Mike Ward Sous Écoute - #447 Jean-François Mercier et Louis Morissette
Episode Date: October 23, 2023Cet épisode est une présentation de Sugar Sammy ( https://sugarsammy.com/ ), de Nord VPN ( http://nordvpn.com/mikeward ) et de Manscaped ( https://www.manscaped.com/WARD20 )Dans cet épisod...e de Sous Écoute, Mike reçoit un Jean-François Mercier athlétique et Louis Morissette qui revient sur sa carrière. ---------Pour vous procurer des billets de la tournée Sous Écoute - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, merci beaucoup d'être là, encore une fois, cette semaine.
Et merci à mes commanditaires, cette semaine le podcast est annoncé par nul autre que le nouveau spectacle de Sugar Sammy,
You're Gonna Rear 2, succès monstre, toutes les dates de 2023 sont complètes depuis des mois, depuis des siècles. On dirait, puis là, on vient d'ajouter
2024 et les billets s'envolent
aussi rapidement. C'est
un show bilingue à
Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke,
Trois-Rivières dans la province,
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Winnipeg et Moncton
à travers le Canada. Choisissez
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On dit souvent que les cultures francophones, anglophones,
ils ne se mélangent pas vraiment,
les anglos, les franco.
Ce n'est pas vrai.
Ce n'est pas vrai.
Et quand tu vas voir un show de Sugar Sammy,
on peut rire tout le monde ensemble.
C'est vraiment du bon, bon, bon, bon temps.
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Il va être sold out, mais pareil, Asti, essaye-toi.
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Cette semaine.
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Manscaped trime tellement bien que ça trime les mots. Manscaped, il s'adresse aux femmes
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De SugarSammy,
merci beaucoup tout le monde.
Bon podcast.
En direct du bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir tout le monde.
Merci beaucoup.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
J'espère que ça va bien.
J'arrive de vacances. Je parlais à elle avant. Elle est en vacances. Bonsoir tout le monde, merci beaucoup. Bienvenue à Mike Ward, si tu nous écoutes, j'espère que ça va bien.
J'arrive de vacances. Je parlais à elle avant, elle est en vacances, elle est bronzée.
Moi, je suis bronzée ici, un peu. J'ai passé vraiment un mois doux, absurde.
Côté voyage, je suis allé à Vegas, je suis allé à Orlando, je suis allé à Toronto, je suis allé à New York, je suis allé à Phoenix, tout en avion, parce que je fais attention
à l'environnement.
Moi, j'étais dans l'avion, là, je me demandais
« Peux-tu rouvrir la porte pour lancer
mes canettes dans l'océan? »
J'ai fait un petit voyage,
quand j'étais en Floride, je lançais des pailles aux tortues.
Non, mais, c'est vraiment le fun.
Puis j'ai passé vraiment un beau mois.
J'ai amené mon équipe de ma tournée noire à Vegas.
J'ai amené mon équipe et le blonde et chum à Vegas.
Et j'ai vécu de quoi?
De...
On est allé dans un des
restos à Gordon Ramsay.
Parce que, tu sais, Gordon Ramsay,
tu sais, l'estie de Britannique,
qui est comme un estie de marbre.
Mais c'est plus ça.
Gordon Ramsay, depuis
les dernières années que tout le monde se fait canceller,
il est rendu beige en esti.
Fait qu'au lieu d'être, t'es minable.
C'est comme, un bel essai.
Mais, on est allé dans un de ses restos.
Et là, tout le monde était comme excité.
Hé, on est dans un resto Gordon Ramsay.
Puis là, c'est comme chaque esti d'hôtel à Vegas a un resto Gordon Ramsay.
Puis il était comme, non, mais c'est hot.
Tu sais pas si Gordon Ramsay vient ici.
Puis là, c'est comme Gordon Ramsay vient jamais ici.
Et le serveur nous a entendus.
Et le serveur, il a fait, non, non,
Gordon Ramsay, des fois, il vient.
Fait que là, on est comme, on écoute.
Puis là, quelqu'un demande, ils font,
est-ce qu'il insulte les employés?
Et le serveur, il fait, pas me vanter, mais le seul employé qui a insulté, c'est moi.
Puis il était fier, ceci.
Il se vantait de ça.
Il était comme, je suis tellement content.
J'ai appelé mes enfants de la cuisine.
Imagine ce style de père-là.
Imagine, ton père t'appelle, il est à job,
puis il fait, hey, petit gars, devine quoi?
Il y a un Britannique qui m'a traité de minable.
Ça n'avait aucun sens.
Ça n'avait aucun sens.
Mais oui, c'était vraiment le fun Mais oui, c'était vraiment le fun.
Vegas, c'était vraiment le fun.
Je suis allé à Phoenix.
Je suis allé voir Metallica à Phoenix.
Je suis allé voir les...
Ça, c'était...
Oui, j'ai...
Ah, Christ.
J'ai vu...
Pour ceux qui ont vu l'épisode de Bourgo à Toronto
qui n'arrêtaient pas de crier « Let's go! Let's go! »
pis qui parlait du baseball.
Je suis allé voir les
Diamondbacks à
Phoenix, qui est l'équipe de baseball là-bas,
et leur slogan,
c'est « Let's go! »
Pis j'étais comme taverna.
« Hé, Bourgault
déménage à Phoenix,
il explose, ça, c't'est... »
Mais je suis allé voir,
on est allé voir Olivier Aubin-Mercier se battre.
Il a encore gagné.
Je veux féliciter Oli.
C'était vraiment, vraiment, vraiment cool.
C'était tellement le fun.
On était là, en plus, on était une gang.
On était premier rangé.
Et il y a de quoi de drôle.
Il y avait un nastie de gros tas de marbre
qui était assis.
Je ne sais pas pourquoi quelqu'un a fait « Ouh! »
Mais il y avait un gars de sécurité
que, tu sais, mettons au Centre Bell,
les gars de sécurité sont debout
puis ils watchent. Mais là, on était au Madison Square Garden. Bell, les gars de sécurité sont de boutte,
puis ils watchent.
Mais là, on était au Madison Square Garden.
Moi, j'étais premier rangé.
On est arrivé à la fin du premier combat.
Et j'avais réservé la première rangée au complet.
Puis on arrive.
Puis là, il y a un gros monsieur qui est assis.
Puis là, je fais,
c'est pas bon dire à un gars de 400 livres
qui est
un peu, puis pas 400 livres gras,
mais 400 livres chubby fort,
que j'ai juste fait,
t'es dans nos places, puis là,
il se lève, puis là, il était
comme en tabarnak, puis là,
il a fait, qu'est--ce que tu as dit? »
J'ai dit, « Salut. »
C'est vraiment ça que j'ai dit.
J'avais peur de manger une bolée.
J'ai dit, « Salut. »
J'ai fait, « Salut. »
J'ai dit, « Tu es dans notre place. »
Il est parti.
Il avait l'air fâché.
Il s'est assis dans la deuxième rangée
pis il y avait du monde
dans la deuxième rangée
qui était pas arrivé
et là
il y a un serveur
qui est arrivé
avec
de la bouffe
pour lui
il avait
Chris il avait volé mes bains
pis il avait collé
de la bouffe
fait que j'ai
j'ai pas mangé
sa bouffe
mais je l'ai donnée
à Preach
vu que je me suis dit
Chris Preach est capable de se défendre.
C'était vraiment le fun.
C'était vraiment un beau combat.
On va retourner.
Olivier va se battre le 24 novembre à Washington.
Pour les Patréons, les billets ne sont pas encore en vente.
Probablement, quand ça va sortir partout, les billets vont être en vente. Probablement, quand ça va sortir partout, les billets vont être en vente. Si vous voulez, ça va être le dernier combat
d'Oli dans le PFL,
je pense.
Moi, j'ai un feeling qu'il va faire
ce combat-là, puis après, il va
essayer de se battre
une dernière fois à Montréal. Mais
ça va être vraiment cool, puis ça serait le fun d'avoir une gang
de Québécois. Il y avait tellement de Québécois.
Il y avait des drapeaux du Québec.
C'était vraiment, vraiment, vraiment cool. C'est le d'avoir une gang de Québécois. Il y avait tellement de Québécois. Il y avait des drapeaux du Québec.
C'était vraiment, vraiment, vraiment cool.
C'est le fun de voir.
Si tu n'as jamais vu,
j'ai jamais mis live.
C'est malade.
Puis le PFL, c'est vraiment pas cher comparé au UFC.
Ça vaut vraiment la peine.
Puis ils ne commanditent pas.
Je devrais me calmer.
C'est avec la commandite.
Mais le 24 novembre à Washington.
Bon, OK, on va commencer ça.
C'est un podcast, là, Chris.
Oui, c'est ça.
C'est vraiment un beau mois.
Mais là, je suis content d'être revenu, de ne pas prendre l'avion.
T'as-tu aimé à Vegas, quand t'étais à Vegas?
As-tu vu des gars qui donnaient des cartes avec des demoiselles dessus?
Ou t'as pas vu ça quand t'étais à Vegas?
Ben, j'ai vu, j'ai vu, oui, oui, Chris.
Oui, oui, c'est ça, c'est encore là. Je sais pas si ça existe encore pour ça.
Non, c'est encore là. Puis moi, c'était la première fois parce que ça fait une couple de fois que je vais à Vegas.
Puis là, c'était la première fois. Je sais pas si c'était parce que l'hôtel qu'on était était plus sketch.
Mais, tu sais, j'avais souvent entendu dire qu'il y avait beaucoup, beaucoup
de travailleuses
de sexe là-bas.
Puis je n'en avais jamais vu.
Mais là, il y en avait beaucoup.
Puis tout le temps, il y a des moments
où ça n'avait aucun cris de sens.
Tu sais, c'était
weird. On allait au resto
puis là, il y avait des enfants
puis genre une madame
trop sexuelle
qui check
les papas qui sont
en train de manger des crêpes avec leurs garçons.
Je fais comme
« Tabarnak, calme-toi un peu.
Ça marchera jamais. »
Puis OK, ça marchait.
C'était comme
« OK, ils connaissent le business plus que moi. » C'est comme, bon, ils connaissent le business
plus que moi.
Ah, oui, c'est parce que je pensais que c'était, en fait, illégal,
en fait, que... Non, c'est illégal.
Il y a plein d'affaires illégales.
C'est ça. Ils sont là, pareil.
Oui. Un autre affaire,
deux affaires, je vais t'apprendre.
La cocaïne est illégale, là-bas.
Ah, OK. Et il y en a encore.
Ah! Ah, oui.
Fait que, c'est ça. Non, mais, oui, c'est que la prostitution est illégal là-bas? Ah, OK. Et il y en a encore. Ah! Ah oui. Fait que c'est ça.
Non, mais oui,
c'est que la prostitution
est illégale
partout au Nevada
sauf Vegas
puis Reno.
Mais ça a l'air
que personne
n'est au courant.
Oh!
Il y a une affaire
que,
est-ce que tu parlais
de cocaïne,
que ça,
j'ai vécu ça
à Vegas.
Chris,
je ne me rappelle plus,
mais il est comme une heure du matin.
Moi et ma blonde, on rentre dans l'ascenseur.
Il y a un gars qui rentre et il fait
« Je te connais, toi. »
Il me dit ça en anglais.
Je me dis que c'est peut-être un Montréalais,
quelqu'un de bilingue,
quelqu'un qui écoute « To drink minimum ».
Je fais « Ça se peut. »
Il me dit « Non, je te connais. » Je fais « Ok. » Il me dit « You want to do minimum. » Puis là, je fais « Ah, ça se peut, ça se peut. » Puis il fait « Non, je te connais. » Puis là, je fais « OK. » Puis là, il fait « You want to
do cocaine? » Puis là, je suis comme « Non, non, non, non, non, c'est correct. » Puis
il est comme « Pourquoi? Pourquoi? Tu penses que t'es trop bon? T'es trop bon pour faire
de la poudre avec moi? » Puis je suis comme « Non, non, non, c'est juste que je fais
pas de poudre, je fais pas de poudre. » Puis là, il fait « Je fais pas de poudre!
juste « Je ne fais pas de poudre, je ne fais pas de poudre. » Puis là, il fait « Je ne fais pas de poudre.
J'ai peur.
J'ai peur.
J'ai peur de la poudre.
J'ai peur de la poudre. »
Là, j'ai fait « Je n'ai pas peur de la poudre.
Juste, je ne fais pas de poudre.
Avec toi, écoliste. »
Puis là, c'était weird.
C'était weird.
Puis après, il est débarqué.
On a pogné son étage avant mon étage.
Il est débarqué fâché.
Puis il était comme, lui, il va le juger.
Je fais de la poudre.
Et là, son ami, lui aussi, me jugeait.
Mais il n'avait pas dit un mot.
J'ai fait trois étages avec lui qui me regardait,
qui était comme...
C'était vraiment weird.
C'était vraiment weird.
C'était vraiment weird.
C'est la pire place auétait vraiment weird. C'était vraiment weird. Ah, c'est-tu...
C'est la pire place au monde.
Puis, je continue à y aller.
C'est ça.
Je comprends vraiment pas.
Ça fait trois fois que j'y vais en un an.
Puis, j'haïs cette petite ville-là.
Mais il y a...
J'aime beaucoup le cirque.
Il y a du cirque.
J'aime beaucoup les combats.
Oui, c'est ça.
Il y a des combats.
Tu vas voir les shows du Cirque du Soleil là-bas.
Tu les as tous vus? Non. Non? OK. C'est ça. Il y a des combats. Tu vas voir les shows du Cirque du Soleil là-bas. Tu les as tous vus?
Non.
Non, OK.
Je t'ai dit ça.
Je suis allé souvent
à Vegas aussi.
C'est pour ça que je vais
voir les shows du Cirque du Soleil.
Je suis allé voir le show
Absinthe deux fois.
C'est un show
de Spiegel World
que j'ai vraiment aimé.
C'est un show
de Cirque Trash.
C'est vraiment bon.
Je l'ai vu deux fois.
J'ai vu pas mal
de tous leurs shows.
J'ai vu de la boxe là-bas. J'ai vu du UFC. J'ai vu deux fois j'ai vu pas mal de shows j'ai vu de la boxe là-bas
j'ai vu du UFC
j'ai vu l'avant-dernier combat à Oli
là-bas
j'aime Vegas, mais pas longtemps
Vegas est le fun, pas longtemps
une semaine, pas plus
deux jours
trois jours
je suis en branche
je vais aller voir les shows du soleil.
J'ai toujours du fun.
Mais il y a quelques shows qui sont intéressants.
Zumanity, le show qui est un peu plus sexuel du Cirque du Soleil,
l'as-tu vu, celui-là? Non.
Je ne l'ai pas vu.
OK, parfait.
C'est-tu vraiment sexuel?
C'est ça.
C'est des numéros qui sont plus sensuels.
Tu vas voir des shows, des acrobates,
puis tu es bandé tout le long.
C'est ça le but.
Oui, oui, c'est ça.
Moi, peu importe les acrobates, je suis bandé tout le long. C'est ça le but. Oui, oui, c'est ça. Moi, peu importe les acrobates, je suis bandé tout le long.
Fait que...
Fait que...
J'avoue, je comprends.
Bon, on va
posterter ça, cette show-là.
Mes invités cette semaine.
T'es-tu prêt, Chuck, pour les invités? Je suis prêt en maudit.
Yes. Toi, t'es-tu prêt, même si
t'es en vacances? Parfait.
Les invités, cette semaine,
ça fait
longtemps qu'ils n'ont pas été
au podcast. Même, il y en a un, je pense,
c'est la première fois depuis...
Ah non, en tout cas,
ça fait longtemps. Parce que j'ai eu
un flan. Ça fait longtemps, les deux, ça fait
longtemps qu'ils ont été au podcast.
Il y en a un, il lance son premier
show solo
cette année. L'autre
ne travaille pas sur son troisième
show, mais...
Je vais lui parler et il va finir par sortir
son troisième show bientôt. Mesdames
et messieurs, voici
Jean-François Mercier et Louis Morissette!
Salut, Louis! Salut, Jean-François! Comment ça va?
Ça va bien Je me demandais combien de temps tu offrais ta petite sacoche
Tu allais passer tout le show avec ta sacoche.
Tu peux-tu la mettre sur le côté?
Je ne suis pas habitué.
Je ne suis pas habitué avec un man purse.
Je l'oublie partout.
Il faut que je prenne...
Tu trouves ça pratique pour être...
C'est quoi là-dedans tes tampons?
Vu que tu as peur de la cocaïne,
je ne te dirai pas ce que t'as.
On t'attire pas.
On devrait l'ouvrir.
On devrait pas demander, on devrait juste l'ouvrir.
Vous allez être un peu déçus de ma porte à dents
pis de ma brosse à dents.
Moi, le pire,
j'aime ça des sacs comme ça.
Mes infections, je me fais dans la fesse.
Tu te fais-tu des ingé...
Parce que t'es en shape en Chris pour un gars de 56 ans
qui pesait 300 livres il y a 7 ans, tu sais.
Je ne pesais pas 300 livres.
Le troisième show, by the way, il est fait.
OK.
Ça serait le quatrième.
OK, OK.
Ah, excuse-moi.
Hé, Chris, il a passé dans le bar.
Oui.
J'espère qu'il m'aura plus de succès que mon premier.
Ben, à ta défense, il s'appelait En cachette.
Ça, c'est vrai que tu ne l'avais pas vu.
Oui, c'est un beau... C'est bien réussi, ça. Ah, mais je suis allé le voir. Je l'appelait En Cachette. C'est bien réussi.
Je suis allé le voir. Je l'ai vu, ce show-là.
Il était encore sous.
Tu vois, si tu faisais de la poudre
pendant que tu bouais,
tu te souviendrais plus d'en faire une limite.
C'est ça, mon frère.
Tu sais que si tu faisais de la poudre,
tu pourrais boire plus.
Non, je le sais.
Défi accepté.
Sors!
Sors!
Moi, j'ai...
Pour vrai, j'ai tout le temps eu
ben, tu sais, là, on parlera pas de poudre
pendant 20 minutes, là, mais...
Mais...
C'est quand même pas le podcast de Pierre Morin, ça.
Un, j'est... C'est quand même pas le podcast de Pierre Morin. Un, j'ai...
Ça...
Non, mais c'est un fait, elle en parle beaucoup.
Pour dire qu'elle n'en fait plus, mais elle en parle beaucoup.
Pardon? Tu trouves qu'elle en parle beaucoup?
Ben oui.
Elle me semble, elle parle juste de ça.
Un moment donné, t'as le goût de faire,
« Hey, tabarnak, on le sait, là. »
Ben là, si tu veux qu'on pense à autre chose,
ben oui, tu faisais de la poudre,
t'as mordu une madame, décroche,
décroche,
calisse.
Même Safia Nollet l'écoute,
elle fait, hé, décroche,
calisse, là.
Safia va changer son idée
bientôt. Non, elle m'a pas mordu, finalement.
Ah, tabarnak.
Mais ouais, ça, le gars qui me disait,
qui essayait de m'intimider pour que je fasse de la poudre,
je me disais, avec qui et sur quelle planète ça marche
d'intimider quelqu'un pour faire de la poudre,
que je ferais comme,
« Asti, je vais avoir de l'air cool devant le loser du Minnesota. »
Moi, je pense qu'il y a bien du monde qui a commencé comme ça.
Je pense que ça marche souvent.
Ah, oui? Oui. Je pense qu'il y a bien du monde qui fait, « Ah, oui, Asti, pardon, tu ne pourrais pas écrire ça. » de du minnesota je pense que ça marche souvent je pense que je vais commencer
quand j'ai connu jean-françois le matin et ce que j'aimais comique tout le temps
à bobet puis en chasse de wauw tu as peur c'est ça top or mais christian avait
tout son léger il était sous stage en bobet? Wow, c'est ça, t'as peur? » Il levait tout son linge. Il était sous
le stage en bobette. Ça marchait.
Mais je pense qu'il y a bien, bien, bien...
Quand t'as une belle graine... D'ailleurs, je prévois
partir un podcast
qui s'appelle « Graines d'espoir ».
Non, je m'inquiète.
OK.
Vous autres, quand vous l'aviez engagé,
parce que c'était
votre premier auteur.
Oui, c'est le premier writer, oui.
Quand je dis vous, jadis, à l'époque
des Mécomics, je te parle comme si
tu étais encore des Mécomics,
c'était la seule affaire que tu avais faite.
Non, non, c'est vrai.
Nous, on l'avait engagé.
Il y avait lui, puis François Avar, puis c'est vrai. Mais nous, on l'avait engagé. Puis il y avait lui, puis François Avoir.
Oui.
Qui, quand même, c'était vos deux seuls writers.
Oui, effectivement.
Qui, quand même...
Mais il y a Martin Thibodeau un petit bout de temps aussi, oui.
OK, oui, c'est ça.
Ça, ça...
Ça défait ton exemple.
Ça défait l'exemple, mais...
Mais c'est quand même un...
C'est un pas pire début, là.
Mais pour vrai.
Oui, surtout. Puis ça, c'est les mecs comiques qui en faisaient desire début, là. Ah, mais pour vrai. Oui, surtout.
Puis ça, c'est les mecs comiques
qui en faisaient des sketchs.
Mais après ça, rapidement,
on a fait trois fois rien.
Puis quand on faisait trois fois rien,
bien, c'était François, Jean-François,
nous trois,
puis Pod qui réalisait,
Julie Perrault.
Pod, c'était sa première chose.
Oui, oui.
On a lancé sa carrière, là.
Oui, oui, oui.
Puis Julie Perrault aussi,
que c'était la première fois que je la voyais.
Il y avait bien, bien, bien de monde.
J'aime que Jeff dit « on a » parce qu'il
était figurant à l'émission.
Mais un figurant très bien payé,
par exemple. Oui, en fait, on a été
obligés de le couper.
Tu connais l'histoire. On ne savait pas
comment ça marchait, nous autres, la télé.
On commence, on ne fait trois fois rien.
Puis là, on dit,
« Hey, ce serait drôle, merci,
il va être le gars à la machine à sous. »
À toi, il est chaud,
il est en arrière, il ne dit pas un cri de mot,
mais il est à la machine à sous.
C'est drôle, on fait ça. Mais là, quand on tourne dans le bar,
il est tout le temps là,
puis dans les épisodes,
il est tout le temps là.
Au final, il était payé temps là fait qu'au final
il était payé pour
non mais en fait ce qui s'est passé c'est qu'à un moment donné
je m'étais écrit trois phrases
pis quand tu dis trois phrases
t'es considéré comme premier rôle
mais quand tu deviens premier rôle, t'es payé rétroactivement
tout ce que t'as fait avant
pour toutes les scènes
le bord dans Trois fois rien
il était vide
parce qu'il n'y avait juste pas d'argent
pour payer les figurants
parce qu'il avait été obligé de me payer rétroactivement
et qu'on n'avait pas des budgets à tout casser.
On n'avait pas de budget.
Pour vrai, on va en mettre juste un, juste mercier.
On est revenu, il a fallu le payer premier rôle
pour toute la saison.
J'ai manqué un meeting détritueux
et il m'a tué, tabarnak.
Je suis arrivé, je me suis dit,
c'est quoi ça, mon personnage de suicide?
C'est quoi ce tabarnak?
Mais ça marche, en fait.
C'est pas vrai.
Il réécrit tout le temps l'histoire.
Mais c'est vrai qu'il a manqué un meeting,
puis je l'ai tué.
Mais ça marche aussi qu'un gars
qui passe ses journées,
ses machines à poker, finit par se suicider.
Surtout quand t'as coûté 26 000 $.
Surtout quand il faisait plus d'argent que moi.
Son suicide est arrivé.
Ça, c'est des années en plus.
C'était avant même un gars de fille.
C'était avant les bougons.
Ah ben non, un gars de fille, c'était déjà.
C'était à peu près en même temps?
Oui, oui. Fait que toi, tu gagnais bien ta Ah ben non, un gars, une fille, c'était déjà. C'était à peu près en même temps? Oui, oui, oui.
Fait que toi, tu gagnais bien ta vie déjà.
Avec un gars, une fille, Radio Enfer aussi, c'était…
Radio Enfer, t'étais auteur là-dessus?
Tu sais, quand tu gagnes 7 000 par année,
tu gagnes 50 l'année d'après tes recherches.
Les jobs payants, c'est bien relatif.
Oui, c'est ça.
Un gars, une fille, c'était payant pour toi.
Oui, c'était payant.
Mais ça l'est encore.
Non, par exemple. C'est juste la France qui était payante.
Oui, mais tu reçois encore des chèques pour ça.
Chris, ils ont oublié de me les envoyer.
Les chèques que je reçois,
c'est genre 72$.
Je ne trouve pas ça si payant que ça.
C'est peut-être mes goûts qui ont évolué
Mais ça c'est vrai par exemple
Je sais pas à qui je parlais de ça récemment
Mais moi, ma première année en humour
Je gagnais, mettons, 1002 ou 1007
Deuxième année
Mais tabarnak, t'avais pas de compte de banque
T'avais tout ton cash sur lui, c'était-tu là?
Pis tu sais, fiable comme il est
Il finissait le show, il se mettait à boire,
puis tout, puis « Ah, baserais-tu? »
Il n'y avait plus une scène, tu sais.
Oui, non, mais je gagnais 1 002 par année.
Mais tu sais, puis je me rappelle
la première année que j'avais pété 50 000.
J'avais gagné 50 000,
puis dans ma tête, j'étais l'homme le plus riche
de l'Amérique du Nord. C'était comme, voyons, tabarnak! Je gé 50 000, pis dans ma tête, j'étais l'homme le plus riche de l'Amérique du Nord.
C'était comme, voyons, tabarnak!
J'ai gagné 50 fois ce que je gagnais il y a deux ans.
Ben oui, c'est vrai. Je pense qu'on a tous passé par là.
Moi, je me souviens quand on commençait
avec Comique, on avait un agent. Maintenant, on revient
dans une petite crise de show, on s'est fait chier.
Pis il fait comme, non, non, mais si on place
deux, trois affaires...
Sais-tu le show que t'as traité le public de cave?
Oui, on pourrait y revenir, mais oui.
De quoi ils ont de l'air?
De quoi tu penses qu'ils ont de l'air?
Est-ce qu'ils sont une colisse de gang de région pas dedans dans l'île?
Non!
C'était pas si pire que ça.
On est à Drummondville, dans mon village natal.
On t'a'aval, pis...
Non, on est...
On le tend à l'aval, pis c'est sûr qu'au début,
avec le comique, on attirait pas,
fait qu'on pognait tous les restants d'abonnés,
pis c'est beaucoup des têtes grises.
Pis que là, un moment donné,
je fais juste étirer les rideaux,
pis là, je fais comme tabarnak!
Les gars font comme « Qu'est-ce qu'il y a? » J'ai dit « Mer si comme y'a pas de monde les tueurs qui
a su juste des pas de dette des têtes grises et mon micro est ouvert c'était pas juste les
restants de salle taverna stade gothétait les restants de gothsons aussi. Un micro ouvert, quand t'es pas sur la scène,
tabarnak, c'est pas fort.
Mais oui,
est-ce que je t'ai coupé?
Je t'ai coupé, tu disais, tu pognais,
t'avais Daniel, gérant.
Non, avant ça, c'est Alain Racine,
le premier gérant. Je pense que ça va bien,
puis on place des affaires un peu, des chroniques
à gauche, pas à droite. Peut-être que vous allez faire 50 000
l'année prochaine. J'étais comme,
faire 50 000 à écrire des
jokes, ça se pouvait comme
c'est la plus belle affaire du monde.
Ça n'avait pas un oeil sur Véro, à cette époque-là.
Non.
Ça n'avait pas un oeil sur moi.
Après ça, ça a changé
un peu. C'est relatif.
C'est ça qui est fucked up.
Je ne sais pas si vous êtes de même.
Mais moi,
vu que j'ai eu mon petit bout de pauvre,
à un moment donné,
je n'arrêtais pas de dire
que je pourrais redevenir pauvre.
Je m'en calais.
J'ai déjà été pauvre.
Je suis capable de redevenir pauvre.
Après, j'ai eu une année un peu mollo.
J'ai fait, voyons, tabardak!
Je ne peux pas vivre avec juste ça.
Moi, dans ma tête, tu me donnes
1000 par mois, je suis capable de me débrouiller.
La vérité, si j'ai pas
au moins 4000 par jour,
je suis un peu dans l'ordre.
Non, mais c'est parce que tu t'es pris
des paiements aussi.
On n'est jamais libre parce qu'avec nos affaires,
on s'achète des affaires.
T'es-tu rendu planificateur financier?
Non, mais...
Non, mais...
T'es mieux d'emprunter sur ta maison que...
Quand t'as eu tous tes troubles en justice,
t'as-tu eu peur de dire
« Ah, s'ils vont me vider, je vais revenir en bas,
j'aurais pu une crise assez? »
Non, mais c'est qu'au début, je faisais « Regarde, moi, je pense que je vais tout perdre,
mais on s'en calisse si je perds tout. Je suis capable de vivre pauvre. »
Puis, je n'avais plus le goût de travailler, je suis en dépression.
J'avais dit à Michel « Je travaille une fois par semaine juste pour payer mes affaires. »
Puis là, je voyais que travailler une semaine par mois, c'était tough payer toutes mes affaires.
Puis là, j'étais comme,
il me semble que j'ai beaucoup d'affaires.
Je n'arrêtais pas de dire,
moi, j'ai vu, c'était relativement simple,
mais je suis comme,
Chris, j'ai quatre maisons.
C'est pas si simple que ça.
Oui, c'est ça.
Mais c'est là que j'ai réalisé que...
Il y a quatre maisons, il a dit ça.
Non, mais là... Il a dit ça. Non, mais là...
Il a dit ça.
T'as juste à aller charger un loyer à Belle-Mère, là.
Mais oui, non, oui.
C'est pour ça que...
C'est pour ça que moi et Marie, on s'est divorcés.
Tu vas là, par exemple,
tu vas là prendre avant ton premier verre, toi.
Oui, non, mais...
Oui, fait que là, à cause du divorce,
j'ai juste deux maisons.
Fait que le problème, il est réglé.
Bon, OK. C'est pas le cas de finir, là. Fait que, problème y est réglé. Bon, ok.
C'est pas le cas de finir là.
Je sais pas pourquoi tu fais ça avec un fret.
C'est le moment.
Ça allait tellement bien.
C'est le moment triste.
D'ailleurs, une de mes maisons
est proche d'une de tes maisons à toi.
T'es mon voisin d'Orlando.
Pis ça, je suis tellement heureux
de te voir l'hiver passer. Ouais, moi aussi, c'est drôle. Je m'en venais, je sais quand la dernière fois que je l'Orlando. Puis ça, je suis tellement heureux, Asti, de te voir l'hiver passer.
Oui, moi aussi, c'est drôle. Je m'en venais,
je me disais, c'est quand la dernière fois que je l'ai vu? Ça a l'air
d'une joke dans un vieux
sitcom, mais la dernière fois que j'ai vu
Mike, c'était au Hooters à Orlando.
Oui, on est allé au Hooters à Orlando.
Parce qu'on avait été
dans un
vrai resto, puis il y avait
le Hooters au bord.
Puis toi, tu n'étais jamais allé dans un Hooters.
Non, non.
Puis j'ai fait, hey, tu sais, Chris, on va.
Tu sais, puis on était comme...
Tu n'es jamais allé dans un Hooters?
Non.
OK.
Non, non.
Chris, j'ai Internet.
Si je veux voir des totons, je suis capable d'en voir un.
On est allé dans le Hooters.
Tu sais, en marrant des ailes de poulet qui viennent se frotter.
Techniquement, tu peux manger des ailes de poulet
sur Pornhub aussi.
Ça chauffe un peu.
Le Hooters, c'est quand même weird.
Dans le sens que tu as des pères de famille
avec leurs femmes qui vont là avec leurs enfants.
À un moment donné, les filles partent
et font le spectacle.
Salut les gars! »
Puis, y'a-tu un spectacle?
Y'a pas de spectacle. Mais nous autres,
en plus, c'est le Hooters.
Le Hooters, à côté.
Non, non, je suis un haut-danseur, c'est-à-dire que
je reste ici, moi.
Je dois m'instacquer sur la poudre, ça n'a pas de sens.
Non, mais la vérité,
c'est qu'il y a rien là, au Hooters.
Ça paraît juste mal quand tu le dis à ta blonde, tu sais. « Qu'est-ce que t'as fait, ta soirée? » « Ben, je suis allé avecil y a rien là, au Hooters. Non, non. Ça paraît juste mal quand tu le dis à ta blonde, tu sais.
Qu'est-ce que t'as fait ton soir? Ben, je suis allé avec Michael,
on est allé au Hooters. Ouais, c'est ça.
Dans sa tête, c'est comme
on a fini la tête dans une craque de boule,
mais on était
bien mollos sur la terrasse en prenant un verre.
Mais puis, en plus, c'est le Hooters
à deux minutes de Disney World.
Fait que c'est le Hooters le plus
PG-13 de la planète.
Je suis surpris qu'il y ait une maison à Orlando.
Oui, OK.
Ah oui, à Orlando.
Oui, non, OK.
Non, non, je sais pas.
En fait, c'est facile.
C'est que chez nous, c'est des malades de Disney.
Oui, bien, j'imagine.
Oui, oui, fait que ils sont toujours là.
Puis moi, je voulais jouer au golf.
Fait que je suis le golf, oui.
OK.
Puis ma belle-famille habite en bas.
Fait que j' suis à trois heures.
En bas, tu veux dire?
Oui, dans le sud.
C'est pas la manière dont tu en parlais.
C'était comme si c'était...
Non, pas dans le sous-sol.
Non, dans le sud.
Pour vrai, je voulais vivre...
En fait, c'est bien moins cher en haut.
N'est-ce pas?
C'est pour ça qu'il a acheté là.
Il est économe.
Non, mais dans le sud de la Floride, c'est bien plus cher.
Pour vrai.
Moi, je voulais vivre sur le golfe pour jouer
quand je veux. Fait que si tu veux ça,
admettons, à Miami,
c'est dispendieux.
T'es pas le plus riche là-bas,
en Floride. Non, pas tant.
Haute frette.
Oui, OK, mais...
Ma spécialité, hein?
Fait que si je me divorce, je vais essayer de la garder,
cette maison-là.
Moi aussi, j'étais content de te voir là-bas,
de te voir dans un contexte différent,
pis de pas...
Tu sais, des fois, quand tu te vois dans des coulisses
d'un spectacle ou d'un gala, c'est comme...
C'est un peu awkward. Moi, en tout cas, c'est des contextes...
T'es allé jouer au golf? Je suis allé jouer au golf.
Je l'ai amené frapper des balles.
Je ne joue pas au golf, mais il m'a amené
au driving range.
J'ai claqué des balles. Il a dit, on va-tu jouer un peu?
J'ai juste me promener dans son cart
pendant que lui, il jouait.
Il était comme, non, non,
essaye. J'étais comme, non.
OK, donc, tu as un C'est comme, non. T'as un membership
dans un club de gauche.
Oui, j'habite sur un trou.
Sa maison, c'est comme
sur le terrain.
Oui, c'est ça.
Mike est arrivé au driving range
et sa chemise noire,
ses jeans noirs,
il était parfaitement analytique. Sa chemise noire, ses jeans noirs.
Il était parfaitement dans l'éthique.
Je suis plus ça de rire.
Mais non, il y en avait.
On dirait la Floride. Oui, les gardiens de sécurité sont habillés comme ça.
J'ai l'impression que la Floride
sont plus lous
sur l'étiquette.
Ça dépend des endroits.
Là, oui, c'est ça, au driving range.
J'ai vu un gars à côté
qui est en même temps que nous autres
qui est habillé à peu près comme moi.
Pour aller driver des balles.
C'est ça, au driving range.
Ce terrain, des fois, ils sont plus piqués un peu.
Non, ça fait que je l'ai amené
au golf
pour essayer de développer une passion.
Mais je pense que...
Pour t'aller voir du football ensemble.
OK.
Que d'ailleurs, je suis allé avec lui parce que...
Fait que dans le fond, vous vouliez que je sois là
pour me rendre jaloux, c'est ça?
Vous vous êtes rendu les deux bestes.
Vous les mouchez dessus.
On s'est dit, on invite-tu quelqu'un?
Non, personne.
Mais moi, j'avais... Moi, j'avais acheté des billets.
Je voulais voir Tom Brady.
Je n'avais jamais vu Tom Brady jouer.
J'avais des billets à peu près
au 50-yard line,
genre 4e rangée.
J'avais des aussi bons billets.
Michel m'a dit, Louis aimerait t'inviter.
Puis Louis a dit
qu'il y a des meilleurs billets que toi.
Non!
Fait que là, j'ai fait « Call it ».
Fait que là, moi, je vends mon billet.
Je ne l'ai même pas vendu.
Je l'ai fait tirer à un de mes fans du Patreon.
Fait que je donne mon billet à quelqu'un.
Et là, je m'en vais avec lui.
Puis on est dans le N-Zone.
À ce type, 22e rangée.
On voit « Fuck all, tabarnak! »
Non, non, non. Il fallait que je regarde l'écran. On est 4e rangée. 4e rangée, on voulait... Fuck all, tabarnak! Il fallait que je regarde l'écran.
On est 4e rangée.
4e rangée en arrière, par exemple.
Vous avez mis une saison pour la dernière saison.
Oui, mais en arrière, Asti.
C'est pas le 50e.
Ça change quoi? Parce qu'il regarde pas le foot.
Il rentre dans l'estade avec tout,
dans son manteau de jeans,
il met tout son thé glacé en spray.
Je mets des miots parce que je m'achète des petits vodka soda
puis je me fais des...
Il a l'air d'un barman.
Il va s'acheter des vodka soda, il crisse sa tête en rangée.
Je me fais des John Daly.
Oui, il fait des John Daly.
Il sort son Coke, son thé glacé.
Il a l'air d'un alchimiste.
sont églacés.
Mais si elle a un alchimiste qui reste... C'est drôle en tabarnak.
Mais c'était le fun.
C'était très le fun.
T'achètes des bières
dans la quatrième rangée,
mais tu fais tes drinks toi-même.
Non!
Tu amènes ton popcorn au cinéma. Je fais pas mes drinks toi-même. Non, non! C'est que je fais pas mes... Tu amènes ton popcorn au cinéma.
Non, mais je fais pas mes drinks moi-même.
C'est que, mettons,
vu que je peux pas prendre de sucre,
je paye pour un vodka soda
puis je rajoute du mio.
C'est pas si non pas.
C'est juste ça.
Oui, oui, j'ai compris.
Oui, OK.
Je trouvais ça plus drôle.
De te faire passer pour quelqu'un de tué.
Quand est-ce que tu retournes? Qu'est-ce qu'on fait cet hiver?
On va-tu voir de quoi?
J'aimerais ça. Tu vas-tu être là pendant le temps
des fêtes? Après.
J'arrive tout de suite après. À quelle date?
Genre le 2-3 janvier.
OK. Parfait. Je sais pas. Je vais passer une semaine
de show. Là, vous autres, parlant de vous autres,
on est en train...
Non, mais il faut aller au basket.
Ça, c'est le fun, aller au basket.
Surtout à Orlando, ils vont avoir une bonne équipe.
Surtout, toi et tes billets, ça va être en arrière du net.
Tu vas être comme,
« Chris, qu'on est bien placé! »
Tu te vois, on dirait qu'ils nous lancent en face.
Tu peux acheter des billets ringside,
mais y aller avec toi, ce fois-là.
OK, parfait.
Ringside, courtside, pardon.
Oui, courtside.
Mais je t'avais invité au combat d'Oli.
Oui, je le sais.
Moi, j'étais en show.
Moi, c'est ça qui est drôle.
Moi, je n'aime pas le sport.
Quand je vais voir du sport,
il faut que ce soit les meilleurs billets possibles.
Ce qui est stupide, mais moi, pour que j' du sport, il faut que ça soit les meilleurs billets possibles. Ce qui est stupide, là.
Mais moi, pour que j'aime ça,
il faut que ça soit tellement des bons billets
que même un blasé comme moi
fait que c'est le plus beau jour de ma vie.
Ben oui, parce que t'es dans l'action pour vrai.
T'sais, c'est comme le foot, pour vrai.
On a du fun, là,
pis surtout quand t'aimes pas baisser dehors,
mais ça se regarde bien mieux à la maison.
Parce que même la boxe,
tu vois toutes les reprises quand t'eses là, souvent, ça commence à 11h.
T'es déjà chaud.
Mais ils te montrent ces écrans géants.
Oui, je le sais bien,
mais quand ça va vite, tu reviens chez vous le soir.
Tu fais comme, moi, ça va finir.
Oui, oui, oui.
J'ai déjà eu cette soirée-là.
Toi, t'es-tu encore bien fan du UFC?
Parce qu'en un bouton, t'es un maniaque.
Oui, oui. Je les enregistre
quand je peux pas.
Même les fight-matchs.
Strickland a perdu hier.
Le monde, ils savent
qu'il a gagné hier.
Personne n'était content
qu'il ait perdu, Chris.
Fait que...
Mais oui,
je suis ça. Je pense et sport que j'aime le plus parce que je trouve ça dramatique de voir les deux s'entraînent au maximum les deux donnent le meilleur de ce
qu'ils ont mais n'ayez que vous gagnez oui c'est moi à tous les sports oui mais c'est bien, bien personnel
Puis tu sais, on s'entend
C'est quelque chose de crissement intense
De perdre à coup de poing sa gueule
C'est sûr que c'est plus évident
Il y en a un qui s'est fait sortir l'épaule
Hier dans les...
Le monde, ils savent que c'est pas en direct ton podcast
Oui, oui
Pas eux autres dans le salle
Eux autres, ils ne savent pas.
Là, c'est pre-taped ce que vous regardez.
Mais oui, tu sais,
c'est comme...
Tu sais, moi,
je ne ferais pas ça.
Tu sais, parce que
ça a de la bonne fun
de défaire les autres,
mais c'est parce que
tu en manges
les coups de poing.
Oui, oui.
Puis moi,
je n'aime pas autant ça,
avoir mal. C'est ça qui est magique. Tu aimes ças de poing. Ah oui, mais oui. Puis moi, j'aime pas autant ça, avoir mal.
C'est ça qui est magique.
T'aimes ça de faire souffrir quand même un peu.
Je regarde ton corps de Dieu.
Bien, merci.
On l'a vu avant.
Vous m'inviterez à vos petites partouses.
On va y aller, aux Hooters.
Allez voir.
Ils vont sortir leur spectacle quand je suis dans la place.
Il va arriver au football.
Il va être le seul en chest peinturé.
On continue de parler de tes pecs?
Ça, j'avais resté bête parce que...
Moi, je ne savais pas qu'il y avait cette shape-là.
Puis l'année passée, on a fait un tournage du gros show.
Et là...
Il est arrivé que c'est huit amandes et son poulet blanc?
Non, c'est qu'il est arrivé...
Ah oui, en chantant Superman.
Puis là, j'avais dit,
« Ouais, tu vas être déguisé en Superman.
Tu vas avoir ton T-shirt de Superman, son personnage. »
J'avais ça.
Puis on a fait, « On va t'en acheter un. »
Puis il a fait, « Non, je vais en acheter un. »
Ben non, j'en ai deux chez nous.
OK.
Moi, je marche bien gros là-dessus.
Le gars frustré pour me pogner des filles.
Je mets mon personnage.
Mais là, il est arrivé.
Puis nous autres, dans le temps,
il avait le T-shirt là, ça, c'est comme nous autres
avec nos chemises là.
Comme des messieurs,
qui ont des chaînes de marte.
Mais là, lui, il arrive,
Chris,
de rêve, mais avec son
chandail tight, tight, pis il est en
shape, pis là,
t'sais,
t'sais,
on est en personnage, pis on est en shape. Puis là, tu sais,
on est en personnage, puis on est juste comme « Voyons, tabarnak!
Il est bien en shape! »
Pourquoi j'ai une érection présente?
Mario Rock, c'était
terrible.
C'est un vrai
que a sorti sa fausse queue de ses culottes.
Ah non, mais qu'est-ce que t'es en chaînes?
Ça n'a aucun sens.
Ça n'a aucun sens.
Je vais te dire merci.
Ah non, ça n'a aucun sens.
C'est fou pareil, les gommises au kéto.
Qu'est-ce que ça peut faire?
Mais là, tu te trouves-tu beau?
Bien, je ne sais pas quoi répondre à ça.
Je vais te dire, je suis fier de moi,
mais perdre du poids, ce n'est pas une finalité dans la vie.
Non, non.
C'est ça.
Il y a des bâtiments.
Non, non, mais... Je veux dire, en plus, j'ai 56.
Je suis content d'être comme ça à 56,
mais j'ai perdu beaucoup de poids.
J'ai la peau du ventre molle.
Non, non, mais je l'ai vu.
C'est ma femme aussi.
Je l'ai pas...
C'est pas drôle.
C'est ça.
Je suis content.
Je suis content de l'avoir bien fait.
C'est tough.
À un moment donné, tu trouves ton plaisir au but du
bain tu fais le deuil d'avoir tu fais un peu la même chose comme lui n'ont pas comme lui
mais tu es en chèque ben je fais de l'exercice tout le. C'est sûr qu'un gars qui s'étire dans son char pour aller chercher ses clés et qui se barre le dos
pendant deux mois,
il est aussi en shape.
Il a une forme fragile.
Tu t'es barré le dos
en prenant ses clés?
Je dis que je bloque l'épaule constamment aussi.
Le plus là, parce que je me suis fait opérer trois fois.
La troisième fois, ils m'ont mis des faux tendons
et des tendons artificiels
et des ligaments artificiels.
Quand il est débarqué une fois, même avec ça, ça des faux tendons puis des tendons artificiels puis des ligaments artificiels. Fait que là, tiens,
quand il est débarqué une fois, même avec ça,
ça a tout cassé les os.
Tu devais capoter quand tu t'es réveillé puis on disait, on t'a mis des faux tendons
puis t'as fait, tendons?
Ou t'sais, t'as-tu pensé qu'il avait dit
faux totons? Parce que moi, j'aurais
un peu gelé, un peu
gelé, un peu gelé.
T'sais comment? On t'a mis des faux tendons, toi?
Toi, quand tu meurs,
il faut qu'on étudie ton cerveau
en tabarnak.
C'est ça.
Imagine comment je serais drôle
sur la poudre.
Je comprenais.
Non, mais en plus,
ça fait mal en crise, là, quand le...
Oh non, ça fait mal.
Ça sort de la boule, là, tu sais.
Ça fait mal en crise.
C'est le dernier numéro, d'ailleurs, de mon spectacle présentement.
OK, OK.
Hé, j'en ai entendu parler
en bien, vraiment,
de mon spectacle. Non, mais je l'ai pas vu. J'en ai entendu parler en bien, vraiment. Oui?
Je ne l'ai pas vu.
Pourquoi? J'avais l'air surpris.
Mais toi comme moi,
le monde nous aime, mais juste quand on est malheureux.
Quand on est heureux.
C'est un tabarnak. Il me fait chier.
Oui, moi oui.
Moi beaucoup.
Moi, je trigger bien du monde.
Tu avais pensé à un moment donné
que tout le monde en parle.
Il t'avait demandé si tu pouvais être n'importe qui.
Qui c'est que tu voudrais être?
Tu avais dit Paul McCartney
parce que c'est ton idole.
Le monde a fait « Ah, tu ne te prends pas pour de la marde. »
Oui, c'est vrai.
Dans mes rêves, je peux-tu être qui je veux?
Surtout,
la question est,
qui t'aimerait être? T'es pas pour être homme pis dire, mon boucher Paul,
il a de la faim,
sa femme Ginette
est honnête.
Elle me reste soeur.
Ah oui, je m'en souviens.
C'est un bel exemple.
Qu'est-ce qui peut être de mauvais espoir
de trouver quelqu'un de prétentieux
parce que...
Oui, il voudrait.
Mais le show,
il est beaucoup sur mes malheurs.
C'est pour ça que c'est drôle.
Je me tape sa gueule tout le long.
Parce qu'effectivement, sinon, ça fonctionne pas.
Moi, je l'ai pas vu, mais je l'ai lu.
Tu me l'as vraiment envoyé.
Dans l'autre show,
tu te tapes sa gueilleurs toi-même.
Oui, c'est ça.
Oui, c'est vrai, tu l'as lu.
Tu me l'avais envoyé,
puis j'ai vraiment aimé ça.
Tu me l'avais envoyé?
Parce qu'on avait,
tu sais, entre deux...
Ah oui, entre deux!
Entre BBR!
Entre deux shows! En deux shows
auteurs.
Non, mais...
Là, je m'étais dit, OK, je vais
écrire des notes constructives.
Puis j'ai juste lu.
Puis là, je lisais.
Puis c'était vraiment intéressant.
Puis j'aimais ça. Puis c'est exactement le genre de show
que tu m'avais décrit que ça allait être
que j'avais aucun commentaire constructif.
C'est juste, « Je l'aime bien ça. »
Quand tu écris à quelqu'un,
« Je l'aime bien ça. »
« Oui, c'est cool. »
Tu as juste l'air du gars
qui a lu le premier paragraphe
et qui a fait, « Ah, mon cœur. »
Ou qui haït ça et qui fait,
« Je ne rentre pas là-dedans. »
J'ai aimé ça. Il a trop de job. C'est parce qu'en fait, c'est tellementne. Ou qui haït ça pis fait comme, je rentre pas là-dedans avec lui. J'ai aimé ça.
Il a trop de job.
Mais c'est parce qu'en fait,
c'est tellement personnel.
C'est dur de puncher.
J'avais commencé à travailler tes textes
pis j'ai pris de l'ascenseur.
Il y avait un gars, il m'a dit,
c'est pas game fight,
t'as pas de poids.
Non, mais c'est ça que j'aimais.
Pis je trouve que c'est ça que,
où t'es dans ta vie, dans ta carrière,
de faire un show,
un one-man show,
c'est innocent.
Techniquement,
ça fait pas mal.
Tu veux dire que tu as plus à perdre qu'à gagner.
Non, tu as plus à perdre qu'à gagner.
Puis la seule manière que ça
peut être bon, c'est que ça soit tellement
personnel que le monde...
Ton but, je pense, c'est pas d'aller chercher des rires de fous, c'est que ça soit tellement personnel que le monde... Ton but, je pense, c'est pas d'aller
chercher des rires
de fous, c'est juste de
rentrer du monde dans ton univers
pour qu'il sorte de là et qu'il fasse
« Hey, tabarnak, c'était bon! »
En fait, je l'écris comme un film. Un film, c'est un peu ça.
Le show, c'est comme
il est en trois actes, mais
effectivement, c'est ça l'affaire.
Moi, je produis des humoristes, je vais avoir
beaucoup de shows, puis il y en a
plein de bons. Il y en a tellement qui sont bons.
Tu fais comme, moi, je ne m'en vais pas sur leur
terrain, à eux autres,
les raconter le quotidien ou quoi que ce soit.
Tu fais comme, il y en a qui sont
meilleurs que moi, je vais avoir juste l'air d'une
copie d'eux autres. Je suis allé dans
quelque chose de vraiment personnel,
que vraiment personne d'autre peut raconter
cette histoire-là, parce que c'est la mienne.
Mais c'est pour ça que je pense
que ça marche. Mais j'ai hâte que les autres viennent.
Puis là, tu as-tu commencé ton rodage?
Oui, j'ai commencé. J'en ai une dizaine de faites,
une quinzaine de faites. Dans des salles de
200, mettons? Tu as joué en Abitibi?
Ça, en Abitibi, je suis allé
remplacer Jean-Marc à pied levé.
Ça, là, j'ai trouvé ça
Quand j'ai lu ça j'ai fait tabarnak
Son show il est même pas rodé
Pis il s'en va déjà jouer devant 5000 personnes
Ça c'était intense
Mais Chris c'est pas
Genre
C'est le vendredi soir le show
Le mercredi je reviens de jouer
C'est la scène extérieure
Ah tabarnak Non mais c'est parce que le monde le mercredi. Je reviens de jouer. C'est la scène extérieure? Oui.
Ah, tabarnak.
OK.
Non, mais c'est parce que le monde ne le savent pas,
mais sur une scène extérieure,
c'est beaucoup plus dur
de jouer parce que...
Oui, vraiment.
Le retour n'est pas le même.
Tu vas là en fin de tournée
quand ton show est radé
au cadre de tour.
Tu reçois pas mal plus,
mettons, en venant ici
que dans une scène extérieure
où il y a...
Mais le monde était
vraiment très cool.
Je dois dire,
quand je suis arrivé là-bas,
Bellefeuille animait et il me fait comme
« Hey, cool, c'est le fun que tu sois là. »
Je pensais pas que tu étais si avancé que ton show.
Tu l'as fait combien de fois?
« Sept. »
C'est François qui est un travaillant
et c'est un rigoureux.
Les yeux qu'il m'a fait,
je pensais qu'il allait mourir en dedans.
Il était comme « Mais tabarnak,
tu vas te planter, Chris?
Finalement, j'avais confiance
que ça allait bien, mais aussi, je me disais,
ah, fuck, qu'est-ce que tu veux qu'il arrive?
Maintenant, à 30 ans,
j'aurais vraiment capoté. À 50,
je fais comme... Si ça marche pas comme je voulais...
Attends, attends, Collier, c'est...
Attends! Vont-tu s'en souvenir
de même affaire?
Non, mais tu sais, l'affaire, c'est que là, Ali. C'est-tu... Vont-tu s'en souvenir de même affaire? » Non.
Non, mais tu sais,
l'affaire, c'est que...
Là, je dis « OK, je vais y aller avec Justin. »
Justin fait mes premières parties.
Oui, oui, oui.
Puis son numéro,
il fonctionne vraiment bien
parce que lui aussi,
il me tape dessus pendant 10 minutes.
Ça fait que je fais comme...
Justin, ton fils?
Non, non, Justin Trudeau.
C'est...
C'est...
C'est malade.
Le monde comprend rien.
OK, Justin, il fait de l'humour.
Justin, il fait mes premières parties.
OK.
Ouais.
Fait que là, je vais avec.
Mais là, quand je disais à Véro,
mercredi soir, il m'appelle.
« Hey, on a essayé un tel.
Il est en vacances.
L'autre, il joue là.
Il y a comme putain de monde disponible.
Tu viendrais-tu? »
Là, Jean-Marc, il peut pas.
Jean-Marc, je l'aime bien.
Fait que là, OK, je vais lui rendre service. »
Je vais aller où? Je pense que je vais y aller.
Avec Justin, la première partie,
elle a fait comme « Non, non, non. »
Et puis Justin fait 5000 personnes.
Elle était en tabarnak.
Ça fait 50 shows qu'il fait lui.
Ça fait 12 minutes aussi qu'il fait ça dans la vie.
Fait qu'il a de l'expérience.
Là, elle est en crise.
Là, elle me fait comme « Non, non, non. », non, non, non, non, non, non, non.
Il y a 18 ans, s'il se pète l'aïeule là,
tu vas détruire sa confiance
pour la vie. Elle était
vraiment en crise. Je dis, ben,
regarde, on va voir qu'est-ce qu'il y en a encore.
Moi, je pense qu'il est capable. Moi, je pense qu'il a assez de talent.
Puis si il s'effoire là,
ça va être peut-être, c'est un beau, une belle place
d'effoirer, Val d'Or.
Mais, non,
tu sais, mais là,
là, tu le racontes,
c'est un gag, là.
Mais, moi, par exemple,
je trouve, tu sais, que tu fais vraiment,
tu sais, tu penses
vraiment à sa carrière,
tu sais, puis tu respectes les étapes.
Non, mais c'est vrai,
tu sais, parce que,
non, mais c'est vrai, tu sais, parce que... Non, mais c'est vrai.
Mettons, tu as eu un clip
qui est devenu viral
quand tu as fait « Sucré salé ».
Je pensais que c'était ironique.
Non, non, non.
Ça, j'ai eu un rire,
mais ce n'était pas voulu.
Ah oui, à « Sucré salé ».
Oui, mais quand tu disais,
si tu fais l'école de l'humour,
je te donne plus jamais une scène.
Mais ça...
Mais non, plus jamais une scène, c'est pour ça que je dis.
En fait, parce que là, il y a 18 ans...
C'est ça que t'as dit, il me semble.
À 19, il finit son cégep,
puis il dit, moi, je veux faire de l'humour,
je veux aller à l'école de l'humour, comme toi.
Je fais comme, ben non.
Si tu veux aller à l'école de l'humour, comme toi. » Je fais comme, « Ben non, si tu veux aller à l'école de l'humour à 19 ans, vas-y. »
Comme ton père t'a dit, finalement.
« Ben non, mais c'est pas ça. »
Non, mais j'ai rien contre le fait
qu'il aille. J'ai de quoi contre le fait
qu'il aille à 19 ans quand il n'a rien
vécu de sa vie, puis qu'il a eu une petite vie de privilégié
jusque-là. Comme j'y explique
à lui, à quel moment tu peux relater
avec le public? Tu n'as pas assez
vécu d'affaires. Va vivre.
Il peut raconter
des petits secrets de famille qu'on veut tous avoir.
Mais pas vrai,
tu sais, ça, là... Mais peu importe.
Tu sais, toi, t'avais quel âge
quand t'as fait de l'école d'humour?
T'avais à peu près cet âge-là.
23.
OK.
Je suis allé à l'université.
Moi, quand j'ai commencé à faire l'humour,
j'avais 18 ans.
Puis avec du recul,
tu sais,
j'avais rien vécu.
C'est que des jokes de
« Hey, si je me rends ça dans le cul, ça va faire ça. »
C'est ça, ça donne.
Tu viens d'une famille riche
ou d'une famille pauvre,
t'as pas de véhicule.
T'as rien. Va à l'école, va faire autre chose,
va voyager, fais-en ce que tu veux.
Fais-en des premi que tu veux fais des bars
mais de te dire que je vais me consacrer
à ça, t'es trop jeune
évidemment
quand je suis allé, ils m'ont mis sur TikTok
là je me fais envoyer chez
les gens ne comprennent pas, surtout que j'ai aussi dit
que je l'avais mis dehors à 17 ans
je l'ai mis dehors
mais il n'était pas dans la rue
non, c'est ça c'est qu'il ya
des cas les stades duplex que je t'ai payé il n'y a pas de contexte c'est comme moi et
tu l'as mis ton fils à haouï avec l'âge de 7. Fin de la clip. J'ai l'air d'un nosty de bomme, mais c'est pas ça.
Mais n'empêche
que c'est vrai que j'ai dit, tu pars.
Puis là, il vit en haut de chez sa soeur.
Ils sont super bien, mais ça fait
partie de... Tu sais, c'est niaiseux,
mais en fin de semaine, on va à Waterloo,
tu sais, puis là, on jase.
J'aime ça. C'est parce que
tu faisais la petite église là-bas.
La maison de la culture, la petite église là-bas je fais ça des salles de 200
moi je suis rendu à la même place
c'était pas pour le nightlife
on a plein d'affaires
c'est quand même trippant de vivre ça avec son gars
il est dans l'appartement
c'est niaiseux
mais je n'arrive pas à faire l'épicerie
ça n'a pas d'allure,
ça coûte bien trop cher, j'avais rien.
Ça m'a coûté 125$. »
Je fais comme « C'est ça, tabarnak,
bienvenue dans la vie, ciboire.
C'est pour ça que je voulais que tu décalisses.
Sinon, c'est nous autres qui faisons tout le temps
l'épicerie, qui payons les crises de compte. »
Là, il les voit passer, il fait comme « Mais, c'est ridicule.
Oui! »
Ah oui, vous avez ce petit bill de métro de 125$, ça s'accumule vite, ça. Non, mais c'est ridicule! » Oui! Ah oui, vous avez ce petit bille de métro de 125 piastres-là,
ça s'accumule vite, ça!
Non, mais c'est vrai, c'est ça pareil.
Il est jamais chez eux, mais au moins,
il paye tes crises d'affaires.
Puis, tu sais, j'aime mieux te payer...
Il paye-tu ses crises d'affaires avec ton argent
ou avec son argent?
Non, avec son argent, parce que lui,
il joue dans une série aussi à Radio-Canada
qui s'appelle « Premier trio ».
Puis il fait mes premières parties, il fait qu'il est payé.
Ça fait qu'il fait de l'argent.
OK, ça fait qu'il gagne bien de l'argent.
Ça veut dire, bien, pour son âge, oui.
Tu payes combien en première partie?
J'ai 180.
C'est le minimum.
Le minimum.
C'est ça.
C'est ça.
C'est ça.
Mais je lui donne des livres, tu sais.
Puis, il paye quel pourcentage du gaz?
Ça serait malade
si tu le fasses
pour le gaz.
Regarde, c'est Québec.
Surtout que c'est un char électrique.
J'en parle-tu? j'en parle-tu pas Ouais, Maxime, il fait que tu sais ça
Il fait qu'il ferait un premier parti
Il a un bon instinct
Il a du talent
Puis là, à date, ça fait, mettons
10 shows que tu fais, c'est combien?
Une quinzaine, ouais
J'étais à Val-Morin tout l'été
La salle du théâtre du Marais 180, 175 Fait que c'était super, j'ai fait une douzaine, oui. Une quinzaine, OK. J'étais à Val-Morin tout l'été. OK. La salle du théâtre du Marais.
Du Marais, oui.
180, 175, à peu près.
Ça fait que c'était super.
J'ai fait une douzaine de shows là.
Moi, j'habite pas loin dans le nord.
Puis, sais-tu, quand tu l'as fait,
c'était-tu…
Quand je l'ai lu, j'ai fait,
« Chris, ça va être vraiment un bon show. »
C'est-tu déjà un bon show
ou tu sens que c'est en train de devenir un bon show?
Ou c'est quoi?
En fait, c'est un bon show ou tu sens que c'est en train de devenir un bon show? En fait, c'est un bon show.
Le matériel,
les 7-8 premiers,
au bout du 7-8, le matériel
c'était assez clair que ce qui faisait rire le monde
est moins. La grosse
affaire, c'est pas le texte, c'est moi.
C'est moi qui s'améliore
de soir en soir parce que
depuis les Morissettes, on a fini en 2017-2018.
Ça fait comme 5 ans
que tu fais pas de scène
il y a comme une shape
à reprendre
fait que des soirs
les gens font comme
c'était bon un soir
tu te dis ouais
mais moi j'étais pas encore
super bon
moi ça va m'en prendre
comme
je me suis bouqué
45 rodages à peu près
avant de venir
faire un tour à Montréal
pis ça va me prendre ça
le temps de
c'est la game shape
pis c'est-tu weird
vu que
toi,
t'es produit par Coho,
ta productrice, c'est ton employé.
Ah oui, c'est ta compagnie qui produit.
Non, mais...
Ta productrice, c'est ton employé.
Fait que t'sais, d'habitude, ton producteur
fait « Hey, ça, c'est faible. »
Mais si quelqu'un te dit
« Ça, c'est faible », ils si quelqu'un te dit « Ça, c'est faible, ils peuvent perdre leur job. »
As-tu fallu, mettons, que tu dises à Véro,
pas Véro à table longue, mais Véro Trepanier,
« Regarde, dis-moi ce qui ne marche pas.
Chris, on va signer un contrat.
Tu as une job garantie pour un an et demi.
Non, non, mais pour vrai,
je suis pas de même que Julie Snyder.
Non, je sais. C'est même...
Non, non, mais...
Re-bienvenue à Québec Scoop.
Non, mais pour vrai,
je suis habitué de...
Mettons que je fais des films.
J'engage un réalisateur qui va me diriger,
qui va me dire quoi faire.
À chaque étape, il y a des gens.
Là, il y a Pascal Renaud-Hébert qui fait la mise en scène.
Je pense que j'ai besoin de ce regard extérieur-là.
J'espère que les gens,
la journée qu'ils n'oseront plus me dire que c'est mauvais
ou que ça, ça ne marche pas,
c'est dangereux, tu t'en vas dans le mur.
En fait... Je vais faire attention, là, c'est dangereux, tu t'en vas dans le mur. En fait,
je vais faire attention, moi, je le dis,
mais c'est quelque chose qui guette plusieurs de nos grands créateurs,
qui ont fait des grandes, grandes choses,
qui connaissent autour de gens qui les aiment.
Comme qui, là?
Non, c'est ça.
On n'en a personne,
mais ça, je pense souvent,
je veux pas être entouré de gens qui disent
juste que c'est super, parce que c'est pas vrai
que c'était tant super, pis c'est pas vrai que
les premiers que je faisais, je me disais
« OK, j'ai bien travaillé, j'étais bon,
mais j'étais pas encore très bon, mais c'est juste
que je m'améliore, tu sais, pis... »
Ta confiance en vieillissant, pis même en faire
de toi, ça va-tu
en s'améliorant ou en
diminuant?
Ben,
tu sais, on ne peut plus dire des mêmes choses
qu'avant. Je pense que tu es peut-être au courant.
Pardon!
Je ne sais pas si...
Tu sais, il faut...
Chuck coupe ça au montage.
Il n'y a aucune a aucune chance tu veux pas être
dénué de courage
mais tu veux pas non plus faire
ben regarde je vais aller me faire
canceller pis parce que
il y a des affaires que
tu peux dire que tu sais que le monde va rire
mais qu'il y a une personne qui rira pas
pis cette personne là
c'est ça
c'est ça.
C'est ça.
Mais ça joue-tu sur ta confiance?
Parce que la question, c'était ça, la confiance.
Oui, c'est juste sa confiance.
Parce que ça, on s'en calisse. Tu sais, le monde...
Moi, je n'ai jamais arrêté d'être drôle.
Tu sais, je...
Non, mais...
Non, mais...
Quand je t'ai tué dans Trois fois rien,
t'étais pas très drôle ce jour-là.
Mais non, je suis mort, tabarnak!
Mais non, mais j'ai toujours eu cette confiance-là
que j'étais capable de faire rire le monde.
C'est juste qu'à un moment donné, tu fais...
OK, si je continue d'être drôle, je serai plus là.
C'est ça.
C'est fun, c'est pas fataliste
mais il me demande
comment je vois ça
c'est pas ça
t'as demandé si ta confiance en vieillissant
ma confiance va être drôle
il veut absolument placer qu'on peut plus rien dire
on va y revenir Jean-François
moi je vais aussi loin que j'allais.
J'ai l'impression.
En tout cas, je ne remarque pas.
Tu es allé en Cour suprême aussi.
Tu es allé loin.
C'est ça.
On te regarde de tout aller.
On était là.
On va voir.
Merci.
Si tu n'as pas de courage, ben, on va voir, là. On va voir, là. Ben là, merci, si t'as pas de courage,
laisse faire.
Oui, c'est ça, tu sais, c'est... J'ai pas dit que c'était facile.
Toi, t'as pas perdu ta confiance?
T'as perdu ta santé mentale?
Ta barnaque, est-ce que tu sais, c'est...
Mais tu sais, c'est ça, est-ce que...
Et tout le monde rit.
Ben oui, non, mais...
Le gars dit à Paul Arcand,
moi, je me suis soigné de la dépression
à coup de whisky
et tequila.
Fais remarquer.
Il dirait que la pointe était chez eux.
Je comprends.
Fais ça des fesses mômes
dans cette TV.
Éric, si je m'en souviendrais,
je comprendrais.
Mais ça, par exemple,
moi, je pense que c'est le dernier coup
que tu étais venu au podcast.
Tu sais,
en t'entendant parler, je trouve que tu penses
que tu peux aller loin
comme tu allais. Moi, je suis sûr que tu peux
aller loin. Non, je peux aller loin,
mais tu sais qu'il y a toujours un danger
que ça te pète dans la face. Moi, je pense pas
que tu vas te faire canceller. C'est juste qu'il faut
que tu rajoutes
quasiment un petit warning
avant chaque
number. Il y a toujours des moyens
d'amener les affaires
plus loin, mais à un moment donné, si tu fais
« J'ai-tu le goût de faire la pute
à ce point-là
pour placer mes affaires
où tu fais... » À un moment donné, tu fais
« Asti, je trouve pas ça pertinent
de prendre tous ces détours-là pour dire
des affaires qui sont pas méchantes
à la base. »
Le monde fait « Ah, tabarnak, je peux pas!
J'ai ri tout le long,
jusqu'à temps que tu parles de l'affaire.
Tu sais, tu fais... OK, fait que toi, tu riais.
Tu riais quand ça concernait les autres.
Mais quand ça touche toi,
tu dis « Ah, tabarnak, faut que je t'arrête! »
Mais ça, vois-tu, mettons,
moi, je pense, tu start ton show
en disant ça,
puis après, tu peux aller partout.
Je pense pas que tu peux aller partout.
Parce que tu sais, on prend des clips,
on sort les affaires de leur contexte.
Tu sais comment ils sont, là.
Ils sont tout de cul.
Mais à l'opposé,
souvent, les gens qui choquent, tu trouves pas que c'est
les gens qui sont même pas concernés
par une arme.
C'est tout le temps ça.
C'est même pas parce que t'as ri d'eux autres.
C'est qu'ils vont prendre la défense d'un groupe
qui a rien demandé,
pis qui ont ri, mais c'est comme
« Ah non, non, non, tu peux pas faire ça. »
Parce que toi, t'y prends tellement pitié
que tu veux pas.
En humour, c'est la seule place où tes valeurs
sont encore confrontées. Parce qu'avec tous les algorithmes,
tout le monde que tu rencontres
sur les médias sociaux
pense la même affaire que toi.
On te montre les affaires
que tu veux voir.
Tu n'es jamais confronté nulle part.
La seule place où tu es encore confronté,
c'est quand tu t'en vas voir un show live
et que le gars, sa scène,
ou la fille,
dit quoi.
Il a failli l'échapper.
Oh, Chris!
Chris, hein?
La motoneige, elle va le courir dans la queue.
Mais que tu fais,
Asti, je suis en tabarnak,
puis que le gars ou la fille
à côté de toi,
elle, elle rit à gorge déployée
ou il rit à gorge déployée, puis tu fais,
bien, voyons donc, qu'est-ce qui se passe ici?
Puis tu fais, ah, ça serait-tu que tout le monde ne pense pas comme moi?
Tu sais, c'est la seule place
où tu es encore.
Tes valeurs sont remises en question.
Moi, il y a une affaire qui m'a fait réaliser à quel point
qu'il n'y a rien qui a changé depuis
longtemps. Tu sais, il y a tout le temps
du monde choqué. Tu sais, Yvon,
quand il était venu... Mais il y avait du monde choqué avant aussi.
C'est juste qu'on s'en collissait.
Je ne sais pas pourquoi,
ils ont pris le pouvoir.
Yvon,
je pense que la première fois
qu'il a fait sous-écoute,
il disait que dans ses grosses années,
il y avait l'opticiaire de la salle
qui partait.
C'était Yvon à son pic. »
Moi, s'il y a deux personnes qui partent, je fais « Chris, il y en a beaucoup qui sont partis à soir. »
On ne choque plus.
C'est juste qu'ils font bien du bruit.
Tu es sensible. Tu es une personne sensible.
Malheureusement, oui.
On peut dire ça. Il est très tu es sensible. Tu es une personne sensible. Malheureusement, oui. On peut dire ça.
Non, il est très, très sensible.
Oui, vraiment.
Donc, c'est sûr que tu peux...
Moi, je pense que tu es sensible.
Tu pourrais dire plein d'avancements.
Tu es très, très, très, très, très sensible.
Hey!
On va-tu aux hauteurs, ce qu'on va dire?
Mais, donc, tu pourrais dire plein de choses,
mais si, mettons, tu as deux personnes
qui t'écrivent et qui sont froissées,
ça va rentrer dans ta tête.
Oui, mais c'est pas ça.
Non, toi, c'est vrai que tu l'as...
Véro, mettons,
Véro, t'es le mal avec ça.
Moi, je suis capable de faire comme...
On peut pas rendre tout le monde heureux.
C'est comme, on avance, ça se dit.
J'ai jamais fait l'unanimité.
En plus, tu as une corporation à toi
et tu sais que des fois,
un gag peut te nuire
à ta business.
Ça me ralentit plus.
Je fais des gags
qui vont nuire aux gens
avec qui je travaille, à mes associés
ou à ma blonde.
C'était juste de moi.
Tu n'es pas content? Oui. Tu es off-lock.. Parce que c'était juste de moi. « Ouh, t'es pas content? »
« Ouais, t'as floc. »
Je pense que c'est ça qu'il faut qu'on fasse,
le futur. Tout le monde a sa tribune.
Ils ont le droit de répondre. Ils ont le droit de pas être contents.
Mais t'as le droit de faire comme « Moi, j'avance pareil. »
« Esti, tu veux que je te dise? »
Se ramasser en cours, c'est quand même quelque chose.
Oui, mais il y en a un. Il y a juste lui qui est là.
Non, mais...
Parce qu'ils ont fait...
Celui-là, c'est le moins apte à se défendre.
C'est-à-dire qu'au suprême,
ils nous ont pris le plus éloquent.
Oui, t'attaques
l'animal pas vite.
T'attaques le chevrin
qui a une patte de cassé.
Pas de montage, hein?
Non.
Ouais, faxé, ça.
Je pense qu'il faut juste que tu...
Faut que tu fasses la paix.
Mais moi, par exemple, moi, c'est une affaire,
on dirait, avant, je m'en calissais,
je m'en calissais, puis après, j'ai eu...
J'ai eu une époque que je me suis tellement fait attaquer
que là, j'étais comme, voyons, tabarnak,
je savais pas que j'étais un nazions, tabarnak, je ne savais pas
que je suis un Asien.
OK,
mais je vais revenir
à ta question
qui n'a jamais répondu.
Moi,
je trouve que,
tu vas avoir 50,
Mike?
Oui.
Moi,
j'ai eu 50 en juillet.
En vieillissant,
je suis bien plus nerveux,
je suis bien plus angoissé,
je suis bien plus anxieux,
j'ai bien plus peur
que quand j'avais...
Tu sais, on a commencé...
Je faisais des bars, on avait 25 ans,
je suis un matériel douteux.
T'as une confiance, tu te crées sur scène.
Je vois mon fils, des fois, partir, je fais comme...
Ah, c'est-tu que c'est beau?
L'arrogance de la jeunesse, c'est beau, beau, beau.
À 50, tu dors pas la veille.
La femme n'est pas tombée loin de l'arbre.
Non, mais oui, non.
Il est même moins pire que moi.
Moi, j'étais terrible.
Je me revois aujourd'hui,
quand j'avais 25-30 ans,
je suis dégueulasse.
Mais je me donnais une confiance,
parce que pour avancer,
là, aujourd'hui, on dirait que,
vu que j'ai moins de choses
à prouver,
j'ai peur.
J'ai bien plus peur.
Mais t'as plus à perdre aussi.
Plus à perdre,
mais ça empêche pas
que je suis capable
de prendre une mauvaise critique
parce que je n'ai pas dit beaucoup.
Fait qu'on s'habitue, tu sais.
Mais la confiance,
c'est pas quelque chose
qui s'améliore à vieillir.
Dans ton corps,
souvent,
la mauvaise critique
est déjà écrite
avant que tout le monde
s'en sache.
Oui, oui, bien, oui.
J'ai le goût d'écrire mes critiques dans mon show, déjà.
Je sais déjà ce qu'ils vont écrire.
On viendra les lire ici, là.
Qu'est-ce que tu penses
que le monde va dire?
Les critiques ou le monde?
Les critiques.
Ça dépend quel journal.
Ça dépend de leur commande
qu'ils reçoivent.
Toi, ça va être...
Tu vas te faire chier dessus
par tout ce qui est québécois.
C'est sûr, parce qu'ils sont très présents
dans le spectacle.
Journal de Québec, Journal de Montréal
et Cube.
Cube.
Ça va te faire...
Quoi que c'est Jean-François Barry qui est là.
Ça va te détruire.
J'espère qu'il va m'aider.
J'ai fait un rêve absurde à propos de Jean-François Barry qui est là. J'espère qu'il va m'aider. J'ai fait un rêve absurde à propos de Jean-François Barry
l'autre soir.
Et c'est le rêve...
J'aime pas où ça s'en va.
Le rêve... Pour vrai,
moi, je suis diabétique.
Puis quand mon sucre est haut,
je fais des rêves qui n'ont aucun sens.
À chaque fois que mon sucre est haut,
je fais comme... OK, je suis à ça de plus proche de perdre mes pieds
mes yeux mais mes rêves sont fascinants et j'étais en prison avec jean-françois barry et son fils et
j'ai payé je leur avais donné cent mille piasses pis là mais je savais pas dans le rêve
tu sais je me suis réveillé
tu sais j'ai fait
parce que je me rappelle là je savais qu'eux autres
pis là Jean-François était comme donne moi l'argent
pis là je lui donnais 100 000
pis là il était comme tout là pis j'avais fait
ouais il y a 100 000
pis là 100 000 c'est beaucoup en prison
pis en plus
la protection
pis après
après Jean-François
il était comme
t'as besoin d'avoir
un trou de cul
à ses slags
en coupure de vin
ça rentre pas d'un coup
l'expression paper cut
prend tout son sens
mais ouais c'est ça
fait que là je leur donnais de l'argent pis je leur donnais mon lunch Mais, ouais, c'est ça.
Fait que là, je leur donnais de l'argent,
pis je leur donnais mon lunch.
Tu sais, comme dans les films.
Comme si j'étais la bitch à Jean-François
pis à son fils.
Pis après, je leur donnais tout, tout.
Pis là, je me suis réveillé, pis j'ai fait...
Je me suis réveillé, pis j'étais comme...
Christ, j'ai payé dessus pis qu'ils me
défendent. Ils vont me défendre
de qui?
Non, mais...
Mais, t'sais, là, je comprenais rien.
Je comprenais rien.
J'étais comme, qu'est-ce que ça veut?
T'sais, tu vas en prison.
T'sais, un,
tu veux pas que Jean-François Barry te défendre.
Deux, tu veux pas qu'il te défense. C'est...
Tu sais...
Moi, j'ai souvent rêvé que j'étais en prison avec Alex,
mais jamais avec Jean-François.
Lui, en plus,
lui, en plus, il pourrait rentrer
100 000 dans son anus.
Je te confirme
qu'Alex a souvent rêvé
qu'il allait en prison avec toi aussi.
Mais c'est weird comme rire.
Mais j'ai aucune idée que ça voulait dire.
Ah, une rentrée d'argent.
Ah, c'est bien bon!
T'es tanné, c'est pour ça que tu checkes ton heure?
Non, non, non, je checkais juste l'heure,
vu qu'après, comme une heure et quart,
on va à la Hooters, il faut que ça soit ouvert.
C'est ça.
Ah oui, il y a un Hooters
sur Crescent, je pense. Pendant un bout de temps,
il y en avait un sur Boulevard Tachereau.
Là, on n'a pas rien à Laval, c'est comme rien.
Je ne sais pas, hein?
Je ne suis pas très fan de la hauteur.
On va y retourner en Floride. On va t'inviter ce fois-là.
Je ne suis pas très fan de la hauteur.
Tu laveras nos voitures et tout.
T'as-tu déjà...
Toi, tu n'es pas...
Vas-tu en Floride des fois?
Écoute, je suis allé deux fois.
OK.
Je m'étais alloué une moto. J'ai vraiment
adoré ça, faire la A1A
en moto podcast. Ça, c'est
vraiment cool. Oui, et il est très intelligent aussi.
Écoute, à chaque fois que je mets un casque
en moto, il me sert toujours
à rien.
Je sais pas pourquoi je continue, est-ce que tu... Je me suis racheté une moto cet moto électrique j'adore ça. On va aller prendre un café l'autre bord du pont Champlain. Le Live Warrior de Ardick?
Non, le Super Soco.
Super Soco?
Définitivement, on ne fera pas de moto ensemble.
Super Soco?
Ce n'est pas le Super Soaker
qui a rosé le monde?
Non, ça sonne comme une trottinette, son affaire.
C'est pas une trottinette électrique.
C'est un gros scooter, mais en forme de moto.
C'est cœur.
Électrique, par exemple, ça doit être
0 à 100 en...
Tu passes sur une lumière.
L'affaire, par exemple, c'est que tu ne fais pas de bruit.
Fait que, dis, mettons, quand tu arrives avec des chars...
Ah, t'es obligé de faire...
Tu es en ville, mettons,
tu zigzagues un peu entre les chars.
Quand tu arrives dans l'angle mort d'une petite madame,
des fois, elle fait un tabarnak de saut.
Tu arrives à quoi?
Un tabarnak, il y a quelqu'un là.
Elle ne t'a jamais entendu.
Fait qu'il faut vraiment que tu présumes
que personne ne te voit ou t'entend.
C'est vrai que les racers, c'est très sécuritaire pour ça.
On les entend en tabarnak sans vie.
Moi, c'est ça que j'haïs.
Tu sais, j'ai une Tesla.
Puis là, ils ont rajouté, dans un des upgrades,
j'ai une 3.
J'ai le petit, mais j'ai le modèle.
J'ai le modèle performance.
Non, mais j'ai le modèle performance.
Ça fait 0 à 100 en 3.
Ça fait que c'est plus vite que bien des Lamborghini.
Mais ça a l'air d'une Mazda 3.
J'ai l'air du gars en Corolla,
puis le gars qui se trouve à passer avec son Charger,
il a l'air d'une vieille lesbienne
assise sur le bord de la route.
On peut encore dire des jokes de même.
J'aurais pas...
Quand on est chou sous on peut dire des enfants
dans le podcast
mais non non mais une fois. C'était tabarnak dans le podcast. Dans le podcast, on était allés loin.
J'aime que tu prêtes le soulon.
Tu vois bien que tu manques de force
parce que tu manges plus, Chris.
Il prend deux verres et il débarque.
Il va manger une lime.
Ben oui, une gâterie.
Hé, ça, c'est ton sucre de la semaine.
C'est bon.
Une petite friandise.
Il va dire à son coach,
« J'ai triché. »
Dans une lime, puis ça me replace.
Mais non, c'est ça.
J'ai le Tesla,
le modèle le plus petit,
mais c'est à masse vite.
Tu voulais redire que t'avais un Tesla, c'est ça?
Non, même pas.
Mais un moment donné, c'est ça.
Je ne suis pas un gars de char. Mais pourquoi moment donné, oui, c'est ça. J'ai... Oui.
Mais je suis pas un gars de char.
Mais pourquoi t'as pas vendu une de tes maisons
pis t'as acheté un Model X?
Mais...
Il a opté pis il a divorcé à la place.
Ah oui, plus économique.
Le pire, j'ai commandé,
mais ça prend 1000 ans,
le pick-up, là, tu sais,
fait que je vais avoir mon pick-up.
Ah oui, le Cybertruck, là. Oui, mais ça prend 1000 ans, le pick-up. Ah oui, le Cybertruck.
Oui, mais ça prend 1000 ans.
Ils vont-tu le sortir?
Éventuellement.
Mais toi, c'est le design qui t'a attiré.
Non, mais sais-tu, l'espèce de truck de Tesla.
De monstre, oui.
Je trouve ça beau, toi.
Je trouve ça dégueulasse,
mais...
Oui, c'est ça.
Non, je trouve pas ça beau. Mais tu sors du lot, c'est ça non je trouve pas ça beau
mais
tu sors du lot
c'est clair
mais je trouve pas ça beau
mais moi j'aime ça
un affaire qui a de la weird
qui est comme trop vite
mais je comprends
je comprends
moi pour vrai là
j'ai eu
depuis que j'ai ma Tesla
tu sais comme là
c'est moins pire
mais au début là
il y avait souvent des gars
qui avaient des corvettes
et ils voulaient
boacher.
C'était comme « Chris, t'es ridicule
avec ta corvette. »
Il y a de quoi que j'aime d'avoir un char
qui a de l'air pas vite, mais qui est Chris
pas vite.
Ça dépend de la corvette.
Ceux qui étaient à côté de moi n'étaient pas vides.
OK.
Y a-tu même la corvette qui fait en bas de 3 secondes?
Tu vas-tu nous sortir les statistiques du guide de l'auto?
Non, mais oui, il y a des corvettes qui te battent.
OK, bon, bien.
Il y a des tocs de même.
Il ne prend pas ses chars avec.
On l'a perdu, mais reste avec nous.
C'est quoi que tu as comme char? Il y a des tocs de même. Il ne faut pas passer les chars avec. On l'a perdu. Reste avec nous. Reste avec nous. Oui, oui.
C'est quoi que tu as comme char, là?
J'ai une TT-RS.
OK.
Ça, c'est quoi, ça?
Un Audi Q7.
C'est un Audi TT-RS.
C'est une Audi TT.
C'est un étron?
Non.
Non.
Ce n'est pas électrique.
OK, d'accord.
J'aimais tellement ça.
Je me rappelle pas quel Audi que t'avais à un moment donné
qui était vraiment...
C'était impressionnant.
T'es venu chez nous,
quelqu'un avait fait
« Tabarnak, c'est impressionnant! »
Ton charpe t'avait dit
« Qu'est-ce qui est impressionnant? »
« C'est que j'ai payé cash. »
Ah!
Ah, c'est ça que ça me faisait rire.
Qu'est-ce que ça m'avait fait rire.
C'était une S5 décapotée.
S5, oui.
Je m'en souviens, moi aussi,
il m'a fait la même joke.
Mais c'était un bon gag.
C'était un S5.
Moi, je fais ce gag-là.
Oh, Chris, ça passe moins bien.
Je ne l'ai pas fait en public.
Après avoir chié
sur Julie Snyder, là, tu sais.
Le pire...
Non, mais... Quand tu fais la même gag
à 150 personnes, tu l'as faite en public,
je pense. C'est ça qui est mauvais. Par exemple,
toi, là, c'est ça qui est pour vrai qui est mauvais
de toi. Lui, il peut faire des jokes de
« J'ai payé cash pour ça », ou moi, je peux
faire des jokes de « Hey, je suis riche,
j'ai tout à faire », mais toi, faut que tu te faire des jokes de « Hey, je suis riche, j'ai plein d'affaires. »
Mais toi, il faut que tu te gardes une petite joint.
Oui.
Non, non, mais je vis à Orlando
vu que c'est plus modeste que Miami.
Oui, exactement.
Oui.
Avant de commencer,
on va-tu là?
On va là, personne n'écoute.
Mais il a vendu son char.
Il a changé son char justement
parce qu'il était à l'aise de s'expliquer.
En tout cas, bref.
J'ai changé de voiture parce que
ça créait de trop de blabla.
Tu m'avais dit,
je ne te demande pas si on devrait aller là,
mais tu m'enverras ailleurs.
Mais,
tu m'avais dit un moment donné que
quand tu portais une montre chère
en entrevue, le monde faisait
des commentaires. Fait que t'avais une montre
belle, pas chère,
pour quand t'allais à télé,
pour que Gaston, ce type
Valalin, fasse « Ah, même montre
que Louis!
Oui.
Ça, puis le fait qu'on s'est fait voler
chez nous, puis ils sont rentrés,
ils sont allés straight dans
ma chambre, dans mon tiroir
de monde, puis ils sont sortis.
Oui, parce que t'en avais pas juste ça
de monde.
Il y a quelqu'un qui a fait
qu'un hockey et elle va être gros ouais mais ça on vient à camion mané et quelqu'un qui a
fait le décompte qui a fait comme paris sont chez eux fait qu'ils sont rentrés sont allés
chercher fait que quand je vais à télé des fois je fais ou j'oublie j'ai oublié de mettre une
montre même sommeil faux mais il faut que je parle.
Fait que t'achètes des montres que tu portes jamais?
Que je les porte, mais pas à la télé.
Ok. T'y portes-tu en show?
En show, oui.
En spectacle, ça me dérange un peu moins.
Comme là, ce soir, ça me dérangeait pas.
À vous, combien ça montre?
Non, non.
Non, mais c'est une belle montre.
Chris fait de l'air neuf en plus.
C'est rare que du silver, c'est shiny de même.
Non, mais en fait, elle était brisée,
donc j'ai fait réparer le gabarit auto.
Elle a l'air neuf à cause de ça.
T'as fait réparer ta taille mèche?
Mais aussitôt que tu dis que j'ai réparé le gabarit,
tu vois que ça vaut cher.
Il n'y a personne qui dit
j'ai une casio,
j'ai le gabarit
qui est brisé.
J'ai changé le bracelet en cuir, ça m'a coûté
1800$, c'est pas tabarnak.
Bref,
c'est bien drôle.
Faites vos gags de calme
un gros charme
je vous laisse aller avec ça
il y a une affaire par exemple que je veux dire
que ça, ça m'avait marqué
après ça, on va aller dans les questions
mais une phrase que tu m'avais dit
quand on était aux Hooters
que on jasait
vous êtes allé juste une fois
ou?
juste une fois
on a l'air d'avoir un bureau là On jasait. Vous êtes allés juste une fois? Juste une fois. C'est drôle la même fois.
On a l'air d'avoir un bureau là.
On parlait.
On parlait.
Puis on s'ouvrait pour vrai,
vu que lui, il ne savait pas que j'allais en parler publiquement.
Il a juste shooté une phrase.
Il a dit, le bout que j'allais acheter juste pour rire,
là, j'étais comme, « Ah, tabarnak! »
On dirait que j'avais oublié que tu allais acheter juste pour rire.
Ou il t'a dit, « Le bout que j'ai passé proche à acheter juste pour rire,
j'étais comme, « Ah, rire! »
Mais il y a eu un temps où c'était comme moins cher à acheter.
Oui, mais...
Mais...
Non, il était plus cher.
Mais le moins cher
était quand même 71 millions.
Tu sais?
Ouais. Mais en fait...
Non, non.
J'ai dû dire parce que...
71 millions, c'est moins cher que ça.
Il y a pas... Chris, il vit à Orlando.
C'est un gars du pep.
C'est un gars du pep.
J'ai mis mon fils dehors.
Non, mais...
Hey!
Il a crissé ses enfants à la porte
pour acheter juste pour rire.
Ça leur a été malade.
Il n'y a pas de petite économie.
Tu crisses tes enfants à la porte
pour sauver le 400$
pour acheter
les gags juste pour rire.
Je faisais partie d'un groupe
qui était un des acheteurs potentiels.
Un groupe de toi et ta blonde?
Non, non, non.
Il y avait-tu...
C'était-tu un gros groupe?
Ah, c'est ton groupe, là?
Vous faites tuer du monde, là?
Non, non, on était monde. Non, on était.
On était 4-5.
Mais ce n'est pas nous qui l'avons eu.
Ça arrive en business des fois.
Il ne faut pas tomber en amour avec les déliens.
C'est toi qui voulais acheter.
Peut-être que l'occasion va se représenter.
C'est toi qui voulais acheter les sénateurs d'Ottawa ou je me trompe de gars?
Tu te trompes de gars.
Mais je peux pas te dire,
j'ai fait un appel pour vérifier.
Pour vrai?
T'es un mardac!
Non, non.
Ça a aucun sens.
Attends un peu.
Un instant.
Un instant.
Un instant.
Je fais un appel à quelqu'un,
voir... Non, voir...
Non, mais...
Je pense que ça monte.
Si l'autre deux gros messieurs vont arriver
et vont sortir du site.
Non, mais c'est avant de savoir
que ça partira à un milliard.
C'est le coup qu'à ce temps-là...
Tout ce que tu pensais,
ça allait être 600-700 millions.
Oui.
OK.
Ah oui, c'est beaucoup.
C'est abordable.
Non, mais...
C'est pas comme ton t-shirt.
Tu payes pas ça cash, là.
Ah, Chris.
Non, des fois, il faut y penser.
C'est un rêve d'avoir...
J'aurais capoté, mais j'étais pas dans la game
pantoute, pantoute, pantoute.
J'y ai pensé une journée.
Si Ryan Reynolds peut, pourquoi
je ne pourrais pas?
Ça, c'est-tu le genre d'affaires
que, mettons,
avant de dire, je vais acheter
juste pour rire...
T'en parles à ta femme? T'en parles à ta femme? que, mettons, avant de dire « Je vais acheter, c'est pas vrai, je vais acheter les sénateurs. »
T'en parles à ta femme?
C'est-tu, Jean?
Ça doit bien faire rire.
Ah, by the way,
surprends-toi pas, chérie.
Ça se peut que j'achète les sénateurs d'Ottawa
demain.
Non, Chris, partez pas avec ça.
J'ai jamais été proche de ça.
Mais, ouais.
Mais t'as été moins loin que nous autres.
T'sais, quand même.
On va passer les vraies affaires, là.
C'était comme des Canadiens, il y a près de 10 ans,
quand George Gillette...
Ça valait rien.
Ça valait 500 millions.
Non, il a payé ça comme...
Je sais pas, 300-400 millions. Il les il a payé ça comme, je ne sais pas,
300-400 millions.
Il les a revendus deux, trois fois le prix.
C'était beaucoup.
Rétroactivement, tout le monde ferait comme,
« Chris, on aurait dû le faire. »
Mais il y a beaucoup de monde qui ne passerait pas en banque.
Tu sais, elle, Chris,
elle travaille en Banque nationale. Tu sais ce qui se passe? On est plus contents qu travaille à la Banque nationale.
On est plus contents
qu'à la banque.
Ça arrive.
Elle a l'autorité
des marchés financiers dans sa poche.
Hey, Chuck,
on va aller avec des questions.
Moi, je prendrais un vodka
coke diète.
Le monde
veut que je meure
vite.
Première question,
c'est pour Jeff.
Jeff, est-ce qu'il y a un futur
pour l'émission Rire sans tabou?
Ou est-ce que c'est terminé?
C'est quoi le statut de cette émission?
C'est tellement bon, ce show-là.
Oui.
C'est terminé.
Z-Télé n'a pas supporté qu'on gagne un Gémeau
pour cette émission-là.
Ils se sont dépêchés de retirer ça des zones.
En fait, c'est quoi ça, ce style de marbre-là?
Non, mais...
C'est-tu l'année que vous avez
quand il y a un Gémeau qui a fait... Ben, carrément, ça, c'est... Ben l'année que vous avez quand il y a un gémeau qui a fait...
Ben, carrément!
Ben oui.
C'était quand même beaucoup d'ouvrages à faire.
À chaque année, je me disais
« Ah, crime, c'est quand même pas mal d'ouvrages.
Il reste-tu des tabous? »
Mais tu vois, la dernière année,
je n'ai pas eu besoin de me poser cette question.
Là, tu es sur quoi?
Tu écris-tu un nouveau spectacle?
Tout ce que j'ai écrit, ce T'écris-tu un nouveau spectacle? Tout ce que
j'ai écrit, c'est pas drôle présentement.
Fait que je peux pas dire
que j'ai écrit un nouveau spectacle.
Tantôt, tu disais que tu savais que t'étais tout le temps drôle.
Ben, je suis tout le temps drôle quand je monte
sur la scène, mais justement, je sais reconnaître
quand ce que j'écris, c'est pas drôle.
Fait que je l'amène pas sur la scène.
Pis là, toi, ça te prend combien de temps?
Le prochain jour va être très, très en cachette. Ben, pas là, toi, ça te prend combien de temps? Le prochain jour va être très, très en cachette.
Bien, pas nécessairement.
Mais ça te prend combien de temps?
Il y a beaucoup de monde qui sont de même.
Piché et Yvon Deschamps étaient de même dans le temps.
Ils écrivent sérieux, sérieux
ce qu'ils veulent vraiment dire.
Puis là, il faut qu'ils rajoutent du drôle dedans.
Toi, ça te prend combien de temps
de prendre une heure de
voici ce que je veux dire à voici
ce que...
Ça ressemble un peu à ce que je veux dire, mais qui est drôle.
Je vais te répondre
la réponse longue. Quand je suis allé
dans le jungle avec Sortez-moi d'ici,
ça a un peu changé ma
façon d'aborder la vie. En tout cas, bref,
je ne te ferai pas
la super longue, mais il y a
bien des affaires qui ont
changé. J'ai appris à me, mais il y a bien des affaires qui ont changé.
J'ai appris à me connaître.
Il y a des affaires que je veux faire
pour mon prochain show
que présentement, je ne suis pas là.
Je fais, regarde, ce n'est pas grave,
ça prendra le temps que ça prendra.
Pour répondre à la question,
c'est ça prendra le temps que ça prendra
pour que je sois satisfait.
La première personne que j'essaie de satisfaire quand j'écris un spectacle, c'est que ça prendra le temps que ça prendra pour que je sois satisfait la première personne que j'essaie de satisfaire
quand j'écris un spectacle c'est moi
fait que la dernière auto t'as des paiements
t'as pas pu payer ce cash
avec cette philosophie
j'ai des paiements
j'ai des paiements
mais c'est une mentalité que
t'es mieux d'avoir tout payé cash
pour pas te mettre de la pression
de...
La pandémie, ça a eu ça de bon.
Tu fais tabarnak, pas travailler pendant 3 ans,
pas eu une crise de scène qui est rentrée,
puis tu fais, ah ben, il en reste encore.
J'ai tout fait,
mes paiements,
sur mes chars.
La PCU.
Oui, ça a la randale.
Chuck,
autre question.
Oui,
absolument.
Est-ce qu'il y a,
je ne l'ai pas demandé
à autre podcast,
mais ça,
j'ai l'impression
que ce podcast-ci
doit avoir 900 bonnes questions.
Oui,
il y a beaucoup,
beaucoup de très,
très bonnes questions.
Tu me le diras
si j'annoncerais
qu'il reste juste
trois,
quatre bonnes questions.
Parfait, excellent, pas de problème. En fait, la prochaine, ça va être pour Louis. Je présume que tu me le diras si j'énonce qu'il reste juste 3-4 bonnes questions. Parfait, excellent, pas de problème.
En fait, la prochaine, ça va être pour Louis. Je présume
que t'as adoré ton rôle
de juge au prochain stand-up.
Là, on sait pas si ça revient.
Je présume que non, je sais pas.
C'est ça. T'aimerais-tu ça,
faire ça, justement, cette espèce de rôle-là de juge
encore une fois dans un autre contexte
qui existe pas encore?
Mais il juge son fils.
Oui, mais en fait...
Quotidiennement.
Mais non, le prochain stand-up,
non, j'aimais ça faire ça, pour vrai.
Puis t'as fait ça aussi avec le show,
comment ça s'appelle,
que t'étais comme un roi,
avec le maître-jeu.
Le maître-jeu, c'est un peu plus,
c'est bien plus ludique,
c'est un peu plus n'importe quoi, parce qu'il n'y a pas de règles. Mais tu sais, c'était beaucoup peu plus ludique, c'est un peu plus n'importe quoi.
Oui, je sais.
Parce qu'il n'y a pas de règles.
Mais tu sais, c'était beaucoup plus délicat le prochain stand-up.
Parce que c'est de la TV, c'est un stand-up travaillé pour la télé.
Fait que tu fasses attention à ce que tu vas dire comme commentaire.
Parce qu'il y en a qui peuvent détruire des carrières.
Tu peux faire mal à tout le monde.
Je comprends que tu as du talent.
Là, ça n'a pas bien été
à soir,
mais il y a tellement...
Il faut que tu gères
le stress de la télé.
Il faut que tu gères
le moment.
J'aurais-tu été
si bien bon que ça
au début de ma vingtaine?
Fait que, tu sais,
j'allais avec...
Délicat,
mais n'empêche
que des fois,
il fallait dire des choses.
Je sais que j'ai quand même
blessé des gens.
Il y a des gens
qui sont venus ici
pour te dire
que j'avais été rough. Et puis, en même temps,'ai quand même blessé des gens. Il y a des gens qui sont venus ici pour te dire que j'avais été rough.
Et en même temps, il faut quand même que tu fasses la job.
J'aimais ça, mais je ne peux pas dire que je disais tout ce que je pensais.
Je te trouve tellement bon, par exemple, dans ce genre de rôle-là,
parce que tu es crédible.
Quand tu as un beau côté
d'artiste et producteur.
T'es vraiment bon
dans les deux que
quand tu dis de quoi à quelqu'un
en tant que public,
on fait « Chris, il a raison ».
C'est peut-être pour ça que tu blesses du monde.
T'as vu que t'as raison.
Mais c'est sûr.
C'est ça qui est blessant.
Moi, une menterie,
tu me dis,
toi et Chris,
admettons que quelqu'un me dise à moi,
toi, je t'haïs,
parce que t'es trop beau.
Puis là, je fais,
je suis comme,
tu vas faire comme,
ah ouais,
t'es ta caille.
C'est blessant.
Mais tu me dis,
t'as, Chris,
ouais, c'est ça.
Mais ouais, c'est ça.
Aussitôt que c'est trop proche de la vérité,
ça fait mal. Ouais, puis tu sais, je suis producteur aussi, fait qu'il y en a des fois que je me dis, ça n'a ça. Mais, ouais, c'est ça. Aussitôt que c'est trop proche de la vérité, ça fait mal.
Ouais, pis tu sais, je suis producteur aussi, fait qu'il y en a des fois
que je me dis que ça n'a pas bien été, mais
à la limite, je pourrais travailler
avec toi, je pourrais t'aider à développer ta carrière.
Je le vois, là, que t'as de quoi, mais
à la question, est-ce que présentement
c'était bon? Pas tant.
OK.
Comment t'es perçu des autres
producteurs, vu que t'es artiste aussi
ben moi
pour les humoristes je suis pas vraiment un humoriste
pour les acteurs
je suis pas vraiment un acteur
pour les scénaristes je suis pas vraiment un scénariste
je suis un producteur
pis pour les producteurs je suis pas vraiment un producteur
je suis un artiste
par contre les producteurs te jalousent beaucoup d'une certaine façon
parce que le nombre de projets pitchés,
le nombre de projets acceptés,
tu dois avoir le record.
Je ne sais pas, je n'ai pas de comparaison avec les autres,
mais je suis bon à cette étape-là.
Pour vendre un projet,
je suis quand même pas pire.
Bien, oui.
C'est un langage que je peux comprendre
ce que la personne au bord de la table...
Il y en a plusieurs qui ne sont pas bons, en fait.
Toi, tu as une formation en marketing.
Et souvent, tu vas donner au directeur de programmation
le projet qu'il souhaite avoir.
Mais c'est la base de la vente dans la vie.
Juste comprendre la personne dans ta face,
c'est quoi son problème?
Comment tu peux l'aider?
Tu veux ça...
Je veux l'aider?
Comment je peux t'aider?
Moi, j'ai besoin
de telle affaire
souvent le monde
pense que vendre
c'est d'aller contre
la volonté de personne
puis de réussir
à le convaincre pareil
c'est ma smère
tabarnak la vente
tu fais non
la vente c'est
donner à ce type
de personne
il faut que les deux
fassent yes
moi je pense
le même meeting
puis je suis pas
bon vendeur
mais il faut que les deux
à la fin du meeting,
fassent « yes ».
J'ai eu le show que je voulais,
puis lui, il est comme…
Ça, c'est les meilleurs deals,
puis tu vas en faire un autre, puis un autre.
Si tu fais des bons deals…
Moi, c'est le même, j'ai convaincu ma blonde.
J'ai fait ça, c'est un gros pénis.
Je ne le vois pas.
Je ne le vois pas à cause du pubis.
Mais il est gros, à tabardac.
Tu changes souvent aussi,
fait qu'il est déçu.
Il faut que tu fasses
une autre bande.
Puis il faut pas
qu'on en parle aux autres.
T'as dit pour pas brûler
mon marché, tu sais.
Oui, autre question.
Absolument, en fait.
Une autre question,
en fait, pour Louis.
Et c'est par rapport
à ton prochain,
ton spectacle
que tu es en train
de regarder, justement.
Justin, première partie.
Est-ce que t'es très rigoureux par rapport à ses textes, justement. Justin, première partie. Est-ce que tu es très rigoureux
par rapport à ses textes,
par rapport à ses blagues?
Est-ce que tu reviens
beaucoup sur sa première partie?
Parce qu'il y a
certains artistes
qui sont super...
Je sais que ça doit être
lourd pour lui.
Oui, c'est ça.
Si tu lui fais
des petits commentaires
à chaque soir.
Non, mais réponds.
Réponds.
C'est drôle
parce qu'il commençait
à tourner. Il tourne sur le premier trio,
cette nuit, à minuit.
Pis à minuit, à 2h de mon après-midi.
Parce que sinon il voulait venir, il voulait venir juste comme assister.
Fait qu'il aurait pu venir répondre lui-même à cette question-là.
Mais, oui, je suis gosseur.
Parce que...
Ah oui?
Ouais.
Parce qu'en fait, mais je pense que je le fais bien. Je reste dans une pédagogie pour qu'en fait mais je pense
je le fais bien
je reste dans une pédagogie
pour qu'ils gardent le fun
je veux pas le casser
je veux qu'ils comprennent
je vais donner un exemple
on était à Waterloo
vendredi dernier
la salle
quand on est rentré
c'était fret
mais il a fait sa job
de première partie
il a réchauffé la salle
pour moi
fait que tu sais
il est sorti le soir
il est venu dans le char
pis il fait comme...
J'ai l'impression que des fois, c'est comme aller à la guerre.
Tu m'en vas, tu me m'en avance, on sort du bateau,
puis là, tout le monde tire.
Mais c'est ça, Nasty! Mais c'est ça une première partie!
Fait qu'il dit, après ça, quand on est rendus
sur la plage, tu me crisses à terre,
moi, je suis mort, puis toi, tu continues,
puis tout le monde a l'air d'un gagnant, tu sais.
Mais c'est ça!
C'est ça, c'est exact.
C'est pour ça
qu'il y a 180 piastres
pour le faire aussi.
Non, mais c'est ça.
Par exemple,
je dis, oui,
comme à soir,
tu l'as bien fait,
mais tu es parti
un peu mou toi aussi.
Fait que là,
quand on revient des shows,
moi, présentement,
je suis en rodage,
je m'enregistre toujours.
Mon téléphone est sur la scène
et je m'enregistre.
Puis vu qu'il paye le gaz, tu le ramènes.
Oui, oui, voilà.
Incluant lui.
Fait que l'entretien dernier, on écoutait son show.
Je lui dis, regarde, comme là, tu vas trop vite.
Il dit, oui, mais là, j'avais compris que c'était tough,
puis qu'il avait juste envie de t'avoir à toi.
Fait que là, j'allais plus vite.
Mais je lui dis, là, t'as la mauvaise attitude.
Au contraire, prends ton temps, installe-toi.
Fait que bref, je travaille beaucoup, beaucoup sur l'attitude.
J'aurais aimé ça que quelqu'un le fasse.
Moi, quand j'étais plus jeune.
Puis aussi, tu es conscient que ses deux parents sont connus.
Fait que lui, il arrive avec une pression.
Mais il devrait se servir de ça, par exemple.
Il devrait dire, là, riez, la barbine que mon père attendra.
Resti, il va me passer un savon.
Il voudra pas me payer encore, Resty.
Déjà qu'il m'a mis dehors de la maison,
j'ai pas de place au coucher. »
Mais c'est vrai,
pis ça, je dis souvent,
parce que t'es notre enfant,
on va pas nier que ça se peut
que t'as des opportunités
qui vont arriver plus vite
dans ta carrière.
C'est plus facile et plus dur en même temps.
Oui, parce que ça va venir avec une pression.
Tu n'auras pas le temps de faire ton learning curve
et d'être poche pendant 3-4 ans.
Maintenant, on va se dire qu'il est rendu bon.
Le gars que je ne me souviens plus trop, c'est quoi son nom?
Lui, tout de suite, on va le spotter.
Il a intérêt à être bon
un petit peu plus rapidement.
Si tu veux en faire,
prends tes notes.
Il y a un mandat.
La semaine prochaine, tu as deux nouveaux gags.
Toujours deux nouveaux gags.
Donnes-tu des devoirs? Oui.
Astic, c'est lourd.
C'est tellement lourd.
Je ne suis pas père.
Je ne peux pas te juger, mais je te juge.
Je ne veux juste pas
qu'il s'assoie sur quelque chose.
Ton gars, est-il
travaillant comme toi?
C'est clair qu'il est travaillant comme lui.
Sa blonde est super travaillante.
Lui, il est super travaillant.
Peut-être,
dans ta tête,
tu ne peux pas avoir deux parents ultra-travaillants
et un estif flammeau
qui... C'est impossible.
Il y a des exemples
dans l'histoire de tout ça.
Il y en a.
Il y a des noms qui me viennent.
Il y en a, mais en général,
si tes deux parents
sont super-travaillants, tu vas être travaillant.
C'est une valeur qui t'en vient.
J'ai un feeling.
Surtout quand tu te fais coller ça dehors
de chez vous à 17 ans.
T'apprends à travailler.
Si tu vois ton père à sucré-salé
qui fait « Tu vas à l'école de l'humour,
je t'égorge. »
Tu te dis « Je vais marcher
de retarde. Je vais écrire deux jokes
par semaine et je vais essayer de... » C' de retarde. Si je vais écrire deux jokes par semaine,
je vais essayer de... C'est juste ça. C'est de travailler.
Il nous a vu travailler beaucoup dans sa vie.
Tout le monde, les trois enfants.
C'est un exemple pour tes enfants.
Écoute, c'est une des lignes
qui m'a fait le plus rire.
José Godet, je joue au poker avec.
À un moment donné, il dit...
Son gars était jeune, il revenait de l'école.
Il dit, papa, à l'école. Puis il dit,
papa,
à l'école,
ils ont dit
qu'on était riches.
Il dit,
non,
toi,
t'as pas une salle.
Moi,
je suis riche.
Toi,
t'es un hostie de cassé.
C'est tellement vrai.
Fait que,
tiens-toi encore haut,
hostie,
rien que moi,
il y a de l'argent ici.
Toi, t'as pas une calice de ça.
Bon, Chuck. Yes! Prochaine question
pour Jeff. Jeff, un épisode
particulièrement trash
ou un sketch que t'as tourné
pendant un gosseoir qui était
peut-être pénible ou que tu vas
t'en rappeler parce qu'il s'est passé tellement
d'affaires folles. À ce
moment-là, Jeff, je vois ton sourire.
Ben...
Il était venu vite dans la tête.
Oui, oui.
Je ne peux pas parler de ça.
Ben oui.
Je ne peux pas.
Ben oui.
Non, mais...
Ah oui!
Oh, t'as peur!
T'as peur de parler de ça!
T'as peur! T'as peur de parler de ça! T'as peur! T'as peur!
Non, je peux pas.
Non, parce que les seuls souvenirs que j'ai,
c'est des gens qui se sont vraiment comportés en trou de cul.
Ah!
Pis que...
Ah!
Ben là, tabarnak, Mike, que c't'il?
Non, non, mais...
Essaye-donc encore.
Je pense que t'es en train de marcher.
Non, non, mais...
Non, mais je me sens mal, Clément.
Y'a-tu comme une anecdote que tu pourrais comme...
La personne te revient pis t'es capable de l'assumer.
Ça serait malade si c'était moi.
Si j'étais ému pis c'était comme...
Ben non, ben non.
Hé, je m'excuse.
Ben non, mais tu sais, ça a pasa pas été bien avec tous les invités.
C'est ça.
Vu que le show était trop trash,
au début...
Nomme pas une fille.
Nomme pas une fille.
Nomme pas une fille.
Non, c'était pas une fille
que j'avais dans la tête.
Mais oui, c'est ça.
Regarde, il y a un invité.
Je ne le nomme pas, OK?
Il y a un invité
qui ne s'était pas présenté la première fois
Il faut deviner les autres 5 fois
Il n'était pas venu la première fois
Parce qu'il travaillait à Radio-Can ou TVA?
Arrivée de TVA
Il nous a chié dans les mains
On l'a rebooké
Ah non, ça c'est sur le chest Il nous a chié dans les mains. On l'a rebooké.
Ah non, ça, c'est sur le chest.
Oui, puis là, attends une minute.
Il y avait une table en verre.
C'est notre public de boomers.
On l'a rebooké.
Il est arrivé genre trois heures en retard.
Puis, vu qu'il se sentait mal,
j'imagine, d'être arrivé en retard,
il est rentré comme super arrogant.
Tabarnak! C'était une studio aux écoles lycéennes à l'autre bout du monde.
Il blâmait la location.
Il a envoyé chier à peu près tout le monde qui travaillait sur le show.
Puis, à un moment donné, j'ai fait...
J'ai fait Vincent Gratton
décollez-vous.
Fait que c'est ça, j'ai dit
« Viens-t'en, ça va faire de la TV. »
Puis c'est ça.
C'est comme...
Puis en tout cas,
il est...
Fait que toi... C'est sûr que c'est comme... Puis, en tout cas, il est... Fait que toi, toi...
Fait que toi, toi...
C'est sûr que c'est Guy Nadon.
C'est Guy Nadon.
Non.
Je dirais pas c'est qui.
Non.
Non, mais c'est parce que...
C'est quelqu'un qui a une réputation...
T'en veux plus de carrière.
Tu veux pas inventer tes prochains billets.
Non, mais c'est parce que c'est quelqu'un qui a une réputation... T'en veux plus de carrière. Tu veux pas inventer tes prochains billets. Non, mais c'est quelqu'un
qui a une réputation de quelqu'un de gentil.
Puis je sais que lui, ça va innuer
si je raconte ça.
Moi, je pense que c'est le fils
à Louis.
Je pense que c'est Justin.
C'est-tu Justin?
Il avait 4 ans.
Il est arrivé.
Il s'en collissait.
Tu sais pas c'est qui ma mère, est-ce-tu?
Mon père, il est riche en tabarnak.
Il voulait acheter les sénateurs d'Ottawa.
Mon père va acheter les Expos, esti.
Asti.
Ça aurait été malade.
OK. Chuck, autre question.
Oui.
Encore une fois,
une autre question pour JF.
Dans le fond, je voulais savoir... Mais là, t'en marres encore. J'aime ça.
J'aime ça voir un gars en shape...
Check-me si c'est pas un indice
sur le dernier invité, si tu veux savoir.
Non, en fait, c'est par rapport à ta shape.
En fait, il y a beaucoup de gens
qui se posent des questions.
T'es quoi tes trucs?
Puis le moment catalyseur
qui a fait en sorte que t'as commencé
à dire, hey, là, je me mets en shape,
ça part de où?
Ça vient-tu de l'émission?
Ça vient-tu d'où?
C'est plate en crise, par exemple, mais durant la pandémie, je me mets en shape. » Ça part de où? Ça vient-tu de l'émission? Ça vient d'où? C'est plate en crise, par exemple.
Durant la pandémie,
je me suis commandé un programme sur Internet
qui s'appelle « Built with Science ».
Puis là-dedans, tu achètes le programme.
Après ça, tu apprends qu'il faut que tu pèses ta bouffe.
T'as un programme de musculation,
mais tu fais « Ouais, tabarnak, si je mange juste,
qu'est-ce qu'il me dit de manger? »
C'est ça, je suis pas maigré. juste que ce qui me dit de manger c'est ça je me suis dit je vais l'essayer je t'offrais pas ça parce que finalement 5 ans
tu sais mettons là est-ce que je suis coupé là mais la shape que tu as qui est incroyable Je prends rien. Mais quand... La poudre, là,
me primer,
je vais aller pousser.
Je te fais un cadeau.
Mettons, moi, j'ai perdu du poids
dans vingtaine ultra facilement,
mais plus tu vieillis, plus c'est tough.
Puis t'es dans cinquantaine,
puis t'as une shape
qui ressue. J'étais
100% hétérosexuel
avant que t'arrives
j'ai plus une shape
qui impressionne les gars
qui impressionne les gars
ben non mais Chris
c'est tes cheveux qui fuck tout
ouais non c'est vrai
mais
mais il y a aussi que je fais mon âge Merci. Mais... Mais...
Il y a aussi que je fais mon âge.
À un moment donné...
Moi, c'est ça qu'il vient de dire.
Ben oui, c'est ça.
Moi, c'est dans un gars de soir
que j'ai appris que je perdais mes cheveux.
C'est encore plus impressionnant
d'avoir un peu calé,
un peu gris,
puis une shape...
Non, non, mais
pour un gars, c'est peut-être pour un gars,
mais il me semble que les filles devraient faire calé,
c'est bien en shape.
Pour les filles, c'est beaucoup plus dur aussi.
C'est beaucoup plus difficile pour une femme.
De perdre du poids.
De perdre du poids.
Oui, métabolisme.
Parce qu'elles sont moins travaillantes.
C'est moi?
On peut tout dire.
On peut tout dire.
C'est pour l'humour, ça, que ça ne marche pas.
On peut tout dire.
Il n'y a rien qu'on ne peut plus dire.
OK, autre question.
Après ça, il faut-tu que tu trouves
10 personnes qui vont acheter le même programme après?
C'est pour ça que tu l'as nommé?
Non, mais c'est sûr que c'est pas quelque chose de fun.
Quand le monde me demande ce que je fais,
on dirait qu'ils veulent que je le dise.
Ils veulent que tu fasses...
J'ai arrêté de manger des patates.
Non, mais ce qu'ils veulent que tu fasses,
c'est de faire...
Je fais 3 sets de biceps,
puis c'est correct, je peux manger tout ce que je veux. »
Dis-le donc, t'as pris aux Olympiques,
puis ça a fini là.
Non.
Les hormones!
Les hormones!
Les hormones!
T'es boosté, t'as 3 ans!
Tu devrais se laquer là-dessus, par exemple!
Je suis laquée là-dessus, par exemple.
Ouais, genre... Véro? Véro?
Véro!
Calisse de gag!
Tabarnak de bon gag, ça!
Calisse!
Ah oui, quand t'es pas là,
il a plein de sa femme!
Ah oui, quand t'es pas là,
il y a plein de sa femme.
Ah, calisse de bon gag.
Tabarnak de bon gag.
Pauvre être de Christ de bon gag.
Chuck, Chuck.
Oui, absolument. Prochaine question pour Louis.
Tout à l'heure, Jeff semblait dire que des fois, c'est un petit peu plus difficile d'amener certains sujets.
Pas le fameux « on peut plus rien dire », quoi que ce soit.
Est-ce que toi, Louis, tu partages cette opinion-là
ou tu es plus nuancé ou tu n'es carrément pas d'accord?
Non, mais en fait, ça dépend.
C'est bien relatif.
Non, moi, je ne suis pas d'accord avec Jean-François.
On ne peut plus rien dire.
Ce n'est pas vrai.
On peut dire ce qu'il faut dire.
Ça, il n'y a pas de problème.
Non, mais moi, je pense qu'on peut encore
tout dire, mais le monde
va se choquer.
Il y a certaines affaires que c'est bien correct.
Il y a une évolution.
Il y a un ménage qui n'est pas mauvais non plus.
Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
Mais en tout cas, bon.
C'est correct. On n'est pas obligés d'être d'accord.
Moi, je considère qu'il y a un bout de ménage
qui est bien correct. Après ça,
oui, il y a toujours quelqu'un qui va s'offusquer.
Mais on n'est pas obligé d'arrêter pour ça.
Ça va être ça, la vie.
Il y a plein de plateformes.
Tout le monde peut s'exprimer.
On a eu un cinq ans
qu'on mettait trop...
On respectait trop
les hosties de chialieux
qui chialaient sur n'importe
quelle cochonnerie. Puis je pense que c'est toi
qui avais dit ça dans les médias. Tu les appelais des
moustiques, tu sais.
Oui, oui, puis ça avait bien fini, cette histoire-là.
Non, mais...
Ça, pour vrai, pendant
un 7-8 ans,
les moustiques, on était comme
« Hey, qu'est-ce que les moustiques pensent? »
Mais les moustiques pensent,'ils veulent piquer tout le monde.
Non, mais pour vrai, oui.
C'est juste que dans ce chronique-là,
je l'avais plus tard associé au blackface.
Grosse erreur.
Parce que c'était cool.
C'était cool.
Mais c'est vrai que des fois, on a tendance...
Même Justin Trudeau en fait des blackfaces.
C'est la première partie.
C'est la première partie. On a fait chaque année.
C'est la première partie.
Il arrive en Blackface.
Mais non, mais c'est vrai qu'il ne faut pas s'arrêter.
Mais les gens ont le droit de te dire,
moi, je n'aime pas ça.
Tu as le droit de leur dire,
j'ai pensé à mon affaire,
puis moi, oui, j'aime ça.
Non, moi, je ne suis pas,
je suis moins défaitiste
que Jean-François là-dessus
quand tu fais par exemple
t'écrivais est-ce que tu pensais
tu mettais beaucoup de fioritures justement
les avertissements avant de faire un gag
parce que en plus
excuse avant que tu répondes
parce que je sais que ce show-là
tu voulais que ça vienne vraiment de toi
mais tu sais ton
ton dernier show
c'était toi et ta femme il y a tellement de madames qui l'aiment Viennent vraiment de toi. Mais tu sais, ton dernier show,
c'était toi et ta femme.
Et ta femme, il y a tellement de madames qui l'aiment.
Que là, ils sont comme...
Et toi, ton nouveau show,
j'ai l'impression qu'il y a certaines madames
qui vont aimer ça, mais...
Il y en a qui vont aimer ça.
Aux Hooters, des filles ne vous disaient pas
« Ah, tu dirais à ta femme que je l'aime? »
Non.
Pourquoi tu penses
qu'on a une maison en Floride?
Elle n'est pas connue.
Puis tu as vu ce qu'elle dit?
On a une maison en Floride.
Le fiff des mecs comiques,
c'est nous deux.
Non, mais tu m'as fait
penser à quelque chose,
mais j'ai perdu le fil. Mais oui, c'est vrai
que c'est pas le même genre de show,
mais qu'est-ce que...
Fallait-tu que tu fasses beaucoup de fioritures
quand tu faisais ton écriture, justement? Est-ce que tu fallait que tu fasses
beaucoup de warning avant de faire tes blagues?
Il y a pas juste
un espèce de mouvement de société,
mais moi, j'ai des ados... Ben, c'est plus des ados,
Chris. Ma fille a 20 ans, mon fils a 18.
Mettons que je fais des gags des fois.
Il est-tu arrivé à quelque chose avec notre troisième?
Raphaël?
Raphaël a 13 ans, je parle pas.
OK.
J'arrête de te couper, là, c'est...
Non, mais à 18 et 20 ans,
je peux faire des jokes,
même dans le show,
au point où, genre, ma plus vieille fille
fait comme, « Papa, ça, c'est mon oncle, là. »
Ça, des fois, je fais comme plus
que n'importe quel Joe Blow sur Twitter
qui va me donner un commentaire
l'idée de pas trop faire mononcle
pour les jeunes
j'ai pas le goût d'avoir l'air d'un mononcle
même si je suis seul
pour les vieux, il y a personne qui va avoir l'air d'un mononcle
je suis un mononcle moi
j'ai des nièces
non mais mononcle, le vrai mononcle c'est un mononcle, moi. J'ai des nièces. Non, mais...
Mononcle, le vrai mononcle,
t'sais, t'es un mononcle,
mais tu veux pas être un mononcle.
Tu veux pas être ringard. Fait qu'à un moment donné,
il y a des affaires, tu fais comme...
T'sais, comme Gino Chouinard s'appelle Gino,
mais il veut pas être un Gino.
Ah, t'sais...
OK.
Si tu comprends pas là, tu comprendras jamais.
OK. si tu comprends pas là tu comprendras jamais
oui ta soeur a des enfants
un peu tu sais
la perception c'est ça
tu réécris
des fois ça sonne différemment
mais t'arrives à tes fins
c'est très rare que je coupe de quoi
mais en télé
ça te frustre la télé Jean-Fran dire. C'est très rare que je coupe de quoi. Mais en télé, des fois,
ça te frisse la télé.
Jean-François, c'est un de nos meilleurs scénaristes qui ne scénarise pas.
Parce que...
Parce que ça te fait chier à TV,
tu trouves le processus lourd.
Dans ceux qui scénarisent, je ne suis pas terrible.
Dans ceux qui ne scénarisent pas, je suis un des meilleurs.
Oui, voilà.
Oui, c'est ça.
Mais sauf...
C'est vrai qu'en télé,
le public vieillit.
Fait que des fois, pour...
Tu sais, le tout, tu vas dire, mettons, le diffuseur...
Mais les vieux, c'est eux autres qui sont capables d'en prendre
le plus, ça, c'est-tu?
Pas tout le temps, attention.
Quel vieux que t'as rencontré, toi, est-ce que...
C'est pas vrai, là. En tout cas, ceux qui étaient prêts de le prendre, attention. Quel vieux que t'as rencontré, toi!
C'est pas vrai, là.
En tout cas, ceux qui étaient prêts à te le prendre,
je les ai tués.
Non, là, je suis pas d'accord avec toi.
Mais la télé vieillit.
C'est sûr que, tu sais, des fois,
les diffuseurs, ils ont pas de courage,
me font chier, me censurent.
Sauf que, la vérité, c'est que encore là, la portion
homme d'affaires de ma job, j'essaie de comprendre
sa job à lui au bord de la table.
Là, tu vois le public cible, tu vois les codes d'écoute
sont hauts, tu vois les ventes sont
hautes. Il y a raison.
Ils ont raison d'avoir
ces demandes-là parce que le public plus jeune
quitte. C'est sûr que notre télé,
elle se
matentive un peu. Le public plus jeune quittent. Fait que c'est sûr que notre télé, elle se matentive un peu.
Mais le public
plus jeune quitte pas
parce qu'on va trop loin
en humour, parce que c'est plate
en tabarnak à la télé.
Moi, je pense que
tu leur donnerais ce qu'ils veulent,
ils viendraient pas tant plus
parce que les plus jeunes parlent plus anglais.
Fait que là, tu rentres dans une compétition avec...
Tu ne penses pas qu'il y a une série au Québec?
Ils se font des selfies, tabarnak,
ils se font leur propre TV en se regardant eux autres.
C'est ça.
On ne fera pas Stranger Things pour Euphoria cette année.
On n'aura pas ces moyens-là.
Comme je dis, moi, quand j'étais jeune,
je savais c'était qui, Jeannine Souto, tabarnak.
Pourquoi je savais ça? Puis les jeunes ne saventais c'était qui, Jeannine Souto, tabarnak. Pourquoi je savais ça?
Pis les jeunes savent même pas c'est qui, Jeannine Souto.
Chris, tu te touchais
en la regardant.
Jeannine Souto.
Dans son prime, elle était
dans Chris Souto.
Comme on disait dans le temps,
beau brin de sec.
OK, on va. On va...
On va...
On va...
Ah, c'est dégueulasse.
Ah, là,
on imagine la pauvre madame.
OK.
Fait que là, on va aller...
On va aller avec une ou deux dernières questions.
Oui, c'est bon.
On est rendus à parler à Jeannine Zutaud, là. Fait que là, on va aller avec une ou deux dernières questions. Oui, c'est bon.
On est rendu à parler à Janine Zito.
Est-ce qu'elle est encore vivante, Janine?
Elle est encore vivante?
Non.
Elle est morte?
Non.
T'es sûr?
Je pense qu'elle est rendue à 128 ans.
Ah oui, elle est morte.
Mais ça fait pas si longtemps que ça qu'elle est morte.
OK, excuse-moi. Excuse-moi, excuse-moi.
Excuse-moi, que Dieu aille son arme.
Sinon, sinon, je veux juste pour me défendre,
j'aurais quand même fait la gag,
mais j'aurais fait les chips.
Prochaine question pour Gilles.
C'est comme ça qu'on pense Les affaires trop émises
Moi j'ai remarqué
Ma blague c'est ça qui est drôle
Souvent en fait
Aussitôt que tu fais des gags
Qui sont trop émises
Tu fais une face de
Je suis devenu
Je suis devenu
L'humoriste burlesque du Québec
Que
Moi j'étais
Moi j'étais à ça de faire une joke
de pédophile pis avoir des marches
comme Olivier Guimond.
Oh, Christ!
Tu vas faire des râteaux.
Non, je vais faire une joke de vie.
Je vais faire...
Il meurt pas.
Tout, tout, tout.
C'est qui?
Oh, boy.
Calisse.
Calisse que j'ai du fun.
OK.
Fait que là,
au revoir.
On va aller
une ou deux dernières questions.
Je prendrais un autre
vodka Coke,
dire-tu,
au blé.
Je suis trop agent.
Prochaine question.
Pour JF.
JF,
parle-nous un peu.
Veux-tu élaborer
sur ton voyage
dans la jungle et
oui oui c'est ça les pieds dans de la de l'aïa ouasca je comprends pas le terme
ayahuasca ayahuasca ayahuasca quand tu étais c'est une drogue oui non on mangeait pas ça
aussi c'est une drogue oui c', on ne s'en est pas parlé vraiment.
Vous ne mangez pas.
On mangeait, mais juste des carbs.
C'est encore pire que de ne pas manger.
Parce que ton cerveau vient comme fou.
Écoute, c'est malade.
Moi, j'avais hâte que ça passe à la TV
parce que je voulais voir si je l'avais vraiment fait.
Parce que c'était vraiment flou.
Il y a des affaires que tu fais.
Moi, j'ai peur des
bébites.
T'es MTS?
On s'habitue.
On s'habitue.
Mais
il y a des affaires
que quand t'as faim,
tu t'en calisses parce que t'es juste pas là.
À un moment donné, moi, quand je me suis fait sortir,
on pesait des melons d'eau, puis le monde
me disait « Tu devais être tanné,
puis c'est pour ça que t'as mis plein de melons d'eau. »
Tu sais, le panier
débordait. J'ai dit « Non, quand tu manges pas,
tes perceptions sont complètement fuckées. »
Moi, j'avais l'impression que je me trouvais fin renard.
J'étais là « Ah, les tabarnaks!
Ils ont mis le panier trop petit! »
J'étais là « Je les ai fourrés.
Ils vont capoter comme un chouette.
Tu n'avais pas mangé.
La première chose que tu avais mangé,
c'était des melons d'eau.
Non, à la fin, quand je me suis sorti,
il fallait peser 50 kilos de melons d'eau.
Le monde me disait, Christ, tu t'en draines.
Tu le sais, c'est quoi 50 kilos?
C'est-tu juste le montage
ou tu ne parlais pas beaucoup dans le show au final?
Je pense que j'ai posé
une bonne question, Mike.
Non, mais c'est parfait.
T'avais-tu ma job,
Carlis?
Je vais aller en tournant avec ton fils.
C'est une télé-réalité
pis quand t'embarques dans une télé-réalité
pis je connais assez la TV pour savoir ça,
on t'a donné un casting,
et j'ai vu c'était quoi mon casting.
Toi, c'était quoi ton casting?
Il voulait le gars qui pète sa coche.
Il y avait ça dans l'émission australienne.
Il y avait un gars qui pétait sa coche pour rien.
« Donne-moi mon colis de biscuit, ma tabarnak! »
Puis il revenait, puis il s'excusait.
Il était là, « Je veux avoir mon biscuit, col vais m'excuser. Tu vois le genre?
OK, oui. C'est de la tourette, ça.
Moi, j'avais été casté pour faire ça.
Je voyais la gang,
il y avait le docteur Marquis,
puis j'avais dit ça à Marianne Saint-Gelais,
j'avais dit, tu sais,
si on avait fait des équipes,
on ne se serait peut-être pas choisis.
Mais c'est ça qui est intéressant aussi.
Moi, j'arrivais dans une gang
et je ne parlais pas beaucoup parce que j'avais une distance
et je me suis positionné
comme un observateur.
Quand tu t'en vas au confessionnal,
il y a des affaires qu'ils n'ont pas gardées
en montage. Moi, ils me disaient
« C'est-tu important pour toi de t'intégrer
dans le groupe? » Je suis allé « Ok, je passe à côté.
Tabarnak! » Je ne m t'intégrer dans le groupe? » Là, je suis allé, « OK, là, je passe à côté, tabarnak. »
« OK, là, je ne m'intègre pas dans le groupe. »
J'étais là,
« C'est moi le rejet. »
Si ça avait été un show
où le monde décidait,
si les participants décidaient
c'est qui qui sortait,
je savais que j'étais le premier à sortir.
C'est sûr que je n'avais pas
une place confortable là-dedans.
C'est pour ça que je ne parlais pas beaucoup.
Ceci étant dit,
c'est une expérience formidable.
À chaque fois que le monde
fait des shows réalité,
ils disent tout le temps que c'est une expérience formidable.
Ils décrivent leur affaire et je fais
« J'aimerais mieux manger de la marde
que vivre ça. »
Attends, as-tu déjà goûté
à des testicules de bœuf? C'est vraiment meilleur que de la marde. Écoute, vive ça, tu sais. Attends, as-tu déjà goûté à des testicules de bœuf?
C'est vraiment meilleur que de la marde.
Non, mais... Des testicules de
beauceron, ça, tu l'as fait.
Mais, sérieusement...
C'est de même que j'ai pogné mon premier galop.
Je pense...
Non, mais, je pense que
si, tu sais, t'as pas tué personne, t'as pas tué personne,
tu n'as pas violé personne,
l'expression
de devenir une meilleure personne, c'est
confronter ses peurs, c'est sortir de son confort.
Je pense que ça se résume à ça sérieusement
pour la plupart des gens.
Ça, tu te retrouves en dehors de ton confort.
Ça, à 100%,
c'est la seule façon que tu peux apprendre à te connaître.
C'est de sortir de tes
repères. Puis ça permettait de le faire
dans un cadre à peu près
sécuritaire. Dans le sens que
il y avait un médecin qui était à son place.
J'ai vécu la même affaire avec mon procès.
C'est niaiseux, là,
mais pour vrai...
Mais c'est sûr, il y avait plus rien qui...
C'est exactement la même affaire,
sauf que j'ai pas mangé de couilles de bœuf.
T'as passé à côté de quelque chose,
c'est délicieux.
Surtout quand tu laisses la membrane,
t'es là, tabarnak, t'as l'impression de manger
un morceau de tailleur, pis tu fais,
« Chris, on y arrivera pas. »
Pense m'envoyer mon fils.
Le dépayser un peu.
Bon, Chuck, on va aller...
Je pense que ça va être la dernière question.
Dernière question, en fait.
Vous avez trois personnalités très distinctes.
En plus, je veux juste expliquer.
Je l'ai dit mille fois à ce que vous écoutiez.
La dernière question, c'est tout le temps,
on finit sur un punch-out.
D'habitude, je ne le dis pas,
parce que quand tu dis au monde
que ça va être le meilleur gag.
Tu sais, quand ton show
est écrit, c'est facile de savoir c'est quel
le meilleur gag. Là, quand on improvise,
je nous mets de la pression en tabarnak.
Mais ça a été tellement
drôle. Puis je veux vous remercier. C'est rare que je fais
ça, mais j'aimerais ça qu'on leur donne bonne
malapparition. Ça a été tellement
drôle. Je sais que vous êtes drôles.
Merci beaucoup. Merci beaucoup.
Je vais tout faire l'applaudir.
Louis-Maurice Sette,
son show,
qui est en ce moment en rodage. Je lis sur louismauricette.com
Louis-Maurice Sette.ca
Louis-Maurice Sette.ca
Asti, il faut que
tu relances un show.
Je sais pas, là.
C'est ChessBroad.
Je peux pas écrire.
Allez au Pro Gym.
Il est là du lundi au jeudi.
Faites ProGym.ca.
Vous voulez de la poule?
J'ai tout ça dans ma petite sacoche.
Correct.
ProGym.ca. Has dans ma petite sacoche. Correct. Trougym.ca
hashtag petite sacoche.
OK. Fait que Chuck, dernière question.
Dernière question. Bon ben,
JF t'as fait une télé-réalité. Louis, t'en as-tu
fait une télé-réalité?
Télé-réalité, non. Ben, en fait...
L'affaire, là, quand t'avais volé à la blonde,
à Patrick Huot. Ah non, ça, c'était la réalité!
L'affaire, là, quand t'avais volé à Blonde,
à Patrick Huard. Oh non, ça, c'était la réalité!
Non, Christ!
On va...
J'allais dire, on va finir là-dessus, mais non, on finit pas là-dessus.
Mais pour vrai, ta vie est quasiment...
Toi, t'es le seul gars
au Québec que ta vie est comme
une télé-réalité. N'importe quoi que tu fais, toi, t'es le seul gars au Québec que ta vie est comme une télé-réalité.
N'importe quoi que tu fais,
ça va se ramasser
dans les journaux en potin.
Ça doit être lourd.
Je suis bien honnête, il y a un bout qu'on a aussi
je veux pas dire nourri,
mais qu'on a utilisé aussi.
Il y a eu les Morissette et moi quand on partait Véro TV.
On nous voyait dans notre vie quand on partait
le spectacle Véro puis moi
mais ça doit être lourd
mais c'était tourné dans une beaucoup plus petite maison par contre
ah oui
ah Chris
vous viviez dans une maison de pauvres
mais là aujourd'hui
aujourd'hui je le ferais plus.
Mais ce n'est pas si long que ça, pour vrai.
En fait, l'affaire, c'est que moi,
je produis les émissions dans lesquelles
on nous voit.
C'est facile de choisir le montage.
Quand tu vois l'argent qui rentre, c'est moins lourd.
Si je veux acheter les sénateurs,
on n'a pas le choix.
Non, mais tu fais le montage.
Tu fais comme ça, je ne veux pas qu'on voit ça. Ça, on ne paraa pas le choix. Non, mais tu fais le montage. Tu fais comme ça. Non, ça, je ne veux pas
qu'on voit ça.
Ça, tu ne fais pas ça.
C'est ça.
Ça, on ne paraît pas bien.
Tu fais un petit peu
de ménage
dans ce qu'il a fait.
Mais faire une télé-réalité,
je ne suis pas sûr
que ça serait bien bon pour ça.
Mettons,
Big Brother,
des fois,
je regarde ça.
Combien,
parce que moi,
des fois,
le monde me l'a demandé.
Moi, Big Brother,
j'adore ce show-là.
Puis je sais que ce n'est pas toi
qui le produis.
Puis je sais que tu aimes ça. Ça prendrait combien d'argent pour que tu dis. Moi, Big Brother, j'adore ce show-là. Puis je sais que c'est pas toi qui le produis, puis je sais que t'aimes ça.
Ça prendrait combien d'argent pour que
tu dises oui à Big Brother?
Mettons, est-ce que...
Je pense pas que c'est une affaire d'argent.
Mais mettons, je te dis
3 milliards.
Tu vas dire oui.
Qu'est-ce que tu peux acheter?
Tu peux acheter les sénateurs, juste pour rire.
Oui, les sénateurs.
Je l'achète, Mike,
puis je vais faire mon gazon.
Non, non, non.
Pas vrai.
Avec 3 milliards.
Tu peux acheter le Hooters,
est-ce que tu...
Je passe...
Moi, je passe la tondeuse chez vous
24 heures sur 24
jusqu'à temps que je m'endorme.
En string.
Mais...
Ah, ça, ça va me prendre 4 milliards.
Oui, à 3 milliards, je le ferais.
Mais réalistiquement,
je ne pense pas qu'il y ait un montant d'argent
qui fait que je vais aller passer
peut-être 4 mois là-dedans.
Mais je trouve ça intéressant.
Ça prendrait quoi si ce n'est pas de l'argent?
Mais c'est
beaucoup de temps quand même.
J'ai trop d'affaires.
Oui, je sais.
Mais la stratégie derrière ça,
je me demande comment je me débrouillerais là-dedans.
Des fois, je regarde la famille,
et mes enfants sont comme...
C'est dangereux dans cette affaire-là.
Ceux qui sont plus vieux se font sortir de suite, par contre.
Oui, souvent.
Il n'y a pas de stratégie pour nous autres.
François Lambert, il avait compris la game.
Oui.
Mais il l'a joué dans le jeu.
Il aurait pu se faire sortir.
Le chanteur de Respectable, il était bon.
On va dire ce qu'on veut.
Jérémy Demé,
il a compris la game.
Moi, c'est ça que j'aimais,
de regarder le monde.
Puis je fais comme, Chris, y'ont-tu,
même pas y'ont-tu déjà vu l'émission,
je fais comme, y'ont-tu déjà vécu
en Amérique du Nord?
Pourquoi
que tu penses que rentrer dans une chambre
puis dire, hey, moi, je peux pas dormir
avec des filles, ma blonde va être jalouse.
Tabarnak!
Christ, t'as 53 ans.
Ta blonde s'en calisse.
Sinon, on change de blonde,
parce qu'elle n'a rien compris.
Ah oui, on ne peut pas couler avec des filles
parce qu'on a une blonde.
C'est ça que tu voulais dire.
On peut plus rien faire.
Moi, je peux plus ramener de filles
à la maison. On me pète des coches, la sti de folle.
On peut plus rien dire.
On peut plus rien dire.
On peut plus rien dire.
J'ai dit, j'en ai fourré un autre
à capote, sti.
Ça te tente
à pas de la guérir, ta crise de chlamydia?
Ben voilà!
C'est tellement plus facile!
C'est tellement plus facile
dans les années 90, c'ti!
On va finir là-dessus, c'ti sûr!
Une joute de chlamydia!
Je veux vous remercier, merci beaucoup
tout le monde d'avoir été là!
Merci à Chuck!
Merci, Jean-François. Merci. Merci tellement.
Louis-Maurice, merci beaucoup.
Merci tout le monde.
Bonne fin de soirée. Merci beaucoup.
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