin.
Marc auditionne. Il ne l'a pas pantoute.
On dirait que c'est comme un classique, cette affaire-là.
Oh, yes. Merci beaucoup.
Moi, il avait engagé Martin Petit.
OK. Ton seul.
Moi, Martin Petit, et moi, on se mélange
tout le temps dans les deux.
Vous avez la même chanson
dans la voix.
Deux astides grands.
Je pensais que tu allais dire
deux astides graines.
Deux astides graines.
Moi, j'ai tout le temps...
Je n'en ai pas fait assez.
Ça m'insulterait de faire...
J'arrive et la description, c'est
« Est-ce que tu l'es? »
« Est-ce que tu l'es, numéro 2? »
Il y a ça pour vrai des fois.
Physique atypique.
Femme laide.
Il ne dirait pas ça, mais il dirait...
J'ai vu ça dans de la fiction.
Tu me niaises pour vrai?
Mettons que ça repose sur un gag où il faut vraiment... C'est écrit sur le des fois. Femme la fiction. Tu me niaises, pour vrai? Mais mettons que ça repose sur un gag où il faut vraiment...
Tu écris sur le, des fois.
Mais ça, j'ai l'impression que
dans les cinq dernières années, le monde a fait
on va écrire quelque chose d'autre,
mais on va dire à l'agent de casting
« Trouve-moi une lettre. »
« Trouve-moi une lettre. »
Quand j'écris à la fille un peu phonée,
phonée de la face.
« C'est qui ta privette?
Phoné avec un oeil
qui n'ouvre pas au complet.
Moi, j'ai déjà auditionné.
J'arrive là, puis visiblement,
il y a eu une erreur parce que c'est tous des mannequins.
Je me trouve pas laide
dans la vie, mais c'était pas mon niveau.
Clairement,
out of my league.
Mais je me dis, il y a deux phrases à dire. C'est là ma force, out of my league. Mais je me dis, tu sais, il y a comme deux phrases à dire.
Je dis, moi, c'est là ma force.
J'ai une formation, ça va y aller.
Chris, j'ai bégayé dans ma phrase quand tu es dans un...
J'ai pas bien dormi ce soir-là.
C'est comme, je suis laide et je suis pas bonne.
Ah!
Toi, les pubs, t'avais-tu...
C'est après SNL
que tu devais avoir bien des offres?
Like moi.
Florence Lompré.
Je pensais que tu étais dans SNL Québec.
T'as un mélange avec Léane Labrèche.
On dirait que ces deux shows-là,
j'y mélange tout le temps.
C'était en même temps.
C'était des sketchs.
C'est le même pattern.
La question, c'était...
Si j'ai joué dans...
Non, c'était à partir de...
Des offres.
Oui, oui.
Après ça, tu avais bien des offres pour de la pub.
J'ai passé de no-baller
à Gabi Gravel
en quelques jours.
Ma vie a vraiment changé en une semaine.
C'était spécial.
Le monde devait te faire ton personnage
quand tu allais, mettons,
et qu'ils te reconnaissaient à l'épicerie.
Ils te faisaient-tu la voix
ou ils te demandaient de toi de faire la voix?
C'était weird parce que
moi, j'ai une formation de comédienne.
Je me trouvais drôle.
Je faisais de l'impro,
mais je ne pensais pas faire ça dans la vie
un bonhomme
même du stand-up des fois
le monde faisait
Gabi!
j'étais genre 4 ans d'école de théâtre
c'est ça qui se passe
finalement c'était une aventure merveilleuse
t'avais eu des offres étranges
d'animer un mariage
avec Gabi Gravel.
Il voulait que j'arrive en hélicoptère.
Ah oui!
Ah oui!
Je ne l'ai pas fait.
Mais sûrement, quelqu'un qui t'offre ça,
il allait te payer
50 000 $ ou 25 000 $.
À des chars.
C'est drôle,
quand quelqu'un te paye en char.
Ouais. C'est une crise
de monde. Mais ça, c'est...
Combien de
yaris tu me charges?
Elle dit non.
Mais non. Mais j'étais comme, je vois pas
Gabi Gravel vendre un char.
On sait pas si ça a pas rapport. Puis d'un,
j'avais même pas de permis de conduire.
C'est vrai.
Non, ça avait pas de sens.
Il y a eu quand même plusieurs demandes loufoques.
Sans doute pas.
Mais ça a quand même transformé ma vie, cette affaire-là.
Je ne regretterai jamais, finalement.
Mais je ne m'attendais pas à faire ça dans la vie.
Puis quand tu sais ce personnage-là,
vu que c'est Marc Brunet qui écrit
la série,
t'avais-tu un personnage qui ressemblait à ça
de l'impro, que quand tu as lu le texte,
tu as dit « je vais la jouer de même »
ou tu l'as
inventé en lisant
la description?
Déjà, quand Marc écrit une chanson,
tu entends, il y a une chanson que tu entends.
Il y a vraiment beaucoup du génie de Marc là-dedans.
Je pense que c'est un peu mon clown.
Une petite affaire.
Des archétypes, un peu.
J'aime beaucoup les malaises.
Moi, j'étais très timide
aussi quand j'étais plus jeune.
On dirait que c'est un mélange
de quelqu'un qui
aveu tellement, mais il sais, c'est pas...
Il y a rien qui se passe
de bien.
Puis mettons, le premier sketch de
Gabi Gravel, c'était-tu destiné
à être
une série, à avoir 28 sketchs
ou...
Ben non.
Eux autres, on dirait qu'ils savaient que ça allait être une tempête.
Parce que comme ils m'ont préparée, puis j'étais... Moi, j'avais dit, ben non, on dirait qu'ils savaient que ça allait être une tempête. Parce que comme ils m'ont préparée,
moi, j'avais dit
« Non, on ne sortait pas ça. Personne ne me connaît.
Mettez Kate Levesque. »
La première vidéo
qui était sortie,
c'était « Oh my God », je pense que ça s'appelait.
Elle avait eu 2 millions de views.
Il était comme « La prochaine, c'est toi. »
J'étais comme « Tabarnak. »
Toi, t'avais-tu peur que ça fasse 2 millions de views?
20.
60.
Oui.
Je voulais pas qu'elle sorte, finalement.
Celle aussi, oui, oui, exact.
Tu te rappelles-tu du chiffre que t'as eu?
C'était-tu plus que 2 millions?
Je me rappelle pas, mais ça se vérifierait.
C'est drôle, pareil.
C'est là qu'on voit que tu étais stressée,
mais dans le fond, tu t'en crissais.
Tu ne te rappelles pas du chiffre.
Oui, oui.
Il y a eu beaucoup de drôles.
Pour moi, c'était inimaginable.
Ce n'est pas quelque chose que tu peux t'attendre.
Ça faisait combien de temps que tu étais sortie de l'école de théâtre
quand tu as payé ça?
Longtemps, quand même.
Moi, ça n'a pas été comme ton boost à la tête faite.
Tu n'as pas eu des contrats lucratifs.
Tu avais-tu...
Moi, j'ai vécu ça.
Moi, ça n'a pas été long, mais ça a été...
J'ai commencé à faire du stand-up
en 1993, sorti de l'école
en 1995, puis ça a commencé
à marcher en 2002.
C'est quand même un 7 ans
d'errance.
Moi, je vivais de ça, par exemple.
J'avais accepté que
je suis un humoriste professionnel
que personne ne me reconnaît
puis je suis bien heureux de m'en faire.
Toi, tu avais un personnage dans les années 90.
Je me rappelle parce que j'avais une amie
à l'école secondaire qui avait repris
un de tes numbers. Tu avais des lunettes.
Oui, avec Pat Grou.
On faisait Simon-Pierre-Henri ensemble.
Oui, genre.
En tout cas, elle avait fait ça.
Ça n'avait pas mis le Harry Mousquini.
Elle était toute seule.
Elle était toute seule, oui.
Mais je pense que tu n'étais pas un duo, ce number-là, il me semble.
Non, oui, c'était moi et Pat Grou.
On avait deux personnages qui se ressemblaient,
que lui, il fourrait des écureuils.
Ben oui.
Puis à l'école de l'humour, il t'obligeait d'avoir un sketch que tu fourrais un animal.
OK.
Pis non.
Ah, c'est Louise Richer et ses exigences.
Louise Richer qui rentrait, elle se protait un peu.
Elle se disait, qu'est-ce que tu feras avec un renard?
Qui est l'animal?
Toi, c'était quoi ton animal?
Non, mais c'est que Patrou,
en faisant un show, lui, il y avait un sketch
de Simon Perron qui fourrait des
écureuils. Puis là, il nous manquait
un 15 minutes dans le show.
Puis on avait notre première à Montréal.
Puis on était comme, Chris, il faut rajouter
de quoi? Il faut rajouter de quoi? Puis j'ai fait,
estime-moi l'école d'humour, j'avais un personnage
qui voulait marier
une dinde. Il serait
hot avec ton gars
qu'il faut des écureuils.
Ces deux gars-là se connaissent, c'est sûr.
Après, on les a faits ensemble,
puis les personnages ensemble...
S'entendaient bien.
On l'a tellement fait qu'on a réalisé
que, dans le fond, mon personnage
est devenu son personnage.
Ça, c'est drôle.
Mon personnage était comme en amour avec son personnage.
Fait que lui, n'importe quoi qu'il faisait,
tu sens juste que mon personnage rêvait juste de fourrer Simon Perron.
Wow!
Puis même, une fois, on l'a fait.
Lui, il y avait un show à Musique Plus.
On a changé nos costumes,
puis personne ne s'en est rendu compte.
Moi, je jouais lui, lui jouait moi,
personne ne s'en est rendu compte.
Puis ça, ça t'a mis sur la map, j'imagine.
Mais ce personnage-là,
il était un peu connu.
Au secondaire, le monde aimait ça, je pense.
Mais c'était impossible de me reconnaître.
Parce que tu étais full transformé? Non, mais tu sais, c'était des lunettes.
C'est Superman.
Une petite chemise dans le souvenir.
Oui, j'avais une petite chemise.
J'avais un nœud papillon qui était le nœud papillon
que François Avoir avait quand il travaillait pour Steinberg.
Non!
Je n'ai pas su le garder.
Je l'ai encore.
Je le sens des fois.
Ça sent la smoke.
Ça sent le Havard de 17 ans
qui buvait en cachette.
Les bougons.
Est-ce que tu rêves de fourrer le nœud papillon à Havard?
J'aimerais ça.
Oui, hein?
Oui, j'aimerais ça.
Mais ça fait que toi non plus, ça n'a pas été comme...
Non, mais moi, j'avais...
Tu sais, moi, mon plan, quand j'ai commencé,
c'était de vivre de ça.
Puis aussitôt que je vivais de ça,
c'est ça qui est fucked up.
Quand tu vis de ça, mais que tu n'es pas une vedette,
ta famille se sent mal pour toi.
Puis souvent, ma famille était comme...
Non, mais qu'est-ce que tu fais vraiment?
J'étais comme... Non, non, je suis un humoriste.
Oui, oui, oui, mais tu sais, j'écoute la TV,
puis tu n'es pas souvent là, tu sais.
Moi, c'était la phrase, mon père,
dans toute sa délicatesse,
mais tu pourrais enseigner aussi.
Ah!
Ah oui, oui.
Moi, ma mère était cute parce qu'elle pensait que,
puis j'avais fait un numéro là-dessus,
mais elle pensait que c'était parce que je ne donnais pas mon nom.
Tu sais, elle me disait...
Appelle-les!
Pourquoi tu ne donnes pas ton nom?
Parce que j'ai vu, il y a un nouveau show avec Gregor Charles, donne ton nom.
Elle a pensé que...
Tu es allé jouer dans Shabada.
Oui, tu arrives avec ton...
J'ai fait Shabada.
Ah! Nice!
C'est précis comme référence.
Avec ce personnage-là.
Non.
Puis Gregor Charles ne s'est pas rendu compte que c'est un personnage.
J'ai fait ça.
Je le faisais, mes lunettes n'avaient pas de vitre.
Ben voyons donc.
On avait un texte.
Lui, il acceptait ça.
Lui, il acceptait ça.
Le writer, c'était un ami.
Je fais l'affaire.
Après le tournage,
il dit au writer,
il fait comme...
Il est bizarre,
c'est-tu lui?
Il ne comprenait pas
que c'était un personnage
un petit weirdo.
Mais toi,
tu es dans cette passe-là
en ce moment.
Qu'est-ce que tu veux dire?
Je ne mets pas de verre
dans mes lunettes
ou Grégory Charles
ne me reconnaît pas.
Non, mais je veux dire,
tu as quitté la pub,
tu as fait un gros
move de vie quand même.
Tout ta famille pense,
qu'est-ce que tu fais là? Qu'est-ce que tu fais là? »
Tu gagnais tellement d'argent.
Oui, j'étais riche,
puis là, c'est terminé, les belles années
de deux Fabergés
en omelette.
Sauf, par exemple, tu dois être
plus heureux, là.
C'est fin, parlez de moi.
Oui, je me sens très bien.
Moi, j'ai tout à baigner quand même.
Moi, j'étais comme l'ami à côté.
Ça fait 20 ans qu'on fait de l'impro ensemble.
C'est une génération assez tripante.
Toi, Anne-Élisabeth, Bossé, Vlandry,
c'est tous des grands amis d'impro.
Puis à un moment donné, tu fais...
Oui, je suis allée te faire des pubs de IGA.
Mais t'es ça bien fait.
T'es tripé pendant un bout.
J'ai très bien fait.
J'adorais ça.
Je vais jamais chier là-dessus
J'avais un petit peu des petites envies
C'est quand que t'as commencé à faire du stand-up?
Deux jours
T'as fait deux jours
J'ai fait quatre, cinq fois
Dis-nous donc une joke
Ah ouais
Ça c'est bon
Ah ouais, fais-nous rire.
À Noël.
Non, mais tu sais, moi, je viens vraiment plus de l'intro.
Tu sais, mettons, je flirte avec le stand-up,
mais je serai jamais Yvon Deschamps.
Mais qui c'est?
Mais tu sais pas.
Qui c'est?
Yvon, en plus, t'as quel âge?
J'ai 40.
Yvon, il a commencé vieux aussi.
Pas 40, c'est vieux, mais tu sais, Yvon, il était dans la trentaine.
Il avait un resto avant.
Avant, tu sais, Yvon, il avait vécu une vie complète
avant de commencer à faire de la scène.
Oui, bien, j'écoutais dans ton podcast,
justement, puis elle racontait que
c'est comme s'il y avait eu deux vies.
Oui, tout à fait. Bien, c'est peut-être un peu ça.
Puis là, c'est-tu le moment où on se met à parler
de la peur de vieillir?
Tu veux parler de ça? J'ai envie de parler.
As-tu peur de vieillir?
Énormément.
Ah oui?
Pourquoi?
Parce que là,
je suis comme en transition de carrière.
J'ai l'impression
qu'il me reste
deux ans de jeunesse
et de beauté époustouflante.
C'est vrai que ça t'observe
beaucoup.
Mais la vieillesse
ne va pas t'empêcher
de performer.
Et tu n'es pas si beau que ça.
Non.
Je sais.
C'est surtout ça. C'est surtout ça.
Non, mais on dirait...
Moi, c'est niaiseux.
Moi, 40 ans m'a pas affecté du tout.
Moi, c'est 30 ans.
Je me suis senti vieux à 30 ans.
Puis là, moi, dessus, j'approche la cinquantaine.
Puis ça me stresse pas pantoute.
Mais 30 ans m'a fait peur.
Je sais pas pourquoi.
Oui, mais le chiffre faisait...
Puis c'est comme si on avait des attentes.
Quand j'étais plus jeune, je me disais, à 30 ans, je vais être là,
je vais avoir des enfants.
Finalement, tu te retrouves dans un loft avec 5 personnes et des coquerelles.
Tu fais ouf!
Surtout, tes rêves jeunes sont comme...
Regarde, moi, je suis patient.
À 25 ans, je fais mes 11 premiers millions.
À 27 ans, je deviens
le roi du Maroc.
Ils ne comprendront rien.
Je pense que quand on était jeunes,
les gens devenaient plus vieux,
plus jeunes.
Mon père m'a eu à 38 ans. Il avait l'air de
Fernand Gignac.
Fernand Gignac, quand il faisait
Saint-Faurien,
il avait, je pense, 38 ans.
Oui, il était jeune.
Il avait de l'air de...
J'ai 49 ans, puis je pourrais jouer son fils.
Ah oui.
Quasiment.
Il avait l'air de Fernand Gignac.
Oui, mais quand tu regardes les vieux joueurs de hockey,
c'est des petits quids de 22 ans,
puis ils ont l'air...
C'est des messieurs.
Des bonhommes.
Oui.
Mais ils jouent aux messieurs aussi un peu.
Tu vois que le monsieur n'est pas maîtrisé
encore.
Je trouve qu'il y a ça un peu
dans cette jeunesse-là.
Un genre de vieille masculinité toxique
des années 80.
J'aime ça que
quand on pense à Fernand Gignac,
on pense à masculinité toxique.
Fernand Gignac, qu'est- qui est toxique. Fernand Gignac,
est-ce que tu es macho?
Fernand Gignac.
Donnez-moi des roses.
Quand tu penses à la culture du viol,
je pense à Fernand Gignac.
Ephraim dans Saint-Faurien.
Qu'ils vieux étaient les totons
des madames.
Vieux, maudit.
Tu pognais Juliette Huot en cachette.
Fernand Gignac.
Est-ce que vous l'avez déjà rencontrée?
Sûrement pas.
Non.
Évidemment.
Non, non.
Moi, j'ai rencontré Gilles Latulippe,
qui était vraiment fin.
Wow!
Asti qui était fin.
As-tu fait Les démons du midi?
Non, jamais fait Les démons du midi.
Mais j'ai plein d'amis qui l'ont fait
et c'était mon petit bonheur de regarder
se péter la gueule
à Sti, à Place Laurier,
à Québec. C'était dégueulasse.
C'était qui qui faisait ça?
Suzanne Lapointe.
Ah mon Dieu, c'était drôle.
Tout devient drôle juste parce que tu fais
voyons que c'est pas drôle de même
pis que tu ris, c'est le meilleur public au monde.
Mais elle, Suzanne Lapointe, avait de l'argent
de personne qu'elle buvait de bonheur.
Oui, peut-être.
Elle, tu voyais qu'elle était comme « Il est 4h à quelque part. »
Oui, oui.
Elle était sur le cherry-coat.
Avec le démon du matin.
Pas juste à midi.
Le démon du matin.
Avec le démon du matin, pour moi.
Elle était comme « on va le reprendre
madame Lapointe
elle chèque trop
amnésie
une autre
c'est ça
et puis des fois
les blagues
n'étaient pas drôles
pour ce niveau
de rire
c'est pleuré de rire
il a dit chaise
c'est des fois
c'est parce que lui
il sortait avec des costumes
un peu Alice Robbie avec des chapeaux de fruits
Puis elle, elle se pissait dessus
Il a mis un chapeau
Oui, il y a des ananas à la tête
Suzanne Lapointe
Elle est décédée
Sûrement
Elle est morte en rien
C'était sur Hollywood, PQ, partout
Suzanne Lapointe.
Il y a longtemps?
Trois, quatre ans, je pense.
C'est récent quand même.
On va prendre une petite minute de silence.
Mais ouais,
ce show-là, moi, je me rappelle,
j'avais vu Laurent Paquin
le faire. Puis Laurent, j'avais fait
l'école d'humour avec.
Je l'avais enregistré puis je l'avais écouté
à peu près 22 fois d'affilée.
C'était drôle de voir
quelqu'un que je connaissais.
Mais ça allait relativement bien.
Mais j'avais vu ce numéro-là
en tournée, tout arraché.
Puis là, il y avait des
petits messieurs, des petites madames qui étaient
juste comme...
Les bonhommes, ils avaient toute l'amphizerme.
Ils pouvaient pas rire fort non plus.
Tout le monde...
Le monde dans le public, c'était tous ceux
qui prenaient en photo ces paquets de cigarettes.
Oui! C'était ça! C'était ça!
Des vies d'âme.
Des super langues.
Hé, ça, c'est dégueulasse, cette image-là.
Cette image-là, horrible.
En putréfaction, tu fais « Qui s'est rendu là, là? » Puis c'est sûr qu'il y a du fétichisme, hein? Des fois, des gens qui imaginent ces deux langues-là de langue en putréfaction. Tu fais « Qui s'est rendu là? »
C'est sûr qu'il y a du fétichisme.
Des fois, des gens qui imaginent ces deux langues-là
se frenchent.
C'est sûr qu'il y a du monde que ça excite d'imaginer.
Ces gens-là, est-ce que c'est toi, Mathieu?
Oui, c'est moi.
Je plaide coupable.
Non, mais quand même.
Moi, dans le temps
que je fumais, c'est les premières années qu'il y avait ça,
j'espérais tout le temps avoir le petit paquet
de cigarettes, la petite smoke
qui bande un peu.
Tu sais, j'étais comme ça, aucun problème avec ça.
L'enfant.
Il n'y a pas la fumée secondaire?
Oui, le fœtus peut être affecté.
Ah oui, ça, ça ne me dérangeait pas.
Chris, c'est moins cher qu'un avortement,
qu'on lisse.
Hey!
C'est légal!
J'ai des Mark 10 et un avortement gratis!
C'est moins pire tuer un bébé qu'avoir la langue blanche.
Ben oui, Chris.
Une langue blanche.
T'as déjà fumé?
Oui, j'ai commencé à fumer jeune, jeune, jeune.
Genre?
11 ans.
C'est tôt quand même.
11 ans.
Puis j'ai arrêté à 35-36.
Je me disais, je suis encore jeune.
Puis à un moment donné, j'ai fait, ça fait 25 ans que je fume.
Puis j'ai réalisé, oui, c'est peut-être too much.
Puis aussi, je fumais mal. J'avais des fois des...
Tu me trompais dans les fesses tout le temps.
Non, mais j'avais...
Un moment donné, j'avais fait le cover d'un magazine,
puis j'avais une ligne brune autour de la bouche.
Non, non, non.
Puis là, j'étais comme...
Non, mais j'étais comme, c'est quoi ce style de maquillage-là?
Pourquoi ils m'ont maquillé de même?
Je ne comprenais pas.
Puis après, je m'étais vu à télé, puis j'avais fait...
Ah, c'est-tu... »
C'est la clope.
Après, j'ai pris un petit tampon d'alcool
et j'ai fait ça. J'ai vu que...
Ça partait.
Ça partait et j'ai fait « Ah, c'est-tu... »
Imagine si ma gueule est brune.
Imagine mes poumons.
Ça a été la fin.
Non, j'ai fumé encore un autre six ans.
C'était un déclencheur.
Déclencheur, l'entremet.
Vous autres, est-ce que vous fumez?
Moi, je fume quand je bois de l'alcool.
OK.
Oui.
Sinon, je m'en retiens.
Ça ne va pas bien.
Tu fumes-tu?
Tu es une fumeuse de Sud.
Toi, mettons, tu arrives...
Est-ce que tu sais que j'aime ça, moi, fumer dans le Sud?
C'est malade.
Je n'ai pas fumé dans le Sud. J'étais dans le Sud cette semaine. J'aime ça, moi, fumer dans le sud? Ça fait longtemps que j'ai pas fumé dans le sud.
J'étais dans le sud cette semaine et j'avais le goût de fumer.
Je comprends.
C'est comme un genre de réminiscence.
Je sais pas pourquoi ça fait ça.
Je pense que c'est l'humidité.
Tu penses?
C'est humide. Tu sens tes poumons.
T'es comme, ah, Chris, déjà,
que ça va pas si bien que ça quand tu respires.
On va rester dans du ciment.
On pourrait assécher, ouais.
Oui, puis t'sais, on est déjà allés dans le Sud ensemble.
C'est très drôle.
Quelques fois, quand même.
En République dominicaine, je pense.
Oui, puis une autre fois aussi.
Oui.
Est-ce que vous alliez avec vos chums
ou vous alliez juste vous deux?
Non, c'était en amie.
Non, des gangs d'amis.
OK, OK.
Huit et quatre.
Oui, oui.
Mais j'allais dire...
Huit et quatre?
Une première gang de huit.
OK, OK.
OK, je ne comprenais pas.
Je pensais que c'était
une expression...
À nos âges.
C'était une expression
que je ne comprenais pas.
Non, mais j'allais dire,
vous achetez comme
des cigarettes spéciales
des fois, là, tu sais,
comme sur le resort, là,
où je n'ai pas rapport.
Tu n'as pas rapport?
Non, non, non, mais genre les cigarettes qu'ils vendent
au Mexique. Ah, peut-être, oui.
J'appellerais pas ça spécial.
C'est comme des paysans, comme tabagisme, je sais pas.
Ah, t'es chamboulé par là.
Renversé.
Ça m'a jeté à terre.
On a vécu plein d'aventures.
Quand même.
C'est quoi?
Là, je suis curieuse.
Ben non.
Pourquoi j'ai dit ça?
J'ai comme...
Pas ça, là.
De la façon de dire.
De la lecture.
On a lu.
On a lu en tabarnak.
On a lu, oui.
Est-ce que vous étiez
une gang d'impro?
Oui.
C'est où que vous avez commencé?
Est-ce que vous vous connaissez
depuis vos débuts en impro?
Oui.
Toi, t'as dit que tu venais
de Rimouski.
Moi, je venais de Rimouski, mais j'ai commencé au secondaire.
On s'est connus en 2004, en fait.
J'ai checké ça tantôt, juste pour m'en rappeler.
T'es bien cute.
Oui, je suis arrivé préparé.
Tu viens d'où, toi?
Mascouche.
OK.
Oui, Mascouche-Manchante.
Mascouche.
C'est-tu ça, le slogan Mascouche-Manchante?
C'est ça.
Ce serait dû pour le changer, peut-être. Ça, tu vois qu'ant C'est ça C'est réduit pour le changer
Ça tu vois
Ils n'ont pas engagé
Quelqu'un pour ça
Ça c'est le maire
Ou la mairesse
Qui a fait
J'ai eu un flash
Ou sa femme a eu le flash
Je sais pas
Suzanne s'est réveillée
Un matin avec ça
C'est clair qu'elle va te partir
Elle était comme
Je vais avoir de l'air
Dans une épée Non dis-le Dis-le C'est bon C'est bon Manchant C'est clair qu'à votre parti, il était comme « Je vais avoir de l'air d'un épée. »
Non, dis-le! Dis-le!
Dis-le, c'est bon!
C'est bon, machin!
C'est bon.
C'est pas pire que je suis de terrebonne humeur.
Terrebonne humeur?
C'est encore ça?
Je pense que c'est encore ça.
Oui, quelqu'un...
Quelqu'un confirme?
Un terbonnois.
C'est-tu ça, le nom?
Un terbonnois, oui.
Ça doit pas être un terbonnois.
Terbonnois, terrebonneuse. Terrebonbonois, oui. Ça doit pas être un terbonois. Terbonois, terboneuse.
Terboneuse, ouais.
Une terboneuse.
Terre en bois.
C'est dégueulasse.
Une terboneuse.
Une machine à faire du ciment.
Mais c'est mascouchoise.
Une terboneuse.
Une mascou-quoi?
Une mascouchoise.
Une mascouchoise.
Une mascouchoise.
Ben voyons, t'es bien surpris.
Ça sonne comme une prostituée du Moyen-Âge.
Une mascouchchoise.
Je suis allé au mascouchoise.
Une Marie-Couche-toi-là.
On dit ça, une Marie-Couche-toi-là.
Non, personne dit ça.
Non, des années 40.
À Rimouski, on dit ça.
Je pense qu'une femme de petite vertu.
T'es parti en quelle année de Rimouski?
Moi, je suis parti en 2001.
J'ai fait mon cégep à Rimouski
avec tous les joueurs de l'Océanique.
Ça, c'était hot.
C'était-tu dans les années qu'il y avait
Sidney Crosby, Brad Richards?
C'était eux autres les stars
de la ville à Rimouski.
C'est beau Rimouski.
C'est vraiment une belle ville. Moi, à chaque fois que j'y vais,
je fais...
Avoir un moyen de me rendre là
en deux heures,
je serais tout le temps là.
Un rapidotron, mettons.
Ça me prendrait l'hélicoptère
de Guy-Marie.
Je vous arrange ça.
Tu as fait des shows là-bas à Rimouski?
Oui, vraiment. C'est une ville vraiment le fun. Je pense que l'indice de bonheur, Je vous arrange ça. Tu as fait des shows là-bas à Rimouski?
Oui, oui, oui.
C'est une ville vraiment le fun.
Je pense que l'indice de bonheur,
il me semble qu'on gagne ça chaque année, Rimouski.
Ville la plus heureuse au monde.
Au monde?
Non, non, non, excuse.
Au Québec.
Mais en même temps,
au Québec, vu que c'est une belle place à vivre,
quand tu voyages un peu, tu te dis que ça doit être au monde.
Il y a des pays qui sont heureux.
C'est ça qu'on est plus heureux qu'à Katmandou au Népal, mettons.
Je n'irais pas vivre là.
Non?
À Katmandou au Népal?
C'est « crowdé ». C'est « crowdé ».
C'est vraiment « crowdé ». C'est ça le slogan de leur ville.
C'est « crowdé ».
On a de la misère à trouver des places à bruncher ici à Montréal.
Imagine à Katmandou.
L'avenue de Katmandou, ça doit être « crowdé ».
C'est Suzy Bouchard qui racontait.
Je ne sais pas s'il était là exactement,
mais elle dit qu'il faisait tellement chaud, à un moment donné, mes sandales ont fondu sur ma galerie qui racontait, je ne sais pas si elle était là exactement, mais elle dit « Il faisait tellement chaud,
à un moment donné, mes sandales ont fondu sur ma galerie. »
En Inde, je crois.
Ah, tabarnak!
Tu n'as pas fait des shows à Katmandou?
Jamais.
Je n'ai jamais fait des shows à Katmandou.
Mais moi, il y a une affaire qui me fascine.
Chaque fois que je voyage,
de voir comment, après deux jours,
tu acceptes n'importe quoi.
Moi, à un moment donné, j acceptes n'importe quoi. Moi, un moment donné,
j'avais été en Chine.
J'avais vu un monsieur déménager
un frigidaire en vélo.
Il y avait un enfant
qui l'aidait à le tenir.
Il y avait un enfant de bout dans le panier
qui tenait le frigidaire
et le bonhomme.
J'étais comme, c'est quoi ça?
Ça n'a aucun sens. Après ça, tu en es venu à cautionner. Après, j'étais comme « C'est quoi ça? » Ça n'a aucun sens.
Mais après ça, tu en es venu à cautionner.
Après, j'ai fait « Chris, où est ça? »
C'est ça, ils sont chez eux.
Il faut qu'ils bougent, les frigidaires.
Après, je me sentais, j'étais comme « Chris,
je ne devrais pas y juger. »
Le jeune est mort.
Le frigot est tombé.
Le frigidaire était correct.
T'essuies le sang,
il est flambe à neuf.
Tu mets ta petite bière là-dedans.
Mais est-ce qu'on n'est pas rendu
un peu trop de précautions
ici?
Genre le baby-proofing, tout ça.
Moi, je pense que c'est normal
d'avoir un siège pour bébé
jusqu'à temps que t'aies 22 ans.
Moi, c'est ça qui m'avait marqué.
Quand je suis revenu de la Chine,
dans tous les pays asiatiques,
tu vois des enfants de 3 ans en mobilette,
comme voyons, tabarnak!
Puis Michel était venu me chercher à l'aéroport.
Son fils, qui avait 11 ans,
il avait un booster seat.
Ben voyons donc!
Mais légalement, pas un siège pour bébé, mais tu sais,
un petit siège. Un boost.
Pis là, j'étais comme...
Ah ouais, un boost.
Il y a une enfant, un petit 3000.
3000 de plus.
Mais je fais comme
Chris. Ici, un enfant
de 11 ans, on le traite comme un bébé.
Là-bas, un bébé, on est comme
« Ah, on calisse.
Prends les clés, j'ai trop bu.
À 11 ans, souvent,
son grand-parent, déjà, ils ont déjà...
Moi, il y a une affaire que je trouve drôle,
que je dis tout le temps...
C'est surtout à mon frère, juste pour le faire capoter.
Parce que moi, à 11 ans, j'ai commencé à fumer,
je me suis fait tatouer, j'ai perdu ma virginité.
Moi, j'ai eu une grosse année.
11 ans?
Oui, grosse année, grosse année.
C'est bol.
C'était qui la chanceuse?
À chaque fois...
Ça devait être tendre, tendre, tendre.
Ça devait être tendre, tendre.
C'était mon oncle Raymond.
Puis c'était...
Non, non, c'était...
À chaque fois, tu sais, avec mon frère...
C'est une bonne joke.
Mais à chaque fois, avec mon frère,
quand je voyais
ses enfants,
mettons à 12 ans, qu'il les traitait
comme des enfants, c'est normal.
Ils ont 12 ans, puis j'étais comme, tu es allé dessus?
J'avais déjà fourré.
J'avais cet âge-là, je fourrais,
j'avais un tatou.
Je ne dis pas que j'ai raison,
mais je dis juste
que le mec d'11 ans est plus cool
que son neveu.
Wow.
Hé, 11 ans!
Je dis tout le temps 11 ans,
mais quand j'y repensais, je pense
que j'avais 12 ans.
Ah, c'est beaucoup mieux.
Vraiment une coche.
Non, mais 11 ans.
Mais t'étais-tu amoureux? On peut t'en parler?
Non, j'étais pas amoureux.
J'étais rémunéré.
Non, c'est...
C'est que j'avais
un de mes amis qui avait déjà
perdu sa virginité.
Fait que lui, il arrêtait pas de me faire filer de chips.
Il était comme, voyons, tabarnak, t'as 12 ans
pis t'es encore vierge. 12 ans pis t'es encore vierge. Fait que moi, je m'excuseait pas de me faire filer de chips. Il était comme, voyons, tabarnak, tu as 12 ans et tu es encore vierge.
12 ans et tu es encore vierge.
Je m'excuse, je n'ai pas le tour.
Je me sentais jugé.
Un moment donné, la fille
que lui avait couché avec,
il m'a dit, j'ai parlé et elle serait willing
de coucher avec toi.
Une Marie couche-toi là.
Une Marie couche-toi là, une mascouche-oise.
Une mascouche. Marie, couche-toi là. Moi, oui, une mascoucheoise. Puis là... Une mascouche.
Une mascouche.
Une petite mascouche.
Une mascouche.
Une mascouche.
Une mascouche.
J'aime mieux une mascouche.
Une mascouche.
Une mascouche.
Une mascouche.
Une mascouche.
Excuse-moi, je t'interromps.
Tu te livres.
Mais oui, fait que là, Il a appelé son amie.
Elle est arrivée.
J'ai mis deux condoms.
Parce que là, j'étais comme...
Elle ne me connaît pas.
Elle traverse la rue pour se faire fourrer.
Elle doit avoir toutes les maladies possibles.
On a parlé du sida à 12 ans.
Mais pour vrai,
moi, j'étais dans les années
qu'ils parlaient du sida tout le temps à tout le monde.
Fait que moi, je pensais que tout le monde avait le sida
et que j'allais pogner le sida partout.
Fait que là, j'ai mis deux condoms,
j'ai rentré mon pénis comme un coup,
puis j'ai fait, bon, je suis plus vierge,
puis je suis remonté en haut.
Puis là, ça a été ça.
Ma première fois, ça a été ça.
Il paraît qu'elle a le joui.
Elle est venue là.
Elle a le joui. Elle est venue là.
Première fois que je fais squirter une femme.
C'était...
Parce que je somme.
Non, c'est ça.
Ma première fois,
elle n'était pas spectaculaire pour elle.
C'était court, de ce que je comprends.
Moi, c'était juste parce que là,
je me disais qu'il allait arrêter de m'écoeurer.
Trampette.
T'avais-tu pris des photos pour prouver?
Non, non, non.
Non, non. T'as pas cette heure-là.
En plus, moi, je suis née en 73,
ça fait que c'est en 84.
OK.
Ça fait qu'il n'y avait pas...
Il aurait fallu que j'amène mon film au Jean Coutu.
Ah, ouais.
Qu'as-tu fait?
Attends, vous, je recueille.
Ah, ouais.
Ah, ouais.
Non.
Non, ça fait que...
Puis après ça,
ça a été un an ou deux
que là, j'ai recouché
avec une fille,
que là, ça a été...
J'ai fait, ah ouais, OK,
je vais essayer
qu'elle, elle aime ça.
Puis moi, je vais me rendre
jusqu'à temps
que je vienne aussi, là, tu sais.
Puis pas deux condoms, là.
Deux, juste un.
Juste un.
Juste un.
Freestyle. Bear back. Bear back. Juste un. Juste un freestyle.
Bareback.
Liberté.
En plus, il y a du monde,
l'année passée ou cette année, qui m'ont dit deux condoms,
c'était pire vu qu'ils frottent ensemble.
Ils finissent par déchirer, mais ils ne peuvent pas
déchirer quand le sexe est
« wout ».
Non.
Il y a peut-être eu plein de grossesses à cause de ça, de double condom.
Moi, je suis un enfant du double condom.
J'ai moins entendu ça.
Non, un peu.
Ça, ça doit être humiliant.
En plus, quand j'y repense,
pour la fille,
tu vois une personne mettre un condom
et te regarder et faire...
Prendra pas de chance.... Prendre pas de chance!
Prendre pas de chance avec toi!
Surtout une jeune fille de 12 ans!
Là, tu sais, franchement...
Tu me regardes comme si j'avais
une âme de fille de 12 ans!
Je pensais que t'allais dire quelque chose!
Non, moi, c'était le contraire.
J'avais 22 ans.
Oh shit!
J'étais tellement timide.
Je me rappelle, après l'avoir fait,
que j'étais comme,
pourquoi j'ai attendu aussi longtemps?
Ça devait être stressant.
22 ans.
Je ne l'ai pas dit.
C'est devenu mon chum.
Toi, tu as fait...
Je suis tellement screwy, c'est pour ça que j'ai saigné.
C'est ça ou tu n'as pas saigné?
Mon pauvre mec, non.
Ça ne saigne pas automatiquement la première fois.
Surtout vieille de même.
Je pense qu'il y a plus de sang.
Le sang coagulé.
Ça s'est fait
sûrement à la gymnastique.
Moi, je pensais
que le sang sortait automatiquement.
Non.
Ça doit être moi qui saigne du pénis.
Oui.
Rien à prendre.
Un petit frein. Un petit frein.
T'as un petit frein.
T'as un petit frein sensible, c'est ça.
Trop de condoms, ça l'a irrité.
C'est ça.
Faut pas mettre ça, des condoms.
T'es-tu du genre
à fourrer pas de condoms?
On va-tu là?
C'est toi qui est allé là un peu.
J'ai tout de suite rebaissé le regard.
Tu peux parler d'autre chose?
Oui, il fait beau.
Il fait beau l'instant.
Belle température à Maudit.
Avez-vous des plans pour les fêtes?
Non, je ne suis pas très condom,
mais j'ai des beaux plans pour les fêtes? non je suis pas très condom disons-le mais j'ai des beaux plans pour les fêtes
wow
wow
ça va fêter
ah oui ouais
ouais
là je réfléchis là
qu'est-ce que tu peux dire? qu'est-ce que tu peux dire? mais on va aller, vu que tu parlais des fêtes Ouais. Je réfléchis, là.
Qu'est-ce que tu peux dire?
On va aller, vu que tu parlais des fêtes,
vous autres, Noël.
Merci! Merci!
J'ai appris
bien des affaires de Gilles Latulippe
et Suzanne Lapointe.
Bravo!
Moi, à Noël, je ne fous pas de capote.
Non!
Mathieu! Je ne pense pas ça, je ne fous pas de capote. Non! Non! Mathieu!
Je ne pense pas ça, je voulais dire.
J'aimerais ça qu'à Noël,
ta famille te donne des condoms
et tu es en tabarnak.
Je ne veux pas si tu es déchiré.
Vous n'êtes pas sur le Patreon.
Calisse!
Vous n'êtes pas sur le Patreon.
On fait des farces.
Le sécurisex, c'est important. Patreon. On fait des farces. Des farces, le temps des fêtes.
Le sécurisex, c'est important.
Même à Noël.
Vous autres, Noël, est-ce que vous êtes très Noël?
Y a-tu un arbre chez vous?
Y a pas d'arbre, non.
Pis va-tu en avoir un ou non?
Je sais pas, c'est parce que là, j'ai un chiot, moi.
Pis t'as peur qu'il mange tout? Ben, c'est sûr qu'il se calisserait dans le sap pas. C'est parce que là, j'ai un chiot, moi. Tu as peur qu'il mange tout? C'est sûr qu'il se calisserait dans le sapin. Il ferait caca dans la crèche.
Ah oui, ah oui. Est-ce que c'est un petit chien qui a un pipi-pad? Oh non, c'est un
labrador. C'est un golden retriever qui s'appelle Longueuil. Parlant de pipi-pad, je vais faire
un petit pipi. Tu le vois, toi? Oui, j'ai envie de pipi. Deux sacs de capote, là.
Il ne reviendra pas.
Tu penses qu'il va partir?
Il va partir sur une dérape.
Il a fait des clins d'oeil à quelqu'un tantôt.
Je l'ai vu. C'est fini.
On ne le reverra plus.
Oui, mais quand il était petit, Longueuil,
il avait une coupe Longueuil.
C'est pour ça que vous l'avez appelé de même?
Oui, on l'a choisi pour ça. Je n'ai jamais vu un chien avec une coupe Long longueuille. C'est pour ça que vous l'avez appelé de même? Oui, on l'a choisi pour ça.
Je n'ai jamais vu un chien avec une coupe longueuille.
Son dos était plus long.
C'était vraiment plus long.
Ça retroussait.
Ça a été lui tout de suite.
Ça a été longueuille.
On pense peut-être en avoir un autre.
D'ailleurs, si vous avez des suggestions,
on pense peut-être à Brossard.
Ça nous faisait rire.
Churchsea.
Churchsea.
Oui, ça fait que...
On cherche dans les noms de villes. On est bien dans les noms.
Mascotian, peut-être.
Longueuil, il a quel âge?
Il a 7 mois.
7 mois. OK.
Toi, as-tu des animaux?
Moi, j'ai un chien et un chat.
Ah! C'est quoi?
J'ai un petit orc-chir
qui s'appelle Oggy Nantel.
Puis, j'ai un chat
que...
Je ne sais pas c'est quoi la race.
C'est un chat noir
qui s'appelle Émile.
Wow! Des très bons noms.
J'aime ça. On dirait que je m'attendais plus
à ce que tu aies un serpent.
Non, oui, non.
Oui, mais c'est drôle.
Tu sais, mon chien, on s'entend...
Moi, il est gros pour un Yorkshire,
mais il pèse comme quatre livres.
Oui, mais c'est un gros.
Quand le monde me voit, ils sont tout le temps comme...
Il a bien un petit chien.
Oui, c'est un petit chien, mais tu sais,
c'est pas parce que je fais des jokes vulgaires
que ça me prend un pitbull.
Non, c'est vrai.
OK, vous parlez encore de chien.
Retourne aux toilettes.
Tu pisses vite en tabarnak.
Oui, oui, je me suis pas lavé les mains aussi.
Ah oui.
Ah, c'est...
Ah, carrément, ce tabarnak.
Moi, en plus, je suis dédaigneux.
Je suis l'humain le plus dédaigneux.
Le gars qui met pas de capote.
Ah oui.
Moi, je suis le mec qui a pas de capote.
Je vais pas mettre de capote pour pousser sur le terrain.
Hey, Yann, après le show, on jette le stool.
Oui, oui.
Juste...
Ah oui. Go. Oui, oui. Juste... Ah oui, go, go.
Non, mais j'urine beaucoup parce que je suis sur la créatine à côté.
C'est quoi, ça fait, la créatine?
Je me suis dit que c'était un bon sujet.
Oui, oui, c'est ce que je m'entraîne.
Ça fait que tu urines beaucoup.
Puis c'est pourquoi...
Ça fait comme de la rétention d'eau sur les muscles. C'est vrai? C'est ça... Ça fait comme de la rétention d'eau sur les muscles.
C'est vrai? C'est ça que ça fait?
Oui, sincèrement, oui, ça fait ça.
Je pensais que c'était comme un truc qui aidait à la performance au gym.
Un petit peu aussi, mais je t'avoue, moi, je lis pas. Je prends ça.
OK.
Les gars disent « je fais de la créatine ».
Chris, mon enfant fait de la créatine. » Chris, mon enfant, il est de la créatine.
Tu vois, il est heureux.
Il est heureux.
Le bonheur facile.
J'ai le bonheur facile.
Mais pas vrai. Quelqu'un de heureux,
c'est quelqu'un qui pose moins de questions.
Parce que si tu poses bien des questions,
t'as juste les réponses que tu fais.
C'est pas cool.
C'est compliqué. La vie est chaotique, compliquée.
Il y a beaucoup de zones de gris.
Mais t'es pas quelqu'un, toi, de trop anxieuse
non plus, hein? Non. Non.
Toi, je sais pas, Mike. Moi, je l'étais zéro.
Puis je suis devenu anxieux en vieillissant.
Puis après, j'ai commencé
à prendre beaucoup de bain.
Moi, je pars... Moi aussi, j'en prends tout le temps.
Je pars un jour dans le bain.
Puis même quand je vais en Floride,
il y a une affaire qui s'appelle un Lazy River,
pas loin de mon condo.
Ça, c'est une petite rivière,
tu sais, dans les hôtels un peu 5 étoiles.
Moi, j'ai volé une serviette d'un hôtel 5 étoiles.
Puis là, j'arrive là,
puis je fais comme si je suis un des clients.
Puis là, j'arrive avec ma serviette,
puis j'ai mon verre en plastique de l'hôtel.
J'embarque dans le Lazy River
et je me promène.
C'est du génie.
C'est comme un village vacances Valcartier.
C'est slow.
C'est bien slow.
Tu avances, tu avances, tu avances.
C'est triste que je sois heureux.
Quand je suis là,
à chaque fois, je suis comme...
C'est là que tu vois que la seule chose
que ça me prend pour me rendre heureux,
c'est de l'eau chaude.
Puis pas trop chaude, parce que sinon,
ils ont-tu pissé là-dedans?
Non, mais dans ton bain.
Oui, dans mon bain.
J'écris souvent dans le bain.
Étonnamment.
Moi aussi.
J'ai vraiment d'idées.
Puis le nombre de fois que j'ai échappé
mon téléphone dans le bain,
genre, je le compte plus parce que
c'était comme, je suis une bonne tabarnak.
Je l'ai encore échappé.
J'ai acheté un capuchon sur Amazon
pour mettre par-dessus, tu sais, ton affaire
rond, là, tu sais, que quand ça monte,
l'eau sort par-là
pour pas que ton bain déborde.
Un drain?
Oui, ton drain, merci.
Elle, puis ses mots. Les autrices! Les autrices! de ton bain. Un drain? Oui, ton drain. Un drain. Je suis auteur.
Et les autrices.
Les autrices.
Et la collise de vocabulaire.
Un drain.
Moi, j'ai un petit
capuchon en plastique pour mettre par-dessous.
Le drain, il ne marche plus.
Je peux remplir
le bain jusqu'au bord.
Si je me revire de bord,
ça se peut qu'il y ait un petit dégât d'eau.
Mais toi, tu vis dangereusement.
Oui, oui. Moi, j'étais un rebelle.
Hey, regarde.
Mais oui, c'est ça.
C'est ça qui m'a sorti de ma dépression.
Quand le monde me demandait...
J'étais comme, Chris, bois du vin rouge
dans de l'eau chaude.
Tu ne peux pas être malheureux.
Mais je suis sûre que
comme le sport, on doit
dégager de l'endorphine
dans l'eau chaude. Pour vrai, je suis sûre
qu'il y a quelque chose
de secrété.
J'avais vu un moment donné
un film sur un...
Je ne me rappelle pas quel auteur.
Je ne sais pas si c'est Truman Capote.
Oui.
Il écrivait dans le bain.
Non, c'est Trumbo.
Trumbo, exact.
C'est ça.
Quand j'avais vu ça,
un moment donné,
j'écrivais tout le temps dans le bain.
Je m'installais dans le bain,
j'avais mon téléphone,
je m'enregistrais.
Un moment donné,
j'animais un show
qui s'appelait le Mike Ward Show
à Teletone.
Puis mon invité avait cancellé le jour même.
Puis là, il fallait que j'écrive quatre épisodes en une journée.
Inhumain.
Fait que là, j'ai fait, j'avais dit à ma blonde, j'avais fait,
« Rouve une bouteille de rouge, je m'en vais dans le bain. »
Wow!
Puis là, je ne pouvais pas m'enregistrer vu que je n'avais pas le temps de le réécouter. Fait que là, j'avais mon laptop dans mon bain
sur mon affaire en bois pour mettre du shampoing et du savon.
Puis là, j'écrivais, puis je buvais,
puis j'étais comme, je suis ridicule, je suis ridicule.
Puis quand j'ai vu le film sur Trumbo,
j'ai fait tabarnak!
Mais non, c'est ça!
Cet homme-là a gagné, je pense, quatre Oscars,
pour vrai, pour le script.
Regarde.
Moi, j'étais à quatre d'être comme lui.
Ça en vient, ton grand film oscarisé, Mike.
Mais t'aimerais-tu écrire de la fiction un jour?
Là, je vais peut-être écrire un film.
J'ai rencontré un producteur
qui voulait faire un film avec moi.
Je suis rendu à une place dans ma vie.
C'est ça que j'allais me dire. J' faire un film avec moi. Je suis rendu à une place dans ma vie. C'est ça que j'ai aimé.
J'ai un âge weird.
Je suis vieux, mais pas vieux.
Toutes les affaires que je voulais faire,
je les ai faites.
J'ai le goût de faire des affaires qui n'ont pas rapport.
C'est weird d'appeler un film
pas rapport, mais pour moi,
ça n'a pas rapport.
Ce n'est pas Pegas Production.
Non, ce n'est pas.
C'est AD4X. Excuse-moi, ce n'est pas drôle. C'est sûr que c'est pas Pegas Production. Non, ce n'est pas. C'est AD4X.
Excuse-moi, ce n'est pas drôle.
C'est sûr que c'est bon, ton film.
Non, mais peut-être que non.
Mais on verra.
Ce n'est pas grave.
C'est un remake de Toby.
Je ne sais pas si...
Oui, le joueur de basket.
Toby, le joueur de basket.
On va prendre mon chien.
On va prendre mon chien.
Oui.
Oui.
Mais...
C'est hot.
Est-ce que tu jouerais dedans?
Oui, je jouerais dedans.
Tu jouerais dedans?
Ah, c'est le fun!
Oui, oui.
Puis, on ne t'a pas vu tant au...
J'ai fait...
J'ai joué dans deux films dans ma vie.
Un film britannique et un film québécois.
C'est tellement drôle, un film britannique.
Puis, le film britannique était horrible,
mais moi, je me trouvais bon.
Bon, regarde. Tu étais fier. Puis, personne d'autre me trouv était horrible, mais moi, je me trouvais bon. Bon, tu étais fière.
Et personne d'autre me trouvait bon, même moi.
Le film québécois, c'est crazy.
Je pense que tu as joué dans Crazy.
C'est ça, je suis un des figurants.
Un des figurants, oui.
C'est un film qui s'appelle La Marina,
qui est sorti pendant la pandémie.
C'est pour ça que ça...
Je ne l'ai pas vu.
C'est le biopic de Marina Orsini.
Oui, c'est ça.
La Marina.
C'est la madame qui a fait Aline,
mais elle fait un film sur Marina.
Oui!
C'est une Française qui joue Marina
à 4 ans.
C'est Marinette Orsini.
Marinette.
Marinette. C'est une petite Orsini. C'est ça, Marinette.
Marinette.
T'es petite année.
Yann, y'a-tu des questions?
Y'est quelle heure?
C'est l'heure des questions.
C'est quoi ça, les questions?
C'est quand le monde te pose de quoi et après, il faut que tu réponds.
Oui, y'en a pas mal.
Y'en a pas mal.
Florence, est-ce que c'est toi qui alimentais le profil Facebook de Gabi Gravel? Très bonne question, non. C'était la production. Puis,
beaucoup Marc Brunet. Parce que c'était comme lui l'auteur, il écrivait en son nom.
Fait qu'il avait le temps de gérer des DM. Presque il travaillait.
Mettons, il s'est fait un sketch.
Il y a 28 writers.
Lui, il était tout seul.
Il prenait le temps d'aller sur Facebook.
Il gère des commentaires.
Les gens, ils écrivaient comme ça allait exister.
Ils souhaitaient bonne fête.
Il avait donné une fête.
Un jour X.
Wow.
Le monde est fou.
Le monde est fou. Le monde est fou.
Toi, Pimot.
Guylaine Tremblay,
elle avait du monde qui l'attendait
devant Radio-Canne
pour la sortir de Lièvre-Ville.
C'est quelque chose
avec Guylaine Tremblay, c'est comme si
le public québécois l'a adoptée.
Premièrement, elle est très talentueuse et douée,
mais elle, elle a reçu un amour.
C'est autre chose.
Dans la mémoire d'idée, il y avait...
Voyons, elle recevait des tartes par la poste dans Serafin.
« Donalda, Donalda! »
Des tartes par la poste.
Parce que dans l'émission, elle avait faim
parce que Serafin, il était cheap.
Il ne te nourrit pas.
Exact. Puis les gens, ils envoyaient des tartes,
des muffins, des affaires.
André Champagne.
Par exemple, moi, à chaque fois,
j'avais parlé de ça un moment donné,
elle était comme, non, non, le monde
sont gentils, mais j'étais comme,
il faut être épais un peu de faire
à ce type.
On va lui envoyer un muffin.
Tu sais, tu fais, hey, pauvre,
ça ne marche pas à sa faim,
mais tu googles l'adresse.
En plus, il n'y avait même pas Google dans le temps.
Tu appelais 411 pour avoir l'adresse
de Radio-Can. Tu allais à Radio-Can.
Il y avait un processus.
C'est rare, une femme
qui est tellement pauvre, mais elle a de la sécurité.
C'est weird.
C'est le pouvoir de la fiction en même temps.
Je trouve pas ça... C'est quand même beau de faire
Chris. Il y a du monde qui croyait à ce point-là.
Mais c'est triste en même temps. Tu trouves pas ça triste?
Un doux mélange.
Mais c'est sûr que ça devait pas être des femmes riches
non plus qui donnaient ça à Donalda.
C'était pas des femmes de Westmount
qui allaient donner ça.
Moi, je pense que c'est juste des milliardaires.
Des milliardaires qui étaient bien dans les belles hist ça. Moi, je pense que c'est juste des milliardaires. Des milliardaires
qui étaient bien dans les belles histoires.
C'est encore plus triste
qu'une pauvre petite madame pauvre
qui a fait sa tarte.
Elle va l'amener à Radio-Canada.
À Donald, elle n'a pas mangé.
C'est raffiné, il n'y a pas d'adon.
J'espère que le gars de sécurité
disait merci beaucoup, madame. Puis le cas, c'est raffin, il n'est pas d'adon. J'espère que le gars de sécurité disait merci beaucoup, madame,
puis il collissait des vidanges devant elle.
Il la mettait dans le craft, peut-être.
Les autres acteurs de la série mangeaient à terre.
Ça t'arrive-tu des fois que tu as des fans
qui te donnent de la bouffe?
Oui, j'ai déjà reçu un gâteau.
Tu l'as-tu mangé?
Oui, on l'a mangé à l'agence.
Puis, il était très bon.
Moi, à chaque fois que j'ai eu de la bouffe,
je fais tout le temps,
je ne mangerais pas ça.
C'est peut-être du poison.
Après, je me sens coupable de penser
que quelqu'un m'empoisonnerait.
Puis, je suis comme, je vais le manger.
À la limite, je vais mourir. Pour vrai? Oui, oui. À chaque fois que je mange, en me disant, je vais peut-être... Ah limite, je vais mourir.
Pour vrai?
À chaque fois que je mange,
je me dis que je ne vais pas mourir.
Demande à Michel ton goûteur.
Ton goûteur!
Michel, le défaut,
il s'étouffe tout le temps.
Je ne sais pas s'il va te baumer.
C'est drôle,
à plus petite échelle,
ma soeur est prof au primaire
et à chaque Noël, elle reçoit
28 boîtes de chocolat.
Évidemment qu'elle ne mange pas
tout ça, elle en jette un peu.
Tu sais que les familles ont voulu faire plaisir
à Mme Valérie, l'enseignante,
qui écrit « Les chocolats se ramassent
dans la poubelle ».
C'est beaucoup pour une personne.
C'est beaucoup.
Ça, c'est tout le monde du chocolat?
Pas mal, mais en tout cas,
je n'imprime pas ça.
Les profs, vous recevez tout ça?
Oui!
C'est des chocolats.
On pique des cartes.
Poubelle.
Même les cartes?
Oui, elle les lit et elle les jette.
Même pas au recyclage,
direct dans la poubelle.
Non, c'est composteur.
Yann, as-tu une autre question?
Oui, il y a
Marc-André qui demande
tu as travaillé
en publicité.
J'ai jamais travaillé en publicité. Ah non, tu n'as pas. Je n'ai jamais travaillé en publicité.
Boost.
À quel point le film 99 francs avec Jean Dujardin
ressemble au monde de la pub?
C'est une excellente question, ça, quand même.
Je dirais que moi, j'ai commencé en 2004 en pub,
puis c'était encore la fin des années
où il y avait d'énormes budgets.
Moi, j'ai des anciens collègues,
puis je vais le dire sans les nommer, ils se fais d'énormes budgets. Tu sais, moi, j'ai des anciens collègues, puis je vais le dire,
sans les nommer,
ils se faisaient venir à Nesca.
Mettons, ils sont en tournage à Paris
pour des pubs de bière des années
80. Il était le cliché.
C'était du madman.
Complètement. Puis il disait, je vais demander
à la productrice, elle m'a mis deux femmes
sur le budget de prod.
Fait que Tim Hortons,
Tim Hortons, c'est éclairage.
C'était pas Tim Hortons.
Mascouchoise.
Mascouchonne.
Mascouchonne.
Je m'excuse, Mascouche.
Mais oui,
en réponse à la question,
je pense que pour vrai,
années 90, début des années 2000,
en pub, il y avait de l'argent, il y avait de la poudre.
C'était un peu plus crazy.
Mais après ça, il y a eu un gros virage
où il fallait être super clean, super straight edge.
C'est une job qui est quand même demandante.
Moi, je suis un gars un petit peu de party.
Ça m'est arrivé de me faire taper ses doigts.
« Chris, t'es vert, t'es cerné, t'as une présentation. »
« T'as deux escorts en arrière de toi. »
J'avais amené mes escorts.
Ça ne passait pas.
La madame de Tim Hortons était en colère.
Je pense que la TV, c'était le même aussi.
Quand tu parles aux vieux de la vieille,
des années 80-90, ça n'avait aucun Chris de sens.
Surprise, surprise.
Non, mais ça avait l'air horrible.
Il y a des histoires épouvantables.
Ça avait l'air horrible parce que c'est une femme.
Oui.
Ben oui.
Non, non, mais c'est vraiment ça.
Merci, Mike.
C'est toutes des histoires.
Change d'attitude.
C'est toutes des histoires de monsieur avec du pouvoir qui faisait juste fourrer
comme des épées.
Il y en a beaucoup.
Il y en a moins.
Il y a un petit peu peur.
Il faut un nœud dedans.
Un nœud dedans.
Yann, il reste
combien de bonnes questions?
On en a pas mal
la soirée.
On en a 5-6 au moins.
Excellent.
Vas-y avec 5-6.
As-tu encore envie de pisser?
Non, moi ça va.
T'es juste bien écarté.
C'est parce que je me suis pas essuyé.
Tu t'essuies-tu le bas
quand t'as fini de pisser ou t'as secoué?
C'est une très bonne question.
Je sais qu'elle était dans l'autre question.
Je vais jouer
carte sur table. Il m'arrive de prendre
un carré de papier de toilette
et d'humecter
mon prépuce.
Après ça, je jette ça,
mais je ne floche pas ça.
Est-ce que tu le jettes comme ça
ou tu fais...
Pis là, il barre.
La plume dans Forrest Gump.
Moi, je ne sais pas pourquoi,
je n'aime pas ça,
prendre un petit papier.
Moi, je la secoue tellement
longtemps que le monde,
les toilettes publiques sont comme
en train de se masturber.
Se masturber.
Comme s'il n'y avait pas de lendemain.
Moi, je pense que ce sont deux solutions
qui s'équivalent.
Tu as l'air malheureux un peu.
Là, j'ai vraiment inventé un mot,
mais tu as l'air dédaigneux beaucoup.
Je suis vraiment dédaigneux.
Je suis vraiment dédaigneux. Je suis vraiment dédaigneux.
Pauvre toi.
Je l'ai fait pour le gag, puis ça m'a répigné.
Ça a-tu goûté? Ça a-tu senti?
Non, mais je suis dédaigneux.
Tu sais, comme mettons, moi, je suis le genre de personne que...
Je ne suis pas capable
de beurrer une toast sur mon comptoir.
Voyons donc.
Parce que je suis comme mon esti de chat
quand je n'étais pas à la maison.
Il doit avoir mis ses cris de pâte sale.
Il a chié, il a mangé ses propres crottes après ça.
Non, je suis bien dédaigneux.
Je suis bien dédaigneux.
Oui, c'est ça.
C'est correct.
J'ai tout le temps été de même.
Tout le temps été de même.
Même à 11 ans?
Même à 11 ans, oui.
Surtout à 11 ans.
Moi, j'ai été préposée au bénéficiaire.
Je dois dire que ça m'a enlevé toute pudeur.
Veux-tu compter l'histoire?
Oh, mon Dieu! Oui.
Après ça,
il n'y a plus rien qui peut m'écoeurer.
On avait une dame,
une patiente qui ne sortait pas
depuis longtemps.
Elle souffrait beaucoup.
On a fait une certaine manipulation.
Il fallait la tourner.
C'est là
qu'elle a ouvert
les valves. Et j'ai reçu, mais tu sais, comme deux gros jets de caca dans la visage.
Avec quel âge, madame?
Assez vieille, là. Je pense 70.
80.
Mais après, mes collègues,
ils m'appelaient le clown triste.
Ah!
Est-ce que...
Oui.
T'as pris une douche là-bas?
T'es pas allée chez vous dans le métro?
Non.
J'ai hurlé, puis après ça, je riais,
puis je pleurais en même temps.
As-tu vomi?
Non.
Sur la madame?
Pauvre madame.
Non, mais c'est ça.
Mais je suis tout de suite allée dans une autre pièce.
Parce que j'étais quand même...
Tu dois rire et capoter en même temps.
Je riais pour vrai.
J'ai vraiment ri et pleuré.
Des fois, je disais « c'est pas drôle » puis rien.
T'aimerais-tu ça, mettons, le jour où tu vas décéder,
si tu revois le film de ta vie,
avoir la chance de voir ce moment-là?
Non.
Non?
Imagine si le film
de ta vie, c'est juste ça
puis t'es comme « carré, j'ai fait des affaires
marquantes, plus que... » Il n'y a pas de gémeaux, mais il y a juste ça. Pis t'es comme, carré, j'ai fait des affaires marquantes.
Y'a pas de j'ai-moi, mais y'a juste ça.
J'ai gagné des j'ai-moi,
c'est juste l'image d'une vieille madame
qui me chie dessus.
Mais je pense que c'est arrivé à plein...
Ça arrive à tout le monde, t'sais.
T'es comme la Jean-Marc,
t'es la Jean-Marc de se faire chier dans la face.
Non mais, t'sais, vous pouvez pas... Ah, carré. T'es l'agent Marc de se faire chier dans la face. Non, mais...
Ah!
Le monde l'avoue pas, là,
mais c'est commun.
Ça arrive à tout le monde!
À tout le monde!
Quand tu deals avec des humains malades,
il arrive
une sorte de sécrétion, quoi.
Moi, on dirait
quand j'avais appris que quand tu meurs,
tu te vides, ça m'a
stressé de
mourir qu'ils vont me trouver
ici avec la diarrhée
sur mon plancher.
Ce qui est le plus weird,
c'est plus les sons.
Les sons quand tu meurs?
Parce qu'il y a de l'air qui relâche
et qui sort du corps.
Pendant longtemps, tu veux dire?
Ça fait des drôles de sons.
Quand tu ne t'y attends pas,
ça surprend quelqu'un qui est mort.
Ta barnaque!
C'est un mot passif-agressif.
C'est comme un rotte-poistume.
Ça sonne comme si il était juge.
Oui, c'est ça.
Tu t'es pas lavé, mais...
Ah, la mort.
Cette bonne vieille mort.
Ça me dérange pas de faire des sons bizarres.
Faire peur au monde un coup que je suis mort,
ça me dérange pas.
Je veux juste pas qu'il me trouvent dans ma diarrhée.
Pas de chien dessus.
Ça se fait bien.
Ils t'arrangent ça pour que tu restes digne.
Tu ne vas pas chier devant ta famille.
Tu te vides-tu
de d'autres sécrétions?
Ta cire d'oreille, fais-tu « ping »?
Non.
Ta morve?
J'imagine que ça se peut.
Tes crottes de yeux tombent.
C'est ça.
Bon appétit.
Yann, as-tu une autre question?
Oui.
Il y a beaucoup de monde qui demande
si t'es tanné
de faire le personnage
de Gabi Gravel.
J'aime que tu dis jamais
c'est à qui la question,
mais on comprend tout de suite.
C'est parce que moi, Gabi,
je suis down de la faire encore.
Je ne suis pas tanné de la faire.
C'est pour Florence.
Est-ce que tu accepterais
un spin-off
ou une émission juste avec Gabi Gravel?
Tu leur ferais-tu ce personnage-là? Oui, je leur ferais. Pas un spin-off, une émission juste avec Gabi Gravel? Tu leur ferais-tu ce personnage-là?
Oui, je leur ferais.
Pas un spin-off, c'est trop long.
C'est pour vrai, après 10 minutes de Gabi Gravel,
vous allez vouloir vous tirer une balle.
C'est comme juste sa voix, c'est quelque chose.
Mais avec Marc,
on s'était déjà dit que ça serait drôle
quand je serais vieille,
qu'elle revienne, qu'elle soit partie.
Wow! Gabi Gravieille?
Notez ça à la maison!
C'est le nom.
Tu sais qu'elle a un élevage de choux.
Elle a tellement de projets, Gabi.
Ça se peut.
Oui, mais pas une heure.
C'est sûr que non.
Il y a beaucoup de questions aussi sur « M'entends-tu? »
Est-ce que la troisième saison, c'était la dernière?
Est-ce que c'est ton projet favori?
C'est plate pour mes autres projets, je ne peux pas dire ça.
Oui, la troisième saison…
Je pensais que tu allais dire oui.
C'est mon projet préféré.
Ciao!
Ciao!
La troisième saison, oui, c'est vraiment la fin.
Spoiler alert.
Je meurs. Ça serait
dur de continuer.
Est-ce que c'est mon projet préféré?
Est-ce que tu te vides?
Ah!
On le voyait pas.
C'est ça la saison 4.
C'est juste 9 épisodes
de toi qui fais comme...
Adam perd sa cire d'oreille.
C'est ça.
C'est bon pour ton film aussi.
C'est une bonne piste.
Non, ce n'était pas mon projet préféré.
Mais quand je le faisais,
c'était mon projet préféré.
Mais t'essaies-tu?
Quand tu travailles,
n'importe quoi que tu travailles en ce moment,
c'est ton projet préféré pour te donner
à fond. Mais pour vrai, c'est vraiment ça.
Parce que tu peux pas, je pense, en tout cas,
n'importe quel domaine artistique,
si t'es comme,
c'est correct, ça,
tu vas donner une job de marde.
Exact. Puis tu sais, tu peux pas quantifier
tant que ça.
C'est parce que c'est, mettons, m'entends-tu,
pour moi, c'est cinq ans de travail.
Il y a des parts, c'était merveilleux.
Puis il y en a d'autres, je me roulais en boule en pleurant dans la douche.
C'est mon temps de vie.
Tu l'écrivais 100 % juste toi?
Non, j'écrivais avec Pascal Renaud-Weber,
qui est une de nos amies improvisatrices, qui jouait dedans aussi.
Puis comment ça marchait?
Il y en a une des deux qui écrivait le premier jet.
Vous pitchez ou vous aviez chacun vos épisodes?
C'était assez chaotique.
On a fait plein de versions.
J'avais déjà écrit quelques épisodes
quand elle est arrivée.
Des fois, on se séparait des épisodes au complet.
Des fois, on écrivait ensemble.
Ça, c'était weird.
C'est vraiment bizarre.
Écrire à quatre mains. Oui, de la fiction.
Mais on l'a fait aussi.
Sais-tu que vous vouliez
garder ça tout le temps?
Que tu tombes pas dans ta petite routine
puis que t'es trop dans tes pantoufles?
C'est plus qu'on savait pas ce qu'on faisait.
OK. Mais ça nous a donné des ailes.
Ni l'une ni l'autre, on n'a pas fait l'INIS.
Nos backgrounds...
J'ai étudié en Orvesville.
Savais-tu que tu étais capable d'écrire avant ça?
Oui, parce que j'ai commencé avec le théâtre.
Je connaissais vraiment bien le mot «drin»,
comme tu as pu le constater.
C'est un vocabulaire riche.
C'est arrivé tard, quand même.
L'impro amène ça.
Elle a vraiment eu des beaux succès au théâtre,
qui t'ont un peu ouvert les portes de la TV.
L'impro, c'est niaiseux,
mais c'est de l'écriture.
C'est de l'écriture spontanée.
Sans joke, c'est la meilleure école.
Mettons qu'on fait une impro,
il faut écrire en ayant conscience
que celle-là, c'est une 5 minutes.
Il faut faire une histoire qui va durer
et se boucler un peu en 5 minutes.
Il faut que j'essaie de penser à où je m'en vais,
mais en même temps d'être très présent avec mon collègue
parce que les jokes se font là.
En même temps, je pense, rendu à moitié, il faudrait quand même
qu'il y ait un événement perturbateur.
Ton cerveau est tellement en demande.
C'est sollicité.
Tu essaies de ne pas répéter
tout le temps la même impro.
Mettons que Flo et moi, on fait un couple
d'âge mûr, on ne veut pas faire une impro
qu'on a déjà faite mille fois.
On dirait que ça te pousse à chercher des fois.
Tu ne veux pas faire la même voix.
Il doit y en avoir, du monde en impro,
que le monde arrive et ils sont comme,
c'est-tu qu'il est bon, lui?
Il y a huit patins.
Oui, plus répétitif. Sincèrement, il y en a des gens
qui sont moins surprenants.
Il y en a qui ont un clown
ou un personnage,
mais ils sont tellement bons que ça ne dérange pas.
Oui, tout à fait. Ils que ça ne dérange pas. OK.
Oui, oui, tout à fait.
Ils n'ont pas une palette de... Mais ils sont efficaces.
Ils sont trop drôles, trop attachants.
Bon, ce n'est pas grave.
Ta vieille madame, je vais la prendre dans toutes les impôts.
C'est bon.
Yann, autre question?
Yann est dehors.
Il fait dodo.
Yann, ta fille. Yann, il dort. Il fait dodo. Il fait dodo.
Yann, ta fille est là.
Oui.
Ah oui!
Bring your kid to job.
Oui.
Il y a Dan qui demande.
Il demande à qui?
Ça pourrait être les deux, en fait.
C'est concernant les possibilités.
Je ne sais pas les deux, mais...
Il nous regarde dans le liège.
Je suis le liège.
Les deux invités.
Qui est, selon
vous, le joueur d'improvisation
dans l'ombre qui mériterait d'être
connu de tous?
Y en a-tu un ces temps-ci qu'on voit
jamais ou qu'on n'entend jamais parler?
C'est une maudite bonne question, ça.
Moi, j'aime...
Un de mes joueurs préférés,
je pense que c'est Simon Rousseau,
qui joue à la LIM,
où est-ce qu'on joue à l'impro, c'est au Lyon d'or.
Les dimanches.
À 20h.
Les dimanches au Lyon d'or?
Oui.
Fait que vous manquez une game ce soir?
Non, il n'y en avait pas.
C'est notre partie de bureau.
Simon Rousseau,
prof au conservatoire.
Très drôle.
Très bon.
Dans les filles,
je l'aimerais peut-être Joannie Guérin
qui a joué dans André Revenu.
C'est une actrice qui travaille de plus en plus.
Oui, tellement talentueuse.
Vraiment bonne.
On a du temps.
Les gens connaissent moins, mettons Jean-Philippe Durand.
Aussi, oui.
Un grand auteur d'impro aussi.
Qui travaille beaucoup aussi, mais qui n'a pas un visage connu.
C'est peut-être plate, parce que c'est des gens
que vous connaissez moins, mais on pourrait inventer.
Des noms comiques, oui.
Bella Simona.
Ah, Bella Simona.
Elle, là, ça s'en vient.
Moi, tu rentres avec Bella, je sais que je perds mon point.
Oui, oui, oui. C'est le boost.
Oui, oui.
Non, non, mais...
Autre question, Yann.
Il y en a une drôle ici, cce que t'as déjà reçu des offres
Pour soit des commandites ou des pubs
En lien avec les cosmétiques
En raison de ton personnage de Gabi Gravel
Oui énormément
C'est-tu des produits cheap
Ou c'était des produits de qualité
On a eu les deux
Je dis énormément
C'est pas vrai mais on a peut-être eu 4
Énormément Mais c'est pas vrai. On a peut-être eu quatre.
Énormément!
Mais c'est gros, quatre.
Oui, puis il me semble qu'il y avait une grosse marque, mais je me disais
c'est la pire alliance
que tu peux choisir pour tes
cotés. Je veux dire,
Gabi Gravel, elle m'a crié.
Too much.
T'avais l'air de te vider.
Passer, mettons,
une marque cheap, c'est mauvais
vu que ça fait...
C'est cheap notre affaire, ça va être
too much. Puis une marque haut de gamme,
t'es comme... C'est pas bon.
Ça passe pas.
Personne va avoir...
Tu t'es-tu dit, je le fais.
Parce que ça devait être beaucoup d'argent.
Ah oui, on a eu des bonnes...
Des fois...
Surtout, moi, avant ça,
je ne mentais pas tantôt, j'habitais vraiment
dans un loft avec cinq personnes.
Dont Richardson Zephyr.
C'était un de mes collègues.
T'étais dans Big Brother avant les caméras.
Oui.
Ah, merci.
Complètement.
On ne comprenait rien.
Même mon agence, c'était une petite agence
qui n'avait jamais vécu ça.
Des fois, t'es comme,
c'est 50 000 $.
Je fais 20 000 $ par année.
50 000 $ quand tu as quatre colocs.
C'est le jour et la nuit.
Mais mettons des campagnes
comme à l'époque, Saint-Hubert,
où il y avait des pubs
faites autour de la personnalité.
Ça aurait pu faire une pub.
Gabi Gravel a remis son cachet.
Je ne sais pas.
Ça t'aurait fait chier
quand tu as quatre colocs
remettre ton cachet.
T'es comme tabarnak.
J'en ai besoin.
On peut-tu faire?
Gabi Gravel a donné la moitié de son cachet.
Deux tiers de son cachet.
Assez cool.
Je pense que dans les coulisses,
il y a le cachet.
L'artiste l'avait aussi.
Saint-Hubert redonnait, je crois,
à la cause de l'artiste.
Mais l'artiste, il avait son cachet.
Ah oui, c'est le gang de
secrets de pub.
Le poulet à vernac.
C'est bien ça.
Mais ça, il était bon, ces pubs-là.
Oui, il y a eu vraiment des belles.
Mais je me rappelle qu'il donnait leur cachet.
Non, mais il était bel, ces pubs-là.
Oui, il y a eu Michel Tremblay, Marc Labrèche.
Oui, c'est l'indien. C'est l'indien, pour moi. C'est vrai. Il était bel, ces pubs-là. Il y a eu Michel Tremblay, Marc Labrèche.
Céline Dion.
Il y a eu Céline Dion.
C'est vrai.
Elle était bonne.
Elle mangeait une soupe.
Elle mangeait-tu une soupe?
Je ne sais pas.
Une poulet noué.
Ça ne va pas, Céline?
Ça ne va pas, Céline.
C'est parce qu'elle devait faire ton podcast la semaine prochaine.
Là, elle va juste pouvoir faire les pubs de Saint-Hubert, mais en photo.
C'est ça.
Mais comment ça s'appelle?
C'est le syndrome de la personne raide.
Tu me sens?
C'est ça.
Oui, oui.
Stiff person.
Quand j'ai lu ça, j'ai fait « Oui, oui, stiff person. Non, c'est ça.
Quand j'ai lu ça, j'ai fait,
forcez-vous, tabarnak.
Mais après, je me suis dit,
ça va devenir dans cinq ans le syndrome Céline Dion.
Oui.
Comme le loup Gary.
Oui, oui.
Tu l'auras collé.
Je l'aurai collé ce soir.
C'est ça, elle est comme... Merci beaucoup. Ses muscles sont ra soir. C'est ça, elle est comme...
Merci beaucoup.
Ses muscles sont raides.
Elle a des spasmes.
Je ne savais même pas que c'était...
Ça l'a fait que la voix.
C'est sûr.
Pour bien chanter, il faut que tu détendes
tes cordes vocales au bout.
C'est rare que tu vois une bonne chanteuse qui est comme...
My heart will go on.
Pauvre Céline.
Pauvre elle.
Tu dis pas que j'ai dit ça.
J'avoue, on brunch
mardi.
On va manger une petite soupe au Saint-Hubert.
Dis qu'on est avec elle.
Tu diras.
Je vais lui dire.
Fais-y le message.
En chanson. Je vais lui chanter le message-y le message. En chanson, même.
Je vais lui chanter le message.
On est en froid, Céline et moi.
Elle ne me répond pas.
Ben voyons.
Je l'appelle.
As-tu fait quelque chose?
Je pense que j'ai fait quelque chose.
Elle est trop raide pour répondre.
Elle est trop raide.
C'est que...
Elle fait...
Elle téléphone ton moteur.
Non, c'est ça.
Mon Dieu.
Je viens de me rappeler que
j'ai été porte-parole
pour le compost à Mascouche.
J'ai été porte-parole
pour le compost à Mascouche?
Oui.
Je me rappelle de ça, c'est vrai.
Ça, ça doit être payant, tabarnak!
Le compost de Mascouche!
Ils ne me réengageront plus!
Non, mais c'était la première année
où ils ont implanté le compost.
Le compost, l'hiver passé.
Pour vrai!
Parce que moi, je suis à Longueuil.
Tu es à Longueuil?
Le compost est arrivé il n'y a pas longtemps.
Toutes les villes du Québec avaient le compost.
Sans joke.
Je pense que c'est arrivé il y a deux ans.
C'est tellement proche, pour vrai.
Puis Mascouche, ça semble...
Non, ça fait genre...
Cinq ans?
Six.
Ce n'est pas si long que ça.
Late adopter. Oui, j'avoue. Non, mais tu sais Six. C'est pas si long que ça. Late adopter.
Oui, j'avoue.
Non, non, mais tu sais,
c'est pas que Chris Parfait.
En même temps, on les a ramassés.
Fait que c'est comme...
Mascotian.
Mascotian.
Fait que ça,
t'es la porte-parole du compost.
Oui.
Ça, j'ai fait ça.
Puis ça...
J'étais bien payée pour faire ça.
OK.
Puis tu faisais des...
C'est-tu des pubs vidéo?
Tu disais, mon oeil, jette tes carottes dans...
Oui.
J'ai expliqué qu'est-ce qu'on pouvait mettre.
Mais j'ai appris plein d'affaires.
On peut mettre les cheveux.
C'est vrai?
Les mouchoirs.
Ah!
Oui.
Ah, je savais pas les mouchoirs.
Oui.
Carton de pizza.
C'est organique, tout ça.
La viande, même.
Il y a une certaine rumeur qui dit qu'on ne peut pas. Je vais arrêter.
C'était quoi l'autre affaire
quand tu étais porte-parole? Je t'avais aidé
à faire une petite pub sur la nutrition.
Ah, ça, c'était
Moisson Montréal.
Moisson Montréal, oui.
C'était pour venir en Inde.
Moisson Montréal, on peut leur donner des cheveux.
On peut.
De la viande.
Des Kleenex.
Non.
Des boires de pizza.
Yann, autre question. Il en reste combien?
Il en resterait deux.
OK, parfait.
Ça te va, ça?
Oui, moi, ça me va.
Tu es tanné, tu le dis.
Non, je ne suis pas tanné.
C'est juste que je veux que la fille à Yann soit fière.
C'est juste ça.
T'es-tu fière de ta fille?
T'es-tu fière de ton père?
Oui, il est dans l'île.
C'est...
Wow!
C'est le meilleur compliment que tu pouvais lui faire.
Bring your...
Bring your kid to job. Bring your kid to job.
Bring your kid to job.
Bring your kid to be lying.
To be lying.
Yes.
Une question
pour Mathieu. Quel est ton
prochain défi humoristique?
Ton défi?
Gala.
Ouais, défi humoristique. Ton défi? Gala. Ouais, défi humoristique.
Il était dans l'une.
Gala ou première partie d'un autre humoriste, etc.
Oh, ce sont des...
Écoute, moi, stand-up, pour vrai, je suis vraiment nouveau là-dedans.
Fait que je ne suis pas écœurant.
Tu es très bon.
Je ne suis pas si pire, je ne suis pas si pire.
Mais écoute... C'est un a. Je ne suis pas si pire.
C'est un auteur.
Oui, c'est ça. C'est plus ça que je veux faire.
Je suis plus comme auteur.
Tu me dirais écrire une sitcom. Ce serait un rêve.
Fait que toi, le stand-up, c'est juste
pour le trip de « je l'ai fait ».
Oui, exactement. C'est un sujet quand même
intéressant. Dieu sait qu'il y a
plein de monde d'impro
qui se mettent à toucher au stand-up.
Puis quand tu vois, mettons,
les acteurs de SNL,
le Saturday Night Live,
eux autres, ils font autant du sketch comique
que du stand-up,
tandis que pendant longtemps,
on dirait entre le monde d'impro
et le monde de stand-up,
c'était vraiment deux solitudes.
Oui, puis l'instar.
Moi, j'ai remarqué en plus...
C'est le fun d'ess en plus que pour les auteurs
comiques, le fait
de faire du stand-up, même si c'est juste
une couple de fois, ça te rend plus
efficace.
Tu sais c'est quoi. Même en impro, tu dois
le savoir c'est quoi. Mais il n'y a rien
qui fait plus mal qu'une joke qui ne marche pas.
Que tu as écrit chez vous et que tu es comme
ça, c'est drôle, tabarnak. Puis tu le fais
et le monde te regarde
comme si tu étais une vidange.
C'est dur quand même parce qu'on dirait qu'en impro,
c'est ça, on a 25 ans d'impro,
les gens sont indulgents.
Si tu fais une joke qui lève moins,
on dirait que c'est con.
Je remarquais ça.
Je fais une mauvaise impro et tu es dans la salle,
tu vas rire fort parce que je suis ton ami
et tu veux m'encourager.
Mais maintenant, je suis stand-up,
les autres amis stand-up,
ils hurlent pas pour t'encourager, c'est ta joke,
elle lève pas, là, tu sais.
C'est tellement encourageant parce que Mathieu a le plus...
le rire le plus réconfortant.
T'as beau faire la pire, tu sais, d'impro du monde,
genre, tu sais, comme une solo
chantée qui lève pas, là, c'est
long, longtemps, puis t'es tout seul avec toi-même,
puis tu fais ça va-tu, finis. T'entends juste Mathieu Bouillon dans le fond de la salle. C'est long, long temps. Tu es tout seul avec toi-même. Tu fais ça va-tu, fini.
Tu entends juste Mathieu Bouillon dans le fond de la salle.
Moi, j'ai un rire.
Ça fait du bien.
C'est comme ça s'ouvre.
C'est sincère.
C'est ça qui me fait rire.
Tu ris-tu deux autres qui se plantent?
Oui.
C'est réconfortant.
Ça ramène.
Mon Dieu, c'est temps de faire quelque chose de pas bon.
Même pour le stand-up,
moi, les fois que je me suis
planté, quand j'avais des amis
dans la salle,
ça rendait ça drôle.
J'étais comme, mes amis me voient
m'humilier.
Il y a de quoi de drôle.
Surtout que,
mettons, tes amis
savent que tu es bon ou que tu es bonne.
Puis le public
ne sait pas que tu es bon.
Tu es juste mauvais pour eux autres.
Ton ami est comme...
Ah, Chris!
C'est vraiment ça aussi.
Les gens qui viennent voir de l'impro,
habituellement, ils connaissent un petit peu le monde d'impro.
Ils savent que tu es bon versus en stand-up.
Moi, j'arrive, il n'y a pas une esthétique qui me connaît.
Ils ne vont pas être fins et rire par pitié comme ils le feraient en impro, mettons.
Il faut gagner son monde.
Il faut aller en haut des rires de pitié.
Oui, exact, c'est ça. Tu ne peux pas survivre là-dessus. Unitié. Oui, exact, c'est ça.
Tu ne peux pas survivre là-dessus.
Un rire de pitié, c'est top.
C'est drôle.
Yann, dernière question.
Mathieu, tu as travaillé sur les pubs de Noël de IGA.
Combien de temps ça prend entre penser la pub et le résultat final?
C'est intéressant.
Je peux en parler, dans le fond.
À chaque année, IGA font des pubs
en 3D, là, tu sais.
Ça, c'est les pubs
pendant le bye-bye
que tout le monde
fait tout le temps.
« Hey, la pub était
meilleure que le bye-bye. »
Elle sort un petit peu...
Bien, peut-être,
mais ils sortent
un petit peu
avant le bye-bye.
Celle de IGA, là,
tu sais, c'est comme
genre des longues
minutes et demie, là,
tu sais, en 3D.
Je sais pas si tu as
la référence.
Peut-être pas.
Oui, puis non.
OK. Bien, tu sais. Ce sont des histoires.
Moi, j'ai fait telle de l'an passé
qu'elle était comme une jeune fille
qui apprenait à gauler avec son grand-père.
Ah oui, oui!
C'était bon.
La réponse à ça...
C'est quoi qui arrivait dans ce pub-là?
C'était comme une petite fille qui se faisait...
Bring your kid to work.
Bring your kid to job ».
La petite fille, elle était goaler.
Son grand-père, il montrait à goaler.
Le vieux Chris de Pabon, il ne scorait pas
et il mangeait du poulet.
C'est un peu ça.
Aux Olympiques, un mois et demi plus tard,
il y avait une deuxième portion
où tu découvrais que la jeune fille était devenue
sur l'équipe canadienne.
C'est cute.
Pour vrai, c'était cute.
Ça doit être le fun à écrire.
C'est comme un petit feel-good movie, mais d'une minute et quart.
Complètement, oui.
Puis, ils sont touchants, un peu, ces pubs-là.
Pour répondre à la question, on y a pensé quasiment dix mois à l'avance.
Parce que faire de l'animation 3D, c'est vraiment un processus qui est long et qui est
à la limite plate.
Une fois que tu as trouvé l'histoire,
après ça, tu es 9 mois
à gérer quelle couleur le mur,
comment le bras de la fille
bouge. Est-ce que c'est toi qui
dessines? Non, je n'ai
pas dessiné. Ce sont
des longs processus, mais c'est trippant.
Ça doit être le bout de plat.
Le fun doit être les deux premiers meetings.
On fait ça, on fait ça, on fait ça.
Après, les huit autres meetings, c'est
« On aime-tu brun pâle ou brun moyen pour la route? »
C'est plombant.
Disons que les clients, là-dessus,
ils laissent vraiment l'agence rouler.
Ils ne sont pas genre,
« Ah, j'aimerais mieux qu'elle aille des cheveux bruns. »
Fait que c'est un peu genre un trip, disons-le, de créatif.
Ah, c'est cool.
Fait que, oui, ça, merci, c'est une belle question.
J'ai aimé ça, faire ça, mais là, je ne veux plus faire ça.
J'aime ça comme réponse.
Merci, j'ai beaucoup aimé ça, faire ça,
mais je ne veux plus faire ça.
Exactement. C'était vraiment le fun, mais c'était vraiment le fun mais c'est terminé
avec votre crise d'épicerie
j'ai adoré
j'adore IGA mais mangez-moi le cul
mangez-moi le cul
pas de capote
on va arrêter là-dessus
merci beaucoup
merci
merci à vous autres.
Merci Mathieu.
Merci Yann.
Bonne main d'applaudissement à Yann Thériault.
Yann Thériault,
ce soir, est devenu
le héros de sa fille.
Il est dans l'une.
Merci tout le monde. Yes. you