Mike Ward Sous Écoute - #415 - José Gaudet et Alex Roy
Episode Date: March 20, 2023Cet épisode est une présentation du CFP des Riverains (https://cfpriverains.qc.ca/programme-lancement), des restaurants Pizza Salvatoré (https://salvatore.com/) et de Manscaped (http://man...scaped.com/WARD20)Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit José Gaudet pour parler d'un retour des Grandes Gueules et Alex Roy pour parler des critiques.--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, merci beaucoup d'être là, encore une fois, cette semaine, et un gros merci à mes commanditaires, gros merci, on va commencer avec le Centre de formation professionnelle des riverains.
T'as une idée d'entreprise, mais tu sais pas par où commencer. Si je te disais que tu pourrais apprendre gratuitement comment te lancer en affaires en seulement 14 semaines? C'est pas long, là.
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Pizza Salvatore, mon deuxième
partenaire cette semaine.
Pizza Salvatore, quand tu sors d'un bar
vers 3h du matin, t'as une
fringale Pizza Salvatore
et ton choix. Son tout va jusqu'à 3h du matin, t'as une fringale pizza salvatore et ton choix sont ouverts jusqu'à 3h
pour te servir une bonne pizza
chaude
comme toi, en plus
il y a aussi des desserts décadents
pour satisfaire tout le monde, imagine
tu pourrais te commander une pizza à croûte farcie
et une poutine dessert
la poutine dessert est tellement décadente
c'est des frites funnel cake, coulis de chocolat
kit kat, guimauve, M&M.
Après avoir... Christy, juste lire la description.
Mon diabète, va falloir que je me fasse embouter une jambe.
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contient trois cadeaux gratuits,
une brosse à barbe, un peigne et des
ciseaux. Avec une belle barbe de même,
ton visage est parfaitement soigné.
N'est-ce pas? Non?
Non, asti d'épais! Va falloir
que tu gardes un oeil sur les poils de
nez et poils d'oreille.
Le tout nouveau Weed Whacker 2.0 de Manscaped offre les lames améliorées,
une technologie sans danger pour la peau avec une garantie de ne pas tirer sur les poils.
Il n'a jamais été aussi facile de s'occuper de tes trous d'homme.
Michel, mon gérant, Michel, le beau Michel, signe-moi Michel,
a essayé le Weed Wacker 2.0
et il est d'avis que ça fait
vraiment la job. Il a jeté son ancien
trimmer pour garder celui-là.
Si Michel le dit,
c'est sûr que c'est vrai.
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Merci tout le monde.
Bon podcast.
En direct du Bordel Comedy Club
à Montréal, voici Mike Ward
sous écoute.
Merci beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à
«Micworld sous-écoute».
Merci beaucoup d'être là.
Merci beaucoup à Chuck Thompson
qui est ici, qui remplace Yann Thériault.
J'aimerais ça qu'on donne bonne main d'applaudissement à Chuck.
Bonsoir. Bonsoir tout le monde.
Merci. Merci beaucoup.
Chuck qui est en nomination
pour réalisation du meilleur show web.
Show web, exactement, pour le gang show.
Pour les Oliviers.
Pour les Oliviers, oui.
C'est quelle date, les Oliviers?
C'est comme mi-mars, quelque chose comme ça.
Un dimanche.
Je ne sais pas trop, mais je vais apporter mon suit
et je vais être tout beau et je vais sentir bon.
Tu vas apporter ton suit ou tu vas...
Je vais être en t-shirt et en G,
genre mon suit avec moi à côté.
Tu vas le tenir.
Je reviens du nettoyeur.
Exactement.
Mais je suis bien excité.
C'est une belle reconnaissance.
As-tu un suit?
Tu sais déjà
quel suit tu vas porter
ou tu t'en vas
acheter un nouveau suit?
Il faut acheter
un nouveau suit.
Je suis un technicien.
Moi, c'est T-shirt et jeans
et juste ça.
Je n'ai rien d'autre.
Il va falloir que
soit que je m'en loue un
ou que j'en achète un.
Je ne sais pas trop encore.
Peut-être aller chez Moors
ou quelque chose comme ça.
Il y avait une place avant
sur l'avenue du parc
qui louait des hosties
pour des kits.
Puis après, tu louais
et ils faisaient l'altération pour toi.
OK.
Ça avait vraiment de l'air sur mesure.
Puis ils ont fait faillite
vu que ça coûtait 400$
pour louer un habit.
Chez Moors, ça coûte
217$ et tu la jettes.
C'est un meilleur deal, j'imagine,
chez Moors. Je vais peut-être m'en acheter un.
Quelque chose d'original.
C'est l'affaire des oliviers.
J'ai l'impression que ça se veut
comme une espèce d'antigala. C'était ça initialement.
C'était super sérieux.
Toi, tu veux être funky?
Peut-être. Je ne sais pas.
Il y a du monde qui a porté des affaires funky aux éleviers à chaque année.
Je trouvais ça cool de voir quelque chose de différent.
Porte une robe.
Chaque fois qu'il y a des dudes
qui portent des robes au Golden Globe,
ils regardent comment ils sont braves.
J'aimerais qu'on fasse ça pour toi.
Tu pourrais porter une robe.
Ça pourrait être une bonne idée. Un gars qui a un esti de shape de la mort. Pas que tu n'aimerais ça qu'on fasse ça pour toi. Tu pourrais porter une robe, ça pourrait être une bonne idée.
Le pire,
tu sais,
un gars qui a un esti
de shape de la mort,
pas que tu n'as pas
une shape de la mort,
mais tu sais,
un gars qui a une shape
de la mort,
qui porte une robe,
le monde fait
« Regarde comment
il est flyé ».
Aussitôt que tu as
une petite bédaine,
le monde va écrire
« Gros dégueulasse ».
Oui.
Tout à fait.
J'ai hâte,
j'ai hâte, ça va être une belle célébration. Oui, bien, tout à fait. Bonneai hâte. J'ai hâte.
Ça va être une belle célébration.
Oui, bien, bonne chance.
Merci.
Bonne chance à tous les nommés.
Moi, c'est ça.
Zéro nomination.
Cette année, je ne suis pas en mer.
Non.
Non, pour vrai.
Non, moi, c'est la première année, par exemple.
Je suis vraiment content pour ça.
Depuis une couple d'années, sous Écoute,
on ne se met plus en nomination
pour la catégorie podcast.
Et cette année, tout le monde en nomination,
c'est tout du monde d'un peu proche de sous Écoute.
Il y a Jer, il y a Preach, il y a Pantelis,
il y a Thomas, puis il y a Thomas.
Puis il y a Coupuvert.
Oui, Thomas, Thomas et Stéphanie.
Non, j'étais vraiment content pour ça.
Pour eux autres, j'étais triste pour Marlène puis Sam.
Pour Saïd.
Oui, tout le monde, Saïd, qui a gagné l'année passée
et qui n'ont pas eu de nomination cette année,
mais la pire, ils ont eu la bonne idée des invités
à conférence de presse.
Ça, là, crise de vidange.
Si t'invites pas
quelqu'un qui est pas
en nomination, me semble que c'est cruel.
Ouais, ouais, mais c'est ça, c'est qu'on veut garder le suspense.
T'es-tu en nomination, t'es-tu pas en nomination,
pis tout. J'ai parlé déjà
à Pierre-Luc de Trois-Bières, qui est venu des fois à certaines
nominations où il était pas nominé, pis
il me disait à quel point t'as l'air tellement épais quand t'es juste
pas en nomination, t'es là comme « Bon, je vais rentrer chez les juste pas en nomination. Le plus drôle que j'ai vécu de ça,
l'année que j'étais Révélation Juste pour Rire,
à l'époque, il y avait Révélation Juste pour Rire
et il y avait le prix Relève Juste pour Rire,
qui était à peu près le même prix,
mais il y en a un, si tu vivais à Montréal,
tu avais le prix Relève vu que ça donnait 5000 piastres.
Il me demande de venir à la conférence de presse. tu avais le prix relève vu que ça donnait 5000 piastres. Puis, ils nous demandent,
ils me demandent de venir à la conférence de presse.
Puis là, je fais, est-ce que vous me donnez un trophée?
Puis là, ils font, on ne peut pas te le dire.
J'ai fait, bien, je n'y irai pas.
Ce n'est pas vrai que je vais me lever à 6 heures le matin
pour aller à Montréal à 8 heures
pour regarder le monde que je ne connais pas gagner des trophées.
Puis on dit, OK, OK, tu en gagnes un, viens.
Fait que là, j'y vais.
Ils invitent Doom Pocket à venir.
Doom, il ne demande pas est-ce que je gagne un trophée.
Lui, il fait, parfait, je vais être là.
Il arrive et là, Doom, moi, je gagne Révélation.
Je suis bien content.
Et pour l'autre prix, ils font,-dom y arrive puis là il voit julie
caron puis là il fait puis julie caron a commencé à peu près en même temps que
lui puis il était comme tabarnak c'est weird qu'elle s'était là aussi puis là
ils font le prix relève de l'année ex aequo fait que là il fait ok ça a du
sens ils font ex aequo julie caron les il fait parfait, et Dominique Taillon,
des sept doigts de la main.
Fait que c'était un gars de cirque
qui a gagné le prix Relève.
T'as Doom Pack qui se lève
un peu, pis que là, il fait...
C'est ce jour-là qu'il a commencé à boire.
J'étais vraiment content de vivre ce moment-là.
Hé, on va partir ce show-là parce que j'ai trop hâte que les gars arrivent.
Il y en a un, ça fait vraiment longtemps.
Mais les deux, ça fait une couple d'années qu'ils ne sont pas venus au podcast.
Les deux, vous les connaissez.
Vous les aimez.
Tu commandais-tu un drink?
OK, parfait.
C'est bon.
Non, non, c'est juste, vu que j'entendais parler,
je pensais que tu essayais déjà de deviner c'était qui l'invité.
C'est mauvais, en chrétien,
essayer de deviner c'est qui,
quand tu pourrais juste faire,
« Ok, ouais. »
Je suis très content de les avoir, mesdames et messieurs.
Voici José Godet et Alex Roy.
Comment ça va? Merci, Alex.
Merci, José.
Ça va?
Bon, avoir su le même temps de souper.
C'est long en tabarnak!
Excuse-moi.
Allô, gang?
Salut. Excuse-moi, c'était long. C'est long, tabarnak! Excuse-moi. Allô, gang? Salut!
Excuse-moi si c'est long.
C'est long, tu mets de la couleur.
J'aimais, j'aimais de couleur.
Ça, pour moi, pour vrai, je me sens
comme dans le temps, les manteaux fluos jaunes.
Toi, c'est...
Moi, marcher dans la rue...
C'est la fierté, toi, là, t'es en parade.
Ah oui? Non, non, c'est ça.
Je suis mon homme de Grenoble
en ce moment.
Exactement.
T'es au top de...
Quand j'ai mis ce chandail-là,
avant de mettre le chandail,
je me suis tétanqué par en arrière.
J'ai fait, yes, je suis prêt.
Ben, santé.
Ça commence quand même, ici.
Ça fait longtemps
que je suis pas venu
mais je sais
mon souvenir
c'est que je le fais pas
à jeun
c'te show là
ça donne rien
tu peux pas raconter
des vraies histoires
si t'es à jeun
non
c'est tough
tu sens bon en plus
ben merci
c'est vrai
t'as changé Mike
pis j'aime que
t'es rendu métrosexuel
avec tes fleurs
j'aime
j'aime que tu m'as dit que tu sentais bon avant de me sentir pis que que t'es rendu métrosexuel avec tes fleurs j'aime que tu m'as dit que tu sentais bon
avant de me sentir
pis que tu t'es mis
j'aurais pu puer le cris
pis t'aurais été poigné à faire
à respirer de la bouche
en faisant
tu sens vraiment bon
c'était risqué
je suis d'accord
là avant avant de
Ça, il faut l'enlever
Je sais pas, c'est même ça
Je le mets dessus?
Ça, c'est à ta discrétion, mais le petit bâton de bois
C'est une bonne affaire, ce crevin d'oeil
Qui a inventé ça?
C'est un bon test pour
C'est un bon test pour voir quand un gars est chaud
Parce que ça arrive des fois fois tu vois quelqu'un faire
je l'ai fait tantôt au souper, je savais qu'il fallait pas le faire
tu sais comment ça marche là
moi une affaire, je me demande
pourquoi ils ne font pas des pailles en bois.
Au lieu des pailles en carton.
J'aime ton idée.
Ça décrit sur une forêt, mais j'aime ton idée.
Deux gars chauds qui se pâdent
et qui pensent qu'ils ont trouvé la solution plastique.
« Pourquoi ils n'ont pas des pailles en bois?
Tu as raison de me remettre
la maison née est de mort! »
Mais ça, tu sais, parce qu'il y aurait moyen...
Moi, non, ça prendrait bien du bois.
Je pense que oui.
S'ils ont éliminé les cure-dents...
Ils ont-tu éliminé les cure-dents?
Presque, hein? Il y en a de moins en moins.
Qui connaît des gens qui ont encore une boîte de cure-dents à la maison?
Moi, j'en ai.
Moi, j'en ai.
Moi, j'en ai.
Asti, j'ai pas vos moyens. Vous travaillez où?
Un bois de courdant, ça doit être 140$, non?
Les allumettes en bois, par exemple.
Ah!
Ah, c'est peut-être ça.
C'est peut-être ça.
OK, moi, j'ai plus de courdant.
Donc, ça existe encore?
Ouais.
Je pense que c'est juste...
My bad.
J'aime ça que toi, tu penses
quand quelque chose est vide chez vous,
ça existe.
C'est fini.
T'as raison. Moi Moi j'en ai plus
Personne en a
C'est bien que ça, quelqu'un qui a tout dans la vie
Tu te lèves un matin
Pourquoi ça existe plus le jus d'orange
C'était une bonne idée
C'était rempli de vitamines
Pourquoi ils ont éliminé le jus d'orange
C'est vrai que c'est un peu de même
Mais il y a aussi que j'ai cherché à l'épicerie J'en éliminé le jus d'orange. C'est vrai que c'est un peu le même. Mais là, à cette heure-là, je vais fouiller. Mais il y a aussi que j'ai cherché à l'épicerie l'autre fois.
J'en voulais parce que, regarde,
moi aussi, je peux avoir un morceau de steak
pour prendre deux dents.
Mais j'avais acheté à la place des trucs gomme.
C'est quand t'es trop lâche pour passer à soi dans la tête,
tu te mets un petit bâton en plastique,
de même dans la bouche.
Ton mouvement, c'est bien correct.
C'est juste d'en faire ça serait arrêté
différemment
en tout cas
j'ai acheté ça
je pensais qu'il avait
éliminé les Kurdans
mais je suis vraiment
content de l'apprendre
c'est sûr
demain là
first thing first
Kurdans
ça part fort
on a si chaud
je pensais pas
qu'on partirait
sur
on a du temps
ici c'est ça
est-ce qu'on va parler
d'Alex
parce qu'Alex
c'est une bébête
exceptionnelle
t'as fait la mise en scène il a fait la mise en scène la direction physique parce que mise en scène Alex, parce qu'Alex est une bébête exceptionnelle.
T'as fait la mise en scène. Il a fait la mise en scène.
La direction artistique, parce que mise en scène,
quand t'es tout seul avec un micro et un tabouret,
je trouve ça fraîché comme mot.
Tandis que
directeur artistique,
c'est humble.
J'ai pris
le salaire le plus payant.
Non, non, non, mais la direction artistique,
c'est qu'il y a une partie de mise en scène là-dedans,
c'est sûr, sauf que tu es plus en train d'aider le gars
à s'orienter, à prendre des décisions,
à avancer, à creuser dans des places
où il avait peut-être peur d'y aller,
à d'autres places.
C'est tous des mots que quand tu les mets ailleurs,
dans une autre phrase, à creuser dans des places
où il n'était jamais allé.
Non, mais...
C'est weird un peu.
Arrête, hostie, tu me fais rire. Je veux pas.
Je veux pas.
Puis comment vous marchez?
C'est 75-25.
Pour vrai, j'ai aucune idée.
Non, mais c'est que tu allais
le voir en rodage,
puis là, tu prenais des notes.
Non, je faisais semblant. Je griffonnais deux-trois affaires.
Je m'accotais les pieds sur la table
ça c'est de la merde
alors fais moi ça
non non non
il m'a ramassé sur scène 4
c'était une petite pute des jus
t'as fait de moi ta princesse
tu m'as emmené
dans ton manoir
on a fait toutes les pièces
on vient de finir
non mais c'est ça
mais il était avancé
il a beaucoup d'expérience
c'est étonnant avec Alex
parce que c'est un humoriste
qui a énormément d'expérience sur scène il a un astnant avec Alex parce que c'est un humoriste qui a énormément d'expérience sur scène.
Il a un astic de bon show.
D'ailleurs, les critiques sont super bonnes.
Bar en bar, je suis vraiment content pour toi.
Mais c'était de voir...
À un moment donné,
c'est bien technique ce que je vais dire là.
J'espère que ça va intéresser.
Sinon, on décolle.
Mais quand tu as fait beaucoup de bar,
et tu as joué ici,
tu as appris à jouer comme ça.
Ouais.
Là, tu te retrouves dans une salle
où il y a 20 pieds de stage, puis tu es dans le milieu.
Ouais, tu ne bouges pas.
Mais ça te prend un doute qu'il va te voir
et qu'il te dit «Lèves, allez, qu'est-ce que tu fais?»
On bouge un peu, mais lui, il était drôle.
Il m'a dit une des affaires les plus drôles
que j'ai vues en coachant.
J'ai coaché des gens.
Veux-tu le raconter?
C'est-tu l'enfant que quand je vais parler à droite...
Non, mais c'est parce que moi,
je me pose trop de questions dans la vie.
Je suis lourd pour ça, je sais.
Il me disait des fois, va te promener,
va jaser à droite, whatever.
Puis moi, on dirait dans ma tête,
si je vais jaser à droite,
le monde à gauche, ils ne se sentent pas concernés.
Au lieu de focusser sur le plaisir que je donnais tête, si je vais jaser à droite, le monde à gauche, ils ne se sentent pas concernés.
Au lieu de focusser sur le plaisir que je donnais aux gens quand je me déplaçais,
je focussais sur ceux qui n'en avaient plus
pendant que j'étais parti à l'autre bout du stage.
Je ne sais pas, c'est ça.
Tu pensais-tu que le monde,
mettons, à ce bout-là, quand tu allais là-bas
aller faire, il s'en va ou lui?
Il s'en va.
Non, mais lui, il s'en pose en crise de non mais lui il s'en pose en caisse de questions
t'as pas vu ça là, il doute de tout
il longe les murs pis il doute de tout
être aussi confiant sur scène
pis aussi douter ça a pas de sens
mais moi c'était ça, mais j'ai dit je comprends pas
pourquoi tu paniques pour les gens qui sont là
focus sur eux autres
donne-le du plaisir pis punch là
tu repars vers eux autres
ils jouent avec ton monde, ils sont là pour te voir ils ont payé un billet, ils se sont déplacés, ils veulent
te voir, fait que donne-en à tout le monde, mais lui il dit « non je suis là, non il
est moins mort » mais qui pense à ça?
Pas du tout de même!
Chris était pas loin!
Mais tu sais, moi avant, moi j'avais peur vu que moi je suis venu des petites places,
fait que quand je suis rentré dans les salles, je me disais « ok, il faut que tu regardes les côtés » pis j'avais oublié moi je suis venu des des petites places fait quand je suis rentré dans les salles je me dis ok il faut que tu regardes les côtés puis j'avais
oublié de regarder le monde du milieu puis un moment donné c'était Jérémy
Damié qui était venu me voir puis il avait dit tu réalises-tu t'as jamais une fois
regardé dans le centre puis tu sais 80% du public c'est dans le centre mais moi tout le monde
dans les coins eux autres ils étaient gâtés en crisse puis le monde dans les coins, eux autres, ils étaient gâtés. Ils étaient gâtés en crisse.
Puis le monde du milieu était comme,
pourquoi ils ne me fixent pas dans les yeux?
Ils prennent une place
drette dans le milieu, mais toi,
tu leur jasais pas.
Fait que là, en ce temps, je fixe le milieu.
Juste le milieu.
Choisis ton billet quand tu achètes un billet pour Mike.
Mais tu sais, ça, c'est un détail de mise en scène.
Après ça, on a travaillé ensemble
sur le contenu
les cils et sopi il ya un enfant qui m'avait fasciné d'alex c'est moi je pense c'était en
humour pique totalement expérience sur le gag c'est le gag en soi il vaut quelque chose de
gagne après ça c'est de le sentir puis de l'assumer c'est moi des gags dans ta bouche
qui peuvent pas être plus drôles dans la bouche de
personne d'autre. Parce que t'as une façon de
le sentir puis de le vivre. Tu vas te croire en Christ
quand tu dis telle affaire. Wow!
Chaque humoriste a ce talent-là d'interpréter
son gag au maximum puis de le livrer
pour qu'on fasse comme « Ah, c'est malade! »
Puis dans la bouche de quelqu'un d'autre, ça serait peut-être
pas aussi bon. Des fois, oui, mais souvent.
Lui, à cause
de toute son expérience dans les bars,
je ne sais pas qui avait dit en coulisses à un moment donné quelque chose,
il interprétait un certain gag et il le vivait.
Quelqu'un avait dit, là, c'est tout obligé de vivre ton gag.
C'est parce que le liner passait fort.
Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
C'est parce que le mot, les mots.
Je lui ai dit, oui, mais c'est un spectacle.
Les gens se sont déplacés.
Ils veulent te voir.
Ils veulent comprendre.
Fait que jouez-les.
Vis-le, ton gars.
Vis-la.
Vis-la.
Vis ton histoire.
Ça, c'est quasiment comme dire,
mettons, à Céline,
si ta toune était vraiment bonne,
tu serais pas obligé de chanter.
Oui, Asti!
Wow!
Ah, ouais.
Moi, j'aimerais voir Céline arriver sur scène
Faire ce n'était qu'un rêve
Ce n'était qu'un rêve
Elle lit les paroles
C'est sûr Chris c'est écœurant ton exemple
Je vais le retenir
La personne qui t'a dit ça c'est soit quelqu'un de jaloux
Soit quelqu'un qui n'a aucune idée de ce qu'il dit
Mais c'est pas vrai tout le monde a sa couleur
Prend la tienne
Alex sur une scène il est fort
Si c'était moi qui t' le monde a sa couleur. Prends la tienne. C'est plus ça, Alex, sur une scène, il est fort.
Si c'était moi qui t'as dit ça, je m'excuse.
Mais c'est que souvent, on donne des conseils.
Tu sais, comme moi,
je sais qu'un gag, que tu es capable de faire
le act out, d'imiter
la personne de qui tu parles, c'est tout le temps mieux.
Mais moi, quand je le fais, ça marche pas
pour moi. Mais j'ai jamais
dit à personne, fais-le pas. Créer, ça marche pas pour moi. Ça veut pas dire que ça marche pas pour moi mais j'ai jamais dit à personne fais-le pas, crée ça marche pas pour moi
ça veut pas dire que ça marche pas pour moi
c'est pas bon
tout le monde a sa recette, tout le monde a sa façon
de tirer son comique naturel
donc Alex, c'est un estimant de mental
comment c'est arrivé
comment tu l'as approché
en fait mon gérant
c'est son ami
puis il a fait un moment donné,
j'aimerais ça que tu essayes avec José.
On a commencé par un numéro de gala.
Plusieurs années, ça fait longtemps.
Ça avait bien cliqué.
Après ça, j'ai travaillé sur mon show.
Quand il est venu le temps de sortir le show,
on s'est fait plusieurs rencontres, par exemple.
Tu voulais vraiment savoir à qui tu avais affaire.
Moi, dans la vie de tous les jours, je à qui tu avais affaire. Ben oui.
Puis moi, comme dans la vie de tous les jours,
je suis réservé, je suis gêné.
C'est comme un podcast,
admettons que je ne sois pas le plus à l'aise au monde.
Je suis à l'aise sur une scène,
mais pas jasé comme ça.
Mais pas sur une scène.
Oui, mais...
Non, je comprends.
Non, en fait, c'était...
Puis je jasais pas beaucoup la première rencontre,
puis il devait se dire qu'Alice,
il est bien blab.
Il est bien blab.
Puis un moment donné, je me suis dégain que Alice est bien blabla. Puis, un moment donné,
je me suis déjà énervé. Il est venu voir le show,
puis je pense qu'il a mis ce qu'il a vu.
Il n'y a pas de « je pense ».
C'est-à-dire que,
puis je l'ai dit beaucoup, puis ce qui est fascinant
de ce milieu-là, c'est-à-dire que
même si sur
une scène comme maintenant où on jase,
même si ce n'est pas son talent premier, Alex,
c'est-à-dire que c'est un gars, je l'ai vu au party,
on est à Comédia Québec,
je le vois au party, il longe les murs.
Il se dit, man, on est tous défaits.
Ça va, go!
T'as fait un gars-là, t'as eu du fun.
On est dans ses shooters, l'autre, il paye le champagne.
Go!
L'Égyptien.
Mais tu sais, souvent, entre nous,
on a des personnalités un peu...
On était les bouffons de la classe.
Mais c'est pas son bouffon, lui.
Sur une scène, quand il est installé dans son stock,
tu pourrais pas te douter à quel point, dans la vie,
c'est un gars qui écoute.
Des fois, mon premier mot que je dis dans la journée,
c'est sur le stage.
C'est pas vrai.
Je te le dis.
Là, j'ai des enfants, potents,
parce que sinon, ils vont me trouver weird
en essai à la maison.
Pourquoi tu penses
que sa femme,
elle l'a choisi?
Elle, à part,
à part, à part.
Oui.
Ben oui,
ça peut arriver.
En tout cas,
quand j'ai un peu d'enfants,
j'apprends mes textes,
je suis même pas capable
de les dire.
Je le dis dans ma tête,
je ne le sors pas.
Mais donc, moi, j'avais besoin
de le voir. Je l'ai vu travailler.
Quand je l'ai vu travailler, je me suis dit,
OK, c'est deux gars complètement différents.
Là, il faut que j'apprenne à découvrir
le gars de scène. Puis après ça,
je me suis dit, ça va être plus long.
Le chemin va être plus long. Mais sincèrement,
je ne sais pas si vous l'avez vu. Est-ce qu'il y a des gens qui l'ont vu, Alex, en show ici?
Jamais, ça se peut que ça se voit.
Oui? Bon.
Je me trompe pas si je vous dis
que c'est un des hosties de bons shows qui roulent en ce moment.
Vous pouvez dire oui, madame,
parce que c'est bien gênant en ce moment.
Merci.
Je le voyais, moi, mais les gens, dans le fond, vous le voyez pas.
Mais donc, mais tu sais, c'est un très bon show.
Sincèrement, il est efficace, il est drôle.
Puis ce qui est le fun, c'est que le bouche-oreille,
malgré l'Internet, malgré tout ça,
le bouche-oreille fonctionne encore.
Les salles se remplissent. C'est juste plus lent.
Moi, j'avais fait la même chose
que j'ai faite avec Alex, j'ai fait avec Sam Breton.
Sam Breton, tu le mets ici, tu le dis,
il part.
Il se vend. Lui, il ne faisait pas ça.
Sam a fait le job de se faire connaître
beaucoup plus rapidement.
T'es invité dans les talk shows.
Alex, lui, est invité dans les talk shows.
Il pose une question.
Il dit, la première fois que je parle,
c'est le soir sur 5.
Mais ça n'enlève rien à son immense talent.
Ça a été long avant que je revienne ici.
La première fois que je suis venu, je n'ai pas dit un mot.
Ça va être intéressant la soirée aussi.
Tu invites un gars comme lui,
tu mets un gars comme moi à côté.
C'est terrible.
Il ne dit rien.
Mais toi, la scène, ça doit t'avoir aidé dans la vie
pis t'as déjà
mes ans
mes ans
mes premiers shows
j'ai regardé la terre
moi aussi
je suis allé même au début
c'est ça
j'ai regardé la terre
mais je parlais aux gens
mais là
j'ai regardé vraiment
fuck all personne
pis
quand tu regardais la terre
tu te disais
le monde au plafond
ils vont penser
ah non
le bon Dieu
doit le fâcher
je le regarde pas!
Ben toi, t'es une des premières...
Ben, je sais même pas si je l'avais déjà dit à l'autre,
mais t'es un des premiers humoristes que j'ai
été voir pour un autographe
dans ton premier show.
Pis tu m'avais dit...
C'est blessant.
Je l'aime beaucoup.
Ben, je t'avais demandé des conseils, pis tu m'avais dit je t'avais demandé des conseils
tu m'avais dit c'est de jouer l'expérience
les bars et plus tu vas jouer
tu m'avais dit après 500 ou 800 shows
tu vas commencer à voir que
tu prends de l'expérience
c'était totalement ça
il y a une couple de personnes
qui m'ont dit que je disais tout le temps ça
je ne réalisais pas à quel point ça doit être décourageant
quand tu commences.
Quelqu'un qui te dit
dans 500 shows, tu vas être bon.
Puis t'es comme, crée, j'en ai trois
de bouqués depuis l'année passée.
C'est ça. C'est là
comme processus. Mais tu vas te rendre.
Non, non, mais c'est vrai. Il y a rien de mieux que
de jouer, rejouer, rejouer, rejouer.
Puis tu sais, Alex, au début, moi je savais pas.
L'affaire, je viens de l'apprendre,
que tu parlais le soir, c'était la première fois que tu parlais,
mais moi, imagine, il venait chez nous,
j'ai l'objet à rejouer des numbers.
Il me marmonnait le texte.
« Mais non, Chris, fais-moi les. »
Moi, je ne sais pas qui est l'autre.
Il veut juste manger l'intérieur.
Les solvait.
« Fagot! »
Mais on travaillait ça, comme ça.
Mais on a eu du fun. On a eu vraiment beaucoup de plaisir. Je de plaisir J'étais content de l'aider
Il y avait des bons numéros que jamais
Je suis fier du résultat
Je suis fier de l'humoriste qu'il est maintenant
Par rapport à ce que j'ai vu
Il était déjà très bon
C'est le fun de voir quelqu'un évoluer
De le voir prendre confiance
Il y a des soirs, c'est plus dur
Le monde ne fait pas
Il y a des soirs, c'est plus dur. Le monde ne file pas.
Pression barométrique, astuce humide, je ne sais pas.
Mais des soirs, c'est tough.
De le voir entrer sur scène.
Quand tu es deux ou trois premiers gars,
tu ne passes pas comme d'habitude.
Tu te dis, ça va être tough à soir, j'ai peur.
Au lieu de paniquer, de prendre son temps,
écouter la salle, la filer, la suivre. Puis, pouf, m'emmener sans bac.
Expérience sans bac. basse tu dois avoir
fait ça fait combien de temps tu fais ça fait quand même longtemps 15 17 ans et en plus tu es
un de ceux qui travaillent le plus fait que tu dois avoir joué facile trois mille fois
je prends tu es je note tout en 2000 que je sais pas combien, mais pas 3000 encore. C'est quand même énorme, quand tu y penses.
Mais tu sais, quand même,
ça a pris quoi? 15-17 ans avant 2000 shows?
C'est sûr que ton 5-800 shows,
ça a pris pas mal d'années avant que
je le pogne.
Mais tu sais, aussi,
après un show,
si tu es bon,
tu es bon, mettons,
quand tu as du talent, mais tu es bon, mais tu n'es pas bon. Tu fais plein d'er t'es bon, mettons quand t'as du talent, mais t'es bon, mais t'es pas
bon. Tu fais plein
d'erreurs. Même, mettons,
Martin Matt, les premières fois,
même si ça marchait, c'était pas bon.
Il était nouveau.
Moi, c'était pas bon.
Personne n'est bon les premières fois.
Mais c'est dur quelqu'un qui
dit « Hey, tu seras pas bon avant
quatre ans. » Ça, je devrais travailler là-dessus.
Quand je rencontre des jeunes.
Non, non, mais ça prend du temps.
C'est vraiment un métier qui demande beaucoup d'expérience,
de patience, puis d'assimiler les choses.
Que la technique devienne naturelle
au lieu de voir quelqu'un travailler.
Il y a des gens, des fois, on est assis,
on va voir un spectacle.
C'est sûr, tout le monde l'a vécu.
Tu ne sais pas pourquoi.
Ça ne passe pas.
Ça ne part pas du public.
Ça part de la personne sur scène qui vit un malaise,
qui n'est peut-être pas en forme,
qui n'est peut-être pas dans son énergie,
qui n'est peut-être pas à la bonne place.
Puis toi, tu te dis, c'est censé être bon,
mais ça ne l'est pas.
C'est ça.
Il y a beaucoup de subtilités invisibles dans ce milieu-là.
Mais l'expérience va
faire que quelqu'un est capable de surmonter
ça, puis de donner un bon show.
Puis Alex, il est vraiment là depuis un astide
bout, d'ailleurs. J'en profite pour
te le redire sur scène, mais tu fais
un astide bel job. Ça va mal
venir à soi.
On a le droit de faire ça,
reste mon oncle de Chris'es Chris le boomer.
Boomer!
Mais toi, ce qui est le fun,
c'est que t'es rendu à une place
dans ta vie pis ta carrière.
Non, mais ça,
tu devrais pas te permettre ça,
mais tu peux.
Hé, on est entre amis, en famille.
Boys club!
Boys club!
L'homme là non mais
t'as une place
que
tu sais
tu peux
mettons si toi
t'as le goût
de faire
ok
cette année
j'ai plus le goût
de faire de télé
tu peux arrêter
de faire de la télé
tu peux faire
Chris j'ai le goût
de faire une mise en scène
de la direction artistique
je fais ça
t'es plus genre
tu prends plus des projets parce que tu te dis
« Oh, Chris, il faut que je m'achète un chalet. »
« Oh, Chris, non. »
« On avait pas vu sa maison, pis ses autos. »
« C'est... »
Le plus beau cadeau
dans la vie, je pense...
C'est une Bentley.
Faire un rire. Non, mais pour vrai, on oublie la niaiserie, mais pour n'importe quel travail, dans vie, je pense. C'est une Bentley. Ferrerie.
Non, mais pour vrai,
on oublie niaiserie,
mais pour n'importe quel travail,
moi, mes enfants,
moi, je n'avais pas
d'éducation financière jeune.
Je viens d'un milieu modeste,
mais mes parents
ne m'avaient pas expliqué
l'importance d'avoir des REER
et tout ça.
Je ne connaissais rien là-dedans.
J'ai essayé de changer ça pour eux.
Parce que tu n'es pas obligé
de gagner des salaires astronomiques
pour mettre un peu tout de côté
et te donner une indépendance financière.
L'indépendance financière, ça veut pas dire que t'es pas obligé
de travailler toute ta vie. C'est-à-dire de pouvoir
prendre des décisions en fonction de ce que tu
ressens en dedans et ce que t'as le goût de vivre
dans la vie. C'est important. Moi, j'ai des gens
qui ont des jobs normaux
et ils ont fait attention,
se sont organisés et ils ont ce privilège-là.
Ça me faisait chier
quand j'étais jeune.
Les premières années, je faisais de l'humour
et je gagnais, on va dire,
50 000 $ par année. Je ne réussissais pas
à mettre de l'argent de côté. J'avais des amis
qui gagnaient 30 000 $ par année.
Ils avaient un REER, un char.
J'étais comme...
C'est-tu l'alcool question non mais
c'est de l'éducation financière que tu as sûrement pas eu tout non plus puis moi non plus je dis on
ne savait pas que si tu calcules jamais ce que tu fais en fin de la semaine de bernc est peut-être
dépensé 100 piastres dans le vide que tu av'avais pas à dépenser pendant tout et ainsi de suite. Mais juste
comprendre des choses. Maintenant,
dans ma vie, je ne suis pas... Ce n'est pas vrai.
Écoutez les poules. Je ne suis pas riche.
Ce n'est pas vrai. Je suis à l'aise. Assez
pour prendre...
OK. Mais là, ça, quand quelqu'un dit ça,
pour toi, c'est quoi? Riche?
Ça me ressemble à l'aise, sincèrement, comme toi.
Oh!
Je serais bien. Moi,
j'ai regardé Guy Laliberté et je me suis dit,
lui,
il est riche.
OK.
Non,
mais je ne sais pas,
je veux dire,
sincèrement,
je pourrais,
mettons,
j'arrêtais de travailler
demain matin.
Non,
tu fais genre,
bon,
quelle chambre
que je prends aujourd'hui.
Oui,
mais ça,
c'est de l'acquis.
C'est d'une vie
à travailler,
20 heures sur 24
et avoir,
tu sais,
j'ai mis beaucoup
d'efforts pour ça.
Mais ce que je veux dire,
c'est que maintenant,
aujourd'hui, mettons, si j'arrêtais de travailler, mettons, j'ai mis beaucoup d'efforts pour ça. Mais ce que je veux dire, c'est que maintenant, aujourd'hui,
mettons, si j'arrêtais de travailler,
mettons, j'ai zéro revenu demain, j'ai de la chance, j'ai un coussin.
Mais ça veut pas dire que si je vis la vie d'aujourd'hui
que je vais me rendre jusqu'à ma retraite. T'sais, je veux dire,
je suis pas à ce point à l'aise pour dire, hey,
je peux faire ce que je veux, mais encore,
on se loue un jet,
on s'en va fou dans Vegas!
Oh, chef!
Aimerais ça?
On dirait que tu viens de m'imiter, sauf le bout de fourrer à Vegas.
T'as raison.
Mais j'ai
le bonheur
de pouvoir choisir ce que je fais.
Ça, je trouve que c'est un des plus beaux cadeaux
pour ma...
Je suis dans la cinquantaine,
début cinquantaine,
puis je fais comme,
« Asti que j'ai été chanceux dans la vie. »
Je me suis rendu là, vivant.
J'ai encore mes deux reins.
Puis en plus,
je peux choisir ce que je fais.
Je te dis en haut, on jouait dans un truc en haut
puis je me dis ah ben j'ai du temps maintenant
plus dans ma vie, j'en ai manqué
beaucoup plus jeune, là j'en ai plus
je peux pas dire que je fais juste des bonnes affaires
avec mais j'ai du temps
fait que je trouve ça le fun de choisir les projets
c'est un cadeau
à ce temps faire de la radio
tu dois capoter à quel point c'est facile
comparé aux années des grandes gueules
que fallait que t'écrives l'équivalent d'un film par jour. C'était fou. Vous faisiez combien de
sketchs? 4 sketchs, 4 quickies? En dernier c'était 5, on avait une plus grosse équipe, le show était
rendu tellement gros, fallait faire 5 nouveaux sketchs, 4 ou 5 quickies, des tunes, des ID,
des ID c'est des chanteurs qui venaient faire des parodies de leurs propres chansons.
Ça finissait pas. On avait une grosse équipe,
mais ça finissait pas.
Évidemment, moi, aujourd'hui, je fais la radio, je fais à rythme
maintenant avec Isabelle Rasco et Sébastien Benoit.
On les plug il y a 4 heures quelque part, mais c'est un show
d'adultes. Le fun, on jase,
on rit. C'est formule quasiment
podcast, mais commercial.
Avec des méchants.
Les personnages sont quand même là pareil?
Des fois,
de temps en temps,
je fais...
Tu sais,
je vais faire Jocelyne le jeudi
parce que là,
j'ai tellement de demandes
que je peux même forcer
de faire Jocelyne
une fois par semaine.
Des fois,
je vais improviser un Enrique
et tout ça.
C'est en clin d'œil.
Je ne veux plus faire ça.
Ça ne me tente plus
de faire ça.
Mais c'est tellement le fun.
Tu sais,
pour moi,
la job a déjà été
10-12 heures
par jour. Puis là, j'arrive
à 2 heures, je pars au-delà à 6h30.
C'est ça mon agenda. Wow!
Je capote. J'aime ça.
Tu es sur l'arrivée sud ou tu es...
Moi, je suis sur l'arrivée sud de Montréal.
Puis, les rythmes sont à l'avant.
Ils étaient à l'avant, mais là, on est à Montréal maintenant.
Avec le tunnel, on vient de déménager
à la place Bonaventure.
Je veux dire, sérieux,
je suis à 25 minutes de la job,
garage en garage, je capote, j'aime ça.
J'ai tellement de fun.
Moi, j'haïssais Sébastien Benoît avant.
C'est vrai?
C'est dur à haïr aussi,
il est super fin.
Mais tombez-y net, Chris Debréan.
Je l'avais jugé,
des études, Brébeuf. C'est unbréen. Je l'avais jugé. Des études, bris-bœuf.
C'est un avocat.
À l'époque de Flash,
il était encore avocat pratiquant.
Il était chroniqueur.
Quand j'avais appris ça, je me disais,
imagine la pauvre madame
qui a engagé lui comme avocat.
Puis là, elle voulait faire
un tour
de Montgolfière avec Carou,
c'est comme un tabarnak.
Je ne sais pas pourquoi, j'avais fait des tricheurs avec lui.
Il est trop brillant, ce style-là.
Je pensais qu'il me tombait sur les nerfs,
mais c'est un des gars les plus fins que j'ai jamais vu de ma vie.
Il est doux, il est fin, il est care about, c'est vraiment un nasty de bon gars. Puis il est drôle comme un singe. Puis il a aussi arrêté, il a aussi arrêté parce que quand on a commencé à travailler,
puis après ça j'arrête de jaser, j'ai l'impression que c'est moi qui parle.
Mais quand on a commencé, il m'a appelé pour faire la job avec lui, je dis « je peux pas
travailler avec Sébastien Benoit, il mène trop une carotte dans le cul. »
Moi, je voulais avoir du fun.
Je peux bien faire attention.
Je comprends que c'est une citation adulte
versus énergie.
Je l'ai appelé.
J'ai demandé.
C'est fou un peu.
J'ai dit « Dans la suite de ta carrière d'animateur,
as-tu le goût d'avoir une carotte dans le cul ou...
T'as le goût d'avoir du fun parce que t'es un des meilleurs animateurs.
Je veux dire, il est serré, il est tight,
la mécanique, la structure, il est épouvantable, il est vraiment bon.
Mais il m'a dit « Je suis écoeuré, je veux changer,
je veux être lousse, je veux m'amuser, je veux éclater. »
Ça fait que, ça, j'espère que c'est à moi parce que je t'en connais ça, tu sais.
C'était à toi ou c'est à moi parce que je t'en connais sinon mais donc tu peux dire que il me dit j'ai le goût de tout fait qu'aujourd'hui il y a ni
mises libre raconte des affaires et il fut fâché s'il n'a pas fait une intro parfaite.
On est en 2023, je m'en fous que tu fasses une intro de radio parfaite.
Qui veut ça?
On ne l'atteint plus la colisse de Toon.
Je le lis sur iPhone.
Il s'est sali un peu et il y a eu beaucoup de commentaires là-dessus.
Je suis vraiment content de ça.
Les grandes gueules, ça va-tu revenir?
Vous êtes chacun votre petit poste de radio.
Oui, on est un contre l'autre à cette heure.
C'est fou, hein?
Vraiment drôle.
C'est sûr que ça va revenir.
Ça m'étonnerait pour vrai.
C'est pas que je parle à Mario.
On fait un truc en ce moment.
Cette semaine, ça passe quand, ça?
Je ne sais pas.
Ça passe pas cette semaine, c'est sûr.
Ça passe pas cette semaine.
Bon, OK.
Bon, mais c'est le 40 ans de radio de Pierre Pagé
qui a été un de nos animateurs
dans le temps
des Grandes Gueules.
Les plus jeunes
n'ont aucune idée
de c'est quoi,
mais c'est pas grave.
Mais donc,
je m'en vais,
même si je suis
dans l'ennemi,
je suis la compétition,
je m'en vais
dans un événement privé
cette semaine
avec toute la gang
de Bell,
moi qui étais à Cogeco,
pour faire un stand-up
avec Mario
pour écœurer Pierre.
On fait quelques personnages. On fait un genre de petit
revival pour lui faire plaisir.
OK. Ah, c'est cool, ça.
Écoute, nos agendas sont tellement comme ça
avec Mario. Tu sais, il faudrait tout arrêter, ce qu'on a
construit ailleurs, pour repartir ça.
Puis, je le sais pas.
Je sais pas si j'ai le goût de ça.
C'est sûr que ça serait
fun en même temps. Peut-être qu'un jour, on va se lever
et on va dire, paf, mais il va être trop tard.
Si tu attends trop longtemps,
le public qui aimerait ça te revoir,
à un moment donné, ils vont être morts. »
Un podcast, peut-être?
J'avais pensé.
Moi, j'avais dit à Mario,
« Pourquoi ce n'est pas un podcast?
Faut pas pour moi.
Juste pour que tu arrêtes ça. »
Puis là, on était trop occupés,
puis on ne l'a pas fait.
Puis il y a eu la pandémie, puis tout ça.
C'est tout le temps ça.
Par exemple, moi, je sais avec toutes les...
J'ai jamais rien eu qui a marqué
comme les grandes gueules, mais chaque projet
que j'ai eu, mettons, avec Pat Grou, avec
Perit, chaque fois qu'on se voit, on fait
« Hey, on devrait faire de quoi, on devrait. »
Puis genre, pendant deux
semaines, on se texte pas.
Un moment donné, il y en a un qui écrit à l'autre « Hey, on le fait-tu? »
« Quoi? »
De quoi tu parles? C'est le principe de tu vois des amis que t'aimes au bout.
Ça fait longtemps que t'as pas vu.
« Il faut qu'on aille souper! »
« Là, là, là! »
C'est pas que tu l'aimes pas, la personne.
C'est que ça fait de plus dans ton agenda de vie de maintenant.
Moi, Patrice Lécuyer
maillit à cette heure à cause de ça.
Il est pas tout seul, là.
Tu le sais, hein?
Pendant des années,
on se courait après
pour aller manger.
Un moment donné, il a juste fait
« Regarde, ça ne marchera jamais.
Ça ne marchera jamais. »
J'ai fait « Non, on va trouver une date.
Ça ne marchera pas. »
C'est comme s'il me laissait.
J'ai vécu la même chose avec Angelina Jolie.
Des années, elle m'a dit « Né, ça ne marcherait pas. »
Puis à un moment donné, je me suis tanné.
Non, mais j'ai dit « T'es con, règle tes affaires. »
Elle s'en veut en estie. Elle a été poignée avec Brad Pitt à Brésil.
Et qu'elle s'en veut.
Vu qu'il dit que ça ne marchera pas, ça ne te tente pas plus encore?
Non, mais...
J'allais dire quand quelqu'un dit non,
mais ce n'est pas un bon exemple.
Non, mais...
Moi, quelqu'un qui me dit non,
je suis bon, mais il ne veut pas.
On va le dire.
Tu as compris, là?
C'est assez de me forcer.
Non, c'est non!
Mais ouais, là, j'imagine juste, genre,
tu sais, Gilbert Roson
devant chez l'écuyer qui mange
à la porte.
Dans ma tête, ça avait du sens.
Moi aussi, ça a du sens.
Je n'endosse pas ça.
Ouais.
C'était bon. C'était drôle, ça avait du sens. Moi aussi, ça a du sens. Je n'endosse pas ça. C'était bon.
C'est drôle, ça.
Puis, le...
Excuse-moi, c'est-tu ton Jack Coke, ça?
Non, c'est un gin depuis tantôt, mais je le bois pareil.
Tabarnak, c'était mon verre!
Pas vrai?
Non.
Non?
Hé!
C'est bon. Hey! Il me force à le soucier.
Il boit dans mon verre.
C'est quoi ça?
Hey! Pas qu'il y avait une parole.
Je l'ai pas trempé dedans.
T'aurais aimé ça.
J'ai une bonne semaine.
Ça sent Charles.
Merci Charles.
T'aurais aimé ça, j'ai eu une bonne semaine.
Christ que c'est drôle.
Là, toi, ta tournée,
t'en as jusqu'à quand?
Je sais pas.
Je présume jusqu'à fin 2024.
Au moins 2023. Christ, plus que ça? Je sais pas. Parce qu''à fin 2024 au moins 2023
Chris plus que ça
je sais pas
je présume le temps
que le monde va y aller
j'espère que ça va être jusqu'en 2028
sold out
place des arts 20 soirs
tu veux être plus à l'aise
que t'es là
il a jamais de fin il va y avoir 8 autos pas 7 20 soirs à la semaine. Tu veux être plus à l'aise que t'es là.
Il a jamais de fin.
Il veut 8 au taux, pas 7.
J'aimerais beaucoup qu'on change de sujet de conversation.
Ça te rend-tu bien mal à l'aise
quand le monde te parle de ton argent?
C'est ça l'affaire. Je sais pas d'où ça part,
de me faire accroire.
Ça part peut-être du fait que tu gagnes un million par année
pendant 22 ans.
C'est ça.
Quel que.
I wish! J'aurais vraiment aimé ça.
Ça part du fait.
Je sais qu'il est calme.
Non, non, mais tu sais...
Ça a bien roulé.
On a été très chanceux. Cela dit, on a travaillé vraiment fort. Oui, mais non, mais tu sais, ça a bien roulé. On a été très chanceux.
Cela dit, on a travaillé vraiment fort aussi.
Oui, je le sais, je le sais.
Mais en même temps, souvent, je le dis,
puis je ne le dis pas en niaisant,
mais tu sais, je veux dire,
j'ai travaillé dans un casse-croûte
quand j'étais jeune, moi,
puis je travaillais pas mal plus fort
à faire des patates, laver la vaisselle,
ce type de contenu que j'ai travaillé
dans les grandes gueules.
Fait que c'est calme,
puis j'étais au salaire minimum.
Fait que quand je dis ça,
je me sens un peu calme de dire ça.
Mais j'avais la conversation
avec des amis hier dans un super serial,
mais ça fit vraiment avec ça. C'est-à-dire que,
tu sais, souvent,
un médecin, ou là, je vais comparer
médecin puis humoriste. On est loin, t'es les deux, mais vous allez
comprendre le principe. Le médecin va être payé
une affaire super chère pour une conférence
quelconque sur une spécification
de son métier, de blablabla.
OK? Cher. Je ne sais pas, plusieurs
dizaines de milliers de dollars, mettons. Un humoriste
va être payé pour un show,
mettons, dans un congrès, mettons, qui est fort,
fort, fort, ça va super bien, mais très, très, très populaire.
Disons Martin Matt.
Il s'en va quelque part, puis mettons que
pour une heure, je vais dire un chiffre fictif, mais
on s'entend que ça pourrait être 15, 20, 25 000 piastres
pour une heure de Martin Matt, on est d'accord?
Mettons une grosse compagnie qu'ils veulent absolument.
Puis lui, il dit non,
donc il monte le prix.
Bon.
Fait que les gens disent,
« Ah, là, ça va pas le monde.
25 000 piastres une heure, c'est marrant. »
Oui, mais pour avoir 25 000 piastres une heure,
puis le médecin, c'est pareil.
Il y a 30 ans en arrière de ça,
de sacrifice, d'expérience,
de travail, de comp, d'expérience, de travail,
de compétences
acquises, de ça, pour se rendre.
Quand tu payes un show
de quelqu'un à ce prix-là, dans une compagnie,
on s'entend, le show, il a pris
peut-être deux ans à écrire. Il y en a de l'ouvrage
demi derrière ça. C'est grave
de limiter ça à juste une heure.
Il y a toute une vie. Le médecin, c'est pareil.
Hier, c'était un dossier. C'était un médecin.
C'était un chirurgien imminent.
Il y avait eu un montant de fou.
Il y a 82 ans,
ça fait 60 ans
qu'il y a de l'expertise. Il est payé pour ça.
À un moment donné, ça a du sens aussi.
En tout cas, moi, je pense ça.
Souvent, en plus, les humoristes qui ont ces gros prix-là,
c'est juste parce qu'ils ne veulent vraiment pas y aller.
Tout le plus que ça.
T'as raison. Les meilleurs cachets, j'ai eu parce qu'ils ne veulent vraiment pas y aller. Toi, tu as plus que ça. Moi, tu as raison.
Moi, les meilleurs cachets, j'ai eu,
parce qu'ils n'en voulaient pas le faire.
Moi, à ce temps-là, on demande des cachets tellement innocents
que des fois, je fais, mais c'est ridicule.
C'est ridicule, tu sais.
Mais mettons, on demande cinq fois le prix
que je serais content d'avoir.
Puis tu l'as des fois.
Non, je ne l'ai jamais vu.
Non, mais ça, c'est parce que tu ne veux pas.
Je ne veux pas.
Mais là, c'est que tu as le don.
Tu n'as plus de fun dans le corpo, tu n'aimes pas ça?
Non, j'aime ça, mais j'ai plus
de fun ici, puis j'ai plus
de fun en show,
puis j'ai plus de fun
chez nous à rien faire aussi.
Fait qu'ils prennent Alex Roy à la place
vu qu'il est beaucoup moins cher.
Puis moi, en plus, j'étais tout le temps
l'humoriste le plus connu d'un pas cher
parce que j'ai vu que je n'avais pas de télé, de radio.
Ça me prenait un peu d'argent pour vivre.
Puis là, à cette heure,
depuis que je n'ai plus besoin de ça,
je suis allé de…
J'ai été comme 3000 piastres pendant 20 ans à, mettons, 75 000.
Ça ne marche plus.
Elle l'est bookée il y a 12 ans à 3000.
Mais c'est ça. Il y a tout ça là-dedans aussi.
Alex, j'aimerais que tu me dises une chose importante.
Moi, j'aimerais te dire que si tu veux un autre jean,
finis-le. Tu vas en avoir un autre.
Non, mais je ne sais pas ce qui se passe. Est-ce que je suis boudé dans la place?
Est-ce que parce que
j'ai une longchère TV? C'est des gros fans de
Rouge FM ici.
Le gars de Rip qui est dans la place.
Je suis content de vous annoncer
qu'avec pas de promo du tout,
on les bat tous les soirs.
Merci.
Oui, oui, oui!
On n'a pas
un promo de belle.
Ça, là, ça serait vraiment
le fun. Je vous l'ai dit, je ne peux pas faire ça à Jean.
Oui, si on peut avoir
un autre breuvage
pour le petit monsieur difficile.
Oui.
Je fais des blagues avec ça, mais je suis à ça de sucer son drink.
Puis là, on parlait
avant d'arriver ici,
mais pas...
On était dans Baptiste.
Oui.
Que tu penses peut-être
faire un show solo,
mais tu n'es pas sûr.
Oui.
Il me reste une semaine
pour prendre la décision officielle
ok
pis c'est nono
mais en fait
j'ai le goût
de faire un show solo
ben oui
j'ai le goût de m'amuser
ben oui
il devrait hein
sortir un show solo
ah
ah
je fais ta réponse
gang de têteux
ils se disent tous
on était là
quand t'en as parlé
on va avoir des billets gratis
non
mais
ça me tente beaucoup.
Ce que je n'avais pas de goût de perdre,
c'était une qualité de vie.
Parce que moi, j'ai connu les tournées dans le temps
avec les grandes gueules.
C'était incroyable.
On était chanceux, évidemment, à la radio.
On avait une infopub à la radio,
donc les salles étaient pleines.
On jouait dans les grandes salles.
Sauf qu'on n'avait pas de vie.
On travaillait à la radio la semaine,
on faisait des shows fin de semaine.
C'était fou.
On était plus jeunes,
on avait plus d'énergie.
Moi, j'ai comme ce goût-là
encore qui me fait peur.
Moi, je suis parti de chez nous
en pleurant dimanche soir
pour aller à Drummondville.
Ça, c'est pas que j'ai rien
contre Drummondville.
Mais c'est juste que
t'as de la visite à la maison,
puis là, ils vont au souper,
puis toi,
tu t'en vas faire un show.
Tu le connais, ton show.
Mais c'est correct parce que quand tu rêves, quand t'es jeune, tu veux être connu, un show. Tu le connais à ton jour. Mais c'est correct parce que
quand tu rêves, quand tu es jeune, tu veux être
connu, c'est ce que tu rêves de, mais quand tu es dedans,
tu es en plein. Tu rêves de faire des shows plus qu'un
petit souper le dimanche. Oui, exactement.
Sauf que tu as deux jeunes enfants,
c'est tough à la maison, ta blonde est
triste, tu n'es pas beaucoup là.
La vie, Chris, vous la connaissez, vous vivez
vos vies. Des fois, il y a des moments où
tu veux un peu de temps. Ce qui me faisait peur, c'est ça. Là, en ce moment, je suis enissez, vous vivez vos vies. Des fois, il y a des moments où je veux un peu de temps.
Ce qui me faisait peur, c'est ça.
Là, en ce moment, je suis en confiance.
On a le même producteur.
On a beaucoup discuté de ça.
Ça fait deux ans que je parle de ça,
juste parce que je veux m'assurer d'avoir un agenda qui me convient.
Je ne veux pas me faire pogner dans une roue
de dire, « Non, mais là, on n'a pas le choix.
Tu vas faire 150 shows cette année.
Est-ce que ça va bien?
La demande, encore 10. Pas ça que je veux.
Entends-moi bien.
Je veux pas.
Non, mais tu sais,
t'aimerais mieux faire, mettons...
Ah, ben, il était temps, Colin,
de t'arrêter mon drink.
Ah oui?
Ah, pas grave.
Non, voilà quoi.
T'es fin, merci.
Le prochain coup, mets du soda,
si t'as plus rien.
C'est quoi que...
Tu me dois une gorgée.
Il y a plus de coke diète
parce qu'on a tous eu coke la coque-diète à côté
Ah, c'est spécial
Vois-tu, ce gag-là
S'il ne l'avait pas aimé
C'était juste les mots, il est moins fort.
Mais oui.
C'est mieux ça que de faire...
C'est un bon exemple.
Ouais, ouais.
Là, je me pique dans le bras.
Mais tu rigoles.
Là, le gars, il se pique dans le bras.
Ça semble en faire un garrot.
C'est sûr que c'est moins le fun.
Mais tu sais, moi, tu vois,
mais ça, moi, j'ai toujours aimé ça.
J'ai toujours aimé vivre mes affaires.
Puis j'ai botté le cul un peu pour qu'il fasse ça aussi.
Mais à sa façon, pas à mienne.
Quand tu expliques de quoi à quelqu'un,
là, je te dis ma vision,
à ce temps-là, mêlé dans ton corps,
dans tes mots, dans ta tête.
Oui, mais ça te joue tellement dans la tête
quand quelqu'un te dit que tu ne devrais pas faire ça,
que tu ne devrais pas faire ça,
et que tu dis peut-être qu'il a raison.
Tu joues d'une autre façon.
Je me faisais dire au début que tu bouges trop.
Je me suis mis à moins bouger.
Finalement, je ne bouge pas assez.
C'est long avant de réaliser
que personne n'a vraiment la bonne réponse.
Sauf toi.
C'est bon aussi d'écouter.
C'est bon d'écouter,
mais pas trop.
En vieillissant avec de l'expérience,
j'ai souvent dit,
et même à toi, je te l'ai dit,
en bout de ligne, celui qui décide,
c'est celui qui a le micro dans la main.
C'est toi qui décides. Le reste, c'est des suggestions.
C'est des propositions.
Mais la personne
la plus forte pour savoir
ce qu'elle va dire et ce qu'elle va faire,
c'est la personne qui joue, qui est sur scène. Tu n'as pas le choix.
Il faut que ça reste toi. Il faut que ça ait ta couleur.
Parce que notre premier, premier meeting, c'est ce que je t'avais demandé. C'est quoi ta couleur à toi? Qu'est-ce qui joue, qui est sur scène. Tu n'as pas le choix. Il faut que ça reste toi. Il faut que ça ait ta couleur. Parce que notre premier, premier meeting,
c'est ce que je t'avais demandé.
C'est quoi ta couleur à toi?
Qu'est-ce que tu offres?
C'est quoi ta différence entre Mike,
entre moi, entre Mario, entre...
Ah, c'est-tu que c'est dur à répondre?
Ah oui, c'est impossible à répondre.
Non, je le sais, mais moi, je ne le connais pas.
C'est impossible à répondre, je le sais.
C'est impossible à répondre.
Mais tu veux le voir travailler un peu.
Tu veux le voir faire dix ans ton style,
c'est pas vraiment le gars.
Mais lui, il calme. Je suis sympathique et naïf. Je veux le voir travailler un peu. Tu veux le voir faire dix ans ton style, tu ne vas pas répondre, Galice.
Mais lui, quand?
Je suis sympathique et naïf.
Hé, Galice, ça va.
J'ai tout le temps l'air de la marde quand tu parles de moi.
Un peu.
Quand tu es pogné et que tu as peur,
tu te dis...
Parle-y, tabarnak, de combien ça t'a pris
de temps pis de photos choisir ta
call-list de photos de posters.
C'était long.
Raconte-nous, OK? Là, on te donne
la micro, là. Spotlight, follow spot,
assitie. Raconte-nous comment
tu nous as tous brûlé l'hostie du cerveau
avec une photo entre la couronne
de même pis de même, assitie, pendant
quatre mois.
Ben là, c'est sûr que...
Ben oui, mais c'est pas évident de choisir aussi
l'image qui va te représenter pis...
Là, mon frère, il me dit...
Qui collisse ton frère? Fais quoi là-dedans, ton frère?
Il fait quoi là-dedans, ton frère?
Il y a un pitch-up.
Collisse!
C'est lui qui faisait la fiche.
Non, non, c'est lui qui revient.
Il prend une décision.
T'es en balle pendant une heure,
puis il prend sa décision,
puis le lendemain, il revient avec une autre proposition.
Oui, c'est ça.
Oui, c'est ça, c'est moi.
C'est mon frère qui m'a dit peut-être que...
Oui et mon frère je disais « mais José il me dit que le Mark Ward il pense que... »
Mais ton premier show je trouve qu'il y a tellement d'affaires à décider.
Oui c'est fou.
Puis tu ne sais plus qui... tu écoutes tout le monde, puis après, tu réalises.
Je peux pas écouter tout le monde.
Non, non.
Juste les numbers.
Tu fais, celle-là,
il a joué à la télé,
mais il est pas sur YouTube.
Je le mets-tu?
Je le mets-tu pas?
C'était plein de questionnements sur tout.
Ça, c'est quoi les décisions que tu prenais?
Tu disais ça?
Parce que la télé, ça brûle plus.
Non, je pense pas.
Mais c'est YouTube qui brûle. Oui, ça, ne pense pas. Mais c'est Uto qui brûle.
Oui, ça c'est fou. Oui.
J'avais une bonne discussion avec Simon Gouache parce que Simon, son premier show,
il avait quand même beaucoup de son stock qu'il avait fait à la télé.
Puis lui m'avait dit « Tu t'en cales, le monde ne te connaît pas ».
Puis c'est vrai, il y en a sûrement plein qui ne me connaissent pas,
même si ça fait longtemps que je fais ça.
Ça fait que c'est plein de monde qui viennent te découvrir,
qui ne t'ont jamais vu en spectacle.
Je suis d'accord.
Aujourd'hui.
Nous autres, on a connu les années où tu explosais au Festival de Spourir.
Tu as 2,5 millions de personnes qui voyaient ça en l'espace d'un mois et demi, deux mois.
Il y avait une rediffusion.
Puis, ils enregistraient.
Ils enregistraient.
Ils l'avaient.
Ils pouvaient le réécouter plein de fois.
Donc, ils l'apprenaient.
Là, tu arrivais avec ton number.
Je me rappelle, une fois, nous autres, on avait lancé
le DVD des Grandes Gueules, puis on avait été surpris
parce qu'on avait été attaqués par un Angelil.
Fait que là, les gens étaient fâchés. On a battu
YouTube d'invente à Noël. On a vendu
110 000 DVDs.
On ne fournissait pas d'imprimés.
On s'est mis dans la rue, en plus.
Je te l'ai conté ici. On avait même un cadeau de 2 piastres.
On s'est dit, on va en vendre peut-être 5 000
à 2 piastres. Donc, c'était 10 000. On a vend en liste en avant de 110 mètres fait que le cadeau qu'on a
donné en fait une colis parce qu'en cours de route quand ça s'est mis à
se vendre en foule a repris les allèves le cadeau on n'y a pas passé et va
rentrer enfin fait que nous autres on arrive au festival de montgolfière
il ya 55 mille personnes c'estest là que tu es en crise. Tu peux jouer devant 55 000 personnes.
On n'est pas roc voisine, tu comprends?
On est impressionné.
On commence le show.
Les gens ont acheté le DVD à Noël.
Quand on installe les jokes par cas.
Tabarnak!
Hello, cher!
Hello, cher!
Tu ne peux pas faire mes liners en même temps.
Moi, quand on est, je ne m'entends plus.
C'est malade. On voulait leur dire, vous ne pouvez pas faire mes liners en même temps. Moi, quand on est, je m'entends plus, là. C'est malade, là.
On voulait leur dire,
là, vous pouvez pas faire ça, la gang, là.
Puis moi, je vais pas inventer un autre show là, là, tu sais.
Fait que là, on a deux choix.
Y'a-tu du monde qui l'ont pas vu en place?
Y'a 55 000 personnes.
T'en as comme genre la moitié.
On va le faire pour eux autres.
Fais-moi votre gueule pour eux autres.
Mais tu sais, je vais voir si tu penses
que tu vas gérer ça dans ta vie.
Moi, c'est une affaire
qui me fascine aussi.
Tu sais, tu vas voir un chanteur,
un moment donné,
je vais à New York,
je vais voir Brett Young,
un chanteur country
que j'adore,
c'est mon ancien blond,
on a même une langue surprise
de la Saint-Valentin,
c'est écœurant,
mais évidemment,
on n'a pas de plug à New York,
tu sais, ici,
on se serait foufilé,
on serait rentré dans la place,
une place,
tu es debout dans la salle.
Là, on attend deux heures et demie dehors.
On gèle le cul.
On rentre en dedans.
Le show est en retard d'une heure.
Ça prend quatre heures avant que le show commence.
Écoute, je n'ai plus de pieds.
Si tu es debout, tu es en avant parce que tu veux être proche.
Parce que ma blonde, elle ne capote dessus.
Elle veut le voir de proche.
Le gars, il part son show.
Puis, on l'aime.
Tout le monde l'aime dans la salle.
C'est un genre de métropolis,
un peu la salle en New York.
Il part. Et là, les filles chantent toutes les tunes.
On ne l'entend plus.
Je ne l'ai pas fait cinq heures
debout de style pour ne pas l'entendre.
Puis là, ma blonde, je dis,
je suis fasciné.
Parce que
tout le monde a attendu.
Les filles ont été en train.
Même son chic.
C'est un gars qui est beau.
Moi, je n'avais jamais vu sa face.
Je l'écoutais à la maison.
Quand je l'ai vu, je ne comprends pas.
Il était écœurant.
Les filles sont pompounées.
Ils chantent les tunes.
Ça y va par là.
Mais moi, je me dis, si ça, tu le fais dans ton char.
Tu sais, quand tu écoutes
l'album dans ton char, tu gueules la toune.
Mais là, il est là.
Ferme ta colisse, d'ailleurs.
Je veux dire, tu t'es déplacé.
J'ai pris l'avion, hostie.
On a attendu quatre heures dehors.
Ferme ta gueule.
Écoute-les, peut-être un petit bout
le refrain, mais toute la tourne
il leur a dit à un moment donné, ils s'entendent pas
c'est comme un gaz
moi je suis fasciné de ça, c'est un phénomène
qui me fascine de vouloir chanter les tounes
pas dans ton char, quand t'écoutes
le show, une toune peut-être
c'est bizarre que j'aie raconté ça
non mais je comprends
quand t'es dans le public t'esie raconté ça. Non, mais je comprends. Tu comprends le principe?
Quand t'es dans le public, t'es juste supposé de chanter
quand le gars fait.
Oui, exactement.
Mais tout le monde chante
tout le temps.
Dans notre tête, on chante tout le temps.
On est dans notre char, on dirait. Je sais pas pourquoi.
T'es comme Chris.
Le monde qui chante font « Voyeux le tabarnak,
je m'entends pas, hostie!
Hé, mais moi, je capotais,
je suis entouré de filles qui gueulaient et tout. J'en l'entendais
plus. Je me disais « Mais je veux un calvaire! »
Pis, ils ont-tu chanté
tout le long du show?
Non, mais vraiment,
mais sais-tu quoi?
Est-ce qu'il y en a qui connaissent Brett Young?
Connaissez-vous?
C'est New Country.
C'est New Country.
Je suis vraiment sûr
qu'on connaît ça.
Je suis vraiment envieux
parce que toute ma gang,
on le connaît.
Tu le connais, toi aussi?
Une de mes tours de mariage.
C'était ça.
Oui.
Sincèrement,
c'est New Country.
C'est vraiment bon ce qu'il fait.
Je comprends que les filles
ont le goût de chanter.
C'est bon.
C'est vraiment bon.
Je me suis déplacé. Je suis allé le voir.
J'ai attendu quatre heures.
Mais j'aurais aimé l'entendre chanter, lui.
OK.
C'est-tu pour ça que t'es pas avec ton ex?
C'est-tu là que ça a chié?
Le retour.
C'est là que ça a chié.
Je lui ai dit, là, ta barbe n'est qu'te.
On a un petit cadeau empoisonné.
Cadeau de marde. C'est un très beau cadeau. Non, lui ai dit, là, tabarnak, on a un petit cadeau empoisonné. Cadeau de marde!
C'est un très beau cadeau.
Non, non, non, on n'est plus ensemble parce que...
Lequel ex qu'on parle?
Oui, lequel?
OK, bien, je ne le sais pas.
Non, non, mais la vraie ex.
Je veux dire, j'ai eu la main des enfants.
Après ça, j'ai resté trois ans et demi avec Andrea
et on n'a pas la nommée.
Puis c'est ça.
Non, mais je veux dire, c'est elle.
Puis j'ai fait plein de trucs avec elle dans les médias.
Je veux dire, mon André-Réveille-L'Univers était là. Je l'ai fait plein de trucs avec elle dans les médias.
Mon en direct de l'univers était là.
Je l'ai présenté sur les tapis rouges.
On était officiellement ensemble.
On se parle encore.
Moi, je ne suis pas en guerre avec personne dans la vie.
Vraiment pas.
Je n'aime pas ça.
Mais il vient un timing où tu dis si...
Veux-tu vraiment avoir la réponse ou pas?
Oui. Oui.
Il vient un timing. Non, mais je pense
que c'est pareil pour tout le monde. Tu dis, si
moi, dans mon naturel,
ma façon d'être, c'est comme ça.
Mon langage de l'amour, c'est ça.
Ton langage
de l'amour à toi, c'est autre chose.
Si dans mon langage, moi,
je peux faire des efforts pour aller vers ton
langage, je peux faire des efforts pour aller vers ton langage je peux faire des efforts pour venir vers mon langage
mais
si
c'est trop fort pour toi, si mon langage
ne te convient pas
pis que ça te rend malheureuse
ou malheureuse
ou malheureuse
pis là si on tombe dans les reproches
ça marchera pas, tu ne peux pas
il faut arrêter ça.
À un moment donné, il faut que tu te dises,
« Bien, regarde, moi, je ne peux pas être quelqu'un d'autre.
Je suis comme ça.
J'ai un assis bon gars.
Je pense à toi là, là, là.
Je fais ça, ça, ça.
Là, toi, t'aimerais ça, ça, ça.
Mais moi, ça, ça, ça, je n'y pense pas. »
Puis aussi, tu sais, mettons,
tu peux peut-être changer quelqu'un de 15 ans
qui ne pense pas à ça.
Mais là, tu sais, il y a des choses qu'on peut changer,
mais il y a d'autres choses que...
Même si tu pourrais, tu es comme Berkard.
Je suis heureux de même.
Oui, je l'entends beaucoup.
Moi, dans la cinquantaine, les amis célibataires,
plusieurs fois, j'entends,
« Je pense que je vais rester célibataire. »
De gars et de filles.
Parce que quand tu te rencontres à 20-25 ans,
tu n'as pas un gros bagage en arrière de toi,
tu n'as pas tellement de blessures. Mais quand tu te rencontres à 20-25 ans, tu n'as pas un gros bagage en arrière de toi, tu n'as pas tellement de blessures,
mais quand tu te rencontres à 52 ans,
tu as un bagage de vie en esti,
puis tu as des blessures qui sont dans toi,
puis ce n'est pas grave, je ne le dis pas avec de la tristesse,
ça fait partie de ton cheminement de vie.
Tu te dis, moi, je viens avec telle affaire,
j'ai vécu tel genre de relation,
ça m'amène à penser de même,
j'ai des doutes là, là, là,
puis je suis heureux là, là, là,
puis tu le sais, tu le connais,
Chris, gars comme fille.
Fait que quand t'arrives dans ce genre de vie-là,
après ça, tu te rends compte à 50 ans,
il faut vraiment que tu trouves quelqu'un que son
bagage, puis ton bagage fit.
Autre, l'attirance,
on a du fun, on rit ensemble,
mais si vos deux bagages
ne fit pas, ça va chier tôt ou tard.
Fait que je pense que c'est plus
dur de trouver
le bon match.
Un chérit auto.
Un manoir et un chalet.
Non, non.
Non, mais il y a tellement de monde le fun, en plus.
Il y a beaucoup d'action, je trouve, dans le marché de la cinquantaine.
C'est vrai?
Ah oui, j'ai le cul.
Dans le marché de la cinquantaine?
Tabarnak!
J'allais le dire de même,
c'est une amie de fille qui m'a dit ça.
Une amie de fille connue en plus,
je n'en nommerai pas.
Une amie de fille connue qui m'a dit,
« Hé, Chris, tes nouvelles masses libatailles,
tu vas faire le saut aujourd'hui,
il y a de l'action en tabarnak. »
Il y a de l'action.
T'es-tu sur Tinder?
Non. Pas eu besoin d'es-tu sur Tinder? Non.
Pas eu besoin d'Instagram.
Grindr?
Non, non.
Non, j'ai pas...
Non, non, j'ai juste des amis d'amis.
Il y a eu l'été, des parties, des terrasses.
Allô, allô, comment ça va?
C'est là que tu vois que c'est facile pour toi de rencontrer le monde.
Quand tu dis allô, allô, comment ça va, puis ça marche.
Quand tu fais, t'es-tu sur Tinder?
Non, pas besoin, il y a eu l'été.
Il y a eu l'été.
L'été, allô, allô, comment ça va?
C'est pas ça.
L'été, allô, allô, comment ça va?
Allô, ça va? Ben oui, toi?
Tu poses ça en vous ouvrant le condom.
Tu passes pas
quatre mois à t'envoyer des textos, le gris.
Allô, on va-tu au souper?
Oui? C'est oui. C'est non? C'est non.
C'est romantique. C'est bien romantique, la cinquantaine.
C'est romantique au souper, pas avant.
On a déjà réglé ça. On se voit-tu?
Oui? OK. Passons à l'autre étape.
Non?
Moi, ça fonctionne très bien.
Veux-tu une lime?
J'en ai déjà une.
Bon, allez, t'enleves ça.
Non, non, c'est bon.
Non, mais il faut un trou dans la gare,
il faut que tu respires.
OK, on peut-tu parler d'autre chose
que ma vie sentimentale?
Ben oui, ben oui.
J'ai-tu déjà compté la fois
où j'ai saigné du bat?
Hé, ça m'intéresse.
As-tu déjà saigné du bat?
Ah, beaucoup.
Ah oui?
Oui.
T'avais-tu...
Tu sais, il y a un petit truc...
Je ne peux pas croire, je vais raconter ça.
Il y a un filet de peau qui fait...
Comment ça s'appelle?
OK, on est là.
On est là.
Moi, là...
Hé, attends une minute.
Tout le monde a un verre?
Une chandier pour vous, mais...
Comment ça s'appelle, le bout de fou?
Êtes-vous circoncis, vous autres?
Oui.
Moi, je suis circoncie.
Ma mère avait fait ça.
C'est très propre, by the way.
C'est ta mère qui a fait ça, Chris.
Ils sont économes, les gars.
Je vais te dire,
elle l'a faite au coupon,
parce que la job n'est pas parfaite.
J'ai vu.
C'est cute.
Elle fait...
Ah oui, ça, elle a tiré le bout. Merci de ma job. J'ai mis ma... Elle veut me donner la main.
Elle a tiré le bout.
Merci de ma job.
Juste un coup avec un coup d'ongle.
T'es bébé de goût coupant l'orteil.
Moi, là,
que je sois en érection ou mon orteil, c'est le même look.
Chris, il n'y a rien de vrai.
Le docteur devait capoter quand t as fait une mycose du bat.
Une mycose du bat.
Tu n'avais pas vu ça dans le Sud?
Wow.
Moi, ce n'est pas des condoms,
je mets des pantoufles.
Excuse-nous, on est râpés.
Donc, la fois que tu as saigné du bat.
Ben oui, mais moi, je suis pas...
Je suis pas...
Je suis contre ça.
Je suis pas circoncis.
OK.
Fait que...
Applaudissements ceux qui sont pas circoncis!
Vous êtes chanceux.
Ça a l'air que t'es plus sensible.
Ouais, mais c'est ça, il y a le frein.
Le frein!
C'est le mot que je cherchais.
Le frein!
Qui relie le gland à la peau.
Il y a une veine là-dedans.
Moi, il était comme un peu trop court, mais ça se fait.
Je suis rendu à 41 ans, j'avais des relations, ça allait,
mais c'est juste que j'avais souvent des petites fissures,
des irritations.
Je ne pouvais pas, mettons, faire ça 3-4 fois par jour.
Pauvre ta femme.
Fait que toi, aussitôt que tu bandais,
ça déchirait un peu?
Non, non, non.
Fallait qu'il y ait une relation, là.
Mais tu sais, s'il y avait vraiment trop de...
Pis si la relation était...
Hey! Je parle!
Si t'étais tout seul...
Ça fait 45 minutes que tu dis que je parle pas!
Laisse-moi aller!
Mais si t'étais tout seul...
Ouais, mais si t'es tout seul,
on crée s'il va avec la peau, hein, les gars?
Je le sais pas! Je l'ai pas, ce windshield washer-là!
Mais le frein reste le même frein
t'as pas un frein solo
as-tu l'ABS nature
oui c'est le même frein
mais non
mais dans le sens
que vous autres
vous vous crossez
direct sur le clan
bien oui
donc oui
c'est la peau
que je fais
un va et vient
Chris
je suis en train
de faire un cours
de sexualité
ça va aussi
je sais pas Chris
est-ce que c'est
sous-titré ça
parce que j'ai hâte
de voir le sous-titrage
de ça
quand j'avais des relations de voir le sous-titrage de ça.
Fait que quand j'avais des relations sexuelles,
pis des fois, t'sais, ça arrive,
c'est un peu moins lubrifié,
pis là, ça fait des irritations.
C'est moins lubrifié!
J'avais... Excite-la, ta madame Calice!
Ah oui? En faisant quoi?
Allô, ça va? C'est ça?
Bon, il se dégnaise, le calice!
Tu veux un drink?
Une joute de graine!
Ça fait combien de temps, là?
Ça a été long.
Ouais, fait que...
C'est ça!
J'étais tanné d'avoir des petites irritations.
Je sais pas pourquoi je te regarde,
parce que tu vas me couper la parole.
Mike, tu sais de quoi je parle.
Fait que j'ai été voir un médecin,
un urologue, puis là, lui, il m'avait dit,
bon, c'est soit la circoncision,
ou soit qu'on te coupe le frein.
Ça me fait mal d'en parler.
Une couple d'années,
j'avais déjà été supposé me faire couper le frein,
puis là, c'était comme, il te choppe ça,
même pas piquer rien,
il te choppe ça, puis c'est fini.
Puis j'ai choqué, fait que je l'ai pas fait. J'sais pas pourquoi.
Pis là après, une couple d'années plus tard, j'ai été voir le médecin pis il m'avait dit
« On te pique, on te coupe ça pis on le recoupe plus bas. »
Fait que c'est ça que j'ai eu comme opération.
T'avais un point sur la graine là.
Fait que là tu te fais piquer directement sur le gland, sur le frein.
Ils sont trop bien.
Hey, buddy.
Tu peux dire qu'ils sont aussi chers que son âme en ce moment.
Toi, quand tu te fais piquer,
toi, tu dors pas, là.
Toi, t'es là, tu vois quatre personnes.
Ouais, t'en as deux.
T'en as deux, puis
je pense que c'est le bout qui fait le plus mal.
Ça va être un peu douloureux.
Puis là, il te pique, puis on dirait qu'il veut rentrer par en dedans.
Parce qu'il veut se sauver de l'aiguille.
Une fois que tu es gelé, ce n'est pas si pire.
Il te fait ça.
Tu as une couple de jours ou semaines
pour rien faire et ne pas aller dans le piscine.
Après deux semaines,
ça a commencé à aller mieux.
Je me suis fait baigner un peu.
J'ai fait une petite saucette.
C'était un match des séries.
C'est pas demandé.
Comme pandémie, les séries étaient retardées.
C'était comme l'été.
On avait le droit de voir 5-10 personnes.
J'étais chez un de mes chums. J'étais tout content.
J'arrivais chez eux.
J'en ai un peu d'eau sur ma cuisse.
T'as saigné du bat dans celle-ci?
Oui, c'est ça.
Ben non, je me suis baigné avant chez nous.
Puis là, après ça, j'ai été chez eux le soir.
Puis là, à un moment donné,
c'était comme mouillé un peu sur ma cuisse.
Dans ton maillot mouillé.
Ben, Chris, je saigne du bat.
Puis là...
Fait que j'étais chez eux, j'allais aux toilettes.
Eux autres, ils regardaient la game des séries.
Moi, j'étais comme, qu'est-ce que je fais?
J'épongeais ça.
Je revenais, ça recommençait à couler.
Avais-tu peur?
Ben oui Chris, mon pénis il saigne!
C'est grave son père!
Ben écoute donc!
Mais il te continue à regarder la game pareil!
Ton pénis il saigne pis t'avais peur, t'as pas été au sujet?
J'avais hâte de voir la game, mais non!
En plus je voyais, je laissais des traces chez eux à terre.
T'as tes amis qui sont là, qui cognent.
« Ça va-tu, Alex? »
Je saigne du batte dans le bol.
C'était rouge.
Puis là, à un moment donné,
ça me tentait pas d'aller à l'hôpital, on dirait,
puis genre de me refaire piquer dans la plaie.
Fait que là, j'ai juste mis comme...
Quelqu'un était déchargé du polysporin.
J'ai mis comme full de polysporin.
Ça a arrêté de saigner.
Tu l'as-tu enveloppé
avec quelque chose, la prothèse?
Non, nous autres, c'est...
C'est freestyle?
T'as pas l'air d'avoir de fun.
Ça a comme fait
une espèce de caillot.
À un moment donné, ça...
Comme une gale?
Un caillot?
Ça a tombé,
puis finalement, c'est encore pire que fais? Oui, puis maintenant, tout le temps, ça a tombé, puis là, finalement,
c'est encore pire
que c'était.
OK, ah oui?
Maintenant?
Oui, oui!
Fait que là,
la prochaine étape,
c'est la circoncision.
Fait que ça...
Eh, je me vois
quand je vais te compter ça!
Ah ouais?
Là, c'est ça
qui est le fun,
par exemple,
de se faire circoncire à l'âge que t'as.
C'est que souvent, le monde...
T'es plus excité.
Le monde pas circoncis font « Hey, c'est vraiment mieux ».
Là, toi, t'as vraiment le avant-après.
Ouais, ouais, mais c'est tout simple.
Quand tu le fais, c'est pas mieux.
Ouais, j'ai pas hâte.
Ouais, ouais, non, c'est ça.
Fait qu'on va gagner automatiquement.
Même là, elle m'a dit qu'il endormait même plus.
Elle m'a dit qu'il piquait.
Apparemment,
c'est juste messe-mère
à cette heure qui arrive.
Il jase un peu.
Tu te le fais toi-même.
Vous êtes bien.
Moi, j'ai eu une caméra
dans le pénis.
C'est l'enfer, ça.
Il cherchait quoi?
Il cherchait quoi?
Moi, je dis,
la caméra fait mal,
mais le soundman, c'est l'enfant.
Non, mais pour vrai, une caméra.
Parce que j'avais fait une prostatite,
j'avais attrapé une bactérie dans un bain tourbillon.
Puis là, quand je suis arrivé au docteur,
puis j'ai dit, j'ai mal,
puis j'ai dit, une fois,
j'ai fait un bain tourbillon.
Il m'a dit, je ne cherche pas, ça arrive souvent,
ça se fait une prostatite,
donc c'était ça.
C'est six semaines d'antibiotiques
parce que c'est long
de se rendre à l'antibiotique.
Après ça, j'ai eu mal
pendant longtemps.
Ça a avéré du temps.
Je ne sais pas
si c'était une douleur fantôme
ou si je m'inquiétais.
En tout cas, j'avais un combat.
Tu avais mal où la prostatite?
Dans l'urètre.
La vessie, l'urètre,
c'est sensible.
C'était weird.
Le chemin n'était pas parfait.
Le chemin n'était pas parfait. Le chemin était pas parfait.
Mais tu sais, on connaît le corps.
T'imagines ton eurette et ta gravelle.
Un petit chemin de terre.
Il y avait des nids de poules.
Moi, si t'attends, au lieu de juste attendre
voir si ça va se passer ou mettre du polysporin.
Ben, c'est du stress, du polysporin dans l'urètre.
Écoutez les conseils de
quatre gachos qui écoutent la série.
Non, mais tu sais,
je vais aller voir le docteur et on va aller voir ce qui se passe dans la vessie.
Mais moi, quand il me dit ça,
je n'allume pas.
C'est quoi le test qui s'en vient?
Toi, tu t'attendais à un radiographie abdominal. Bien, une échographie abdominale.
Un cossin qui ne fait pas mal.
Elle ne tape pas sur les peaux et ne lâche pas le chef.
Il n'y avait pas vraiment de préparation
à ce test-là non plus.
Ce soir-là, je m'étais même booké
genre barman
invité au Radio Lounge.
Je ne m'attendais pas à ce que ça chie le test
quand ça soit dur. Je suis le dernier de la journée.
J'arrive à cette place-là pour le test.
C'est là qu'ils te mettent la jaquette et tout nu.
Il y a pas mal d'histoires.
Il y a une grosse préparation.
Pourquoi je suis tout nu?
Je n'aime pas trop l'idée.
Je suis riche, moi.
J'ai des moyens.
J'ai des réels.
J'ai des séries.. J'ai des rayures. J'ai des cellules.
Et là, un peu comme toi,
je m'installe là, puis il m'explique
qu'il va rentrer une caméra.
Mais tu sais, la caméra, on ne veut pas.
C'est comme le double de ça, là.
Tu sais, c'est un affaire noire,
un télescopique.
Je ne suppose pas plus qu'à moi.
Non, mais tu sais, c'est une poêle.
Pas une poêle de McDo, mais une poille.
J'ai pas l'impression
que l'urètre, c'est élastique.
J'ai l'impression que si tu rentres
quelque chose de gros, quand tu le ressors,
t'as juste une ose un peu scrap.
Une ose molle.
Je te confirme la théorie
que ton pénis, il veut pas ça.
Parce que le pénis, mon corps,
quand j'ai vu ça, je me suis dit, sincèrement,
je pense qu'il a voulu me peser sur le ventre pour la sortir.
Écoute, c'était rentré par en dedans.
J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur.
Et là, moi, en plus, je tombe sur une infirmière
vraiment fine, elle me fait, j'aime tellement Jocelyne.
Je suis tout nu,
la graine rentrée par en dedans,
puis j'aime Jocelyne.
Circoncis au coupon.
Oui, oui.
Hello, cher!
Et là, je dis, elle me dit,
vous devriez peut-être me tenir la main,
mais moi, je ne sais pas ce qui s'en vient.
Et tabarnak!
Il te pogne ça, il te la sort.
Le médecin est habitué, il te l'effroie,
il rentre ça dedans avec plein de glue,
puis il te rentre ça dans la vessie,
puis il te remplaît la vessie d'eau.
Puis ils font leur photo, puis ils ressortent ça.
Mais quand ils ressortent, c'est ça le problème, c'est que là, ça vient tout irriter le canal.
Et le test, c'est vraiment pas si pire. Pour vrai, tu dis, c'était bizarre, mais c'était
pas si pire. Mais là, après ça, ils t'envoient dans la petite salle, puis ils te disent,
on a rempli votre vessie, vous allez faire un peu pipi, ça risque de chauffer.
salle, pis disent « On va remplir votre vessie, vous allez faire un peu pipi, ça risque de chauffer. » Dans la phrase « ça risque de chauffer », il y a aucune information qui
est bonne. Premièrement, enlève le mot « risque ». Ça va brûler en tabarnak. Tu vas être
sur le bord de perdre connaissance, c'est ça qu'ils devraient te dire. Sincèrement,
c'est l'affaire la plus douloureuse
que tu vas connaître en tant qu'homme.
Là, je m'assois, mais j'avais la vessie pleine,
je suis assis sur la bolle,
je l'avais en dedans,
et là, ça coule, mais ça fait mal.
Ça cogne à la porte,
parce que le dernier, il va le décolliser.
Et là, je me mets plein de papier toilette
dans mes boxers,
parce que ça pisse tout.
Ça dégoûte comme un sprinkler à gazon
que t'as pas fermé l'eau.
C'est-tu, là?
Et là, je m'en vais à mon char demain.
J'appelle Denis Fortin.
Je dis, « Hey, dude, je serais pas le barman invité à la soirée. »
Sincèrement, ils te disent,
à chaque pipi, ça va de moins en moins pirecèrement, ils te disent, à chaque pipi,
ça va de moins en moins pire
et c'est ce qui arrive.
À chaque pipi,
ça en prend combien?
Ah, mais ça a pris.
Puis là, tu as beaucoup d'eau.
C'est un choc,
mais c'est un 24 heures.
Le lendemain,
quand tu te réveilles…
Ça coule comme quand tu as la grippe
et que tu coules un peu du nez.
As-tu le même feeling que tu fais?
Tu le mouches-tu un peu?
Sauf que tu dents pour que ça…
As-tu le feeling,
tu sais,
une semaine après la grippe, tu es comme, je coule-tu? Ah non, je ne coule pas du nez. Tu étais-tu un peu? S'ouvre-tu dedans pour que je laisse ça? As-tu le feeling, tu sais, une semaine après la grippe,
t'es comme, je coule-tu? Ah non, je coule pas du nez.
T'étais-tu même après de...
Ça dégoûte, là. Vraiment, là, c'est un astuce
chambleux que toc, toc, toc.
C'est fou, pis ça fait mal, ça fait mal.
C'est l'affaire la plus mal que j'ai eue, là.
Ouais, comme quand tu vas...
Hey, c'est un des beaux sujets
à la soirée. C'est un beau podcast.
Y'a-tu...
Hey, Chuck, y'a-tu... des questions? C'est un des beaux sujets à la soirée. C'est un beau podcast.
Hey Chuck,
as-tu des questions?
Oui, en fait, beaucoup de questions sur vos vasectomies,
les gars. Je ne sais pas si vous pourriez partager un peu.
Je ne l'ai pas fait, ça, encore.
Moi, oui.
Ah, tu es vasectomisé?
Moi, j'ai eu deux opérations au niveau des parties.
J'ai eu trois opérations totales, puis deux là.
C'est là que ça se passe.
C'est là ton problème, toi. Ta faiblesse, elle est là.
C'était quoi ton autre opération?
Il a enlevé une couille!
Non, c'est la vasectomie.
L'autre opération, c'est ton genou. C'est un ministre
qui a déchiré.
Mais c'est ça. J'ai eu la vieille opération
de se faire... Je pense qu'il y a des nouvelles opérations
de vasectomie. Il y en a qui me disent qu'ils ne se font pas.ération de se faire... Ben, je pense qu'il y a des nouvelles opérations d'azectomie.
Il y en a qui me disent qu'ils se font pas...
Ils t'ouvrent pas?
Ouais, moi...
Ils pincent, là, quelque chose genre?
C'est ça. Je sais pas, mon chum me dit, genre, qu'il donne des petits coups.
Non, c'est vrai!
Il dit, genre, on va changer le mal de place,
pis là, ils font un petit trou, pis c'est fini.
Mais moi, c'était vraiment l'ouverture.
Le pire, c'est que moi, ils m'ont coupé le premier canal,
pis là, c'était correct.
Puis le deuxième, il a commencé à jouer après.
Mais j'ai fait agréer.
Ça fait mal, je le sens.
Il fallait qu'il me repique.
Puis après ça, je l'ai senti encore.
Il m'a repiqué.
On dirait que quand je vous parle de ça,
vous me scriez.
Vous me criez, mais quatre fois.
En tout cas, tu as de la misère à geler de la graine.
Il en faut plus. Oui, il est tellement... Tu sais quand tu es un cheval. En tout cas, t'as de la misère à geler de la graine, ça, on le sait.
Il en faut plus.
Ouais, toi, t'es tellement... T'sais, quand t'es un cheval...
C'est pas une vraie question.
Non.
J'ai répondu pareil.
J'ai une vraie question. En fait, c'est une question pour José.
D'accord.
La transition entre la radio, la fin des Grandes Gueules,
puis, bon, tranquillement, la télé.
Est-ce que t'as eu une période de transition?
Y'a-tu des trucs que t'as fait?
T'as-tu dû parler à ta psychologue, quelque chose de même?
Y'a-tu eu un choc que t'as dû faire pour passer à travers cette fin-là qui était si immense?
Non, vraiment.
Nous autres, ça a l'air de rien, mais deux ans et demi d'avance, on savait que c'était la fin.
On avait un contrat qui s'achefait, qu'on a terminé
du mieux qu'on pouvait, parce que les
engagements arrivaient de part et d'autre avec Mario
et tout ça. Mario avait un bout aussi,
il était dans un tourbillon, on connaît la chanson,
je ne sais pas si il y en a qui s'appelle ça.
C'est devenu ultra populaire, il était occupé par ça,
mais on était à la radio en même temps.
Il y avait l'animation des galartistes
au travers de ça. On était dans un tourbillon fou,
mais on le savait que ça se terminait.
On s'est bien déposé, je pense, avec ça.
Puis moi, la télévision, c'est vraiment une surprise.
C'est un peu fou.
Mario aimait beaucoup faire de la télévision.
Moi, je préférais faire la radio à cette époque-là.
Je trouvais ça plus fun.
On était plus libre.
Il y avait moins de contraintes.
La télévision, c'est le fun.
La télévision, on va dire, tu arrivesarrives quatre heures d'avance,
ils vont te maquiller, ils vont te coiffer,
tu vas utiliser ton linge. Là, un moment donné,
on peut pas tourner, pourquoi?
Il y a un ziz dans le son, OK, il y a un ziz dans le son.
Après ça, ouais, il y a un peu d'ombrage,
mais le gars qui fait la job, si il est parti dîner,
tu l'attends. Tu sais, je veux dire, c'est compliqué.
C'est le fun, mais c'est beaucoup plus complexe. Donc, je préférais
de loin la radio à ce moment-là pour ça.
Puis, bizarrement, j'ai eu le contrat de Savir bien la
semaine qui est tombé dans ma vie.
Je me suis dit, je vais l'essayer un an au cas.
J'ai fait neuf ans quand même.
J'ai quitté parce que j'avais besoin
de vivre autre chose. Ça n'a rien à voir.
Julie Bélanger, j'ai adoré. On se parle fréquemment.
J'ai tellement aimé travailler avec elle.
J'étais un peu tanné du
carcan dans lequel on était pris.
C'est compliqué. Je ne veux pas tomber là-dedans,
mais tu as des crédits d'impôt, tu es obligé de faire des choses.
Tu es enveloppé, encadré.
Et là, veux, veux pas, je veux dire, après 10 ans,
tu reçois beaucoup les mêmes artistes aussi.
Je lui ai dit, là, ça fait 4 fois que je te fais.
Je ne sais plus quoi te demander.
Tandis que tu mets quelqu'un de nouveau, lui, il repart à 9.
Pour lui, chaque question est nouvelle.
Mais tu sais, quand ça fait 60 questions que tu poses à quelqu'un de nouveau là, lui, il repart à neuf. Pour lui, chaque question est nouvelle. Quand ça fait 60 questions que tu poses à quelqu'un
sur neuf ans,
tu te dis qu'il y a une fin aux questions.
Je me sentais juste...
J'avais besoin de bouger,
j'avais besoin d'essayer autre chose
et j'en suis là maintenant.
J'ai pris une année de transition.
J'arrête, je vais regarder ce que je veux faire
et j'arrive avec mes nouveaux projets maintenant.
C'est un beau cadeau. Je suis conscient que dans la vie, c'est un beau-dire que j'arrête, je vais regarder ce que je veux faire puis j'arrive avec mes nouveaux projets maintenant mais c'est un beau cadeau, je suis conscient que dans la vie c'est un beau cadeau de pouvoir dire
un job aussi le fun que celle-là, écoute
ça m'a pris deux ans à prendre ma décision, j'avais peur en crise
ben tu te dis à l'âge que je suis rendu
c'était-tu mon dernier beau gros contrat
puis moi je dis non
mais en même temps je trouvais ça bien plus le fun
de pouvoir quitter par moi-même que d'attendre
que quelqu'un quelque part se dise
ouais mais on va changer,
là,
ça va s'appeler,
ça commence bien
le week-end,
ça va être un singe
avec une drag queen
d'accident. »
Je veux quitter
pendant que j'ai
le contrôle
de ma carrière
parce que c'est bizarre
mais dans le show business,
je trouve qu'il y a
un parallèle
le fun avec la boxe,
c'est-à-dire que
t'es le meilleur boxeur au monde,
tu t'en vas faire un combat, tu perds.
Parce que tu es le meilleur boxeur au monde,
il ne fallait peut-être pas,
on va lui donner une chance,
mais ne perds pas un autre combat,
tu es maintenant fini.
Tu n'es plus le meilleur boxeur au monde.
Dans le show business, je trouve que dans notre notoriété,
dans le choix de nos décisions de contrat,
ça n'y parle pas beaucoup.
Si ce que tu as
à ton actif,
sur ton CV,
c'est des succès,
c'est des choses
qui ont fonctionné,
tu es encore là
pour ton prochain contrat.
Mais si tu t'es enfargé
en cours de route,
un fois, OK,
peut-être deux,
mais toi,
tu es fini.
On ne t'appelle plus.
Je voulais m'assurer
que je puisse rester
quelqu'un qu'on veut appeler
et qu'on veut intégrer dans les projets.
T'es-tu un gros fan de boxe?
J'haïs pas ça,
mais je suis pas ça. C'est-à-dire que si je suis
invité, puis j'y vais, je vais me mettre à date.
C'est qui est boxeur? En ce moment, j'ai aucune idée
de ce qui se passe dans le monde sur la boxe, mais j'aime ça.
C'est dur. As-tu assisté, toi?
Oui, oui. Moi, je suis à la baisse.
C'est le fun, mais j'ai trouvé ça
très difficile
j'étais ringside
une fois
quand Jean-Pascal
a mangé sa volée
j'étais ringside
puis man
sincèrement
j'ai pleuré
j'avais mal
chaque coup
il était ébranlé
t'es proche
tu le vois dans ses yeux
il est plus là
tu le sais
que ce gars là
qu'on aime
qu'on veut
qu'il se passe de quoi
que t'aimes sa personnalité
ou non
je veux dire
chez nous tu veux qu'il gagne ça faiton veut qu'il se passe de quoi, que tu aimes sa personnalité ou non. Je veux dire, chez nous, tu veux qu'il gagne,
ça fait mal tant de temps,
chaque coup, paf, paf, paf, paf.
Mais en même temps, j'adorais ça.
Je te raconte ça, puis je suis traumatisé,
mais j'adorais ça.
C'est les gladiateurs d'aujourd'hui.
Maximus!
C'est une énergie
masculine, mais humaine aussi,
ce dépassement-là.
Depuis que l'humanité existe, ça existe.
On ne peut pas faire semblant que...
Oui, on le sait, comme motion célébrale,
je suis tout d'accord avec ça, mais ça fait partie
de cette excitation-là.
Je ne sais pas d'où ça nous vient dans nos gènes,
mais ce dépassement-là, la victoire...
Ah! La barbe!
Excusez.
Toi, es-tu un fan de combat?
J'ai trippé sur l'UFC longtemps.
J'aimais encore ça, mais je le suivais vraiment beaucoup
toute la période de Georges Saint-Pierre.
Après ça, je me suis dit que ce n'était même pas on dirait.
Je ne sais pas pourquoi, c'est le concours de circonstances.
Je me souviens un petit peu moins de l'écouter
quand il a pris sa retraite.
Moi aussi, je ne pourrais pas
vraiment dire que je ne suis pas à jour
à 100 % là-dessus, mais la boxe, j'aime ça aussi.
J'adore ça,
regarder ça.
Moi, on dirait que je suis un fan
de n'importe quel...
Aussitôt qu'il y a des Québécois,
je redeviens
giga fan.
Je suis vraiment fan de boxe
féminine
à cause de Kim Clavitt.
Vraiment.
C'est le fun en ce moment-là de suivre.
Dans le temps de la F1, les meilleures années de la F1
pour nous autres. À part Gilles Villeneuve,
on est tous trop jeunes pour ça.
Quand Jacques Villeneuve a été solide,
je me levais à nuit.
As-tu eu les cheveux bleachés ou tu les as pas eu
bleachés? Moi, non.
J'ai pas fait ça. Toi, tu l'avais fait, non?
Non, moi, j'avais fait...
À cause de lui.
C'était dans cet espace-là. Je sais pas si c'était à cause
de lui, mais il y avait une mode.
Tu devais être beau, mon cœur.
Oui, avec des spikes.
Avec ton pénis qui saigne.
À cette époque-là,
il allait très bien.
On vieillit.
Chuck, autre question?
Absolument. On a une question de Geneviève
qui s'adresse à Alex.
Alex, la décision que tu as
eue de lancer ton
one-man show, ça fait longtemps que je te vois
sur scène depuis 5-6 mois, il y a 17 ans.
Quand est-ce que tu as décidé
de te lever et de te dire, là, je me décide, je fais un one-man show,
je commence à faire une tournée à travers le Québec.
En fait, je pense que je n'ai jamais pris de décision de ma vie.
Ce qui est arrivé, c'est que...
Très honnête, bravo.
Juste un moment donné, tu es arrivé à un meeting,
il y avait José Godet, tu t'es fait de bord.
Ça a l'air comme par un tournée.
On en a parlé, tu t'en vas en show.
Non, mais moi, j'ai toujours trippé par l'humour.
Je me suis dit que si j'en vis, j'ai déjà gagné.
Quand je me suis mis à en vivre de toutes sortes,
en faisant plein de sortes de shows...
Ça a pris combien de temps?
Juste de même, il y a beaucoup de monde qui nous demandait
« Ça prend combien d'années avant que tu débutes
et que là, tu commences à en vivre officiellement? »
Mettons que mon premier pas sur la scène,
genre 2006, mais après ça,
moi, je travaillais en même temps, là,
deux jobs, 40 heures semaine, c'était long,
avant que je mette ça de côté,
pis j'ai... Mettons, à partir de
2011,
j'ai fait mon premier galop, je suis pas au rire, pis là,
j'avais quand même ma petite job à SAQ
que je faisais comme 5-10 heures
semaine, juste pour dire que j'avais mon pied là.
SAQ ou S-A-A-Q?
SAQ.
OK.
Puis à partir de 2013,
j'ai vraiment fait tout ça.
C'est ridicule.
J'en vivais déjà bien.
Puis à partir de 2013,
j'en vivais bien jusqu'à aujourd'hui.
C'est pour ça que j'avais tout le temps des contrats.
Je n'étais pas tout le temps
« il faut absolument que je sorte mon show
si je veux que ça marche mes affaires. »
C'est mon gérant, à un moment donné, qui a dit
« on fait le test, on loue le petit medley
et on essaye ça. »
Je suis dans mes culottes un peu. « Est-ce que tu sortais mon show? »
On a commencé des salles
de 100 personnes au petit medley.
On faisait un show, mettons, une fois
aux 4-5 mois pour remplir
100 personnes.
Ça a grossi, grossi.
C'est plus des médiums salles, je dirais.
Des salles de 400, 500, 600
que je fais.
C'est un marathon.
Je vais prendre mon temps. Je ne prends pas un sprint.
Si ça arrive, ça arrive.
C'est arrivé.
Il est arrivé sur ma route.
Les premières parties de l'hésidion sont arrivées.
Des grandes crues, puis après ça,
ben voilà, ça roule.
Mais le showbiz, c'est un marathon.
Ceux qui font l'erreur de voir ça comme un sprint
se font très, très mal.
C'est-à-dire, à moins que tu veuilles juste faire un hit
puis t'en aller,
mais si tu veux travailler pendant 25 30 35 40 ans
dans le show business
il faut que tu le vois
comme un marathon
il faut que tu économises
ta monture
il faut que tu prennes
des bonnes décisions
moi j'ai toujours opté
pour ça
je veux dire
si t'aimes ça dans la vie
organise ça
pour que ça dure
prends des décisions
pour ça
parce que des fois
t'as le truc bien payant
il va être payant
mais il va te faire tellement mal
que tu ne travailleras plus après
tu prends une bonne décision
tu l'évites
je fais mon premier
Albert Rousseau
en juin.
Ça va être ma plus grosse salle.
C'est tellement le bain.
Tu l'as fait en première partie.
C'est une belle salle en salle.
C'est la salle la plus le fun.
Une des plus le fun.
La loge est parfaite.
La table de poules.
Tous les bâtons sont scrap.
La table.
La table de poules.
Les poches sont toutes trop.
Tout est scrap.
C'est le fun.
Je ne sais pas si c'est à cause de ça
qu'ils font ça, mais c'est la table de poules.
Ils l'ont mise parce que les gars de Brou la voulaient.
Lui qui avait fait Brou.
C'est lui qui en a fait le plus.
Ils ont fait de maquiller son site 40 soirs. On va leur genre une gang de soirs. Ils ont fait de ma créer son titre
40 soirs, on va leur donner une table de poules.
Puis, je pense
qu'il ne change pas vu que c'est la table
de poules de Brou.
C'est clair, tout le monde serait en tabarnak
s'il s'en débarrassait.
Tu sais que Brou avait le record de la salle,
je pense que c'est cette année, Lise.
Lise, maintenant, c'est elle qui a le record
de plus de représentation que ce qu'il aurait pensé. C'est cette année Lise à l'Observatoire Lise maintenant c'est elle qui a le record de plus de représentation
qu'est-ce qu'il aurait pensé
que quelqu'un
c'est combien
je ne sais pas
je l'ai su
parce que je suis allé
elle l'a fait 4 fois
je suis allé à l'événement
on a fait un party
on était là
t'étais là aussi
t'étais là pour une partie
puis on a fait un petit
get together
je ne me rappelle pas du chiffre
mais je suis allé
parce que j'ai fait ça aussi
avec Lise
la direction
tu sais que je fais la même affaire,
Lise, Sam et Alex,
c'est mes trois poulains.
Et,
c'est phénoménal,
tu sais,
Lise.
Lise,
elle y va tout le temps
trois soirs,
puis elle y va comme
vraiment souvent
chaque tournée.
Au trois,
quatre mois là.
Oui.
Non,
Lise,
c'est fou comment ça vend.
Oui.
Pas possible.
Un public très,
très, très fidèle.
Un public qui est ravi aussi.
Tu sais, je veux dire,
quand tu travailles pour aider Lise Dion
à monter son show,
tu fermes ta gueule, tu sais.
Je veux dire...
Non, mais c'est parce que Lise,
c'est Lise.
Fait que tu lui proposes des affaires,
puis elle te dit oui, mais non.
Fait que t'as compris que c'est ça.
Puis à un moment donné,
tu dis quelque chose,
elle fait « Ah! »
Ça, elle aime ça, tu gars.
« Ah, Lise, yes! me soit tu gars on focus là-dessus
mais tu sais
quand t'es dans la salle
de l'Izmous
ça m'a toujours fasciné
les idées
on a presque
chacun de ses shows
quand ça part
le premier 15-20 minutes
tu te liquifies
après ça
va te donner un peu d'air
mais ça te fait mal
mais son public
qui a su
puis qu'il l'aime
puis moi je ris autant
de toute façon
mais d'entendre
les gens rire
mais tu sais rire de bon coeur c'est-tu qu'il l'aime. Moi, je ris autant de toute façon, mais d'entendre les gens rire, mais rire
de bon cœur, c'est-tu qu'ils l'aiment?
Quand tu aimes quelqu'un, puis que tu vas
le voir, puis qu'il te donne du bonheur,
puis qu'il te donne exactement la sauce à spagat
dont tu as rêvé depuis un an
que tu attends de manger, c'est ça.
À son monde, elle les connaît.
Elle te les brasse, elle te les jase, puis tu ris,
puis ça arrive, puis on a du fun.
C'est de notre grande beauté,
pour vrai,
cette communion-là.
Il n'y a pas tant d'artistes
que ça au monde,
au Québec,
mais même au monde.
Mike aussi,
tu as ton public qui tue,
qui t'aime,
qui veut te voir.
C'est des records insensés.
Je ne suis pas 1,4 million
de billets vendus,
ta varnasse.
C'est l'île,
c'est notre l'île,
elle nous appartient.
Ça n'a aucun sens.
Toi, tu m'appartiens.
Ça n'a aucun sens.
C'est fou.
En plus, ça a commencé
tout le temps.
Son premier show avait
fin trentaine.
Je pensais que ça allait commencer encore plus vite
que ça. Dans ma tête, quand je jasais, je pensais que
Dunkin Donuts, après ça, c'était parti.
Mais il a fallu qu'elle bûche.
Il y a eu un numéro qui me disait
qu'elle s'est plantée dans les galas.
Elle n'était pas chanceuse là-dessus.
Parce qu'elle était connue.
Je ne sais pas, c'est tellement gros. Dans le temps, tu faisais
un galas, tu étais connu.
Un hit, tu étais connu le lendemain.
Elle était connue, mais elle a été connue
pauvre pendant comme huit ans.
Ça, c'est plate en crise.
Quand tu te fais reconnaître
et tu t'attends avec ton cola
de nid parce que tu es trop pauvre
pour un RC Cola.
Un jour, tu rêves
d'un vrai Pepsi.
Elle a eu ça longtemps.
Oui. C'est dur sur ton orgueil. Les gens eu ça longtemps. Oui,
et c'est dur sur ton orgueil.
Les gens viennent te voir, tu travailles chez Rona
fin de semaine, ils te disent « Chris, t'as fait un hit à la TV
l'année passée, je t'ai vu. »
C'est pas facile.
Au début, juste pour rire, ça faisait mal
à plusieurs artistes parce qu'ils devenaient connus.
Anthony Cavanaugh m'a raconté un mal-affaire.
Il va faire un gala, fin hit.
Le lendemain matin matin tout le monde le veut
il y a un numéro
j'ai un number
il réussit à faire un 30 minutes
là-dedans il y a un 10 minutes
qui est so-so, il y a un autre 20
qui n'est pas pire
tu fournis pas la demande
les gens jugent sur ton oeil
je l'ai pas là, je peux pas faire 1h30
tu te bats contre ça
c'était tough ces années-làait que tu te bats contre ça.
C'était tough ces années-là parce que tu devenais connu instantanément.
C'est comme les chanteurs,
chanteuses de la voix, mettons,
ceux qui ont fait du bar
avant, ils s'en sortent
souvent mieux parce que c'est tough.
T'sais, être 100% nouveau,
nouvelle, pis t'apprends ton métier
pis t'es connu.
Ouais, c'est dur de te faire connaître à ce moment puis t'es connu. Oui, c'est dur.
De te faire connaître à ce moment-là,
dans ces conditions-là, c'est tough.
C'est là que tu vois, le fait que toi,
ça a été long avant d'avoir ton show,
c'est vraiment une qualité.
Je pense, artistiquement,
quand tu vas être vieux,
puis tu vas repenser à ta vie, ta carrière, tu vas faire « Ah, une chance,
je n'ai pas sorti mon show la deuxième année. » « Peut-être que je n'ai pas été assez pressé,
mais j'aimais mieux prendre mon temps et y aller quand c'est le temps. Quand la demande est là. »
Sortir un show trop vite, ce n'est jamais bon non plus. Tu te fais mal. Tu te fais super mal.
Sam, quand j'avais raconté Sam Bret, au début, on nous a joué ensemble aussi.
Tu sais, il était en crise parce que
à l'intérieur de lui, il se disait
« Ben là, un autre, il est plus connu
que moi. » Pourtant, quand on a fait l'école en même temps,
je lui ai dit « Hey, calme-toi, man.
Ça n'a rien à voir, là. C'est ton marathon
à toi. Tu n'as pas une course contre les autres.
C'est un travail qui est toi versus toi.
Ça se passe avec toi, le combo, là.
Puis si ton producteur, et juge que tu es pas
prêt à te lancer maintenant il ya pas tard je pense que raison parce que tu es pas prêt à
titre sortons chaud trop vite ce qui est pas bon sur faire avancer les critiques c'est pas mieux
qu'on liste t'as pas une deuxième chance de faire une bonne première impression moment mais des
fois tu peux le choix tu sais je dis moi mon premier gars l'ost en 2011 à juste pour et
après ça j'ai pas fait de gala avant 2018 à juste pour et puis c'est pas parce choix. Moi, mon premier gala, c'était en 2011 à Juste pour rire. Puis après ça, j'ai pas fait de gala avant
2018 à Juste pour rire.
C'est pas parce que je faisais des auditions.
J'étais le seul à avoir un standing ovation.
Puis ouais,
mais on a pas... C'était un bout long.
On a pas tripé tant.
Je me faisais barrer à chaque année.
Moi, tu fais une audition,
c'est sûr que je fais un gala.
Puis non, on te prend pas cette année.
Mais buddy, pense à eux autres, c'est dur.
Ils vont booker un humoriste qui saigne du bas sur scène.
Non, mais tu vas créer un hostie de malaise.
Avoue.
Tu ne veux pas engager un humoriste
qui vient de faire un gala dans Dominique Michel
avec des gouttes de sang.
Tu ne veux pas, non.
C'est non.
Mais circoncis au copongle
avec l'irritation dans l'urètre,
ça oui.
Ça, ça va.
Allons-y.
On l'est.
C'est-tu le mien, ça?
Oui.
Chuck, il te reste-tu?
Il reste-tu bien des questions?
Oui, il y a beaucoup
de bonnes questions.
OK, parfait.
Il en reste combien?
En fait, c'est beaucoup
de questions pour José.
En fait,
je vais en lancer une
comme ça.
Tu vas répondre vite.
Tu vas répondre vite?
OK, parfait.
Tu caresses l'idée
de faire un one-man show.
Peut-être,
peut-être,
tu y penses.
Oui, beaucoup.
Est-ce que tu voudrais
travailler avec Mario
de proche ou de loin?
Il fasse sa première partie.
Tu y fais sa première partie.
Quelque chose comme ça,
tu voudrais-tu travailler avec lui
pour un spectacle?
Tu vas-tu rire?
Je ne sais pas.
On dirait que ça...
Ça ne va pas être évident
à répondre.
Non, mais non.
Ça ne va pas l'insulter du tout.
Je veux dire,
ces deux projets...
Écoute, sincèrement,
autant que Mario et moi,
quand on tombe
dans la zone de personnages,
on est pas mal
en même place.
On s'entend
et on s'ostine sur des affaires
parce que Mario a sa vision de ce qui est vulgaire et j'ai la mienne. Puis, bizarre même place. On s'entend et on s'ostine sur des affaires parce que Mario
a sa vision de ce qui est vulgaire et j'ai la mienne
et bizarrement, on ne s'entend pas là-dessus.
Mais quand on tombe
dans spectacle, spectacle, on n'a pas la même
vision, pas du tout.
Ça ressemble à quoi?
Si j'avais eu à travailler sur son spectacle,
je ne serais pas d'accord
avec plusieurs affaires, mais
c'est personnel à chacun.
Celui qui tient le micro décide.
Donc, je me verrais mal
aller chercher l'expertise de Mario.
Il y en a en Estie, on s'entend.
Chris, on en a fait 20 mes sketchs.
Beaucoup d'expertise,
mais dans ce que je veux faire maintenant,
c'est pas à lui que je penserais.
Pas parce qu'il est pas bon,
pas parce que je l'aime pas,
parce que le ton qui est utilisé pour lui
en one-man show, c'est pas ce que moi, je veux
maintenant. J'ai autre chose en tête.
Lui, il est plus showman. Toi,
tu t'irais plus vers quoi?
C'est la question de ses côtes à couleur
en tant qu'humoriste.
C'est ça.
Qu'est-ce que tu dis?
Moi, sincèrement, si je pars en tournée, mon but ultime, en tant qu'humoriste. Quoi, ton style?
Moi, sincèrement, si je pars en tournée,
mon but ultime,
c'est de donner accès aux gens à joser dans sa cuisine.
OK.
C'est ma vision de ce show-là.
Parce que sinon, ça ne te donne rien.
Tu m'as entendu à la radio.
Tu me suis, tu me vois en show.
Je ne suis même pas à l'état de dire
que je veux conquérir un nouveau public. Moi, juste d'aller chercher un public qui a le goût de me suis, tu me vois en show. Je ne suis même pas à l'état de dire que je veux conquérir un nouveau public.
Moi, juste d'aller chercher un public qui a le goût
de me voir, je suis déjà heureux.
Je ne veux pas faire tant de choses comme ça non plus.
Déjà, ça me plaît. C'est moins compliqué.
Lui, il est à conquérir le public. Moi, je suis à satisfaire
des gens qui ont le goût de passer une soirée avec moi.
Je veux leur donner accès à un José
comme celui qui était au souper hier soir
et je me suis levé de bout, j'ai fait un show
à la gang, je voulais faire rire, c'est ce José-là.
Ce José-là, les gens ne l'ont pas vu.
Ils ont vu celui de sa fille bien la semaine,
celui des podcasts, des shows, tout ça,
mais ils n'ont pas vu celui-là.
Alors, c'est pour ça que, je ne veux pas Mario pour ça,
je veux donner accès à ce José-là.
C'est dur à expliquer, mais c'est José décontracté, vraiment.
Je veux dire, moi, au début d'une salle,
dans ma tête, à moi, ça part avec,
vous me connaissez d'où, là?
Les grandes gueules, OK, ça, ça va.
Ça fait une semaine,
il crée ça à faire le soir, le soir, là,
parce que ça va baser, là.
Tu sais, je veux avoir l'attitude
de faire ce que je veux.
Fait que, c'est dans ce sens-là, là.
Tu sais, je te dis, si tu me connais juste
parce que tu veux les gens de la route,
tu vas faire le saut en tabarnak.
On parlera pas d'exhaust ce soir.
Non, mais j'aime ça les chars, mais c'est une autre affaire.
Donc, c'est pour ça.
Excuse-moi, j'avais dit que j'irais pas.
Non, c'est bon.
En fait, tu parles d'un josé plus intime.
Un josé qui peut se permettre de jaser de tout ce qu'il a en tête.
Donc, des éditoriaux peut-être sur certains sujets?
Des comment? Des éditoriaux, en-être, sur certains sujets? Des comment?
Des éditoriaux, en fait.
Ta manière de penser sur certaines affaires.
Oui, oui, oui.
Qu'est-ce que tu te mets du monde à dos, là?
Non, oui, peut-être.
Tu veux remplacer?
Mais guide-moi en tête.
Non, vraiment pas.
Je serai jamais là.
C'est pas mon ton.
En ce moment, pour être tout à fait honnête...
Tu ferais-tu des gags sur les handicapés?
Non.
Je travaille...
À part sur toi, j'en ferais pas. tu des gars qui sont handicapés? Non. Je travaille.
À part sur toi,
j'en ferais pas.
Tu ferais-tu des jokes sur les handicapés?
Non?
Ah, mais d'abord,
c'est pas comme
dans ta cuisine.
Ah, si vous êtes calmes.
Ben oui.
Fait que c'est non. Fait que, prochaine question. Oui bien oui. C'est énorme.
Donc,
prochaine question.
Oui, oui.
En fait,
autre question pour Josée.
En fait,
qu'est-ce que t'as pensé
justement de la série animée
des Grandes Gueules
qui est sortie à TéléTounes
maintenant avec du recul?
Qu'est-ce que t'en as pensé?
Est-ce qu'il y a des affaires
que t'aurais voulu faire autrement
ou t'as vraiment aimé
l'expérience
puis ça s'arrête là?
J'ai adoré l'expérience.
Faut comprendre que
c'est étonnant
que ça soit plus à l'antenne
parce qu'on a su
dans la presse
et nous l'ont jamais dit,
ça avait été à l'époque
le plus gros succès
québécois de TéléToon.
Je l'ai appris
en lisant la presse
en disant
« Ah ouais,
t'as pas mal
avec mon Asty de show.
C'est le show
qui a eu le plus
de codes d'écoute
sur cette antenne-là
à vie,
puis je ne le savais pas.
J'ai trouvé ça cheap un peu, mais en tout cas.
Mais cela dit, ce qui est plate,
c'est que quand ça a été retiré des ondes après trois saisons,
c'était vraiment con parce que, un, on commençait à pogner un beat,
deux, avec Mario, on avait le temps de se travailler
parce que les premières années, on n'avait pas le temps du tout.
Quand tu nous as approchés avec ça,
nous, on a dit, j'ai zéro temps pour faire ça.
Tu n'as rien à faire. Tu vas venir en studio.
On va mettre des vrais bouts de radio.
Vous allez combler avec d'autres affaires.
On va vous coacher.
Ça va vous prendre 15 jours dans votre année de studio. »
« Ah! 15 jours.
OK. Ça marche. »
On n'a pas mis notre grain de sel dans cette création-là.
Pas du tout.
On a donné des idées.
C'était-tu vos writers qui écrivaient les liens?
Non, c'était une autre équipe qui s'était adaptée.
Il y a des gens là-dedans qui avaient déjà travaillé avec nous dans le passé.
Il y a eu beaucoup de writers qui ont passé là.
Il y avait des gens qui avaient le ton.
Ils prenaient déjà des sketchs que vous aviez déjà faits.
Au début, après ça, c'était complexe.
Ils se sont mis à reprendre des gags,
mais il fallait les rejouer.
Ils ne prenaient pas toutes les gags.
Ça allait évoluer en s'en allant.
Ils allaient beaucoup piocher dans des banques
de sketchs qui avaient été forts
et ils jouaient à l'entour de ça.
Ça, c'était la recette pour s'en aller vers la fin.
Mais quand ils sont arrivés là, on venait de finir la radio.
On s'était dit avec Mario,
notre show commence à marcher et ça commence à être le fun. En plus, c'était traduit en anglais. C'est le temps de sir la radio. Fait que là, on s'était dit avec Mario, ben Chris, notre show commence à marcher pis ça commence à être le fun.
En plus,
c'était traduit en anglais.
C'est dit,
c'est le temps de s'y mettre.
Là,
on va aller s'asseoir
avec les créateurs
pis on va aller mettre du temps
dans la création pour,
à ce temps qu'on,
t'sais,
c'est du relâche,
à ce temps qu'on a rodé
25-30 shows,
voyons ce qu'on peut faire de mieux.
Pis ça a été retiré,
c'est un changement de direction,
t'sais,
c'est souvent ça.
Y'a un changement de boss,
fait que,
ouais, mais c'est ton meilleur show. Regarde, c'est un changement de direction. C'est souvent ça. Il y a un changement de boss. Fait que... Oui, mais c'est ton son.
On met un show.
Oui, mais justement,
une autre question par rapport à José.
Je vais te revenir, Alex, avec d'autres questions.
Promis, promis.
C'est correct. Pas grave.
Il est chaud.
Est-ce que, José,
ça te fait moindrement quelque chose
d'entendre Mario à la radio sans toi?
Bien, je ne l'écoute pas.
Non, mais tu sais, vu qu'il est en ondes en même temps...
Parce que moi, personnellement, je ne suis pas capable.
Même temps, vous êtes en ondes en même temps.
Qui? Mario qui?
Non, non, non.
Mario Trottier.
On est ensemble aux mêmes heures.
J'ai vu des trucs passer.
Pour vrai, j'ai zéro malaise
avec ça.
Je suis vraiment bien avec notre passé.
Je considère qu'on a eu
un petit pas sur la palette dans la vie.
On a eu la chance d'arriver dans ce job-là.
Je voulais même pas faire ça
dans la radio. Je voulais faire des shows dans la vie. Je me suis la chance d'arriver dans ce job-là. Je voulais même pas... Je voulais même pas faire ça de la radio.
Moi, je voulais faire des shows dans la vie. Je me suis retrouvé à la radio
et le feu a pogné.
Tu veux pas faire de la politique?
J'étais en politique. C'est pas que je voulais en faire, mais j'ai passé
par là à jeune avant que la carrière commence.
Puis Mario est dans l'armée.
Dans l'armée. Nous autres, on se retrouve là.
Ça se met à marcher. On l'échappe.
On perd la carte. Tu as une couple d'affaires.
Tu es jeune. Tu es fou, tu fais des erreurs,
ça avance. Puis c'est devenu
tellement gros
qu'on l'a fait.
Mais on ne l'a pas choisi tant que ça.
Mon but ultime,
puis celle-là, j'ai été comblée dans la vie.
Mon but ultime, avec beaucoup d'humilité, je te le dis,
j'ai toujours rêvé d'être
capable d'amener
du bonheur aux gens,
de la liberté, de la légèreté, un sourire.
Que si je pouvais passer dans leur journée pendant 20 minutes, une demi-heure,
si je leur avais donné de la joie et du bonheur, je me disais,
« Je suis chanceux. »
C'est ça que j'aime le plus faire.
C'est ce qui me fait le plus triper.
Moi, je t'ai donné du bonheur.
Tu me dis, « C'était le fun. »
« J'ai ri. »
J'ai fait ça à radio.
Ça a été ailleurs, mais ça a été beaucoup à radio.
Fait que le succès était gros.
Donc, je ne suis pas amer.
On l'a fait, on l'a vécu.
On a eu des années complètement folles.
Un jour, j'espère qu'on pourra le raconter
parce qu'il y a beaucoup de choses en coulisses
qui ne se sont pas dites.
Comme quoi?
Ah ouais!
Le show a cher, là!
Non!
Et donc, on a eu cette chance-là.
On l'a vécu, on l'a savouré. Puis aujourd'hui, si Mario utilise des donc, on a eu cette chance-là, on l'a vécu,
on l'a savouré
et aujourd'hui,
si Mario utilise
des choses
qui viennent de cette époque-là
à énergie,
je suis content pour lui
et il s'amuse.
Il y a les mêmes auteurs
que dans le temps
et ils ont bien du fun
et je suis bien content pour lui.
T'as mieux?
Je le ferais pas moi.
Sincèrement,
je retournerais pas là.
Je retournerais pas
à faire un sketch
à tous les jours
et une autre affaire
et écouter des gens.
Ça a l'air d'être trop intense. Je veux dire, l'énergie que t'as besoin de mettre à tous les jours, puis une autre affaire, puis écouter des gens. Ça a l'air d'être trop intense, je veux dire,
l'énergie que t'as besoin de mettre à tous les jours,
toujours faire des sketchs tout le temps, c'est ridicule.
J'ai plus le goût de ça.
Je fais un show de radio de l'autre bord,
nos codes d'écoute sont super bonnes,
c'est une autre clientèle, c'est des gens qui viennent.
On rit pareil, là. On a du fun quand même,
on discute, on est bien, puis j'ai pas
à me saigner le cul ou le frein.
Mais c'est ça. T'as pas le me saigner le cul ou le frein. Mais c'est ça.
T'sais, mettons...
J'ai pas voulu te saigner le frein pour ça.
C'est la façon là de faire...
Tu vas encore me forcer.
C'est la façon là de faire de la radio,
si c'était la seule manière
d'avoir un public heureux,
là, je comprendrais te mettre toutes ces heures-là,
mais quand tu peux le faire autrement,
qui est un tiers
le travail ou un huitième le travail,
tu as les mêmes
résultats. Nous, sur
l'audience large, on est numéro
un, c'est-à-dire sur tout le monde, sauf que
la radio, ils sont forts sur compartimenté.
Les hommes, de ta l'heure à ta l'heure,
Mario, ils sont plus forts dans
les hommes, nous, plus dans les
femmes. Évidemment, c'est une station qui est rock, c'est une station qui s'adresse aux hommes. Moi, je m'adresse à les hommes, nous, plus dans les femmes.
Évidemment, c'est une station qui est rock.
C'est une station qui s'adresse aux hommes.
Moi, je m'adresse à une clientèle mix,
plus féminine.
Mario, c'est une clientèle plus gars.
Il y a des femmes aussi,
mais c'est vraiment la cible, c'est l'homme.
Mais overall, il y a des bons chiffres.
On a des bons chiffres.
On est super contents.
Sauf que, sais-tu ce que j'aime aussi?
C'est que j'aime ça qu'on puisse,
dans un micro, l'échapper. Ré d'Isabelle qui n'est pas prête,
l'écoeurer, puis rire comme des fous,
puis ahaha, puis que le micro d'après,
qu'on ait un micro hyper senti
sur quelque chose qui nous parle
en tant qu'être humain, en tant qu'adulte,
en tant que n'importe quoi, père, mère.
Puis que là, en fait, comme moi, ça, ça m'a pogné,
puis j'ai vu ça, puis moi aussi.
Puis là, les gens t'écrivent,
puis il y a une conversation avec les auditeurs, puis ça s'enchaîne. J'aime ça, ça m'a pogné. Puis j'ai vu ça, puis moi aussi. Puis là, les gens t'écrivent, puis il y a une conversation
avec les auditeurs, puis ça s'enchaîne.
J'aime ça de passer d'un à l'autre.
Tu sais, dans la vie, on n'est pas juste un à faire.
Je veux dire, j'ai sûr que j'aime ça être cave,
faire des jokes de pénis qui saignent.
J'adore ça.
Mais j'aime aussi avoir une conversation
puis se dire, « Ouais, t'as l'affaire. »
Puis j'aime ça aussi.
Tu sais quoi, je glisse vite,
mais hier, c'était une conversation qui était
capotante au restaurant, j'ai vraiment capoté.
J'ai remarqué, récemment,
que les gens qui t'haïssent,
ils t'haïssent pour les mêmes raisons que les gens qui t'aiment.
C'est phénoménal, c'ti!
Moi, mettons, OK,
techniquement, les gens qui m'aiment, en général,
pas vous, monsieur, mais les autres,
je vous déconne,
mais c'est-à-dire que,anné, je suis de bonne humeur,
je suis en train de rire, je fais le fou.
Mais les gens qui m'aiment, c'est pour les mêmes raisons.
Je suis tanné, je suis de bonne humeur.
Les madames qui m'écrivent un tweet à Barnac,
t'es trop de bonne humeur, assis dans ton sien-mer.
Je fais wow!
L'autre message d'avant, c'est les mêmes affairesaires mais c'est parce que c'est pour ça quand même
je trouve ça fascinant
ce lien là
je vais faire de quoi là-dessus
je pense
ça me fascine
l'autre fois
il y avait un gars
qui m'a insulté
sur les réseaux sociaux
j'ai commencé
à lui répondre merci
vu que je pensais
que c'était un couple
c'est les mêmes affaires
il te nomme
les mêmes trucs
tu sais c'est comme si
ça s'applique à tout
mettons le sucre à la crème
t'aimes le sucre à la crème.
T'aimes ça parce que
c'est sucré en estie
et la texture.
Peut-être que tu t'attrapais
le bon vieux temps
pour ta mère.
L'autre qui n'aime pas
le sucre à la crème,
tu mets ton sucre à la crème.
C'est ce texture,
c'est granuleux.
Si ma mère faisait ça,
j'allais l'utiliser.
Surtout pour un humoriste
parce que des fois,
un compliment va être
un astic-tépé.
T'es cave.
Astic-tépé.
Mais le astic-tépé n'est pas. Astic-tépé. Oui. Mais le astic-tépé
n'est pas tout le temps positif.
Non.
Ça dépend dans le ton.
Mais quand c'est écrit,
ce n'est pas clair.
Excuse-nous.
Non, c'est correct.
C'est excellent.
C'est très bien décrit.
En fait,
la prochaine question,
c'est pour Alex.
Bon, il t'attend encore, Alex.
Oui.
Il est rouillé.
Il ne se rappelle plus
faire des phrases.
Alex, je m'en fiche.
Il est comme un goaler au soccer que ça a été dans l'autre zone toute la game. Puis là, il se rappelle plus faire des phrases. Il est comme un goaler au soccer
que ça a été dans l'autre zone toute la game.
Pis là, il est comme un tabarnak.
C'est comme Ken Dryden qui était le même, il attendait.
Comme quand on dit, le ballon s'en vient, fuck!
J'en mets mes souliers.
On t'en est pas, ça.
Ouais, Alex, en fait,
t'as beaucoup, beaucoup d'expérience de sainte.
C'est ça, comme je disais, ça faisait 17 ans que je te connais. Là, c'est quoi les choses que t'as beaucoup beaucoup d'expérience de ça. C'est ça comme je disais, ça faisait comme 17 ans que je te connais.
Là, c'est quoi les choses que t'as appris en faisant ton one-man show
que t'as zéro vu venir, que tu disais « Colin, j'en ai eu l'expérience,
j'ai travaillé, j'ai fait les premières parties pour tout le monde,
mais un truc en tant que, là c'est mon show,
qu'est-ce que t'as appris tu n'avais pas vu venir auparavant?
C'est une bonne question,
mais en même temps, qu'est-ce que j'ai appris?
Deux mois rien.
J'ai l'impression que
quand la transition...
Si tu n'avais pas eu les premières parties,
là, il y aurait eu...
Tu sais, de rentrer dans une salle
de 400-500 places,
les loges sont meilleures que
les loges de 100 places.
Mais là, si tu as
suivi Lise,
c'est les mêmes loges.
C'est déjà arrivé, par exemple, que dans mes premiers
rodages, il y a un gars qui a voulu me monter sur le stage
pour...
Oui, parce qu'il y a quelqu'un qui parlait
dans le fond, donc je l'ai comme
insulté.
Ben non, mais d'une façon drôle.
Je ne me rappelle plus ce que j'ai dit, mais il ne l'a comme pas pris.
Puis ça a l'air qu'il a commencé à venir sur le stage.
Puis tu sais, Sébastien Haché,
tu sais comment il est barraqué.
Ouais, ouais.
Il a arrêté en cours de chemin
parce qu'il voulait comme régler ses comptes
sur le stage.
Qu'est-ce qui se passe dans la tête du monde?
Je vais aller me battre
avec le gars après le show?
Non, là.
Moi, il colle ici une volée devant tout le monde.
Là, eux autres vont m'aimer.
Ils vont trouver que j'ai raison.
Mais j'ai réalisé...
Tu le sais aussi tant que moi,
je pense que les éclats les plus fatigants,
on dirait que c'est comme tantôt,
qu'est-ce que tu as dit, c'est ceux qui t'aiment le plus.
Ah oui, bien oui.
Parce que tu ne peux rien répondre, parce que tu as de l'âne, un trou de cul.
Oui. Quelqu'un qui te dérange.
Tu peux dire poliment.
Avec le temps, tu peux dire à quelqu'un, tu dis,
là, vous m'aimez trop, madame ou monsieur,
là, il faut se calmer le pompon un peu, tu sais, tu commences avec ça.
Ça ne finit pas, des fois, c'est quelqu'un qui chauffe, tu es obligé de... Parce que ça nuit aux autres, lesmer le pompon un peu, tu sais tu commences avec ça, ça finit pas des fois si quelqu'un te chauffe, t'es obligé de... parce que ça nuit aux
autres, les gens réalisent pas, tu sais. Ça nuit au spectacle, tu me casses mon beat
tout le temps Chris, pis un spectacle c'est de la musique, c'est une partition de musique,
c'est un orchestre, c'est un band, le band est parti, moi ça joue, ping, bang, ping,
bang, fait que là, c'est une coupe. Faut que tu te dises au gars, c'est pas toutes
les tonnes que ça prend du banjo. Reste dans le coin.
C'est un peu, tu sais.
Mais sais-tu quoi?
Ce n'est pas vrai que tu as appris des choses.
Qu'est-ce que tu as appris?
Premièrement, tu as appris à te faire confiance pendant une heure et demie.
Oui, OK. Je n'ai pas réfléchi longtemps.
Mais non, mais tu es un esticave.
Tu as appris à te faire confiance.
Tu as appris à jouer tes gags à 100 %.
Tu as appris à les vivre.
Tu as appris à les sentir.
Tu as appris à accepter, Chris,
que tu faisais partie de la gang.
T'as des humoristes qui gagnent leur vie
avec ça pis qui ont un one-man show.
J'ai pas besoin de parler de mes bons...
Parce que t'es inestimé.
Tu vas être dans ton char, en pensant à tout ça.
Tu vas dire, je suis un conner, je suis un conner.
T'as raison.
T'en as appris, en esti,
les affaires les 4 dernières années. Chris, j'en as appris en esti des affaires
J'en ai appris
Il est dans son chambre, il s'en veut
Il va m'appeler demain
T'as gueule
Par rapport à ça justement
La construction des numéros
Les placer dans un certain ordre
J'ai fait de la route
avec pas mal de humoristes
qui ont des one man show
qui
continuellement
questionnent
ok ce numéro là va
ok je l'ai mis ça avant
je l'avance ça après
ça justement
c'est ça
est-ce que c'est
ça il y a eu du questionnement
là-dessus
ben je devrais-tu faire ça
mettre ce numéro là avant
tu switch
tu sais tu penses
on dirait qu'à partir
de ton premier show
à celui d'aujourd'hui
il a pas tant évolué quand le monde me dit je l'ai vu admettons au début de tournée c'est-tu ton premier show à celui d'aujourd'hui il n'a pas tant évolué
quand le monde me dit
je l'ai vu
au début de tournée
c'est-tu le même show
dans ta tête
t'es comme
ben oui
pratiquement
mais après ça
il vient de te voir
c'est crissement pas
le même show
que j'ai vu
il y a des numéros
que t'es tanné de jouer
il y a la pandémie
je suis tanné de jouer ça
tu le remplaces
par un nouveau number
des fois t'es comme
je le garde dessus
pour le prochain
mais c'est là
que je veux le dire.
Puis c'est nono, parce que
mettons que tu as bougé un numéro de place,
la personne a vu ton show, genre, il y a un an passé,
elle revient, parce qu'il n'est plus à la même place,
il n'y a plus le même son, il n'y a plus le même goût.
Tu as l'impression que c'est un nouveau number.
Tu reconnais une couple d'affaires,
mais il y a un autre beat. Tu sais comment
bouger un numéro dans un show,
parce que le crescendo est parfait.
Ça change.
Les gens retiennent l'émotion qu'ils ont vécue
puis quelques gags,
mais c'est surtout l'émotion que tu retiens.
En partant d'un show, tu retiens une couple de gags.
Tu dis, c'est un numéro-là, tu es malade mental,
mais ce que tu retiens le plus,
c'est le moment que tu as passé, le moment humain.
Tu dis, je l'ai aimé.
Ça, c'était le fun.
Mais tu retiens plus l'émotion.
C'est pour ça que ça compte.
Tout ce travail-là qui est fait,
il compte énormément.
Je sais pas combien de fois on l'a regardé au complet.
On le filmait, on le regardait.
Tu as des détails, des fois,
j'ai pas de joke de batte qui saigne,
mais j'ai des...
Non, mais à un moment donné, j'ai eu un commentaire de ma belle-mère
qui a dit
« J'aimais mieux ce que tu faisais avant.
Je trouve que t'as trop de jokes de battre. »
Tu te fais un crime.
J'ai-tu trop de jokes de pénis?
On la voyait chier, la conne.
Non, mais ça fait un moment.
C'est « Conne ta mère! »
Finalement
T'avais-tu trop de jokes là-bas
Mais non
Mais finalement
Non mais ils étaient trop proches
Ok
On a coupé pareil
Quelques-uns
On a coupé
Je m'entends pas
Que le monde des fois
Il trouve ça trop
Tu veux pas ça
Ouais
Trop crunch
Ben tu sais
Il est crunchy pareil
Dans mon show
Mais tu veux que
Il soit bien dosé
Finalement
Fait que tu sais
Finalement
Des fois c'est juste
Un petit gag par-ci Un petit gag par-là Mais qui fait Ok ça change vraimenté finalement des fois c'est juste un petit gag par-ci
un petit gag par-là mais qui fait ok ça change
vraiment tout
c'est le flow en fait
t'arranger pour avoir le flow le plus fun possible
le plus drôle possible
c'est chef d'orchestre
la vérité c'est que
c'est vulgaire mais je vais le dire
t'as 3 jokes de bat dans tout ton show
t'es un arrière de l'autre
la personne peut partir en se disant il y tu as trois jokes de batte dans tout ton show, tu les mets un derrière de l'autre, la personne peut partir
en se disant, il y a bien des jokes de graines.
Mais il y a eu 300 gags,
375 gags,
il y a juste trois gags de graines, mais comme il y en a un derrière
les autres, il y en a beaucoup.
Tandis que s'ils sont bien placés, parce que
on se dira ce qu'on voudrait, des fois, ça a été important,
le joke de pénis rendu là
dans l'histoire, ce qui est arrivé, je ne vais rien dévoiler,
mais tu dis, j'en ai besoin.
Puis ça crie dans la salle.
Non, mais ça crie.
Le moment où ça se présente, tout le monde hurle, c'est unanime.
Tu n'as pas de privé de ça.
En plus, ça fait partie de l'histoire.
Il faut juste doser et les placer.
Mais c'est à ça que ça sert d'avoir un œil extérieur, qu'il y a confiance dans nous autres.
C'est une job de confiance entre nous.
Moi, avant, il y avait un affaire que j'ess t'a confiance dans nous autres. C'est une job de confiance entre nous. Je dis, là, t'as l'affaire d'en faire.
Moi, avant, il y avait un affaire que j'essayais tout le temps de faire.
Mettons, tous mes numéros, bien trash,
bien épais, j'avais tout le temps un numéro un peu engagé.
Un peu humain entre les deux.
Comme ça, c'est pas juste
des hosties de jokes de
sperme. T'as
sperme critique sociale, sperme critique
sociale,
anecdote familiale.
Dis-le-moi que ça a l'air
trop de cul, je suis d'accord.
Mais c'est vrai, t'as raison. C'est-à-dire que
tu donnes de l'air au public un peu aussi.
Le public a besoin de respirer en s'en allant aussi.
C'est tout qu'un affaire importante, je trouve.
C'est le fun de la construction d'un show.
Tu me lançais des flammes tantôt,
mais tout était super bon pour me pousser dans une idée que j'ai juste le flash de la construction d'un show. Tu me lançais des flammes tantôt, mais toi, tu étais super bon pour me pousser
dans une idée que...
J'ai juste le flash de « Ouvre la porte »,
un segment qu'on a, que tu me l'as fait ouvrir
je ne sais pas combien de fois, la porte, pour que ça devienne...
Je suis tellement fier de ce truc-là.
Des fois, c'est de pousser
aussi des trucs encore plus loin, jusqu'à où
moi, je vais être capable de le jouer, parce que des fois
que j'arrivais et que je disais « Ouais, non, ça, c'est pas moi. »
Ben oui.
Toi, tu le faisais, je t'ai plié en deux, moi je le fais pis je fais ouais peut-être pas parce que quand on travaille ensemble tu sais des fois moi en plus je suis très visuel
je me lève debout tu m'attends à faire quelque chose ça m'inspire
je me lève debout pis j'y joue j'y fais
tu sais tu pourrais aller dans quelque chose genre mais évidemment
là je le joue en Josée là
je joue-le en Alex parce qu'Alex il joue pas comme Josée, mais pas pantoute.
Mais t'as vu mon idée, qu'est-ce que tu fais avec?
Je t'ai donné une fois-ci, puis il est revenu des fois avec des trouvailles exceptionnelles,
je fais comme « wow, c'est marrant ce que t'as fait, j'adore ça ».
Puis d'autres fois, ça passait pas, ça se rendait pas, il était pas capable de trouver sa vision, sa version à lui de ça.
Mais travailler avec un bon talent comme ça, c'est le fun en six monarques de voir les résultats.
Puis Daymond, t'as amené ça là, c'est le fun en Simonac de voir les résultats. Puis, Zayman, t'as amené ça là.
C'est hot, là. Il est très fort.
T'es beau.
T'es beau.
Si tu saignais pas autant, je te ferais une pipe.
Ah, ouais.
Hé, on va aller avec
une dernière question.
Même, on aurait dû closer là-dessus.
Mais on va faire une dernière question.
Hé, c'est tellement weird.
En vacances, je vais en vacances.
Moi, je me séparais.
Je vais en vacances avec un dude.
Je connais le gars depuis que j'ai 7 ans.
Puis, je mets des photos.
Parce qu'il faisait des châteaux de sorbin.
Je mets des photos avec lui.
Et là, il y a un hostie trop long
qui se met à écrire.
C'est beau, Chosé.
T'es sorti du garde-robe.
T'es avec...
Avec quoi tu parles?
Ça a l'air que j'étais en couple avec mon chum Pat. sorti du garde-robe. Quoi tu parles?
Ça allait, j'étais en couple avec mon chum Pat qui installe les piscines.
C'est juste ça, parenthèse.
Ça m'a fasciné.
Tu peux pas dire...
T'es en voyage avec ton doux,
t'es en couple avec.
C'est sûr que tu prends une photo comme ça.
Aussi, le château de Sable,
c'est comme dans ghost quand il fait mais il y en a tu beaucoup
qui ont écrit ça oui mais mon assistante a dit que josé peut-être en vacances moi je. Elle dit, je suis allé faire le ménage, j'avais pas de bon sens. C'est moi qui les ai. Pas toi, là, tu sais, genre,
ça.
Tu te dis, ah ouais, j'annonce ça.
C'était-tu des messages homophobes ou c'était bravo?
Il y avait des bravos, il y avait des homophobes
un peu aussi, donc toi, tu dois ça dégénérer.
Parce que moi et Pat, c'est sûr qu'il y a une belle job,
j'aimerais ça sortir avec, mais...
Qu'est-ce qu'il y a, c'est à l'épicine, malade.
Tu veux connaître
un gars de même
l'été dans les canicules
oui
bon
dernière question
oui dernière question
en fait il y a
trois personnes
qui ont posé la même question
fait qu'il faut que je la pose
ça a-tu rapport
avec quelqu'un
qui est dans le garde-robe
non
non malheureusement
il y a pas de saignage
il y a pas de saignage
en fait
non c'est trois personnes on salue Marc-André Éric et Émilie qui demandent la même question il n'y a pas de saignage il n'y a pas de saignage en fait non
c'est trois personnes
on salue Marc-André
Éric et Émilie
qui demandent la même question
Josée
est-ce qu'il y a des personnages
qui ont été refusés
par les diffuseurs
dans le temps des Grandes Gueules
jamais
jamais
jamais arrivé
jamais jamais
parce qu'il y a des personnages
qui étaient rock and roll
je sais
mais on avait carte blanche
au début
début début
mettons dans les premières semaines,
on faisait des affaires.
Moi, je suis arrivé
avec Clairvoyant.
Il a dit,
« Bon, tu fais mon fan,
mais je me fais
t'enlever l'utérus,
ça goûte bon. »
C'était n'importe quoi.
« Je suis en train
de faire ça
pour 60 livres,
mais je me fais
t'enlever une jambe. »
Elle était un peu,
elle était folle.
Il y avait des boss
qui venaient nous voir,
mais nous autres avec Mario,
c'est que tu n'as pas de job, tu ne veux pas faire ça. Le boss qui vient nous voir, tu sais, elle était folle. Fait que là, il y avait des boss qui venaient nous voir. Mais nous autres, avec Mario, c'est que,
tu sais,
tu n'as pas de job,
tu ne veux pas faire ça.
Fait que le boss
qui vient nous voir,
tu lui dis,
moi,
j'ai déjà dit à mon boss,
ne me jugez pas,
mais c'est parce que
c'est moi qui ai le micro.
C'est moi qui décide.
Tu n'es pas content
de coller sur moi dehors.
Il est venu me donner
un commentaire
sur un gars
que j'avais fait la veille.
Fait que j'ai dit,
je m'en vais-tu là?
Qu'est-ce que tu veux dire?
Bien,
toi,
je suis allé te voir et te dire comment Brenda Station?
Non?
Tu vas me coller sur comment je fais ce qu'est-ce.
Parce qu'à ce que je pense,
je t'ai vraiment entendu faire un gag ici.
J'étais en tabarnak.
Vraiment, je ne le prenais pas.
Il a-tu pleuré dans le studio?
Il a attendu d'être dans son bureau.
C'est clair qu'il a pleuré.
Non, non.
Ce gars, ce boss-là,
il est arrivé à la maison.
Ça commence aujourd'hui.
Je ne veux pas en parler.
Ah non, mais il m'avait insulté.
Le ton qu'il avait,
il m'avait insulté.
J'ai dit que Christ,
t'es jeune, t'as 23 ans.
C'est mon tabarnak,
on va se battre.
Et puis,
c'est devenu
mon meilleur boss à vie.
Il est devenu président
à un moment donné
de la chaîne au complet.
Il a toujours agi
comme un père pour moi.
Je veux dire,
vraiment,
c'est bizarre
parce que ça a commencé
tough avec lui,
mais il m'a accordé raison.
C'est-à-dire,
Chris,
si ça ne marche pas,
tu n'as pas de résultat,
tu as des plaintes,
Chris,
moi,
mais pour l'instant,
ne viens pas me voir
à trois jours
avec ton astide débrief.
Moi,
je ne te parle pas
de ton branding. Je me disais, c'était un no-ide débrief. Moi, je ne te parle pas de ton branding.
Je me disais,
c'était un no-brainer
pour moi.
Non, on n'a jamais eu ça.
On avait carte blanche
depuis le début.
En cours de route,
on a fait des erreurs connes.
Mario ne l'avouera jamais,
mais une des erreurs
les plus folles
qu'on a faites,
on pogne le contrat
avec l'Auto-Québec.
C'est-tu de ta tête?
On a un contrat
avec l'Auto-Québec. On a un contrat, l'Auto-Québec.
On devient des
porte-parole de Québec 49.
Tu peux juste faire ça pendant
20 ans et tu ne travailles plus.
Calisse.
Mario, il décide de vivre
corbeille qui rit de ça.
Là, il me lit son sketch en meeting.
Je fais « Callis, dude! » « Tabarnak! »
Je vais vous le dire en plus.
Je disais, l'affaire, c'est folle.
C'est un nazi de contour.
On était bien avec un chandail bleu et rouge,
avec des faces de cave.
On a fait ça en mépias avec ça.
Tu fermes ta callis de y'a, là.
Moi, je capotais,
je pensais pas qu'ils m'aimaient ça.
Ils se disaient, bon, ouais, ouais,
il va faire Yves Cabey, ma petite maman, mes dentées,
ben oui, ben oui.
Il fait toutes les crises
de jokes à faire
pour chier sur le produit.
Ben, madame, dans la cour,
ben oui, ben oui, la route,
qu'est-ce qu'on va faire avec ça? »
Puis on rit, c'est sûr qu'on rit.
L'Auto-Québec, mon gérant appelle l'Auto-Québec,
« Ça va-tu? » « Oui, oui, y'a pas de problème.
Peux-tu dire que le contrat a pas été renouvelé? »
« C'est avec lui que je voulais travailler
au début, une chance, j'ai pris tout. »
Pas de jugement.
T'sais, je veux jugement on avait 60 personnages
voir si on avait besoin
de faire Yves Corbeil
il était enterré
ça faisait 8 ans
personne n'avait entendu parler
lui il l'a revu à quelque part dans les talk shows
tu me l'adores
j'y en ai voulu en esti
c'était écœurant
on travaillait pas fort
on faisait un spot
on avait du fun
à cause de ça Mario
je l'aime encore plus
merci les gars
merci beaucoup
si on veut aller te voir merci beaucoup. Si on veut aller te voir,
merci, Josée. Si on veut aller te voir,
achète des billets.
alex-rois.com
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Alex-rois.com
Yes, et Josée, tout est à radio.
Comme toujours.
You point, on cherche hommes élégants.
OK.
Rythme FM, il est 4h quelque part,
avec Sébastien, Benoît et Isabelle Resco.
On a un fun fou, vraiment.
Du lundi au jeudi.
Lundi au jeudi, c'est un job de rêve.
Excellent.
Tu as juste des longs week-ends.
Excellent.
Puis bonne chance dans J'espère,
tu vas décider de faire une tournée.
Oui.
Puis merci beaucoup.ée. Merci beaucoup.
Merci à vous autres. Gros merci à Chuck.
On se revoit la semaine prochaine.
Merci tout le monde. Bye.