Mike Ward Sous Écoute - #442 - Sébastien Bourgault et Pantelis
Episode Date: September 18, 2023Cet épisode est une présentations de Corsaire Microbrasserie ( https://corsairemicro.ca/ ), Nord VPN ( https://nordvpn.com/mikeward ) et de Manscaped ( http://manscaped.com/WARD20 )Épisode... historique alors que la tournée "Sous Écoute" passe par Toronto, où Mike y reçoit son ami et collègue Pantelis, ainsi qu'une légende de "Sous Écoute", nul autre que Sébastien Bourgault !!---------Pour vous procurer des billets de la tournée Sous Écoute - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute cette semaine, on a un gros show pour vous autres, c'est le retour de Sébastien Bourgeau, c'était spectaculaire comme podcast, c'était vraiment le fun, tu vas voir c'est malaisant au début, ça devient cool, ça redevient malaisant, ça finit cool, c'est vraiment un excellent épisode, merci beaucoup d'être là encore une fois. Cette semaine, soyez gentils dans vos commentaires.
Je veux juste...
N'oubliez pas, il y a des humains qui lisent ça.
Cette semaine,
mes commanditaires, le podcast
est présenté par Corsair
Microbrasserie, la microbrasserie
pirate à Lévis.
Ils fêtent d'ailleurs cette année leur
15e anniversaire. Corsair
Microbrasserie, c'est Martin Vaillancourt, maître brasseur,
certifié en Angleterre directement.
Ils sont des vétérans dans l'art de brasser des bières classiques.
D'ailleurs, leur bière Anne Bonny a gagné la médaille d'or en mai dernier
dans la catégorie des lagers légères lors du World Beer Cup de 2023,
aussi appelé les Olympiques de la bière.
Nous pouvons dire qu'ils ont la meilleure pilsner au monde.
Imagine, la meilleure pilsner au monde au Québec.
Le Corsair, c'est deux adresses.
Il y a le Salon de Lauzon, situé sur le boulevard Guillaume-Couture,
et le Corsair Pub, situé à côté de la traverse Québec-Lévis. Le Corsair, c'est non seulement de la bière, mais aussi du café. Le café est torréfié directement à la brasserie. Pour plus d'infos, rends-toi au corsairmicro.ca.
Des criminels utilisent les réseaux Wi-Fi, en particulier les réseaux publics gratuits, pour intercepter les données.
Les malfaiteurs se glissent discrètement entre vous et votre cible, ce qui leur permet d'espionner vos données, voire même les modifier.
Mettons que toi, tu es dans un café, tu es dans un resto, tu te dis « je vais voir s'ils ont du Wi-Fi gratuit ». Oh, là tu vois un nom générique genre « Wi- gratuit, café, t'es comme yes, tu cliques dessus. »
Attention, c'est un piège.
Il s'agit d'un faux réseau mis en place dans le cadre d'une attaque de type jumeau maléfique.
Pendant que vous naviguez, les criminels récoltent toutes les données sensibles que vous saisissez.
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Et Manscaped, mon dernier commanditaire
et le préféré
de tous, Manscaped,
aujourd'hui, il s'adresse aux femmes qui écoutent le podcast.
Mesdames, l'homme de votre vie a-t-il beaucoup trop de barbe sur le visage?
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Je vais refaire cette phrase-là.
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Merci beaucoup tout le monde.
Let's go!
En direct de Toronto, voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup. Bonsoir Toronto. C'est la... La clap de début la plus weird
j'ai entendue de ma vie.
Ça a fait au début le...
Puis à la fin...
Merci d'être là.
Merci.
La place est vraiment le fun.
Y'en a-tu que c'est la première fois
au Comre-les-Bars?
C'est vraiment une belle place.
Et très content d'être là, très content qu'ils ont accepté de nous recevoir. Il y a un show après
nous autres, fait que ça va être weird à la fin, je te le disais tout de suite. Aussitôt que le
show est fini, Asti, tu vas voir tout le monde. C'est comme si on était en train de voler l'équipement.
On va va sauver
tous ceux qui veulent me rencontrer. Après, on va faire
ça, je pense, dans la rue.
Parce que...
C'est complexe, un peu.
Yann, qui est là.
On va redonner un autre bien d'applaudissements
à Yann Thériault.
Yann,
première,
c'est ta première fois en Ontario?
Non, non, non.
Ah non, c'est vrai?
Non, oui, vu que tu étais à Val-d'Or,
tu as passé à ça de fourré chenayotte twin sur le sol ontarien.
C'est ta première fois à Toronto?
Non, j'ai de la famille ici,
une petite ville qui s'appelle Oakville juste à côté.
Tu as de la famille ici. Est-ce qui s'appelle Oakville, juste à côté. Tu as de la famille ici.
Est-ce qu'ils sont venus voir le podcast?
Non, ils n'auraient rien compris.
Ils parlent juste anglais.
OK.
C'est de la famille du côté de ton père ou de ta mère?
Du côté de ma mère.
Les frères à ma mère se sont sauvés en Ontario
parce qu'ils étaient dans le trouble au Québec.
C'est vrai?
Ah oui?
C'est drôle en tabarnak.
Il y a-tu ici
des Québécois qui sont sauvés du Québec?
Parce que...
Tu t'es sauvé pourquoi?
T'es un pirate informatique.
J'aime ça.
Carlis, il a volé
toutes nos données à soir.
Pirate informatique.
OK. Ah oui? OK.
Pirate informatique. J'aime ça.
J'aime ça. Vous autres, je vous ai vus hier.
Ça va bien. C'est le fun.
Hé, là, on va...
Moi, c'est ça. Moi,
quand on venait à Toronto, il y avait mes invités à ce soir.
Je vais vous présenter tout de suite les invités.
Je suis vraiment surexcité de mes invités.
Il y en a un que sa performance, quand il venait à Sous-Écoute, est devenue légendaire.
C'est Asti... Il y a quelqu'un qui vient de dire son nom.
C'est...
Il est Patreon, mon capoté.
Je te le dis tout de suite, il n'est pas en mer.
L'autre,
c'est le co-animateur de mon podcast
Two Drink Minimum avec moi.
Mesdames et messieurs, voici
Pantelis et Sébastien Bourgault!
Hé, Seb!
Je pense... Je ne sais pas si...
Hé, Yann!
Là, eux autres, ils n'étaient pas supposés
déplacer leur stall.
Non, ça va.
Oui, ça va aller.
C'est-tu correct?
Oui, ça va aller.
OK, juste pour savoir,
vu qu'à chaque show qu'on fait,
après, tu sais, Anto, il est comme
OK, on va mettre le stall là, le stall là.
Puis là, lui, il arrive, puis tout de suite...
C'est à cause du fil.
OK.
C'est à cause du fil.
C'est à cause du fil, Bordé.
Ça va-tu bien, Sébastien?
J'ai l'air de ne pas bien aller.
Non, tu as l'air de ne pas bien aller.
C'est encore tôt.
Attends.
Merci d'être là.
Merci d'être là, Pentalès.
Les deux,
je vous ai eu hier en première partie
de mon show en anglais.
C'était vraiment le fun.
La salle, merci pour le « wou », les deux « wou ».
Mais oui, tu t'es-tu beaucoup fait parler
de la première fois que tu es venu à Sous-Écoute?
Je pense que oui.
Oui?
Moi, j'ai eu des menaces de mort le soir même
parce que moi, je ne savais pas qu'on était…
Tu as eu des menaces de mort?
Oui, moi, je ne savais pas qu'on était live le as eu des menaces de mort? Oui, moi, je ne savais pas qu'on était live de soi-même,
comme là, présentement. Je ne savais pas.
OK. Parce que, tu sais, moi, quand je suis arrivé, justement,
au bordel, dans l'âge,
personne ne m'a parlé.
OK. Fait que moi, j'étais assis là, j'attends.
Je t'ai parlé, moi, ma soeur? Non, non, non, je te jure.
Tu ne m'as pas, genre, briefé.
OK, OK, mais de la manière que tu disais, c'était comme
si je suis juste rentré. Non, non, tu me dis allô.
Oui, oui. OK, oui. Tu me dis allô. Oui, oui. OK, moi, je te dis salut.
Allô, oui, oui.
Tu venais de finir l'autre podcast avant.
C'est tout à fait normal.
Mais je t'explique ma perception.
Moi, j'arrive, je suis assis, on fait le show.
Moi, je ne sais pas qu'on est live.
Je ne sais pas pourquoi Yann envoie toutes sortes de questions par rapport au chat.
Je l'ai su
chez nous.
Alors, quand lui dit qu'on a un live chat,
t'es comme, c'est quoi ça, un live?
Non, il l'a jamais dit.
Non, il l'a jamais dit.
Mais tu viens de dire qu'il y a des questions.
Non, il a juste dit qu'il y a des questions.
Il fait des questions.
Il fait des questions, man.
OK.
Facebook, Twitter, Instagram.
Mais tu sais, quand je dis
«Philippe a une question pour Sébastien»,
ça arrive de quelque part,
cette question-là.
Non, mais il manque...
Oui, c'est juste,
«Grèce, je suis plus connu, je pensais,
le monde envoie des questions pour moi.
Une bad luck que je sois là. »
C'est pas moi qui changeais de nom à chaque fois, là.
Oui.
OK, SC. Faut-tu le dire, il va vraiment ch nom à chaque fois Faut que tu le dises
Va chier
Fait que là toi t'apprends qu'on est live
Après le podcast
Je sais pas je suis excité
Tu comprends
Tu sais comment j'étais
Fait que
J'arrive chez nous pis mon téléphone il explose
Il explose
Tu vas te tuer mon tabarnak T'es-tu en mer Fait que j'arrive chez nous, puis là, mon téléphone, il explose. Il explose, là.
Tu vas te tuer, mon tabarnak.
T'es-tu en mer?
T'as vu, tous les... Ça, quelqu'un t'a texté ça?
C'était moi.
Ah, Facebook.
Facebook, OK.
Ouais, fait que c'est ça.
Fait que j'ai compris qu'est-ce que tu vis depuis 10 ans.
OK.
Mais toi, ça a duré combien de temps?
Ben, ça a duré...
Mais regarde, tu checks ça, OK. Mon podcast Ça a duré... Regarde, tu checks ça.
Mon podcast, il est sorti quand la pandémie a commencé.
Qu'est-ce que tu penses que le monde avait?
Il y avait juste du temps pour tailler.
Oui, man.
Mais t'as-tu senti...
T'as pas senti une haine?
Ah, juste une grosse.
Ah oui?
Ah oui?
Ah oui, c'est ça que je te disais.
Ah, Chris, c'est plat, ça.
Non, non, non.
Excuse-moi, puis là, je souris.
Non, mais... Non, parce qu'on parle au passé. Ah oui. Mais'est ça que je te disais. Ah, Chris, c'est plat, ça. Non, non, non. Excuse-moi, puis là, je souris. Non, mais...
Non, parce qu'on parle au passé.
Oui.
Non, non, non, il sourit parce que c'est drôle.
Oui, je le sais, mais on parle au passé.
Maintenant, c'est...
Je remercie cette situation-là.
Tu remercies le gars de dire...
Non, non, pas le gars.
Tout ce qui est arrivé.
OK.
Oui, parce qu'on vit dans une société
où maintenant, si t'as pas de aide, t'es personne. Ça je vais te tuer. Non, non, pas le gars. Tout ce qui est arrivé. Oui, parce qu'on vit dans une société où maintenant,
si t'as pas de aide, t'es personne.
Ça, c'est vrai.
OK, fait que là, à ce temps-là, je sais que j'ai du aide,
pis que le monde m'haït.
T'as percé, t'as fait...
J'ai réussi, t'as pas...
Exact.
Ah ouais.
T'aimes-tu mieux d'être un nobody ou quelqu'un que t'haïs, esti?
C'est ça ton Oscar à toi.
Exact. Non, non, mais exact.
Non, mais regarde, parce que Mike, rappelle-toi,
quand t'as commencé à faire ce podcast-là,
c'était pour faire connaître l'humour.
Puis là, tu t'en es peut-être pas rendu compte, mais tu t'en rends compte.
C'est que là, t'aides les gens à se faire connaître.
T'sais, t'es le Tonight Show, tu comprends-tu?
T'es le Joe Rogan.
Puis c'est super important
de...
Pourquoi je suis ici, je suis très reconnaissant.
Surtout à Toronto.
Merci, man.
À cause de l'aide.
Fais plaisir.
Eux autres sont encore lisses, mais c'est pas grave.
Mais c'est ça que j'aime.
C'est ça que j'aime de Toronto.
Parce que la part des villes,
tu vas en quelque part, mettons,
t'es n'importe où.
On va dire Trois-Rivières.
J'aime Trois-Rivières.
Ça crie.
Ici, à Drummondville, ça crie.
Là, tu viens de dire, je suis tellement
content que tu es à Toronto.
Tout le monde de Toronto fait
« Pas nous! »
J'aime pas vraiment ça ici.
Avec les bras croisés, tabarnak.
Mais Toronto, toi, t'as resté
ici pendant un bout de temps. En 2016.
Après, t'as déménagé à Vancouver.
Vancouver pendant la pandémie.
OK. Puis, qu'est-ce qui t'a ramené à Toronto? Ah, pendant la pandémie. OK. Puis,
qu'est-ce qui t'a ramené à Toronto?
Ah, bien, c'est parce que... C'est ça que je te dis,
c'est que... Mais oui, je veux pas
qu'on échappe ça. L'haine.
T'as dit que t'as reçu l'haine, puis c'est ça
qui te motive.
Non. Tu veux qu'on le fasse en anglais?
Ouais, ouais. Non, non, mais ça, t'as dit que
c'était des personnes avant que le monde aille.
Non, non, je t'explique que maintenant, avant, c'est sûr que je suis cool,
c'est comme, t'as l'impression que...
Je veux dire, personne n'aime ça se faire dire qu'il y a eu une crise de grosse marbre.
Ouais.
Surtout qu'on est...
Je veux dire, ton podcast, il est fait en fonction de tout, le star stem.
T'as dit, je vais briser ça, on va dire des niaiseries, on se prendra pas au sérieux.
Là, c'est devenu sérieux, Mike White, tu nous écoutes, tu comprends?
Fait que c'est pour ça que là, moi, je comprenais pas
toute la haine. Regarde, je pense que j'ai
le record de dislike de tous les temps.
Ah oui, c'est vrai? Dans ton...
Puis là, la star, elle est plus là, fait que le monde s'en fâche.
Parce qu'ils l'ont enlevé, le dislike, là, sur YouTube.
Puis là, je pense que j'ai le record de tous
les commentaires, ça, c'est puissant.
Puis, tu sais, juste pour te montrer à quel point que je t'avais...
T'avais écrit quoi, non?
T'avais écrit...
Puis moi, j'avais dit « Me too ».
T'appelles?
J'ai vécu...
Comment t'expliquer ça?
Les gens, ils pensent que c'est facile
à être connu, tu sais.
Mais c'est tough, se faire insulter
online, ça fait vraiment mal.
Oui, mais maintenant,
plus maintenant, parce qu'après la COVID,
les gens ont tous réalisé que tous ceux qui écrivent de la marde
dans le fond, ils sont juste tristes.
Oui, oui.
Ils sont juste jaloux.
Ils veulent juste être à ta place.
Tu faisais ça. Moi, le monde qui m'insulte,
je clique tout le temps
sur leur profil.
Puis là,
j'y juge. Je regarde leur photo de maison. Je clique tout le temps sur leur profil. Puis là, je...
Je regarde leurs photos
de maison.
Je suis astuce.
Je vais être déçu si j'ai pas de marve.
Moi, je l'attends, la marve.
Tu comprends-tu? Moi, tu m'écris, t'es juste un tas de marve.
Je vais faire merci. Oublie pas de te subscriber.
T'as pas besoin de demander. Ils vont le faire.
Non, non. Ça a changé.
Ça a changé. Comme je te disais. Non, non, ça a changé.
Comme je te dis,
mon podcast est sorti pendant la COVID.
Pendant la COVID?
J'aime la manière que tu dis COVID.
La COVID.
Je n'ai jamais entendu COVID.
Tu veux dire que c'est un coronavirus?
Le corona.
Le corona. Le COVID. Lui, dire c'est un coronavirus? Le corona. Le coronovirus. Le corona.
Le COVID.
C'est drôle,
en esti.
Lui, il est de même.
Regarde, de même.
T'es de même.
Pendant deux heures,
tu vas en esti.
T'as un petit colis.
Comment tu veux
qu'il te regarde?
De même, en esti.
Tu veux qu'il te fasse?
Let's go.
Make some noise, guys.
Let's go.
Let's go. C'est Mike make some noise, guys, let's go! Let's go, Mike Ward!
Là, oui, c'est ça.
Qu'est-ce qui t'a ramené à Toronto?
Ah, bien, le travail.
Ici, c'est comme le New York du Canada.
Si tu veux réussir, il faut que tu viennes.
Je ne sais pas pourquoi tu ris.
Il y a quelqu'un qui a crié chou.
C'est-tu parce qu'il y a une compétition New York-Toronto?
Je sais pas.
Non, je pense...
Montréal-Toronto, c'est ça.
Je fais du mot en anglais, c'est ça qu'il veut dire.
Si tu déménages à Toronto pour faire du mot en français,
t'es en vente. Bonne chance.
T'as-tu fait un show en français depuis que t'es ici?
Non.
C'est la première fois que tu parles publiquement
en français à Toronto.
C'est pour ça, COVID.
Oui, COVID.
Let's go.
Ta blonde, elle aime-tu ça, Toronto?
Oui, on était venus en 2016.
La raison qu'on est partis, c'est parce qu'on est allés à Los Angeles.
Mais Toronto, je veux dire, moi, je suis un gars de baseball.
Moi, je m'ennuyais de mes expos.
Je pense qu'une ville doit avoir une équipe de baseball.
C'est ce qui fait une ville.
Tu comprends?
Parce que le baseball...
C'est de l'eau potable.
Le baseball, c'est parce que...
Qu'est-ce qui se passe?
J'aime que...
Là, je viens de catcher.
Des routes, des maisons.
Moi, je pars en discussion.
Je viens de catcher.
Je me demandais ce qu'il faisait là.
Tout arrive.
Qu'est-ce que tu dis?
Tu arrives, mettons, à...
Continue avec ton histoire de baseball de merde.
Pourquoi est-ce qu'ils t'ont foutu
dehors de Vancouver? Qu'est-ce qui s'est passé?
Ils m'ont foutu.
Je veux savoir.
Il est dans là.
J'ai le même...
Je suis excité.
Je suis excité.
C'est quoi le rapport à Vancouver?
On buvait.
On était dans Toronto, tu t'en vas à Vancouver.
C'est quoi le rapport?
Tu viens de dire pourquoi tu es venu à Toronto
avant que tu sois à Vancouver.
Il n'y a pas une histoire?
J'ai juste le goût de rater, man.
Il n'y a pas d'histoire?
Oui, oui.
OK.
Ça a-tu mal fini, Vancouver?
Non, non.
OK, OK.
Mais maintenant, à cause que tu parles comme ça,
on a l'impression qu'il y a quelque chose d'arrivé.
Non, c'est parce que quand Montréal a fermé
durant la COVID,
moi, je suis parti à Vancouver
parce que tout est resté ouvert à Vancouver.
Tout.
Il n'y a rien qui a fermé, des restaurants, tout.
J'ai continué à travailler là.
Puis après ça, je suis allé à Los Angeles.
Puis après ça, j'ai réalisé que dans le fond... Los Angeles, tout le monde était rendu parti déjà.
Oui, ça, ça doit faire chier.
Quand tu t'amènes à aller...
Ça fait 10 ans que je travaille à...
Tout le monde parle.
Puis tu n'as pas pensé aller à Austin?
Non.
Je suis allé brûler.
J'ai fait Montréal-Vancouver en char.
J'ai fait Montréal-Los Angeles en char.
Après ça, j'ai fait
Vancouver-Toronto en char.
Six jours.
Rendu là,
aller à Austin, c'est rien.
C'est 6 heures.
Quand tu as fait de Montréal-Parcoural...
Non, je suis allé à Vegas après.
Parce qu'à Vegas, il y a eu aussi un marché.
Ça, ça doit être weird.
Le marché de l'humour à Vegas,
pendant la pandémie...
Tout de suite après.
Tu dois être avec des magiciens,
des danseuses phoniques.
Oui, puis après la COVID,
tu peux réussir
maintenant avec ton téléphone.
Tu n'as plus besoin d'être bon sur scène.
On est fans.
Quand tu étais à L.A.,
il y a une petite
communauté quand même de Québécois
et de Canadiens français avec le Cirque du Soleil.
Tu l'avais faite avec Daniel Serrado?
Ah, tu avais été au Comedy Store?
Moi, j'ai fait aller...
En 2010.
Vegas, je l'ai juste faite en touriste.
Mais à chaque fois que j'y vais,
je rencontre tout le temps des Québécois
qui vivent là maintenant.
Il y avait-tu une petite communauté québécoise?
À L.A.?
Non, à Vegas.
Ils ne sortaient pas? Bien, si ça n'a.A.? Non, à Vegas. Il sortait pas?
Ben, si ça n'a pas vu.
Non, mais moi, j'avais loué une maison.
Ah oui, il y a une couple de comédies club.
Oui, il y a le Laugh Factory.
OK.
Puis il est rendu, il y a un comédie celler à Star.
Oui, il y a aussi le Jimmy Kimmel, mais il est fermé.
Ah oui?
Le quoi?
Le Jimmy Kimmel.
Il y avait un Jimmy Kimmel comédie club. Ah oui, c'est vrai. Puis il est fermé. Ah oui? Le quoi? Le Jimmy Kimmel. Il y avait un Jimmy Kimmel comme il dit comme ses coeurs.
Puis il est fermé.
C'est bien absurde
que ça ferme Jimmy Kimmel
en masse d'argent qui pourrait payer
le loyer pendant un mois
tranquille.
Il gagne 20 millions par année
puis il est comme, ça coûte trop cher,
gardez mon club.
C'est-tu de gratté.
C'est ça.
Non, mais c'est vrai, tu sais.
Ah, bien, ici, à Toronto,
t'as tous les Yuck Yucks,
t'as l'Absolu,
t'as le Joker Comedy Club,
t'as tous les petites soirées.
Comedy Bar, qui est malade.
Comedy Bar, exact.
Oui, ici, c'est malade.
Puis c'est pas juste ici,
il y a un autre fucking club.
Il y en a un autre sur Blur.
Il y a deux Comedy Bars.
Puis en passant,
si je peux me pluguer,
je vais être ici le vendredi 13 octobre.
Au Comédie-Bar ici, man.
Let's go!
Un show en anglais.
Un show en anglais.
Toi, tu es seul ou tu as une première partie?
Je ne sais pas.
Veux-tu venir?
Non.
Peut-être.
Peut-être.
J'aime Toronto, mais non. C'est super. Je peux-tu revenir avec Non. OK, bien, c'est ça. Peut-être, peut-être. Peut-être. J'aime Toronto, mais non, c'est une...
Ah, c'est super.
Non, je te dis,
je peux-tu revenir avec le baseball un petit peu?
Ah, OK, go.
Non, mais écoute,
y'a-tu des fans des Expos?
Come on.
Come on.
OK?
Regarde.
Y'a-t-il des fans des Expos?
Le gars des Blue Jays,
il est en tabarnak.
Il a nommé...
Y'a nommé une équipe
qui existe plus depuis 20 ans
et lui, il est comme, c'est de la merde, ils ne sont pas bons.
On s'est fait voler nos expos.
Qu'est-ce que je te dis?
C'est vrai.
On s'est fait voler nos expos et les Blue Jays, c'est mon équipe.
Ils devraient être contents.
Mais c'est devenu ton équipe vu que tu n'avais plus d'équipe.
Oui.
Oui, ce n'est pas le même que ça marche. Non, Oui. Non, oui, c'est pas le même, ça marche.
Non, c'est ça.
C'est pas le même, ça marche.
J'ai quand même attendu 20 ans, comme tu dis.
Puis, ça a-tu été, toi, vu que tu es bien fan des expos,
t'as-tu, de suite, ils ont déménagé
et tu avais ta calotte des Blue Jays?
Non, non, moi, j'ai renié le baseball pendant des années.
Ah oui?
Oui.
Fait que là, tu croyais qu'une ville pouvait être une ville, même sans baseball?
Non plus.
OK.
Montréal, là, c'est une petite dombe, bastard.
Oui, non, mais c'est à cause des...
Quoi?
Pas d'extra.
Oui, c'est une crise de dombe.
Une dombe?
Je m'en calais.
Oui, une dombe.
Yes!
Let's go!
C'est une vidange.
Qu'est-ce que je trouve ça drôle? Parce qu'on est sûr... C'est tout à botcher, man. On est sûr. Là, c'est une vidange. Qu'est-ce que je trouve ça drôle?
C'est tout un bocci, man.
Là, c'est cool. J'ai des belles death threats qui rentrent dans le chat.
Let's go!
Légendaire!
Légendaire, buddy!
Premier commentaire,
c'est de Valérie Plante.
Qui est une des raisons pour les sénestites.
Qui écrit « Fuck you, body ».
C'est une dombe, c'est une dombe.
T'as demandé tantôt combien de personnes...
Tu l'as demandé tantôt.
Non, mais on est en mode « T'aimes pas Montréal du tout, du tout ».
Non, non, je t'explique.
Du baseball.
Une ville, ça prend du baseball.
Ça n'a rien à voir avec le sport, en passant.
C'est ça, l'affaire.
Ça a rien à voir avec...
Du baseball, c'est tous les jours.
C'est familial, c'est cheap, c'est un bobblehead.
Tu veux pas me...
T'as des bobbleheads, c'est ça?
Il y a pas de ville sans bobblehead, est-ce que tu sais?
Voilà, voilà.
Mais dire que Montréal, c'est une dompe,
ça n'a pas rapport avec les expos, ça?
Oui.
Oui, OK.
Fait que vu qu'il n'y a plus d'expos, c'est une dent.
Ça amène du tourisme, le baseball.
Tu comprends-tu?
On était dans la section...
C'est vrai, Montréal n'a pas de touristes.
Non, non, pas tant que ça.
Pas tant que ça.
Il y en a, mais pas tant que ça.
Écoute, pauvre touriste, man.
Ça en va dans le vieux port.
C'est ça, Montréal?
Bien oui, bienvenue.
Moi, j'avais un cousin qui était...
C'est ça, le baseball.
Ils vont voir, il n'y a pas de baseball ailleurs.
C'est toi qui ramènes le baseball, c'est pas moi.
Non, mais écoutez,
moi je l'ai cru. Pendant
cinq ans, Denis Coderre nous a fait accroire qu'on aurait du baseball.
J'étais là à toutes les fois, voir les Blue Jays
au stade olympique, s'essayer de nous faire
accroire qu'ils revenaient, ils nous ont fourré les tabarnaks.
Toi, t'as changé de carrière,
t'as changé de ville à cause que Denis Coderre
ne disait pas la vérité.
Le baseball,
c'est important dans une ville.
C'est-tu comment?
Oui,
mais ils vont-tu déménager s'il n'y a pas de baseball?
Je n'ai pas parlé
des Maple Leafs de Toronto.
J'ai parlé des Blue Jays.
Puis,
est-ce que Vegas
a une équipe de baseball?
Ils vont en avoir une.
OK.
Oui,
ils vont en avoir.
C'est pour ça
qu'ils ne voulaient pas rester.
C'est pour ça qu'ils ne voulaient pas rester.
Oakland va déménager
bientôt à Vegas.
OK.
Voilà.
Fait que Vegas va arrêter d'être une dompe.
Exact.
Finalement.
Exact.
C'est eux aussi.
Vegas, t'as raison.
Vegas est vraiment en manque de tourisme.
On règle des affaires, Mike.
Enfin, Vegas va avoir des touristes.
Oui, enfin.
Mais tu serais surpris.
Non, mais tu serais surpris de voir à quel point Vegas...
Mais le tourisme à Montréal,
ça, je le sais parce que moi,
j'ai un cousin qui est douanier.
Puis dans les années 90,
il disait que tout le monde qui allait à Montréal
demandait la raison de votre visite.
C'est tout le temps le baseball.
C'est tout le temps...
C'est la même affaire.
Quand les gens vont à Val-d'Or,
ils veulent aller voir de l'or. C'est la même affaire. Il n'y en-d'Or, ils veulent aller voir de l'or.
Il n'y en a plus.
Il n'y en a plus d'or.
Le touriste, il n'y en a pas à Montréal.
Il va toujours y avoir des gens qui vont y aller.
Ils vont faire « Fuck, on aurait dû aller à Toronto. »
Let's go!
Tu ne viens donc pas insulter ma ville.
C'est ma ville.
Chris, ça fait deux mois que tu es ville. C'est ma ville. Chris, ça fait deux mois que t'es ici.
Jaloux!
Jaloux!
C'est le premier ministre d'Ontario.
On a du fun.
T'as-tu voté
dans l'élection?
T'es-tu malade?
T'es-tu malade?
T'es-tu malade?
T'es-tu malade?
T'es-tu malade?
T'es-tu malade?
T'es-tu malade?
T'es-tu malade?
Ben là, j'ai pas voté en tout cas.
Ça fait juste deux mois que je suis ici.
Il est manqué, il est manqué.
Mais la prochaine élection, tu vas voter.
Ah, c'est ça eux-mêmes.
Ah ouais, j'ai hâte là.
J'ai répondu, j'ai-tu répondu? Non, c'est ça que j'avais répondu. C'est ça que j'avais répondu.
J'ai répondu à ta réponse.
C'est ça que j'avais répondu.
C'est pour ça que j'avais gelé.
Mais il y a, mettons comme en Europe,
il y a des villes.
Oui.
Pas de baseball.
Mais il n'y a pas de baseball.
Des villes de merde.
C'est pour ça que tu penses qu'il y a des feux à Paris en ce moment?
Non, mais ça serait la même...
Il veut une équipe de baseball. Ça serait la même métaphore avec le soccer en France.
Tu as besoin du soccer dans une ville en France.
Je ne suis pas mal sûr que les Arabes en France, c'est à cause du baseball.
Oui.
Tu es d'accord?
Oui, c'est ça qu'il veut.
Je suis d'accord, je suis d'accord.
Je vais y aller avec « je suis d'accord ».
OK, on prend une gorgée?
Let's go!
On peut prendre une gorgée? Let's go!
Elle a-tu du fun, hein?
T'avais-tu peur?
Tu sais, Michel m'a dit que t'avais peur quand t'avais appris que c'était Pantelis qui était là.
Non, pourquoi?
Peur?
Pourquoi?
Il peut pas bad preach, ça.
M'en demande-toi tes faces.
M'en demande tes faces. J'ai pas de face.
Il y a pas de face.
Pas de face.
Pas de baseball.
Let's go!
C'est le fun, man.
T'aimes pas le baseball?
Je m'en fous.
T'es d'accord pour le soccer?
Est-ce que tu penses que le soccer
c'est important dans une ville?
Dans une ville en Europe?
Non, non. C'est important, mais c'est pas le soccer. Est-ce que tu penses que le soccer est important dans une ville? Dans une ville en Europe, pas en Amérique du Nord.
J'espère.
C'est important, mais c'est pas le tout.
Le soccer?
Moi, j'adore le soccer.
Mais s'il y a des belles villes
que je m'en fous de leur soccer.
S'il n'y avait pas de soccer en Grèce, serais-tu en tabarnak?
Moi?
S'il n'y avait pas de soccer en Grèce, est-ce que tu serais encore grec?
Voilà.
Merci.
Oh, hey!
C'est une belle surprise, quand même.
C'est drôle.
Applaudis, Guillaume.
Qu'est-ce que tu fais?
Let's go!
Qu'est-ce que tu fais?
Qu'est-ce que tu fais à Toronto?
Je suis en train de viser ton mini-bar en arrière.
Je suis venu avec 3-4 de mes chums.
On est venu voir si vous écoutent.
Aller sombrer dans la déchéance un peu.
Manger beaucoup de bouffe et boire.
Et boire du baseball.
Non, un instant.
Peux-tu décrire le green room que toi, tu en as eu?
Wow!
Moi, c'est éclairé.
Il y a un green room incroyable.
Ah oui?
C'est expédé tout seul?
Nus?
Huit fois, man, notre place.
Oui, c'est ça.
Fait que t'avais une meilleure loge que nous autres.
Exact.
OK.
Je suis rendu au top.
Ah oui?
T'as...
Le gang-show t'a rendu célèbre.
Je vais te tomber du bord,
pis j'ai une slle plus grosse là-dessus.
C'est ça.
Moi, je vais aller manger. J'ai faim.
Excellent.
Merci, merci.
Je sais ce que tu veux dire.
Ils n'ont pas entendu.
Je sais ce que tu veux dire,
mais le baseball ici au Canada,
ce n'est pas important comme le hockey,
on va dire.
Je suis d'accord.
Une ville sans hockey ici, c'est pas important comme le hockey, on va dire. Non, je suis d'accord. Je suis d'accord. Une ville sans hockey ici, c'est bizarre.
Je suis d'accord. Je suis d'accord.
Mais c'est surtout qu'il y a une équipe pour le Canada.
Tu sais,
au début, au moins quand il y avait
deux équipes,
même en faisant le basketball,
le basketball
puis le baseball, l'équipe de Toronto,
c'est l'équipe du Canada.
On dirait le reste du Canada juste abandonné.
On fait, ben non, on va mettre un Maple Leaf sur le logo,
puis c'est mon équipe à moi aussi.
C'est quand même weird.
C'est triste.
Le Canada, le Québec, j'inclus toutes les provinces.
Chris, force-toi.
Si tu veux une équipe, achète-toi une équipe. Pourquoi tu ne reviens pas à Montréal, puis on s' tu veux une équipe Ajoute-toi une équipe
Pourquoi tu ne reviens pas à Montréal
et on s'adjoute à une équipe
Let's go
D'accord
Es-tu prêt à retourner?
Je reste à 5 heures
Veux-tu retourner à Montréal un jour
et faire ça en anglais et en français encore?
Moi, je fais encore de l'humour en français
Veux-tu retourner à Montréal ou non?
Je prends un Via Rail Train Tu ne veux pas vivre veux-tu retourner à Montréal ou non? Mais non, c'est ton tour de way. Je prends un Viala et Traine.
Tu veux pas vivre là-bas?
Vivre là-bas? Tu prends un Viala et Traine?
Oui, mais... Oui. J'aime ça.
Je prends un Viala et Traine. Viala?
Tu vas prendre un Yelantraine. Non, mais je te l'ai dit.
Je te l'ai dit. Je parle jamais en français.
OK. Parce que moi,
je suis francophone, fait que j'essaye...
Regarde, là, tu vois, toi, tu me niaises.
Fait que quand moi, je parle en anglais, on me niaise.
Je suis tout le temps en train de me faire niaiser.
Qui te niaise quand tu parles en anglais?
Ben oui, assis tabarnak, qu'est-ce qui se passe?
Ici, ils te niaisent?
Ben oui, ils me niaisent.
Les autres humoristes?
Ben, les autres individus.
Ça, c'est même en français.
C'est le même chose.
Ça n'a rien à voir avec l'anglais.
Non, je dis toi, même quand tu parles français,
ils te niaisent.
Ça n'a rien à faire avec ton anglais. OK, OK. Non, mais bien sûr, moi aussi, à cause de mon accent, c'est normal. chose. Ça n'a rien à voir avec l'anglais. Non, je dis toi, même quand tu parles français, ça n'a rien à faire avec ton anglais.
OK, OK.
Non, mais bien sûr, moi aussi, à cause de mon accent,
c'est normal.
Oui, oui, bien oui.
On s'en fout.
Puis avec ta blonde, par exemple,
tu lui parles en français ou tu parles en anglais?
On se parle en espagnol.
C'est vrai?
Oui.
C'est plus excitant.
Ah oui?
Hé, ta blonde, elle est venue avec toi partout.
Man, partout.
Let's go.
Elle...
C'est le meilleur humain sur la planète.
Que toi, Asti,
tu déménages
aux trois semaines.
T'es comme un gars
dans le Witness Protection
qu'elle,
elle doit penser
que t'as vu un meurtre.
Ouais.
Je viens te cacher
pour que tu m'auras invité, man.
Je viens te cacher.
Non, c'est bon.
Mais elle,
elle est pas comme choquée
un peu comme,
what the fuck,
y'a-tu un manque
de baseball encore?
C'est pour ça
qu'on doit déménager? Qu'est-ce qui se passe? » Elle aime ça, déménager.
T'as tous tes célibataires, je comprends bien.
Moi, je suis marié.
T'es marié?
Oui.
Bon, ben c'est ça, pose-toi la même question, même.
Ben, ma femme, si je chante à chaque trois semaines, elle va dire « Yo, ça va? Tu
vends des drogues? »
Tu déménages pas, mais t'as quand même changé de langue quand tu lui as annoncé
de changer de langue.
Mais j'ai pas changé de langue.
Oui, tu faisais de l'anglais à temps plein.
Oui.
Là, t'as switché en français.
J'ai fait les deux, oui. Oui, mais t'as switché en français. Mais j'ai pas switché. Oui, Tu faisais de l'anglais à temps plein. Là, t'as switché en français. J'ai fait les deux, oui.
Mais j'ai pas switché.
Oui, tu parlais pas français avant.
Français, c'est ma langue maternelle.
Moi, c'est l'anglais.
Moi, je dis la vérité.
Il a fait toute son éducation
primaire, secondaire en français.
Il l'a perdu à l'âge de quoi? 30 ans?
Non, je ne l'ai pas perdu.
J'ai une action. Je parle encore.
Quand tu as commencé en français,
rappelle-toi.
C'est encore plus difficile en français qu'en anglais.
Ça vient plus vite en anglais ou en grec.
C'est vrai.
Je n'ai pas de déménager. Je dis à toi.
Je ne veux pas que tu te fâches.
Ce que je te demande, c'est,
pour elle,
elle te dit-tu, on peut-tu discuter un peu à propos de la ville qu'on va choisir?
Pis toi, t'es comme, non, ils ont pas de baseball,
on va pas là-bas. C'est quoi? C'est juste ça
que je demande. Ça marche comment?
C'est juste ça.
C'est-tu, ouais, t'allumes-tu
ESPN, pis c'est de même
que tu décides quelle ville tu vas déménager?
T'as les MLB Network.
Je piche un dos sur le mur pis j'invente une ville.
Expansion à Cleveland! Let's go!
Exact.
T'étais-tu fâché?
Cleveland, c'est quoi
qu'ils s'appellent maintenant, l'équipe de baseball?
Les Guardians.
T'étais-tu fâché quand ils ont changé le nom tu étais content c'est bon ok non je m'en contre torche mais ce que je t'explique c'est pas
le sport pas le sport du christ écoute pas ce que je te dis c'est ça le sport du... Chris! T'écoutes pas ce que je te dis. C'est ça que tu fais juste... Non, parce que vous l'ignasez.
Non!
Oui!
C'est le monde qui va au baseball.
Ils vont pas voir le baseball.
C'est l'ambiance.
C'est l'ambiance, man.
Moi, là, je regarde...
On va aller voir une game.
Il va y avoir un circuit.
Fait que fuck, on a manqué le circuit.
Qu'est-ce que tu disais, man?
C'est l'ambiance, man.
Peut-être manger.
Ben, pis je voulais pas voir les femmes.
Je suis une danseuse
parce que j'aime l'ambiance!
C'est l'ambiance!
Les DJs sont cools!
OK, vous voulez jouer à ça?
Fuck you, OK.
Je la fais.
OK, OK.
Non, non, non, non, non, non.
Je savais que je serais le punching bag,
mais je m'en connais.
Non, non, t'es pas le punching bag.
Moi, je suis le...
T'es pas le punching bag.
Je pitch quelque chose de plate,
pis toi, tu punches là-dessus.
C'est à mon tour.
C'est pas plate.
Si c'était plate, on aurait changé de sujet.
Comme ça, le soccer, c'est quelque chose que t'aimes?
Ouais.
Ah, c'est le fun, hein, le soccer.
C'est le fun, oui.
Est-ce que t'as des ballons chez vous?
Non.
As-tu des ballons?
Non.
Si t'avais un ballon,
tu serais-tu heureux dans ton cœur si t'avais un ballon?
Non, je suis heureux maintenant pis j'ai pas de ballon.
T'as pas de ballon chez vous de soccer?
Non.
T'es pas un vrai fan, même.
Non.
T'as pas de ballon de soccer chez vous?
Pas de ballon de soccer, non.
Je vais voir comment tu vas pour aimer ce sport-là, qui est incroyable, mais ça me semble... T'as le goût de kiquer un ball'as pas de ballon de soccer chez vous? Pas de ballon de soccer. Comment tu as promis ce sport-là qui est incroyable?
T'as le goût de kiquer un ballon quand t'aimes le soccer?
Tu sais ce que je veux dire?
On est chanceux qu'il n'est pas amer.
On n'est pas chanceux.
Fuck you, man.
Non, non, parce que...
C'est facile, celle-là.
J'ai l'impression d'être dans un parc
quand il y a un sans-abri qui parle bien fort.
T'es comme... je vais regarder la terre,
il va s'essouffler,
puis on va pouvoir reparler.
Voilà.
J'ai caché, j'ai caché.
Non, non, non, non.
Non, non.
On a-tu du fun?
C'est quand on a du fun.
On dirait que j'étais à two drinks minimum,
mais sous écoute. C'est pas ça le plan. On dirait que j'étais à 2 drinks minimum Mais à sous-écoute
C'est pas ça le plan
Non?
C'est le baseball
J'aurais dû amener ma casquette de baseball
On oublie le baseball parce que je suis sûr que toi tu as des histoires intéressantes
Non je pense pas
Je pense que juste le baseball j'aime
Toi t'as vu
Le système à Montréal
Maintenant t'es à Toronto
T'as vu le système à Vancouver, Los Angeles.
Qu'est-ce que tu prends de tout ça?
Je vais commencer
à parler de ça.
Ça va être intéressant.
Ça va me rentrer le fucking baseball.
Si tu dis quelque chose de drôle,
comme si moi, je dis quelque chose de drôle.
On ne parlera plus de baseball.
Yann, efface toutes les questions de baseball.
Peux-tu nous dire qu'est-ce que tu prends de tout ça? C'est quoi la grande différence de baseball. Mais peux-tu nous dire
qu'est-ce que tu prends de tout ça?
C'est quoi la grande différence que tu vois?
As-tu des anecdotes de ça?
Premièrement, quand tu as un rêve,
je sais que tu vas aller au baseball,
et que tu as une femme
qui croit en toi,
man, tu comprends?
Ça, c'est ma réponse
de ma blonde de tantôt.
OK.
Quand t'as un rêve
et que t'es une femme...
Parce qu'il me dit,
c'est la blonde,
elle va partout,
elle est avec toi.
Oui, elle croit en moi, même.
Non.
Mais personne n'a dit
qu'elle ne croit pas en toi.
Mais non,
tu me l'as demandé.
Non, moi, je t'ai demandé,
est-ce qu'elle dit, par exemple,
est-ce qu'on peut choisir
telle ville?
C'est pas juste...
Telle ville?
Oui, pour déménager.
Ou c'est juste toi, tu dis, écoute, j'ai la sensation...
Mais ça revient au même.
N'importe qui qui suit quelqu'un,
qu'elle soit n'importe qui...
Pourquoi je serais parti en Vancouver de même?
De quoi tu parles?
Moi, je dis, comme quoi,
t'es allé à Vancouver, Toronto, on va dire, L.A., tout ça.
Je comprends pas.
Hein?
Hein?
Moi aussi, je suis capable de faire ça, body.
Comment, man?
Mais c'est pas capable!
C'est simple man
C'est-tu simple?
C'est moi qui a l'air sombre
Mais c'est toi qui parle pas français
C'est quoi l'adresse pour mon Uber?
Je suis juste
Je t'ai demandé
est-ce qu'il y a du input
dans tes décisions, puis tu me dis
quand t'as une rêve, tu suis. C'est quoi ça, bro?
J'ai jamais dit ça, man.
Jamais dit ça.
Yann, on peut-tu jouer
le tape et entendre
Bourgo qui dit exactement ça?
Non. Oui, j'ai dit ça.
Mais pas exactement ça. Non. Oui, j'ai dit ça. Mais pas comme ça.
Ça, c'est vrai que j'ai exagéré.
Oui, c'est vrai.
On a dit ça, mais on a dit dans toutes les scènes que tu as vues, parce que maintenant,
tu es rentré dans les plus grandes scènes au Canada,
puis tu es allé à Los Angeles,
une des plus grandes scènes aux États-Unis.
Qu'est-ce que tu prends de tout ça?
C'est quoi la grande différence?
Je te dirais...
Les couleurs?
Les couleurs.
Les «coloreds»?
Non, mais...
Mais pour vrai.
Non, c'est pas pour vrai.
Arrêtez de dire ça tout le temps, Chris.
Pour vrai.
Pour vrai, pour vrai.
God, est-ce que t'es septime?
Pour...
Ben oui, ben oui, ben oui.
Ben oui.
Sérieux.
Sérieux. Sérieux. Ben oui. Ah oui, ben oui. Sérieux. Sérieux.
Sérieux.
Ben oui.
Ah oui.
Sérieux.
Ça, c'est pissant, man,
que tu dises que je suis susceptible, man.
C'est pissant, man.
Ça fait une demi-heure, Grastique,
que tu me laisses pas finir
le pourquoi que j'essaie de t'expliquer.
Là, je suis susceptible.
Bravo.
OK.
Bravo.
Ben, c'est quoi que tu voulais dire?
Absolument rien, man.
Moi, je suis venu prendre une bière ici Salut tout le monde
Non non
Je peux jouer à ça
Me faire niaiser
J'adore ça
Mais à un moment donné
Laisse-moi finir au moins
Je suis intéressé
Je suis sûr qu'il y a des... T'es sûr que t'es intéressé? Ah oui. Je suis sûr qu'il y a des histoires drôles dans ça.
Là, j'allais t'être.
Oui.
OK, excuse-moi.
Let's go.
OK, quoi?
Le rêve, c'est le rêve.
Pas le rêve.
Tes histoires de toutes tes aventures.
Allons par là.
T'es sûr?
Oui, allons par là, man.
On est allé.
Mais c'est une case de bonne blonde que...
Oui, oui.
Tu sais...
Puis je pense, anyway, n'importe qui qui fait de l'humour.
Ça prend une bonne blonde ou un bon job
parce que c'est un job absurde
qu'on déménage.
C'est quoi déménager
juste dans une ville à côté?
Moi, j'ai déménagé dans une continence, l'autre bord.
C'est pour ça qu'on dit que c'est exceptionnel.
Oui, c'est ça.
Oui, oui, oui.
Très exceptionnel.
Hein?
Hé, hé, je pense que t'es prêt pour un autre beer.
On est prêt pour un autre beer.
Let's go, un autre beer!
Je prendrais...
Je sais pas si ça va être Guillaume
qui va m'amener ça ou Michel,
mais je prendrais...
OK, ça sera pas Guillaume.
Michel, si je peux avoir
un vodka Coke Diet
et une bière, ça serait cool.
Puis c'est ça.
Regarde pas Sébastien.
Non, je prendrais une autre bière.
Amène une bière à Sébastien.
Puis un drink.
On vient de sortir.
C'est ça, Michel m'avait dit.
C'est lui, c'est lui.
C'est correct, je vais amener les drinks.
Ça fait 22 minutes que mon drink est vide.
Puis là, c'est ça.
Puis c'est pas...
Il a tout tombé.
OK, non.
Il a couru. Là, je suis mal pour lui.
Non, non, c'est pas lui.
Il est sorti, lui.
Là, il est stressé, puis il est comme...
Mais... La ville, pour l'humour a quelqu'un. Là, il est stressé, puis il est comme « Oh, les statabarnes! »
La ville pour l'humour que tu as faite, c'est laquelle tu as le plus aimé?
C'est ici.
OK.
Tu sais, mon rêve, c'est à Los Angeles.
J'ai été longtemps aveuglé, m'estiné à y aller.
J'en ai allé en 2013, 2018, 2022.
Puis là, j'ai fait « OK, il n'y a rien, rien, rien.
C'est mort. C'est totalement mort.
C'est triste.
Tout le monde que je connais
qui sont allés m'ont dit qu'il y a
comme une vibe dangereuse.
Je restais à Beverly Hills, West Hollywood,
sur Sunset Boulevard.
C'est un quartier riche.
C'était une dompe de la mort.
Pire que Montréal.
Pire que Montréal. Pire que Montréal.
Pire, pire, pire que Montréal.
Ah, je te jure.
OK.
Ah oui, oui, c'était triste.
Moi, ça a été vraiment triste
parce que ça m'a coûté 10 000 piastres.
Tu comprends?
Aller là.
Fuck.
Exact.
Là, tu fais, OK, là, fuck off.
Là, je suis retourné.
Je suis allé à Vegas voir.
Puis là, Vegas, je suis arrivé là.
Il y avait huit personnes qui s'étaient fait stabber
sur la main street.
Oh shit!
Mais ça,
ils ont des fusils,
esti!
Ce serait pas plus simple
de shooter le monde
que juste pogner à rue?
Huit personnes
quand toi,
t'es arrivé?
Oui, oui, oui!
Exact!
T'es-tu pas vu
en 30 ans?
Non,
je suis arrivé
et tout était déjà fait
Après le 8ème
Il était comme
Oh que fuck
Tu retournes chez nous
Ouais
Fait que c'est comme
Après la COVID
Il y a tellement d'affaires
Qui s'est passé
Que
Quand je dis que
Toronto c'est le New York
De l'humour
Mais avec la sécurité
Ok
C'est ça qui est le fun
Pis t'as-tu
T'sais quand tu déménages
Question technique
Même pas technique Mais tu déménages-tu tes meubles?
Non, non, non, je vends tout et je loue un condo tout.
OK.
Tu me vois-tu avec?
Non, mais…
J'ai deux chiens, là, en plus.
Ah, oui, mais tes chiens, tu loues pas d'autres chiens à Los Angeles.
Elle est bonne, elle est bonne.
Ça, c'est de la bonne blaguette, mais c'est bon.
Non, non, mais... Au douane,
c'est-tu compliqué quand tu déménages?
Écoute, mais...
Ou t'avais-tu ton green card?
Non, c'est ça. J'ai eu un visa en
2017,
mais c'est ça.
La qualité de vie,
les assurances vie,
le visa pour aller jouer
gratuit, je me suis rendu compte que
ça valait pas le rêve.
Mais ça, c'est après la COVID.
Tu avais pas des...
Toi, tu l'as déjà eu, ce rêve-là, anyway?
Je m'en rappelle, là, à Giscoury,
on avait eu cette discussion-là.
J'aime bien aller aux États, mais j'aime pas assez
les États. Merci, Michel.
Merci, Michel Gagné. Merci, Michel pas assez les États. Merci, Michel. Merci, Michel.
Fais attention.
Je ne suis pas en mer.
Je suis en pleine forme.
Niaise-le pas!
Oui, c'est ça.
Moi, je n'ai jamais... Tu sais, j'aime ça.
Mettons, pour percer aux États,
percer au Canada anglais, c'est la même affaire
que n'importe où. Il faut que tu t'installes
ailleurs. Puis moi, j'ai pas le goût
de faire ça. Fait que moi, j'aime ça aller faire
des petites saucettes, tu sais. Moi, je suis bien content.
Je vais en New York
trois jours. Là, je fais de la radio.
Je me sens comme une petite vedette. Je retourne
chez nous. Je suis heureux. Mais je me vois
pas déménager. Surtout New York,
ça sent la marge. J'aime pas ça.
C'est dégueulasse comme ville.
Non, je bouge plus.
Tu vas rester ici.
Je reste ici, oui.
Vois-tu, Toronto est content de t'avoir,
mais il applaudit pas.
Ils sont susceptibles.
Non, non, mais...
Là, vois-tu, elle est contente de t'avoir.
Lui, en plus, il travaille pour VRL.
Ah, toi? J'ai vu un plug.
Ah, VRL Train.
VRL Train.
Non, c'est V-R-I-L Train.
Non, mais le train. T'as-tu déjà pris le train?
Oui, j'ai déjà pris le train.
C'est incroyable.
Moi, dans le temps, par exemple, ce que j'aime du train,
c'est quand tu prends la première classe,
si tu loues d'avance,
c'est quasiment le même prix.
Que l'avion?
Non, non.
C'est vraiment pas beaucoup plus cher
que la classe économique.
Oui.
Puis, t'as quand même de la bonne bouffe.
Bar open.
Exact.
C'est cœur.
C'est super.
Puis, t'as ton banc tout seul.
Le défaut, bien oui,
mais t'as tout le temps ton banc tout seul.
Non, non, non.
Dans l'avion, t'as-tu une madame
assise sur toi dans l'avion?
Oui.
Ça?
Très bon, très bien.
Moi, je me rappelle, j'en avais deux un moment donné, tu sais.
Deux de même.
Tu veux le poisson ou les pâtes, je vais passer mon tour, tu comprends?
Non, non, mais...
Calisse, si chaque fois, je fais une jambe...
Tu te fâches à chaque fois
arrête d'être fâché
quand je suis susceptible
quand j'embarque tu me dis embarque pas
non mais t'as embarqué avec d'agression
t'as embarqué
t'as pas embarqué comme oh shit on va niaiser
t'as embarqué comme ah ouais tu veux niaiser Mike Ward
non non non
le seul agressif c'est lui
la manière de t'embarquer t'as fait
ah ah bonne blaguette c'est lui. La manière d'en marquer, t'as fait... Ha, ha, bonne blaguette.
Oui, mais c'est...
C'était une blaguette.
Mais appeler ça une blaguette,
c'est méprisant à mort.
C'est quoi une blaguette?
Une blaguette, c'est comme une joke cheap.
Non, mais c'est ça.
C'est moins bon qu'une blague.
C'est moins bon qu'une blague.
C'est ça, mais ça reste une blaguette.
Oui, c'est ça.
Non, non, mais tu sais...
On fait des blaguettes.
Tu sais, de faire...
Dire quelque chose sur une blaguette, c'est comme si je faisais... C'était très drôle. Attends, attends. Oui, oui, oui.. Non, non, mais tu sais... On fait des blaguettes. Tu sais, dire quelque chose sur une blaguette,
c'est comme si je faisais...
C'était très drôle.
Attends, attends.
Oui, oui, oui.
Non, non.
C'était très drôle.
Non, non.
Excellent gag.
Non, non.
Regarde, toi, tu pars avec le train, c'est le fun.
Je dis oui, j'ai mon banc tout seul.
Là, tu fais un gag.
Fait que là, je vais en faire un mois avec.
Tu dis non, non, non.
Mais ton gag, c'était de dire que mon gag était mauvais.
Non, mon gag, ben moi...
Le poisson ou les...
Non, mais t'as dit ça après de m'avoir dit
bonne blaguette, pis là t'as dit
que t'avais un poisson.
Oublie les blaguettes, arrête de répondre comme une faguette.
Juste calme-toi.
Pis ça va être drôle.
Ça va être fucking drôle.
On se calme, pis ça va être drôle.
J'aime que Toronto,
la capitale woke de la planète,
a applaudi pour une joke
avec le mot faggot.
J'ai un pouvoir spécial.
As-tu une date ici?
Non, pas encore.
Il va revenir.
Ça, pour vrai, c'est...
Oui, il va revenir, mesdames et messieurs.
Pour vrai, excellente blaguette. Ah, pour vrai, c'était... Il va revenir pour faire mon heure ici. Oui, il va revenir, madame et monsieur. Ils sont chauds. Pour vrai. Ils sont chauds, man.
Excellente blaguette.
Ah, bien fait.
Hein?
Hein?
Hein?
Yes.
Let's go!
Let's go.
Très bonne blaguette.
Non, mais c'est vrai,
je vais retourner à Toronto
pour faire mon heure.
Oui.
Puis on va être ensemble.
Bien oui, même affaire.
Ça va être fun.
Bien oui.
Bien oui.
Mais le train,
quand je dis
que tu assoies tout seul,
c'est que dans la section classe affaires
t'as des bancs seul
t'es pas obligé de t'asseoir
t'as pas quelqu'un à côté de toi
c'est ça que je disais
c'est pas ça qu'on a compris
ben oui t'as compris ça
c'est que moi dans le temps
que je prenais beaucoup le train
c'est dans le temps que je fumais encore
pis j'avais pris un train Montréal-Toronto que je prenais beaucoup le train, c'est dans le temps que je fumais encore.
Puis j'avais pris un train Montréal-Toronto.
Puis là, chaque fois qu'on arrêtait,
j'essayais de sortir dehors, fumer une cigarette.
Mais tu sais, on t'arrête comme trois secondes.
Fait que là, j'avais tout le temps peur
de perdre mes valises
vu que je voulais une smoke. Fait que c'était pas cool.
Mais là que je fume plus, j'aimerais bien ça.
C'est quand que t'as arrêté de fumer?
2010. J'ai arrêté deux fois.
OK. 2010,
puis c'est quand l'autre fois que t'as arrêté?
L'autre fois, je pense à 1999.
OK. Puis 2010, t'as pas refumé depuis?
Non.
Moi, à peu près ça aussi.
Puis c'est le fun, parce que le système a changé.
Avant, tout le monde fumait.
Si tu fumais pas, t'étais une marde.
Là, c'est le contraire.
Si tu fumes, t'es une marde. Là, c'est le contraire. Si tu fumes,
t'es une marde.
Merci pour cette... cette blaguette.
Ça!
Elle était pas sûre si...
Ça, j'ai eu...
Tu sais, Yann, puis tu l'as vu aussi,
quand on était en Europe,
tout le monde fume encore.
Puis, tu sais, au Québec, ne sais pas si c'est le même
en Ontario, mais moi, quand j'étais petit,
tout le monde fumait. Des fois, tu avais des médecins,
tu avais des avocats qui fumaient.
Tout le monde fumait.
Là, en ce temps, c'est tout du monde
qui a l'impression qu'ils ont un job
qu'ils n'aiment pas.
Tandis qu'en France,
tu as des notaires
qui fument, des diplomates qui fument.
En Grèce, tes enfants de 9 ans,
ils fument.
C'est vrai. Ah oui, les Grecs, ça fume en tabarnak.
Oui, oui, oui.
Ça joue au soccer.
Non, ils sont trop essoufflés pour jouer au soccer.
C'est ça.
Ils essayent de courir.
Ils sont comme...
Prenons un petit café.
C'est ça qu'il faut.
Maman, fais-moi un café.
C'est ça.
C'est 100% vrai.
T'es-tu déjà joué en Europe?
Non, jamais allé en Europe.
Ok.
Sais-tu quelque chose que t'aimerais faire?
Pas après avoir entendu Yann.
Yann? Mais Yann a aimé l'Europe.
As-tu aimé ça, Yann? Oui, j'ai adoré ça.
As-tu vu quelque chose en Europe?
Si j'ai vu des trucs en Europe?
Oui, parce que de ce qu'ils m'ont dit, tu voulais juste
rester dans ta chambre d'hôtel.
Non, non, j'ai vu des trucs.
Les premiers jours, j'essayais
de rattraper le jet lag.
J'étais fatigué au bout.
Mais sinon, on a fait une ride de train.
Puis, il y avait
des...
Avec une grosse madame dessus, lui.
Yann, t'as dit que t'as fait
une ride de train, puis je pensais qu'ils
ont dit « Juju », puis c'est comme « Oh, fuck! »
Ça, c'est...
Ça, c'est deep!
Ça, c'est deep, esti!
Ça, ça serait malade. Ici, en Europe, c'est ça qu Ça, c'est deep, esti. Ça, ça serait malade.
Ici, en Europe, c'est ça qu'ils faisaient.
Juju, j'ai fait à la marque.
Juju.
Alors, le train, oui.
Oui, oui, j'ai vu le train.
Ça, quand il dit train, il veut dire train.
OK, merci.
Continue.
OK, c'est une règle de train.
C'est important.
Puis, je suis allé voir le musée de Banksy
à Bruxelles.
C'est cool, ça.
Non, c'était vraiment cool.
J'ai essayé d'en profiter au maximum, mais en même temps...
Le musée, c'est ça qui est absurde.
Le musée de Banksy, c'est toutes des œuvres,
des copies des œuvres.
Parce que c'était tous des trucs...
C'est des copies de ça.
Puis, c'est tous des messages anticapitalistes,
mais ça coûte 20$ pour rentrer.
Et quand tu sors,
tu sors dans un gift shop.
Oh, nice!
C'est tous des trucs
anticapitalistes.
T'as des macarons anticapitalistes
à 22$.
C'est le
meilleur marketing weird que j'ai vu de ma vie. Ça. C'est le meilleur marketing weird
que j'ai vu de ma vie.
Ça, c'est smart.
Sinon, j'ai vu...
Qu'est-ce que j'ai vu?
En tout cas,
on s'est promenés dans les rues.
Paris, on est allés
avec Martin et Matt,
on est allés luncher.
C'était vraiment cool,
ça aussi.
Ils sont des grands fans
de Paris.
Oui.
On a vu... Ça, c'est une affaire
qui m'a vraiment fasciné. Quand on était
à Lausanne,
il y avait un sans-abri devant
nous autres, Lausanne en Suisse, qui était
chic et qui avait
de l'air un peu distingué. C'est un
sans-abri qui était couché sur le côté,
qui avait une belle chemise, il buvait
une bouteille de rouge,
puis là, il prenait une gorgée
puis il faisait comme un chin au ciel
après chaque gorgée
que tu l'as en photo, Yann.
Oui, peux-tu le montrer, la photo, parce que moi,
j'ai vu la photo. J'ai pas la photo,
mais je vais l'ajouter au montage, mais...
On a pris des photos de...
J'ai vu cette photo-là, c'est fucking drôle.
Je vais regarder...
Je sais pas à qui j'ai envoyé ça récemment.
À moi?
OK, je vais regarder Pentalis,
puis je vais vous le montrer, ça va être loin un peu.
Ça, c'est des dick pics.
Non, oui.
C'est des photos.
C'est des photos de toi.
D'ailleurs, on salue ceux qui ont le forfait audio de tout ça.
Let's go!
C'est pas grave.
Moi, c'est une manière
que le monde s'abonne au Patreon vidéo.
Bon, hé, Chris, c'est bien.
Mais on va faire ça après, plus tard.
On le voit mal, là,
mais...
C'est...
C'est un petit monsieur qui a une chemise
comme vous deux, qui a de l'air...
Oh, shit!
Qui a vraiment de l'air...
Qui a vraiment de l'air...
Là, tu viens de perdre un commanditaire, par exemple.
Ça a l'air d'un gars qui gagne...
Honnêtement, tu vois ce gars-là?
Il a l'air de gagner 200 000 par année.
Il est juste bien, il est relax.
Il est couché comme Kate Winslet.
La face la plus fucking rouge.
Il est heureux.
Même moi, je n'ai pas la face rouge.
Il est heureux.
Il est bien.
C'est-tu toi qui as pris cette photo-là?
C'est Michel.
On était assis.
Michel a tout le temps sa caméra.
Il l'a installée au bout de la table.
Il les faisait clic, clic, clic, clic, clic.
En essayant de viser. Parce que le gars,
il était parfait. Puis on se disait, on peut pas...
Tu sais, c'est weird de viser.
Parce qu'il avait quand même fait un beau sourire.
Il souriait tout le temps.
Merci, Michel.
Ouais, ouais, c'était magique.
Je voulais pas te couper,
parce que moi, j'attends pour ça.
Je suis sûr qu'il y a des histoires cool.
As-tu vécu quelque chose de fucked up
dans une des villes,
comme une situation drôle,
puis tu es comme, tabarnak,
je ne peux pas croire que je vis ça maintenant.
Non, autre que le baseball, mais as-tu vécu?
Non, j'ai juste trouvé que le Vancouver, c'est triste.
Le Vancouver, c'est super beau,
mais c'est triste.
Tu parles juste du quartier genre East Hastings?
Non, non.
Vancouver en général?
Vancouver en général.
Quand tu dis beau, tu veux dire la température?
Non, non, je parle parce qu'il vend tout le temps.
Moi, je restais à Yeltown,
le plus beau quartier
où tu as tous les bateaux,
tous les...
Tu penses que c'était triste
parce que tu étais là pendant le COVID?
Oui, exactement.
Parce que tu étais comme assez triste au bout.
Tout le monde est enfermé.
Tout le monde est enfermé, tous.
C'est pas cool.
C'est pas cool.
Non, non, c'était pas...
C'est quoi qui était triste?
C'est parce qu'il y a des homeless partout.
OK.
Partout, même dans...
Comme tu viens de faire, là.
Oui.
T'as un homeless, c'était où, ça? Ça, c'était en Europe.il y a des homeless partout. Comme tu viens de le faire, tu as un homeless.
C'était où, ça?
C'était en Europe.
En Europe où?
À Lausanne.
C'est-tu beau, Lausanne?
Lausanne?
Toute la Suisse est ultra riche.
Mais Vancouver, ça doit être ça aussi.
J'ai l'impression que les sans-abri,
ici, sont plus... C'est pas la même drogue.
C'est plus tough ici que sans-abri à Montréal, vu que...
Ici, c'est tellement cher, ici, tu peux pas t'en sortir.
Oui, mais ici, ce qui est le fun, c'est qu'il y a des tentes un peu partout dans la ville.
OK.
Où les gens peuvent... Pas des tentes, des petites tentes d'une place.
Ah, des petites matantes?
Non, non, non.
C'est que tu sens comme... J'ai fait une petite soupe.
Oui, c'est ça.
J'ai fait une petite soupe. Oui, c'est ça.
Hé, mon grand, t'es bien beau,
mon grand. Arrête de fumer du crack.
Vous avez compris le concept, c'est ça
sous écoute. Let's go.
C'est ça, des petites tantes, exact.
Non, mais tu parles des tantes.
Des petites tantes.
Ma tante Thérèse.
Non, mais là...
Je veux imaginer le jeune Sébastien de ma tante Thérèse. Non, non, mais là... J'étais plus cher.
Je veux imaginer
le jeune Sébastien
qui vivait à Sherbrooke, qui faisait de l'impro,
qu'aussitôt que quelqu'un faisait
une joke qui riait, il était fâché,
fâché.
Quand je te le fais, tu fais la même affaire.
Parce que c'est des estigons.
Là, on vole une banque.
Une tante? Non, on vole une banque.
Tente?
Non, mais une grosse tente.
Un chapiteau. Il y a à peu près 100 lits dedans.
Puis il dort là-bas?
Oui, dans chaque place.
À Vancouver, il n'y a rien.
Oui, mais à Vancouver, la température est meilleure qu'ici, c'est ça, non?
Ici, c'est froid pour des chapiteaux.
Non.
Non, mais c'est des gros chapiteaux.
Avec des grosses matantes chaudes.
Mais toutes?
Ils sont vraiment chauds,
des matantes, là.
Tu sais, ils te réchauffent, tu sais.
OK.
Dans le train,
ils s'assoient de toi,
ils s'assoient dessus,
puis là-bas,
ils te réchauffent.
C'est bien fait, Toronto,
je te dis.
Y a-tu beaucoup de crack
à Toronto?
Il y a de l'Atlantique
où y a beaucoup de crack.
Sûrement,
mais c'est pas à Vancouver, c'est vraiment... OK. C'est vraiment... C'est comme à L.A. OK. l'air. Peut-être, sûrement, mais c'est pas... À Vancouver, c'est vraiment...
C'est vraiment... C'est comme à L.A.
C'est la même affaire.
Puis la qualité est meilleure où? Vancouver ou ici?
Pour eux autres?
Pour la craque.
Mais pour eux autres, c'est ici. Parce qu'ici, il y a un système.
Il n'y a pas de système à Vancouver.
Il n'y a pas de système à L.A.
Oui, mais ici, ça coûte trop cher.
Si t'es sans-abri, tu restes sans-abri, non?
Sinon, tu vas se soucier en masse
pour en sortir.
C'est trop.
C'est trop.
Mais tu sais, nous autres,
on a loué un Airbnb
vu que les hôtels,
c'est trop cher à Toronto.
Puis...
Si tu ris, je vais rire.
Elle était bonne.
Elle était bonne. Elle était bonne.
Elle était bonne.
Elle était excellente.
Va-t'en pas.
Si tu ris, je vais commencer à rire.
Je ne veux pas rire.
Le quartier qu'on est, ce n'est même pas un beau quartier.
Il y a des bungalows en vente pour 2 millions.
Ça n'a aucun fucking sens, le prix.
Comme toi,
ici,
t'es dans un beau quartier.
Une tente.
Non, mais c'est combien ton loyer?
Let's go, let's go.
T'as un excellent gag.
C'est une blaguette.
Pourquoi tu guesses? Arrête de gueser.
C'est une question sérieuse. C'est une blaguette.
Ton appart, tu payes combien?
Je reste à Liberty Village.
Je paye à peu près 3 000.
À peu près 3 000? C'est quoi, à peu près 3 000?
C'est 3 000 plus l'Internet,
le chauffage, l'électricité.
C'est-tu cher?
Pour Toronto?
Oui, mais moi, j'ai des polices cheval. Ça fait que, voyons.
C'est un aristocrate. Tu as des polices che'ai des polices cheval. Fait que, voyons. C'est un aristocrate.
T'as des polices cheval
qui, dans l'appart à côté...
Non, non, oui.
À côté des Tantes.
Ça, on dirait que tu viens de décrire
que tu vis dans une ferme.
Oui, oui.
J'ai des chevaux, j'ai deux vaches.
J'ai caché qu'il faut tout le temps que j'aille dans le positif.
Ah oui?
Oui.
Toi, tu vis bien, puis tu te laisses faire niaiser par ces pauvres.
Comment ça?
Wow, merci Michel.
Merci Michel.
Comment ça je me fais niaiser par les pauvres?
Quels pauvres?
Je veux dire que...
Eux autres, vu qu'ils disaient que tu payais trop cher.
Ah ben oui.
C'est 3 000 pour un 3,5.
Mais c'est pas trop cher.
Il se fait-tu crocher ou c'est juste comme ça ici?
C'est comme ça.
C'est comme ça.
C'est pas cher?
Premièrement, j'ai le droit d'avoir mes deux chiens.
C'est déjà là, c'est pas négociable.
Ok, ça je suis avec toi.
Regarde ça, ça va niaiser, j'ai une chute à déchets.
Ça, ça va.
Oui, madame. Oui, oui, oui'est important. J'ai une chute à déchets. Oui, madame.
Oui, oui, oui.
Ça, c'est du gold.
T'as vu la réaction?
T'as vu la réaction?
Il y a quoi d'absurde? Plus une ville est grande,
plus les gens sont impressionnés
par des choses du tiers-monde.
Oui, oui.
Tu sais, une chute à déchets,
le monde a fait « Oh! »
« Oh! »
« Tu mets tes poubelles
à tes poubelles. »
Avant de couvrir,
j'avais six poubelles
tabarnak.
Six poubelles.
Tu savais que tu sortes
dehors.
Oui, ça,
c'est du compost,
ça, c'est du bois,
ça, c'est du carton,
ça, c'est des bananes.
Tabarnak,
ça ne finissait pas.
Ça va.
Puis, il borrait.
Il fallait que je borre
mes vidanges
parce que les homelettes,
ils dormaient dedans. Ils dormaient dedans. Je te comprends pas. Puis il barrait. Il fallait que je barre mes vidanges parce que les homeless, ils dormaient dedans.
Ils dormaient dedans.
Je te dis, c'était fou.
Là, à cette heure,
je rouvre la t-shirt,
je collais ça là-dedans.
Let's go!
Tu n'as pas peur
que ça tombe sur la tête
d'un homeless de Vancouver?
Non, parce que...
Oui, oui.
À New York,
avant la pandémie,
moi et Mike,
on parlait avec une humoriste là-bas
et elle nous a décrit
son appartement de merde.
Elle disait, maintenant, c'est un nouveau appartement.
« Man, j'ai un micro-ondes. »
Puis moi et Mike, on se regardait, on était comme,
« Yo, New York, c'est de la merde. »
Elle était excitée par ça.
À New York, c'était le rêve.
J'avais été chez mes amis à New York,
puis ils m'avaient montré son lave-vaisselle,
puis c'était large de même.
Il était comme, « Je peux laver quatre assiettes. »
Pis il pouvait pas rentrer ses assiettes.
Il fallait qu'il les mette de même.
Qu'il les enligne.
Comme si t'essaies de déménager.
Pis si tu déménages, il y a un line-up de 30 personnes
qui va le prendre. C'est incroyable.
Pis ça, c'est cher.
Parce que c'est même pas une pièce.
Déménager? Non, non, non. À New York.
OK, oui, oui, oui, c'est une chambre.
Exact.
Fait que j'ai une chute à déchets.
Mais trente-mille pour un appartement.
Attends, j'ai pas fini.
C'est rendu cher à Nesquik.
Laisse-moi te vendre.
Non, non, non, laisse-moi te vendre.
On dit que c'est un bon deal.
C'est pas cher, hein?
J'ai deux chiens.
Non, c'est pas cher.
J'ai deux chiens.
J'ai deux chiens.
Il paye.
Qu'est-ce qui se passe?
C'est pas cher.
Non, j'ai...
Non, c'est pas cher. OK, on qui se passe? C'est pas cher. Non. C'est pas cher.
OK.
Il dit que c'est pas cher.
Vous avez pas vu son appart, c'est l'air en tabarnak.
Hey, check.
Check.
Il y a une belle casquette des expos.
Let's go.
Ah ouais.
Let's go.
Toi, tu dis que c'est cher.
C'est pas cher.
C'est pas cher.
Tout le monde dit que c'est pas.
Alors, pourquoi est-ce que vous chicanez?
Vous disiez la même chose.
Parce qu'il y a une chambre, c'est la bine à bois. Puis l'autre, c'est la bine à banane. Attends, hey. Qu'est-ce qui est fucked up? C'est que là, on dit, hey, c'est pas... Alors, pourquoi est-ce que vous chicanez? Vous disiez la même chose. Parce qu'il y a une chambre, c'est la bine à bois,
puis l'autre, c'est la bine à banane.
Qu'est-ce qui est fucked up?
C'est que là, on dit, c'est cher, c'est pas cher,
mais on n'a aucune idée qu'est-ce qu'a l'air l'appart.
T'sais, on fait juste dire...
C'est une aise comparée à les autres.
C'est beau.
Je sais que ça doit être beau,
parce que t'as tout le temps des belles places.
Oui, c'est ça, j'ai tout le temps trouvé des belles places.
T'as des goûts de luxe.
Non, non.
C'est vrai, mais chaque fois que je vois où t'as resté, c'est ça. J'ai tout le temps trouvé des belles places. Tu as des goûts de luxe. Non, non. C'est vrai, mais chaque fois, je vois où tu as resté.
Oui, exact. Mais c'est pas...
Parce que moi,
ma priorité, c'est
où est-ce que je reste.
C'est ça qui est super important. Après ça,
comme là, j'ai vendu mon auto parce qu'un auto
à Toronto, là...
Il a raison. On vient de voir ça.
Non, je l'ai vendu. Je sauve
un 30 000 par année. Ben, 30 000 par année, je veux dire,
un 10 000 par année en location,
mettons, si je la loue, 500 plus le gaz,
plus les taxes, plus les plaques.
Moi, je prends le train,
je marche.
Puis, Liberty Village...
Tu prends le train partout, hein?
Non, non, mais je suis arrivé en Go Train.
Go Train, c'est incroyable, man.
Les gens, ils ne comprennent pas que quand tu loues un loyer,
tu ne loues pas le loyer.
Tu loues l'environnement aussi.
Ça se paye.
Moi, je reste dans Liberty Village.
Je suis refait à ton tour.
Tout est là à pied.
C'est une petite ville
dans un gros village.
Je ne reste pas dans une...
Moi, je suis comme
à Victoriaville
à une demi-heure de Toronto.
OK.
Il y a beaucoup de gens
de Victor ici.
Non, mais c'est vrai.
C'est super hot. Il y a plein de petits de Victo ici. C'est vrai. C'est super hot.
Il y a plein de cartes de même.
J'aime que pour toi, le luxe, c'est Victoriaville.
Meilleur poutine au monde!
Let's go!
Ah oui, ah oui.
C'est vrai, j'avais pas pensé.
C'est pour t'expliquer.
Moi, je l'avais pas compris ça jusqu'à temps.
Avant, je restais à Saint-Jean.
J'aimais vraiment ça, Saint-Jean.
Mais ça me prenait...
Quand j'avais recommencé à jouer en anglais,
ça me prenait 50 minutes d'y aller.
Il fallait faire 5 minutes.
Puis j'y allais en taxi.
Je brûle.
Ça me coûtait 400 piastres
pour aller faire un open mic.
C'est comme, voyons, tabarnak.
J'ai testé cinq minutes de joke,
ça me coûte 400$.
Ça n'a aucun fucking sens,
je vais déménager plus proche.
Exact.
Tu penses que tu n'avais pas loué une place?
J'avais loué, avec mon ex,
j'avais loué de quoi dans le centre-ville
en me disant,
parce qu'elle, elle, elle n'aimait pas la ville
puis je pensais qu'elle n'aimait pas la ville
vu que dans le temps qu'on vivait en ville,
tu sais, on était pauvres,
fait qu'on avait un appart de marde. Maisres, donc on avait un appartement de marde.
Mais là, je commençais à avoir du cash.
Je l'ai fait.
Je vais louer quelque chose de beau.
Ce n'était pas 3 000 $ par mois.
Je n'étais pas riche à ce point-là.
Non, mais ce n'est pas riche.
Non, je suis niaise.
Ok.
Excuse-moi.
Non, mais j'avais loué de quoi dans le vieux Montréal.
C'était vraiment offre.
Ça, c'est cher.
Oui, mais pour vrai,
c'était à peu près 3 000 $ dans le temps.
Oui, c'était cher. Mais mon ex n'aimait pas ça plus. Donc, j'est cher. Pour vrai, c'était à peu près 3 000 dans le temps. C'était cher.
Mon ex n'aimait pas ça plus.
J'ai fait, OK,
elle n'aime vraiment juste pas Montréal
vu qu'il n'y a plus de baseball.
Là,
on a...
C'est pour ça
que je vais vous dire
un scoop.
Moi et Marie, on s'est laissé parce qu'elle était
Timburgo
elle a fait du simple, il a raison
hostie ça prend les expos
mais pense-y, sois honnête
imagine les expos à venir à Montréal
ça deviendrait
ça deviendrait une ville incroyable
avec le train
le train, en plus
il était supposé
mettre le stade à Griffintown
à côté du port.
Ça aurait été incroyable.
Mais mettons
que les expos reviennent.
Tu reviens-tu? Tu déménages ça à Montréal?
Je peux faire un déluc, toi, si tu veux.
Tu redéménages ça?
Oui, mais il faut que tu reviennes.
Let's go!
Ça, c'est une challenge.
C'est un défi pour Valérie Plante.
Elle déteste le baseball.
Oui, mais est-ce qu'elle déteste toi plus
que le baseball? C'est ça l'affaire.
Je vais te laisser là-dessus.
Tu n'aimes pas Valérie Plante?
Non, je n'aime pas le fait
qu'elle n'aime pas
qu'une équipe de...
Elle n'aime pas le baseball.
Mais tu peux dire que tu ne l'aimes pas. Moi, je n'aime pas le fait qu'elle aime pas qu'une équipe... Elle aime pas le baseball. Mais tu peux dire que tu l'aimes pas.
Moi, je l'aime pas Valérie Plante.
Non, je trouve que Denis Coderre,
il était trop amer.
Lui non plus, je ne l'aime pas.
Tu comprends? Il était trop amer.
Denis Coderre, il aimait le baseball.
Oui, il adorait le baseball.
Mais Denis Coderre, il a l'air d'aimer tout
que tu peux manger un hot-dog
dans le locker-box.
C'est ça, exact.
Exact.
C'était un gros bouffon
qui aime ça,
se bourrer la face.
C'est juste des hot-dogs et des pénis.
C'est ça la vie de Denis Coderre.
Je trouve qu'elle est bonne.
Je la trouve très bonne.
Mais elle n'aime pas le baseball.
Je trouve qu'une équipe. Non, je la trouve très bonne. Mais elle n'aime pas le baseball. Je trouve qu'une équipe,
dans une ville, économie.
Parce que c'est le peuple qui va voir le baseball.
Ce ne sont pas les riches qui vont voir le hockey.
Les riches vont juste voir ça du hockey.
Mais non, c'est juste les riches qui regardent le hockey
parce que ça coûte trop cher.
Va voir les mains pour livres.
C'est 400$ le billet dans le pit.
C'est ça pour 400$?
Avec le baseball même?
Tu as 10 paires de billets pour deux.
Tu peux, 400$ au baseball, tu peux poignarder le umpire.
Moi, pour vrai, mon fiole, il capote sur le baseball.
Puis pour sa fête, je l'amène voir les Blue Jays.
On a poigné les billets dans la meilleure section.
100 piastres?
Ce n'était même pas 100 piastres.
C'était genre 80.
C'est comme 80 piastres le billet.
80 piastres le billet.
Tu n'as rien nulle part.
Au centre-ville, même en haut.
Tu ne rentres pas?
Non.
C'est cher
tu attends à 8h30
pis tu dis au gars
qui vend les billets
il va dire
ok
il y avait la zone
Mont-Sonnec
ce matin
que tu les avais
à 50$
moi ce que j'aime pas
par exemple
du baseball
la saison
est pas assez longue
moi là
j'aimerais
Chris les gars
imagine
être un joueur
de baseball
les pitchers au moins ils ont des jours off mais t'es un fucking shortstop Moi, j'aimerais... Chris, les gars, imagine être un joueur de baseball.
Les pitchers, au moins, ont des jours off.
Mais t'es un fucking shortstop.
T'es comme Chris, je travaille plus de jours d'une année que le gars au IGA.
C'est le sport le plus tough à gagner une série mondiale.
Non, ça n'a aucun fucking sens.
Ça n'a aucun sens.
C'est pour ça que c'est bon pour une ville,
parce qu'à tous les jours, il y a du baseball.
Il y a de quoi.
À tous les jours, t'as...
Il y a du baseball, plus les playoffs. Tabarnak, c'est bon pour une ville parce qu'à tous les jours, il y a du baseball. Mais il y a de quoi. Oui, oui. À tous les jours, tu as... Il y a du baseball.
Plus les playoffs.
Tabarnak.
C'est too much.
Non, non, mais moi,
je ne regarde pas.
Je ne suis pas assez de même.
Let's go, une balle de prise.
Il y a-tu du monde?
Tu sais, parce que...
C'est ça que je t'explique.
Tu peux t'abonner au MLB.
Tu sais, mettons,
avec le câble ou le satellite,
tu peux avoir les postes NHL.
Mais les postes MLB, quelqu'un qui regarde tous les games, tu peux avoir les postes NHL. Mais les postes MLB,
quelqu'un qui regarde tous les games,
t'es pas bien mentalement.
Ah non, non, c'est très long.
Tu vois, j'ai regardé les 10 premiers games
et j'étais brûlé, là.
Ah non, Chris, t'as...
Ouais, c'est ça.
Hein?
Toi, t'as quoi, une game par semaine au soccer?
Deux, des fois.
Exact.
Puis, les saisons de soccer, c'est combien?
Combien de matchs?
20 à 40 jeux. Ça, c'est bon. Jeux? Tu vois, c'est combien? Combien de matchs? 20 à 40 jeux.
Ça, c'est bon.
Jeux?
Tu vois, c'est à ton tour.
Non, non, mais ça, c'est parfait.
Vois-tu comme moi, j'aime ça du football américain,
des petites saisons.
Oui, mais là, c'est 18.
Ils en ont mis deux autres, je pense.
C'est vrai?
Oui, ils en ont mis 18 games.
OK.
Moi, anyway, je regarde juste le Super Bowl.
Sérieux?
Fait que tu sais, c'est une saison d'une game.
Ah, c'est long,
le football.
J'ai remarqué en vieillissant,
quand j'étais jeune, je suis un fan de sport.
En vieillissant, j'aime quand il y a un champion.
Moi, n'importe quel sport,
si c'est...
C'est eux autres contre eux autres.
Les gagnants, c'est les meilleurs.
Là, je suis heureux. Sinon, je m'en contre à Chris. »
J'ai tellement d'autres affaires à faire.
Les Canadiens de Montréal, c'était ma vie.
C'est la religion.
À Sherbrooke, c'est plus canadien.
Moi, j'écoutais 110 %.
Appelle-moi pas, tabarnak, j'écoute mon programme.
J'en paierai. Let's go, j'en paierai.
Mais non, t'aimes pas les Canadiens, non?
Non, mais c'est pas que j'aime pas les Canadiens,
mais c'est parce qu'on est rendus dans un autre air.
La COVID.
Oui, la COVID. Les Canadiens sont bons.
Non, non, la COVID
a changé tout.
À ce temps-là, c'est juste du divertissement.
Avant, si on perdait,
ma journée était finie. Ma journée est finie.
Puis d'habitude, t'es pas le genre de personne
qui prend des choses mal.
Exact, exact.
Ça, c'est une bonne blaguette.
Hein?
Hé, on a-tu du fun?
On a-tu du fun?
On a du fun, man.
C'est-tu qu'on est à Toronto?
C'est incroyable, pareil.
Mais ça, j'ai une question pour le monde.
Ici, les fans des Maple Leafs,
ça peut l'auditer, ceux qui sont fans des Maple Leafs.
OK.
Il n'y a personne.
Qu'est-ce qui est drôle là-dessus?
Non, non, non.
Est-ce que vous habitez à Toronto?
Applaudissez si vous habitez à Toronto.
Qu'est-ce qui est drôle?
Toutes les fans,
toutes les francophones de Toronto
sont automatiquement canadiens.
Oui, ils n'aiment pas les Leafs.
Parce que Toronto, c'est une équipe de losers.
Tu comprends?
Oui.
C'est une équipe de losers. Tu comprends? C'est une équipe de losers.
Mais, on va voir
si ton idée est vraie.
Les Raptors, est-ce que vous aimez les Raptors?
Oui, parce que les Raptors ont gagné.
Tu comprends?
Mais ils ont perdu beaucoup.
Là, c'est fini.
Toi, tu es un fanatique des Raptors.
Il n'est pas à Montréal, exact.
Pantale, c'est le plus gros fan
des Raptors que j'ai vu de ma vie.
Comme tu dis,
on parle de lui.
On parle de moi maintenant.
Je voulais aller là.
J'aime les Raptors, c'est ça.
Ce n'est pas une histoire.
C'est intéressant.
T'aimes-tu le basket, toi? J'adore le basket.
Moi, les Raptors, je les aime depuis 1995,
depuis qu'ils existent.
J'aimais aussi les Grizzlies de Vancouver.
Moi, j'ai détesté les Grizzlies de Vancouver
parce que c'était l'autre équipe.
Tu les aimais vu que c'était des Bears.
Non, non, je les aimais parce qu'en fait...
Les Boca, enfin!
Oui, oui.
T'étais comme finalement...
T'étais comme finalement... Soto.
T'étais comme finalement des Blancs.
C'était le temps.
C'est le fun parce qu'on l'avait.
On était comme en symbiote.
Non, j'aimais pas les Grizzlies du tout.
Non, non, mais ce que j'aimais, c'est qu'on progressait.
Ouais, ouais.
On avait deux équipes, tu sais.
Imagine une équipe de baseball à Vancouver.
Mais ce qui était triste pour les Grizzlies,
c'était, vu qu'ils étaient mauvais,
puis les Raptors sont devenus bons.
Au début, quand ils sont arrivés, on a fait « Oh, Christ, il va y avoir une rivalité canadienne,
ça va être cool. » Mais après, c'est comme
il y a une équipe qui est
devenue bonne, puis l'autre,
c'était juste vide puis triste.
Les Raptors, ce qui est arrivé, c'est que
les mains pour livres de Toronto ont forcé
aux acheteurs d'étiquettes de saison d'acheter les Raptors. C'est comme les Maple Leafs de Toronto ont forcé aux acheteurs de tickets de saison d'acheter les Raptors.
C'est comme ça que les Raptors ont survécu pendant des années.
Les Maple Leafs faisaient ça?
Oui, oui, oui.
Puis le Greasy, ça a été le contraire.
Ils sont partis à Memphis.
Memphis, qui est une bonne ville pour le sport.
C'est violent.
C'est weird, Memphis.
C'est violent là-bas, Memphis.
Ah oui? Le Tennessee, c'est violent. Oui, c'est violent. Oui, Memphis, c'est violent. C'est violent là-bas, man. Ah oui?
Le Tennessee, c'est violent.
Oui, c'est violent.
Même fait, c'est violent.
Le monde, il shoot-tu des guns quand il score?
Mais un de leurs joueurs a des problèmes
parce qu'apparemment...
C'est ça, John Moran sort toujours des guns.
Le gars, il a tout, man.
Ils ont suspendu.
Pendant qu'il a été suspendu
à cause de l'histoire avec le gun,
il sort une vidéo sur Instagram.
« Je m'excuse. Calme-toi! Calme-toi!
Tabarnak! Qu'est-ce que tu fais? »
Il se fait suspendre encore.
C'est comme une parodie
de lui-même.
Ça, c'est la beauté de donner
des millions à des imbéciles.
Oui, c'est ça.
Moi, ça me rend heureux. Quand je vois
des hosties de niaiseux, un peu
violents, qui ont du cash.
Des flammes mou.
Puis il se fait insulter par Shaquille O'Neal.
Shaquille O'Neal est comme, t'es pas un gangster.
T'es allé à une école privée.
C'est vraiment qu'un drôle.
Hey, Yann, y a-tu des questions?
Y en a.
Oui, y en a des questions.
Oh, let's go. Y en a une très bonne. Attends, on est-tu des questions? Y'en a, y'en a, y'en a, oui, y'en a des questions. Oh, let's go!
Y'en a une très bonne.
Attends, attends, Yann, Yann, Yann.
Attends, mais on est-tu live?
Spoiler alert, on est live.
On est-tu live?
Fuck!
On est live!
On est live!
On est live!
Let's go!
Yann, Yann, sais-tu tes questions
ou y'as-tu des blaguettes là-dedans?
Y'as-tu des blaguettes?
Y'a bien des petites blaguettes,
mais on va les éviter.
Y'a une question qui m'intrigue beaucoup.
Je ne sais pas si c'est vrai.
Il y a Bobby qui demande, est-ce que Sébastien
pourrait nous parler de son apparition
à l'émission Relever le défi
avec Gaston Lepage?
As-tu pensé à Relever le défi?
Écoute, ça c'est...
Merci, c'est magique ce que tu...
Écoute ça, je reste à Chabrouk.
On s'est connus à Sherbrooke.
Moi, je voulais faire des pubs à la télévision.
J'allais voir un réalisateur.
Il m'a dit, amène-moi du stock que tu as déjà fait à la télévision.
Je n'avais rien fait.
À l'époque, relever le défi, c'était à Sherbrooke.
Gaston Lepage animait ça la fin de semaine.
Je fais le défi.
Mon défi, c'était de déchirer des popsicles
des Mr. Freeze avec mes dents.
30 Mr. Freeze, OK?
En une minute, je pense.
Pis je pense que je l'ai fait en 27 secondes, OK?
Hey, Michel!
Hey, Michel, let's go!
J'en prendrais un autre comme ça.
J'en prendrais un autre, moi.
Un autre de Port-de-Gouin.
Ah non?
Shooter!
Fais-moi faire un shooter!
Shooter!
Let's go!
Bourgault!
Bourgault!
Bourgault va tomber à terre
comme Jean-Tom.
Il va tomber à terre,
il va être sur le côté,
il va être comme « Je suis pas à mer! »
« Je suis pas à mer! »
« Je suis pas à mer! »
« Je suis pas à mer! »
« J'ai une chute à déchets! »
« J'ai une chute à déchets! »
Oh, ce croissant!
Fait que là, mais... Fait que là, mais là, toi, tu te pratiquais-tu chez vous?
Comment tu te pratiques pour ça?
C'est quoi le défi?
T'en déchirais combien en combien de temps?
Tu te rappelles les Mr. Freeze?
Moi, je les réjouis.
Les Mr. Freeze, je les coupe avec des ciseaux, je les coupe avec mes dents.
Puis t'avais dit, je vais en déchirer 30 dans une minute.
Oui, oui.
Puis comment t'as décidé ce chiffre-là?
C'est parce que j'avais envoyé tellement d'offres
qu'ils me disaient non, non, non.
À un moment donné, j'ai fait...
Je vais déchirer des pommes secours dans mes dents.
J'ai fait, let's go!
J'ai fait, OK.
Là, c'était de Gaël Lepage.
Voyons.
Non, Gaston Lepage.
Gaston Lepage.
Gaston A. Lepage.
Ah, non, non, non.
Anyway.
Je fais le défi
Je m'en vais montrer cette cassette
Au producteur de TVA
T'as-tu pogné un rond?
Le gars s'il met la cassette
Il enlève ses lunettes
Puis il rit
Puis il rit
Puis il rit
Je suis pas susceptible Mais Christ « Piri, man, piri! » OK, là, ça fait, là, man, tu comprends?
Je suis pas susceptible, là, mais Christ!
Je suis pas susceptible,
mais devenu ton nouveau super-mère!
Exact, exact!
Merci, Michel!
Ah non, non, laisse-le, laisse-le, laisse-le!
Merci!
Et t'as-tu demandé de checker son Mr. Freeze sans dents?
Non, non, non.
Ça aurait pu, ça aurait pu.
J'ai commencé à faire des pubs grâce à ça.
J'ai commencé à faire des pubs pour ÉconoSport.
Oui, oui, oui.
C'était quoi la question?
Oui, c'était ça. Je ne me rappelle plus la question.
C'est exactement ce que tu as répondu.
Non, c'est juste ça.
Moi, à l'époque, je me rappelle,
tu faisais aussi, j'ai un flash,
puis je ne sais pas si on a parlé le premier coup, tu es venu au podcast,
mais j'ai un flash de toi que
tu avais été à Salut Bonjour
le matin,
dans Fenêtre en arrière.
Tu avais-tu fait ça? J'ai tout fait.
OK. C'est quoi que tu avais fait à Salut Bonjour?
Je suis allé à Adlib. OK.
Appelle-toi Adlib. Adlib, il y avait un concours, ça s'appelait
Chic FM. OK.
Chic, qui était le poste énergétique. Mais tu avais tous les radios énergie, exactement. Moi, ça s'appelait Chic FM. Chic, qui était
le poste énergétique.
Tu avais tout les radios énergie, exactement. Moi, j'étais à Québec.
Ce qui est arrivé, c'est qu'il fallait que tu
mettes en valeur la station et que tu fasses quelque chose
de flyé. Je ne sais pas si vous vous rappelez de Francis Martin,
chanteur. Francis Martin était
à Sonia Benesra et il chantait
« Allez, rock it! » Il y a un gars qui s'est attaché avec des menottes
pendant qu'il chantait live.
Oui, oui. s'est attaché avec des menottes pendant qu'il chantait live. Oui, oui.
Sonia Benesra a fait « On s'en va en pause. »
Mais moi, j'ai fait la même affaire, mais avec Adlib.
Avec...
Comment s'appelait, non, lui?
Qui?
Adlib.
Jean-Pierre Coilier.
Il y avait le gars qui faisait un mécanicien.
Alain Dumont.
Alain Dumont.
Il y a Alain Choquette.
Puis moi, je suis rentré en arrière.
J'ai fait « Shake FM! Shake FM! »
Puis là, il m'a collé ses dents en arrière dans la green room.
Qui t'a collé ses dents?
Jean-Pierre Coilier.
Il m'a serré.
Il y avait 71 ans.
Ah oui, oui.
Il était pas content.
Tu t'es fait malmener par un vieillard.
Oui, oui, oui.
Cariste.
Puis là, j'avais été au dépanneur.
Je suis chez des cigarettes.
Je m'étais rosé la tête.
J'avais marqué « Shake FM » sur ma tête. En rouge. Puis là... Attends, Oui, oui. Puis là, j'avais été au dépanneur chercher des cigarettes. Je m'étais rosé la tête. J'avais marqué « Chik et Femme »
sur ma tête,
en rouge.
Puis là...
Attends, attends, attends.
Là, le gars,
le gars qui était
dans le dépanneur,
il regardait Adlib.
Je lui disais
« T'as-tu vu
le style d'imbécile? »
Il dit « Oui. »
Là, j'ai enlevé ma casquette.
Je lui dis
« Y'en a-tu des malades? »
Fait que là,
il appelait la police.
Je me suis fait arrêter
par la police.
Oui, oui, oui.
Oui, oui.
Oui, oui. C'est fou, man. C', oui, oui. Oui, oui. Oui, oui.
C'est fou, man.
C'est fou, man.
Moi, je...
Réinvite-moi, j'en ai des affaires de dire, man.
Hein?
Anyway.
Ma chemise était déchirée, j'avais du sang qui coulait, mais tu sais, c'était du crayon
feu.
T'avais mis du faux sang?
Non, non, c'était du crayon feu trop.
OK, ouais.
Ça a coulé.
Je suis stressé, tu sais.
Ah!
Il dit, c'est-tu toi qui s'est battu dans Ruelle?
Je dis, non, non, non. Moi, je suis le gars d'Adlib.
Choc FM. Choc FM.
Il est parti.
T'as-tu gagné le concours?
Non, le gars qui a gagné, il avait acheté un ski doux.
Il a traversé un lac.
Il a calé, man.
Il est mort? Il a gagné.
Il a perdu le prix
à sa veuve? Non, non, il n'est pas mort. Le ski doux a calé. Il a perdu. Il a donné le prix à sa veuve?
Non, il n'est pas mort.
Le ski-doo a calé.
Il s'est tassé.
Mais Christ, ton affaire est mille fois meilleure.
Je le sais.
Merci.
On devrait appeler Radio Énergie.
On les rappelle.
On les rappelle.
Mettons des fois,
plus tard, tu fais...
Regarde, on s'est trompés.
On enlève le prix chez KFM
au cabochon,
puis on le donne à Bourgault.
C'est fou quand même, le gars qui a compté ça.
C'est pour ça que tu déménages beaucoup.
Tu ne peux jamais revivre
cette pinacole de ta carrière.
Tu te rappelles-tu, c'était quoi, le Grand Prix? C'était 50 ça que tu déménages beaucoup. Tu peux jamais revivre cette pinacole de ta carrière. Ça, c'était excellent.
Tu te rappelles, c'était quoi, le Grand Prix?
C'était 50 000 piastres.
T'as marre de ça?
Qu'est-ce que la radio marchait dans le temps?
Oui, c'était fou.
Qu'est-ce que la radio FM à cette heure,
ça serait « Tu vas gagner une sandwich au jambon! »
C'est sûr que le gars avec le ski-doo,
c'était une grosse heure.
C'est sûr que c'était planifié.
C'est impossible qu'il n'ait pas gagné ça. Merci. Mais le gars, il a ach avec le ski-doo, c'était une grosse heure. C'est sûr que c'était planifié. C'est impossible qu'il n'a pas gagné ça.
Merci.
Mais le gars, il a acheté le ski-doo live.
50 000 pieds.
Oui, oui, c'était fou.
Eux autres, ils devaient filer cheap.
Là, ils ont fait qu'il faut repayer son astide.
Le ski-doo, c'est ça.
Puis le gars, ça doit être un astide trou de cul
qui travaillait pour le conseil.
Attends, attends, attends.
J'ai la shot, si vous voulez le voir.
Ah oui?
Dans la vidéo, oui. J'ai la shot. si vous voulez le voir. Ah oui? Dans la vidéo, oui.
J'ai la shot.
Oui!
Oui!
À 100%, de quoi tu parles?
J'ai relevé le défi et j'ai Adlib, si vous voulez.
Back to back, tac, tac.
Comme je le savais.
Il peut le mettre comme une montage.
C'est assis sur vous, après l'épisode.
Et vu que t'as fait ça, je vais te donner sa nourriture au jambon.
Let's go!
Hey, Yann, autre question.
On a du temps, on a du temps.
Ce serait une question, je la poserais aux trois.
Si vous aviez à revivre un moment de votre vie,
ce serait lequel?
Moi, je revivrais le premier sous-écoute.
Let's go!
Moi aussi!
Moi aussi!
Moi, j'étais dans le public.
Tu devais revivre.
Si je pouvais vivre un moment,
moi, je pense...
Vous autres, est-ce que ça serait
vivre quelque chose que tu n'as pas aimé
pour essayer de le modifier,
ou ça serait juste pour vraiment
apprécier un moment le fun?
Bon, en 2013,
quand je suis allé à Los Angeles,
si c'était à refaire,
je resterais là. Je paierais le prix de peut-être me faire pogner puis de me faire barrer aux douanes,
tout ce type de shit-là, puis de hausser aller là.
Parce qu'en 2013...
C'est encore le fun d'aller à cette époque-là.
Non, mais en 2013, c'est avant que Joe Rogan y explose.
Fait que moi, j'ai arrêté dedans.
Tu comprends? Comme ce qui se passe
maintenant avec le show
au Texas.
Le Comedy Mothership?
Non, Open Mic.
Le Kill Tony à Star, c'est la référence.
C'est comme toi.
Kill Tony, que j'aime beaucoup,
Tony Henscliffe, mais il n'arrête pas
de se vanter qu'il est comme
« Je suis le premier podcaster à faire un aréna. »
Non, on a vendu 6 000 billets.
Puis tu sais, on crisse.
Il est dans le top 4.
Bien oui.
Puis à chaque fois, j'ai le goût d'écrire
« Bravo d'être le quatrième meilleur au monde. »
Tu sais, mais je le fais pas, mais...
Je pense que je ferais ça.
Moi, je ferais ça.
Non, je le ferais pas parce que...
Non, mais moi, je parle de 2013.
OK, OK. OK, oui, je l'apprécie comme humain. Toi, tu ferais ça. Non, je ne le ferais pas parce que... Non, mais moi, je parle de 2013. OK, OK.
OK, oui, je l'apprécie comme humain.
Toi, tu ferais quoi, toi?
Moi, je pense que ça serait...
Le centre Bragg.
Mais pour vrai, le centre Bragg,
j'avais tellement aimé ça,
mais je l'ai vécu de la bonne façon.
Moi, avant le centre Bell,
j'avais peur de ne pas apprécier le moment.
Puis le jour même, je n'arrêtais pas de me dire, apprécie-le, apprécie de ne pas apprécier le moment. Le jour même,
je n'arrêtais pas de me dire, apprécie-le,
apprécie-le, tu ne revivras pas ça
mille fois dans ta vie. Je l'ai tellement
apprécié. Je pense que
une affaire que je n'ai pas appréciée
à ça,
je pense, c'est niaiseux, l'année
que tous les humoristes étaient montés sur scène
avec des X à la bouche, ça là,
ça m'avait fait pleurer.
Ça m'avait tellement touché.
Bravo.
Mais ça, j'aimerais ça, revivre ça.
Ça m'avait... Parce que, tu sais,
moi, mettons, moi, je suis...
C'est niaiseux, puis là, ça va sonner comme un
Chris LeBrac, mais moi, je suis chanceux.
Je gagne souvent des trophées.
Puis ça me touche.
Non, mais c'est vrai. L'autre fois,
j'ai eu une entrevue, je me rappelle pas
avec qui, puis la question,
c'était, tu sais, les humoristes
de ta génération aiment pas les oliviers.
Toi, c'est quoi ta relation avec les oliviers?
Puis je suis comme,
qu'est-ce que tu veux dire? Puis il a dit, est-ce que t'aimes les oliviers?
Puis j'ai fait, ben, je gagne tout le temps.
Fait que c'est clair, hostest clair que j'aime les Oliviers.
Chris, il n'arrête pas de me donner des trophées.
Chris, c'est pas patient.
Est-ce que tu penses que ceux qui gagnent maintenant,
ils se disent, oui, c'est juste parce que Mike a arrêté de...
J'espère.
C'est vrai.
Non, c'est une blague.
C'est vrai.
Non, c'est une joke. Mais, tu sais, moi, c'est une blague. On peut dire la vérité, c'est vrai. Non, non, c'est une joke.
Mais tu sais, moi, c'est ça.
Tu sais, les
oliviers,
tu sais,
gagner un prix, ça m'a jamais
fait du bien.
Ça m'a jamais rendu heureux.
Mais perdre, ça m'a tout le temps rendu fâché.
Pour une raison que
je comprends pas. Mais l'année que j'étais en nomination
et que je n'étais pas allé,
je m'étais vu à télé gagner
et j'avais vu tout le monde avec leur affaire.
Je m'étais mis à pleurer.
Mais cette affaire, est-ce que tu irais live?
Non, je vivrais le même moment.
La seule affaire que tu changerais,
c'est de le savourer.
Moi, la première fois que j'avais gagné un Olivier,
c'était en 2004 ou 2005.
J'avais gagné performance scénique de l'année.
Puis en montant sur scène,
Lise Dion a gagné souvent dans ces années-là.
Puis Lise a pleuré tout le temps.
Puis je me rappelle, je montais et je me disais,
« Pleure pas, pleure pas, pleure pas,
tu vas perdre ta crédibilité si t'es sur scène.
T'es comme ça le plus beau jour de ma vie. »
Fait que là, j'étais juste sur scène, j'ai fait blablabla,
j'ai fait mes petites jokes, puis ça m'a surpris
à quel point ça me touchait pas,
puis j'étais même pas obligé de me...
de contrôler une émotion.
Puis après, la deuxième fois que je gagnais un prix,
j'étais comme « Mon manco a lié, ça, c'est... »
Puis à chaque fois que je m'en colsais,
puis quand j'ai gagné ça,
c'était même pas de gagner ça, c'était de voir le monde
avec les X. J'étais dans ma cuisine
chez nous. J'avais une gang d'amis.
Et là, je pleurais
comme un bébé.
J'avais dans le temps,
je pense que c'était Bell Express View,
quelque chose, en tout cas le cap,
que tu pouvais reculer.
Je l'ai réécouté comme deux ou trois fois
et je pleurais comme un enfant.
Pis c'était vraiment un beau moment pour moi.
J'aimerais faire pleurer dans ma cuisine.
T'sais, tantôt, tu me demandais,
tu parlais de ma blonde, tantôt, qui me suit partout.
Mais t'sais, Mike, faut que tu comprennes
quelque chose de super important.
Même toi, tu y dis souvent.
T'es la raison de pourquoi moi, je continue.
Tu comprends?
Je t'ai vu struggler pendant des années
où le monde te méprisait.
Quoi?
Oui, oui.
Non, non.
Solide, en plus.
T'étais super bon.
Pis ils disaient tout.
T'es juste un esti de humoriste de bord.
Tu riseras jamais.
Moi, j'étais là avec toi.
Rappelle-toi.
Pis là, à un moment donné, mon plus beau...
Tu viens croire que t'étais une tasse de marde.
Oui.
Ah ouais.
Hein?
Puis quand t'as pris le trophée à Martin-Hemant,
tu t'en rappelles?
Puis t'as dit ça, c'est pour toutes les assises grosses
qui n'ont pas voulu faire avec moi.
Ah ouais, non.
T'en penses-tu?
Let's go.
C'est vrai.
Let's go, OK?
Non, mais c'est important pour moi
d'être ici avec toi, asseoir à Toronto
puis de vivre ça ensemble.
Quand que moi, je struggle présentement parce que je veux réussir,
on méprise beaucoup les gens qui essayent,
ils disent «tu t'acharnes, tu t'acharnes, ferme ta gueule!»
Si t'es pas capable de faire quelque chose dans la vie, va chier,
mais décourage pas ceux qui essaient de réussir.
Tu comprends?
Je suis fier!
Non mais, je suis fier!
Je suis fier d'être Québécois, ok?
Moi je suis fier d'être Québécois, pis? Moi, je suis fier d'être Québécois.
Puis il y a quelque chose dans la vie
que je vais dire à ce soir,
c'est que ça me fait chier de me faire traiter de traite
parce que je suis parti jouer en anglais.
Non, non, mais c'est ça, la réalité.
Non, non, non, non, non, non, non, non.
Non, non, je voulais montrer mes messages ici.
Moi, je suis un traite qui est allé travailler en anglais.
Au contraire, j'explique à quel point les Québécois,
on est des esties de belles personnes, man.
On est des gens généreux, man.
On est des artistes incroyables.
Puis les gens...
Moi, j'en ai pas de fans francophones
parce que je suis parti en anglais, tu comprends?
Exact. Voilà.
Let's go!
Let's go!
Non, non, mais...
Non, non, mais...
Non, non, c'est une blaguette! C'est! Quel bon gag! Ça, c'est parfait!
C'est une blaguette!
Ça, c'est une blaguette!
Je ne vais pas manquer son...
Tu sais quoi?
Tu en ferais quoi, toi, si tu avais à changer?
Honnêtement, moi, j'en ai deux dans ma tête vite, vite.
Un, c'est vite. Quand on est allé à Joe Rogan,
je n'aurais pas dû fumer avec Joe Rogan
avant le show.
Moi, je n'aurais pas dû parce que ça m'an avant le show. Ah oui, j'aurais dû fumer.
Moi, j'aurais pas dû parce que ça m'a fucké.
Puis l'autre, tu sais c'est quoi? Je me rappelais,
tu sais, le centre Brag,
vous savez que j'ai pas vraiment, je vois
les vidéos, mais j'ai pas de mémoire
quand j'étais sur la scène, parce que c'est toute une soirée
émotionnelle. Quand lui, il sortait,
moi, je pleurais parce que je suis une bitch.
Puis après,
j'ai parti, on est partis chercher la ceinture.
Je fais une show extérieure avec Preach.
Je courais partout.
Je vois les vidéos,
mais moi, je n'ai pas une mémoire de ça.
Je n'ai pas laissé
moi-même
vraiment apprécier
et rester dans le moment.
Ça, ça me frustre un peu.
Tu étais trop stressé.
Par ça, ça m'avait sauvé la vie.
Le Centre Bell,
tout était flou.
Il m'avait dit, si tu dépasses une pénalité,
c'est quoi ça veut dire une pénalité?
Christ, donne-moi un prix.
Tu ne peux pas dire, si tu roules à 140,
tu vas avoir une ticket.
Il faut que tu dises, tu vas avoir une ticket de 200 ou 400.
Je me disais, c'est quoi la pénalité?
Puis c'est tout le temps flou, puis c'est tout le temps bas, c'est tout le temps 1000,
2000, 5000.
Puis là, j'étais comme, OK, esti, 5000, ça commence à être de l'argent, mais 2000,
je m'en crisse un peu, tu sais.
Puis le jour même, c'est genre, c'est une pénalité, je pense, c'est 18 000 par 15 minutes.
Par 15 minutes?
Wow!
Par 15 minutes.
Tu sais, fait que là, là…
T'avais-tu une chute à déchets?
Non, pis j'avais…
Une blaguette, c'est une blaguette.
Non, c'est une blaguette.
Non, c'est une blaguette.
Pis tu sais, j'avais Rousseau qui…
Tu sais, je l'ai dit sur scène, pis là, Rousseau était comme,
on s'est accolé, je vais te payer les 15 premières minutes. Pis là, j'étais Rousseau qui... Tu sais, je l'ai dit sur scène. Puis là, Rousseau était comme, on s'est accalé, je vais te payer les 15 premières minutes.
Puis là, j'étais comme, OK, parfait.
Fait que là, juste pour rire,
on avait dit qu'il payait les 15 minutes.
Rousseau payait 15 minutes.
Mais après, j'étais comme,
un coup qu'eux autres ont payé une demi-heure,
moi, à coup de...
Est-ce que c'est 18 000?
Tu sais, dépasser d'une heure, ça me coûte...
Tu sais, ça va être 36 000.
72 000. Mais tu sais, là, j'étais heure, ça me coûte... Tu sais, ça va être 36 000. 72 000.
Mais tu sais, là,
j'étais comme tabarnak.
Ça n'a aucun sens.
Et là, les 20 dernières minutes,
moi, je pensais juste à...
OK, tu sais, je viens d'être...
Je viens de battre un record mondial.
Je suis le show qui a le plus vendu
du Centre Bell.
Et au lieu...
Il n'y avait pas de show après.
Il n'y avait pas de show après.
Tu sais, mettons, puis je me disais...
Pourquoi tu faisais ça?
Mais je me disais, c'est pour le syndicat,
mais je me disais,
si Lady Gaga n'est pas
pleine comme moi, quand elle vient à Montréal,
elle sort avec un chèque d'un million,
moi, je vais sortir avec un bill
qu'il va falloir que
j'appelle, accéder,
pour faire, il y a-tu moyen de payer ça sur six ans?
Fait que là,
j'étais comme stressé.
Ah, c'est-tu calisse!
J'ai me sorti de ma marde,
de mon procès, puis là, je vais me remettre
dans la marde. Et là, je vois lui arriver
avec une ceinture.
C'était à combien de temps, de trop tard?
Là, c'était, mettons, à huit minutes
de trop tard. Faitétait à 8 minutes de trop tard
lui il arrive
sais-tu qu'il y a un retard?
je savais qu'il y avait un retard
mais tout explose, le monde sont heureux
et là j'étais comme
c'est ça la fin
parce qu'il n'y avait pas de fin
toi tu savais-tu
qu'il arrivait avec une ceinture?
non, pas du tout
moi ça fait un mois
même lui il ne savait pas c'est vrai, je ne savais-tu qu'il arrivait avec une cinture? non, pas du tout moi ça fait un mois même lui il savait pas
non c'est vrai, je savais pas
c'était à peu près deux mois
que j'avais acheté ça, j'avais planifié tout ça
mais pas pour le centre Bell
parce que c'était trop planifié, je voulais pas fucker la soirée
moi j'avais planifié de donner ça à lui
aux rebelles, on faisait ça au Place des Arts
qui est comme le nastichot en français
que d'ailleurs les rebelles sont en tourn au Place des Arts. Qui est comme le Nasty Show en français que d'ailleurs, les rebelles
sont entournés partout au Québec.
Pas pour vous autres, mais
partout au Québec.
Pas encore!
Non! Les rebelles
ont un règlement juste dans les villes
qui ne sont pas des vraies villes.
Juste dans des trous
qui n'ont pas de baseball.
Alors moi, j'avais planifié ça. C'est incroyable. Non. Alors moi, j'avais planifié ça.
C'est incroyable.
Non, mais moi, j'avais planifié ça pour les Rebelles.
Puis après, pendant la soirée,
parce que moi, j'étais au Centre Bell au début,
je suis parti avec Preach,
on est allé faire le show extérieur de Juste pour rire.
Puis pendant que j'étais au show,
moi, j'étais triste, je voulais être au Centre Bell.
Mon ami vivait quelque chose, je voulais être là pour supporter.
Puis après, j'étais comme,
« Oh, fuck, c'est ça la soirée. C'est vraiment ce soir. »
On n'avait pas beaucoup de temps.
J'envoie Poseidon chez le studio pendant que
j'étais sur la scène avec Preach.
Pour trouver ça, ça, tu devais avoir
un stress.
Connaissant Poseidon, t'avais-tu peur
qu'il ne trouve pas?
Il est incompétent.
Il arrive au mauvais studio.
Il arrive avec ta ceinture pour tes pantalons.
Je fais, tiens!
Moi, j'avais peur, puis je l'avais dit exactement
parce que c'était dans un endroit secret dans le studio,
parce que je ne voulais pas que quelqu'un le voit avant,
parce que c'était deux mois que je gardais ça comme un secret.
C'est juste, Michel, je pense que j'avais envoyé des photos
où quelqu'un savait, mais pas beaucoup de gens.
Lui, il ne savait pas.
Alors, j'envoie tous les détails à Poseidon,
puis après, moi, je reçois une notification sur mon cell,
puis je vois une photo de la caméra de sécurité.
Puis c'est Poseidon qui court en noir et blanc, puis le ceinture dans les airs comme ça.
Puis j'étais comme, OK, il a le ceinture, ça, c'est bon.
Puis après, il arrive, on rentre avec Preach, on va en arrière, on court en haut.
Le sécurité, c'est une réalité.
Puis Preach est drôle, il est comme, non, non, non, non, on est sur le champ, on est sur le champ, on doit sortir.
Puis c'était vraiment incroyable.
Puis on est arrivé juste à l'heure.
Puis c'était une... Mais à On est arrivé juste à l'heure.
Mais à cause de tout ça,
je n'ai pas une mémoire moi-même.
Je vois les vidéos et je me dis que c'était exceptionnel,
mais je n'ai pas de mémoire de ça.
C'est quand même dur de vivre le moment présent.
J'ai une sensation de c'était quoi,
mais pas de mémoire.
Chaque fois que j'entends le monde,
c'est ça qui est niaiseux,
chaque fois que j'entends le monde dire qu'il faut vivre le moment présent,
je suis tout le temps comme, c'est-tu qui me tape ses nerfs? Mais c'est ça qui est niaiseux. Chaque fois, j'entends le monde dire qu'il faut vivre le moment présent. Je suis tout le temps comme « Ah, c'est-tu qui me tape ses nerfs? » Mais c'est vrai.
C'est vrai.
C'est sûr que c'est pas de produits naturels.
Ça fait un an.
J'ai le goût de leur mettre de l'aspartame
dans leur tisane.
Ça fait un an déjà.
Je suis sûr que tu ne l'as même pas encore vécu le moment présent.
Non, je l'ai vécu vraiment.
Ça t'a pris combien de temps? Ce jour-là, je savais qu'il fallait que je vive ce jour-là.
Fait que cinq minutes avant le show, je m'étais...
Tu t'es mis de l'aspartame.
Non, mais je me relaxais.
Puis là, je n'arrêtais pas de me dire dans ma tête,
« Hey, vis-le, apprécie-le, apprécie-le. »
Moi, j'haïs ça, le monde qui font,
« Hey, il faut apprécier tout, puis il faut vivre le moment présent. »
Mais ils ont tellement raison.
C'est moi, Asti, que je devrais...
Je devrais, Chris, je devrais arrêter.
Moi, là, je le vis,
le moment présent.
C'est ça, honnêtement. Moi, j'étais comme « Faut pas être en retard.
Faut pas être en retard. C'est juste ça. »
On se met trop, ouais, on se met trop
de pression. Hé, on va,
je pense,on va finir
avec ça.
On n'a pas.
On n'a vraiment pas le choix
parce qu'il y a une autre show après nous.
C'est juste pour ça.
On va faire une dernière question.
Le truc de faire chou,
ça marche une fois.
Juste.
OK.
On va aller à une dernière question. chou, ça marche une fois. OK? Juste... OK, bon, là, OK, tout, il est fini.
Vu que... Non, fait qu'on va aller à une dernière question, puis après, c'est pas qu'on
vous aime pas, mais on va...
C'est parce qu'on veut pas mettre la salle
dans la marte. Fait qu'aussitôt que c'est fini,
donnez-nous cinq minutes, on va être
dans la rue.
Avec des tentes sur nous autres.
Ouais, ouais, on va être... Il va y avoir un chapiteau,
il va y avoir des sens à briser.
Ça va être malade.
Fait que, Yann, dernière...
Hein?
C'est dans la rue que ça se passe.
C'est dans la rue que ça se passe.
Exact.
Fait que, Yann,
dernière, dernière,
dernière question.
Hé, Michel,
je reprendrais un autre vodka
pour vous.
Moi aussi.
Moi aussi.
Puis...
Tu veux aussi, Monique?
Non, non, moi, je suis là.
La question est pour Sébastien
J'aime qu'un bourgo arrête pas de dire
Moi aussi, mais moi qui y est
J'ai dit shooter tantôt
Michel, amène un vodka
C'est le célébré d'être à Toronto
Let's go
Un vodka coke diète
Un vodka pour bourgo
C'est moi
La question pour Sébastien Un vodka Coke Diet et un vodka pour Bourgault. C'est moi.
Yes, alright, James.
La question est pour Sébastien.
Qu'est-ce que tu as retenu de positif de ton dernier passage à Sous-Écoute?
Il doit y avoir quelque chose de positif?
C'est ça.
Mais il l'a un peu dit.
Non, j'ai essayé.
Non, c'est ça, il n'a rien dit.
Il a dit qu'il avait des affaires de positif,
mais on n'a jamais su.
Non, mais j'ai essayé.
Exact, exact.
Parce que, tu sais, si tu vas regarder l'ancien podcast,
tu disais que tu as l'air amer,
mais je parlais de mon expérience au passé.
Arrête d'être négatif tout le temps.
Je n'ai même pas fini. Regarde.
Mais merci.
Non, non.
C'est une blaguette incroyable.
Après ça, on n'a pas de temps.
C'est un crit.
Bravo.
Mais non, c'est gazé.
Non, honnêtement,
le bullying, c'est le fun.
T'as eu une minute dix.
Let's go.
Je me sens tellement bullying
que j'aimerais ça faire Big Brother.
Tu le ferais-tu, Big Brother?
Je le ferais en esti, même.
Avec toi, nous trois.
Ah!
Moi, je le ferais jamais.
Non, non, non, non, non.
Non, non, non.
Pourquoi?
Moi, je vais tuer quelqu'un.
Toi, tu ferais pas Big Brother?
Mais non, bro.
Qu'est-ce que tu vas faire avec ces fucking gens-là
dans une fucking maison?
Non, non, mais c'est...
Tu vas tuer quelqu'un.
Tu vas tuer quelqu'un?
Je peux pas.
Je peux pas.
J'aimerais tellement te voir à Big Brother.
Let's go!
De voir Bourgogne.
Parce que j'imagine le matin avant ton café, comment tu vas être bougonneux.
Exact, ça serait incroyable.
Où est la fucking chute? Où est la chute à déchets?
Yeah! Vous m'avez mis en danger.
Oui!
Ben, Zé!
Eddie King va te battre.
Non, Eddie King peut pas revenir.
Moi, je suis pas mal sûr.
À cause qu'il est noir, c'est pour ça.
C'est pour ça.
Non, non, non, on joue pas ces règles-là.
Non, non.
Le best-of, je vous ai un best-of,
mais il faut que je le fasse avant pour faire le best-of.
Mais tu le ferais?
Un message.
Envoie un texto à showbiz.net puis QC
Québec Scope.
Sac de chips.
Ça serait fucking drôle.
Puis tout le monde te bully.
On va faire une autre question.
Non, mais...
Let's go!
Mais vite, ils vont...
Wow!
C'est quoi? C'est du rouge à lèvres?
Des surprises.
Mais j'en prendrais une petite.
Ah oui, j'en ai une surprise.
C'est délicieux, man.
C'est des jello shots.
Toronto, we love you guys! Let's go!
Merci, Guillaume.
Merci.
Wow!
Let's go, Raptors!
Hein?
All right.
Il y a bien du monde qui veut que tu nous parles de ta couille.
Qu'est-ce qui s'est passé avec ça?
La couille a soudé.
Oh, Christ!
Parce que... Ça, c'est lace qui s'est passé avec ça? Oh, Christ! Parce que
pour...
Ça, c'est la meilleure fin.
Attends, je veux juste expliquer.
Tu veux pas que je parle de mes émotions avant?
Non, mais pour les gens...
Fuck les émotions.
Pour les gens qui ne savent pas,
quand Sébastien a fait
le podcast la première fois,
à télé, c'est sur YouTube. On est cadrés
ici et Seb
avait une déchirure
dans ses pantalons.
Et il y a
une couille qui est sortie.
Et là, pendant le podcast,
j'entendais rire en arrière.
C'était moi.
J'étais en arrière avec
Michel Grenier, c'est une gérante d'humoriste.
Puis on était en arrière.
Puis moi, j'ai rié. Tu sais pourquoi?
Parce qu'à chaque fois que tu criais,
t'es comme, je suis pas en mer!
Puis tout le monde qui était devant,
comme Chantal, par exemple,
puis c'était à cause que chaque fois que tu chéquais,
tes couilles chéquaient.
Puis c'était drôle.
C'était drôle. Puis moi, j'apprécie ça. Ça, c'est de cause que chaque fois que tu écrives, tes couilles chéquaient. Puis c'était drôle. C'était drôle. Puis moi,
j'apprécie ça. Je dis, ça, c'est de l'art.
Ça, c'est de l'art.
Michel prenait des photos et c'est là
que j'ai vu Excellent Zoom.
Oui, exact.
C'est là que j'ai réalisé que ça prend des couilles
à ce type-là.
Yes!
Yes!
Oh!
Ça, c'est un fun chat. Ça, c'est un fun chat.
Ça, c'est un fun chat.
Merci beaucoup, Toronto.
Donnez un applaudissement à Sébastien Courcault,
Dan Tanis,
Yo Yan Thario qui est là.
Merci tout le monde.
Merci Guillaume d'être là.
Merci tout le monde.
Bonne soirée.
Merci beaucoup. you