Mike Ward Sous Écoute - #425 - Richard Z. Sirois et Yves P. Pelletier
Episode Date: July 26, 2023Cet épisode est une présentation de Manscaped - https://www.manscaped.com/WARD20Pour vous procurer des billets de la tournée Sous Écoute - https://mikeward.ca/frDans cet épisode de Sous ...Écoute, Mike reçoit Richard Z. Sirois et Yves P. Pelletier pour parler des années RBO et de collection de musique!! -------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Le 22 juillet 2022, j'étais au Centre Bragg.
Le 22 juillet 2023, je vais être au Centre VidéoWay.
Le Centre VidéoWay, on fait le sous-écoute au Centre Vidéotron.
Ça va être exactement comme le show du Centre Bell, mais en mieux.
Avec un meilleur son, un meilleur son, un meilleur tout.
Tout va être meilleur.
Jean-Thomas Jobin va être encore plus
scrap qui était au
Centre Bell. L'année passée
au Centre Bell, je ne l'avais jamais vu
de même de ma vie. Cet été, s'il vient à Québec,
je vous promets un coma
éthylique. Si Jean-Thomas
vient quoi animer avec moi, vous allez
voir, ça va être moi qui fait. Pis Jean-Thomas,
ça va-tu bien? Pis il va être comme moi.
Brak. Fait que le 22 juillet 2023,
si t'as pas tes billets,
va sur centrevideoway.com ou micword.ca.
On se voit là.
Et j'aimerais remercier
mes commanditaires,
mon commanditaire,
cette semaine,
nul autre que Manscaped.
Manscaped, la fête des pères approche
et vous n'avez encore rien à faire à votre père?
Inquiète-toi pas, c'est là que le commanditaire de l'épisode d'aujourd'hui,
Manscaped, entre en jeu.
Regarde, tu le sais, je le sais, ton père,
il a besoin d'un toilettage sérieux dans sa vie.
Alors offre-y l'ensemble Performance 4.0
et il va vous remercier
de l'avoir aidé à dompter sa bête
sur une situation gagnant-gagnant.
Tu sais, c'est bon pour ton père,
c'est bon pour ta mère.
Fait que là, tu es en train d'imaginer ton père
fourré ta mère avec sa belle queue
fraîchement trimée.
Mais c'est un peu vrai, là.
Peu importe, surtout si ton père est un peu plus vieux.
Plus tu vieillis, plus tu as des rythmes.
C'est plus tough.
Tu es trimé avec le Manscaped, tu coupes pas, en plus il y a une petite lumière
au bout, il y a une petite lumière
fait que moi mon père, 93 ans
c'est ça que j'y donne cette année, pis il va être comme
ben non, je me trimpe plus, pis j'en fais, non non
100 ans comme flashlight la nuit
t'sais quand tu te lèves la nuit, il allume son Manscaped
il y a la lumière qui l'éclaire
le bruit que ça fait
ça avertit ses voisins
qu'Arthur s'en va faire pépé.
Utilise le code promo
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20% de rabais et la livraison
gratuite. WORD20.
Va sur Manscaped.com
Merci tout le monde.
Et centrevidéo.com
micworld.ca. On se voit le 22
juillet 2023, bon podcast
tout le monde
En direct du bordel
Comedy Club à Montréal, voici
Mike Ward sous écoute
Merci beaucoup
Bonsoir Merci tout le monde! Bienvenue à Mike Ward Sous-écoute!
On est au bordel, j'aimerais remercier, on a annoncé, j'aimerais remercier vous autres,
le monde qui écoute Sous-écoute, on a annoncé la semaine passée qu'on partait en tournée
et on est déjà, on a 14 villes,
on est sold out déjà dans 7 villes,
6 villes au Québec et
Bruxelles, ça m'a,
ça j'ai pogné de quoi quand j'ai
vu, je suis jamais allé en Belgique
pis je suis sold out, j'étais comme
tabarnak, merci,
merci.
Fait que là,
c'est ça, on fait la Belgique,
on fait la France, on fait la Suisse.
La Suisse, forcez-vous, tabardak!
C'est la quatrième fois
que je vais en Suisse. Je ne suis même pas soldat,
gang de colis.
Non, j'ai vraiment hâte.
Yann, toi, as-tu hâte à tourner?
J'ai vraiment hâte.
Moi, j'ai surtout hâte au Centre Vidéotron, qui est
pas en Suisse, mais
c'est une belle place par ailleurs.
On est... Tu penses-tu...
Ça va-tu être différent
pour toi, Yann, les préparatifs
où toi, tu fais comme à chaque semaine?
Non, là, ça va être
différent. On va avoir une équipe.
On va fonctionner un peu moins
artisanal.
Oui, oui, oui.
Fait qu'on s'est adjoints.
Tu sais du monde avec qui tu travailles souvent?
Antoine Hamelin, tu sais, des films dans le Cabanon.
Oui, Antoine Hamelin qui fait les podcasts de Couples Ouverts.
Puis son équipe.
Fait que ça va être filmé qualité Couples Ouverts
avec Yann Thériault qui est un peu dans les jambes.
Mais non, ça va être le fun.
Moi, je suis content.
Ça paraît pas pour le monde, mais pour toi,
c'est un petit stress.
T'es habitué ici que
t'es prêt quand t'arrives, mais là, t'arrives
au Centre Vidéotron, comme l'année
passée au Centre Bell. Asti,
t'as des équipes de 9000 personnes.
Ça te prend...
Ah non, je t'ai dépassé l'année passée.
Ça te prend ton crew.
Je t'ai dépassé bien.
On a engagé pour le Centre Vidéotron,
je pense que je l'avais dit la dernière fois
pendant que Yann était sur la bolle de toilette,
que pour le Centre Vidéotron,
on a engagé le gars qui faisait le son à l'époque
pour Jean-Marc au Forum
pour avoir un bon son.
Jean-Marc, ça sonnait bien. Puis moi, quand j'étais au Centre Belge, j'étais comme tabarnak de Jean-Marc au Forum pour avoir un bon son. Jean-Marc, ça sonnait bien.
Puis moi, quand j'étais au Centre Bell,
j'étais comme tabarnak de Jean-Marc.
Il sonnait bien.
Puis je le disais même fort,
mais personne n'entendait,
vu que ça sonnait le cul.
Mais je veux...
Là, ça va être combien de places?
Ça va être au Centre Bell?
Centre Vidéotron, on le fait
le plus gros possible
avec un stage au bout. Ce n'est pas stage central, au centre Vidéotron on le fait le plus gros possible sans
avec un stage au bout
tu sais
c'est pas stage central
vu que
l'équipe de son
a dit que
pour avoir le meilleur son
c'était au bout
comme ça
tu peux blaster le public
tandis que nous autres
l'année passée
tu peux pas trop blaster
sinon
ça fait du feedback
fait que
je pense
c'est 12 ou 13 000.
OK.
C'est quand même intime.
Un petit show unplug.
Un petit show unplug, c'est ça.
C'est un petit show amateur comme Bon Jovi.
Ça va être vraiment le fun.
Et j'aimerais, avant de commencer, remercier le staff du Bordel.
Souvent, je remercie, mettons, des personnes en particulier,
mais
je regarde, je commence
à refaire
des shows et je suis souvent
ici. Et puis, Christ, qu'ils sont bons!
J'aimerais ça qu'on applaudisse le staff.
Merci!
D'ailleurs,
je veux nommer une personne. Si vous voulez
googler,
il y a Guillaume qui est le serveur pendant les sous-écoutes que j'aurais dû
demander son nom de famille. Charles, c'est quoi
le nom de famille à Guillaume? Guillaume
Lampron. Guillaume Lampron.
Googlez ce nom-là. Il fait
du stand-up. Il est drôle en tabarnak.
Il fait... Il y a une couple de ses vidéos
quand il a fait
le gang show.
Merci, Hachan.
Que Asti qui me fait rire, il est vraiment bon.
Fait que googlez-le, Guillaume Lampron.
Bon, on va commencer le podcast.
Es-tu prêt, Yann, à commencer le podcast?
Oui, monsieur.
Moi, je suis
je suis
je suis
je suis vraiment content
je reçois
je vais même dire sur-excité parce qu'il y en a un qui c'est sa première fois
à sous-écoute
je reçois deux
légendes que c'est des gars que moi
mettons quand je commençais à faire de l'humour,
avoir su
un jour, tu vas être sur scène avec
ce gars-là, j'aurais chié partout.
Je suis tellement content.
Il y a beaucoup de...
On parle beaucoup de marde à date.
Je jugeais Yann avant le podcast
et je parle que de marde.
Depuis le début, je suis surexcité
des avoirs. Ils m'ont amené leur livre. Voici Yves Pépeltier et Richard Z. de marde. Depuis le début, je me suis surexcité. Des avoirs, ils m'ont amené leur livre.
Voici Yves Pépeltier
et Richard Z. Cirois!
Merci, merci Richard.
Merci Richard.
Merci.
Faut pas filer sur le fil, Richard.
Alors, merci, merci. C'est énervant. Merci. Ça te pas filer sur le fil, Richard. Alors, merci, merci.
C'était énervant.
Merci.
Ça te stresse-tu?
Excuse-moi.
Comme première chanson.
Ce soir, l'amour est dans tes yeux.
Mais demain matin,
aimeras-tu un peu?
C'est vrai que je chiais.
Non, mais c'est un bon stress parce que...
Mais quand je suis arrivé,
les gens qui sont ici,
j'étais comme le dernier dans le film.
J'attendais.
Oui, tu attendais dans le line-up.
Oui, oui, j'étais le dernier parce que...
Moi...
Il s'est fait 4 piastres de change.
Non, mais passer devant du monde,
ça me terrorise.
J'attendais, j'attendais.
Puis là, ça rentrait pas.
Puis là, il y a quelqu'un qui m'a dit
« Hey, t'as le droit de rentrer, tu peux passer
par le pub. » Fait que tu vois comment je suis un petit peu...
Puis en plus, j'ai un gars de 23 ans
qui a écouté tous tes podcasts, chaque fois,
chacun, puis à partir d'aujourd'hui,
il va me respecter. – Parfait.
Il arrive d'une région.
– J'arrive de Matane.
– Toi, tu vis à Matane, maintenant.
Pourquoi?
– Oye, oille.
Le show dure 100 minutes à peu près.
Oui, oui.
Non, mais c'est que mon père est décédé en 2018.
J'ai hérité de sa maison à Matane,
mais la maison, pour moi, c'était pour les vacances, l'été.
Et puis, quand arrive la pandémie,
il n'y a plus de contrat, plus de radio, plus de télé.
Le dernier de mes trois enfants part de la maison.
Fait que là, je me retrouve à Matane avec une maison.
Il avait le choix avec une boîte.
Une boîte pour itinéraires.
Je me suis retrouvé à Matane.
Dans la maison où je suis né.
La maison qui était à mon père.
Avant, à mon grand-père.
J'adore ça là-bas.
J'étais bien chaud à l'automne.
Tu travailles avec la salle?
La gang.
Je suis de toutes les causes là-bas.
Il n'y a pas beaucoup de personnalités
qui viennent de m'attendre.
Ça fait que n'importe quelle cause...
C'est tout, hein?
La Croix-Rouge, Alzheimer, n'importe quoi,
ils m'appellent tout le temps.
OK.
Oui.
OK.
Toi, Yves, ça va bien?
Ça va très, très bien.
Moi, tu vois, j'ai aménagé dans une boîte de Mike
et je l'ai rénové.
Ah oui?
C'est vrai?
Oui, j'essaie de faire monter les prix
parce que...
Oui, ça s'est rendu... Tu vas flipper. Ah oui, j'ai vendu ça, justement, à des gens originaires de Suisse. Ah oui, c'est vrai? Oui, j'essaie de faire monter les prix. Tu vas flipper.
J'ai vendu ça justement à des gens originaires de Suisse.
Ils voulaient s'établir sur le plateau.
Puis là, je leur ai dit qu'ils pouvaient changer de ruelle à tous les week-ends.
Mais ce n'est pas considéré comme un Airbnb.
C'est vraiment un domicile.
J'ai une adresse, mais elle change d'endroit.
Tu changes ça à chaque fois que tu le déplaces? Tu changes le numéro pour être à l'accord? J'ai mis des rouile, j'ai une adresse, mais elle change d'endroit. Tu changes ça à chaque fois que tu le déplaces?
Tu changes le numéro pour être à grand?
J'ai mis des roulettes en dessous avec l'émission Décore ta vie.
J'ai pas payé une cent là-dessus.
J'ai eu ça gratis, gratis.
Avant, j'étais dans un guichet automatique.
C'est pas pratique pendant les pannes d'électricité.
Non, non, non.
Tu fais moins d'argent.
À part de ça, toi...
À part de ça...
Non, mais c'est le fun que t'ailles en Belgique
puis en Suisse.
Oui, oui, oui.
Parce que les Belges,
ils ont un sens de l'humour
qui ressemble à celui des Québécois.
Bien, je pense, en plus,
leur accent ressemble pas mal à l'accent québécois.
Bien, c'est ce que les autres Européens trouvent. Les Belges trouvent pas ça, puis les Québécois non plus, leur accent ressemble pas mal à l'accent québécois.
C'est ce que les autres Européens trouvent.
Les Belges ne trouvent pas ça, et les Québécois non plus.
Mais à chaque fois que je vais en France, ils pensent tout le temps que je suis Belge.
Oui.
As-tu déjà fait des shows en Belgique?
Non.
En Suisse?
En Suisse, je suis allé une couple de fois.
OK.
Puis en France aussi.
Mais là, ça va être bizarre, que ce n'est pas des shows.
Ça va être la première fois que le monde me connaisse.
Le même principe que ce soir.
Oui, exactement.
Tu sais que les Belges, c'est un petit peu les newfies des Français.
Donc, je vais te conter une blague là-dessus.
C'est une blague qu'on m'a montrée en France.
C'est en France.
Alors, un gars va voir son médecin et il dit, docteur, j'ai un grave problème.
C'est que je viens d'épouser une femme belge.
Je suis en amour avec elle, mais il y a une inéquité dans notre couple et je veux vraiment que ça dure.
Alors, il dit, c'est très bien, monsieur, on va vous faire l'ablation de la moitié du cerveau et vous allez bien vous comprendre.
Elle dit, je l'aime tellement cette femme-là.
Oui, oui, je vais faire l'ablation, enlever la moitié du cerveau. Alors, ah, je l'aime tellement cette femme-là. Oui, oui, oui, je vais me faire l'ablation à enlever
la boîtier du cerveau. Alors, il subit
l'opération. Puis là, il est dans sa
chambre de convalescence.
Alors, le médecin vient le voir, un petit peu
en panique. Il dit, monsieur, oui, oui,
nous sommes désolés. En salle
d'opération, nous avons fait une petite
erreur. Nous avons envoyé
enlever les trois quarts du cerveau.
Ah bien, tabarnak on est on est du sou belge on est on est les newfies des belles
c'est très fort pilote vous c'est ça toi tout ça me fait rire tata en ligne pour
venir au bordel tu es quand même tu as été membre de deux des groupes d'humour
les plus importants de l'histoire du Québec.
Tu devrais pas attendre en ligne, tu sais.
Messandre!
Chris!
Non, j'étais trop bien élevé.
Non, j'avais bien de la misère avec ça.
J'étais comme bien discret.
C'est vrai, j'étais vraiment le dernier
puis j'osais pas trop...
Tu sais, j'étais...
Mais là... Bon, c'est sûr, j'ai été dans Yvon Deschamps et dans Les Cyniques, les deux groupes.
Oui, oui, exact.
Non, mais je n'ai pas de prétention.
Mais Bleupaud et RBO.
Puis, tu sais, tu es parti de RBO quand RBO est devenu énorme.
Oui, bien, non, mais ce n'est pas compliqué.
C'est que RBO à la radio, bon, évidemment, mais c'est pas compliqué. C'est que le RBO à la radio,
bon, évidemment, ça a commencé par quelques années de radio
où j'étais l'animateur, puis pendant qu'il y avait des chansons,
pendant que j'animais, la gang écrivait
des gags, écrivait des sketchs.
Puis moi, je voulais faire un show radio
sérieux sur la musique rock. D'ailleurs,
le titre du show, c'était le rock de A à Z.
Guy a rajouté un A à son nom.
Et moi, un Z, ça fait le rock de A à Z avec
Pierre Lepage, Richard Z. C'est roi.
Et très rapidement, bien, dès les premiers shows, Yves, Bruno, par la suite, un Z, ça fait le rock de A à Z avec Pierre Lepage, Richard Z. C'est roi. Et très rapidement,
dès les premiers shows, Yves, Bruno,
par la suite André, Chantal se sont joints à l'équipe.
Et moi, je voulais faire quelque chose de sérieux. Même à la 16e émission, je voulais faire un putsch pour que tout l'écrit
sur la porte.
Mais là, je le dis aujourd'hui.
Je le dis aujourd'hui.
Un méchant putsch-putsch.
J'étais l'animateur. Et dans la
première tournée, j'avais un rôle plutôt de maître de cérémonie où eux présentaient des personnputsch. J'étais l'animateur. Et dans la première tournée,
j'avais un rôle plutôt de maître de cérémonie où eux présentaient des personnages.
Je n'étais pas personnage, puis je ne chante pas.
Au fil du temps, je regardais Yves faire M. Caron.
Je me disais, c'est hallucinant.
Moi, je ne suis pas comédien par rapport à ce que Yves peut faire.
Par exemple, je suis animateur sympathique.
Je me caricature moi-même.
C'est là-dedans que j'étais à l'aise.
Mais à mesure que ça avançait, je chantais des chansons
j'ai une parole dans toutes les chansons
de RBO
ce que j'ai autour de la bouche, non, c'est pas des bobos
j'ai une anecdote
on va sauter du coq à l'âne
quand il y a eu la captation de notre premier spectacle
on a fait un disque
ça s'appelait Deux spectacles
puis on était en studio
puis on était en train de mixer Le Feu Sauvage.
Puis à un moment donné, il y avait tout le temps un petit son
en arrière qu'on entendait dans les voix.
Moi, je me disais, c'est quoi cette affaire-là?
Le gars à la console monte le micro de Richard,
bien, c'est tout que les autres.
Richard n'était pas supposé chanter pour de vrai,
mais dans les faits, il émettait des sons.
Fait qu'il faisait...
Le Feu Sauvage!
Mais aussi, c'est que tu chantais en même temps qu'André.
Tu faisais même le lead.
La même affaire.
Alors, on avait fait un joke.
On avait fait une version de mixer la toune
avec juste la voix solo.
On se faisait des coups de main, tu comprends.
Non, mais moi, j'étais plus animateur.
Puis quand je suis arrivé dans Blue Poudre,
bien là, c'était moi encore caricaturé
dans l'émission Sans Limites
où j'étais plus à l'aise. Tu sais, à un moment donné,
tu fais des affaires dans la vie, puis
arrive un point où, tu sais, le point
où tu te dis « Je suis encore bon, encore compétent »,
mais chanter puis faire des personnages,
c'est pas moi, tu sais. Puis quand
t'es parti d'RBO, les Bleu Poudre,
t'es-tu déjà signé pour que ça soit en onde?
Non, non. Toi, t'es parti
en sachant aucunement que c'était la fin?
Exactement. Pendant un an, j'ai fait des reportages à quatre saisons,
pendant un bout de temps, dans plusieurs émissions,
un peu émissions nouvelles, humoristiques.
Puis là, ils ont monté la première gang de Sans Limite
avec Pierre Brassard, JC Lauzon…
André Robitaille.
André Robitaille, Anthony Cavanaugh.
Il y en a beaucoup qui sont passés au fil des années dans Sans Limite.
Danny Laferrière.
Oui, Dany Laferrière était là au début.
Mais c'est arrivé après RVO.
OK. Eux autres, tu as essayé de les sortir?
J'ai réussi.
Non, mais j'ai amené des gens que je connaissais.
André Robitaille, entre autres, qui était beau-frère.
C'est ça.
Moi, j'étais avec Chantal de RVO. Puis Martine sortait avec André Robitaille. Déjà? Je j'étais avec chantal de la baule puis
martin sortait avec andré je n'étais pas courant de ça ben ouais non tu es ce
qu'est ce qu'il ya eu des avantages et tu as tu des avantages physiques dans le
groupe non puis andré et puis juste un tachereau fait qu'on a monté notre
gagnant notre équipe il avait eu aussi ben ben c'est quoi
mais les médias pour oui oui j'ai
juste un geste l'intérêt qui faisait la musique oui jocelyn que faisait la musique
de l'église fou des bleus poudre avait fait trois chansons quatre pour ça
d'ailleurs tu t'en rappelles sûrement pas mais ça m'avait vraiment touché à
l'époque de besoin d'amour tiltage ou à guillaume l'opage qu'on se rappelle de
guy à cause de besoin d'amour oui oui puis t' Guy Lepage, on se rappelle de Guy à cause de besoin d'amour.
Moi, j'étais là-dessus,
tu étais venu à un show et tu m'avais dit que tu avais bien aimé ce que je faisais.
Tu m'avais dit, j'aimerais ça que tu
viennes au Midi-Fu.
J'étais tellement touché et tellement content
que c'était le gros show radio à Montréal.
Là, je m'en vais chez nous
et je me dis que Richard m'a demandé d'être au Médifou. »
Puis genre, le lendemain,
je vois dans le journal,
les Médifous ne reviennent pas.
Puis j'étais comme, « Ah, carré. »
Non, non, non, t'es pas sérieux.
Ben oui, c'est bon.
Moi, puis Dane,
quand tu faisais ton personnage comme ça.
Oui, oui, oui.
Récemment, j'ai vu,
il me semble que j'ai vu un petit bout
quand j'étais dans les archives de RBO
des trucs d'Halloween que tu faisais avec Guy
ça se peut-tu
moi pédéine là on se promène
on passe l'Halloween
c'est le personnage que j'ai fait après
avec Simon Perron
avec Patrick Gros
mais ça c'était la V1
on dirait que c'est un autre personnage
mais je ne suis pas très bon pour faire des personnages.
Si je suis avec quelqu'un d'autre, j'imite lui.
En chaud, tu n'en fais plus.
Tu es toujours en toi-même.
Mettons que je ferais...
Si tu faisais M. Coran et que je disais
« Moi, j'ai un vieillard. »
Après deux secondes, mon vieillard serait
une imitation cheap de M. Coran.
Je deviens tout le temps l'imitation.
T'es comme Guy, finalement.
Je suis content d'avoir pensé à t'inviter, même si le show a été discontinué.
Le show est mort, mais au moins, t'as pensé à moi.
Oui, j'ai pensé à toi.
D'ailleurs, il y a une des années où, à RBO, on était au réseau Énergie.
Les deux émissions étaient concurrentes.
On avait fait un stunt, sans le dire
au boss. Le dernier cinq minutes
de la période des codes d'écoute, on s'était
appelés. Donc, les deux stations
diffusaient le même contenu. C'était ça.
« Salut les boys, comment ça va? »
Je ne me suis jamais fait autant engueuler de ma vie.
Jamais autant fait engueuler par
quelqu'un de ma vie que par le boss.
Parce que les stations,
à l'époque, la tarte publicitaire
d'écoute, il n'y avait pas
les téléphones.
C'était C'est quoi Énergie qui était en compétition
tout le temps. On était aux mêmes heures.
On s'était appelés.
Je pense que c'était le dernier show avant Noël.
C'était la dernière journée
des codes d'écoute. C'était le dernier cinq minutes Noël, l'émission en moi. C'était la dernière journée des Côtes d'écoute.
C'était le dernier cinq minutes de l'émission.
Nos boss à la radio jamais ne mentionnaient
Énergie, c'est quand même.
C'était l'ennemi.
C'est-tu vrai?
Tu sais, comme mettons,
toi, tu as fait Énergie aussi.
Tu as-tu juste fait Énergie à Québec
ou tu as fait Énergie à Montréal?
Une année, Énergie à Québec.
J'ai fait C'est quoi?
Puis j'ai fait Cool FM avant que ça devienne 98.5.
Mais on parle pas à l'ennemi et on s'était
parlé
en ondes. Et là, le boss, je le voyais
passer dans le corridor. Là, je me dis,
qu'est-ce qu'il y a? Peut-être qu'il trouve ça bon.
Et quand je suis sorti...
Ah, j'aime ta belle naïveté!
Oh, il a de l'air fâché pour un gars
content, lui! Ça fait 8 fois qu'il passe,
il doit triper fort. Et là, il me dit, viens dans le bureau. Là, il m de l'air fâché pour un gars content, lui! » Ça fait 8 fois qu'il passe, il doit triper fort, et là, il me dit
« Viens dans le bureau. » Là, il m'engueule, il dit « On parle pas
à l'ennemi en ondes, ça se fait pas parler
à la concurrence, jamais. » Là, il m'engueule,
il m'engueule, je me dis « Bon, OK, c'est fini. »
Après, il me dit « Va voir le propriétaire au deuxième étage. »
J'arrive devant le propriétaire.
Tu sais, les gros fauteuils capitonnés, puis tout.
Puis là, il me dit « On fait pas ça. »
Ça a été tout. Il m'a rien dit d'autre.
Puis, nous autres, ils nous ont dit la même affaire,
mais de façon plus polie.
OK.
Je suis correct, mais refaites-les pas.
OK.
Fait que c'est là que tu vois qu'à RBO,
c'est plus big que à Richard Z.
On n'est pas en compétition.
Bien, pas selon vos boss.
Non, mais quand j'ai sorti mon livre,
la première personne qui s'est fait photographier avec sur Facebook,
c'était Yves.
Le lendemain, puis j'ai fait la même chose avec le sien.
Il n'y a pas de compétition.
On s'appelle encore.
On a eu des projets de demain.
On ne s'est pas concerté.
On a publié chacun un livre un peu autobiographique l'année passée.
Sans savoir que l'autre l'écrivait.
Là, on se voit dans les salons du livre.
Oui, on se voit dans les salons du livre. Ah, c'est vrai?
Tu sais, c'est le fun, les salons du livre.
Faire des parties avec Shirley Theroux et Marina Céline.
Non, non, riez pas pour de vrai.
Non, mais on a fait...
C'est vraiment le fun.
On a fait Montréal, Rimouski, Sherbrooke.
On a fait plusieurs ensemble.
Vas-tu à Edmonston faire en vrai?
Non, non, mais là, je m'en vais à Québec.
C'est-à-dire que quand est-ce que ça passe, ça?
J'étais à Québec ou je suis à Québec ou je m'en vais à Québec. Non, on nce que ça passe, ça passe. J'étais à Québec ou je suis à Québec
ou je m'en vais à Québec.
On n'est pas en compétition.
On a eu souvent différents
projets communs ensemble.
Les salons du livre, quand tu fais ça,
c'est les gens qui attendent en ligne
pour te parler et que tu signes le livre.
C'est comme un Comic-Con,
mais de livre.
Le même principe.
Je peux-tu être un peu sérieux?
Oui, oui.
Non, mais pour de vrai, c'est le fun en tabarouette.
Parce que le salon du livre,
c'est pas comme le salon de l'auto.
C'est des nerds qui font ça.
Fait qu'au niveau de...
C'est très familial aussi.
Moi, je me souviens, quand j'étais jeune
et que j'allais au salon du livre,
j'avais l'impression d'aller à Disneyland.
Parce qu'il y a des gens qui aiment lire.
Ils aiment cet objet-là.
Le salon du livre, c'est le Disney World des intellos.
Pas des intellos.
Il n'y a pas juste intellos.
Tu as toutes sortes de livres.
Les intellects savent comment lire.
Il y a des gens qui font des livres de croissance personnelle.
Il y a des gens qui font de la littérature jeunesse.
De la BD, des romans, des essais philosophiques.
Mais tout le monde, tu manges au même place.
Puis il y a des séances de karaoké.
À chaque ville où on va, on va faire du karaoké.
Par moments, tu vois des fois du monde qui défile.
En fin de soirée, des gens très dignes
qui vont chanter du Jean Leloup.
Non, c'est le fun à faire.
C'est le fun parce que c'est ça,
les gens qui trippent sur ce qu'on fait
viennent nous voir.
T'en as-tu déjà écrit un?
Non, j'ai jamais écrit de l'un.
T'aurais quelques bons chapitres.
Oui, mais oui.
J'embarque pas là-dedans,
mais ne serait-ce que quelques ennuis judiciaires,
t'aurais 2-3 livres faciles.
Volume 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7.
Le pire, j'avais pensé, après toute ma saga,
écrire un livre, mais juste le publier après ma mort.
Puis mes héritiers s'arrangeront avec les tropes.
En tout cas, tu aurais bien du stock à raconter.
Tu aurais du bon matériel.
C'est sûr.
Mais c'est le fun à faire.
Moi, le mien, c'est drôle parce que nos livres se ressemblent un peu
dans le sens qu'on raconte un peu nos vies,
moi, par rapport à la musique,
puis Yves, par rapport à les voyages,
par rapport à ses voyages.
Mais on savait...
Tu sais, au moment où c'est sorti,
on était en pleine pandémie
et les éditeurs étaient un peu nerveux
qu'il y ait une épidémie dans une imprimerie
qui manque de papier.
Fait qu'on ne parlait pas vraiment
de ce qui allait sortir
tant que ce n'était pas physiquement arrivé.
Moi, j'ai su que Yves sortait un livre
en même temps que le mien sortait.
Puis toi, tu m'as dit que tu as écrit ton livre
sur ton iPhone.
Oui, j'ai écrit mon livre pendant un an
à un doigt sur mon téléphone cellulaire.
Toi, c'est les 100 vinyles qui ont marqué ta vie, c'est ça?
Oui, le vinyle de l'insomniac.
C'est les 100 vinyles qui ont marqué ma vie avec une anecdote pour chacun? Oui, le vinyle de l'insomniac. C'est les 100 vinyles qui ont marqué ma vie,
avec une anecdote pour chacun des vinyles,
mais ce n'est pas dans ce club Pédiroc.
Tu sais, je raconte que mon premier French Kiss,
c'était sur O Darling, les Beatles.
OK.
Ma première peine d'amour, c'était sur Supertramp.
J'ai frappé deux chevreuils en écoutant Pink Floyd.
Tu as frappé deux chevreuils?
Oui, le rond-point avant Mont-Joli,
pour ceux qui connaissent le coin,
à peu près un kilomètre avant le rond-point de Mont-Joli,
j'ai frappé deux chevreuils.
Puis mon grand garçon dormait à côté, il pensait qu'on était rentrés dans un arbre.
Et puis j'écoutais Pink Floyd, puis je me suis dit,
tant qu'à tuer deux chevreuils, c'est aussi bien que ce soit sur du Pink Floyd.
Fait que là, le lendemain, j'appelle ma fille, je raconte ça.
Elle ne me demande pas si je vais bien.
Elle ne me demande pas si son frère va bien.
Elle dit, papa, t'as tué deux chevreuils.
Bien oui, mais il était devant moi. Fait
que je raconte ça dans…
Comment tu as fait de les tuer, les deux?
En fait, quand…
Il était-tu un en arrière de l'autre?
Écoute, quand je les ai frappés, il était 1h40 du matin au mois d'août 2018. Et
puis, ça cogne. D'ailleurs, mon auto est restée sur place parce que c'était
perte de temps. Ça cogne vraiment solide. Et là, mon gars se réveille à côté de moi.
Puis il se demande ce qui se passe.
Là, je lui dis, j'ai coupé un chevreuil en deux.
Là, il dit, papa, voyons.
Ah, vu que tu voyais un bout de bois.
Moi, j'en vois juste un.
Puis là, j'ai dit, Patrick, c'est comme d'une allée de quai.
C'est hallucinant. Je l'ai vu.
Puis là, j'ai frappé.
Puis là, ça a été comme de chaque côté de l'auto.
J'étais sûr que j'avais coupé un chevreuil en deux. Là, il dit, papa, ça se peut pas. J'ai dit, je'étais sûr que j'avais coupé un chevreuil en deux.
Là, il dit, papa, ça se peut pas.
J'ai dit, je te jure, j'ai coupé un chevreuil en deux.
Je l'ai vu comme...
Fait que là, j'arrive au rond-point,
on appelle la Sûreté du Québec.
Et la Sûreté du Québec, je leur dis que j'ai coupé un chevreuil en deux.
Y a-tu des gens de la Ligue de protection des animaux?
Ils trouvaient ça un peu étonnant que j'ai coupé...
Puis en plus que...
Bon, c'est ça, le pare-brise,
il était plein de sang et de poils.
Mais ils m'ont dit, on va envoyer une autre voiture
parce que ça peut être dangereux qu'il y ait deux chevreuils
ou un chevreuil. J'en avais frappé deux,
mais je n'ai pas vu le deuxième. Le premier que j'ai frappé
a été à droite et l'autre a été à gauche.
J'avais l'impression d'en avoir coupé un en deux,
mais je l'ai frappé deux.
Tu pensais que peut-être tu as fait vraiment OK
que tu en as frappé un et lui, il a frappé l'autre?
Mais oui. Je n'avais pas pensppé un, pis lui, il a frappé l'autre? Hé, ça...
Ben oui! J'avais pas pensé à ça,
mais ça se peut, ça se peut.
Fait que toi, tu as tué un chevreuil, et si t'as chevreuillé,
tu as tué un autre chevreuil.
En fait, il est juste tué un, mais le premier a tué l'autre.
J'appelle Anne-France Goldwater
pour lui demander.
J'appelle ma fille, pis je dis, je l'avais juste tué un,
le premier a tué le deuxième.
Fait que je raconte tout ça par rapport à la musique dans le livre.
Puis, au début, quand tu écrivais ça,
vu que tu écrivais sur ton iPhone,
c'était-tu dans le but d'écrire un livre?
Non, bien non.
Pour mettre sur le web?
C'était dans le but d'exercer ses temps.
Non, pas du tout.
Regarde, c'était la pandémie.
Il y avait un couvre-feu.
J'étais tout seul à Matane.
J'avais du temps.
J'ai parti à un groupe Facebook qui s'appelle Le Viné de l'Insomniac. Il y avait un couvre-feu. J'étais tout seul à Matane. J'avais du temps. J'ai parti à un groupe
Facebook qui s'appelle le Vinyl de l'insomniac.
On est rendu 10 200 environ.
On parle juste de vinyle.
À chaque soir, à partir de mars 2020,
j'écrivais un texte. Comme j'écris
à un doigt sur mon téléphone, ça me prenait
à peu près 4 heures d'écrire 2-3 pages.
Et puis, au bout
de 65 chroniques
consécutives, l'éditeur m'a appelé
il m'a contacté, l'éditeur chez Saint-Jean
il me dit Richard au bureau il y a du monde qui te lise
puis il trouve ça bon, aimerait-tu ça?
as-tu déjà pensé faire un livre? j'ai jamais pensé faire un livre
j'avais 64 ans
fait qu'il me dit pourrais-tu nous envoyer tes textes
j'ai dit je sais pas comment
ok
je sais pas comment
il dit comment ça tu sais pas comment on les lit je dis c'est » Il dit « Comment ça, tu sais pas comment? »
Je dis « C'est parce que je les écris à un doigt sur mon téléphone.
À chaque jour, j'en mets un sur Facebook.
Mais je sais pas comment vous les envoyez. »
Là, il commence à paniquer
parce qu'il trouvait qu'il y avait du bon stock.
Fait que là, il me dit « Qu'est-ce qu'on va faire? »
Une capture d'écran.
Ben là, j'ai dit...
T'as pris des photos de ton ordi.
Tout à coup que tu perds ton téléphone...
Si tu perds ton téléphone,
il n'y a plus de livre.
Moi, ça a commencé à me tenter d'en écrire un.
Ça fait que là, il me dit...
Envoie-nous tes textes. Je dis, je ne sais pas comment.
Ils sont tous sur mon téléphone.
Il me dit, tout à coup que tu perds ton téléphone...
La question était bonne.
Et là, je dis, oui, mais il y a quelque chose.
Il y a une papeterie au coin de ma rue,
puis à chaque fois, je sais comment en envoyer un à la fois,
à la papeterie, je l'envoie la nuit,
parce que je les écrivais vers minuit, une heure du matin,
puis ils font une photocopie.
Fait que là, je dis oui, mais j'ai 325 pages de photocopie.
Et là, il me dit plutôt gentiment,
imagine que c'est Mike Ward qui me dit,
qu'est-ce que tu veux qu'on calisse avec 325 pages de photocopie? »
Bien là, j'ai quelqu'un pour aller retranscrire.
C'est ça qu'ils ont fait.
Il n'a pas ri. Comme le monde en foule,
il n'a pas ri pantoute.
Il n'a pas ri.
Là, ils ont envoyé une éditrice pendant
deux jours à m'attendre de récupérer tous mes textes
qui sont sur mon téléphone. J'ai 325 pages
sur mon téléphone. Tu sais la section notes quand tu écris
du pain?
Parce que moi, j'ai décidé un jour
de mener un combat contre la technologie.
Tu l'as perdu.
Combat
que j'ai royalement perdu.
Et je n'ai pas de portable.
En fait, j'ai
une ex qui a... Tu sais, c'est rare.
Ce que je vais te raconter,'est rare j'ai une ex
qui a eu tellement pitié de moi
quand elle a entendu parler
que j'écrivais sur mon téléphone
elle m'a acheté un portable
ok
et il est encore dans sa boîte
ah ouais
ça c'était il y a deux ans
et la blonde de mon garçon
m'a donné son iPad
mais je sais pas
comment ça marche
penses-tu pas
ça m'énerve
d'un écran d'ordinateur
quand tu vois une loupe
puis 200% dans le haut
parce que si t'écris
sur ton téléphone
dans notre tout ce que que tu as à faire,
c'est copier, couper et coller.
C'est ça? Copier, couper et coller.
Tu m'as perdu il y a cinq minutes.
J'ai écrit tout mon livre
sur mon téléphone. Mais si tu fais copier,
tu n'es pas obligé de le couper.
Tu pourrais juste faire copier, coller
ou juste couper et coller. On prend des notes à la maison.
C'est la chronique
technologique. T'as peut-être dit que ça aurait pu aller plus vite, mon affaire.
Oui, c'est ça.
Ça m'a pris un an à un doigt sur mon téléphone cellulaire
écrire ce foutu livre-là.
Mais c'est vraiment bon, ce livre-là.
Et la majorité des histoires,
je les connaissais.
Dès CBL,
Richard nous racontait
son enfance,
ses tripes
d'adolescence. D'ailleurs, ton numéro
de Z-Dope,
c'est basé
sur ses anecdotes
personnelles. T'as-tu déjà pris
de la mescaline? Non.
C'est de la crise de cochon.
Ah, fuck! Mes enfants, ils vont l'entendre!
Ah non, c'est pas grave.
Mais...
Non! Non!
J'ai oublié.
Tu ne fais pas comme Guy.
Tu ne coupes pas au montage.
Non, je ne coupe pas au montage.
En même temps, si tu as écrit... Si tu as écrit...
Est-ce que tu as écrit ton trip de mescaline
dans le livre?
Oui.
Je ne sais pas s'ils sont rendus jusqu'à...
C'est parce que je parle du groupe
Yes en 1972. On était
chez un de mes amis. Tu sais,
l'époque de mon adolescence,
on faisait des parties dans la maison, dans le sous-sol.
Fait que là, mon ami Michel dit, mes parents
partent pour la fin de semaine.
Là, ça fait, oh yeah, baby!
Fait qu'on s'est ramassés chez lui
le vendredi, puis on a commencé à
boire, puis à fumer, puis il y avait de la cochonnerie.
Ça s'appelait de la mescaline.
Et ça, quand tu prends ça, il y a plus de temps.
Ça, c'est un message pour tes enfants.
Faites-en, c'est cool.
Ça revient à mode.
Ça revient à mode.
C'est de la cochonnerie parce que le temps n'existe plus.
Fait que là, on a pris ça
et moi...
J'entends une sirène.
La mère de mon ami faisait pousser
une plante verte depuis 25 ans.
La plante était rendue au plafond.
Puis c'était son bébé, sa plante verte.
Un genre de plante caoutchouc.
Et moi, sous l'influence
de cette substance dégueulasse,
je me suis pris pour Tarzan.
Et là, j'ai fait
« Ah, ah, ah! » Et là, j'ai traversé le salon
et je me suis pendu à la plante verte
cassée en deux. Et la terre s'est ramassée
sur le tapis blanc. Et là,
une fille qui a eu la brillante idée de sortir
la machine à laver le tapis,
ça faisait de la bouette. Écoute, c'était dégueulasse.
Et là, après, on s'est mis à un jeu.
Je vais te conter un jeu très drôle à faire
quand tu prends de la drogue.
Un jeu qui est très cool. Tu vas dans une cuisine. On s'est mis à un jeu très drôle à faire quand tu prends de la drogue.
Un jeu qui est très cool.
Tu vas dans une cuisine et tu fais des équipes.
Un contre un, deux contre deux, trois contre trois et tu as un arbitre.
Tu prends n'importe quelle substance dans le frigo
et dans les armoires et tu essaies de voir
ce qui va coller au plafond.
Ce qu'on avait fait, c'est qu'on s'était fait
des toasts aux confitures de framboises.
Moi, c'était mon équipe.
J'étais sûr que des toasts Nutella- de framboises. Moi, c'était mon équipe. Moi, j'étais sûr que
des toasts Nutella-framboises collaient mieux
que des bananes. Mais l'autre équipe
avait choisi fruits.
Et on a perdu.
Oui, parce que les bananes, étonnamment,
collent beaucoup mieux au plafond
parce que la toast est trop lourde.
Fait que j'ai perdu ce soir-là.
Et là, finalement,
quand les parents sont arrivés le dimanche soir,
la maman de mon ami
a voulu appeler la police pour dénoncer son fils.
Ah oui, vu que la plante
était pétée, il y a du Nutella
sur le plafond.
Finalement, on s'est ramassés dans le sous-sol
et là, le père de mon ami cogne à la porte
et on est complètement fait.
Et là, le père cogne, il dit « Qu'est-ce que vous faites? »
On dit « On écoute la télé. »
Alors, il ouvre la porte. Non, c'est pas ça.
On a dit « On regarde la télé. » Et là, le père
est entré. La télé était fermée,
mais on la regardait.
Ça faisait comme une heure
qu'on regardait la télé, puis elle était fermée, il y avait rien.
Fait que, ne touche pas
à la drogue.
Ah ouais?
Le buzz de la mescaline,
ça dure-tu très longtemps? Ben, c'est parce que le temps n'existe buzz de la mescaline, ça dure-tu très longtemps?
C'est parce que le temps n'existe plus,
la mescaline.
Ça dépend où c'est que tu l'as acheté.
Non, mais il y a comme...
Peut-être comme une demi-nuit.
À peu près, tu peux marcher pendant des heures
et tu penses que ça fait trois minutes que tu marches.
On a marché, on s'est rendu tellement loin
qu'on s'est demandé où on était rendus.
Mais il n'y a plus de temps.
Seconde minute, heure, il n'y en plus de temps. Seconde, minute, heure,
il n'y en a plus.
Admettons que j'aurais pris la mescaline, peut-être que le ton chaud aurait passé en trois secondes.
Ça serait un peu bizarre.
Mais ne touche pas à ça.
Non, je te le répète.
Reste avec ta...
C'est lui au naturel. Imagine, c'est la mescaline.
Oui.
Je raconte tout ça dans mon livre.
Ton livre, c'est Des histoires de voyage
C'est un récit
Autobiographique de mes années 80
Mais que j'ai
Rédigé comme si c'était un roman
Comme si c'est l'histoire d'un tata
Ok?
Alors au début de l'histoire
Le tata il a 20 ans
Il est étudiant à l'UQAM en communication
Et il est puceau Ah l'UQAM en communication,
et il n'est plus ça.
Ah, tu n'avais pas bougé avec personne?
Tu l'as-tu lu, Carlos?
Bien oui, mais je ne sais pas.
C'est au début.
C'est le premier chapitre, Richard.
Non, mais oui, je l'ai lu. Tu racontes tous tes voyages partout.
Là, je partais en Europe.
Je ramassais mon argent depuis que j'avais 15 ans.
J'ai travaillé dans des
shows érotiques. J'ai travaillé dans
un hôpital pour malades chroniques.
Tout ça d'anecdotes croustillantes,
mon mec.
Je m'en allais en Europe
et je pensais que j'allais rencontrer
la femme de ma vie. Eh bien, ça ne s'est pas
produit. Mais à mon retour,
c'est là où j'ai participé
la première fois à l'émission
Racquet-Bas-L'oreille à CIBL
au mois de septembre ou octobre.
C'est qui que tu connaissais dans l'équipe?
Moi, je connaissais Guy,
je connaissais Bruno, Richard.
Moi, c'est André que j'ai été chercher
dans un show d'un band qui s'appelait
Les Yellow Frogs.
Serge Lafortune, qui était le metteur en ondes,
aussi membre du groupe. C'est quelqu'un qui était allé àelait les Yellow Frogs. Serge Lafortune, qui était le metteur en ondes, mais aussi membre du groupe.
C'est quelqu'un qui est allé à l'école secondaire avec moi aussi.
Serge, qui était un de mes profs à l'école Le Mans.
C'est vrai?
Vraiment un bon gars.
Puis il nous montrait la radio.
Mais ça, c'est une photo de l'UQAM.
Non.
Non?
Oui, tu ressembles à ça, l'UQAM.
Non, là-dessus, j'ai 25 ans.
Non, c'est en 1985.
J'ai 24 ans. Mais à l'est en 1985. J'ai 24 ans.
Mais à l'UQAM, tu n'avais pas couché avec personne?
Non.
Il y avait du choix, quand même.
Il y avait du choix, mais...
Ce n'était pas mon choix, moi.
OK.
Mais depuis que je te connais,
il y a tout le temps eu
beaucoup de femmes attirées par toi.
C'est vrai?
Oui.
Pourquoi tu ne me l'as pas dit?
Moi, c'était les mamans de nos fans
parce qu'on avait chacun notre public.
Pas tes petites grosses de Québec.
Tu te souviens-tu, Mike,
quand tu étais à Monté-sur-Lyte?
Tu étais aux Oliviers.
Oui, c'était la première année des Oliviers.
J'étais habillé, j'avais mes pantalons de cuir,
j'avais mes cheveux bleus.
Comme Arnaud Sollé au dernier...
Les mêmes pantalons, je pense.
Exact, les mêmes pantalons.
Puis à l'UQAM.
Oui, c'est ça.
Donc, les femmes me trouvaient séduisants,
mais j'en étais pas conscient, Mike.
Donc, tu vois, ce qui se produit,
c'est qu'au cours des années 80, tu as toute la… tu suis mon parcours aussi sentimental,
parce qu'il m'est arrivé quand même des affaires. En 1986, je t'ai rendu à la télévision.
Alors, je m'imagine que j'étais convoité. Mon modèle, là, c'est un geste autobiographique
humoristique où je me fous de ma propre gueule.
Mais je veux savoir, la première fois que t'as baisé,
t'avais quel âge?
Ben, c'est le troisième chapitre.
Tu veux sortir les punches?
Mettons, ouais, ouais.
Mais mettons, pour le monde...
Je peux te dire le premier fois.
Le monde qui l'a pas lu comme Richard.
Mettons, c'était sur une toune
de Simple Minds.
Don't you forget about me. 81, 82, 83, C'était sur une toune de Simple Minds.
81, 82, 83, 84.
C'est sur ce rythme-là.
Et ce que je dis là-dedans,
c'est que la première fois où c'est arrivé,
où j'ai effectué une pénétration,
j'ai éclaté de rire.
Ah oui? En rasant rire un fou rire mais un fou rire tu es gens plus capables de traîner le mal pour l'époque tout est sécure
yves casque question c'est ça je me rappelle que j'ai juste que tu sais comme
dans l'imaginaire ça faisait pas plusieurs années, moi, que j'y pensais.
Ah, c'est ça!
Mais là, après, j'en ai profité.
Mais tu sais, 24 ans, c'est pas si vieux que ça,
mais moi, à chaque fois...
Ben, tu sais, c'est pas jeune, là.
Mais moi, à chaque fois que j'entends, mettons,
du monde, tu sais, mettons,
qui, dans la quarantaine, sont encore vierges,
je me dis, eux autres,
ils devraient pas perdre leur virginité. T'étais pas dans la quarantaine. J'aiges. Je me dis, eux autres, ils ne devraient pas perdre leur virginité.
Tu n'étais pas dans la quarantaine.
J'ai assez hâte.
Ce serait malade que tu perdes ta...
Tu vas perdre ta virginité à 69 ans.
Tu vas faire un 69 à 69.
J'avais 17 et je me rappelle ce que j'ai dit.
C'était tellement calme.
Comme Yves a ri, moi j'ai juste dit,
c'est chaud.
C'était l'été, c'était à peu près le 17-18 juillet.
C'est un hommage à Normand Bratwit.
C'est chaud, c'est chaud, c'est chaud.
Et le piment fort, hein?
Un claque de piment.
Il faisait chaud, c'était au mois de juillet,
il faut dire la première fois, je m'en rappelle,
mais j'ai juste dit « C'est chaud. »
Puis toi, t'as ri?
Non, non, j'ai arrêté de rire.
Mais surtout, Mablon avait un chat, puis moi je suis allergique aux chats, donc je faisais une crise'ai arrêté de rire. Mais surtout, ma blonde avait un chat.
Puis moi, je suis allergique aux chats.
Donc, je faisais une crise d'asthme en même temps.
C'était extrêmement sensuel.
Je le recommande à tous.
Puis après, quand...
Après la deuxième pénétration?
Après, oui.
Mais, parce que toi, tu es quelqu'un
qui a beaucoup voyagé.
Est-ce que tu voyageais beaucoup pendant RBO ou c'était plus après RBO?
Tout le temps.
Dès qu'il y avait un moment de libre, je décollissais.
À un moment donné, pendant RBO, tu es parti en Pologne, il me semble.
Je suis parti en Pologne deux fois.
J'ai passé Noël en Pologne.
Donc, dès qu'on avait du temps de libre, je m'en allais.
Moi, je te dirais que
c'est le fun d'être humoriste.
Tout ce que j'ai fait dans ma vie,
mais mes voyages,
je pense...
Tous les choix que j'ai faits dans ma vie,
ça a été en fonction de faire des voyages.
Le premier voyage que j'ai fait en Europe,
je suis parti tout seul.
J'étais quelqu'un d'assez timide.
Je me suis découvert
une sociabilité
puis un certain charisme
à un moment donné j'étais en Grèce
j'ai passé quasiment un mois en Grèce
j'ai jamais couché à l'intérieur d'un bâtiment
c'était soit sur les toits
ou dans des parcs
à côté des gares
dans des halles de gare
comme un hobo
puis à un moment donné t'achètes des fruits des poires, t des halls de gare, comme un hobo.
À un moment donné, tu as juste à t'acheter des fruits,
des poires, tu achètes un souvlaki.
Pour les lancer au monde. À un moment donné,
tu essaies de t'attaquer.
Non, mais quand tu vis
une vie de même,
un peu de vagabond,
tu as juste à te préoccuper.
Je vais coucher là demain ou je couche à terre.
Je suis jaloux du monde comme toi.
Vu que moi, je suis diabétique,
je ne pouvais pas faire ça. C'est plus tough.
Oui, c'est juste pour ça.
Tu le répètes, quand tu as une maladie,
c'est plus tough. Je vais dormir
dehors.
Mais ça m'a toujours
impressionné. On peut-tu dire au moins le titre
de son livre? Oui.
Déboussolé. C'est très bon. Le petit bout que tu étais plus saut, j'y croyais peut-être pas. C'est peut-tu dire au moins le titre de son livre? Oui. Déboussolé. Déboussolé, c'est ça. C'est très bon. Le petit bout
que t'étais puceau, ça, j'y croyais peut-être pas.
C'est peut-être pour ça que... Mais non,
c'était tout à fait vrai. Là-dedans,
tout ce qu'il y a là-dedans, c'est authentique.
Même chose. Même chose que moi. Et j'ai deux styles
de compliments à propos de mon livre
dont je suis très content. C'est les gens
qui aiment lire. Admettons, les lecteurs disent
que c'est très bien écrit, mais j'ai aussi plein
de monde qui disent « Yves,
je lis pas, moi. Je lis
jamais, pis j'ai dévoré ton livre.
Je suis content. Tabarouette. »
C'est comme... Fait que c'est ça.
Que vous aimiez lire ou non...
Pis...
Que vous soyez
tata, que vous soyez dans la vingtaine,
que vous aimiez les voyages... Que vous n'ayez pas encore couché avec une fille, que vous soyez tata, que vous soyez dans la vingtaine, que vous amiez les voyages...
Que vous n'ayez pas encore couché avec une fille,
vous avez 44.
C'est pour ce public-là.
Moi, en un an, j'ai eu deux critiques négatives.
De qui?
Parce que les critiques sont très bonnes.
J'ai eu deux critiques négatives de deux ex.
Ah oui?
Parce que t'as gardé leur vrai nom.
Non, mais c'est bizarre parce que...
Ah oui, ça doit être pour ça. Non, non, parce que, tu sais, quand c'est... Parce que t'as gardé leur vrai nom. Non, mais c'est bizarre parce que... Ah oui, ça doit être pour ça.
Non, non, parce que, tu sais,
quand c'est sorti, j'ai donné des copies à mes enfants,
puis à du monde proche, puis à mes ex, quelques-unes.
Puis là, quand elles ont reçu le bouquin,
« Ah, c'est gentil, merci. »
Puis là, j'ai pas de nouvelles pendant des semaines.
Là, il y en a une qui m'appelle, elle dit,
« Ouais, tu parles pas ben, ben de moi.
Tu parles un peu trop de l'autre. »
Ah ouais, elle était jalouse.
Combien d'années après? Mettons
20 ans après ou 10 ans après? Non, du jour 2008
à 12 ans après. Ouais, mais 12 ans, c'est quand même...
Puis l'autre en question,
elle dit « Ouais, mais quand on a commencé à sortir
ensemble en 2010, t'étais-tu encore
avec elle? » Non, non, j'étais plus avec elle.
Fait que les deux où il y a eu comme une confusion
d'époque, c'est mes deux seules critiques négatives ça c'est tough tu sais de faire à croire que non
non je n'étais pas avec elle quand l'album que tu fais première fois j'ai couché avec puis tu nommes
un disque qui est sorti en 2008 j'ai attendu un link. Excellente observation. Excellente observation.
Puis c'est ça. Je raconte mon premier French Kiss.
Veux-tu que je te le raconte?
Oui, j'aimerais ça.
J'étais dans un parc.
C'était à l'automne.
Imagine l'exorciste brumeux pas mal.
Brume, je suis dans un balançoire.
Ça, c'est quand tu étais petit à ma femme. Oui, j'avais 13 ans.
Et là, il y a l'ombre.
Puis là, il y a une ombre qui sort de la brume. Et c'est un gars qui s'avance vers moi. Et là, ce gars a l'ombre, puis là, il y a une ombre qui sort de la brume,
et c'est un gars qui s'avance vers moi.
Et là, ce gars-là me dit,
ma soeur voudrait être embrassée.
Et moi, je n'ai jamais embrassé une fille,
j'ai 13 ans, je ne sais pas comment ça marche,
c'est le seul bec que j'ai eu dans ma vie, c'est ma tante.
T'avais-tu peur que le gars dise,
ferme tes yeux.
Salut, je suis sa soeur.
Je n'avais pas pensé à ça.
Excellent.
S'il y a une correction dans mon livre,
je change l'aide.
Et là, il appelle sa soeur,
qui s'appelait Linda.
Linda avance.
Et elle avait peut-être 14,
moi j'avais 13.
Tu la connaissais-tu?
Oui, on était dans la même classe.
C'est l'âge, disons, 6e année.
Son shampoing?
Je n'ai pas de question. Je sais pas.
Elle a une shoulder?
Elle sentait-tu bon?
Oui, on était dans la même classe, mais en sixième année,
tu commences à avoir des hormones un peu.
Fait que là, ça approche de moi.
T'étais à 14 ans en sixième année?
Non.
C'était bien dur, l'école, le matin.
Il a pas lu mon livre, mais il y a des assises de bonnes questions.
J'avais 13 ans.
Puis là, elle s'approche de moi, puis elle ouvre la bouche.
Là, je me dis que ça doit être comme ça que ça marche.
Tu ouvres la bouche, et là, ça approche.
Et là, sa langue commence à tourner.
Puis là, elle entre sa langue dans ma bouche.
Et là, je me dis, on va faire pareil.
Je fais comme elle.
Comme une petite course.
Oui, comme les pères d'un hélicoptère.
Mais là, sa langue a l'air plus habituée que la mienne
parce qu'elle n'est pas fatiguée, pas en tout.
Fait que à un moment donné, ça s'est arrêté.
Puis là, après, son frère nous trouvait un peu ennuyants.
On a été chez elle, dans le sous-sol.
Comment tu disais?
Dans quel sens?
Je pense que ça tournait de même.
Puis là, on a écouté Oh, darling, les Beatles.
OK.
Fait que c'est tout.
Oh, darling, please.
Toi, c'était à quel âge ton premier French Kiss?
Mon premier French Kiss...
Non, t'es pas obligé d'aller dans les détails.
Mon premier French Kiss, c'est pendant, justement,
The Song Remains the Same.
La tournée de Led Zeppelin?
C'est un film où j'étais dans la salle, mais je l'ai pas vu. Oh, OK. justement, The Song Remains the Same. La tournée de Led Zeppelin?
C'est un film où j'étais dans la salle,
mais je ne l'ai pas vu.
Oh, OK.
C'est ça.
C'est intéressant.
Posez des questions.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.
J'avais pris de la gomme.
Est-ce que cette fille-là... Elle avait un petit duvet.
C'était un col roulé.
Tu avais quel âge? T'avais quel âge?
T'avais quel âge?
Ah, 14.
Moi, j'aimais tellement cette époque-là.
Tu sais, quand t'es jeune, puis tu sais, tu fais...
« Hey, je devrais... Je mets-tu mon bras autour? »
Oui, ça, c'est vrai que c'est...
On savait c'était quoi, le consentement.
Oui, oui.
Ah, oui?
Oui.
Oh, non! Ah, je l'ai regardé! Ouh! Pardon! Pardon, je t'ai regardé! oui oui ah oui oui oh non
ah je l'ai regardé
ouh
pardon
pardon
je t'ai regardé
tu en rappelles-tu toi
ton premier French
mon premier French
je m'en rappelle
oui
non
c'était
je m'en rappelle
c'est une fille
qui s'appelait Amy
puis
elle avait fermé les yeux
elle était
plus grande que moi
elle s'était fermé les yeux
je m'étais fermé les yeux puis là je m'étais mis sur Elle s'était fermée les yeux. Je m'étais fermée les yeux.
Puis là, je m'étais mise sur la pointe de mes pieds.
Mais elle n'était pas...
Pour être à la même hauteur qu'elle,
mes pointes de mes pieds, je ne sais plus grand quelle.
Puis j'ai rouvert la bouche.
Puis j'ai liché le nez.
C'est vraiment...
J'ai fait...
Là, je me suis rouvert les yeux.
Je me suis réajusté.
Mais tu as déjà un bon premier chapitre.
Le titre, je lui ai liché le nez.
Ça se vendrait, là.
Non, c'est parfait.
Mais je pense,
j'ai entendu une affaire
cette semaine
qui disait,
tu sais,
les tunes
qui nous ont le plus marqués,
c'est toujours
par rapport à une anecdote.
Bien, c'est sûr
parce que tout le monde
écoute beaucoup de musique
dans sa vie,
mais la musique
que tu retiens,
il s'est passé quelque chose.
Tu sais,
le premier French Kiss,
Peine d'amour,
t'as été voir un film, il y avait une chanson qui t'a marqué. Puis très
souvent, c'est la musique qu'on écoutait quand on avait
16, 17, 18 à peu près. Jeune adulte
à la fin d'adolescence, c'est là que
nos souvenirs musicaux sont peut-être les plus...
Il y a aussi des chrétiennes qui
passent tout le temps, puis qu'à un moment donné, t'as 30
dans la tête, puis t'as aucun souvenir particulier,
mais tu t'en souviens. Oui.
Oui. Ben oui.
Là, t'as comme... Non, parce que les tunes qui viennent en tête,
c'est vrai, c'est parce que là, c'est toutes des tunes québécoises
et je n'ai pas envie de me faire une question.
Moi, j'ai eu l'autre fois
Patrick Gros dans le temps.
Quand il animait
des soirées d'humour, il écrivait
tout le temps une tune pour le bar.
D'ailleurs, il a fait un disque de chansons.
Il a fait une coupe de disques.
Avant ça, il y avait
une hymène des soirées du mot dans un bar qui s'appelait
Gatineau, qui s'appelait La Turlute.
Ça, c'est dans les années 90. C'est rigolo.
L'autre jour,
chez nous, je suis en train de faire la vaisselle
et là, j'ai la crise de toune
La Turlute qui me rentre dans la tête.
C'est quoi? C'était à la turlute.
On est ici, on est ici,
on est ici, sinon on serait ailleurs.
À la turlute.
Puis après, ça finissait,
on va avoir du fun, on va s'amuser comme
des gens de l'Outaouais.
Mais
j'avais ça dans la tête, puis je
connais pas, tu sais, je me rappelais
pas toutes les paroles, mais... Bien, t'es déjà bon, t'es... C'est émouvant. Non, non, c'est ça, c'est une dans la tête. Je ne me rappelais pas toutes les paroles.
Tu es déjà bon.
C'est une belle critique sociale.
Après,
je vais écrire à la tête.
Mais là, je me disais,
qu'est-ce que j'ai écrit?
J'ai ta calisse de toune dans la tête.
Oui, ça, c'est sûr.
Mais tu es déjà bon de te rappeler quand même de pas mal de paroles, comme les gens de l'Outaouais.
Il faut s'en rappeler.
Oui, mais c'est parce que j'ai eu cette toune-là
dans la tête 28 heures.
Moi, j'ai une toune dans la tête depuis l'automne passé
parce qu'André Ducharme, il a fait des émissions
à ICI Musique où il racontait l'histoire de sa vie,
lui aussi, à la radio.
Puis il y a une toune des années 70 de Maximilien
qui s'appelle « Comme un Maximilien qui s'appelle
« Comme un oiseau qui s'envole ».
Ça fait huit mois que je l'ai dans la tête.
Je me lève le matin.
Comme un bateau qui s'en va.
Comme un oiseau qui s'envole.
C'est un peu
le disco français des années 70.
Puis, moi, quand j'étais jeune,
ça passait tout le temps à la radio.
Mais depuis ce temps-là, c'est comme un virus.
André m'a transmis son virus
comme un oiseau qui s'en va.
C'est là que tu n'es plus capable de te lanter dans la tête.
Je me la chante présentement dans ma tête.
C'est ça qui est plat.
Les tounes qui nous restent dans la tête...
Oiseau qui s'en va.
Oiseau qui s'en va.
Moi, j'aime, par exemple, elle ne sera jamais dans ma tête
vu que c'est la première fois que je l'entends.
Exactement. Exactement.
Exactement.
Mais c'est tellement plate quand il y a quelqu'un qui dit, moi, la toune, quand j'ai rencontré la femme de ma vie, je m'accolais.
Et c'est sur les Simple Minds
que j'ai fait le mot
le premier phrase.
Je m'accorde!
Mais j'aime,
à chaque fois que tu dis
Simple Minds,
tu vas pour dire
Simple Plan.
Exact!
Puis t'es comme
collé, si vous en savez,
j'ai perdu ma virginité
en 2008.
Oui, exactement.
Exactement.
Exactement.
Mais vous autres,
je veux revenir à RBO.
Oui.
Au début.
Fait que là, vous autres,
quand vous êtes à la radio,
quand le show est allé à télé,
toi, est-ce que tu disais,
est-ce que je suis ou je ne suis pas?
Non, la télé, c'était le fun la première année,
à quatre saisons, c'était vraiment cool.
Non, on a fait des bonnes affaires,
j'étais très à l'aise là-dedans.
C'est juste qu'avec le temps qui avançait,
plus ça allait, plus c'était vraiment
des performances de comédiens.
Au départ, c'était un petit peu plus clown,
un peu plus ado,
comme sketch, comme personnage.
Et dans les années... pas la deuxième année.
En tout cas, il y a eu une pause après la première année.
On n'avait pas de carrière.
C'est toute une série d'opportunités qui sont arrivées.
On a commencé à CIBL.
C'était un party du vendredi soir.
Puis à un moment donné, quand il y a eu des radiotons,
on a décidé de faire des émissions live devant le public.
Puis tant qu'à y être, on s'est dit, on va se mettre
des chapeaux, on va se mettre des perruques.
Il y a un show qui est né de ça.
Ah, mon Dieu, il y a du monde qui sont venus nous voir.
Ce n'est pas des gens de ma famille.
C'est quand même incroyable, ça.
Puis après, la radio, c'est quoi?
On a eu un contrat, c'est quoi?
Puis après, la télé. Si on a eu une émission de télé,
c'est parce que 4 saisons est arrivée.
Il y avait une nouvelle chaîne commerciale appeléeest parce que 4 saisons est arrivée. Une nouvelle chaîne commerciale
appelée Télévision 4 saisons, qui est nouveau.
Et c'est ce qui nous a donné l'opportunité
d'avoir accès aux ondes. Radio-Canada
puis Télémétropole, ils nous auraient jamais mis
à télévision.
Ça prenait un poste qui avait bleu nuit.
Non, mais au départ,
ça prenait un poste qui était allé débaucher
Chantal Joly, Gaston Lereux,
Pierre Pascoe, dans toutes les autres stations
et qu'il y avait des tas
de ronds sur le poêle
à régler parce que les codes d'écoute
n'étaient pas terribles. Puis ce qu'on faisait
le vendredi soir,
le vendredi soir,
ils s'en sont rendus compte au mois de
décembre. Il y avait déjà
un follow-up. Ils ont dit, oh mon Dieu, ils n'ont pas d'allure.
Ils rient de McDonald's.
On avait déjà une certaine notoriété.
Je me rappelle, la première fois que j'en avais entendu parler,
j'étais au secondaire.
Je ne sais pas à quel âge, mais j'avais fourré
beaucoup.
Tu avais déjà liché un nez?
J'avais liché un nez
et une coupe de cul aussi.
Puis,
il y avait une des... J'ai liché un nez, puis une coupe de cul aussi. Puis il y avait une des...
Non, non, mais j'ai une anecdote.
Moi, j'en ai pas.
Il est très bon.
Il est très bon.
J'ai pas d'anecdote là-dessus.
J'en ai pas d'anecdote.
Toi, t'en as une?
Ben oui, il est très bon, Mike, là-dessus.
Ben oui, des années 90.
C'est un bon liché de cul.
Ben oui.
C'est le seul compliment qui sonne
comme un insulte en même temps.
Tu dis à quelqu'un, mettons,
je suis pas gay, mais mettons, toi non plus, t'es pas gay.
Dans certains milieux, c'est un talent.
Si on avait une relation sexuelle
pis je ferais, t'es un bon
liché de cul.
Oui, bravo!
Ça, c'est un vrai
compliment. Tout le monde fait ça, une insulte. Ça, c'est un vrai complément. Oui.
On m'a dit... Moi, c'est mon premier...
Si vous écoutez, on m'a dit qu'il n'y avait pas de montage.
Il y a zéro montage.
OK, fait que tout ça, on entend...
Oui, oui, tout ça.
Oui, c'est ça.
Les mortels!
Mais, oui, fait que ton fils, ça'est ça. L'immortal! Mais,
ton fils,
ça le stressait?
Oui, j'ai deux garçons, un de 33 et un de 23. Celui de 23,
il t'a écouté.
À chaque fois qu'on est dans la voiture, il écoute ton podcast.
On est ensemble, on l'écoute.
Ce qui explique que c'est trop blanque-cieux.
Puis, deux, trois fois,
il m'a écrit aujourd'hui.
Papa, je ne sais pas si ça va bien aller. Non, c'est sûr que ça l'énerve. C'est trop blanque-cieux. Puis deux, trois fois, il m'a écrit aujourd'hui. Papa, je pense que ça va bien aller.
C'est sûr que ça l'énerve.
C'est son show préféré.
Son humoriste préféré.
C'est bien certain.
C'est le fun.
Là, désolé,
vu que moi,
je n'ai jamais de plan de match.
Moi, je n'ai pas d'enfant.
OK.
Mais Chris, tu as commencé à fourrer un caractère. Moi, je peux dire n'importe quoi. Je n'ai pas d'enfant, Mike. C'est OK. Mais Chris, tu as commencé à fourrure.
Moi, je peux dire n'importe quoi.
Je n'ai pas quelqu'un à la maison
qui va avoir honte.
J'ai morté!
Mike, il n'y a pas de plan de match.
Oui.
J'ai presque toujours fait de la radio.
D'ailleurs, je fais encore de la radio.
C'est ça que j'aime le plus.
Là, tu es rendu dans cette station.
En ce moment, 8, je pense,
je fais un show radio à Matane,
des studios de Arsenal Média à Matane,
de midi à une heure.
C'est classique rock
avec du rock québécois, francophone.
Mais ce show-là passe partout au Québec.
Joliette, Victoriaville, Côte-Nord,
la BtB.
C'est ça, on est sur 8 stations.
C'est pas partout, ça. Non, non.
Non, mais en fait, c'est le réseau Arsenal.
Mais ça, c'est le plus gros réseau régional.
C'est-à-dire, ils ne s'attaquent pas à Montréal-Québec
où, bien, les Cogécos sont très forts.
Oui, oui.
Ça fait qu'eux, ils ont les stations en province.
Je pense qu'ils en ont 18.
Puis, comment ça marche?
Au début de toi, quand tu as fait ça,
c'était juste une station ou as-tu commencé direct partout?
Ils ont été bien cool
parce que quand ils m'ont engagé il y a deux ans,
j'étais à Matane.
Ils m'ont dit, veux-tu refaire la radio?
Oui, parce que c'est ça que j'aime le plus faire.
Et ils m'ont monté un studio à l'ancienne
avec des tables tournantes, ce qu'il n'y avait plus.
Et le studio est à 142 secondes de chez nous.
Et même que pendant une chanson,
à un moment donné, j'ai dit au technicien,
je m'en vais chercher un disque chez nous.
Vous allez aller chier.
Non, j'ai dit, on a mis une chanson
genre de 8 minutes, puis j'ai dit, je m'en vais à la maison
chercher des disques, puis j'ai été aller-retour.
Est-ce que les tunes, tes messes,
c'est des vinyles qui jouent en amont?
Oui, des vinyles, puis j'amène la musique,
j'amène le stock avec moi, puis c'est
à l'ancienne.
Il doit y avoir aucun autre
show radio qui fait ça en ce moment?
Je pense que Chum le fait le dimanche soir.
Un show qui s'appelle Classic Vinyl.
Je pense qu'ils font jouer un vinyle au complet
du début à la fin, en phase B le dimanche soir.
Mais en dehors de ça, on est peut-être la seule radio
encore qui s'est rééquipée
en table tournante. J'adore ça faire ça.
Tu as combien de vinyles chez vous?
À peu près 4 000.
Oh shit!
Mais ils ne sont pas tous bons.
OK.
C'est que je ramasse...
C'est plus que de gaffes fruitiers, ça!
Je pense qu'il y en avait plus que 10 000.
Oui.
Mais tu sais, ce n'est pas tout bon.
Moi, je me vois un peu comme un collectionneur.
Non, un conservateur, c'est-à-dire que je ramasse tout ce qu'il y a.
Peut-être que sur les 4 000, il y en a peut-être 800 que j'écoute et que j'aime.
Il y en a partout. Je ne sais plus. J'ai perdu le contrôle un peu.
Tu fais-tu un peu comme MC Gilles, que tu la jettes même si tu ne l'écouteras pas?
Des fois, il y a des pochettes que je trouve drôles.
J'achète tout ce qui a rapport au sport, des vinyles sportifs.
Il y a un lanceur de baseball américain qui est mort il y a 30 ans,
qui a fait un vinyle sur l'art de lancer une balle.
J'ai les deux disques d'Henri Richard.
C'est les disques les plus plates de la planète.
C'est tous mes secrets de hockey
d'Henri Richard.
C'est lui qui raconte comment faire un lancer frappé,
comment déjouer, mais c'est d'un ennui mortel.
Tu t'entends.
Je parle pas mal d'Henri Richard.
Henri Richard était dans ma paroisse.
C'est vrai?
Ben oui, pour de vrai.
Quand il a scoré contre Boston,
c'est-tu la série de 71?
Je me souviens plus de quelle année.
Le curé, à la fin de son serment,
il dit « On voudrait saluer l'exploit
de notre paroissien,
M. Henri Richard! »
Hey!
Le party dans Metz!
Le party de poignée dans Metz! »
Fait que j'ai bien des disques plates comme ça, mais j'aime ça écouter des disques plates.
Qu'est-ce que... Moi, je veux juste revenir à Henri Richard.
Ça, c'était le Pocket Rocket.
Oui.
Lui, c'est un cours de hockey audio.
Ça ressemble à quoi? C'est...
Ah, bien, c'est...
OK, donne un coup.
Fais comme ça! Fais pas comme ça. Fais comme ça. »
Non, mais c'est de... Vous prenez
la rondelle derrière le filet, vous patinez
le long de la bande et vous essayez
de repérer un joueur qui est libre au centre
de la patinoire et vous lui faites la passe
et pendant ce temps-là, vous allez à la ligne bleue
adverse, contourner le défenseur.
Et ça dure
deux faces complètes.
Y'a-tu des effets sonores?
Des bruits de patins?
Ah non, c'est vraiment juste lui qui parle.
J'ai aussi un genre de danse-exercice avec Gilbert Delorme, un ancien joueur de hockey.
Ah ça, c'est ennuyant.
T'as-tu le disque un peu disco de Guy Laflamme?
Oui, ça c'est très mauvais.
C'est quoi le nom? C'était Flower Power?
Une pochette, c'est comme il patine très vite pis il y a comme la ligne bleu-blanc-rouge derrière lui,
puis évidemment il a les cheveux dans les arbres, avec une mauvaise musique disco, très très très mauvaise.
Il chante-tu ou il fait comme un genre de rap?
Il y a une chanson, c'est un peu chanté rap, mais c'est aussi très mauvais.
J'ai tous les Clairepin Paris, tous les danses-exercices de Clairepin Paris.
Clairepin Paris passe carré.
Oui, elle a fait trois disques, je pense.
Des belles pochettes.
Les pages sont-tu collées?
C'est un vinyle.
Non, mais la pochette, le papier.
Non.
Non, mais...
J'ai un disque...
Tant qu'à traumatiser tes enfants,
t'as déjà dit que t'as fait de la mascaline.
Là, si tu dis que t'es crossé sur un vénile,
juste question de...
Avec le trou du milieu.
C'est pas moi qui l'ai dit, c'est Yves.
J'ai un disque d'exercice
de Jeannette Bertrand et Jean Lajeunesse aussi.
Ah non, j'ai des affaires... Jeannette Bertrand faisait un disque d'exercice. Oui, elle a fait un disque d'exercice de Jeannette Bertrand et Jean Lajeunesse aussi. Ah non, j'ai des affaires...
Jeannette Bertrand faisait un disque d'exercice?
Oui, elle a fait un disque d'exercice avec Jean Lajeunesse.
C'est un exercice pour des personnes âgées.
Puis elle a fait ça dans les années 70?
Le disque, oui, à peu près, oui.
C'est drôle, moi, ça me fascine le monde que...
Tu sais, elle était déjà une personne âgée il y a 50 ans,
puis elle est encore là dans la
cale à 700 ans qu'elle a jusqu'à la cava est un vampire ce madame le 90 ans et c'est sûr. Y'a-tu l'échelle-nez? Ah ouais, j'ai l'échelle-nez, effectivement. Fait que c'est ça, j'ai...
Ben, je m'entends bien avec MC Gilles pour ça.
Lui, c'est comme notre gourou, hein,
pour les gens qui collectionnent des vinyles. MC Gilles,
je l'ai même dit à la radio quand j'ai fait des entrevues
que c'était mon gourou.
Ah ouais? Parce que lui...
Non, mais lui, c'est hallucinant. Je sais pas comment
qu'il y en a de millions de disques. Il y a de tout, là.
Toi, 4000, tu sais, pour...
C'est quoi? C'est deux pièces? C'est trois. À 4000, c'est quoi?
C'est deux pièces?
C'est l'équivalent?
J'ai un mur comme ça, pas mal plein.
J'ai deux demi-murs comme ça.
Juste à l'instar, il y a des gens qui ne voient pas.
Il est calme.
Je ne sais pas.
J'ai à peu près grand pas, j'ai des...
Ben, à peu près grand comible de vinyles
sur deux murs.
Un demi-mur. J'en ai à terre aussi
dans des caisses.
OK.
Hey, Yann, j'imagine
qu'il doit y avoir beaucoup de questions.
Il y en a quelques-unes.
C'est que toi, t'en as pu, c'est ça?
Non, non, mais...
On va chanter, on va chanter.
Je donne tout le temps la parole au public.
C'est bien.
Il y a beaucoup de monde
qui demande à Yves
comment il a trouvé son expérience
à LOL.
Ah oui!
C'est vrai. Je ne sais pas. C'est vrai.
Je ne sais pas.
C'est pour ça que je vais au public.
J'avais oublié.
Je ne sais pas comment t'as fait.
En plus, j'ai mis le chandail.
Maintenant, les jeunes me replacent.
C'est lui, le vieux capoté.
Tu sais, le gars des DVD chez Grand-Papa.
C'est vrai, dans les salons du livre,
il y a des jeunes qui viennent me voir.
« Hé, toi, je te connais, toi! »
Alors voilà, donc LOL, c'est l'affaire la plus tough
que j'ai faite de ma vie professionnelle.
Je te jure, s'ils te demandent de faire ça,
prépare-toi.
C'est-à-dire que c'est le fun de façon rétrospective.
Mais quand tu es dedans,
ça va être à l'inverse,
à l'encontre de tous les codes
humoristiques.
Premièrement, il ne faut pas que tu ris,
même pas que tu souris.
J'aime ça être réjoui en faisant rire
les autres.
J'aime ça les personnages souriants.
Puis là, tu n'as pas le droit de sourire.
Puis tu n'as pas le droit de rire. Puis t'as Richardson
Zéphée qui te fait des grimaces pendant
quatre heures et demie à deux
pouces de la face. Tu regardes le front,
tu regardes le front. Comment tu fais? Comment vous fais?
Moi, ce que j'ai fait, c'est que je me suis mis dans l'état
d'esprit que tout était
sérieux et dramatique.
Alors, ah, bon, c'est vrai,
les lézards, certains lézards
sont en voie d'extinction.
Oui, tu sais, genre,
Marilyn Jonka qui arrive avec son chien,
OK? J'ai failli
craquer parce que
j'ai eu un élan vers le chien. Je disais,
Yves, si t'as une interaction avec l'animal,
t'es plus en contrôle. Fait que là, j'ai décidé
que j'étais allergique. Là, je suis devenu
allergique, mon allergie aux chats, aux animaux.
Et quand le chien tombe du banc...
Dans ma tête, c'était...
Oh là là, les animaux, mon Dieu!
Cet animal est martyrisé!
Christine Morancy, là...
Elle a fait un numéro...
Elle a fait un numéro
où c'était très très
politically incorrect
puis tout le long, moi j'écoutais l'histoire
comme si ça me racontait quelque chose de tragique
et dans le montage
il y a des bouts qu'on voit pas
parce qu'elle est venue me chercher
profond, quand tu dis
j'étais vulnérable
si elle reste en dedans
moi je serais plus capable puis il y a eu un bout, elle me poursuivait elle me poursuivait, puis là j'étais vulnérable. Je me disais, oh, Colly Bensie, elle, elle reste en dedans. Moi, je ne serais plus capable.
Puis il y a eu un bout, elle me poursuivait.
Elle me poursuivait.
Puis là, j'étais là.
J'étais même incapable d'ouvrir la bouche
pour lui dire, va-t'en.
J'allais rire.
Alors donc, ça a été...
Vraiment, j'ai l'impression de visiter une autre planète.
Ça dure juste six heures.
Bien, moi, je n'ai pas été six heures
parce que les derniers moments, j'ai pas été six heures, parce que
les derniers moments, c'était Richardson
et Laurent Paquin qui étaient
les deux derniers.
Mais à un moment donné, on était toute la gang
épuisée.
Arnaud Solly est là en train de
zigner d'un chip.
Dans les fêtes, moi, je regardais ça.
Je me disais, oh, bien, ça...
C'est le nouvel humour.
Qui suis-je avec mon amour
des bon humours des années 80?
Mais y avait-tu un truc?
Parce que ça se peut pas, quand tu regardes ça,
ça se peut pas.
Dès le départ, tu dis,
t'as pensé à des jokes
que tu vas faire.
Et tout ce qui est subtil,
ça prend 30 secondes, ça prend le bord.
C'est des jokes de pète.
De grimaces.
Mais pour de vrai, tout le monde...
J'ai regardé, puis vous devenez tous des enfants
de 7 ans et demi.
Mais des enfants de 7 ans avec des problèmes
de comportement.
Mais c'est ça,
je te le recommande.
Si on te demande de le faire, vas-y,
mais tu vas souffrir.
Tu le vends bien.
Regarde, quand il y a eu...
Je te le recommande, tu vas souffrir.
Je te donne un exemple.
Quand il y a eu une projection de presse,
puis il y avait quelques personnes
qui ont participé, qui étaient là,
on entendait les effets sonores,
5, 4, et on capotait.
Comme tu leur vivais.
On leur vivait. Comme des chi vivais. On leur vivait.
Comme des chiens de Pavlov.
On a été traumatisés.
Tu ferais-tu un genre de truc comme Big Brother ou non?
Je pense que ça serait...
Moi, j'adore ça.
J'en manque...
Je les enregistre.
Il faut faire fast-forward sur les gens que je trouve plus plates.
Mais je suis ça de façon assidue.
Tu vois, Mona de Grenoble qui a gagné.
Moi, j'étais un fan.
Elle a vraiment...
Coco!
Coco Béliveau, elle a été géniale.
Corinne Côté, Liliane,
qui sont rendues en finale.
J'adore ça.
Mais moi, me retrouver là,
moi, c'est juste, je pense tout le temps
au petit déjeuner.
C'est le moment où moi,
j'aime pas ça parler.
J'aime pas ça être en société.
Puis que là, tu mets
Benoît Gagnon au petit déjeuner.
Non, non, je blague, je blague.
Benoît Gagnon, c'est une soie, c'est quelqu'un
qui est super agréable.
Mais c'est juste que c'est une période de la journée
où je me disais, ça, je pense que j'aurais de la
misère. J'aurais de la misère.
Toi, le ferais-tu?
Non, parce que moi, j'ai remarqué,
mettons, quand je reçois du monde à la maison,
si j'ai, mettons, des amis quiois du monde à la maison, si j'ai des amis qui viennent
pour une semaine, les trois premiers jours,
on fait ça, on fait ça,
mais jour 4,
je suis dans ma chambre,
puis j'écoute du Netflix sur mon téléphone.
Mais moi, j'aurais un concept
pour toi.
C'est toi, tu accueilles des gens,
puis les gens sont en compétition parce qu'ils veulent sortir.
C'est très bon. Ça serait bonilles des gens, pis les gens, ils sont en compétition parce qu'ils veulent sortir. C'est très bon.
C'est très bon.
Tu le ferais-tu, toi?
Soit tu sois le rôle au Big Brother.
Non, non, jamais.
Je suis pas photogénique, premièrement.
Et deuxièmement, il y a des épreuves.
Penses-tu que t'attendrais en ligne
pour rentrer dans Big Brother?
Tu serais comme...
Ils sont déjà tout en dedans,
tout est dehors, t'es comme... Ils vont me tous là-dedans, tous dehors.
Ils vont me finir par me laisser rentrer.
Le show serait commencé depuis trois semaines.
Je serais à la porte à cogner.
Non, c'est parce que...
Écoute, je vois des shows, même,
il y a des épreuves de grimper des affaires
et d'aller chasser des scorpions
dans le jungle pour aller manger.
Écoute, je suis fatigué juste à monter les marches.
Tantôt, on m'a fait visiter
la bâtisse.
Puis là, je suivais.
Je suis pas en forme. Je veux juste
faire mes petites affaires à la radio.
Mais j'aime ça regarder ça, par exemple.
Je sais pas comment ils ont fait.
Je peux pas croire que pendant des heures,
tu ris pas. C'est qui qui a pété dans la face?
C'est Christine.
C'est Christine encore!
Moi, je serais encore
roulé par terre dans le décor à rire.
J'ai le rire facile, je suis ricaneux.
Ça se peut pas.
Moi aussi.
Je sais pas comment ils l'ont fait. Impossible.
Yann, autre question.
Oui, il y en a une
pour Richard.
Quel est le disque qui t'a coûté le plus cher et c'était quoi?
As-tu déjà trouvé un disque rare à un prix ridicule?
Ah bien, j'ai trouvé le plume Trinitaire qui doit valoir 300.
Je l'ai trouvé à 1$.
Ah ouais?
Oui.
Puis j'ai trouvé...
C'est où que tu as trouvé ça?
À une pièce?
À un magasin de livres?
Non, mais souvent le samedi, je fais les ventes de garage,
les marchés aux puces, les bazars.
J'aime bien ça.
Puis j'ai trouvé le premier King Crimson en parfait état
à travers des centaines de compilations K-Tel qui valaient rien.
Et j'ai racheté...
En fait, chez Audition Musique à Rimouski, à un moment donné,
j'ai vu les vinyles...
C'est sur quelle rue?
Proche du boulevard Saint-Germain.
Ah oui!
À côté du IW.
Moi, je magasine toujours à côté d'un IW.
Tu sais que...
Écoute, je vois dans la section usagée
de disques et de spectacles de RBO
en parfait état.
Et là, mon réflexe a été,
il y a quelqu'un qui les a achetés, parce que forcément
ils étaient déballés, qui les a écoutés, puis il a peut-être
pas aimé ça.
Parce qu'il était en parfait état.
Je pense que c'est plus la boîte chez Grand-Papa.
Oui, peut-être. Et là...
Mais aussi, l'humour, tu sais, des fois,
mettons, tu sais, un coup que
t'as entendu les gags, tu sais, quoi que
RBO, les tunes étaient bonnes aussi,
le fait que tu pouvais réécouter. Mais quelqu'un qui écoute
du RBO juste pour l'humour,
un coup que tu connais les jokes,
c'est pas le même thrill.
Je pense que l'avantage, c'est qu'il y avait des chansons encore
bien accrocheuses, tellement bien produites que même encore
« Bonjour la police, arrête de boire le feu sauvage »,
ça sonne encore très bien
presque 40 ans plus tard.
C'est les mêmes notes.
La partition n'a pas changé.
Quand j'ai presque 40 ans plus tard. C'est les mêmes notes. La partition n'a pas changé. Non.
Quand j'ai vu les vinyles usagés de RBO
au magasin, le propriétaire
est venu me voir et il dit,
t'es quand même pas pour t'acheter toi-même.
Oh, il te jugeait en plus, ce petit traçant.
Il me les a donnés les deux.
Oh, désolé de le tenter, le traçant.
J'ai trouvé les quatre VHS de RBO
d'un marché aux puces à Saint-Jérôme-d'un-Laurentide
dans un bazar en parfait état.
Parce que les miens, mes vinyles et mes VHS de RBO,
je les ai écoutés, mes enfants les ont écoutés souvent,
mais là, j'ai comme tout trouvé de RBO en me rachetant.
OK.
Je me suis comme donné deux sous et demi de droits d'auteur en m'achetant.
Les VHS, ils étaient combien?
Tu te rappelles-tu?
Deux, trois dollars peut-être.
Oui, les quatre.
Les mêmes qui ont été en DVD.
On dirait que ça t'ennuie.
Non, non, non.
C'est parce que j'essaie de voir les prix.
Le premier RBO en bon état,
tu peux le vendre facilement à 30 $. Ah, OK. OuiBO en bon état, tu peux le vendre facilement
à 30 $.
En bon état.
Tu en as-tu, toi?
Tu gardes-tu des trucs
de RBO chez vous?
Non, mais j'ai dit ça.
Qui j'ai-je?
Je sais que qui j'ai-je.
J'ai dit ça à Guy il n'y a pas longtemps.
Tu peux avoir un bon 30 $.
Un moment donné, il m'a regardé et il m'a dit
« Je pense que j'en ai des dizaines. »
T'en as-tu?
T'as-tu beaucoup de disques?
Moi, je suis un ramasseur.
Je suis un crisi de ramasseur.
D'ailleurs, si j'ai pu raconter
mes années 80, j'ai trouvé
des affaires incroyables.
Mon compte de téléphone, une affaire de RBO.
À un moment donné, il y a une lettre. C'est une lettre d'une fille. Je lis la lettre.
« Elle me connaît? » « Ah non, OK, on a eu une relève. » « OK, on a sorti ensemble. »
Là, je vois son prénom. Je ne me souviens pas.
Je me dis « OK, il y a peut-être une soirée comme ça,
une fréquentation épisodique.
Je tourne.
Il y a un autre compte.
Une autre lettre.
La même fille.
Ça a duré plus d'une semaine.
Yves et moi, on est pareils.
Du monde me dit comment tu te fais
pour te rappeler qu'en 1974,
t'as fait telle affaire au mois d'avril.
J'ai gardé tous mes agendas papiers depuis le secondaire
j'ai 4-5 caisses d'agenda papier
depuis 1972-73
j'ai tout gardé, mes lettres
j'ai tout gardé, mes cartes
j'ai travaillé au parc Belmont, j'avais 16 ans
j'ai gardé mon petit patch de parc Belmont
je suis vraiment vraiment ramasseux
non non c'est ridicule.
Puis là, t'as tout...
Moi, c'est une affaire, tu sais,
moi, je suis ramasseux, mais aussitôt que je déménage,
je fais comme,
« Hey, c'est pas vrai, je vais amener
une boîte de vieux contre des drôles
puis des lettres de blondes du secondaire. »
T'es mal à Jérémy.
Oui, mais...
Tu sais... Ça... D'habitude, on n'a pas de montage,
mais il va y avoir du montage.
Aussitôt que je déménage,
je vois ça comme un grand nettoyage.
Je suis comme, yes, on peut repartir à zéro.
Je pense qu'on est pas mal pareils là-dessus.
Je pense que tu es bien ramasseux.
J'ai des affaires de RBO. J'écrivais. Je n' je pense qu'on est pas mal pareil là-dessus. Je pense que t'es bien, bien ramasseux. Moi, c'est ça. J'ai des affaires, moi,
de RBO.
J'écrivais. J'avais pas d'ordinateur.
J'étais pas très technologique. J'écris
sur... T'écrivais en main. À la main
dans des cahiers. Dans des cahiers.
Puis je faisais des dessins aussi. Fait que quand vous faisiez
vos réunions,
vos rencontres, toi, t'arrivais avec
le texte, écrivais en main,
puis tu le faisais en photocopie
pour que les autres golaient
à un moment donné, j'ai eu une dactylo
j'ai eu une dactylographie
puis à un moment donné, il y avait une dactylo
électrique, et tu pouvais effacer
cinq caractères
si tu faisais une erreur dans cinq caractères, tu pouvais reculer
ok
c'était vraiment
très efficace
sinon là, on tapait la machine
puis je découpais.
Je découpais puis je collais.
À un moment donné, il y a un bout, tu t'es trompé.
Tu vas pas retaper toute la feuille.
Coupier, coller.
Nos textes, des fois, c'est un bricolage.
Mais nos textes à CBL,
à l'époque, parce qu'on écrivait les textes
pendant les pauses musicales,
il y avait deux, trois tunes.
Là, mettons, genre Steve Côté dans l'espace.
Je me souviens, ça, c'était avec Richard.
Richard, il n'a aucune idée de ce que va être le sketch.
C'est juste genre, j'ai dit, Steve Côté, il est sur la navette spatiale.
Puis tu lui poses des questions.
Il y a un petit papier, puis là, c'est écrit ça, deux, trois questions.
Puis là, genre, moi, je suis à l'autre bout de la station, au téléphone,
puis j'ai deux, trois gags,
puis j'en invente la bonne.
Ça, c'est un de mes sketchs préférés. D'ailleurs, c'est ça, pendant
les chansons, parce qu'il y avait beaucoup d'impro,
j'animais, je présentais les chansons.
Des fois, il y en avait deux, trois de suite. Pendant un quart d'heure,
eux allaient écrire des textes. Puis là, il y avait
fait Steve Côté, un astronaute qui est sur la navette
spatiale, et...
Il teste le bras canadien. Oui, puis ne sais pas... Il teste le bras canadien.
Oui, puis il se masturbe avec le bras canadien.
Mais moi, je n'ai aucune idée où s'en va le sketch,
parce que je dis, OK, on s'en va rejoindre Steve Côté dans l'espace.
Ah, le bras canadien, le bras...
Ah oui, ah oui, plus haut, plus bas, plus bas, plus haut.
Et là, je réalise live en ondes
que Steve Côté, l'astronaute québécois,
se fait masturber
par le bras canadien,
qui est une espèce de bras électronique.
Non, c'était ça, RBO,
à Saint-Hubert.
Tu sais, il était l'animateur, Richard.
Donc, c'était tout le temps aussi de...
On ne lui disait pas tout le temps les punches
pour qu'il y ait une réaction authentique.
C'est ça, live en ondes.
Ça a été une belle expérience.
Sais-tu de même, au MidiFu,
que tu ne savais pas ce que
Liz Morris allait dire?
Le principe, tu sais souvent
comment ça commence, comment ça finit.
Tu as une idée du départ,
puis ça va être quoi le punch, mais entre les deux,
il peut se passer bien des affaires. L'idée, c'est que tu as
un repère pour te rattraper à la fin
du gars.
Mais il y avait aussi beaucoup d'impro avec Jacques Chevalier,
Chylain Tachereau, André Robitaille.
Un peu le même principe qu'à la radio.
Mais à CIBL, l'avantage,
c'est qu'on n'avait pas de timing.
On n'avait pas à respecter quoi que ce soit.
On n'avait pas de publicité.
C'était vraiment...
Mais c'était l'équivalent, mettons, du web.
C'est ça.
C'est le web de l'époque.
On l'a déjà fait pour un radioton.
Je me souviens, j'ai fait un info-voyage
avec Bruno qui a duré,
je pense, 12 minutes, puis on était sur les champignons.
Ah ouais?
Écoute, j'ai aucune idée de ce qu'on pouvait
raconter. Et l'autre affaire qui était
le fun, c'est quand il y avait des matchs de hockey
importants, admettons un match Canada-Russie
ou un match de Syrie, on disait aux gens
« Allumez votre TV,
enlevez le son, on disait aux gens, « Allumez votre TV. Enlevez le son.
On va faire la description du match. »
On décrivait le match. On décrivait les annonces.
Il faudrait retrouver les tapes.
On se lançait des défis.
Guy était bon là-dedans d'appeler
dans des vraies lignes ouvertes.
Il y avait des mots qu'il fallait absolument qu'ils disent.
Genre, tu appelles, je ne sais pas,
telle ligne ouverte, il faut absolument que tu dises
«hémorroïde».
C'était «anus artificiel» puis «boulain grain».
«Boulain grain», tu sais,
des mots comme ça, mais dans des lignes ouvertes.
Puis là, on enregistrait, puis on diffusait ça
le vendredi dans notre show.
C'est très drôle. Ça, les textes
d'RBO,
en as-tu encore?
As-tu, mettons, le premier sketch de M. Caron?
Mettons, tes classiques.
Oui, mais pas classiques.
Fait que fouillé là-dedans.
C'est dans des boîtes.
Là, il y a un certain ordre.
Mais je te dirais, ça aurait été empilé
en ordre chronologique où ça a été mis dans une boîte.
Mais tout a été gardé.
Toutes les archives de RBO existent. Tous les shows radio existent.
Il y a quelques centaines d'émissions radio.
Je ne pense pas qu'il manque une minute de ça.
Même chose pour la télé, même chose pour les chansons.
C'est qui qui a gardé ça?
Parce que souvent, les stations...
À la radio ACBL, c'était Guy.
Qui enregistrait chacune des émissions.
Qui enregistrait toutes les émissions.
On a vraiment tout gardé.
Ça a été la base du matériel de la radio commerciale,
puis ensuite de la télé.
On a repris... Génie en herbe, on l'a fait à CBL. On l'a fait à CQR. On l'a fait à la télé de la radio commerciale par suite de la télé on a repris
gini en herbe on le fait assez bien on le fait c'est quoi on le fait à la télé bonjour la
police aussi je pense exister à ces émissions oui bonjour la poignée à ses émissions on a fait 104
shows de trois heures assez belle bon forcément avec quand même beaucoup de musique mais les
centaines de deux bases sketchs qui sont devenues
presque le premier disque, qui sont
devenues les premiers shows télé.
Je pense que c'était à CHLT,
il y avait Télépatrouille,
il y avait une station
en province,
c'était un policier, ça s'appelait
Télépatrouille. C'était une émission
le samedi matin,
il recevait des invités.
Nous autres, bonjour la police,
c'est né de ça.
Il y a des sketchs qui sont nés de la tournée.
Comme la famille Slow Mo.
Tu te rappelles comment c'est né?
À quelle ville?
La Sare.
C'est drôle.
Chapitre 5.
Chapitre 5.
On fait la tournée en plein hiver. Il fait moins 30. En 4 soirs, on fait Val d'Or ou Chapitre 5. On fait la tournée en plein hiver.
Il fait moins 30.
Et en quatre soirs, on fait Val d'Or, Rouen, Amos, Lassar.
Et quand on arrive à Lassar,
notre show est dans le cadre du festival du Ski-Doo.
Et les gens arrivent à la salle en Ski-Doo
et entrent dans la salle habillés avec le kit Ski-Doo
et les grosses lunettes.
Et là, la déformation, tranquillement, c'est devenu...
On dirait que la ville va au ralenti.
La ville est en slow motion.
Slow-mo, famille slow-mo.
Le monde qui arrive en ski-loop.
Ça fait que c'est devenu...
Ce qui a déclenché ça, c'est qu'on arrivait vers la salle
et on a pogné à la radio.
On allait faire une entrevue avant le spectacle.
On va s'étonner de l'émission de radio.
Il y avait l'organisatrice du Festival de la motoneige
qui disait « Eh oui, les activités
du Festival de la motoneige
se poursuivent.
Il y a des gens de tout partout au Québec.
Que ce soit Amos,
que ce soit Val-d'Or,
que ce soit Rouen. »
Et elle a dit « Ou Mont-Laurier
dans la région de Montréal. »aurier dans la région de Montréal.
Dans la région de Montréal.
Ou Mont-Laurier
dans la région de Montréal.
C'est comme après quelques heures de route de Montréal.
OK.
C'est ça.
Dans les fêtes,
c'est qu'à un moment donné,
Guy est sorti de stage.
Il y avait certains numéros, ça n'avait pas fonctionné. Il a dit, c'est-tu la gragne de slow-mo? C'est là où C'est qu'à un moment donné, Guy est sorti de stage et il y avait certains numéros, ça n'avait pas fonctionné.
Il a dit « Ah, c'est-tu la gragne de slow-mo? »
C'est la seule fois de ma vie
ce show-là
à l'entraque,
la seule fois de ma vie que je me suis chicané
avec Guy qui est mon très grand chum
depuis 43 ans.
Parce que quand il est sorti, lui, en parlant des slow-mo,
en fait, pas encore des personnages,
mais que le monde réagissait lentement
à l'entraque. Je dis, Guy, il faut être
respectueux du public. Il dit, oui, oui, mais la France n'a pas
marché. Fait que là, je me pogne avec lui,
solide. Et on est chacun
pour entrer en deuxième partie.
Le numéro commence avec une parodie des
Débrouillards 50. La deuxième partie
est Guy de l'autre côté. Moi, je suis de l'autre côté.
Et on se fait des fingers de même.
Fuck you, la page. Et là, de l'autre côté. Moi, je suis de l'autre côté. Et on se fait des fingers. « Fuck you, la page. Fuck you. »
Et là, le monde s'en va.
Ah oui, vous faites ça.
Ils attendent la deuxième partie. Les rideaux sont fermés.
« Fuck you, la page. Fuck you. »
Vous êtes comme un mime.
Oui, puis là, les rideaux s'ouvrent.
Et le sketch, c'est que Guy et moi,
on se rencontre au milieu en Débrouillard 50.
Et on se prend par le cou et on avance vers le micro.
Mais notre chicane n'a pas duré longtemps.
Mais c'est la seule fois
où je me suis pogné avec lui.
Et à la fin du show, ça terminait avec
Sarah en rap. Alors Richard et moi,
on n'était pas dans ce numéro-là.
On attendait pour saluer.
Et le show avait lieu dans une école.
Je pense que la salle était dans une école.
Et Richard, en bon gars de promotion
il distribuait
des pamphlets
il y avait des stickers de RBO
je suis un peu têteux
à un moment donné à côté de moi
il y a un petit monsieur
un petit monsieur
il me tape sur le...
oui, oui monsieur
il y avait un moins... y en avait un, moi.
Je dis quoi?
Il y en avait un, moi.
Tu avais un col?
Je dis un quoi?
Un col.
Un col.
Un col?
Un col.
Un col.
Richard, aurais-tu un col?
Pour me dire...
Non, non.
C'est politiquement incorrect.
Non, non.
On s'en fout. Il devait parler d'un collant.
Oui, c'est ça, collant.
On a le droit de rire des petits pas vides.
Non.
Mais non, mais à l'époque...
Ça se fait plus, c'est inacceptable.
Là, c'est inacceptable.
C'est inapproprié aujourd'hui,
mais à l'époque, ça l'était.
On n'a fait que relater historiquement.
C'était à l'époque.
S'il y a des petits pas vides qui écoutent,
c'est lui.
C'est Yves Pelletier.
Moi, j'ai pas marqué de respect aux niaiseux.
Les petits niaiseux, là.
Mon petit Christ de...
Mon petit niaiseux.
Fais pas de plainte.
Aïe, aïe, aïe.
On est tous les petits pas pas vite de quelqu'un.
Oui, c'est ça.
C'est vrai, ça.
Y'a-tu d'autres questions?
Y'ont des bonnes questions.
Les auditeurs se sont préparés.
En Belgique, vas-tu avoir des questions belges?
Oui, vas-tu avoir des questions belges?
Ça va être juste des questions qui ont rapport avec l'Afrique.
Je vais t'appeler, je pense.
Oui? Y y a une question
pour Yves qui demande
si tu as d'autres projets
cinématographiques
peut-être une suite à Carmina ou Les Aimants
écoute j'ai des projets cinématographiques
mais c'est juste que les institutions
n'ont pas les mêmes projets que moi
non mais ils sont bons, ces films.
Ils sont très bons, ces films.
Non, non, non, mais il y a beaucoup, beaucoup,
beaucoup de monde au portillon.
Donc, c'est un privilège aussi de réaliser un film
ou de produire un film.
Donc, oui, j'ai des projets,
mais peut-être d'ici mon décès,
je vais peut-être réussir à en faire un autre.
Tu sais, quand tu travailles un film,
tu sais, vu que ça prend le financement,
est-ce que tu as juste l'idée
du film puis genre
l'idée de base, as-tu un scène à scène
t'écris-tu un film au complet avant de le présenter
comment ça marche?
écoute c'est un long processus
puis un film
ça a besoin d'être structuré
c'est comme
puis moi je suis quelqu'un d'assez
je suis flyé
dans mon humour des fois, mais dans le travail,
je suis très discipliné.
Ça prend, pour raconter une bonne histoire,
ça prend du travail, puis ça prend
une ossature
solide. Donc,
il faut que tu convainques un producteur,
parce que s'autoproduire
pour faire un film, c'est très difficile,
à moins que tu aies un budget
artisanal.
Faut-tu l'écrire au complet?
C'est-à-dire que tout dépend.
C'est comme si tu réussissais à avoir un budget de développement
parce que le producteur que tu as approché,
lui, il a une enveloppe, ou soit il fait une demande
à la Sodec ou à Téléfilm,
là, ils vont te donner une somme d'argent pour te permettre
de faire une première version
de scénario. Puis là, si c'est convaincant,
tu peux peut- peux avoir un deuxième
volet.
À la fin, quand les scénarios sont complétés,
c'est là que tu t'en vas en comparatif.
Tu soumets ça
à Téléfilm, à la Sodec,
puis là, tu pries.
Ça a l'air compliqué et long.
Ça coûte des millions de dollars.
En télé,
vu que ça se fait avec les diffuseurs Radio-Canada,
TVA,
il y a quelque chose de plus rapide.
Mais en cinéma, c'est quelque chose de très vite.
Puis l'argent, mettons, qu'ils donnent pour écrire,
c'est-tu juste
pour pas que tu t'écoeures
ou ils donnent
un vrai cachet?
Il y a des normes.
Quand tu es en développement, il y a des normes.
Il y a comme un minimum.
Il y a un minimum.
Si après, le film se fait,
c'est un autre statut.
Pour l'écrire, s'il ne se fait pas,
tu es payé le minimum.
Il faut que tu ailles être accepté
dans un financement de développement.
Il y a plein de...
Il y a des projets de cinéma.
Tu es un jeune. Tu as 28-29 ans,
tu te dis « je veux écrire un long-métrage ».
Tu peux peut-être avoir une subvention
minimale pour t'aider à faire une première version.
Quelqu'un qui arrive, comme toi,
avec ton nom,
c'est-tu plus facile ou même pas?
Non, pas du tout.
Ça m'est déjà arrivé
dans les années 90.
C'était le directeur d'une grande institution culturelle.
À un moment donné, il me parlait d'une affaire.
Je disais, Stéphane Rousseau serait bon là-dedans.
Il me dit, quoi?
Stéphane Rousseau, l'humoriste Stéphane Rousseau.
C'était ses années à Stéphane.
Il me dit, tu sais, moi, la télé.
Aïe!
Il finançait de la télé.
Il a réussi un peu.
Astique ce monde-là, maintenant. Hein... Astique ce monde-là, maintenant.
Hein?
Astique ce monde-là, maintenant.
Il n'y a pas de montage dans ton show.
Il n'y a pas de montage.
Ah non, non, non.
C'est pour ça que j'arrive des petits pas vite partout.
Ah!
T'as-tu mis le...
T'as pas de matante?
Je vais prendre mon oncle.
Ah non, c'est j'aime les bières blondes.
Hey, merci, c'est très gentil.
Le GHB, comme je t'ai demandé.
Oui, oui. Ah ouais. Ah non, c'est « J'aime les bières blondes ». Merci, c'est très gentil. Le GHB, comme je t'ai demandé? Merci pour la bière.
Quand tu te le donnes à toi-même, ça va.
Je pensais que tu le donnais à Richard.
Merci.
Fait plaisir.
Je suis parti de ma tante et j'ai une bonne bière blonde.
C'était l'art toi.
Toi, quand t'étais...
Tu demanderas en Belgique qui c'était l'art toi. C'est qui? J'ai une bonne bière blonde, Stella Artois. Toi, quand t'étais... Tu demanderas en Belgique, c'est qui Stella Artois?
Tu sais qui?
J'ai aucune idée.
Aucune idée.
Qu'est-ce que t'allais dire?
Ça serait que Stella Artois, c'est une madame qui battait ses enfants.
Ah ben oui, ok.
Ou qui possédait des esclaves.
J'ai comme un feeling que Mike va mettre le bordel
en Belgique et en Suisse.
Avec ton show. Avec ton sous-écoute belge et suisse.
J'ai hâte de voir.
Mais, ouais, je veux...
Toi, pendant RBO, tu sortais avec Chantal?
Oui, pendant 6, 7, 8 ans, peut-être.
Est-ce que...
Il y a une personne qui a fait « Ah! »
Il y a comme une personne qui n'était pas au courant.
Non, c'est 6, 7, 8 ans qui est un peu bizarre.
Mais...
Entre 6 et 8, il y a quand une personne qui n'était pas au courant. Non, c'est 6, 7, 8 ans qui est un peu bizarre. Je ne sais pas pourquoi.
Entre 6 et 8, il y a quand même deux ans.
Tu sortais avec avant RBO?
Non, on s'est rencontrés pendant RBO à la radio.
Elle, elle avait une émission aussi.
Et ça a été notre première fan.
La première personne qui nous envoyait des lettres
et des bandes dessinées,
mais on ne savait pas parce qu'elle signait sous un faux nom.
Elle mettait dans notre casier à la radio
et ça a pris un petit bout de temps.
Un moment donné, on a su que c'était elle.
Puis comme un moment donné, on avait besoin de voix de fille,
Chantal s'est intégrée au groupe.
Et elle était dans la deuxième tournée,
pas dans la première.
Non, elle n'était pas dans la première.
Elle n'était pas dans la première.
Non, mais c'est juste que Chantal, à l'époque,
elle avait les cheveux d'en face
avec des lunettes rondes.
Puis à un moment donné,
on commençait à lui faire faire des voix.
Elle faisait des minettes françaises.
Elle imitait des animatrices
de Radio-Canada.
Elle était super drôle.
Mais dans la vie,
elle était toute timide, gênée
avec des lunettes.
Puis c'est quand...
C'est pour ça,
vu qu'elle était timide, gênée,
tu t'es dit,
j'ai des chances.
Puis...
Mais... Je ne suis pas dans les mêmes'ai des chances pis mais je suis pas
je suis pas
ma main forte
sur la crouse
je suis pas
c'est pas moi
qui fais les premiers pas
continue ce que t'allais dire
des fois ça serait
non mais
pis est-ce que
ça finit
pendant RBO
y'a-tu eu des années
que t'étais dans RBO
après
que t'étais
dans RBO
avec ton ex
entre elle et moi
ça finit
avant que ce soit dans la
tournée, je pense.
Moi, je ne sais pas ce que j'ai
le droit de dire.
C'est ta vie personnelle, Richard.
J'ai arrêté RBO en 87,
en octobre 87. On a eu un enfant
ensemble en octobre 89,
donc deux ans plus tard. Je n'étais plus dans RBO depuis deux ans.
Puis après,
elle est intégrée dans les shows télé
je pense
puis dans la deuxième tournée
ok, ok
j'ai l'impression que ça a fini en bons termes
oui, on est encore ensemble
au souper de Pâques chez mon garçon hier soir
on s'entend super bien
on n'est pas dans le trip de chicane
on a passé la soirée
et d'ailleurs, votre fils Patrick,
c'est vraiment...
C'est une personne exceptionnelle.
Si jamais, justement,
tu veux faire un projet
de cinéma ou de télé
ou n'importe quoi,
appelle le fils à Richard.
Il fait des...
Écoute...
Ils ont créé
une belle personne.
Oui.
Ah, c'est bon.
Non, mais il a fait un...
Il a tourné un documentaire
en quatre épisodes
qui s'appelle
« Le dernier vol
de Raymond Boulanger »
sur un trafiquant
de drogue québécois qui est rentré avec 2,5 milliards de cocaïodes qui s'appelle Le dernier vol de Raymond Boulanger. Sur un trafiquant de drogue québécois
qui est rentré avec 2,5 milliards de cocaïne
qui s'est fait pogner dans une piste
abandonnée de l'armée canadienne
proche de Latuc. Et mon garçon me dit
à un moment donné, « Hey, papa, j'ai un projet de film. »
J'ai dit, « C'est quoi? » Bien, il dit, « Là, je m'en vais
tourner avec des trafiquants de drogue.
Je m'en vais en Colombie. »
Là, j'ai dit,
« Attends, ça va trop vite.
Il dit, oui, oui, c'est un gars, il est rentré, il a fait trois ans de prison.
Il a importé 2,5 milliards de cocaïne.
Il s'est fait prendre, on raconte sa vie.
Là, tu t'en vas, il dit, oui, oui, on va suivre ses traces en Colombie.
Il a peur de rien.
Puis genre, il rencontre un journaliste protégé par cette garde du corps avec des vestes antibales.
Puis à un moment donné, il m'écrit.
Il me dit, ce soir, on va dormir à Medellin.
Je dis, est-ce que tu sais que c'est la ville la plus violente de la planète?
Ah, bien, peut-être, oui.
Puis là, je lui dis, tu vas dormir où?
Il dit, on s'est monté des hamacs dans un parc.
Pas vrai!
Je te jure, je te jure.
Il dormait Yves Pelletier style, là.
Non, non, écoute, il a été tourné...
Je sais pas.
Il dormait dans un parc amédéen.
Il s'est monté des hamacs.
Il y avait quand même des hôtels amédéens.
Je sais pas. Il a peur de rien.
Il a peur des hôtels, ça a l'air.
Il dort dans un parc.
Il a fait quatre fois une heure
pour la télé sur Traficant de drogue.
Ah, ouais. Ça, c'est disponible.
C'était sur Crave et Canal D.
Ça doit être encore sur Crave.
Oui, c'est encore sur Crave.
Ça s'appelle Le dernier bol de Raymond Boulanger.
Il a aussi produit des courts-métrages.
Sur Facebook, il y a tout le temps
des films en nomination.
Ça doit être le fun.
Vu que les deux parents
ont du talent
quand ton fils
ou ta fille se lance
dans une business qui est risquée
comme un cinéma
ou un show business
vu que tu sais c'est quoi
t'es-tu plus poussé à dire
tu vas avoir du talent vu que t'as mon talent
pis le talent de la mère
je suis content qu'il soit en cinéma parce que
s'il avait été en humour, il y aurait toujours
quelqu'un qui le ferait comparer.
Moi, j'étudie en cinéma. Je n'ai jamais fait
un crise de film de ma vie. Deux minutes.
Je n'ai jamais fait de film. J'étudie en cinéma.
Lui est en cinéma, donc jamais il ne fait
comparer à ce que Chantal ou moi on a fait.
Il est d'un univers complètement différent.
Mais je pense que c'est plus dur pour le fils
ou la fille d'un chanteur
qui devient chanteur ou chanteuse
ou qui fait la même job que son père ou sa mère.
Pas dans ce cas-là.
Mais si tu trafiques de la dope et que tu te fais prendre,
il pourrait faire un bon film sur toi.
C'est ça de même.
C'est bon à savoir.
Des ennuis judiciaires.
C'est une bonne façon de payer
un avocat.
Si vous voulez un bon package,
écoutez cette série-là.
Moi, je l'ai écoutée et c'est
une des meilleures séries documentaires
de 2022.
Le dernier vol de Raymond Boulanger.
C'est gentil.
Après ça, allez regarder l'entrevue
que Jer a faite avec Raymond Boulanger.
C'est insane.
C'est insane.
Insane, bien raide. Le monsieur, il est drôle,
il est comique. Puis la série documentaire...
J'aime que tu appelles Jer le monsieur.
Moi aussi.
Écoute, c'est fascinant la vie
de quelqu'un qui a fait 23 ans
de prison
puis qui a jamais stoul de prison puis qui a jamais
stoulé personne, qui a jamais nommé
personne, puis pourquoi,
pourquoi qu'il s'en sort,
pourquoi que personne n'en veut
à sa vie maintenant, même s'il est rentré.
Parce que lui, il a fait sa job.
Il a amené la cocaïne.
Il avait 2,5 milliards de dollars de cocaïne.
Il a fait sa job. Personne ne peut lui dire
« T'as pas fait ce que tu avais dû faire. »
Parlant de prison, je suis allé en prison il y a deux semaines
à Trois-Rivières.
Au salon du livre de Trois-Rivières,
il y avait une activité avec des détenus.
Ils étaient tous inscrits dans un cours
de français, mais ils faisaient de la création aussi.
Ils créaient des poèmes ou ils faisaient des arts plastiques.
Je suis allé les rencontrer
pendant une heure et demie,
deux heures.
Je pensais que là-bas, j'allais être interviewé. Non, je suis allé dans un micro. C'est quelque
chose.
As-tu aimé ça?
J'ai adoré ça, mais pour de vrai, je n'en suis pas encore revenu.
À un moment donné, quand tu es là, les gars, après, ils sont réescortés à leurs
cellules. Tu ils vivent...
Pis tu sais pas qui c'est qui est là
dans le gymnase en face de toi,
c'est quoi leur histoire personnelle.
Fait que là, je leur ai posé des questions.
Y'en a-tu qui font de l'humour?
Y'en avait une couple de comiques dans la gang.
Ils font-tu des shows? Ils peuvent-tu faire des shows
à l'intérieur de la prison?
Je suis pas allé jusque-là, là.
Mais c'est quelqueintérieur de la prison. Je ne suis pas allé jusqu'à là. Mais c'est
quelque chose, la prison.
Je n'ai pas
d'expérience à ce niveau-là, vraiment.
Non, mais je me suis fait voler ma voiture
à un moment donné par un jeune qui avait 17 ans.
J'essaie de chercher quelque chose de judiciaire.
On est là-dedans.
Je me suis fait voler ma voiture.
J'ai juste à vous écouter.
Écoute,
le jeune, il a 17 ans, J'ai juste à vous écouter.
Le jeune, il a 17 ans,
il vole ma voiture, pète la fenêtre, part avec.
Et là, je suis convoqué... Il a besoin d'argent.
Je suis convoqué au tribunal de la jeunesse.
Ils appellent ça la justice réparatrice.
C'est-à-dire qu'ils font en sorte que le jeune,
avec son avocat, me rencontre pour que le jeune
s'excuse. Puis moi, regarde,
j'assurance, je m'en fous, mais je trouve que c'est un beau principe.
Moi, je fais le jeune. Qu'est-ce que tu lui as dit?
Ben non, mais c'est que le jeune, il s'approche,
et là,
le jeune est avec son avocat,
et là, il me reconnaît, parce qu'il
trippe sur la BO.
Excuse, monsieur, ton char est pas propre.
Non!
Ce que le jeune m'a dit, que j'ai trouvé extraordinaire,
il dit, il m'a même dit...
Il a dit, pourquoi vous avez un lecteur vénile?
Ça n'existe pas d'habitude.
Il me dit, M. Serrois, je m'excuse
d'avoir su que c'était votre voiture,
j'aurais pas volé celle-là.
J'aurais volé celle de Mike.
J'aurais pas volé celle-là.
C'est tellement génial qu'il s'excuse
d'avoir volé ma voiture
et avoir su qu'il aurait volé celle en avant
ou en arrière de la mienne.
Ça, c'est la justice réparatrice.
C'est tellement le fun, ça.
Ah, c'est drôle.
Une fois, j'ai roulé à 107 sur l'autoroute.
J'ai eu un ticket.
À 107?
Non, peut-être 112, mais je ne suis pas très délinqué.
OK, mais ça...
J'ai jamais eu de ticket à 112.
Tu n'as jamais eu de ticket?
Non, j'ai eu plein de tickets,
mais jamais à 112.
Tu voulais à combien, à Prox?
Non, mais moi, pour vrai...
Juste une fois, une fois.
Ce n'est pas grave, tu le dis.
La pire fois que je me suis fait arrêter,
quand j'ai acheté ma Tesla,
j'avais entendu dire que c'était bien, bien vite.
Puis là, je pars de Montréal,
puis là, je roule avec. Mais tu sais,
c'est les petites rues. Fait que je ne suis pas pour aller vite.
Tu n'allais pas loin dans le bout de Mont-Laurier, pas loin de Montréal?
Non, mais je m'en allais à Longueuil.
Puis là, je suis sur le pont Jacques-Cartier
qui est limite de 50.
Fait que je me dis, mais il n'y a personne.
Je me dis, je vais voir
comment vite je peux aller.
Puis le gars,
il m'a radaré
à, ça ne se dit pas radaré,
mais à 191.
Ah!
Pis là...
191! Sur le pont Jean-Cartier!
Sur le pont Jean-Cartier.
Mais ce qui m'a sauvé...
C'était à Calotard!
Ce qui m'a sauvé, c'est que
j'avais...
Le char avait 13 kilomètres d'écriture.
Puis j'ai dit, regarde, il a dit, regarde,
il faut que tu saisisses ton char,
puis on va enlever ton permis.
Puis j'ai fait, regarde, c'est mon cadeau de fête.
Puis là, tu sais, il voyait que c'était ma fête,
c'était comme deux jours avant.
Puis je fais, regarde, il y a 13 kilomètres.
Je me dis, excuse, je voulais juste voir si ça allait vite.
Il n'y avait personne.
Puis il a fait, OK, je vais te donner un ticket
comme si tu roulais à 100.
Fait qu'il m'a enlevé, j'ai enlevé 6 points.
191 sur le pont.
Oui, j'aurais.
Puis, tu as de l'air d'un hostie de trou de cul.
Front page, Journal de Montréal.
191 dans une zone de 50.
Puis en plus, c'est la journée
où il y a plein de monde sur le pont,
c'est des feux d'artifice.
Oui.
J'ai commencé à 191,
après trois, quatre quarts,
tu ralentis.
Bon, Yann, autre question.
Il n'y a pas de montage dans ton show.
Non, il y a un zéro montage.
Il y a Alex qui demande
à quoi attribuez-vous
le succès de
RBO? Ce serait quoi?
Ce serait-tu la chance, l'époque?
Je pense qu'il y avait chance.
Notre hygiène?
Juste un bon timing.
Mais le talent aussi.
Oui, mais on était comme la première génération
d'enfants qui avaient été élevés devant la télé.
On était la première génération
que quand tu avais 6, 7, 8 ans,
t'arrivais à l'école.
Il y avait plusieurs centaines de milliers de personnes aussi
qui étaient dans le même...
Oui, mais la plupart de nos premiers sketchs,
c'est des sketchs sur la télévision.
C'est des parodies de Mission Impossible,
de Génie en herbe, des chanteurs, des chanteuses qu'on voyait.
Il y a une grande, grande influence.
Des publicités, comme parodies de pub qu'on a faites.
On est arrivé à un bon timing,
à un bon moment, je pense. Dans les fêtes, parce qu'on a fait. On est arrivé à un bon timing, à un bon moment, je pense.
Dans les fêtes, parce qu'on avait tous le même sens
de l'humour, on était tous des gens
créatifs. Puis toi,
t'étais une machine de la promotion
pour de vrai. Si Richard n'était pas là,
il n'y aurait pas eu aucune
attention. Même à CIBL,
il appelait Louis Cousineau,
il appelait Serge Grenier.
Écoutez notre émission, on fait un radioton.
J'étais le petit nerd.
Non, mais ça marchait.
Serge Grenier,
comment t'avais fait d'avoir son nom?
Serge Grenier et Pierre Folliat de La Presse
ont été les deux premiers à écrire sur nous
quand on était à CIBL.
Personne ne s'intéressait à nous. Personne, personne.
Serge Grenier, des cyniques.
Oui, les cyniques, c les jeunes qui écoutent.
Oui, les cyniques, c'est une de nos plus grandes influences.
Il y avait peut-être Monty Python d'un côté.
Il y avait Saturday Night Live.
Il y avait Gottlieb.
On était la génération de toutes ces influences.
Les Carcasses, Paul Épaule.
Paul Épaule, oui.
Rémi AMFM de Paul Épaule.
Puis j'ai juste envoyé du matériel.
J'ai dit écoute ça.
Puis même chose pour Folia, de la presse,
qui a écrit quelque chose de bien cool sur nous.
Pas mal dans nos...
Assez dans nos débuts.
Est-ce que toi,
toi et toute la gang, est-ce que vous le saviez
qu'ils faisaient ça, qu'ils envoyaient ça
à tout le monde?
Oui, mais nous autres, c'était un party.
Tu sais, genre, je le dis dans mon livre,
à un moment donné, au retour d'un voyage en Europe,
il était au Fofoun Électrique
et ils m'ont dit, veux-tu
réembarquer dans le groupe?
Je dis, wow!
Pendant mon absence, le show avait empiré.
Il y avait des bouts
très drôles, mais il y avait des bouts
qui étaient interminables.
Puis là, Bruno me dit, Guy a fait
enregistrer le nom de Rockabazuray.
C'est une compagnie. On peut s'engager.
OK, on pourrait te donner… Tu pourrais avoir 100 piastres par semaine. »
Ah, ça me tente, là.
OK.
J'avais plus une crise citoyenne.
C'était ça, RBO.
C'est une série d'opportunités qui se sont présentées à nous.
Puis au moment où les opportunités sont arrivées, on avait travaillé.
On était prêts pour la chance
qui nous est arrivée. Parce qu'on avait fait des années
de radio, de tentatives et d'expérimentations,
des centaines d'heures de radio.
Il y avait toujours une succession de hasards
bien étranges. On est à CIBL
pendant deux ans le vendredi de 9 à
minuit avec tout ce qu'on peut consommer entre
9h et minuit. Personne
nous surveille. On s'amuse.
On est engagé pour faire un show
au Fofoun électrique dans le cadre de l'Assemblée mondiale
des radios communautaires. Et on a
un cachet, on a 250 piastres
à se diviser. Non, mais non,
es-tu malade? Non!
250 divisé par 6, c'était pas tout?
À peu près 5-6, une partie
pour Jacques Primo. Et au départ,
bien regarde, on est
assez belle et François Gaudre des Fofoun électriques nous offre 125$ pour Jacques Primo. Au départ, on est assez belles.
François Gaudre des Fofounes électriques nous offre 125 $ pour faire un show Fofounes électriques
avant un show punk.
Donc, à peu près 20-25 $ à chaque.
Jacques Primo, qui est un permanent à la radio communautaire,
il entend notre conversation.
Il dit, les gars, vous ne valez pas 125.
On dit, on vaut combien?
Il dit, au moins 250.
Il rappelle aux Fofounes.
Il dit, ils veulent 250. Ça a été instantané. Dep rappelle au Fofone, puis il dit «Ils veulent 250!»
Ça a été instantané, et depuis ce temps-là, Jacques s'occupe
de RBO. Il a été au Quartier des spectacles,
il a été à Spectra, il est dans l'Empire
Événico. C'est quand même impressionnant.
Quand t'entends «250», tu fais «C'est pas cher»,
mais qu'il a doublé le cachet
à un coup de téléphone,
c'est impressionnant aussi.
Toi, c'est encore Jacques qui s'occupe de tes affaires,
qui s'occupe des miennes aussi depuis 40 ans. Aux dernières nouvelles, oui.
Depuis 40 ans.
Mais tu sais, notre show au Fofoun
nous a valu de représenter le Québec
dans un concours radio à La Rochelle en France
où je pense que personne de nous avait pris l'avion
une fois dans sa vie, en tout cas pas moi.
Moi souvent.
Oui.
On s'est retrouvé à La Rochelle,
on a gagné le premier prix d'un concours radiophonique.
On gagne ça là-bas.
Il y a une dépêche de l'agence France Presse
que Louise Cousineau reprend dans la presse.
C'est quoi ces petits cuits-là
qui gagnent des prix des Québécois,
qui gagnent un prix radio en France?
Et là, on est revenus. On a été engagés à C'est quoi
pour deux ans, à peu près, pendant deux ans.
Est-ce que vous pensez, si vous n'aviez pas gagné ça,
C'est quoi aurait fini par vous engager?
Non. Non.
Parce que C'est quoi?
Ils nous avaient vu, là,
Bob the Bard,
ils nous avaient vu
au Vélodrome olympique.
Notre premier spectacle,
c'était en première partie
de Louba,
et Louba était
en première partie
d'Offenbach.
OK.
C'est le salon Pepsi
de la jeunesse.
Et à ce moment-là,
nous autres,
on avait fait deux tonnes,
tu sais, genre,
on n'avait jamais fait
de performance.
Puis là, Jacques Primo,
qui s'occupait de CBL, a dit
« Hey, il y aurait une possibilité, les petits gars,
vous allez faire une demi-heure. » Il a fallu,
on a monté une demi-heure de show
qu'on n'avait jamais fait. En trois semaines,
dans le local de répète de
Patrick Bourgeois et son groupe. Sketch et musique.
C'était surtout musique et c'était
d'une médiocrité
spectaculaire. Écoute, on a fait
le plus mauvais show de l'histoire
du show business au Québec et j'en suis
très fier.
Parce que tu sais, c'est facile
de dire qu'on a gagné 14 Félix
puis des Gémeaux, des Olivier, mais on a fait le plus mauvais show
et c'était tellement mauvais que ça a
retardé notre arrivée à la radio commerciale d'une
année parce que tous les gens qui ont vu ça
Le gars Bob DeBoer
de C'est quoi, il a dit, si j'avais su que c'était vous
qui avez fait ça, je vous aurais pas signé.
Il avait oublié. Il avait eu le temps d'oublier
qu'il nous avait vus.
Non, c'était vraiment mauvais.
C'est une des premières fois, je pense,
que Patrick Bourgeois, notre défunt ami des bébés,
est monté sur scène. Ça se peut-tu?
Une des premières fois que Patrick était monté sur scène?
Avec nous? Non, lui, il avait son groupe, les Wipers.
Non, mais avec nous.
Avec nous, oui.
C'est la première fois qu'il travaillait.
Vous le connaissiez avant les bébés?
Par Serge Lafortune, je pense.
Par Serge Lafortune.
Donc, les premières expériences musicales,
on avait des cours de son studio
à l'UQAM. Ils faisaient de la musique.
Il y avait un groupe qui s'appelait les Kids.
C'était le niveau...
Le groupe de Patrick.
Le groupe de Patrick.
Chris, il est allé des kids au bébé.
Exact.
Il a été social warning.
Ça sonne punk.
C'est-tu un peu...
Très fan des polices.
Patrick chantait les polices
ou les clashs à la perfection.
C'était très inspiré
du son des polices.
Exact. Notre show qu'on très inspiré le son des police. Exact.
Puis,
notre show qu'on a fait,
Bruno faisait un personnage
à un moment donné,
il était habillé en rocker,
un peu comme Jerry
avec les cheveux longs.
Il était devant
des fans de Jerry.
Ah oui,
c'est très propre.
Il arrive au micro.
Ah non,
c'est horrible ça,
c'est horrible.
Cette voix
brisée par l'alcool
On passe avant en feedback. La cigarette et les nuits folles Cette voix voix brisée par l'alcool la cigarette
et les nuits folles
cette voix
que j'ai, cette voix
je vous la donne
devant des fans
de Jerry
ça on était baveux, on était vraiment baveux
non non c'était
horrible ce show là
écoute quand on a été
en France pour le concours de radio, ça a bien été
le concours radio. À la radio, on se débrouillait bien
parce qu'on suivait l'actualité du jour. Mais on avait
un show qu'on a amené du Québec
qu'on a...
Dans un des shows, j'ouvrais le spectacle
avec Guy et au bout de 30
secondes ou à peu près, j'ai entendu quelqu'un dans la
foule crier « Remboursement! »
OK. C'est le pire moment de ma vie
encore à ce jour.
Je ne veux pas t'énerver parce que c'est en bas en Belgique et en Suisse.
Écoute,
parce que nous, notre show,
c'était notre show d'ici qui marchait plutôt bien,
mais on parlait juste à la française
mais mal.
On a toujours des mauvaises affaires.
C'est juste que le remboursement,
c'était pas remboursement crié,
c'était un silence, puis remboursement.
Tu l'entends à ce niveau-là?
Non, non.
On a fait des...
Il y a eu des bons coups,
mais on a fait des mauvais shows radio,
des mauvais shows sur scène aussi.
Je pense qu'on est rendu à une pause musicale.
Yann, autre question. Vous autres, est-ce que une pause musicale. Oui. Hé, Yann,
autre question.
Vous autres,
est-ce que vous avez
envie de pisser
ou ça va-t-il?
Non, ça va.
J'ai ma couche
comme tout à l'heure.
Yann, Yann,
il reste combien
de bonnes questions?
Il en reste une.
OK.
Fait qu'on va aller.
Parfait.
Il y a Pierre.
C'est deux.
Ça fait 1h53
qu'on est là.
une offre exclusive.
Richard, pour une durée limitée, économisez jusqu'à 20%
sur certains accessoires sur votre téléphone.
Parfait.
Tabarnak, ça valut la peine de venir ici.
Je te dis, j'ai une mèche.
Une bière gratis, peut-être un arnaque.
Oh, Chris, je viens de gagner un milliard
si j'envoie mon numéro
d'assurance sociale à un prince.
Ma vie est assez hot.
Une bière blonde
et un 20% de cheveux
que ma grosse vie.
Une question dernière?
Oui, il y a Pierre qui demande...
Pierre, comment vas-tu?
Tu lui diras merci
pour cette nuit merveilleuse.
Il demande à Yves
si
pour ton personnage
de Cherze Siachon,
Cherze Siachon,
es-tu capable d'avoir une conversation soutenue
ou faut-il que tu pratiques tes...
Non, non, non. Je ne peux pas
improviser en faisant Cherze Siachon.
Et d'ailleurs, c'était pour ça que
dans LOL, je l'ai fait,
j'ai fait un sketch avec Cherze Siachon. Et d'ailleurs, c'était pour ça que dans LOL, j'ai fait un sketch avec Cherche de Siachon
et j'étais complètement vulnérable
parce que je ne pouvais pas sortir du texte.
Et à un moment donné, je me suis auto-saboté à la fin.
J'ai souri moi-même à la fin de mon numéro.
Mais après, c'est après.
Laurent Paquin, c'est un fan de RBO
et lui, il est capable d'improviser en chers siachant.
Il était là, il disait, mais toi, es-tu capable?
Laurent, non, écoute, c'est fini le numéro.
Non, non, il est capable, il était capable d'improviser.
Je suis, je suis, chers, ingé pour moi,
mais c'est de trouver le S et le CH,
c'est tout le temps pour trouver les bons mots.
C'est « est-ce que je suis tel? »
Est-ce que tu faisais de l'impro, Jean?
Oui, j'ai fait de l'impro.
Non, je suis très mauvais en impro.
OK, mais c'était bien improvisé.
Parce que moi...
T'as-tu préparé d'avance?
J'ai déjà fait une impro pour de vrai.
J'étais avec d'autres comédiens.
Je pense que ça paraissait dans ma face
que je n'aimais pas leurs histoires.
Tu sais, genre, l'histoire, tu es là,
tu commences à...
Puis d'un coup, ça s'en va dans un truc.
Je suis là, oh, tabarou.
Là, tu te sens moins motivé.
Ah oui, OK, oui.
Oui, j'y vais, j'y vais, Jim.
J'arrive, Jim.
Non, non, ça, c'est une autre discipline.
Il y a quelques semaines,
j'ai été président d'honneur
d'un festival d'impro,
d'université de tout le Québec.
Pendant trois jours, j'étais là,
puis dans ma tête, je me disais,
j'espère qu'ils vont pas me demander,
j'espère qu'ils vont pas me...
C'est une discipline,
c'est complètement faux.
Et là, j'étais comme à quelque part
leur idole, sans prétention,
puis je voulais juste pas
qu'ils pensent à moi
pour embarquer sur la patinoire.
Y'a-tu quelqu'un dans la gang qui en a fait?
Non, dans RBO? Je pense pas.
C'était comme... André Duchamp vient de crier, non.
Quand j'étais au cégep, l'impro commençait
chez Beaujeu.
C'est encore sur la...
À la télé, c'était dans les années...
début des années 80, quand on était à l'UQAM
fait qu'on a pas
nous autres
c'est un phénomène
qui est apparu
à notre vie adulte
ok
ouais
comme les Walkman
moi j'en ai pas fait
non plus
vu que
il y en avait pas
à mon école
fait que
j'ai découvert
tu sais je connaissais
l'impro
dans le temps
ça jouait
à Télé-Québec
mais Radio-Québec
dans le temps
que ça s'appelait puis je me rappelle quand je suis arrivé à l'école d'humour on avait notre petit cours d'impro. Dans le temps, ça jouait à Télé-Québec, mais Radio-Québec dans le temps que ça s'appelait.
Je me rappelle, quand je suis arrivé
à l'école d'humour, on avait notre petit cours d'impro.
J'étais nul à chier
vu que moi, il fallait que j'écrive
mes affaires. Là, j'arrivais
et je me disais, OK,
on est dans un dépanneur où je suis un voleur.
Bonjour, monsieur, votre rendez-vous
est à 8 heures. OK, non,
je n'ai pas de rendez-vous.
Non, on est un resto.
OK, bien, attends une seconde.
Je vais cacher mon fusil.
Esti, je vais...
C'est tellement
mauvais. Où je faisais?
Je pensais à un gag. Fait que, mettons,
j'arrivais. Moi, dans ma tête, je me disais, « OK,
quand il va me dire ça, je vais dire ça. »
J'ai un bon gag, mais où est-ce que je faisais mon bon gag? Il n'y avait plus rien.
J'avais plus rien. On avait un numéro de Guy et moi on faisait
la LNI quand on a fait les lundis des A.A. et on était deux très mauvais joueurs. Mais
à un moment donné, il y avait des malaises, il y avait des silences, mais à un moment
donné j'avais pogné. Tu sais à un moment donné c'est la première fois que tu es sur
scène dans ta vie et tu connais plein de monde, C'est leur rêve d'être là.
Plus ou moins.
À un moment donné, j'étais là.
Pendant un silence, je regarde dans la salle.
Je vois la face d'un gars.
Qu'est-ce qu'il va dire?
Et là, j'ai perdu le fil complètement.
J'étais là, je regardais.
Lui, il attend que je dise quelque chose.
C'est ça.
C'est le complexe de l'imposteur
qui, déjà, m'avait atteint à cette époque-là.
Mais malgré le complexe
de l'imposteur, tu as eu une carrière
incroyable. Tu as encore une carrière incroyable.
Là, je dis ça comme si c'est fini à soir.
Donne-moi ta carte
ITA, puis décolle-la,
ça, tu sais.
On va finir avec une chanson C'est celui qui n'a jamais été seul
Pour une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au fond de la nuit
C'est pas fini
C'est pas fini Vous avez applaudi trop vite
Fais juste imaginer dans un habit
De mascotte d'écureuil
Tu devinerais pas c'est moi
Vous venez d'avoir en primeur
Le chanteur masqué
Saison 6
Merci beaucoup les gars Merci Richard Merci le chanteur masqué saison 6 les curelles les curelles
merci
merci beaucoup les gars
merci Richard
merci
merci à vous autres
allez acheter leur livre
allez acheter leur livre
puis
on peut te suggérer
juste le titre une fois
oui oui
le livre de Yves
c'est déboussolé
le mien c'est
le vinyle de l'insomniac.
Je suis à la radio le midi
sur tout le réseau
Arsenal Média.
Yves, toi, ta vie?
On est quelle date?
On est...
Je ne sais pas
quand ça va sortir.
J'ai mangé
une salade de pâte.
OK.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci à tout le public.
Merci beaucoup.
Merci. Merci beaucoup. you