Mike Ward Sous Écoute - #457 - Normand Brathwaite et Patrick Huard
Episode Date: January 1, 2024Pour faire un don à la Fondation Yvon Deschamps Centre Sud - http://pouryvon.comDans cet épisode spécial de Sous Écoute, Mike reçoit des légendes de l'humour et de la comédie. Patric...k Huard vient nous expliquer ses démarches artistiques, et Normand Brathwaite vient perdre de nouveaux amis. Enregistré le 12 novembre 2023. --------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien. On a un gros, gros, gros podcast pour vous autres.
C'est incroyable. Patrick Huard, Normand Bratwait, Astic, c'est un bon podcast.
Et c'est une levée de fonds, c'est une levée de fonds pour Yvon Deschamps, pour la fondation Yvon Deschamps Centre-Sud.
Si vous aimez le podcast, mettons, t'écoutes le podcast aujourd'hui, c'est ça, tu vas l'aimer.
Puis tu vas être comme, je ne peux pas croire qu'ils m'ont donné ça gratuitement. Ça vaut
50$, bien va
sur pourivon.com, puis donne
50$. Si tu trouves que ça vaut 20$,
va sur pourivon.com,
donne 20$. Si tu trouves que ça vaut rien,
tu fais comme, moi, c'est bon,
mais je ne paierai pas pour ça. Ce n'est pas grave,
tu n'es pas obligé de payer pour ça. Fais juste
le partager. Partage l'épisode avec des
amis. Peut-être qu'eux autres vont l'écouter. Peut-être
ils vont filer généreux. Ils vont donner
à la fondation
Yvon Deschamps Centre Sud
pour Yvon.com. C'est ça le site web.
Pour Yvon.com.
Y aident les familles
plus démunies
du Centre Sud de Montréal.
Fait que si, mettons, si t'as de l'argent
pis tu veux aider, donne à pour Yvon.com, si t'as de l'argent pis tu veux aider, donne
à pourivon.com. Si t'as pas d'argent
pis tu restes au centre-sud,
va au centre-sud,
va à la fondation,
va au centre Yvon Deschamps
centre-sud, je suis pas sûr si c'est ça.
Le nom, mais il y a un esti de belle bâtisse,
il y a plein d'activités pour
les jeunes, pis c'est gratuit.
Fait que si t'as des enfants, tu restes dans le centre-sud de Montréal, envoie tes enfants là, prends un break de tes enfants,
et tes enfants vont apprendre des nouvelles affaires, ils vont jouer avec des nouveaux amis, ils vont s'amuser,
puis ils seront pas dans la rue, fait qu'ils feront pas de troubles, et toi, tu vas pouvoir relaxer, Tu vas avoir l'esprit tranquille. Ça ne te coûte rien.
Ça ne te coûte rien parce qu'il y a du monde
généreux qui paye pour tout ça
en donnant de l'argent à
pourivon.com.
Merci beaucoup à Patrick Huard,
Normand Bratoit qui ont été incroyables.
Merci à Yvon. Merci
à Judy. Je pense qu'on
ne parle pas assez de Judy Richards.
Judy Richards qui est une femme incroyable. Merci beaucoup à Judy. Je pense qu'on ne parle pas assez de Judy Richards. Judy Richards, qui est une femme incroyable.
Merci beaucoup, Judy. Merci, Yvon.
Merci à vous autres d'écouter le podcast.
Et c'est ça. Bonne année, tout le monde.
Bonne année. Bon podcast.
En direct du Bortel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Bonsoir!
Merci, merci, merci, merci, merci.
Bonsoir, bienvenue à Mike Ward sous écoute.
Ce soir, on a un épisode spécial pour vous autres.
C'est une levée de fonds pour le Centre Yvon Deschamps.
La fondation Yvon Deschamps,
c'est le Centre Yvon Deschamps
Centre Sud.
C'est un
centre au Centre Sud pour aider
les familles
là-bas. En fait, c'est pour
aider
les gens plus démunis.
C'est pour les jeunes pour leur faire du sport, pour des activités culturelles.
C'est énorme. Ils apprennent à travailler sur les ordis, ils apprennent à faire à manger.
J'avais été, il y en a qui peinturaient. C'est vraiment cool.
Quand tu vis dans un quartier un peu défavorisé, puis tu es ado ou jeune,
c'est facile de tomber dans la mauvaise gang.
En ayant un centre comme ça,
ça donne des activités aux jeunes.
Au lieu de passer leur temps avec des petits bommes,
ils passent leur temps à s'amuser dans une place sécuritaire.
C'est gratuit pour les parents.
C'est vraiment parfait.
Et si vous voulez aider
allez sur
pourivon.com
tu peux faire un don à pourivon.com
puis tu donnes le montant que tu veux
et il y a une affaire qui est vraiment drôle
tantôt, c'est mon ami Steve
qui est allé et il te demande
c'est quoi ton titre
d'habitude c'est monsieur, madame
et docteur,
mais là, il y a monseigneur.
Il y a...
C'est curé, il y a évêque.
Tu peux faire... Yann, tu pourrais faire
évêque Yann Thériault
qui donne 2000 piastres.
Vous donnez ce que vous voulez.
Je peux-tu être un super-héros?
Je peux-tu être
genre... Je peux-tu choisir un iron man?
Je pense que non
Mais
Tu peux porter un petit costume
Si tu veux
Tu peux être un super-héros que tu veux
Tu peux être superman, tu peux mettre tes babettes
Par-dessus tes pantalons
Tu vas sur internet
Tu donnes ce que tu veux
Et là, on avait fait
c'est la
c'est la troisième fois
qu'on fait
une
en fait
c'est la quatrième fois
je pense qu'on fait
une levée de fonds
pour Yvon
la première fois
moi j'avais invité
Yvon
au podcast
et
il avait accepté
ça m'avait vraiment surpris
il était accepté
on avait ramassé
un peu d'argent
quasiment rien
mais on avait ramassé un peu et làargent, quasiment rien, mais on avait ramassé un peu.
Et là, il était revenu.
Première fois qu'il était avec Jodie, c'était hallucinant.
Ça n'avait aucun sens comment c'était bon.
Il était revenu l'année d'après avec Lise Dion.
Même affaire, c'était hallucinant.
Troisième année, c'était Yvon qui nous avait contactés.
Moi, j'arrêtais pas de dire à Michel, c'est quand même fou.
On a eu Yvon deux fois au podcast.
Et Yvon nous envoie un e-mail, puis il est comme,
« Hey, je pourrais-tu revenir à Sous-Écoute? »
Là, j'étais comme, « Ben oui, c'est sûr, tu peux revenir. »
Et là, Michel, il avait dit, « Avec qui t'aimerais être? »
On aimerait ça te matcher avec quel jeune humoriste que t'aimes bien?
Tu sais, un jeune de la relève.
Et il avait dit Claude Meunier.
Fait que là, il était ven avait dit Claude Meunier. Fait que là,
il était venu avec Claude Meunier,
puis on avait ramassé 100 000 piastres pour cet épisode-là.
Et là,
on s'était dit,
Yvon, on ne peut pas le ramener tout le temps
pour lui.
Un moment donné,
c'est exigeant,
venir ici. Fait que là, j'ai dit, Y moment donné, c'est exigeant de venir ici.
Là, j'ai dit, Yvon,
j'aimerais ça que tu...
À chaque année, j'aimerais ça,
et c'est ça qu'on va faire à partir de là.
Chaque année, on va avoir une levée de fonds par année.
Ça va être un podcast que c'est Yvon
qui décide, c'est qui
les inviter.
Les deux personnes que vous allez voir ce soir,
c'est les choix à Yvon.
Et tu vas capoter
quand tu vas entendre les noms. Parce que c'est, n'oublie pas,
si pour lui, Claude Meunier,
c'est de la relève,
imagine, imagine
c'est qui qui va demander d'avoir
à s'écouter. Puis j'aimerais, on l'a fait
avant qu'on soit en ondes, mais j'aimerais ça
qu'on redonne une bonne main d'applaudissements
à Yvon Deschamps et Judy Richards
qui sont juste là.
Merci tellement.
Merci d'être là. Désolé si je décris
mal la fondation,
mais si vous voulez donner,
c'est le site web, c'est
pouryvon.com.
Ça serait le fun.
Si on réussissait à repogner 100 000,
ça serait malade.
Si on peut avoir plus, ça va être encore mieux.
Mais ce podcast-là, il n'y aura pas de pub.
On ne mettra pas de pub sur le...
En tout cas, je pense qu'il n'y aura pas de pub.
Si on met de la pub,
on va vendre la pub un peu plus cher
et on va donner tout l'argent au centre.
Donnez généreusement si vous avez les moyens à pourivon.com.
Bon, OK.
Yann, es-tu prêt pour commencer ce show-là?
Oui, monsieur.
All right.
Je suis...
Il y a deux invités. À chaque sous-écoute, il y a toujours deux invités. Oui, monsieur. ces deux légendes vivantes, mesdames et messieurs. Voici Normand Bratois et Patrick Huard.
Merci, merci, merci, merci.
Merci.
Merci Normand, merci d Merci. Merci, Normand.
Merci d'être là.
Merci beaucoup.
Merci d'être là.
Je suis tellement content d'être là.
Oui, c'est le fun.
Ça fait longtemps que je veux venir sur le show.
Je suis vraiment content.
Toi, en plus, les premières années, tu nous écoutes,
ta fille était souvent la serveuse pendant le show.
Elle était ici
d'ailleurs pour le staff ici je suis le papa de jesse mais oui était ici
souvent exactement c'est le fun parce que moi je savais pas était où
était plus mais c'est drôle en plus c'est à me disais tout le temps était
comme tu aimerais tu s'en vas mon père à sous-écoute? » Je disais « Oui, ce serait le fun. »
Elle était comme « Je vais organiser ça. »
Et là, neuf ans plus tard...
Je suis là.
T'es ici.
Je suis vraiment content.
Je suis un fan du show et je suis vraiment content d'être là.
Je trouve ça malade qu'après...
Ça fait combien de temps que tu le fais?
Ça fait 11 ans, 12 ans que je fais sous-écoute.
Mais ça fait sept ans qu'on le fait au bordel.
Ça ne te tentait quasiment pas que je vienne, mais...
Ce que je trouve
malade, c'est que la table n'a pas grossi.
Non. Puis t'es resté simple.
C'est ça que je trouve débile. Mais la table,
le pire, ce soir, on allait faire...
J'ai une table plus large que j'ai
faite. On essaie-tu la table plus large?
Puis c'est Yann qui a dit non, non, c'est mieux une petite
table. Yann connaît Focal dans l'est Yann qui a dit, non, non, c'est mieux une petite table. C'est bon. Yann connaît
Focal dans l'abeublement, mais...
Non, non, mais
regarde, c'est pas des comptes à vie non plus.
Non, non, c'est correct.
Il aurait pu nous en parler, par exemple.
J'aurais aimé ça, une grande table.
T'aurais aimé ça, une grande table?
C'est ça qui est plate.
Tu sais, comme moi, c'est...
Toi, c'est quand même correct, tu mets ton drink là,
mais normalement, une fois sur deux,
il va faire « Ah, Chris. Ok, non, non.
Je suis à côté. »
Ça n'a rien à voir avec la grosseur de la table.
Tu ne cours pas dans ce genre.
« Un moment, mon drink, s'il se peut. »
Pour être une table de banquets, ça finirait pareil.
Ça, c'est le petit symptôme, le coude.
Ça t'est-tu arrivé, le coude?
Déjà, moi, ça ne m'est jamais arrivé. Mais chaque fois que je vois quelqu'un avec le coude ou la paille, ça, c'est le petit symptôme, le coude. Ça t'est-tu arrivé, le coude, déjà? Moi, ça ne m'est jamais arrivé,
mais chaque fois que je vois quelqu'un avec le coude
ou la paille,
ça, c'est un excellent gag de podcast,
mais, tu sais, la paille que la personne
n'est pas capable d'aller chercher du premier coup,
ça, c'est un bon syndrome
que si tu veux franchir cette personne-là,
c'est dans les 10 prochaines minutes.
Sinon, il va te vomir dans la gueule.
Exactement. Moi, il y a une affaire qui me fait beaucoup rire, par exemple, c'est dans les 10 prochaines minutes. Oui. Sinon, il va te vomir dans la gueule. Exactement.
Exactement. Moi, il y a un affaire
qui me fait beaucoup rire, par exemple, c'est qu'à ce temps-là,
il n'y a plus de paille, vu que, tu sais,
apparemment, les tortues sont sensibles.
Oui.
Fait qu'il y a
le petit bâton, mais c'est drôle
voir quelqu'un avec le petit bâton
oublié. Fait que là, il agit comme
s'il était jeune, pis il prend...
Il pense que c'est une paille.
J'aime celui qui se crispe
le bâton dans le coin de l'oeil aussi.
Pis pourquoi... C'est à cause des
tortues qu'il y a pis de paille?
C'est des tortues, apparemment.
Il faisait trop de poudre.
Il se fait donner du beat un peu.
Moi, je réalisais pas.
Il y a de l'énergie. Une tortue qui fait une petite clé. beat-up. Moi, je réalisais pas. C'est un bon candidat.
C'est un bon candidat.
C'est un bon candidat.
J'ai eu 35 noms qui m'ont passé dans la tête.
Mais la dernière fois que je suis venu ici,
j'ai perdu une couple d'amis,
sérieux. Ouais, c'est vrai.
T'avais... Ah oui, oui, oui.
T'avais une couple d'anecdotes
que tu racontais des histoires.
J'étais comme, t'es-tu sûr, Norman?
T'es-tu sûr? T'étais comme, t'es-tu sûr, Normand?
T'es-tu sûr?
T'étais comme, non, non, c'est correct,
là, on s'en calisse.
Ben, ces gars-là, je me suis rendu compte qu'ils avaient les mêmes blondes,
encore aujourd'hui.
Ah oui, ben oui.
Pis je suis allé fort, tu sais, je suis allé.
Ils avaient les mêmes blondes
jusqu'à temps que tu fasses sous-écoute
le premier fois.
Fait que là, tu peux raconter ces histoires-là,
pas de problème.
Ah, parce que tu racontais des anecdotes
en nommant des noms.
Oui.
Oui, c'est ça.
Des fois, c'est pas...
Mais il y a quelqu'un qui m'a appelé
que je n'aimerais pas.
Richard Séguin.
Tentez-moi pas.
Non, pas Richard.
Crouse ma blonde, mais c'est pas grave, je l'aime.
Richard crouse personne. C'est toutes les filles qui pensent que Richard la crouse. pas. Non pas Richard. Cruise, ma blonde, mais c'est pas grave, je l'aime. Richard, cruise, personne.
C'est toutes les filles qui pensent que Richard,
le cruise. C'est pas pareil.
Mais quelqu'un m'a appelé et il m'a dit
« Chris, pourquoi tu dis des noms? »
Ben, je dis parce que c'est ça qui est drôle aussi.
C'est sérieux, là.
Tu sais, tu fais « Je suis avec tel comédien »
et c'est pas drôle.
Un comédien, c'est pas drôle.
Tu nommes le nom.
Tu nommes le nom.
Ça devient drôle.
De toute façon, c'est la base de l'humour.
L'humour, non, non.
L'humour, c'est un sacrifice humain.
C'est vrai.
On sacrifie une personne ou un groupe
pour le plaisir du plus grand nombre.
Exactement.
Tu sais, la tarte à crème, c'est ça.
Tu humilies une personne pour faire plaisir à tout grand nombre. La tarte à crème, c'est ça. Tu humilies une personne pour
faire plaisir à tout le monde.
C'est tellement ça que Mike est allé en cours
pour ça.
C'est lui qui a inventé
le concept. C'est ça.
C'est un sacrifice humain. Pourquoi c'était drôle,
Mike? Parce qu'il a dit un nom,
Chris. Pas de nom, c'est pas drôle.
C'est comme tu dis, j'ai fourré
quelqu'un d'une toilette.
Si tu dis, j'ai fourré France Castel
d'une toilette, ça, c'est drôle.
C'est drôle.
C'est drôle, mais c'est pas surprenant.
Ben non!
C'est drôle.
C'est drôle, mais c'est pas surprenant.
Ben non!
Ben, c'est une joke internationale.
Toi, tu peux la faire.
Toi, tu peux la faire. Moi, je peux la faire.
C'est ça, le humour.
Fait qu'on a sacrifié France Castel pour votre plaisir.
C'est ça.
Pas qu'on ne l'a pas eu, mais c'était surtout pour vous autres.
Ah, c'est-tu que c'est drôle. Qu'est-ce que c'est ça. Pas qu'on ne l'a pas eu, mais c'était surtout pour vous autres. Est-ce que c'est drôle?
Qu'est-ce que c'est drôle?
Là, tu forais pour vrai.
Non, hey!
Hey!
Give me a break.
Un moment donné, je faisais une émission avec France Beaudoin, puis on était à l'œuvre,
puis c'était au Saguenay, puis il y avait
France Castel comme invité, puis c'était à plate, là.
Rien qui se passait.
France, c'est pas son genre d'aller là.
France Beaudoin,
mais France Castel, à un moment donné, elle voit que c'est plate,
puis elle dit, « Coudonc, on a-tu fourré, nous autres? »
Et là, France, oui.
France Boivin est venue à des color bars dans la face
elle fait
c'est pas en train de se passer sur mon show
pis moi j'ai regardé France Castel
pis la seule réponse qui m'est venue
c'est probablement
probablement
si je l'ai pas faite
je suis loser
ouais c'est un peu rejet
c'est comme peu rejet.
Oui, oui.
C'est comme moi qui s'est retrouvé dans un vestiaire de gym
avec Éric Salveille.
C'est vrai, il y avait comme une serviette.
Il était juste sans serviette.
Il est devant moi et il m'a jasé
un bon 15 minutes.
Rien, man.
Rien.
Non, rien.
C'est l'affaire la plus facile au monde.
Puis je me sens comme inclus.
Non, je suis un assis de déchets.
Ah oui.
T'étais trop laid pour te salver.
C'est tough.
C'est tough, man.
C'est tough à prendre.
T'étais trop laid pour ça.
C'est tough.
C'est tough à prendre.
J'aimerais ça qu'Éric écoute cet épisode-là et qu'il fasse « Je peux arranger ça ».
Tu reçois juste un « Ah, mais ok. »
Une photo de sa queue.
« Ah, Éric, t'es passé par autour.
Mais ça,
pour vrai,
c'est drôle, le style de nommer du monde. Pour vrai,
souvent, à cette heure, c'est mal vu.
Mais une joke, quand tu nommes quelqu'un,
c'est tout le temps meilleur.
La raison pour laquelle une joke devient
bonne quand tu nommes quelqu'un, c'est que c'est qu'il y a une image. C'est que tu temps meilleur. La raison pour laquelle une joke devient bonne quand tu nommes quelqu'un,
c'est qu'il y a une image.
C'est que tu crées une image.
Souvent, c'est la transgression.
C'est de nommer quelqu'un
qui n'a pas rapport dans quelque chose.
Ça devient drôle.
Des fois, c'est juste le son.
Comme Gino Chouinard va toujours me faire rire
si c'est le punch de ton drag.
À cause du son.
Le son de Gino Chouinard, ça me fait rire si c'est le punch de ton drag. À cause du son. Je suis bébé. Le son de Gino Chouinard,
ça me fait rire.
Je trouve ça plus drôle que le son de René Simard.
Même si René Simard
est comme gentil aussi
dans sa perception,
mais Gino Chouinard me fait plus rire.
Veux-tu que j'en parle encore 15 minutes ou t'es déjà tanné?
Non!
Non!
Pourquoi tu fais plus de stand-up?
Premièrement,
je n'en fais pas plus.
J'en fais tout le temps dans des petites apparitions,
dans des affaires, etc.
Mais il y a des patentes que j'ai besoin de faire maintenant
que je ne pourrais peut-être plus faire
dans 7-8 ans.
Comme là, je suis en train d'écrire la série
Bon Cop, Bad Cop.
Oui, oui, oui.
Il faut que ça se passe là.
Tu as commencé à tourner?
Non, je suis en écriture.
Je suis en écriture de la série.
C'est 8 heures, ça va être comme
100 jours de tournage.
Ça va prendre un an et demi
de ma vie de faire ça.
Si j'attends...
À un moment donné, on ne fera pas des poursuites en chaise roulante.
Il faut que ça se passe là.
J'ai tout le temps envie de faire
un show, mais il se présente tout le temps une patente
que je me dis, c'est maintenant qu'il faut que
je la fasse, sinon ça ne repassera pas.
Mais oui, je veux faire encore
des shows. Il n'y a rien qui est plus
le fun que de
parler à un public
et d'avoir les réactions du monde.
Il n'y a rien de plus trippant que ça.
Et pour moi,
la scène, ça reste comme la rivière
pour le saumon.
Il faut que tu remontes dedans une fois de temps en temps
pour savoir d'où tu viens.
Chaque fois que j'ai une petite occasion de faire une apparition sur scène,
quand on a fait l'ultime gala pour la fondation d'Yù tu viens. Chaque fois que j'ai une petite occasion de faire une apparition sur scène, quand on a fait l'ultime gala
pour la fondation d'Yvon,
j'étais tellement content
de pouvoir être sur scène
et de faire une présentation.
Vous l'avez fait,
c'est vous autres qui avez ouvert le show.
Toi, Louis-José, Martin, Matt.
Est-ce que vous l'aviez rodé un peu
ou vous l'avez écrit à trois?
Il y avait un canevas qui a été écrit.
Après ça, on a tout
bisouné après.
On l'a rodé dans la loge
parce qu'ils sont fatigants.
On l'a refait dessus.
On l'a refait dessus.
Ça faisait 76 fois qu'on le faisait dans la loge.
J'étais comme, je pense qu'on le sait.
Mais c'est deux perfectionnistes
qui veulent tout le temps.
On l'a rodé dans la loge,
mais on ne l'avait pas rodé
devant du monde. On ne l'avait pas fait devant du monde.
Qui est quand même un stress
de rouvrir à Place des Arts
pour le plus gros,
un, le dernier gala
de l'histoire de Juste pour rire.
Ça devait être un stress, ça, pareil, non? Ben, pas tant.
Premièrement, parce que... Vous êtes trois.
On est trois. Puis deuxièmement,
tout de suite après nous, c'est Yvon
et on va déjà oublier qu'on était
là. Fait que c'est pas super grave.
Tu sais, notre punch, c'était
mesdames et messieurs, Yvon Deschamps.
Fait que t'es sûr de finir comme... Oh, un standing ovation.
Fait que c'était pas Mesdames et messieurs, ils vont des champs. » Fait que t'es sûr de finir avec un standing ovation. Fait que c'était pas...
Mais je suis tellement dans le fun d'être sur scène
quand je fais ces affaires-là
que je ne ressens pas ce stress-là.
Je suis juste dans le moment présent,
puis je fais « Allez, gars, on connaît notre patente.
Si ça se met à mal aller, on va récupérer ça,
on va, tu sais, puis connectons
avec le monde, puis même si on était venu le roder
ici, mettons, impossible
de reproduire l'énergie qu'il y avait ce soir-là.
Il y avait, ça, je sais pas
si t'es au courant, mais tu sais,
toi, ce soir-là, t'étais super bien habillé,
ça, tu le sais que t'étais bien habillé,
mais tu sais, t'avais les cheveux longs, un peu,
puis de dos, t'avais un look
un peu Gilbert Rozon
pis c'est arrivé
deux fois que des employés
en panique fassent
Gilbert Rozon il est en coulisses
qu'est-ce qu'on fait
ça c'est vraiment drôle
parce que j'avais
décidé pour Bon Cop de me laisser pousser les cheveux.
OK?
J'ai abandonné le projet depuis. Je suis pas capable.
Ça me tape ses nerfs. Je suis pas capable.
Mais j'essayais de me
faire pousser les cheveux.
Puis la première fois que les gens ont
pensé ça, c'est aux oliviers.
Je remettais l'olivier de l'année
puis ils ont eu la bonne idée de...
Tu sais, j'arrivais, mais ils m'éclairaient juste
par en arrière.
Fait que tu voyais juste comme la silhouette, pis là,
bang, les lumières allumées, pis là, ça avait comme un flash,
pis là, c'était moi avec mes cheveux longs,
pis un habit avec la barbe,
pis le monde pensait encore
que c'était Gilbert, ce qui aurait été un punch
de débile.
De débile.
Mais c'est arrivé deux fois.
Ça m'a motivé aussi à me couper les cheveux.
Ah, ça doit être.
Oui, oui, quand même. Ça m'a motivé.
Mais je n'étais plus capable.
Tu sais, quand tu pars avec une affaire de même,
tu te dis, je vais m'laisser pousser les cheveux, ça va être comme cool.
Puis là, les cheveux poussent, c'est de plus en plus lettre.
Puis là, il y a plein de monde autour de toi
qui fait, non, c'est parce que là, t'es entre deux.
Je fais, ouais, je suis entre deux fesses en assis,
puis j'ai une face de cul, tu sais, c'est vraiment dégueulasse.
Puis, fait que j'ai fait, non, j'abandonne ça, pas capable.
OK.
Jeanne, t'as eu les cheveux longs.
Bien, t'as eu une coupe longueuille.
J'ai eu une coupe.
Jeanne?
En fait, moi, c'était un hybride que j'avais.
C'était mi-Longueuil,
mi-Saint-Léonard.
C'était très avant-gardiste
pour l'époque.
Ça n'a jamais été repris depuis, je ne comprends pas.
C'était comme une coupe Longueuil,
mais avec un petit greasy look
en même temps.
C'est ça, le Saint-Léonard,
le greasy.
C'était semi-Longueuil, semi-italiano. Il y en a qui pensaient que j'est ça le Saint-Léonard, le Greasy. Oui, un petit peu. C'était semi-longueuil, semi-italiano.
Il y en a qui pensaient que j'étais italien.
Fait que c'était comme un mix entre les deux.
Chaque fois que je vois des photos de mon album de finissant,
je fais « wow, wow ».
J'ai quand même réussi à « frencher » cette année-là.
Ah oui?
C'est incroyable.
Mais la tuque...
La tuque, c'est pour cacher les cheveux que je ne suis pas capable.
Oui, parce que ça fait Bibi et Geneviève en temps.
Ça fait...
T'as vraiment bien compris
le concept du sacrifice humain.
Oui, oui.
Tu l'appliques vite en esti.
10 minutes de silence,
Fartin, Huard, un petit chat de sa gueule.
Merci.
On appelle ça piment fort.
Mais ouais, question de tes cheveux.
Pourquoi tu en as-tu?
Ils ne sont pas beaux.
Ils sont comme une bétouine de deux patentes encore.
Je ne sais pas quoi faire.
Pourquoi tu ne les fais pas juste couper? pas beau. Ils sont comme in-between de deux patentes encore. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire.
Pourquoi tu ne les fais pas juste couper?
Tout le temps, il y a des chapeaux ou des excuses.
C'est parce que moi, j'ai des chapeaux ou des excuses.
Toi, tu as juste
des chapeaux et des excuses.
Tu as une réplique qui est curieuse.
Je te promets qu'elle est dans mon cop 2.
Il y a quelqu'un qui va dire ça, madame.
Toi, avec tes chapeau et tes excuses
je vais en faire un peu taillant
ça vient de me rappeler
de me faire souvenir
une réplique de Robert Gravel dans le ventre du dragon
quand il y a chicane de balcon
tout le monde se chicane et Robert Gravel avait improvisé
tes chansons hosties que je t'en pantoufle
vois ça là
cette ligne là me casse à chaque Moi, c'est ça, là.
Cette ligne-là me casse à chaque fois.
Mais c'est parce que moi, j'ai le cheveu très blanc. Il est blanc, blanc,
blanc, blanc, blanc.
Fait que, si je peux pas mettre
un petit peu de couleur dedans,
ça a l'air d'un casque de Bessic.
OK?
Ça a l'air d'un casque de Bessic
translucide, un peu. C'est lettre.
Fait que faut que j'aille une petite longueur pour pouvoir
juste mettre un petit peu de cendrée dedans pour lui donner
du relief. C'est-tu intéressant ça?
Non. Mais je réponds honnêtement à ta question.
Je réponds honnêtement à ta question.
Fait que tu peux pas y avoir un coup comme toi.
Tu te mets un peu
de...
Juste de mini silver dedans.
OK.
OK.
de... Juste de mini silver dedans.
OK, OK.
Pour vrai, ça m'intéresse pour vrai.
Non, mais s'il y a des gens de couleur
dans la salle des Noirs,
on va passer à autre chose.
Toi, par exemple, c'est impressionnant
que t'as pas vraiment de gris.
Non.
T'en as un peu, mais pas tant.
Pas tant. J'ai juste le gris riche.
Le gris riche.
Le gris riche.
C'est genre, je suis un petit peu riche.
Non, mais il y en a dans la barbe.
J'en ai dans la barbe.
Ça, ça passe. C'est un compliment la barbe. Ça, c'est...
C'est un compliment de colorblind.
T'as pas de gris.
Non, mais c'est parce qu'il est plus vieux que toi
pis toi, tes cheveux sont blancs.
Mais moi, j'étais poivre et sel à 31.
OK.
Fait que tu t'éteignais jusqu'à
40 quic.
Pis à la fin, c'était comme une espèce
de couleur
qui n'existe pas dans la nature.
OK.
Moi, j'ai eu peur de ça.
Moi, pendant un bout de temps,
j'ai commencé à les teindre.
Puis j'avais peur d'être,
tu sais, le genre de personne,
quand ils sont trop noirs,
puis tu es comme,
ah là, là, on dirait que tu as un casque.
Là, tu vois, j'avais un nom,
mais je l'ai perdu.
C'est quoi? Le danseur. Le'avais un nom, mais je l'ai perdu.
Le danseur.
Le danseur? Oui.
Le petit Wawin qui était...
Comment il s'appelle?
C'était son nom.
Jean-Marc Généreux.
Il ne voulait pas que ça soit noir.
Non, non, non.
Il fait Révolution.
Oui, Révolution.
Mais tu aurais pu aussi dire
Biz de Loco Locas.
Biz, il a été longtemps trop noir.
Mais plus maintenant.
Non, plus maintenant.
C'est ça.
Oui, oui.
Mais le fait d'avoir les cheveux longs,
c'est quand même moins pire.
Parce que quand c'est court,
c'est comme...
Ça devient comme un Playmobil.
Oui, oui, oui.
C'est comme... Il y a bien du monde en ligne qui propose de faire une encampe pour que tu enlèves ta tuque. ça devient comme un Playmobil. Oui, oui.
Il y a bien du monde en ligne qui propose de faire une encamp
pour que tu enlèves ta tuque.
Let's go.
Let's go.
On commence à quoi?
À 1000, j'enlève ma tuque.
C'est vrai?
Je vais te donner 1000.
Oui, oui.
Je n'ai pas 1000 sous moi,
mais je vais faire un chèque.
Parfait.
Yvon, je vais faire un chèque.
Parfait.
Qu'est-ce qu'elles sont beaux tes cheveux.
Elles sont beaux.
Elles sont vraiment beaux.
Mais ça me dérange pas.
Rendu à 1000 piastres, j'ai plus d'orgueil.
Ils m'ont dit, à 1000 piastres,
ça fait 800 piastres, j'ai plus d'orgueil.
Non, mais c'a-t-il dit, à 1000 piastres, ça fait 800 piastres, j'ai plus de gain. » Non, mais c'est beau.
C'est correct, merci.
C'est devenu un podcast de cheveux.
Pendant 20 minutes,
on est juste comme « Hey, c'est vraiment beau tes cheveux. »
C'est trois vieux messieurs qui parlent de l'autre.
Je pense qu'on est rendus là, on peut se dire ça.
T'as l'air de quelqu'un qui travaille
à RDS.
Si je travaillais
à RDS, il y aurait une shot de ma
fourche présentement, puis j'aurais des
sautes qui me font pas bien.
Non, mais c'est-tu juste moi
qui regarde l'antichambre qui fait, on peut-tu
lever la caméra un peu, puis arrêter
les pas-shots, mettons? »
Puis ils ont tout le temps comme
le... Tu sais, s'ils n'ont pas
une bague de la coupe, c'est-à-dire le nez,
ils veulent que tu vois le paquet.
Ah!
Moi, je suis un fan de sport, je ne suis plus capable d'entendre.
C'est sûr, écoute, t'as 110%,
les gars travaillent fort, t'es pas...
Non, puis il n'y a pas assez
de noir, d'ethnie RDS. Parce que des chottes de poches, nous autres, on est... Je sens les gars qui travaillent fort depuis le temps. Non, puis il n'y a pas assez de noirs.
D'ethnies et RDS.
Parce que des shots de poche,
nous autres, on est...
C'est vrai.
C'est vrai.
Si on avait les droits du basket,
on aurait...
Ça ferait longtemps qu'on aurait la TV 3D.
Vous autres, c'est quand vous vous êtes rencontrés?
Parce que tu parlais tantôt...
On se connaît pas, nous.
Mais tu parlais backstage quand t'étais jeune.
Ben, backstage au resto.
Tu parlais que toi, quand t'étais jeune,
t' allais voir
Normand faire de l'impro.
C'est là que tu es tombé sous son charme
ou en amour.
Je foxais mes cours pour aller voir Normand
jouer dans Chez Denise.
Qui était un sitcom à l'époque.
Je foxais mes cours pour aller voir ça.
Puis, j'allais
voir Normand jouer de l'impro. Je pense que c'est
peut-être la chose que les gens ignorent le plus de Normand dans sa carrière
Normand était pendant quelques années probablement un des top improvisateurs
au monde je vous le dis là c'était une machine de guerre
moi je commençais à faire de l'impro j'allais voir la LNI
pour moi c'était mes dieux
Normand faisait partie de ça
il était tellement
fucké par rapport aux autres
tellement weird
tellement jeune
t'avais quel âge?
19
ça me parlait
j'avais 15, 16.
Je le regardais aller.
Je rêvais d'être à sa place.
Il était drôle.
Il était flyé.
J'ai déjà vu faire des impros de 16, 17 minutes.
Il y a eu une impro où je l'ai vu faire tout seul.
Je suis sûr que tu ne te rappelles pas de ça.
C'était au Complexe Desjardins.
Vous aviez performé
dans l'agora. Il avais du monde jusqu'en
haut d'un balcon puis tu avais fait une impro sans parler pendant sept ou huit minutes c'était
complètement débile c'était débile c'était vraiment de toute beauté de voir ça puis l'impro
au complexe Desjardins c'est pas la meilleure place pour...
Un centre d'achat avec un plafond de mille pieds,
ça doit être dur de créer une ambiance.
Peu importe où on faisait de l'impro,
et ça, je le jure, je suis pas ésotérique
plus qu'une planche
à repasser,
je me souviens de rien.
Je me souviens...
Moi, je voyais, quand je faisais une impro tout seul
pendant 20 minutes
j'étais dans un château hanté
je le voyais le château
je me souviens de rien
si tu me demandes de raconter mes impros
je m'en souviens pas
l'affaire que je peux expliquer
c'est que je suis allé en Jamaïque
pour retrouver mes
mes anciens
mes ancêtres.
Et on s'installait, toute la gang, dans un rond avec des tambours.
Ils mettaient une espèce de rhum, plein d'alcool, ces tambours.
Puis on jouait de ça.
Puis ça, ça fait une fume.
Ça fait une espèce de brume.
Et on jouait.
Puis là, quelqu'un nous dis disait vous avez joué deux heures puis tu t'en souviens pas parce que
t'atteins un autre
niveau puis la LNI
avec le stress
la pression
que j'avais sur moi d'être la vedette
du show sans voir de
fucking texte ni de mise en scène
je tombais dans un état
second c'est pour ça que j'ai arrêté, parce que
probablement, je serais
à la même place que Bono, l'humoriste
d'un hôpital
de fous. Parce que tu t'en vas
à des places
que t'es beaucoup trop jeune pour aller.
En plus,
c'était les premières années
de l'impro.
Là, en ce temps, l'impro. Oui. Fait que là, c'était...
Tu sais, là, à ce temps-là, l'impro,
ça fait des années.
Fait qu'on dirait que ça impressionne encore,
mais moins.
Mais dans ces années-là,
c'était comme, voyons, tabarnak!
C'était quoi, cette affaire-là?
C'était une pépinière.
C'était une pépinière.
Tout le monde qui a fait de l'impro,
à cette époque-là, à Maison Beaujeu...
Ils ont tous eu des grosses carrières.
C'est tout...
Ils ont tous eu des grosses carrières. Ils ont tous eu des grosses carrières.
Il y avait 60 places.
C'était tous des réalisateurs.
C'était tous des...
Des scénaristes.
On rentrait là.
Je leur ferais jamais,
jamais, jamais,
je leur ferais l'impro.
Parce que c'est trop...
Je fais un show d'impro, mais ils m'invitent
pour chanter l'hymne national.
Puis Patrick était là, je me souviens.
Je suis arrivé avec ma fille
pour qu'elle chante l'hymne national.
J'ai dit au monde, je la chanterais bien,
mais je suis en train de vomir, je ne m'en souviens pas.
J'ai vomi, j'ai vomi tout le temps.
Mais dans ces années-là,
tu vomissais-tu aussi avant tes shows?
Oui, tout le temps, tout le temps.
C'est peut-être un problème d'estomac.
Plus que de stress si tu vomis tout le temps.
C'est un peu le goaler du show business.
Les goalers sont tout le temps malades.
C'est un peu comme un goaler.
Oui.
Mais tu sais, c'est Laurent Proquin qui a dit,
comment on peut autant vomir et continuer à grossir?
C'est ça que c'est drôle.
Mais écoute, c'est épouvantable.
Les médecins m'ont dit d'arrêter
parce que j'avais tout dans mon...
Tu sais, toute ma patente était froquée
parce que j'étais vraiment malheureux
j'étais heureux après
parce qu'on gagnait tout le temps
donc au lieu d'avoir 12 piastres
on recevait 24 piastres
et ça, ça faisait la différence
entre ceux qui mangent le repas chaud
à charade
et les pauvres qui mangeaient les sandwiches
mais toute cette époque-là
je la revivrais pas.
C'est beaucoup trop imposé
à quelqu'un de jeune.
Puis en plus, j'étais le premier noir.
C'est le premier noir.
C'est une vedette, la Hélénie.
Il joue dans chez Denise. Il fait des annonces.
Il est riche. Il joue du tam-tam.
Il faut au France-Caltech.
C'est comme...
C'est comme... C'est comme...
C'est trop.
C'est trop.
Pour quelqu'un de 19 ans,
c'est pas trop.
Non, non, non.
J'ai 19 ans.
Elle, t'étais pas
son premier noir, par exemple.
Mais ça, tu penses... Pour vrai, ça, ça devait...
Le côté raciste
doit avoir rajouté un vrai stress
à cette époque-là.
Parce qu'il y avait bien
des Blancs qui n'avaient jamais
rencontré un Noir,
qui te voyaient.
C'est quoi de bizarre?
Ce n'est pas naturel d'avoir cette impression-là.
Pour moi, ça a joué
pour moi.
Combien de fois j'ai rencontré des chauffeurs
de taxi qui disaient, moi, j'aime pas les Noirs,
mais toi, je t'aime. J'ai été le premier
Noir que le monde a choisi.
Ça veut dire que tu rencontrais des chauffeurs de taxi blancs.
Oui.
Tu vois que c'est d'un autre époque en Estie.
Des chauffeurs de taxi blancs
qui savaient où ils s'en allaient.
Tout ce que-là.
Oui, oui.
Comment c'est qu'une question
woke, on peut faire de
Redneck. C'était parfait.
C'est comment bien me décrire?
C'est que ça commence woke
pis ça finit raciste un peu.
Ou le contraire.
Ah, ben oui.
Ça commence raciste, ça finit...
Moi aussi, tabarnak.
Je bouille comme un trou, j'ai un lance-flamme,
mais le soir, c'est Barbada qui me raconte des histoires
pour me raconter.
C'est quand même une bonne imitation.
C'est tabarnak.
C'est quand même une bonne imitation.
C'est bon.
Wow, assis.
Moi, j'ai fait le chemin inverse
moi j'ai fait de l'impro
quand j'étais jeune
beaucoup
mais j'ai jamais joué
à la LNI
puis j'avais
Benoît Chartier
qui était coach
un de mes amis
puis à chaque année
il me disait
c'est-tu cette année
que tu viens
blablabla
je disais tout le temps non
puis à un moment donné
on était à la fête
d'un de nos amis
Claude Legault
puis
on était un peu girl-like.
Il me dit, « C'est-tu Stanick qui se fait à LNI? »
Puis je fais, « Ouais. »
Il fait, « Non, c'est Stanick. »
Fait que là, il fait, « OK. »
Il appelle à LNI.
« T'en es-tu? »
Fait qu'à 47 ans, OK, quand même, OK.
J'ai été la plus vieille recrue de l'histoire de la LNI.
Toi qui étais le plus jeune.
Et je suis allé jouer quatre ans
à la LNI
de 47 à 51.
Puis ça a changé ma vie.
Ça m'a libéré.
Ça m'a libéré complètement
le droit de se planter,
le droit de
des fois faire quelque chose, que tu sors
de là et que tu fais ça,
ce moment-là,
c'était meilleur que nous autres.
Nous autres,
on n'est pas aussi bons que ce moment-là.
Mais ensemble, ça a donné cette affaire-là.
Puis les semaines qui suivaient un match, quand j'écrivais,
la tête me bouillait.
J'aimais ça.
Fait que j'ai trippé.
J'ai joué quatre ans à LNI
puis j'ai capoté complètement.
Le plaisir d'être le numéro 10, that's it.
Moi, ça m'a fait l'inverse.
Toi, tu es arrivé, on te mettait la pression d'être la nouvelle star.
Moi, j'étais connu et là, ça faisait l'inverse.
Ma job, c'était d'être le numéro 10 de l'équipe des jaunes.
Pas plus, pas moins.
Ça me faisait tripper bien. Moi, je pense, par exemple,
tu ne devais pas sentir la pression,
mais le monde, tu sais, quand tu arrives connu
et établi comme
tu es depuis
30 ans, mettons,
le monde va faire, ça va être malade.
Oui, mais il était
déçu parce que je ne suis pas
ce genre de joueur-là.
Je ne suis pas un gars qui punche.
Je suis un raconteur d'histoire.
Même quand tu regardes
tout ce que j'ai fait,
ce n'est pas tant des lignes que tu te rappelles.
Je suis plus un raconteur
d'affaires. C'est pour ça que j'aime écrire.
J'aime réaliser des films.
Moi, j'étais bon dans les impros longues.
Moi, plus c'était long, meilleur j'étais parceiser des films, tout ça. Fait que moi, j'étais bon dans les impros longues. Moi, plus c'était long,
meilleur j'étais parce qu'on raconte,
il y a trois actes,
on établit quelque chose,
puis après ça, on s'en va quelque part.
Puis moi, c'est ça que j'aimais faire à la LNI,
c'était d'écrire puis d'inventer une histoire.
Puis quand je sentais que le monde
était comme un petit peu perdu,
de juste leur amener quelque chose narrativement
pour se raccrocher puis puncher.
C'est ça que j'aimais faire le plus.
Toi, j'étais souvent cité.
Il y avait une affaire que tu avais dit
un moment donné, quand tu avais
fait le switch de humoriste à comédien.
Tu avais dit un moment donné,
je t'avais vu en entrevue, puis tu disais,
chanteur, humoriste,
acteur, c'est
tout le même job.
On est là pour raconter une histoire.
Puis ça m'avait vraiment marqué parce que j'avais fait…
Tu sais, des fois, on se met une pression de…
Je ne suis pas capable de faire ça, mais c'est tous un peu le même job.
Mais ce n'est pas tout le monde qui est capable de faire tout.
Non, je comprends.
Il y en a qui c'est juste l'humour ou juste le drame, mais…
Il y en a qui sont plus à l'aise avec un style pour raconter une histoire.
Mais ça reste que
tous les jokes commencent par
« C'est une fois un gars » ou « C'est une fois une fille ».
Toutes les chansons commencent par
« C'est une fois un gars » ou « C'est une fois une fille ».
Tous les films commencent de même.
Ça commence tout le temps par
« C'est une fois quelqu'un quelque part ».
Là, on veut savoir ce qui va se passer.
Puis ultimement, comme spectateur tu veux t'identifier
à un morceau de ce personnage-là
pis de te faire
transporter dans cette affaire-là
faut que ça te fasse rêver d'un côté
mais en même temps que ça soit grounded
dans quelque chose dans lequel tu te reconnais
pis pour moi
les humoristes restent encore les plus forts
pour ça.
En cinéma, partout où je vais,
des fois, je leur donne de la boîte.
Vous n'avez pas vu assez de shows d'humour.
Vous êtes complètement déconnectés
avec des gens à qui vous voulez parler.
Les humoristes sont connectés
avec les gens parce qu'on les voit,
ils existent.
Une joke qui ne marche pas à la télé ou d'un film, connectés avec les gens parce qu'on les voit, ils existent. On leur parle à soir, ils ont des faces.
Une joke qui marche pas en télé ou dans un film,
tu l'apprends un an après
et tu n'as pas vécu le malaise.
Mais live,
est-ce que ça fait mal?
La souffrance.
T'as pris la peine de travailler une joke
et t'as fait, et là t'as le monde
qui te regarde et t'es comme
arc, arc.
Ça m'est jamais arc, arc. Pourquoi je fais encore ça?
Ah non!
C'est que dit.
Je ne sais pas du tout de quoi vous parlez.
Moi, la pire qui m'est arrivée,
c'était en étant tourné, c'était mon deuxième show.
Je ne me rappelle plus c'est quoi la joke.
J'aimerais ça m'en rappeler parce que ce serait encore plus drôle.
Mais j'étais sûr
de m'avoir écrit une bonne dans l'après-midi.
Tu sais, sûr de mon coup.
Puis j'ai hâte de la faire, puis j'avertis mes techs,
parce qu'ils ont fait 160 fois qu'ils voient le show.
Je pense que j'en ai une pas pire.
Et là, je la fais.
Puis le show allait bien.
Là, je la fais.
Ce n'est pas un silence.
C'est mille personnes qui font « meuh ».
Je te jure, Mike.
Mille « meuh ». Je te jure, Mike. 1000 « meuh ». Mon cœur m'est sorti par le trou.
Puis je suis rentré dans le stage.
Mon gars, c'était une mort
qui a duré 40 secondes, hostie.
C'était épouvantable.
Il n'y a rien de pire que ça.
Mais il n'y a rien de plus extraordinaire
que quand les gens rient,
réagissent ou sont juste… Tu sais, quand ils sont connectés, quand tu sens qu'ils
sont avec toi, puis là, toute la crowd bouge ensemble. Tu sais, dans les théâtres, on
le voit moins parce qu'on a les spots d'en face, mais quand tu vas voir des shows de
festivals, moi, je regarde autant la foule que le stage parce qu'à un moment donné,
le show commence, tout est éparpillé.
Puis là, à un moment donné,
que ce soit de la musique ou un stand-up,
là, à un moment donné, cette crowd-là
finit par sonner ensemble.
Ils finissent par bouger en même temps.
Moi, ça me fait capoter.
Moi, j'aimerais parler de Patrick un peu
parce qu'il a parlé de moi.
Puis moi, à un moment donné, j'ai animé le gala des, parce qu'il a parlé de moi. Puis, moi,
j'ai animé le gala des Jutras.
Ça s'appelait les Jutras à l'époque.
Là, il a pogné le cul des petits gars. On a changé
le nom. On peut.
Non, non, mais écoute. On peut plus rien faire.
On peut plus rien faire.
Non, mais ça pour dire que
ça pardonne absolument pas ce que
Claude Jutras a fait.
Mais moi, j'haïs ça quand on commence à changer
des noms après. Il l'a fait,
puis moi, je l'ai animé, puis ça s'appelait
Le gala des Jutras. Je m'excuse.
Et
moi, il y a deux films québécois
qui m'ont fait vraiment triper, que je me souviens.
Si tu me disais tout de suite les deux,
ça serait mon nom, Antoine,
parce que c'est un des premiers que j'ai vus,
puis bon, cop, bad cop.
Mais on s'entend-tu qu'on est dans deux univers?
Oui, pas pire.
Moi, j'anime le gala des Chitras.
Ma job, c'est de faire que le monde
aille voir des films.
Le film, cette année-là,
qui a fait que tout le monde a levé son cul
et qui est allé voir
un film québécois,
c'est bon cop, bad cop.
C'est le film
qu'on aime le style ou pas.
Comme Micheline Langteau
dit, j'aime ça ou j'aime pas ça,
elle a le droit. Mais
il faut être réaliste.
C'est le film qui a fait
que le monde a levé son cul
et sont allés au cinéma.
Moi, j'anime le gars-là pour dire au cinéma,
aux gens du cinéma, allez voir les films québécois.
Lui, puis ton ami,
que je ne suis pas capable de dire le nom.
Colin Fuhr.
Oui, Colin Fuhr.
Colin Fuhr.
Sont assis là, là.
Moi, j'anime, ils sont là.
Ils n'ont pas une
calice de nomination.
Pas une. Moi, tout ce que je dis,
c'est de la marde.
Parce que, tu sais, je suis là.
Là, c'est pas notre cinéma et tout ça.
Les autres, ils n'ont pas de nomination.
Le film qui a été le plus vu par tout le monde.
Là, un moment donné, je dis, OK, l'an prochain.
Mais le gars-là a fini.
Puis je dis, maintenant, je ne suis plus officiellement l'an prochain mais le gars l'a fini puis je dis maintenant je suis plus
officiellement l'animateur du gars là je comprends pas ta barnac il y a pas de
nomination tu étais là Toi, t'es t'es le gars à côté de Convure.
Convure.
Convure.
Convure, Patrick.
L'année d'après,
ils sont là,
à la même crise de place.
Moi, j'anime le gars-là.
Ils ont 13 nominations.
Ils gagnent pas un carliste de place.
Pas grave.
Mais là, il était là
pour bon cop, bad cop, deux.
Quelques années plus tard. Mais c'est pas grave.
Puis je suis sincère quand je dis ça.
Moi, là,
je suis pas racoleur quand je vous dis ça.
Moi, j'ai commencé
comme humoriste. Puis mon
premier show, je l'ai fait tout seul.
Des posters que j'ai faits moi-même,
que j'ai broché par-dessus
des pancartes d'élections municipales.
Je devais me faire
arrêter même à Saint-Hubert.
Il y avait 105 personnes
qui sont venues voir mon show. J'avais 18 ans.
Après ça,
j'ai fait mon premier one-man show.
L'image que j'ai toujours
dans ma tête, c'est un peu vintage
parce que maintenant, ça marche sur nos téléphones et tout le kit.
Mais les gens, ils achètent un billet.
Ils prennent leur billet et ils le mettent sur le frigidaire avec un aimant.
Puis là, ça va être une soirée à laquelle ils se préparent et ils vont venir.
Quand les gens viennent au cinéma, je sais que le billet n'est pas sur le frigidaire, etc.,
mais il n'y a aucun trophée pour moi
qui peut remplacer un aimant
avec ton ticket sur un frigidaire.
C'est pour ça que je fais ce métier-là.
Je ne le fais pas pour rien d'autre.
Le reste, c'est juste des accidents.
Puis j'ai une vie fabuleuse.
J'ai une vie extraordinaire.
Fait que je ne suis pas frustré
de ça. Je suis aujourd'hui sur le
Conseil d'administration de Québec Cinéma.
J'ai travaillé fort pour que le gala
revienne cette année.
Puis probablement
que je ne serai pas en nomination,
mais je m'en fous. Je veux que le cinéma
vive. Je veux que les gens achètent des étiquettes.
Je veux qu'ils viennent voir nos histoires.
C'est la seule affaire qui m'intéresse.
Puis de voir des sourires dans la face du monde,
puis de voir le nombre triper.
Mais moi, je pense...
Mais, peux-tu te demander
quelque chose si tes boss
demandaient-moi pas
d'animer le gala?
J'ai donné au bureau.
Oui, c'est pas un galop
facile à animer.
Mais là, on est vraiment contents. C'est Jay qui va animer.
C'est Jay DuTampe qui anime.
Ah ben, calisse. On est super contents.
Hey, t'as le choix. Non, pas pour la trouille.
Ou Jay DuTampe. Ben, c'est Jay DuTampe.
C'est quoi ça s'appelle?
Est-ce que vous ramenez ça à un...
Là, c'est plus Jutras. C'est-tu... C'est toujours les écrits. C'est toujours ça s'appelle? Est-ce que vous ramenez ça à... Là, c'est plus Jutras, c'est-tu...
C'est toujours les écrits.
Rocco Magnata.
C'est...
Il a fait un film avec.
Il est plus dur à voir.
J'aime ça parce que Toujours pareil avec Mike
Je veux la jog passer
J'avoue
J'ai comme trois noms pour suggérer le nom de trophée
Il revient
Déjà neuf coches en haut
J'ai perdu
C'est Rocco Rendu ben, j'ai perdu. J'ai perdu.
C'est Rocco. Rendu là,
c'est terminé.
Tu sais, il ne peut plus dire Hitler,
c'est passé date. Fait que, t'as gagné.
Non, mais,
c'est Jay qui anime.
Puis, pour vrai,
ça va être formidable. Ça va être écœurant.
Je vous le dis, c'est le 10 décembre.
Ça va être vraiment trippant. Je vous le dis, c'est le 10 décembre. Ça va être vraiment trippant.
On essaie de faire quelque chose qui va faire tripper le monde.
Puis, c'est le 25e anniversaire en plus du gala.
Donc, ça nous permet de présenter aux gens
tout ce qui s'est fait en cinéma depuis 25 ans.
Quand tu le vois, tu vois tout ça, tu fais...
Il y en a eu des bonnes affaires.
Puis, il y en a eu des affaires qui ont marché, puis tout ça.
Puis, ça reste encore le cinéma.
Je vais finir après ça.
Le cinéma reste encore
la forme d'art la plus accessible.
Je vais finir ça.
Comme si tu pensais que c'était comme...
Ah oui, Carlisle.
C'est vrai.
Il y a juste ça qui coûte encore 12 ou 14 piastres.
Puis ce qui est formidable...
C'est vrai.
C'est la seule sortie
qui est abordable.
Complètement.
À part France Castel, bien sûr.
Mais c'est une entrée qui est abordable.
OK, on coupe ça, Bout.
Là, c'est moi qui ai pu à l'aise.
OK.
Fait que là, tu vois que t'es allé trop loin.
Mais pas vrai. Tu sais, les mardis,
une fois, je suis allé au cinéma,
un mardi, par erreur,
parce qu'il y avait
juste trop de call-list de monde.
C'était borderline agressant tellement qu'il y avait de monde.
Mais c'est 7-8 piastres.
T'es comme calice.
Ça me coûte plus cher que ça pour une sandwich.
Non, mais attends.
Pour un ticket de Taylor Swift, tu peux aller voir 170 films.
Ah oui.
Non, non, même plus que ça.
70 films, tes chances sont bonnes de passer, non. Même plus que ça. 170 films.
Tes chances sont bonnes de passer au moins
une bonne soirée là-dedans.
Mais surtout,
ce que je trouvais
qui est ranc...
Les gens ne se rappellent pas
de ça,
mais tous les cinémas,
quand ça ouvrait,
c'était tout le temps
à côté des mines,
à côté des shops,
parce que les gens
n'avaient pas un moyen
d'aller à l'opéra,
d'aller au ballet, etc.,
mais ils avaient un moyen
d'aller aux vues.
Et c'est resté, puis c'est démocratique en plus.
Je ne devrais pas le dire trop fort, mais ça reste que c'est le seul art
que ça va toujours être 12 $.
Que tu ailles voir Marvel, qui a coûté 700 millions à faire,
ou que tu ailles voir Les Hommes de ma mère, qui a coûté 3,
ça te coûte 12 $.
Puis c'est démocratique, puis c'est abordable,
puis moi, ça me passionne.
Je trouve que les gens passent un beau
moment. J'ai commencé à aller au cinéma
avec mon fils, avoir un popcorn
dans les mains, puis être ensemble.
Ils trippent bien rien. Moi, je trouve ça
formidable, le cinéma.
As-tu encore un projecteur?
À l'époque, j'avais travaillé avec toi
l'année que tu avais animé un galage au soirée,
puis j'étais allé chez vous, puis tu que tu avais animé un galage au soirée je suis allé chez vous
t'avais un projecteur
t'as-tu encore ça?
non, là j'ai pas ça
mais on en reparle avec Annick parce que son studio
est à la maison
où elle compose de la musique de film
elle réalise des films, elle compose de la musique
là on s'est dit que ça serait peut-être cool
de revenir avec un projecteur
pour travailler, c'est le fun mais ça aussi c'est dit que ça serait peut-être cool de revenir avec un projecteur pour travailler, c'est le fun
mais ça aussi c'est un trip incroyable
quand tu as fait un film
tu descends dans le sol
ta femme est en train de faire la musique
c'est capoté
tu veux pas faire un trip avec ça?
non, non, c'est pas ça
mais tu vois que ça a bien fini.
C'était beau,
puis ils ont applaudi.
Ils ont fait, on va applaudir.
C'est la magie du cinéma.
Toi, tu as souvent parlé
que tu avais à l'époque 28 TV chez vous.
Tu avais-tu un écran géant?
Je n'ai jamais aimé
les écrans géants parce que
premièrement, la définition n'ai jamais aimé les écrans géants parce que premièrement,
la définition n'était pas...
Elle n'a jamais été, d'après moi,
la même définition que...
Puis à ce temps-là, ils font des TVs 80 pouces
avec un mode cinéma
dessus.
Marc Labrèche s'est acheté une TV
80 pouces,
puis il s'est acheté un écran
de 100 pouces qui descend en avant de sa TV. Alors qu'il y avait juste à s'avancer 20 pouces. Oui il s'est acheté un écran de 100 pouces qui descend en avant
sa TV. Alors qu'il y avait juste à s'avancer
de 20 pouces.
Oui, c'est ça.
C'est ça que j'ai dit.
Il a du talent, mais c'est pas
le crayon du déjeuner de la boîte.
Il est pas vite-vite.
Puis à un moment donné, j'ai dit,
toi, quand tu vas écouter une nouvelle,
tu vas me dire que tu vas dire à ta blonde,
« Descends en bas, Minou.
On ferme toutes les lumières.
On descend l'écran.
Puis on écoute Patrice Roy aux nouvelles. »
Non.
Puis en plus, quand tu es rendu à 100 pouces,
prends-toi un ticket
puis va au cinéma.
Parce qu'au moins, tu vas écouter le film avec d'autres mondes
moi je connais plein de monde
des artistes qui sont faits
fourrés
tu sais ils voient Stéphane Rousseau arriver
normalement s'ils m'ont fait un cinéma
maison 65 000 piastres
pardon
65 000 piastres
t'as le son qui va en arrière
je vais chez Stéréo Plus
pour 2500.
Tu vas avoir la même colisse d'affaires.
C'est vrai, il y en a
beaucoup qui sont faites.
À un moment donné,
en arrière de combien de bateaux tu peux faire du ski nautique?
C'est trop proche.
Qu'est-ce que tu fais?
Peut-être asseoir
chez le voisin et tu regardes chez vous
ça mais
l'affaire de
c'est vrai la beauté du cinéma
c'est le fait d'avoir du monde que tu connais pas
moi là il y a rien de mieux
qu'un film d'horreur
d'un cinéma
avec
chaque fois que je le raconte
j'ai l'air d'un pédophile, là.
Mais un film d'horreur
avec des adolescentes
dans ta rangée, parce que là, ils crient.
Est-ce que c'est... Fait que t'es comme
Carlis, la tabarnak
de Chris Astier.
Fait que aussitôt que je vais voir un film d'horreur,
s'il y a des petites filles, je suis comme pas loin.
Tu sais? Juste...
C'est malade.
Avec ton jacket de cun,
c'est la tâche.
Tu vois que
moi, je t'aime beaucoup.
Cette ligne-là, elle ne dit plus jamais.
C'est ça.
Yann, tu coupes ça au montage.
C'est enfin un film qui chante.
C'est correct.
Mon fils, c'était Five Nights at Freddy's
qui sortait il y a deux semaines.
Il aimait ça, ce genre de film-là.
Il s'était arrangé avec un de ses chums de boys.
Je suis allé le reconduire au cinéma.
Puis là, il m'a tout raconté après.
Mais 50 % de ce qu'il m'a raconté, c'est le film.
L'autre 50 %, c'est la foule qui réagissait.
Oui, il y a des gens qui crient.
Les jokes qu'il faisait, parce que c'était une gang d'ados.
Ils faisaient des jokes pendant le film.
Ils criaient. C'est ça qui est écœurant.
C'est comme un show d'humour.
Imagine si on faisait des shows d'humour
devant tout le temps une personne.
Ça serait plate pour nous autres,
mais ça serait plate pour la personne.
Il y a eu plein de noms d'humorisme, mais je ne voulais pas y être.
OK, Steve Diamond.
OK.
OK.
Let's go.
Mais tu sais, mettons,
quand tu regardes, je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, mais mettons que tu vas voir un show
d'humour live, d'un humoriste que
tu trouves moyen, puis tu fais
« Ouais, il est moyen, ce show-là,
mais tu as ri fort 22 fois. »
Puis après, tu écoutes un show
que tu fais « C'est le meilleur show que j'ai vu de ma vie,
mais tu es tout seul chez vous,
puis tu as ri peut-être une fois.
Puis le reste du temps, tu fais juste ça.
Ah, c'est drôle en tabarnak.
C'est vraiment bon.
C'est drôle.
Des fois, nous autres, les humoristes,
on fait ça, c'est drôle en tabarnak.
Un petit peu fâché de ne pas avoir eu la bonne idée.
Ah oui, moi, non, je ne suis pas à mer.
Non, des fois, c'est juste...
Non, non, je ne suis pas à mer. C'est juste des fois, il y a quelqu'un
qui a un bon flash.
Ah oui.
Ah, man.
C'est souvent, moi, en tout cas,
je dis que je ne suis pas de même et que je suis exactement de même.
Moi, c'est quand, mettons, tu as une idée.
Là, tu dis, mettons, tu as une idée.
Là, tu fais, ah oui,
j'ai remarqué telle affaire.
Là, tu as juste un début
de numéro dans ta tête, là tu vois quelqu'un
qui a
l'idée, mais développée,
puis qui l'a travaillée, puis que
son angle est mille fois mieux
que la tienne, puis là tu fais
« Ah, God, il est ça, pourquoi
je fais ça? »
Ça t'arrive-tu des fois d'avoir un sujet
que tu sens
que tu as besoin
de parler de ça, tu sens
que c'est drôle, puis tu ne trouves pas
l'angle.
Oui, souvent.
Moi, j'écris sur scène à cette heure-là,
puis
c'est la pire façon d'écrire
des numéros de même.
J'ai un numéro en ce moment que je suis en train de bâtir dans ma tête,
mais je sais que les 20 premières fois
que je vais le faire,
ça va être de la crise de mort.
Mais je sais que la 21e fois,
ça va être bon.
Là, je n'ai juste pas la confiance.
Éventuellement, j'espère avoir la confiance,
mais peut-être que non.
Moi, je ne me sens pas impliqué parce que je suis pas humoriste du tout.
Parce que j'aime avoir un revenu stable.
Mais toi...
Oui, mais tu sais, normal, des fois, stable, c'est ça.
Ah!
Oui, c'est ça.
C'est pas stable, mais...
Mais, tu sais, toi...
Ça, ça devait être une des raisons, par exemple, pourquoi
que t'étais si nerveux
pis t'avais autant le goût
de vomir.
T'avais tellement de temps pour vomir.
T'sais, dans les années,
mettons... Quand t'es jeune, t'as pas de responsabilité.
T'as rien qu'à faire.
Mais, t'sais, dans les années
que t'animais les galas juste pour rire,
si tu partais en tournée avec tes numéros,
un moment donné, quand tout ton
show est rodé, il n'y a plus
de stress. Quand tu sais que
même si je suis off
à soir, même si je suis
à 10% que je suis
capable de livrer, ça va être un 8,
il n'y a plus de stress. Tandis que
quand tu fais juste, mettons,
tu animes des galas,
tu animes... Là, c'est stressant.
J'ai jamais fait deux fois
le même numéro dans ma vie.
C'est juste des one-night stands.
Ah oui! Puis anime le gala.
Plus ça va, plus tu te déshabilles.
Tu te dis Chris.
Puis en plus, ça d'ailleurs...
Ah, Chris, moi, patient. Non, non, mais... Il y a deux affaires. tu dis Chris pis en plus ça d'ailleurs ah Chris moi patient
non non mais
il y a deux affaires
quoi
il y a deux affaires
c'est
bon
se déshabiller
il peut comprendre
à un moment donné
mais
il a vu
Chris il a vu ton cul
plus souvent
qu'il a vu le cul
à sa blonde
tu sais
plus souvent
que celui de France Castel, en tout cas.
C'est sûr.
Mais...
Tu t'habilles souvent en femme.
Oui. J'haïs ça. C'est pour ça que c'est drôle.
Mon nom rédit ça à toi, les Hormones.
Ah oui, oui.
J'haïs ça. Je suis encore obligé
de m'habiller dans le linge de ma femme.
Je te jure, quand Stéphane Rousseau
se met tout nu, j'aime bien Stéphane,
mais quand il se met tout nu,
moi, ça ne me fait pas rire.
J'ai bien fait le colis.
Moi, quand je me mets tout nu,
je ne suis pas bien fait,
puis tu vois que je n'aime pas ça.
C'est pour ça que les gens rient,
parce que c'est...
Moi, je sais qu'en arrière de moi,
en avant, je m'en calisse.
Je m'en crie, si on peut dire bien.
Mais en arrière de moi,
c'est 25 des plus belles musiciennes au Québec
qui sont mes amis,
qui voient mes fesses pendantes.
C'est pas le fun,
mais ça paraît dans ma face
que j'aime pas ça, tu sais.
Les autres, ils le voient pas.
Ils voient pas ta face.
Non, mais ils voient...
Ils voient son cul triste.
Ils comprennent qu'il est pur.
Ça paraît dans tes fesses.
Ça paraît dans mes fesses.
Je suis pas content.
Mais tu sais, moi,
j'aime pas ma shape.
Puis de la manière que je vis avec ça,
c'est que je me crisse pas à poil devant le monde.
Ça marche ça aussi.
Les gens gèrent différemment.
Sérieusement,
il n'y a rien d'exhibitionniste.
Je n'aime pas ça me mettre tout nu.
Mais des fois,
j'avoue que ça va être drôle.
C'est pour ça que souvent, il y a des musiciens
que j'écris dehors parce que, tu sais,
j'ai un talon rouge, j'ai des totons en métal,
j'ai une noun,
une fausse noun en métal.
Puis là, je demande au trompettiste du band,
les gars,
« Peux-tu juste te mettre un chapeau
et faire... » Puis le gars, il me répond, « Non, chapeau et faire le gars il me répond
moi je suis pas un clown Chris
ah ouais t'es pas un clown
pis t'es plus dans le band en plus
j'ai déjà changé un band au complet
parce que
Chris vous êtes à juste pour rire
c'est un style, voulez-vous la faire
pis c'est le même ça a commencé
et te faire coller dehors par un gars avec une noun en métal,
ça fait mal à l'anesthésiste.
Ramasse tes affaires!
Ramasse tes affaires, puis va-t'en!
Tu t'imagines en train du criant
vrai, avec des paillettes
et une queue à l'air.
La veine dans le frot.
La veine dans le frot.
En plus, ma voix abonde un octave dans ce temps-là.
Quand je suis choqué,
« Où est-ce que j'ai mon colis? »
Il est à ton, est-ce que tu...
Mais faire...
Je pense que tu en as parlé le dernier coup.
Mais faire, mettons, une tournée d'humour,
ça ne t'a jamais intéressé?
Ben non, ce n'est pas...
Ça me demande trop chaque show.
Ça me demande trop
chaque gala juste pour...
Surtout qu'à un moment donné,
la grosse mode, c'est que j'étais le gala de la fin
et je ramassais tous les rejects
que personne ne voulait avoir.
Moi, tu étais le gala absurde.
Le gala fucké. Des fois, étais le gars-là absurde. Le gars-là fucké.
Des fois, ça marche.
Des fois, ça marche moins.
Mais au moins, le monde...
Moi, les Donny Drolet sont faits huer
sur un de mes shows.
J'étais tellement mal parce que j'ai dit
« Les gars, ce n'est pas de votre faute, c'est ma faute. »
J'ai mélangé votre public et mon public.
J'ai pensé que parce que moi je vous adore
ils allaient vous aimer mais
c'est pas mon public
mais ils ont traversé la rue puis ils ont fait un gala absurde
puis ils ont eu un standing ovation
ça par exemple là
puis il y aurait eu une clap
si j'avais pas commencé à parler
mais
les données, tu sais mettons
quand tu voyais ça
quand tu aimes quelqu'un
pis là ils se font louer
comment tu te sentais?
ça devait être épouvantable
je voulais mourir
parce que j'étais avec José Fortier
le metteur en scène
mais j'étais le seul responsable de ça
les autres ils ont rien fait de pas correct
ils ont tous fait bien leur job.
C'est moi
qui les a collissés
dans le mauvais gala.
Puis moi,
à un moment donné,
tu sais,
tu dis,
tout ce que j'aime,
le monde va l'aimer.
Mais tu sais,
le monde qui aime mon gala,
ils savent
que je vais me mettre
tout nu.
Ils savent
qu'il va y avoir
trois,
quatre grosses stars,
Anthony Cavanaugh.
Ils savent
qu'il va y avoir
de la musique.
Il y a une compétisse qui va partir en pleurs.
– Ah!
– Les classiques!
– Toutes les classiques!
– Les classiques!
– Puis,
j'étais jamais, jamais,
j'ai été sûr qu'il y aurait ce carré,
parce que je pleurais
de rire à leur numéro.
Mais ça, c'est que t'es responsable
comme animateur. T'es responsable
quand t'es là, puis t'es responsable
quand tu rentres sur scène après.
Il faut que tu dises, comme toi t'as fait
de façon merveilleuse,
dans un gala de comédia,
t'as fait venir les gars de la semaine.
La soirée est encore jeune, ils sont faits huer.
Ils sont hués, puis t'es rentré, puis t'as dit
« Hey, je vous ai dit que c'était la première fois
qu'ils passaient
à un gala. J'ai oublié de vous dire
que c'était la dernière aussi. »
C'était une déprésentation
qui a une claque là-bas.
J'ai eu un standing sur ma déprésentation.
C'était la première fois de ma vie
que je voyais ça.
Mais c'était vraiment de la merde.
Non, non.
Je n'ai pas vu. C'était de la merde, de la merde, de la merde. Non, non. Je n'ai pas vu.
C'était de la merde.
Les gars avaient manqué de respect
pour la scène.
Ils étaient arrivés, eux autres,
ils disaient que l'humour, c'est facile.
L'humour,
c'est tough.
Du stand-up, c'est tough.
Ce n'est pas l'affaire
la plus tough au monde, mais tu ne peux pas commencer ça en disant,
« Non, je suis drôle, ça va marcher. »
Je sais pas s'il y a des gens qui me disent,
« Ça, c'est de l'humour facile. »
Il y a deux genres d'humour.
Le drôle et le pas drôle.
Tout le reste, ça n'existe pas.
Si tu réussis à faire rire les gens,
c'est parce que tu as du talent.
C'est parce que tu es capable de faire quelque chose qui correspond à ce qu'ils disent
puis tous ceux qui prennent ça d'en haut
ça je ne suis plus capable
en stand-up
présentement
toi tu es dans une place incroyable
avec ton podcast tu as la liberté totale
le monde a peur de moi
c'est ça
on le trouve tous on le trouve tous peur de moi. C'est ça, là. Oui, un petit coup. Un petit coup.
Un petit coup.
Mais moi, j'avais pas peur de toi. Mais quand
j'ai appris que t'allais voir des films d'horreur pour entendre
des petites filles crier,
j'ai un petit shake, là.
Il va se faire casse-lé.
Un petit shake.
Toi, traumatiseur de trompette aussi.
T'as plein de liberté dans ce que tu fais.
Autant ici que sur scène.
Puis ça, c'est sans prix.
Mais moi, des fois, quand je fais de la fiction,
quand je veux faire financer mes projets...
Ah, c'est ça qui doit être top, ça.
T'es obligé de parler
de monsieur et madame en cravate
qui m'expliquent qu'est-ce qui est drôle
et qu'est-ce qui n'est pas drôle.
C'est eux autres qui essayent de m'expliquer
qu'est-ce qui est drôle et qu'est-ce qui n'est pas drôle.
Ça fait une quinzaine de fois
que je les rencontre, donc trois fois girl-like.
Je les ai jamais trouvés fucking drôles
une fois, mais eux autres, en meeting,
ils m'expliquent qu'est-ce qui est drôle et qu'est-ce qui n'est pas drôle.
Sur l'humilité, mettons,
des fois, c'est quand même...
Ah, j'en prends bonne note.
Mais des fois, tu fais...
Tu ne peux pas croire qu'on a cette conversation-là.
C'est ça.
Comment ils pourraient arranger ça?
Mettons, aux États-Unis, de la manière...
Vu qu'ils sont 50 fois plus de monde,
ils n'ont pas besoin
des monsieur et madame
à cravate du gouvernement qui donnent l'argent.
Mais ici, vu qu'on n'est
pas assez pour financer,
comment on pourrait changer ça?
C'est-tu en engageant du monde
différent? En fait, c'est un mythe
de penser que,
mettons, aux États-Unis ou en France,
vu qu'il y a plus d'argent,
il n'y aura pas personne qui va te souffler dans le cou.
Ici, c'est la barrière à traverser.
Il faut que tu convainces ces gens-là
de te financer pour faire ton projet.
Mais une fois que tu as le financement...
Là, tu es libre.
Tu es libre et tu fais ton projet.
Puis là-bas, c'est le contraire.
Là-bas, c'est le contraire. Là-bas, c'est le contraire.
S'ils pensent que ça peut être rentable, ils vont
tous te dire que t'es formidable, let's go.
Mais une fois que ça part, c'est leur argent.
Ils sont dans ton cou.
Puis là, ils veulent voir les montages.
Puis ils veulent sacrer ton acteur dehors.
Puis ils sont toujours en train... Tu sais,
le meilleur exemple que je peux te donner, c'est
Francis Ford Coppola. Quand il a tourné
le parrain, il apprenait le lundi
s'il pouvait retourner travailler.
Tous les vendredis, il était supposé être dehors.
Ah oui? OK.
Il a vécu ça pendant
des mois.
On a les défauts de nos qualités.
L'autre affaire qui est quand même formidable,
c'est que moi, quand j'envoie un scénario
à Téléfilm Canada ou à la Sodec,
ils sont obligés de le lire
et de m'envoyer un rapport de lecture. Si je prends un scénario à Téléfilm Canada ou à la Sodec, ils sont obligés de le lire et de m'envoyer un rapport
de lecture. Si je prends
le scénario, puis je vais voir un producteur
américain, puis j'y amène ça, il fait
« Je te rappelle! » Il n'ira jamais,
n'entendra pas parler pendant sept ans,
puis ça va être fini là. Fait qu'on est quand même
chanceux à ce niveau-là, mais des fois,
sur certaines affaires,
comme l'humour, mettons, de me faire
expliquer qu'est-ce qui est drôle
et qu'est-ce qui n'est pas drôle par quelqu'un qui n'est pas drôle.
Si je t'envoie mon scénario, Mike,
et je te dis, donne-moi ton feeling,
tu m'envoies des notes, tu me dis, ça, je trouve ça drôle,
ça, je ne trouve pas ça drôle, ça, ce n'est pas original,
moi, tout prendre ça en considération
avec humilité,
et pour vrai, je vais rectifier le tir.
Parce que tu fais ça dans la vie,
et je respecte ce que tu fais.
Pourquoi tu ne m'envoies pas tes textes de bord
de toute façon tu le sais que je pense que t'es un auteur formidable
je te l'ai déjà dit
donc je respecte ça
mais quand c'est pas ton métier s'il te plaît
ne m'explique pas ça
parle moi d'autre chose mais pas ça
moi j'avais eu un moment donné
un avocat
c'est un avocate qui m'avait dit
à l'époque le show à Jean-François Mercier
un gars le soir
j'avais écrit une chronique sur la liberté d'expression
puis j'avais une joke, je ne me rappelle pas c'était quoi
la joke, j'avais une joke sur
Jeff Fillon
puis j'avais dit qu'il a été
obligé de payer 300 000
puis là ils ont dit
dis pas son nom puis là j'ai dit un animateur de payer 300 000. Puis là, ils ont dit, « Oui, on le reconnaît. »
« Dis pas son nom, OK. »
Puis là, j'ai dit,
« OK, un animateur de radio de Québec. »
« Dis pas que c'est un gars de Québec. »
« OK, un animateur de radio, il a payé 300 000. »
« Dis pas 300 000, on le reconnaît. »
« Dis un million, c'est plus drôle un million. »
Puis j'étais comme,
« Bien, c'est pas drôle un million. »
« Un million ou 300 000,
il n'y a rien là-dedans qui est drôle.
Puis là, j'étais comme, tu sais,
j'ai écrit une chronique sur la liberté d'expression,
puis tu es en train de me dire,
300 000, c'est pas drôle,
un million, c'est drôle.
Puis là, j'étais comme,
qu'est-ce que je fais ici, tabarnak?
Pourquoi j'ai des avocats
qui me disent qu'est-ce qui est drôle,
qu'est-ce qui n'est pas drôle?
Tu vois, pour Bon Cop 2,
pour Bon Cop 1, j'étais un kid,
ils m'ont convaincu de ne pas dire la Sûreté du Québec,
de ne pas dire la GRC.
Puis tu le disais fort, tu l'avais dit.
La sécurité du Québec, puis l'autre,
ça me tapait ses nerfs.
Tu n'as pas fait ça, Vincent? Le premier, oui.
Je ne m'en souviens pas dans du compte, puis d'habitude,
c'est des affaires qui me gossent. Moi, ça me gosse
total. C'est comme le numéro de téléphone,
c'est 555-2394.
Est-ce que tu t'attends de prendre une boîte vocale
pour un an, 10 piastres?
Le truc, c'est que tu donnes le vrai numéro
de l'ombudsman.
Le pire, c'est que dans le premier,
j'avais une scène où il fallait que je donne
mon numéro de téléphone en anglais.
Puis là, ça allait trop vite.
J'ai dit, le seul numéro qui m'est revenu, c'est le mien.
J'ai donné mon numéro de téléphone.
Puis là, j'ai l'avocat de mon propre film qui m'a appelé.
Il voulait savoir qui appartenait à ce numéro de téléphone.
Anyway.
Mais là, pour le 2, les avocats me disaient, tu ne peux pas dire ça.
J'ai dit, oui, oui, ça va être Sûreté du Québec.
Ça va être la GRC.
Ça va être le FBI,
comme dans tous les autres vrais films.
Puis, s'ils me poursuivent,
ça va être formidable.
Ça va être écœurant.
Ce n'est pas si le fun que ça.
C'est juste...
On parle parler, là.
Tu sais, c'est...
C'est pas...
Mais non, non.
Mais pour vrai, pour...
Je te dis ça comme ça, là.
Mais tu sais,
la GRC est moins sympathique que...
Mais tu sais, en même temps, pour vrai,
tu te fais amener en cours parce que ça dit
« Sortez du Québec ». On s'entend que le Québec
au complet va faire « Hey, là,
calez-vous, patiente. »
Il a juste fait une promo incroyable.
Mais je n'ai pas reçu un téléphone,
je n'ai rien reçu de tout ça.
Puis on avait des jaquettes FBI,
puis je n'ai rien reçu de tout ça.
Ça fait partie de la propriété publique
à un moment donné.
Tu parles de Jeff Fillon,
tu parles de Jeff Fillon. Essaye de pas
dire animateur de radio. Essaye de pas dire
300 000. Essaye de pas dire que c'est un gars.
Essaye de... Ben oui, ben là, Chris, veux-tu qu'on enlève la joke?
Dis pas Annie Pelletier, besomme. Ça, ça marche pas.
Ouais.
Tu peux dire France Castel, mais pas...
Sans problème.
Ça, Annie Pelletier,
t'avais eu de la marbre en faisant...
T'avais fait une joke
sur elle
quand t'animais les Gémeaux.
Oui, oui.
Mais souvent,
ça c'est Chapelleau qui m'avait expliqué ça.
Il parlait à d'autres caricaturistes
qui disaient, j'aime tellement pas Lucien Bouchard
que je sais plus comment le dessiner. »
Puis Châtelot avait dit
« Si tu l'haïs vraiment,
dessine-le pas.
Ça sera pas drôle. »
Et j'aurais dû suivre son conseil
parce que moi, Annie Pelletier,
j'avais absolument rien contre elle.
Je la connais pas
personnellement
ou rien
sauf que je savais
qu'elle prenait la place d'animatrice
parce qu'elle était
superbement belle mais je la trouvais pas
talentueuse
c'est ça que j'aurais dû dire sur scène
au lieu de dire
comme j'ai dit
Annie Pelletier a couché avec des joueurs du Canadien
je n'aimerais pas le nom mais je vais vous donner des numéros de chandail de dire, comme j'ai dit, Annie Pelletier a couché avec des joueurs du Canadien.
Je n'aimerais pas le nom,
mais je vais vous donner des numéros de chandail.
Sauf que,
pour excuser ton gang,
ça fait 28 ans et tu as encore eu une claque.
Il faut des fois
respecter le rire.
Premièrement,
si j'avais été beau comme elle est belle,
j'aurais passé la ville de Montréal.
Deuxièmement, c'est un jugement.
Ah non, c'est magnifique.
En plus...
Regarde, Longueuil, c'était pas plate.
Non, non.
Tu as l'air épanoui.
Mais ce que je veux dire,
c'est que j'ai traversé une ligne
que tu n'as pas le droit de faire
quand tu as le pouvoir d'être animateur
d'un galop. J'aurais pu faire ça
dans un show, mais
mon jugement a passé pour un jugement.
Puis Dieu sait que je suis féministe, puis tout ça.
Et mon jugement
était sur une femme
qui servait de sa beauté. Mais en fait, ce n'estgement était sur une femme qui servait de sa beauté.
Mais en fait, c'est pas elle
qui s'est servie de sa beauté.
C'était pas elle.
Toutes les gars, eux autres,
j'aimerais les nommer des tabarnaks
qui sont servis
de leur notoriété
pour avoir je sais pas quoi avec elle.
Je sais pas ce qu'elle a fait.
Mais je me suis excusé,
et je l'ai rencontré.
Est-ce que c'est géré?
Quoi?
T'es comme, je sais pas
ce qu'elle aura fait.
C'est comme tavarnaque.
J'essaie de me récuser.
C'était parfait.
Je suis féministe.
Et là, t'as fait plein d'affaires.
Non, mais écoute.
C'est ça que t'essaies de faire. Ok, pis tu t'la. Pis là, t'as fait plein d'affaires. Non, mais ça, t'as-tu dit, c'est...
C'est ça que t'essayes de faire?
Ouais.
OK, pis tu t'es dit, je vais raconter la joke.
Ouais, ouais, c'est ça.
Mais oui.
Mais mauvaise joke.
Mise en contexte.
Mauvaise joke, mais bonne joke, ça avait été un gars.
Ah ouais.
Mais mauvaise joke, parce que c'est une fille,
pis elle a rien fait de mal, cette fille-là.
Exact.
Et je l'ai rencontrée. Et je me suis excusé.
Et j'ai tendu la main
et elle m'a serré la main.
Fait que là, j'ai dit, à partir de maintenant,
je vais pas m'excuser à ton gérant,
ton avocat, tel gars que...
Parce que quand j'ai dit ça,
imagine-toi,
elle avait vu une vie sexuelle
moins active que la mienne
que j'ai eu dans mon
mais Chris moi je fais une mauvaise joke
le réalisateur première affaire qu'il fait
bon qui c'est qui a couché avec Annie Pelletier
on est dans marde
il shoot dans le châle
dans la salle mais il tombe sur toutes les calices
de gars qui ont été son amant
il a un tabarnak
tout le monde le sait
ce que je voulais dire ce que j'ai dit le lendemain,
c'est que je m'excuse
parce que j'ai fait pire.
Pas parce que tu es une fille et que tu es belle
que ce n'est pas bon que tu fais là.
Sauf qu'il me demande des excuses.
Je parlais à la radio.
Et ce matin-là, mon invité,
c'est Guy Lepage.
Alors, je dis, je voudrais
m'excuser
à Mme Pelletier.
Son comportement, je le respecte.
On n'a rien entendu.
Oui.
Ah oui.
Un bon gandho.
Deuxième poursuite.
Il a fallu que je m'excuse dans le journal.
Il a fallu que tu t'excuses pour...
Que pense-tu de la crise?
Le guillotin.
Ah oui?
C'est bavardant.
Et là, je m'excuse dans la presse.
Ces hosties-là.
Je connais un peu la direction de la presse à l'époque.
Ils font une belle lettre, mais ils crient un peu médiéval
je m'excuse
il y a une photo de moi qui est
mais j'en profite encore
parce que tout le monde va parler de ça
je m'excuse sincèrement
à Annie Pelletier
mais pas à son gérant
puis c'est Trump, puis tous les autres,
qui mange la marde.
Mais elle,
j'ai maltraité
une femme,
et, tu sais,
d'un autre côté, j'ai gagné une médaille de l'Assemblée nationale
pour ce que j'ai fait pour les femmes,
mais je m'excuse
encore à Annie Pelletier,
c'était
de l'enflement de tête
mal placé.
C'est tout ce que j'ai à dire.
Yann, tu prendras
tout ce qu'il a dit, fais un mime
avec, puis mets Guy Lepage
dans le coin.
Ah ouais?
Ah ouais?
T'es gabyé.
Restes-tu avec nous, Normand? On va aller avec Ah ouais? Ah ouais? T'es gabien. T'es gabien. T'es gabien.
Reste-tu avec nous, Normand?
Hey, on va aller avec des questions.
Yann, y a-tu des questions?
Oui, y a vraiment des bonnes questions.
J'en ai une d'Alex qui demande,
bien, plusieurs qui demandent, en fait.
Vous êtes des comédiens puis des humoristes qui avez fait beaucoup de choses
et avec une carrière très mature derrière vous.
Est-ce qu'il vous reste des buts à atteindre?
Est-ce que vous avez des buts
que vous voulez atteindre?
Financiellement, tu parles?
Non, vraiment, moi, je suis correct.
Oui, moi, j'ai...
Moi, je cours après un rêve depuis que j'ai...
Moi, je cours après un rêve depuis que j'ai 15 ans.
C'est quelque chose qui ne s'atteint pas.
Mais...
C'est ton propre pénis.
C'est ça.
C'est ça.
Normand, dis-le que ça se fait.
Oui, ça se fait que ça se fait Oui, ça se fait
Ça prend un mélange de souplesse et de longueur
C'est que Normand avait
C'est juste, il faut que tu ailles le combo Mike
Mais
Mon rêve
Moi mon film préféré à vie C'est Le Parrain Mon rêve,
c'est... Moi, mon film préféré à vie,
c'est Le Parrain.
Pour moi, ça,
c'est l'affaire
à atteindre.
Fait que je veux un jour
participer d'une quelconque
façon que ce soit
à Un Parrain, mettons.
Puis Un Parrain, humorons. Puis un parrain
humoristique ou
un drame? Ça peut être tout ça.
Ça peut être tout ça. Ça peut être un show,
ça peut être une chanson,
mais tu sais, ce qu'on appelle
une affaire, un classique.
Tu penses pas que...
Un nosty de show. Bon cop, bad cop,
c'est un peu ça.
C'est vraiment ça. C'est vraiment ça.
C'est gentil.
Non, non.
Moi, je parle, mettons, à des anglophones du BC
qui ne sont jamais venus à l'est de l'Alberta
et qui savent c'est quoi bon cop, bad cop.
Ils n'ont aucune idée de ce qui se passe au Québec,
mais ils connaissent ça.
C'est quand même...
Un, c'est gros faire ça.
Puis le film, il a quand même marqué
vraiment le Québec.
Ça a vraiment marqué.
Puis ce qui me...
Une des affaires qui me fait le plus tripper que j'ai découvert
récemment, c'est que Bon Cop, Bad Cop
est un des films
les plus regardés par les nouveaux arrivants.
OK.
Puis il y a même un programme
au travers du Canada
dans les écoles
puis dans certains endroits indépendants
qui s'appelle Canadian Real.
Puis ils proposent
à des nouveaux arrivants,
un de leurs programmes,
c'est de choisir un film
qu'ils veulent voir
puis d'apprendre le vocabulaire du film
dans la langue du film
pour après ça,
être capable de voir le film.
Puis évidemment, il y en a beaucoup
qui choisissent Bon Cop, Bad Cop,
parce qu'il est bilingue,
puis ils se sont fait dire,
tu veux savoir où est-ce que t'arrives?
Faut que tu vois ce film-là.
Puis apprennent à sacrer, tu sais.
Exactement, de la bonne façon.
Calisse.
Pas en esti d'amateur.
Tu sais que j'ai eu une longue conversation
avec Pierre Bourgault sur les sacres.
Je travaillais à la radio avec Pierre Bourgault.
Il était chroniqueur dans mon show de radio.
Il m'avait fait une leçon de huit minutes
pour m'expliquer
que j'utilisais mal les sacres.
OK. Après
Boncotte-Baptiste?
Non, avant. Mais ça m'a inspiré
le bit des années plus tard. Mais ça m'a inspiré
le bit des années plus tard.
Mais tout ça pour dire que je suis allé
rencontrer des gens,
des nouveaux arrivants,
qui venaient de voir Bon Cop, Bad Cop,
puis je dois t'avouer que j'ai versé une larme.
Parce qu'il y avait des gens
de tous les genres
qui me serraient dans leurs bras,
qui me parlaient d'où ils arrivaient,
à quel point ça les a fait rire,
ils se sentaient, tout ça.
Ça, ça m'a touché beaucoup.
Ça, ça m'a touché énormément.
C'est une bonne chose parce qu'en télévision,
les nouveaux arrivants,
l'émission qui écoute le plus, c'est Piment Fort.
C'est pour ça que la langue
au Québec, c'est de la colise de marde.
On ne peut pas supposer de questions.
Écoute plus fort.
Ça veut dire une affaire.
C'est chaud!
C'est pour ça que les immigrants
mangent épicé de même.
J'avais jamais catché ça.
Mais t'imagines-tu
si les nouveaux arrivants, le show qu'ils regardent
le plus, mettons, c'est le chanteur masqué.
Puis là, ils disent « C'est tabarnak,
ils sont fucking weird. »
Ils sont vraiment weird.
Ou ben non, ils se déguisent en oiseaux, ou ben non,
ils sont avec des nunes en métal en train de
slacker des trompettistes.
Mais pas vrai. Mettons, une veule arrivée,
elle arrive ici, elle regarde le chanteur masqué
pis elle fait « Ok, c'est de même, je deviens québécois. »
Elle arrive au IGA le lendemain
déguisée en hibou.
Hé, je l'ai faite, moi, ça.
T'as-tu fait?
T'as-tu fait le chanteur masqué?
Je peux pas le dire.
T'es-tu dans le chat?
Moi, j'ai fait ça
parce que j'étais un Christ de bon gars,
pis ils m'ont appelé.
Pis moi, je suis pas parti des shows, j'aime ça.
J'ai passé 18 heures
dans un frigidaire à bière, tabarnak.
Avec un astide tête de castor
où mes yeux,
qui devraient être là, étaient là.
J'ai rien vu. Je suis tombé en bas du stage.
Ils m'ont ramassé.
Pendant 18 heures,
j'ai pas eu le droit de parler,
de dire un mot à personne.
Tabarnak.
T'es tellement trop riche pour ça.
Pourquoi que...
Qu'est-ce que t'as fait avec ton argeste?
Arrête de louer des hélicoptères! »
« Chris, t'es tombé princesse! »
« Je l'ai faite, je voulais être fin, pis... »
« T'es rendu dans des frigidaires à bière
avec des yeux en épaule! »
« Chris, sais-tu quoi?
J'ai dit, si jamais il me trouve pas,
moi, je reviens plus ici.
Je collisse ma fille dans le castor
pis achète pas la motrice.
Hey, fuck you!
C'était l'expérience
la plus désagréable de ma vie.
Tu commençais toutes tes tonnes
en chantant « Je suis Normand Bratwain. »
« Je suis Normand Bratwain. »
« Je suis Normand Bratwain. »
Je chante le thèmeaime de beau et chaud.
Tu l'as-tu fait, toi?
Non, je ne peux pas faire ça.
Il est big.
Je ne suis pas capable de faire ça.
Je ne suis pas capable de faire ça.
Je vais être malheureux.
C'est la première mascotte qui se gonne live à la TV.
Ah!
Ça serait malheureux.
Une mascotte qui se gonne,
c'est écœurant parce que
si ton bras est à l'intérieur
de ton costume,
tu vois juste sa petite tête qui fait
pouf!
Juste les plumes.
Moi, c'est les plumes que je veux voir.
Le plus de plumes possible.
Mais moi, je dis...
T'as ta pou-pou-pifon.
Ah, mais je pense que c'est Patrick Huard.
TVA, il serait rendu pas mal là.
Une mascotte qui se gagne.
Mais ça, moi, à chaque fois que je le regarde,
pour vrai, le bout de...
Je comprends que ça doit être le fun
quand t'es en train d'enregistrer la tourne
pis t'es comme, hey, c'est le fun!
Ah oui, ça, c'est le fun!
Asti, je suis comme un vrai chanteur,
mais le bout que t'es déguisé en castor
pis que t'es juste comme ça à télé,
tabarnak!
Moi, là, je me suis senti mal
parce qu'il y avait des fausses semelles
dans mes souliers.
Fait que j'avais pas de point d'équilibre.
Tu marchais comme Olivier Guimond?
Oui.
À un moment donné, je suis tombé.
Je suis tombé en bas.
Je me suis rien fait parce que j'étais pas dé.
Là, ils m'ont monté sur la scène.
Puis à la fin, quand on arrive...
Là, tout le monde devait penser que c'était Marjo.
Non.
Tout le monde pensait Jean-Pierre Ferland.
Mais à la fin,
il y a une brebis à côté de moi, Chris.
Une brebis?
Une brebis, oui.
Il y a quelqu'un déguisant une brebis.
Ah oui, excuse-moi.
Moi, je suis le même.
Là, je fais « va tomber, va tomber »,
ça connaît ça.
Tu t'es pas mis à ziguer à brebis.
Non.
Je poigne la brebis par le bras, Asti, et la brebis me fait « casse-moi le patient, arrange-toi avec tes affaires ».
Pis là, j'ai dit « Asti, que j'ai hâte de savoir, c'est qui la calice de brebis? »
Ah, vous le savez pas?
C'est qui?
Marie-Claude Barrette, tabarnak.
Ah ouais?
Oh! Marie-Claude Barrette. Marie-Claude Barrette, tabarnak. Oh, oui.
Marie-Claude Barrette.
C'est un estime qu'elle ne verra plus jamais à son estime.
Ah, oui.
Merci.
C'est une valeur qu'elle n'a plus d'émission.
Tu aurais pu lui dire non.
Je ne sais pas si c'est une histoire à part,
mais il y a bien du monde qui me parle d'une mascotte d'Aloboubou.
La mascotte d'Aloboubou?
J'ai couché avec une fille qui est la mascotte d'Aloboubou.
Y a-tu quelqu'un au Québec
que t'as pas fourré?
Joanne Blouin.
OK, on va...
Interface.
Interface.
Yann, on va aller Elle est à face. Yann, on va aller à autre question.
C'est un bon gag, pardon. Bravo.
Normand, es-tu fier de voir
qu'il y a de plus en plus de personnes noires
qui rentrent dans la LNI?
Tu demandes ça parce que...
Je pense que c'est lui leur père?
Ben oui, c'est ça.
Il n'y a pas fourré tant de monde que ça, là.
Il y en a d'autres noirs qui sont arrivés au Québec
sans lui, là.
Je suis très content à chaque fois
qu'il y ait une personne noire qui est à la télévision
ou d'une autre
ethnicité.
Mais j'avoue que
des fois ça m'insulte un peu
quand je vois un commercial,
le père est chinois, la mère est noire,
la fille est handicapée,
le chien manque une patte,
puis je me dis, où c'est que vous étiez avant?
Tu sais, à un moment donné,
tout le monde s'est fait dire, même nous, à Bell et Bonne,
là, je dis, oui, bien,
avant, où c'est que vous étiez?
Tu sais?
Puis, dans Pact pacter trois en même temps
c'est pas
le premier commercial que j'ai vu
de Volkswagen
j'ai essayé de les appeler mais ils répondent pas
mais Volkswagen
j'ai compris d'être woke
t'sais une compagnie qui a été fondée par Adolf Hitler
t'es comme
t'essayes de Hitler, t'es comme...
T'essayes de compenser.
T'es comme, hé, colisse, on va pacter des ethnies.
Mais, j'aime...
On va...
Pis on ferme les villes.
Ouais, ouais.
Hé, moi,
je voulais pas aller là.
C'est colisse, c'est calisse, c'est calisse.
Calisse! Oh, tabarnak!
Hey, Yann,
Yann, on n'est plus en nomination
aux Oliviers. On devrait se mettre
en nomination aux Oliviers, pis c'est ça
l'extrait qu'on donne.
Tabarnak de bon gars.
Non, mais je suis content quand je vois ça,
mais la première fois
que j'ai appelé,
je suis content parce que c'est un gars,
un gars noir et une fille blanche.
Tout à coup, ils embarquent dans l'auto,
les deux en avant.
J'ai fait, bon, asti, enfin, ça se peut.
Moi, je suis avec une blanche et tout ça.
Puis à un moment donné, je me suis mis à voir,
tu sais, c'est comme,
revenons à une espèce de vérité de ce qui se passe
parce que c'est pas vrai en ce moment
moi je me promenais avec ma blonde
pis c'est pas ça
encore la réalité
mais poussez pas pour que la réalité arrive
elle va arriver de toute façon elle est arrivée
mais poussez pas dessus
mais pour que ça arrive bien
ça en prend
c'est pas à l'écran
que ça presse le plus.
C'est à l'école. Exactement. À l'École nationale.
C'est comme réalisateur,
c'est comme producteur, c'est comme créateur.
Parce que c'est des gens qui racontent
et qui écrivent les histoires, qui sont capables de les
voir. Moi, j'essaye beaucoup.
J'essaye fort. Puis je me rends compte
que je suis pas bon. Tu sais, j'ai encore
un réflexe
quand je lis un scénario
comme réalisateur ou producteur, j'arrive pour
caster, j'ai encore un
réflexe que si ce n'est pas spécifié,
je ne vois que des blancs.
Je suis honnête.
C'est normal. C'est parce que c'est
mon entourage.
Là, dans Bon Cop, la série, ça faisait longtemps.
Bon Cop 2, ça devait être
ça l'histoire, mais je n'étais pas prêt. Il y avait un troisième policier qui arrivait
qui était autochtone, qui pour moi était comme fermer la boucle des trois communautés
les plus importantes du Canada. J'avais cette idée-là. J'en ai parlé à des amis autochtones
un peu, mais je ne savais pas quoi écrire.
Je venais de les rencontrer, ça faisait un an ou deux, je n'y connaissais pas.
Je n'étais pas allé sur une rèze, je n'avais pas discuté avec eux autres,
je ne m'étais pas fait envoyer chier dans mes préjugés,
comme je l'avais vécu avec les anglophones et les francophones,
à faire « ouais, mais Christ, vous autres, blablabla ». Quelques bouteilles de scotch plus tard, où je me suis fait donner des leçons, je me suis fait dire « T'es
donc bien marron, hostie, c'est pas ça qui s'est passé, pis c'est pas de même
que ça marche », pis que moi je fais « Ouais, mais de ton bord, t'as-tu vu tel point
de vue, etc. », je pouvais pas écrire ça. Là, je suis confortable. J'ai un de mes
chums qui est avec moi, pis qui me conseille, pis je suis confortable. Je pense que je leur
donne une voix qui est le fun,
mais souvent, je leur vole.
Je leur vole le nom.
Je leur vole les descriptions d'où ils vivent.
Je leur vole des lignes qu'ils ont dites,
parce que ça fait partie d'un bout de ma vie maintenant qui est plus présent qu'il était il y a 8-10 ans.
Et c'est là que ça se passe.
C'est des gens qui écrivent.
Ça prend des gens des communautés qui sont là,
puis qui écrivent, puis qui produisent, puis qui réalisent des films, puis qui réalisent des shows de télé. C'est là gens qui écrivent. Ça prend des gens des communautés qui sont là, qui écrivent, qui produisent
et qui réalisent des films.
Qui réalisent des shows de télé.
C'est là que ça va marcher.
J'aime ça que c'est devenu quasiment
un...
C'est devenu une église baptiste.
Il y avait beaucoup de commentaires
de...
Je veux rappeler
la joke de Patrick
sur « Rentre les Juifs dans le char,
on l'a oublie frère. »
C'est vraiment...
Moi, pour vrai, je l'avais dit,
je me rappelle,
bien, ça arrivait une couple de fois,
si tu écoutes, je l'ai dit,
mais je pense qu'une affaire
qu'on devrait plus voir à télé,
au lieu d'essayer tout le temps de rentrer
que dans une gang, il y a un noir,
il y a un arabe, il y a une lesbienne,
fais des shows, esti que c'est juste des noirs, ou fais des shows noir, il y a un arabe, il y a une lesbienne. Fais des shows
qui sont juste des noirs.
Fais des shows qui sont juste des arabes.
Fais des shows qui ont une couple d'arabes,
une couple de noirs. Fais des shows qui ont une couple d'italiens.
Mélange le monde,
mais ce n'est pas obligé
d'avoir tout le monde
dans chaque fucking scène.
Exactement, mais aussi,
chaque fois qu'il y a un rôle
qui est un noir
ou un juif...
C'est pas obligé d'être un stéréotype.
Il est pas obligé de jouer ça.
Il peut juste être avocat.
Non, non, oui, c'est ça.
Puis on n'en parle plus.
On parle pas d'autres choses.
Il est juste là, puis il joue.
Comme on rencontre partout.
La première affaire que tu te mets à jaser
avec les gens, c'est ce que tu as en commun.
Ce n'est pas les différences.
Oui, exact.
Yann, autre question.
Il y a beaucoup de monde qui demande
pourquoi Patrick n'était pas dans les Boys Cat.
Dans quoi?
Dans les Boys Cat.
Les Boys Cat.
J'ai déjà dit à l'époque, pour moi,
trois, c'est le parrain, quatre, c'est Police Academy.
Quelle bonne ligne, tu sais.
Moi, je pense qu'on devrait...
À moins que tu veux élaborer...
La vraie, vraie réponse,
c'est que je trouvais qu'on avait fait quelque chose
de très difficile qui était de faire une trilogie.
Ça avait super bien été.
J'avais très la chienne
qu'on ne soit pas capable de continuer ça.
Je voulais que ça reste
dans ma tête.
Cette espèce de souvenir d'expérience
absolument incroyable et formidable.
D'ailleurs, on a fait un get-together
pour le 25e anniversaire
qui va passer à la télé bientôt. J'étais vraiment content
de revoir les gars. Tout ça, c'était vraiment le fun.
Et d'ailleurs, je n'ai pas vu les autres
films, je n'ai pas vu les autres séries
parce que je suis de même. Je n'ai pas vu la
troisième saison de La Tour. Je n'ai pas vu les remakes
de Starbuck. Je n'ai pas vu les remakes des Trois Petits Cochons.
Je veux que ça reste
pour moi ce que moi, j'ai vécu
d'un souvenir extraordinaire et je sentais qu'il fallait arrêter là pour moi. Mais je pense que ça reste pour moi ce que moi j'ai vécu d'un souvenir extraordinaire
puis je sentais qu'il fallait arrêter là pour moi
mais je pense que les gars ont eu
le même fun mais moi je voulais que ça arrête
pour ramener
bon cop bad cop
à la télé, t'avais-tu peur de ça
de faire, j'ai fait deux films
qui sont quand même des chefs-d'oeuvre
puis là de
scraper ça
merci d'appeler ça un chefs-d'oeuvre, puis là, de scraper ça.
Merci d'appeler ça un chef-d'oeuvre, mais c'est que... Mais j'ai quand même dit que tu pourrais le scraper.
Je peux le scraper.
T'es fait que...
C'est la raison,
en tout cas, il y a quelque chose
que je n'ai pas exploré dans cet univers-là,
qui est ce troisième policier-là,
qui est important pour moi,
que je ne pense pas que ça se fait bien sur un film.
Et j'ai toujours eu des frustrations
quand j'ai écrit les deux premiers.
Un film, c'est drivé par le récit.
C'est le récit qui tire toute l'action.
Fait que c'est toujours ton histoire, ton histoire, ton histoire.
Puis chaque fois que t'as un bon moment,
une parenthèse comique ou touchante ou relationnelle,
t'as presque jamais le temps,
alors que les séries, c'est basé
là-dessus. C'est drivé par
les personnages, puis là, j'avais envie d'explorer
les personnages, sa relation
avec sa fille, cette amitié
weird avec cet anglophone-là,
un jeune policier
autochtone qui rentre, qui vient le brasser
dans ses affaires, puis c'est lui
qui est le king, puis c'est plus...
Tu sais, c'est le jeune qui est devenu le king, puis c'est lui
qui commence à être un peu
off. Tout ça,
puis je voulais faire une satire
plus politique, parce que l'histoire,
c'est toute la merde poigne
à cause du pipeline qui passe au travers du Canada.
Fait que je voulais montrer du territoire,
je voulais me moquer du politique.
Pour ça, il faut que tu ailles le temps de faire ça.
Je trouvais que sur 8 heures, ça se faisait mieux.
Je me disais
que c'est peut-être une façon
chieuse de continuer dans cet univers-là
sans prendre le risque
de la comparaison.
Une série, ce n'est pas comme un film.
Ça me permet de continuer
et d'explorer dans une autre écriture.
Ça va-tu être sur Amazon
ou sur Crave?
En fait, j'ai livré mon pilote
la semaine passée.
C'est à Crave.
Si ça fonctionne, ça va être avec Crave.
Si ça fonctionne, mais...
Ça fonctionne?
Non, mais c'est eux autres qui vont décider.
Ils vont lire le pilote et ils vont me dire
s'ils veulent aller de l'avant.
C'est-tu vrai, Chris? C'est pas vrai que ça l'aide pas
de l'avant. C'est quoi la stit showbiz
qu'on vit, apparemment?
Ça n'a aucun sens.
J'ai plus d'agents
pour acheter un engagement.
Mais moi,
pour répondre à la question
pourquoi je suis pas dans les boys 4 parce qu'ils m'ont là
pas collé ici de m'appeler
en tout cas ils
m'ont jamais appelé pour un
collis de film des boys
jamais
ça prendrait des noirs sur la patinoire
tabarnak
mais en même temps,
pour les défendre, il y a une poque.
C'est une mauvaise gag.
C'est une mauvaise gag.
Mauvaise gag, mais...
Mais oui.
Il me sent sale.
Il me sent sale.
Patrick, tu disais que
tu regardais pas les dérivés de tes créations.
J'imagine que t'as pas vu
les trois petites cochonnes,
le dérivé porno des trois petits cochonnes.
Non, j'ai pas vu
Bon Plot, Bad Plot non plus.
Ça existe-tu pour vrai?
Ouais.
Y a-tu un Bon Plot, Bad Plot?
Ah!
Ah! Mais est-tu un bon plot, bad plot? Pour moi, le plus drôle qui m'est arrivé,
c'est une madame d'à peu près 78 ans
qui me dit,
votre film,
Bon Coc, Bad Coc, j'ai tellement aimé ça.
Si vous êtes contents, je suis content, madame.
Pour répondre à la question
pourquoi je n'ai pas joué dans
mon cop Bad Plot,
il n'y a personne qui m'a appelé Carlis.
On va faire sa part.
Je voulais que ce soit le sequel des Trois Petits Cochons.
Je voulais vraiment que ce soit les Trois Petites Cochonnes. Ceux qui le sequel des Trois Petits Cochons. Je voulais vraiment que ce soit les Trois Petites Cochonnes.
Puis comme ceux qui ont vu
les Trois Petits Cochons, ça joue avec
la notion du temps. On revient toujours dans le temps
puis on voit l'histoire d'un autre point de vue.
Je voulais que la suite soit
exactement la même histoire,
mais du point de vue des trois femmes
qui avaient été trompées
et des trois maîtresses du film.
Qu'est-ce qu'eux autres ont vécu
pendant tout ce temps-là? C'est ça que
je voulais faire, mais apparemment
les producteurs n'étaient pas d'accord avec mon idée.
Est-ce que c'est à cause du titre?
Non, parce qu'à la limite, on aurait pu...
Les six petites cochonnes.
Exact.
C'est ça. Tu as trouvé la clé.
On fait un qui dit x6, ça passe.
Exact.
C'est ça qui est amulgant.
Oui, c'est ça qui est dégueulasse.
Avant d'aller à une autre question,
si vous voulez donner,
c'est pourivon.com.
Pourivon.com.
N'oubliez pas d'aller pourivon.com.
Tu peux donner ce que tu veux.
Moi, il ne faut pas que j'oublie, je donne 1000 piastres,
vu qu'on voit sa belle tête-là.
Yann, autre question.
Il y a beaucoup de monde qui demande à Normand
si tu as des bonnes anecdotes d'arrière-scène de beau et chaud.
Écoute, malheureusement,
il n'y a rien que j'aime plus au monde
que de raconter
des affaires
qui se passent en arrière scène
parce que je trouve qu'on est du monde
qui font un beau métier,
un métier très difficile,
mais que des fois, on se prend un petit peu au sérieux.
Malheureusement,
j'ai perdu quelques amis
la dernière fois que je suis venu.
Fait que,
tout ce que je peux dire,
c'est que vous ne me verrez pas
dans la suite de La Petite Vie.
À Yann,
pour défendre Normand,
tu couperas ce bout-là.
Autre question.
Attends, Yann, vu qu'on va tout couper au complet,
fait que c'est pourivon.com.
Comme je viens de dire, il y a une seconde.
Pourivon.com. Allez voire pour Yvon.com allez voir la maison
Yvon Deschamps
on a répété là
ma femme a fait son exposition
dernièrement
sur vernissage
c'est un endroit magnifique
c'est un endroit magique
où il y a des enfants qui courent
il y a toutes sortes de communautés
ils font de la danse en ligne, ils font tout.
C'est un beau building propre,
au milieu d'un coin
que tout le monde disait qu'il n'y avait plus rien à faire.
Je suis...
Je l'ai vu, et ça a confirmé
ce que je pense d'Yvon et de Jodie.
Ce sont des magiciens.
C'est tellement du beau monde,
et c'est une belle place.
Vraiment, c'est incroyable.
Il faut supporter ça.
Yann, autre question.
Il y a bien du monde aussi
qui me demande si tu peux nous raconter
comment tu as vécu le dernier
gala avec Yvon.
Vous avez refait des personnages.
Oui, Patrick était là aussi.
Je dois dire que
on a répété
vite, mais tout le monde est occupé.
On a plein d'affaires à faire.
Et là, on répète.
On a du fun, mais on passe plus de temps
à se raconter des belles histoires.
Je dois dire que
ce fin-m dire de rire
avec Belly Bum, c'est ma plus belle
expérience de la vie, de
travailler avec ces gens-là, ces acteurs-là
fantastiques. Mais quand on s'est
vu derrière en costume,
c'était
magique parce que tu rentres sur scène,
Yvon m'avait déjà dit,
tu sais, souvent, Normand, les gens
ne rient pas pour la joke que tu viens de faire, ils rient pour
toutes les jokes que t'as faites dans ta vie
pis on rentrait
en costume pis on avait une claque
mais c'était pas
on avait rien fait encore mais c'était juste
le pêcheur
le petit blanc
le brun, tout ça
et là ça te fait réaliser
que t'as fait quelque chose.
Tu as fait une émission de comédie
qui va marquer la comédie,
un peu comme chez Denise dans le temps.
Là, j'étais plus mature quand j'ai fait ça,
mais même sorti, je me souviens d'être sorti de scène,
puis Patrick m'a regardé en me disant,
il a juste fait en me disant,
«Bien oui, tuas fait partie de ça.
Puis c'était magnifique.
Il y avait quoi de beau aussi?
Moi, j'étais là en tant que public.
Puis de vous voir
en personnage, moi, ça m'a tout le temps
marqué. Les personnages, ça vieillit
pas. Quand je vous voyais
déguisés, c'était
pas vous autres, mettons,
30 ans, 20, 25 ans, je sais pas
ça fait combien de temps, 20, 30 ans plus tard,
c'était les mêmes
faces, les mêmes... Chris, il y avait
quoi de drôle? C'était comme quasiment voyager
dans le temps, tu sais.
C'est revenir à mon enfance.
Mais cela dit, vous aviez vos yeux de gamin aussi.
Ah oui, c'est vrai.
Vous aviez tous des yeux de gamin
qui se retrouvent ensemble pour faire des mauvais coups
c'était vraiment
touchant et trippant à voir
c'est la beauté
c'est la beauté
de l'art en général
moi j'ai regardé votre moment
comme quelqu'un du public
qui regardait votre show
mais moi
c'est pas vos personnages c'est à moi du public qui regardaient votre show. Mais moi,
ce n'est pas vos personnages, c'est à moi.
Ah oui, c'est ça.
C'est mes moments à moi que je regardais ça avant Game de hockey avec mon père.
Puis là, on rigolait, puis on se racontait
les jokes, puis on répétait des affaires.
Ce n'est plus à vous autres.
Ça appartient au monde.
C'est à ça que les gens ont réagi quand vous êtes
arrivés. C'est ça qui était magnifique
parce que je me disais, encore une fois, je me disais, je ne peux pas croire ma vie. Je suis là.
Je suis là et je les vois arriver là. C'était tellement beau de voir les réactions de tout le monde.
C'était malade. Nous autres, on avait le travail de présenter Yvon. On était avec Martin et Louis-José.
Je l'ai déjà conté, mais quand on est rentrés sur scène avec Martin puis Louis-José, on a eu une réaction
de feu. J'ai déjà
vécu des réactions quand même.
J'ai bien vu que c'était une grosse réaction.
Quand Yvon est arrivé,
je me suis rendu compte que notre réaction
c'était rien. Je pensais que le ciel
allait ouvrir. C'était malade.
C'est comme si le public
te faisait tousse, toi.
Mais c'était... C'était Moïse qui arrivait
tout ouvrait
nous autres on s'est tassé
pis encore là je me disais
je peux pas croire que je vis ce moment là
je le vois arriver
c'est nous autres qui viennent nommer son nom
pis moi je rêvais de faire
ce métier là en écoutant
ces vinyles
dans le sous-sol de mon cousin.
Puis là, c'est moi qui dis son nom,
puis il marche, puis les gens
le remercient
pour l'immense carrière
qu'il a eue, puis tout ce qu'il a apporté
au peuple francophone québécois.
Puis il a tout ce qu'il a fait
pour la culture en général,
pour les humoristes en particulier,
et pour lui-même aussi,
de raconter d'où il venait,
avec autant de passion, de poésie,
puis c'est moi qui nomme son nom,
puis il est à côté de moi, puis il marche.
J'étais comme, c'est incroyable ce moment-là,
puis c'était la fin des galas,
je pourrais tout ça pogner ensemble.
Cette seconde-là, que j'ai vu Yvon arriver
avec son sourire.
Puis il l'a fait
comme il a 40 ans.
Il les a clenchés comme le colis.
C'était malade.
C'était malade.
C'était malade.
On a fait
ben tabarnak.
Mais il y avait,
quand on le voyait
il était encore jeune
il était en feu
puis on utilise le terme trop souvent
tu sais goat là
mais c'est vraiment Yvon
le meilleur de tous les temps
le meilleur de tous les meilleurs
il te fait rire
il te touche à chaque mot, chaque ligne
chaque intention
qui te raconte quelque chose.
Puis là, je regardais,
on était tous dans l'âge en arrière,
tu étais là, tous les humoristes
en arrière, il y avait l'écran,
on regardait Yvon performer,
puis à un moment donné, moi,
je me suis mis à regarder le monde
Yvon performer.
Je voyais tous les humoristes,
des jeunes humoristes aussi, qui connaissent peut-être un peu moins Yvon,
qui avaient tous comme
un pot-seigne-midiol ouvert.
Comme ça, il n'y a personne
qui disait rien.
C'était juste
de voir
le phénomène devant toi.
C'était écoeur. C'était formidable.
C'était une soirée extraordinaire.
C'est hallucinant. Merci, Yvon.
Merci.
Hé, on va finir le show
là-dessus. Si vous avez
aimé ça, allez sur
pouryvon.com
Donnez généreusement.
Si vous avez de l'argent, donnez généreusement.
Si t'as pas d'argent, donne un peu.
Ben oui, tout est bon.
Donne un peu. Tout est un peu, oui c'est ça
exactement, merci beaucoup
merci Patrick, merci Normand
je suis
très content
que
je suis content que t'es venu participer
je suis content que t'as pas scrappé une autre amitié
puis merci beaucoup, merci Yann
merci tout le monde, Merci Yvon. Merci
Jody d'avoir été là. J'espère
qu'on va ramasser beaucoup d'argent avec ça.
On se revoit l'année prochaine.
Merci tout le monde.
Salut! I'm out.