Mike Ward Sous Écoute - #458 - Hubert Proulx et Fabien Cloutier
Episode Date: January 8, 2024Cet épisode est une présentation de "LOL" - https://www.instagram.com/alloprimevideo/Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Hubert Proulx et Fabien Cloutier pour parler de "frenche...r Louise Deschâtelets"!!Enregistré le 10 décembre 2023. ---------Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, merci beaucoup d'être là encore une fois cette semaine.
Et j'aimerais remercier mon commanditaire, mon commanditaire cette semaine, Prime Vidéo.
La saison 2 de LOL qui rira le dernier est de retour depuis le 5 janvier 2024 sur Prime Vidéo.
La liste des humoristes de la saison 2 est incroyable.
Humoristes et comédiens, il y a Échanteuse, il y a Roxane Bruneau, il y a Fabien Cloutier, Pierre-Luc Fonck, Phil Laprise, Kat Levesque, Marianne Amadza, Niamh, il y a Stéphane Rousseau, il y a Ty Tiel, il y a Rosalie Vaillancourt.
Si vous avez aimé la saison 1, vous allez capoter sur la saison 2.
C'est encore plus drôle, il y a plus de moments loufoques, il n'y a aucun temps mort jusqu'à la
dernière seconde, vous allez vraiment
être surpris de la performance des comédiens,
des humoristes qui sont arrivés
super préparés
et prêts à jouer le jeu, vous ne
devinerez pas qui va être
le grand gagnant ou la grande gagnante
de la saison 2, la bande-annonce
est disponible sur les réseaux sociaux
de Prime Video pour vous donner un aperçu de la folie qui est la saison 2. La bande-annonce est disponible sur les réseaux sociaux de Prime Vidéo pour vous donner un aperçu
de la folie qui est
la saison 2. Allez suivre
la page Instagram de Prime Vidéo
ou à commercial
Allo Prime Vidéo
ou Prime Vidéo Canada
sur Facebook et TikTok pour voir
les moments inédits de la
saison. Merci beaucoup
tout le monde. Et j'allais dire
bon podcast, mais avant de dire bon podcast,
si vous n'avez pas de billet pour le show
Modeste, allez sur
MikeWard.ca
MikeWard.ca, bon podcast.
En direct du
Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci.
Merci d'être là.
Merci tout le monde.
J'espère que ça va bien.
J'espère vous passer un beau temps des fêtes.
On est quelle date,
Yann? On est le 10?
OK, oui, c'est ça. Moi, on dirait
aussitôt qu'il neige,
je dis joyeux Noël à tout le monde.
Fait que là, j'étais comme pas sûr.
Yann, tes cadeaux sont-tu
tous achetés? Non,
j'en ai pas un d'acheté. T'as pas d'acheté?
Pourquoi? Toi, tes dernières minutes, genre, tu vas tout commander à Amazon? Non, j'en ai pas un d'acheté. T'as pas d'acheté? Pourquoi? Toi, tes dernières minutes,
genre, tu vas tout commander
à Amazon? Ouais, ouais. C'est parce que
j'ai pas reçu toutes les demandes. Mes filles,
elles changent leurs affaires.
C'est quoi les demandes qu'ils font? C'est-tu
des « Collez-moi les patients! »
C'est comme...
Mais c'est-tu
des... Ils demandent-tu des gros cadeaux?
Parce que là, ils sont rendus à un âge...
T'as plus vieille à 19?
Non, elle a...
Oui, c'est ça.
20 ans.
20 ans?
Puis t'as plus jeune,
elle doit avoir comme 16, 17.
Elle a 17, oui.
17?
Fait que là, ils sont à un âge
que les cadeaux coûtent plus cher
que c'est pas genre
«Achète-moi un My Little Pony, là. »
Tu sais, c'est...
C'est quoi ton budget
par fille?
C'est parce que, tu sais, quand t'as des enfants,
souvent, c'est genre, en juin,
c'est comme « Tu m'achèterais-tu ça?
Ça serait mon cadeau de Noël. »
Faut que tu tiennes compte de ça.
Souvent, c'est des petits cadeaux pour moi.
Faut que tu te rappelles- de ça. Fait que souvent, c'est des petits cadeaux pour moi. Fait que faut que tu te rappelles, l'été passé, quand je t'ai...
C'est quoi qu'ils t'ont demandé d'acheter l'été passé?
Je me souviens plus.
OK.
Fait que va falloir que tu rajoutes quelque chose.
De l'épicerie, je pense, qu'ils voulaient manger,
ou quelque chose de même.
Un affaire superficielle.
Envergne.
Fait que leur vœu pour Noël,
c'est que tu payes une pension.
Je pense qu'ils voulaient du papier de toilette pour Noël.
C'est bon.
Ça va être du papier de toilette.
C'est un bon cadeau.
Non, mais ça va être des trucs...
T'as-tu vu, Yann?
Je ne voulais pas parler de ça en début.
Mais t'as-tu vu
Gérard Depardieu
cette semaine sur les réseaux sociaux?
Oui.
Quel être magnifique.
Ah, il est incroyable.
Il est incroyable.
Quel style de vidange.
Lui, là, je comprends pas.
Lui, le MeToo, il a vu ça
pis il a fait...
All in. Si je peux. Il a fait, je vois ton MeToo, il a vu ça et il a fait, « All in. » Il a fait, « Je vois ton MeToo. »
C'est pour ça qu'ils ne l'ont pas vu.
Allez, là, ça va faire...
Tu sais, quand ça va sortir,
c'est ça qui est weird.
Quand ça va sortir gratuit pour tout le monde
au mois de février,
que je parle de Noël
et de Gérard Depardieu,
qui clairement va se suicider
avant la sortie
de ce show-là. Mais quelle vidange!
C'est vraiment une vidange,
je te gosse.
Tu parles de la poutre dans le pantalon.
Non!
Il y a-tu...
J'ai vu une autre affaire.
Il est allé...
En Corée du Nord?
Il a regardé une fille et il a fait « j'ai une poutre dans le pantalon ».
Un truc de même.
Oui, mais tout le monde a dit ça.
Non, mais oui.
C'est cet épisode-là.
Son...
Ah, Christ, il est dégueulasse.
En plus,
vieux tas de marde.
Tu le vois,
il regarde des filles faire du cheval
pis là il fait
regarde-la frotter
leur clito sur la selle
c'est toutes des salopes
pis il y a une équipe de tournage
tu sais des fois tu dis
hey c'est ta petite voix-là
garde-la en dedans tu sais lui il s'est dit Tu sais, des fois, tu te dis, « Hey, cette petite voix-là,
garde-la en dedans. » Tu sais, lui, il s'est dit,
« Je devrais le dire. »
Il n'y a aucun sens.
Il n'y a aucun sens.
Puis là, en plus, c'est ça,
c'est un documentaire.
Tu sais, lui, il a quitté la France
vers la Russie
parce qu'il ne voulait pas payer d'impôts.
Et il est allé en Corée du Nord
pour fêter les 25 ans du communisme.
Il n'y a rien qui marche dans sa vie.
Mais Asti, c'est le fun.
Pour vrai, voir quelqu'un se détruire de même,
t'es comme Asti, Asti de trou de cul, t'es comme, ah, c'ti, ah, c'ti de trop de cul.
T'es en crise après un peu,
tu te sens mal pour lui un peu,
mais en même temps, quand c'est filmé,
c'est drôle en tabarnak.
Je me sentais mal, je me sentais,
ouais, c'est ça, je me sentais mal,
mais j'en veux d'autres, c'ti.
Je veux, il faut envoyer,
il faut envoyer à c'ti Gérard Depardieu dans d'autres. Je veux, il faut envoyer, il faut envoyer Gérard Depardieu
dans d'autres pays du monde
faire ses petits commentaires.
Toi, Yann,
mettons,
quand,
l'affaire de la poutre,
je ne me rappelle pas de ça, par exemple.
Oui, c'est dans le même voyage, il a dit, j'ai une poutre
dans le pantalon.
Avec toute sa grâce et son... Ça, j'en doute. Il n'y a dit « J'ai une poutre dans le pantalon. » OK. Avec toute sa grâce et son...
Ça, j'en doute.
Il n'y a pas de l'air d'un monsieur
qui a une poutre.
Pas vrai.
Non, mais pas vrai.
Je ne l'imagine pas
avec un astide gros battre.
Je l'imagine
qu'il a un peu fait de caca dans ses culottes.
T'as-tu ça que vous voulez dire?
J'ai une poutre dans mes pantalons.
J'ai une poutre dans mes pantalons.
Bon, on va starter ça, ce podcast-là.
Il n'y a rien de mieux
que des jokes de
Gérard Depardieu qui chie dans les culottes
pour présenter mes invités
on a 7 semaines
je suis sûr et excité
parce qu'il y en a un c'est sa première fois
c'est sa première fois au podcast
l'autre il est venu souvent
souvent, souvent, souvent
il est venu 2-3 fois
ça a tout le temps été bon
et là j'ai demandé avec qui tu veux être.
Il m'a dit, ce gars-là, c'est mon meilleur ami.
Ça va être fou. Mesdames et messieurs,
voici Fabien Cloutier
et Hubert Proulx!
Merci! Comment ça va?
Merci!
Merci!
Merci beaucoup.
Merci beaucoup d'être là.
Ça m'a fait plaisir.
On ne se connaît pas, mais tu as vraiment
une belle énergie.
Il y a de l'énergie.
Ok.
Mais je savais,
moi, la première fois que je t'ai vu
à l'écran, puis je m'excuse,
je t'ai pogné en retard, mais c'était
à UNITÉ 9,
quand tu jouais le frère
de... Le frère de Jeanne. Serge.
C'était un nom, hein? C'était-tu ça, son nom?
Il s'appelait Serge? Serge, Serge Biron.
Moi, j'ai toujours eu des noms en retard.
Mais quand je t'ai vu, j'ai fait « asti, je l'aime ce gars-là. Ton personnage, c'est une petite rapace, mais on voyait de bonté. Oui, c'est le pire compliment à dire à quelqu'un.
Quand je t'ai vu, t'étais un hostie
trou-de-cul, mais on voyait que t'étais un bon gars.
On voyait que c'était vrai.
Non, mais c'est pas vrai. Au contraire.
Si tu me trouves...
Tu es capable de me trouver attachant,
malgré le fait que je suis tout croche,
je trouve que c'est une belle qualité.
Je te remercie.
OK. Bienvenue.
Merci.
Se faire aimer avec un personnage sombre,
ça veut dire que tu réussis quelque chose.
Oui.
C'est ça, être attachant.
C'est comme, mettons,
jouer un rôle.
Je ne suis pas acteur,
mais pareil, je vais faire semblant.
Non, mais tu as joué le nain
dans Club Soli.
Oui, c'est ça.
Le gars qui avait des rougeurs.
On dirait que je te croyais.
Je me souviens que Chris, après moi,
il a déjà eu des rougeurs.
Lui aussi.
Ça, là, t'as montré
à quel point la société va pas bien.
J'ai eu un gars sur TikTok qui est en
Chris après moi parce qu'il comprenait
pas que c'est un personnage.
Puis il était comme, « Oh, c'est un Mike Ward
tabarnak qui est satanique. »
Puis là, j'étais comme,
« Voyons, tabarnak! »
Tu vois Chris
Arnaud qui rit à côté de moi.
Tu vois moi qui clairement
lis un prompter. Des fois, t'as beau en mettre rit à côté de moi, tu vois moi qui clairement lis un prompteur.
Des fois, t'as beau en mettre des
couches de code, puis on dirait que tu fais
t'écris des clés.
Avec cette clé-là, ils vont comprendre que c'est une joke.
Ils vont comprendre le deuxième degré.
Puis t'en donnes trois, quatre. Puis là, t'arrives à la fin
puis tu fais « Calisse ». Ils ont pensé
le contraire exactement
de ce que je dis. Ils ont pas
pogné ces quatre affaires-là.
Fait que tu fais, ben regarde, tant pis.
Mais c'est moi, Mike, je pense que
tu viens de comprendre que le rôle de l'artiste,
c'est d'essayer de se faire comprendre
et d'accepter que tu seras toujours un peu incompris.
Donc, t'as été incompris
avec ton nain.
Mais c'est pas sa première fois
qu'il t'a compris, mais...
Quand même, c'est une bosse.
Mais justement,
parlant de ton nain intérieur,
comment tu l'as développé,
ce petit nain intérieur?
Ça, mais le pire, moi,
tu sais, on dirait,
chaque fois,
tu sais, je ne joue pas souvent,
mais, puis,
je n'irai pas avec un enfant sur le nain,
mais à un moment donné,
j'ai pogné un rôle
dans un film qui s'appelait
La Marina,
que j'ai lu le scénario,
puis on a écrit ce rôle-là pour toi,
on aimerait ça que tu le joues.
Puis je l'avais lu, puis j'étais sûr que je jouais un sans-abri.
Fait que là, je me suis créé un personnage sans-abri dans ma tête.
Puis quand je suis arrivé,
j'ai réalisé que mon personnage,
c'est un comptable, ça brosse.
Puis j'ai fait, qu'est-ce,
il n'y a rien de qu'est-ce que j'ai créé
qui marche, tu sais.
Fait qu'ils ont dit, non, non, sois juste high energy.
Fait que là, moi, j'ai passé des semaines
à, OK, je regardais les sans-abri,
puis finalement, je suis juste comme,
hé, tabarnak, comment ça va?
C'était, ouais, c'est ça.
Mais c'est pour ça que j'ai pas beaucoup de j'aime.
Mais aimerais-tu ça, jouer plus?
Oui, puis non. Oui, moi, j' pas beaucoup de j'aime. Mais aimerais-tu ça, jouer plus? Oui, puis non.
Moi, j'aime jouer.
J'aime vraiment jouer.
Mais j'aime pas attendre.
Moi, là, mettons,
carlisse de tabarnak.
Puis un coup qu'on l'a, la scène,
on l'a, là.
Puis on l'a.
Je veux pas travailler à la Ed Wood,
mais un moment donné,
j'ai pas rien que ça à faire.
Chris, j'ai 50 ans.
Toi, tu veux pas tourner avec un jeune
qui a eu le micro-budget
à 250 000 de Téléfilm Canada
qui fait 15 fois la même prise.
15 prises par 5.
Moi, ce que j'ai aimé,
quand j'ai fait...
Deux fois, j'ai fait
des petits rôles
d'un beau malaise.
Puis les deux fois,
tu sais, avec...
Tu sais, comme Robin,
il faisait le montage
dans sa tête avant.
Fait que moi, je rentrais,
je dis ma phrase,
je décoallisse,
puis c'est ça.
Moi, c'est ça que j'aime.
Fait que, tu sais,
en même temps,
tu sais, un réalisateur,
c'est pas ça
que tu veux engager.
Tu veux pas un comédien qui est comme moi.
Tabarnak, je rentre.
Si je me rappelle des mots,
tu me donnes mon chèque et je déconnisse.
En même temps, avec la réalité
des budgets en télévision présentement,
c'est ça qu'on veut de plus en plus.
C'est peut-être ça.
C'est une prise.
En ce moment, les boss de TVA
et Radio-Can font
« T'es un gars comme Mike Wilde, t'es une prasseCan font « T'es un gars comme Mike Ward, t'es une prasse. »
« T'es un gars qui fait une prise
et il est content de s'en aller. »
On ne lui donnera pas de monologue,
mais oui, c'est un gars comme Mike Ward.
C'est une joke.
T'es-tu mal à l'aise?
Je suis zéro mal à l'aise.
C'est ma première fois, je ne connais pas tous les codes.
Il n'y en a pas de code.
Il y a un code, touche-moi pas.
C'est le seul code.
Écoute, Mike,
je n'osais pas te dire, je ne te toucherais pas
parce que j'aurais peur que tu t'attaches.
Vous autres, vous vous êtes rencontrés où?
C'est-tu au théâtre ou à l'école?
On s'est connus à l'école, au conservatoire à Québec.
On a un parcours, malgré tout,
qui se ressemble un peu.
Avant de rentrer au conservatoire à Québec,
j'étais allé au cégep de Sainte-Thérèse,
en théâtre, puis j'avais été renvoyé
à la fin de la première année.
Là, je suis rentré au conservatoire à Québec.
Puis moi, je me suis fait crisser des heures
du conservatoire.
Malgré tout,
on était devenus des chums cette année-là aussi.
Mais quand lui s'est fait renvoyer,
vu qu'on était des chums,
moi, déjà, je me disais, regarde,
il y a deux ans, c'était ça que je vivais.
Me faire mettre des hors d'une école
et regarder aujourd'hui la vie a continué.
Ça doit être dur.
Parce que tu es jeune, tu n'as pas de confiance encore.
Tu n'as jamais rien fait.
Après, tu as des experts qui te disent
que tu ne vaux pas de la crise de la marde.
Oui, mais c'est extrêmement difficile.
C'est comme une grosse peine d'amour, pour de vrai.
Moi, je l'ai pris de même. Ça a été très dur.
Même que moi, quand je me suis mis à la porte,
on m'a conseillé de devenir éclairagiste.
C'est vrai?
Le directeur a dit...
Tu ne joues pas bien.
On a fait Emmanuel. Il a dit... Tu joues pas bien. On t'a dit que t'étais manuel.
T'aimes ça, aider à transporter du stock.
Installer des spots.
Tu pourrais être comme éclairagiste.
Tu pourrais trouver ta voix.
Tu pourrais trouver ta voix.
Puis là, finalement, j'ai fait l'école nationale.
En éclairage?
Non.
L'école nationale d'éclairage?
Non, j'ai été refusé en éclairage.
Donc, j'ai fait en interprétation.
OK.
Puis, finalement, après, à l'École nationale,
j'ai gagné le prix du lieutenant-gouverneur
que j'étais allé chercher à l'Assemblée nationale.
T'as pardonné?
Puis là, j'étais allé faire un tour au conservatoire
pour lui flasher mon prix.
Ah oui?
Ça doit...
Ça, là, pour vrai, quand tu reçois ça,
tu te rappelles du monde qui t'ont fait des commentaires,
de même?
Oui, mais...
Tu sais, pour le... C'est qu'à un moment donné aussi,
si tu tombes à mer là-dedans,
c'est la pire affaire qui peut t'arriver.
C'est le genre de coup que tu manges.
Moi, je dis que ça te prend autant d'humilité que d'orgueil.
Il faut que tu acceptes l'échec,
mais en même temps, il faut que tu rebondisses.
Moi, ça avait été ça aussi.
C'est juste que moi
mettons je te dirais que ça m'a ouvert une certaine sensibilité c'est à dire que des fois
il ya des jeunes mettons des jeunes acteurs j'ai toujours été super accueillant avec azur parce des
fautes et des blocages dans la vie mais ça veut pas dire que la personne n'est pas bonne moi c'est
factu bon comme comme n'importe quel métier c'est avec le temps que tu développes ton talent.
Il y en a peut-être que ça fait 4 ans qu'ils font ça
et qu'ils ne sont pas bons.
Après 8 ans, ils vont être des génies.
La preuve, tu m'as découvert dans une UT9.
Avant, tu devais me trouver poche.
Non, mais excuse.
Oui, c'est ça.
Excuse-moi, tabarnak.
Ne te rasses pas.
Mais oui, je me sens mal.
Voyons qu'un jouet dans nos étés.
Je pensais que tu écoutais ça, moi, nos étés.
Tu n'as pas vu Bobby...
Mon personnage de Bobby Rajah
dans Virginie. J'avais une aventure
avec Louise Deschatelais.
Moi, le pire, c'est ça qui est...
Tu as écouté ce que j'ai dit?
J'ai entendu Louise Deschatelais.
Mon personnage avait une aventure avec Louise Deschatelais.
OK, mon cerveau a essayé de bloquer ça.
C'est ça.
Je pensais, le pire,
je pensais que j'avais entendu ça, puis j'ai fait
« T'as trop bu, t'as trop bu.
M'en dis pas, c'est comment. »
Fait que ton personnage
fourrait Louise Deschâtelais.
Moi, là...
Le personnage, bien sûr.
Oui, non, le personnage.
Mais à tous les deux épisodes,
on avait des scènes de French et tout.
Mon personnage s'appelait Bobby Rajot.
Dans ce temps-là, les gens n'étaient pas délicats sur les plateaux.
Les techniciens...
Je tournais tout nu, mais ils me mettaient
des bobettes couleur peau.
Puis là, les gars,
ils m'appelaient Bobette Rajot.
C'est super vulnérable.
Je suis frenché avec Louise.
Elle avait quand même l'âge de ma mère.
Là, j'étais tout nu.
Les gars me disaient « Hey, Bobette Rajotte! »
C'est comment frencher une duchesse?
C'est noble.
Ça en est très bien sorti
ça doit être
ça doit être
ben
tu sais
je pense déjà
frencher n'importe qui
tu sais
que t'es pas avec
c'est weird
mais frencher quelqu'un
que
que
que
dans la vie
tu frencherais pas
ça doit être
mille fois pire
pis tu peux pas lui dire
excusez madame Deschâtelet je te frencherais pas dans la, tu ne te francherais pas. Ça doit être mille fois pire. Tu ne peux pas lui dire, excusez, Mme Deschâtelet,
je ne te francherais pas dans vie.
Peut-être qu'elle ne te francherait pas toi non plus.
En plus, c'est qu'elle, dans l'émission,
son mari, c'était Jacques Lerue,
c'était Passe-Montagne.
Moi, j'ai coquifié Passe-Montagne
avec Louise de Chambrandville.
Pour notre génération, je suis une légende.
J'aurais pu mourir à 27 ans
j'avais 27 ans en plus
aurait fallu que tu viennes sur Fardoche
ça aurait été
le trifecta parfait
c'est sûr
ah ouais
ça ça doit être fucked up
quand t'es comédien de jouer
avec du monde de même
moi Jacques Lereux il vit dans mon bloc pis à chaque fois que je le vois fucked up quand t'es comédien de jouer avec du monde de même que... Tu sais, moi,
Jacques Lereux, il vit dans mon bloc.
Puis à chaque fois que je le vois...
Puis je sais qu'il aime pas ça
se faire parler de passe-partout, fait que j'en parle.
J'y parle jamais de passe-montagne.
Il aime ça au bout.
Non, c'est sûr que non.
Il aime ça. Il aime ça.
Il adore ça. Il adore ça.
Moi, la première fois que je vois Jacques,
il me raconte tout le temps des anecdotes
de gens qui le prennent dans ses bras et à quel point
ça lui fait du bien. Oui, oui, je t'encourage.
Je t'encourage vraiment.
Il adore ça.
Ah, Alice, la tabarde.
Même, demande-y qu'il te donne un DVD.
Je suis sûr qu'il va te le donner. C'est lui qui les a produits,
les DVD.
Ah, Alice.
Mais pourquoi je me sens...
Non, c'est même pas une question.
Mais à chaque fois,
chaque fois que je le vois, je suis comme...
Puis je sais pas pourquoi j'y parlerais
de passe-montagne. Je le vois au recyclage
ou je le vois dans l'ascenseur.
Fait que juste un simple, là,
« Hey, salut », c'est bien normal, ça.
Mais à chaque fois, je suis comme « Hey, salut », puis mon cerveau fait
« Parle pas, parle pas de passe-montagne.
Parle pas de passe-montagne.
Parle pas. »
Puis là, je dois avoir l'air
d'un STDP qui est en train de parler
à Tibrain dans ma tête, tu sais.
Oui, mais t'es Tibrain.
C'est toi, Tibrain.
C'est toi, Tibrain.
Je suis un peu Tibrain.
Oui, oui.
Toi, tu serais qui dans Passe-Partout?
Fardache ou Perrin? Toi, tu serais qui dans Passepartout? Fardosh ou Perrin?
Toi, tu serais Fardosh.
Rigodon, il venait de la campagne.
Oui, Rigodon aussi.
Non, t'es pas Rigodon.
Mais Rigodon, il était un peu têteux.
Oui, c'était têteux, Rigodon.
Dans mon souvenir, il était têteux.
C'est toutes les affaires qu'on n'avait pas le droit de dire,
c'est lui qui les disait.
Mais il n'y avait aucun personnage qui était si cool que ça. C'est toutes les affaires qu'on n'avait pas le droit de dire, c'est lui qui les disait. Mais il n'y avait aucun personnage
qui était si cool que ça.
C'est ça.
Non, il y avait le personnage
d'André, lui, il était cool.
André?
C'est lui qui avait le jeu
frisé et le chandail
rayé. C'est pas Virgule, ça?
Non, il y avait Virgule, c'était une marionnette
et André, c'était un... Ah oui, ah oui.
Excuse-moi, Mike, t'as-tu raté dans ton micro?
J'ai raté dans mon micro, oui.
Chris, c'est donc bien le fun,
les sites, les heures, on est là.
Ah, c'est ça.
C'est pour ça, c'est pour ça.
Mais moi, dans ma tête,
tu sais, des fois, t'as associé
des affaires qui sont pas vraies.
Moi, dans ma tête, le And, des fois, t'as associé des affaires qui sont pas vraies. Moi, dans ma tête, le André...
C'est Virgule.
Une chance, il vit pas dans mon bloc,
sinon je l'appellerais Virgule.
Ça serait encore pire.
Ça serait plat.
Se faire confondre avec une marionnette.
Pis, tu parlais de...
Tu te fais confondre, des fois,
avec un autre acteur ou quelque chose.
Tu te fais reconnaître dans la rue.
Pas toi qui faisais une virgule.
C'est plantin quand même, une virgule.
Une ponctuation.
Mais parlant de Jacques Lerue,
tu disais que tu le rencontrais au recyclage.
Il recycle-tu pas mal, lui?
Mais Jacques!
Quel genre d'enfant qui recycle?
Il pense-tu à la génération future? Moi genre d'envoi qu'il recycle? Il pense ça à la génération future?
Moi, Jacques, je pense pas qu'il recycle beaucoup
parce que moi, je suis déménagé dans ce bloc-là
il y a un an.
Puis j'ai rencontré Jacques au recyclage.
Puis il avait de l'air confus, hostie.
Il regardait.
Puis là, moi, j'avais mon couteau exacto.
Puis j'ai fait, non, Jacques, les grosses boîtes,
il faut que t'y coupes.
Fait que là, j'ai coupé la boîte. Puis j'ai fait, ça fait combien, les grosses boîtes, il faut que tu les coupes. Fait que là, j'ai coupé la boîte.
Puis j'ai fait,
ça fait combien de temps
que t'es ici?
Puis il a dit 11 ans.
Fait que là,
ça fait 11 ans,
il n'avait jamais recyclé.
Oui, il jetait ses boîtes grosses.
Ça veut dire
que je ne dois pas faire de compost.
Non, mais non.
C'est compliqué, là.
Oui.
Mais d'après moi,
Jacques, il jette ses boîtes
par la fenêtre sur Sherbrooke
Mais il travaille un peu moins
ce temps-ci, penses-tu qu'il échange
ses canettes vides?
Non, mais il a l'air d'avoir de l'argent
Je sais pas s'il a investi
Il a l'air, parce qu'il m'a parlé
On sait pas parler tant que ça
Mais il m'a dit qu'il y a de l'air... Tu sais, parce qu'il m'a parlé... Tu sais, on ne s'est pas parlé tant que ça.
Mais il m'a dit qu'il y a un chalet. Fait que je sais qu'il y a un chalet.
Ah ben, c'est bon. C'est le standard pour bien du monde.
À partir du moment où quelqu'un dit
qu'il y a un chalet, c'est comme...
Mais si tu as un chalet, tu es riche, dans ma tête.
C'est rare que...
À moins que
tu n'es pas capable de payer ni ton appart,
ni ton chalet. Ça, il y en a du monde.
Demain, tu peux avoir un petit chalet aussi.
Oui, oui.
Non, mais oui, oui.
Oui, oui.
Oui, peut-être.
Tu as un chalet?
Le monde n'a pas besoin d'avoir des gros chalets.
Je n'ai pas de chalet.
Mais tu pourrais avoir un gros chalet, si tu voulais.
Non, mais...
Réponds.
Non, mais si tu n'es pas à l'aise, c'est correct.
Je ne te toucherai pas.
Je ne te toucherai pas, je te jure.
Si t'es pas à l'aise, c'est correct.
Je te toucherai pas.
Je te toucherai pas, je te jure.
Mais non, moi,
c'est ça que j'ai donné pour les maisons.
J'ai eu bien des maisons.
Ça te tentait d'avoir
un affaire dans un bloc.
Ton condo.
J'ai mon appart, puis là, je vais avoir une affaire dans un bloc. Ton condo. J'ai mon appart,
puis là, je vais avoir une maison.
Puis une maison, je vais être bien heureux
avec ça.
Mais toi, tu ne voudrais pas rester dans une petite cabane?
Mais, tu sais, moi,
le pire...
As-tu une petite chiotte à vendre?
Parce que le pire, moi, je suis
extrêmement naïf, puis
je paye cash.
Fait que, je suis extrêmement naïf, puis je paye cash.
Fait que je suis le meilleur... Mais non, moi, par exemple, je suis vraiment le genre de gars
que moi, mettons, les vidéos Tiny Houses,
petites maisons, van life, je regarde ça,
puis sur le temps, comme, Christ, assis, assis,
je vais faire ça, moi, je vais faire ça.
Mais le part du monde qui font ça,
ils vendent leur maison
avant d'acheter
la petite maison
mais moi
j'achète une van
puis là
je fais comme
je veux pas vivre là-dedans
c'est sûr
c'est la dernière affaire
qui me tente
il faudrait que tu reviennes
aux deux semaines
en plus c'est ça
hey Mike
j'ai des petits problèmes
techniques
tu me donnes ça
un petit 5 minutes
pour repartir
des appareils
parce que
c'est vrai
oui j'ai l'impression que...
C'est-tu juste pour le live ou ça l'a enregistré?
C'est ça que je veux m'assurer.
J'avais l'impression que c'était juste pour le live.
Sinon, on a fait une répète cet après-midi.
On va juste...
On va partir les appareils.
Juste rewind le prompter.
OK.
Mais on va...
Yann,
on va juste continuer
à parler le temps que toi, tu reboots.
Puis désolé, les gars,
sinon, je trouve ça weird.
Ça fait que là, on va regarder nos bonnes jokes pour plus tard, c'est ça?
Putain, t'en aurais mérité.
Hé, mais moi,
c'était un job, là. L'astide Mike's,
mon boss, moi, je travaillais puis c'était un job, l'assisté de Mike, mon boss,
moi,
je travaillais,
puis c'était,
c'était dans les années
que Mike,
livraison gratuite
dans 30 minutes,
sinon c'est gratuit,
puis à chaque fois,
ça leur prenait
28 minutes
de faire la pizza,
fait que moi,
il me restait comme,
bien,
pour vrai,
il me restait
comme 5-6 minutes
à la livrer,
puis je,
c'est tout, fait que moi, le monde me criait après, puis carré, j'ai. C'est toi qui faisais donner la marre.
Moi, le monde me criait après.
J'ai ma pizza gratuite.
Il fallait que je paye la pizza.
Je ne faisais pas une scène.
Après un mois, j'ai fait...
Je perds de l'argent.
Ma mère m'a dit que ça n'a aucun sens.
Le gars a fait...
Ta mère!
Ta mère!
Le petit garçon!
J'étais comme... OK, j'aurais pas dû dire ma mère. »
Il a intimidé avec...
Comment il s'appelait, ce gars-là?
Maxime Lapierre.
C'était...
T'as voulu
boulier Mike Ward. Là, c'est nous autres
qui te bouillons, calisse.
Yann, Yann,
ça enregistre-tu?
Je vois là des lumières.
Ça enregistre,
mais je pense qu'ils l'auront pas
live à soir.
Ils l'auront pas live.
J'espère que ça va faire le même genre de scandale.
Comment ça
hashtag
Fabien a les mains baladeuses?
On va voir si...
On va voir si le sac de chips
va pogner.
Mais sinon, ça a-tu enregistré
tout le long?
Oui, c'est supposé.
J'aime ta confiance.
Oui, c'est un oui.
Mettons, mettons.
On vient à la base, on fait un show live.
Mais mettons, je suis
à l'hôpital, puis
je demande, mon père, est-il correct?
Puis je dis, oui, oui, oui.
Oui, je pense que oui.
Je pense que oui.
Je vais aller nettoyer un légume!»
C'était quasiment au lieu d'un «oui»,
c'était presque, tu sais, la fameuse réponse-respiration,
tu sais, le «ouf!»
Ça aussi, souvent, ça regarde pas bien.
Je me suis censuré.
Pourquoi?
C'est la beauté de vieille. Je me suis censuré, j''est la beauté de vieillir
Je me suis censuré
J'avais une joke trop...
Censure-toi pas
Non, je pense que tu veux que je me censure
Ah ouais, c'est vrai?
Je peux enlever mon tee-shirt si tu veux
Mais je vais me censurer sur cette joke-là
C'est plate, hein?
Ah non, mais...
Tu t'es invité plate
Chris t'a invité de même
Quand tu te censures, faut pas te le dire Ok, c'est ça Ah non, moi c'est ça, hein? Non, non, non. C'est-tu d'inviter plate? Chris, d'inviter de même. Quand tu te sens sûr, il ne faut pas tout le dire.
OK, c'est ça.
Oui, c'est ça.
Non, mais pas vrai.
Non, non, non.
Créer pas chaud.
Mais pas vrai.
Parce que tout le monde,
tout le monde,
des fois, tu fais...
OK, d'abord, je vais le dire.
OK.
Non, mais c'est même pas drôle.
C'est même pas drôle.
Est-ce que c'est des condylomes,
docteur?
Non, non, non.
Je pense pas. C'est juste ça. C'est plate en Chris,'est des condylomes, docteur? Non, non, je pense pas.
C'est juste ça, c'est plate en cris.
Ça valait la peine de me censurer.
En fait, tu t'es censuré
parce que la joke était ordinaire,
pas parce qu'elle était grave.
Ben oui, pis parce que...
C'est ça, moi non, c'est pas grave.
Je prendrais...
Je vais prendre un vodka coke diète, moi.
Parce que je rote trop avec la bière.
Tu fais de l'aérophagie.
Moi, j'ai une question.
C'est quoi ton tatou?
C'est ça.
C'est marqué « This tattoo was awesome in 1996 ».
C'est très drôle.
Merci, merci.
Merci beaucoup.
Moi, je me suis fait tatouer jeune.
J'ai bien des tatoulets.
Je voulais les meubler.
Ah, tes meubles.
Tes justifies un peu comme moi, je me suis censuré dans le dos.
Oui, exact.
Ça ne t'attendait pas de l'écrire en français?
Je me faisais comme P.C.P.
En français?
Oui, non, mais je trouvais le gag meilleur en anglais. Je ne savais comme P.C.P. En français? Oui, non, mais je trouvais le gag
meilleur en anglais.
Je savais pas...
Je savais pas que j'allais me faire juger.
C'est...
C'est ça, quand je vois Saint-Jean...
Quand j'arrive à Saint-Jean-Crisostome,
je baisse ma marche.
Comme ça.
Faut bien gros faire attention à nos tatous à Saint-Jean-Crisostome, je baisse ma manche. Faut bien gros faire attention à nos tattoos
à Saint-Jean-Crisostome.
Ouais, mais sauf si, mettons, t'as un Taz.
Ça, c'est un Taz, ça va être cool.
Un Tasmanian Devil, là.
Ça, c'est cool à Saint-Jean-Crisostome.
J'ai un bon voisin qui en avait un,
un petit qu'on le trouvait cool.
Jeff Sivigny.
Moi, je me rappelle,
quand je suis arrivé à Montréal,
l'affaire qui me faisait plus rire,
il y avait...
Ça sonne zéro Montréal,
mais c'était début années 90.
C'était de voir des gars avec des T-shirts
du Tasmanian Devil qui dunk,
qui jouaient au basket.
J'étais comme...
Ce T-shirt-là est mauvais
pour huit raisons.
Je le trouvais dégueulasse.
Le gars, il est en forme.
C'est vrai qu'il y a eu cet espace,
cette boutte-là d'espèce de personnage
de dessin animé qui faisait du sport.
C'est devenu des beaux T-shirts.
Non, c'est sûr que...
Le Tasmanian Devil,
est-ce que vous avez embarqué
dans ces modes-là?
As-tu déjà eu un t-shirt Tasmanian Devil?
Non, mais
j'ai déjà eu des Looney Tunes.
J'ai déjà eu ceux-là.
Oh oui, dans les années 90.
J'ai déjà eu un t-shirt de
Bugs Bunny en secondaire 3, je l'avoue.
Soit ça, je mettais ça un jour, puis le lendemain, je mettais mon tee-shirt de Megadeth.
OK.
C'était comme, j'étais perdu un peu dans ce bout de queue.
14-15 ans.
Tu cherchais.
Je commençais à avoir des cheveux longs.
Christ, que j'étais laide.
Les nez me poussaient, les bras trop longs.
C'était vraiment pas beau.
Moi, j'étais ce genre de jeune-là aussi que...
Moi, par exemple, c'était pas les Looney Tones.
Mais moi, j'avais sur mon coat,
j'avais une patch de The Cure, Sex Pistols,
puis Miami Sound Machine.
Ça, c'est de se chercher beaucoup.
Fait que là, j'étais comme, OK, j'aime cette gang-là,
j'aime cette gang-là.
Je suis toutes les gangs. Tu ouvrais toutes les portes. Oui, c'est ça. Puislà, j'aime cette gang-là. Tu ruches toutes les gangs.
Tu ouvrais toutes les portes.
Oui, c'est ça.
Puis quand tu fais ça, tout le monde t'haït.
Non, c'est vrai.
Ou peut-être que tu créais des ponts entre les personnes.
Non, non.
Tu ne te sentais pas un jeune populaire, mettons.
Non, mais pour vrai, j'étais populaire.
Je pense, pour vrai, puis c'est niaiseux,
les gars de métal pensaient que j'étais pas plus là. Pour vrai, c'est niaiseux, les gars de Metal pensaient
que j'étais sarcastique.
Eux autres, ils riaient.
« Comment est-ce que t'es niaiseux? »
Avec ton Chris de Croix,
avec son affaire.
« Chris, c'est drôle.
Est-ce que c'est drôle? »
J'aimais ça pour vrai.
« Do the samba, callis. »
C'est eux autres qui font
« Come on, the debate. » Ils ont eu le pire. C'est vrai. Tabarnak, do the samba, carlisse. C'est eux autres qui font...
Ils ont une...
Moi, j'avais...
Moi, j'avais
une patch.
J'avais une patch et c'est
la seule toune que je connais.
Deux autres. Tabarnak, tu vois comment
je t'ai fait ça, le mot du jour.
La réécoutes-tu des fois?
Je la mets-tu dans ton char?
Non, non. J'aimais, j'aimais, j'aimais. Comme tu la connais,outes-tu des fois? Mettons, je la mets-tu dans ton char pour faire « Ah, bonne journée! »
Non, non,
jamais, jamais, jamais.
Mais comme tu la connais,
tu peux-tu la chanter
un petit peu?
Jamais, non.
Mais si jamais,
si jamais je me suicide,
ça va être la dernière chose
que j'écoute avant.
OK, c'est parfait.
Ah oui.
OK.
Ça peut être une belle chanson
pour mourir.
C'est une belle chanson
de suicide.
Oui.
« Do the samba ».
C'est pas « conga »?
Ah oui, c'est « the conga ». C'estest pas conga? Au moins, c'est de conga.
C'est le conga beat. C'est le conga beat.
C'est le...
C'est ce que je me rappelle.
Écoute.
C'est le...
C'est le Mambo No. 5 de 10 ans avant.
Mambo No. 5.
Être né en 1983, j'aurais une patch de Mambo No. 5.
J'aurais un tee-shirt de Lou Bega,
puis une casquette de Megadeth.
C'est Lou Bega qui chantait ça?
Lou Bega.
Mambo No. 5, on dirait que c'était comme... C'était dégueulasse. C'est dégueulasse. chantait ça Lou Béga Mambo No. 5 on dirait que c'était comme
C'était dégueulasse
Je me rappelle quand ça a sorti
C'est la première année que je venais d'arriver à Montréal
J'étais à la crissade dehors du conservatoire
J'étais paqué de nuit dans un métro dans Westmount
Pis ça, ça passait genre
Non-stop
C'était cette toune-là pendant que je paquais de nuit
Pis que je pensais que j'étais en train de passer à côté de ma vie
Pis toi t'étais comme J « Chris, je viens de...
Asti, j'ai perdu mon rêve. »
« J'ai perdu mon rêve. »
Et pire, en plus, mon frère...
Je m'occupais de mon frère qui était toxicomane, en plus.
Non, non, ça dure.
Qu'est-ce que tu t'occupais? Tu lui achetais de la poudre?
Non, non, mais je l'ai aidé, là.
C'est ça.
J'avais un contact au port de Montréal.
Mais ton frère,
il était en rehab à cette époque-là?
Oui, cette année-là,
il a fait genre quatre overdoses.
Oui, c'est un peu...
T'allais donc faire une joke là-dessus?
Ah, tabac! comme 4 overdoses. Oui, ça m'a marqué. Fais donc faire une joke là-dessus.
Moi, je connaissais Hubert aussi à ce moment-là.
Je savais ce qu'il faisait
pour son frère.
À travers quoi,
il traversait avec.
Moi, je connaissais son frère.
Je savais ce qu'il faisait, des overdoses.
C'est ça la joke.
C'est Mike qui appelait.
Il s'en est-tu sorti?
Oui et non.
Il a fait un OVC à l'âge de 32 ans
et il est rendu handicapé.
Oh, c'est ça.
Défi accepté!
Ah oui, c'est bien élevé, ça.
Mais pour te faire sentir un peu moins mal,
je dis toujours que l'ovécide de mon frère a tué son mal de vivre
et maintenant, il est heureux.
Oh shit, c'est hâte, ça.
C'est cool.
C'est beau ça.
Lui, dans le fond,
moi quand j'étais jeune,
je m'appelais, j'étais à Saint-Jean-de-Rostom,
mon nom c'était Hubert.
Estimé.
J'haïssais ça m'appeler Hubert.
J'aurais voulu m'appeler Brian ou Jason.
Mon frère s'appelait Steven.
C'était hot en crise.
Hubert, c'est un beau nom.
Maintenant je suis content.
C'est Brian Proulx.
Je vais dire.
Brian Proulx, je ne peux pas jouer de médecin
dans Détective surprenant.
Hubert Proulx, correct.
Hubert Proulx, ça fait...
T'imagines qu'il est capable
de doiter Louise Deschâtelet.
De façon très raffinée.
Oui, très raffinée.
Ah non, mais je me souviens avec Steven,
tu sais, Hubert,
quand il était rentré à l'École nationale,
il me dit, hey, Steven va être là.
Peux-tu m'aider? Peux-tu t'occuper de lui un peu? » Puis Steven buvait beaucoup.
En tout cas,
on rentre dans le monument national
parce que je vais voir la pièce
à Hubert qui va durer
trois heures et demie.
J'entends avec mon frère qui est pas mal chaud.
En rentrant, il regarde les sièges
et il fait « Tabarnak! Je pourrais jamais
dormir là-dedans! »
Ha! Ha! Ha!
La pièce est pas commencée.
Hé, mon gars, tout le long...
Pis là, il m'appelait juste « l'amour »
parce que lui, il aimait bien la joke « Fabien l'amour ».
Pis là...
Pis ça, il adorait ça.
Il adorait cette blague-là.
Pis là, la pièce,
c'était plate. C'était plate en tabarnak.
Mais lui,
moi, j'essayais de pas trop le montrer
que c'était plate, mais lui, assez fort,
il me tapait sur l'épaule.
Il faisait, l'amour, c'est plate
en tabarnak.
Oui, oui.
L'autre bord de Fabien, il y avait René Richassé
qui était le directeur artistique
du théâtre d'aujourd'hui,
puis Fabien venait d'y envoyer sa première pièce.
Ça fait que c'était un beau moment, mais finalement, il sortait de temps en temps,
il revenait, mais je me souviens encore qu'il est là,
il est à côté dans son banc, puis il fait...
Ça fait que moi, je n'ai pas commencé à faire du théâtre
pour impressionner ma famille.
Ça, je te le jure.
T'es-tu le seul artiste dans ta famille?
Oui, je suis le seul artiste.
Vous êtes combien d'enfants?
On est deux.
OK.
La réponse, oui.
Mon frère, il avait beaucoup de talent, par exemple.
C'est un gars qui était...
En fait, quand moi, j'ai dit à mon père
que j'allais à l'école de théâtre,
mon père m'a dit...
Voyons, tabarnak, je comprends pas.
Son frère, il a le talent.
Faut que oui.
Mon père m'a dit ça.
Qu'est-ce que c'est pas cool, ça?
Puis là, un jour, avec mon fils...
Un moment donné, mon fils avait un âme,
puis je l'amène en répétition,
puis un acteur fait... Chris, il est pareil comme toi, il est guidoune. Guidoune comme toi. Il fait tout le temps son show. Puis là, j jour, avec mon fils, à un moment donné, mon fils avait un âme, puis je l'amène en répétition, puis un acteur fait,
« Chris, il est pareil comme toi, il est guidon,
guidon comme toi, il fait tout le temps son show. »
Puis là, j'ai fait, « Chris, ben oui, mon père aussi,
il est le même, parce que mon père aussi, c'est un gars,
c'est un gars show-off. Son père était comme ça. »
Fait que là, je dis à mon père, je dis, « Pas Chris,
j'ai trouvé. Oui, mon frère Steven,
il est talentueux, mais moi aussi,
je pense que je le suis. Puis toi aussi,
tu l'es, pas. » Puis là, j j'ai dit, si t'avais eu la chance
de faire l'école de théâtre comme moi, tu serais un astide bon acteur.
Depuis ce temps-là,
il est fier que je sois acteur.
Puis il suit ma carrière parce qu'il pense qu'il y a quelque chose à voir là-dedans.
OK.
À chaque fois
qu'il te voit être bon, il fait,
je serais meilleur.
Je l'aurais pas joué de même.
Je serais meilleur.
Je ne l'aurais pas joué de même.
Non, mais ça me fait basser cette espèce d'histoire-là,
de fierté.
Tu as reçu Luc Boucher ici, à un moment donné,
je pense. À un moment donné, dans les hauts,
moi, je mets une photo sur Facebook,
et on est toute la gang, moi, Hubert,
les vainqueurs.
J'aime que tu dis
à un moment donné
que c'était avec toi.
C'est-tu avec toi que j'ai eu Luc Boucher?
C'est-tu avec toi?
Oui, c'était peut-être avec moi.
Ou c'était pas avec MC?
C'est-tu avec toi?
Ah non, c'est avec MC, excuse-moi.
Évidemment, ça enregistre-tu.
Mais bon, il met la photo.
Il va accepter que je compte ça.
Je compte plein d'affaires.
Mais tu sais, c'est super drôle
parce qu'il y a la photo
puis Luc, tu sais, là-dessus,
il est en bédaine,
il a un cache jaune sur la tête
avec les trucs pour les canettes de bière.
Et là, son père reposte la photo
en disant,
le petit gros avec le cache jaune,
c'est mon fils
et nous sommes bien fiers de lui.
gros, avec le casque jaune,
c'est mon fils et nous sommes bien fiers de lui. »
Il appelle son père
et il dit « Oui, mais Sam,
c'est spécial que tu aies écrit.
Là, il fait « Quoi? On est fiers de toi?
Oui, mais
petit, gros.
Il fait « Quoi? T'es petit et t'es gros?
Qu'est-ce qu'il y a de mal là-dedans?
J'ai dit que j'étais fier de toi.
Mais le père a ça pour sa raison.
Ben oui, c'est ça.
Mais c'est quand même triste pour le fils
parce que lui, l'autre quartier,
c'est petit gros, c'est pas fier.
Ah oui, non, je le sais.
On est fiers que notre fils soit petit gros.
C'est bien ça.
Il disait, Chris, pourquoi il dit pas
le gars avec le casque jaune
ou celui en béden?
Il est passé par ce qu'on appelle le physique.
Toi, Mike,
mettons, tes parents, qu'est-ce qu'ils pensent de toi?
Ben, ma mère, elle est morte.
Pis...
Fait qu'elle est bien fière.
Pis... Non, mais mon père, il aime ce que je fais, Elle est bien fière.
Mon père aime ce que je fais.
Il me le dit, j'aime,
mais il le dit à d'autres personnes.
Oui, c'est ça.
Un moment donné,
j'avais chanté pour Stéphane.
J'ai fait en direct de l'univers.
J'ai chanté pour Stéphane Fallu.
J'ai chanté une toune de Cohen. C'est le chanteur préféré à mon père. Je l'univers, j'ai chanté pour Stéphane Fallu, puis j'ai chanté une toune de Cohen, puis là,
c'est le chanteur préféré à mon père,
je l'appelle, puis je dis, « Hey, je vais chanter ta toune préférée de ton chanteur préféré,
tu regarderas ça,
puis là,
ça joue, puis là, je le rappelle,
« Hey, as-tu vu ça? » « Ouais. »
« OK. »
« Puis, comment tu as trouvé ça? »
« Bien, ton ami, il pleurait pas mal, hein? »
Là, je suis comme « Non, non, il était ému. »
« Ouais, ouais, j'ai vu ça. Il était ému. Il était ému. »
« Il était ému. Il est sensible. »
Puis là, je suis comme « Bon, bien, parfait. C'est une belle discussion. »
« Merci pour le compliment. » C'est une belle discussion. Merci pour le compliment.
C'est drôle.
Moi, la première fois,
j'ai dit à mon père que je l'aimais.
Là, en ce temps, on se dit qu'on s'aime
et on se fait des câlins.
Mais la première fois, je me rappelle,
j'ai fait un câlin et j'ai dit « je t'aime ».
Il a vraiment figé.
Comme si j'étais un inconnu
et je faisais « m'en va t'enculer
C'était vraiment
Il a vraiment fait
I love you too
Puis là juste
Une petite tape
Non il était pas bien
Mais tu sais mon père il est né en 1930
En 1930 des hommes
Ils avaient pas d'émotion
Ils l'ont eu rough plus que nous autres.
Je me rappelle l'année passée,
mon père, j'ai tourné dans Indéfendable.
Mon père écoute le dernier épisode.
Quand j'étais à la cour, je ne me rappelle plus trop.
Je ne l'ai pas trop écouté.
Mon père me dit...
« Mon homme, tu sais, je ne suis pas trop fort, c'est louange, là, mais... »
Déjà juste de dire louange.
« Je suis pas trop fort, c'est louange, mais ça, c'est ton meilleur rôle.
Puis je te dis, je t'ai pas toujours trouvé bon. »
Qu'est-ce que c'est drôle, ça!
Je l'avais mis sur le speakerphone,
pis mon fils de 11 ans entendait ça.
Pis mon fils,
quand on raccroche, il fait comme tout ça,
« Papa, j'ai...
genre, je suis déchiré d'avoir envie
de broyer pis de l'envoyer chier, tabarnak! »
C'est ça.
Ah, c'est-tu que c'est drôle!
Ah, c'est-tu que c'est drôle!
Qu'est-ce que c'est drôle! Ah, c'est-tu que c'est drôle? Qu'est-ce que c'est drôle?
Il a quel âge son père?
73, papa.
OK. C'est ça, mais
cette génération-là d'hommes
était gênée,
est-ce-tu,
d'avoir des émotions, tu sais?
Fait que, tu sais, lui,
pour te dire que t'étais bon,
il faut que t'insultes un peu
sinon tu vas penser
je suis pas fort c'est louange
je sais que j'ai jamais été fort c'est louange
c'est des louanges
c'est quand même drôle
qui c'est qui utilise ça ce mot là
je suis pas fort c'est louange
c'est louange
c'est un beau numéro
Claude moi je connais son père.
Je l'ai connu.
Quand je commençais à venir...
Hubert était à Montréal à l'école.
Les fois que j'ai commencé à venir faire des shows ici,
j'allais crècher chez Hubert.
C'était mon spot.
Sinon, je n'aurais pas eu une scène pour me payer quelque chose.
Il m'hébergeait
pour que je puisse commencer
à développer mes affaires un peu.
Beau personnage, Claude.
Mon père t'en a dit des bonnes.
Oui, oui, oui.
C'est ça qu'on ne peut pas dire.
Oui, c'est ça.
Il censure-tu par c'est vulgaire
ou par c'est mauvais?
Non, c'est pas c'est vulgaire cette fois-ci.
Tantôt c'était mauvais, je me censurais pour ça.
Là, c'est parce que c'est très vulgaire.
OK.
Je suis pas à l'aise. Je vais te. OK. Je suis pas à l'aise.
Je vais te le dire, je suis pas à l'aise.
Hé, là, toi, Léo,
dernière saison,
tout est capté.
Oui, on a capté
l'automne passé.
J'ai bien aimé ça.
On a tourné deux saisons l'automne.
On tourne souvent l'été au Québec,
parce que les journées sont plus longues.
Ça permet d'avoir une journée de tournage
qui s'étire jusqu'à 8h,
9h le soir, tandis qu'à l'automne,
des fois, à 5h, c'est ça, tu tombes
en noirceur. C'est aussi
basic que ça.
Vu que tu écris ta série, t'écrivais-tu
genre, toutes les scènes, c'est la nuit?
C'est tout le temps intérieur
nuit. Non, en fait, c'est quasiment ça qui est le plus'est la nuit. C'est tout le temps intérieur nuit. Non, en fait,
c'est quasiment ça qui est le plus compliqué,
la nuit. On a plus changé
des nuits en jour, parce que nous autres,
c'était souvent à l'extérieur.
Ça risque de tourner la nuit,
c'est cher, parce que
Chris, il faut quand même que tu vois.
Pour pas que ça ait l'air de...
Ça prend des éclairagistes comme Hubert.
Non, mais...
C'est que tout à coup, ça prend une grue pour mettre
un petit gros spot qui éclaire à peu près
toute l'affaire. Puis là, des fois, tu fais
« Hey, cette grue-là, mettons,
elle m'enlève, je sais pas,
trois, quatre acteurs dans une autre scène
ou quelque chose comme ça. »
Il aurait pu dire ça à elle le matin.
Oui, oui, oui.
Exact.
Tu repasses
à travers tes scénarios
et que c'est des choses
de même que tu enlèves,
à un moment donné,
tu finis par moins en enlever.
Moi, au début,
la première année,
j'avais écrit
beaucoup de scènes de char.
Ça jasait souvent en char.
Mais, tu sais,
bloquer les rues,
installer la caméra
sur le char,
le faire pour les deux,
aller-retour,
la sécurité que ça demande,
ça prend vraiment
plus de temps.
On tourne de Varennes
jusque dans le coin de Saint-Rémy.
On va dans le coin d'Oka.
C'est comme si avec
4-5 places, on fait un village.
OK.
Ça a vraiment l'air plus...
J'allais dire plus loin.
Mais en même temps,
un moment donné,
quand tu es dans un village...
Oui, oui.
Il y a des fois où est-ce que...
Mais ça a plus l'air de la bosse
que, mettons, Varennes.
Oui, c'est ça.
Mais des fois, au loin,
nous autres, on le sait qu'il y a 30.
Mais à l'écran,
ça ne paraît pas trop.
Mais c'est sûr qu'il faut
se questionner là-dessus.
Moi, dans un monde idéal, on aurait tourné ça,
je ne sais pas, dans le fond des cantons de l'Est
ou quelque chose de même.
J'aurais pris ça plus valonneux un peu,
des affaires de même.
Plus de char, plus de nuit.
Mais c'est le genre de deuil que tu fais avec le temps
parce que c'est ça, avec les moyens que tu as,
bien, tu fais ça.
Puis pourquoi tu as décidé d'arrêter?
Ça, c'était ta décision.
Tout le monde perd sa job à TVA,
sauf toi.
Et toi, tu fais, je décolle,
vous aussi.
Besoin de
faire d'autres choses.
C'est quand même, 5 ans sur un projet,
moi, j'aime ça travailler quelque chose
puis à un moment donné,
aller me faire voir ailleurs aussi.
Ça me tentait de refaire de la scène.
Je savais que si j'en refaisais,
je ne pouvais pas écrire,
même si on écrit à la gang
puis tourner un show comme ça.
C'est qui qui écrit?
Léo, il y a toi puis qui d'autres?
Moi, Steve Laplante,
dans les quatre premières saisons,
il y a eu aussi Érica Soucy,
Joël Bond, Sonia Cordeau.
On a toujours eu un pôle d'auteurs
comme ça.
C'est-tu toi qui fais la script édition ou tu as quelqu'un d'autre?
Il y a quelqu'un d'autre
parce que la script édition, ça implique
souvent une discussion avec le diffuseur.
Puis ça, moi, je sais que
je serais impatient.
On avait parlé de ça.
Ah oui, toi, tu étais impatient? sais que je serais impatient. On avait parlé de ça. Ah oui, toi, tu étais impatient?
Non, je serais impatient.
Non, mais tu sais, il y a des affaires,
des fois, je fais,
je ne suis pas la bonne personne
pour défendre ce point-là
parce que moi, je vais tomber sec
puis je ne ferai pas de la politique.
Je vais juste faire, c'est le même,
c'est le même.
Alors que là, la personne va y aller
puis va trouver une façon de faire passer l'idée.
Moi, je ne pense pas à ça.
Mais tu sais, chaque fois, j'ai des meetings avec, mettons, Personne ne va y aller et va trouver une façon de faire passer l'idée. Moi, je ne pense pas à ça.
Chaque fois que j'ai des meetings avec des décideurs,
j'envoie Michel et je lui dis
« Je vais y aller avec toi. »
Aussitôt qu'il me dit quelque chose
qui attaque un peu le produit,
j'ai ramassé.
J'ai de l'air amer.
Je vais te donner un exemple.
C'était ça, non?
J'avais fait, un moment donné,
un meeting avec TVA
qui...
Patrick Gros pis moi, on pitchait un show
pis ils voulaient pas le show.
Pis Pat Gros m'avait fait à croire que TVA
avait déjà acheté le show.
Fait que moi, j'allais là en me disant,
c'est comme un party tabarnak.
Puis là, je réalise,
je suis en train de vendre ma salade
devant ce petit trou de cul-là.
Puis là, ça ne marche pas.
Puis là, non, mais des trous de cul-là.
C'est là, hey!
Yann, tu arrangeras ça au montage.
Il ne travaille plus, là. Ah oui, c'est vraias ça au montage. Ils travaillent plus, là.
Ah oui, c'est vrai.
Ils ont tous perdu leur job.
Le meeting finit.
Puis là, ils sont très méprisants
envers moi et envers Pat.
Puis après, ils font...
Mike, on aimerait ça te parler.
Mike et Michel, restez en ligne.
On veut vous parler.
Puis là, nous autres, on reste en ligne.
Puis là, il essaie d'acheter mon one-man show
pour jouer à TVA.
Puis je suis comme, mais Chris, tu peux pas.
Tu viens de m'insulter pendant 20 minutes.
Tu peux pas acheter mon show.
Puis je suis comme, je suis pas intéressé
de vous vendre mon Chris de show.
Fait que là, je leur dis, mais semi-poli.
Puis ils font, hey, tu vas faire sous-écoute
au Centre Bell? Hey, on pourrait peut-être
le diffuser. » Pis là, j'étais comme, « Vous avez pas
les moyens, tabarnak,
de me diffuser, Carlis.
J'ai pas besoin de vous autres. »
Pis là, j'étais comme, en criant ça,
j'étais comme, « Je suis devenu
quoi, tabarnak?
Je crie à du monde de TVA.
J'ai pas besoin de vous autres. Vous avez pas les moyens de m'acheter. »
J'étais comme « Voyons, calme-toi, tabarnak! »
C'est ce qui s'est passé finalement. Ça a passé à Télé-Québec?
Non!
Ça joue à Uni mardi prochain.
En rediffusion mercredi matin.
Non, non, mais c'est une affaire de savoir
dealer avec ces choses-là.
Moi, je viens fâché.
Il faut que...
Moi, la différence,
quand je fais un show, mettons, de scène,
puis j'ai eu du fun
à faire Léo, puis globalement,
ça a bien été avec tout ce monde-là.
On a réussi à faire 5 ans. Mais c'est que tout à coup,
après, quand tu reviens sur scène, tu fais
dans le processus de
décision, il y a juste
moi. Il n'y a personne d'autre.
Il y a une joke, je veux la garder
même si je veux
l'enlever. Tu sais, je n'ai personne
d'autre à qui justifier.
Je décide tout.
Et ça, ça fait du bien parce que quand tu es dans la TV, tu travailles en équifier. Je décide tout. Ça fait du bien parce que
quand tu es dans la TV, tu travailles en équipe.
C'est correct. C'est bien le fun, mais des fois,
tu fais ça, je l'aurais fait autrement.
Des fois, il faut que tu te rallies.
Alors que là, tu fais la seule personne à qui
j'ai à me rallier, c'est moi.
C'est ça aussi qui me fait du bien, moi,
quand je passe du bord de la scène,
de pouvoir faire, je ne justifie
rien à personne.
Puis, quand tu fais du stand-up,
tu sais, comme, mettons, tes deux
premiers shows qui étaient théâtrales,
puis là, tes deux
derniers qui sont du stand-up,
c'est qui qui...
C'est-tu toi à 100 % ou
as-tu une équipe ou comment ça marche?
À l'écriture, je travaille avec Luc Boucher
et Julien Corriveau. Fait qu'on est les trois. C'était-tu ça,ipe? Comment ça marche? À l'écriture, je travaille avec Luc Boucher et Julien Corriveau.
On est les trois.
C'était ça, mettons, avec les pièces de théâtre?
Non, j'avais tout fait ça tout seul.
C'est parce que tu n'avais pas les moyens
des pays?
C'est ça.
Non, mais tu sais, c'est un...
Non, mais est-ce que ça sonne comme un insigne?
Mais c'était zéro ça, là.
C'est juste, je suis curieux.
Non, mais c'est à un moment. C'est juste que je suis curieux. Il n'y avait pas le moyen de t'acheter.
C'est un moment donné.
Tu commences.
Si tu es un acteur et que tu décides
d'aller vers l'humour,
il y a un moment donné, tu regardes autour de toi
et tu te dis que tu as peut-être
besoin d'aide là-dedans.
Tout à coup, je me suis rendu compte que ça pouvait être
payant d'avoir quelqu'un
qui arrive et qui vient puncher sur une affaire
plus vite que moi je l'aurais trouvé
des fois toi tu as
moi je faisais la crise de guerre qui ne me venait pas
puis il y a quelqu'un de côté de toi qui fait
ça pourrait être ça
je ne me suis plus
aussi dans cette affaire
c'est quand tu as réalisé que
tu étais capable d'écrire
ça doit être un stress quand tu es acteur,
puis tu fais, ça me prend un bon rôle,
puis je vais me faire caster.
Mais quand tu apprends que tu es capable d'écrire tes propres rôles,
tu n'as plus ce stress-là.
Tu le savais même au début?
Bien, au secondaire, j'écrivais des affaires,
j'écrivais des sketchs.
Il y en a des fois, je retombe dessus
et je me dis que c'était pas pire.
Il y avait une certaine habileté.
Mais c'est vraiment avec mon premier compte urbain
qui est comme un peu le premier monologue
de mon show Scott Stone.
J'ai fait ça au compte urbain en 2005.
Ça, c'est quelque chose écrit au secondaire?
Non, non, non.
J'avais écrit au secondaire. Mais ce compte-là,
j'ai écrit ça, tu sais, parce que les comptes urbains,
ça se passait en ville, dans le temps des Fêtes.
C'était souvent ça, le thème. J'avais écrit un truc.
Là, j'envoie ça à Yvan Bienvenu, puis il me dit...
Tu sais, les comptes urbains approchaient,
puis il était en train de monter son équipe. Il me dit,
« As-tu quelque chose qui se passe à Montréal
dans le temps des Fêtes? » Tu sais, il aimait bien mon histoire,
mais là, je n'étais pas dans le thème pantoute.
Puis là, j'ai parti sur une affaire,
je vais raconter l'histoire d'un gars qui part avec son chum
qui s'appelle Chabot.
Puis là, ça sortait.
J'écrivais des jokes, j'écrivais des lignes
et je faisais tabarnak.
Il ne me prendra jamais, c'est trop
raide. Et là, j'y envoie,
il me prend. Là, je suis
tombé en mode, regarde,
le monde va m'entendre.
Ils vont peut-être dire que je suis un esti de fou,
mais là,
j'habitais à Québec dans ce temps-là,
je travaillais là-bas.
Ils vont peut-être dire que je suis fou,
mais ce n'est pas grave, je vais revenir
et je vais continuer à travailler à Québec.
Mais en fait, au contraire,
ça a explosé.
Tout est parti un peu de là. Je suis sorti de scène
et tout le monde me disait, mon gars, il vient
de se passer quelque chose. Je m'en suis rendu
compte aussi avec le temps.
Après, j'ai gardé ce personnage-là avec qui
j'ai fait un show.
Ma première tournée,
dès que je sortais
de la ville, je jouais devant
10 personnes.
Il y a quoi de le fun de ces tournées-là.
Ah oui, c'est extrêmement formateur.
Mon show Scott Town, au début, il y avait un entracte.
Puis j'avais des trucs techniques un peu plus...
Ce n'est pas compliqué.
Puis là, j'étais à Port-Cartier.
On va faire un show là.
C'est un diffuseur qui a toujours cru en mes affaires.
Après dix minutes avant le show,
il manque d'électricité.
Fait que là, tabarnak, qu'est-ce qu'on fait?
Il y a un gars qui est parti,
il est allé chercher une génératrice.
Il y avait un petit mini-spot devant moi.
On a mis des chandelles sur la scène.
Les chandelles qui étaient dans la salle,
c'est tard, ils ont mis sur la scène.
Je n'ai pas fait d'entraque.
Et là, ce soir-là, j'ai fait avec Chris.
Le show est meilleur de même.
Puis après, j'ai tout le temps gardé ça en tête.
Je me suis tout le temps dit,
si je fais des shows,
il faut qu'ils puissent marcher sans électricité.
Fait qu'après ça, tu pars.
Non, mais c'est vrai.
Tu pars en show du monde.
Pas obligé de les enregistrer.
Non, mais...
Tu as un show d'humour. Des obligé de les enregistrer. T'as un show d'humour.
Des fois, t'arrives dans des salles
et tu fais des salles différentes.
Tu peux faire ton show
avec 100 spots.
T'arrives à une place, des fois, et tu fais bien 7.
Il y en a 12.
C'est niaiseux, mais c'est exactement
comme quand tu commences à faire ça.
En autant que le monde t'écoute,
il te voit,
t'es heureux.
Plus tu as du succès, plus tu as besoin
des grosses affaires.
C'est vraiment ça la base.
Aussitôt qu'il t'écoute, il te voit
et il t'entend.
Une des grandes forces de Fabien,
c'est sa façon de raconter des histoires.
C'est un bon raconteur.
Tu as juste besoin d'un spot dans la vie.
Tu as besoin d'une scène 4 par 8, puis un spot.
Lui, c'est sa grande force.
Si tu focuses surtout là-dessus,
il n'y a pas besoin d'avoir des effets.
Mais humoriste, c'est un autre métier.
Je pense qu'en tout cas,
je ne sais pas, mais il faut aborder ça. En tout cas, je pense que je l'ai abord autre métier. Moi, tu sais, je pense qu'en tout cas, je ne sais pas, mais il faut aborder ça.
En tout cas, moi,
je pense que je l'ai abordé
humblement.
Tu sais, il faut que tu arrives
dans ce métier-là
en te disant
j'ai des choses à apprendre
plutôt que d'arriver
en faisant
je suis un acteur,
je vais venir faire
de l'humour plus.
Vois-tu, moi,
je suis arrivé
en tant que comédien
en esti show-off
en faisant
« Je décollise dans trois heures ».
Mais ça a été payant pour le nez.
Oui, c'est ça.
Chris, vous allez me voir au Golden Globe.
Oui, bien sûr.
Fabien, je me rappelle,
il avait déjà écrit avant même Scott Stone.
Au conservatoire, il écrivait
il écrivait beaucoup
Fabien
toujours écrit
puis c'était déjà
très très bon
mais tu sais comme
je me rappelle une fois
il avait écrit une pièce
qui avait été présentée
au Carrefour à Québec
ça s'appelait Tabarnak
oui oui oui
puis j'avais lu
tu m'avais donné un rôle
là-dedans
j'étais encore étudiant
en école nationale
dans ce temps-là
puis c'était super bon
la pièce
mais ça avait pas été
accepté d'une part
parce qu'on avait pas
de nom dans ce temps-là on était pas connu non mais elle était pleine de défauts aussi cette pièce-là pis c'était super bon la pièce mais ça avait pas été acceptable d'une part parce qu'on avait pas de nom dans ce temps-là
on était pas connus
non mais elle était
pleine de défauts
aussi ce pièce-là
pis c'était une bonne chose
qu'elle ait pas jouée
parce qu'après ça
à peu près dans
4-5 affaires
que j'ai écrites
je suis retourné
chercher des affaires
tu sais des fois
quand on dit
la première pièce
que t'écris
t'écris à peu près tout
tu sais là
il y avait trop d'affaires
fait que tu sais
il y a des bouts
de crâne-borne
que quand j'ai commencé à écrire
ce solo-là, je suis retourné
dans ça, des affaires qui étaient des scènes
puis là, je les ai virées en monologue.
Puis même la dernière pièce
encore que j'ai écrite, il y a des affaires que des fois
je vais chercher des morceaux ou des
lignes qui des fois ont, à ce moment-là,
qu'il y avait peut-être 15-20 ans.
Quand tu écris, mettons, à Star du stand-up,
est-ce que tu écris le show
au complet ou tu écris
par bloc?
Tu fais, OK, je vais parler de ça,
de ça, de ça, de ça.
Le dernier, j'ai plus travaillé par morceaux.
Au début, j'ai fait,
il faut que je sois capable d'aller
dans les comédies-clubs, d'essayer des affaires,
d'essayer des petits bouts, puis des fois que ça soit
un peu plus long. Après bien, quand ça devenait...
Tu sais, quand tout à coup, je me rendais compte que mon
number, je sais pas, il faisait 20 minutes,
je faisais, bon, bien, c'est pas une place comme
un comédie club où est-ce que, tu sais,
mettons, t'as une dizaine de minutes, là.
Fait que là, je me suis mis à le faire ailleurs aussi,
mais je voulais le faire par morceaux comme ça.
Tu dois le sentir aussi que t'as un vrai respect
des humoristes. Tu sais, quand t'arrives,
là, tu sais, il y a eu...istes. Quand tu arrives, il y a eu...
Des fois, il y a eu des comédiens qui sont arrivés
en faisant...
C'est de l'humour.
Comme qui, mettons?
Non, mais je n'aimerais pas...
Non, mais c'est vrai qu'il y a eu
un conflit plus ouvert à un moment donné.
Mais, tu sais,
moi, je pense,
ça fait mille fois que je raconte ça,
mais Patrick Huard, à un moment donné,
il avait dit
« La job d'un humoriste, c'est raconter
une histoire. La job d'un acteur, c'est raconter
une histoire. La job d'un chanteur, c'est raconter
une histoire. » On fait tous la même crise
de job. Puis, un coup
que tu comprends ça, mais il faut que tu arrives
avec le respect.
Tu sais, comme moi, mettons, moi, je ne suis pas comédien.
Fait que moi, c'est pour ça,
quand je fais un film, je me dis,
c'est quoi que le sans-abri ferait?
Puis...
Le final, je me dis,
je suis un comptable.
Mais...
Non, non, mais je pense
qu'il faut juste avoir un respect pour
le métier que tu vas faire
et aussi comprendre
tes limites à toi.
Je t'ai trouvé
parfait là-dedans
quand tu as fait le switch
vers l'humour.
Tu as été sans faille.
Mon premier show
j'aurais pu
le roder plus
j'aurais pu utiliser plus les outils
les bordels
toutes ces affaires là
j'aurais pu le faire plus
ton premier show le bordel n'existait pas
tu aurais joué d'un resto français
c'est ça
mais en tout cas j'avais moins rodé jouer d'un resto français. Oui, mais c'est ça.
Mais, tu sais,
en tout cas, j'avais moins rodé.
Tu sais, j'arrivais... C'est qu'au théâtre,
tu répètes, mettons, tu répètes à peu près six semaines, tu rentres en salle
une semaine. Des fois, la première
est le premier soir
que tu joues. Fait qu'après ça, quand
tu lances un show d'humour, des fois, tu fais
« Chris, je vais-tu vraiment le faire dix fois
avant de le faire devant les médias ou quelque chose de même? »
Alors qu'après ça, tu comprends.
Mais non, vas-y, fais-en des rodages.
Il y a du monde qui a envie de ça.
Tu dois le sentir, le respect que tu as des humoristes.
Mais parce que, mettons, dans le monde de la télé,
le monde du théâtre, tu as un respect,
mais tu as le même respect, je trouve,
en humour. Tu sais,
il n'y a aucun domaine que
tu arrives et le monde fait « Ah, les elfabiers! »
Tu sais, non, mais
tu es respecté, tu sais.
— Tant mieux, tant mieux. Je le prends,
mais je pense que la seule affaire
qui explique ça, c'est que tu arrives
et tu fais « Christ, il y a du monde qui...
Il y a du monde qui a 300 shows, 400 shows
en arrière de la cravate. Il y a du monde
qui vient bien plus
que moi dans les comédies-clubs aussi.
Il y a des acteurs aussi, des fois,
en audition,
un coup que tu te mets à voir du monde qui font des auditions,
parce que moi, avec Léo, j'en ai fait.
Des fois, on en a reçu des
humoristes et des choses comme ça. Des fois,
tu reçois des jeunes. Moi, je l'ai vu, des fois, la différence entre unçu des humoristes Puis des choses comme ça Puis des fois, tu reçois des jeunes Moi, je l'ai vu des fois la différence
Entre un acteur, mettons que ça fait six mois
Qu'il est sorti de l'école
Puis là, il n'a pas eu l'occasion de pratiquer beaucoup
Puis des fois, il arrive avec sa nervosité
Puis quelque chose de même
Puis là, tout de suite après
T'as un jeune humoriste qui arrive
Qui est cinq soirs par semaine
Trop de confiance
Oui, mais des fois trop Mais des fois, au moins, il y en a T'as un jeune humoriste qui arrive qui est cinq soirs par semaine d'un comédic.
Des fois, trop, mais des fois, au moins,
il y en a.
La veille, il était dans un bar
en train de faire des jokes et de puncher.
Des fois, tu fais ça.
On dirait qu'il y a quelque chose
qui réussit à plus me vendre.
Pas tout le temps.
Mais de l'autre bord,
regarde un gars comme Dubé,
Sébastien.
Je pensais que tu parlais de Fred.
C'est un gars qui a beaucoup de respect dans le milieu.
Quand Sébastien Dubé est venu en audition
sur Léo, Jean-François Chagnon
qui me l'avait proposé.
Je l'avais jamais vu jouer.
Il me faisait rire mais tu sais
il est arrivé en audition pis tu sais un peu
presque gêné
quasiment mal à l'aise d'être là en faisant
je sais pas trop ce que je fais ici à travers les acteurs
mais il avait travaillé
pis là tu sais Chris il fait un job
pis tu sais il est bon aussi
il avait un job pis en plus
il est arrivé avec, qu'est-ce que tu parlais
d'humilité, il est arrivé avec cette humilité-là aussi.
Il était vraiment super...
Il était tellement généreux,
tellement hume, tellement fin
qu'à un moment donné, ça fait « Chris,
tu es super bon, arrête de penser
que tu ne mérites pas ta place. »
Il était vraiment bon.
On dirait que ça appartient au...
Il y en a peut-être encore.
On dirait que ça appartient au passé.
C'est ça. Nous autres, dans la génération, on sent Chris. Parce que quand on était jeunes, On dirait que ça appartient au passé. On dirait que ça appartient au passé.
C'est ça.
Nous autres, dans la génération, on s'en crie.
Parce que quand on était jeunes,
je me rappelle quand on était dans notre vingtaine,
on disait « Ah, c'est-tu l'humoriste qui vole les jobs aux acteurs? » Mais ça, ça n'existe plus.
En tout cas, si ça existe,
ils ne le disent pas face à nous autres.
Parce que nous autres, on vole les jobs.
Non, mais il y a quand même quelque chose
que je trouve de sain là-dedans.
Tu sais, t'as un humoriste
qui écrit une série, l'autre joue dedans,
puis ça se mélange plus ces milieux-là,
puis je trouve ça sain.
Mais c'est pas vrai, on le fait tous.
Notre job, c'est juste d'amuser les gens
avant qu'ils aillent la confiance
de se suicider.
Oui, exact.
Non, non, mais c'est ça.
Non, non, mais tu sais.
Ils disent qu'on est là en entendant de, exact. C'est ça. Non, non, mais c'est ça. Non, non, mais tu sais. Ils ont ton éloi
en entendant mourir, c'est vrai.
J'ai une question à te poser.
Tu parlais tantôt que
ta job, c'est de raconter une histoire.
Ma job, c'est de raconter des histoires.
Toi, t'aimerais-tu ça écrire, mettons, pour la télé
ou le cinéma?
Moi, j'avais
plus jeune.
On dirait là, à cette heure,
moi, je suis juste content.
Moi, dans ma tête, je suis en semi-retraite.
Moi, je fais mon stand-up
puis je fais mon podcast.
Je suis bien avec ça.
Tu n'as pas d'ambition.
Mais pour vrai, j'ai aucune ambition.
Hier, pour vrai, hier...
Ça sent que ton père t'a dit « je t'aime ».
Tu n'as pas d'ambition.
Mais de ce temps-ci, je rode mon nouveau show.
Puis j'ai comme improvisé de quoi hier soir.
Puis j'étais comme...
Moi, là...
Puis je vais le faire vu que ça n'a pas marché.
Fais-le un petit ébrou.
Mais j'étais comme...
Moi, ma seule...
Je n'ai pas d'ambition dans la vie.
Moi, mon... Ma seule ambition, c'est d'ambition dans la vie. Moi, mon...
Ma seule ambition, c'est d'avoir un bain
qui déborde.
Moi, j'avais...
Un moment donné, j'avais été en Chine,
puis j'avais
un bain dans une douche
que tu pouvais faire déborder,
puis j'avais fait tabardac.
Si jamais j'ai ça, Chris,
la vie, je viens de gagner, est-ce-tu? Puis là, dans mes Renault... T'avais un bain qui débordait, puis t'avais fait tabardac. Si jamais j'ai ça, Chris, la vie, je viens de gagner, est-ce que tu...
Puis là, dans mes Renault...
Tu avais un bain qui débordait,
puis tu avais un drain, en plus.
Non, non, c'est ça.
N'importe quel styletron
peut avoir un bain qui déborde.
Mais ça prend un drain,
à côté du bain.
Non, ça prend un drain.
Puis là, dans ma nouvelle maison,
j'ai, est-ce que tu, dans ma nouvelle maison, j'ai asti le drain
en dessous du bain.
Fait que là, je peux faire déborder ça.
Et là, je suis comme,
« Chris, j'ai réussi.
Tabarnak! »
Fait que, tu sais, moi, j'ai pas de rêve
de « j'ai besoin d'être la plus grosse star au monde ».
Moi, j'ai le goût
d'être dans le bain.
Mais toi, mettons, pour te sentir un peu moins coupable,
pourrais-tu mettre des bidons dehors
pour ramasser l'eau de la pluie?
Moi, là,
je n'ai pas mangé
de viande rouge depuis
les années 90.
Je n'ai pas d'enfant.
J'ai un char électrique.
Tu peux prendre l'avion 11 fois par semaine.
Je peux faire couler l par semaine. Je peux faire
couler l'eau.
Je peux faire couler l'eau
en criant
après mes voisins.
Tu dis que c'est un number là, t'es arrivé
pis tu l'as improvisé.
Un peu comme là.
Là, ça a tu ri un peu plus
hier qu'hier soir? Parce qu'hier soir, ça a ri un peu.
Ça a quand même...
Là, j'ai fait...
Ah oui, je devrais le garder.
C'est peut-être une idée.
Oui.
Non, mais moi, ça, c'est l'affaire, vois-tu,
que je n'ai pas encore osé faire.
Tu sais, d'arriver sur scène...
Tu n'as pas une confiance d'innocent.
Non, mais...
C'est ça.
Non, mais je...
Non, non, pas en tout.
Non, mais j'aimerais ça, tu sais, j'en vois, là,
puis mettons, je viens ici, là, ou du monde qui arrive, puis on leur carnet de notes, puis ils font ça, je vais. J'aimerais ça, j'en vois là, mettons, je viens ici,
ou du monde qui arrive, puis on leur carnet de notes,
puis ils font ça, je vais parler à peu près de ça, de ça, de ça.
Moi, mon gars, je viens ici,
puis j'ai un texte,
puis je suis bon avec mes feuilles dans les mains,
mais je ne suis pas capable d'arriver
en sachant à peu près ce que je dis.
J'aimerais ça, à un moment donné,
le faire, mais je n'ai pas encore...
Comment tu fais pour faire ça? C'est quoi ton truc?
Portons un podcast.
Pour vrai. Moi, là,
c'est vraiment le podcast qui a tout changé.
Avant, moi, j'étais le genre...
Moi, ça fait
30 ans que je fais ça.
Puis, ça fait, mettons,
25 ans que je me trouve pas pire.
Mais, j'arrivais sur scène, puis quand ça marchait,
ça marchait en tabarnak, j'étais à l'aise.
Puis quand ça marchait pas, j'étais comme, j'étais pas bien,
puis là, je parlais vite.
Puis depuis que j'ai commencé sous écoute,
quand je fais des shows puis ça marche pas bien,
je m'en contre-christe, tu sais.
Je fais comme, si je passe, je fais mes petites affaires.
C'est ça.
C'est vraiment le podcast qui a tout changé.
Mais
je ne suis pas sûr si c'est ça la clé.
Mais
c'est une conférence.
L'autre fois,
je ne me rappelle plus à qui.
Mais il y a
de quoi être vraiment drôle.
C'est ça qui est triste de l'humour.
Mettons que
quand tu commences à faire de l'humour,
tu fais...
Est-ce que la chose la plus importante,
c'est le talent,
c'est l'écriture, c'est le jeu?
Puis numéro un, c'est la confiance.
Puis c'est vrai
dans bien des domaines
puis ça veut pas dire que ça prend pas du talent
ça veut pas dire que ça prend pas des bons textes
mais un gars confiant
avec de l'estime de marde
va mieux rentrer que quelqu'un
qui est comme moi
moi je dis toujours que
si tu veux avoir du talent
mettons dans le jeu comme acteur
il faut que tu sois capable de te remettre en question par exemple toujours que si tu veux avoir du talent, mettons, dans le jeu, comme acteur,
il faut que tu sois capable de te remettre en question, par exemple.
T'es-tu capable de te remettre en question ou t'as juste confiance?
Non, non, je suis capable.
Si tu voyais le nombre de fois
que je pleure dans un bain, là, tu sais...
C'est pour ça qu'il déborde.
C'est pour ça qu'il déborde.
C'est pour ça qu'il déborde.
C'est pour ça qu'il déborde.
Oui. J'ai rempli mon bain de même. C'est pour ça qu'il déborde! C'est pour ça qu'il déborde! Ouais!
J'ai rempli mon bain de même!
T'as vraiment dit que j'étais...
Il fait semblant qu'il a confiance,
c'est sûr.
Il pleure comme dans un dessin animé.
Je suis le meilleur!
Je suis le meilleur!
Non, mais c'est parce que moi,
je dis...
Christ de bon gag!
T'as l'air d'être...
Christ de bon gag!
T'as l'air d'être...
Moi, j'ai choisi de faire l'école de théâtre
K-Alice.
Mais, tu sais,
il y avait le boxeur
Arthur Beterbiev.
Arthur Beterbiev, c'est un champion du monde.
Il reste à Montréal. C'est un Russe
qui reste à Montréal.
Lui, il dit tout le temps,
la façon dont je me prépare
avant de rentrer sur un ring,
c'est qu'il faut que je sois assez confiant. Mais, il faut toujours que la façon dont je me prépare avant de rentrer sur un ring, c'est qu'il faut que je sois
assez confiant,
mais il faut quand même que j'aie un peu de doute,
il faut que j'aie un peu assez peur aussi,
parce que si je n'ai pas peur, je peux me faire
surprendre à mon adversaire.
Je trouve que c'est un peu la même affaire dans nos métiers,
mais je ne sais pas comme humoriste,
j'ai jamais fait ça. Moi, je pense que c'est la même affaire.
Moi, souvent,
je vois les athlètes
de sport de combat,
puis qu'est-ce qu'on fait? C'est un peu la même affaire.
Tu prépares, tu prépares, tu répètes,
mais tu ne sais jamais ce qui va arriver.
C'est pareil, pareil, jusqu'à temps que tu manges un coup de poisson.
Puis là, tu sais comme...
Oh non, non, nous autres, c'est plus cool.
Oui, c'est quand même plus cool.
J'avoue. Oui, c'est ça.
C'est moins dangereux, nous autres.
Oui, oui, puis tu n'as jamais besoin de passer sur une balance
et d'arriver à tel ou tel jour.
Es-tu un fan de sport de combat?
Oui, je suis un fan de boxe.
Es-tu un fan de MMA aussi?
Aussi un peu.
Mais plus boxe.
Je connais plus la boxe, mais je connais la MMA quand même.
Je suis un gros fan quand même.
Quand je peux aller à toutes les galas,
même l'autre fois, j'ai écrit sur la plateforme
de Tiger Management,
parce qu'ils font des vidéos, eux autres,
de leurs boxeurs.
C'est des gens d'acteurs amateurs qui font des voix off.
Je leur ai offert de faire les voix
gratuitement.
Ils m'ont jamais répondu.
Je leur ai écrit en plus. J'ai dit, c'est vraiment pas bon.
Ça sonne faux.
C'est peut-être que le gars qui répond au courriel
fait les voix.
Oui, c'est ça.
Oui, c'est ça.
J'aurais aimé que ça soit ça.
Je voudrais être chroniqueur de boxe.
Tu devrais écrire à Yvon Michel.
Oui, je pourrais y écrire.
Moi, je ne sais pas pourquoi,
je suis rendu sur le mailing list à Yvon Michel.
C'est vrai?
Puis l'autre fois, il m'envoie un message.
Ce n'est pas à moi, mais c'est un mailing list à Yvon Michel. C'est vrai? Puis l'autre fois, il m'envoie un message que c'est pas à moi,
mais c'est à un mailing list
et il dit
« Bonjour les influenceurs ».
Puis là,
il est comme
« OK, là, sortez cette vidéo-là
mardi prochain. »
Puis je suis comme
« Chris, Yvon,
qu'est-ce qui se passe? »
Je sortirais pas
cette affaire-là.
Puis là,
j'écris dessus.
Je réponds dessus.
« Hey, Yvon, contacte mon équipe. »
Mais tu es-tu chum, Yvon?
Ça roule.
Moi, j'achète souvent des billets
pour des combats de boxe.
Je m'écris ça, je paye.
Puis là, lui...
Il ne t'offre pas de billets gratis au ringside.
Il ne m'offre pas de billet gratis.
Puis en plus, il te demande d'influencer, Golis.
Il est cheap un peu.
Il est cheap en esti, Yvon-Michel.
C'est parce qu'Yvon a changé son dentier.
Il est dans plus long un peu.
C'est vrai?
Il a peut-être mis un mouthpiece.
Un gros mouthpiece.
Mais ouais, c'est ça.
Mais en tout cas, Yvon-Michel,
tu le veux comme ami,
tu veux pas être son mailing list.
OK, Yann,
yann, t'as-tu des questions?
Première question, Yvon Michel.
Mike Ward, tu peux-tu plugger le 22 septembre?
À date,
j'en ai juste une parce que ça a été
élaboré avec le live.
Ah oui? Ah, c'est vrai, c'est le live.
On n'est plus en live.
On est en live, là.
On est live, mais on...
Attends.
Oui, vas-y.
Mais on va faire comme
qu'est-ce qu'on faisait dans le temps
avant d'être live.
Le monde dans la salle,
si vous avez des questions,
créez une question.
Ah, c'est bon, ça.
Y a-tu quelqu'un qui a une question?
OK.
Tout est possible ici, là.
Vous avez le droit. C'est pas comme du crowd work, là, où est-ce. Vous avez le droit.
Ce n'est pas comme du crowd work où on tape un peu sur la personne qui a une question.
Ça peut arriver.
Il n'y a personne qui a une question.
Oh, attends, il y a une question. OK.
Mais Mike, si tu veux, par contre, je peux t'arranger un micro sans fil.
Ça va juste prendre 30 secondes. Tu vas-tu... Tu peux-tu être l'espèce de...
être une Claire Lamarche qui se promène dans le public?
Il n'y a pas de trouble.
Laisse-moi juste 30 secondes.
Je vais plugger les métaux sans fil.
C'était bon, ça, Claire Lamarche.
C'était bon.
Moi, j'aime beaucoup...
Tu te souviens-tu de l'émission Les Retrouvailles?
Oui!
Moi, l'émission Les Retrouvailles de Claire Lamarche,
c'est dans les affaires les plus touchantes. Ça dit qu'il n'est dans les affaires. C'était touchant, mais en même temps,
tu disais, pourquoi ils ont abandonné
leur famille?
Ils abandonnent leur famille.
Genre, tu abandonnes ton enfant,
puis là, tu vas le retrouver à TV devant tout le monde.
Non, non, mais des fois...
Non, non, non, des fois, c'était des affaires,
c'était la religion, c'était des filles-mères,
des choses comme ça.
Tu sais, la madame, elle avait été obligée.
C'est pas quelqu'un qui voulait trouver un ami du secondaire.
Tu sais, ça, il y en avait aussi parce que Facebook.
Non, mais tu sais, t'as la petite dame qui est là,
puis là, d'un coup, il arrive son fils qui a 60 ans,
puis là, les deux, les genoux, le pli,
moi, ça me vira à l'envers.
Mais moi, j'aimerais ça, moi, être sur le mailing list
de Claire Lamarche.
Claire Lamarche, qu'est-ce qu'elle fait à Star? Je sais pas,'aimerais ça être sur le mailing list de Claire Lamarche. Claire Lamarche,
qu'est-ce qu'elle fait à ce temps-là?
Je ne sais pas, c'est ça que je me demande.
Moi, je pense que c'est l'âge vénérable de la retraite.
Moi, je pense qu'elle est rendue assez vieille
que tu pourrais la frencher dans une télésérie.
Salut, Claire.
C'est malin que ça devienne ça,
ton genre de
« real », que c'est juste
toi qui french la vieille
madame.
Moi, ça m'est déjà arrivé une fois.
Moi, quand
je frenchais
avec Louise dans Virginie,
tous les amis de ma mère
sont tombés en amour avec moi.
Ça leur a donné de l'espoir.
Ils étaient tous sur le bord de la menopause. Tous lesies de ma mère sont tombées en amour avec moi. Ça leur a donné de l'espoir. Elles étaient toutes sur le bord de la ménopause.
Toutes les amies de ma mère.
Il y avait même une des amies à ma mère
qui m'a déjà donné son numéro de téléphone.
C'est vrai!
Quand tu reviendras dans le bout, tu me rappelleras.
Tabarnak!
Tu l'as-tu dit à ta mère ou non?
Non.
Penses-tu qu'elle va avoir une idée, c'est qui?
Ta mère? Ta mère.
Ta mère n'écoutera pas ça.
Non, ma mère n'écoute pas ce que tu écoutes.
Ma mère, pour elle,
tu sais, mettons, il y a deux ans,
quand je suis allé à Salut Bonjour le week-end,
ça, c'est son émission.
Puis quand même, j'ai eu une popée carrière.
J'ai pas juste joué dans une T9.
Puis là, ma mère, elle me dit, quand j'ai dit
« Man, je vais aller à Salut Bonjour le week-end»,
elle fait «Bon, ça va finir par débloquer!»
Ah, vraiment?
Cris que ta famille est motivante.
C'est que...
Je suis pas le genre à faire des louanges.
Ça, t'étais bon, pis je t'ai pas toujours trouvé bon.
C'est ça.
Ah ouais.
Un moment donné, tu vas être assez bon
pour rencontrer Gino.
Ouais.
Salut, bonjour, sur semaine, t'es pas allé encore?
Non, jamais.
T'as jamais rencontré Gino?
Non, mais...
Il est vraiment fin, Gino. C'est un vrai rencontré Gino? Non, mais... Mais j'aimerais ça.
Il est vraiment fin, Gino.
C'est l'homme le plus rancunier de la planète.
Apparemment.
Il est rancunier comme ça se peut pas.
Pourquoi?
J'ai tout le temps entendu ça.
Il t'a gris-contouré?
J'ai pas de preuves.
Pis Gino, tabarnak!
C'est des affaires que j'ai entendues.
Comme quoi, mettons,
il est reconnu contre qui?
Carl.
Qui est en crise?
Ma maison est en feu.
Non, mais j'ai entendu ça.
Un moment donné, il y a quelqu'un qui m'a dit ça.
Gino, c'est parce qu'il est trop fin.
C'est lui-même le plus fin.
Il aime pas ça.
Tu le vois, t'as le goût de lui faire un câlin.
Puis à un moment donné, quelqu'un m'avait dit,
« Gino, il est raccunié à tabardac. »
C'est une phrase tellement soufide, tellement drôle,
que je répète ça à tout le monde.
Mais toi, penses-tu que Gino Chouard,ard est fin à cause qu'il s'appelle Gino?
Genre, il a souffert de son prénom?
Gino, lui, depuis qu'il est jeune,
moi, j'ai pensé... Il y a un podcast
qui s'appelle le podcast des personnages.
Puis je voulais faire un personnage
qui s'appelle Guido Chouinard.
Moi, j'imagine
sa mère
qui, un moment donné,
est allée en Italie, t'allais rencontrer deux messieurs, t'étais comme, oh, c'imagine sa mère, si qu'un moment donné, t'allais en Italie,
t'allais rencontrer deux messieurs,
t'étais comme,
« Oh, c'est un premier,
va le nommer Gino,
deuxième Guido. »
Puis...
Bien, là, si...
Elle compte le patriarcat,
fait qu'elle donne son nom de famille,
c'est Chouinard.
Bon, Yann,
question. Oui, je suis prêt. Bon, Yann, question.
Je suis prêt.
Oui, c'est vrai.
J'ai demandé des questions.
Vous autres, question aussi.
Au lieu de Yann, vous autres, question.
OK, ici.
Moi, dans le fond,
ma question, c'est pour vous.
C'est où que je regarde?
Pour vrai, je me sens... Moi, je le fond, ma question, c'est pour vrai. C'est où que je regarde? Pour vrai, je me sens...
Moi, je me sens comme si je viens de me faire kidnapper.
Puis, il faut que je fasse un message à ma famille de...
S'il vous plaît, envoyez de l'argent.
Je ne me suis pas fait enculer encore, mais ça va venir.
Je vais le bord deler de toucher.
OK, la lumière,
c'est quoi ta question? C'est quoi ton nom en premier?
Émilie.
Moi, en fait, je vais faire une remarque.
C'est que vous avez...
Une remarque?
En premier!
Je vais faire une remarque.
Mike Ward,
tu te dédennes. Tu t'as Fabien qui vous dit « Mike Ward, il va t'en tabarnak ». « Mike Ward, tu te dédennes.
Tu t'en vas,
tu t'en vas chez vous. »
Je suis comme « Est-ce que c'est esti?
Ah ouais, esti, je...
Je suis pas en forme. »
Première question, on commence avec une remarque.
OK, vas-y, Émilie.
Moi, c'est que, dans le fond, j'écoute beaucoup de séries québécoises
pis vous êtes deux acteurs, vraiment, beaucoup
que je trouve super attachés.
Merci beaucoup.
Non, non, j'ai pas fini.
Regarde le gros show.
Comme humoriste, Mike Warch
je le trouve le plus attachant, puis au début,
je t'aimais vraiment pas beaucoup.
Puis aujourd'hui, j'ai appris à t'apprécier avec ton podcast.
Ça fait que ça, c'est ma première marque.
Puis pour ma question,
c'est pour Hubert.
Tes séries que tu joues
des personnages
plus...
Pas dark, mais genre
des personnages...
Plus dramatiques.
Oui, c'est ça.
Il y a beaucoup de personnages qui vont jouer
des rôles super
trash, mettons, puis que je vais
vraiment détester tout le temps.
L'acteur, whatever, mais toi, je te trouve tout le temps
attachant dans tous tes rôles, puis tu joues
tout le temps des rôles super
dark, là, puis à chaque fois, j'ai juste
le goût de te faire un câlin tout le temps.
Ça, ça veut dire...
Sais-tu ce que ça veut dire?
Tu vas te faire tuer par un gars
deuxième date.
Parce que
tu vois des gars
épeurants,
t'y trouves attachant.
Là, moi, je pense que Mike
est jaloux parce qu'elle a commencé en disant
qu'elle t'aimait pas avant, puis que moi,
même si les gens m'aiment pas,
je suis toujours attachant.
Mais ça, pour vrai,
je te l'ai dit en premier,
c'est une vraie qualité que c'est
des personnages souvent c'est c'est son titre vraiment une belle une belle
personnalité ton tête une tellement de belles personnes que ça sort même quand tu tues ta perruche c'est toi qui a tué c'est moi qui a tué la crise de perruche
dans la défendante
ah oui carré
il m'appelle
je sais pas quoi
j'avais une scène
il fallait que je tue ma perruche
comment t'as tué ta perruche
ok je suis pas à l'aise avec ce sujet là
je suis encore sous contrat
parce que moi j'ai été longtemps vegan Ok, je suis pas à l'aise avec ce sujet-là. Je suis encore sous contrat.
Parce que moi, j'ai été longtemps vegan,
mais j'aime pas les perruches. Fait que là, c'était-tu...
Non, mais ma perruche, elle s'appelait Hector, premièrement.
Ok, on change de sujet, ok?
Merci, Émilie.
Merci, Émilie.
Merci.
Y'a-tu...
Ok, une autre question. Merci, Émilie. Merci. Y'a-tu... OK, un autre question.
Un autre question.
Oh, y'a une question ici en avant.
Est-ce qu'on amène le micro ou...
Tu peux parler?
Ah non.
Ah ouais.
Dans le fond, vous êtes des amis depuis très longtemps.
On t'entend pas.
Non?
T'es trop loin.
Allô?
Non, viens, on veut savoir ton nom en premier.
Jenny Lee. Salut, Jenny Lee. Ma question, viens, on veut savoir ton nom en premier. Ginny Lee.
Salut, Ginny Lee.
Ma question, c'est pour vous deux, en fait,
vu que vous êtes des amis depuis longtemps,
votre meilleure anecdote ou une anecdote,
mettons, que vous avez à raconter de chum, de gars,
mettons, qui est comme drôle, mettons.
Ben, en fait, je sais pas, une qui me vient en tête, là,
mais c'est pas si drôle, mais tu sais,
quand on était au conservatoire
et qu'on se couchait tard des fois
et qu'on allait à l'école le lendemain,
il y a un soir, c'est ça, on prend quelques bières
et on décide d'aller dans les bars
et on s'en va
sur la grande allée,
chez son père.
Le bar chez son père!
T'as l'arnaque!
On remonte par en haut,
puis là, on est devant le Parlement.
Puis là, je sais pas s'il y a eu une manif,
mais il y a des clôtures, là, tu sais,
sur le bord du chemin.
Puis là, je sais pas, tu sais,
on dirait que ce soir-là, on est dans le...
Hé! Hé!
Puis là, on fait...
Hé, on va mettre les clôtures dans le chemin.
On commence à peine à bouger les clôtures,
il passe un char de police qui fait juste...
Hé! Hé!
Oh! Oh! Excusez! Excusez! Excusez!
Les pires vandales au monde.
On a quasiment fait
« Pardon, excusez, excusez, monsieur,
merci, merci, merci. » Non, non, on leur fait un peu
« Non, non, c'est niaiseux, c'est niaiseux. »
À peine, on commençait à la bouger.
Non, on n'était pas...
On ne faisait pas des mauvais coups qui brisaient
des choses. Non, on n on était pas des briseux.
Mais vous faites!
Mais par contre, c'est ça.
On avait comme un genre de fausse humilité
sur notre désir
de faire le party.
Fait que là, on disait toujours,
« Hey, on va acheter une bière ou deux. »
Fait que là, on achetait deux, trois bières.
Après ça, on achetait un six-pack.
Comme on disait tantôt.
Évidemment, ça aurait été bien moins cher
d'acheter ça au Costco, un 30-pack
de Coors Light.
Un 30-pack, oui.
Mais sinon, écoute, on a...
Qu'est-ce qu'on a pour un anecdote?
Oui, oui.
Puis le fait que vous êtes
connus... Les deux, vous êtes
connus jeunes. Vous devez être
vraiment fiers
l'un de l'autre du succès
de l'autre.
Oui, parce qu'on...
Ça a commencé, les deux,
qu'on a eu des échecs directs
en partant.
On n'a jamais été jaloux.
On a toujours été contents pour l'autre.
C'est quoi vos échecs en partant?
C'est les hôtes de l'école de Théon.
On est deux.
Ah, mais ça, on s'en est collés. Jouer dans Virgine. C'est quoi vos échecs en partant? C'est les autres écoles de Théon? On est deux. Oui, c'est ça.
OK, OK.
On est deux.
Ah, mais ça, on s'en colle.
Jouer dans Virginie.
Les écoles.
Mais Virginie, tabarnak.
Lui, il a commencé dans Watatatao.
Oui, oui.
T'étais-tu dans Watatatao?
Oui, oui, j'ai fait quatre saisons.
C'est quatre saisons?
Moi, ça me dit ton personnage.
En as-tu qu'il le savent?
Pédophile numéro 3.
Comment?
Tony, oui.
Je faisais Tony Tremblay, moi.
Tony Tremblay.
J'étais le frère de John, le boxeur.
Mais c'est drôle parce que moi, mon personnage...
Tony Tremblay.
John, c'était Alex Irabel.
Mais c'est drôle parce que mon personnage,
des fois, on dirait que les auteurs, c'est comme s'ils changeaient d'idée
des fois d'une saison à l'autre. Fait que la première
année, il arrive, il est bombe pas mal.
Là, la deuxième année,
il fait du vélo.
Fait que tu sais, il essaie de dire
à son frère de faire du vélo.
Il existe des scènes de moi quelque part
en habit de vélo.
C'est tout! J'ai jamais vu des cuissards et quelque part en habit de vélo. C'est-tu...
Des cuissards?
Des gilets de vélo.
Je pense que je n'ai jamais remis ça de ma vie.
Dans ce temps-là, je devais peser
115 livres.
Ce n'est pas des choses que je revois.
Tu n'étais pas habitué de manger trois fois par jour.
De manger à ma faim, c'est ça.
Je faisais Tony.
Quand Hubert est sorti de l'école,
il a fait de la télé un peu plus vite que moi.
Fait qu'on s'est toujours aussi dépannés avec le temps.
Tout le temps, tout le temps, tout le temps.
Moi, quand j'ai vu la montée de Fabien, figurante,
j'étais tellement content pour lui, vraiment,
parce que Fabien, il travaille fort.
Mais c'est parce qu'aussi, Fabien, c'est un astide bon acteur.
Moi, je l'ai vu au théâtre, un astide bon acteur, Fabien.
J'ai vu dans plein de shows. Puis c'est un bon auteur, c'est un astide bon acteur. Moi, je l'ai vu au théâtre, un astide bon acteur, Fabien. J'ai vu dans plein de shows. C'est un bon auteur,
c'est un bon créateur.
S'il a eu son succès, Fabien,
c'est parce qu'il est connecté au cœur.
Il est connecté avec son humanité. Je sais que ça
fait qu'éteindre ce que je dis, peut-être, mais c'est vrai.
Fabien, c'est comme
avec Léo, Scott Stone,
Cranbourne, pour moi, il y a comme un...
Je te lance des fleurs, mais je le pense
pour de vrai. Il y a un phénomène culturel
qui s'est passé grâce à Fabien Cloutier au Québec.
C'est beau, ça.
Merci, Hubert.
Merci.
Mon public
n'applaudit jamais par son mort
en dedans.
Non, mais moi et Hubert, on peut s'appeler...
On s'est toujours dit qu'on peut s'appeler la nuit.
Tu sais, moi, je sais que si à un moment donné,
je suis bien mal pris quelque part,
pis qu'il est 3h du matin,
pis il fait fret, pis il y a quelqu'un qu'il faut
que je réveille pour lui dire
« Donne-toi du trouble pour venir m'aider »,
ça va être Hubert.
Je prendrais mon chancheau
pour aller du chancheau.
Oui!
Une fois n'est pas coutume.
Non, non, c'est une blague.
Non, mais c'est ça, c'est bien, là.
Tu sais, mon mec, comment ça va?
Pour... Là, tu me demandes...
T'as combien de frères et sœurs?
T'as combien de monde dans ta vie?
T'as combien de personnes dans ta vie?
Pour combien de monde que je prendrais mon char chaud?
Oui
Prochaine question
On va aller avec
Une autre question
Il y en a une en arrière
Oui Mike, une question pour toi
T'es bien saoul, tu conduis ton char
Pis t'as trois putes dans ton char
Tu te fais arrêter par la police
Qu'est-ce que tu fais pour te faire avoir?
J'ai trois putes dans ton char, tu te fais arrêter par la police, qu'est-ce que tu fais pour te faire avoir, là? Si j'ai trois putes dans mon char!
Tabarnak!
Premièrement, on dit travailleuse du sexe.
OK, mais...
Ouais, non, c'est ça.
Ouais, fait que je pense pas que j'aurais des putes
dans mon char, mais...
Fait que la question, c'est si je suis saoul,
j'ai des putes, pis je suis dans mon char.
Comment tu fais pour t'en sortir?
Mais mettons...
Non, tu peux arrêter en plus, tu peux arrêter en plus.
Mais pas au vrai, là.
Tu fais de t'en sortir, tu t'offres au policier de venir à ton podcast, putain.
T'sais, j'ai une blonde, je suis bien avec ma blonde, on est heureux sexuellement.
Fait que si je fourre trois putes,
c'est pas dans mon char.
C'est dans ton bain qui déborde. Non, non, mais...
Fait qu'il y a...
Non, il y a trop d'affaires
là-dedans, tu sais.
Je sais pas quoi répondre.
Mais je...
La réponse, c'est non. Non... La réponse, c'est non.
Non, la réponse, c'est non.
Bravo.
OK, on va à une autre question.
Quelqu'un qui est pas si...
Mike, t'as déjà dit que t'étais un fan de cirque.
Oui, j'adore le cirque.
La question est pour les trois.
Es-tu un clown?
Non, un acrobate.
Non, mais pas vrai, j'aime vraiment le cirque.
La question est pour les trois.
Si une grande institution de cirque venait vous voir
pour faire un hommage en votre nom,
est-ce que vous diriez oui et en quelles conditions?
Chris?
Moi, je dis oui, puis c'est eux autres
qui décident les conditions.
Non, mais tu sais, moi,
comme toi, moi, j'adore le cirque.
Moi, c'est le genre d'affaires...
Tu sais, parce que pour moi, c'est le...
Je vais répondre sérieusement. Pour moi, c'est le mélange
de l'art, puis de toutes les qualités
physiques que ça prend.
Tu sais, nous autres, on monte sur scène,
on peut avoir... Tu sais, on a nos petites bédaines,
on a nos affaires.
Moi, je suis quand même pas plein en chèque.
Il y a du monde qui sont capables de tenir la tête en bas,
le bras à l'envers,
de même de virer huit, neuf fois dans les airs.
Puis, t'es mouvoir avec ça.
Moi, ça me jette sur le dos.
Moi, je trouve ça de toute beauté.
J'allais répondre à une vraie réponse.
C'est déjà un gag.
Mais moi, là,
un cirque sur ma vie,
ça serait
le personnage de Mike Ward
qui se promène
sur la...
Le trapèze.
Et la mère du petit Jérémy
qui essaie de me pogner.
Ça serait... Pendant...
Ce serait...
Ce serait ça, le show,
pendant 17 ans.
On appelle ça une réponse.
En même temps,
ça serait le contraire.
Ça serait payant. Hein?
Bon, hey,
on aurait dû se faire une relation.
Moi, j'ai pas répondu, mais ce n'est pas grave.
Non, mais moi, je réponds.
Non, je ne peux pas répondre après ce que tu as dit.
Nos questions.
Moi, je ne suis pas un circassien.
OK, nos questions.
C'était trop bon, ta réponse.
Merci, merci, tu es gentil.
C'est vraiment bon.
Écoute, moi, je ne te connaissais pas avant.
Je suis quand même drôle un peu.
Toi, tu as fait... Il n'est pas fort, c'es gentil. C'est vraiment bon. Moi, je te connaissais pas avant. Je suis quand même drôle un peu.
Toi, t'as fait... T'es pas fort, c'est louange.
Moi, je suis pas fort, c'est louange,
mais je te trouve bon.
Je te trouve bon.
Bien, merci.
J'ai même pas dit que je t'aimais pas avant.
Je t'ai pas dit.
Je te trouve vraiment bon.
Bien, merci.
Moi, j'ai une question.
OK, c'est quoi ta question?
Mettons, là...
Tu sais, mettons, là,
les gens pensent qu'on a un gros égo
quand on se présente sur scène.
Comment tu te sens dans ta vie personnelle?
Tu te sens-tu vulnérable des fois?
Parce que les gens pensent qu'on a un gros égo.
Ben oui.
Ben oui. Ben oui.
Mais je ne savais pas
quoi répondre à ça.
Mais non, moi, je ne suis pas quelqu'un
qui a un gros égo. Moi, je suis quelqu'un
qui a une vraie confiance.
Je suis vraiment confiant
dans mes qualités.
Mais mes qualités, je n'en ai pas tant
que ça. Je suis conscient de mes
vraies qualités. Je suis confiant au bout, là-dedans, là n'en ai pas tant que ça. Je suis conscient de mes vraies qualités.
Je suis confiant au bout,
là-dedans, là-dedans, là-dedans.
Le reste du temps, je suis comme...
Ça vient d'où, cette lucidité-là?
C'est qui qui t'a légué ça
dans ta vie, mettons?
La confiance ou le manque de confiance?
Non, la confiance, d'être conscient
de tes qualités. La confiance, je ne sais pas.
Je pense que c'est ma mère.
Ma mère, ça fait longtemps qu'elle est morte.
Tantôt, tu m'en as parlé, puis ça m'a blessé.
Ça t'a blessé?
Ça m'a blessé beaucoup, mais moi, ma mère,
elle m'aimait tellement, puis je me rappelle souvent d'elle,
comment elle m'aimait.
Ça fait que c'est ça.
Ah oui, qu'on les sort avec.
Bon, on va aller avec
une autre question.
OK, une autre question.
Au centre, un peu à votre gauche.
OK, bien, OK.
Donc, Hubert, on a vu
que tu avais un côté humoristique
assez intéressant ce soir. Est-ce que tu penses
que suite à la soirée de ce soir,
tu pourrais faire un peu d'humour noir
ou quelque chose comme ça?
Parce qu'on t'a trouvé très drôle ce soir.
C'est gentil.
En fait, je suis en train
de préparer un show pour l'année prochaine, pour vrai.
Mais ça va être comme un mélange
humour-théâtre.
Ça ne sera pas...
Je n'ose pas faire un show de stand-up.
Je n'ai pas encore cette confiance-là.
Mais oui, je prépare un show pour l'année prochaine.
Un one-man show.
Un show de...
Un seul en scène, mais comme j'ai toujours un problème de gardiennage,
j'ai décidé de mettre mon fils dans le show.
C'est un one-man show et demi.
Il a quel âge, son gars? Il a 12 ans. Il est bon. j'ai décidé de mettre mon fils dans le show. C'est un one-man-show ennemi.
Il a quel âge, son gars?
Il a 12 ans.
Il est bon.
C'est assez vieux.
Moi, à 11 ans, j'avais déjà fourré 8 filles.
Ça, c'est drôle en Christ.
Parce que mon fils m'a demandé « Papa, à quel âge tu as viré ta première brosse? »
J'ai fait « À ton âge. »
« Fais-tu une bière? » Il me fait « Papa, on n'est tu as viré ta première brosse? » J'ai fait « À ton âge. Fais-tu une bière? »
Il me fait « Papa, on n'est pas de la même génération. »
L'autre fois, après ça, il me dit
« Mais toi, papa, quand tu étais adolescent,
tu faisais la tournée des bars avec ton père. »
Je dis « Ouais. »
Parce que quand mes parents se sont divorcés,
mon père est retourné à la coin de Rimouski.
Ton père faisait-tu des spectacles ou tourner des bars?
Non, non, tourner des bars. Parce que mon père, c'était le coin de Rimouski. Ton père faisait-tu des spectacles ou tournait des bars? Non, non, tournait des bars.
Parce que mon père, c'était comme la vedette des villages.
Mon père, il allait travailler à Beijing,
il revenait, puis là, il allait dans les bars.
Puis là, c'était comme la vedette
de tous les petits villages dans le coin de Rimouski.
La vedette, c'est l'alcoolique qui traînait son fils?
Non, mais c'est parce que mon père,
il était drôle.
Il est drôle en Christ.
Puis là, à un moment donné, mon père, il m'avait dit...
Il dit là...
J'avais 14 ans.
Là, j'avais dit à mon père, j'avais dit...
On arrive au bar, puis il fait...
Qu'est-ce que tu prends, mon homme?
Je fais...
Bien, je vais en prendre une bière, moi aussi.
Puis il fait...
Christ, une bière?
T'as 14 ans.
Puis là, il me dit...
Je dis à mon père, j'ai déjà viré des brosses.
Puis là, mon père, il me dit...
Il se pensait bon père de famille.
Puis il me dit...
Toi, tu as le droit de prendre une bière, moi, j'en prends deux. Puis là, mon père, il me dit, il se pensait bon père de famille, il me dit, toi, t'as le droit de prendre une bière
pendant que moi, j'en prends deux.
Puis là, il dit,
puis là, il dit, pas de shooter, c'est pas vrai
que mon fils va vomir devant tout le monde, tabarnak.
Ça, c'est mon père.
C'est la même chose que les gars de la poche bleue
m'ont dit.
C'est...
C'est...
Mais...
Seulement que moi, je serais pas censuré pis là finalement
en tout cas
bon ben là je vais me censurer d'abord
non non non
comment ça se passe
mon fils m'a demandé
parce que moi je conduisais
j'ai commencé à conduire jeune
j'avais 12-13 ans
mon fils m'a demandé
toi la première fois que t'as chauffé chaud t'avais 12-13 ans. T'es capable de chauffer chaud. Mon fils m'a demandé,
la première fois que t'as chauffé chaud, papa,
t'avais quel âge? 14 ans.
C'est la même année que t'as fait l'amour pour la première fois? Ouais, mais j'ai chauffé
chaud avant de faire l'amour.
Ça, là,
Chris,
ça se peut que ça soit mon prochain sujet de thérapie.
Je vais te le dire, là.
Hé, on va aller avec...
Ça, c'est-tu...
Oui, je vais écrire un show, mais ça va être un peu moins trash.
Merci.
On a envie d'entendre ça.
On va aller avec la dernière question.
Je pense.
Il est-tu... Il est 11h.
Là, tout le monde s'est senti
comme s'il s'était fait
chicaner.
Y'a-tu une dernière question?
Yann, t'avais dit qu'il y avait une...
Ah, y'a une question là-bas.
C'est un fuck, marry, kill.
Oh, nice.
Gino Chminard.
Oui.
Maxime Lapierre.
OK.
Girard Depardieu.
C'est qui, mais...
Avant...
le fuck-Mary-Kill,
est-ce que c'est nous autres
qui fuck
ou ça fait fucker?
Par-ci, c'est Girard. C'estest nous autres qui fuck ou on se fait fucker? Par-ci, c'est Gérard.
C'est pas nous autres qui décident.
C'est juste...
Gérard, imagine.
Moi, là, j'ai jamais...
Ils disent, il y a l'échelle de... Je pense que c'est l'échelle de Kinsey,
là, que c'est
entre vraiment...
Entre un peu gay et vraiment gay.
Moi, je suis comme pas mal dans le...
Très gay.
Ben, je suis semi-gay.
Mais...
Mais, Chris, moi,
fourré Gérard de pardieu...
C'est Chris, man, fourré Gérard de pardieu,
erc, erc,
tabarnak,
j'aurais peur de vomir sous son cul
avant d'éjaculer.
J'aurais peur, je serais obligé de faire,
il aurait fait, ah, tu viens
de squatter sur mon dos, puis j'aurais fait,
oh oui, Gérard, oh oui, Gérard.
T'es tel,
t'es un chef! »
« Ah, c'tit gros dégueulasse! »
« Non, non, pour vrai, c'est comme... »
« Gros dégueulasse! »
« Pour vrai, avec Gérard Debardieu,
faudrait que tu sois chaud en crisse. »
« Ah, tabarnak! »
« Tu serais tellement chaud que tu serais pas gare de bander. »
« Ouais, c'est ça! »
« Il faut que tu sois chaud à un point
que t'as plus de standard,
mais assez à jeun pour être capable de bander. »
« Ben non, c'est impossible! »
« Faudrait que tu tape ça sur la queue.
Il faudrait...
Ça prendrait un tuteur.
Ça prendrait un tuteur.
Deux tuteurs.
Deux tuteurs.
Puis il faut que tu les vernisses
parce qu'il veut pas pogner des charnes.
Mais ouais, c'est ça.
Fait que je me rappelle plus.
Mais Gérard Depardieu...
Là, j'ai juste l'image de moi
qui est à l'aise de Gérard Depardieu.
Ah, c'est... Puis j'aimerais tellement ça. Just moi qui encule Gérard Depardieu.
J'aimerais tellement ça.
J'aime même pas s'il s'en rend con.
Non, non, mais de toute façon... J'aimerais enculer Gérard Depardieu.
Il est rendu tellement gros et laide
que tu te rends même pas au trou.
Moi, j'aimerais...
C'est pas qu'il y a un pli, man.
Tu viens dans le pli.
Moi, j'aimerais...
Carré, je m'excuse.
Assez.
Sais-tu ce que je rêve?
Mon rêve, c'est que dans six mois, j'apprends que tu joues
avec Gérard Depardieu.
Avec Gérard Depardieu.
Ce qui est le fun,
c'est qu'il ne comprendrait pas mon accent.
C'est genre, il joue ton fils
sur le poster, c'est juste toi
qui n'es pas à l'aise.
Parce qu'il est un peu en arrière de moi.
J'ai trop d'images.
Je suis mal à l'aise.
Fuck Mary Kill.
Moi, c'est ça.
Fuck Mary Kill, la réponse, c'est les trois.
C'est Gérard.
Je pense...
Yann, c'était-tu la dernière question?
Toi, tu avais une dernière question?
Non, moi, elle a été répondue.
Elle a été répondue.
C'était concernant
vos projets à venir, je pense.
Nos projets à venir, c'est
enculer Gérard Departure.
Merci beaucoup, tout le monde.
Merci, les gars. Merci, Fabien. Merci les gars, merci Fabien
Merci
C'était tellement le fun
J'ai vraiment eu du fun
Merci tellement les gars
Bonsoir tout le monde
Passez une belle soirée Woo!