Mike Ward Sous Écoute - #409 – Suzie Bouchard et Jean-Sébastien Girard
Episode Date: February 6, 2023Cet épisode est une présentation de Impossible Foods ( https://impossiblefoods.com/fr-CA ) et de Nord VPN ( https://nordvpn.com/mikeward )Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Suz...ie Bouchard et un Jean-Sébastien Girard très honnête pour parler de radio et de La Soirée Est Encore Jeune.Enregistré le 18 décembre 2022.--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, on a encore un gros épisode pour vous autres, merci beaucoup d'être là, merci énormément.
Et j'aimerais remercier mes commanditaires, mes commanditaires cette semaine, le bœuf Impossible, du bœuf à base de plantes.
Là, oublie les résolutions que t'as pris, que tu t'es dit, tu sais, cette année, je vais manger moins de viande. Oublie ça. Tu peux manger autant de viande que tu veux sans blesser des animaux
si c'est le boeuf impossible.
Le boeuf impossible se cuisine comme du boeuf haché normal.
Puis ça offre le même goût, le même goût délicieux que tu connais
puis que tu aimes déjà.
Puis c'est pareil, pareil, pareil.
Puis viens pas me dire, non, non, j'ai goûté les hamburgers IW,
c'est pas la même chose, cette marque-là, c'est dégueulasse, c'est dégueulasse.
Ça là, si t'aimes le goût, un peu de viande
et avec un gros arrière-goût de brûlement d'estomac,
prends cette marque-là.
Impossible Burger, le boeuf Impossible, il n'y a pas d'arrière-goût,
c'est bon, c'est vraiment bon.
Puis en plus, il n'y a aucun animal qui est blessé.
C'est disponible dans les IGA, les métros.
Tu peux te faire de la viande délicieuse à base de plantes.
En fait, ce n'est pas toi qui fais la viande.
Eux autres, ils ont déjà fait de la viande, mais toi, tu fais tes recettes préférées à base de plantes.
Merci beaucoup, boeuf Impossible. Merci.
Impossible Burger. Et NordVPN Duff Impossible. Merci. Impossible Burger.
Et NordVPN, le dernier commandant.
NordVPN, c'est quoi un VPN?
Un VPN, c'est un outil qui change ta localisation, qui t'évite
de te faire pirater.
C'est pas plus compliqué que ça.
Tu sais, souvent, on fait, ah, je vais utiliser un VPN,
comme ça, je vais être capable d'écouter le Netflix,
mettons, de l'Australie
ou de Netflix États-Unis ou...
Mais c'est pas juste ça. C'est aussi
tu te feras pas pirater, tu te feras pas
voler tes données,
puis ça coûte pas cher. C'est vraiment...
C'est moins cher que de prendre un café par jour
au resto. Puis ça,
là, en plus, regarde, si tu
travailles dans un café, puis tu utilises
le Wi-Fi de la place, ta sécurité
informatique est à risque. Mais pas avec un VPN comme celui, d'un café, puis tu utilises le Wi-Fi de la place de sécurité informatique, t'es à risque. Mais
pas avec un VPN comme celui de
NordVPN. Puis tu te dis peut-être que
moi, mais je sais pas, tu sais, il y en a plein de
VPN, je peux prendre n'importe quel
VPN. Non, VPN, NordVPN,
c'est les plus rapides
en termes de vitesse de connexion, leur service
à clientèle est vraiment la meilleure.
Moi, j'avais un autre VPN avant.
J'étais satisfait, mais des fois,
ça laguait NordVPN.
Des fois, je fais comme, ah, j'ai oublié de mettre
le VPN, puis je réalise, ah non,
il est activé, mais
ma connexion est la même,
même, même, même vitesse.
Si tu utilises le code MikeWard,
tu vas obtenir un rabais de
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de deux ans. Tu vas avoir un mois gratuit
et tu vas avoir un essai de 30 jours.
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NordVPN, Mike Ward.
Merci tout le monde. Bon podcast.
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward sous sous-écoute.
Merci beaucoup.
Merci tout le monde.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
On a plein de visites.
On a quelqu'un qui est venu de la Suisse.
On a quelqu'un qui est venu de Calgary.. On a quelqu'un qui est venu de Calgary.
On a Saint-Amab qui est dans Place Longueuil.
C'est international, le show à soir.
Merci beaucoup d'être là.
Yann, on s'est vus cette semaine.
Puis je voulais te féliciter pour ton studio.
Je suis allé enregistrer le début de sous-écoute,
vu que je n'étais pas chez nous, chez vous.
Puis, Christ, c'est impressionnant.
Ah, merci beaucoup. C'est super gentil.
Je suis comme un vieux monsieur
qui ne sait pas quoi faire.
Il prend son marteau
et il cloue des affaires.
Il ne te reste plus rien, par exemple,
à faire? Non, non.
Là, il faudrait que je m'occupe des pièces qui sont
vraiment dégueulasses. Tu as vu ma cuisine et ma chambre. Oui, oui. Non, non. Là, il faudrait que je m'occupe des pièces qui sont vraiment dégueulasses. Tu as vu ma cuisine
et ma chambre de bain.
Non, non, mais je parle de ton studio.
Le studio, techniquement, il serait
terminé. Mais je veux quand même
le pimper.
Je veux continuer.
Ta cuisine, c'est quoi
que tu as à faire? Je veux juste
rafraîchir les armoires.
C'est des vieilles armoires des années 90. Oui, oui. C'est de la mélam faire. Je veux juste rafraîchir les armoises, les vieilles armoises des années 90.
Ouais, ouais. C'est de la
mélamine, fait que je veux juste rafraîchir.
Tu vas-tu faire ça toi-même?
Ouais. Tu vas-tu
genre vlogger? On va-tu te voir
comme Martin Matz sacré?
Parce que c'est quand même habile.
Si je m'en fais à ton studio...
Moi, j'aime bien ça,
puis je voulais tout vlogger mon studio, mais en fin de compte, c'est parce que jile. Si je m'en fais à ton studio... Moi, j'aime bien ça, mais je voulais tout vlogger mon studio,
mais en fin de compte,
c'est parce que j'avance tellement pas vite
quand je fais ça.
Parce qu'il faut que tu te soucies
où tu mets la caméra pour que les gens voient.
Puis il n'y a rien qui avance.
Ça prend quatre jours à visser un morceau de bois.
C'est pour ça que je n'ai pas vlogué.
Mais je monte avant et après.
OK.
Moi.
Mais dans le fond,
tu aurais juste à installer, même si ça prend un an, tu laisses tes caméras là.
Oui, je pourrais.
Je pourrais me mettre une caméra en permanence là et juste peser sur les...
Oui, comme une caméra de sécurité, mais un peu de meilleure qualité.
Oui, exactement.
As-tu encore ton problème de souris?
Oui.
OK.
Ça, je dis à Will tantôt.
À chaque matin, je me lève et je suis comme un trappeur.
Je m'en vais voir mes trappes à souris,
voir si j'ai des souris.
T'as-tu...
C'est-tu des trappes comme de ville
qui ne sont pas cruelles
ou c'est une trappe de campagne?
J'en ai commandé, mais là,
c'est vraiment l'affaire la plus cruelle.
C'est un tapis collant.
Au milieu, j'ai comme une trappe qui, tu sais,
les fameuses trappes qu'on voit, là,
qui snap. Là, bien, je mets du beurre
de pinotte là-dessus, fait que des fois,
il y a des... Il y en a trois ou quatre de poignées
sur le tapis, puis il en reste deux de vivantes,
puis je suis obligé de les jeter...
T'as pris tes jets de vivantes
dans tes poubelles?
Bien, oui.
J'ai pas d'autre solution,
mais j'ai commandé des trappes
que, tu sais,
tu mets du stuff dans le fond,
puis là, ça se ferme, puis là, tu peux aller
les porter dans le bois. Fait que je vais aller
les porter chez vous.
Ah oui.
Oui, oui, oui. Fais-le. Moi, ça me dérange pas.
Non, mais...
Oui, c'est ça qui est triste quand tu
tu sais, tu pognes une souris
pis t'as vraiment la liberté,
t'es comme si ou jamais.
Ouais, c'est ça, c'est ça.
Fait que tu sais, genre, quand je vais
c'est ça, quand je vais en attraper une,
ben je vais aller faire une petite ride à 10 minutes
au village voisin.
Pis ça, je te connais, je sais que tu dis juste ça
pour bien paraître, Tu vas les tuer.
Tu vas pogner ta souris,
tu vas faire, tiens, c'était pas cruel,
tu vas la mettre dans l'eau.
Tu vas faire ça, c'était un peu cruel.
Hé, j'ai, moi,
cette semaine, c'est ça, on est,
mon frère, il est en ville.
Pour ça que,
Yann, t'as une caméra sur lui?
Oui. T'es en train de le montrer d'ailleurs.
Parfait. Tu veux-tu y passer ton micro?
Oui, tout à fait.
Fait que Dave, comment ça va?
Ça va bien, toi?
Ça va très bien. C'est la première fois qu'on se parle en français, je pense.
Fait que c'est vraiment pas naturel.
C'est bizarre, oui.
Mais Dave, il est venu de Calgary parce que mon père on l'a placé
dans
une résidence
merci de m'avoir trouvé
je cherchais le mot
c'est comme
c'est écrit
là je fais comme
je cherche mes mots
c'est mon père qu'on a placé
c'est moi qui ai mêlé.
On a passé la semaine
à vider son appartement.
C'était de la crise de job.
Il y a eu une chance que Dave était là
pour m'aider.
C'est lourd.
C'est là que tu passes ta vie à ramasser des affaires. En plus, mon père, c'est lourd. C'est là que tu vois, tu passes ta vie
à ramasser des affaires.
En plus, mon père, c'était le genre de monsieur
qui gardait tout et tout était bien placé.
Après, tu finis ta vie avec le monde fond
d'invidanges.
Je me sentais
vraiment mal
de tout jeter, mais on n'a pas
tout jeté, mais on a jeté
pas mal d'affaires.
C'est une tranche de vie qui n'est pas tout jeté. Mais on a jeté pas mal d'affaires. C'est ça.
C'est une tranche de vie qui n'est pas super drôle,
mais c'est ça, mon père,
là, il était heureux,
c'est ça qui est fucked up,
il était plus heureux à l'hôpital que dans sa résidence.
Sa résidence, c'est beau,
la bouffe est bonne, le monde est fin,
mais je pense, là, il se sent vieux.
Fait qu'il va falloir, on l'a amené dans un bar voir la coupe du pense, là, il se sent vieux. Fait qu'il va falloir, on l'a amené
dans un bar, voir la coupe
du monde, là, il se sentait jeune.
Vu qu'il y avait,
la barmaid nous donnait des shooters,
pis là, il était comme, yeah, je suis encore dans le game,
m'estie. Mais,
ouais, c'est ça. Fait qu'il va falloir l'amener
dans les bars. Chaque fois que Dave vient au Québec,
on va l'amener dans un bar.
C'est ça.
Ça fait que, ça finit
weird, hein?
Ouais, ça finit vraiment weird
comme histoire. D'habitude, j'ai tout le temps
une histoire, quelque chose qui est arrivé, un petit fait
cocasse, mais là, c'était juste
que j'ai jeté les affaires à mon père.
Ça fait que, c'est une crise de belle
semaine. Bon.
Yann, toi, à part être obligé de refaire ta cuisine,
ta semaine a été comment?
Ça a super bien été.
Oui.
Oui, j'ai préparé...
Veux-tu l'annoncer, ça, ce qui va sortir pendant les fêtes?
Ah, bien, pour...
Ça ne sera pas pertinent.
Oui, c'est ça, ça ne sera pas pertinent.
Mais pour ceux qui ne sont pas Patréons,
on sort les shows du Centre Bell,
Noël et Jour de l'An.
Exact.
Ça va être le fun, je pense.
Puis le monde, ça fait tellement longtemps
que je suis pas mal sûr que tout le monde pensait
qu'on n'allait jamais le sortir.
Puis je n'ai pas eu encore ma petite plaque
des records Guinness.
J'attends encore. Moi, je pense'ai pas eu encore ma petite plaque des records Guinness. Ah non! J'attends encore, esti, que…
Moi, je pense que la seule raison pourquoi ce n'est pas encore un record Guinness,
vu qu'il n'est pas sorti, techniquement, ce n'est pas un podcast.
Non, c'est juste un show de gros jarins.
C'est juste un show avec le son bizarre qu'on a enregistré.
Mais un coup que ça va être sorti, là, je pense que je vais avoir ma petite plaque.
J'ai continué de travailler dessus.
Des fois, je l'ouvrais
et je faisais juste tweaker des affaires.
J'ai passé deux ou trois mois
juste à ouvrir le projet,
voir s'il y a des images que je peux changer,
que je peux tweaker.
Là, il va y avoir des petites différences.
Ah oui?
Mais as-tu juste rajouté des images
ou tu arrangais le son?
Non, non, je les tweaked.
J'ai essayé de tweaker le son aussi
pour qu'on entende mieux.
Parce que c'était plus le son le problème
que les images.
Je n'ai pas eu de message de
« Calisse que les images sont mauvaises ».
Mais moi, ça me gossait parce que
c'était deux types.
Il y avait les caméras du Centre Bell.
Eux autres, c'est pour le Jumbo Tron.
Moi, j'avais des Black Magic.
Mais faire coordonner
les couleurs ensemble,
c'est de la job en tabarnouche.
Quand on l'a sorti,
je le regardais et il y avait quelques images.
Je me disais que je serais capable de tweaker ça
et de l'améliorer encore.
À chaque fois, je le rouvre et je le tweak.
Tu t'habitues-tu au son?
Parce que moi, je n'ai jamais écouté au complet.
J'étais comme, oui, ça sonne weird,
mais je pense que c'est écoutable.
Mais tu t'habitues?
Oui, en vidéo, c'est écoutable. Mais tu t'habitues? Oui, en vidéo, oui, c'est écoutable.
C'est plus, tu sais, c'est pas comme
ceux qui étaient là. Malheureusement,
ceux qui ont eu la pire expérience, c'est ceux qui ont payé
pour être là, au niveau du son.
Mais en vidéo, par exemple, on finit par
s'habituer, puis ça s'écoute très bien.
Sous le temps, le fun,
le monde qui ont payé cher pour
être là, ils ont la pire
qualité.
J'aimais ça aussi, en plus, le monde, tu sais, je pense le pire son, c'est le monde
par terre, puis en plus, ils ne voyaient pas le jumbotron.
Oui, oui.
Fait que tu n'entends pas, tu vois mal, puis carrément.
C'est drôle parce que tu m'as demandé, tu sais, tu m'as demandé de t'envoyer,
tu voulais montrer Jean-Thomas qui tombe, puis j'ai juste réécouté le début,
puis c'est tout le temps la même affaire, il me vient des goose bumps, j'ai le poil qui me lève sur les bras tellement que c'est impressionnant,
la foule, quand ça se met à crier, c'est-tu que c'est malade?
C'était fou, mais c'est ça, j'ai vu pas mal de familles que je n'avais pas vues depuis un bout,
puis ils me demandaient comment ça va, puis je montrais le vidéo de jean thomas qui tombe à tout le monde
c'était pas comme si me demandait ce pas comme si des moi jean thomas il a
tombé c'est juste comment ça va être et je vais te montrer ça c'est chercher
quelque chose c'est une vidéo. C'est après 3h56.
C'était long en crise.
Je dépassais. Il fallait que je recommence.
Je disais tout le temps, attends, donne-moi 8 minutes.
Je te trouve ça.
Finalement, on l'a trouvé.
Tout le monde riait. C'est drôle.
Voir quelqu'un tomber, c'est drôle. Pour vrai, l'affaire, puis tout le monde était... Tout le monde riait. C'est drôle. Voir quelqu'un tomber,
c'est drôle. Pour vrai.
L'affaire, là, quelqu'un...
Si voir quelqu'un tomber te fait pas rire,
t'es une meilleure
personne que moi,
mais je respecte pas ton sens du mot.
Bon, hey, on va starter ça,
ce show-là. T'es-tu prêt, toi, Yann?
Yes, sir!
Moi, je suis surexcité parce que...
Un de mes invités, c'est sa première fois à sous-écoute.
En plus, Asti, c'est quelqu'un que...
Grosse vedette de la radio.
J'avais déjà parlé de son show radio ici.
Je l'avais insulté.
Et...
Ça va faire un malaise
quand il va arriver. Non, non.
Non, mais je suis très content qu'il est là.
Il est très drôle. C'est sa première fois.
Elle, c'est sa deuxième fois.
Mesdames et messieurs, voici Suzy Bouchard
et Jean-Sébastien Gérard.
Merci d'être là.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup d'être là.
Merci d'être là.
Merci beaucoup d'être là.
Je suis très content d'être là.
Je pensais que ça n'arriverait jamais, évidemment.
Oui, c'est combien, numéro 900? On est encore dans les 400.
T'es dans les 500 premiers.
Ben, je suis content pour être là.
Ben oui, tout le monde veut venir ici, évidemment.
Ben toi, on n'était pas sûr, on ne savait pas.
Ben oui, ben oui.
C'est ça, quand...
Vous aviez même fait
un chandail
gag par rapport à ça, mais
un moment donné, j'avais eu Guy Nantel qui était ici.
Puis moi, Guy Nantel, n'importe quoi qu'il me dit,
j'aime ça m'obstiner avec.
Fait que s'il dit, mettons, il parle de son film préféré,
je vais lui dire que son film, c'est de la crise de marde.
Puis on part un petit débat.
Puis là, il disait qu'il trouvait la soirée encore jeune super drôle.
Puis moi, je disais, c'est pas drôle, tabarnak.
Mais j'étais saoul, puis je me disais,
je vais être assez habile pour trouver de quoi de le fun.
Quand je l'ai réécouté, j'ai juste fait,
OK, j'ai juste l'air d'un monsieur saoul
qui est comme pas drôle, tabarnak.
Ça nous a servi de faire un René Gag.
Ces gars-là, s'ils n'avaient pas la soirée,
ce serait des préposés au Blockbuster.
Puis vous aviez fait le logo.
On a fait faire des chandails avec le logo de Blockbuster
puis ça nous a permis de rouler un peu là-dessus.
C'est très drôle. Ça, quand j'ai vu ça,
j'ai fait « Ah, c'est drôle. »
Mais ultimement, t'aurais pu ne pas nous aimer.
Moi, j'aurais très bien ça aussi.
Puis il y avait des fans qui disaient « Oh my gosh! »
Moi, je me suis dit « Il y a plein de monde que je trouve pas drôle. »
Puis t'avais le droit, même si tu nous avais détestés,
t'avais absolument le droit. C'est pas tout le monde qui aime la soirée. Il y en a qui monde que je trouve pas drôle, puis t'avais le droit, même si tu nous avais détestés, t'avais absolument le droit.
C'est pas tout le monde qui aime la soirée.
Il y en a qui comprennent pas.
Là, vous avez fait...
Vous avez arrêté après combien d'années?
10 ans.
10 ans.
On a fait 10 ans de week-end,
la fin de semaine, vendredi, samedi.
Et là, c'était comme une vraie finale en principe,
mais là, c'est devenu une quotidienne.
La journée est encore jeune,
à laquelle Suzy participe
comme autrice, comme chroniqueuse.
Suzy qui est un peu la révélation
des dernières années de la soirée est encore jeune, je pense.
Galère, non.
C'est vrai, c'est vraiment une révélation.
Tout le monde capote vraiment dessus.
Quand elle présente à l'émission sur les réseaux sociaux,
c'est comme, on l'aime, je veux la marier,
c'est extraordinaire.
Mais pour vrai, c'est comme...
Le monde est comme, je veux la marier. Oui, mais pour vrai. Mais pour vrai, c'est comme... Le monde est comme... C'est comme si je veux la marier.
Oui, oui, mais pour vrai.
C'est surtout des homosexuels.
Oui, c'est vrai.
Mais c'est correct, c'est ça que j'adore.
Les homosexuels adorent beaucoup Suzy.
Oui, et le même, je les aime.
Ils veulent-tu te marier?
Oui.
Parce qu'ils ne sont pas sortis du garde-robe.
Il y a des deux.
J'attire les deux.
J'attire ceux qui sont très out
et c'est comme je veux la marier un peu en joke,
mais c'est plus je veux aller en voyage avec.
Mais j'attire aussi ceux qui ne sont pas out. puis c'est comme je veux la marier un peu en joke, mais c'est plus je veux aller en voyage avec, mais j'attire aussi ceux qui sont pas out,
puis qu'après trois dates, je me rencontre.
On se demande si telle personne est gay.
On demande à Suzy, elle fait comme,
« Je suis attirée par lui, il doit être gay. »
Oui, parce que c'est réciproque.
Il est gentil avec moi, il doit être gay.
As-tu déjà daté un gars que tu savais pas qu'il était gay,
puis tu l'as découvert après?
Non, pas en relation longue,
mais ça m'est arrivé d'aller sur des dates
et de faire « Hum, après moi, il y a quelque chose qui se passe
ici. » Oui, mais
pas des longues relations. Et comment ça se manifeste?
Comment tu sens que « Ah, bien, ça, c'est un nouveau sexuel. »
Ah, bien, là, je vais avoir l'espoir en moi.
À part qu'il est sur Grindr pendant que tu parles ou...
C'est sûr que quand il est sur Grindr, je m'en doute.
Thank you.
J'avais un de mes amis je m'en doute. Oui, quand il me raconte.
J'avais un de mes amis qui m'avait raconté...
Il est sorti du garde-robe, mettons, mi-vingtaine.
Puis là, j'étais comme...
Depuis quand tu savais que tu étais gay?
Il disait, je ne le savais pas, je ne le savais pas.
Je l'ai appris dans vingtaine.
Puis là, j'ai fait...
Quand tu regardais de la pornographie,
tu regardais-tu plus les gars ou les filles?
Puis il disait,
« Non, mais c'était juste des gars. »
Là, c'était comme...
C'était comme un simple,
tu devrais avoir des doutes
que tu es peut-être gay
quand tu regardes juste du gay porn.
Oui, ça aurait pu m'aider.
Mais lui, il n'avait aucune idée.
Il était comme,
« Oui, c'est ça, c'est un film de boys. »
J'ai sûrement daté ce gars-là.
Mais oui, c'est ça. J'ai sûrement daté ce gars-là. Mais oui, c'est ça.
J'ai commencé la soirée
pendant la pandémie.
Je n'ai jamais fait la soirée en live.
Je l'ai fait beaucoup,
mais je n'ai jamais vécu
ce que vous avez vécu beaucoup
de faire de la radio au Roger ou à elle avant.
Moi, j'étais vraiment au téléphone
pendant la pandémie.
C'était comme moi dans ma salle de bain
et les gars qui entendaient moi aussi.
C'était grisant.
C'était vraiment le fun.
C'est comme votre public.
Le trip de la soirée, c'est beaucoup le public.
Ce n'est pas un immense public.
Ça reste quand même niché, mais c'est une secte.
Les fans de la soirée sont vraiment fans.
Ils venaient au Roger et faisaient la queue
en plein hiver à 2h de l'après-midi pour être là.
C'était vraiment grisant d'être avec cette
gang-là. Toi, t'étais au téléphone avec
trois gars au bout du fil, Jean-Philippe
qui magazine en même temps,
puis...
Deux qui m'écoutent, c'est ça.
Mais c'était quand même super fun, puis ça m'a apporté beaucoup, parce que ça donne...
Il y a beaucoup d'humoristes qui ont
gagné beaucoup de visibilité en allant à la soirée,
qui ont fait des chroniques.
Michel, Maud, tout ça, ça nous a tous quand même
donné une bonne swing.
Moi, je l'ai fait au téléphone, mais maintenant,
c'est en studio, la journée.
Ce n'est pas le rejet, mais c'est plus le fun qu'au téléphone.
Tu y vas une fois par semaine?
Non, j'y vais plus aux deux semaines.
Comme une grosse rotation.
Mais là, la journée,
c'est moins d'humoristes, je pense.
À la soirée, il y avait beaucoup d'humoristes qui allaient.
Il y en a, mais il y a aussi Paul Oud.
C'est pas juste des humoristes.
Il y en a Thierry Petrovski,
il y a une rotation.
C'est beaucoup plus sur l'actualité aussi.
Ils ont trouvé l'actualité.
Un segment d'humoristes à la fin.
C'est juste une demi-heure.
Quand c'était la soirée, c'était deux heures par soir.
Ça me dit dimanche. C'est une demi-heure. C'est juste une demi-heure. Quand c'était la soirée, c'était deux heures par soir. Ça me dit dimanche.
Là, c'est une demi-heure.
C'était vraiment plus dense.
Est-ce que vous les faites,
mettons, en deux jours?
En direct.
En direct, oui.
OK.
Moi, je ne suis pas là
chaque jour
parce que je fais autre chose
cette année.
Je suis plus un collabo
cette année.
C'est plus Jean-Philippe
et Olivier
qui sont vraiment là
tout le temps.
Mais ils déplacent tous les jours
pour faire un 22 minutes
parce qu'avec les nouvelles,
c'est une émission qui dure 22 minutes.
J'ai l'impression que ça doit faire chier
de te rendre à Radio-Canne
pour 22 minutes.
C'était cool,
on était au mois d'août, c'était encore l'été,
c'était léger,
les tempêtes,
avec les bottes et le manteau.
C'est plus long de se rendre pas mal.
La formule est intéressante je pense pour le public
parce que tout va vite
et tu t'ennuies pas
mais pour nous,
des fois,
notre chronique
il nous reste 3 minutes.
Tout le temps à l'heure
il nous reste 3 minutes
on se déplace pour 3 minutes
fait que des fois...
Quand on est deux
on est mal
fait que tout le monde
parle super vite
parce que dès qu'on est
deux collabos
on est comme
je veux pas enlever
3 minutes à Charles Beauchesne
je sais que c'est bon
ce qu'il écrit
fait que je me mets
à parler super vite.
C'est vraiment... On a l'air malheureux.
On est malheureux.
On l'aïe le nouveau format.
Moi, je le dis, à la soirée, j'aimais mieux l'ancien format.
J'aimais le sous-écoute.
On est là, on jance.
À la soirée, il y avait un débordement constant.
On faisait des ouvertures de 25 minutes
alors que ça devait être 8 minutes.
Moi, c'est ça que j'aimais.
C'est ce que les gens aimaient beaucoup de toi.
La nouvelle émission,
quand vous avez arrêté la soirée,
c'était vraiment clair pour vous autres
que c'était fini.
Dans votre tête, c'est pas
« On va arrêter, mais on va revenir »
avec quelque chose de comparable?
Je pense que ça dépend des personnes.
Jean-Philippe, Olivier,
eux voulaient revenir.
Moi, je voulais que ce soit...
Je voulais faire d'autres train de préparer un spectacle.
Je voulais faire d'autres choses. J'avais envie de faire autre chose.
J'animais une émission à ICI Première aussi.
Je voulais animer.
Pour moi, je pensais que c'était fini.
Mais
je suis comme vraiment attaché
à ces gars-là. Puis attaché à...
Comment dire?
Le public.
C'est un lien particulier.
C'est un espace de liberté à Radio-Canada
de dire tout ce qu'on peut dire.
On ne le retrouve pas ailleurs.
C'est dans une radio à Radio-Canada,
dans un podcast.
Il n'y a personne d'autre
que vous autres, je pense,
à Radio-Canada qui est libre.
C'est ça, il y a une liberté.
On a une close grand-père.
On ne sait pas pourquoi.
Les premières années, on peut dire qu'on a une liberté. On a une close grand-père, on ne sait pas pourquoi. Puis les premières années,
bon là, OK, on peut dire, on a une notoriété
à Radio-Canada parce que les gens sont habitués de tout ça
et ils savent qu'on n'est pas trop cons.
Ce qu'on dit, il y a un deuxième degré.
Mais au début, on est arrivés là,
vraiment, avec nos gros sabots. Personne ne nous connaissait.
Puis la direction nous a toujours
donné cette liberté-là.
On ne comprenait pas pourquoi. Chaque semaine, moi, je me disais,
bon, bien ça, c'est cette semaine
où on va m'appeler dans le bureau. »
On va dire « OK, ça n'a pas de bon sens. Vous ne pouvez pas
dire des énormités comme ça. »
Je jouais beaucoup sur les préjugés. À l'époque,
il y a 10 ans, le contexte était quand même
différent. Je ne sais pas.
Éric Duhaime disait que les Noirs étaient des mauvaises
influences. Je faisais des entrevues
avec des Noirs. Je leur demandais
si c'était des gros préjugés. Je leur demandais
comment volait un iPad. C'est des affaires qui ne se peuvent pas.
Il y avait
une nouvelle sur le mot parentalité.
J'étais allé voir des gays qui avaient un bébé.
Je chartais les pires préjugés sur ce qu'allait devenir cet enfant-là.
Tout le monde
trouvait ça drôle. La direction
me voyait le lundi. C'était très drôle.
J'ai beaucoup ri.
Alors que dans un autre contexte,
dans une autre émission de Radio-Canada,
on ne peut pas dire le centième de ça,
il y a une liberté qu'on s'explique difficilement,
mais on peut faire tout ce qu'on veut.
Puis toi, avant la soirée,
tu étais journaliste?
J'étais recherchiste.
Moi, j'étais recherchiste.
Ça faisait 15 ans que j'étais recherchiste.
Je n'avais aucun rapport avec l'humour. Je voulais pas être drôle. J'étais un fan d'humour,
mais comme spectateur.
Tu t'avais jamais fait de radio?
Je faisais des chroniques culturelles, mais je faisais le remplaçant du remplaçant du
remplaçant. Quand le remplaçant d'été prenait deux semaines, je faisais sa job.
J'étais pas nécessairement très bon.
Je voulais faire des affaires sérieuses.
J'étudiais en théâtre.
Quand je suis rentré à Radio-Canada il y a 25 ans,
j'avais des petits relents de théâtre.
Je voulais faire des topos sur les grands prématurés,
les CHSLD, les affaires dark.
C'est ça que je voulais faire.
Une animatrice pour qui je suis recherchais me trouvait drôle
dans les réunions. « T'es drôle? Tu fais des affaires drôles? »
Je suis comme « Ben non, je suis pas drôle. »
Ça doit être choquant, ça, quand tu veux montrer que t'es
intelligent, mais tu te dis qu'on est nus
pis ils sont comme « Astide, bouffon! »
C'était exactement ça!
C'était comme une volonté de... Je sais pas pourquoi,
j'avais besoin d'être validé
par un côté sérieux, tu sais, comme
je voulais passer pour un intello que je ne suis pas vraiment.
Je voulais être quelqu'un que je n'étais pas vraiment.
Puis là, elle me disait, il faut que tu fasses des niaiseries,
il faut que tu sois drôle.
Je lui disais, tu n'as rien compris, toi.
Un jour, tu vas voir quand je vais être Bernard Pivot.
Puis effectivement, c'est quand j'ai commencé
à faire des niaiseries à la soirée.
J'ai commencé à être moi-même, que les choses ont commencé
à fonctionner un peu pour moi.
Puis c'est vraiment ça. C'est une révélation, parce que j'adore faire ce que je fais à la soirée. J'ai commencé à être moi-même. Les choses ont commencé à fonctionner un peu pour moi. C'est vraiment ça.
C'est une révélation parce que j'adore faire ce que je fais.
La soirée, ça a été la plus belle histoire de ma vie.
Ça a changé ma vie, vraiment.
Sur le tard, c'est une surprise qui est arrivée fin trentaine.
Depuis 10 ans, ce n'est pas rien.
Oui, 10 ans.
Depuis 10 ans, je fais plein d'enfer tripante.
En plus, fin trentaine, n'est pas rien. Oui, 10 ans. Depuis 10 ans, je fais plein d'enfer tripante. En plus, fin 30 ans,
tu es encore jeune, mais c'est assez vieux
que tu as eu une vie
avant ça.
Tu étais sûr que ça...
Ça faisait longtemps. Je n'étais pas malheureux.
J'étais dans l'ombre. J'étais recherchiste.
Je n'étais pas une salle d'attente.
Je n'attendais pas que...
Rendu à presque 40 ans, c'est un peu triste.
J'étais encore en train de penser que... J'aim que je cherche je pense jamais ça je trouve ça intéressant je faisais plein
d'émissions différentes rencontrer des gens des préentrevues que je te jeterai peut-être
arrivé comme une espèce de surprise qui ben ça m'a commis en contact avec quelque chose qui me
fait triper puis je le jeu j'aurais pu en vivre dans le fond par exemple c'est une bonne école
pour être interviewant vu que tu as job c'est de faire des entrevues mais oui mais je fais 15 ans
de pré entrevue fait qu'après quand j'ai commencé à faire je faisais comme ok ben
oui je suis habitué d'alimenter une conversation puis d'aller chercher le
meilleur de la personne tout ça fait que c'est une école intéressante ça je pense
puis là ton nouveau show sort au mois de mars tu me disais en haut les premières
médiatiques montréal québec c'est mois de mars, tu me disais? Oui, les premières médiatiques Montréal-Québec,
c'est le mois de mars et avril.
Montréal-Olympia-Québec.
Olympia, c'est Albert Rousseau.
Albert Rousseau.
As-tu déjà joué à Albert Rousseau?
C'est-tu là?
Non, c'est au Cégep.
Je pensais que c'était ta façon de m'amener sur le comédien.
Albert Rousseau...
C'est au Cégep.
Albert Rousseau, c'est à Sainte-Foy.
C'est dans le Cégep de Sainte-Foy.
Pour vrai, c'est la salle
la plus fun au Québec, je pense.
Tout le monde dit tout le temps ça.
La loge aussi, super belle.
C'est comme...
C'est dans le sous-sol.
C'est immense.
Si tu tasses le rideau,
tu peux rentrer dans la petite section
pour l'orchestre.
Quand il y a un orchestre,
il n'y en a jamais dans cette salle.
Tu rentres dans la petite fosse
et après, tu peux regarder le public.
C'est vraiment weird.
Tu te mets en noirceur et tu vois le monde rentrer.
Tu es loin de même. S'ils parlent dans ton mets en noirceur, tu vois le monde rentrer, puis t'es loin de même.
Fait que s'ils parlent dans ton dos,
t'es là, t'es en train.
C'est le fun de voir le public avant.
C'est déstabilisant.
J'ai fait...
C'était où, donc?
À Victoriaville, je pense.
Victoriaville.
Je fais le rodage,
quelque part cet automne,
puis je regarde à travers le rideau,
puis il y a quatre personnes assises dans la salle.
Puis j'écris à Suzy,
je fais comme ça un cauchemar.
Les rodages étaient complets partout. Puis j'avais tout. Il y a quatre personnes, puis j'étais vraiment pédiqué. Puis j'ai su qu'il y a quatre personnes assises dans la salle. J'écris à Suzy, je fais un cauchemar. Les rodages étaient complets partout.
J'avais que tout. Il y a quatre personnes.
J'étais vraiment pédiqué.
J'ai su qu'il y a un technicien qui est venu me voir
et qui m'a dit que le spectacle commençait à 8h30.
Il y avait cinq fois rien qui commençait à 8h à côté.
Les gens s'en venaient.
Mais j'avoue que quatre personnes, je ne savais pas quoi dire.
C'est une bonne pratique.
Surtout!
Ces gens-là ont payé. Ils méritent un spectacle. On leur donne tout. C'est la qualité pratique surtout ces gens-là ont payé
ils méritent un spectacle
les autres aussi
on leur donne tout
on leur donne tout
c'est la qualité
pas la quantité
tu sais mettons
15 personnes
t'es comme
asti
ok je vais le faire pareil
mais 4
qu'est-ce qu'il arrive 4
est-ce qu'on annule
est-ce qu'on jase à la place
je veux dire
c'est pas pour les chasser
mais est-ce que je vais vraiment
vous faire un spectacle
non mais je vais prendre un verre
j'allais m'asseoir avec vous
qu'on va jaser
le plus petit show que j'avaisais m'asseoir avec vous et on va jaser du processus.
Moi, le plus petit show
que j'avais fait un moment donné,
il y avait deux personnes
puis je leur avais payé
des drinks puis...
Toi, tu avais un show
devant deux personnes?
Bien, c'était dans
une soirée d'humour,
tu sais que...
OK, c'était pas...
C'était pas mon show,
mais tu sais,
il y avait deux personnes
puis moi, dans ma tête,
il allait canceller
mais là, eux autres
voulaient pas canceller.
Fait que j'ai fait, OK, mais moi, c'est pas vrai
que je vais faire des jokes pour deux personnes.
Je vais avoir l'air d'un épée.
Mais même eux, c'est beaucoup de pression
pour les deux personnes. C'est douloureux pour toi,
mais je veux pas être deux personnes devant un humoriste.
Moi, je serais épuisé de faire semblant de rire
pendant toute la soirée par empathie.
En plus, oui, c'est ça.
Si tu fais une joke,
moi, en plus, souvent, je parle au monde.
Mon crowd work, il y a du monde qui sont bons dans le crowd work.
Leur public est comme, c'est le fun, ils m'ont inclus.
Mais moi, je ris du monde. Fait que là, s'il y en a un des deux qui est comme,
il est trop de cul, lui, C'est un peu ordinaire.
C'est sûr que c'est plate.
Le reste du show, il est long
quand t'en as aliéné un sur deux.
Il y a personne qui trouve ça drôle
dans le reste de la salle
que lui, tu le prennes pour un trop de cul.
Toi, ton show...
Mais moi, c'est ça.
Mon show, il n'est pas aussi près
que celui de Sébastien.
Mais t'as une bonne heure qui roule.
J'ai une heure que j'ai faite au ZooFest
comme quelques fois
puis que je fais ici. Je l'ai faite au ZooFest quelques fois et que je fais ici.
Je l'ai faite en novembre.
Je la refais en janvier, en février.
Probablement que je vais la capter.
Ok.
Ça va servir
de quasiment info pub.
Ça va être comme de la promo.
Ça va être un show, mais ça va être à des fins promotionnelles
parce que je veux me forcer à écrire.
Il y a des affaires dans cette heure-là que j'ai écrites ilnelles parce que on dirait que je veux me forcer à écrire il y a des affaires
dans cette heure-là
que j'ai écrites
il y a 3-4 ans
puis que je me vois pas
comme commencer une tournée
dans 2 ans
avec ces numbers-là
mais là il faut que tu recommences
à zéro
pour ton premier show
alors qu'un premier show
c'est souvent des trucs
justement que t'accumules
depuis des années
ça crée une mise en danger
c'est peut-être une mauvaise idée
je sais pas
mais moi
c'est le but
c'est un peu de créer
une mise en danger
puis de me forcer
à écrire des'autres affaires.
Je pourrais ne pas recommencer à zéro,
mais on dirait que je l'aime l'heure que j'ai.
Je me dis que je vais m'en servir
pour présenter ce que je fais au monde.
De toute façon, il va falloir que j'attire des gens
dans ces salles-là.
As-tu commencé à écrire cette autre heure-là?
Non, je n'ai pas commencé du tout.
As-tu peur que ce soit jamais aussi bon que cette heure-là?
Oui, j'ai peur.
Je pense, pour vrai,
puis là, désolé de te dire ça,
mais je trouve la deuxième heure,
c'est la plus dure à écrire.
Parce que ta première,
t'as des idées que t'avais eues
quand t'avais 14 ans,
que tu m'as dit ça un peu,
mais la deuxième heure, t'es comme, bon,
qu'est-ce que j'ai pensé aujourd'hui?
Qu'est-ce que j'ai vécu dans la dernière année?
Parce que ta première heure, t'as vomi quasiment parce que c'est tout
ce que t'as accumulé. Je vais peut-être pas la capter
finalement. Non, mais moi, je pense
que c'est bon de faire ça,
parce que, bien, pas pour tout le monde, mais pour
toi, vu que ta force, c'est ton écriture,
fait que tu vas être capable
d'écrire une nouvelle heure relativement
vite. Je pense que oui. Puis t'sais, j'ai pas la
pression non plus, j'ai pas besoin
de la sortir un an après.
Je vais la sortir
quand elle va être prête
la deuxième heure et quart.
Fait que tu sais,
je me mets pas cette pression-là,
mais c'est comme pour,
c'est ça,
commencer un nouveau chapitre.
Est-ce que tu as comme un âge
comme à 40 ans,
il va falloir que j'ai,
bien peut-être pas 40,
mais mettons.
Bien oui, non, non, mais oui.
Non, non, mais c'est ce que
les années passent, hein,
dans...
Oui.
Quand tu m'apprends un chose, c'est ça que tu signes,
parce que c'est comme trois ans plus tard.
Oui, oui, c'est ça.
Il faut que je le prenne en considération.
Mettons que j'ai 35,
alors à 40, il faudrait que je le prenne.
C'est ça, c'est comme je suis jeune à 20 ans,
quand vous commencez, vous faites ça toute votre vie.
Nous, on a commencé tard.
On a commencé tard, puis là, on est encore plus.
C'est ça, ça nous stresse.
On a le réflexe, on a le pied dans la tombe
parce qu'on a commencé tard.
C'est ça, c'est comme manquer les tons réflexe, on a le pied dans la tombe parce qu'on a commencé tard. C'est sûr, on va être.
Je trouve que tu écris mieux
quand tu commences plus tard.
Tu as eu du vécu.
Moi, je me rappelle quand j'ai commencé
à 19 ans, tu n'as rien fait à 19 ans.
La seule vraie job
que j'ai eue avant ça, c'était de travailler dans un dépanneur.
C'est une vraie job,
mais à part savoir
c'était quoi le prix du samplon,
je n'ai pas beaucoup.
C'est drôle.
C'est sûr que quand tu commences tard,
on avait fait des jobs dans lesquels on écrivait
et je pense qu'on avait des choses à dire,
mais on n'a pas appris le métier
de façon organique en faisant
toutes les bars
toutes les soirées
les premières parties
les connaître
c'est ça
là je commence
à en faire des premières parties
mais c'est ça
un moment donné
t'arrives tard
fait qu'il faut comme
que tu
l'apprentissage accéléré
faut que tu le frontes un peu
toi ce qui est tough
en plus
c'est que
t'apprends
t'as appris le métier
mais connu
tu sais
je parle de la salle
fait que t'arrives
le monde font c'est le monde qui paye Fait que t'arrives, tu sais, le monde font...
Tu sais, le monde qui paye pour te voir,
t'es leur humoriste préféré ou t'es
dans leur humoriste préféré. Fait que
c'est weird pour eux autres. Alors que je suis débutant,
tu sais. De certaines façons,
oui, ça fait 10 ans que j'écris, je sais écrire une blague,
mais après, c'est pour de la radio.
C'est pas la même affaire.
Je le savais, mais je le sais encore plus
parce que, bon, j'ai changé mon écriture,
j'ai changé des trucs.
Il y avait des numéros complets
qui étaient beaucoup trop radiophoniques,
beaucoup trop racontés,
qui n'étaient pas de la scène.
Donc, c'est sûr qu'il y a un apprentissage
que je fais en accéléré devant des gens qui...
C'est ça, des gens qui sont habitués à la soirée
et puis ils connaissent le personnage, mais moi je dois quand même les surprendre.
Ils les surprendent et c'est pas parce que c'est tout nouveau et qu'ils ont payé le plein prix qu'ils veulent avoir un bon show.
Dans le fond, ils commencent. Effectivement, je ne les ai pas fait mes classes et les bars, mais ça se sent.
Ça se sent dans le corps, ça se sent dans un paquet d'affaires, dans ma façon d'aborder la scène.
Je ne suis pas très vendeur.
C'est super bon.
Il y a un apprentissage qui se fait.
Je le sens que ce n'est pas la même affaire.
Tu l'as fait en rodage.
Le premier rodage, il devait être stressant.
Oui.
J'ai vécu vraiment un moment d'horreur.
J'ai fait le gala de Rosalie Vaillancourt
cet été.
Ça s'est bien passé.
Puis le numéro...
Tu sais, on rode tout le temps les galas
à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Et je n'avais pas commencé
à roder mon spectacle encore.
C'était comme la première fois
que je rodais quelque chose.
Puis je faisais mon numéro
à Saint-Jean-sur-Richelieu
puis ça a été épouvantable.
Ça me rappelait quasiment Comédia.
Puis là,
on est au printemps
et je sais que je commence
à roder à l'automne.
C'est sûr.
Non, c'est bon.
Je commence à roder à l'automne.
J'ai un spectacle
d'une heure et demie
à roder à l'automne.
Je sais que j'ai signé
pour le printemps prochain.
J'ai une grosse machine.
J'ai des affiches et tout.
Puis là,
je fais mon premier numéro.
J'ai des problèmes de mémoire.
Je ne suis pas en contrôle
de mon texte
et le public ne me trouve pas drôle. C'est des personnes assez âgées qui étaient là qui avaient l'air de me juger. En tout cas, c'ai des problèmes de mémoire, je suis pas en contrôle de mon texte et le public me trouve pas drôle.
C'est des personnes assez âgées qui étaient là,
qui avaient l'air de me juger. En tout cas, c'est comme ça que je...
Tu sais, comme...
C'est pas juste qu'ils aimaient pas ça,
c'est qu'ils voulaient que tu sois là.
C'est pas des gens...
À ce jour, je me disais, ça va peut-être être souvent comme ça,
puis c'est jamais arrivé, mais c'est un public hostile.
C'était comme... Tu sais, les messieurs,
ils étaient en avant,
les bras croisés.
Ils essayaient de plus croiser leurs bras.
Oui, le plus possible.
Fais comme, prouve-moi que tu peux être drôle.
Puis, je n'avais pas encore commencé à travailler
comme metteur en scène.
La scène était grande, puis je n'arrêtais pas de bouger.
Je courais d'un bord à l'autre.
J'avais acheté des petits bottillons
qui faisaient clac, clac, clac, clac partout.
Puis là, j'étais perdu dans mon texte.
Je voyais les messieurs qui me jugeaient en avant,
les madames qui fouillaient dans leurs sacoches.
Puis vraiment, j'ai eu peur.
À ce moment-là, je me suis dit,
OK, je pense que je n'aime pas ça.
Je pense qu'effectivement,
c'est complètement autre chose que de la radio.
Je ne suis pas fait pour la scène.
Je vais me planter.
Je vais passer deux années et demie d'enfer
parce que je vais devoir respecter mon contrat
puis je vais haïr ça.
Je suis revenu chez nous
puis je vais haïr ça. Je suis revenu chez nous puis...
Je me disais, mon Dieu, je serais quasiment mieux d'avoir un accident.
Non, mais je me suis fait...
Je me disais...
C'est ça que je censurais.
Je me disais, peut-être que si je tombais malade,
au moins, je n'aurais pas l'humiliation de...
De faire le show.
T'essayais-tu de pogner la COVID?
T'allais partout.
Je ne t'aurais pas protégé longtemps. Mais moi, j'ai manquétu de pogner la COVID? T'allais partout. Mais ça t'aurait pas
protégé longtemps.
Mais moi,
j'ai manqué ce rodage-là
parce que j'avais la COVID.
Je t'ai écrit après,
je fais comme si c'était l'enfer.
Mais tout le monde
avait vécu ça
parce que c'était comme
un rodage pré-gala
où ils mettent 20 personnes
sur le show.
Puis là,
ils vendent ça comme
gala juste pour rire,
rodage.
Fait que là,
tout le monde est là
pour voir Laurent Paquin,
mais c'est nous
puis Colin Boudria,
fait que tout le monde
est comme lui.
Mais c'est pas contre Colin, mais je veux dire, tout le monde est comme lui Mais c'est pas contre Colin mais je veux dire tout le monde a vécu Est-ce que l'animateur anime cette soirée-là
Ou c'est quelqu'un d'autre
Ouais c'était Rosalie
Elle faisait ses numéros mais il y avait aussi des gens
Qui étaient dans d'autres galas
Dans le gala de Richelieu
Fait que là il y avait trop de monde
Ça devait être le dernier en fait
Fait que là tous ceux qui avaient manqué à cause de la COVID
Fait que ça a fait qu'il y avait bien trop de monde sur le pacing Pis être le dernier, en fait. Fait que là, tous ceux qui avaient manqué à cause de la COVID ou de je sais pas quoi, ça a fait qu'il y avait
ben trop de monde sur le pacing.
Fait que là, je suis rendu raconter
mes histoires d'enfance permanentes.
C'est qui lui, si je veux.
J'étais malheureux. Puis je lui dis à Charles Dauphiné
qui est le metteur en scène, je fais comme
« Je pense que j'aime pas ça. Je pense que c'est rare.
Je pense que je vais être malheureux.
Je pense que j'aime pas ça.
Puis après ça, j'en parle ça j'aime pas ça pis après ça
j'en parle aux autres humoristes
on est en train
d'avoir une expérience
épouvantable
j'ai eu ma première expérience
dans un truc épouvantable
pis après ça
je suis venu cet été
une couple de fois ici
roder ce numéro-là
pis je pense
que ça s'est bien passé
Dominique Tartif
a fait une bonne critique
de ce numéro-là
de toi oui
pas de moi
de tu
mais pour vrai
t'as passé
comment proche d'appeler Je Suis Horrible pour faire
« Écoute, on va reparler de la production du show. »
Là, non.
Parce que je trouvais qu'il était trop tard.
Je me disais, il faut que j'assume.
Il y a des billets de vendu.
Tout était fait.
Je me disais, il y a trop de grosses...
L'humiliation va être là.
Je suis comme...
C'est vrai, c'est humiliant de faire...
Je sors un one-man show,
le mois d'après, ton one-man show...
J'en fais pas.
J'ai d'autres projets. Quel projet?
Regardez des films.
C'est la pire affaire qui puisse arriver.
Je viens de m'abonner à Crave.
Il y a beaucoup d'affaires sur Crave.
À la soirée, on est beaucoup dans l'auto-promotion.
C'est comme un renegade. Je fais juste parler de mes affaires.
J'arrête pas. Évidemment, ça faisait deux ans
que je parlais
de mon one-man show
à la soirée
et que je fais
un one-man show
et que les running guys,
il y a des humoristes
qui viennent.
Nous, les humoristes,
nous, la scène.
Je ne peux pas.
Mais dans le processus,
j'ai failli.
Je demandais souvent
à mon agent
« Est-ce qu'il est trop tard
pour arrêter? »
Il est trop tard.
À Martin, il disait
« Oui, il est trop tard,
oui, il est trop tard. »
Mais je voulais souvent arrêter.
Mais là, je... Mais la...
T'as fait combien de shows à date, tu penses?
Là, j'ai fait 30. J'ai fait 30 shows.
La beauté, tu sais, dans les débuts, là,
moi, ce que je m'ennuie le plus
du début, c'est que tu t'améliores
tellement. Mettons, tu sais, la différence
entre ton show 5 puis ton show
15, t'es une autre personne,
tandis qu'après 20 ans,
après 4000 shows et 4050 shows,
c'est tout pareil.
Mais j'ai poigné.
Là, je trippe dans le rodage.
Je suis en train, à l'opposé
du moment terrible que je raconte là,
mon automne, c'était le plus bel automne de ma vie.
Le rodage, je passe super bien.
Évidemment, je me fiais
à cet événement-là.
Je me disais
ça va être douloureux
le rodage
je vais vivre l'humiliation
je vais avoir encore
des gens qui vont me juger
qui vont être hostiles
devant moi
et ça n'a pas été ça
puis rapidement
effectivement
disais-tu
Mike Ward avait raison
ben oui
c'est sûr
mais pour vrai
t'allais porter ton CV
au club vidéo
puis tu sais
quand je parle de ça
de l'humiliation
je fais comme
il y en a plein
qui vont dire bon tu fais le masque quelle prétention d'avoir voulu faire un CV au club vidéo. Puis, tu sais, quand je parle de ça, de l'humiliation, je fais comme il y en a plein qui vont dire,
« Bon, tu fais le masque,
elle prétend ça d'avoir voulu faire un show. »
Finalement, c'est vrai que, tu sais,
cette blague-là que tu as faite, pour vrai,
c'est un moteur pour moi.
Quand tu dis, bon, pour les trois personnes
qui savent pas ce qui s'est passé,
la soirée de T'en cours jaune,
on a fait un numéro épouvantable
dans un gala comédien que Mike a animé à Québec
avec les gars de la soirée, Fred Savard à l'époque.
On s'est plantés, on a été hués.
Et le seul bon moment de ce numéro-là,
c'est quand Mark...
Mark?
Quand Mark a dit,
c'est leur première présence sur une scène
et c'est sûrement leur dernière.
Le seul rire.
C'est le seul rire qui plus est
un standing ovation. Tout le monde s'est levé pour faire une ovation.
J'ai eu un standing
sur une joke.
Moi, dans ma tête,
je me disais, il ne faut pas qu'il y ait raison.
Il faut qu'on en fasse encore de la scène
et qu'on ait du plaisir.
C'est un bon moteur, la haine des autres.
En tout cas,
pas la haine, mais le doute.
Mais pour vrai, te faire huer,
moi, je me suis déjà fait huer sur scène.
Ça fait mal, mais après, tu fais,
« Asti, je vais travailler plus fort. »
Après, mais sur le coup, tu désorganises un petit peu.
Oui, oui.
Mais vous vous sortiez,
t'étais-tu en train de sortir ou t'étais comme sur scène?
T'avais-tu fini, mettons, quand c'était fait hué?
Non, moi, c'est que moi, je le savais pas.
Ça faisait...
Il y a une soirée à Edinburgh qui s'appelle Late and Live
que s'ils aiment pas ça, ils t'ont eu.
Puis après, tu crisses ton camp ou t'essaies d'erguer.
C'est comme dans la convention.
C'est pas exceptionnel de te faire huer.
Non, mais tout le monde...
Bien, tout le monde.
Tu sais, une personne sur deux se fait huer.
Mais moi, je le sais pas. Puis j'arrive là-bas, puis jenel de te faire huer. Tout le monde. Personne sur deux se fait huer. Je ne sais pas.
J'arrive là-bas et je commence à me faire huer.
J'aurais dû juste partir,
mais ils m'ont engagé pour 15 minutes.
Je vais faire 15 minutes.
Je me suis fait huer pendant 10-15 minutes.
Quand je suis débarqué,
le monde me faisait des câlins.
Il était comme, tu es bien fort.
Tu es resté.
Je me suis dit, oui, mais Chris, il faut que je fasse mon temps.
T'avais pas l'option de t'en aller.
Non, non.
C'est quand même absurde.
Mais qu'est-ce que tu trouves le plus violent entre te faire ruer et un silence à une série de blagues?
Un silence, c'est violent.
Le plus violent, je trouve, c'est l'affaire que tu disais à Saint-Jean.
C'est pas le silence, c'est le jugement. Oui. Mais le plus tough, c'est le... Ah oui, c'est l'affaire que tu disais à Saint-Jean. Ce n'est pas le silence, c'est le jugement.
Le plus tough, c'est le…
Ah oui, c'est comme « Hey, qu'est-ce que t'as dit, carlisse? »
Dis-le tout fort, moi.
Tu me parles comme on est à l'école.
Tu parles dans mon dos, on n'est pas débiles.
J'ai l'impression que depuis que je fais un peu de scène,
que je suis un public plus généreux.
Moi, j'ai l'impression que depuis que je fais un peu de scène, que je suis un public plus généreux. Moi, j'ai l'impression que dans la salle,
les premiers rangés,
je vois des gens qui regardent leur iPhone
ou qui baillent en premier rangé.
On vous voit bailler, on vous voit regarder.
Et à l'inverse, quand vous riez,
vous avez juste un regard généreux,
ça fait du bien.
Ça, je n'ai jamais compris le monde.
Moi, j'aime ça.
En haut, dans la loge,
on voit les deux bordels
live, pas de volume.
J'aime vraiment ça. On voit tout le temps
la première rangée et il y a tout le temps
une personne que tu fais
« Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? »
C'est juste un soin d'eau
d'une fille.
Il ne peut pas choisir, je pense.
Souvent, je pense que c'est
le méliciaux qui te place
ou la personne qui te place.
Mais il y a du monde qui se dit
« Mets-moi en avant, mets-moi en avant. »
Mais si tu sais que tu es le genre de personne
qui est le même,
il y en a qui apprécient dans leur tête.
Moi, c'est ce que je trouve pire.
Au-delà de regarder ton sel
et je me dis que ça peut arriver un moment. Mais la personne, il y en a qui apprécient dans leur tête. Moi, ça, c'est ce que je trouve pire. Au-delà de regarder ton sel, je me dis que ça se peut que ça arrive un moment.
Mais la personne, il y en a toujours une
qui a juste un air bête tout le long.
On dirait que c'est un effort constant
de ne pas sourire.
C'est sûr que tu regardes ton sel.
Tu as juste le goût de crier.
Qu'est-ce que tu fais ici d'abord?
Reste chez toi.
Je ne t'ai rien demandé.
Je ne t'ai pas appelé pour que tu viennes.
Tu ne peux même pas faire un sourire.
Ton écoute active ne t'amène même pas un petit sourire.
Moi, je me connais assez pour savoir.
Moi, je suis un bon public de quatrième rangée.
Parce que je ris bien fort,
mais je ne ris pas à toutes les jokes.
Je sais que c'est déstabilisant
quelqu'un qui est de même,
qui fait comme...
Ah!
Ah!
Ah!
Quand j'aime ça, j'aime vraiment ça. Stabilisant quelqu'un qui est de même, qui fait comme... Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah! Ah! Ah! Ah! En 4 ans, j'ai mangé, puis le reste du temps, j'ai un ostie d'air bête. Parce que plein de fois, moi, j'envoie des choses,
je fais comme, ah, c'est brillant,
tu l'apprécies, mais tu n'appelles pas le rire sonore.
Non, non.
Mais nous, quand on est sur scène,
on veut que toutes nos blagues
amènent un rire sonore.
On voudrait donc, mais on sait que ce n'est pas ça la vie.
Moi, dans le temps, je me suis fait opérer
au lasage, mes yeux,
puis ça m'a pris deux ans avant
de ne pas regretter ma décision.
Parce que la beauté de quand tu ne vas pas bien,
c'est que tout est flou.
Fait que tu sais, j'entendais le rire,
mais je ne voyais pas que lui ne riait pas,
elle étant tabarnak.
Fait que moi, j'étais juste heureux.
Puis aussitôt que je voyais le monde,
tu sais, comme toi à Saint-Jean,
d'être capable de dire,
il y en a une qui fouillait dans sa sacoche, l'autre...
Chris, t'aurais été tellement
pleureux. Ajoute-toi des lunettes
qui sont... qui ont pas de vite.
Je sais pas, tu sais.
C'est vrai qu'elle peut pas voir. Mais en même temps, moi, ça m'angoisse
parce qu'ici, quand on joue ici, on voit moins
que dans l'autre. Puis moi, ça m'angoisse.
Moi, dans l'autre, tout le monde ici...
Ici, effectivement, on voit la première rangée.
On voit la première rangée, mais on voit pas le joueur.
C'est une belle rangée généreuse, d'ailleurs.
Tout le monde est très beau.
Il n'y a personne qui me juge.
En tout cas, ça ne paraît pas si vous me jugez.
Personne n'a du chat à sa sacoche.
Personne n'a l'air d'avoir envie qu'on ne soit jamais nés.
Ça, c'est bien.
Mais dans le bordel 1, tu vois tout le monde.
Mais ici, moi, des fois, ça m'angoisse d'entendre
et de voir juste la première rangée.
C'est ça que ça débarque des soirs.
Il y a des soirs aussi où ça te convient de ne pas voir personne.
Tu es plus fragile.
J'aime ça voir.
Il n'y a pas tout qui appelle le rire.
Mais des fois, tu vois que le monde est avec toi quand même.
Tu vois leur face et tu te sens bien quand même parce que tu t'accroches à ça.
C'est juste un sourire dans les yeux.
Quand tu es silencieux et que tu ne vois rien,
tu es comme « je suis dans le néant, je vais être dans le ventre de ma mère. »
Ça ne va pas.
Vous comprenez ce que je veux dire?
Moi, l'affaire que ça n'arrive pas souvent,
mais des fois, c'est normal,
quand tu joues tard le soir,
il y en a du monde qui sont fatigués,
mais de voir quelqu'un bailler,
ça, c'est l'affaire qui me fait le plus mal.
Sors un gun de ta sacoche
et tire-moi en pleine face
la même affaire que tu me fais.
Surtout quelqu'un qui leur tient, tu sais, comme un...
Ouais!
Tu sais, qui est comme...
Fais ça, André, fais!
C'est ça!
Il y a plein de trucs,
il existe plein de trucs, oui.
Non, c'est vrai que c'est insultant, le baïman.
Pourtant, ça arrive, il y a des shows à 11h30, c'est normal,
mais c'est insultant.
C'est comme une espèce de lutte.
J'avais fait ça avec le gars
en question qui était vraiment hyper hostile.
Je le regardais tout le temps
et je faisais une blague sur deux.
Je m'adressais à lui.
Je ne sais pas pourquoi.
Alors que tout le monde riait.
Tout le monde était généreux.
J'essayais à lui.
Je me disais que je vais finir par rire.
Celle-là, au moins drôle.
Celle-là, je comprends être un peu nichée.
Mais celle-là, tout le monde donne une claque.
Il faut que tu la trouves drôle un peu. Arrête de perdre tons être un peu niché mais celle là tout le monde donne une claque pour la peau le score non je peux arrêter de perdre ton temps ton énergie
sur ce que le monde veut évidemment je sais que tu veux focus et sur la personne les suksiri alors
que c'est juste lui quand on reste alors que moi je fais comme à qui mais lui dans le fond il a
raison de me trouver poche c'est lui les autres c'est juste des abrutis qui rient à rien.
Tous les autres sont des épais.
Ils sont des épais, c'est eux-mêmes.
Ils ont tellement de belle confiance.
Lui, il ne s'en laisse pas imposer.
Puis quand c'est plate,
ça ne va pas en s'améliorant.
Tu penses, OK, là, c'est le même vu que c'est nouveau,
mais dans 20 ans, ça va être pareil.
Tu restes frages fragile tout le temps
à la fin qui m'a le plus fait capoter je pense depuis je fais de l'humour c'est
première fois que j'avais fait un choix avec yvon deschamps de voir qui était
exactement comme toutes les humoristes de ma génération toutes les humoristes
la génération après que il regarde le monde ast « Ah, je ne sais pas, ça va marcher. » Je suis comme, « Voyons, Cali, c'était Yvon Deschamps. »
Il était encore stressé.
Il était plus stressé que moi.
Il ne serait pas Yvon Deschamps
si il n'avait pas tout le temps cette fragilité-là.
Ce que je me demande dans toutes les affaires
que je fais, que je sais qui sont des affaires de débutants,
mais je me dis peut-être que ça reste
et que les gens font juste semblant que ça n'existe plus.
Quand tu arrives et que tu vois qui d'autre joue,
tu ne veux pas jouer devant des gens
super expérimentés
et connus.
Moi, je suis tout le temps
en train de me dire
est-ce que tout le monde
se dit que je fais
tout le temps
le même stock,
tout le temps.
Ça, c'est ma grande angoisse,
ma même névrose.
Je ne sais pas si
tout le monde se dit,
c'est peut-être juste moi
dans le fond,
mais moi,
je suis tout le temps
en train de me dire
ce qui joue,
je ne peux pas faire ça
parce que je l'ai fait.
Alors que tout le monde
s'en crie,
tout le monde ne se rappelle pas
probablement quel joke j'ai fait, mais moi, ça m'obsède. Je suis comme, ils vont se dire qu'il ça parce que je l'ai fait. » Alors que tout le monde s'en crie, tout le monde ne se rappelle pas probablement
quel joke j'ai fait, mais moi, ça m'obsède.
Je suis comme, ils vont se dire qu'il n'y a qu'un autre.
Oui, ça, c'est vrai.
On a comme l'impression que les gens suivent absolument tout ce qu'on fait.
Il y a une prétention là-dedans de faire comme
« Oui, mais je ne peux pas te dire ça parce que je l'ai dit à la soirée
il y a huit ans et je l'ai dit à Sébastien Diaz
il y a cinq ans. »
C'est même pas télévisé.
C'est-à-dire que tout le monde, c'est ma mère,
tout le monde suit tout.
Mais non,
ça marche pas de même.
Mais pour vrai,
les seules affaires
qu'on se rappelle,
c'est des numéros
qui sont ridicules.
Mettons,
si t'étais le genre
d'humoriste
que tu finissais
avec une danse
puis un costume,
là,
on ferait comme
bon,
là,
là,
encore son colis
de costume.
Ça marche pas.
Mais tu sais, sinon, le monde ne te marque vraiment pas.
Elle fait encore le bit du Chris Le Chapeau.
Ça, vous le sauriez, mais OK.
Mais sinon, moi, ça me stresse.
Moi, on dirait, quand on a arrêté pendant un bout à cause de la COVID,
quand on revenait, je venais souvent au bordel
et je ne redais pas des nouvelles affaires.
Je redais juste le fait d'être un humain sur scène.
Je faisais des trucs de mon one-man show
que j'avais écrit, mettons, il y a 4-5 ans.
Puis là, je me sentais weird.
J'étais comme, c'est weird.
Tout le monde arrive ici avec des V1, des V2.
Moi, j'arrive avec des jokes que j'ai gagnés des oliviers avec.
C'est bizarre.
J'ai l'air du monsieur qui fait comme,
« Hey, je suis encore bon, moi, c'est moi.
Je vais vous montrer, tabarnak. »
Ça, je me sentais mal.
Tu vois, moi, je me sens,
« Écoute, c'est pas pareil,
mais quand même, moi, je ne fais pas des V1 au bordel.
Je ne peux pas, là. »
« Je ne peux pas. Non, je ne veux pas.
Je ne veux pas le faire.
J'ai trop peur de tout. »
Je pense, une V1 au bordel,
tout le monde qui fait une V1,
je les trouve absurdes parce que
tout le monde est ici.
Les humoristes, c'est chaud.
C'est comme les meilleurs.
Tu ne veux pas arriver avec
un flash que
peut-être c'est drôle.
Tu ne veux pas du monde.
Vous les faites où, vos V1? Dans d'autres soirées.
Dans des soirées.
Il y en a qui disent qu'ils font des beaucoup plus rochantes
qui te donnent envie de ce gunning.
Pour vrai,
la hiérarchie des soirées d'humour,
je sais que plein d'humoristes
ne peuvent pas venir ici.
Il faut que tu sois établi,
que tu aies une renommée
ou que tu aies beaucoup de métiers.
Comment ça fonctionne?
C'est comme la mafia.
Il faut que tu ailles à quelqu'un qui t'endosse
pour t'amener au bordel.
Tu finis pas l'école et tu fais comme
« Je vais aller au bordel le prochain soir. »
Il y en a qui ont écrit comment y aller,
mais souvent, il y a des gens qui t'endossent,
tu te fais proposer.
La première fois que tu te fais proposer,
c'est quand il y a quelqu'un qui a annulé
et c'est « Viens ce soir. » Il faut que tu saisisses la te fais proposer souvent c'est comme il y a quelqu'un qui a annulé puis c'est viens ce soir puis là
il faut que tu saisisses
la chance
puis ça prend
au début c'est comme ça
tu remplaces
cette dernière minute
puis là quand ça fait
assez de fois
tu peux faire
par exemple
tu sais les nouveaux
les open mic
ça c'est accessible
à tout le monde
mais tu sais
un show normal
puis même souvent
quand c'est la première fois
on book des 7 minutes
au lieu de 12-15 juste pour être sûr
que tu sais quand le monde paye pour voir un show que tu sais on vend ça comme hey c'est comme des
c'est des humoristes de calibre gala juste pour rire fait qu'on veut pas mettre n'importe quoi
c'est à dire que j'ai fait le gong show avec des juges avec Anthony Rémillard et Charles Desvaux
moi j'étais très mauvais juge parce que moi je suis pas capable de dire à quelqu'un qui est poche,
même si c'est pour être drôle.
Tu pensais que tu étais bon sur ton gong show?
Oui.
As-tu gagné?
Non, je ne ferais jamais ça.
J'ai dit à Anthony, je ne suis pas sûr que je suis bon pour faire ça.
Même si c'est à la radio, je suis un peu gie et un peu baveux.
Je n'ai pas envie de dire à quelqu'un,
« Va t'asseoir, grosse niaiseuse, ce n'est pas bon. »
C'est comme juste comme...
C'est sûr, je ne suis pas obligé de le dire comme ça,
mais je veux dire,
c'est comme juste de se présenter sur scène.
Surtout, moi, je suis comme dans une époque
où je commence à le faire.
Je suis très conscient de...
Je suis conscient de...
Bon, puis aussi, je n'ai pas la, mettons, ta renommée
ou quelqu'un qui, comme Louis-José, peut se permettre.
Je suis comme Jean-Sébastien Girard,
qui me dit de la réalité d'être drôle sur scène.
Qui me dit que j'aimerais pas en être.
C'est sûr, c'est ceux qui en faisaient avec, à peu près tous,
plus d'expérience de scène que moi.
Je vais me calmer l'impitoyable.
Mais il y a quelque chose que je trouve extraordinaire.
Moi, j'admire même ceux qui étaient pas bons.
De se présenter sur scène, d'avoir le...
Tu sais comment,
j'allais compter des jokes.
Il y a quelque chose de...
Ouais!
Mais moi, ça suscite le respect.
L'admiration, oui.
C'est que tu respectes trop le fait de se présenter dans les gens.
Le courage que ça requiert.
Des fois, effectivement, ils ne sont pas drôles.
Moi, j'aime tellement les open-micers
parce qu'ils font ça juste pour l'amour de la blague.
Puis il y en a, la beauté
du monde, mettons qu'ils font le gong show
et qu'ils viennent au Open Mic, il y en a que tu vois
tu fais, ok, lui ou elle va
devenir vraiment
huge. Il y en a
d'autres, tu fais comme, ok, ça c'est vraiment
un problème de santé mentale.
Ils sont les deux ensemble
mais ils aiment autant ça.
Ils sont là par amour.
Les deux pensent qu'ils vont percer.
Même souvent, c'est celui avec un problème de santé mentale.
Il pense qu'il va percer.
Il est comme, voyons, tabarnak, pourquoi?
J'en aime pas de gars là.
Les gens, souvent, c'est comme le comique de la famille.
Tu devrais en faire des blagues.
C'est drôle quand tu cours une anecdote.
J'ai une amie de ma mère qui est décédée,
je peux me permettre.
Elle était comme...
C'est toi qui désormais...
Je ne sais même pas
si je peux dire ça.
Elle ne se voit pas bien.
Mon Dieu, que je...
Elle était...
Elle avait un problème de...
C'était une obèse morbide.
OK.
Mais tu sais, comme très,
très, très...
Très, très... Morbide d'habitude. Grande morbidide. OK. Mais tu sais, comme très, très, très obèse. Très, très, très obèse.
Bien, morbide d'habitude.
Une grande morbidité.
Il y a mort dedans.
Et c'est...
Es-tu morte de ça?
Bien, je me souviens,
elle a comme mort du cœur,
mais comme à 50 ans.
Mais tu sais, t'es vraiment...
Tu sais, quand elle mettait ses bras,
il était comme ça,
puis ses petites mains pendaient,
les têtes, là.
Je veux pas rire, mais c'est mime.
Puis je ris pas de ça.
On dit qu'on est en 2022, hein?
Mais Jeanne, t'es comme... On rit pas de ça, mais on l'imagine. Je ris pas de ça. On dit qu'on est en 2022. Mais Jeanne,
tu es comme...
On ne rit pas de ça,
mais on l'imagine.
Je ne ris pas de...
On l'imagine ça.
Java de hot
avec une petite robe.
Une robe d'été.
Une robe soleil.
Mais ça,
ça fait juste une parenthèse.
La soirée,
la soirée est encore jeune.
Audio,
l'application de Radio-Canada,
on crée un calendrier
de l'avant
où pendant 24 jours,
ils ont mis 24 anciennes émissions.
C'est épouvantable.
Les gens se plaignent.
Ils disent,
« Voyons, ça n'a pas d'allure.
Ils sont grossophobes,
ils sont homophobes. »
Mais oui, c'était il y a 11 ans
et les choses ont tellement bougé,
beaucoup.
Effectivement,
on faisait beaucoup de jokes de gros
à la soirée.
Je me suis fait...
Aujourd'hui, je ne trouve même plus ça drôle.
Ce n'est pas juste parce qu'il ne faut plus trouver ça drôle.
C'est qu'effectivement, même nous, on change.
Mais celle qui était obèse
dans la chambre en ville,
en plus, Annick Posé,
elle ne faisait pas le rôle de la femme grosse
parce qu'elle était grosse.
Forcément, c'était celle qui faisait le...
Mais...
Ça va super bien.
Et là, les premières années
C'était tellement gratuit comme elle
Ça fait 20 ans qu'elle n'existe plus
Elle a juste joué dans le chambre en ville
Puis ça s'adonnait que pour vrai
Ben pas pour vrai, c'est correct d'être gros
Ah Seigneur
On peut l'annuler
L'anecdote aussi
On peut vraiment l'annuler
Tout ça pour dire que je faisais des blagues
à la soirée, il y a quand même juste 10 ans,
sur le fait qu'elle était grosse.
Je me souviens d'une blague que j'aurais entendue là-dedans.
C'était comme...
Non, non, mais...
Je la fais parce que je veux montrer
à quel point les choses changent.
C'était pas drôle.
J'ai un feeling que je vais rire fort.
Attends. Je me souviens... j'ai un feeling je vais pas exactement mais il y avait puis le jeu fait qu'elle espérait après après ce que la, c'est vraiment, il y a 10 ans... C'est fin, là.
Ah, c'est de la dentelle,
ça.
Puis les gens écrivent,
comment ça se fait
qu'ils disent...
Il y a 10 ans,
effectivement,
aujourd'hui,
on ferait pas ça.
Vous voyez juste
comment j'ai de la misère
à dire ce que
je suis en train de dire.
Mais pourquoi
je suis en train de parler
de...
J'ai pas réussi
que tu vas te réveiller
cette nuit en pensant...
Tu parlais de ta grosse matante
avec les petits bras.
Ah oui, oui, oui!
Tu avais des petits bras.
Ah oui!
Et puis, c'était vraiment...
C'est vrai que dans 10 ans,
tu vas expliquer pourquoi
tu n'aurais pas dit ça.
Dans ce temps-là, je pourrais raconter ça
en 2032.
La madame avec les petits bras,
c'était une amie de ma mère,
et donc, elle était très consciente, puis elle avait développé
comme...
On peut-tu dire ça?
Ah!
En tout cas, il y a certaines personnes
de certains points qui sont drôles.
Ça se dit, ça?
Bon, je... Ah! Les gens, des fois,
qui sont... C'était ça, son clown à! Les gens, des fois, qui sont...
C'était ça, son clown à elle.
Son clown à elle, c'est ça.
Et je pense que ça traduisait une souffrance.
Pour vrai, elle était comme très clown.
Puis elle arrivait un moment que je l'invitais à ma fête.
Elle faisait des jokes de grosses.
Elle faisait des jokes de grosses.
Elle mettait ça de l'avant.
Puis elle arrivait déguisée à mes parties de fête d'ado.
Parce que je sentais qu'elle pensait qu'elle était jugée. Elle était déguisée en citron, genre? Non, l'avant et elle arrivait déguisée à mes parties de fête d'ado parce que je sentais
qu'elle pensait
qu'elle était jugée.
Elle était déguisée
en citroën, genre?
Non, non,
elle s'était déguisée
à un moment donné
en...
En coup de Leidman?
Elle s'était déguisée
à ma fête,
c'était à Saint-Jean
et elle s'était déguisée
en Saint-Jean-Baptiste.
Elle avait comme
un gros drapeau du Québec.
Elle avait un drapeau
du Québec.
Un gros drapeau. Elle avait un drapeau du Québec. Un gros drapeau.
Elle avait un drapeau du Québec.
En fait, c'est trois drapeaux cousus ensemble.
Oh, pauvre Lily.
Et puis, donc c'est ça.
J'ai l'impression que quand elle est arrivée,
on faisait comme, ah, mais voici la Madame Drôle.
Tout ce chemin-là pour dire que tout le monde disait autour d'elleici la madame drôle tout ce chemin là
pour dire que
tout le monde
il disait autour d'elle
ah t'es tellement drôle
tu devrais
t'sais te présenter
pis elle
elle se disait pour vrai
ouais t'sais
les dions
elle parle beaucoup
de son poids
elle est un petit peu grosse
donc je pourrais faire ça
fait que
tout le monde
il disait
elle a écrit
un one woman show
t'sais
ah oui
mais c'était pas bon
c'était pas humoré
c'était comme
mais c'est ça
pis là c'est ce qu'on arrive donc elle était motivée par beaucoup de gens qui lui disaient parce que le lien c'est ça plus ce qu'on arrive donc était motivé par beaucoup de gens qui lui disait ce
que le lien c'est le gang show tantôt des gens qui effectivement c'était comme une folle de
parter mais c'était pour vécu l'humiliation
elle a eu son accident
elle a eu un accident que moi je n'ai pas pu avoir
après Saint-Jean-sur-Richelieu
mais c'est peut-être aussi
dans le temps
quelqu'un disait
t'es drôle tu devrais être humoriste
t'écrivais un show complet mais là à ce temps
quelqu'un dirait ça
je vais aller essayer 3 minutes tu le sais tu devrais être humoriste. Tu écrivais un show complet, mais là, à cette heure, quelqu'un dirait ça. Tu ferais,
je vais aller essayer
trois minutes.
Puis tu vois que c'est pas...
Tu le sais plus vite.
Tu sais, parce que moi,
je suis le genre de personne
que quand j'ai commencé,
j'étais capable
d'être drôle
en trois minutes.
Mais si j'avais à écrire
un show complet
à 19 ans,
ça aurait été dégueulasse.
Oui, puis t'écris,
c'est ça.
Ouais.
Toi... Mais pourquoi je m'intéresse parce qu'on parle de ce fait que c'est mon
de vécu des affaires je pense que c'est un plus en même temps qu'on a le désavantage de pas que
le métier pour entrer mais en même temps j'ai des enfants mais comme tu dis quand tu te travailles
au dépanneur dans ta vie tu arrives à 19 ans tu écris sur quoi tu penses à quoi comment mais c'est
les observations c'est les observations.
Moi, c'était vraiment... C'était observations, mais moi, j'ai tout le temps...
Moi, je me rappelle, à l'école d'humour,
le premier jour, puis ils font ça,
mais ils nous avaient dit,
voici les 10 sujets ou 8 sujets
qu'on ne peut pas rire.
Puis là, moi, je prenais ça en note,
puis j'étais comme, je vais écrire
une joke là-dessus.
Puis je me rappelle, une des premières jokes que j'avais écrite,
il nous avait dit « tu ne peux pas faire de jokes sur les handicapés ». La joke que j'avais écrite,
c'était sur les amputés de garde. Dans le temps, il y avait la pub des amputés de garde. C'est un petit gars de 5 ans.
Moi, je peux remettre mon bras, pas toi. Non, c'est un petit gars, il avait 4 ans, il était ski alpin pas de jambes, pas de bras, puis il faisait du ski alpin
puis j'étais comme voyons, tabarnak, ça se peut pas
envoyer un jeune de 4 ans
à la guerre, c'était juste ça le gag
tu sais, vu qu'il a apporté de guerre
tu sais, mais
c'était vraiment ça mon
tu sais, j'aimais ça
les tabous
mais ça existe une liste
à l'école, on vous apprend des choses.
Je sais pas si t'es pas encore ça.
Apparemment, ils ont arrêté.
Quand ils ont vu que pour du monde comme moi,
je voyais ça comme un pédé.
C'est comme, tu penses qu'on peut pas?
Check moi, ben.
Y'avait quoi là-dessus, les personnes handicapées?
Y'avait l'homosexualité,
la mort.
L'homosexualité contre le piment fort. Comosexualité, c'était pas du piment fort.
À l'époque, c'était juste ça.
Moi, je me rappelle, il y avait pédophilie.
J'avais des jokes de pédophiles.
Le seul sujet que je n'avais pas réussi à rendre drôle à l'école,
c'était la mort.
Que je n'avais rien de drôle.
Puis après, j'ai écrit.
Mais je me rappelle, mon premier one-man show,
c'était comme ça me prend un numéro sans mort.
C'était comme un...
C'était le seul qui te restait. Oui, on dirait..., c'était comme ça me prend un numéro sans mort. C'était comme un sujet...
C'est niaiseux.
Moi, quand j'ai commencé,
j'hissais ça,
prendre un sujet qui est déjà drôle
et le rendre...
C'est déjà drôle.
T'as pas besoin d'un humoriste pour rendre
ça drôle, c'est déjà drôle.
Tandis que la mort...
La mort ou la pédophilie.
La pédophilie, c'est drôle un peu. C déjà drôle, tandis que la mort ou la pédophilie,
la pédophilie, c'est drôle un peu.
C'est là, mais... Une blague d'Edgar Fruitsier, ça a tout le temps sa place.
C'est tout le temps bienvenu.
C'est vrai, vous avez raison, dans le fond.
J'en ai pas assez des jokes de pédophilie dans mon heure.
T'es pas trash, toi!
Non, moi j'ai peur.
T'as peur ou ça te fait pas rire?
Ah non, ça me peut me faire... C'est pas la part qui me fait le plus rire, mais ça me fait rire.
Mais moi, ça me fait peur. Je suis pas game.
Moi, je suis vraiment une peureuse.
Suzy lève des flaques. Suzy, donc, oui,
elle fait des chroniques à la soirée.
Mais c'est peut-être correct
que tu me protèges de moi-même.
Ça va pas rester, mais en ce moment,
je suis très peureuse. Ça fait quelques fois que je te lève des flaques
que j'ai peur.
Donc, Suzy, revise nos textes et repose.
Tu as peur de quoi?
Tu as peur de créer des scandales?
Des poursuites judiciaires,
mais aussi des scandales.
Des poursuites, non.
Plus maintenant.
Plus des scandales.
Je ne veux pas que tu vives un scandale.
Elle écrit souvent dans le drive.
Elle écrit à côté du link.
Elle écrit « ish ».
Il y avait deux « ish ».
Il y avait deux « ish ».
En plus, toi, tu es avocate de formation.
Ah, c'est comme ça!
Tu amènes une crédibilité.
Je ne veux pas être cette personne-là,
parce que des fois, j'haïs ça quand les avocats
des diffuseurs sont trop heureux.
Souvent, c'est ridicule.
Mais j'imagine, d'habitude, mettons,
l'avocat ou l'avocate de TVA
n'écrit pas « ish ».
Non.
Non, ce n'est pas « ish ».
Je pense que c'est plus étoffé.
Moi, je fais juste des petits « ish ».
Mais souvent, les avocats,
je les trouve frileux.
Des fois, c'est juste comme...
Dans le fond, c'est qu'ils n'aiment pas la joke.
Ils ne sont pas la police.
Ça ne fait pas référence.
C'est méchant.
C'est ça.
Quand je mets des « ish »,
ce n'est pas parce que je pense
que tu serais poursuivre.
Des fois, je n'ai pas envie de...
Je suis comme « t'attends dessus avant Noël,
d'être dans plein d'articles.
J'avais une blague de Céline Dion que moi, je trouvais drôle.
Puis elle m'a vraiment écrit
« À une semaine avant Noël,
tu as envie de passer Noël avec les autres? »
Ben non.
En fait, drôle, la joke, c'est juste que
Céline...
C'était juste...
On build up ça comme si c'était la blague du siècle,
mais pas tant.
Mais je faisais des souhaits.
Mes souhaits pour la nouvelle année.
Je souhaitais à tout le monde différentes choses.
Je souhaitais à Céline de trouver un acheteur
pour son bâton de limbo.
Oui, à cause de sa maladie.
Parce que maintenant, elle est raide.
Elle a le syndrome de la perte.
Au-delà d'être choquante elle est même pas drôle en plus
genre je tiens à l'enlever
non mais c'est
elle a le syndrome de la personne raide
ça par exemple juste le nom de la maladie
le syndrome de la personne raide
moi je me suis rendu imaginer qu'elle pouvait plus faire de limbo
je trouvais ça drôle
la personne raide
ils décrivent
c'est pas
c'est juste une mauvaise description.
En plus, ça fait ça des fois.
C'est pas que c'est francophobe,
mais souvent, le nom en anglais du syndrome
est plus genre hot que le nom en français.
Céline, quand elle a fait son message en français,
elle a dit « Je souffre d'une maladie. »
En anglais, ça s'appelle « Weinstein's Wandsglass ».
C'est le nom d'un chercheur.
Pourquoi tu nous parles en français? Pourquoi tu nous dis comment le syndrome s'appelle en anglais, ça s'appelle Wenchting c'est le nom d'un chercheur pourquoi tu nous dis
comment le syndrome s'appelle en anglais
le nom français, il existe en français
ça s'appelle la personne red, c'est sûr qu'elle veut
trouver ça ridicule en français
c'est comme red person
c'est le nom du chercheur
c'est pas une traduction littérale
mais bref, c'est juste que je savais
que si tu faisais la joke, il allait y avoir
des commentaires de je vous écoutais mais je ne vous écouterais plus Céline c'est juste que je savais que tu faisais la joke et elle allait avoir des commentaires de
« Je vous écoutais, mais je ne vous écouterai plus. »
Céline, c'est une institution.
Probablement dans les 10.
Là, c'est que c'est l'une des rares fois.
Il y en a des gens qui ont des numbers Céline.
Il y a moyen de rire d'elle quand même.
Moi, je trouve que c'est déplacé.
Céline, ça faisait deux jours.
Ça faisait deux jours.
C'était une maladie.
C'était pas juste comment elle fait un vidéo ridicule
ou elle vend des sacoches.
Parce que t'arrivais plein de fois
qu'elle faisait des vidéos ridicules,
mais là, elle est malade.
Mais bref, finalement,
elle était même pas drôle, la joke fucker.
Mais non, c'est ça.
Je me serais battu pour rien.
Non, mais on dirait qu'on a oublié que...
Moi, c'est vrai.
Tu peux pas faire de limbo avec cette maladie.
Ben, je pense pas, non.
Mais je pense que même pas par la recette.
Je trouvais drôle l'absurde que non seulement elle puisse pas en faire...
Mais qu'elle en faisait beaucoup.
Qu'elle en faisait beaucoup.
Non, non, qu'elle en faisait beaucoup, qu'elle pouvait plus en faire
et qu'elle avait besoin de vendre.
De vendre son menton.
C'est qu'elle est tellement mauvaise avec l'argent.
Depuis que René est pris là, t'es comme, regarde, 4 piastres négociables.
C'est ça, elle est pas capable. 4 pi pièces négociables. T'es pas capable.
4 pièces négociables, je vais aller le porter.
Tu sais, il y a comme une blague, le genre de texte locard
que j'entendais quand j'étais petit,
c'est une blague que je trouvais tellement drôle.
J'ai une bonne puis une mauvaise nouvelle.
Le docteur qui dit ça à sa patiente, il dit
la mauvaise, c'est qu'on doit vous couper les deux jambes.
La bonne, c'est que j'ai trouvé un acheteur pour vos pantoufles.
C'est tellement drôle.
C'est tellement drôle, c'est tellement absurde que un acheteur pour vos pantoufles. » C'est un bon gag. C'est quand même drôle.
Je trouve ça drôle, je trouve ça tellement absurde que la préoccupation de ce gars-là,
ça soit de vendre ses pantoufles.
Comme si c'était une bonne nouvelle.
Il est libère.
C'était comme un pastiche de ça.
Moi, j'ai eu.
Ça fait que c'était même pas ta joke.
Même pas, c'était du plagiat, pas drôle.
J'ai eu quelqu'un, un moment donné, sous écoute, je parlais d'œuvres d'art ou d'artistes québécois qui étaient,
mettons, tu sais, comme Laurent Paquin, il peint, tu sais, Rousseau, puis Mariana,
qui, tu sais, elle colle des brillants sur des photos, tu sais.
Puis, il y avait, tu sais, je parle…
Je te raconterai une histoire après, je ne veux pas interrompre, mais faites-moi penser de vous parler de Raphaël Nadal.
Donne-moi un mot-clé.
Raphaël Nadal.
OK, continue.
Moi, je ne savais pas que Tex LeCard faisait des œuvres.
J'utilise le terme œuvre.
Il peinture des affaires.
Il y a quelqu'un qui a dit, j'ai une toile de Tex LeCard, t'avouerais-tu?
Il y a quelqu'un qui a dit, j'ai une toile de Tex LeCard, t'avouerais-tu?
Et il m'a envoyé une photo, puis c'était une femme écartillée qui a rouvré son...
Tu sais, comme mettons une photo de Hustler ou Penthouse.
Puis je suis comme, pourquoi je voudrais une madame tout nue
avec une touffe des années 70 dans mon salon,
que là, le monde fait, c'est quoi ça?
Tex LeCard!
Tex LeCard! Il paraît que ça a une certaine valeur dans le milieu de l'art, Tex LeCard. dans mon salon que là, le monde fait « C'est quoi ça? » « Taxe le corps! » « Taxe le corps! »
Il paraît que ça a une certaine valeur dans le milieu de l'art, « taxe le corps ».
C'est pas comme du Miguel Milar.
Il paraît que ça a une certaine valeur.
Moi, quand j'avais
commencé à faire un peu d'argent,
Picasso,
il était gratteux
et il allait au resto et il payait
en faisant des petits dessins.
J'avais acheté un petit dessin de Picasso
que c'était un monsieur qui enculait une madame
c'est l'affaire la plus vulgaire
que j'ai vue de ma vie
mais je trouvais ça drôle
que mes jokes vulgaires
ont payé pour cette oeuvre vulgaire
c'est comme ça chez vous?
je l'ai vendu
j'ai eu des problèmes
d'argent vu que j'arrête pas de dépenser.
J'ai été obligé
de la vendre. Mais t'as quand même eu un Picasso
chez vous. J'ai quand même eu un Picasso.
Mais c'était, puis il numérotait,
c'était son 32e
dessin de la journée. Fait qu'il
en faisait, là.
Tu peux acheter un
dessin de Picasso. Puis ça, t'icasso sauf à l'enquête ça
m'avait coûté je pense ça m'avait coûté mettons 6 700 pitié pour un picasso
juste moi en plus ma belle mère est témoin de jovo c'est elle qui fait le
ménage chez nous à chaque fois qu'elle faisait le ménage, elle mettait une petite serviette dessus.
– Dessus! – Pour pas...
Puis des fois, elle oubliait de l'enlever.
Puis là, j'arrivais dans mon bureau,
puis il y avait une petite serviette sur.
Puis on s'entend le dessin, tu vois même pas
si t'as un homme pis une femme.
On dirait un cochon qui encule une poule.
Tu sais, c'est cheap, là.
– C'est fait vite, lui, il faisait ça.
– C'est fait vite, mais c'est un Picasso.
Raphaël Nadal.
Oui, c'est ça. Je suis allé au...
J'aime beaucoup Mariana.
Ça commence mal.
Quand tu dis j'aime beaucoup,
c'est comme dire je ne suis pas raciste.
Je ne suis pas raciste.
Je n'ai pas raciste.
Je n'ai pas raciste.
On sait comment sont les musulmans.
On le sait. Mais je ne suis pas raciste. Mais on ami musulman. Je suis pas raciste. Non, on sait comment sont les musulmans. On le sait.
Mais je suis pas raciste.
Mais on le sait.
On le sait tous.
Puis, la preuve que je l'aime,
je suis allé à son vernissage.
Ça prouve rien.
Des fois, les gens...
Puis, pour vrai, j'ai acheté...
J'ai jamais dit ça.
Elle sait même pas, elle.
Et puis...
Donc, il y a un Raphaël Nadal
qui est comme à genoux victorieux
victorieux
ouais
et puis donc
elle a mis des paillettes
sur son corps
puis
j'ai comme bu un peu
je suis allé
au restaurant
avec mon ami Anis
mon ami musulman
oui musulman
fait qu'on sait
comment il est
c'est ça
on sait comment
ils sont eux autres
et donc
je m'en vais
j'aimerais ça
qu'il est vraiment
musulman pratiquant
fait qu'il boit pas mais toi tu te saoules devant lui
en faisant est-ce que c'est bon
est-ce que c'est bonne
on se rend au resto pis on a bu beaucoup de vin blanc pis là j'arrive
et la mère de Mariana elle est là
pis elle nous sert des cocktails
je pense qu'elle a une commandite
de petits cocktails
pis là nous ça plombe en beau beaucoup
pis là je vois le Raphaël Nadal avec des paillettes.
C'est trop bien beau.
Je vais avoir le Raphaël Nadal avec des paillettes
dans mon salon.
Il faut les commander.
Je dis, il y a une madame derrière une table.
Je vais vous le prendre.
Elle fait 400 piastres.
Je suis assez saou.
Je vais vous le prendre.
Elle dit, je vais prendre votre numéro de cellulaire.
Puis quand il va être arrivé,
je vais vous texter
puis on fera l'échange.
Puis évidemment,
quand elle m'a texté
deux, trois semaines après,
ça ne me tentait plus de l'avoir,
la Raphaël Nadal.
T'es-tu fan de tennis?
Zéro.
Zéro, OK.
Je pense que c'est ça.
La fin, c'est que
je trouvais Raphaël Nadal beau. Je pensais que c'était Mariana qui l'avait rendu beau. Oui, c'est ça la fin, c'est que je trouvais Raphaël Nadal beau, je pensais que c'était
Mariana qui l'avait rendu beau, mais non.
Oui, c'est ça, mais non, il est beau.
Il est beau.
Tu peux juste rentrer son nom dans Google Images.
Exact, dans Google Images.
C'est très accessible de le trouver beau.
Puis là, elle me dit donc qu'on a reçu l'oeuvre,
vous pouvez...
Puis là, je n'ai jamais répondu.
Puis là, elle fait comme, une semaine après, elle me répond, elle dit que ce serait le temps. Puis là, je fais comme, je ne vais jamais répondre. Puis là, elle fait comme, ben, une semaine après,
elle me répond,
elle dit,
ça serait le temps.
Puis là,
je fais comme,
je vais jamais répondre.
Comme ça,
la personne va penser
qu'elle a mal noté
mon cellulaire.
Fait qu'à ce jour,
j'ai jamais récupéré
mon rafale Nadal
avec des paillettes.
C'était-tu cher?
C'était-tu comme...
Ben,
300-400 piastres,
je pense.
Ah, quand même.
Oui,
plus cher que Google Images.
Puis c'était,
c'était un,
c'était pas un original,
c'était un...
Ben,
c'est comme une photo
de Google Images
qu'elle bonifie.
Pour vrai, ce n'est pas des blagues.
Je trouve ça sympathique.
Je ne pense même pas qu'elle ait la prétention
de penser que c'est une grandeur.
Il y a quelque chose d'intéressant.
C'est visuellement...
Pour vrai, je trouve ça beau.
Je ne trouvais pas pour l'avoir chez vous.
Non, pas pour l'avoir chez nous.
Je trouve ça cute qu'elle a sa mère
qui sert des drinks
c'est pas quelque chose
c'est bien con
c'est pas extraordinaire
mais c'est bien honnête
je comprends qu'il y a des gens autour d'elle qui ont envie de l'avoir
je voulais avoir Raphaël Nadal
t'étais juste saoul
il devrait faire
quand t'avances les oeuvres
il faudrait qu'ils te fassent passer
un livret sommaire.
Juste faire, écoutez, monsieur, t'as trop bu
pour acheter...
Le drug shopping, en général,
c'est un problème.
Moi, j'ai acheté l'autre fois
une montre sur Internet
que j'ai reçue
genre deux jours après
un appel
de UPS pour dire
« OK, il faut que tu payes les douanes sur la monte
que tu as commandée. » J'ai fait
« OK, ouais. »
Je savais que j'avais commandé une monte,
mais je n'étais pas sûr.
Après,
ils m'ont dit le montant qu'il fallait que je paye
pour la douane.
Juste en douane, oui.
J'ai fait « Ben non. » C'est douane. J'ai fait... Ben non.
C'est ridicule.
Renvoyez ça.
J'avais déjà payé la montre, mais ils l'ont renvoyée
et là, ils m'ont remboursé.
C'était 2500$ juste en douane.
J'étais comme, voyons, tabarnak!
Elle est belle, l'actrice, la montre.
Oui, elle est belle.
Mais...
Moi, j'étais revenu de la soirée est encore jeune un soir c'est le samedi
puis on avait fait le parti jusqu'à on avait closé et dans mon fils y avait
daniel redcliffe harry potter il y avait un paparazzi qui l'avait surpris sur un
balcon tout en culotte qui est en train de fumer en petite culotte.
Oui.
Puis je trouvais
ces petites culottes
vraiment très belles.
Je suis comme,
je vais avoir
les petites culottes
d'Adam Radcliffe.
Dans la vraie vie,
je n'aurais même pas
cliqué sur la photo,
mais là,
je suis comme un peu,
je veux,
si j'ai ces petites culottes-là,
je vais être comme...
Je vais être comme lui.
Je vais être comme lui,
je vais avoir ce corps-là
et tout.
Donc là,
je vais grandir
puis je vois,
c'est une marque
que je ne connais pas.
Finalement, c'est une marque australienne.
Et là, ça m'a coûté comme, je pense, 200 piastres
à cause des frais de shipping de paquets.
Puis je pense que l'équivalent de ça,
c'est comme des Heinz ici,
des affaires de Zellers ou d'une marque générique.
Mais j'étais content de les avoir.
As-tu commandé juste une paire?
Je pense qu'il y en avait deux.
OK.
Mais moi, j'achète clairement des affaires aussi. Si je suis soule, j'achète des choses que je T'as-tu commandé juste une paire? Je pense qu'il y en avait deux. OK. Oui.
Mais moi, j'achète clairement des affaires aussi.
Soul, j'achète des choses que je n'assumerais pas dans la vie.
Comme?
Des affaires bien trop sexy pour moi.
Je ne porte pas ça.
Puis là, quand je soul, je suis comme non, ça m'irait bien.
Pas de dos et pas vraiment devant non plus.
Des trucs de déshabillé ou genre une robe?
Non, non, une robe.
Un t-shirt un peu hokou.
Pas un sous-vêtement transparent
non non non pas de la lingerie
vraiment juste comme des robes
que j'assumerais pas dans la vie
pas des sous-vêtements sexy pour aller en massothérapie
non non pis c'est
en passant
mais je pense que c'est pire parce que les robes
à la limite des sous-vêtements peut-être que j'y garderais
pis j'attendrais mais là la robe je la mettrais jamais
à la limite par exemple sous-vêtements, peut-être que j'y garderais et que j'attendrais, mais là, la robe, je ne la mettrais jamais. À la limite, par exemple, une robe trop sexy,
tu peux, mettons,
quand tu as une date, mais à la maison.
Tu sais, mettons...
Mais ce n'est pas super bizarre si j'accueille quelqu'un...
Mettons quelqu'un qui m'a tout le temps vue habillée de même
et là, il arrive chez nous,
mais en même temps, c'est une date.
À moins que tu fasses...
Hé, on se déguise.
On se déguise.
Moi, je vais jouer
la fille un peu saoule,
un peu flirty.
Je vais jouer la fille
qui a une robe trop chouette
et qui n'a pas de sous-vêtements.
Moi, je vais jouer
la fille saoule sur Internet.
Je pourrais essayer ça
avec mon prochain gay.
Ton prochain gay?
Oui, bien oui.
As-tu un gay...
Dans ma mire?
Dans ta mire? Non, bien oui. T'as-tu un gay... Dans ma mère? Dans ta mère?
Non, mais ça ne serait tardé.
Parle-nous de ton dernier gay.
Ah bien non,
j'ai peur qu'il se reconnaisse.
Ah oui?
Mais d'un coup,
qu'il ne le sait pas encore.
Ah qu'il est gay?
Non, non,
je vais me réveiller d'ennui
pour penser au final.
Ça te prendra un gay
obèse morbide qui est mort.
Comme ça,
tu pourrais parler de lui
puis personne ne se sentirait mal.
T'as un gay avec des petits bras.
Avec des petits bras.
Un grand drapeau du Québec.
Ah oui, ça me passe.
Je me le souhaite.
Un grand drapeau du Québec.
Je me le souhaite.
Qu'est-ce que tu imagines là?
Ah, c'est-tu que c'est drôle?
Elle avait fait comme un faux joint.
Elle était fun.
Elle était fun.
Une femme qui fêtait la Saint-Jean,
comme dans les années 70.
Elle avait son petit joint,
ses lunettes fumées.
Il n'y a rien.
Par exemple, ce qui est triste,
souvent, le monde de même,
qui sont trop funnés.
Tu sais qu'aussitôt qu'ils arrivent à la maison,
ils sont comme...
Ah bien oui.
Oui, c'est ça.
Pourquoi je fais ça?
Elle, là, quand
elle mettait son costume, elle se trouvait drôle,
mais quand elle l'enlevait,
elle devait être comme grosse.
C'est pince!
Je la voyais et je me disais
que je l'invitais à ma fête à moi et elle se disait
que c'est des ados qui sont jeunes,
ils vont me juger parce que je suis grosse,
je vais amener autre chose.
C'est cool que tu l'amenais.
Le fait que tu l'invitais à ton party.
J'adorais cette femme-là.
Tu la trouvais drôle.
Je la trouvais drôle, pas pour être humoriste.
Pas pour la produire.
Non, mais je veux dire,
pas pour la produire,
mais comme une matante fofolle qu'on aime bien
et qui était...
C'était quelqu'un de bien.
Non, il n'y a personne qui dit ça.
Non, ce n'est a personne qui dit ça. Mais non, c'est pas...
Je veux parler...
On avait parlé l'autre fois
dans l'âge de la série
qui est basée sur le livre,
que je suis tellement mauvais, je ne me rappelle pas du nom.
« Eau de démolition ».
Que toi, tu travailles là-dessus.
Tu fais la job de punch-up
pour rendre les scènes
d'humoristes plus crédibles.
Oui, bien en fait, j'ai travaillé...
C'est Jean-Philippe Barrière qui est
scénariste de la série, puis moi, j'ai travaillé
avec lui, surtout pour les stand-up,
mais aussi des fois, mettons qu'il y a une scène
qui se passe dans une loge. Dans le livre aussi?
Dans le livre, je l'ai aidé, oui, aussi. Mais là, je l'ai plus
fait avec la... Ah, je ne savais pas que tu avais
travaillé sur le livre aussi. Oui, oui.
Mais plus sur la série, mais oui, je l'ai aidé
pour le livre aussi.
Là, c'était vraiment comme les stand-up.
Et mettons qu'il y a une scène dans une loge et qu'ils se disent,
est-ce que les humoristes se parleraient de même?
Est-ce que c'est ça le vocabulaire qu'ils utilisent?
C'est parce qu'ils voulaient que ça soit
le plus réaliste possible.
Puis je sais qu'il y a du monde.
Puis là, c'est drôle parce que tous les humoristes
m'en parlent.
Puis je suis comme, bon, là, c'est sûr que
dès que la série va sortir,
tout le monde va venir me dire
ce qui n'est pas comme la réalité.
Parce que là, c'est moi qui ai le fardeau
de rendre ça réaliste.
Mais en même temps, ça reste une fiction.
En tout cas, j'ai vu des images.
Je n'ai pas vu toute la série, mais elle est pas mal
finie d'être montée.
Moi, je trouve ça bon.
À chaque fois, je vois des séries
ou des films sur le stand-up.
J'adore tout,
sauf le bout sur scène. Je ne le crois pas. Ça fait que Mipapa a avoir du succès sur le stand-up. J'adore tout, sauf le bout sur scène.
Je ne le crois pas.
Ça fait comme qu'il ne peut pas avoir du succès, ce gars-là,
parce que ce n'est pas drôle ce qu'il fait.
Il ne peut pas être une superstar.
À moi, il va-tu comme...
Cette série-là, vu que c'est des nouveaux,
tu te dis que les scènes
avant qu'il trouve son genre
de clown, ça va être bon.
Mais quand...
Quand il est supposé être le meilleur au Québec,
j'ai hâte de voir si je le crois.
Oui, puis ça, c'est comme...
On en a beaucoup parlé avec Jean-Philippe.
Il y a un gros
élément de casting aussi là-dedans.
Tout le monde n'est pas...
C'est des comédiens. À part Preach,
il n'y a pas de vrais humoristes qui jouent
des humoristes dans la série.
C'est des acteurs qui jouent
à être humoristes.
Tu le vois aussi aux auditions.
Tu peux être un super bon acteur
et on n'y croit pas du tout.
Je pense que le gars qui a le rôle principal
a fait une couple d'open mic.
Oui, il y en a fait.
C'est Étienne Gallois qui est super bon
qui était dans Avant qu'on explose.
Il a tout un bracelet rouge.
Oui, j'ai écouté le bracelet rouge.
Ah oui, c'est celui qui est le fils de Marceltu un bracelet rouge? Oui, j'ai écouté le bracelet rouge. Ah oui, c'est celui, le fils de Marcel Leboeuf?
Oui, c'est lui.
Il est excellent.
Non, dans la série.
C'est pas le frère.
C'est Marcel Leboeuf.
Il a vraiment beaucoup de talent dans sa famille.
Il produit des...
Mais non, Étienne, il est très bon.
Il y a vraiment le casting d'un humoriste de la relève
qui commence.
J'ai hâte de voir le crescendo.
Quand la série commence, ils viennent de sortir de l'école.
À la fin, surtout lui,
il est au top.
Il fait Yannemangala.
Est-ce qu'on va voir la différence?
Je n'ai pas lu le livre. Il est pris dans un scandale.
Il est cancel.
C'est son ami. Je ne vais pas tout te révéler.
Mais en fait, c'est vraiment
l'histoire d'une peine d'amour. La vraie histoire, un scandale. C'est son ami qui est... Je vais tout révéler, mais en fait, c'est vraiment l'histoire
d'une peine d'amour.
La vraie histoire,
c'est que c'est une histoire
d'amour entre Étienne Gallois,
Raph, je pense,
qui se met à sortir
avec une fille
qui écrit pour lui.
Puis là,
quand elle laisse,
il est en peine d'amour
puis il en veut
au monde entier.
Puis elle écrit pour lui
puis elle écrit pour son chumé
qui se met à être meilleur
puis qui, lui,
est pogné dans un scandale.
C'est tout ça.
Mais il veut que la toile de fond
soit réaliste quand même,
là, Jean-Philippe.
Fait que, tu sais,
comme il y a des galas,
il y a quand même
beaucoup de stand-up.
Quand je regardais les épisodes,
je me disais,
il y a beaucoup de scènes
de stand-up, là,
il faut que ça marche, là,
sinon...
Puis y a-tu...
C'est combien d'épisodes?
C'est six épisodes d'une heure.
OK.
Ah, c'est-tu que j'aime ça
des séries courtes?
Oui, ça va bien se bouger,
je pense.
T'as la série plus,
je ne sais pas.
On n'a plus des vies pour écouter une série de 5 ans.
On ne peut plus faire ça, des 12 heures, des 12 fins.
Ça ne se peut plus.
Dans le temps, pour vrai,
comme tout le monde qui écoutait District 31
tous les jours,
comment tu fais, tabarnak,
écouter une heure de télé par jour?
Maintenant que tu n'écoutes pas ton émission,
pendant deux semaines, c'est fini.
Une semaine, ça se rattrape,
quatre demi-heures,
mais deux semaines, c'est terminé.
Tu ne peux pas. Il y en a de moins en moins.
Des séries, justement, il n'y en a presque plus.
Des télé-romans à l'année,
ils sont tous en train d'être retirés.
Ils ont envie de suivre en rafale
six épisodes, des trucs.
De t'installer pendant cinq ans
dans l'échappée.
Les gens, ça n'arrive plus ça.
Ah, mon Dieu!
Y a-tu un gay qui peut la réanimer?
Non.
Je ne savais pas si j'allais
rôter ou pleurer.
C'était vraiment bizarre.
C'est deux sentiments qui se côtoient.
C'est un hockey et un rôte en même temps?
J'allais peut-être pleurer.
C'était vraiment bizarre. Mais c'est fini. C'est un hockey et un rote en même temps? J'allais peut-être pleurer.
Mais c'est fini.
C'est terminé.
Émilie recommence des fois.
Comme Crave, White Lotus,
ils mettaient un à la semaine.
Ils veulent nous faire revenir.
C'est comme vous nous avez conditionnés.
Vous avez transformé nos cerveaux.
On peut juste binger. Il veut qu'on reste abonné.
Il n'y a rien de pire.
Quand tu commences une série et que tu ne regardes pas avant
il y a combien d'épisodes, tu te dis que c'est bon. Ils ne sont pas tous là. abonné il ya rien de pire quand tu commences une série tu regardes pas avant il ya combien
d'épisodes mais je fais astuces et bon pas tout le parler aux éditeurs c'est une série que j'ai co-écrite
avec Florence Lompré
extraordinaire
c'est 10 fois 1 heure
c'est trop long
c'est sur Club Illico
mais éventuellement ça va être à TVA
je suis membre de Club Illico
je m'en sers jamais vu que j'oublie tout le temps
mais je me suis abonné
vu que j'ai fait tout le temps. Mais je me suis abonné vu que j'ai fait.
On est abonné à ça.
C'est important de supporter.
C'est Pepper qui m'a fait filer cheap
de ne pas être abonné.
Je me suis abonné et j'ai oublié.
Tu n'as rien vu.
Je n'ai jamais rien vu.
Le temps des framboises et la nuit
où Laurier Godreau s'est réveillé, c'est l'extraordinaire.
La série de Xavier Dolan est sur Club Illico.
Tu peux regarder ça. À chaque fois que je dis Club Illico, les gens me disent qu'on ne saitreau s'est réveillé, c'est l'extra-tournée. La série de Xavier Dolan est sur Club Illico. Tu peux regarder ça.
Mais c'est ça.
Moi, à chaque fois que je dis Club Illico,
les gens me disent « On ne sait pas comment s'abonner. »
Tout le monde me dit que c'est compliqué.
Mais bon, toi, tu l'as déjà fait.
Non, c'est bien simple.
Je l'ai fait pour un peu chaudail.
Bon, parfait.
Pas pire que commander une montre chère.
C'est ça.
Parfait.
Mais oui, c'est sur Illico.
Puis ça va être sur TVA éventuellement.
On finit d'écrire la saison 2.
Elle va être tournée là.
Puis tu trouves le temps...
Comment tu trouves le temps d'écrire,
mettons, cette série-là, repuncher
le show sur le stand-up,
écrire une nouvelle heure?
Bien, je ne fais pas beaucoup d'autres affaires.
Mon condo est une litière.
C'est vraiment sale, oui.
Non, ce n'est pas vrai.
Tu passes tes journées juste à écrire? Non, ce n'est pas vrai. Tu penses que tes journées sont juste à écrire?
Non, ce n'est pas vrai.
Je ne fais pas que ça, mais c'est vrai que je n'ai pas d'enfant.
J'ai beaucoup de temps à consacrer au travail.
Je pense que la pandémie m'a...
J'ai quitté le droit juste avant la pandémie.
J'ai commencé à juste écrire.
Ça m'a quand même mis des standards
que je dois changer parce qu'on n'avait tellement pas de vie.
Je travaillais le soir, la fin de semaine.
Ça ne me dérangeait pas parce que j'avais juste ça à faire. Puis là, je suis comme, OK, là,
ça serait bien de pas juste travailler.
Mais j'aime ça faire les deux.
Fait que c'est comme, faut juste que je choisisse mieux.
Parce que je veux pas faire juste du stand-up. Je veux pas juste faire
de la scénarisation, mais je veux faire les deux.
Fait que faut comme que je trouve l'équilibre.
T'as gardé du temps pour aller cruiser au Unity puis au Sky?
C'est ça.
Allez voir les beaux gars au sauna.
Dans mes belles robes sexées.
Mes belles robes sexées à l'oisisse.
Quand t'écris,
t'écris dans la cuisine,
dans ton bureau?
J'ai un bureau dans lequel je ne vais jamais.
Je fais juste écrire sur l'îlot de la cuisine.
C'est vrai? Debout ou assis? Les deux. J'ai un bureau dans lequel je ne vais jamais. Je fais juste écrire sur l'îlot de la cuisine. C'est vrai?
Debout ou assis?
Les deux.
J'ai un tabouret.
Des fois, je me lève quand j'ai les jambes engourdies.
C'est fascinant.
As-tu la sclose en flaque?
Ah, mon Dieu!
Je l'ai-tu?
Tu ne l'as pas?
Non.
As-tu le syndrome de la personne raide?
C'est pour ça qu'il faut que tu écrives debout?
As-tu un bâton de Limbo?
Non, je l'ai vendu pour 12 piastres.
Je l'ai vendu.
C'est type de crayon, c'est les mêmes.
C'est juste...
Mon Dieu!
Moi, j'avais...
Non, mais quand j'avais appris
que le monde écrivait debout
ou travaillait debout, j'avais fait
« Ah, si je vais faire ça, j'ai un tapis roulant
chez nous, que je me suis
mis un bureau sur mon tapis roulant, puis je vais faire
écrire, je vais écrire en marchant. »
Impossible.
Mais moi, j'ai jamais entendu ça, moi, écrire
debout, les gens écrivent debout.
Sincèrement, je le fais quand j'ai les jambes engourdies,
je me lève 15 minutes, je suis assis la majorité du temps.
Moi, je suis incapable d'écrire debout.
Il faut que je sois assis. C'est rentré, ça incapable d'écrire debout. Il faut que je sois assis.
C'est sensé rendre créatif, ça.
Aucune idée.
Moi, il faut que je sois confortable.
Même le monde qui s'assoit sur des boules,
pour apparence, ça garde des jambes.
« Calisse, achète-toi une chaise, le fan. »
Il fait le taux du comptoir une fois de temps en temps.
Allez-vous dans des cafés?
Allez-vous dans des lieux publics?
Moi, je ne suis pas capable d'écrire dans un lieu public.
J'ai l'impression que personne n'est capable, pour'impression d'un film de la mairie mais c'est du monde qui font
comme andré décret j'écris c'est moi je peux pas en comprendre les gens moi je fais ça c'est
personne si je suis mais les gens connus qui font ça je trouve que leur voix ils veulent qu'on soit
en train d'écrire son prochain chef-d'oeuvre.
Moi, je reste dans le même quartier que Laurent Paquin.
Puis Laurent, il m'a dit, il écrit tout le temps au même resto.
Puis j'étais comme, Christ, un bureau chez vous.
Ça doit être weird que tu es en train d'écrire,
puis là, tu as des gens qui sont comme,
ah oui, c'est lui.
Ah, tiens, c'est lui.
C'est lui.
C'est sûr qu'il y a de la place chez eux, Laurent, pour écrire.
C'est sûr. Non, mais c'est vrai. C'est sûr que c'est grand. Moi, en plus, qu'il y a de la place chez eux Laurent c'est sûr
c'est sûr que c'est grand
moi en plus s'il y a du bruit
j'arrête d'écrire
quand j'ai un bon flash
j'entends un char passer
je suis comme bon il a gâché le moment
ça finit là
mais quand c'est des trucs comme repuncher
quelque chose, réviser
la script édition ça se fait n'importe où.
Mais écrire un number, ça demande trop de concentration.
Écrivez-vous à haute voix.
Est-ce que tu dis d'abord la chose que tu veux écrire?
Est-ce que tu l'écris en premier?
Moi, je n'écris plus.
Là, je veux changer la façon que je travaille.
La prochaine chose, je veux l'écrire
comme je faisais quand j'étais jeune.
Mais à ce temps-là, je fais juste m'enregistrer.
Tu n'écris plus les surprenants. Je m. Mais à ce temps-là, je fais juste m'enregistrer. C'est un petit peu les...
Je m'enregistre, puis après,
je le réécoute, puis je l'essaye.
Je viens au bordel, je l'essaye.
Quand ça marche,
je suis content. C'est vraiment facile
parce que des fois, je peux avoir
huit nouvelles minutes
avec juste un flash, mais la plupart
du temps, c'est de l'estime
de marde. Ça fait vraiment mal à l'ego.
Tu sais, quand tu rentres sur un...
Tu sors sur un...
Tu sais que le monde sort comme...
Mais oui, si, c'est pas donné à tout le monde.
T'as la clave de tes mic-points,
mais après ça, t'as la déception de ton numéro.
Chrissie était bonne dans le test.
Ça fait mal, ça.
Avez-vous des flashs la nuit?
Souvent, on me dirait que je vais faire pipi. Je ne sais pas pourquoi
la nuit, je pense que tout ce que je fais
est extraordinaire. Je me laisse des messages
et je me réécoute.
J'ai juste une voix de main.
C'était tombé, niaiseux.
Moi, la nuit, non.
Avant, j'écrivais mes flashs la nuit.
J'avais un petit livre. C'était juste
des stupidités qui n'avaient aucun sens.
Là, j'écris peu.
Mais Mitch Atberg avait vraiment une bonne joke là-dessus.
Il disait que lui, il écrivait...
Il y avait souvent des flashs la nuit.
Il disait que je me lève pour trouver un crayon.
Quand je ne trouve pas de crayon,
il faut que je me convainque que mon flash n'était pas si bon que ça.
Je trouvais ça bien drôle.
Mais moi, c'est ça.
Chaque fois, quand j'ai des flashs
que je fais, je dis que c'est bon.
C'est tout le temps de la merde.
Moi, je ne me crois pas assez
pour m'enregistrer.
Ça, on dirait que je vais sortir de mon corps
et je vais dire, tu penses que t'es qui?
Ah oui?
Mais j'essaie de...
À un moment donné que c'est vrai
que des fois
à un moment donné
je suis comme
il faut que j'arrête
c'est vrai que des fois
on a des idées dans la vie
fait que là j'essaie
de noter des mots clés
tu te rappelles jamais
ça veut dire quoi
des fois je me rappelle pas
mais souvent je me rappelle
mais des fois je suis comme
pourquoi j'écris raclette
bon
mais
fait que là faudrait
que j'écris
mais c'est parce que
tu sais tu peux pas
tout arrêter
puis te mettre à écrire
ton idée
fait que j'étais comme
j'ai juste besoin d'un mot-clé.
Mais souvent, deux mots sur dix.
La beauté, je trouve, d'enregistrer,
c'est que surtout, moi,
je n'écris pas vite.
Je vais commencer à écrire
et le wording parfait
qui était dans ma tête,
je le change et c'est plus bon.
Tandis que quand je m'enregistre,
c'est parfait pour ce que c'est.
Souvent, c'est dégueulasse comme gag, mais au moins, c'est le meilleur
wording pour une joke moyenne.
Je devrais le voir parce que je me rends compte que
j'étais vraiment tout le temps à l'ordi,
mais très formatée par la chronique,
d'avoir comme un...
Je me donnais des devoirs écrits là-dessus.
Ça, c'est un bon sujet écrit un 10 minutes.
J'essaie de prendre les idées plus quand elles viennent
parce que je me rends compte aussi que quand je pratique,
genre dans le style loser, mais quand je pratique mes stand-up,
je sais qu'il n'y a pas tout le monde qui pratique,
mais moi je pratique. Tu pratiques chez vous, toi?
Non, mais on n'est pas mal les seuls.
Ah oui? Oui, oui. Je pense que les humoristes ne font pas ça.
Moi, je ne fais pas ça. C'est ça.
Moi, je ne fais pas ça.
Est-ce que tu t'enregistres? Je ne m'enregistre pas,
mais je me pratique comme avant d'aller le faire.
En même temps, je pense que c'est bon.
Les wordings viennent. Je ne me filme pas, mais des fois, je suis devant le miroir.
Je pense qu'il faudrait que tu te filmes.
Parce que le seul avantage, je trouve,
c'est après pouvoir te regarder
et faire une genre de mise en scène.
L'avantage pour moi, qui est tout le temps même,
c'est que des fois, le meilleur wording me vient pendant que je le pratique.
Ou un autre job me vient.
Oui, la meilleure.
Là, je m'en vais l'écrire.
C'est comme mon équivalent. Il faudrait que j'enregistre.
C'est vrai que ça vient mieux. Ça vient plus facilement. Mais oui, il n'en vais l'écrire. Mais tu sais, c'est comme mon équivalent. Fait qu'il faudrait que j'enregistre. Parce que c'est vrai que ça vient mieux, tu sais.
Ça vient plus facilement.
Mais oui, il n'y a pas tout le monde qui pratique.
Fait que dis pas ça dans la loge.
On va te voir lors d'un éperdage.
Tu vas te faire juger.
Ah, ouais.
OK.
Ça va être vraiment...
Hey, Yann, y a-tu des questions?
Oui, monsieur.
C'est drôle.
C'est la première fois que ça arrive.
C'est toutes des questions.
Genre, qu'est-ce qui est arrivé avec telle personne?
Qu'est-ce qui est arrivé avec telle personne?
Les potins de la soirée.
Tu veux-tu un listing
de tous ceux
que le monde veut?
Qu'est-ce qui s'est vraiment passé
avec Jean-Pierre Ferland
sur votre show?
Ah, mon Dieu! Ce n'est pas un grand mystère.
On a invité Jean-Pierre Ferland à la soirée.
Et puis, il y a été une période, pendant trois ans,
la soirée était aussi diffusée sur RTV.
Il y avait une espèce de « les meilleurs moments »,
comme pendant une heure le samedi soir.
Et Jean-Pierre Ferland est venu un dimanche.
C'était le samedi que l'émission a été télédiffusée.
Le dimanche, ce n'était pas une émission qui était télédiffusée.
Jean-Pierre Ferland, quand il a su que c'était juste une émission de radio,
il est parti. Il est arrivé.
Donc, nous, on attend et on met la table dans la première heure.
Oui, il voulait le hit
de Hors TV.
Il voulait le hit.
Moi, là...
Si c'est pas Hors TV
la nuit, moi, je m'en vais.
Il voulait une loge, il rentre dans le bar
et nous, on met la table dans la première heure.
On trippe, on fait « c'est Jean-Pierre Ferland, c'est pas de la merde ».
C'est Fred Savard et moi.
Je pense qu'on avait fait un petit hommage à lui.
Puis en deuxième heure, il va être là.
Il rentre, il demande...
Vous lui avez rendu hommage?
Oui, avant qu'il soit là, on était vraiment contents.
J'étais content, c'est Jean-Pierre Ferland.
On ne l'avait jamais rencontré.
Lui, il arrive, il fait comme mais où ma loge
on fait comme
on est dans un petit bar
crade un peu
il y a pas de loge
on peut aller à la salle de bain
fait qu'il dit
sont où les caméras
il fait comme
il y en a pas
c'est de la radio
puis il est parti
fait que
parce qu'il trouvait pas ça
assez prestigieux
fait que donc
nous on nous invite
comme 2-3 minutes
avant de revenir en ondes
ben l'invité il est pas là
parce qu'il y a pas de caméra
puis ben ça c'est comme en même qu'il n'y a pas de caméra.
En même temps, à la soirée,
tout ce qui ne fonctionne pas devient intéressant.
Ça devient un running gag.
Pour un invité vieux,
vous auriez pu faire son cachet d'un mur.
Son quoi?
Son cachet d'un mur.
Il y a une caméra là, il y a une caméra là. C'est une surprise.
Ça fait longtemps, on ne voit plus les caméras sur les plateaux.
Jamais, jamais.
Est-ce que tu es rendu à cet âge-là dans tout ce que tu as fait?
Qu'est-ce que tu as approuvé?
Quelle visibilité tu as besoin d'avoir?
J'ai besoin d'être à la télé.
Rappelez-vous quand Jean-Pierre Ferland était juge à La Voix
et qu'à un moment donné, il y avait une candidate
que tout le monde voulait.
Je n'ai pas tant écouté La Voix, mais des fois, les juges se mettent à... Tu as le droit d'écouter La Voix. pis qu'à un moment donné il y avait j'en ai parlé à toi pis il y avait une candidate que tout le monde voulait pis là tu sais quand il est
j'ai pas tant écouté la voix
mais des fois les juges
ils se mettent à
mais t'as le droit
d'écouter la voix
non non mais
je veux pas
il flûte
il flûte ça avec
ben évidemment
mais non
c'est juste que tout le monde
disait des choses
de plus en plus over
pour avoir la candidate
c'était comme moi
faut que tu viennes avec moi
pis là lui était
le dernier à passer
fallait comme qu'il tope
les autres
comme pitch des juges
pis il a juste dit
moi si tu me prends pas
je me tue. »
C'était vraiment trop.
Je pense pas qu'elle l'a pris.
Je me tue.
C'était vraiment too much.
C'était drôle.
Avec le sourire,
« Moi, si tu me prends pas, je me tue. »
Quelle bonne phrase.
Pour vrai.
C'était peurant.
C'est triste, ça a pas marchéest très sympa marché besoin de la gare où le'y a plus de caméra. Aide-le un peu.
Yann, autre question?
Oui, tu veux-tu un autre qu'est-ce qui s'est passé avec?
Moi, j'aime bien ça. Si toi, t'es à l'aise avec...
Ah ben oui, je suis à l'aise avec tout.
OK. Qu'est-ce qui s'est passé
avec Jérémie Demey? On dirait que l'émission
a été montée.
Ah!
Ça, c'est vrai, c'est l'affaire dont on n'a jamais parlé.
Oui, c'est ça.
L'émission était toujours en direct,
sauf pendant une petite période où on faisait des mercredis.
Je pense qu'il y avait comme des trucs de tournage avec Jean-Philippe
qui faisait soit les dieux de la danse, soit un truc.
Fait que quelquefois, on était...
Puis je faisais des blagues,agues genre de faux sous-entendus
d'homosexualité.
Il y avait comme une espèce de convention
à la soirée, tu sais, comme c'est dit, c'est pas dit.
Puis lui, il a été comme super frontal.
Il fait comme, toi, Jean-Sébastien,
est-ce que t'es gay? Dis-moi, t'es gay? T'es gay?
Puis
on avait trouvé ça un peu niaiseux, en fait.
Puis tout le monde était comme un peu mal à l'aise.
T'avais pas de relation avec lui.
Non, mais on le connaissait pas. C'était pas une émission. Il était, en fait. Puis tout le monde était comme un peu mal à l'aise. Ça n'avait pas de relation avec lui. Non, mais on ne le connaissait pas.
Ce n'était pas une émission.
Il n'était jamais venu.
Puis là, je fais comme,
ben, je pense pas que t'es à faire, tu sais.
Puis là, ça avait comme craint une espèce de...
Ce segment-là a été coupé, tu sais.
Mais pour vrai, après, il le suit.
Puis il m'a fait une vidéo dans son char, Jérémy,
pour s'excuser.
Il fait comme, ah, je...
C'est excusé par vidéo?
Oui.
Ben, une vidéo personnelle à moi dans son char.
Mais c'est weird.
C'est weird au lieu de l'appeler ou d'écrire.
Il était dans son char, il met sa ceinture.
Il y avait-tu un petit logo caméo dans le bas?
Il t'a souhaité bonne fête.
Je m'excuse d'avoir été homophobe.
Bonne fête!
Bonne fête!
Puis il fait comme ça. Je voulais pas créer un mal-être. Je voulais pas. Pour vrai, c'était bien correct. J'ai fait comme ça.
Je voulais pas créer un malaise.
Je voulais pas.
Puis pour vrai, c'était bien correct.
Puis je fais comme ça.
Mais pour vrai, c'est une émission du monde tout si peu.
Puis comme...
J'étais mal à l'aise avec ce moment-là.
Mais c'est comme, c'est bien correct.
Puis il y a eu la sensibilité pour vrai de...
Mais c'était comme bizarre.
C'était comme super frontal.
Puis c'était pas le temps de l'émission.
Puis il y avait comme une espèce de convention
avec laquelle on s'amusait.
Moi, jusqu'à la fin, qui est restée. Ben, c'est ça. Tu sais, qui était comme... Mais bon, il s'est excusé. Ben, c'était pas le ton de l'émission il y avait une espèce de convention avec laquelle on s'amusait c'est ça
c'est excusé
c'est super élégant
ça nous a pas empêché de niaiser son roman
j'ai beaucoup de blagues de Jérémie Demé
dans mon spectacle
j'en ai moins, j'en ai enlevé deux
c'est là que tu vois que t'en as beaucoup
quand t'en enlèves deux
pis t'en as encore il reste encoreen enlèves deux. Pis t'en as encore.
Il reste encore des blagues de Jérémie Demé.
Il reste celle
du signe mortuaire.
C'est des jokes de Charles-Alexandre.
C'est Charles-Alexandre qui déteste Jérémie Demé.
C'est-tu le rire
machiavélique
de...
Le rire de...
Non. de le rire de... On ferait deux bonnes sorcières ensemble.
On a les deux des rires de sorcières.
Il y a une autre question.
Ou un autre nom.
Est-ce qu'il y a des personnalités
qui ont mal réagi à un gag de la soirée surtout
lorsque j s était au téléphone au début genre guetta barrette guetta barrette je les pas fait
je devais le faire mais j'ai eu un accident de char avant de faire avant de faire l'entrevue
gelé à sa trois rivières j'ai fait un j'ai fait un face àface avec une grosse van Tu savais pas ça?
Non, c'est ça
Donc je devais aller faire du jogging avec lui
Tu vois, c'est une autre époque, il y avait quelque chose d'un peu grossophobe
Ah, t'es comme ça va être drôle
Un gros tanmat qui court
Restez
Check le gros qui court
Ça c'est drôle
Encore de la dentelle
Je vais aller courir avec un gros dans un parc
On va bien rire.
Et là, la vie a fait...
Exactement.
Le petit méchant va faire un accident d'auto.
Donc, j'ai vraiment un gros accident
face à face avec un camion.
J'ai pas fait...
Comment gros, le camion?
Ben, gros...
Comme une vanne?
Une grosse vanne.
Bon, je crois qu'il reste rien.
C'est quoi, tu chauffais?
Une Yaris.
Une petite Yaris de rien.
Une Yaris?
C'est un barraque, oui.
Comment t'as fait de ne pas mourir?
Je n'ai aucune idée, mais je n'avais rien.
Tu n'avais rien du tout.
Écoute, quand j'ai vu la voiture après, le lendemain, au garage,
on ne comprenait même plus ce qu'était le devant.
Et moi, j'ai saigné un petit peu du nez.
J'ai comme boité. C'est saigné un petit peu du nez. J'ai boité.
C'est comme un truc miraculeux.
Il n'y a aucun droit de te détester.
Elle a changé un disque.
Elle a marché.
Ça a été dur.
Tout a rien eu.
Elle a eu un gros accident.
Elle est sortie du toit ouvrant.
C'est la beauté
de ne pas être une madame
avec des petits bras mous.
Elle est sortie direct.
Sinon, ta matante,
la tête aurait pogné.
Non!
Bon, ça marche encore,
les jokes de gros.
OK.
Au début de la soirée,
t'es comme...
T'es comme...
Deux heures après,
c'est la grosse Lily.
Guyan, autre question.
JS, as-tu reparlé avec Marimé
qu'est-ce qui s'est passé
avec Marimé
j'ai parlé à Marimé
récemment
j'ai fait une critique
sur son spectacle
on avait un segment
à la soirée
qui s'appelait
vu pas vu
il y a deux collaborateurs
qui faisaient une chronique
parce qu'en fait
c'est parti ça
du fait qu'on trouvait
Fred Savaremo
à l'époque
qu'il y avait plein de chroniqueuses culturelles je dis chroniqueuses parce que c'est parti ça, du fait qu'on trouvait Fred Savaremo à l'époque, il y avait plein de
chroniqueuses culturelles, je dis chroniqueuses
parce que c'était des filles, au 15-18
le matin, tout ça, c'était des filles
puis on disait, mon dieu, c'est un peu générique
souvent les critiques, c'est comme, il y a tout le temps
les lieux communs d'un spectacle dont on ne sort pas
indemne, blablabla
puis on a l'impression qu'ils ont juste lu le communiqué
puis que, fait que là on s'est dit
on va faire une critique, il y en a un qui va avoir vu le spectacle, l'autre qui ne l'aura pasils ont juste lu le communiqué. Là, on s'est dit qu'on allait faire une critique.
Il y en a un qui va avoir vu le spectacle,
l'autre qui ne l'aura pas vu.
Et le public doit deviner.
Souvent, les gens ne le devinaient pas parce que c'est facile de faire une critique
sans l'avoir vue en les en critiquant
avec quelques lieux communs.
J'ai fait une critique du spectacle de Marie-Mé
assez violente.
Elle était violente, ma critique.
Et c'est moi qui l'avais vue. Marie-Mé ne l'a pas prise violente, ma critique, et c'est moi
qui l'avais vue.
Marie-Mé ne l'a pas prise.
Le lendemain,
elle m'a barrée.
Ses admirateurs
m'ont écrit.
Ça a été une semaine
assez violente.
C'est qui le petit gros?
On ne sait pas
c'est qui,
c'est pour qui?
Lui,
peux-tu faire mieux qu'elle?
Comme s'il fallait
que tu sois capable
de faire son choix.
Oui, c'est ça.
Quand tu critiques
quelque chose,
fais-le.
Faites mieux.
C'est ça. Ensuite, tu es allée à l'émission de Marie-Louise Arsenault dans les médias
puis elle a pleuré
elle fait comme Jean-Sébastien n'a pas compris mon essence
et tout ça
et moi malgré ce que le monde pense
même si je suis un petit peu edgy à l'émission
j'aime pas ça
ultimement
j'aime bien être j'aime pas être en chicane avec. Ultimement, j'aime bien être...
J'aime pas être en chicane avec le monde dans la vie.
C'est ça.
Mais tu as reparlé récemment.
En fait, c'est que récemment, je fais une entrevue
pour le journal Métro.
Excuse-moi.
Et puis, la journaliste
me parle de ça. Elle fait que Marie-Mé
était fâchée. Je dis des affaires sur Marie-Mé.
Et là, Marie-Mé lit le truc dans mes trous, puis
elle m'écrit, elle fait comme « Vaudrait que t'en reviennes à un moment donné,
t'sais. » Fait que là, je fais comme « Écoute, pour vrai,
c'est parce qu'on me parle tout le temps
de Marie-Mé. C'est pas moi qui arrive en entrevue
en disant « J'aimerais ça qu'on revienne
sur le cas Marie-Mé, t'sais. » Je suis comme « Ouais.
Je veux pas en parler. » Fait que j'ai dit
« Pour vrai, regarde, allons prendre
un verre, allons souper, on va parler. Je vais te dire,
tu vas voir que je ne suis pas
un salaud. Il y avait
quelque chose de l'ordre du spectacle, un peu.
C'est sûr que si j'avais fait la même critique
au 15-18, j'aurais pu être
aussi violent. Il y avait quelque chose de faire
de l'effet, un peu, tout ça.
Je suis allé trop loin, effectivement, puis je suis capable
de me rendre compte.
On va aller parler.
OK, volontiers.
Après ça, comme ghosté.
Je fais comme, est-ce qu'on va toujours prendre un verre lundi?
Il n'y avait pas de réponse.
Ça peut être mardi, ça peut être mercredi.
J'ai plus de nouvelles d'avril.
J'attends d'aller prendre un verre avec Marie-Mé.
Mais pour vrai,
je n'aime pas ça, moi.
Mais non, je sais.
Je l'avais entendu, la critique.
Mais oui, c'est...
C'est un petit peu violent.
Et Véro, Véronique Loutier m'avait écrit
que j'étais allé trop loin.
OK. Ouais.
Elle m'avait écrit...
On sent tout le temps ton deuxième degré,
on sent tout le temps que...
Elle dit là, pour la première fois, j'ai pas senti ça.
J'ai senti
que... Comme si tu le laissais
pour vrai.
Véro, avais-tu raison?
Non, mais...
Je pense qu'elle avait peut-être raison
sur la violence de la critique
qui était peut-être trop violente
pour ce que c'était.
Je pense qu'il y avait des formules
que je trouvais payantes,
que je trouvais drôles.
Et puis, il y avait le danger à la soirée,
je parlais tantôt d'un petit public
qui était très...
Le monde était content.
Il était méchant.
J'avais des bonnes blagues.
La plus grande fan de Marie-Mé, ce soir-là,
c'était Marie-Mé.
Les gens de la soirée trouvaient ça habile.
Je pense que c'était de voir, d'entendre les gens rire.
Oui, de rire.
C'est tout le temps de votre faute.
C'est ça.
C'est la morale de l'histoire.
Parce que je pense pas que t'entendrais la critique
pis que tu serais particulièrement choquée.
Tu l'attaquais pas personnellement.
Non, j'avais aucun désir de faire comme
« Elle, je vais lui dire son show, c'est de la merde. »
Mais en même temps, c'est comme, mettons,
moi, j'entendrais ce que t'as dit,
pis c'est clair, ça me choque pas.
Mais quand c'est à propos de toi, des fois même, c'entendrai ce que tu as dit. Puis c'est clair, ça ne me choque pas. Mais quand c'est à propos de toi,
des fois même, ce n'est même pas
un bout vraiment méchant.
Peut-être que tu as juste parlé d'un truc
que elle, sa la gosse,
c'est comme, asti, je pensais
que j'étais la seule qui remarquait que je faisais ça.
C'est ça, tu peux avoir touché
une corde.
Puis moi, après, je ne m'entête pas
à dire comme, franch dire que c'est juste
qu'on peut se parler.
Effectivement, des fois, on dépasse
la ligne,
surtout à la soirée.
On sent que tout est permis.
On est un clan, une gang qui applaudit
à tout ce qu'on dit.
C'est facile de l'échapper des fois
et d'aller plus loin.
J'avais fait ça un moment donné.
Dans mon premier One Man Show, j'avais une joke
sur Marcel Leboeuf, puis j'y avais
parlé, j'avais
fait une entrevue à radio
avec, à Québec, puis j'avais dit
que j'avais une joke sur lui, j'avais même dit la joke,
il avait ri, tout marchait.
Sur le pur noisettier? Non, non, c'était
sur le fait, la
joke, c'était que
moi, le monde,
soit tu m'haïs
ou soit tu m'adores,
je suis le contraire
de Marcel Leboeuf.
C'est ça, la joke.
Marcel Leboeuf, tout le monde le trouve correct.
Il n'y a personne qui l'haït,
mais il n'y a personne qui l'adore.
La joke, c'était qu'il fait un job.
C'est pour ça que moi, tu m'haïs
ou tu me détestes.
Là, j'avais une affaire
que je disais que j'avais trouvé mon plan
pour comment devenir une légende.
Je m'étais dit « Il faut que tu meurs jeune
pour devenir une légende. »
Je vais faker ma mort.
Je vais aller me cacher dans le sud.
Je vais laisser une menace de mort
en disant que Marcel Leboeuf m'a tué.
J'écrivais dans mon journal intime caché dans le sud, je vais laisser une menace de mort en disant que Marcel Leboeuf m'a tué. Puis là,
c'était, tu sais, j'écrivais dans mon journal intime, là, je capote,
Marcel Leboeuf, il est encore dehors,
je suis sûr qu'il va me tuer. Là, je disais,
comme ça, les dons vont devenir
des légendes. Puis la fin
de la joke, c'est moi, je vais être dans le sud,
c'est en train de boire du rhum, puis lui,
il va être dans les douches de prison,
avec un gars qui fait comme...
Ben, il est correct, il fait la job.
Tu sais?
Fait que...
Tu sais?
En tout cas.
Et là, je fais, tout le monde en parle,
et Guy Lepage, il me dit,
dans ton spectacle,
t'as un sketch
où un prisonnier encule Marcel Lebesque.
Ben voyons!
Puis là, je suis comme...
Je suis comme...
Ouais, ouais, non, mais c'est parce que...
J'essaie d'expliquer, mais quand tu commences
avec un prisonnier qui encule Marcel Leboeuf,
puis là...
Là, je suis comme, non, mais c'est parce que
je dis au début que le monde
capote pas dessus, tu sais.
Fait que là, on dirait...
Là, t'as l'air d'avoir fait autoriser une joke vraiment à ça.
Fait que là, Marcel Leboeuf,
sa mère,
puis Guy s'était servi de cet extrait-là
pour la pub.
Vu que c'était pre-tape avant.
Fait que c'était ce dimanche, tout le monde en parle.
Oui, tu dis que Marcel Leboeuf se fait enculer.
Je suis comme moi, mais c'est parce qu'il fait un job.
Puis là,
il appelle mon ami,
on a un ami en commun, puis il dit
« Ma mère pleurait en
regardant la tv fait que le marcel lebeuf capote et vu que sa mère de 94 ans
peut-être la mer est là j'étais comme j'étais pas ben j'étais pas ben plus
j'essayais puis j'ai enlevé la jo vu que je le pilote est comme et bonne la jo
crise je vais en faire avec francisé. » Fait que là, je vais...
Elle ne marchait pas.
Non, jusqu'à ce qu'il y ait un consensus.
Elle ne marchait pas avec Francis Redé, mais en tout cas.
Fait que là, un an passe, deux ans passent,
et là, je vois Marcel Leboeuf, je suis dans un hôtel à Québec,
je le vois, puis là, je sens un malaise.
Je sens que lui, il n'est pas bien.
Puis j'ai fait, « Asti, je vais... »
J'ai fait, « Marcel Tabarnak! »
Je suis allé faire un câlin.
J'ai fait, « Comment ça va, Corlisse? »
« Hé! J'ai une joke sur toi, Asti! »
Puis là, il était comme, « Ah oui! »
Puis là, j'ai raconté la joke.
Il a raconté la joke.
Il a fait comme s'il riait.
Puis j'ai acheté la paix.
Juste, tu sais,
il avait compris que ma joke, c'était pas...
Tu sais, j'étais pas chez nous en train de faire
comment je peux gâcher la vie
de sa vieille crise de conne de mère.
La vieille tabarnak.
Le monde ne le sait pas.
Toutes les jokes que j'écris sont dans le but
de blesser la mère de la Marseillaise.
J'étais comme...
Combien de mères je vais pouvoir pleurer à toi?
Mais semble à l'aimer le petit chanteur.
On va...
On va...
On va...
Yann, j'irais avec...
Il reste combien de bonnes questions? J'ai un feeling qu'il y a combien de bonnes questions?
J'ai un feeling qu'il y a beaucoup de bonnes questions.
J'en ferais, mettons,
trois autres.
Qu'est-ce qui s'est passé dans les toilettes du Roger avec Jean-Philippe?
Rien, mais il y a...
Tu le sais, toi, mais c'est comme une blague.
Ça, je pense que si je peux le dire.
Je sais pas. Ça dépend quoi.
Elle la pense, ish.
Ish? Non, dis, dis.
C'est juste nu, en fait.
C'est vrai que c'est la première fois que je vais le dire,
parce qu'on peut pas le dire à Radio-Canada.
C'est juste une blague vulgaire, mais il s'est rien passé.
Il y a comme un running gag sur les toilettes
pour handicapés de Roger. C'est juste qu'ague vulgaire, mais il s'est rien passé. Il y a comme un running gag sur les toilettes pour handicapés de Roger.
C'est juste qu'à un moment donné,
je faisais une chronique
à l'eau bobo sur...
Comment s'appelait celle qui trippait sur...
Bien, qui trippait, qui était comme sur
Alec Baldwin, là.
La québécoise, là.
Celle de Longueuil avec les yeux
super normales.
Geneviève Sabourin. Geneviève Sabourin.
Geneviève Sabourin.
Elle avait des beaux yeux.
Il y a une maladie qui existe vraiment,
psychiatrie, dans le DSM-5,
où on dit que les gens qui sont convaincus
que d'autres personnes sont amoureuses...
Il y a une maladie pour ça.
J'ai fait une chronique là-dessus.
Comme Kevin Parent.
Pas lui, mais il n'y avait pas
quelqu'un. En tout cas, peu importe.
Et donc, je demande
au gars sur
Facebook,
au gars, est-ce que...
C'est quoi l'affaire la plus weird qui vous est arrivée
avec une fan? Je demande ça à Jean-Philippe
et à Olivier. J'ai dit, je vais documenter ma chronique.
Et
Olivier me raconte
une vraie affaire. Il me dit « Une femme
au salon du livre qui tremblait,
qui pleurait devant moi. »
Et Jean-Philippe me dit,
c'est une boutade évidemment,
il me dit « La fois
que dans les toilettes du Roger,
il y a une femme
qui m'avait juré
qu'elle était une femme juste avant de m'éjaculer
d'en face.
Donc,
évidemment, c'est une joke.
C'est une joke qui ne s'est jamais arrivée. C'était pour nous faire rire
dans la conversation privée.
Et donc là, évidemment, la blague, c'était comme de faire peur à Jean-Philippe d'être en ondes
et de dire « Je vais te dire ta blague ».
Vous savez, Jean-Philippe, vous m'avez parlé de l'affaire
qui vous est arrivée dans la toilette pour handicapés.
Et là, tout le monde s'est mis à penser que vraiment,
dans la toilette pour handicapés, Jean-Philippe fourrait du monde
et que nous autres, on avait de la sexualité avec les gens. Ce qui n'est mis à penser que vraiment, dans la toilette pour handicapés, Jean-Philippe fourrait du monde et que nous autres, on avait de la sexualité
avec les gens. Ce qui n'est jamais arrivé.
Mais la blague, c'est juste qu'il m'a fait une blague
un peu edgy, en privé, mais qui n'est jamais
arrivé.
Personne n'a eu d'acte de la sexualité.
Je viens d'avoir un flash.
Moi, ça m'avait marqué. C'est là que
je me suis acheté des caméras.
Le monde qui a chié dans son
stationnement.
C'était-tu...
des stalkers sexuels?
Je sais pas pourquoi. Je sais pas si c'est-tu des haters.
On n'a jamais su c'était qui.
Mais... C'était des Ontariens.
J'avais vu sur le web
que là, j'étais comme...
C'est vrai, Radio-Canada,
c'est...
C'est pas canadien, mais oui.
Il faut être intense
que tu pars de Thunder Bay en char.
Je l'ai tellement chaud, ça me sort.
Le système à Montréal,
ça a plus mal éché dans sa cour.
On va arrêter au Tim Hortons
de prendre un café à Ottawa.
On va être prêts.
Hé, mais c'est fou, ça.
Mais non, j'ai jamais su c'était quoi, là.
L'Ontario. L'origine, oui, du cacaai jamais su c'était quoi, l'hontarie.
L'origine, oui,
du caca.
Bien, ça n'a rien aimé.
Ils ont-tu arrêté
cette personne-là?
Parce que, tu sais,
moi, je l'avais vue
sur les réseaux sociaux.
Mais est-ce qu'on peut
arrêter quelqu'un
qui fait caca?
Ah, je pense que oui.
Ça ne doit pas être légal.
Non, mais je ne sais pas.
Ça, ça doit être ish.
Il doit avoir une infraction.
Ça doit être ish.
Ma bravoite ouvre le code.
Ça doit avoir une infraction.
Ah, avez-vous,
il y a une série présentement
sur Netflix, je pense.
C'est l'affaire la plus tordue.
C'est un true crime qui existe pour vrai.
C'est un documentaire. C'est un gars qui appelait, qui se faisait passer pour la police
dans des restaurants. Vous avez jamais entendu parler de ça?
Non. C'est l'affaire la plus tordue.
C'est un gars qui appelait à la Belle-Provence.
Il disait
à la personne qui répondait
« J'aimerais parler au gérant. »
Le gérant est là le gérant il est là
puis il fait comme
vous avez une de vos employés
qui vous a volé
ok
fait qu'il dit
il y a deux options
soit que nous la police
on arrive
ou que vous
vous procédiez
à une fouille citoyenne
puis on va vous guider
là-dedans
au téléphone
fait que là il disait
ben comme ok
on va la fouiller
fait que
puis le gars
il disait
enlève son linge enlève son linge fait que c'est quoi qu'elle porte c'est quoi qu'on allait la fouiller. Puis le gars... Il disait, enlève son linge.
C'est quoi qu'elle porte.
Enlève ses pantalons.
La fille enlève ses pantalons.
Regarde dans son vagin,
il y a sûrement de l'argent.
Puis le gérant fait,
je vais regarder.
C'est quoi, lui?
Tu vois que ça fait longtemps
que t'as pas touché un vagin
que...
On imagine...
Y'a rien dans le vagin.
Des lèvres qui pannent au vent.
Et là...
OK, là,
je check son vagin.
Y'a rien. Fais-in. Il n'y a rien.
Là, comme il fait faire...
Fais-y le Jukin Jack, tu sais, le...
Le Jumpin Jack.
Le Jumpin Jack.
Fais-tu faire des Jumpin Jack pour le pédale en ton.
Puis là, elle le fait, puis les gens le faisaient.
Puis évidemment, là, elle est à poil.
Puis elle le fait, tu sais, puis là, évidemment, c'est...
Elle veut ton vin garder sa job, elle.
Et là, c'est ça.
Donc, c'est la faille dans le système juridique.
Parce qu'après, comme ce gars-là,
OK, ils l'ont retracé, mais on l'accuse de quoi?
Parce qu'il n'a pas touché à personne.
Parce que c'est le gérant qui a fait l'agression.
Oui, parce qu'il fait commettre des agressions sexuelles,
mais lui, il n'a rien fait ultimement.
Ils ne savent pas comment le coincer.
Mais j'ai pas vu.
Il reste le dernier épisode.
Il a même poussé une des filles à faire une fellation au gérant.
Le gérant a fait comme...
Pour vérifier s'il n'y a pas quelque chose
dans sa bouche, fouille dans sa bouche
avec ton pénis.
Ben non!
Mais ça, le gérant,
il devait avoir des doutes.
Rendu là,
il est comme...
Je suis un détective
je vais reprendre ma main
non faut vraiment
que ça soit le pénis
parce que
je vais mettre mon pénis
voir si y'a pas
des 20$ dans ta gorge
ok
mais là c'est ça
l'affaire c'est que là
les gérants
eux autres aussi
se faisaient traîner en cours
par les vies
ben oui
ben ça oui
y'a sûrement
incitation
des gens qui commandent.
Tu peux te faire arrêter
si t'es engagé
à un tour à gage,
mettons.
Oui.
Non?
Je pense vraiment
que tu vas trouver
un 20 piastres
avec ton pénis
dans une bouche.
Oui, mais c'est ça.
Eux, ils ont vraiment
posé des gestes.
C'est sûr qu'ils sont
dans la merde.
Mais la personne
qui a dit de faire ça,
c'est sûr qu'elle peut se faire.
Elle ne se faisait pas...
Mais il reste un épisode.
OK, OK.
Il y a sûrement
un dénouement.
Un dénouement heureux
sauf pour la pauvre fille
qui s'est faite. Un dénouement heureux sauf pour la pauvre fille qui s'est faite...
C'est quoi le nom de ça?
Je veux écouter ça.
Je pense pas qu'il y ait
de dénouement.
Ça s'appelle
Don't pick up the phone.
Ah, c'est ça.
Don't pick up the phone.
Je pense pas qu'il y a
un dénouement heureux possible.
Ah non, ouais.
Ben, regarde ça, John.
Il y a un feel-good ending
à la fin.
OK, là, il reste deux questions ou une question?
Il en resterait une.
OK, parfait.
C'est la plus touchée.
Ils ont été bonnes, les questions.
Oui, ils étaient très bonnes.
Là, si Anne dit qu'elle est touchée,
ça veut dire qu'elle va être weird.
Non, mais il y a bien du monde.
C'est Mr. Belmont qui demande
qu'est-ce qui s'est passé avec le départ de Fred Savard?
Ça, pour vrai, on répond souvent à cette question-là
et les gens aimeraient
qu'il y ait une histoire à bras cadabrantes
avec Fred Savard. C'est comme un grand
conflit que Jean-Philippe
a couché avec la blonde de Fred.
Mais pour vrai, il n'y en a pas. À un moment donné,
on était une gang,
on a tripé ensemble. À un moment donné,
c'était moins ça avec Fred.
Il nous tombait ses nerfs et nous, on tapait ses nerfs de Fred.
Moi, Fred, c'était un ami.
Pour vrai, j'ai eu une espèce de peine d'amitié.
Parce que je pense que des gars de la soirée,
j'étais celui qui était le plus proche de Fred.
Je ne pense pas qu'Olivier et Jean-Philippe étaient vraiment amis.
Mais moi, j'allais souper chez Fred.
On se faisait des soirées.
J'ai eu du fun avec Fred.
C'est un gars, on avait des...
On était extrêmement différents, mais on avait des
accointances. On avait du fun
ensemble. Puis, à un moment donné,
on s'est mis, comme ça arrive en
amitié, comme ça arrive dans des couples.
C'était fini. À un moment donné,
on s'est tombé ses nerfs.
Je pense que
Fred n'aimait plus la soirée.
Je pense qu'on n'aimait plus travailler avec Fred.
À un moment donné, il nous annonçait qu'il quittait.
Ce n'est pas venu d'un événement précis ou d'un truc.
C'est comme un moment donné, il arrivait et je sentais qu'il n'avait plus de fun.
On n'avait plus la même complicité.
Il se faisait chier. Il avait fait le taux.
Il n'avait plus l'impression que ça ne le faisait plus rien la soirée.
Des fois, on se sentait Fred hostile,
comme les gens de Saint-Jean-sur-le-Richelieu.
On faisait des blagues, on se sentait
qu'il y avait moins de fun.
On se sentait des fois jugé par Fred
quand on faisait des blagues.
Puis c'est ça, c'était vraiment
de part et d'autre.
Puis ce n'est pas parce que je veux masquer
des affaires, je pense que c'était vraiment de part et d'autre. Il n'y a parce que je veux masquer des affaires. Je pense que c'était
vraiment de part et d'autre. Il y a pas une victime.
Il y a pas de...
Je... C'est ça.
On avait fait le tour.
C'est vrai que les gens voudraient tellement.
Les gens veulent avoir une histoire.
Les gens veulent qu'il y ait un scandale.
Que vous nous cachiez.
Puis qu'on a signé une entente confidentielle
de quelque chose que Fred nous a fait.
Avec tout ce que t'as dit avant, signé une entente confidentielle de quelque chose que Fred nous a fait. Moi, j'aimerais...
Avec tout ce que tu as dit avant, je suis comme, si il y avait quelque chose,
tu l'aurais dit. J'aimerais apprendre
que vous avez reçu un appel
de quelqu'un qui a dit, je suis dans la police,
Fred Sador,
fouillez son trou de cul.
Avec ton pénis.
Non, non, check son anus.
Check son anus avec ton pénis.
Faut que tout le monde prenne son pénis
parce que sinon, on ne saura pas.
On va arrêter là-dessus.
Merci beaucoup.
Merci d'être là.
Les billets,
ta première, c'est au mois de mars.
Oui, le mois de mars à l'Olympia.
Puis Albert Rousseau
en avril, mars à avril à Québec.
Pour les billets,
ton site web?
Jean-Sébastien Gérard.com
et il y a des spectacles
partout en région
jusqu'en mai 2024.
Oui.
On a une centaine
de shows
qui sont en vie.
Excellent.
Et toi,
si on veut te voir,
c'est où la marque?
Ici, bien sûr,
mais je fais mon show
le 5-12 janvier,
le 14 février.
On va peut-être rajouter des dates, puis après ça, une captation.
Excellent.
Bon, bien, merci beaucoup.
Merci à vous autres.
Bonne soirée.
Merci.
Merci.
Merci. Thank you.