Mike Ward Sous Écoute - #432 - Alexandre Champagne et Jonathan Roberge
Episode Date: July 26, 2023Cet épisode est une présentation de Polysleep ( https://polysleep.ca/?utm_source=podcast&utm_medium=paid&utm_campaign=(mike-ward-july) )Pour vous procurer des billets de la tournée... Sous Écoute: https://mikeward.ca/frPour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit deux pionniers du web, Alexandre Champagne et Jonathan Roberge!! On parle de contrat de gars et du monde cruel de la radio.--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Il te reste 5 jours pour acheter des billets pour Mike Ward sous écoute au Centre Vidéotron le 22 juillet 2023.
Sous écoute, débarque à Québec au Centre Vidéotron, ça va être le plus gros podcast de 2023.
Ça va être fou raide, ça va être même plus gros que l'année passée.
Au Centre Bell, je vais avoir des invités incroyables.
J'ai les données de relais, les Denis Drollet font ma première partie avec leur podcast
Rince Crème. Rince Crème, qui est le podcast
le plus fou. C'est
drôle, mais fou dans le bon sens.
Mais tu le sais. Tu connais
les Denis. Si t'es fan de sous-écoute,
t'es fan des Denis. Les Denis vont
rouvrir ça. Ça va être une soirée de
feu. 22 juillet
2023. Va sur micworld.ca
si tu veux des billets
ou centre
videoway.com
centre videoway.com, on a rouvert
la section en haut, un peu
tard, fait qu'il reste encore des billets pas chers
fait que si tu veux des billets pas chers
va au centre videoway.com
si tu veux des billets chers
il n'en reste plus, il n'en reste plus
mais qu'est-ce que tu peux faire, Asti
t'arrives
de bonne heure, tu vois quelqu'un qui arrive,
tu lui dis, je te donne 14 000$
pour tes billets. Lui, il dit
oui. Il te donne tes billets.
Toi, t'es content. T'as eu tes billets. Tu regardes tes billets
et t'es comme, carlisse, c'est des billets
cheap en haut. Mais se fait avoir parce que
je suis un épais. Soyez pas un épais.
Allez sur mycworld.ca. Pour les billets,
tu vas payer le prix que ça vaut
tu payeras pas 80 000$ comme un
cave et j'aimerais remercier
mes commanditaires, mes commanditaires
cette semaine, par les slips
par les slips, tu vois souvent par les slips
à titre de partenaire pour différents podcasts
pis je trouve ça important de mentionner
c'est grâce à eux que des projets comme le mien
peuvent continuer d'exister
alors merci à par les slips moi j'ai la continuer d'exister. Alors, merci à Pauly Sleep.
Moi, j'ai la chance d'avoir un matelas et un oreiller Pauly Sleep.
Et honnêtement, c'est vraiment confortable.
On pourrait avoir des préjugés sur des matelas en boîte, mais non.
Ils conservent leur forme.
Ils sont vraiment cool pour du long terme.
Ils ont même sorti le Pauly Couch.
Le Pauly Couch qui te permet d'avoir un divan et un lit dans un seul morceau.
C'est idéal pour les petites pièces ou les pièces à vocation multiple.
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Allez voir ça.
Leur oreiller.
Leur oreiller sont modulables.
Ça, ça veut dire que tu peux choisir l'épaisseur et changer d'idée en cours de l'année.
Mettons que tu changes de blonde.
Ton ancienne blonde a une oreiller épaisse.
Ta nouvelle blonde, elle aime ça quand c'est un peu plus mince.
Tu enlèves des couches de rembourrage, ta nouvelle blonde
n'est heureuse. Ni vu, ni connu.
C'est vraiment pratique. Utilise le
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de rabais sur tous les formats du matelas
origine ou sur le par les couches.
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Allez sur micword.ca
pour les billets, pour le
centre vidéo ou centrevideo.com
On se voit le 22 juillet 2023 tout le monde. CA pour les billets, pour le centre VidéoWay ou centrevidéoway.com.
On se voit le 22 juillet 2023, tout le monde.
Merci beaucoup et bon podcast.
En direct du bordel
Comedy Club à Montréal, voici
Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup. Merci beaucoup.
Merci
beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
Bonne fête des mères pour
les mères qui nous écoutent live
sur Patreon. J'allais dire pour ceux
qui nous écoutent live sur Patreon,
mais tu sais, on s'entend, si t'es pas une mère,
fuck you, tu sais.
Non, mais c'est drôle
que je voulais être tellement inclusif
que je voulais faire bonne fête des mères à tout le monde
pis que lui, il allait faire
merci.
Toi, Yann, fête des mères,
t'as-tu envoyé
une carte ou des fleurs à ton ex?
J'ai envoyé un love box
à ma mère. J'ai acheté un love box à ma mère.
OK. C'est comme une espèce de petite
boîte avec un écran.
Puis là, tu peux y envoyer des photos
puis des beaux petits messages, puis j'y ai envoyé un beau
petit message. Ah, c'est cool. C'est quoi
le message? C'était « Bonne fête
des mères, je t'aime ». OK.
C'est beau, c'est beau. Puis elle devait être
quelqu'un qui a dit « The boss ».
Moi, pour vrai, je trouve ça beau. Elle devait être quelqu'un qui a dit « the boss ». Moi, pour vrai, je trouve ça beau.
Elle devait être vraiment touchée.
Oui, oui, oui.
Elle adore ça, cette petite boîte-là.
Je lui envoie des petites photos.
Elle adore ça, cette petite boîte-là.
Tu lui envoies-tu la même boîte chaque année?
Non, non.
C'est une boîte.
C'est relié au Wi-Fi.
C'est une petite boîte que, quand elle reçoit un message,
il y a un petit cœur en plastique qui tourne.
Puis là, bien, tu rouvres le couvercle, puis là, tu peuxit un message, il y a un petit coeur en plastique qui tourne. Puis là, tu rouvres le couvercle,
puis tu peux lire un message.
Fait que là, moi, mon frère,
mes filles, on lui envoie des messages
à chaque jour. Fait que chaque fois que tu veux lui envoyer un message,
il y a un petit coeur qui tourne.
Oui, elle, il y a un petit coeur qui tourne
sur la boîte, puis là, elle sait qu'il y a un message.
Ah, c'est que j'aime ça. Pour vrai, c'est une belle
technologie. Tu sais, moi, j'ai quelque chose
d'un peu similaire pour mon chien.
C'est vrai, quand j'y envoie,
ça spinne.
Il y a un petit biscuit.
Mais Chris,
je vais faire ça pour mon père aussi.
J'aurais dû envoyer la version biscuit à ma mère.
Non, non.
C'est quoi le nom de ta mère?
Elle s'appelle Nicole. Nicole. Tu fais
« C'est qui la belle Nicole? C'est à qui
la belle Nicole? »
Doux, doux, doux, Nicole.
Doux!
Ah, c'est bon.
Puis, as-tu passé une belle
semaine? J'ai passé une super belle semaine.
Travaillé dans mon jardin,
travailler autour de la maison.
On a eu un gros party à Hamnard
avec la gang du Daily Buffer.
C'est vrai, tu as fait le Daily Buffer live
à Hamnard.
Il y avait combien de monde?
C'était quoi l'expérience?
C'était pas mal plein, je pense.
On était autour de 70-80.
Puis, c'était vraiment cool.
On faisait chacun un petit 5 minutes au début.
Après ça, il y a un petit gros bison qui faisait l'entrée,
qui jouait de la bonne musique.
Puis après ça, on a fait un daily buffer,
puis ça a été le party.
Puis Jer était là, puis il m'a dit qu'il t'a éclé tout le long.
Oui.
OK.
Oui, il était mal commode.
Il filait mal commode.
Il était-tu sur le show ou il était juste dans...
Oui, il était sur le show.
Il était assis et il criait après tout le monde.
Comme un gossou.
Comme un djer.
Quand il m'en a parlé, il a dit
que c'était malade. Il a dit que c'était comme la fois
que je suis allé à Sous-Écoute
avec Roof et que je criais
«Signe-moi Michel, j'ai été en feu!»
Puis là, il me le décrivait et ça avait l'air vraiment le fun Je criais «Signe-moi Michel!» J'étais en feu!
Puis là, il me le décrivait.
Ça avait l'air vraiment le fun et ou dérangeant.
Puis je ne savais pas.
C'est-tu plus le fun ou dérangeant?
Ah non, il était le fun.
Il est drôle, Jer.
Jer, sous, il est le fun.
Oui, oui.
Il y a du monde, des fois, que tu vois sous,
tu te dis «Ah, il devrait arrêter de boire».
Jer, tu te dis « Ah, il devrait arrêter de boire. » Jared, tu te dis « Il peut pas être agent. »
Je l'aime mieux ça.
Hé, on va starter ça, le podcast.
Yann, es-tu prêt?
Oui, monsieur.
On a un gros, gros, gros, gros, gros podcast pour vous autres.
C'est pas un duo, mais je vais les présenter comme un duo
parce qu'on a eu une série qui est devenue une série culte, une série iconique. Je ne sais
pas comment, la meilleure manière de le décrire, c'est les gars de Contrat de gars. Mesdames
et messieurs, voici Alex Champagne et Jonathan Roberge. Comment ça va? Merci d'être là, Alex. Merci.
Ah ben!
Salut!
Désolé de vous présenter.
Je fais comme si c'est la seule chose que vous avez faite.
Moi, c'est la seule chose que j'ai faite.
Ça, c'est des petites belles photos.
Des photos de bananes.
Des photos de buffers.
C'est les plus belles photos de bananes que j'ai vues.
Ben, merci, man. Pis je le pense, pour vrai. J'ai un très peu de photos, tu le sais. Il y a personne qui belles photos de Merle Bannan, j'ai vu. Bien, merci, man.
Je le pense, pour vrai.
Il y a personne qui prend des photos de bouffe comme lui.
On fait beaucoup de jokes avec ça,
mais c'est un astuce photographe.
Oui, je le sais.
D'ailleurs, l'année passée, au Centre Bell,
juste pour rien, tu avais engagé. Tu as pris une astuce photo de moi.
Avec Jean-Thomas.
Oui.
J'avais dans mon bureau
avant de me séparer.
C'est dans une autre maison.
Après cette photo-là.
Je vais lui envoyer une facture.
Fais juste me dire à qui et combien.
On split à deux.
Non, c'est une photo hallucinante.
C'était le fun.
Quand Jay Dutamp a fait le Centre Bell,
ils m'ont dit, tu peux-tu faire les photos
et on les veut imprimer avant qu'ils sortent de scène
j'étais comme je peux pas faire ça
je m'étais mis partner avec Gosselin
qui l'avait imprimé à Brossard
il avait amené la photo après le show
puis là ils m'ont dit ça t'en doutes de le faire pour juste pour eux
j'ai fait ouais, puis là toi t'as fait le sandbell
Matt Dufour a fait le sandbell
puis on était là avec une
Matt Dufour a fait le sandbell
même casting
je veux voir
Ses bottes de salope
Ses bottes de salope
Jangouise
Gin tonic
Mais c'est vrai
Tu m'avais donné ça
En débarquant de scène
C'est fucking weird
Avoir une belle photo de toi
Encontrée professionnellement
pis un estique photo
pas possible, là.
T'sais, genre,
il y a quatre pieds
par six pieds, là.
T'sais, t'avais pas
tant que ça, là.
T'es déprimé,
il y a genre 18 minutes.
Tu vois, Chris,
c'est moi, il y a 18.
C'est ça.
C'est soit vraiment gentil
ou calissement creep,
dépendamment du contexte
dans lequel tu le fais, là.
Des fois, je le donne
à des gens autour de chez nous
pis ils sont comme,
voyons, tabarnak.
C'est moi,
je suis le bord
de la corde à linge, Chris!
« Ah mais je te trouvais belle posée de même! »
Mais y'a une chance, y'a une chance!
Je t'avais vu dans la journée travailler sur le show
parce que dans le stationnement, là c'est creepy à amnestie là!
C'est ça! C'est dans le stationnement, dans la salle de bain aussi.
Mais t'es un bon photographe!
Ben écoute, je vais te dire une affaire, Si j'ai recommencé à faire de la photo,
c'est pendant qu'on faisait Contrat de gars et tu avais ta petite Canon Rebel XTI
et tu avais des photos de ton gars.
J'étais comme « Christ, c'est vrai, j'en faisais de la photo avant
et les photos à rebel sont vraiment belles. »
Je me suis inspiré du fait que tu en faisais
pour me dire que je vais recommencer à en faire.
Je ne sais pas si tu te souviens,
un moment donné, j'avais vendu une lentille sur Kijiji
et pendant un tournage de Contrat de gars,
il y a un gars qui est venu me l'acheter.
J'avais dit «Motte affaire à 50»
et il avait fait «J'ai juste 40».
Tu sais, le petit mange-marde qui va chercher du piastre.
Non, je l'avais donné à 40.
C'est à cause de toi.
Mais c'est à cause de la photo qu'il y avait un contrat de gars.
J'aime ça que tu te rappelles ça.
C'est une affaire de 40 piastres, 50 piastres.
On s'en calisse.
C'est ça. C'est 10 piastres il y a 20 ans. En le racontant, j'étais comme «Mais il y de 40 piastres, 50 piastres qu'on s'en calisse. C'est ça.
C'est 10 piastres en le racontant.
C'est bien parce qu'il y a 200 aujourd'hui.
C'est l'inflation.
Chris, on avait 1000 piastres pour faire 5 épisodes de Contre-Gas.
Chris, dans le temps, dans ces années-là,
mon loyer était 14 piastres.
Mais oui,
vous autres, Contre-Gas,
quand vous l'avez commencé,
au début, vous étiez indépendant.
Vous l'avez fait juste vous autres.
C'est ce que tout le monde pense.
Parce que Contre-Gas, à la base,
c'était une commande qu'Alex avait eue.
Avec Comédie Shop et Juste pour rire.
Parce que Comédie Shop, c'était comme le club-école
de Juste pour rire.
J'avais fait l'école de l'humour.
Stéphane Fortin, qui est ton gérant aujourd'hui,
il m'avait signé tout de suite
en sortant. Il était comme
« Juste pour rire.tv »
Il était parti à ce moment-là. Il voulait compétitionner YouTube.
Il voulait faire un « funnier diet ».
Exactement.
On est plus qu'un compétiteur de YouTube.
Compétiteur de YouTube,
ça sonne innocent.
À cette époque-là, c'était vraiment ça.
C'était quasiment ça qu'ils demandaient.
C'est sûr.
Ils me disent « peux-tu faire des vidéos? »
Moi, le stand-up, je n'avais pas la discipline pour faire ça.
Ça ne me tentait pas vraiment.
J'ai commencé à écrire des capsules.
Il y avait un personnage qui faisait du parcours.
Il y avait des vidéos
où je disais n'importe quoi pendant 20 minutes
et je remontais tout ça à l'envers.
À un moment donné, je me souvenais d'une impro que j'ai faite avec Roberge
à Repentigny-aux-Zibelines.
Je sais pas s'il y en a qui sont déjà venus à cet endroit-là mythique
qui sentait la vieille top.
Hé, attends une minute. Y'a-tu quelqu'un qui a dit « wou » pour vrai?
C'est-tu vrai?
T'es déjà venu nous voir à l'impro, là?
Wow! T'as quel âge?
OK, c'est ça.
Des fois, j'ai des...
Ça n'a pas 22 ans.
C'est pas une chiche de 22 ans qui te dit « j'ai vu! » Non, mais attends. Des fois, y'a des fois j'ai des idées savent pas 22 ans pour 22 ans non mais attend des fois il ya des
il ya des petits gars qui viennent me voir monsieur c'était vraiment bon contrat de gauche comme si tu
colles c'est toujours 17 puis c'est le 17 ans qu'on a fait contre le fait que bref fait que je me dis
je suis à cause des chums esti puis à badaoui c'était une parodie de l'émission Testosterone. Ouais, non, non, Chris, je te le sache. Je me suis demandé si on allait y dire...
Non, non, mais Chris, est-ce que vous pensez que je suis épais au point que j'allais faire?
C'est où que vous avez eu cette idée-là?
C'était vraiment ça, parce que moi, j'avais un truc que je faisais sur scène tout seul,
pis ça avait pas de nom, jusqu'à temps que lui me dise,
« Man, ça pourrait être les loups de l'humour. »
C'était à l'époque où dire le mot « loup », c'était drôle.
Et ça pourrait être les loups de l'humour.
Le but de ça, c'est que c'était ultra misogyne,
mais tellement misogyne que même les filles riaient.
C'était comme, genre, ta pâte de chaise à shake,
tu te rappelles de ce gag-là?
On s'était fait huer, tu sais.
Ta pâte de chaise à shake, tu mens-tu?
Un bout de carton, ta gueule, une main de fille à quatre pattes, man. »
C'était vraiment next level.
Puis on avait fait ça sur scène, puis lui était comme « Je pense qu'il y a de quoi faire avec ça. »
Mais non, tabarnak.
Il n'y avait rien à faire avec ça.
Non, il n'y avait rien à faire.
Puis à un moment, on a fait une impro, c'est Mathieu Jeunet, lui qui faisait Jeb le chasseur.
Mathieu, il avait appelé l'impro « Contre-gots ».
Fait que là, j'avais tout mis ça ensemble dans ma tête. Non, il est parfait. Puisieu avait appelé l'impro « Contre-gars ». J'avais tout mis ensemble dans ma tête.
Il est parfait.
Où je m'entraînais à Repentigny,
il y avait deux gars dans le fond du gym tout le temps
qui se touchaient les muscles.
Ils étaient comme « Esti qu'on est durs ».
Je savais qu'eux, c'était un...
C'est vrai. C'est fucking vrai.
On vient de Repentigny, c'est vrai.
Les gars, c'était un couple.
Moi, ça me faisait de la peine que les gars
ne se donnent pas la chance de s'aimer. J'étais comme « Christ, c'est vrai. Puis les gars, c'était un couple. Puis moi, ça me faisait de la peine que les gars,
ils se donnent pas la chance de s'aimer, tu sais.
Puis j'étais comme, Christ, c'est un peu bizarre.
Fait qu'en tout cas, tout ça mis ensemble,
j'ai fait le contrat de gars.
Le premier épisode, c'était avec Simon Cohen,
qui est un auteur humoristique.
Puis Simon a pas tant trippé que ça à le faire.
Puis écoute, la première... Puis moi, j'ai semi-pogné les nerfs aussi.
Oui, exactement.
Moi, j'étais en tabarnak le jour...
Parce que lui m'avait appelé, il me dit,
«T'sais, là, l'affaire qu'on a faite sur scène...»
J'étais comme, «L'affaire qu'on a faite, on en fait tout le temps.»
Fait que là, je fais «Lequel?»
Il dit, «Les deux gars, les loups de l'humour.»
J'étais comme, «Ouais, je ferais ça, mais en capsule web.
Ça te dérange-tu?»
J'ai dit, «Non, man, fais-les.
J'irai le faire de mon acteur.»
Là, je vois la capsule sortie avec Simon Cohen.
J'étais comme, «Christ, c'est mes jokes.
C'est mon con.
Je l'appelle, je suis au-delà.
Tu me dis que tu voulais, tu vas être le prochain invité.
J'étais comme, «Va chier, je vas être le prochain invité. J'étais comme,
va chier,
je ne suis pas un invité.
Je suis le co-animateur
de ton petite série.
C'est exactement ça.
Le premier contrat de gars,
c'était toi et Cohen.
Je voulais faire l'argent
sur son dos.
Écoute,
la première joke
de contrat de gars,
c'est on passe des doigts
et on ne rappelle pas.
C'est ça la première joke.
Tabarnak,
c'est ça le pilote
de testostérone.
C'était le nom du pilote.
Mais ça, on l'avait crié sur scène en impro.
On passe des doigts pis on rappelle pas!
C'était ça, c'est que c'était tellement violent.
Vous comprenez, hein?
Pis c'était juste
qu'est-ce que tu peux dire
et ou crier qui est
comme dans le champ lexical de la testostérone.
Fait que là, t'avais comme nous deux qui faisaient une chronique
puis t'avais juste un homer!
Puis là, c'était ça. C'était ça le gag.
Aujourd'hui, je sais pas
pourquoi, c'est ton...
Je suis sur TikTok puis je suis tombé sur
une des affaires, c'était vous autres
que vous faisiez une tourne.
Toi, tu jouais de la guette,
puis lui, il shootait du gun.
Il jouait du gun.
C'est notre band, ça s'appelait Tabarnak Fourré.
Puis le but
de Tabarnak Fourré, c'était de le faire dire
le plus souvent possible à notre productrice,
Marie Barcelo. Tu connais Marie Barcelo?
La gérante de François Pérusse.
Puis, elle ne voulait plus le dire
en meeting. J'étais comme, Marie, le nom du band,
c'était, voyons...
Mercredi, on tourne quoi, donc?
Mais votre affaire de musique, quelle affaire de musique?
Quelle affaire de musique, Marie?
Puis, tu sais, faire dire des affaires, des insanités
à des dames. À du monde propre.
Lisa, plus là, à cause de moi,
elle a déjà dit, je te frencherais même si t'avais de la marde
dans la gueule » à Télé-Québec.
Ah!
J'ai fait dire ça à Lisa Frula
à Télé-Québec. Elle a dit « Mais comment ça se fait
qu'il dit « Je te frencherais même si t'avais
de la marde dans la gueule »? »
J'étais comme « Oh! »
J'ai pas fait ça, mais...
J'ai pas fait ça, mais c'était un...
Tu l'as gardé? Il est-tu sur ton jeu? Je l'ai en NFT., mais c'était un milestone. C'est clair. Tu l'as gardé.
Il est-tu sur ton disque dur? Je l'ai en NFT.
Ah, tabarnak.
Ah, ça, il faut vendre ça.
C'est un NFT, tabarnak.
Oui.
C'est ça.
T'avais-tu d'autres questions?
Non, non, juste...
OK, bien, merci beaucoup, Mike.
On peut arrêter ça, là.
Fait que, oui, mais je me rappelle,
au début, c'était sur la plateforme.
Puis après, vous avez décidé, genre, l'année d'après, de le mettre sur YouTube. C'est là que c'est devenu viral, right? c'était sur la plateforme. Puis après, vous avez décidé, genre l'année d'après,
de le mettre sur YouTube.
C'est là que c'est devenu viral, right?
C'était pas longtemps après.
On a fait deux épisodes pilotes que j'ai mis sur mon Facebook.
Ma page Facebook en 2008.
Puis ça a tellement marché qu'on l'a mis sur YouTube.
Puis je me souviens, on est allé voir un show au Lyon d'or
puis on checkait les views sur YouTube.
Puis on a eu 2000 views en deux heures en 2008.
C'est l'équivalent de 750 millions aujourd'hui en 30 secondes. L'inflation. puis on checkait les views sur YouTube, puis on a eu 2000 views en deux heures en 2008.
C'est l'équivalent de 750 millions aujourd'hui en 30 secondes.
L'inflation!
L'inflation!
Mais il y avait aussi le fait qu'ils n'avaient pas l'air d'y croire tant que ça,
à un moment donné, de leur côté.
C'est tough de vendre, moi je me rappelle, moi puis lui,
ou qu'ils croyaient vraiment beaucoup, parce qu'on les avait testés sur scène.
Il y a des jokes que tu sais, à ce moment-là, on va crier Jean-Claude Van Damme.
Rappelles-tu la fameuse phrase de Jean-Claude Van Damme,
« Je suis pas niennaire après Marie puis Pierre-Luc »? Oui. Parce qu'ils font « Mais pourquoi est-là, on va crier Jean-Claude Van Damme. Rappelles-tu la fameuse fois de Jean-Claude Van Damme où je pognais les nerfs après Marie et Pierre-Luc?
Oui.
Parce qu'ils font « Mais pourquoi est-ce que tu crierais Jean-Claude Van Damme? » Je fais « Parce que lui, il va avoir crié Bloodsport juste avant. »
Mais il n'y a pas de gag.
Tu fais « Tabarnak, c'est ça la joke! »
« On est des artistes, madame! »
Fait que tu sais, c'était vraiment tough des fois de le vendre.
Puis de mémoire, juste pour rire, ils m'en ont juste fait comme « OK,
parce que c'est pas très bon ». Puis la plateforme ne fonctionnait pas. On les a
crissés au mois de février, je pense, sur YouTube. Au mois de mai, on montait sur la
scène du Galop des Olives, aller chercher un trophée. Tout le monde nous reconnaissait
partout où on allait. C'était fucking anxiogène, en tout cas pour moi, qui est un anxieux,
que du jour au lendemain, je voulais tellement être connu en humour.
C'est Trey Parker et Matt Stone.
C'était ça que je visais dans la vie, faire South Park.
Là, je faisais contrat de gars.
Mais ça fait un peu... Non, mais pour vrai,
c'est dans le même univers.
South Park, c'est trash à mort.
Si tu regardes juste le premier degré,
c'est trash au bout.
C'est absolument terrible. South Park, ça, puis Family degré, c'est trash au bout. C'est absolument terrible.
Ça, puis Family Guy aussi,
qui est arrivé beaucoup plus tard. Mais tu sais, Family Guy,
c'est des jokes que tu ne peux plus
faire jamais. Puis contre un gars,
on se fait souvent dire « Hey, ça sortait aujourd'hui,
il fallait brûler votre char. »
C'est pas vrai.
On n'a jamais eu aucune plainte.
On a eu zéro plainte sur le fond.
On a fait une entrevue à Radio-Canada,
puis j'ai sacré.
Puis l'homme-buddyman,
il a été shotgunné à un employé dans la gorge.
OK.
Puis jamais pas!
Non!
Je sais pas c'est quoi l'homme-buddyman,
mais je suis sûr que c'est ça qu'il fait.
On a eu une plainte.
C'était pas un truc de protection des animaux.
C'est quoi qu'il fait, l'homme-buddyman?
Je sais-tu, Chris?
Non.
On dirait un autre super-héros que je connais pas.
Arrête.
Moi? Je veux pas faire une crise connais pas. Arrête. Moi?
Je veux pas faire une crise d'angoisse aussi.
Moi, chaque fois, j'aime pas de quoi,
je le texte.
J'ai le numéro de l'Ombudsman,
puis je fais...
Hey!
Hey!
J'écris juste hey!
Hey!
Un hey de papa.
Hey!
Hey!
Hey!
Hey!
Hey!
Hey!
Hey!
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Hey! Hey! Hey! Hey! Hey! Hey! Hey! Hey! Hey! Hey! Hey!! Hey!, Mary Barcelle, de..., de..., de, de, Je vais racheter un chanvre. C'est le vrai hashtag, le post que j'écoute. Mais on avait eu une plainte, une monnaie.
Il avait appelé Marie Barcelo,
puis Steph et compagnie chez ComiChop.
Il avait fallu qu'ils expliquent.
C'était un truc de protection des animaux.
C'était-tu la fois où j'expliquais comment charmer une femme?
Il fallait que tu lui offres un peu de viande.
Puis que le gars que tout le monde pensait s'attendre à ce que je fasse une petite joke mauvaise
avec ma graine et de la viande.
Puis ça cote tout.
Moi qui étais en chest,
puis je donnais un lapin mort à Vanessa Pilon.
Oui, tu l'avais dans la bouche.
J'avais plein de faux sang, pis c'était les filles
qui aimaient ça, la viande, t'sais.
J'étais à côté...
Il était en chest, avec ses cheveux longs,
d'un gars qui fait des bines en-dessus du pont
dans Denis Lamalish. Je sais pas si t'as le personnage en tête.
Calvétie, mais long, genre.
C'est ça.
C'est la seule plainte qu'on a eue, c'était pour la protection des animaux,
pis il fallait expliquer que c'était un toutou avec du faux sang. Pis le reste du temps, mais long, genre. C'est ça. C'est la seule plainte qu'on a eue, c'était pour la protection des animaux,
puis il fallait expliquer que c'était un toutou du faux, ça.
OK.
Puis le reste du temps,
zéro plainte,
puis je pense que ça serait
la même chose aujourd'hui
parce qu'on a parti ça un peu
pour rire,
le terme existe aujourd'hui,
mais la masculinité toxique.
C'est ça qui nous faisait rire.
C'était ça, le truc.
C'était à quel point
t'es capable d'aller fucking loin,
c'est un filon infini.
Moi, j'écrivais des textes
juste pour faire plaisir
aux producteurs.
Une fois sur le set,
c'était ce-là, man. On collissait ça aux poubelles, mon gars!
Moi, j'aime beaucoup Joe Roberge parce que...
Je sais pas si vous l'avez déjà vu en show, Joe,
mais comme, tu sais, quand t'as fait du stand-up, t'as fait de l'humour,
au même titre que deux grands joueurs de tennis qui jouent ensemble,
c'est le fun de jouer avec quelqu'un, tu peux regarder, pis y'a encore de la magie.
Moi, quand j'ai Joe avec moi,
je m'assois et je l'écoute.
J'ai un show tout le temps. Merci beaucoup.
C'est bien fin.
Ça me fait vraiment plaisir.
La première fois qu'on s'est parlé pour vrai,
il masturbe souvent.
Qu'est-ce que ça fait?
Ça ou un massage de nuque?
Je veux dire...
C'est comme le dos, mais plus sensible. C'est-ce que ça fait? Elle répète ça. Ça ou un massage de nuque? Je veux dire... C'est comme le dos, mais plus sensible.
C'est la même chose.
Fait que j'ai autant d'acné sur un que sur l'autre.
Fait que comme... Whatever.
Le craché, c'était pour me protéger la main.
C'était pas pour...
C'était exactement ça.
Puis maintenant, il n'y a plus de masque.
Il n'y a plus de pandémie.
Fait que c'est correct.
Fait que là, tu peux faire tous les fluides
que tu veux
fait que
c'est quoi que je disais
ben merci
ça me fait plaisir
tu me crossais merci
pis je me souviens
les premières fois
que tu faisais ton one man show
au petit medley
sur Saint-Hubert
en avant du lozo
j'allais le voir
avant le show
parce qu'il répétait son show
pis je trouvais ça
fucking drôle
j'allais m'asseoir dans la salle
avec un hoodie
pis je le regardais
pis je trouvais ça
fucking drôle
pis j'ai toujours adoré ça
fait que de faire ça ensemble
c'était les plus beaux moments de ma très
courte carrière en humour. Pis tu mettais le hoodie pour pas que le monde te reconnaisse.
Faut pas qu'ils fassent...
Pis c'était son...
C'était son Thunder.
Y'a de quoi être triste aussi de... Si toi, tu ris bien fort, t'sais, parce que quand
le monde voit un duo, ils pensent quasiment que vous êtes le même gars pis vous écrivez
tout ensemble.
Pis on se ressemble tellement, le monde se trompe.
Ils se trompent physiquement, le casse.
C'est ça.
Moi, je sais que quand je faisais
des trucs avec Perid,
quand le monde voyait Perid,
ils pensaient que moi et Perid, on écrivait son stand-up.
Moi et Perid, on écrivait mon stand-up.
Alors que Perid, vous êtes seul, c'est ça.
On faisait nos affaires tout seul.
Si ils te voient, toi, rire bien fort,
ils font check à ce petit champagne
qui se trouve drôle.
Ça, les gens, ils le font en général,
même si je parle avec Robert,
ils font check champagne qui se trouve drôle.
Ma vie est un cauchemar.
Hé, Joe!
Merci pour les bonbons.
C'est vrai que de tout ce que j'ai fait,
ça a été...
Quand t'as commencé avec Gérard Depardieu
à Toulouse, dans un film sais j'ai fait pas trop de Gérard quand t'as commencé avec Gérard Depardieu à Toulouse
dans un film, j'étais dans le bain
Gérard
c'est la seule fois où je me suis calloussé autant
d'un diffuseur, d'un producteur, des commanditaires
parce que j'avais cette drive là de fan
justement de me dire moi je vais être Trey Parker pis Matt Stone
c'est ça que je veux dans la vie, puis je vais continuer. »
Puis il va y avoir plusieurs layers, puis s'ils ne veulent pas les comprendre,
qu'ils mangent de la marde. Mais à un moment donné, tu comprends
quand tu vieillis dans cette industrie-là que tu ne peux pas
faire ça longtemps. Parce que tu n'en auras pas
de job, tu n'en auras pas de deuxième gig.
Fait que tout crissé aux poubelles,
les notes des diffuseurs, des commanditaires,
on avait des commanditaires, c'était l'armée canadienne,
c'était des compagnies de pick-up.
Moulson. Ah non, Moulson,
il voulait nous commanditer.
Puis à un moment donné, j'avais fait un statut sur Facebook.
Tu parlais de Grand Yole tantôt.
Je suis le meilleur pour me crisser dans la marde.
Oui, ça dit quoi?
J'avais dit, hey, faut-tu que ta bière, elle soit mauvaise
pour que ton argument de vente, ce soit la température?
Puis là, je parle de la Coors Light.
Puis là, il était supposé me donner de l'argent.
Je savais pas.
Puis après ça, ils nous ont dit, finalement,
on vous donnera pas d'argent.
Fuck you, mes estimes.
On a perdu 50 000 $.
50 000 $ à cause de moi.
Ah ouais?
Vous avez perdu 50 000 $ pour un tweet
pas si drôle que ça.
C'était sur Facebook.
C'était sur Facebook.
Mais il était drôle, il était drôle.
Il était bien « righté ».
Mais il était pas si drôle.
C'était bien « righté ».
C'était juste une pointe.
Des fois, ça m'arrive, je suis comme...
Tu penses pas à l'impact que ça a.
Mais bref, tout ça pour dire que...
Ils sont susceptibles.
C'était la première fois que je me collissais
autant des commentaires de tout le monde
et que je faisais ce que je voulais
et je l'ai jamais refait par la suite.
Parce qu'après ça, j'ai catché qu'il y avait des commanditaires
pis que c'est plate de perdre de l'argent.
Mon ex était tombé enceinte, t'as une famille, t'as des responsabilités.
Il a pas trouvé bon ce gag-là, il s'est trouvé vulgaire. À la ex, c'était ton menseigne. Tu as une famille et des responsabilités. Il n'a pas trouvé bon ce gag-là.
Il se trouve vulgaire.
À la fin, tu dénatures carrément ce que tu fais.
Mais contre le gars, on n'a jamais prié.
On n'a jamais eu à faire approuver nos affaires.
Écrivez-nous un peu de l'honneur.
Quand VTL a acheté une licence de production,
on faisait approuver,
mais il n'y a personne qui s'opposait
vraiment au genre.
Au montage final. Est-ce que les textes qu'on donna, mais il n'y a personne qui s'opposait vraiment au genre ou à...
Au montage final.
Est-ce que les textes
qu'on donnait,
ce n'est pas ça qu'on faisait?
À un moment donné,
Joe, il disait,
j'en ai une, j'en ai une.
Puis là, je savais
qu'on allait refaire
la prise 30 fois.
Il n'y a pas une crise de take
qu'on a faite en bas
de 15 fois.
OK.
Impossible.
Impossible.
On décroche à chaque fois.
Impossible.
On faisait, tous les matins,
c'était 14 jours de tournage de la saison 2.
C'est ça.
14 jours de tournage, 12 heures par jour à crier.
Puis, c'était un après l'autre le matin,
aller se mettre un suppositoire aux toilettes.
C'est comme, qu'est-ce que les gars qui trippent sur ce qu'on fait
sont pas au courant que c'était dans les toilettes de ton appart, je pense.
Non, non, c'était les parents à Gosselin, je pense.
Je te parlais de l'autre bord de la porte, puis tu me disais,
je sais pas s'il va rester en place.
Pousse plus loin.
Pousse plus loin.
Il faut que tu sentes qu'il rentre.
Mais ça marche.
Les néo-Larins-Gobbits.
Les néo-les-bois.
De blanc à rouge.
Un ou deux.
Poc, poc, puis tu peux...
Je ne savais pas que je devais en mettre deux.
Deux, cantatrice.
Trois, tu fais les mêmes notes
que le gars de Guns N'Roses.
OK.
Mais tu rottes, ça sent mal. Oui, oui. Moi, pour vrai, j'en ai pris un, une fois. Là, je fais les mêmes notes que le gars de Guns N' Roses. OK. Mais tu rôtes, ça sent mort.
Moi, pour vrai, j'en ai pris un une fois.
Là, je fais comme...
Je le goûte dans la gueule.
C'est connu, oui.
Ça goûte le Vicks.
Oui.
Fait que le monde, là, on...
Puis lui, il était pour vrai assis sur une tank de propane.
No fucking joke, c'était du duct tape
et un morceau de spaghetti de piscine.
12 heures de temps. La CNESST nous aurait
collissé les griefs.
Tu te rappelles-tu la saison 1?
Si tu regardes la saison, tu vas juste un gros assis
sur une tank de propane, c'est comique,
mais c'est 12 heures de tournage par jour.
Il y a des peines sans cuir qui ne respirent pas.
J'étais tout tremple là-dedans.
Après 2-3 jours de tournage, je baisse mes peines.
Tu te rappelles-tu que j'avais l'anneau en bouton
sur les fesses.
Oh shit!
À cause de l'irritation.
On lançait du change dedans, voir qui est le plus proche.
J'arrivais chez nous le soir, il fallait que je baisse mes pantalons.
J'étais à pleuvant et mon ex me cramait le cul avec du Zincofax à bébé.
Ah ouais?
Je te dis, on va déconstruire.
On a payé cher pour divertir les gens et on n'a jamais vraiment eu de retour là-dessus.
Non, on n'a pas vraiment fait d'argent.
C'est ça.
L'olivier que vous aviez gagné...
Les.
Les oliviers.
On en a gagné deux.
Excuse-moi.
Excuse-moi pour le manque de respect.
Tu n'as pas lu notre dossier de presse?
Hey!
Je n'ai pas lu le dossier de presse.
Notre attaché de presse a envoy t'a envoyé un PDF.
Tu peux-tu le lire?
La première année, vous l'avez
gagné, ça faisait comme...
Ça faisait pas longtemps, c'était un an.
Parce qu'on a gagné en 2010, puis ça a commencé
en 2008. Je me rappelle, le premier
que vous avez gagné a été comme une surprise
pour bien du monde. Puis le deuxième,
tout le monde était sûr que vous alliez gagner.
C'est pas pour la même chose. Le premier, c'était Contre-Hôte-Gas, puis le deuxième, c'était disait ça, vous alliez gagner. Oui, mais c'était pas pour la même chose.
Le premier, c'était Contre-Hot-Gas,
puis le deuxième, c'était Une vie de vrai gars,
qui était comme des épisodes lifestyle,
les gars de Contre-Hot-Gas.
Puis comme un moment donné,
il y avait une prise d'otage chez ma mère,
en bas dans son sol.
Il y en avait un autre,
on était dans une classe à l'UQAM
ou à l'Université de Montréal
pour expliquer c'était quoi les principes de la mollitude.
Parce qu'on voulait faire un film.
Mais personne ne se rappelle vraiment de ça.
Ils se rappellent tous de ça.
On a gagné des prix aussi pour une vie de vrai gars.
Des prix, comme des...
Des trophées
dans la France.
Mais ça aussi, c'était cool.
Tu te rappelles-tu? C'était à Lyon
qu'il y avait eu un party.
On a gagné une assiette. C'était ça, le trophée. C'était cool. Te rappelles-tu? C'était à Lyon qu'il y avait eu un party. Oui! On a gagné une assiette.
Non!
C'était ça le trophée, c'était une assiette.
Ça, c'était à La Rochelle qu'on avait gagné.
La Rochelle, oui, exact.
Non, à Lyon, il y avait eu un party d'université
puis le monde était déguisé en moi puis Alex.
Mais tu sais, quand tu ne catches pas l'Internet,
c'est comme on ne catchait pas la puissance
d'un chiffre en bas de l'écran.
De faire « Hey, cool, on a atteint le million de views. »
Mais un million, c'est du monde
en tabarnak. Puis c'était pas juste
au Québec, c'était aussi en France.
Puis de manière, on voit une photo, par tes thématiques
de l'université à Lyon, du monde
habillé en moi puis lui.
Quand tu fais « Il y a même pas six mois, on avait de la misère. »
Ben, on avait encore de la misère à payer notre loyer.
Mais du monde était déguisé en nous, Chris.
En France, on faisait pas du ça.
Aujourd'hui, sur Patreon, on ferait la palette.
On pourrait remplir le centre Bell.
Tu penses que c'est payant à faire?
Moi, j'ai comme un sentiment d'œuvre inachèveuse.
Attends, je vais casser ma montre.
Tu penses que c'est payant, le web?
Moi, je ne peux pas croire que je regarde mes stats de mes anciennes séries,
que ce soit Fiston, la série Papa, ou Contrat de gars,
l'argent que j'ai pu perdre là-dedans,
j'ai ouvert un chemin
pour du monde,
qui ont fait du cash
comme ça appartient
avec l'Internet.
Non, mais aujourd'hui,
tu convertis ça
en views d'aujourd'hui
puis dans le marché
puis Calvin,
je pense que si on avait
à le refaire,
ce serait une base d'abonnement
parce que je trouve
que de l'envoyer out there,
tu sais,
le risque en s'exposant
d'avoir des plaintes puis des gens qui n'ont pas le deuxième degré puis de partir des polémiques pour rien, on dirait que ça m'envoyer out there, le risque en s'exposant d'avoir des plaintes et des gens qui n'ont pas le deuxième
degré et de partir des polémiques pour rien, on dirait que
ça m'intéresse moins.
Mais je pense que sur une base payante, un abonnement
avec un montant symbolique, je pense que
on pourrait subvenir à nos besoins
facilement. Est-ce que vous en avez parlé de faire ça?
Parce que ça marcherait au bout.
Il y a une couple d'années, on en avait
parlé pour les 10 ans.
Ça fait 10 ans, 2018.
2018-2019, on s'était appelé.
On avait dit, on veut faire 10 ans.
Tu étais vraiment hype de toi.
Non, je venais de me divorcer.
L'année d'avant, je venais de me divorcer.
Je m'étais parti à un studio de photos.
J'avais juste envie de faire de la photo.
Officiellement, j'ai tiré la plug sur Contrat de gars.
Ce qui a mené à ça,
dès qu'on a commencé à travailler avec VTL,
c'était plus ou moins le fun.
Puis, il y a des trucs qu'on a faits
pour lesquels on n'a jamais été payés encore aujourd'hui.
Puis ça, j'avais pas trouvé ça vraiment le fun.
J'ai rencontré une fille qui faisait des muffins,
puis on a frenché.
Elle a dit, prends une photo des muffins.
Puis je savais qu'on allait faire 3-4 piastres avec ça.
Fait que j'ai dit, bon, bien, moi,
je vais aller faire des photos de Pogo. »
C'est-tu weird, tu sais, mettons, quand 3 fois par jour a pogné,
que pour le monde faire « Hey, c'est le gars qui criait... »
Veux-tu qu'on en parle?
Ouais, ouais.
Man, moi le premier, moi le premier qui reçoit le texto le matin,
de lui qui me dit « S'il te plaît, shot moi pas. »
C'est ça le texto que je reçois,
parce que deux jours avant, on est dans un bureau de VTL
et on était avec, je dirais pas l'entreprise,
mais on est en train de développer un film
pour Contre-Rodega, on avait été approchés.
On a le synopsis, je peux te le compter de A à Z, si tu veux.
Mais pas tout de suite, laisse-moi finir.
Non, non, je veux pas.
Compte ça.
C'est bon, on coupe.
OK, je t'ai...
On négocie pour un film.
On négocie pour une nouvelle saison.
Je rappelle mon gérant,
puis je dis,
annule les corpos.
J'haïs ça faire des hosties
de corpos de marde.
Annule les quatre corpos
que j'ai dans le temps des fêtes.
Je vais faire la pièce
avec le contrat de gars
puis notre film.
Ouais.
Fait que là,
il fait pas de trouble.
Fait qu'il rappelle les corpos.
Désolé, Jonathan sera pas disponible.
Tournage, blablabla.
Et trois jours après,
je suis couché chez ma nouvelle blonde.
J'ai lui.
J'ai genre quatre appels manqués.
Puis un texte qui dit « S'il te plaît,
shotte-moi pas. »
Puis après ça, mon gérant qui me dit
« Joe, appelle-moi, c'est urgent. »
C'est tabarnak.
Qu'est-ce qui se passe?
J'appelle Steph.
Puis il dit « OK, as-tu parlé avec Alex? »
Je dis « Non. »
« OK, veux-tu parler à Alex avant? »
« Rappelle-moi après. »
Il est rendu dans une secte.
Là, je suis comme « Qu'est-ce qui se passe, man?
Moi, je pensais qu'il était arrivé de quoi à ses parents.
Je suis comme, fuck, OK.
Ben oui, il est arrivé de quoi à mes parents.
Il capotait en tabarnak quand je leur ai dit ça.
Quand même, je filmais des volcans,
pis là, c'est des branches d'eucalyptus dans un pot maçon.
Bye!
Ça va bien.
Et là, il me dit,
« Ouais, je vais lâcher le contrat de gars.
Moi pis Marie-Lou, tu sais, mon projet,
je te parlais de bouffe pis de photos, pis j'ai fait, tu me fucking niaises, man. » Là, je vais lâcher contre un gars. Moi et Marie-Lou, tu sais, mon projet, je te parlais de bouffe et de photos,
puis j'ai fait « Tu me fucking niaises, man! »
Là, je voulais le dire. Mais tu aurais pu faire
les deux, honnêtement. Pour le
Brent, je pense pas. Je pense qu'il a été plus gagnant.
C'était pas une question de Brent. C'est une question que
j'étais vraiment en tabarnak contre comment ça s'était
passé à la fin et comment
les gens... Parce qu'il fallait
toujours travailler pour convaincre.
J'étais comme « Esti, on est capable de faire des sous avec ça.
C'est pas une question de commanditaire.
Il y a moyen de faire de quoi.
On avait vraiment du fun, Joe et moi.
Ça a été une décision au crève-cœur,
mais c'est une décision que j'ai prise, que j'ai trouvée vraiment cool.
Finalement, après, pour surtout mon portefeuille.
Pas moi.
Non, mais après ça,
tu t'en es tiré comme du monde en esti,
avec Viston.
J'avais déjà un concept en tête
Pis honnêtement j'avais absolument pas peur parce qu'avec le talent qu'il y a
Ça aurait été malade que ton concept a rapport avec la bouffe aussi
Que tu prennes juste des photos de bouffe toi avec
J'étais vraiment fâché parce que je venais de perdre le style
C'est juste de la bouffe de pauvre vu que t'as plus son argent
C'est juste des photos de ramen, de Kraft Dinner
Pis une demi-sandwich je t'as plus son argent. C'est juste des photos de ramen, de Kraft Dinner.
Et une demi-sandwich que t'as trouvée.
Man, ça aurait été le plus beau des fuck you.
Mais j'étais pas à ce niveau-là
dans ma haine. Moi, c'était plus...
Là, financièrement, j'ai refusé 4 corpos
qui étaient vraiment... OK, ça me donne quasiment
20 000$ dans le temps des fêtes.
Là, j'aurais pas 20 000$ avant Noël.
J'ai perdu mes deux gigs.
Va chier, carré, ce style, c'était... Le peu d'argent qu'on faisait avec Contre-Gas, c'était mon Noël.
J'ai un enfant. »
On a fait genre 1 000 $ à deux en trois ans avec Contre-Gas.
Juste pour te... Oui, oui, sacrément.
Mais...
2 000, 2 500.
À deux.
À deux, oui.
Fait que 1 150 chaque.
1 250 chaque.
Mais c'était dans les années...
C'était dans les années 80, ça.
Non, non, mais...
Les premières années du web,
comme, mettons,
le corps auberge.
Exact.
C'était super bon.
C'est clair qu'il n'a pas fait une scène avec ça.
Il a réussi à l'amener au cinéma aussi.
Il avait réussi à avoir une enveloppe
pour faire un film avec ça.
C'était là-dessus qu'on se basait, nous autres,
pour amener Contre-Gauss.
C'est-tu que ça aurait été bon, ce film-là?
Encore aujourd'hui, le méchant dans le film,
c'était Sébastien Benoît.
Il se présentait-tu en disant
« Ici, Sébastien Benoît »
à chaque fois qu'il rentrait?
Sébastien Benoît, la raison pour laquelle il avait toujours
un teint basané, c'était le fils
d'un grand chef de cartel
de drogue mexicain. Puis il s'était fait
refaire un masque de peau. Fait que c'est pour ça
qu'il était tout le temps un peu basané.
Puis ça commence, le film, 10 000 ans avant Jésus-Christ.
Il y a un esti de grosse météorite
en forme de queue qui tombe sur la Terre.
Puis moi puis lui,
on est des bergers dans un champ,
pis là, on voit ça au loin pis on s'approche.
Pis la roche nous dit qu'il faut qu'on préserve
la virilité pour les 25 000
prochaines années. Pis moins il y a de la virilité,
plus on perd nos pouvoirs. Fait que des fois,
dans le film, il faut qu'on se fourre
pour reprendre nos pouvoirs.
Ah, c'est parfait.
Et on avait une scène...
On parle en micro. On avait une scène... Parle à Nico.
On avait une scène...
Ah non, j'aime ça qu'il faut qu'il se parle dans le micro.
Il y avait une scène
où on se faisait arrêter par la police
et le chef de la police
était Roy Dupuy.
Et tout ça,
c'est même pas une joke. Avec Remstar,
on avait développé ça.
C'est écrit. Tu l'as dit, t'allais pas le dire. Ah fuck, j'ai le dit, c'était Rem pas une joke. Avec Remstar, on avait développé ça. C'est écrit. Tu l'as dit, t'allais pas le dire.
Ah, fuck, j'ai le dit, c'était Remstar.
C'était Remstar!
Ben, VTL, on fait le lien.
Puis,
la police nous laissait
dans une pièce, moi pis lui.
Puis, t'étais derrière la vitre miroir.
Pis, t'étais comme, écoute, ils vont se stouler.
Parce qu'il y a eu des vols, justement, avec de la drogue.
Non. Non. Puis là, les deux, on se regardait. Mon taquoute, ils vont se stouiller, tu sais. Parce qu'il y a eu des vols avec de la drogue pis tout. Non.
Pis là, les dons se regardaient pis ils étaient « Crisse, on est en train de le perdre.
Ouais, faux.
On se
collissait à poil. » Pis je l'enculais
tellement fort que ça faisait une tornade
avec des éclairs. Ça brisait
les murs de la prison pis on pouvait aller attaquer
Sébastien Benoît. Parce que le but de
Sébastien Benoît,
le but de Sébastien Benoît dans le but de Sébastien Benoît dans le film,
c'était de démarrer des centres pour hommes
où est-ce qu'il était un homme.
Puis dans ce temps-là, le mot métrosexuel était bien populaire.
Ce qui définissait juste un gars qui prenait sa douche.
Fait que là, il voulait faire des centres
où est-ce que quand tu te promenais avec ton panier,
tu bronzais automatiquement, tu te faisais crémer,
t'avais des sessions de thérapie,
puis nous autres, ça marchait pas, hostie.
Fait que là, il fallait qu'on batte.
Puis on avait Rakam le pirate, qui avait une armée de pirates,
avec Jeb le chasseur.
Véronique Cloutier était impliquée dans ce film-là,
puis c'était la reine des femmes.
C'était comme des fées avec des pouvoirs magiques qui nous avaient fait comprendre qu'on pouvait aussi être sensibles.
C'était n'importe quoi.
Le scénario pourrait, même si...
C'est sûr qu'on le dit pour être drôle, mais ça se tenait.
Est-ce que vous aviez approché,
mettons,
les Véronique Cloutier
et les Roy Dupuis?
Il y a certaines personnes
qui avaient reçu des invitations.
Sébastien Benoit,
je l'ai déjà dit
et il était comme
« J'aurais été fucking down, doux. »
« Je suis Sébastien Benoit, bonjour. »
Il y a des comédiens
qui avaient été approchés,
juste tentés,
parce que quand on aimerait
dropper,
la fin,
c'est que vu que j'avais travaillé
beaucoup en télé,
derrière la caméra,
je connaissais beaucoup
de monde comme writer.
Fait que j'étais comme,
« Hey, je vais l'appeler direct.
Moi, Chris, il va jouer.
Je te le dis. »
Puis tu travaillais
sur de la télé,
genre télé grand public.
J'étais assistant de prod.
Oui, oui.
Puis je te voyais
dans les genres de quiz
ou, tu sais,
pas dans les quiz,
mais avais-tu travaillé
pour sucré-salé
ou quelque chose du genre?
Il a animé Taxi Payant
pendant deux ans.
Oui.
Non.
Non, je faisais tester sur des humains.
On faisait.
Je faisais.
On faisait.
Va chier.
Hé, le tabarnak, je vais le dire aujourd'hui.
Non, ça, c'était pas tester sur des humains.
La fois que j'ai colsé mon camp,
j'ai crissé la job là.
En plein milieu d'après-midi,
je te donne 1000 piastres si tu finis mes textes.
J'ai décolsé chez nous.
Non, c'était la chaîne L. Oui! OK. nous. C'est Canal Mademoiselle. Oui!
C'est quoi Canal Mademoiselle?
Justement. Je travaille en TV.
J'écris des textes.
L'argent commence à rentrer. Alex me dit
« Christ, j'aimerais ça moi aussi écrire de la télé. »
Là, une moment donné, je dis « Écoute,
je sais que tester sur des humains
risque de m'engager. J'ai besoin d'un writer.
Viens avec moi à l'entrevue.
Fait que je pousse fort pour que lui vienne avec moi.
Il travaillait 20 minutes par jour.
Le restant du temps, il parlait à des filles.
Pis à Herbie Moreau.
Parce qu'il était dans le même building, Herbie Moreau. Tu peux couper ce bout-là.
Il y a pas de montage.
Non.
Et il collissait rien.
Mais on arrivait en pitch.
C'était lui.
Il pitchait toutes mes idées.
Il pitchait tout ce qu'on avait fait.
Là, t'exagères. On avait avait fait. Là, t'exagères.
Fuck you.
On avait du fun,
fallait t'exagères.
Et là,
Canal Mademoiselle,
t'en rappelles-tu?
Non, c'était L.
L-L-E-S,
c'était un corps émauve,
c'était écrit L en blanc.
C'est devenu après
Moi et compagnie.
Non, c'était le Canal Mademoiselle,
M-L-L-E.
Y'a-tu rien qui a le corps,
pis c'est...
C'est le Canal Mademoiselle.
C'était-tu Mademoiselle? Étiez-vous abonné à Mademoiselle?
Ben oui Avec ces cheveux-là
Ça s'appelait Focus Home
Ah oui!
Le directeur de prod m'appelle
Focus Home, ça sonne comme
Contre gars, mais métro-sexuel
C'est passé avec moi qui animais.
Non, c'était Richard Turcotte.
Celui-ci ne se rappelle même pas de l'anime.
Et là, on commence la gig,
et il s'en collait, c'est parce qu'il vient de rencontrer une fille.
Et là...
J'avais 24 ans.
On était dans le bureau chez TVA,
il fallait que je fonde des astis de quiz, de tabarnak.
C'était bon.
C'était bon, ce que tu faisais.
Et cet asti-là me regarde.
Imagine, Mike, tu sais c'est quoi, écrire.
Là, t'es dans ta bulle,
pis t'as lu que,
« On va-tu manger? »
« Faut qu'on livre ça, Alex,
on a un pitch tantôt. »
« On va l'écrire tantôt? »
« Non, non, il faut l'écrire là. »
Moi, je suis genre, je suis dedans.
« Viens, on va aller faire de quoi d'autre. »
« Je te donne 1000 piastres,
mais non, ne le fais pas. »
« C'est plus que ce qu'on gagne.
Puis à un moment donné, il me dit,
OK, là, il prend ses clés de char et ses affaires. Là, il faut que je parte.
Je dirais même pas le nom de la fille,
mais tu t'en allais rejoindre cette fille-là.
Puis il me dit, je peux pas y aller.
Tu comprends? Je dis, bien non, je comprends.
On allait reprendre. Je savais que c'était pour reprendre.
Fait que c'était important pour lui.
Fait qu'il part, puis il revient. Je te donne 1000 pi reprendre. C'était important pour lui. Il part, il revient et il fait
« Je te donne 1000 piastres. C'est tout ce que tu fais
durant la journée. Chaque fois que quelqu'un rentre me parler,
tu dis « Ah, il vient juste de partir aux toilettes.
Ah, il est parti à la cafétéria. »
Et il ne peut jamais rentrer.
J'avais pas de sous.
Dans ce temps, on faisait la même affaire.
Tu viens-tu d'une famille riche?
Pas du tout. Mes grands-parents étaient sur l'aide sociale.
Ça, c'est un cal de gars qui a du cash.
Non, c'est un cal de gars qui a pas
le sens des responsabilités.
Ouais, c'est ça.
Qui a comme 9 ans dans le corps d'un adulte.
Pour moi,
je pouvais faire ce que je voulais.
J'étais comme, whatever, I don't care.
Même si j'ai pas 1000 piastres.
Je m'en suis travaillé, je vais aller sucer des vieux messieurs
au métro Namur. Je vais trouver une façon
d'être créatif.
T'es trop beau pour le métro Namur.
Ah, c'est encore drôle.
Tu pourrais revenir plus proche.
Je vais aller à Namur. Je vais prendre Vendôme.
Je prends Vendôme.
T'as une gueule de Vendôme.
Non, mais c'est ça, c'était ces années-là,
man. C'est pour ça qu'en humour, j'avais de la misère
parce que ça me tentait pas de travailler
et d'écrire du cinéma. Moi, j'aimais ça, être sur scène,
faire comme... Puis là, tout le monde riait.
Puis je savais pas pourquoi je dépassais mon temps
où j'avais trois jokes que je roulais.
Je le sais que c'était
pas le fun de travailler avec moi,
fait que trois fois par jour m'a donné une éthique de travail
après parce que ça avait pas de bon sens.
C'était tough de travailler avec toi parce que... J'étais un laboratoire,
dis-le comme ça. T'étais un laboratoire en quête de soi. Exact. J'étais un late bloomer.
Tout ce qu'il dit là a été dit dans un souper chez eux. Il m'avait dit « je suis désolé,
t'aurais été fucker de même » parce qu'on avait une soirée d'humour ensemble. Dans un souper
chez eux, il prenait-tu des photos? Non. Je prenais des photos de lui.
Xan était bébé dans ce temps-là.
On va chez Marie-Lou.
Puis toi,
qui est devenu chez Marie-Lou,
je pense, par après.
Non, non, non.
J'aime ça que les gens pensent
qu'il y a Marie-Lou
et il y a moi qui est comme
« Madame, donnez-moi des sous! »
Je suis tabarnak.
J'ai renais à business pendant cinq ans, Tabarnak! Girona Business pendant
5 ans, tabarnak!
Qui tu penses qui est allé chercher
100 000 à métro en jogging en retard
de 20 minutes, sacrement?
C'est moi, ça!
Asti, c'est sûr que c'est ça!
Non, mais c'est sûr que c'est ça, tabarnak!
Ce gars-là, c'est le gars qui arrivait...
T'as dit même un show, là. Tu sais, je bouquais
les articles. Tu m'aidais aussi à bouquer, mais des fois, il oubliait des bouquets. J'oubliais mon nom, Asti, fait, c'est le gars qui arrivait... T'as aimé un show, là. Je bookais les articles. Tu m'aidais aussi à booker,
mais des fois, il oubliait des bookings.
J'oubliais mon nom, Asti.
Fait que c'était juste normal.
T'sais, t'as un show, ton animateur est pas là.
Moi, je suis le chroniqueur de la soirée.
Je m'occupe du booking, je m'occupe de tout.
Puis c'est comme en 2008-2009,
il y en a pas mille, le soirée du monde.
Il y en avait genre...
On était six, Asti, je pense, au Québec,
à rouler des bars, comme si...
Puis...
Asti, j'oublie son nom.
Comment il s'appelle. Stéphane.
Steph.
Steph.
Il y avait un Mohawk, les cheveux noirs.
Steph Poirier.
Steph Poirier avait quatre soirées d'humour, puis tu avais deux autres soirées d'humour.
Tu avais le Saint-Sibore et nous autres.
Oui, je pense qu'on était quasiment les seuls.
Puis, il est 8 heures, là.
Ta salle est pleine, il y a 200 personnes, puis ton animateur n'est pas là.
Puis tu l'appelles et tu dis, c'est beau, je décolle.
Il habite à Montréal, on est à Repentigny. »
Puis là, tu te dis, le gars, quand il arrive à monter
sur le stage direct, « Non, je mangeais. »
Fait que là, en chemin, il me dit « Hey, commande-moi des pâtes, man. »
Et là, le gars avec le produit, il dit
« Des pâtes? Est-ce qu'il veut des pâtes? Il veut des pâtes? »
Puis y'avait-tu des pâtes dans Pâtes?
C'est un resto italien.
Non, non, il fallait qu'il aille chercher les esties de pâtes.
Dans le quartier chinois, puis tout.
C'est les esties de pâtes à rabietta, là, qu'ils mangeaient.
Puis là, on attendait.
La foule attend, Alex.
Ben, commence le show, man.
Quand tu le comptes, je me vois comme avec un napkin ici, là.
Ouais, ouais.
Il y a comme des filles autour de moi qui me font de l'air
avec des feuilles de palmier.
Genre, tu racontes ça, je suis comme...
Elle s'est dit que c'était désagréable.
Ouais.
Mais j'étais pas conscient. T'étais pas conscient, c'était pasagréable J'étais pas conscient
C'était pas méchant
Tu finis le show
Il faisait un hit à toutes les callistes de fois
Tu peux pas le ramasser
Il y avait pas de texte
Il arrachait tout Mike
Même encore aujourd'hui
Asti je vais avoir
Liste à mon tour
Je mettrais au défi
le trois-quarts du monde
qui font du stand-up,
le trois-quarts du monde
de stand-up aujourd'hui,
de faire ce que lui faisait,
d'arriver pas de texte.
Des fois, avant de monter sur scène,
il me regardait et me disait
« Donne-moi un mot, donne-moi un mot,
donne-moi un mot. »
Il montait sur scène et il faisait regardait et disait « Donne-moi un mot, donne-moi un mot, donne-moi un mot. » Bibliothèque.
Il montait sur scène et il faisait 15 minutes sur les bibliothèques.
Le monde hurlait de rire.
C'est pour ça que le calé se trouvait toujours dans le job. Il y avait-tu encore sa petite napkine ici?
J'avais des taches de sauce et les doigts huileux un peu.
Man, c'était in fucking scene.
Je suis persuadé que le trois-quarts du monde de ta cohorte
Bellefeuille
Louis T
Corinne
j'étais dans
une estie
d'année
Wagner
c'est une estie d'année
cette année-là
Wagner
cette année-là
moi j'ai fait
je suis un des
très rares
qui s'est fait
colliser dehors
de l'école de l'humour
puis que Louise Richer
a repris
elle m'a dit
écris-moi une lettre
de motivation
puis t'es mieux
de te tenir serré
mon petit arnaque
écris une lettre de motivation ouais parce que toutes les éc te tenir serré, mon petit arnaque. » Écrire une lettre de
motivation? Oui, parce que toutes les
écoles que j'ai faites dans ma vie, je me suis fait mettre dehors.
OK. J'avais pas la
discipline. Ils disent ça, la discipline.
Puis là, Louise,
tu savais, comment t'as appris qu'ils disaient ça
vu que t'étais pas là? Quand ils disaient,
c'est ça, bien, ils me l'ont dit
après. C'est ça.
Fait que là, Louise, elle m'a dit « Si tu veux revenir, on va te reprendre. » Puis là, mon père était en tabarnak. Il avait coupé mes fonds d'est ça. Ils me l'ont dit après. Là, Louise m'a dit,
si tu veux revenir, on va te reprendre.
Mon père était en tabarnak.
Il avait coupé mes fonds d'études.
En tout cas, grosse affaire.
J'étais revenu à l'école.
L'année de Guillaume Wagner et compagnie,
j'étais dans cette année-là.
Après ça, j'ai fini l'année de François Belfort.
Il y avait plein d'autres gens là-dedans.
Deux années de fou.
C'était le fun.
Mais la tournée de l'école m'a fait comprendre que que j'étais pas à ce moment-là fait pour le stand-up
pis j'avais pas le goût d'écrire
c'est drôle, c'est un goût qui est revenu depuis
comme un an à peu près
naturellement, je prends mon cell
j'écris des jokes, je suis comme
peut-être
si t'écris des jokes
qu'est-ce que tu fais avec si tu fais pas de stand-up
j'ai trop drôle en tabarnak t'écris des jokes, qu'est-ce que tu fais avec si tu fais pas de fun? J'ai trouvé drôle en tabarnak, honnêtement.
T'as juste des jokes dans ton téléphone
que tu montres juste à tes amis pis à ta blonde,
genre « Hey, regarde ça! »
Ou je les raconte à des gens,
pis ils me recroisent trois mois plus tard,
ils me racontent ma joke, pis je pisse de riz.
Je suis comme « C'est donc bien drôle, ce tabarnak! »
Ils sont comme « Ben, c'est toi qui l'as équilibré. »
Je suis comme « Wow! »
C'est ça ça mon cerveau.
Fait qu'il était dur à battre.
Fait qu'il était dur à chicaner parce que
tu sors de scène, il a tout arraché pis il fait
ok boy je m'en vais pis tu fais hey non faut tout démontrer le stage pis tout.
I'm gone bitches yeah!
Il pognait ses clés de char, une fille pis il s'en allait.
Hey arrête va chier
c'était ça là.
Ouais tu pognais beaucoup avec les femmes.
Ah c'est ça qu'il pognait.
On allait mettons Charlo là. Lui avec des cheveux beaux en tabarnak. Ah c'était ça. » Oui, tu pognais beaucoup avec les femmes. Astic, il pognait. Mais tu le sais. On allait, mettons, Charlo.
Lui, avec des cheveux beaux en tabarnak.
Astic était beau.
Ah oui.
Astor, meh.
Charmant encore.
Il y a du charisme.
Puis là, j'ai 37.
C'est comme l'âge où le monde plus jeune
est pas assez vieux pour être crédible.
Puis le monde plus vieux est trop jeune.
Faut que tu fasses comme...
Moi, cette année, j'ai réalisé que c'est le chiffre 40 qui
change tout.
Là, t'as-tu eu 40 en avril?
Oui.
Ah bien, moi, j'étais sûr que t'avais eu 39.
Non, j'ai eu 40, puis j'ai rien fait pour mes 40 ans, mais j'ai remarqué que le 40,
c'est vraiment le... Elle a la ligne, c'est le signe dans ton livre.
C'est ça.
C'est là que tout le monde te trouve, du jour au lendemain, plus crédible, plus...
Ah oui. Tu sais, c'est comme dans l'industrie, tu fais monde de tous jours l'an mais plus crédible plus c'est
comme dans l'industrie de ce fait comme à yacar en tant que l'expérience moi jusqu'à il ya deux
semaines je suis un gars de la relève il ya encore pas que c'est de la relève des jobs c'est même pas
des gens qu'on me présente est ce des talk show la sensation du web radio je n'en défais mme
asti j'anime des shows télé,
mais le monde, ils font juste me parler,
mettons, quand ils me présentent,
comme si j'avais rien fait de donc.
Quand tu présentes tes podcasts,
c'est contre-cas, sti!
On était là pour ça aujourd'hui, on était là pour ça, Chris.
Tu comprends ce que je veux dire?
L'année passée aux Oliviers, la découverte,
c'était Anthony Cavanaugh.
Il y a un esti de décalage.
C'est comme moi, le relève.
T'as été là-dedans combien de temps, le mot relève?
Ben, moi, j'ai été, mettons, entre 12 pis, mettons, 15 ans.
C'est N5.
Moi, ça fait 15 ans de carrière cette année.
Pis on commence à me dire, tu commences à être établi, hein?
Ça marche, les affaires.
Les plus jeunes qui arrivent, mettons, dans le stand-up,
ils te voient comme un vieux vétéran.
Pis c'est comme, ben non, je suis pas un vétéran.
Moi, c'est ce que j'ai vraiment trouvé bizarre.
C'est exactement ce que tu viens de dire.
Ils disent que tu es un vétéran à cause de ce que tu sens.
Ça, ce n'est pas pareil.
Je vais juste le mettre au clair.
Tu vas de jeune, jeune, jeune à vieux.
Il n'y a pas de...
Tu es un gars qui a de l'expérience, de la crédibilité.
Tu es jeune, jeune, jeune, vieux.
Mais après vieux, tu viens avec une crédibilité,
mais en même temps, des fois, tu dis un commentaire et le monde fait « vieux Chris de Cologne ».
Oui, Astic, c'est ça.
Mais je l'ai remarqué, c'est surtout cette année,
dans la transition du 40,
puis il y a eu la pandémie qui a comme fait un autre signet aussi dans ma vie,
tu sais, out of nowhere, où justement,
on a été deux ans nulle part,
Chris, puis là tu reviens,
puis là tout d'un coup, tu es un vétéran, puis là tu regardes des open mics
partout, puis tu dis, OK, c'est vrai que je ne fais plus du stand-up
d'un bord, mais Chris, je ne suis pas un assisté d'Asbine
Corliss, là. Tu sais, je ne me suis jamais collé
non plus à cette scène-là, tu le sais, moi je te l'ai tout le temps dit,
je ne veux pas me coller
à la scène, pas parce
que j'en ai contre. C'est que je fais
mon chemin, puis c'est comme je fais mes affaires, puis quand j'irai
jouer au bordel, j'irai jouer au bordel. Ça fait
combien d'années que vous êtes ouverts? Huit ans.
Huit? Il y a pas une année, il y a pas
trois mois qui passent, on me dit « Tu joues au bordel? »
J'ai rien contre. J'ai une manie.
J'aime ça ta réponse « J'ai rien contre ».
J'ai rien contre. Ok, excuse-moi.
Non, mais je me fais dire par plus de. J'ai rien contre. Excuse-moi. Il y a des paroles.
Si jamais tu veux.
Je pensais que c'était Mason
qui a essayé de te bouquer.
Tu veux-tu venir jouer? J'ai rien contre.
Tu viens? Ben non, j'ai rien contre, mais je n'y vais pas.
Non, non, non.
C'est-à-dire que je faisais mes affaires.
Puis tu as l'impression qu'en faisant tes petits trucs,
organiser tes shows, tes trucs,
ton chemin...
Encore là, je reviens à Trip Harker, Matt Stone,
qui se sont toujours collés.
Moi, c'est les carrières que j'aime le plus.
C'est le monde qui font leurs petites affaires indépendantes.
Build it and they will come.
Ça, c'est le principe dans...
L'école de ski.
Non, c'est Wynne's World.
L'école de ski s'en va à l'air.
Build it and they will come.
Non, c'est le truc avec Kevin Costner.
Oui, c'est Field of Dreams. C'est Field of Dreams. Ah, puis l'on l'a rep ce qui s'en va à l'air. Build it and they will come? Non, c'est le truc avec Kevin Costner. Oui, c'est Field of Dreams.
Ah, puis l'on l'a pris dans Wayne's World
avec l'Indien bizarre à moitié à poil dans le désert.
Oui, c'est ça.
Zarbi.
L'Indien Zarbi à moitié à poil dans le désert.
Oui, c'est bon ça.
Mais des fois, moi je suis zéro spirituel,
mais je suis ce genre-là que je fais.
Hey, si tu fais quelque chose de bon,
le monde va finir par le découvrir.
Exactement.
Mais des fois, c'est pas vrai.
Puis, sais-tu les exemples?
C'est rare que quelque chose de bon,
à la longue,
à taper sur le clou,
tu vas réussir.
Tu vas toujours finir gagnant,
même si ça prend du temps.
Tu vas toujours...
C'est bon.
Oui.
C'est bon.
Oui, si tu finis tout le temps,
ça finit tout le temps par marcher,
mais des fois, c'est parce que tu entends
des histoires, puis c'est comme,
ça a pris quatre ans avant que ça marche,
puis tu fais comme, Chris, moi, ça fait neuf ans
que ça ne marche pas.
Des fois, il y a des projets,
des fois, moi, j'ai tout le temps eu peur.
Des fois, j'ai des amis
qui font des affaires que j'ai
voulu faire je fais comme c'est que toi je sais que dans ta tête là c'est bon pour un moment
on va te découvrir mais tu devrais arrêter parce un moment donné on va découvrir ce que tu fais
non c'est ça il ya comme une peur de dire la vérité aux gens. Des fois, j'aime beaucoup la musique. Des fois, à la voix, tu as des candidats
et tu te dis « Ah, Chris,
il n'y a pas de parents, ça? »
Il n'y a pas de gens qui sont comme
« Yo, c'est chill que tu ne sois pas chanteur.
Il n'y a aucun problème. »
Mais il y a beaucoup de monde,
comme à la voix, que tu as le goût de leur dire
« Tu chantes vraiment bien pour quelqu'un
qui n'est pas un chanteur. »
Exactement!
C'est pas mauvais. Tu es meilleur que le gars à l'épicerie. Oui, c'est qui n'est pas un chanteur. Exactement! C'est ça! C'est pas mauvais!
T'es meilleur que le gars à l'épicerie.
Oui, c'est ça.
T'es bon au karaoké, mais arrête ça là.
C'est la même chose en humour aussi.
Tout le monde va être humoriste.
Tout le monde va être humoriste.
Ils sont pas mauvais, là.
Je regarde Asti du stock, je suis comme « C'est bon! »
Il manque l'étincelle.
T'es pas la bébite, Asti, qui va faire que Chris... Là, j'ai l'air trop méchant. T'es pas la bébite asti qui va faire que Chris
Là j'ai l'air trop méchant
T'es pas le prochain André-Philippe Gagnon
C'est ça que j'essaie de dire
Lui là, après lui c'était tout de l'astidement
André-Philippe là
il savait comment faire
Il faisait un saxophone
C'est un asti de malade ça
Ben voyons donc
Un moment il émette une borne fontaine,
je pense.
Hé, allô, le génie.
Dans mon prochain show,
j'ai un numéro qui s'appelle l'homme tu bats.
Pis, c'est assez bon.
C'est assez bon.
C'est assez original.
15 minutes.
C'est 15 minutes
d'instrument avant.
Mais moi, dans le temps, j'étais tellement jaloux. Dans le 15 minutes d'instrument avant. Mais moi, là,
dans le temps,
j'étais tellement jaloux.
Dans le temps que j'écrivais
pour les autres,
Stéphane Laporte,
quel gig de rêve.
Écrire pour André-Philippe
que t'as juste à dire,
tu connais-tu
le bruit du saxophone?
Ouais.
Fais 11 minutes.
All right,
t'as ce type.
Mais,
t'sais,
pis pour vous... Pis il a caché, là. T'sais, pis oui... Il avait du talent. Il avait du talent. Tu sais, puis pas vrai.
Puis il a caché, là.
Il avait du talent.
Pour vrai, au We Are The World,
Stéphane Laporte a eu des droits d'auteur là-dessus.
Parce que c'est lui qui a eu l'idée.
Mais c'est quand même absurde.
Tu sais, que...
C'est pas une petite toune.
André-Philippe doit avoir donné,
au fil des années, des millions
à Stéphane Laporte pour juste le
« Hey, we're the world » et mettre ça.
Chris, pour vrai,
Donzie,
achète-lui une belle montre.
Elle vient d'où, ta montre, Mike?
Je viens de comprendre pourquoi André-Philippe
Gommel, il transpirait autant.
Il savait qu'il blidait du cash.
« We are the world! » André-Philipp il transpirait autant. Il savait qu'il blidait du cash. « We are the world! »
André Philippe
transpirait autant.
Le bitcoin. André Philippe
transpirait autant et qu'il n'avait pas les moyens
de se payer un air-clean
et du déo.
Le seul déo qu'il y avait, c'était du goudron.
Il se patchait les aisselles, ça bloquait.
Il y avait comme un overflow.
C'était qui qui faisait du stand-up
avec des serviettes sanitaires en dessous des bras?
Clémence Desrochers.
C'est Clémence Desrochers.
C'est Pat Gros.
Ça se peut-tu, Pat Gros?
Simon Gros?
J'ai fait la tournée avec Simon.
C'est pas vrai, ça.
Il en faisait avec des serviettes sanitaires
dans ses pantalons,
mais pas en dessous des bras.
Tabarnak!
T'as-tu toujours regardé
Contre un gars d'autre?
Non, c'est qui écrit ça?
En tout cas, ça ne veut rien dire, ça.
C'est un fait
insolite.
Il devrait y avoir un almanach du peuple
pour les affaires de même dans l'humour.
Il y en a-tu? Non. On devrait le faire.
La Bible de Charles Deschamps? La Bible de Charles Deschamps.
La Bible de Charles Deschamps?
Oui.
Ça, c'est...
C'est quoi le nom de ça?
Ah, le Dictionnaire des vedettes!
Le Dictionnaire des vedettes.
C'était drôle, ça.
C'était drôle, en tabarnak.
C'est Antoine Desjardins aussi qui était derrière ça,
qui était mon writer en radio.
Ça n'existe plus.
Le Dictionnaire des vedettes québécoise.
Tu sais, c'était sur Instagram, puis après, c'est devenu un livre, puis après Le disque, c'est sur Instagram,
c'est devenu un livre, puis après le livre, c'est mort.
Oui, je pense que les gars ont caché
qu'il m'avait mis écrit. C'était drôle,
en tabarnak. Moi, j'ai trouvé ça très drôle.
Il m'avait mis dedans.
Le classement du livre était fait de A à D,
genre pour les vedettes.
J'étais à B-.
C'était l'homme qui a moins
exploité son enfant que Anne-Franck. C'était l'homme qui a moins exploité son enfant qu'Anne-Franck l'a été.
Tu fais tabarnak!
Antoine m'écrit, il dit,
« Dode, j'en ai vraiment une bonne pour toi,
mais elle est wrong. »
Surtout que dans ce temps-là,
on venait d'apprendre que Zay était malade.
Je me sens vraiment mal.
C'était-tu dans ce temps-là?
Oui.
Ils ont sorti le livre.
Et là, ils m'ont demandé la permission. J'ai dit, « Dode, Antoine, tu l'as collé sur l'autre bord du stade. C'est un ast dans ce temps-là? Oui, oui. Ils ont sorti le livre. Ça, c'est la bonne. Et là, ils m'ont demandé la permission.
J'ai dit, « Dôme, Antoine, tu l'as collé sur l'autre bord du stade.
C'est un astide bon gag. »
J'ai dit, « Oui, vas-y, fais-le. »
Je peux-tu dire un secret?
Un secret.
J'ai un secret.
Quand Xavier a eu le diagnostic pour Xavier...
Xavier, by the way, je l'ai vu naître, je l'ai vu grandir.
Ma mère l'a gardé
j'ai allaité Xavier
au promenade Saint-Bruno
les gens étaient comme
monsieur
là j'étais comme
on bond
c'est ce que c'est
qu'on appelle
au moins il t'a dit
bond
pis pas band
ouais c'est ça
il y avait deux types
de band
qui peuvent te mettre
dans la merde
en ce moment
ouais c'est ça
je voulais la faire
la blague
mais j'étais pas game.
Fait que...
Tu es à côté du gars, tu peux tout dire, man.
Tu peux dire ce que tu veux.
Ça passe toujours sur ton dos.
C'est vrai. Ah, j'avoue, Carlis m'a en profité.
C'est Mike. C'est l'histoire pour tous les malins.
À chaque fois que j'entends le monde faire
« Hey, ça, ça ne se fait plus, ce genre d'humour-là »,
je suis comme « Cris, j'ai encore une carrière. »
C'est ça.
C'est clair, ça se fait encore.
Chris, je rappelais le centre-belle, le colis, ça se fait encore.
Ça se fait non seulement encore, mais ça se fait encore mieux parce qu'on a défini notre écriture.
Là, il faut faire attention.
Oui, mais c'est qu'il y a tous les gags wrong qu'on pouvait faire avant.
Moi, j'en fais tous les jours à la radio.
Tu pouvais être sloppy dans le temps.
Avant, on était sloppy dans notre écriture.
Tu faisais comme « Tintin, tintin, je l'ai dit à la radio, je l'achète demain matin. »
Moi, j'ai tant été assez grinçant à la radio,
puis j'ai tant fait des trucs
très dégueulasses, tu sais, puis
là, j'ai plus le choix de juste
travailler un peu plus. C'est ça que ça a fait,
ce mouvement-là, de faire, Chris, m'a pas
fini mon gag, là, puis celui qui va le comprendre va
le trouver caulissement drôle, celui qui
comprend pas, bien, il comprendra pas,
mais tu sais, je le sais que, comme tu dis, ça va juste
pour finir, tu remplis le centre-belle encore tabarnak
ça a juste amélioré
pour tout le monde
et sinon ça a juste
séparé les naines
oui Eddie King
m'avait dit
une affaire dans le temps
que moi ça a vraiment
changé mon humour
c'est que
mettons que je fais
une joke sur un groupe
si je suis capable
de faire la joke
devant ce groupe-là
j'ai fait
fait que mettons
des fois j'entends le monde dire
« Un gars hétéro ne peut pas faire des jokes de gay. »
Fuck you! On peut faire des jokes de gay,
mais il faut que ce soit une joke
que tu assumerais devant
une crowd 100% gay.
Eddie, je l'appelle, excuse-moi de t'occuper des autres.
C'est le Yoda.
En ce moment, il y a deux ans, je pense,
tout le monde l'appelait pendant Black Lives Matter.
Je lui disais « Hey, je peux-tu faire ce qu'elle a, Eddie? »
Eddie, t'as rendu comme le directeur général de ce qui se fait
ou ce qui se fait pas en humour.
Je te le jure, je l'ai appelé genre un mardi soir,
je faisais une chronique le lendemain,
où je voulais faire un personnage,
je faisais un chroniqueur de Radcan
qui est lui tout, tout, tout latin,
puis qui, là,
il s'identifie à une
black qui a vécu de l'esclavagisme,
pis qui aimerait ça être traité en fonction de ça,
et non en gars de Rosemeyer.
As-tu vu, tout le monde est un peu silencieux.
Tout le monde est comme, « Qu'est-ce qui s'en va avec ça? »
Et j'appelle.
Et je voulais même prendre un petit accent, mais léger.
Pas trop.
Que le gars s'identifie à une femme
qui a vécu, genre, des atrocités.
C'était quoi l'accent? Fais-le.
Non, je suis pas...
Non.
Tu veux juste entendre l'accent.
Aucune chance.
Fait que j'appelle Eddie, puis je dis,
je sais que tout le monde t'a glissé avec ça,
mais as-tu deux minutes?
Ben oui, man.
Au contraire, j'ai aimé que tu m'appelles,
que tu te plantes, tu comprends?
Fait que c'est quoi ton gag?
Fait que je lui fais au téléphone.
Fait que ce que tu me dis, c'est qu'après
que les Noirs se soient fait exploiter par l'esclavage,
toi, t'exploitais un autre Noir
pour pas te faire canceller.
Ta gueule!
En tout cas!
Je me suis mis dans la peau
de quelqu'un qui va à l'UQAM pendant deux secondes.
Je lui ai dit, qu'est-ce que j'aurais dit à Jonathan?
Ben!
Je t'appelle pour du travail. Tu seras pas payé. Mais qu'est ce que j'aurais dit à Jonathan? Ben! Je t'appelle pour du travail, tu seras pas payé.
Mais qu'est-ce que tu penses de ça?
Et il me dit la même chose que toi, il dit
est-ce que tu le ferais devant une salle de 250 blacks ce gag là?
Ben oui Chris oui!
Il dit parfait, mais il dit demain tu vas le faire devant
quoi, un million de Montréalais?
Blancs en majorité, fais le pas
parce qu'ils ne comprendront pas ce que tu fais
c'était comme l'inverse de toi
tu serais capable de le faire dans une salle
les blacks comprendraient tout ton gag
ils trouveraient ça hilarant le blanc qui se prend trop pour un noir
sais-tu quoi, c'est les blancs qui vont être fâchés contre toi
tu vas te faire bâcher mon gars
j'ai fait tabarnak, Eddie il était raison
j'ai jeté le sketch au complet aux poubelles
il était fucking bon
c'est tout ça pour dire
qu'Eddy a été pendant un bout de temps, je pense,
le gars que tout le monde appelait pour être sûr
si nos gags étaient corrects.
Il n'a pas fait d'argent.
C'est quoi des jeunes personnes qui font du travail
gratuit, un peu forcés?
Il y a un nom pour ça.
Je ne sais pas, je ne m'en rappelle pas.
Le mot ne vient pas, mais c'est...
L'escalade.
C'est de l'escalade. C'est ça. L'escalade. C'est de l'escalade.
C'est ça.
L'escalier.
S'exclamer.
Là, toi, par exemple, avec les notes
que tu prends dans ton iPhone,
qu'est-ce que tu vas faire avec ça?
Tu vas-tu refaire du stand-up?
On dirait que j'aimerais ça.
Moi, j'aime ça faire plein de choses.
Ça a été la photo pendant longtemps. Là, la photo, je trippeait que j'aimerais ça. Moi, j'aime ça faire plein de choses. Ça a été la photo pendant longtemps.
Là, la photo, je trippe,
mais j'en fais moins.
Je passe beaucoup de temps
avec ma fille aussi.
Ça, c'est quelque chose
qui me rend tellement heureux.
Mais j'aime ça parler avec les gens,
apprendre.
On dirait que j'aime ça
me mettre un peu dans la marde.
Pour moi, la prochaine étape,
c'est justement de...
Je vais prendre un peu de l'eau.
Il y a quand même quatre, je m'envoie.
Je prendrais un vodka coke-diet, s'il vous plaît.
Coke-diet? C'est plein d'aspartame, ça.
Non, mais on s'en calisse.
Toi, pré-diabétique.
C'est pas comme si le diabète avait déjà affecté quelqu'un.
Sérieusement, comme le deux tiers de ce stage est diabétique.
Et je te dirais que je suis en ligne, je m'enligne pour le live.
Diabétique, pré-diabétique.
C'est ça.
C'est grave.
Mais moi, je suis diabète de type 1 qui n'a pas rapport avec…
Tu es diabète de type 4?
Oui.
Ah, toi tu es diabétique aussi?
Oui, j'ai le Dexcom aussi.
Je vais te scanner.
Tu veux-tu qu'on se scanne?
Je peux te donner de l'insuline.
Mais…
Es-tu diabète de type 1?
Diabétique de type 1.
8.4.
Chris, t'es fort.
Attends, moi, j'allais sur ma montre.
Moi, je suis à 8.9.
Chris, c'est comme les filles
qui ont leur règle en même temps.
Mais c'est notre glycémie.
Ils se sont synchronisés.
Nos hormones, c'est...
Les diabétiques se synchronisent.
Le gars, il dit que je suis pas spirituel.
Notre glycémie est pareil!
Voyons donc!
Hé!
C'est quoi, je disais?
Depuis quand que t'es diabétique?
J'ai eu mon diagnostic à 29 ans.
OK.
C'est un type 1,5.
J'ai eu deux...
Y'a-tu un type 1,5?
1,5, c'est comme un petit gars de 7 ans
qui veut pas dire qu'il y a 8,
genre qu'il veut avoir 8, genre.
J'aimerais ça être un type 2,
mais je suis 1,5, 2, c'est plus cool.
T'es un diabétique non-binaire.
C'est ça, exactement.
Des fois, je suis type 1,
des fois, je suis type 2.
Ça dépend comment je vais sans.
Ça dépend quel médicament
je veux gratis à la pharmacie.
C'est comme, veux-tu du diabète
ou de l'insuline?
Who knows?
Fait qu'il faut que tu te piques.
Oui, je m'injecte à tous les jours.
Combien de fois par jour?
Ça dépend comment je mange, parce qu'avec l'exercice... Je t'explique pourquoi je faut que tu te piques. Oui, je m'injecte à tous les jours. Combien de fois par jour? Ça dépend de comment je mange.
Je t'explique pourquoi je dis que je suis type 1.5.
Tu as deux types. Le 1, le 2.
Le 1, c'est acquis à la naissance.
C'est génétiquement très fort.
Tu as le type 2 qui est des chubbys.
Des chubbys qui aiment les gâteries.
C'est-tu toi, ça?
C'est toi?
Moi, je suis type 1. Type 1, OK. Fait que moi, je m'en vais vers'est toi? Moi, je ne sais pas.
Tu ne sais pas?
OK, je m'en vais vers le type 2.
Moi, je m'en vais vers le type 2.
C'est exact.
Non, non, mais...
Je l'assume, je l'assume.
C'est exactement ça, ma réponse.
Un chubier qui a des pubs de Krispy Kreme
sur son téléphone.
C'est ça.
On est devenus le même
en mangeant des oranges, tabarnak.
Oui, mais si c'était génétique,
Robert, il s'est en train
de nous pisser des mocktails.
Oui, c'est ça.
Mais ce n'est pas vraiment comme ça que ça fonctionne.
Type 1, insulino-dépendant. Type 2, tu peux,
avec l'exercice, les médicaments. Moi, je suis entre les deux.
C'est une mutation.
Bon appétit, les gars.
C'est une mutation du type 1
qui se présente plus tard à l'âge adulte.
La première fois que j'allais à l'hôpital, ma glycémie était à 28.
La médecin qui était là,
qui était un ange descendu sur Terre,
cerné, raide, plus capable de son chiffre
parce qu'on a un système de santé un petit peu défecté.
Peut-être que vous en avez entendu parler.
Top-bob-nac. Ça va qui n'en est-elle?
J'aime que... Non, mais attends, regarde.
J'en mets une courbe.
On cale pareil.
J'aime que la fille
n'est pas là,
puis tu avais l'air de la cruiser. Oui, c'est ça. T'étais comme la fille n'est pas là et tu avais l'air
de la cruiser
en la décrivant.
Oui, c'est ça.
Non, non, non.
Je suis tombé du ciel.
Elle sentait bon.
Je suis marié.
Ça faisait un mois
que je suis marié.
Ça faisait un mois
que j'étais marié
et on s'en va à l'hôpital.
Puis là, la fille,
elle dit,
regarde là,
la glycémie est haute.
Ça doit être un diabète type 2,
diabète metformine.
Bonne journée.
Puis là, j'étais genre,
OK, j'ai un life-threatening condition.
Tu me donnes des pieds.
Quoi?
Bonne chance.
J'ai eu un second diagnostic après
parce que j'ai rencontré un endocrinologue
qui est un Suisse.
Le gars a trois doctorats.
Il était beau, il était bon.
Il sentait bon.
Il sentait sucré.
Il sentait le Pablo.
Où je l'ai rencontré?
Au métro d'Amur.
Non, mais Rémi...
Rémi, puis là, lui, il a un accent français,
puis il fait,
Monsieur Champagne, vous avez le diabète.
Puis là, c'est là que je l'ai eu.
Quand c'était la médecin, je ne l'avais pas.
Puis quand c'était lui, je l'avais en tabarnakétait la médecin je l'avais pas pis quand c'était lui je l'avais en tabarnak
ma glycémie a fait
comme plafonner
pis là j'ai commencé avec les médicaments
pis là finalement les médicaments me faisaient dropper tellement bas
que je partais à courir vers le frigidaire
fallait que je boive de la liqueur parce que je shakais
pis à un moment donné
les médicaments ça faisait plus parce que je m'entraînais trop
fait que là j'avais plus rien pis à un moment donné mon corps était plus capable de clip-up
j'ai commencé à m'injecter de l'insuline.
OK.
Merci beaucoup tout le monde. C'est mon TED Talk.
Toi, t'es né avec ça?
Non, je l'ai pas eu à 11 ans.
À 11 ans, genre t'as eu comme un down. À un moment donné, tu sentais pas bien.
À 11 ans, je suis tombé dans un coma.
OK.
Puis après, je me suis dit, ouais, peut-être quelque chose qui marche pas.
Non, c'est que j'avais été en voyage chez mon oncle, ma tante,
parce qu'il y a du monde qui dit,
c'est pas un... Bien, du monde, les endocrinologues.
J'écoute pas, je vais pas...
T'as fait des recherches.
Je vais pas...
Ça serait une bactérie que j'aurais
pognée quand j'étais jeune, vu que toute ma famille
pognait le type 2 à 60 ans,
à peu près. Moi, je suis le premier
à le pogner à 11 ans.
Tout dans ma vie, j'ai été là à 11 ans.
Puis,
j'aurais eu une bactérie dans l'eau
que, tu sais,
quand je suis revenu de Terre-Neuve,
j'avais pogné ça à Terre-Neuve,
j'avais perdu comme 40 livres.
En deux mois.
Puis, tu pissais comme une champlure.
Je pissais comme une champlure.
Puis, à 11 ans, je suis parti
pour aller à Terre-Neuve.
Je pèsais, mettons, 100 livres.
Je suis revenu, je pèsais 55 livres.
Ce n'est pas normal, un petit gars
de 11 ans à 55 livres.
Ma famille capotait.
Ma mère m'avait amené tout de suite
au Dunkin' Donuts.
Elle était comme, « Chris, il faut l'engraisser. »
Elle m'a bourré la face de bain.
Puis là, l'an dernier matin,
je me suis juste pas réveillé. Ils m'ont amené à l'hôpital.
J'ai été dans le coma comme
quatre jours, trois jours.
C'est tabarnak!
Moi, l'affaire, par exemple,
qui m'a sauvé, là,
qui m'a sauvé mentalement,
c'est que j'étais dans la même chambre qu'un petit gars
qui avait la leucémie.
Dans le coma, toi, t'as-tu fait un coma ou non?
Non, mais j'étais sur le bord en esthétique.
Mais tu sais, dans un coma,
je ne sais pas les vrais comas, c'est le même,
mais les comas diabétiques,
t'entends, mais t'entends pas, puis tout est flou.
Moi, j'entendais leucémie, leucémie, leucémie,
je me suis levé, j'étais sûr
que j'avais la leucémie,
puis là, quand ils m'ont dit, mauvaise nouvelle, t'as le diabète
j'étais comme oh yes, j'ai pas la leucémie
t'aurais-tu aimé ça à ce moment-là
que quelqu'un fasse des jokes sur toi
pis là vous vous retrouviez en cours
pis toute l'équipe
ça apparemment c'est zéro le fun
c'est pas cool quand ça arrive
je suis juste un petit gars
qu'on lisse
ouais lui avec ça arrive. J'ai juste un petit gars qu'on lisse.
Ouais, lui avec.
Est-ce que c'est une petite période?
Ça, c'est... Merci.
Tu veux-tu savoir mon secret?
Pour le diabète ou la vie?
Non, mais j'ai une histoire racontée à jour.
Parce qu'on parlait de diabète.
Ben oui.
Tu veux-tu me dire un secret? Je parlais de leucémie et de maladie.
Ça m'a fait penser à Xavier,
un petit gars extraordinaire.
Puis ma mère l'a gardé pendant vraiment longtemps.
Puis un moment donné, Robert, je lui avais dit,
si jamais il m'arrive de quoi,
une fois par année au pire,
amène Xavier faire de quoi en mon nom.
Quand il m'a annoncé ça,
j'ai physiquement tombé à terre dans ma cuisine.
Moi, j'étais décalissé.
J'ai une petite fille de 7 ans aujourd'hui.
Ça m'a vraiment, vraiment fait de quoi.
Mais tu sais, j'étais rempli de courage et d'espoir.
Finalement, Xavier s'est fait opérer.
Ça a vraiment bien été.
Commençait à être en rémission.
Tout va bien.
Un moment donné, Joe, il me rappelle,
puis il m'explique que là, il a fait une rechute.
Puis là, je ne sais pas si vous êtes de même, vous autres, dans la vie.
Des fois, dans notre entourage, il y a des gens, tu dis,
sur le bord, bientôt, cette personne-là va peut-être s'en aller, mourir.
Puis là, avec le cancer que Xavier avait,
la récidive et les chances de survie,
moi, j'étais comme, il faut que je me prépare.
Parce que là, je me disais,
« Chris, il arrive de quoi? Le choc va être tellement grand. »
Il faut que je m'imagine
une réalité parallèle
où Joe m'appelle pour me donner
la pire astille nouvelle que je peux entendre de ma vie.
Là, j'étais comme, « Comment je vais faire
pour réagir à ça? » Puis là, il va y avoir un service.
Puis là, il va falloir que j'aille au service.
Puis là, Joe, il va être décrissé bien raide. Puis là, je va avoir un service. Puis là, il va falloir que j'aille au service. Puis là, Joe, il va être
décrissé, bien raide. Puis là, je m'étais
dit, « Asti, je vais écrire
un numéro. »
Fait que t'as écrit un numéro
là-dessus. Fait que j'ai écrit un numéro.
Le numéro,
c'était moi qui se pointe habillé en
clown au funérail. Puis je suis
comme, « Robert,
d'autre, je suis désolé. j'ai comme, je sais pas pourquoi,
man, j'ai compris que c'était sa fête. Pis c'était une longue lettre de bonne fête à Xavier.
T'aurais chié dans le diocèse. Man, j'aurais... Est-ce que c'était drôle? Honnêtement, j'aurais
hurlé de rire, là. Pis je me serais fait pourchasser après par la famille, puis j'aurais été mort.
Mais je me disais, pour lui, finalement,
j'ai brûlé physiquement. Pour moi, il fallait
que je brûle ce numéro-là quand Xavier s'est mis
à mieux aller. J'étais comme, c'est vraiment de la bad luck.
Mais juste pour te dire, j'avais un texte
de Périt Paris.
Mais ça, ça a été esti.
Le timing de marque. J'ai attendu
six-dix ans avant de sortir mon show.
Je signe pour un show.
La journée que je suis en conférence de presse
au Marchat Water.
C'est la journée de la conférence que tu as appris?
J'ai arrêté une entrevue avec le Journal de Montréal.
J'étais avec Andréane de Chiantourage.
On était en train de parler avec...
Il y a eu plein de journalistes. C'est ma conférence de presse.
Il y avait comme une napkin dans son chandail.
Il y avait des filles qui faisaient du vent.
Et... Je reçois un texto de mon ex qui me dit... qui avait comme une napkin dans son chandail des filles qui faisaient du vent et
je reçois un texto de mon ex
qui me dit Joe
il faut absolument que tu viennes me rejoindre
elle est infirmière
une infirmière qui freak
je finis mon entrevue
elle dit non viens t'en tout de suite
j'ai regardé Andréane
Alexandra?
Alexandra ou Andréane?
Elle ne répond pas.
C'était Clémence Desrochers.
Elle a tout fait, elle.
Je suis parti.
Je suis arrivé à l'hôpital.
Ça a pris 15 minutes.
Je pense que j'étais dans la salle.
Il y a un docteur qui est arrivé,
qui nous a emmené de l'autre bord
et qui nous a annoncé la nouvelle.
La journée où on lançait mon show.
Fait que là, il a fallu que j'annule
puis que je repousse des dates
qui étaient de mon rodage.
J'ai pas travaillé pendant 5-6 mois
avec aucune rentrée d'argent.
Fuck all, là.
Puis j'avais pris 4 mois avant à ne pas travailler pour
finaliser l'écriture du show. Fait que ça faisait déjà
quasiment un an que je travaillais pas.
T'avais pas un coussin du film de Contre-Gas. Puis moi, je continuaisriture du show. Fait que ça faisait déjà quasiment un an que je travaillais pas. Pis t'avais pas un coussin du film de...
Contre-gars.
Pis moi, je continuais à faire du cash
à des assiettes en porcelaine.
Je prenais une assiette,
j'avais un dépôt de 20 000,
je prenais un pogo, 14 000.
T'imagines.
J'achetais des chèques,
j'les faisais en blanc, pis j'les donnais à du monde.
«Tain! Amuse-toi!» Mais, puis j'y donnais à du monde. « Tiens, amuse-toi! »
Mais pas à lui, je donnais pas à lui.
Et là...
« Tiens, mon gros tabarnak souffle! »
« Souffle, c'ti! »
« C'est drôle quand t'es fâché! »
Et arrive le jeudi.
On est un jeudi.
J'ai mon premier show le dimanche à Laval, c'était André Mathieu.
Fait que la conférence de presse un jeudi, puis dans la fin de semaine même, ton premier show.
Puis qu'il a fallu tout annuler, fait que je pouvais pas aller le faire.
Je savais de mon fils qu'il s'est fait opérer, il s'est enlevé une tumeur, c'est comme un avocat dans la tête.
Fait que là, je peux pas travailler pendant six mois, fait que ça faisait dix mois que j'avais pas de rent fils qu'il s'est fait opérer. Il s'est enlevé une tumeur. C'est comme un avocat dans la tête. Je ne peux pas travailler pendant six mois.
Ça faisait dix mois que je n'avais pas de rentrée d'argent.
Mon ex venait d'ouvrir un restaurant, un café.
Tu fais, Christ, c'est une choix de marde.
Le jeudi ou le mercredi,
je suis en répétition.
Je viens de pratiquer mon texte avec Steph,
que tu connais.
Steph reçoit un texto.
Il me dit que c'est la fin du monde.
Il ouvre la télé, tout. »
Et là, on voit que la COVID arrive et on reporte de quasiment huit mois, je pense, mes shows.
Donc là, c'était comme il n'y avait plus d'argent pendant un an et demi.
Mais moi, je venais de quitter la radio avec un asti de bon salaire pour aller faire des shows.
Donc là, c'était juste la descente aux enfants que la COVID, que tout le monde a vécu la COVID à sa façon.
Puis je me suis séparé, parce que tu viens de vivre, je me suis séparé, j'ai juste la descente aux enfants que tout le monde a vécu la COVID à sa façon. Puis je me suis séparé.
Est-ce que tu viens de vivre?
Je me suis séparé, perdu la maison, tout le kit.
Tout ça dans le même style moton de marde
de mon crise de show que j'ai pris 10-12 ans
à écrire et à planifier.
Puis la journée que tu arrives le lancer, ça, ça arrive.
Fait que là, après ça, on a réouvert
les salles, des demi-salles.
Je sais pas si vous alliez voir des shows dans les demi-salles.
T'as garanti que les humorisants,
on est content de recommencer.
C'était de la marde, OK?
Ah, si c'était de la marde.
Jouer à Drummond,
au Palace de Grimby,
c'est déjà qu'à la base,
le Palace de Grimby.
C'est pas une place
pour faire du roller-blade
en rond sur du bois.
C'est le palladium à Laval.
Le palladium à Laval, c'est ça.
T'as déjà joué,
c'est-tu, au Palace à Grimby?
Oui, oui.
Il y a comme pas une ambiance.
Ben moiiance mettons
les pires salles au Québec
à l'époque c'est le Palace
puis la Beauce au complet
ah ben puis
oui tu jouais dans le cégep
mais il y a de quoi qui a changé
puis c'est juste dans ma tête
chaque fois que j'arrivais à Granby ou en Beauce
je disais à mes premières parties
tu vas voir ça va être tough vu que j'arrivais, mettons, à Granby ou en bas, je disais à mes premières parties, je fais comme, tu vas voir, ça va être tough.
Ça va être tough. Fait que vu que j'arrive
en me disant, le monde va être là,
ils sont juste là,
au lieu d'être là, je suis comme, tabarnak,
c'est bien hot, t'as-tu dit, j'ai des rires
sur un gag sur trois.
Je suis comme un humoriste semi-professionnel.
Ben, Chris, vous riez, là,
mais c'est ça, jouer dans ces places-là.
Ça, c'est le meilleur rire
que j'ai eu à Gramby.
Oui, oui.
Je te le jure
qu'il niaise pas.
Demande à n'importe quel humoriste,
ça va être dans son top 3.
Et je me rappelle
que je recommence mes shows
au fucking palace de Gramby.
Bon, je vais aller avec toi.
On va y aller avec les writers.
Si on est tous en arrêt de toi,
tu remontes sur ça.
Ah oui, si on est là.
Moi, pointe,
je fais le soundcheck tout.
OK, parfait.
J'arrive sur scène, je fais mon walkcheck tout. OK, parfait. J'arrive sur scène.
Je fais mon walk-in.
Puis moi, c'était toutes les lumières fermes. Il y a juste un spot sur moi.
Je faisais juste ça. J'ai collé mon pénis sur une clôture électrique
à l'âge de 8 ans.
Je commençais mon show.
Partout où je l'avais fait,
ça hurle.
Là, je monte sur scène.
La musique arrête. Il n'y a aucune lumière qui bouge. Ça hurle. Là, je monte sur scène.
La musique arrête.
Il n'y a aucune lumière qui bouge.
Toutes les lumières restent allumées dans la salle.
Je vois que c'est une demi-salle.
Je vais juste faire... À l'âge de 8 ans, j'ai collé mon pénis sur une clôture électrique.
Ça, c'est le plus gros rire que j'ai eu.
Ce n'était même pas ce que vous venez de faire.
Et là, j'embarque sur une anecdote
où, petit, j'ai voulu me faire
partie d'une gang en campagne,
pis c'est arrivé pour vrai, j'ai collé ma queue,
c'est une clôture électrique.
C'est quoi ta crise de gang?
Ben, une gang de gens de Joliette, man.
C'est top, Joliette, sti.
Fait que tout ça pour dire que, là,
j'essaie de faire mon number dans la pique.
Pis toi, t'es là, et dans ta tête, tu te dis
« J'ai un enfant malade. »
Moi, je raconte que je me colle
la queue sur de l'électricité
devant du monde qui s'en contre-torche.
Il n'y a pas un astitsoir, Mike,
que je n'allais pas à mes shows
en me disant « Au moins, là,
j'ai un petit peu de bonheur dans ma vie. »
Je partais de Sainte-Justine
où on ramassait ses fucking cheveux
sur un oreiller
pis je descendais
à Sti dans des salles
faire rire du monde
qui en avait besoin
parce que c'était la COVID
le clown triste
c'était moi
j'étais Robin Williams
pis
tu sais
ah ah ah
ouh
tu t'es fait tatouer
deux masques
de théâtre de théâtre.
De théâtre?
Oui.
T'as eu un carpe diem dans le dos.
Je le sais.
C'est pas vrai que j'ai pas de masque de théâtre.
Il regardait, il regardait, Carlis.
J'ai pas ça, là.
Fait que bref, c'est tout ça pour dire que...
À Gramby, c'est tout ça pour vous dire
qu'à Gramby, pendant la COVID,
c'est la seule Carlis de salle
que non seulement on jouait,
il y avait une moitié de salle,
même pas un huitième de salle.
Ils gardaient les lumières allumées.
Pourquoi ils gardaient les lumières allumées?
Je dis, excusez, y a-t-il possibilité?
Je regarde Steven, mon technicien.
Steven, les lumières, tu sais.
Il fait, je peux pas.
Et là, on a l'air de deux astilles
dans un souper spaghettis qui se parlent.
Pourquoi tu veux pas?
Et il me dit, la madame, elle veut pas.
La madame, elle veut pas.
Elle veut voir la COVID.
Elle veut voir le scala COVID.
Elle veut voir les masques.
Oh, calliste de Tom and Doug.
Je dis, quelle madame?
Il me dit, une petite madame.
Une gérante de bingo, calliste, petite, cheveux en vermicelle de riz.
Avec une règle de 1 m en beau,
avec la bordure en métal.
Elle me regarde, elle dit,
c'est pour les voir, ceux qui baissent leur masque.
Hey, man, on va fermer.
Ça, ça donne le goût de rire.
Tu sais?
Là, tu sais qu'il n'y a pas d'entraque,
pis t'es là 1h45, man.
C'était ça.
C'est pour ça que je l'ai annulé, mon carliste de shows.
Je l'ai fait 40 fois.
Merci, Bibi.
Merci, entourage, d'avoir continué à croire en nous.
Par exemple, il n'y a plus de masque.
Tu pourrais revenir.
Tu aurais le droit.
Je le sais.
Les masques, ils n'étaient pas juste là.
Le problème, c'était que j'ai fait les shows Je le sais, mais mon... Les masques, ils étaient pas juste là. Ils étaient pas juste là.
Le problème, il était que j'ai fait les shows
et mon gars a eu une autre récidive.
Mon gars a eu deux récidives.
Y a-tu... Attends, t'as eu le diagnostic?
Y a eu le cancer, avec sa tumeur avocate dans la tête.
Ils l'ont enlevé.
Là, après ça, on a eu quasiment un an de break
où il y aurait après-marché, tout le kit, tout était beau.
Ah, il fallait qu'il réapprenne le marché.
Oh, shit! OK.
Il savait toujours pas vraiment. Moi, je sais, il boitait. Il était un peu de la reforce. après marché tout le qui est resté tout est enfin le qui est prêt pour vraiment
fait tout ça c'est son goût à ses 2023 que lui est choqué oui oui il va écrire une lettre à l'homme bas du même je ne veux pas que ça vienne
et tout ça pour dire que caillis il ya eu sa tumeur avocat, il a eu après ça deux tumeurs dans la colonne vertébrale, ils ont enlevé avec la récidive.
Il a refait un autre 36 traitements, il a reperdu ses cheveux, ses sourcils.
Le classique petit enfant malade.
Hey Chris, il était nice mon gars quand il était malade.
Il était bankable en tabarnak.
Non mais attends, il s'est mis à faire pitié partout.
C'est ça.
Fait qu'on pouvait tout le temps bypasser tout.
Exact.
Pitié c'était un petit wise, tu le connais, puis il est drôle en Chris.
On est allé à Toronto voir un match de hockey.
Premier rangé.
Hé, attends, moi j'ai pas de billet, là, c'est Toronto, les mains pour lui, c'est
tough avoir des billets.
Vous aviez pas de billet, vous êtes rentrés.
C'est fort, hein, Christ?
Un enfant, pas de sourcils, pas de cheveux, là.
Au début...
Bankable. Au début...
Bankable. J'avais 400$ cash sur moi,
pis je dis «je vais aller voir un scalper»
et il dit «c'est tout ce que j'ai»
Xavier me dit «tu veux que j'enlève ma casquette à côté?»
Je dis «tu restes dans le char,
pendant ma négociation, je vais juste lancer restes dans le char.
Pendant ma négo,
une moment donné, je vais juste lancer un regard vers le char comme si ça se peut pas.
On n'ira pas.
Il sort et il fait pitié.
Vomit, je te le jure.
Sur la tête de mes deux enfants
qu'il l'a faite.
Il sort.
Il était parfait.
Olivier Guimond, je me lève.
Il était... Je suis un gars de théâtre. Man, il était parfait, Chris. Olivier Guimond, man. Je me lève, Carlis.
Ah, il était... J'étais un gars de théâtre.
Il s'en vient pis il fait...
We're not gonna go, dad.
Oh, Carlis.
Ah, il est parfait.
Le scalper m'a regardé pis il m'a dit...
100 piastres les deux.
Première enjeune arrière du goal.
Calisse!
C'est le genre de billet que, sur le billet,
c'est écrit 500 ou 750.
C'est à peu près 600 piastres le billet.
On a payé 50 piastres le billet.
J'en marche dans le char et il me regarde et il dit,
calisse qu'on l'a eu!
Yeah!
C'est hâte, Alcris.
Hey, Yann, y'a-tu des questions?
Il doit y avoir un million de questions.
Ouais, y'a pas mal de questions.
Tiens, y'a William
qui demande « À combien d'abonnés Patreon
recommenceriez-vous contrat de gars?
Je paierais clairement pour ça. »
Fait que William est prêt à s'abonner
combien de fois?
J'aime ça.
J'aime ça que c'est une question tellement floue
de ça prend combien d'abonnés?
Ça prend 5000, puis là, William fait
il faut que je convainque 4999 personnes.
Ou combien d'emails
t'es capable de partir sur tuyaux?
William 1, William 2,
William 3.
Moi, je te dirais que pour que ça soit...
Parce qu'il faut comprendre que...
Moi, je veux 100 000.
Non, c'est pas pour mon argent.
Mais pour vrai,
un affaire serait malade.
Pas un contrat de gars.
Ce qui serait malade pour un contrat de gars,
c'est que si ton personnage
est en train de transitionner, tu sais, ça serait malade. Contre-Hodgga, c'est que si ton personnage est en train de transitionner,
tu sais, ça serait malade.
Ton personnage qui est devenu trans,
mais qui est quand même
fucking mâle,
mais une femme mâle.
Mais remarquez, OK?
Remarquez, dans Contre-Hodgga...
Merci.
Et c'est vraiment...
Comment on appelle ça?
C'est un...
Un... Un oeuf de Pâques. Merci. Et c'est vraiment... Comment on appelle ça? Un Easter eggs?
Un oeuf de Pâques.
Oui, mais en anglais, il y a un terme au cinéma pour ça.
Tu sais de quoi je parle, Mike?
Un Easter egg.
Des petites infos cachées.
Une gâterie.
Mais qui donne pas le diabète.
Vous remarquerez, ceux qui vont retourner
dans les vies de vrai gars et contre vrai gars,
John est clairement un bear.
Et ça nous faisait rire qu'à chaque fois
que j'étais bien enculé et que j'ai l'air d'un bear,
et tu remarquais que je n'étais pas un bear.
Oui, je ne l'avais pas remarqué quand vous disiez
que dans votre film, tu te fais enculer 22 fois.
Mais le bear peut le prendre aussi.
Tu peux être bottom aussi.
Non, mais attends, l'intro de Contre autres gars,
c'est moi qui joue de la guit, puis il y a des filles
qui me frottent, puis lui, c'est juste des gars en chasse qui l'huilent.
Vous regarderez, comme du monde, c'est que des dos de fucking bof qui huilent John.
Pis moi je faisais exprès de faire, on l'a pas eu la take pis je la faisais recommencer à Pierre-Luc parce que je pissais dans les jeux.
Je me faisais huiler par des messieurs même pis j'étais le même.
Ben c'est-tu qu'il était con les gars.
Après ça, chaque fois qu'on avait des trucs à faire, on disait « OK, mais c'est clairement John, est-ce-tu,
qui se fait oui? » J'avais un homme musclé de manier,
pis je le nourrissais au shake.
Il l'avait dans les bras de même.
« Mouille ton shake! Mouille ton shake! »
Tu sais, je faisais juste flatter un gros gars
musclé, tu sais.
Mais il y avait plein, plein, plein d'affaires comme ça,
que dès qu'on avait un truc semi-gay à faire,
c'était automatiquement...
Il y avait des homosexuels qui le remarquaient,
je me l'étais fait dire.
Ton personnage, il est clairement un bear.
C'est juste pour le fun qu'on met des trucs...
C'est juste pour le fun.
Non, mais ce que je veux dire...
C'est juste pour le fun.
Aucune gêne avec ça.
Ce que je veux dire, c'est que c'était pas établi dans la série.
Mais c'était quelque chose qui nous faisait rire.
Chaque fois qu'il y a un truc de gars,
gentil, mettons, moindrement un peu gay, c'était quelque chose qui nous faisait rire. Chaque fois qu'il y a un truc de gars, genre, tu sais, mettons,
moindrement un peu gay, c'est John qui le faisait.
Tu sais, qui shakait la graine dans la face de l'Autochtone,
te rappelles-tu? Ça, c'est un gag qu'on pourrait plus faire.
Non, mais il y a des épisodes comme ça que j'enlèverais,
dont celle-là, à cause que c'est
pure and... c'est juste
raciste all the way.
On le savait pas. C'est con, mais c'était pas pour...
Non, attends!
On le savait.
Tu te frottais la graine sur On le savait pas, c'est con, mais c'était pas pour... Non, attends! On le savait. C'est quoi?
On le savait.
Tu te frottais la graine sur quelqu'un d'une première nation?
OK, là...
Fait que là, pour les gens qui écoutent...
Sur une face non cédée.
C'est ça?
Non!
Il y a un épisode de Contre-August
où on se frotte la graine sur un autochtone.
Non, c'est pas ça!
C'est pas ça du tout.
C'est que c'était le chef Nongok.
Nongak, qui est un nom plus japonais
qu'autochtone.
Et c'était joué par un de nos amis, Alexis.
Qui est chilien, by the way.
Oui, c'est ça. Je m'auto-cancel à nos amis, Alexis. Qui est chilien, by the way. Oui, c'est ça.
Moi, je m'auto-cancèle à soir.
On lui avait dit, tout ce qu'on veut,
c'est que tu sois un fucking guerrier qui fait peur.
On va te mettre des plumes toutes.
On comprendra rien,
mais on va se soustitrer des astilles d'affaires.
On t'a fait des massacres à coups de hache.
Tu te mahoques.
Ton pouvoir, c'est que quand tu cries dans les chaffes,
tu fais exploser les gens, tu sais.
C'était comme, Joe, il disait, c'est quoi ta technique
de combat? Puis là, il disait, je crie dans
des shafts, puis là, la scène d'après, il est juste comme,
puis moi, je disais, crie le plus fort tu peux,
puis il tenait John, il tenait John
par les pesses, il est comme,
dans son shaft. Puis moi, je me tenais à la graine,
mais tu vois clairement mon pénis
dans le cuir, genre, tu vois que je suis
circoncis, genre, tu vois ma queue.
Le galbe. C'est le galbe.
Et je shake ma graine,
et t'as quelqu'un, un Chilien habillé en autochtone,
qui a juste...
Aaaaaah!
Je suis pas sûr
que tu vas en vendre d'autres des billets de show
après tout ça.
Pour vrai,
va falloir que Xavier fasse pitié à Anestie pour te ramener tout ça. Pour vrai, il va falloir que Xavier
fasse pitié à Anestie pour te ramener
de ça.
Vraiment.
Je veux voir la conversation.
Xavier, si tu veux un bique,
organise-toi.
Quand papa va être dans l'ordre,
enlève tes plumes.
C'est un épisode que c'est pas mal un des seuls que j'enlèverais.
Pour vrai, quand nous on le faisait, on voyait ça comme un grand guerrier
qui se bat, c'est un chef autochtone. C'était pas raciste, mais ce l'est.
C'est 100%. Ce l'est et c'était pas voulu. Exact. Je veux dire, tout le monde évolue dans la vie,
tu fais des erreurs, tu vois la vie différemment. C'est du racisme accidentel.
Exact. Puis tu sais, je veux dire, tout le monde évolue dans la vie,
tu fais des erreurs, tu vois la vie différemment. C'est du racisme accidentel.
Oui, mais c'est comme tu vas déterrer des tweets
de v'là 15 ans ou des citations
dans un livre. Effectivement, c'est vraiment
pourri, c'est poche.
Il y a eu des réflexions. Jamais de la vie
on ferait ça. On prendrait un vrai
autochtone, cette voix-là.
Mais pour vrai, mais pour vrai.
C'est ça.
On parlait de mieux écrire tantôt. C'est ça qui est absurde, comment on est, mais pour vrai. C'est ça. C'est ça qu'on prendrait. On parlait de mieux écrire tantôt.
C'est ça qui est absurde, comment on est, les humains.
On fait « Hey, c'est raciste »,
on referait exactement la même chose,
mais on aurait un autochtone
qui crie des affaires dans mon pénis.
Mais sais-tu quoi?
Je pense que tu disais raciste,
c'était de l'appropriation culturelle
parce qu'il était habillé en autochtone
mais on disait rien contre eux
on le vénérait, c'était notre ami qui était un chef
qui a fait des massacres
on parle d'autre chose
j'ai pas envie d'avoir des
cidins box de calice
Yann, y'a-tu un autre question?
avec 1000
la réponse
1000 abonnés
à 500$ chaque 500 000 par mois Avec 1000, la réponse. 1000 abonnés. 1000, puis chacun paye.
À 500$ chaque.
OK, oui, oui, c'est vrai.
500 000 par mois.
Moi, je vais 100 000 dans un élastique.
20,000 piastres.
Je vais s'organiser avec les restes.
Je vais me nasser, oui.
Mais 1000 abonnés, vous l'auriez facilement.
Je pense que oui.
À 20$ chaque.
Oui.
20, c'est cher.
20, c'est cher.
Oui, mais à ta minute, si on veut produire une série.
Netflix, c'est genre 14.
Oui.
Non, mais moi, ce que je veux dire, c'est que si on fait une série,
il va falloir qu'on tope ce qu'on a déjà fait,
donc il va falloir que ça soit bien filmé,
que ça soit...
Hey, payer une équipe de tournage aujourd'hui,
on...
C'est 1000.
En partant, c'est 1000.
Pourquoi?
Pour qu'il vous soit beau,
mais c'est 1000.
C'est sûr que c'est 1000.
C'est 1000?
Parce que, Chris, ça nous ferait 200 000.
Hein?
Comment tu calcules ça?
20 fois 1000, ça fait 20 000.
Non, je sais,
mais je parle, mettons,
sur 10 mois, 12 mois.
On économise pendant un an
et on a assez de budget pour faire
trois épisodes.
Le problème, c'est surtout les droits.
On a juste 50 % des droits qui sont de notre bord.
C'est la vérité pour laquelle on a arrêté.
C'est qui?
C'est juste pour vrai?
Non, c'est une autre personne
qui était dans la game.
Rémiard? Non, non'est une autre personne qui était dans la game. Rémiard?
Non, non, non.
Mais le nom a été dit tantôt.
OK.
Faut-tu deviner c'est qui?
Il y avait Gérard Depardieu.
Il y avait la madame de la salle de Grambay.
Le gars de Namur.
Le gars de Namur.
Ça serait malade que c'est la madame de Grambay
qui check les masques,
qu'elle, à chaque jour, à Google,
c'est contrat de gars, contrat de gars.
Là, on vous envoie chacun un message
qui fait « Je vous watch ».
« Hey, ma gang de
call-list diabétiques, là ».
Mais donc, on dit la vérité, on a réessayé
d'avoir les droits il y a quelques
années, et le montant était exorbitant
pour avoir 50 % des droits. y a quelques années, et le montant était exorbitant pour avoir
50 % des droits.
C'est le nom
qui appartient à quelqu'un d'autre.
Comme nous autres, on a fait un épisode
du gros show l'année passée,
puis Musique Plus avait réussi
à avoir les droits sur le nom,
mais comme Musique Plus n'existait plus,
on a parlé à nouveau
et on était comme...
Ça veut dire qu'il faut l'éliminer.
C'est ça.
Fait qu'il faut éliminer la personne
qui a les droits.
500 piastres, des sacs à vidange, une adresse.
Oh ben, top!
On a eu les droits
gratuitement pour le nom.
Eux autres, il y avait les noms
sur le gros show.
On a fait, on va appeler ça le gros web.
Ou le gros spécial.
Le gros spécial,
ça sonne comme un attardé mental.
C'est parfait.
Ça pourrait être
contrat de...
De personne genrée avec un pénis.
Mais juste ça...
C'est drôle.
Juste le nom
est plus punché que...
Contrat de genrée.
Contrat de genrée avec un pénis.
Contrat de cis.
Contrat de domcis.
Problématique.
Qui approche la quarantaine.
Je suis pas mal sûr que tout le monde serait capable de s'entendre
sur le fait que c'est une fucking joke.
Je pense que quand tu tires sur quelque chose,
il faut que tu tires sur tout en même temps.
Le refaire aujourd'hui,
le terrain est encore plus magnifique
parce que tu as du contenu à l'infini.
Ni Jo, ni moi, ni les personnes
impliquées, on voulait faire du tort.
On est des gars qui réfléchissent.
Ton ami chilien, il voulait faire du racisme.
Lui, vous pouvez aller
y dire tout de suite.
On pourrait le boycotter. C'est un photographe connu en plus.
Oui, on pourrait.
On pourrait le canceller.
On va faire ça.
Alex G.R.
Fait que mille.
Yann, prochaine question.
Mille.
Il y a Mario qui demande,
quelle est la joke la plus trash que vous avez faite en impro?
Moi, j'avais une impro un moment donné
que je faisais une émission de télé qui s'appelait « Tagine Vagine ».
Puis...
C'est exactement ce que tu penses.
On faisait cuire du poulet aux olives
dans le vagin d'une Marocaine.
OK.
J'ai fait ça.
Puis...
Est-ce que la Marocaine,
c'était un autre...
C'était Alexis Gérard, le Chilien.
OK.
Photographe connu.
Il a juste fait des affaires de même,
de l'appropriation culturelle.
Tout est de la faute d'Alexis Gérard.
Il m'a forcé.
Il est tellement fin.
C'est un ange.
C'est un ange.
Moi, c'était ça, je pense.
Moi, c'était fils partout.
On faisait...
Fils partout? Oui, c'est exactement ce que tu pensesétait Fils Partout Fils Partout?
C'est exactement ce que tu penses
J'aime que
toutes vos impros
on sait c'est quoi juste avec le nom
C'était à l'époque une catégorie
vidéoé qu'on appelait
F1, F2, F3, F4
sur la scène pour ceux qui n'ont pas connu
les vieilles machines vidéoé
et l'arbitre criait F2, comme s'il changeait de poste.
Il nous avait donné des thématiques. Nous autres, c'est émission pour enfants.
J'étais avec Vincent Dargy, un des gars les plus drôles
au monde, qui fait Rackham le pirate dans la série.
Et je lui ai dit
que ce serait drôle de faire fist partout.
C'est juste moi qui rentre ma main
dans ton chandail en arrière, comme si
je te fistais. Je te faisais parler.
Mais c'est vraiment pour enfants.
On n'accuse jamais que ma main est dans ton cul. Ça commençait, puis je te faisais parler, mais c'est vraiment pour enfants, tu sais. Puis on n'accuse jamais avec ma main dans ton cul.
Ça commençait, puis je me graissais la main.
Je me mettais la catar...
Et je le relevais.
Puis là, je faisais comme si j'étais le marionnettiste
qui faisait parler à un enfant.
Mais sais-tu trash?
Je le sais pas, tu sais.
Je le sais pas.
C'est avant-gardiste.
Est-ce que c'est un bon gag?
C'est nouveau. Trash, c'est un peugardiste. Est-ce que c'est un bon gag? C'est nouveau.
Trash!
C'est un peu bandant.
Oui.
C'est-tu de mauvais goût?
Je pense que non.
Yann, OK.
C'est du band, c'est pas de mauvais goût.
Wow!
Alexandre, t'avais fait un truc aussi.
Je t'ai tombé là-dessus.
C'était un décor d'émission d'enfants.
Il y avait un ostie de gros vagin.
C'était quoi cette affaire-là?
J'avais participé.
On avait eu une bourse avec
Laurence Baz-Moret pour faire un genre de show.
C'était les deux
de Tricot Machine,
le groupe de l'époque,
qui faisaient une émission pour enfants
complètement débiles.
Ils sortaient d'un vagin
en laine. Le reste, c'est
fucking flou.
Oui, mais oui, j'ai fait ça.
Comment
tu trimes la laine?
Tu sais, moi,
je suis pas set designer.
Mais y'avait-tu...
Je m'en souviens pas, mais je sais que les personnes
qui faisaient le set design
avaient eu vraiment du fun.
Faire une estie de gros snout dans la laine.
C'est ça.
T'aurais jamais été aussi confortable dans un vagin de ta vie.
Non.
As-tu d'autres affaires
que le vagin en laine?
Il y a Vanessa qui demande
est-ce qu'Alexandre trouve qu'il se faisait plus reconnaître
quand il sortait avec Marie-Lou?
C'est weird comme question, mais moi, je ne cherche pas à me faire reconnaître ou à être connu ou quoi que ce soit.
Je sais que dans le temps de trois fois par jour, il y a beaucoup de parents de jeunes filles qui venaient m'offrir leur jeune fille.
C'est bien weird, ça. Il offrait de l'encens, une carte Costco,
des Traction Aid.
T'étais...
T'étais comme
le R. Kelly du Québec.
T'es le R. Kelly
de Boucherville.
Non, moi, jeune fille, genre 20 ans, j'avais pas...
Moi, je parlais des mineurs.
C'est lui, le monsieur.
OK, il y avait des parents...
Après que t'étais pas avec Banglou,
il y avait des messieurs.
Au métro, au nabeur.
Elle m'a fait à 22.
Oui.
Quelle hôlisse!
As-tu du...
Christ de mauvais père!
Oui.
As-tu du bétail à échanger pour ça?
Mais non.
Il y a beaucoup ce qui arrivait
dans le temps de Trois fois par jour.
C'est des parents qui venaient nous voir
pour dire
« Notre fille avait un trouble du comportement alimentaire,
puis grâce au fait que vous en avez parlé,
elle s'est remis à cuisiner. »
Tu sais, avant, avant, avant, avant...
C'est sous le concept de la bouffe.
J'essayais de faire du capital de sympathie, tabarnak!
C'était comme une dinde.
Il la mettait, genre, j'ai une petite plaque.
Il disait « Regarde, on reste il la mette sur une plaque. Il dit, regarde,
on reste dans la thématique nourriture.
Je rentrais dans la pièce et je disais,
je vais te glazer.
Il savait que ça partait.
Tu te demandes, c'est quoi la farce?
C'était vraiment weird,
cette période-là.
Mais je te dis dis aujourd'hui
je peux aller
à Val d'Or
pisser dans un sergaze
abandonné fantôme
pis les esprits
qui sont là
ils vont me reconnaître
avec Contra de gars
il y a pas une journée
dans ma vie
que je m'en fais pas
pis c'est la même affaire
je pense là
pis je le dis
en toute humilité
je pense que
vous
c'était moins bon
que vous pensiez
vous le savez pas, man!
Non, mais à quel point on s'en fait parler régulièrement,
les tabarnafucks,
tous les sacs qu'on a inventés...
C'est comme l'aval!
Il y a pas une journée, je te le jure, pas une,
que ce soit un call sur Internet ou dans la rue
ou dans un bar, dans un restaurant,
qu'il y a pas quelqu'un...
Je vais au Renaud-Bré, man,
m'acheter des bandes de snacks avec mes enfants
et le gars se pointe et me fait des gags de contre-gode.
Il a 16 ans.
C'est-tu ce que c'est?
Je pense aussi.
Un, c'était bon.
Mais deux, c'est que là, à cette heure,
c'est un humour que tout le monde est comme
« Ah, ça se ferait peut-être plus. »
Le monde qui aime ce genre d'humour-là,
il n'a pas eu de relève pour ça.
Si tu aimes l'humour un peu trash,
tu n'as pas le choix d'aller il y a 15 ans.
Oui, t'as raison.
Regarde le film Slapshot.
Il a bien vieilli.
Non, mais je l'ai regardé
dernièrement avec Xavier.
J'ai ri encore.
Des bons gags dégueulasses.
Des bons gags dégueulasses.
Mais c'est drôle.
Des bons gags dégueulasses. C'estest drôle, des bons gags dégueulasses.
C'est drôle.
C'est pour ça que j'aime South Park.
Encore après 23 ans que ça existe,
les gars, tu sais. J'en ai réécouté
dernièrement, puis je me disais, ces gars-là
sont capables de plaire à tout le monde,
qui est capable de juste réfléchir deux secondes.
Parce qu'il peut plaire à un petit gars de 6 ans
regardant les dessins parce que c'est niaiseux.
Il peut plaire à un gars de 14 ans parce que si tu vois le gars,
il se met du vagicile dans sa bouche.
Puis après ça, tu as un gag
que tu sais que le gars crie ce qui est brillant
en arrière parce qu'il envoie chier la moitié
des states au complet.
Tu fais « Chris, il faut être brillant pour être capable
de faire ça et de rouler
dans une industrie où on passe ton temps
à te censurer, à te dire « Non,
ça c'est correct, ça c'est pas correct. » Je suis allé checker leur network l'autre fois, juste
pour le fun. Chris, à part Seinfeld, c'est les humoristes les plus riches.
Ben oui, man.
Les gars ont genre des 630 millions.
C'est des droits de suite et des affaires d'armes, ça a été licencé.
Ils composent encore aujourd'hui, ils écrivent la musique de leurs shows, ils écrivent leurs
trucs. Et ça, pour moi, c'est des modèles. On n'en a pas au Québec de ça. On avait
les Pique-Bois pendant un bout de temps.
J'allais voir en chambre.
Les Pique-Bois sont moins riches que ça.
Oui, je...
J'ai parlé à Tom tantôt.
C'était un peu moins riche.
C'était un peu moins riche, les Pique-Bois.
J'y parlais, puis après, son téléphone a coupé.
Il ne m'a pas dit son net worth.
C'est ça.
Tu as appelé Fido.
Tu as remis 25$ sur son forfait pour lui laisser un message dans sa boîte vocale. net worth c'est ça, t'as appelé Fido, t'as remis 25$
son forfait pour lui laisser un message dans sa boîte vocale
ouais c'est ça, il m'a appelé pour dire
il me reste 4 minutes
j'ai plus de minutes toujours
mais tu comprends, on en était pendant un bout de temps
pis il y avait toi
il y avait les pigbois
j'aime que tu parles de moi dans le passé
comme si je suis mort
je suis mort en 2006.
Non, c'est pas ça que je veux dire. C'est que t'as toujours été
trash, puis tu le dis toi-même aujourd'hui. Il y a des gags
que tu referais pas ou tu les réécris différemment.
Fait que t'as super bien évolué là-dedans,
mais t'es tout ce qui nous reste dans ce qui est...
Si, mettons, moi, je respecte tous les humoristes,
mais il y en a que je vais pas voir en show pour des raisons,
ça me parle pas. Mais pendant un bout de temps,
moi, je peux aller voir toi, je peux aller voir
l'Épic-Bois, là, aujourd'hui. Si j'ai plus l'Épic-Bois, il me reste juste toi, tu sais. »
Fait que ça va en prendre d'autres, à un moment donné.
Ben, il y a Luc de la Rochelière, là, qui est quand même assez...
Des fois, entre deux tours.
À Brasif, là, tu sais.
Il est pas boré.
Il décapite.
La vie est si fragile.
Mais il y a les Denis qui me donnent cette folie-là aussi.
J'ai les Denis qui vont aller me chercher ça.
Mais mettons, dans moi, ce que je recherche chez nous,
je trouve qu'on a une belle scène effervescente,
mais en ce moment, je trouve qu'il manque de ce côté-là,
du clart dans le lait pour que ça
fête un peu.
Yann, combien de questions
de bonnes qui restent?
Deux,
trois. Trois, OK.
On va aller avec trois.
On a pogné, même.
Mais t'as dit deux, trois.
Fait que pose quatre questions.
Puis pose la pire.
On va commencer avec la pire question
que t'as.
Puis c'est clair, ça va être une question sur Marie-Lou.
Faut que tu l'invites, absolument.
OK, il y a Franck qui demande
pour Jonathan.
Non, attends un peu.
Joe, as-tu réglé ton problème
avec la SAQ?
C'est quoi ton problème
avec la SAQ?
J'allais dire que j'ai chialé à la radio
et je ne m'attendais pas à avoir cette tolée-là.
Des fois, tu dis quoi?
Ça part, mon gars.
Ça ne m'est jamais arrivé.
De l'un coup, tu es le Robin
des bois de monde
qui veulent faire plaquer leur remorque de construction.
Je ne parlerai pas pour toi, Danny.
OK, une bonne réaction.
Oui, oui. Non, mais c'est juste que j'ai chialé
parce que j'ai pas reçu mes papiers de la sac.
Puis là, il fallait que je paie mes plaques, mon permis.
Je me suis pointé en disant que j'avais pas mes affaires.
Il me disait que j'allais en ligne,
mais j'étais pas capable de prendre rendez-vous.
Ça a été la maison des fous pendant trois semaines. Je les ai envoyés chier à la radio.
Puis hop, le lendemain, je suis passé à sac.
De même!
Comme Gérard Depardieu
à travers un camembert, Esti.
Fait que le truc,
c'est de devenir connu et être à la radio.
Oui, aller à la radio.
Soyez craintif de toujours perdre votre job.
Puis il est demandé
« Oup, tu vas pouvoir en profiter de mieux. »
Là, tu es retourné à la radio,
mais tu es rendu à sec.
C'est quoi de tenter, non?
Tu es à Barnac.
Non, mais je quitte la radio.
C'est un bout d'entrain, là.
Non, mais j'ai décidé,
après six ans de radio,
de crisser mon camp de la radio,
de quitter l'univers de la radio.
Non, non, c'est live.
C'est live.
Oui, là, je suis à la radio. C'est la première fois, je le dis publiquement, que ju non, c'est live. C'est live. Oui, je suis à la radio.
C'est la première fois que je dis publiquement
que juin, c'est fini.
C'est vrai?
Oui, je ne reviens pas.
Ils m'ont remercié.
Ils t'ont callé Cédar?
Oui.
OK.
Alors que j'avais des chiffres respectables.
C'est tout le temps ça, la radio.
Vous le savez comment ça fonctionne.
Vous êtes fan de la radio.
Vous ne pouvez pas imaginer
ce qui se passe dans les coulisses de la radio.
Tu scores avec 14 parts de marché.
Non, on ne t'aime pas, finalement.
On t'a dit le mot vache.
Moi, les boss de radio,
je n'ai pas travaillé tant que ça à la télé et à la radio,
mais la radio, ils sont tellement sales.
Les boss, asti que...
Tu as besoin de l'hygiène?
Non, mais...
Non, mais humainement. C'est pire'hygiène ou... Non, mais... Juste... Non, mais humainement, tu sais.
Comme, mettons...
OK, c'est pire.
Tu sais, mettons...
Moi, dans le temps que je travaillais,
puis ça va être des hostiles vieux référents,
mais moi, dans le temps que j'étais à Secoua,
Normand Bratwait était le roi de Secoua.
Des hostiles vieux référents.
J'étais avec Pierre de Coubertin.
Dans le temps qu'on startait les Olympiques.
Un moment donné, moi et la poudre...
Écoute...
Moi et la poudre, bien de couper le pain.
Puis on essayait d'enlever des portes de marché à Jacques Cartier, à Steve Marmande.
Là, on était au Café de l'Est, ce qu'on a rendu.
Il venait de se faire faire un pont, le Chris.
Il s'est parlé.
Excuse-moi, Mike.
C'est son balado.
Non, c'est ça, ouais.
Mon commanditaire, c'était un miroir.
C'est...
Mais...
Je peux voir que je perds mes dents.
Oui, c'est ça.
Mais dans le temps, c'est ça.
Tu sais, Bratwet, ça faisait 10 ans qu'il était numéro 1.
15 ans qu'il était numéro 1, c'est quoi.
Puis là, il avait crissé la porte.
Puis j'avais les boss qui me disaient
« Bratois, c'était pas bon.
Ça n'a jamais été bon.
Ça n'a jamais été bon.
Tu le payais un million par année
depuis 82.
Il devait être correct.
Moi, j'entends quelqu'un dire
« Il n'a jamais été bon, mais j'y ai donné
un million par année. » Moi, ce que ça me dit,
c'est que tu es un hostie d'épais.
Christ, tu payes un pas bon un million par année.
C'est une drôle de décision financière.
Et la radio, là où je trouve ça stupide,
c'est que tu as les grands patrons d'une radio
et tu as ce qu'ils mettent en place.
Mettons un directeur de station.
Après ça, tu as les équipes en dessous.
Le directeur de station fait les équipes. Là, il crisse un directeur de station, puis après ça, t'as les équipes en dessous. Le directeur de station fait les équipes,
puis là, il crisse le directeur à la porte
à tous les six mois dans ce milieu-là, genre.
Dès que le gars rentre pas ses chiffres, là,
il crisse le patron à la porte, puis là, il en met un autre
patron, mais là, tu sais que ce patron-là,
il tréposte toi, parce qu'il t'a mis avec l'autre humoriste,
il va engager, estime, veut une autre équipe.
Fait que là, il est clair, assis. Ta face, c'est sur des
panneaux sur le bord d'autoroute, sur un camion.
Moi, Alex Perron m'avait dit
de quoi de fucking drôle quand j'avais annoncé.
Yeah, j'ai ma première gig en radio, j'avais écrit ça sur Internet.
On se voit, la gang a énergie.
Tous les matins, il dit...
La première chose qu'il va réaliser en radio,
c'est que crisse que ça change vite une face sur un truck, man.
Ah ouais?
Parce que tu rentres un matin,
il y a 18 Ford Escape avec ta face dessus.
T'es partout sur toutes les autoroutes.
Qui conduit ça, ces chars-là?
Des agents de promo.
Ah!
Des gens qui vont vendre la chaîne.
Est-ce que c'est weird, le modèle économique de la radio?
Ça serait malade que tu répondes, c'est Alex Perrin.
C'est Alex Perrin.
C'est ça.
Tu promènes avec un Ford Escape à ma main de 2006.
C'est lui qui échange.
Fait que ça pour dire que...
Il y avait déjà Peter MacLeod de setupé en tout tour.
Tu les enlèves et tu vois toute l'école nationale
de l'humour au complet.
C'est bien épais. C'est pesant les chars
parce qu'il y a 14 personnalités.
C'est comme Martirau-Renquetti.
C'est ça.
Il enlève.
Tu l'enlèves afin que c'est une Renault 5.
Tu vois!
C'est le bateau à Christophe Colomb.
Ça pour dire que pendant 6 ans, la radio m'a renduau à Christophe Colomb. Ça fait que j'ai été
pendant six ans,
la radio m'a rendu
de fier service.
Ça m'a donné
beaucoup de sous.
Ça m'a mis sur la map
avec une population
qui ne me connaissait pas
de ce que je faisais.
Les régions,
c'est ça qu'il veut dire
quand il dit ça,
les régions.
Mais vous comprenez,
comme humoriste,
t'essaies de reacher
le plus large possible.
Je suis allé rayonner
en radio,
mais là,
j'étais tellement tanné
de jamais savoir
si la semaine prochaine,
ils vont me faire
creuser la porte.
C'est-tu un climat qui est comme ça tout le temps?
Tout le temps. Tu ne sais jamais si tu vas te faire
crisser à la porte. Jamais, jamais, jamais.
Ils ne savent pas à quel point c'est toxique.
À chaque fois que tu arrives à la radio, tu sors ta petite carte
et tu fais « Oh yeah, ça marche encore. »
Là, tu te mets à transpirer
comme André-Philippe Gagnon.
Oui, oui.
C'est arrivé à certains amis humoristes
qu'on connaît.
Ils font « bip, bip, bip »
et après, on a un ami humoriste
en commun ici.
Vous connaissez ça sans dire son nom.
Le gars était pendant son show
sur l'heure de midi,
que le patron est rentré pendant une chanson
et il m'a dit « ça va être fini, mon chum.
Ça va être ton dernier aujourd'hui.
On en avait parlé. Ça lève pas. »
C'était ça, les gobelets.
Fasti qu'ils te l'ont rincé, le pauvre gars.
C'est connu.
C'est une histoire de même. On en connaît mille.
Des amis qui ont interviewé.
Ils se faisaient dire le matin que tu vas interviewer un tel artiste,
un autre humoriste. OK, parfait.
Puis pendant qu'il fait l'entrevue,
« Tu t'en viens chez nous faire des chroniques? »
« Non, je m'en viens animer le show. »
Ils apprenaient comme ce qu'elle a
ce parcours c'est ça l'univers de la radio je me gêne pas pour le dire pas de mal ça change
et plus il ya plus aucune chocs et ça serait malade que j'apprenne l'eau qu'à partir de la
semaine prochaine c'est joe robert vous écoute que ce, OK, on va... T'es mal, amène ta crise de vieille table, c'est ça.
Amène ta table, mais je garde lui, par exemple.
Est-ce que j'en ai besoin?
Mais tout ça pour dire que je veux pas te taper.
J'ai eu des belles années là-bas,
mais c'est un milieu qu'il va falloir qu'il évolue.
La télé évolue, le web évolue,
mais la radio ne semble pas pouvoir évoluer.
Devenir humain, se traiter les gens avec un peu d'essence, juste ça.
C'est une bonne idée ça, absolument.
Surtout les artistes qui se donnent,
est-ce qu'il y a tous les jours à écrire une chronique?
J'en ai écrit une depuis six ans, tous les jours même.
Oui, puis Jo, c'est comme le...
Parce que pour moi, productivité et créativité...
Ceci-là, attends, il faut que tu l'imites
quand tu le crasses encore.
As-tu vu, j'étais prêt,
je savais exactement où je me liais
et à quelle grandeur ouvrir la bouche
qu'un long bat il pas levé ta calotte exact parce qu'il sait moi j'aurais fait un vif Exact. Exact. J'ai vraiment pas un nom au bac.
T'aurais été obligé de faire...
...
...
...
...
...
...
...
...
...... C'est ça.
Ça, c'est tellement un bon gag.
On devrait finir là-dessus,
mais je veux continuer.
Yann!
Il en veut toujours plus.
C'est insatiable.
Yann, merci.
Non, on finit pas là.
J'aimerais ça qu'on applaudisse les gars.
Vous avez été incroyables.
Merci beaucoup.
Pour vrai, contre un gars,
il faut que vous reveniez avec...
Pour vrai,
un épisode,
mettez ça sur Patreon.
Si ça prend, mettons,
8 000 abonnés,
attendez d'avoir le nombre d'abonnés
avant de le financer.
Il faut payer les taxes.
Pas un GoFundMe,
mais un genre de...
C'est quoi l'affaire?
La ruche, là?
Un Kickstarter.
On n'a pas les droits, mais oui,
on pourrait appeler ça Contra de...
À la limite,
appelle ça Contra de gay.
C'est juste...
Toi, ton personnage est un peu bicurieux.
Mais plus bi que curieux.
Mais quand même très curieux.
Mais il est bicurieux parce qu'il aimerait ça
essayer ça avec une femme.
C'est drôle, en esti, ça.
Ça, c'est un bon gag.
Il est curieux, lui.
Ah non, mais on la voit.
Mais c'est là que tu vois,
j'allais faire un gag sur le monde
qui font « on peut plus rien dire ».
J'arrête pas de faire des gags de bicurie.
Contre le gars, c'est même pas des jokes.
Il y avait du monde qui nous...
Le peu de gens qui disaient qu'on était homophobes
réalisaient pas qu'on avait fait une entrevue dans le fugue.
Tu te rappelles-tu?
Les gays, c'est ce qu'ils trouvaient contre le gars.
C'est vraiment fucking drôle.
J'ai un ami de chum qui disait
« Câlisse que c'est drôle parce que c'est le même
que je me fais parler à Job pour de vrai, Joe.
Je le sais. »
Oui, oui, puis on a fait le documentaire
à un moment donné de Contre-Gots.
Oui, le faux documentaire.
Puis là, à un moment donné, je dis « De quoi les gays?
De quoi on n'est pas homophobes?
Les gays, on les trouve extraordinaires
parce qu'ils couchent entre eux autres
pour se redonner leur pouvoir. »
Comme on a dit tantôt.
C'est comme pour se rechercher.
Les gars, ils n'ont rien contre personne. La virilité, c'est viril en crisse, deux gars qui couchent ensemble. C'est comme pour se rechercher. Les gars, ils n'ont rien contre personne.
La virilité, c'est viril en Chris, deux gars qui couchent ensemble.
C'est comme bien plus viril que d'avoir une camarose.
C'est quoi une camarose, Chris? Enculer un gars?
Let's go.
Prends une seule fois.
Ça va se faire bien dire, si tu n'es pas un mâle.
Tu benches combien? Non, non, non.
Tu suces comme un creux.
Ça, c'est un homme.
Bon, Yann.
Dernière question.
Non, quatre.
Quatre.
Il en reste trois.
On défonce.
Y a-tu un show après ici?
On défonce.
Moi, il y en a un autre après.
Ben, il attendra.
C'est Clémence Desrochers.
Elle attendra.
Elle est capable de se coucher tard.
Elle est immortelle.
Ça serait malade, c'est Clémence.
Pour vrai, oui.
Elle vient faire un 50 têtes.
J'aimerais ça l'avoir, Clémence.
Chris, oui.
L'histoire qu'elle doit avoir racontée.
C'est soit ça ou elle va juste fredonner.
Non, je ne penserais pas.
C'est ça pendant 50 minutes.
Lui, s'il part, on est fait.
La question, c'était quoi?
Je vais prendre une Michelob Ultra
et encore une couple de questions.
Il en reste juste une bonne.
Une bonne?
Amène la Michelob.
Prends-en une bonne et une mauvaise.
Avais-tu raison d'appeler Louis XIV le roi soleil?
C'est ça, la question.
Il y a Matt qui demande
la question à Jonathan Roberge.
Collectionnes-tu encore?
Jonathan.
La question à Jonathan Roberge.
Il y a personne qui m'appelle Jonathan.
On dirait que Yann, c'est la première fois
qu'il voit ton nom écrit.
Il était comme, comment qu'on le dit,
comment qu'on le dit, comment qu'on le dit.
Jonathan.
Il était comme, nailed it.
All right.
Jonathan.
C'est quoi la question?
Jonathan Roberts.
Jonathan.
Jonathan. Jonathan. C'est quoi la question? Jonathan Roberts. Jonathan. Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan.
Jonathan. Jonathan. Jonathan. Jonathan. Jonathan. Jonathan. Jonathan. Jonathan. Jonathan. Jonathan. Robert J. Je ne sais pas la question que j'ai répondu.
Collectionne-tu encore les pochettes de magazines de jouets érotiques?
What?
Pourquoi cette affaire-là?
La question, c'est pas plutôt
est-ce que tu veux collectionner?
T'as jamais fait ça?
J'ai jamais fait ça, honnêtement.
Je sais pas d'où la personne...
Mais des jouets érotiques, de toute façon,
t'as pas de pochettes.
J'ai beaucoup de moi
moi il ya des coups de quoi je trouve très drôle c'est que il ya cette rumeur là à propos de toi
que non mais c'est lui à temps parce que c'est moi souvent tu sais comme la rumeur qu'on connaît
tout de serge comment qu'ils appellent celle celle qui aimait ça se faire chier sur le chest. Non, non, non.
Tu parles de l'animateur de Géopardy.
Réal Gigard.
Réal Gigard.
J'ai une...
Non, non, t'as pas la réputation à Réal Gigard.
Mélangez pas les affaires, les gars.
Moi, ça m'en prend pas beaucoup, Mike.
Personne va chier sur moi, Mike.
Mais à chaque fois que j'entends la rumeur de Réal Jigar,
je fais comme...
J'espère que c'est vrai, parce que sinon,
lui, là...
Moi, mettons, il y aurait cette rumeur-là sur moi.
Après, deux, trois fois, je fais comme...
« Hey, hey, wow, wow, wow, là. »
« Hey, wow. »
« Wow. »
C'est arrivé quatre fois, là.
C'est pas...
C'est pas un fait.
C'est pas toutes les fois, là. C'est pas un fait, c'est pas... C'est pas un fait. C'est pas toutes les fois.
Ça arrive des fois.
C'est genre un peu beau avec ma blonde.
Les fiches, je me rends pas à terre.
Christ.
C'est un accident, c'est même pas un plaisir.
Tu sais comment est-ce que c'est au Cosmodrome de Laval?
C'est grand.
Faut faire le tour, les toilettes.
Je voulais dire la récréatec.
Toi, l'affaire des boîtes
C'est la première fois que j'entends ça
Mais je dis souvent à la radio
Et en entrevue
J'ai tout essayé
C'est sûrement ça
J'en nomme un
Des objets sexuels
Moi j'ai un affaire dans mon nouveau show
C'est pas un vrai show
Il a tout essayé Avec des jouets sexuels J'ai un affaire dans mon nouveau show. Je ne suis pas un vrai show. Là, il a tout essayé
avec des jouets sexuels.
J'ai une affaire dans mon nouveau show.
C'est que...
Les objets sexuels
pour les gars, je trouve ça
vraiment décevant
comparé à les objets sexuels
pour les femmes.
Nous autres, c'est tout
des hosties d'affaires.
Mettons, tu vois une annonce,
un simulateur de blowjob.
C'est juste une affaire qui fait comme...
Tu es comme...
Tu sais, par une trachéotomie.
Oui, oui.
Je fourre le coup
à mon mononcle qui a le cancer.
C'est pas cool, tu sais.
C'est un de mes personnages.
Mais je te dirais
qu'il y a une fois, j'ai trouvé une flashlight
vraiment nice. Je l'avais appelée
ma Marilyn, parce que moi, je trouve que je suis Marilyn Monroe.
Et elle faisait
toute la lumière disco, genre. Et attends, les gars, je vous que je suis Marilyn Monroe. Et elle faisait toute la lumière disco.
Et les gars, je vous le dis, tu remplis ça de lube, mettons.
Et de déchirure.
La lumière, elle rajoute-tu?
Oui, la lumière m'en collissait.
C'est juste que c'est parfait.
Elle bronze, ça fait que le batte bronzé.
C'est dur.
Tu sais comme la machine Cuba 5 minutes avec la petite crise de crème à 2 piastres.
Ça doit être dur. Ça doitest dur. Tu sais comme la machine Cuba 5 minutes avec la petite crise de crème à 2 piastres. Ça doit être dur.
Tu vas-tu travailler avec lui?
Là, rire ta joke.
Et là, tu crisses ton pénis dans le truc.
Je l'imagine rentrer chez vous
où tu as les petites calices de lunettes,
la graine dans une...
Robert, je me suis
fait dire qu'à 3h30...
Oh! Oh!
Attends, attends, attends!
Ta blonde qui est à l'extérieur de la pièce
qui est comme... Qu'est-ce que tu fais? Rien!
Elle voit juste lumière, lumière, lumière.
En-dessous de la porte.
On dirait qu'elle s'est enlevée par des extraterrestres en-dessous.
Comme une photocopieuse.
Qu'est-ce photocopieuse.
Qu'est-ce que t'imprimes?
Pourquoi t'as roulé une serviette en dessous de la porte?
Je m'en fais un hotbox, ta gueule!
C'est un nouveau réchaud que j'ai.
C'est un nouveau réchaud.
C'est mon air fryer.
Je fais des croquettes.
C'est juste cinq minutesyer. Je fais des croquettes. C'est juste 5 minutes
au lieu de 12.
Il y a aussi des crudités
sur le tas parce qu'il y a de la vapeur.
Ah!
Comme Marvin
dans Home Alone quand il s'électrocute,
tu vois son squelette.
Ah! Mais la flèche light,
pour ceux que ça intéressait,
on parlait de jouer le sexu ici.
Man, t'avais différents modes.
Un, elle spinnait des deux bords.
À partir de là,
elle faisait quatre tours
dans les bords.
De même, elle stoppait par-tout fait qu'à partir de là, vous avez ton cateau d'un barre de même, genre,
elle stoppait par-tout de l'autre.
Elle rinçait ton pénis.
Hey man, tu mettais deux gouttes de savon
là-dedans. T'es sûr que c'était pas une affaire pour laver
les parapluies au gant?
T'es sûr que c'était pas ça?
T'as demandé pourquoi le flèche-lac
était à l'entrée de la place Versailles.
T'imagines-tu
arriver là avec tes enfants, man?
OK, on regarde là-bas.
Man!
Asti à côté d'un Ardennes, mon gars,
pis d'un magasin,
Jean-Vincent d'Amérique.
Un JM au doux.
Pis le truc pour les souliers, c'est pour les madames, mon gars.
Man, il s'est sauté...
Man!
À la place Versailles!
Demi-promenée à la place Versailles!
Au limite, tu changes dans la fontaine, tu dèches.
What? Fais un vœu!
Fait que spiné deux fois...
Mais c'est une affaire, ta batterie, ça fait-tu bien du bruit?
Ouais, ouais, ça faisait beaucoup de bruit.
Comme une génératrice de 1500 watts.
Ben donc là, comme c'est la construction,
j'en mets le temps dehors de la maison,
je la startais deux fois sur le choke, tu sais.
Il y avait un conduit pour avoir du monoxyde de carbone dans la maison.
Mais je la branchais à USB,
mais le problème, c'est que je suis trop large,
fait qu'elle brisait tout le temps.
Elle coûtait 175$.
Ça fait cher de la pipe, là. C'est cher, en estime.
Je disais 4-5 fois.
Il gêne que t'as bragué que t'as une queue large de même.
Comme une canne de thon.
C'est une canne de thon.
Elle est vraiment large, mais pas longue.
Moi, je suis pas long.
J'ai mes mains.
Si je fais 5 pouces et demi, je fais pas le poids de mes doigts.
T'as une pièce d'homme.
Ouais, je te dis. Une petite boî de mes doigts. Tu as une pièce d'homme. Oui, je le sais.
Une petite boîte de Pringle.
Tu sais,
je l'enclenche, je l'enclenche,
quand tu viens, le flashlight est ouvert.
Il pète, mon gars.
Tu sais les messieurs qui déchaillent des bottins?
Oui.
Ma qualité au lit, c'est que je fais
prailler le monde.
Donnez-moi un levier, je soulèverai l'homme en paon!
T'es le type, là...
La blonde, elle dit « pénètre-moi pas », elle dit « taponne-moi ».
T'es le type, là, que...
Mais pas vrai, t'es pas obligé de nettoyer ton flashlight, vu qu'il est scrap après, tu sais.
Oui, c'est ça. Mais à 165$ la grossette, ça coûtait cher.
Fait que je suis retourné, j'en ai scrap après. Oui, c'est ça. Mais à 175$ la grossette, ça coûtait cher. Fait que je suis retourné,
j'en ai racheté trois
pis la troisième fois
que ça a brisé,
j'ai fait «OK, là,
abandonne, esti.
Ouais.
Après ça,
tu sais la machine à compost,
la compagnie qui a fait faillite,
il mettait sa queue là-dedans.
OK.
Il dèche en poudre,
c'est weird.
Ah!
Ah!
C'est comme un secret d'été C'est le film Bienvenue à Bear Mountain
Avec Christina Ricci
Pis la fille qui jouait dans l'été de mai 11 ans
Il faut, pour vrai
Si vous ramenez contre un gars
Il faut que ton personnage
Il faut que John y aille une queue comme la tienne
Pis chaque fois
La raison pourquoi personne sait que ton personnage est gay C'est que aille une queue comme la tienne. La raison pourquoi personne
sait que ton personnage est gay, c'est que
les gars, ils explosent tout le temps.
À chaque fois que tu les encules,
ils te punissent.
Arrête de fourrer!
Je les aime!
Je les aime!
Je les aime!
Ah, Chris! On va finir là-dessus. Merci, les gars! Merci, ça a été écœurant. Je les aime Ah Chris
On va finir là-dessus
Merci les gars
Merci ça a été écœurant
Merci
Revenez
Revenez ensemble
C'est ça
Revenez ensemble
Merci Mike
Merci à tout le monde
Merci tout le monde
Bonne soirée. Merci beaucoup.
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