Mike Ward Sous Écoute - #411 - Mathieu Cyr et Olivier Martineau
Episode Date: February 20, 2023Cet épisode est une présentation de Pizza Salvatoré (https://salvatore.com) de Nord VPN (https://nordvpn.com/mikeward) et de Ras l’Bock (https://baladoquebec.ca/le-micro-podcast-ras-lb...ock)Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Mathieu Cyr et Olivier Martineau pour parler de cheval, de lapin et de fin du monde.--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous écoute, j'espère que vous allez bien.
Moi je vais super bien, une nouvelle coupe de cheveux.
Et je suis, je fais mon mois sans alcool.
Mon mois sans alcool, et crée ce que c'est plate.
C'est plate, pis c'est long.
Je sais pas comment le monde font pas boire.
C'est insupportable, c'est insupportable.
Mais je voulais le faire, Je voulais le faire juste pour voir
comment ça allait être, si j'allais me sentir mieux.
Et je me sens
pas mieux. C'est juste long.
Et c'est juste plate.
Mais non, pas vrai, pas vrai. Je vais être content.
Un coup que le mois va être fini,
si jamais il finit à ce titre de mois,
insupportable,
je vais être heureux de l'avoir fait.
J'aimerais remercier mes commanditaires, mes commanditaires cette semaine.
Pizza Salvatore,
Nord VPN,
et la microbrasserie
Rahlbock. On va commencer
par Pizza Salvatore. Pizza Salvatore,
ce sont des gens
qui aiment faire des choses différemment.
Ils ont même sorti une pizza
à fondue chinoise. La fondue
chinoise. Moi, dans le temps
que je mangeais de la viande, j'aimais ça.
J'aimais le goût
de la fondue chinoise.
J'aimais le goût. J'aimais pas
la fondue chinoise en tête.
C'était trop long, tabarnak.
Tu fais cuire ton bouillon.
Tu fais chauffer ton bouillon avec
une petite flamme.
T'es comme, Chris, pourquoi qu'on met pas
juste ça sur un rond? On va
tout mettre la viande dans ça, puis on va faire
bouillir ça. Ça va prendre 3
minutes, mais non, mais non,
la fondue chinoise,
c'est une soirée, c'est long,
c'est insupportable.
Une fondue chinoise, c'est quasiment
aussi long que le mois mois sans alcool.
Mais Pizza Salvatore, eux,
ils ont décidé de faire une pizza à fondue chinoise.
Puis ça, c'est le meilleur des deux mondes.
C'est de la bouffe livrée rapidement chez vous
et de la fondue chinoise.
Ça fait que tu as le goût de la fondue chinoise
et tu ne te fais pas chier à attendre 6 heures de temps
avant que ça soit prêt.
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Salvatore, pas d'accent sur le E.
Ça fait que c'est salvatore.com.
NordVPN, deuxième commande-temps, NordVPN.
Avec tout ce qu'on entend sur l'espionnage, puis le hacking en ligne,
qui devient de plus en plus présent, ça te prend absolument un VPN
pour tes appareils électroniques, le meilleur, le plus fiable
et le plus rapide sur le marché.
Et sans aucun doute, NordVPN.
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Le plus rapide, c'est NordVPN.
Et en plus, tu peux connecter jusqu'à six appareils
avec ta connexion pour le prix d'un café par jour.
Imagine, six appareils.
Je n'ai même pas six appareils.
J'ai mon ordi, j'ai mon Fire Stick,
j'ai mon PS4, j'ai mon téléphone,
j'ai le goût de connecter mon frigidaire.
Je n'ai pas assez de connexion, mais NordVPN,
est-ce que c'est une mauvaise gag, ça?
Je suis désolé, c'est le moins sans alcool
qui fait que j'improvise juste de la merde de même.
Mais NordVPN, tu as le droit de connecter
jusqu'à six appareils avec ta connexion.
Puis en plus, j'ai dit que c'est le prix d'un café par jour.
Ça, c'est si tu n'utilises pas le code promo.
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C'est super facile.
Mon dernier commanditaire, et non
le moindre,
la microbrasserie Rahlbock. La microbrasserie
Rahlbock, c'est des gros fans
de sous-écoute. Ce qu'ils m'ont dit, mais
ils n'ont pas trois heures de lousse pour écouter
un podcast. Fait que, tu sais, eux,
il faut qu'ils brassent de la bière. Ils n'ont pas
rien que ça à faire à se ti-écouter
des podcasts. Fait qu'ils ont décidé
de créer leur propre podcast
pour du monde pressé comme eux.
Le podcast s'appelle
le micro-podcast de la microbrasserie
Rolbuck. C'est 12 micro-épisodes
qui se descendent bien,
mais surtout qui se descendent vite.
C'est quasiment des shooters.
C'est probablement le plus petit podcast
au monde.
La première saison se clenche
en 7 minutes. Je l'ai écouté, ça m'a pris 7 minutes. 7 minutesons, la première saison, elle se clenche en 7 minutes.
Je l'ai écoutée, ça m'a pris 7 minutes.
7 minutes à écouter une saison au complet.
Puis c'était bon, c'était drôle, c'est intéressant.
C'est des anecdotes.
Ils reçoivent même des invités
comme Phil Roy. Ils ont eu Phil Roy.
Ils ont de la bière. Ils ont des anecdotes.
Va l'écouter sur Spotify.
Ça s'appelle le micro podcast.
Je vais dire le nom comme du monde. Ça s'appelle le micro podcast je vais dire le nom comme du monde
ça s'appelle le micro podcast
de la microbrasserie Rolbock
micro podcast de la microbrasserie
Rolbock, merci beaucoup
à microbrasserie Rolbock, merci
beaucoup à NordVPN, merci beaucoup
à Pizza Salvatore
et merci beaucoup à vous
d'écouter ce podcast là et surtout merci
au mois de mars qui va m'amener de la vodka.
Merci tout le monde. Bon podcast.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup.
Merci tout le monde.
Bienvenue
à Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup d'être là.
C'est notre premier épisode
de 2023 pour ceux qui écoutent
live sur Patreon.
Merci beaucoup à tous mes Patreons
d'avoir accepté
que moi je parte. Parce qu'à chaque année,'avoir accepté que moi, je parte.
À chaque année, pendant le temps des Fêtes,
je crée ce mon camp pendant comme un mois.
Et là, je regarde les commentaires sur Patreon.
Puis, il y a du monde fâché.
À chaque fois, je suis comme... Cette année, je m'étais dit,
je ne veux pas de monde fâché.
Je suis allé en Floride.
J'ai amené de l'équipement.
J'ai amené mon green screen.
J'ai fait, je vais faire des podcasts.
Je vais faire du contenu pour mon TikTok.
J'ai mis une affaire du TikTok il y a quatre ans.
Puis là, j'étais comme, je fais du contenu,
je fais du contenu.
J'arrive là-bas.
Il n'y a rien qui marche.
Il n'y a rien qui marche.
Là, il faut que j'appelle Yann,
comme une personne âgée.
Puis là, je suis comme,
Yann, peux-tu rentrer
dans mon ordi, arranger ça?
Fait que là, Yann, il arrange mon ordi,
à peu près, mais
j'avais un esti de caméra cheap
que sûrement quelqu'un avait laissé
chez nous.
Puis là, le green screen, c'était pour
l'épisode du Centre Bell.
Puis là, tu vois comme
un green screen de quelqu'un
qui ne sait pas ce qu'il fait.
Tu fais comme,
il me semble, le décor, il n'est pas supposé
être dans les cheveux.
Fait que là, moi,
j'étais, bienvenue à Sous-Écoute
au Centre Bell, puis là, tu vois genre
Christ, t'as
la famille Molson dans mon front.
Fait que là, j'ai fait, OK, fuck off, je osti! » Fait que là, j'ai fait « OK, fuck off! »
Je m'équipe, fait que là, j'ai dit à Yann,
« C'est quoi la meilleure caméra que je peux acheter? »
Et Yann m'a...
J'ai même pas attendu qu'il me conseille.
J'ai demandé la question, puis j'ai googlé
« C'est quoi la meilleure caméra que je pouvais avoir? »
J'ai acheté une caméra top, et je l'ai achetée.
Puis là, je me suis dit, je vais faire du contenu en tabarnak avec ça. J'ai reeté une caméra top et je l'ai achetée. Je me suis dit que je vais faire du contenu en tabarnak avec ça.
J'ai reçu la caméra.
J'ai fait un « Bienvenue à Sous-écoute cette semaine, Paul et Sleep ».
J'ai fermé la caméra et c'était ça mes vacances.
Je suis désolé, mais j'ai fait plein d'activités
pendant que j'étais en Floride.
Je suis allé au hockey avec
des Patréons. Ça, c'était vraiment le fun. Il y avait un gars qui s'appelle Matthew,
sa blonde, Ania, que moi, j'avais des billets pour aller voir les Canadiens. À chaque année,
j'achète tout le temps. Je ne suis pas un fan de hockey, mais j'aime aller voir le hockey
quand je suis en Floride. Là, j'avais acheté trois billets parce que j'avais parlé à
Preach, puis j'avais parlé à Jean-Tom, puis les deux allaient être en Floride. Fait que
j'ai fait parfait, j'achète trois billets, on va aller voir les Canadiens. Preach, finalement,
il n'est pas venu en Floride, ou il est arrivé trop tard. Jean-Tom, il n'avait plus de passeport.
Fait que là, j'étais comme, Christ, ok, j'ai trois billets. »
Ça ne me tentait pas.
J'avais été voir, il y a une couple de mois,
un combat de mains nues, tout seul.
Il n'y a rien de péristique à aller voir du sport tout seul,
mais en tout cas pour moi.
Ça ne me tentait pas d'aller tout seul et vendre mes billets.
J'ai fait « Fuck off, on va donner les billets à des Patreons. »
Je disais à Jason « Trouve-moi deux Patreons, mais fais un copy-paste de ce que des Patréons. » Fait que là, je disais à Jason, « Trouve-moi
deux Patréons, mais fais un copy-paste de ce que j'ai écrit. » Fait que là, j'ai
écrit, « Cherche quelqu'un de, si t'es à Orlando ou Tampa et t'es pas weird, viens,
viens. » Fait que là, vu que je voulais être sûr que c'était du monde pas weird,
puis j'étais content que c'était un couple parce que, tu sais, si ça avait été, mettons,
deux filles ou deux gars, s'il y en a un weird, l'autre,
si ce n'est pas un couple, l'ami s'en calisse. Si toi, tu es avec ton ami weird, puis il
fait des affaires weird, toi, tu fais juste rire, tu es comme calisse, Mike Ward n'est
pas à l'aise. Puis c'est drôle, mais un couple, s'il y en a un des deux qui est weird,
l'autre va faire, là, tu me fais honte devant Mike Ward. Puis là, il y a une chucane.
Puis moi, des chucanes de couple, je me sens tabarnak.
Fait que là...
Puis eux autres sont arrivés.
Puis ils étaient fins, les deux.
Ils étaient vraiment fins.
Puis c'était des...
Chris qui était hot, les billets.
Ils étaient...
On était premier rangé.
Puis quand je les avais achetés,
j'avais acheté...
Je réalisais pas que c'était des billets VIP.
Je savais que c'était des Chris de mon billet, mais ça venait avec open bar et open bouffe.
Je n'avais jamais vécu ça, une game de hockey, open bar, c'est le fun, tabarnak.
Vu que les drinks étaient gratuits, j'avais filmé de quoi que je trouvais bien drôle, parce qu'on était sur le bord de la bande,
et chaque fois qu'ils plaquent la bande à chèque en estie, j'avais juste mis mon drink sur le bord de la bande, puis chaque fois qu'ils plaquent, la bande achète en esti.
Fait que là, j'avais juste mis mon drink sur le bord,
puis j'avais dit à Mathieu,
j'avais fait...
En fait, j'avais même pas dit pour moi,
mais j'avais fait, quand les gars viennent,
filme le drink qui tombe, ça va être drôle.
Fait que là, ils filment le drink qui tombe,
puis là, moi, sur Facebook,
j'écris juste, à ce petit game plat,
les Canadiens ont perdu,
puis il y a ce petit trou de cul en avant de moi, il n'arrête pas de renverser mes drinks,
puis les trous de cul en avant de moi, c'est Cole Caulfield, puis un autre gars, tu sais. »
Puis là, les commentaires, les premiers commentaires, c'est tout le temps ça.
Aussitôt que tu fais une joke sur Internet, les premiers commentaires,
c'est du monde qui comprend la joke, qui sont comme « ha, ha, ha »,
mais après une heure, là, c'est des « Chris Dépay,
pourquoi tu mets ton drink là,
à ce niaiseux? »
Puis après, il y en a un,
j'ai vu un gars sur un blog,
il a fait « regarde Mike Ward qui joue la victime. »
Lui, il pensait que j'ai mis la vidéo en faisant
« là, là, respectez-moi
et qu'on lisse! »
Mais en tout cas, ça n'a aucun sens.
Puis là, eux autres,
ils étaient Mathieu et Ania,
puis j'espère que c'est ça leur nom,
parce que
c'est Andrew!
C'est Andrew!
Asti, comment ça va?
C'est Asti, ouais!
Andrew, Asti, bien...
Triste.
Fait que là, toi, tout le long, tu devais être comme...
Il a-tu amené deux coupes, Asti?
Andrew, excuse-moi, je savais que c'était un nom anglais,
mais j'ai dit Matthew.
Matthew.
Le pire, le pire, je me disais,
Matthew, je suis sûr,
c'est Anya que je ne suis pas sûr. Anya, je l'avais, mais Andrew, c'était comme pas loin. En tout cas, non, mais eux autres, c'est ça, ils étaient à Orlando, moi aussi.
Fait qu'ils avaient pris un Uber pour se rendre jusqu'à la game.
Là, j'ai fait, je vais vous ramener.
Mais leur hôtel, c'est un peu loin de mon condo.
J'ai fait, on va juste venir au condo.
On va prendre un couple de drinks.
Est-ce que vous aviez peur?
Ça fait un prédateur sexuel.
Avec les humoristes et la liste.
C'est comme, oh, qu'on liste.
En tout cas, c'était bien le fun.
Et je leur ai fait un move de Elvis.
J'étais fier de moi parce qu'eux autres,
ils dormaient dans la même chambre d'hôtel
que les parents à Anya.
Et eux autres, ils me racontent ça.
On est venus en famille avec...
C'est-tu ta soeur? C'est ton frère.
Ton frère plus ton père et ta mère.
Mais eux, ça. Puis son frère, il avait sa chambre avec sa blonde.
Et les parents, puis eux, ils avaient la même chambre.
Puis là, j'étais comme, c'est inacceptable.
Ça me mettait en tabarnak. J'étais vraiment en tabarnak.
J'ai fait, je vais vous louer une chambre.
Je vais vous louer une chambre. Je leur ai loué une chambre.
Je leur ai loué une chambre. Elle était belle, votre chambre. Vous m'avez
envoyé des photos. J'étais jaloux de votre chambre. J'étais content. Quand vous êtes
partis, le lendemain quand vous avez envoyé les photos de la chambre, j'ai fait, c'est
hot. Je suis content d'être dans une place. Moi, quand j'étais jeune et j'ai fait « Asti que c'est hot! » Je suis content d'être dans une place de... Tu sais, moi, quand j'étais jeune, puis j'entendais, au même instant, quand j'entends
les histoires d'Elvis, que Elvis, c'est un asti de cabochon, tu sais, mais il y avait
quoi que moi, l'affaire que j'aimais le plus d'Elvis, c'est que des fois, il rencontrait
le monde, puis il leur achetait une Cadillac, s'il les trouvait sympathiques. Puis ça,
là, c'est être mauvais avec ton argent.
En esti, parce qu'Elvis, il n'était même pas si riche que ça.
Il faisait beaucoup d'argent, mais son gérant, c'est un ostie de croissants.
Il avait assez d'argent pour vivre et payer une couple de Cadillacs,
mais il achetait des Cadillacs à tout le monde.
Chaque fois que j'entendais ça quand j'étais petit,
au lieu de faire « Ah, il n'était pas bon avec l'argent », moi, je faisais « Ah, c'est que c'est cool, ça ». Puis, je n'avais jamais fait ça. Je n'avais jamais loué une chambre d'hôtel à quelqu'un juste de même.
Ah, c'est-tu parce qu'il me disait qu'il vivait dans la même chambre que ses parents.
Puis, ta mère et ton père, étaient-ils déçus?
Non, ils étaient cool. Ta mère et ton père, étaient-ils déçus?
Ils devaient... Parce que ta mère, elle devait être comme,
« Ah, c'est le fun, on va être en famille! »
Puis là, elle est comme Mike Ward,
ce petit trou de cul.
Avec son humour méchant,
il brise des familles.
Mais j'ai eu bien du fun.
Merci de ne pas être weird les deux.
Puis désolé, je vais t'appeler Steve.
Je vais, tant qu'à fucker ton nom,
je vais, mais merci beaucoup.
Merci à vous autres.
Puis restez abonnés sur le Patreon.
Pas beaucoup de contenu pendant le temps des fêtes,
mais des aussi de beaux cadeaux.
Fait que, oui, c'est ça.
Cette semaine, on a un gros show pour vous autres.
Je suis vraiment content d'avoir cet égard-là.
Yann, qui est éclairé.
Yann, es-tu content des invités?
Oui, oui, je suis très content.
Oui, je pense.
OK.
Oui, oui.
Ça n'a pas de l'air sincère. Ça n'a pas de l'air sincère. Oui, mais pense qu'on va faire. Oui, oui. Calisse, ça n'a pas de l'air sincère.
Ça n'a pas de l'air sincère.
Ben oui, mais je suis sûr excité même.
Puis il y a Chuck
qui est à côté de toi,
qu'on dirait qu'il est là en faisant
« Si Yann, il fait un fuck,
je suis là, hostie. »
Puis Chuck
qui fait les shows
du gang Show,
c'est-tu de l'équipement,
Chuck, que tu as oublié ici un soir?
Son éclairage?
Non.
Non, en fait, c'est le ring light
ici qu'on parle. Non, pas du tout.
Ça ne vient pas du Gong.
Non, on utilise le même équipement
pour sous-écouter le Gong. Il n'y a pas de différence. Il n'y a pas d'équipement supplémentaire qu'on a ajouté. Non, on utilise le même équipement pour sous-écouter le gong. Il n'y a pas de différence et il n'y a pas
d'équipement supplémentaire qu'on a ajouté.
Mais vous autres,
vous avez de l'éclairage spécial vu que
les gars sont vraiment...
L'invité qui est un gars
aussi d'habitude, ou des fois
une fille, mais vous êtes
bien éclairés. Vous rajoutez
de l'éclairage.
Oui, on a des panneaux LED
qu'on met à la place des juges
pour éclairer à côté,
pour éclairer Charlie Anto et le juge invité.
Donc oui, on est bien équipés au niveau d'éclairage.
Éclairage.
Je disais à Yann de s'inspirer de vous autres
et il ne voulait rien savoir.
Je veux mon anonymat.
Je veux garder mon anonymat.
Oui, mais oui. Tu veux? Oui, oui. T'aimes pas ça, avec ton... Je sors de la vie publique,
Mike. C'est fini. C'est vrai?
Oui, oui. T'abandonnes. Oui, oui.
On m'en va. Je me lance
dans la production de potes ou je sais pas trop.
C'est-tu pour ça?
T'es un des rares...
T'es parti de Twitter
récemment. Oui, oui. Et t'es une des rares personnes... T parti de Twitter récemment. Oui.
Tu es une des rares personnes.
Le part du monde qui quitte Twitter,
du monde showbiz,
ils te le disent qu'ils vont quitter Twitter.
Puis là, ils font « Je vais partir des réseaux. » Puis tu es comme « Ferme ta gueule. »
Puis tu es calice.
Puis toi, tu l'as bien fait.
Tu es juste parti.
À un moment donné,
nous autres, en plus,
on sert de Twitter,
les group messages
pour parler de trucs
qu'on a besoin à sous-écoute.
Un moment donné,
j'ai réalisé,
« Yann, fais un bout. »
C'est ça qui ne répond pas.
Fait que là,
j'écris ton nom
et ça marque
que cet utilisateur-là
n'existe pas.
Je suis comme,
« J'ai-tu imaginé Yann Thériault?
Fait que là,
est-ce que tu t'ennuies-tu de toi-même?
Je ne m'ennuie pas, pas en tout.
Tout le monde
est de la merde là-dessus, sauf moi.
Je suis bien content d'être parti.
J'aime toi.
J'ai encore un compte qui est le compte de mon podcast,
mais il roule tout seul, lui.
Il se fie tout seul.
Qu'est-ce que tu veux dire qu'il se fie tout seul?
Tu as genre un AI qui tweet des affaires?
Oui, quand j'ai un...
C'est juste, tu as un petit robot qui fait...
Oui, oui.
Chris, fais-tu des petites critiques de l'actualité?
Non, non, non.
Non, mais quand je publie un épisode,
c'est automatisé.
Oui, ça s'en va.
Ça fait juste le plugger.
Mais il n'y a pas personne qui passe par là pour venir.
Puis ton...
Le AI, il sait comment taguer la personne de OnlyFans.
Que toi,
ça se fait automatiquement.
C'est quand même hot.
Oui. Ça fait longtemps que je ne peux pas retourner voir le compte.
C'est un compte
que je pourrais aller voir si jamais j'ai le goût de retourner
sur Twitter.
Tu me l'as dit.
Tu as fait que ça ne m'apporte rien.
Non.
Pour vrai, Twitter, c'est juste fâchant. C'apporte rien. » Non. Mais pour vrai, Twitter,
c'est juste fâchant. Ah, c'est rendu
de la sti de marde. C'est rendu. Ça fait
sept ans. Tu sais, tout le monde fait,
tout le monde essaie de blâmer Elon Musk pour ça.
Mais puis ils font « Asti que c'est mauvais
depuis Elon Musk, mais c'était pas
vraiment bon avant. »
Non, non. Ça fait longtemps
« Asti que c'est de la crise de marde. »
Oui, oui.
Mais des millions de personnes
qui ont une opinion mais qui ne veulent pas
entendre celle d'un autre
met ça dans la même boîte et c'est ça que ça donne
c'est un shit show total
c'est du monde qui ne tolère pas l'alcool
ça brosse
c'est exactement
des astides niaiseux
que tu as juste le goût de frapper avec ta bouteille.
Exact.
Bon, on va.
C'est une belle intro pour les invités, ça.
On est très contents.
On est très contents.
Je suis très content.
Yann est très content.
Il ne l'a pas dit sur Twitter,
vu qu'il n'est plus là.
Mais mes invités viennent de lancer leur tournée,
ils partent en tournée ensemble. C'est deux gros noms qui sont mis ensemble pour sortir un show,
j'ai hâte qu'ils me parlent de ça. Leur première était avant hier, mesdames et messieurs, je suis
sûr et excité de les voir, même si c'est pas la première fois qu'ils sont ici. Mesdames et messieurs,
voici Olivier Martineau et Mathieu Cyr!
Comment ça va? Merci d'être là, merci d'être là. Non seulement vous êtes en tout... Tu peux prendre le micro, si tu veux, à moins que tu projettes vraiment beaucoup.
Mais en plus, t'es fier
propriétaire d'un cheval
depuis hier.
Oui! T'as acheté un cheval?
Bonsoir, Mike. Salut, ça va bien?
On se voit pas trop
souvent, pas assez à mon goût, parce que
des fois, j'aimerais ça voir plus mes amis,
mais chaque fois qu'on se voit, j'ai toujours
une histoire de marde de plus.
Là, tantôt, j'étais...
Ça va? Oui, j'ai un cheval
depuis hier.
T'as pas de ferme?
C'est là que ça se corse.
Au moins, t'as une maison.
Ça serait drôle, tu sois
en appart, en 3,5.
En 3,5, Rosemont, il va acheter un cheval!
C'est vrai que d'acheter un cheval, quand t'as pas de terre, quand t'as pas de ferme,
c'est un peu comme acheter du gaz, pis t'as juste un top-of-wear, pis t'as pas de char.
Il y a comme quelque chose, je le veux, mais je sais pas où le mettre.
T'as déjà fait du cheval? T'es-tu un passionné du cheval?
J'ai déjà fait du cheval il y a plusieurs années, pis j'ai décidé de m'y remettre plus régulièrement.
Pis là, à un moment donné, je regardais ça et je me disais
« Allez faire des quittations, c'est quand même cher,
c'est dispendieux. »
Avec mon horaire, j'ai dit « Je vais l'acheter. »
Je te vois avec un petit chapeau.
En fait, j'ai acheté le cheval
parce que j'avais un chapeau de cow-boy.
C'est où que tu l'as acheté?
Il faudrait que je trouve des occasions de le mettre.
Là, il y avait Vegas où je pouvais le mettre
ou un cheval.
Tu l'as-tu? C'est où que ça s'est?
Sur Marketplace?
Tu l'as-tu, Kijiji ou Marketplace?
Il y en a un depuis 15 ans.
Check bien ça, parti.
Je décide d'acheter un cheval.
Là, c'est sur Kijiji, en fait.
Parce que c'est là que ça se va.
Tu tapes cheval. Il y a des shit sur Kijiji, en fait. Parce que c'est là que ça se vend. Tu tapes cheval.
Il y a des shit sur Kijiji.
Moi, il y a deux affaires qui m'impressionnent
cette année sur Kijiji.
Ça, puis Marketplace. C'est les animaux
fucked up que tu peux trouver.
Il y a un gars qui vendait un quinquajou.
Une espèce de singe
tabarnak avec des gros, gros yeux
et t'a tué. Il vend ça, 12 000 $.
Là, j'ai trouvé des écureuils vol'as tué, il vend ça, 12 000$ là j'ai trouvé
des écureuils volants australiens
il vend ça 800$, c'est genre
t'as fait, tu jettes, écoute, j'ai dit
pis les affaires fucked up
c'est tout légal
c'est tout légal, t'es sûr
c'est légal d'acheter un seigneur
c'est légal si tu fous le tailleur
le cheval, ça ça m'impressionne.
Puis le gars, il fait,
« Ouais, si t'es une police,
il faut que tu me le dises, hein?
Tu le sais, là.
T'enregistres-tu? »
Mais tu sais qu'en Ontario,
de l'autre bord des lignes,
de ce qu'on m'a dit,
tu peux avoir,
tu sais les petits kangourous,
les walabies,
tu peux avoir ça juste
de l'autre bord des lignes.
Fait que je t'en ai rien checké
pour une terre là-bas.
Mais l'affaire, c'est que...
Fait que t'aurais...
Oh, Chris, sais-tu
qu'est-ce qui serait fou
si ton petit kangourou
ferait des tours de cheval.
As-tu vu sur Internet...
Je pense qu'il y en a un show avec ça.
As-tu vu sur Internet, pendant les rodéos aux États-Unis,
il y a certains rodéos
qu'à la mi-temps, si tu veux,
quand ils ramassent et ils tapent le sable,
ils vont faire de l'entertainment.
C'est des chiens, des bergers australiens,
des border collies,
ce genre de chiens-là, que sur leur dos,
il y a des singes qui sont attachés dessus,
qui font le cow-boy. Ils sont habillés en cow-boy.
C'est illégal!
Au États-Unis, tout est légal.
Il y a des gars dans les écoles.
Ça, le pire, c'est cute au bout,
mais ils doivent coller
les mains du pauvre singe
sur le poêle.
En fait, ils attachent les les pattes les pattes sont comme
si trappé avec le singe les mains il se tient tabarnak parce que le chien lui
c'est un chien berger fait qu'ils essayent de ramasser les moutons puis
quand il va voir ça ça passe sur un moyen temps écoute de ces gélos du
landat l'autre affaire qui m'impressionne sur marketplace c'est les
filles qui vendent leur linge
et qui se prennent en photo eux-mêmes.
C'est comme s'ils allaient faire le summum.
Je vends un pantalon,
la moitié des boules à l'air.
Je comprends pas.
J'ai jamais vu ça sur Marketplace.
Moi, je suis inondé de tout ça.
Chris, t'as donc bien du temps libre.
Oui.
Alors, j'ai acheté un cheval.
Il y en avait combien de chevaux, mettons? T'hésitais-tu
entre deux?
En fait, j'en ai visité qu'un seul, puis je suis tombé en amour.
C'est un coup de cœur.
Oui, parce que c'est une adoption.
On fait bien des blagues, parce que Marketplace, c'est des sites
de vente, mais c'est pas une vente, c'est une adoption.
Un cheval, ça peut vivre jusqu'à
25-30 ans, puis c'est un animal.
Fait que t'achètes pas ça à la légère.
Moi, j'ai l'air d'avoir acheté ça sur un coup de tête.
Je me disais, bon, un samedi de livre,
un cheval en bosse. C'est pas ça qui est arrivé.
Parce que je suis allé le chercher en bosse.
Un nest d'affaires, mon gars.
Je pensais que j'allais ramener
le pont de Québec avec un cheval dans un trailer
qui vente. Je pensais que j'allais...
T'sais, t'as pas de terre.
T'as pas de trailer.
T'as pas de pick-up pour tirer ton trailer. Parce que mon Jeep s'est fait voler avant Noël. Fait que là, j'étais poigné jusqu'à pas de terre. Non. T'as pas de trailer. Non. T'as pas de pick-up pour tirer ton trailer.
Parce que mon Jeep
s'est fait voler avant Noël.
OK.
Fait que là,
j'ai été pogné jusqu'à mercredi
avec une Tesla.
Une Tesla de marque.
Fait que t'allais acheter
ton cheval en Tesla.
Ouais, c'est ça.
C'est ça.
Il est écologique
en temps d'armée.
Là, il checkait.
Ouais, c'est ça.
OK, ça me prend un chargeur
pis le mouler.
Mais j'avais...
All right.
Je suis là, Mathieu.
J'avais de l'air d'être tout de cul.
Parce que le cheval,
c'est quand même dispendieux.
C'est combien, un cheval?
Moi, je l'ai eu à bon prix.
Je l'ai eu entre 15 000 et 20 000.
Ça, c'est un bon prix.
Non, ce n'est pas vrai.
15 000 et 20 000, c'est pour les rodéos,
les courses de baril,
c'est des chevaux hyper entraînés
pour sauter les rampes. Moi, je l'ai eu à 4 500. OK. Je l'est pour les rodéos, les courses de baril, les chevaux hyper entraînés pour sauter les rampes.
Moi, je l'ai eu à 4 500.
Je l'ai négocié.
Je l'ai négocié.
J'ai dit, regarde, il faut quand même...
Comment as-tu négocié un cheval?
Tu dis, je décolle.
C'est que j'ai un autre cheval qui s'en vient.
Je ne suis pas sûr que je suis intéressé.
Il voit que tu as loué un trailer.
C'est ça, tu as le trailer.
Chris, tu es en bourse avec ton trailer. Je pense qu' je suis intéressé. Puis oui, t'as loué un trailer. C'est ça, t'as le trailer. Chris, t'es en bourse.
T'es en bourse avec ton trailer.
Je pense qu'il est allé.
Quand même, le 300 $, c'est pour calculer qu'il y a des frais.
Déjà, il faut râper les dents.
Il faut faire faire les sabots.
Râper les dents?
Râper les dents parce que les dents poussent.
Sinon, ils mordent les singes.
OK.
C'est important.
Il faut faire de l'entretien.
Déjà, tu calcules.
Les sabots sont à faire
Le forgeron tout ça
Bon
Ça se négocie
Faut trouver un maréchal Ferrand
Comme n'importe quoi
Maréchal Ferrand
Il en a de moins en moins
Pis il charge le gros prix
Parce qu'il sait que
Si c'est pas toi
Tu vas appeler qui ton beau-frère
Y'a personne qui sait faire ça
Alors toujours te dire
Que je l'ai quand même visité
Ce cheval là
Y'a une semaine
J'allais le chercher hier
On dirait un podcast de colons
Ben je m'excuse
Ben collé Comment tu dis On dirait que je de colons. Je m'excuse bien.
Comment tu dis? On dirait que je suis en 1844. Il va y avoir un droit de cuissage,
les écus, puis ça sert à rien. Dans quelques minutes, je te parle de comment laver ton linge avec ton propre urine. Il y a une semaine, j'arrive là justement avec la tassie-là.
Je débarque avec la tassie-là, mais c'est une terre en beauce. C'est magnifique. T'arrives
là, t'es sur le bord de l'eau.
Mais moi, je débarque à une Tesla.
Toi, t'as l'air d'un petit bobo de Montréal.
Moi, je te rappelle, je me suis fait voler mon Jeep.
Moi, c'était la honte de rouler en Tesla.
Puis un char tabarnak.
C'est drôle, ça m'a été si drôle.
Moi, j'étais en Jeep.
Là, je recule, ça fait ping, ping, ping, ping.
J'arrive là.
J'ai la Tesla modèle SUV, Y, je pense.
Ça vaut 100-quelques mille piastres.
Je débarque.
Je fais, écoute, c'était un peu cher.
Ton cheval voudrait couper 300 piastres.
Je suis un collisse.
C'était une aventure.
Le cheval, il est bien.
Il est en pension chez une amie à Laval.
Elle, elle a une ferme? Non, non. il est bien. Il est en pension chez une amie à Laval. OK. Elle, elle a une ferme?
Non, non.
Oui, oui.
Il est arrivé avec le cheval.
Je suis allé à la fin,
à côté du consort Patatric
qui est devenu un bord de danseuse.
Ben oui.
Elle a une mécanique dans son condo.
Ben oui, oui, oui.
Ça serait malade
qu'il est juste dans le parking du Colossus.
C'est en haut.
Mais déjà que moi,
la ville me check en tabarnak à Blainville
parce que je triche ces animaux.
Mais attends, c'est qui qui va limer les dents?
T'as bien des animaux, toi.
Qui est-ce qui va limer les dents de ton cheval?
T'as googlé l'image de dans le cheval Blainville?
Oui, essentiellement.
T'as-tu googlé où t'étais?
Non, c'est pas sur Marketplace.
Il y a un gars qui dit « J'ai une robe, puis je suis pas pire. »
Non, mais c'est parce que c'est des contacts après ça.
Des contacts.
Des contacts, oui.
Des contacts.
Moi, quelqu'un qui rompe les dents, je sais qui.
As-tu un contact de rompage dedans?
Bien, plus pétage dedans.
Je te dirais, mais oui, c'est au travers.
Je peux y casser les genoux si tu veux.
Laisse-moi le rider un petit peu.
Mais oui, c'est ça.
Déjà, les animaux, mais je n'en ai quasiment plus.
Je n'en ai quasiment plus. Je suis arrivé avec 50 lapins.
Puis là,
j'ai décidé d'arrêter.
Attends une minute.
50 lapins.
Oui, parce que j'élevais les lapins pour de la viande.
J'ai décidé d'envier... On en avait parlé au dernier podcast.
Là, tu es rendu avec un cheval.
Oui.
Ça donne faim, mais...
Fuck les lapins. Ça vaut deux sers lapins faciles. C' mais... Fuck les lapins, là!
Ça vaut deux serres lapins faciles.
C'est parce que les lapins, j'ai décidé, on avait parlé au dernier podcast,
moi, j'ai décidé d'être un omnivore responsable,
manger de la viande surtout, que j'élève,
que j'échange ou que je chasse.
Donc, les lapins, j'échangeais, comme mettons, des gens qui élevaient
de l'agneau ou quelque chose, on faisait quelque chose comme ça.
C'est pas vrai, t'es vraiment un gars des années
17-18. J'ai l'impression d'être
dans une petite maison dans la prairie.
Tu sais quoi? Ça me fait plaisir ce que tu dis
parce que je trouve que le slow food,
le slow life, il faut vivre
vite. Il faut se laver aux deux.
Même quand on va...
Ça, je le fais. Même quand on va
aux vacances, tu as
une semaine de vacances. OK, vite, vite, vite.
On fait les valises, on part. Une journée de voyage,
une journée, OK, vite, la plage. On profite valises, on part. Une journée de voyage, OK, vite, la plage, on ne profite pas.
Puis en plus, quand on t'écoute parler, on voit que naturellement, tu es un gars speedé.
Ça fait que toi, ça doit t'aider de faire toutes ces affaires-là de campagne.
Je ne sais pas comment décrire ta vie.
De colon du 18e siècle.
C'est ça le mot que tu cherchais.
C'est sûr que ça me ralentit.
Mais là, attention, j'ai l'air speedé parce que je suis
fébrile d'être ici, mais ma vie a tellement changé
depuis un an. Je suis tellement rendu plus relax.
Pour vrai,
toute ma vie a changé, vraiment.
À cause des lapins.
Entre autres. Il y a eu beaucoup
d'événements, des bons événements,
d'autres vraiment plus tragiques
dans la dernière année. Ça m'a fait dire,
tabarnak, je veux faire les choses doucement
et je veux les faire dans l'ordre.
Des événements tragiques, tu comptes-tu la Tesla
comme un des événements tragiques?
Ça, là,
quel cochon!
Les lapins!
Les lapins, j'ai décidé, je vais en garder
rien qu'un parce qu'il est cute, celui-là.
Les autres, je les ai passés en boucherie.
Je l'ai mis dans le poulailler.
Attends une minute, le boucher, t'arrives là avec 49 lapins. Non, autres, je les ai passés en boucherie. Je l'ai mis dans le poulailler. Attends une minute.
Le boucher, tu arrives là avec 49 lapins.
Non, non.
Je l'ai mis en boucherie moi-même chez nous.
Je fais ça seul.
Est-ce que tu es-tu devant le lapin que tu voulais garder?
Jamais.
Pour rester, tu es nul de marché de traite, mon Christ.
Jamais.
Pour toi, tu es cute, tu te gardes.
C'est un Tinder de lapins fucking hardcore.
Ça va, toi?
Oui, oui.
Non, mais tu ne fais jamais tes anim, mais tu ne fais jamais la boucherie
devant les autres animaux que tu vas abattre.
Ils deviennent nervux.
Fait que toi, tu leur fais...
Non, mais c'est vrai.
Hé, on s'en va prendre une marche.
On s'en va voir un film.
N'est-ce pas?
N'est-ce pas?
On va aller voir le film de ta vie.
Mais sans doute.
Ben oui, sans doute.
Tu sais, tu fais...
L'autre, il ne revient pas.
Tu dois être jaloux les quatre premières minutes.
Puis après, tu fais comme...
Oui, mais ça me semble...
Oui, il ne revient jamais.
Ben tu sais, quand je les amène au pit,
puis ils voient l'autre,
« Mon Dieu, que l'autre, il est par terre,
puis il ne bouge pas dans son sang. »
Ce n'est pas si cool.
Puis en plus, tu sais,
à battre un animal,
ils doivent l'entendre.
Leurs oreilles sont longues de même.
Ça doit bien l'entendre, des lapins.
Ça marche pas parce que t'as une grosse graine
que tu le sens plus.
C'est pas la longueur.
J'ai l'impression que quelqu'un avec des grosses oreilles
entend mieux que quelqu'un avec des petites oreilles.
Moi, je connais du monde avec des très petites oreilles
qui ont bien entendu bien des choses dans les dernières années.
Sacrement, man.
On va arrêter là.
Tu connais du monde weird.
Oui, oui.
Non, monsieur.
Il va googler les images.
En tout cas, l'affaire, c'est que je veux dire...
Mais les lapins.
Alors, moi, à un moment donné, je dis, je vais regarder...
Attends, attends, attends.
Juste ça, Alain.
Tu les as-tu tous mangés? Je les ai donnés, je à roland tout manger je les ai donnés je les ai
mangés j'ai changé mais je peux garantir qu'un animal que tu élèves et que tu fais la boucherie
toi même il ya rien qui se perd gaspille absolument rien rien même les déchets ce qu'on
appelle les déchets donc les la marge l'intérieur la peau tout ça je garde ça pour après ça me
servira ça comme bête pour aller à la chasse j'espère que ça. Je gardais ça pour, après ça, me servir de ça comme bait pour aller à la chasse.
J'espérais que tu disais que je gardais ça pour envelopper mes cadeaux de Noël.
Les enfants capotaient.
Je ne sais pas.
C'est à l'Halloween.
Attends, j'ai vu vos photos de marionnettes
enveloppées.
Mais c'est vrai que c'est déjà arrivé.
Ah non, je ne peux pas compter ça.
C'est vrai que c'est déjà arrivé. J'ai je ne peux pas compter ça. Je le continue. C'est vrai que c'est déjà arrivé.
J'ai un grand, grand, grand respect.
Mon ex était à la maison.
Elle, elle détestait ça.
Puis c'est vrai qu'à un moment donné,
je faisais bouche-rit dehors.
Puis dans la porte patio,
j'étais arrivé juste avec le lapin, la tête.
Parce que quand tu le défais,
ça se défait comme une peluche, comme un costume.
J'étais arrivé avec la main dedans de ma gueule.
Puis je suis fait...
Dans la porte patio.
Allô?
On n'est plus ensemble.
Le lapin que j'avais gardé,
je l'ai mis dans le poulailler cet hiver
pour pas qu'il aille frais.
Sauf qu'il y a de l'électricité là-dedans.
C'est un petit cabage de lapin-là.
Il a mangé le fil. Le fil était orange.
Il a dû penser que c'était comme une carotte longue.
Il a grugé.
Tu vois qu'il n'a pas tout coupé le fil.
Il a dû se pogner du jus.
Parce que le lendemain, le fil était grugé à moitié.
Il y avait une oreille molle.
Un petit quelque chose de Sylvain Larocque.
Je l'aime, Sylvain.
Il me regardait.
Il était comme « Oh, tabarnak! »
Je vais dire que c'est le lapin le plus sec
que j'ai mangé de ma vie.
Pour vrai, il y avait comme du jus qui était passé dedans.
Fait que j'en suis là, Mike, dans ma vie.
Toi, t'as pas acheté d'animaux weird récemment?
Ah, Chris, non.
T'es pas un gars d'animal.
Moi, j'en ai pas.
En fait, non, j'ai deux chats.
J'ai deux chats parce que justement, tu peux partir une couple de jours,
pis y'a pas de stress, pis t'sais, ça range. Un chat, c'est couple de jours, puis il n'y a pas de stress.
Ah, des chats, c'est le meilleur animal pour la job qu'on a.
Tu les trouves-tu?
Bien, si tu es un propriétaire d'un animal irresponsable, tu as des chats.
Oui.
Mais tu sais, un moment donné, il a fait de la prise.
Il y avait un chat.
Il est parti deux semaines en vacances.
Il a demandé à son gérant, Martin Dehaie,
« Peux-tu donner de l'eau et de la bouffe à mon chat? » Martin l'a oublié.
Et le chat a survécu.
Deux semaines avec juste son restant de bol d'eau.
Puis là, il grimpait dans la toilette.
C'était tout l'air.
Mais on s'entend que quand il est revenu,
il était plus mince et un peu fâché.
Oui, c'est ça.
Depuis qu'on les a fait opérer,
le mâle ne le prend pas.
Ah oui?
Il nous regarde.
On rentre dans la maison.
Avant, il nous sautait dessus.
Tu serais-tu content?
La dernière fois, tu as été collé le gosse.
Il t'a coupé les couilles.
Il est rancunier.
Ils ont quel âge les chats?
Ça vit combien de temps?
Ça vit à peu près 20 ans.
20 ans?
Ça vit longtemps.
Tu rentabilises quand même.
Oui, tu rentabilises le placement.
Mes enfants adorent ça.
Ça prend moins de place qu'un cheval.
C'est ça.
Le cheval, il est pas chez nous.
Le cheval, je le déplace une fois, il est là.
Après ça, j'y pense plus.
Il est en pension.
Mais ça doit être pour tes chats. Pour vrai, il faut que tu payes
sa bouffe et il faut que tu payes le temps.
Même si tu dis que c'est mon ami,
mais ton ami, il faut que tu la payes.
Oui, oui.
C'est comme la danseuse.
Même si elle te dit qu'elle t'aime,
il faut que tu débourses.
Le cheval, c'est comme ça.
Il t'y lime les dents.
Tant que c'est pas elle qui rompe avec ses dents
et que c'est le rappage de dents de l'autre côté,
ça, ça va.
Mais je te dirais,
overall, c'est à peu près
4000 $ par année d'entretien et de pension
parce que j'ai une pension à bon prix.
Ça, t'as payé ça vu que...
Non, pas une pension.
Toi, tu vois, je...
Peux-tu parler de... Non, on peut pas parler de ça.
Ah, c'est de la gueule!
Tu voulais pas...
Tu t'es dit, je vais acheter un cheval
vu que payer
pour louer un cheval, chaque fois que je veux faire
de l'équitation, c'est trop cher.
Mais c'est genre 150 piastres.
C'est vrai.
Les dents sont limitées. Je disais à la blague, mais ce que je voulais, c'est vraiment développer le c'est genre 150 piastres c'est vrai les dents sont limitées
je disais à la blague
c'est vraiment développer le lien avec l'animal
puis c'est un cheval
oui, il y a un lien
c'est quelque chose, c'est une passion
à quelque part, c'est une passion
c'est une passion
que tu as découvert pour la scène français
non mais c'est quelque chose
parce que toi aussi tu as souvent parlé de cheval avant.
C'est ça qui se passe.
Jamais, même.
Mais Mathieu, je vais te dire, puis Mike, tu peux écouter aussi.
La fin, c'est que...
C'est que j'ai décidé...
J'avais un bucket list, pour vrai,
de beaucoup de choses à faire.
Et puis...
Puis le cheval était sur ta bucket list?
Ça fait plusieurs années que je me dis,
je veux apprendre... J'ai fait de l'équitation,
j'ai adoré ça je veux apprendre à bien monter
j'ai déjà un naturel, un peu comme
un jeune joueur de hockey
il patine pas pire
t'es le piqué sous bande de l'équitation
pourrais-tu me dire qu'est-ce que j'ai fait
moi c'est le fun
moi ce que j'aime pas c'est
quand tu cours vite, je suis jamais capable
d'avoir le rythme
couille couille couille
aïe aïe aïe Tu sais, quand tu cours vite, je suis jamais capable d'avoir le rythme. Fait que moi, c'est couille, couille, couille. Ah, vraiment?
C'est comme aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
Tu finis ça, collé.
Là, je débarque.
On dirait que je me suis fait enculer par Capga.
Ah non, c'était un petit Christophe Tolcoxis
à côté d'Anneuc.
Tu parles de tes couilles à toi ou ses couilles à lui?
Parce que là, il faut que tu t'assoies dessus,
pas en dessous.
Moi, je suis un gars de quatre roues, moi.
Ah, j'ai acheté un quatre roues si je ten allé je fais le négocié ya ya on avance les salles pour brouter de l'herbe des
questions les stades 4 ou tu penses que je suis parti
je n'en suis c'est la fin la plus fausse ton 4 ou faits zouise
il n'est pas plus que 400 dollars j! C'est un 4 roues Tesla!
J'ai acheté un 4 roues aussi.
Écoute, ma mère est décédée au mois de septembre.
T'es-tu allé au funérail en 4 roues?
T'es allé en cheval!
Veux-tu rire? Hier, je suis allé à...
Je suis désolé pour ta mère.
Touche-moi jamais!
Ben écoute...
Tu viens de perdre ta mère?
À l'automne.
À la fin septembre.
Écoute, ça a été...
Ça bouscule.
Ça fracasse les imaginaires.
Parce que perdre un parent,
c'est...
Peu importe l'âge.
Mais mon mère n'était pas bien vieille non plus.
C'est la maladie qui l'a emporté.
Et puis, j'avais un bucket list des choses,
des voyages, des choses que je voulais faire, acheter.
Quand je dis acheter, attention, ce n'est pas matérialiste,
acheter pour le projet, acheter un quatre-roues
parce que je veux aller faire du quatre-roues,
je veux faire de l'activité,
adopter un cheval parce que je veux faire ça.
Donc oui, si tu dépenses de l'argent,
au même titre qu'un voyage.
Tu veux faire un voyage, mais c'est de l'argent que tu dépenses.
Mais il y a des choses, puis j'ai promis à ma mère d'aller en Italie
cette année, au village d'où elle vient.
C'est hot.
J'ai promis, je dis que la mémoire,
j'allais la maintenir.
Ça a bousculé un peu. J'ai 41 ans.
J'ai eu 41
au mois de décembre.
Je dis, OK, attends, du jour au lendemain,
tu peux partir.
Là, ce n'est pas pour être défaitiste,
mais c'est de dire qu'il y a un lâcher-prise.
On doit profiter à la mesure de ce qu'on peut,
de chaque jour, en pensant que demain,
il y en a une autre journée.
Mais ça a bousculé.
Je vais te faire sourire.
Quand on est allé porter le cheval hier,
la pension où elle est,
elle est à environ 800 mètres du cimetière où ma mère
est enterrée. Ah, ouais?
Et puis, je n'avais jamais réalisé ça, je ne le savais pas.
Et je suis passé devant le cimetière,
et j'ai dit, ah, bien là, il y a quelque chose,
il y a peut-être quelque chose.
J'ai développé, j'ai toujours été athée.
Vraiment, tu fasses attention si tu galopes.
Bien là, c'est ça.
Mais je me suis dit quand même,
sais-tu qu'est-ce qui est cool?
Je peux quand même aller au cimetière en cheval.
C'est quand même quelque chose.
Mais j'ai toujours été athée.
Puis depuis le décès de mon âge,
je te dirais qu'il y a une spiritualité.
Je ne suis pas tabarnak, new age,
puis je ne crois encore pas au bon Dieu.
Mais il y a une spiritualité, quelque chose...
T'entaires tes lapins.
J'entends des voix quand je les enterre.
Mais oui, ça fait que
j'en suis là.
C'est pour ça que ça a provoqué,
ça n'a pas bousculé, mais ça a été, pas un déclencheur,
mais un accélérateur à faire des choses.
Puis, tu n'es pas au courant de ça,
puis toi non plus, de « j'aimais les chevaux »
parce que j'ai décidé que dans ma vie,
j'exposais assez de choses et je fais mes choses.
I do me.
Tu as ton petit jardin.
Oui, je fais mes affaires parce que, Chris,
quand tu parles à tes chums un soir,
« je vais acheter un cheval »,
« ta gueule, pourquoi tu vas acheter un cheval? »
Tu es soit en train de...
Oui, mais c'est sûr que si tu parles de cheval,
puis de lapin, puis de boule,
Chris, il n'y a pas grand-monde qui te suit.
Mais quand tu parles de tes projets,
souvent, tu es soit, Chris, en train de te justifier
ou soit en train de te valider toi-même.
Sais-tu quoi?
J'ai confiance en moi, je le fais, puis that's it.
Surtout, on a le genre de métier
que, comme vous autres, ça va bien,
moi, ça va bien, qu'on a
de l'argent de l'os
qu'une personne normale n'a pas.
On ne gagne pas nécessairement plus que
la part du monde, mais
au lieu d'avoir notre paie à chaque semaine,
on a des gros montants qui rentrent.
Puis là, quand tu as un gros montant,
tu peux acheter des stupidités.
Comme un lance-flamme.
Comme un lance-flamme.
Comme un lance-flamme.
Mais tu sais,
si tu en parles à quelqu'un
qui a, mettons, une paye à chaque semaine,
il va être comme,
« Pourquoi, Carlis, pourquoi t'as acheté ça?
Un tabarnak! »
Je n'ai pas un corpo, aussi.
Je n'ai pas un corpo, j'ai vu ce que tu disais,
un lance-flamme, tabarnak!
Mais comment, justement,
parce que ça prend une mécanique aussi,
moi, j'ai toujours été hyper économe,
moi, je suis une vraie fourmine,
tu sais, je ramasse un sty, là,
moi, il y a 25 cents à terre, je me penche.
Je suis dans la marge, je vais le nettoyer à la maison.
Ce n'est pas grave.
Mais comment vous arrivez à gérer ça, les entrées d'argent?
Moi, je suis rendu que je jette mon change
si ce n'est pas des 25 cents.
Mais je ne le jette pas au vidange.
Ah, c'est driche!
Quand je vais à l'épicerie,
parce que j'ai tout le temps du cash chez moi, tout mon screening, je le crisse à terre. mais je... C'est driche! Mais je... Quand je vais à l'épicerie, mettons,
parce que j'ai tout le temps du cash chez moi,
toute mon screening,
je le crie sur la terre.
Je suis comme, tiens,
je vais rendre quelqu'un heureux.
Je le crie sur la terre.
Il donne même pas à quelqu'un, là.
Non, mais quelqu'un va l'avoir.
T'as le sans-abri qui est à côté.
Quelqu'un va l'avoir.
Quelqu'un va l'avoir.
Puis, parce que moi,
ça me fait chier,
de la monnaie.
Oui, parce que t'es en skinny jeans.
T'es en skinny jeans.
Montrez mon beau bas.
Mais tu rends
beaucoup.
On te donne, mais
tu redonnes énormément.
Moi, je me souviens, Mike, ça m'avait impressionné.
Je l'ai refait plusieurs fois.
Parce que tu m'as inspiré.
Même si on est rendus aujourd'hui des collègues. Ça m'avait impressionné. Je l'ai refait plusieurs fois parce que tu m'as inspiré. Peu importe, Mike,
même si on est rendu aujourd'hui des collègues,
moi, je te modélise toujours.
Ce n'est pas une différence d'âge,
c'est une différence d'expérience.
À un moment donné, je me disais,
c'est quand même un modèle sur certaines choses.
Pas toutes, Mike.
À l'épicerie, à un moment donné, je me rappelle,
on n'était pas loin de chez vous,
on avait été chercher, je ne sais pas,
tu voulais manger du colis de baba ganouche. On s'en va chercher des dips à l'épicerie, à un moment donné, je me rappelle, on n'était pas loin de chez vous, on avait été chercher... Je sais pas, tu voulais manger du colis de baba ganouche.
On s'en va chercher le type de dip à l'aubergine.
De l'humus?
De l'humus, c'est ça.
Arrive-là.
Puis t'avais acheté des...
Il y avait un gars...
Sopoachiche.
Arrête-donc, colis!
Sopoachiche.
T'es vraiment un gars de campagne,
qu'un cheval...
C'est le baba ganouche.
Le baba ganouche, passeuse, affaire mexicaine.
L'affaire, c'est le papa Gaiman. Le papa Gaiman, je ne suis pas sûr des affaires mexicaines.
L'affaire,
c'est que je vais te dire.
Le mec m'a franchement inspiré.
Je veux le dire,
si ça peut inspirer d'autres noms,
il y a un gars à l'entrée de l'épicerie
qui t'avait demandé du change.
Je t'ai dit non,
je vais le jeter en dedans.
Trouve-toi une job,
Christ de la salle.
Mais à l'intérieur,
à l'intérieur de l'épicerie,
tu avais acheté des cartes cadeaux de l'épicerie.
Tu lui avais donné, je pense,
un 50 ou un 100 piastres d'épicerie.
Oh shit! Chris, je voulais t'impressionner.
Ben oui!
Oui, tu m'avais donné 200.
Ben, tu lui avais donné un 50 ou un 100 piastres d'épicerie.
T'avais acheté plusieurs cartes cadeaux.
Tu m'avais dit, « Moi, je fais ça. »
Au lieu de donner de l'argent,
ils n'ont pas le choix.
Il faut qu'ils aillent.
Puis tu m'avais dit, « Si ils veulentéchanger contre la drogue, il faut qu'ils
travaillent en tabarnak. »
Puis j'avais trouvé ça brillant.
Donner des cartes pour l'épicerie,
j'ai trouvé ça brillant. Parce que le gars,
il faut qu'il mange à mon avis. Je trouvais ça formidable.
Vraiment.
Moi, ça me faisait chier
quand j'étais plus jeune.
On dirait que le monde sont plus constamment
dans le monde
tout le monde a de la misère
avec leur drink
les bars sont weird
c'est comme des bois
dans un lampion
il n'y a pas de finale
ils sont juste
renversés
mais
ouais c'est ça
il ne viendra pas
qu'est-ce que tu fais
dans le temps
là en star
c'est moins commun
mais dans le temps moi moi, je me rappelle,
souvent, le monde voyait des sans-abri
et était comme, trouve-toi une job.
Puis moi, j'avais tout le temps la mentalité
de, ça ne doit pas être évident de trouver une job
quand tu es dans la rue, tabarnak.
Même là, pénurie de main-d'oeuvre.
Ils ont besoin de monde au resto.
Si tu es dans la rue, tu arrives,
j'aimerais une job, c'est où je peux t'appeler?
Il n'y a pas de téléphone.
Pendant qu'on parle de ça,
comment tu l'as pris, toi?
Tu sais, quand t'as donné les maisons,
les mini-maisons, tout ça,
pis là, il y a eu un article qui est sorti
il y a pas longtemps qui disait que…
– Oui, qu'il y avait des gens qui ont pourri.
– On calme un petit peu.
Attends, il faut faire un récap.
Je me rappelle que t'avais offert des mini-maisons
pour les gens qui étaient SDF.
– Oui.
– Qu'est-ce qui s'est passé qu'ils ont pourri?
Ils sont d'abord…
– C'est que…
– Quelle ville les a acceptés?
– Finalement, c'est Drummond puis Victo.
Oui.
Et il y a eu...
Ils les ont démontés pendant l'été.
OK.
Parce que quelqu'un leur avait dit qu'ils pouvaient les démonter.
Et avec la pluie, ça a...
Ça a pogné dedans parce qu'il était dans ce sens-là.
Ça a pogné du moisi vu que l'intérieur était à pluie.
Il y a comme sur les 25,
il y en a comme 4-5 qui ont moisi
ou qui ont pourri. Puis après, il y avait
un article de « Les maisons
de Mike Ward sont pourries ».
Les maisons de Mike Ward! Comme si t'avais un développement,
assis!
Mais ça sonnait que...
Il y avait un gars qui a fait un gag sur Internet
que j'ai liké jusqu'à temps que je réalise
que le gars m'a hissé.
Je trouvais que c'était un bon gag.
Parce que le gars, il avait écrit,
j'avais fait quelque chose,
il avait fait...
Les maisons sont comme Mike Ward,
sont pourries à l'intérieur.
Puis là, j'ai fait, c'est un bon gag.
C'est un bon gag.
Puis après, je suis allé voir,
puis j'ai fait, OK, c'était pas un gag. Luiest un bon gag. Puis après, là, je suis allé voir, puis j'ai fait, OK,
c'était pas un gag. Lui, vraiment,
il trouve que je suis pourri. Fait que là,
j'ai enlevé mon petit like. Mais... Mais ouais, c'est ça.
Mais c'était... Puis c'est pas de la
faute à... Tu sais, la
gang de Drummond, c'est pas en faute
à personne. Tout le monde essaie de faire leur mieux.
Bien oui. Puis, Asti, il y a des maisons...
C'est juste que l'Arctique est de la merde.
Mais l'Arctique, ça sonnait comme si...
Les maisons de Mike Ward, c'est fait.
Comme si c'est mon nouveau show de prank.
On a caché des caméras, on a mis des petites maisons,
on a envoyé les sans-abri.
Qu'est-ce qu'ils savent pas? Ils vont tous pogner le cancer.
Ben ouais!
C'est tout bourré d'amiants.
Les murs à la main.
Mais moi, je trouve que tes maisons sont en effet
à ton image, Mike.
T'as bien beau avoir
les pires tempêtes,
tu pourras pas les avoir
au complet.
Résistant, mon chum.
Merci.
Là, vous autres,
vous venez...
Moi, j'en prendrais un autre.
Vous venez...
Moi aussi.
Fait que ça,
on peut avoir
trois...
Des verts normaux,
s'il vous plaît.
C'est juste quelque chose
qui fait moins brou
en 1974.
Des bocs. Des bocks.
Des bocks, oui.
Mettez-le dans des bocks.
Un verre à cognac.
C'est arrivé avant la commande.
Bien plein, en plus.
Ce n'est pas grave avec des marques.
Ce n'est pas grave.
Je vais faire comme Mike.
Vous allez faire de la pub.
Je vais faire comme Mike.
Vous allez faire de la pub pour 50.
C'est correct.
C'est correct.
C'est correct, Mike.
On va perdre ma commandite de Gatorade. Mais moi, tant que ce C'est correct. C'est correct, Mike. On perd ma commandite
de Gatorade.
Mais moi, tant que c'est pas
des verres à champagne,
moi, là,
les petits cris de verre,
des fois, là,
tu vois dans des soirées,
là, tu as un petit verre,
mon nez rentre pas dedans,
t'abandonnes.
Toi aussi,
t'as un calice de nez.
On a des nez.
On a des nez.
On a des nez.
Mais tu viens aux danseuses,
on s'était fait passer
pour deux fraises.
Oui, oui, oui.
C'est vrai. Mais t'es chiant aux danseuses, on s'était fait passer pour deux frais! Ouais, ouais, ouais, mais... Les... C'est vrai!
C'est ça!
Mais ta gueule!
Esti!
Ben oui, ça...
Vous avez même pas le même nez, en plus!
Ben oui, quand même, on l'a...
Non, juste la proportion, t'sais.
Ben oui, c'est ça, c'est ça.
C'est la même forme un peu,
mais vous,
vous avez une forme de nez.
C'est parce qu'il l'avait retenue
parce que la fille,
à la passée,
j'étais le frère le plus jeune
des deux.
C'est à cause que plus que je vieillis,
Chris,
j'ai l'air de gargamel.
Je pensais pas.
J'ai tellement ri des chauves
dans mes shows.
Là, je commence à perdre mes cheveux.
Tu commences à perdre en arrière?
Oui, mais j'assume. Je suis pas comme Dumb Pocket.
L'affaire, c'est que...
Dumb Pocket!
Dumb, je t'adore!
Je t'adore!
Qu'est-ce qu'il fait, Dumb Pocket?
Il fait un come-over.
Mais maintenant, il peut faire ça parce qu'il a les cheveux blancs.
Les cheveux blancs gris. Ça paraît pas.
Moi, ils sont noirs.
Il y a quelqu'un... J'ai fait... Mais maintenant, il peut faire ça parce qu'il a les cheveux blancs. Les cheveux blancs gris. Ça paraît pas. Moi, ils sont noirs.
C'est encore… Il y a quelqu'un…
Asti, j'ai fait…
Comment tu appelles ça?
Fait que là, le petit show à TV…
Il y a une affaire.
Je veux juste…
On va reculer.
Tu l'as insulté d'avoir…
Qui est chauve et qui a les cheveux gris.
Non, non, non.
Peut-être lui, il peut se le permettre.
Parce qu'il a des cheveux blancs.
Non, non.
Des vieux cheveux.
C'est quoi?
Oui, noirs.
Noirs.
Un, j'adore Dom.
J'aimerais ça être chauve comme Dom. J'adore Dom. Asti? Oui, noirs. Noirs. Un, j'adore Dom.
J'adore Dom.
Si, j'adore Dom.
Si tu savais comment j'adore Dom.
Puis, le C.
L'autre chose, c'est que j'aimerais, moi, avoir les cheveux blancs parce que ça paraîtrait moins.
Le problème, c'est chez nous.
Ça paraît pareil.
Ben, ça paraît moins.
Là, c'est comme vraiment, ça cache.
Ben, toi, tu ne l'as peut-être pas vu, mais je vais t'apprendre quelque chose.
René Lévesque est un peu chauve.
Oh yeah!
Tu ne l'as sûrement pas vu
parce qu'il avait les cheveux blancs.
Regarde, ça l'a tué aussi.
Il est mort, René Lévesque.
Non, mais blague à part,
là, j'ai décidé de l'assumer.
Mais chez nous, il n'y a pas de calvitie.
C'est moi qui les perds.
Je ne sais pas pourquoi.
C'est le même.
Chez vous, il n'y a pas de calvitie.
Christ, tu es tout seul.
Oui, non.
Je veux dire, dans la génétique. Oui, non, je veux dire...
Je veux dire, dans la génétique.
OK, OK, OK.
Dans la génétique.
Mais tu sais, ça fait chier, je vois des gars de même.
Mais là, je pense de plus en plus à...
Une casquette ou quelque chose.
Le petit spray.
Le spray, ils m'ont mis ça une fois à TV pour tout le monde en parler.
Tout le monde en parle, ils m'ont mis de la spray ou de la poudre.
Puis à un moment donné, je me suis fait gratter,
puis j'avais les doigts noirs.
J'étais sûr que j'avais de la marde dans la face tout le long.
Comme l'autre.
Je ne me rappelle plus.
L'avocat de Trump, il se souait.
Oui, Rudy Giuliani.
Je me rappelle,
j'ai fait le tricheur pendant les fêtes.
On a fait un tournage.
Il y a un gars qui m'écrit.
Il dit, « Chris, tu il slack la teinture.
Il dit,
ça paraît que tu te teins
au moins que tu as
de la bonne génétique. »
J'ai répondu,
j'étais tellement tabarnant.
Je dis,
« Quelle teinture?
J'ai plus de cheveux.
Tu veux que je teigne quoi? »
Je ne comprenais pas.
Mais tu vois,
je l'assume de plus en plus,
mais je pense,
de plus en plus,
peut-être...
Achetez un autre lapin.
Il pense, ça.
J'y pense.
Ça va être la pose des cheveux. J'y pense.
Peut-être la greffe, c'est tellement localisé.
Peut-être que c'est très jeune, je ne sais pas.
Mais sinon, dans ce temps-là, je me dis que j'aurais fait un bon juif.
La capine aurait caché juste la bonne place.
Tu peux te convertir.
C'est une religion.
Tu préfères...
Puis tu ne connais pas les règlements.
Tu préfères les premières parties de Gad Elmaleh.
Oh, j'ai déjà fait ça.
Je n'ai jamais eu peur de même de faire voler des jokes.
C'est vrai, tu avais fait la première partie à Seinfeld,
puis tu as fait Gad aussi.
J'ai fait Gad.
À Québec.
J'ai fait Jamel, Gade, pis Seinfeld.
Jamel aussi,
qui est un papyrus volant.
Mais Jamel, sais-tu quoi?
Jamel, là, j'ai fait trois fois sa première partie.
Je l'ai faite en...
Non, en France, j'ai fait sa première partie.
Après ça, je l'ai faite au Québec,
mais je l'avais jamais rencontré sur les deux crises de Constance
parce qu'il était dans sa loge, il voulait pas sortir.
Pis c'est correct, chacun... C'est quoi, tu m'y mets quelqu'un avec un petit bras? mais je ne l'avais jamais rencontré sur les deux crises de Constance parce qu'il était dans sa loge et il ne voulait pas sortir.
C'est correct.
C'est quoi, tu lui mets quelqu'un avec un petit bras?
C'est ça, t'avais le... Non, non, non.
Chacun son truc, on se prépare différemment.
T'es en contention aussi.
Moi aussi, si je veux que tu le défends,
on se prépare différemment.
Il y en a qui aiment ça jaser
et il y en a d'autres qui sont comme...
Ferme la porte.
Oui, c'est-à-dire que...
Moi, j'haïs ça.
J'ai rien contre lui.
Peu importe qui t'es,
t'es un humoriste.
La première partie, c'est un humoriste.
On va le voir.
Moi, j'ai déjà fait la première partie d'Éric Lapointe,
puis il est pas venu me voir.
Mais c'est correct, Chris était Lapointe,
il était au Charlie, il était torché-raide quand il est arrivé.
Ça fait partie du personnage. Et moi aussi, j'étais torché raide quand il est arrivé oui on a reparti du personnage et moi aussi
j'étais torché raide avec les deux on s'est compris mais il est pas venu me
voir je peux aller le voir j'ai fait mon show il fait son show mais c'était deux
mondes différents mais c'est vrai que quand tu es tu me restes tu vas voir l'autre
salut merci d'être là c'est une confrérie c'est comme une religion
pour le soir mon public va être le fun dada dada
moi avant j'aimais pas Jay Leno. Pourquoi?
J'étais plus un gars de Letterman.
J'aimais plus Letterman que Jay Leno. Pas personnellement.
Je parle, j'étais plus fan de Letterman
que j'étais fan de Jay Leno.
Mais Leno, ce que j'ai toujours aimé,
c'est que lui, aussitôt qu'il y avait un humoriste
à son show, il allait les voir
dans l'âge avant.
Ça va bien aller.
Il les traitait comme un grand frère,
qui était comme, ça va bien aller, sois pas stressé,
amuse-toi,
crie-toi des TV,
t'es ici pour avoir du fun avec le public.
Tandis que Letterman ne parlait à personne.
Fait que là, je suis comme, asti,
je suis devenu plus fan
après de Leno
que de Letterman, juste pour le côté humain.
C'est important, tu sais, Chris, tu reçois quelqu'un,
tu le reçois chez vous, c'est ton crowd,
c'est ton public, c'est ta salle qu'ils sont venus
te voir à toi. Déjà que la personne est intimidée
de faire la première partie d'un humoriste
qui a dix fois sa renommée, Chris, c'est à moins
des choses d'aller le voir. Mike est comme ça.
Mike, il nous met en confiance en tabarnak.
Il n'est pas venu nous voir. Non, mais tu sais, regarde,
je ne vous parle pas avant.
J'ai ma loge privée.
On est rentrés dans la loge.
Tu es le premier.
Hey, salut.
Il y avait plein de monde.
Salut.
Tout de suite, je suis content de te voir.
Merci d'être là.
Chris, avant de descendre,
merci beaucoup d'être là.
C'est ça.
Tu te souviens, toi,
en route à mon premier gala,
tu as animé...
Un an.
Moi, tu as fait 2009.
Oui, la première année.
Tu as fait 2008 alors
parce que j'étais là en 2009.
Mais je t'ai vu animer et puis Chris, c'était le fun,
puis tu es resté proche du monde.
Puis tu n'as jamais eu cette condescendance-là,
tu ne t'es jamais élevé au-dessus de personne.
Puis c'est ça que j'aime de toi.
Chris, tu fais le métier parce que tu aimes le métier,
mais tu n'as jamais oublié d'où tu venais
puis pourquoi tu le faisais.
Moi, c'est surtout...
Tu n'apprécies pas toi, Chris?
Quand j'étais jeune...
Quand j'étais jeune... Moi, c'est vraiment parce que
quand j'étais jeune, et c'est la même affaire, vous autres,
quand vous avez commencé, tu te rappelles
de ceux qui ont été fins avec toi
et tu te rappelles de ceux qui n'ont pas été fins.
Tu te rappelles-tu beaucoup de ceux qui n'ont pas été fins?
Ceux qui n'ont pas été fins m'ont marqué à vie.
Il y en a qui n'ont pas été fins
avec moi, mais
léger, là. Léger, genre
juste
une affaire que,
avec du recul, je fais, on s'en calisse,
mais je suis comme, lui, c'est un assiette de trou de cul.
Tu sais, puis il faut que tu déconstruises aussi.
Oui, mais tout est dix fois plus gros quand tu commences aussi.
Oui, mais il y a des gens qu'il faut
que ça déconstruise. Il y a des gens qui,
vraiment, tu le vois viscéralement c'était des trous de cul
puis malheureusement dans ce métier là
c'est un marathon c'est pas un sprint
tu sais des one trick pony il y en a un nastie
du monde que tu vois plus au bout de deux ans parce qu'il y a deux numéros
ou sont sur une liste
oui
puis après ça tu les vois plus
mais il y a du monde qui était fendant tabarnak
moi je donne pas ma place non plus
il y a bien du monde qui me dit qu'il est fendant.
Parce qu'on interprète souvent mal
avoir confiance en soi et être prétentieux.
La confiance en soi, c'est autre chose.
Si t'arrives à ton show en cheval,
ça va être...
Ça serait malade.
Ça va, ça serait...
Alors Mike, moi je t'invite officiellement
à venir faire du cheval avec moi.
Je vais t'apprendre à rider.
On va aller voir mon cheval.
Puis tu vas l'adorer.
Il est noir au complet.
Il va m'alcher avec ton linge.
Mais j'en étais…
Je voulais revenir à ce que Mathieu disait.
Par rapport à…
Des lapins.
Non.
Par rapport aux gens qui nous ont marqués.
C'est vrai qu'il y a des artistes qui s'élèvent au-dessus des autres.
Je ne veux pas le dire comme ça.
Jamel, il ne s'est pas élevé.
Il a fallu que j'attende Marrakech.
J'ai fait trois fois sa première partie.
À Marrakech, on me l'a présenté.
Jamel, c'est Olivier.
J'ai fait comme, allô?
Il fait, hey, canadien.
Je fais, oh, fuck you.
Alors là, je me suis dit,
non, parce que j'avais été barré
de la soirée VIP de Jamel.
Il ne se souvenait pas de moi.
Il a fallu que je dise au bodyguard,
« Dis-y de Nérissitch. »
Là, tabarnak, ça fait trois continents qu'on fait ensemble.
C'est-tu possible?
Mais j'ai trouvé super humain.
Tu l'as-tu pogné par le petit bras mort?
Je t'ai fait là, mon tabarnak.
Mon tolkoz.
OK.
Mais Seinfeld, plus belle rencontre professionnelle
que j'ai eue de ma vie.
Oh, shit.
J'ai fait l'arénaue de ma vie. Oh shit!
J'ai fait l'aréna de Québec avec lui.
Le centre Vidéotron.
J'aime ça que t'appelles ça l'aréna de Québec.
Mike, c'est-tu à une aréna?
C'est-tu à Québec? C'est à l'aréna de Québec.
Je me souviens pas du nom.
Écoute, le gars, il pourrait s'en coller ici de moi.
Je suis la première personne.
T'as-tu vu sur Netflix le show de Matt Doff
à l'aréna de Montréal?
Juste avant la Zamboni.
Mais lui,
ça a l'air glam, la première partie,
mais moi, j'ai fait 10 minutes
en français avant sa première partie.
C'est lui à sa première partie de New York, je pense.
Le gars, il fait 20 minutes.
C'est-tu Mario Joyner? C'est un noir.
Oui.
Je l'aurais entendu à Mario Joyner? C'est un noir. Oui. Il est drôle.
Oui, c'était lui.
Il est-tu à New York maintenant?
Vu qu'il n'est pas connu,
je vais le décrire.
Il doit être connu maintenant.
Il faut aller le courir.
J'haïs le monde que
tu ne veux pas avoir de l'air raciste,
je ne dirais pas le noir
fait que là je vais le décrire
tu sais c'est un monsieur
mettons 45 ans
il a pas de cheveux
il a pas de cheveux
il a comme une petite
la biche
c'est comme la boxe
quand t'as un noir
pis un blanc qui se battent
pis c'est white trunks
yellow trunks
t'es comme ok
c'est des quels
t'as-tu déjà vu sur YouTube
les premières années
du UFC
Rogan un moment donné
il fait blablabla,
puis l'autre gars, il est comme,
lui, il est dans les shorts bleus,
puis il fait, non, non, c'est the black guy and the white guy.
Puis là, les gars sont comme, non, tu ne peux pas dire ça,
puis il fait, bien, ce n'est pas insultant.
Ça ne l'est pas.
Il est blanc, lui, il est noir.
On comprend qui c'est.
Constater des faits maintenant,
on dirait qu'en 2023, constater des faits, c'est rendu offensant.
Tabarnak! Comment ça?
N'est-ce pas que c'est rendu offensant?
Moi, là, écoute,
je suis dépassé par la société dans laquelle on s'aligne.
Puis je te dis, là...
C'est sûr qu'on est...
C'est pour ça que...
Mais je pose ça!
Il y a un cheval qui s'incarne de la paix, tabarnak!
C'est sûr qu'il est dépassé par la société.
C'est quoi? La guerre de la séin, tabarnak. C'est sûr qu'il a été passé par la société. C'est quoi?
La guerre de la sécession, tabarnak!
Les patriotes!
Essaye de manger son sel.
Remets-moi à manger mon sel.
Un gars qui a des lapins,
qui a un cheval,
pis qui a le pire char de l'histoire pour lui,
c'est une Tesla qui est comme Chris de Tesla.
C'est du char de merde.
C'est le noyau d'un show, ça.
Mais c'est vrai que je suis réactionnaire.
C'est vrai que j'aimerais qu'on revienne
sur certaines choses. Pas toutes, mais sur
certaines choses. Il y a 50 ans passé,
il y avait des systèmes de valeurs,
il y avait des cohésions sociales, il y avait
à tout le moins des imaginaires collectifs
auxquels on pouvait se rattacher, que ce soit
pour certains, la religion, pour certains,
le nationalisme. Il y avait, Chris, quelque chose.
Aujourd'hui, on a jeté le bébé avec l'eau du bain,
il n'y a plus rien.
Je ne suis pas d'accord, man.
Il y a encore plein d'affaires, sti.
C'est juste que tu ne les vois pas.
Toi, tu veux que les femmes arrêtent de voter, Chris?
Quoi? Les femmes ont le droit de voter?
Bien, OK.
Non, moi, je n'ai aucun problème avec les femmes dans l'isoloir. L'aff Non, moi, j'ai aucun problème
avec les femmes dans l'isoloir.
L'affaire, c'est que je veux dire...
Non, mais attends, attends.
Je veux dire,
je te dis sur certaines choses.
Dans les années 50,
il y avait des affaires,
des atrocités.
Il y en avait en tabarnak.
Il y en avait beaucoup,
mais il y avait quand même
des choses sur lesquelles
on pouvait se rattacher.
Je te dirais que...
De quoi?
De quoi tu te rattachais?
Qu'est-ce que t'as de moins maintenant que t'avais dans les années 50?
Je les ai pas vécues, les années 50.
Mais c'est ça!
Est-ce que tu peux nous écouter, est-ce que tu es du Phil Collins
et des Beatles? Vas-y, puis reviens dans ce temps-là.
Je veux dire, il y a rien qui peut...
Il y a rien qu'on peut faire maintenant
qu'on pouvait pas faire dans ce temps-là.
Ce que je parle, en fait...
Ce que je veux dire en fait, puis...
Ce que je veux dire...
Vas-y.
Je comprends ta nostalgie.
En fait, ce n'est pas une nostalgie
parce que je ne l'ai pas vécue. Je suis
mélancolique, réactionnaire, parce que je trouve
qu'il n'y a plus de projet social.
Et ça, ça me dérange. On est dans l'individualisme
de plus en plus marqué
où tout offense tout. C'est pas vrai. Ben, Chris, on écoutait... Oui, c'est vrai pour que tout offense tout. On écoutait Piment Fort dans le temps, puis me dérange. On est dans l'individualisme de plus en plus marqué où tout offense tout. C'est pas vrai.
Ben, Chris, on écoutait...
Oui, c'est vrai pour que tout offense tout.
On écoutait Piment Fort dans le temps,
pis ça allait.
Là, tabarnak, fais attention à ce que tu dis,
tu marches les yeux.
OK, là, tu as raison.
Tu peux te faire canceller.
Tu peux te faire canceller.
Pour la valeur d'une parole, on te cancelle.
Fuck you, t'es qui, toi?
Moi, je vais te donner rien qu'un exemple.
Comment ça se fait qu'à la TV,
chaque fois qu'on dit tabarnak, c'est des ding, ding, ding, pis t'as le droit de dire fuck you, t'es qui, toi? » Moi, je vais te donner rien qu'un exemple. Comment ça se fait qu'à la TV, chaque fois qu'on dit « tabarnak »,
c'est des « ding, ding, ding »,
puis t'as le droit de dire « fuck you »,
puis ça passe.
Pourtant, c'est la même valeur en force absolue.
Par contre, parce qu'on est honteux du français.
Attends une minute.
Est-ce que dans les années 50,
tu peux dire « tabarnak », « fuck you » ou plus?
Non.
C'est ça mon point, Chris.
T'as pas le droit de dire « ta barnaque est pas plus pareille.
La censure, moi, une affaire que j'ai vraiment remarquée,
moi, quand j'ai commencé à faire de l'humour,
on était dans un sweet spot
de la censure que...
T'as détruit le spot.
La religion...
Fuck you, sweet spot!
Ça, ça va être l'extrait sur le web.
Mais avant ma génération,
la religion contrôlait tout.
Puis après, on a eu un bout
qu'on s'est débarrassé de la religion.
Puis là, il y avait un laissé-aller.
Il y en a en quelle année, Mike?
En 73.
Mais t'es encore là pareil.
Moi, quand j'ai commencé à faire de l'humour,
l'affaire que j'aimais,
puis j'avais fait une joke là-dessus,
puis ils m'ont entendu parler,
puis je pense que je fais un peu partie du problème,
c'est que tu pouvais dire
« Christabarnak » à la télé,
puis ils s'en collent, ils savent.
Puis quelqu'un en anglais en entrevue m'avait dit
« Pourquoi vous avez le droit de s'écrire en français
et pas en anglais? »
J'avais fait parce qu'il n'y a personne au CRTC
qui parle français.
« Si, on est chanceux! » Puis là, ils ont engagé un francophone. vous avez le droit de s'écrire en français, pas en anglais. J'avais fait parce qu'il n'y a personne au CRTC qui parle français.
Asti, on est chanceux.
Puis là, ils ont engagé un francophone.
Asti, fait que c'est moi et ma grande calice de gueule
qui a tout gâché le monde.
Ça prend un changement de guerre.
Mais tu parlais de la religion qui partait,
mais quand Claude Legault a fait l'émission « Dieu reçoit »,
Christ, ça a fait un tollé, comme si justement
en 1950, pour un « Dieu reçoit », « Ah, ça passe pas, Dieu ne reçoit pas », t'es comme un tollé, comme si justement, en 1950, pour un Dieu reçoit,
ça passe pas, Dieu ne reçoit pas.
T'es comme tabarnak. Il est supposé accepter tout le monde.
Oui, mais tu sais pourquoi il a annulé ça.
Moi, de ce qu'on m'a dit, il avait reçu de la marde
dans une boîte chez eux
ou à la station.
C'est quoi, de la marde?
On sent Chris, tu reçois de la marde, tu mets ça à côté
et tu continues ta vie.
Sauf que les menaces, à un moment donné...
Ouais, on va à Qatar, j'ai reçu de la marde,
m'a arrêté ma vie. »
On envoyait quand même de la marde aussi au Charlie Hebdo.
Il faut faire attention.
Il y a du monde
qui sont tellement
axés sur certains principes
qui peuvent déraper
sur une excuse populaire.
C'est ça aussi.
C'est parce qu'on excite le populisme.
C'est ça qui me dérange présentement dans notre société.
C'est pour ça que notre métier revêt une qualité de plus.
On n'est plus juste du divertissement.
On n'est plus en 2000.
On a une qualité où on défend une liberté de penser,
une liberté d'expression.
On défend une liberté de faire les choses différemment
et d'avoir un contrepoids.
C'est ça.
Notre métier, c'est une qualité
de plus.
Il faut soutenir notre bout.
C'est que le monde ne cache pas que c'est des jokes.
Moi, c'est ça qui me fait chier. C'est quand tu fais une joke
et ils te prennent comme si tu n'étais pas l'arc-en-ciel
qu'ils l'avaient dit.
Je ne suis pas pas l'arc-en-ciel.
Mathieu, c'est la telle affaire.
So fucking what.
J'aimerais allumer des...
On devrait être sur des lignes ouvertes.
Tu sais, mais moi, pour vrai...
Tu peux dire ce que tu veux là-dessus.
Tu sais, dans le temps,
moi, je pense que ce n'est pas vrai
l'affaire qu'on ne peut plus rien dire.
Non, c'est vrai.
À l'époque...
Non, c'est vrai.
Je parlais de projet...
Excuse-moi, Mike,
je veux juste la spécifier.
Je parlais de projet social.
On peut encore dire beaucoup de choses,
mais il faut se tenir fort.
Il faut crier plus fort qu'avant.
C'est que dans le temps, mettons à ce temps,
tu dis de quoi de controversé?
Tu choques 1% de la population.
Ils sont tous sur Twitter.
Ils sont tous sur Twitter.
Quand tu reçois bien de la haine sur Internet,
tu as peur d'aller au dépanneur
vu que tu es comme, je vais me faire garrocher des bouteilles sur la tête Tu as peur d'aller au dépanneur vu que tu es comme,
« Je vais me faire garrocher des bouteilles sur la tête. »
Puis là, tu arrives au dépanneur,
tu réalises,
« Monsieur, madame, tout le monde,
c'est un calice. »
C'est juste trois gars
qui se craignent sur Internet.
Ça fait qu'on donne trop d'importance
aux craignes.
Définitivement.
Mais tu donnes tout le temps
l'importance à quelqu'un de négatif.
Est-ce que quelqu'un dit,
« Hey, c'est beau tes cheveux, Oli. »
« Ah, moi, je suis... » « Mais, Mathieu... » à quelqu'un de négatif c'est beau tes cheveux au lit 500 compliments la journée dans le jeu ce qui as juste un qui dit « Chris, t'as l'air d'une marde! » T'es comme « Collisse! »
Le tabarnak, tu vas le retenir, lui!
Juste quelqu'un qui dit le matin « Ah, t'as bien l'air fatigué! »
Tu fais « Ah, tabarnak! »
La France, t'as l'air fatigué,
c'est la pire affaire
quand, mettons, t'sais comme là, moi,
je m'en crie, j'ai 49,
j'suis quasiment 50, fait que t'as l'air fatigué,
j'suis comme « Ben oui, Chris, j'ai 50 ans! »
J'ai pas l'air fatigué, je survis.
En même temps, je t'ai jamais vu aussi en forme que ça.
Oui, mais je suis en forme fatiguée.
Mais je me rappelle
quand j'avais fin trentaine, début quarantaine,
pis le monde faisait, hey, t'as de l'air fatigué.
Pis je suis comme, je viens de me réveiller,
tabarnak, je suis top shape,
mais j'ai de l'air fatigué là.
Juste avant de te déduire, je suis en shape à matin.
Ouais, mais c'est parce qu'il me comparait à
quand il m'avait vu la première fois à 24 ans.
C'est clair qu'à 42 ans,
j'ai de l'air plus fatigué
qu'à Chris.
C'est juste normal.
Bien d'accord.
Mais qu'est-ce qui nous fatigue, Mike?
Je veux... Dans la vie, tu veux dire?
Je ne sais pas.
Moi, je veux... C'est ça, j veux dire? Je ne sais pas. Moi, je veux...
C'est ça, j'ai appris
juste avant de monter sur scène.
Ashley m'a dit
qu'avant hier...
Ashley, c'est la productrice
du show qu'on fait.
La conjointe amateur.
Oui, exact.
Et là, vous autres,
la première, c'était avant hier.
Elle m'a dit que vous aviez déjà 14 000 billets vendus. Oui, exact. Et là, vous autres, la première, c'était avant hier. Oui.
Elle m'a dit, vous avez déjà 14 000 billets vendus.
Chris, un show, bien, tu sais, il n'y avait pas 14 000 personnes dans la salle.
Merci.
J'ai aimé ça. Quand vous avez annoncé que vous alliez faire un show ensemble,
moi, j'aime vraiment ça, ce concept-là, pour le public.
C'est le fun.
D'avoir deux gros noms qui se mettent ensemble. Ça fait comme un
genre, un super group.
C'est le fun, Mike,
parce que, je veux juste le préciser,
on ne fait pas un 50-50.
Ce n'est pas Mathieu, il y a un blackout,
c'est moi. Ce n'est pas ça.
On rentre ensemble,
il y a un sketch ensemble.
Quand je dis sketch, attention, ce n'est pas un sketch de
« Bonjour, Mathieu, la perruque, Chris. »
On n'est pas...
On n'est pas un frère, ta loche, ta barnaque.
« Bonjour, Mathieu, ça va mieux? »
On n'est pas un frère, ta loche, ta barnaque.
Ça serait malade que même ta perruque a de la calvitie.
Il y a tous ces personnages
qui ont des perruques avec un petit rond.
Non, mais pour vrai,
le show, c'est ça.
On a appelé ça, justement,
avant la fin du monde
à cause de ce qu'on dit
depuis tantôt.
Justement, la censure,
ça fait chier.
Puis tout ce qui se passe
ces temps-ci de...
L'Ukraine, ça pète partout.
La COVID qui est arrivée.
Toute la récession.
Fait que tout ça
qui tombe dessus,
je trouve que le monde,
le monde,
ils ont besoin
de voir des shows. sont mauvaises humeurs qui
arrivent à la voix sont comme asti ça fait du bien
j'ai pu pour moi ce que je sais pas si tout le prix même on a plus la pression
de se mettre ses épaules de faut que mon choix est un message il faut vraiment
qu'on arrive quelque chose de cohérent et étonnement il ya une cohérence puis
on a un message oui on travaillait avec le cœur.
Je pense que la liberté qu'on avait,
c'est de travailler entre nous autres.
C'est aussi de travailler
avec nous autres. Pas de pression, pas de
subvention. On fait nos affaires.
On est-tu prêt? C'est-tu bon? On y va.
Puis ça, asti qu'on est bien.
Vraiment.
Comment
c'est venu l'idée de ayant part à deux ans
c'est mathieu ça ben ben ben c'est ça moi j'avais j'avais fini ce qu'être le
monde ça faisait trois ans que je suis en tournage un peu partout dans le monde
j'avais fait 26 pays en trois ans fait que j'avais jamais jamais le temps de
m'arrêter pile de 7 et de quoi le star va en même temps que aussi un lit
finissait la tournée du deuxième One Man Show. Parce que là,
il ne me reste que quelques dates,
moi,
mais elle termine très bientôt.
Mais on arrivait là.
Fait qu'on s'est dit,
Chris, c'est le temps
de faire de quoi.
Ça faisait longtemps
qu'on voulait faire
quelque chose ensemble.
Puis là, on s'est dit,
OK, on l'essaye.
Puis là, on a commencé
à scripter de quoi
puis ça s'est aligné là-dessus.
Dis la vérité.
Au départ, on s'est dit,
on va faire deux,
trois soirs ici.
Peut-être louer
un dimanche matin Théâtre Sainte-Catherine. OK. Puis au final, ça s'est dit, on va faire deux, trois soirs ici. Peut-être louer un dimanche matin
Théâtre Sainte-Catherine.
Au final, ça s'est emballé.
Le moteur s'est emballé.
Honnêtement, tu veux que je dise la vérité? Parfait.
On a fait un shooting photo dans un cimetière
que ma blonde a pris photo.
Ashley, la productrice.
Pris photo, tac, tac, tac.
On a commencé à faire une espèce
de graphisme avec ça.
Avant la fin du monde, c'était déjà pensé. On a mis ça là-dessus. Les diffuseurs ont commencé à faire une espèce de graphisme avec ça. Avant, la fin du monde était déjà pensée.
On a mis ça là-dessus.
Puis là, bang!
Là, les diffuseurs ont commencé à faire
« Hey, on veut ça, on veut ça! »
La coquille était belle.
Puis on a dit « Il faut la remplir. »
Je pense que c'est ça aussi.
On s'est imposé.
« Il faut la remplir. »
Mais on s'est imposé.
On s'est imposé une thématique.
C'était le fun parce que
je ne conseille pas ça à quelqu'un qui commence.
Tu sais, les Greens,
écris ton stock,
puis après ça, trouve le titre.
Écoute, nous autres, on a fait le titre,
puis on a dit, on a écrit,
on a fait un beau défi.
Des fois, tu travailles mieux qu'un deadline.
Des fois, tu te dis, il faut que j'écrive du nouveau stock,
je ferai ça un moment donné, mais si tu n'as pas
une animation, un gala, quelque chose qui s'en vient,
tu ne l'écris pas le stock.
C'est vrai.
Ça mettait le deadline, puis on a commencé à écrire là-dessus,
puis ça s'est écrit tout seul.
La journée de la première,
à midi,
on s'envoyait encore
des modifications de texte.
OK.
On était encore là.
On a slacké deux comédies.
Votre début,
Antoine,
Bertrand,
étaient supposés
jouer ma belle-mère.
Non, ce n'est pas ça.
Votre début,
vous faites un duo.
Après,
la fin,
vous faites un duo. Et au milieu aussi, on a un duo. Puis après, la fin, vous faites un duo.
Puis au milieu aussi, on a un duo.
Un duo, on a l'intro, le bridge,
puis à la fin, on revient peut-être en scène.
On a une demi-heure.
Une demi-heure en duo.
Quand même.
Sur une heure et demie.
Puis ça nous permet de créer les noyaux durs,
probablement, de notre prochain one-man show individuel.
Fait que c'est le fun parce que ça crée quelque chose.
Ça propose un produit artistique
qui existe peu.
Puis, qu'est-ce que c'est le fun
de tourner à deux?
La solitude, c'est ce qui me gruge le plus
dans ce métier-là.
Puis, tourner avec un chum,
c'est vraiment le fun.
Bon, ça blonde la suite.
Mais l'affaire, c'est que...
Ha! Ha! Ha!
Hé, tous ces...
Ashley, là, Ashley, à la production,
c'est tellement...
C'est une machine. c'est tellement le fun.
Je ne pense pas qu'on aurait vendu
14 000 billets s'il n'y avait pas Ashley.
Elle a tellement fait un travail de fou.
Au début...
Es-tu content de 14 000, Chris?
Tu as une moitié de Sainte-Belle.
Non, non, mais...
Attends, Sainte-Belle, c'est quoi?
Sainte-Belle, tu avais combien de personnes au Sainte-Belle?
J'avais 21 000.
Tabarnak!
Bravo.
Merci. Chris! Merci. 21 000. Tabarnak! Bravo. Merci.
Chris!
Merci.
21 000!
Mais 14 000, c'est plus que
tous les autres artistes
qui ont fait le Centre Bell.
Mais 14 000, on est contents
pour voyager avec ça.
On est super contents.
C'est vraiment bon.
Parce que c'était justement,
ça s'est emballé d'une shot,
puis vraiment de voir...
Ça va grimper.
Mais qui lance un show
après les fêtes?
Justement, on est en contre-courant de tout.
On n'a pas fait de première médiatique.
Des fois, il y a des diffuseurs
qui nous demandent des diffuseurs qui sont un peu
vieilles écoles, les salles de spectacle.
C'est quand la première? Ça me prend des critiques.
Tu casses la première, tu as des critiques.
Puis là, tu dis,
l'autre nous reçoit.
Ah ok, on va peut-être vous recevoir.
T'en fais plus de première.
Parce que nous autres, on s'est dit,
première, c'est sûr qu'à un moment donné,
il y a une première.
Chris, il faut que tu commences ce show-là.
Mais première médiatique, nous autres,
on s'est toujours dit ça.
Je ne sais pas si en 2020, ça va encore la peine.
On en a fait une.
Ma dernière tournée, dans le milieu de la tournée,
juste parce que moi, je m'étais dit,
on n'en fait pas.
Puis à un moment donné, Martin et Matt,
ils n'en avaient pas fait.
Puis le monde est allé voir
son show pendant la tournée.
Puis il n'y avait eu que des mauvaises critiques.
Puis ils disaient
que c'était parce que les journalistes
prenaient ça comme un insulte.
J'étais comme pas sûr. Puis là, j'en parlais à mon équipe.
Puis là, ils me disaient,
souvent quand on parle aux journalistes, ils sont comme insultés. Ils font comme là, j'espère que tu vas m'in pas sûr. J'en parlais à mon équipe. Ils me disaient... Souvent, quand on parle aux journalistes,
ils sont insultés.
Ils font comme là, « Asti, j'espère que tu vas m'inviter. »
J'avais fait « Christ. »
Un coup que le show est bien rodé,
invite-le.
Je ne sais pas c'est quand.
J'avais dit ça en début
quand on avait commencé le show.
Quand j'ai fait, « OK, le show se tient.
La semaine prochaine, ça va être la première.
Mais ça faisait...
Puis, t'en rentrais dedans autant que Martin et Marc?
Non, non. Moi, j'ai eu des super belles critiques.
J'ai eu des super belles critiques,
mais vu qu'on les a invités, puis...
Mais tu sais, les journalistes,
ça, c'est une chose.
C'est comme les artistes.
Il y en a des bons, puis il y en a des très mauvais.
Il y en a de bonne foi, puis il y en a
qui font des règlements de comptes sur papier.
Puis ça, il faut faire la part des choses.
Puis moi, je vais dire,
moi, sais-tu ce qui me dérange?
Pourquoi?
Les critiques.
Le gars, j'ai aimé ça, j'ai pas aimé ça.
Attends un peu, tabarnak.
Vas-y le voir, tu jugeras pour toi.
Moi, j'ai détesté les Transformers.
Ça se peut que toi, tu te crasses en grandin et robot. Mais tu saisers. C'est une crasse en grand des robots.
Mais tu sais quoi? C'est ton affaire.
Vas-y le voir.
C'est ça qui me fait chier quand il dit
telle affaire, telle affaire, telle affaire.
C'était pas bon, c'était pas bon. Moi, j'ai pas aimé ça.
Par contre, le public a beaucoup ri.
Ils ont une ovation nourrie.
J'ai déjà eu ça.
Le public a fait un standing ovation.
Nous n'avons pas compris pourquoi.
Mais va te faire enculer.
Écoute, ça, c'est une chose que j'ai jamais catchée. Mais de toute façon, les critiques, telles qu'avons pas compris pourquoi, mais va te faire enculer. Va te faire enculer. Écoute, ça, là, ça, c'est une chose
que j'ai jamais catchée, mais de toute façon,
les critiques, telles qu'on l'entend,
critiques d'art et de spectacle,
il y en a de moins en moins. Il y en a encore de très bons.
Attention, je ne mets pas tout le monde sous le terrain.
On va se faire remplacer par chat GPT.
Il y en a encore de très bons, mais
il y en a beaucoup. Tout ce qu'ils font, là, c'est dire
« On va faire une citation
résumée du spectacle. » Les éclairages étaient bons. C'est ça qu'ils font, c'est dire qu'ils vont faire une citation résumée du spectacle et dire que les éclairages
étaient bons.
C'est ça qu'ils font.
C'est ça qu'ils font.
Moi, la fin, je fais ça tout le temps.
Père Cassa dit que j'ai des beaux souliers.
Pas pour moi,
mais quand, à l'époque,
quand j'avais une mauvaise critique,
j'allais tout le temps voir
ce qu'il avait aimé et ce qu'il n'avait pas aimé
pour voir si j'allais être insulté.
Moi, quelqu'un qui a écrit « Mike Ward est le pire humoriste
au Québec », ce n'est pas une insulte quand je
le lis, jusqu'à temps que je réalise
qu'il aime tout ce que
j'aime.
S'il a les mêmes goûts que moi, mais il dit que je ne suis pas bon,
là, je suis comme « Ah, tabarnak ».
Ça me fait ça avec les profils
de personnes aussi. Quand quelqu'un m'insulte,
je pèse sa photo.
Tu vas voir, c'est qui?
Si je vois que c'est une Diane avec 14 photos de chat,
je suis comme « Ah, fuck off ». Le chandail avec un loup, tu fais comme « Fuck you ».
Des citations de Gandhi avec des dauphins.
Mais si c'est quelqu'un qui me ressemble...
Des citations de Gandhi.
Ben oui, genre, le jour viendra
où tu seras heureux avec un dauphin qui saute.
Ah, ta gueule.
Mais si c'est quelqu'un qui me ressemble,
je vais être comme tabarnak!
Pourquoi il ne m'a pas aimé?
Parce que là, tu ne parleras plus,
tu n'auras plus de contact avec quelqu'un qui te ressemble.
Moi, je fais la même affaire à Star
quand ce n'est pas pour moi.
Je regarde les critiques.
OK, il a aimé ça, il a aimé ça,
il a aimé tel film, il a aimé telle pièce.
Je ne vais pas voir le théâtre. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit théâtre.
Mais il a aimé tel film,
il aime telle musique. S'il aime
les mêmes affaires que moi, aussitôt que
je vois une critique, c'est quelqu'un
que je respecte, je vais lire sa critique
parce que je me dis qu'on a à peu près les mêmes goûts.
Puis, il y en a
des excellents journalistes
qu'on n'a pas les mêmes goûts.
Lui, quand il dit que c'était génial,
je fais « Je ne le sais pas, c'est bon. »
Je m'en calisse.
À la base, parce que je trouve que c'est
un peu pervers.
Un critique,
c'est pervers. C'est supposé avoir
une neutralité journalistique, mais ton appréciation
personnelle. De toute façon,
la critique en tant que telle, tabarnak,
depuis qu'existent les réseaux sociaux,
ta critique vaut quoi? Parce que tout le monde
peut avoir cette plateforme-là.
Ça ne l'affecte plus, la vente des billets.
À l'époque, ça l'affectait pour vrai.
Justement, The Rock, c'était fait
démolir, le dernier film, c'était démolé
par les critiques, puis après ça, le public a dit
« Ah, c'est bon, c'est bon! » Puis l'affaire des Rotten Tomatoes,
90% du public tripe là-dessus,
tac, puis finalement, il a vendu ses billets. Moi, j'est bon, puis l'affaire des Rotten Tomatoes, 90 % du public tripe là-dessus, tac, puis finalement, Chris, il va vendre ses billets.
Moi, j'avais déjà eu un problème avec une journaliste qui avait fait une critique d'un de mes premiers passages.
Puis surtout, attention, les journalistes critiques, prenez donc soin du monde, ça fait un ou deux shows qu'ils font de manière professionnelle.
Je pense que je m'étais fait ramasser sur le premier One Man Show, la première apparition que j'avais faite à Juste pour rire.
La première ou la deuxième.
Et c'est justement de là qu'on disait,
les gens se sont levés, Stunning Innovation,
nous n'avons pas compris pourquoi.
Puis, Christ, que ça te démolit.
Je fais, c'est la deuxième apparition télé que je fais de ma vie.
Puis moi, j'avais reposté, je dis,
j'avais reposté son article.
Bien fier, moi, il n'y a pas d'orgueil.
Je fais, tu n'as pas aimé mon show,
je n'ai pas aimé ton article.
C'est un à un.
That's it. Ça a été ça.
Il rend du lourd.
Pourquoi ta parole vaut plus que celle d'un autre?
J'aime pas le fromage.
Tabarnak. Il y a peut-être du monde qui aime ça,
le fromage.
Y a-tu une critique sur le fromage?
Ça en a plein.
Moi, il y a une affaire qui me fait beaucoup rire des critiques récemment
ben récemment c'est pas si nouveau que ça
mais les critiques, l'étoile du match
tout le monde en parle
à chaque semaine
c'est Richard Therrien
à chaque semaine il y a l'étoile du match
tout le monde en parle
c'est la même compétition
ou est-ce qu'il n'y en a pas
il n'y a pas d'étoile du match.
Il n'était pas supposé d'avoir une étoile du match.
C'est un show d'entrevue.
Il y a une couple d'années, il avait fait un rating
de ceux qui avaient le plus d'abonnés sur Facebook.
À un moment donné, tabarnak,
il n'y a pas une guerre quelque part.
Il n'y a pas quelque chose qui se passe.
Il n'y a pas d'autre chose à couvrir.
Si on appelle ça des marrons, à chaque année,
au printemps...
Je pense que c'est un haut au lieu du haut.
Un marron.
Oui, c'est ça.
Mais les marrons,
c'est quoi?
C'est les choses qui reviennent
à chaque année.
L'eau monte,
il va venir le jour de l'Halloween.
C'est ça.
Écoute,
le printemps va être doux,
il y a beaucoup de neige.
La première neige,
ça, c'est un marron.
Honnêtement,
moi, je fais une gageure.
On est quoi?
22 janvier 2023,
je te garantis
qu'en moins de 7 ans, il n'y a plus de critique. Moi, je te garantis qu'en moins de 7 ans,
il n'y a plus de critique.
Moi, je te garantis
une autre affaire.
Je te fais une autre prédiction.
Dans 100 ans,
je serai mort.
Voilà.
Je pense...
Bring to that, man.
Moi, je pense...
Les critiques, c'est terminé.
C'est terminé.
Vous êtes un métier
en voie de disparition.
Avec ta phrase,
je pense,
demain,
critique,
c'est toi l'étoile du match.
Mais justement, pourquoi faire une compétition? Pourquoi? critique, c'est toi l'étoile du match. Mais justement,
pourquoi faire une compétition?
Ça, c'est comme les hosties de gala.
Donnez-vous-les entre vous autres,
vocalistes de prix. Tout le temps, le même monde
qui gagne. Il faut que tu fasses partie des grosses
gangs ou des grosses chaînes.
Moi, ça m'a libéré de rien
gagner depuis 20 ans. Moi, ça fait 15 ans.
Ça fait 15 ans.
Ça vaut, Ben?
Il y a un âne de bibliothèque.
Ça fait 15 ans que je fais le métier.
Je suis arrivé professionnel en 2010.
Je suis commencé deux ans avant. 15 ans.
Je n'ai jamais rien gagné
aux Oliviers.
Chris, en plus, tu as le nom.
En plus, ça m'a libéré.
Je le dis même en show
avec Mathieu.
J'en gagne pas d'olivier,
Chris.
Peux-tu bien dire
ce que je veux?
Ça m'a libéré.
Il y en a qui ont gagné
des oliviers, Chris,
qui n'arrivent pas non plus.
Ils remplissent pas leur salle.
C'est pas un gage de succès
parce que t'as gagné
un olivier.
Hé, 2014.
2014,
l'olivier de l'année,
tu sais qui?
2015,
2016, on s'en calisse. 2016, c'olivier de l'année, tu sais qui? 2015, 2016, on s'en calisse.
2016, c'était moi.
Je me rappelle.
Moi, je me rappelle personne d'autre,
mais moi, je me rappelle.
Bon, il y a des gens pour qui ça change les choses.
Mais...
Attends, attends, attends.
Ça a changé de quoi?
Pour vrai, les Oliviers...
Les Oliviers vont mourir.
C'était un show d'Irrévérence.
C'est clair.
C'était Irrévérencieux il y a 20 ans.
Il reste un an ou deux aux Oliviers,
puis c'est fini.
Mais au début, moi je me rappelle,
première année, j'avais été en nomination
pour Révélation.
Ils nous avaient envoyé un e-mail où ça fait tellement longtemps, c'était peut-être un fax,
qui avait écrit...
T'avais-tu les cheveux bleus?
Oui, j'avais les cheveux bleus.
J'avais des petits pantalons de cuir.
Maxime Martin.
C'était un gros sort.
C'était un petit rock'n'roll.
Ils nous avaient dit,
là, c'est pas la 10,
c'est pas les Oscars.
Ça se faisait une joke.
Remercie pas ton père. On sait pas c'est qui ton père.
Remercie pas ton Dieu.
On s'en calisse, t'es religieux ou non.
T'es un humoriste, si tu gagnes, fais rire.
Mais ils se sont pris au sérieux.
Puis, la raison pourquoi
ou que les Oliviers,
je pense, sont morts
dans leur mission, c'est qu'aussitôt
que le monde a commencé à mettre sur leur poster
gagnant de deux,
gagnant de...
Fait que là, tu donnes l'importance.
Mais au début, c'était supposé juste être
comme l'antigala.
Le pire, c'est qu'aux Oliviers,
je suis allé à la disque
une couple de fois, puis aux Oliviers, c'est fucking stiff par rapport à la dis'sais moi aux oliviers pis je suis allé à la disque une couple de fois pis aux oliviers
c'est fucking stiff
par rapport à la disque
aux oliviers
si tout le monde
se check
tout le monde
ok non
je commence à être chaud
je vais aller chez nous
à la disque
tabarnak
ça se roule
dans le fontaine de chocolat
y'a un coué
un stick sans coller
j'suis au bar
j'ai donné 100$
à Barmaid
j'ai dit
coué
j'veux jamais attendre
en fil pour ma bière
écoute pis ça passait
devant tout le monde
pourquoi tu sors ma première devant tout le monde mais moi je
me suis un bâtard la hiérarchie au charles au charles au charles au la hiérarchie qui avait
entre les halles et b tout ça écoute quand je commence à les anglais les achats c'est un cut
cash sortait de l'école de même temps nouveau, on n'est pas dans la même tente, exactement, pis là, t'as l'animateur du galop
qui arrive, pis le monde applaudit.
Nous autres, vous aviez votre bière,
vous aviez votre vin, la bouffe, tout ça.
Nous autres, on avait deux coupons
pour de la sti de Boréal de cul de marde.
J'adore Boréal, mais pas à ce point-là.
Et là, fallait qu'on boive nos deux coupons,
pis après ça, fallait qu'on aille piquer
de l'alcool dans notre temps.
On en a volé de la bière.
Pis oui, lui, il avait l'air de la serveur.
Tu viens-tu dans le temps? Moi, j'étais toujours à bière
avec la petite veste. On a envoyé un martino
pour que je la bière. Il m'avait envoyé.
Je vais t'expliquer. D'un côté, il y avait
le party de finalité francophone
et de l'autre côté, c'était anglo. Les anglos,
il y avait la bonne bière, la Sapporo, la Slimane.
Nous autres, on était pognés avec la colisse de bière
et de la marde dans le fond.
C'était pas de la Montréal.
C'était un microbrasserie de Montréal.
Non, non, Slimane.
Il y avait Slimane puis Sapporo,
parce que c'était la même patente.
De l'autre côté, c'était microbrasserie de marde.
Oui, qu'on connaissait pas.
La marde dans le fond.
On avait votre brou.
L'aluminium, assis par-dessus.
On buvait votre brou, même distillé.
C'était dégueulasse.
Moi, je me suis fait passer pour un waiter.
J'ai ramassé un cabaret vide.
J'ai jamais compté ça.
Je suis rentré dans les cuisines,
dans les frigidaires,
aller chercher de la bière.
Mais je l'ai faite à peu près dix fois.
Il y avait Maud Morissette aussi.
Ça, c'était genre en 2013,
ce qu'on te parle.
On a volé 150 bières.
Puis à un moment donné,
la sécurité,
je faisais des voyages,
la sécurité me pogne.
Tu t'en vas où?
Je dis là, tabarnak,
en plus que je ramasse vos hosties de verre vide, que je ne suis pas boy ici tout au tour le lendemain j'ai eu un appel ça je dirai
jamais qui mais j'ai eu un appel ils m'ont dit c'est toi que volait à peu près une centaine de bières je fais
oui oui monsieur mais t'es pas gros hostie aujourd'hui ça me dérangerait plus là mais dans le temps
la personne qui m'a appelé,
ça m'a dérangé parce que je me suis dit que je ne ferais plus jamais de gala.
Je me suis dit, oui, monsieur, c'est moi qui ai volé des bières.
J'étais prêt. Je me suis dit, c'est quoi? 4$ la bière?
Je vais lui donner 400$ et c'est tout.
Il m'a dit, c'était très drôle.
Il ne fallait plus jamais.
Imagine-toi.
Là, il est un peu à la tête de Juste pour Rien.
Je ne sais pas. Je ne sais pas.
C'est pas que j'ai le bac.
Je ne pense pas que j'ai mal. Alors que j'avais de la friture sur la ligne. C'est-tu Gilbert? C'est pas Gilbert qui t'a appelé. J'ai mal alors qu'il avait de la friture sur la ligne.
J'ai mal.
Si c'est Gilbert,
c'est absurde
qu'un chef d'entreprise...
On s'en calisse pour ça.
Moi, il y avait un mot que je faisais tout le temps.
Non, mais il voulait me rassurer.
Il voulait me rassurer Comme jeune qui commence
C'est cool
Parce qu'il faut que je te dise
Les bières qu'on a été volées
J'ai oublié de dire ça
J'ai l'air d'un voleur
Il t'a-tu dit
Si tu refais ça
Google-moi
Tu vas être dans la liste des victimes
Tu sais, qu'il te fasse une menace
Qu'elle est enculée,
ça leur était pas.
Une menace.
Mais là, il faut dire,
j'ai pas vu de la bière
qui était vendue
du côté francophone.
On s'en colle.
Non, je veux juste...
Justifiez-toi.
Ça fait 20 ans.
Justifiez.
Pour moi, c'est une bonne chose.
C'est thérapeutique.
La bière,
on devait l'acheter
de 3 $
ou 2 $ la bière.
OK?
Puis, de l'autre côté, la bière était gratuite. Merci. Parlant de bière, on devait l'acheter 3 $ ou 2 $ la bière. Puis de l'autre côté, la bière était
gratuite. Merci, parlant de bière gratuite.
Je suis allé voler de la bière
qui était gratuite, puis moi, ça me mettait en tabarnak
que Just for Laughs, ça soit
gratuit, puis nous autres, on paye.
C'est ça qui me mettait en tabarnak. J'étais un peu un Robin des bois
de la brosse.
Moi, je faisais tout le temps le même
move afin, quand
il y avait Lastal du côté français,
je leur demandais, il reste combien de bières
dans ton frigidaire? Pourquoi?
Puis là, ils me disaient le nombre, puis je faisais, OK,
je les achète toutes. Puis j'achetais
toute la bière qui restait dans le frigidaire. Pourquoi?
Puis après, j'ai donné au monde.
Fait que là...
T'étais-tu dans la gang?
Ah, si! T'étais-tu dans cette gang-là?
C'est que, en 2015, que, sur le site, Fait que... T'étais-tu dans la gang? Ah si! T'étais-tu dans cette gang-là?
2015.
2015.
Que sur le site,
l'après-midi,
le site n'était pas contrôlé.
Fait qu'ils checkaient pas les sacs quand on rentrait au Charlot.
Ouais, j'étais dans cette gang-là.
Puis j'avais caché...
J'avais caché de la bière
dans les buissons.
Mais des bières,
je les avais mises dans terre.
Fait que dans...
Mais des Slimans.
Fait que à la place
de les payer une mi-bias, j'allais les déterrer dans terre, dans les plate. À la place de les payer une viviasse,
j'allais les déterrer dans terre,
dans les plate-bandes.
J'avais ma vieille tabarnak.
On était pauvres, Mike.
Mais tu sais quoi?
Oui, on n'avait pas d'argent.
On était ingénieux,
mais je pense que la nécessité,
c'est la mère de toute l'invention.
Qu'est-ce que t'es maladroit en début de carrière?
Moi, je me rappelle au Charlot,
j'avais vu Laurent Paquin.
Il venait de sortir du Saint-Denis.
Il venait d'animer son galop.
Il écrit ce gros standing. Le monde était en feu. Puis là, Laurent, il marche. Il venait de sortir du Saint-Denis. Il venait d'animer son galope. Il crie ce gros standing.
Le monde est en feu. Laurent, il marche.
Il a une petite valise à roulettes.
Moi, ça me fait rire qu'il ait une valise à roulettes.
Je ne sais pas qu'il va avoir un standing.
J'ai une perruque blonde. Je suis dans la camisole.
C'est la grosse crise de brosse.
Je ne sais pas.
Je dis à Laurent.
J'ai. Laurent.
J'ai.
À quel âge je t'assume de te promener
avec une valise à roulettes? »
C'était tellement off comme call.
Il a continué avec sa valise.
Et ça m'a suivi pendant genre
huit ans.
On a écrit une couple d'affaires ensemble,
on s'est revus, mais pendant huit ans,
en fait, quand j'y ai reparlé,
c'est parce que j'étais en Russie.
Je l'ai recroisé en Russie.
Tu l'as recroisé à l'aéroport,
encore avec ses roulettes.
Ah! Ah! Ah!
Ça va renaître, Laurent!
Oh, la gueuleuse!
Laurent est en Russie. La même crise de valise.
Finalement, c'était un corps qu'il y avait dedans.
Non, il était en Russie, à Moscou,
puis il s'en allait à adopter sa petite fille.
Son petit gars.
Les chances que je le vois,
c'était juste Chris, Laurent, pas aucun.
Il a fallu cette anecdote-là
pour upstager la valise.
Parce que pendant huit ans, il devait penser
que j'étais un estime.
C'est-tu le pire que tu as fait?
À l'époque, c'est sûr que quand on rencontrait
des gens qui n'étaient pas nos collègues,
surtout les gens qu'on voyait à la télé au départ,
parce que ça, il faut que je le dise au monde,
la transition entre, on passe de
jouer dans des boui-boui, puis rencontrer des gars
qu'on admire, ou les femmes
qu'on admire, il y a comme
un tabarnak, tu essaies d'être drôle.
C'est-tu le pire call que t'as fait?
Ben, crissement pas, mais...
C'est qui qui t'a impressionné
le plus quand t'as rencontré au début de ta carrière? Ben moi, là, mais... C'est qui qui t'a impressionné le plus
quand t'as rencontré au début de ta carrière?
Ben, moi, impressionné le plus, c'était Claude Meunier.
Ah ouais?
Claude Meunier, c'est la personne que j'ai rencontrée
que je me rappelle qu'il m'a serré la main,
pis je sais pas ce qu'il m'a dit,
pis là, je le regardais, pis je sais comme,
c'est Claude Meunier, c'est Claude Meunier.
Pis tu sais, Claude, il manque un petit bout,
son petit doigt, il manque un bout.
Puis là, je fixais juste,
j'ai serré sa main, puis j'ai senti,
puis là, j'ai fait, je fixais sa main.
Puis là, il me parlait,
puis j'étais comme, calisse, il manque un doigt.
Il manque un doigt.
Mais tu sais, on s'en calisse qu'il manque un bout de doigt.
Je t'invite à ne jamais rencontrer
Martin Deschamps.
Nous, nous sommes poignés
de quoi en tabarnak.
Mais puis, il y avait...
Moi, première année,
j'ai fait juste pour rire
à cause de...
Ah, c'est ça.
Première année, j'ai fait...
Elle n'a pas compris.
Personne.
Oui, personne ne l'avait compris.
On va...
Attends, pèsez, se pose puis gouvelez Martin Deschamps. Elle n'a pas compris. Personne ne l'avait compris. On va... Elle a pesé Spos
et elle a googlé Martin Betts.
Première année,
j'ai fait Juste pour Rire.
Il y avait le party de fin
qui était un party pour les francophones.
On est en quelle année?
En 95.
Il y a eu une couple d'anglophones qui étaient allées,
puis il y avait Bruce, qui est devenu Bruce Hills,
qui est devenu le président.
À l'époque, c'était genre un jeune bokeur à Just for Laughs.
J'allais dire Just for Rire, mais...
C'est Just for Rire maintenant, je pense.
C'est Just for Rire.
Fait que là, Bruce, il m'avait juste... Il était content de me voir, vu qu'il m'avait juste fourré maintenant, je pense. Fait que là, Bruce, il était content de me voir
vu qu'il m'avait juste dit
« Hey, vu que tu parles anglais,
si tu peux juste...
Tu sais, si tu vois les anglos,
occupe-toi-en un peu. »
Fait que je suis comme « OK. »
Fait que là, moi, je voyais Paul Rodriguez
qui était un humoriste
pas si bon que ça, mais qui
jouait dans un film que j'avais
bien aimé qui s'appelle Born in East L.A.
de Cheech Marin, de Cheech and Chong.
Il joue le
cousin mexicain à Cheech
Marin qui s'appelle Aviel.
Puis là, je le vois et je suis comme « Hey, Aviel!
J'avais aimé ton personnage! »
Puis il est comme « Can you get me some cocaine? »
Puis là, je suis comme...
Je suis comme...
« Give me five minutes. »
Avant que j'y réponde, il me sort du cash.
Il me donne genre 200 piastres.
Je suis comme, « OK. »
Fait que là...
Moi, je n'ai jamais fait de cariste de poudre de ma vie.
Je n'ai pas de contact de poudre.
Je suis humoriste de la relève pauvre.
Fait que là, je me promène dans la place
pis là, je fais...
Ça me prend quelqu'un avec de la poudre.
Ça me prend quelqu'un.
Mais t'es vraiment honnête parce que t'aurais pu t'en aller
avec l'argent.
Ben c'est ça que j'ai fait. Je suis parti avec l'argent.
J'ai fait...
Faut que j'ouvre la poudre, faut que j'ouvre la poudre.
Je suis sorti dehors pis j'ai fait...
J'ai 300 piastres.
J'ai un ostie d'Américain qui ne me reconnaîtra pas, anyway. »
Ici, lui, il le dit à quelqu'un, il fait « Hey, il y a un gars, il est venu me parler.
J'ai donné 300 piastres de la poudre, il n'est pas revenu.
Ils vont faire crise d'épais. »
Je suis juste parti avec son argent.
C'est similaire avec Paul Deschamps.
Encore de la poudre?
Le punch est là.
Alors, non, non, non,
pas de poudre.
Tu sais que,
moi, je respecte
tout le monde.
Chacun a leur choix.
Mais moi, je ne consomme
pas de drogue jamais.
Mais, écoute,
Paulie Shore,
il est venu à la vache.
Ça serait hâte
que tu fasses de la poudre
en cheval.
Que le cheval
fasse de la poudre.
Tabarnak.
Montréal, Toronto,
14 minutes. Mais Paulie Shore Montréal-Toronto,
14 minutes.
Mais Paul Hichot... Il court vite, vite, s'il parle de ses projets.
Il est comme, tiens,
je vais les ramper mes dents moi-même.
Paul Hichot! J'ouvre pour lui à Laval. Ha! Ha! Ha!
Pauly Shore!
J'ouvre pour lui à Laval.
Il y a un festival que vous voulez ouvrir.
Je ne sais pas s'il existe encore.
C'est une belle organisation.
Pauly Shore, un festival à Laval.
Oui, oui.
Écoute, ils ont essayé de démarrer quelque chose à la salle Marcellin Champagnat.
C'était vraiment bien fait.
Honnêtement, les gens qui travaillaient à la prod,
ils avaient vraiment le cœur à l'ouvrage.
Ils ont invité
Pauly Shore et ils m'ont fait ouvrir
pour lui à Laval.
À la fin, je rencontre Pauly Shore.
C'est quand même cool. On parle de rencontrer des artistes.
Pour les plus jeunes,
on ne sait pas c'est qui, mais ceux qui ont mon âge
en montant, c'est cool.
Il y avait eu 3 ou 4 bons films.
Il y avait un boss.
L'homme d'un un boss. C'est le
Christo américain.
Genre, exactement.
C'est le Christo américain.
C'est vraiment ça.
Remplace Anormal par un film qui fait des millions.
C'est ça.
Il m'avait dit à la fin,
« Are you guys going out? »
Il dit, « Est-ce que vous sortez? »
Je dis, « Oui, oui.
Va-t-en à telle place au carrefour Laval.
Puis finalement, en s'en allant là
avec un autre de mes chums,
on s'est regardé. T'as-tu vraiment envie
de passer une soirée avec lui? Non.
Puis on est allé au bar à côté.
Il a passé la soirée à côté.
Je te jure, une porte. On était au
Centre Police. Une porte à côté.
Il a passé la soirée tout seul il m'a texté
oh you guys
non non non
sorry
fuck you
alors écoute
non mais non
il était gentil
mais c'était pas ça
c'était pas ça
c'était pas ça
écoute
c'était pas
je suis obligé de dire
mais Chris oui
qu'est-ce qu'il a fait
pour pas que t'aies le goût
d'en prendre bien
c'était un de nos petits bons humoristes
mais à l'époque
moi quand je l'ai vu j'ai fait fait comme « Ah, il a perdu des plumes ».
Mais il a jamais été bon en stand-up.
Non, c'était zéro un show d'humour.
Il a parlé pendant 55 minutes de lui qu'il était cool,
puis il est plus rendu cool.
C'était une conversation.
Puis là, j'ai fait comme « Tabarnak, il n'y a pas de punch, il n'y a rien ».
Non, pour vrai, moi rendu là…
C'est sûr, si tu vois ça 55 minutes,
tu te dis, j'ai-tu le goût de répéter l'expérience au Centropolis?
Il n'y a rien aussi, il n'y a rien de pire.
Tu sais, mettons, moi, je suis le pire là-dessus.
Tu sais, un humoriste que tu vois sur scène qui n'est pas bon,
tu n'as pas goût de jaser avec après.
Puis, il y a plein d'humoristes qui ne sont pas bons.
Si tu sais qu'il est bon d'habitude, tu vois, çaoristes qui sont pas bons. Si tu sais qu'il est bon,
d'habitude,
tu te dis,
ça n'a pas bien été.
Si tu sais qu'il est bon,
d'habitude,
c'est encore mieux.
Tu sais, moi,
il n'y a rien que j'aime plus
que de voir quelqu'un
qui a du talent
qui ne va pas bien
qu'après, tu peux faire,
« Asti, c'était drôle. »
Non, non, non.
Non, mais tu fais...
Non, mais tu sais,
on a tous des soirs
de même que ça ne va pas bien.
Puis, il y a de quoi de drôle,
surtout s'il y a quelqu'un
que tu connais.
Puis après, tu fais comme,
« Oh, yes! »
« Asti, ça, je n'étais pas bon. »
« Ça, c'était le public. »
Puis là, tu parles,
mais quand c'est quelqu'un
que tu ne connais pas,
qui ne sont pas drôles sur scène,
tu es comme, bien...
Ça m'est arrivé,
moi, je t'écoute à Niagara Falls.
Je suis allé au Yuck Yucks
à Niagara Falls,
en bas de l'hôtel.
Toujours en anglais, toi?
Puis non, non, non.
Je suis allé là juste voir le show.
OK. C'était le jour de l'an, puis je n'avais pas une scène, donc je me suis mal à Niagara Falls, en bas de l'hôtel. Tu joues en anglais, toi? Non, je suis allé juste voir le show.
C'était le jour de l'an,
et je n'avais pas une scène,
donc je me suis mal à Niagara Falls.
J'arrive au Yuck Yucks,
et je me suis dit que je vais aller voir le show.
En fait, ma famille avait un gastro,
donc je suis descendu,
et je me suis sauvé.
Je vois le show.
Le show commence,
et je suis assis dans la première rangée,
à gauche,
parce que tout le monde s'est assis dans le fond.
Je me suis dit,
« Chris, je fais ce job-là. » Précise, le Yuck Yucks, là-bas, c'est une institution.
C'est comme le bordel ici.
Ouais, non, mais c'est plus cheesy.
Le bordel version trempé d'intigres générales.
Mais Yuck Yucks, il y en a partout.
C'est qu'il y a plusieurs succursales.
C'est la version Harvey's.
Oui, d'accord. Je ne veux pas diminuer ce que c'est ici.
Oui, si Harvey's et le bordel avaient un bébé,
ça serait bien. Je ne veux pas diminuer. Ce que jeest ici. Si Harvey's et le bordel avaient un bébé, ça serait bien.
Je ne voulais pas diminuer.
Ce que je voulais dire, c'est que les gens connaissent la marque.
C'est la plus grosse chaîne
de comedy club sur la planète.
Exact. Sur la planète?
Sur la planète, oui.
Au États-Unis, la plus grosse chaîne, c'est genre
l'improv. Mais improv, il y en a 5-6.
Là, il est insulté qu'on a parlé
en mal du Yuck Yucks.
C'est quoi?
Ça va te texter.
Le Improv, il y en a, mettons,
5-6, 7-8, mais
le Yuck Yucks, il y en a dans chaque
ville.
Je pensais que c'était juste canadiens.
Non, mais partout
au Canada, sauf au Québec,
il y avait, ça, anecdote, je vais rac au Québec. Il y avait...
Ça, anecdote, je vais raconter rapidement.
Il y en a un ici, pas longtemps,
mais à l'époque, Ernie Butler,
qui était le propriétaire du Comedy Nest
à Montréal,
le Yuck Yucks, Mark Breslin, le gars qui est parti
pour ça, il voulait acheter
le Nest pour
transformer ça en Yuck Yucks.
Il amène Ernie Butler, qui à l Ernie, c'était un poudré
et un alcoolique. Fait que là, il paye
de la poudre, de la boisson, il paye des prostituées.
Grosse fin de semaine. Il l'amène
le dimanche soir dans son bureau.
Dans son bureau, il y a une map du Canada
avec des petits points rouges pour montrer
tous les Yuck Yucks. Puis là, il dit à Ernie,
puis il n'y en a pas au Québec. Puis il fait,
« Tu vois-tu un problème avec la map? »
Puis là, Ernie fait, ouais,
il y a trop de crises de points rouges.
Pis il est parti,
il est retourné à Montréal, il a pas vendu sa place.
Asti que j'avais trouvé ça, donc.
Mais moi, j'étais là.
J'ai regardé la première partie,
ça va bien. Deuxième première partie, parce que tu sais, en anglais,
t'as le opening, t'as le middle.
Attends, attends, attends, c'était pas un open mic,
t'avais 15h30. C'était un gros show, Chris, c'était le jour de l'an. C'était pas un open mic. Tu avais… Non, non. C'était 15h30.
C'était un gros show,
c'était le jour de l'an.
C'est les Headliners.
OK, le jour de l'an.
C'est la plus grosse vedette
de l'année
de ce club-là
qui joue.
Exact.
Puis là,
l'Headliner rentre,
il se plante,
mais il bombe,
comme j'ai rarement vu.
Je ne sais pas,
je ne me rappelle pas de son nom.
C'est la première fois
que je le voyais.
Puis là,
il commence,
puis il essaie de se rattraper
dans le crowd work.
Puis là, ça relève un petit peu,
mais tu sais,
de peine et de misère
et tout ça.
Puis là,
il me spot,
première rangée,
moi je suis là,
je donne du jus,
j'applaudis,
je suis trop dedans.
Je suis comme,
yeah boy,
tu es à ce point-là.
Même pas à ce point-là,
mais tu sais,
j'étais comme,
je vais l'aider,
je sais ce qu'il vit.
Chris,
ça fait chier quand ça arrive.
Puis là,
il me regarde,
il dit,
you,
you're in a rock band, hein? » Puis là, je suis passé vite.
Il dit, « What do you do for a living? »
Puis je suis passé vite.
Je suis chaud, Red.
Je suis passé vite pour inventer de quoi en anglais.
Genre, « I'm a florist. »
Je suis pas…
Je suis juste…
« I'm a comedian. »
Puis là, Chris, il y a une clap.
Le monde a une clap là-dessus.
Puis après, c'est dit,
« How come I don't know you? »
J'ai dit « Chris, I do it in French. »
Là, « OK, so you suck. »
Puis là, le monde est comme « Oh! »
Puis là, t'as quelqu'un dans le fond de la salle qui se lève.
« You suck more! »
Puis là, même.
Moi, je suis juste un…
Je suis juste un esti spectateur.
« What the fuck, man? »
« I want to suck more. » Puis juste un spectateur qui a fuck man Le Iwaka Il sort moi
Il sort moi
Puis juste un spectateur
Qui a plus de fans
Que lui
C'est quand même hot
C'était n'importe quoi
Crise mon coeur après ça
Mais j'étais comme
Tabarnak
Faut plus que je refasse ça
Ah ouais
Asti qui est mauvais
Dans le crowd work
De faire
Crise
Le seul gars qui applaudit
Je vais lui dire
Oui je vais lui dire de la merde
Ah ouais
Tu sais c'est moi
J'essayais du Danny G Hey je suis là pour toi mon chum But you suck Fuck you man applaudi je vais dire oui c'est moi j'essaie de j'ai eu ça y est il ya dessus il ya des questions
ouais j'ai fait mon nez mais ça fait mais ça aurait fait deux ans mais je suis arrivé en temps Ah, OK. Je calcule mes biens. Oui, il y a Fred qui demande,
dans sa tournée Skate pour le monde,
Mathieu, as-tu des endroits
où tu as eu peur pour ta sécurité?
Oh, Chris, oui.
Ah, oui?
J'aime ça comme vrai.
Verdun.
Oh, mais pour vrai.
Chris, oui.
Verdun, mais...
Chris, Bangkok, en Thaïlande,
Lima, au Pérou, ça joue rough.aïlande, Lima au Pérou,
ça joue rough. Tu sais quand on est au Pérou
et qu'on filme... Écoute, en Colombie,
c'était le pays. Colombie, Bogota en Colombie,
les chars là-bas,
tu peux les acheter en version normale ou en version
blindée. Maintenant, tu achètes un Toyota
4Runner ou quelque chose, tu l'as en version normale.
Il y a des 4Runner blindés.
Tu as des 4Runner blindés. Tous les modèles peuvent venir
en blindé là-bas. Puis tu'as les vitres pare-balles,
t'as le caoutchouc résistant aux balles sur les tires
et tout ça. Je veux ça. Parce que ça joue
rough en calus.
Puis quand t'arrives dans des parcs,
tous les parcs sont comme des gated communities.
T'as des grosses
clôtures, puis t'as le monde,
t'as du monde avec des Uzi, des mitraillettes
qui protègent le chat. Puis quand on filmait,
ils disaient « Gotta check, gotta go fast, guys,
they're gonna cut your arm! »
Puis ils vont te couper les bras.
Fait que là, tabarnak!
Fuck it, man, m'allez filmer par là.
Puis on allait filmer ailleurs, mais bref, c'était vraiment...
Ils vont te couper les bras?
Ils vont te couper le bras pour pogner la caméra à 14 000.
C'est parfait, tu peux continuer à faire du skate.
T'as tes jambes, c'est correct.
C'est correct.
Sauf toi, mais toi, t'étais correct,
vu que t'as pas de caméra, pis t'as un micro car un micro carré non mais j'allais vite
pareil ça a l'air con mais le fait de passer en skate le monde a moins le temps d'attaquer
que ce marché mais dans la main tu as déjà été dormant je veux dire qu'est ce que le
voulut est pas ici plus gros que nous autres il est plus plus costaud. Oui, mais Chris, c'est un gun. Ça détruit un homoplate. Quel homoplate a-t-il deux pouces de plus?
C'est sûr que le gun gagne toujours sur le karaté.
J'ai l'impression que, vu que du skate, c'est un sport du peuple,
ce n'est pas dans les quartiers bourgeois.
Ça, ça nous aidait.
Tu es dans le vrai quartier.
Ce qui nous arrive, par exemple, c'est qu'on était justement avec des skaters qui venaient de la place.
Fait qu'on n'arrivait pas out of the blue.
« Salut, je débarque de l'autocar,
et où est la Tour Eiffel? » Fait que c'était vraiment...
T'as aimé l'imitation.
T'en donneras à Jamel de boost.
On va lui voir ton show.
On arrivait, pis on...
Jamel, ça serait le seul qui n'aurait pas peur de se faire couper le bras.
Ah, Jamel!
Lui, je pense qu'il a déjà fait du skate dans des favelas.
Je pense qu'il allait passer vite.
Ah, là!
Mais bref, c'était...
Martin Deschamps!
Mais bref, c'était un peu rare à Tabarnak, des fois, tu sais.
Mais le pire, c'est, tu sais, la circulation au Maroc.
Tu sais, les chars, c'est encore lisse, là.
Au Maroc, à Tel Aviv, puis tout ça.
Écoute, à Israël, tout ça. Au Marocs j'ai fait me faire frapper je
pense je me suis fait frapper trois fois j'ai un pourri je me suis fait frapper les deux genoux
le char arrive oublie ça tu reviens au babang t'es à québec qu'est-ce que tu entends le dire
c'est ça
c'est juste que les chars c'était juste comme des fourmis.
Ça allait partout dans toutes les directions.
Quand tu passes en skate là-dedans,
il faut que tu sois quick.
Écoute, quand on arrive,
le premier show que je fais,
ça fait 20 ans que je n'ai pas skaté.
J'arrive, je suis à Tokyo.
Premièrement, j'interview un Japonais.
Chris, au début, je suis comme,
« Hey, mon frère, mon humoriste,
tu comptes une joke? »
Puis là, quand ta joke est traduite
par le transcripteur qui va à l'autre,
finalement, le japonais fait comme « Ok, c'est comme ça que je compte. »
« Je ne compterai plus de jokes, est-ce que tu sais? »
« Mais c'est comme ça qu'ils rient, eux autres. »
« C'est ça, c'est ça, c'est une autre culture. »
Fait que tu mets le humoriste de côté, tu te dis « Interview-er. »
Mais là, lui m'amène, c'était un skater de 28 ans
qui se promenait en penny board les petits skates en penny board
c'est un petit skate en plastique
à peu près de genre 18 pouces de long
20 pouces de long et tu te promènes là-dessus
et ça curve dans le milieu
ça fait comme un petit skateboard
cheap des années 70 en plastique
mais t'en as des bons pis lui il aimait ça se promener
dans le trafic de Tokyo là-dedans
pis il disait hey follow me
tabarnak
follow me man je suis à
l'oréal j'ai bombé 14 chassi j'essaie que m'excuser en japonais oublie ce but
mais pourtant c'est en forme cité plus je roulais mieux quand je tombais mais quand même
t'es un des gars
qui s'entraîne
que je connais
qui a un cardio
tabarnak
moi j'aurais demandé
what's the address
je vais te rejoindre là-bas
écoute
mais toi
t'es en forme
mais à part les genoux
qu'est-ce que c'est que
c'est passé avec les genoux
ben non mais
tout a déglingué
t'es avec du monde
qui ont Chris 23-24 ans
ils skatent à tous les jours
t'sais toi
qu'est-ce que t'as fait hier?
Ah, j'ai testé un indice au bordel.
Tabarnak, t'es pas au même niveau, là.
Oui, mais les genoux, t'as fallu...
C'est des pièces que t'as fait.
Oui, oui, les genoux, ça, c'est...
Les deux genoux, écoute,
ils ont été refaits pendant la pandémie.
C'est quoi? En métal ou en plastique?
Ou c'est que...
C'est ça, un ingénieur 3D?
C'est... Non.
Non, en fait, c'est qu'ils te pognent le ligament. Ce qu'ils font, c'est que... C'était le ligament croisé antérieur qu'il fallait qu'ils remplacent. Fait que ce Non, en fait, c'est qu'ils te pognent le ligament.
Ce qu'ils font,
c'est que c'est le ligament
croisé antérieur
qu'il fallait qu'ils remplacent.
Ce qu'ils font,
c'est qu'ils te coupent ça,
choc,
et ils te pognent
un ligament de cuisse,
une espèce de tendon de cuisse.
Ils le remettent en arrière.
Si ça ne marche pas après ça,
il faut qu'ils prennent
un tendon de quelqu'un
qui est mort
et qu'ils le mettent là,
mais il y a moins de souplesse
quand c'est les morts.
C'est sûr.
C'est sûr.
C'est ça qui arrive.
Je te dirais,
ma mère,
je pense pas
qu'elle plie présentement.
Puis toi,
c'est tes tendons
ou t'es pas flexible?
Non, non,
moi, je suis encore flexible.
C'est mes tendons.
Je suis capable
d'être flexible,
pour vrai.
Je suis comme,
Christ,
on va pas me mettre
un tendon mort dans le genou.
Mais là,
aujourd'hui,
c'est-tu revenu,
je dirais,
à 100 %?
Oui,
ça revient à genre
90-95 %. La réponse est non. Mais là, aujourd'hui, c'est-tu revenu, je dirais, à 100 %? Oui, ça revient à genre 90-95 %.
La réponse est non.
Mais non, mais je veux dire...
C'est-tu à 100 %?
Oui, oui.
OK.
C'est 90 % de moins,
130 % de plus.
C'est comme aller au resto.
C'est une bonne insulte, ça.
C'est comme aller au resto
pour faire...
Ça, c'est-tu bon? »
« Oui, c'est correct. »
Oh, tabarnak.
Oh, Chris, fais-toi checker
demain matin.
As-tu...
Oui, c'est sûr.
Le pire, c'est que Mike,
je la finirais pas.
Je suis super dédaigneux.
Sérieux, On peut-tu...
Guillaume, avoir un autre
50...
Un autre 50 pour la princesse.
Ben oui.
Non, mais je suis limite
germophobe, moi.
Moi aussi, je suis le même.
Il faut que je me lave les mains.
Il y a quelque chose...
Tu l'as dans le cul d'un lapin, tabarnak!
Elle est encore... Elle est encore propre.
Elle est encore propre.
Ah non!
La dernière fois
que j'ai vu une viande qui goûtait ça,
c'est Kevin Parent qui me l'a donnée.
Je vais en prendre un autre, s'il vous plaît.
Yann, avant que tu poses
ta question, tu sais, les...
Comme un long cheveu.
Non, Yann, pose ta question.
OK, vas-y.
Ouais, Guillaume,
il est plus dans la pièce, mais
si Charles, quand il va rentrer...
Je suis plus alcoolique que je suis germophobe.
Ça me dégoûte même votre coq diat j'ai brassé tout le temps avec mon doigt parce que j'aimais ça on fait ce coup
même un manet virginie qui est qui parmi de l'autre bord, avait dit... Il y a du monde, des fois,
qui commande des Mike Ward qui arrivent,
qui veulent un vodka Coke Diet.
Il disait, donne-moi un Mike Ward.
Puis là, il était comme quoi?
Un vodka Coke Diet.
Quand le monde parle à un Mike Ward,
on devrait mettre vodka Coke Diet
puis que je le brasse avec mon doigt.
J'ai fait, c'est drôle,
puis on allait le faire
puis après, la COVID a gâché ça.
C'est un bon gag.
C'est vraiment drôle.
En 2017, t'arrives à quelque part,
t'as la barmaid qui est le fun, qui est cute, qui est drôle,
qui te fait ça, tu fais « Ah, je suis trop triste de folle. »
C'est drôle.
Mais là, c'est un « Ah! »
Ça se fait pas!
Elle essaie de me tuer.
Mais il y a encore des gens qui ont gardé des réflexes de COVID.
Moi, je lave encore mon épicerie.
Mais pour quelqu'un qui fait attention aux germes,
je suis pas hypochondriaque.
Moi, c'est plus sur la ligne du germophobe.
Donc, hypochondriaque, Moi, je suis plus sur la ligne du germophobe. Donc, hypochondriaque, ça ne me dérange pas
sur certaines choses.
Il y a certaines choses, les animaux, ça ne me dérange pas
parce que je sais qu'il n'y a pas de contact
parasitaire possible sur certaines choses.
Mais sur certaines autres, je me protège.
Mais Chris...
Chris, qu'est-ce que ça s'est vécu, man?
Ah oui, tu ne l'es pas à personne.
Tu ne l'es pas à personne, Biquette.
Alors là, tu comprends pas pourquoi j'ai beaucoup de poulet. T'as- tu ne l'es pas à personne, Biquette. Alors là, tu comprends pourquoi j'ai beaucoup de poulet?
T'as-tu dit Huguette?
J'ai Biquette.
Ah, Biquette, OK.
Biquette.
J'ai beaucoup de poulet parce que c'est un pédalo.
Alors, mais écoute, il y a encore, puis on l'a vu dans les loges,
il y a encore beaucoup de gens qui ne font plus le poignet de main.
C'est les fistbombs.
Les fistbombs, c'est des shit.
Moi, je suis un gars de fistbombs.
Tu es très fist, toi.
T'as des assez gros points, en plus.
Check la grosseur.
J'ai l'air, on dirait...
Attends, Bernard.
J'ai l'impression de serrer la main à ma grand-mère.
C'est terrible.
C'est mon petit côté Gildanrois.
M'envoie...
Attends, m'envoie-toi ton point.
On est à peu près le même. Mais ce qui poing. On est à peu près le même gars.
Mais ce qui est important,
on a à peu près les mêmes mains.
Ce qui est important,
tu sais que ce qui est important dans tes mains,
c'est le muscle qui te cite.
Le muscle qui te cite.
Ton pouce...
Ça, c'est pour gagner des guerres.
Ton pouce, tu le pousses vers ici
en fermant ton poing.
Puis ça, ce muscle-là,
ça donne combien
tu as de force de préhension.
Tu es capable d'écraser quelque chose.
Force ça ici.
Oh, Christ, tu as un bon petit muscle.
J'en ai un tabarnak du dindon.
Non, mais il se crosse plus que toi.
Ça, c'est la force de préhension.
Que veut la force de préhension?
Regarde, ça, ce muscle-là. Lui, ici. Ce n'est la force d'appréhension. Que va la force d'appréhension? Regarde, ça, c'est un muscle-là.
C'est même pas un muscle.
C'est même pas un muscle, c'est une bosse.
T'écoutes, quand est-ce que tu muscles ça?
Ça, je pense que j'ai un cancer.
Je pense que j'ai un cancer.
Toi, à chaque fois que tu vois les compétitions de M. Olympia,
t'es comme, pourquoi ils m'ont pas ce muscle-là?
Mais je trouve que j'ai des mains trop larges
pour les poignets que j'ai. Regarde ça.
Regarde ça, ça n'a pas rapport.
Moi, t'as des petits poignets. J'ai des très petits poignets.
T'as des petits poignets
de lapin.
Yann, autre question.
Autre question.
Une question pour Olivier. Comment il trouve ça
faire de la radio et il pense-tu faire
un nouvel album ou une tournée avec son personnage
de Lucien Cassegrain?
Je te curie, puis non.
Là, t'es rendu à C'est quoi?
Je suis passé de énergie à C'est quoi?
Essentiellement, le projet,
c'est que j'adore faire de la radio.
Le médium me plaît, mais c'était plus compatible
avec faire des shows soirs.
Ça pue de bon sens.
C'est pas un job de matin. On donne l'impression que c'est un job de matin, mais c'est un job
de nuit. On se lève à 3h30, 4h45, le temps de relire les journaux, préparer les sketchs,
aller les taper, se déplacer. L'hiver, ça n'a pas de bon sens. Ça te coupe ta vie sociale.
Je ne pense pas que c'est ça qui a tué mon dernier couple, mais je pense que ça a accéléré
la mort en tabarnak parce que je n'étais plus le fun.
Dans le sens où tu travailles, tu es fatigué.
Je pense que ça...
Tu n'as pas le temps de t'entraîner le muscle de préhension.
Je l'ai entraîné en tabarnak, m'a-t-il dit.
Quand tu n'es plus le fun avec la bonne femme,
le muscle de préhension, il développe.
Si je me préhense.
Ma préhense, mon gars.
Quand je me préhense.
Mais tu vois, je pense que j'adorais la radio,
mais j'haïssais l'horaire.
Puis l'âge aussi.
J'ai commencé la radio, j'avais 35.
Là, j'en ai 41.
J'ai plus la même résistance.
Je suis pas un gars qui s'entraîne.
Je suis pas un gars qui...
Il y a-tu une si grosse différence
entre l'énergie de quelqu'un...
Oui, mais il y en a moins.
Il y en a moins. C'est-tu une si grosse différence entre l'énergie de quelqu'un? Y'en a moins.
C'est une demi-batterie à charger.
Mais t'sais, y'a-tu...
Billy Tellier, c'est un 3A.
C'est un 3A, ouais.
Ah ouais, mais c'est un...
C'est un 10 étoiles, Billy,
parce qu'il écrit ses sketchs.
Je le vois, je reconnais
la difficulté que c'est.
C'est un sacrifice, man.
Moi, j'ai dit que ce métier-là, ça me tentait
mais plus de la même manière. Là, on fait
quatre jours semaine, lundi au jeudi, c'est quoi?
C'est le show du retour.
Ça me permet de... Écoute,
je commence ma journée avec la radio, encore,
mais après ça, je finis la radio, je m'en vais faire un show ailleurs.
Cette semaine, j'ai fait la radio,
j'ai fini. Bonsoir tout le monde.
Deux heures après, j'étais à Trois-Rivières. Je fais un show.
C'est formidable. Ça te réchauffe pour tes shows.
Il y a quelque chose de vraiment le fun.
Lucien Cassegrain, le prochain
album, je pense pas.
Parce que le premier album m'a coûté 5000$
à produire. Il a rapporté à peu près 800$.
Alors là,
commencez par acheter celui-là, tabarnak,
avant de le mettre sur YouTube.
Parce qu'il a été bootlegué.
Puis tu sais, je trouve ça le fun.
Mais je pense qu'il n'y a personne, mettons, depuis 2010,
qui sort un album en se disant « Oh, une petite mine d'or. »
« Oh, on va faire du gros cash. »
C'est un bel âge de ton public.
Mais toi, tu as fait de la radio?
J'ai fait...
Pas vraiment. J'ai été
chroniqueur à
Midi-Morancy. Oui, je me rappelle.
J'ai été chroniqueur
à Midi-McComic.
J'ai été write-up
Les Grandes Gueules.
J'ai été collaborateur
à Éric et les Fantastiques.
Qu'est-ce que tu faisais comme collaboration?
Moi, je retenais les messieurs.
Hé, hé, non, viens, viens, viens.
Rentre la grappe!
Encore!
Hé, on va jouer à un jeu.
Ferme tes yeux, rouvre ta bouche, rouvre ta bouche.
Devine c'est qui!
ferme tes yeux, rouvre ta bouche, rouvre ta bouche devine c'est qui
mais le pire
avec
la job que j'ai le plus aimé
à la radio c'était avec Éric Salvat
c'était vraiment le fun
il était le fun à la radio
on dirait qu'il n'y avait pas de limite
sinon des projets
pour le week-end?
Mais la radio, ce qui est fucked up,
c'est que j'ai tout le temps
été bon à la radio, relativement bon.
T'as toujours été excellent.
Mais je faisais peur aux stations.
Les stations m'offraient
des gigs de collaborateurs.
J'étais comme, ça ne me tente pas
d'être chroniqueur, mais
donne-moi un show. Je vais lire un show.
Jeune, j'étais arrogant.
Au début de l'année 90, j'étais comme,
donne-moi le matin, je vais devenir
numéro un. Je leur disais ça.
J'avais l'air d'un astuce.
Ils étaient comme, tabarnak, tu n'es même pas
bon à télé.
On n'a pas vu qu'ils disait ça. Tu étais excellent.
Mais tu sais, j'avais une confiance.
J'ai tout le temps eu une culture radio
populaire.
Quand j'étais jeune,
j'avais des bootlegs
de Howard Stern. J'écoutais Howard Stern
sur des cassettes.
Parce que tu es anti-casting au bout.
Parce que tu es anti-casting.
Tu donnes l'impression du gars
qu'il connait rien mais t'es un des gars
les plus cultivés que je connais
qu'est-ce que ça veut dire cultiver?
c'est sûr
ça veut dire qu'il y a des lapins qu'on laisse
au Québec
faut que tu rejoignes le grand public
faut que tu fasses de la pop
faut que tous les humoristes fassent de la pop
faut que tout qu'on fasse du marimé version joke.
Oui, mais être beige, tu vas être là, fort,
4-5 ans. Oui.
Oh, et tu vas le faire, ton argent.
Mets-le de côté en tabarnak parce qu'on te verra pas.
Je le dis, c'est ce que j'ai dit il y a deux heures.
C'est du marathon, c'est pas du sprint.
On en a vu un nastie des têtes roulées.
Des one-trick pony, je le disais tantôt.
J'ai entendu ça tantôt.
Tu as dit ça, je reviens en boucle il y a deux heures.
Mais je te dis, il y a du monde qui sont
très bons. Deux, trois sketchs
et après ça, tu ne les vois plus jamais et tu te demandes pourquoi.
Dans un moment donné, c'est parce que
la résilience, c'est d'être là.
C'est sûr que tu donnes un show du matin
à Gangnam Style.
Un moment donné, j'avais fait...
Ça se peut que ça soit redondant.
J'avais été...
Vers la fin
des
Grandes Gueules, il y avait
le boss des Grandes Gueules,
le boss, excuse, d'énergie de l'époque,
m'avait demandé si ça tenterait-tu de remplacer
les Grandes Gueules. Puis j'avais dit
non, je veux être celui qui
remplace
les Grandes Gueules, vu que je savais remplacer les grandes gueules. » Puis j'avais dit « Non, je veux être celui qui remplace les grandes gueules. »
Vu que je savais que, tu sais, les grandes gueules,
après 20 ans...
Ils ont dit « Tu veux faire ça? »
Non, je veux faire exactement ce que les grandes gueules.
Ils m'ont dit « Est-ce que tu veux être
le remplaçant des grandes gueules? »
Quand les grandes gueules vont partir.
J'ai dit « Non, je veux remplacer celui
qui remplace les grandes gueules. »
Vu que je savais que la personne, désolé, ça fait un J'ai dit non, je veux remplacer celui qui remplace les grandes gueules. Vu que je savais
que la personne, désolé, ça fait
j'ai bu. Je comprends ça,
Mike. C'est parce que je savais
que la... C'est un rebound. C'est comme une relation
de couple avec un rebound. Les grandes gueules
ont fait 20 ans. Ça a marqué, man.
C'est Dominique et Martin qui les ont remplacées.
Ils étaient bons, les gars, mais tu peux
pas être après 20 ans
d'un gros show.
Non, ils ont formé leur public, les personnages étaient là.
« Hey, c'est T-Rouge! »
Moi, je me disais, les prochains vont arriver, ils vont se planter.
Moi, j'arrive.
C'est ça qui est arrivé?
Non, bien non.
Finalement, c'est ceux qui ont remplacé les grandes gueules, c'est les grandes gueules.
Ah oui.
Mais c'est parce que
la radio,
ce sont des habitudes
d'écoute.
C'est ça
qui est un peu tricky.
Mais je pense
que je le vois.
C'est pas mon métier
familial.
Puis aussi,
excuse de te couper là,
mais la télé
et la radio,
les boss,
c'est pas des visionnaires.
C'est pas des visionnaires.
Tu sais, fait que moi, j'avais eu un meeting un moment donné
avec C'est quoi, qu'ils essayaient
de trouver comment battre
les grandes gueules. Puis là,
je leur parlais, j'avais un meeting
avec eux autres.
Non, mais tu sais,
j'ai eu un meeting avec eux autres,
puis là, eux autres me disaient, leur vision,
comment battre les grandes gueules, c'était de mettre les justiciers me disaient, leur vision, comment battre les grandes gueules,
c'était de mettre les justiciers masqués,
qui étaient comme à peu près les grandes gueules,
mais un peu moins bons.
On est dans la même structure.
C'est du sketch, c'est du...
Mais j'étais comme, tu sais,
tu peux pas prendre quelque chose de rodé, de fort,
puis mettre une version un peu cheap.
Non, non, non.
Va différent.
Va avec du talk radio.
Va à l'opposé.
Voici ce que t'aimais,
mais sur Wish.
La radio.
Oui, c'est ça.
C'est ça.
Oui, oui.
C'est pas ça.
Mais c'est ça.
Mais c'est la même affaire.
À chaque fois,
je vois des...
Mettons,
un nouvel humoriste,
si tu fais un style
qu'il y a quelqu'un
de très connu qui fait,
sois meilleur de ce qui est connu, sinon change de style.
C'est le défaut que tout le monde a quand tu commences un humour.
C'est quand tu passes après quelqu'un, c'est quand ça fait 4-5 shows que tu fais,
« Hey, de quoi il a parlé? Comment il était? »
Là, tu vas imiter ça, puis pendant tes 4-5 premières minutes, tu vas te planter
parce que tu essaies de faire comme l'autre d'avant.
Ça ne me rassure pas. Moi, je passe après toi dans notre show.
Le bête, c'est de juste oublier ça
et de passer avec ton style.
Mais c'est vrai qu'il y a l'habitude d'écoute.
Je ne sais pas si tu vois.
Mais l'affaire, c'est qu'il y a l'habitude d'écoute
et il y a aussi de proposer quelque chose de différent.
Je pense que ce que je fais à la radio,
il y a 20 ans, c'était très accepté.
Aujourd'hui, ça a l'air d'être spectaculaire.
Ce que tu fais dans ta vie, c'est acceptable, 200 ans.
Un cheval, t'as parlé.
Je l'aime, ma cousine.
On s'entend bien.
C'est vrai que ce que je propose là, il y a 20 ans,
ça avait l'air d'être le standard du sketch, du...
Tu sais, mon personnage de Lucien Cassegrain, on en parlait tantôt.
C'était du personnage qui était standard il y a 20 ans.
Puis aujourd'hui, ça a l'air d'être hors norme.
Puis encore, je pense que la radio doit comprendre
que le principal compétiteur,
c'est pas la radio ou d'autres chaînes de radio,
c'est le podcast.
Le podcast a une liberté d'expression.
On n'est pas soumis au CRTC, au CCNR.
On doit...
C'est quoi, le CCNR?
C'est des hosties de manches graines
qui me disent de pas faire des jokes de plot.
C'est ça, le CCNR.
plottes. C'est ça, le CCNR.
C'est le Conseil canadien national de la radio.
On a une chute de main.
S'il y a quelqu'un de c'est quoi qui écoute,
je vous donne
la permission. Prenez cet extrait-là.
C'est la nouvelle pub
pour le show du retour.
Non, mais c'est vrai pareil. Ils sont toujours en compétition
avec les autres radios tout le temps.
Le show commence à 3h57,
on le partit à 3h54.
Ça, c'est tellement stupide que la radio
fait ça. C'est vrai.
Surtout pour le show du matin. Au lieu de faire
6 à 9 comme dans le temps, on le part
à 5 et demi, on le part à 5 et quart,
on le part à...
Ça, c'est à moi, je pense.
Mais ce qui est stupide là-dedans, c'est qu'autant ils veulent partir plus tôt...
Je vais faire ça à un Mike Wilde.
Hé, fais-toi un Mike Wilde. Fais-toi un Mike Wilde. Toi, fais-toi-le.
Non, non, fais-le. Fais-le. Fais-le.
D'habitude, je suis très dédaigné.
Je vais prendre celui-là.
Attends. Pis...
Oh! Fuck! Attends. Pis... Ah!
Ah!
C'est dégueulasse.
C'est dégueulasse.
On va finir là-dessus.
On finit là-dessus.
Merci tout le monde.
Je vais aller vous mettre dans l'oc.
Merci les gars.
Si... Pour aller vous voir en show...
Oui.
Ha! Ha! Ha!
Est-ce que vous avez un site commun
où on va sur...
Avant-la-fait-du-monde.ca
Sinon, sur OnlyFans, on fait bien des trucs.
Non, mais Chris,
j'ai sorti les fêtes à OnlyFans.
On a donné l'argent à tel jeune, justement.
C'est vrai, c'est vrai.
Parce que...
Ah oui, tu as terminé parce que c'était intéressant.
Non, mais attends, je vais en parler.
Moi, je veux dire ça. Tu viens de commander une bière. Moi, je t'en fais un arnaque. Est-ce que tu finis? Parce que c'était intéressant. Non, mais attends, je vais en parler. Moi, je t'en fais un arnaque.
Moi, je veux le dire, ça.
Tu viens de commander une bière.
Moi, je veux le dire.
Chris, parce que Hélène Boudreau...
Tu l'as un peu gâchée.
Excuse-moi, je veux juste le nettoyer un peu.
Il veut pas que je remette sa bave dans le verre.
Hé, pour vrai, pour un germophobe, le doigt sale, c'est...
Je veux pas dire qu'il est sale.
Ben non, ça sert juste à faire de la poudre.
Mais c'était dégueulasse. Lécher
un doigt... Moi, je suis content du gag.
J'ai fait, ça va être drôle. Puis là, j'ai fait,
ça goûte
l'air. Ça goûte le...
Ça goûte le regret, man.
J'arrive de l'écurie.
Puis en plus, tu sais, mettons... Les Italiens, tu sais qu'on se creuse l'oreille avec le J'arrive de l'écurie. En plus, mettons...
Les Italiens, tu sais qu'on se creuse l'oreille
avec le petit doigt.
Si j'étais gay,
il y a de quoi d'excitant.
Mettons, si c'était une fille,
je serais comme, oh wow, c'est un peu sexuel.
Mais là, je serais juste un petit pénis.
C'est parce que là, tu fais, oh fuck,
c'est un peu sexuel.
Ce qui m'a dérangé, c'est que j'ai un peu aimé ça.
J'ai fait comme « Callis, mec, on va en prendre un autre. »
Oui, fait que ton OnlyFans…
Oui, c'est juste que…
Il existe ça encore, ton OnlyFans?
Non, non, je m'en sers plus.
Mais on avait sorti un OnlyFans.
Tu as fait un peu d'argent, quand même pas mal d'argent.
On l'a donné.
OK.
On a fait de l'argent, on l'a donné à tel jeune,
parce que quand il y a eu des...
Il y avait une espèce de buzz
où est-ce que tout le monde
faisait des OnlyFans,
ils braguaient leur salaire,
leur revenu.
J'ai fait 200 000 un mois,
et tu avais un trip
d'émancipation de la femme
avec ça.
Et où est-ce que je trouvais
que c'était malsain,
c'est...
Il y avait deux choses.
Dis-je.
T'es-tu correct?
Mon Dieu, t'es-tu correct?
Qu'est-ce que tu es en train
de passer là-dedans?
C'est correct! C'est correct!
Ça va.
Il y avait deux choses.
Chris, c'était bizarre, ça.
Mais c'était...
Ouais, pour vrai.
T'es comme moi, là.
J'ai fait ça parce que...
J'ai l'impression de parler à un dauphin.
Désolé, Chris.
Tu voulais?
On peut-tu...
On va y nourrir des sardines.
Je fais de la...
On va...
Tu sais, il y a un gars qui fait un montage
de tes trucs.
C'est sûr que ça va...
C'est sûr que ça va mener...
Ça, c'était bizarre.
Quelqu'un qui est bon en Photoshop,
il faudrait avoir ta face sur un dauphin.
Sur un dauphin.
Lui qui est sur ta tête,
qui fait un petit tour d'un dauphin.
Oh oui!
Mais bref, ce qui s'est passé,
c'est que tout le monde flashait le salaire, le revenu,
puis tout ça. Puis, ce qui me faisait chier
là-dedans, c'est que Christ a beaucoup
d'onlyfans qui font de la publicité
sur Instagram, où est-ce que
c'est des influenceuses qui vont rejoindre un public
de moins de 18 ans. Puis, hey, follow me
sur onlyfans, tout ça. Puis, premièrement,
il y a ça. Deuxièmement, c'est deux gars
en
Angleterre qui font 20 %
de cut là-dessus. Fait que t'es comme
« Chris, c'est zéro l'émancipation. »
Les propriétaires de la plateforme
font 20 % de tous les revenus
de tout le monde. Oui, et c'est deux hommes.
Fait que quand tu parles d'émancipation de la femme,
premièrement, c'est pas ça. Et deuxièmement,
au lieu d'avoir un producteur qui dit « Ah ouais, Chris disent ouais ouais j'ai dit christophe appel christophe mais
moi je pense que ça fait goss chaud je suis avec la queue molle. « Crise-toi, belle! Crise-toi, belle!
On va venir faire bander! »
« Crise-toi, belle! »
C'est pas toi qui comptais ça, à un moment donné,
que tu te crassais la queue molle,
pis t'avais l'impression d'avoir des scènes dans le bout d'un bas de l'aim.
Non, c'est pas moi.
C'est pas toi qui a dit ça.
C'est peut-être Ferid, c'est un de vous deux, en tout cas.
Ah non.
Non, mais c'est une bonne description. C'est vraiment ça vous deux, en tout cas. Ah non. C'est un de vous deux. Non, mais c'est une bonne description.
C'est vraiment ça.
C'est toi, à peine.
Des scènes.
C'est sûr, c'est Paris ou c'est toi.
Je me cressais mou,
mais j'ai l'impression d'avoir des scènes
dans le bout d'un bas de laine.
En tout cas, c'est un est de mon gag.
Je suis jaloux de ce gag-là.
Bref, c'est ça.
Vous avez ramassé combien?
Un gros 2400$
qu'on a donné à
Teljeune. Bravo.
Merci. Très cool.
Puis c'était ça, c'était juste
sans contestation parce que
je trouve que quand le monde reste en surface de
les fans c'est cool, tout ça, c'est correct,
c'est libérateur »,
t'as qu'à maintenant qu'on lisse, il y a des bémols là-dedans.
C'est pas juste libérateur,
puis c'est le fun, puis c'est l'émancipation.
T'as quand même du monde qui tient des ficelles là-dedans.
T'as quand même 33 %
des accounts d'OnlyFans que c'est des filles
en bas de 18 ans.
T'en as encore plus que ça.
T'as encore plus que ça que, Chris, c'est du monde en bas de 18 ans
qui s'abonne à ça. T'as le droit.
Si tu voles la sacoche à ta mère,
c'est pas mon problème.
Ça prend de la confiance pour un petit gars de 17 ans
qui vole.
Parce que 17 ans, t'as pas de carte de crédit.
Fait que tu voles la carte de crédit de ta mère
pis tu mets
un achat OnlyFans
pis t'espère qu'elle googled pas.
Ta maman...
Ou qu'UnlyFans a un STI de cover-up. J'espère qu'elle ne googled pas. Tabarnak!
Ou qu'OnlyFans ait un esti de cover-up.
Genre abritempo.com 14$ d'abritempo.
J'aurais été nerveux.
Même dans le temps qu'il y avait les films de cul
le samedi soir,
c'était Bleu Nuit.
C'était ça le vendredi ou le samedi soir?
Bleu Nuit. Même que je checkais ça,
je me suis rendu compte que sur la télécommande, il y avait « Channel back ».
Puis là, tu pouvais revenir
au poste qui était la veille. Même moi,
je revirais si ça passe
la veille. Man, j'aurais capoté.
C'était comme un historique
de remote. Je suis trop nerveux.
Oui, c'est un historique de remote, carrément.
Moi, j'ai déjà volé de l'argent à mes parents
pour appeler à l'espèce de... Ça s'appelait « Ligne en fête ». Ça, c'est pour les suicides, ça? Non,. Moi, j'ai déjà volé de l'argent à mes parents pour appeler l'espèce de...
Ça s'appelait Ligne en fête.
Ça, c'est pour les suicides, ça?
Non, non, t'appelais, puis là, c'était une fille.
Hello!
Puis là, ça parlait.
Ça serait malade...
Ligne en fête?
Attends, c'est quoi?
Attends, attends, Mike, c'est quoi Ligne en fête?
Ça serait malade qu'ils appellent SOS Suicide
pour se crosser.
Ouais!
C'est quoi, tu portes?
Mais c'est quoi Ligne en fête? C'était quoi tu portes? » Mais c'est quoi l'ignore-fête?
C'était des parties de gens.
L'infopub, c'était genre...
C'était cinq, six gars, cinq, six filles.
Tout le monde, c'était un party au téléphone.
Moi, j'avais 13 ans.
J'étais fucking influençable.
Je suis comme tabarnak.
C'est bien hot.
Je vais appeler.
C'est la fête.
Tu appelles et ce n'est pas la fête.
C'est juste des gars qui avaient le goût de fourrer
et une fille qui se faisait bombarder
d'estie de incel.
C'est vrai.
Tu raccroches 58 piastres à tes parents
et tu es honteux pendant deux ans.
J'avoue que j'ai déjà téléphoné sur une ligne de nuit
pour savoir mon horoscope.
J'avoue, j'ai fait comme,
dans le prochain mois,
je vais-tu avoir de l'ouvrage?
Est-ce que je vais mieux investir mon argent que ce soir?
Écoute, non, non.
Mais c'est déjà arrivé, ça.
Pour l'astrologie, c'est déjà arrivé.
La ligne de Jojo Savant?
Non, c'était, c'était,
« Je veux savoir ton avenir. »
C'était un astuce folle, là.
« Je veux savoir ton avenir. » T'avais un astuce folle. « Je veux savoir ton avenir. »
Tu avais quel âge?
Oh, je devais avoir...
38.
Je n'étais plus chez mes parents, ça c'est sûr.
Je n'étais plus chez mes parents,
je devais avoir 19.
18 ou 19.
Je suis parti jeune chez mes parents.
Tu aurais dû partir après.
J'aurais dû partir avant.
Est-ce qu'ils disent...
Tu sais, quand tu appelles pour la business,
moi, être un médium de même,
puis quelqu'un fait,
est-ce que je suis bon avec l'argent?
Je ferais, non, tu n'es vraiment pas bon avec l'argent.
Tu prends des mauvaises décisions.
Tu es un peu influençable.
Mais quand je suis parti chez mes parents,
évidemment, j'ai eu une passe de fragilité.
J'étais excessivement isolé.
Je n'avais pas d'amis.
Je n'avais personne.
Isolé de chez isolé.
Mais vraiment, personne. Dans mon calepin de numéros de téléphone, j'avais trois d'amis, j'avais personne. Isolé de chez isolé. Mais vraiment, personne.
Dans mon calepin numéro de téléphone,
j'avais trois numéros.
Je me rappelle que...
C'était qui?
Le 4, 6...
Le pompier, la police!
4-1-1, 4-1-1, 9-1-1.
C'était un faux suicide.
Non, moi, l'isolement,
j'en ai souffert en tabarnak.
Isolé.
Moi, quand je suis parti chez mes parents, j'ai droppé hors du cégep aussi. J'en ai souffert en tabarnak. Isolé. Moi, quand je suis parti chez mes parents,
j'ai droppé hors du cégep aussi.
J'ai perdu tout le monde. Je n'avais pas de réseau.
Le Christ, le cégep. Je n'avais rien.
À l'époque, la seule chose...
Je ne peux pas qu'on en ait ça à la fin. On ne va pas finir là-dessus.
Écoute, à l'époque,
la seule chose qui me tenait quand j'avais
19-20 ans, c'était mon band.
J'ai eu un fuck-up avec mon band qui était
mes chums. J'ai perdu tout mon monde. J'ai perdu mon fuck-up avec mon band qui était mes chums. J'ai perdu tout mon monde.
J'ai perdu mon passe-temps, mon revenu,
mes chums, d'une shot.
Ça, puis je suis parti en Australie.
J'ai collé mon camp.
J'étais pompiste de nuit chez Peto Canada
à Cartierville.
Comment t'as fait de te payer un voyage en Australie
en vendant du gaz?
Ça, mon gars, je gagnais 8$, je gagnais
56$ par nuit,
60$ à peu près.
Puis,
je l'ai tassé,
je l'ai tassé et je mangeais du riz.
Je mangeais du riz
et des fois,
il y avait du beurre dedans.
Je me suis privé
en tabarnak
et quand je suis parti
en Australie,
je suis parti avec ma guitare.
Puis là-bas,
dans les petits camps
où je restais,
je disais,
j'échange de la bouffe
contre des tournes.
Je me suis débrouillé
et je faisais des tours de magie de table. Dans le temps, j'étais un magicien aussi. Je faisais, bien, j'échange de la bouffe contre des tournes. Je me suis débrouillé, puis je faisais des tours de magie de table.
Dans le temps, j'étais magicien aussi.
Je faisais de la magie de table.
Je faisais de la magie de table.
Puis, à un moment donné, je me rappelle, il y a un gars,
j'avais fait un trick. J'avais échangé un 10 piastres
contre un 100 piastres australien. J'étais à colisser
mon camp. J'avais peur de me faire tuer.
Tellement... Non, non, c'était...
Écoute,
je me souviens que je jouais... Je suis allé de là-bas deux mois. Je me souviens, non, mon gars, c'était, c'était, c'était, écoute, je me souviens que je jouais, je suis allé de là-bas deux mois.
Je me souviens, Mike, je n'ai pas dépensé plus que 50$ pour de la bière là-bas parce que je gamblais ma bière avec des tours de magie.
Je me suis dit, je t'impressionne, tu me payes un pitcher.
OK.
Puis, à un moment donné, il y a un gars, je dis, OK, prête-moi 100$, non, non, non, non.
Puis là, je fais un tour de magie
puis j'y ressors
c'est-tu ta carte?
il dit non, je dis ok, je suis désolé
moi je te dois un pitcher
juste avant que je le commande
check dans ta poche de chemise
puis il a sorti la carte
écoute que j'avais, mais je l'avais mis
une heure avant, en arrivant dans le bar
je suis arrivé, excuse-moi
puis je l'avais mis dedans une heure avant.
C'est ça, le truc. Une heure après,
je savais que je n'allais plus avoir d'argent.
J'allais voir. J'ai dit « Check dans ta poche ».
Boutonné de même, Chris, il fait « C'est ma carte ».
Mais Chris, il faut-tu tomber sur quelqu'un qui dit « Oui »,
qui est encore là. Il y a bien des paramètres.
Je te dirais qu'une fois...
Tout le monde met en place son mot aussi.
Ben oui. Ben oui.
Chris, il faut-tu pas mettre la carte dans la poche. Je te mets là. C'est parce que c'était tous des paquets truqu aussi. Ben oui, ben oui, ben oui. Chris, où est-ce que tu as pris la carte dans la porte?
Je te mets là, tabarnak.
Non, non, non, mais c'est parce que c'était tous des paquets truqués.
Ça va, Jason Bourne?
J'avais traversé avec des paquets truqués, mais il y a un soir…
OK, c'est une carte, le carton de jeu de carton.
C'était pas un permis de conduire, genre « Hey, là, ton permis ».
Non, c'est ce qu'on appelle les magiciens saurons, les Svengali.
C'est des cartes qui sont coupées différemment pour que tu sortes la bonne.
Mais il y a un soir, j'ai manqué ma shot.
Puis les gars dormaient dans la même crise
de boui-boui où j'étais.
Ils étaient vraiment fâchés.
Eux autres, ils étaient fâchés d'avoir perdu leur pitcher.
Pendant la nuit, j'ai ramassé mon stock
et je suis parti parce que je me serais fait tuer
en plein désert.
C'est vrai que c'est mieux finir là-dessus.
Ah oui.
Ah oui.
Mais sinon Des projets pour le week-end?
Une dernière question pourrait nous sortir
Non
On va faire une dernière question
Dernière question
Quelque chose que tu as dans l'eau chaude pour
Le prochain show
est dans 11 minutes.
Non, on va finir.
Une dernière question.
Il y a
Benoît qui demande... Plus rapide que ça, Yann.
Ah oui, ah oui, ah oui.
Pas Benoît, Ben.
Ben demande...
Non, c'est Mickaël qui demande
est-ce que Mathieu
pense recommencer son podcast avec sa blonde?
C'est lourd
comme dernière question, Yann.
OK, la réponse courte,
oui. Une autre question.
Une autre question. On les clashe.
On a cinq minutes, on les clashe.
Yann, on va faire cinq
questions à Raphaël.
Bon calme. Comment vous est venue l'idée On a cinq minutes, on le clenche sur tes carrières. On va faire cinq questions à Raphaël. OK, j'aime ça, j'aime ça.
Bon calme, Marc.
Comment vous est venue l'idée
derrière le titre du show La fin du monde?
La dope. Prochaine question.
Prochaine question.
Quels sont vos prochains projets?
Le crack.
Prochaine question.
Ben là, OK, il y a Jean qui demande
quel moment de votre vie avez-vous trouvé difficile?
L'Australie, le cheval, les lapins,
Chris, lequel tu veux.
Me stationner ici
ton soir.
Tabarnak!
Chris!
On va finir là-dessus.
On en avait cinq, mais
quel bon gag
merci les gars
allez les voir en show
ils vont se promener pendant un petit bout de temps
puis après ça
vous écoutez leur radio
ah oui
toi quoi?
t'avais un cadeau pour l'opposé
c'est pour tes auditeurs
à passer, à donner mais tu t'arranges en cal pour le public. Oui, ça, c'est pour tes auditeurs. Oh, yes!
Mais tu t'arranges en calice pour les roues,
par exemple.
C'est plus comme un petit snowboard.
Moi, il m'en a donné un,
je mangeais comme planche à fromage.
Mais,
on va faire... Fait que, merci beaucoup
tout le monde, pis on va le faire tirer un coup.
Tu le veux, tiens.
Ben voilà.
Fuck yeah! ben oui!
C'est...
C'est pas un tirage, ça.
C'est de l'intimidation.
Ben oui.
Hey, t'as beau, ça, Chris!
Fait que, pis ça, pour le monde
qui veut en acheter, c'est où qu'ils vont?
Comebackskateboard.com
Comebackskateboard.com Yes, très cool skateboard. Yes, très cool, très généreux.
Merci les gars, merci à vous autres, on se revoit très bientôt.
Merci tout le monde. Редактор субтитров А.Семкин Корректор А.Егорова