Mike Ward Sous Écoute - #471 - Robin-Joël Cool et François Bellefeuille
Episode Date: April 8, 2024Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Robin-Joël Cool et François Bellefeuille pour une dégustation et discussion à propos de la "poutine râpée" Enregistré le 25 février ...2024. ---------Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute, le seul podcast avec les caméras qui shake.
Yann, je t'ai fait une surprise. C'était pas ta fête, mais j'ai fait, hey, ça nous prend des caméras qui shake.
Yann, en passant, c'est ça, quand on était en France, je vois bien des commentaires sur l'équipement qu'on avait en France.
C'est quoi la différence entre ce qu'on avait en France et ce qu'on a ici?
Ce n'est pas tant l'équipement, mais c'est que le décor…
Parce qu'ici, le décor, c'est de la brique.
La brique, c'est comme couleur peau un peu.
C'est peau sur peau.
Mais là-bas, le décor est noir avec du bleu.
Ça fait un contraste de couleurs complémentaires. Ça fait un contraste de luminosité. c'est peau sur peau. Mais là-bas, le décor était noir avec du bleu.
Puis ça fait un contraste de couleurs complémentaires.
Ça fait un contraste de luminosité.
C'était super beau.
C'était juste les couleurs.
Oui, parce que sinon, les caméras, c'est des super bonnes.
C'est des FX3. Michel, il connaît ça.
On a pris ceux-là.
Mais nos caméras ici, c'est des Blackmagic.
C'est de la même qualité.
Oui, ils sont tous si bons.
C'est juste que ça donnait vraiment
une espèce d'image un peu...
Pas Blade Runner, mais vous étiez éclairé
bleu en arrière, puis couleur...
la couleur de la peau en avant.
T'as dit que c'était ton édrable.
C'est ça.
C'est très chaud ici. C'est très chaud,
mais c'est un autre style.
Chaud, c'est une bonne affaire.
Oui, oui.
Sauf pour la conduite automobile. Mais il me semble chaud, c'est une bonne affaire. Oui, oui. Sauf pour la conduite automobile.
Mais me semble que show, c'est bon.
Oui, c'est deux styles.
C'est juste que ça fait différent.
Des fois, je change un peu.
On t'avait demandé, quand on était en France,
de faire du stand-up.
Tu n'en as pas fait.
C'est quand la dernière fois que tu as fait du stand-up?
J'ai fait la première partie de Jer à l'Imperial. C'est quand? C'est quand la dernière fois que t'as fait du stand-up? J'ai fait la première partie de Jer
à l'Imperial.
C'est quand? C'est samedi passé.
C'était-tu cool?
C'était vraiment cool. C'est un astuce belle salle.
Ça ressemble un peu au Club Soda.
Un petit peu plus petit.
Ça ressemble au Théâtre National avec les balcons.
D'abord, c'est pas la salle que je me rappelais.
Ah oui?
Mais ça me semble que c'éâtre national, avec les balcons. D'abord, ce n'est pas la salle que je me rappelais. Ah oui? Mais ça me ressemble à un cabaret, non?
Oui, mais c'est vraiment vieillot,
avec plein de moulures et tout.
C'est un théâtre de 1913.
OK.
Oui, oui.
Ça a été un cinéma muet,
avec un pianiste et un narrateur à côté.
Ah oui.
Ça a été un...
Il y avait-tu un narrateur?
Je savais qu'il y avait le pianiste.
Ça devait gâcher le film, ça.
Oui.
Que tu as quelqu'un qui est comme
« Là, Charlie Chaplin.
Charlie Chaplin, il marche comme un bouffon.
Regarde-le marcher comme un astigné. »
Sinon, il y a une petite soirée à Bécancour.
Je suis allé, c'est Jason Boyd
qui organise ça.
Je suis allé faire un petit 5 minutes là-bas
et j'ai trippé au bout.
C'est quand la dernière fois que tu as fait l'open mic du bordel?
Ah mon Dieu, ça fait...
ça doit faire un bon 6 mois au moins.
OK.
Oui, oui.
Ça, je voulais, avant de présenter
mes invités, j'avais
un de mes partenaires au bordel m'a dit, François Bellefeuille m'avait dit que souvent quand il va en région, le monde dit que c'est le fun, le bordel, mais il parleest juste sous-écoute et c'est pas juste sous-écoute. C'est surtout sous-écoute,
mais il y a...
Non, on a des shows
7 soirs sur 7.
Les samedis soirs, il y a 7 shows
stand-up. Il y a deux salles.
C'est les maires humoristes du Québec.
On a aussi des open mics
pour des humoristes moyens comme Yann.
Et c'est vraiment...
Allez sur lebordel.ca. C'est ça, Yann? Il me semble que c'est vraiment aller sur lebordel.ca.
C'est ça, Yann?
Il me semble que c'est ça
qu'on avait décidé.
Oui.
OK.
C'est lebordel.ca.
Bon.
Fait que là,
je suis sûr que François Bellefeuille
ne sera pas un Chris après moi,
que j'ai bien plogué
les soirées d'humour.
Et j'aimerais présenter
mes invités.
Il y a un des invités,
c'est la première fois au podcast,
fait que je suis surexcité de l'avoir.
L'autre, il a déjà fait le podcast
et je suis content qu'il ne sera pas
en crise après moi.
Mes invités, Robin Joël-Coul
et François Bellefeuille!
Comment ça va? Comment ça va, François?
J'aurais dû vous présenter comme les gars, les vedettes de Tant de chiens à Radio-Canada. J'aurais pu, j'aurais dû, même. Bravo pour cette série-là.
Merci.
Ta première série que...
...
...
que t'es la vedette principale.
Toi, t'es le weirdo voisin.
Je suis comme Kramer.
Oui, c'est le plus drôle.
C'est le plus drôle de la série, définitivement.
Je trouvais que c'était le plus beau personnage
quand on l'a écrit.
Puis je suis vraiment, vraiment
content de ce que fait
Robin en étant Stéphane dans la série,
mais il est écoeurant. En fait, la plupart des commentaires,
il y a tout le temps une mention à propos
de Stéphane, comment les gens sont tombés en amour
avec ce personnage-là. C'est vraiment le fun.
Il y a de quoi que ça m'a pris
trois épisodes avant de réaliser.
Je te regardais et j'étais comme
« Chris François, il a tombé de Chris François, t'as pas de lunettes
dans la série. »
Non, non.
« T'as l'air tellement plus jeune.
T'as l'air tellement plus jeune. »
Non, non, mais pour vrai,
j'ai 15 livres de moins aussi.
Mais j'ai pas de rythme.
Dans la série, t'as 15 livres de moins
ou en ce moment?
Non, non.
Pas en ce moment.
OK, en ce moment. 15 livres de moins dans la série.
On va tourner la deuxième saison.
Il faut que je perde 15 livres.
Juste pour s'affûter, c'est mon personnage.
Moi, je vais en prendre 15.
C'est la rondeur, Stéphane.
Oui.
Toi, tu dis-tu,
il faut que je mange comme un cochon
avant... Il faut juste que je me laisse aller. C'est la liberté,
Stéphane. C'est comme un poète de la liberté
du corps. OK.
Oui, mais c'est ça. Il est toujours tout nu.
Mais... Quand tu avais
écrit son personnage,
est-ce qu'au début, tu disais que ça allait être
un madeleineau? Non. C'était-tu écrit
comme étant un madeleineau ou...
En même temps, on s'est dit que ça pourrait être Guillaume
le métivierge.
Puis là, il a fait son affaire au Gémeaux.
Puis t'as fait... Il est trop weird pour être
le voisin weird.
On cherchait quelqu'un un peu dans cette énergie-là au départ.
Je ne sais pas pourquoi,
mais la plupart des gens me disent
« Tu penses-tu à quelqu'un quand tu écris un comédien? »
Moi, non. On dirait que je m'imagine
le personnage dans la tête.
Qu'est-ce que tu imaginais?
Pour vrai, je ne savais pas trop.
Je ne sais pas comment l'expliquer.
C'est comme si le personnage
prend forme dans ma tête, mais il n'y a pas
nécessairement un visage.
C'est comme une ambiance.
Mais quand il nous a fait... Parce qu'on ne savait pas trop ce qu'on cherchait. J'étais juste... C'est comme une ambiance. C'est comme un... Mais quand il nous a fait le...
Parce qu'on savait pas trop ce qu'on cherchait. T'étais là au casting.
Pis on a capoté.
Un coup de foudre
total pour sa proposition.
C'était vraiment très bon. Pis il a amené
une douceur dans le personnage qui est
nécessaire à 100%. Il est comme
très calme, très... Mais c'est... On est tous
désamorcés. Pis ça fit à 100%.
Fait que c'est comme si elle le mix des deux
qui fait le personnage clairement qu'ils imaginaient pas mon corps parce que beaucoup de
répliques qui parle des muscles ouais ouais dans les bras je sais c'est pas j'ai pas vraiment de
veines j'ai pas vraiment de muscler mais tu viens c'est ça non mais c'est fait c'est comme je sais
pas trop j'ai à merci mon. Je dois admettre, Mike Ward,
que je ne connaissais pas le podcast.
J'ai watché une couple d'émissions.
J'ai demandé un bol.
Je me disais que ça manque de la fide.
De la fide?
Oui.
Tu ne peux pas boire comme un animal
et ne pas manger rien.
J'ai amené quelque chose.
J'ai une bonne lecture des gens, normalement.
Je me trompe souvent,
mais j'ai une bonne confiance de lecture.
Je me suis dit que toi, sûrement,
tu avais quelque chose d'assez raffiné.
OK.
Je ne t'ai pas imaginé comme un gars qui mangeait des chips.
Là, j'en ai lavé un paquet, mais je ne sais pas lequel.
Tu sais qu'il est diabétique aussi.
Ah, tu ne peux pas manger de fruits?
Je suis diabétique.
Non, mais je peux manger des camquats.
Parce que j'ai une petite pince à grume.
Tu vas me tuer!
Tu ne peux pas manger de camcoites
ben oui sûrement
des camcoites ça c'est à Saint-Valentin
on mange ça
mais moi dernièrement j'ai une petite passe camcoite
pis je me disais ça ferait du bien avec la bière
j'ai souvent entendu ce nom là
j'ai jamais goûté
c'est sucré ou salé
c'est un fruit ou un légume
c'est comme une orange mais qu'on mange la pleu
Ouais
Non, ouais
T'es sûr qu'on n'est pas supposé enlever la pleu avant de manger?
Orlin, c'est un peu comme Stéphane
On mange tout
Voyez-vous, Orlin
J'aime pas ça, ça
C'est sûr.
Il y a quelque chose de vraiment sûr au centre.
On va cacher ça derrière la bolle.
Toi, j'ai demandé la bolle.
Pour vrai, j'ai l'impression de manger
ton orange que dans ton drink.
Ça vient avec la pleurée orange, une cuillère à la grume.
C'est un mot drôle
en anglais.
Dans les années 70-80,
il y avait souvent des jokes de
comme quoi »
parce que ça sonne sexuel weird, là, tu sais.
« Comme quoi », là, tu sais.
Fait que...
J'avoue que je n'avais pas pensé plus que ça.
Mais...
Puis là, quand j'ai...
J'avais jamais...
Ça, c'est où que tu as acheté ça?
À Ouija.
OK.
Il y a ça, à Ouija?
Oui.
La face que le garçon de 16 ans fait quand tu lui demandes
sur où t'es comme quoi.
Man.
Next level, trouver des choses
dans des places bizarres. On faisait une gamba
laïa louisianaise.
Puis là, le gars dit, ça serait le fun d'avoir de l'alligator.
Je lui ai demandé.
Un jambalaya?
C'est un espèce de truc
louisiana.
Puis j'arrive. Ça se dit tu gamba laïa ou gamba laïa? Comme tu files. Un jambalaya, c'est un espèce de truc louisien. Le jambalaya. OK.
Ça se dit-tu jambalaya ou jambalaya?
Comme tu files.
Comme la jambalaya, c'est comme tu files.
On arrive à l'épicerie.
Puis là, je dis, par hasard, l'alligator.
Il dit, man.
Là, il crie à son gars.
Il y a un gars qui cherche l'alligator.
Il en avait.
Il y en a du congelé pour les fondus.
Ils ont ça.
Ils attendent juste le jour que la personne vienne l'enpogner.
Puis là, j'arrive au party,
le cajun qui était devant moi, j'ai dit
l'alligator, il m'a dit « Oui, wow! »
On a tellement trippé, mais il l'a oublié sur le comptoir
pour ne l'avoir jamais mis dedans. Mais en tout cas, on l'avait trouvé.
C'est des choses qu'on trouve.
Les kumquats, l'alligator, tout est là.
Ça, c'est pour les vieux kumquats.
Y'en a-tu qui veulent nos restants?
Mais je te regardais parler avec le micro.
Parles-tu trop proche du micro, Yann?
Sûrement.
Jamais trop proche.
Tu peux être trop loin, mais jamais trop proche.
C'est une illusion.
C'est la moustache.
J'ai perdu le contrôle de ma moustache.
J'ai plus le droit de la couper.
Tu n'avais pas de moustache avant Stéphane?
Ma blonde aime ça
des fois je la porte
t'en avais une à l'audition non?
non je l'avais dessinée au crayon
je me disais Stéphane
ça paraissait pas parce qu'on t'aurait pas pris
il y a quelque chose du poète Madelino
ça prenait une moustache
j'ai dessiné subtilement
le personnage était pas supposé venir du Nouveau-Brunswick
mais il nous a tellement impressionné qu'on a changé d'histoire pour qu'il vienne du Nouveau-Brunswick.
Puis là, les gens écoutent ça et pensent que c'est un accent probablement des îles.
De toute façon, de la manière que le personnage est construit,
ça a l'air d'un gars qui aurait pu venir de n'importe où.
Il vient juste se cacher aux îles.
Mais vu qu'il est acadien, ça fait du sens.
Oui, puis aussi, un Acadien qui n'a pas le goût d'aller loin, même si les îles, c'est loin.
Mais il y a un lien entre le Nouveau-Brunswick et les îles.
Les Madinots se considèrent Madinots, puis après Acadien, puis après Québécois pour beaucoup d'entre eux.
Je ne vais pas en parler à tous les…
Puis nous, on est proches.
C'est plus proche d'être Acadie que de Montréal.
Même en faire, je pense, les Acadiens, vous vous sentez plus proche des Cajuns aussi.
Il y a comme tout le peuple francophone
de l'Amérique du Nord,
il y a un lien proche que le Québec a un peu perdu
vu qu'on se sent comme si on est les maîtres du monde.
Non, non, mais tu sais, on est les maîtres du monde.
Non, non, mais tu sais,
on est très... Souvent, on parle comme si
on était les seuls francophones
en Amérique.
Il y a tellement beaucoup de francophones en Amérique.
Je me demande s'il n'y a pas vraiment...
Il doit y avoir des Acadiens à Montréal,
mais ils ne fêtent pas tant aux îles.
Je fête à Saint-Jean-Baptiste.
Je fête le 15 août. À tous les années, je fais le 15 août Moi, je fête à Saint-Jean-Baptiste. Je fête le 15 août.
Ah, le 15 août, à tous les années, je fête le 15 août.
Vous appelez ça la Saint-Jean-Baptiste?
Non, non, la Saint-Jean-Baptiste.
Ah non, OK.
C'est parce que...
On va faire une précision pour l'autre.
Est-ce que vous fêtez Noël?
On fête Noël.
On fête toutes les fêtes possibles.
Avez-vous plusieurs femmes?
Moi, ma première Saint-Jean-Baptiste, là.
Là, il dit à son fils,
« Bonne fête! Joyeux Noël! »
Le petit Jésus... Le petit Jésus m'a dit que t'étais gentil.
Voici une orange.
Rends-toi ça dans la gueule.
Parenthèse, ma première Saint-Jean-Baptiste,
on a 16 ans, je pars sur le pouce autour du Canada
avec mon chum Kenneth,
il ressemble à deux goutteaux comme Kirk Cobain.
Puis on décolle, nous autres,
on avait une bouteille de vin brun à 8 piastres,
une bite de hash, la guitare.
Puis là, on pointe ça pour les...
Du vin brun Cherry Wine.
Le canon, typique.
Je crois que vous aviez le complémentaire au Québec.
Si vous voulez m'expliquer, mais sinon, continuez.
J'étais un peu fièvreux avant de partir.
Mais non, du Cherry Wine,
c'est quoi exactement?
Cherry Wine, c'est un hermit qui appelle ça par chez nous
à la commission. Mais sûrement que vous aviez
des vins de chive.
C'est-tu du vin fait avec des raisins?
C'est du vin fait avec des cerises.
Je mange aucune des.
Ça goûte brun.
Ça goûte brun longtemps.
Ça n'est pas cher.
Puis ça saoule.
OK.
On décolle avec ça.
C'est combien?
Excuse.
C'est ça, si vous écoutent.
Tu vas essayer de raconter une histoire
puis on va te poser 9000 questions.
C'est parfait.
Est-ce que côté pourcentage d'alcool est ce
que ça ressemble plus à de l'alcool fort c'est du 14%
c'est quand même du vin sucré doux ça goûte tout du bon
comme un porto cheap c'est un porto cheap next level
ok fait bref on décolle pis je filais pas bien pis en arrivant proche de
québec Kobe me regarde pis il dit qu'est-ce que c'est dans la face
j'avais des picots partout dans la face j'avais la picote
ok fait là je commence à difformer fait là lui il coule on se pogne de la ça dans la face. J'avais des picots partout dans la face. J'avais la picote.
Je suis commencé à me déformer.
Lui, cool, on se prend avec la calamine,
il me graisse ça de la tête aux pieds.
Nous autres, on pointe ça pour être pleine de brames,
on se pille une tente sans jamais se poser la question que c'était quand même weird quand on était les seuls
à avoir une tente pignée sur les pleines de brames.
Nous autres, c'est au Nouveau-Brunswick qu'on fait ça.
Il m'a attaché les mains avec du Docté,
il m'a ouvert le galon de 20 brames à 8 piastres,
il m'a dit « Gratte-toi pas, je reviens »,
puis il est revenu le lendemain à 8 heures.
Ça, c'est ma première Saint-Jean-Baptiste au Québec.
Kurt Cobain.
Fait que t'as dormi attaché dans une tente, sur les plaines.
Pendant la Saint-Jean-Baptiste?
Pendant la Saint-Jean-Baptiste, c'était une Saint-Jean-Baptiste qui rockait en tabarnouche.
Il y avait un gars qui était immoli.
Personne n'est venu te détacher.
C'est l'année que le gars s'est brûlé.
15, 16 dans ce coin-là, ouais.
Ça rockait.
Fait que j'avais dit que la varicelle,
excuse-moi, l'ancien vétrinaire revient.
Le monde devait le voir attaché,
puis il se disait...
Dans une tente.
Ils ont fait ça pour pas qu'il se crise dans le feu,
lui aussi.
Hé, mais la varicelle à 15, 16 ans,
j'étais difforme, j'étais un lépreux.
Mais tu sais que la varicelle,
c'est dans les virus les plus contagieux qu'il y a pas.
S'il y a un enfant qui a la varicelle,
mettons, dans un local,
tous les enfants le peuvent laisser. Oui, mais j'étais confiné dans une tente.
Oublions pas.
C'est une chose super étanche.
Mais oui, sur les plaines d'Abraham,
pendant la Saint-Jean,
sûrement que tu as tué 900 Québécois.
Tu as tué des enfants, en tout cas.
T'es-tu capable?, en tout cas? T'es-tu capable,
ça l'affectue, la varicelle?
T'es-tu capable
d'avoir des enfants après ça?
Oui,
la varicelle, c'est ce qui donne
le zona, plus tard.
Ça donne le zona
ou ça fait que t'as pas de chance
d'avoir le zona?
On se débarache jamais de la varicelle.
Ok, ok. Tu pognes la varicelle, ça se cache.
Ça donne un sonon en bonus, mais ça vient aussi...
Ça se cache dans tes nerfs,
ou tes ganglions, nerfs, en tout cas,
mais ça ressort dans les nerfs pis ça devient du zona plus tard.
Mais tu peux pas avoir du zona si t'as pas fait
de la varicelle quand t'étais jeune.
Fait que le zona, c'est comme l'herpès du pas sexuel.
C'est...
C'est une vieille maladie.
Que tu pognes directement comme l'herpès
quand tu es fatigué.
Si tu n'as jamais pogné la varicelle
quand tu étais jeune,
ta pogne adulte, ça a l'air que c'est dégueulasse.
Je ne sais pas si tu as des cloques,
même si c'est gencive, c'est dégueulasse. Parait que
tu peux en mourir, même.
Puis moi, j'ai pogné mes enfants.
Mes enfants ont eu la varicelle. Mon gars l'a eu.
Puis ma mère, elle m'avait dit,
genre, je l'appelle,
« J'ai-tu déjà eu la varicelle? Parce que t'es protégé. »
Si tu l'as déjà eu, tu l'auras plus jamais.
Elle dit, « Non, non, t'as jamais eu la varicelle. »
Non, t'as jamais eu la varicelle. Puis t'essayeras
de te protéger d'un enfant qui a la varicelle.
Il y avait comme un an et demi, mon gars, c'est impossible.
Fait que pendant deux semaines, je stressais.
J'étais sûr que j'allais pogner la varicelle.
Tu l'as-tu pogné?
Non, j'ai rien pogné.
Fait que t'auras pas le zona, ça veut dire?
Non, je vais l'avoir,
parce que ça veut dire que j'avais déjà eu la varicelle,
puis ma mère a juste maillé avec le Christ.
À moins qu'il va à Saint-Jean-Baptiste.
Mais non, mais tu sais, elle se souvient pas de ça.
Un enfant dans la famille, c'est moi.
Moi, j'avais... Je la famille, c'est moi. Moi, je ne me rappelle plus
c'est qui
que j'avais proche de moi
qui a eu la varicine.
Un ami que son enfant l'a eu.
J'ai appelé mon père pour savoir
s'il y avait...
Il n'y avait aucune idée.
C'est comme si j'y demandais
c'est quoi la capitale
et j'y nommais du Kazakhstan.
Il n'y avait aucune idée aucune idée en même temps je comprends
parce que j'ai des enfants
pis on dirait que
ma blonde m'a demandé hier
nos enfants sont-ils devenus propres
pipi et caca en même temps
pis j'ai aucune crise d'idée
mais c'est juste
c'est pour ça que les gens qui ont des enfants de 2 ans,
leur seule référence, c'est les gens qui ont des enfants
de 4-5 ans. Parce qu'après, on oublie tout.
C'est les seuls.
Mais je ne sais pas pourquoi on oublie. Il y a trop d'affaires
où je ne le sais pas. Mais tu as vu, je le comprends.
Là, j'ai l'impression, le fait que tu dis ça,
tout le monde qui écoute qui a un enfant de 2 ans
va s'en rappeler.
D'après moi,
tu sais, je n'ai jamais eu d'enfant, mais pipi doit venir avant caca. Ça a l'en rappeler. D'après moi, j'ai jamais eu d'enfant,
mais pipi doit venir avant caca.
Ça doit être plus facile
de contrôler le pipi que le caca.
Il me semble que caca, c'est long.
Mes enfants, pendant deux ans,
sont comme, j'ai mal au ventre.
Souvent, c'est juste qu'ils ont envie de caca.
Comment on est venu à parler de ça?
C'est tes hosties de la patente.
C'est pas la varicelle, c'est le baptiste.
Non, c'est vrai.
On parlait de toi dans une tente,
puis là, on est viré.
Est-ce que les enfants chient ou pissent?
La varicelle était le lien entre les deux.
On m'avait dit des grandes choses sur Mike Ward,
puis c'était à hauteur.
C'est à la hauteur de tout ce que mes attentes...
C'est quoi qu'on t'avait dit à propos de moi?
Rien.
C'est quoi?
Quand j'ai demandé si vous alliez venir à Sous-Écoute,
qu'est-ce que tu as répondu?
Tu as dit oui, puis après tu as dit c'est quoi?
Oui.
Mais là, tu le sais.
J'ai été écouté.
J'ai écouté. J'ai analysé.
C'est là que je suis venu avec l'idée des kamkwats.
J'ai dit ça prend des kamkwats. T'écoutais des S. C'est là que je suis venu avec l'idée des kumquats. J'ai dit, ça prend des kumquats.
T'écoutais des secours, tu disais,
il n'y a pas assez de fruits.
J'écoutais...
Il n'y avait pas assez de nourriture.
Quelle nourriture?
C'est bon.
C'est très bon.
Donc, on revient aux kumquats, finalement.
Là, le micro est très trop loin.
Là, Yann va être fâché.
Mais toi, ça fait combien de temps?
Je te l'ai demandé en haut.
Ça fait 20 ans que tu es dans le coin de Montréal.
J'ai eu étudié ici.
C'était la quatrième école que je faisais.
J'ai été remercié souvent.
Étudié comme comédien?
Comme comédien.
J'avais un petit accent qui disait.
C'est quoi les autres écoles que tu as faites de théâtre avant?
Ottawa, je faisais du ballet classique. J'ai fait du baladif. Fais-toi ton élan. Oh, ouais! Oui, c'est sur les autres écoles que tu as faites de théâtre avant? Ottawa, je faisais du ballet classique.
J'ai fait du baladie.
C'est surprenant.
Je pourrais faire une petite danse de baladie plus tard,
si vous voulez.
Ça dépend combien de drink je bois.
J'ai fait Moncton, Lionel Gros,
puis j'ai fini au conservatoire.
Puis là, au conservatoire, j'ai stické.
J'ai rencontré une gaspésienne,
puis je ne suis jamais parti.
Mais Robin, il y a aussi
un groupe de musique qui marche pas mal,
Mentana. Je sais pas si on les connaît ça.
Mentana.
Que j'ai dit? Mentana.
Mais j'aime ça, Mentana.
C'est vrai qu'il y a un drôle d'accent.
Mais ça marche,
Mentana, vous êtes...
Tu m'avais dit ça, vous êtes big en...
On a eu une grosse...
Où donc?
En Allemagne.
En Allemagne.
Ah oui?
C'est quel genre de musique?
Faux-camericana.
OK.
Mais moi et ma blonde
qui est ici ce soir,
Viviane Audette,
on fait beaucoup
de musique de film aussi.
On compose pour le cinéma.
C'est quoi que tu fais?
Quel instrument tu joues
ou est-ce que tu chantes?
J'aime jouer des affaires que je ne suis pas capable de jouer.
Ça m'amène sur des affaires que je n'aurais jamais composées.
Ça m'amène sur d'autres sentiers.
Mais sinon, je joue la guitare, je joue l'harmonica, je tape du pied, je pianote un petit peu.
Taper du pied, ce n'est pas tant un instrument que ça.
Passer.
La podorie de vie.
Ça prend un soulier.
Ce qui est le fun, ça ça prend pas grand-chose.
Comme le soccer, tu sais, des pieds et un plancher.
Est-ce que tu peux mettre tes souliers sur tes rapports d'impôts?
Comme...
Déductibles.
Ça dépend de la semelle.
Ça dépend de la semelle.
Puis ça, comment t'as vu que vous étiez big en Allemagne?
Est-ce que vous êtes allé faire des shows, genre des stats?
Notre premier fils est né. On l'a appelé Abraham.
Le premier téléphone
que j'ai eu, le premier courriel que j'ai eu,
c'était un bonhomme de l'Allemagne
qui était à New York qui disait « On fait un documentaire
sur le Canada. On a écouté
votre musique et on passe par le festival
de jazz et on aimerait ça vous suivre. »
« OK, certainement. ZDF. » C'est comme le Radio
Canada allemand. On oublie ça.
On vient d'avoir un bébé,
ils viennent, on dit, qu'est-ce que tu fais avec ton téléphone?
Check, gère le bébé.
Fait là, cette affaire-là arrive en juillet,
cette gang-là débarque, mais une gang,
tu sais, les caméras, les drones,
pendant une semaine, ça nous suit,
puis là, on fait le festival de jazz,
c'est super, ils sont géniaux.
Ils s'en vont, on oublie ça,
puis le janvier d'après, l'émission passe,
puis on commence à vendre des albums en allemand,
genre un petit boss sur Bandcamp,
on a vendu un album,
« I really like your music, man ».
Puis de fil en aiguille, on commence à en vendre,
on met beaucoup, puis beaucoup de courriels,
puis on se dit « Bandcamp, c'est champ gauche ».
On était pas « iTunes », rien.
Là, on met « iTunes Allemagne, numéro 1 ».
Fait là, on était « What the… »
Numéro 1, ah ouais!
Ça a pas duré longtemps, c'est là,
mais quand même, c'était un beau petit ball.
L'ambassadeur de l'Allemagne nous a invités.
Puis là, finalement, on vient de faire le show
et on a fait une version complètement en allemand.
Puis là, on aimerait ça le vendre là-bas.
J'ai traduit ça en allemand, j'ai appris de l'allemand.
M'en m'en pas de le faire à soi.
C'est vraiment next level, mais je pourrais faire des petits bouts.
Comment t'as fait à apprendre l'allemand?
Pendant la pandémie.
Il y a du monde qui avait des poulaillers.
Il y a du monde qui apprenait des langues. Moi, j'ai eu un poulailler, puis j'ai décidé d'app apprendre l'allemand? Pendant la pandémie Il y a du monde qui avait des poulaillers Il y a du monde qui apprenait des langues Moi j'ai eu un poulailler puis j'ai décidé d'apprendre l'allemand
Tu parlais à tes poules en allemand?
Ouais, non
Les poules, les poules man
C'est très intelligent
C'est tellement stupide d'une poule
C'est l'animal le plus stupide
Ça disait qu'il fallait qu'il prenne la belle poussière
Tu fermes les lumières, ça s'endort
Vu que ça pense que c'est la nuit Non mais c'est vrai Ça pense que c'il fallait qu'il prenne un bain de poussière. Tu fermes les lumières, ça s'endort.
Vu que ça pense que c'est la nuit.
Non, mais c'est vrai.
Ça pense que c'est la nuit.
C'est l'intelligence.
Ils n'ont peut-être pas.
Ils n'ont pas de l'intelligence.
L'intelligence de jour-nuit, ils ne sont pas top.
Non, mais attends un peu.
Ça disait qu'il fallait qu'il prenne des bains de poussière.
OK.
Là, j'ai mis mon petit bain de poussière dans le pouloyer.
Je ne connaissais rien de ça. Là, j'ai checké. J'ai dit, tu vas aller dedans. J'ai travaillé fort mon petit bain de poussière dans le poulailler. Je ne connaissais rien de ça.
J'ai checké.
J'ai travaillé fort mon petit bain de poussière.
Je vais leur montrer une petite vidéo.
J'ai pris l'iPad.
J'ai pogné une poule qui roulait dans le bain de poussière.
C'est vrai.
J'ai montré ça devant le poulailler.
La poule est arrivée.
Elle a checké ça.
La poule a vu un tutoriel.
Elle a checké l'iPad.
La poule a roulé.
Elle a roulé dans le bain de poussière.
À partir de là, les deux poules,
Manon et Nancy, feu Manon-Nancy.
Feu Nancy?
Nancy est morte vu que la lumière a fermé,
puis elle a fait « Je suis morte ». Cut.
La vie est finie.
Ah non.
Ah oui, fait qu'elle a appris.
Pour vrai?
À quel point elle était concentrée à regarder?
Oui!
Elle s'est approchée du iPad, était concentrée à regarder Moi j'ai grandi J'ai grandi sur une ferme, on avait des poules
pis c'est la première fois que j'entends le terme
bain de poussière
Je savais pas que ça prenait un bain de poussière
Dans un bain de poussière
Ils ont des poules, ça c'est next level
Fait qu'ils se lavent dans poussière De la sciure de ciment, je sais pas trop c'est quoi C'est blanc, c'est de de poussière. Ils ont des poules, les poules. Ça, c'est next level, des poules de poules. Ça fait qu'ils se lavent dans la poussière.
Oui, dans la poussière,
de la sciure de ciment,
je ne sais pas trop c'est quoi.
C'est blanc,
c'est de la poussière.
Non, mais nous autres,
on mettait de la...
Ça, c'est dessus, les poules.
On mettait de la rip
dans le bas de la cage,
mais c'était plus
pour pogner à marde,
tu sais, que de...
Ben, tu sais, moi,
Manon et Nancy, déjà,
ça venait avec
une certaine élégance
puis je pense qu'ils étaient
coquettes un peu,
fait que, tu sais... Je voulais amener ça au plus haut niveau
De poule
Qui goûtait le mieux, Manon ou Nancy?
Ben non, d'un vétérinaire
J'aime bien que tu disais
Ça leur prend ça
Moi qui ai grandi sur une ferme
J'ai jamais entendu parler de ça
Lui qui a étudié pour devenir vétérinaire,
j'ai jamais entendu parler de ça.
Non, jamais.
Je l'ai souvent dit, mais comme vétérinaire,
on apprend les choses avec lesquelles on peut faire de l'argent.
On ne peut pas faire d'argent avec un bain de poussière de poules.
Il n'y a pas personne.
Mais jamais, tu sais, dans la série,
il y a un épisode que, quand tu arrives aux îles,
il faut que tu ailles guérir une vache.
Oui, oui, oui.
Puis, tu sais,
quand je te voyais,
je suis sûr que c'est ça la réalité,
mettons, pour un vétérinaire de ville,
tu sais, t'apprends comment ça marche une vache,
t'apprends comment ça marche une poule,
mais quand,
tu sais, mettons,
travailler à Brossard
tu déles pas avec des agneaux
tandis que tu vas aux îles
t'as tous les animaux possibles
non c'est ça qui est le fun je trouve dans le scénario
c'est un vétérinaire qui est obligé de faire
c'est ça tous les animaux
autant les vaches, les chevaux
les chèvres, même l'inspection de viande
ils font pas vraiment beaucoup
mais à un moment donné s'ils décident de tuer
cinq ou six vaches, il faut que le vétérinaire
aille voir si la viande est...
s'il y a des problèmes.
C'est tellement de choses. C'est difficile.
Déjà, juste apprendre deux espèces, le chien, le chat,
après ça, tu ne sais plus rien.
Vraiment, je leur lève mon chapeau.
Aux îles, c'est débile.
En même temps,
ça m'a fait penser, quand on a tourné avec la vache.
J'étais content de savoir comment ça marche.
Une vache était pas mal le seul
sur le set qui savait
comment ça marchait.
Une chance, j'étais là.
Je leur ai tout montré.
C'était le fun
de jouer un personnage
que je sais ce que je fais.
Tu parles de l'équipe technique?
C'est quoi que tu leur as appris?
C'est parce que le gars qui s'occupait
des animaux, ce n'est pas un spécialiste
non plus des vaches.
C'est juste un doute qu'il y a des vaches.
C'est dur, une vache, restant en position,
tu fais le cadre, tu veux qu'elle reste
dans cette position-là, c'est tough.
Ça décide qu'elle se tasse, tout le monde
se tasse avec.
Le truc, tu te laisses.
Il faut que tu tournes sa tête
dans la direction...
Si tu veux qu'elle regarde là,
tu tires vers là.
Tu veux qu'elle saccote sur le mur, tu tires de même.
Elle est longue, elle n'a pas le choix de saccoter
sur le mur et elle reste là de même.
Il y a des petits trucs de même.
Ce qu'on a chez nous, c'est le
cow tipping. Ça, c'est plus une autre affaire.
C'est plus franc. Ça existe ça pour vrai?
Je sais pas. J'ai jamais fait de cow tipping.
J'ai un grand respect pour la vache.
J'en ai pas très côtoyé beaucoup. C'est quoi du cow tipping?
C'est... Cow tipping.
Tu pousses... Dans la nuit, tu pousses
la vache pour qu'elle tombe à terre.
Parce que, pour une raison
que je comprends pas... Faut-il le faire? Non, non. Moi, c'est ça. J'elle tombe à terre. Parce que, pour une raison que je comprends pas...
Il faut le faire?
Moi, c'est ça que j'ai jamais appris.
Moi, quand j'étais jeune, j'entendais
souvent ça. Mais tu sais, je vivais sur une ferme
pis ils disaient, tu sais, les vaches, elles dorment
debout. Mais les vaches, elles dorment couché.
Tu sais, fait que mes amis disaient
le soir, tu vas, ils dorment,
tes pouces, ils tombent. Pis c'est comme
mais non, mais quand ils dorment, ils sont couchés
donc c'est un mythe
c'est pas vrai, les rivages ça se couche
c'est les chevaux qui dorment debout
il y a un mouvement de cow-tipping
personne sait de quoi tu parles
mais pour vrai
je pense que c'est tous des menteurs
c'est tous des gars genre
l'âge de, c'est le fun à criss-fourer
des filles c'est le fun à crisser fourré des filles, hein? »
C'est ce genre de petit gars-là.
Le petit gars de 12-13 ans.
Le gars qui parle de « Quand t'es peigne, finis par
coucher avec des vaches. »
Il dit « Ta pousse à terre,
puis après tu baisses tes pantalons. »
C'est comme ça que ça...
Mais moi, c'est pour ça que quand je l'ai dit ça,
on n'avait pas de chevaux.
Puis je pensais que quand il me disait
le cheval couche debout,
j'étais comme,
ça doit être encore
du fake news,
des cow tippers.
C'est le big tipper
qui a inventé ça.
Il dort-tu debout?
Non, il dort debout,
le cheval.
Pas tout le temps.
Il peut dormir couché,
mais il ne peut pas
rester couché longtemps. Il est capable de dormir debout aussi. Ah oui? Oui. C' il dort debout. Pas tout le temps. Il peut dormir couché, mais il ne peut pas rester couché longtemps.
Il est capable de dormir debout aussi.
Ah oui?
Oui.
C'est trop pesant.
Trop musclé.
Ils ont des petites pattes.
Ils ont vraiment des jambes faibles.
Les chevaux?
Les chevaux.
Bien, le bout...
J'ai entendu de l'autre fois un gars qui expliquait pourquoi il tuait quand il se cassait une jambe.
Puis il disait parce que leurs jambes sont tellement faibles,
le bas de la jambe,
que quand ça casse, ça l'éclate.
C'est impossible.
Je pense que c'est dur
de garder un cheval sur trois pattes
longtemps.
C'est sûr que c'est ça.
Il finit par dépérir assez vite.
C'est comme une hanche pour une dame de 85 ans.
C'est vrai.
C'est dur de hanche pour une dame de 85 ans. Oui, c'est vrai. C'est vrai. Oui, c'est dur
de dire à un cheval,
mets pas ton poids sur ta jambe.
Ça, t'as-tu... Avec ta
série,
tu devais... Tu sais, toutes les choses
que tu t'ennuies ou tu t'ennuyais
d'être vétérinaire,
t'as pu les revivre un peu. Parce que j'imagine, tu dois pas t'ennuies ou tu t'ennuyais d'être vétérinaire? Tu as pu les revivre un peu?
Parce que j'imagine, tu ne dois pas t'ennuyer tant que ça.
Pas vraiment. Je ne m'ennuie pas de...
C'est le fun d'écrire une série qui parle de ça
parce que rapidement, les idées viennent vite.
Qu'est-ce qu'il pourrait y avoir tel chien qui vient me voir?
Je l'ai fait assez longtemps.
Je l'ai fait 10 ans à temps partiel pendant une période
et à 6 ans à temps plein.
J'ai assez de souvenirs. C'était le fun
de manipuler des animaux et tout ça, mais je ne m'ennuie pas
de la job. J'aime plus être humoriste.
T'as-tu appelé des anciens
amis vétérinaires?
Il y a des choses que je ne me souvenais plus.
Parce que ça évolue.
Les médicaments évoluent.
Je me souviens d'une de mes amies qui m'a
dit dernièrement que son chat avait la péritonite infectieuse féline,
la PIF.
J'ai dit, il faut que tu l'euthanasies,
il n'y a pas de traitement.
Oublie ça, c'est fini.
Finalement, je parlais avec un de mes amis plus tard.
Non, non, ils sont rendus avec un traitement.
Je suis comme, ah, tu es?
Si j'ai un chat, je ne t'appelle pas.
Mais sûrement que quand elle l'a amené
chez le vétérinaire pour le tuer,
quelqu'un lui a dit « Non, non, c'est belle feuille.
C'est un joker, c'est ça.
C'est un panégral. »
Je fais attention maintenant,
parce que depuis la série,
il y a beaucoup de gens qui ont recommencé,
des artistes ou des amis que je croise,
ils me demandent des conseils vétérinaires.
Ça a arrêté complètement.
Là, ça a recommencé.
Moi, je t'ai appelé quand mon chien s'est fait enlever
toutes ses dents.
Oui, c'est vrai que tu m'as appelé.
Tu étais fauche.
J'ai tant à parler.
Parce que mon chien
allait se faire détartrer.
Mon chien qui avait, je ne sais pas combien de dents,
il restait 14 dents, il s'en va se faire détartrer, mon ex l'amène.
Puis là, elle m'appelle et elle fait,
« Ouais, le vétérinaire a enlevé toutes ses dents. »
Donc, ils l'ont édenté.
Ils l'ont édenté.
Puis là, moi, j'étais en crise parce que c'était comme,
« Appelle, appelle-nous.
Tu sais, même si c'est mieux pour sa santé,
appelle.
Tu sais, mettons, si c'était ton fils,
tu sais, mettons, le dentiste enlève 14 dents à mon fils,
ils vont m'appeler pour dire,
« Hey, ton fils, c'est jamais brossé des dents. »
Tu sais, ils va me parler avant,
même si je ne connais rien,
juste donne-moi le faux.
Fais semblant de me respecter assez.
Mais je suis curieux,
il met-tu des dentiers?
Ils n'ont rien mis.
Là, mon chien, finalement, par exemple,
c'est mieux pour sa santé,
puis c'est ça que François me disait,
mais là... Il a l'air imbécile. Non, mais c'est ça que François me disait. Mais, là...
Il a l'air imbécile.
Non, mais c'est parce qu'ils ont la langue.
Il a plus de dents pour retenir sa langue.
Fait qu'il est tout le temps...
Fait qu'il a tout le temps la langue
sortie.
C'est-tu le chien que t'as nommé comme moi?
Oui, c'est François... Non, non.
C'est pas François. Non, c'est Oggy Nantel.
Non, c'est pas le...
Oui, c'est... Non, c'est... L'autre ch. Non, c'est pas le... L'autre, c'est...
Lui, il est mort.
Puis je...
Il est mort de quoi?
Chris aurait pu m'appeler, Mike!
T'es-tu sûr qu'ils ont tout fait?
Il y avait une péridontite.
Non, non.
Non, il y avait...
C'était François Bellefille.
Oui.
C'est une version femelle de moi-même.
C'est une version féminine de toi.
Elle, elle avait...
Elle faisait de la démence.
Elle était aveugle.
Ça n'allait pas bien, là.
Ça avait de la misère à manger.
Elle avait peur de tout.
Je l'ai-tu nommé François Bellefille
quand elle était démente?
Non, c'est qu'au début,
moi, mon ex,
on n'était pas sûr du nom.
Puis moi, je l'appelais tout le temps Bellefille,
Bellefille, Bellefille. Fait que c'était Bellefille pour moi.
Puis elle était comme, Bellefille, c'est pas un nom.
Puis j'avais dit, OK, tu veux un vrai nom?
On va l'appeler François Bellefille.
Ça, c'est un vrai nom.
Il y a un vrai nom, il y a un autre famille.
Puis elle, elle n'aimait pas ça,
mais c'est un vrai nom.
Qui t'aimait le plus
entre François Bellefille
et Oli Guy Nantel?
C'est Ogui Nantel.
Qui t'aimait le plus, c'est Ogui Nantel?
Il s'appelait Ogui, puis après, vu que
j'avais François Bellefille, j'ai fait,
ça me prend un autre humoriste.
Puis là, des guis, il n'y en a pas 60.
Ça fait que c'est Oggy Nantel, je trouvais ça drôle.
Mais Oggy Nantel, ça fait plus longtemps que je l'ai.
Bellefée est rentrée dans ma vie, pas longtemps,
c'est mon chien de dépression.
Elle est rentrée dans ma vie, elle m'a sorti de ma dépression,
elle est virée folle.
Hostie, tu lui as donné ta maladie.
Tu lui as transféré tes idées noires.
Non, non, c'est ça.
Toute ma marde est rentrée.
J'ai tellement mis de marde dans sa tête.
Ses yeux sont devenus tout vitreux.
As-tu des animaux?
Zéro.
J'ai eu un chat une fois
pis il est mort gelé
dans la porte.
On était partis en ski.
Il est mort gelé
dans la porte?
Quand on est revenus,
il était mort
entre les deux portes gelé.
Pis là,
j'ai gardé ma mère.
J'ai dit,
on peut-tu
nous acheter un autre?
Pis ma mère a comme compris
que j'avais comme pas
cette affinité-là
avec les animaux.
OK.
Mais attends une minute, il est-tu mort gelé entre les deux portes
parce qu'il était coincé? J'ai aucune idée.
J'étais enfant. J'étais vraiment petit cul. J'avais
7 ans.
À ma défense. Mais ça me fait assez vieux
pour poser plus de questions.
Quand même. C'est flou.
Moi, il y a un animal mort entre deux portes.
Il est-tu mort écrasé?
Puis après, il a gelé.
Il est-tu mort de faim parce qu'on a laissé les deux portes?
Mais j'ai eu Manon et Nancy.
Sinon, mes enfants sont allergiques aux chiens, aux chats, aux chevaux et à tout,
qui sont en centre de l'œuvre.
Tu as combien d'enfants?
Deux.
OK.
Quel âge?
Huit, puis trois ans.
Abraham, qu'on a nommé avec les plaines d'Abraham, mon aventure.
Ça m'a tellement marqué que je l'ai appelé Abraham.
Non.
Ma mère est sorcière, il faut que je dise.
Est-tu sorcière pour vrai?
Oui, elle est sorcière pour de vrai.
Il y en a qui sont comptables.
OK.
C'est là que je regrette de l'avoir amené.
Ceci dit, elle est aussi comptable.
Elle est sorcière comptable.
Son skill magique, c'est de lire les chiffres.
Elle voit d'autres choses dans ton rapport de taxes.
Elle va te dire, tu vas payer cette année?
Tu vas faire des belles rencontres.
Pour elle, c'est très important le choix des n OK. Non, mais,
Yael, pour elle,
c'est très important le choix des noms.
Fait Abraham,
il y avait trois A.
Là, les A,
ça, c'était vraiment payant.
OK.
C'est comme la grosse lettre.
Puis il y avait un H,
ça veut dire de l'argent.
Il y avait beaucoup de choses.
Tu sais,
on n'en a pas pensé
plus que ça,
mais Yael était bien content
d'Abraham.
Attends, H,
c'est de l'argent.
Ouais.
Tu rajoutes des H
dans un mot.
Ouais.
C'est pour ça que les...
Je pense que les Français,
on est peut-être moins fortunés que les Anglais
parce qu'on a moins de H,
selon certains sorcières.
Mais il n'y a pas beaucoup de noms.
Tu sais, il y a Harry.
Déjà, Howard.
C'est des noms riches.
C'est tout.
C'est le seul nom que je connais en cash.
Oui.
C'est un signe pour un...
Oui. Hawaii. Hawaii. Hawaii, mot que je connais en cash. Oui. C'est un site par... Hawaii.
Hawaii, il est riche en tabarnak.
Sinon, les haches...
Tu sais, comme moi, mon nom, c'est Mike.
Ben, tu sais, Michael, j'ai un hache silencieux.
Ça, c'est-tu riche, mais en cachette?
C'est chiant.
C'est riche en-dessus de la table.
On ne décroche pas tout.
Je vais mettre du cash en-dessus de la table. C'est riche en dessous de la table, on décore pas tout. Je vais mettre du cash en dessous de la table.
C'est riche, on paye cash.
Il faudrait que j'analyse son nom,
mais j'ai pas les...
J'ai Mathieu comme deuxième nom.
Ah, Mathieu, c'est riche un peu.
Hein?
Un peu moins que...
Moi, j'ai pas de hash.
Joël, c'est pas riche.
La théorie fonctionne. Moi, je n'ai pas de hache. Joël, ce n'est pas riche. Non, ce n'est pas riche.
La théorie fonctionne.
Mais comment elle est devenue sorcière?
Toujours été sorcière.
C'est une famille de 14 enfants.
Ils sont tous assez excentriques, spécials.
Elle a toujours une vocation très spirituelle.
Elle marchait sur la braise, elle a fait toutes ces choses-là,
elle a brûlé de la sauge,
elle lit le tarot.
Mais elle se pogne beaucoup le cou.
Souvent, ça se pogne, elle sent des choses.
C'est parce que le chapeau de sorcière, il est trop pesant.
Mais je l'aime beaucoup.
En fait, je dis ça, je ris, mais en même temps,
c'est une femme extraordinaire.
Elle a été dans la politique,
elle a fait toutes sortes de choses dans sa vie.
Vraiment phénoménale comme femme.
Mais elle a toujours ce petit côté sorcière-là.
Elle avait mis une librairie ésotérique dans les années 90.
Des petits livres d'Alice O'Crawley.
Des petites pierres, des choses.
Toi, c'est de Tragedy Shiloh?
Tragedy Shiloh.
Tu penses-tu qu'elle a vendu un livre à Wilfred?
C'est sûr.
C'est sûr qu'elle a vendu un livre à Wilfred.
Tout le monde a passé par la librairie.
Il y en avait qui tripaient moins.
Je me rappelle du monde qui rentrait avec des croix.
Hier, elle a été brûlée dans les années 1800.
En quelque sorte, l'acquisition,
elle n'aurait pas survécu.
Mais es-tu...
Par sorcière, c'est tellement flou.
Es-tu...
Tu peux être sorcière
et catholique pareil? Ou sais-tu tu sais tu peux être sorcière pis catholique pareil
ou
ou sais-tu
tu sais
mais tu sais
Yael
on était pas très pratiquants
mais tu sais
c'est notre tradition
comme ben des mondes
c'est traditionnel
et je pense
pour faire taire un peu
le voisinage
elle m'a inscrit
j'étais un peu
le bouc émissaire de la famille
elle m'a envoyé Yael
à la pastorale
comme ça son fils allait là
mais c'est là
que j'ai commencé
à faire du théâtre
mon premier rôle Jésus-Christ ah ouais ouais y commencé à faire du théâtre. Mon premier rôle, Jésus-Christ.
Il n'y avait pas grand théâtre par chez nous.
Puis le bonhomme qui nous enseignait ça...
On va faire capoter la sorcière.
Mais c'était trippant.
Ton premier rôle?
Mon premier rôle, Jésus.
Ça commençait fort.
T'avais quel âge?
J'avais 8, 9... Je sais pas.
J'étais jeune. J'étais enfant.
Il m'en trippait parce qu'il y avait du sang.
De Jésus dans la crèche?
Non, c'est la Pâque.
Il y avait quelqu'un avec une lance qui me touchait là.
Il y avait du sang qui coulait.
On trippait.
Il y avait pas mal d'effets spéciaux.
Ils nous avaient pognés.
On était là. On était dedans.
Tu penses pas que c'est juste des catholiques
qui essaient de tuer le fils de la sorcière?
C'est clair que peut-être qu'il y avait des intentions cachées divines là-dedans,
de guérir de ça, mais non.
Puis, fait que là, toi, quand tu étais jeune,
il y a combien de monde dans cette région-là?
Tracadie, c'est comme la grosse métropole de la péninsule acadienne.
On doit être passé 10 000.
OK.
Passé 10 000?
Ah oui, c'est plus que 10 000.
Je dis ça et s'ils écoutent à soir, ils vont dire ça.
Je ne sais pas combien de population ils sont.
Il faudrait que je google.
Mais ils ont fusionné toutes les petites régions autour.
C'est devenu le centre de la péninsule acadienne.
Mais quand tu parles de ça aux touristes,
ils vont plus parler de Caracat.
Nous autres, c'est plus le Rackady.
OK.
Fait que là, toi, tu joues Jésus.
Puis quand tu étais jeune,
tu jouais dans une pièce par année ou une pièce aussi? Ça a été un one-time deal, ça a été fait.
Mais ça a été toute une aventure.
Non, mais après ça, t'as joué dans d'autres trucs?
Écoute, après ça, je me battais avec la...
Il y avait pas de cours de théâtre à l'école.
Y avait-tu l'impro quand t'étais jeune?
Non, y avait pas d'impro, y avait rien de tout ça.
Puis j'avais été voir à l'école,
puis je disais, j'aimerais ça avoir un cours de théâtre.
Puis finalement, ils m'ont fait faire une pétition.
Tout le monde signait, t'sais, moi, j'étais risé, go. C'est bien compliqué. Puis là, il y avait rien de tout ça. Puis j'avais été voir à l'école, je disais, j'aimerais ça avoir un cours de théâtre. Puis finalement, ils m'ont fait faire une pétition. Tout le monde signait.
Moi, j'étais risé, go.
C'est bien compliqué.
Puis finalement, la prof de science a dit, Robin, moi, t'as l'enseignement de théâtre.
Elle avait jamais fait de théâtre, sa vie.
Muriel Morissette.
Une prof de science.
Une prof de science, oui.
Fait Muriel Morissette, que je salue.
Et puis, on a pris.
Quel gentil, madame.
Il y avait deux pièces de théâtre à la bibliothèque.
Il y avait Zone de Marcel Dubé, puis L'Auberge des morts subites.
Il y en avait 50 exemplaires de chaque.
On a joué ces pièces-là, qui étaient du grand répertoire québécois.
C'était nos premières expériences là-dedans.
Après, toi, tu t'es dit
« C'est ça que je veux faire dans la vie. »
On était dans la ville de Wilfred.
Il y avait Jean-François Brault.
On était dans la même gang.
Très Star Academy comme région. Oui, très Star Academy
comme région.
Oui, oui.
Ça donne des artistes
comme ça.
Oui.
On est made,
made ourselves.
Oui.
Et puis,
on a fait une pièce
et ma mère était très impliquée
dans l'implication
des personnes
à déficience intellectuelle
dans les communautés.
Ça,
elle se battait
pour l'intégration.
Parce qu'il était possédé.
Il était possédé.
Fait « Wow! »
On les impliquait beaucoup dans la pièce de théâtre
avec Muriel Morissette, la cour d'apprentissage de sciences.
Puis ils avaient fait le décor, cette gang-là.
Puis ils avaient fait les accessoires.
Puis je me rappelle d'avoir un plateau.
Mais quelle pièce magique!
T'as le metteur en scène qui est une madame de science,
t'as des déficients intellectuels qui construisent les décors.
C'est parfait!
Fait là, moi, j'avais un plateau, puis j'avais des verres,
puis le chef, puis il arrêtait pas de tomber,
fait, il y a quelqu'un qui a eu une bonne initiative dans ce groupe-là
de coller mes verres sur le plateau.
Fait là, quand j'arrivais pour le soir du spectacle,
il dit, « Robin, ça va marcher à soir. »
Je dis « Parfait, man. »
J'ai parté avec mon verre, mon cabaret de plateau de verre.
J'ai essayé de donner mes verres, mais ils étaient tous pognés.
Je ne pouvais plus les décoller.
J'ai improvisé là-dessus.
Tu donnes des gorgées comme ça?
Il n'y avait rien à faire.
C'était pété, je cassais les verres.
Jean-François Brou était là, on était tous crampés.
J'ai improvisé pendant une dizaine de minutes comme ça.
C'est devenu le serveur maladroit.
Le serveur maladroit.
J'ai cramé un peu. On était loin un peu... J'ai cabotiné très longtemps.
J'ai dit, wow, il y a quelque chose qui se passe.
OK.
Là, est-ce que c'est la première comédie
que tu fais?
Oui.
Je suis juste sur la carte.
C'est un casting parfait pour la comédie.
Il est tellement bon.
C'est un bon comédien à la base.
C'est vraiment un bon...
Il joue bien les textes.
Je trouve que son niveau de jeu est vraiment bon,
mais ça fit pour la comédie.
Ton personnage est très sexuel.
C'est pas moi qui ai le même.
Il va coucher avec des vaches bientôt.
Il y a de quoi de drôle de... c'est... Il va coucher avec des vaches bientôt. Non, mais...
Il y a de quoi de drôle de...
Tu sais, mettons, le personnage
de François qui est très...
Tu sais, pas coincé,
mais tu sais, un peu coincé.
Puis là, toi, tu as tout le temps
la fille qui cogne à la porte
ou même qui cogne pas, qui rentre
pour te baiser pendant que lui
il est pas à l'aise.
Il y a quoi de
le fun de voir ça?
J'allais dire de quoi,
mais je peux plus le dire. Ce personnage-là
est très inspiré de ma famille.
C'est vrai?
C'est la sorcière
qui a mis ça dans ma tête.
Pas le côté sexu, mais très libre.
C'est des flyers.
Il y a quelque chose de l'essence familiale
là-dedans. Quand je l'ai lu, j'ai fait
« Mon Dieu, c'est ma gang. »
Même quand vous faites du genre
de yoga spirituel,
je ne sais pas,
comment décrire ce que vous faites?
Un groupe de guérison.
Un groupe de guérison. Un groupe de guérison.
De criage.
Ça vire tout sexuel, sauf pour lui.
Je pense qu'il est ouvert à l'aventure.
Il est ouvert à saisir l'opportunité du moment.
C'est un poète du moment.
C'est un curieux.
C'est un curieux.
Si l'opportunité s'offre à lui, il va dire oui.
Il est très ouvert, mais dans le respect.
Toujours dans le respect.
C'est un beau personnage.
Oui, vraiment.
Mais il ressemble vraiment beaucoup. C'est ça. C'est drôle, j'en ressemble personnage. Vraiment. Mais il ressemble vraiment beaucoup...
C'est drôle, j'en sors ma Stéphane.
En fait, t'es aussi bizarre
un peu dans la vie.
Tes Allemands,
sûrement que les Allemands
doivent te googler.
Moi, mettons,
pour que tu sois le numéro un
dans les charts musicaux en Allemagne,
c'est clair qu'il y a du monde qui capote sur toi
qui google, pourquoi il n'y a pas d'Allemagne
c'est quoi cette affaire-là
mettons, imagine
si ton chanteur préféré c'est Elvis
puis là tu googles
comment ça qu'Elvis
est en train de frencher un monsieur
sur le bord de la mer
tu penses-tu qu'il y a des Allemands
qui regardent ou non?
Je trouve que l'Allemagne, c'est un pays libre.
Sûrement qu'ils sont open à ça.
Ils vont dire, wow, il est comme...
Il serait bien à Berlin.
C'est sûr que Stéphane serait bien à Berlin.
Je m'excuse depuis tantôt.
Je pense que ça va prendre une lingette
parce que la moustache, ça ne gère pas encore tout à fait.
C'est une longue moustache, c'est attrant.
Pour essuyer... Ça dég à fait. C'est une longue moustache, c'est attrant. Pour essuyer...
Ça dégoutte.
C'est pas grave.
Non, mais les Allemands doivent voir ça.
Moi, je pense que Stéphane, il fiterait à Berlin.
Je pense qu'il y a comme un essence à quelque chose là.
Vraiment.
Bravo, un beau personnage.
As-tu déjà essayé de comprendre
pourquoi vous avez pogné là-bas?
Est-ce que, genre, votre musique,
c'est genre exotique?
C'est-tu la toune de
la summer song, genre,
« Suavemente »? On est tous au summer song,
je te dirais. Je pense
que... Moi, j'ai beaucoup raconté
les histoires sur ma famille, qui était beaucoup de
pipefitters, beaucoup de gars de construction qui ont travaillé
dans l'Ouest. En fait, pendant la pandémie,
moi, j'ai tombé sur une photo de mon grand-père, Sandy,
le père de ma sorcière de meilleure comptable.
Puis, il avait un chapeau de cowboy,
Stetson, la cigarette au bec.
Il s'appelait Sandy?
Alexander Sandy Brideau.
Fait que, tu sais,
t'as la moitié de ta famille qui est anglophone.
Non, pas tant.
Mais ils sont anglophones.
De nom, mais pas de langue.
Il y en a qui sont anglophones,
il y en a qui ne sont pas, oui.
Ils sont anglophones culturellement.
Culturellement, patrimonialement.
Mais ils sont très acadiens, je te dirais.
Ça fait de la poutine rampée.
Ils sont très fiers de leur racine.
Tu n'as pas plus acadien que des cools.
C'est sûr. Acadien, c'est poutine rampée.
Ah, poutine rampée all the way.
Ok.
C'est vous la poutine rampée?
Eh oui!
Oh yeah, girl!
Bon, ils sont deux.
Ils sont deux.
Hé, mais on parle de poutine rampée.
La poutine râpée
serait, mais ça, ça va créer un scandale,
serait un mets traditionnellement
allemand. Des knudels.
Les knudels, en fait, c'est que les familles
allemandes sont venues à Moncton dans le temps,
les premières familles fortunées. Il y avait de l'argent.
Une théorie dirait qu'il y aurait des bonnes
acadiennes qui étaient là pour leur cuisiner. Ils leur donnaient
leur recette. Ils vont préparer le knudel,
qui était une forme de poutine râpée, c'est des patates avec du porc
au milieu, qu'on ne mangeait pas avec la melasse.
Et là, d'ailleurs, la poutine,
on va démystifier, c'est quoi une poutine râpée?
C'est pas de la poutine avec des frites et du fromage
dessus, c'est un mets de 200 enduits.
Les Québécois, t'entends
poutine râpée, t'imagines
poutine avec du fromage râpé.
Puis là, quand t'as commencé à décrire,
j'ai fait, ah non, ouais, je m'en rappelle, j'ai vu, c'était quoi, une page râpé. Puis là, quand tu as commencé à décrire, j'ai fait « Ah non, oui, je m'en rappelle,
j'ai vu, c'était quoi, une poutine râpée »
sur, genre, TikTok.
En fait, c'est que tu râpes la patate,
puis la patate cuit, la patate crue râpée,
que tu la sors dans les têtes d'oreiller.
Je ne sais pas pourquoi la tête d'oreiller, mais en tout cas...
C'est-tu obligé d'être un tête d'oreiller?
Ma blonde m'a demandé la même chose, mais ça se fait de même.
Attends, attends, tu sors...
Qu'est-ce que tu fais?
Mais enfin, tu fais...
Papa, pourquoi tu fais ça?
Avec mon oreiller.
Tu robes la patate.
Tu mets ça dans une thé d'oreiller.
Tu sors toute l'eau possible.
Tu mixes ça ensemble.
Ça fait une pâte.
Puis tu mets du porc,
sel, poivre,
beaucoup de poivre,
de l'oignon.
Dans le milieu, tu fourres ça.
Tu mets ça.
C'est comme un Timbit,
mais au jambon.
Tu as ton fromage.
Tu fais bouillir ça 2-3 heures,
tu sors ça, tu coupes ça, tu manges ça avec de la melasse.
C'est un sweet and sour.
C'est poivré, sucré.
C'est très bon.
Qu'est-ce que tu fais avec la tête d'oreiller?
La tête d'oreiller, bien, tu la laves.
Tu la remets sur ton oreiller.
T'as-tu une tête d'oreiller qui est comme pour ça?
Ou tu prends toute ta tête d'oreiller?
Il y en a qui ont leur tête d'oreiller
attribuée à la poutine râpée.
Bref, la poutine râpée, ça viendrait du
knudel allemand.
Il aurait réparti ça dans les familles parce que c'est très
Moncton, c'est très sud. Mais nous,
Saint-Isidore, Tracadie,
mon oncle, c'est un des plus grands professeurs
de poutine râpée. C'est le roi de la poutine râpée.
Il avait bien de la tête.
Oui, mais il était à Saint-Isidore. Il fait la meilleure poutine râpée
que la gang de Moncton, no offense.
Et il ne triche pas avec la farine
Il y a bien du monde qui met de la farine
Je comprends rien
La nôtre est bonne
Ah, le monde de Moncton, il triche avec la farine
Il y en a qui trichent avec la farine
Il y en a qui ça pogne pas, ils font toutes sortes de trucs
Tu mets la farine dans ta tête d'oreille avant pour pas que le monde le voit
Tu mixes ça dans la pâte
C'est pas de la pizza que tu fais, c'est de la poutine de rapé
Et bref, lui
En fait, sa mère Ce que j'ai compris, c'est de la poutine râpée. Et bref, lui,
en fait, sa mère,
elle vient... Ce que j'ai compris,
c'est qu'elle venait du Sud, puis elle a matché un gars de Saint-Denis d'or, puis elle a amené ça au petit comité de madame
de Saint-Denis d'or, puis là, ils ont tous appris à faire de la poutine râpée,
puis c'est comme ça que c'est devenu dans ma famille. Ils l'ont juste perpétré.
Fait donc qu'on a continué. Puis la poutine
râpée, bref, ça serait des knuddles.
Gros parcours. Puis non, on fait pas de la
musique de summertime. Puis c'est quoi?
Mais là... C'est que... Là, musique de summertime pis c'est quoi mais là c'est que là attends
mais aussi
attends
mais là
on a beaucoup parlé
d'une poutine râpée
mais j'ai aucune idée
c'est quoi un canoodle
ben canoodle
c'est la même chose
c'est des patates
avec du porc dans le milieu
mais ils mangent
c'est plus petit
c'est pas de molasse
c'est pas de molasse
c'est plus délicat
nous on a upgrade
c'est du porc des patates est-ce que tu te rends dans le molasse c'est pas de mélasse. C'est du porc, des patates.
Est-ce que tu te rends dans le mélange?
Non, c'est un repas.
C'est très nourrissant.
C'est une très grosse job à faire.
C'est fascinant.
C'est culturellement.
Tu fais ça le 15 août.
Moi, j'adore ça.
Est-ce que c'est bon?
C'est une grande question.
Ou c'est bon parce que
grand-maman, elle faisait ça.
Souvent, il y a bien des affaires,
la réponse, c'est
« Est-ce que c'est épais? »
Je te dirais que moi, je trouve ça réellement bon,
mais ça vient de mon code génétique
de « Je mange ça depuis que je suis enfant. »
Il y a du monde qui mange des tomates vertes et qui aime ça.
Tu sens l'odeur sur ta tête d'oreiller depuis toujours.
Je ne veux pas la laver.
Ça me rappelle toutes les nuits
de mon enfance.
Ça doit être fréquent,
quand, mettons, tu fais une poutine
râpée et que tu as de la visite
qui arrive à l'improviste,
tu es comme tabarnak.
Sèche la tête d'oreille.proviste, t'es comme tabarnak! OK.
Sèche la tête d'oreille.
Ou genre, c'est un T-shirt.
C'est toujours un peu blanc visqueux aussi.
Ça peut apparaître des autres choses qu'on n'aimera pas.
Ah!
Mais bon, bref.
Mais je pense que
c'est une musique, ça sonne américain
pour eux?
En fait, c'est parce que ça. Je raconte l'histoire de mes parents, je raconte l'histoire de mes, ça sonne américain pour eux. Moi, ça sonne américain.
En fait, c'est parce que ça, je raconte l'histoire de mes parents,
je raconte l'histoire de mes grands-parents beaucoup là-dedans.
Puis Sandy est partie dans l'Ouest quand il était enfant.
Il est devenu wrangler, responsable des chevaux dans les Rocheuses pendant 20 ans.
Il est revenu en 1939, il a fait 14 enfants avec Rosanne.
Puis sa descendance, on est tous allés retravailler dans l'Ouest.
Mes frères ont travaillé à Fort McMurray sur les raffineries, mes autres.
C'est quoi le rapport avec l'Allemagne?
C'est que ce voyage-là,
ces chansons-là, je te raconte,
de ce monde-là, on jouait en Italie.
Toutes ces pays-là ont tous leur Fort McMurray.
Les autres, c'est Taranto.
Ce tour-là me parle,
parce que c'est un peu comme les belles sœurs.
Je veux pas.
Mais d'après moi, s'ils écoutent la musique, c'est pas les paroles qui font que... C'est ça peu comme les belles sœurs. Je veux pas. Mais d'après moi, ils écoutent la musique et non pas les paroles
qu'ils font.
Ils sont comme « Yes, enfin! »
Ce que François est en train de dire, c'est que d'après moi,
ils font « Why, hey, bonne cette toune-là. »
Pas comme « Oui,
ça va dans l'Ouest. » Non, non, pas vrai.
C'est la sonorité qui les accroche.
Dans quelle langue que vous chantez?
C'est en anglais.
Des Allemands qui parl en anglais en anglais ok
fait que des allemands
qui parlent anglais
approximatif
avec un acadien
qui chante en anglais
approximatif
ça va bien
non mais je pense
c'est le documentaire
vraiment
c'est l'équivalent
de la CBC
c'est le documentaire
je pense que les gens
ont chasamé ça
est-ce qu'il est disponible
sur YouTube
oui c'est 11 kilomètres
Canada avec un K.
Mais je pense qu'on peut le trouver.
Canada avec un K, pas kilomètres avec un K.
Parce qu'il est tout le temps avec un K.
Je ne l'ai pas précisé parce que je me disais...
Oui, non, je sais.
Pourquoi Canada avec un K?
Eux autres, ils écrivent ça avec un K?
Oui, ils écrivent ça avec un K.
Ils nous défient un peu. En Canada, on va évent ça avec un K? Oui, ils écrivent ça avec un K. Ils nous défient un peu.
En Canada,
on va écrire ça avec un K.
Ils ont vu Justin en blackface,
ils ont fait KKK.
On va essayer de mettre un 3K.
C'est vraiment bon en passant.
Maintenant, vous allez...
Mais c'est vrai que c'est gossant que ces K,
Canada avec un K
qui essaie d'être comme cool.
Mais si c'est en allemand,
ça fait quoi comme son?
Je ne sais pas.
Je ne suis pas bon.
Deux ans d'allemand de pandémie.
Je ne suis pas capable de dire
comment ça serait d'un Z.
Canada en anglais, ça doit être Canada.
Canada, ça doit être prononcé Canada.
C'est prononcé Canada.
Sûrement. Peut-être qu'il est écrit Canada avec un K. Peut-être que le C pour eux, c'est comme... oui, c'est prononcé Canada. Fait que sûrement, peut-être qu'il écrit Canada avec un S.
Peut-être que le C pour eux, c'est comme...
C, c'est d'autres choses.
S, Sanada.
Sanada qu'ils font comme...
On va être un con, on va pas se tromper.
Ah oui.
Bonne affaire, ça.
Là, avec la bière, le kamekwad serait bon.
Je pense que...
C'est un petit agrume.
Non, pas...
Mais regarde!
Il y en a-tu qui va les goûter?
Hein?
Non? OK, puis dis-moi.
Oui, vas-y. Mets tes gros doigts là-dedans.
Je suis en train de boire une petite Corona.
Mais dis-moi ce que ça goûte.
Vas-y.
Je pense pas que t'es censé manger la pleure.
Ah oui, tu manges la pleure.
Tu commences pas à écouter ça, t'as rien.
C'est bon, mais...
Sans plus ni moins.
Tu n'es pas supposé de manger la pleure, je pense.
Non, moi, je pense que...
Oui, tu manges la pleure.
Toi, mettons, tes poules, quand tu les mangeais,
tu mangeais-tu leur tête ou...
Je mangeais leurs oeufs.
Tu es vraiment sûr? J'aime ça. J'aime ça. Moi,? Je mangeais leurs oeufs. T'es vraiment sûr?
J'aime ça.
Moi, j'aime vraiment pas ça.
Mais j'aime ça, moi, ça fait un truc.
Vois-tu, j'avais eu une belle lecture de toi.
Comment ça s'appelle encore?
Comme quoi.
Mais tu t'attends pas à ça.
C'est un grand nom pour un petit mot.
Moi, je ferais un nom avec cerise et orange.
S'orange.
C'est comme une clémentine petite.
C'est une clémentite.
Donne-moi une clémentite.
Une clémentite.
Mais je vais l'essayer.
Mais c'est dur
à éplucher.
Un coup qu'il a été épluché,
il ne reste plus rien.
Mais,
attends une seconde.
C'est bon en te parlant.
En plus d'être petit, il y a des graines dedans.
Le pire,
quand tu prends la peine d'enlever la pleure, tu réalises
que la pleure, c'est pas mal la meilleure
partie.
Ça goûte...
Arrgh!
Oh, fuck!
Ben, regarde, j'ai juste mangé la pleure.
Non, c'est pas bon.
Ça coûtait
combien pour ton petit...
Je sais pas, Viviane, ça coûtait combien
C'est là qu'elle t'a cherché pour moi
4 piastres
Ah oui, c'est pas cher
Où ça pousse?
4 piastres, tabarnak
Pour un fruit que personne connait
Qui vend ça 8 piastres?
La personne vient pour des camcouates
Il va payer 8
Mais pour vrai, souvent
On le chiate.
De ce temps-ci, on fait comme Christo,
t'es trop cher à l'épicerie.
Sauf ça.
C'est parti d'un pays
en Amérique du Sud.
Sûrement, parce que ça n'a pas poussé
à Belleuil.
C'est une cité à la Kamkwatt, on ne sait pas.
Ça vient de loin.
Ils n'en vendent pas tant que ça.
Peut-être qu'ils la mettent dans leur carry-on.
Peut-être que le représentant a ses deux valises.
C'est dégueulasse.
Il fait chier ses employés à chaque fois.
Il fait comme, ramenez-moi des camcouates.
Tout le monde, ramenez-moi une t-shirt de camcouate.
Camcouate? Je n'ai même pas le temps de dire camcouate. Ça, j'adore ça. Je ne sais même pas si je te dis bien moi-même. À chaque fois, il fait comme « Ramenez-moi des camcoites. » Tout le monde, ramenez-moi une caisse de camcoites. Camcoites?
Je vais me dire camcoites.
Ça, j'adore ça.
Je ne sais même pas si je te dis bien moi-même.
J'adore ça des fruits de même.
Pour vrai, on est rendu une planète
où on sait ce qui est bon et ce qui n'est pas bon.
Tous les fruits d'autres pays qu'on ne connaît pas,
c'est parce qu'on n'en a pas.
Je suis d'accord. On est rendu qu'on connaît pas, c'est parce qu'on pas bon. Je suis d'accord.
On est rendu qu'on connaît
les kiwis qui viennent de l'Australie.
Fait que si on connaît un fruit de l'Australie,
on les connaît tous.
Parce que je me souviens d'avoir été au Brésil
quand j'avais une vingtaine d'années, puis il y a
plein de fruits que j'avais jamais entendu parler, puis il y en a
aucun que j'avais fait comme « Oh wow!
Je veux absolument le mettre dans mes valises! »
Fait que c'est... Mais c'est vrai. On n'est fait comme « Oh wow! Je veux absolument le mettre dans mes valises! »
Mais c'est vrai.
On n'est pas comme...
La génération... Moi, mes parents, ils m'ont eu vieux.
C'était genre...
Ils me parlaient de « La première fois que j'ai découvert
une pizza... »
« Une pizza, ce n'est pas un fruit. »
Mais...
Pour eux, c'était un orange.
C'était un peu exotique.
Mais là, à ce terre, on est correct.
Quoique, il y a des pays où le beurre d'arachide,
il n'y en a pas.
Ça me fait penser à ça. Le Brésil, je cherchais du beurre d'arachide.
Mais en Europe, il est dégueulasse,
leur beurre d'arachide.
Mais ils n'aiment pas ça.
Il faut se partir d'une compagnie.
Sirop d'érable. On est au Vietnam, nous autres,
puis on lui a donné ça en cadeau, puis le gars pensait que c'était du parfum.
Il s'en est mis...
Non, non, non, c'est du bien, c'est branché.
Tu sais, c'est quand même bon, le sirop d'érable.
Vous connaissez pas ça là-bas?
Ah oui?
Oui.
Crise de parfum absurde, hein?
Ben, tu vois les belles petites bouteilles, tu sais?
C'est des belles petites bouteilles de feuilles, ça vient vraiment...
Imagine tes...
Quand tu sais pas si c'est orancier, si c'est brun, si c'est doux, si c'est une belle bouteille en bouteille...
Ça doit être le genre d'affaire,
mettons une fille qui donne un bec dans le cou
d'un gars qui a fait ça,
premier coup, tu fais « Oh wow! »
Ça doit prendre deux, trois...
Le goût doit être bon,
mais après, c'est le...
C'est collant.
Le bout collant.
C'est comme Chris, il y a des bouts de journaux dans le cou.
À qui tu donnais du...
Fait que là, t'as vécu...
Est-ce que t'étais en voyage au Vietnam?
Au Vietnam, on faisait un show de théâtre là-bas.
C'était une copro de Acadie-Québec-Vietnam.
Ouais, c'était un petit peu...
Acadie...
Acadie-Québec, Québec, Vietnam.
Pourquoi est-ce
que le Vietnam
m'a embarqué?
C'est une longue histoire,
mais je me suis fait
de remercier souvent
les écoles ETA
puis j'ai été le lutin,
moi,
après un échec
dans une autre école.
Dans le papay,
devenu un lutin?
Non,
j'étais le lutin
dans un marché de Noël
à Moncton.
Et puis...
Marché de Noël
à Moncton
qui est quand même
un beau marché de Noël.
En fait,
c'est juste le marché.
Non, mais ça me semble que c'est un beau marché de Noël. Ça se peut. Moi, je suis un petit peu... Si à Moncton, qui est quand même un beau marché de Noël. En fait, c'est juste le marché. C'est juste qu'à Noël, il est court.
Mais ça, c'est un beau marché de Noël.
Ça, c'est peu.
Moi, c'est un peu...
Tu es à Moncton dans le temps des Fêtes?
Mais j'avais déjà fait un show à Moncton
dans le temps des Fêtes.
J'avais fait...
Mais ça, c'est un beau marché de Noël.
Je te dirais que moi, en du temps de Noël,
je le trouvais moins beau.
C'est drôle que l'après-midi,
tu aies allé au marché de Noël.
Oui.
Oui, ah oui.
Ah non, mais tu sais, j'ai regardé dehors puis'es allé au marché de Noël. Ouais. J'ai regardé dehors
puis j'ai vu un marché de Noël
puis j'ai fait, ça me fait beau.
Qu'est-ce que t'as acheté?
J'ai acheté des comme-quoi.
Fait que là, toi et ta gang,
le Moncton, vous êtes allés
au Vietnam.
C'était quoi la pièce?
C'était en quoi?
On la créait en français parce que le Vietnam,
ça fait partie de la francophonie.
Eux autres le savent-tu?
C'est ça!
C'est ça le problème
de la francophonie.
Il y a plein de pays qui le savent pas.
Non, mais
pour vrai, au Vietnam, il doit y avoir
neuf francophones. Non, mais j'ai parlé en, il doit y avoir neuf francophones.
Non, mais j'ai parlé en français.
À qui? À ta blonde?
Il était 4 heures du matin, on faisait du tai chi dans un parc
et il y a un monsieur d'une certaine âge
qui parlait français.
OK. Il parlait...
Il parlait français ou il a dit
« voulez-vous coucher avec moi? »
La première fois qu'on voit là,
il disait « faites attention, l'eau,
ils nous avaient mis en garde. » Puis là, il nousait, faites attention, l'eau, il nous avait mis en garde.
Puis là, il nous sert un verre d'eau à la table.
Le premier souper qu'on a, on débarque de l'avion.
Puis là, je dis, c'est-tu de l'eau en bouteille?
Il dit, oui, oui, bouteille, oui, oui, bouteille.
Je dis, ah, il parle français. Oui, oui, oui, bouteille, oh, oui.
Fait là, on sent un toast, on calce ça.
Il arrive avec des bouteilles. Bouteille, oh, bouteille.
C'est clair.
On n'a pas été malades.
Y avait-tu beaucoup de monde à vos spectacles?
En fait, c'était un spectacle,
deux représentations pendant un bon bout.
En français?
En français.
Est-ce que le monde réagissait aux bonnes places?
Ou c'était juste...
Parce que souvent, il y a des pays,
c'est pas des francophones, c'est des francophiles.
Ils se sentent intelligents
de voir un show d'un autre angle.
Si tu voyais la pièce qu'on a faite, tu comprendrais.
C'était très expérimental.
Moi, je jouais à la terre.
J'avais un masque de bois avec un costume énorme autour de moi.
Il y avait des pantomimes.
Il y avait des spécialistes de la mime de main.
C'était très kung-fu, des gros tambours,
de la grosse musique post-électronique.
Je te dirais que tu comprends le français ou pas,
tu comprends quelque chose.
En autant que les champignons
ont embarqué, t'es correct.
C'était fucked up.
On s'entend.
Mais c'était un trip. C'était un gros trip.
Ouais.
Puis pourquoi le Vietnam?
Je sais pas.
Je racontais, j'étais le lutin.
Ton CV doit être absurde.
Amen.
Jésus, lutin, la terre.
Oui.
Stéphane.
Oui, non.
Fait que moi,
est-ce que je t'ai coupé...
Je vendais des bagues tibétaines
pour une madame
qui, bref,
elle me payait la commission.
OK.
Je n'ai pas vendu
zéro pinball de bijoux tibétains.
J'ai fait zéro commission.
Mais par pitié,
elle m'a donné une grosse bague tibétaine, c'était ma seule prise
de ça. Puis bref, j'ai appelé ma mère sorcière pour lui partager mon ventriste à 8 piastres
et elle m'a dit « Robin, il faut que tu lances les choses dans l'univers ». Fait que
j'ai dit « t'as bien raison ». C'est la mère-mère pour un fils comme
elle. Oui. Fait que j'ai dit « je vais partir à une compagnie de théâtre ». J'ai
appelé ça « je vais faire une masse de Neptune ». Bref, une heure après, il y a une madame qui appelle.
Le téléphone sonne.
Une heure après.
Elle dit, Robin, c'est la meilleure amie à ma mère.
On n'a pas brisé la mythologie.
C'est clair qu'ils viennent de se parler.
Mais bref.
Ta mère est moins sorcière
et plus madame marketing.
C'est sûr qu'elle manipule les chiffres.
Bref, Nicole, qu'elle s'appelle Adi Robin,
j'organise un festival de papier mâché à Tracadie.
Puis on cherchait justement une compagnie de théâtre
pour faire un show sur l'histoire de Tracadie.
Fait là, je dis wow.
Un festival de papier mâché?
Il y a eu une édition, mais quelle édition?
Il faut dire qu'un fait historique
à Tracadie-Shiloh, pour le monde qui ne connaît pas,
Tracadie, c'est la ville qui a eu un événement
majeur dans l'histoire.
Ils ont eu la dernière léproserie qui s'occupait des lépreux.
Nous, on a eu les lépreux jusqu'en 1965.
C'est vrai?
Oui, c'est vrai.
1864, 1965.
Le monde écoutait les Beatles,
les autres, on gérait.
On fait un festival
de papier mâché, on va pas le faire dimanche.
Mais pour mettre ça en contexte,
en 1965,
et pour le reste de la planète,
ça a été
guéri en 14.
Un peu vrai.
Un an plus tard, les maritimes.
Mais le culot de faire un festival
de papier mâché avec des lambeaux
devant des gens qui ont la lettre.
Mais la beauté,
c'est que si t'as des statues
en papier mâché, eux autres aussi,
il y a des bouts qui tombent.
Fait que tout le monde se sent inclus.
Je vous ai parti.
Bref, notre mission,
il y avait des pieds,
il y avait des Italiens,
c'est un gros jeu.
Il y avait des lépreux des Italiens.
Non, c'est que les Italiens,
c'est des maires de papier mâché,
ils l'ont fait venir de l'Italie.
Leur bosse, c'était un Tibétan.
Ça, ça ne s'invente pas, pour de vrai.
C'est sûr, mais attends.
Ils ne parlaient pas un mot italien,
ni français, ni anglais.
La raison que vous importez votre main-d'oeuvre,
c'est-tu pour ne pas que les lépreux
touchent au papier mâché?
Sûrement.
Tu ne veux pas un lépreux
qui contamine tout le papier mâché?
Il n'y a plus de lépreux.
C'est fini. On raconte l'histoire.
Le dernier.
Avez-vous guéri le dernier lépreux?
Oui, c'est un prêtre franciscain.
On l'a rencontré. Il était encore vivant.
Il a fait un film sur eux autres.
Puis lui, il s'occupait de l'époserie au Pérou.
Il est lépreux, mais il continue à...
À ça, il contrôle.
C'est comme le diabète.
Il prend une prise de sang.
Il a-tu tous ses doigts?
Il a manqué des petits bouts de doigts.
Ça doit être dur de prendre des prises de sang
quand tu te dis « Chris, j'ai plus de doigts. »
Bon, on va tester celle-là.
Mais c'est contre que tu fasses une chuchote de quelque chose,
puis ça stall à faire.
Donc, les Italiens sont bons à papier moche.
Excusez-moi.
Toi qui as étudié en médecine,
c'est quoi le remède pour la lèpre?
J'en ai aucune idée.
Le lèpre animal?
Bien, sûrement.
L'euthanasie, c'est le...
J'ai l'impression que toutes les maladies
graves que les humains ont,
les animaux l'ont, mais la solution
pour les animaux, c'est tout le temps
qu'ils clent.
Ben, c'est souvent...
Mais oui, je pense qu'il y a moins de maladies.
En fait, il doit y en avoir autant, c'est juste
qu'on développe plus la médecine humaine.
Mais la médecine vétérinaire est pas mal développée.
Puis aussi, tu sais, un animal vit 15 ans.
Fait que, tu sais, mettons, quand tu fais,
« Hey, cet humain-là, au lieu de vivre 80 ans,
va juste vivre 40, tu travailles fort. »
Mais tu fais, « Hey, ce chien-là, au lieu de vivre 15 ans,
il va mourir à 14. » T'es comme, « Bam, OK. » fort, mais tu fais, « Hey, ce chien-là, au lieu de vivre 15 ans, il va mourir à 14. »
T'es comme, « Bam, OK. »
Non, mais...
Mais oui.
Pourquoi on parlait de ça?
Je m'en allais au Vietnam.
On parlait de la lettre.
Ah, Vietnam!
Non, on parlait du festival
de papier manché.
Quand tu faisais ton show,
des lépreux qui applaudissent,
c'est pas dangereux.
Tu reçois des bouts de...
Ça fait des confettis,
c'est le party en avant-garde.
C'était en 2001,
juste avant le mois de septembre, cet été-là.
Il y a tellement eu de bonheur dans cette place-là.
On était une quarantaine dans un chalet.
Il y avait une chambre, des Italiens, des Tibétains,
l'École nationale de cirque, des finissants.
C'était une grosse patente de choc, pas sans cul-de-tête.
On racontait l'histoire de la lettre, mais il fallait que ça soit heureux on avait des masques en papier mâché
puis il y avait
des masques de lépreux
puis des masques de cible
comme il y a des lardes
c'était next level
même si tu comprends
pas l'acadien
t'allais comprendre
de quoi là
avec quelques substances
élucorées
bref
on a fait ça
puis on louait
parenthèse
vraiment pour rapport
on louait nous autres
notre chalet
à un bonhomme
qui travaillait
pour une compagnie
de chips
sérieux?
J'ai aucune idée dans quelle histoire qu'on est.
Adam, Adam.
Je suis fucking perdu en ce moment.
C'est une pause, c'est une pause.
Le gars nous loue un chalet.
Il travaillait pour une compagnie de chips.
Il était à la retraite.
Puis pour une raison obscure que je ne m'explique pas encore à ce jour,
la compagnie de chips continuait à lui donner
des chips périmés
pour ces dates
qui se tordaient
dans un chalet
pis lui il partait
ses feux avec ça
pis là
je sais que François
est environnementaliste
moi on me demande
il partait-tu juste
les chips
ou le sac
le sac au complet
tout au complet
tu peux partir un feu
avec des chips
ah ça brûle bien
ça brûle bien
mais le sac qui brûle bien
L'environnement est un work in progress
Heureusement aujourd'hui ça va mieux
Une chip
Une patate pis du bois c'est les deux des plantes
Techniquement
Plus tu mets de l'huile
Plus le plastique du sac
Bref
Prochaine fois camping
Ça a été un été
un peu Michel Fugant. C'était très
de bonheur. Puis le 11 septembre est arrivé.
Puis là, le cosmos a dû
rebalancer la chose.
Et de nulle part est arrivé mon vieil ami Kurt Cobain.
Le 11 septembre a remis
les lépreux à leur place.
En fait, il y a eu trop de bonheur. L'équilibre cosmique
était chambandré. Puis Kurt Cobain
est arrivé. Lui était parti après un voyage autour du Canada.
Il avait disparu dans la jungle guatémaltèque
à faire des expérimentations de champignons.
Et il était devenu un peu comme Gandalf le Blanc.
Tu sais, dans Lord of the Rings,
quand il revient tout blanc.
Tu n'as pas vu Lord of the Rings?
Excuse-moi.
You shall not pass.
Après ça, il disparaît.
Tu peux faire n'importe quelle scène.
Je ne suis pas un fan de...
Je ne comprendrais pas. Bref, c'est comme un sage. Ils ont dit que ça se passe au Mexique, lesissent. Tu peux faire n'importe quelle scène. Je comprendrais pas.
C'est comme un sage.
Ils ont dit que ça se passe au Mexique, les gars.
Bref, on est partout au Mexique.
Ça a été un échec lamentable.
Le Vietnam, ça a été un prix de consolation, tout ça.
J'ai dit, on va faire un projet au Vietnam.
C'est l'histoire du Vietnam.
C'est là.
Ouf, je suis brûlé.
Je suis brûlé.
Il reste combien de temps?
Il reste un Vietnam et demi.
Je prendrais
un autre vodka Coke Diet,
s'il vous plaît.
Yann,
c'est trop tôt pour les questions,
mais j'irais avec une question
parce que j'ai l'impression qu'il va être absurde.
Non, pas tant absurde,
mais il y en a quand même des bonnes.
Pour François,
est-ce que le choix de comédien
a été facile pour le rôle de Gaston Lepage?
Je trouve qu'il lui est...
Gaston Lepage, il est parfait.
Excuse-moi, Yann.
Il a dû être dur à avoir
parce qu'il ne se déplace plus pour Aurélien.
Qu'est-ce qui est bon. Tu ne peux pas faire faire une audition
à Gaston Lepage.
Tu aurais dû.
Il faut que tu visualises un peu.
Tu te dis, on cherchait quelqu'un
qui dernièrement n'avait pas joué
ce genre de truc-là.
J'avais joué quelque chose
pour les Oliviers avec Gaston.
Il m'avait tellement impressionné
en tournage comment il est bon. Je l'avais trouvé tellement... Il m'avait tellement impressionné en tournage
comment il est bon. Ça n'a pas de bon sens.
On a pensé à Gaston. Tout le monde
était d'accord. Puis lui, on était chanceux.
Il a accepté. Mais j'ai vraiment
catché que ça fitait. Première journée
de tournage, quand il était là, c'est comme...
Ah non, il est parfait.
Il est vraiment parfait.
C'est quoi qu'il avait fait aux Oliviers?
La première fois que j'ai animé les Oliviers, c'était un sketch
où les comédiens m'apprenaient comment jouer, je pense.
Parce qu'on disait qu'il y a de plus en plus d'humoristes
qui font de la comédie maintenant.
Puis c'est le moment où...
C'était à la fin où genre...
Il jouait qui, non?
Je pense qu'il jouait...
Je m'en souviens plus. Sérieusement.
Ça finit mal, là.
Non, mais il jouait quelqu'un.
C'était un flash à la fin.
Je me souviens plus exactement à quoi,
mais il avait été très bon.
Pourquoi...
On va aller...
T'as animé les Oliviers,, tu as fait le bye-bye,
pourquoi tu n'avais pas le goût de refaire ça? Le bye-bye, j'ai trippé bien raide de
faire ça parce que c'était comme, tu sais, quand j'étais jeune, j'écoutais ça pour
ma famille, le bye-bye, c'était une grosse affaire. Puis après, quand j'étais dedans,
j'ai adoré, mais ça prend quand même deux mois, deux mois et demi de ton année.
Puis maintenant, vu que je veux faire de la scène,
je suis en train d'écrire un show,
je fais des rodages en ce moment.
Mais à écrire tant de chiens,
je n'ai pas le temps pour faire quoi que ce soit.
Tout, OK.
Oui, c'est ça.
Ça fait que c'est juste une question de...
Juste une question de temps.
Parce que sinon, je l'aurais fait.
C'est vraiment...
Je leur ai dit, ah, je n'ai plus le temps,
je ne peux plus le faire.
Mais j'aimais ça.
Mais tu sais, tu as quand même beaucoup de pression quand tu fais le bye-bye
parce que tu sais que tout le monde va l'écouter
puis tout le monde va t'en parler.
J'ai l'impression aussi, le bye-bye, là, tu sais, je l'ai jamais fait,
mais peu importe ce que tu fais,
tout le monde est déçu.
Tu sais, que...
Non, mais à chaque année, le monde fond,
ah, c'est pas comme dans le temps.
Parce que tu te rappelles, t'as des faux souvenirs.
Moi, les trois années que j'étais dedans, sérieusement,
les commentaires
étaient vraiment bons.
C'est les années
où tout le monde était
« Ah, mais on avait besoin
de ça aussi. »
La pandémie nous a mis...
Moi, le premier bye-bye
que j'étais dedans,
c'était avec les masques,
le temps,
on avait comme maximum
une minute ou 90 secondes.
Je me souviens que
dans des scènes,
ils calculaient le temps
que les comédiens étaient proches.
Et quand c'était coupé, on partait à courir
de l'autre bord pour...
pour ne pas dépasser le 90 secondes collé.
C'était difficile.
Mais tout le monde avait été
pro-bye-bye.
C'était super, ça nous avait aidé.
J'ai été dans les...
En fait, ça a été très écouté dernièrement,
dans les dernières années.
Les trois dernières années que j'étais là.
Le record, je pense, c'est l'avant-dernière année.
Puis là, je n'étais plus là.
Ça fait qu'ils ont baissé un peu.
Yann, autre question.
Moi, j'en ai une pour François.
Tu as changé de look beaucoup.
Puis tu avais un look un peu mad scientist
avec les cheveux et tout ça.
Ça faisait aussi partie de ton personnage de scène.
Est-ce que tu as toned down?
Est-ce que ton matériel a changé?
Moi, j'ai toujours fait évoluer mon matériel
parce qu'il ne faut pas oublier qu'au début,
je criais du début à la fin.
Merci.
Je criais même après, je n'avais plus de voix.
Quand j'ai fait le faucon, c'est ça la proposition.
J'ai entendu, je ne sais pas si c'était au 98.5
ou Radio-Can,
que tu disais que quand tu as refait ton vieux matériel ici au bordel,
que tu as mis sur YouTube, tu as refait le Faucon,
mais que ta nouvelle version, tu l'aimais moins que la version originale.
Beaucoup moins.
Parce que la version originale, c'était une proposition,
c'était un gars qui crie du début à la fin,
puis je criais tellement qu'à un moment donné, quand je voulais
mettre plus d'émotion,
la seule manière, c'était de répéter.
C'était « Info-co, Info-co! »
Fait que je fais juste... Comment tu fais
quand t'es dans le tapis? Tu peux pas faire une heure et demie.
Je trouve que c'était le meilleur numéro pour un
hostie de fucker.
Mais moi, quand ce numéro-là est sorti
dans le domaine de la construction,
j'étais la star.
Je me promenais
dans les rues à Montréal.
Le monde me spotait de loin.
Il était comme...
C'est le faux rouge!
Je me sentais comme une belle fille
qui se fait siffler.
C'était quelque choses, même.
Moi, je suis...
En fait, le monde était... soit tu maïssais
ou tu trippais sur ce que je faisais.
C'était vraiment... je polarisais au bout.
Puis quand j'ai sorti mon premier One Man Show,
j'avais tellement peur que le monde pense
que j'écris du début à la fin.
Ça faisait... il y a du monde qui disait...
Sérieusement, j'avais des menaces de
« Chris m'a tué ». Arrête de crier tout le temps. Oui, oui, il y a du monde, ça rend vraiment Sérieusement, j'avais des menaces de « Chris m'a tué. » « Arrête de crier tout le temps. »
Il y a du monde qui rend vraiment agressif de crier non-stop.
Je l'avais enlevé de YouTube.
Je suis un des seuls humoristes.
J'ai enlevé le faucon de YouTube.
Tu avais eu 3-4 millions.
Je t'ai rendu à 1,5 million à peu près de view.
Je l'ai enlevé.
Je pensais que tu en avais eu plus que ça.
Dans ma tête, c'est 3-4 millions.
Il y en a d'autres qui ont continué.
Si tu additionnes...
Maintenant, je le laisse aller et c'est bien correct.
Il y avait une phase où j'avais besoin de me séparer de ça.
Mais c'est drôle.
Mon style change.
Je suis plus proche de moi.
Plus ça va à chaque show, je garde l'essence.
Je suis un peu plus stand-up, moins personnage maintenant.
J'adore où je m'en vais du fait que je suis content.
Ça fait avec moi. J'ai l'impression que c'est aussi
efficace. Mais
fait d'hiver, il y a une fille qui m'a écrit la semaine
passée. Elle était en train d'écouter mon deuxième
one-man-show sur YouTube.
Puis son voisin est en appartement
à Saint-Jérôme. Son voisin a appelé
la police
parce qu'il pensait qu'elle était en train de se faire
engueuler par son chum.
Ah ouais?
Puis elle disait
que Chris,
pas vrai,
Asti,
qu'il y a un fou Asti
qui va,
il a appelé la police
fait qu'il y a trois policiers
qui sont arrivés
puis elle disait
non, non,
j'écoute le show
de François Bellefeuille.
Puis ils ont dit ça,
sûrement qu'ils ont fait
le tour de l'appart
puis ils ont rouvert
toutes les gardes-robes.
Oui, puis finalement... Ils t'ont pas trouvé. Ils m'ont pas trouvé. Je l'ai eng, ils ont rouvert toutes les gardes-robes. Ils ne t'ont pas trouvé.
Ils ne m'ont pas trouvé.
Je l'ai engueulé à distance.
Je sais qu'on avait parlé
dans la vie, et je pense qu'on a déjà parlé
à Sous-Écoute, mais je me rappelle
ton premier show.
Toi, tu étais un des rares que ton défi...
Tu sais, quand tu sors un show, d'habitude,
c'est dur à tirer du monde vers toi.
Tout le monde voulait aller te voir,
mais le monde faisait...
Il va-tu être capable de faire ça pendant une heure et demie?
Tu avais été tellement fort
de prendre
ce personnage-là,
qui a évolué. Je pense que c'est juste
une évolution normale.
Au début, le premier one-man show,
c'est d'être capable de faire ça en une heure et demie.
Tout le monde disait que c'est un ostie de gros buzz, mais ça ne marchera pas.
Personne ne va vouloir écouter ça pendant plus que 45 minutes. » Mais je me suis ajusté.
Finalement, ça a vraiment bien marché, puis tant mieux.
Mais à chaque fois, je m'ajuste.
C'est tout le temps…
Je ne sais pas, j'ai l'impression que…
J'aime ça voir des humoristes qui évoluent,
qui sont tout le temps... Mais en même temps, il y en a
qui commencent avec un delivery de fou
pis ils ont pas vraiment besoin de changer leur style.
Tu penses-tu que c'est que le...
Tu sais, mettons, moi je pense
que tous les humoristes qu'on aime,
c'est du monde qui sont capables
d'évoluer avec le temps.
Et, tu sais,
toi, t'étais tellement populaire ou tu es tellement populaire
qu'en fait, il va-tu être capable de continuer?
Tu penses-tu que c'est le fait que ton personnage,
au début, c'était tellement fort
que le monde espérait quasiment que ça ne marche pas?
Ah! Peut-être, mais oui, c'est une bonne question. le monde espérait quasiment que ça ne marche pas?
Peut-être, mais oui, c'est une bonne question.
Je pense que quand c'est
très typé comme ça, quand c'est
vraiment comme...
C'était gros. Puis mes cheveux, je me souviens que
pour vrai, la phase
avant la pandémie,
j'avais une hostie de barbe.
Ici, les cheveux longs, ça n'a pas de bon sens.
Les cheveux fous en haut.
Je me souviens que je me regardais avant de monter sur scène,
et j'étais comme, tabarnak, un hostie de véhicule
pour faire triper le gars en dernière rangée.
J'étais équipé en parlant, mais j'avais du fun en même temps.
J'étais comme, c'était le fun, là.
Puis avec l'énergie et tout ça,
mais la pandémie m'a fait couper mes cheveux plus vite que je pensais.
Puis ça a été vraiment bouleversant au début pour moi,
parce que quand j'ai recommencé à faire de la scène en étant plus clean cut,
j'ai fait comme, ah, j'avais peur.
Puis finalement, c'est une question d'attitude.
Je trouve que je suis un meilleur humoriste maintenant
parce que j'ai vécu tout ça.
Je ne voulais surtout pas être l'humoriste
quand tout le monde se tanne.
Je ne voulais pas être le dernier.
Moi, je n'aime pas les humoristes qui n'évoluent plus
parce qu'à un moment donné, tout le monde finit par se tanner un peu.
Puis, il fait encore la même crise d'affaires.
Être un genre de one-trick pony.
Oui, c'est ça.
Yann, autre question.
La prochaine est pour Robin.
Tu as joué dans Indéfendable.
Peux-tu nous en parler un peu?
As-tu aimé ça?
J'ai adoré ça.
C'est quoi que tu as fait dans Indéfendable?
Écoute, il m'appelle...
Je n'étais pas censé jouer ça.
Mais l'acteur qui devait le jouer,
c'était quelqu'un de plus barraqué de moi,
encore une fois plus cop, plus...
C'est toujours ça. Je remplace
les musclés. Il y a eu la COVID.
Et l'autre qui devait le remplacer,
il y a eu la COVID. Et là, c'est tourné
genre le lendemain, samedi.
Puis il m'appelle le vendredi soir. Il dit, Robin,
écoute, peux-tu faire ça?
Et quand j'arrivais, j'ai lu le texte. C'était
une espèce de rapper de Laval.
J'étais pas du tout le casting.
Je le rappelle. Je dis, hey, man, c'est pas pant tout le casting. Je le rappelle, je dis « Hey man,
c'est pas pantoute mon casting. »
Il dit « Je sais, mais regarde,
vous faites quoi avec ça? »
« Dallas Buyers Club, je sais pas. »
J'arrive là.
Il te reste 11 heures pour perdre 71 livres.
Mets-tu ma pompe?
Mais finalement,
à Defender, quand ça a commencé,
je ne sais pas ce qu'on joue,
ça tourne vite, ils sont tripants,
j'ai vraiment eu le plaisir avec eux autres.
Mais je ne sais pas c'est quoi le ton de la série.
Moi, ça me fait rire ce que j'ai à jouer
parce que ça ne fit pas pantoute avec un Acadien.
Je fais ça en Acadien, c'est drôle,
la gang rit, c'est bon, tu ris.
Je suis l'épisode 40.
Quand j'écoute l'épisode 1 à la télé,
c'est triste, c'est dark, c'est triste, c'est dark,
c'est rock, c'est shit,
c'est des sujets sérieux,
c'est comme des criminels.
Ah, Christ, je vais le dire.
Je n'ai pas joué ça pantoute, moi.
J'ai joué de la grosse comédie sale.
Quand j'arrivais à l'épisode 40,
ça détonne. C'était un petit peu,
on va se le dire, un petit peu gros.
Mais ils m'ont rappelé de nouveau l'année d'après.
Ils m'ont dit que ça fait du bien. »
Je dis « Ben, pas fait. »
Le personnage a évolué
différemment qu'il pensait, je pense.
Voilà.
C'est cool, ça.
Bien.
Yann, autre que ça.
Il y a
Kevin qui
demande à François,
« Quelle est ton anecdote la plus weird quand tu étais vétérinaire? »
J'ai eu des chiens tirés par balle.
Plusieurs fois. Je travaillais au Rhode Island.
Il y avait des...
Puis Rhode Island, à chaque fois que tu me dis ça,
mais Rhode Island, ce n'est pas reconnu comme étant un état un peu thug.
Oui, mais c'est trash unnu comme étant un État un peu thug. T'sais, y'a pas...
Ouais, mais c'est trash un peu, Roderick.
Ouais, ouais, non, mais Providence,
y'a quand même, t'sais, c'était à 45 minutes au sud de Boston,
mais c'est pas Boston.
C'est des petites boules qui se faisaient chauder.
Ben oui, c'est ça.
Ça doit être rare, j'allais dire, des jujitsu.
J'écoute trop d'MMA.
Des shih tzu.
Des shih tzu.
Je les appelais des jujutsu.
Ils sont tirés par balle, ils changent de ville.
Ils partent avec la balle.
Il y avait beaucoup de pitbulls.
Moi, j'adore.
Ces chiens-là, ça m'a fait...
J'ai zéro peur des pitbulls comme vétérinaires.
C'est des bons chiens.
Ce qui est le fun d'un pitbull,
c'est que c'est équipé pour tuer.
Mais c'est un bon chien
qui va toujours t'avertir
bien à l'avance. Si un pitbull
t'aime pas, il te le dit bien à l'avance.
C'est pas comme les astides bergealmes.
Ça, c'est sournois.
Ça, ça fait semblant que ça t'aime.
Par moment, il chope!
Fais attention aux bergealmes.
Les shih tzu, c'est comme un peu les pitbulls.
Les shih tzu, tu le sais qu'ils t'aiment pas.
Ils jappent après toi.
C'est un peu ça, mais il y avait beaucoup de policiers
qui couraient près du monde
avec bien des quartiers.
Fait qu'on avait des policiers qui tiraient des pitbulls.
T'es un policier, puis il y a un pitbull
qui s'en vient vers toi, tu le tires parce que t'as peur.
Je comprends ça.
T'as un chien qui t'attaque.
T'es pas comme...
C'est un... C'est souvent des policiers peur. Je comprends ça. Tu as un chien qui t'attaque. Tu n'es pas comme...
C'est souvent des policiers qui traversaient dans une cour
pour suivre quelqu'un.
Ils poursuivent quelqu'un.
Ils courent après quelqu'un.
Le pitbull est comme « Christ, t'es chez nous! »
C'est quoi ça? Un gun.
Pauvre chien!
Il se fait chanter.
Il n'a pas grand-chose à faire.
Il se faisait sa job.
Oui.
Il s'est sauvé?
Il y en a un qui est parti,
que je l'ai sauvé. Il est parti où?
Il est reparti à la maison avec son propriétaire
qui faisait peur.
Son propriétaire me faisait peur, lui.
C'est lui qui est parti.
Un gars de sept pieds.
Clairement un dealer de drogue.
Un black.
Je ne dis pas non, non, mais c'était comme sept pieds.
Il t'a payé en pinot?
Comment tu savais qu'il était dealer de drogue?
Il avait beaucoup d'argent.
Il répondait au téléphone.
Par contre, pendant qu'on se parlait,
il répondait au téléphone des gens qui voulaient...
Je pense qu'il vendait.
Peut-être une autre sorte de criminel.
C'est peut-être pas un vendeur de drogue.
C'est peut-être un prêteur sur gage.
Télécom, nous, au Nouveau-Brunswick,
on fait beaucoup de télécommunications.
Ils font ça à distance.
Ils disent, je peux te faire réparer mon ordinateur?
Un petit accent acadien.
Peut-être, mais son chien,
on l'avait gardé sous oxygène.
C'est stérile, une balle.
C'est ça qui est intéressant. J'ai appris ça en étant là-bas. On n'a pas appris ça on l'avait gardé sous oxygène. C'est stérile, une balle. C'est ça qui est intéressant.
J'ai appris ça en étant là-bas.
On n'a pas appris ça à l'école.
Tu ne meurs pas de l'infection.
Non, parce que c'est stérile.
Ça va tellement vite.
Il n'y a pas une bactérie qui peut survivre.
Ce n'est pas vraiment l'infection qui est le problème.
Qu'est-ce que ça a fait comme dommage?
Moi, je le savais.
Je me rends des affaires.
Quand je n'ai pas de temps pour de l'alcool,
je me shoot sur la peau.
Pour cligner.
Je pensais que ça allait rire plus que ça.
Mais l'affaire la plus bizarre...
Attends une minute.
J'ai eu un...
Un des pires,
c'est... J'ai eu quelqu'un qui...-ce que j'ai eu? J'ai eu un... Un des pires, là, c'est...
J'ai eu un... Quelqu'un qui...
Ah, je devrais pas vous compter.
Mais...
Ici, avec sa sirongue.
Dans le garage.
Ah, ça, c'est ce qui m'a marqué le plus. C'était effrayant.
Pis son chien, un chien fou.
Un chien fou.
Non, mais un chien fou, heureux.
Trop content.
Il se promène.
Je ne sais pas pourquoi.
Fais-moi pas un spoiler.
Il était-tu heureux
tout le long de l'anecdote?
Il y a un moment
où ça switch.
Est-tu redevenu heureux après?
Il est redevenu comme
François Bellefille, un peu dément.
Dans la fin, il se promène
pis il donne un coup de tête. Je me souviens
plus exactement, mais il joue après quelque chose pis
la sirende, il a rentré dans
le crâne.
Ça a fait une ligne.
Pis il t'a amené,
il a scié la face du chien en deux,
puis il l'amène au vétérinaire.
« Hey, tu veux-tu l'arranger? »
Oui, mais il est arrivé en...
Il était en train de scier en bédaine.
Il était comme torse nu.
Fait que son chien reçoit un coup de sironne ici.
Fait que bon gars, il le prend dans ses bras
puis il s'en va à l'hôpital vétérinaire demain.
Fait qu'il est plein de sang. En chest.
Il était-tu bandé?
Le chien?
Non, c'était moi qui étais bandé.
Il veut arriver.
Tous mes fantasmes dans la même situation.
C'est weird, ça.
Non, mais c'est touchant. Pour le reste, c'est effrayant. C'est touchant.
Pour le reste, c'est effrayant.
C'est épouvantable.
Le chien était rendu...
Dans le fond, histoire courte,
ça a coupé la boîte crânienne.
Il était rendu...
Il était semi-comateux
avec le gars qui a vécu un traumatisme.
On ne peut rien faire pour ce chien-là.
Mais pas vrai.
C'est du souci du bois. Ferme la porte. qui a vécu un traumatisme. On ne peut rien faire pour ce chien-là. Mais pas vrai.
Si tu scies du bois,
ferme la porte.
Laisse pas tes enfants rentrer.
Les animaux,
c'est plus beau qu'un enfant.
Mais même un enfant,
ferme la porte.
Tabarnak, t'as une scie.
Laisse pas ton enfant.
Mais c'est surprenant. On ne s'attend pas à ce qu'un chien
se rapproche de tout ça.
Ouais, mais pareil.
T'sais, parce que lui, il devait se dire...
Tu veux laisser l'air circuler,
tu fais beau, tu es une bédaine, t'as une petite bière,
ça va bien. Tu penses pas que ton chien va...
Ouais.
C'est la vie, là.
Mais tu... Ouais.
Ben oui, t'as raison.
C'est le chien le problème.
Attention, Mike dit
que quand vous sciez quelque chose,
barrez toutes les portes.
Non, mais, tu sais,
ce gars-là, sûrement, il s'est dit...
Tu sais, quand tu passes la balayeuse, ton chien a peur.
Fait que tu te dis, OK, quand je vais scier,
il va avoir peur. Mais ce que ce gars-là
réalisait pas, une balayeuse fait bien du bruit.
Une scie, ça fait...
Ça fait pas tant de bruit que ça.
Un chien, il est comme...
Surtout que le bruit devait être là tout le temps.
Il ne savait pas...
J'étais-tu déjà conté que...
Quand j'ai commencé à faire de l'humour,
j'étais à l'école de l'humour,
puis je travaillais encore comme vétérinaire,
puis je faisais de l'urgence sur Tachereau, à Brossard.
C'est rendu l'hôpital vétérinaire Tachereau.
Qui est le meilleur hôpital vétérinaire?
Oui, c'est un gros hôpital.
Les top 3, c'est les spécialistes.
Ça, puis la salle, je me souviens.
Oui, c'est ça.
Vous autres, vous vous appelez avant d'enlever toutes les dents d'un petit niaiseux.
Oui, parce que ça va te coûter 5000$.
Non, je ne sais pas combien ça coûte.
Puis, j'étais à l'école d'humour, puis j'étais comme
toute fière d'être
là, puis tout ça, mais j'étais encore vétérinaire,
puis je n'avais pas le choix pour payer les... Puis à un moment donné,
comme urgence, je reçois
Sylvain Larocque,
qui arrive avec son chien qui s'est fait frapper.
Un Golden d'à peu près un an.
Il s'est fait frapper coup point saillant?
Ou par un char?
Sylvain bosse ses chiens.
Non, frapper par un char.
Frapper par un char, un chien d'un an.
Puis je le vois, puis je suis excité
d'y parler parce que
je vais être un humoriste.
Là, c'est un humoriste qui est là, mais il pleure.
C'est pas un bon timing pour Sylvain.
Non, il pleurait.
Il est très émotif à propos de ses chiens, Sylvain.
Il pleurait.
Une crise de faible.
On va se le dire.
C'est ça.
On connaît...
Je me souviens que tout le long,
je voulais dire que j'étais à l'école de l'humour
puis je faisais de l'humour et tout ça,
mais il était trop émotive.
C'est weird ça.
Tu as un gars qui est en train de perdre son chien
puis tu es comme, moi aussi, je fais des blagues.
Calisse.
Est-ce que c'est pas rassurant pour lui?
Sérieusement?
T'as un barbelle.
Il y a aucun moment où tu peux rentrer cette information-là.
Ton chien, je suis pas sûr qu'il va passer la nuit,
mais on va peut-être se croiser sur scène.
Je suis pas sûr que tu vas voir ton chien après aujourd'hui,
mais moi, tu vas me revoir d'un gala juste pour rire.
J'ai jamais dit, finalement.
J'ai pas dit ça.
Non, ben non.
Il pleurait tout le temps.
Il pleure tout le temps, ce style-là.
Mais j'ai sauvé son chien.
Oh, tu l'as sauvé?
Oui.
Wow, OK.
Puis, je vais pas me vanter,
mais je me vante en ce moment.
Moi, j'ai fait deux années aux soins intensifs
à la Faculté de médecine vétérinaire,
comme vétérinaire là-bas.
J'ai appris bien des affaires.
Je suis content que tu étais vétérinaire là-bas.
Puis pas genre un autre.
Le gars qui poussait les vaches la nuit.
Mais je m'y connais quand même pas mal.
Je m'y connaissais en trauma,
les frappés par auto et tout ça.
Il y avait quand même beaucoup de contusions pulmonaires,
mais j'avais fait bien attention.
Je l'avais sauvé, mais c'était un gros cas.
C'est quelle sorte de chien?
C'était un Golden.
Je pense que ce chien-là, il l'a perdu dans son divorce.
Je n'avais pas parlé à Sylvain de ça.
J'avais dit, c'est François qui a sauvé ton chien. »
Puis il a fait, « Ah, le chien a mon ex. »
Oui.
Mais le chien est encore vivant, puis il est encore heureux.
Encore heureux.
Il se fait flatter par un beau monsieur.
Puis Sylvain pleure encore, Astier.
Un beau monsieur.
Toujours en train de pleurer, cet asti-là.
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ouais Oh, calisse
Tabarnak
Calisse de tabarnak
Qu'est-ce que ça fait du bien
de te rire, là
Calisse, ah, tabarnak
Ah, c'est-tu que c'est drôle
Yann
Attends, François veut dire ketchup Ah, tabarnak. Ah, c'est-tu que c'est drôle. Yann.
Attends, François veut dire ketchup.
Non, mais je m'en allais dire.
C'est drôle, je connais.
Non, mais je vais arrêter là.
Non, mais j'ai déjà reçu... Non, mais comme vétérinaire,
quand tu es dans des grosses cliniques de même,
tu reçois, mettons, les chiens de Kyrie Price.
Il y a beaucoup...
Tout le monde qui a de l'argent,
qui a des chiens, va dans ces gros centres-là.
Mais moi, j'ai déjà...
Comme vétérinaire, au Rhode Island,
j'avais eu l'acteur
qui joue... C'est un acteur américain
qu'on voit partout.
Six Feet Under. Il y en a-tu qui ont écouté ça?
Le père qui meurt au début.
Le père qui meurt. début. Le père qui meurt.
Oui, c'est ça. C'est quoi son nom?
Paul...
Paul...
Je ne sais même plus de son nom.
Je ne suis pas bon avec les noms.
Son chien avait été mordu
par un coyote.
Je l'avais eu en urgence.
J'écoutais la série pendant ce temps-là.
J'écoutais Six Feet Under comme un malade.
J'ouvre la poche.
Je sais pas c'est qui. Richard Jenkins.
Ben c'est ça. C'est le père qui est mort au début,
qui a joué dans plein de films.
Il faisait le fantôme. On le voyait souvent.
Oui, exactement. C'est lui. Richard Jenkins.
Tu vois, j'ai jamais pris la peine d'apprendre.
Mais je trippais sur cette série-là.
J'arrive devant lui. C'est fucked up.
Tu sais, t'arrives devant...
Je le voyais à la télé.
J'étais en train d'écouter ça. J'avais comme un peu capoté.
Il pleurait-tu?
Lui, non.
Non, non.
C'est pas un Sylvain Larocque.
Dans le vrai.
Tu as-tu dit...
Il a les yeux drettes qui ne pleurent pas.
Tu as-tu fait un fils, mom?
I was afraid you were gonna la-rock it.
Mais, ouais.
Je sais pas pourquoi je dis ça.
Sinon, je connais pas vraiment de...
Non.
D'histoire de con...
Le cheval.
Mais je suis content que tu aies sauvé la vie
du chien à Alex,
à Sylvain.
Juste pour savoir, Sylvain, lui, il fait quoi?
Tu connais pas Sylvain Larocque?
Sylvain Larocque, c'est...
C'est un humoriste.
Un humoriste très connu au Québec,
pas tant au Nouveau-Brunswick.
Extrêmement connu ici.
C'est son angle mort.
C'est que son oeil
pointe vers l'Ontario.
C'est ça.
C'est ça.
Il est très connu. C'est ça.
Il est très connu.
Bon, Yann, autre question.
T'as un bardeur.
Il y a Ruby qui demande... Qui? Ruby?
Ruby.
J'ai compris rugby.
Je fais comme si c'était un sport
c'est pas un nom ça
Ruby qui demande
est-ce que François fait encore des shows en anglais
a-t-il envie de faire des shows aux States
ou au Canada anglais un jour
oui parce que ça
la pandémie
t'allais headliner à Ottawa
au Yuck Yuck
non parce que c'était supposé être en mai,
puis la pandémie est arrivée, c'est ça, en mars.
OK.
Puis là, après ça, tu sais, quand ça a recommencé,
c'était comme, c'était de refaire des salles en français
puis tout ça.
Tu sais, l'anglais n'était pas, puis mes enfants,
puis la série, parce que moi, pendant la pandémie,
j'ai pensé à la série, fait que là, j'avais plus le temps.
Mais j'avais du fun.
Je m'en allais traduire mon stock,
puis je m'en allais faire comme une heure en anglais.
Ça marchait pour vrai.
Bien là, c'est dans le temps.
J'avais encore les cheveux longs,
le personnage un petit peu plus...
Puis avec mon stock, ça marchait vraiment bien.
On s'en calait.
C'est pas comme si tu faisais des essais
à cause des cheveux.
Tu pensais le faire en allemand?
Mais moi, vu que j'ai travaillé aux États-Unis,
mon anglais est quand même correct.
Mais j'étais capable même.
Je commençais à improviser un peu en anglais.
C'était le fun. J'aimais ça.
J'ai fait la première partie de Fred Armisen
au Club Soda
à l'Olympia
pendant Just for Laughs.
Tu ne savais même pas que Fred Armisen faisait du stand-up?
Non, il faisait son show de musique comique. à l'Olympia pendant Just for Laughs. Je ne savais même pas que Fred Armisen faisait du stand-up.
Il faisait son show de musique comique.
Ok.
Fais-tu bon?
Je n'ai même pas écouté.
Faites mon affaire,
écrit Simon Hocken.
J'aime que ça commence de... C'est comme l'anglais, c'est dans ma poche.
Je sais que tu as dit...
Mais j'ai une photo.
I'm a really big fan
de Cole
c'est ton cas
pendant que lui
est en train de faire
le soundcheck
mais
mais c'est ça
c'est l'été
où j'ai fait
de l'anglais
à Just for Laughs
j'ai trouvé ça
c'était quelque chose
j'ai joué
j'ai joué sur le même show
qu'Andrew Schultz
mais il était moins connu
dans le temps
mais
c'est ça
ouais je fais de l'anglais le même show que Andrew Schultz, mais il était moins connu dans le temps. C'est ça.
Fait de l'anglais, mais je pense pas.
Ah, c'est ça. J'ai plus le temps.
Peut-être à un moment donné, vers la fin, parce que je veux faire la série, puis après ça, je vais probablement
juste la salle.
Souvent, le monde me pose
les mêmes questions.
On dirait que la pandémie
nous a fuckés comme humoristes.
Moi, quand la pandémie a arrêté,
j'ai fait
« je veux juste faire des shows ».
Je ne pensais même pas.
Le monde était comme « pourquoi? »
Tu avais dit que tu allais faire.
J'étais comme « on s'en calisse, je veux juste faire des shows ».
J'ai l'impression
qu'on cherchait tous
à retrouver notre vie
normale. Les gens
de projet de « Je vais aller faire un show
au Rhode Island, ça va revenir
dans trois ans. »
Il y a aussi le fait que j'ai réalisé à quel point
j'étais chanceux de vivre ce que je vivais.
Tu fais comme « Chris, j'ai vendu. »
Je suis un des choyés au Québec.
Ça va super bien mes affaires.
Pourquoi chercher? J'ai une famille
ici en plus.
Tu pourrais avoir une famille au Road Time.
T'as-tu pensé à ça?
Je suis allé jouer.
Je devrais faire ça.
Yann!
Yann, on va aller
avec une autre question.
J'ai catché.
Pour vrai, je vais me faire un compliment.
Ma blonde, souvent, elle fait
« Chris, que t'es vite. »
Je fais « Non, je ne suis pas vite, mais là, je suis vite. »
Yann, autre question.
Elle ne dit pas ça au lit,
« Chris, t'es vite. »
Elle dit ça juste au lit.
Là, moi, je fais merci.
Je te fais pas perdre ton temps.
Chaque fois qu'on fout,
je gagne tout le temps. Je ne sais pas.
La prochaine, c'est Pierre qui en demande.
C'est pour Robin.
Je ne sais pas si tu en as parlé.
As-tu eu du fun au Sommet des Amériques
à Québec en 2001?
Qui est-ce qui demande ça?
Pierre.
Au Sommet des Amis.
Mon Dieu, ça c'est...
Oui, on est dans un salon
avec une connaissance à moi, pour ne pas nommer son nom.
C'est quoi son nom?
Serge Brideau.
OK.
Chanteur des hôtesses du lait,
mon meilleur ami d'enfance.
Puis là, on regarde ça,
qu'ils font quelque chose au Sommet à Québec, la Sports à Québec. Je dis à Serge,. Ah, oui, oui. Puis là, on regarde ça qu'ils font quelque chose au sommet à Québec,
la Sporce à Québec.
Je dis à Serge,
il faut être là.
Il faut aller là,
drette là.
Toi, t'étais...
À Tragadie.
OK.
Puis là,
on checkait ça à la TV,
tu sais, là.
Puis un de ses chums
qui rentre,
lui, il étudie
pour être ambulancier
à l'époque.
Puis l'autre,
son chum,
il étudie pour être médecin.
Puis venez-vous-en,
venez-vous-en.
On a embarqué dans le char,
on a monté,
on a drivé jusqu'à Québec.
Puis rendu là, on était vraiment risés.
On était dans la gang qui faisait de la poêle de cayenne, puis dans le stir total.
Risés, ça veut dire?
Risés, non, pas risés.
Ça, non, non, risés, on était motivés par la cause, mais on n'avait aucune idée pourquoi on se battait.
On était juste jeunes et des fous.
Et puis, on s'est fait arroser par des guns, tout ça.
Puis bref, eux autres, vu que lui étudiait pour être médecin,
il fallait qu'il s'occupe de tout le monde qui tombait à côté de lui.
Puis l'autre,
c'était vraiment...
Ça a été une aventure un peu,
je ne sais pas trop,
écoute,
cette personne-là me connaît
parce que c'est très,
très niché comme question.
Mais oui,
ça a été une aventure formateur,
formatrice.
Oui, voilà.
C'est tout ce que j'ai à dire
sur ce sujet-là.
Oui, c'est ça.
Je ne saurais pas dire d'autre.
Sinon, j'en ai une dernière.
C'est très... Nos questions sont très
lichées. C'est très liché.
On est loin de ici
première.
C'est de... Oh, parle-moi
du métier de comédien.
C'est pas mal...
La prochaine, c'est pas mal la dernière que j'ai.
C'est pour François.
À quand un podcast régulier
est produit par toi? Y as-tu déjà
pensé?
T'as vu que la question était
pour pas que tu te dises, moi, j'avais
mon podcast que tu faisais.
C'est quoi?
Ça, c'est pas...
3.7 Planète. Mais ça, c'est pas pareil. C'est quoi?
3.7 Planète.
Mais ça, c'est pas pareil.
C'est pas le même genre de... Un podcast à Radio-Can,
j'ai mis beaucoup de temps là-dessus,
mais c'était plus comme
tu vis une expérience d'écouter...
Mais un que tu produis toi-même.
Un podcast de discussion, Jean.
Mais moi, j'aimerais ça,
mais je pense pas que je serais le meilleur.
C'est ça, l'affaire.
Je pensais à ça dernièrement.
Je ferais vraiment un podcast.
J'adore parler d'humour.
J'adore parler de ça. C'est fou.
Tu devrais le faire, il y en a pas.
Il y en a zéro.
C'est exactement ça.
Je me dis, qu'est-ce que j'amènerais de plus?
Je manque de temps. J'essaie d'être là pour mes enfants. dis, qu'est-ce que j'amènerais de plus? Je manque de temps.
J'essaie d'être là pour mes enfants.
Je trouve qu'à un moment donné...
Moi, je fais de l'anxiété.
Je fais de l'anxiété après.
Je ne pourrais pas vivre
avec le fait de dire
tout le temps plein d'affaires.
À un moment donné,
je dirais des choses que je m'en veux.
À un moment donné, ça ne venait pas que je dirais des choses que je m'en veux après.
À un moment donné, ça venait pas de toi,
l'idée d'un podcast que vous faisiez après les shows ici avec Dano?
Le line-up?
Oui, c'était super bon.
C'est l'idée à François, ça?
Oui, c'était mon idée.
Non, non, mais c'était mon idée de faire ça.
Puis j'ai juste trouvé, en fait,
là, je sais que Dano se demandait
si on allait recommencer.
C'est plus... Je trouve ça
difficile à gérer les soirées
où on a de l'humour en même temps.
Ça met quand même une bonne pression sur ce qui
se passe au bordel d'avoir
un podcast en même temps.
C'est beaucoup de choses qui se passent. Il faut que tu penses au line-up.
Il faut tout le temps que ça change à chaque semaine.
C'est très...
Une des grosses raisons pourquoi le bordel marche autant,
c'est toi.
À ce temps-là,
ça a pu rapporter,
mais au début, tu t'impliquais tellement
sur tout.
J'ai l'impression, même chose pour
le studio de podcast,
tu es un perfectionniste.
Tu étais comme, on devrait faire ça, ça, ça, ça.
Je pense que c'est pour ça
que c'est tough pour toi de partir d'un podcast
vu qu'un podcast, c'est tout le temps
flou, puis mou,
puis weird, tu sais.
Mais en même temps, j'aimerais ça.
Je trippe. Mettons, je te regarde,
c'est tellement le fun.
C'est vrai que c'est bon.
Mais tu es tellement chanceux. Je regarde ta carrière et je suis comme, fuck, esti, c'est tellement le fun. C'est vrai que c'est bon. Mais t'es tellement chanceux.
Je regarde ta carrière et je suis comme
« Fuck, c'est quand même ton podcast
où t'as pas besoin d'aucune préparation.
T'es juste toi-même et t'as ton
one-man show. Je trouve ça parfait.
Ta vie est parfaite. »
Mais elle est absurde, ma vie.
Avant qu'elle devienne parfaite,
il y a eu un petit tunnel.
Un peu désagréable.
Mais bravo, bravo
pour tout ce que t'as fait.
Mais c'est ça.
Moi, je trouve ça
incroyable. Je trouve ça le fun aussi
que c'est au bordel, mettons, sous écoute,
même si tu peux toujours
déménager, si tu veux.
Non, mais...
Ça, c'est une affaire
parce que, tu sais,
ça fait une couple de fois, je le disais
en début de podcast, mais
le monde, des fois,
te disent que
« Hey, le bordel! »
qu'ils pensent que c'est juste sous-écoute.
Non, mais une fois, j'attends un parent.
On va chercher nos enfants à l'école.
Puis il est comme, on se met à parler
pis il pense hey t'es franquiste
on se met à parler du bordel
ah ouais le bordel je connais ça je vais souvent
ah tu y vas souvent ben crime je suis un des propriétaires
ah ouais ok
pis je fais comme
pis qui tu vas voir c'est quoi les humoristes
de quoi tu parles
les humoristes
ben en fait c'est le podcast de Mike.
Il venait au bordel régulièrement, mais juste
au podcast de Mike. Aucune crise
d'idée qu'il y avait des soirées d'humour.
Pour lui, le bordel, c'était
que pour le podcast de Mike.
Fait que j'étais en tabarnak.
Mais vois-tu, moi, je connaissais même pas
le podcast de Mike.
Je pensais juste que le bordel, c'est les humoristes.
Je viens balancer la chose.
Ça, c'est spécial.
Je sais que ta blonde a fait comme,
voyons, Chris Robin.
Tu connais pas ça.
Mais en même temps,
je sais très bien que ton podcast est tellement populaire
que c'est...
Toi, t'es dans tout.
Je suis tellement content qu'on a réussi
à créer ça.
Je me souviens encore la première fois, puis on a peut-être déjà parlé,
mais la première fois, on tournait de quoi pour juste pourrer
quand ça n'avait pas...
Moi,
la fois que tu étais venu chez nous
pour me pitcher l'idée du bordel,
il arrive chez nous,
puis on est sur la terre à chez nous,
puis il y a une abeille.
Je suis désolé, il y a des abeilles cette année.
Il fait, c'est pas grave,
moi, les abeilles, ils ne me piquent pas.
Une seconde après, il se fait piquer un mamelon.
Puis là,
il enlève son chandail.
Il est comme, je vais chercher des glaçons.
Puis là, il y a un glaçon.
Puis là, il me dit,
hey, j'aimerais ça partir à un comédie-club.
J'avais entendu dire,
tu voulais partir à un comédie-club,
ça te tenterait-tu d'embarquer avec moi?
Avec un glaçon
sous son mamelon.
J'étais comme,
tabarnak,
je vais être millionnaire.
Ça m'avait tellement marqué.
Ça, là, quand on l'avait vécu,
je l'ai légèrement dit,
mais quand il est parti, j'ai fait,
Chris, s'ils font un film sur le bordel,
c'est dans le trailer.
C'est...
C'est vrai.
T'as bien faim qui arrive.
Je suis encore lisse des affaires.
T'es le premier que je voulais.
Imagine, il n'y avait rien pour m'arrêter,
mais t'es le premier que je voulais vraiment dans le bordel.
Je trouvais que ça fitait vraiment à 100%
t'étais comme dans l'ambiance
tu représentais pour moi
l'humoriste comme
je sais pas mais de base
pas de base mais racine
t'as un beau compliment
non mais un vrai de vrai
le petit pas de gamme
t'es comme du tofu
tu peux le spiker comme tu veux
non mais je comprends ce que tu veux dire.
T'es vraiment...
J'ai tout le temps fait des choix
que, mettons, de l'extérieur,
ça peut faire. Pourquoi il fait ça?
Mais j'ai une pureté
dans mon humour que je suis
comme ça, c'est ça.
Puis je fais ça de même.
Une intégrité.
Mais c'est ça. Mais t'es vraiment... La définition, je pense, qu'un humoriste, c'grité. C'est ça.
La définition, je pense,
qu'un humoriste, c'est quoi?
C'est pas mal plus toi.
Bravo.
Merci d'avoir dit oui.
Mais c'est ça.
Tu n'étais pas très bon dans ta pub au début.
Là, les shows ici,
c'est ça. Il y a...
Non, non, non.
On revient à la base.
On a eu une réunion avec les propriétaires.
Sous-écoute.
On se demande, on est-tu rendu?
On arrive vers les 10 ans.
Ça marche tout le temps.
Je comprends.
Mettons comme le Centre Bell,
il y a les Canadiens
qui sont comme, Mike Ward, sous-écoute.
Puis après,
non, mais c'est ça qui est comme Mike Ward sous-écoute. Puis après, tu as...
Non, mais...
Tu sais, c'est ça qui est absurde.
À chaque fois que tu me dis ça, je suis comme,
est-ce que c'est weird? On fait
71 shows par semaine.
Sous-écoute, c'est deux shows
ou deux semaines. Tu sais, on s'en crisse
un peu, tu sais.
Fait que, ici,
on est là.
Non, non, la seule affaire, rappelez-vous, abonnez-vous à l'infolette. C'est juste
ça qu'on voulait dire. C'est ce que t'as pas dit.
Ah oui, vous m'en rappelez pas.
Faites juste vous abonner à l'infolette. Puis genre, vous avez comme tout le temps,
vous allez pouvoir acheter les biens en premier parce qu'on est toujours sold out la plupart
des soirs.
Je peux-tu avoir un autre vodka-cocodiette?
Abonnez-vous.
Vous allez savoir,
tous ceux qui font des 60 minutes,
c'est ça qu'on s'est dit.
Oui, oui.
J'avais oublié ce bout-là.
J'ai fait une pub il y a deux semaines.
J'ai juste dit,
allez sur lebordel.ca.
J'ai oublié l'infolette.
C'est juste ça. L'infolette. Il faut'ai oublié l'infolette. C'est juste ça.
L'infolette, il faut vendre la colle de l'infolette.
Il y a plus de monde vraiment qui s'abonne à l'infolette?
Ça existe-tu?
À date, il y en a trois.
Non, ça marche.
Il y a moi, il y a François et il y a Yann.
Non, il y a plein de monde.
Plein de monde.
Parce que...
Qui c'est qui lit l'infolette?
Qui c'est qui lit l'infolette? Qui c'est qui lit l'infolette?
Tabarnak.
Non, non, mais...
Non, non, j'avoue, je comprends.
Personne.
Non, non, mais mettons,
tu veux t'acheter des billets un samedi.
L'infolette fait juste dire
les billets sont en vente maintenant,
fait que t'es le premier à pouvoir acheter.
Mais personne ne lit ça.
T'as raison.
Qu'est-ce que tu fais dans la vie, toi?
dit ça. T'as raison.
Qu'est-ce que tu fais dans la vie, toi?
Il fait du motion design.
Personne ne regarde tes affaires bouger.
On sait très bien ce qui s'en vient.
Pour vrai,
bravo
de l'avoir affecté
à ce point-là.
T'es impressionnant.
Non, mais t'as raison.
On était là en train de...
J'ai une dernière question, Mike.
C'est une bonne question.
C'est pour Robin.
Le mot « cool » dans ton nom, c'est-tu une famille de cool ou c'est un nom d'artiste? C'est une bonne question. C'est pour Robin. Le mot « cool » dans ton nom,
c'est-tu une famille de cool ou c'est un nom d'artiste?
C'est un vrai nom.
« Family of nerds! »
En fait, nous, on est originaire
des ancêtres de l'Écosse.
On est directement liés à la famille des Pics.
Pour ceux qui ont vu Braveheart, c'est nous autres la gang de face bleue.
Ils se sont battus
avec Mel Gibson.
C'est les Pics, cool.
Oui, j'ai appris'était les Picks. Oui, les Picks, cool. Oui.
Puis j'ai appris ça tout récemment.
Bref, ils ont fait une bataille pour libérer l'Écosse
qui n'a pas été très concluante.
OK.
Mais on est encore là.
Ça fait que vous avez perdu.
Ça fait qu'ils se sont sauvés.
Ils se sont sauvés.
En Acadie.
En Acadie.
Puis là, après ça, il y a eu George Cool.
Puis il y a eu nous autres.
C'est le fun.
Pour vrai, quand tu étais jeune,
un nom de famille comme Cool,
ça devait être le fun de n'importe quoi que tu fais,
tu t'appelles Cool.
Le monde te pose ça.
C'est-tu vraiment ton vrai nom, mais au moins, ils s'en souviennent.
J'ai sûrement été invité à une coupe de fêtes.
Coupe de fêtes.
C'était pas pour ta personnalité, c'était pour ton nom.
Non, mais des fois, j'en disais les ateliers aux enfants, puis M. Cool.
C'est cool.
M. Cool.
M. Cool.
C'est un beau nom.
Oui, c'est un très beau nom.
C'est pas K-O-O-L.
C-O-O-L.
C'est C-O-O-L.
C'est un vrai.
Oui.
C'est un vrai cool.
C'est pas un nom allemand.
Tu sais, je dis ça,
j'adore la famille Cool,
mais ils sont assez traditionnels,
relax, acadiens. Ils sont pas cool? Non, ils sont assez traditionnels relax acadien
Ils sont pas cool
Non ils sont très cool
C'est juste que c'est pas le plus gros party de ma vie
Voilà
C'est une acadienne qui parle depuis tantôt
Qui connait la poutine de romper
Ben voyons donc, toi!
C'est quoi ton nom de famille? On s'en s'est, on couche ensemble.
Écoute.
La butte du cœur.
C'est...
Ça fait combien de temps
que t'es à Montréal?
Toute ma vie.
Toute ta vie, OK.
Pourquoi t'as cet accent-là?
Si t'es née à Montréal.
C'est bien fucking weird ça,
qu'elle est née à Montréal,
mais elle est sortie de la nounne à sa mère
avec son accent.
Ça vient avec la diène.
Ben non, c'est juste qu'il parle
du Saint-Hysore.
J'ai regardé ma soeur, je suis comme,
« Oh, Saint-Hysore, Allianz, pis... »
Pis elle a fait, « Pourquoi tu parles de même? »
C'est pas cool.
Ça arrive souvent quand je parle au monde.
Des fois, le monde commence à virer acadien en me parlant.
Ah ça, mais c'est une maladie, ça.
Bien, pas une maladie, mais...
Tout le monde fait ça.
Elle est acadienne.
Non, mais c'est une maladie.
Il paraît qu'il y a des gens,
quand ils parlent à des gens qui ont des accents,
ils prennent l'accent.
Moi, je fais jamais ça en Europe.
Je fais jamais ça nulle part.
Sauf quand je vais au Nouveau-Brunswick.
J'arrive, mais je fais
même pas de l'acadien.
Je fais du chiac,
mais modifié.
Je vais être comme, j'ai driveé.
En le disant, je suis comme, c'est pas ça qu'ils disent. Je vais être comme,'ai « driveé ». En le disant, je suis comme
« c'est pas ça qu'ils disent ».
Je vais être comme j'ai « driveé » de l'autre
bord.
Moi, je viens du Nord, je ne suis pas chiac.
Je vais mélanger un peu d'anglais, mais eux autres, c'est comme des coups
où je veux parler un peu chiac,
j'essaie les affaires. Puis là, il y en a un qui va dire
« non, mais ça ne se dit pas comme ça ».
Puis là, je suis comme « man,
t'as-tu une connaissance de ce qu'est le chiac.
Il y a comme une façon de dire le chiac.
Il y a des règles de grammaire du chiac.
I guess que oui. Puis, tu sais,
tu peux pas t'improviser chiac.
Tu connais-tu Marc Apolaggio?
Ben, je le connais pas, mais je connais sa musique.
Tu connais sa musique?
C'est un franchise, man. Marc Apolaggio, c'est un...
Faut aller écouter ça. C'est fou.
Qui est-ce qui écrit une toune sur les franchises?
J'ai acheté...
Je ne sais pas combien d'albums,
mais un de ses albums, j'ai acheté quatre fois.
Le même album?
Oui, le même album.
En vinyle, tu l'as scratché?
Non, je l'envoyais à des amis.
Je disais, « Christ, que c'est bon! »
Tu ne connais pas?
C'est à la Baie-Saint-Marie.
Là, tu parles de Next Level Acadien. C'est comme les Gaulois, des survivants. C'est marrant. Je ne connais pas. C'est à la Baie-Saint-Marie. Là, tu parles de next level acadien. C'est comme des Gaulois,
des survivants.
C'est acadien plus plus.
Plus plus.
Puis c'est Marc à Paul à Joe. Quand tu entends, ça sonne italien, mais c'est Marc
à Paul à Joe.
Ah OK.
Tu sais, vu que tu… Tu sais, puis même aux Îles, c'est ça, hein? Aux Îles-de-la-Madeleine.
Oui.
C'est le même salut, moi aussi.
Oui, oui.
J'ai vraiment ironié à Jérémy à jour, tu sais. Oui, oui. Puis moi, ça m'avait marqué. Ah, mais c'est acadien, ça, de la Madeleine. C'est ça, à Irénée, à Jérémy, à Georges.
Puis moi, ça m'avait marqué. C'est à Quatier, ça, de faire ça.
Je pense que je sais partout.
Non, on ne fait pas ça à Trois-Rivières.
C'est le fun, parce que ça te reste
avec ton ancêtre.
Non, ça, j'aime ça.
Je ne me rends pas jusqu'à Mel Gibson,
mais en tout cas, je peux me rendre à vous.
Moi, c'est tout le temps, c'est le parent
que tu n'as pas choisi, Mike, Joe, je ne sais pas quoi. À un moment donné, il y en a un, parce en tout cas, je peux me rendre à vous. Moi, c'est tout le temps le parent que tu n'as pas choisi.
Mike, Joe, je ne sais pas quoi.
À un moment donné, il y en a un. Parce que des fois, c'est des femmes
qui vont nommer à Gisèle, à tel affaire.
Il y en a un des deux qui fait comme, Chris, va chier.
Je ne suis pas dans la...
Tu ne veux pas être
le Raymond à Dave
à Hitler.
Tu peux t'en skipper, je pense.
Ou tu peux t'arrêter. je pense ou tu peux t'arrêter
bon Yann
dernière question
peut-être c'est ça la dernière
mais il y en a plus
fait une question
au chat GPT
fait une question au chat GPT
ah ben j'en ai une bonne ça va être trop long sinon c'est une question au chat GPT. J'en ai une bonne.
C'est une question au chat GPT?
Non, c'est une question du public
qui vient de rentrer.
À qui?
C'est pour Robin.
Quel serait ton rôle de rêve?
Hé, Pelay!
Qu'est-ce que j'aimerais jouer?
Viviane, qu'est-ce que j'aimerais jouer?
Je suis un peu Alzheimer.
J'ai trop fait de substances dans ma vie
pour me rappeler. J'étudie des choses.
J'aime que tu demandes
à ta blonde.
C'est quoi mon plus grand rêve?
T'es-tu de même
dans ton couple de...
Qu'est-ce que tu veux manger
ce soir? Je sais pas qu'est-ce que je veux manger.
Cyrano de Bergerac.
J'ai déjà dit ça tout récemment. Je voudrais jouer Cyrano de Bergerac. J'ai déjà dit ça tout récemment.
Je voudrais jouer Cyrano de Bergerac.
Ça serait un rêve fou.
Voyons donc. Pas vrai?
Je sais, c'est une folie.
Non, mais je vais te dire...
Mais qu'est-ce qu'il y a d'extraordinaire en Cyrano?
C'est un monument.
C'est un monument.
Moi, je suis pas dans l'humour.
Je suis plus dans l'affaire.
Tu parles de Gérard Depardieu ou de Cyrano?
Moi, je ne suis pas dans l'humour.
Je suis plus dans l'affaire.
Tu parles de Gérard Depardieu ou de Cyrano?
Tu veux traiter des petites coréennes de pute?
Des petites chiennettes?
Non.
Je vais dire une affaire.
Je ne le savais pas avant de l'avoir sous la face.
Jouer Stéphane,
c'était un des plus beaux bonbons que j'ai eu à jouer.
C'est ça. C'est comme si c'était une petite fille. Ton rêve, c'est Stéphane, c'était un des plus beaux bonbons que j'ai eu à jouer. C'est comme si...
Ton rêve, c'est Stéphane dans saison 2.
Je savais pas.
Ton rêve, c'est Stéphane dans saison 2.
T'es un chien.
Mais tu sais,
jouer Stéphane, c'était un merci.
Parce que le monde dit que c'est bon.
Mais non, Cyrano est meilleur.
Si la question était pour moi,
mon rêve,
Stéphane, saison 3.
Merci, les gars.
On va finir là-dessus.
Merci beaucoup.
Tant de chiens,
c'est sur Radio-Canada.
Moi, je l'écoutais
sur le hélico à ma blonde.
Après, j'ai vu que la saison complète
est disponible sur Tout.TV.
Tout.TV ou tous les épisodes
qui sont déjà passés,
mais sinon, Tout.TV ou Tout.TV Extra.
OK. Puis, saison 2,
ça va arriver dans un couple de mois.
On tourne ça à partir d'avril.
Ça va être bientôt.
Excellent. Merci beaucoup.
Merci à vous autres.
Bonne soirée. Bonne soirée Bonne soirée
Merci Bye.