Mike Ward Sous Écoute - #422 - Neev et Simon Delisle
Episode Date: July 26, 2023Cet épisode est une présentation de Nord VPN ( https://nordvpn.com/mikeward ). Pour vous procurer des billets de la tournée Sous Écoute ( http://mikeward.ca )Dans cet épisode de Sous Éc...oute, Mike, Neev et Simon Delisle inventent un nouveau drink en direct!!--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous écoute, j'espère que vous allez bien,
j'espère que tu es heureux, que tu passes une belle journée, une belle soirée, je ne sais pas, il est quelle heure,
où tu es en ce moment, mais la seule chose que j'espère, c'est que tu sois heureux,
je veux que tu sois heureux comme moi, je suis heureux, je suis très heureux,
aujourd'hui je suis heureux de vous présenter le podcast et je suis heureux de vous présenter mon commanditaire cette semaine,
mon commanditaire NordVPN.
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La pandémie a été rough pour tout le monde.
Tu fais là, j'ai besoin de vacances.
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Merci tout le monde. Bon podcast.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup.
Merci.
Bonsoir tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
Yann, ça va bien?
Ça va super bien.
Oui.
T'as-tu reçu, toi aussi, avec ton daily buffer qui commence à grossir, as-tu reçu un email de YouTube
pour dire que YouTube va vérifier
le langage des podcasts
pour voir s'ils vont nous démonétiser?
Je l'ai reçu, mais je l'ai lu en diagonale
et il avait l'air de plutôt dire
qu'il allait être plus permissif
parce que c'était rendu ridicule.
Ah oui? Oui, ils vont être plus permissifs parce que c'était rendu ridicule, leur affaire. Ah oui?
Oui, ils vont être plus permissifs.
Fait que tu vas pouvoir dire plus d'affaires avant de...
Ah bien, call it, c'est une bonne nouvelle.
Parce que moi, moi, j'ai...
Tu sais, il y a un...
Chaque fois que je parle à des Anglos
qui ont des gros channels YouTube,
ils sont tout le temps comme,
« Hey, il faut faire attention,
tu peux pas dire ça, tu peux pas dire ça,
sinon tu te fais démonétiser.
Même affaire, les Français.
Mais en tant que Québécois, on a tout le temps été chanceux
vu que, mettons, les vulgarités québécoises,
les robots ne les comprennent pas.
Puis quand c'est des humains,
tu sais, les sacs québécois sont tellement stupides
que ça ne peut pas choquer un Américain.
Oh yes, merci.
Tabarnak de bon service, ça.
On va mettre ça.
Attends, mon petit
mio.
J'aurais dû, c'est vrai, avec la COVID,
il faut se désinfecter.
OK, correct. J'ai fait, c'est vrai, avec la COVID, il faut se désinfecter. OK, c'est correct.
J'ai fait mes recherches.
Mais moi, mettons... Ah, c'est délicieux.
Quand, mettons,
nous autres, nos sacs, c'est juste
des affaires religieuses.
Puis que
toutes les autres cultures
ne comprennent pas. Vu que c'est genre
Asti, c'est
un Asti, c'est le petit pain
de Jésus. Tabarnak,
c'est comme le... Je pense
que c'est un coffre.
Même Coralie,
c'est une soucoupe.
Le pire, c'est qu'on les
prononce tellement à la québécoise, c'est même pas
les vrais termes.
Mais il n'y a aucun au sac.
Le tabernacle.
Mais même tabernacle, c'est absurde que ça
soit considéré comme une vulgarité.
Mais je suis content si...
Fait que toi, tu dis que ça va être moins pire.
Oui, c'est ce que j'ai lu en diagonale.
Mais ça doit être du give and take.
Je sais qu'ils changent d'autres affaires aussi.
Je pense qu'ils vont changer
la compression du HD de 1080.
Ils vont changer la compression
et il va falloir que tu payes
pour avoir du vrai 1080p.
Les producteurs de contenu,
il va falloir qu'ils payent?
Non, ceux qui regardent,
ceux qui consomment des vidéos, il va falloir qu'ils payent? Non, ceux qui regardent, ceux qui consomment des vidéos,
va falloir qu'ils payent pour avoir du vrai 1080p.
Sinon, ça va être un 1080p compressé,
comme si ça avait passé dans le tordeur.
Mais pour le langage, tu vois comme moi,
à cause que je dis le terme happiness
à tous les débuts de show,
je me faisais tout le temps démonétiser.
Vu qu'ils pensent que c'est pénis?
Oui, à cause que les autres, temps démonétiser. Vu qu'ils pensent que c'est pénis? Oui, à cause qu'ils détectent pénis.
Ils voient une grosse face contente qui parle de queue.
Ils sont comme, ce gars-là,
clairement problématique.
Elle guére au peu.
Peut-être que ça va m'aider un peu.
Cette petite gang de trous de queue,
eux autres, ils entendent ça
et happiness, pour eux, c'est vulgaire.
Oui, oui, oui.
Mais tu sais, un moment donné...
Pourtant, pénis, ça n'a pas rapport.
Tu sais, vu que tous nos sacs sont religieux,
pénis, ce n'est pas religieux.
Mais tu sais, vu que, justement, à cause que nous autres,
on est Québécois, peut-être qu'ils essayent de le détecter en anglais,
ce qu'on fait, ou je ne sais pas comment ils s'y prennent.
Oui, oui.
Je sais aussi qu'ils faisaient faire
une modération par des pays
où c'est beaucoup plus strict,
genre en Inde.
Tout ce qui était...
C'est pour ça que pendant un bout,
n'importe qui qui avait le terme
homosexuel dans le titre,
il était automatiquement démonétisé.
Toutes ces affaires-là,
c'est un peu plus... Moi, j'avais une vidéo homosexuel dans le titre, il était automatiquement démonétisé, toutes ces affaires-là,
un peu plus... Moi, j'avais une vidéo
de moi qui fais du stand-up
sur la pornographie gay,
que c'était Just for Laughs qui avait produit,
puis je me rappelle quand ils l'ont sorti,
il avait sorti une vidéo de moi,
de Jimmy Carr et Jim Jefferies,
tous le même jour,
puis moi, avec mon affaire de gay porn,
j'ai pogné comme un million
de views en moins d'une journée.
Fait que là, j'ai fait tabarnak,
ça va monter à je sais pas combien de millions.
Puis ça a arrêté le premier jour.
Ça a disparu,
puis après, une semaine plus tard, c'est revenu.
Mais là, le titre, c'était plus
gay porn. C'était genre
quelque chose qui avait rapport avec ma femme. Puis j'étais comme, c'était genre, le titre, c'était plus gay porn c'était genre quelque chose qui avait rapport avec ma femme
c'était genre le titre c'était
how I make my wife happy
comment je rends ma femme heureuse
pis j'étais comme tabarnak c'était pas ça
la bête
c'est une bête sur le gay porn
avec ma blonde mais
ça a l'air que c'est quelqu'un en Inde
qui a fait la pornographie gay
c'est ça que les femmesair que c'est quelqu'un en Inde qui a fait la pornographie gay.
C'est ça que les femmes aiment.
C'est ouf.
Mais là, je ne sais pas s'ils font encore ça de cette façon-là.
Fait que toi, tu es en train de dire
qu'on a plus de liberté là.
Oui, il va falloir que je retourne le lire.
Je vais le relire comme il faut.
Je l'ai juste lu en diagonale,
mais il doit y avoir des trucs qu'on perd
pour ceux qu'on gagne. J'aime ça que tu l'as lu en diagonale, mais il doit y avoir des trucs qu'on perd pour ceux qu'on gagne.
J'aime ça que tu l'as lu en diagonale,
mais pareil, tu t'es prononcé.
Oui.
C'est très hot.
Très hot.
Mais je voulais,
peu importe si on se fait démonétiser ou non,
je veux vous remercier, vous autres.
Merci à mes Patréons d'être là.
Merci à mes Patréons qui ne sont pas là d'exister.
Et c'est ça.
C'est juste ça que je voulais vous dire.
Merci beaucoup.
On va...
On va starter le podcast.
Je vais enlever mon liquide.
Yann, es-tu excité
des invités?
Oui, monsieur.
Es-tu...
Sur-excité.
Hein?
Sur-excité.
Ouais.
Ton pénis, il est comment?
Il y a des petites sensations.
Je comprends, Yotu,
de penser que tu parles de pénis.
T'es genre avec trois filles
d'only fans.
C'est clair qu'ils pensent que tu parles juste de queue.
Bientôt, je vais recevoir
une danseuse qui fait des cartes du ciel.
Une danseuse érotique? C'est ça mon show, Mike du ciel. Une danseuse érotique?
C'est ça mon show, Mike Astaire.
Une danseuse érotique?
Une danseuse à gogo qui fait des cartes du ciel.
Danseuse à gogo?
Oui.
T'es de quel siècle?
J'ai l'impression de parler à Molière.
Une danseuse à gogo? Une danseuse à gogo.
Une danseuse à gogo.
C'est vrai, j'avais oublié que tu dis danseuse à gogo.
Une danseuse à gogo qui tire aux cartes.
Oui, elle fait des cartes du ciel.
Des cartes du ciel.
Oui, j'ai hâte.
C'est quoi la différence entre cartes du ciel et tirer aux cartes?
Cartes du ciel, tirer aux cartes, c'est les cartes.
Et cartes du ciel, c'est les cartes. Puis carte du ciel, c'est les cartes.
C'est les étoiles.
OK. Carte du ciel, c'est les étoiles.
Il n'y a pas de carte dans la carte du ciel.
Non, c'est vraiment une cartographie du ciel
selon le jour que tu es né.
Fait qu'elle...
Le jour, l'heure, puis...
Puis après, elle regarde dans le ciel?
Non, non, c'est tout
un système de numérologie puis de calcul.
C'est vraiment...
Il y a tout un process.
C'est pas intuitif, admettons,
comme une boule de cristal ou des cartes.
Je pensais que c'était un arnaque,
mais ça sonne legit.
Ouais!
C'est pas...
C'est pas une crosseuse, ce qu'on appelle.
Bon, on va starter ce podcast-là.
Mes invités, cette semaine.
Ça va être spécial.
C'est le premier sous-écoute
qu'on va parler un peu du mot pendant 15 minutes.
Après, je vais les tirer aux cartes.
Puis, ça va être malade, mesdames et messieurs.
Voici Simon Delisle et Nib.
Merci beaucoup d'être là.
Merci, Nib.
Salut, les gars.
Bonsoir.
Allô!
Vous savez, vous autres, est-ce que vous êtes...
Je ne vous vois pas aller voir, mettons,
une liseuse de cartes.
Non.
Moi, je l'ai fait pour le travail.
Je participe à une émission à TV5
qui s'appelle La Viette et Carnaval.
Ça fait très TV5 comme petite émission.
Oui, c'est une gang de races qui font une émission.
C'est bien le fun.
J'ai été voir justement une prétresse
vaudou haïtienne à Laval.
Elle a 34 ans. C'est une fille super normale.
Et là, tu descends dans un local
et là, elle se transforme, elle met son costume.
Et là, elle m'a tiré les cartes.
Et j'avais peur de poser des vraies questions.
Je sais pas, je suis méfiant de ces trucs.
Puis, quelles questions t'avais pas à poser?
Tu peux parler du travail, de l'amour, de la famille.
Mais tu sais, je suis comme...
Imagine, tu demandes, est-ce que ma femme mène vraiment?
Oh non, c'est pas moi.
Alors, j'ai demandé le travail.
Elle m'a dit, Tu travailles beaucoup. »
Je lui ai répondu « Tu vois ça dans tes cartes ou dans mes cernes. »
Et là, elle trouvait pas ça drôle.
Ils ont pas le sens de l'humour, ces gens-là.
Non, mais oui, elle était cool.
Est-ce que la tireuse de cartes haïtienne...
T'étais-tu là avec moi quand on avait été...
Tu sais, on avait été une fois en Haïti ensemble.
T'avais-tu rencontré
le prêtre Voodoo?
non
il y avait un prêtre Voodoo que j'avais rencontré là-bas
que c'était un doud blanc
du Québec
qui chantait
du cover
de rock des années 70
j'aime tout de cette phrase
il était un prêtre Voodoo
lui il s'est réinventé.
Vous entendez bien honnêtement.
Prêt de voodoo, cover,
The Journey, c'est malade.
Puis il s'est dit, c'est où que Journey
s'appognerait?
Il a essayé
comme arrêté, ça n'a pas marché, la travail de l'autre bord.
Il faut se réinventer.
Toi, la...
Comment on les appelle?
Une prêtresse voodoo?
Le vrai nom, c'est une mambo.
Mambo?
Mambo voodoo.
Mambo number cat?
Mambo number cat.
Lou Bega.
Lou Bega.
C'est une mambo voodoo.
Mais elle, elle m'a dit qu'elle a un don depuis qu'elle est enfant.
Et dans sa famille, il y a ça.
Elle a des visions.
Il y a des gens qui viennent la voir régulièrement.
Elle a sa clientèle.
Et elle est consultée.
Écoute, c'est une spiritualité, les gens qui y croient.
Ce qui est plate, par exemple, mettons que quelqu'un te dit ça,
tu veux la croire
vu qu'elle dit que c'est dans la famille.
Oui, oui. Fait que t'es comme, ah, c'est intéressant.
Elle y croit. C'est comme moi quand je te dis que je suis juif.
T'es comme, ah, c'est le fun, Moïse.
Mais c'est ça.
On dit tout ça.
Il dit que je suis juif, mais Moïse, on s'en connaît.
Mais après, c'est chacun ses convictions.
Moi, quand j'ai appris que t'étais juif, je voulais
que tu me tires aux cartes.
Nous, c'est les cartes de crédit. C'est pas pareil.
Oh, Mastercard, platine.
J'ai un comptable qui peut t'arranger ça.
Vous êtes très occupé.
Puis là,
les deux, vous travaillez à la radio en ce moment.
Oui.
Est-ce que...
Pas le même poste, toi, t'es à Séquoie.
Moi, je suis à Énergie.
Énergie, fait que les deux stations ennemies.
Oui, absolument.
Ça, encore de même.
Dans le temps, à Séquoie, t'avais pas le droit de dire Énergie.
À Énergie, t'avais pas le droit de dire Séquoie.
C'est un peu bâtard parce que nous, on est des humoristes.
Donc, ultimement, on s'en fout. Mais après, t'as les gens de droit de dire c'est quoi. C'est un peu bâtard parce que nous, on est des humoristes, donc ultimement, on s'en fout.
Mais après, t'as les gens de radio, que c'est leur vie.
Et là, et les directeurs de programmation,
eux, ils ont une vraie...
C'est ça leur job, ils checkent les chiffres,
combien l'autre a fait, ils sont en compétition.
Nous, demain, si ça marche pas,
on continue notre carrière et puis ça va.
C'est comme des rivalités un peu...
Je sais pas si c'est culturel, ils veulent alimenter ça,
un peu comme le Saguenay pis le lac
Le monde sont pas vraiment en train de se battre tout le temps
Mais quand il y a des touristes on fait comme si
On s'haïssait parce que
C'est ma plus rurale Alma
Si tu sais que ça va pas lire
J'ai l'impression que le monde sait quoi
À l'intérêt il aime ça
Il pensait qu'on s'haït
Mais dans la vraie vie
Dès que tu sors d'énergie,
le sécoir achète ton contrat.
Moi, j'écris des jokes à Nif
pour ses gigs à sécoir.
Il fait ça avec l'énergie.
Il n'y a pas de rivalité pour nous autres.
Cheers.
C'est quoi que tu bois, Nif?
Gin tonic. Je découvre ça en vieillissant.
Ça aide à la digestion.
Je suis fatigué, guys.
C'est ça que t'es capoté.
Est-ce que pour la digestion, t'as commencé à boire ça?
Non, je buvais beaucoup de scotch.
Mais ça, c'est plus soft.
Tu peux boire plusieurs. C'est bien.
Moi, je pense que je vais commencer le scotch.
Je suis rendu à un âge
que je bois moins vite
que je buvais.
Avant,
je voyais mes amis
qui buvaient du scotch
et j'étais comme
je vais mourir
dans un coma.
Au rythme vodka coke,
oui, tu meurs.
Il faut que tu savoures.
Tu sirotes,
mais on vieillissante,
moi aussi jeune,
j'ai une phase vodka,
Grey Goose, bouteille,
comme un stupide,
mais après un moment donné,
tu es comme,
mais je ne suis pas obligé.
Et là, le scotch,
il y a plusieurs saveurs.
Il y a vraiment une panoplie de goûts.
C'est un peu comme le vin.
Tu peux trouver ta sorte que tu aimes.
Tu as-tu plusieurs bouteilles chez vous?
Oui, le scotch, je suis amateur.
J'en achète pas mal.
Mais j'ai découvert, on m'a offert une bouteille de gin.
Moi, dans le temps, le gin, je connaissais,
c'était mon père, Beef Eater,
que tu voles un peu dans le bar.
La grosse gin.
Catastrophe.
Et là, je ne voulais plus boire ça de ma vie,
et là, j'ai découvert des jeans québécois,
toutes sortes de produits vraiment cool,
et puis, j'ai commencé à aimer ça,
mais vraiment tard.
C'est surprenant, mettons,
nos ancêtres, comment ils faisaient
être alcooliques, l'alcool était tellement
dégueulasse au Québec,
il y a, mettons, 30 ans,
le gin était dégueulasse, le vin, on avait 300... mettons, 30 ans, le gin était dégueulasse,
le vin, on avait trois sortes de...
Tout était la même chose. C'est comme dans la matrice,
ils servaient de ça pour aussi dégraisser les boulons.
Je pense que c'est plus l'effet que le goût.
C'était plus à quel vitesse je peux être aveugle.
J'ai bûché 16 heures.
J'ai bûché 16 heures à moins 40.
Je veux juste plus sentir ma face.
Devant de la térébenthine,
de ce petit gaz à lighter, Je m'en collisse.
C'est quoi ça encore, de l'orignal?
C'est quoi de l'orignal?
C'est de l'animal?
Non, du caribou.
Ah, du caribou.
Ah, le vin chaud.
Oui, le caribou.
Ça, c'est mon premier carnaval de Québec.
Je pense que j'avais 19 ans.
On est partis avec mes potes un week-end.
Et là, il y avait les bars dehors sur Grande Allée.
Tu sais, puis le caribou.
Avec une canne.
Oui, puis allez, man.
On n'a pas fini la moitié de la Grande Allée.
Ça va vous pisser par le nez, man.
C'est cachère, ça, du caribou? Je sais pas c'est quoi,
mais c'est efficace, bro.
Évidemment, il y avait du sang d'animaux là-dedans.
Ah, wow, ouais?
Oui, oui, mais au-delà, c'était des bûcherons
qui buvaient ça pour, genre, se réchauffer,
s'alimenter, puis chier du sang un peu.
Oui.
Fait que la recette originale,
c'était genre de l'alcool pur à 94%
Dilué dans du sang
C'est un peu fort ça
Ouvre donc l'artère de cet animal-là qu'on dilue
Ça fait très fille de calibre
Comme drink
Astique ça fait
Je crie ce que c'est d'une violence
C'est très violent
C'est ça ou un coup de bûche dans la tête
C'est le même feeling
C'est le matin qu'il y a de la doule. C'est le même feeling. Oui, oui, exactement.
Tu sais, le matin,
il y a de la douleur à l'arrière de la tête.
Ça chauffe.
Pas trop de souvenirs.
Ça saigne un peu de l'oreille.
Tabarnak.
Classique.
J'ai une anecdote de Mio, moi.
Je sais qu'il y a peu de gens
qui ont une anecdote de Mio.
Ah oui?
Ça m'a juste fait rire
parce que je suis allé d'un show.
Ça fait quand même quelques années.
Je suis allé d'un show
avec Martin Périsolo, d'ailleurs,
pour une levée de fonds.
Je me souviens plus c'est quoi la cause.
Puis le gars, on arrive dans l'âge
avant le show
pis il y a comme un craft
genre des chips
des sandwiches
pis il y a au moins
14 sortes de mio
toutes les petites bouteilles
toutes alignées sur la table
pis lui c'était comme
je sais pas quelle sorte
vous aimez
à quel point tu penses
qu'on veut absolument
du mio
dans notre eau
14 bouteilles de mio
dans l'épicerie
il y avait juste
ouais là
j'ai mon mio
parfait
j'ai les chips
parfait
les micros fonctionnent
correct
on est rodé
on est vraiment une soirée
je sais juste à quel point
il avait acheté du Mio
moi hier
vois-tu comme là
il me reste juste
c'est au thé
thé sucré
puis
j'avais aussi
limonade
puis je me fais
des moitié limonade
moitié thé
c'est ça Arnold. Des Arnold Palmer?
Mais Arnold Palmer, puis quand ça a de la boisson, ça devient un John Daley.
Ah oui? C'est drôle ça.
Oui, parce qu'Arnold Palmer boit ça pour vrai,
puis John Daley, il ne boit pas ça, mais c'est un alcoolique.
Alors c'est...
Il ne boit pas d'eau, John Daley.
John Daley boit...
J'ai même trouvé un truc, il boit juste du...
Si ce n'est pas de l'alcool, c'est du coke.
Ben oui, c'est un vrai homme.
C'est un vrai homme.
Pas un astuce de maman.
Mais hier, j'étais au Centre Bell
pis j'avais amené ça.
Pis là, je me commande Vodka Soda.
Et je commence à faire mon affaire.
Pis là, il y a un gars qui fait...
Il m'a traité de vraie fille.
Pis c'était... Je pensais pas que ça se disait
encore publiquement. Un homme que tu connais pas, t'es de vraie fille. Je pensais pas que ça se disait encore publiquement. Un homme
que tu connais pas, t'es une
vraie fille.
T'as sorti la queue que t'avais dans la tête.
Pourquoi tu dis ça?
C'est pas vrai!
Elle était
trop facile.
Comme Mike.
Comme Mike.
Exactement.
Tu m'as dit, avant qu'on descende,
tu travailles sur le show
à Martin Mat,
qui va être à TVA, j'imagine.
Oui, parce qu'il est allé cogner
à Sportland 1er, puis ils n'ont pas dit non.
Je sais que vous êtes venu
roder ici.
Oui, oui.
C'est-tu un talk show, un show de variété?
C'est entre les deux
parce qu'on veut
les subventions au maximum
donc ça va être quand même
de la variété pas mal.
Mais c'est un talk show
très à l'américaine,
tu sais,
Jimmy Fallon style
avec un Ben sur scène
mais c'est une fois par semaine
live, en direct
avec un invité.
Fait qu'un gros nom,
pas trois, quatre invités,
juste un,
des chroniqueurs.
On écrit une fiction aussi qu'on va faire en pre-tape. Fait qu'un gros show, vari trois, quatre invités, juste un. Des chroniqueurs. On écrit une fiction aussi qu'on va faire
en pre-table. Fait qu'un gros show,
variété, talk show, des entrevues,
des sketchs, des chroniqueurs. Une fois par semaine,
live en direct à l'espace Saint-Denis,
le Saint-Denis 2. Fait que dès le 28 septembre.
C'est où que tu trouves le temps? Parce que
avant,
t'écrivais sur plein, plein,
plein de projets. Puis là, ta carrière
a explosé dans les deux dernières années. Fait que je pensais que t'allais arrêter d'écrivais sur plein, plein, plein de projets. Puis là, ta carrière a explosé dans les deux dernières années.
Fait que je pensais que t'allais arrêter
d'écrire pour les autres.
Parce que je dégrige mes enfants beaucoup.
Oui, ça me donne le temps...
Tu fais un deuxième sport.
Ma piscine est scrape, il faut que je la change.
On en parlera plus tard.
J'ai quand même réduit
beaucoup de petits travails.
L'année passée, j'ai travaillé sur deux galas comédien.
Je faisais des shows partout.
Je disais oui à toute la radio.
J'ai choisi mieux mes combats.
Je fais le show de Martin Matt.
J'écris mon deuxième show en ce moment.
J'écris sur le premier one-man show de Niv.
C'est mon grand chef.
C'est lui qui s'occupe de tout ça.
Moi, je ne sais pas écrire des jokes.
Il me fait des dessins et moi, j'écris des jokes. Oui, c'est lui qui s'occupe de tout ça moi je sais pas écrire des jokes il me fait des dessins
pour écrire des jokes
ouais c'est ça
je la met dans ma grotte
je dis voilà
avec des hiéroglyphes
il crie que ça marde
le livre
faut trouver un protocole
j'ai pas de email
tu fais la script édition
c'est comment travailler avec lui moi j'ai commencé de e-mail. Tu fais la script édition sur Sam Show?
Oui, oui.
C'est comment travailler avec lui?
Moi, j'ai commencé en travaillant avec Simon.
Quand je suis rentré dans l'humour,
c'était un peu par la grande porte,
sans savoir ce que je faisais trop.
Tout de suite, ils m'ont mis des auteurs pour travailler,
dont Simon, Adib Al-Khalidi, Sébastien Ravary.
J'avais comme les All-Star qui sortaient de l'école.
Et puis après, j'ai vu que c'est pas ça que je voulais faire, je voulais apprendre le métier
fait que j'ai arrêté tout ça et j'ai commencé
à faire les barres et apprendre à écrire moi-même
j'ai été mauvais pendant plusieurs années
mais Simon ça a toujours été mon go-to guy
quand j'avais un gars là j'avais besoin de punch
des fois c'est même pas tant écrire des gags
c'est plus bouncer des idées, me faire challenger sur des trucs
je lui fais confiance, il a une plume incroyable
il me connait, fait que ça va
c'est facile, on s'appelle,
c'est rien de protocolaire.
Il y a beaucoup de mérite dans le trajet de Nice, dans le sens que
il est arrivé,
pas nommer son nom, mais il y avait le premier
parti de Gad Elmaleh, c'est un de ses premiers shows à vie.
Dans le temps que Gad Elmaleh
était une bonne personne,
avant de devenir Voldemort,
dans le temps qu'il était
Tom J. Duzor, on l'aimait quand même comme petit garçon.
Il aurait pu facilement juste
écriver moi un show,
je vais vendre les billets, on va remplir les salles.
C'était ça le plan.
On m'a packagé et juste pour rire, ils m'ont dit
« Man, tu as du carré sur scène, les jokes, t'inquiète pas,
on va trouver des gens qui sont capables de le faire, va livrer le show. »
Absolument.
Et moi, j'arrivais de la musique où j'étais auteur-compositeur-interprète,
je faisais mes affaires et tout, j'étais comme, man,
je peux pas être là.
Ça doit être tellement pas cool,
en plus,
quand t'as le goût.
T'sais, t'es sur scène,
t'as des rimes,
mais ça vient pas de toi.
Au début, c'est satisfaisant
parce que les rires,
c'est de la grosse drogue,
mais quand tu comprends le système
et tu vois que toi,
tu chilles et tes potes,
ils écrivent des jokes
et ça leur appartient
et leur succès, c'est à eux.
Surtout qu'en musique,
c'était à moi, là.
Je suis comme, man, je veux pas être
une chanteuse de karaoké. »
Surtout que ça aurait marché pour un show.
Après ça, il aurait fallu que tu tombes dans le milieu
de roder des patentes, de faire des brainstorms.
Je ferais plus de l'humour aujourd'hui.
Je me serais fait bouffer.
Tu sais pas c'est quoi gérer un heckler si t'as pas fait
2000 bars.
T'as pas le charisme pour
affronter tous les publics. Après 13 ans de métier,
oui, mais au début, ça veut dire, OK, tu es phoné à Montréal, mais man, Matane,
c'est une stretch.
Tu te rappelles-tu la première fois que tu as vécu avec un acteur, vu que, mettons,
faire une première partie à la garde, c'était dans la OUAT.
Ah man, je connaissais la moitié de la salle.
Oui, c'était le festival de ma communauté en plus. Je connaissais littéralement la moitié de la ste. Ça devait être au Saint-Denis. Je connaissais la moitié de la salle. C'était le festival de ma communauté en plus. Je connaissais littéralement la moitié de la salle.
Fait que là, première fois, tu joues
dans une place que
c'est pas des gens que tu connais.
C'était quoi le premier feeling?
C'était le vieux chac à Saint-Jérôme.
Oh shit, t'as parlé!
C'était le premier!
Et j'arrive avec mon number où je fais des accents.
À l'époque, ça m'a suivi tout le début.
J'en fais encore, mais au début, c'était vraiment ça.
Et à Montréal, ça marchait solide.
Et là, j'arrive à Saint-Jérôme, qui n'est pas loin.
C'est une demi-heure de route.
Et rien.
C'est 10 minutes de silence.
Ils sont là.
Qu'est-ce qui se passe?
Et ça ne marchait pas.
Et là, j'étais la première fois confronté à...
Ah, OK, avoir une carrière au Québec,
ce n'est pas faire rire des Marocains de Montréal.
Il faut faire rire du Marocains de Montréal. C'est...
Faut faire rire du monde.
Oui, un peu.
Oui, un peu, mais tellement qu'aujourd'hui...
J'aime que ça t'a pris six mois à apprendre ça.
Mais oui, parce qu'en plus...
C'est plus longtemps.
Non, mais en plus, après GAD,
je jouais au Couscous Comédie Show,
qui était un show de Montréal
avec que des ethnies dans la salle.
Fait que mes accents, ça marchait d'enfer, etc.
Et là, tu réalises...
Rien que d'un point de vue business, si je veux vendre des tickets ethnies dans la salle. Mes accents, ça marchait d'enfer, etc. Et là, tu réalises,
rien que d'un point de vue business, si je veux vendre des tickets,
c'est à qui je m'adresse.
À un moment donné, j'étais tellement loin de m'adresser aux Québécois que quand je retournais dans ma communauté,
il y avait un décalage.
Ah oui? Que là, tu n'étais plus
assez marocain? J'étais plus pour eux.
Les sujets, ça ne leur parlait pas tant.
J'ai dû trouver
l'équilibre de rester moi-même
sans me dénaturer,
sans devenir un personnage de scène,
et de parler à tout le monde.
C'est de la longévité, c'est du travail.
Comment tu fais, mettons,
as-tu une personne
à qui tu parles pour
voir si tel
numéro va plaire
à ta communauté, ou as-tu
ton go-to marocain?
J'ai plus tant ce souci, mais j'ai mes parents
qui checkent ce que je fais souvent. Ma mère,
elle est très baromètre parce que
on a été élevés comme ça. Quand c'est mauvais, elle te le dit.
Elle nous protège. C'est-à-dire, elle nous protège pas
aveuglément. Des fois,
je faisais des trucs même dans des galas. Elle était comme,
tu fais plus jamais ça.
J'ai une clap.
Ouais, mais c'est pas toi.
Et c'est pas toi, venez me chercher. Plus que... À clap. Oui, mais c'est pas toi. Et c'est pas toi pour venir me chercher.
À un moment donné, je veux juste faire rire.
Tu sors que de l'efficacité comique.
Tu veux être toi.
Quand j'ai vu Louis C.K. arriver
sur scène en t-shirt, la salle allumée,
« Alright guys, we're gonna start the show. »
Je suis comme « Oh fuck, lui, il arrive de la voiture
au stage, il n'a pas eu de modif. »
C'est le même dude. J'ai aspiré à ça.
Parce que tu comprends la mécanique
de comment être drôle.
Là, ça devient facile d'écrire des jokes,
mais on comprend un peu le processus.
Il faut que tu sois intéressant aussi.
Et que tu ne te dénatures pas,
tu fais ça tous les soirs.
Si tous les soirs, je faisais un rire forcé,
je ne sais pas, après deux ans, je me gode.
C'est pour ça aussi,
quand ça fait un bout que tu fais de l'humour,
l'affaire qui t'impressionne de dos
d'humoriste, c'est même plus
le gros rire. Souvent, c'est
la twist que t'es comme
tabarnak.
Je le vis à chaque fois
que je viens ici, que
les commentaires que je fais aux humoristes,
c'est tout le temps comme, ah, c'est ça, c'était malade. »
Puis c'est rarement
des trucs que ça explose.
Mais j'étais comme « Ça,
à moi, ça vient tellement me chercher. »
Et tu vois qu'avec, à l'EuroD,
cette partie-là, à un moment donné, il va avoir son gros but.
Oui, oui, oui. Puis on aime ça encore plus
comme humoriste, je pense faire dire, par un autre
humoriste surtout, collègue, genre « Hey, ce twist-là,
cet angle-là, t'es vraiment original. Ce gag-là est bon. » Mais c'est rare qu'un humoriste va dire « Ce gag- pense, c'est à dire, par un autre humoriste surtout, collègue, genre, ce twist-là, cet angle-là, t'es vraiment original.
Ce gag-là est bon, mais c'est rare
qu'un humoriste vous dise ce gag-là, c'est plutôt
ça, la twist, l'angle est malade, j'adore ça.
Même comme spectateur, tu vois, j'en parlais l'autre fois,
je sais pas avec qui je parlais de ça, mais
ça me manque d'être un spectateur seulement.
D'aller voir un show d'humour et juste encaisser
et rire de bon cœur. On n'a plus ça
parce qu'on le fait trop.
Moi, c'est niaiseux.
Je l'ai retrouvé
dans les deux,
trois dernières années
qu'avant,
je n'étais pas capable
d'écouter de l'humour
sans...
Pas juger,
mais faire...
Ça a pris un petit gros procès
pour arriver à ça.
Oui.
C'est peut-être le mio.
C'est peut-être le mio.
Le mio.
Mais à ce temps-là,
je vais voir des shows
et je ris pour les bonnes raisons et aux bonnes places. C'est le-être le mio. Mais à ce temps-là, je vais voir des shows et je ris pour les bonnes raisons
et aux bonnes places.
C'est le fun, ça.
Chose que je ne faisais pas.
Tu ne faisais pas
parce que tu ne trouvais pas ça drôle
ou parce qu'il y avait
une espèce d'orgueil
qui embarquait?
Non.
Je me rappelle
qu'il y a moins là
parce que ça fait plus longtemps
que j'en fais,
mais les trois ou quatre
premières années,
j'allais voir des shows
sans être fâché
contre la personne qui avait trouvé un gag
que j'aurais aimé ça trouver, il y avait un côté
orgueilleux de moi qui disait, ah si j'aurais
aimé ça trouver ça, pour ça que ça me brimait
mon plaisir. Avec le temps maintenant,
je suis juste content qu'il y ait trouvé une façon
d'amener ce sujet-là intéressant. On dirait, je l'ai
perdu ça depuis longtemps, parce
tu sais, il y a une affaire quand tu commences à faire de l'humour,
t'es comme
jaloux des fois de tes amis qui ont du succès.
Puis à un moment donné, je ne me rappelle plus c'était qui qui avait eu de quoi.
Puis j'étais comme, pourquoi ils ont pris lui et pas moi?
Puis en me posant la question, j'étais comme,
parce que lui, il est grand public, puis les madames de TVA l'aiment.
Toi, tu es un gros tas de marde qui est vulgaire.
Change ça, puis sois fâché après lui ouolle l'aime. Toi, t'es un gros tas de marde qui est vulgaire. Change ça.
Change ça, puis sois
fâché après lui ou ferme ta gueule
et fais tes affaires.
Pas besoin de tirer les cartes pour ça, c'est clair.
Aussitôt que j'ai compris ça,
j'ai arrêté d'être jaloux.
Ça m'est arrivé ça aussi.
Tu te rappelles l'émission Selon l'opinion comique?
Moi, je suis remarqué sur la troisième saison,
mais les deux premières saisons, je me dis quand même, ça me parle trop.
On parle d'actualité,
c'est des débats.
Ça, c'est le show à Vox.
Exact.
C'était vraiment bon.
C'était super cool.
C'était vraiment bon.
C'était vraiment bon.
Moi, je n'en ai pas trois
dans le temps,
mais j'ai déradé.
Moi, je ne voyais pas
la partie écriture.
Pendant les deux premières années,
j'étais bitter.
Genre, fuck,
pourquoi ils ne m'ont pas pris?
Je suis le gars qu'il faut,
j'aime débattre.
Et là, deux ans après,
l'opportunité arrive, je fais des auditions,aime débattre. Et là, deux ans après, l'opportunité arrive.
OK, je fais des auditions.
Je l'ai.
Et là, tu réalises que, man, tu as ton sujet lundi matin.
Mercredi, tu dois rendre ton texte.
Jeudi, tu rodes au broie.
Vendredi, tu tapes.
Et je n'avais pas cette expérience d'écriture.
Et c'est Pascal Mayou qui était head writer là-dessus.
La première semaine, il m'a changé tout mon numéro.
Il a dit, man, c'est nul.
On va t'écrire des jokes.
OK, fine.
C'est juste des dessins. C'est juste des dessins il faut des mots
non mais ça a été un gros apprentissage parce que la dernière semaine je suis arrivé au bois
je suis sorti de scène je dis alors j'en touche à rien et j'étais comme fuck yeah man
et c'est là que j'ai commencé à accepter que je pouvais écrire mes jokes pour vrai
et là à partir de là
l'émission s'est terminée là
mais là j'ai commencé
à vraiment plus animer
plus écrire du matériel
si c'était pas de ce show là
probablement
mais t'aurais fini par
comprendre que t'es capable
de bien écrire
mais ça aurait pris plus de temps
ça c'était un crash course
de 6 mois là
ouais ouais
mais ça les voir au bras
d'Ouestman venir roder le jeudi Kim Lisa après Mel Couture aussi exactement Ça a pris plus de temps. Ça, c'était un crash course de six mois. Oui, oui. Mais ça, les voir au bras de Westman
venir roder le jeudi,
Kim Lisa,
Guach,
après Mel Couture aussi.
Exactement,
qui venaient roder.
C'était tout un éclat.
C'était des sujets hardcore.
Mel Couture, sa première semaine.
Bon, Al-Qaïda a décapité 22.
C'est toi.
C'est comme,
il faut faire un cinq minutes là-dessus.
De joke.
De joke.
Alors, ce n'était pas toujours des sujets funnys.
C'était de l'actualité.
C'était un petit beau... Mais ça, c'est un sujet
hilarant, mais ils devaient en avoir
qui était plus long.
J'ai comme trois vaches là.
C'est que drôle.
Ils sont en train de noter. Attends.
J'ai un 15. Revenez demain.
On va les jokes des 22 décapités.
Ça, pour vrai,
ça me surprend.
C'est là que tu vois comment la société
a changé.
J'ai l'impression qu'un show de même
serait vraiment nécessaire aujourd'hui.
les postes de télé
seraient stressés d'avoir ça
en ondes aujourd'hui.
Avec les réseaux sociaux, il y aurait quelqu'un
qui ferait... Regarde qui traite
Al-Qaïda de façon à la légère.
Mais il y a toujours quelqu'un aujourd'hui.
Peu importe ce que tu dis. Il y a toujours quelqu'un qui vient se plaindre.
C'est correct, mais
je veux dire, à un moment donné...
Les gens se plaignent pour des raisons weird.
J'ai une parenthèse bizarre, mais
j'ai fait un choix que Charles...
J'en parle dans mon nouveau socle,
mais Charles Pellerin, vous connaissez peut-être,
qui est un humoriste, puis comme moi, il fait de l'alopécie.
On a tous les deux pas de cheveux, pas de sourcils.
Qui essaye de voler ton pattern.
Il fait les gags que je faisais il y a 10 ans
avant de devenir amère.
Ça, ça revient. Parce que là, il est comme,
« Ah, c'est le fun, je suis un héros dynamique.
On attend 10 ans.
Tu vas faire un traité de pogo, tu vas trouver le temps
long en esti.
Laisse le temps
faire les choses.
J'avais mis une photo
de moi et Charles
un moment donné,
on faisait un show ensemble,
j'ai dit,
moi et Charles,
on se trouve
dans un comédie-club
juste pour les humoristes
qui n'ont pas de sourcils.
Là, je mets ça
sur un média social
et il y a un gars
qui fait un dessin
sur nos fesses
pour faire comme
si on était deux couilles
d'un pénis.
Puis moi,
j'ai répondu
que ce gars-là,
c'est vraiment une graine et il est comme fâché du fait que j'y réponde sur nos fesses pour faire comme si on était deux couilles d'un pénis. Puis moi, j'ai répondu que ce gars-là, c'est vraiment une graine.
Il est comme fâché du fait que j'y réponde sur le fait qu'il vient de me dessiner
comme étant une couille. Puis là, moi, j'ai dit que lui,
c'est une graine. Il est comme, t'en fais des jokes sur toi,
pourquoi tu te positionnes en victime?
Comme, t'es fâché du dessin de graine
que t'as fait de moi.
T'es rendu comme de la méta-censure.
T'es rendu là, t'as dit, ben là, calisse.
Moins des choses, c'est que je te dise
que t'es une graine de me traiter de couilles.
Ici, on est dans le même domaine.
On parle le même champ lexical.
Oui, effectivement.
Là, c'est rendu grave quand le monde sont fâchés
de t'insulter.
Je t'ai insulté, mais tu le prends pas bien, je suis fâché.
En fait, d'après moi, c'est mon analyse,
les gens sont même pas fâchés pour défendre quelque chose.
Ils sont fâchés pour être fâchés.
Ils disent de quoi. Parce que là, les fois, c'est rare,chés pour défendre quelque chose, ils sont fâchés pour être fâchés. Ils disent de quoi, ils n'ont pas... Parce que là,
les fois, c'est rare, mais les fois où j'ai répliqué,
mettons des fois, je recevais des messages de marde
ou j'envoyais moi-même un char de marde,
inévitablement, c'est
« Hey man, non, non, c'est pas ça que je voulais dire. »
Tu sais, ça se confond en excuses,
alors pourquoi tu es venu vomir ta merde, là?
Parce qu'il n'a répondu en personne.
C'est clair que non. C'est en fait qu'on ne se rend pas compte
qu'il y a un humain, l'autre mort. Exact.
La plupart du temps, quand tu réponds, ça t'est déjà arrivé aussi, de répondre à quelqu'un, puisaurait pas dit en personne. C'est encore cette distanciation qu'on ne se rend pas compte qu'il y a un humain l'autre bord. La plupart du temps, quand tu réponds,
il se confond en excuses en se rendant compte
que je ne savais pas que tu allais le lire.
Mais là, c'est écrit sur ma page
que mon nom, il y a des chances.
Je n'ai pas tant d'abonnés.
Je ne suis pas la fille de Lucan.
Whatever.
Je ne sais pas comment elle a d'abonnés.
J'ai marre, je m'étonne.
Je sais dans quel trou ça va
mon monsieur
il finit sur mon doigt
ça rentre par un saison
pas de l'autre
pas dans l'ordre inverse
là tu le disais
à deux diabétiques
fait que nous autres
il faut s'y rentrer
dans le cul
sinon
sinon c'est dangereux
on n'apprend jamais
des sures
les Sour Patch Kids c'est plus raffiné On n'en fera jamais des surs.
Les Sour Patch Kids, c'est plus raffiné.
Juste pour vivre le feeling.
T'es encore des gommines dans le cul.
Je suis allé au cinéma, je ne peux pas te l'acheter. C'est autrement.
C'est HD box.
Elle, par exemple, pour vrai...
Des edibles par le cul
ça c'est chaud
je me demande
tu dois buzzer
parce qu'il y avait
la mode dans le temps
les petites filles
se mettaient
des tampons de vodka
ça doit être vrai
que ça buzzait
ça doit être buzzé
je veux-tu
nous confirmer ça
j'ai entendu
que c'était
une fausse croyance
c'est dans deux semaines
il reçoit
deux ex tamponistes
y'a-tu quelqu'un
qui l'a déjà fait pis ça c'est g deux semaines, il reçoit deux ex-temporistes. Y'a-tu quelqu'un qui l'a déjà fait?
Pis ça, c'est gênant à avouer.
Ouais.
Mais ces gens d'affaires, moi, je me rappelle
quand j'avais appris, je me disais,
esti, moi, ado, j'aurais trippé
à prendre que ça, ça existe.
Au lieu d'être obligé d'acheter un six-pack,
t'as un once
de vodka. Le ratio est bon.
Ouais, c'est pas cher.
C'est de l'ecstasy d'alcool.
C'est tout petit. Deux heures.
Mais Yann, t'es-tu en train de googler
si ça marche? C'est sûr. Il y a déjà des pages d'ouvertes
depuis hier.
Toutes les amies qui se mettent dans un cul.
Attends, attends.
C'est dangereux. Je vais l'essayer, ça va être plus vite.
Quand?
Quand?
Qu'on apporte un tampon!
Mais apparemment, c'est dangereux parce que
quand tu viens sous, tu vomis, mais du cul,
tu peux pas vomir.
Tu vomis pas du caïd.
T'as creusé le sujet plus que moi, je te dirais.
Fait que je voulais voir
si... Mais j'avais tout googlé.
Tu peux-tu répéter ce que je viens de dire?
Mais ça dit Cette pratique peut endommager les muqueuses
Et augmenter le risque d'infection
Ben probablement
L'alcool
On sait les effets que ça a
Imagine, en plus
Comme moi je me suis fait piquer par une bébite
Quand j'étais en Jamaïque
Pis il n'y avait pas de tampon d'alcool,
j'ai mis de la vodka et ça fait fucking mal.
La vodka dans un anus,
ça doit être insupportable.
Imagine si tu prends quelque chose
genre du Malibu.
Tu peux y aller avec qui?
La graine du coconut.
Tu peux essayer peut-être avec du crème de menthe.
Crème de menthe, hein?
Crème de menthe, ouais.
Goldschlager.
Puis un vagin, je ne sais pas,
ça doit être aussi sensible qu'un trou de cul.
Même plus.
J'imagine plus, ouais, je ne sais pas.
Trois qui l'ont poussé, n'ont pas.
C'est confirmé.
Chantal, le trou de cul,
lequel est plus sensible?
Ça dépend du même.
Le trou de cul est-tu plus sensible qu'un vagin? Sais-tu, ton trou de de cul est-tu plus sensible que le vagin
sais-tu ton trou de cul est-tu plus sensible
que ton vagin
ça dépend de la tâche
ça dépend du doody
se faire fourrer dans le cul ça fait un peu mal
mais pas aussi mal que chier du vagin
ça ça fait mal peu mal, mais pas aussi mal que chier du vagin.
Ça, ça me fait mal en tabardac.
Bon point.
Chier du vagin, ça doit être rough.
Ça, comme gag dessiné, ça doit être le fun.
Je l'ai caché dessus, celle-là.
Bravo, Niv.
Sur le napkin de chez Scores. C'est écœurant.
Oh, wow.
Toi, c'était quoi que tu buvais encore?
Un romaine coke.
Un romaine coke.
Coke diet ou coke sondage?
Oui, oui, oui.
Tu veux-tu...
On peut-tu en avoir un autre?
On peut-tu en avoir un autre?
Vodka soda.
OK.
J'avais déjà tout réglé ça.
Avec tes charniers et mes miots.
T'en restes-tu?
Oui, il en reste encore.
Ah, malade.
J'ai juste une sorte.
Yann, tu peux t'amener les 42 sortes.
Ce ne sont pas les meilleures conditions.
12 sortes de mio.
Le gars, il le stressait.
Je ne savais pas que ça existait, 12 saveurs.
C'est ça, vous non plus?
C'est génial.
J'aime tellement ça, par exemple,
le monde de même qui sont stressés,
qui pensent qu'on va être ultra difficile.
Moi, il y avait
un moment donné dans le temps,
j'étais dans un petit bar,
dans mon rider, c'était genre
je voulais de la bière légère
et de l'eau. Je pense que c'est
Michel qui avait écrit de l'eau Naya.
Il avait écrit n'importe quelle marque.
Le gars était stressé.
Il était comme, il n'y a pas de Naya
dans la ville. On est allé
à une heure d'ici, il n'y a pas de Naya dans la ville. On est allé à une heure
d'ici. Il n'y en avait pas.
On a de la Fiji.
C'est-tu correct? Si tu veux canceller,
c'est correct. »
J'étais comme « Mais non, c'est encore lisse. »
Tu as fait venir un avion des Fiji
pour avoir de la fraîche.
C'est toujours ça.
Moi aussi, j'arrive. Il y a tes quatre serviettes. Qui a demandé quatre serviettes? C'est toujours ça mais moi aussi j'arrive bien il ya des quatre serviettes cassien vient demander
quatre serviettes c'est écrit sur je fasse mal à rabat mais dans votre serviette c'est beaucoup
c'est beaucoup ces deux douches et chaque bras dans le dos moi je suis très douche rapide un
petit peu je me sèche et je m'étais fait mon ami J'ai souvent la culotte un peu mouillée après la douche.
Beaucoup de détails, tout ça, mais ça va.
Mais toi, les gens...
Je vais essayer ton Mio, Mike.
Fait que toi, en plus, c'est un Mio qui se vend pas au Québec.
Oh!
Oh, oh, oh!
Oh, oh, oh!
OK, OK.
Importé, si c'est 75.
C'est ça.
Parce que c'est illégal au Québec, genre.
Oui, c'est ça.
Je me souviens de rien, de rien, de rien.
Parce que c'est Mio Saveur Mescaline.
C'est ça.
On va me réveiller à Bangkok,
déguisé en femme.
C'est à la Spartab spéciale.
Show de ping-pong.
Ça va être mon nom de scène.
Mio!
Des balles de ping-pong
par le cul.
Yes.
T'as-tu des affaires weird dans ton rider?
Non, non, non.
C'est assez simple.
Souvent, je demande qu'il y ait une bouteille de jus.
Si, mettons, j'ai une petite baisse de sucre.
Mais souvent, les gens veulent vraiment être funky.
Ils vont chercher le smoothie papaye-poire.
Mais il y a 12 grammes de glucides pour 14,
c'est comme là,
je bois 16 litres
pour faire monter
ma glycémie un peu,
mais il va juste être fin,
c'est toujours très gentil.
Mais non,
j'ai pas d'affaires,
j'aimerais ça arriver
au niveau où tu peux demander
des affaires fuck top
juste pour voir
si on l'huile de vie,
tu sais,
comme les rock stars font,
genre juste des M&M verts.
Ça, c'est le fun.
J'attends ce moment-là
avec impatience.
Moi, j'essaie juste
de la bouffe cachère
et on n'est pas rendu là encore.
Non?
Non, non, c'est pas vrai. T'écris-tu de la bouffe cachère?
Pour le Québec, je suis végétarien.
C'est plus simple.
C'est quand même plus simple de trouver de la bouffe.
Tu peux plus maintenant...
Non, mais pas à l'extérieur de Montréal.
Non, plus que ça.
À l'épicerie, il n'y a pas de...
Parce qu'à l'âle, on voit ça souvent.
Non, il y a des produits,
mais je ne vais pas à l'épicerie.
Tu vas faire un show,
tu ne vas pas trouver une canne de poisson.
Pourquoi pas?
Si, il faut se soigner. Pas le temps. T'es à Amcouy, à Mané. Il y a des produits, mais je ne vais pas à l'épicerie. Tu vas faire un show, tu ne vas pas trouver une canne de pois chichelée. Pourquoi pas?
Tu es à la mcouille, à la ménée.
C'est ce qu'on peut.
Les produits processed,
désolé, je ne connais pas le terme en français.
Industrialisé.
Mettons, des chips,
c'est tout automatiquement cachère et à l'air. Pas tous, mais la plupart, oui.
Il y a des symboles dessus.
C'est des sigles qui disent que c'est cachère
et c'est comme imprimé sur le sac.
Y a-tu des chips qui sont pas cachères?
Ouais, ouais, ouais.
Comme lesquels?
Saveur de cochon?
Non, bizarrement, non.
Bacon, c'est cachère.
Bacon, bacon.
C'est bon.
En plus, bacon, c'est vegan.
Oui, exact.
Bacon, c'est vegan, mais barbecue, l'est pas.
Non, y a des produits laitiers.
Andrés, c'est un produit laitier l'est pas. Non, c'est ketchup
qui est pas vegan.
Il y a du lait dedans, ouais, ouais.
Il faut suer la patate comme il faut?
Non, c'est juste...
Elle est bénie, crossée.
Mais non, c'est pas ça.
C'est juste, c'est supervisé comme quoi
ça suit les doudes qui passent
qui disent c'est cool.
Y'a pas de bénédiction, là.
C'est une terme de qualité.
Ok, moi je pensais
que c'était un rabbin qui arrivait
et bénissait la bâtisse.
Mais non.
Il est propriétaire de la bâtisse.
C'est pas pareil.
Pourquoi que...
Mais pourquoi que
Omtee Domtee ne fait pas...
Bacon, c'est cachard.
C'est les vinaigres, c'est cachère. Celle-là, c'est cachère.
Mais ketchup, fuck that.
Mais ça dépend des produits, de la liste d'ingrédients.
C'est que ça.
Si la liste d'ingrédients est conforme aux règles, on va dire,
ils le certifient cachère, c'est tout.
J'ai l'impression que ça…
Chaque fois que je parle aux gens, mettons, qui mangent juste cachère,
en vieillissant, tout le monde devient plus lousse.
Ça dépend. Ou plus religieux.
Moi, tu vois, mon père, quand il est arrivé au Québec, c'était rien, zéro.
OK. Il étudiait à l'UQAM,
c'était un hippie, il mangeait partout, etc.
Et en vieillissant, on dirait qu'il se rapproche.
Je sais pas s'il a peur de ce qui s'en vient après.
Ah, ouais, ouais. Ouais, il devient de plus en plus religieux.
Sans faire chier personne, tu sais, il fait ses affaires.
Mais de plus en plus... Ben, toi aussi.
Ouais, moi aussi. En vieillissant, j'ai une phase plus
loose, mettons. Ados, pas ados,
mais genre crise, je m'en coalise.
Et à un moment donné, moi ça a été un process plus
identitaire. Ça faisait partie de ce que j'étais,
de qui j'étais.
Je me suis dit, si je perds ça, je perds un peu de ce que je suis,
du caractère unique que j'ai, on va dire.
Donc je me suis un peu rapproché de ça.
Mais c'est tout.
Le silence de mort, ça va? Hé, j'égorge pas desché de ça mais c'est tout le silence de mort ça va
j'égorge pas des enfants là c'est bon
je mange pas de porc et pas de fruits de mer
sauf s'ils sont cachères
s'ils sont circoncis par contre
alors là
égorger du bat
c'est starté
on va le finir
en plus
ce qui est le fun,
on parle rarement de
religion à sous-écoute,
mais la religion juive,
vous êtes les seuls que...
Il n'y a pas eu de scandale
dans les dernières années avec...
Notre état-major?
Non, il y a eu des tas de morts dans l'Israël, des rabbins qui ont fait...
Oui, c'est vrai.
J'ai oublié l'Israël.
Il y a toujours... J'aiarde en Israël, des rabbins qui ont fait des... Oui, c'est vrai. J'ai oublié Israël. Il y a toujours...
J'ai oublié Israël.
Les proportions sont les mêmes.
Il y a autant de croisseurs,
il y a autant de tas de marde.
Oui, oui, oui.
J'ai l'impression d'un game de ballonchateur de pédophiles.
Côté pédophile, on vous torche.
Oui, OK.
Je ne veux pas se vanter.
C'est rare que je devienne chauvin
et que je brague.
Mes mères allusion un plus
les enfants avec la thérapie.
Je suis seul d'enfants pour vous en apprendre
en estime.
C'est basé là-dessus.
Y'a-tu déjà eu un rabbin?
Sûrement qu'il y a eu un rabbin.
C'est clair qu'il y a eu des rabbins pédophiles,
mais qu'il n'y a pas eu
de scandale de rabbins pédophiles.
Pas ici.
Comme l'église de Boston, mettons.
Plus en Europe, peut-être, parce qu'ici,
je ne sais pas.
Récemment, il y a eu la secte,
la leftahor, qui se sont fait
poigner dans les Laurentides, ils ont fini au Nicaragua,
je ne sais pas quoi.
Ça veut dire qu'ils sont juifs, ils se disent juifs,
ils ont le déguisement, tout ça.
Mais ultimement, c'est des mardes.
Ce n'est pas parce que...
C'est comme un extrémiste qui veut aller bombarder des gens.
À la base, avant d'être musulman, c'est une ordure,
pour commencer.
Ils s'identifient et ça entache,
mais ça n'a pas été publicisé tant que ça.
Mais je pense que les proportions sont les mêmes.
C'est des humains, après tout, tu vois.
Donc, il y a autant de déviants
partout, j'imagine. Je ne sais pas.
Il y en a tellement eu dans l'Église
catholique, mettons, dans les jours
de 10-20 ans, il y a tellement sorti de choses que c'était rendu
quasiment comme... C'est-tu dans leur cours?
Il y a appris tout ça à l'école.
Il y a la partie du célibat aussi.
C'est comme le cours de pédophiles.
La manière que je voyais, mettons, la religion catholique, Il a pris du temps à l'école. Il a dit comme l'écho de pédophile. Il avait l'air rodé de toute la même façon.
La manière que je voyais, mettons,
la religion catholique d'il y a 50 ans,
c'est comme le début du film
de Borat, le premier.
Quand il parle du violeur du village
et il fait « Naughty, naughty! »
C'est très...
Regarde, c'est un pédophile.
On va le changer de village.
On va l'envoyer à, je pense,
25 kilomètres,
comme si ça n'existait plus.
Regarde, il violait tout le monde à Drummond,
mais il ne violera pas à Drummond West.
Ils sont vraiment plus laids
à Drummond West.
Je pense que le vœu de chasteté aussi,
ça a dû contribuer à ça.
Ça, ça ne doit pas aider.
Laisse les pédophiles fourrer des adultes.
Voilà, si ça leur permet
d'avoir libre cours.
Ils ont beaucoup d'enfants.
C'est vrai, il n'y a pas de solde pour les rabbins de chasteté.
Il faut faire des enfants.
Faux!
C'est la seule manière que tu dois baiser.
C'est pour procréer.
Déjà, la prémisse est là.
Toi, tu ne fous pas.
C'est lui qui dit
non fais pas ça
ça va mal virer
c'est sûr
ça les excuse pas
ça risque
non non
j'aime ça
quand on trouve
des excuses
ben non
c'est pas de leur faute
ils font pas
ils s'en suivent
essaye de pas fourrer
c'est pas du tout
tu commences à trembler
imagine
moi j'ai été
un an sans fourrer
fourré 42 enfants.
Pas fait en bois.
Car lisse.
Pas fait en bois.
Imagine comment tu filerais cheap
si ça sort que je suis un pédophile.
J'espère que
TV1 Nouvelle va sortir
cet extrait-là.
J'ai quasiment le goût de fourrer un enfant
juste pour ça.
Juste pour le scandale.
Je serais pas capable de bander.
Va falloir que je doive
un enfant.
Aïe, aïe, aïe.
Plus ça avance,
moins elle s'améliore, cette discussion.
T'as marre.
C'est là que tu te sens plus sensible par le cul.
On va en faire avoir l'heure juste.
Wow!
C'est à cause des jokes comme ça
que je suis plus jaloux
des autres humoristes qui ont des gigs.
Pourquoi ils ont pris Alex Barrette à la tour
et pas moi?
Pour ça.
Ça aurait été curieux des jokes de Guildon.
Toi avec ta grosse main,
dois-tu un enfant?
Ça sent le jumeau.
On se ferait
canceller pendant ma phrase.
Il y a un alertombert qui parle.
Toi, avec ta grosse main,
il y a une fuf de...
Alors, pourquoi tu paierais?
Il va être beau chez vous.
Il répond qu'il dort.
Il nous arrive de me regarder.
J'ai chaud tout d'un coup.
Je suis pas bien.
Mais tout le monde n'est pas bien pendant mes gags.
C'est le signe qui marche.
Ça fait 25 ans que ça dure.
Là, ton show, c'est quand tu vas le sortir?
Mars de l'année prochaine, dans un an là
Ok
Je devais sortir au début de la pandémie
Après, pandémie oblige, on a suspendu le tout
Et après, j'ai pris la décision
De scraper le matériel que j'avais
Et on est reparti à zéro
Puis là, on s'est donné un an et demi à peu près
Pour écrire du nouveau
Chris, c'est vraiment brave et cool
Que t'as fait ça
Parce qu'il y avait du vieux matos.
Merci.
C'est rare, le monde qui font ça.
Je sais à quel point c'est dur,
parce que des fois,
ton matériel que tu es confortable
avec, ça va.
Ça marche au bout.
Mais là, tu fais, plus ça va,
plus ça paraît que ça fait six ans
que j'ai écrit ça.
Il y avait des numbers de six ans là-dedans
puis j'étais comme, on va le sortir
dans un an pour rouler trois ans.
C'est long là. Fait que là,
j'ai retrouvé ce feu
d'écriture avec un deadline
et j'ai vieilli, j'ai changé.
T'as combien pour
le prochain show? Là, on tourne autour
de 40. Mettons que ça va se transformer en 30.
Potable.
Ouais. Script edit. prochain show? Là, on tourne autour de 40. Mettons que ça va se transformer en 30. Potable, là.
Ouais.
Script edit! Non, mais écoute, j'ai testé au bordel
il n'y a pas longtemps. J'ai fait deux fois une heure.
Je pensais que j'avais 15. Ça a duré 40,
le nouveau stock. Il y avait
vraiment des très bonnes affaires. Oui, il y avait des bonnes affaires,
des trucs qu'il faut développer, etc.
En tant qu'artiste, il y a d'autres choses que je veux dire
que, comme je disais un peu à la blague,
les numéros sur les tout-inclus avec des accents,
je les ai faits. Là, je veux passer à autre chose.
Moi, c'est niaiseux. C'est peut-être juste moi,
mais on dirait
quand j'ai en bas de 20 minutes,
j'ai l'impression que je n'ai rien.
Puis dès que j'ai 20 minutes, tu fais
« J'ai quasiment mon show. »
Oui, mais ça va vite après.
Ça faisait longtemps que je j'avais pas eu ça
Où chaque impulsion, chaque idée
Se transforme en quelque chose de tangible
J'ai eu des idées en descendant la côte
Ici sur Sanguiné et je l'ai testé
Une demi-heure après
Ah ok c'est devenu une minute et demie de stock
J'ai assisté à un des shows
Qui parle d'ici un mois à peu près
Il y avait des gens qui disaient
Là l'angle est là, la prévisse est là Puis j'ai assisté déjà où on peut rajouter des jokes il y a eu quoi, un mois à peu près? Oui, à peu près. Puis il y avait des gens qui disaient l'angle est là,
la prémisse est là
puis je sais déjà
où on peut rajouter des jokes.
Il a fait trois minutes
mais je sais que ça peut être
8-10.
Quand tu rajoutes ça
à 3-4 fois comme ça,
tu vois la façon
exponentielle
que ça peut aller.
Effectivement,
quand tu as 20 minutes
mais tu te dis
ces minutes-là,
je divise en trois morceaux
qui vont devenir
trois fois 20 minutes,
j'ai déjà une heure.
Parce qu'après ça, quand t'as
la bonne chung, t'as l'angle,
t'as le thème intéressant, rajouter des jokes,
c'est le bout plus facile.
C'est fou, c'est fou. Au début, quand on commence
à écrire une joke qui fait rire, c'est
wow. Et là, en vieillissant, c'est comme
qu'est-ce qu'on veut dire? Les jokes,
on va les trouver, t'inquiète.
C'est tellement vrai. C'est que
le bout facile en humour, c'est faire rire. Puis le bout toughète c'est niaiseux la fin c'est tellement vrai c'est que le bout facile en humour
c'est faire rire
puis le bout tough
c'est l'idée
absolument
c'est intéressant
souvent quand j'écris
avec des
je dis des jeunes
mais tu sais
des gens
qui font ça
souvent
au début quand tu commences
j'ai l'impression
que beaucoup font ça
on va être drôle au début
puis après ça
on trouve le thème
qui va avec la joke
alors que c'est
complètement l'inverse
ça sera pas drôle au début. Puis après ça, on trouve le thème qui va avec la joke, alors que c'est complètement l'inverse.
Ça sera pas drôle au début,
pas nécessairement. Après ça,
notre job, ça va être de le faire devenir. Les meilleurs numéros qu'on a fait tous, ça a été
les plus durs au départ, je pense.
Ceux qui marchent tout de suite, c'est parce que c'est drôle.
Mais tu sais, des trucs où tu parles
d'une expérience personnelle tough,
ou de sujets vraiment touchy,
au début, tu n'arrives pas à trouver
ce que tu veux
ou comment le dire.
À un moment donné,
ça débloque.
Et là,
c'est du gold.
Ça prend du temps.
Ça fait combien de temps
que vous faites ça?
Moi,
depuis le 3 novembre 2009.
Oh shit,
tu te rappelles la date.
Oui,
première chose,
ça me dit,
c'était fou même.
3 novembre 2009.
Je ne sais pas la date exacte.
Moi,
j'étais ménagère à Montréal
en 2006.
J'ai fait du duo
pendant un an et demi. Oui, j'étais en duoager à Montréal en 2006 j'ai fait du duo pendant un an et demi
avec
ouais j'étais en duo
au début
les idéologistes
ben voyons
avec qui
avec mon ami
Pascal Grandisson
qui depuis ne fait plus sourire
tourne au Saguenay
fait autre chose de sa vie
en duo
parce que moi
quand je suis parti
j'avais été refusé
à l'école
de l'humour
deux fois
quand j'étais au Saguenay
pis après le deuxième refus
j'ai fait comme là
je m'en vais là-bas
je vais aller prendre
des cours du soir
je vais aller c des cours du soir.
C'était brave. En 2006,
tu sais, à cette heure,
tu te fais refuser à l'École du monde,
on s'en calisse, il y a 150 open mics.
Tu sais, il déménage,
mais il y avait le Saint-Sibore.
Il y avait le Saint-Sibore, il y avait des fois des shows qui poppaient, qui mouraient,
le Gémeau,
tu connaissais-tu le Saint-Cyborg
à cette époque-là? Oui, je suis arrivé à Montréal,
j'ai pris des cours du soir, j'ai rencontré Sébastien Bourgault,
un des premiers qui m'a mis en contact avec Junior.
C'est à cause de lui que j'ai fait mon premier Saint-Cyborg.
C'est bonné. Oui, c'est bonné.
Dans le temps, il était cut, cut, cut.
Mon gars, il était comme culte.
Il s'entraînait à cut. Il avait des cheveux blonds,
spiky. Il y avait nos danseuses
tous les soirs. Il était super player.
C'est vrai.
Simon Dureux,
il était beaucoup cut.
Il était cut avec des gros cris de bras,
chandail de tête,
des petits cheveux en spiky,
blonds.
Puis il amenait l'air.
Je les connaissais tout le monde.
Mais je lui dois beaucoup d'incense
parce qu'il m'a fait rencontrer Julien.
J'ai commencé l'humour première fois en 2006.
2008, je suis rentré à l'école.
Je fais ça temps plein comme métier
depuis le 21 janvier 2011.
Tu te rappelles de la date?
Je me rappelle parce que c'est la fois...
Je me rappelle de la date parce que...
Je vais faire ça vite parce que je l'ai déjà raconté,
mais je m'étais brûlé le pied d'un calorifère
pendant une hypoglycémie.
À ce moment-là, j'avais une job
à temps partiel chez Allo Stop,
qui était comme un Amigo Express.
Moi, ce que j'aime de cette anecdote-là,
c'est que ça arrive à tout le monde.
Ça vient me chercher.
C'est comme un. Regarde comment ça se répand.
Chris, il est comme nous autres.
On a tous déjà perdu les ongles d'un pied.
On n'avait pas mangé assez de bananes
ça a terré tout le monde
mais à partir de ce jour-là
j'ai arrêté d'aller travailler
puis je suis jamais retourné
fait que
cette date-là
pour moi c'est important
parce que
mais j'en faisais depuis
déjà 3-4 ans
fait que ton conseil
à donner à un jeune humoriste
c'est de blesser gravement
c'est de blesser
brûlure au deuxième degré
non mais ça a été
parce que tu sais quand tu sors de l'école tu fais des shows un peu puis au deuxième degré non mais ça a été parce que tu sais
quand tu sors de l'école
tu fais des shows un peu
pis surtout
on parle d'il y a 10 ans
de 12 ans
il y avait quelques shows
il y avait Mathieu C
qui animait à Trois-Rivières
qui faisait des chroniques
Saint-Sibois
à Brevois
le Manchester
le Manchester
il y avait des petites soirées
mais gagner ta vie
à faire juste des bars
c'était presque impossible
il y avait pas de bordel
c'était tough
c'était 25 piastres du show
la majorité avait une job de 20 heures
semaine dans l'autre place, puis moi,
j'étais blessé là, il y a eu en route,
par force, les choses ont commencé à débouler,
mais par la force des choses,
mais il y a
10-12 ans, c'était difficile de vivre juste
genre, hey, je fais 7 shows par
semaine, je fais des chroniques, je fais des headlines, puis je gagne ma vie
de tout ça. Impossible. Non. Même, par exemple,
faire un samedi soir au bordel, où on clenche six shows
dans la même soirée, ce travail-là,
c'était trois à cinq mois.
Clencher tous ces shows pour arriver au résultat
qu'on clenche un samedi soir. Imagine-moi
dans les années 90, c'était neuf ans.
Pour vrai,
moi, dans le temps, je pense
que la seule raison pour laquelle j'ai percé,
c'est que j'étais le seul de ma génération
que j'étais willing de faire
quatre heures de route pour faire un cinq minutes
gratuit. Mais je me disais,
je ne suis pas bon sur une scène, il faut que j'en fasse.
Puis mes amis
qui étaient meilleurs que moi faisaient, ben non, je vais attendre.
Puis, je faisais
juste de la route.
Puis même moi qui faisais
beaucoup de shows comparé à mes amis,
je vais en faire peut-être 50 par année
ce qui est rien
à ce temps tu peux
faire 15 shows par semaine
moi je sais que je ne suis pas à la maison
250 soirs dans l'année
et c'est rarement un show
rarement, à part quand c'est une soirée one man show
mais quand tu sais combien de fois
je joue ici le mercredi, j'anime
je vais après en face
à la brevoire,
on maximise les...
Tant qu'à sortir.
Tant qu'à sortir,
on joue.
Moi, depuis une couple d'années,
je suis dans ma tête
à semi-retraite,
je travaille moins,
mais techniquement,
je fais à peu près
20 shows par mois,
qui est énorme
comparé à dans le temps.
Qui est le deuxième.
Oui, pour quelqu'un
qui fait...
Oui, je fais plus... Je fais plus, je ne fais plus tant dans la game.
Tu n'as pas besoin de les faire.
Je veux, parce que je veux dominer tout.
Yes!
Finalement!
Tu veux tester les armes sensibles
et les gros doigts.
Je suis content de...
Souvent, je m'ennuie.
Comme là, de ce temps-ci, je rôde rien.
Mais quand je viens,
j'aime juste ça, monter sur scène,
puis j'ai rien.
Puis c'est humiliant,
où que je suis dans ma carrière,
de j'arrive avec rien,
fait que c'est mauvais.
Mais je le sais que ça va être mauvais,
mais je vais avoir du fun à être mauvais,
puis mon mauvais va devenir bon.
Mais t'es mauvais d'un gars qui fait ça.
Il y a un niveau de mauvais qui est pas si mauvais.
Il y en a qui font ça depuis 5 ans
et qui voudraient être ce mauvais-là.
Quand ils sont rodés, ils voudraient être rendus là.
Mais ça, c'est l'expérience aussi qui abarque.
Après un certain
nombre d'années, je considère
que je peux encore me planter.
Mais planter comme je suis déjà planté.
Jamais.
Planter, planter.
10 minutes de silence,
ça ne va plus.
On a le goût de pleurer,
de nettoyer.
Je ne pense pas.
L'autre fois,
je ne me rappelle pas
à qui je parlais,
mais live, là, là.
Pas là,
mais c'est déjà arrivé.
Tu sais, moi,
j'avais commencé
à travailler de même.
Tu sais,
quand j'avais rodé
mon show chien,
je l'avais créé,
tu sais,
quand on avait fait notre run avec
toi et Frankie Pant, tu sais.
Puis, c'était juste, je voulais
que vous faisiez du bon matériel
vu que je savais que je suis
pas quelqu'un avec un égo, mais j'ai assez
un égo que j'accepterais pas
d'être le style pas bon de la soirée.
Fait que là, j'étais comme
OK, trouve des jokes, le style pas drôle. Puis,. Fait que là, j'étais comme, OK, trouve des jokes,
le style pas drôle.
Fait que là,
c'est ça que j'aime
quand je viens au bordel.
Je suis comme,
là, Chris, t'as rien,
force-toi, Chris.
Moi, ça, c'est l'animation ici
qui m'a appris ça,
à me faire confiance.
Parce que quand on anime ici,
il y en a,
vous êtes sûrement venus
voir des shows,
on fait du crowd work
à l'animation.
Fait qu'on parle à des gens
et tu dois répondre.
Et là, t'es littéralement au pied du mur.
Tu es mauvais comme trois fois,
tu as perdu la salle.
Et là, ça revient à des réflexes de cours d'école,
de petit gros, de tu ne vas pas m'avoir mon tabarnak.
Je me suis refait confiance
de, ok, I'm a funny dude,
ça va, je peux y aller.
Une idée que j'ai, je peux la traduire en du drôle.
Alors qu'avant, il fallait que j'écrive V2, V8, V14.
La beauté, moi, je pense, d'animer, mettons, une place comme Le Bordel,
ou même le Terminal, c'est la même affaire.
Oui, oui, des comédies clubs.
N'importe quel vrai show du monde.
C'est qu'après, quand tu fais ton vrai show et que ça ne va pas bien,
tu n'as pas de stress.
Non.
Vu qu'avant de maîtriser ça, tu es comme,
« Cré, ça ne marche pas. »
Puis tu sais que plus ça va aller,
moins ça va marcher.
Ouais.
Mais si tu fais,
ah si,
je vais leur parler,
je vais aller les chercher. On va détendre l'atmosphère
et on va repartir.
Ouais,
ouais,
complètement.
C'est un beau rôle
pour ça l'animation aussi
parce que t'as pas la même pression
que quand tu viens faire un number,
que la lumière allume,
il faut que ça...
Même quand t'animes une soirée,
tu vois moi par exemple
à Bois-des-Filions,
au bière au menu là,
j'ai parti la soirée
à l'animation là-bas
et François,
mon gérant, me disait, écoute,
tu vas devoir écrire 15 minutes par semaine.
C'est énormément de stock. Et j'étais
mauvais même pendant longtemps. Mais à un moment donné,
comme mi-saison,
t'as un set pas mal. Ça rit à moitié.
T'es comme, oh fuck, j'étais capable tout seul.
Fait que tu prends cette confiance et c'est
cette confiance qui te permet de faire ça tous les soirs
un peu aveuglément. Tu dis, ah, regarde,
tu y vas et tu te jettes.
Puis même, moi, j'ai l'impression que,
mettons, le fait d'avoir des animateurs
qui font juste du crowd work,
c'est un truc qui vient des États-Unis,
mais pendant un bout de temps, c'est juste Montréal.
Mais là, j'ai l'impression que
les soirées partout au Québec,
c'est pas mal ça, maintenant.
Oui, oui, oui.
Mais je ne sais pas si c'est...
Moi, j'ai animé au Bourouaha
et je trouvais ça cool comme école.
Parce que quand j'ai commencé à animer au bordel,
en 2016-2015,
j'avais déjà quand même du métier dans le corps.
Faire du « card work »,
j'étais rendu habitué,
j'avais une certaine aisance et tout ça.
Mais quand tu as mis une première soirée,
comme j'ai fait au Bourouaha,
que je sortais de l'école...
Tu devais arriver avec ton vrai stock.
Oui, écrire du stock,
pour moi,
c'était une bonne école.
Des fois,
je vais dans des soirées
qu'un animateur,
qui est quelqu'un
qui est rendu
à sa deuxième année de carrière,
fait du crowdwork.
Je suis comme,
il me semble que tu gaspilles
une chance
d'écrire du stock.
Profite de ton temps de stage.
En faire un peu,
c'est pareil.
Il y en a qui font
la formule que j'aime bien aussi,
crowdwork au début
et retour dans le track
qui font un 10.
Ça, c'est le fun aussi.
C'est ça que Russell Peters fait.
Je l'avais entendu
en entrevue qui disait que
quand il y avait du nouveau matériel,
il ne le trouvait pas assez bon
pour aller dans les soirées du monde.
Ce n'est pas un gars avec beaucoup de confiance
malgré son succès.
Lui, il aimait animer
vu que l'animateur n'est pas supposé
être aussi drôle
vu qu'on a encore cette mentalité
je trouve ça correct aussi
c'est pas nécessairement ton rôle
c'est ça c'est le temps de rôle moi je pense
c'est de passer la banque
c'est pas ton rôle de
hard shiny
il y a de quoi de pas gênant
d'être
quand t'es animateur juste avoir des des rires, t'es heureux.
Oui, mettre la table.
Comme pour des premières parties.
Une première partie, son rôle,
c'est de briser cette glace-là qui existe.
Peu importe le show, peu importe qui tu vas voir.
L'animateur, c'est un peu comme la première partie
du show que tu viens ici.
Tu l'as fait beaucoup avec Louis-José,
je l'ai fait avec Anctil et tout ça.
C'est un genre de mal nécessaire qui met la table pour que l'artiste principal
ou les artistes principaux
soient plus à l'aise.
Ton show, il est-tu produit par Faneuf?
Non, par Juste pour rire.
Par Juste pour rire.
Toujours, oui.
Non, Faneuf, c'est arrivé par hasard.
Moi, je faisais les premières parties de Simon Gouache,
qui est chez Faneuf aussi, qui est mon pote.
Et à un moment donné, c'est Simon qui faisait Louis-José.
Et là, lui, ça a levé, là, ses affaires.
Il y avait... Louis-José?
Oui.
Non, Simon,
ça a commencé à aller vraiment bien, ces trucs.
Et je me rappelle, mettons, à un moment donné, on était à Québec,
il faisait Louis-José
à Albert Rousseau à 8h, et il courait
au Petit Champlain pour être là à 8h30.
Et moi, je faisais ses premières parties,
donc je devais faire plus long, etc.
Et donc, à un moment donné, il s'est dit,
OK, je ne peux plus faire Louis-José, je n'ai plus le temps.
Et là, Louis-José cherchait quelqu'un et ils m'ont testé.
Simon a dit des bons mots sur moi.
Et je me rappelle, j'étais à Brossard.
Ça a vraiment bien été.
Puis après, ils sont comme, OK, man, claire ton calendrier, on part.
Et là, tu as les dates qui rentrent, man, ça fait peur. Puis ça, ça doit t'aider au bout pour la vente de billets.
– Fou, fou. C'est même pas une question du show lui-même.
Rien que le dire, c'est un stamp de
coacher. J'ai des gens
qui m'ont jamais vu. Ça, c'était malade, ça.
Tu fais quoi dans la vie? Je suis humoriste. Ah ouais,
on peut te voir. Ah ben, je fais les premières parties de Louis-José.
Ah, c'est sûr que t'es bon.
Il me connaît pas il y a 30 secondes et direct
il se dit, ben peut-être je vais acheter un billet. C'est malade.
– T'as eu ça avec Gad pendant six mois.
Pendant deux ans.
Jusqu'à temps que Copycomic arrive
et t'a fait « on va appeler Louis-José ».
Là, le Copycomic et le Louis-José ne viennent pas te chercher.
Là, le Louis, c'est où tu trouves
tes idées pour le disque?
C'est déjà que j'ai eu
à parler à ma famille.
C'est la victoire de la musique en France.
C'est le même number fuck tout ce temps là
ça j'ai trouvé ça
tellement triste un moment donné
j'avais eu un chauffeur Uber
qui était un marocain
qui est au Québec depuis à peu près 10 ans
que lui il a découvert le stand-up
grâce à Gad Elmaleh
pis il est devenu un gros fan de stand-up pis grâce à Gad il est devenu fan quand il a démén le stand-up grâce à Gad Elmaleh. Beaucoup, oui. Puis il est devenu un gros fan de stand-up.
Puis grâce à Gad, il est devenu fan,
quand il a déménagé au Québec, des humoristes québécois.
Puis là, quand le truc a sorti de Copicomic,
il avait honte de lui, il avait honte de Gad.
Ça l'avait vraiment scrappé.
Mais c'était très déchirant, parce que pour nous,
comme un petit juif marocain, c'est le premier
gros. Quand j'ai vu sa cassette, la première fois,
j'avais 12 ans. J'étais avec mes parents,
tout le monde comprenait. On avait un gars qu'on pouvait
tous identifier. Ce n'était pas Fresh Prince
que je comprenais et que mon père n'avait aucune idée.
Là, c'était le premier gars,
vedette, qui est devenu un monstre en France, etc.
Ça veut dire que c'était...
Moi, quand j'ai été faire sa première partie,
j'étais juste content de voir son show gratuit.
En plus, juif marocain qui a vécu à Montréal...
Qui a vécu à Montréal.
Tu devais être comme...
Je connais ses amis.
C'est la maison dans laquelle il habitait.
On a des amis en commun.
C'est quelqu'un de chez nous, là.
Alors, quand ça s'est sorti, c'est déchirant
parce que tu te dis...
Faut que tu étais mon héros,
mais comme humoriste, tu es un tas de marde.
Alors, je me place là-dessus.
C'était tough.
T'étais-tu content? Tu sais, comme là, il a sorti un film.
Je pense qu'il est devenu chrétien. Tu devais être content.
Je sais pas.
Prenez-le.
J'ai vu d'autres équipes.
Je pense que ça a été un gros coup de marketing.
Mais c'est weird comme film. Quand j'ai vu ça,
j'ai fait... T'as vu le film? Non, mais c'est ça moi non plus.
J'ai vu les previews et j'ai fait
« Regarde, il est-tu devenu chrétien
je comprenais pas
le marketing autour
ça fait un buzz
moi je sais que dans la
sur mon facebook j'ai mon facebook d'humoriste
et tous mes amis québécois
et après j'ai mes amis de la communauté les marocains
qui pour eux c'est encore Dieu
quand il est venu au centre-ville
même les musulmans quand il est venu il a rempli la place. Juste les Juifs marocains ou tous les Marocains?
Non, même les musulmans, etc.
Quand il est venu, il a rempli la place.
Et tu voyais le même post,
mes amis québécois, c'est une mange-marde,
et les amis marocains, genre,
Jesus is back in town, man.
Le meilleur est là.
Le même corbeau.
On a nos billets.
Mais c'est ça, c'est très polarisant.
Il y en a pour qui, sans qualif, ça reste le meilleur.
Ils vont le voir.
Je ne savais pas où placer ça, mais ça va être là.
Je vais aux toilettes, je reviens.
Ah oui, parfait.
On va parler dans un centre.
Non, mais c'est ça.
Écoute, pour moi, ça a été...
On consommait de l'humour déjà à la maison.
Mon père était...
Quand il est venu ici, il sortait beaucoup de culture québécoise à la maison.
Il a vu André-Philippe Gagnon la première fois qu'il a rodé We Are The World.
L'indie d'IA, genre, de Colin Ote.
Ton père allait dans le temps de Colin Ote, qui était le Club Soda à l'époque.
Exact. Mon père sortait, on avait vidéowest, on voyait les galas.
On a été vraiment élevés. J'ai des albums qui vont à la maison que mon père a achetés.
On connaissait l'humour, on en consommait beaucoup.
Mais quand Gad est arrivé,
pour nous, ça a été comme shit. Ça existe aussi.
Un des nôtres qui réussit.
Oui, pour vrai. Il y avait déjà Boujna,
mais ce n'était pas aussi widespread.
C'était vraiment un gros hit.
Mais c'est ça.
Après, comme humoriste, c'est mon travail.
Alors quand tu vois les affaires de Copicomic, c'est comme, ah, c'est nul, man.
That's what we do every day.
Tu sais, parce que, Gad, je l'ai rencontré à l'époque
je l'ai rencontré même il y a une couple d'années
il est ultra sympathique
fait que ça doit être dur
tu sais moi par exemple j'ai jamais eu une relation proche avec
mais quand tu vois quelqu'un
que tu fais ah c'est-tu il est fin
pis je sais que
c'est pas une mauvaise personne,
mais il a juste fait un truc qui n'est pas cool.
Ça doit être lourd.
C'est pour ça que je te dis que c'est déchirant.
D'un côté, le niveau de l'humoriste québécois
est comme...
C'est inacceptable.
De l'autre côté, c'est un humoriste français
où tout le monde fait ça.
Je comprends les gens qui sont
maudits. D'un autre côté,
ça ne change pas la place
qu'il a eue dans ma vie
ou dans ma carrière. C'est comme Michael Jackson.
Oui, man, c'est nul à chier,
mais thriller.
Crise de bon album.
Moi, j'ai souvent eu ce débat
avec moi-même. Est-ce que j'arrête d'écouter du Michael Jackson?
Est-ce que c'est une oeuvre, est-ce qu'elle lui appartient encore
ou on a tous nos propres souvenirs avec
ces tunes-là
parce qu'au début tu dis j'arrête d'écouter
mais quand ça pop dans ma playlist
c'est comme
je sais pas si t'as vu la bite de
de
c'est
la bite de la mienne, celle de Delisle des fois les douches après les choses La bête de Dave Chappelle.
La mienne.
Celle de Delisle, des fois.
Les douches après les jours.
Dave Chappelle, avant de redevenir Dave Chappelle,
il avait fait une bête au Comedy...
La place où Kramer avait fait son affaire sur le N-Work.
Puis là, tu vois Dave Chappelle qui arrive
et qui fait,
« Ah, si, je réalise, en regardant
la bête de Kramer,
que je suis plus humoriste que je suis noir. »
Puis là, il explique que
le N-word que
Michael Richards utilisait l'a choqué,
mais qu'en tant qu'humoriste, il était comme,
« Guys, I'm having a bad night. »
Tu sais?
Oui, c'est vrai.
Puis quand j'ai écouté ça,
j'ai fait « Ah, c'est... »
Ça décrit tellement bien
qui on est comme humoriste.
Puis sûr, tu dois avoir vécu ça avec Gad.
Oui, parce qu'après, quand il sort du nouveau matériel,
tu le réécoutes, il y a des séquences qui sortent.
C'est comme « OK, il l'a encore, man. »
Il a écrit des bêtes sur les religions. C'est fucking drôle, man.
Sur les funérailles dans les différentes religions.
C'est comme « OK, c'est ça que j'ai aimé.
C'est une tâche dans son dossier,
dans sa carrière.
Pour moi, ça ne ternit pas
les bonnes choses qu'il a apportées.
C'est ton Michael Jackson.
Genre.
Puis moi, c'est mon R. Kelly.
T'as déjà pissé dans la face?
Un gros galop.
Dans le temps que
Leaving Neverland,
le documentaire était sorti,
j'écrivais des chroniques une fois par semaine
dans le journal 24 heures.
J'avais écrit une chronique, justement un peu là-dessus,
comme moi, j'avais de la misère à écouter
du Michael Jackson. Pas parce que je pensais que la musique n'était pas bonne, mais quand je l'écoutais, comme moi, j'avais de la misère à écouter du Michael Jackson.
Pas parce que je pensais que la musique n'était pas bonne,
mais quand je l'écoutais, il y avait comme une culpabilité qui embarquait, genre j'entendais comme en arrière de moi,
tu ne devrais pas.
Puis j'avais mon article porté là-dessus,
puis c'était pas genre, n'écoutez plus de Michael Jackson.
C'était moi qui...
Puis il y a un gars qui avait écrit une lettre à la main
au 24h, au jour de la 24h,
qui avait envoyé ça au jour de la sauf 24 à mon intention qui disait que
ce pauvre est ce qu'il arrive à jackson je suis maquette jackson depuis le début chez tout sur
lui il ya jamais violé par sa joie mais sauf moi mais il me souhaitait du malheur me souhaitais du
genre j'espère que des enfants c'était des menaces comme à moi fait que le directeur avait appelé la police qui était allé le voir
pis ce genre de gars
qui écrivait
beaucoup de lettres
à beaucoup de chroniqueurs
quand ils étaient pas d'accord
avec les autres
bon
mais avec son adresse de retour
sous l'enveloppe
peur de rien
il s'assume
c'est même pas Twitter
c'est old school
maniaque
manuscrit
avec du rouge à lèvres
quasiment
avec des coupures de revue
mais son adresse de retour
sous l'enveloppe
un magicien.
Michael Jackson.
À chaque fois que j'entends
le nom de Michael Jackson
à Star,
j'aime encore sa musique,
mais j'entends tout le temps
la toune
Rhythm Is Gonna Get You.
Puis j'imagine
Michael en Rhythm Is Gonna Get You.
Puis le pauvre petit gars
qui essaie de sauver.
La seule que j'arrive...
La seule que j'arrive pas à écouter,
c'est Pretty Young Thing.
Oh, shit, hein?
Le titre, oui, c'est ça.
God, yes.
The way you make me feel, aussi.
On pourrait tous trouver des tweets.
Même Beavitt.
Beavitt, ça sonne comme...
Crasse-moi fort.
Ben, Smooth Criminal, aussi.
Smooth Criminal.
Je suis un criminel. Bon, ben, j'arrête d' Smooth Criminal aussi. Smooth Criminal, ouais. J'étais un criminel.
Bon, ben, j'arrête d'écouter Michael Jackson.
Bad, bad.
Tu sais, Smooth,
ils ont fait des montagrus avant,
pis ils ont du popcorn.
Ils sont bien traités, là.
Et un chimpanzé.
Ouais, ouais.
Ben, c'est des chapels,
c'est un chapel qu'il y avait,
le truc, il disait,
il a invité du monde chez eux,
ils ont fait des montagrus,
il leur a donné du vin, puis il les a sucés.
Puis tu me poursuis, montagrus?
Il dit, Christ, c'est un excellent...
It's a good host.
J'ai ce bois de vin.
I got my dick sock.
Andrew Schultz, il y avait une bite qui disait...
Il est bon, lui.
Ils sont faits
violés par leur idole.
Moi, c'est mon chauffeur d'autobus.
C'est tellement
wrong comme bite.
C'est comme moi.
Tu es obligé de te faire violer par ton idole.
Tu es obligé de te faire violer.
Mais c'est dégueulasse.
C'est dégueulasse.
C'est à choisir.
Michael.
Michael.
T'es dans la peau douce.
Des petits doigts.
J'ai plus de faim.
Ah ouais.
La peau toute blanche, immaculée, à cause du vitiligo.
C'est un peu teint de grandeur.
Tu sais, toi, t'as ça aussi.
Tu as ça situé à lui, des fois.
MJ.
Comme, ouais.
Bon, mais souvent, on me fait le...
Je dis, comme Michael Jackson, je suis comme, ouais,
c'est le seul lien que je veux accepter.
Je chante pas, je danse pas,
je viole pas.
Tu devrais faire
sur ça, j'ai de l'air jeune, Black Don't Crack.
Du saxé.
Simon Delisle. Simon Delisle
du monde Delisle
mais
t'as-tu aussi
la maladie
que Jada Pinkett
avait
oui
ok
au cas-là
mais quand je suis allé
tout le monde en parle
il m'a effleuré
un peu le sujet
puis j'ai
t'sais j'ai comme
oui on fait de l'alopécie
mais t'sais
c'est une femme noire
star d'Hollywood
aux États-Unis
moi j'étais un petit
gobelin ici
c'est pas du tout la même réalité de comment le monde voit ça t'sais moi j'ai pas de cheveux c'est une femme noire, star d'Hollywood aux États-Unis. Moi, je suis un petit gobelin ici. C'est pas du tout la même réalité de comment le monde voit ça.
Moi, j'ai pas de cheveux.
C'est pas...
Tant que gars qui a pas de cheveux...
T'étais-tu...
T'sais, mettons, pendant les Oscars,
t'es-tu levé pis t'as flippé ta table de salon?
T'étais-tu en tabarnak?
Arrête de...
J'ai giflé ma blanche.
J'ai giflé ma blanche.
J'ai giflé ma blanche.
Moi, je ne suis pas du tout dans la violence dans la vie.
Pour moi, c'est tout ce processus-là
de se lever.
Avant, il riait.
Après ça, il s'est excusé vraiment en retard.
Il s'est joué danser le soir avec son Oscar.
Yes, j'ai gagné!
C'est un peu bizarre.
Il a perdu des plumes, William.
Imagine aux Olivier,
quelqu'un fait ça
ben non
le lendemain
il oublie ça
il danse aux Oscars
dans sa truffe
quoi que ça pourrait être drôle
je suis sûr
qu'il y a eu du monde
par exemple
après l'affaire
de Will Smith
pis Chris Rock
qui ont fait
j'aurais pu me lever
tu sais mettons
Madza
qui faisait le fuck you
je suis sûr
qu'elle a fait
j'aurais pu frapper
Sugar Sammy
Mariana c'était
une des seules
qui aurait pu faire ça
pis ça aurait passé
comme
c'est Mariana
moi je suis avec
Sugar Sammy
pis j'aurais trouvé
ça drôle
tu l'aurais tenu
ah ouais
fesse
ah ouais fesse
là où ça fait mal
mais
moi c'est ça
Yann y'a-tu des questions oui y'en a sûrement Là où ça fait mal. Mais, c'est ça.
Yann, y'a-tu des questions?
Oui, y'en a sûrement.
J'avais l'air comme j'allais te poser une question et après j'ai réalisé...
Ouais, c'est ça.
Pas dans le processus. Y'en as-tu?
Oui, y'a Marc-Antoine qui demande
pour Niv.
Pour Niv, question scotch.
Aimes-tu le Macallan?
Si oui, quel est le montant le plus cher
que tu as mis pour une bouteille?
16 000. Non, non, c'est pas vrai.
Oui, j'aime le Mac.
Ça sonne comme si le gars veut te vendre du stock.
C'est ça. Non, mais j'ai été très chanceux.
Oui, j'aime le Macallan et j'ai acheté une bouteille
par hasard en revenant de Cancun au Doody Free.
Ça coûtait 150 balles.
C'est une Macallaleen je sais pas quoi
édition spéciale
whatever
j'ai pris ça
je l'ai mis dans le bar
je l'ai oublié
et à un moment donné
je checkais des bouteilles
qu'on m'avait offert
voir combien ça vaut la sac
tu sais des fois
tu scans tes bouteilles
voir si les gens sont cheap
et j'ai vu ma bouteille de scotch
je me suis dit
ah je vais checker
elle était pas à la SAQ
mais en ce moment
elle transige online
à comme 1500 euros
elle a pris de la valeur
parce qu'ilelle en avait peu.
Alors, j'imagine que c'est la plus belle bouteille que j'ai.
Est-ce que tu l'as ouvert?
Non, elle est encore scellée dans la boîte.
OK.
Oui, c'est le fun, ça.
Sinon, j'aime beaucoup, mon go-to, c'est le Oban 14 ans.
Ça coûte 120 pièces.
Oban?
Oui.
Il y en a ici, il y en a au bordel.
Ah oui?
OK, je vais en prendre un après.
C'est excellent.
Je vais en prendre un après.
Puis je vais le prendre en autre.
Bien, si j'aime ça.
C'est ça qu'il faut faire.
Sinon, un bucchio.
Un bucchio.
Ah, si.
Je devrais...
Ah, si que ça serait drôle de faire.
Donne-moi un Macarlen
de 25 ans.
Moi, c'est ça.
Sweetie. Ils goût'est ça. Sweet tea!
Ils goûtent tous pareil.
Le tout.
Ça, c'est parfait.
Mais moi, c'est ça qui est drôle.
Souvent, les connaisseurs de vodka sont comme « Hey, c'est ta vodka-là. »
Tu sais, mettons, le monde me donne tout le temps
des bouteilles de vodka, puis c'est tout le temps
des bouteilles chères.
Je suis comme, tu réalises ça que
je mets du Coke Diet dedans.
Tu ne bois pas de vodka juste
sur glace
ou même une litre, c'est bon.
Mais c'est meilleur que du Coke Diet.
Je suis comme, donne-moi
quelque chose qui va être,
qui n'est pas dégueulasse.
Moi, j'ai des amis qui whisky avec du Coke tout le temps.
Whisky Coke. J'ai des bouteilles
pour mélanger. J'en des bouteilles pour mélanger.
J'en ai pour ceux qui aiment ça.
Du Jack, du Black Lemon.
Ça fait un job.
Ceux qui aiment ça, du bon, j'ai du bon.
Il y a de quoi de drôle, par exemple,
je ne veux pas devenir ce gars-là,
mais mettons,
c'est quoi ta vodka qui vaut
1 500?
C'est du McAllen.
Donne-moi ce McAllen, ouais, édition spéciale. Tu sais, de faire,
donne-moi ce McAllen-là,
Coke Diet,
il y a de quoi dire.
Mais moi,
j'ai des copains
qui me font ça
et ma joke,
c'est genre,
ah oui,
ok, bouge pas,
je retourne dans le bar
et je sors une petite bouteille.
Ah, j'ai pas celui-là,
je dis,
si tu veux celui-là,
c'est,
n'y toi avec de la glace
parce que,
pourquoi le gâcher là?
Il y avait un film
que le gars,
il arrivait,
il donnait la bouteille de vin
genre Château Neuf du Pab,
une bouteille qui avait un petit bon sens, il m'ape, une bouteille qui n'avait pas de style bon sens.
Il m'a dit que ça coûtait 3000$.
J'ai dit oui.
Il m'a donné une coke diète avec ça,
puis il mélange le vin avec le coke.
Juste en regardant le gars, j'avais les moyens de le payer.
Fuck you.
Moi, j'ai commencé...
J'en prendrais un en ce moment.
J'avais réalisé que j'aimais le vin blanc,
que je n'ai jamais aimé le vin blanc, et que j'aimais le vin blanc et que j'ai jamais aimé le vin blanc
et que j'aimais le vin mousseux.
Et l'autre soir, j'ai fait
« Donne-moi un vin mousseux Coke Diet. »
Et j'ai appelé ça...
Au lieu d'un mimosa,
j'ai appelé ça un Night Mosa.
Un Night Mosa, c'est vraiment bon.
Je peux-tu avoir un Night Mosa?
Ça va être trendy sur TikTok.
Un Night Mosa.
Mousseux Coke Diet. Mousseux Coke Diet.
Mousseux Coke Diet. On n'arrête pas le progrès.
C'est comme ton
diluant de tout.
Le Coke Diet.
Sous-poids tomate, Coke Diet.
Un moment donné,
j'avais fait un
vin rouge, Coke Diet
et café. C'était bon.
Mais ça, c'est pas en Espagne qu'il y a ça. Il y a un drink, c'est ça, en Espagne.
C'est du vin avec du café
ou du coke, mais avec du vin
évidement du vin cheap.
Parce que tu le manges avec du coke, ici.
Il mérite d'être un peu respecté.
Moi, j'ai arrêté, à part les gin tonic,
je bois pas mal straight.
Quand j'étais jeune, on mettait beaucoup,
c'était Vodka Canberge.
Je crois que tu l'as vomi du nez, il y a une flaque rouge devant toi.
C'est Chanky ou c'est Disque Chirac?
Oui, c'est ça.
Ça suffit, les Chasers.
L'autre soir, je bois quasiment plus.
Puis là, c'est drôle de dire ça
quand le monde, ça fait huit heures
qu'ils me voient me soulever.
J'ai collé un mouché comme si.
Je bois juste les soirs de podcast.
Bravo.
Merci. Bravo. Oui, bravo. Merci.
Oui, oui, oui.
Puis je bois deux autres soirs par semaine.
Je dois dire, je bois le matin.
Il a d'autres podcasts en anglais.
Il ne vous parle pas.
Deux soirs par semaine, je bois,
mais je ne me saoule pas.
Un soir par semaine de podcast, je me saoule.
Mais l'autre soir, après le podcast,
je suis arrivé chez nous et j'avais le goût
de manger du Jell-O. Fait que je me suis fait
un Jell-O.
Fait que là, avec l'eau bouillante, toute la face,
je mange...
C'est-tu champagne?
Prosecco avec...
Prosecco avec de la glace, parce que
c'est un connaisseur.
C'est...
Attends.
Non, non, attends.
Je vais goûter avant.
On dirait Rudy.
Chris, pour vrai,
c'est le meilleur drink de l'histoire.
J'en veux un aussi, moi, de même.
Ah oui, allez.
J'ai eu la COVID il y a deux semaines,
donc c'est clair, je n'ai pas la COVID.
Si tu veux goûter...
Ah, j'ai l'arpense à côté.
il y a deux semaines,
fait que c'est ça.
Claire, j'ai pas la COVID.
Si tu veux goûter... Ah, j'ai l'air pince à côté.
Cré, c'est bon.
C'est vraiment bon.
C'est vraiment bon.
Je te crois que c'est bon.
Je sais même pas...
Je sais même pas
j'étais où dans mon histoire
que là, je me rappelle juste ça.
Ah oui, j'ai dit
que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
J'ai dit que j'avais pas de problème d'alcool.
Je suis revenu, je me suis fait un jello. Est-ce que t'as fait genre jello shots quand un coup, on est debout de la d'alcool. Jello. Mais que le soin en tente, c'est du jello. Je suis revenu,
je me suis fait un jello.
Est-ce que tu as fait genre
jello shots quand un coup,
on est debout, je l'appelle?
Non, non, non.
Je l'ai mis,
je l'ai fait,
je l'ai mis au congélateur
vu que je voulais
qu'il pognent vite.
Puis j'ai mangé mon jello.
Et le lendemain matin,
je me suis réveillé
comme à 6-7 heures du matin
puis je suis allé vomir.
Mais là, j'ai vomi puis c à 6-7 heures du matin et je suis allé vomir. Mais là,
j'ai vomi et c'était
rouge à cause du jello.
Mais là, je fais comme...
C'est du sang.
C'est du sang. Je fais ça, je saignais
du ventre. Là,
je suis retourné me coucher et je
me suis rendormi en sentant
du sang qui
remplissait mon estomac
pis mes poumons.
Pis j'ai bien dormi.
Mais est-ce que c'était
du Jell-O vegan?
Jell-O vegan, ouais.
Jell-O vegan
sans sucre, que
ça goûte pareil, mais
la différence, c'est que ça coûte 400
piastres. C'est que ça coûte 400$.
C'est tellement cher.
Mettons du Jell-O, de la marque Jell-O,
tu le rouvres, t'as comme deux sachets ou quatre sachets.
Moi, mon affaire, t'as un sachet
puis tu te fais
un verre de Jell-O
puis ça t'a coûté 19$.
C'est un gars avec une manette et une menotte qui vient de le porter.
J'avoue, j'ai le végan de mon tabarnak.
Pas de plaisir.
Chaque fois que tu rouvres l'emballage,
l'emballage se traite de fiffi.
C'est pas cool.
Il y a une toune de Enya qui joue.
Où es-tu?
Où es-tu?
Où es-tu?
C'est ce petit jello-là.
C'est vraiment cher.
C'est vraiment bon.
Pour vrai. C'est vraiment bon.
Pour vrai.
C'est vraiment bon.
Yann, question.
Il y a beaucoup de monde qui veulent savoir si Simon va ramener son podcast
Les bons dimanches de mon année.
La demande est forte.
Tu vas la réparer de ta piscine, mon frère.
Vas-y.
On peut-tu amener, tant qu'à faire,
on va amener un vodka, champagne champagne, champagne coke diète à Niveau.
Ouais, allez, je vais goûter moi aussi, mais tant qu'à faire.
Sinon, là on a de l'air antisémites.
N'essayez pas de boire les légumes!
Non, non! Il doit retourner au camp plus tard!
Oh, merde!
On se connaît depuis genre 15 ans.
Ça te donne pas le droit, connard!
Je peux faire ce gag-là depuis un an,
à peu près, dans notre relation.
Je sais qu'il y avait des Juifs en Allemagne
avant l'Holocauste depuis plus de 15 ans!
Mais je sais que l'exemple allemand
est très, très prenant.
As-tu goûté?
Goûte.
Je vais répondre après.
La meilleure chose, c'est goûter de ta vie ou pas tant que ça?
C'est bon.
C'est vrai que c'est bon?
C'est un truc de diabétique, je pense.
Honnêtement, j'étais sceptique.
Ça fait plein de sens.
Tout marche.
Mais pour revenir au
bon dimanche, c'est pas exclu.
Peut-être pas sur cette forme-là
exactement comme il était. Parce que là, j'avais
Reboot. T'étais venu d'ailleurs...
Parce que c'était compliqué. Il fallait que tu fasses
deux repas.
Ouais.
Mais c'était le fun.
Quand j'ai commencé à faire ce podcast j'avais ce temps là
à consacrer à faire de la bouffe toute la journée
il faudrait que tu convainques tes enfants
de faire ta prep
mais quand t'étais venu la dernière fois
c'était la boîte vegan
qui avait commencé
j'avais eu du stock pendant une semaine
on avait livré du stock de la boîte vegan.
C'était malade mental.
Merci.
Puis on le faisait chacun.
J'avais Olive Orange, un traiteur,
qui allait porter la bouffe chez le monde.
On faisait ça chacun sur nos laptops pendant la pandémie.
Je l'ai fait une couple de fois.
T'aimes pas ça, pas sûr?
Super.
Donne-moi un peu de mio, là, je vois.
Un peu de mio?
Non, pas de mio. Pas là-dedans.
Mais oui, tant qu'à...
Ben, c'est sweet tea. Tu vas aimer ça.
Tu respectes...
C'est ça le problème ce soir.
C'est moi qui mets du mio.
Il respecte ce drink-là comme il a respecté Jésus.
OK.
All right.
Juste dire que Jésus, il fait partie de notre gang
avant qu'on l'accroche.
C'était votre roi.
Non, c'est bon.
Non, c'est bon, c'est bon.
Ça ne coûte pas
ses couilles et le coq d'hiette.
Je sais que ce n'est pas bon.
Mais oui, je n'aime pas ça,
pour vrai.
Moi aussi, j'aime ça.
Je n'en demanderai plus
jamais de ma vie.
Non, mais c'est ça.
J'aime le titre.
Mais je travaille sur un projet
genre de spin-off des bons dimanches.
Peut-être changer un peu la twist.
Si ils vont arriver, il y aura deux martandres
et on discute.
En prison.
Ça me surprend, par exemple,
qu'avec tous les postes de télé
qu'il y a maintenant, mettons,
les Zest,
il doit y avoir un Food Network
québécois. Zest?
Zest, OK.
Y'en a-tu un autre
que Zest? Je me sens qu'il y en a deux.
Y'a un casque qui est en pharmacie.
TVA Sports.
Il cherche du contenu.
Y'a beaucoup de légumes dans ce coin-là.
That's it!
That's it!
C'est pas ça! Mais, moi, de légumes dans ce coin-là. That's it! That's it!
Chris de Montgag!
Moi, mettons,
être quelqu'un de chez Bell ou TVA,
je ferais Chris, ce podcast-là,
c'est, mettons,
vous en avez fait 20, mettons,
ou 30? 60.
60? Chris, c'est... T'en as...
T'as plus que... T'sais, t'as fait que t'as fait
toutes les pilotes possibles
mettez ça en onde
des shows de monde qui jasent
autour d'un repas, j'ai pas inventé la roue
non plus, mais ça marche
c'est très comfort food, t'es venu deux fois
le monde est dans des bonnes dispositions
ils ont faim, ça sent bon
quand t'es venu avec Eddie King
quand il était venu avec Eddie King,
moi, il y a un char qui avait débattu
ma maison de reculons.
Je sais que j'étais chez Stephen Hawking dans le temps.
Oui, c'est arrivé ça.
Il était venu le jour des mains
ou le lendemain de l'histoire de Gilbert.
C'était sorti le jour des mains.
Ils étaient tous... Ils sont arrivés un peu comme...
On ne sait pas ce qu'on vient faire ici.
On est tous décollés ici.
Les deux, c'est juste pour rire. Ils viennent se faire dire que Gilbert, les affaires viennent de sortir là. Ils sont arrivés un peu comme... On sait pas ce qu'on vient faire ici. On est tous décollés ici. Manger des grilled cheese.
Les deux, j'ai juste pour rire.
Ils viennent se faire dire que Gilbert,
les affaires viennent de sortir là, le jour même.
Ça a été un super bon podcast.
On a jasé plein d'autres affaires.
J'ai pas voulu tomber là-dedans parce que c'était à chaud.
Et là, tu manges du pâté chinois.
Ouais.
Grilled cheese.
Grilled cheese.
Bannons de plantain.
Comfort food.
Grilled cheese, non?
Toi, ta bouffe, c'est grilled cheese?
Grilled cheese, man.
Eddie, c'était quoi? Tu t'en rappelles? J'avais fait des bananesest grilled cheese? Grilled cheese, man. Eddie, c'était quoi?
Tu t'en rappelles?
J'avais fait des bananes plantées.
J'avais fait un dessert aussi.
C'était quoi?
Un pudding chômeur.
Oui, monsieur.
Pudding chômeur, c'est bon.
Pudding chômeur.
Avec des bananes plantées.
Lui, c'était des bananes pesées qu'il voulait.
Oui, exact.
C'était pas exactement la bonne chose,
mais c'était bon pareil.
C'était bon pareil.
Il cuisine très bien, Simon.
Oui, vraiment.
C'est moi qui faisais la bouffe.
C'était ça aussi qui était le fun. Pour ça, fun Au début quand j'ai commencé à avoir l'idée
De faire du cold fruit food
C'était un peu parce que je suis pas un cook dans la vie
Je voulais pas que le monde me le fasse trop compliqué
Un poté chinois, hamburger steak, je m'en sors
Tu tombes dans les espumas, ça va mal virer
Tu vas chier de l'eau tantôt
Je sais pas c'est quoi
Des espumas
Peut-être Mais pas sur exactement la même forme J'ai de l'eau tantôt. Je ne sais pas c'est quoi.
Peut-être, mais pas sur exactement la même forme, pour répondre à la question.
Mais s'il y a quelqu'un de zeste
ou le compétiteur
de zeste que personne ne connaît,
il y aurait de l'intérêt.
TVA Sports.
Entre deux games de...
Des alouettes.
De criquet ou de kraken contre des sénateurs
qui apprennent
c'est pas vrai
ça serait drôle
moi être
à la télé
à l'entracte
on parle pas
de la deuxième période
un match de rugby
ouais ouais
première période
pis après
t'as Simon Gouache
qui m'embrasse
un hot chicken
là je suis comme
ben oui
j'en bats pis j'écoute pas le rugby il m'a dit Simon Gouache un hot chicken. Là, je suis comme, ben oui, j'en barque.
J'écoute pas le rugby,
j'écoute juste
si mon gueule
est sur un hot chicken.
En plus,
TVA Sport,
la manière pour vrai
qu'ils pourraient
le faire marcher,
c'est toi
avec des joueurs
des Canadiens.
Ben oui.
Ou des sportifs.
Pis s'il y en a un
qui chiale,
tu sais,
vous arrêtez pas de perdre.
Gagne,
gagne une game.
Fais les séries.
Je te ferai un de ce boucot tantôt
Tu vas manger ton graffitainer
C'est juste des ramens
Tu leur donnes des ramens
En faisant t'es un pas bon
Et tu les écrases
Tu les écrases avant de mettre l'eau
Ça fait juste la poudre qui flotte
Les mauvais dimanches.
C'est juste moi qui est pisse.
Comme ça, vous avez perdu,
mes tabarnaks.
Je sais pas si vous avez déjà
tombé dans ce rabbit hole-là
de la bouffe de prison.
Est-ce que c'est le fun?
Tabarnak, c'est n'importe quoi.
C'est tout le temps
des Cheetos. C'est le fun. Oui. Tabarnak, c'est n'importe quoi. J'adore ça. Mais c'est tout le temps des Cheetos.
C'est ça.
Oui, c'est des ramens, des Cheetos pour faire une pâte à pizza.
J'adore.
Mais, mais...
T'as jamais vu ça?
Oui, oui, bien sûr.
Mais, oui, des ramens, des Cheetos, une couche de larmes.
Moi, je me demande toujours qui filme.
Oui.
Souvent, les gens...
Il y en a un, je ne sais plus son nom,
mais lui, il va en prison, genre le week-end, tu sais, mettons.
Ha, ha!
Il y a une sentence que... De week-end?
Deux jours par semaine, il faut qu'il soit en prison.
Mais il va là, comme de son plein gré.
Mais ça existe.
C'est des sentences qui existent pour vrai.
À part des travaux communautaires,
tu fais, je ne sais pas, six mois de prison
à deux jours par semaine.
C'est vraiment la channel TikTok
avec 12 millions de followers.
Oui, exactement.
Oui.
Puis il va manger juste des saucissons, puis des
cornichons de prison, d'un sac
ziploc avec des ramens, de l'eau, du Sprite.
C'est comme, quelle scie!
Pourquoi? Je ne ferais pas ça, là. De toute façon,
ça va arriver que je vais manger ça, là.
Comment tu convaincs ta femme? T'inquiète, j'ai
vu sur Internet.
Tu sais, j'ai vu
sur YouTube plein de vidéos de gars
qui font de la bouffe de prison, mais jamais des gars qui font de la bouffe de prison,
mais jamais des gars qui font
de la boisson de prison.
Je pense que c'est parce qu'ils le font juste dans la toilette.
Ça serait tout le temps un deal breaker.
Tu regardes des ramens,
tu fais « Ah oui, des ramens pour une pâte,
ça se peut. »
Mais là, tu enlèves la marbre.
Après ça, tuas un rosé.
Y'a un petit goût tourbé, quand même.
Dans Orange is the New Black,
y'avait une des filles qui vivait,
qui enterrait son stock dans la cour dentaire,
elle faisait macérer des fruits,
pis elle allait boire.
Elle revenait bien saoule le matin,
elle disait, comment ça, c'est qu'elle est saoule?
Pis parce que, assis,
elle a une sangria dans la cour.
À 30 degrés Celsius,
en dessous de la tourbe.
Ça va s'en aller plus vite.
Wow.
J'essayais de penser...
Tabarnak,
il y a une chance que je ne suis pas en prison.
Il n'y a pas de mio.
Il n'y a pas de mio en prison. il n'y a pas de mio en prison.
Mais tu aurais les moyens d'être en prison.
Tu as des moyens, mais tu pourrais t'acheter des affaires dans la cancérine.
Moi, je serais dans une prison qui joue au tennis.
Oui, exactement.
J'ai l'impression.
Je ne sais pas si ça existe au Québec, mais je serais bien.
Tu serais unité 7.
Tu serais avec Guylaine Tremblay,
on fait des ramens.
Et là, le fait que j'ai dit ça publiquement,
si je vais en prison,
je vais être le premier à se faire enculer
tout le temps.
C'est sûr.
Ça va être déduis.
Je sais pas parce que...
Pis, c'est que ce qui est plus sensible,
finalement.
Oh, Chris de Montgag.
Astu, de callback. C'est le callback de Montgag. Astu de callback.
C'est le callback de la saison.
C'est mon métier.
On va tabarnak.
Yann?
Yann?
Sauve Mike.
Une autre question, s'il vous plaît.
Il y en a une dernière.
Oh, une dernière.
Une? Oui, à moins que les... Il y en a une dernière bonne. Oh, une dernière.
Une?
Oui, à moins que les... Attends, mais je fais souvent ça pour tes mauvaises.
Tu peux-tu...
Les mauvaises, tu poses trois mauvaises.
Après, on va faire la bonne.
Tu veux-tu vraiment la pire?
Tu souviens de questions sur mon allure?
La pire, mais vraiment la pire, j'ai peur de faire...
Non, non, on a vu, là.
Je vois du coqsiaque, du poisséco, j'ai peur de faire... Non, non, on a vu. Je vois du coke dièque, du poisson éco.
J'ai peur de rien.
Du coke.
Je vois plus d'aneuil.
Qu'est-ce qui se passe?
Attends, mais pour la pire question,
on peut-tu avoir un cognac root beer dièque?
Juste...
Un beau cognac.
Rémi Martin.
Un root beer dièque. Pas demi Martin. Rémi Martin.
Un IW.
C'est drôle en chrétien.
La pire, c'est qu'il y a Steve qui demande pi, à part ça.
Pas pi, pas pi, pas pi.
Je peux-tu prendre la balle au bon et plugger quelque chose?
Je fais mon show Invincible,
mon show qui est en tournée en ce moment,
mon premier.
J'ai en train d'écrire le deuxième,
mais le premier finit la tournée
comme cet été.
Puis le 29 mai,
je suis à Albert Rousseau.
Ah ouais, non!
C'est la grosse salle de la tournée.
C'est mon gros climax.
29 mai.
29 mai,
à Albert Rousseau.
Puis tu sais,
la tournée a super bien été mais t'sais
j'ai fait des petits cabarets
les salles
plus petites
j't'ai vu ici
ben j'allais dire
au bordel 2
on est dans le bordel 2
j't'ai vu ici
pis c'était vraiment bon
ben t'es fin
t'es fin
pis ce même show-là
je le promène
j'ai joué avec Matt Lévesque
pis Marilyn Gendron
le 29 mai
Albert Rousseau
pis c'est le
t'sais c'est une groupe
pour moi c'est comme stressant
quand il y a du monde dans cette salle-là.
Si les gens qui écoutent veulent voir mon show le 29 mai,
ça va être une soirée formidable.
Allez voir ça. Vous allez avoir beaucoup de plaisir avec un « Je me bloque ».
En plus,
j'ai l'impression, Albert Rousseau,
tu es assez proche du Saguenay.
Tu vas avoir une crise de gang.
De crowd, peut-être.
C'est deux heures de route.
Ça se fait très très bien
mes parents vont être là
ils vont monter du 5D pour ça
ça va être vraiment
pour moi
tu le sais
Albert Rousseau
c'est une salle mythique
quand on a fait la tournée
j'ai dit
juste pour le fun
faisons un Albert Rousseau
on a fait trois petits
champlins sold out
amusons-nous
faisons-le une fois
j'aimerais ça que ce soit
le plus plein possible
si ça va avoir un bon show
je vous garantis que ça va être une belle soirée bravo un autre mauvaise question pilote
mauvaise question pour que neve bloc quelque chose d'ailleurs steve qui dit good sinon à part que ça c'est ça un autre
c'est le même
c'est à ton tour
let's go
plug quelque chose
je vais plugger
mes médias sociaux
et mon site web
c'est là qu'il y a
tous mes shows
en tournée en ce moment
on fait beaucoup de rodages
donc ça va être
nivhumoriste.com
et sur les plateformes
médias sociaux
nivhumoriste
venez voir ça
liker ça
partager
on va travailler un show
Niv en fait un show
drôle punché,
mais vous savez que des thèmes
qu'on n'exploite pas souvent
dans le groupe Québec,
une réalité qu'on connaît moins,
ça va être un show vraiment...
Hé, les amis,
je suis juif et arabe.
C'est tough, la vie.
Tu sais, c'est...
Puis son script,
c'est le temps,
c'est un blanc marbré.
Blanc marbré.
Ça va aller dans tous les sens.
Ouais, on va tirer partout.
C'est nous, Ficello.
Allô! J'aime ça! Ah,est nous, Ficello. Allô?
J'aime ça.
Ficello, c'est bon.
J'adore ça.
Puis, est-ce que Steve a quelque chose à dire?
Il va dire OK.
Il y a Sylvain qui demande,
la question s'adresse aux trois,
quel est votre plus grande bourde sur stage?
Quel genre de bourde peut t'amener à pleurer aux toilettes? Il y a un mot, bourde sur stage. Quel genre de bourde peut t'amener à pleurer
aux toilettes?
Il y a un mot bourde?
Le gars, il l'utilise deux fois.
Ça, c'est une des mauvaises questions.
Ou c'est...
Ça, c'est la bonne. OK.
Excuse-moi. Moi, c'est deux épisodes
différents. Bourde, j'étais dans
un corpo, dans un terrain de golf,
et devant, première table, il y avait un gars avec une chemise orange fluo,
cheveux par en arrière blancs, comme ça, grisonnants,
et des lunettes de soleil.
Je me dis, man, faut que je lui parle à ce gars-là.
Salut, mon chum, qu'est-ce que tu fais dans la vie?
C'est beau, continue.
Sec.
Je suis comme, ok, fuck that.
Je commence à...
C'est quoi, Asti, tu vends de la poudre?
Continue, je t'ai dit.
Je dis, bon, si vous voulez de la poudre,
monsieur s'occupe de la Couronne-Nord.
OK, puis là, je vois qu'il me fait un petit comme ça
avec les lunettes.
Bon, regarde, on va passer à autre chose.
Je fais mon show, etc.
Je finis, le gérant du golf,
le directeur de la place,
je lui dis, moi, c'était qui le dude là devant?
Il me dit, ben, t'as pas mal cerné,
c'est qui le dude, là?
Lui, il aimait les shows
et c'était un membre du golf
ou c'était à lui ou je sais pas.
Fait que peu importe qui...
Il était-tu un membre full patch du golf?
Il était pas avec ses vestes,
mais visiblement...
C'est drôle que le vendeur de poudre
t'habille en orange avec tes lunettes.
Mais attends, je dis vendeur de poudre.
Il était pas au coin d'une rue.
Il marche en container, lui.
C'est un patron.
Oui, patron.
Il est dans la porte. Le patron, OK. Oui, oui. El Chapo. El Chapo. El Chap en container, lui. C'est un patron. Il est dans la porte.
El Chapo.
El Chapo de Mirabel.
Ça, j'ai eu un peu la chienne après le show.
Mais j'ai pas pleuré.
Une bourde
qui est pas vraiment de ma faute,
mais à un moment donné, j'ai fait un show
où un corpo de temps des fêtes
que c'est en retard,
ça fait une heure que je posais sur scène,
le boss vient me voir, puis là, c'est dans
les bureaux de la compagnie,
tout le monde a mangé, il n'y a plus de bouffe,
il n'y a plus de boisson, ils ont tous bu ce qu'il y avait à boire,
et ils sont juste en attente de décollisser
de là pour aller dans des bars
ou n'importe quoi.
Le boss me dit, excuse-moi pour le retard,
je vais te présenter. Fais-toi sympa, je vais te présenter. Littéralement, je n'ai jamais. Le boss me dit, excuse-moi pour le retard, je vais te présenter.
Fais-toi sans pas, je vais te présenter.
Littéralement, je n'ai jamais entendu rien de ça,
je t'ai déjà raconté celle-là.
Le boss monte sur scène,
il parle aux gens, vous avez bien mangé tout le monde,
une belle soirée.
Il dit, comme vous savez, la compagnie ne va pas super bien,
ça a été dur cette année.
Ce n'est pas une joke.
Je ne peux pas vous garantir que je vais tout pouvoir
vous garder cette année.
Il annonce à du monde
qu'ils vont possiblement
être licenciés.
Il y a plus de boissons,
il y a plus de bouffe.
Mais,
on avait un petit surplus.
Simon Delisle.
Puis,
la pire bouche
que j'ai faite,
c'est de pas le mentionner.
Parce que j'ai tellement figé.
J'étais tellement comme...
C'est normal.
Tu as préféré ton stock.
Il y a genre huit ans
de ça.
Parce qu'aujourd'hui,
je l'aurais défoncé, le gars.
Ben oui.
Pendant 20 minutes.
J'aurais fait juste ça.
J'ai bisé sur le pilote automatique
puis ça a été le pire.
Tu aurais dû monter sur scène
montrer ton compte chèque.
Regardez.
Regarde, regarde.
C'était pas des gros montants, là.
C'est pas mal, on s'entend, là.
Mais bon, on n'est pas là pour penser à ça.
On veut passer une belle soirée.
On a numéré Simon Delisle.
Il vient de dire à du monde qu'il va être licencié, là.
Live, là.
Puis moi, j'ai pas réagi.
C'était le pire bout, je pense, que j'ai fait.
De pas le dévisser littéralement sur scène.
Oui, oui. Aujourd'hui, lui, il quitte après. Finalement, j'ai fait. De ne pas le dévisser littéralement sur scène. Oui, oui.
Aujourd'hui, lui, il quitte après.
Oui, oui.
Finalement, j'ai vendu la compagnie après le show.
Il s'est pendu.
Oui, oui, il s'est pendu.
Après 15 minutes, il est pendu.
Continue, continue.
Toi, Mike, t'as l'impression que tu es en tête?
Ça n'a aucun sens.
Ben, moi, j'ai jamais fait de gaffe.
Je te crois.
Googlez-moi pas!
Googlez-moi pas!
Qu'est-ce que ce podcast va ressentir?
Le bout de pédophile,
il doit être dans le cul.
Une bourde.
Une petite bourde. Une petite bourde.
Hey, on va finir.
Yann, il n'y a plus d'autres questions?
Non.
Oh, il y a-tu quelqu'un?
Il y a quelqu'un qui a créé
d'autres questions en arrière.
Ben oui, allez-y, j'ai d'autres questions.
Exprime-toi, jeune homme.
La marque de mille-où préférée de Mike Smith? Oh, shit. La marque de mille-où préférée de maïs?
La marque de mille-où préférée?
La saveur.
C'est ça.
C'est le sweet tea.
Parce qu'au Québec, il y a juste le thé glacé.
Puis au States, il y a le thé glacé sucré.
Parce que c'est des gros tas de maïs.
Ben oui, ben oui.
Qui aime le sucre.
Moi, je suis diabétique,
fait que c'est sans sucre,
mais ça goûte sucré.
Fait que c'est ça que j'aime.
Le sans sucre goûte très sucré.
Oui, oui. En général.
C'est violent.
Il faisait de la croche crème soda dans le temps.
Diète. C'était violent. C'était bon,che crème soda dans le temps. Diète. C'était violent.
C'était bon, tabarnak.
Moi, j'aime tellement
les trucs de faux sucre,
sucré, que souvent,
je bois jusqu'à temps que je vomis
quand c'est pas de l'alcool.
Des fois, je vais boire, mettons,
du orange croche.
C'est bon.
C'est bon.
Là, je vomis.
Du red champagne d'hiette
avec de la vodka ou du rhum.
J'ai six bouteilles de red champagne en haut.
Moi, j'ai toujours une caille chez nous.
Dès que je vais au Saguenay,
j'en ramène une caille d'hiette tout le temps.
Récemment, j'ai découvert Dye Ginger Ale.
Ça marche en tabarnak.
Ils font des belles affaires d'hiette maintenant.
Ben oui.
C'est efficace.
C'est pour les bonnes raisons.
Oui.
Toi, pourquoi tu as commencé
à boire diète?
C'est-tu pour perdre du poids?
Parce que j'étais obèse.
Je faisais 300 livres
à 14 ans
et puis on a essayé
de trouver une alternative.
Mais après, tu développes
un dick shit.
C'est pas méchant
qu'eux autres ont ri
quand tu disais
j'étais obèse.
C'était gras un peu comme rire.
Votre rire était gras, mes tabarnaks. Je vous ai entendu. Je vous vois pas, mais... Votre rire. Quand tu disais j'étais obèse. C'était gras un peu comme rire. Votre rire était gras,
mes tabarnaks.
Je vous ai entendu.
Je vous vois pas,
mais...
Votre rire était comme lui.
Voilà.
Obèse.
C'est pas cool.
Non.
C'est méchant.
Mais après,
j'ai aimé ça, en fait.
J'ai développé le goût
du coke diet.
J'en ai bu pendant des années.
Récemment,
j'ai recommencé
à boire du vrai coke.
J'aime les Mexicains,
les bouteilles mexicaines.
Ça, c'est sucré.
Tabarnak, man. Ça laisse un petit fil deilles mexicaines. Ça, c'est sucré en tabarnak.
Ça laisse un petit fil de sucre sur les dents.
C'est sucré.
Est-ce que c'est avec...
Les cokes normales ici,
aux États, c'est avec du fruit...
Fruitose, oui.
C'est pas du vrai sucre.
Au Mexique, c'est du vrai sucre.
C'est du vrai sucre.
Le coke mexicain est très bon.
Vous êtes d'accord?
Il paraît que la coke mexicaine...
Ça, c'est bon!
Wou!
Moi, j'aime mieux...
C'est niaiseux. Ça fait tellement longtemps que je suis diabétique.
J'aime le goût du coke diète.
Oui, c'est ça. C'est autre chose.
C'est une autre boisson.
Ils sont en train d'enlever ce goût-là.
Le zéro, c'est pas le bon goût.
Le goût de l'oxéma.
Moi, j'aime ça.
Mon père, il a goûté de l'oxéma.
Oui.
C'est de la crème pour la peau.
Ça goûte le coup de soleil.
Exact.
J'aime ça, ce goût-là.
C'est très chimique.
Tu serais peut-être bon en prison
finalement
boire de la crème solaire
moi si c'était pas
de se faire enculer
dans la douche
c'est que
du positif
un peu de mio
tu t'en souviens de remue
j'ai pas
de nourrir
logé
gratis
tu joues au basket
une heure par jour.
Ouais, ouais.
Tu benches un peu.
Tu bencherais en prison?
Plein d'affaires que je fais.
Imagine ça.
Mike sorti de prison super cut.
Super cut.
Comme Mike Tyson.
Tu reviens, mais tu es jacké, là.
Plus jeune, par exemple,
je sais pas si vous autres, vous étiez de même,
mais moi, jeune,
je sais pas pourquoi je pensais
que j'allais finir en prison.
Puis...
Ah ben non. Moi, je me disais je pensais que j'allais finir en prison. Puis... Ah ben non!
Moi, je me disais tout le temps,
quand tu vas aller en prison, je vais
faire deux bacs et je vais
écrire un livre. Tu vois, moi, je pensais faire deux bacs,
mais normal. Je pensais aller à McGill
et faire deux bacs.
C'est pas grave, j'ai fait un bac si j'allais en prison.
J'ai pas fini mon deck. Moi, ça me
prenait la prison pour faire ça.
Puis, mais finalement, puis, J'ai pas fini mon deck. Moi, ça me prenait la prison pour faire ça.
Mais finalement,
c'est ça.
Les films qu'on voit de prison,
c'est soit des films de prison-prison ou du monde qui écrivent un livre,
font des films genre Hurricane.
Oui, c'est ça.
Il devient quelqu'un d'inspirant en prison.
Nelson Mandela.
On est nés la même année.
C'est ça. Les mêmes année, c'est ça.
Les mêmes films. Les mêmes films.
C'est ça, dans ma tête, j'étais Mandela.
Non, mais c'est ça.
Je me disais, être en prison,
je ne me voyais pas
m'entraîner. Non, bibliothèque plus.
Mais je me voyais,
je vais lire vu qu'il n'y a pas de télé
et d'internet. Oui. Mais ça, ça fait du sens. Mais je ne serais pas, dans le fond, je me voyais, je vais lire vu qu'il n'y a pas de télé et d'internet.
Oui, mais ça, ça fait du sens.
Mais je ne serais pas,
dans le fond, je me connais, je ne serais pas Mandela.
Je serais juste le gars qui regarde des bandes dessinées.
Tu veux dire?
Tu veux que je me tire sur le gros doigt?
On va faire un bac, ça ferait quand même...
Je suis un docteur!
Garfield prend du poids.
Il veut de la lasagne.
You go back, on lisse.
On va finir là-dessus.
Merci.
Merci, les gars.
Merci, Simon.
Merci, Niv.
NivHumorist.com
SimonDelisle.ca.
Merci beaucoup tout le monde.
Bonne soirée. Merci. On se voit la semaine prochaine.
Bye.