Mike Ward Sous Écoute - #449 - Ève Côté et Sam Cyr
Episode Date: November 6, 2023Cet épisode est une présentation de Nord VPN ( https://nordvpn.com/mikeward )Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike se rend à Gaspé pour y recevoir Ève Côté et Sam Cyr et parler de my...thes autour de Réal Giguère et de boules de neige.--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, merci beaucoup d'être là. Bienvenue à Mike Ward sous-écoute. On a un gros show pour vous autres.
Encore une fois cette semaine, j'aimerais remercier mon commanditaire NordVPN, mon partenaire de la semaine NordVPN.
NordVPN vient de récemment lancer un méga test national de confidentialité partout dans le monde
et les résultats sont maintenant disponibles pour le Canada.
Ce qui est à retenir, les personnes âgées de 30 à 54 ans
ont les meilleures compétences en cybersécurité.
La plupart des meilleurs participants se trouvent dans cette tranche d'âge-là.
Les répondants plus jeunes, c'est les étudiants,
puis les personnes de plus de 54 ans n'ont pas obtenu un bon score.
Ça veut dire que c'est plus dangereux, ils prennent plus de risques.
Les jeunes prennent des risques parce que
quand t'es jeune, il y en a
pas de danger, pis les vieux
prennent plus de risques parce qu'ils se disent,
« Christ, je vais mourir, anyway, bientôt.
Fait qu'on s'en calisse de me faire
hacker, je vais être mort l'hiver prochain. »
Mais là, là,
tu seras pas mort l'hiver prochain, j'espère
en tout cas, que tu seras pas mort.
Il faut penser à toi, il faut penser à ta cyber-séc prochain. J'espère, en tout cas, que tu ne seras pas mort. Il faut penser à toi.
Il faut penser à ta cybersécurité.
Et là, tu sais, là, si toi, tu as des personnes dans les pires catégories,
mettons, tu as des jeunes autour de toi ou tu as des vieux,
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Puis avec le code promo Mike Ward,
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Merci beaucoup tout le monde. Bon podcast.
En direct de Gaspé,
voici Mike Ward
sous écoute. Merci. En direct de Gaspé, voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci!
Merci beaucoup!
Merci Gaspé, merci d'être là!
Je suis tellement content d'être ici pour un sous-écoute avec vous autres.
On a un gros, gros show.
Quand tu vas voir les invités, tu vas capoter.
J'aimerais tout d'abord, on a eu, c'est ça Charles,
que d'habitude il ne nous suit pas en tournée pour la présentation.
C'est juste, il a enregistré ça de Montréal,
puis il fait en direct de blablabla.
Voici Mike Ward sous-écoute.
Quand on était à Val-d'Or, il n'était pas là, fait qu'on a demandé à Léo de le faire,
vu que Charles avait oublié de faire la présentation, et Léo, au lieu de dire « en direct de »
puis le nom de la salle à Val-d'Or, ou juste dire « en direct de Val-d'Or », il a dit
« en direct de Val-d'Or en Abitibi. Voici!
Puis là, je me dis, asti que ça serait drôle si Charles avait dit,
en direct de Gaspé en Gaspésie.
Mais Yann, moi, c'est ça.
Avant qu'on rentre en ondes, t'as parlé.
C'est ta première fois à Gaspé.
Première fois en Gaspésie aussi, t'étais... Oui, oui.
Première fois dans ce coin-ci du monde.
Jusqu'à où t'avais monté?
T'avais-tu...
Ilverton, mettons.
OK. C'est où, l'Île-Verte?
C'est entre-ci et Longueuil, I guess.
OK.
Mais je trippe tellement quand j'ai vu...
C'est-tu la sortie après Boucherville?
Je pense que c'est ça.
OK, parfait.
Mais je trippe tellement.
Quand je suis venu,
on voulait réserver un chalet
dans les cantons de l'Est.
Quand j'ai vu les décors ici,
j'ai texté à ma blonde.
J'ai fait, s'il trouve de quoi dans le coin de Matane,
ces coins-là, parce que c'est tellement beau.
On va revenir dans 2-3 semaines.
Là, vous autres... ces coins-là, parce que c'est tellement beau. Fait qu'on va revenir dans deux, trois semaines.
Là, vous autres... Vous avez l'air contents que les touristes
ont recommencé à venir, parce que pendant la pandémie,
ça avait l'air
plate pour vous autres
d'avoir des hosties de colons
qui lancent leurs canettes
dans la mer.
Ah, c'est ici qu'ils voulaient pas du monde.
La mairesse,
elle disait, venez pas nous voir, s'il vous plaît.
C'est-tu à Gaspésie?
Je sais que c'est en Gaspésie, mais
c'était quelle ville, ça?
C'était à Percé.
On n'ira pas encore, Lise.
On va rester ici.
On devrait, demain,
en s'en allant,
faire un tour par percée
et juste vider nos poubelles là-bas.
Moi, j'ai eu...
Yann est monté en auto.
Tu es monté en auto.
Michel est monté avec le tourboss.
Il a pogné un flat.
Avec le tourboss, son pneu a explosé.
Heureusement, il l'a fait réparer
rapidement.
Encore plus heureusement,
moi, je n'étais pas dans le tourbus.
Moi, je suis monté en avion.
Il y a de quoi de fucked up de l'avion.
J'imagine
le monde d'ici qui voyage souvent
en avion Montréal-Gaspé.
Moi, je suis parti de Saint-Hubert.
Fait que là, ils me disent, avec Pascal,
c'est pas un vol direct, il fallait que j'atterrisse à Québec.
Fait que là, ils m'ont dit, OK, embarque,
puis tu vas passer la sécurité à Québec.
Y avait-tu des pentes?
Y avait pas de pente, mais y a la sécurité.
T'appasses un coup que ça fait déjà une demi-heure
que tu es dans les airs.
Ils ne veulent pas que tu aies des produits explosifs dans l'avion,
mais ils te font prendre l'avion pour aller jusqu'à la sécurité.
Je trouvais ça quand même particulier.
J'ai fait une joke à la fille parce qu'elle a dit
que tu vas passer la sécurité
à Québec. J'ai fait, OK. Là, moi, je peux amener n'importe quoi dans l'avion. Elle
a dit oui. J'ai fait, OK, parfait. Je vais prendre toute la drogue que j'ai avant d'atterrir
à Québec. Je pensais qu'elle allait rire, mais elle faisait juste me fixer. J'ai fait « Ah oui, Christ, tu n'es pas supposé faire des jokes. »
Il y a un gars à Québec, je veux saluer un gars à Québec qui m'a fait beaucoup rire.
Le gars de la sécurité, on est arrivé à Québec, on a passé la sécurité à Québec.
Il y avait un gars dans notre avion qui avait un chat.
Il passe la cage du chat et il tient son chat.
C'est bizarre, un gars avec un chat
à sécurité. Là, on est habitué de voir des chiens,
mais un chat, t'es vraiment pas habitué.
Puis le gars de sécurité regarde le gars
puis il fait, il est beau en esti ton chien.
Qui est un Christ de bon gag.
Puis le gars, il a juste fait, c'est un chat.
Mais je veux saluer ce gars-là.
Crise de bon gag.
Crise de bon gag.
C'est un gag excellent.
Moi, c'est ça.
Je pense que c'est ma cinquième, sixième fois à Gaspé.
C'est la première fois que je suis en forme, par exemple,
parce que d'habitude, moi, quand je viens
ici, c'est tout le temps avec mes one-man shows, puis je fais tout le temps une run
de, on fait souvent Côte-Nord, puis après, on traverse Gaspésie, fait que, puis on
finit souvent, bien, en tout cas, moi, je finissais souvent mes runs à Gaspésie,
fait que souvent, c'était genre mon quatorzième show en ligne Puis, ça m'arrive des fois de boire.
Après les shows, c'est la première fois que je viens ici.
Puis avant le show, je ne suis pas couché à terre.
Avant, en train de faire, ça ne va pas bien.
Mais non, là, ça va super bien.
Je suis vraiment content d'être là.
Je vais vous présenter les invités.
Es-tu prêt, toi, mon Yann?
Oh, yes. OK, parfait. Je vais vous présenter les invités. Es-tu prêt, toi, mon Yann? Oh yes!
Je vais prendre une petite gorgée.
Vous allez capoter.
C'est deux personnes, deux personnes
originaires de la Gaspésie.
Il y en a une, elle vient de Gaspé.
L'autre, il vient
de New Richmond.
Y a-tu du monde de New Richmond dans la salle?
OK, il y a une fille de
New Richmond.
Y'a-tu du monde de New Richmond dans la salle?
OK, y'a une fille de New Richmond.
Une, t'es-tu seule, est-ce que t'sais?
New Richmond, car l'est, sortez un peu, est-ce que t'sais?
La fille de New Richmond, tu veux-tu applaudir une dernière fois?
Yes, sir.
J'aime, est-ce que t'es cute?
J'aime tellement ça, le... Allô!
J'aimerais ça que t'applaudisses de même
chaque fois que tu vas voir un show.
Peu importe le show, peu importe ce qui arrive,
t'es juste dans la salle.
Allô!
Non, je suis vraiment content de les avoir, les deux.
Mesdames et messieurs,
voici Sam Cyr et Ève Côté!
All right! Bonsoir!
Fuck yeah!
C'est tellement...
On est arrivés aujourd'hui,
puis partout où on allait,
le monde a l'air tellement content
pour toi et fier de toi.
On dirait que tout le monde dans la ville
a l'air comme si c'était ton cousin,
ta cousine,
ton...
Qui est-ce qui est content pour toi? Oui! J'essaie de représenter la race le mieux'était ton cousin, ta cousine, tes cris qui sont contents pour toi.
Oui, j'essaie de représenter la race le mieux possible.
À date, pour moi, ils ne sont pas trop déçus de mon comportement.
Ça pourrait changer la soirée.
Il y a petite Myriam qui m'arrivait avec un verre de vin.
Regarde ce qui se passe ici.
Mais oui, le monde est full smart à Gaspé.
Je trouvais ça tellement cute.
Michel m'envoyait tout le temps la feuille.
Voici qui va dormir à l'hôtel. »
Puis là, ça dit, mettons, tout le monde dort à l'hôtel,
sauf Ève qui dort chez ses parents.
C'est la première fois depuis le début de la tournée
que quelqu'un va dormir chez ses parents.
C'est vrai?
Oui, j'aime bien ça.
Là, c'est parce que j'ai une chambre.
Je fais comme, là, tu as des couches ici, t'entends?
Tu es le Baker.
Les fois que j'ai dormi là, j'ai des mauvais souvenirs. Ah oui, c'est parce que j'avais une chambre. Je fais comme, ben là, tu en es couché ici tout le temps? Baker! Les fois que j'ai dormi là, j'ai des mauvais souvenirs.
Ah oui, c'est vrai?
C'est ça un hôtel de brasse?
Ça virait dans le temps.
Il y avait une ligue semi-prossée.
Les Salmots de Gaspé.
Après les games du Salmot, on se ramassait au pub.
C'est la fin qu'on dégradait des guinottes à terre.
C'est des hockeyeurs. Semi-prossée, ça s'appelait. Ça brass se ramasse au pub. C'est dans le temps qu'on dégradait des pinottes à terre. C'est des hockeyeurs.
Des hockeyeurs.
Des hockeyeurs.
Semi-prossé, ça s'appelait.
Ça brassait pas mal au pub.
Tout était à l'eau têtue, mais dans le temps, ça s'appelait le pub.
OK.
Quand tu disais semi-prossé, vu que tu le disais long,
ça sonnait comme...
Genre, j'hésite, je prends-tu un prosecco, un semi-prossé?
Ça sonne très drink-cheap italien.
Des bulles italiennes. Non, c'était pas très italien. CC? Ça sonne très drink, cheap italien, tu sais.
Des bulles italiennes.
Non, c'était pas très italien. C'était assez yes-pesien comme livre. Je vais te le dire, ça vargeait pas mal.
Semi-pro-C.
Mais ça a pas l'air si hot, moi, je trouve.
Mais ça, le C, ça fait vraiment cheap,
mais semi-pro, ça fait assez hot.
Ça fait, tu donnes ton c'est bien, ça va voir la game, là.
OK. Puis, c'est-tu une ligue
de gens qui baignent de la bataille?
Ça se battait.
OK.
Il y avait Ticolin qui se battait pas mal.
Il s'appelait Ticolin?
C'était pas son vrai nom, je crois bien, mais...
Ginotap qui s'appelait.
Ginotap.
Ginotap.
Il était tout de suite en péninsule, Ticolin.
Il était-tu sexy?
Non!
Non!
OK.
Non!
Les opinions sont fortes sur Gino Tapp.
Mais c'est un bon nom de famille
quand ta job, c'est de donner des tapes
sur la gueule.
Gino Tapp.
Il jouait pour les élites 98.
Rivière-Nord-Gaspé, c'était une grosse rivalité.
OK.
Puis toi, t'allais-tu à chaque game?
Ben, quand on pouvait, c'est sûr.
Le vendredi soir ou le jeudi, on se ramassait à la game d'or.
Tu étais très investi dans ta communauté.
Bien non, mais c'est là que ça se passait.
Il y avait de l'action là.
Fait qu'on allait là prendre un petit verre.
Puis à un moment donné, tu sortais de là un peu gorlo
puis tu te ramasses au pub.
OK.
Au Baker.
Tu couchais dans la chambre d'hôtel.
Bien, c'est arrivé à quelques reprises.
Ça me l', pas tout le temps
Ça a l'air incroyable, ça a l'air cochon
Ah ouais
C'est cochon que je pourrais pas tout te dire
Je me rappelle pas tout
T'as des anecdotes de Gino tape ses fesses
Non, j'ai jamais poigné du collant
Du collant
Ah, c'est drôle
Poigner un gars qui a le surnom Tsy, peu importe la grosseur de son pénis,
tu fais « Ah, c'est plus gros que je pensais. »
Non, mais des Tsy ici, il y en a.
Ah oui?
Oui, c'est genre, mettons, on va te dire n'importe quoi, le Tsy Marc a Tijé la Tsy Paul.
Ah, ok, ok.
Puis quand t'arrives, t'es nouveau, puis t'entends parler de ce monde-là, je me rappelle,
il y a un ami de mes parents, t'es comme « Eh, mon Dieu, il doit pas être gros, lui. »
T'sais, comme, c'estes à Timar, à Tijan.
Mais moi, je trouve que quand t'as le « ti » devant toi, ça indique plus gros bac, je trouve.
Je trouve que ça fait l'effet inverse.
Ah, gros bac?
Ouais, comme si c'était un bûcheron.
OK.
On confirme dans la salle.
Elle, son chum, c'est « tiboc ».
Elle connaît ça.
Non, mais on avait une couple,
nous autres ici, à la polyvalente.
Des Tis?
Des Tis, oui.
C'était très populaire.
C'est souvent de père en fils, les Tis?
Sûrement.
Je ne les connaissais pas, mais...
OK, mais tu allais à la polyvalente avec,
à New Richmond,
tu ne voulais pas te perdre dans le monde non plus?
Non, non, non.
Il essaie de nous faire accroître
son 500 dans son album de finissants.
C'est quoi la population de nos restaurants?
C'est 4000.
Non, on l'a checké tantôt, c'est 3500.
C'est la basic.
Oh, c'est vraiment...
Oui, les gens s'en vont.
Pourquoi?
Les commerces, il y en a moins.
Ah oui?
Non, mais on a un centre d'achat.
OK.
Puis il me semble qu'il y avait beaucoup de commerces avant,
puis je pense que c'est en train de s'égrener, là.
Il y avait un Yellow.
Je pense qu'il est parti.
Il n'y a plus de Yellow.
Le Yellow s'en va sûrement.
50 personnes s'en vont à Montréal.
C'est plat, c'est dole.
Depuis que le show sur Pop est formé ici.
Hein?
Oui.
Non, mais je n'ai aucune idée.
Mais 3500, à ce qui paraît.
Puis ici, c'est 15 000.
Le grand Gaspé, oui.
Ça, c'est une affaire
qui m'a...
Je ne sais pas pourquoi.
Il n'est pas assez proche
à avoir une clap
là-dessus sur le 15 000.
Mais il y a une affaire
qui m'a impressionné.
Tu sais, je regardais
quand on avait annoncé
qu'on venait ici.
Je suis allé sur le site
de la salle
et tous les humoristes
qui viennent ici
font un soir,
sauf toi.
Tu es la seule
qui fait deux soirs.
Puis tous les autres, il restait des billets.
Puis toi, deux soirs sold out.
Oui, mais là, je viens d'ici.
Non, mais pareil.
Tu sais que là...
Merci.
C'est ça ta grâce à ce monde-là.
J'ai juste fait le calcul.
Si, mettons, tu avais le même pourcentage
qu'il y avait de voir à Montréal,
tu aurais 375 000 personnes en deux soirs à Montréal.
Ouh! Le ratio, c'est ça?
Oui. Wow!
Oui, c'était peut-être 275 000.
Oui, oui, mais c'est pas trop.
Mais c'est quand même... Oui, c'est énorme.
Mais non, c'était capoté bien raide, parce que, disons,
ils reconnaissent toutes les places et le monde de qui je parle.
Ça fait que ça a été un Christi de parté.
Là, j'en reviens, au mois de décembre.
OK. Deux soirs encore.
Oh, shit. Bien plein.
C'était curant.
Sûrement que tu vas le refaire dans ta tournée.
Josée, le refais-tu?
Ben oui, Josée.
On va le refaire.
On dirait que c'est là que je réalise
toute l'ampleur du chemin parcouru,
si je veux être un peu caté.
La Gaspésie, c'est-tu le genre de région
que tout le monde, même dans les autres villes,
sont fiers de toi aussi?
Ou, mettons, rendu à New Richmond,
ils s'en contre-torchent.
Non, pas ça!
D'une d'avoir qui s'en contre-torchent,
je comprends moi bien.
Mais non, en tant que Gaspésie,
on est un peu passé.
Un peu puni.
Unis, oui.
Tu le sens-tu?
Foul.
Puis partout où je vais,
je suis à l'Assomption samedi soir,
il y a du monde qui vient de la Gaspésie qui vient de me voir. Puis, tu sais, tu m'as fait penser à ma tante, à ma grand-mère, c. Tu le sens-tu? Full. Puis partout où je vais, mettons, j'étais à l'Assomption samedi soir, il y a du monde qui vient de la Gaspésie
qui vient de me voir.
Puis, tu sais, tu m'as fait penser à ma tante
et à ma grand-mère,
c'était le même parche-nous.
Il y a tout le temps, là,
deux, trois Gaspésiens à la traîne
qui viennent me voir à tous les soirs.
OK.
Non, mais on est quand même à la traîne
partout au Québec, là.
Fait qu'il y a toujours,
dans toutes les salles que je fais,
depuis le début de ma tournée,
il y a des Gaspésiens dans la place
puis qui m'écrivent ou qui restent après
pour me dire,
« Ah, si, c'est vrai,
c'était le même parche-nous.
Tu m'as fait vivre
mon enfance. » Pis je suis comme « Ben, wow.
Merci. »
Toi, j'ai... Oh, Chris, yes, on a des drinks.
Un service. C'est ça, belle Myriam, ça?
Mélanie, Mélanie aussi.
Merci, Mélanie. Artistes, étoiles sont en vente
au Brisbane. Allez voir pis achetez-les.
Merci, merci beaucoup.
Qu'est-ce que c'est?
Ah! C'est mon vodka Redce que c'est? Ah!
C'est mon vodka Red Bull que j'ai commandé.
Ah, puis moi, après cela, je tomberais dans la bière.
T'as-tu dit arc?
Non, j'ai pas dit arc.
C'est ce que tu voulais.
J'ai eu un petit doute parce qu'il y a un petit lime dedans.
Oui.
Un citron, qu'on dit, en fait.
Vous en mettez...
T'es pas, vous autres?
Non.
Non?
C'est vraiment straight, la canette.
Toi non plus, Mike?
Pas de fancy.
Moi, j'aime pas la lime. Tu l'as faineté. Moi, je n'aime pas la lime.
Tu l'as enlevée?
Oui, je l'enlève.
Bon, mais je peux-tu l'avoir?
Tu veux-tu?
C'est bon, Ancriste, dans ton vin.
Dans un chablis, un chablis extra-lime.
OK.
Alors, sur cette pause à grume, qu'est-ce qu'on disait?
Je ne me rappelle pas ce qu'on disait.
Ça, ce n'est pas bon, hein?
Sans manger ça tout seul.
Ou t'aimes ça?
Pour la salive, là.
Moi, des fois, je fais de quoi, puis je suis énerve,
tu viens avec le sec en poudre,
tu croques dans du citron ou de la lime.
Alléluia.
C'est parce qu'Ève, elle mangeait...
Yes, bien merci.
Qu'est-ce que c'est?
Merci.
Yes, all right, merci.
Salut.
C'est là que tu vois qu'on n'a pas de sécurité.
C'est qui, lui?
Mais merci.
Merci.
Merci beaucoup.
C'est-tu Ticolin?
Non, c'est pas Ticolin.
J'ai peur.
Moi, j'ai juste eu un salut en passant.
Il m'a dit, toi, salut.
Après ça, il était embrassé.
C'est un peu de bain.
Je peux m'accorder tout toi, salut ». Après ça, il a été embrassé. C'est un peu de barbe. Je peux m'en coller sous la joue.
Wow!
Oh my God!
Merci pour vrai. Je suis content qu'il ne l'a pas rouvert en plus.
Oui, ça, c'est vive.
J'aime ça.
Sinon, tu fais comme « qu'est-ce qu'il a mis dans mon drink? »
Je suis obligé de la boire de suite.
Oui, oui, exact.
Peut-être des gommis au pot.
Est-ce que tu aimes les bières de microbrasserie?
Moi, je suis un gars de bière cheap,
mais je vais y goûter.
Elle a l'air bonne. J'aime le monsieur.
Oui, il est cool.
Je le trouve beau, le monsieur.
Il ressemble à Yann dans six mois.
C'est vrai, ça lui ressemble un peu.
Avec un chapeau de pluie.
Un marin.
Un chapeau de pêcheur.
C'est ça qui est fucked up.
Est-ce que c'est un vrai monsieur?
100%.
Il a quel âge?
Sur sa photo-là,
était-il bien vieux?
Oh, ok.
Il est décédé.
Sur la photo, il était dans la fleur de l'âge.
Je dis un bon 75 en forme. J'espère qu'il n'était pas mort quand ils. Sur la photo, il était dans la fleur de l'âge. Moi, je dis un bon 75 en forme.
J'espère qu'il était pas mort quand ils ont pris la photo.
Qu'ils ont fait,
« Hey, papa est mort. Mets-lui un chapeau.
Mets-lui un chapeau aussi.
Fais une pipe dans la gueule.
On va le prendre en photo.
On va en avoir de la bière. »
Ça, ça roule au coton.
3,8.
T'en as une petite fête.
Elle est pas bonne la bière Elle se dit pas ça
Même moi je dis qu'elle est bonne
Qu'est-ce qu'on vient dire que le monsieur il est mort
Sa bière elle goûte la pisse
Pauvre monsieur
Non c'est bon ça
Je vais goûter
Perce-toi là
Moi j'ai commencé à boire de la bière
au Naufrageur à Carleton.
Non.
T'as-tu fait une grimace?
Oui, c'est juste pour le gag.
Elle est bonne.
En canette, il me semble que c'est moins bon d'habitude.
Oui.
Moi, je ne suis pas un fan
de microbrasserie.
Moi, microbrasserie, j'aime ça une bière qui goûte la bière cheap
que j'avais quand j'étais petit cul.
Moi, je veux que ça goûte la 50, la Molson X.
Puis vu que je suis diabétique, je prends tout le temps des bières,
pas de glucides.
Ça fait que je ne me permets pas d'apprécier le goût,
mais ça, je pense que c'est bon.
C'est toi qui goûtes, là?
Oui, je pense que c'est bon.
Quand ce n'est pas trop blonné, moi, j'aime ça. Mais quand c'est trop IPA, je pense que c'est bon. C'est toi qui goûtes, là? Oui, je pense que c'est bon. Quand c'est pas trop blonné, moi j'aime ça,
mais quand c'est trop IPA, je suis pas là.
Moi, j'aime ça quand c'est doux.
En fait, moi, j'ai dit que j'ai commencé
à boire de la bière au naufrageur,
mais c'est parce qu'il y avait de la bière à fraises.
OK.
J'ai fait la transition de Smirnoffise
à Tornade.
C'était comme la suite logique des choses.
Bière à fraises.
La dent sucrée.
Un peu surette.
Oui.
Oui, elle est vraiment la langue d'un enfant d'huit ans.
Tu n'as pas de palais pantoute.
Non.
Ça ne te donne pas mal aux dents, Smirnoff Ice?
Mal aux dents?
Oui, c'est sucré.
Je me suis fait haïsser l'autre fois.
J'ai eu mal aux dents pendant trois jours.
Tu l'as calé?
Oui, je me suis fait haïsser. Moi, fois, j'ai eu mal aux dents pendant trois jours. Ah, tu l'as calé? Ben oui, je me suis fait haïsser.
Moi, j'ai jamais été capable de caler rien pendant trois jours.
Ça, c'est un terme, je me suis fait haïsser.
Ben oui, c'est une mode comme le ice bucket.
Ok, mettons, il y a quelqu'un qui met une smirnoffise, puis aussitôt que tu as la voix, il faut que tu te mettes sur les genoux et que tu la cales.
Genre, tu arrives dans ta chambre à soir, puis tu enlèves tes couvertes, il y a une smirnoffise dansesses dans tes draps. À genoux vital. T'es obligé de la caler.
OK.
Je ne connaissais pas.
Toi qui connais tout?
Non, je ne connais rien.
Mais je pense que c'est parce que je suis un monsieur d'un certain âge
qu'à chaque fois qu'il y a des affaires, ils sont comme,
« Hey, t'es obligé de caler. »
Je suis comme, « Ça ne me tente pas. »
Je vais boire ce que je veux boire.
Puis, car l'issue-moi patiente.
Mais la ronde de chatte, tu as l'air au bris.
Tu n'as pas refusé ça?
Oui, j'étais bien content.
Ce n'était pas pour être poli?
Non, non, mais c'était aussi un drink.
Tu comprends?
Tu sais, mettons,
puis il y a de quoi je trouvais drôle,
puis c'était vraiment gentil qu'ils nous amènent un shooter.
Oui, mon loup, c'était vrai, ça.
Mais il y a de quoi de drôle d'avoir un shooter
avant même que j'aille déjeuner.
Tu sais, je n'avais pas mangé. Moi, je n'ai pas mangé à matin.
Puis j'ai pris une bière dans l'avion.
C'est quand même drôle.
J'ai pris un café, une bière.
Là, je vais prendre un shooter.
Je vais reprendre une autre bière.
Puis je vais me commander mon déjeuner.
Une coquille de fruits de mer.
Une coquille de fruits de mer.
J'aime ton style.
Tu es un grand utilisateur de Tom's?
Non, mais je vomis du sang.
C'est l'un ou l'autre, oui, c'est ça.
Non, mais pendant un bout de temps, j'en prenais.
Moi, là, je prenais un médicament que j'étais comme allergique,
puis je ne réalisais pas que j'étais allergique à ce médicament-là.
Puis à chaque matin, je vomissaisais puis tout me donnait mal au coeur
puis je pensais tout le temps
je pensais comme je bois trop
puis à un moment donné j'ai arrêté de prendre les médicaments
vu qu'il m'en restait plus
puis là je me réveillais puis j'étais top shape
puis là j'ai fait carlisse pendant des années
je traînais des toms
j'arrêtais de boire du café pendant 4 ans
vu que ça me donnait mal au cœur.
As-tu de l'ozempique?
Non, c'était une pilule
pour le cholestérol.
OK.
Là, j'ai changé
de pilule de cholestérol
et je suis top chef.
Ozempique, c'est-tu pour
perdre 50 livres?
Originalement, c'est pour le diabète de type 2,
mais Hollywood, ils sont tous là-dessus.
Tu aimes ça pour maigrir, mais au début,
quand ton corps n'est pas habitué,
c'est ça, tu es malade à tous les matins.
J'en avais pris pendant un bout de temps pour le diabète,
puis ça, ça ne marchait vraiment pas.
Mais c'est parce que j'avais deux médicaments
qui me donnaient mal au cœur.
Là, c'était juste, j'en ai pris une fois, puis j'ai chié dans mes culottes
chez le pharmacien.
C'est vrai?
Non, non, non.
Ça m'intéressait full.
J'avais eu la prescription, j'en ai pris, puis après, je suis allé lire les effets
secondaires, puis là, déjà que moi, j'avais mal au cœur, chaque matin, j'ai fait,
pour vrai, si je prends ça, je vais mourir.
Puis après, j'ai vu,
il y a des effets secondaires
crissement graves.
J'aime mieux...
Comme la mort ou vomir du sang.
Non, mais c'était des paralysies
de l'estomac.
Puis j'ai fait...
Je ne comprenais même pas ce que ça voulait dire.
Ça ne fait pas peur.
J'étais comme, ça veut-tu dire
que ton estomac est paralysé?
Tu ne digères plus.
Tu manges et ça reste juste là.
Ça décompose.
Tu chies des bananes telles quelles.
Tu dors.
Tu as des mouches à fruits
autour de ta gueule. Je me suis dit que ce n'était pas cool. Ce n'y a aucun travail qui est fait. Les ouvriers sont en grève. Tu as des mouches à fruits autour de ta gueule.
J'ai fait non, ce n'est pas cool ça.
Ce n'est pas moi ça.
Moi, j'ai déjà vomi dans une tente
après avoir calé trois smirnoff ice
aux pommes.
J'ai dit calé, mais ce n'était pas calé.
C'était vraiment des petites cipettes.
Têtées, oui, oui.
J'ai vomi dans la tente à l'aube.
Au maximum blues. Tété, oui, oui. Oui, puis j'ai voulu... D'entente. D'entente à l'aube. Au Maximum Blues.
Non!
Elle m'a l'air d'un histoire de Maximum Blues.
J'aime ça que tu sortes des affaires de même.
Mais non, Maximum Blues, oui, j'ai déjà été un petit peu,
mais non, je pense que c'était à Sim Aventure,
à Bonaventure, au camping,
petite sortie entre copines.
Puis j'avais apporté, j'étais bien content d'avoir
ma caisse de 4 Smirnoff
aux pommes
de la sac, de la qualité
c'était encore 7%
il y avait des Smirnoff aux pommes
Smirnoff Ice
excuse-moi
dis les bons mots tavernaque
non mais j'avais tout bu ça
je me sentais correct
défoncé bien raide mais à l'aube, j'étais couché dans mon Je me sentais correct, défoncé, bien raide.
Mais à l'aube,
j'étais couché dans mon sac de couchage
avec tous mes amis autour de moi.
Je me suis réveillé en vomissant
au son de tous mes amis
qui quittaient la tente en criant.
Je comprends donc.
Pas écœurant.
Après ça, ils ont tout ramassé.
Je faisais en semblant
que j'étais trop malade pour les aider.
Mon ami Benoît m'a ramené à la maison.
Y'a-tu quelqu'un qui t'a revéré?
Moi, je me rappelle...
Ça me tentait de raconter une anecdote.
Moi, à un moment donné, je me rappelle,
quand j'étais jeune, au secondaire,
on avait des beerbash.
Il y avait quelqu'un du secondaire qui louait un gros local.
Puis là, ils vendaient de la bière. C'était l'affaire laaire qui louait un gros local. Puis là, il vendait de la bière.
C'était l'affaire la moins légale de la planète.
C'est organisé par des ticus de 15 ans.
C'était pas des caisses brunes.
Tout le monde vomissait.
Puis il y avait une fille, un moment donné, qui vomissait.
Puis elle était comme sous le dos.
Puis là, on essayait de la revirer, juste pour pas qu'elle meure.
Vu qu'on disait, ça meurt.
Il n'y en a plus de party, là.
Fait que là...
C'est tough.
En est-ce qu'il revirait quelqu'un qui vomit?
C'est dégueulasse.
C'est dégueulasse, mais en...
En vomissant?
Comme une champlure qu'il faut contrôler.
Puis là, il y a quelqu'un
qui l'a reflippé un peu.
Comme une crête, mais juste sur le côté.
Parce que tu ne veux pas la reflipper au complice,
sinon elle va se nailler dans son vomi.
Comment elle fait pour rester sur le côté,
en équilibre?
Quelqu'un met son pied sur sa tête.
C'était tout prévu.
C'est ça.
C'est un party professionnel.
La marche à suivre est établie.
Par exemple, moi, j'aimais ça.
J'aimais ça.
C'est fou à quel point
on réussit à faire ça.
Chris, on avait 15 ans.
Les organisateurs devaient avoir 16-17,
mais pareil, ils étaient trop jeunes
pour acheter.
C'était des caisses de bière
que, genre, une des grosses compagnies venait
livrer. Il n'y a personne.
Tu sais, mettons, un bouncer va
demander tes cartes d'identité, mais le
chauffeur du camion, il s'en contre à Chris.
Lui, il arrive, il s'est payé.
Mais c'est fou comment
ça ne pourrait plus passer aujourd'hui.
Ce n'était pas chic, ces parties-là. Au début,
nous autres, on se rendait 5. Tout le monde est malade.
C'est à 10h30. C'est avec un gérage de tas de vomi. T'essaies de caler ton 10-11 de gin, ces parties-là. Au début, nous autres, on se rendait en 5. Tout le monde est malade. C'est à 10h30.
C'est avec un gérage de tas de vomi.
Toi, t'essaies de caler ton 10-11 de gin, de caipir.
Ça ressemble à que t'aimes ça.
T'essaies de fumer une top aussi, un peu, en même temps.
Ah oui, en or, pas moi.
T'as jamais fumé?
Ben, j'ai fumé des petits slims à la menthe, tout ça, oui.
Mais dans ce temps-là, pas pendant tout, ça me chauffe à la gorge.
Ah ben, moi aussi, c'est sûr.
J'avais déjà apporté... J'avais fouillé dans le garde-robe
chez nous, dans la maison,
puis j'avais trouvé une vieille pipe
ancestrale que mon père avait
façonnée
dans de la terre glaise.
Moi, je pensais que c'était fucking hot.
J'allais apporter ça au party
puis le monde allait être comme,
« Oh shit, c'est une pipe à crack! »
Je pense que c'était comme une vieille pipe à tabac.
Je l'ai montrée à un de mes amis et il a dit « C'est quoi ça? »
Je lui ai dit « Je ne sais pas. »
Je l'ai rangée.
Finalement, on a fumé une cigarette.
Le monde trouvait-tu que tu avais de l'air cool ou que tu avais juste l'air du monsieur,
du gars qui a volé quelque chose à son grand-père?
Oui, c'est ça.
Moi, j'avais 15, mes amis avaient 8.
Ici, tu es à la salle du 2 parce que Oui, c'est ça. Moi, j'avais 15, mes amis avaient 8. C'est ça. Ici, tu as la salle du 2,
parce que ça, c'est la polyvalente où je suis faite mon secondaire.
À la salle du 2, tous les lavabos,
il n'y avait plus de petits screens.
Tout le monde volait des petits screens pour leurs pipes.
Ah oui?
Il remplaçait 5 minutes après
tout le monde à avoir volé des screens pour leurs pipes.
Qu'est-ce que c'est drôle. Les gens avaient des ressources.
Les gens étaient habiles. Chez nous, ils volaient ça chez le monde à avoir volé les skrings pour leurs pipes. Qu'est-ce que c'est drôle. Les gens avaient des ressources. Les gens étaient habiles.
Chez nous, ils volaient ça chez le monde.
Chez le monde?
Tout ceux qui faisaient des parties,
ils n'avaient plus de skrings
après le lavabo.
On n'a jamais su
c'était qui qui ramassait,
mais on était tout le temps
la même gang, puis un moment donné,
on s'est aperçu que j'ai
plus de screen moi non plus moi non plus il y a plus personne qui avait des screen après il y a
quelqu'un qui se faisait des pipe mais moi j'ai jamais eu de screen dans ma maison tu sais moi
j'ai tout le temps eu comme juste du métal pasis industriel. Mais tu as regardé en dessous
de tes robinets pour voir ça?
OK, moi, je pensais que vous parliez
en bas, en bas.
Où est-ce que ça coule?
Ah, Chris, je n'ai pas regardé.
Peut-être que je me suis fait voler.
Ah, oui.
Ah, si. Le monde allait chez vous, Yann,
il dévissait ça.
Est-ce qu'il le revissait après pour que ça paraisse?
Oui, il remettait le ring,
mais il enlevait le screen.
Gang de petits crasseurs.
Tu sais-tu comment ça marche,
une pipe et un bong,
mettons qu'on élargit le sujet?
Ben, je sais que tu fais...
Je peux pas t'expliquer la science derrière,
mais je sais que t'aspires,
pis tu souffres.
T'as-tu déjà fumé dans un bong?
Euh, non.
Non. Moi, non.
Mais je comprends qu'il y a de l'eau.
Mais non.
Moi, j'ai jamais essayé. Ça m'intimidait beaucoup.
Je trouvais que ça avait l'air vraiment compliqué.
Nous autres, il y en avait. C'était ça, d'eau.
T'étais-tu bonne? Tu le faisais-tu?
J'étais bonne. J'ai déjà inhalé.
Après ça, il fallait que tu quittes.
Écoute, sa fesse, le tuyau était gros de même.
Puis manipulais-tu tout ça?
Non, non, non. Moi, le tuyau...
Quelqu'un t'aidait.
Moi, ça m'impressionnait le monde qui faisait
des bongs avec n'importe quoi.
Ou des pips. « Tiens, j'ai une vieille pomme.
Une vieille pomme,
puis elle souliait mon père. » Le pire, c'est que c'était souvent du monde
qui finissait en sciences pures
puis en génie,
parce qu'ils comprenaient comment ça marchait.
Moi, j'étais trop domé.
Moi, j'ai fait de communication.
Les autres ont plus fini en prison,
ceux-là qui faisaient ça, mais bon.
C'était l'un ou l'autre.
Il fallait avoir une motivation,
soit très académique ou très...
Dans le vice.
Moi, à mon école, c'était plus les gars de 23 ans
qui sortaient avec la fille cute de secondaire 4.
Hum!
Tu sais, le genre de...
Quand tu es en secondaire 4, le genre de fille
qui ne veut pas être avec un gars de secondaire 4,
puis son chum, il arrive en transam,
puis tu fais son hot,
puis tu es comme, « Hey, tu as 26 ans, là. et son chum arrivent en transam. Il fait son hot.
Tu es comme,
tu as 26 ans.
Qu'est-ce que tu fais, ce petit pédophile?
Je ne sais pas si je dirais que je suis pédophile,
mais c'est vrai que ça fait comme... Il y avait un gars, j'avais dit ça un moment donné.
On est plus matures, les femmes, mais de là à 17 ans.
Oui, mais...
Ils sont plus matures,
mais une fille de 15 est mature
comme un gars de 15,5. Non, non, 18, maintenant. Non,atures, mais une fille de 15 est mature comme un gars de 15 et demi.
Non, non, 18, mettons.
Non, non, mais ça, ça marche pas
en cours, par exemple.
Tu peux pas faire crainte, c'est immature.
Regarde-le,
elle a un vieil homme.
Elle a vécu, elle a compris des affaires.
Mais moi, c'est ça.
Moi, il y avait un gars
à mon école. Il y avait une fille à mon école
que j'aimais beaucoup et son chum
avait comme 21-22.
Puis à un moment donné, j'avais juste fait un commentaire
qui me faisait...
Il m'avait envoyé chier vu que...
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais juste dit
« Tu as 21 ans. »
C'était ça mon insulte pour lui, qui ne devrait pas être
un insulte, mais lui comprenait exactement ce que je voulais dire. Tu as 21 ans, ta blonde a 15, tabarnak, je
peux appeler la DPJ.
Il était-tu en tabarnak parce que tu tournais autour de sa nana, genre?
Ben, oui.
C'était-tu de cet ordre-là?
Non, c'est que j'avais fait un commentaire méprisant. Je ne me rappelle pas ce que j'avais
dit et il ne l'avait pas pris.
Mais qu'est-ce qu'il faisait là? C'était quoi la situation?
Lui, il venait... Moi, j'attendais mon autobus
comme tous les enfants.
Et lui, il est venu
chercher sa petite blonde
en char.
Puis, j'ai fait un commentaire
et il ne l'a pas apprécié.
Puis après ça,
il m'attendait à tous les jours
à mon autobus. Ça, c'était stressant, Nesty.
J'avais l'autobus,
fait que là, moi, il fallait que je cours pour me rendre de mon école
à mon autobus. Puis à un moment donné,
il m'avait arrêté, puis là, j'y avais dit
qu'il avait 21 ans.
Puis moi, je me disais,
ça va être weird. Puis aussi, c'était
t'as 21 ans, qu'est-ce que tu fais avec une fille de 15 ans?
Mais qu'est-ce que tu fais, t'as battre avec un gars de 15 ans aussi?
Les deux sont...
Je sais pas quel qui est le plus bizarre.
T'avais été le chercher une place qui...
Quand t'as 21, bats-toi avec du monde de ton âge,
puis fourre du monde au moins en haut de 19.
18, non?
Non, 18.
C'est ça qui est l'école.
18, non, non.
Ah oui. C'est ça, est l'école. 18, non, non. Ah oui.
L'a dit.
Bon.
C'est ça.
On parle des vraies affaires.
Hey, toi, l'autre fois, j'écoutais le podcast des Denis,
puis tu étais l'invité,
puis tu as raconté de quoi que j'ai trouvé tellement drôle.
Puis c'est rare que je dise au monde,
raconte à ce type-là, je suis comme un mononcle d'un party.
Conte-leur la fouette.
Mais tu travaillais à la salle de spectacle
de New Richmond.
À l'époque,
t'avais quel âge à cette époque-là?
Sûrement 16.
Ton chum avait 26.
Oui, bien oui. J'étais mature pour mon âge, c'est ça.
Je voulais un homme.
On suit.
Il y avait, t'as raconté une affaire,
un soir, il y a eu Pat Grou en show.
Puis, je trouvais ça tellement drôle.
OK, je vais le raconter.
Pat Grou était en show
à la salle de spectacle
où je travaillais.
Puis là, moi,
j'étais à la billetterie,
mettons.
Show d'humour
ou show Pat Grou
et ses boblins?
Show d'humour, je pense.
OK.
Je sais pas.
Tu n'avais même pas vu le show,
fait que tu ne sais pas.
Non, non, j'étais insolent de non-intérêt
Envers tout ce qui était humour
À cette époque-là
Ça ne m'intéressait pas
Je n'avais aucun attrait pour ce qui était la scène
Mais je travaillais dans une salle de spectacle
C'était comme la bonne job
À New Richmond
C'était comme une job de bureau
T'es assis
La salle en face du centre d'achat.
Proche, oui. En diagonale.
Quand le monde...
Quelqu'un à la billetterie qui se crisse un peu
des shows, ça devait être bizarre
quand le monde achetait des billets.
Il sentait-tu que t'es jugé?
Le monde était comme, je vais aller voir le show à soir.
Tu as deux billets pour Maxime Martin.
Tu as deux billets.
Je ne sais pas, je serais curieux de voir un...
Le pire, c'est qu'il y a un vidéo de cette anecdote-là,
mais je serais curieux de...
Je pense que j'avais une très mauvaise attitude.
Je devais avoir l'air vraiment bête,
comme un ado super renfermé.
Mais je me rappelle pas que...
Je pense pas que je jugeais les gens.
Je faisais la job d'attit.
Mais...
Fais-y à comment, mettons?
Fucking payant.
Genre, la pièce
11,50$
puis je travaillais
genre 4 heures semaine
parce que c'était juste
je travaillais juste quand la billetterie était ouverte
puis des fois il y avait des films aussi
on avait des projections de films
mais bref Pat Grou vient
puis moi
je finissais de
boucler ma caisse. Je sais pas trop.
Je faisais mon...
Je finissais mon chiffre. Puis là, je voyais
qu'il y avait une file d'attente pour aller
avoir un autographe
puis des photos avec Patrick Grou.
Puis encore une fois, moi, je savais
c'était qui, Patrick Grou, mais j'avais pas vraiment
d'intérêt. J'écoutais pas ses émissions
ou ses shows, vraiment. Mais j'étais comme
« La file est presque terminée,
ça concorde avec la fin
de mon chiffre, je pourrais aller demander
un autographe à Patrick Grou,
pourquoi pas? » Fait que là, je me mets
à la fin de la file, il devait rester
genre 4-5 personnes devant moi qui attendaient.
Puis là arrive mon tour,
puis
je ne sais pas pourquoi je n'ai comme pas cerné ce qui se passait,
mais quand je suis arrivé, Patrick Grouille a dit à son équipe,
« OK, la gang, c'est lui, c'est le dernier, il a attendu officiellement. »
Combien de temps il a attendu? Deux heures et demie!
Parce que tu sais, j'étais le dernier dans le film et j'avais attendu « fuck all » là.
Je me rends compte que j'étais le pire fan possible. Puis là, ils m'ont sorti un cadeau.
Vraiment un cadeau pour ce moment-là.
Ils avaient fait une balle de neige façonnée eux-mêmes.
Ils l'avaient mise dans un Tupperware.
Ils avaient signé toute la gang dessus, avec la date dessus.
Ils me remettaient ça.
En même temps, ils filmaient un documentaire.
Le documentaire a-tu sorti?
C'est sur le DVD
de cette tournée-là. On te voit-tu?
On me voit. Oh, Chris! Ça, c'est son show
à Place des Arts.
Ah oui, tabarnak, je l'ai
chez nous. Mais genre 2006, le matin.
Il faut que je trouve un lecteur DVD
puis je vais écouter ça en revenant à Montréal.
Moi, il y a quelqu'un qui me l'a envoyé, l'extrait,
qui filmait sa télé.
Je suis mortifié
de l'air d'un
bloc de ciment.
Ils font des jokes et je dis...
Quand tu racontais ça,
moi, tout d'un coup, je me disais
« Ah, Pat devait faire ça à chaque show. »
Mais là, je réalise qu'il a probablement
juste fait ça une fois
pour le filmer.
Mais quelle sorte de balle de neige, on s'entend tous.
Vraiment une balle de neige classique.
C'était comme la joke, là.
Elle était vraiment en neige.
C'était comme un cadeau absurde, là.
Tiens, une balle de neige, ça t'offre pas.
Mais je l'ai gardée dans mon congélateur
pendant genre dix ans.
Ah, quand même!
Pour un gars qui n'est pas fan, tu t'es donné en esti.
Je reconnaissais la valeur quand même.
Ma mère l'a gardée jusqu'à temps qu'il déménage de la maison en Gaspésie.
Ils l'ont gardée dans le congélateur, dans le sous-sol.
Le tombeau.
Oui, c'est ça.
Avec les Mr. Freeze et les vieux saumons.
C'est ça.
Les fonds de sport.
Après, quand elle l'a jeté,
as-tu gardé le Tupperware?
Je pense que non.
Parce que ça serait magique de...
Tu sais, tu as une lasagne signée Pat Gros.
Mais peut-être que le Tupperware,
ils l'ont gardé, mes parents,
et qu'il est encore dans la rotation des Tupperware.
On ne sait pas. Il est peut-être rendu chez ma tante,
chez ma soeur.
Ils sont comme cachés avec les sanos.
Tu mets dans le petit...
T'as pas vu Pat Gros?
C'est la seule fois, je pense, que j'ai demandé un autographe à quelqu'un.
Puis Pat Gros, tu l'as jamais rencontré après ça.
Non, je l'ai peut-être croisé une fois, mais on se connaît pas.
Je me suis pas rendu à lui parler de ça.
Mais c'est le genre d'affaires qu'il faut...
C'est ça qui est drôle.
Pat et moi, on a exactement la même âge.
L'âge qu'on a, on réalise pas qu'on est vieux
comparé à vous autres.
Dans ma tête, j'ai la même âge que vous autres,
mais j'ai commencé à faire de l'humour,
puis t'étais dans des couches,
puis lui, il était même pas né.
Tu as commencé en quelle année à faire de l'humour?
J'ai commencé en 93.
Ah, nous autres, c'était les Jeux du Québec, c'est ça.
Je t'ai préposé au Bois-Talon, je sais.
T'es née en quelle année?
85.
OK, fait que c'est ça.
J'étais pas suppé à 8 ans.
T'avais 8 ans, mais 8 ans, t'étais pas si adulte que ça.
J'étais pas dégourdi pantoute à 8 ans, moi.
Qu'est-ce que tu faisais?
À 8 ans?
Ouais.
Ben là, je trippais sur Galo, pis comme je te dis,
je t'ai préposé au Bois-Talon.
Galo, c'est quoi?
C'était la mascotte des Jeux de l'Est du Québec.
Il y avait eu un concours.
Tu trippais, là.
Il y avait eu un concours.
La mascotte s'était appelée Galo.
J'avais mon T-shirt.
Pour vrai, il y a de quoi de triste les Jeux de l'Est du Québec?
Même pas les Jeux du Québec, les Jeux de l'Est du Québec.
C'est ça, c'était les Jeux de l'Est du Québec. Même pas les Jeux du Québec, les Jeux de l'Est du Québec. C'est ça, c'est les Jeux de l'Est du Québec?
Du Québec?
Du Québec.
OK, puis nous autres, c'était l'Est du Québec,
dans le fond.
OK, OK.
La gang qui...
Est-ce que l'Ouest du Québec a-tu sa mascotte cheap aussi?
Non, mais dans le fond, c'est ça.
C'est parce qu'on accueillait les Jeux du Québec
cette année-là.
Ah, Chris, OK.
C'est moi, là.
Oui, c'était big.
Les gars qui ont fait une piste d'athlétisme ici,
il y avait des installations, là.
C'était la grosse affaire
à Gaspé.
Tout le monde avait
son T-shirt de galop
et tout le monde
était bénévole.
Je me rappelle
quand j'étais petit,
j'avais été voir
les Jeux du Québec.
Oh, yes.
Oh, yeah.
Merci.
C'est écrit.
Yes, yes.
Ça, là,
si on était
le podcast à Oprah,
il se serait fait plaquer.
Ça, il y avait...
Il y avait une affaire
l'année passée, quand j'étais au Centre Bell,
qu'il y avait
une fille...
Il y a une couple de personnes qui sont montées sur scène
et je voyais
de la sécurité et personne ne faisait scène. Puis, je voyais de la sécurité.
Personne ne faisait rien.
Puis, j'étais comme,
« Chris, mais ça, on m'a... »
Tu sais, quand des vedettes américaines arrivent,
ce n'est pas de même que ça se passe.
Puis, quand, cet été, on a fait le Centre Vidéotron,
j'étais comme, « Là, là, ne mettez pas de marche, hostie.
Ne mettez pas de marche.
Mettez des marches.
Puis, un coup, moi, je monte.
Enlevez les marches. »
Puis, là, il était comme,
« Non, personne ne va monter. »
Puis, j'étais comme, « Non, mais Chris,
personne va monter, il va avoir la sécurité. »
Puis il était comme, « Pas besoin, personne va monter. »
Puis, y'a-tu quelqu'un qui est monté, Yann?
On va le booker son hôtel à Matane, lui.
Yann!
Yann est en train de cruiser la madame du food truck.
Merci, madame.
Il essaie de voir la recette de la sauce blanche.
Yann, y a-tu quelqu'un?
T'as-tu entendu ou t'as pas entendu?
Oui, oui, mais c'est là-dessus que je suis.
Je suis en train de me demander,
c'est-tu quelqu'un du staff?
Il travaille-tu ici? C'est quoi?
Lui? Non, non, lui, il travaille pas ici, mais merci.
Moi, je sais pas.
Qu'est-ce que t'as fait avec ta bière, toi?
Elle a disparu. Mais je vais la garder, non, lui, il travaille pas ici, mais merci. Moi, je suis pas... Qu'est-ce que t'as fait avec ta bière, toi? Elle a disparu.
Mais je vais la garder, merci, mais à soir,
c'est vraiment vodka Red Bull
exclusivement pour moi.
Mais je vais la garder, la canette, merci.
Fait qu'y a-tu quelqu'un qui est monté sur la scène du Centre Vidéotron?
Sur la scène du Centre Vidéotron?
C'était toi?
Ah, c'est ça!
Y'a pas qu'ils ont envoyé pas de vente.
Ah non, non, non, Il est investi, là.
Ah non, non, non.
Moi, je suis un autre dossier.
Yann, t'étais-tu pour vrai en train
de texter
de c'est qui le gars?
Et t'écrivais-tu
est-ce que moi,
je suis en danger?
Parce que les artistes,
clairement, oui.
Mais moi...
Écrivais... Ouais, t'es... À qui t'écrivais? Non, mais c'est ça. Je demandais c'était qui le gars? Moi!
À qui t'écrivais?
Non, mais c'est ça.
Je demandais c'était qui le gars.
À qui tu demandais ça?
En arrière, les gars, parce qu'ils sont pas loin.
Fait que là, je me disais,
c'est-tu quelqu'un du staff?
Faut-tu que j'intervienne?
On s'en va qui passe, on va demander c'est qui, Chris.
C'est peut-être coutume à Gaspé, je ne sais pas, mais... OK.
Guy Mainville.
C'est Guy?
Non, je ne sais pas, on va finir par le savoir.
Prochain coup qu'il monte, on va lui demander.
Ben oui, écoute, on va lui donner son deux minutes de gloire.
Pauvre lui, en plus, Chris, ça fait deux bières qu'il paye,
puis ça fait deux bières qu'il disparaisse tout de suite.
Puis il fait un moment donné, un moment donné.
Tu devrais installer des piques
de bois, là, autour de la scène
que le monde puisse
se faire empaler.
Ben oui. Suggestion comme une autre.
Vous autres,
tu sais, toi, ta crowd,
ton nouveau show,
puis les Grandes Crues,
c'est-tu le même public
que tu as suivi?
Tu signais-tu beaucoup de boules
avec les Grandes Crues?
On a signé une couple.
Tu faisais-tu
cette afface-là en les signant?
Oui,
j'embarquais.
Il y a beaucoup,
quand même, je te dirais la moitié qui ont vu les grandes crues
et qui sont intéressés à voir mon show.
Sinon, je dirais que c'est assez large.
Je donne beaucoup dans le boomer, je dirais.
C'est fou, par exemple, comment tu vends vite.
Tu as toutes tes salles.
Là, j'ai l'air d'un stalker.
Tu m'as stalké, là?
Je suis allé sur ton site et j'ai vu...
Tu sais, tu es pas mal sold out
partout et rapidement.
Tu n'es pas le genre de personne
qui vend
dernière minute.
Il ne faut pas que je rate mes dates sur Instagram.
Non, mais le monde...
Le monde,
tu aimes vraiment.
En tout cas, il y en a une gang
qui m'aime bien. J'entendais ça il y en a une gang qui m'aime bien.
Moi, j'entendais ça l'autre fois que j'étais dans un bureau.
J'entendais.
Non, mais j'entendais du monde qui disait...
J'entendais du monde dans des bureaux
qui disaient « F côté, ça, ça vend. »
Oui, je te jure.
Est-ce que tu étais encore à la salle de l'éritre humaine?
Non.
Dans des bureaux
où il y a de la business d'humour qui se passe.
OK.
Ça aurait été malade que t'étais genre chez Promusuel.
Ou tu sais, j'étais au TELUS à Laval,
en train d'acheter un cellulaire.
Ils sont comme, attends, on va être avec toi dans deux secondes.
Hey, F Côté, ça va.
Il y a une curiosité aussi, le duo, comme les Grandes Crues,
après ça, tu sépares.
Du moins, tu prends un break du duo pour aller en solo.
Il y a une curiosité aussi, j'imagine, Cathy.
Puis là, toi,
tu vas co-animer
les Oliviers cette année, avec Cathy.
Oui.
Ça, ça va être, je pense, vraiment fun.
C'est cool, ça.
Vous avez commencé?
Non, on commence début novembre.
Ça te met-tu une pression que C'est cool, ça. Vous avez commencé, là? Non, on commence début novembre. OK.
Ça te met-tu une pression que Kat Levac vienne gagner un Gémeaux pour son animation de l'année passée?
Je n'avais pas pensé à ça.
OK.
Mais non, je ne peux pas aller là, sinon on oublie ça, là.
Mais c'est drôle, tu sais, parce que moi, ma blonde, c'est la gérante à Cathy.
Puis, tu sais, je lisais, les Oliviers ont sorti un communiqué pour féliciter Cap d'avoir gagné, mais
l'équipe ne change pas
c'est la même équipe que l'année passée
à peu près, je pense que vous avez
rajouté un ou deux writers
mais sinon, c'est pas mal
la seule chose qui change
c'est les
animatrices
puis là, j'étais comme, pourquoi ils n'ont pas sorti un communiqué?
Bravo à l'équipe qui reste en place.
Et cette année, on a deux nouvelles.
Mais là, il faisait juste encenser 4-le-vent.
Puis j'étais comme, carrément, je l'aime, 4.
Oui, mais elle a fait une critique de bel job, c'est vrai.
À un moment donné, elle n'est plus là.
Monter un gala, c'est un travail d'équipe.
On le sait, c'est une critique de job.
Mais effectivement, ce super gala n'est pas assez.
On va essayer de continuer ça.
Et de ne pas trop se faire garrotcher des garnottes le lendemain.
C'est sûr que c'est un mandat qui est épeurant.
Mais en même temps, quand tu commences là-dedans,
moi, j'avais le désir d'animer quelque chose de big.
Puis, il y a de quoi, moi. Je pense qu'elle a l'air vraiment facile à travailler avec. Moi, je'avais le désir d'animer quelque chose de big.
Je pense qu'elle a de l'air vraiment facile à travailler avec.
Moi, je l'adore.
Je n'ai jamais travaillé avec,
mais toutes les fois que j'ai eu à faire,
les soirées qu'on a passées ensemble,
elle est cool et comique.
Anne-Christie Degaine, la punch en Chris Cattigochi.
Cathy est hilarante.
Elle est vraiment comique.
J'adore cette femme.
On a vraiment eu du fun ensemble, des belles soirées.
C'est sûr que vous allez être bellesener ça. Elle a déjà commencé à magasiner
elle-là. Est-ce que vous allez avoir des talons
tous les deux? Je sais pas.
Tu vas pas y aller en ballerine?
Ben non, ça, s'il y a de quoi qu'il y a vache à un pied,
c'est ben une ballerine, ça.
Comment c'est arrivé
qu'ils vous ont approchés, les deux?
C'était-tu... Est-ce que c'est vous autres
que... Est-ce que c'est vous autres que...
Est-ce que vous étiez des amis ou est-ce que...
Ouais, what the fuck?
Comment ça marche?
Ça fait une couple d'années qu'elle était venue être juge sur...
Rose Battle.
Exactement.
Fait qu'on avait passé une soirée.
J'aime que t'as animé trois saisons
pis tu te rappelles plus du nom de l'édition.
Non, non, parce que là, t'étais là,
pis là, j'étais comme, c'est quoi donc, Rose Battle?
Pis on avait eu, c'est ça, une belle connexion.
T'es comme, hé, t'es cool, toi, tu me fais rire,
nanana. Fait qu'une couple de
fois qu'on se croisait, qu'on avait vraiment du plaisir ensemble,
t'es comme, un moment donné, on va faire de quoi, t'sais?
On avait eu un souper chez eux. Qu'est-ce qu'on ferait
bien? Pis là, on avait des idées de show,
telle, les pins, etc. Fait que, finalement,
pour le 25e anniversaire des
Olivier, ils voulaient avoir une animation
bicéphale.
Bicéphale? Bicéphale?
Justifie-toi.
Non, c'est que
quelqu'un avait sorti ça le moment donné.
Qu'est-ce que c'est ça, bicéphale? Il y a des limites à vouloir parler.
Ça veut-tu dire deux cerveaux?
C'est ça.
Non, mais j'ai fait mon petit bonhomme de chemin
jusqu'à la définition.
T'es perspicace.
Ouais.
Bon, là, t'à la définition. T'es perspicace. Ouais. Ouais, ouais.
Bon, là, t'as un peu mal.
Va chercher ta canette.
Va chercher ta canette.
Il se sauve.
Y'a-tu un siège où il est juste comme...
sentinelle dans la salle?
C'est quoi que t'as eu?
Je sais pas, c'est à qui?
C'est à moi?
Je suis pas sûr que c'était une canette. C'est de l'urine.
Ah! C'est juste...
Ça serait malade.
Ah, calme ça.
Effectivement, c'est de l'urine. Pas mauvais.
C'est du vin. Fait que c'est ça, le 25e,
il va y avoir deux générations différentes.
Oui, merci, mon ami. Mais je trouve
que c'est une belle idée. Vu que l'année
passée, il y a eu aucun humoriste plus vieux que Chialé
qui avait des jokes sur ses humoristes plus vieux
et qu'il n'y avait pas d'humoriste plus vieux dans le galop.
Mais je pense que c'est une bonne idée d'aller chercher une couple de générations.
Oui, c'est ça.
Tu sais, Cathy, oui, elle est dans les zones autres générations.
Mais pour moi, elle est à la même âge que moi dans ma tête.
Mais Cathy, c'est la vieille jeune ou la jeune vieille?
Genre.
À quel âge, la vieille tabarnak?
Elle va avoir 70 bientôt.
Je ne sais pas. Elle est plus jeune que moi.
45,6.
Elle doit avoir 45,6.
Elle a l'air d'être ça.
Mettons, 45,6.
Mais game, parce qu'elle est encore à la radio le matin.
Elle s'embarque là-dedans, mais regarde.
Elle s'entraîne, puis elle prend ses vitamines.
Ah oui, elle s'entraîne.
Elle fait de la boxe.
Elle est en shape, en crisque.
Moi, je la vois souvent dans ses stories sur Instagram.
Elle est sur le bord de la plage, puis elle flex ses muscles.
Elle est allée en shape.
Non, non, moi, je ne l'écrirais pas.
Moi non plus. La meilleure anecdote katy nous invite à ce public at il à alain vite à
souper le menu est écrit sur le tableau l'entrée c'est arrive là tu penses que c'est le souper
que c'est un peu un peu un pote locke mais j'aurais 5 à 7 il ya des pizzas froides et des
fromages des sortes d'affaires on pense qu'on souple là dessus non non après son pas sa table
à l'ardoise le potage, le repas principal, le dessert,
à se recevoir. Elle fait tout ça elle-même?
Je pense qu'elle avait collé un traiteur.
Mais mettons que c'est elle qui a cuisiné.
Elle a orchestré. Puis elle avait fait un groupe
sur texto pour inviter tout le monde
à souper.
Tout du monde,
on travaille ensemble, mettons, notre styliste,
on a une styliste commune, Sylvie Tourigny,
qui fait souvent des trucs avec
elle, des galas, puis Gisèle qui était notre directrice de tournée.
Cathy, elle travaille-tu avec Gisèle ou non?
Non, mais on l'avait croisée dans une couple de soirée et elle l'avait trouvée bien
tripante, donc elle a écrit Gisèle dans ses contacts, donc elle a inclus ça.
Donc là, un moment donné, on saute, Gisèle a confirmé sa place, elle est bien contente
d'être là.
Donc on arrive pour l'apéro, puis un moment donné, ça sonne à la porte a confirmé sa place. Elle est bien contente d'être là. Fait qu'on arrive pour l'apéro.
Un moment donné, ça sonne à la porte.
Puis là, qu'est-ce que c'est ça?
Une grande femme, quasiment six pieds trois,
qui se fesse la tête sur le luminaire en rentrant.
Finalement, c'était Gisèle, une barmaid,
qui travaillait dans le temps à Val-d'Or,
de ses années guitare à Cathy.
Oh, Christ, que c'est drôle!
Elle regarde, elle dit, qui c'est ça?
Elle dit, oh, tabarnak, j'ai pas invité la bonne Gisèle! »
Elle avait pogné une Gisèle random dans ses contacts?
Ben oui, à la première du bout,
elle pensait que c'était Gisèle,
mais c'était une fille avec qui elle travaillait à Val-d'Or au bar.
Elle nous l'a contée.
Qu'est-ce que c'est drôle!
De leur amie guitare.
Là, je sais pas si je l'appelle la grande ou la grosse Gisèle. Je vais dire la grosse Gisèle.
C'est plus drôle. La grosse Gisèle...
Oh, la grosse.
La grosse Gisèle. Non, mais je vais dire la grande Gisèle.
Elle, elle vit-tu
encore à Val-d'Or? Non.
Elle, genre, ça arrive nord, je pense.
Puis là, elle était comme...
Quand tu m'invites à un souper, elle est fine.
Elle ne m'a pas oublié tout ce qui arrive.
Elle se rappelle encore de son monde.
Quelle bonne fille.
Elle arrive, c'est comme...
C'est qui cette girafe-là?
Elle nous a compté de la ranger justement.
Elles ont disponible des gars qui avaient des blondes.
On leur faisait des massages avec de la crème à bronzage.
Le gars arrivait le lendemain,
avec les mains jaunes-oranges dans le dos.
Avec de l'auto-bronzant
fait que là vous étiez genre 5-6
dont la grande Gisèle
merci
ça a-tu été adressé?
6 humoristes, 6 humoristes et Gisèle
ben c'est ça
6 humoristes, 1 styliste pis Gisèle
pis Gisèle
est-ce que ça a été adressé?
t'es pas la bonne invitée
moi j'espère qu'elle fait pas ça le gars-là des oliviers Mais de quoi? Est-ce que ça a été adressé? Que, oui, t'es pas la bonne invitée, mais tu peux rester.
Moi, j'espère qu'elle fait pas ça.
Le gars-là des Oliviers qui a fait,
« Hey, je vais texter François Avoir,
voir s'il veut travailler là-dessus. » Puis là, c'est le grand François qui était boss boy
à Val-d'Or restant en 92.
Au bord de l'hôtel.
C'est le vendeur de poudre de Val-d'Or.
On l'avait adressé.
On l'a adressé au départ.
OK. Pour vrai, il y a de quoi de tripant pour la Gisèle? poudre de Val-d'Or. On l'avait adressée. On l'a adressée au départ.
Pour vrai, il y a de quoi de tripant pour la Gisèle de Val-d'Or.
Elle devait triper.
Au début, c'est comme, es-tu ma invitée?
C'était pas bonne Gisèle, mais finalement,
c'est ça. Il y a deux bonnes potes
qui ont vécu les grosses aventures.
Il y a de quoi de magique de ça.
Moi, quand j'appelle, mon téléphone est en anglais
puis tous mes contacts ont des noms francophones ou quasiment.
Quand je demande à Siri d'appeler quelqu'un, j'espère que ça marche.
Il faut que je prenne un accent.
Comme, mettons, quand j'appelle Yann, je fais « Hey Siri, call Yann Thériault ».
Puis là, c'est « calling », puis là, c'est Calling, puis là, c'est Jason Bilodeau.
Puis là, l'autre fois, j'appelle ma blonde et Siri décide d'appeler Mathieu Marcotte,
ancien animateur de Musique Plus,
que je n'ai pas parlé depuis 2008.
C'était à Musique Plus.
Je n'ai pas parlé depuis 2008. C'est à Musique Plus. J'ai pas parlé depuis 2008.
C'est lui qui animait avec Isabelle Desjardins.
Il est super bon.
Il est à Weekend Radio à Québec, je pense.
C'est ça, il était quelque part.
Il est vraiment un astide bon gars.
Et là, ça sonne.
Puis là, j'entends,
« Salut, vous avez rejoint Mathieu Marcotte. »
Puis là, je fais, « Ah, tabarnak. »
OK, astide. Puis là, je raccroche tabarnak, OK, là, je raccroche.
Puis là, il faut que je fasse,
il faut que j'y écris.
Fait que là, je fais, hey, excuse-moi,
pocket call, ha, ha, ha.
À quel honneur que t'as Marcotte dans tes contacts?
Vu que je suis amusé plus dans le temps.
Ah, OK, d'accord.
T'as gardé tes contacts depuis tout ce temps-là?
En 1988?
Chaque fois que je change le téléphone,
je fais juste transférer
tous mes contacts.
Avec le cloud.
Oui, c'est ça.
Là, j'écris et je suis comme
« Excuse-moi, c'est un pocket call. »
Puis là, j'envoie ça.
Puis là, je fais « J'espère ça va bien. »
Après, j'écris « J'espère ça va bien. »
Vu que c'est weird. Ça fait 17 ans que tu n'as pas parlé à quelqu'un. Puis là, je m'informeespère, après, j'écris, j'espère, ça va bien, vu que c'est weird. Ça fait 17 ans
que t'as pas parlé à quelqu'un. Puis là,
je m'informe, puis il fait, oui, ça va bien, mais
c'est qui? Vu que lui, c'est pas
un psychopathe, c'est-tu qui garde tous ses
contacts pendant 35 ans?
Et là, j'étais comme, j'espère
que c'est encore la vraie personne,
c'est encore Mathieu, parce que sinon,
moi, j'envoie
à quelqu'un de random,
c'est Mike Ward, voici mon numéro.
Puis là, mais c'était lui.
Mais t'avais quand même l'opportunité de dire,
c'est Ticolin, là.
Ouais, ouais.
T'aurais pu dire ce que tu voulais, là, à ce moment-là.
Ah ouais?
Oui.
J'aurais pu écrire.
T'es encore par ici, Ticolin?
Ticolin.
Non?
J'aimerais ça qu'ils viennent voir mon show.
Ticolin, je t'invite.
Si t'écoutes ça, quelque part. Parfait. Il y a quelqu'un qui connaît Ticolin, on est ici, Ticolin? Non? J'aimerais ça qu'ils viennent voir mon show. Ticolin, je t'invite! Si tu écoutes ça quelque part.
Parfait!
Il y a quelqu'un qui connaît Ticolin,
c'est ici.
Parfait!
Dis qu'ils m'écrivent.
Ah, je t'entends.
Ticolin.
Ticolin, oui.
Ticolin.
Ça se fait très fort.
Est-ce que vous vous êtes retrouvés,
toi et Mathieu Marcotte?
Non, on ne s'est pas revus,
mais j'aimerais ça le voir.
Lui, il y avait bien...
Moi, je ne travaillais pas vraiment à Musique Plus,
mais je les aimais tous, les VJ.
Il y avait l'art suite.
Il était tout fin.
Puis moi, je suis arrivé,
genre dans les années que tout le monde faisait,
Musique Plus est rendu de la marde
à cause des hosties d'humoristes.
Puis là, moi, j'étais comme, on est cool.
Mais, tu sais, tout leoristes. Puis là, moi, j'étais comme, ah, bien, on est cool. Puis, mais, tu sais,
tout le monde me blâmait, moi puis Pat Gros, d'avoir détruit
cette hostie d'humoristes.
C'était une situation-là, mais
j'étais comme, Christ,
YouTube est arrivé, tu sais, mettons,
si tu veux entendre Lady Gaga,
tu te mets pas devant ta TV,
tu vas sur YouTube.
Puis ça, j'essayais d'expliquer ça au monde.
C'est quoi ton show, donc?
Moi, j'avais, mon gros ça, j'essayais d'expliquer ça au monde. C'est quoi ton show, donc? Moi, j'avais...
Mon gros show, c'était le gros show.
Oui, oui, c'est le gros show que j'ai eu.
Poudi pis Chabot.
Je me rappelle pas le gros show.
Poudi pis Chabot.
OK, oui.
Oui, c'est ça.
On jouait de...
C'était comme un faux documentaire de deux losers
qui trippent sur le rock.
Puis, oui, c'est ça.
Est-ce que tu es inspiré de Wayne's World?
Non, aucunement.
C'est juste, on avait fait,
c'était inspiré de, j'avais fait
une chronique. À l'époque,
moi, j'étais writer pour CNM,
qui est un show à TQS.
Puis, il y avait une journée, il y avait un des
humoristes que, dernière minute,
avait fait, « Hey, ma chronique
n'est pas bonne, je ne suis pas capable si je vais avoir l'air d'un cave
puis là on était comme crise nous manque trois minutes et martin petit avait dit
des fois moi je chantais la tournée danger zone de top gun qui disait faire
un personnage tabarnak qui trippent ces années 80 puisque n'importe quelle
question j'y pose il ch chantent des tunes. Fait
que là, j'ai fait, OK, Asti, fait que là, moi, je m'en vais voir, c'était avant Google,
fait que là, je checke dans le journal s'il y a une nouvelle que je peux rentrer de la
vieille marde dedans. Et là, il y avait un festival sur la Rive-Sud qui allait avoir
les Scorpions. Fait que là, j'ai fait, « Asti, je vais faire une chronique
sur le fait que je nomme, genre,
le joueur de base de Scorpions,
mais juste par son prénom. »
Puis je dis, « C'est hot,
il s'en vient dans le coin. »
Fait que là, je ne sais pas,
ce n'est pas ça son nom,
mais ma chronique commençait
et j'étais juste comme,
« Hey, Scott, il vient en ville. »
Puis il était comme, « Hein, Scott? »
Puis j'étais comme,
« Scott, Foreign Sight. » « Christ, tabarnak! » Puis c'est qui, « Scott, Foreign en ville. » Puis il était comme, « Hein, Scott? » Puis j'étais comme, « Chris Scott, Foreign Sight. »
Puis c'est qui?
Tabarnak, joueur de base de Scorpions.
Tabarnak, réveil, allume.
Puis là, j'y chantais du Scorpions.
J'y chantais une autre toune, j'y chantais une autre toune,
j'y chantais une autre toune. C'est juste pour meubler
trois minutes, tu sais. Puis j'avais
Michel, j'avais appelé
Michel, puis j'avais dit,
« Va dans un Walmart, trouve-moi.
Souvent, on allait en région
puis il y avait, souvent,
on voyait des gars avec des T-shirts
du Tasmanian Devil qui jouaient au basketball.
Ça me faisait rire.
Puis j'étais comme, trouve-moi un T-shirt de Tasmanian Devil
qui dunk. Je vais porter ça
puis je vais
faire un personnage des années 80.
J'ai fait ça, et là,
quand je
me suis fait engager à Musique Plus,
on avait fait un
sketch, là, j'avais dit à Perrids,
c'était moi qui écrivais la saison au complet,
puis je n'étais pas capable d'écrire
13 épisodes du seul, fait que j'avais dit
à Perrids, « Hey, tu sais mon personnage,
j'ai fait avec Martin Petit,
on va faire des capsules de ça, mais toi, écris-les.
Puis toi, tu vas faire un des personnages, moi, je vais faire mon personnage. »
Et là, moi, je me suis pratiqué, je me suis trouvé une voix.
Puis Ritz a écrit Poudy, puis il a écrit toutes les capsules.
Puis là, on est arrivé, puis là, on a réalisé qu'on avait les deux la même voix.
Les deux, c'était une voix de...
C'était une petite voix de les deux.
Ta voix que tu avais travaillée.
J'étais comme tabarnaké.
Ça me prend une voix différente de ça.
J'avais rien. Je me disais que toutes les tournes,
j'étais capable de chanter. C'était tout le temps
des voix hautes.
J'ai fait que je vais parler
comme un soprano. C'était comme... C tout le temps des voix hautes. J'ai fait « Chris va parler comme un
soprano. » C'était comme « Yes, I'll write. »
C'était une petite voix haute.
C'était...
Perid, pour vrai, c'est un vrai bon comédien.
On a fait des capsules
et après, on a fait un spin-off
qui est devenu un show. On a gagné
« Gémeaux, meilleure interprétation
humour ». Perid,
qui est un vrai acteur,
méritait son gémeau.
Moi, qui est un monsieur avec une perruque,
qui a changé sa voix pendant le tournage,
je méritais tellement pas mon esti de gémeau,
mais je suis content d'avoir gagné un gémeau.
Ça, c'est le gros show que j'ai eu à Musique Plus.
Puis j'ai eu Clip-Toman aussi.
C'est ça!
Qui a bien marché.
Quand les gens sont bien plus contents.
Un Clip-a-Man.
Mais le gros show a plus marqué,
mais ça fait quand même 25 ans, ou 20 ans.
Tandis que Clip-a-Man, ça fait juste 15 ans.
Il y a plein de monde qui m'écrivait
pour que je retrouve l'archive de ça.
Parce qu'on s'en est fait parler beaucoup à TQS.
Je travaillais à TQS dans ce temps-là.
Quand tu as fait ce sketch-là, il y a bien du monde
qui m'en ont parlé. Après ça, quand tu as sorti
le gros show, tu as commencé
à faire les personnages, je pense que c'est dans le
premier Mike Ward show.
Le monde m'écrivait et disait « Hey, tu peux-tu
retrouver quand il a passé à CNM? »
Je ne pouvais plus le retrouver.
Mais c'était... Quelqu'un l'a mis sur YouTube. Si tu fais Mike Ward quand il est passé à CNM. Je ne pouvais plus le retrouver.
Quelqu'un l'a mis sur YouTube.
Si tu fais Mike Ward,
je pense Mike Ward gros show CNM ou Mike Ward
Martin Petit, ça va sortir.
De mémoire, ta perruque
en plus, c'était une perruque brillante.
Ce n'était pas une vraie perruque.
Moi, je suis allé dans la loge à Michel Richard
et j'ai juste volé une patine de prix. Ce n'était même pas la loge à Michel Richard. Puis j'ai juste...
Volumétrie des prix.
Non, mais ce n'était même pas la loge à Michel Richard.
Mais je suis juste allé.
On avait une pièce de...
Tu sais, ce show-là, on commençait à écrire le matin.
On avait un meeting à 9h.
Il y avait quelqu'un qui nous disait les grandes lignes de l'actualité.
On choisissait un sujet. On écrivait un premier jet.
À 10h30, on arrivait avec notre premier jet.
À 1h, on arrivait avec notre deuxième jet.
À 3h, on arrivait avec la version finale.
Puis moi, j'ai appris à 3h30 que j'allais faire cette crise de show-là.
Puis c'était la première fois que je le faisais.
Puis là, avec un numéro improvisé, que je ne suis pas un gars d'impro.
Je n'ai jamais fait d'impro de ma vie.
Fait que je trouvais que c'était comme un petit stress.
Danger zone.
Danger zone.
Oui.
C'est cool.
Mais Martin Petit était tellement bon au public.
Lui, ça le faisait rire.
Moi, j'étais juste content de faire rire lui.
Je me disais, je m'en calisse.
Je n'étais même pas sur ce show-là. Personne ne me reconnaissait
vu que j'avais une perruque. J'étais comme
un writer.
Ils ont plus trusté toi
qui allais chanter Danger Zone
avec ta perruque
que le gars qui sa chronique était peut-être moins bonne.
Le gars qui sa chronique
était moins bonne, il est parti chez eux.
Il est juste parti chez eux.
Il a eu un malaise. Lui, il était comme, moi il est parti chez eux. Il est juste parti chez eux. Il a eu un malaise, là.
Lui, il était comme, non, non, moi, je décolle.
Puis, il est parti.
On l'a-tu revu? Oui, on l'a revu,
souvent. Mathieu Marcotte?
Non. Non? Non, non. Pour vrai,
il est extrêmement, extrêmement, extrêmement connu.
OK. C'est Martin Matt. Non.
Mais aussi connu que Martin Matt.
C'est Louis-José. C'est Louis-José.
Peut-être.
Je ne sais pas.
Ça fait longtemps, je ne me rappelle pas.
Donc là, ton série, pourquoi elle n'est pas en français?
Mon quoi?
Ton série, pourquoi tu ne l'as pas en français? C'est que moi, j'aime ça.
Chaque fois que j'ai un problème avec mon téléphone, je regarde
des tutorials.
Ils mettent tout le temps l'explication
en anglais.
Aussitôt que j'ai un programme en français,
ils disent « Clique sur Settings.
Va dans General. »
Là, je fais
une traduction dans ma tête.
Celui-là, j'ai fait « Fuck off ».
Je le mets en français.
Puis c'est lui qui a comme fait...
Non, non, il est en anglais.
Il a décidé qu'il est en anglais.
Je l'ai mis en français, il ne me comprend pas en français.
Moi aussi, je l'ai mis en anglais.
Le tien, en français?
En français, certain.
Donc, bien, tu sais.
Moi, par exemple, chaque fois que je parle à Siri,
elle me dit comment... Siri. Oui, Siri. Puis là, je sais que je parle à Siri, elle me dit comment...
Puis là, je sais que ça fait chier le monde
qui écoute à maison.
Aussitôt que tu dis soit Siri ou Alexa,
le volume baisse.
Je suis désolé pour le monde à la maison.
OK, je comprends ceux qui vont l'écouter éventuellement.
Ils écoutent ça dans les speakers, là, à la maison,
à ce moment-là. Hey, Alexa, play
gay porn.
OK.
Bon, hey, Yann,
on va aller, on va aller,
on va aller avec
des questions, ça fait quand même...
Attends, attends, il y a...
Ouais, c'est ça, 9h42. J'irais, y a-tu des questions. Ça fait quand même... Attends, attends. Oui, c'est ça.
9h42.
Jéré,
y'a-tu des questions?
Oui, y'en a quelques-unes,
mais en fait,
c'est comme...
Je suis bombardé
de questions
concernant ton passage
à Club Soli
avec ton personnage
de nain.
OK.
Peux-tu nous en parler?
T'as-tu aimé faire ça?
T'as pas vu encore, moi?
Oui, j'ai fait un personnage.
Mais pour vrai, c'était
vraiment une fun affaire.
Vous autres, vous l'avez fait?
Moi, j'ai pas fait.
J'ai vraiment aimé ça,
faire ça.
C'était vraiment...
Je lisais le scénario.
Il t'écrit tout.
Puis t'as rien à faire sauf le jouer.
J'étais comme...
Pour vrai, je voulais faire comme du actor studio.
Je jouais comme un gars
médiéval.
Je me suis dit
que je vais aller voir
des vidéos pour voir
comment ce monde-là sonne.
Tu salis les ongles?
Finalement, je n'ai rien fait de ça.
Je m'étais dit, je vais faire ça, je vais faire ça,
je vais faire ça.
Un soir, j'ai regardé mon oral et j'ai fait,
oh, c'est demain.
J'ai juste essayé d'apprendre mon texte.
J'ai appris mon texte à moitié.
Je suis arrivé.
C'était tellement facile. C'était tellement cool.
Ce qui m'a surpris,
je me disais tant à
souvent j'entendais à le club soli c'est une petite équipe c'est tellement une grosse équipe
l'autre l'impression d'arriver comme sur un plateau de tournage de cinéma il y avait une
trentaine de personnes c'était vraiment j'avais jamais travaillé sur un gros plateau de même.
J'avais fait les Beaux-Malaise dans le temps.
Les Beaux-Malaise, c'était plus petit que le Club Soli.
C'était vraiment cool, mais l'ambiance était le fun.
Arnaud, tu sais, moi je pense…
Le Louis.
Aussitôt que la vedette du show, quand ils sont cool, tout le monde est cool.
Puis aussitôt que la vedette est un peu diva,
là, le monde se permet d'être un peu mange-mort.
Je pense.
Ce que j'ai vécu.
Tu as des exemples.
Tu sais, comme...
Les beaux malaises, tout le monde est cool.
Vu que Martin Matt, il est cool.
Même s'il a son personnage du gars fendant.
Mais Martin, il est facile à travailler dans la vie. Il est tellement cool. Même s'il a son personnage du gars fendant, mais Martin, il est facile à travailler
dans la vie. Il est tellement cool,
il est tellement fin.
C'est la même affaire pour Arnaud.
Désolé.
Tu l'as-tu fait décrocher?
Oui.
C'est un peu ça qu'il fait avec ce genre de personnage.
Aussi,
quand il le faisait, j'étais tout le temps comme
« C'est pas sincère, ça. » C'est pour te flatter, tu penses? Non, mais il le faisait, j'étais tout le temps comme, c'est pas sincère, ça.
C'est ça que je veux dire.
C'est pour te flatter, tu penses?
Non, mais il avait de l'air d'être sincère.
Puis, oui, il avait de l'air d'être sincère.
Mais je sais qu'il sait que... Tu sais, c'est comme quand tu fais de la radio
puis quelqu'un dit de quoi de drôle.
Tu sais, moi...
Oui.
Mais, tu sais, moi, la radio...
Toi, tu sais comment faire.
Moi, le pire, dans le temps, j'écoutais le monde à la radio
et je me disais, voyons, c'est pas si drôle que ça.
Puis les années que j'ai faites les fantastiques,
je riais à toutes.
Si je hurlais, c'est que t'es dans une ambiance...
T'es embarqué dans le jeu.
Puis là, tu t'écoutes...
C'est pas malhonnête.
Puis t'es comme, ferme ta gueule.
Je sais que c'est pas malhonnête. T'es comme, ferme ta gueule. Je sais que c'est pas malhonnête.
C'est ça. Parce que moi, j'ai déjà eu
des réactions peut-être un peu plus
fortes
que supposées par la blague.
T'en as honte?
J'en ai pas honte. Non, non, non, mais c'est ça.
T'es dans une ambiance, t'as une gang, t'as une scène.
On dirait que ça vient des fois. Moi aussi, des fois, je me surprends
à pousser un rire que je me dis,
bon, c'était le rire de trop.
Je le sais.
Il n'était pas tout à fait sincère.
Mais pas malicieux non plus.
Moi, j'aime ça.
Souvent, les humoristes
rient moins
que la plupart du monde.
Moi, j'aime ça
que je rie.
Une bonne blague me fait rire fort.
Puis ça me rend heureux.
Puis j'aime ça.
Tu viens de chercher dans le ventre.
Quelqu'un qui dit quoi de drôle.
Puis moi, en plus, c'était Maxime Martin
qui m'avait dit ça un moment donné.
Moi, j'exagère quasiment.
Parce que moi, une joke que je trouve drôle,
je suis tout le temps comme,
« Cré ça, la joke la plus drôle que j'ai vue de ma vie
ou que j'ai entendue de ma vie. »
Puis je suis sincère quand je dis ça.
Tu sais, c'est pas... Tu sais, j'en mets pas. C'est juste que j'ai entendu de ma vie. Je suis sincère quand je dis ça. Ce n'est pas...
Je n'en mets pas.
C'est juste que j'ai des problèmes de mémoire.
Je trouve ça drôle pour vrai.
Là, ton personnage,
c'est un nain.
Mon personnage, c'était...
En 2023, c'est moi à mode.
Quand j'ai vu ça
dans la description, j'ai fait
« Ça va être problématique. »
C'est un nain satanique. Quand j'ai vu ça dans la description, j'ai fait, ça va être problématique.
Ça se pourrait que la dernière percussion… C'est un nain satanique.
Fait que là, j'étais tout en rouge.
J'étais tout en rouge, j'étais bien médiéval.
J'ai vu un extrait, par exemple.
C'était bien réussi.
Oui, c'est ça.
Puis là, c'est ça.
Puis ça n'a pas fait de demande.
Mais dans la dernière année, j'ai fait, c'est ça, le nain satanique.
Puis avant ça, j'avais joué dans la série
Top Dogs à Abyss,
que jouait un handicapé.
Fait que là, j'étais comme...
Chris, on dirait que je cherche le trouble.
Ben oui, c'est ça.
Tu as une chance, man. Je suis comme, ah oui,
cancel et moi. Questionne-toi
sur les gens qui t'offrent ces rôles-là.
Aussi.
Tout va bien.
Tout va bien.
Tout va bien.
Mais tu sais, en même temps,
il y a de quoi de drôle d'être le gars qui est allé à la Cour suprême
et de faire...
Ça se dit pas, ça.
Ça, les blagues de nain,
ça se dit pas.
Je peux être la petite personne satanique,
mais pas le nain.
T'es volé, c'est beau. Oui, c'est ça. J'étais content d'être un nain satanique. Jean-Marc. Mais pas le nain. T'es volé, c'est beau.
Oui, non, c'est ça.
Mais j'étais content d'être un nain satanique.
Mais peut-être que dans le contexte médiéval, c'est accepté.
Oui, puis aussi, aussi, aussi, tu sais, je suis pas grand, mais je suis quand même 5
et 8, 9.
Ah, tu penses que tu te qualifies?
Fait que, mais, dans le monde médiéval, ils étaient tous très grands.
Le port des médiévaux...
Les médiévaux sont 6 pieds 8
en montant.
Dans mon monde médiéval,
à moi...
Moi, ce qui m'intéresse du monde médiéval,
c'est que les assiettes étaient dans la table.
Quoi?
Pour ne pas faire la vaisselle,
tu as flotté le vin et tu l'agorochais.
C'était creusé dans la table.
C'était juste un trou dans la table?
Oui.
Pourquoi tu dis ça?
Quelqu'un qui m'a déjà dit ça un jour, je fais comme,
« Chris, c'est bon, ça. Tu sais que t'aimes pas ça faire la vaisselle? »
Mais je le savais pas.
Mais son bol est là.
Sauf que ça devait être dégueulassement sale.
Dans ce temps-là, peut-être.
Mettons, moi, j'avais ça dans mon îlot.
D'après moi, il lavait ça en pissant dessus.
Un petit lave-sel là-dessus.
T'es suite avec un morceau de perle.
C'est comme les armoires.
Sais-tu en Europe, en tout cas,
mon oncle avait ça lui chez eux.
Au-dessus de son lavabo, il fait sa vaisselle.
Il y a un armoire. Tout ça, c'est comme des rails
de la vaisselle.
Ça égoutte là. C'est pas brillant ça.
Ça traîne pas dans le Christy Drake.
Il finit par êtreire dans les rayures.
Mais tu vas chez eux, tu te laves les mains,
t'as de la vieille eau qui te coule
sur les bras.
Ça dure pas longtemps.
C'est crotté.
Tantôt, on a parlé de celui
qui chiait sa table en vitre.
Oui.
Moi, ça m'intéressait assez pour le ramener.
C'est qui? C'est quoi son nom?
On peut pas le nommer j'imagine On peut pas le nommer?
C'est-tu un secret?
Les conversations d'après notre trou normand
On brise forme taillade avec ça
C'est Martin Matt ou Louis-José Hood
Non mais
Parlant de Réal Jigar
Je pensais que c'était connu
Non mais Réal Jigar
C'est une légende urbaine c'est une légende urbaine
qu'il aimait ça
se faire chier dessus,
mais à travers une vitre
que je pense
que c'est connu.
Moi, je connaissais
zéro cette anecdote.
Je ne connaissais pas cette anecdote.
Moi non plus, mais ça m'intéressait à 100%.
Pour ça que ça m'amène.
Il a été dit aussi plus tard
qu'il aimait ça regarder quelqu'un sur une toilette
en vide transparent.
Mais ça, je ne crois pas.
Ça, c'est de la diffamation.
Oui, c'est de la diffamation.
Que la crotte passait et qu'on la voyait
à travers la toilette en verre.
Tabarnak.
Ça, c'est scatophile.
Lui, il est en dessous de la table de vide. La table de vide. en verre. Ça, c'est scatophile. Oui.
Lui, il est en dessous de la table de vitre.
La table de vitre.
La personne...
L'autre fois, je parlais de ça à ma blonde.
Moi, pour vrai, je suis vraiment content
que je n'ai pas de kink weird de même.
Des fois, j'ai peur
qu'on fasse quelque chose et que je réalise
que ça m'excite un peu trop.
C'est comme ça.
Tu découvres quelque chose. puis que là, je réalise, OK, ça m'excite un peu trop, ça. Tu sais, comme, mettons...
Tu découvres quelque chose.
On est en train de fourrer, puis elle,
accidentellement, elle pogne le flic.
Elle échappe une goutte.
Elle me chie sa graine, puis je suis comme,
Christ, je suis jamais venu fort de même de ma vie.
Bien, t'es taré, toi.
T'es dans une nouvelle relation, en plus.
Fait qu'il y a un monde qui s'en va à toi.
Tu sais, un kink pas pratique, le côté ménage, c'est ça. C'est l'après, t'es dans une nouvelle relation en plus. Fait qu'il y a un monde qui s'en va à toi. T'sais, un kink pas pratique,
le côté ménage.
C'est ça, c'est l'après.
Quand tu sors ton Scott Tower
pis ton Windex pour laver la table en vide.
Pis, non mais,
c'est...
Ça, tu sais que la table en vide,
c'était minimum la quatrième fois.
Les trois premières fois, c'était minimum la quatrième fois. Les trois premières fois,
c'était dû.
Il a pensé à son enfant.
Ce que j'aime, c'est de voir la crotte sortir.
La crotte des yeux, c'est plus cool.
La table en vide, elle s'il y a quelque chose,
c'est sûr que les bottes, il y a un peu de brun autour
quand tu essuies mal.
Pensez-vous qu'il l'avait déjà testé
avec une visière?
Juste une visière en plastique.
Ça n'existait pas, les visières, dans le temps.
Tu parles comme les visières de joueurs de hockey.
Oui, un casque de hockey.
Les coupures un peu coraux.
Non, mais ça n'existait pas, les visières,
à son époque.
Non, bon.
Même les gaulers, il n'y avait pas de masque.
C'est un peu tough. les visières à son époque. Non, bon. Non, non. Tu sais, même les gaulers, il n'y avait pas de masque, tu sais.
Fait que c'est un peu tough.
Tu sais, il aurait fallu...
C'est sûr, j'aimerais ça
voir l'évolution de sa pratique.
Parce que j'avoue
que la première fois,
ça a fait que...
Ah oui!
Ah, Christ!
Ah, c'est-tu,
il faut que tu te mouches.
Puis là, deux ans,
tu es noir,
ça vient de là.
Calisse,
tu tousses une crotte, là.
Tes amis du travail remarquent en estu.
C'est ça, Réal, grosse fin de semaine,
des mouches noires à matin.
Moi, ça n'a pas
rapport, mais moi, là,
j'ai souvent l'impression
que j'ai des mouches,
des petites mouches qui me rentrent dans le nez
ou des moustiques dans le nez
que je réussis pas à sortir
puis je me demande tout le temps, c'est où qu'ils vont?
Genre quotidiennement, chaque jour?
Non, pas quotidiennement, mais mettons
trois fois par été.
Câlisse, c'est quoi ça?
Là, je me mouche, puis là, je regarde,
puis il y a pas de mouche, puis là, je suis comme... Câlisse. Là, je me mouche, puis là, je regarde, puis il n'y a pas de mouche.
Puis là, je suis comme... Il y a une mouche?
On dirait.
Ça doit être commun, vu qu'il y a Chris de Mauvais-Jeune-Mont,
mais c'est pour ça qu'ils disent « on se mouche ».
Et voilà!
« On se mouche! »
Ils ont aimé ça.
Olivier de l'année deux fois.
Je comprends exactement ce que tu veux dire.
T'as déjà eu des mouches dans le nez toi aussi?
Ou dans le corps.
Des fois en scooter.
On dirait que t'as la crache.
Tu sens que t'as une aile collée sur un amidal.
Pas toi?
Non, ça m'est jamais arrivé.
C'est plus dans les yeux je pense.
T'as des lunettes.
Comment qu'ils rentrent?
Ils sont vides.
Ça m'arrive fréquemment
pour avoir une mouche prise entre ma lunette
et mon oeil.
Je capoterais ça.
Pour vrai, je crisserais
mes lunettes à terre.
J'arrête, je la tasse.
J'ai assis un bixi électrique pour la première fois.
Là, on en parle.
Tu m'en avais parlé.
C'est capoté.
Ça, c'est nice.
Un vélo électrique?
Oui.
As-tu eu peur?
Pas en tout.
J'étais comme...
Tu es une femme de moto.
Bien oui, je ne baisse pas.
J'ai une moto.
Mais ça va très vite.
As-tu été surprise par la vitesse?
Complètement.
OK.
Il faut que tu pédales un peu,
mais on s'entend-tu que ce n'est pas dur sur la cuisse?
Non, non, non.
J'aurais fait le tour de l'île.
T'avais-tu ton casque?
J'avais pas de casque.
J'étais un peu pompette. J'ai adoré.
Légalement,
on a le droit d'être chaud
sur un vélo?
Oui, c'est tout ce qui est propulsé
par une autre force que la musculation.
C'est pas dit de même dans le cas de Céville.
Mais un coup que c'est électrique...
Mais quoi que c'est électrique?
C'est une zone grise
parce que c'est quand même propulsé
par le... On pédale.
C'est ça, mais il y a quand même quelque chose qui t'aide.
Parce qu'il y avait quelqu'un qui s'est fait pogner sur un triporteur bien pacté cette semaine.
OK.
Il va y avoir des conséquences.
Je sais pas c'est quoi.
Mais tu sais, en même temps,
mettons, t'es bien sous
sur un vélo électrique,
ils font « on t'enlève ton permis »,
pis là t'es comme « carré, je vais te pogner pour faire du vélo,
mais c'est un vélo électrique. »
Tu perds pas ton permis, mais t'as
faculté affaiblie.
Tu perds un point.
J'ai rien que fait un an en technique policière et il m'en manque des boutes,
mais je pense pas que tu perds ton permis, mais t'as un ticket.
Corrigez-moi si avocat il y a dans la place pas que tu perds ton permis, mais t'as un ticket. OK.
Corrige-moi si avocat, il y a dans la place. Ça, c'est malade.
Si t'as un ticket d'alcool au volant, mais qu'il enlève pas ton permis,
y'a de quoi de magique, t'sais.
Magique?
Magique?
Ben oui, c'est magique.
T'as fourré du système.
Mais t'as-tu déjà fait du vélo pompette?
J'ai jamais fait du vélo à jaune.
T'as jamais fait du vélo à jaune, c'est sûr.
T'as jamais fait du vélo à jaune
mais moi j'avais je m'étais acheté un vélo électrique dans le temps vu que
j'aime j'aimais ça la vitesse pis je suis lâche fait que ça m'arrivait des fois
mettons j'allais faire un show je suis un peu chaud d'air je partais pis tu sais
j'étais comme je suis chaud fait qu, au moins je vais tomber mou.
T'as-tu déjà tombé? Non.
Moi, je n'avais pas nié une.
J'étais dans le parc La Fontaine, je restais dans la villerie.
Il m'en restait un bout.
Y'a qu'un oeil sur le bixi, pas électrique.
Je me couche, je me rappelle pas de ça.
Le matin, je me réveille, le coude collé dans le drap.
Je n'avais pas nié.
T'étais-tu chaude? Bien chaude.
C'est dangereux.
Ne fais pas ça à la maison.
Puis tu n'avais pas de casque?
Non, pas de casque.
Moi, j'ai rien que tombé une fois en Bessique quand j'avais genre 12 ans
et je voulais impressionner ma blonde.
OK.
Oui, tu avais des blondes dans le temps.
Elle a une, là.
Ah, c'est toi-même?
Je suis une?
Oui, monogame.
OK.
Je m'en avais pogné une.
C'est fait.
Personne ne va se douter de la rire.
Je suis sauté pour la vie.
J'avais un bicycle.
J'avais voulu sauter en bas d'un trottoir.
Quand j'étais dans les airs,
je me suis dit que je vais aller au max.
J'ai twisté mon volant.
J'ai atterri direct tout croche.
J'ai tombé.
Six mois plus tard, elle m'a laissé.
Ah ben!
Non, c'est moi qui l'ai laissé.
Tu ne l'aimais plus?
J'y avais fait une liste. C'était méchant. Mais pas une liste.
J'y avais donné des raisons.
Pourquoi ça ne faisait pas l'affaire.
Numéro un, tu n'as pas de pénis. Numéro deux, tu n'as pas de pénis.
Numéro trois...
Non, mais avec le recul,
c'était des raisons très, très gaies
pour la laisser.
Je ne pense pas que j'y avais dit.
J'avais dit comme à mes amis.
Tu avais quel âge à cette époque-là?
Tu étais vraiment enfant.
Oui, c'est encore un enfant.
Tu as découvert ta sexualité
pendant que tu sortais avec elle.
Que ça doit être weird, ça.
Que tu découvres ta sexualité.
Je m'en rappelle pas pantoute.
Elle a 12 ans, ça ne l'a pas tout le temps
à me dire trois fois par jour.
On s'entend-tu que c'est se tenir la main,
faire des jumps en basic,
puis aller chercher des customers.
C'était vraiment juste une occasion.
On faisait des parties de couple en sixième année.
C'était très intense.
Puis si t'étais pas en couple, tu n'étais pas invité.
Tu ne pouvais pas aller aux parties.
On se casait pour ça et on s'offrait des cadeaux
dans nos parties de couple.
C'était vraiment ça l'activité.
Des cadeaux?
Des petits colliers Best Friend.
Moi, j'étais plus original.
J'avais acheté un collier avec un chat dessus
parce que je ne voulais pas porter ma moitié du collier.
Wash.
Je ne porte pas de collier,
je suis pas fif, le Chris.
Non, mais il y avait des limites.
Arrange-toi avec ton collier, la gueda.
Non, non, non.
Moi, c'est non.
Je l'avais laissé, je lui donne un cadeau.
« Hey, toi, t'es ma top. Moi, je suis ton bottom.
T'es ma top.
C'est quoi le contrat de top?
OK. » C'est à peu près ça.
Mais c'était ma meilleure amie, en fait.
Mais je l'avais laissée parce que j'avais dit
que j'aimais pas sa queue de cheval.
T'aurais voulu garder sa queue de cheval ailleurs.
On comprend. Continue.
J'aimais pas ces collations.
C'était quoi, ces collations?
Celleries cheeseweeds?
Littéralement, des céleries.
Juste céleries, pas de cheeseweeds.
Ouais.
Mais l'avant-midi, elle avait comme des légumes,
puis l'après-midi, c'était plus des frouteaux longues
puis des dockeroos.
L'après-midi, c'était chill.
L'avant-midi, je la tolérais pas.
Mais je me rappelle pas des autres raisons.
Mais c'est des raisons de cet ordre-là.
Ça serait malade si tu laissais
quelqu'un là pour ces raisons-là.
Écoute.
Des Don Caruso l'après-midi.
Ça, c'était bon, les Don Caruso. As-tu connu ça?
Des quoi? Des Don Caruso.
Ah oui, oui, oui. As-tu déjà mangé ça?
C'était bon, ça. C'était bon en tabarnak.
Du crémage.
Le crémage blanc avec les petits sprinkles de couleur.
Au chocolat et tout.
Au chocolat, oui, ça c'est cochon.
Achète-toi une cofouine, ça.
Avec les petits biscuits sucrés.
Les petits biscuits, ça goûtait quoi?
La cannelle.
Comme les petits oursons.
Les sacs de petits oursons,
t'as des boîtes dans le temps.
Il y avait les blancs et les bruns.
Les bruns, c'était plus spécial.
Les bruns, ça goûtait à chocolat. C'était bon.
Voulez-vous qu'on en parle plus de ça?
Non, mais c'est vrai que les sucreries ont changé.
J'ai vu qu'il y a des frutos longs maintenant
pour l'Halloween dans des gros sacs.
Tu peux en donner.
C'est intéressant, ça. Les sacs d'Halloween.
Vous autres, est-ce que vous êtes généreux à l'Halloween?
Pas en tout. Moi, je ferme les lumières, je veux rien savoir.
Ah!
Mais y aurait-tu du monde qui passerait?
J'imagine. Oui.
T'as pignon sur rue.
J'ai pignon sur rue, oui. Moi, je suis comme au deuxième étage.
Mais je suis jamais là.
J'ai vu une pub pour un produit
sur TikTok que j'ai le go pub pour un produit sur TikTok
que j'ai le goût d'acheter.
C'est pour faire de la projection
dans ta fenêtre de meurtre.
J'ai fait...
C'est du monde
qui capote dans la fenêtre.
Mais l'annonce a de l'air vrai,
mais c'est clair que ça n'aura pas de l'air vrai.
Je l'ai vu aussi. Il y a comme des flammes.
Oui, et si ça a de l'air vrai,
c'est clair que la police arrive. Il y en a des flammes. Oui, et si ça a de l'air vrai, c'est clair que la police arrive.
Il y en a des crainqués.
Ma soeur, lui, il fait des terribles dans son setup, dans son garage.
C'est vraiment quasiment une maison hantée de la ronde.
Puis lui, il se promène déguisé en zombie
et entraînant une peleronde à la sphère d'entrée.
Les jeunes ont peur.
Mais moi, je n'ai pas cette place.
Moi, je le ferais.
Si j'avais une maison, si un jour j'ai une maison...
Merci.
Tu ne dormiras pas, ça?
Elle ne peut pas m'informer depuis 21 ans. Tu ne vas pas aller finir au Tétu.
C'est du Red Bull depuis tantôt.
Vodka, Red Bull. Au moins, tu as le vodka
qui va finir par t'endormir.
Ça rentre bien, c'est très bien.
As-tu le verre de vin de scolaire?
Je ne le trosterais pas, moins que mon Red Bull.
Tu vas être le seul. Tu as tellement
de Red Bull et de vodka que
tu vas t'endormir et faire une crise cardiaque en même temps
Mourir dans son sommeil
C'est pas le rêve de tout être humain ça
Tu lis si tu as un tripeux d'Halloween
T'es-tu un tripeux d'Halloween?
Oui, t'en donnes-tu des bonbons toi?
Fais-tu des sacs avec une broche?
J'achète tout le temps
Ça dépend de l'année
Je check mon horaire
Si je suis en ville, là j' ville, j'achète des gros, gros, gros cadeaux.
Pas des cadeaux.
Des cadeaux.
Mais tu sais, genre...
J'en ai une grosse broche de chocolat.
Non, mais je donne genre une caramel
qu'une Kit Kat.
Mais des vrais, là.
Oui, des vrais.
Puis je donne bien, bien, bien du stock.
Mais à chaque année,
c'est tout le temps la même crise d'affaires.
Quand je vais être là, j'achète
400 pièces de bonbons.
Puis après, il y a trois enfants
qui viennent. Puis là, ils disent
à leurs frères et leurs sœurs.
C'est tout le temps la même gang
qui viennent 11 fois.
Je me ramasse avec
9000 livres de chocolat
et je suis diabétique.
Ce n'est pas cool.
C'est mollo, oui.
Cette année, je ne sais même pas si j'ai de quoi.
Je n'ai pas regardé encore.
Ça tombe en 2023.
Un lundi ou mardi?
C'est un mardi, je pense.
Ce n'est pas une belle journée.
C'est une année off, cette année.
Oui, mais avec les nouvelles règles d'Halloween,
ça va bien être le samedi d'avant, j'imagine.
C'est l'Halloween, c'est plus Halloween. Ça, non. Oui, mais là, avec les nouvelles règles d'Halloween, ça va bien être le samedi d'avant, j'imagine. Ah, ça,
je n'aimais pas ça, moi, ça.
Ça, non.
Ça, ça a brisé.
Ah, moi, qui chante.
Ça peinait mon cœur
d'Halloween puriste.
Ah non, ben non.
Chris, l'Halloween,
c'est une journée.
Ben moi, tout, je trouve.
Mais là, maintenant,
il déplace ça.
Il neige, là.
Fuck you, esti.
Chris, on a-tu passé
l'Halloween dans la neige?
Ah oui, fuck you, tabarnak,
les bébés, les enfants.
Le petit Chris.
Mais moi, c'est mon rêve d'acheter les petits sacs. Tu sais, quand on était jeunes, on passait l'Halloween, la neige. Les bébés, les enfants. Moi, c'est mon rêve
d'acheter les petits sacs.
Quand on était jeunes, on passait l'Halloween.
Des fois, on recevait un petit sac
qui avait un Smarties, un susson,
un tout-tirole.
Moi, c'est mon rêve.
Le petit blanc avec la citrouille orange
avec 400 broches.
Oui, le petit sac.
Ça, c'est l'Halloween.
Moi, je m'installerais une après-midi de temps
faire ça.
Oui.
Puis tu mets une photo
de moi.
Un gars que t'aimes pas
avec son numéro de téléphone
puis t'écris
« Appelle-moi ».
Tu sais,
tu fais passer
le gars que t'aimes pas
pour un pédophile.
C'est bon, ça.
Les vrais Halloween
où ce qui te grâchait
des peanuts
dans ton sac
sans te demander
si t'étais allergique, là.
C'est vrai qu'on avait des peanuts en écailles.
Moi, j'étais assez vieux.
Il y avait du monde qui donnait des petits sacs de popcorn et des fruits.
C'était les premières années que le monde disait « Fais attention, des fois, ils mettent une lame de rasoir dans les pommes. »
J'étais comme « Si quelqu'un me donne une pomme,
je vais lui lancer par la fenêtre. »
Tu le savais, ils étaient tous éclats.
Ils vont entrer dans l'entrée de la madame qui a donné, nous autres.
Tout le monde sortait de là.
Je ne suis pas mal de ça.
Il n'y a jamais un enfant qui s'est fait couper par une lame de rasoir.
Tu l'as fait une couple de fois, j'imagine.
Moi, je pense que c'est une légende urbaine.
Non, non, ça n'arrive jamais.
À même titre que celui qui chie sur une table.
Sam, j'adore tes callbacks.
C'est toujours juste.
Yann, y a-tu une autre question?
Oui, y a une question.
Ève, c'est Kevin qui demande ça.
Ève, tu as gagné la première saison
du maître du jeu.
Espères-tu secrètement... Attends du jeu. Espères-tu secrètement...
Attends un peu.
Du jeu.
Espères-tu secrètement... Chris, il y a comme trois phrases en même.
Kevin a de la misère avec sa syntaxe.
Ou Yann a de la misère avec sa lecture.
Non, non, non.
OK, je vais la relire.
Vas-y, prends ton temps.
Ève, tu as gagné la première saison du maître du jeu.
Espères-tu... J'ai rien dit. Espères- maître du jeu. J'ai gagné le jeu.
J'ai gagné le maître du jeu.
Espères-tu secrètement
aurais-tu des conseils
pour Marilyn
et les autres?
C'est comme s'il a commencé une phrase
et qu'il l'a changée à mi-parcours.
Je réponds à quelle, moi, tu penses?
Ah, je ne sais pas.
Choisis celle
de ton choix,
je pense.
Écoute, oui,
j'ai gagné
le maître de jeu
saison 1,
pas peu fière.
Très fière, très fière.
C'est le fun,
ce show-là.
J'aimais vraiment ça.
Nous, on ne connaissait pas ça
pas en tout.
C'est comme plusieurs saisons.
Je pense que c'est
britannique, le concept.
Puis, il nous avait dit
n'allez pas rien voir.
Moi, bonne allée,
je n'ai rien à aller voir.
Je me suis abandonnée dans l'aventure.
Mais là, les autres, ils ont vu notre saison.
Ça fait qu'ils étaient comme plus enclin.
Mais c'est-à-dire qu'ils savaient à quoi s'attendre.
Mais je n'aurais pas de conseils.
De toute façon, c'est tourné.
Je sais qui a gagné.
Jonka a fait la saison 2?
Oui.
C'est Jonka, Mona de Grenoble, Phil Roy, Kevin Raphael, puis Tammy Virge.
OK.
J'ai écouté le premier épisode
pis c'est super bon
ok
c'est-tu dur
à gagner
ou c'est
ben
c'est le fruit du hasard
un peu
ou comme
tu t'es forcé là
non non
écoute
t'as tout le temps
des défis
t'as 20 minutes
pour réagir
ça prend une stratégie
aussi tu sais
tu penses
ben ouais c'est sûr
mettons Christine
la triche
ça a été sa stratégie
pis elle a manqué
une patte en plus
la crise
t'as un point de différence
ah pis elle est tellement
compétitive
ben moi tout c'est ça on s'est bien rejoints là-dedans.
Ah, oui, mais ça paraissait pas
en regardant l'émission que...
Mais toi, t'es-tu compétitive,
maladif, que...
T'es-tu mauvaise par dedans?
T'as l'air d'une tabarnak.
D'après moi, tu bats.
Mais ça dépend de mon mood.
Je peux être piss drunk, mauvaise par dedans. Mais bats, tu montres, tu ne sais pas ce que tu veux. Ça dépend de mon mood.
Je peux être piss drunk, moi, va-y, c'est partant.
Mais pour que tu y penses, ça veut dire que oui. Là, j'ai maturé, j'ai vieilli.
Mais mettons, quand j'étais jeune,
c'était vraiment les Jeux de l'Est du Québec.
J'étais à la balle, puis j'avais été retirée sur trois prix.
J'avais garroché mon bat.
OK.
Fait que j'avais eu un avertissement de l'arbitre, puis tout.
Ah oui?
C'est où que tu avais garroché ton bat?
Dans le gré, à côté du catcher.
Je n'ai pas nié le catcher'est où que tu avais garroché ton bas? Dans le gré, à côté du catcher. J'ai passé proche du catcher.
Ça avait moins bien passé.
T'étais-tu en crise que tu l'avais raté?
Non, je pense qu'elle était bien contente.
Mais oui, j'ai un côté très compétitif.
En même temps, c'est un moteur, la compétition.
Non?
Oui, ça ramène du cash.
Pas que ça ramène du cash, mais ça donne le goût d'aller plus loin.
Moi, j'ai remarqué que la plupart des gens qui ont du succès
sont super compétitifs. Puis moi, je suis le gars le goût d'aller plus loin. Moi, j'ai remarqué, la part du monde qui ont du succès sont super compétitifs.
Puis moi, je suis le gars le moins
compétitif. Ça me surprend que j'ai du succès.
J'ai aucune idée.
Pour vrai, des fois,
un moment donné, Alex
Barrette est venu chez nous. Puis Alex Barrette
est compétitif en tabarnak. Puis on jouait
à des affaires. Puis quand je gagnais,
il était fâché.
On jouait à Pichenotte.
Tu sais le jeu Pichenotte?
C'est comme le pool
des pauvres.
C'est le fun, la Pichenotte.
Ça fait mal aux doigts.
Mon grand-père avait ça dans son sous-sol.
Ça fait mal aux doigts.
J'ai gagné la première game.
C'était juste un coup de luck.
J'étais comme, non, j'ai mal.
Là, il était comme, non, non, on rejoue un autre game. J'ai gagné. Il a fait, non, OK, on rejoue. J'étais comme, non, mais j'ai mal. C'est ça, il faut que tu te tape le doigt.
Il était comme, non, non, on rejoue un autre game.
J'ai gagné. Il a fait, non, non, on rejoue.
J'ai fait, hey, call it.
La troisième game, je me suis trouvé un bâton.
Je joue avec un bâton.
J'étais comme, call it.
Accepte que tu as perdu deux games de Pishnot.
Je ne te jugerai pas
que tu es moins beau que moi en pichenote.
Je comprends. Je suis capable de laisser aller une game de pichenote.
Mais dans les affaires de même, comme le maître du jeu,
je le voulais.
Tu es filmé quand même.
Mais ça, tu l'oublies assez rapidement.
Mais quand tu vois comment les autres ont relevé le défi
que toi tu as fait, j'aurais jamais pensé.
Mon cerveau ne va pas là.
C'est ça aussi qui est intéressant.
D'analyser comment le monde analyse le défi.
T'es-tu très bon là-dedans? Non?
On me l'a dit. Ça fait une couple de fois que les gens
me disent que je serais bon au maître du jeu.
Pire. Comment t'en reçois ça?
J'aimerais ça le faire. Je l'ai même pas
écouté, honnêtement. C'est bon.
Faut-tu se mettre des guimauves dans la gueule?
Non. Depuis qu'ils ont manqué perdre
Penelope McQuade au 4 juillet, c'est pas mal fini
les défis de guimauve à la TV, m'a-t-on dit.
Mais c'est quoi comme un défi type?
J'ai vu comme Christine, elle essayait de...
Tu sais, il y avait un tuyau qui coulait
et il fallait qu'elle bouche toutes les...
Ça, ça a l'air le fun.
Un peu farboyard ludique.
Genre, oui. Exactement.
Il y avait-tu des serpents, des fois?
Non, il n'y avait pas de bibitte. Zéro bibitte.
Mettons, si tu pars avec une chandelle,
il faut que tu rentres jusqu'au-dessus du cabanon. Sauf que sur ton passage, il y a une fan, il y a de l'eau, donc là, il faut que tu prot pas de bibitte. Zéro bibitte. Si tu pars avec une chandelle, il faut que tu rentres jusqu'au cabanon.
Sauf que sur ton passage, il y a une fan,
il y a de l'eau, il faut que tu protèges ta flamme.
Ça va faire de même.
Ça a l'air chill.
C'est-tu filmé dans la cour à Louis-Maurice?
Non, c'est au Mont-Saint-Bruno.
Peut-être que c'est sa cour, tu me diras.
Je ne suis pas au courant de ses acquisitions immobilières.
La rive sud de Montréal, au complet,
c'est rendu la cour à Louis-Maurice.
Le monde ne le sait pas, c'est l'homme le plus riche
du Canada.
Ça roule.
C'est avec Youp qui s'est mis sur la map.
Youp.
L'espace Youp.
Youp.
Il y avait beau potentiel dans la pandémie,
mais on n'entend moins parler.
On n'en parle pas assez de ça.
Chaque fois qu'il parle de ses succès,
de... Christ de mauvaises idées, ça. C' fois qu'il parle de ses succès, de...
Christ de mauvaises idées, ça.
C'est une bonne idée pour la pandémie.
C'est une bonne idée.
Il l'a pas vendue.
Non, mais l'espace Youp
est, à la pandémie,
qu'au lieu de mettre un masque,
va dehors avec ta main.
Ça aussi, ça marche.
Ça marcherait, là.
Tu vois, au centre-ci, il y a une pandémie. C'est ça,. Ça marcherait. Tu vois où j'en suis?
Il y a une fin d'émission.
C'est ça, l'espace Youp.
T'as-tu fait des shows dans l'espace Youp?
Non, j'ai pas fait de show.
T'en as-tu écouté?
Non, oui, j'ai regardé.
Il est abonné.
Il a l'air d'un abonné.
On m'avait demandé de faire le show pour Yvon Deschamps.
C'est ça que j'ai écouté, monsieur Youp.
J'ai écouté celui-là.
Puis, c'était tellement triste
voir le monde se péter la gueule.
Comme les joueurs de gros écrans
qui sont divisés en petites faces,
ils regardent le show.
Puis là, je regardais le monde,
des amis se planter,
puis j'étais triste et heureux.
En même temps, il y a de quoi de drôle
de voir du monde avec du talent se planter.
J'aime ça, tu sais.
Tu comprends.
C'était diffusé publiquement?
Oui.
C'est un internet, là?
Moi, j'en avais fait un, mais c'était privé.
C'était un corpo privé pour une entreprise.
Au Lyon d'or?
Non.
Non.
Mais l'espace Youp, c'était pas au Lyon d'or.
L'espace Youp, c'était à la place des arts.
C'était à la place des arts, oui, c'est ça.
Ah oui.
On a fait un concept semblable au Lyon d'or.
OK, vous aviez volé le concept.
Non, mais le suite de la pandémie,
tout le monde a essayé de s'arracher un show d'humour
comme il pouvait, mais c'était dur.
Tout le monde est invaché de même.
Ils coupent tous leurs sons.
Moi, je crois qu'il y avait un certain charme
dans le fait que c'est sûr qu'il n'y a aucune réaction.
Tu fais juste réciter ta blague.
Faites un corpo tout seul chez nous,
moi, avec des personnages.
Je roulais sur ma chaise d'ordi, je me mettais
une calotte, je revenais
dans l'écran une demi-heure de temps.
Ça a-tu été un succès?
Écoute, j'ai eu mon chèque, mais je peux te dire que
quand j'ai raccroché ça, j'avais arrêté du cul baignant dans un certain moment.
Hé!
Tu sais, quand tu dis que t'as démuné et qu'il n'y a pas eu aucune réaction.
Ça donnait envie de fermer le clapet
de l'ordi.
Je voyais les faces et je disais, Tu parleras à Kevin, lui, notre dad.
Kevin, quand c'est à son tour,
il fige. Toi, Kevin,
tu as rénové une maison centenaire. C'est-tu difficile?
Oui.
Il faut voir, tu vas lui parler. Il va te donner du jus
vraiment mis sur Kevin. Mais Kevin,
il n'y a pas rapport.
Bref, c'était quand même dur.
On en a fait plusieurs, nous autres, quand même, pendant la pandémie.
Tu les faisais-tu tout seul ou tu les faisais les grandes crues? Je les faisais tout seul et je les faisais en grande crue. Non. Bref, c'était quand même dur. On a fait plusieurs, nous autres, quand même, pendant la pandémie. Une coupe...
T'y faisais-tu tout seul ou t'y faisais les grandes crues?
Je l'ai faite toute seule, puis je l'ai faite une coupe en grandes crues et tout.
Grandes crues, ça devait être plus facile.
Moi, je faisais pas...
J'ai fait aucun de ces shows-là en stand-up.
Il y avait bien du monde qui disait,
on prendrait un sous-écoute.
Fait que je faisais des moi, puis Jean-Thomas,
ou moi, puis Seb, des Denis,
qu'on faisait, genre, Denis, on se parlait.
C'était weird.
On ne chargeait pas cher parce que j'étais mal.
J'étais comme, c'est bizarre.
Le monde parle. Le monde paye
pour une discussion de moi
et Jean-Thomas.
C'est comme ça, on se parlait au téléphone.
C'était weird.
Puis là, je ne faisais
vraiment pas cher.
En tout cas, pas cher pour une corpo.
Pas à ton prix, mettons.
Là, après, j'ai appris le prix
que tout le monde chargeait.
Voyons, tabarnak!
Tout le monde chargeait genre
8 000, 6 000.
Puis moi, j'étais comme, je suis en bobette
dans mon bureau.
Je suis en bobette, en T-shirt,
en train de jaser avec mon ami.
Je ne chargeais quasiment rien
vu que je me disais que ça n'avait aucun sens.
Après, j'ai juste arrêté d'en faire.
Je n'avais fait un
un moment donné avec Sébastien
que j'avais appris
que le monde avait payé 45 piastres
pour nous voir.
Pour se loguer sur ton...
Puis là, j'étais comme, tabarnak!
On se parlait de, hey, qu'est-ce que t'as fait aujourd'hui?
J'ai écouté Stranger Things.
Ah oui, c'est bon, hein?
Ah oui, c'est bon.
Ils m'ont payé 45 pièces.
As-tu sorti des artifices, quelque chose?
Des accessoires?
Non, non, je ne sortais rien. Moi, c'était comme, c'était une discussion.
Puis là, on parlait au monde, puis celui-là qu'on chargeait 45 pièces, j'ai. Moi, c'était comme une discussion. On parlait au monde. Celui-là
qu'on chargeait 45 piastres,
j'ai réalisé que c'était tous des athlètes
de Trois-Rivières.
Là, on leur parlait. On était comme
« Toi, qu'est-ce que tu fais? »
« Je suis étudiante. » « Où? » « À l'Université de Trois-Rivières. »
« Ah oui? »
« Tu es étudiant? »
« Qu'est-ce que tu fais de bon? »
« C'est quoi tes passants? » « Je suis dans l'équipe de basketball. » L'autre, après, « Je suis dans l'équipe de basketball. tes passants? » « Je suis dans l'équipe de basketball. »
L'autre, après, « Je suis dans l'équipe de basketball. »
L'autre, « Je suis dans l'équipe de basketball. »
Je pense que c'est une levée de fond pour l'équipe de basketball.
C'était tous des athlètes.
C'était weird.
La première, qui est joueuse de basket,
j'essayais d'improviser des jokes de basket.
Mais rendu à septième,
je suis comme là, calé.
Les jokes de girafe
Ça fait 20 minutes que j'en fais
Girafe
Comment ça s'appelle la place
Dans la clé
Dans la clé c'est le qui
Moi je me suis fait dire en tabarnak
Je ne voulais pas que je reste dans la clé
Je ne comprenais rien
Jouer au mini basket
Dans la cloche C'est quoi le mini-basket?
Dans la cloche.
C'est juste le panier plus bas.
La bouteille.
La bouteille.
Ah, ça, c'est tu lances,
si tu rates,
tu freines quelqu'un.
Mais non,
nous autres,
c'était vraiment la clé.
Je suis à 100 %,
mais nous autres,
ça s'appelait la bouteille.
Oui.
OK.
Je ne comprenais pas
pourquoi il ne fallait pas
rester dedans.
Je ne comprenais pas ça faisait combien de temps que j'étais là.
Je me faisais siffler.
J'étais vraiment une nuisance pour mon équipe, sincèrement.
Ça, c'est magique.
Quelqu'un qui joue un sport qui ne comprend pas exactement les règlements.
100% moi, vraiment.
Je connaissais le terme « léop ».
Le léop, bien oui.
Dans ma tête, d'enfant de 11 ans, ça s'écrivait L-E-O-P.
Léop.
Comment ça s'écrit?
Je pense que c'est L-A-Y-U-P-O-P.
Tu vas porter le ballon sur le...
Ça fait du sens.
Yann, autre question.
Yann, est-ce que tu veux qu'on ait des questions du public?
Ils ont-ils un micro?
Il y a un micro d'installé, oui.
Oh, le gars qui n'arrête pas de nous amener de la bière,
peut-être qu'il y a une question.
Non, il n'y a plus de question.
OK.
J'en ai une pour Sam, par exemple.
C'est quoi?
Sam, est-ce que...
Est-ce que...
Ah, OK. Excusez.
Est-ce que È Ah, OK, excusez. C'est encore Kevin.
Est-ce que Ève se maquille mieux
que Marie-Hélène?
Ah, c'est Sam qui demande.
C'est pour Sam.
Non, c'est ça que t'as dit.
Parce qu'il y a un inside à notre podcast,
à moi et Marie-Hélène,
j'y demande tout le temps si elle est maquillée.
Parce que moi, j'adore le maquillage.
J'ai quand même...
Je suis arrivé dans l'âge
tantôt et je t'ai dit
« Ah, t'es-tu maquillée?
T'es-tu en train
de te maquiller? »
T'as regardé ma palette?
T'aimes ça?
Oui, j'adore ça.
J'ai pas d'envie
de me maquiller.
J'aime ça mettre
un petit fond de teint.
T'aimes le look?
J'aime le rituel.
J'aime que c'est long.
Combien ça te prend
de temps à te maquiller?
Moi, mettons un show, je commence à 7 heures.
Je m'assois dans ma loge, puis j'en ai jusqu'à 45.
Ça, c'est hot en tabarnak.
Tu mets-tu de la musique?
Je mets de la musique.
Ah! Oui, t'en as mis l'autre fois.
J'ai fait ta première partie.
Oui, puis t'en mettais.
Ah non, non, mais je te regardais aussi.
Non, non, c'est un petit rituel.
Je mets mon scotch en wall pour exprimer mes petits pinceaux.
J'adore le rituel.
C'est un moment, oui.
Puis c'est des produits dispendieux.
Ça coûte cher du maquillage.
De plus en plus parce que je m'étais faite juger par Megan Brouillard.
Elle trouvait que c'était trop cher?
Non, elle trouvait que ce n'était pas assez cher.
Vu que tu as réussi.
Elle ne comprenait pas que j'avais une forme à paupières
qui venait du genre coutu.
Je me suis dit que ça marchait bien.
Mais finalement, j'ai upgrade un peu.
Moi, j'ai une chance que je suis gay
parce que j'adore regarder les petites filles se maquiller.
Ça me...
Ça te dédouane un peu.
Genre les petites parents de mode d'enfants de 9 ans.
Non, mais j'ai toujours été jaloux
d'un pyjama party de filles à 12 ans.
Je trouve que ça a l'air le fun.
Les pyjamas party de petit gars, c'était moins le fun.
Ça me correspondait moins.
Tu comprends.
J'adore le maquillage.
On dirait que ça me fascine,
mais je n'ai pas envie de mettre une paupière scintillante.
C'est le jugement qui te fait hésiter
ou c'est vraiment toi, ça ne te tente pas?
Ça ne me tente pas,
à moins que ce soit refoulé, refoulé, refoulé.
Mais ce n'est pas de quoi qui me tente.
J'aime ça avoir le teint uni avec un fond de teint, mettons.
Mais plus que ça, je ne ressens pas le besoin d'en avoir.
Sur moi, c'est plus l'ambiance qui me séduit.
L'ambiance qui entoure tout.
Le moment.
Oui, la séance de maquillage, la musique.
Puis oui, tu te maquilles mieux que Marylène.
Parce que Marylène, elle ne se maquille pas tant. Elle se maquille moins, je pense. Puis oui, tu te maquilles mieux que Marylène. Parce que Marylène,
elle ne se maquille pas tant.
Elle se maquille moins.
C'est plus rare
qu'elle fait une grande séance de maquillage.
C'est parce qu'à force de te faire maquiller
par des professionnels,
quand tu retombes avec ta face au nœud,
tu fais comme « Hé, Chris! »
J'ai la paupière tombante,
puis je vais te dire que j'ai le teint gris un peu.
Ça te pousse à faire des recherches, puis écouter des tutoriels.
Hey, Sherry, show me a tutorial.
Dans la vie de toi, Jo, par exemple, tu n'es pas ultra maquillée,
mais même là, tu n'es pas vraiment maquillée.
Non, pas tant.
Tu es déjà caché, un eyeliner, mascara.
Exactement, même routine que Yann.
Mais ça, c'est une affaire qui...
Moi, j'aime vraiment pas
me faire maquiller autour des yeux,
mais me faire maquiller, j'aime ça.
Parce que...
Chaque fois, mettons,
je fais jamais de télé, mais quand j'en fais,
puis ils font « Tu veux-tu que je te démaquille? »
Je fais « Ben non, je vais juste être plus beau
pendant la soirée. »
Je vais arriver à la maison, puis je serai pas le style dégueulasse qui n'a pas de sourcils.
Quand tu es maquillé, tu fais comme « je ne veux pas perdre mon maquillage, je vais aller souper au restaurant.
Je vais aller montrer mon beau teint. »
Je me crosse dans le char.
Ils te font-tu les sourcils quand ils te maquillent?
Si je leur dis de ne pas faire ça, parce que je leur dis tout le temps de ne pas faire ça,
mais ça arrive des fois qu'ils me font des sourcils.
J'ai fait certains shows télé,
puis j'ai des grosses sourcils.
J'ai l'air d'un vendeur de tapis.
La grosse chenille.
Oui, puis je suis comme, ah, tabarnak.
Mais entre deux, il n'est pas laid.
Moi, vu qu'ici, avant, j'avais des sourcils,
puis j'en ai encore, mais c j'en ai encore mais c'est blanc
ici c'est blanc
fait que
j'ai comme des
j'ai comme deux petits Hitler
tu sais
deux petits Hitler
ouais
deux petites moustaches
des Hitler
c'est calé
c'est un sourcil à maquiller
ça peut vite avoir l'air
d'une chenille
mais en même temps
toi tu te les peintures-tu?
ben un peu
mais il y a un monsieur
qui m'a écrit la semaine passée
tes sourcils ça va plus du tout
ils t'ont rasé le sourcil
j'ai dit non monsieur il n'y a pas eu de rasage là. »
Moi, j'ai une cicatrice.
Des fois, ils me remplissent le trou. Des fois, ils ne me le remplissent pas.
C'est une cicatrice de quoi?
Un coin de table.
Ah, j'allais dire les Jeux de l'Est du Québec.
Non, ce n'est pas dans le temps de galop.
C'est un coin de table quand j'étais jeune.
Mon frère m'a fait une jambette.
Oh shit! T'en d'arnac, ça devait être...
T'avais quel âge?
Deux ans et demi. Ils n'ont pas voulu me faire de points pour ne pas me traumatiser.
Ils pensaient me sauver, mais le mal était fait.
Si t'avais mis des points de suture,
est-ce que t'aurais encore un creux?
Je ne sais pas.
Ce serait peut-être moins défini que ça.
Peut-être bien que le poil aurait repoussé à travers.
J'en ai un autre titre, Dans le temps qu'on s'étouffait.
Faisiez-vous ça, vous autres, quand vous étiez jeunes?
Non.
Dans le temps qu'on s'étouffait. Faisiez-vous ça, vous autres, quand vous étiez jeunes? Non. Hé!
Très mal à l'aise.
Dans le temps qu'on s'étouffait?
Dans le temps, la mode de s'étouffer? Non, mais mettons, au gymnase, t'as cinq minutes pour mettre ton kit avant d'embarquer.
C'est le réchauffement que...
What?
J'ai aucune idée de quoi tu parles.
Ah!
Attends un peu.
Tiens mon micro.
On s'accotait sur le mur.
OK.
Il y avait des professionnels, mettons.
Des professionnels?
Il y en avait qui étaient tout faits.
Tu t'accotais sur le mur et ils te mettaient
les mains sur tes mains.
Tu parlais connaissance.
Tu étais de 15-20 secondes.
Tu te relevais.
C'était mon tour.
Tout le monde est scandalisé.
Vous n'avez jamais fait ça?
C'est juste toi et ta gang.
Ça m'est arrivé souvent. avez jamais fait ça. Ben non, ben non, ben non. C'est vraiment juste toi pis ta gang. Ben non, moi, ça m'est arrivé quand même souvent.
Mon frère me l'avait fait avec une cravate à zipper.
Et tu t'es étranglé jusqu'à temps que tu t'évanouisses.
Ouais.
Ben, c'était des cravates à zipper en cuirette des années 80, là.
Moi, j'en avais une rouge.
Ah, c'est vrai?
Ouais, en maternelle.
Il a dit, viens, je vais te faire une autre cravate.
Zouk, je me suis réveillée.
Oh, je m'en rappelle plus de rien. Il est arrivé, qu'est-ce qui s'est passé? Il avait fait un gros boum. Qu'est-ce qui s'est passé? Je, en maternelle. Je me suis dit, viens, je vais te faire un autre cravate. Je me suis réveillée. Je ne me rappelle plus de rien.
Père, il est arrivé.
Qu'est-ce qui s'est passé?
Il a fait un gros boum.
Qu'est-ce qui s'est passé?
Je ne me rappelle plus.
Je ne me rappelle plus.
Je m'étais tout fendu à lèvres.
C'était la mode du temps.
Étiez-vous un peu gothique si la mort vous intéressait?
Non, mais la petite perte de connaissance de 15-20 secondes,
ce n'était pas intéressant.
Puis toi, tu nous annonces ça.
Tu pensais qu'on allait bander là-dessus. Non, mais je pensais que c'était quand même intéressant... Pis toi tu nous annonces ça tu pensais qu'on allait bander là-dessus
Ben non mais je pensais que c'était quand même une pratique courante
comme le car surfing
Dans ton show solo
t'as eu un 30 minutes là-dessus
tu te rappelles-tu dans le temps
quand on s'étouffait
ben, crème, périlleux, j'ai l'air
mon nez t'effringant
tu te ronglais, tu tombais à terre
La cicatrice que j'ai là,
j'avais tombé sur une penture de porte.
Parce qu'on faisait ça en arrière de la porte.
Comme ça, si ma mère entrait, elle ne voyait pas.
Parce qu'elle fessait dans nous autres.
Bref, je suis tombée sans connaissance.
Je suis tombée sur la penture de la porte.
J'avais un trou gros de même dans le front.
Le mari, il s'est passé là.
Je ne me rappelle plus.
Je ne me rappelle plus les lunettes cassées dans la face.
J'avais d'autres points de rapprochement.
Tu avais des lunettes en plus?
Ouais, je me suis fait opérer
Imagine si t'avais pas de lunettes, tu serais fendu jusqu'à l'anus
Ouais, ouais
Je serais pas excite pour en parler
T'aurais rouvant comme un avocat
On parlait de quoi?
On parlait de cicatrices
Moi j'en ai une en dessous du menton
Parce que genre à 4-5 ans,
je faisais du patinage artistique
en pied de bas dans le salon.
Puis j'ai trop spiné
et j'ai tombé à terre le menton en premier.
Je pense qu'ils m'ont emporté à l'hôpital
pour des pointitures.
T'en as-tu?
Ben oui, je pense.
Mais c'est dur à voir à cause du poil.
Ah oui, on voit.
Moi, j'en ai une dans la tête.
C'est un site en maternelle.
On joue au basket.
Ouais, toi raconte.
J'ai resté trop longtemps dans la bouteille.
Quelqu'un m'avait poussé.
C'est la mode des élastiques
avec les genres de guedounes en plastique.
Je suis tombée là-dessus.
Je m'étais fendue la tête.
Alors, comment?
Non, non, mais c'était des petits cochons.
Les élastiques en guedounes en plastique?
C'était comme un élastique
et au bout de ça,
tu avais deux petites guedounes en plastique
de des motifs, ce que tu voulais.
Un petit figurine?
Oui, genre, moi, c'était des petits cochons.
T'étais tombée là-dessus?
Là-dessus, sur la tête.
OK, fait que c'était une chute très précise.
Ah, c'était complètement précis.
OK.
Mais t'es remontée à l'urgence,
trois points dans la tête.
Des gedounes en plastique.
Mais non, mais des gedounes, des...
J'ai l'impression que c'est la façon
la plus méprisante de parler
d'une gang de filles
avec les boules refaites.
Les gedounes en plastique.
Tu n'appelais pas ça dans ton vocabulaire courant?
Des bebelles?
Des bebelles, des cochonneries.
Des nignacs.
Des gedounes.
T'avais-tu des bibelots dans ta chambre quand t'étais jeune?
Non.
T'avais quoi dans ta chambre? Décris-nous-la.
J'avais pas grand-chose. J'avais mes lettres de mon nom sur ma porte de chambre quand t'étais jeune? Non. T'avais quoi dans ta chambre? Décris-nous-la. J'avais pas grand-chose.
J'avais mes lettres de mon nom sur ma porte
de chambre, en bois. Pis j'étais bien triste
parce que mon frère, c'est Jean-Michel, ma soeur, c'est
Gabrielle, moi, c'était Ève. J'étais comme « Hey, oui, ma pote,
j'ai une lettre. » Pis elle m'a dit « C'est ton nom aussi. »
Ça, c'était un grand drame.
J'avais pas grand-chose. J'avais des genres de ballons
en porcelaine.
C'était comme trois ballons en porcelaine sur le mur.
T'étais-tu en prison, on dirait?
À présent, j'avais des lignes sur le mur faites en couteau.
Quatre à une barre de travers.
Quatre à une barre de travers.
C'était pas mal, ça.
Trois ballons, c'est tout.
Trois ballons en porcelaine.
C'était des bouquets abstraits de ballons.
J'avais une tente sur mon lit.
Ça, c'était hot. J'avais ramassé ça
avec les points du club Z à ma main.
C'était une tente.
T'avais comme deux poteaux de même.
T'avais-tu un zip quand tu te levais
le matin?
J'avais un zip.
Ça pognait comme sur les quatre coins du matelas.
C'était écœurant.
C'était fait pour un lit?
Oui, un lit de 39 pouces.
On jouait au Game Gear.
Ma cousine Lucie avait un Game Gear.
Elle était riche.
Est-ce que la tente était brandée
genre Bambi, Barbie?
C'était des dinosaures de mémoire.
C'était bleu avec des petits dinosaures.
Des dinosaures
non affiliés
à aucun brand
non
de mémoire non
ça venait du catalogue
du clip Z
moi j'aurais toujours
voulu avoir
un sac de couchage
j'avais un sac de couchage
Garfield
ok
mais j'aurais aimé ça
en avoir comme
Tortue Ninja
Power Rangers
c'est vraiment
le catalogue Sears
je comprends
j'aurais aimé ça
en avoir un nouveau chaque année cadeau de rêve ou encore mieux un Rangers. C'est vraiment le catalogue Sears. Je serais méchant d'avoir un nouveau chaque année.
Cadeau de rêve.
Ou encore mieux, un lit, que c'est comme un char.
Ah, moi, je voulais ça.
Toi, tu voulais ça aussi?
Même à Star, des fois...
Le king qui n'est pas passé.
L'autre fois, j'étais sur TikTok
et j'ai vu quelqu'un
qui avait fait...
Ils ont transformé une vraie
Lamborghini en char.
Tu sais, genre un millionnaire.
Une Lamborghini, c'est déjà un char.
Non, non, excuse. Une Lamborghini en lit.
Ils ont quand même pris
un char de 300-400 000, puis ils l'ont
transformé. C'est genre un Saoudien
qui a fait ça. Puis je l'ai vu,
puis sur le coup, j'ai fait, est-ce que
c'est d'épais? Qu'est-ce que c'est'ai fait « Asti d'épais, Christ que c'est hot! »
C'est vraiment
« Asti que c'est hot! »
C'était-tu un boli? Ça avait-tu l'air confortable?
Non, ça a l'air dégueulasse.
Pas vrai, tu ramènes quelqu'un,
ils vont faire
« Qu'est-ce que tu fais avec ton argent? »
C'est bien dégueu.
Mais ça doit être du vrai métal
de char, ça doit être tout.
Il l'avait-tu lim être... Mais la seule affaire,
c'est dur de rentrer.
Il faut que tu sautes par-dessus des pneus
où le petit bout est pointu.
C'est clair, si tu te lèves dans la nuit
pour pisser, tu te coupes les jambes
en revenant.
Ça doit pas être cool.
T'as-tu un Lido?
Non.
Moi, j'ai toujours voulu avoir un Lido.
Ma cousine en avait un.
Moi, je n'en avais un.
Ah oui?
Quand tu...
Tu es en mode.
Les lits d'eau, c'était en mode
dans le temps que j'étais ado.
Après, quand je suis déménagé à Montréal,
je n'avais pas les moyens de m'acheter un autre lit.
J'avais un lit d'eau 10 ans trop tard.
Là, je n'aimais pas.
Tu as déjà baisé d'un lit d'eau.
Baiser d'un lit d Lido, c'est le meilleur
parce que tu donnes un coup
pis tu laisses. T'en sauves 5?
T'es comme...
Fait qu'il faut juste...
Tu t'enlignes la première fois.
Tu fais... OK, ça va bien aller.
Tu peux t'endormir et faire
jouer quelqu'un en même temps.
Le rêve, quoi. C'est magique.
C'est le rêve. Est-ce qu'il y a de l'entretien à faire avec un Lido?
Qu'est-ce que tu fasses?
Moi, l'affaire, je me rappelle,
c'est même pas l'entretien,
mais il y avait des Lido,
le monde qui était riche un peu,
il y avait des petits coussins sur le bois.
Moi, j'avais pas des petits coussins sur le bois.
Fait qu'il fallait que tu sautes en dehors de ton Lido
parce que si tu sortais,
t'avais l'astuce entre le matelas et le bois.
Ça t'effoirait la patte.
Puis là, tu étais comme...
Moi, j'avais des cloches d'eau en arrière de mes genoux jusqu'à temps que j'avais 27 ans.
Mais j'aimais vraiment ça.
C'était vraiment le fun.
Il a-tu fini par péter?
Non, il n'a jamais pété.
Puis je me rappelle, un moment donné, quand je l'ai changé,
je suis allé dans un magasin de matelas.
Le gars avait encore des Lido.
J'ai mon assis de Lido.
Il m'avait dit que j'avais des nouveaux Lido
et qu'il y avait plein de tuyaux d'eau.
Comme ça, ça ne bouge pas trop.
Ça ne bouge pas.
C'est comme un vrai matelas.
Je ne comprends rien.
Plein de tuyaux.
Moi, c'était comme une grosse poche
d'eau. Après ça,
il y avait la version plus hot
que tu avais, mettons...
Tu n'es pas couché, mon Chris!
Tu avais, mettons,
100 tuyaux d'eau.
Comme ça, tu sentes
que ça ne bougeait pas quand tu étais dedans.
Puis là, j'étais comme,
« Pourquoi je ne jette pas juste un vrai matelas
tant qu'à faire?
Puis là, le gars, il a fait,
« Oui, tu as raison. »
Mais tu y es passé, maintenant.
Mais j'y ai passé.
Pour vrai, j'ai passé à ça.
Puis vois-tu, il y avait un...
Tu sais, ça n'existe plus,
les magasins de Lido,
mais il y a encore le magasin de futons
sur Saint-Denis à Montréal.
Puis l'autre fois, je passais devant
et j'avais acheté un futon
de là en
1994.
Le gars est devenu un de mes amis.
J'étais comme, je ne peux pas croire
qu'il y a encore un magasin de futons
qui existe,
qui ne ferme pas, que lui,
à chaque mois, il fait,
les temps sont durs, mais ça va monter.
C'est une pandémie. C'est une pandémie. Lui hommes ça va monter si une pandémie salons va les
mouilles blanches la pandémie blanche je suis parti à l'université mon lit de temps futant
les deux premiers mois ce pop et je peux dire que la base torvient vite dans le dos c'était
dans ta chambre c'était de se dormir dans sa C'était dans ma chambre. OK. Oui.
Tu ne pouvais pas avoir un lit?
J'aurais pu, mais j'étais comme,
« Ah non, pas plus mal, mais c'est correct,
c'est correct. » C'est vrai que moi, à cet âge-là,
j'avais ramassé un divan dans une ruelle à Montréal
et j'avais rapporté ça dans ma chambre.
Je trouvais ça cool.
Ah, d'erreur.
Oui.
Mais c'est surprenant que je n'ai pas eu
de punaise de lit, rien.
Ah oui, c'est très surprenant.
Quand j'avais des amis qui venaient coucher chez nous,
ils couchaient là-dessus.
C'est quoi le matériel
du
coton?
Parce que si c'est de la cuillère,
tu l'essuies
et tu es comme « bon, je suis correct ».
Non, ce n'était pas du cuir. Il n'y avait plus qu'à absorber
tout le vécu des personnes
propriétaires précédentes.
On a déjà ramassé un nous autres, un grand sectionnel rose
à Québec, notre appart.
On avait été chercher ça dans un appart d'un gars
qu'on connaissait d'un autre gars.
Il était-tu en velours?
En velours rose, mais genre comme six petits matelas.
T'avais lui qui faisait le rond, puis deux autres petits à côté.
Les deux premières fois que tu t'assois dessus,
à un moment donné, tu fais comme ça.
C'est chez nous.
Moi, j'avais une grande chambre quand j'étais ado.
Je trouvais ça cool d'avoir un meuble gratuit
pour meubler la chambre.
Ça faisait que ma chambre était cool,
un peu comme dans les films.
Te rappelles-tu « Hey Arnold »?
Elle, elle s'en rappelle.
C'est un dessin animé.
C'est un petit gars.
Sa chambre était vraiment cool.
Je ne sais pas où il habitait, à New York. Sa chambre était vraiment cool. Je ne sais pas où il habitait, à New York.
Mais sa chambre était vraiment cool.
Il y avait plein de sections.
J'ambitionnais d'être cool comme lui.
J'ai mon lit, mon divan, ma télé, mon ordinateur.
J'ai un système de son.
Il manque juste un frigo et c'est un appart.
C'était vraiment nice.
C'est ton bachelor.
J'avais plein de jouets Kinder Surprise.
Je n'avais au moins 100.
J'étais hot.
Quand j'étais petit, j'avais plein de jouets Kinder Surprise. Je n'avais au moins 100. J'étais hot, là. Moi, quand j'étais petit, j'avais...
J'ai l'impression que le monde n'a aucune réaction à ça.
Arnold, sais-tu l'affaire, là, comme dessiner, là?
C'était avec une ligne noire.
Ça, c'est Doug Frippon.
Ah, c'est Doug Frippon.
Oui, mais c'était le prédécesseur de Arnold.
C'est tous les dessins animés de Nicola Deon.
OK.
Moi, je m'en connais beaucoup sur les dessins animés, lui.
Mais moi, au secondaire,
j'avais, dans ma chambre
à coucher,
j'avais un frigidaire,
j'avais un micro-ondes,
j'avais des ronds de poêle,
puis j'avais un divan-lit.
Sacrement.
Oui.
T'étais en appart.
Oui, c'est que...
Non, je suis en appart.
Des ronds de poêle.
J'avais des ronds de poêle.
Genre de camping, là?
Oui, j'avais deux petits ronds qui vendent au Canazan Tire.
Électriques.
C'était vraiment
un petit appart, mais
200 pieds carrés.
Tu les utilisais-tu, tes ronds de poêles?
Qu'est-ce que tu faisais?
Du Kraft Dinner.
Non, c'est que ma famille...
Des bits de hache.
Non, mais ma famille... Des bêtes de hache. Non, mais ma famille...
Des bêtes de hache.
Avant de vendre mon dernier poil,
c'était des serpentins.
Je me suis fait une fête de hache.
Je me suis dit que ça n'existerait plus jamais.
Quoi?
Le dernier poil que j'avais,
j'avais acheté ça chez Elvis à Papineau.
C'était des...
Il avait l'air d'un Cadillac presque beau
avec une belle grosse tête. J'avais fait, quand avait l'air d'une Cadillac, presque qui était beau, avec une belle grosse tête.
Puis j'avais fait,
quand je l'ai vendue...
Pour célébrer.
Pour déménager dans mon condo.
Je peux pas traîner ça.
Fait que je me suis buté une bite.
Excuse-moi de ta chambre.
Ah non, ben non.
Moi, je comprends rien
à l'expression bite de hache.
C'est-tu comme ça,
faire des couteaux?
Des couteaux?
OK, des couteaux.
Une bite, c'est un petit morceau, puis tes efforts entre les couteaux.
Entre les deux couteaux.
Tu fais une bite de hache.
OK.
Ça m'ennuie pas de ça.
Ça arrache quand même, hein?
Moi, il y avait tout le temps du monde dans les parties qui faisait « ah, je suis habitué »,
puis qui se brûlait la lèvre.
Est-ce que j'aimais ça?
Il arrivait après ça à l'école avec un feu sauvage non identifié sur la lèvre.
Oui, puis la première fois, tu es comme rookie un peu.
Tu remets les couteaux dans le tiroir comme si tes parents ne s'en aperçenaient pas.
Oui, ils sont noirs.
OK, mais continue de nous parler de ta chambre.
Moi, c'est ça.
Ma famille, quand j'étais petit, du côté anglais, ils venaient tous l'été chez nous.
J'avais de la famille en Jamaïque. J'avais de la famille en Jamaïque,
j'avais de la famille en Arizona,
j'avais de la famille de l'Ontario
et de Terre-Neuve. Ils se ramassaient
tout le temps chez nous et ils me tapaient
ses nerfs.
Moi, j'étais comme,
je vais m'acheter un toaster, je vais faire mon déjeuner
dans ma chambre. Je faisais mon déjeuner
dans ma chambre. J'étais comme,
je vais avoir un frigidaire et un micro-ondes comme ça. Ton linge devait sentir la crise de
marde pareil. Ton linge devait sentir bizarre. Non mais tu sais, je faisais de la bouffe dans
le micro-ondes pis tu sais, j'avais une porte, tu pouvais rouvrir ma porte pis j'avais une fan,
j'avais une fan de poêle, tu sais, pour... Ah non! C'était-tu un mini-frigo?
Non, c'est un frigo.
Un frigo comme dans un hôtel.
Sur le frigo, j'avais un rond de poêle.
En haut de ça, j'avais une fan
pour la boucane.
Après ça, j'avais un micro-ondes.
J'avais un divan.
T'avais-tu un Murphy bed?
Non, ça, c'est encore mon rêve.
Murphy bed, c'est quoi?
C'est quand ça descend.
Le plus hot, c'est quand il y a un divan devant ou un bureau, puis ça descend.
Moi, j'ai ça. Tu viendras voir, j'ai ça dans ma chambre d'hôtel en ce moment.
Oh, tabarnak.
T'en as pas un, toi?
Ça, c'est un truc pour me convaincre d'être gay.
J'ai une belle douche parapluie. un truc pour me convaincre d'être gay. Tu viendras...
J'ai une belle douche
parapluie, là, tu viendras voir.
Pour ouvrir le Murphy Bed,
il faut que tu te mettes à quatre pattes.
Pis, regarde, je te crache
dans les fesses deux fois.
Non, mais j'ai pensé à toi parce qu'on a déjà
parlé de Murphy Bed, pis c'est écrit ça. Est-ce que c'est le fun, les Murphy Beds? C'est spécial. J'ai faim à toi parce qu'on a déjà parlé de Murphy Bed
et c'est écrit ça.
C'est le fun, les Murphy Bed.
C'est spécial. J'ai failli déjà avoir un appart avec ça.
Ma blonde, notre deuxième date,
on a parlé de Murphy Bed
et elle capote ses Murphy Bed.
C'est là que j'ai fait, tabarnak, on va vivre ensemble.
Mais ça prend de la place pour installer un Murphy Bed.
Parce que moi, j'en voulais vouloir mettre un dans mon bureau.
Ça prend de la place comme un projet.
Tout le monde qui fait, c'est bien cool, ça sauve l'espace. Ça ne sauve pas de dans mon bureau. Ça prend de la place comme un projet. Tout le monde qui fait,
c'est bien cool, ça sauve de l'espace.
Ça ne sauve pas de l'espace.
Ou si tu veux sauver de l'espace,
tu passes quatre heures à tasser
tous tes assiettes de meubles dans un coin.
Pour sortir le Christine Murphy bed.
Pourquoi c'est Murphy? Je pensais que c'était un hide-a-bed.
Non, hide-a-bed, c'est un divan-lit.
Murphy bed, c'est dans le mur.
Pourquoi tu l'appelles Murphy? Toi, c'est un hide-a-bed. Non, c'est un divan-lit. « Murphy-bed », c'est dans le mur. Puis pourquoi tu l'appelles « Murphy »?
Toi, c'est un « hide-a-bed », ça veut dire que t'as...
Non, non, moi, j'ai un lit normal, finalement.
Un lit normal.
« Murphy », ça doit être le gars ou la femme qui l'a inventé.
Il devait s'appeler « Murphy ».
Le designer, oui.
Ça peut-être être des « Murphy ».
Tu cherches.
Puis ton lit dans ta chambre d'ado, il était comment?
Je n'avais pas de lit. J'avais un divan-lit.
Un hide-belt.
Je rouvrais mon divan-lit.
C'était un mauvais divan-lit.
Je ne voulais pas un assiette-divan-lit
avec une barre.
C'était un matelas à terre.
Je dormais sur un matelas à terre.
Qui déroule en trois.
Qui n'est vraiment pas confortable.
C'est ça le divan que j'ai ramassé d'un ruel.
Il déroule en trois, à terre.
Ce n'était pas confortable.
À partir de 9-10 ans.
Quand je suis déménagé à Montréal,
j'avais amené ce divan-là.
Après, je ne l'aimais pas.
Je m'étais dit que ça me prenait un lit.
Mon frère avait son esti de vieux lit d'eau.
J'ai pris le lit d'eau.
J'avais mon matelas
cheap de mon lit
plus un divan-lit.
C'était horrible.
T'avais-tu des posters dans ta chambre?
J'avais plein de posters.
De quoi? Scorpion?
Samantha Fox pis Wayne Gretzky.
Oh!
C'était sexy.
Moi, j'avais...
Mon poster de Wayne Gretzky, il y avait bien des gars qui avaient ça. OK, c'était sexy. Moi, j'avais... En plus, mon poster
de Wayne Gretzky,
il y avait bien des gars qui avaient ça.
C'est lui en chest
avec une petite
chaîne écrite 99.
Mais il était
totalement en chest.
Je ne comprends pas pourquoi je voulais Wayne Gretzky
en chest. En bas, c'était quoi? C'était son équipement de hockey ou c'était des jeans?
Il n'y avait rien en dessous.
En bas, en dessous, j'avais un poster de Samantha Fox.
Puis j'avais un poster de Alyssa Milano,
qui est une actrice que je trouvais cute.
Quelle?
Elle a joué dans Charmed.
Oui.
C'est une sorcière.
C'est pour ça que ça jouait à Vrac TV.
Moi, dans ma chambre, j'avais des posters de métal,
genre corn, slipknot,
limbisket. Puis dans mon
garde-robe, j'avais des posures
de Beyoncé,
les jumelles Olsen, puis Émilie
Bégin.
Ton petit jardin secret, c'est dans le garde-robe.
C'est là que
j'investissais tout. Vraiment, je suis hétéro.
Je suis très, très, très hétéro,
mais en fait, j'aimais juste la musique.
Oui, c'est ça.
Tu étais un mélomane, toi.
Un mélomane!
Oui.
Mais j'avais un grand garde-robe, j'aimais ça.
C'est drôle, ta sortie du garde-robe,
c'est « J'aime Émilie Bégin ».
Puis c'était mon plus gros post-it.
C'était énorme.
Je ne sais même pas pourquoi j'avais un post-it.
Pourquoi Émilie Bégin?
Je ne sais pas pourquoi quelqu'un m'avait donné
un post-it d'Émilie Bégin.
Elle avait un top vert
un peu, puis les beaux cheveux blonds
dorés.
Très sexy, très belle.
Je ne sais pas trop.
J'avais hérité de ça.
Yann,
je pense qu'on va faire
la dernière question.
Oui, parce que là, on ne s'en porte pas.
C'est Félix encore, Colin.
C'est encore Félix.
Il ne sait pas les écrire, mais il a quand même les meilleures questions.
Je veux demander...
Spectacle!
Pour Sam,
quel invité vous a le plus
été
au-delà de vos attentes
par ses complexes
à votre podcast?
OK.
Parce que son podcast...
Prends les mots
puis fais une phrase avec.
Votre podcast
qui a gagné
podcast de l'année
aux Oliviers.
À l'époque.
Il y a deux ans.
Il y a un an?
À l'époque.
Il n'y a pas deux ans.
C'est ça.
À l'époque.
J'aime ça, il y a deux ans,
c'est à l'époque.
On est déjà des has-beens. C'est le temps qu'onépoque. J'aime ça, il y a deux ans, c'est à l'époque. On est déjà des has-been.
Dans le temps qu'on était jeunes.
Mais ça me surprend tout le temps.
C'est ça, votre podcast.
L'as-tu fait, Mike?
Oui, je l'ai fait.
C'est quoi tes complexes?
Ceux qui ne l'ont pas écouté.
T'avais parlé de ton char.
Mes complexes, c'est mon corps.
Il me semble que c'est mon corps, non?
C'est ça, tes complexes, c'est ton corps.
Ça fait longtemps que t'es venu.
C'était il y a deux ans, deux, trois ans.
Puis mon char, je n'ai pas de complexe.
Au début, on parlait de ton char, mais ça n'avait pas rapport.
Mais c'était quoi tes complexes?
« Mais Sam, c'est mes jambes.
Mes jambes.
Sûrement ma taille. »
Ta voix. Tu avais parlé de ta voix.
Ta voix que je me fais toujours dire.
« Hey, bonjour, madame au téléphone. »
Oui.
Mais des fois, ça me surprend.
C'est surtout dans nos épisodes live que ça me surprend le plus
que le monde parle beaucoup de leur pénis, de leur gosse,
de leur plot, de leur sein.
Non, mais je trouve que Marilyn Jonca,
quand elle est venue à notre centième cet été,
elle était vraiment game.
As-tu parlé de son pénis?
Parler de ses gosses
qui pendent jusqu'au sol.
Elle a beaucoup parlé de l'odeur
de son vagin,
les poils autour de ses tétines.
C'était bon, ça.
Le monde se donne.
Ça, je trouvais que ça m'avait marqué
de à quel point je suis comme,
« Chris, le monde, c'est game.
On n'en demande pas tant,
mais merci beaucoup pour ce contenu. »
Le monde, c'est game.
C'est qui, lui, qui t'a le plus traumatisé?
Moi, je renomme souvent
Adib,
qui nous avait parlé
quand il grandissait dans son quartier,
qu'il y avait un gars qui courait
après lui et sa gang en se croissant
dans le parc proche de chez eux.
Mon Dieu!
Le jeu, c'était comme qu'il fallait qu'il essaye de leur éjaculer.
C'était Adib, ça?
C'était Adib.
Non, c'était Adib.
Je faisais comme ça, moi, qui courait après.
Il y a un petit gars avec des gros cheveux.
Oui, ça, ça m'avait vraiment marqué.
Mais ça, là,
ça, c'est pas un complexe.
C'est vraiment juste une erreur.
C'est un crime, tabarnak!
C'est bien dégueulasse, ça.
Il se faisait courir après par un...
Fais un secours pour pas se faire venir dessus.
Hey! Cet pédophile-là, il est pas bon pour préparer Il se faisait courir après. Fais que tu cours pour ne pas se faire venir dessus.
Cet pédophile-là,
il n'est pas bon pour préparer
sa pédophilie.
Lui, il est comme,
je vais courir, je vais me crasser.
Il n'est pas capable de la contrôler.
C'est dégueulasse, ce monsieur-là.
C'est stratégique, pantoute.
Techniquement,
c'est quasiment impossible.
Il faut que tu penses à quelque chose de sexy pour venir.
Tu cours et tu te crosses en même temps.
Courir et éjaculer en même temps,
je n'ai jamais fait ça. Je n'ai jamais réussi.
Puis aussi,
il faut que...
Dans mon appart, j'essaie souvent.
Tu ne peux pas...
Quand tu te crosses, tu baisses tes culottes un peu,
mais tu peux pas courir avec les culottes baissées un peu.
Fait qu'il faut juste que tu dézippes,
tu te sortes la queue,
puis tu ailles une bonne ceinture,
pour pas perdre tes culottes.
C'est parce que là, tu te crosses.
Attends, là, tu t'imagines que c'est l'hiver,
que t'as un pantalon long,
mais si c'est l'été, t'as des shorts,
puis tu peux te les tenir.
Tu remontes tes shorts, tu te sors. Mettons, tu remontes tes shorts,
tu sors le pénis, tu te remontes les shorts
en speedo.
Je sais pas, moi, là, j'ai pas de graines.
Regarde-moi pas de même, là, j'ai pas de trucs à te donner.
Mettons, t'es en shorts,
tu te les grains.
Mettons, quand tu vas, je te regarde, mais c'est pas la bonne personne.
Mettons, quand tu vas aux toilettes,
tu veux pisser debout dans le bol.
Tu ne veux pas qu'il y ait des gouttes qui revolent sur tes shorts.
Tu n'es jamais en shorts, toi.
Non, je ne suis jamais en shorts.
Mais as-tu déjà essayé
de pisser en marchant?
J'ai déjà essayé de pisser en marchant.
C'est impossible.
Juste pisser en marchant.
Mettons, tu pisses.
Pisse, pisse, pisse.
C'est foot, foot, foot, foot.
C'est pas...
T'as pas un geste.
As-tu déjà essayé de chier dans l'eau?
Oui, oui, pis ça a pas marché.
C'est tough, hein?
Moi, j'ai réussi, mais à la rivière,
j'avais le péril d'envie.
J'ose espérer que c'était pas dans la piscine.
Moi, j'ai convaincu mon meilleur ami du primaire.
Un de mes meilleurs amis, il a arrêté d'être mon meilleur ami.
Puis, je l'ai convaincu de chier dans la piscine.
Piscine municipale?
Nous autres, chaque vendredi, on allait au YWCA,
qui avait une piscine,
qu'il nous disait à chaque semaine, il disait, là, là, si vous pissez
dans la piscine,
il va y avoir un rond rouge.
Ah, c'est pas rond bleu?
Si on chie, ça va être bleu.
Peu importe. Là, j'avais dit à mon ami
Wilson, j'avais fait, c'est pas vrai,
qu'il y a deux couleurs. C'est de la
bullshit, ça. De la bullshit.
Puis là, il avait dit,
tu veux que je pisse? J'avais fait, non, non,
chie, chie, on va voir.
Pis là, il était dans le coin,
pis il forçait, il forçait. Pis à un moment donné,
t'as juste vu une crotte
monter. Pis tout le monde
a fait, aaaah!
Pis là, moi, je suis sorti.
Pis...
On est...
On est jamais retourné à cette piscine-là.
Mais c'est fou que la légende urbaine
du rond rouge, c'est partout.
C'était pas rond bleu?
Non, c'était supposément rouge.
C'est un rond quelconque, mais ça marche pas.
Non, mais bleu marine,
foncé, foncé. Moi, je me rappelle, ça m'a fait
peur longtemps. Un moment donné, c'est comme
je veux pas débarquer.
J'étais sauvée de mon espace
d'urine.
Il ne s'est rien passé.
Pour moi, ils ont oublié de mettre le stuff.
Mais as-tu déjà
chié dans l'eau, tu dis?
Oui, à la rivière, une fois.
Dans la rivière?
Dans la rivière, comme dans le courant.
C'était un lendemain d'éveil.
Il fallait qu'on était à la rivière pour passer la journée-là. Il n'y avait pas de toilette. J'aurais pu aller dans le courant. C'était un lendemain d'éveil. Puis, tu sais, il fallait qu'on était à la rivière
pour passer la journée là.
Parce qu'il n'y avait pas de toilette.
J'aurais pu aller dans le bois,
mais ça m'écoeurait encore plus.
Mais dans l'eau, ça ferait une belle job propre.
Tu t'es-tu essuyé le cul avec tes doigts dans l'eau?
Non, non, non.
Je suis dans le courant.
J'avais le bidet.
Non, je sais.
Mais pareil, même si tu chies dans l'eau,
tu sors, tu as quand même de la marre de mélanger avec de l'eau.
Non, non, non.
J'étais genre un bidet.
J'étais dans le courant.
Tu étais nu-fesse. Fait que, tu sais, tu pouvais... bidet, j'étais dans le courant. T'étais nu-fesse,
fait que tu pouvais...
Bien, je m'étais baissé le maillot.
T'étais devenu un saumon.
Mais ça prend extrêmement
de la concentration.
Moi, j'aurais peur
que des saumons
me mangent le cul après.
Je suis comme décollé,
ça se dit,
c'est un secret.
T'avais-tu peur
des petits poissons
que supposément
dans les endroits tropicaux,
mettons,
si tu pisses dans l'eau,
ils flattent ça puis ils te remontent dans le plan. Moi, c'est faux. Oui, dans les endroits tropicaux, mettons, si tu pisses dans l'eau, il flare ça et il te remonte dans le plan.
Moi, j'ai...
Moi, j'ai jamais pissé
nulle part sauf une toilette.
Ah!
Tu devrais avoir déjà pissé dans le coin de ta chambre.
Non, non, mais pas...
J'ai pissé sur le bord de la rue,
mais je ne suis pas un pisseux dans l'eau.
Dans l'eau.
Je ne pisse pas dans les rivières.
J'aime ça pisser dans les urinoirs
ou dans les toilettes.
Mettons que tu es en bateau,
tu ne sautes pas à l'eau pour aller pisser.
Non, je vais pisser dans l'eau.
Parce que sinon, tu es dans l'eau.
Moi, je suis vraiment dédaigneux.
De ta propre pisse?
Oui, ma pisse est dégueulasse.
Pisses-tu dans la douche? Mais non. Moi, oui. vraiment dédaigneux. De ta propre pisse? Ben oui, ma pisse, c'est dégueulasse. Pisses-tu dans la douche?
Ben non.
Moi, oui.
Toutes les fois.
Moi aussi, chaque occasion.
Ça choque.
Ah, carré, c'est dégueulasse.
Non, je pense que c'est vraiment 50-50 dans le peuple.
Ceux qui pissent dans la douche, ceux qui ne pissent pas dans la douche?
Je pense que oui.
Oui, c'est du 50-50.
Toi, Yann, tu pisses-tu dans la douche?
Oui, mais tu sais, j'ai une technique.
Je vise le trou. Je vise le trou.
Je vise le drain, puis après ça,
je poigne la pomme de douche,
puis je m'assure de mettre de l'eau.
Je ne fais pas ça n'importe quand.
Je ne fais pas ça en cochon.
T'essaies de faire le moins de dommages possible.
Oui, c'est ça, exactement.
Moi aussi, ça ressemble à ça.
Après ça, je deviens paranoïaque,
puis là, je me lave le dessous des pieds
trop souvent, fait que je le fais,
mais je le fais juste quand c'est urgent.
Ah, moi, toutes les fois.
On dirait que quand le jet part, je fais comme,
ah, le mien, tout est part.
J'ai comme mon mou, là.
C'est gratuit, c'est offert.
Ça vient avec, désolé. C'est offert. Ça vient avec.
C'est sûr que quand tu es à deux
et que tu ne penses pas que l'autre est là...
Tu as déjà fait ça?
Ça a choqué.
Ça a déjà choqué.
Tu n'as pas pissé?
Non, je n'ai pas pissé dessus,
mais j'ai pissé.
C'était un lendemain.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas pissé.
C'était long. La vapeur 2, c'était pissé. Puis c'était un lendemain. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pissé. C'était long.
La vapeur 2, c'était uré, uré, uré.
Il m'a rappelé.
J'aime ça que tu dis qu'il m'a rappelé
comme si c'était un one night.
C'est l'affaire la plus weird à faire en one night.
Non, ce n'était pas un one night.
Mais c'est comme vraiment,
c'était un lendemain de veille. Je n'ai pas pensé, on plus weird affaire en one night. Non, c'était pas un one night. Mais c'est comme vraiment, c'était un lendemain de veille.
J'ai pas pensé, on a commencé à prendre notre douche, tout ça.
Puis moi, c'était comme le j'ai pas, le mien pas.
Puis c'était, c'est ça.
T'étais à l'aise?
Dans l'urine.
Moi, je suis pas capable de rentrer dans un bain ou une douche sans pisser avant.
Fait que, tu sais, même si je voulais pisser dans la douche, je suis déjà vide.
Je comprends. Mais c'est vrai, moi aussi, je m'assois souvent sur la bo si je voulais pisser dans la douche, je suis déjà vide. Tu comprends? Ouais.
Mais c'est vrai que moi aussi, je m'assois souvent sur la bolle avant d'aller dans la douche.
Ça vient pas l'un sans l'autre.
Toi, tu pisses assis? Absolument!
Ah, ouais?
C'est vrai, tantôt, on était à
être incapable de pisser assis. Ah, ouais?
Ah, calisse! Moi, je suis bien plus à l'aise.
Moi, j'ai vraiment de la misère à pisser dans un urinoir.
C'est très rare que tu vas me surprendre
en train de pisser dans un urinoir.
Assieds-toi dans l'urinoir.
Tu vas adorer ça.
Je me mets à l'aise.
Je m'assieds dans l'urinoir.
Mais mettons, dans un restaurant,
tu vas aller dans la cabine
plutôt que dans la serrée d'urinoir.
100 %.
Ah oui?
Vraiment, non, non.
Restaurant, non, non.
Au cinéma, peu importe, au centre d'achat.
Mais des fois, en public, tu te dis « je peux bien écouter partout, mais chez vous, tu
te gardes plus propre.
Il faudrait que j'aie collissement envie de pisser pour aller dans l'urinoir.
Parce que j'ai peur d'être devant l'urinoir et que ça ne vienne jamais.
Ça tige.
Je suis trop gêné.
Oui.
Parce que les sons, je suis gêné que le monde autour de moi entende mes sons.
Qu'est-ce que vous en pensez?
On passe au vote.
C'est juste...
Ça, ça te gêne?
Non, mais des fois...
Mais j'avoue, dans un riz noir...
Je sais pas, c'est comme...
C'est too much.
J'ai peur de, mettons, baisser ma braguette.
Puis là, après ça,
il faut que je tienne mes pantalons.
Imagine, mes pantalons, on va-tu tomber?
On va voir mon cul.
C'est trop personnel.
Toi, quand tu désignes tes culottes,
elles tombent comme si t'avais deux petits chats
dans un stagetti.
Je suis vraiment...
Comme un enfant, je me retrouve les culottes
à terre, les deux mains
sur le penis.
J'essaie de pisser, ça ne vient pas.
Non, non, c'est comme...
Depuis toujours?
Je suis pudique.
Tu es pudique du jet.
Oui, quand même.
Mais en urgence, je suis capable
et je suis fucking fière de moi quand je réussis.
Je suis un homme.
Je suis peut-être hétéro, finalement.
Non, non, mais ça me gêne.
Je préfère tout le temps la cabine
et je prends mon temps.
J'aime ça, C'est un temps personnel
dans la cabine. Je m'installe
et je prends du papier de toilette que je mets sur le bol
parce que le bol m'est cœur.
Je m'assois là-dessus. Je suis sur mon téléphone.
Je fais de la porn. Je me croche.
Je chie.
Je me sens mal
d'avouer ça, mais
je trouvais ça drôle dans le temps.
Je trouve ça encore drôle, mais...
Il y avait un de mes amis, à l'époque,
qui était français,
puis il m'avait dit...
Il l'est encore.
Mais il m'avait dit, en France, on n'a pas vraiment d'urinoir,
fait que je suis pas à l'aise de pisser à l'urinoir.
Puis là, j'ai dit, non, Chris,
tu peux venir à l'urinoir, puis personne va te regarder la queue.
Puis là, il est arrivé, puis il était pas à l'aise il est arrivé, puis il n'était pas à l'aise.
Puis il essayait, puis il n'était pas à l'aise.
Il a figé.
Puis là, j'avais dit, « Chris, personne ne va te regarder la queue. »
Puis il était comme, « Non, mais j'ai peur que les gouttelettes me tombent dessus. »
Puis là, j'avais fait, « OK, va dans la cabine. »
Puis il est allé pisser dans la cabine.
Puis moi, je l'ai suivi.
Puis j'ai pissé dans la petite craque
pour y pisser dessus.
Ça me faisait rire.
Il criait.
J'ai pissé ses pantalons.
Tu l'as pogné?
Je ne le sais pas, mais il criait
comme je le pognais.
Avec le recul,
je pense que je l'ai pogné.
C'est bon ça.
C'est typique.
Je pense, c'est-tu en Europe ou aux États-Unis
que nous, mettons,
ici, les cabines, il y a une craque.
Si on est creep, on peut checker
et voir le monde à l'intérieur.
Mais c'est-tu en Europe ou aux États-Unis
qu'eux autres, il n'y a pas de craque?
On ne peut pas voir.
En Europe, il n'y a rien, me semble.
Il n'y a pas de cabine, il n'y a rien.
Ce qui m'a tout le temps fait capoter, c'est quand tu es
aux toilettes, puis quelqu'un
arrive, il voit tes jambes, il voit
les culottes, là, il cogne.
Puis tu es comme, hé, tabardac.
Si tu as essayé de rentrer,
puis tu es barré,
puis tu vois des jambes,
ça se peut que...
T'es en train de chier.
J'ai pas le goût d'avoir de la compagnie.
J'ai pas le goût de me la couper.
Ça va bien.
Elle est en sortant.
Je comprends.
Puis il y a les toilettes et tout.
C'était comme juste,
tu mettais ton doigt pour la barrer.
Ça laissait un trou.
What?
Ici, t'es encore à la salle du 2
où il y a plus de screen dans les lavabos.
C'était ça.
Tu mettais ton doigt.
Tout le monde mettait
comme une motte de papier de toilette
dans le petit trou.
Je comprends.
Il y avait tout le temps
comme un cave qui arrivait.
Ah oui? Je comprends rien.
Oui, pour barrer, au lieu d'être une planche.
Tu rentres dans la cabine.
Tu rentres dans la cabine, c'était un trou pour mettre ton doigt
pour rentrer à la petite pine dans la barure.
OK.
Fait qu'il y avait un rond.
Ah, OK, ouais, ouais.
Fait que là, quand t'étais assise à la bolle,
tu pouvais avoir des eye contact avec celle-là qui attendait.
C'était un peu plus gênant.
Ah, ouais, c'était cochon.
Fait que tout le monde mettait comme une motte de papier de toilette.
J'ai vu aux États-Unis, je suis rentré dans une cabine,
puis il y avait un code QR proche de la barure.
Tu peux scanner ça pour que ça déborde tout seul la toilette
pour que tu n'aies pas à toucher.
Ah!
Mais c'est « whack » parce que tu as été obligé de toucher en rentrant.
Tu vas quand même t'asseoir.
Mais c'est ça.
Il y a comme les genres de gros papiers,
de tour de bol,
que tu n'es pas obligé de faire à papier de toilette.
Moi, je ne suis jamais capable
de les enligner comme du monde.
Mais c'est parce que le milieu est encore là.
Là, je finis tout le temps par chier sur le banc.
C'est du crafting.
C'est compliqué.
J'opte pour le papier de toilette.
C'est plus simple.
Ça, c'était la dernière question.
Est-ce qu'on finit avec...
Moi, j'irais avec quelqu'un du public.
Est-ce qu'il y a quelqu'un du public qui veut
descendre les marches
qui font un peu...
Il y en a un qu'on sait
qui est capable de descendre.
Je ne sais pas s'il est encore là.
Il est parti.
Il est-tu parti?
Ah oui.
Elle, elle a une question,
mais elle ne veut pas se lever.
Ok. Ah oui, elle a une question, mais elle ne veut pas se lever.
Ok.
Ok, attends, je vais juste répéter, vu que les gens ne comprennent pas.
Je pense que tu vas faire rose et sable avec Marilyn. Je vais faire le défi rose et sable au Maroc avec Marilyn.
La question est?
Pourquoi tu fais ça, Corlisse?
Pourquoi je fais ça, Corliss? Pourquoi je fais ça,
Corliss?
Bien, moi,
j'ai souvent vu passer ça
sur les réseaux sociaux
et j'ai toujours voulu le faire.
Là, on a été demandé
comme pour le parole.
Ça, pour les gens
qui ne savent pas,
c'est quoi?
C'est un rallye dans le désert.
OK.
Fait que tu t'en vas
dans le sable,
tu n'as aucun repère
et là, il faut que tu ailles
comme passer par-dessus
des bornes.
Là, je te l'explique
que c'est assez flou.
Passer par-dessus
des bornes?
Non, mais mettons,
il faut que tu ailles
là, telle place,
puis là, il y a comme un genre de GPS qui fait
« OK, cette eau-là est passée là. »
J'ai comme réussi mon défi.
Faut-il que tu trouves des indices?
Non, il n'y a pas d'indices, mais il faut que tu ailles
à tous les points précis du GPS.
Des checkpoints, mettons.
Exactement. Ça, c'est quand même un défi qui est 30 000 $.
Quand tu veux t'inscrire, tu n'es pas porte-parole,
il faut que tu fasses des levées de fonds,
des campagnes de public. Ça coûte 30 000 $? C'est 30 000 $. Tu sais, comme quand tu veux t'inscrire, tu n'es pas porte-parole, il faut que tu fasses des levées de fonds, des campagnes de public.
Ça coûte 30 000 $?
C'est 30 000 $ par équipage.
Il faut que tu fasses
des campagnes de financement,
des soupers de baguette,
des shows,
etc.
Ça fait que c'est vraiment
comme prenant
comme expérience,
mais il y en a plein
qui le font.
Il y a 28 équipages
québécoises.
Ça fait que moi,
j'étais bien contente
d'être porte-parole
parce que tu ne payes pas
et tu fais le défi.
On aurait pu y aller
juste pour encourager les troupes,
mais nous autres, on veut le faire à compétition.
On part en side-by-side.
On avait une formation lundi
avec la boussole au Mont-Coyal.
C'est en jeep?
Tu peux le faire en jeep, mais nous autres, on est en side-by-side.
C'est moins corollé sur la mécanique.
En quatre roues, c'est ce qu'on appelle un dune buggé.
Non, non, c'est un side-by-side. C'est des nouveaux quatre roues. June buggé Non, non, non C'est les nouveaux 4 roues
J'aurais aimé ça avoir la bonne réponse
Ouais, mais c'est quoi un dune buggé?
C'est pour un genre d'affaire
Un 4 par 4
Mais pas de
Coquilles métalliques
Pis t'es deux pis ça roule dans le sable
Un 4 roues mais plus raciste
Pourquoi pas Bref, nous c'est un 7x7 qu'appelle pis ça roule dans le sable. Un 4 roues, mais plus raciste.
Pourquoi pas?
Bref, nous, c'est un side-by-side qu'on appelle. Fait que là, on part avec ça.
Là, la boussole, le cap 270,
serais-tu capable de te servir d'une boussole?
Moi, c'était une notion qui était très floue.
Fait que là, c'est ça, on a une formation,
t'as le roadbook pour savoir où aller
pour passer avec ta petite machine.
Le défi, l'aventure,
l'expérience humaine aussi.
C'est combien de choses?
On part du 10 au...
Le défi, c'est du 10 au 22.
Mais je pense que le défi comme tel, c'est 7 jours dans le désert.
La première journée, tu pars, tu as 48 heures
en autarcie. Tu couches dans le désert.
Ça, ça met
à l'épreuve l'amitié. Je me souviens
que j'avais fait un topo à Flash
et il y avait Marie-Lou Wolfe qui était allée avec Jessica Barker faire ça. Oui, elle est enrachée. Ça, ça met à l'épreuve l'amitié. Je me souviens que j'avais fait un topo à Flash.
Puis il y avait Mary Lou Wolf qui était allée avec Jessica Barker faire ça.
Oui, elles ont été arrachées.
Puis quand ils sont revenus,
je pense qu'il y a eu un petit froid pendant un petit bout.
Ça s'était mal passé.
Oui, il y avait moins de souper.
Ça brise les amitiés.
Oui, mais nous autres, on a fait six ans de tournée
à se traiter de vache aux cinq minutes.
Puis les grandes rues, vous n'êtes pas en tournée.
Même si ça fuck l'amitié pendant un an ou deux, je suis encore ici. à se traiter de vache aux cinq minutes. Puis les grandes crues, vous n'êtes pas en tournée là.
Même si ça fuck l'amitié pendant un an ou deux,
je suis encore à l'issue.
On s'est vraiment astinés.
Vous êtes blindés.
On est capables
de fermer nos gueules
pendant cinq, six heures
et après ça,
on se reparle.
On a déjà fait
Passe-Pébiac,
Sept-Îles sans se parler.
Il y avait un froid?
Il n'y avait plus de froid.
C'est ce qu'on appelle
un froid.
C'est ça. C'est weird ça. Après un long froid? Il y avait un petit froid. C'est ce qu'on appelle un froid. C'est weird ça.
Après un long froid de même,
t'arrives sur scène, t'es comme...
Dans ta tête, t'es comme à crise de vache.
La relation, c'était comme aller baiser
pour nous autres.
Sur le stage, faire le show,
c'était comme le wake-up sex.
Je ne serais pas capable de baiser
quelqu'un que je suis fâché après.
Oui, mais quand tu n'as pas le choix.
Tu as tout le temps le choix de baiser, il me semble.
Oui, mais mettons qu'on reste dans la métaphore.
Tu n'as pas le choix.
La petite vient en mangeant.
Bref, ça ne me fait pas peur
pendant toute cette affaire d'amitié-là
parce qu'on l'a mis à l'épreuve
et on sait qu'on est capable de passer à travers ça.
Mais on vous en reparlera un peu plus en profondeur
en revenant.
Là, ça a l'air bien beau et tout ça, mais...
C'est juste ouvert aux femmes, c'est ça?
Oui. C'est des roses des sables.
Puis c'est une entreprise québécoise?
C'est franco-québécois.
OK.
Ça fait que ça ramasse des sous pour six entreprises au Québec.
C'est le petit déjeuner puis le cancer du sein.
OK. Tu as dit, il y a 28 équipes québécoises?
Oui. Je ne sais pas, il y en 28 équipes québécoises. Oui.
Je ne sais pas, il y en a combien françaises.
Mais genre le double, mettons.
Puis il y a des porte-parole en France aussi, j'imagine.
J'imagine aussi, oui.
OK.
Ça fait que nous autres, on part avec 28 duos de femmes
qui sont craintes et bien raides, qui s'entraînent.
Il y a quelqu'un qui m'a écrit, genre, moi, ça fait une semaine
que je mets mon casque pendant une heure par jour en canicule
pour m'habituer à que je lâche.
Je fais comme, oui, pas l'air.
Je n'ai même pas encore mon casque. Ilaut que tu t'achètes un casque?
Ben oui, ça te prend.
On est allés lundi à un full face.
Peux-tu mettre ton casque de Vespa?
Non. Ben, ça te prend un full face parce qu'il y a du sable.
Side by side.
Un casque de motocross.
Je sais pas trop où il s'y trouve.
Tu peux prendre une gorgée d'eau sans te faire chier.
OK.
Ma tante a déjà fait ça.
Ah oui?
Je ne sais pas si elle avait gagné.
Mais ça a l'air d'être un défi extrêmement enrichissant
humainement parlant.
Je ne sais pas pourquoi ça me fait penser
à quand tu vas faire Compostelle.
C'est le Compostelle
des femmes
qui n'ont pas encore pogné la ménopause.
Tu sais, Compostelle, ça a l'air
un événement de ménopausée
puis de monsieur un peu en dépression.
Tu penses?
Oui.
Tu as fait Compostelle, toi?
As-tu déjà fait Rose-des-Sables?
Prochain défi?
Compostelle, tu l'as faite combien de temps?
Tabarnak!
C'est hot, ça!
Un mois, 800 km de marche, puis elle dit que ce n'est pas si pire. Oui, ce n'est pas si pire? Un mois et 800 kilomètres de marche. Tabarnak! C'est hot, ça! Un mois et 800 kilomètres de marche,
puis elle dit que ce n'est pas si pire.
Oui, ce n'est pas si pire.
Un mois.
Pas rendu là.
Moi, je me suis acheté des souliers de trekking.
P.
Je ne les ai pas encore utilisés.
Ils ne t'ont pas cassé.
Ils ne sont pas cassés.
Je me magasine les pantalons.
Tu veux un kit au complet.
Tu as déjà la chemise.
Déjà, ça va bien.
Oui, la chemise, ça fonctionne un peu.
Il me manquerait juste un sac à dos.
Tu voulais-tu dire que tu magazines des pantalons en général?
Oui, c'est vrai.
J'ai oublié mes pantalons chez nous aujourd'hui.
C'est pour ça que je suis en short en passant.
J'ai vu des beaux pantalons.
Je ne sais pas pourquoi j'ai une passe trekking.
Tu as-tu déjà eu ça?
Tu as l'appel du grand air, Sam.
J'ai jamais eu ça. J'ai vu des be'ai une passe trekking. Tu as-tu déjà vu ça? Tu es à l'appel du grand air, Sam. J'ai jamais eu ça.
J'ai vu des beaux souliers de trekking Nike
qui m'ont rappelé les années 90.
Moi, j'ai acheté ces souliers-là
que j'ai en ce moment.
Je les ai vus sur un gars qui faisait du basic
sur Saint-Denis à Montréal.
J'ai eu comme un crush.
Sur le gars ou sur ses souliers?
Sur ses souliers.
Je le suivais en basic. J'étais comme, tabarnak!
C'est des beaux souliers.
On dirait, ça ressemble à les souliers
que mes profs d'éduc portaient dans les années 90.
Puis là, je les ai googlés, puis je les ai trouvés,
je les ai achetés, puis ça m'a fait la même chose
sur les souliers de trekking.
Ça fait très ancien soulier des Lakers,
mais les Lakers, c'est des Converse.
Tu sais, c'est les couleurs des Lakers.
Comme jaune, puis bleu,
bleu marine. Jaune et mauve,
qui était la couleur des Lakers.
Jaune et mauve.
Bref, mes hobbies
sont guidés par
vraiment des crushs comme ça.
Je comprends. Ça se peut que j'aille faire
du trekking. Ça se peut que je me transforme
en gourou du trekking cet automne.
Compostelle.
Je jase avec Guy Jaudoin.
Il arrive de là 22 jours encore.
Compostelle?
Oui.
C'est la deuxième fois qu'il le fait.
Guy Jaudoin?
Oui.
Lui, il marche de nuit.
Il part à 3 heures.
Puis, il marche à frontal 4-5 heures de seul.
Ça fait peur.
Y a-tu des serpents à Compostelle?
Non.
Elle n'en a pas vu.
Elle n'en a pas vu.
Des petits lézards.
Inoffensifs. Mais, il y a des weirdos avec des osties de lumière frontale. à Compostelle? Elle n'en a pas vu. Des petits lézards.
Inoffensifs.
Mais il y a des weirdos avec des hosties
de lumière frontale.
Trois heures du matin.
Trois heures du matin.
C'est très...
C'est ça,
c'est un pèlerinage.
C'est un rendez-vous
avec toi-même.
Oui, c'est ça,
être vraiment seul
avec ses pensées.
Oui.
La première fois
qu'il l'a fait,
il avait ses textes
de théâtre plastifiés
parce qu'il mouille
et il fait tout le temps.
Il travaillait en même temps?
Il apprenait ses textes sur le compostel.
C'est moins le fun, tu décroches moins.
Oui, mais en même temps, tu dois arriver
à livrer ta performance dans un état d'esprit assez...
Mais Guy Jodoin, c'est un homme spirituel.
Il était carré, le Guy Jodoin.
Je l'aime même.
Il ressemble au Père Noël maintenant.
C'est trop.
Il a blanchi.
Il a blanchi.
C'est-tu un de tes amis?
Non, mais je l'aime.
Il est fin.
Il aurait dû faire le tricheur? Je l'ai déjà fait dans le temps. Puis c'est à cause du triche amis? Non, mais je l'aime. Irais-tu faire le tricheur?
Je l'ai déjà fait dans le temps.
C'est à cause du tricheur que je ne fais plus de TV.
Pourquoi?
Ça m'a l'été.
Moi, je faisais de la télé.
Parce que tout le monde me disait
« On va faire telle affaire.
C'est de la publicité qui est en tournée. »
Un moment donné, j'ai fait le tricheur.
Pendant une pause, j'ai dit à Michel,
j'ai fait, « Hey, que je connaisse
la capitale de l'Arizona,
tu penses-tu que j'ai vendu
des billets ou non? »
Puis il a fait, « Bien,
pas sûr. » Puis j'ai fait, « Mais qu'est-ce que je fais
ici? » Puis moi, j'aime
beaucoup le tricheur. Tu sais, j'ai le jeu
du tricheur. Ça fait que je le joue à maison
avec mes amis,
mais je ne le joue pas à la télé.
Tu fais des séances de tricheur à la maison.
J'aime bien le tricheur.
Je suis un gros fan du tricheur.
Je n'ai jamais joué au tricheur.
C'est vraiment la lave.
Le jeu du tricheur, quand tu es avec des amis,
c'est mille fois mieux que quand tu es à la télé.
À la télé, ça se soque.
À la télé, c'est mauvais.
C'est le fun à jouer. Enlevez-moi ça des ondes. Arrête-toi, c'est mille fois mieux que quand t'es à télé. À télé, ça soque. À télé, c'est mauvais. C'est le fun à jouer au bout.
Enlevez-moi ça des ondes.
Arrête-toi, c'est bon.
Ça soque la dick.
On va te slaquer le Red Bull.
Trop de Red Bull.
Pour moi, elle ne m'en a pas rapporté.
Tu es en train de changer.
Tu es en train de switcher.
Quand il dit que ça soque la dick,
c'est un compliment.
Moi, je n'ai pas bu depuis plus d'un mois.
Tu es en rechute à soir, toi?
Non, mais c'est vrai, j'ai bu un peu cet été.
On dirait que cet automne, je m'étais dit que j'allais arrêter.
Puis là, j'ai fait un spécial ce soir.
Comment tu te sens?
Très bien.
Puis là, j'ai fait un spécial ce soir.
Comment tu te sens?
Très bien.
Puis là, tu vas-tu continuer à reprendre un petit verre ou tu veux réarrêter pour tes fins d'expédition?
C'est probablement la seule fois de l'automne que je vais boire.
C'est dit, là?
Oui, oui, non, non.
Ton party d'Halloween?
Oh, il y a un verre qui sent bien.
Bien là, c'est ta soirée.
Ah, peut-être, merci beaucoup.
Peut-être à l'Halloween. Merci beaucoup. Peut-être à l'Halloween.
Merci beaucoup.
Peut-être à l'Halloween.
À l'Halloween, on dirait que j'ai envie de fêter.
Tu as peut-être une pause de même.
Soule-toi pendant que tu donnes des bonbons aux enfants.
Oui, et être vraiment déplacé.
Moi, j'aimerais ça être la personne
qui a une chute à bonbons.
C'est de plus en plus populaire.
Avec la COVID, c'est super à la mode.
Tu achètes un tuyau de PVC. C'est de plus en plus populaire. Avec la COVID, c'est super à mode. Tu achètes un tuyau de PVC.
C'est-tu ça le mot?
PVC.
Tu glisses les bonbons dedans.
Moi, j'aimerais ça aller
aux États-Unis acheter des bonbons exotiques
et les donner aux enfants.
C'est quoi qu'il y a d'exotique aux États?
Oh, tabarnak, ne me tartes pas.
Il y a des Pringles
Glow in the Dark. Il y a des Pringles Glow in the Dark.
Il y a des Oreos
Spooky Orange.
Il y a des Snickers Vertes.
Des Twix Vertes.
Il y a des KitKat
Witches Brew
qui sont vertes.
Il y a des KitKat...
Fait que toi, t'es vert.
Non, mais au Canada, pour vrai, ça socle la marde de côté. Il y a quand même desfacts. Fait que toi, t'es vert. Non, mais au Canada, pour vrai,
ça socle la marde côté...
Il y a quand même des Coffin Crisps.
Coffin Crisps?
Ben oui, au lieu des Coffin...
Au lieu des Coffee Crisps, c'est des Coffin Crisps.
C'est drôle.
Non, mais t'as raison, parce qu'à l'Halloween,
les Coffee Crisps...
La bleue?
Non, c'est la verte.
Tout est vert.
Non, mais Coffee Crisp,
ils les font en gros format
et ils l'ont renommé
Coffin Crisp.
C'est ça.
Comme pour un cercueil.
Mais ça, c'est cool,
mais il y a plusieurs produits exclusifs d'Halloween
aux États-Unis qui ne traversent pas la frontière au Canada.
J'en suis bien triste.
C'est mon combat principal.
Toi, c'est la rose des sables.
Moi, c'est ça.
Toi, c'est les produits d'Halloween québécois.
Écoute, prenne-les sur les lignes
et ramène-nous-en, mon chum.
Je vais aller faire un petit trip au Vermont.
Je vais aller au Target.
Je vais ramener ça pour les enfants du Québec.
Ramène-nous de la merde des États
et on va essayer de rendre ça. Toi, tu dis de la marde.
Moi, je dis que c'est des produits de qualité.
Non, mais c'est pas du tout de qualité. Je comprends, mais tout est vert.
Qui nous dit que c'est pas des produits de l'année passée
qu'ils essaient de nous refiler?
Non, c'est de la qualité.
Moi, je suis pas mal sûr que c'était même pas voulu
que tout ait vert.
C'est juste que c'est toute la vieille marde
qui a changé de couleur.
C'est pourri.
On va finir là-dessus.
Je pense que là-dessus,
le poing, c'est fort.
Je veux vous remercier.
Merci beaucoup, Sam.
Merci.
Merci beaucoup, Yann.
Merci beaucoup à vous autres.
Merci.
Merci au gars
qui est parti,
qui a amené 11 canettes de bière.
40 pièces de stock.
Ah non, mais c'est parfait.
Ticolin de son nom.
Salut, Ticolin.
La cousine a dit que Ticolin est parti.
D'après moi, parle à Ticolin.
Comment?
Il faut aller le voir.
Ticolin, il est fucking nice.
Merci pour vrai. Merci d'avoir été là. Colin, il est fucking nice. Merci pour vrai.
Merci d'avoir été là.
Vous êtes écœurants.
Bonne soirée. Merci tout le monde.
Salut!
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