Mike Ward Sous Écoute - #460 - Jay Scott et Max Richard
Episode Date: January 22, 2024Cet épisode est une présentation de Manscaped ( http://manscaped.com/WARD20 ). Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/frPour cet épisode de Sous Écoute,... Mike reçoit Jay Scott pour parler de Hecklers et Max Richard qui nous parle de son Podcast!! Enregistré le 26 novembre 2023. --------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
J'aimerais remercier mes commanditaires, mes commanditaires cette semaine.
Manscaped, Manscaped, là, là, vous n'êtes pas prêts pour cette pub-là.
Tu sais, ils sont tout le temps un peu weird, là, les petites pubs de Manscaped.
Mais attention aux fans de basketball, c'est le moment de jouer.
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Comédie Club à Montréal, voici
Mike Ward, sous-écoute
Merci
Merci beaucoup
Bonsoir
Bienvenue à Mike Wardz. Merci beaucoup d'être là. J'aimerais, avant de commencer, féliciter Olivier Aubin-Mercier qui a gagné un million.
Pour ceux qui regardent live,
on est dimanche, il a fait ça.
Vendredi, on était là,
on était une gang qui était là.
Toi, Yann, t'es pas venu cette année,
mais Charles était là,
Michel était là.
D'ailleurs, je veux juste... Moi, les autres années,
souvent, je payais pour tout le monde.
Puis là, je m'étais dit, je vais juste acheter
les billets, puis après, le monde, s'ils veulent venir,
ils me rembourseront.
C'est pour ça que Yann n'est pas venu.
Je ne pouvais pas, mais je vous ai regardé à la télé.
C'est pour ça que je t'ai écrit.
Tu vas-tu voir le combat?
Je voulais spotter.
Est-ce que tu nous as vus?
Non, je n'ai pas vu personne.
C'est quoi le nom du gars, Charles,
qui m'a donné son drapeau?
C'est Bruno Charles. Bruno Charles.
Je veux remercier Bruno Charles. Moi, là,
tu sais, il y avait plein de monde avec des drapeaux
québécois, puis à chaque
fois que je vais voir Oli, je suis comme
tabarnak, j'aurais dû acheter un drapeau
québécois. J'y ai jamais,
j'y pense tout le temps trop tard.
Et là, je vois un gars avec un drapeau,
puis je dis juste « Hey, yes, Oli », pour lui faire un fist bump, puis là, il fait
« Hey, salut, Mike, tu le veux-tu, mon drapeau? » Puis j'étais comme « Non, je veux pas
ton drapeau », puis il est comme « Non, non, je veux que tu… Prends mon drapeau,
prends mon drapeau! » Puis là, je suis parti avec son drapeau et je trippais. Il y a de quoi de malade d'être à un show ou à un combat avec un drapeau.
C'était fou.
C'était le fun.
Il a été vraiment dominant.
C'était vraiment beau à voir.
On a eu une belle soirée.
Deux des personnes ont eu de la misère à se rendre.
Et une des personnes a eu de la misère à partir rendre et une des personnes a eu de la misère à partir.
Je vais parler d'eux autres.
Moi, j'avais donné la liste à tout le monde.
J'avais dit, regarde, moi, c'est ça.
Le monde n'était pas obligé de dormir à un même hôtel, de prendre le même vol.
J'ai dit, moi, c'est ça l'avion que je prends.
C'est ça l'hôtel que j'ai loué.
avion que je prends, c'est ça l'hôtel que j'ai loué. C'est le Hotel Canopy Hilton à Washington, à côté de l'aréna. J'envoie ça. J'envoie le nom de l'hôtel, l'adresse,
le quartier. Moi, j'arrive à l'hôtel. Michel est là. Il est dans le lobby. Il a de l'air
un peu confus et triste. Quelqu'un me dit qu'ils font un pantalisse. Il a l'air un peu confus et triste. Puis, je fais... Là, quelqu'un me dit, ils font un pantaliste.
Il a loué le mauvais hôtel.
Il est à un hôtel à 10 minutes d'ici.
Puis là, Michel fait, moi aussi, j'ai loué à la mauvaise place.
Et je lui demande, c'est où tu as loué?
Puis il a dit, en Virginie.
Il avait loué dans mauvais état.
Il était à une heure.
Puis là, il essayait de se défendre.
Il était comme, non, non, on m'écrisse.
Moi, je ne savais pas.
Il disait, comment je pouvais faire pour savoir que...
Il a dit, moi, je me suis dit, des canopies,
il ne doit pas en avoir 60 à Washington.
J'ai googlé canop, et j'ai cliqué sur
le premier. Je ne le savais pas. Comment
je pouvais faire à savoir qu'il n'y en avait pas 60
à Washington? Puis là, je me suis dit,
tu ne dors même pas à Washington.
Tu sais,
Chris, regarde l'adresse,
tabarnak.
Tu sais, si tu bookes un vol
à New York, et ils te font payer
en euros,
peut-être que tu n'es pas en bonne place.
En tout cas, Michel a...
J'étais content. Au moins, on a de l'argent à cette heure.
Michel a pu louer une chambre à la bonne place.
Il a eu sa chambre.
Le lendemain matin, Charles, qui était supposé revenir avec nous,
a juste...
Il ne s'est pas réveillé.
Puis je le comprenais.
Puis j'étais content pour lui
parce qu'on avait pris un vol,
Chris Van Bonheur,
vu que moi, j'avais un show à Coensville hier soir.
Fait qu'il fallait...
Je ne voulais pas prendre de chance
comme quand on avait été à Atlanta
et d'être obligé de revenir en jet privé.
J'ai fait fuck off.
Moi, je book ça à 8 heures s'il est cancellé.
Il y a un vol à 9 s'il est cancellé.
Il y a un vol à 10 s'il est cancellé.
Je me loue un char, on est correct.
Et là, Charles, qu'est-ce qui est arrivé, Charles?
J'étais une vraie épave.
OK.
Puis pourtant, ça me surprend.
Parce que pourtant, la veille,
tu sais,
t'as juste commencé
à boire à midi.
Fait que je pensais...
Par plus, toi
et Chris, ça buvait
et ça fumait
beaucoup,
beaucoup, beaucoup. Puis le
weed est illégal
à Washington, mais eux autres,
ils attendaient sur le bord de la marina
pour qu'un monsieur vienne leur amener
leurs potes. Et les gars,
leur plan, c'était...
Ça, ça m'avait fait beaucoup rire.
Ils étaient un peu gelés,
puis ils ont fait, on va au musée de l'Holocauste.
Puis là, j'étais comme, ah, tabarnak!
Imagine avec le conflit,
tu sais, en Palestine,
que là, il doit y avoir
full sécurité.
Pis là, t'as deux
instituts de bâté qui rentrent.
Mais ça me faisait beaucoup rire.
Ça me faisait beaucoup rire.
Fait que c'était bien le fun.
Bravo, bravo, Olivier,
qui va sûrement prendre sa retraite.
C'est ça qu'il a dit.
D'après moi, il va se battre un dernier combat
avec le champion Bellator.
C'est ça le feeling que j'ai.
Ils vont faire une grosse affaire au Centre Bell.
C'est ça.
Puis je dis le feeling.
C'est ça le rêve que j'ai.
Puis si ça, ça ne marche pas,
si on fait un sous-écoute au Centre Bell,
on devrait avoir Oli qui se bat
en première partie.
Ça serait...
Asti, que ça serait weird, ça.
Il y a même pas d'octogone,
il y a même pas de smart cage.
C'est juste, ils sont sur un stage
normal. T'as un punch,
tu tombes à terre, asti.
T'es comme Marjo. Ça serait...
À côté de Bernatchez qui fait de la musique.
Ça serait débilement temps.
Bon, Yann, est-ce que t'es prêt
pour ce podcast-là?
Parce que là, il est quelle heure?
Non, il est trop tard, on cancelle le podcast.
Je suis
vraiment excité ce soir
parce que j'ai deux invités
que c'est les deux leur première fois.
Fait que je suis
sûr, sûr, surexcité
des avoirs. Il y en a
un que, bien,
j'allais les décrire,
puis je vais juste dire, non, vous allez être vraiment contents
de les avoir, mesdames et messieurs. Voici
Jay Scott et Max Richard!
Comment ça va, Jay?
Merci d'être là.
Merci, Max.
Merci d'être là.
All right.
Merci.
En plus,
quand on t'a demandé d'être là,
on t'a demandé avec qui t'aimerais être,
et t'as nommé Max que tu connais pas.
Exactement.
OK.
Non, mais c'est parce que moi, je suis un grand fan
d'humour québécois depuis longtemps.
Tu sais, moi, mon parrain, il piratait les galas
à Indigo à l'époque. Je m'excuse.
Non, tu t'excuses à qui?
À Gilbert?
Gilbert?
Fait que je suis l'industrie de l'humour depuis vraiment longtemps
et je m'intéresse...
Excuse-moi de te couper, mais c'est pas mal ça que je fais.
D'habitude, mais...
Tu te rappelles-tu du premier gars-là
que tu avais vu pirater?
C'était en quelle année?
Tu t'en rappelles-tu?
Ça fait vraiment longtemps, mais c'était dans les bonnes années.
Peter MacLeod déguisé en super-héros avec Patrick Huard.
C'est un petit quelque chose, ça?
Oui, oui, oui.
C'est-tu l'année que Patrick Huard et Peter MacLeod
se mariaient?
C'est-tu ça, le sketch?
Non, moi, c'était trois super-héros
qui étaient les sex-symboles de l'époque.
Ah non, écrit, je le sais, c'est quel gars-là, ça.
J'avais écrit ce gars-là.
Il y avait Huard,
il y avait Daniel Boucher,
puis il y avait
le petit gars de patin
de vitesse.
Marc Gagnon.
Marc Gagnon. Puis moi, je me rappelle,
Marc Gagnon arrêtait pas de me dire
que mes jokes étaient pas drôles.
Il me disait
que tous les autres, il faisait comme
« Ah, c'est cool, c'est drôle.
Il était comme,
ça, c'est pas drôle.
Ça, c'est pas drôle.
Puis là,
j'essayais d'y améliorer
puis lui, à la place,
il me disait
comment je devrais le faire.
Il disait, non,
ça serait plus drôle
si t'as dit de même.
Puis à un moment donné,
j'avais fait,
ben, dis-le de même,
call this, là, tu sais,
puis en tout cas.
Mais ouais,
fait que, OK.
Fait que,
c'est vrai que c'est
les belles années, ça.
Fait que là, je suis l'humour, je suis l'humour.
Là, toi, tu commences un podcast.
Là, je croise du monde de même.
Puis là, je continue à suivre ça.
Là, le gong show arrive.
Puis là, je croise mon chum Max au gong show
pour la première fois.
Est-ce qu'il y a du monde qui l'a vu performer au gong show, Max?
Ouais.
Il débarque comme si ça faisait 35 ans de métier
qu'il y avait derrière la cravate.
Je suis comme, c'est qui ce gars-là, tabarnak?
Là, je me mets à le suivre.
Il commence un podcast.
Puis là, moi, je te suis depuis ce temps-là à tous les jours, les lundis.
Je t'écoute.
Bien, j'avais vu ça, tu sais, comme je voyais J. Scott qui likait mes affaires.
Puis moi, je fais ça avec Matthew Daou.
Puis plus jeune que moi, il connaît bien J. Scott.
T'es comme « J. Scott like des affaires! »
« J. Scott like des affaires! »
« J'ai vu ça, man, J. Scott like des affaires! »
Moi, je suis comme « Hey, c'est bon, je vais te rouler un tournier, cool, le gars! »
« Hey, c'est bon, mais non! »
« Faut faire du cash, tabarnak! »
« Mon car liste, t'as pas d'argent, t'sais! »
Fait que là, on travaillait sur Patreon,
puis le podcast, le projet, tout ça.
Puis là, il y a J. Scott, « Like, like, like, like, like. »
Mais l'affaire weird de J. Scott, c'est que...
Il était-tu obsessif?
C'est le même contenu de TikTok, Instagram, YouTube.
« Like, like, like. »
Là, j'étais comme « Comment ça être weird? »
« Comment ça être weird? »
Puis là, j'ai reçu un texte
de Michel Grenier,
un peu épeurant,
genre,
bonjour Max,
possible de m'appeler?
Mon téléphone.
Moi, Mike,
je me tiens ici dernièrement,
j'ai-tu dit quelque chose
à quelqu'un?
J'ai-tu parlé dans le...
Pourquoi Michel veut m'appeler?
Puis là, je l'appelle
puis c'est Jay Scott
out of fucking anybody
dans la business
qui veut que je précise.
T'as-tu remarqué,
tantôt,
quand on était dans la loge,
t'es allé aux toilettes, tout le long que t'étais aux toilettes,
il sniffait ton code.
Ben, écoute!
Il était comme...
Écoute, tu sens bon, mon Max,
tu sens bon. J'ai pas beaucoup de fans,
mais ils sont tous fucking weird,
ça m'étonne même pas.
C'est malade que tu commences,
pis tous tes fans ont au minimum deux Félix.
T'as-tu d'autres membres connus qui capotent sur toi?
Ben non, j'ai des collègues humoristes qui aiment bien mon podcast.
Mais quand je dis que j'ai des fans un peu weird, j'ai reçu 67 pages écrit à la main.
Ah!
Ouais.
Je veux pas rire de elle, j' les ai lues et c'était chill.
Mais quand elle a envoyé ça,
moi, j'ai un gérant, tu sais,
fait qu'elle a envoyé ça
à mon gérant
puis elle dit,
« Ah, j'ai un paquet,
elle voulait m'envoyer de l'argent,
mais elle n'a pas de carte de crédit. »
Mais là, je suis comme,
« Ben, va sur Patreon,
je sais pas,
non, non, moi,
j'envoie un chèque. »
Fait que là,
elle passe une heure au téléphone
avec mon gérant
puis genre,
« Ben, envoie le chèque,
mais donne son adresse à lui,
tu sais, il reçoit le paquet,
c'est ça, dépaie. »
Puis je suis comme,
« Ah, j'ai pas besoin de ça dans ma vie, comme... Tu sais, je sais pas ce qu'elle paquet, c'est ça d'épais. Je me suis dit, je n'ai pas besoin de ça dans ma vie.
Je ne sais pas ce qu'elle veut, mais ce n'est pas cool.
Puis il rouvre ça et c'est tout écrit à la main.
67 pages.
Ça a-tu commencé « Dear Stan »?
Attends, attends, attends.
Ça a commencé en disant « Ça commence sec, ça va finir sec ».
Puis là, j'ai commencé à lire ça, mais tout est « chill » finalement.
Il n'y a pas trop de « weirdness ». « Ça commence sec, ça va finir sec. » Puis là, j'ai commencé à lire ça. Mais tout est chill, finalement. Il n'y a pas trop de weirdness.
« Ça commence sec, ça va finir sec. »
Ça sonne comme si ça avait été violé.
OK, d'un mot, d'un mot.
D'un mot.
Bien, peut-être.
Je suis content que le monde gère son adresse.
C'est lui qui parle à la mienne.
Mais quand j'ai lu ça, j'ai fait...
OK, je n'ai pas tout lu au complet.
C'est un récépage.
Come on, OK.
Mais quand j'ai lu ça, j'ai fait...
OK, la boutte la plus weird là-dedans,
c'est quand je fais mon podcast,
Matt dans sa chaise,
Mathieu Daou, c'est mon producer,
puis il fait le podcast avec moi.
C'est ma table de chevet
et il y a des livres
que je suis en train de lire
en ce moment, tu sais.
Ils sont juste à la table.
Elle, elle a fait des book reviews.
Des livres qu'il y avait
sur ma table.
Fait que là, ça,
c'était la boutte le plus weird
de toute l'affaire.
Puis ça, c'était dans 67 ans?
Oui, comme ça.
« Ah, tu as lu de lui, là? » Je l'ai lu, puis je suis comme « All right. » Fait que c'est ça. Mais plus weird de toute l'affaire. Puis ça, c'était dans les 67 ans? Oui, comme ça. Je te lis de lui, là.
Je l'ai lu, puis je suis comme,
« All right. »
Fait que, c'est ça.
Mais elle n'a pas Internet,
fait que je pense que je suis safe.
Je ne sais pas si...
Je pense que je suis correct, là.
Elle, elle...
Elle est très gentille.
On ne l'aie pas,
puis je ne l'ai pas d'elle, là.
OK?
Tu te rappelles-tu du film « Misery »?
C'est exactement ça.
C'est ça que j'imagine.
Tu vas te ramasser dans un chalet,
attaché, des coups de marteau
dans une cheville.
Fognez-le au bout!
Moi, en tant que fan,
je vois ça chez nous, puis il fait juste dire
dans un de ses épisodes de podcast,
j'ai reçu 65 pages d'une fan.
Je suis comme, moi, je vais en savoir plus.
J'écoutais tous les épisodes
en espérant que t'allais lire le truc, puis que tu nous fasses un résumé.
OK, bien, on allait le lire
si c'était weird, mais c'est juste...
C'est correct. C'est pas super intéressant.
Ça serait malade
d'un supplément de tes Patreons.
Comme si c'était un audible,
tu sais. Mettons juste...
Un audiobook!
T'engages une comédienne
pour jouer la crise de
folle, t'sais, pis
ben non, ben non
t'es une très bonne personne, on l'aime beaucoup
mon gérant, t'as comme 3
enfants bas âge chez eux, fait que là son
adresse, t'es chill
c'est-tu un bon chèque que t'avais
envoyé ou? 50 piastres
oh quand même, mais t'sais t'es payé à être toi c'est ça un bon chèque que t'avais envoyé 50 piastres oh quand même t'sais
ah ouais
être juste moi
t'sais c'est nice
t'es payé à être toi
c'est malade
ah ouais
tabarnak
fait que ouais
fait que c'est ça
toi tu dois recevoir
aussi
des
du fan mail weird
ouais
ben moi j'ai du monde
qui m'écrivent
qui m'aiment
et ce sur tous les trucs
que je mets sur internet
et qui prennent comme
les paroles de mes chansons, pis qui sont
persuadés que c'est à eux que je parle.
OK. Ouais. Fait que des fois, j'écris
des petites tunes dans mon autrice, pis là,
y'a une fille qui est persuadée que c'est à elle
que ça s'adresse. Ah ouais? Ouais.
Pis c'est pas à elle? Non.
T'es-tu obligé de leur dire?
Tu fais-tu comme, « Hey,
c'était pas à toi? »
Ou tu fais juste... Moi, je fais ce que j'appelle la nou'était pas à toi » ou tu fais juste « J'espère que... »
Moi, je fais ce que j'appelle la noeud
sympathique. Je le vois et ça me passe
par-dessus la tête de même.
Parce qu'au début, je répondais aux gens.
J'ai réalisé que les gens, c'est pas que j'aime pas
les fans et les gens qui m'écoutent,
mais après ça, ils veulent engendrer une conversation
avec toi. Puis là, quand tu réponds
plus, t'es un ostie de trou de cul.
Parce que tu répondais
il y a deux mois,
t'sais.
Moi,
j'ai déjà fait des spectacles
avec du monde
qui vient de me voir
pendant que je joue une toune
et me dire,
t'es un ostie de trou de cul,
toi,
t'as changé.
Je dis,
madame,
je suis en train
de jouer une toune.
Il te crie ça
pendant que tu joues?
Je te jure,
ça m'est arrivé
quand j'ai fait
le MTLUS
le 10 décembre
l'année passée.
Arrête pas pu attendre
entre deux tournes
ou,
t'sais,
ah ouais.
C'est pas quelqu'un qui a du timing, visiblement.
C'est le bon temps, tu sais.
Sacrifice.
Mais ouais, c'est ça.
J'ai du monde qui m'écrive des affaires,
mais trois quarts des gens, c'est super gentil.
C'est fou, là.
Il y a du monde qui paye pour venir voir nos affaires.
Tu sais, quand tu penses à ça.
Moi, j'entertaine mon Patreon.
Le monde paye, ça fait que moi, je réponds à eux autres.
Mais publiquement aussi. Moi, je parle de mes affaires un peu. Je dis, François Legault, c'était unee mon Patreon. Le monde paye, ça fait que moi, je réponds à eux autres. Mais publiquement aussi.
Moi, je parle de mes affaires un peu.
Je dis que François Legault, c'était une bitch.
Je ne sais pas.
J'ai parlé de genre de politique et tout.
Les Européens, c'est ça.
Je ne vais pas t'écrire.
Moi, j'ai envie de le faire, le podcast.
Je ne vais pas m'échanger avec toi dans les commentaires.
Mais si tu as une 5 piastres, moi, je te parle.
Tu peux m'écrire.
On va y aller.
Qu'est-ce que tu veux?
C'est ingérable.
C'est un peu stupide d'échanger.
Tu viens de décrire tes tonnes danseuses.
C'est vraiment ça.
J'ai vu les OnlyFansGirls,
puis je suis comme, man,
mon ventre vient de te tailler une meute,
moi aussi.
C'est ça.
Tu leur parles, mais le temps d'une tonne.
Ah oui?
Si la tonne est finie,
ça va falloir que tu te ravonnes.
C'est un peu ça, pour de vrai.
Mais ça, ça m'avait marqué.
Ça fait combien de temps que tu fais du stand-up?
Ça fait 10 ans.
J'ai pris des sabbatiques de 2 ans.
Pitié sabbatique?
Moi, ça me rend horrible chaud.
Qu'est-ce que je fais?
Mais tu as une confiance
sur un stage d'un gars
que ça fait longtemps.
Tu as vraiment une vraie confiance.
En tout cas, tu as l'air d'avoir une vraie confiance.
Moi, je pense que c'est plus une nonchalance à ce point-ci.
J'avance dans l'âge, je veux faire ça de ma vie.
C'est comme un « fuck it ».
C'est un peu un genre de « fuck it ».
Je n'avais pas avant.
Avant, je me disais « il faut que j'aille à un show, il faut que j'en fasse un show. »
J'étais bien stressé par être ça.
Là, aujourd'hui, c'est comme « I'm all in », c'est 37. Mais comme je suis « all in », moi, les affaires sur Internet, c'est fini. Je n'aurais pas une job de façade que c'aie un show, il faut que j'en fasse un show. » J'étais bien stressé, pareil. Là, aujourd'hui, c'est comme… Tu as quel âge? Je suis all-in, 37.
OK.
Comme je suis all-in, moi, j'ai des affaires sur Internet, c'est fini.
Je n'aurais pas une job de 5 ans, it's over.
Il faut que ça passe là.
Ça fait que les sabbatiques, c'est fini.
Ça paraît un mauvais show.
C'est pas trop pire.
Non, mais…
Il y a-tu vraiment des shows que tu t'es dit « OK, j'arrête ».
Écoute, le premier show, c'était...
Moi, j'étais arrivé à Montréal en 2009,
j'étais fonctionnaire avant.
Puis je rencontre quelqu'un,
un ami en commun avec Maxime Martin.
T'es d'où? T'es-tu?
Horsesbury, Ontario.
Mais j'étais à Ottawa pendant que j'étais fonctionnaire.
Puis là, j'étais arrivé à Montréal,
j'étais arrivé dans un bar, tout ça.
Ça change ma vie un peu.
J'étais écœuré de l'autre place.
Puis je rencontre quelqu'un en commun
avec Maxime Martin.
Son vendeur de poudre.
Écoute!
Je donnerais pas le nom,
mais il avait un nom italien,
et c'est une très bonne personne.
Dans le temps, dans le temps, dans le temps.
Eh oui, je te dis.
En tout cas, ils nous assoient ensemble,
on part de soirée ensemble,
puis Max Martin était drôle,
puis il suit moi,
j'ai consacré pour lui un peu en 2009, 2010, whatever.
Il me traînait avec lui,
je me disais, c'est ça l'humour, Chris. Je peux faire du stage de ça lui un peu en 2009, 2010, whatever. Il me traînait avec lui. Fait que j'ai remis le conseil.
Il m'a dit, c'est ça l'humour, Chris.
Ah, je peux faire du stage de ça.
Puis Max, c'était comme, sois toi-même, sois toi-même.
Embarque sur scène.
Puis il revenait pas que je faisais pas de scène.
Il me trouvait drôle, mais il me laissait, tu sais.
Puis là, bien, c'est notre ami en commun
qui a fait comme, hey, moi, louer un bar,
juste pour toi.
Puis viens faire ton premier show dans ce bar-là.
Fait que là, il louait un bar sur Saint-Denis.
Puis là, il a manque de communication parce que quandDenis. Pis là, il manque de communication.
Parce que quand j'arrive là-bas,
le monde pense que Maxime Martin va être là.
Mais là, c'est comme son writer-ish
qui va être là.
Fait que là, j'arrive, c'est comme Saint-Bard de Hipster.
Le monde s'en est de l'air des livres.
Je suis comme...
Pis en plus, t'sais, là, ils entendent
« Mesdames et messieurs, voici Max! »
Pis là...
« Richard! » Éc, c'est Richard!
Écoute, il y avait pas tant... Comme, toute la table à ce gars-là
italien est en avant.
Fait que t'avais mis ses amis à lui.
Il y avait une couple de monde qui avaient catché que Maxime Martin était là pour
comme roder quelque chose, whatever.
Pis il y avait plein de monde qui savait pas qu'il y avait un show, là.
Fait que là, moi, mon premier show, moi, c'est que...
C'est un corpo, toi, là.
Ben, j'en ai un, exact, exact, exact.
C'est un corpo avec des titaniens.
Quand il me call, il éteint les lumières
fait que le monde est en train de lire des livres
qu'est-ce qui se passe pourquoi il faut pas plus lire mon livre
c'est moi qui arrive sur scène
pis moi même mon premier show que j'avais
parce que je savais pas c'était quoi du stand up vraiment
j'avais 45 minutes
fait que j'arrive sur scène j'ai mes feuilles
je regarde tout le monde
je regarde toute la table de ce gars là
qui sont venus asseoir pour lui
qui a loué le bar et tout.
Je suis comme, c'est pas pour moi, ça.
Puis là, je quitte.
J'ai pris deux ans off de l'humour.
C'est le premier temps que j'ai arrêté.
Je suis revenu au Comedy Nest avec Joey Elias.
Tu as commencé en anglais.
Tu as fait un cours avec Joey.
Oui, je suis revenu en anglais en 2014.
Ça va être le fun, ça.
Écoute, ça m'a formé cinq minutes.
Pas 45, à un moment donné, tu commences, carrément.
Puis là, j'ai eu mon vrai premier show au Comedy Nest,
en avant de 250 personnes.
Puis j'étais comme, OK, je suis humoriste.
Puis ce soir-là, Mike, sur Twitter,
dans le temps, j'écrivais des bêtises à des vedettes
avec Josie Dickey.
Puis toi, tu ferais ça drôle.
Fait que tu me faisais des affaires en ce temps-là.
Puis ce soir-là, j'ai écrit sur Twitter,
juste dans le vide, comme,
« Ouais, je suis un peu stressé,
premier show à vie,
tout ça. »
Pis là,
tous m'écriaient
« Out of the blue »,
ils sont comme « Hey,
stress pas,
as-tu pris deux bières? »
J'suis comme « Ouais. »
« Alright.
T'es encore stressé, ouais?
Ben,
en quatre autres. »
J'étais comme « Alright! »
Pis ça se fait à bien été,
pis là,
j'étais revenu
pendant un bout.
C'est ça que c'est l'histoire,
« Out of the blue »,
t'avais écrit.
C'est bien trop,
ça, c'est bien trop.
C'est à bien été,
c'est à bien été.
C'est-tu bon conseil, pareil? J'étais debout, t'avais écrit. C'est bien trop. Ça vient d'été. C'est-tu bon conseil.
Je te lousse.
Je te lousse.
C'est le fun.
Toi,
t'étais-tu le genre de personne...
Ça fait combien de temps
que tu fais ça?
Que j'essaye
ou que ça marche?
Ben,
les deux.
Les deux.
Là,
ça fait 13 ans que j'essaye.
Ça fait 3 ans que ça marche.
OK.
OK.
Fait que t'as eu...
Mais les 10 ans que t'essayais, t'étais-tu…
Tu sais, mais Sam, ça fait plus que trois ans que t'es connu, non?
Pas vraiment, Mike.
OK.
Non, ça a vraiment marché avec Co-pilote, la collaboration que j'ai faite avec Fouki,
qui a joué à la radio partout, tu sais, puis après ça, ça m'a ouvert la porte.
Mais avant, j'ai fait des shows, là.
J'ai fait un show, maintenant, à l'hémisphère gauche.
C'est quoi? C'est un genre de scène
qui est vraiment plus haute que tout le monde.
Pis on donnait une tranche de jambon aux 50
premiers arrivés.
Dans un ziploc?
Non, non, c'est vraiment
comme ouvert. Mais t'sais, c'est pas moi
qui avais organisé ça, mais tu fais des shows
si tu peux.
C'est qui qui avait eu cette idée-là? Je nommerais pas
le nom, mais il y avait un artiste qui venait du Nouveau-Brunswick
pis lui, il était pas au courant que ça allait se passer.
Il était en tabarnak tellement que c'était pas sérieux.
Tu sais, il voulait qu'il donne du homard
à la place.
Mais tu rentres dans le bar, il te donne une tranche de jambon
pis tu donnes le bar, il te donne ta tranche de jambon.
Imagine comment c'est dégueulasse. T'es comme,
je vais le prendre tantôt.
Dans tes poches. C'est dégueulasse. C'était bizarre, je vais le prendre tantôt. Tu mets ça dans tes poches.
C'est dégueulasse.
C'était bizarre.
Il y avait Max Gervais sur ce show-là,
qui faisait une performance acoustique.
Il y avait un gars juste avant nous
qui avait branché son MP3.
C'était lui qui était son propre DJ.
Il faisait quatre minutes.
Il skippait ses tunes, son MP3.
Il faisait du spoken word.
Après ça, il est parti.
Là, c'était à moi.
On a parti de loin. Mais finalement, maintenant, des fois, il est parti. Puis là, c'était à moi, tu sais. Fait que ouais, on a parti de loin,
mais finalement, maintenant, des fois, il y a du monde dans mes spectacles.
OK. Puis,
j'ai remarqué, t'es le seul
gars dans l'époque, je connais, qui a
beaucoup de ukulele.
C'est... Ben, tu sais, c'est moi
qui n'ai jamais remarqué ça avant,
mais c'est où que...
Pourquoi?
C'est ça, le meilleur. Ben, parce que ça sonne super bien, mais c'est de où? C'est- que... Pourquoi? C'est ça le meilleur.
Ça sonne super bien, mais c'est de où?
T'as-tu de la famille d'Hawaii?
Oui, je suis Hawaïen moi-même.
C'est ça que tu pensais?
Non, mais c'est vraiment...
Moi, je vois un peu de Git déjà.
J'étais comme, qu'est-ce que je pourrais aller exploiter d'autre?
Parce qu'un coup que t'as fait comme six tonnes à la Git,
t'es comme, OK, il faut que je me renouvelle.
J'en ai acheté une plus petite.
J'ai recommencé 3-4 tonnes de même.
Mais oui, c'est ça. Moi, j'ai tout appris par moi-même.
Ah oui, c'est ça?
Moi, je connais rien. Qu'est-ce que je fais? Je mets mes doigts
un peu tout croche. Je joue de la guette à l'envers, techniquement.
C'est comme moi quand je fais l'amour.
J'ai eu l'image, j'ai eu l'image. Je mets tout ça pour dire.
T'as eu moi qui essaie de doûter, mais dommage.
Je sais pas ce que je fais, mais il est là.
Je suis là.
Mais ouais, exact.
Des fois, je fais des spectacles,
le monde s'en rend pas compte,
mais il y a toujours un monsieur
qui connaît la guitare,
qui a mané.
Tabarnak, tu jouais à l'envers,
toi, le gaulliste.
OK.
Ouais, c'est ça. Là, tu penses ça, ou il est-tu trop tard rendu tabarnak tu jouais à l'envers toi Golis ok ouais fait que
ouais c'est ça
là tu penses
ou il est-tu trop tard
rendu où que t'es rendu
parce que tu pourrais pas
prendre des cours là
ben non mais non
c'est dead
en plus moi j'ai commencé
j'avais un Patreon
parce que moi je me suis
fié sur le modèle
du podcast
au début
parce que personne
voulait me signer
personne voulait m'engager
nulle part
fait que je sortais
une toune par mois
gratuitement. Mais si tu voulais avoir
les tounes d'avance, tu pouvais t'abonner à mon Patreon.
3 piastres audio, 5 piastres vidéo.
Puis à 7 piastres, je faisais des tutoriels.
Je me filmais
puis je montrais comment jouer les tounes. Mais les messages
étaient tous « Chris, tu joues à l'envers, man. Comment tu veux faire?
Comment tu veux jouer tes tounes? »
Ah, c'est ça que c'est
mon baiser. C'est bon, ben ça.
C'est assez drôle.
Puis quand tu as écrit,
c'est vraiment un copilote qui t'a mis
sur la map.
C'est toi qui as écrit la toune.
Et Fouky, tu le connaissais
de où?
Dans le fond, Fouky, moi j'avais collaboré avec à l'époque
quand lui n'était même pas encore connu.
Quand il était encore à Québec?
Non, il n'a jamais été à Québec.
C'est pas un gars de Québec?
Non, toujours été plateau Mont-Royal Fouki.
On suivait dans les shows de jambon.
J'étais souvent des shows avec Fouki.
Les soupers-spectacles.
C'est bon, en fait.
C'est ça, un souper spectacle
un peu bas de gamme.
Ah,
QL de mayonnaise.
Un coup, un coup.
Je sais que ça serait drôle.
Qu'est-ce qu'il faut que quelqu'un fasse ça?
T'as ton billet, pis avec ton billet,
t'as un splotch de mayonnaise.
Avec la chouette du monde
sur la grosse caisse de marde dans le show.
Je fais cette toune-là
chez nous, à la guitare, acoustique,
tout seul. Moi, je travaillais à SQDC à l'époque.
Je vendais des pots de plastique à du monde pas dedans
qui me criait après le lundi matin.
Asti que j'haïssais ça, man.
Je pense que c'est grâce à ça que ça m'a forcé
à faire de la musique.
Je disais ça à tout le monde que je travaillais.
Je travaillais avec eux.
Je disais comme moi, on va faire de la musique dans la vie.
Ils sont comme, c'est beau tes projets,
mais va vendre des pots de plastique parce qu'on a besoin de toi.
Je retournais à ma caisse et le soir,
j'arrivais chez nous, je faisais des tunes.
J'ai composé Coopilote, gardé ça dans mon sel
et maintenant, j'ai décidé de la mettre
juste avant la pandémie.
Timing parfait sur YouTube.
La tune, j'ai senti comme une effervescence
que je n'avais pas eue depuis 10 ans, des tunes que je faisais.
Vu que c'était une toune plus acoustique,
un petit peu rappée, mais un petit peu chantée.
Puis après ça, Fouki est tombé là-dessus
puis on a décidé de la faire en collaboration
puis ça a explosé.
Puis quand vous avez gagné le Félix,
ça a pris combien de temps avant de réaliser
« Qu'est-ce que Ginette voulait dire? »
Amen.
Tu sais, parce qu'elle dit ton nom en premier.
Elle dit Capitole de...
Elle dit-tu Capitole de Funky et J. Scott
ou elle dit Capitole de J. Scott et Funky?
Elle dit Funky en premier.
Funky, Capitole...
Hey, moi, c'est mon premier galop de la disque.
Pour moi, je vois ça, la grosse affaire.
Puis là, je suis assis là, puis ils nous plantent en avant direct.
Je suis comme, « Christ, c'est bon, premier galop de la disque. »
« Je suis first row. »
Fait que je regarde ça, c'est Ginette, puis ça va être chanson de l'année
pour le premier prix.
Fait que je suis un peu stressé. On va se le dire.
On ne fait pas ça pour les trophées, mais quand même, le premier,
la patate se faisait aller. Fait que j'étais assis à côté de Fouki.
Puis tu sais, c'est comme 10 tunes qui sont nominées.
Fait que tu attends, puis le manette, ta tune, elle passe.
Puis là, elle, elle pogne l'enveloppe,
elle ouvre l'enveloppe, puis là, elle dit
« C'est capitale. » Là, je fais « Chris, c'est pas une tune qu' l'enveloppe pis là elle dit c'est Capitole
là je fais
c'est pas une toune
qu'elle a nommée
mais c'est pas grave
j'en continue
à regarder ça
mais surtout
vu qu'il y en a 10
t'as-tu
pendant une seconde
ah Chris
je m'en rappelle pas
de Capitole
ben c'est ça
je me dis Chris
j'étais dans ma tête
à ce moment-là
là elle dit
Funky
je fais
depuis quand
elle nomme
le style
musical
la catégorie de musique ah c'est drôle le style musical.
La catégorie de musique.
C'est drôle.
Je te jure, ça se passe de même dans ma tête.
Puis là, elle dit Funky, puis là, elle dit J. Scott.
Puis là, je regarde Funky, puis là, la toune a part. Puis c'est au moment que la toune est partie.
J'ai fait, on a gagné, mais quand je l'ai vu,
je me suis dit, ça va être un mime.
Tu rêves de ça, tu vois, à la télé,
il n'y a personne qui écoute la télé,
mais si tu deviens un mime,
pendant trois jours, ça se fait.
Mettons, si elle avait dit le nom comme du monde,
quatre jours après, tout le monde oublie qui a gagné,
mais vous autres, c'est impossible.
Ça, c'est il y a deux ans.
Celui qui était la semaine passée,
je ne me rappelle déjà plus
c'était quoi la tourne de l'année.
On se rappelle de ça en STI.
Mais celle-là, tu sais,
dans les dix dernières années, c'est le seul que je me rappelle.
Ça prend Ginette pour scraper
des tournes.
Mais j'étais content parce que d'habitude,
c'est moi qui on fuck le nom. C'était moi le pas connu de la gang.
Fait que de vivre ça, j'étais comme content.
Je sais pas si t'as vu le gala de la disque, là, de cette année.
Ginette, elle a gagné succès populaire
parce qu'elle a vendu 40 000 exemplaires de son album physique
seulement dans les gens coutus.
Ah ouais?
C'est quand même fou.
Ça mérite un trophée.
C'est ça.
Toi, t'es là, tu fais des streams sur Spotify,
pis là, tu regardes ça aller à l'avant du sur,
avec du savon à linge.
C'est drôle.
Je ne sais pas si tu l'as vu.
Elle est en tabarnak.
C'est juste en vente d'un Jean Coutu.
Tout le monde trouvait...
Tu peux le ramener.
Il est comme...
Merci.
Elle est en tabarnak.
Il est juste un Jean Coutu. Moi, je la trouve formidable, cette madame- ça. Elle est en tabarnak. Il est juste un jacuzzi.
Moi, je la trouve formidable,
cette madame-là.
Oui, incroyable.
Je ne l'ai pas croisée personnellement.
Elle n'est pas allée s'excuser.
Toi, elle dit ton nom comme du monde.
Oui, oui.
Moi, ça m'a juste aidé, ça.
Absolument.
C'est des petites erreurs de même.
Ah oui.
C'est drôle, ça.
Oui, c'est ça.
Cette année, tu faisais quoi à la 10?
Je performais au premier gala
J'ai eu l'honneur de chanter
L'amour de Karim Ouellet
Avec sa soeur qui animait le gala
Ça a été vraiment un moment émouvant
Un peu fucked up
Je n'étais pas nominé dans tant de choses
Mettons quand tu vis des moments de même
Tu dois être comme Qu'est-ce que c'est cool Comparé dans tant de choses. Mettons que quand tu vis des moments de même, tu dois être comme,
« Chris, que c'est cool comparé à vendre
des petits pots de potes à DBS. »
Il n'y a pas un jour que je ne me réveille pas
en me disant, « Esti, je n'ai pas besoin
de prendre mon char pour aller à SQDC
vendre des pots et des champignons déshydratés.
Esti, tu as du monde. »
J'ai l'impression que, mettons,
vendre du pot,
tu fais, ah Chris,
je fais ça pour le cash, mais vendre du pot
pour le gouvernement,
t'es comme tabarnak.
Je vends du pot et je suis un nerd
en même temps.
Il y a de quoi de weird.
Moi, j'ai commencé à la légalisation.
C'était en octobre 2018.
Moi, je vois l'offre d'emploi
puis je comme ailleurs ça a l'air d'une job incroyable de ses oeuvres ce et paix comme si
ça allait être la vie va juste être un peu batté et est-il grâce au tasseau et cote à ce fait que
là j'arrive là-bas plé font comme parfait mais tu es votre habillé plus je deviens comme une
genre de ménagère les six chaînes beau j'ai tablier vert, c'est tout des pots de plastique,
pas le droit d'en parler, pas le droit d'y toucher,
pas le droit de rien faire.
Moi, je suis jamais allé
dans un SQDC, parce que j'ai
des amis parano qui, au début,
me disaient « Donne pas ta carte de crédit,
sinon tu vas être dans le dossier,
puis tu arrives aux States. »
Puis tu sais, c'était tout des
conspiracy theories qui n'ont pas de sens.
Fait que moi, j'ai acheté mon weed
sur Internet.
Mais quand...
Non, mais...
E-transfer.
Oui, c'est ça.
C'est tout. J'envoie des bitcoins.
Oui, oui, exactement.
Oui, c'est ça.
Mais tu n'as pas le droit...
Mettons que quelqu'un arrive et fait
« Moi, je veux, mettons que quelqu'un arrive pis il fait hey moi je veux
je veux mettons
quelque chose
qui va me relaxer
toi tu fais juste
tu peux pas décrire
le buzz
que le monde m'envoie
non parce que
c'est la loi de l'effet
ce que ça va te faire à toi
ça me fera pas la même chose
à moi
pis c'est ça que je trouvais
weird là-bas
de faire comme
des madames qui arrivaient
pis étaient comme
moi j'ai vraiment mal
dans le dos
j'ai une de dans le dos. »
J'ai une de mes amies qui m'a dit
que ce weed-là, pas cher.
Elle ne pouvait pas le dire elle-même.
Exact. Moi, je ne pouvais pas le dire.
Une année, je trouvais ça vraiment
en place. C'était devenu comme un genre de dépanneur.
Exactement comme la prohibition.
Nous autres, en Ontario, c'est le Wild West. J'adore ça.
Doug Ford et ses problèmes.
Mon oncle Ford est cool pareil.
Parce que côté weed, il n'y a pas de qui peut ouvrir.
Comme à Hawkesbury, on est 6.
On est 10 000.
À Hawkesbury, on est 6.
Oui, ce n'est pas le cas.
Ils rouvrent ça.
Tu restes encore à Hawkesbury?
J'ai un pied à terre là-bas.
Je vois ça souvent.
Je déteste mon expérience à ce QDC.
Les line-up, le feeling.
Vous autres, vous vendez des edibles.
On vend tout!
Tu peux le boire, tu peux le boire.
Puis la personne derrière, elle bat, elle est raide.
Comme, c'est bon, c'est bleuet.
Est-ce que tu vas me dire...
Pourquoi c'est pas ça? C'est illégal!
Je suis allé une fois, je faisais un show à Ottawa,
puis on était rentrés au Weed Store,
puis j'avais l'impression qu'ils nous regardaient
comme si on était...
Tu sais, j'avais un feeling qu'ils étaient comme...
Est-ce que vous êtes des policiers, vous autres?
Tu sais, genre... Comme si... D'accord, comme si...ce que vous êtes des policiers vous autres? tu sais genre
comme si you guys narcs
tu sais on est
québécois ok
puis là c'était bien weird
puis après quand ils ont réalisé qu'on était
on n'était pas genre on n'allait pas
appeler personne pour les dénoncer
là ils étaient comme prends ça prends ça
puis tu sais comme les edibles
en Ontario c' Ontario, c'est
vraiment à faible
base. Tu sais, ils étaient comme
« Regarde ça, prends-en huit. »
Tu sais, puis... Pour que t'ailles un bas,
j'ai quelque chose. C'est drôle, c'est drôle.
Non, mais je pense que les nouveaux magasins, c'est les magasins de moche
qui s'en viennent un peu, ou ce qui est les magasins de weed était.
Que si tu parles, tu rentres, c'est une police, whatever.
Mais encore une fois, en ligne,
tout se trouve. L'univers en ligne est large. Au BC, c'est làce que tu parles, tu rentres, c'est une police, whatever. Mais encore une fois, en ligne, tout se trouve.
L'univers en ligne est large.
Au BC, c'est là que tu faisais des e-transfers, sûrement?
Oui, moi, c'était tout au BC.
Tu reçois ça chez vous, tu as comme un nom,
tu as du H gratuit, tu as un petit mot écrit à la main.
T'es comme, tabarnouche.
Oui, oui, oui.
Des rappels par courriel.
T'as pas recommandé fin mois, t'es-tu correct?
T'as encore envie? »
Là, j'ai entendu...
Ils te disent « Fais un transfert interac,
mais si tu utilises les mots
« weed », « drogue »,
t'es barré à vie.
Là, j'ai entendu dire
que la coke était rendue légale
au BC.
C'est ça que j'ai entendu.
Moi, il y a du monde qui appelait SQDC pour savoir si on avait de la poudre.
Ah oui, c'est vrai?
Dernier recours, tu sais.
Le gars, il arrive le matin,
il y a comme des messages
à 4 heures du matin.
« Est-ce que vous avez de la poudre?
Est-ce que vous avez de la poudre?
À quelle heure vous ouvrez? »
Elle sait que je trouvais ça weird.
Ce serait malade
que vous êtes obligés de répondre
comme tu réponds pour les effets.
« Regarde, j'ai une amie,
elle avait mal au dos.
Elle faisait de la poudre.
Elle, elle connaît un gars.
Là, son numéro.
Ah, c'est drôle.
Pour vrai, crée ce qu'il faut
pour ne pas avoir fait souvent de la poudre
pour te dire, je vais appeler à SQDC
pour de la poudre.
Moi, je n'ai jamais fait de la poudre,
mais si je voulais faire de la poudre,
j'irais dans un bar, je checkerais le gars qui a bien des projets. Puis là, j'ir jamais fait de poudre mais si je voulais faire de la poudre, j'irais dans un bar je checkerais le gars qui a bien des projets
pis là
j'irais parler à lui
est-ce que j'irais pas
ou t'as fait bien de la poudre pis t'en veux maintenant
est-ce que tu veux dire
t'en charges en crise
moi j'avais jamais remarqué
moi je suis pas un gars de poudre
pis fait que je remarque pas
les
les tics des gars sur la poudre.
J'en ai réalisé un la semaine passée.
Je ne sais pas si tout le monde est de même,
mais j'ai rencontré un gars ici
qui était clairement sur la poudre.
Il me parlait.
Il était dans ma bulle.
J'étais à côté.
Je le sentais quasiment.
Je faisais ça pour l'éloigner.
Puis c'est comme tabarnak.
Sont-ils tous de même?
Oui.
OK.
Plus qu'il est proche,
plus qu'il a un plan
de prendre une action
dans pas long aussi.
Là, on va faire ça de même.
Oui, on va faire ça.
Tout le temps, tout le temps.
Il n'y a pas vraiment de...
Moi, j'ai fait de la poudre
à ma vingtaine dans les bars.
J'ai fait ça trois, quatre fois
dans ma vie. Mais quand tu tombes sur quelqu'un de même, c'est qu'il n'y a pas vraiment de... Moi, j'ai fait de la poudre à ma vingtaine dans les bars. J'ai fait ça trois ou quatre fois dans ma vie.
Mais quand tu tombes sur quelqu'un de même,
il n'y a pas vraiment le côté « social anxiety is gone ».
Le côté genre « Mike, je ne te projeterai pas trop.
Je suis un Christ. On ne se connaît pas. »
Là, c'est la poudre.
C'est vraiment ça que je trouve la différence.
Moi, dans la même phrase, il m'a dit
qu'il n'avait aucune idée de qui j'étais
et qu'il me supporte depuis 11 ans.
Là, j'étais comme vraiment calme.
Choisis-en un.
Tu ne peux pas être...
Je ne savais pas que tu étais qui,
mais Chris,
j'étais ton deuxième Patreon.
J'ai été parti pendant une couple d'années,
puis le problème...
Tu es bien petit pour être un portier.
J'avais une équipe. Moi, j'années. Puis le problème... T'es bien petit pour être un porté.
J'avais une équipe.
Moi, j'étais un gars qui faisait du sport au début.
Si ça ne marchait pas avec moi... Non, t'as une bonne vibe d'être porté.
Parce que t'as de l'air raide.
Puis vu que t'es petit, t'as de l'air comme écrit ce gars-là.
Il doit savoir se battre.
Il doit être ceinture noire en 3-4 affaires.
Fuck all.
Mais en temps, j'étais porté aussi. Personne ne faisait du combat non plus. C' OK. Fuck all. Mais attends, j'allais pas faire partie aussi.
Personne faisait du combat non plus.
C'était pas à moi.
Les gars, j'allais être à la pâte.
C'était pas sérieux.
OK.
Aujourd'hui,
je vais pas être parti aujourd'hui même.
Faut que t'arrives,
tu te cochonnes les oreilles.
Ouais, exact.
Faut que j'arrive là plus
dans le manquant dedans.
Let's fucking go.
C'est quoi le souffleur ici?
All right.
Fait que,
pis à ce temps-là,
c'est ça,
des fois,
la police arrivait
pour délire quelque chose
au bar,
pis les poudrés qui voulaient ton chum, mais par la police, c'est ça, des fois la police arrivait pour déliguer quelque chose au bar, peu importe, pis les poudrés qui voulaient ton chum,
ben ils parlent à la police aussi de même. « Ah non, il n'y a pas de problème en dedans, pis comme il cause plus de problèmes, t'es pas sur le projet, t'es pas sur le payroll, t'es rien que sur la poudre, décollez-vous. »
Moi, il faut que je déligue ça.
Ah, c'est-tu...
T'as déjà fait de la poudre, toi?
Non, non, jamais, jamais, jamais. J'ai eu...
Ben, je dis jamais, jamais.
Une fois, j'avais...
Une fois dans la vingtaine.
Non, mais une fois, j'avais un de mes amis,
puis il a arrêté d'être mon ami à cause de ça.
Il m'avait...
Moi, je fumais même pas de pot.
Moi, j'ai commencé à fumer du pot à 43,
puis j'ai arrêté comme à 46.
Mais j'arrive à Montréal,
puis je fume pas de pot parce que ça me rend parano. Puis j'ai un de mes chums
qui est un gros fumeur de pot, puis il est comme « Ah ouais,
tu devrais, tu devrais. » Puis j'étais comme « Non, ça me rend parano. »
Puis il a fait « Ah, c'est énorme, parce qu'à Québec,
tu fumais du H. Montréal, on a du
weed. C'est relax,
va voir, c'est relax. » Puis là, ce petit
trou de cul, il avait mis de la coke.
Fumer un Joe aussi, comme on dit. Fait que là, j'ai fumé
ça, puis là, je me suis
mis à...
Imagine si tu bad-trippe avec du pot.
Comment tu bad-trippe avec la...
Fait que là, je capotais.
J'ai vraiment, là, je me rappelle,
j'essayais de me coucher,
puis là, j'étais comme couché de même.
J'étais juste sur le côté, stressé.
Ouais, fait que c'est le plus...
Fait que non, j'ai jamais fait de poudre.
Puis ça m'a...
Tu sais, ça m'a zéro intéressé,
à cause de ça.
Je pense que t'étais en tour de bain du monde
qui en faisait, pis en travers des bars,
moi aussi, je ne cachais pas que le monde n'allait pas se coucher.
Je ne comprends pas le projet,
il est rendu 3h30,
on est tous fuckés, on est tous sous,
pis le monde sortait ça, pis j'étais comme,
on t'a fait jusqu'à 6h, 7h, moi j'avais fait deux fois dans ma vie,
mais maintenant que ce monde-là, le party finit pas, moi, j'étais comme, on te fait jusqu'à 6h, 7h. Moi, j'avais fait deux fois dans ma vie, mais maintenant que tout le monde,
le party finit pas, moi,
j'aime ça que le party finisse.
Quelque temps.
Moi, c'était pour ça que j'ai,
j'bouille comme j'bouille.
Moi, j'ai commencé à boire avec des coquilles,
mais ils se cachaient prendre de la coke.
Puis j'étais comme, moi, j'y suivais.
Puis j'étais comme, comment ça?
Tu sais que je scrappe,
puis eux autres sont drettes, drettes, drettes.
Ouais.
Ouais.
Je comprends pas.
Moi j'étais avec du monde qui faisait ça pis après le chiffre,
elle est allée au gym.
Elle est allée au gym, partant à la moped.
« Hey Max! »
Pis comme, il y a au bout autant que moi là,
mais il y a pas de replay.
Il est comme « Bon, moi je fais du... »
Pis elle est allée au gym après.
Moi j'étais comme « Maman, on va me coucher, man.
On va finir un bat.
On va écouter South Park, manger du chicken congelé. On va pas fucking au gym après. Moi, je suis comme, on va me coucher, ils m'ont fumé un bat, ils m'ont écouté South Park manger des body chickens congelés.
On va pas fucking au fucking gym.
Et aujourd'hui,
quand tu check leur Facebook,
ça ressemble à quoi leur vie maintenant?
Ils vendent toutes des maisons.
C'est un petit gang.
T'es-tu un gars de drague, toi?
Pas en tout.
Moi, le plus proche que je me suis ramassé
avec de la poudre, c'est quand j'étais jeune,
dans une van, une Dodge Caravan rouge.
Mon ami avait ça.
Puis tu sais, quand t'as comme 15-15 ans,
t'as toujours ton premier ami qui a son permis.
Fait que tout le monde se ramasse dans la van des parents.
C'est lui qui chauffe.
Puis mon ami, ça c'est mon ami, depuis que je suis jeune, est comme « Assez, je vais essayer de la poudre. »
Je suis comme « Je suis pas sûr, c'est une bonne idée. »
T'as 15 ans?
16.
16, ok. Mais c'est pas mieux.
Non!
C'est comme « Ah! Ok! Ben ouais, c'est un gars lisse, là. T'as 16, t'es étonnant, mais tu sais. »
Toute ma vie, je vais m'en rappeler, on est dans la vanne, il est assis en avant,
moi je suis assis en arrière pis il est comme « Là, j'ai acheté de la poudre, puis je vais essayer ça.
Puis je suis comme, tu sais,
Chris, moi, c'est pas mon petit problème.
Fait que là, il se fait une ligne sur le dash.
Il fait une ligne.
Sur le dash de la minivan de son père.
Ouais.
Ou de sa mère.
Ben, de la mère de mon ami qui avait la van.
Ah, Chris.
Ah, tu sais, un soccer mom van,
il fait de la poudre.
C'est malade.
Fait qu'il fait ça.
Puis là, comme tu sais, il se réveille un peu,
puis il fait, il fait, Chris, je sens rien. Je fais comme'il fait ça, pis là, il se réveille un peu, pis il fait,
« Chris, je sens rien. »
Bon, ben là, on pogne la route,
deux minutes après, il me dit,
« J'ai comme une lumière rouge dans ma tête
qui flash, qui me dit qu'il faut que j'en fasse d'autres. »
Il en fait encore aujourd'hui.
La lumière est encore allumée.
Elle est allumée, ouais.
Ouais, fait que, quand j'ai vu ça,
je me suis dit, « Moi, ça, c'est peut-être pas pour moi.
Ah non, mais aussi,
cette affaire-là,
cette drogue-là,
c'est comme pour le party,
continue, ça donne la confiance.
Tu sais, mon argument,
c'est que, ben, guys,
on a tout dit.
Ça fait huit heures
qu'on se parle.
Point, mais l'autre six heures
là-dessus,
Carlis,
Carl et Hubert.
C'est vrai que j'ai pas fait
ça deux fois là-dessus.
Moi, je suis le même
avec les shooters. Tu sais, quand le monde, c'est comme, Chris, on prend des shots, on prend des. Moi, je suis le même avec les shooters.
Tu sais, quand le monde
sont comme,
Chris, on prend des shots,
on prend des shots,
puis je suis comme,
hey, je vais être chaud
pareil.
Laisse-moi boire à mon rythme.
Laisse-moi, je vais prendre
un vodka Coke Diet.
Je vais être correct.
Exact.
Mais être avec du monde
qui cherche de la poudre,
c'est le truc le plus plate aussi.
Tu sais, t'es avec eux,
puis la seule mission,
c'est trouver de la poudre
à quelque part.
Fait que là,
t'es essuyé dans la rue,
tu rentres aux danseuses,
y'a pas de poudre.
Ben ça, moi, j'ai vécu ça dans mon jeune temps.
On cherchait du weed.
T'sais, même le weed, dans le temps, c'était précieux.
J'avais 16-17 ans, j'cherchais du weed.
J'ai un gramme, Chris, on a imparté de 16 personnes.
Pis on se déplaçait aujourd'hui.
Aujourd'hui, c'est tellement partout du weed,
y'en a à la tâche que je ramasse pas ça.
On a fumé d'autres de quelqu'un d'autre.
Je me penche même pas.
1.5, je me penche même pas 1.5 je me penche même pas non mais tu sais
tout le monde en fait pousser
c'est comme c'est partout tant mieux
c'est quoi la
la grosseur légale qu'on a le droit de pousser
rien au Québec
rien
t'as pas le droit de faire pousser au Québec
mais partout ailleurs au Canada c'est 4 plans
moi je suis pas sûr c'est quatre plans.
Moi, je suis pas sûr que c'est vrai qu'est-ce que je vais dire.
Mais en Ontario,
c'est quatre plans. Mais juste avant
l'illégalisation, quelqu'un m'avait approché en disant
« Veux-tu faire pousser du weed
dans ma région? »
Puis comme légal, dans le sens que ça te prend juste une maladie mentale.
Puis moi, je suis comme « Alright! »
Puis il me dit « Fais-tu une anxiété, Max? »
Ben ouais.
Il fait remplir le formulaire. On n'a pas été de l'avant de ça,
mais je pense que j'avais le droit à quelque chose de fou de même,
genre, par jour,
j'avais le droit à avoir 20 grammes par jour,
10 grammes par jour, de fou de même. L'équivalent
de combien de plans j'avais le droit de faire pousser légalement,
c'était « out there »,
mais la règle, c'était, « T'as pas le droit
d'avoir le temps de stacker chez vous. »
Mais c'est un chiffre de fou
ça doit être comme genre
je sais pas
3 livres
4 livres
5 livres de weed
parce que sinon
ça devient un problème
de sécurité quand même
pour être défoncé chez vous
il y a du weed
tout ça
la tendance est encore précieuse
déjà que t'es anxieux
imagine
imagine
t'as 8000$ de weed
chez vous
ça va pas bien
fait que ça c'était comme
juste avant que ça vienne légal
c'est quand même stupide
qui fume 10 grammes
15 grammes par jour c'est fou pis ça c'est ça que le méal, c'est quand même stupide. Comme, qui fume 10 grammes, 15 grammes par jour?
C'est fou.
Puis ça, c'est ça que le médecin au téléphone...
Le gars, tu disais comme...
T'appelles ton médecin, il va en Toronto.
Mais le médecin...
On devait faire le médecin, tu sais.
Absolument.
C'est un téléphone à Toronto.
Puis le gars disait,
t'as quoi de l'anxiété?
Pas de trop.
Puis de fait, c'est une affaire.
Puis t'es comme...
Moi, c'est ça que j'aimais.
Tu sais, dans les premières années,
que ça prenait une prescription.
Oui, oui, c'est ça.
Puis tout le monde disait,
c'est médical.
C'est comme, c'est médical.
C'est médical,
mais comme n'importe quel...
Si tu as une maladie,
boire un peu, tu vas être mieux.
Mais ce n'est pas médical.
Mais c'est sûr, si tu as mal,
mettons que tu as un accident,
tu as l'épaule décollissée,
tu es saoulé, tu vas être mieux.
Absolument, tu n'as plus mal par la'as l'épaule décollissée, t'es saoulé, tu vas être mieux. Absolument. T'as plus mal pendant le bout de quatre heures.
Exact, exact.
Dr. Ward a parlé.
Exact, exact.
Non, mais moi, à l'ouverture de la SQDC,
ce qui était fucked up, c'est qu'il n'y avait aucun produit sur les tablettes.
Mais il y avait 500 personnes en fil dehors.
OK.
Puis on n'allait pas leur dire d'en fil.
On leur annonçait en rentrant.
Fait que toi, t'as attendu pendant deux heures pour rentrer
pour t'acheter un cannabis légal de la SQDC.
Pis y'avait rien.
Y'a rien.
Pis moi, j'suis à la caisse.
Mais aussi...
Asti...
Fuck, c'est...
Focké, là.
Comme la SQDC aussi.
Moi, j'habite à Verdun,
pis y'en a une à Anguignan,
pis on n'aura pas une à Verdun.
Je veux pas prendre mon char pour aller acheter du weed.
En Ontario, à Hawkesbury, je me répète, Hawkesbury, c'est grand. Comme Verdun, Je veux pas prendre mon char pour aller acheter du weed. Parce qu'en Ontario, à Hawkesbury,
je me répète, Hawkesbury, c'est grand.
Comme Verdun, on a six!
Mais ça, c'est une affaire de Verdun.
Tu sais, Verdun, as-tu des bars à ce temps-là?
Oui, oui, oui. Parce que Verdun, longtemps,
il fallait que ce soit un resto
pour avoir le droit de boire.
Parce qu'il faisait, regarde, il y a trop de
tout-croche. On va mettre
des... On va les ralentir. »
C'est vrai, comme vous disiez,
que 90, genre, on avait bien la violence,
ce côté...
Moi, j'avais fait des shows dans un bar
dans le temps, à Verdun,
puis il y avait un buffet pendant le show,
puis le gars m'avait juste dit
« Légalement, on est un resto. »
Mais c'était une taverne,
il y avait des machines à poker, il y avait
des sous longs, puis il y avait une
table avec des sandwiches
que si t'en voulais, t'en prenais,
mais personne
n'en prenait. C'était les mêmes sandwiches
toute la semaine, juste
pour être légal.
Mais je pense que ça vient du fait que
je veux dire,
c'est comme l'hypocrisie de tout ça.
Il y a toujours un loophole.
Tu parlais de la poudre qui est peut-être légale,
je ne sais pas si c'est vrai,
mais pourquoi pas,
si on est pour l'acheter anyway,
si on est peut-être rendu là,
comme le weed,
à cette heure, je ne ramasse même pas la terre,
ça change un peu.
Moi, je suis pour légaliser tout.
Oui, c'est ça.
Parce que le monde qui fait de la poudre,
on va en faire de la poudre.
Il n'y a personne...
Tu sais, comme juste pour le pot,
il n'y a personne qui a commencé à fumer du pot
parce que c'est légal.
Non.
Ou à peu près pas.
Il y a peut-être une couple de vieux
qu'eux autres, ils font...
Ah là, c'est légal, je vais fumer du pot.
Mais c'était du monde qui prenait des pellules
qui étaient plus dangereux que le pot. Oui, oui. Ça fait là que c'est légal, je vais fumer du pot ». Mais c'était du monde qui prenait des pellules, qui était plus dangereux
que le pot. Fait que c'est pas dangereux.
Ben, c'est dangereux, mais c'est moins
pire que les pellules. – Ben, il y avait... Moi, en tout cas,
pour ramener ça un peu à ça, ce qui était
funky un peu, pour pas citer mon
ami Jeanette,
c'est que du lundi au vendredi,
c'était triste. C'est des
messieurs qui arrivent avec des poignées de change,
qui sont comme « Qu'est-ce que tu peux me donner pour 7,50? »
Puis là, ils disent « C'est pas assez fort. C'est pas assez fort. »
Puis je suis comme « Monsieur, c'est la seule affaire que je peux faire. »
Mais la fin de semaine, c'était le fun parce que là, c'est des couples
qui arrivent. C'est comme « Moi, je fumais quand
j'avais 14. J'aimerais ça aller au ciné-parc
à soir. Qu'est-ce que tu me conseilles? »
Là, ça, c'était hot.
Tu conseillais-tu le film aussi?
Avec quel pot?
Comme « Va voir ça. »
C'est comme un accord-film, pot. »
Il y a beaucoup de messieurs
qui arrivaient des fois et étaient comme
« Moi, je cherche quelque chose. »
« Qu'est-ce que vous cherchez? »
« Dans le fond, j'aimerais ça fourrer avec ma femme. »
« Que ça soit le fun. »
J'étais comme « Monsieur, qu'est-ce que tu veux
que je te dise à ça, monsieur? »
« Faut-il fourrer avec ma femme que ce soit le fun.
Tabarnak!
Qu'il y a trop de détails dans cette phrase-là.
C'est complexe comme problème.
Pense pas qu'il y a une discours directe comme ça.
Tu sais, je l'imagine revenir la semaine prochaine.
OK, j'ai fourré, mais c'était pas le fun.
Fait que là, ça me prend à quelque chose de mieux. Je peux plus jamais ça, tabarnak. J'ai fourré, mais j'était pas le fun. Fait que là, ça me prend quelque chose de mieux.
Je ne fais plus jamais ça, tabarnak.
J'ai fourré, mais j'avais faim en tabarnak.
Car le...
J'ai fourré... Ah, c'est...
Christo, ça te met de la pression.
Moi, je m'en colle ça un moment donné.
J'étais comme, monsieur, pognez ça.
Puis quand j'ai donné ma démission,
j'ai donné mon deux semaines.
Fait que j'avais deux semaines pour envoyer chier
tous les clients qui m'avaient fait chier.
OK.
Ah, c'est-tu que c'était le fun? Ils rentraient pis j'étais comme « Thomas, servez-moi,
viens t'insiste ». J'ai dit « Ah, c'est-tu que tu m'as fait chier, man, tabarnak? »
Tu leur disais?
Ah ouais, vraiment, je m'en sacrais, moi.
Ah, con, OK.
Ouais.
J'ai eu une vingtaine de jobs dans ma vingtaine où est-ce que, comme tu disais, dans l'une
de ces tournées, il dit « M'habiller pour aller démissionner », tu sais. Je veux juste
penser à tous les jobs que j'ai eus, que je commençais avec une chemise-cravate,
après deux semaines, la chemise,
après ça, un polo,
un chandail de banne.
Là, je ne me rasais plus.
Là, je trouvais un autre job, j'entrais travailler,
chemise-cravate pour lâcher.
Mon exit interview,
« Very dapper man ».
Je comprends.
Tu finis ça tout le temps.
Oui, oui.
Je viens de réaliser,
c'est niaiseux,
que le conseil que je t'avais donné
de prendre la bière,
on dirait que je n'avais pas catché
que tu étais ce Max Richard
de Twitter de l'époque.
Tu ne te rappelles pas de ça?
Je ne me rappelle pas de cette phrase-là, mais de l'époque. Tu te rappelles pas de ça? Ouais, ben je me rappelle pas
de cette phrase-là, mais je me rappelle de
souvent, Joe Dickey pis toi,
c'était
intense. Les deux, tu sais,
c'était drôle, mais c'était intense.
Dans ce temps-là, je callais Radio X pour faire
des fausses appels,
j'écrivais des vedettes,
j'écrivais des émissions de câbles, tu sais, qui se m'arrêtent
sur Facebook, mais moi pis Joe Dickey, on ramassait les vedettes un peu là-vais sur les émissions de câble qui se mettaient sur Facebook mais moi et Josie Décay
on ramassait les vedettes
un peu là-dedans
c'est dans les années
qu'on pouvait encore
troller le monde
ça c'est le fun
c'est du bon
c'est du bon temps
dans le temps que
le bullying
c'était pas mal vu
c'est encore pas mal vu
c'est-à-dire qu'il y a
des gens qui sont établis
je me dis si t'es établi t'as le droit encore d'un peu d'échaker c'est-à-dire qu'il y a des gens qui sont établis. Je me dis, si t'es établi, t'as le droit encore d'un peu des shakers.
C'est juste de pas attaquer en toutoué, genre, je pense.
T'as raison.
Moi, vraiment longtemps, j'avais une toune qui durait cinq minutes
qui s'appelait « Choreas, il me connaît, paraît qu'il trouve que je suis dope ».
Je chantais ça pendant cinq minutes, OK?
Mais là, maintenant, je le connais, Choreas.
Fait que là, je suis comme, « Ah yeah, man, j'écris des tunes de ce gars-là, c'est bien,
il est dans ma chambre à coucher, man. »
C'est weird. Qu'est-ce qu'il fait dans ta chambre
à coucher?
C'est bien weird, ça.
OK, c'est une vraie question.
C'est vraiment une vraie question, on dit.
Non, c'est parce que moi, j'habitais à Terrebonne, dans un appart
qui avait pas de porte. C'était trois étages,
mais trois pièces.
OK.
C'est l'appart
qu'on a vu sur Internet.
Sur Cussezco?
Oui, oui, oui.
Ben oui, c'est ça.
Ben oui, mon appart
c'est tout ici,
Cussezco.
C'est que je sais.
Moi, c'est que c'est ça,
toi.
Ben parce que,
tu sais,
quand je suis sur Internet,
tout le monde sait ça
et ça me fait chier
de savoir ça.
J'haïs ça de voir
les maisons du monde
que je n'ai pas rencontrées. Les maisons, c'est un grand mot. C'est un crack-out, c'est mon affaire quand même. Non, mais c'était quand même beau. J'haïs ça de voir les maisons du monde que j'ai pas rencontrées.
Les maisons, c'est un grand mot. C'est un crack-ass, mon affaire, quand même.
Non, mais c'était quand même beau. C'est beau, non?
Ben, comme tu dis, c'était beau. Fait que,
Chlorias, il arrive chez nous.
Pis moi, mon studio était dans ma
chambre à coucher, tu sais. Fait que, mon bureau,
mon laptop, toutes mes grilles. Quand lui, il enregistrait
toi, t'étais-tu couché?
T'étais comme...
Tu te déboutais
en nous
fait que
ouais c'est ça
fait que tu sais
tout ça est
fucked up
fait que des fois
je me dis
il aurait fallu
que je fasse plus attention
à l'époque
quand j'écrivais
des affaires
ah ben là
je veux dire
écoute
on fait tout
il t'en a-tu déjà parlé
ouais mais ça c'est drôle
parce que un mané
je fais cette toune là
pis là on en parle pas moi je fais les francs coulà, puis là, on ne m'en parle pas.
Moi, je fais les Francs couvertes,
qui est un concours de musique québécoise
full populaire.
Je fais ce concours-là, puis je fais cette toune-là.
Son gérant est dans le jury.
Mais moi, je ne le sais pas.
Lui, il ne m'a jamais vu de sa vie.
Je chante coriace, il me connaît.
Il trouve que je suis dope pendant six minutes.
Un concours de musique de gens
qui se sont appliqués plus que moi.
Là, je continue à mettre des tounes sur Internet. Un moment donné, Koryas fait juste m'écrire un message fait j'ai jamais trouvé que tu étais dope de telle de ma vie.
Il m'a plus jamais réécrit jusqu'à temps qu'on collabore ensemble.
Il t'a corrigé.
Ouais il m'a corrigé.
Ah ouais, c'est tellement un move de graines ça.
Un move Est-ce que j'aurais pas collaboré avec
Est-ce que c'est trop de cul
C'est quoi cette petite phrase là
Pour vrai
T'as quelqu'un qui commence
Pis toi en tant que coriace
Tu fais je ne te connais pas
Et je n'apprécie pas
C'est comme Mike qui m'écrit en 2009
Ou comme Inès
Abandonne
J'ai un peu stressé C'est comme Mike qui migrait en 2009 ou comme Inès, abandonne.
C'est un peu stressé.
C'est pas pour toi, ça, abandonne.
J'ai pris deux drinks,
j'étais un peu nerveux.
T'es pas bon, t'es un alcoolique.
Blocked!
Mais avoue que c'est graine. C'est juste moi.
C'est un move de graine.
Je suis pas prêt à dire ça
parce que j'étais une graine moi avec.
Je dirais, je faisais des photoshop
de ces pochettes d'albums
et je mettais ma face à la place.
OK, OK.
Tu faisais du vandalisme.
OK, OK.
Je dis pas que je le méritais,
mais deux graines, ça s'annule.
Ah, j'avoue, j'avoue.
Je suis désolé à la carrière.
Ah, c'est...
Ça, là, c'est weird, ça,
quand tu « talk shit » à propos de quelqu'un,
puis après tes rencontres,
puis tu fais « Ah ouais, Chris, il est cool. »
C'est ça, c'est pour ça qu'avec le temps,
moi, je me suis dit...
Je ne juge plus l'humour ou la musique
de quelqu'un. J'y vais avec l'humain.
Parce que le nombre de fois que j'ai croisé du monde
qui sont incroyables, mais que je n'apprécie pas tant
ce qu'ils font, et vice-versa,
quelqu'un que je trippe sur ce qu'il fait, finalement,
je le rencontre dans la vraie vie et tu as un petit trou de cul.
Je pense qu'il y a une différence justement
à dire, mettons qu'on reste en humour pour moi,
de dire que quelqu'un n'est pas drôle
comparativement à dire ce qu'il ou elleun n'est pas drôle comparativement à dire
ce qu'il ou elle fait
n'est pas drôle.
Pour moi,
ce que tu produis,
j'ai le droit
de ne pas aimer ça,
oui ou non,
mais qu'on s'en dit
que le monde n'est pas drôle.
Tu n'aimes pas une humoriste
qui dit qu'elle vend des billets,
comme elle est drôle
pour quelqu'un.
Il faut se faire attention
à ce qu'on attaque.
Attaque ce que le monde
font pour qui ils sont
parce que tu n'as aucune idée
qui est ce monde-là anyway.
Tu ne sais jamais
où ils vont être
dans une couple d'années.
Il y a ça aussi.
Pour l'humour,
il y avait un moment donné,
Ralphie May m'avait dit
« Il faut que tu respectes le laugh. »
Des fois, tu as du monde
que moi, ça ne vient pas me chercher,
mais que ça rend tellement
fucking fort. Tu ne peux pas dire
ce qui est mauvais quand tu'as ce type les murs
shake, là, tu sais. Fait que, tu sais,
il faut respecter
comment ça rend, tu sais. Mais,
ouais, c'est ça. Mais je pense aussi, c'est comme
un compliment pis une critique, quand tu le fais
sur quelqu'un. Comme, disons, je dis
à Mike, Mike, t'es l'être humain
le plus incroyable de la planète, t'es le gars le plus drôle
au monde, tu sais, t'as ton égo,
il m'a mis le fun, ce gars-là, il me parle de même, tu sais. Mais j'aurais dit, qu'est- planète, le plus drôle au monde. Tu as ton égo. Il me parle de même.
Je lui disais, qu'est-ce que tu fais?
Je ne sais pas si tu es la meilleure personne au monde.
Ça gonfle ta tête.
Je suis la meilleure personne.
Peut-être.
C'est comme une critique.
La meilleure exemple que je peux te donner,
c'est que je partais d'une chèque chez nous.
Je mets du siding en plastique.
Une personne arrive chez nous et dit,
tu as mis du siding en plastique, tu n'asarrive chez nous et dit, « Ah, t'as mis du siding en plastique,
t'as pas peur que ça dure moins longtemps? »
Puis je m'explique, puis je dis,
« Ben non, c'est parce que dans deux ans,
on m'a changé le siding,
puis ça va être bon, j'ai pas le budget cette année. »
Mais si quelqu'un rentre chez vous et dit,
« Ah, je sais que t'es un esti cheap,
c'est pour ça que t'as mis du plastique autour de ta chède.
Mais là, moi, je me défends pas de ma chède,
je me défends du fait que je suis fucking cheap. »
Fait que c'est la même chose quand t'arrives,
« Ah, je le trouve pas drôle, lui ou elle, ou je le trouve pas bon, je le trouve pas bon, il y a du monde suis fucking cheap. C'est la même chose quand tu arrives et que tu ne le trouves pas drôle
lui ou elle, ou que tu ne le trouves pas bon.
Il y a du monde. Il vend des tickets tabarnak.
Il y a eu l'humoriste Matt Rife.
Matt Rife,
pour ceux qui ne le connaissent pas,
c'est un humoriste qui a explosé
dans les dernières années avec TikTok.
Sa crowd, c'est 99%
des femmes.
Son special qu'il a eu sur Netflix,
il rouvre avec une joke
de violence conjugale.
Et là, Internet a perdu
son shit.
Tout le monde qui le défendait,
c'est ça que j'haïs, le monde qui défend
des humoristes. Tout le monde, au lieu de dire
« Hey, Matt Rife, il a fait ce gag-là.
Je pense qu'il a le droit de faire ce gag-là. »
Tout le monde disait « Regarde, Matt Rife a fait ce gag-là.
Personnellement, je ne trouvais pas ça drôle.
Puis là, ils le défendent.
À chaque fois, j'étais comme « Tu n'es pas obligé
de dire que tu ne le trouves pas drôle
en le défendant. »
Moi, je me rappelais
que c'est tous nos propres
traumatismes.
Oui, oui, oui.
Mais tu sais, quand tu défends
quelqu'un, pourquoi dire « Regarde, il n'est pas bon, mais il oui, oui. Mais tu sais, quand tu défends quelqu'un, pourquoi dire
« Regarde, il est pas bon,
mais il a le droit. » Puis là, t'es comme
« Chris, lui, il écoute ça. »
T'es pas obligé de dire qu'il est pas bon.
Moi, j'ai un peu... Avec la fin de ma
tribe, ça m'a comme un peu...
Mon podcast, en ce moment,
comme je disais à Michel tantôt, c'est pas qu'il y a
bien des views en ce moment. Je trouve que mon conversion rate
est intéressant. J'ai 2000 views par semaine,
mais j'ai plusieurs Patreons déjà.
Je vois comment je devrais
m'investir dans pas long.
Mais là, le monde
va me voir sur scène.
Moi, j'ai peur,
un peu comme ma drive.
Je suis plus drôle
sur mon podcast.
Ça arrive sur scène,
c'est quand je bande
pendant 10 minutes
puis je décolle après.
C'est ma petite peur que j'ai.
Lui, il est comme blow-up
sur TikTok beaucoup.
Puis là, bang,
il sort un Netflix
puis c'est pas à la hauteur
que ce que le monde pensait. Fait que je trouve
qu'il y a comme un genre de web thing qui se passe
en ce moment que sur scène, tu sais, c'est quand même
différent. Mais en même temps, tu sais ça,
à l'époque, tu sais,
moi, quand j'avais rencontré Anthony Cavanaugh,
Anthony, il est devenu
connu à son quatrième show.
Fait qu'on sent, tu sais, puis il a été
révélation juste pour rire dans les années,
révélation juste pour rire. Si années que Révélation juste pour rire
Asti tu marchais dans la rue
tu te faisais arrêter
fait que lui
à son cinquième show
imagine comment
t'étais mauvais
à ton cinquième show
à vie
lui
Asti
son cinquième show à vie
il était connu
imagine le stress
qu'il devait avoir
pis après tout le monde
devait faire
Christ
il est même pas à l'aise
mais Asti
c'est sûr qu'il est pas à l'aise.
Il est monté sur scène cinq fois dans sa vie.
Je pense que ça a tout le temps existé.
Il ne faut pas que tu ailles ce stress-là.
Si le monde tripe sur ton podcast,
ils vont aimer ton stand-up.
Puis toi, avec le gang show,
le monde voit le stand-up.
Malgré le fait que ce n'est pas juste du stand-up,
il y a l'attitude que tu as avec les juges.
Mais ça reste que le monde connaisse ton stand-up un peu.
Moi, c'est sûr que le gong show, ça a changé tout.
Cette année, c'est un peu comme tout le monde dit souvent,
c'est nouveau en route.
Parce qu'en route, il n'existait plus tout ça.
Puis là, j'ai regardé la b business de l'humour en ce moment.
J'ai regardé le chaos, comment ça va.
Je suis comme, t'es pas sûr que je veux mettre de l'énergie.
Tu sais, TVA qui met 500 personnes dehors.
Où est-ce que je m'en vais avec cette histoire-là?
Puis le gong show, on était prêts, moi et Matt,
juste avant que ça parte.
Juste avant que j'embarque dessus, j'ai dit,
OK, c'est filmé 4K, le son, il est bon.
Moi, j'ai écrit les 3 minutes,
divisé en 1 minute pour qu'ils fassent des TikTok
après, si je me fais pas
gagner comme de raison, pis finalement
c'est vraiment ça qui m'a aidé tout ça
pis souvent les collègues humoristes vont dire
ah ben tu brûles pas de stock au gang show
c'est pas grave, tu fais ton stock au gang show
mais moi les deux derniers gang shows j'ai fait du stock
que je fais régulièrement, mais moi le monde vient de voir
mes shows, quand ils voient mon nom pis ils viennent acheter des billets
pour mon nom à moi, ils ont fucking vu le gang show fait qu'il faut que je f régulièrement. Mais moi, le monde vient voir mes shows quand ils voient mon nom et ils viennent acheter des billets pour mon nom à moi.
Ils ont fucking vu le gang show.
Fait qu'il faut que je fasse attention pareil,
comme à ce que je prie le nom.
Mais en même temps,
force-toi et écris.
Ben c'est ça, oui, oui.
Absolument, absolument, absolument.
Il n'y a rien que mon nom
dans l'air à flotter.
Moi, à chaque fois,
tu sais, moi je me rappelle
dans le temps que je commençais,
on était de même
pour les gars-là.
On était comme,
Chris, je vais brûler mon 7 minutes.
Puis j'étais comme, personne ne te connaît, Carlis.
Fait que brûle ton 7 minutes, tu vas devenir connu.
Tu es prêt à Forster pour écrire.
Moi, je trouve que tu es tellement mieux.
Quand tu n'es pas connu, il ne faut pas penser à Asti,
ils vont voir ça, ils vont voir ça.
Parce que sinon, tes salles vont être vides.
Puis toi, quand tu vas à quelque part, ça doit être plein déjà.
Oui.
Ce n'est pas plein.
Moi, Mike, j'ai cancelé un show à Verdun
parce que le lundi, il y avait 5 billets demandés sur 40.
Je suis comme, ce n'est pas pour moi de l'événementiel pour l'instant.
Moi, Mike, je te dis pourquoi je pense que je parlais de Matt Rife,
c'est que je suis dans l'étape où est-ce que j'ai un conversion rate
super business, peut-être un peu plat. Tu es comme le Matt Rife, sauf au lieu des madife? C'est que je suis dans l'étape où est-ce que j'ai un conversion race sur ma business.
C'est comme le Matt Rife,
sauf au lieu des madames,
c'est que des messieurs.
Il y a deux.
Que des messieurs bien frustrés.
En 45, 45.
Des gars en casquette,
le ukulele,
ils sont comme,
all right.
Il y a juste trois fans qui sont fans
et il y en a un qui m'a envoyé
son réceptacle,
j'ai créé la main.
À part ça,
c'est tous des dudes.
Mais non, je pense que l'étape où je ne suis pas là,
puis qu'il faut que je sois honnête avec moi-même,
c'est de faire sortir le monde de chez une et me voir.
Je ne suis pas là.
Puis je ne referai pas ça, ça serait stressant en tabarnak.
Tu loues une salle, tu as cinq billets de vendu,
il reste cinq jours, on ne va pas faire ça.
Je pense que c'est quand même comme...
Autant que le problème entre le virtuel et le réel,
c'est que sur le virtuel, je dis que ça marche.
J'ai Patreon, j'augmente à chaque semaine.
Mais ça ne se convertit pas tout de suite à du monde.
On met notre manteau et on sort dehors.
En même temps, même si ça ne se convertit pas tout de suite,
si tu es capable de monétiser le virtuel,
et que tu n'es pas obligé de travailler dans le job que tu n'aimes pas,
tu as gagné.
Même si tu fais des gigs,
une salle de 40, t'as juste vendu
20 billets. Au moins,
tu travailles pas chez Brou et Martineau.
Absolument.
Je sais pas,
ta dernière job, qu'est-ce que tu faisais?
Mais c'est sûr que c'était moins le fun que
qu'est-ce que tu fais en ce moment.
Oui, absolument.
C'est juste le fait de dire
je loue une salle en mon nom. Je pense que je suis encore à l'étape de headlining. 15 minutes. C'est ça c'est juste le fait de dire je loue une salle en mon nom
je pense que je suis encore
à l'étape de headlining
15 minutes
c'est cool ça
t'as pas le stress
de vendre des billets
convaincre du monde
de sortir de chez vous
je pense que je suis bien
dans mes pantoufles
en ce moment
mon petit podcast
pour battre chez nous
le meilleur temps
je trouve en tout cas
pour moi
quand mettons
sur mon lit de mort je pense pas je vais quand, mettons, sur mon lit de mort, je pense pas
que je vais penser à ça pour vrai sur mon lit de mort,
mais quand t'es en train de monter
pis t'es prêt pour être lineé,
mais au lieu d'être lineé,
tu fais encore des 15 minutes,
comme ça, le monde, leurs attentes sont là
pis tu rentres là. C'est tellement
le fun d'arriver, d'être
meilleur que ce monde s'attendait.
Pis je pense que la formule 15 minutes m'attire beaucoup, beaucoup. J'ai des bons 7. Je suis content, c'est le fun d'arriver, d'être meilleur que ce monde s'attendait. Je pense que la formule 15-8 m'attire beaucoup.
J'ai des bons 7. Je suis content. C'est le fun.
Parce que headliner, c'est encore un gros stress pareil.
J'ai un heure lousse.
Mais ça va venir.
Exactement.
Ça fait 10 ans, mais sur 9 fois.
Moi, j'aime ça faire des comebacks.
Personne ne savait que j'étais parti.
C'est mon sixième comeback!
T'étais où?
Personne ne sait que j'étais parti.
C'est le meilleur comeback.
Est-ce que tu te tiens tant que ça à la scène?
C'est-tu important pour toi ou tu pourrais juste faire ton podcast?
J'aime que t'es arrivé ici comme son number one fan
et là, tu t'essayes de le faire abandonner.
Il fait avec le podcast!
Il fait avec le podcast.
Il fait avec la scène.
Non, mais c'est une vraie question qui m'intéresse.
Tu vois que le podcast, ça va de même, ça va de même.
Puis là, tu vends des étiquettes.
Il y a 32 personnes, dont moi.
Oui.
Je trouve encore très rough les mauvais shows.
OK.
Ça fait encore mal. Mais ça, je pense qu'il n'y a jamais personne
qui fait comme mauvais show. C'est cool. Non, c'est pas ça que je dis. Moi,, je pense que il n'y a jamais personne qui fait comme mauvais show,
c'est cool.
Non,
c'est pas ça que je dis.
Moi,
le monde qui rit pas,
le monde qui rit pas,
pis ça en aille.
J'ai eu un mauvais show hier,
tu sais,
hier,
c'était comme,
il y avait une salle VIP
qu'il y avait encore du monde
qui jasait à l'aval,
un peu tout croche,
tout ça,
pis j'avais,
preach était là,
pis j'avais écrit une joke
où est-ce que comme,
ça a rapport avec le racisme
pis la police,
whatever là, pis je n'ai même dropé plus je me suis dit qu'il fallait que le monde écoute
pour qu'ils comprennent le sens de tout ça.
Juste sonner raciste pendant 10 minutes.
Je débarque de simple, je suis comme « tabarnak, c'est rough ».
Si vous écoutez aujourd'hui, ça me met encore en question les mauvais shows,
comme ça m'affecte.
Quand je parle mauvais, c'est quand c'est vraiment…
Le monde n'a pas compris ce que je disais, ils n'ont pas caché que je m'en allais avec ça.
C'est comme tabarnak.
Pourquoi je fais ça? Tandis que mon podcast,
Matt, il arrive chez nous.
Je me mets une paire de jeans. On a 2000 views.
On a 5 nouveaux Patréons.
C'est peut-être ça le modèle.
Côté scène, éventuellement,
moi, j'aime ça être booké
avec des amis humoristes.
Mais l'étape, parce que j'ai été trop vite,
comme je te disais tout à l'heure,
c'est de booker une salle avec ma face dessus.
C'est bien trop stressant, tabarnak.
Je ne sais pas si c'est pour ça que ma jeunesse,
pour que ça m'affecte tant que ça.
L'événementiel, mais j'ai peur que personne ne se présente.
Ça fait combien de shows que tu fais, tu penses?
En temps, en nombre, pas en année?
C'est une bonne question.
300.
OK.
Mais tu sais, à 300, c'est encore nouveau.
Oui, absolument.
C'est juste normal d'être...
Mais je parle juste du confort.
C'est un inconfort en tabarnak, la scène.
Mais c'est pas normal.
Même, Chris, moi, ça fait 31 ans que je fais ça.
Puis il y a des soirs, je suis comme,
qu'est-ce que je fais là, tabarnak?
C'est pas naturel.
Je les connais pas, ce monde-là.
Pourquoi j'irais leur dire
qu'est-ce que je pense?
Ça m'a dit moi pas ça!
Moi, pendant des années, mon problème,
quand je lâchais, c'est que j'arrivais
devant du monde, je me disais,
pourquoi ce monde-là veut m'écouter?
Je suis qui, moi, tabarnak, pour dire,
voyons, écoutez-moi dans 10 minutes?
Le switch, comme tu dis, la confiance que j'ai eue,
c'est pas la confiance, c'est la nonchalance de faire,
OK, non, je suis de service, je vais rentrer travailler. Ce mindset-là de, écoutez-moi, j'ai eue, c'est pas la confiance, c'est la nonchalance de faire « Ok, non, je suis de service. Je vais rendre travailler. »
Ce mindset-là de « Écoutez-moi,
j'ai des jokes à raconter. »
Ça switchait à « Ils ont payé,
il faut que je les fasse rire. » Fait que depuis
ce temps-là, j'ai une grande nonchalance sur scène
que je n'avais pas avant parce que sinon,
j'étais un peu comme toi, « Je m'en vais déranger
le monde avec mes idées. »
Puis quand
tu barres dans la lutte, tu es comme « J'ai vraiment dérangé le monde avec mes idées. Puis quand tu bornes en 8 minutes,
t'es comme, j'ai vraiment dérangé le monde
avec mes idées.
Fait qu'au moins, ça, c'est parti.
Mais ouais, c'est ça.
Parce que moi, j'ai plein de shows de marde.
Ouais.
Des fois, il y a 300 personnes, c'est de la marde.
Parce que ça dépend du contexte.
Tu sais, moi, des fois, je fais des shows,
le monde, ils sont tous de bout.
Il est 8 heures, c'est le fun.
Des fois, j'ai des shows, il est 10h,
c'est des tables de même et le monde s'en calisse.
Ils ont payé pour être là.
Avant hier, j'ai fait un spectacle.
J'ai dû
« shutdown » ma « éclair ».
Hey man,
ça a foutu un fret dans la salle.
Une « éclair » dans la musique,
tu me sens que c'est rare.
Qu'est-ce qu'elle criait?
C'est parce que moi, je suis seul sur scène.
J'arrive avec mon ukulélé, ma guitare,
puis mon laptop avec mes prods dessus.
Dans le milieu, on m'appelle l'humoriste.
Parce que le monde,
ils arrivent, ils sont six sur scène,
ils se split le chèque à six.
Moi, j'arrive tout seul avec ma petite mallette.
Comme si j'étais un magicien.
Je fais mon show.
C'est ça ta carte.
Ça fait 4-5 shows en ligne
que j'ai du monde qui essaie de me parler.
Je joue à la toune et il me parle.
Il y a un gars qui est allé se commander du Uber Eats
la dernière fois.
Pendant le show, il ne revient que du poulet.
À la porte du show?
Il ne revient que du béni.
Je suis comme, Chris, qu'est-ce que tu fais? »
Puis là, la fille,
c'est genre une salle
comme ici un peu.
Puis là, il y a un balcon.
Puis la fille est là
puis elle me crie des affaires
que je comprends.
Je comprends rien,
parce que je suis en « in-ear ».
Ça fait que ça me bouche les oreilles,
mais j'ai mon gars de son
qui me dit,
« Je pense qu'elle te crie « pinotte ». »
Ça fait que là,
je pointe la première personne
que je vois en avant.
« Je vais te payer combien
pour être ici? »
Elle dit « 32,50. » Je me retourne voir la fille. « Je vais te payer combien pour être ici? » Elle dit « 32,50. » Je me retourne voir la fille.
« Je vais te payer combien pour être ici? » « 32,50. »
« C'est ça, te payer la même affaire que tout le monde. »
Fait que ferme ta gueule.
S'il n'y a pas de gré.
Ben, il y a eu un genre de « Take me home. »
« Get down. »
Oh, fuck.
Fait qu'elle est partie.
Oh. Puis là, je suis en deux qu'elle est partie. Oh!
Pis là, j'étais en deux ans de sabbatique.
Merci.
Mais,
ça serait malade d'apprendre
que, au lieu de crier,
c'est une déficiente intellectuelle
qui essayait de nommer copilote.
Copilote.
Copilote. Pinmer copilote. Copilote! Copilote!
Pinote!
Pinote!
Oh, fuck.
Mais c'est vrai qu'on se plaint le ventre plein,
comme les humoristes,
parce que oui, j'ai eu des mauvais shows en région,
whatever,
mais des fois, la soirée d'avant,
ou même sur le même show,
il y avait une bande qui était là.
Ils arrivent là, eux autres,
ils ont comme des brasses,
ils ont un drum,
c'est le même cachet tabarnak
moi qui arrive
avec une machine karaoke
tout seul
ça prend rien
avec un speaker
et un micro
mais
il y a de quoi
de le fun
d'être tout seul
tu fais
yes je suis tout seul
mais quand ça va pas bien
ça me semble
ça l'air plus facile
parler bien
avec ton band
comme ça
tu peux
moi même en faire
avec des podcasts
mettons faire
quand j'avais fait le Centre Bell, tu sais, je savais
pas comment ça allait être, puis je me disais
c'est mauvais, je m'en crisse, parce que je suis pas
tout seul, tu sais, fait que c'est pour ça que j'ai
jamais de stress dans les podcasts, parce que si c'est pas
bon, je peux
parler, faire
ouais, non, mais je blâme pas
les invités, mais je peux faire comme
son fucking weird
pis
pis c'est pas de leur faute
non plus
mais tu sais
il y a quoi
un groupe
est plus fort
qu'un individu
tu sais
je suis un gros fan
de Tim Dillon
je sais pas si tu connais
Tim Dillon
pis je me suis reconnu
dans lui
j'aime beaucoup
mon podcast
c'est un peu ça
pis mon Ben
c'est Matt
pis j'essaie
comme Matt
il me disait
il fallait que tu sois
il y a pas une caméra chez vous pis il puis mon Ben, c'est Matt. J'essaie comme Matt, il me dit, il fallait que tu sois seul.
Pas en caméra chez vous.
Il parlait à un micro.
Il m'a dit,
oui,
en tabarnak.
Au moins,
tu as quelqu'un
avec qui bouncer.
Au moins,
ça couvre un peu.
Si tu te cherches,
tu ne sais pas quoi dire.
Surtout,
des fois,
toi,
tu pars.
Là,
ça devient vraiment sérieux.
Là,
tu es comme,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé,
hé, hé, hé, hé, Hé, Hé, Hé, Hey! » « Hey, c'est ça, relax, tabarnak! » « Chill, on a mis un bad, là. »
« Ça passe bien. »
« Tu veux? »
« Tu sais, je ne sais pas aussi si tu serais... »
« Je fais de l'audio tout seul. »
« C'est bon, mais tu n'as pas la même voix, je trouve. »
« Non, je suis tout seul avec mon café. »
« On va lire les nouvelles. »
« C'est mon Patreon, je lis les nouvelles. »
« Chaque semaine, je lis les nouvelles. »
C'est quoi ton équipement chez vous?
Parce que ton vidéo,
tu as l'air d'être sur un trône.
Oui.
C'est le couch.
Ça fait très royal comme couch.
On dirait que tu es chez Michel Richard.
C'est un décor excellent.
Vraiment, c'est beau pour moi.
J'avais eu...
J'ai une compagnie à mon nom.
Puis avec ça, j'ai de l'équipement, tout ça.
Puis j'ai comme eu deux studios.
Qu'est-ce que ça veut dire, ça?
J'ai une compagnie à mon nom.
J'ai une compagnie.
Tu parlais de quel job que j'avais.
Moi, je suis en rencontre de ma compagnie.
J'ai une compagnie marketing vidéo.
OK.
Fait que là, j'ai investi en deux différents studios.
L'argent de fou, tout ça.
OK.
Puis j'étais comme, qu'est-ce que je vais faire?
Tu sais, comme en humour.
Qu'est-ce qu'il y a de contenu que je veux faire?
Tout ça.
Puis on a investi. Puis Matt puis Matt a vécu ça.
On a fermé un studio, on a ouvert un autre.
Finalement, tabarnak, qu'est-ce qui pogne?
C'est moi sur mon couch.
Avoir su, je n'aurais jamais investi dans les autres petits projets que j'avais.
Ça se filme chez nous.
C'est pour ça que tu parlais de la scène.
Je suis bien dans mes pantoufles en ce moment.
La scène, ça ne me dérange pas.
On va continuer à en faire quand je suis invité
et que je suis booké.
Mais moi, prendre l'initiative...
Je pense que Charles Deschamps aussi,
louer des salles, c'est un stress incroyable.
Moi, je pense que c'est mieux de faire
peut-être que tu attends que tu n'ailles pas le choix.
Exact.
Tu ailles trop de ce type de message.
C'est quand ton prochain show?
J'en ai eu de ça
c'est comme
viens à Sherbrooke
vous êtes 4
tabarnak
vas-tu vendre 60 billets
pour moi
parce que moi
j'ai des fans partout
mais ils m'écrivent
viens à Granby
il y a un gars à Granby
il était comme
il m'a loué le bar
il m'a acheté 25 billets
d'avance
je veux pas devoir ça
à lui
j'arrive là
c'est moyen mon show
il a écouté une 300
il est tout seul pareil il est tout seul pareil c'est moyen mon show, j'ai écouté une 300. Il est tout seul pareil.
Il est tout seul pareil.
Oui, c'est ça.
Il a acheté ensemble,
il y en a quatre personnes
qui en ont un mètre carré.
Mais Jerry a bien fait,
je trouve.
Jerry, je pense,
il crée un événement.
Je pense que c'est ça
qui a l'air d'être
le way to go.
Puis, je veux revenir
à tantôt,
tu parlais que tu faisais
les cours à Joey Elias.
Il fait-tu encore ses cours?
Je ne sais pas.
Ça fait longtemps.
Ça fait 2014.
Parce que Pantelis, c'est le même qui a commencé aussi.
OK.
C'était...
Puis Joey, pour ceux qui ne connaissent pas Joey,
pour les Patreons, il est ici de mardi.
Ça fait que là, ça sonne comme si je fais une pub pour Joey.
Mais il est au bordel mardi.
Puis il est vraiment solide comme stand-up.
Absolument.
Puis lui, c'était quoi le cours? mais il est au bordel mardi et il est vraiment solide comme stand-up et lui
c'était quoi le cours
il vous disait sa vision du stand-up
et après il vous aidait à faire un numéro
comme moi l'école nationale de l'humour
14 000 piastres je l'avais pas
je dirais pas dans ce voie là
je peux pas
comment ça marche
l'humour au point
comment tu rentres d'un club?
Comment tu fais boucler
ton premier 5 minutes,
peu importe?
Dans le temps,
il n'y avait pas tant de soirées
que ça.
2009-2010,
ce n'était pas comme aujourd'hui.
Il n'y avait rien.
Il y avait 4 soirées d'humour.
Quelque chose du genre.
Qui j'appelle?
Comment ça marche?
Joey, c'est super.
Il t'aide à monter
ton premier 5 minutes.
Il t'explique un peu
le club et tes quêtes.
Comment tu essaies de faire boucler, à qui tu parles, comment tu fais tout ça. C'est quand tu t'aide à monter ton premier 5 minutes pis il t'explique un peu le club et tes quêtes tu sais comment t'essaies de faire bouquer, à qui tu parles, comment tu sais tout ça
pis il y a des paroles qu'il m'a dit
que j'ai adoré, qu'il tient encore aujourd'hui
c'est be a beast on stage and a gentleman off stage
pis ça ça m'a
ça m'a stické un peu
soit la monstre que tu veux sur scène
mais hors scène, chill the fuck out
soit une bonne personne avec le monde
pis ça m'a servi aujourd'hui
c'est la meilleure phrase ça vient de lui mais hors scène, chill the fuck out. Sois une bonne personne avec le monde, ça. Puis ça m'a servi.
C'est la meilleure phrase.
Oui.
Oui, c'est ça.
Ça vient de lui.
Ça m'a stické longtemps.
Comme sur scène, je crie comme un petit débile,
puis je dis des affaires énormes et dégueulasses,
mais hors scène, je prends ma bière tranquille.
Merci tout le monde.
Merci de l'invitation.
Ça m'a donné la confiance.
C'est aussi niaiseux que ça de me dire, t'es drôle.
Ça te prend ça à un moment donné, pour embarquer sur scène et être gay.
Joey Laius à la fin du cours a fait « hey bro, t'es drôle, qu'est-ce que t'as à faire embarquer sur scène? »
T'étais-tu quand t'étais petit cul, c'était qui?
C'est qui le premier humoriste que tu t'es dit « c'est ça que je veux faire »?
Moi c'était George Carlin, « Saving the Planet ».
Ça c'était ça que je veux faire. Moi, c'était George Carlin, Saving the Planet. OK. Ça, c'était en quelle année,
George Carlin?
Début 2000,
peut-être,
ou autre chose du genre.
OK.
Puis c'est vraiment,
c'est George Carlin
que j'aimais quand il parlait
puis que le monde écoutait
même s'il n'y avait pas de gags.
Puis il partait sur un rant
puis c'était gags, gags, gags,
gags, ça faisait rien.
Fait que j'aimais ce style-là.
Fait que des fois,
moi, des fois,
j'ai un bon show,
même si le monde n'a pas ri tout le long,
ils ont écouté,
puis là, bagne un poche,
ça fait que je me permets
plus ça aujourd'hui à cause de ça.
C'est George Carlin en premier, beaucoup anglais,
moi je suis très américain.
Côté francophone, il y avait toi, Mike, of course.
Mais tu sais, en anglais, je veux juste revenir,
bien merci, mais...
On va le dire.
En anglais, il y avait...
Mais Carlin, vu que tu devais être kid, kid, kid,
puis il n'était même pas à mode vraiment à cette époque-là.
Début 2000, c'est qui qui était en mode début 2000?
C'était dans les années Dane Cook, c'était ce genre d'humoriste.
Fait que toi, t'aimais plus le gars plus dark, plus real.
Puis connecté à la vérité.
J'aimais la vérité, moi.
L'histoire de blonde
c'est drôle tout ça
j'ai rien contre ça
puis c'est super le fun
mais il y a un gars qui arrive
puis qui dit
il y a les quatre vérités
sur la société
ça me faisait capoter bien raide
je dis pas que je vise ça non plus
mais ça m'a permis
même Bill Burr plus tard
qui avait encore des cheveux
Bill Burr m'a permis aussi
de dire comme
hey je peux être un ranter sur scène
comme des fois
c'est pas un idole que t'as
puis tu veux imiter
c'est un idole que t'as
puis t'es comme genre
hey j'ai le droit d'exister. »
J'ai le droit d'être
cette personne-là pareil.
Maxime, tu dois avoir vécu ça
quand tu le suivais
ou quand tu faisais des shows avec
qui n'étaient pas un show avec finalement.
Oui.
Mais tu sais,
d'être avec un gars comme Maxime,
surtout dans ces années-là,
Maxime, il était inspirant. Absolument. Je me suis reconnu dans lui aussi. Ça a cliqué. Moi, j'ai commencé un gars comme Maxime, surtout dans ces années-là, Maxime, il est inspirant.
Absolument, puis je me suis reconnu dans lui aussi.
C'est comme ça a cliqué.
Puis moi, j'ai commencé à ghoster Max pendant un bout
parce que j'avais fait d'autres retraites de l'humour.
Fait que j'ai commencé à ghoster.
Puis on s'est retrouvés dernièrement, moi et Max,
je travaille sur son prochain show qui va sortir.
C'est vraiment américain aussi, Max, quand même.
Oui, oui, oui.
Maxime, c'est drôle parce que
moi, je ne savais pas que Maxime, c'est drôle parce que quand... Moi, je
ne savais pas que Maxime Martin était un humoriste
francophone.
Je ne l'avais jamais vu,
mais moi, j'avais commencé au Comedy Works
et il y avait la photo de Maxime Martin
sur le mur. C'était juste les Américains
et il y avait Maxime Martin.
Il se marquait Max Martin.
Je ne savais pas que c'était un Québécois.
Puis là,
je savais que c'était un gars
de Winnipeg.
J'entendais parler de lui.
Il était très mystérieux.
Quand je l'ai rencontré,
avec ses petites culottes trop trouées,
je me suis dit
que c'était un Franco-Mantobain.
Je n'ai rien contre
les Franco-Mantobains,
mais ce n'était pas à ça que je m'attendais non c'est ça puis je suis dernièrement
en rodage pour parler de son os dans la je te parle ton rodage justement il
arrive avec des expériences parisiennes à voir quelqu'un où j'ai qui promet
joke c'est dans ma tête je parle sur mon appartement je suis même aussi moi
asti tm a donné je suis pas sûr que je détaine. Puis elle est restée chez nous pendant un mois.
Elle ne s'est pas allée partir, mais elle est restée chez nous un autre mois.
Mais là, elle dort.
Mais moi, dans la nuit, je veux me parler tout seul.
Parce que je veux fucking créer des jokes.
J'ai le choix qui s'en vient.
Fait que là, des fois, je parle en anglais.
Fait que là, je ne sais pas qu'elle est dans le passage
et qu'elle me voit décider de rester au Canada à cause de moi.
Puis elle me pogne en disant,
« I'm going to jail!
I'm going to jail! »
Mais j'étais dans ma joke
de « whatever ».
Hey man,
après une hôtel ce soir-là,
elle est comme
« ça me tente pas
de dealer avec ça! »
Pis elle est partie en Uber
à une hôtel
et elle est revenue après,
c'est correct.
Mais elle m'a jamais vu
créer une même, tu sais.
Fait que là,
c'est nice de pouvoir écrire
pour quelqu'un
pis voir comment
quelqu'un écrit des jokes
parce que c'était
complètement absurde. Pour moi, c'était quasiment absurde
Écrire une joke
J'ai une joke dans la tête
On dirait que par le temps que j'allais l'écrire
Je suis comme
Qu'est-ce que je fais là de ma vie
Dans ma tête je l'ai
Mais avec Max tu peux voir
Que tu as une prémisse
Puis tu écris en point de forme
Les différents gags que tu pourras avoir
Au sein de cette prémisse
Moi je le vis sur scène mais je paye le prix aussi
quand ça ne va pas bien.
Moi, l'autre fois, j'ai fait quelque chose de vraiment absurde.
Moi, je me parle tout le temps dans ma tête,
mais je fais attention de ne pas avoir l'air de toi.
Puis, j'ai fait...
Ça faisait une semaine que je pensais à un numéro,
puis j'ai fait... Je pense que je suis prêt
pour le dire à voix haute.
Fait que là, je commence à m'enregistrer, puis là, je fais... Moi, l'ai fait, je pense que je suis prêt pour le dire, tu sais, à voix haute. Fait que là, je commence
à m'enregistrer, pis là, je fais, moi, l'autre
fois, je marchais dans la rue,
pis là, je me mets à juste penser dans ma tête.
Mais j'ai mon
astide à... Je me suis
enregistré pendant 14
minutes. J'ai trois
phrases au début, pis après
rien, pis des fois,
des...
Pis y'a des
bouts, c'est dû.
C'est...
Pis là,
pour que tu prends toi,
pis j'ai aucune idée,
quand j'écoute, j'suis comme,
j'peux rien faire avec ça.
J'fume un badge, j'pense j'ai une idée,
j'm'enregistre, j'écoute le lendemain, j'suis comme, ça a pas fume un badge, je pense que j'ai une idée, je m'enregistre, le lendemain,
je suis comme, ça n'a pas de petit bon sens.
Je préfère me le répéter
que de m'enregistrer.
Quand je l'écoute, je suis comme, ça n'a pas d'allure.
Je m'en délire avec ça, moi, Chris.
Dans ma tête, tout seul.
Fait que toi, tu écris tout dans ta tête.
Est-ce que tu fais une script édition sur papier?
Non, mes jokes ont un nom.
C'est comme un genre de set list de musique.
Mes jokes, c'est comme
des tunes.
J'ai l'air bien smart, mais je devrais écrire mes fucking jokes.
À un moment donné, il faut que je ficelle
quelque chose. En même temps, tu restes un gars
qui abandonne l'humour aux trois mois.
Tu n'as pas de l'âme si prétentieuse
que ça. Tu vas vraiment commencer à écrire
mes jokes. Dans trois mois,
je lâche.
Tu écris-tu maintenant?
C'est tout jokes que ça fait dans trois mois que je lâche. Fait que non, non, c'est ça. Toi, t'es écrit dessus maintenant parce que moi, je sais que tu faisais
tout ça dans ta tête. Moi, j'ai...
C'est tout dans ma tête.
Puis j'engage quelqu'un
pour m'écrire mes jokes. Puis là, je repunch.
Puis là, je suis à un bout que...
Tu sais, j'ai deux numéros
en ce moment que je fais.
Je sais que c'est bon, mais quand je le fais,
personne ne me croit
que c'est bon. Fait que va vraiment falloir que je l'écrive. Tu sais, c'est bon, mais quand je le fais, personne ne me croit que c'est bon. Fait que va vraiment falloir
que je l'écrive. Tu sais, c'est des
numbers que, tu sais,
la ligne est vraiment mince
entre le « ah ah ah, Asti est pas
barré » pis « crise de sale,
je vais plus jamais le revoir », tu sais.
Fait que ça va falloir que je les écrive,
mais je les ai pas écrits, mais
j'écris pas, mais je devrais. Mais là,
c'est juste, ça fait deux ans
que je n'ai pas de bureau.
Moi, ça me prend
un bureau. Je ne suis pas capable
de mettre mon ordi
dans un resto ou dans un café
ou chez ma blonde.
Moi, ça me prend mon petit endroit.
Moi, je ne l'ai pas depuis deux ans.
Tu es coquet
de l'écriture quand même.
Je suis très coquet. Mais même dans
le temps, moi j'avais, à l'époque
que j'étais avec mon ex,
moi j'étais le genre, s'il y avait un bruit,
c'était fini,
j'arrêtais d'écrire. C'était pour ça que j'avais
arrêté d'écrire à mon ordi.
Parce que j'étais comme, j'embarquais
dedans, j'embarquais dedans, puis là,
mettons, la vaisselle partait ou
il y a une porte qui claquait, puis j'étais comme
« Calisse, j'ai perdu mon idée. »
« Cherche, Asti, cherche. »
C'est là que tu vois que ça allait bien dans le couple.
« D'ailleurs, Asti! »
Puis après,
j'avais commencé à faire « Oh, fuck, je veux juste
faire les jokes dans ma tête. » Puis j'ai commencé
à faire les jokes dans ma tête, puis c'est tellement
plus facile, puis plus naturel.
Tu sais, Asti, la meilleure joke que tu écris dans ma tête, puis c'est tellement plus facile, puis plus naturel. Tu sais, la meilleure
joke que
t'écris dans un bureau est
aussi bonne qu'une joke moyenne
que t'improvises dans la vie.
Puis la meilleure manière d'improviser
des jokes, c'est juste de parler, parler,
parler, puis à un moment donné, t'es comme,
c'est drôle dans le tabarnak, puis là, tu le notes.
Fait que moi, je suis
là, puis là, vois-tu, mon
rodage, je suis vraiment content,
mais
il manque de quoi.
Fait que là, je me dis,
je vais recommencer à écrire
comme, mettons, un Seinfeld
ou un Louis-José. Tu sais, il y a du monde,
ça leur prend, leur dit. Moi,
je ne suis pas de même, mais il va falloir.
Parce que moi, j'ai pris ça de toi. Moi, sur scène,
après avoir fait les tunes 750 fois,
ce que j'aime maintenant, c'est parler
et raconter des histoires.
À chaque show, quand j'ai écrit...
Tu l'as pris de moi pour vrai? Oui, parce que tu disais,
moi, j'écris sur scène. Je raconte des histoires
et je trouve mes points.
Avec le temps, maintenant, je raconte toujours les mêmes histoires,
mais quand je sens que c'est un soir et que ça va bien,
j'essaie d'en soigner trois ou quatre.
Ça fait un an, je me retrouve avec des petits bits dans mon chat.
J'aime bien ça.
Peut-être un jour, vous allez me voir au gala juste pour rire.
Tu penses que, par exemple,
tu as tout bâti comme si tu étais un humoriste.
Ça serait juste naturel.
Là, il n'y a plus de galas juste pour rire.
T'aimerais-tu ça faire,
mettons, un 5 minutes de stand-up?
Sûrement qu'un moment donné, je vais le faire.
Parce que là, le truc que je trouve qui est cheaté en ce moment,
c'est quand je m'en vais faire un show,
c'est du monde qui m'a payé pour me voir.
J'ai beau dire n'importe quoi,
quand le monde rit, je n'y crois pas.
Non, ce n'est pas si drôle.
Mais ça reste des vrais humains, pareil. Pas sûr de ça, Mike le monde rit, je n'y crois pas. Ok, ouais. Non, ce n'est pas si drôle. Mais ça reste des vrais humains, pareil.
Pas sûr de ça, Mike. Pas sûr.
Non, mais c'est vrai.
Tu sais, comme souvent, j'entends ça, le monde
qui font... Il faut que tu rôtes
devant du monde qui ne te connaisse pas.
Sinon, ça ne veut rien dire.
Mais le monde qui achète des billets, c'est des fans.
Fait que tu sais, même si quelqu'un
qui t'a haï, te trouve bon,
ce n'est pas lui, est pas lui que tu veux rendre heureux
c'est la personne qui t'aime déjà
c'est un bon point que tu amènes quand même
mais je pense aussi que j'ai la carte de
je pense que je m'en viens voir un show de musique
puis finalement je te raconte des histoires comiques
avec des punchs
tu vas devenir la Roxane Bruno des messieurs
des messieurs
exactement
Hey Yann
y'a-tu des questions?
Il y en a quelques-unes.
Oui.
Il y a Pablo.
Excuse, Yann, avant de poser des questions,
j'aime que vous ne vous connaissiez pas,
mais vous buvez la même bière.
On est en amour, mec.
Oui, vraiment.
On a fait une date juste avant de venir ici
pour qu'on se connaisse.
Puis ce temps-là,
j'écoute du Jay Scott.
Mais je trouve
la Guinée,
c'est une bière d'hiver.
Moi, j'aime ça boire ça
quand il commence
à faire frais.
C'est comme un pain.
Bon, Yann,
excuse-moi,
je l'ai coupé.
Il y a une question,
c'est Jay,
ta carrière rap
avant pop,
teinte-t-elle
toujours ton écriture? »
C'est intéressant, ça.
Non, mais dans le fond, c'est ça qui est drôle.
C'est que moi, mettons, pour les médias mainstream,
je suis un rapper.
Mais pour les rappers,
je suis un hostie de gratteux de guitare, moi.
Comme mon écriture est rap.
La vérité, t'es entre les deux, right?
Ouais, ben, rendu là, me mettre dans une boîte.
Moi, je m'en sers le les gens qui m'appellent.
Mais qu'est-ce que tu considères, toi?
Je me considère auteur, compositeur, interprète.
OK.
Ouais.
Comme j'écris, je m'inspire du slang rap.
J'écris comme je parle.
Mettons qu'il y a beaucoup d'artistes que je pense,
Pierre Lapointe, ses textes sont un petit peu moins...
Il parle pas de cocaïne, mettons.
Fait que, mais là, avec le temps,
ça fait que là, le monde,
il y a du monde qui dit que je suis un rapper,
puis il y a du monde qui s'obstine,
que moi, je ne suis pas un rapper.
Moi, je suis un gars qui fait de la musique avec la guitare.
Maintenant, je m'en calisse.
Mais j'adore le rap.
Je vais toujours l'écouter.
Ça vient de là, un peu, mon écriture.
Mettons, je sais qu'il y a bien du monde aux États-Unis
que pour eux, Post Malone,
Post Malone, ce n'est pas un rapper.
Je sais même pas si Post Malone
se considère comme un rapper.
À quelque part, on s'en calisse.
Chris, il fait des tonnes.
Oui, mais je pense que le monde aime ça,
s'obstiner sur Internet.
Je pense que le monde va mal, Mike.
C'est vrai?
Rendu là, moi, quand je suis chez nous,
je suis pas en train de me dire
que je vais faire une chanson rap, je vais faire une chanson. »
Puis, tu sais, des next, ça va marcher
puis un coup que ça marche, t'es un esti de vendu
ouais, ok
ça arrivait avec Soulja récemment
ça va bien avec ses affaires, Soulja
ses salles sont pleines, mais le monde sont comme moi
j'aimais mieux Soulja d'avant
t'es pas real
je pense pas trop
c'est à toi Yann
Ouais Yann
Une question pour Max
Fais-tu ça sans côté rapper
Un peu baveux
Question pour Max
Est-ce que tu prévois
Faire une tournée
C'est pas ça
Y'a une misère à vendre
Des billets dans mon cas de site En varnantvois faire une tournée? Il y a une misère à vendre des billets dans mon cas de site.
On va faire une tournée, Calice!
Pas l'année prochaine.
C'est très malade que tu appelles ton show
Place Disponible.
Non, je ne plane pas partir en tournée.
J'espère faire plus de shows, peut-être en région. C'est trop le fun d'être booké pour des headlines Non, je ne plane pas partir en tournée.
J'espère plus de shows, peut-être en région.
C'est trop le fun d'être booké pour des headlines et des 15 minutes aussi. C'est nice.
Mais je suis là.
Mettons, quand tu vas...
Vu qu'Oxbury, c'est comme collé, collé ou collé au Québec.
Quand tu montes, mettons, le nord de l'Ontario,
as-tu fait des shows dans le nord de l'Ontario?
Maxime Martin est venu dans mon bar à Hawkesbury,
qui est le déjà vu, OK?
Meilleur Wings dans la région.
Puis, ils m'ont même pas invité
à ce bar-là pour ouvrir pour lui.
Là, j'étais à Moonbeam,
dans le nord de l'Ontario,
pour un projet, comment pas rapport,
j'avais filmé des Madame Lemaire,
des autres, ma business.
Puis, je reçois un texte en me disant,
veux-tu ouvrir pour l'humoriste ce soir?
La première fois que je vois Max en 10 ans,
c'était à fucking Moonbeam en Ontario.
J'ai eu des shows là,
mais même côté franco-ontarien,
personne ne sait que je suis franco-ontarien.
Comme ma gang de franco-ontariens.
Mais le monde ne t'entend pas parler.
C'est-tu méchant?
Non, mais ce n'est pas une insulte,
mais des fois, tu dis des mots,
puis t'es comme...
Moi, je savais pas que t'étais franco-ontarien,
mais t'as dit trois, quatre affaires que j'ai faites.
Christ, il sonne comme Pat Gros, un peu.
Oui, oui, absolument.
Oui, c'est exactement comme Pat Gros.
Oui, c'est ça.
C'est comme...
C'est pas du français, c'est pas de l'anglais, mais on le feel. Oui, c'est ça. C'est comme... C'est pas du français, c'est pas de l'anglais,
mais on le feel.
C'est ça.
Mettons, quand tu dis, c'est pas un party,
c'est un party.
Oui, exactement.
Le bus, pas le bus.
C'est les affaires de même.
Récemment, j'ai eu Sophie Durocher
qui est partie sur un rent de moi pendant 4 jours.
Ah oui?
Vu que t'as un nom anglais.
T'es comme, pourquoi c'est pas
Jérôme...
Jérôme Cicotte?
Mais c'est drôle
parce que j'ai appelé ma tournée
Québec World Tour.
Ça l'a mis en tabarnak.
Ah ouais?
J'avais marqué dans la description du show
ce titre pourrait choquer
Les Sophie du Rocher de ce monde
4 jours de temps
À Cube Radio, n'importe où
Elle faisait des articles comme quoi que moi
Je détruisais la langue québécoise
C'est vrai
J'étais un bon mélodiste
Quelqu'un qui gagne sa vie
En composant
en français
est en train
de scraper le français
exactement
quelle belle logique
non mais je mets
beaucoup d'anglais
il y a beaucoup
tu sais je parle
dans la vraie vie
aussi
il y a bien de l'anglais
pareil
il est chaud
j'ai trop de l'anglais
mais tu sais
Cube Radio
faut que tu en parles
avec ça
c'est correct
tu vas être correct
ça va bien aller.
Tu sais comment je m'en suis rendu compte de ça?
La dernière fois, je suis à TVA.
Comment c'est fait? Ce n'est pas fait au TVA.
C'est fait dans le sous-sol.
Je rentre dans l'ascenseur, je descends,
et il y a Roger Brulotte.
Dans le corridor.
Tout le long, il est là et il essaie de parler avec le monde.
Tout le monde est comme, Roger, je n'ai pas le temps.
Roger, je n'ai pas le temps. Roger, j'ai pas le temps. »
C'est ça son show de radio à Cube Radio?
D'après moi, on est à ça que ça soit ça.
Il met un micro aux cravates et on est parti.
On salue Roger.
Mais comment...
Pour vrai, ça va sonner comme si je suis sur Cube Radio,
mais comment t'as fait savoir
qu'elle parlait en mal de toi à Cube Radio?
Non, mais c'est parce qu'elle commenlait en mal de toi à Cube Radio? Non,
mais c'est parce qu'elle
commençait avec un article
dans le journal Montréal.
Oui.
Puis après ça,
elle a invité P. Weiler
à parler de la langue francophone
puis elle a commencé
avec J. Scott
qui est plus la langue française.
OK.
Ah, Chris.
Fait qu'il m'a défendu
pendant une demi-heure
à la radio.
Je me disais,
on va parler,
tu sais,
elle était comme,
on va parler du hip-hop,
on va inviter un noir.
Viens-t'en!
Viens-t'en, fille white!
Oh, fuck!
Moi, j'ai eu peur longtemps.
Tu sais, moi, là, en ce temps,
le monde est...
En général, le monde est cool avec moi.
Mais à chaque fois que je voyais
qu'il y avait un article sur moi
dans le Journal de Montréal,
pis c'était Sophie Durocher,
j'étais tout le temps comme...
Ah, c'est-tu J'espère qu'elle m'aillit?
J'espère qu'elle m'aillit.
J'avais vraiment peur qu'elle me défende
pis que je sois oublié de faire...
Hé, tabarnak!
Hé, écoutez-la pas, c'est-tu?
Oh, hé!
Absolument, pis...
J'ai vraiment peur qu'elle m'aime. Pis des fois, là, on me défend, pis je ouais? Absolument, pis... J'ai vraiment peur,
quand même.
Pis des fois,
l'homme me défend,
pis je suis comme,
non, non, Sophie,
non, non, Sophie,
j'ai le goût d'y envoyer des photos
de moi pis des madames
voilées,
juste pour faire...
Hé,
hé,
c'est me font pas peur,
là.
Comme...
Une photo avec son chum,
finalement.
Je sais pas ce qu'il va y avoir là,
ma carrière en humour dans le futur,
mais si c'est Suzanne Lebrun, de 54 ans,
du Saguenay, qui commence à me défendre,
I failed. Tu comprends ce que je veux dire?
Quand je souhaite pas avoir...
Tu sais, des fois, les humoristes,
comme qu'ils rient des choses, whatever,
c'est tous des gens, genre, boomers,
vieux Gen X, qui ont peur du fret,
pis qui bordent leur porte à 6 heures,
c'est comme, y'a un chêlé, y'a un chêlable!
J'suis comme, si ce monde-là me défend un jour, I fucked up. les Gen X qui ont peur du fret et qui bornent leur protester. Ils ont chélé, ils ont chélé.
Si ce monde-là nous défend un jour,
elle est fucked up.
Mais il y a du monde de cet âge-là qui sont cool.
Absolument.
Aujourd'hui, j'ai vécu de quoi,
c'était malade.
Je m'en vais à la pharmacie
parce que j'ai reçu une lettre.
D'ailleurs, post-Canada,
je reçois un paquet.
Ça dit que tu peux venir chercher
le paquet n'importe quel jour entre, mettons,
8h et 6h. J'arrive
aujourd'hui, puis la madame, elle me dit juste,
on est fermé. Puis je fais, mais t'es là,
sti. T'es là.
Puis comme on est fermé, on est fermé.
Puis là, je fais, mais sur mon affaire,
ça dit que t'es ouvert. Puis elle dit, quel jour?
Puis là, je fais dimanche, puis elle fait,
ouais.
Mais là, son boss fait, on est dimanche, puis elle fait « Ouais! »
Puis là, son boss
fait « On est fermé, on est fermé! »
Puis là, je suis comme « Collé! » Fait que là, je sors, je suis un père
tabarnak. Il y a une petite madame
qui me voit, puis elle est comme « Hey,
je vous aime tellement! » Puis je vois qu'elle est
un peu plus vieille, mais elle a l'air semi-jeune.
Puis elle fait « Mais Adelaide! »
Tu sais?
Mais elle me dit « Je vous aime tellement! »
Puis mes fils aussi, ils t'aiment.
Pis mes fils, ils ont 62
pis 68 ans. »
Pis là, je fais « Alors, quel âge
elle, tabarnak? »
Pis elle avait comme 88.
Pis j'étais comme « Tabarnak! »
Une madame de 88
qui... J'étais super heureux.
Pis elle était le fun, la madame.
Pis c'est ça, j'ai pas eu mon ostie de paquet,
mais j'ai eu
des éloges de madame
de 88.
Souvent, tu fais « Ah, les vieux sont pas cool. »
En général, ils sont pas cool,
mais il y en a qui sont cool.
Comme il y a des jeunes qui sont des osties de graines.
Absolument, c'est ça.
Yann, autre question.
Il reste combien de questions?
il en reste peut-être 2-3
ok
il y a Nicolas qui demande
ok parfait
j'aimais ça
il rouvrait sa gomme
pis tu voyais qu'il essayait de pas faire de bruit
pis c'était
t'avais de la misère
c'était de pire en pire
ce ne fut pas une réussite mais Pis c'était... T'avais de la misère. C'était de pire en pire.
Ce ne fut pas une réussite.
Mais... Il y a Nicolas qui demande
pourquoi le nom Jay Scott?
Ah ben là, ça, j'ai fait 150 podcasts
qui l'expliquent, mais j'ai utilisé un Rap Name Generator.
C'est vrai?
Ouais. Fait que vous pouvez aller sur Internet,
googler Rap Name Generator, pis là, tu peux juste générer des noms, t'sais. Moi, j'ai généré, ça a fait Jay Scott, j'ai fait parfait, C'est vrai? Oui. Vous pouvez aller sur Internet, googler Rap Name Generator, puis là, tu peux juste
générer des noms. Moi, j'ai généré,
ça a fait J. Scott, j'ai fait parfait, c'est ça.
T'avais-tu peur dans le
Rap Name Generator
qu'il y ait le N-word dans ton nom?
T'es comme...
Fuck it, j'y vais pour!
Je l'essaye!
All in!
C'est cool, je suis sur la page.
Il y a des petites questions quand même.
Tu veux-tu qu'on trouve ton nom de rappeur?
Yann, on va trouver ton nom de rappeur à toi.
OK.
C'est quoi les questions?
Il y en a...
Attends un peu.
Il y en a six.
Il y en a une.
Your favorite TV character.
C'est qui?
C'est qui?
Mr. White.
Walter White?
Oui, Walter White.
Parce que Mr. White, c'est dans Reservoir Dogs.
Oui, c'est ça.
Il s'appelle Mr. Pink, je pense.
Your real life name. Mr. Pink, c'est ton. Il s'appelle Mr. Pink, je pense. Your real life name...
Mr. Pink, c'est ton personnage préféré
de film.
Non.
T'as un gag
de film porno gay.
Your real life
last name, Thériault.
C'est un bon bout, ça, Marie.
T'as fait ça, toi?
Ouais.
The name of a criminal.
Rocco Magnotto.
Magnotto.
It's not a gangster.
They go weird.
Magnotto.
Something really pleasant.
Masturbating.
Baiting. Okay. pleasant masterbating ok un adjectif to describe you or your music boring Childhood pet. Nomme ton chien, là, Doug Mayhew.
Oui, Doug.
Tiens.
OK.
C'est quoi ton nom?
Un peu.
OK.
Là, ça va être genre d'affaire.
Il faut que tu rendes ton e-mail.
Numéro d'assurance sociale.
Tabarnak.
Il faut que je change
« masturbating ».
Il n'a pas aimé ça.
Ah oui?
Fait que tu as quelque chose
que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes.
Que tu aimes. Que Mon Dieu, pour... Il me semble que les rappeurs sont capables d'en prendre habituellement.
Big Doogie,
YT... Ah, il y en a plusieurs.
Big Doogie,
Big Doggie, j'imagine.
Big Doggie,
YT, YT,
Abs Boring,
Yana Yanati,
C'est pas mauvais. Yana Dona Boring Duck
Cannabis Rocco
YT Rocco
Gonzo Alonso
Yanormos T
Yanormos T j'aime ça
Yanormos ouais Gon Yanormous T, j'aime ça.
Yanormous, oui.
Gonzo, Gonzo, Gonzo.
T-H-R-I-I-U-L-T.
Tabarnak.
Tabarnak, tu viens de me perdre de style au troisième chapitre.
Yan Can.
Calisse, il y en a bien trop, je ne les lirai pas trop.
Todd's Boring, Boring Face.
Boring Face.
J'aimerais tellement un rappeur qui s'appelle Boring Face.
Il y a plein de gonzo.
Je ne comprends pas pourquoi, par exemple.
Toi, il y en avait combien?
Je ne pense pas que c'était exactement ce site-là.
Moi, il y avait une J. Scott.
J'ai fait d'autres sites.
C'est le premier coup?
Oui. Il y a un gars qui qui était rapper dans ce temps-là
qui m'a dit, changez le nom de rapper.
C'est la pire décision que tu vas faire de ta vie.
Salut, il doit travailler chez Shell maintenant, lui-là.
Parce que tu étais PL3 avant.
Exact, PL3.
Parce que mon vrai nom, c'est Pierre-Luc.
OK, puis ton nom de rapper à l'époque, c'était PL3?
Oui.
PL3.
Quel mauvais nom.
Je sais.
PL3.
Ça sonne comme...
Une colle.
Non.
Ça sonne...
Ou le petit-fils de quelqu'un de vraiment riche.
Oui.
Tu sais, tu as Pierre Péladeau, Pierre-Card Péladeau et PL3.
C'est...
Il y en a de moins et moins d'argent.
À chaque génération.
PL3, t'es peut-être une BS,
PL3. C'est tellement l'été.
C'était pas loin.
C'est un bon nom. Yann, autre question.
Est-ce qu'il reste
deux questions, une question?
Oui.
C'est une question qui méritait une réponse mieux que...
Oui.
Une question, deux questions.
Il en reste deux.
Deux? OK, parfait.
Jay, comment ta blonde a pris ça de se faire gong au gong show live?
Ta blonde est allée au gong show?
Moi, je ne peux pas parler pour ma blonde,
mais par contre, le gong show, ça m'a fait rire quand toi, t'es arrivé.
Moi, j'étais là le soir mais par contre, le gong show, ça m'a fait rire quand toi, t'es arrivé. Moi, j'étais là
le soir que ta blonde
faisait le gong show.
Puis, je la trouvais vraiment bonne.
Elle est vraiment...
Elle est super bonne sur un stage.
Moi, c'est ma blonde. Je l'adore.
Mais quand t'es arrivé dans la loge,
j'ai trouvé ça incroyable. Parce que moi, c'est la première fois
que je me retrouvais dans une loge du mot.
D'habitude, je suis dans une loge de musique.
Ça sent un peu le weed.
Tout le monde est correct. On boit de l'alcool.
J'arrive là et c'est le gong show.
J'ai senti les paliers
de pertinence
dans le domaine de l'humour.
Quand toi, tu es arrivé,
l'odeur de la place change.
La lumière se tamise.
Toi, tu as le vent dans les voiles.
Tu rentres, tout le monde est comme tabarnak.
M. Ward, it's it, man.
M. Ward est arrivé.
Est-ce que tu ressens ça quand tu rentres dans des loges?
Non, non, vraiment.
Ben non.
Je suis Taylor Swift.
Je suis.
Je le sens un peu, là, mais...
Non, mais non. Non non je ressens pas ça
il ressent pas
mais il est Taylor Swift
non mais
c'est vrai ça
non mais moi
moi j'étais 100% extérieur
à ça
j'étais assis là
je bois de la bière gratuite
pis tu sais
il y a du monde
qui était là
qui savait pas
que la bière était gratuite
pour eux c'est la première fois
qu'ils se retrouvent
au club soda
dans l'âge
pis là tu sais
il y a des cocombes,
il y a des bananes. Fait que le monde, il trippe.
Puis là, toi, tu rentres. Puis au début,
il y avait d'autres humoristes qui étaient célèbres.
Mais quand toi, t'arrives,
roche-papier, ciseau, mic,
tu pètes tout. Ah oui, c'est vrai.
C'est cool, ça.
Mais non, je le sens pas.
Puis je suis content que je le sens pas.
Parce que je veux pas le donner.
Pour vrai,
j'haïs
tellement de monde qui rentre.
Moi, l'affaire
que j'aime le plus, c'est quand quelqu'un
connu se présente. Moi, la première fois,
je l'ai dit souvent ici, la première fois
que j'ai rencontré Yvon Deschamps, il a dit
« Salut, je suis Yvon. »
Il savait que je savais que c'était Yvon,
mais il prend la peine de dire « Salut, je suis Yvon. »
J'aimerais ça être ça.
Non, mais tu as fait exactement ça.
« Salut, je suis Yvon. »
« Salut, je suis Yvon. »
« Je suis Yvon Deschamps. »
Non, mais tu es rentré et tu as spot chacun des personnes.
« Bonjour, Mike. Bonjourjour Mike, bonjour Mike.
OK.
Ça va bien tes affaires.
OK.
C'est cool.
C'était quoi la question?
J'essaie de me rappeler.
C'était quoi la question?
Je m'en souviens même.
Ah oui, oui.
La question c'était
comment tu te sentais
voir ta blonde au gong show?
Ben non, mais moi,
c'est moi qui l'ai mis
dans ce guet-apens-là.
J'ai dit, toi, t'es drôle.
Écris-toi de quoi
pour voir au gong show.
Ah oui.
Ben oui.
Au Club Soda.
Au Club Soda.
Au Club Soda sold out
devant 500 personnes.
Ah oui, tabarnak.
Tu voulais...
Tu t'aimes ça
voir ta blonde stressée.
Puis elle était zéro stressée.
Elle avait pas de l'air stressée.
Non, mais moi, j'adore ma blonde. Mais t'sais, invitez-la
si vous voulez parler de ça. Moi,
c'est pas mon problème, ces histoires-là.
Vous vous êtes rencontrés où?
Sur son podcast.
Parce que ta blonde, elle anime
le 5 à 7 podcast. C'est quoi son nom?
Rose-Marie Santerre.
OK. Fait que vous êtes... ne me suis pas trompé.
Vous vous êtes rencontré
à son podcast?
Direct.
Si, mettons,
tu veux voir
comment j'ai rencontré
ma blonde,
cherche J. Scott
5 à 7 podcast.
La première fois,
je suis rentré là,
je n'avais jamais vu
de ma vie.
C'est malade, ça.
Fait qu'on voit
votre première...
Est-ce que tu étais flirty?
Pas en tout.
Je rentre là et pis d'habitude,
les podcasts que j'avais faits, ils me parlaient de musique.
C'était toujours les mêmes questions. Ton nom, il vient d'où?
Pis blablabla. Pis là, j'arrive là,
pis là, ils font comme tout. T'es-tu à l'aise de parler de n'importe quoi?
Je suis comme, ouais. Ils font, parfait, on part le podcast.
Toi, te rentrer un doigt dans le cul,
comment t'aimes ça?
Pis c'était-tu...
Si tu te fais rentrer,
ou toi-même te le rentrer
parce qu'il y a quand même
une bonne différence
ouais c'est ça
vraiment
t'sais il y en a un
que t'es moins
en âge
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'sais
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say
t'say Là, ma mère, elle pense que je me fais sodomiser à toi fin de semaine. Lui, il est très de sa vie.
Il est comme, oui, deux doigts, trois doigts,
elle n'est pas de quoi.
Comme, c'est ça que ça voulait dire,
la toune copilote.
Tu fais enculer.
T'imagines, tu as un petit volant dans le dos. Calisse.
Yann, dernière question.
C'était comment de travailler avec Fouki?
Non, mais c'est incroyable.
Ce qui est drôle, c'est que moi, la toune,
ça faisait un an que je l'avais écrite à l'époque
comme je l'avais écrite dans ma chambre tout seul
à la guitare pis j'avais mis sur internet
Tu savais-tu, c'est un hit, c'est clair
que la réponse c'est non, sinon tu serais
un psychopathe, que si t'écris
une toune, tu fais
chanson de l'année
mais
pour vrai, c'est une toune
qui a vraiment marqué
marqué le Québec
elle se dit de bonne toune
pis marqué une génération
quand t'as écrit cette toune-là
tu réalisais-tu que t'avais de quoi
ou t'étais comme ah oui correct
cette toune-là
moi j'écris la toune, je la mets sur internet tout seul
pis elle atteint genre la vidéo
elle atteint 80 000 views
mais j'avais jamais eu
80 000 views
mes affaires ça avait
4000, 12 000 maximum
là j'ai 80 000 views
je suis comme
il y a un petit quelque chose
mais un an après
je fais la collaboration
avec Fouki
pis là je te jure
j'ai failli dire non
moi ça c'est ma toune
pis comme pourquoi
j'irais la partager
avec quelqu'un
mais après ça
je me suis dit
la toune ça fait un an
qu'elle existe
elle a fait son chemin déjà
fait que j'accepte ça, fait que y'a vraiment
dans la vie y'a deux chemins
y'a le chemin que je dis non, y'a le chemin que je dis oui
le chemin que je dis non je vais encore des pots de plastique
mais pour vrai
si t'étais trop star
pis de faire fuck you c'est ma toune
je suis pas willing de le partager
c'est clair tu serais encore
à SQDC
mais tu le sais pas.
On était dans le studio
pis là, moi, je me rappelle,
moi, je suis comme
néophyte dans le milieu
pis là, ils sont comme
OK, on va t'amener au studio,
refaire ton verse
pis on va refaire la toune.
Fait que moi,
je m'attends à arriver
à un studio
de 700 000 piastres US.
Je rentre là,
c'est à Verdun,
dans un demi-sous-sol.
Ils sont comme
rentre dans le garde-robe,
on va fermer la porte,
tout le monde va fermer l'oreille,
puis refait ton verse.
Je suis comme, c'est ça le glam québécois.
Fait que la chanson
de l'année, c'est toi dans le garde-robe,
en train
de chanter. Oh, tabarnak!
Oui, puis tu sais, ça a quand même pris,
après ça, il y a eu le clip et tout,
mais c'est malade de pouvoir... Je suis content d'avoir
marqué un peu le folklore
québécois avec une toune. Je pense pas que ça va
se reproduire de sitôt dans ma
courte carrière, mais de l'avoir
fait direct en rentrant, ça me fait plaisir.
Puis quand t'écris, ça arrive-tu
mettons que...
C'est-tu arrivé après que t'écris une toune, puis tu fais
« Ça, c'est mille fois meilleur que Coppila? »
Je pense
tellement pas à ça
comme ça il va
je pogne ma guide, moi je top line
comme on dit dans le milieu, c'est que je chante
des mots inventés avant d'avoir mis des paroles
je pogne ma guide, je fais gling gling
dans un langage inventé
je trouve comment je vais chanter
ça doit sonner raciste ça, quand on l'écoute
ça doit être du très
ça doit être très du ching-ching-wong-wong,
ching-ching.
Pourquoi?
Ching-ching-wong-wong.
Pourquoi ça sonne
comme ça?
Non, mais c'est le même.
Toutes les mots passés
de Mike comme
ching-ching-wong,
n-word, n-word,
ching-ching-wong.
Moi, c'est clair.
Si j'écrivais des tonnes,
c'est juste ça
que je ferais.
Ça serait
ching-ching-pong-pong,
pong-pong, ching-ching. Oh... Oh, c'est drôle, ça.
Il y aurait un bout de...
Ça serait...
Il écrit en japonais-ish.
Après ça, il met des vraies paroles.
J'aime que c'est le japonais qui a décidé
de te plaigner.
Konnichiwa, konnichiwa.
Mais non, c'est ça.
C'est le même que j'écris un peu,
puis après ça, je m'en vais écrire des paroles.
Puis après, tu regardes,
est-ce que tu l'écris?
Fait que c'est écrit genre...
J'écris pas.
Tu t'écoutes?
Un coup que je l'ai dans la tête,
c'est parce que c'est assez correct
pour que ça soit dans la tête de d'autres
mondes. Puis là, après ça, je vais en remettre des
mots là-dessus que j'écris et j'essaie de faire
fitter avec comment j'ai chanté. Musicalement.
Ça arrive-tu des fois que tu écris
les mots avant les paroles?
Jamais. Puis je le sais
exactement quand quelqu'un fait ça.
Parce que c'est quelqu'un qui essaie de
rentrer des mots trop vite.
Il suffit la musique pour fiter les mots. Ah, intéressant. Ça, c'est une'un qui essaie de rentrer des mots trop vite. Il justifie la musique pour quitter les mots.
Intéressant.
Oui, ça, c'est une manière
un peu improvisée,
mais voilà, fin.
C'est cool.
Là, Yann,
il y a-tu une dernière question
ou on finit ça là?
En fait, c'était pour Max.
Je modifie la question tantôt,
mais ferais-tu une tournée
avec ton podcast?
Ben non
le sofa il est 10 pieds de long
ils sont pas là
tabarnak là
moi je laisse la pâte avec le sofa
non j'ai essayé
j'ai fait une heure au troc à Gatineau
pis là je dis à Matt pis mon gérant
entre mes sets
m'en mettre des bouts d'Anyways
dans la salle. Qu'est-ce qu'ils veulent
que je fasse? Comme improviser.
J'ai des fans de mon podcast
dans la salle qui me demandent
« Les aliens! »
Parce que je les ai faits. Je ne refais pas
mon podcast sur scène.
Je ne sais pas si
ça m'intéresse tant que ça.
Parce qu'on dirait qu'il y a le confort chez nous aussi
entre moi, Matt et le petit Jésus.
C'est comme ça.
Matt fait le montage.
C'est fini.
Moi, je me détache de ça. Je fais d'autres choses.
Parce que sur scène, je le vivrais trop.
Moi, je pense...
Je suis le genre qui donne des conseils,
même quand le monde ne veut pas de conseils.
Bouc à bière.
Je pense, pour vrai, il faut que tu commences à faire ça même quand le monde ne veut pas de conseils. Bouc à bière. Mais tu sais, je pense
pour vrai, il faut que tu
commences à faire ça quand tu as tellement
de demandes, que tu n'as pas le choix.
Tu ne veux pas être le gars
de quoi
tu veux que je parle. Ils vont tout le temps
te créer des affaires, tu as déjà dit.
Tu veux arriver
avec tes conditions.
Tu arrives.
Tu veux jouer dans des salles pleines.
Oui, puis je pense pas,
je pense pas transformer mon podcast de chez nous à quelque chose sur scène.
Je pense pas, je pense qu'il y a quelque chose,
j'ai un confort chez nous, ce que je peux dire,
des choses que je dirais peut-être pas.
Même ici, il y a du monde, il y a tout,
c'est comme pas mal de choses.
Mais tu sais, en même temps, tu sais,
comme là, de ce temps-ci, quand tu fais du stand-up,
tu n'attires pas
beaucoup de monde
encore, mais trouve-toi
un chanteur qui a du succès
et il faut faire ses premières parties.
Il chante un rap ukulélé.
Non, j'aime ça, ça.
Ça, t'as-tu déjà passé
un humoriste en première partie?
Moi, c'était game d'en faire une fois. En première partie, maintenant, un humoriste en première partie? Ben, pour vrai, moi, si tu étais game d'en faire
une fois, là. En première partie, oui.
Genre, de te pointer, pis le monde pense à moi, pis là, tout arrive.
T'es comme là, là, le conflit...
S'ils vendent des billets, c'est J. Scott et Max Richard
dans un coin, I'm all in, I'm all in, I'm all in.
Ben, ça me parlerait fou, moi,
t'sais, moi, comme il y a du monde,
t'sais, mais, t'sais, ça doit être un tough crowd, pareil.
Tu t'attends pour avoir de la musique, là.
Ah, mais il y a ça aussi. musique moi et Mike je suis un peu princesse
c'est mon 9ème comeback
pis on dirait que tout ce qui est open mic
ça me dérange pas si c'est proche de chez nous
pis tous les crowds
comme Mick Lafontaine qui me plug
de Tedford Mines
viens faire un show
c'est comme des profs retraités.
Puis je fais mes jokes
de suicide weird.
Puis tout le monde,
ils sont comme,
ils veulent pas m'écouter.
Mais il est content.
Mais pas le monde dans la salle.
Ça, c'est ça,
je veux plus ça non plus.
Je veux ma crowd à moi.
Fait que je suis patient.
Je suis patient.
Je suis patient.
Je sais pas s'il y a
un middle ground.
Moi, mettons,
en musique,
j'ai l'impression,
soit que tu fais pas
de cash pantoute,
soit que ça se passe à fond.
Il y a pas le, moi, je vis correct puis je fais pas toutes ces affaires. Il y a ça en humour. L'humour, l'ai l'impression, soit que tu fais pas de cash pantoute, soit que ça se passe à fond. Il y a pas le « moi, je vis correct »
pis « je fais bien tout ça pour un mot ».
Il y a ça en humour.
99% des humoristes
vivent correct.
Pis c'est rare les riches-riches.
Mais non, c'est pas si rare que ça
les pauvres-pauvres.
Il y a des pauvres,
il y a de la classe moyenne
un peu élevée, il y en a vraiment beaucoup. Pis après, il y a une pauvres. Il y a de la classe moyenne un peu élevée. Il y en a vraiment beaucoup.
Après, il y a une couple de riches.
Je pense qu'il y a moyen de bien vivre de ça.
Je pense que j'ai tout le temps...
Je n'ai pas un rêve, j'ai un plan.
Un rêve d'avoir 10 souleviers sur une tablette,
c'est correct,
mais j'ai de la misère à mettre ça dans ma tête.
Mais si j'ai un plan d'avoir 10 000 patéons dans 10 ans,
tabarnak, ce n'est pas pépanté comme plan. Je vais petit peu par petit peu j'ai un plan d'avoir 10 000 patéons dans 10 ans, ben tabarnak,
c'est pas pépantide comme plan,
fait que tu sais,
je vais petit peu par petit peu vers ça à la place
d'avoir un rêve,
fait que c'est dans le sens
que tout le monde,
en humour,
à cause qu'on n'a pas
une brass band
pis un drummer,
fait qu'on est capable
de faire entre 50
pis 100 000 piastres par année,
il fallait jouer au Degrange,
comme « you fucking made it »,
c'est correct,
c'est une belle vie,
Carlis, tu sais.
Pis aussi,
même si tu te rends juste
à 5 000 patéons, c'est en masse, Carlis, hé, même si tu te rends juste à 5000 Patreons,
c'est en masse.
Je retourne sur la poudre.
On part la balle.
On part sur le party.
5000 Patreons à Saint-Pierre-Farmois.
Je suis une vidange incroyable.
On s'effouerait.
Je suis libre comme l'air.
On va arrêter là-dessus.
Merci tellement, les gars.
Merci, Max.
Merci, Jay.
Merci à vous autres.
Merci, Yann.
Si on veut,
c'est où qu'on va
pour acheter des billets?
Jay Scott 89 sur Instagram,
sur TikTok, n'importe où.
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Les billets sont là.
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Yeah,
that's it.
Yes,
merci tout le monde.
Bonne fête soirée,
merci beaucoup. Bye.