Mike Ward Sous Écoute - #424 - Laurence Latreille et Sam Breton
Episode Date: July 26, 2023Cet épisode est une présentation de Nord VPN ( https://nordvpn.com/mikeward ).Pour vous procurer des billets de la tournée Sous Écoute ( http://mikeward.ca )Pour cet épisode de Sous Éco...ute, Mike reçoit le grand Sam Breton pour parler de son humour parfois incompris et Laurence Latreille pour parler de son rôle dans fugueuse!!--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien.
Merci beaucoup d'être là.
Si vous écoutez encore une fois cette semaine,
on a un show incroyable pour toi.
Puis je veux te remercier, je veux te remercier,
je veux vous remercier,
parce qu'il y a plus qu'une personne qui écoute.
Vous êtes plusieurs, merci beaucoup.
Merci, merci, merci pour votre...
d'être encore là, après toutes ces années.
Ça me touche énormément.
On part en tournée.
Merci à tous ceux qui ont acheté des billets.
Si tu n'as pas acheté tes billets encore, il n'est pas trop tard.
Il reste encore des billets pour le show à Québec, pour le show Centre Vidéo Way.
Le Centre Vidéo Way.
On fait le Centre Vidéo Way le 22 juillet 2023.
Va au centrevidéoway.com pour des billets.
C'est le Centre Vidéotron.
Pour ceux qui n'ont pas compris, c'est le Centre Vidéotron, on va être là le 22 juillet
ça va être un astide gros show, ça va être
une ambiance de fou, ça va être comme le
centre Bell, mais avec du bon son
du bon son, c'est la seule chose
qui manquait au centre Bell, tout était
parfait sauf le son, fait que là
c'est la même affaire, mais avec du bon son
fait que là ça va être parfait, parfait, parfait
ça va être une soirée incroyable
centrevidéoway.com ou micword.ca pour des billets mais avec du bon son. Ça va être parfait, parfait, parfait. Ça va être une soirée incroyable.
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Et j'aimerais remercier mon commanditaire.
Cette semaine, l'épisode est présenté
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Merci beaucoup tout le monde. Bon podcast.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Ward sous-écoute.
Merci beaucoup d'être là.
J'aimerais souhaiter un prompt rétablissement à Yann Thériault qui nous écoute en ce moment.
Yann qui est à la maison avec la diarrhée.
Et il nous écoute.
Merci Yann de ne pas être venu chier sur tout.
De rester chez vous.
On a Chuck Thompson qui est juste là.
J'aimerais ça qu'on donne bonne main de pied.
Bonsoir, merci.
Merci.
Chuck, d'habitude, il n'est pas là.
D'habitude, il est assis à console et il dit,
« Mike, tu nous écoutes? »
Merci, Chuck, d'être là.
Ça va bien?
Oui, ça va super bien.
Je suis super content de remplacer Yann et sa diarrhée.
Donc oui, absolument.
Je sais même pas, parce qu'il m'a dit,
il m'a dit, « Ouais, je fais une gastro. »
Puis j'ai dit, « Tu vomis-tu? »
« Non. »
« As-tu la diarrhée? »
« Non. »
Puis là, je suis comme,
« Je pense pas à une gastro, ça.
Mais il fait de la fièvre.
Oui, peut-être.
Peut-être qu'il a inventé quelque chose.
Mais en tout cas, il a le flux.
C'est ça qu'on sait. Peut-être, mais peut-être qu'il y a...
Tu sais, parce que je me disais,
il y a peut-être la COVID.
Parce que moi, je l'ai vu il y a deux jours,
et moi, j'ai la COVID.
Fait que...
J'aime ça tousser la bouche ouverte.
Non, mais j'espère qu'il va mieux aller.
Moi, j'ai eu une grosse fin de semaine.
On a, pour ceux qui ne savaient pas,
on sous-écoute Par en tournée.
On a annoncé ça dans le podcast juste avant lui.
On fait huit villes au Québec,
quatre villes en Europe,
deux villes au Canada.
Dans le dernier podcast,
yes, pour...
Le monde...
Le monde
a applaudi
pour le Canada.
Tous les fans,
c'est des fédéralistes,
mais très content,
très content. Et dans le dernier podcast,
j'ai invité Chantal de venir
avec nous en Europe.
Ça va être vraiment le fun.
Ça va être...
Ça va être vraiment cool.
J'ai très, très, très, très hâte.
Si vous voulez des billets pour le show
à Québec,
ça va être pour...
Là, je parle au monde, pas vous autres, pas les Patréons.
Si t'es Patreon, va sur patreon.com.
Toutes les dates sont là, les liens sont là.
Si t'es pas Patreon, va sur mycord.ca
ou pour les shows du Centre Vidéotron,
va sur centrevideoway.com
et les billets sont là.
Moi, j'ai eu
une...
Moi, c'est drôle.
Je ne bois plus
tant que ça.
Merci de rire.
Mais c'est vrai,
je ne brosse plus.
Je bois tout le temps.
Mais je ne brosse plus
et la raison, c'est que je bois tellement, ça ne m'affecte plus. Moi, je bois tout le temps. Mais je brosse plus et la raison, c'est que je bois tellement,
ça ne m'affecte plus. Non, mais hier, c'était la fête à Simone, la fille à Fallu et je suis
allé pour le party de fête et c'est quand même drôle d'aller à une fête pour enfants et virer
une crise de brosse. Mais ça fait deux fois que je l'ai déjà racontéosse. Mais, c'était,
ça fait deux fois, puis je l'ai déjà raconté.
Puis là, c'était jour pour jour. Hier,
elle fêtait ses 11 ans. Et ma
dernière brosse
de party d'enfants, c'était
la fête d'enfants de Simone
de un an. Ça, j'avais fait
trois blackouts le même jour.
Hier,
j'ai pas topé ça. J'ai juste fait un blackout.
Tu sais, fait que...
Mais c'était vraiment le fun. Fait que je veux remercier
Simone pour
m'avoir invité à son party.
Je veux m'excuser à
Steph et à Sable d'avoir vommé partout.
Ça se nettoie, un divan.
On va arrêter de capoter, là.
Chris.
Non, c'est ça.
C'était vraiment le fun.
C'était vraiment le fun.
Je pense que je vais présenter
tout de suite mes invités.
Parce que, yes, all right,
je suis surexcité.
Et la raison pourquoi je suis surexcité,
vous savez, quand j'ai quelqu'un
qui c'est sa première fois au podcast,
je vire fou.
Je suis partout.
Je suis comme Yann.
Je suis comme Yann. Je suis comme Yann!
J'ai peur qu'il y ait une mini-gastro
tellement que je suis content.
On a quelqu'un, c'est sa première fois au podcast.
On en a un autre.
C'est un régulier. Il y a son podcast.
En tout cas, vous allez capoter, mesdames et messieurs.
Voici Laurence Latreille et Sam Breton.
Salut, salut. Merci d'être là. Merci d'être là, Sam.
Merci. Oui, hein?
OK! Merci d'être là.
Ça va bien.
Ça va bien, vous autres?
Ça va super bien.
Toi, pour le monde qui te connaisse pas,
tu joues... Moi, en tout cas,
sambroton.com pour des billets, si jamais...
Je voulais le plugger tout de suite,
mais ça prendra pas ma place, la colisse.
Les fans de Sam te connaissent comme sa blonde du web. Comment vous êtes, ça fait plusieurs
capsules que vous faites pour... Ça fait trois? Trois capsules?
T'as l'air de le savoir plus que moi. Oui, trois capsules.
Je le sais. Est-ce que vous connaissiez avant
ou genre...
Comment tu fais choisir ta blonde
pour un casting?
Comment t'es magasiné?
Ça fait très monsieur qui se commande
une femme en Russie.
J'avais mes critères,
donner ça à l'agence, envoyer leur parfum,
scratch and sniff.
La couleur de cheveux?
Non, mais je suis allé au feeling, honnêtement.
Je n'ai pas passé personne en audition.
Tu n'avais pas d'idée, genre, je veux, mettons,
une fille avec les cheveux bruns, il faut qu'elle soit grande.
Non, c'était...
Tu regardais, puis...
Exactement, c'est ça qui s'est passé.
Puis il y avait aussi mon agence là-dedans, Faneuf,
on les salue, qui avait sorti des comédiennes québécoises
qui avaient la naïve et besoins.
Mais t'as bien choisi.
Y'en a-tu d'autres
qui t'ont pitché?
Y'en avait d'autres, oui. Honnêtement, je me souviens pas.
Ça fait déjà 3-4 ans de ça.
Mais je sais pas. Quand j'ai vu Laurence, je me suis dit
elle est jolie. Fait que l'important, c'est pas le talent,
c'est la beauté. Je sais ce que c'est.
Non, non, je sais pas.
J'ai dit Laurence, ça a comme... Sans même la voir, juste en image. que c'est. Fait que... Non, non, je sais pas. Je dis, Laurence, c'est pas...
Sans même l'avoir, juste en image.
Tu t'es dit un beau mâle comme moi.
Ben oui, c'est sûr. Ça me prend une belle fille.
Un beau morceau comme moi. Ah ouais, tabarnak.
Fait que je dis, non, je pense que Laurence, ça le ferait.
On a fait une rencontre au bureau, puis ça a tout de suite
connecté. Oui, ça a tout de suite cliqué.
Je l'ai vu rentrer, je dis, ça va être pas pire, ça va le faire.
Puis...
Tu m'as relayé à la place que je méritais
comment les tournages
t'es-tu
comme toi t'as fait beaucoup de télé
faire ces trucs-là
c'était-tu plus simple
c'était-tu plus compliqué que la télé
ou c'était toi t'aimes jouer
ça revient tout au moins
j'aimais ça jouer
d'être avec Sam
d'être avec des gens
pas mal léger-léger.
C'était une atmosphère pas mal plus...
Léger-léger.
Entre ça et les overdoses de drogue
en dessous d'un viaduc, je trouvais ça
quand même...
Ça passait bien.
Le monde de l'humour.
Toi, tu t'es fait connaître avec Fugueuse.
Oui, c'est ça.
Aller de Fugueuse à jouer la blonde
dans des pubs comiques,
ça doit être
moins déprimant quand tu retournes
à la fin de ta journée
de sang de raton. Surtout que moi, je la fais pas mourir
dans mes écrits.
Ça serait malade que toutes tes pubs
aient mort.
C'est peut-être ça que ça prend finalement.
Peut-être.
Ironiquement, je me rappelle juste que quand on a tourné
la première capsule, j'étais tellement malade.
J'étais complètement grippée. J'étais buzzée
sur les Tylenols.
T'avais vu Yann la veille, je pense.
T'étais buzzée sur les Tylenols.
Ça me faisait survivre.
J'ai aucun souvenir de la capsule d'ailleurs.
Le buzz, c'était pas les Tylenol.
Sinon, Chris, arrête de boire.
Tu vas te tuer si le Tylenol...
Les Tylenol Rhum, c'est ce que ça me prend.
Ah oui, Tylenol Rhum, c'est quelque chose.
Ah oui, c'est quelque chose.
Je me souviens que tu étais buzzée,
mais je ne pensais pas que tu ne te souvenais plus du tout du tournage.
J'ai aucun souvenir.
C'était-tu bon? C'était-tu le fun?
J'étais-tu malaisante?
Oui, mais ce n'est pas grave. Tu ne t'en souviens pas. Non, oui. Ça doit être le fun de faire un tournage. J'ai aucun souvenir. C'était-tu bon? C'était-tu le fun? J'étais-tu malaisante? Oui, mais c'est pas grave.
Tu t'en souviens pas?
Non, oui.
Ça doit être le fun,
tu sais,
de faire un tournage
avec une fille
qui est supposée être ta blonde
pis elle morve du nez,
pis elle est bien battée.
Elle est juste à rire
pis il y a comme des bulles,
des bulles de morve.
Elle fait juste
se boucher une narine
pis elle sort un clame,
un sty.
Mais bon,
on peut reprendre,
c'est correct.
Vous allez couper ça
au montage,
je vous le dis. Mais non, mais ça a'est correct. Vous allez couper ça au montage.
Mais non, mais ça a toujours bien été.
Honnêtement, au début, je t'en ai déjà parlé.
En plus, quand t'étais venue sur mon Space Cash, t'en avais parlé.
Laurent, je trouvais qu'elle avait un petit accent français.
Je trouvais qu'elle parlait très bien.
Le clash était intéressant. Je me suis dit, c'est parfait,
mon gars de campagne qui l'exagère en plus.
Finalement, le fuck out, tu viens de Gatineau
et tes parents n'ont absolument rien.
Je ne comprends pas
ce que tu veux dire, Sam.
Je ne comprends pas du tout.
Tu fais plus clair.
Mais je me suis dit,
va-tu embarquer,
moi je me suis dit,
peut-être qu'elle va embarquer
dans le projet
mais quand elle va lire
mes textes,
peut-être qu'elle va faire
non, non, tabarnak,
je ne vais pas embarquer
dans finalement un nom du tout.
Fait que tu embarques
peu importe ce que c'est,
tu y vas
puis je suis bien content
d'être ça.
Ben oui,
puis je te remercie
de m'avoir fait confiance
puis on est là-dedans. C'est un beau moment qu'on vit. Mike, tu n'es pas au courant mais c'est, s'il y va. Je suis bien content de ça. Bien oui, puis je te remercie de m'avoir fait confiance. On est là-dedans.
C'est un beau moment qu'on vit.
Mike, t'es pas au courant, mais c'est un beau moment qu'on vit.
T'as-tu déjà pensé de faire une série avec ça?
Je pense encore.
T'as-tu approché du monde?
Y a-tu du monde qui t'ont approché?
Non.
Non, je le ferais seul.
Ah oui?
Je m'arrangerais.
Tu le mettrais même pas sur YouTube. Ce serait juste pour toi. Non, non, juste pour moi. Ah oui? Je m'arrangerais. Tu ne le mettrais même pas sur YouTube.
Ce serait juste pour toi.
Non, non, juste pour moi.
Ma vaseline, mes affaires.
Je ne t'ai pas envoyé les textes,
mais ça va être quand même.
OK, parfait.
Ça vaut-il la peine que j'en parle avec mon ancien?
Je vais t'envoyer des Tylenol avant,
puis je vais te faire lire après.
Super.
Tant mieux.
Non, mais pour de vrai,
j'adore écrire des sketchs.
J'adore écrire des capsules
Puis je dois avouer que ça marche quand même bien
Autant sur le plateau, notre chimie et l'équipe de Cozy aussi
On a bien du fun
Puis le retour des gens aussi, des commentaires que j'ai
Les gens veulent toujours plus, ça alimente le feu
Puis je suis comme Chris à un moment donné
Puis tu sais, t'es bien populaire
Puis aussi t'as un
Moi j'ai un humour Que le monde de la télé m'aime pas Moi, j'ai un humour
que le monde de la télé
ne m'aime pas.
Mais toi, tu as un humour
que le monde de la télé
ne te rend pas fâché.
Le monde t'aime.
Je pense que tu as une belle relation
avec TVA.
D'après moi,
Pierre-Claude,
c'est quelle la caméra?
Piqué.
Le pire le pire
je suis sûr
ton gérant appelle
TVA
pis t'as
demain
il signe ça
ben peut-être
peut-être
mais honnêtement
on dirait que pour le moment
ça serait un désir
plus
plus indépendant
de le faire
avec Posy pis tout ça
ou de le mettre sur ma chaîne
une série web
ouais c'est ça exactement
pas nécessairement aller chercher
TVA ou quoi que ce soit
ok
pis là ta tournée tire à sa fin j'imagine Oui, c'est ça, exactement. Pas nécessairement aller chercher TVO ou quoi que ce soit. OK.
Puis là, ta tournée tire à sa fin, j'imagine.
Il reste un an.
OK.
Chris, t'as parlé.
Ça fait combien d'années?
J'ai commencé en 97.
Ah non, c'est ça.
Je pense qu'à un moment donné, il faut rapper, c'est certain.
Mais je me rappelle, la première fois que j'ai vu ton show,
c'est quand tu étais venu faire mon bal de finissants ouais à mon école exactement ça va être ouais ouais ouais dans le coin
effectivement le moi même je suis comme chris afin de 2019 l'a lancé en janvier 2020
c'est comme là
que ça prenait son apogée
puis il y a eu deux ans
ça laisse bon timing
de sortir un show
janvier 2020
mais j'étais quand même
content d'avoir sorti avant
j'avais eu le temps
quand même
de faire les premières
les critiques
de faire les émissions
de faire tout ça
ça m'a permis
de surfer moi en pandémie
sur ce que j'avais
comme allé
été chercher en 2019
là dessus j'étais content mais le deux ans de malae malaise on a vécu avec les microbes ça
ça ça a été ma colis fait que là j'ai comme il faut faire faire deux années
complète l'an passé j'ai fait 2021 22 ans en
temps d'assurance et rocham merci fait que j'en fais une dernière année c'est
un fait cd des rangs de tu fais combien de choses semaine l'an passé j'en faisais
entre 5 et 8.
OK.
Je pensais... Oh, il y a un moment donné, je survivais à la tournée.
Je n'étais plus en train de la vivre.
J'étais très...
J'étais bien, bien à terre.
J'étais bien brûlé.
Là, c'est des horaires normaux.
Je suis plus à 3, 4 shows semaine.
OK.
OK.
Pis as-tu encore autant de fun ou plus de fun qu'au début de la tournée?
Plus.
OK.
Vu que là, le show, show est tellement fucking rodé.
Oui, oui,
je suis vraiment...
L'an passé,
j'avais du fun quand même.
C'est juste qu'humainement,
c'était assez prenant.
Mais plus je le joue,
plus je le contrôle
sur le bout de mes doigts
et tu changes
des petites affaires toujours.
Le show est en constante évolution.
Il y a des gens
qui reviennent le voir
et ils sont comme...
C'est sûr que les gens exagèrent.
C'est comme,
« Christ,
tu as changé
un moitié du show! »
Non, trois gags.
Mais tu sais, ça c'est... Les gens oublient aussi. Moi, c'est sûr que les gens exagèrent. « Christ a changé un moisier de show! » Non, trois gags. Les gens oublient aussi.
Moi, c'est ça qui me fascine.
Parce que le monde, c'est tout ou rien.
C'est soit, mettons, tu rajoutes quatre jokes.
C'est soit, « C'est-tu un nouveau show? »
Ou « J'ai tout vu. »
Moi, ça m'arrive souvent.
Tu fais, mettons, 48 nouvelles minutes,
mais tu as un 12 minutes. Tu commences six minutes fort, tu fais 48 nouvelles minutes, mais tu as 12 minutes.
Tu commences 6 minutes fort,
tu finis 6 minutes fort.
Ils font, « Chris, j'ai tout vu. »
Tu es comme, « Tu as vu 6 minutes. »
C'est quand même qu'ils sont convaincus aussi.
Ils prennent le numéro de la Coupe de 20.
« Chris, tu l'as changé bout pour bout. »
C'est le seul numéro du show qui n'a pas changé.
OK.
Quand tu leur dis,
« Non, non, non. » Ce numéro-est... Quand tu leur dis, non, non,
ce numéro-là, il est intégral
depuis le début.
Ah, Christ, j'ai évolué.
Il a changé.
Puis là, les gens t'hostinent.
Fait que là, laisse ça aller, buddy.
La vie est trop courte.
Fait que là...
Ça, c'est important de le changer.
Sinon, où est-ce que tu trouves ton plaisir?
Où est-ce que tu trouves ton renouvellement?
Ça se fait naturellement.
À force de le jouer, tu réalises que...
Comme tu disais, si je ralentis...
Des fois, juste ralentir un gag ou prendre une pause,
ça re-rit.
J'aime la façon dont tu dis « re-rit ».
Oui, mais c'est comme...
Quand je veux plus de rire,
je dis « re-rit » à ma mère.
Je les transpose en humour.
« Re-rit, Basmati. »
C'est comme ça que ça fonctionne.
Vous, Agatino, les Français,
je sais pas si ça marchait comme ça.
C'est un autre niveau de langage Agatino.
Mais je me suis souvenu,
tantôt pendant qu'on parlait,
que tu m'avais dit que t'avais trop écouté
les traductions françaises.
C'est ça, me trompes-tu?
Je pense que ça m'a salie comme personne.
Mais ça, c'est...
Oui. Mais bon, il qu'on... Oui.
Mais...
Il y a trois, quatre des galas.
Elle dit salie, la petite.
OK.
Mais oui, mais ça, ça devrait...
Oui, oui, ça m'a complètement marquée.
Mais je pense que ça marque tous les enfants
qui écoutent la télé doublée.
On ne regarde pas l'accent.
Toi, tu es vraiment...
Un peu, oui, c'est vrai.
Quand j'étais jeune,
je parlais en français de France.
Tout le monde était genre
« Mais voyons,
c'est quoi l'affaire?
D'où est-ce qu'elle vient? »
C'était juste...
Mais le pire,
il n'y a rien que tu as dit
à date qui a un accent français
sauf le mot « France ».
France?
Tu as dit « français de France ».
Tu ne m'as pas demandé
de me présenter moi-même.
OK, présente-toi.
Salut, je m'appelle
Laurence Latreille.
OK.
On l'a senti.
On l'a senti.
Tu donnes-tu un accent français pour qu'on oublie Laurence Latreille. On l'a senti. Tu donnes-tu un accent français
pour qu'on oublie M. Latreille
en réel bel-air?
On a dit qu'on ne parlait pas de son père.
Il ne veut pas qu'on parle de lui.
C'est une bonne question.
Je ne sais pas pourquoi.
Peut-être que c'est vraiment un syndrome de l'imposteur
bien ancré profondément
et qu'il ne sortira jamais finalement.
Ou peut-être que tu fais juste vraiment bien parler, puis t'es
entouré de deux cabochons
qui parlent mal. Ajustez-vous, franchement!
Une demoiselle avec vous!
Je te l'ai dit, j'ai mon
ami Suzanne qui est ici, avec
un ami français qui est
arrivé au Québec il y a trois jours,
et là j'ai fait, « Asti,
Sam doit être dur à comprendre
pour un nouveau...
un Français qui ne comprend pas
l'accent québécois. »
Qu'est-ce que ça fait?
Moi, j'ai fait des shows.
Je me souviens dans mon rodage
au Petit Champlain à Québec.
J'arrivais, on en arrive toujours un peu avant le show,
évidemment, idéalement, il faut qu'on arrive avant le public.
Le show commence, on laisse la frette
il y avait trois gars, il y avait Lyon
il y avait un gars de Toulouse et un gars de Paris
il y avait un Lyon dans ça?
il y avait un Lyon, j'ai fait le saut à la crise
là je lui lançais les pinottes, c'est comme ça que ça marche
j'essayais de se parler
ils se checkaient un peu
ils ont bien catché que le gars sur l'affiche
C'était moi
Fait que là
Je reconnais qu'ils parlent pas
Comme nous autres
Eux autres, tu sais
Fait que je fais comme
Oui, oui, c'est moi en tabarnak
Je fais exprès
De parler en bûcheron
Puis ils font comme
C'est exactement ça
Qu'on veut entendre
Fait qu'on va aller souper
Puis on va revenir
Convaincus qu'ils allaient pas revenir
Évidemment
Ils sont revenus
Ils sont revenus
Puis après le show
Ils étaient là
Les trois dans le fond
Puis évidemment
Comme ils ont dit
Ils ont 50% Qui ont rien pigé Comme ils disent ça Je les trois, dans le fond. Puis évidemment, comme ils ont dit,
ils ont 50 % qui n'ont rien pigé.
Comme ils disent ça.
Je dis, il n'y a pas de tirage, tabarnak.
Fait que là, ils ne sont pas tous là.
Tu vois, tout de suite, là.
Il n'y a pas d'entraide avec un jeu.
Il n'y avait pas de moitié-moitié.
Il n'y avait pas de moitié-moitié à mon show.
Ça, un moitié-moitié, les Français aiment beaucoup ça.
Je pense.
Mais quand ils viennent au bordel,
je me souviens, je pense que c'était Farid
ou Jason Brokers aussi.
Mais eux autres sont convaincus.
Si tu viens en France, c'est sûr que ça va cartonner.
Moi, je suis comme, ils ne comprendront rien, tabarnak.
Ah non, ils aimeraient ça.
J'imagine, mais c'est comme le sous-texte.
C'est comme, justement, ils ne comprendraient pas grand-chose,
donc ils aimeraient ça. Je suis comme, tu sais quoi?
Tu n'as pas envie d'être la belle de fort?
On va manger des céréales chez nous.
J'ai eu un moment donné,
pendant un bout de temps, je l'ai souvent en Europe,
mais j'aimais vraiment la France.
Il y a une des dernières fois que j'ai joué en France,
il y avait un gars qui m'avait dit,
j'ai vraiment aimé ça quand tu disais
« dans cuisine ».
Vu que je ne disais pas « dans la cuisine », j' disais « dans cuisine ». Vu que je disais pas
« dans la cuisine », j'ai dit « dans cuisine ».
Lui, c'était le gag
de la soirée.
J'étais comme « Asti qui doit
me trouver mauvais
que pour lui,
dans cuisine, c'est génial.
C'est génial, bravo! »
Moi, c'était char.
Si tu revenais beaucoup, c'était char. Au lieu de voiture ou bagnole, c'était char.vo! Moi, c'était char. Si tu revenais beaucoup, c'était char.
Au lieu de voiture ou bagnole, c'était char.
Avec les autres, c'était comme...
Ça valait le prix du billet.
C'était intéressant. Je suis contente de t'entendre ça
parce qu'à l'école, on écrit un show en ce moment
et on va faire une tournée en France pour ce show-là.
C'est ça la question.
Est-ce qu'on devrait adapter notre texte
et ne pas le faire en québécois et l'écrire en français?
Pour vrai, je pense que non.
Souvent, les Québécois qui vont en France
se forcent pour sonner à la française.
Moi, j'avais vu Stéphane Rousseau.
Rousseau, il faisait des zénithes.
Il était énorme.
Moi, quand je l'avais vu,
il sonnait comme un Québécois
qui faisait semblant d'être français.
J'avais parlé à un ami français.
J'avais fait...
Est-ce que
cette gosse qui
sonne comme un français, il était comme...
Mais il ne sonne pas comme un français.
Il sonne comme toi.
Ah ouais, hein?
Tu parles bien, Mike.
T'as une bonne articulation, Mike.
Je pense que c'est important juste d'avoir...
Puis je te donne des conseils.
Je suis allé trois fois en Europe.
Moi, l'affaire que j'utilise,
c'est...
J'utilise plein de synonymes.
Je dis, l'autre fois, je suis dans mon char,
dans ma bagnole, dans mon véhicule,
dans mon... Je dirais pas bagnole, vu que ça sonne pas québécois.
Je vais être... Je suis dans mon char, dans mon auto,
dans mon... En tout cas, je suis dans mon auto,
dans mon char,
puis je me promène en voiture.
Broum, broum.
Broum, broum.
Je over-explain
tout. Fait qu'ils me comprennent.
Ils trouvent juste que,
« Hey, monsieur, sa prémisse est longue. »
Mais...
Manque de concision un peu.
Mais l'avantage, c'est que si ça ne rit pas,
tu sais comment sortir.
Je suis là avec mon char dans la cuisine.
Dans la cuisine.
C'est quoi le show?
Tu es à l'école en ce moment?
Oui, c'est ça.
Quelle école?
Je suis au Conservatoire de théâtre de Montréal.
Bon, elle se vante.
C'est du go-frag.
Non, mais c'est ça.
On fait une tournée en france cet été
puis on va faire quatre shows mais un des shows qui est une création ça fait
partie du cursus scolaire puis la création puis les autres shows vous
faites brou exactement mais non on magasine les droits d'auteur
mais c'est ça avec l'accent avec l'accent brou brou mais ça y'a pas de problème
mousse on fait mousse.
Mousse.
Mousse.
C'est quelle ville que vous faites?
Je ne suis tellement pas bonne.
Je pense qu'on va être à Versailles,
on va faire Muray, puis on va faire Toulouse.
Il y en a d'autres, mais je ne suis plus sûre c'est quoi.
Est-ce que tu es déjà allée en France?
Deux jours.
OK.
Pourquoi tu es allée deux jours?
C'est bien long.
C'est les voyages de secondaire qui te bookent
quatre pays en une seule.
T'es allée en Europe au secondaire?
Moi, je suis allée à Washington.
Nous autres, on a traversé Montmagny,
l'autre bord du pont de Québec.
T'allais voir les Izois.
Les Izois blanches.
Je comprends qu'il faut se préparer pour ça.
Au secondaire, ton école t'envoyait,
tu faisais plein de pays européens.
On avait un voyage à la fin du secondaire,
c'était genre Autriche, Italie, France,
pis on faisait genre quatre villes en une journée.
Fait que là, c'est comme un rêve vieille brue.
C'est comme un rêve de les écoles à Gatineau.
T'étais au privé, là.
T'étais au privé.
Ah oui, c'est sûr.
C'était un collège catholique chez les sœurs.
On avait des privilèges particuliers.
Chez les sœurs catholiques.
Collège Saint-Joseph.
Les cochons doivent être bandés.
Ceux qui étaient là.
Chaque fois, tu entends des affaires.
Moi, mettons,
mes tantes allaient à l'école catholique,
puis les sœurs étaient
violentes. Tu sais, toutes mes tantes étaient comme, moi,
j'ai dit telle affaire, puis là, la sœur m'a fouettée,
puis je suis comme, tabarnak! C'est bien... C'est plus
de même, hein? Bien, en fait, quand on y était,
genre, c'était la transition. Fait que les sœurs
partaient, il y en avait qui restaient, mais il n'y avait plus tant
de contact avec nous, mais genre, ma sœur, elle a vécu
des trucs de... des sœurs qui étaient pas
tant... Ma sœur a vécu des choses avec les soeurs
elle est combien plus vieille que toi?
deux ans
et Chris?
tu connais son âge Marc?
elle a 41
non t'as quel âge?
j'ai 27 ans
elle a 29
ça veut dire la différence
je pense qu'elle a eu 30 ans
c'est absurde que la différence entre 29 et 27,
c'est la violence.
C'est la violence, c'est vraiment ça.
C'est une autre époque!
C'est ça, le wokisme.
Le wokisme est apparu
entre ces deux années-là.
Elle me demandait c'est quoi ça,
c'est là qu'on enterre les autochtones.
Fallait que j'abandasse!
On vous intimide,
vous allez en Europe à la fin.
On vous amène en Europe.
Gardez ça en tête.
Après la messe et la prière.
C'était-tu...
Mais vu que c'est privé,
c'est les parents qui payaient pour le voyage,
j'imagine, c'était pas l'école.
Non, non, c'était pas l'école.
Mais c'est bien cool.
Oui, c'est vraiment une belle initiation.
Excuse, le public était mauvais.
Il était encore très mauvais.
Ah oui? À Montréal?
Toi, tu connais pas ça.
Tu viens de la haute.
Les rôturiers en bas, je comprends pas.
Moi, je viens de Québec.
Puis mon école, l'autre fois, je suis allé...
Genre, l'autre fois.
Il y a à peu près deux ans.
Et la bibliothèque, tous les livres ont pris l'humidité.
Fait qu'ils ont gardé toutes les étagères de livres,
mais il n'y a plus de livres.
Puis ils ont mis trois ordis.
Puis il y a un rack à magazines.
Puis là, j'étais comme...
Mais voyons, tabarnak!
C'est quoi, un magazine? J Puis là, j'étais comme « Mais voyons, tabarnak! »
C'est quoi un magazine?
Chassez-pêche?
Non, mais c'est genre n'importe quel cochonné.
Tu sais, c'est une école anglaise, en plus.
Puis c'est des châtelaines.
Là, je suis comme « C'est des enfants.
Tu penses-tu qu'un enfant anglophone
a le goût de lire le châtelaine? »
Il me semble que non.
C'est ça qui manque pour l'assimilation.
Oui, c'est peut-être juste un truc
qu'ils font.
Là, gang d'anglais,
on va vous convertir.
La langue française, le shortland.
Apprenez ça par cœur.
C'est que des shortlands
et des DVD de Guy Nantel.
Je ne comprends pas.
T'es allé à l'école anglophone à Québec?
Oui.
Ah oui?
Oui, oui.
Il y a une couple d'écoles anglo à Québec.
Il devait y en avoir une ou deux dans ton temps?
Là, il y en a deux.
Dans mon temps, il y en avait deux aussi.
Ah, bien, ça a bien progressé.
C'est bon.
Mais avant ça, juste un peu avant moi,
il y a eu un moment où il y en avait trois.
Mais moi, il y en avait deux.
Il y avait l'école catholique et les restants.
Moi, je suis avec les restants.
C'était les protestants et les ethnies.
Mais c'est une école ethnique de Québec,
ce qui veut dire qu'on était tous blancs.
Mais il y avait un gars qui avait un accent.
Toi, c'était catholique. Il y avait la prière. Oui, c'est ça. À chaque matin? Tous les matins, il y avait un gars qui avait un accent. Toi, c'était catholique.
Il y avait la prière.
Oui, c'est ça.
À chaque matin?
Tous les matins, il y avait la prière.
On avait vraiment la messe deux ou trois fois par année.
Là, on parle de 2007.
2007-2012.
C'est pas mal.
Quand même.
Quand tu es tout le temps avec des religieuses,
puis c'est eux autres qui t'enseignent,
ils doivent rentrer la religion dans...
Qu'est-ce que tu veux dire par là?
Non, non.
C'était démonstratif.
Non, ça faisait...
Des fois, on se sentait un peu comme ça.
Personnellement, des fois, je me sentais
comme s'il n'y avait pas le consentement
de genre quelle religion je veux choisir.
En fait, on ne l'avait juste pas.
On nous l'imposait.
Mais ils doivent rentrer la religion
dans, mettons, cours d'histoire,
cours de maths.
Tu sais, 7 plus 2 égale Jésus.
Jésus a trois pommes.
Jésus a trois pommes.
Il en donne deux à Judas.
Ou à Barabas.
Jésus a trois pommes.
Son ami musulman arrive.
Qui va en enfer?
Non, mais c'était pas si pire parce que, tu sais,
il y avait quand même
la réforme, là. Tu sais, il pouvait pas
se permettre d'aller dans des écarts, mais il y avait
quand même des fois, tu sentais que les...
Ça doit être weird. Tu sais, pour une prof, tu sais, t'es une religieuse
pis t'arrives dans un moment
que, tu sais, on fait comme...
On veut sortir la religion des écoles.
Fait que eux autres sont comme... Quand je suis religieuse et enseignante,
qu'est-ce que je vais faire?
Enlève ta tâche.
Nous autres,
mon année, on n'avait plus tant
de religieuses à part pour la retenue.
Je ne sais pas pourquoi, mais c'était le seul poste
qui restait à occuper pour les religieuses.
Avec la verge.
Les religieuses devaient capoter
quand ils t'ont vu dans Fugueuse.
C'est pas comme
« On l'a échappée, celle-là. »
Elle parlait tellement bien,
on ne savait pas qu'elle allait devenir
une petite prostituée, qu'elle allait mourir.
T'étais-tu...
J'ai jamais regardé Fugueuse.
T'étais-tu une prostituée, là-dedans?
Oui, je le devenais.
Tu devenais prostituée.
Oui, c'est ça.
J'étais une jeune adolescente
bien naïve qui...
Vends pas le punch,
arrêtez ça là.
Des gens qui ne l'ont pas vu,
peut-être.
C'est pas gentil.
Oui, on s'excuse.
En tout cas,
c'est une autre époque.
Fait que ça, par exemple,
t'as joué dans Fugueuse
avant de rentrer à l'école.
Oui.
Ça, ça doit être weird
que, tu sais, mettons,
t'as des profs
que c'est des experts
dans leur métier
qui rêvent d'avoir la carrière que toi. que, tu sais, mettons, tu as des profs, que c'est des experts dans leur métier, qui
rêvent d'avoir la carrière que toi.
Tu sais,
ils sont comme...
Mais c'est vrai, tu sais, qu'ils font,
regarde, je vais te montrer comment ça marche.
Ça marche pas pour moi, là.
Parce que j'ai décidé
de prioriser l'enseignement.
C'est la même affaire à l'école d'humour.
Des fois, tu as des profs que tu fais
qui ont du talent.
Pourquoi ils n'ont pas de vraie carrière?
Un moment donné, tu réalises
qu'il y a un problème d'attitude.
Il y a beaucoup de problèmes d'attitude.
Je n'embarque pas là-dedans.
Je ne vois pas de quoi tu parles, Mike. Je n'ai pas un mot y a beaucoup de problèmes. J'embarque pas là-dedans. Je vois pas quoi tu parles, Mike.
Excuse-moi.
Je suis pas un moitié là-dessus.
Est-ce qu'en humour, il y a l'affaire de timing?
En théâtre...
C'est que ça.
Pas le timing comique, mais quand t'arrives dans le domaine,
t'as ton moment...
Là, j'allais faire une joke.
Mettons que t' as un astide bon personnage
de blackface.
Là,
c'est pas...
Hey, si j'émite Will Smith,
call this!
C'est pas un bon timing.
Faut avoir une certaine structure.
Si tu fais deux Mongols qui font des écureuils,
ça marchera pas.
Mais ça... Si tu fais deux Mongols qui font des écureuils, ça ne marchera pas. Mais c'est vrai.
C'est drôle.
L'autre fois, je suis allé avec Patré Gros et on parlait de nos personnages.
Je faisais avec Pat Gros, on faisait deux...
Je ne sais pas comment les décrire.
Deux attardés mentaux
qui trippent ensemble.
Mais dans le temps, on disait deux petits pas vites, deux attardés mentales qui trippent ensemble. » Mais dans le temps, on disait « deux petits pas vites », « deux Mongols ».
Puis là, c'était drôle, Pat, c'est comme deux...
Puis il se disait « Asti, je peux pas dire « Mongols ». »
Si je disais « attardés mentales », c'est comme si on riait deux autres.
Fait que là, il était poli.
Il était comme « c'est deux schizophrènes.
Puis là, je suis comme, c'est deux
tu pas vietes.
Il y en a un qui veut fourrer l'autre.
Parce que c'était vraiment ça, nos personnages.
Personne ne remarquait. Pat Grou,
son personnage, voulait fourrer des écureuils.
Mon personnage voulait fourrer
Pat Grou. C'était vraiment ça.
Une belle brochette.
C'est le sous-texte, quand il parle de sous-texte.
Mon sous-texte, c'était juste
« Je veux fourrer Pat Gros ».
Je pense que c'est le meilleur commentaire que tu pourras
jamais avoir. C'est hyper riche.
C'est une dynamique tellement intéressante.
J'espère que tu en as profité
et que tu t'es plongé à fond dans le personnage.
Le pire,
souvent, on improvisait des
affaires que c'est tout le temps sous-entendu.
Tu sentais que mon personnage d'Henri,
quand Simon dormait, il se croissait en le regardant.
Mais c'est tout le temps dans V1,
puis on le coupait.
Fait que jamais on l'a fait sur scène
qu'Henri voulait occuler les pattes.
Ou Simon, là.
Oui, ça peut changer.
C'est polyvalent.
Mais c'est vraiment ça le sous-texte.
Vous, en théâtre?
Oui. Bonsoir.
Après l'exemple de Mike,
ça se passe que...
Toi, tes auditions?
On parlera pas de ça.
Non, mais pour vrai,
quand on est à l'école,
on focus sur l'école.
Est-ce qu'à l'époque... Attends un peu, il y avait trop de sous-texte là-dedans.
On va mettre ça sur le note une seconde.
Mais à l'école, sais-tu, moi, à l'école d'humour,
à l'époque, ils nous laissaient pas...
Ils ont changé pour ça,
mais ils nous laissaient pas aller jouer
parce qu'ils étaient comme, tu vas apprendre plein d'affaires
pis c'est pas ça la réalité.
Voici notre réalité.
Mais parce qu'ils veulent pas que tu vives dans le vrai monde.
Ils veulent te rentrer
toute la marde.
Mais je dis ça avec respect.
Mais c'est ça.
Ça doit être ça, l'école de théâtre.
Un peu. Oui, en fait, ça l'est complètement.
Mais je pense que la volonté, c'est plus
que vous êtes une classe de 10 personnes.
S'il y en a un qui part faire un tournage
pendant 4 semaines, ça met les 9 autres dans le marde.
Soyez respectueux de vos collègues.
Pourquoi ça met dans le marde?
Parce que tout le travail qu'on fait, c'est collectif.
Le show qu'on s'en va faire en France,
s'il fallait qu'une personne manque 4 semaines,
on ne pourrait même pas continuer.
Tout le monde est interdépendant.
Mais j'avoue que c'est vraiment frustrant.
Il a fallu que je refuse des opportunités.
C'est intéressant, mais tu te dis que c'est vraiment frustrant. Il a fallu que je refuse quand même des opportunités qui étaient intéressantes.
Mais là, tu fais,
ah, bien non, c'est l'école.
Qu'est-ce qui fait qu'après Fugueuse,
un tel succès,
tu t'es dit,
je vais aller à l'école?
Pourquoi?
T'avais-tu peur
que ça ne surfe pas sur le reste?
T'avais pas d'autres offres?
Bien, c'était pendant la pandémie.
C'était une période difficile.
Pas de raison.
On se paraît que t'as bien.
Mais pour vrai, genre...
J'aime ça, ton paraître.
Ça, c'est des paroles de lâche.
Il travaille plus, les jeunes.
Il travaille plus.
Dans mon temps,
on travaillait.
C'est vrai.
T'as raison.
C'est comme un rêve qui me trottait dans la tête
depuis vraiment longtemps.
Je m'étais dit, c'est maintenant ou jamais.
Je m'en revenais à 26 ans.
C'est le temps de faire mes auditions pour le fun.
J'ai été prise et je me suis dit, pourquoi pas?
C'est faire des sacrifices.
Ce que j'aime de ton parcours,
c'est qu'à chaque fois que tu vas à l'école,
ça finit tout le temps avec un voyage en Europe.
C'est comme toujours un couvent.
Je considère vraiment qu'à l'école en ce moment,
je suis encore chez les sœurs.
Y'a-tu des religieuses qui viennent vous montrer
comment jouer?
Vi-le! Vi-le!
Rentre dans ton personnage!
Je pense que c'est pire maintenant.
Je pense que c'est l'équivalent,
mais pas religieux.
L'école de théâtre, c'est encore de même
qu'ils en acceptent genre 40
et à chaque année, ils brisent des rêves.
Vous commencez, vous êtes combien
de la première année?
Au concert, c'est vraiment la courte
avec laquelle tu rentres, tu vas rester le même.
Même des pas bons qui sont trompés à l'audition.
Les cours de force majeure, ça peut arriver.
Sinon, c'est tes travails.
C'est ça qu'il y a des petitsails, t'sais. Pis comment, comment...
C'est ça qu'il y a des petits rôles dans les prods.
Y'a-tu les profs qui font, « Hey, dans les annonces classées, ils cherchent ce...
Pénurie de main-d'oeuvre, tu serais bonne, si tu veux placer deux, trois paquets de top au couche-tard, là.
T'es mortel, tu cherches du monde. »
Ben, y'a les travails, c'est ça leur rôle typique.
OK.
Pis, sais-tu, t'sais pas, y'avait. C'est quoi le nom du prof
pendant le MeToo
que tout le monde disait
qui était intense?
C'est Gilbert et Scott.
Il y en a-tu qui sont intenses dans les profs?
Honnêtement, depuis cet événement-là,
il y a eu un bon ménage.
Combien?
Je ne sais pas.
A peu près au moins 4-5.
Ah oui?
On a ce qu'on voulait.
On peut arrêter.
On l'a eu.
C'est bon.
Imagine.
Pauvre Gilbert Sicotte.
Lui, son nom était partout, pis il y a
trois autres à Steve Vidalge
qui sont comme, ah ben moi je vais aller travailler
à Radio Cannes
non, non, mais sans blague
c'est quoi l'âme, non?
je pensais qu'on se mettait pas dans les affaires légales ce soir
non, non, inquiète-toi pas
pour vrai, objectivement, il y a eu un ménage naturel.
Les personnes plus vieilles ont pris leur retraite
et ça a fait un renouveau.
Genre de retraite à 47 ans.
Écoute, écoute.
Ça peut changer, ça peut changer.
Tu as 36, là.
Tu as fait une belle carrière.
C'est le temps que tu retournes jouer à la caméra.
Mais les auditions, ça se passe comment?
Les auditions pour rentrer dans les écoles? De ton école
à toi, de ton parcours à toi? Ah, mes auditions...
Mais ça me saclague comme question.
Mais quelles auditions?
Genre, pour rentrer à l'école?
Ou dans la vie, genre, en général, en ce moment?
Ben oui. Je vais aller aux toilettes.
Non, mais en ce moment,
en ce moment, ton école,
ton école de conservatoire de théâtre,
d'art dramatique,
ça fait un an et demi que tu es là.
C'est ça, exactement.
Tu as un an et demi, tes auditions, en ce moment-là.
OK.
Bien, avant de rentrer à l'école,
les auditions, ça se passait bien.
C'est toujours...
C'est comme une date,
mais vraiment rapide,
puis pas tant agréable.
Ça dépend comment tu te places dans ton état d'esprit.
Pour l'audition,
tu vois ça comme une bête?
Un peu, absolument.
C'est la première fois que j'entends quelqu'un dire ça.
Je trouve que c'est la meilleure
mentalité à avoir parce que
ton but, c'est d'essayer de charmer.
Tu as du monde qui te juge.
Si tu es comme, je vais leur montrer,
je suis bonne, mais tu ne charmes pas,
il y en a plein de monde qui sont bons.
Absolument.
Je le vois aussi des deux bords.
Dans une date, si l'autre personne sait que tu es arc,
dans une audition,
si tu as assez de respect pour toi-même
et que tu ne te sens vraiment pas l'autre personne...
Parce que tu joues avec quelqu'un?
L'autre personne étant le groupe qui fait l'audition.
Tu essaies-tu de spotter le moins laid? Absolument. Pour vivre. Oui. quelqu'un? L'autre personne étant le groupe qui font l'audition. Genre, je sais pas moi.
T'essaies-tu de spotter le moins laid?
Absolument. Pour vivre.
C'était quoi? T'avais une scène à jouer?
C'est toi qui avais écrit quelque chose? Comment ça fonctionne?
Tu parles d'une audition précise? Je vais arrêter de parler.
Non, non, mais...
Y'a-tu quelqu'un qui t'a coaché?
Parce que tout le monde
que j'ai rencontré qui ont fait des écoles de théâtre,
ils ont souvent...
C'est ça, Mike, c'est clair.
Mike, on comprend.
Ben oui, il a utilisé des mots.
J'ai pas un accent de marde de campagne,
c'est-tu?
Il vient de Québec.
Les Françaises me comprennent.
Bon.
Mais pour vrai...
Faut que moi, je refile, callis!
Ben, c'est tout ce que Mike dit, point d'interrogation.
Ce que le cabochon voulait savoir, c'est...
Merci, Mike.
T'as-tu quelqu'un qui t'a coachée?
J'ai été coachée.
J'étais en audition conjointe.
On a été coachée par une metteur en scène. C'était l'époque avait faite. J'ai été coachée. J'étais en audition conjointe. On a été coachée par
une metteur en scène.
C'était l'époque de la COVID.
On avait des auditions par vidéo. C'était vraiment weird.
On a fait une fois une self-tape.
On l'a envoyée.
Ça a été l'audition deux fois.
Il y avait trois tours. Ça a été les deux premiers tours.
On s'est dit, on aurait dû...
Tu te filmes avec ton téléphone?
Avec ton toaster, ça allait moins bien.
Écoute, écoutez.
Ah, c'est ça.
Moi, je le traitais de cabochon,
pis c'est ma question qui vient de t'appeler.
Mais une scène de théâtre filmée sur iPhone,
c'est jamais glorieux, là.
J'en doute pas. Surtout iPhone 3.
Ouais, c'est ça.
Pis là, je poserai plus de questions.
Non, non, vas-y.
Ricochet sur mon ami. Non, mais j'aime ça que là je poserai plus de questions je vais aller ricocher sur mon ami
j'aime ça que tu traduises bien
moi je suis juste un traducteur
mais ce que tu jouais
là je suis vraiment massé
je suis avec toi
focus avec moi
c'est pour ça que c'est moi qui écris les textes
quand je joue avec elle c'est plus facile
mais le texte la scène
il y a-tu beaucoup de fautes dans ces textes?
Illisibles.
Mais...
Vas-y, Mike.
Non, non, je te suis.
Je voyais la sur-enchaire sans venir.
T'en fais?
T'es-tu rentré au jus de pomme, Mike?
Non, c'est de la bière.
C'est un petit test d'urine.
Allez-y.
Non, mais...
Je n'ai pas posé ma question.
Excuse-moi.
C'est ton podcast en même temps.
Je peux former ma gueule.
Non, non, mais vas-y avec ta caisse.
Tu voulais parler des auditions.
Oui, à Mme Latreille.
Oui, à Mme Latreille.
Je voulais dire ce qu'on va faire comme toi en France.
La scène, la scénette, le dialogue que vous...
La scénette, la scène, la scénette, le dialogue que vous... La scénette, la scène!
La pièce, le bout, on est là.
L'extrait théâtral.
C'est pas toi qui l'écris.
Est-ce qu'on vous impose quelque chose
à jouer devant l'iPhone grippant?
Non. C'est à nous de choisir
une scène. Je pense que c'est important de, c'est à nous de choisir une scène.
Puis là, je pense que c'est quand même important de le noter.
Il faut bien choisir sa scène.
C'est quoi que tu as choisi?
Nous, c'était une scène de Paul Claudel.
Le mental.
Le mental.
La dureté du mental.
Oui.
Ça serait malade.
Tu arrives, ça fait tellement 2023,
tu arrives, tu fais Elvis Wong.
Alors, Chris,
ça se dit encore.
On va te faire fourrer par ton groupe de poteux.
Excuse-nous, Laurence, on l'échappe.
T'as pas la référence.
Mais Chris, t'as jamais vu
le premier Elvis graton?
Le premier Elvis graton?
Moi, il m'avait tellement marqué.
Des fois, j'entends des phrases.
Mon frère qui vient en Alberta,
des fois, il m'appelle
et il me show des phrases
d'Elvis Graton parce que lui,
c'est ce qu'il se rappelle du Québec.
Il l'écoute
quatre fois par année avec ses amis québécois
là-bas.
Il se garde aux actualités.
Sinon, nous disons Paul Claudel à ce moment-là. Ils se gardent aux actualités. Oui, mais sinon, nous disions
Paul Claudel à ce moment-là. Paul Claudel,
l'annonce faite à Marie, une superbe pièce
bien classique. Et la seconde scène
était sauce brune.
J'ai oublié le nom de l'auteur.
Mais Mike, tu dois le savoir.
Non, c'est le stress.
C'est le stress. Tu le savais tantôt.
Mais ça, c'est du bon. Québécois,
c'est écrit comme ça. C'est des sacs
à côté. Toi et mon hostie, tu reviens de laôt. C'est du bon québécois, c'est écrit comme ça. C'est des sacs à côté.
Toi, mon hostie, tu reviens de la job,
mon tabarnak.
Écoute, ça va pas bien, mais ça ressemble à ça.
J'aime te jouer ça.
C'est drôle qu'à 10 ans,
on voit l'éducation
d'une école catholique, que t'es comme toi,
mon tabarnak.
Là, sur le sous-texte,
c'est comme les religieuses
capotent, mais ils peuvent rien faire.
C'est moi qui ai
le gros bout du bâton.
C'est une petite vengeance.
Ça fait vraiment du bien. Merci.
Puis, à l'école, ils donnent-tu
des cours d'audition?
Parce que je trouve, tu sais,
c'est la partie la plus importante,
pas d'une carrière, mais d'un début de carrière,
d'être bon ou bonne en audition.
Honnêtement, on n'en a pas.
En tout cas, pas en deuxième année.
Mais je pense que ce serait vraiment pertinent.
On a des cours de jeu caméra, par exemple.
Ça, c'est vraiment bien.
C'est quand même ironique parce qu'à l'école de l'humour,
on a des cours d'audition.
Ah oui?
Je pense qu'ils se sont trompés.
Je pense qu'ils se sont trompés.
Es-tu bon en audition?
Toi, tu ne fais pas d'audition.
C'est ça.
Mais t'en as-tu...
Tu sais, en début de carrière,
t'en as sûrement fait.
Je ne pense pas.
Jamais?
J'ai eu des offres,
mais tu sais, des offres que c'est comme...
Bien non, même si je l'ai,
je dirais non,
des pubs de Tim,
des affaires de même.
J'en ai peut-être, ah, peut-être
une fois pour le plaisir,
j'avais été retenu pour l'autre, puis j'ai comme fait,
non, non, non, on va pas perdre de temps pour personne.
C'était une affaire de t'improviser dans une allée
pour offrir du café, puis là,
il gardait des bouts. C'était une annonce de Tim ou c'était...
T'es moqueur. Oui, c'est que...
C'est que des projets de Tim Hortons.
Ah oui, ils me connaissent.
OK. Mais non, ils me connaissent.
Mais non, tu présentes tes mains,
tu montres tes mains,
tu montres ton nom, ton prénom.
Ah oui, tu montres tes mains pour une pub de Tim Hortons?
Oui, parce que si tu as une tasse à café,
ils veulent voir tes mains.
Ils veulent pas.
Comme toi, qui es point.
Tiens votre café.
Mon bâtoir, il est propre.
Tiens, le brosser. « Mon boudoir, il est propre. » « Le brasser. »
« Tim Hortons, toujours prêt. »
Le gars avec les petites mains de Tyrannosaurus, on arrête.
Le gars avec les petites mains de Tyrannosaurus,
on le prendra pas.
Ça serait malade, ça, pour vrai.
Non, mais pour vrai,
il y avait ça, ton nom, ton prénom,
tu montes tes mains, tu t'écartes le cul.
Mais ça,
à l'école de l'humour,
le cours d'audition,
c'est qui qui le donne? C'est quoi les trucs?
C'était Richard Fréchette qui le donnait.
Il en a fait 1000 dans sa vie.
C'était quand même très intéressant.
Pour de vrai, j'ai bien aimé ça.
C'était quoi dans l'audition que vous faisiez?
Je ne me souviens pas.
C'était quoi toutes les mises en scène qu'il y avait?
C'était vraiment le processus.
C'était vraiment jouer comme dans la vraie vie.
Richard en fait beaucoup.
Il le savait.
Pour ça, c'était le fun, pour de vrai.
Parce que si tu en avais envie, il devait.
Je sais qu'il y en a d'autres qui en ont vécu.
Il était vraiment prêt mentalement.
C'est pour ça que j'étais surpris qu'au théâtre, il n'y en ait pas.
Pourtant, s'il y en a qui font des auditions, c'est bien vous autres.
Bien oui.
Genre qu'on n'ait pas le texte d'avance.
As-tu été victime de guet-apens?
Je préfère pas en parler.
J'ai dit le mot guet-apens.
Moi, je savais.
Bravo.
Moi, pendant un bout de temps,
je suis bien de chum avec Pierre Prince
qui a été à l'école d'humour pendant
15 ans.
Pas en tant qu'étudiant.
Il doublait
son cours de règle de trois.
Il en faisait tout le temps quatre,
le Christ de paix.
Non, c'est ça. Mais Pierre,
il faisait les auditions,
puis une couple d'années,
il me disait, viens aux auditions,
assiste avec nous autres.
Puis je disais tout le temps non, puis une année,
je l'ai faite. Puis Christ que je trouvais ça
lourd. Tu vois
quelqu'un qui arrive, l'audition pour l'École du monde,
c'est du monde que tu sais que depuis
qu'ils ont 4 ans, ils rêvent de faire ça.
Puis il y en a qui sont vraiment bons,
puis il y en a qui sont nuls à chier.
Puis tu veux pas être celui qui fait...
Pas bon.
Tu sais?
Fait que moi, tu sais, les autres étaient habitués,
puis là, tu sais, quand c'était pas drôle,
ils faisaient juste fixer.
Moi, j'essayais de...
T'en es du jeu un peu.
Tu sais, mettons, une mauvaise joke, c'est comme...
Tu sais, j'essayais de... C'est quand même... Tu restesnais du jus un peu. Tu sais, mettons, une mauvaise joke, je sais comment.
Tu sais, j'essayais de... C'est quand même... Tu te restes naturel au moins.
C'est ça que...
J'essayais de les encourager.
Mais j'étais écrit, j'étais parti.
J'étais comme, asti que c'est lourd.
Puis après, j'avais été juge
pour la première saison, puis la
quatrième ou je sais pas, cinquième, de Rose Battle.
Puis je m'étais dit, Rose Battle,
je vivrais pas ça.
Puis je vivais la même crise d'affaires.
Juste de faire perdre quelqu'un,
je n'étais pas bien, hostie.
Surtout que c'est dans le même métier que toi.
Dans le sens que tu connais les gens,
c'est encore plus cornel de faire...
Je ne serais pas capable d'être juge, mettons,
à l'époque, en route vers mon premier galop,
au prochain stand-up,
parce que je fais la même job. Mais je me disais, Rose Battle,
c'est pas du stand-up.
C'est des insultes.
J'insulte pas le talent de l'humoriste.
J'insulte le 5 minutes.
Mais là, j'étais comme,
ouais, tu sais, c'est quand même...
Je sais comment qu'on est les humoristes. Tout le monde prend
tout personnel. Fait que j'étais comme,
asti, je peux pas juger
ce monde-là.
C'était quoi, mettons, les critères qui étaient vraiment déterminants?
C'est pas bon, vraiment pas.
Pour l'école,
en humour, en général,
aussitôt que tu vois une joke venir,
c'est pas très bon.
Puis,
aussi,
il y a,
ça ne changera jamais.
Tu sais, mettons, il y a une époque que tout le monde qui allait à l'école
de l'humour avait
de l'air de Patrick Huard.
Puis après, tout le monde avait de l'air de Louis-José. Après, tout le monde
avait de l'air des Denis. Là, mettons,
il doit y avoir 900
Sam Breton par année qui arrive...
Probable. Non, non, mais pour vrai, tu sais,
parce que, tu sais,
veux pas... Il y a une influence directe, c'est sûr. Quand tu commences, vrai. Parce que, tu sais, il y a une influence directe.
Quand tu commences, tu te fais influencer.
C'est plate.
Quand tu sens l'influence trop forte,
c'est jamais bon.
Je pense que les auditions,
je ne sais pas si c'est la même chose,
mais il y a beaucoup un ressenti.
On avait parlé quand on finissait l'école,
deux ans plus tard,
c'est ça que les profs disaient.
En général, les auditions, la personne rentre.
Au-delà du contenu, au-delà des influences à la patricule,
peu importe, ça paraît qu'il y a un potentiel là.
C'est sûr que des fois, il se trompe en esti,
mais il y a quand même une marge d'erreur.
Mais ça fait peur parce que tu dis,
dans les cinq premières secondes que la personne rentre sur scène,
tu le vois si c'est oui ou c'est non, mais on dirait que ça rajoute plus de pression.
Moi, j'avais rentré, je suis drôle, je l'avais dit tout de suite.
Il l'avait su en gaulliste.
L'école, ils font dessus.
Tu as fait l'école en quelle année?
2011-2013.
OK, il faisait 2011-2013.
Mais ça, c'est un assiette gag. 2011-2013. OK. Il faisait... 2011-2013, là. Tu sais, dans la... 11 à 13.
Mais...
Ça, c'est un assiette-gag.
Dans la cuisine, dans la cuisine, dans la cuisine.
Finissant...
Oui.
2011-2013, cuisine.
Oui.
Mais il faisait...
Moi, à mon époque, il faisait...
Tu faisais la première audition,
puis après, il t'envoyait une journée d'impro.
Oui, c'est ça.
Ils font ça encore ça?
Oui, c'est ça.
Exactement. Tu faisais cinq minutes, puis après ça, sur ton cinq minutesait une journée d'impro. Ils font ça encore ça? Oui, c'est ça. Exactement.
Tu faisais 5 minutes, puis après ça,
sur ton 5 minutes, il te jugeait si tu passais.
Il y en avait 150, il y en garde 30.
Deux journées de 15.
Puis après ça, il y en garde 12, à peu près.
Puis il n'y a pas de coupure non plus.
C'est genre, une fois que vous êtes 12, vous restez 12.
Il y en avait un qui avait pied les unes bien à ce moment-là.
OK.
Son comportement, demandait à l'école, à ce moment-là. OK. Oui. Son comportement, demandait à l'école
à ce moment-là, lui remercier.
OK.
Mais nous autres, il y en a un qui est sorti
puis au cirque de son comportement,
mais j'avais réalisé que ça donnait
qu'il était chrissement pas bon aussi.
Ça fait que j'ai l'impression que
quelqu'un qui est bien drôle,
qui est un peu problématique, tu fais
« Hey, on va y parler, on va y dire ça, arrête de faire ça. »
Mais un astuce pas drôle
qui est un peu problématique,
puis surtout, moi, mon année,
son problème, c'est qu'il était pas drôle.
Tu sais,
t'es comme « Hey, regarde là,
personne t'aime, tu t'entends pas
avec personne. » On le salue.
C'est sûr qu'on le salue.
Est-ce que vous vous rappelez de vos sketchs d'audition? personne t'aime, tu t'entends pas avec personne. On le salue. C'est sûr qu'on le salue. C'est pas bon.
Est-ce que vous vous rappelez de vos sketchs d'audition? Vos numéros?
Je crie que non.
Toi, ça fait deux semaines de plus que moi.
Moi, je suis rentré à l'école en 94.
Oh, pas là, j'étais pas né.
T'étais pas né?
T'étais pas né, Mike. Juste te le rappeler.
T'as-tu vu les Oliviers?
Mon numéro Google... On suit pas tout de ta carée, Mike. Juste pour te le rappeler, elle était pas née. As-tu vu les Oliviers? Non. Mon numéro Google...
On suit pas tout de ta carrière, Mike.
Non, mais cette année, je n'étais pas là.
Mais Google Matt et Pat ou Pat et Matt.
Puis c'était ça, mon numéro d'audition.
Ah oui, OK.
Non, mais je me rappelle d'une joke que j'avais...
Attends. Je me rappelle d'une joke que j'avais. Attends.
Je me rappelle d'une joke
que j'avais, puis elle crie ce qu'elle est pas bonne.
Mais elle était bonne à l'époque.
Tu t'en souviens?
Ben oui.
Veux-tu prendre une gorgée avant?
Attends.
Ça, ça serait malade.
Si j'en parle,
je sais que moi, l'autre fois...
Tes mains ont tellement de charisme.
Ça me donne envie.
T'es mortaine, j'attends mon appel.
J'avais une joke,
c'était 10% des hommes québécois
Moi, au début, c'était que des liners
C'était que des liners
d'une vulgarité
intense
Celui-là, il est vulgaire
mais il n'est pas si pire que ça
10% des hommes québécois sont allergiques
aux condoms, ça donne des rougeurs
autour du pénis, des testicules
Moi, pendant 3 ans, je pensais que c'était à cause du chat.
C'était ça, mon gag.
Je trouvais ça bien drôle
que je fourre un chat.
Merci.
Bravo.
Il y a ça.
Sinon,
mes vieux gags,
un autre vieux gag, je me rappelle,
j'avais une joke sur les amputés de guerre.
Ma joke,
il y avait une pub à l'époque,
c'était un petit cul de 4 ans
qui était, il n'y avait pas de jambes,
il n'y avait pas de bras,
il faisait du ski alpin.
C'était comme, ça n'a aucun sens.
Ça envoyait un jeune de 4 ans à guerre.
Mais, je suis meilleur que dans le test!
J'ai tout perdu!
T'es garde-robe ton prochain jour, c'est bon ça!
Mettras ça dans ton sketch
Moi dans le temps je sais pas si t'étais le même
Moi
Je suis pas un humoriste de liner
Mais quand j'ai commencé c'était que des liner
Pourquoi?
Parce que je me disais
Elle te l'a dit hein?
Elle te l'a posé la question hein?
Régolis
Mais c'est que
Je me disais
Asti
J'étais tellement pas à l'aise sur un stage,
je voulais avoir mon rire vite.
D'arriver sur scène,
m'installer, raconter une histoire,
je n'avais pas la confiance.
Je me disais, si je suis capable de les faire rire
en 17 mots, aussitôt que j'avais
mon premier rire, je suis à l'aise.
Mais avant d'avoir mon premier rire,
j'étais le gars
le moins à l'aise.
J'ai eu une couple de personnes dans le milieu qui me disaient « J'aime ça ton personnage »,
puis je ne faisais pas de personnage, mais c'est parce que je regardais à terre,
vu que je n'étais pas capable de regarder le public,
donc j'allais sur scène, puis j'avais vu le film sur Jim Morrison,
le film des Doors, que Jim Morrison, au début,
il chantait de dos.
Puis quand j'avais vu ça, j'avais fait
« Est-ce que je devrais faire ça en humour?
Je serais pas obligé de fixer le monde. »
Tu pourrais te mettre dans la casse avec deux petits miroirs
juste pour voir les gens.
Si t'as un rire, tu t'en revires un peu.
Toi, t'étais-tu à l'aise au début?
Moi, la première fois que t'es tombé
sur mon radar, t'étais vraiment
déjà super à l'aise.
Je pense que ça a quand même, sur le tout, assez bien été.
Ah non?
J'ai commencé à 15-16 ans à écrire et à faire
du mot. Moi, quand je suis arrivé à l'école, j'avais déjà
des corpos. Je faisais des corpos
un peu naïvement. Je repense à ça aujourd'hui
et je suis comme tabarnak 60 minutes
puis moi je y allais
demain
je suis le temps perdu
c'est hot ça
fait que là
le fait de faire
une audition de 5 minutes
tu sais j'étais comme
je fais des 60
devant du monde
qui s'en calisse
de faire un 5
devant 3 personnes
qui peuvent s'en calisser
qu'est-ce que t'avais pris
comme audition
t'avais pris genre
ton meilleur son
ben moi je suis plus
raconteur dans l'ordre
un peu
c'est que t'as raconté une histoire de Saint-Manon?
Oui, c'est ça. J'avais renié pas un peu.
Mais je me souviens
que je sors de là et je suis content.
Je suis comme, si ils me prennent pas,
je suis comme moi, j'ai fait ce que j'avais à faire.
Est-ce que tu te rappelles d'un moment à l'école de l'humour
où c'était vraiment difficile?
Non. T'as des bonnes questions.
T'as vraiment des bonnes questions.
Je pense que ça va me nourrir de l'intérieur parce que j'ai besoin de me faire dire que c'est normal.
Je me souviens de la première session.
J'étais comme, tabarnak, OK, parfait.
C'est une école nationale.
Les trois autres sessions,
c'était plus lousse un peu.
Ton est mardi, on avait juste un cours de voix
qui dure 50 minutes.
J'étais comme, tabarnak, à faire un chat
et le lever au soleil.
J'étais comme si c'était
plus lousse un peu.
Il y avait des choses aussi.
Nous autres, on était la première année, je pense,
où on rentrait les cours de multimédia
et comment gérer une page Facebook.
Moi, j'en avais une, ça faisait trois ans.
C'était en quelle année?
2011-2013.
Je vais te le texter, Mike.
Ça faisait déjà trois ans que tu gérais tes réseaux sociaux.
Là, tu avais quelqu'un
qui connaissait ça à peu près autant que toi
qui te montrait comment faire.
Pour l'instant, il y avait MC Gilles
et Dan Savoie qui faisaient le cours.
Ah, Chris!
Mais MC Gilles, il faut quand même lui donner
sur Twitter, il se fait aller en STI.
Il apportait du bon contenu.
Première semaine, achetez-vous
un petit chapeau de corbeau.
Deuxième semaine, les bottes.
Dan Savoie aussi.
Les deux se complétaient
très bien. Pour de vrai, c'était vraiment le fun.
Dan au niveau multimédia. Dan qui faisait des capsules
de Patrice Lemieux à ce moment-là.
Ça, c'était bien intéressant.
Moi, on m'agacait. Au début, on m'appelait Sam Breton
et Maurice parce que c'était le nom de ma page.
Finalement, un an plus tard,
c'était comme « Faites-vous une page, gang de crétins! »
C'était moi qui étais comme
« C'est vous autres, les petits jambons. »
C'est absurde de faire.
Tu sais que c'est le petit niaiseux
qui fait de la pub pour son métier.
C'est quoi? Tu crois en toi?
Tu n'as pas honte.
C'est ça que j'aime. Moi, je m'ennuie de cette époque-là.
Quand t'es allé à l'école,
moi aussi, je faisais pas de corpo,
mais j'avais fait une cinquantaine
de shows. Dans ma tête,
j'étais un vieux routier.
Je connaissais tout.
Il y a quoi de le fun
quand tu commences
cette petite confiance-là d'un débutant?
Je m'ennuie de ça.
Le couteau dans les dents.
T'as pas le choix.
Tassez-vous, tabarnak.
Surtout un gars comme toi,
que t'es arrivé de Laurier Station.
Quand tu faisais tes shows, tes corpos,
c'est des corpos dans le coin de, mettons,
La Binière puis La Beauce. Oui, Beauce, Québec, tes corpos. C'est des corpos dans le coin de, mettons, la Binière puis la Beauce.
Oui, Beauce, Québec, Lévis.
Oui, c'est ça.
C'était du beau charret.
Moi, j'animais des mariages, en fait. J'avais 18, 19, 20, à peu près.
Ça doit être absurde.
Tu te maries, puis t'as un petit cul de 17 ans.
Totalement.
Non, j'avais 19 à ce moment-là.
Je me souviens des premiers contrats,
quand je cognais la porte
pour faire les rencontres clients
trois mois avant.
Là, ils ouvrent la porte, « T'as libre! »
Il pense que je vends des calendriers.
« OK, ton père s'en vient. »
Non, c'est moi qui anime le mariage.
En plus, c'était l'époque que la barbe n'était pas en mode.
Tu n'avais pas un poil d'enfer.
Non, j'en avais trois.
Un ici, entre autres, si je me souviens.
J'aimais ça parce que c'était un challenge encore plus fort.
La poignée de main était sincère en tabarnak.
C'était comme, faites-moi confiance, ça va bien aller.
J'installais déjà une chimie,
comme ça, quand arrivait le jour du mariage, moi, je rosetais
les mariés. Je me souviens des premiers gags,
c'était au début, quand on présentait
la table d'honneur, parce qu'il y avait toute l'affaire à l'église
et les photos, quand les mariés vont prendre les photos
et qu'ils reviennent deux siècles plus tard.
Tout le monde attendrait ça, interminable.
Là, la salle, on commençait par la présentation
de la table d'honneur,
puis là, tout le monde, let's get loud.
Let's get loud.
Ouais, donc là,
je suis tanné.
Moi, je suis blasé de toutes ces chansons-là.
Je suis plus capable de les entendre.
Puis là,
quand la table d'honneur
est installée, là, j'agacais
les mariés. Mais souvent, il y a un délai
de, tu sais, mettons, vous êtes les mariés, puis là,
moi, je suis l'animateur. Puis là, ils checkaient les gens.
Puis là, quand, mettons, ils voyaient que les mariés riaient, c'était comme
« Ah, OK, on l'aime, le gars
avec les dents, là, tu sais. »
Fait que là, ça partait, là, tu sais.
Fait que c'est ce qui me permettait. Moi, il n'y avait pas de jeu non plus,
là, tu sais. Moi, la compagnie qui m'engageait,
tu sais, ils m'avaient envoyé un gros cahier de jeux,
comme je choisis les jeux que tu veux faire.
Toi, c'était que des choses.
J'en ferais pas.
Ah, mon Dieu!
Moi, je vais juste...
Les gens vont venir raconter des anecdotes.
Ils vont venir pour que les mariés s'embrassent.
Pas de petites cognages de caulisses,
pis pas de jeux non plus qui pètent au lit,
lèvent le talon, lèvent...
Tu sais, tu vois ce que je veux dire?
Dommage! Fait que les gens, ils venaient, tu sais,
moi, je suis Mike, je suis le cousin de la mariée,
je me souviens, on était blanc.
Puis là, moi, comme on faisait dans les bars,
parce que je savais même pas encore qu'il se faisait,
parce que moi, j'avais jamais joué à Montréal,
j'emmagasinais l'anecdote,
puis après ça, j'allais entre les deux mariées,
je faisais comme ça, « Toi, Mike, ça a l'air! »
Puis là, j'ai roasté via l'anecdote.
Fait que moi, c'est amarreux.
Là, quand j'arrive à Montréal, puis je vois les animateurs reprendre le contenu de l'humoriste j'ai roasté via l'anecdote moi ça m'arrête là quand j'arrive à Montréal
pis je vois
les animateurs
reprendre le contenu
de l'humoriste d'avant
pour puncher
t'as volé mon idée
ouais c'est ça
j'ai fait des poursuites
j'ai gagné
le 16 mois
il a brûlé
à cause de moi
mais c'est ça
ça a commencé
comme ça
je me sentais
quand même assez d'aplomb
par rapport
à mon arrivée ici
mais pour vrai
parce que ça c'est le genre de gig que d'aplomb par rapport à mon arrivée ici. Ah, mais pour vrai!
Parce que ça, c'est le genre de gig que d'habitude,
ça prend 10-15 ans de carrière avant d'avoir assez de confiance.
Mais ça, ça m'a formé.
Mais ça, cette naïveté-là de faire... Oui, oui, il y a une heure.
Là, j'ai 10 minutes, mais la semaine prochaine,
je vais avoir 50 minutes de plus.
J'arrivais là.
Est-ce qu'il y avait genre de la compétition?
Non, j'étais tout seul. T'étais tout seul. Il n'y avait pas vraiment de... Non, il n'il y avait de la compétition? Non, j'étais tout seul.
Il n'y avait pas vraiment de...
Non, il n'y avait pas.
Dans ces années-là,
tu avais un site web?
Oui.
C'est quoi le site web?
C'est-tu sambretonmariage?
Non, non.
Je pense que c'était
samuelbreton.ca, je crois.
Samuel?
Quelque chose de genre, oui.
C'est ton vrai nom?
Mon nom de baptistère, c'est UL.
Vraiment?
Oui.
Enchanté.
Enchanté.
Laurence Camille.
Toujours ma blonde dans les capsules web.
C'est bon, je suis là pour te le rappeler.
Mais à un moment donné, c'est ça, le temps avant,
je me suis toujours senti plus Sam que UL.
Oui. Je suis comme Sam, c'est ça, le temps avant, je me suis toujours senti plus Sam que UL.
Fait que j'étais comme Sam, c'est Sam.
C'est malade si tu t'appelles UL.
UL Breton.
ULton.
Mais tu sais, tout le monde,
même un inconnu m'appelle Samuel.
Ça me dérange pas, ça le dit, c'est mon prénom,
mais je suis comme, non, tu peux m'appeler Sam.
Fait que là, il est devenu le Sam, Sam Breton,
puis le.com était disponible, comme vite, Chris, on achète ça. Fait que là, il est devenu le Sam, Sam Breton. Puis le.com était disponible comme vite.
« Chris, on achète ça ». Fait que, oui.
As-tu le.ca?
Je pense que oui. Je pense qu'on l'a aussi.
On l'a ou je m'en suis cas au lycée
en sachant très bien que j'avais le.com pour la vie.
Sinon, je vais l'acheter.
Oui, c'est ça.
Tu vas me l'en vendre.
Ben lui, c'est Mickaël, son vrai nom.
Ben c'est Michael.
Oui, mais on dit Mickaël au Québec.
OK.
Mais le pire, je ne sais pas pourquoi je corrige tout le temps le monde.
Moi, quand j'étais petit, ça me faisait chier.
Quand j'allais chez le dentiste, pis il faisait Michael Ward.
Pis là, j'ai dit à ma mère, va leur dire, c'est Michael.
Pis là, elle est...
Oh! Prenez pas de gamins.
Non, non, mais c'est parce que c'est comme Chris, pas mon nom, tabarnak.
Michael, ça a les deux petits points.
Il y en a qui l'ont pas.
Moi, j'ai pas les deux petits points. Mais c'est C-H? C'est pas mon nom, tabarnak. Mickaël, ça a les deux petits points. Il y en a qui l'ont pas. Moi, j'ai pas les deux petits points.
C'est H?
C'est écrit exactement comme Mickaël,
mais en anglais, c'est Michael.
C'est pas français.
Non, non, mais parce qu'il faut vrai.
Dire que c'est Mickaël, ce serait Mickaël Warr.
Warr. Mickaël Warr.
Ça, il y a un D?
Oui, Warr.
Warr. Oui, c'est ça. Mais tu, il y a un D? Oui, Ward.
Oui, c'est ça.
Ward.
Mais tu sais, un D,
mais tu sais, Tard.
C'est T-O-R-D.
C'est pas Tard.
Oui, mais il faut du fond.
Oui, c'est vrai.
T'as Tard.
Ça, oui.
Mais oui.
Ah non, c'est un... Mais je sais pas.
Mais là, ça me gosse plus.
Mais ça me gosse.
Mais non, ça me gosse. Quand t' me gosse. Non, ça me gosse.
Cantaloupe, cantaloupe.
Moi, je suis très cantaloupe.
Mais je sais que c'est cantaloupe.
Je sais que c'est un cantaloupe, mais moi, c'est une cantaloupe.
Non, non, non.
Oui, c'est une cantaloupe.
Une cantaloupe.
C'est une cantaloupe.
Toi, Laurent, oui?
Mais non, c'est un cantaloupe.
Moi, je mange pas de fourri, tabarnak.
J'ai une qui est de quatre.
Mais sais-tu,
toi, tu dis-tu un cantaloup
ou une cantaloupe?
Je sais que c'est cantaloup,
mais j'aurais dit un cantaloup.
C'est une?
J'aurais dit un cantaloup.
Moi, j'ai dit un melon.
Donne-moi un melon.
Tu dis toujours de cette façon-là.
Un malon.
Mais souvent, j'ai le réflexe
que je ne dis pas un, je dis un.
Un malon.
Un heure.
Tu vois que je suis allé à l'école privée.
J'ai plus rien!
J'ai plus rien!
J'ai plus rien!
Oh! J'ai plus rien! J'ai plus rien! On.
J'ai mis du sucre par terre.
J'ai plus rien.
Si on peut...
Merci.
Ah, mais Chris, on est tous vides.
Oui, normalement.
En plus, tu vas en tête à Laurent,
ça va être le service.
Tu vas voir, le service est en feu.
Puis Guillaume, il est en arrière.
Non, pour vrai, là, il va arriver.
Là, je viens de mettre la pression.
On l'a dit subtilement aussi.
D'après moi, il va s'en venir.
J'ai un autre malade qui arrive avec.
Tiens, un beau drink.
Hier, c'est ça.
Hier, j'étais bien chaud.
Puis je faisais mes drinks. Parce, j'étais bien chaud. Puis je faisais...
Parce que c'était samedi.
Puis aussi, j'étais à une fête
d'un enfant de 11 ans.
Mais à un moment donné,
moi, je me faisais
des John Daly.
John Daly, c'est un...
Greg Norman, c'est un golfeur.
Un Greg Norman, son drink préféré...
Cris, c'est compliqué, mon enfant.
J'ai rien compris d'aucun mot que t'as dit.
J'ai une autre question pour Laurence,
entre-temps, que t'expliques.
Greg Norman, c'est un golfeur
que son drink préféré, c'est moitié
limonade, moitié thé glacé.
Et quand tu rajoutes de la vodka
là-dedans, ils ont appelé ça un John Daly,
qui est un autre golfeur.
Lui, il aime pas ce breuvage-là,
mais c'est un alcoolique.
C'est un alcoolique. C'est comme
juste pour insulter John Daly,
qu'ils ont fait « Check la city of Rome,
on va mettre de la vodka dans le
drink de l'autre. » Fait que moi, j'avais mon
kit pour me faire des petits John Daly,
pis là, je me faisais mes drinks
et là, j'étais comme avant la COVID,
fait que je brassais mes drinks avec mon doigt, et là, tout le monde trouvait ça drôle, fait que je leur faisais mes drinks et là j'étais comme avant la COVID, fait que je brassais mes drinks avec mon doigt
et là tout le monde trouvait ça drôle, fait que je leur faisais des drinks
pis là je brassais les drinks à tout le monde avec mon doigt
comme dans le bon vieux temps!
Je suis tellement heureux!
C'est sûr que t'as pogné la gastro, c'est sûr!
En plus d'une fête d'enfants!
Non mais je faisais pas
des John Daly aux enfants.
Tant mieux. OK.
Les parents te diraient. Tous les microbes que les enfants
ramènent, tu ne peux pas écrisser ton doigt.
En tout cas, les parents...
Le pire, tu sais, j'ai brassé mon drink
et Cathy Gauthier
était là. Elle était comme,
« Je veux une gorgée. » Puis là, j'étais comme,
« Mais c'est dégueulasse.
J'ai mis mon doigt dedans. » Puis après une gorgée,
puis là, quelqu'un d'autre en voulait un.
Fait que là, j'étais comme, « Si Cathy est à l'aise,
tout le monde est à l'aise. »
Puis pour vrai, probablement que personne
n'est à l'aise, sauf moi et Cathy.
Mais j'étais comme, « Ben, Chris,
c'est de même que je brasse mes drinks. »
– Tu vois, avais-tu une petite vie de débauche au secondaire?
Parce que là, on s'attarde juste à la religion et tout ça.
On dirait que t'étais marché droit et que t'avais 95 % de moyenne.
Mais pour vrai, c'est malheureux à dire, mais c'est vrai.
Genre, c'est plate.
Non, mais c'est vraiment...
En fait, mon secondaire, c'était...
Bon, il y avait l'école catholique et tout,
mais ce qui était ma vraie vie, c'était la comédie musicale.
C'était vraiment genre...
Entre les cours?
Le soir, oui, entre les cours,
petite carrière de la quête.
J'ai une vie de débauche.
Oui, oui, vraiment.
Non, mais ce qui se passe dans les coulisses
de la comédie musicale, on s'entend quand même.
C'est-tu déjà passé à des affaires?
Ah oui, bien certain.
Oui.
Mais...
T'as-tu...
C'est quoi...
Let's get loud.
C'est quoi la meilleure comédie musicale que tu as vue selon toi?
Que j'ai vue?
Que tu as vue et où tu as joué dedans?
Que j'ai vue à ce jour, ça va toujours être Jesus Christ Superstar, la production de 2010.
Ils sont venus à Montréal et le gars qui faisait Jésus, c'était le même gars que dans le film de 1970, il s'appelle Ted Neely.
Puis genre, le gars, ça faisait 40 ans
qu'il faisait Jésus.
Fait qu'il y avait un Jésus de 71 ans?
Oui! Mais c'était insane!
Fait qu'il rentrait avec sa croix,
mais il y avait des petites roulettes
puis il y avait une marchette.
Hé, je prendrais...
Plus de service!
Je prendrais... Plus de service.
J'allais te parler
d'un vodka coke diète,
mais je vais en prendre un.
Avec le sourire.
Il était un peu vieux, péridé,
mais il était vraiment bon, pour vrai.
Il avait quel âge?
Il avait au moins 75 ans.
Ça devrait être comme regarder Aline.
Ça doit être de regarder une sexagénaire
qui est comme « Je suis Céline Dion,
elle te prend! »
Tu veux tellement y croire!
J'aimerais ça qu'à l'école de théâtre,
vous écoutez Aline
ensemble.
As-tu vu le film Aline?
Pas encore. Je veux tellement le regarder film, Aline? Pas encore.
Je veux le regarder.
Je veux tellement le regarder.
J'ai tellement hâte.
Allez, écoute, tu le regardes.
As-tu déjà fait soit du mosh ou des edibles?
Mais ça, Benjelé, c'est un chef d'oeuvre.
Mais attends, mosh ou edibles?
C'est mieux edibles, je pense,
parce que tu comprends plus.
Je pense, j'ai l'impression du moche, tu vas décrocher.
Mais les Edibles, tu vas voir, c'est parfait comme film.
Il y a tous les personnages.
C'est du mépris pour le Québec.
C'est genre, il y a un des personnages, il s'appelle,
je ne me rappelle pas de son nom, ça fait trop longtemps.
Madame Dotfire. Oui. Madame Dotfire.
Oui, Madame Dotfire.
Mais c'est un...
Pour vrai, je comprends pourquoi les Français ont aimé
parce que c'est une bonne histoire,
c'est bien joué,
mais le bout québécois est tellement cheap et ridicule
que quand tu es gelé, c'est drôle.
Tu ris fort.
La question, c'est est-ce que c'est une comédie ou pas?
Oui, mais je ne suis pas supposé.
Mike, c'est
Jean Bobin.
Jean Bobin, qui est interprété par Antoine Vézineau.
Un des frères
à Aline, il s'appelle
Jean Bobin. Parce que
les Français ont fait les
estites québécoises avec le nom de Jean-Albert
puis Alphonse
puis Jean-Bobin.
Jean-Bobin.
Jean-Bobin.
C'est son prénom.
Jean-Bobin.
Pendant une scène,
ils parlent du Vatican,
mais les Québécois disent
Votikan
et ils disent ça
à répétition.
C'est extraordinaire.
Ça, c'est Charles ou Chuck, là?
Ça, c'est...
Attends.
Moi, je vois juste la différence. Montre ton point.
Ah, c'est Charles.
Ça, c'est Chuck.
C'est Chuck.
Des petites mains de faibles.
Des petites mains de réalisation.
Parce que si c'était Charles
qui faisait la réalisation,
il ferait comme...
Caméra 2, caméra 3.
Enter! Enter!
Il donne un coup de...
As-tu déjà fait du moche, Laurence?
Oh, pélagne!
Hé, mais...
J'ai l'impression...
Ton école, c'était-tu juste des filles?
En ce moment? Ou au secondaire?
Au secondaire, c'était juste des filles.
J'ai l'impression...
Pas juste des filles, non. 50-50.
J'ai l'impression qu'école catholique, juste des filles,
il devait y avoir beaucoup de drogue.
Mon Dieu, mais probablement.
Puis sûrement, puis c'est quasiment décevant,
mais j'étais tellement pas là.
C'était comme une ombre, puis j'ai rien vu.
Tu faisais fi de ça?
Absolument fi, oui.
Plutôt, je savais pas.
Mais c'est quand que ça arrive, ça donne un petit moche?
Dans ma vie?
Oui.
Je te dirais à l'âge adulte.
Puis là, t'es-tu dans l'âge adulte?
Oui.
Ah, OK, c'est une question...
T'avais quel âge?
Là, c'est arrivé.
T'en as-tu fait souvent?
En ce moment, t'es-tu...
La misère à discerner
qu'est-ce qu'est la réalité et pas la réalité.
Parce que ça n'arrête pas de danser.
J'ai eu mon rêve.
La première fois que j'ai fait du moche,
c'était quand? Je ne me rappelle même pas.
Ça peut être marquant.
Ah oui, je me rappelle.
C'était pendant la pandémie.
C'était pendant un couvre-feu.
On avait fait un sleepover avec mes amis
et on s'était dit qu'on allait tester le moche.
Quand on pouvait se rassembler.
Tu t'es dit...
Tant qu'à briser une loi,
on les brise toutes. Je me rappelle. La première fois que tu t'es dit, tant qu'à briser une loi, on les brise toutes.
Me rappelle, première fois,
j'ai fait du moche.
Aussi, le premier soir,
j'ai fait un meurtre.
C'est ça.
J'avais rassemblé mes voisins dans la rue,
je leur crachais dans la gorge.
Fait que voilà,
l'illégalité à son comble.
On va faire du casting pour une nouvelle blonde
sur le web si jamais... Je le prendrai pas personnel, l'illégalité à son comble. On va faire du casting pour une nouvelle blonde sur le web si jamais...
Je le prendrai pas personnel, c'est correct.
Mais excuse-moi, fait que ça s'est passé là.
Fait que pendant la pandémie,
tous tes amis...
Je dis tout, on était trois.
J'ai pas beaucoup d'amis.
On était littéralement trois,
mais c'était mémorable parce que
c'était un sleepover,
puis on a fait du moche.
Je me rappellerai toute ma vie de cette soirée
où tout était particulièrement comique
puis que la laveuse bougeait.
La laveuse bougeait?
La laveuse bougeait.
C'est quoi la quantité pour quelqu'un
qui ne connaît pas tant ça comme moi?
Je ne sais pas.
Je ne sais pas ce que j'ai pris.
C'est tellement irresponsable d'en part.
Je ne me rappelle pas.
Tu as confiance en tes amis?
Oui.
Bien, oui.
La bonne dose, c'est une petite poignée.
La main de Mike.
Une petite poignée de maïs poignet fait que ces mythes moi qui pogne un verre mais il ya pas de voir tout juste c'est une petite
poignée à la sensation c'était dans quel format c'était le format naturel
champignons bien séchés le mélange avecarde? ben je sais pas moi j'aime quand même le goût
ben pas de la marde mais le goût du champignon
non mais je veux dire
moi je mange des culs
ça goûtait le cul
j'en ai eu mon argent
le cul propre là
ça goûte le champignon séché
en général je suis bien fan de mycologie
de Porto Belo
on voit que t'as eu une bonne éducation t, je suis bien fan de mycologie. De Porto-Bello.
On voit que t'as eu une bonne éducation. T'as appris ça, mycologie.
Moi, j'aurais fait, aime-tu ça le goût des petits champignons?
Pis vous, les champignons,
la gang?
Moi, je suis pas rendu là.
Ah, t'en as jamais essayé?
Non, moi, j'ai jamais fait ça, moi.
Ok. Ça te fait-tu peur?
Je vais faire un frère à tes sites. Moi, je n'ai jamais fait ça, moi. OK. Ça te fait-tu peur? Je vais faire un fret ici.
Non, mais c'est bien correct.
Non, ça ne me fait pas peur.
Mais on dirait que ça n'a jamais...
Je ne fréquente pas assez bien.
Il faut croire.
C'est ça.
Moi, j'en ai juste fait une fois
et j'ai vraiment aimé ça.
OK.
J'ai vraiment aimé ça.
Puis là, hier, je me suis trouvé
quelqu'un pour faire de l'ayahuasca.
Oh!
Ah, l'émission Yamaska
avec Chantal Fontaine.
Oui, oui, oui.
Exact.
Ah oui.
Ça, c'était bon, ça. Ah, l'émission Yamaska avec Chantal Fontaine? Oui, oui, exactement. Ça, c'était bon.
Laurence, t'as une petite couette de cheveux.
Je te le dis pour pas que tu te dises
que t'aurais dû me le dire, si j'en ai bon.
C'est du respect.
Vas-y, il est moussif.
L'ayahuasca, tu le ferais-tu?
Oui, je vais le faire.
C'est ayahuasca.
Mais le seul défaut, la personne qui m'a parlé de ça,
elle dit que c'est vraiment le fun.
Tu as ton chaman.
Puis là, j'étais comme...
Je ne tripe pas d'avoir un chaman.
D'avoir un chaman.
Puis elle était comme...
Tu as le chaman, tu as l'accompagnateur.
J'étais comme... C'est-tu une sec?
C'est une mise en scène.
Elle m'a dit de quoi? C'était malade. Le chaman, c'est parce que tu essuies ton char après l'avoir lavé? Oui, c'est-tu une sec? C'est une mise en scène. Elle m'a dit de quoi?
C'était malade.
Parce que tu as essuyé ton char après l'avoir lavé?
Oui, c'est ça.
C'est un chat mouaou.
J'ai mon chat mouaou.
Je suis bien batté.
Je connais ça en tabarnak.
C'est non-bête,
mise en scène pour une petite affaire.
Je ne sais pas c'est quoi le buzz,
mais la fille qui m'a parlé de ça, elle a dit, c'est maladebête, mes enseignes, pour une petite affaire. Mais je sais pas c'est quoi le buzz, mais la fille qui m'a parlé de ça,
elle dit, c'est malade parce qu'on parlait,
elle était comme, j'ai fait de l'ayahuasca
et il y a une vache
qui est venue me voir.
Puis là, elle dit, la vache
m'a collé sa face
sur ma face, puis elle a fait,
c'est correct de boire du lait
puis manger du fromage, mais arrête de tuer mes enfants.
Puis là, j'étais comme, t'as, arnaque!
Fait que comme, c'est malade!
Puis en plus, il y avait un gars qui joue de la guit, il y a le chaman, puis là, je regardais le monde, puis nos regards, c'était des lasers.
Fait que là, je voyais des lasers, puis nos regards, c'était des lasers. Fait que là, je voyais des lasers,
puis là, j'étais comme tabarnak.
Puis moi, j'ai tout le temps eu
bien, bien, bien, bien peur de la drogue,
vu que je suis diabétique.
Fait que j'avais tout le temps peur de...
Ça allait à l'indirect.
Non, mais c'est parce que je me disais,
si je fais une baisse de sucre
pendant que je suis plus là...
De moins de gestion.
Je vais mourir.
Mais l'alcool...
C'est ça que j'allalcool... Comment tu gères ça?
Pas important.
Trop de questions!
Vous pouvez mourir de l'alcool, vous ne mourrez pas d'une vache
dans mon front, moi, Chris.
Pour vrai, je ne sais pas pourquoi,
c'est que vu que quand j'étais petit, ma mère m'a fait peur
de la drogue. Tu sais, la drogue, c'est la même chose.
L'alcool, c'est une drogue.
Mais l'alcool ne m'a jamais fait peur.
Mais la drogue m'a tout le temps fait peur.
Moi, j'ai commencé à fumer du pot
à 43 ans.
Puis j'ai commencé...
J'ai juste fait une fois
des shrooms et j'avais 47.
Des shrooms, c'est la façon
rétractée de dire moshroom.
C'est le Michael du mosh.
Le monde qui dit Michael
dit du moche.
Les gens qui disent Michael disent des shrooms.
Mais oui, c'est ça.
Là, l'ayahuasca, j'aime ça.
Moi, mon but, c'est de faire une overdose
d'héroïne à 60 ans.
Ça va être le premier
scandale que Michel va avoir à gérer avec toi.
Mais le pire, un moment donné, je pensais à ça,
parce que moi, j'ai vraiment eu peur de la drogue.
Puis il y a une chance, parce que j'aime tellement l'alcool.
À cause de ta mère ou tu veux dire un événement...
Non, non, non, mais ta mère t'a fait peur avec la drogue
ou tu veux dire qu'il y a un autre événement qui t'a fait peur?
C'est que moi, je suis le genre que j'aurais fait de la poudre
beaucoup parce que...
Parce que...
C'était tellement sincère, mon gars.
Beaucoup!
Ah non, mais parce que moi,
j'ai appris à boire avec des coquets.
Juste à dire, Mike,
je pense qu'on dit beaucoup.
OK, beaucoup.
Juste pour faire attention.
Tu sais, moi, j'ai appris à boire.
Tout le monde était sur la coke dans le temps
que j'ai appris à boire.
Mais moi, je ne le savais pas.
J'étais juste comme, Chris, ils sont bien hot.
Ils tolèrent l'alcool.
Moi, Chris, de petite momone,
je suis sourate tout le temps.
Mais c'est parce qu'eux autres, ils étaient tous co autres qui étaient tout coquet ben je vous ai des amis ou ta la honte et
c'est avec un dessin manuel j'ai les oies mais je parle mettons des années
90 des barres et jacques et non non tu de faire ton féfi. C'était pas ça les années 90 à Québec?
Non, mais tu sais, en région,
tu sais, la poudre,
dans les années 90, tout le monde faisait de la poudre,
sauf moi. Puis,
j'en ai jamais fait, puis je suis
content, parce que je serais mort.
Puis, là,
j'ai réalisé, un moment donné, je parlais à Michel,
tu sais, j'étais comme, c'est drôle
que je ne pourrais pas essayer de la poudre.
Parce qu'il n'y a pas de coquet chubby.
C'est juste un coquet meg.
Un coquet meg.
Mettons un gars dans la quarantaine qui est meg,
peut faire de la poudre.
Un chubby, il va mourir d'une crise cardiaque la première fois.
Tu ne vas pas devenir meg?
Non.
Je vais devenir maigre
parce que l'embaumard va me vider.
Qu'est-ce qu'il va trouver
en te vidant, Mike?
Je ne sais pas.
La santé?
Mais le pire, je suis vraiment en santé.
Oui?
On le sait.
À part la maladie,
puis l'alcool, puis tout, là.
Ça va bien.
C'est normal de ne pas sentir tes orteils depuis six ans.
Des advils, un 7-up de gauzé.
Non, non, non.
Le Tylenol Rhum, c'est vraiment le meilleur.
T'écrases deux Tylenol Rhum.
Votre coco-diète.
T'es bien boisé.
Vu que t'as commencé ça en pandémie,
tu te semblais ranger au secondaire.
Tu te dis, j'ai perdu des moments où j'arrêtais d'avoir plus la folie?
Je sais pas, c'est dur à dire.
Je pense que j'ai vécu ma crise d'adolescence
vraiment tardivement en général
par rapport à toutes ces affaires-là.
Je suis déménagée de Gatineau
quand j'avais 21 ans. J'ai l'impression que j'ai vécu
mon adolescence plus tard.
Mais toi, t'as fait du secondaire université, en plus.
Oui, c'est ça.
Ah, vu que t'es allée à l'école à Ottawa.
C'est ça. Mon secondaire était à Gatineau,
mais je suis allée à l'université directe à Ottawa,
qui était juste à côté.
Quelle école? L'université d'Ottawa?
Non, Ottawa. Arc Carlton.
C'est pas vrai!
C'est vrai! Carlton, c'est comme le
Concordia d'Ottawa.
C'est vraiment la plèbe!
C'est le choix du président des universités?
Absolument! C'est le no-name.
OK. On les aime pas.
T'as étudié quoi à
l'Université d'Ottawa? J'ai fait une double majeure en psycho
pis en théâtre
Bonne époque de guille
Mais il me semble que c'est deux en plus
qui fitent pas ensemble
C'est drôle, d'habitude les gens sont comme moi
ça fit vraiment bien
J'ai d'autres qualités
Tu l'as essayé. J'ai d'autres qualités. J'ai d'autres qualités.
Tu l'as essayé.
Je l'ai échappé.
C'est pas grave, merci.
C'est pas juste des hits.
J'ai l'impression, parce que, mettons,
quelqu'un, tu sais,
aller en psychologie,
moi, ça fit.
J'ai l'impression, tu sais,
un psychologue puis un acteur, c'est deux mondes complètement différents. J'ai l'impression, tu sais, un psychologue puis un acteur,
c'est deux mondes complètement différents.
J'ai l'impression.
Oui, oui, absolument.
Excuse de te couper.
Moi, quand j'étais à l'université,
mon cours préféré,
c'était de la psychologie, vu que,
mettons, pour l'humour, pour écrire,
puis même affaire pour jouer,
quand tu comprends comment le monde pense,
c'est facile rentrer
dans leur tête.
Oui!
J'ai sonné creepy!
Michel,
Michel, es-tu pas loin? On va prendre sa pression, Michel.
Non, mais
c'est une façon de le voir.
Je vais brosser ton nez.
On dirait que c'était un peu twisted.
Oui.
Oui, c'est logique.
Mais je ne l'ai pas tout à fait vécu comme ça.
C'était plus...
Je trouvais ça pertinent pour ma formation de comédienne
d'apprendre sur les relations interpersonnelles.
Ça m'aille dans le jeu.
Oui, ça m'aille dans le jeu.
Tu vas-tu des fois, mettons, sur une terrasse,
juste regarder le monde qui passe
pour faire « Check la madame,
je vais devenir réelle, là, c'est-tu? »
Oui. Mais des fois,
ça devient un petit peu trop émotif.
Des fois, je m'impose
ce devoir-là de marcher, puis d'analyser les gens,
puis des fois, je commence à vivre leur vie,
puis là, je me mets à pleurer.
Qu'est-ce que tu veuxurer. Je me mets à leur place.
Ce n'est pas ma vie.
Ça devient vraiment émotif.
Tu peux pleurer pour une dame alors qu'elle peut être heureuse.
Mais toi, tu peux te dire qu'elle n'est pas heureuse.
Elle a une vie de marde.
Check-la.
Crisse de conne.
Ça paraît qu'elle n'aime plus son mari.
Qu'est-ce qu'elle fait là?
Va-t'en, madame. Qu'est-ce qu'elle fait là voyons va-t'en madame
qu'est-ce que tu fais
oui
ça tu t'en sers
je m'en sers
oui
comme comédienne
mais aussi comme thérapie personnelle
des fois
oui c'est ça
la psy gère
l'actrice
je pense que c'est ça
tu vois-tu une psy
dans la vraie vie
oui des fois
genre
au besoin
oui c'est ça La thérapie est accessible
avec l'école. On a accès à un service.
Pour vrai, oui. Moi, je le recommande à tout le monde
si vous ne le faites pas déjà.
C'est gratuit à l'école?
Il y a un ou une psy
que tu peux aller voir?
C'est un service affilié avec l'école, gratuitement.
Je pense que c'est nouveau de cette année.
Si tu vas voir la psy, tu ne peux pas aller en Europe, par contre.
C'est des choix. Tu choisis. j'ai choisi ma santé mentale mais il
reste un an et demi à l'école dans dramatique oui exact est ce que tu as
une vraie question je pense pas des fois que tu dis tu crées suge ça a été mon
prime tabarnak tu as tu la crainte de ce nom mais c'est vrai. T'as-tu peur d'être la Macaulay Culkin du Québec?
Ben écoute,
si c'est ça, ce sera ça.
Je vais aller travailler.
Non, mais tu y penses-tu des fois, pour de vrai?
Oui, un peu, mais en même temps,
qu'est-ce que tu veux que je fasse?
Excuse-moi.
Arrête de poser des questions.
Non, mais c'est le genre de situation
qui me rend vraiment triste à réfléchir.
Je me sens tellement impuissante là-dedans.
C'est une vraie possibilité.
On dirait que ça se peut.
Pour vrai, tu sais, je pense...
Tu sais, moi, mettons, vu que je pense en humour,
vu que je suis un humoriste,
je trouve que le plus tough, c'est écrire le deuxième show.
Tu sais, comme toi, ton show est tellement populaire.
Ton deuxième show, tu as comme
une pression que tu n'as pas
pour le troisième, le quatrième et le cinquième.
Moi, mon deuxième show a été le plus dur
à écrire vu que j'étais comme...
C'était-tu juste
un coup de chance?
Puis un coup que tu as deux shows qui marchent,
tu es comme... OK, on crie, je suis un humoriste.
Je suis supérieur.
Je suis meilleur que tout le monde mais c'est j'imagine c'est la même chose
quand tu joues
ton deuxième gros rôle
que tu vas pogner tu vas faire
ok ben oui Chris je suis une comédienne
c'est normal
ben c'est sûr pis mais
probablement comme en humour c'est genre
ce qui plate quand t'es comédien
c'est que t'es vraiment à la merci
des directeurs de casting
de tous les diffuseurs
et toute l'industrie en général
ce qui est fun c'est d'écrire ses propres trucs
d'avoir ses propres projets
juste pour ça ça me donne envie
d'être une créatrice
moi je suis tellement heureux pour ça
de faire de l'humour
que t'attends pas le téléphone
je comprends pas quand je vois des humoristes qui sont comme je travaille plus Je suis tellement heureux pour ça, de faire de l'humour, que tu n'attends pas le téléphone qui sonne.
Je ne comprends pas quand je vois des humoristes qui sont comme
« Chris, je ne travaille plus. »
Ben, Chris, écris des jokes, pépé.
Écris des jokes, tu vas travailler.
Tandis que si, mettons, tu es juste acteur ou juste comédienne,
que si tu attends le téléphone qui sonne,
s'il ne sonne pas, profites-en, écris une série,
écris une pièce de théâtre, écris un film,
écris une série web, whatever.
Tu y penses-tu des fois, de ton côté?
Ah, bien absolument. En fait, même
en étant à l'école, j'écris
déjà des trucs, je suis déjà dans des projets
puis, tu sais, je
compose un peu de la musique, puis je fais plein d'affaires.
C'est vrai que tu chantes aussi, c'est vrai.
Oui, bien oui. Puis, en tout cas,
j'ai plein de choses à dire,
j'ai plein de choses que j'ai envie de faire.
Des fois, d'être à l'école,
ça me donne juste envie.
Je me vois déjà sortir et travailler sur mes trucs.
C'est super encourageant.
Ça fait juste justifier le fait d'être encore là.
Non, je n'ai pas peur.
J'ai une autre question.
C'était ça ta question, mais c'est ça ma réponse.
Très bonne réponse.
Très bonne réponse.
C'était ça ta question, mais c'est ça ma réponse.
Très bonne réponse. Très bonne réponse.
Puis, t'aimes-tu mieux
le théâtre?
As-tu fait un film encore?
J'ai fait un petit rôle dans un film
qui va sortir dans un an ou deux, je pense.
Ça ne pangera pas.
C'est quoi le film?
Je peux te le dire?
oui ça s'appelle
le Anakiri Superstar
c'est mon ami
Francis Bordeaux
qui l'a réalisé
c'était un petit rôle
presque un caméo
mais je n'ai jamais
vraiment eu
de grand premier rôle
au cinéma encore
as-tu vu dans les capsules?
ben oui
c'est vrai
c'est des courts-métrages
quand même assez
oui tu as raison
c'est allé à Sundance
vous l'avez envoyé
à Sundance oui oui oui benavez envoyé à Sundance?
Oui, oui, oui.
Ça a été retenu, mais ça ne me voulait pas y aller parce que...
J'avais un jeton à chaud à Terrebonne.
C'est ça.
J'étais au TVT ce soir-là.
C'est la première fois que j'entends quelqu'un
appeler le théâtre du vieux Terrebonne le TVT.
C'est écrit en gros, TVT partout.
Je n'ai jamais remarqué.
Dans mon agenda, il est marqué TVT quand je vois Terbonne.
Ça y va tout de suite.
J'ai une autre question, Michael.
Oui.
Est-ce que tu t'es dit...
Le fait de jouer des niaiseries
dans mes capsules, t'as senti un snobisme
de la part de tes gens?
À ton école,
le jugeais-tu?
Je ne sais pas. Ça ne me nuit pas, mais... Il faut pas que ça se sache. À ton école, le jugeais-tu? Oui.
Je ne sais pas.
Tu dis que ça ne me nuit pas, mais... Il faut pas que ça se sache.
Non, je ne sais pas.
Les gens ne m'en ont pas parlé à l'école.
Ah, c'est ça.
Il y a un malaise.
Il y a un malaise.
C'est fini.
Je suis barré.
Tu m'as barré.
J'ai l'impression que c'est un snobbiste là.
C'est quoi?
C'est un snobbiste.
Oui, je l'ai marmonné.
Non, j'ai peut-être mal entendu. C'est moi, Mike. C'est moi. Parceisme. Je l'ai marmonné. Non, j'ai peut-être mal entendu.
C'est moi, Mike.
Parce que le monde ne le savent pas.
Parce que le monde parle mal. Le monde ne le sait pas.
Le B.
Le monde ne le savent pas.
Le monde ne le savent pas.
Le B dans snobisme,
il est silencieux.
Moi, c'est pas le B, c'est le Z
que tu rajoutes, que je comprends pas. Mais ça, le pas le B, c'est le Z que tu rajoutes. Je comprends pas.
Le terme pour ça, c'est une assimilation
consonatique. Je veux juste le dire.
Oui, c'est ça, exactement.
T'en as ça en ta main.
Envoie-tu? Fait qu'en fait, oui,
Sam, t'as raison, c'est un épais.
Mais toi, avec, t'es un épais.
Va aller me faire des chourmes.
Voilà.
Merci, Samuel.
Est-ce que t'as un bon soutien parental dans ta carrière? Fait que... Ben, allez me faire des chroumes. Voilà. Merci, Samuel. Merci.
Est-ce que t'as un bon soutien parental dans ta carrière?
Mais pas vrai.
Ça, là, tu sais, ton rôle dans Fugueuse,
tu y pensais-tu...
La question était éclipsée assez rapidement.
Mais tu y pensais-tu, mettons,
à ce qui les...
Mettons, pas ta famille, là,
vu qu'ils vont comprendre que tu es une comédienne,
mais les madames qui t'enseignaient,
tu étais comme, ils vont-tu penser que je l'ai échappé,
qu'eux autres m'ont appris que Jésus, c'était mon Seigneur,
et là, je suis en train de faire semblant de sucer quelqu'un.
Bien, un petit peu, mais moi, c'était plus au niveau du corps,
juste les costumes, les scènes et tout.
J'étais genre, toute ma vie, j'ai été en uniforme
et en vêtements vraiment lousses.
On parle d'un autre niveau.
Oui, c'était un peu intimidant de me présenter
sur ce jour-là.
J'y pensais.
Je pensais à ma mère qui me disait,
« Ouais, tu vas montrer ce corps-là à la télé? »
« OK! »
Faut pas qu'elle parle trop souvent.
Que je te vois là, ta mère!
« Voilà! » C'est une petite langue qui sort. la télé. OK. Faut pas qu'elle parle trop souvent. Que se te voie là, ta mère.
Surtout avec la petite langue qui sort.
On la salue également.
Merci.
Ma belle-mère du web.
Exact.
Elle te salue aussi.
Mais toi, le monde pense-tu,
sûrement qu'ils pensaient que c'était ta vraie blonde.
Encore aujourd'hui.
Les gens me croient.
C'est le fun avec ta blonde.
Non, mais ta blonde, c'est pas ma blonde.
Ça me fait penser à Hercule de Milan.
Le film Horror est sorti.
La tabarnak!
C'est ça.
Contag est morte, la crise de vache!
Moi, je suis tellement fâché.
Attends, t'es pas contre Horror? suis tellement fâché. Conte rare.
Je suis fâché après tout le monde.
La madame dans
la première série qui jouait la maraite,
elle, je pense,
elle s'est suicidée.
Mais le monde était en crise après.
Des fois, ça me rappelle
sur une autre échelle.
Il y a des gens qui ne comprennent pas. Ça se pourrait, mais non. Comme dans d'autres télelle. Chris, il y a des gens qui ne comprennent pas.
Ça se pourrait, mais non.
Mais oui, comme dans d'autres téléromans,
il y a des vrais comédiens qui ont une relation dans la vraie vie.
Je comprends, mais je veux dire, en général, non, tabarnak.
On se croit à ses tournages, mais après ça,
on s'en va pas.
Le monde est absurde.
Guylaine Tremblay,
il y avait du monde qui se parquait
devant Radio-Canada
pour l'aider
à s'évader de
Lietteville.
Puis à un moment donné, quand j'avais rencontré...
Je la connais pas, puis j'ai fait
la table d'à côté avec, puis j'ai fait,
pour vrai,
Christ, qu'ils sont épais!
C'est des hosties d'épais! Mais elle, c'est ses fans,
fait qu'elle était comme, non, non,
c'est pas des épais!
Puis j'étais comme, c'est des fans. Fait qu'elle était comme, non, non, c'est pas des épées. Puis c'est comme, c'est des épées.
Chris, imagine, t'écris une lettre à le personnage.
Je sais pas c'est quoi le personnage d'Unité 9 à Guylaine Tremblay.
Mais t'écris une lettre à, mettons, je sais pas son nom.
Puis t'écris Radio-Canada.
C'est l'adresse de Radio-Canada.
Tu sais que Radio-Canada, c'est l'adresse de Radio-Canada. Tu sais que Radio-Canada,
c'est un poste de télé
à ce petit dépasse.
Tu te parques devant,
tu vois qu'il y a la page
sortir. Il y a la page,
c'est pas un gardien de l'Ile-de-Ville.
J'étais comme,
Christ, que ton monde est stupide.
Puis, il faut,
tu sais, des fois...
Moi, j'ai fait un ménage à mon public
il y a à peu près 10 ans.
Des fois, tu as du monde...
Comment t'as fait ça?
Juste en disant...
Arrêtez...
Je me rappelle, un moment donné,
j'avais juste écrit sur Facebook.
J'avais juste écrit...
Hey, si tu as déjà dit à quelqu'un
retourne dans ton pays.
Je ne te veux pas dans mon public.
Parce que j'avais bien du monde, des fois,
qui était comme... J'aime ça, toi,
on dit les vraies affaires.
Puis là, c'était des hosties d'énormité,
ces immigrants. Puis j'étais comme,
hey, calme-toi, là, tabarnak, là.
Je fais des jokes de cul
puis je suis un peu élevé,
mais calme-toi. Mais des fois, il y a un degré,
on dirait en humour, que ça embarque. Tu sais, quand on tourne une pièce de théâtre
ou un film, on dirait que les gens sont tout de suite sur le bon poste.
Mais en humour, c'est comme, des fois, moi-même une pièce de théâtre ou un film, on dirait que les gens sont tout de suite sur le bon poste. Mais en humour, c'est comme...
Des fois, moi-même, je suis beaucoup plus bonbon que toi,
même si des fois, je suis un peu trash.
Mais il y a du monde qui dit que ça n'a pas de sens
quand tu parles de même de ta mère.
Non, mais c'est des blagues.
Ma mère, c'est la femme de ma vie.
Elle l'aime au bout.
Oui, oui, mais ils ont t'offusqué.
Non, mais c'est moi.
C'est exagéré.
C'est pour ça qu'on rit.
Je ne peux pas croire que j'explique ça
ils pensent que
une chance ta mère était pas dans la salle
elle serait blessée
mettons ta mère un soir
elle vient te voir, t'es comme
tout le bout tu m'emmerdes
on en parle pas
ça me dépasse bien gros
le fait qu'on dit des choses sur scène
qu'on pense pas réellement à toi Mike
tu peux pas comprendre ce que je viens de dire c'est quand même impressionnant Ça me dépasse bien gros. Le fait qu'on dit des choses sur scène qu'on ne pense pas réellement à toi, Mike,
tu ne peux pas comprendre ce que je viens de dire.
Mais c'est quand même impressionnant.
Moi, j'ai remarqué, toi, avec ton humour,
c'est blessant.
Moi, non.
Tu marques un point.
Oui, c'est ça.
Mais ça dépend aussi de quelle source t'arrives.
C'est bonnasse.
C'est bon enfant.
Moi, je t'écoute,
mais je me dis,
Ricardo pourrait faire ses textes.
Moi, c'est ça, je me dis,
quand je te regarde.
C'est avec lui, le monde,
ça n'a pas vu.
Moi, j'écris,
je fais tout le temps croire que j'écris seul,
mais c'est moi et Ricardo.
On pogne une bouteille
de son esti de vin cheap.
On prend un de ses esti plats dégueulasses.
On prend les textes,
on les met dans le mijoteuse,
au niveau métaphorique.
Ricardo, il a vendu sa compagnie.
Mange la mer.
Pas vrai?
Ricardo, mettons, quand tu y vas,
il l'a vendu,
ça serait malade qu'il l'aille vendu.
En petit goût de lait?
Giovanni Apollo.
On check ça.
Non, mais...
Non, mais...
Ricardo l'a vendu
pour beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent.
Ça, j'en doute pas.
Genre un 10-15 millions.
Qu'est-ce qu'il va faire, Ricardo?
Mais là, lui, c'est comme Tim Hortons,
qui est le café canadien.
C'est des Brésiliens, les propriétaires.
Fait que lui, c'est une compagnie. Fait que c'est pour ça, à ce temps, tu'est des Brésiliens, les propriétaires.
Lui, c'est une compagnie.
C'est pour ça, à ce temps-là, tu vas à l'épicerie,
il y a du Ricardo partout, juste de la sti de marde.
Parce qu'eux autres, ils ont acheté sa crédibilité. Tu t'en es pas vanté, notre Rick?
Non, il n'en parle pas.
Lui, il a ramassé ce qu'il a construit.
Il a ramassé le magot, il est parti au barmouse.
Qu'est-ce qu'il va faire avec ça?
Au barmouse. Au barmest-ce qu'il va faire avec ça? Il va aller au barmouse.
Au barmouse?
Oui.
Il va faire son bito.
Au barmouse.
Au barmouse.
Au barmouse.
Ça va au barmouse.
Il va se mijoter sur la coque.
Et là, ça va partir.
Faire du bito.
T'as-tu dit du bito?
Un petit bito.
C'était en espagnol.
Il est en train de googler.
Il est en train de googler.
Oui.
Je peux te confirmer que c'est Sobeys
qui a acheté, Ricardo.
C'est correct.
C'est une épicerie fancy.
C'est québécois? C'est ontarien?
C'est un géant ontarien.
C'est un géant ontarien.
Tout est à l'Université d'Ottawa.
Oui, je les connais, Sobeys.
Je les aime bien.
Sobeys, c'est l'Université d'Ottawa des épiceries.
Exact.
Chuck, j'irais avec des questions.
Oui, absolument.
On a une couple de bonnes questions pour Sam.
Qu'est-ce qui s'est passé avec ton podcast?
On dirait que ça a juste disparu d'un coup.
Est-ce que tu vas en refaire d'autres?
Il y a beaucoup de monde qui se pose la question.
Moi, j'y ai mis de la pression.
J'ai dit, hey, Québec, c'est sous-écoute.
Tu décolles! »
Parce que
je pars
en tournée, pis c'est pas vrai
que cet asti-là va
venir astigruger mon monde.
Christ,
sale! Je suis en train d'en partir
une petite filiale à Sudbury, en Ontario.
Laurence,
ça m'aide là-dedans.
Juste la relève franco-ontarienne.
Pourquoi?
Parce que l'an passé, je faisais 34 shows par semaine.
Ah oui?
J'avais un peu plus de temps à s'y boire.
Je suis en train de me crisser à terre.
J'ai mis ça suppose.
Il y a un et il y a su.
J'ai mis ça suppose.
C'était dans mon intention d'en refaire. C'est quelque chose que j'ai mis ça suppose. C'était dans mon intention
d'en refaire.
C'est quelque chose que j'aimais bien.
T'en as fait combien?
Quasiment 140 quand j'ai arrêté.
Laurent, ça l'a fait aussi.
Si vous voulez la connaître davantage.
Bravo, ma larme.
Merci à toi.
140, c'est beaucoup.
C'est bien le fun.
Mike aussi l'a fait. Bravo, Mike. C'est beaucoup Mike aussi l'a fait
Bravo Mike, c'est bien
Bravo
Bravo
J'étais vraiment, j'étais très honoré
parce que t'en fais presque pas des podcasts
fait que le fait que tu viennes au mien, ça c'est sûr que ça
c'est venu me chercher
Non mais je suis content de le faire
Ben oui, pas vrai, merci pour ton temps
Ben oui, je vais revenir
si les gens peuvent arrêter d'acheter des tickets de tabarnak,
je vais pouvoir faire mon podcast.
Mais oui, c'est dans le silence.
C'est à mon attention.
Chris, tu es trop populaire pour avoir du temps
pour faire un podcast.
Mais avant ça, je faisais les deux.
Mais c'est parce qu'à un moment donné,
j'ai comme shut down un peu.
Ça allait et ça n'allait pas bien.
Il a fallu que je fasse des choix.
Je me suis dit, c'est vrai, je suis humoriste,
moi, je suis pas un podcasteur. »
Moi, c'était plus sur le side.
T'es rentré à quel âge?
Moi, je vais avoir 34 ans.
OK.
Ouais.
Tu penses que...
Correct.
Mais, tu sais, en même temps, j'allais dire,
c'est peut-être l'âge qui fait que t'es plus fatigué,
mais 34, tu devrais être « top shape » encore.
Je te regarde rouler, Mike, puis je me dis, « je suis encore capable. » Là, je pense que je suis capable, mais 34, tu devrais être top shape encore. Je te regarde rouler, Mike, puis je me dis que je suis encore capable.
Là, je pense que je suis capable.
Mais moi, je m'entraîne
six jours par semaine.
Moi, je fais 100 push-ups.
100 push-ups,
j'ai fait le mal.
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.
J'ai mal au coude, la sti.
J'ai mal au coude.
Mais moi, je fais tout le temps
le même gag, mais tu sais,
les humoristes souvent de mon âge sont comme
« Il faut que tu te mettes en forme pour avoir
l'énergie pour faire des shows. »
Puis j'ai vu tellement d'humoristes à base
que, tu sais, en anglais,
j'ai fait des shows avec un gars qui s'appelait
Ralphie May, qui pèsait
460 livres, Puis il travaillait
30 jours par mois.
Puis il était capable. Fait que j'étais comme,
je suis capable. À la limite,
je vais faire mes shows, puis
quand j'ai plus l'énergie pour marcher,
je vais m'asseoir.
Quand j'ai plus l'énergie pour m'asseoir,
je vais me coucher.
Puis je vais... Tu sais, des jokes,
c'est facile de parler. Mais c'est juste
que t'as un moment donné,
c'était quand même...
T'sais, vu que c'était
comme 2021 dans 2022...
Oui, oui, non, non.
Non, je sais, je sais.
Non, non, mais on est
pas tous lâches comme toi.
Non, non, non, je sais,
mais moi, j'essaie
de surfer là-dessus.
Je peux en vendre le plus
en étant lâche.
Moi, je suis content.
Après ça, je vais
en voir joindre Rick
au Bad Mouse.
On se fait un petit mijoter.
Mais ouais, mais avec son sang,
mais pas mort.
Avec son sang, mais pas mort. Avec son sang, mais pas mort.
C'est bon à savoir.
Excellent.
OK, merci.
De rien.
Pas de trouble.
Y a-tu un autre question?
Absolument.
Prochaine question, en fait,
pour Laurence, en fait.
Quelle a été ta pire expérience
d'audition ou de plateau?
Réponds pas à ça.
J'aime mieux pas que tu répondes à ça.
Plateau.
Merci, Sam, de me protéger.
Je peux pas dire ça avec qui, mais il y avait un gars avec une dentition de cheval. J'aime mieux pas que tu répondes à ça. Plateau. Merci, c'est en train de me protéger.
Je peux pas dire ça avec qui, mais il y avait un gars
avec une dentition de cheval.
Il est temps que ça arrête.
La laine aussi.
Je danse mon nez pour voir ma partenaire de jeu.
Son devant avait de l'air...
Sa bouche avait de l'air du devant d'un cheval,
mais ça sentait comme le derrière.
Il y avait tout.
Mais au moins, j'étais tellement buzzée
que ça passait pareil.
Je suis allée au sapin.
Je brossais les dents.
C'est tellement overrated, la barnaque.
C'est tellement né.
Carlis, t'as pas gagné Olivier de l'année
pis t'as brossé les dents.
Comme un petit paysan. Mais je l'ai déjà gagné. Je me laisse aller depuis. C'est pas gagné Olivier Delannay pour te brasser les dents comme un petit paysan
Je l'ai déjà gagné, je me laisse aller depuis
Ce serait malade que le jour
que tu as gagné Olivier Delannay
tu fais « me lave plus »
Ils vont te prendre comme un coach
J'en ai assez fait
Oui, Mme Latrain
Père audition
Ça a dû être
les auditions de pub C'est tellement bizarre Oui, Mme Latrin? OK, pire audition, pire audition. Bien, ça a dû être genre...
Prends-moi les auditions de pub, là.
Tu sais, c'est tellement bizarre, là.
Genre, tu l'as dit avec les mains, là,
mais genre, t'arrives là,
puis il y a comme une bonne trentaine de personnes,
puis tu sais pas ce que tu t'en vas faire.
Des fois, t'es croire, je pense, assis sur des chaises.
Oui, oui, t'es croire, t'es assis sur des chaises,
puis t'es comme, ah, bien, il y a 15 filles qui me ressemblent,
mais c'est pareil, OK?
Ah, ça, c'est poquin, la crise, ça.
Ils mettent-tu tout le temps...
Moi, j'ai entendu dire qu'ils mettent tout le temps
une personne qui a
Chris, mais en rapport à part. Puis ça doit être
tellement mauvais, puis cette personne-là.
Mettons, c'est toutes des
filles blanches avec les cheveux
bruns. Puis Laurent Duvernay-Tardif.
Oui, oui.
C'est toujours lui qui l'a.
Pourquoi? Qu'est-ce qui le jette plus
que nous? Voyons! La pub de l'Est, c'est des filles. C'est lui qui l'a. Pourquoi? Qu'est-ce qui chiote plus que nous? Voyons!
La pub de l'Est, c'est des filles. C'est lui qui l'a eue,
qu'on lisse.
Laurent, pour cette pub-là,
t'es une madame qui fait un bol en bois.
C'était tellement charmant. Tu peux pas dire non.
Ouais.
Et tu dis comment avec ça?
C'est ça. Les auditions de pub,
faut que t'ailles légaux, légaux solides. Tu te dis, je de pub, il faut que tu ailles l'ego solide.
Tu te dis,
je m'en vais là.
Tu l'as-tu?
Non.
OK.
Non, non.
J'ai l'impression,
tu sais,
acteur,
c'est tellement...
Christ,
que ça a de l'air rough
sur l'ego.
Parce que,
mettons,
pour tous les rôles
que tu as,
mettons,
tu sais,
quelqu'un qui travaille
beaucoup,
se fait quand même refuser 28 fois avant de pogner son rôle. mettons, quelqu'un qui travaille beaucoup, tu fais quand même refuser
28 fois avant de pogner
son rôle. Ça, c'est si t'es vraiment
chanceuse. Absolument.
Il faut quasiment pas que tu veuilles avoir
le rôle ou même l'audition.
Il faut quasiment que tu saches dans le fond de ta tête
que tu y penses pas. T'es comme « je m'en colle ».
On l'entend souvent, ça.
T'as demandé s'il faut pas que tu craches à terre en arrivant.
Ah, absolument.
Il faut que tu fasses des rituels de sorcellerie.
Consciemment, tu joues-tu un peu plus
lousse dans ton jeu?
La fille qui s'en fout?
Un peu. Des fois, c'est ça qui est attirant aussi.
Parce que je pense que la nervosité,
en général, quelqu'un qui est vraiment nerveux,
ce n'est pas tant le fun.
Ce n'est pas très caractéristique.
Moi, j'ai remarqué, pour une audition,
j'ai vraiment besoin.
Pour vrai, là,
j'achète un fusil
et j'ai pas peur de m'en servir.
Ça, ça marche.
Écoute.
J'ai la job,
sinon je vais écrire ton nom
dans ma lettre de suicide.
C'est vrai que c'est
efficace.
Quand tu as
pogné Fugueuse,
c'était ta
combien de tièmes auditions? T'en avais-tu
passé vraiment beaucoup
avant ou c'était une de tes premières?
C'était une de mes premières.
C'est mauvais, ça.
C'était une de mes premières, mais dans le processus d'audition
de Fugueuse, c'était ma deuxième audition
parce qu'à la base, j'ai auditionné pour Fanny.
Moi, quand je n'ai pas eu le rôle de Fanny,
je pensais vraiment que c'était fini
et j'étais vraiment triste.
Taillissais-tu Ludivine à cause de ça?
Non, non.
T'as dit la vérité.
Toutes les scènes, t'étais comme crise de vache.
À chaque fois qu'elle parlait, truie, truie,
truie, truie, truie, truie, truie.
Là, le réalisateur disait
t'es supposé être mort, arrête de dire le mot
truie. C'est pour ça qu'ils l'ont tué.
C'était trop problématique.
Ah, c'est
crise de bon gag.
Crise de bon gag.
C'est pour ça que ce gars-là fait 400 shows par semaine.
Ben oui.
C'est pour ça qu'il y a des refus d'astrigue.
Chris de Bon Gag.
Je sais que vous êtes amis pour vrai.
Ben oui, je l'adore lui.
C'est ça.
Je pensais que c'était fini.
Finalement, quand ils m'ont appelé pour un autre rôle,
c'était le fun.
Mais c'est gros quand même, des auditions de fiction.
C'est dur d'avoir accès
à ces auditions-là
parce que c'est tellement fermé.
C'est quand même une bonne pression.
As-tu un agent ou une agente?
J'ai une agente maintenant.
À l'époque que tu as pogné ce rôle-là,
avais-tu quelqu'un?
Oui, j'avais un agent.
C'est la même personne?
Non, ce n'est pas la même personne.
Oh shit! C'est la même personne? Non, c'est pas la même personne Oh shit
C'est sa mère qui a appelé
Pour qui vous?
Pour qui vous?
Elle est vraiment bonne
Tu veux la voir?
S'il vous plaît
Non, non
Elle est bonne
Elle n'a pas d'expérience
Elle a l'air d'une prostituée
J'y dis tout le temps
Arrête de t'habiller de même
Fais-moi écouter pas
Moi, je ne suis pas d'accord
C'est son père qui dit ça
Ah non Oui « Femme, t'es m'écoute pas! » Moi, je suis pas d'accord, c'est son père qui dit ça.
Ah non!
Ouais.
Fait que c'est ça.
Mais le... Mais ça paraît, par contre,
le fait, tu sais, moi, des tournages,
j'en ai... T'en as fait combien?
Amateurs, là, comme c'est assez mollo.
Mais le fait de, pour de vrai, jouer
avec Laurence... Avec une vraie... Une vraie comédienne. Non, mais c'est vrai mollo. Mais le fait de, pour de vrai, jouer avec Laurence...
Avec une vraie comédienne.
Non, mais c'est vrai que ça paraît.
Parce que moi, j'étais un peu freak.
C'est mon texte, mes affaires, j'ai mes notes de jeu.
Je sais comment je veux que la capsule s'en aille.
Même si ça semble somme toute assez simple.
Peu importe la note que j'y dis.
Je n'ai même pas fini ma phrase.
C'est ça qui est le fun. On recommence la take.
Des fois, c'est moi qui suis surpris. Oh Christ, c'est moi qui n'étais pas prêt. C'est ça qui est le fun. On recommence la take et des fois, c'est moi qui suis surpris.
« Oh, Christ, c'est moi qui n'étais pas prêt. »
C'est vraiment le fun de travailler avec
quelqu'un qui est professionnel.
Merci, je te l'envoie.
J'ai pas joué dans beaucoup d'affaires et il y a une affaire
qui m'a tout le temps fait capoter.
Les annonces de Scott Towers, c'était pas toi, ça?
Oui, c'était moi.
Après, moi et ma femme, on a adopté
42 enfants
mais
moi il y a un enfant qui me fait tout le temps
capoter, chaque fois que je fais un rôle
les réalisateurs
je fais ma scène et ils font
c'est parfait, puis je fais
asti
puis après j'y vais avec des vrais acteurs
qui sont comme ça, fais-le plus de même
asti, ils pensent que j'ai vu avec des vrais acteurs qui sont comme ça, fait le plus de même. Puis je suis comme, asti!
Ils pensent que j'ai pas le talent.
T'as pas le talent.
Mais ou peut-être je suis vraiment
le De Niro du Québec.
Ben oui. T'as pas le temps.
T'as pas le temps. Tu fais du diabète.
T'as pas le temps.
Est-ce que tu fais du method acting?
Est-ce que tu plonges dans ton personnage?
T'as montré à quel point je suis mauvais.
Moi, là, j'ai eu un petit rôle
dans un film qui est sorti l'année passée
que j'ai lu le scénario, j'ai fait
« OK, all right, c'est un sans-abri,
je vais faire le sans-abri. »
C'est quoi le film? « Deux plates à Blainville »?
« Deux plates à Blainville »
« Deux plates à Blainville »
Un tout petit rôle.
Non, mais il y avait... Ça s'appelait La Marina.
Puis je jouais...
Moi, je pensais jouer un sans-abri.
J'ai lu le texte, puis j'ai fait, OK, je suis clairement un sans-abri.
Puis je suis arrivé.
Puis quand je suis arrivé, j'ai réalisé que j'étais un le texte et j'ai fait « Ok, je suis clairement un sans-abri. » Puis je suis arrivé, puis quand je suis arrivé,
j'ai réalisé que j'étais un genre de comptable sur la poudre
qui parle à des jeunes.
Puis là, j'étais comme « Hé, mais moi, Chris,
moi, dans ma tête, je suis un sans-abri, esti. »
Puis là, eux autres, ils me donnent une cravate, un habit,
puis je suis comme « Mais là, moi, dans ma tête, je suis un sans-abri.
Je l'ai fait exactement comme un sans-abri.
Puis en fait, c'est parfait.
Mais j'ai fait, je pense, pas parfait.
C'est sorti le film?
C'est sorti, oui.
Et t'es-tu au montage?
Je suis bon à tabardage.
J'ai gagné un Oscar.
Ah oui?
J'ai gagné un Oscar.
Le ballet? Oui.
J'ai gagné un ballet. Un Oscar. Hé! J'ai gagné un Oscar! Ah ouais? J'ai gagné un Oscar! Le ballet? Ah ouais? J'ai gagné un ballet, un Oscar!
Hé!
J'ai gagné un Oscar,
trois Swiffer!
Il s'ouvre!
Il s'ouvre!
En nomination pour un Swiffer wet jet.
Ça, je ne l'ai pas vu.
Tu ne peux pas tout avoir en bleu, là.
C'est Will Smith qui l'a vu, celle-là.
Dommage.
Mais toi qui es souvent non à bien des affaires,
t'as dit oui pourquoi à ce projet-là?
Parce que c'était des jeunes de Saint-Jean-sur-Richelieu
puis je restais à Saint-Jean dans mon jeune temps.
Puis les gars, j'aimais...
Il y avait eu l'argent pour...
Ils ont eu de l'argent du gouvernement pour faire ça
et les gars, au lieu de
prendre cet argent-là
et vivre un peu, ils ont redéménagé
avec leurs parents pour
mettre tout l'argent pour faire
le film. J'ai fait tabarnak
que ces gars-là sont hot en estie.
Mais le texte n'est pas clair au niveau du rôle,
par contre. Non, non, mais pour vrai,
ça l'était. C'était clair pour
tout le monde, sauf moi. J'ai été éduqué en anglais. Moi, non, mais pour vrai, ça l'était, c'était clair pour tout le monde, sauf moi.
Mais c'est parce que j'ai été éduqué en anglais.
Fait que, tu sais, moi...
Mais tu parles français, il me semble.
Oui, oui. Viens-tu de rater, subtilement,
la même? Oui, non, je suis rater.
J'ai senti une whiff, ça, ici.
C'est vrai, oui.
Excuse-moi.
Pas de trouble.
On est capables.
Je peux-tu poser une autre question?
Oui, c'est pas mal.
La classique question, il y a-tu des rôles?
J'aime ça que tu demandes à Chuck,
tu peux-tu poser une autre question?
Non, je peux-tu poser?
Parce que Chuck a fait, oui, pas de trouble.
Là, je voyais qu'il checkait les questions.
Non, mais je voulais respecter.
Peut-être que j'ai plus de temps là Ouais
Non non non
Tu peux
Chris
On sent Chris
J'avais une question
Pour de la race encore
Ah il faut aller à la pause
André
André Ducharme
Vient de me dire
Qu'il faut aller à la pause
Non mais une classique question
Que tout le monde se pose
En ce moment
Y'a-tu des rôles
Que tu redoutes
Ou à l'inverse
T'es comme ça
Faut jouer ça avant de mourir
Tabarnak
Ouais C'est quoi donc Ben j'aimerais vraiment Ok Si un jour on me propose Un rôle de coach Y'a-tu des rôles que tu redoutes ou à l'inverse, t'es comme ça, faut jouer ça avant de mourir, tabarnak? Ouais.
C'est quoi donc? Ben, j'aimerais vraiment... Si un jour on me propose un rôle de coach sportive,
je suis pas sûre que je vais dire oui.
Tu dis oui?
Je sais pas si je vais dire oui.
Parce que t'es une pleine à espoir.
Niveau mouvement,
qu'est-ce qu'est kinesthésie,
c'est pas mon fort.
Mais j'aimerais ça me donner le défi, par exemple.
Engagez-moi!
Mettons un retour de lance-écon.
Ah oui, engagez-moi pour la coach de hockey.
Ah oui, s'il vous plaît.
Oui? Ah oui.
Pour me plonger dans l'aventure.
Mais t'as peur de pas te croire?
Ben, je pense que j'ai peur que les gens
me croient pas.
Mais tu peux t'entraîner pendant une couple de mois.
Oui, si j'ai le luxe de le faire et que je m'engage à un coach,
oui, je le ferais.
Mais je le redoute quand même.
Tu ferais-tu des rôles que, corporellement,
il faut que ça change en Chris en trois mois?
Autant prendre du poids que de devenir...
Pour vrai?
Ben, si ça le demande,
oui, moi, je serais willing.
Surtout si c'est pour être une coach sportive de hockey.
Ça me demande de former...
C'est vraiment ton rêve.
C'est vraiment mon rêve.
J'ai envie d'écrire une capsule.
Ah, bien sûr!
C'est un coach.
Ah oui, ça serait malade.
Ah, ça serait malade
que ta blonde,
ton coach au hockey,
qui était sur le banc tout le long,
t'es comme là, triste.
Ça, ça va s'en venir.
J'ai écrit une série un jour.
On va apprendre que c'est ça ton métier.
Parfait.
Vous aurez eu l'exclusivité.
C'est malade.
Toi, t'aurais-tu un rôle que tu voudrais vraiment faire ou pas faire?
Peut-être faire un robineux
avec Mike.
T'aimerais pas ça?
Je pourrais faire ma comptabilité.
Oui, pour vrai.
Toutes les rôles que j'ai eues, c'était des robineux.
Il y en a un, je suis comme...
Pourquoi tu penses qu'il t'associe à ça?
Non, mais je suis comme...
Pourquoi un robineux
travaille dans un bureau de dentiste?
Non.
Je voulais faire comme si je savais pas.
Dans la cuisine.
C'est pas bon. C'est pas bon.
C'est pas tout des quelles-là.
Tu vas l'avoir, le wetjet.
Ça va s'en venir, le wetjet.
C'est pour ça que j'ai perdu mon wetjet.
Si tout, c'était des quelles-là...
Ils ont écouté des sous-écoutes.
De temps en temps, ils ratent la cible.
Il n'a pas son wetjet.
Ben non, Chris.
Ben oui.
C'est une justice.
C'est ça, exactement.
On attend après toi et la Chris.
Ben oui, c'est ça.
C'est ça que je pense.
Ça ne vouait pas l'ouvraire, je le dis.
Hey!
Le bain, il est plus propre que quand c'est Yann, mais...
Parce que je faisais comme si Yann il chiait partout
on l'avait saisi
mais j'aime ça expliquer mes gags
quand je suis bien chaud
je prendrais un autre
un autre bière s'il vous plaît
c'est la septième fois
je pense que je viens
c'est la première fois
il y a des malaises sur l je viens. C'est la première fois.
Il y a des malaises sur l'alcool.
Ah oui?
Il y a des délais.
C'est la première fois que tu fais... Je pense que Mike, il bruit un peu trop.
C'est-tu la septième fois que tu fais sous-écoute?
C'est six ou sept.
Je n'ai pas compté, mais oui, mine de rien.
Ah oui?
On vieillit.
C'est bon.
Oui.
La mort dans l'âme.
Pourquoi tu aurais accepté?
Pourquoi j'aurais accepté?
Oui. Après sept fois. la mort dans l'ombre pourquoi t'aurais accepté après 7 fois
pour te faire connaître
pour ça j'en reviens
sinon je serais jamais revenu
on attend tout ton petit brin
il m'aime pas Sam
je le sens sans anonymité
il a comme une rage
j'aimerais ça être Mike.
Oui, c'est ça.
Entre Olivier de l'année, on se déteste tous.
Oui, c'est ça.
Vous le cachez même pas.
C'est intéressant.
Aussitôt qu'il avait gagné son Olivier de l'année,
j'ai cassé mon Olivier de l'année.
Le monde ne sait pas si on est facile à casser.
Avec tes tout petits points de faible.
Oui, c'est ça.
J'essayais, j'essayais, j'ai appelé Charles,
il a donné un coup de poing dedans.
Jusqu'au prochain.
Il t'a peut-être pas entendu,
peut-être, maître, ta commande.
C'est quoi que tu veux?
Je prendrais... Tu causes de la glace en ce moment, c'est moins évident.
Non.
Moi, c'est ça que j'ai réalisé. Je t'aurais bien demandé,
je pourrais t'arranger ça assez vite, maître.
Je peux te péter le verre.
Toi, c'est-tu de l'eau ou du vin blanc?
C'est de l'eau colorée.
Non, c'est du vin blanc.
Je prendrais un vin blanc.
Astime, copie!
Ah non!
Un mousseux!
Tu es-tu en amour avec moi?
On est en train de se réconcilier.
On va s'enculer.
Ça va être ça, la fin du podcast. On va s'enculer. Ouais, ouais, ouais.
Ça va être ça, la fin du podcast.
Moi, c'est pas de crachats.
Moi, c'est que du crachats.
Ah ouais?
On se complète bien, hein?
Je postillonne, je postillonne quand je chusse des battes.
Pas de ma faute.
Tant que je chante à la salive,
coulez sur mes couilles, Mike.
Je vais être content.
Tonce-toi donc, Laurence.
Je ne sais pas quel rôle interpréter
dans cette relation-là.
Arrête de le coq-bloquer.
Tes parents vont...
Je regarde pur.
Là, tes parents écoutent ça.
Ils avancent le podcast et ils tombent à ce moment-là.
Pour vrai. Dis-le pas à tes parents. Ils le savent-tuent ça, ils avancent le podcast et ils tombent à ce moment-là. Pas vrai. Dis-le pas
à tes parents.
Ils le savent-tu?
Ils le savent.
Tu dis que ça ne sortira pas.
Ça n'a pas sorti.
Sont-tu à l'aise avec les interwebs?
Plus ou moins.
Parfait.
On va faire comme sinon.
On est réglé.
Dis-leur, m'en de l'heure,
tu sais qui Mike Ward, s'ils disent oui,
fais « let's fire ».
Il aime-tu tes parents, Mike?
Je ne sais pas.
On n'en a pas parlé.
Ça, ça veut dire qu'ils ont beaucoup
parlé de moi.
Non, mais ironiquement,
je pense que, je ne sais pas, Gatineau commençait en termes
d'humour, mais chez nous, on... Ça marche fort.
Bien, on ne parlait pas tant d'humour.
Je suis comme nouvelle
dans ce milieu-là.
Je ne connais pas tant les gens.
Gatineau, pour vrai, c'est un bon marché pour l'humour.
La salle est incroyable.
Encore gagnée, d'ailleurs, salle de l'année,
et avec raison.
Oui.
Oui, elles sont vraiment...
Bravo.
Bravo, Gatineau.
Bravo, Gatineau.
Salle l'Odyssée.
Oui.
Bien oui.
Mais Gatineau, on dirait que c'est une région
que le Québec oublie
parce que c'est juste à deux heures de Montréal,
mais le fait qu'il faut rentrer en Ontario
ou piquer par la 50,
on oublie que...
On a l'impression que c'est plus loin que ça l'est vraiment.
Je pense que les gens là-bas aussi se sentent comme ça.
Ils sont vraiment plus loin que ce qu'ils sont vraiment ça va finir dans
bain très très très très très très très très très très très très très très
du coeur mais y'a tu es tu as une animosité je te sors des mots à soir
là il ya deux ans à y'a-t-il montré que ma vocabulaire que j'ai écrit des mots dans ma veste. Anémosité.
Oh, ça, c'était-tu du blanc ou du mousseux?
Du mousseux.
OK.
Oh, mousseux.
De la bière.
On en a même tout. On voit qu'on t'a insulté tantôt.
Fait que t'es comme, là, là, je vais emmener ça, je vais emmener ça.
Tabarnak de calice.
Il est parfait.
Quel homme. Il est quand même trop tard, il n'aura pas de pour est parfait. Quel homme!
Il est quand même trop tard, il n'aura pas de pourboire.
Alors!
Tu te demandais s'il y avait de l'animosité
entre qui et qui?
Entre Gataino et le reste de la province.
Ah!
Tu sens ça?
Moi, j'ai senti
un sentiment d'imposteur.
Tu veux dire?
En tant que personne de Gatineau, j'étais comme tout ce qui est à Montréal, c'est senti un sentiment d'imposteur. Tu veux dire? Bien, genre, tu sais, en tant que personne de Yatino,
j'étais comme, ah, tout ce qui est à Montréal, c'est l'ennemi.
Calvaire, c'est de l'animosité, ça?
Bien, un petit peu.
C'est l'ennemi.
C'est l'ennemi.
Faudrait que j'envoie la définition d'animosité.
Les astuces sales à Montréal.
C'est un autre monde.
Oui.
Tu sens un jugement?
Bien, je pense vraiment que c'est en termes d'accès à la culture.
C'est vraiment triste d'une même.
On reste dans le léger-léger.
Mais je pense vraiment que parce qu'on n'est pas... Mais toi, tu restes dans le lourd-lourd.
On va aller dans le lourd-lourd.
Dans le lourd-lourd.
Mais non, aussi.
Je pense que le fait que c'est une région...
En fait, c'est une région qui a quand même beaucoup de culture dedans,
mais ça reste une région.
Je pense que le fait qu'on n'ait pas accès à la culture
tant que ça par rapport à Montréal,
je pense vraiment qu'il y a un sentiment de...
Qu'est-ce qui se passe?
On a le faux mot à grande échelle.
OK, je comprends ce que tu dis.
Je pense que ça s'est vraiment inscrit
dans la personnalité des gens de Gatineau.
Je généralise,
mais je fais une analyse sociologique.
Il y a une affaire qui m'a tout le temps fasciné
de Gatineau et d'Ottawa.
C'est que souvent,
moi, quand je joue en anglais,
je vais tout le temps à Ottawa.
Même en français, un moment donné,
j'avais fait le CNA.
Il y a beaucoup de monde
de Gatineau qui refuse d'aller
à Ottawa. Puis il y a beaucoup
de franco-ontariens qui refusent
de traverser le pont. Puis je suis comme,
« Hey, là, tabarnak, là. Calme-toi,
Asti. T'es un franco-ontarien
que tu vois, Gatineau,
de ton balcon.
Asti, traverse le pont.
C'est comme des résultats d'aller là.
Par principe, genre.
Chantec avait...
Il y a comme une petite guerre entre les deux.
C'est moins pire que dans le temps.
Probablement que c'est moins pire.
J'ai l'impression qu'en ce moment,
les gens se battent pour maintenir
la francophonie et l'effervescence.
C'est peut-être...
De ce que j'ai vécu, c'était vraiment...
C'était comme une effervescence.
Jeune, jeune, jeune.
Pas si jeune que ça.
Quel âge?
Quand j'avais un an et demi.
C'est beau.
Pas jeune, jeune, mais jeune, jeune.
Tu commençais à te crostomber.
Non, mais j'avais...
Moi, quand je suis déménagé à Montréal,
la raison pour laquelle je suis venu à Montréal,
j'allais déménager au début à Gatineau.
Puis j'avais...
Je m'étais fait accepter une école à Ottawa.
J'avais été à Ottawa.
Quelle école?
C'était collégiale?
C'était...
Un DEP en quoi?
Dis-y pas, mais c'était Carlton.
Oh non!
Non.
C'est vrai?
J'avais été là-bas,
puis là, j'avais eu mon meeting,
et là, j'avais sorti d'un bar à Ottawa,
puis à Ottawa, je me sentais jugé
parce que j'étais Québécois.
Fait que j'étais comme...
Puis c'était dans les années
qu'il y avait une astide guerre franco-anglo,
tu sais, intense, ou bien...
Là, c'est fini.
Moi, je la sentais intense,
mais j'étais à Ottawa,
puis j'étais comme,
« Chris, OK, je me sens comme un Québécois pas bienvenu. »
Fait que je suis allé à Gatineau,
et là, je me sentais comme un hostie d'anglais.
Puis j'étais comme, « OK, fuck, fuck. »
Tu sais, dans les deux villes, j'ai passé à ça de me battre.
Puis je suis pas battant ailleurs.
Là, j'étais comme, « Fuck off, fuck, fuck, c'est ta région-là. » Puis en m batteur ailleurs. Là, j'étais comme « fuck off, fuck, fuck » cette région-là.
Puis en m'en retournant vers
Montréal le lendemain,
en m'en retournant vers Québec,
j'ai arrêté à Montréal. Et là, je suis allé
dans un bar. Puis là, j'entendais du français,
de l'anglais. Je me suis fait cruiser
par deux belles filles. Fait que j'ai fait « criche,
je déménage ici. »
Tu étais rendu où? À Grenville-sur-la-Rouge?
Grenville-sur-la Grenville sur la rouge?
Oui, non.
Je comprends pas ta question.
Non, mais...
Non?
C'était peut-être pas clair.
Non, mais la ville, Grenville sur la rouge?
C'est là que t'étais rendu?
Excuse-moi.
Mais pas vrai, je comprends pas.
Grenville, je sais que c'est une ville.
Oui.
Pis sur la rouge, c'est une couleur. Non, non, non. C'est une ville. Grenville, je sais que c'est une ville. Puis sur la rouge, c'est une couleur.
Non, non, non. C'est une ville.
Grenville, sur la rouge, c'est une ville.
Non, c'est une autre ville.
T'étais en chemin vers Montréal.
Ok, excuse-moi. Je savais que Grenville, c'est une ville.
On va aller vous le conduire.
On va aller vous le conduire, monsieur White.
On va aller vous le conduire.
Il commence à être tard, là.
Non, mais je me rappelle, je revenais
de l'Outaouais,
puis j'avais arrêté, je m'étais
dit, ah si, je vais aller prendre une bière
sur...
à Montréal. Je connaissais
Focal Montréal, et j'avais arrêté
ça à 40, genre
me changer. Fait que là, je suis sorti de mon char,
j'avais enlevé, j'avais
comme un... Tu as changé? Du linge propre, que j'ai enlevé mes cul mon char, j'avais enlevé, j'avais comme un... Tu as changé? Du linge
propre, que j'ai enlevé mes culottes,
j'ai enlevé mon chandail, mais
j'étais sur le bord de la 40, assis
en bédaine, en bobette. Mais comment ça, tu te changeais?
Tout ça à un an et demi?
Parce que...
Parce que je m'étais dit,
je vais mettre
du linge qui fit plus
pour sortir d'un bord. Fait. C'était pas le lendemain.
C'était après mon meeting.
Fait que là, j'étais comme habillé semi-chic,
pour avoir de l'air éduqué.
Je m'habillais comme semi-cool.
Genre des jeans, c'est des années 90.
Fait que c'est des pantalons de cuir.
J'étais sur le bord de l'autoroute
pis aussitôt que je me suis mis
j'ai enlevé mes culottes, il y a des filles
qui ont arrêté sur le bord
pis là ils criaient, pis là j'étais comme
ils ont dit, hé c'est où tu t'en vas
pis j'ai fait, ben je m'en vais à Montréal
hé nous autres aussi on va aller à tel bord
fait que je les ai suivis
pis ça a été
une soirée hallucinante.
J'étais comme crichant. Je suis comme une
« chicks » de la 40.
Là, j'ai fait...
C'est malade. Montréal,
je me fais cruiser.
Je n'ai pas fourré personne,
mais je suis tombé
en amour avec Montréal.
À cause de ça. Vu que je me suis fait cruiser par trois madames,
puis des madames de 19 ans.
Mais j'avais 18, 19 ans.
Il y avait 17 ans et demi de plus que toi quand même.
C'est ça.
C'était des cougars.
Des 19 de 22.
Ah oui.
Hey, Chuck, autre question.
Oui, bien sûr, absolument.
Est-ce que vous avez écouté l'adaptation de Haute démolition?
Est-ce que ça représente bien le milieu d'humour?
Est-ce que vous ne l'avez pas écouté?
Je ne l'ai pas écouté.
Moi, je voulais vraiment l'écouter.
Puis, je ne suis pas abonné à ce poste-là.
Puis là, j'ai fait,
je vais m'abonner sur Élico.
Puis là, ça disait,
allez sur Internet
votre compte. » J'étais comme « Je ne connais pas mon
Asti de mot de passe. »
Je vais demander à Preach.
Je veux que Preach joue dedans. Je vais lui dire « Envoie-moi les épisodes. »
Je vais les regarder.
Je n'ai pas vu non plus.
Moi, par exemple, l'affaire, je suis vraiment content
que Suzy Bouchard travaille sur ce show-là
parce que chaque fois que je regarde des séries que c'est des humoristes,
je ne crois jamais le stand-up.
T'sais, aussitôt que c'est un…
T'sais, mettons, De Niro, il a joué un stand-up, t'sais, il y a une couple d'années.
Puis c'est De Niro, c'est un hostie d'acteur, puis je suis comme, je ne te crois pas.
C'est mal rendu.
T'es pas bon. n'es pas bon.
Chaque fois, je vois des acteurs
qui sont comme,
je suis le stand-up de l'heure.
Moi, je suis comme, tu es mauvais.
C'est ça.
Est-ce que tu es déjà critique
par rapport à la série?
Non, non, non.
J'ai hâte de voir.
J'aime l'idée de l'affaire
c'est juste que
j'embarquerais pas
dans les bouts de stand-up
chaque fois qu'il y a eu des séries sur le stand-up
j'ai même fait un film un moment donné
que la vedette c'était un humoriste
mais c'était un acteur
pis je trippais pas
pis le gars était super bon
c'était un film britannique.
C'était la vedette des Inbetweeners
qui jouait l'humoriste.
Je l'écoutais et je me disais qu'il était nul à chier.
Il n'embarquait pas.
C'était un bon acteur comique.
Tu dis nul à chier, tu veux dire que tu n'aimais pas ça.
Je n'aimais pas ça.
Will Smith,
c'est un acteur comique incroyable,
mais il n'était pas capable de faire du stand-up.
Fait que si je vois Will Smith faire du stand-up
d'un film, je vais le faire.
Il n'est pas bon.
Tu avais fait un autre film.
Tu as fait beaucoup de films.
Que des flops.
Mais le pire, j'avais vu...
Le film que j'ai fait,
britannique,
j'avais été le voir en Angleterre.
Ça, c'était hot.
Mais le film était nul à chier.
Puis mon rôle,
c'est un petit cameo,
mais j'avais bien scoré.
Il m'avait mis dans le trailer.
Là, j'étais dans le preview.
Puis là, les critiques,
c'était des fausses critiques,
mais c'était des vraies critiques.
Mais tu sais, c'était des fausses critiques, mais c'était des vraies critiques.
Mais tu sais, c'était genre... Tu sais, GQ avait dit que c'était la comédie
britannique de l'année, mais la raison
pourquoi c'était la comédie britannique de l'année...
On était le 30 décembre.
Non, mais c'est que l'Angleterre
ne fait pas de films d'humour.
Moi, je suis allé
le voir en Angleterre. On était
trois dans la salle, puis j'ai, « Ouais, c'est pas aujourd'hui
que je donne un âge à Londres. »
Mais j'avais aimé ça.
T'en prendrais-tu une proposition
d'un film québécois
que t'auras un rôle plus que trois répliques?
Ça, j'aimerais ça.
J'ai eu un meeting il y a pas longtemps.
J'aimerais vraiment ça.
J'aimerais jouer dans un film.
Un rôle qui te ressemble vraiment à « Chant gauche ».
Mais si on pouvait jouer,
mettons, dans
Elle, c'est une coach.
Puis...
Toi, ça serait quoi?
Nous autres, on joue les deux au hockey.
Puis...
Moi, j'ai joué au hockey de ma vie au hockey.
Fait que là, il faudrait...
Mais moi, je serais juste
le vieux monsieur que...
Tu serais méo dans les boys. Je serais juste le vieux monsieur que tout le monde est comme.
Tu serais méo dans les boys. Je suis méo.
Exact.
Ah oui, je veux devenir le méo de ta série.
Je vais passer à toi, Mike.
Parfait, parfait.
Il reste combien de questions?
Il y a une bonne couple de questions encore.
Je pourrais continuer.
Sam, est-ce que tu te verrais dans une
édition prochaine de LOL Québec?
Ben, c'est pas...
Non, mais c'est le genre d'affaire que...
C'est comme que tu es en train de nous confirmer que les auditions ont déjà été faites
et que saison 2 et 3, c'est déjà bouclé.
C'est pas quelque chose qui m'a interpellé.
J'ai décliné. Mais j'aime
dire que c'est hot, mais c'est pas quelque chose
dans laquelle j'embarquerais.
C'est comme les émissions, mettons,
que tu joues des coups à des gens, mettons.
C'est le fun à regarder,
mais moi, je ne ferais pas ça, parce que j'ai ça.
Moi, en plus, je réplique fois mille.
Je ne veux pas m'en faire faire,
donc je n'en fais pas.
Mais j'aime ça regarder.
C'est très, très divertissant,
mais jamais je n'embarquerais pas là-dedans.
Chaque fois qu'il y avait...
Tu sais, à l'époque, il y avait plein de shows
de caméras cachées. Aussitôt que je suis
devenu connu, j'avais dit à Michel
« Hey, si jamais tu te fais appeler pour un show
de caméras cachées qui veulent me piéger,
si je me fais piéger,
c'est fini, moi et toi. »
J'ai dit la même chose.
J'adore Michel.
J'adore Michel.
Je serais prêt à prendre...
Quelqu'un arrive ici avec un gun,
veut tuer Michel, je vais prendre une balle
dans le chest pour lui,
mais il me met ici, à un show de caméra cachée,
tu décalisses.
J'ai dit la même chose.
Qu'est-ce que vous n'aimez pas, l'élément de surprise?
Moi, j'aime pas les surprises.
J'ai dit la même chose à Max,
qu'on salue, qui est à quelque part.
Copier-coller
je te le dis tout de suite
si un jour il me le fait prendre et que tu es au courant
c'est terminé
j'aime pas ça me faire faire des coups
j'en fais pas aux autres
mais si tu m'en fais un
ma vengeance sera terrible
ma vengeance sera terrible
tu caches mes clés
de char
j'y cherche pendant
une demi-heure
j'y retrouve
mais ça se peut
que je suis ta mère
tu comprends
mais non
ça me rend
j'haïsse encore
je comprends pas
ces affaires-là
aussi banal
que
t'as mis de la vaseline
sur mon volant de char
pis t'as fait
des niaiseries de même
Chris
je perds l'honneur
moi ma première tournée
mon équipe avait
fait un coup pour le centième show
qu'il avait dit au public
quand Mike va être sur scène
s'il y a une lumière verte
applaudissez, s'il y a une lumière rouge
riez.
Puis là, j'étais sur scène,
puis ça applaudit dans une prémisse,
puis j'ai fait, OK, c'est des weirdos.
Puis après, ça rit.
T'étais à Gatineau, je pense.
Non, mais... Mais j'étais à Magog, puis là, après trois fois,
j'ai fait, là, là, tabarnak, là.
Qu'est-ce qui se passe?
Puis j'étais en crise après le public.
J'ai fait, là, là, tabarnak, asti, c'est qui qui me niaise » Je suis en crisse après le public. J'ai fait « Tabarnak! Asti!
C'est qui qui me niaise? »
Tu ne peux pas être...
Quand tu es sur scène, il faut que tu sois l'ami du public.
Il faut que tu sois le gars que le monde
va aimer prendre un drink avec.
Tu ne peux pas faire « Ma gang de crisse!
Mangez! »
J'ai essayé d'expliquer à mon équipe.
J'ai dit « Chris, moi, quand je vais sur scène,
c'est moi contre le public
même si on est complice
mais
c'est moi contre le public
fait que moi je connais
mes talents, il faut que je contrôle
tout, pis là
avec Asti, eux autres
qui me mettent des bâtons
dans les roues, j'étais comme, vous me faites
chier tabarnak.
Puis là, j'ai dit, regarde, si vous me refaites un coup de dernière,
vous perdez tous vos jobs.
Je comprends.
Puis là, je leur dis, j'étais comme,
toi, je sais que t'as des enfants, ton enfant a besoin
de broches, ton enfant va voir
la gueule croche.
Ah oui, je comprends ça.
Si tu me fais chier.
Je comprends ça au bout, Mike.
Après ça, j'ai crassé mon verre.
J'y rentrais dans le cou.
Je peux pas aller dans les détails.
Ça m'a coûté plusieurs centaines de milliers.
J'ai fait un an de prison,
mais ça valait la peine.
As-tu la même relation par rapport à ça?
Oui, absolument.
Non, vraiment pas. Moi, j'aime bien les surprises.
Je trouve que ça se trouve dans un show.
Surprise, pas cell-phone.
Surprise, non, chier.
Je sais pas, mais mettons des coups de dernière,
genre au théâtre, parce que c'est aussi une tradition.
Moi, je trouve ça le fun, je trouve ça excitant.
C'est un défi. Comment tu t'adaptes?
C'est excitant.
Moi, pour mes 40 ans,
Michel m'avait organisé
un surprise, puis il m'avait dit,
il avait dit, « Hey, tu vas avoir un show à telle place. »
Mais il savait que je n'aimais pas les surprises.
En rentrant, quand tout le monde a fait surprise,
il a fait, « Je m'excuse vraiment. »
Mais il a tellement mis de l'énergie là-dessus.
Il m'a acheté un asti de beau cadeau.
Ça lui a coûté des milliers.
Mais il s'excusait.
Il avait quand même envoyé son CV à quelques entreprises de la région.
Il avait signé 4-5 autres artistes.
Il s'était padé, juste pour être certain.
Moi, pas que ça me rend fâché, mais je n'aime pas les surprises.
Je comprends.
Mais ça me rend fâché.
Mais ça dépend.
Les surprises de bonnes fêtes, ça me va,
mais les surprises de...
Tu me surprends
en train d'avoir mis de l'huile à char
dans mes souliers,
qui est écrit...
Non, c'est drôle!
M'a tué, quoi.
C'est une question d'honneur
puis d'égo en général,
mais si t'es comme...
Si toi-même, tu ris de toi-même,
ça...
Il y a une affaire de la télé
que moi, j'ai tout le temps trouvé bien drôle.
Tu sais, un moment donné, je faisais... Là, j'ai roté. télé que j'ai tout le temps trouvé bien drôle.
Un moment donné, je faisais... Là, j'ai raté.
Moi, j'ai raté.
Ça a bien pour son temps.
Je suis le gars le moins discret.
Mais oui, c'est ça.
Un moment donné, je faisais
un talk show à TVN.
Là, je n'ai pas raté.
C'est juste que j'ai avalé.
C'est un rot, Carmon.
Tu peux-tu le lâcher pour vrai?
Oui.
J'aime ça les rer. Si t'as un rote, tu peux le lâcher pour vrai. J'ai jamais des vrais...
Moi, j'aime ça, les rotes.
Quand tu viens chez nous,
je suis content que tu rotes.
Je vois quelqu'un retenir un rote,
je suis comme, non, non, non!
Vas-y!
Lâche-le!
Je trouve ça vrai. Il y a quelque chose de sincère là-dedans.
Un moment donné, je faisais un talk show
à TVA.
Attends,
j'ai pas de rote, mais...
On vient de résumer
ta carrière.
Un moment donné,
je faisais un talk show
qu'il s'était dit
qu'on allait avoir une surprise
et qu'on allait amener sa blonde.
Puis là, ma blonde arrive.
Puis là, je suis comme...
OK?
Puis ils sont comme...
Hé! Hé! C'est ta blonde!
Puis là, je fais...
Ouais, OK?
Puis là, ils sont comme...
T'es pas surpris?
Puis je fais...
J'ai soupé avec calice
qu'est-ce que tu veux
que je fasse
tu veux que je fasse
hey je t'ai pas vu
depuis 6 heures
tu sais
c'est comme
ouais
je suis horrible
pour les surprises
mais c'est malade
un surprise
où tu te fais juger
sur ta réaction
ouais
c'est une crise
non mais
t'avais pas l'air
100% content
c'est comme ça
que je suis surpris
ouais on s'est rendu àis ça là je cherche mon canif
dans ce temps là
le surprise le plus intense
j'ai vu de ma vie
je suis content de ne pas l'avoir vécu
vu que j'aurais poignardé du monde
mais c'était
Benjamin Faneuf
qui l'avait organisé pour Pat Gros
Pat Gros quand il a eu 30 ans
il a booké
une fausse corpo
dans une salle.
Et là, il avait
dit au public,
« OK, quand Pat, tous les jokes
qu'il fait, ne riez pas. »
Fait que là, il monte sur scène, il fait ses jokes,
le monde regarde. Et là,
il avait tous ses amis, on était tous
au balcon. Et c'était jouissif le monde regarde. Et là, il y avait tous ses amis, on était tous au balcon.
Et c'était jouissif,
mais dégueulasse.
Et là, Pat, première joke, ça marche pas.
Deuxième joke, ça marche pas.
Là, il fait, OK, je vais jaser au monde,
je vais essayer de faire du crowd work, ça marche pas.
Puis là, il était comme...
Il était vraiment...
Ah, c'était triste,
mais c'était parfait.
Vous riez subtilement au balcon. Nous autres, il y avait...
Moi, il y avait... Je me rappelle,
moi, LJ, Dumpack, on était une gang
de, mettons, les humoristes de ma génération
qu'on riait
parce que c'était tellement
violent.
J'espère.
D'aller sur scène,
déjà une corpo,
les corpos, c'est un peu tough,
mais là, d'avoir rien,
rien, il n'y avait rien en retour.
A duré combien de temps, le massacre?
Il y a...
pas longtemps, mais longtemps.
Ça a eu l'air de longtemps.
Ça avait l'air de 20 minutes,
mais pour vrai, ça devait être plus proche
de 3 minutes. 3 minutes, c'est pas long,
mais 3 minutes que
t'es supposé avoir un rire aux 30 secondes,
pis t'as du silence,
pis du monde
qui te fixe.
C'était... Ah, Chris,
c'est parfait.
C'est quoi un corpo, exactement?
Faut-tu tout t'expliquer, Chris?
Mais excusez-moi, je suis pas dans le domaine.
C'est quand on fait un show pour une entreprise,
par exemple, qui vont nous engager.
Corpo, c'est short pour corporatif.
OK, mais c'est du public, quand même,
qui savent qui vous êtes.
Non, c'est que des robots.
Wow!
Tu fais un show devant.
Tu sais, les affaires,
quand tu vas à l'épicerie
et que tu fais le self-checkout,
c'est que les petits robots.
Non, mais c'est parce que
ça passe souvent d'une fausse bonne idée.
Mettons, le patron capote sur Mike,
mais il ne sait pas qu'il est 150
dans le foyer, il ne trippe pas sur lui.
Il est drôle, la barnaque!
Là, Mike arrive, il deal avec du monde.
Puis même si les gens aiment Mike,
souvent,
ils sont chauds.
Tu sais, souvent,
c'est leur party de Noël.
C'est comme,
c'est le seul moment de l'année
que tu peux réaliser tes avances.
Puis, il y a souvent...
Fait que toi,
tu les déranges
dans leur plan de match, là, tu sais.
Tu sais, l'humour,
c'est super facile
à organiser
une bonne soirée d'humour.
Ça prend un stage,
ça prend le public proche, mais les corpos,
c'est souvent... Regarde, entre
le public et l'humoriste, il va y avoir une piste
de danse. Comme ça, on va danser
après. Fait que t'es comme... Tu vois pas
le monde. Le monde,
tu sais, surtout, des fois, t'es une
surprise. Fait que là, le monde,
ils sont comme... Oh, yes, sir, on va
danser. Hé, mais avant
de danser, on a une surprise.
Moi, à l'époque, à ce temps-là, je refuse d'être une surprise.
Mais à l'époque que j'acceptais d'être une surprise,
je n'étais pas connu.
C'est comme, on a une surprise, on a Gaétan Bolduc.
Je suis comme, comment ça va?
En plus, ils ont le temps de t'imaginer.
C'est une surprise, C'est un humoriste.
Tout de suite.
Dans ton temps,
ça devait être
les socieux de l'heure.
Jean-Marc,
Michel Barrette.
Ils ont le temps
de se craquer.
Ils prennent du temps
à présenter.
Mike,
il wash.
C'est décevant
pour tout le monde.
Moi,
ma liste de demandes,
je ne vais pas être
une surprise. Pas de pièce dedans. une surprise pas de pièces de j'en
ai assez fait toute façon le parcours des animations comme c'est respecter ce jour
pour la question de se respecter ou seulement donner tabarnak est ce qu'on va être est intense
non mais respecte crise de nuance mon job pour moi pas tabarnak est vraiment mauvaise expérience
oh oui en eau oui mais c'est souvent, le setup était correct,
dans le sens que tout était pour moi,
mais le plus important, le contenu,
le public n'était pas là.
J'ai fait 7 heures de char
pour aller faire un corpo
que le gars t'accueille en disant
« Ouais, là, je veux juste te dire,
ça se peut que ça n'écoute pas bien. »
Il ne m'a pas dit bonjour,
puis ça va bien, la route a bien été.
Là, je fais comme...
T'étais où? T'étais dans quelle région?
En Abitibi, je me souviens plus exactement.
Je suis comme, Chris, ça part fort.
Non, mais c'est parce que c'est un rassemblement
annuel de bénévoles,
ça fait un an qu'ils se sont pas vus.
Il y avait 400 personnes,
il y en a deux qui m'écoutaient,
mon ami pis le gars de son.
C'était épouvantable.
Mais tu sais, il fallait que je fasse 60 minutes.
À ce temps-là, je faisais 45.
60, j'ai fait 66.
Moi, je fais ça aussi.
Juste pour être certain.
Moi, tu es rendu là.
Tu sais, tu ne peux pas aller contre le vent.
Je suis comme garde-colisse.
Je vais faire mes affaires.
C'est ça qui est ça.
Ça parlait tellement fort.
J'avais un micro.
Ça parlait tellement fort pour de vrai
la dizaine de personnes
en avant
qui essayaient d'écouter
des fois tu fais du stock rodé
il est encore beau
tu vas pas casser du stock
moi je fais que du nouveau stock
mais des fois tu le sais
tu le sais que ça rit
à telle place
pis là je regardais les gens
pis j'étais comme
les gens étaient comme
non on a pas compris
fait que c'était comme
fait que j'ai fait
66 minutes exactement
après ça heureusement c'était tôt c'était à 5h 5 à 6 fait qu'après ça on est allé souffler à l'hôtel on n'a pas compris. Ça fait 66 minutes, exactement.
Heureusement,
c'était tôt.
C'était à 5h,
5 à 6.
Après ça,
on est allés souffler à l'hôtel.
Ça, c'était le fun.
C'est quoi le corpo du théâtre?
Y'a-tu des genres
d'entrailles?
Le théâtre d'été.
C'est quoi le pire?
Oui, c'est ça.
Je sais pas.
C'est ça,
le corpo du théâtre?
Ça doit être
la pire chose.
Pour une comédienne.
Après avoir fait
du Molière
pis les Alexandrins de Racine,
là... Mais le défaut
de Molière, il y a jamais
de phrase qui est « ciel, mon
mari ».
C'est-tu encore ça? Théâtre d'été,
moi, dans ma tête, c'est « ciel, mon mari »
puis t'as tout le temps un monsieur qui trompait de madame
puis un abajot sur la tête.
C'est ça que j'imagine
quand je pense au théâtre d'été.
Mais je suis pas allée au théâtre d'été.
Ben, moi non plus, ça fait longtemps que j'en ai pas vu,
pis ça, c'est un genre de truc que j'aimerais faire.
J'aimerais ça m'offrir ce cadeau-là.
De théâtre d'été?
Ce cadeau-là? Toi et pour toi, c'est un cadeau.
Un public de marbre, joué à
«Chur-C» toute l'été.
Mais pour vrai, le théâtre d'été,
pour ceux, ben je pense, en tout cas, les quelques fois que je suis allé, longtemps, évidemment, c'est beaucoup de! Mais pour eux, le théâtre d'été, je pense, en tout cas,
les quelques fois que je suis allé, longtemps,
évidemment, c'est beaucoup de tête blanche.
Non, mais c'est des comédies très, très...
Il a trompé sa femme.
C'est très ça, mais ça marche au bout.
Les gens, ça rit en calice.
Je pense que pour les comédiens, ça peut être le fun,
effectivement. C'est assez bonbon comme texte, je pense.
Pour vrai, le théâtre d'été,
c'est le Aline du théâtre. C'est assez bonbon comme texte, je pense. Pour vrai, le théâtre d'été, c'est le Aline du théâtre.
C'est vraiment ça.
Tu ferais genre 150 représentations
en trois mois.
Ne serait-ce que pour être le sportif de ça,
ça te demande tellement d'énergie.
C'est sûr que tu finis ça...
C'est même que tu te mettrais en chef.
Pour mon rôle de coach.
C'est la préparation mentale.
C'est qu'est-ce que t'aimais le plus, le théâtre ou le théâtre d'été,
ou jouer dans un film ou une télésérie?
Tout ça, mais en désordre.
OK, on va te la renommer en désordre, tu veux dire?
Non, non, mais...
OK, en ordre, là, tu veux...
Ton top 4, maintenant.
Mon top 4.
Bien, j'aimerais vraiment ça faire du cinéma,
mais pour vrai, un show,
une bonne run de show de théâtre,
que ce soit dramatique ou pas,
je pense que juste de faire l'exercice
de 150 fois, mettons, la même affaire,
puis de ne pas se tanner, j'aimerais ça l'essayer.
Avec la route, les hôtels,
toute la quête.
Un show que tu ne peux pas improviser.
Il faut que tu dises le même texte chaque soir
et que tu ne te tannes pas.
Je trouve ça exceptionnel.
Genre, je connaissais une femme,
je la connais pas personnellement, mais je sais qu'elle existe,
qu'elle a fait le même rôle.
Je la connais pas personnellement, mais...
Je la vois dans ma tête, elle est là.
Je la visualise, je sais qu'elle existe.
Elle me dit tout le temps, « Tue-la! »
« Tue-la! »
J'avoue, elle vole dans le fond.
J'avoue. Elle a ses petitesoue, elle vole dans le fond. J'avoue.
Elle a ses petites mains.
Elle boit comme ça.
Ça, là,
tu rentres ça dans le nez,
ça rentre très dans le cerveau.
Vas-y, excuse-moi, madame.
Elle a fait 60 ans le même rôle.
60 ans?
60 ans.
Le même rôle.
Le même rôle. Ça, là, je trouve ça inacceptable. 60 ans le même rôle. 60 ans? 60 ans! Le même rôle. Le même rôle.
Ça, là, je trouve ça inacceptable.
60 ans!
C'est quoi?
C'était mère à la maison?
Non, mais elle était comédienne.
C'était ça, sa job.
J'aime ça que ça serait malade
que la première année, elle jouait un bébé.
Moi, j'aime imaginer la madame de 64
être en couche et comme...
Coucou, caca!
Mais là, ça devient un autre type de performance.
60 ans?
Mais tu sais, 60 ans,
on dirait que c'est inacceptable.
Parce que quand, mettons...
Est-ce que c'est genre 60 ans pour faire «Gougou Gaga»?
Mais tu sais, mettons, même si le personnage,
quand elle avait 17,
si elle jouait une madame de 40,
t'es comme, ça n'a aucun sens
qu'une fille de 17 joue une madame de 40. C'es comme, ça n'a aucun sens qu'une fille de 17 joue une madame
de 40. C'est moins commode. Puis après,
elle a 60 ans, ça veut dire
qu'elle a pas loin de 80
puis elle joue une fille de 40.
T'es comme, ça n'a aucun sens.
Mais c'est ça aussi la magie du théâtre.
Le maquillage, puis tout, tu peux te permettre
de jouer l'anticasting. Moi, j'y aurais cru
le bébé. Tu y aurais cru?
C'est bien interprété. l'anticasting. Moi, j'y aurais cru, le bébé. Tu y aurais cru? C'est bien interprété.
T'as raison.
Si ça émane la bonne énergie.
Si tu sens les intentions derrière,
puis le backstory.
C'est ma girl, le théâtre dramatique.
Mais c'est vraiment pareil.
Mais les exercices que vous faites,
c'est quoi l'affaire la plus fucked up?
Tu sais, souvent, pour ma part,
comme un immortel,
l'art conservatoire d'art dramatique,
ça doit brasser là-dedans. Est-ce qu'en fait, l'actor studio, pour ma part, comme un immortel, l'art conservatoire d'art dramatique, ça doit brasser là-dedans.
Est-ce qu'en fait, l'actor studio,
tu te dis,
je vais jouer tel rôle,
je vais, dans ma tête,
tout le long, je vais être cette personne-là. Pas vraiment,
parce qu'à l'école, mettons,
je pense, le contexte actuel, on a tellement de cours
et il y a tellement de différents objets de travail
qu'on ne peut pas se permettre de rentrer à 1000 %
dans chacun des trucs.
Ça serait absurde dans un cours.
Est-ce que je suis un bossu?
Ça serait vraiment lourd.
Quand le 8h30,
on est en cours de jeu,
on m'a demandé d'incarner la gastro.
C'est moi.
Tu fais une audition pour Jean Coutu
et t'es comme, excusez!
Ouais.
Non, mais pour vrai, on en fait des trucs weird.
Des fois, je me place en position de la personne
qui regarde le cours de l'extérieur du local
dans la fenêtre.
C'est bizarre.
Un des trucs qu'on fait dans le cours de mouvement,
c'est notre réchauffement.
C'est pleurer, rire, jouir.
Continue!
C'est ça, notre réchauffement, c'est pleurer, rire, jouir. Ah! Continue!
C'est ça, le réchauffement.
Tu viens de décrire ma sexualité.
C'est ce que je te souhaite,
parce que c'est l'expérience humaine.
Même qu'avant ça, il faut passer par l'enfant.
En fait, ça fait enfant, pleurer, rire, jouir.
C'est quoi, enfant?
Ah, là, tu viens pas de décrire ma sexualité.
Mais,
cache-nous pas des affaires,
mon cochon.
Fait qu'enfant,
pleurer, rire, jouer.
Je pense qu'en haut de 12 ans,
c'est que... Ah, d'accord,
je vais revoir mon livre, là,
mais...
Hey, 9 ans,
c'est pas un enfant.
Réponds pas.
Non, non,
je vais m'abstenir.
Mais c'est quoi?
Fait que là,
c'est le processus.
En combien de temps vous faites ça? Ah, en 3 minutes. Et tabarnak. Oui, oui, c'est quoi fait que là c'est le processus en combien de temps
vous faites ça
en 3 minutes
et tabarnak
oui oui
fait que tu vas
d'enfant
oui oui
c'est tu passes
d'un à l'autre
c'est quoi l'ordre
c'est enfant
pleurer
rire
jouer
ok
ça c'est dans un cours
en particulier
mais c'est tellement
il faut que tu te donnes
le monsieur
qui a parti
de ce cours là
c'est un des 4 qui a perdu sa job.
C'est Gilbert.
C'est clair.
Lui, au début, il était comme,
j'ai un cours, c'est jouir.
Mais c'est problématique.
OK, il va avoir pleuré.
Il va avoir pleuré.
Non, mais non, ça n'a pas de sens.
Rire.
Oui, OK.
Enfin.
OK, Gilbert, décolle ici. « Rire? Ouais, ok. Enfant? Ok, j'ai le barbe décollée. »
Ça va être quand même éprouvé un malaise,
surtout quand tu ne connais pas le groupe au début de l'année.
C'est ça. Si tu commences à te regarder
de l'extérieur, ça ne marche pas.
C'est quoi l'enfant?
Oui, ça peut être ça. Je ne veux pas l'essayer.
Non, fais-le pas.
Pour vrai, si je sais
que je vais être obligé
de... ça va virer sexuel,
mon enfant serait juste
« Pourquoi, monsieur? »
Ah!
Mais le prof, le prof vous regarde!
Le prof vous regarde, là!
C'est-tu un prof ou une prof?
T'as-tu vu comment je suis bonne comédienne?
Oui, mais j'ai cru!
C'est pour ça que les réalisateurs font juste...
Vas-y.
C'est quoi l'histoire derrière ça?
Moi, dans ma tête, je suis un sans-abri.
Je suis un sans-abri qui s'est fait violer
quand il était enfant.
C'est triste.
Je suis un enfant sans-abri.
Moi, toutes mes rôles, c'est des sans-abris.
Ça part de là.
Je suis un sans-abri avec un problème d'alcool
qu'on lui a donné accès
à de l'alcool.
C'est une belle exploration.
C'est-tu un ou une prof?
C'est un prof.
Puis là, lui, il vous regarde.
Il y a-tu des commentaires?
Il nous encourage. Il fait l'enfant avec nous.
Ah oui, il pleure.
Il joue avec vous.
Non, pas la jouissance.
Il nous encourage. Je ne sais même pas comment le décrire. Ça doit être weird d'avoir un prof qui fait elle pleure et jouer avec vous. Non, pas la jouissance, non.
Mais il nous encourage.
Je ne sais même pas comment le décrire.
Ça doit être weird d'avoir un prof qui fait « Montre-moi comment tu viens. »
Ah ouais?
C'est comme...
Alors, Astier!
Epstein, il faisait ça.
Astier, le showbiz a été bâti là-dessus.
J'ai l'air de la pire représentante de RIT. ça. Elle se dit, le showbiz a été bâti là-dessus, là.
J'ai l'air de la pire représentatrice,
ambassadrice. Non, non, on comprend.
Mais c'est tellement plein de bienveillance,
mais effectivement,
quand tu le regardes d'un oeil extérieur,
ça a l'air absurde.
Mais ça, ça vous amène à tomber dans des états
émotifs.
C'est de la vulnérabilité absolue.
S'abandonner au complet.
Pleurer et rejouer.
Il n'y a plus de cachette.
Tes collègues de classe te voient dans tous tes états.
C'était la mise en scène du show de fin d'année.
C'était ça aussi.
Tu rentres sur la scène.
Ok, jouez.
Ok, parfait.
Un à un?
Ben oui, tout dépendant de ta chorégraphie,
moi, ça commençait par le rire après ça.
Le premier ou la première
qui jouit devant tout le monde,
ça doit être décevant.
Tu sais, ça doit être genre,
tu veux pas faire comme...
Tu sais, c'est le même jet.
Tu peux-tu nous le refaire?
Peux-tu venir en pleurant?
Ouais, mais la personne
qui est dédiée pour closer le show,
c'est de la pression à la crisse, ça.
Ah ouais?
Hé, tabarnak!
Là, tu closes, là.
On fait une audition pour savoir
si t'es qui qui avait...
Pis faut que tu fasses tout, hostie.
Ils ont mis des paniers dans chaque rangée.
Les gars comme shot dans chacun panier.
La rangée F,
tu closes le show.
Les gars,
qu'est-ce qu'ils font?
Parce que, tu sais, un gars vient, c'est moins vocal.
Ou en tout cas,
les gars que j'ai fourrés.
Les gars que j'ai fourrés.
Ils étaient pas très... Ils étaient pas très...
Ils étaient pas...
Ils avaient pas bien ça.
Moi, je gagne plus fort.
C'est parce que là, j'avais pas de voix à la fois qu'on a fourré,
mais je gagne plus fort.
Non, mais c'est weird, tu sais.
Je trouve ça weird.
Mais t'éprouves-tu un malaise par rapport à tes...
Mais moi, j'éprouve un malaise, je suis même pas là.
Fait que c'est clair qu'à Doé,
il faut un malaise.
Je sais pas si il faut le préciser, mais dans le sens
pas vrai, comme on le dit pas pour vrai,
dans le sens...
Oh, Christ!
Oh, Christ!
Christ Hollywood!
Tu vas imaginer qu'on est dans de la porn, là.
Tout est imaginé, tout est fake.
C'est pas vrai. C'est vos pénétrations. Non, non, y'en a pas, non. Pas de squirt, là. Tout est imaginé, tout est fake. C'est pas vrai.
C'est vos pénétrations.
Non, non, il y en a pas, non.
Pas de squirt à terre, pas rien.
Un concierge à la fin de la journée,
avec sa mort.
Chris de goût de jouissance de Chris.
Ah, seigneur!
Hé, les gens de Théâtre, ils peuvent pas se retenir.
Qu'est-ce que c'est?
Ah!
Qu'est-ce que c'est? De devoir retenir
que t'es si la squinte.
Oh, Christ!
Astuce!
C'est...
C'est le gag de l'année.
On va finir là-dessus.
On va finir là-dessus.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup, Sam.
Merci beaucoup, Laurence.
Merci à vous autres.
Là, il faut que tu fasses ta série, par exemple.
Il faut qu'elle t'écrive de quoi
qu'elle devienne une coach.
Oui.
Je vais passer à ça.
Si tu as besoin d'un sans-abri dans cette série-là.
Oui, je vais passer à ça.
Mais juste pour mettre à profit si on a ce petit grand talent, ça'as besoin d'un sans-abri dans cette série-là... Juste pour mettre à profit
son petit grand talent, ça me donne envie
d'écrire pour de vrai, sincèrement. Je le pense pour de vrai.
Vraiment, vraiment beaucoup.
Si, pour vrai,
si je peux avoir un rôle que je suis un sans-abri
qui vient pleure
et...
Non, toi, je te donne le rôle du concierge. Ah, que je suis juste... Ah oui, c'est quoi l'autre? Non, toi je te donne le rôle du concierge.
Ok, je suis juste
à l'aise.
C'est drôle, c'est ça pour vrai, c'est drôle.
Moi qui fais à l'aise.
J'aime vraiment pas ça.
C'est pas de l'art ça.
Merci de l'invitation Mike.
Je t'aime, tu le sais mon cochon, comment je t'aime.
Merci encore de l'invitation.
Merci à vous.
Salut tout le monde, bonne cochon, comment je t'aime. Merci encore de l'invitation. Merci à toi. Merci, merci à vous autres. Salut tout le monde.
Bonne soirée.
Merci beaucoup.
Bye-bye tout le monde. Bye.