Mike Ward Sous Écoute - #438 - Martin Matte et Thibaud Agoston
Episode Date: August 28, 2023Cet épisode est une présentation de Sugar Sammy ( https://sugarsammy.com/ ), de Nord VPN ( https://nordvpn.com/mikeward ) et de Manscaped ( https://www.manscaped.com/WARD20 ) Pour cette de...uxième étape de la tournée européenne, l'équipe de Sous Écoute se rend à Lausanne en Suisse, où Mike accueille Martin Matte pour discuter de son projet de Talk Show, ainsi que Thibaud Agoston, humoriste et... rappeur !!---------Pour vous procurer des billets de la tournée Sous Écoute - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Le podcast de cette semaine est présenté par nul autre que Sugar Sammy.
Sugar Sammy et son nouveau spectacle You're Gonna Rear 2 qui est un succès monstre.
Toutes les dates de 2023 sont complètes depuis des mois.
On vient d'ajouter 2024 et les billets s'envolent aussi rapidement.
Il s'agit d'un show bilingue à Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke et Trois-Rivières. Au Québec, il va aussi au Canada.
À Toronto, il va à Vancouver, Edmonton, Calgary, Winnipeg et Moncton.
Choisis la ville la plus proche de chez vous et procure-toi des billets.
Si tu as déjà vu Sugar Sammy en français, tu sais qu'il est drôle.
En anglais, tu sais qu'il est drôle.
Bilingue, il est encore plus drôle.
Je ne sais pas comment l'expliquer, mais il est encore plus drôle d'un show bilingue.
Il est hallucinant. Tu vas adorer ça.
Tu vas adorer ça.
Sugarsami.com pour
capoter. Ça devrait être ça son slogan.
Et le
deuxième commentaire cette semaine,
Nord VPN, des criminels
utilisent les réseaux Wi-Fi en particulier,
les réseaux publics gratuits
pour intercepter tes données.
Mettons que toi, tu es au café,
tu es au resto et tu vas aller sur le web
pour acheter des billets pour le show à Sugar Sammy.
Et là, tu te dis,
« Asti, je n'ai pas le goût d'utiliser mes données.
Je vais prendre le Wi-Fi gratuit. »
Et là, tu te connectes au Wi-Fi sans trop réfléchir.
Tu vois un nom générique,
genre « Resto gratuit Wi-Fi ». Tu cliques dessus. Tu vois un nom générique, genre « Restos gratuits Wi-Fi »,
tu cliques dessus, tu es comme « Yeah, j'avais même pas besoin de mot de passe ».
Attention, c'est un piège.
Il s'agit d'un faux réseau mis en place dans le cadre d'une attaque de type jumeau maléfique.
Pendant que toi, tu navigues, pendant que toi, tu achètes tes billets,
les criminels récoltent toutes les données sensibles que vous saisissez.
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Et Manscaped, troisième commanditaire cette semaine,
et maintenant le préféré de tous, Manscaped.
Aujourd'hui, Manscaped s'adresse aux femmes qui écoutent le podcast, parce que oui, on est en 2023, et même les madames ont des pénis.
Tout le monde, tout le monde a un pénis.
Chris arrive en ville, là.
Mesdames.
Non, c'est pas pour les madames qui ont des pénis.
C'est pour...
Mesdames.
L'homme de ta vie a-t-il beaucoup trop de barbe sur le visage?
Je pense que c'est le fond d'une barbe.
Le monde aime ça, des barbes.
Mais un moment donné, trop, c'est trop.
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Merci beaucoup tout le monde. Bon podcast.
En direct de Lausanne, voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci beaucoup.
Bonsoir, Lausanne.
Première fois qu'on fait sous-écoute en Suisse. C'est la deuxième fois qu'on est en Europe.
Moi, je connais quand même assez bien la Suisse, c'est la deuxième fois qu'on est en Europe. Moi,
je connais quand même assez bien la Suisse, je suis venu souvent, mais à chaque fois,
ça me marque à quel point vous êtes gentils. Tu sais, juste, chaque fois, nous, on n'est
pas habitués, tu sais, en tant que Québécois. Moi, quand je veux traverser la rue au Québec,
il faut que j'attende qu'il y ait un temps, un moment pour traverser la rue.
Mais ici, aussitôt que vous me voyez sur le bord de la rue, tout le monde arrête.
Puis je veux vous remercier.
Je veux vous remercier pour ça parce que ce n'est pas comme ça.
On arrive à la France, ce n'était pas comme ça en France.
C'était...
En France, je faisais vraiment attention.
Pour vrai, le premier jour, je faisais attention.
Je regardais, OK, il n'y a pas de char.
Je commence à traverser.
Il y a un vélo qui arrive.
Et là, le gars, il passe à ça
de me frapper.
Il est super proche de tomber.
Il a juste fait, prends ton temps, du con.
C'est comme, bon, c'est ça la France.
J'ai toujours aimé la Suisse.
Merci beaucoup de...
Merci d'être là.
Je veux vous remercier.
Yann, c'est sa première fois aussi.
Yann, je t'avais acheté des...
Ovomaltines.
T'as-tu aimé ça, Yann, les Ovomaltines?
C'était quoi ça, les Ovomaltines?
C'est l'affaire de chocolat,
on dirait.
Tu sais, avec des...
C'est croustillant, un peu.
Ah oui, oui, oui.
Ah oui, le Nutella.
Oui, oui, oui.
Le Nutella crunchy.
Oui, oui, oui.
Je fais mes petits joints,
puis la nuit,
je m'en vais me poigner
des cuillerées de ça,
puis c'est le délice.
Oui, oui.
T'aimes-tu mieux, selon toi,
est-ce que c'est meilleur ça
ou Nutella? C'est clairement ce que tu m délice. Oui, oui. T'aimes-tu mieux, selon toi, est-ce que c'est meilleur ça ou Nutella?
C'est clairement ce que tu m'as acheté.
Ah oui. Je veux...
Je veux vivre et mourir
dans l'usine.
OK. J'aime, par exemple, que c'est ton
affaire préférée au monde, pis tu m'avais dit
« Moi, en Suisse, je vais en acheter »,
mais tu connais pas le nom.
Fait que tu vas rentrer...
Mais je connais le goût, par exemple.
Tu vas rentrer dans un magasin,
pis tu vas faire, OK, c'est comme du Nutella,
mais croustillant.
Moi, j'aime beaucoup, je fume de la drogue,
et je prends des cuilleries.
Mais on va t'en trouver.
Si, mais on t'en trouvera pas,
parce que c'est vraiment peur de la main.
Ça me prend un fournisseur.
Il faut que je trouve ça sur Amazon ou quelque part
parce que c'est trop bon.
C'est sûr que tu peux en avoir Amazon.fr
puis tu fais shipper ça au Québec.
Je pense.
Je vais me trouver une façon.
Trouve-toi quelqu'un ici.
C'est sûr qu'il y a quelqu'un.
Ça, ça va fâcher.
Mettons que tu dis, j'aime sous-écoute.
Yann, il a besoin d'aide. Je vais l'aider.
Et là, tu vas voir
qu'il va te commander huit bouteilles
par semaine.
Ça va te coûter 2000 piastres de shipping.
Mais, oui,
c'est ça. Fait que là, Yann,
aujourd'hui, t'as passé une belle journée?
J'ai passé une super belle journée.
Qu'est-ce que t'as fait?
J'ai dormi.
C'est le fun, hein?
J'ai dormi et je suis allé au McDonald's.
T'es-tu allé au McDonald's?
T'as-tu goûté les sundaes au Nutella?
Non, ça c'est Burger King.
Oui, c'était Burger King.
Non, j'ai mangé un burger.
C'était bon, c'était mon déjeuner.
J'aime que tu vas en Europe pour la première fois de ta vie
et tu te dis, y'a-tu un McDo?
C'est quoi que t'as mangé?
Ah, juste un burger.
Juste un burger.
C'était juste...
Fait que c'était ça ton déjeuner?
Un burger?
Ouais, c'était pour me faire patienter.
OK, parfait.
Et est-ce que t'as mangé
quelque chose d'autre dans la journée?
Non.
Oui, on est allé dans un restaurant
manger des pâtes thaïs
puis un espèce de...
Ça leur a été malade, tu dis.
On est allé dans un autre resto et j'ai mangé
un Whopper.
Tu n'as pas mangé
du PFK?
Non, mais il est gros, il est beau.
Michel, il l'a spoté, le PFK.
Michel était très content de voir ça.
Il y avait une petite bosse dans son pantalon
quand il a vu les deux étages de PFK.
Tu vois que on est les pires touristes de l'histoire.
Qu'on vient en Suisse et qu'on mange juste de la bouffe américaine.
On va starter.
Yann, si tu es prêt.
Je suis prêt, mon cher.
Je vais vous présenter mes invités.
Parce que ça fait bizarre, vu que Yann est là.
J'ai tout le temps le goût de le regarder.
Si je le regarde à la caméra,
c'est juste bizarre.
J'ai l'air d'un autiste qui a peur des Kodaks.
Fait que je vais présenter mes invités.
Mes invités, je suis très, très, très, très, très heureux de les avoir.
Il y en a un, je suis surexcité de l'avoir
parce que c'est sa première fois au podcast.
C'est un gars, c'est un Suisse que j'ai vu
en show à Montréal
il y a à peu près un mois. Il m'a fait
capoter. Il était vraiment, vraiment, vraiment
bon. L'autre, c'est la plus grande
star de l'humour au Québec.
Mesdames et messieurs, voici Thibault
Agoston et Martin Matt. Wow! Le monde capote sur Thibault.
Non, non.
Tu as réussi à réunir
l'humoriste le plus connu du Québec
et le moins connu de Suisse,
et ça me fait très plaisir de le représenter.
On entendait bien dans la règle,
il y a des Québécois, c'est ça?
Oui, il y a beaucoup de Québécois.
Je disais en arrière, soit ils ne te connaîtront pas
ou soit ils ne me connaîtront pas.
Même s'il n'y avait que des Suisses, ils ne me connaîtront pas.
Mais toi, en Suisse,
tu es jeune, mais tu commences à être connu
parce que tu parlais à un ami suisse et il te connaissait.
C'était qui ton ami suisse?
Ton frère.
C'était ton gérard.
Tu fais des chroniques à la radio.
Oui, à Couleur 3.
Et tu es à chaque semaine ton one-man show à Paris.
C'est moins suisse.
Oui, c'est moins suisse.
Mais ça, c'est quelque chose qui est nécessaire. Je pense que quand tu es unest moins suisse, ça. Oui, c'est moins suisse. Mais ça, c'est quelque chose qui est nécessaire.
Je pense que quand tu es un humoriste suisse,
j'ai l'impression que tous les Suisses vont travailler beaucoup à Paris.
Moi, je ne pense pas que c'est nécessaire forcément.
Par exemple, il y a des humoristes suisses
qui ont réussi à faire des carrières que en Suisse.
Genre Nathanel Rocha,
quelqu'un comme Thomas Wiesel.
Ce n'est pas quelqu'un qui va souvent à Paris, en France et tout.
C'est vrai. J'avais l'impression que Thomas allait souvent à Paris.
Je crois qu'il n'aime pas trop ça.
Je crois qu'il n'aime pas trop ça.
Non, non, je pense qu'il n'aime pas tellement aller à Paris.
Je pense qu'il y va de temps en temps, mais il fait une tournée,
mais il essaie de ne pas y rester longtemps.
Et puis nous, on aime bien la Suisse,
parce que souvent, quand on fait des blagues,
on est quand même mieux payé en Suisse qu'en France.
OK.
Je donne l'info.
Ça, c'est une affaire qui m'a marqué.
Tu es venu une couple de fois en Suisse?
Pas souvent. Je suis venu à...
Ben, en fait, je suis venu pour skier.
Faire des shows une seule fois il y a à peu près 20 ans.
Au Montreux?
Au Montreux, oui.
En début de carrière, quasiment?
En début de carrière, il y avait un gala québécois animé bizarrement par...
Je me rappelle pas de l'humoriste suisse et Anne Roumanoff.
Je me rappelle, j'étais avec
Jean-Michel Anctil.
Et il fallait faire une blague.
On se mettait l'un en arrière de l'autre,
puis il fallait trouver des blagues.
Puis je me rappelle, on faisait chacun une blague.
Puis Jean-Michel, je sais pas pourquoi je me rappelle de ça,
mais c'était son personnage de Priscilla,
une grosse madame qui est...
Ben, une grosse madame, je viens de l'insulter
parce que c'est lui en madame.
Une grosse lèpre. Ben, lui, là, mais avec une perruque. Et là, sa blague, c'est lui en madame. Une grosse lettre.
Ben, lui, là, mais avec une perruque.
Et là, sa blague, c'était la Suisse, la Suisse, la Suisse.
Pas facile à prononcer, ça, la Suisse.
Personne n'avait compris un peu comme ici.
Mais nous autres, on trouvait ça drôle.
Toi, la fois que je t'ai vu à Montréal,
c'était ta première fois au Québec?
Non, j'étais déjà allé il y a quatre ans à Québec.
Au festival de comédien?
Oui, c'est ça. J'avais joué dans des petites salles un peu parce que j'avais gagné un festival qui s'appelle Morche Sourire il y a longtemps.
Et j'avais pu faire, je crois, dix minutes. Et j'avais fait une soirée dans le noir aussi là-bas à Comédien.
Ah oui, c'est bizarre ces shows-là.
J'avais bien aimé quand même. En fait, j'avais bien aimé le truc où il y avait plein de concepts.
Et ici, il n'y a pas beaucoup de concepts différents.
Et quand j'étais à la Comédia, j'étais là « Wow, c'est un vrai festival. »
Dans le noir total?
Oui, c'était dans le noir total.
Moi, j'avais fait un show de même.
Il faisait ça à Édimbourg.
Je l'avais fait à Noirceur.
Et j'avais réalisé que...
Je ne sais pas si toi, tu as eu ça.
Mais j'ai réalisé que mon stand-up, je parle beaucoup au public.
Mais là, le monde ne savait pas à qui je parlais.
Ils ne savaient pas que je parlais à eux autres,
donc il fallait que j'ai touche sur le genou.
Il n'y avait pas de stage,
et là, j'étais comme...
Je regardais parce que
moi, je pouvais les voir, donc je voyais
que c'était des messieurs.
Ils faisaient des sauts,
c'était comme toi, qu'est-ce que tu fais dans la vie?
Ils étaient nerveux, c'est la pan qui se fais en vie. Il était nerveux.
C'est la panique totale dans la salle.
Je pense que dans le noir,
tu peux vraiment expérimenter des trucs.
Tu peux faire des blagues
sur la difficulté d'être indien,
alors que non.
Ah oui, c'est malade, ça.
Tu fais juste parler
de commencer à être un jeune Coréen
et tu es un monsieur blanc de 58 ans.
Ça ne va pas du tout.
Ils reconnaissent l'accent quand même.
Tu ne peux pas te faire passer pour un coréen.
Tu peux faire « Bonjour ».
Tu peux faire croire que tu es acrobate.
Oui, ça oui.
Je vais jongler pour vous.
C'est dommage.
On m'a programmé à la soirée dans le noir,
mais ça aurait été vraiment mieux avec la lumière.
Je m'excuse.
Mais là, toi, c'est ça, t'as quel âge maintenant?
J'ai 26 ans.
OK, fait que t'avais 22, première fois à Québec.
T'as commencé à faire du stand-up à quel âge?
À 16 ans.
Oh shit!
C'est fou, hein?
Mais au début, je le faisais vraiment comme une activité parascolaire, quoi.
Comme du bowling, par exemple.
Je sais pas si les gens font du bowling en activité parascolaire,
mais au début, c'était vraiment pas professionnel du tout.
Je faisais ça après l'école pour me divertir.
Le stand-up et le bowling, ça serait censé être proche.
C'est drôle parce que moi, j'ai commencé à peu près à l'âge que tu as là, 24-25, à l'école.
Puis, toi, avant de faire ça, c'est à partir de quel âge que tu disais « je vais faire ça »?
24.
J'ai jamais pensé être humoriste avant l'école d'humour.
OK. Puis tu as pensé à 24, je vais faire de l'humour, puis à 26, tu étais une vedette.
Je vais te dire que j'étais un peu drôle avant.
OK.
Parce que sinon... Non, mais je me faisais tout le temps dire ça, mais c'était comme impensable.
Mon père avait une entreprise, c'était super, il était très influent,
puis il fallait que je travaille pour lui, puis c'était comme impensable de faire ce métier-là.
Donc, de tout lâcher pour…
Tu sais, j'ai étudié en administration, c'était comme évident que je n'allais jamais être un humoriste,
mais c'est ça, oui, c'est parti vite après l'école,
mais j'étais humoriste dans la vie de tous les jours sans le savoir, sans pratiquer le métier.
Tu trouves ça bizarre?
Tu sais, comme moi, là, des fois, puis ça, c'est une affaire qui est uniquement québécoise,
mais souvent, au Québec, tu vois des humoristes en entrevue qui disent « Ah, moi, je suis pas drôle dans la vie. »
Puis à chaque fois que je vois ça, je fais « Mais fais un autre job. »
Moi, tu sais, moi, je suis pas capable de faire du pain dans la vie.
C'est pour ça que je suis pas boulanger.
Mais c'est vrai que les humoristes
ne sont pas drôles dans la vie.
Parce qu'il y en a quand même.
Ils sont souvent moins drôles sur scène.
Moi, c'est rare que quelqu'un
qui est drape, drape, drape dans la vie,
m'y arrive et c'est hallucinant.
Vois-tu comme ça,
c'est le genre de phrase que quelqu'un
qui n'est pas drôle dans la vie...
C'est ça, la ré que quelqu'un de pas drôle dans la vie aurait dit c'est ça la réaction
mais toi
fait que 16 ans
c'est qui tes influences
est-ce que c'était plus
Thomas Wiesel
faisait déjà de l'humour
à cette époque-là
ou non
je crois qu'il commençait
ok
il commençait
fait que toi
t'avais
est-ce que c'était
des influences suisses
françaises
américaines
j'avais beaucoup
d'influences françaises
mais je pense
j'ai comme
au début
entre mes 16 et mes 19 ans je pense que j'ai... Au début, entre mes 16 et mes 19 ans,
je pense que j'ai fait trois scènes.
J'allais bider une fois.
Après, j'allais faire une dépression d'un an.
Et après, je revenais bider l'année d'après.
Puis une fois, ça a marché.
Et du coup, j'ai fait plus.
Donc au moment où j'ai commencé plus sérieusement,
Thomas Wiesel, qui est d'ailleurs...
Grâce à son absence, je suis là ce soir.
Je suis vraiment très heureux.
Je peux le remercier toute ma carrière.
Merci à lui d'avoir pas de disponibilité
tout le temps quoi ça c'est cool
mais oui il a commencé
moi je pense Thomas Wiesel il a été une influence pour moi
pour ce qu'il fait sur scène
évidemment mais aussi sur sa rigueur de travail
son côté très sympathique avec les gens
enfin je pense que c'est une très très bonne influence
et je pense que le milieu de l'humour suisse
est très bienveillant et je pense que c'est
aussi de grande part grâce à lui.
Parce que tous les gens de notre génération, c'est un peu notre modèle
et c'est quelqu'un qui nous a toujours aidés.
Il a quel âge lui Thomas?
Il doit avoir environ 30 ans.
Je ne sais pas.
Je pensais qu'il avait comme 60 ans.
Quelqu'un connaît l'âge de Thomas Bisset?
Non, non.
La façon dont il parle est déchirante.
Oui, j'aurais dit que c'était...
Je n'ai pas de comparaison.
Pour les Québécois qui écoutent,
il est souvent à Montréal.
Il vient à Montréal au moins deux fois par année,
je te dirais.
Puis il est vraiment bon.
Il est vraiment, vraiment, vraiment bon.
Et il est sympathique aussi.
Et toi, tu as commencé à quel âge?
Moi, j'ai commencé à 19.
À 19?
Mais la première fois que je suis monté sur scène,
j'avais complètement oublié.
Puis l'autre fois, en parlant à quelqu' scène, j'avais complètement oublié.
L'autre fois, en parlant à quelqu'un,
j'ai réalisé que vers 16 ans,
j'avais fait un show.
Mais c'était dans un... Je ne sais même pas comment j'ai fait rentrer
dans le bar.
Je sais comment.
Légalement, je n'avais pas le droit de rentrer dans le bar.
Mais j'avais des amis
qui jouaient dans un petit bar à Québec. C'est des musiciens, ils m'avaient demandé « est-ce que tu viendrais
faire notre première partie? » J'avais dit oui, j'avais fait trois minutes.
Mais tu avais déjà du matériel d'écriture.
Moi, depuis que j'ai 14-15 ans, j'écrivais, mais je ne l'avais jamais montré à personne,
sauf un de mes amis qui était guitariste dans le groupe. Il m'avait demandé « veux-tu
le faire? » Et je n'ai aucune idée de comment ça a été. Et je pense que ça a vraiment mal été.
Parce que c'est un blackout total.
Je me rappelle de m'être rendu au bar.
Je me rappelle d'être rentré.
Je me rappelle de leur spectacle.
Mais je ne me rappelle de rien.
Zéro de ce que tu dis.
Je n'ai aucune idée.
C'était dans le déni.
Non, c'est ça.
C'est peut-être vulgaire. C'est sûr que c'est vulgaire. C'ai aucune idée. C'était dans le déni, quoi. C'était peut-être vulgaire.
C'est sûr.
C'est sûr que c'était vulgaire.
C'est pas.
Mais je pense, pour vrai, ça doit être bizarre.
Je vois ce que tu fais sur scène et je me dis
à 16 ans, ça devrait être bizarre, tu vois.
À 16 ans, ça devrait être dégueulasse.
Les jokes pédophiles.
Les jokes de viol à 16 ans.
Mais mes jokes, c'est ça.
J'ai l'impression, par exemple,
même quand j'ai rencontré Martin,
moi, à 19, j'avais l'air de 12.
Fait qu'à 16 ans, mes jokes de pédophile,
le monde devait faire,
« Ah, pauvre lui. »
Il le vit.
« Sauve-toi, petit garçon. »
En fait, tu racontais juste ta vie.
Aussitôt que je suis déménagé,
moi, je viens de la ville de Québec.
Aussitôt que je suis arrivé à Montréal,
c'était pour faire l'humour.
J'avais 19 ans.
Quand j'ai rencontré Martin,
on s'est rencontrés à l'école de l'humour.
Moi, j'étais un vieux routier.
J'avais monté sur scène, je pense, 11 fois.
Mais tu sais, quand tu commences,
quand t'as fait zéro show,
quelqu'un qui en a fait 11...
C'est une grosse différence.
Moi, j'avais jamais fait de scène quand je suis rentré à l'école de l'humour.
Et tout le monde se présentait,
pis ça disait « Moi, j'ai gagné un jeune pour rire.
Moi, j'ai fait une tournée. Moi, je fais des bars depuis 4 ans. »
Pis moi, j'ai dit « J'étais vendeur
de portes et fenêtres. »
Et tu voyais tout le regard de mépris des gens qui avaient dit,
« Oh, mon Dieu, lui. »
Mais c'est ça, ça veut rien dire si on y croit, si on croyait à vos rêves.
Wow, c'est beau.
C'est beau, hein?
Moi, je vois bien une page Instagram de droite mettre des petits sous-titres à ça.
En mode « Deviens millionnaire ».
Je suis le bien.
Je regardais des fenêtres et là.
Et là, tu vois, je fais de l'humour.
Non, mais c'est vrai que c'était très...
Puis Mike avait 18, j'avais 24.
C'était comme si j'avais 40, puis lui 11.
C'était fou la différence.
Lui, il avait une auto.
Moi, j'avais même pas de compte de banque.
Quand je faisais des spectacles,
il me donnait un chèque.
Je signais le chèque et je demandais au monde
est-ce que tu pourrais me donner de l'argent?
C'était vraiment...
J'étais comme un sans-abri.
Vraiment.
On était payé souvent en alcool
quand on commençait dans les bars.
Je ne sais pas si ça s'est fait en Suisse.
Oui, oui, moi, j'ai souvent été payé en alcool
et en burgers, quoi.
Et voilà.
J'ai beaucoup joué en perdant de l'argent au début.
J'ai fait des Genève Bulles à 17 ans
pour aller bider dans un bar
où tout le monde a pris du crack.
Mais c'était ça, le bonheur.
C'est beau, ça aussi.
C'est beau.
Et quand on commence en Suisse,
est-ce que c'est possible de faire
plusieurs spectacles le même soir
ou c'est genre deux par semaine
ou un par semaine?
Moi, quand j'ai commencé, il y avait une scène par mois dans toute la Suisse donc vraiment
pour s'améliorer et puis jouer souvent c'était pas dingue et là peu à peu il
commence à on peut commencer à jouer tous les soirs jouer plusieurs fois dans
le même soir c'est un peu compliqué mais on peut commencer à jouer tous les
soirs mais là ça se développe bien il y a plein de lieux à Lausanne il y a le Comédie Club 13
à Genève il y a le Caustic Comédie Club enfin il y a plein de lieux. À Lausanne, il y a le Comédie Club 13. À Genève, il y a le Custic Comédie Club.
Il y a plein de lieux qui ouvrent comme ça
et qui proposent des spectacles tous les soirs.
Mais je pense, par rapport au Canada
et au Québec en général,
on est beaucoup moins avancés que vous à ce niveau-là.
Ça prend combien de temps avant de vivre de tout ça?
Je sais que c'est différent.
Quelqu'un de mauvais, ça prend 1000 ans.
Tout le monde sait ça partout.
J'aime ça.
C'est drôle.
Des fois, il y a du monde sur scène
qui sont nuls à chier.
Ça prend combien de temps avant de faire de l'argent?
Tu as le goût de dire,
va tâcher une corde.
C'est toute blague.
Je ne dis pas ça.
C'est comme nous nous J'imagine toi
Tu veux sortir un one man show
Moi j'ai un one man show
Mais je sais qu'on fait ça
Beaucoup plus rapidement
En Europe
Ah ouais
Je sais qu'au Québec
Faut avoir une vraie expérience
Et tout
Faut faire des plateaux
Mais c'est quoi un one man show
C'est une heure
Moi ouais c'est une heure
C'est une heure
Là au point virgule
Je fais 55 minutes Parce que c'est un peu l'usine T'as des cré'est une heure là au point virgule je fais 55 minutes
parce que c'est un peu
l'usine
t'as des créneaux chaque heure
et quand je suis à Genève
je fais plutôt 1h10
comme ça
et quand t'es au point virgule
mettons ton spectacle
est à quelle heure
mon spectacle
est à 20h
ok
fait que de 20 à 21h
ou 20h à 20h55
c'est toi
est-ce qu'il y a un autre
spectacle à 21h
à 21h10
il me semble
ça s'enchaîne ça s'enchaîne t'as un minuteur comme ça pis si t'as la salle en retard 20h55, c'est toi. Est-ce qu'il y a un autre spectacle à 21h? À 21h10, il me semble.
Ça s'enchaîne.
T'as un minuteur comme ça.
Puis si t'as la salle en retard,
tu dois quand même la rendre à l'heure.
Ce qui fait que t'es là,
OK, quel jeu que je vais couper pour ce soir?
Qu'est-ce qui arrive pour, mettons, un public,
quelqu'un en chaise roulante qui va te voir,
que c'est long, se déplacer,
est-ce qu'il est mettre dans Ruelle?
J'ai jamais eu ce cas-là que... C'est une bonne question.
Non, non, mais tu sais, mettons...
Moi, mon père, il a une marchette.
Ah!
Puis, tu sais, j'imagine lui juste paniquer à 8h45.
Faire bon, bien...
Je pourrais pas voir le show.
Mais c'est vrai, au point virgule, il y a pas de hall d'entrée.
Donc, les gens sont dans la rue.
Oui, oui, ça doit l'arriver.
Ils attendent que la salle sorte pour rentrer.
OK.
Mais c'est vrai, pour les fauteuils
roulants, j'ai pas...
C'est là que tu jouais, toi, le point virgule?
Non, non, non, j'ai pas joué beaucoup à Paris.
J'ai fait quelques...
J'ai pas vraiment tourné.
Non, je devrais pas compter ça, mais
je vais le compter. Parce que Fabien Cloutier,
qui est un acteur humoriste
au Québec, il faisait un spectacle
et il y avait une chaise, c'est pas drôle du tout, mais Il y avait une chaise roulante dans l'allée.
C'était très en pente.
Je crois que c'était...
Je ne me rappelle pas où c'était.
Il s'avait mal barré.
La personne glissait.
Elle n'a pas glissé.
Elle est partie à toute vitesse.
Jusque dans la scène.
Il y a le mot « grièvement blessé ».
Puis il trouvait que ça affectait
l'ambiance du spectacle.
Ah oui.
Fait que c'est arrivé à Fabien.
Est-ce que c'est arrivé en début de spectacle,
vers le milieu, ou la fin?
Je ne sais pas.
Moi, juste quand j'ai entendu l'anecdote,
je sais que ce n'est pas drôle,
mais je trouvais que...
Ah non, c'est dégueulasse.
Mais c'est très drôle.
En même temps.
Quand on n'est pas là et qu'on n'est pas la personne, c'est drôle.
Quand on n'est pas la personne,
c'est très drôle. Effectivement.
Non, mais c'est vrai que ça doit être
difficile d'accès
pour les personnes à mobilité réduite.
C'est ça.
Moi, je m'engage si les personnes à mobilité réduite, ces salles-là.
Moi, je m'engage, si une personne à mobilité réduite veut me voir au point-virgule, je le porterai.
C'est un engagement que je prends ce soir.
Comme une mère.
Ça me mettrait très mal à l'aise.
Oui, devant toi.
Je ne suis pas sûr de cette info.
Il y a même des bancs sur scène, y a-t-il encore ça?
Oui, il y a des bancs. En fait, t'as des gens en face
et t'as des gens là mais ils sont vraiment sur scène
ils sont vraiment en mode
roastez-moi
vraiment ils sont dans
une modalité de
en fait on les voit sur scène quoi
mais moi j'aime bien
les salles où t'as deux
t'as deux adresses
que tu peux faire différemment
tu te reprends ça intimidant
qu'ils soient sur scène?
moi j'aime
en fait j'aime bien pouvoir
commencer une blague là
puis la finir à là
j'aime bien le côté
ok
multi je connais pas le mot y'a pas de terme ouais y'a pas de mot blague là, puis la finira là. J'aime bien le côté multiflexe.
Je connais pas le mot.
Il y a pas de mot.
Moi, j'ai vu Louis-José, là, au point de rire.
Ça m'avait...
Louis-José, qui est un
morice extrêmement connu.
Moi, ça pourrait être un tennisman, je le saurais pas.
Mais Louis-José, connu.
Désolé, désolé.
J'irais voir Louis-José, désolé. Désolé, désolé. Bon!
J'irais voir Louis-José, désolé.
C'est ça qui est magique, par exemple.
C'est fou.
Les humoristes québécois
ne sont pas vraiment connus ici.
J'aurais pu dire,
Martin Amat, c'est la plus grande star.
C'est peut-être mon frère.
C'est pas vrai.
Je suis dans un énorme franque.
Je ne suis pas du tout comme métier.
Il est serveur.
Bon.
Mais moi,
je ne sais même pas c'est où qu'on s'en allait.
On s'en allait nulle part.
On parlait des gens sur scène au point virgule.
Non, mais je me rappelle, Louis-José, il y avait des gens qui avaient déposé
des sacs parce qu'ils avaient fait
leur shopping. Et là, Louis-José a fait
« Ah, du shopping! » Puis on fait « Ouais, ouais, ouais. » Et là, il était comme à un pied du sac. Parce qu'ils avaient fait leur shopping. Et là, Louis-Joseph a fait « Ah, du shopping! »
Et on fait « Ouais, ouais, ouais! » Et là, il était comme à un pied du sac parce qu'il
est habitué de faire des plus grandes salles, je crois, que 80 places. Mais c'est vrai,
c'est fou ça. Quand t'arrives… Moi, mon premier show, c'était à Nantes. C'était
une salle de 100. J'avais fini ma tournée qui s'appelait « Condamner à l'excellence
au Centre Bell » devant 10 000 personnes. Puis à Nantes, c'était 100.
Mais je me suis dit, bon, bien, c'est une petite salle, il y a 100 personnes.
Mais j'ai jamais, par prétention, sûrement, j'avais comme la prétention de remplir.
Je me disais, 100, d'après moi, je vais être correct.
Puis juste avant de monter, j'ai tassé le rideau, puis c'était la moitié.
Il y avait 42 personnes.
Là, il y avait François Havard puis mon gérant qui ont regardé et qui m'ont fait,
« Oh, on va aller dans la salle, ça va faire plus de monde! »
Puis de la loge à la salle,
il fallait que je monte sur un escabeau
pour passer par une fenêtre.
Donc, c'était...
Ça te ramène à la base.
C'est pour ça que je suis retourné au Québec, finalement.
Mais il y a quoi de le fun de ça, je trouve?
Oui, oui.
D'aller faire des grosses, grosses salles
à des petites salles.
J'aimerais pas faire juste des grosses salles.
Ni juste des petites.
Juste des petites aussi.
Pis des petites un peu pleines, c'est plus le fun.
Moi, je suis dans le mode où je fais juste des petites.
Oui, bien sûr.
Pas un choix.
Mais des petites pleines, c'est le fun.
Tu sais, moi, pour vrai,
j'aime mieux être plein.
Mère qui aime les petites pleines.
On n'a rien fait.
Non, mais tu sais, mettons...
Une grosse pas pleine.
Ça fait beaucoup de lousse.
Mais tu sais, j'aime mieux...
Oui?
Mettons, j'aime mieux vendre 100 billets
dans une salle de 100
que de vendre 300 billets dans une salle de 1000.
Je ne sais pas si tu as déjà joué dans une grande salle vide, c'est dégueulasse.
Oui, j'ai déjà fait, j'ai déjà fait. Les grandes salles vides, oui.
C'est quoi le... Il y avait combien de...
C'est quoi le plus gros flop de ta vie?
Attends, des grosses salles vides? Mais ça arrive surtout, moi ça arrivait quand j'ai
joué avec d'autres humoristes où t'as quelqu'un qui se dit, allez, on va faire un plateau,
ça va remplir et tout, puis en fait, tu te retrouves dans un...
Là, et tu te retrouves dans des plans un peu claqués,
comme ça. Qu'est-ce que j'ai fait?
Qu'est-ce que j'ai fait? Là, mon dernier souvenir,
c'était pas... En fait, on a joué au Théâtre du Léman
pour... Juste avant le Nouvel An.
Et la salle fait peut-être 1200 places
et je pense qu'ils ont vendu genre 300 billets,
comme ça. Et ouais, c'est assez glauque.
Mais franchement, c'était bien parce que les gens étaient rassemblés.
Tu vois, si tous les gens sont devant, ça va, tu vois. Le pire, c'est assez glauque. Mais franchement, c'était bien parce que les gens étaient rassemblés. Tu vois, si tous les gens sont
devant, ça va, tu vois. Le pire, c'est
s'il y a un siège sur cinq disponible.
C'était pointable. Si les gens sont serrés
et mal assis, normalement, c'est ce qui fait que
un spectacle marche. C'est pour ça
qu'au point virgule, c'est génial. Les gens sont serrés
et mal assis. Je pense
que plus il y a de confort, moins les gens
sont aptes à rigoler.
Ça a déjà fait des grandes salles vides.
Moi, j'ai fait un moment donné,
je faisais un show pour l'armée canadienne
à Toulon.
C'est un show
pour les Nations Unies.
Moi, je sais c'est où, mais ceux qui ne savent pas c'est Toulon.
Toulon, c'est en France voisine, vous savez.
C'est dans le sud de la France.
Oui, c'est ça.
Je jouais là.
Le Canada nous donnait en cadeau aux autres nations.
Là, ils disaient, on va inviter des Italiens, des Polonais.
C'était pendant la guerre en Afghanistan.
Le Canada avait fait quelque chose,
ou avait mal fait quelque chose,
et c'était pour s'excuser aux autres pays.
Ils ont envoyé Mike pour s'excuser aux autres pays.
Ils ont envoyé Mike pour s'excuser.
C'est une erreur diplomatique.
Parce qu'il faut que tu saches, Mike, c'est notre diplomate.
Il est toujours en paix avec tout le monde.
C'est de Mike.
Mais là, c'est moi qui animais et c'était plein de chanteurs-chanteuses.
Ça fait que c'est plus un spectacle.
Et moi, j'étais supposé au début de le faire en anglais, en français pour les Canadiens.
Mais là, il y a des Italiens, je ne parle pas d'Italiens.
Il y a des Polonais, je ne parle pas de Polonais.
Et pour rajouter du stress, ils ont dit,
là, vu qu'on a invité plein d'autres pays,
au lieu de le faire dans la petite salle
de 100 places qu'on avait réservées, on le fait au Zénith.
Et là, le Zénith, là-bas, je pense que c'était 5000 places.
Et on a fait un Zénith avec environ 80 personnes.
Juste, juste, juste des Canadiens.
Et il y avait trois Italiens.
Puis il y avait un des Italiens qui riait plus fort à mes jokes
que tout le monde parce qu'il
se sentait mal pour moi.
Tu sais, les Québécois qui me connaissaient
faisaient juste comme ça.
Puis lui, il ne comprenait rien.
Lui, il entendait juste comme blablabla
puis il faisait « ahahaha ».
À chaque joke,
c'est vraiment bizarre.
À la fin du spectacle, il fallait faire monter du public.
On chantait, je ne chantais pas, mais on chantait des medleys,
des classiques canadiens de Brian Adams et tout.
Et il fallait faire monter le monde pour qu'il chante,
genre Summer of 69 ou whatever la chanson était.
Et là, lui, je le prends. C'est mon allié.
C'est mon ami.
Je le fais monter. Je ne savais pas qu'il était italien
vu qu'il riait à toutes mes jokes.
Et là, j'y donne le micro et au lieu de chanter
« It was a summer of 69 »,
il a juste fait « Me no speak, me no speak,
me no speak English ».
Ça, c'était weird.
Moi, j'avais fait un festival
qui est mort le week-end même.
C'était à Saint-Jérôme.
Il attendait 10 000 personnes à l'extérieur.
Saint-Jérôme en France voisine aussi.
Oui, c'est à côté de Toulon, mais plus à l'ouest.
Et je faisais la première partie
de Michael Rancourt.
Oh, yes. Michael Rancourt, grande star ici en Suisse.
Comme au Québec.
Non, mais...
Mais non, mais...
Et je me rappelle...
Michael Rancourt, c'est un imitateur.
Au Québec, on a eu une mode...
On aimait les imitateurs.
OK. Et là, maintenant, plus.
Ben, moins...
Il y a quand même Véronique Descartes
qui marche un peu.
C'est moins populaire que c'était
à une époque.
À une époque, les gens étaient comme...
Wow! Ça sonne exactement comme ma radio. »
Les gens étaient vraiment impressionnés.
Pour vrai, là.
Je me rappelle, au spectacle,
il y avait Éric Lapointe la veille.
Après ça, il y avait moi puis Mickaël.
Nous, il pleuvait à Sio.
Donc, il attendait 10 000 personnes.
Il n'y a plus tout le week-end.
Il y avait 200 personnes avec des parapluies en avant.
Je me rappelle,
c'est des détails d'affaires,
mais il faut être payé avant le spectacle.
Mon gérant était avec moi.
Il avait dit qu'il faudrait payer Martin.
Il a dit qu'il n'avait pas l'argent.
Il n'y a pas eu d'entrée.
On va vous payer.
Mon gérant a dit que ce n'était pas vrai.
Mon booker qui était avec moi, Pat Leduc,
il a dit que ce n'était pas vrai qu'on allait monter.
Il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n'y avait pas un chat.
Il a dit qu'il n vrai qu'on va monter, il y a pas un chat d'après moi, tu seras pas payé, mais là moi j'étais un peu mal
il a dit au gars
Martin il monte pas s'il est pas payé
il y avait comme un animateur de radio qui faisait
mais là moi j'étais supposé monter
puis il disait, je peux-tu le présenter
puis il disait, non, non
là j'étais comme ça, fait qu'il a envoyé
le gars au guichet
qui lui a appelé deux, en tout cas deux de ses amis
pour retirer des montants différents chacun.
Et ils sont revenus, j'ai été payé.
Et là, je suis monté sur scène, j'ai fait mon numéro
devant... Je faisais 30 minutes
devant les 200 personnes.
C'est quand même long, 30 minutes devant 200 personnes
en pluie. Mais ça avait bien marché.
Comme on se disait tantôt, quand t'assumes que ça va être ça,
les rires...
Quand tu sais que ça va être de la marde, t'es tout le temps heureux.
Quand tu sens que les gens qui sont là ont du fun,
et après ça, je suis parti.
Puis là, Mickaël, lui, il regardait tout ça.
Lui, il n'y avait personne avec lui.
Il n'a pas été payé sur le coup.
Et là, on a su.
Quelques jours après, il nous a envoyé une lettre
comme quoi le festival faisait faillite.
Il n'y arrivait pas. Mickaël n'a jamais été payé.
Je remercie mon gérant
pour ce moment. Puis j'airivaient pas. Mickaël n'a jamais été payé. Je remercie mon gérant pour ce moment.
J'ai recroisé ce gars-là une fois.
Il m'avait raconté cette anecdote-là.
Il ne fait plus du tout ce métier-là.
Est-ce que c'était sa première année de festival?
Oui, première et dernière.
C'est la même.
C'est rare que tu fais faillite la première année,
mais tu continues pareil.
Je continue, oui.
Mais un festival dehors, au Québec,
à l'automne,
c'est risqué.
Il a pris un bon risque.
Même l'été.
Le Québec a beaucoup, beaucoup de festivals. L'été, il y a juste pourri.
Il y a les francophobies, il y a le festival de jazz.
Il y a les nuits d'Afrique, toutes dans le même
mois, à peu près.
Et c'est pas mal
tout extérieur. Je me dis Et c'est pas mal tout extérieur.
Et je me dis, c'est tous des festivals
qui ont été au moins deux, trois ans
avec de la belle température.
Parce que sinon, tu ne peux pas survivre.
À moins d'avoir bien des subventions.
Oui, oui. Mais là, ils ont bien des subventions.
Mais tu sais, je pense,
les deux premières années, ils n'ont pas accès
ou ils ont moins accès.
Je ne le sais pas, Mike. Moi non plus, j'imagine.
Moi non plus, mais ça veut dire que quand il pleut, c'est annulé.
Tu déposes la médecine.
Souvent, non.
Moi, j'avais, une année, je faisais un show justement à Québec
et on m'avait demandé de faire mon spectacle extérieur
et j'avais dit, qu'est-ce qu'on fait s'il y a de la pluie?
Puis on dit, on va le faire au Capitole.
Le Capitole, c'est une grande salle,
mais pas si grande que ça.
C'est 1000 places.
Et là, le jour du show,
il ne fait pas beau.
Je fais, est-ce qu'on va annoncer
qu'on est au Capitole?
Ils sont comme, non, non, on va attendre.
Et là, on commence le show
et il commence à mouiller.
Et moi, je dis juste, regarde, il mouille,
on s'en va au Capitole.
Et c'est la panique backstage
parce que c'était pas vrai
qu'il y avait réservé le Capitole.
C'était un bluff. Il y avait un spectacle.
Il y avait Génération Motown
au Capitole.
Vous auriez pu les sortir.
Genre une guerre de public.
« Non, c'est nous qui jouons! » Ce serait incroyable.
Le pire, c'est qu'il y a le Capitole
et il y a le Petit Capitole, où il y avait le Petit Capitole.
J'ai fait, on va faire le Petit Capitole.
Et là, tous les humoristes
du spectacle, c'est pas juste mon show, c'est moi qui animais,
et les
serveurs du Capitole,
on a placé les chaises,
les tables, puis on a fait
le spectacle. Le monde a entendu en ligne
une heure
de temps.
Il était mouillé.
Quand les gens rentraient, c'était drôle.
Parce que l'air clim était vraiment fort.
Et à la fin, le monde venait voir.
« Je peux-tu avoir une photo? » Et là, tu prenais des photos avec le monde,
puis il tremblait.
« C'est une belle soirée! »
C'était dégueulasse.
C'est pas au besoin.
Quelle mauvaise soirée pour eux.
Mais oui, c'est ça.
Il y a cette culture du plein air comme ça au Canada?
Il y en a.
Pour un pays qui n'a pas une belle température...
Oui, c'est impressionnant.
On devrait comprendre.
Il y a même un festival extérieur l'hiver.
Ça, c'est pour assaisonner ton eau.
C'est ça.
Mais c'est quoi ça?
C'est du mio. C'est comme... Ça goûte la limonade. C'est fait assaisonner ton eau. C'est ça. Mais c'est quoi, ça? C'est du mio.
C'est comme...
Ça goûte la limonade.
C'est fait pour les enfants à baisse.
OK.
C'est pour que les enfants à baisse boivent de l'eau.
OK.
C'est bien.
Puis il y a juste 24 calories par portion.
Non, c'est zéro calorie.
Ah oui?
C'est pas 24?
Oui, c'est zéro calorie.
Zéro calorie, zéro glucide.
Ah oui, c'est 24 portions. Tu vois que la fille zéro calorie. Zéro calorie, zéro glucide. Ah oui, c'est 24 portions.
Tu vois que la fille a un enfant à baisser.
Oui, oui.
À la maison, assez les calories.
On le fait tirer à la fin du podcast.
Elle, à chaque jour en revenant du travail,
elle est comme, Billy, arrête de sucer la bouteille.
Non, oui, c'est ça.
Je prends ça parce que j'aime...
Je bois des vodkas Coke Diet.
Mais nous, on dit Coke Diet.
Ici, à l'époque, c'était Coca Light.
Là, c'est Coca Zero.
Mais c'est pas le même goût
du Coca Light et du Coke Diet.
Oui.
Fait que j'ai décidé,
je vais amener ça vu que je peux pas avoir mon coke diète.
C'est bien expliqué. T'es un pro du coke.
Je suis un pro du coke, oui.
Mais c'est drôle ça quand, quand, tu sais, y'a-t-il des trucs que quand t'es arrivé en Amérique,
t'as réalisé ok, ça on avait juste ça en Suisse. Est-ce que t'es allé dans une épicerie ou un magasin? Oui, j'ai vu plein de trucs.
Déjà, vous n'avez pas des cafés à la bonne taille.
Vous n'avez que des cafés beaucoup trop longs, je pense.
Ça, c'est ma théorie.
On aime les gros cafés.
Oui, vous aimez bien les gros cafés bien trop longs.
Et moi, j'aime bien les petits cafés un peu serrés.
Pas facile.
Il y a un délire avec le chocolat.
J'ai beaucoup fumé à Montréal,
vu que c'est légal, incroyable.
Et je suis souvent allé dans des tabacs
pour acheter du chocolat.
Et pour la première fois,
j'ai vu, il y avait un serveur,
enfin, le vendeur,
j'avais l'impression qu'il était aussi foncé que moi.
Il m'a donné des conseils chocolat pendant 20 minutes.
Mais vraiment, il était là,
ça, c'est excellent et tout.
Et puis, je suis rentré avec tellement de chocolat à l'hôtel.
Comme ça, c'était incroyable.
Ça devait être dégueulasse pour toi, un Suisse
qui achète du chocolat canadien.
Oui, oui, c'était...
Est-ce que t'as acheté une montre canadienne?
Non. J'ai acheté du fromage.
On est très députés dans les montres.
Une des aiguilles,
c'est juste une branche qui fait
cloc, cloc, cloc, puis elle tombe.
Mais vous avez goûté du produit suisse un peu?
Genre du fromage?
Fromage et chocolat.
Je suis diabétique
et ancien vegan.
Les dernières fois,
c'était dur pour moi.
J'étais comme une fondue au fromage,
mais juste manger
les pommes de terre et le pain,
c'est décevant.
C'est hyper gênant.
Tu peux manger du chocolat, pareil.
C'est une vraie question, même si tu es diabétique.
Il faut que je time ça.
Des fois, j'ai besoin de sucre.
Des fois, je ne peux pas prendre de sucre.
J'ai l'air d'un menteur.
Quand je dis au monde, est-ce que tu veux du chocolat?
Je ne peux pas, je suis diabétique.
20 minutes plus tard, ils me voient en train de manger du chocolat. J'ai juste l'air d'un psychopathe. Moi, ça m'arrive pareil avec l'avion. C'est-à-dire que tu veux du chocolat? » « Non, je ne peux pas, je suis diabétique. » 20 minutes plus tard, il me voit en train de manger du chocolat.
J'ai juste l'air d'un psychopathe.
Moi, ça m'arrive pareil avec la viande.
C'est-à-dire que je suis flexitarien,
genre un connard de flexitarien.
Je mange de la viande une fois par semaine.
Ce qui fait que je dis à tout le monde
« Ah non, je ne mange pas de viande, je suis végé. »
Mais tout d'un coup, il y a un moment où je m'encule un kebab.
Je sens que je suis végétarien pour tout le monde,
sauf pour le kebab en face de chez moi.
Mais si tu te l'encules, est-ce que ça va aller vraiment?
C'est une expression que j'ai.
Je remplace tous les verbes par « enculer ».
C'est mon expression du moment.
Je propose qu'on prend...
On ne fait pas ça chez nous.
Je comprends la gêne occasionnée par s'enculer un kebab.
Mais j'aimerais bien que tout le monde utilise cette expression,
que peu à peu, cette expression prenne de la valeur.
Tu commenceras.
Est-ce que c'est une expression qui est connue ici? Non, non, c'est ma démarche du moment d'essayer de la faire reconnaître.
Mais pour vrai, c'est une bonne... En personne, on comprend.
Ouais, ouais, on a compris.
T'as pas une question à m'enculer?
Je m'enculerais un kebab. Ça sonne comme si tu le manges rapidement.
Avec pas trop de respect.
C'est un culin de petit kebab, quoi.
Tu craches ton assiette avant.
Tu lui donnes une tape sur le côté,
là, tu le manges.
Puis en le mangeant, tu dis, t'aimes ça, hein?
Je suis capable d'un culin de kebab
avec beaucoup d'amour, d'accord?
J'ai fait des petits bisous.
Et quand t'encules un kebab...
Mais toi, une fois
par semaine, qu'est-ce que ça fait?
Je m'encules un kebab.
T'encules des kebabs une fois par semaine?
Non, en fait, normalement, j'aime bien
essayer que quand je mange de la viande, j'en mange de la bonne
qualité et tout, mais souvent, c'est à 2h du matin,
je craque. Mais moi, parce que c'est rare qu'un kebab,
c'est de la top qualité.
Oui, c'est rare.
Après, il y en a.
Mais souvent, quand c'est un kebab que je m'encul,
c'est pas de la top qualité.
On est vraiment sur du kebab bas de gamme.
Est-ce que c'est plus en France ou en Suisse que tu fais ça?
Que j'encul des kebabs?
Que t'encul des kebabs? J'isse que tu fais ça? Que j'enculne des kebabs. Que t'enculnes des kebabs.
J'adore la base de cette idée.
T'enculnes partout.
Plus en Suisse, plus en Suisse.
J'ai un kebab en face de chez moi qui est vraiment très bon.
Mais après, j'ai l'impression que chaque personne est personné que le kebab le meilleur est celui le plus proche de chez soi.
Du coup, ne me croyez pas sur parole.
Mais je pense qu'il est dans le top 3 des kebabs de Genève.
OK. Du coup, ne me croyez pas sur parole. Mais je pense qu'il est dans le top 3 des kebabs de Genève. Mais je pense que pour tout le public canadien
qui va écouter ce podcast,
ils n'auront aucune envie de connaître
mon top 3 des kebabs de Genève.
Je pense vraiment qu'ils vont se sentir pas concernés.
Tu devrais avoir la liste des 3 kebabs
que t'aimes le plus enculer.
Oui.
Tu sais quoi?
Je vais baser un podcast là-dessus.
J'invite des humoristes.
On s'encule un kebab.
Ça peut s'appeler comme ça.
On s'encule un kebab.
On s'encule un kebab.
Une présentation. On s'encule une petite pisse.
J'adore, j'adore. C'est hyper beauf.
Tu aimes appeler ça une pisse?
On s'encule une pisse.
C'est hyper beauf.
Vraiment, c'est du langage très beauf.
OK.
Moi, j'ai un de mes amis,
la première fois que je suis en Suisse,
il appelait le vin du gros jus.
Et j'ai tout le temps appelé ça de même.
Du gros jus.
Tu sais, quand je bois du bon vin, je fais « Oh, je vais prendre du gros jus ».
Du gros jus, ça me ferait.
Oui.
Ça fait très haut de gamme.
Ça fait haut de gamme, ça fait classe.
Ça fait dégueu un peu.
C'est dégueu.
J'aime que le gars qui encule des kebabs, il trouve ça dégueu.
Il appelle ça du jus.
Franchement, le manque de respect.
C'est dégueulasse.
Pour la matière.
Là, on peut respecter le vent quand même.
Je sais pas.
Moi, je m'enculerais un kebab, mais je m'enculerais jamais
un verre de vin.
T'as peur qu'il brise?
Ça doit faire mal.
Ce soir, on a été chanceux de t'avoir,
parce que tu joues pas mal tous les soirs.
Oui, je joue presque tous les soirs.
Non, là, ça commence à être un peu les vacances.
Je sais qu'au Québec, on était, on joue presque tous les soirs. Non, là, ça commence à être un peu les vacances. Parce que je sais qu'au Québec, on était, on joue plus.
Oui, au Québec, je pense que ça cause des...
Ben, à l'époque, tout le monde faisait Juste pour rire.
Maintenant, personne ne fait Juste pour rire, ou pratiquement.
Il s'est passé un truc avec le directeur ou...
Ouais!
Faut me dire, moi, je sais pas.
Il y a quelqu'un qui a essayé d'enculer un kebab.
Ça m'a le béret.
C'est même avant ça,
on dirait qu'à l'époque, Juste pour rire,
c'était tellement important.
C'était très prestigieux.
Mettons, Martin, il est devenu connu.
Tout le monde devenait connu
à cause de Juste pour rire à cette époque-là.
Quand tu faisais un gala,
si tu réussissais à faire un hit d'un gala,
tu rentrais pauvre et la semaine d'après,
tu étais riche.
C'est marrant, vous dites un hit pour un bon sketch.
Oui, un succès.
Tu as des tubes.
Non, on dit jamais tube.
On dit pas tube.
J'ai tellement l'impression d'être le has-been de cette conversation
Non, non, non, c'est nous les vieux
Non, non, non
J'aime que le gars de 26 fait
On dit pas tube
Un tube c'est quoi?
Un banger
Un truc qui marche
Un truc qui marche
Un banger
Un banger, on dit pas ça non plus
non
nous on dit
les gens disent ça dans le rap un peu
on a tout arraché
tout arraché
on dit
tout arraché
tout arraché
arraché c'est comme déchiré
on a plus l'enculage du tout
non
on est
mais ouais
j'ai fait un
un méga hit
un gros succès
ouais
ça a frappé fort
c'était quoi comme
un sketch non non non je dis l'expression ok pardon j'ai pensé que t'étais en train de C'est un gros succès. Oui. Ça a frappé fort. C'était quoi comme sketch?
Non, non, non, je dis l'expression.
OK, pardon, je pensais que tu étais en train de...
Non, mais moi, c'était tous les soirs.
Non, mais pour vrai, à l'époque des années...
Tout ton...
Ton...
Ton tube.
Ton tube.
De quel au gala?
Ton bégard.
C'est quoi?
Ton banger.
Ton banger.
Banger.
Il va falloir que je fasse...
B-E-N-G-E-R, c'est ça?
Ton belgar.
Banger!
OK.
Il y a les quatre personnes bourrées
qui ont bien aimé ce mot.
Banger!
Mais toi, c'est à peu près en 97?
96, en sortant de l'école.
96, OK.
96, puis à l'époque,
nous, on avait Yvon Deschamps
qui était le plus... C'est le plus grand humoriste. 96 en Suisse, si jamais. Comment?'école. 96, puis à l'époque, nous, on avait Yvon Deschamps qui était le plus grand humoriste.
96 en Suisse, si jamais.
Comment?
96 en Suisse, pour 96.
96, oui.
Oui, c'est ça, c'est 90 pour 96.
Mais au lieu d'avoir 30 galas
qu'il y avait pendant le festival,
il n'y en avait que 5.
C'était animé par une légende de l'humour,
Yvon Deschamps, chez nous.
Alors, quand t'en faisais un,
t'étais tellement privilégié
d'être dans un des 5 galas,
donc ça propulsait. Même juste faire un gala, même si ça marchait correct,
tu pouvais bâtir une carrière avec ça.
Mais aussitôt que tu faisais un hit, c'est comme si tu avais…
Ça te propulsait.
Il y a ça un peu avec Montreux en Europe.
Montreux, c'est un peu le truc où tu sais que…
Montreux et peut-être le Marrakech du rire,
c'est un peu le truc où tu sais que là,
tu vas avoir une visibilité qui est autre que tous les autres trucs que tu fais. Exact, pour l'Europe, pour vrai, Montreux c'est encore comme ça.
Il y a un humoriste par exemple qui s'appelle Paul Mirabel, que vous connaissez sans doute, qui lui a fait un gros sketch à Montreux et il a battu les records de jeu.
Il est très drôle.
Là il remplit des
je sais pas ce qu'il remplit
comme salle
mais des grosses salles
il s'encule des grosses salles
il s'encule des grosses salles
des belles grosses salles
ça il faut que ça soit
le nom de ta tournée
Thibaut Agoston
encule des grosses salles
ça me mettrait
très mal à l'aise
c'est vrai que quand
tu l'as décrit
Thibaut Agoston
encule des grosses salles en fait j'essaye de mal à l'aise. C'est vrai que quand tu l'as décrit... On va en parler avec la direction artistique.
En fait, j'essaie de visualiser l'affiche
et toutes les images que j'ai me mettent un peu mal à l'aise.
Il n'y a rien qui marche.
Il n'y a rien qui est bien.
Oui, ça là, mettons que tu appelles ta tournée
Thibaut Agoston, encule des grosses salles.
Le même jour, il accroche ton poster
puis il le retire.
Tu vois que...
Toi, tu as fait ton premier gala en quelle année?
Moi, mon premier gala, c'était la même
année que toi.
Moi, par exemple, qu'est-ce qui est arrivé?
C'était vraiment bizarre. Moi, je faisais...
Tu sais, à l'école d'humour, j'avais mon personnage de Harry.
Oui, oui, oui.
Et que j'avais...
Je faisais monter quelqu'un
du public.
Pour leur parler un peu.
Et il y avait un monsieur en avant qui riait fort, mais qui était… Il avait de la misère à marcher.
Mais moi, je ne savais pas qu'il avait de la misère à marcher.
Et là, j'étais comme, monte sur scène.
Puis là, il était comme, non, je ne peux pas, je ne peux pas.
Puis là, j'étais comme, ah oui, ah oui, monte sur scène, monte sur scène.
Puis là, le monde applaudissait.
Et là, le monsieur, il a essayé de monter,
mais il avait de la misère. Il avait une marchette.
Puis là, il est monté sur scène. Ça a fait un malaise.
Et là, le public faisait comme,
« Pourquoi as-tu le fait monter? »
Tu sais, c'était... Il ne me disait pas ça,
mais c'était ça, la fin.
Tout à ton image.
Mais, ça fait que c'était vraiment bizarre.
C'était vraiment bizarre.
Et là, j'avais fait... Tu sais, cette année-là,
les deux, on avait fait des pré-galas.
Après, toi, tu avais fait le gala.
Moi, il avait juste dit, « Hey, tu viendras
voir Martin, si...
si tu veux. » Ouais, c'est ça.
Fait que moi, c'est ce monsieur-là.
Puis après, t'en as fait pas longtemps après?
J'en ai fait un, je pense, peut-être
97, 18.
J'ai peut-être sauté un an
après ça, mais après ça, j'en ai fait plein.
Tu as fait ton premier gala, juste pour rire,
l'année de ma naissance.
Oui, exactement.
Moi, je me rappelle, j'étais là.
Et tu m'as dit, wow!
Je me rappelle, j'avais fini en disant
si ça peut inspirer Thibault.
C'est ça, je me rappelle.
Une belle histoire.
Une très belle histoire.
Tu as dit en bas,
quand on te demandait si tu comprenais
l'accent québécois,
t'avais parlé
des rap battles québécois.
Ah, les wards?
Oui, c'est ça.
Tu fais des wards.
Alors, ça s'appelle...
Des battles de rap
des rap battle
j'ai déjà fait deux fois
ok
j'ai appris un beaucoup de mots
ce soir
non tu sais
comme le film
8 miles
tu sais le film
8 miles avec
M&M
oui oui oui
ça j'ai vu
tu sais que
qui c'est
oui oui oui
des rap battle
de l'ajout de verbal
de l'ajout de verbal
rap battle
rap battle
oui c'est ça
j'ai fait
il y a un peu une culture
il y a une bonne culture de ça au battle. Ouais, j'ai fait. Il y a un peu une culture...
Il y a une bonne culture de ça au Québec.
Ok.
Et ouais, j'en ai fait deux dans ma vie.
Et mon frère en fait beaucoup.
J'ai un grand frère qui est un passionné de cette culture.
Et du coup, j'ai un peu grandi avec ça en écoutant ça en arrière-fond.
Et il a beaucoup écouté de World Up Battle au Québec.
Ok.
Et en fait, vous avez des vrais dialectes,
et je pense encore plus dans le degré de Word Up Battle.
Et du coup, ouais, j'ai un peu de vocabulaire grâce à ça,
mais pas beaucoup, tu vois.
Là, il y a des trucs parfois où je lâche.
Tu comprends bien lorsqu'on se parle.
Non, non, je comprends un peu.
Je comprends un peu.
J'ai l'impression de plus vous comprendre
que vous me comprenez, moi.
Non, non, on te comprend.
Ouais, ouais, on te comprend.
Oui, oui.
Je m'enculerais un kebab.
C'est ça.
Mais non, mais je comprends, je comprends.
Mais toi, tu as déjà regardé du battle de rap ou pas?
Juste sur YouTube.
Mais tu sais, je suis un monsieur de quasiment 50 ans.
Fait que je ne vais pas voir des word-up battles.
Je vais juste avoir l'air d'un monsieur bizarre.
Personne ne va le savoir si tu fais ça chez toi.
Tu as le droit.
Non, mais sur YouTube, des fois, j'en regarde
parce que j'aime...
Ça ressemble un peu à des Rose Battle.
Rose Battle, c'est une copie des Word Up Battle.
Puis j'aime voir des gens s'insulter.
J'adore.
Et le public est malade. Tout le monde est comme... Ce n'est pas des gens s'insulter. J'adore. Et le public est malade.
Tout le monde est comme...
Ce n'est pas des rires.
C'est des...
Ils se bousculent.
Allez, dis-lui.
C'est une bataille de deux personnes
qui ne savent pas comment se battre.
Mais c'est vraiment le fun.
Moi, j'étais allé voir un événement de battle rap à Paris.
Et j'avais adoré ça parce que ça s'appelle le Roar.
Et vraiment, c'était vraiment un truc de bonhomme qui s'insultait et tout
Et il faut savoir que cet événement était sponsorisé par une marque de glace à l'eau
Et au premier Entracte ils ont fait à tout le public des glaces à l'eau
Ce qui faisait que je suis passé d'une ambiance où les gens étaient en mode
TA MÈRE WOUAH
A plein de gens dehors en train de faire
Et c'était incroyable
C'était un très bon souvenir
Et allez voir le Roar
Vous allez voir le Roar.
Vous allez voir des vidéos et dites-vous que à l'entracte, ça suce des glaces à l'eau.
Vraiment, c'est important.
C'était mon anecdote.
Tu l'as bien mimé.
Oui, c'est vrai.
Vous me dites si je vais trop loin.
Les deux battles,
est-ce que tu as gagné?
Alors,
ils n'étaient pas jugés.
Il y en a un que j'ai gagné parce qu'il était jugé et le deuxième n'était pas jugé.
Le deuxième n'était pas jugé?
Quel genre de batard n'est pas jugé?
Est-ce que c'est une vraie battle
ou c'est juste toi qui rappais?
Il n'y avait qu'un ami chez toi.
La plupart du temps, maintenant ils font pas juger
mais souvent tu sais à peu près à l'applaudimètre qui a gagné
ou grâce aux commentaires YouTube et tout
moi j'estime personnellement
dans toute mon humilité
que j'ai gagné les deux
mais
enfin je laisserai le public juge
mais c'était il y a longtemps
et je sais pas si on me propose aujourd'hui si j'accepterais
parce que souvent c'est très mal pay Mais c'était il y a longtemps. C'était il y a très longtemps. Et je ne sais pas si on me propose aujourd'hui si j'accepterais parce que souvent,
c'est très mal payé.
C'est une grosse prise de risque.
Et je ne sais pas,
c'est quand même beaucoup...
C'est humiliant en plus
que maintenant,
tu commences à être connu.
Si tu vas faire ça
et tu perds
de façon lamentable,
c'est très gênant.
Moi, ce que j'aime bien,
c'est le côté combat de boxe du truc. D'essayer d'imaginer comment l'autre va t'attaquer. C'est très gênant. Moi, ce que j'aime bien, c'est le côté combat de boxe du truc.
D'essayer d'imaginer comment l'autre
va t'attaquer. C'est comme les roses.
T'essaies d'imaginer comment l'autre va t'attaquer.
Et toi, t'essaies d'imaginer d'avoir des angles un peu originaux
quand on sait parler français.
Et moi, j'aime bien
ce degré-là.
Est-ce qu'on peut appeler Omaïra, en fait?
Elle amène à voir.
Omaïra.
Merci.
Mais est-ce que vous avez ça en Suisse, les émissions,
comme les roasts, les bien cuits?
Non, non, il n'y a pas d'émission,
mais il y a un théâtre à Lausanne qui fait ça de temps en temps,
qui est le théâtre Boulimi,
où j'ai eu l'occasion d'insulter des collègues.
Que vous faites, vous faites des roasts, pardon?
On en fait un peu.
Un peu, ça commence.
Et à chaque fois que je sais que ça a été essayé
d'adapter en émission de télé en Europe,
ça n'a pas trop marché.
Mais je pense que vous n'avez pas la culture du rose.
Parce que nous, les Rose Battle viennent des roses
qui font à chaque année...
Ça fait longtemps qu'ils les ont aux États-Unis, au Canada.
Moi, j'ai été
la victime d'un des...
J'ai été un des
roasties. Il y avait un année
que c'était Martin. Ça, c'est vraiment
le fun.
C'est vraiment...
Tu te sors en pleurant.
C'est très drôle.
Ça permet de
bien s'attaquer
on sent que tu l'as mal vécu un peu
non, non, j'ai beaucoup aimé
quand tu acceptes, c'est que tu sais
il faut que tu acceptes
et aussi il faut que ça soit fait
surtout un vrai roast, il faut que ça soit fait
par quelqu'un
que tu sens qui a un respect pour toi
parce que te faire insulter
par quelqu'un que tu sais qui te respecte, c'est juste drôle mais quelqu'un que tu sens qui a un respect pour toi. Oui, oui, oui. Parce que te faire insulter par quelqu'un que tu sais qui te respecte,
c'est juste drôle.
Mais quelqu'un qui te méprise, qui t'insulte et qui a des rires,
c'est comme...
J'aurais dû rester à la maison.
Moi, je ne sais pas, mais j'ai vu des battle rap parfois
de deux personnes qui ne s'aiment pas.
Et ça se sait et ça se voit.
Et je trouve l'expérience théâtrale est dingue.
Oui.
Parce que tu sens vraiment de la haine et tout.
Je trouve, en termes de théâtre, en tout cas, c'était beau.
Mais je pense que les gens vont être plus drôles
si jamais ils aiment un peu la personne et tout.
Moi, j'avais été juge dans les Rose Battle.
Parce qu'il y avait une version télé au Québec
et j'avais été juge la première année et la troisième année.
Puis je n'avais pas aimé ça la première année. Pour ça, je ne suis pas revenu. Et la troisième année, ils ont réussi
à me convaincre à revenir. Ils m'ont dit, non, non, tu vas avoir du fun. C'est toi.
Tu vas avoir du fun. Je suis revenu et je n'ai pas eu de fun. Mais, il y a un moment
que j'ai trouvé extrêmement drôle. Il y avait deux des participants qui disaient à l'autre,
« Regarde, c'est juste des blagues.
C'est juste des blagues.
Prends-le pas mal.
Prends-le pas mal.
C'est juste des blagues. »
Puis l'autre était comme,
« Bien, OK.
C'est juste des blagues.
Ce n'est pas méchant.
Ce n'est pas méchant. »
Et celui qui n'arrêtait pas de dire
« C'est juste des blagues.
Ce n'est pas méchant. »
Après le roast, il pleurait.
Il était dans Ruelle
et il pleurait.
Je vais te le dire après.
Non, mais je ne me rappelle plus.
Il va falloir que Michel
dise le nom.
Il a pleuré.
C'était drôle d'avoir quelqu'un
qui dise à une autre personne,
« Fais-t'en pas, il faut être fait fort,
comme moi. »
Ça n'a pas été tant.
Écoutez, c'était-tu à Z n'a pas été de temps, écoutez.
C'était-tu à Z?
Moi, j'ai aucune idée.
Tu sais, moi, tu as fait le mien, j'ai fait le tien. Oui, les grands bien cuits, oui.
Mais le Rose Battle, connaissez-vous ça, vous, l'émission?
Rose Battle? Non.
Oui, oui, tu te dis oui fort.
Oui.
Mais il y en a d'autres.
Mais non, je ne pense pas que c'était le temps.
Écoutez, même les roses qu'on a faites,
moi, personne ne m'en a parlé.
Ah non?
Moi, personne.
Ah oui?
Oui, pas mal quand même.
Ah, moi, zéro, zéro, zéro, zéro.
Mais vous avez une blague qu'on vous a faite
qui vous a marqué?
Genre là, tu as un...
Chez vous?
Oui, surtout.
Moi, j'ai un numéro sur mon frère qui a eu un gros accident d'auto. Mon frère a un traumatisme crânien. OK. Et j'ai parti une fondation, j'ai un numéro sur mon frère
qui a eu un gros accident d'auto.
Mon frère a eu un traumatisme crânien.
J'ai parti une fondation, j'ai fait ça.
Et Fabien Cloutier, un bon ami,
disait que j'étais une très mauvaise personne
et que j'invente pour être aimé des gens
et que selon lui, c'est pas vrai
que mon frère a eu un accident.
C'est violent.
Moi, ça m'a beaucoup fait rire.
Mais c'est les seules plaintes que j'ai eues.
Puis Fabien m'a envoyé des commentaires qu'il a reçus.
C'était, t'es un minable.
T'as pas le droit de dire ça, d'inventer ça.
Même ma mère
était dans la salle. J'avais dit, maman, viens pas.
T'aimeras pas ce genre de mot.
Ben non. Puis ça, elle a dit,
j'aurais pas pensé que c'était Fabien Cloutier
le plus méchant.
Elle a trouvé ça dur.
Ça, c'est une blague qui m'a...
Et c'était le premier numéro.
Alors, je me suis quand même dit, tabarnak!
Ça va être toute une soirée.
Je pense que c'est tout le temps le premier
qui fait le plus mal.
Puis c'est le premier aussi qui rit tout le temps,
qui a les mains à rire, moi, je trouve.
Le dernier, c'est dur. Tu sais rit tout le temps, qui a les mains à rire, moi, je trouve. Parce que le premier...
Le dernier, c'est dur.
Quand tu arrives à la fin, tu te dis, OK, ils ont parlé de ça,
ça, ça, ça. Il faut quasiment
que tu te prennes des notes de
OK, je n'irai pas là, je n'irai pas là.
Sauf que quand tu as préparé un 10 minutes
et que tu t'es dit, au pire,
j'en ferai 6.
Mike, j'étais le dernier à passer.
Toutes les gags qu'il se faisait sur le fait, la Cour suprême, le diabète, l'alcoolisme, l'en ferais six. Mais Mike, j'étais le dernier à passer. Et là, tous les gars qui se faisaient sur le fait.
La Cour suprême, le diabète, l'alcoolisme, l'obésité.
C'était tout ça qui revenait.
De quoi je vais parler?
Du coup, tu vas parler de quoi?
L'alcoolisme, l'obésité, le diabète.
Non, ça a vraiment bien marché.
Ça a bien été parce que je connaissais beaucoup Mike,
donc j'avais plein d'anecdotes d'époque.
Mais c'était vraiment bon.
C'était vraiment bon.
Moi, pour vrai, pour ça, je suis vraiment un bon public.
L'épisode sur moi, quand j'ai juste vu un extrait,
c'est juste moi qui ris tout le long.
Moi, j'aime ça.
La seule affaire que je n'aime pas,
quand les gens font des jokes méchants sur toi,
et ça, ça arrive beaucoup au Québec,
vu qu'on est sensible,
que le monde dise que ça va être méchant
et c'est zéro méchant,
moi, ça me choque.
Si tu es pour m'inverser, ça va être méchant,
sois méchant.
Je veux me dire qu'il est allé loin.
On est rendu au vert.
Ça sent bourgeoise.
Ça sent bourgeoise, ce podcast.
Bientôt, on va avoir des coupes de champagne.
Ça sent bien.
Il y a deux minutes, on parlait de s'enculer un kebab.
Je le rappelle.
Il ne faut pas oublier ça.
Il y avait une affaire que j'avais trouvée vraiment bizarre
quand j'étais juge
à Rose Battle. Moi, je jugeais
les invités qui écrivaient
pas leur truc eux-mêmes.
Puis je leur disais tout le temps, tu sais, un Rose Battle,
c'est une compétition d'écriture.
Fait que c'est qui qui écrit le mieux.
Fait que ceux qui ont des auteurs, vous pouvez pas
travailler de même. Et
pendant cette époque-là, j'avaislà, je faisais un truc à LA.
Ils m'avaient demandé d'être juge au Rose Battle à LA.
J'arrive et je parle au créateur de tout ça.
J'ai dit que c'est ça au Québec, ce que je trouve plein.
Des fois, les gens ont des auteurs.
Il a fait « Mais si, tout le monde a des auteurs. »
J'étais comme « Oh, il va falloir que je m'excuse à tout le monde
toi tu travailles
avec des auteurs
non
non t'écris
tout seul tes choses
j'écris tout tout seul
parfois
parfois
je
je
je demande des avis
à des collègues
mais c'est pas vraiment
des auteurs
genre si des collègues
vont voir le spectacle
et qu'ils me donnent
des petites
jokes en plus
j'y vais
et c'est la norme
pour les humoristes suisses
ou parfois
ils ont des auteurs
avec eux je pense il y a peu d'humoristes suisses qui ont des aute pour les humoristes suisses où parfois ils ont des auteurs avec eux?
Je pense qu'il y a peu d'humoristes suisses qui ont des auteurs.
Au Québec, c'est normal d'avoir des auteurs?
Oui, il y en a plusieurs.
Non, c'est vrai, mais moi, je décris mes choses.
Non, mais aussi, je ne juge pas les humoristes
qui ont des auteurs, mais c'était pour les Rose Battle
que je trouvais qu'il fallait écrire.
Tu vois, on va avoir un...
Moi, j'ai un François Avoir avec qui j'ai un script
à qui j'envoie tous les textes que j'écris,
puis il me conseille, puis il me propose des choses.
C'est bien d'avoir un regard extérieur
sur les choses qu'on crée.
Mais je pense que c'est aussi un peu auteur.
Mais j'essaie que les idées, elles émanent de moi, en tout cas.
Ben oui.
Et puis oui, parfois, quand je suis en galère
sur une chronique la veille,
j'envoie beaucoup mes trucs à Lord Betrave,
qui est un humoriste en Suisse.
Je ne sais pas si les gens le connaissent.
Et on fonctionne bien ensemble.
Mais souvent, c'est plutôt de faire aller plus loin une blague
ou c'est plutôt ça que de trouver des blagues.
Et pour le stand-up, comment est-ce que tu marches?
Est-ce que toi, tu écris tes trucs sur papier?
Est-ce que c'est écrit à l'ordi
ou c'est dans ta tête, tu testes,
et si ça marche, tu modifies toujours dans ta tête?
C'est plutôt dans ma tête et je teste.
J'aime bien avoir une prise de notes assez vague quand je teste.
Dans les plateaux où je teste, je suis en mode, là je teste,
et puis je viens avec les notes sur scène et puis je les déballe un peu.
Peu à peu, ça devient de l'appris par cœur parce que quand je reteste, je reteste. Mais tu n'écris pas exactement ce que tu dis?
Non, à part en chronique de temps en temps. Mais sur scène, non.
Non, sur scène, je n'écris pas exactement.
Toi, tu écris exactement ce que tu dis.
Moi, non.
Hier, il y avait Blanche Gardin.
Blanche, elle écrit tout.
Je l'écoutais, ça me ressemble tellement. C'est exactement ça.
J'écris tout, tout, tout. Je le répète à haute voix
et je l'écris.
Après ça, je le répète, je le corrige.
Mon premier appartement de ma vie,
à 24 ans,
pas mon premier appartement, mais quand j'ai commencé en humour,
je répétais à haute voix beaucoup mes numéros.
Et c'était comme ça.
Je fais encore ça aujourd'hui. J'écris, je répète à haute voix.
Puis, après un de mes spectacles,
plusieurs années après,
j'habitais dans un 5 plex.
Et il y a un gars qui est venu me voir,
il m'a dit « J'étais ton voisin, enplex, et il y a un gars qui est venu me voir,
puis il m'a dit « J'étais ton voisin,
en bas, quand t'habitais, sur Saint-Gérard,
dans Villeray. » Je fais « Ah, oui! » Puis je vais te le dire, on était quatre colloques,
puis on t'appelait le fou d'en haut,
parce qu'il pensait que j'avais une maladie mentale,
puis que je parlais tout seul, tout le temps.
Et là, il dit, genre, trois ans plus tard,
j'ai appelé un de mes colloques,
puis j'ai fait « Chris, rouvre la télé!
C'est le malade qui habitait en haut de chez nous! »
Ouais, alors, il m'entendait répéter mes numéros.
Hé, pour vrai, ça doit être bizarre
d'avoir... d'entendre quelqu'un répéter...
Puis moi, je crie, c'est ça.
Je m'en... là, là, là, je criais.
Là, je... non, c'est pas comme ça.
Là, là, là, là, je criais.
Fait qu'il devait se dire, « Tabarnak! »
Ça va pas bien.
Ça vous arrive jamais dans des lieux publics
ou des trucs comme ça
si je marche pour aller faire une scène
je me répète un peu les blagues
je suis vraiment quelqu'un qui parle tout seul dans la rue
je me rappelle d'une première scène que j'ai fait
où j'étais tétanisé et je faisais des tours en rond
et je parlais tout seul
il y a un policier qui est venu me voir pour me demander si tout allait bien
et là j'étais là
non je prends pas de drogue je fais juste de la scène
aujourd'hui c'est pas pire avec les lesétais là non je prends pas de drogue je fais juste de la scène moi j'en suis pas pire avec les airpods
du coup c'est mieux pour pouvoir répéter ses sketchs
moi j'étais tellement heureux quand ils ont été inventés parce que moi
des fois je répète pas des numéros mais quand
j'écris j'écris à haute voix et j'écris bien en conduisant
je me promène en auto et là,
je me parle, je me parle, je me parle.
Mais à l'époque, avant qu'il y ait
les oreillettes,
j'avais juste l'air d'un fou
qui est dans son auto.
Je faisais tout le temps la même chose. Je parlais, je parlais, je parlais.
Et là, tu sens des fois que quelqu'un te regarde
et là, j'arrêtais de parler.
C'est vrai que dans l'auto,
ça écrit bien.
J'ai pas le permis.
Mais j'arrive très bien à écrire en voiture, du coup.
Mais en train, ça doit être la même.
Moi, j'ai l'impression que le mouvement...
Peut-être. Il y a quelque chose.
Moi, j'aime bien le côté où t'es pas chez toi.
Du coup, t'as pas tous les stimuli mentaux et tout.
Et je trouve le train, comme c'est chiant,
c'est plus simple de se faire des sessions d'écriture
où tu ne penses pas trop à autre chose.
Mais du coup, j'ai plein de blagues sur les trains.
Et ça, c'est dommage.
Moi, à l'époque, c'est niaiseux.
Avant, la meilleure place pour écrire, pour moi,
c'était dans l'avion.
Puis je ne prenais pas...
Vu qu'au Québec, on ne prend pas beaucoup l'avion...
C'est pas un voyage par année, tu n'écris pas beaucoup.
Non, mais je voyageais pas mal.
Et là, quand ils ont commencé à mettre des écrans dans les avions
et d'avoir le Wi-Fi dans les avions, c'est impossible.
Des fois, je me dis, je vais aller dans l'avion,
je vais me fermer les yeux, je vais écrire, je vais prendre des notes.
Mais deux secondes après, je suis comme, oh yes, John Wick 4.
John Wick 4 est quatre fois meilleur
que moi.
Moi, dans l'avion, non.
Toi, c'est où ta meilleure place pour écrire?
C'est-tu dans ton bureau?
Oui, moi aussi, au chalet.
Quand je quitte chez moi, j'ai un bureau dans ma maison.
Oui, oui.
J'ai un petit 3,5 et j'ai un petit appart.
T'as combien sur ton compte en banque?
Tu me dis si ça te...
Non, j'ai 700$ de côté.
S'il arrive un imprévu,
je serai assuré.
Martin a assez d'argent pour avoir
un compte de banque ici.
OK.
C'est la seule raison. C'est la seule raison...
C'est la seule raison
qu'il est au podcast.
Je l'ai vu à la banque.
Il a fait,
« Ah oui, hey! »
Je suis sorti de la banque,
Mike a dit,
« J'ai un podcast. »
« Ah oui? Bon. »
Mais non,
mais moi aussi,
il faut que je quitte
chez moi pour écrire.
J'aime beaucoup ça
aller ailleurs,
aller en voyage,
aller au chalet.
Je trouve ça très productif
de ne pas avoir... Moi, j'ai deux enfants. De ne pas avoir les enfants dans la voyage, aller au chalet. Je trouve ça très productif de ne pas avoir...
Moi, j'ai deux enfants.
De ne pas avoir les enfants dans la maison, les stimuli.
Oui. Toi, tu écris chez toi?
Moi, j'écris...
J'écris beaucoup dans l'eau.
Puis là...
Non, mais...
Pas dans l'eau, là.
Tu écris dans ta tête.
Non, non, non.
Non, mais tu sais, moi, avec ma tête d'eau,
c'est ça que je fais.
Non, mais tu n'écris pas sur l'ordi. Non, non, non. Pas ma tête d'eau, c'est ça. Non, mais je ne l'écris pas
sur l'ordi. Non, non, non.
Dans ma tête. Ok, crée des idées.
Si je suis dans le spa
ou dans mon bain ou dans la douche.
Dans ton spa. Dans mon spa.
Non, mais tu sais, un bain tourbillon.
C'est que nous, au Québec, on appelle ça un spa.
Ok, ok.
Mais quand j'ai le corps
dans l'eau,
ma tête est stimulée. Mais quand j'ai le corps dans l'eau,
ma tête est stimulée.
OK, mais c'est ça.
Mais là, parce que l'action d'écrire,
vous écrivez vos idées, vous n'écrivez pas les textes.
Moi, à ce temps-là, je n'écris rien.
J'écris juste en matin.
Tu parles tout seul.
C'est ça.
Je me parle seul.
Mais quand tu écris une série télé avec des personnages,
ce serait bizarre de leur dire,
c'est tout dans ma tête, c'était dans le bain ». Non, c'est plus simple, le stand-up.
Oui, c'est ça.
Mais je m'enregistre.
Mettons, là, je me parle, je me parle, je me parle.
Là, quand j'ai quelque chose, je fais « Oh, ça, je pense que c'est bon ».
Là, je m'enregistre.
Et là, plus tard, je l'écoute, je l'essaye sur scène.
Quand ça marche, je le travaille.
Un coup que je pense que ça marche vraiment,
là, je m'enregistre encore
et je l'envoie à quelqu'un pour l'écrire pour moi.
C'est vraiment
la lâcheté.
Puis pourquoi, non mais, tu l'as sur papier
pour t'y référer à l'occasion?
Moi, je l'ai sur papier pour faire la script-édition.
C'est qu'après, un coup que c'est
sur papier, moi, de la manière que j'écris,
j'aime ça,
j'aime ça, tu saisaime ça. J'aime ça.
Moi, ce n'est pas des paragraphes.
Aussitôt que j'ai un rire, ça devient
un nouveau paragraphe. Et là,
mettons, un show, ça va être
une ligne, une ligne, une ligne.
Des fois, si je vois, OK, il y a trop...
Ça, c'est trop long.
Avant que j'aille un rire, là, je rajoute
des blagues à l'écrit.
Mais c'est vraiment juste
parce que je fais ma propre
script édition. Ce serait plus simple
d'engager quelqu'un pour le faire pour moi.
C'est vrai qu'en stand-up, tu peux te permettre ça,
d'avoir juste des idées, des flashs, le raconter
à ta façon à chaque fois. Moi, j'aime mieux que ça soit écrit.
J'ai l'impression qu'il y a une façon
maximale de le faire le mieux
possible. Puis là, je l'écris comme ça.
Mais après ça, pour la télé,
les séries, t'as pas le choix.
Oui, parce que souvent, tu dois valider des textes.
Imagine la télé,
son show télé qu'il y avait.
Sa série
avait 2 millions de codes d'écoute.
Fait que c'est impossible
d'appeler le réseau et de dire
« Ok, prochain épisode, c'est moi qui arrive.
J'ai des affaires, il y a un gars qui arrive. »
C'est bien drôle.
En tout cas, donnez-moi un million.
C'est vrai que quand tu écris du stand-up,
quand tu as écrit 20 pages, tu as ton heure de stand-up.
Mais un épisode d'une demi-heure, c'est comme 25 pages à chaque semaine.
Ce n'est jamais autant écrit que d'écrire pour des séries télé.
C'est vraiment l Je trouve que c'est
vraiment l'étape la plus dure de tout
l'écriture.
Parce que de jouer...
On dirait que c'était pour ça que j'avais arrêté d'écrire sur papier
dans l'ordi, parce que
c'était le bout que j'aimais le moins.
Fait que j'ai fait... Anyway,
je fais juste la scène.
Moi, c'était juste que je voulais enlever
ce que j'aimais pas de mon métier. t'aimerais-tu jouer aussi, comme acteur?
Très peu de projets, moi, dans la vie.
Vraiment, très peu d'ambition.
Non, mais est-ce que c'est sans ambition?
Est-ce que c'est quelque chose que t'aimerais?
Non, j'aime beaucoup le stand-up.
J'aime beaucoup la radio.
OK.
J'aime bien un peu le théâtre.
Mais non, acteur et tout, je me sens très peu légitime à ça.
D'accord. Et ce n'est pas des trucs qui me... À mon avis, c'est un peu chiantâtre, mais non, acteur et tout, je me sens très peu légitime à ça. D'accord.
Et c'est pas des trucs qui me... À mon avis, c'est un peu chiant, une journée de tournage.
T'as déjà fait des journées de tournage?
Deux fois.
T'as déjà fait des chiés de journée de tournage?
Tu fais des pubs et tout, je sais.
Non, mais c'est vrai que c'est chiant,
c'est long, mais
tu réalises quand même des choses.
Moi, c'est comme ça, encore une fois, je ramène Blanche.
Mes idées viennent dans le corps, dans la tête
que c'est de la télé ou c'est un talk show.
Alors, que ce soit chiant ou non,
c'est ça qu'il faut que je fasse.
J'ai envie de le faire.
Ça sort tout seul.
J'écris ça.
Puis, tu livres un produit qui part d'ici,
qui est souvent le stand-up. ça a été ça pendant 15 ans,
mais après, j'avais envie
de compter des histoires qui ne se racontaient pas,
que j'avais besoin de les jouer, d'avoir des gens
qui jouent, donc c'est un peu chiant,
c'est des longues journées, mais le résultat,
il est très gratifiant, tu réussis à...
En tout cas, c'est très thérapeutique.
Est-ce que tu penses qu'un moment donné, tu vas avoir...
Est-ce que c'est déjà arrivé que tu t'es dit
« Hey, ça, j'aime ça, mais c'est un roman.
Ça marche ni en film,
ni en télé. »
Oui.
Est-ce que un roman,
vraiment une fiction?
C'est autofiction, comme j'écris tout.
Moi, j'écris beaucoup sur...
C'est proche de ma vie. Il y en a qui s'inventent.
Mais oui, j'ai même un dossier
parce que j'ai dit ça. Je lis beaucoup, beaucoup, j'ai dit ça, c'est comme un...
Je lis beaucoup, beaucoup. Puis j'ai dit ça, c'est comme
un roman. Et là, j'ai comme un dossier. Quand je les
texte, je sais pas où ça s'en va, je mets ça dans le dossier roman.
J'ai... C'est pas mal avancé.
J'ai 30, peut-être
9 pages. Donc...
Non, mais un jour, j'aimerais ça. Je trouve
que ça serait une oeuvre que j'aimerais réaliser
et écrire un roman. Vraiment beaucoup.
Tu penses-tu... Parce que là, on est rendu à l'âge,
tu penses-tu à qu'est-ce que tu vas laisser après ta mort?
Je veux dire, en tant que création artistique ou non?
Pourquoi ça?
Mais honnêtement, non.
OK.
Honnêtement, tu penses-tu à ça, toi?
Peu de l'épousable.
Oui, tu penses à ça.
Non, non, mais des fois, c'est sûr, des fois, je fais,
tu sais, comme, tu sais, que c'est ça? Non, mais des fois, c'est ça. Des fois, je fais... Pas que je vais laisser...
Mais tu vois, comme là, de ce temps-ci,
je suis en train d'écrire mon nouveau show
et je l'écris vraiment rapidement.
J'ai fait, je pense que je vais le sortir
et je vais tout de suite commencer le prochain
pour comme ça, mettons, je ne sais je sais pas, je sais pas, tu sais,
sortir peut-être cinq shows en...
Tu veux dire de laisser beaucoup de matériel.
Beaucoup de matériel. Tu sais, moi, en plus, tu sais, la télé, ça vieillit mieux. Tu
sais, le cinéma, ça vieillit mieux. Le stand-up, c'est très... Tu sais, tu vois une joie qui
te fait pisser dans tes culottes en 2002, en 2005, t'es comme, c'est bien raciste.
pis c'est dans tes culottes en 2002, en 2005,
t'es comme, c'est bien raciste.
Tu sais, c'est... Fait que je veux avoir assez de contenu
pour être capable de faire une heure après ma mort.
Je pense que c'est parce que t'as pas d'enfant.
Oui, c'est peut-être ça.
Si tu veux laisser quelque chose...
Non, mais c'est vrai, moi, je sais pas ce qui va...
J'ai vraiment l'impression que je fais de quoi
pour, moi, me faire plaisir, faire plaisir au public,
pis qu'il en profite là. Puis si ça reste, tant mieux.
Mais j'ai l'impression que
ça va disparaître.
Mais, c'est ça.
Puis il y a le volet. J'ai fait
beaucoup de bénévolat. J'ai une fondation pour aider
des gens qui ont des traumatismes crâniens.
Puis je me dis, ça, c'est la seule affaire.
Je me dis que ça devrait rester parce qu'on rouvre des maisons
pour ces gens-là. Ça serait triste, ça ferme.
Le jour où tu meurs,
ils vont voir le traumatisme.
Allez-vous-en!
C'est devenu des condos.
Là, t'as 6 000 maîtres
qui se promènent dans la rue.
Mais j'ai l'impression
que c'est vrai que l'humour,
ça vieillit. Je pense pas qu'il va rester grand-ch que... C'est vrai que l'humour, ça vieillit.
Je pense pas qu'il va rester grand-chose.
C'est tort, tu sais.
Mettons, moi, c'est ça que j'aime des fois quand tu tombes... Bien, j'aime puis j'aïe.
Quand tu tombes sur une vieille affaire de toi
sur YouTube,
que là, tu payes supplé et que t'es comme...
Ça va être comment gênant.
Puis là, t'es comme...
OK, c'est juste 20 % gênant.
Mais c'est vrai, pour la fête des Pères,
Comedia, ils ont mis un numéro,
écoute, c'était 2009.
Je me rappelais pas du tout.
Puis là, j'étais avec ma blonde,
puis on s'est bien écouté ça,
et je suis venu comme tout mouillé dans le dos
de peur que ce soit mauvais.
Finalement, c'était correct.
Ça vieillit, c'est un numéro comme intemporel un peu.
Mais c'est vrai que quand tu revois des choses...
Mais toi, la chance que tu as, ça a souvent été
des numéros par rapport à, mettons,
ton frère, ta vie.
Ça vieillit mieux
que, mettons, des jokes de Lido.
Si elle a fait un numéro
sur les futons des années 80...
Un numéro sur les futons, ça vie... Un numéro, c'est futon.
Ça vieillit rarement bien.
C'est quoi, un futon?
Un futon, c'est comme un lit en moins bien.
Oui, c'est comme un lit en moins bien.
C'est ça?
C'est un genre de lit que tu dors dessus
quand tu es en France.
Effectivement.
J'aurais dit que je dormais sur un canapé
quand j'étais en France
C'est pas mal
Le showbiz
Est-ce que tu dors toujours chez la même personne
Quand tu vas en famille
Je paie un loyer pour dormir sur un canapé
Comme ça j'ai des clés
Je peux laisser des affaires
C'est deux très bons potes à moi
Et quand je viens je suis sur le canapé
En banlieue parisienne.
En banlieue en plus? Ça ne doit pas être trop cher?
Non, pas trop cher. Tu veux savoir
combien j'ai sur mon consommer?
Non, non, non.
À Paris, c'est de toute façon cher.
C'est fou.
Surtout ces dernières années, ça a doublé.
Pour dormir sur un canapé, je paye 400 balles par mois.
C'est beaucoup.
Par mois?
Là-bas, il y a une voix qui a dit, tu te fais arnaquer!
J'ai adoré ça.
Ça joue quand même.
C'est pas mal.
Au moins, j'ai des clés.
Si je voulais habiter tout ça, ça serait beaucoup plus cher.
Surtout à Paris.
Vous avez déjà habité en France?
Non, moi, j'ai jamais habité.
Moi, j'ai passé un mois et demi,
parfois un mois, parfois un mois et demi.
Donc, oui, c'est
cher.
Mais des fois, j'avais tourné une série
à l'époque. Donc, on
était logé, mais
c'est vrai que c'est comme...
La série que tu avais faite en Europe,
je ne sais pas si ça a joué ici. Ça s'appelait « C'est la crise »'est comme... La série que tu avais faite en Europe, je ne sais pas si ça a joué ici.
Ça s'appelait C'est la crise
avec Anne Roumanoff.
C'était assez moyen.
OK.
Ça jouait à quel poste, quelle chaîne?
Je ne sais pas.
Ah oui, c'est vrai?
Tu vois que tu étais investi dans ce projet.
C'était le projet de ta vie.
Ça a été merveilleux comme expérience parce que...
J'ai envie d'aller Google.
Attention, attention.
Mais Anne Roumanoff était un peu à bout de souffle d'écriture.
Elle écrivait elle-même la série.
Puis inconnue aussi, je pense.
Oui, on connaît Anne Roumanoff.
Et mon âme me disait, tu veux écrire?
Je disais, non.
Parfois, j'écrivais des scènes en revenant à la maison.
Je disais, on pourrait faire ça avec les enfants.
Elle me disait, Martin, on ne peut pas faire ça à la télé.
Voyons, c'est ridicule ce que tu me proposes.
Je fais comme mal.
Et à chaque fois, je proposais de quoi?
Elle me disait, non, mais ça, ça ne se fait pas ça à la télé.
Mais j'ai quand même écrit assez de stocks que j'ai envoyés à François Avoir,
la personne avec qui j'écris, François Rozon, mon gérant.
Et ils ont trouvé ça très drôle.
Puis ils ont dit, continue à écrire ça.
Et ça, c'était en 2013.
Puis j'étais supposé faire un spectacle en France.
Finalement, je m'ennuyais beaucoup de mes enfants.
Je trouvais ça difficile d'être loin.
Et j'ai repris ces textes-là,
qui sont devenus les beaux malaises,
que j'écris.
Wow!
Les beaux malaises, c'est une série qui joue encore sur Netflix?
Non, ça va être sur Amazon Prime bientôt.
Mondial?
Oui, partout. Ça s'en vient.
Ils l'ont refait en France,
mais ça n'a pas duré. C'est Frank Dubas
qui l'a fait. Je pense qu'il y avait 4 épisodes.
Ils ont racheté les droits et ça n'a pas fonctionné?
Ils ont passé...
Ils en mettaient 4 en ligne en même temps
avec des blocs pubs de huit minutes.
C'était comme...
Les 30 minutes en France, c'est moins...
Nous, c'est ça. C'est un format, 30 minutes.
Il faut que ça dure deux heures.
Ça ne dure pas deux heures, c'est 30 minutes.
On va en mettre quatre.
Alors, ils en mettaient quatre avec des pubs.
Il y avait comme 30 minutes de pub.
Mais ils rejouaient les mêmes sketchs que tu avais écrits.
Les mêmes.
Ah oui, c'est les mêmes sketchs que toi joué par Franck Dubosc. C'est mon rêve. Moi, voir mon spectacle joué par Franck Dubosc, c'est mon peu mais il rejouait les mêmes sketchs que t'avais écrit les mêmes ah ouais c'est les mêmes sketchs que toi joué par Franck Dubosc
c'est mon rêve
moi voir mon spectacle
joué par Franck Dubosc
c'est mon rêve personnel
mon rêve
mais c'était très bon
il vient de ça
mais ça n'a pas
ils n'ont pas continué
ça c'est quoi le feeling
quand
en plus
c'est pas juste
une série que t'as écrit
parce que c'était juste
une série que t'as écrit
et là la première fois
que tu le vois
c'est joué par Franck Dubosc
tu fais ah ouais il l'a joué moi j'aurais plus joué de même mais là c'était juste une série que tu as écrite et là, la première fois que tu le vois, c'est joué par Franck Dubas.
Tu te dis, ah oui, il l'a joué. Moi, j'aurais pu le jouer de même.
Mais là, c'est une série que toi,
tu as déjà joué. En le voyant,
ton sens critique doit être plus... Tu dois être plus comme, oh, ça,
il aurait dû faire ça de même.
Oui, mais je l'ai trouvé
bon acteur. Je l'ai trouvé très bon.
Il s'inspire beaucoup du...
C'est le même look. Même,
ils l'ont fait en Serbie.
J'ai trouvé ça très bon.
C'est du Frank Dubosc en Serbie.
C'est Frank Dubosc partout.
Il y a une petite barbichette.
Mais partout, je l'ai vu.
C'est tellement juste écrit pour le Québec que de voir ça ailleurs,
c'est comme juste un extra que je fais « wow ».
Donc, je... Puis, à chaque fois, c'est toujours le même concept parce que c'est comme juste un extra que je fais « wow ». Donc, non, je ne suis pas...
Puis, à chaque fois, c'est toujours le même concept,
parce que c'est l'histoire d'un humoriste connu,
la vie d'un humoriste connu.
C'est ma vie avec ma famille, mais qui est ma fausse famille,
mais qui est proche de ma vraie vie.
Mais, en fait, là, en Serbie,
c'est un humoriste serbe.
Est-ce que tu avais vu...
Es-tu allé sur YouTube voir son stand-up?
Non, pas son stand-up, mais j'ai vu des des scènes qui ont tourné j'ai vu d'autres pays qui tourne dans le moment qu'on m'envoie des scènes donc
c'est très moi ça me rend fier puis heureux très très content de voir que ça se fait ailleurs. Donc, non, c'est que du bonheur. Oui, c'est le mort.
C'est du bonheur.
C'est très cool. C'est le fun, oui.
Très cool.
Hé, j'irais avec...
Ça fait 1h20 qu'on est là.
Je ne sais pas si vous avez des questions.
Moi, j'en ai une pour Thibault.
Parfait.
Oui, parmi...
Est-ce que tu connais les rappeurs québécois, vu que tu t'es tenu un peu dans les rap battles et tout ça?
Alors, j'en connais quelques-uns. Je connais Loud. J'aime bien écouter.
Wow! J'ai failli faire tomber mon verre et c'était très amusant.
J'aime bien, en battle rappeur, j'aime beaucoup Freddie Grissom.
Je sais pas si... Ah! Quelqu'un aime bien. Voilà.
C'est quelqu'un qui fait du battle rap, il écrit pas ses textes et il a des jokes,
mais c'est vraiment absurde, drôle, bizarre et tout.
Et comme ça... Après, je connais des refrains de rap québécois,
mais je sais plus les chanteurs.
Il y en a un qui fait genre...
Tu croyais que c'était ça que c'était,
mais c'était pas ça que c'était.
Ça, j'apprécie.
Ça, c'est à la claire ensemble.
À la claire ensemble.
C'est très bon.
Et sinon, je crois que c'est tout.
Je connais un peu de la musique québécoise.
Je connais Nos Aïeux, là.
Ton arrière-arrière.
Ça, je connais un peu.
Ça, je connais aussi.
Les gens aiment bien ça.
Il a des friches.
En fait, j'ai fait des festivals d'impro quand j'étais plus jeune.
OK.
Et puis, j'ai déjà chanté ça ivre.
Voilà.
Ben oui.
J'ai voulu recréer ce mouvement.
Ça te chante très bien.
Oui.
Ça ne te chante que ivre, je pense.
Non, ça se chante ça.
Les deux.
Oui.
Oui, mais ça se chante pas à gens.
Non.
Il y a personne qui chante ça à gens.
Même eux, hein.
Ils ont fait une tournée.
Ah oui.
Vous connaissez des rappeurs français ou pas du tout?
Pas beaucoup, moi.
Ben moi, j'ai l'impression je ne pourrais pas les nommer,
mais mon fils...
Est un rappeur, est en Wilson.
Écoute beaucoup de rap et souvent il me dit
« Ah, ça c'est un français, mais je ne me rappelle pas des noms,
mais j'en entends beaucoup. »
En entendant de la chanson, je pourrais faire « Ah oui, c'est un tel. »
Est-ce qu'il y a des rappeurs suisses de connus?
Eh bien, on est quatre.
Oui, oui, ça commence de plus en plus.
Il y a Dime, enfin il y a des gens, ça commence de plus en plus. Il y a Dime,
il y a des gens, ça commence de plus en plus.
Mais je pense qu'on a un peu de retard.
Par exemple, il y a beaucoup plus de rappeurs belges connus.
Mais il commence à y avoir
un peu des rappeurs suisses.
Ça commence à se faire.
Mais après, la Suisse n'est pas non plus
le pays le plus street du monde.
Et du coup, je pense que...
Oui, c'est vrai.
Je pense que tu es une street à rattraper.
Du rap, oui, c'est ça.
Tu ne veux pas entendre une chanson
du lycée privé.
Oui, c'est ça.
Sur la propreté.
Il faut suivre les règlements.
Vous êtes très
règlement, je pense, en Suisse.
Ça va, oui, un peu.
À chaque fois que je parlais, je parlais à quelqu'un qui disait
ou qui était avant,
le recyclage était gratuit,
mais les déchets, il fallait payer.
Oui, alors ça, ce n'est pas dans tous les cantons.
Parce qu'il y a des villes qui ont des lois différentes, en fait.
Mais oui, tu as des endroits où tu dois payer cher pour cette poubelle.
Moi, j'étais comme, mets tes poubelles dans le recyclage,
qui est l'affaire que tous les Québécois feraient.
Il n'y a aucun Québécois...
Un sac?
Oui, c'est ça.
Il a trouvé l'astuce qui va ruiner l'écologie.
Vous êtes combien?
10 millions?
En Suisse, dans toute la Suisse,
on est 8 millions, il me semble.
Si je me trompe,
faites des doigts comme ça, OK?
Quoi? 9?
Quoi?
J'ai l'impression d'être au juste prix.
Ouais!
Au Québec, on est rendu près de 9 millions.
Dans tout le Québec, vous êtes 9 millions?
J'ai aucune idée.
Martin vient de dire qu'on est 9 millions.
Mais après, des gens qui parlent français, c'est vraiment peu
en Suisse. 2 millions? 3 millions?
Je suis vraiment en estimation comme ça.
Quoi? 2.8?
1.8!
1.8! Donc c'est presque 2 millions
de gens qui parlent français. Tu parles combien de langues?
Je parle que le français.
Le part des Suisses parle plus
qu'une langue? Oui, oui. Moi, je suis vraiment
la honte de la nation.
Tu parles anglais un peu?
Un petit peu, mais pas assez pour passer un entretien d'embauche en anglais.
D'accord.
Nous, c'est rare.
Vous parlez tous deux langues?
Moi, je parle deux langues, mais ça m'avait marqué la première fois que je suis en Suisse
à quel point je croyais que tout le monde parlait au moins trois langues,
sauf toi.
Oui, oui.
Non, mais parce que nous, c'est ça.
Moi, quand j'étais petit, à Québec, le monde parlait juste une langue.
C'était vraiment rare, tu sais.
C'était vraiment rare.
Puis là, on dirait que plus ça va, plus les gens parlent beaucoup de langue.
Toi, tu parles serbe, du coup,
depuis qu'on a traduit ta langue.
Je me débrouille, tu vois.
Tu parles serbe un peu.
Ah, Pablo, c'est beau.
Mais non, plus français-anglais, oui.
Mais anglais pas autant que moi,
qui est parfaitement biding.
T'as déjà joué en anglais? Tu joues en anglais?
Non.
J'ai déjà... Non. Non.
OK.
C'est quoi le palais?
Non, mais des fois, j'écris des choses.
Même Mike, une fois, parce que j'ai déjà été nommé dans des galas en anglais pour des prix
et j'avais préparé des remerciements.
Tu te rappelles peut-être pas de ça.
Ah oui, oui, oui. Tu m'avais envoyé ça et je t'avais…
Tu m'avais corrigé.
Oui, j'avais mis les bons mots à bonne place.
Non, mais c'est les mêmes gags, mais juste de façon qu'on comprenne.
J'avais gagné un prix, j'avais remercié en anglais et ça avait bien ri.
Donc, ça se peut quand c'est drôle.
Il a changé ton texte, du coup, tu as remercié la mère de Mike.
J'ai insulté la moitié de la salle.
Tu ne savais pas ce que tu disais.
On a un humoriste en Suisse
qui a appris son spectacle en...
Un humoriste, qui est Joseph Gorgoni,
il se grime en vieille dame suisse.
Et lui, il a appris son spectacle
en phonétique pour le faire en Suisse alémanique.
C'est-à-dire qu'il avait un show en phonétique
qu'il a appris. C'est incroyable. Moi, j'ai trouvé ça très surprenant.
Ça, c'est impressionnant. Mais qu'est-ce qui arrive s'il y a un éclairci? Quelqu'un dit quoi, il est comme…
Moi, je pense qu'il a dû apprendre une impro par cœur. Il devait juste…
Est-ce que Juste Pour Rire m'avait demandé de faire un numéro en anglais à l'époque,
puis j'avais écrit quelque chose, puis c'est ça, j'avais fait semblant de faire comme si je
parlais pas du tout anglais.
Je récitais quelque chose, mais j'insultais les gens en même temps.
C'est vrai que ça peut être drôle de s'amuser avec ça.
Tu avais fait ça à Just Solace?
Je ne l'ai pas fait.
C'est pour ça que j'ai dit que j'ai failli.
Plusieurs fois, on m'avait demandé des galas, des choses.
Qu'est-ce qui est arrivé?
C'est moi qui n'avais pas le goût de le faire.
Par ça, vraiment, il faut avoir le goût.
Surtout, mettons, ton ami,
apprendre un spectacle phonétiquement,
ça, il faut vraiment vouloir.
Je pense qu'il était bien payé.
Tu t'imagines.
Les dates à Zurich.
Enfin, c'est vraiment, j'expecte.
Je ne sais pas.
Toi, tu apprendrais un spectacle en suisse allemand?
Pour 50... Non, mais
moi, j'avais... Ben, il y a un gars
qu'on a fait l'école d'humour avec qui s'appelle
Laurent Paquin, que lui avait fait
un numéro en espagnol que j'avais
vu sur YouTube. Il était
d'un pays en
Amérique du Sud. Et là, je vois
Laurent faire du stand-up dans un comedy club,
mettons, au Pérou. Je sais pas c'est quel pays
exactement. Mais ça riait.
Et là, je l'avais appelé
et j'avais dit, « J'avais même pas
que tu parlais espagnol. » Puis il m'a dit, « Je ne parle pas
espagnol. » Mais...
Il a appris un numéro. Il faisait un show
qui s'appelait « L'humour du monde »
ou un truc de même pour TV5
qui envoyait des humoristes québécois dans d'autres pays.
Et lui s'est dit, pour parler
à des humoristes locaux,
tant qu'à être là,
je vais me faire
traduire un numéro et je vais
le faire dans un comedy club.
Il a pris un trois minutes
qui ne parle rien.
C'est vraiment beau.
Je pense encore sur YouTube.
Ça ne paraît pas. Je dis que ça ne paraît pas.
Si ils t'ont compris,
on s'en fout de l'accent. Moi, j'adorerais une fois aller voir ça paraît pas ben je dis que ça paraît pas ça paraît pas parce qu'ils sont compris si t'es compris
on s'en fout de l'accent
moi je vois
si les gens comprennent
moi j'adorais une fois
aller voir un show d'humour
dans une langue
que je comprends absolument pas
genre juste pour
j'ai l'impression
que dans l'énergie
tu vois vite fait
un peu le niveau des gens
ben tu l'as vécu
quand on a fait le truc
à Montréal
Norman Osnick
il faisait
il y avait
Norman Osnick
j'ai toujours pensé
que c'est un humoriste suisse
mais c'est un français
mais il a vécu longtemps en Suisse.
C'est pour ça que je pensais qu'il était suisse.
Il vit maintenant à L.A.
Call it, Skylong, mon histoire.
J'aurais pu juste dire, il y a un gars.
Il s'appelle Norman Osney.
On s'en calisse d'eau qui vient.
Mais Norman Osney, il est d'origine irakienne.
Il a fait un numéro en arabe irakien à Montréal, au Théâtre Saint-Denis, devant un public
qui avait peut-être
8% de la salle ou 5% de la salle
qui comprenait l'arabe.
Il y avait 8% que tu as calculé.
J'ai calculé en regardant le monde.
Il a fait
son numéro en arabe
et les gens
avaient un oreillette et il y avait un traducteur
qui traduisait en temps réel
son numéro
et ça a marché.
Quand il m'avait raconté l'histoire,
j'ai fait, je veux voir ça,
mais je ne suis vraiment pas sûr.
Je ne suis pas sûr que ça va marcher,
mais moi, je vais m'amuser.
C'était vraiment beau à voir.
C'était le fun, l'écouter.
Quand tu ne comprends pas une langue,
tu vois que du stand-up, c'est un peu de musique.
Tu sais si quelqu'un est drôle.
Juste la manière qu'il parle
et les accents,
où qu'il est.
Ça prend aussi des bons gags.
Des bons gags.
Mais des fois, tu le vois, mettons,
quelqu'un...
Dans les Américains, un Dave Chappelle
ou un Chris Rock,
de la manière qu'ils parlent,
souvent, ils peuvent avoir
huit jokes au moyen, mais
c'est bon pareil parce qu'ils
savent vraiment comment le faire.
Tu vois, même en fait, des Québécois,
quand tu as 20-30 ans de carrière...
Quand tu as ton style, ta couleur,
ta façon de le faire, ça fonctionne bien.
Moi, je suis dans une période, mon nouveau spectacle,
il n'est pas bon.
Vu que c'est...
Non, mais c'est nouveau.
Une belle promo.
Mais il est nouveau, nouveau.
Les billets sont en vente.
Il s'appelle N'y allez pas.
Au début, je voulais l'annoncer.
Je voulais que ça s'appelle gênant.
Parce que c'est une heure de nouveau que j'écris extrêmement rapidement.
C'était juste pour...
Je voulais commencer à travailler ma nouvelle heure.
Et là, je suis dans une période que, sur, mettons, une heure,
il y a 35 minutes de bon, il y a 25 minutes de mauvais.
Et chaque fois, je vais le faire.
J'espère que le 25 va devenir 24, va devenir 22
jusqu'à temps que ça soit un bon show
au complet. Mais j'ai des rires
pareils parce que j'ai une confiance
de vieux monsieur.
De vieux stand-up.
De vieux stand-up, oui, c'est ça.
Une confiance de vieux monsieur, ça sent weird.
Ça fait pédophile.
C'est vrai que quand t'es sûr
et que tu dis tes choses et que t'es convaincu,
c'est vrai que tu verras
avec les années.
Je pense aussi qu'il y a le fait que les gens
te connaissent aussi.
Je sais que quand j'arrive dans des salles,
la plupart des gens ne me connaissent pas
et du coup, je dois leur prouver que je suis drôle.
Les gens, quand t'es plus reconnu,
ils viennent avec un truc de « Il est drôle, je suis au courant ».
Même la confiance.
Moi, des fois, je joue dans des places qu'ils ne me connaissent pas,
mais j'arrive avec la confiance comme si les gens qui ne me connaissent pas,
c'est leur problème à eux et pas à moi.
On dirait que ça paraît sur scène.
Quand tu arrives,
c'est une confiance de vieux routier.
Je crois que ça...
Moi, avant, j'étais
vraiment nerveux. Quand j'arrivais sur scène,
j'étais nerveux aussi. Tant que j'avais mon premier rire,
j'étais à l'aise. Puis maintenant,
j'arrive, je suis à l'aise
en arrivant.
Oui, mais ça prend du temps.
Moi, je sais que là, j'essaie de
gommer toutes les parties dans ma vie où je
m'excuse quand je suis sur scène.
Un peu en mode, si j'ai une blague qui marche moins bien,
pas enchaîner sur la suivante, mais
faire des blagues sur le fait que ça ne marche pas et tout.
Tu essaies d'enlever ça.
Oui, j'essaie d'enlever ça.
Au début, on fait des blagues parce que la blague
ne marche pas. Mais c'est vrai, si tu enchaînes...
Les gens ne s'en rendent pas compte.
Non, exactement. Si tu continues à que la blague ne marche pas. Mais c'est vrai, si tu enchaînes... Les gens ne s'en rendent pas compte. Non, exactement.
Si tu continues à parler, les gens ne se rendent même pas compte
qu'ils étaient supposés avoir un rire.
Si tu enchaînes, tu parles, tu parles, tu parles.
Aussitôt que tu as un rire, tu arrêtes de parler.
Moi, je n'ai jamais de rire.
Non, c'est ça.
Après une soixantaine de minutes,
les gens s'en rendent compte.
Mais le truc que tu as fait à Montréal,
ça avait marché vraiment, vraiment, vraiment fort.
Oui.
Oui, oui.
Non, non.
Tu me réponds comme si tu n'étais pas là.
Non, non, j'étais là.
J'étais là, mais j'étais sur scène.
J'étais stressé et tout.
Oui, je crois que ça s'est bien passé.
Ça a vraiment bien marché.
J'étais content.
Et j'avais fait un sketch pour dire que je n'avais pas le hockey là-bas.
Et pendant tout le long, je disais palais, palais, palais.
Mais en fait, en Suisse, on dit poc.
Et après, il y a quelqu'un qui est venu me voir.
En fait, on dit poc ici aussi.
Et j'avais adapté pour rien.
Parce que j'ai fait des trucs dans les mauvais sens quand j'étais à Montréal.
C'est que j'ai fait le gros gala.
On était ensemble, machin, truc et tout.
Et en fait, j'ai trouvé des open mic.
Mais après.
Ce qui fait que j'étais rodé pour les open mic. Vraiment, sur les open mic, j'ai trouvé des open mic mais après, ce qui fait que j'étais rodé pour les open mic, vraiment sur les open mic
j'ai bien marché
j'ai pu faire mes changements
pour les open mic, j'aurais eu le meilleur temps de faire
les choses dans l'autre sens
c'est très fort ça, que là les open micers faisaient
oh il est prêt pour nous
mais c'était bien, c'était un chouette gala
ouais, c'est vraiment le fun
moi je me rappelle, j'avais demandé
j'avais donné comme idée au traducteur
du sketch de Noman Osni
de juste dire dans les oreillettes des gens
« Je parle pas sa langue. »
Ah, c'est drôle, ça.
Il fait des petits commentaires racistes
de M. Blanc qui n'aime pas qu'il y ait un arabe sur scène.
C'était un gala comédien ou...
Non, non, c'est Exclam,
qui est un nouveau
festival à Montréal.
Pour vrai,
c'était vraiment le fun.
Le gala au complet, je l'ai aimé.
Mais de voir Nomane,
il y a de quoi d'absurde
de voir quelqu'un
faire du stand-up dans une langue que personne
dans la salle comprend.
Ça marche pareil.
En plus, Norman, c'est un gars qui aime boire.
Il boit beaucoup.
On est mis à toi.
Oui, non, mais c'est... J'avais été...
Et là, il n'avait pas bu avant le spectacle.
Il avait dit, je ne veux pas boire, je ne veux pas boire
parce que je ne suis pas habitué de parler arabe.
Je parle juste en arabe avec ma mère.
J'ai jamais parlé à ma fait que j'ai jamais parlé
à ma mère
fait qu'il était pas sûr si ça marchait
c'est audacieux comme idée
ouais ouais vraiment
il m'a tellement impressionné
en plus quand il a fini j'ai demandé
t'as traduit tes meilleures blagues
non j'ai écrit un nouveau numéro
et là j'ai fait ok t'es stupide
ben il vient d'où lui OK, t'es stupide.
Mais il vient d'où, lui?
C'est ça.
De partout.
France, Suisse.
Là, il vit à L.A.
OK.
Il vit à l'Astange. Ah, c'est lui, tu parlais de lui.
Oui, oui, oui.
Il avait fait un spectacle au Québec
quand vous avez légalisé
où tout le monde fume des pêtes dans la salle et tout.
Oui, je pense que le jour...
Après, c'est disponible sur YouTube.
Le jour que le pote est devenu légal,
il est venu au Québec, il a fumé un joint,
puis il a fait un show sur scène. Je ne sais pas s'il fumible sur YouTube. Le jour que le pote est devenu légal, il est venu au Québec, il a fumé un joint et il a fait un show sur scène.
Je ne sais pas s'il fumait sur scène.
Oui, il fumait sur scène.
Il donnait des joints à tout le monde.
Il a donné des joints à tout le monde.
Ça, Yann, tu es au courant de ça.
Il donne des astuces de joints gratuits là-bas.
Si jamais vous allez voir Neumann Mais là il fait pareil
Il a eu un gala à Montreux
Il a fumé sur scène et tout
De la CBD
Ah mais ici
C'est pas légal
C'est pas légal
Comme la CBD est légale
Tu peux dire ouais c'est de la CBD
Ça marche un peu
Il y a un peu le droit de fumer
C'est moyen légal Il il me semble que tu as le droit
je ne suis pas sûr, de planter chez toi pour ta consommation personnelle
mais ils n'en vendent pas dans les boutiques
non ils n'en vendent pas dans les boutiques
il faut connaître un dealer de qualité
n'hésitez pas à me envoyer
des snaps, j'en ai un super
c'est excellent
Yann, c'est toi ton autre question
ou quelqu'un du public
si vous avez une question
il veut savoir
je vais le répéter
Yann, tu veux-tu faire
toi tu vas être la personne qui répète
t'écoutais pas
ok, Yann n'écoutait pas
il voulait savoir attends Yann n'écoutait pas. Il voulait savoir.
Il voulait savoir.
Attends, Yann, je vais te le dire,
puis après, tu répéteras ce que j'ai dit.
Est-ce que Martin Matt rote des nouvelles affaires?
Est-ce que Martin Matt rote des nouvelles affaires?
C'est ça qu'on peut dire.
Est-ce que Martin Matt rote des nouvelles affaires?
C'est à toi.
Est-ce que Martin Matt rote des nouvelles affaires?
Ben non, pas pour l'homme. Oui, mais pas pour un numéro... pas pour un show de stand-up,
parce que je vais faire un nouveau talk show en septembre, pis ça, ça me demande beaucoup...
Oh my god! Wow! Fait que là, je rade le talk show comme on rade un numéro de stand-up.
C'est un peu bizarre à dire, mais je suis allé au bordel trois fois jusqu'à date.
J'ai un invité, j'ai des chroniqueurs.
Je fais comme un talk show.
Ça va être à l'Espace Saint-Denis,
qui est l'ancien théâtre Saint-Denis II.
Ils ont tout rénové.
C'est vraiment spectaculaire.
Ça va être live, les Jeux d'histoire.
Je mets beaucoup de temps et de jus là-dessus.
Est-ce que ça va être...
Mettons, pour les Québécois qui vivent en Suisse,
ça va être disponible
sur TVA.com.
Ça prend un VPN.
Il y a une nouvelle
plateforme qui s'appelle
Europe Monde.
On va être sur Europe Monde.
C'est vrai?
Non, ce n'est pas vrai.
J'y ai cru.
Je ne sais pas comment à l'est pas vrai. Non, OK. J'y ai cru. Ça, ça, il y a cru.
Non, ça va être… Je ne sais pas comment, à l'extérieur,
comment ça va pouvoir être…
Mais pour vrai, anyway,
je pense que les Québécois ici,
c'est très dur de consommer des trucs d'un autre pays,
mais aussitôt que tu as un VPN, tu es correct.
Oui, puis aussi, il va y avoir beaucoup de sketchs,
beaucoup de choses,
des topos que je vais tourner à l'extérieur
qui vont se ramasser sur le web.
Est-ce que ce podcast
est sponsorisé par NordVPN?
C'est NordVPN.
C'est pour ça que je ne les nommais pas.
Pardon, désolé.
Si NordVPN veut donner de l'argent, allez-y.
Alors, voilà. Éventuellement,
il y aura un autre spectacle, mais là, c'est le talk show.
OK. Autre question.
Oui.
Si la tournée marche,
on peut en faire plusieurs à chaque fois? Si la tournée marche, vous pouvez en faire plusieurs à chaque fois?
Si la tournée...
Oh, Yann, tu veux-tu répéter?
Oui, oui.
Je vais prendre la même voix que lui.
Si la tournée marche...
J'aime.
C'est parfait, ça.
Vous comptez la refaire souvent?
J'aime.
Ah, il écoutait, il écoutait.
Ah, wow.
C'est un ami, en passant, qui a posé la question.
C'est quelqu'un que je connais bien.
Ah, tu le connais?
Oui, oui, c'est pas bien.
Je le connais bien.
Je pensais que c'était le père fourreau.
Mais, non, mais, oui, je pense qu'on va...
Tu sais, comme là, sous écoute,
c'est la première fois qu'on part en tournée. Je pense qu'on va... Là, sous-écoute, c'est la première fois qu'on part en tournée.
Je pense qu'on va faire ça à chaque été.
Je ne sais pas
si on va faire une grosse tournée comme on a fait là.
Je pense qu'on va faire une coupe
de ville par été, mais j'aimerais ça
revenir en Europe
avec sous-écoute.
Yeah!
Bon. Avec sous-écoute. Ah, madame!
Bon.
Autre question de quelqu'un qui a une drôle de voix.
Ah, oui?
Est-ce qu'on peut souligner la Saint-Jean-Baptiste?
Ah oui, c'est vrai.
Là, la madame voulait savoir
si on pouvait souligner la Saint-Jean-Baptiste.
Oui. Je dis qu'on doit souhaiter la Saint-Jean-Baptiste. Oui.
Je dis qu'on doit souhaiter bonne Saint-Jean à tous les Québécois.
Bonne Saint-Jean à tous les Québécois.
Yeah!
La Saint-Jean qui est notre fête nationale.
C'est parce que c'est vrai.
C'est notre fête nationale.
OK.
Oui.
Et là, ce soir, c'est la fête nationale.
Oui, le 24 juin.
Du Canada.
Oui, du Québec.
Non, non, du Québec.
Pardon, pardon. Pardon. Oui, allez. C'est la fête nationale, oui. Du Canada. Oui, du Québec. Non, non, du Québec. Pardon, pardon.
Pardon, oui.
Allez, c'est une bonne question.
Pardon, pardon.
Non, non, non, non.
Oui, c'est ça.
C'est la plus grosse idée de l'histoire de ce sujet.
Du Québec.
C'est comme un pays dans un pays.
Alors, le Québec, c'est le 24 juin.
C'est la fête des Québécois.
Exact.
Et on appelle ça la fête nationale
parce que dans la tête de pas fête des Québécois. Exact. Et on appelle ça la fête nationale parce que dans la tête de
pas mal tous les Québécois,
le Canada et le Québec, c'est deux pays.
On est comme un couple
divorcé, mais on ne l'a pas dit à notre mari.
Oui.
On est...
C'est déjà arrivé pendant le podcast,
avant d'arriver à la fin, que l'invité
se dit « j'ai trop envie, il faut que j'aille à la toilette ».
Oui, tu peux aller pisser, mais...
Et là,
qu'est-ce qui est vraiment
drôle ici? Les toilettes
pour descendre en bas,
c'est...
Il y a l'escalier
le plus mortel de Suisse.
Ça tourne comme ça. Il aurait dû
juste mettre une échelle. Tu descends
et non seulement
c'est stressant, mais ça bouge.
Puis là, je me disais,
OK, à la fin du podcast,
même j'avais dit en arrivant,
j'ai dit à ma blonde, elle prend mes affaires
parce que je ne descends pas en bas
après le podcast.
Ça va être beau.
J'ai une question pour vous.
C'est qui, Jean-Baptiste?
Attends, mais je vais juste
voir sa question à lui, puis après, Yann, tu poseras. C'est qui Jean? Ah oui, t'as une question pour moi. Oui, oui. Attends, mais je vais juste voir sa question à lui,
puis après, Yann, tu poseras ta...
C'est qui Jean-Baptiste?
Jean...
Prochaine question.
C'est pas une question pertinente.
Jean-Baptiste, je le sais même pas.
C'est qui?
C'est qui Jean-Baptiste?
C'est quelqu'un ou pas?
Mais c'est quelqu'un dans la religion catholique,
j'imagine, vu que c'est un saint.
Fait que ça doit être...
Ah, mais c'est John...
C'est celui qui a baptisé Jésus.
Ah!
Oui, c'est... C'est lui qui a donné le nom de Jésus.
Oui.
Non, pas qui a donné le nom,
mais qui l'a baptisé.
OK. JB, quoi.
En tout cas, je pense,
en anglais, c'est John le Baptiste.
Ça doit être Jean-Baptiste.
Ça doit être ça.
Je ne sais pas.
Ça sonne.
Si j'avais eu plus de confiance,
tout le monde aurait fait,
il a raison.
Mais là, le fait que je sais... »
Oui, tout le monde est dans un doute comme ça.
Bon, Yann.
Oui, ma question pour Thibault,
c'est quoi que tu fais à la radio?
Si c'est de l'humour, est-ce que tu t'amènes ça aussi,
tu essaies des trucs sur scène
pour ramener à la radio,
ou est-ce que ça arrive...
Je fais plutôt le contraire.
Ah oui?
Parce qu'en fait, à la radio, je parle souvent
dans le sujet d'actualité. d'un sujet d'actualité
je prends un sujet d'actualité
j'essaie de trouver
des angles
et des blagues autour
et souvent
quand j'ai une blague
que j'aime vraiment bien
que je fais à la radio
j'aime bien après
la faire sur scène
mais j'aimerais bien
à long terme
réussir à construire
mes chroniques à la radio
comme des sets
de stand-up vraiment
et pouvoir les travailler
sur scène
parce que je pense
qu'il n'y a rien
de plus efficace
que de travailler
des blagues sur scène
en général.
Mais j'ai... Là, Martin...
Il est en train de mourir dans les escaliers de l'amant.
Le pire, je suis stressé. Je suis stressé pour... OK.
Ça a bien été.
Un nouvel homme.
Ah!
Ça a bien été.
Les escaliers?
Elles sont stressantes.
Écoute, sérieusement, ça a comme un pied de large.
C'est fou.
On est en quiz. C'est qui Jean-Baptiste?
Jean-Baptiste?
C'est Jean-Baptiste Lemieux, c'est mon cousin.
Celui de la Saint.
Celui de la Saint.
C'est lui?
Ah, OK.
C'est ton cousin qui a créé...
Il baptisait les gens dans la rivière. C'est lui? Il baptisait les gens
dans la rivière.
C'est ça, hein?
Moi, j'ai dit que c'est lui qui a baptisé Jésus.
Ben oui, ben oui.
Moi, j'allais à la messe tous les dimanches.
Mais t'entendais rien vu que le curé
avait ses mains sur tes oreilles.
Hey! Il t'entendait rien vu que le curé, il avait ses mains sur tes oreilles. Et c'est pour ça que je ne sais pas qui est Jean-Baptiste.
Et là, il faut tous s'imaginer quand il faisait ses blagues à 16 ans.
Je le rappelle.
Il me donnait le corps de Chris.
Il y a un autre question.
Ah! Quoi? Il y a un autre question. J'ai-tu des kebabs?
Ah!
Quoi?
Non, je me les enculais.
Fait que c'est une joke de kebab.
Autre question, une vraie question.
Oui, attends, bien,
il y a le gars de Qu'est-ce qui est weird
qu'on crée, il faut revenir à toi tantôt,
mais il y a quelqu'un là
qui avait la main levée.
J'ai une réponse. On a un podcast
que vous connaissez bien depuis longtemps
entre Mike et Martin.
Est-ce que vous pouvez nous parler
de l'anecdote que...
Yann, si tu veux...
C'est le même mot.
Toi et Martin, ça fait longtemps que vous vous connaissez.
Et puis, la question, c'est,
est-ce que vous pouvez nous raconter
une anecdote qui s'est passée
entre vous deux?
Il y a-t-il une anecdote qu'on n'a jamais contée
dans un podcast?
Ah, ok, je n'avais pas entendu ce bout-là.
Il y a pas mal de tout qu'on a conté.
Je ne sais pas.
Ah, ok.
C'est l'heure d'enquêter les mois.
Pas d'anecdotes de vos vies.
Les prostituées, on l'a compté.
On a compté.
Mais je pense que c'est la seule chose qu'on n'a pas compté.
On est allé à Vegas
pour la fête
à Daniel Grenier.
Mais ce n'est pas très drôle.
Je n'ai aucune idée de ce qu'il va compter, pour vrai.
Mais moi, il y a une affaire
que je trouvais très drôle. Ce n'est pas une anecdote, que je trouvais très drôle, mais ce n'est pas une anecdote,
mais c'est très drôle. Parce que moi et Martin,
ça fait tellement longtemps qu'on se connaît
que si tu ne nous connais pas
et que tu nous entends ensemble, on fait juste
on se bully l'un l'autre.
Si lui, il fait un truc un peu ridicule,
je fais des jokes sur lui.
Si moi, je fais quelque chose, il fait des jokes sur moi.
On s'insulte avec amour.
On s'insulte avec amour. Et le premier soir,
on est à Vegas
et il y a le show-o du Cirque du Soleil
que c'est impossible d'avoir des billets.
Impossible. Ça prend
un an d'avance pour avoir les billets.
Et là, Martin dit, moi, j'ai un ami
au Cirque du Soleil, j'ai des contacts au Cirque du Soleil,
je peux avoir des billets.
Fait que là, on fait OK. Et là, Martin
appelle son ami et il dit, « Hey, yes, j'ai eu les billets. » Fait que là, on fait « OK ». Et là, Martin appelle son ami et il dit
« Hey, yes, j'ai eu les billets.
C'est juste...
Il faut juste payer 200
dollars du billet. » Puis là, je suis comme
« OK, mais ton billet, ton ami, c'est
StubHub. Tu sais, ton ami,
c'est juste un scalper. Là, c'est une billetterie.
Tu viens d'appeler
une billetterie. » Puis il était comme « Non,
mais non, mais ça va dur à avoir. » Puis je suis comme « Non, non, mais Christ, tu sais, ton ami aurait pu les donner., « Non, mais non, mais ça va durer à avoir. »
Je suis comme, « Non, non, mais Christy,
ton ami aurait pu les donner. »
Puis là, moi,
c'était juste sous le niaiser,
mais je suis comme, « Mais ça, moi,
si j'appelais mon ami, on aurait les billets gratuits. »
C'est pas mon ami, mais c'est quelqu'un qui est capable.
Bon, là, on n'a jamais eu cette discussion.
On va régler ça, là.
C'est l'heure de l'embrouille.
Tout le monde voulait avoir haut, mais on n'avait pas de billet.
Et c'est ça.
Lui, il m'a eu des billets directs super bien placés
que je vous ai offerts.
Non, mais écoute.
Je pensais que c'était ça qu'il allait dire.
Il est tellement fin.
C'est que là,
moi pour vrai, je les aurais payés,
mais je les ai tellement niaisés.
Mais là, il me semble qu'il devraitais payés mais je les ai tellement niaisé avec, mais non mais là
il me semble qu'il devrait être gratuit
que le lendemain on arrive et Martin fait
je suis ici pour mes 10 billets
voilà 2400$
il a payé pour tout le monde
pis là on était comme non non il faut payer
non non non, et après on est allé voir
un autre show de cirque et il voulait payer
l'autre show de cirque
mais ça c'est vraiment, c'est quoi le nom de ce show là? le deuxième de cirque et il voulait payer l'autre show de cirque. Mais ça, c'est vraiment... C'est quoi le nom de ce show-là?
Le deuxième.
Le cirque.
Le deuxième, c'était
le Absinthe.
C'était drôle.
Pour vrai, Absinthe,
c'est un show de cirque hilarant.
Hilarant. Vraiment drôle.
C'est vrai?
C'est quasiment une parodie du Cirque du Soleil.
Il y a un numéro qui c'est... La chose, je pense, la plus drôle que j'ai vue de ma vie, c'est comme quasiment une parodie du Cirque du Soleil. Il y a un numéro qui c'est...
La chose, je pense, la plus drôle que j'ai vue de ma vie,
c'est un couple qui font...
On va faire la toupie.
Et là, la fille, elle saute,
elle se met sur la cuisse du gars,
elle tient comme ça,
et là, elle va pour mettre son pied...
Mais ils sont pas bons, là.
Ils sont vraiment mauvais.
Oui, ils sont vraiment pas bons.
Puis elle va pour...
Elle essaie de monter pour être sur ses épaules,
mais aussitôt qu'elle met un pied ici,
elle baisse ses pantalons un peu.
Et là, lui, tu vois qu'il essaie de remonter
ses pantalons, mais il continue
à faire la danse.
Ses pantalons tombent.
Il a son pénis juste au vent
pendant que lui...
C'est vraiment drôle.
Il essaie de se cacher.
C'est vraiment drôle. Il essaie de se cacher. Il essaie tout le temps.
C'est vraiment drôle.
Oui, ça valait la peine.
Non, non.
Sur du cirque.
Ça, ça valait 2400.
Il était moins cher, celui-là.
Mais c'était des spectacles de cirque avec des animaux et tout?
Non.
Non, non.
Comme Cirque du Soleil.
Tu n'es jamais allé au cirque?
Je suis allé au Cirque Knie.
Cirque du Soleil, tu ne'es jamais allé au cirque? Je suis allé au Cirque Knie. Cirque du Soleil, tu ne connais pas?
Je connais de nom.
C'est des performances physiques.
Il n'y a pas d'éléphant.
Il n'y a pas d'éléphant.
Il n'y a pas dans la tête du lion.
C'est autre chose.
Ça n'existe plus, je pense, à Vegas.
Depuis que les deux messieurs
se sont faits morts.
On dirait qu'après qu'ils soient morts, ils ont fait mort.
Maintenant, ils ont pris des humains pour jouer
les lions pour que ce soit moins dangereux.
C'est des vrais malaises.
Ça, ça devait être... Pour vrai, il y avait
Siegfried et Roy à Vegas, qui étaient un duo
de magiciens avec
des tigres. Et il y en a un qui s'est
fait tuer par son tigre.
Ça,
ça devait être vraiment...
Ça vaut 2400 $.
Ça vaut 2400 $.
Tout le monde qui était là devait être traumatisé
en faisant... Je rêvais un peu
secrètement ça.
Imagine, tu vois ça...
En plus...
Il arrive quelqu'un comme les Géraudas
sur scène à Place des Orbes.
Qu'est-ce qui est arrivé à les Géraudas?
Il y avait Jean Lapointe et...
Comment il s'appelle? Jérôme Lemay?
Non, pas Lemay.
Jérôme Lemay, c'est ça.
Il a eu un arrêt cardiaque sur scène.
Sur scène?
Est-ce qu'ils ont fini le spectacle?
Non. Parce que souvent, quand tu as une crise cardiaque,
tu ne continues pas le show.
Mais ma mère était dans la salle.
Moi, j'avais vu
la nouvelle, puis là, j'avais écrit un texto
à ma mère. Puis, comment ça a été le show?
Je savais, là.
Oh, mon Dieu! Tu sais pas ce qui est
arrivé. Fait que, non, mais c'est pas drôle.
Non, non, c'est dégueulasse, mais
imagine, tu sais, mettons,
t'amènes ton ami voir
Siegfried & Roy le soir que ça arrive
et que lui, il n'a jamais entendu parler
de ce que c'est que ce show-là.
Tu fais, viens voir ça, tu vas voir,
c'est malade, tu vas capoter.
Tu vas capoter.
Et là, premier numéro, il se fait mordre
et là, tu es comme,
j'ai capoté.
Tu l'as capoté.
Autre question.
Oui, ok. Ah oui, coté. Tu l'avais dit, tu l'as capoté. Oui, autre question. Oui, OK.
Ah oui, c'est ça, c'est ça.
C'est vrai, j'avais dit, qu'est-ce qui est weird?
Est-ce que tu es Québécois ou tu es Suisse?
Cycliste français.
Et tu as un T-shirt, qu'est-ce qui est weird?
J'aimerais ça qu'on l'applaudisse.
C'est probablement le seul Français qui a acheté de la merch de sous-écoute.
Et ta question, un cycliste français, ça veut dire que tu m'as déjà traité du con.
Prends ton temps du con. Je sais qu'en France, on voit la Suisse et le Québec, il y a un fondement de corbeau en France.
Il y a des anecdotes de corbeau qui se passent très mal.
Et vous en avez des qui sont super bien passées.
Et bien, quel est le corbeau qui s'est passé?
Yann.
Là, je regarde Yann qui a oublié qu'il travaillait ici.
Je regarde Yann qui était comme...
Tu écoutais-tu? Oui, oui, oui.
En fait, il voulait savoir,
vu qu'il se fait beaucoup plus de corpo au Québec
qu'ici en France...
On n'est pas en France, ça.
On ne sait même pas où il est.
Excusez, excusez.
Lui, c'est un Français, par exemple.
Lui, c'est un Français, par exemple. Lui, c'est un français.
C'est un cycliste français.
Là, il faut me mêler.
Lui, c'est un cycliste français.
On est en Suisse.
La Suisse, c'est un autre pays que la France.
OK.
Parfait.
Est-ce que tu as des anecdotes?
Est-ce que vous avez des anecdotes de corpos
qui se sont mal passés?
Non, il voulait savoir.
Il a dit...
Tu t'as vu ça? qui se sont mal passés. Non, il voulait savoir. Il a dit... Tu t'avoues ça?
Ils se sont bien passés.
Non, non, prends ton temps,
du con.
C'est... Non, la question...
Il a tout fait faux.
Il y a rien.
Il y a rien.
C'était un...
Hey, Yann, je me sens...
Je me sens comme si...
C'est comme si, tu sais,
j'ai pas d'enfant. Tu pognes ton enfant qui est pas allé à l'école pis tu fais, hey, je sais que t'es pas d'enfant.
C'est pas que ton enfant qui est pas allé à l'école
et que tu fais, je sais que t'es pas à l'école.
Non, je suis allé à l'école.
Qu'est-ce que t'as fait aujourd'hui?
C'est ça, le prof
a parlé géographie.
À moins de quel pays? C'est ça.
Je pense à Belgique.
Non, c'est ça.
La question, c'était,
au Québec,
on parle souvent que les corpos,
ça ne va pas bien.
Les shows corporatifs... Vous, vous ne faites pas vraiment de shows corporatifs?
Non, non, en Suisse, il y a pas mal de cette culture.
Mais nous, au Québec,
on a juste des anecdotes que ça ne va pas bien.
Mais il voulait savoir des histoires
que ça s'est bien passé dans des corpos.
Toi, tu as une anecdote d'une corpo qui se passe bien ou pas?
Ben oui, mais c'est un peu
plate. Ça a vraiment
bien été. C'était le délire
dans la salle.
J'étais bien accueilli.
Une fois, j'avais fait
un corpo pour... J'ai été porte-parole
de Honda.
Pendant 12 ans, il y avait une Honda
sur la scène et j'avais eu comme une
idée d'épée.
J'avais fait... idée d'épais. J'ai dit qu'on allait faire tirer une Honda
aux gens dans la salle.
Je l'avais faite monter sur scène.
J'avais mis sur le nœud.
J'avais fait tirer avec une corde.
Il faut que tu rentres jusqu'à bord.
Il était tout content. Il sautait partout.
J'ai dit que j'avais tiré une Honda.
Il pensait qu'il avait gagné une voiture.
Ah! Ah. Ah!
Ah!
T'as brisé un coeur.
J'ai brisé un... C'est vraiment... Je sais pas
pourquoi. Je trouvais ça drôle, là.
Pis le... Le pire...
T'sais, mettons des corpos, je sais comment
t'as été payé pour ce show-là.
Asti que...
Tu peux filer de chien après.
Le pire, c'est que... Non, mais attends.
Parce qu'Anda était tellement mal de ce mauvais gag.
Ils ont passé une auto pour deux ans.
Oh!
T'as vraiment fait gagner.
Ça a bien fini.
En général, c'est souvent pénible,
les corpos.
Comme tu avais dit, tu nous en parlais un peu
dans le podcast, puis on en a parlé aujourd'hui,
la beauté de
quand tu penses que ça va mal aller,
si tu te dis avant que ça va mal aller,
tu es toujours satisfait.
Moi, je me rappelle quand je commençais à faire de l'humour,
les corpos, j'aïssais ça pour mourir.
Puis dans les dix dernières années,
chaque fois que j'ai fait des corpos, j'ai tout le temps eu
beaucoup de fun vu que je fais...
Bien, regarde, ça va être moins le fun qu'une vraie salle. Puis là, je le fais
et je suis comme ben non, j'ai des rires
et ils sont corrects.
Toi?
Moi, des corpos, j'en fais pas
beaucoup. Je fais des corpos comme je fais
ce podcast. C'est quand Thomas Wiesel n'est pas dispo.
OK.
Et j'en ai fait quelques-unes
mais souvent, ça se passe mal.
Il y a une très bonne pub pour me prendre en corpo
Non non en vrai ça va
Mais il y a un peu le truc de devoir personnaliser des blagues
Donc souvent c'est des blagues que tu fais pour la première fois
C'est un peu bizarre
J'ai fait quoi?
Ah la plus bizarre que j'ai fait
Mais c'est pas vraiment une corpo
C'était pour l'anniversaire d'un petit bourgeois qui avait 18 ans
Genre dans une grosse maison comme ça
Et c'était vraiment un anniversaire de 18 ans
Dans une maison privée?
Dans une maison privée? dans une maison privée
c'était dans une salle communale d'une commune assez bourgeoise
est-ce que t'avais un micro?
ouais
ok au moins
c'est pas juste t'es pas arrivé autour d'une table
bonsoir
mais on était sur vraiment un anniversaire
en fait tu joues devant que des gros bourgeois
et quand tu dis des bourgeois
moi j'ai mon image d'un bour. Et quand tu dis des bourgeois, tu sais, moi, j'ai mon image
d'un bourgeois. Là, c'est des bourgeois de Suisse.
Vraiment, on est sur des gens qui devinent le monde.
C'est bourgeois en tabarnak, là.
Chaque fois, ils rient, il y a des pièces d'or qui sautent
dans leur poche.
Oui, c'est ça.
Ah non, vraiment, on est juste sur de la grosse richesse.
Mais c'était...
Et en plus, ce qui était marrant, c'est que j'ai fait cette corpo le jour de mon anniversaire.
J'étais là, OK, vous avez tellement d'argent que le jour de mon anniversaire, je suis à ton anniversaire.
Oh, wow!
J'étais à ce niveau-là.
Ça a été.
Non, en plus, c'était des gens de 18 ans qui aimaient bien le stand-up en général.
Donc, ça s'est bien passé.
Ça s'est bien passé.
Mais un des pires, et c'est drôle parce que c'était à Pointe-aux-Piques,
il m'avait demandé de faire une heure,
je sortais de l'école de mots, j'avais 30 minutes.
Pointe-aux-Piques, quand tu sais pas c'est où,
ça sonne fancy.
Pointe-aux-Piques, ça fait très bourgeois.
Pointe-aux-Piques.
Il faut avoir plusieurs heures de Montréal.
Et j'avais demandé au Chickenswell,
et c'est drôle parce que Michel,
je sais pas où est Michel Grenier,
mais il était là ce soir-là.
C'est un des pires shows de ma vie.
Il voulait une heure, donc j'ai demandé aux chicks de venir faire 30 minutes et moi 30 minutes.
Et c'était, quand tu dis, est-ce qu'il y avait un micro?
C'était une discothèque et là, il nous disait, vous allez jouer ici?
On dit, y a-t-il une scène? Il a fait non.
Avez-vous un micro? Il a fait, je n'ai pas prévu.
Et là, il nous a, à la répète, il avait mis un tabouret avec le téléphone
pour parler dans les haut-parleurs du plafond.
Il voulait qu'on fasse le stand-up.
Là, on a dit, on ne peut pas faire ça.
Alors, il y avait deux pianos.
Ils ont enlevé les micros de piano.
C'est gros comme ça, genre 60 cm de long.
Alors, on jouait sur scène avec un micro comme ça.
Puis, il n'y avait pas de scène.
Il avait pris les nappes, ses tables.
Il les avait brochées au plafond
parce que les chics avaient besoin de nappes.
Tu te rappelles de ça, Michel?
Écoute, c'était pathétique.
À la fin, ça tombait en discothèque
après notre spectacle.
Il enlevait les nappes pendant qu'on se changeait.
Les chics étaient en bobettes
devant les 20 personnes.
Je me rappelle,
j'ai traversé la scène
et il y a un gars
qui m'a pris par les épaules.
J'étais vraiment abattu.
Il a fait,
fais-en pas,
ce n'est pas donné à tout le monde,
ça doit être drôle.
C'était épouvantable.
Le premier gag,
il y a quelqu'un
qui m'a insulté.
Je me rappelle,
il y avait un chapeau de cow-boy et une moustache. J'ai dit, au moins, si. Puis je me rappelle, il y avait un chapeau de cow-boy et une moustache.
Puis j'ai dit, au moins, si j'avais l'air épais avec un chapeau de cow-boy et une moustache,
là, j'aurais honte.
Parce qu'il m'a dit, tu devrais avoir honte de ta joke.
Fait que là, je l'avais insulté.
Puis il m'avait dit, pas parce que t'es sur scène que je peux pas te casser la gueule.
Vraiment.
Ça fait une minute que je suis sur scène, puis je sentais que c'était vrai.
Fait que...
Ça a été un des pires cons. Je réponds pas à ta question'était vrai. Ça a été un des pires.
Je ne réponds pas à ta question,
mais ça, c'est un des pires.
Moi, par exemple,
il y a un truc que je pourrais donner
à quelqu'un comme toi,
qui est en début de carrière.
Moi, j'avais réalisé...
Moi, mon genre d'humour, ça ne marchait jamais
en show corporatif.
Ça ne marchait pas.
Trop sympathique.
Trop doux.
Diplomate.
Ça ne marchait pas, mais j'avais réalisé
que les gens, anyway,
ils n'écoutent pas tant quand tu n'es pas connu.
Après le show,
j'allais parler à tout le monde.
Je faisais quasiment les magiciens qui vont aux tables.
Je parlais, j'allais voir les gens
et je leur faisais une petite blague. Aussitôt qu'ils riaient, j'allais à l'autre table. Juste pour être parlais, j'allais voir les gens, je leur faisais une petite blague.
Aussitôt qu'ils riaient, j'allais à l'autre table.
Juste pour être sûr que quand j'allais partir,
eux allaient dire à leur boss
« Il est incroyable, ce gars-là. »
C'est vraiment ça le move que j'ai fait.
Ça m'a vraiment sauvé de
quasiment tous les corpos que j'ai fait
les 20 premières années de ma carrière.
Là, en ce temps, quand le monde me veut en corpos,
ils savent qu'ils vont être déçus.
Mais avant, ils ne savaient pas.
Bon, on va gérer
avec, je pense, la dernière
question, vu que je pense
qu'il y a un autre show ici, après.
Il y a-tu...
Là, je veux... Ça vous met de la pression.
Ça prend une bonne
dernière question.
Il y a une question là. Yann Yann commence à écouter
apparemment
commence à traduire tout de suite Yann
parce que t'as pas une bonne mémoire
apparemment
oui attends
le record Guinness pour le Centre Bell
a été dépassé avec sous-écoute
oui
comment ça s'est passé
bien question bizarre ça a été dépassée avec sous-écoute? Oui. Comment ça s'est passé?
Ben, question bizarre, ça.
Mais la... C'est que...
C'est ça.
J'ai le...
Le record Guinness
pour le plus gros podcast.
On a fait le Centre Bell à Montréal.
Il y avait 21 132 personnes.
Il y avait 20 993 billets vendus.
Martin Matt était un des invités.
Il y avait Stéphane Rousseau.
Il y avait Christine Morancy, les Denis Drolet.
Il y avait Jean-Thomas Jobin.
Thibault, on le voulait, mais il n'était pas disponible.
Je ne pouvais pas. Je sais ce qui arrive. Denis Drolet. Il y avait Jean-Thomas Jobin. Thibault, on le voulait, mais il n'était pas disponible.
Non, mais ça, c'était vraiment quelque chose.
C'était une ambiance de fou
quand ça a parti.
Le son, il était bon.
L'ambiance, au début,
l'ambiance, c'était vraiment...
J'avais rarement vécu ça.
Puis après, pour le reste,
personne ne comprenait rien.
Mais moi, l'affaire
qui me marque le plus de ça,
j'en ai beaucoup parlé, mais c'était
le premier podcast, parce que j'ai
fait deux podcasts
devant le même public. Et le premier
podcast, j'avais les Denis Drolet, qui sont
un duo québécois, Christine Morancy.
Et ça a super bien été.
Et le
deuxième show, bien, je dis que ça a super bien été et le le deuxième show
ben je dis ça a super bien été
le podcast était bon mais le public
n'entendait pas et Jean-Thomas Jobin
c'est mon co-animateur pis lui il était là
vu que j'aime boire et je me disais
ce gars là il va être là si moi
je suis trop chaud il va prendre la relève
deuxième podcast
c'est Martin Hémat pis
Rousseau qui arrive, puis
Marilène Jonca. Et là,
Jean-Thomas, il parle
pas. Il est absent.
Puis Jean-Marc, mais pour vrai,
ça, c'est la raison que le son était meilleur,
le deuxième show. Parce que là,
le premier show, vu qu'il y avait les
Denis avec Christine et Jean-Thomas, il y avait moi, il y avait
trop de voix. Et là, Jean-Thomas, vu qu'il
parlait pas, moi, sur le coup, j'étais comme, « Hey, Jean-Tom,
il est tellement bon
qu'il sait qu'on est
trop cacophoniques. Je vais me retirer un peu. »
Et tu ne t'es pas dit ça
à la fin, quand il s'est levé.
Non, mais à la fin, il a tombé.
Quand il s'est levé, pour ceux qui ne l'ont pas vu,
allez sur YouTube. À la fin du podcast,
il se lève.
Michel fait juste le serin dans ses bras.
Il fait ça et Jean-Thomas tombe par terre.
Non, mais il part, il fait « sign pas »
et il tombe sur le côté.
Moi, je n'avais aucune idée que c'était ça.
Mais quand je l'ai réécouté,
tu vois Jean-Thomas, les dix dernières minutes,
il est juste chambrenant comme ça.
Et moi, je débarque de sur scène.
Moi, j'avais dit à l'équipe,
quand le podcast va être fini, partez la musique. Aussitôt que je suis débarque de sur scène. Moi, j'avais dit à l'équipe, quand le podcast va être fini,
partez la musique.
Aussitôt que je suis débarqué de la scène,
partez une tourne de Ozzy Osbourne.
Et là, je pars.
Et ils partent la musique.
Et moi, c'est une belle soirée.
Je suis tellement heureux.
On a fait trois heures de podcast.
C'était tellement cool.
Le monde me fait des câlins.
J'ai vu un rêve de jeunesse.
Et là,
Marlène Jonca,
elle vient me voir.
Je ne suis même pas rendu encore en coulisses,
vu qu'il fallait que je traverse le public.
Et traverser 20 000 personnes, c'est quand même long.
Et là, elle me dit...
Je connais.
Elle me dit, elle fait,
Jean-Thomas, il est tombé.
Puis là, je fais, qu'est-ce que tu veux dire? Puis elle dit, Jean-Thomas, il est tombé. » Puis là, je fais, « Qu'est-ce que tu veux dire? »
Puis elle dit, « Jean-Thomas est tombé. »
Il est tombé. Et là, je ne comprends pas.
Puis je fais, « Il est tombé où? »
Puis elle fait, « Il est tombé sur scène. »
Puis là, je suis comme, « Il est-tu correct? »
Mais je ne réalise pas que pendant qu'elle me dit ça,
Jean-Thomas est debout, à côté d'elle.
Il est juste chanvre en l'air.
Et il y a Martin Matt qui le tient
et qui éloigne le public. Fait que lui,
quand on est parti,
moi, je suis parti, j'avais, tous les gars
de sécurité sont venus avec moi pour être sûr
que j'allais réussir à me rendre.
Mais là, il ne restait plus de sécurité pour eux.
Fait que là, c'est Martin Matt
qui est quand même le plus
grand vendeur des 15
dernières années au Québec, qui faisait
la sécurité
pour Jean-Thomas Jobin.
C'était quelque chose
de quand même incroyable.
Et je sais que si je lâche,
Jean-Thomas, il tombe
et dans mon oreille, il me dit
« Lâche-moi, j'ai pas besoin d'aide. »
Et il m'a envoyé
le lendemain une photo.
Tu te souviens, quand il est arrivé chez lui,
il y a du sang partout. Il s'est coupé le lendemain une photo. Tu te souviens, quand il est arrivé chez lui...
Il y a du sang partout dans sa maison.
Il s'est coupé au pied.
Il ne sait pas comment.
C'est ridicule.
Moi, quand j'avais appris
qu'est-ce qui est arrivé,
j'étais dans ma loge.
Puis là, j'ai dit, amenez Jean-Thomas
dans la loge.
Et là, il n'a pas réussi à se rendre.
Il était couché dans le couloir
et il pleurait.
J'allais le consoler.
Et c'était vraiment bizarre.
Je venais de vivre
un grand moment
et j'étais obligé de consoler
mon co-animateur en faisant
« Le monde s'en rappelleront pas.
Arrête-toi.
On va en revenir de ça
on va finir là-dessus
merci Thibault
merci Martin
merci à vous, merci beaucoup
merci
d'avoir été là
merci, merci à Yann, merci à Michel
merci, merci à la gang du Montreux
merci tout le monde, bonne fête soirée
merci bonne soirée. Merci.
Bonne soirée.
Merci à Anto Hamelin. Anto, Anto. Je ne sais pas où est Anto, mais merci beaucoup, Anto. Thanks for watching!