Mike Ward Sous Écoute - #463 - Katherine Levac et Jay Du Temple
Episode Date: February 12, 2024Cet épisode est une présentation de ComediHa! Au casino de Montréal ( https://casinos.lotoquebec.com/fr/montreal/evenements/comediha ), de Nord VPN ( https://nordvpn.com/mikeward ) et de M...anscaped ( https://www.manscaped.com/ )Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Katherine Levac et Jay Du Temple pour parler des petites maisons de Mike et du Gala des Olivier. Enregistré le 14 janvier 2024. ---------Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Merci!
Merci beaucoup!
Merci!
Merci tellement!
Bonsoir!
Bonne année pour les Patréons Pour ceux qui ne sont pas Patréons
Tu vas être comme
Pourquoi ils me souhaitent bonne année début mars
Mais bonne année
Yann, as-tu passé un beau temps des fêtes?
J'ai passé un super beau temps des fêtes
Qu'est-ce que tu as fait exactement?
Là, j'ai commencé à me patenter des arcades
Je me suis montades Je me suis
Je me suis monté
Je me suis monté à une arcade
Ah je l'ai vu mais ton arcade
Que t'as fait qui fait un peu
Classique mid-century
Je voulais qu'elle fit dans mon salon
Elle est tellement belle
J'ai trippé à faire ça
Je veux me faire une pinball
Une machine à poker
D'ailleurs, ton arcade,
j'ai un de mes amis louches
qui est chez vous en ce moment.
Il est en train de le voler.
Mettons que tu mets quelque chose
de beau que tu as,
le monde le sait.
En plus, je donne des idées
à du monde de ton village.
Vu que toi, tu es à deux heures de là-bas
et il n'y a pas de sécurité,
tu n'as pas de système d'alarme.
Oui, oui.
J'ai un système d'alarme.
Mon chien, c'est pas mal mon système d'alarme.
Quand je dors, il réagit à n'importe quel bruit.
Ton chien qui est en ce moment chez ta fille à Longueuil,
c'est ton système d'alarme.
C'est bon.
C'est une joke.
Je le sais que tu as un système d'alarme, tu me l'as dit.
Et ton voisin a un fusil.
Oui, oui.
Mes voisins ont l'air mal commodes un peu.
C'est ça le truc.
Moi, j'avais pas de système d'alarme chez nous.
Puis là, j'ai quelqu'un qui vient installer
un système d'alarme cette semaine.
Puis j'ai tellement hâte parce que souvent,
quand il y avait du monde louche qui venait chez nous,
je faisais semblant de programmer
ou déprogrammer mon système d'alarme sur mon thermostat.
Puis le monde était comme,
mais non, c'est pas de même que ça marche.
C'était comme pipipipipipip.
Tu sais?
Hé, j'ai eu, moi...
Moi, j'ai eu tant des fêtes hallucinantes.
Je suis allé à Orlando
et j'ai vécu...
Moi, je suis diabétique
depuis que j'ai 11 ans, brag.
Et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas servi de ma maladie
ou mon handicap pour avoir quelque chose de hot.
Et on est allé à Universal.
Il y avait moi, il y avait Preach, il y avait ma blonde, il y avait ses enfants.
Et on voulait faire The Hulk Hulk qui est un montagne russe
vraiment hallucinant
et là on se disait
c'est un peu intense
pour des enfants
fait que
pis ma blonde
n'aime pas les montagnes russes
fait que j'ai fait
moi Preach
on va faire
le Single Rider
tu sais que
quand tu vas
dans l'allée
Single Rider
c'est pas long
vu qu'il te crisse
avec n'importe qui
fait que là
Single Rider c'est un attente de 45 minutes pis je dis c'est un peu long vu qu'ils te crissent avec n'importe qui. Le single rider, c'est une attente de 45 minutes.
C'est un peu long, mais je vais le faire.
Et là, vu que c'est une affaire
qui vire, tu ne peux pas avoir
d'argent sur toi, tu ne peux pas avoir de portefeuille,
tu ne peux rien avoir.
Moi, je vide toutes mes affaires,
sauf que j'ai une petite affaire qui me dit
mon taux de sucre.
Je passe la sécurité, ils me checkent
et ils me disent que, tu peux pas passer
avec ça, puis je suis comme, bien, je peux pas m'en départir,
c'est pour mon diabète, puis ils sont comme,
attends une seconde. Là, ils amènent
une madame qui est comme leur boss,
qu'elle, elle est comme,
qu'est-ce qui arrive, puis ils font, oui, lui,
il y a une affaire pour son diabète, puis elle, je sais pas,
ça l'a quelqu'un dans sa famille
qui est mort du diabète, ou il y a quelqu'un
qui ne deal pas bien avec le diabète dans sa famille, mais j'ai senti comme une tristesse
et une pitié qui étaient comme, « Ah, je m'excuse, je m'excuse, ah ouais, cette
petite maladie, hein, prends ça, puis regarde, mets ça dans ta poche, puis je m'excuse,
viens avec moi. » Puis là, on est embarqués dans un ascenseur, montés de l'ascenseur,
sortis de l'ascenseur, sorti de l'ascenseur,
puis ils m'ont mis dans les montagnes russes.
J'étais comme un rêve d'enfant.
C'était malade.
C'était malade.
Asti que c'est le fun d'être handicapé.
J'étais tellement content.
J'étais tellement content.
J'aurais dû après m'en servir,
mais je l'ai juste fait une fois
et j'ai fait assez cool,
mais j'aurais dû faire d'autres manèges.
Je ne suis pas capable de manger du caramel.
Tu fais-tu des manèges vraiment,
les gros hardcore?
Moi, je fais tout, tout, tout.
La seule affaire de Hulk,
ça, j'ai eu de l'air d'un astuce d'effet.
Puis je l'ai dit à Preach,
parce que moi, j'aime ça.
Plus c'est intense, plus j'aime ça.
Mais la première fois que j'avais fait de Hulk,
ça vire de même, puis je le savais pas.
Fait que moi, j'avais mon petit coumou
qui était...
Puis ça a vraiment fait comme coucou.
Puis là, j'avais fait une commotion cérébrale
la première fois que j'ai fait de rock.
Fait que là, je débarque, je suis comme étourdi,
je suis pas bien, ça, c'est il y a genre 10 ans.
Et je me disais,
« Si tu rembarques pas tout de suite,
tu vas tout le temps avoir peur des montagnes russes. »
Fait que j'ai fait, « Ah non, force-toi, force-toi. »
Fait que là, semi-knockout, je suis rembarqué,
et là, j'étais stressé, fait que j'avais, tu sais, je tenais ma tête de même, et là,
Preach, il avait pas dit que je faisais ça, fait que là, pis à chaque fois que j'ai
fait The Rock, depuis ce temps-là, je me tiens tout le temps à la tête, fait que
là, on le fait.
Puis là, Preach, il crie.
C'était sa première fois qu'il le faisait.
Puis ils prennent la photo.
Puis là, Preach est comme...
Et t'as moi qui est comme...
Comme un petit weirdo autiste.
Fait que j'aurais dû acheter cette photo-là,
mais la prochaine fois,
je vais y aller. Je vais avoir la même face.
Je me tiens
la tête parce que,
c'est ça, mon cou est trop faible.
Mais j'aime ça.
Toi, es-tu un gars de manège?
Non, non. Je l'étais quand
j'étais tout petit, puis un moment donné,
j'avais dit à ma fille, j'avais dit, « Watch-moimoi bien parce que moi, je fais les gros manèges dangereux. »
Puis là, elle, elle s'en allait dans les gros manèges dangereux.
Puis moi, je pognais les chocottes.
J'étais là « Ah non, mais là, ce n'est pas pour toi, ça, grenouille. On va aller dans un autre. »
Puis je mettais tout sur sa faute.
C'était moi qui étais rendu pissou sans marre. Je ne sais pas.
C'est quand que tu lui as-tu dit un moment donné que c'était toi qui étais peure pissou sans marre. Je sais pas. C'est quand que... Tu lui as-tu dit un moment donné
que c'était toi qui étais pas heureux
ou elle l'apprend là?
Oui, j'y ai dit plus tard.
J'y ai dit plusieurs années plus tard.
Mais ouais, j'ai aucune idée.
Parce que quand le Beauce Carnaval venait à Rouen,
je les faisais toutes, je trippais.
Mais tu sais, le Beauce Carnaval, c'était pas...
Beauce Carnaval, je le comprends.
Puis je pense que c'est...
Je m'en rappelle...
Il y a un humoriste américain qui a une bite là-dessus.
Mais tu sais, un carnaval...
Des montagnes russes qui ont monté
dans l'après-midi,
c'est stressant à tabarnak.
N'importe quand,
aussitôt que... Même juste, moi,
des montagnes russes faites en bois,
je suis comme... c'est pas vrai
que je vais faire quelque chose
qu'un amiche peut faire.
Moi, ça me prend quelque chose
de moderne, qui a de l'air
vissé comme du monde.
Je veux pas des astilles
de cochonnerie.
En même temps, je pense que le Beauce Carnaval
a moins de dead tall qu'un six-flag, non?
Ben, moi, j'aimerais qu'il y en ait zéro partout, tu sais.
Oui, oui.
Mais oui, c'est ça.
Mais Beauce Carnaval, je ne sais pas.
Je n'ai jamais entendu parler d'un, mettons,
d'un gros accident mortel pour le Beauce Carnaval.
Mais Six Flags, ils en ont une couple.
Oui, oui, c'est vrai.
C'est une bonne pub.
C'est le podcast
cette semaine. Une présentation
de la ronde
qui te dit, fais attention.
La ronde, as-tu changé depuis
qu'ils sont avec Six Flags?
Je ne sais pas.
Il y en a qui disent oui.
C'est-tu moins bon? J'ai entendu dire que c'était moins bon.
C'est-tu vrai?
Parfait. C'est-tu moins bon? J'ai entendu dire que c'était moins bon. C'est-tu vrai? Oui. OK, parfait.
C'est moins bon.
Fait qu'aller à Orlando,
si Orlando, le Universal, il était curant,
c'est « Mais tiens-toi à la tête. » Ou « Entraîne-toi. »
C'est ça l'affaire.
Puis à tout le monde, je leur dis,
je suis comme « Ça, c'est bien important.
Il faut que tu tiennes la tête,
sinon tu vas te cogner. »
Puis il n'y a personne qui ne s'est jamais cogné,
sauf moi, avec mon gros crâne.
Ma tête, c'est comme un oignon.
Je me cogne sur tout,
comme un gros épais.
J'ai eu bien du fun.
Bon, Yann, on part sur ce show-là.
Yes, sir.
All right. Je vais prendre une petite gorgée.
Mes invités,
c'est du monde qui sont déjà venus
à sous-écoute.
J'étais sûr qu'ils étaient déjà venus ensemble,
mais ils ne sont jamais venus ensemble.
Je suis vraiment content de les avoir.
Un, c'est deux humoristes
incroyables. Deux,
c'est des meilleurs amis. Il y a de quoi de le fun
d'être dans une discussion
avec deux meilleurs amis et Il y a de quoi de le fun d'être dans une discussion avec deux meilleurs amis
et un gars chaud
à côté.
Ça va être malade.
Mesdames et messieurs, voici Jay Duterte
et Kat Levesque.
Merci, Kat.
Merci, Benjamin.
Merci.
Je ne sais pas comment.
J'allais te faire un
fist bump, puis là, je t'ai vu faire ça,
puis j'ai fait, bon, je vais devenir
un hugger.
Je n'allais pas faire ça.
Tu n'es pas une fille de fist bump.
Ça me gêne, puis je le fais mal.
Tu fais ça au monde.
Moi, je fais ça au monde comme moi je fais ça au monde
quand devenu ce gars là il y en a beaucoup quand même ça fait que le malaise quotidien
de à chaque fois je te la quantité de ce que j'ai pognest gênant je suis désolé bye bye c'est un buzzer
moi je me rappelle
au début
quand ça
tu sais ça fait
1000 ans
que ça sortait
le concept
au début
tu sais il y avait
moi dans les années 90
il y avait ça
moi je pensais
que ça en allait pour ça
puis j'étais comme
un éléphant
tu sais
je me souviens
comme si je faisais
ça rough
mais les premiers
qui me faisaient ça
je les tapais dessus
puis à chaque fois il ils avaient tout le temps...
Aïe, aïe, esti, qu'est-ce que tu fais?
Merci.
Tu disais-tu merci pour les drinks
ou pour mon anecdote?
Les deux.
J'aimerais ça qu'à chaque fois,
je raconte de quoi tu fais.
Merci.
Comment ça va?
J'allais dire comment ça va.
Toi, comment ça va, Mike?
Ça va super bien. Chris, t'étais en direct de l'univers hier. J'étaisais dire comment ça va. Comment ça va, Marc? Ça va super bien.
T'étais en direct de l'univers hier.
J'étais en direct de l'univers.
Je suis abonnée au Instagram d'en direct de l'univers
quand j'ai 107 ans.
La photo de toi est tellement belle.
Marc est juste comme...
Eh oui.
C'est tellement cute.
J'étais tellement heureux.
Oui, t'avais l'air tellement heureux.
J'ai découvert récemment comment laisser les émotions rentrer en dedans de moi
sans vouloir me suicider.
Comment t'as découvert ça?
C'est vraiment...
L'été passé, quand j'ai fait le Centre Bell,
ou l'autre été avant,
moi, j'étais le genre de personne,
avant de monter sur scène, j'étais tout le temps... J'étais pas stressé, mais j'étais le genre de personne, avant de monter sur scène,
j'étais tout le temps, je n'étais pas stressé,
mais j'étais comme, là, tu as un job à faire.
Christ, tu travailles, arrête d'avoir du fun.
Je me chicanais quasiment d'avoir du fun.
Puis là, je débarquais de scène,
puis j'étais comme, ah oui, c'était cool, je pense.
Puis je ne m'en rappelais pas.
Puis je me disais, tu ne peux pas vivre ça de même.
Fait que là, au Centre-Belge, je m'étais dit,
laisse l'émotion rentrer.
Si tu pleures devant le monde,
pleure devant le monde.
Ce n'est pas la fin du monde.
Je suis quelqu'un qui pleure beaucoup dans la vie.
Pleurer en public, ce n'est pas grave.
J'ai laissé l'émotion rentrer
et j'ai vraiment aimé ça,
devenir un humain.
Entre-temps, j'ai rencontré ma blonde. C'est hot! Entre-temps,
j'ai rencontré ma blonde.
J'ai travaillé sur moi.
C'est ça.
J'avais averti la gang dans le direct.
C'était pour ça que je disais non
à chaque année. C'est ça que j'allais te demander.
Est-ce que c'était la première fois qu'ils te demandaient?
Non, ils me demandaient depuis saison...
Probablement pas un, mais saison 2.
Ça fait que ça faisait longtemps que je disais non.
Puis il était comme, pourquoi tu n'aimes pas le show?
Puis j'étais comme, c'est super bon le show, mais je vais être mauvais.
Moi, j'avais peur d'être le genre de gars,
quelqu'un vient chanter ma toune préférée,
puis je fais juste comme, c'est bon, c'est bon.
Je suppose que c'est bon pour le vrai.
Oui, c'est ça.
Mais j'étais vraiment touché.
Tout me touchait, tabarnak.
J'étais ému.
J'ai trouvé ça tellement beau.
Oui, moi, c'est ça.
J'étais comme, aujourd'hui, est-ce que tu es encore sur ce high-là?
Un peu.
Hier, je n'ai pas vraiment bu.
Je me suis réveillé
et j'étais comme l'un de mes neveilles. Je suis étourdi depuis hier. T'ai pas vraiment bu. Je me suis réveillé et j'étais comme l'an de main de veille.
Je suis étourdi depuis hier.
Tu étais high on love.
Je suis high on love.
Tu imagines si tu avais découvert ça il y a 20 ans.
Les émotions au tabarnak.
J'aurais sûrement 8 enfants en ce moment.
Au lieu d'un problème d'alcool.
Vous autres, vous l'avez fait? Au lieu d'un problème d'alcool. Et moins de problèmes.
Vous autres, vous l'avez fait?
Moi, la première fois, je ne savais pas c'était quoi.
Moi aussi, je ne savais pas.
Je ne savais pas c'était quoi.
Mon premier rapport avec En direct de l'univers,
j'étais à mon premier OD à Bali,
et Kat allait en direct de l'univers.
Ils m'ont demandé de faire une cote pour le show.
À ce moment-là, Kat va en direct de l'univers.
Tu sais pourquoi? Je pensais que cote pour le show. À ce moment-là, je me suis dit, « Cat va en direct de l'univers. » Je ne sais pas pourquoi,
je pensais que c'était un show de nouvelles,
on parle de l'univers.
Je me suis dit, « Pourquoi Cat va là? »
Il voulait que je chante une toune.
Je ne sais pas.
Ce n'est pas un show de science.
Tu sais, comme,
« Qu'est-ce que les nouvelles ne vont pas bien? »
Pierre Bruneau est comme,
« Alors, voici Jay Dutort. »
« Ah, mais les vacances, là! » que Pierre-Bruno est comme, alors voici Jay Dutombe.
I believe I can fly.
Mais on le sait,
à l'époque, by the way,
j'étais une des premières invitées en bas de 30 ans.
Là, il invite beaucoup de monde.
Mais à l'époque,
il y avait plus d'hommages
à du monde que ça fait longtemps,
qui ont une carrière, tout ça.
Là, c'est n'importe quoi.
Tu sais, c'est genre... Il y a des influenceurs, puis c'est ont une carrière, tout ça. C'est n'importe quoi.
Il y a des influenceurs, c'est bien correct.
Dans le sens où il y a n'importe qui.
Ça sonne pas comme si c'était correct.
Il n'y a aucun mépris dans ton commentaire.
Je n'ai rien contre les influenceurs. C'est juste que c'est beaucoup de monde qui se déplace.
Mais moi, j'ai vu
que ça fait longtemps. Parce que souvent,
l'équipe hier m'a demandé,
c'est la première fois,
c'est le genre de show
que tu ne peux pas faire en direct de l'univers
huit fois. Parce que la première fois,
tu es comme, voici mon band préféré,
voici ma toune préférée,
voici ma chanteuse préférée.
Mais rendu à la sixième fois, t'es comme,
ça, je l'ai entendu l'autre fois où j'en coutue, ça sonne correct.
Mais est-ce que
t'as un malaise à recevoir?
T'es pas star system
à ce point-là, mais...
Je suis très star system.
Ça s'en vient, ça s'en vient.
J'essaie, ça marche pas. Non, mais tu Je suis très star. Ça s'en vient, ça s'en vient. Ça s'en vient.
J'essaie, ça marche pas.
Non, mais tu sais, les shows de première fois en direct de l'univers, tu sais, il y a beaucoup de shows
où tu reçois l'amour,
tu reçois l'amour. Est-ce que
ça te cringe? Il y en a trop.
Il y en a beaucoup. Il y en a trop, tu sais,
puis déjà, tu sais, notre job,
c'est recevoir l'amour. Fait qu'il y a
de quoi d'absurde
mais en direct
il y a de quoi de beau et sain
mais le show que le monde va pleurer
sur un île, je trouve ça malsain
le show qui va en campagne
tu fais du pédalo
avant d'aller pleurer
la vraie nature
t'as fait le spécial de Noël
ça je trouve ça malsain.
Je suis allée deux fois.
Je suis allée deux fois plutôt qu'une.
Tu l'as fait récemment,
le spécial de Noël.
Mais ça, c'est pas du monde qui donne de l'amour.
C'est toi qui broye.
Mais il y a trop de weird.
Tu vas là, puis là, t'as une caméra,
puis ils font « parle-nous d'affaires ».
C'est pas le weird dont on parle en ce moment, c'est un autre
weird, un autre dossier de Star System.
Hé, moi, toi, si t'allais
là, oh mon Dieu, la chaire canon,
ça serait un bon, là.
Moi, je pleurerais.
Moi, je serais dans le...
Il te ramasserait. Il aimerait
tellement ça que t'ailles là.
Tu penses qu'il me ramasserait ça?
Comment il fait de te faire pleurer?
Ben, c'est qu'il y a une pré-entrevue, j'imagine.
Il y a une pré-entrevue.
Moi, c'est ça le problème.
Moi, c'est les pré-entrevues.
Faut plus que je fasse ça
parce que dans ma tête,
je suis dans mon char
à parler au téléphone
avec une madame qui s'appelle Diane
qui est super gentille.
La madame est tellement fine, la madame.
Pis là, moi, je suis comme...
Ah, si, je l'aime, Diane, finalement.
Fait que je m'ouvre,
pis j'y raconte tout,
pis je fais des détours en char
pour être sûr que la conversation
dure plus longtemps.
Pis tu donnes, pis tu donnes, puis tu donnes, puis tu donnes.
Ça a tellement fait de ma journée.
Après ça, j'arrive au show et je me dis que ça ne me tente pas de dire ça ici.
Il y a des caméras et c'est gênant.
Finalement, ça a été dur toute l'année.
T'oublies-tu des fois
qu'est-ce que t'as dit?
Tout le temps, chaque fois.
Ça ne sert à rien, mes pré-entrevues.
J'haïs ça aussi parce que des fois, ils posent des questions.
Ta mère mettait quelque chose dans ton lunch quand t'étais au primaire
et t'es comme « Attends, Bernard, qu'est-ce que j'ai dit? »
En direct de l'univers, c'est ça.
C'est une devinette sur ma vie.
C'est des devinettes et ils te disent pour pas qu'il y ait
de malaise de genre « Ah, j'ai dit cette fois-là
il y a un an que j'adorais blondie. »
Ils sont comme « T'aimes blondie? »
Oui, la pré-entrevue,
c'est la sœeur à France qui fait ça.
On dirait de l'hiver, oui.
J'ai-tu dit...
Non, t'as juste pas dit c'était quoi.
Je voulais la défendre, la soeur de France.
J'avais peur, puis j'avais dit,
j'avais fait...
Moi, je suis le genre
de personne que si tu me demandes
c'est quoi ta toune préférée,
la réponse, j'ai aujourd'hui puis hier
puis dans deux semaines,
ça change tout le temps.
Fait que j'étais comme,
pour vrai,
est-ce que France va,
t'as dit,
t'inquiète pas,
France va t'enligner
puis elle m'a tellement
bien enligné.
Fait que moi,
j'étais juste là,
je suivais
puis elle était comme
Bon Jovi
puis j'étais comme,
all right,
je vais parler de Bon Jovi.
C'est trop nice.
Elle est tellement bonne,
France. C'est le fun. Elle est tellement bonne, France.
C'est le fun.
Je l'aime tellement.
C'est vraiment une des seules personnes en TV
que j'aime au monde entier.
J'ai tellement aimé.
On va retourner au monde que tu n'aimes pas.
Mais quand j'ai appris,
ça recherchait ce que j'ai trouvé tellement bon,
qui s'appelle Josée, qui est sa soeur.
Quand j'ai appris que c'était sa soeur,
ça a rendu
France que j'aime vraiment humainement,
mais que ça l'a rendue encore
plus hot qu'elle engage
sa soeur, puis sa soeur
le jour...
Quand ils font le run-through du show,
elle a fait semblant d'être,
mettons, toi. Puis là,
France a dit, OK, Kat,
qu'est-ce que toi... Et là, França répond, excuse-moi, Josée là, France a dit « OK, Kat, qu'est-ce que toi... » Et là,
França répond, ce que Josée répond,
« Ouais, Kat a dit ça.
Puis là, elle répète ce que t'avais
dit après entrevue. » Fait que c'est
parfait comme show, tu sais.
— Ouais. Ils sont vraiment bonnes, ils sont retés.
— Ils sont vraiment bonnes.
— On dirait un infopub. On est devenus un infopub
pour France Beaudoin.
— Moi, ça fait peut-être 5 ans que j'étais un infopub pour France Beaudoin.
T'as ici deux vraiment très grands fans
de France Beaudoin.
C'est qui? Tu disais que
France Beaudoin, c'est une des rares bonnes personnes
de la télé.
J'ai pas dit bonne personne,
j'ai dit que j'haïssais pas.
OK, OK.
Non, c'est pas ça que je veux dire.
Non, c'est juste que c'est une personne
que je sens qui est Non, c'est juste que c'est une personne, je sens,
qui est juste 100% authentique,
qui fait les choses pour les bonnes raisons,
elle produit très soucis.
Mais ça, tu le sens.
Elle est juste vaillante.
Mais tu sais, toi, quand tu travaillais sur
L'amour est dans le pré,
ça, j'ai l'impression que c'est du bon monde.
Ça doit pas être très showbiz backstage.
Y'aurait quoi de weird
que son trait,
il arrive en Guy Cloutier,
un peu en décapotable.
Y'a rien de showbiz.
Non, mais avoue que ça serait valable.
De toute mon expérience,
j'ai jamais une fois pensé à Guy Cloutier.
Non, mais c'est ça qui m'a fait...
Never.
Ça faisait tellement longtemps que j'avais pas pensé à Guy Cloutier. Non, mais c'est ça qui m'est fait. Never. Ça faisait tellement longtemps
que j'avais pas pensé à Guy Cloutier.
Évidemment que c'était avec Mike Ward
qu'on en parle.
On parle de France Beaudoin
et réussit à pluguer Guy Cloutier.
C'est dimanche.
Ah, man.
Non, c'est pas glam.
Tu l'as-tu connu, Guy Cloutier?
Je ne l'ai jamais connu,
mais un moment donné,
je suis allé à une conférence de presse
et il était là.
Et c'était vraiment un personnage.
J'étais comme, ça n'a aucun sens.
Il n'y avait rien qui marchait.
C'est juste too much.
Il avait raconté des anecdotes.
Il avait raconté une anecdote d'alcool au volant
dans une conférence de presse
pour le lancement de programmation
de TQS.
C'est fucking weird.
Il est là pour vendre le show de leur JMP
et il nous donne des trucs
comment fourrer le système
quand tu es un peu chaud d'oeil.
C'était vraiment weird.
C'est vraiment weird.
Mais ça décrit un bon truc.
Tu donnais, mais...
Mais c'était quand même...
C'était vraiment wrong, là, tu sais.
Mais non, moi, j'y ai jamais parlé.
J'y ai jamais parlé, mais moi, aussitôt que je pense
aux showbiz
malsains, c'est ça l'image que j'ai.
Parce qu'il y avait de l'air de ça.
Il se promenait en limousine,
il était trop bronzé, des habits
un peu pâles.
Il était...
On dirait moi en 2017.
J'ai remis à l'audition
de l'École nationale de l'humour.
Mais ça, toi,
on a-tu parlé de...
Tu sais, quand j'avais fabriqué
ou quand j'ai fait fabriquer
les petites maisons pour les sans-abri,
on a-tu parlé ici que c'est...
Je pense pas.
Moi, j'ai fait...
J'appelais ça des petites maisons.
C'est pas des petites maisons.
C'est des petits...
Des petits cabanons.
Des petits cabanons. Des petits cabanons
pour les sans-abri.
C'était plus petit
qu'une petite maison?
C'est plus petit.
J'aurais dû appeler ça
un abri.
Un abri.
C'est des petites tentes
en bois.
Oui, oui.
C'est un cercueil ouvert.
Des petites...
Oui, oui,
c'est exactement ça.
Mais...
Non, mais tu as pensé...
Mais tu sais,
quand j'ai fait de faire ça,
j'avais appelé ça « petite maison »,
mais moi, je suis quelqu'un de positif dans la vie.
Tu sais, fait que moi, j'appelais mon petit motorisé de tournée,
j'appelais ça mon « tour bus ».
C'est un assis de camper, mais c'est mon tour bus.
Puis ça, c'est des petites maisons.
C'est une petite chiotte, assis.
Mais tout le monde après était comme,
« Ce n'est pas des maisons. »
Puis là, le monde était fâché après moi.
J'étais comme, « Je m'excuse. »
Mais là, moi, j'avais ces maisons-là.
Je n'avais 25 que personne ne voulait.
Ça n'a pas d'allure.
Ça n'a pas d'allure, même.
C'était impossible à aider.
Les petites maisons, les petits whatever,
les petites cabanes.
Il y a ne 9 sans-abri
qui sont morts
asphyxiés
dedans
il y a personne qui est mort
on les a juste couché et c'est devenu des cercueils
ils ont ajouté une boîte
moi je les ai vendus
à Hergé le Bourget
je sais pas ce qu'ils font avec
il y en a à Drummondville il y en a à Victo à Hergé-le-Bourgie. Je sais pas ce qu'ils font avec. Non, non.
Il y en a à Drummondville, il y en a à Victo.
Puis,
mettons, il y en avait 25. Il y en a,
je pense, entre 15 et 20
qui roulent
encore.
Je parle, on dirait, je suis le gars,
moi j'ai 15 portes.
Je suis comme le gars d'immobilier, mais sans abri.
Comme si tu avais un loyer de ça.
Mais quand je les ai faites, personne ne voulait de ça.
Et là, je ne savais pas où les mettre.
Parce qu'un coup, ils sont construits.
Mais là, tu t'es dit, je vais faire construire ça.
Moi, j'ai vu un gars...
Tu n'as pas attendu le go de personne pour faire construire cette affaire.
J'ai même rencontré l'équipe de la mairesse de Montréal
pour avoir un...
Pas un go, mais c'est parce qu'il y avait un gars à Toronto
qui faisait ça et que lui, il fabriquait une maison.
Une maison.
L'abri.
Il fabriquait un abri.
Et là, aussitôt qu'il le fabriquait, le sans-abri,
il était comme, yes sir, j'ai une place pour vivre.
Et là, la ville arrivait, puis un grand méchant, il déchirait
la ville. Et j'étais comme, hostie, je veux pas ça.
Fait que je vais juste avertir la ville
que je vais faire ça, pour pas qu'ils me
fassent chier. Et j'ai rencontré
la ville, et la ville se contre-christe
de moi. Fait que j'étais comme, je vais faire
ça, puis ils sont comme, tu peux pas faire ça.
J'étais comme, ah, bien, va le faire.
Ils sont comme, ben non, mais tu peux pas.
Tu peux pas. Puis là, on a eu un meeting.
Puis là, ils m'ont dit que
si je le faisais, ils allaient les enlever.
C'est pourquoi les raisons
qu'ils ne voudraient pas qu'on fasse ça?
C'est qu'ils ne voulaient pas.
Au début, c'était vraiment weird.
Parce que moi, je voulais les mettre.
Sur Notre-Dame, il y avait plein de tentes.
Ils m'ont dit « C'est où tu vas les mettre?
J'ai fait, on va juste les échanger.
Un abri contre une tente.
C'est comme...
Du troc.
Du troc.
C'est pas un bon deal pour moi.
Il y avait déjà plein de cochonneries
d'installer là.
Je leur échange une place
qui ne crèvera pas de froid contre de cochonneries d'installer là. Je leur échange une place qui ne crevera pas de froid
contre une cochonnerie.
Là, ils font OK, mais c'est où qu'ils vont pisser le monde?
C'est où qu'ils pissent?
Ils vont pisser à la même place.
Là,
ça leur prendrait
des toilettes. J'ai fait, on va mettre
des toilettes chimiques.
C'est qui qui va payer ça? Je vais les payer.
Les toilettes chimiques, ce n'est pas cher.
On dirait que j'amenais des solutions.
Ils ne sont pas habitués à ça.
Non, ça crisse eux autres.
Là, ça a mal fini.
J'avais réussi à convaincre la ville de Longueuil
de les prendre.
Longueuil les prenait.
Moi, j'étais heureux.
Le gars qu'ils ont construit
qui s'appelle Nicolas Jacques,
il était supposé finir
pour le 1er janvier, mais la pandémie
est arrivée et il a fini genre
mi-mars. Fait que là, je me disais, il y a de quoi
de weird de livrer des maisons
quand il commence à faire chaud
pour faire « Hey, vous n'allez pas mourir
grâce à moi! »
Fait que là, on ne les a pas livrés.
Et là,
mars arrive,
avril, et là, moi, j'ai
besoin d'une place pour
mettre ces maisons-là.
Les entreposer.
Et Nicolas m'avait dit « Hey,
je suis en train de faire un projet,
puis il y a un gars à Saint-Jacques-le-Minard
que je travaille pour.
Il va garder les maisons.
Puis je suis comme, OK, parfait.
Et là, je reçois un appel d'un gars de Saint-Jacques-le-Mineur
que j'ai un message sur mon répondeur
que je n'écoute jamais d'habitude,
qui est comme, là, là, tabarnak,
faut-tu que j'appelle la police
pour que tu décollisses avec tes hosties de maison
sur mon terrain?
Puis je suis comme, hein?
Si, je rappelle le gars, je suis comme, quoi? Il est comme, là, tes hosties de maison sur mon terrain. » Je suis comme « Hein? » Je rappelle le gars.
Je suis comme « Quoi? » Il est comme « Là, tes hosties
de maison sont sur mon terrain. »
Je suis comme « Hein? OK. Hé, Chris,
excuse-moi. Je pensais que tu avais accepté. »
Il a dit « J'ai accepté pour une semaine ou deux.
Ça fait quatre mois. »
Puis là, j'étais comme
« OK. Que sais-je faire? »
Il avait combien de petites mini-maisons?
Il avait 25 petites mais-maisons.
Chez lui.
Chez eux, tu t'attends pas à ça, tu sais.
Non.
Quand t'engages un gars pour refaire ta cuisine, tu sais.
Fait que là, moi, je suis comme en mode panique.
J'appelle Michel, puis je suis comme,
« Hey, ta mère, tu penses qu'on peut mettre ça chez eux? »
Et je faisais le podcast à Jay, qui est à Saint-Jacques,
et là, j'étais comme,
ah tabarnak,
ça serait malade.
Comment je pourrais faire
et demander que...
Je ne t'ai même pas demandé, je suis arrivé
et j'ai juste raconté l'affaire
et il a fait, ah oui, je vais demander
à mes parents, peut-être mes parents pourraient garder
les maisons. Le problème, c'est que quand j'ai appelé
mon père pour lui expliquer ça,
il en a parlé avec mon beau-frère qui habite aussi à Saint-Jacques.
Mon beau-frère est comme, ah, tu sais, je sais
où sont les maisons, on passe devant à tous les hosties du jour.
Ah!
Il savait
exactement c'était quoi.
Les maisons dans la place où il y a le
moins besoin de ses petits-parents.
Il y a jamais euéro sans-abri.
Il n'y a jamais eu un sans-abri à Saint-Jacques-le-Mignon.
Il n'y a même pas de monde.
C'est des cultivateurs ou des millionnaires.
Sûrement qu'ils auraient pu mettre
les petits veaux là-dedans.
Les petites maisons des veaux.
Finalement, tout le monde se connaît à Saint-Jacques.
Mon père est comme, attends,
je vais appeler Michel.
Un autre Michel, pas le tien. connaît à Saint-Jacques. Fait que là, mon père est comme, attends, je vais appeler Michel, un autre Michel,
pas le tien, parce que sinon, ça sert à rien.
Ah, ça serait malade,
Michel Grenier est comme, hey, ta mère...
Y'a-tu d'appel à chez ta mère?
Fait que finalement,
ça a été réglé, je sais pas.
Pis après, moi, je n'avais juste parlé
mais je voulais dire merci
publiquement, merci, c'est tellement cool que tu fasses ça.
Je me demandais pourquoi on parlait de ça depuis longtemps.
Non, c'était vraiment...
Mais je trouve que ça représente bien, Jay.
Tu es vraiment d'une bonté absolue.
Je te dirais que c'est toi le fin dans l'histoire.
J'ai fait un téléphone à mon père,
puis Michel Beauchamp s'est occupé de ça.
C'est sûr que les maisons, c'est ça.
Je dirais que c'est plus toi.
Il y a eu un article
il y a pas longtemps aussi de Nathalie
Collard, je pense, qui disait
« Et si Mike Ward avait raison? »
T'avais eu toute l'histoire, mais elle
avait fait un article
à cause, je pense, qu'il y avait eu d'autres décès
puis il donnait raison
avec tes petites maisons.
C'est toi qui es fin, Mike.
Mais ils ont fait des... Il y a un gars à Gatineau
qui a acheté des tentes
qui chauffent pour les sans-abri à Gatineau.
On s'entend, c'est des solutions
qui sont vraiment temporaires.
Mais moi, c'est ça qui me marquait.
Tout le monde qui m'insultait
était comme, voyons, tabarnak, c'est pas de même
que tu règles le problème.
Je le savais.
J'étais pas comme, oh yes, il va être bien.
Asti, il va être bien.
C'est ça que tu mérites,
Asti, de pauvre.
Mais tu sais,
je voulais juste pas que le monde meurt.
Oui.
C'est sûr que, ouais. Mais là, je veux pas gosser,
mais c'est en haut, là, les mini-maisons.
Mais, ouais, c'est ça. C'est que
finalement, tu sais, quand
j'avais
un deal avec
Longueuil, puis avec Trois-Rivières,
et il y a eu une élection
et les deux
maires que j'avais fait des deals avec
ont perdu. Fait que là, il fallait que je reparte
à zéro. Et là,
j'avais pas, j'ai pas réussi
à les placer nulle part. Puis un moment donné,
je me disais,
c'est méchant de penser de même, mais je sais comme,
il y a quelqu'un qui va mourir et quand
cette personne-là va mourir, il va avoir
un maire ou une mairesse
qui va faire un statutuce-statut de
« Ah, si seulement on avait pu faire quelque chose. »
Puis là, moi, je vais embarquer comme un astuce-statut.
Et c'est ça
que j'ai fait. Il y a eu une madame
qui est morte à Montréal.
Et là, Valérie Plante a fait « Ah, si seulement on avait
pu faire quelque chose. » Puis moi, j'ai tweeté
« On aurait pu faire quelque chose, tabarnak.
Je t'ai offert des maisons. » Tu as dit non.
J'en ai construit 25 pareilles,
elles sont encore là.
Si t'as juste à me donner le go,
plus jamais un sans-abri va mourir.
C'est comme si je faisais des menaces,
comme si c'était moi qui avais tué la madame.
Tu menaces de sauver la vie du monde.
Je savais qu'elle n'allait pas.
Je savais que ça n'allait pas marcher,
mais je me disais, ça va faire un petit buzz
et il va y avoir peut-être Longueuil,
peut-être Saint-Jérôme va embarquer.
Et Drummondville et Victo,
il y a un gars d'un organisme qui s'appelle Ensoleil Vent
à Drummond,
que c'est un ancien sans-abri de Montréal
qui runne ça, que lui, il nous a contactés
et il a dit, je vais convaincre la mairesse
d'embarquer, parce que c'est un système
qui ne marche pas pour la plupart du monde.
Mais il y a des gens qui ne veulent pas dormir,
mettons, à la maison du père.
Ils ne veulent pas être cordés 35.
À Drummond, ceux qu'ils ont pris,
c'est du monde qui vivait dans la forêt.
Tabarnak!
On ne peut pas avoir des humains qui vivent dans la forêt au Québec en 2024.
L'hiver. Non, ça a aucun sens.
Même l'été, ça doit
être le fun.
L'été, ils appellent ça
bicoline.
Mais ouais, c'est ça.
Puis là,
il y a eu, ouais, c'est ça.
Il y en a eu à Victo aussi, le maire
de Victo. Puis moi, un coup que j'avais
ces gars-là qui m'avaient appelé,
j'étais comme pour «closer le deal».
C'est weird que je voyais ça
comme si j'étais un homme d'affaires.
C'était vraiment mes portes.
Mais j'étais comme «astie».
Paul Arcand m'avait appelé.
J'avais dit «je vais aller à Paul Arcand,
je vais parler de ça,
je vais nommer Drummond,
je vais nommer Victo, je vais nommer Victor.
Comme ça, il va être obligé de le faire.
C'est ça que j'ai fait.
Ça a marché.
La menace, ça fonctionne.
La menace fonctionne.
Une menace, le monde, de ne pas mourir.
Une menace de façon...
Quand c'est pour le bien,
je pense que c'est bon.
Une menace positivement.
Quand tu vas voir un enfant, tu fais soit gentil avec lui,
sinon il va te tuer.
C'est le fun.
C'est correct.
Fait que vous autres, désolé de partir.
Je voulais te faire un compliment,
puis finalement, je suis comme,
j'ai fait des grandes affaires.
On va...
Non, mais ça sonnait vraiment comme ça.
Non, c'était parfait. C'était super.
Il fallait qu'on l'entende.
Mais vous autres, vous avez fait...
Je pense que ça doit être la plus grosse année
de l'École du monde.
Il y avait vous autres...
Il y avait Sam Breton, David Bocage,
Mehdi Boussaïdan.
Il y avait-tu Gouache?
C'est-tu votre année aussi?
Non, mais Gouache... Mais Gouache, il nous enseignait. Gouache? C'est-tu votre année aussi? Non, mais Gouache...
Mais Gouache, il nous enseignait.
Gouache, il nous aidait.
Il était genre script-éditeur.
Une session.
Fait qu'on le rencontrait, mettons, les mardis.
Moi, je l'admirais déjà.
On l'aimait tellement.
Je me souviens, un mardi, j'arrive avec mon texte.
Pis là, fallait que tu lises le texte.
Mais tu sais, Simon, il était déjà Simon Gouache.
C'est pas...
Il y avait un tabouret.
Il était déjà là.
Il est comme, vas-y.
Je lis mon texte.
Plus j'approche la fin, plus je réalise
qu'il n'a pas ri une fois et plus j'ai peur.
Je finis de lire mon texte.
Il y a une longue pause.
Il se lève.
Là, je suis comme,
« Est-ce qu'il va me slugger? »
Il était vraiment...
Tu sais, c'est mon gouache sur scène
qui prend des pauses,
qui met sa main ici,
qui attend.
Il était ça,
mais one-on-one dans un cubicle.
C'est ça que ça doit être malaisant.
Petit qu'il met les mains sur le mic.
C'est genre...
C'est malaisant, mais c'était...
Longue pause.
Il se lève.
Il regarde dans le coin
et il fait,
« J'adore ça. » Mais il avait dit à un moment donné...
C'est un coup.
Simon, il est extrêmement...
C'était une des personnes
les plus talentueuses qu'on a rencontrées à l'école,
mais la moins pédagogue.
Il avait dit à un élève, mettons...
Après un show, il a dit « Là, ce, mettons, après un show,
il a dit, là, ce texte-là, si j'étais toi,
je le mettrais dans un
petit coffre,
je fermerais le coffre,
je barrerais la clé,
je la colliserais au bout de mes...
je la colliserais dans ma mère, le plus loin possible.
Il s'exprimait comme ça.
Il avait déjà dit ça.
Il avait déjà dit ça. Il avait déjà dit ça.
Il avait déjà dit ça à un étudiant après un show.
Mais moi, j'ai cette image. Chaque fois que j'écris des affaires pas bonnes,
je me dis, ça, je mettrais ça dans un petit coffre.
Le bon rapport.
Il donnait des super bons conseils.
Moi, il y avait un autre texte que ça avait vraiment pas fonctionné
pis il est comme, c'est juste, c'est pas clair.
L'idée, c'est quoi?
Puis ça, encore à ce jour, à chaque bit que j'écris,
je suis comme, l'idée, c'est quoi?
Il faut que ce soit clair.
Ce qui est drôle, c'est que c'était vraiment...
Moi, j'ai adoré travailler avec lui à l'école de l'humour.
Je l'ai trouvé vraiment bon et divertissant
quand il parlait des fois aux auditions.
Il y a un moment, après un des shows,
il a juste dit à un gars, il est comme,
j'ai rien écouté, ton kit, ça marche pas pantoute.
Il avait raison.
C'est ça le pire.
Un moment après le show, il avait dit,
c'était vraiment de la merde,
mais moi aussi, à l'école, c'était de la merde.
C'est tout de la merde.
Tout est de la merde.
C'est vrai que tout est de la merde, mais c'est ça qui est le fun.
Il avait raison, mais en même temps...
C'est dur à entendre quand tu viens de payer 14 000 piastres.
Je ne sais pas si tu es rendu combien de l'école.
Je ne sais pas non plus.
En tout cas, on a adoré le côtoyer.
Mais on était une bonne cohorte.
Tu as souvent dit,
je t'ai vu en entrevue,
que toi à l'école,
tout le monde avait plus de talent que moi. Est-ce que tu dis ça? en entrevue dire que toi à l'école, t'étais comme...
Tout le monde avait plus de talent que moi.
Est-ce que tu dis ça
faussement modeste ou
tu le crois vraiment?
Non, c'est vrai. J'étais pas
bon à l'école. J'étais
travaillant. C'est toi qui as dit
« Mets ça dans le petit coffre. »
Non, non.
Je peux te le dire.
Tu n'auras pas séqué. Non, non. Je peux te le dire, mais tu ne sauras pas c'est qui.
Si je te le dis que c'est qui,
tu ne sauras pas c'est qui.
Non, mais je n'étais pas
bon à l'école,
mais j'étais vaillant.
Je me rendais indispensable
aussi.
En tournée de l'école de l'humour,
je chauffais la vanne
des décors.
Comme ça,
ils ne peuvent pas me couper.
C'est moi qui ai le décor.
Mais c'est aussi
qu'il y a beaucoup
d'humoristes
qui ne sont pas fiables.
J'étais comme, ils vont arriver en retard,
ça marchera pas.
C'est tout le temps moi et Sam Breton
qui délodait le truck,
qui reloadait le truck pendant que les autres allaient fumer
et faisaient autre chose.
C'est malade quand tu y penses qu'il y a du monde
qui aujourd'hui travaille au IGA
qui ont des anecdotes de
moi j'étais, je me faisais chauffer pis il anecdotes de « Moi, j'étais ass-ti.
Je me faisais chauffer. »
Il y avait Jay et Sam qui dénodaient.
Il y avait trois vannes.
C'est secret, mais je le dis. Il y avait les foqués.
Les foqués,
les débiles et les normales.
Nous autres, t'es les normales.
Personne n'était normal.
On était les plus normaux.
Il y avait une vanne de fumeurs.
Il y avait la vanne de fumeurs. Moi, les foqués, c'était ma vanne préférée. Je les admirais beaucoup. C'était du monde On était les plus normaux. Il y avait une vanne de fumeurs. Il y avait la vanne de fumeurs.
Mais moi, les foqués,
c'était ma vanne préférée.
Je les admirais beaucoup.
C'était du monde très talentueux,
mais ils ne pouvaient pas
arriver à l'heure.
Ils ne pouvaient pas
se tromper.
Ils ne pouvaient pas
« OK, IW, finalement. »
Tu sais, ça ne pouvait pas
être eux responsables
du décor.
Il y a quoi de magique
de l'humour, je trouve?
Tu sais, des fois,
tu as du monde
que tu fais « Ah, c'est-tu qu'ils ont du talent, ils sont dr, je trouve? Des fois, tu as du monde que tu fais
« Ah, c'est-tu qu'ils ont du talent, ils sont drôles. »
Tu leur parles un peu et tu fais
« Ah, c'est-tu qu'ils sont drôles parce qu'ils sont weird. »
Ils sont juste weird.
Puis là, plus tu les connais, tu fais
« Ils ne sont même pas drôles.
C'est juste moi qui se moquais
d'un...
quelqu'un qui a un grave problème mental. »
Mais je trouve,
à l'audition de l'école, je sais pas si tu te souviens,
c'était un stage. Il y a plein de monde.
Pis moi, il y a plein de monde que j'étais genre...
Ça, c'est genre l'humain le plus drôle
que j'ai vu de ma vie. Ou pas.
Ou pas. Moi, j'ai jamais été d'accord.
Les autres... Moi, il y en a un en particulier
qu'on peut pas le nommer. Mais moi, dans ma tête, au stage,
j'étais genre, c'est
tellement bon. Moi, dès stage, j'étais genre, c'est tellement bon.
Moi, dès là,
j'étais comme,
impossible qu'il rentre
à l'école de l'humour.
C'est impossible.
Moi, j'étais genre,
c'est la star de notre corps.
Puis c'est pas que j'étais comme,
moi, je mérite d'être là.
Pas du tout.
Mais j'étais comme,
s'il y a une affaire
que je saure dans la pièce,
c'est que cette personne-là
rentrera pas, tu sais.
Puis finalement,
elle est rentrée.
Oui.
Ah ouais?
Puis Kat était comme,
OK, c'est vraiment bon, mais je suis comme, non, non. Mais là, après deux jours, j'étais comme, ah, c Kat était comme, c'est vraiment bon.
Mais après deux jours, j'étais comme, ah c'est ça.
Le démeure de
un génie.
Est-ce que tu sais que tu es drôle
si tu ne sais pas que tu es drôle?
Cette fameuse question-là, la réponse, je ne pense pas.
Mais la ligne est souvent mince
entre
de l'humour absurde
puis un psychopathe.
Ouais, genre,
c'était drôle,
après, on va prendre une bière.
Finalement, cette personne-là
était ce personnage-là.
Moi, ma génération,
il y avait un gars qui s'appelait Sylvain Ouellet
que tout le monde de mon âge
c'est leur humoriste préféré.
Puis, il était weird,
à un point.
Le nom Sylvain Ouellet, c'est malade.
Mais toi, c'est le fun vu que ça fait, genre, 600 ans.
Oui, ça fait, oui.
Mais, oui.
Mais, tu sais, Sylvain,
à un moment donné,
il pensait
qu'il était Jésus
pendant à peu près deux ans.
Tu sais? Puis là, il se promenait dans la rue.
Puis quand tu le voyais, il pensait qu'il était Jésus.
Ça, c'est des troubles.
C'est pour lui que tu as fait les petites maisons.
Oui.
Mais le pire, lui, il a vécu un moment donné dans un parc
puis il m'avait dit la phrase.
Lui, ce n'était pas un gag, mais c'était comme un gag.
Il y avait une humoriste qui s'appelait dans le temps,
elle s'appelle encore ça, Marielle Léveillé.
Puis là, je le vois, je suis comme, comment ça va?
Puis il me dit, je vivais dans un parc.
Puis à un moment donné, Marielle est venue me voir au mois de novembre
puis elle dit, hey Sylvain, ça n'a aucun sens que tu vives dans un parc.
Puis il dit, tu sais Marielle, tout le temps respecter son opinion.
Fait que j'ai fait, ça n'a pas de sens.
Puis j'ai fait, wow, tabarnak!
Ça veut dire, n'importe qui d'autre te disait que ça n'avait pas de sens,
que tu vivais dans un parc,
que tu étais un assis jaloux.
Ça n'avait aucun sens.
Ça n'avait aucun sens.
Mais il était drôle.
Ça n'avait aucun sens.
Il est tellement talentueux.
Mais souvent, l'artiste tourmenté,
il est tourmenté vu qu'il n'est pas bien.
Oui.
Jérémy, il était zéro tourmenté. Il est tourmenté vu qu'il est pas bien. Mais oui. Jérémy, il était zéro tourmenté.
Je veux juste revenir à ton passage
parce que je trouve que tu t'es
damné un peu, l'humain que tu étais.
Parce qu'il était vraiment...
J'étais correct sans plus.
Ça allait tellement bien.
T'es-tu même dans la vie que tu te rabaises?
Non.
Quand t'as fini de baiser, tu fais
« Excuse ».
« Mais non, je suis venu trois fois.
T'aurais pu venir quatre fois. »
Tu sais?
Si seulement je baisais.
Hé, tu peux pas jouer...
Tu peux pas être Jay DuTemps et jouer la carte.
Je joue aucune carte en ce moment,
je suis juste honnête avec vous autres.
Honnêtement, quand il a dit qu'il était pas bon
les coches, je suis comme, non, calme-toi. Quand il a dit qu'il baisait pas,
je suis comme, non, c'est vrai.
Ah oui, il faut pas.
Ok.
Non, mais c'est pas
pas assez accessible que c'est une solution
pis que c'est le fun.
Non, non.
C'est ça. Ah'est une solution et que c'est le fun. Non, non. C'est ça.
Ah, ça doit être weird.
Tu n'as pas le goût de fourrer
et tu te fais cruiser par tout le monde.
En plus, toi, tu dois te faire cruiser
par des gars, des filles,
même qu'il y a des chats
qui doivent te cruiser.
Je ne sais pas comment répondre à ça.
Disons que j'ai jamais payé un verre au club date,
mettons.
Si je veux remonter mon estime,
je peux aller.
Non, je sais pas.
Comment ça, t'es dans une passe que t'as pas goût
d'être en couple?
Non, je sais pas.
T'as-tu déjà été seul, toi, Mike?
Moi, j'ai été un an seul
et j'ai vraiment aimé ça.
J'ai vraiment aimé ça.
Après, j'ai rencontré quelqu'un
que, quand j'ai rencontré la personne,
j'étais comme, non, je suis bien tout seul.
Puis, c'était juste
comme la vie me poussait
que j'avais...
C'est plus cool avec elle que seul.
C'est la seule raison
pourquoi j'ai une blonde en ce moment.
C'est vraiment sain.
C'est rare que tu te dis des affaires juste saines.
Ah non!
Honnêtement, c'est rare que tu me dis
que je devrais faire comme Mike.
Non, mais...
Moi, j'ai été tellement longtemps
avec la même personne
que quand on s'est laissé,
je voulais pas devenir
le genre de gars
qui retombe dans un couple
tout de suite, parce que j'étais comme...
Ça fait 23 ans que je suis avec la même personne.
Je vais...
Il faut que je me rebâtisse
une vie.
Je peux pas juste être à moitié à terre.
Je sors avec toi.
J'étais comme, tout le monde va profiter de moi.
Je vais rencontrer la pire personne de la planète.
Je vais essayer de me rebâtir.
Je me suis rebâti.
Un coup que je suis rebâti, j'étais comme,
mais bâti, on s'entend.
J'étais comme, bien bâtie, on s'entend. Mais tu sais,
j'étais comme, ah, je suis bien,
j'aimais ça, j'aimais ça
être seul.
Mettons, le premier soir, tu es seul,
c'était-tu bizarre?
Premier soir, seul, non.
Non, mais l'affaire qui était bizarre,
c'est que moi, j'étais,
j'avais,
j'avais plus de libido,
j'avais zéro libido.
Quand je parlais de ça au monde,
le monde était comme « Ah, mon Christ,
tu dois fourrer. »
J'étais comme « J'ai pas le goût de fourrer. »
Tout le monde a le goût de fourrer.
J'étais comme « J'ai pas le goût. »
Puis là, le monde était weird
et il essayait de me boulier pour fourrer.
J'étais comme « J'ai pas le goût. »
Puis quand j'ai rencontré ma blonde, c'était comme weird parce que j'avais le goût de fourré. J'étais comme... J'ai pas le goût. Quand j'ai rencontré ma blonde,
c'était comme weird parce que j'avais le goût
de fourré. J'étais comme, c'est quoi ce feeling-là?
Je me sentais
comme un ado,
mais vieux.
J'étais un vieux
ado.
Je suis vraiment content.
Je comprends.
C'est le best.
C'est hot. Je comprends. C'est le best. C'est le best. Bravo, Mike.
C'est hot.
Moi, je me rappelle,
j'avais été célibataire en 2003.
Aussitôt que mon ex m'avait laissé en 2003,
tout de suite,
j'avais commencé à fourrer à droite et à gauche.
Humainement, ce n'est pas cool de faire ça
parce que mentalement, tu n'es pas prêt.
C'est un paquet de troubles.
Penser avec ta queue, ce n'est jamais bon.
J'ai fait, je vais, je suis assez vieux
pour ne pas penser avec ma queue.
Oui.
Ça aussi, c'est sage.
C'est que de la...
C'est de la grande sagesse.
Pourquoi t'as arrêté...
Ben,
tu comprends,
Jérémy,
de vouloir être
un humain
à part entière.
Je le sais,
mais...
Non,
je te comprends,
mais je te juge pareil.
Je suis pas un humain
à part entière.
Mais c'est une joke.
Mais non,
je te comprends.
Mais moi, quand je disais au monde que j'avais le goût d'être seul, mais c'est une joke mais non je te comprends mais moi
quand je disais au monde
j'avais le goût d'être seul
j'avais un feeling que le monde
faisait
parce que
t'es pas capable de pogner personne
mais toi
le monde s'attend
que tu vas être en couple
je sais pas il y a quelque chose
on dirait que tout le monde dit çaattend que tu vas être en couple je pense je sais pas il y a quelque chose où on dirait
que tout le monde
dit ça
mais ça
pas tant que ça
c'est comme si tout le monde
était comme
très sadouiste
on dirait que
même
on dirait que tout le monde
a peur de me déranger
dans la vie en général
la seule personne
qui m'appelle dans la vie
c'est Kat
ma mère m'appelle pas
pis des fois je suis comme
man, elle me casse
même de me texter
je suis comme
appelle-moi
je ne veux pas le déranger
c'est comme si
j'ai l'impression
que c'est la même chose
au niveau du dating life
mais je pense
les parents
moi mon père
il est le même
tes parents sont-ils
le même toi?
qu'ils ne veulent pas
te déranger
oui ils ne veulent pas
te déranger
moi mon père
sa maison pourrait être
en feu
moi aussi maman
maman l'autre fois
elle s'est brûlée
elle s'est brûlée le ventre.
Elle s'est échappée de l'eau chaude
sur le ventre.
Elle me dit ça,
on se parle
de tous les détails
de nos vies.
Mon chalas,
j'avais un cure-dent
dans mes mains.
C'est tout.
Elle me dit ça.
Une semaine plus tard,
je me suis brûlée
un bon bandage.
What the fuck?
Ça m'a tellement gossé
qu'elle ne me le dise pas.
Je ne veux pas déranger.
Ça a pris combien de temps avant qu'elle te le dise?
C'est arrivé le vendredi. Elle m'a dit mardi.
Pour moi, c'est des jours tellement longs.
Elle avait le temps d'avoir des cloches d'eau.
Elle avait un bandage.
Je trouvais ça inacceptable.
Je n'en serais pas de bon sens.
Ils ne veulent pas déranger.
On est tellement occupés.
Tout le monde pense qu'on est bien occupés. Mais'est-ce qu'on fait? On fait rien. Tout le monde aussi pense
qu'on est bien occupés. On fait rien. Souvent,
une journée complète à... Qu'est-ce qu'on a fait?
On va manger du palé poulet pendant quoi?
Trois heures? On a rien fait. Les autres, on fait rien.
Moi, j'adore ça. Bref,
je suis bien...
Je suis bien gossée de ça.
Les gens qui veulent pas déranger. Mais finalement,
quand ils te le disent, ça me dérange plus
que tu veuilles pas me déranger. Oui, vraiment. En te le disent, ça me dérange plus que tu ne veux pas me déranger.
Oui. Vraiment.
En vieillissant, vos parents vont être de pire en pire
là-dessus. Ça va être
n'importe quoi qui leur arrive,
ils ne vous le diront jamais.
Merci. Ils ne voulaient pas me déranger.
Mais non, c'est ça.
Pourquoi? J'en ai parlé un peu, mais
ton show avec les fermiers,
pourquoi...
Pourquoi t'as arrêté de faire ça?
Parce que c'était genre un deux mois de route.
C'est beaucoup de route, l'amour d'encre.
Parce qu'on va chez eux, on va dans leur ferme.
Puis, moi, j'ai recommencé une tournée.
Fait que là, c'était comme...
Il fallait que j'annule des shows, que je fasse moins de shows, puis je préfère
en bout de ligne faire des shows que faire cette affaire-là. C'était vraiment un truc
d'horreur. Moi, je me suis pas découverte un peu animatrice. Mais tu l'as dit tantôt,
c'est pas glam, mais moi, c'est ce que j'aimais. C'était vraiment juste du monde bien relax
à qui tu parlais. J'ai adoré ça.
Puis toi, t'animais parce que t'étais juste
une fan finie du show
ben j'suis encore fan, là tu vois, plein de monde me dit
tu vas être nostalgique, t'animes pas cette année
fuck non, j'ai le droit de l'écouter cette année
je suis tellement contente
bref, c'était vraiment une belle
belle gig
fun times, plein de monde sont devenus
mes amis réels
pis t'en cherchais
j'suis comme quand t'es amie avec tout le monde de temps, plein de monde sont devenus mes amis réels. Tu en cherchais.
Je suis comme... Quand tu es amie avec tout le monde?
Non, mais non. Je n'avais pas d'amis
à Saint-Élise-et-Or.
Là, j'en ai!
Le monde est sincèrement
bien fin.
C'est vrai que tu as l'air d'avoir beaucoup d'amis.
Tu penses? Toi aussi?
Oui, oui.
Tu es chaleureuse. Chaque oui, oui. Mais, tu sais,
t'es chaleureuse. Chaque fois que je te vois,
tu sais, t'as... Non, mais...
Mais, t'es vraiment chaleureuse.
Tu sais, quand on te voit,
t'as l'air le genre de
personne que...
Tu sais, quand on va chez le monde,
tu sais, il y a du monde de party de salon
pis party de cuisine. Pis le monde de party de salon et party de cuisine.
Le monde de party de cuisine, c'est tout le temps du meilleur monde.
Tu as l'air d'une fille
de party de cuisine.
J'adore le nouveau matériel de Mike.
J'aime ça.
J'aime ça.
C'est la première fois
que j'utilise.
C'est vrai.
J'aime ça quand tu vas chez quelqu'un.
J'aime mieux être dans une cuisine
que d'être dans le salon.
J'aimerais ça que ma blonde soit ici
et qu'on en discute avec elle.
Je voudrais vraiment en fait qu'elle ne soit pas là,
mais je suis vraiment d'accord avec toi.
C'est très, très...
Mais tu sais, c'est drôle que tu me dises ça
parce qu'il n'y a pas tout le monde qui dit ça,
que je suis vraiment chaleureuse.
C'est vrai.
Tu as de l'âge, me semble.
Es-tu...
Je pense que tu l'es plus qu'avant.
Je pense qu'au départ, t'étais très quatre-le-vac.
Le personnage de scène, au départ,
était plus, tu sais, comme...
Low energy, mettons.
Puis comme ça, avec le temps,
t'es devenue genre...
Ah oui, non, c'est vrai.
Oui, mais moi, ma relation avec le public,
c'est comme...
Attention, ils sont là. Fais attention à ce que tu vas dire.
Mais c'est comme une vraie relation
avec des humains.
C'est ça que c'est.
T'as raison, ça existe.
Ce que je veux dire,
c'est que moi, au début de ma carrière...
Ça, c'est un green screen.
C'est le vrai monde.
Moi, je pensais, la semaine,
on leur mettait une petite couverte sur la tête
puis on revenait le dimanche
puis on enlève ça.
T'as tenu avec des petites perruches,
mais non!
Ce que je veux dire, c'est qu'au début de ma carrière,
j'allais pas faker la connexion.
On ne se connaît pas.
Puis peu à peu, je suis comme...
Puis la fois la plus quétaine, c'est le monde qui dit
« J'ai la meilleure crowd. »
Je suis comme « Calme-toi. »
Personne ne s'existe pas.
Arrête, là.
Ça va.
Ce n'est pas de même.
Mais écrivez-moi oui.
C'est la vraie affaire, finalement.
Je me rends compte que j'ai en effet la meilleure crowd.
Mais toi aussi, toi, t'as...
On a tous nos amis.
Finalement, c'était vous autres.
Merci.
Je ne sais pas qui d'entre vous sait précisément.
En show, je me sens vraiment comme,
c'est vous autres.
En même temps, c'est spécial.
Moi, tous les soirs, sur scène, pendant le show,
il y a toujours un moment pendant le spectacle
où je me dis, je ne les connais pas.
On ne les connaît pas.
C'est vraiment spécial, ça.
Là, je suis à ma deuxième tournée. spécial, ça. Puis là, c'est parce que
je suis à ma deuxième tournée,
il y a du monde qui revient, qui était venu la première,
puis là, ils me montrent la photo de la première tournée.
Puis je suis comme « OK, là, je commence. »
En plus, toi, mettons, première tournée,
t'as des photos avec toi, avec tes gros cheveux.
Avec la toque et tout, oui.
Il y a de quoi de weird, tu sais, quand tu vas te rendre
à la cinquième, sixième tournée.
On en parlait cette semaine, Mike.
Tu sais, moi, veux-tu comme là, cette tournée. On en parlait cette semaine, Mike. Tu sais, moi,
cette tournée-là, je pense que je vais recommencer
à faire des meet and greet après les shows.
Mais j'avais arrêté.
Ce n'était même pas le fait que je ne voulais pas rencontrer mon monde.
C'était juste comme,
Chris, ils ont des photos de moi
quand moi, j'étais plus beau et eux autres étaient plus beaux.
Tu sais, Chris,
mettons mon monde,
45 ans, qui a une photo
de moi quand il avait 22, moi j'avais
26. Mais là, ta crowd doit
être large. Elle est large en tabac.
Oui, c'est ça.
À chaque fois, je suis comme
j'ai vraiment
de tout. C'est cool.
J'aime vraiment pas ça.
Non, j'aime vraiment ça.
C'est pas vrai. Ça me vraiment ça. Ça me touche vraiment
de voir que
vraiment, je vise large.
Est-ce que, mettons,
on parlait de ça cette semaine.
On a parlé de ça cette semaine en pensant à Louis-José Hood,
mais toi, ça va faire la job aussi.
On va te demander à toi.
C'est comme le Docteur Wish de Louis-José.
C'est que, mettons, en fin de semaine,
j'étais en show à Gatineau, à la salle Odyssée.
Puis là, j'étais comme, ah mon Dieu,
je me souviens la dernière fois que j'ai fait un show ici
parce que c'était juste ma première tournée.
Mais est-ce que tu te souviens?
Là, t'en as fait tellement des shows.
Tu ne dois plus savoir quelle tournée c'était quoi.
Puis moi, quand j'arrive à une salle, je me dis tout le temps,
ah oui, la dernière fois que j'étais dans cette salle-là,
où j'étais dans ma vie, pas tellement loin de ça.
C'est bizarre. Moi, c'est weird, la dernière tournée, je regardais, à chaque fois que je fais backstage,
je regardais souvent en haut, je fais comme c'est peut-être la dernière fois que je
viens ici, que tu sais, je pense pas, tu sais, je pense pas arrêter vraiment bientôt, mais ça fait quand même 30 ans que je fais ça. J'ai fait 10 ans de
salle brune puis de bar. J'ai eu 20 ans de belle salle. Mais 20 ans de belle salle, c'est fucking
huge. C'est fou. Pourquoi tu pensais que tu n'allais pas y retourner?
J'étais juste genre... Je ne savais pas si le monde
allait continuer à suivre.
Nous-mêmes, on se sent de même.
À chaque fois, on se dit
« C'est-tu la dernière fois
que je suis là? »
Il y a trop de fun aussi de penser
que tu vas tout perdre,
que ça fait que tu apprécies
plus tes affaires.
Moi, il ne faut pas que je pense à ça
parce que je suis tellement intense que des fois, je me crains
de comme, OK, je perds tout, puis on recommence.
J'ai déjà pensé
à ça, de faire, OK, j'arrête.
Tu sais, quelqu'un qui se dit, mettons,
tu regardes, c'est sold out, tu te fais,
je le sais. Tu sais, il y a de quoi de malsain
de faire, c'est sûr, c'est sold out.
Puis moi, je ne veux pas devenir ça
malgré le fait que
quand ce n'est pas sold out, je suis en tabarnak.
Il y a comme un...
C'est ça.
Ça te stresse encore, la vente de billets?
Non, vraiment pas.
Vraiment pas, mais
non, ça ne me stresse pas.
J'allais dire, mais je suis le genre de personne, tu sais comme l'été passé
quand on a fait le centre
Vidéotron, on avait décidé une configuration
à 12 000 places
puis genre le jour même
on était rendu à 11 600
on va dire 600
ça me faisait chier, qu'il restait
400 billets, puis j'étais comme tabarnak
puis tu sais, j'étais comme
calme-toi, Carlis.
Christ a 11 000 personnes.
Puis, finalement, on était soldats.
Puis, j'étais heureux.
Mais, tu sais, c'est ça.
Finalement, Mike, c'est que c'était un green screen.
Oui, c'est ça.
Ce serait malade d'apprendre qu'il n'y avait personne.
Il n'y avait personne.
Mais, est-ce que tu aimes toujours autant ça?
Comme le stand-up, comment ça a changé en 30 ans pour toi?
Moi, j'ai eu 5 ans que j'aimais vraiment moins ça.
Moi, j'étais la personne qui aimait le plus le stand-up au monde.
Moi, j'allais voir des shows avant que les open mics existent.
Puis, je réussissais à embarquer sur le pacing.
Je suis comme, je vais embarquer gratis dans les années
que personne ne faisait des shows gratuits.
Je capotais.
Après, mon procès a fait que j'haïssais le stand-up
pendant 4-5 ans.
Là, j'aime ça, mais j'aime moins ça que j'aimais ça.
Mais j'aime vraiment ça.
C'est quand même le meilleur job au monde,
mais j'aime moins ça que j'aimais ça.
Parce que t'as peur un peu plus?
Non, même pas.
C'est juste, tu sais, un moment donné,
j'ai vu Chris Rock en show dire,
tu sais, c'est tellement la meilleure job au monde
que tout le côté négatif,
tu sais, pour le positif,
tout le négatif vaut la peine.
Puis je le crois même pour mon procès. Tu sais, toute la merde que j'ai vécue a valu la peine juste pour le positif tout le négatif vaut la peine puis je le crois même pour mon procès
toute la merde que j'ai vécue
a valu la peine juste pour le feeling
que j'ai quand je suis sur scène
mais je pense quand même
à toute la merde que j'ai vécue
puis il y a du monde qui vive des affaires
pires mais
avant je pensais pas à ça
j'avais une idée c'est super drôle
puis j'étais content j'étais comme un, c'est super drôle. J'étais content.
C'est plus léger.
Oui, c'est ça.
J'étais comme un enfant.
J'étais un enfant jusqu'en 2015.
Je suis devenu un monsieur en 2015.
Oui, je comprends.
Je comprends.
C'est weird.
Justement, en fin de semaine,
je suis passé devant la Cour suprême.
OK.
Comment ça?
À Ottawa.
OK.
Parce que j'étais en choix à Gatineau.
OK, tu as passé devant. Je suis passé devant.
Mais le plus, c'est que pour vrai, Mike...
Ça doit être moyen temps.
J'ai pensé à toi, tabarnak.
C'est pas une joke. Je suis passé devant, j'ai lu course suprême.
J'ai fait, Mike est déjà rentré là, tabarnak.
Je suis jamais rentré là.
C'est ça que j'ai pensé.
Moi, c'est ça qui était fucked up.
Moi, c'était pendant la pandémie.
J'avais vécu ça pendant 12 fucked up. Moi, c'était pendant la pandémie. Fait que, tu sais, je m'étais...
J'avais vécu ça pendant 12 ans.
Et là, mon grand jour,
ils m'ont fait,
« Ouais, ça va être sur Zoom.
Tu vas être chez vous. »
Et là, j'ai fait,
« Ah, Christ! »
Puis, c'est tellement lourd pour moi,
là, encore,
que je m'étais dit,
« Ah, si, je vais me mettre sur Zoom.
Et je vais...
Ça va être devant un green screen
une maison un peu laide, un peu pauvre
un décor pour que j'aille de l'aide
d'un gars qui
paye son loyer mais
il a de la misère
j'avais un décor un peu
bas de gamme et j'avais
mis de l'alcool dans ma tasse
de café, je pouvais faire
comme
et boire des vodkas mis de l'alcool dans ma tasse de café. Fait que là, je pouvais faire comme...
boire des vodka
coke diet. Et finalement,
j'avais même pas le droit d'allumer ma caméra.
Fait que je me suis fait une mise en scène.
J'ai googlé
maison de pauvre.
T'as-tu encore ta maison intelligente?
Oui, j'ai... Je voulais te dire de quoi je voulais régler ça.
Dans le temps que je suis venue au podcast,
j'avais ri de toi parce que t'avais une maison intelligente.
Mais là, j'ai ça et j'aime ça.
C'est quoi que t'as d'intelligent dans ta maison?
T'as-tu une toilette intelligente?
Non, je ne suis pas à ce point-là.
Je suis juste comme j'aime savoir.
Comme on pourrait savoir la température,
puis tous les shit, puis le système d'alarmes,
puis tous les patentes.
Puis l'autre fois, tu parlais de ça,
puis j'étais genre...
Je te trouvais vieux.
Là, je suis juste comme mon amie avec qui je connecte.
Moi, le pire, j'ai même pas une maison intelligente.
J'ai juste des toilettes intelligentes.
Mais qu'est-ce que ça donne, les toilettes intelligentes?
Ça donne le cul le plus propre
de l'histoire de la planète.
C'est le bidet? Oui, oui. Mais c'est un bidet
qu'il te revire quasiment de bord
pis il te tape les fesses avec ta petite
poudre à bébé. Mais c'est pas
sur ton siège, genre, tu te vas bien, t'as bien chié,
c'est pas ça? Non, non, non.
C'est juste...
C'est toilette avec bidet
et séchoir.
T'as le séchoir.
Kerem, t'aurais pas mis ça sur Zoom?
J'en ai une,
puis je suis jamais à l'aise quand le séchoir part.
J'aime pas ça.
Je suis pas d'accord.
Moi, j'aime beaucoup le séchoir,
mais je me lève tout le temps
avant que je sois vraiment sec pour vrai.
Tu sais? Probablement que j'aime beaucoup le sèche-soir, mais je me lève tout le temps avant que je sois vraiment sec pour vrai.
Probablement que j'ai le cul propre, mais sans l'humidité.
Faudrait que tu me l'emmènes à ma blanche.
T'as acheté une toilette... Excuse-moi, t'as ça.
J'ai ça.
C'est pour ça qu'il faut opérer personne.
Il n'y a plus besoin. Il se fait licher le cul
par sa toilette.
Depuis six mois.
C'est où que tu l'as acheté?
Je ne sais même pas.
C'est-tu une affaire d'Amazon?
Non, c'est quand j'ai rénové
ma salle de bain. J'ai demandé d'avoir une bonne toilette.
Mais je ne suis pas encore...
J'ai l'impression que j'utilise ça à 10 %.
Il y a une manette.
Il y a beaucoup d'affaires que je suis un peu comme...
Si, je ne sais pas tout.
J'ai l'impression que...
Moi, je trouve que tu n'es pas vanté de ça.
Tu ne l'as pas dit à personne.
Je ne l'utilise pas beaucoup.
Elle est au sous-sol. Je l'ai dit, elle est au sous-sol.
Tu l'as mis au sous-sol?
C'est comme si t'avais honte
de ta toilette.
Tu traites ta toilette comme on traitait
les attardés mentaux des années 50.
C'est pas ça que j'ai voulu dire.
Juste être certain que ce soit clair.
C'est vraiment un mec qui a fait ça.
Tu dis à ta toilette qu'il y a de la visite qui arrive.
Femme d'aïeul.
Femme d'aïeul. Prends ta gueule! Astucesse est wrong comme gag.
Qu'est-ce que j'aime ça.
C'est comment...
LOL?
C'est un lien un peu web.
Un lien très clair.
C'est drôle.
C'est sûr qu'ils t'ont demandé.
Je me suis dit, il n'y a rien.
Je me suis dit, il n'y a rien
de faire.
OK, on va faire une transition.
Moi, là,
le lendemain, je ne m'en rappelais plus.
Tout le monde m'en parle.
En plus, ça fait un an et demi que vous avez tourné ça.
Ça fait un an.
Là, je suis comme, oh, l'ol.
Moi, la phase, ce qui s'est passé,
c'est que Sinek, Nicolas Boucher,
avec qui j'ai travaillé sur Les Oliviers.
Les Oliviers, ça va bien.
On est dans un good vibe.
C'est le fun.
J'aime travailler avec Sinek.
Je l'aime beaucoup.
Là, il est comme, on fait un l'ol.
Moi, je suis comme, je ne l'ai pas écouté
aucune saison. Il dit, « Tu serais bonne,
nana. » Ce n'est pas vrai. Je ne serais
pas bonne. J'ai un
humour qui ne fit pas dans ces affaires-là.
Je suis comme, tu sais, je ne vais pas...
Non, mais personne ne se dit, « Elle a
quatre, elle a sûrement du smoke me dans ses culottes. »
Elle n'a pas ça.
Snick, ça va être le fun,
ça va être le fun, ça va être le fun.
Ça en est fait, c'est pas le fun,
mais j'ai accepté un peu sans savoir dans quoi je m'embarquais.
Je suis ravie.
Mais tu sais, c'était la même semaine qu'on déménageait.
Puis là, ma blonde était comme...
Puis je suis là, ah ouais, je ne pourrais pas être là
les jours où c'était important,
parce que je suis à l'aule.
Ah ouais?
Fait que là, ta blonde est obligée de monter des marches
avec des brouettes
Pendant que toi t'es comme
Moi je suis genre
Stéphane Rousseau je l'aime
C'est ça je me rappelle
Quand tu me parles de l'autre
Je suis comme ah oui le déménagement
C'est ça c'est une grande psychose
Je résumerais mon expérience.
J'ai quitté à temps.
À un moment donné,
t'es là avec du monde.
Tout le monde est normal.
À un moment donné, on rit.
Parce qu'on est des humains.
Mais il y a du monde qui ne sont pas des humains,
qui sont des...
qui sont green screen.
Puis là, eux, ils restent,
ils sont focus.
C'est là que la psychose embarque.
Il doit y avoir quelque chose de weird,
de faire un show de même,
quand tu réalises que,
« Hey, c'est la personne-là que je connais depuis huit ans,
que j'aime.
Je viens de réaliser que c'est trop important. »
Ils donnent-tu un petit trophée à LOL?
Non.
Ben oui, ils donnent un trophée.
Cher, oui.
Ils donnent un trophée, en effet,
mais ils donnent surtout 100 000 piastres,
qui est un ostie beau prix, à la fondation de ton choix, en effet, mais il donne surtout 100 000 piastres, qui est un aussi beau prix.
À la Fondation, ton choix.
C'est ça.
Qui est hot.
Qui est hot.
Mais 100 000 piastres à la Fondation, c'est malade.
C'est malade.
C'est vrai, c'est un excellent.
C'est vraiment...
Non, non.
Ça, c'est tellement mieux.
Moi, je suis un gros fan de Big Brother.
Oui.
Pis Big Brother, tu sais, la première année...
Je comprends pas le prix.
Il y a un char à moitié.
C'est quoi, Big Brother?
La première année, c'était 100 000,
mais 50 000 qui est un char.
Puis là, plus ça va...
C'est pas 100 000, ça.
Dans trois ans, ça va être genre
un corps-cuisse de chez Tené.
Genre une mini-maison de Mike.
T'as une mini-maison de moi.
25 mini-maisons, j'ai pas compris.
T'as des ailes de poulet,
tu les mordis. T'irais-tu, Mike? T'irais-tu, Mike? À Big Brother? Ou les deux? 25 mini-maisons t'es des ailes de poulet style émordi
t'irais-tu Mike?
à Big Brother?
ou les deux?
Big Brother c'est trois mois
Big Brother c'est trois mois
moi j'irais aux deux
si France d'amour était là
et il y avait des chansons pour moi
tout le long mais sinon j'irais pas
tu veux juste aller en direct de l'univers.
Ah, mais c'est fait!
Mais non, moi, je serais vraiment pas capable.
Mais là, j'en parlais une fois
avec Guillaume Wagner, qui est sûrement la pire personne
à qui je parlais de LOL.
Ah oui, tabarnak.
Puis Guillaume, il m'a dit quelque chose
que je suis comme, ah oui, c'est vrai, je pense que les gens
écoutent LOL, ils se disent, ah, ils sont fous, ils humorisent »,
ça doit être ça, une gang d'humoristes
ensemble. Ils doivent être fous
de même, eux autres, qui élèvent. Dans le fond,
on n'est pas fous de même, on pleure, on est comme,
on est dans une maladie, c'est triste. Mais dans le fond,
c'est ça, je pense qu'il y a un plaisir
à faire à ces autres, ils se font rire,
on ne se fait jamais rire.
Le bout avec
Huard, un que t'es backstage
Pis tu juges
Ceux qui jouent
Ça ça doit être le fun
Mais sinon ça doit être un stress weird
Je m'en souviens pas
Seulement je m'en souvenais de ça
Après je me souviens il y avait des bonbons
Je me souviens
Il y avait tellement
Moi je suis allée me reposer à l'Holle Je vivais un déménagement mes enfants étaient petits Moi je suis allée me reposer à l'aule.
Je vivais un déménagement, mes enfants étaient petits.
Moi, je suis allée me reposer là-bas, j'ai fait mon repos.
Il y avait plein de bouffe.
C'est vrai que toi, en plus, tu n'as pas un enfant, tu as des enfants.
Oui, puis là, le déménagement.
Il y avait quel âge, tes petits gars?
Il n'y avait pas deux ans.
Il y avait un an et quelques.
Tu as laissé ta blonde avec deux petits monstres
pendant que toi...
Un déménagement.
Un déménagement avec des...
J'ai jamais déménagé avec des enfants.
Mais surtout, juste aller
à l'épicerie avec deux enfants,
ça a l'air dégueulasse.
À un moment donné,
le lendemain matin, je l'ai...
Ta blonde devait tailler.
Oui, 100%.
Le lendemain, je me souviens,
je sais, je me vois
à la table de cuisine
puis je suis de même.
Puis t'es comme trauma de lol.
En revenant de lol,
Pierre-Luc Funk me donnait un lift
puis les deux,
on parlait pas tellement.
Est-ce que tu couches?
C'était pas genre...
C'était pas ça.
C'était pas ça. C'était genre...
C'est sûr que dans les flashs
de ce que vous avez fait,
j'aurais pas dû montrer ça.
Personne ne fait rire avec des jokes.
J'ai comme deux personnes qui sortent des railiers.
Mon comparatif
était vraiment plus de la marde que ça.
J'ai dit, le lendemain, je suis de même.
Là, Chloé est comme, ça va?
On déménage!
C'est comme, ah oui, wake up!
Je suis comme, excuse-moi, je suis genre comme...
Je pense, je suis comme trop mode là.
Je m'en tabarne.
Je m'en tabarne.
Tu sais, du monde va à la guerre.
On enchaîne.
Mais je me suis vraiment dit,
un trauma du Vietnam, ça doit être intense.
Moi, je suis trauma de là.
Je sais pas.
Tu dois te sentir mal à ce temps.
Mettons qu'en t'entendant,
quelqu'un parler
d'un traumatisme vraiment grave,
tu dois être comme...
Tu peux pas faire quelqu'un qui fait « Ouais, mon père m'a violé
quand j'avais 6 ans. »
Moi, j'ai juste vu Stéphane Rousseau
d'Exa Penis.
Rousseau, c'est-tu d'Exa Penis?
Stéphane était tellement bon.
Rousseau, il devait tellement aimer ça.
J'ai découvert un humain
parfait.
Il est drôle, il est fin, il est juste brillant, il est tellement fin,
je l'aime tellement, mais en même temps, il est ricaneux, mais tout le monde rit, c'était
normal, tu ris, puis ils m'ont laissé plein de choses.
Moi, j'ai l'impression quand je regarde LOL…
Parce que tu le regardes.
Mais non, j'ai vu, j'ai regardé la première saison, puis la deuxième saison, je ne l'ai
pas écoutée parce que j'ai fait, ça ne saison. La deuxième saison, je ne l'ai pas écoutée parce que
j'ai fait...
Ça ne vient pas me chercher, ça ne donne rien
que je l'écoute.
Mais j'ai fait
Rousseau, il est parfait pour ça.
Mettons, je vois Stéphane Rousseau,
je fais lol, il va triper,
il va être bon. Je ne sais pas si c'est lui qui gagne,
mais il va être parfait, ça va être cool.
Puis quand j'ai vu ton nom, j'ai fait « Ah, Chris! »
C'est comme une erreur de booking.
Puis là, je comprends que c'est sneak, que c'est faux filet comme une petite rapace.
Non, mais j'en ai profité. Moi, j'ai ri, mais je ne pense pas avoir été…
Non, non, mais je suis d'accord. Le booking, c'était surprenant.
C'était surprenant que je fasse ça.
Mais moi, je suis...
J'ai eu du fun.
J'ai eu 100 % du fun,
mais c'était surprenant.
Tu sais, je n'étais pas la personne
qui allait avoir des...
Je te donnais une idée
à quel point c'était surprenant.
Kat me parle de tout.
Elle ne me l'a pas dit.
Non, attends un peu.
Je l'ai su en même temps que vous autres.
Non.
Cette semaine-là,
je suis choqué que je ne parle pas
de ma toilette, esti, garde.
T'étais parti!
T'étais parti!
C'est que moi, j'ai accepté l'ol
dans un euphorie de les oliviers.
Ça a bien été.
Je vais accepter l'ol parce que le metteur enceinte,
je l'aime.
Mais là, finalement,
je ne l'ai pas dit à personne.
Surtout pas à Chloé, ma blonde.
En tout cas,
j'ai fait ça.
Pourquoi tu as parlé des oliviers,
tu as tellement été bonne l'année passée,
pourquoi tu n'es pas revenue une deuxième année?
Sais-tu, tu t'es dit,
« Hey, c'était tellement bon,
peu importe ce que je fais,
le monde va le comparer à l'année passée,
fuck off, I did it.
Non, non, je pense que j'étais juste, ça tombait proche de ma première. Normalement, pas de famille,
pas d'enfants, je pense que je l'aurais fait, puis j'aurais
eu bien du fun, mais
je pense que je suis dans un... Après avoir accouché
les deux, les mégons en deux ans,
ça fait... J'ai pas tant arrêté de
travailler, mais là, je commence à vouloir
mon congé de maternité, maintenant.
OK. Et je suis plus en mode relaxée, puis squeezer Mais là, je commence à vouloir mon congé de maternité maintenant.
Je suis plus en mode relaxée.
Squeezer des choses dans l'orage.
Le verbe squeezer n'existe plus.
Ça me dérangeait.
Aussi, les oliviers, j'ai full aimé.
C'était super le fun.
Mais je le disais, je prenais ça au sérieux, mais ce n'était pas grave.
La manière dont on m'en parlait, c'était tout le temps grave.
La promo de tout ça, j'étais à Paul Arcand, Pat Lagasse, tout le monde était... C'était grave.
Qu'est-ce qui va se passer aux Oliviers?
Je ne sais pas comment expliquer, c'est comme grave.
Mais moi, j'étais dans un minding tellement relax, tellement...
Puis quand ils m'ont demandé, j'étais chez nous, j'étais complètement post-partum.
Tu ne prends pas des bonnes décisions.
Là aussi, j'étais post-partum.
Tu ne prends pas des décisions éclairées. Puis je le dis, post-partum. Tu ne prends pas des décisions éclairées.
Je le dis, même pas en joke, tu ne prends pas des décisions éclairées.
Mettons que tu es accouché, attends un an de faire n'importe quoi.
Un tout-pet, peu importe.
Attends.
J'ai accepté aussi parce que j'étais genre,
ça me tente de sortir de chez nous.
On pensait que c'était une joke.
Quand je parlais de ça, ce n'était pas une joke.
J'ai accepté les oliviers en mode, « Crème, il faudrait bien que je parlais de ça. Ce n'était pas une joke. J'ai accepté les Oliviers en mode,
« Crème, il faudrait bien que je fasse quelque chose. »
Mais là, je n'étais plus dans ce « minding »-là.
Là, je ne suis plus dans le « minding » relax.
J'étais comme, « Ah non, je vais me concentrer sur mon show simplement. »
Puis j'ai dit, « Partir à mises. »
À un moment donné, ça me tente de le réanimer.
Je ne suis pas stressée que ça.
Tu le ferais-tu, ça, Mike?
Animer les Oliviers, tu serais bon.
Tu serais bon, Mike.
Ils m'avaient demandé dans le temps, mais en duo. Je ne voudrais pas l'an vrai, oui. Je ne suis pas stressée que ça. Animer les oliviers, tu serais bon. Tu serais bon, Mike. Ils m'avaient demandé dans le temps, mais en duo.
Je ne voudrais pas l'animer en duo.
J'aimerais ça.
Le duo, je trouve que c'est une fausse...
C'est une fausse animation.
Je ne pense pas que c'est une fausse animation.
Je pense que les gens sont excellents en duo.
Mais moi, j'aurais été nulle en duo.
Moi, je me disais, ils font juste ça
parce qu'ils ne me font pas confiance à 100 %.
Puis moi, ça me prenait quelqu'un qui me faisait confiance à 100 %. Il y a peut- parce qu'ils ne me font pas confiance à 100%. Puis moi, ça me prenait
quelqu'un qui me faisait confiance à 100%.
Mais...
Il y a de ça qu'il voulait te convaincre. Des fois, il propose en duo,
puis on se dit, ah, la charge va être moins grande, moins duo,
la charge est 100 000 fois plus grande.
Ça ne divise pas le travail, ça le multiplie.
À chaque fois que tu penses à tes idées, il faut que tu appelles l'autre.
Pat Gros qui m'avait dit ça un moment donné,
j'avais animé un gala avec Pat,
puis moi et Pat, on s'entend vraiment bien.
Puis il avait dit,
« As-tu réalisé que travailler à deux,
c'est deux fois plus de travail? »
Puis j'ai répondu, « Va chier. »
Non, mais il y avait...
Non, je n'ai pas dit ça,
mais il y avait 100 % raison.
Tu sais, tu te dis...
Puis moi et Pat, on est des amis de longue date.
On voulait les deux la même affaire.
Mais tu es comme,
« Moi, je trouve ça plus drôle.
Lui, ça plus drôle. » Ça fait que tout devient un affaire. Mais t'es comme, moi, je trouve ça plus drôle. Lui, ça plus drôle.
Fait que tout devient un débat.
J'étais comme, pas vrai.
Les Oliviers, c'est payant, mais c'est pas
si payant que ça que
j'ai pas le goût de faire des débats
à chaque semaine
pendant huit mois.
Fuck off. J'ai pas le goût d'animer.
En plus, il y a une équipe aussi.
T'es pas seul au monde.
Là, moi, je serais la pire personne pour animer
je serais vraiment pas bon pour animer
pourquoi?
je sais pas
des affaires que je trouve drôles
que tu ferais comme ben non
c'est plus ça
je suis trop un monsieur
je pense pour animer
mais pourtant finalement c'est ce qu'ils m'ont reproché que t'étais pas assez monsieur ça. Tu sais, je suis trop un monsieur, je pense, pour animer. Mais pourtant,
finalement, c'est ce qu'ils m'ont reproché, que c'était pas assez monsieur. Que t'étais pas assez monsieur.
Ben là, je pense qu'ils aimeraient ça, les messieurs.
OK, je vais les appeler.
Je vais les appeler, mais cette année, je vais
présenter un prix, je pense.
J'ai eu une idée pour présenter
un prix. Ça fait, avant,
elle m'invitait à chaque année pour présenter.
Moi, je t'ai invitée.
C'est vrai.
Oui, mais tu étais partie...
Le message ne s'est même pas rendu.
Tu étais partie...
Je pense que c'était partout au Mexique.
J'étais partie boycotter les oliviers.
Exactement, boycotter les oliviers.
Non, mais pour vrai, à l'époque,
je présentais des prix à chaque année.
Puis moi, ce que j'aime des oliviers,
ça me fait chier qu'il y ait du monde
qui sont comme anti-oliviers.
C'est un infopub pour notre industrie.
Là, on s'en colle.
Est-ce que tu gagnes ou tu perds?
Oui, c'est une vitrine.
Who cares?
Mais moi, j'aimais ça,
aller présenter des prix.
Puis depuis que j'avais essayé
de présenter un prix avec Nantel,
puis on s'était fait...
On ne s'est pas...
On n'a pas présenté.
Ils ne m'ont pas demandé après, puis je l'aurais fait. On sait pas, on a pas présenté. Ils m'ont pas demandé
après, pis je l'aurais fait.
Fait que là, cette année,
je vais écrire une affaire,
moi pis Nantel,
que je vais pitcher. Je pense que le plus tough,
ça va être convaincre Guy Nantel de le faire.
Mais il y a de quoi que je trouvais drôle
de retourner présenter
un prix avec Guy Nantel.
Le problème,
c'est que je trouve
les galas aux États,
comme là,
il y a eu
les Golden Globes
récemment.
Que Joe Coy
s'est fait ramasser
solide.
Moi, je ne l'avais pas vu
et là, je voyais.
Je le connais un peu,
Joe Coy.
C'est vrai?
Oui.
Comment tu le connais?
Je le connais
parce que l'année
que j'animais le Nasty Show, pas l'été passé, mais il y a cinq ans, c'était l'année que je suis en cours.
Oui, c'est ça. Non, mais c'est parce que j'ai animé une couple de fois.
Il y a cinq ans, tout le monde parlait de mon crise de procès, puis je ne voulais pas faire d'entrevue.
Puis j'avais fait, je ne fais pas d'entrevue.
Mais Just for Life, c'était comme « Il faut envoyer
du monde faire tes entrevues. » Puis j'avais comme
« Bien, envoyez n'importe qui. Moi, je m'en calais.
Je fais pas d'entrevue. » Fait qu'il avait envoyé
Joe Coy. Fait que c'est Joe Coy qui faisait les
entrevues à ma place. – C'est drôle. – Puis qui me
défendait. Puis je l'ai jamais
fucking rencontré. Mais
j'ai comme un attachement à ce gars-là
parce qu'il arrêtait pas de dire que
j'avais raison, tu sais. Fait que là, quand j'ai vu Joe Coy, ce gars-là parce qu'il n'arrêtait pas de dire que j'avais raison.
Fait que là, quand j'ai vu Joe Coy, c'était une merde,
je l'ai écouté.
Quand je l'ai écouté, j'ai fait,
OK, le monde n'était pas choqué pour vrai.
Quand tu lisais les affaires,
t'es comme, il a chié sur Barbie,
il était misogyne.
Il a fait un gag moyen.
On s'en collait.
Je pense que c'est juste moyen. C'est juste qu'il n'était pas full prêt. Non, il n'était pas prêt. Il s'en connaissait. Je pense que c'est juste moyen.
C'est juste qu'il n'était pas full prêt.
Il s'apparaissait aussi.
Il n'y avait pas la confiance.
Qu'est-ce qui est arrivé?
Il y a eu un truc de booking.
Même sur scène, il faisait des jokes malaisantes.
Il a dit que ça fait dix jours.
Ça fait huit jours que je fais la gig.
Il s'est passé quelque chose dans le booking.
C'est juste qu'il y avait un rapport à ça.
Alors que je checkais la présentation de Will Ferrell
et Kristen Wiig.
À chaque fois, ils font des présentations.
C'est le fun.
Eux, c'est qu'ils ont l'air d'avoir du fun.
C'était tellement niaiseux ce qu'ils ont fait.
C'est tellement drôle.
À chaque fois, je me dis que c'est vrai.
Il faut être un peu plus Will Ferrell.
Oui, il vient niaiser.
Comment t'as trouvé animer, tu sais, t'as animé le gala Québec Cinéma.
Oui.
Comment t'as trouvé ça?
Bien, moi, j'ai accepté la gig parce que j'étais comme « Hey, ça va être difficile. »
C'est vrai?
Oui, fait que j'étais comme « Ah, on dirait que c'est un défi, tu sais, c'est pas
gagné d'avance. » Après ça, c'est comme si quand tu prends la décision, tu fais
comme « Ah, ça va être un défi. » Quand t'es au cœur de la tour Après ça, c'est comme si quand tu prends la décision, tu fais comme ça va être un défi.
Quand tu es au cœur de la tornade, tu es comme pourquoi j'ai dit
oui tabarnak. J'ai voulu,
si j'avais pu ne pas le faire
pendant un bout de temps, j'étais comme...
Au début, j'avais moins de fun
que... Le niveau de stress
était plus élevé que le plaisir que j'avais.
Puis à un moment donné, au fur et à mesure où le monologue
est devenu plus clair,
dès que j'avais une couple de bonnes jokes,
j'étais comme, OK, ça va être correct.
C'est juste que les référents communs
pour le Galas Québec Cinéma
sont vraiment restreints.
C'est comme s'il n'y a pas beaucoup...
Je ne peux pas faire beaucoup de jokes
sur les films nommés
parce que le nombre de personnes
qui l'ont vu est quand même restreint.
Mais là, c'est quand même la soirée.
Puis c'est ça qui est weird, c'est que je rodais.
Je me suis planté ici à roder mon numéro d'ouverture.
Tu veux que tu fais des gags sur le plongeur, mettons.
Pas tant que ça, mais là, t'essayes de faire une joke sur Sodec,
puis Téléfilm, puis là, t'es content.
Mais ça prend une mise en contexte.
Ça la prenait.
Il est venu un moment où je ne pensais jamais faire ça,
mais je suis comme, il faut que j'arrête de jouer le monologue d'un bord.
Je ne peux plus, ça ne marche pas assez.
Ça fait juste shaker ma confiance.
Puis à un moment donné, j'avais le numéro.
Je sais que c'est ça que je vais dire.
Je trouvais que j'en donnais beaucoup au public.
J'en donnais un peu aussi au milieu du cinéma.
Une joke sur le film Les Chambres Rouges.
Je le savais que ça n'allait pas
frapper fort, mais j'étais comme
« Il est nice, ce film-là. Si je fais une ou deux
jokes là-dessus, peut-être que le monde va faire « Christ, on va aller le voir. » »
Je savais qu'il allait gagner des prix aussi.
À un moment donné, on va donner une couple de clés au public
de faire « Hey, ce film-là,
il est nice. »
C'était vraiment
beaucoup
de travail. C'est beaucoup beaucoup de travail.
C'est beaucoup de stress.
Ils t'ont-ils demandé de réanimer l'année prochaine?
Je ne sais même pas si je peux en parler.
Je ne sais même pas.
De la manière dont les critiques étaient,
tout le monde en parlait,
c'est ceux qui te l'ont offert.
Puis aussi avec ta réponse.
Ça serait... Ça aurait été malade.
Je suis tellement pas capable de mentir.
Je m'haïs tellement.
J'aurais pu jouer au niaiseux.
Incapable.
Surtout avec ta réponse.
Je sais pas si je peux en parler.
Je sais pas si je peux en parler.
Fait que tu le fais-tu?
Pas de nouvelles.
Je sais pas si je peux en parler.
Mais c'est ça.
Après ça, c'était une expérience vraiment cool.
J'étais content de faire du stand-up
à la télé. J'aime ça faire du live.
Faire du live, c'est nice. Il y a pas beaucoup
de soirées live où tu peux faire ça.
C'était vraiment le fun.
Un soir de gala, je suis pas le plus grand fan
des prix, mais j'aime les galas.
Je trouve que le show télé,
c'est ça qui est tough, je trouve.
Des fois, tu sens que dans le processus,
il y a beaucoup d'éléments. T'as la prod, t'as le diffuseur, t'est ça qui est tough. Des fois, tu sens que dans le processus, il y a beaucoup d'éléments.
Tu as la prod, tu as le diffuseur,
tu as l'équipe de Québec Cinéma. Il y a beaucoup de monde
et tout le monde ne veut pas nécessairement la même affaire
de cette affaire-là. Moi, au centre de ça aussi,
j'étais comme, je veux juste que les gens à la maison
catchent de quoi on parle.
Il y a de quoi que je suis vraiment
de même. Moi, les prix ne sont
pas importants, mais la soirée
est importante.
À chaque fois, je suis comme, car importants, mais la soirée est importante. À chaque fois,
je suis comme « carlis ».
Quand tu vois quelqu'un gagner un prix
et qu'ils sont trop émus, je suis comme « fuck you,
t'as balancé la carlis ».
Mais j'aime les soirées.
J'aime vraiment la soirée.
J'aime les oliviers.
Toutes les soirées,
je suis comme « cette soirée-là mérite
d'exister, mais le soirées, je suis comme, cette soirée-là mérite d'exister,
mais le côté
se prendre au sérieux, j'aime moins.
Mais c'est ça.
Puis je pense, plus ça va,
moins on se prend au sérieux
dans ces soirées-là, vu que tout le monde
sent le... Oh, Chris, OK.
Oui, il y a de quoi être weird
quand on gagne nos prix
de se prendre aussi pour Jésus.
Tu l'as dit, pour moi, c'est plus une vitrine
dans un gala. C'est de donner le goût au monde
de faire « Ah, OK, il a fait deux jokes des chambres rouges.
C'est quoi cette affaire-là? J'allais voir. »
Ça a marché, j'imagine.
La fin.
C'est poignant.
C'est pour ça qu'aux Oliviers,
quand les gens disent « Ah, il n'y avait pas assez de l'ancienne génération »,
ils sont dans le nord dans leur chalet.
Ce n'est pas eux qu'il faut mettre en valeur.
Moi, ça m'a tellement marqué
quand le monde chialait pour ça.
Je le sais que
les Oliviers, ils font des
pitches à tout le monde.
Je connais ma génération.
Je connais que, mettons, t'es un millionnaire
qui vit à Saint-Adèle.
Il n'y a pas beaucoup de sang.
Moi, à un moment donné, j'espère être à Saint-Adèle
puis que le monde, il oublie
que j'existe. Moi, c'est surtout, en fait,
c'est que peu importe ce qu'on fait, on vit à une époque où le monde
chiale. Puis après ça, c'est plus de faire...
Là, on réagit au chialage.
Ça fait que la roue arrête.
Je pense qu'il faut l'arrêter.
Il y avait une affaire.
Je me rappelle la première année des
Oliviers. J'étais en nomination
pour Révélation en 98.
Je n'avais aucune chance
de gagner. Il y avait
Martin Matt qui était connu. Il y avait
Martin Petit qui était connu. Dominique Martin
était connu. Tout le monde était connu sauf moi.
Quand ils ont dit mon nom,
vu que je savais qu'ils nommaient en ordre alphabétique,
j'ai fait, je vais monter sur scène, je vais prendre le prix,
je vais faire comme si j'ai gagné, puis je vais crisser mon camp.
Petit gag que je fais.
Impliquant quand même.
Oui, qui a gâché ma carrière pendant une couple d'années.
C'est vrai?
J'ai perdu Piment Fort à cause de ça.
Quoi?
Là, ils ont fait
« Voyons, tabarnak, ce gars-là,
crée ses improvises pour vrai. »
Fait que là,
c'était weird. Mais moi, sur le coup,
j'étais comme « C'est un bon homo, c'est le fun. »
Le soir même, comment ça a réagi?
Ça a trippé au bout.
Qui a gagné pour vrai?
C'était Martin et Matt.
Après, je suis débarqué de scène
et j'ai réalisé,
dans le temps,
la salle des journalistes
qui était
dans la loge.
J'arrive et je vois tous les journalistes
et je me dis, qu'est-ce que je fais là?
Mario Jean, qui animait,
il arrive et il me pogne le trophée.
Puis je suis comme, excuse-moi.
Puis là, Martin Matt gagne.
Mais Mario Jean était super cool.
Puis Martin était comme...
Mais Martin, il a gagné.
Puis moi, j'étais tellement dans ma petite bulle.
Martin gagne, révélation.
Il est super content.
C'est le début de sa carrière.
Et il passe. Puis là, je fais comme
« T'as-tu vu? »
Puis, tu sais, j'y parle « T'as-tu vu ce que
j'ai fait? » Je pensais juste à
ce que moi, j'avais fait. Et là,
moi, je reste en coulisses pendant
cinq, six numéros
parce que je suis comme « Je peux pas
aller devant les journalistes.
Ça, c'est va avoir de la sécurité. »
Puis là, Anthony Cavanaugh a passé.ée par anthony est quand même grand pilage fait que
j'ai fait je le connaissais plus chacun est un ami cash moi c'est fait que là je
me suis caché en arrière d'anthony sortie et j'étais stressé mais françois
léveillé qui faisait la mise en scène m'avait juste dit tabarnak on aurait dû
penser à ce gag-là.
Bravo, merci. Fait que là, j'étais comme
« Oh wow, merci. »
Tout allait bien.
Moi, on dirait, dans ma tête, c'était ça les oliviers,
que si c'est drôle, tu le fais.
Puis si c'est pas drôle, tu le fais pas.
Puis la première année, ils nous envoyaient
des e-mails que ça disait
« Quand tu remercies,
si tu gagnes un prix,
ne remercie pas ta mère, ton père.
À l'époque, on n'était plus religieux.
Ne remercie pas Dieu.
Fais un gag.
Fais un gag. On s'en fout.
Ce n'est pas un Oscar. C'est un Olivier.
Puis, on avait
cette attitude-là, mais là,
les Oliviers sont devenus des vrais trophées.
Qu'on est fiers. Tu sais, quand tu
gagnes, puis moi, j'ai fait la même affaire.
Tu sais, quand j'ai gagné, tu le mets sur ton
petit poster, mais en le mettant sur ton
poster, tu donnes l'importance à quelque chose
qui ne devrait pas...
La cérémonie devrait avoir de l'importance,
mais le trophée ne devrait pas, je trouve.
Mais c'est là, aux États,
ils ont le prix, le Mark Twain Prize Award.
Ils célèbrent une personnalité
du monde de l'humour par année.
C'est un show d'humour. Les gens viennent
faire du stand-up, ils viennent parler.
Je suis comme, il y a de quoi de cool là-dedans.
Je comprends qu'au Québec, c'est plus petit.
Les Oliviers, ça marche, mais
il y a de quoi.
Je trouve aussi, ce qui est casse-coups des fois
avec les autres gars-là, plus que, mettons, la disque.
La disque, les musiciennes et les musiciennes
viennent faire souvent leur toune.
Fait que sont comme rodées, puis sont bonnes.
Nous autres, on écrit du stock pour ces soirées-là.
Fait que c'est plus casse-coups.
Oui, puis c'est plus difficile à booker.
Tu bookes à Rand Moffat, qu'elle fasse la toune,
qu'elle fasse 600 000 fois, elle l'a fait, elle l'a fait bien.
Exact.
Tu bookes... Pour booker du monde,
il faut que ces gens-là
non seulement acceptent.
Tu dis à la file de la prise,
viens,
écris un numéro,
fais-le devant du monde
qui font,
pourquoi j'ai pas gagné.
Va le roder,
va le roder.
C'est impliquant,
c'est pas juste,
mettons,
une actrice au Gémeaux,
Mélissa Desormeaux-Poulin
qui est comme,
merci,
c'est tellement une belle soirée,
dans la catégorie,
tu sais.
Tu l'as bien,
je trouve.
Merci. J'ai d'ailleurs gagnée. Dans la catégorie... Tu l'as bien, je trouve. Merci.
J'ai d'ailleurs gagné un Gémeaux où après, je me suis sentie mal.
C'est tellement...
Là, on discute, puis c'est le fun, mais après,
t'es dans un certain contexte où les gens prennent tellement ça au sérieux.
Après, dans le taxi, je te parlais, puis j'étais genre,
« Ah, je pense que j'ai mal paru parce que j'ai juste été normale.
En tout cas, c'était bien une bonne fois ça, bonne soirée.
Je sentais que je n'avais pas été assez dans l'émotion.
Mais je n'étais pas émue.
J'étais bien fière.
Je n'étais pas émue.
J'étais bien fière.
Mais c'est une belle réaction à avoir.
Oui, mais après, j'étais genre, ça va être sur la foi.
C'est comme si dans des moments comme ça,
je suis comme « Ah oui, on a raison, tout va bien.
Mais là, sors-moi de ce petit vivarium
qui est ce podcast. »
Puis là, je me remets en question.
Il y a une expression qui me glace le sang.
Quand cette femme me dit « Ah, toi, t'es un vrai fin. »
Je ne peux pas croire que c'est rendu
correct de dire ça.
Tu devrais répondre en faisant « Rrrr »
Tu sais,
tu craches une monde. Tu devrais répondre en faisant « rrrr ». C'est très fin.
Ça serait parfait.
Yann, y a-tu des questions?
Oui.
Pourquoi des questions?
Ça fait une heure quarante, à peu près, une heure et demie.
Oui, il y a pas mal.
Ben, il y en a quelques-unes.
Il y en a quelques-unes.
On dirait qu'il y en a pas beaucoup
et qu'il y a la blessure.
On dirait qu'il y en a semi
de questions.
On dirait qu'il est en train
d'en écrire.
Ouais, on dirait
qu'il y a des questions
qu'il aurait bien pas dit
les autres-là.
Question pour Kat.
Comment as-tu trouvé
le personnage de Misogyne
de Ty T.L.? C'est quoi ça? Oh, dans LOL, Ty T.L. Question pour Kat Comment as-tu trouvé le personnage de misogyne De Tai TL
C'est quoi ça
Dans LOL Tai TL
Qui était dans LOL j'ai pas vu
Tai
Il s'appelle Tai
Tai
Comment as-tu trouvé son personnage
De misogyne
J'ai une chose à dire
C'est pas un personnage.
Ben non, ben non, ben non.
J'ai juste... Non, non.
Je ne veux pas dire
que ce n'est pas un personnage.
Je veux juste dire
que le personnage était...
Vraiment, là,
il était...
C'est un personnage recherché.
Ben non.
Ty, ben,
tu es fun avec Ty. Puis, honnêt bien, du fun avec taille.
Honnêtement, je vais lui donner ça à taille.
Je trouve que...
Là, je me suis rendu
compte que pour...
J'adore que
t'as dit la phrase, je vais donner
ça à taille.
Non, mais tu vois, j'essaie d'être fine avec
le petit gars, mais ce que je veux dire, c'est que...
Non, mais lui aussi, il m'appelait la petite fille. C'est don le petit gars, mais ce que je veux dire, c'est que... Non, mais lui aussi,
il m'appelait la petite fille, là, fait que c'est donnant, donnant.
Ce que je veux dire, c'est que le rire, c'est connecté, hein?
Se faire rire, c'est connecté.
Fait que c'est sûr que
moi, je rigue avec Rosalie,
c'est sûr que je rigue avec Pierre-Luc Funk, on a des insights,
tu sais, ça passe, cette affaire-là.
Honnêtement,
si on avait été ensemble de cette affaire-là,
on aurait ri ensemble d'aire-là, on aurait
ri ensemble d'affaires. Puis Ty,
il connaissait... C'est le seul que
personne connaissait. Puis oui, c'était dur
pour lui. Il connaît personne
de la gang au début même. Je sais pas ce qui a été gardé
du montage. Mariana est comme « C'est qui?
C'est qui ça? »
« C'est un petit gars que tu connais pas. Qu'est-ce que tu veux que je te dise?
Va falloir que tu deals avec l'inconnu.
Va falloir que tu deals avec le fait qu'il y ait quelqu'un que tu connais pas. » Marest-ce que tu veux que je te dise? Va falloir que tu deals avec l'inconnu. Va falloir que tu deals avec le fait
qu'il y ait quelqu'un que tu connais pas.
Mariana, elle peut être comme...
Elle a brisé sa tasse, au petit gars.
Elle a brisé sa tasse, sa taille.
C'est ça que j'ai envie de dire.
Elle sait que c'est bon pour accueillir quelqu'un.
Il est rentré à dire...
As-tu dit c'est qui ou c'est quoi ça?
Elle dit, le monde rentrait.
Clairement, Mariana a dit, moi j'accepte.
Cindy, c'est qui qui est là, je ne sais pas quoi.
Là, tout le monde rentre.
Là, Thaï rentre.
Ce n'était pas prévu.
Ce n'était pas prévu.
C'est peut-être le fait que je suis trop fan de Big Brother.
Mais je pense que quand tu fais des shows de même avec des vedettes,
il faut que tu acceptes qu'il y a une couple
de vedettes que tu n'as jamais vues de ta
carliste de vie. Moi, je trouve ça nice.
Regarde, c'est peut-être moi qui
ne connais pas le monde du ski de fond.
100%!
Ou whatever.
100%!
Elle doit être bonne en Belgique.
Elle fait quelque chose.
Ah bon ça?
Non, mais c'est vrai, tu sais.
Oui, c'est vrai, c'est pas de ta vôtre,
tu sais, à ce point-là,
tu n'en parles pas du ski de fond,
qu'est-ce que tu veux qu'on fasse?
Mais tu sais, Big Brother,
tu sais, à chaque année,
le monde chiale.
Cette année, ils n'ont pas chialé,
mais les autres années,
le monde faisait,
« Oh, tabarnak! »
Tu sais, comme si ça va être,
tu sais, tu vas avoir Louis-José, Martin Matt,
puis Brad Pitt va faire
« Je ne suis pas québécois, mais ça me tentait. »
Moi aussi, je pense que le monde
a des attentes de genre « Je suis nord,
il a lâché « Salut, bonjour » pour aller là. »
Ça serait malade, par exemple.
Ça serait malade.
Ça serait une belle affaire.
Ça serait bon au bout.
Ça, c'est juste, je veux savoir
curieux
qui l'a pas vu, c'est quel épisode
qui fait ça?
Pour voir, c'est où qu'il faut que j'aille?
Non, mais, qui fait quoi?
Que Mariana a pris sa tasse?
Ben, les deux.
Mariana qui dit...
C'est au début. C'est tout le monde quand on rentre.
Je ne sais pas ce qui est gardé du montage.
J'ai la version raw dans mon cerveau.
J'ai la version saignante dans mon cerveau.
L'épisode que Ty
est misogyné,
c'est la première aussi?
J'ai envie de dire pendant
7 heures de temps.
Je n'ai pas vu le montage., j'ai pas vu le montage.
Moi, j'ai pas vu le montage.
Mais non, honnêtement.
Honnêtement, pour vrai,
il est super drôle.
Il est vraiment...
Ben, hey, Yann!
T'as-tu une autre question, mon Yann?
T'as été honnête. T'as été honnête.
T'as été honnête.
Il y a Gabriel qui demande...
C'est parfait.
Qui demande à Jay.
Quelle était ta saison de OD préférée?
As-tu des secrets de OD à nous partager?
J'ai pas de secret, mais...
Ma préférée, c'était l'Afrique du Sud, je dirais, je pense.
Parce que j'aimais ça habiter à Cape Town.
Puis c'était vraiment nice.
Puis c'était aussi pré-pandémique.
C'était comme plus relax, le monde.
Puis ça fait que c'était moins tendu.
Puis c'était-tu le Hall Star, ça?
Non.
C'était-tu comme le Hall Star, ça?
Non.
Y'a-tu eu un Hall Star?
Y'a eu... À O'Day chez nous, on a ramené des anciens, ouais? Non. Y'a-tu eu un All-Star?
À O'Day chez nous, on a ramené des anciens.
Mais non.
C'était O'Day Afrique du Sud,
mais c'est juste qu'on habitait à Cape Town.
C'était malade, l'Afrique du Sud, ça n'a pas de sens.
Tout le monde que je connais qui a vécu en Afrique du Sud
ont capoté.
T'en connais-tu bien, du monde?
Ma blonde a resté en Afrique du Sud
pendant trois mois.
À l'époque, elle travaillait au cinéma.
Elle a-tu fait ton dé, ici?
Non, mais elle travaillait au cinéma avant.
Puis elle avait fait un film.
Excuse-moi, OK.
Elle travaillait au cinéma.
Elle n'est pas du triste.
Elle n'était pas au cinéma VIP.
Non, non.
C'est ça.
Elle travaillait à déchruire des étiquettes
au Cineplex Odeon de Cape Town.
Elle était comme
salle numéro 3.
C'est exactement ce qu'elle t'a dit.
Elle travaillait
dans le cinéma,
pas au cinéma.
Dans l'industrie du cinéma. Elle avait cinéma. Au cinéma. Dans l'industrie du cinéma.
Elle avait travaillé sur un projet
en Afrique du Sud. Elle est restée
trois mois là-bas.
Elle m'en parle vraiment beaucoup.
Elle, c'était il y a 15 ans.
Elle m'en parle
encore vraiment beaucoup.
Elle est productrice, ta blonde?
Elle est productrice.
C'est elle qui produit en ce moment.
Non, ce n'est pas vrai., oui. C'est elle qui produit en ce moment. Non, non, c'est pas vrai.
Mais non, improductrice.
C'est le fun, ça.
C'est ça. C'est what a catch, bonne affaire.
Ah ouais, tu sais.
C'est la geek l'outil des madames.
C'est pas vrai.
T'es bon, Mike.
Good for you, Mike.
C'est la première fois que je viens ici
et je me dis que Mike va bien.
Je vais vraiment bien.
Je suis contente.
Je suis tellement contente.
Il y a de quoi de vraiment weird.
Ça, c'est vraiment à cause de ma blonde.
Là, je viens de faire une joke comme si c'était une pédophile.
Mais...
Zéro pédophile.
Mais moi j'étais...
Moi longtemps je pensais que j'étais autiste parce que quand le monde me touchait, j'étais pas bien.
Excuse-moi, depuis tantôt je suis comme...
Non, là en ce, je suis correct. Puis l'autre fois, je savais que mon amie
Karine, tu sais, que
tu sais, Pépé et sa guitare, puis sa blonde
Karine, j'y parlais, puis j'ai fait,
j'y parle, puis j'ai mis ma main là,
puis elle a vraiment fait comme
si je venais d'essayer de la
doiter, là, tu sais.
Puis j'ai fait, « Hey, excuse-moi,
excuse-moi, excuse-moi. » Puis là, je suis comme,
là, après, j'ai fait, « Ah oui, tabarnak.
Hé, excuse.
Tu es tellement habitué que si tu me touches, tu paniques.
Fait que là, moi, que je te touche,
mais là, je suis capable de toucher le monde
et j'ai des émotions. »
Mais honnêtement, moi, j'ai tout le temps trouvé que tu étais…
C'est peut-être les gars de la poche bleue
qui ont débloqué ça en toi.
C'est là où…
C'est là, hein?
C'est pas ça.
Ça serait... Ah!
Ah, Christ!
Ça serait malade.
On va apprendre...
On va apprendre que ma blonde,
c'est Guillaume Latendresse.
Bon, Yann,
autre question.
On n'a pas répondu.
Autre question.
Une question pour Kat.
Comment as-tu trouvé ton expérience au cinéma?
Est-ce que tu voudrais pousser ta carrière
plus dans ce sens?
Moi aussi,
je suis dans l'industrie du cinéma.
Non, mais
j'ai rien fait. J'ai pas l'impression d'avoir rien fait au cinéma.
J'ai eu...
As-tu déjà joué au cinéma, toi, Mike?
J'ai eu un petit rôle d'un film britannique
il y a une couple d'années.
Est-ce qu'il fallait que t'aies un accent brit?
Non, c'était...
Ça s'appelait The Comedian's Guide to Survival.
Puis c'était un open-miker britannique
qui vient
à aller, il rencontre des vedettes
de l'Amérique du Nord
qui donnent des conseils.
J'étais une des vedettes.
C'est parce qu'il tournait ça à Montréal
et il ne réalisait pas que je n'étais pas
connu aux États-Unis.
C'était vraiment cool. J'étais dans le trailer
et je suis allé le voir
quand j'étais à Edinburgh au cinéma.
Fait qu'il y avait quoi de weird
d'être en Europe,
me voir grand écran
dans un cinéma vide.
Mais ça a été un flop, là.
Ça a été...
Pis de la manière où ils le vendaient,
c'était comme, mettons,
tel journal a dit
le hit de l'année
britannique.
On était trois dans le cinéma.
J'étais comme,
c'est ça, être une vedette
en Angleterre.
Tu as payé ton billet?
J'ai payé mon billet.
Il n'y avait pas de première.
J'étais venu à première à Montréal
vu que je m'étais dit,
il y a de quoi de drôle d'être dans un film.
Puis moi, je pensais que j'allais être coupé.
Mais j'étais comme, je vais payer.
Et là, la première, je rentre,
puis là, sur le poster, ça dit,
il y a un meet and greet après
avec les vedettes du film,
Jimmy Carr, Mike Ward.
Puis là, j'étais comme,
je n'ai pas une crèche, j'ai improvisé.
En plus, moi, j'allais à ce tournage-là.
Le gars,
c'est un journaliste
de GQ. C'était sa vie.
Puis là, Michel m'avait dit,
« Hey, t'as une entrevue avec GQ
Londres. » Fait que là, moi, j'étais allé.
Je pensais que c'était une vraie entrevue.
Puis là, j'arrive là, puis je réalise que c'est un tournage
de film. Puis je suis comme, « Mais là, c'est pas la même carré de l'histoire, tu je réalise que c'est un tournage de film.
Je suis comme,
c'est pas la même carliste d'affaires.
Le gars était bien cool.
Il était comme, regarde, improvise,
sois méchant.
J'ai juste sorti de la city de marde.
Ça a bien été,
mais c'était juste l'impro.
C'était cool.
T'aimerais-tu ça?
Je sais que je pourrais,
mais j'haïs l'attente.
J'haïs l'attente.
Mais j'ai eu... C'est vraiment bon aussi.
J'ai eu un...
Il y a un producteur qui m'a rencontré
il y a une couple de mois
qui avait eu une idée pour un film,
moi et toi.
Les deux vedettes du film.
Puis là, il m'a dit, je vais en parler à quatre dire je vais en parler à 4 j'en parle à 4 puis avec ta face j'ai vu qu'ils t'en
n'ont jamais passé nous deux on aurait tellement attendu c'est un duo de
policiers comme quelque chose là tu sais puis là il était comme happy camper mais
le gars il y avait aucune idée du concept.
Il aimait juste le match.
C'était juste nous deux.
Il aimait juste le match.
Est-ce que c'était un producteur ou c'était juste un creep?
Je ne sais pas.
Je l'ai rencontré sur Grindr.
Il avait de l'air cool.
Il avait un foulard, un béret.
Mais oui, c'est ça.
Mais c'est long.
Mais c'est ça.
Mais j'aimerais ça.
J'aimerais ça faire un film.
Oui, intéressant.
C'est le fun.
Bon, Yann, autre question.
Une bonne question pour Jay.
C'est Joe qui demande,
pourquoi t'as arrêté ton podcast
et penses-tu le reprendre un jour?
Oui. J'ai arrêté ton podcast et penses-tu le reprendre un jour? » Oui.
J'ai arrêté parce que je voulais me concentrer
sur l'écriture de mon show.
Je voulais faire une affaire à la fois.
C'était rendu à un point
où je courais un peu
après mon temps
pour faire des épisodes.
Je pense que je me suis un peu brûlé aussi.
Pas brûlé,
mais je voulais que ça continue à jouer
pendant que j'étais parti pour O.D.
J'enregistrais
une vingtaine d'épisodes
en banque à la fin de l'été
en plus de faire les épisodes qui sortaient à chaque semaine
pour être sûr que ça continue pendant que je parte à O.D.
J'ai fait ça une couple d'années de suite
et c'était intense.
Ton setup était tellement hot.
Je l'ai encore.
Quand on arrivait chez vous,
vu que c'était chez vous,
c'est impressionnant.
As-tu quelqu'un qui le nettoie? Oui. arrivait chez vous, vu que c'était chez vous, c'est impressionnant. Fait que là,
as-tu quelqu'un
qui le nettoie?
Oui.
Fait qu'il n'y aura pas
de poussière.
Là, oui,
parce que ça fait
une couple de mois
que j'ai dit
qu'il n'y avait pas besoin
de le nettoyer,
je ne l'utilise pas.
Mais pour tout dire,
je recommence demain
en enregistré.
Fait que je recommence.
Oui.
Tranquillement.
Quand on l'avait fait,
on avait fait un épisode de 4 heures.
Oui, c'était le centième épisode.
Je trouve que ce n'était pas...
Je n'ai pas fait comme ça, on va faire long.
On dirait qu'à la fin, c'est la vraie
première fois que j'ai fait. Combien de temps on a fait?
Quand mon tech a dit 4 heures, je ne le croyais pas.
Je ne pensais pas que c'était vrai.
Non, moi non plus.
Je trouvais que j'avais comme un pichet d'eau.
Je l'avais bu au complet.
On a fini et j'ai fait « fucking weird »
que j'ai bu genre 4 litres d'eau en 20 minutes.
Puis là, 4 heures, j'étais comme « tabarnak ».
Tu n'avais jamais été aussi hydraté de ta vie.
Non, ça ne veut aucun sens.
Mike en campagne, complètement hydraté. Il était bien asti aucun sens. Mike en campagne complètement hydraté.
Il était bien astille.
Il m'a parti en courant.
C'est qui que tu as demain?
Je vais enregistrer un épisode solo.
Pour commencer.
Le booking aussi, c'était rendu tout en affaires.
Là, on dirait que je suis comme...
Il y a un projet que je vais annoncer.
Tu vas faire un podcast plus tout seul?
Des fois solo, des fois avec du monde.
Je ne me mets pas trop de pression, mais je recommence tranquillement.
J'aimais ça, faire ça.
Je n'ai pas arrêté parce que je n'aimais pas ça.
Jusque-là, j'étais comme, je n'ai pas
le temps et je veux bien le faire.
Comment tu trouves ça? Depuis que
O'Day t'a animé six ans. Là, que... O'Day, t'as animé six ans.
Oui.
Là, depuis avoir O'Day,
tu dois avoir beaucoup, beaucoup de temps
pour faire les choses que t'aimes vraiment.
Pas que t'aimes impossible.
Non, mais je comprends ça.
Tu trouves ça vraiment plus facile,
mettons, écrire un show,
faire tes autres projets?
Non, parce que c'était comme si pendant O.D.,
c'est comme si mon année était neuf mois.
OK.
Puis après ça, il y avait O.D. qui était trois mois.
C'est comme si ma vie arrêtait au mois d'août.
Fait que toi, tu pensais pas à O.D.
jusqu'à le premier jour de tournage.
Exact. J'avais quelques tournages pendant l'année,
mais sans plus.
Puis après ça, je partais.
Puis c'est ça qui était le fun aussi
quand je partais à O'Day
je faisais juste ça
je n'étais pas disponible pour rien d'autre
la première saison tu es comme
je vais écrire ou faire de quoi
rapidement je fais O'Day c'est tout
tu tournes 5 jours semaine
tu prends tes fins de semaine
tu es en voyage
tu trouves ça dur de ne plus avoir ça
de trois mois par année de ne pas être
en Guadeloupe?
Je ne sais pas, je l'ai juste vécu, ça fait juste un an
que je ne l'ai pas fait.
C'est comme si cette année, j'étais tellement,
tout l'automne, à tous les jours, je disais
je suis tellement content d'être ici. J'étais vraiment content
d'être ici, j'étais content d'être en spectacle,
j'étais content de juste penser à mon show.
Je l'ai fait six fois.
C'était comme un bon moment.
De 25 à 31 ans,
tu as juste ça à faire.
Partir, trois mois, je l'ai vécu.
Je suis tellement content de l'avoir fait.
Je suis content de faire autre chose.
On dirait que je vais peut-être le savoir éventuellement.
Mais là, en ce moment, cette année,
c'était juste comme la première fois.
C'est plus à l'automne que j'étais comme,
ah oui, c'est vrai, j'ai plus OD. Parce que normalement, en ce moment, cette année, c'était juste comme la première fois. C'est plus à l'automne que j'étais comme « Ah oui, c'est vrai,
j'ai plus OD. » Parce que normalement, le reste de l'année, je faisais du stand-up
et j'écrivais des blagues.
As-tu pris des vacances cette année?
Genre d'aller quelque part d'exotique?
Je suis allé une semaine
dans le temps des fêtes seulement. Où?
Au Mexique. OK.
Qui est moins OD.
Que, mettons, c'est pas, tu sais, c'est plus local.
Oui, mais après ça, j'ai eu des destinations le fun aussi, tu sais.
OK.
Justement, comme, je trouvais quand on a annoncé l'Afrique du Sud, je me disais, ah,
tu sais, ça fait pas odé, puis j'aimais ça, tu sais.
Puis c'était cool.
Tu sais, habiter à Bali trois mois, c'était super le fun.
Même l'Ouest canadien, j'ai vraiment eu du plaisir.
Fait que là, mais par contre, j'ai vraiment eu du plaisir.
Par contre, j'ai le goût de voyager dans la vie.
Ça, au-dessus, ça m'a appris ça.
Trois mois, des fois, ça peut sembler long pour un voyage.
Ou arrêter de faire du stand-up, whatever.
À toutefois, je revenais et je me disais,
il n'y a rien qui a changé. La seule affaire qui changeait, c'était le pont Champlain.
À toutefois, je revenais et il y en avait juste moins.
T'allais-tu faire...
Mettons que quand t'étais à Bali,
tu googlais-tu pour aller faire du stand-up.
T'as-tu déjà fait des shows en anglais?
Oui, j'en ai fait.
Mais ça fait longtemps.
Mais j'en ai fait une quin...
Je dis toujours une quinzaine, là.
Mais je me souviens pas combien...
Pis tu y pensais-tu?
T'étais-tu comme...
Ah, crèche, je m'ennuie.
Ça serait drôle, un soir, je vais dans un open mic.
Je t'avoue que j'ai pas checké à Bali.
Je n'avais pas regardé.
Mais il y a eu une couple de saisons où j'étais comme,
je le fais-tu? Dans l'Ouest, à un moment donné,
c'est juste qu'avec les saisons, à un moment donné, j'ai fini par
comprendre ce qui, moi, fonctionnait
à O'Day. Puis j'étais comme, je ne veux pas
me mettre cette pression-là de faire du stand-up
pendant... Que tu fais une entrevue, puis tu es comme,
comment qu'on dit tellement?
Je ne sais pas. Non, mais mais c'était même pas en anglais
c'était dans l'ouest canadien
j'aurais pu faire un show en français
on était à Whistler
j'aurais pu faire un show en français
c'est juste que
je sais que la prod
va vouloir venir tourner
pour Odextra
puis là j'étais comme
je veux pas me mettre
puis pour vrai
je finissais mes semaines
puis j'étais fatigué
fait que le week-end
j'avais le goût de chiller
j'étais même pas un bon touriste
j'étais paresseux
je suis comme
non non le samedi il m'a pas me levé tôt pour aller faire aller plus loin visiter j'avais le goût de chiller. Je n'étais même pas un bon touriste. J'étais paresseux. Le samedi, je ne m'étais pas levé tôt
pour aller plus loin visiter.
J'étais un peu comme Chris.
Je suis en forme lundi.
Je voulais juste chiller.
Yann, autre question.
Tu allais avoir une clap là-dessus.
Je ne veux pas vous juger,
mais une clap weird.
Ce n'est pas nécessaire mais merci
c'est la clap la plus weird
je serais pas un bon touriste
je suis un peu paresseux
yes
moi aussi je suis lâche
il y a plus vraiment de questions
les invités mais il y en a beaucoup qui veulent savoir
ta réaction
au sketch du Bye Bye.
As-tu regardé le Bye Bye?
Moi?
Qu'est-ce qu'il y a dans le Bye Bye?
Oui, j'ai regardé.
Ils ont fait un sketch.
La fête du poche bleu?
Oui.
J'ai réalisé que je suis le pire public
du Bye Bye de l'histoire.
À chaque année, j'écoute et je fais...
Ils font un bel job, mais je suis comme...
J'aime pas ça. Il n'y a rien que j'aime.
C'est une revue d'actualité de l'année.
Il y a tellement d'affaires qui sont arrivées.
Ils sont comme, on va faire une parodie de la pub
de Hyundai, on va faire des parodies
de Jérémy Demain. »
Fait que j'aime pas ça.
Moi, par exemple, j'ai trouvé
drôle mon affaire,
mais
à chaque fois, je suis comme
« Ah, c'est-tu qu'ils sont paresseux. »
J'ai trop paresseux.
T'as-tu déjà joué dans le bye-bye?
Non, jamais, jamais.
Tu ferais-tu, mettons,
un stand-up au bye-bye?
Mettons qu'ils te demandaient...
Oh, du stand-up,
je le ferais.
Oui.
Ils m'ont demandé
une couple de fois
de jouer dedans.
J'ai tout le temps dit non.
Mais du stand-up,
ils me laissaient faire
mes jokes.
Oui.
Mais ça va jamais arriver.
Ah non, ça arriverait
jamais.
Ah non.
Ah non.
Ça serait...
C'est terrible que ça arriverait jamais.
C'est terrible, je trouve.
Google-moi!
Google-moi!
Non, mais...
On est rendu à un moment où je fais...
Ils ont tellement peur
qu'il se passe quelque chose
qui se passe jamais rien.
Mais c'est la télé en général, je trouve.
C'est comme plate.
C'est juste ça.
En plus, je suis tellement
un gros fan du bye-bye
qu'à chaque année, je suis tout le temps
en Floride pendant le bye-bye.
Je trouve des façons illégales
d'écouter ça. Je fais un
setup. À chaque année, je suis comme...
Astuce.
Qu'est-ce que je fais?
Puis ça fait 12 ans
qu'à chaque année, je suis comme...
C'est mauvais. C'est bien mauvais.
On dirait...
Le bye-bye est le fun quand...
T'as aucune idée
de ce qui est drôle. Moi, la seule affaire... J'ai pas vu grand-ch aucune idée c'est quoi qui est drôle.
Moi, la seule affaire, j'ai pas vu grand-chose,
mais j'ai vu... Non, c'est pas...
C'est une gig impossible.
C'est drôlement géré, j'ai l'impression, peut-être.
Moi, l'affaire que j'ai vue qui m'a fait
triste, c'était la toune de
Arnaud P. White et Julien Corriveau
sur le RM. Est-ce que c'est
parce que c'est mes amis? Mais je pense
que c'était... ça me fait rire.
C'est vraiment un son bon.
Souvent,
moi, j'ai remarqué en plus,
les affaires qui me font le plus rire,
quand je google,
c'est tout ce qui se fait ramasser par les
critiques. Ils font le moment faible,
c'est ça, ça, ça.
Chris, je viens d'envoyer
trois messages textes pour faire « Bravo, ça, c'était éc, ça, ça. Puis j'étais comme, Chris, je viens d'envoyer trois messages textes
pour faire,
hey, bravo, ça, c'était écœurant.
Fait que je suis vraiment,
je suis le mauvais.
Tu sais, c'est de l'humour
qui est fait pour faire rire
4 millions de personnes.
Mais c'est pour ça
que c'est gig impossible
dans le sens où
ça ratisse l'âge,
puis c'est sûr.
Mais ce serait pas grave
que ça ratisse pas l'âge,
je pense.
C'est pas grave.
Tu sais, ça se peut-tu? Hey, ce sketch-là va faire rire ce monde-ge, puis c'est sûr. Mais ce serait pas grave que ça ratisse pas l'âge, je pense. C'est pas grave. Ça se peut-tu?
Hey, ce sketch-là va faire rire ce monde-là,
puis ce sketch-là va faire rire tel autre.
On dirait que j'ai l'impression qu'ils devraient offrir,
mettons, deux sketchs au Denis Drolet,
deux sketchs aux Appendices, deux sketchs...
Puis là, ils devraient comme...
Ils feraient que là, ce serait une genre de courte pointe.
Toutes les madames, mettons, qui allaient pendant
une T9, qui allaient devant Radio
Cane pour aider
Marie Lamontagne
à sauver,
collent le feu à Radio Canada.
Ils sont trop cons
pour savoir que c'est un show télé,
mais ils sont assez intelligents pour
trouver une canisse de gaz
et crier sur le feu à Radio-Can.
Je pense, tu sais.
C'est juste ça.
C'est ça qu'il faudra que tu dises au bye-bye l'année prochaine.
C'est ça mon audition.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup d'avoir été là.
Merci Mike.
C'est tellement bon Mike.
Merci beaucoup.
Merci à vous autres.
Bonsoir tout le monde.
Merci Yann.
Salut.
Merci tellement. Thanks for watching!