Mike Ward Sous Écoute - #416 - Richardson Zéphir et Bruno Ly
Episode Date: March 27, 2023Cet épisode est une présentation de Polysleep ( https://polysleep.ca/?utm_source=podcast&utm_medium=paid&utm_campaign=(mike-ward-july) ) et de Nord VPN ( https://nordvpn.com/mikewar...d )Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Richardson Zéphir et Bruno Ly pour parler d'audition et de casting!--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, merci beaucoup d'être là, encore une fois, cette semaine.
Et j'aimerais remercier mes commanditaires, mes commanditaires.
Cette semaine, l'épisode est présenté par Paulie Sleep.
Moi, j'ai la chance d'avoir un matelas et un oreiller, Paulie Sleep.
Puis honnêtement, c'est vraiment, vraiment, vraiment confortable.
Tu sais, on pourrait avoir des préjugés, ces matelas en boîte, mais non.
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Toi, profite du podcast.
Merci tout le monde.
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous écoute.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Ward, sous écoute. J'aimeraisuer Quelqu'un qui est à la maison
Qui nous regarde en ce moment
Yann Thériault
Yann qui est chez eux
Je sais pas s'il écoute
Il écoute sûrement pas
Je lui ai envoyé le lien
Pour qu'il puisse le regarder
Il me surveille de où il est présentement
En attendant
Yann
On s'est parlé
cette semaine, puis il a dit
« Regarde,
pour en fin de semaine, je vis
quelque chose dans ma vie,
mais sous-écoute, ça va me faire
du bien, ça va me changer les idées. »
Puis j'ai fait « Moi, je veux pas un hostie de downer.
Tu restes chez vous dans ta marde, hostieann, je ne sais pas pourquoi il n'est pas là
Mais Yann, j'espère que ça va bien
J'espère que ça va bien
Vu que je fais le mois sans alcool
Il n'y a pas d'alcool là-dedans
C'est ça.
J'ai un truc pour faire le mois sans alcool.
C'est quoi ton truc, Mike?
Veux-tu élaborer?
C'est...
Tu achètes des petits chocolats.
Ah!
Non, c'est ça.
J'ai pris un edible ennemi
avant le podcast, juste pour être buzzé un peu.
Parce que c'est absurde.
Je me disais, OK, c'est impossible.
La raison pourquoi je voulais faire le mois sans alcool,
puis les autres jours du mois que je n'aurais pas de podcast, je suis à jeun pour vrai.
Mais aujourd'hui, je me disais, c'est le fun, boire un sous-écoute.
Puis je me disais, ça ne sera pas pareil si je ne bois pas.
Fait que là, j'ai fait, Asti, un Edibles.
Je vais avoir le même genre de buzz que tout le monde,
mais un peu différent.
Ça va peut-être nuire, ça va peut-être améliorer,
on ne le sait pas.
Mais moi, je vais avoir du fun. Puis, je suis vraiment content, vraiment content de l'avoir
fait. C'est juste que moi, je ne suis pas habitué des « edibles », je n'en fais
pas souvent. Puis quand j'en fais, je suis tout seul chez nous. Fait que je ne suis
pas habitué d'avoir du monde autour de moi. Le premier podcast, les invités ne le savaient pas.
Puis,
j'ai été correct tout le long,
mais il y a un moment donné,
c'était José Godet et Alex Horway,
puis les deux parlaient, puis là, je regardais.
Puis, un moment donné,
je suis devenu gelé, puis là, j'étais comme... Je fixais leur tête.
J'étais comme...
Elle est bien cool, sa fucking tête-là.
Est-ce que tu es malade?
Je regardais la tête à Alex, j'étais comme,
elle est malade, sa tête-là.
Tavernaque, regarde ça, sa tête-là.
J'avoue que si tu
te mets pas à flatter à un moment donné le mur, je vais être déçu
un peu. Non, mais je pense,
mais pour vrai, j'en ai pas pris tant que ça,
pis ils sont pas forts. C'est des micro...
C'est pas des micro-doses,
mais c'est pas fort.
C'est pas fort. OK, parfait.
C'est ça.
C'est ce que Longueuil peut t'offrir, en fait,
comme edibles. Ou c'est légal, je sais pas.
C'est légal.
C'est légal.
Oui.
Je sais pas, je connais rien.
Tu m'en rapports, Chris!
Ah, c'est une police, faut que tu me le dises.
Ça, je le sais, ce règlement-là.
Non, des edibles que tu fais...
Mettons que tu commanderais des edibles du BC,
que tu fais livrer ici, ça, c'est illégal.
Alors, moi, ce que je fais,
je prends de l'huile de la SQCD...
SQCD? SQDC. SQDC SQDC, que ça c'est légal. Et là, je fais
une, je ne sais même pas comment, qui font des edibles, mais c'est ça que je fais.
Je ne m'en rappelle pas vu que je suis saoul quand je fais mes edibles. Je me saoule, en
blackout, je google « How do you make edibles? » Et là, je mets du hash, du chocolat vegan,
et deux semaines plus tard,
j'ai mes edibles.
OK, c'est cool.
Non, mais pour vrai,
j'ai appris que c'était illégal,
les edibles, ici,
mais les ingrédients ne sont pas illégals.
Ça fait que c'est juste illégal
de n'acheter déjà fait,
mais si tu l'as fait toi-même, c'est légal.
Oui, c'est ça. Un ami t'a fait. Moi, c'est un ami quial de n'acheter déjà faite. Mais si t'es faite toi-même, c'est légal. Oui, c'est ça.
Un ami, t'es faite. Moi, c'est un ami qui m'est fait.
D'accord.
Mais j'aime comment...
Un ami d'une autre province
que j'ai jamais rencontré, mais Chris,
j'en connais du monde.
On est même.
Non.
Non, je te verrais faire des recettes
comme tu viens d'expliquer
comment apprêter son edible,
des petits tutoriels sur YouTube.
Je te verrais.
C'est très bon.
La première fois que j'ai mangé des edibles,
je ne savais même pas que je mangeais des edibles.
J'étais avec Pierre Ouimet et Simon Gravel.
À l'époque, j'avais mon chat à TéléTour.
Simon me parlait tout le temps de sa voisine
qui faisait du popcorn aux potes.
Puis là, j'étais comme, je veux goûter à ça, je veux goûter à ça.
Puis un soir, on est sortis, on a bu.
Puis après, on est allés chez eux.
Puis il a servi un gros bol de popcorn.
On n'avait pas parlé de la soirée.
Et là, moi, je mangeais le popcorn aux potes. Puis j'en mange, moi, je mangeais le popcorn aux potes. J'en mangeais.
C'était le popcorn aux potes. J'en mangeais,
j'en mangeais, j'en mangeais. Puis là, j'ai fait
« Hey, tu peux-tu sortir
le popcorn aux potes? » Puis il a fait
« Bien, tu viens de le manger. »
Puis j'avais
mangé le tout, tu sais.
Puis là,
j'étais comme tabarnak.
Tabarnak. Puis moi, en plus, j'avais comme tabarnak Tabarnak
Pis moi, en plus, j'avais un show le lendemain
Je pense que je m'en allais à Los Angeles
En tout cas, je m'en allais d'un autre pays
Pis là, je paniquais
J'étais gelé
J'ai eu comme un blackout qui a duré comme une couple d'heures
Et là, je me rappelle juste
J'avais appelé ma blonde pis j'avais dit
« Hey, prépare-moi une valise.
Je passe en taxi. »
Puis là, je suis juste passé en taxi.
Elle ne savait pas où j'allais.
Elle m'a donné une valise.
Je suis allé dans un autre pays.
J'ai dégelé avant d'arriver aux douanes.
C'était...
Oh non, même, Chris, c'est vrai,
les douanes sont au Canada.
Chris, OK.
J'ai passé les douanes au Canada.
Je les raid.
Mais c'était le fun.
C'est ça.
Non, fait que, ouais, morale de l'histoire,
c'est février sans alcool.
Fait que, faites attention.
OK, bon.
Hé, on va starter ça, ce podcast-là. Qu'est-ce que tu penses de ça? Je suis bien d'accord. Je suis bien d'accord, mon petit Ricardo des Edibles. OK. Bon. Hé, on va starter ça, ce podcast-là.
Qu'est-ce que tu penses
de ça?
Je suis bien d'accord.
Je suis bien d'accord
mon petit Ricardo
des Edibles.
Yes.
Hé, puis le pire,
je me disais,
OK, j'en parlerais pas.
J'en parlerais pas.
Tu sais,
puis là, finalement,
c'est juste de ça
que je vais parler.
Ben oui.
C'est sûr.
Tout le long.
Mes invités,
cette semaine,
eux,
ils ne sont pas
sur les Edibles.
En ce moment, ce qu'ils vont dire, ça va avoir du sur les Edibles en ce moment.
Ce qu'ils vont dire, ça va avoir du sens.
Il y en a un qui me rend surexcité parce que c'est sa première fois au podcast.
Ça faisait des années que je voulais l'avoir.
C'est sa première fois qu'il vient.
L'autre est venu à plusieurs reprises.
C'est quasiment devenu un régulier de la place.
Mesdames et messieurs, voici Bruno Lee et Richardson Zephyr.
Merci, Bruno.
Merci, Rich. Ça va?
Merci d'être là.
Bonsoir.
Yes, merci. Bonsoir. Yes, merci.
Bonsoir.
Très cool d'être là.
Merci, les gars.
Merci à toi.
Et là, Rich,
tu viens de participer à LOL.
C'était comment, ça?
C'était extraordinaire.
LOL qui rira le dernier sur Amazon Prime.
Écoute,
quand on me propose ça, t'es pas trop sûr.
J'ai regardé les autres pays,
les auditions, puis j'ai fait « Wow!
Quel cadeau du ciel! »
J'ai adoré. C'est sûr que
à la longue, tu deviens un peu débile.
Quand tu restes là longtemps, tu deviens zombie.
Mais c'est le fun.
C'est cool. Extraordinaire.
Moi, je suis niaiseux, donc faire des niaiseries,
c'est comme la meilleure journée au monde.
Ah oui, non, t'étais vraiment bon.
T'étais vraiment drôle. Oui, merci.
Puis Bruno, toi, ça fait des années
qu'on se connaît.
Ça fait au moins 10 ans.
Oui, ça fait plus que ça.
Puis j'aimais, je me rappelle, tu le fais-tu encore?
Tu sais, tu appelais tout le monde des jeunes entrepreneurs dans le temps.
Oui.
Ça, tu le fais-tu encore ou tu ne le fais plus?
Non, j'ai 40 ans maintenant.
Je ne sais pas pourquoi, j'aimais ça.
N'oublie pas de t'hydrater.
Mais j'aimais ça que tu te fais tout le monde.
Oui, mais je le fais de temps en temps, mais moins que quand j'avais 28 ans, mettons.
Mais oui, c'est vrai.
C'est vrai qu'on est des jeunes entrepreneurs.
Oui, oui, bien oui.
Exact.
Bien là, moi, je suis rendu un vieux entrepreneur, mais…
Ça roule, mec.
En plus, c'est le mois de l'histoire des Noirs, alors merci.
Oui, bien oui.
C'est…
Pour fêter…
Oui, c'est ça.
Tu t'es levé ce matin en disant « Il faut que je fasse un geste! »
Et mon geste pour...
« Winoli, Richardson, Zephy! »
Mon geste pour les Noirs,
c'est « J'invite deux Noirs et je les raid! »
C'est ça, mon...
Mais c'est vrai, moi, j'avais oublié.
Ça, là, ça va sonner cliché,
mais ça doit faire chier
que c'est le mois le plus court.
Tu sais, on aurait pu vous donner
un mois de 31 jours.
C'est le mois le plus froid aussi.
Oui, c'est ça.
Le mois, oui.
Ils font tout pour qu'on reste chez nous.
Non, c'est vraiment cool.
C'est cool.
Et puis, c'est vraiment... Merci. C'est cool, f. Non, c'est vraiment cool. C'est cool.
Merci.
C'est cool, février, c'est un beau mois.
Il y a la Saint-Valentin.
Oui, le carnaval.
Le carnaval de Québec.
Ça fait près de tout.
Il y a-tu quoi d'autre qu'au mois de février?
Que dalle, mec.
C'est un peu...
Il y a juste Internet pour te dire de te booker des vacances à Cuba.
C'est tout. Mais il n'y a rien d'autre.
Il n'y a pas la nuit blanche aussi, juste de même?
La nuit blanche aussi, c'est pas en février ou en mars?
Mais où?
La nuit blanche pour conclure l'histoire du mois.
Oui!
La nuit blanche dans le mois.
C'est parfait.
C'est un rappel!
C'est vrai, j'avais jamais pensé à ça.
La nuit blanche.
Ça serait malade, le logo de la nuit blanche
chez les croix qui brûlent.
Ils font-tu encore les shows d'humour
à Nuit blanche?
Je crois que oui, mon gars.
Ce serait que oui.
Est-ce que vous les avez déjà faits?
Non.
J'en ai fait un back in the days.
Il était weird. Moi, je. Moi, j'en ai fait un « Back in the days », mais… Il était weird, hein?
Moi, je me rappelle, j'en ai fait la première année,
mettons, dans les années 90.
J'en ai refait un autre il y a 3-4 ans,
en me disant…
Tu sais, il y a 3-4 ans, je suis aussi connu que je suis là.
J'ai fait « Ça va être facile, là. »
Tout le monde me connaît.
Et c'était dur.
C'était tellement mauvais que…on dirait que j'étais
nostalgique de mes débuts
quand un show sur deux, je me disais
« Ça marchera pas mes affaires. »
C'était weird. J'étais sur scène.
À quelle heure t'es passé à quel heure?
3-4 heures du matin. Je suivais
juste du monde excellent,
mais que ça marchait pas.
Quand tu sais que tu vas
manger des culs sur scène,
il y a de quoi de drôle, tu sais, quand tu sais.
Parce qu'au début, tu fais, non, je vais être capable, je vais être capable.
Puis à un moment donné, tu réalises, non, je ne serai pas capable.
Tu réalises qu'il est 4 heures du matin.
Puis quand tu acceptes le fait que tu n'es pas capable,
c'est là que le show devient le fun.
Je me souviens, un de mes premiers shows,
mettons, j'ai commencé à faire de l'humour en 2009.
En 2011, après avoir joué une couple de fois
au Saint-Sibois, Junior
me plug sur un show de la nuit blanche
au Musée Jus pour Rire.
Je capote, je suis comme « Oh, Christ! »
Je rentre dans le game.
Il me parle de son pacing.
« J'ai fait un beau pacing.
Un tel, un tel. »
« Toi, tu es un peu absurde. »
« Moi, je ne suis pas absurde.
Bien oui, tu es absurde.
C'est là que j'ai catché que je suis absurde.
Moi, dans ma tête, j'étais normal, tranquille.
C'est là que j'ai catché.
OK, moi, je suis un peu absurde.
Tu t'es passé à quel an?
C'était un show à 8 heures.
Je l'ai encore sur vidéo.
J'avais une immense affreux dans ce temps-là.
Dans les quelques shows que j'ai fait avec une immense affreux.
Mais 8 heures, c'est cool, c'est un show normal.
C'est cool, c'est cool.
Par exemple, faire un show qui s'appelle La Nuit Blanche
et tu joues à 8 heures et quart.
Oui, peut-être que ça a dit ça,
c'est un souvenir vague quand même,
mais c'était assez tôt quand même.
Oui, puis le monde était hype
parce que je n'avais pas tant de blagues.
Je ne sais pas si c'était 2011 ou 2010,
mais ça avait bien été.
OK. Moi, c'était tout le temps dégueulasse.
La première fois que je l'avais faite,
il y avait une madame
que j'animais et elle venait
sur le bord du stage et elle voulait que je chante des chansons.
C'était juste
Elvis qu'elle voulait.
Elle me disait des chansons d'Elvis et j'essayais d'y expliquer que je n'était juste Elvis qu'elle voulait elle me disait des chansons d'Elvis
pis là j'essayais d'y expliquer que
j'étais pas Elvis
pis que
c'était une captation pour Radio-Canada
en plus c'était vraiment weird
elle était montée sur scène
une captation pendant une captation
quelqu'un du public te parlait?
oui ça avait aucun sens
ça avait aucun sens, yy a rien qui marchait.
Finalement, le montage,
c'est moi qui animais.
Puis quand ça a joué
à Radio-Can,
ils m'ont enlevé
du spectacle.
C'est la première fois
que je vois ça,
qu'un animateur
est coupé au montage.
Ah, ben!
Oui, fait que c'est juste
des voix off de,
je ne me rappelle plus qui,
mais c'était dégueulasse.
Puis la madame
était montée sur scène
puis là,
elle voulait que je chante Elvis.
Ou là, je pense qu'elle était peut-être rendue à Éric Lapointe.
En tout cas.
Puis là, elle a pogné mon micro,
et moi, pour m'en débarrasser,
je suis allé sur le côté de la scène,
j'ai pris une bière, puis là, je faisais...
Elle est venue vers la bière,
puis là, j' venue vers la bière.
J'ai donné la bière à quelqu'un.
J'ai fait « Va dehors, donne-y dehors. » C'est de même...
Tu étais tout seul.
Il n'y avait personne qui travaillait.
C'est toi que j'ai...
C'est la première année.
Au début, la Nuit blanche,
c'était un festival.
C'était Hydro-Québec qui avait dit
à la gang des Franco
et le festival de jazz
on veut plus
commanditer vos festivals, trouvez-nous
un festival qui a rapport avec l'électricité
puis là ils ont fait
comment on fait ça?
puis là ils ont fait, ok Montréal en lumière
puis là Montréal en lumière
est devenue la nuit blanche
mais c'était juste quelqu'un
de Hydro-Québec qui était comme,
on veut une pub.
Mais toi, t'aimes ça te mettre en danger
même après avoir réussi?
C'est une question, t'aimes ça sortir
de ta zone de confort?
J'aime ça des shows que ça va pas bien
juste pour me rappeler
que je suis pas si bon que ça.
Mais est-ce que c'est la...
Ça, c'est toi.
Ce n'est pas la norme, vraiment.
C'est vraiment toi qui es.
Mais moi, j'aime ça
parce que facilement,
on devient avec un égo.
Puis moi, la chose
que j'haïs le plus au monde,
c'est du monde
qui se vante tout le temps
de leurs trucs.
Puis une bonne manière
de te garder humble,
c'est en te pétant la gueule.
Un nuit blanche.
Non, mais ça, c'est cool.
Toi, tu as un vrai stand-up.
Tu pourrais faire n'importe quoi.
Là, tu es libre.
Ça fait combien de temps que je demandais à Richard ça?
On a commencé
la première version Skype
en 2011, puis la version
au bordel en 2015.
La version au bordel, ça fait 7 ans.
7-8 ans, puis sinon
11-12 ans.
Là, maintenant, t'as des fans adeptes.
À 21h, un dimanche soir.
Ouais.
Que?
Je suis vraiment intéressé.
Ça, c'est des vrais fans.
Ça, là, c'est du monde qui pourrait t'aider à cacher un corps.
Ben oui, ben oui.
En tout cas, c'est du monde qui pourrait t'aider à cacher un corps. Ben oui, ben oui. En tout cas,
c'est un plaisir.
Mais si vous avez compris,
donc ça a commencé avec Skype.
Oui, oui, oui, avec Skype.
Abonnez-vous!
Là, j'ai un...
C'est ça qui est fucked up de Skype.
Quand la pandémie est arrivée, Skype avait déjà
le nom, la technologie.
Skype aurait dû faire comme
« Let's go! »
Ils ont juste vu Zoom prendre
100% le contrôle du marché.
Zoom, c'est le LeBron James
de pas de contact physique.
Zoom a tout pris.
Honnêtement, mes chapeaux.
C'est cool.
Merci.
Tu sais pourquoi je te dis ça? C'est parce qu'en fait tu fais ça, tu fais tes shows
ça c'est la version américaine de genre
je fais mon podcast, je fais mes shows
pas besoin d'aller faire des quiz à la télé
avec où tu mets ta carte sur le front comme ça
mais il y a du monde, moi aussi j'ai réalisé mais tu comprendas pas le libre. Mais il y a du monde.
Moi aussi, j'ai réalisé.
Mais tu comprends ce que je veux dire.
Mais il y a du monde qui sont bons là-dedans.
Moi, quand je vois Rich à télé,
il score tout le temps.
Oui.
Moi, à télé,
c'est comme... Je suis un claqueur de coups de circuit,
mais un claqueur de coups de circuit
qui en pogne une sur cinq.
Fait que, tu sais, en réalité,
c'est quatre fois sur cinq que je vais à la télé
pis là, le monde fait comme...
Pis une fois, ça va bien.
Ouais, mais je pense qu'en fait,
au niveau de la télé, il faut que toi, tu sois à la télé
dans ton concept ou un concept un peu que t'as élaboré
avec des gens, plus qu'au lieu d'aller dans des trucs
qui sont
loin de toi, mettons. Moi, un de mes premiers shows que j'ai fait, parce qu'au lieu d'aller dans des trucs qui sont loin de toi, admettons.
Moi, un de mes premiers shows
que j'ai fait, parce qu'avant, le monde
n'avait pas de m'engager, mais moi, c'est ce show.
Oui, c'est vrai.
Les premiers à ces games, de me donner une chronique,
j'ai pu faire des délicieuses vidéos.
Oui, c'est vrai, ça.
Tes vidéos,
ils scaraient en plus.
Sont-ils encore disponibles
sur YouTube?
J'en ai mis une couple sur YouTube.
Le Dragon Jaune.
Je ne me souviens plus du reste,
mais j'en ai mis une couple.
Moi, je pense que si tu es dans ton concept,
ça va tout le temps bien se passer.
Je pense que le but,
c'est de faire tes affaires
devant du monde qui vont comprendre que c'est de faire tes affaires devant du monde
qui vont comprendre que c'est des jokes.
C'est ça le plus tough.
C'est-tu encore tough?
Ou au début?
Pas pour moi, vu que
je n'essaie pas d'avoir des nouveaux fans.
C'est juste tough quand tu essaies de...
Quand j'essaie d'aller chercher
du nouveau monde,
chaque fois que je vais dans un autre pays,
c'est le fun, ceux qui m'aiment,
mais ceux qui ne m'aiment pas,
j'oublie à quel point
le pourcentage est élevé.
Jusqu'à temps que j'arrive
dans un pays que le monde ne sait pas
je suis qui, puis j'arrive à un show,
puis là, je fais, bon, moi, je vais parler
de Sodomy pendant six minutes.
Ah non, ça a l'air que le monde
il s'aime pas ça. »
Mais non, mais c'est...
Il aime ça, mais en cachette.
Ouais, ouais.
Personne le dit en public.
La sodomie, le monde aime ça en cachette.
J'aime ça.
Le mot existerait pas.
Bruno, on m'a dit,
tout le monde m'a dit
que chaque fois
qu'ils vont à des auditions
pour une pub,
t'es tout le temps,
tout le temps là.
Eh, merde!
Qui donne mes secrets?
Ben, oui,
parce qu'en fait,
parce qu'à un moment donné,
c'est comme Richardson
m'a expliqué,
parce que j'ai pris
des cours de 7 ans de coaching avec Richardson et tu fais des auditions puis à un moment donné, c'est comme Richardson m'a expliqué. Parce que j'ai pris des cours de 7 ans de coaching avec Richardson.
Il dit, tu fais des auditions, puis à un moment donné,
quelqu'un va faire comme, toi, il me faut...
Tu sais, je veux travailler avec toi dans un projet
où tu ne vendras pas du papier toilette,
mais dans un truc qu'on fera et qui sera cool.
Mais oui, j'en fais encore parce que, regarde,
ça fait partie de la game je trouve surtout en ce moment
et puis
man, il faut payer les billes
il faut arrêter de, si je veux pas romancer
tous les trucs, c'est que ça m'aide, ça me donne d'autres gigs
aussi parce que j'ai travaillé avec quelqu'un d'autre
ça m'aide à bien vivre
je peux pas négliger ça, pas encore
peut-être un jour j'aurai un podcast avec
100 000 personnes qui veulent
m'aider à cacher un corps, mais pour l'instant...
Mais je pense que l'idée, c'est que...
Puis ça s'améliore de chaque année
parce que tu construis des relations.
Après, tu ne fais plus les mêmes auditions de pub.
Après, tu fais des deuxièmes rôles,
des premiers rôles.
Ensuite, tu joues un cadavre sur District 31.
As-tu joué un cadavre sur District 31 pour vrai?
J'ai joué autre chose.
Je ne sais pas si j'ai joué autre chose. Je sais pas si...
J'ai joué à un policier
qui faisait semblant d'être compétent, là.
OK.
C'est-tu...
C'est-tu juste pour un épisode ou...
Deux secondes, tu me vois à peine.
Tu vois peut-être des gants blancs
et puis, oh, c'est-tu Bruno ou Bouka?
OK.
C'est vraiment...
Tu me vois à peine,
mais après, d'année en année,
j'ai toujours... Parce que tu sais,
le parcours de Richardson, il fait des auditions,
il fait des auditions, puis après, à un moment donné,
quelqu'un l'aurait fait pour autre chose.
Mais ça, c'est du...
Comment on appelle ça? T'as accumulé
cette crédibilité en faisant de la bonne job,
en audition, et à un moment donné...
C'est bien simple. Moi, je me suis dit, je vais pas aux auditions
pour poigner le rôle. Là, je vais à une audition de pub de Ford F-150. Je sais que c'est bien simple. Moi, je me suis dit que je ne vais pas aux auditions pour poigner le rôle. Je vais à une audition de pub de Ford F-150.
Je sais que ce n'est pas moi le personnage type.
Moi, je vais avoir l'air cool, faire des bonnes blagues,
bien faire l'audition.
Le réalisateur me découvre parce que ce n'est pas que j'existe.
Dans un autre projet,
il va faire comme ça.
J'ai toujours vu un gars.
C'est plus pour rencontrer des réalisateurs
et des boîtes de casting.
Eux autres, ils veulent juste montrer à leurs clients
«Gars, je te présente des bons acteurs».
Même s'ils savent bien que ce n'est pas moi
l'acteur pour le rôle.
Ça va être un autre gars.
Mais c'est juste le monde qui te découvre.
Ils ne savent pas que tu existes.
J'ai l'impression que le casting,
l'agent de casting
et le réalisateur,
ils savent déjà vers où
ils vont. Mais même
si dans leur tête, ils se disent
que ça prend une Madame Blanche
un peu chobie avec les cheveux roux,
ils ne peuvent pas juste avoir
des chobies avec des cheveux roux
qui auditionnent. Ils vont voir
bien du monde
pour finalement prendre une Madame Chobie
avec les cheveux roux.
Tu te fais découvrir pour si jamais il y a quelque chose qui
ne sera pas une Madame Chubby aux cheveux roux.
Exact.
Tu donnes ton 110%,
tu fais du bon boulot, puis après, cette personne,
elle veut encore
retravailler avec toi. C'est comme dans n'importe quel milieu.
Le monde veut travailler avec les gens
qu'ils apprécient et qui
ne vont pas se plaindre.
Il fait chaud, je ne sais pas si j'ai pas ça.
Où sont mes beignes?
Tu vois?
Des gens vraiment cool, professionnels
qui vont donner leur 110%.
Où sont mes beignes?
Ça doit être...
Je ne l'ai jamais entendu, mais tu vois, parfois, dans l'attitude
de « je devrais être dans la guerre des étoiles.
Qu'est-ce que je fous ici? »
Il y a des gens un peu...
Ils n'apprécient pas le moment présent.
Moi, je ne l'ai jamais vécu,
mais Martin Matt m'a dit
que souvent,
les figurants d'un beau malaise,
ils parlaient comme si
eux autres
avaient bâti le projet avec lui.
Tu sais, c'était comme...
C'est vraiment...
Je t'avais parlé dans les années 90 à Saint-Lazare.
Là, c'est cool.
On est ici, on se recroise.
Puis là, Martin était comme...
OK, tu es supposé juste être la madame
ou le dépanneur
qui ne parle pas.
Moi, la figuration,
tu es aussi important que la plante derrière.
Tu masques la scène.
De là à prétendre
que tu as un rôle plus important.
C'est cool, la figuration, tu es utile,
mais il faut savoir sa place.
À un moment donné, peut-être que
tu vas dire une phrase, mais pour l'instant, il faut rester...
J'avais fait de la figuration
pour une pub de bière en Europe.
Je sais pas pourquoi il avait tourné ici.
Puis, la seule
affaire qui me faisait chier, on n'avait pas le droit
de prendre de gorgée. Mais ils nous donnaient
des vraies bières, mais si on prenait
une gorgée, ils criaient
« coupez ». Fait que là, il fallait genre boire en semi-cachette si on prenait une gorgée, il criait coupé. Fait que là, il fallait genre
boire en semi-cachette
quand on tournait pas, tu sais.
Hey man, je sais pas si je peux raconter ça,
mais un jour...
Moi, j'ai une carrière de figurant aussi.
J'étais figurant professionnel au début,
avant de faire des publicités.
Tu faisais-tu assez de figurations pour vivre de ça?
Je faisais de la figuration du stand-up
puis je... tu sais,
j'étais pas en peignoir en soi.
Tu sais ce que je veux dire? Je payais mes affaires
tranquille. Mais au moins, il y avait de la bouffe
dans le frigo. Ouais, il y avait de la bouffe, il y avait de la bière
tiède. Il était comme...
Enfin, le succès!
Mais à un moment donné,
j'étais
sur un film américain, une figuration
de film américain avec Jamie Foxx. Ils l'ont tourné ici à Montréal. Mais j'étais pas... Moi, dans ma tête, je américain, une figuration de film américain, avec Jamie Foxx.
Ils l'ont tourné ici à Montréal.
Mais dans ma tête, je me dis, je me mets de la crème,
je me dis, je vais voir Jamie Foxx.
Je vais voir, il va être comme je suis à côté,
avec Richardson, comme ça.
Et là, on est arrivé à un endroit à Laval,
ils ont répliqué la Maison Blanche.
Plein de pognon, les Américains.
Ils ont fait un faux hélicoptère.
À Laval?
À Laval, faux hélicoptère.
Tu sais, l'hélicoptère qui ramène le président à Air Force One.
Ils ont fait un hélicoptère là-bas.
Ils ont fait une réplique miniature de la Maison Blanche.
Ça parlait comme en anglais.
Tu avais l'impression d'être dans un autre monde.
On est resté assis pendant 12 heures à attendre notre tour.
Je n'ai jamais vu Jamie Foxx.
Je n'ai même pas vu un autre black qui lui ressemblait.
Même pas sa doublure.
À un moment donné, il y a un Américain qui vient nous chercher.
Ils ont toujours des gros os.
Ils viennent nous chercher.
« It's your turn, man. »
Ils sont des gros os.
Ils sont costauds.
On dirait à chaque fois des Navy Seals. Ils viennent et disent « Guys, it's your turn, man. Ils sont des grosos, ils sont costauds. On dirait à chaque fois des Navy Seals, tu vois?
Ils viennent et disent,
Guys, it's your turn.
Puis là, on a compris
que c'est notre tour.
Fait que là,
ils nous ont donné
les directives.
La scène,
on a tourné ça
pas plus que 15 minutes.
Retour dans l'autobus.
C'est fou, hein?
C'est quoi le film?
Je peux pas te le dire, mec.
Il est sorti ou non?
Stop Secrets est sorti il y a 12 ans.
Ça s'appelait White House Down.
Je l'ai vu, ce film-là.
En français, La Maison Blanche tombe,
pour tous ceux qui veulent.
En français, la Maison Blanche.
C'est cool quand même, la figuration.
Moi, pour en avoir fait beaucoup aussi,
c'est comme ça que j'ai pris mes crédits d'IA.
C'est comme ça aussi que j'ai appris comment un plateau
marche. Des fois, il y en a qui
vont jaser, demander des beignes,
mais moi, je regardais le montrailler,
l'organisateur,
puis en regardant le montrailler, j'ai juste catché comme, OK,
il faut juste, jamais qu'on me cherche.
Si on ne cherche jamais, ça va autant bien aller, on va tout le temps te rappeler.
Mais la figuration,
excuse-moi, c'est coupébécois moi j'ai une théorie tu me
diras si je me trompe sur les plateaux si tu veux apprendre le métier d'acteur
et le métier comment ça marche sur un plateau,
la figuration sur les plateaux québécois,
c'est là où tu apprends le plus parce que tu es le plus proche des vedettes.
Chez les Américains,
ils ne vont pas te...
Je ne vais pas être à côté de toi,
si tu es une star d'Hollywood.
Ils vont dire « Who is this guy? »
C'est vrai.
Tu apprends comment ils parlent, tu les apprends comment ils travaillent les scènes.
Tu prends ça avec toi et c'est de. Tu apprends comment ils parlent, tu les apprends comment ils travaillent les scènes, puis tu prends ça avec toi,
puis c'est de l'éducation gratuite.
J'ai vu un moment donné, Luc Guérin,
dans Troma,
ton texte, il y a des petites feuilles un peu plus petites.
Là, il lit son texte une fois.
Là, il est de même face contre le mur,
il répète. Moi, je le regardais,
puis je le croyais.
Les gars sont tellement bons de chocs. OK, c'est ça le niveau.
Peut-être dans le mur.
Les plateaux québécois,
c'est aussi un truc
qu'il n'y a pas beaucoup de budget
pour séparer tout le monde tout le temps,
mais ce que ça fait,
c'est que si tu fais de la figuration,
à un moment donné,
tu vas être une tête d'affiche
22 ans après peut-être.
C'est juste un simple...
C'est sûr que toutes les vedettes
québécoises ont tous 55 ans.
Oui.
Mais toi, tu as une vedette
québécoise que
vraiment tu as son poster
chez toi.
Ce mec-là, il m'inspire.
Il y a plein de monde qui m'inspire,
mais je n'ai plus
de poster. J'ai 49 ans
fait que c'est weird si j'avais
tu viens chez nous, j'ai mon
poster de France d'amour dans le salon.
Tu vas être comme quoi?
Moi, la raison pour laquelle je te demande ça
c'est parce qu'au début,
tu te rappelles, je connaissais pas
les vedettes québécoises. C'est vrai.
Je ne connaissais pas.
Je consommais beaucoup la télé américaine.
Et quand je suis venu au Québec, je ne suis pas venu parmi les Québécois tout de suite.
Je suis allé dans une école secondaire.
Il y avait juste des Français presque.
Quand tu es arrivé ici, tu es arrivé ici de où?
D'un pays.
J'essaie de...
De France.
Français.
Tu es né en France. Je suis né en France, d'origine sénégalaise'essaie de... De France. Français, français. OK, t'es né en France.
Je suis né en France,
d'origine sénégalaise.
Je suis arrivé ici en 98.
OK.
On est arrivé ensemble,
on a passé le chemin Roxane.
C'est pas ça.
T'as toujours mal aux pieds?
J'ai toujours cet enflure.
Toujours cet enflure.
C'est pas vrai, désolé.
Le monde en a BtB,
ils sont comme,
ah, ils sont courageux.
C'est une blague, Manon. C'est pas vrai Le monde en a bêtis Ils sont courageux C'était une blague
Manon
Né en France
Arrivé à 98
T'avais quel âge?
J'avais 15 ans
15 ans
C'est où que t'as appris l'anglais?
Tu parles bien anglais?
Moi là
Il faut s'adapter
Sinon tu crèpes
Quand j'étais petit
Quand j'étais petit
J'habitais à New York Pendant deux ans Quand j'étais petit, j'habitais à New York
pendant deux ans.
Il faut que tu racontes,
parce que tu m'en as déjà raconté,
qu'est-ce qui t'a donné l'idée
de venir au Québec?
T'étais petit à l'école,
t'étais ta collègue de classe.
En fait...
Je viens de te mettre sur le projecteur, désolé.
Je vieillis aussi, ça fait que j'oublie des affaires.
Moi, je m'en souviens.
Je peux la compter à ta place.
T'étais à l'école.
Mais fais-le comme si c'était lui.
T'es un acteur, fait que joue le rôle de Bruno.
T'es à l'école, je pense.
J'étais à l'école.
C'était une école quand même.
Il y avait un chef le matin qui nous faisait
le goûter, nos collations, on était tout petits.
Les gens étaient chiants,
mais il y avait une petite fille, elle avait toujours
le sourire, elle était toujours contente.
Je lui disais, tu viens d'où? Je viens du Québec.
Il faut que j'aille au Québec, au Québec, les gens sont sympas.
C'est vrai, il y avait la...
En ton mic.
Ah, excuse-moi.
La technologie, c'est vraiment difficile pour moi.
En fait, c'était la première Québécoise,
c'était en Afrique.
En Afrique, je l'avais rencontrée.
Ses parents travaillaient,
étaient des diplomates. Je l'ai rencontrée à mon école. La première fois qu'elle en Afrique, en fait. En Afrique, j'avais rencontré ses parents, ils travaillaient, ils étaient des diplomates.
Je l'ai rencontré à mon école,
et la première fois qu'elle a parlé français, j'ai dit...
Toi, t'avais quel âge?
Je devais avoir 10 ans.
Je lui ai dit, elle est tout le temps en train de sourire,
toujours de bonne humeur, sa mère, pareil.
Je me suis dit, j'ai tout le temps gardé dans la tête.
Et à un moment donné, 5 ans après, en France,
parce que je voyais que j'étais black
et que je savais pas courir derrière un ballon ou rapper,
je me suis dit, il faut que je me sorte d'ici.
Fait que il faut que je me
sorte de la France. Et tout de suite,
elle m'a fait... Je me suis souvenu
de cette jeune fille.
Elle est québécoise. J'ai dit, je veux aller au Québec.
Fait que t'as dit à tes parents, on s'en va au Québec.
Là, j'ai l'air d'un gars de Wakanda
qui est riche. Ça va au Québec demain, mais
il y a eu des étapes...
Tes parents, ils ont de l'air d'un gars de Wakanda qui est riche. Ça va au Québec demain, mais il y a eu des étapes. Tes parents ont de l'air facilement influençables.
Que juste!
Non, mais j'ai une job!
Non, mais, à part ces petites filles,
elles ont un beau sourire.
On y va.
Non, mais elle avait une énergie
tout le temps positive.
Elle se plaignait rarement. Sa mère, c'était pareil.
Elle ne se plaignait pas. C'était toujours la joie de vivre.
Comme tu vois dans les émissions québécoises
d'ici les années 2000, toujours en train de sourire
mais j'ai l'impression aussi que
quand t'es diplomate, c'est une vie tellement
facile que
j'ai l'impression, ça a l'air d'une vie de ouate
t'as déjà été dans un véhicule en gilet pare-balles toi?
hein?
à 8 ans?
non pas à 8 ans
c'est fini.
Il y a un certain danger,
mais tu vis dans le...
dans le what?
T'es dans...
T'as la plus belle maison
du quartier que t'es.
C'est vrai que souvent,
ça m'arrivait de regarder
Batman et de me dire, Bruce Wayne,
ça ressemble au chalet en Afrique. » Non, mais tu sais, il y a des...
C'est Batmobile, ça ressemble à ma tondeuse.
C'est... En fait,
c'est une vie qui est... Il y a plein de...
C'est difficile.
Je trouve qu'il y a beaucoup d'avantages,
mais aussi, tu manques beaucoup de choses.
Comme le contact avec les gens.
D'ailleurs, t'es un diplomate?
Ouais.
OK, ouais.
Ou si t'es les enfants d'un diplomate.
Tu changes de pays tout le temps.
C'est pas cool de voir quitter les gens
tous les quatre ans.
Mais après, t'apprends beaucoup de choses aussi. Tu deviens un peu plus sophistiqué.
Tu bois du vin comme ça à sous-écoute.
Il m'a dit que si tu veux boire du vin vieux de 8 ans, OK.
Mais honnêtement, c'est pas un truc dont je parle tout le temps parce que j'ai l'impression
que, tu sais, ne me comprend pas.
Parce qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui ont vécu cette enfance-là.
Et puis, j'ai un peu honte de ça.
Je ne le dis pas ouvertement.
Mais quand tu étais petit...
Là, je suis à sous-écoute en live.
Quand tu étais petit, c'est qui qui était diplomate?
C'est mon père.
Attends, attends.
Maman, si tu écoutes Sous Écoute au Sénégal,
je suis fier de ce que tu as fait pour nous.
OK?
Parce qu'il faut lui dire...
OK.
Bravo.
Tu vas mettre les sous-titres,
on ne comprend pas le français.
OK, parfait.
Mais oui, c'est une vie...
Écoute, là, Sous Écoute, c'est le bonheur, c'est les vie écoute les sous écoute c'est le bonheur c'est les
blagues et tout ça mais honnêtement ça m'a pris il ya des choses que j'ai dû
apprendre beaucoup plus tard dans la vie à cause de cette vie ok ouais comme quoi
comme apprendre moi même à faire mon lavage ok ok ça va bien mais moi c'est moi quand j'ai petit ma mère c'est le genre de
marque à me laisser pauvre j'ai j'ai première fois j'étais petit, ma mère, c'est le genre de mère qu'elle ne me laissait pas... La première fois que j'ai fait mon lavage,
c'est quand je suis arrivé à Montréal.
Ah oui? Tu avais quel âge?
J'avais 19 ans.
J'avais 19 ans, mais je comprenais comment ça marchait
et je le regardais.
Mais je ne l'avais jamais fait moi-même.
Première fois que je l'ai fait,
c'était avec une machine qu'on mettait des 25 cents.
Puis là, il a fallu que j'attende
que quelqu'un s'en serve.
Mais c'est sûr, la première fois,
tout le monde, la première fois que tu vois des Tide Pods,
tu les manges au lieu de...
Après, tu caches.
Écoute, moi, j'ai trouvé ça...
Ça m'a donné des outils, parce que peut-être
que sans cette vie, je n'aurais jamais
voulu être humoriste. Il y a de quoi là-dedans
qui est venu me chercher, qui a fait en sorte...
Mes parents m'ont rendu service.
Est-ce que... Parce que là, j'imagine
le petit Bruno de 6 ans
qui sort d'un...
Tu te promenais-tu en char avec des drapeaux
et là, tu sortais, un petit
habit et tu disais à un monsieur...
J'ai pas apprécié. J'allais à l'école » C'est pour ça que je déteste porter les complets aujourd'hui.
Est-ce que le chauffeur
t'appelait « monsieur » même si t'avais 6 ans?
Non, il m'appelait
par mon prénom, mais il m'ouvrait
la porte.
C'est vrai,
c'est pas une blague.
Je me sens coupable.
Jusqu'à aujourd'hui, ça je t'ai jamais raconté Non
Je vendrais plus aucun billet
Parce que les gens vont dire, t'as déjà de l'argent
C'est pas ça, c'est pas comme ça
Faut que j'explique un truc
En Afrique, ceux qui ont vécu dans les pays
En voie de développement
T'as pas besoin d'être riche pour avoir La vie d'un joueur de hockey ici En Afrique, ceux qui ont vécu dans les pays en voie de développement,
tu n'as pas besoin d'être riche pour avoir la vie d'un joueur de hockey ici.
Tu peux avoir un salaire moyen et avoir toutes ces affaires-là.
Je ne veux pas que le monde s'imagine que finalement,
ils vont dire que Bruno Lee, net worth 70 millions.
Non, ce n'est pas ça.
Si tu as un bon revenu, tu vas pouvoir te payer des affaires qui sera à la portée de Céline Dion.
Tu vois ce que je veux dire?
J'exagère, mais tu comprends.
Le niveau de vie joue beaucoup de choses.
Oui, quand j'étais petit, j'avais un chauffeur.
C'est bizarre d'en parler parce qu'il venait me chercher à l'école.
Je m'asseyais en arrière.
Il m'emmenait jusqu'à la maison.
La ride durait quatre minutes, honnêtement.
C'était les rides les plus courtes, puis un jour
et jusqu'à aujourd'hui je me sens
un peu coupable, c'est que je suis resté assis
dans l'auto, parce que normalement
tu devrais pouvoir ouvrir la porte toi-même
tu vois, puis j'ai attendu qu'ils viennent, qu'ils fassent le tour
et qu'ils m'ouvrent la porte
parce que je voulais faire le
le mini Bruce Wayne
et c'était pas acceptable
mais à ma défense j'avais 10 ans
j'avais 8 ans
j'avais 10 ans, c'est ça les désavantages
c'est que tu t'habitues à certaines choses
que tu ne mérites pas et tu comprends pas le sens
j'y aurais cogné derrière la table
j'aurais fait hey
la porte
je sais mais tu sais
c'est des trucs comme ça
là tu vois pas mais je suis en train de rougir parce que c'est des trucs comme ça. Là, tu ne vois pas,
mais je suis en train de rougir
parce que c'est des trucs
que je n'avais pas de manière.
Je n'avais aucune expérience de vie.
Je ne connaissais pas la valeur du travail.
Mais c'est normal.
C'est 100 % normal.
Pour t'expliquer à quel point c'est un peu foqué.
Mais maintenant,
je mange mes légumes,
j'ouvre les portes aux gens, je prends le métro.
Prochaine station, Papineau.
Je suis un vrai Montréalais.
Je fais mon lavage moi-même.
OK.
Quand même bon.
Bon, le chapitre Bruno Harry Potter live, c'est terminé.
Et toi, Richardson, comment ça va?
Ça va bien.
Ça va bien. Ça va bien.
Ça va bien.
Tu ouvres tes portes toi-même.
Oui, j'ouvre mes portes moi-même.
Je défonce des portes.
Je sais que ça leur tente.
Tantôt, j'ai une bataille à Berry.
J'ai une bataille à Berry.
Je fais des paris.
Pour LOL,
je vais revenir à LOL.
Ça a été combien de temps
le tournage? C'est toute une journée.
Oui, en fait, c'est sur trois jours.
Le premier jour, on fait
l'intro, donc l'arrivée
des participants, tout ça. Là, tu découvres
qui va être là.
Patrick nous explique les règlements.
Juste au moment où ils font comme go,
pause. Le lendemain, on fait
le concours. Puis la troisième journée,
on fait le confessionnal.
Puis Faisaillant,
on a tourné ça 9, 10, 11 mai.
Moi, le 11 mai, c'était ma première médiatique.
J'ai fait le matin
le confessionnal. Ça a bien à donner vu que j'étais un zombie. Ça fait que je n'ai ma première médiatique. J'ai fait le matin, le confessionnal.
Ça a bien donné, vu que j'étais un zombie.
Ça fait que je n'ai pas été stressé.
J'ai été super concentré en cas de zombie.
C'est quelque chose que tu as aimé faire?
Adoré.
Extraordinaire.
C'est mon genre.
Je viens de l'impro.
Je suis quelqu'un qui aime niaiser beaucoup. Donc, tu sais, le monde enfermé dans une maison.
Puis là, je peux faire des niaiseries en malade.
Tu sais, c'est le rêve.
Puis en plus, tu avais déjà vécu, même si ce n'est pas la même affaire,
mais tu sais, Big Brother.
Je vais te dire de quoi, d'un peu malsain.
Mais en fait, Big Brother, quand je suis rentré dans le loft de LOL
et que j'ai vu toutes les caméras, puis qu'on était enfermés,
je me suis senti bien.
OK.
À la maison.
Oui, oui.
Ça, c'est comme débile, malsain, mais il y avait comme un réconfort.
C'est comme lui dans une limousine.
Oui, oui.
Il y a un réconfort.
Non, à Uber, ça va te faire des souvenirs.
Un peu genre syndrome de Stockholm, là.
Il y a comme un réconfort, une genre de, je ne sais pas, d'endorphine, de tritonine, de...
« Ah, il y a des caméras, enfin! »
Ouais, c'est malsain.
C'est drôle!
C'était tough de pas essayer de rire.
De pas rire, c'était tough, ouais, ouais. C'est douloureux.
J'ai écouté, je voyais vos tronches. C'est vraiment difficile.
Y'a toujours le moment quand quelqu'un parle,
parce que normalement, on parlait quasiment tout le temps
de tout le monde en même temps.
Mais à un moment donné, il y a quelqu'un qui dit une phrase
et pendant deux secondes, tout le monde arrête de parler.
C'est qu'on contrôle notre rire.
Ça, c'est super tough.
C'est douloureux.
J'ai une question par rapport à LOL.
Je suis un grand fan de LOL.
J'ai tout écouté.
Rich, tu en as écouté une couple avant
de faire LOL Québec pour te préparer.
Est-ce que tu te disais
que tu allais partir
en premier ou que tu allais toffer
jusqu'à la fin? C'était quoi ta perspective
avant de rentrer, justement, dans la place?
C'était impossible
à dire. C'est sûr que tu te dis
que tu souhaites te rendre loin,
mais tu ne sais pas. Surtout qu'il y en a
là-dedans, admettons,
Virgile Fortin, Arnaud,
on a fait de l'impro ensemble, fait qu'eux, ils me connaissent par cœur.
Fait que, t'sais, c'est sûr qu'ils
savaient quoi faire pour me faire rire.
Yves Pépeltier,
ben, t'sais, c'est mon style
ben raide, là, t'sais, fait que
c'est sûr, c'était tough. Yves Pépeltier,
j'ai été dans des brainstorms avec, des fois, il parle sérieusement,
pis moi, je capte des blagues où il n'y en a pas.
Il me fait rire.
Il faut être concentré.
Mais j'avais pu
développer une tactique en écoutant les épisodes.
Je comprends.
T'avais-tu...
Il y avait d'autres humoristes autour de toi. Tu disais
«Tel humoriste, je pense qu'il va partir en premier».
Tu voyais, mettons, Christine.
Elle rit. Elle rit. Elle a la nature.
Elle rit. Tu dis «Christine, ça se pourrait qu'elle partir en premier. Tu voyais, mettons, Christine, elle rit, elle rit, la nature, elle rit, tu dis,
Christine, ça se pourrait qu'elle parte en premier. Moi, j'étais sûr qu'elle allait partir la première,
puis finalement, elle part pas la première.
C'était Madoff, je pense, c'est ça?
Mais quand même...
Madoff, Christine, après...
M'excuse, m'excuse.
Christine m'a fait rire beaucoup.
À chaque fois que j'écoute l'extrait de Christine,
je pleure, parce que c'est comme
la pire joueuse
de tous les pays au monde.
Le monde fait un petit sourire
ou il échappe un petit sursaut.
Elle, elle fait une blague
puis elle rit de sa joke.
Elle crie puis elle pleure pendant deux minutes.
La pire joueuse de toute la Terre.
Elle me fait pleurer, pleurer. À chaque fois que je l'écoute, elle pleure pendant deux minutes. La pire joueuse de toute la Terre. Elle me fait pleurer, pleurer.
À chaque fois que je l'écoute, je pleure.
C'est trop drôle, là.
C'est comme...
De toute la Terre.
De toutes les...
As-tu su...
Quand il y a eu
l'article de... C'est-tu un article ou y a eu l'article de...
C'est-tu un article ou plusieurs articles
de Denise Bombardier?
Il y a eu Denise Bombardier,
il y a eu Sophie Durocher,
il y a eu...
J'aime ça que tout le monde, mettons, qui critiquait le show
faisait...
C'est de l'humour
premier degré.
Voir que pour faire rire quelqu'un,
tu vas faire de la critique sociale.
J'essaie de te faire rire.
Je ne ferai pas une drôle de page.
Je vais te parler d'un conflit
à quelque part.
Surtout que moi, j'avais préparé
quatre pages de jokes.
J'avais écouté avec Joe Guérin une couple de pays
et on avait brainstormé pas mal le truc.
Quel pays t'avais regardé? J'avais regardé Australie pays, puis on avait brainstormé pas mal le truc. Puis quand t'arrives là...
Quel pays t'avais regardé?
J'avais regardé Australie, Suisse, Canada.
OK.
Canada, qui est hilarant.
Puis quand t'arrives avec des Joe préparés devant un humoriste,
bien, il te voit venir, puis il déconstruit tout en deux secondes.
Fait qu'il faut que tu surprendes le monde.
Fait qu'il y a bien des Joe que j'ai vu.
Faut que tu sois absurde, là.
Ouais, ouais.
Puis ça prend la surprise absolument.
Fait que c'est surtout comme tu dis de quoi
Essayer de réagir en contre punch
De te surprendre
J'arrive avec un sketch préparé
Tu me vois venir
Je fais un stand up
Tu comprends toute la mathématique
Tu vas devenir ma prochaine blague
Tu vas la dire avant moi pour me surprendre
Ça prend la surprise absolument
Le moment où on me dit
T'as-tu vu Sophia parler contre toi Non parce que j'ai aimé, le monde m'a dit « As-tu vu Sophia parler contre toi? »
Je dis « Non, parce que j'ai lu
tous les commentaires. »
Tout le monde qui dit qu'ils n'aiment pas ça, ils l'ont écouté au complet.
Donc, ça va bien.
Je ne savais même pas
qu'elle avait parlé contre toi.
Moi, je n'ai rien compté.
Elle a dit que j'étais vulgaire.
C'est quoi ta fête de vulgaire?
Je ne me souviens plus.
J'ai peut-être deux jokes.
Quand tu restes là
toute une journée,
vers la fin, quand ça fait une journée
que le monde ne rit pas,
tu ouvres les portes dans ton cerveau que tu n'ouvres jamais.
Vers la fin, je pense que
pendant 15 minutes, j'ai dansé en disant
que j'étais une petite cochonne.
Juste citer cette blague-là versus toutes les blagues que j'ai dansé en disant que j'étais un petit cochon. Mais juste citer cette blague-là
versus toutes les blagues que j'ai faites,
c'est comme vraiment...
En même temps, elle fait sa job.
Tout le monde qui a été dans les commentaires,
ils ont tous écouté le show. C'est comme parfait.
C'est vrai.
Toi, c'est-tu le genre d'affaires
que tu ferais?
Justement, non.
Mais c'est correct aussi. Avant, j'est-tu le genre d'affaires que tu ferais? Justement, non. Mais c'est correct aussi.
Avant, j'avais un regard un peu d'aristocrate sur « ça, c'est pas drôle, ça, c'est pas… »
Longtemps, on m'en rappelait avant quand j'étais…
Mais à un moment donné, tu vieillis et tu es comme « hé, il y a des gens qui aiment ça, c'est correct. »
Quand je vois des articles genre « c'est un humour vulgaire qui aiment ça, c'est correct. Quand je vois des articles genre c'est du...
C'est un humour genre vulgaire
et tout ça, il y a des gens qui aiment ça.
Moi, je suis pour la liberté.
S'il y a des gens qui aiment ça,
visiblement, ça a lieu d'être.
Surtout que
je trouve pas de bon sens.
Moi, j'ai appris ça jeune avec l'impro,
c'est juger l'art.
On peut pas juger l'art. Tu ne peux pas juger
l'art.
C'est aussi abstrait.
Pas juger, c'est ça.
C'est tellement subjectif
à tout le monde.
Surtout l'humour.
Si c'est drôle pour toi,
je pense à Jimmy Carr
qui disait,
si je vois quelque chose et que je dis que ce n'est pas drôle,
j'ai raison pour moi.
Si on voit la même chose, tu fais,
« Ça, c'est hilarant. Tu as raison. »
On a les deux raisons.
Mais aussi les gens qui...
Vas-y, je vais conclure après.
Non, vas-y, je vais conclure après.
C'est surtout que les gens,
ils voient ça et c'est une manière superficielle
de voir le travail.
J'ai regardé les épisodes et honnêtement,
oui, c'est absurde.
Oui, il y a des trucs qui sont poussés, mais il faut que tu saches
le faire et ce n'est pas tous les humoristes
que tu peux mettre dans cette situation qui vont te faire rire.
Ça fait que ça,
les gens, parfois, ne voient pas ça.
Les critiques, ils ne voient pas ça.
Ils voient juste des gens qui sont là avec des trompettes,
qui font des choses qui ont l'air ridicules,
et tu te dis, moi aussi, je peux le faire.
Mais le faire tout en faisant rire la personne
qui est à la maison, chez eux,
et faire en sorte que toi, tu ne ris pas en le faisant,
ça prend un atout que les gens ne voient pas nécessairement.
Juger l'art, peu importe la discipline,
que ce soit une peinture,
du théâtre ou whatever,
je trouve que c'est impossible.
Vu que c'est tellement différent
et qu'on est tellement de personnes ou d'humains différents,
c'est comme pogner des flocons de neige
et dire que ce flocon de neige-là
est plus beau que l'autre.
C'est à part à part.
Moi, je viens d'avoir...
Juger l'art, c'est le même niveau. En même temps, elle a le droit aussi de dire que je n'a pas rapport. Moi, je viens d'avoir... J'ai l'âge, c'est le même niveau.
En même temps, elle a le droit aussi de dire
« j'aime pas ça ».
Moi, tant qu'à faire, être critique d'art,
je deviendrais le plus chiant possible.
J'irais dans les musées
et je ferais « pas bon, pas bon ».
Bravo.
Je mettrais des petits collants
quand j'aime ça.
Une étoile.
C'est top.
Un sambon.
Tu m'as posé la question tantôt, est-ce que j'aimerais faire ça.
Je dirais non, parce que je ne serais pas bon.
Le public mériterait mieux.
Le monde veut oublier leur journée.
Avec tout, désolé de l'anglicisme,
mais moi, Bruno, t'es un des gars qui me fait plus rire.
On a été colocs.
Je savais pas que vous aviez été colocs.
J'ai bouffé tous ces sandwiches, mec.
En quelle année?
Il me semble que j'en ai...
Avant Big Brother, mec.
2014 à 2017, genre.
Non, t'es parti avant 2016 au moins.
2014 à 2016. Ouais,
2013.
2013 à 2016.
On s'est mentionné,
on a vraiment travaillé sur les blagues ensemble,
concentration humour, puis
t'es un des gars qui me fait le plus rire, t'as beaucoup de citations,
tes catchphrases, moi je les utilise
encore, des fois je me retiens, comme
tu dis plus jeune entrepreneur, moi il faut
que je me retienne.
Jeune entrepreneur!
Il me faudrait des lunettes en plastique chinoise.
La plupart de tes catchphrases, je les utilise encore dans la vie de tous les jours.
Tu es drôle en naturelle surprise.
C'est ta modestie qui le fait.
Il faut quand même un certain...
Je ne sais pas comment... Il faut un talent
de Jim Carrey pour faire
des grimaces,
pour penser à des choses,
prendre une trompette.
Arnaud Soli, ce qu'il fait,
tu ne peux pas répliquer ce qu'il fait.
Tu ne peux pas répliquer ce que Christine Morenci fait.
Exact, tu fais ce que Bruno lui fait.
C'est ça qu'il fait,
la poutine.
Ça ne peut pas être Arnaud.
Personne ne peut être Arnaud Soli.
Je me ferais faire des chroniques dans une émission fait la poutine. Ça ne peut pas être tout Arnaud. Personne ne peut être Arnaud Soli. Arnaud Soli est prolifique.
Je me voudrais faire des chroniques
dans une émission où le monde
a grande écoute, de préférence,
parce que mon passé, il faut bien des sous.
Non, mais je veux dire,
faire des chroniques ou faire des analyses,
des trucs comme ça, j'aime ça.
J'écoute zéro humour.
Moi, c'est juste des films de guerre.
OK.
Des films de sous-marins.
C'est quoi le meilleur film de guerre?
Le meilleur film?
De guerre.
Das Boot.
OK.
Das Boot.
Ça, c'est le vieux film.
Vieux film allemand.
T'entends juste...
Tu sais, les gens qui suivent aveuglement les ordres.
Ça, tu regardais-tu ça?
Das Boot.
Et ils ont sorti la série qui s'appelle Das Boot aussi.
OK.
Là, je t'imagine, jeune, regarder ça.
Comment tu devais être stressant pour tous les employés.
Ça, là, les films de guerre, ça là, les films de
sous-marins, les films Top Gun.
À chaque fois que j'ai un show, je regarde les
Top Gun. Avant, je regarde
tu sais le début là où les avions décollent et adhérissent
« Highway to the... »
Quand je monte dans ma Mazda.
À chaque fois que t'as un coin, un show.
Ouais. J'écoute
le générique, le début, quand les avions décollent
ils font ça, puis après ça va « piouf ». Là j'écoute ça, je m'imagine avions décollent ils font ça puis après ça va
là j'écoute ça je m'imagine dans ma petite corolla
de dire un jour
ça va décoller
mais c'est des films que j'adore
l'humour je consomme pas vraiment
juste les documentaires
sur l'histoire
j'écoute des trucs sur la révolution
tranquille je suis plate je suis pas engageable
je peux pas faire des chroniques
légères
des documentaires sur les humoristes, ça t'les écoutes-tu
ou c'est juste sur les criminels de guerre
juste sur les criminels de guerre
j'écoute les
quoi d'autre, j'écoute sur les dictateurs
comment être, il y a un truc sur Netflix
qui s'appelle comment être un dictateur
c'est bon ça
contrôlez tout le monde
tu lèves la main, coupe la Il y a un truc sur Netflix qui s'appelle « Comment être un dictateur ». Oui, oui, oui, c'est bon, ça. Contrôlez tout le monde.
Tu lèves la main, coupe-la.
Mais non, je trouve que l'humour se nourrit par les activités que tu fais à l'extérieur de ça
et ce que tu consommes aussi.
Je ne peux pas juste consommer de l'humour.
Puis quand tu étais...
Je ne me rappelle plus c'est qui qui disait ça,
mais c'est vraiment vrai.
C'est dur d'écrire des shows
quand tu es tout le temps en show
parce que toutes tes anecdotes
ont rapport avec des backstage
ou des spectacles qui ont mal été.
C'est sûr qu'il faut vivre des trucs.
C'est nous qu'on livre sur scène
et on est la somme de nos rencontres
et de nos connaissances.
Il faut vivre des trucs absolument.
Je sais que tu ne veux pas trop en parler,
mais il faut qu'on revienne à ton enfance.
J'ai trop de questions.
Laisse-moi juste...
Qu'est-ce que tu veux savoir?
Non, je n'étais pas là, Your Honor.
Non, mais tu déménageais...
Crise de procureur. tu déménageais... Crise de procureur.
Tu déménageais aux quatre ans.
Oui.
OK. Et ton père, quand vous êtes arrivé au Québec, ton père était l'ambassadeur.
Je t'ai menti, mon vieux.
En fait, moi, je suis arrivé ici au Québec tout seul.
C'est mon garde du corps qui vient me chercher.
Je suis arrivé ici au Québec tout seul à l'âge de 15 ans.
Et je suis allé dans un pensionnat, dans le Milan.
Il y avait un pensionnat et une école secondaire.
Ils ont fermé le pensionnat et l'école secondaire roule toujours.
Quand je dis pensionnat, les gens disent « ah pensionnat c'est terrible ».
C'était vraiment...
On était bien là, comme...
On était bien traités, là, comme dans...
À Hogwarts.
C'est une école privée, comme...
Comme une version américaine.
En France, c'était terrible.
En France, c'était les nœuds papillons,
équitation,
château,
fils de dictateur.
« Mon père a tué 8 personnes
regarde ma montre
au Canada
mais au Québec
chaque fois qu'on entend pensionnant
on imagine des autochtones
pensionnant ça veut dire
en fait c'est un endroit
où les jeunes dorment
et ensuite vont à l'école le matin
mais ça veut pas dire que c'est la même réalité.
Est-ce que tu as été ici plusieurs années sans voir tes parents?
Oui.
En fait, mes parents, je les vois aux deux ans depuis l'âge de 10 ans.
Là, j'ai l'impression que je suis dans une entrevue de Véro Cloutier.
Tu vas verser des larmes.
Non, mais tu sais, c'est une relation qui s'est…
Là, maintenant, je la vois le s'est... Là, maintenant,
je la vois le plus possible.
Mais avant, effectivement,
à cause du travail de mes parents,
ils m'ont envoyé en France
rester dans un pensionnat.
OK.
Ça fait que ça doit être
une relation très protocolaire,
très quasiment comme
rencontrer la reine.
Ouais.
Tu veux dire ma mère?
Ouais, ouais.
Tu sais, quand tu la rencontres,
ça doit être
un peu comme ça
mais
j'ai quand même eu des bons moments
là je réalise que c'est important
la famille, il faut passer du temps ensemble
mais effectivement c'était difficile au début
parce qu'on ne se voyait pas souvent
as-tu des frères et des sœurs?
oui
ils sont où? Ils sont au Québec?
Non, il y avait juste une place dans l'avion.
OK, parfait.
J'ai jeté tous les sièges pour mes valises.
Non, ils sont au Sénégal.
OK.
Il y en a un au Sénégal et un au Portugal.
C'est compliqué, ma vie. C'est comme un agent de la CIA.
Ah, mais c'est cool, par exemple. Il y a des... C'est comme un agent de la CIA, tu sais.
Ah, mais c'est cool, par exemple.
Il y a des gens éparpillés partout à cause du travail.
Est-ce que tu es proche de tes frères et soeurs?
Pas autant que j'aimerais, parce que je suis ici.
Eux, ils ne sont jamais venus au Québec.
OK, mais est-ce que tu es assez proche,
mettons, si tu voulais aller voir... C'est ta soeur qui est au Portugal?
C'est mon frère.
J'ai un frère au Portugal,
j'ai un frère au Sénégal.
OK.
Ma mère a déménagé au Sénégal maintenant.
Mais tu es assez proche
que tu pourrais appeler et dire
« Je m'en vais au Portugal.
Je peux dormir chez vous? »
Oui, bien sûr.
Non, t'inquiète, ce n'est pas une histoire triste.
C'est comme ça.
« Crème, qu'est-ce que j'ai fait?
Je vais rentrer chez vous et dire « Oh non! » » Mais non, c'est pas une histoire triste crime qu'est-ce que j'ai fait je vais rentrer chez vous et dire oh non
mais non c'est pas
c'est juste que c'était une enfance assez
c'était bizarre parce que
dans cette école
ce pensionnat là en France c'est toutes les enfants
de gens de
dirigeants en Afrique
au Maghreb
en Asie
ils mettaient leurs
enfants là, puis
nous, on dormait dans un château
et le lendemain... C'est un vrai château
parce qu'en France, en banlieue, c'est pas...
Il y a des coins de campagne où c'est des petits châteaux
qui appartenaient à des nobles
avant. Fait que c'est
bizarre. Faut que là, je vois dans tes yeux, tu crimes.
Non, mais c'est parce que...
Là, je suis comme... Sais-tu, par par exemple qu'il y a d'autres bâtisses
qui ne sont pas des châteaux?
Parce que tu disais,
je vivais dans un château, mais je n'avais pas le choix.
Non, on n'avait pas le choix.
Mais c'était un petit château.
C'était un petit château.
On dormait là, les enfants dormaient là
et le lendemain matin, tu allais prendre ton petit déjeuner
et ensuite les cours commençaient.
Moi, à 15 ans, je voulais vivre autre chose.
Je suis venu au Québec.
Honnêtement, c'est la meilleure décision que j'ai prise.
Tu as combien de citoyenneté?
Deux.
Sénégal et...
J'en ai trois.
Sénégal, France et Canada.
J'ai Sénégal, France et Canada.
Même quand j'ai eu ma citoyenneté canadienne, je braillais.
J'étais content parce que j'ai galéré pour avoir les papiers pour rester ici.
Parce que l'agent de l'immigration, tu passes une entrevue,
l'agent de l'immigration, c'est lui qui décide si tu restes au Québec ou pas.
Puis moi, mon dossier, je le dis dans mon show aussi,
mon dossier, c'était de la marde.
Je n'avais pas des compétences.
J'étais pas, tu sais,
les boulots recherchés, là, tu vois,
génie civil, machin, là.
Les trucs où tu bois le matin, là.
Tu vois ce que je veux dire?
Moi, c'était genre...
J'avais un diplôme en sciences politiques, puis...
Dans le fond,
l'autre agent, il était noir, fait qu'il m'a rendu service.
On va les avoir!
C'était-tu ton père qui se disait... On va re-pépeler.
Mon fils...
Mais c'était-tu ton père
qui voulait que t'ailles en sciences politiques?
Non.
OK.
Non.
En fait, mon père, malheureusement,
il nous a quittés en 2000.
OK.
Mais moi, je suis allé à l'université parce que tout le monde allait à l'université.
De toute façon, je n'avais pas mes papiers.
J'étais étudiant à l'étranger.
Pour continuer à bien vivre au Québec, à rester au Québec,
il fallait que je continue à être étudiant.
Puis, est-ce que c'était ton père qui payait ou lui quand il est parti?
Oui, c'était ma mère qui payait.
OK. Donc, lui, quand il est parti, il est juste parti?
Non, il est décédé en fait.
Excuse-moi, j'avais mal compris.
Moi, de la manière dont tu en parlais,
je pensais qu'il était comme
« I'm out! »
C'est fini les muffins pour toi.
Fini les muffins.
Il n'a pas décidé de tout ça.
OK, OK.
Non, c'est ça.
Ça fait depuis 1998 que je suis ici.
Eh bien...
C'est-tu juste moi que... Tout le monde savait qu'il était mort?
Savais-tu qu'il était mort, toi?
T'avais-tu compris?
Tout le monde avait compris qu'il était mort,
je ne le savais pas.
Il faut être plus clair dans vos affaires.
Ah oui.
Là, je m'imagine
si j'étais...
Une chance que je ne travaille pas dans un hôpital.
Sinon, j'arriverais gelé.
M. Manard, il est parti.
Il est parti où?
Il ne doit pas être parti loin,
il est assis dans le coma depuis le mois passé j'ai-tu répondu à ta question?
j'ai bien répondu à la question
oui oui oui
t'as arrêté longtemps de jouer en français, que tu jouais
juste en anglais.
À un moment donné, je ne sais pas si tu te rappelles,
tu m'as dit, écoute Bruno,
si j'étais toi, je n'arrêterais pas de jouer
en français parce que si tu joues juste en anglais,
tu vas juste être un humoriste
qui joue en anglais.
Oui, oui, je m'en rappelle.
Tu te rappelles, des sûrs?
Non, mais moi, c'était surtout le fait
de...
Il va falloir qu'on le porte après.
Pour travailler le plus possible,
si tu parles deux langues, fais-le en deux langues.
J'ai tout le temps eu cette mentalité-là.
Si tu parles trois langues, fais-le en trois langues.
Si tu parles dix langues, fais-le en...
Peut-être dix, c'est un peu trop.
Fais-le en huit langues.
À un moment donné, oui, j'avais arrêté quelques années
parce que je n'arrivais pas un peu à trouver mes marques.
Il a fallu que je retourne travailler une job de jour.
Je l'explique aussi vraiment ouvertement dans mes numéros.
Et c'est là où je suis devenu meilleur en revenant.
J'ai commencé à mieux m'appliquer,
à avoir une meilleure perspective et à vraiment travailler
pour ce que je vais aller chercher
avec les bonnes raisons.
C'était toi, les premières soirées à la Brevoire,
c'est toi qui les as parties?
Non, ce n'est pas moi.
Ah oui, je suis sûr que c'était toi.
Je pense que c'était Mehdi.
Non, en fait, ça a été Isabelle Gauthier
quelques soirées, un mois.
Fred Thubé, encyclopédie de l'humour. Adib Al-Khalidi, après ça a été toi. Après ça a été Isabelle Gauthier, quelques soirées, un mois. Encyclopédie de l'humour.
Adib Al-Khalidi, après ça a été toi.
Après, ça a été moi.
T'as été neuvième.
C'est pas si vite.
J'étais un soie que ça a été Mehdi.
Mais quand même, t'as été là un bon bout.
J'étais cinquième. Un Suédois dans une course de 100 mètres aux Jeux olympiques.
Cinquième.
Dans les bonnes années.
Dans les bonnes années. C. Dans les bonnes années. Dans les bonnes années.
Mais honnêtement, je remercie
cette pause parce que maintenant,
je mors dans tout ce que je fais.
Ça m'a changé complètement.
Parce qu'avant, je pensais que...
Je pensais que...
Justement, mon passé m'avait rattrapé
parce que je pensais que, ah, on va venir me chercher.
On va venir me trouver.
Je n'avais pas ce côté débrouillard.
Maintenant, je l'ai beaucoup plus.
Heureusement que je t'ai rencontré
parce que tu m'as donné des conseils
qui sont vraiment restés avec moi.
C'est quoi le meilleur conseil qu'il t'a donné?
Il m'a dit...
Arrête de faire ça, petit.
Il m'a dit... Arrête de faire ça, petit. Non, il m'a dit « never quit ».
Dans son « never quit », il m'a dit « fais des petites affaires
et continue à faire des petites affaires,
sois drôle et le téléphone va sonner ».
C'est vrai.
C'est vrai.
Je pense que c'est vraiment juste ça.
La business n'a jamais arrêté.
Non, il ne faut jamais arrêter.
J'avais arrêté deux ans,
puis ça m'a pris trois ans pour récupérer.
Oui, oui, oui.
Ça te prend presque quasiment le double.
Moi, à chaque fois que j'ai des amis,
qui ont arrêté il y a dix ans,
qui font « je vais recommencer »,
à chaque fois, je suis comme « oui, mais tu vas recommencer ».
Oui, exact.
À moins d'être,
mettons,
Yvon revient, il ne repart pas dans Open Mic. recommencer. À moins d'être, mettons, comme
Yvon revient, il repart pas
dans Open Mic,
mais
à moins d'être
un statut vraiment
élevé. J'étais loin,
loin de tout ça, mais ça m'a fait
du bien de
recommencer quand personne regarde.
C'est ça qui est bien parce qu'après,
ton écriture est meilleure,
ton attitude est meilleure, ta perspective est meilleure.
C'est ça qui me manquait.
Est-ce que tu joues encore en anglais?
Oui, de temps en temps.
C'est quoi la meilleure ville à jouer
au Canada ou en Amérique du Nord?
Tu dois me confondre avec Sugar Sammy, mon gars.
Tu vas des fois à Toronto?
Ouais, pour aller manger des sandwiches,
comme tout le monde.
Non, mais une fois, je suis allé à Toronto.
Mais honnêtement, est-ce que j'ai...
Ah, j'avais l'impression que tu allais plus souvent.
Mais je suis allé à Toronto pour faire un mois,
avant que je revienne jouer en français.
Je suis allé un mois à Toronto faire de l'humour.
Et honnêtement, il y a un truc que j'aimerais
dire aux humoristes québécois
que parfois
ils ne savent pas à quel point
ils sont chanceux d'être québécois
et de faire de l'humour au Québec
parce que les gens ici ils respectent l'humour
ils respectent les artistes
je sais qu'on veut toujours plus
pourquoi j'ai pas de Tesla
mais honnêtement tu, dans les autres villes,
ils n'ont rien à cirer.
Tu vois, dans les autres villes,
les artistes émergents, il n'y a pas ce support
pour les artistes émergents en anglais
parce que les Canadiens anglophones
vont consommer du contenu américain.
Et les Québécois, ils ont un rapprochement
vraiment singulier
avec la culture, avec tout ce qui se fait en français.
Parce qu'il y a un attachement
émotionnel avec ça.
Surtout avec l'humour.
C'est un écosystème. Je dirais même l'art.
Le Québec, c'est un écosystème à la grâce de Dieu.
Tu veux que je te raconte un truc?
Oh, tabarnak!
Attends, attends, attends.
J'ai déjà raconté ça.
Tu te rappelles quand...
La mongolfière?
Tu te rappelles quand Dave Chappelle est venu
ici à Just for Life.
Il est venu et à un moment donné,
moi, je vous suivais.
Je n'étais pas dans votre gang.
On est allé aux danseuses.
Puis là, Dave Chappelle,
c'est un grand humoriste américain, international.
Là, ils vont au bar.
Ils sont tous les deux.
Puis là, tu as deux mecs qui sortent de nulle part
qui viennent comme...
J'arrive pas à y croire.
Mike Warren.
Dave Chappelle juste à côté
c'est lui
c'est pour t'expliquer
ça souligne que genre
l'écosystème québécois on a nos stars
je dis on parce que maintenant j'ai mes papiers
on a nos stars
on a nos mœurs
on a nos valeurs
et puis il y a quelque chose de beau là-dedans
t'étais juste à côté de Dave Chappelle
ils sont venus te voir
il y avait plein de filles
en plus qui voulaient des selfies
puis je m'organisais tout le temps
je me rappelle
quand on était allé
Chappelle il arrêtait pas de parler
du Pussycore
c'était au Théâtre Sainte-Catherine
puis il parlait du Pussycore
puis il faisait des jokes qu'il allait aller après vu qu'il pensait que C'était au Théâtre Sainte-Catherine. Il parlait du Pussycore.
Il faisait des jokes qu'il allait aller après vu qu'il pensait que c'était un bar de danseuses.
Moi, je voulais juste faire mon guide touristique.
Je voulais juste se corriger.
J'ai juste fait...
Ce n'est pas des danseuses.
C'est un salon de massage.
Si tu veux des danseuses,
je peux te donner une couple de places.
Lui a juste demandé à ses gars de sécurité,
ses DJ, il était comme,
« Hey, ce gars-là nous amène aux danseuses. »
Mais il était deux heures et demie.
Mais il ne te connaissait pas comme humoriste.
Il ne me connaissait pas vraiment.
On s'est rencontrés dans l'âge avant.
C'est faux, pareil.
Il avait été cool pour ça, par exemple,
parce que c'était dans les premières années
que Chappelle était devenu Chappelle.
Puis c'était le Midnight Surprise, c'est dans les premières années que Chappelle était devenu Chappelle.
Puis c'était le Midnight Surprise.
C'est moi qui closais.
Puis on dit, Chappelle arrive.
Puis quand il arrive, il monte sur scène.
Fait que là, j'étais comme tabarnak.
Je peux pas suivre une heure de Dave Chappelle.
Puis quand il est arrivé, il restait juste moi.
Puis il avait été bien cool.
Il avait dit, you're my quote. J'ai fait, ouais. puis j'ai dit, « C'est quand t'embarques ». Il a dit, « Regarde, fais ton affaire, je vais embarquer après, je veux pas fucker la soirée à personne. »
Parce qu'il y en a qui prennent ta place, c'est cool.
J'ai fait, « Ah, c'est qui qui est cool. »
Puis après, à l'époque, j'avais un number que je mettais ma graine d'un verre de champagne.
Puis, il y avait… Pour vrai? Il n'y a pas quelqu'un d'un verre de champagne. Puis, il y avait...
Pour vrai?
Il n'y a pas quelqu'un d'autre qui faisait ça aussi?
Oui.
J'ai volé Kevin Parham avant Kevin Parham.
Puis là, il avait fait à peu près 5 minutes
qu'il refait sur mon set.
Puis là, j'étais comme,
« Ah, c'est-tu que c'est cool! »
Puis le même mois,
j'avais fait un show avec Gad,
puis Gad faisait la même affaire.
Puis Gad, quand il parlait de mes jokes,
j'étais comme,
« Ah, c'est-tu qu'il magazine un numéro? »
Je chantais comme,
il checkait voir,
« Si moi, je disais ça, ça passerait-tu? »
Tandis que Chappelle, c'était juste cool.
Fait que là, anyway,
Chappelle fait son affaire,
j'ai dit après, « C'est pas des danseuses. » Il disait, « Ah, c'est DJ,. Fait que là, anyway, Chappelle fait son affaire. J'ai dit après, c'est pas des danseuses.
Il dit, c'est DJ, OK.
Il nous amène aux danseuses.
Puis là, on fait juste commencer à suivre Chappelle.
Mais il est deux heures et demie.
Puis là, j'essaie de dire, avant qu'on monte les marches,
je fais, hey, pauvre, ils nous laisseront pas rentrer.
Il est trois heures moins vingt.
Last call est comme dans 5 minutes. »
Puis il a fait « I got this ».
Puis là, il s'est mis en avant.
Puis là, il est arrivé.
Mais tu sais, on était au Kingdom.
Les banteurs parlent juste français.
Ils ne savent pas c'est qui Dave Chappelle.
Fait que là, ils voient Chappelle monter.
Puis ils sont comme « Excusez-moi, on est fermé. »
Puis là, un des banteurs m'a vu.
Puis il a fait « Tabarnak, c'est Mike Ward!
Rentrez! Rentrez! »
C'est ça!
C'est juste pour dire que
on oublie ça et puis j'ai le goût
de dire « Regarde, mon vieux,
au Québec, c'est vraiment
un écosystème, c'est autre chose. »
On est tellement chanceux.
Vraiment, vraiment.
Puis ça, moi, c'est ça
que j'aime de faire,
découvrir le public québécois francophone
à des humoristes anglos qui parlent français,
comme, mettons, Pantelis ou Mike Patterson.
C'est qu'aussitôt qu'ils jouent en français,
ils sont comme tabarnak,
c'est le fun de te sentir écouté ou respecté.
J'ai l'impression, en anglais,
même les gros, gros noms,
quand tu regardes, mettons,
tu sais, des vidéos de Seinfeld
quand il rote des affaires
ou Chris Rock,
le monde, des fois, parle.
Chris, t'as Chris Rock.
T'as l'air de faire de ta gueule
et écoute-le.
Souvent, les comédies-clubs en anglais,
souvent, ne sont pas bien payés.
Ils ne sont pas payés.
C'est vraiment bizarre.
J'avais eu une discussion avec le propriétaire
du Comedy Cellar à New York.
Dans le temps, il y avait
le Comedy Cellar Podcast.
C'est le propriétaire
et Dan Aderman qui animaient.
Ils appelaient ça un podcast,
mais c'est sur SiriusXM.
C'est long, mon explication.
Je fais ça.
Il commence à me parler
comment c'est rough, la business.
Il fait, on est à New York,
le loyer est cher.
J'étais comme,
Chris, tu as Bill Burr et Louis C.K.
Tu les payes 45 $.
Tu vends des billets à 30 $.
Je pense que tu arrives.
Il était comme, non, non, mais le loyer,
il est cher. Je suis comme, ton père a payé
cash pour cette bâtisse-là
en 1955.
Tu sais, fuck you.
C'est épouvantable.
Ils sont forts sur la même affaire.
Tu sais, le Comedy Store à L.A.,
quand tu vas là,
dans le green room
du original room,
en tout cas, la grosse salle, c'est le green room du original room, ou en tout cas,
la grosse salle,
c'est le main room.
La loge n'a pas changé
depuis les années 70, puis eux autres,
ils n'arrêtent pas de se vanter. Ils font, si on a gardé
cette table-là, vu que Pryor faisait
de la poudre, cette table-là. Si on a gardé
le piano, vu que Robin Williams faisait
de la poudre là-dessus. Ça fait que c'est tous des
points des affaires avec des célébrités qui ont fait de la poudre.
Mais la vérité,
enlève un petit bout de la table,
encadre-le,
puis mets la photo à Richard Pryor,
puis fais « Richard Pryor faisait de la poudre ici »,
au lieu de juste pas rénover.
C'est pas vrai.
Vous avez les moyens de rénover.
Ça m'a tout le temps fait
chier. Tous les propriétaires de business
qui, on dirait qu'ils s'en calent,
ils font « ma place marche ».
Pourquoi garder ça propre?
Pourquoi
entretenir
ceux qui font que ça roule?
Oui, exact.
C'est quoi le nom du bar que
t'avais à Montréal? « Les terrasses, mon roule. Oui, oui, exact. C'est quoi le nom du bar que tu avais à Montréal?
Les Terrasses-Mont-Secours.
Ça, oui, bien oui.
Chris, voyez-vous.
Jeune entrepreneur.
Jeune entrepreneur.
Nous autres, on est sortis avec Chappelle,
rien, zéro impressionné.
Oui, propriétaire des Terrasses-Mont-Secours.
Tu as été propriétaire de ça combien de temps?
Pendant cinq ans, de 2004 à 2009.
L'histoire est assez drôle, moi. Pendant cinq ans, de 2004 à 2009. L'histoire est assez drôle.
Moi, pendant cinq ans, j'étais gérant
à la location de pédalo dans le Vieux-Port de Montréal.
Puis la plus belle job que j'ai eue de ma vie.
Mon boss, lui, il possédait les pédalos, les cadres.
Puis il y a l'autre gérante,
elle, elle gérait les cadres.
Moi, je vois le pavillon Mont-Secours.
À chaque année, je vois des concessionnaires qui vendent des frites,
donc cinq années de suite, j'ai vu cinq concessionnaires faire faillite.
À un moment donné, un de nos meetings, je dis,
« On devrait l'opérer, le pavillon.
Nous, il y a un amphithéâtre, on fait des shows,
il y a des terrasses, on fait des bars, il y a les feux d'artifice. »
Ça m'a pris une heure de les convaincre.
On emprunte du cash, on ouvre le bistrot, on ouvre la ter m'a pris une heure de les convaincre. On en prend du cash.
On ouvre le bistrot.
On ouvre la terrasse-bar.
On ouvre la terrasse-lounge.
En trois mois, c'est fait.
On a eu ça pendant cinq ans.
En 2009, j'ai vendu mes parts pour faire de l'humour.
OK.
Puis...
Mais c'est assez hot, paraît,
que t'avais bâti ça
puis qu'au lieu de...
Tu sais, il y a bien du monde qui aurait fait,
« Hey, Asti, là, j'ai un bon revenu.
Tu sais, je vends, puis j'achète quelque chose de plus gros. »
Mais toi, tu t'es dit, « Je m'en vais dans un domaine
que les cinq premières années, je vais gagner, Asti,
42 piastres par mois. »
Mais c'est sûr que plus jeune,
moi, j'ai fait de l'impro toute ma vie,
puis j'ai toujours aimé l'humour,
mais plus jeune, l'humour, tu vois ça sur un piédestal inatteignable parce que la relève
n'existait pas vraiment.
C'est à partir de 2008, quand il y a eu
les soirées juste pour rire,
en route vers mon premier gala,
la première soirée,
les rodages dans le bar, il y avait le Comédie-Zone
et il y avait Saint-Cyboire,
que j'ai pu voir qu'il y a de la relève, ça existe
l'humour
t'es pas obligé de
genre d'être
dans ce temps-là, je me souviens plus si c'était qui les vedettes
je suis pas obligé d'être Lise Dion
ou Pierre Légaré, je peux être relève
dans des petits bars
c'est là que tu peux essayer
j'ai vendu mes parts
si ça marche au moins j'essaai dit « Bon, si ça marche,
au moins j'essaie pendant un an,
si ça ne marche pas, je vais faire d'autres choses. »
Chaque année, ça allait un petit peu mieux.
Tu t'étais dit « Je me donne un an. »
Oui, je m'étais dit
« Plus un an. »
C'était le fun.
En 2009, j'ai fait 10 shows.
En 2010, peut-être 50.
Non, ce n'est pas beaucoup.
Ouais, non, mais...
Tu sais, j'ai laissé de la mayo dans mon frigo pendant tout ça.
Non, mais t'sais, juste de voir s'il y a une progression.
Ouais, ouais, OK, OK, oui, oui.
Est-ce que, t'sais, le monde ricane ou je me fais lancer des tomates ou c'est comme...
Non, non, non, attends.
Ouais, moi, chaque fois, ouais, le monde, t'sais monde qui se dit
je me donne un an
il faut que tu ajustes ton
je me donne un an pour voir une progression
ça je le crois mais le monde qui me dit
si je ne suis pas une vedette en un an
ça va être tough
ça c'est pas connaître
moi ça fait que j'ai commencé l'humour
à 31 ans
mais le meilleur move de ma vie c'est d'avoir
commencé tard d'avoir eu l'humour à 31 ans. Mais le meilleur move de ma vie, c'est d'avoir commencé tard.
D'avoir eu...
L'expérience de vie.
L'expérience de vie et le coté d'entrepreneuriat.
Parce que oui, il y avait un bord, mais on avait un gros volet corporatif.
J'ai fait des corpos immenses.
Quand je commence à faire de l'humour, c'est sûr, c'est une autre époque.
Il n'y a pas de diversité. C'est une autre époque. J'ai produit beaucoup de soirées d'humour, c'est sûr, c'est une autre époque, il n'y a pas de diversité,
c'est une autre époque.
J'ai produit beaucoup de soirées d'humour,
vraiment beaucoup.
Le temps d'être bon, j'ai engagé un animateur,
moi je faisais des chroniques, j'étais à chier.
Mais le temps de devenir bon,
vu que je produisais les soirées,
je pouvais jouer un bon cinq ans
avant d'avoir des bonnes jokes.
Puis, c'est quand
que tu as trouvé, mettons...
Parce que moi, les premières fois
que je t'ai vu, je t'ai trouvé bon,
mais c'est quand que toi, tu as fait
« OK, là, je suis devenu
l'humoriste qu'il fallait
que je devienne ou que j'allais devenir. »
C'est une anecdote vraiment bizarre.
C'est sûr, moi, je viens du monde de l'impro.
J'ai toujours été à l'aise sur scène.
Je vais en faire toute ma vie.
Mais j'étais en France pour un festival d'humour.
Je croise Vincent C qui est là-bas avec sa copine.
Lui, il fait des gros shows.
Le Comédie Magique Show avec Slava Chinocho.
J'ai l'impression que lui et sa blonde,
c'est comme mes parents marraines.
Ils m'amènent partout dans toutes les soirées.
Un moment donné, un peu chaud, il me dit « Toi, Rich, t'es gêné quand tu fais du stand-up? » Je lui dis « Non, je'est comme mes parrains, ma reine, ils m'amènent partout dans toutes les soirées. Puis un moment donné, un peu chaud, il me dit,
« Toi, Rich, t'es gêné quand tu fais du stand-up? »
Je dis, « Ben non, je ne suis pas gêné. »
Il dit, « Tout le monde pense que t'es gêné. »
Je dis, « Ah, ouais! »
À partir de ce moment-là, je me suis juste mis à mettre de l'énergie
dans mes choses. Je me suis dit, « OK, moi, je ne peux pas parler relax.
Il faut que j'aille de l'énergie. »
Puis là, ça s'est mis à bien aller.
OK.
Oui, ça fait que c'est vraiment, je dis, « OK, le monde pense que je suis gêné.
Je ne suis pas gêné. »
Je ne sais pas si...
Juste mieux, plus de peine d'énergie. ouais fait que c'est vraiment charqué le monde pense que je suis gêné je suis pas gêné je sais pas c'est juste mieux
son expérience
en fait
en menteur
vraiment
genre
genre incroyable
parce que moi
il me donne des conseils
qui me restent en tête
puis
le truc de l'énergie
tu me le disais aussi
puis
ça a vraiment fait
une différence
il y a des gens
qui peuvent être
plus tranquille
ça fonctionne
moi
si le public qui te regarde pense que tu es mal,
bien là, ils deviennent mal,
puis la soirée devient terminée,
même pour les humoristes qui vont suivre,
ça va être irrécupérable.
Il ne faut pas que les gens soient mal en checkant.
Maintenant, si je fais une blague qui n'est pas drôle,
les gens vont rire, ils vont dire « Ah, tu n'étais pas drôle »,
plutôt qu'être mal, puis la soirée est gâchée pour tout le monde.
Puis c'était comment animer, l'été passé, tu as animé un gala. Oui. C'être mal, puis là, la soirée était gâchée pour tout le monde. Puis c'était comment, animé,
l'été passé, t'as animé un gala?
Ouais. C'était comment, ça?
Merci. C'était extraordinaire.
J'ai animé André-Joé et Eddie King
les soirées.
Quand on est arrivés, on a fait 18h
puis 21h, les deux galas, quand on est
arrivés, ils nous présentent,
on marche, on a eu des standings
de 4 minutes avant qu'on parle.
C'était dingo, dingo,
dingue.
Dingo, pour les lingos.
Non, mais le gars-là, tu es là,
tout le monde est rentré comme tonne de
briques inimaginables.
Les gens
étaient contents pour nous.
On avait beaucoup, beaucoup travaillé,
mais non, c'était une soirée
magique.
Il y a vraiment eu de l'ambiance.
Comme dirait Martine Sinclair,
il y avait de l'amour dans l'air.
Puis c'est-tu...
C'est-tu quelque chose que tu referais?
Oui, mais...
Mais...
Oui, oui.
Moi, je pense que mon objectif,
c'est sûr qu'au final,
je vais finir par en produire moi-même.
Moi, j'aimerais ça.
Moi, je vois ça aussi.
C'est sûr que je vais finir par en produire
et je le foutrais sur le web.
Parce qu'il y a le...
Sans restrictions.
Tout le monde a été ultra cool.
Je ne suis pas quelqu'un de débile
qui cherche
la controverse
du tout, mais
j'aime les moyens.
J'ai l'impression
que le concept
du gala à télé n'a plus de sens,
je pense. Je pense que ça va continuer à exister encore pendant une couple d'années,
mais il faut réinventer ça. Mais pourquoi tu dis que…
J'ai l'impression que, parce que maintenant, vu qu'il y a tellement de soirées d'humour dans
toutes les villes, à l'époque, Montréal, ça a été long
avant qu'on ait un comedy club en français.
Puis là, après, il y en a eu deux.
Dans la grande région de Montréal,
il y a à peu près 50 soirées d'humour.
Puis quand tu sors de Montréal,
toutes les villes ont plusieurs soirées d'humour.
J'ai l'impression que le public est de plus en plus connaisseur.
Puis ils savent que,
mettons, tu viens voir,
tu vas voir un show,
on va dire, ici,
tu payes moins cher qu'un gala,
tu es plus proche,
et c'est les mêmes humoristes.
Tandis qu'à l'époque,
vu qu'il n'y avait pas vraiment de soirées du monde,
si tu voulais voir les meilleurs humoristes
tous ensemble,
il fallait que tu payes un gala. En, si tu voulais voir les meilleurs humoristes tout ensemble, il fallait que tu payes un galop.
Mais là, tu as... Puis en plus, tu vas voir les meilleurs humoristes
faire du matériel
qui est un peu modifié pour que ça passe à télé.
Fait que tu ne vois pas,
mettons,
tu sais, Adib, tu ne le vois pas à son meilleur.
Tu vois le Adib version télé.
C'est comme prendre ta douche avec un parapluie,
finalement. Oui, Oui, un peu.
Moi, qui suis un comedy nerd,
tu savais que tu suis la saison d'humoriste.
Au printemps, tu sais que tu vas voir
les humoristes avec leurs numéros
qui sont full prêts à côté.
Mais je pense qu'à Montréal,
ça ne reviendra pas, si je ne m'abuse.
Pour rire, il n'y en aura plus de galas télé, il me semble.
Je pense qu'il va rester les comedians.
Je pense qu'il passe à l'autre étape.
Mais je pense...
Moi, quand j'avais entendu ça,
je ne sais pas si ça a sorti publiquement.
Il n'y en aura plus.
Maintenant, oui.
Spoiler alert.
On garde ça entre nous, la reine.
Mais t'as compris gala Mais je parlais des yogos aux libertés
Merci mon vieux
J'ai une famille mec
C'est trois verres
Moi je pense là
Au lieu de ne pas avoir de gala
Ce qu'il devrait faire T'en de plus... Moi, je pense, au lieu de ne pas avoir de galas, ce qu'ils devraient faire, c'est qu'ils en mettent au moins un
pour tous les nostalgiques.
C'est le genre d'affaire, quand il n'y aura plus de galas,
même si le monde n'allait plus voir les galas,
il va être en tabarnak.
Tu le mets sur Internet.
T'en fais un, mais tu le mets sur Internet.
Mais toi, tu vois ça comment, maintenant?
Si t'avais un conseil à donner à un nouveau humoriste?
Juste fais des choses.
Ou quelqu'un comme moi, mettons.
Non, mais avec
la curiosité la plus sincère.
Moi, ça serait continuer à faire ce que tu fais,
mais
aie plus de présence sur le web.
Je pense que c'est vraiment ça
la clé.
Mais moi, montrer mes narines sur TikTok
tout le temps, je veux dire, farce!
Non, mais trouve un truc.
Parce que je suis sur TikTok et les gens disent
« Il faut poster 3-4 fois par jour. »
J'ai des choses à faire.
Non, 3-4 fois par jour, c'est que j'ai...
Ils sont tout le temps là.
Je pense que les gens ne veulent pas voir ça.
La qualité, c'est important.
Il faut trouver aussi, peut-être,
peut-être TikTok, ce n'est pas pour toi,
peut-être Twitch serait pour toi.
Mais c'est impératif.
Même si ce n'est pas...
Comme, mettons, YouTube,
ce n'est plus la saveur du mois,
mais si tu es populaire sur YouTube,
le but, c'est que le monde
qui peut apprécier ce que tu fais
sache que tu existes.
Ça fait que le web, tu ferais ça.
Tu ferais le web,
la journée,
et ensuite,
tu viens faire des shows.
Oui.
OK.
Je ferais exactement ce que tu fais là,
sauf le jour.
Je me filmerais
ou trouve un concept
qui ne te fera pas chier.
Oui.
Le web, c'est extraordinaire.
Moi, c'est sûr,
pas de web,
je n'ai pas de carrière.
Sans équivoque.
Bon, bien,
merci.
C'est super. Bon, bien, merci.
Mais je pense, mais pour vrai,
aujourd'hui, sans web,
c'est tough à aller chercher du monde parce que,
tu sais, même avec un bon bouche-à-oreille,
ça n'a pas l'impact de,
tu sais, mettons
que tu fais un show ici, il y a
100 personnes, le monde t'aime,
s'il y en a 10 qui disent à leurs amis,
t'as juste 10 nouvelles personnes.
Mais tandis que si tu mets
une vidéo sur le web
qui devient, même si ça ne devient pas viral,
même si t'as juste 1000 personnes qui écoutent,
c'est 10 fois plus que le monde
qui était ici. Puis eux autres, au lieu
de le dire à 10 personnes, ils le disent
à 100. C'est surtout qu'au niveau
de tes fans,
le web, c'est la meilleure façon de tisser des liens.
Ah!
Mais là, sous-écoute, j'ai plus besoin de faire du web pendant deux ans.
Là, c'est bien, là, je suis correct.
Mais moi, je me souviens,
admettons,
que j'avais fait
ton sous-écoute en 2015.
Je me souviens que j'avais gagné en route vers mon premier gala juste pour rire. J'avais fait mon premier gala en 2016, j'avais fait ton sous-écoute en 2015. Je me souviens que j'avais gagné en route
vers mon premier gala du pourri.
J'avais fait mon premier gala en 2016.
J'avais eu deux standings.
J'avais eu six likes.
Mais après, ton sous-écoute,
j'avais eu 1500 likes.
Ça a vraiment le starté.
Ça, c'est les deux ou trois premiers jours.
Après ça, pendant deux semaines, ça a monté.
Faire ton podcast, c'est mieux que n'importe quelle TV.
Le web, c'est mieux que n'importe quelle TV. Le web, c'est le vrai monde qui a un réel intérêt. Ils écoutent ça parce qu'ils ont décidé, ils ont choisi d'écouter ça, pas comme « je zappe, ça c'est l'affaire
moins pire ». Le web, le monde consomme ce qu'il veut, c'est seulement les gens concernés.
C'est le fun, tu écoutes ce que tu as d'intérêt.
C'est un peu comme Netflix.
Ils savent que tu vas être moins filtré.
Comme tu disais tantôt, ils savent que tu vas être
moins filtré, tu vas être
plus authentique.
J'avais l'impression, dans le temps,
la raison pourquoi
tu es moins filtré, c'est que le monde
a choisi de venir écouter.
Souvent,
il y a beaucoup d'humoristes de ma génération qui vont dire
qu'on ne peut plus rien dire,
ce qui est totalement faux.
Je dis des affaires que
techniquement, ça ne devrait pas passer,
mais la raison pour laquelle ça passe,
c'est que l'enrobage et le monde comprennent
c'est quoi,
ils voient le contexte.
Puis ça,
c'est le genre d'affaires, mettons,
les jokes que je fais ici, que si je faisais à la télé,
ça ne passerait pas. Mais c'est parce que le monde à la télé,
ce n'est pas comme s'ils viennent me voir,
c'est comme si moi, j'arrivais dans leur salon et là, j'ai mes jokes déplacés.
C'est moi le problème.
Tandis que je suis allé à propos
d'une vidéo sur YouTube,
surtout une vidéo de deux heures, que tu fais C'est moi le problème. Tandis que je chialais à propos d'une vidéo sur YouTube. Surtout
une vidéo de deux heures
que tu fais après une heure et dix.
Il a dit ça.
Pourquoi tu écoutes pendant une heure et dix?
Un podcast
pendant deux heures, c'est sûr que tu vas dire
des affaires parfois qui te passent par la tête,
qui ne seront pas filtrées. Ce n'est pas évident.
Ça ne peut pas être tout le temps
super pertinent pendant deux heures.
Surtout, moi, les gens...
À part nous, à soi.
C'est du divertissement.
Exact, exact.
Nous sommes distingués.
Exact.
T'as-tu une question
pour les sophistiqués?
Oui!
C'est notre trio.
Oui, en fait, j'ai une question
pour Rich
une question
qui a été posée
plusieurs fois
je sais pas
si tu l'avais raconté
la dernière fois
mais comment
tu t'es ramassé
dans le clip
Titanium
de David Guetta
ben oui
c'est une histoire
super drôle
c'est un vidéoclip
qui a été tourné
à Sainte-Marthe
sur le lac
au Québec.
Ils ont passé des éditions pour le clip.
La productrice, la boîte Voyelle Films,
le gars qui doit jouer mon rôle,
choque la veille.
Elle convainc le réalisateur
de me prendre moi
en montrant ma photo de profil Facebook.
À cette époque-là, je ne sais pas si c'était en 2012,
j'avais une grosse moustache.
C'était comme...
C'était la première fois de Movember,
donc j'avais vraiment une nastie de moustache.
Ils disent oui, donc je joue dans le clip.
Comme je dis, sur les plateaux, les figurants,
à cette époque-là, je ne suis pas humoriste,
je ne suis pas en touche, je fais de l'impro de temps en temps.
Mais sur les plateaux, le monde,
ils sont gosses, ils ont des demandes, tout ça.
Moi, je fais juste comme... On ne me cherche pas, je suis smart.
Le réalisateur a décidé de m'ajouter des scènes.
Ça a été super nice.
Maintenant, c'est moins le thumbnail.
Il y a comme 6 milliards de visionnements.
On te voit 6 milliards de fois,
puis c'est le thumbnail.
Ça, quand tu allais, mettons,
l'année que ça a sorti,
tu te faisais-tu beaucoup reconnaître?
Pas du tout. C'est vraiment de temps en temps,
il y a quelqu'un qui m'écrit comme « C'est-tu toi? »
Je fais « Ouais. »
« T'as fait 411 dollars. »
411?
6 milliards de vieux,
411?
Mais c'est en 2012,
pis c'était pas mon métier.
Dans ce temps-là, en 2012, 411, c'était pas mon métier Dans ça là, en 2012
411 c'était beaucoup d'argent
On oublie ça
Avec l'inflation
Plus que ça, 2012
Je suis pas qu'il y a des années
Ma première maison j'ai payé 510
510$
510$
Je comprends pas
Parce que c'était beaucoup d'argent dans le temps.
C'est juste...
Une maison?
Non, je n'ai pas.
Désolé, j'ai été très lent.
Non, pas de problème.
C'est-tu une autre question?
Oui, absolument.
Question pour Bruno.
Bruno, d'où vient ton obsession Ben oui, absolument. Question pour Bruno.
Bruno,
d'où vient ton obsession pour les films de guerre, les émissions de guerre,
la guerre en général?
J'ai pas d'obsession pour la guerre.
Parce que sinon, les gens vont dire
« Il est dangereux! Kanye West! »
Mais...
Kanye, sûrement,
son film préféré, c'est Das Boot aussi.
Sûrement. Non, c'est Das Boot aussi. Sûrement.
Non, c'est la liste de Schindler, lui.
Mais j'ai l'obsession pour l'histoire,
le contexte dans lequel ces individus ont évolué,
que ce soit les hommes, les civils,
la résistance en France.
J'ai une passion pour l'histoire
parce que ça fait qui on est aujourd'hui.
T'imagines si les Allemands
avaient gagné? Tu penses que je serais ici
en train d'échanger avec toi?
Non, chel, chel!
Je serais en train de cueillir du coton,
mon gars, encore.
Quelque part, en Autriche,
tu vois, avec Richard.
Il te reste encore
26 heures de shift
non mais j'ai une passion pour ça
à ce contexte
je vais voler la tarte du général
on a d'autres questions
par rapport à beaucoup à LOL
LOL Québec évidemment parce que c'est arrivé récemment
question qui
plusieurs personnes t'ont demandé à Mike.
Mike, tu le ferais-tu, le Québec?
Non, je le ferais pas.
Mais parce que...
C'est le genre d'affaire
que si je réalise en le faisant
que j'ai pas de fun,
j'aime ça avoir le droit de juste
de créer mon camp.
Tu peux pas mettre une équipe dans marde
en faisant...
Je le sens pas, ce projet-là. pis tu peux pas mettre une équipe dans la marde en faisant après une heure faire
je le sens pas ce projet là
non mais moi je t'encourage à le faire
si jamais tu le fais appelle moi je vais te donner les pointers
pis
si tu ris si t'es éliminé tu vas de l'autre côté
pis tu t'assoies dans le divan pis tu check
tu bois des verres pis tout c'est nice
ça ça a l'air le fun
fait que c'est win winest nice ouais ça ça ça ça l'a l'air le fun fait que c'est
win-win
ouais
mais en même temps
je peux juste boire
chez nous
en regardant lol
pis
j'ai pas le numéro
à UR
mais je peux y écrire
sur Facebook
tu sais de faire
ha ha ha
t'aurais dû dire ça
quoi
ben justement Mike
ben par rapport à ça,
du monde demandait si tu
serais capable de... Tu rirais
facilement, en fait. Moi, je rirais probablement
très facilement. Rapidement. J'ai le rire facile.
Oui, c'est ça. Avant que les caméras tournent.
Puis, ils me l'ont demandé
pour l'année prochaine, puis on a dit non.
D'habitude,
désolé d'être triste,
désolé, d'habitude, toutes les d'être triste Désolé
D'habitude
toutes les offres que j'ai, Michel dit non
à toutes, mais il me parle avant
pareil, il me dit, tu as eu une offre de ça
je sais que tu vas dire non
mais je voulais t'en parler
puis là on parle, puis je dis non
Tu devrais le faire, moi je pense, on va se parler
après, tu devrais le faire, c'est vraiment le fun
C'est-tu... Fun.
Mais j'ai un 4 roues.
Un 4 roues, c'est le fun dans le tabarnak aussi.
Imagine si tu embarques sur le stage
avec ton 4 roues un moment donné,
décollé sur la maison.
C'est-tu plus le fun que du 4 roues?
Tu peux amener ton 4 roues dedans.
Quand personne le sait.
Ah oui?
Ah oui, là, tu sais...
Je vais y penser.
J'essaie de le convaincre, il faut m'aider.
Je le ferais si...
Ce sera pas cette année.
Je le ferais si mon 4 roues
était un des personnages.
Si, mettons, il disait
saison 2 de LOL avec
Mike Ward, Daniel Grenier.
Le 4 roues à Mike Ward.
Pis spoiler alert,
c'est mon 4 roues qui gagne.
Il donne l'argent à sa fondation.
C'est comme une station-service.
Ah oui, c'est ça.
Ça, le grand prix, c'était quoi?
C'est que tu donnes l'argent
à la fondation de ton choix.
C'est 100 000 $ à la fondation
pour laquelle tu joues.
C'est quand même gros.
Là, Big Brother, ils ont baissé
à 50 ou à 25.
J'avoue que je n'ai pas regardé cette année, c'était quoi les montants.
Je sais que la première année, ton année, il gagnait 100 000 avec tout.
Puis là, je pense que ça a droppé à 50 000.
Oui.
Déjà?
Oui.
L'inflation, c'est…
Mais notre année, c'était ça, 50 000.
C'est cher, les biseries, maintenant.
100 000, mais c'était comme une Cadillac
qui valait 50
25 000 à toi, 25 000 à la fondation de ton choix
mais tu sais comme mettons
Jean Thomas il a tout donné
moi j'aurais pas
toi est-ce que tu le ferais ça Big Brother?
je vais regarder dans les yeux de Richardson
et ensuite après je vais te répondre.
C'est extraordinaire si tu parles.
Bien sûr que oui, mec.
On a fait de la télépathie africaine.
Big Brother.
Tu sais qu'il n'est pas africain.
Je sais.
Mais le public à la maison,
ils ne savent pas.
Ah, il communique entre eux.
Mais oui, Geoffrey. Geoffrey en étant moi-même. Parce que LOL, ils ne savent pas. « Ah, il communique entre eux. » Mais oui, je ferai.
Je ferai en étant moi-même.
Parce que LOL, c'est autre chose.
Il faut faire une performance.
Il faut être absurde.
Puis je respecte ça, mais ce n'est pas moi.
Moi, je trouve qu'un des défauts de LOL,
c'est la seule affaire que quand tu gagnes,
tu ne peux pas…
Tu sais, n'importe quelle autre chose
que tu gagnes un prix,
après, tu fais la tournée des médias
et tu es annoncé comme « voici le gagnant ».
Mais là, vu que si tu dis le gagnant, c'est un spoiler.
C'est comme si personne n'avait gagné.
Je vais dire ce qui est...
Moi, je dirais avec une autre question.
En fait, oui, c'est encore par rapport à l'autre. Il y a quatre personnes qui je dirais, avec une autre question.
En fait, oui,
c'est encore par rapport à LOL.
Il y a quatre personnes qui m'ont posé ça,
la même question.
On salue Éric, Julie, Gab et Marc
qui demandent, évidemment,
le casting parfait
pour une saison 2 à LOL.
Qui que vous verriez
à la saison 2 de LOL,
évidemment?
Sœur Angèle.
Je ne sais pas si...
Attends, attends.
Je ne sais pas
s'ils seraient disponibles, mais parce pas s'il serait disponible mais parce que
c'est il travaille beaucoup puis why des marins je verrai puis why
on peut pas se baigner vincent des denis vincent léonard serait rendu le
rendu le déni barbu aussi les deux denis puis puis marc-andré aussi joseph
bain c'est tant qu'à faire, ça serait juste du monde qui a un rapport
avec les Denis.
Moi, je serais un pacing variant.
En tout cas, moi, de ce que j'ai vu
des autres pays, souvent, il n'y avait pas juste
des humoristes. Des fois, il y a des acteurs.
Moi, je serais un humoriste.
Du monde débile, un peu.
Il est drôle, Simon.
Sophie Durocher.
À partir après cinq minutes.
Absolument.
Il y a beaucoup de monde qui disait Marc Labrèche.
Ça pourrait être très drôle de la voir.
Machine de guerre, c'est sûr.
Ça, c'est vrai. Marc Labrèche.
Je pense que tous les animateurs
comiques, animateurs et animatrices
comiques seraient bons.
Comme, mettons, Bratwit
serait vraiment bon, je pense. N, mettons, Bratwit serait vraiment bon.
Je pense ça dedans.
N'importe qui qui est drôle, naturel.
Je pense que c'est plus un monde d'impro
puis les animateurs comiques.
Je pense qu'ici, il y a en masse de monde
pour faire une couple de saisons.
Il y a des pays qui sont rendus à la saison 3.
Tant que ça marche,
ils vont faire des saisons.
Il ne manque pas de casting.
C'est quoi la pire
le monde t'en tu écrit
regarde pas mettons
lol, Vietnam c'est dégueulasse
ou tu sais
y'a-tu un pays que c'était zéro
ça a pas levé?
non à date on m'en a pas dit ça vraiment
c'est un concept
japonais je pense
j'ai pas regardé
tous les pays. C'est sûr qu'il y a des pays qui vont être plus drôles
que d'autres, mais
je pense que c'est
l'écoute relax.
C'est des demi-heures.
Des fois, tu veux écouter de quoi tranquille.
Québec, c'est très drôle.
Canada, c'est vraiment drôle.
Il y a des pays
où ce n'est pas tout égal, mais c'est pas grave.
Des fois, tu écoutes.
J'ai commencé à écouter la France
puis j'ai pas trippé.
Moi, je voulais pas le nommer vu qu'on en connaît plein.
OK.
C'est juste malin.
Qu'est-ce que t'as pas aimé?
J'ai pas...
Je trouvais pas ça drôle.
Ça a commencé... J'ai écouté, je suis de mauvaise foi,
j'ai écouté six minutes.
J'ai fait, non,
j'aime pas ça.
Mais la version québécoise,
j'ai trippé après quatre secondes.
Est-ce que vous étiez obligé de faire des stand-up?
Des numéros?
Oui.
Ce qui est dangereux, c'est qu'on se promène,
on est en limbo, mais tout le monde a un moment où tu es sur la scène, tu as trois minutes,
puis tout le monde est obligé de t'écouter.
OK.
Donc, c'est juste une opportunité de faire rire.
Le truc de Rachid Badouri quand il faisait avec ses...
Ah, je donne un spoiler, excusez-moi.
Mais quand il fait la danse, son truc à son numéro à Rachid,
comment vous avez fait pour ne pas rire, c'est incroyable.
Oui, je pense que
avec le geste tout ça
ouais c'est une suite de mon numéro
c'est une suite de mon numéro
le monde va me détester
c'est que je fais mon numéro
puis là lui
poursuivit, mon numéro c'est un exercice
parce que tu fais pas un stand-up
pour résumer
à moins d'être un psychopathe.
Ben, ils vont deviner tes jokes.
On a tous des numéros.
C'est très malin, tu fais juste du crowdwork, mais avec une
personne. Pis t'es lâche pas.
T'es lâche pas.
Ça, c'est une super bonne idée, Mike.
Je viens de dévoiler un bon...
Ouais, ça serait bien une émission de
crowdwork show, mais tu
fais venir des humains. Je suis en train de crowdwork show, mais tu fais venir des...
Ah, je suis en train de donner une idée,
puis les Blancs vont me la voler.
Il y a quelqu'un des agences comme ça, là.
Oui, c'est vrai, c'est vrai.
Non, non, inquiète-toi pas.
Tu fais un show genre...
Tu fais un show d'humoriste qui fait des crowdwork
et c'est lui qui fait le meilleur crowdwork.
Il gagne genre, je sais pas moi.
Tu fais un show de plusieurs humoristes
qui viennent faire du crowdwork
et puis ils se font juger par rapport à leur crowdwork
par les gens qui écoutent à la maison.
Dans le fond, c'est un show.
Les décibels.
La voix que vous avez entendue, c'était la voix de Mike Ward.
Je me prothèse.
Tu appelles ça de Mike Ward, tu appelles ça
Mike Works.
Il reste encore combien
de questions? Il en reste deux, trois.
Excellente, en fait. Une autre, pour Bruno,
en fait, tu as fait beaucoup, justement,
d'expériences de tournage
y'a-tu des
des tournages
particuliers
que t'as vraiment aimé
tu sais
tu pourrais dire
je sais pas
mettons les mecs
j'ai adoré ça
ou le bye bye
j'ai adoré les mecs
j'ai adoré le bye bye
ok
ouais
merci
pour ceux qui se disent
j'ai fait une phrase
dans le bye bye
les gars
ça fait trois
non
personne
ok
j'ai du travail à faire ça fait ans, je pense que t'es...
Trois ans.
Trois ans, c'est ça.
Ça fait trois ans que t'es là.
Mais honnêtement, le bye-bye,
t'es comme dans la guerre des étoiles.
C'est vraiment...
T'es dans un autre monde.
C'est comme travailler aux États-Unis, quasiment.
C'est quasiment ça.
C'est vraiment genre...
Moi, là, j'étais devant...
Je me suis... Très chanceux. J'étais devant Patrick Huard. Je me disais, « Chris, il y a six ans, j'étais devant... Je m'estime très chanceux.
J'étais devant Patrick Huard et je me disais
« Chris, il y a six ans, je n'avais pas mes papiers. »
Puis là, je suis devant sa gueule.
Puis tu vois, avant qu'il dise « action »,
tu vois dans la tronche de Patrick Huard
qu'il se dit « est-ce qu'il est bon, le petit? »
« Où est-ce qu'il perd mon temps? »
« Où est-ce que c'est un programme diversité? »
Non, mais...
Le « bye-bye », les mecs que j'ai adorés...
C'est quoi, tu jouais dans les mecs?
Exactement.
Tu vois, j'ai du travail à faire.
Non, mais vu que je suis pas...
Je suis pas le public cible...
Je jouais à une des conquêtes
aux protagonistes.
C'est celui qui joue dans les...
Dans Gilmore Girls.
Ouais, genre, je fais le ménage chez eux, puis à un moment donné, il y a des rapprochements.
Ok.
Tu sais quoi, je vais te raconter un truc.
Moi, ils m'envoient la scène, je fais comme « est-ce que… »
Et puis ils t'envoient toujours un…
Ils te disent « ça se peut que tu embrasses telle ou telle personne et tout ça ».
Et là, j'ai fait comme…
« Ben, il me faut 1000 dollars
là j'ai fait comme oui ok j'accepte a fait, tu sais Bruno, elle travail c'est le travail, il faut le prendre ».
Elle m'a dit « fais-le bien ».
Je me suis dit « ok maman ».
La journée du tournage, je m'étais mis tic-tac, lip-sync. Je voulais genre...
Mais finalement, on n'a pas fait ça.
C'était juste genre, on a fait semblant de se rapprocher
puis c'était une copure.
Il n'y a pas de fin à ça.
Dans un tournage,
quand tu dois embrasser les gens,
si tu ne veux pas tomber en amour,
tu n'as juste à ne pas regarder dans les yeux.
D'accord, comme on se fait en ce moment.
Les mecs, c'était dans le top. Le bye-bye, les mecs, tout ça, c'est la comme on se fait ensemble. Mais non, mais les mecs, c'était dans le top.
Après, le bye-bye, les mecs, tout ça, c'est la même production, en fait.
C'est Ricardo Trogi.
C'est Ricardo Trogi, c'est Guillaume L'Espérance qui fait les mecs et le bye-bye.
Et honnêtement, je n'ai jamais autant appris que toi sur ce plateau.
Ricardo Trogi, là, c'était…
Il a l'air d'un homme de main, mec.
J'avais peur en le voyant, mec.
Il est grand, il chauffeun homme de main, mec. J'avais peur en le voyant, mais j'étais genre...
Il est grand, il chauffe la barbe, lunettes.
C'est l'air d'un mec qui va te ranger dans sa vanille.
Mais il est ultra nice.
Il est fin, là, ça n'a pas de bon sens.
Il a des mains, mon gars.
Il est super grand.
Puis un moment donné, tu vois, il est occupé, il est occupé.
Puis un moment donné, il vient à côté de toi, debout.
Là, il te fait une joke.
Ah, man.
Il met vraiment le monde à l'aise,
puis il te fait passer pour un génie.
C'est un top réaliste.
Il te fait passer pour un génie, mais il est solide.
Smart, smart, smart.
Il y a toujours une bonne ambiance sur ses plateaux.
Je me retrouve dans le bye-bye, parfois, je me dis,
pourquoi ils font pas ça tous les week-ends?
Mais après, tu réalises que ça coûte cher.
J'espère que ça répond à la question.
Oui, ça répond super bien à la question.
Tout à fait.
C'est un projet d'une couple de millions,
fait que je comprends que c'est pas accessible
à toutes les années.
Fait que, régulièrement,
prochaine question, c'est pour Rich.
Rich, anecdote des terrasses Bonsoco.
Y a-tu quelque chose que tu te rappelles particulièrement?
Je veux dire, t'as tenu un bar pendant cinq ans.
J'veux dire, y a-tu des anecdotes intéressantes
des terrasses Bonsoco?
Des anecdotes intéressantes?
Bien, il y en a plein.
Bien, peut-être...
Ah, boy!
Bien, je me souviens que...
J'ai des anecdotes.
J'ai des anecdotes,
mais je pense qu'elles ne sont pas tant nice juste comme là, rapidement, je ne m'en souviens pas, mais je sais que c'ai des anecdotes, mais je pense
qu'elles ne sont pas tant nice.
Je ne me souviens pas, mais je sais qu'à cause de ça,
je me suis inscrit sur Facebook.
Facebook,
je me souviens, c'était comme 2007.
Le monde s'inscrit sur Facebook.
Moi, je ne m'inscris pas là-dessus.
Un moment donné, il y a un gars.
Je vais faire un party.
On est fermé. Je vais faire un événement Facebook.
Nous, on te loue tel prix. S « OK, mais nous, on te loue tel prix. »
« On te loue. »
J'ai fait un événement Facebook.
Il y a comme 800 personnes.
« Chris, m'inscris sur Facebook. »
Quand ça a commencé, les événements, ça fonctionnait.
C'était dingue au dingue.
Aussi, je me souviens, les dimanches,
il y a des petites soirées.
J'en fermais à 5 heures.
À un moment donné, il y a le Cirque du Soleil.
Moi, il y a une fille que je connais, que je faisais de l'impro au cégep,
elle était à travers le Cirque du Soleil, puis je disais,
nous autres, le dimanche, c'est tranquille, on ferme à 5h,
tu ferais-tu un 5 à 7?
C'est votre dernier choix l'après-midi, puis après, vous êtes en congé.
Puis il fait, OK, on va venir avec le staff. Moi, je ne sais pas, c'est les athlètes, c'est votre dernier soir d'après-midi, puis après, vous êtes en congé. Puis il fait, OK, on va venir avec le staff.
Moi, je sais pas, là.
C'est les athlètes, c'est des gitans,
ils sont tous musclés en forme pure, tu sais.
Le monde de cirque.
Fait qu'ils viennent.
Il y a une barmaid, puis moi.
C'est des bons cuvards, le monde de cirque. On est dépassés, mais oui, ils sont 50,
mais tu sais, ils nous rincent, ils vident le bord.
Là, ils sont chauds, puis il y a un petit bassin, on se court en face.
Fait qu'à un moment donné, je suis au bord en train de monter des barils,
puis là, il y a du monde qui se baigne dans le bassin.
Je fais comme, c'est l'eau du fleuve, elle va les sortir.
On se faisait rincer les dimanches par le staff du cirque.
Je ne sais pas si je dois dire ça, mais en même temps, c'est comme...
Ça fait longtemps.
Ouais, c'est ça.
Ça fait 2008.
C'est comme les mauvais plis,
un petit peu, des gros parties
qu'il y avait chez Guy Laliberté.
Je sais pas, c'était un peu la suite de ça,
dans le fond.
C'est comme, ils viennent recréer
ce qui se passait chez Guy
pour faire ça au terrasse Bon Secours.
Je sais pas.
Mais non, non, mais c'était quand même clean.
Puis c'était comme le dimanche,
mettons, de 5 à 10.
C'était comme...
OK, OK.
On fermait tôt.
Les premières années,
on fermait tôt.
Bon, autre question.
Puis...
Non, non, excuse-moi.
Je vous ai dit qu'il n'est pas drôle,
mais moi, je suis quand même bon
à faire la sangria,
un imbattable.
Cinq années de suite,
le meilleur en Amérique. Oui, la sangria imbattable 5 années de suite le meilleur en Amérique
c'est vrai?
ouais la sangria
t'as gagné
t'as gagné
quand il fait ses punchs
t'as jamais goûté
ses trucs?
non
il faudrait que tu viennes
goûter ses punchs
haïtiens
parce que quand j'étais jeune
mon coach d'impôt
c'était un espagnol
tu bois ça
tu dis la vérité
après
c'est quoi qu'il y a
dans le punch haïtien?
je t'ai jamais
vraiment aimé
yo tes punchs en plus ses punchs haïtiien. Je t'ai jamais vraiment aimé.
Yo, tes punchs... En plus,
ces punchs haïtiens
sont sucrés.
OK.
Fait que toi,
t'as l'impression
que tu bois du Gatorade,
mais t'es en train
de te défoncer.
T'aimerais ça.
Maintenant,
je suis dans les rums planteurs.
Oui, ça là,
c'est vraiment...
Mais il faut que tu boives ça
avec tes amis
parce que si jamais
tu cherches un boulot
puis tu bois ça,
t'es...
Ça m'intéresse pas vraiment.
C'est vraiment, c'est
super. Les rhum avec les fruits frais.
OK.
On dirait que tu ne nous fais pas confiance.
Non, c'est juste,
vu que je suis diabétique,
je suis comme « c'est-tu assez bon
pour perdre un pied? »
Oui. Oui, oui, oui. C'est-tu assez bon pour perdre un pied?
Oui, oui, oui.
Ah non, dans ce cas-là, il faut faire... Mais les fruits, il n'y a pas de problème.
Les fruits, il n'y a pas de problème.
Dans ce cas-là, avec des fruits frais.
Fruits et rhum, ça sonne délicieux.
Mais il y a du sucre dans le truc, non?
Non, non, non.
Il n'y a pas de sucre?
Putain que c'est bon.
Le rhum, je crois que c'est pour être bu avec des fruits frais.
C'est vraiment les gars qui travaillaient sur des plantations,
rentraient à la maison, ramassaient les fruits sur le chemin,
mélangeaient ça avec du rhum.
La lime, cannelle, muscade.
Le fruit, c'est le glaçon des pauvres.
Exact.
Deux, trois bons fruits exotiques
Bon, une autre question
Oui
Une question de Dan en fait
Qui m'inspirait
Il disait qu'il se demandait en fait
Si
On parlait tout à l'heure Bruno en fait
Laissez-moi tranquille
On est quand même chanceux ici au Québec
Au niveau de la culture de l'humour en fait
Et il se demandait Est-ce que tu trouves que les Québécois Québécoises sont niveau de la culture, de l'humour. Ils se demandaient, est-ce que tu trouves
que les Québécois sont ouverts
aux autres styles d'humour
quand ils viennent performer
ici au Québec?
Oui. Il faut juste que...
Excuse-moi, je t'ai coupé?
Non, c'est bon, c'est la question.
J'ai acheté un livre qui s'appelle Code Québec.
Écrit par M. Léger.
Il donne ça à toutes les ambassades avant d'avoir ton visa.
C'est vrai? Code Québec?
Pour apprendre à connaître les Québécois.
Il donne pas ça aux ambassadeurs.
J'ai commandé sur Amazon.
Mais c'est quoi ma pensée?
Ça fait quatre vers que je vois.
C'est quoi ma...
L'ouverture des Québécois.
Oui, l'ouverture.
Il faut juste pas que tu te prennes au sérieux.
Si t'es trop, genre, t'as un air de supériorité
et tu te prends au sérieux là les gens ils vont déconnecter
et puis souvent les humoristes qui viennent
ici faire leur show et tu vois un air
de genre je dirais pas
de nom ni de pays mais
un esti de français
exact
non non mais
exact
non non
exact Non, non, mais... Exact. Non, non.
Exact.
Mais ça... Il faut pas que tu...
Parce que souvent, tu le sens, genre...
Vous, ici, vous avez pas...
Tu sais, tu sens...
C'est une blague, mais...
Tu sais, c'est genre...
Est-ce que c'est une blague ou...
Mais ça...
Tu sais, je pense,
le pan des pays devrait être de même, tu sais,
d'être accueillant si le monde te voit comme égal à eux.
Surtout en humour.
Si t'arrives et que t'es comme
« I'm hot shit dans mon pays. »
C'est l'aura. Si tu dégages
un air de supériorité, là, les gens
vont faire comme...
Ils vont te déconnecter.
C'est rare.
J'ai fait la gare avec des
hosties de français, mais
ça, c'était vrai
il y a trois générations
d'humoristes.
Je pense que tous les Français
que j'ai vus au bordel,
ils ne faisaient pas chier sur scène.
Non, ce n'est pas ça.
Man, j'essaie de couvrir
mes arrières.
Non, mais...
C'est vrai, je suis d'accord avec toi,
mais quand ça se passe, ça se voit immédiatement.
Je ne sais pas s'il y a une insécurité où tu veux bien faire,
puis à un moment donné, tu tombes dans la défensive,
surtout quand tu viens d'ailleurs,
quand tu viens de la France ou de la Belgique,
ou peu importe, un autre pays francophone.
Il y a cette ère défif de supériorité.
Tu veux que ça marche, mais tu vois que ça ne marche pas
très bien parce que tu n'es pas bien.
Mais c'est vrai que la plupart viennent
et font du bon boulot.
Mais j'ai remarqué ça.
Et même, ça marche pour...
Je parle pour moi, quand j'ai commencé en humour
et que j'avais l'impression de tout savoir
et que j'avais cet air de supériorité,
c'était moins efficace que quand je...
C'est pour ça que tu étais stressé quand on s'est mis à parler
de ta jeunesse que là,
on va te voir comme un gars qui arrive
à la cuisine.
J'espère que ça répond à la question.
Ça répond à la question absolument.
Moi, je peux réitérer, le monde,
si tu parles au niveau public, dans la province,
le monde est super accueillant.
Justement, par rapport à ça,
tu fais aussi des tournées en impro en europe est ce que tu as vu une différence par rapport à l'improvisation
quand on fait ici par rapport à quand tu en fais en europe comment le public réagit comment ils
sont réceptifs par rapport à l'improvisation parce que c'est un grand gars d'impro peu importe
où tu vas ça se passe toujours bien ouais ça se passe toujours bien. Oui. Ça se passe toujours bien.
Au niveau du public, c'est toujours extraordinaire, peu importe où tu vas.
Par contre, au Québec, je crois que l'impro,
c'est pas considéré comme un art.
Ah, OK. C'est intéressant.
C'est considéré comme quoi?
Ben, des jeunes qui font des affaires en jogging. Des mecs qui arrivent pas...
OK. Que le monde, tu penses,
le monde voit ça... Mais pas au niveau du public.
Je sais pas si...
Je sais pas qui dire.
Je sais pas si le gouvernement ou le Conseil des arts,
je sais pas qui nommer.
C'est du crise d'amiasage.
Oui, exact.
Check les artistes qui font l'amiasage.
Mais quand je vais en Europe faire de l'impro,
je joue dans des théâtres devant 2000 personnes.
Le monde paye 30-40 piastres. Puis, ben, euros, genre.
Là-bas,
directeur artistique d'une ligue d'impras en Europe, ça veut dire que tu fais le calendrier,
tu engages deux coachs, tu payes ta maison,
ton auto. Au Québec,
t'as deux bières puis une photo de Real Bossé.
C'est pas...
Mais ça, c'est seulement au niveau institutionnel.
Au niveau du public, ça fonctionne
extraordinaire. C'est seulement au niveau institutionnel. Au niveau du public, ça fonctionne extraordinaire.
Y'a-tu des trucs que, par exemple, en Europe,
on va plus rire, qu'on va plus embarquer,
qu'au Québec, on embarque peut-être un peu moins?
Je veux dire, on me dit en France, peut-être que c'est plus théâtral,
qu'on va faire des grandes situations.
Ça, ça va dépendre des joueurs ou machin.
Non, non, c'est vraiment une joke.
C'est une joke.
Joke, c'est une joke.
Parfait.
Ah, c'est simple de même. Oui,est une joke. C'est une joke. Simple de même.
Bon, on va aller
dernière question.
Oui, tout à fait.
Encore, il y a beaucoup de questions par rapport à LOL.
Est-ce que ça vous va qu'on rentre en LOL?
Pas de problème, moi je ne suis pas pressé.
Si Mike veut s'en aller, il va sûrement rester.
On voyait aussi dans LOL
certains moments, puis on ne va pas spoiler,
on ne va rien spoiler, mais il y a des moments
où il y a eu de la confusion.
On ne veut pas spoiler, mais avant que tu gagnes,
il y avait un épisode.
C'était une blague. Il ne gagne pas.
Oui, c'est une blague.
C'est vraiment une blague.
C'est Jonka qui a gagné.
En fait, c'est une blague. C'est Jean-Ca qui a gagné. Il y a eu beaucoup de confusion
par rapport à sourire, rire.
Des fois, on avait l'impression que
certains d'entre vous étaient
étonnés de carrément
recevoir un carton.
Est-ce que c'était une vraie...
Vous ne voulez pas venir?
Les règlements étaient mal expliqués. Comment c'était
à propos de justement ça pendant le jeu?
Je ne sais pas.
Je ne sais pas. Je pense que ça dépend des...
Ça dépend des pays.
Il y a des pays où est-ce que c'est plus sévère que
d'autres places, on dirait.
Peu importe quel projet
que je fais, moi, je suis ultra préparé.
Mettons, là, j'ai écouté
beaucoup de l'oeuvre. Avant de faire Big Brother, je l'ai écouté beaucoup de l'art. Avant de faire Big Brother,
je l'écoutais beaucoup.
Je suis quelqu'un de très observateur et j'étudie
comme si j'étais un nazi.
On fait des niaiseries,
mais moi, c'est une passion.
Ça l'étudie beaucoup, les nazis?
J'écoute beaucoup de films.
Il y avait les meilleurs scientifiques.
Il y avait les meilleurs scientifiques.
Après ça,
aussi,
je parle à travers mon chapeau,
mais ils veulent faire
un show de 6 heures.
Selon les pays, admettons que
le monde rit beaucoup.
Ils font « Oh shit, le monde rit trop. »
Ils viennent moins sévères pour faire
6 heures,
pour pas que ça dure 2 heures. »
Mais si, admettons, au début, ça rit beaucoup,
« Oh, on va être moins sévères. »
Là, comme là, tu te rapproches de 6 heures,
bien là, on devient plus sévères
parce qu'il faut pas que ça dure 12 heures.
Fait qu'il y a ça aussi.
Ça, ça leur a été malade, par exemple,
qu'ils fassent « Regarde, ça dure le temps que ça dure
puis là, vous autres,
c'est après quatre mois et demi.
T'es comme toi, Varmac.
Je suis vraiment mal payé.
Ça serait écœurant.
Moi,
ça serait écœurant.
Un big brother rencontre
LOL, dans le fond. Vous êtes dans un love, vous essayez de pas
faire pendant des mois.
Je pense que tout le monde, à un moment donné,
serait tanné.
La motivation pour
certains, il y en a du monde qui s'en foutent,
mais la motivation pour certains,
c'est que si tu choisis une fondation
au hasard random,
c'est moins motivant qu'à, mettons,
t'es impliqué avec une fondation,
mais là, t'es bien plus motivé.
Tu te sens mal.
Moi, j'ai un feeling, quand tu te ramasses,
mettons, d'une affaire de même,
vous étiez combien au début?
10.
Mettons qu'il en reste 3.
Au début, tu penses pas, mettons,
au club des petits déjeuners,
mais quand il en reste 2-3,
tu le vois en crise, l'enfant, asti, qui a pas de déjeuner,
pis que tu peux nourrir cet enfant-là pendant toute sa jeunesse.
Ça, mais le piastre, là, tu viens de donner un an à la fondation.
Surtout, des déjeuners, ça coûte rien, déjeuner, asti.
Même là, tu sais, un pain, c'est quoi?
C'est rendu 4 piastres.
Tu nourris 22 enfants avec ça.
Moi, j'ai joué pour le regroupement
des auberges du coeur du Québec.
Les jeunes qui y entrent s'en sortent.
C'est quétaine, mais c'est vrai.
C'est-tu eux autres que t'avais pris pour Big Brother aussi?
aussi ouais
je porte parole en fait du regroupement des auberges
il y a la fondation des auberges du coeur
puis le regroupement des auberges du coeur
moi chaque fois que je fais un truc
je sais que j'aurai toujours un endroit où dormir
l'argent va direct aux jeunes Chaque fois que je fais un truc, il peut ramasser du cash. Je sais que j'aurai toujours un endroit où dormir.
L'argent va direct aux jeunes pour qu'ils fassent des activités.
OK. C'est vraiment cool.
C'est extraordinaire.
100 000 piastres, il y en a des activités aussi. On parlait de déjeuner, mais à 15 000, tu peux les envoyer.
Ils sont combien?
3 500.
Ils hébergent à chaque année 3 500 jeunes,
mais ils en refusent tout autant.
Sinon, il y a des maisons,
il y a des auberges un peu partout dans la province.
Ça serait malade qu'avec le 100 000,
ils donnent des activités
à ceux qui ont refusé.
Genre, on ne peut pas te prendre,
mais tu t'en vas à Ibiza.
Mais, Tu ne peux pas te prendre, mais tu t'en vas à Ibiza. Mais tu sais un truc que j'aimerais dire?
Je ne sais pas parce que j'ai bu cinq verres de vin.
Tu me penses, hein?
C'est que souvent, je trouve que tu es mal compris parfois par le...
Tu sais, ceux qui disent « je n'aime pas la même ».
Tu sais, les madames ou les gens qui disent
qu'ils t'aiment
et qui ne changeront pas d'avis.
Il y a du monde, la même.
Ouais, ouais.
C'est parce que, tu sais,
tu es là,
tu donnes des maisons aux gens.
Tu sais, tu donnes des maisons,
tu donnes...
Je sais que tu es généreux,
tu sais,
mais le truc,
c'est que tu ne souris pas
tout le temps
et je trouve qu'au Québec,
au Québec,
on aime les gens qui sourient,
qui sont toujours en train de sourire.
Mais ça, ça peut être parfois, genre,
tu sais, serpent.
Éric Salveille, il souriait tout le temps.
Regarde ce que c'est devenu.
Mais les gens, ils vont dire...
Oh, il est sympathique, il est sympathique.
Il sourit tout le temps.
Il est fin, il est fin.
Mais toi, tu souris pas tout le temps.
Mais ça veut pas dire que t'es pas une bonne personne,
t'es pas heureux.
Mais je trouve
que t'aides beaucoup les gens
et beaucoup les humoristes
de la relève.
Ben, merci.
Mais ça,
il faut que les gens le sachent.
J'ai une anecdote
sur toi, Mike.
C'est vrai?
Ouais.
Moi, je me souviens,
quand on est jeune,
on commence à faire de l'humour,
ça fait 2-3 ans
qu'on fait de l'humour.
Notre target, c'est d'aller au festival juste pour rire.
Puis là, il y a comme le bar dehors,
sur la terrasse, après
les festivals, puis on est
tous là, puis on essaie de voir
des vedettes, puis
serrer la main, être amis.
Je me souviens qu'au Last Call,
moi, je t'avais vu deux fois,
peut-être dis-allô deux fois. Moi, je me souviens de'au Last Call, moi, je t'avais vu deux fois, peut-être dis-allô deux fois.
Moi, je me souviens de t'avoir vu dans des bars
à Laval quand t'avais les cheveux bleus.
Je te suis depuis quand même sous-titré.
Avant même de penser que je vais faire l'humour.
Là, c'est Last Call.
T'achètes 50 bières.
À chaque fois qu'il y avait un jeune humoriste
qui passait, tu nous donnais une bière.
Dans le temps? Tu nous connaissais pas, nous donnais une bière. Dans le temps?
Tu nous connaissais pas, tu donnais des bières à tous les jeunes.
« Hey, relève, viens! »
Dans le temps, je faisais tout le temps
le même move.
Quand tu disais « c'est la score »,
je faisais « il reste combien de bières
dans le frigidaire? »
Il revenait avec un chiffre et je faisais « ok,
je les prends toutes. »
Là, j'ai donné au monde
puis ça fâchait juste pour rire
vu qu'à 4h du matin
il y avait encore du monde
puis la moitié s'est rendu des sans-abri
c'était cool
à cette époque-là
je faisais 10 shows par année
mais on était content aussi d'avoir une petite bière
une petite bière gratis petite bière gratuite.
En tout cas, merci beaucoup.
Ça fait plaisir.
Puis on va, vu que je suis pas à l'aise
avec des compliments, on va aller avec une autre question
pour pas finir avec ça.
Ouais, bien en fait, il y a une question
par rapport à Rich
qui rit et que Mike l'a filmé.
Je comprends pas c'est quoi cette référence-là.
Qu'est-ce qui s'est passé?
C'est que j'ai filmé...
Qu'est-ce que je pensais que c'était Rich qui rit?
Tu sais, j'ai...
OK, tu as filmé pendant là.
J'ai filmé...
OK, pendant là, tu as vu Rich.
Parce que moi, je suis devenu ce genre de personne-là.
Je filme la télé.
Mais après, je ne fais rien avec.
Tu me dis, je vais l'envoyer à Rich.
Je vais voir s'il rit.
Puis j'ai fait, ben non.
Attends une seconde.
Comment ça que le monde le savent?
Parce que je l'ai dit un soir
quand j'étais chaud.
Comme ça que le monde le savent.
Dans le fond, toi-même reconnais
qu'à un moment donné, t'as peut-être ri un moment
pendant l'émission.
Non, je viens de catcher pendant l'heure.
Je viens de cacher C'est un rire. Est-ce que vous avez... Écoutez, c'est le rire.
Ça, c'est un rire.
J'ai dit yeah?
Il a dit yeah.
Ah ouais, OK.
Mais ça sonnait rire plus que yeah.
Ah, OK.
Ah non, non.
Là, je suis reconnaissant.
Yeah!
OK.
Son rire est singulier. Tu sais qu'il est ait. Ah, OK. Ah, non, non. Là, je reconnais ma voix. Yeah! OK. Son rire est singulier, là.
Tu sais qu'il est là
quand il rit.
Yeah!
Non.
Mais ça se peut
de toute façon.
Mais je sais pas
si j'en dis plus.
Je vais spoiler ou...
Non, non, mais...
Fait que ça,
c'était pas un rire.
Non.
Non, mais... Yeah! OK. Même s'il y en aurait eu un, ça auraitétait pas un rire? Non. Ok, yeah!
Même s'il y en aurait eu un, ça aurait juste été un carton jaune.
Par rapport à ça, il faut que je pose la question, est-ce que tu as vu Rich du monde rire,
mais qui n'a pas été pogné par la caméra ou pendant le tournage?
Ou as-tu ri toi-même?
Vraiment pas, non, non.
Aucune main, ok.
Puis, la façon que c'est fait, il y a une personne par participant. Il y a quelqu'un qui fait
juste le check-in. Il n'y a pas juste Patrick.
Le gars, c'est chouette.
C'est comme en Corée du Nord, mon gars.
Ça jump, c'est juste...
Tu n'as pas assez applaudi.
C'est en raison...
Il doit y avoir 12 personnes qui regardent les caméras.
C'est super efficace.
Sur le tournage, il y avait deux baristas.
Il y avait deux baristas?
Non, non, c'est nice.
C'est des master prod.
Ça aurait été
malade que personne ne boive du café
juste
pour qu'eux autres fassent comme
« Hostie, pourquoi
il y avait deux? »
Au niveau des rires, comme je disais, je pense aussi
qu'ils contrôlent la durée. Là, c'est y avait deux. Non, puis c'est ça. Mais au niveau des rires, comme je disais, je pense aussi qu'ils contrôlent la durée,
l'assuré de...
Mais là,
c'est moins...
moins d'opinion,
mais...
OK, fait que ça se passe
vraiment comme au hockey,
c'est-à-dire qu'on a
un humoriste,
on a une personne
qui suit
chacune des personnes,
puis voilà.
Ils ont comme vraiment
beaucoup de TV.
Oui, non, non,
c'est pas au hasard.
Est-ce que tu rencontres
la personne
qui va te stouler avant?
Tu les rencontres-tu avant ou toi, tu n'as aucune idée?
Non, ils nous le disent, mais on ne les rencontre pas avant.
Tu ne peux pas leur faire une menace.
Là, là,
si tu dis que j'ai ri,
c'est au courant qu'il y a bien du monde
qui va dormir dehors.
Je suis allé chez vous.
C'est bon.
On a d'autres projets
par rapport à vos projets télé préférés.
Je ne sais pas si, dans le fond,
Rich, Bruno, dans le fond,
vos projets, vous pourriez juste dire
que c'est le top de ce que j'ai eu le plus de fun à faire.
Ça peut être n'importe quoi
que vous aviez.
À date?
Le projet télé, c'est le bye-bye.
Le bye-bye, c'est ton top.
Oui, c'est mon top. Juste après Top Gun. Tu as fait Topente. Moi, j'étais dit, c'est le bye-bye. OK, le bye-bye, c'est ton top. Ouais, c'est mon top.
Juste après Top Gun.
T'as fait Top Gun?
Ouais, j'étais dans Top Gun.
T'étais dans Top Gun?
Et maintenant, je suis ici.
Non, mais non, c'est bye-bye, bye-bye.
Puis dans les mecs, ils jouaient Bottom Gun.
Ouais.
Merci!
Mike, t' été pas possible.
Je pense qu'on va finir là-dessus.
On va finir sur ce gag-là.
Merci beaucoup, les gars.
Merci, Bruno.
Merci, Rich.
Si on veut te voir en show, c'est où
qu'on va pour savoir où tu vas?
C'est levraibrunoli.com
Bruno lit, ça s'écrit L-Y
et je suis à Québec
le 15 avril.
15 avril, j'ai bu trop
de trucs, je me souviens plus de la place.
Sinon, je vais me booker une date
probablement dans un bar sur le plateau,
un comédie club.
Brunoli, L-Y.
Brunoli, L-Y.
Rich, toi, tu es encore en tournée?
Oui.
RichardSuzZephyr.com
Je suis encore en tournée
partout dans la province.
Je suis au Club Soda
le 8 septembre.
Je viens de late en ligne.
Sinon,
partout.
Partout, puis souvent,
tous les jeudis, 15h,
Bataille à Béry.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci, Chuck.
Merci à vous autres.
Salut, Yann. On se voit la semaine prochaine. Merci beaucoup. Merci, Chuck. Merci à vous autres. Salut, Yann. On se voit la semaine prochaine.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup. Bye.