Mike Ward Sous Écoute - #472 - Karlof Galovsky et Maxime Gervais
Episode Date: April 15, 2024Cet épisode est une présentation de On Règle ( http://www.onregle.com/MIKE ) et de Manscaped (http://manscaped.com/WARD20)Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Karlof Galovsky et... Maxime Gervais pour parler d’un voyage sur le pouce qui a mal tourné et de la voisine inquiétante de Maxime.---------Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci!
Bonsoir tout le monde!
Merci, merci tellement!
Bienvenue à Mike Ward World sous-écoute.
Je reviens de la Jamix pour ça.
Je ne suis même pas bronzé, mais ça, c'est moi bronzé.
Puis là, à chaque fois que tu me vois, tu es comme,
est-ce que tu es juste rouge ou...
Oui!
J'ai passé une semaine en Jamix.
C'était vraiment le fun de chaler avec ma blonde,
ses enfants, Cathy Gauthier,
puis on était une gang.
C'était vraiment cool.
Moi, je ne sors pas vraiment au soleil.
Je suis comme un petit vampire.
Le premier jour, je suis comme Chris,
je suis tout le temps semi-en dedans,
puis je regarde dehors.
J'ai l'air de l'enfant contagieux.
Je regarde les autres jouer, puis je suis comme, j'aimerais ça aller dehors, mais je ne dehors. J'ai l'air de l'enfant contagieux. Je regarde les autres jouer
et je me dis que j'aimerais aller dehors,
mais je ne vais pas.
Je me suis dit que je n'avais pas besoin de me crémer.
J'ai réalisé que même semi-dehors,
je pogne des coups de soleil.
Premier jour,
tout le monde est sorti.
Ils se sont fait bronzer pendant quatre heures.
Ils ont bronzé un peu.
Moi, j'étais à moitié en dedans.
J'étais brun.
C'était rouge.
Mais rouge, mauve.
Mais c'était vraiment le fun.
Je suis brun, brun, brun.
Brun, brun, brun.
Et blanc partout ailleurs.
Sauf mon pénis.
Parce que j'ai pissé dehors
et j'ai pas eu un petit coup de soleil.
Juste pour rire, Yann, tu as vu ça? parce que j'ai pissé dehors et j'ai pas eu un petit coup de soleil.
Juste pour rire, Yann,
t'as vu ça, juste pour rire.
C'est effondré.
Tabarnak de Chris.
Tu l'avais-tu vu venir, ça?
Ça se parlait-tu?
Non, moi, je le voyais pas venir,
mais tout le monde voyait que ça allait pas bien.
Ils ont annoncé, on fait plus de galas.
Fait que moi, je me disais pas,
oh, ça roule en tabarnak.
Mais je savais que ça allait
pas bien. Ça avait l'air de
mal aller. Mais moi, j'ai eu
la gazette,
Montreal Gazette, Bill Brownstein,
le journaliste, qui m'a appelé.
Il était comme, hey, il y a une
rumeur que Juste pour rire va faire faillite. »
Puis j'ai fait, « Voyons, tabarnak, Juste
pour rire. » Tu sais, dans ma tête,
c'est impossible. Tu sais, il y a des
affaires que tu fais, ça se peut pas.
Ça, c'était... Moi, dans ma tête,
c'est impossible que Juste pour rire fasse
faillite. Fait que ça m'a vraiment
surpris. Ça m'a vraiment, vraiment
surpris. — Ben oui. — Puis, t'as lu
la raison pourquoi il faisait faillite?
C'est un gars, c'est ça?
Oui.
C'est-tu qui doit se sentir cheap?
Tout le Québec privé d'humour cet été
à cause que lui, il avait un petit contrat à vie.
Mais il y avait, c'est André Gloutenay,
l'archiviste de Juste pour Rire.
Moi, il y avait un gars que j'ai rencontré
quand j'ai commencé à faire de l'humour
qui s'appelait André Gloutenay,
qui avait fait l'école comme writer l'année de MacLeod, Les Grandes Gueules, Pierre Prince, Dominique et Martin.
Il enregistrait tout. C'était avant Internet. Quand je l'avais rencontré, il m'avait dit, moi, j'ai six VHS qui roulent, tout le temps sont programmés, j'enregistre tout. Ce qui est humour. J'étais comme, tu n'as pas besoin de six. Il était comme, non, j'ai des satellites. Il enregistrait des trucs en Europe. C'est n'importe quoi de semi-drôle. Il l'enregistrait, et tout le monde le voyait un peu comme un weirdo,
jusqu'à temps qu'un moment donné,
je ne me rappelle plus quelle année,
mais un moment donné, NBC voulait fêter Seinfeld,
une grosse année de Seinfeld,
et là, ils ont réalisé qu'ils n'avaient pas le pilote de Seinfeld,
ils ne le trouvaient pas, personne ne l'avait,
et là, ils se sont dit, qu'est-ce qu'on va faire?
Et quelqu'un leur a dit,
il y a un gars à Montréal qui enregistre tout, il y a peut-être ça. Ils ont appelé André, ils ont dit, tu as-tu le pilote? Il a fait, oui, j'ai ça.
Il leur a donné, fait qu'il a comme sauvé le cul à Seinfeld et à NBC. Et là, quand
à cette époque-là, Gilbert Rouson a vu ça, il a fait, Christ, ce gars-là, ça me
le prend dans mon équipe. Fait qu'il l'a engagé, puis pour être sûr qu'André dise oui,
il a dit « Je te donne une job à vie, à vie, je te donne une job à vie ».
Puis, tu sais, Gilbert, je n'imaginais pas qu'il pensait pas qu'un jour,
il allait perdre sa business.
Fait que là, André, il avait une job à vie.
Fait que lui, il avait sa job à vie
et sa job, c'est juste
enregistrer tout. Et là, quand
les Américains ont acheté,
ils ont fait, OK, on achète tout. On achète
les gags, on achète les galas.
OK, c'est qui le monsieur
là-bas qui enregistre tout?
On n'a pas besoin de lui.
Fait qu'ils l'ont crée sur la porte. Puis lui,
il a dit, j'ai un contrat à vie. Puis on fait, non, t'as un contrat à vie avec l'autre, pas avec nous autres. Ils l'ont crissé à la porte. Lui a dit, j'ai un contrat à vie.
On fait un contrat à vie avec l'autre.
Ils l'ont crissé à la porte.
Lui les a emmenés en cours.
Il a gagné.
Il y avait vraiment un contrat à vie.
La personne qui va acheter la faillite de Juste pour rire,
ça vient avec un autiste.
C'est-tu fait que là,
tu vas avoir
un monsieur
qui enregistre tout.
Fait que là,
lui,
il est wise,
je ne sais pas si c'est lui.
Tu sais,
là,
le juge,
il y a un mois,
il a accordé
660 000
ou un chiffre
dans les alentours
de ça,
genre un peu plus
que 650 000
en frais et intérêts
et tout, en dommages, whatever.
Et lui, il s'est dit,
« Chris, Juste pour Rire, il ne me payera pas. »
Il a pris une hypothèque
sur le building de Juste pour Rire.
Fait que là, dans la faillite,
Juste pour Rire qui va vendre le building,
le premier 600 000
va à ce gars-là.
Chris, moi, je n'ai jamais pensé que tu pouvais faire ça. Ben oui, je veux parler à ce gars-là. Chris, moi, j'ai jamais pensé que tu pouvais faire ça.
Ben oui, je veux parler à ce gars-là, moi.
Ben oui, non, non.
Quand tu nous écoutes, il va tomber en faillite.
Oh, Christ.
Yann, tu as une job à vie.
Inquiète-toi.
Mais ça, oui, c'est ça.
Mais c'est là que tu vois...
Oui, tu ne peux pas promettre une job à vie sans des clauses.
C'est surtout que lui, dans le temps
qu'il a commencé, c'était des cassettes, c'était des rubans.
Mais après ça, le web est arrivé.
C'était pas mal plus facile d'avoir des actions.
Parce que lui, c'était YouTube avant YouTube.
Mais là, il y a YouTube.
Les Américains ne veulent juste faire.
Ils étaient comme, non, mais ce gars-là, il y a tout.
OK, comme YouTube. Oui, comme YouTube.
OK, YouTube, l'affaire gratuite.
Oui, oui, l'affaire gratuite, lui, il est pareil,
mais il coûte 60 000 par année.
OK, puis qu'est-ce qu'il fait?
Bien, c'est ça, il vient, tu lui parles,
il ne te regarde pas dans les yeux, il n'est pas à l'aise.
Mais non, il est super, par exemple, pour vrai.
Il est vraiment fin.
Moi, André Gloutenay, à l'époque,
il était exactement comme copie comique,
mais pour juste le monde de l'industrie.
Moi, chaque fois que j'allais à Juste pour rire,
il venait me voir et il me disait
« Tel numéro, c'est une copie de ça. »
C'était comme s'il venait juste me le dire
et après, il sauvait. C'était comme s'il venait juste me le dire et après, il sauvait.
C'était mon informant.
Si je le veux sur mon podcast,
tu devrais le booker sur ton podcast.
Je veux le parler.
Vraiment intéressant.
Ça serait fou.
Il doit y avoir plein d'anecdotes.
Il doit y avoir des affaires qu'on ne se souvient pas
qui sont arrivées. Il doit y avoir des cassettes de fou.
Il doit y avoir des extraits de fou.
Quand il avait acheté,
moi, je me rappelle,
dans sa maison,
il y avait, à l'époque, des VHS.
Ces VHS, c'était épais.
Lui, il vivait avec sa mère,
puis il avait loadé sa chambre à coucher
de cassettes, puis après, son sous-sol de cassettes.
Après, le salon de cassettes. Après, la chambre d'cher de cassette. Après, son sous-sol de cassette. Après, le salon de cassette.
Après, la chambre d'amis de cassette.
Après, sa mère
est tombée malade.
Là, c'était la maison complète
sauf la chambre à sa mère.
Puis même, là, il m'avait
dit, même son four,
vu qu'il ne faisait pas à manger,
même son four, tu ouvrais son four,
il y avait des cassettes.
Ce n'est pas le meilleur système de classement.
Mais ça marchait.
C'est comme un hoarder un peu.
Oui, c'est un hoarder, mais qui hoard juste une affaire.
Moi, je parle de ça, je parle de lui, Ça fait 20 ans que je n'ai pas parlé.
Sûrement que tout était devenu
digital. J'imagine.
J'espère. Sinon, Chris n'a pas
une vie.
S'il y en a tant que ça, même si c'est
numérique, il n'a pas eu le temps de tout numériser.
C'est du stock
en Chris à numériser.
C'est fou.
Moi, je ne voyais rien
venir.
Ça m'a vraiment décrissé.
J'étais en vacances.
Je ne parlais que de ça
à tout le monde.
Heureusement, j'étais avec
ma blonde qui travaille dans l'industrie,
Cathy Gauthier, qui est humoriste.
Eux autres,
ça leur intéressait.
Mais même les autres,
il y en a un, c'est un comptable.
Lui, il s'en contre-torche de ça.
Puis là, moi, j'étais juste comme
dans le journal,
c'est un mangeux de marde.
J'étais fâché après tout le monde.
Tout le monde m'a fâché.
Mais ça me rend triste.
Ça me rend triste, mais en même temps,
je suis comme tout le monde.
Je trouve que c'est une partie de moi
qui vient de mourir.
Mais ça faisait des années
que je ne participais plus.
L'année passée, ils m'ont demandé
de faire le gala à Yvon.
J'ai dit non.
On a fait le Soundbrag avec eux autres,
mais sinon,
je suis comme quelqu'un qui est comme « Ah, c'est plate. faisait tout le temps non. On a fait le sang de brag avec eux autres, mais sinon, tu sais,
je suis comme quelqu'un qui est comme « Ah, c'est plate. Ah, c'est-tu que c'est plate
que Sears a fermé? » C'est quand la dernière fois que tu es allé, « Ah, j'y allais avec
ma mère en 69. »
En même temps, tu sais, c'est une marque de commerce qui est reconnue mondialement.
C'est comme le Cirque du Soleil.
Oui, mais comme le Cirque, cirque, le cirque va...
C'est plus ce que c'était. À un moment donné,
c'est plate, la vie change.
J'espère que quelqu'un va...
J'espère que quelqu'un va
se sauver juste pour rire, mais en même temps, je sais pas
si c'est sauvable. Vu que là, à chaque fois
qu'on entend juste pour rire, on pense
juste à Gilbert.
Le point avec ça, c'est que le plan...
Quand ton plan d'affaires inclut des subventions,
ça ne tient pas fort ton affaire.
Non, non.
Nos festivals ici au Québec,
ce ne sont que des subventions.
C'est plate
pour nous autres, les humoristes, parce que moi, je regardais
les commentaires dans les articles du Journal
de Montréal, puis eux autres ne voyaient pas
que c'est juste pour rire qu'il fait faillite.
Eux autres voyaient que c'est l'humour qui fait faillite.
Puis là, c'était comme « Check les hosties de subventionnés ».
Puis là, dans leur tête,
on est tous subventionnés.
Moi, sous écoute, j'ai zéro subvention.
Mon
one-man show, j'ai pas de subvention.
J'ai des crédits
d'impôt que mon booker,
il me fait une patente. Fait que j'ai des crédits
d'impôt que c'est pas une
subvention, mais ça fait que
quand j'engage, tu sais, comme la tournée
de Sous-écoute, qu'on était 12,
je paye moins d'impôts
le fait que j'engage
des déficients.
C'est une blague.
Mais en même temps, t'es un employeur.
Il y a plein d'entreprises qui ont des crédits
d'impôts aussi. C'est pas parce que
eux autres, ils voient ça comme les artistes
subventionnés. C'est pas de même.
Le Canada
et surtout le Québec,
on est fait de façon... Moi, j'ai été longtemps
que je refusais.
J'étais comme « Fuck you, moi, j'ai pas besoin
de votre argent. » Puis à un moment donné, j'ai fait
« Chris, ils donnent
de l'argent à tout le monde.
Pourquoi j'en prendrais pas? » Mais
je prends pas de subvention, mais je prends les crédits
d'impôt, qui est une autre forme
de... C'est ça. Fait que je suis
un plein de morts.
Dans le fond. Toi, Yann, qu'est-ce
que t'as fait? J'ai entendu dire
que la toilette
que je t'ai donnée a
renversé pendant que tu t'en allais chez vous.
Ah, c'est-tu...
Oui.
J'ai, le lendemain du sous-écoute,
j'ai ramassé la toilette chez vous.
On l'a mise dans mon tronc.
Oui, ma toilette japonaise
que j'ai donnée à Yann.
Puis là, bien, moi, je pensais
qu'elle était vidée pas mal.
Je pensais que j'avais flushé.
J'avais assumé que t'avais
flushé ta toilette.
Elle était vide.
S'il restait de l'eau, c'était pas de l'eau
de la cuve. Il restait peut-être
quelque chose d'un réservoir.
Il en restait pas mal partout, je te dirais.
Mais c'est du propre.
J'ai pas goûté.
Non, mais
il n'y avait pas une cr, mais il n'y avait pas
une crotte sur ton
banc de passager.
Non, mais je ne le savais pas.
Je n'ai pas regardé s'il y avait de quoi dedans.
Je m'en allais
au podcast de Victoria Charlton.
Voyons.
Trip de bouffe.
Avec son chum Bob Lechef.
Exactement. J'arrive sur un stop. La toilette trip de bouffe. Avec son chum Bob Lechef. Oui, exactement.
J'arrive sur un stop,
la toilette crisse le camp sur le côté et j'entends «ka-floc, ka-floc».
J'ai fait «ah tabarnak,
j'ai la marre de Mike Ward
qui coule dans mon truck».
Ça, c'est 7 ans de bonne chance.
J'aimais mieux
être dans le déni
j'ai sorti du truck
j'ai pas été voir les dégâts
je suis allé faire le podcast
j'ai fait
ça gèlera là
pis au pire
je gratterai
avec un gratteur
pis là ben
quand je suis revenu
là j'ai fait
ok regarde c'est quoi
là j'ai regardé
j'ai ouvert la tailgate
pis y'avait rien rien rien
y'avait pas une goutte
fait que je l'ai remis
pis je l'ai solidifié
pis je l'ai ramené chez nous.
Mais là, quand même, elle a passé un petit peu de temps
au fret.
Je ne sais pas si...
Il va falloir que je teste.
La tuyauterie, c'est des petits tuyaux.
Si ça a fendu. Je vais faire des tests
avant de l'installer. Mais là,
elle est comme dans mon atelier de peinture.
Elle est là. C'est comme un petit ciel.
Elle est là, mais pas installée.
Un petit banc dans ta salle d'attente. Un petit banc pour pe est là c'est comme un petit ciel mais pas installé exactement pour point pour peindre pour mais je suis désolé j'ai ben ben j'ai
ben ben hâte de l'installer et puis aussi en dessous de mon c'est ça je
suis en train de j'ai parlé à michel mais j'ai une espèce d'espace dans mon
sous-sol qui est inutilisé puis je peux pas faire grand chose avec c'est comme
en dessous d'un escalier fait que Je suis en train de me faire un mini-museau de sous-écoute.
OK.
Tu vas peut-être mettre ça là.
Oui, je vais me pogner.
J'aurais aimé qu'à ça.
Je te l'ai donné vu que tu es obsédé par ton esti de bidet.
Ça, c'est comme un bidet, mais fois mille.
C'est vraiment un bidet fois mille.
Oui, c'est ça.
C'est un bidet bionique.
Un bidet de luxe qui coule un peu
parce que tu l'as laissé dans ton char.
Mais lui, la toilette, par exemple,
je ne la mettrais pas en bas
parce que j'ai bien du monde à cause des invités.
J'ai peur qu'ils le brisent.
Il y a quand même de l'électronique,
toute la patente, une petite manette.
Je vais la mettre en haut.
Ça va être ma toilette exclusive.
OK.
C'est bon.
Excellent. On va présenter les invités. Bon, mais c'est bon. Excellent. Hey, on va
présenter les invités. Qu'est-ce que t'en penses?
Oui, monsieur.
Alright. Je suis
très, très, très
content, surexcité. Même, je te dirais,
il y a un de mes invités, c'est sa première
fois au podcast. Il est
stressé que le tabarnak.
Et là que je dise qu'il est stressé, j tabarnak. Et là que je dis
qu'il est stressé, j'espère qu'il va être drôle.
C'est juste,
j'y mets pas de pression, mais
j'y donne 20 secondes
pour me faire rire.
Vous allez l'adorer. Et l'autre,
c'est un habitué du podcast.
Mesdames et messieurs, voici Maxime Gervais
et Karlov Galovski.
Karlov, merci beaucoup.
Merci, Maxime.
Vas-y, Karloff, fais-nous rire.
Merci.
C'est l'histoire d'un gars.
Avant de commencer,
toi, tu es chanteur.
Oui, je dis chansonnier.
OK.
Je suis un chansonnier fantaisiste.
OK.
Chansonnier, drôle.
Oui.
Et aussi, t'as été...
La raison pourquoi on vous a invités les deux ensemble,
c'est que toi, t'as été producteur du show à Musique Plus de l'époque,
ce show avec Mike Ward.
Yes.
Que t'étais même l'idéateur, je pense.
Oui, quelque part, oui.
C'était un show que, en fait, c'était vers la fin de Musique Plus.
Les belles années.
Les belles années.
Les grosses années.
Vous m'aviez dit que je restais là à vie.
Oui, c'est ça.
Puis là, on voulait aller... Moi, entre autres,
une de mes jobs, c'était de chercher des nouveaux talents
pour amener à l'écran.
Puis, j'avais
fait ce concept-là d'aller chercher du monde du web,
un peu trash. Puis au même moment,
toi, tu avais signifié ton intérêt
à faire du live,
à faire une quotidienne
dans mes équipes.
Quand j'avais entendu dire qu'il allait y avoir un show,
il y a de quoi qui m'excitait.
On fait ça live.
C'est magique,
ça, à la télé.
Parce que tu as une liberté du web.
Même si, techniquement, tu pourrais faire n'importe quoi,
tu vas te faire chicaner,
mais qui s'est déjà passé?
Puis il y a de quoi de trêlant, tu sais.
Oui, puis il y a un feeling aussi live.
Je pense que c'est la première télé que j'ai faite, moi,
avec les pig-walls.
On faisait des capsules, on en faisait deux forcément.
Je pense que c'est la première fois que je faisais de la télé.
J'étais nerveux que le tabarnak, puis je suis là,
je savais pas quoi dire.
C'était...
Bien, vous aviez fait en route.
Ah, c'est vrai? Il y avait juste en route. Ah, l'isbain, savais pas quoi dire. C'était... Vous aviez fait En route. Ah, c'est vrai?
Il y avait juste En route.
Ah, l'isbien, oui, dans le fond.
T'as déjà oublié Juste pour rire.
Oui, c'est ça.
Ça existe.
Juste pour rire.
Oui, mais En route, à l'époque, c'était au 9.
C'était au...
C'était quoi? C'était ma télé?
Oui, oui, c'était...
C'est ça, c'est pas vraiment de la télé.
C'était pas de la vraie télé.
Je pense que votre année, c'était même pas ma télé.
C'était encore Canal Vox.
Mais ça me semble que c'est la dernière année
de Canal Vox.
Chris, je pense que la première télé que j'ai faite,
c'était l'émission à Mitsu,
C'est chaud, avec Jean-Michel Dufault.
Il était venu au Regatte de Valleyfield.
Moi, j'avais genre 8 ans.
À cet âge-là, et même encore aujourd'hui,
pour moi, Mitsu, c'était un ange.
C'était la plus belle femme au monde.
Puis là, elle arrive, puis là, je me souviens,
il avait dit, pour bien qu'on aille à la pause,
on aurait besoin de quelqu'un pour danser le rap.
Puis moi, j'avais dit,
je vais le faire. Fait que là, quand ils sont allés
à la pause, on me voyait danser le rap.
J'ai jamais revu ça.
Mais si quelqu'un...
Mais le tissu!
Le tissu, c'est clair qu'il y aurait ça
si là pour vrai
je capoterais de me voir danser le rap avec
Mitsu là
l'autre fois quand j'ai vu
qu'il avait fait ça, j'ai fait
je devrais l'engager
pour faire un podcast
genre avec mettons
les meilleurs moments, plein d'affaires, il y aurait tout
mais en même temps,
je sais que je ne peux pas
lui donner un contrat à vie.
Puis, je sais que lui,
il respecte les contrats.
Puis moi,
je suis bien gros de « Hey, on devrait faire ça,
puis après, je l'oublie. »
C'est ça.
C'est pas qu'il y a une hypothèque sur ta maison.
Je ne savais même pas que les gars...
Tu savais que tu avais le droit de passer... Je ne sais même pas c'est quoi une hypothèque qu'il y a une hypothèque sur ta maison t'es comme je savais même pas que les gars tu savais-tu
que t'avais le droit
de passer
je sais même pas
c'est quoi une hypothèque
fait qu'on
on repassera là
mais ouais
fait que toi
l'idée de ce show
c'était
on amène du monde
du web
à télé
à télé
on leur dit
faites n'importe quoi
fallait que tout le monde
nous produise
genre un 5 minutes
ou un 3 minutes, whatever.
Puis c'est animé par
Mike Ward, puis on va écouter ça.
On écoute ensemble, puis on délivre.
C'est des petites capsules.
Il y avait comme, mettons,
Richardson Zephyr était là.
Il y avait vous autres.
Catherine Éthier.
Yann était là, c'est là qu'on s'est connus.
Ça a été ma plus belle expérience.
J'ai trippé.
C'était comme la fin du monde est à 7h.
Version une gang de jeunes
humoristes, youtubeurs.
Moi, je faisais des...
Yann faisait des dessins animés
que tu devais passer pour vrai
80 heures
en capsule.
Parce que tout le monde arrivait.
C'est de la télé un peu web.
Des petites capsules un peu filmées cheap.
Puis Yann, tabarnak,
c'est du Walt Disney
qui dure 4 minutes.
C'était comme South Park.
Tu faisais des pranks au téléphone.
Je transformais des pranks au téléphone.
Je faisais des pranks au téléphone. Je faisais des pranks au téléphone.
Puis après ça, je les transformais en dessin animé.
J'aimais ça, ce concept-là, parce que n'importe qui,
au bout du fil, tu peux l'imaginer comme tu veux.
C'est quoi le nom de ton personnage?
C'était Marcelin.
C'était Marcelin.
Puis c'est le fun, parce que j'avais fait ça
avec Jean-Claude pour les crapules.
Il y avait bien des trucs de Jean-Claude que j'ai récupérés.
Lui, il appelait, mettons, il regardait dans le botin
des noms de personnes âgées,
parce que sinon, des jeunes, souvent,
ils ont leur cellulaire ou sont moins naïfs.
Fait qu'il regardait dans les pages blanches.
Tu cherches des noms.
Oui, et tu sais qu'ils ne travaillent pas,
ils sont à la maison.
Des commerces.
J'ai trippé de faire ça.
La promo du show, c'était
que tu avais pranké la réceptionniste de Musique Plus.
Oui, puis je faisais une plainte
contre le show Mike
qui n'était pas encore en ondes.
Ça fait 10 ans de ça.
C'est en 2014.
C'est la réunion
que tout le monde attendait.
Ben oui.
Les 10 ans de ce show
J'ai une surprise
Dave Hanner est là
Il arrive en pime
Oui je me rappelle
Le pilote
Il y avait
David Hanner
C'est quoi le nom de son groupe?
Les Bums
Les Bums
Pour ceux qui ne connaissent pas David Hanner,
c'est un personnage
qui va sur son
Instagram et tu fais
« Ah, marrant. Ils ont le droit de faire ça
sur Instagram. »
C'est légal, ça.
Mais c'est comme
qu'il vit une vie un peu
à la Motley Crue.
Mais lui, j'arrive,
puis les gars me faisaient bien rire.
On filmait le pilote à Musique Plus,
où le monde était dans la fenêtre,
puis il regardait.
Puis là, moi, je le connaissais pas,
donc je savais pas qu'il était willing de même.
Puis j'avais dit, je te donne 100 piastres,
tu vas effoirer ta queue dans la fenêtre,
dans la face du monsieur. »
Puis là, il a fait « Ah oui, est-ce que tu es
bien allé? »
Puis là, c'était Anthony Montagne qui m'a dit
« Il l'aurait fait gratis, ça.
Tu lui as donné 100 piastres. »
C'est un barnaque.
Mais c'est vraiment le fun d'avoir comme chose.
Oui. Puis je me souviens d'ailleurs,
Yann, pas longtemps après, à un moment donné,
je sais pas si tu te souviens, mais tu m'avais appelé.
Tu avais besoin de référence pour une job.
Il m'avait appelé et m'avait dit « peux-tu donner ton nom? »
J'avais dit « oui, certain. »
Je ne pense plus à ça.
Peut-être deux ou trois semaines après,
il y a quelqu'un qui m'appelle et me dit « oui, j'appelle concernant Yann. »
Il a donné votre nom comme référence.
Moi, je bar répète.
Je suis comme comme Yann
c'est exceptionnel
travaille sur le show
de Mike Ward
il produisait
des dessins animés
pis je beurre
pis je beurre
un beau salaud
pis là
après 5 minutes
de beurrage
le gars il dit
ouais mais
c'est une job
dans une manufacture
ou dans une shop
ou je sais pas
je sais pas trop
c'était quoi
j'ai comme
un tabarnak
ok excuse
ouais j'allais faire
des tanks à gaz
ouais
moi j'étais comme
tu peux faire
un con
là quand tu vas te trouver
ça weird
dans le style
ok
tanks à gaz
qu'est-ce
tu peinturais
les tanks à gaz
ou tu fabriquais
les tanks à gaz
ben je faisais
plein d'affaires
mais tu sais
des fois j'étais
sur la rifteuse
pis je riftais
les deux morceaux
de tanks à gaz c'est comme un gun qui va clouer pis qui va tenir Ben, je faisais plein d'affaires, mais tu sais, des fois, j'étais sa rifteuse, puis je riftais les deux morceaux de tanker.
C'est comme un gun
qui va clouer, puis qui va tenir ensemble
deux morceaux. Fait que,
je faisais ça.
Ça a l'air d'un rêve, ce job-là.
Ouais, ouais.
Mais pourquoi t'as donné Karloff
en référence?
Puis pourquoi tu n'as pas dit,
regarde, juste un heads up,
je me trouve une vraie job.
Fait que, tu sais,
tu ne mets pas trop épais sur,
il est bien fort en montage.
Les seuls référents.
Regarde, il est bon sur le gun à clous.
Name drop.
Ah oui, je name droppais tout le monde.
Mike Ward, là, bien amené.
Denis Talbot, le même.
Ah oui.
Nabi.
Nabi.
Les filles Nabi
sont de même, là.
Mais c'est un peu ça.
La fille,
pendant mon entrevue,
elle dit,
mais qu'est-ce que tu fais ici?
Je veux travailler.
Elle dit,
ben là,
il n'y a pas de job en TV.
Je dis,
oui,
mais ça me tente
de travailler ici.
Oui.
Puis elle dit,
OK.
Elle avait pensé tout le long
Chris c'était un prank
ah ouais c'est ça
il fait un show
de dessin animé caché
c'est
ouais c'est ça
mais c'est pas mes seules références
ma job d'avant c'était TQS
puis tout le monde t'a jumpé de ça
il avait flushé tout le monde t'avais plus de boss de TQS et tout le monde a jumpé de ça. Il avait flushé tout le monde.
Tu n'avais plus de boss de TQS
qui est encore là.
RDS, tu avais ton gars de chasse et pêche
que tu aurais pu donner lui.
Je l'ai donné.
Ils ont probablement...
Tu avais-tu donné moi?
Sous Éco, tu n'avais pas commencé encore.
Je donnais les entreprises.
J'avais donné l'entreprise
pour laquelle j'avais fait du montage
de Chasse et Pêche
J'avais donné Musique Plus avec une référence
Mais je n'ai pas donné Mike Ward
C'est comme si je donnais
Warner Brothers
et je nomme Tom Cruise
Robert De Niro
Robert De Niro
a un appel
C'est un excellent réalisateur C'est ça parce qu'on veut Robert De Niro. Robert De Niro a un appel.
Oui, ah oui.
C'est un excellent réalisateur.
C'est ça parce qu'on veut,
ça va être lui qui va monter nos tondeuses.
Ah oui, c'est ça.
Mais ça, je me suis tout le temps demandé,
puis là, c'est drôle,
c'est Yann qui est rentré.
Je pose des questions à Yann, mais moi, pendant la pandémie,
au début de la pandémie,
je me disais
« Est-ce que si le showbiz
arrête,
qu'est-ce que je vais faire
dans la société? »
Ma dernière vraie job, c'était d'un
dépanneur. Les dépanneurs
existent encore, mais je ne pense pas
qu'ils veulent un gars de 51 ans
qui est comme « Moi, les cartes de crédit,
tu fais clac-clac, tu sais.
Tu sais, c'était
comment, le premier jour,
vrai job. C'était vraiment
pour me prouver que j'étais capable.
Parce que, tu sais, mes parents, mon père,
il a travaillé de ses mains dans des mines,
mon grand-père aussi. Je me trouvais
foluette de tout le temps avoir travaillé devant
un ordinateur. T'avais raison.
T'avais raison. T'avais raison.
J'avais un été,
j'avais pas grand-chose. J'avais pas
de contrat. Ça recommençait juste en septembre.
J'ai fait, je vais aller,
je vais appliquer. J'ai appliqué une espèce
de... C'est des agences.
Ils ont dit, il y a de la place
dans ton coin à Boucherville.
Une shop de tank à gaz. Il y avait un rappel aussi sur un camion. c'est des agences. Puis ils ont dit, il y a de la place dans ton coin à Boucherville,
une shop de tank à gaz.
Puis il y avait un rappel aussi sur un camion.
Ça fait qu'ils engageaient
beaucoup, beaucoup de monde
rapidement pour pouvoir
faire ce rappel-là.
C'était eux autres
qui avaient le contrat de rappel
puis tout.
Mais c'était trippant.
C'était comme
avec des bottes de travail.
Tu mettais dessus,
t'avais-tu comme un masque
qu'il fallait?
Tu faisais, OK,
je commence à travailler.
Puis là, t'étais comme la fille de Flashdance.
Ah oui.
J'avais un casque de travail.
What a feeling!
J'ai joué une douche pas loin, prête.
J'avais un casque de travail, un beau petit casque jaune,
puis avec mes bottes à cap.
Ta blonde, tu sentais-tu quand tu revenais de la job
que là, enfin, un homme qui rentrait à la maison...
Ouais.
Couvert de gaz.
Elle était comme, « Hey, on va faire ça différent.
Ça va être toi sur le dessus. »
T'es rendu un top, là.
Avant, Yann se faisait péguer tous les soirs.
Un autre deux semaines,
puis j'enlève mon strap-on.
Là, il ramenait son gun à clou.
Puis tatatatatata!
Mais toi, là...
Oui, c'est vrai.
Après Musique Plus,
parce que, tu sais,
on a parlé un peu de ce show,
mais la fin de Musique Plus,
toi, comment
ils ont appris ça au monde?
Es-tu resté jusqu'à toute fin?
Oui, je suis un des derniers qui est parti.
Je suis resté quand c'était...
Je suis allé à V, parce que c'est V qui a acheté.
En fait, ce qu'ils ont fait, c'est qu'en V,
ils l'ont acheté, ils ont enlevé toute la production interne.
Avant, Musique Plus, c'était un diffuseur,
mais c'était aussi une boîte de prod.
Il y avait des producteurs, des réalisateurs.
Il restait juste Hogan à raison.
Le gars de Kiss.
On a continué à faire des shows pendant un an,
mais avec des producteurs externes.
Il m'avait expliqué un moment donné,
à Music Plus,
que faire un show comme ce show, tu sais, mettons, faire, mettons, un show
comme ce show
ou, mettons, le Gros Lux
ou whatever,
qu'on se disait,
on fait de la télé pas cher,
mais le Acheter Hogan a raison,
ça coûtait 1500 par épisode.
Tu sais, fait que c'est impossible,
tu sais, que nous autres,
tu sais, juste avec l'équipe
qu'on était comme
tous les chroniqueurs de, tu sais,
Minimum UDF. Ben non! On va l'acheter Hogan a raison! Ah non, ça, c'équipe, on était comme tous les chroniqueurs. C'est bien pas cher.
On m'a l'acheté au gunneraison.
Ça, c'était triste.
Moi, j'étais 11 ans à Musique Plus.
Je suis rentré là comme réalisateur.
Pendant les 11 ans,
j'ai un peu fait tous les jobs.
C'est quoi le premier show que tu as réalisé?
Le show que j'ai réalisé... Je ne me souviens même pas du nom, c'était un show avec Fred Bastien.
Parce que je réalisais, quand je suis rentré là comme Réal, en fait j'étais au début à la
conception pub, fait que je réalisais les pubs. Après ça, je réalisais les autopromos, puis après je suis
devenu producteur, puis là je me suis mis à produire des shows, puis Puis après, je suis devenu producteur. Puis là, je me suis mis à produire des shows.
Puis tranquillement, je suis devenu producteur au contenu.
Parce que là,
j'étais producteur au contenu des deux
chaînes au complet, en fait.
Fait que je travaillais sur tous les
shows. J'ai oublié ce que j'allais dire.
Mais c'est ça la beauté de...
Mais en même temps, c'est ça la beauté de...
Là, je vais dire, vanter les mérites
de travailler, mettons, soit à Musique Plus
ou à Juste pour rire.
Tu commençais au bas de l'échelle
puis ils te faisaient monter.
Puis c'est pour ça que les deux sont morts.
Au lieu d'engager du monde
qui savait ce qu'ils faisaient.
Pendant longtemps,
Paola Simonetto,
qui était
le cerveau de Musique Plus.
Puis elle l'avait au bout,
mais elle avait commencé réceptionniste.
Ah ouais? C'est bien malade.
C'est malade. C'est écœurant.
Oui, parce que moi, quand je l'ai rencontrée,
je pense qu'elle était vice-présidente.
Oui, c'est ça. C'était la chef.
C'est comme dans Chambre en ville.
Un moment donné, Pete, il devient...
C'est lui qui dirige la maison. Louise, elle s'en va. Puis c'est Pete et Lola qui'est la top. C'est comme dans Chambre en ville. À un moment donné, Pete, il devient, c'est lui qui dirige
la maison.
Louise, elle s'en va.
Ah oui?
Puis c'est Pete et Lola
qui s'occupent de la place.
Shit!
C'est le même.
Même ça marche.
C'est comme Music Plus.
Fait que toi,
comment ils t'ont annoncé?
Ah non, mais c'est ça.
C'est ça.
En fait,
c'est qu'à un moment donné,
quand je suis devenu
au contenu sur la chaîne,
j'ai pris conscience
de ça.
Un show qui coûte 500 000 ou même 1 million,
il nous rapporte 5 000 de cotes d'écoute à chaque semaine
versus un show qui nous coûte 1 500 pour une semaine,
il nous rapporte 75 000 de cotes d'écoute.
Ça, ça m'a donné un choc.
À la base, j'étais un artiste de musique.
Je rêvais de musique.
En arrivant à Music Plus, je me suis rendu compte
que tout ce qui avait de la musique dedans,
ça ne marchait pas.
Ça chiait.
C'est plate.
Ça fait de la peine.
Non, non, ça sonnait.
Non, mais je suis sérieux.
C'est écrite.
C'est dommage.
Puis vu que Music Plus a tellement des petites codes d'écoute
qu'on n'avait pas accès aux codes d'écoute par minute.
Quand j'ai switché chez Yves,
là, je pouvais voir par minute les codes d'écoute.
Puis pendant le show de Salvaille,
Salvaille, il était big,
il avait son talk show de fin de soirée.
Puis...
La belle époque.
Je me souviens, un soir, il y avait, mettons,
Louis-Jean Cormier qui était dans son pic.
À la minute où la perfou de musique commençait,
ça droppait de moitié les codes d'écoute.
Ça me faisait de la peine.
Moi, je me rappelle, tu sais, ce show,
quand j'avais embarqué,
c'était quand V achetait Musique de l'Oise.
Oui, c'était en même temps.
Fait que là, moi, j'arrive, et là, tu sais, c'est quand V achetait Music Festival moi j'arrive et là
c'est nous autres
pis à V il y avait genre
je sais pas quelle cochonnerie
de fin de soirée
pis V a acheté
pis là ils ont mis les reprises de Mercier
contre nous autres
et là j'étais comme ok
c'est clair qu'ils veulent pas que ça marche
ils mettent un compétiteur direct contre nous autres.
Mais on le battait tout le temps de pas mal.
Nous autres?
Nous autres.
Ben voyons donc.
Fait que là, moi, je me rappelle,
quand j'ai appris que je perdais ma job,
moi, j'allais en meeting en me disant,
ils viennent me féliciter.
Puis je disais à tout le monde,
j'étais comme, d'après moi, ils vont nous amener à V.
Ce show s'en va avec.
Moi, je m'en vais rencontrer une des bosses
et elle me dit, tu sais pourquoi tu es ici?
Je dis, je pense que je sais.
Et là, j'ai appris que
ma petite carte ne marche plus.
C'est drôle parce que moi,
quand j'ai fait ce show,
les Rémiards avaient annoncé
qu'ils rachetaient
Musique Plus.
Je venais de vivre
la grande purge des Rémiards
quand ils avaient flushé à TQS.
La grande purge des Rémiards.
Les Rémiards, quand ils ont flushé
tout le monde à TQS.
J'arrive à Musique Plus
et ils rachètent Musique Plus.
Fait que là, je parle au stage, je fais comme, vous n'avez pas peur, tu sais, les Rémiards,
ils viennent de flusher tout le monde à TQS.
Puis là, tout le monde me disait, oh non, ils ne peuvent pas rien flusher.
Regarde, ils ont coupé le maximum qu'il pouvait.
Ils ne peuvent plus rien couper.
S'ils coupent de quoi, il n'y aura pas rien en nombre.
Ça, c'était de l'espoir.
Oh, Christ!
Oui, oui, non, non non mais c'est ça
mais je savais
ce qui s'en venait
je les regardais dans les yeux
pis je me disais
ah pauvre toi
t'es naïf
tu vas perdre ta job bientôt
il disait
Chris Depey
je l'aime pas là
c'est une niaiseuse
ouais
mais tu vois
moi le choc
que j'ai eu
quand j'ai été
à V
c'est que je me disais
t'sais
j'étais pas vraiment
un grand fan d'Éric Salvaille.
Il était partout, dans tous les shows.
Tu ne l'aimais pas?
Pas que je ne l'aimais pas.
OK.
Ça ne te parle pas.
Ce n'était pas mon genre.
Trop petit veston.
Mais tu sais, il était bon.
Il était écœurant.
Oui, oui, c'est ça.
Mais je disais, à ma base,
je disais, il me base, je disais,
il me semble qu'il fait beaucoup de show.
On ne devrait pas planifier un plan B.
On ne sait jamais des coups où il s'en va à TVA.
Ça aurait pu être Mike Ward, mais tout le monde me disait,
ben non, il est qu'à Tobi.
J'ai eu un meeting récemment,
puis j'ai appris que lui Tu sais, lui, il était comme...
Ça, ce que je vais dire là,
la moitié, c'est moi
qui l'invente, parce que...
Non, mais...
C'est pas laquelle.
Je parlais à une compagnie
qui produit de la boisson,
qui me disait qu'il y avait
un artiste québécois
qui allait sortir sa boisson.
La SAC avait commandé,
mettons,
800 000 bouteilles.
Puis là, il y a eu un scandale.
Puis là, il était poigné
avec 800 000 bouteilles.
Puis là, il était comme,
mais je peux pas dire c'est qui.
Puis là, j'étais comme,
bien, c'est Salvaire.
Puis là, j'ai fait
ses Pepito Sangria.
Tu sais, lui, son commanditaire dans le temps, c'est ça le verre. Pis là j'ai fait ses Pepito Sangria. T'sais, lui son commanditaire
dans le temps c'était Pepito Sangria
qui...
Que...
Que...
C'est un commanditaire, Yann!
Oh Christ, un commanditaire! Pepito Sangria!
Mmm! Délicieux!
Délicieux!
Fait que là ils ont fait quoi avec ça? Ils sont allés
les enterrer à Thetford Mine?
C'est ça que j'aurais dit.
Chris trouve quelqu'un.
Chris fait Julie Snyder,
Saint-Grieve. Trouve-toi une autre vedette.
Colle un sticker sur la boîte.
Mais ils ont fait...
C'est moins de trouble.
Chris est sauvidage.
À la limite, donne-le
dans les refuges. C'est... Un vidange. Fait que, tu sais, pis à la limite, donne-le dans les refuges.
Tu sais?
Ouais, ouais,
c'est ça.
Ils sont comme de rire.
Ils sont comme à chaque fois,
ils sont comme,
ah, call it,
c'est encore,
oh, c'est ça,
alright,
t'as-tu dit?
En plus de la sangria,
là, tu sais,
c'est un manoir.
Dans tes petites maisons,
le Bar Open,
sangria,
c'est-tu?
Ah oui.
Il y a un petit frigidaire
à sangria, là.
On parle-tu de la fois qu'on s'est rencontrés pour vrai?
C'est quand même une pas pire histoire.
On était à Juste pour rire dans le temps des Pique-Bois.
Puis moi, je connaissais Karloff.
Quand j'étais ado, j'écoutais sa musique.
Je trippais full.
Puis là, j'étais à Juste pour rire.
Puis là, on le regarde.
Karloff Orchestra qui a quand même marqué.
J'ai amené mon album pour le plugger. C là, un moment donné, j'étais juste pourré. Puis là, on le regarde. Karloff Orchestra, qui a quand même marqué. Ben oui, ben oui.
J'ai amené mon album pour le plugger.
C'est un album culte.
Fucking shit, baby love.
Oui, oui.
Disponible partout.
J'avais bien gros accroché là-dessus.
Fait qu'un moment donné, on le voit.
Puis je fais, attends, t'es-tu Karloff?
Puis là, on commence à jaser.
Puis on trippe full.
Puis là, il y avait moi, Dom.
Julien était là aussi.
Puis là, un moment donné, Karloff, il dit,
« Hey, les gars, êtes-vous déjà allés à Sexotech? » On était au Théâtre national.
Oui, c'est ça, en tant qu'hôte.
Là, je suis comme, « Non, je suis jamais allé à Sexotech. »
Ils me disent, « Venez-vous-en, on y va. »
Sexotech, c'est un peep show?
Oui, c'est ça.
Moi, je ne le savais pas.
Là, tu rentres, il y a vraiment un tourniquet
qu'il faut que tu payes pour rentrer.
Ah oui? Oui. Puis là, c'est toutes des petites cabines
quasiment comme des photomâtons.
Puis là, tu rentres là-dedans, puis il y a comme une chaise
coussinée. Puis là, tu mets de l'argent.
Puis là, tu choisis ton film.
Puis là, je me souviens, un moment donné,
Julien rentre d'une cabine, puis il fait juste comme
« Oh, excusez-moi, monsieur. »
Mais c'était pas une cabine.
C'est qu'il y a des cabines,
mais il y avait aussi une salle de projection.
Ah oui, c'est ça.
Oui, oui.
Puis là, là-dedans, c'est beau, ce qui se passe là.
Ça allait au toast, là-dedans.
Ah oui.
Puis là, on rentre d'une autre cabine.
Julien devait triper cinéphile comme mien.
Ben oui, il adore le cinéma.
Et là, on rentre d'une cabine.
Il y a personne.
On est genre quatre dans une petite cabine, tu sais.
Puis Julien s'assoit, il met de l'argent.
Puis là, sur l'affaire pour payer, il trouve une paire de lunettes.
Puis il fait « Ah, je vais bien voir ».
Puis là, il met les lunettes qu'il a trouvées dans la cabine d'un monsieur qui s'est crossé là, dans le fond.
On avait bien trippé à la sexotech avec Karloff.
Puis il y avait le gardien de la sexoteque qui venait nous trouver louches en crise.
Comme quatre gars un peu louches.
On marchait les quatre,
on cherchait une cabine.
Moi, un moment donné, j'ai mis une pièce dans une machine
et ça n'a rien fait. Elle m'a juste
gobé ma pièce. J'ai mis une pièce.
Il me dit qu'il va voir le gars
à l'entrée.
Je vais voir le gars et il ne parle pas français.
J'ai juste fait comme, excuse me, I put
one dollar in the machine
But there's no movie playing
Pis il a juste rien dit jusqu'à temps que je m'en halte
Bon
C'est curiant
Mais ça existe plus ça, hein?
Non. Y'a-tu encore des peep shows à Montréal?
Il doit y avoir, oui, il doit y avoir
Je sais pas
Ça c'était sur Saint-Laurent
Entre, mettons, Sainte-Catherine Pis René L pas. Ça, c'était sur Saint-Laurent,
entre, mettons, Sainte-Catherine puis René-Lévesque.
Avant, c'était plein.
Il y en avait 4-5.
Tout a grandi là.
J'ai grandi à Montréal.
C'est là qu'il y avait les arcades.
T'avais une arcade, un pipe show,
une arcade, un pipe show.
Souvent, c'est dans la même...
C'était la même personne
qui te donnait du chance.
Je sais pas, les deux.
C'est ça. C'est vrai?
Oui, oui, oui.
Au début,
quand t'es petit cul,
je trouvais ça mystérieux, la salle en bas.
Quel âge, mettons?
10, 11, 12.
Il te laissait-tu rentrer à l'époque,
à 10 ans?
À l'arcade, oui.
Non, non, je parle dans... Non, à 10 ans. À l'arcade, oui. Non, non, mais je parle dans...
Non, non, non.
Pendant une couple d'années,
je me disais, c'est quoi qui se passe là-dedans?
À un moment donné, j'ai eu le goût, peut-être vers 15 ans,
d'aller voir en bas.
Imagine l'enfant entouré
de monsieur qui se masturbe.
Tout le monde trouve ça bien correct.
Mais le gars qui faisait de l'argent,
le gars qui don de l'argent,
le gars qui donnait de la chance en cas,
il disait qu'on se promène.
Mais c'était une autre époque.
Au coin de la rue, il y avait un Burger King.
C'était là qu'il y avait les prostituées.
C'était malade parce que les prostituées étaient toutes assises ensemble.
À quatre tables plus loin, il y avait toutes les pimpes.
Ah oui, oui, oui.
Tu pouvais pas te tromper. Toi, tu t'appel avait toutes les pimpes. Ah ouais, ouais, ouais. Tu pouvais pas te tromper, tu sais,
mais...
Toi, tu t'appelais-tu avec les pimpes?
Les quatre pimpes s'assoyaient ensemble.
Ensemble, puis je checkais les filles, puis là, les filles
checkaient... Puis c'était ça,
tu venais au coin, tu allais au Burger King.
T'avais 8 ans, t'avais tombé de Whopper Junior.
Mais qu'est-ce que tu faisais?
Toi, t'habitais pas dans ce coin-là?
Non, non, j'habitais un petit peu plus loin,
mais j'étais fan d'arcade.
Dans ce temps-là, ça n'existait pas.
Les jeux vidéo, les iPhones.
Moi, j'étais élevé par mes grands-parents.
Ils étaient comme trop vieux pour m'amener.
Ils me donnaient des tickets d'autobus, pis ils me disaient « Amuse-toi ».
Fait que moi, je savais où
c'était, toutes les arcades à Montréal.
Je savais comment rentrer aussi gratis.
Tu disais « Grand-maman, je m'en vais à l'arcade, tu revenais,
t'avais du rouge à lèvres, tu me collais. »
Non, j'avais toujours une histoire.
« Je m'en vais au Dairy Queen, je peux-tu avoir
cinq piastres? »
Mais c'est ça, pis je savais
Centreville, je sais pas, ça m'a toujours attiré fait
que j'allais au cinéma aussi je savais comment rentrer gratis au palace au cinéma biéry j'avais
mes comment tu rentrais gratuit au palace t'as écœurant il y avait une porte en arrière où est
ce que le monde allait fumer qui attendait là où le monde il sortait rouvrait pis là tu rentrais
pis j'es rendu.
Je t'imagine, on dirait comme un Mowgli,
mais genre du centre-ville de Montréal.
Tu remplaces Baguera, puis Balou
par genre des pimpes,
des processus plein de repas.
Je me suis toujours senti à l'aise dans ce monde-là.
Je sais pas pourquoi.
À la place de Versailles, c'était écœurant pour rentrer gratis
parce que c'était un centre d'achat.
Tout le monde rentre gratis au centre d'achat.
C'est un bon point.
C'était malade.
Mon truc pour rentrer aux Zoners,
sans payer,
je fixe en avant.
Faut que t'aies confiance.
C'est juste que tu rentres.
Personne te pose la question.
Le gars à la porte.
Tu sais quoi?
Il y avait un cinéma.
Un cinéma Place Versailles.
C'était comme au deuxième étage.
Il y avait un guichet.
On envoyait une personne
acheter un billet.
On le pitchait en bas.
On pouvait tous rentrer avec le même billet. C on le pichait en bas, puis on pouvait tous rentrer
avec le même billet.
C'était les belles années de Montréal.
Il y avait une affaire, par exemple,
que je n'avais pas compris à l'époque.
Moi, je payais pour voir mes films,
mais je payais pour voir un film,
puis je restais pendant trois films.
J'étais comme, je ne peux pas croire
qu'ils ne réalisent pas.
Des fois, j'amenais une calotte
pour mettre entre le premier et le deuxième,
changer mon look un peu.
Mais le cinéma,
ils donnent 100 % de l'argent au studio
et eux autres font leur cash avec le popcorn.
Fait qu'eux autres, quand on rentre gratis,
mettons,
Goudzou, il est content,
on va acheter son sty de gomme passée date.
C'est ça.
Non, t'as raison, Mike.
Mais l'année passée, je suis allé avec mon gars
qui a 13 ans, on est allé voir un film.
Ah, qu'est-ce que je pensais que t'allais dire.
Au sexotech.
On est allé au sexotech.
Ils ont dit, monsieur, c'est pas un sexotech.
Il a dit, pas grave, mon gars va se crosser pareil.
Exact.
Il a sorti son cell, il a même du film.
C'est un samoyé, deux samoyés.
Il a pris des lunettes
qui traînaient.
Are you tired of masturbating?
J'ai un petit bon histoire de masturbation
avec mon gars, mais...
Oh, attends, mais...
Finis cette histoire-là, puis après,
on va appeler la DPJ, puis...
Ouais, c'est ça.
On va...
C'est belles années de masturbation puis après, on va appeler la DPJ, puis on va...
Non, mais c'est « Belles années de masturbation » qui commence.
Oui, oui, oui.
Moi, il a quel âge? Là, lui, il a 13 ans.
Non, non, là, il est rendu à 15.
Oh!
Il est encore dedans. Il reste deux belles années.
Mais je voulais juste dire que, l'année passée,
je suis allé au cinéma avec lui, puis on a fini le film.
Puis là, il y avait un autre film qu'on voulait voir.
Je lui ai dit qu'on rentrait.
Lui était excité.
On rentrait dans l'autre salle.
Ils sont venus nous chercher.
Les tabarnaks!
De quels droits font-ils ça?
C'est comme une loi non écrite.
Un coup que tu es rentré... Tu as le cran de le faire.
Laisse-moi faire.
Ils sont venus me chercher la petite fille.
Toi, t'as-tu fait comme
elle ne savait pas qu'on n'avait pas le droit?
Non, j'ai fait vraiment.
Tu nous as spoté loin et tu l'as suivi.
T'as juste ça à faire,
t'as ta job au cinéma.
Ton salaire minimum,
si toi t'en donnes plus,
tu check.
C'est quoi ton histoire de masturbation avec ton fils? minimum, si toi t'en donnes plus, si tu check, si t'es pas pas ça.
C'est quoi ton histoire de masturbation avec ton fils?
Là, t'as eu mon intérêt
là-dessus.
C'est-tu l'année que Michael Jackson
était à la musique plus?
Ça devait être dans ces années-là.
Non, en fait, écoute, mon gars,
il avait peut-être
5-6 ans.
Et puis... Calmez-vous il pense le pire tout de suite moi j'étais à la job je reçois un téléphone mon ex la mère du petit elle pleure
j'ai de la misère à comprendre qu'est-ce qu'elle dit je suis comme calme-toi calme-toi
elle dit faut que tu t'en viennes elle dit comprendre qu'est-ce qu'elle dit. Je suis comme, calme-toi, calme-toi. Elle dit, il faut que tu t'en viennes.
Elle dit, Jack, c'est le nom de mon gars,
elle dit, Jack, il t'est arrivé de quoi?
Puis il s'est brisé le pénis.
Oh!
Tu veux dire, il s'est brisé le pénis.
Puis là, elle dit, je ne sais pas, c'est tout mauve.
Moi, elle fait juste me dire ça.
Il se crassait-tu comme un monsieur,
mais avec sa petite queue?
Fait qu'il a donné une crotte, tu sais,
puis il s'est cassé le pénis. Bien, là, moi, je ne sais pas Crossais-tu comme un monsieur, mais avec sa petite queue? Fait qu'il a donné une crotte, tu sais, il a fait comme...
Puis il s'est cassé le pénis.
Bien, là, moi, je sais pas si je suis au bureau.
J'essaie de me demander comment tu...
Parce que c'est à six ans, d'après moi,
il faut que tu te crosses comme ça, tu sais.
Là, moi, je panique.
Si je quitte la job, si je m'en vais tout de suite,
là, j'arrive, mon gars, si tu montres-moi ça,
bien, effectivement, son pénis, il est tout
mauve, puis il est comme plié de même.
Ben voyons donc. Là, je suis comme,
Jack, qu'est-ce que c'est que t'as fait? Il dit,
je jouais dans le cours d'école, puis je suis
tombé à pleine fache sur un... Peux-tu te poser quelques questions
avant qu'on...
Parce que là, tu dis, il est mauve, puis il est plié,
mais genre, il était plus bandé, là.
Non, non, il était plus bandé. Fait que j'ai tout bandé,
hey, montre-moi le bandé. Montre-moi le bandé. Fait que j'ai tout bandé. Mon, moi, le bandé.
Prends un grand respire.
Pense à Mitsu.
On y va.
Il était pas bandé, mais il était enflé.
Oh!
Il était bleu.
C'est sûr.
Il était plein de sang,
mais pour les mauvaises raisons.
Oui.
C'est ça.
C'est mal fait pareil.
Il faut que ce soit le bon sang qui soit à la bonne place au bon moment.
C'est un de ces bons trucs, si tu veux avoir un gros bat.
Tu te donnes des piches-notes et tu mets du maquillage.
Alors, j'ai un gros pénis qui est juste une petite boule.
Une petite boule du pomme.
Fait que là, il est tombé.
Là, j'arrive, je constate effectivement son pénis.
Je dis, qu'est-ce qui se passe? Il dit, je suis tombé à pleine face
sur un bloc de glace.
C'est bizarre.
On va aller à la clinique.
On va aller à l'hôpital.
À l'urgence,
le triage.
J'étais avec mon gars.
Il me dit, qu'est-ce qui se passe?
C'est pour mon gars, il y a une blessure au pénis.
Dès que j'ai dit ça,
on dirait que l'infirmière du triage
a appuyé sur un bouton.
Parfait.
OK, monsieur.
Elle m'amène tout de suite dans le bureau.
Vous allez rencontrer le médecin.
Je suis assis avec mon gars.
Le médecin arrive, c'est une femme.
Là, elle dit, qu'est-ce qui se passe?
Je dis, mon gars, il a comme une blessure au pénis.
Elle m'écoute même plus.
Elle regarde mon gars.
Qu'est-ce qui est arrivé à ton pénis?
Là, je suis comme, ils vont m'arrêter.
Toi, tu tenais-tu ton gars de même?
Lolo!
Parle à madame! Dis- Oui, c'est ça! »
« Diz-y qu'est-ce qui est arrivé! »
« Le bloc de glace! »
« Le bloc de glace! »
« Mais tu sais, il avait changé deux, trois fois son histoire, tu sais. »
« Fait que là, elle pousse, elle pousse, mais elle m'a donné ce map-là. » Il avait changé deux, trois fois son histoire.
Là, elle pousse.
À un moment donné, il se mappe.
Il avoue la vérité.
Il dit, c'est parce que je jouais avec mon pénis.
Oui, oui.
J'ai dit, OK, mais comment? Il me mappe.
Il faisait ça.
Jusqu'à ce qu'il l'a mimé.
Je me suis révanoué dans le bureau
Pis là
Le plus fucké
C'est que quand t'as des enfants
Tu t'attends pas à des affaires
Cet soir là j'ai expliqué à mon gars
De 6 ans comment se crosser
Fait que je disais
Mon gars faut que tu y ailles doucement
Tu te chatouilles
Jamais jamais comme ça C'est fucké se crosser. Fait que je disais, tu sais mon gars, faut que tu y ailles doucement, tu te chatouilles, jamais, jamais
comme ça. Non.
C'est fucké, là.
Là, la médecin,
elle a juste fait,
elle touche plus ton pénis pour
quatre jours, tu vas être correct? Ouais, exact.
Ah ouais. Ça a désenflé.
Il y a plus de séquelles, il y a pas de...
Ben ça, je sais pas, ça fait un petit bout
que je me suis pas recrossé avec, mais...
Tu ne t'attends pas à ça.
Moi, la...
La première fois
qu'on s'était rencontrés,
c'était à...
C'est une conférence de presse pour
La Disque.
Je ne me rappelle plus. L'autre fois, je t'avais dit
que je pensais que c'était quand j'étais à TQS.
Mais même, je pense,
j'étais soit à Musique Plus, soit à TQS.
Mais je pense que c'est plus logique que je sois à Musique Plus.
Je pense que oui.
J'avais été faire
un reportage
en direct de la conférence de presse.
Toi, tu étais là.
Tu filmais des entrevues
un peu kamikaze.
C'était vraiment drôle. Je me rappelle,
j'avais commencé à t'aider.
J'étais comme ton recherchiste.
J'avais été voir Guy Lepage.
C'est vraiment le fun.
Fais son entrevue.
Moi, c'était comme un troll.
C'était pour moi.
YouTube n'existait même pas.
C'est ça qui me fascinait.
J'étais comme Chris.
Je pense que je lui avais demandé
c'est quoi que tu faisais avec ça?
Tu posais des questions par rapport à Guy Lepage
et après, tu t'en allais chez vous
et tu le regardais avec tes chums?
Genre.
On fantasmait.
Un jour, ça va être un show télé.
Si je me souviens bien, nous, on s'en allait là-bas et toi, ça va être un show télé.
Si je me souviens bien,
nous, on s'en allait là-bas et toi, tu tournais quelque chose.
On avait un peu hijacké ton tournage.
Dans le temps, la télé,
c'était...
Tu arrives dans les tournages
des autres.
Ça ne se fait pas,
mais nous, on essayait.
Tu avais été super bon joueur
moi ça je le savais pas
par exemple que tu m'as envoyé
parce que je trouvais ça drôle
moi j'ai tout le temps aimé ça
c'est ça la beauté du web
c'est ça le bâtard
quelqu'un qui a une bonne idée
peut juste faire sa bonne idée
mais dans le temps, Chris, si quelqu'un t'engageait idée peut juste faire sa bonne idée. Mais dans le temps,
si quelqu'un ne t'engageait pas,
tu n'avais pas le choix d'aller à une conférence de presse.
D'être le grain de sable dans l'engrenage qui n'est pas supposé être là,
c'est tout le temps bon.
J'ai toujours tripé sur Andy Kaufman,
ce qui n'est pas une bonne chose.
Tu fais des jokes,
il y a juste toi qui trouves drôle.
J'avais mon
ami Eric Keer, je lui disais salut
s'il écoute avec lui ce qu'on aimait faire.
On faisait des reportages. J'étais allé
au truc
qui n'existe plus du cinéma québécois,
les Jutras.
Il y a beaucoup
de compagnies qui ont arrêté
à cause du gars,
le chef.
Puis là, je posais des questions.
Éric, il me filmait.
Puis moi, j'arrêtais tout le monde.
C'était tous les Dominique, Michel, tout le monde.
Je disais, est-ce que vous travaillez
sur le projet Betty?
Michel Côté disait, projet Betty,
c'est-tu un nom de code?
Je dis, je ne sais pas.
Je demandais à tout le monde, après-ce que c'est du Projet Bétis? »
Après une heure dans la salle de presse de poser cette question-là,
à un moment donné, il y a du monde.
Je me souviens, Élise Guilbeault est venue me voir et elle dit
« Je sais pas c'est quoi le Projet Bétis, mais pourrais-tu m'instruire sur c'est quoi le Projet Bétis? »
Je dis « Ça, c'est top secret. »
Sylvie Moreau, qui était comme, peut-être
je le connais sous un autre nom.
C'est le genre de niaiserie qu'on aimait
faire, qui servait à rien, mais c'était pour nous
faire rire.
T'avais-tu inventé de quoi?
Ou tu disais
juste rien pour les regarder
capoter?
Oui.
Après ça, j'ai fait une bande-annonce
de tout ça, et probablement
sur YouTube.
Le projet Betty, what the fuck is le projet Betty?
Puis là, tu vois Dominique Michel
qui est comme, moi j'aimerais ça jouer dedans,
mais il ne m'appelle pas.
Sylvie Moreau qui est comme, ça a-tu un nom de code?
Moi, je trouvais ça drôle.
C'est bien bon.
C'est juste du troll
inutile.
Puis ça,
tu avais plus que 30 ans
à cette époque-là.
Ou tu avais quel âge?
Ça, c'était avant que je travaille
à Musique Plus.
J'étais dans 20 ans.
C'est une bonne âge
pour encore faire des affaires
dans ma vie.
Avec mon cousin, on qu'on faisait,
on était des fans de boxe,
on faisait à croire qu'on avait, mon cousin
parlait allemand, on faisait à croire qu'on avait un blog
en Allemagne,
qu'on retransmettait les matchs de boxe.
On se faisait inviter au Centre Bell
à une table de presse collée sur le ring.
Ah ouais? Ton cousin
avait juste à parler allemand,
toi, t'avais tes écouteurs. On avait un laptop plugé sur le ring. Ton cousin avait juste à parler allemand. Toi, t'avais tes écouteurs.
On avait un laptop plugé sur rien.
Jean-Pascal,
son ascension, on était là à tous les combats.
Il y avait un gars...
Voyons donc!
C'est écoeurant, ça!
Tout ce que ça prend, c'est un accent allemand.
Ça prend la confiance.
Oui, c'est ça. C'est comme rentrer aux Zellers.
Mais pour vrai, la confiance, c'est ça. C'est comme rentrer aux Zellers. Mais pour vrai, la confiance,
c'est le meilleur truc.
Tu rentres partout
avec de la confiance.
Je me souviens, il y avait un gars, c'était l'agent de presse
du groupe Yvon Michel, à l'époque,
qui produisait les galas.
Il nous trouvait louches un peu.
Il s'approchait de nous.
Moi, je l'avais neutralisé.
Tu sais comment? Neutralisé?
Neutralisé.
J'avais parlé un peu avec lui.
J'avais dit, donne-moi ta carte.
Il avait dit, j'ai pas de carte.
Moi et mon cousin, on s'est regardé.
Ah, OK, t'as pas de carte.
Je pense que je l'avais brisé psychologiquement.
À partir de ce fois-là, il nous crissait à paix.
Il venait plus nous voir.
Faut juste y croire.
Ah oui, bon truc.
Tu m'avais dit un moment donné
que tu as été sans-abri.
C'est quand que tu as été sans-abri?
En fait,
la semaine passée,
en ce moment.
Quand j'ai eu 16 ans,
l'école, légalement,
ils pouvaient me calisser dehors.
Ils attendaient ça depuis une couple d'années déjà.
Ils m'ont sacré à la porte de l'école.
Mon père ne voulait pas tolérer qu'il fallait que je me trouve une job.
Moi, je n'avais pas de secondaire 5, je pouvais juste travailler dans les usines.
Tu ne voulais pas être Yann, la 5 latin avec la gaze.
Zéro.
Moi, j'étais décidé que j'allais devenir une rockstar,
ce qui allait me permettre après
d'être riche et de faire ce que je veux dans la vie.
J'avais décidé,
puis je disais ça au monde,
je vais faire comme Jésus,
je vais aller vivre ma vie publique,
que j'appelais.
Oui, c'est vrai, Jésus a fait ça. Jésus est parti de Jésus et a vécu une vie publique », que j'appelais. Oui! C'est vrai, Jésus a fait ça.
Jésus est parti de chez lui et il a vécu une vie publique.
Ben oui.
Tu sais parce qu'il s'est fait de chrysandard de son école, tu penses?
J'ai hâte qu'on te crucifie, genre.
Au parc La Fontaine.
Devant la sexothèque, genre.
Je ressuscite à la sexothèque.
Ah oui, fais çaque son tombeau
c'est un peep show
c'est écœurant
aïe aïe
fait que vers 16-17 ans
je suis parti
je suis parti
avec ma guitare
pis c'est ça
je voulais être rockstar
pis je me rendais compte
toutes les tunes
j'écrivais en fait
c'était tout le temps
la même tune
c'était tout le temps
l'histoire d'un gars
qui voulait pas aller
travailler à la shop
pis qui trouvait
que c'était de la merde de travailler à la shop.
Mais où tu te prenais ton inspiration?
Ça venait d'où, ça?
Je m'étais dit, en allant vivre ma vie publique,
je vais acquérir du vécu, des anecdotes.
J'ai commencé par vivre au Carré Saint-Louis.
Il y avait une méchamme,
il y avait une Sprint Firefly
On dormait dedans
Les deux dans un char
Gros comme la table
Puis on accumulait les étiquettes
À chaque matin on recevait une étiquette
Puis ça, c'est con
J'en reviens pas que je vais dire ça
J'ai réalisé ça il y a pas longtemps
J'écoutais avec ma fille
Rémi, le petit comique
Rémi sans famille Puis là, en l'écoutais avec ma fille, tu sais, Rémi, le petit comique. Oui, Rémi sans famille.
Puis là, en l'écoutant aujourd'hui
avec mes yeux d'adulte, avec ma fille,
je me suis dit, c'est cette émission-là
qui m'a fucké dans la tête quand j'étais petit.
Parce que quand ça va mal dans Rémi,
la solution, c'est, on va faire une représentation.
Là, ils partent, ils font une représentation.
Un spectacle.
Un spectacle.
Moi, je me disais, tant que j'ai ma guitare,
je ne peux pas mourir de faim.
Je suis parti ça à Gould
même pendant deux ans.
Mais l'hiver,
tu dormais-tu encore dans Firefly?
Quand l'hiver s'en venait,
il faisait frais tantabarnac.
Le monde me disait,
les itinérants sont caves en crise
de rester ici quand il fait frais.
Crissé?
Si tu jugeais les gars de shop, imagine les sans-abri.
Il n'y avait pas les petites maisons à Mike.
Je ne comprenais pas.
Je me disais, crisse, vous êtes libre.
Pourquoi vous ne descendez pas dans le sud?
Il n'y a pas de passeport.
Dans ce temps-là, tu pouvais aller aux États-Unis avec une carte d'assurance maladie.
Oui, c'est vrai. Ah oui?
Oui, c'était avant 2011. Avant le 11 septembre.
Ça a tout gâché, ça.
Les terroristes ont scrappé la vie.
Maudit Ben Laden!
Les itinérants sont obligés de se geler
le cul, esti.
On avait du soin d'avant lui.
Mais t'avais-tu pensé
de descendre, mettons, vivre en Floride?
Ben, tout le monde me disait
« Ah, tu vas voir, va à Vancouver, va à Vancouver,
il n'y a pas d'hiver à Vancouver, pas d'hiver à Vancouver. »
Fait que je suis parti sur le pouce à Vancouver.
Je suis arrivé à Vancouver, il faisait fret en tabarnak.
Ah oui? Ah oui, il faisait fret.
Il mouillait tout le temps.
Pis Sandland est de la pire place pour des sans-abri.
Parce que, tu sais,
ici, il y a des sans-abri
que, tu sais, juste, ça va pas
bien, mais c'est du monde normal.
Mais à Vancouver,
ils ont de l'air, je sais pas si la drogue
est plus forte là-bas ou quoi, mais ça a l'air
de vraiment pas bien aller.
Ça allait pas bien. Je me souviens que
ces rues du centre-ville,
d'un bord, t'avais les
pushers qui calaient des uppers.
Tu marchais sur la rue et tu disais « upper, upper ».
L'autre bord du trottoir, c'était des downers.
Ah oui.
Oui, c'était hardcore.
C'était bien...
Moi, j'appelais ça « on couvert ».
J'avais écrit une belle toune, d'ailleurs.
Tu vois, ça faisait naître des tounes.
Ça s'appelait « on couvert » parce qu'il faisait toujours
gris,
il mouillait tout le temps et il y avait beaucoup de Chinois.
Parlons-en d'eux autres.
Avec mon ami Mathieu, on avait traversé le Canada.
Moi, je n'avais pas une crise de sable.
On s'était rendu à Tofino sur l'île Victoria.
Là-bas, on avait passé 2-3 jours avec une commune de sans-abri
qui vivait sur la plage.
Le jour, ils faisaient le ménage de la ville.
La ville les aimait, ils les acceptaient
et ils leur donnaient à manger.
C'est pour ça que je pensais
que c'était cool d'être itinérant dans ce coin-là.
Peut-être pas à Vancouver.
C'est ça.
Sur l'île, c'est comme à Westmount.
Oui, oui, oui. C'est des sans-abri de luxe.
Exact.
Fait que là, je me gelais le cul,
puis je voyais sur la map,
la Californie était pas si loin que ça.
Je me disais, let's go, on s'en va en Californie.
Fait que t'es allé en Californie?
Je suis allé en Californie.
Je suis passé avec ma carte d'assurance maladie.
Oui, j'en reviens pas.
Qu'est-ce que vous allez faire? carte d'assurance maladie aux douanes.
Qu'est-ce que vous allez faire?
J'étais comme... Pas d'adresse en plus là-dessus.
Il est rentré,
il a dit
« Je suis Jésus en vie publique ».
Il n'y avait même pas.
Il n'y avait même pas nous.
Il n'y avait même pas
nos photos dans le temps.
Non.
Fait que t'aurais pu trouver ça.
T'étais vraiment
Jésus de Montréal.
Oui.
Puis mon...
J'avais cette superstition-là.
Quand j'arrivais d'une ville,
j'allais downtown pour jouer de la guitare.
Je spottais une église.
Je me mettais devant et je jouais.
Je pensais que tu allais dire
que tu rentrais à l'hôtel de ville avec confiance.
Il allait dans le bureau du maire.
Il cherchait une clé.
Le monde devant l'église était plus généreux?
J'avais l'impression que c'était ma superstition
qu'il allait tout le temps arriver quelque chose.
Effectivement, il arrivait souvent quelque chose.
C'est bien.
Ça doit être des années comme rough,
mais où tu étais super heureux
et tu y repenses avec le cœur plein de joie.
C'est ça qui est drôle.
C'est quand j'y pense avec nostalgie.
Je suis dans la rue.
Ça n'avait pas de bon sens,
mais c'était écoeurant.
Le feeling de...
Parce que quand j'étais en Californie,
j'ai tout fait la West Coast,
mais le feeling de dormir sur la plage,
tu as tout dans ton bague-sac,
tu te réveilles le matin,
tu as juste à penser
où tu vas dormir à soir.
Où je mange, où je chie.
Je chie ou je mange dans l'eau.
Tu chies dans l'eau. Ah oui, tu peux chier dans l'eau.
Ben oui, man.
Chris, man, l'eau salée.
Lui, il n'avait pas une toilette à donner à Yann.
Mais,
pis...
Mais attends, je veux juste savoir.
On n'a pas fait le tour du sujet.
Mais chier dans l'eau, fait que tu t'essuies
avec tes doigts dans l'eau?
Ou comment?
T'as à peine besoin de t'essuyer.
Je me rendais compte que probablement
on était fait pour ça, l'humain, à la base.
Parce que
quand ton anus se dilate...
Pour être dégueulasse!
OK, on part.
Ben, les vagues, j'imagine.
Non, mais tu sais, ton truc, il sort.
Ça se referme, il y a de l'eauagine. Non, mais tu sais, il sort. Ton truc, il sort. Tu sais, fiou!
Ça se referme, il y a de l'eau.
C'est comme un méga bidet, surtout dans la mer.
L'océan, c'est ton bidet.
Fait que là, tu baissais tes culottes ou tu tassais tes bobettes?
C'est quoi la fonction?
Ben, aussi,
c'est que je lavais mon linge
demain aussi.
En chien dedans?
Ah!
Ah! Je lavais mon linge de même aussi. En chiant dedans? Non, mais regarde, chier,
je l'ai peut-être fait 4-5 fois.
C'était pas ça.
Moi, j'ai chié plus souvent que ça.
Mais...
Un nombre incalculable.
Tu veux être un chier
beaucoup, beaucoup dans le CA?
Non, non, dans vie.
Mais, ouais... Tu vas te chier beaucoup, beaucoup dans l'océan? Non, non, dans vie. Dans vie, OK.
Mais, ouais... Ouais, j'en reviens pas que je suis en train de parler
que je chie dans l'eau aussi.
J'avais une image que...
On est rendu ailleurs,
que quand tu chiais dans l'océan,
il y avait, tu sais, la toune TikTok que c'est...
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo!
Yo! Yo! Yo! Yo! Yo! Yo! Yo! Yo! Yo! Il y a juste une petite grosse grotte qui s'en va.
Mais je me souviens, à un moment donné,
je pissais dans l'océan.
Ben voyons, tabarnak, là!
C'est notre eau à nous autres aussi, Carlos!
Il pisse, il chie! Non, mais c'est ce eau à nous autres aussi, Carlos. Il pisse, il chie.
Non, mais c'est ce feeling de liberté.
T'es face à l'océan.
Je pissais dans l'océan.
C'était le soir, c'était la nuit.
Je vois de quoi dans l'eau qui a l'air de bouger.
Ça doit être de la marde.
C'était la mre de la veille.
Oui, c'est ça.
Là, ça s'approche.
Là, ça commence à prendre forme.
Je suis comme, Christ, qu'est-ce que c'est ça?
C'est un Mexicain.
Je te jure.
Il sort de l'eau, il est frigorifié,
il a son linge, puis il a un six-pack
de genre de Bud Light,
je ne sais pas trop quoi.
Là, moi, je me remonte les culottes.
Il me baragouine de l'air.
Il est congelé.
Je l'aide à tordre son linge.
Il arrivait de l'océan.
Il arrivait de l'océan.
Avec son six-pack.
Avec son six-pack.
Il avait une queue de poisson.
C'était à San Diego.
Je pense qu'il devait avoir sauté d'un bateau.
Je sais pas.
Je l'aide.
Pour me remercier,
il me donne deux canettes de bière
pis il part.
Moi, regarde,
c'est une histoire
comme une autre, tu sais.
Une semaine après,
je marche sur la rue.
Là, un moment donné,
j'entends une gang de Mexicains.
C'est lui,
il me reconnaissait. Pis là, il disait à ses amis, c'est lui une gang de Mexicains. C'est lui qui me reconnaissait.
Il disait à ses amis, c'est lui qui m'a aidé.
C'est lui qui pissait. Il m'a pissé dessus.
Peut-être c'est ça qu'il disait.
Mais pour me remercier, ils m'ont donné
une grosse motte de weed.
Là, j'étais plugé comme fou à San Diego
avec le cartel mexicain.
J'avais pissé sur le gars.
Hey!
C'est la grosse vie.
T'as connu le cartel mexicain?
Mais tu sais,
t'as pas de loyer, rien.
Moi, je jouais de la guette et je choisissais des banlieues
huppées comme Santa Barbara, mettons.
Un quartier huppé, ils doivent aimer ça,
voir un sans-abri Chier sur leur plage
C'est ça que tu veux
Le coucher de soleil
T'avais pas peur que quelqu'un
Volte ta guitare et ta carte soleil
Pendant que toi t'es en train de chier dans les vagues
Je ne chiais pas quand c'était bien crowdé
Parce que aussi
En plus l'océan
Tu chies dans l'eau,
dans notre tête, ça sort,
mais ça sort, puis après, il y a une vague.
Ça fait que ça t'accalisse.
Non, mais je vais chier de l'autre bord.
On dirait que tu faisais juste chier
dans ces...
Tu faisais chier dans l'eau.
Wow!
J'ai jamais chié dans l'eau, mais...
Tu l'as fait, là.
C'est facile.
J'ai déjà chié dans une toileau, mais... C'est vrai, c'est facile. J'ai déjà chié dans une toilette
quand il y avait de l'eau.
Mais pas...
Pour vrai, je pense pas que je serais capable.
Techniquement, je serais capable.
Après, si, mettons,
j'avais pas le choix après un mois,
mais je serais pas à l'aise.
J'ai chié à des pires places.
Ah ouais?
Ouais. Sochaz? mais je serais pas à l'aise. J'ai chié à des pires places, fait que... Ah ouais?
Sochaz?
J'ai déjà chié en avant... J'ai déjà chié...
Hé là là!
J'ai déjà chié en avant d'un trou,
minipote.
Ah ouais?
Pour que le monde, quand il frappe,
ça pogne ta crotte.
Quel trou? Trou numéro 4. Ah oui? Ah, parnaque! Pour que le monde, quand il frappe, ça pogne ta crotte. Oui.
Quel trou?
Trou numéro 4.
Mais c'est ça, c'était une nuit folle.
Puis là, je me suis levé le lendemain, puis il pleuvait.
Puis j'étais comme... J'ai eu des regrets.
Mais là, ce qui arrivait après, c'était que...
Après, c'était qu'on se promenait.
Puis là, il y avait plein de parties partout.
Puis là, je criais au monde.
Je disais,
« Peux-tu même essuyer chez vous? »
Le monde qui va jouer
au mini-pot,
surtout dans ces années-là,
c'est-tu un rigole-fer?
Non!
Les mini-pots, c'est tout le temps
« fun et funny ». Le monde se dit, « Cré ça, C'est-tu un rigole-fer? Non! OK. Parce que les mini-pots, c'est tout le temps funny, funny.
Fait que là,
le monde, c'est comme...
Ah, cressa,
vous allez trop loin!
Rigole-fer!
Restez!
Ah oui, pis ça pue, hein?
Trou numéro 4,
l'étron.
Ah oui!
Ah oui!
Mais je dois pas...
Je dois pas être
le seul qui a fait ça.
C'est sûr que...
C'est sûr que oui.
Ouais, peut-être. J'avoue que... Je dois pas être le seul. Tu fait ça. C'est sûr que oui. Peut-être.
J'avoue que...
Je dois pas être le seul.
S'il y avait plus qu'une personne
qui faisait ça,
tous les minipods du Québec auraient de la sécurité de nuit.
Je l'ai pas fait
de jour.
Ça serait quelqu'un qui se promène la nuit
avec sa flèche.
Oui.
Là, j'ai jamais
pensé, mettons,
avoir un mini-pot.
C'est une des rares
business que tu dis, la nuit,
on s'en colle, qu'est-ce qu'ils vont voler?
Tu sais, mais, j'avais
jamais pensé que quelqu'un pourrait chier
sur un dépôt.
Je suis pas fier de ça.
Non, je trouve ça un peu drôle quand même.
T'avais quel âge?
Trop vieux pour faire ça.
C'était...
C'est parce que plus je mets de détails,
pire que c'est.
Les pick-boys, c'était-tu encore?
Oui, oui.
Oui, oui.
Non, mais...
C'était le soir de mon bal de finissant
d'université.
Ah, oui!
Je me sens comme si j'étais à Jerry Springer.
On a le propriétaire du golf!
Oui, oui.
Oh non, excuse!
C'est là que...
Qu'est-ce que c'est drôle!
Que, tu sais, un diplôme universitaire,
c'est supposé être...
T'es le futur, t'es l'élite.
Non, non.
T'es l'élite.
Moi, je suis un itinérant, je chiais dans l'eau.
Oui, c'est ça, t'es mieux élevé que moi.
Hé, mais tu sais, c'est ça, j'étais lourdement intoxiqué.
Pas que ça excuse quoi que ce soit.
Là, je suis-tu en train de m'incriminer?
toi t'as tes amis mexicains pour ce qu'ils peuvent m'aider
c'est ça qui est fucked up
parce que si tu écoutes Astaire
on a beaucoup de monde qui écoute
c'est clair que quelqu'un
a déjà eu
son père est arrivé
un jour à
« Carlis, quelqu'un a chié
devant le trou numéro 4! »
Je ferais un podcast
avec cette personne-là.
Comment tu t'es senti?
Je résout.
Ça, ça serait le meilleur true crime.
Ah ouais?
À Radio-Canada, là, il remonte
la trace du tonne-mande.
Il y a une affaire que... J'avais une histoire, je voulais raconter.
Oui, oui.
T'avais-tu...
Non, mais non, vas-y.
OK. Je ne l'ai jamais racontée, puis ça me brûlait les lèvres de le raconter.
C'est la fois dans ma vie où j'ai eu le plus peur.
Puis c'est arrivé... Ça se passe dans mon ancien appart, là où j'habitais avant.
C'est que c'était un été vraiment où j'étais full stressé, c'est l'été où Claude Cresse venait d'arriver dans ma vie.
Puis, tu sais, la première fois que je l'ai fait sur scène, c'était à ta première partie, tu te souviens, puis c'était un petit flop de 8 minutes, le plus gros malaise.
Puis trois mois après, je savais que je faisais un gala juste pour rire en Claude, c'était le gala de Rosalie. Ça a été trois mois de cauchemar, de moi qui me lève la nuit
et essaye d'écrire des jokes.
Ça ne marche pas.
Finalement, super.
En plus, je m'étais séparé.
C'est pour ça que j'habitais d'une nouvelle place.
Je me rends faire le gala en Claude.
Ça va bien.
Je suis super content.
En sortant de scène, je pars à pleurer
parce que c'est tout ce poids-là qui tombe
et là, je pars à la brosse.
Une estite brosse dégueulasse.
Je bois, je bois, je bois.
Je reviens chez nous, il est genre 3h
et je ne sais plus quelle heure.
C'est un nouvel appart, je viens d'aménager là.
Puis là,
je suis chaud raide.
Moi, vu que l'adrénaline,
on dirait que je ne le gère pas bien.
Si je reviens d'un gros chaud,
j'ai de la misère à m'endormir.
Pour calmer ça, je me suis acheté
de l'huile de pote.
Le CBD me calme,
mais j'apprends avec un peu de THC
pour avoir du fun quand même.
Vu que je savais que je devais
vivre de quoi de vraiment trippant
je me fais une bonne lampée d'huile
puis là je vais me coucher
puis je m'endors genre demain
puis là maintenant une heure plus tard
moi je suis bien endormi, ça cogne à ma porte
puis là je suis comme
je vais répondre, mais je suis chaud, je suis tellement chaud
que j'ai oublié que j'ai fait d'huile de pote
c'est quand même important dans l'histoire
je vais répondre, puis là il y a maote. C'est quand même important dans l'histoire. Fait que je vais répondre,
pis là, il y a ma voisine.
C'est une vieille madame,
t'sais, elle a le genre d'un 70 avancé,
pis elle est toute petite,
pis là, elle me regarde, elle est comme en jaquette,
pis t'sais, un peu film d'horreur, là.
Elle, là, me regarde, pis là, elle dit,
«Maxime, éteins ta lumière, puis suis-moi. »
Là, moi, je suis au red, puis je suis comme « Oui. »
Fait que j'essuie, puis là, à la porte à côté,
on rentre chez elle, il fait noir, noir, noir.
Puis là, elle m'amène, elle dit « Suis-moi. »
Puis là, j'essuie, elle m'amène à sa fenêtre,
puis là, elle dit « Regarde dehors, là. »
Je fais « Oui. »
Elle dit « T'es voituetu? Puis là, je suis comme, ben là, je voyais rien, il faisait
trop noir, puis je suis comme, ben là, qu'est-ce que, je sais pas, qu'est-ce que je suis supposé
voir? Ben, elle dit, gars, ils sont là, là, il y a des hommes qui nous regardent. Puis
là, je suis comme, attends, ben là, je vois pas, là, elle dit, gars, il y en a un en
arrière de l'arbre, là, un homme en toge qui, puis là, je fais, non, je le vois pas.
Elle dit, ben, gars, il y en a un, làère de l'arbre, un homme en toge.» Je dis «Non, je ne le vois pas.» Elle dit «Guy, il y en a un dans le char et il te pointe en ce moment.»
Le poil, le frisson de genre.
Puis là, elle me pointe des hommes en toge que moi, je ne vois pas.
Je dis «Regarde, veux-tu qu'on fasse le tour du pâté de maison ensemble? »
Elle dit « Oui, j'aimerais ça. »
Je suis comme « Parfait. »
Je dis « Attends, je reviens. »
Je vais chez nous, je mets mon hoodie,
puis je cache un petit couteau dans ma poche
parce que j'ai peur des hommes en toge,
mais j'ai aussi peur de ma voisine.
Je suis comme « Là, là, c'était peurant, tabarnak.
Fait qu'on sort dehors.
Puis là, elle, c'est ça, elle est en jaquette, là, très, tu sais, puis il fait vraiment noir.
Puis j'assuis, puis là, elle dit, «Guy, t'avoues-tu, là, il y a une femme habillée en robe blanche, puis elle parle au Seigneur?»
Puis là, je suis comme, «Ah, non, je, hé, je, j'avoue pas.»
Puis là, elle dit, «Puis là, il y a un homme qui parle dans l'oreille,
qui chuchote quelque chose. »
Puis là, on fait le tour du bloc.
Partout où on passe, c'est comme « Il y en a un, il vient de se cacher. »
Moi, j'ai vraiment très peur.
On fait le tour du pâté.
Tout le long, j'ai la main sur mon petit couteau.
Un petit couteau à patate.
C'est comment gros? Genre le lendemain?
Mettons la lame. C'est vraiment pour couper
la épluchonne pomme.
Je pourrais rien faire avec ça.
Ça casse, c'est sûr.
Fait que là, on revient
chez elle.
Pis là,
je suis avec elle pis je sais que
faut que je dise de quoi.
Là, je fais,
là, pour une raison que faut que je dise de quoi, tu sais. Fait que là, je fais, hey, tu sais,
là, pour une raison que je comprends pas,
je dis, je sais pas pourquoi,
tu vois des choses que moi,
je vois pas.
Tu sais, parce que je veux pas la brusquer
trop trop, là, là-dedans, là.
Je commence à comprendre ce qui se passe un peu, mais là,
ben là, je suis pas folle, là, tabarnak!
Pis là, je fais, non, non, hey, j'ai pas dit ça,
j'ai dit que tu vois des choses, mais que moi, malheureusement, je les vois pas. Pis tu là, je suis pas folle, le tabarnak! » Pis là, je fais « Non, non, hé! J'ai pas dit ça. J'ai dit que tu vois des choses,
mais que moi, malheureusement, je les vois pas.
Pis tu sais, je sais pas quoi faire avec ça.
Je trouve ça aussi bizarre que toi, là, tu sais. »
Fait que là, je dis « Je pense qu'on devrait peut-être
appeler une ambulance, tu sais. »
Pis là, elle fait « Ah, ben non, là, je suis pas folle. »
Pis là, je dis « Non, mais peut-être qu'eux autres,
ils vont le savoir. Pourquoi que moi, je le vois pas aussi, tu sais. »
Fait que là, elle dit, ah, ben, OK.
Fait que là, je vais chez nous.
Pis là, j'appelle à 9h01.
Pis là, ils disent, blablabla, ils écoutent mon histoire.
Pis ils me disent, comment s'appelle la madame?
Je suis comme, je sais même pas son nom, là, tu sais.
Fait que, il dit, bon, on va envoyer quelqu'un.
Parfait.
Fait que là, je retourne chez elle.
Non, mais toi, c'est que tu appelles la police?
Oui, là, moi, il y a une madame.
Ben oui.
Pis là, j'assuis dans la rue. Pis là, elle avoue des affaires que moi, je peux pas. J'ai un couteau dans ma po, il y a une madame. Ben oui. Puis là, j'assuis dans la rue
puis là, elle avoue
des affaires que moi,
J'ai un couteau dans ma poche.
Je suis une madame,
j'ai un couteau dans ma poche.
Les autres sont sûrement comme,
la madame n'existe pas.
Bougez pas, monsieur,
on s'en vient.
On va envoyer quelqu'un.
Fait que là,
je retourne chez ma voisine
puis là,
elle dit,
bon, ben,
je vais me préparer
pour partir avec l'ambulance. Je suis comme, parfait. Fait que là, elle dit, je vais me préparer pour partir
avec l'ambulance.
Parfait.
Elle me sort une chaise et elle dit,
assis-toi là et ne retourne pas,
surtout parce que je vais me changer, je vais m'habiller.
Parfait.
Je m'assois et je l'entends en arrière
ouvrir un tiroir, gratter.
Je suis comme...
Elle va me tuer.
Je suis comme, ça y est, tabarnak.
Moi, je suis sûr,
sûr, sûr que je vais recevoir
une petite lame ici.
Parce que je me dis, dans cette histoire-là,
je suis le nouveau voisin qu'elle ne connaît pas
et qui vient dire, est-ce que tu vois, ça n'existe pas?
Fait que là, j'ai la main
sur le couteau.
Je sors mon sel et je texte
mes amis, genre, voisine, j'ai peur.
Puis là, je vois le monde, ils m'écrivent, t'es où, là? Qu'est-ce qui se passe?
J'écris, j'ai peur, voisine. Puis tu sais, je suis chaud raide et gelé aussi.
Là, finalement, elle gratouille un moment donné, elle dit, OK, tu peux te retourner.
Puis là, je me retourne, puis comme des raisons, elle s'est échangée, puis elle dit,
je vais emmener, il faut que j'amène Je me retourne. Comme des raisons, c'était changé. Elle dit « Je vais amener des cigarettes. »
Elle ouvre son tiroir. Elle sort un gros ziploc
de cigarettes.
Je pense que je vais en avoir assez.
Je dis « Ok, cool. »
Elle dit « Attends une minute.
Je veux te montrer quelque chose. »
Elle met sa main sous son oreiller
et elle sort un gun.
Elle est deaime avec.
Pis là, no joke,
moi, c'était...
Pis là, je vous rappelle que, mettons,
trois heures avant ça, j'étais à la Place des Arts,
sur scène, en train de faire
un gala juste pour rire.
Pis là, moi, je voyais déjà la page du journal
qui disait, genre, l'humoriste Maxime Gervais
retrouvé avec une balle dans la tête. »
Fait que là, elle est là, puis elle est comme
« Ha! Ha! Ha! »
Puis là, j'ai fait comme « Hey, là, moi,
les jambes me viennent molles. »
Puis là, j'ai dit « Hey, tu sais, je pense que là,
je pense que ça, c'est un peu trop pour moi. »
Elle a dit « Non, non, c'est pas un vrai. »
Elle a dit « C'est un presse-papier en forme de gonne. »
Puis elle a dit « C'est pour faire peur aux hommes en toge. »
Je suis comme « OK, ça a quand même du sens »
Fait que là, l'ambulance arrive
Puis là, l'ambulancier parle à ma voisine
Puis à un moment donné, il demande
Il dit « As-tu, madame, je vous pose la question parce que
Faut que je la pose, mais avez-vous pris de la drogue? »
Elle fait « Ben non, j'ai pas pris de drogue »
Mais moi, quand il a demandé ce question
Moi, j'ai fait comme
« Ah, ouais, ok, c'est ça Moi, j'ai pas pris de drogue. » Mais moi, quand il a demandé ce question-là, moi, j'ai fait comme, « Ah, ouais, OK, c'est ça.
Moi, j'en ai pris, tu sais. »
Ça expliquait l'espèce de...
Moi, j'étais dans un rêve, tu sais.
J'étais défoncé bien raide.
Finalement, ils sont partis avec.
Puis là, maintenant,
elle est venue reconner chez nous.
Puis là, elle m'a dit, en tout cas,
« Merci, parce que... »
Elle m'a dit,
« T'es vraiment le héros du bloc
là j'ai dit ben non là je savais ce que ça impliquerait là pis là j'ai dit non non là tu sais je l'ai appelé c'est correct
là elle a dit non non t'es le héros du bloc pis mettons une semaine après mes parents sont venus
m'amener à un meuble je pense pis là elle est venue les voir et elle a dit, « En tout cas, madame, votre fils,
c'est le héros du bloc. »
Je dis, « Tabarnak, man! »
Puis là, je n'habite plus là,
donc je ne sais pas trop, mais je sais qu'elle a eu
un suivi après ça et je pense que ça va mieux.
Elle, c'est quoi qui est arrivé?
Peut-être une psychose, je ne sais pas.
Je n'ai jamais trop su.
C'est un des messieurs en toge
qui a dit que tu étais un héros?
Oui, c'est ça. Moi, c'est un des messieurs en toge qui a dit que t'étais un héros? Oui, c'est ça.
C'est mon coloc à cette heure.
Il me lève le matin et il est comme...
Mais ouais, le bout du gun,
j'étais sûr que j'étais là,
ça y est, je vais mourir.
C'est tout le temps fréquent, ça.
Moi, j'ai jamais eu
quelqu'un
qui a sorti un gun
devant moi
pour me le montrer
pour m'impressionner
mais avec mon ex
c'est arrivé
une fois
elle est allée
à quelque part
puis
elle m'avait juste
texté
puis elle avait dit
ouais je suis chez mon ami
puis là elle vient de sortir
son fusil
puis elle arrête pas
de me le montrer
puis là j'étais comme
ok
sort puis j'étais comme, OK,
sors, puis j'arrive.
C'est ça qu'elle a fait?
Oui, oui. Là, je suis arrivé,
j'ai fait 30, 30, puis elle a fait,
ben non, il faut que je dise. Puis elle a fait, ben non, Chris, tu dis pas à quelqu'un
qui sort un gun,
hé, regarde mon fusil, je m'en vais.
Surtout, Chris, là,
elle vient d'apprendre, c'est moi qui l'a,
elle va venir m'attaquer moi.
Avoir un gun.
As-tu déjà eu un gun?
Moi, en fait...
Moi, sans abri en Californie,
j'aurais un gun. C'est sûr, ça.
Aux États-Unis,
il y a quelqu'un qui a essayé
de me donner un gun pour me protéger
parce qu'on chôtait
sur des trains aussi.
Je faisais du... T'étais un personnage
de Charlie Chaplin.
Il chiait sur chaque wagon.
Il chiait dans le chemin.
Le gars au charbon,
c'était un train qui roulait à la crotte. Puis là, le gars au charbon, il est comme « Ah! »
C'est un train qui roule à la crotte.
Non, mais il y a quelqu'un qui avait essayé de me donner un gun pour me dire « Hey, tu sais, c'est dangereux. »
Mais moi, j'avais peur des guns.
Mais je me disais d'un coup que lui, il a fait un meurtre avec ce gun-là.
Puis là, moi, je me fais arrêter.
Puis là, je...
Il est là.
C'est le gars avec la toche.
C'est genre
« Ferme ta gueule! »
On se fait gunner les trois live.
Non, mais ça m'est arrivé une fois
d'avoir peur d'un gun. Je faisais du pouce,
puis c'était trois gars qui venaient du Nouveau-Brunswick.
Ils s'en allaient à Vancouver.
Puis là, moi, j'étais quelque part dans l'Ontario
quand je suis embarqué dans le char.
Puis là, c'était un deux-portes.
Fait que là, eux autres, ils se parkent.
C'était en pleine nuit.
Ils se parkent sur le bord de l'autoroute.
Puis là, moi, j'ai une guitte.
Fait que là, ils rouvrent sa valise. Puis J'ai une guitte. Il rouvre sa valise.
Je mets la guitte en valise.
Tu ne sais jamais quand tu fais du pouce.
J'avais peur.
Dès que j'ai mis ma guitte,
il se pose.
Il se pose dans le char.
Je cours dans le char.
Je m'assieds en arrière.
En arrière, il y a un gars.
Il est à côté de moi.
Il y a un gars, lui, il est pas à ce temps. Il est à côté de même. Il s'est jeté.
Il y a un trou ici.
J'ai pas vu.
Là, on part.
Je suis assis en arrière avec ce gars-là
qui bouge pas, il dit pas un mot.
Puis les deux gars,
c'est deux gars du Nouveau-Brunswick.
Puis ils jasent, ils jasent.
Mais ils ont un tape deck
avec le best-of du groupe Alabama.
OK. Puis il est pris dans le tape deck depuis qu'ils sont partis du Nouve best-of du groupe Alabama.
Il est pris dans le tape deck depuis qu'ils sont partis
du Nouveau-Brunswick.
Ils écoutent juste ça en bas.
« Sweet home Alabama. »
Ils sont en train de devenir fous, agressifs
avec ça.
Je suis content de la ride.
Je regarde de temps en temps, le gars ne bouge pas.
Eux autres sont bizarres en avant.
T'aurais-tu sorti ta guitare
et chanté la même tonne?
Ouais.
Là, je suis assis, ça va bien.
Puis à un moment donné, j'ai dit...
J'ai dit, attention,
je sais pas trop quoi,
je me souviens pas qu'est-ce qu'il dit,
pis le chauffeur, il me regarde, il dit,
il dit, ben, le poteau qu'il a, lui,
veux-tu le voir, ce poteau-là?
Pis là, il sort, là, de la route.
Là, il revient dans la route. Là, esti,
il revient dans la route, là, moi, esti.
Ça change le mood, hein? Ça change le mood,
en esti, mais...
C'est malade, là.
Le sweet home Alabama.
Là,
je capote, là.
Pis là, il dit, regarde, là, ce qu'on va faire, c'est qu'on a quasiment
plus de gaz. Fait que là, il dit, à la prochaine
sortie, on va arrêter. Pis là, on va braquer le gaz. Pis là, il dit... regarde, ce qu'on va faire, on a quasiment plus de gaz. Il dit, à la prochaine sortie, on va arrêter.
Puis là, on va braquer le gaz.
Ben voyons donc, man!
En dessous du banc, il sort son gun,
il monte le gun.
Je me dis, aïe, c'est terminé ma vie.
Mais pourquoi ils ont pris un pousseux?
S'ils s'en allaient faire un, on le donne.
On l'embarque.
Le gars, il dort.
Il bouge pas, lui, encore, depuis tout ce temps-là. Il est pas nerveux, là. Moi, je suis comme, tabarnak, je vais mourir ici, c'estbarguait. Le gars, il dort. Il bouge pas lui encore depuis tout ce temps-là.
Il est pas nerveux.
Moi, je suis comme, tabarnak, je vais mourir ici,
c'est sûr et certain.
Ils vont se parker dans la station d'essence,
on va braquer.
Je capote.
Ça augure mal.
Le gars, il a ses gros nerfs.
Un moment donné, je fais comme ça,
cette petite cassette-là.
Je passe entre les deux bancs,
je réussis à l'enlever, la cassette.
Ça a comme baissé la tension.
Ah oui?
Il a fait, je vais juste arrêter un guichet.
Il a dit, t'es le héros du char.
T'es le héros du char.
En plus, dans ces années-là,
mettons, à cette heure, tu sors du char.
Tous les chars ont un piton en arrière
pour ouvrir le coffre.
Mais dans ce temps-là, ça prenait une clé
où il y avait le piton en avant.
Toi, tu aurais perdu ta guitare
si tu te sauvais.
Si je me sauvais, mais en même temps,
je me disais que j'allais peut-être mourir.
Là, il pogne la. Il pogne la...
Perdre une guitare ou la vie.
La sortie, elle s'en vient.
Ils m'expliquent comment ça va marcher.
On va se parker, on met le gaz.
Toi, tu rentres, tu parles au gars.
J'écoutais même pas.
C'était juste comment je fais de me sortir.
Il te donnait un rôle là-dedans?
Oui, oui, oui.
On était un crew.
On s'en allait à Vancouver
parce que je m'en allais à Vancouver.
C'était dans ma run que je partais à Vancouver.
Le gars qui dormait là,
j'imagine que je prenais son rôle à lui.
Ben oui, c'est vrai, oui.
Toi, reste là, dors.
Mais là, je leur explique.
Je suis un artiste.
Moi, regarde, je vais rien dire.
Je ne vous ai jamais vus.
Là, à un moment donné,
avant de sortir,
il se park sur le bord de l'autoroute.
Je débarque.
T'avais-tu peur qu'il te gagne?
J'avais peur qu'il me gagne.
J'avais peur aussi qu'il parte avec ma guide.
Les deux.
Il rouvre le coffre.
Je prends ma guide.
Les deux, mais... Là, ils me laissent...
Ils rouvrent le coffre.
Je prends ma guitte.
Puis là, le passager referme sa porte.
Puis là, ils partent bien tranquillement.
Puis là, ils arrêtent.
Oh non!
Puis là, je me suis dit, c'est sûr qu'ils me gonflent.
C'est sûr, sûr, sûr.
J'ai tout vu ma vie passer.
Puis là, j'étais comme un petit cave.
Ma vie publique, c'était...
Me fait déguster.
Mars, je suis le tourne. C'est juste en déguster Mars sur l'autoroute
c'est juste en temps
que Sweet Home Alabama
repartit
pis
on repart
la porte du passager
elle s'ouvre
pis là je fais
c'est terminé
pis comme elle s'ouvre
le chauffeur
il a collé
le gaz dans le tapis
pis ils sont partis
en burnant
la garnette
il voulait te faire peur?
Je ne sais pas, mais moi, j'étais comme...
J'ai vraiment eu fucking peur.
J'ai vraiment eu peur.
As-tu... Le dépanneur est à combien de temps?
C'était une sortie. C'était peut-être, mettons, à deux kilomètres.
As-tu marché jusqu'à la sortie pour voir si elle s'était faite voler ou non?
Non, non, non. J'ai resté là.
Je pense même que je me suis caché dans le bois.
Pendant un bout.
Imagine,
ceux autres ont volé le dépanneur,
la police qui les cherche,
puis ils voient toi caché dans le bois.
C'est là où je suis en tabardac.
Mais le petit gars
qui dort.
On dirait un film de Tarantino,
le gars qui dort.
Peut-être que tu faisais semblant de dormir aussi.
Moi, deux tatas qui veulent voler un garage, là,
je fais semblant de dormir.
Peut-être c'est un autre pousseur. Lui, il s'est mis en mode
sleep. Ah, ça se peut, hein?
Je vais faire semblant de dormir, sinon ils vont voler
mon Yoko Lele.
Hey, Yann
y'a-tu des questions?
Oui
y'a des questions
y'en a
y'en a une
pour Karloff
est-ce qu'une
réédition
de Fuzzy Trash Pop
en vinyle
est prévue?
Oh
pas pour l'instant
non
mais j'ai la réédition de Fucking Shit Baby Love
disponible.
Youpi!
Pis j'ai mon nouvel album aussi,
Chansons inutiles.
Ah ouais, c'est bien là.
Incluant les grands succès
Glory Hole et Chloroquine, c'est ça qui a attiré
l'attention de Max.
Ben, il y avait Sexy Cerise
qui me parlait. J'aime bien les cerises.
Et le goulag des amoureux. Ça a l'attention de Max. Il y avait Sexy Cerise qui me parlait. J'aime bien les cerises. Le goulag des amoureux.
Aimer la vie.
T'es un gars qui aime la vie, Karloff.
Oui, certain.
Mais Fuzzy Trash Pop,
pas pour l'instant.
Je veux
vous parler les deux.
Parce que toi, t'as été prof à l'école.
Et là, toi,
récemment, t' à l'école. Oui. Et là, toi, récemment, tu es devenu prof.
Oui.
Tu es devenu prof une semaine avant la grève, à peu près.
Moi, ça ne peut jamais être simple, ma vie.
Je me suis cherché une job pendant un an.
J'avais de la misère.
En télé, tout le monde se fait crisser à la porte.
J'ai galéré un peu pendant un an.
Je me suis fait comme « Chris, il manque des profs. » Je me suis pogné une job de prof en cinéma.
Je me suis dit « Chris, c'est cool. »
Je découvre cet univers-là.
Tantôt, tu as dit qu'ils t'ont crissé dehors de l'école à 16 ans.
Tu es retourné à l'école.
Tu as été sans-abri.
Tu es devenu prof ou non?
Non.
Là, tu as...
Oui, c'est ça.
Tu es au secondaire 3.
L'école de la vie en estie.
OK.
Est-ce que...
OK.
Yann, on coupe ce bout-là.
Enlève ça.
Montage, Yann. Montage.
Attends.
On va reprendre.
Hé, vous...
Oui?
Toi, t'as été prof?
Toi, je le sais pas.
Prochaine question, Yann.
C'est drôle qu'on coupe pas le bout
où il chie dans l'eau.
Le bout où il est prof.
Mais non, mais légalement,
t'as le droit d'être remplaçant
sans un diplôme.
Non, mais en fait, c'est que
mes années, j'ai fait 20 ans
en télé, en mise en scène.
J'ai eu mon équivalence.
Ils m'ont donné un genre d'équivalence.
T'es prof de quoi?
Cinéma.
Ah, ben là.
C'est pas genre prof de là. OK, ouais, c'est pas genre
prof de science. Non, non, non, non.
Pis, mais, oui,
j'étais tout content. Si je me trouve un job,
yes. Deux semaines après, grève
générale illimitée, la plus grosse
dans l'histoire du Québec.
C'est tabarnak, c'est ça.
Fait que toi, t'as déménagé
pour après tomber en grève.
Ouais. Fait que, pis, en grève, t'avais pas de salaire, tu sais?
Non, mais non.
Puis pour ça, je suis border, itinérant, en fait.
Parce que...
Là, j'habite dans un petit meublé, tu sais, à Sherbrooke.
Mais je sais pas ce qui va arriver,
parce que j'ai appris ça, là, tu sais.
Je découvre le métier
fascinant de professeur.
Mais tu ne sais pas avant le mois d'août
si tu travailles en septembre.
C'est fucké.
C'est comme un genre d'insécurité.
Qu'est-ce qui te surprend
chez les jeunes d'aujourd'hui?
Mettons que tu ne leur montres pas
à se crasser.
Là, là! Ne fais pas ça! crasser, j'imagine. Là, là!
Tu fais pas ça, là!
Je couperai ça, Yann.
Non, mais il y a-tu de quoi...
C'est la première fois que tu travailles avec des ados,
je pense. Tu sais, t'en as été un ado.
T'as un mode de vie
que t'étais full rebelle.
Moi, au début,
pour vrai, j'ai eu un choc. J'étais triste.
J'avais l'impression queon les a comme abandonnés
parce que
c'est mon impression
j'ai juste connu 3 groupes
j'ai l'impression que
dans mon temps
on était au courant de ce qui se passait
dans le monde
tandis que là je trouve
qu'ils sont au courant de rien.
Tu sais, comme de...
Tu sais, genre, je...
Je leur parlais de...
Tu sais, il ne voulait pas longtemps, la Chine
a atterri sur la Lune.
En fait, juste avant l'Inde...
Pas la Chine au complet.
Non, je comprends.
Mais l'Inde a atterri sur la Lune. Puis moi, je trouvais ça drôle parce que les images qu'ils ont mis, je trou comprends. Mais l'Inde atterrit sur la Lune.
Moi, je trouvais ça drôle parce que les images
qu'ils ont mis, je trouvais que ça avait l'air
encore plus cheap que le Lune.
Là, je voulais leur parler de ça
parce que c'est cinéma immédiat.
Tout le monde me regardait.
La Lune, ici.
Je me rendais compte, en jasant avec eux autres,
ils ne savaient pas qu'il y avait, mettons,
une base, une station
spatiale. Ils ne savent pas qu'on y avait une base une station spatiale
ils ne savent pas qu'on a des
je me rends compte
on dirait culture générale
ça n'existe plus
il me semble que quand j'étais jeune
ils nous parlaient de l'actualité
le problème
tu penses-tu que c'est l'école
qui engage du monde qui n'a pas des diplômes. C'est-tu... C'est une joke, c'est une joke.
Mais ça, pour vrai, c'est-tu un problème
d'école ou c'est un problème
de parents? Ou c'est un mix des...
Ou un problème des jeunes?
On les abandonne avec des étudiants
qui montent aux enfants à se crosser.
J'ai l'impression que c'est un genre
de problème de société. Je comprends les profs, j'ai vu, ils sont déb crosser. J'ai l'impression que c'est un genre de problème de société.
Je comprends les profs.
J'ai vu, ils sont débordés.
C'est compliqué.
Ça n'arrête jamais.
Dans une classe,
la moitié de la classe,
ils parlaient beaucoup de la composition de la classe.
C'est qu'avant, dans un groupe,
tu avais peut-être un ou deux éléments perturbateurs.
Là, à cet âge, c'est la moitié de la classe.
Plutôt que
ceux qui vont bien, ils nivellent vers le haut,
c'est que là, tu t'en vas vers le bas.
Tu nivelles tout le temps vers le bas.
J'ai compris, les profs sont débordés.
Tu n'as pas le temps de niaiser. Il faut que tu donnes ton cours.
Les parents,
je ne sais pas, peut-être...
Avant,
on écoutait la télé,
on dirait qu'on voyait les nouvelles.
Ça ne nous intéressait pas, mais on était au courant.
On voyait le journal sur la table.
On n'avait pas le choix.
C'est ça, je pense, à ce temps.
Moi, quand j'étais petit,
mettons, j'écoutais la télé tout le temps,
mais j'étais petit,
donc j'écoutais ce que mon père voulait écouter. À neuf ans, j'écoutais la télé tout le temps, mais j'étais petit, fait que j'écoutais ce que mon père voulait écouter. Fait que, tu sais,
à 9 ans, j'écoutais les nouvelles
à tous les jours. Ça m'intéressait.
F***, Carl! Tu sais, j'avoue, moi, mettons,
mon TikTok, j'apprends
plein d'affaires dessus. Tu sais, je suis des trucs de science,
des trucs d'actualité. Je vois beaucoup de marde
aussi passer, là, mais tu sais, c'est une
plateforme que j'ai réussi à ce qu'elle me
serve à apprendre des trucs puis me tenir au courant, tu sais, mais j'avoue quforme que j'ai réussi à ce qu'elle me serve à prendre des trucs
et m'en tenir au courant. Mais j'avoue qu'un ado
de 12 ans, ça doit être
des jeunes qui se battent au secondaire dans les toilettes.
Ça doit ressembler à ça, leur truc.
Puis une tristesse que j'ai
vécue, un choc qui va
à celui de Musique Plus par rapport à la musique,
j'enseigne le cinéma, mais je me rends compte
que ces jeunes-là ont 16 ans.
Puis mettons, depuis 10 ans, le cinéma a mais je me rends compte que ces jeunes-là ont 16 ans. Et depuis 10 ans, le cinéma
a complètement changé.
C'est que des franchises,
des reboots.
Ça n'existe plus.
Ils ne savent pas le nom des acteurs.
Ils ne savent pas le nom des réalisateurs.
Nous autres, on tripait.
Le nouveau film de Tom Hanks.
On était curieux de savoir si ça pouvait être une comédie.
Ça pouvait être n'importe quoi.
L'ancien, je ne connaissent pas, même, mettons,
les Timothée Chalamet,
toutes les jeunes.
Non, c'est Capitaine America.
OK.
Moi, je suis là, je suis comme...
Aujourd'hui, je vais vous parler de Stanley Kubrick.
Ils sont comme...
Ah oui?
Ils ont aucune idée.
Moi, au secondaire,
on n'avait pas de cours de cinéma.
J'aurais capoté.
Même si quelqu'un
me parlait des films qui ne m'intéressaient pas,
juste de...
C'est un cours intéressant, mais ça...
Super intéressant.
C'est ça. On dirait que depuis 10 ans,
eux, tout ce qu'ils ont connu,
c'est des remakes,
des reboots,
des remakes,
des reboots,
des séries,
puis TikTok,
des vidéos de 15 minutes,
de 15 secondes.
Fait que là,
je leur fais écouter des films
pour qu'ils apprécient
cet art antique.
Puis il y a quand même,
tu sais,
mettons,
je pense...
Oui,
c'est rendu ça.
Voici ce que
l'homme des cavernes
faisait.
Oui, c'est ça.
Mais tu sais, je pense, mettons, un film comme «Everything, Everywhere, All at Once»,
qui est un grand film sorti récemment, ça, ils l'ont-ils vu?
Non.
Ah oui? OK, OK.
Non, puis...
Mais quand même, quand tu es étudiant en cinéma, il me semble...
Oui, mais eux autres, ils sont au secondaire.
Quand j'ai commencé le cours, j'ai dit,
«Levez la main ceux qui sont là par passion du cinéma, ou parce que vous n'aviez pas le choix?» Ils ont dit, «Toutes, parce qu'on n'ai commencé le cours, j'ai dit, levez la main ceux qui sont là
par passion du cinéma ou parce que vous n'aviez pas le choix. C'est tout parce qu'on n'a
pas le choix. C'est encore au lit, c'est un cours optionnel. Il doit y en avoir une
couple qui trippent vraiment, qui sont comme, je ne capote pas juste sur Marvel.
Oui, il y en a une couple, c'est ça qui est le fun le fun là j'ai de l'air super downer
mais c'est le fun
aussi d'être en leur contact
parce qu'ils sont inspirants
ils sont jeunes
j'ai écouté The Shining
avec un groupe
à la fin
quand le petit gars il se pousse
eux autres ils criaient
ils ont applaudi ils ont applaudi.
Ils ont applaudi.
J'étais comme « Bravo! »
Ça m'a touché.
Vous avez compris.
C'est ça, un bon film.
C'est sur trois jours que tu écoutes ça?
Deux, trois quarts.
OK.
Je fais aussi,
des fois, je vais faire un arrêt sur image pour dire « Là, ici, trois cours. OK. Mais tu sais, c'est que je fais aussi, tu sais, mettons, des fois, je vais faire un arrêt
sur l'image
pour dire,
là, ici,
il vient de se passer
telle affaire,
ou...
Ça, ça doit être le fun.
Tu sais,
tu peux...
T'es comme
le chum fatiguant
qui explique tout.
Ah oui.
Tu sais,
ou la blonde
qui est cassante,
là, là,
je vais t'expliquer.
Regarde lui.
Ah oui.
C'est comme,
ah, ferme ta gueule.
Laisse-moi regarder mon film.
J'ai toujours été
ce petit fatigant-là.
En plus, il parle de Kubrick.
Ça, je me revanche.
Je les ai forcés à écouter
qui est le Bill.
Pour vrai, au secondaire,
Tarantino, ça sortait.
On savait c'était qui.
Je me souviens, au secondaire, quand Fight Club est sortiait, ça sortait. Puis, tu sais, on savait c'était qui. Puis, mettons, je me souviens, au secondaire,
je me souviens quand Fight Club est sorti.
Puis là, tu apprends c'est qui David Fincher.
Ça existe plus.
Oui, OK.
C'est fucké.
Mais il y avait comme un côté lumineux à ce que tu disais,
qu'un ado, ça a une christie d'énergie de...
Tout est possible avec eux autres.
Ça, c'est hot.
Pareil.
C'est peut-être ce que je m'ennuie
de l'enseignement. Tu rentres dans la classe,
des fois, j'ai regardé et je partais
à la rue de genre, « Calisse
qu'ils sont! Ils sont tous
croches, n'un qui braille, n'un qui
pue, n'un qui... »
Mais tout...
Il vient de poser une question.
« Puver, c'est-tu une émotion? »
Non, mais tu sais, je ne sais pas comment dire,
il se lève,
il vient de poser une question
et là,
tu es comme,
je vais m'en répondre
à ta question,
mais calisse,
c'est ça,
c'est ça.
Cette espèce d'énergie
de début de vie
qui ne connaît rien
mais qui veut,
c'est écœurant.
C'est trippant au bout.
Bravo les jeunes.
Ne lâchez pas les jeunes.
Écoutez des films mais il a en musique c'est ça tu travailles à l'école peut aussi tu fais mes premières parties au club soudan ça c'est que
je vois puis tu avais de l'air tellement content tu sais de quand j'ai demandé de faire ça. Puis, je ne comprenais pas que tu étais prof.
Ça doit faire un esti de changement.
Surtout si tu restes à Sherbrooke,
tu as deux heures de route
de dépomper
contre les petits tabarnaks
avant de faire un show.
Un moment donné, je leur ai dit à une gang,
il y en a une gang, je suis un peu plus proche des autres,
j'ai dit tabarnak, gang! »
Sacrement!
Ils ne doivent pas savoir
c'est qui Mike Ward.
Ils ne savent pas c'est qui Mike Ward.
Non, non, non.
Moi, me connaisses-tu?
Je vais demander.
Si tu ne connais pas l'acteur
dans ton film préféré,
tu ne connais pas le monsieur sur Internet
qui fait des jokes déplacés, tu sais?
Ils m'ont demandé, tu sais, c'est quoi tes plans
en fin de semaine? Fait que là, je dis, ah ben,
connaissez-vous Mike Ward?
Pas un esti de chat.
Jeune, on connaissait, si,
les humoristes, on, tu sais, mais
je leur disais, tabarnak, gang,
il y a 600 personnes
dans la salle de Mike,
puis t'entends une mouche voler.
Vous êtes vains, esti, je suis pas capable
d'avoir le silence, tabarnak.
C'est vrai, esti.
C'est tough, aller chercher le silence.
Mais oui,
j'ai...
Toi, Mike, ça te fait quoi de savoir que
après nous autres,
personne va se souvenir de ton oeuvre?
Un jour, il va rester juste des sous-écoutes sur YouTube.
Je ne sais pas trop c'est quoi.
Quelqu'un va tomber là-dessus au hasard.
C'est quand même weird.
Non, mais pour vrai.
Mais c'est la vie.
C'est la vie. C'est la vie.
Oui, c'est ça.
En même temps, au secondaire,
habituellement,
t'as pas un gros appétit artistique.
Tu sais, là,
ça vient plus tard.
Tu sais, là,
que t'as une...
Tu deviens un petit peu...
Retiens-moi, esti.
Non, mais aussi,
j'ai l'impression
que c'est secondaire,
que c'est là
que la passion commence. Pas la passion, vraiment. Tu là, tu t'es pris. J'ai l'impression que c'est secondaire, que c'est là que la passion commence, tu sais.
Pas la passion, vraiment.
Tu sais, tu vas écouter des films,
mais tu te soucies pas de qui il fait,
de qui joue dedans.
Mais au cégep, c'est là que tu commences à faire
« Ah, cette fille-là, qu'est-ce qu'elle a fait d'autre? »
On dirait que...
Parce que t'écoutes tes affaires un peu de façon anonyme.
Sinon, à part peut-être deux, trois groupes
qui sont tes idoles, t'as peut-être des idoles
musicales. Mais sinon,
on écoute nos affaires de façon anonyme.
C'est plus au cégep, on dirait, que l'appétit.
Moi, ado, j'avais mes
humoristes préférés.
Moi, c'était
surtout
humoriste puis cinéma.
Oui, oui.
Ça me semble que c'est la meilleure manière
d'impressionner les filles,
c'est de parler des cinéastes.
De connaître des choses
que les autres ne connaissaient pas.
Quand tu as 15 ans,
c'est le plus gros turn-on pour une fille.
Tu as de l'âme un peu cultivée.
Je prends la balle au bon.
Vendredi, je faisais mon show à Québec.
Après le show, on sort au Vox à Québec.
Moi, je suis là, il y a plein de mes vieux amis,
on prend une bière. À un moment donné, il y a une fille qui vient me voir
et elle dit « Hey, c'est ça qui fait que l'autre crèche? »
« Oui, oui, oui. » Elle dit « Hey, j'ai adoré le docu, blablabla. »
Puis là, elle me dit « Hey,
tu connais-tu Richard Séguin? »
Puis là, je fais « Ben oui. »
Elle dit « C'est mon bon chum. » Puis là, moi, je pars.
« Je frappe aux portes du matin!
Plus rien dans les mains!
Pis là, elle me regarde, elle est comme...
Pis là, j'fais...
Sous les cheminées
Celles qui brûlent jour et nuit
Sous les cheminées
Celles qui brûlent jour et nuit
Pis là, elle me regarde pis elle dit
«Pas Richard Séguin!
Charles Séguin, le gars qui travaille au bordel. »
Qu'est-ce que c'est bordel!
Moi, ça faisait une minute à peu près que je chantais des
« Journée d'Amérique,
Journée d'Amérique. »
C'était un bordel.
Elle, de son bord,
elle dit, connais-tu Charles Séguin?
Je ne crois pas.
C'est une fois pareil
qu'elle a fait le lien.
C'est quand même trois tonnes
de Richard Séguin qui chantait.
Mais sûrement que la première
toune, elle doit juste avoir fait
c'est quoi ça?
Qu'est-ce qu'il fait? »
« Oh, Richard! »
« Richard Séguin! »
J'espère que cette fille-là,
à cette heure, c'est ça le ringtone
quand Charles l'appelle.
En tout cas, Charles, ton ami Sabrina te salue.
Tu la connais, Sabrina, à Québec?
Ben oui, ben oui.
Voilà, ben, c'est ça. J'ai chanté « sous les cheminées ».
C'est bon, Richard, c'est bien.
Yann, autre question.
Il y a Ruby qui demande
« Est-ce que Claude Crest prévoit sa mort? »
Oh, c'est dégueulasse.
Oh, suicide.
Claude est super.
Claude est super. Claude est super.
Sa femme s'en rencontre
quatre mois plus tard.
Je dirais qu'il y a un peu deux avenues.
Je ne sais pas, mais il y a un peu deux avenues.
Soit qu'on joue jusqu'au bout.
Il ne peut pas mourir.
Ou que, un moment donné,
moi, je vais avoir 60 ans
et je vais encore faire Claude.
Mais moi, je pense, Claude,
ça, tu l'as-tu déjà pensé?
Mais j'ai l'impression que Claude,
il a 91 ans.
Il faut tout le temps qu'il garde la même âge.
Il faut que ça soit comme un Bart Simpson.
Pour toi, tu l'as fait vieillir?
Oui, le 7 décembre, c'est sa fête.
Il y a 3 ans, je fais un poste de genre
« Les années pas 11 000. »
Oui, mais il reste à 93 par an.
Moi, c'est encore plus drôle
que si Claude Cress
a le record mondial.
C'est entre moi et une petite
chinoise.
T'as une photo d'une madame de 123 ans.
Ça fait un vieil indien.
Moi, ce que je pense, c'est qu'à un moment donné,
ça se peut qu'à un moment donné, je le fasse plus.
Pendant, je sais pas, 10 ans, mettons. À un moment donné, il revient comme, le monde passe, je suis mort, c'est qu'à un moment donné, ça se peut qu'à un moment donné, je ne le fasse plus. Pendant, je ne sais pas, 10 ans, mettons.
À un moment donné, il revient comme « T'es encore là?
Le monde passe, je suis mort, t'es pas mort! »
Il est rendu il y a 108 ans.
Tu vas-tu refaire un film, tu penses?
Un film? Je ne pense pas.
As-tu des plans de pitcher une série?
C'est un bon temps de pitcher des projets à télé.
Oui, on dirait que oui.
C'est bien bon temps de pitcher des projets à télé. Oui, on dirait que... Oui.
J'aimerais ça...
En tout cas, j'ai un projet avec
qui serait comme plus quelque chose de
quasiment documentaire sur cette époque-là.
OK.
Peut-être plus sérieux qu'un film,
mais tu sais, c'est parce que je suis encore
en train de lire des biographies
de cette époque-là, puis je trouve
tellement sérieux. Là, je suis en train de lire des biographies de cette époque-là, puis je trouve tellement sérieux.
Là, je suis en train de lire celle de Paul Berval.
Paul Berval, c'est lui, si je ne me trompe pas.
Le monsieur à cailloux.
Ben oui.
Quand tu commençais, Claude Cress, je t'envoyais,
j'essayais de te mettre contre Paul Berval,
que c'était tout le temps Paul Berval qui avait eu tes rôles.
Ah oui, que c'était comme ton rival.
Il y a une histoire dans le bio de Paul Berval qui m'a bien fait rire.
C'était lui, il faisait du théâtre aussi.
À un moment donné, il jouait dans une pièce sur la vie de Jésus.
Lui, il faisait je ne sais plus qui,
mais il y avait un acteur dont le nom m'échappe,
un acteur qui faisait Jésus.
Des fois, il y avait des semi-acteurs
qui venaient faire les rôles pas importants.
À un moment donné, il y avait un nouveau Romain,
pis Paul Berval, avant le show,
il était à avoir un des Romains,
pis il a dit, le gars qui joue Jésus,
lui, c'est vraiment un grand acteur,
il aime ça vivre les choses pour vrai,
fait que, mec, tu le fouettes.
Fouette-le pour vrai.
Pis il a dit, s'il crie,
genre, ah, ben ça, ça veut dire, genre,
qu'il en veut plus.
Fait que là, le show commence, t'as le Romain, il'il crie, genre, ben ça, ça veut dire genre qu'il en veut plus. Fait que là,
le show commence,
t'as le roman,
il commence à fouetter Jésus,
genre,
pis il dit,
tabarnak!
Pis là,
un moment donné,
Jésus s'est tourné
vers le roman
pis il a fait,
qu'est-ce que tu veux là,
tabarnak!
Pis là,
le roman est en crise
après de Paul Berval,
fait qu'il a fallu
que Paul Berval
se sauve de la salle.
Parce qu'il y a un roman
qui court après,
je trouvais ça malade.
Toutes ces histoires-là, je suis comme,
il y a de quoi faire.
Peut-être de quoi être documentaire.
Je pense que c'est là que l'on dirait.
Tu l'animerais en tant que Claude?
Oui, en tant que Claude.
Je check, il y a une pièce sur la poune
qui va se faire.
Oui, qu'ils l'ont sortie du garde-robe.
Oui, c'est vrai. Oui, mais... Je l'ont sorti du garde-robe Ben oui, je pense C'est vrai
Ça, je ne sais pas si
Dans le fond, je pense
Dans la vie, elle était sortie du garde-robe
Fait que c'est correct
Mais je trouvais ça weird
Quand tu apprends que quelqu'un est gay
40 ans après sa mort
Moi, si elle le cachait, peut-être
Elle ne voulait pas que ça sorte
Elle le cachait, peut-être qu'elle ne voulait pas que ça sorte. Oui, j'ai bien dit ça.
Elle le cachait mal avec son petit look.
Mais on va se dire les vraies affaires.
Oui, oui.
En tout cas, je trouve qu'il y a de quoi d'encore intéressant là-dessus.
Quand j'ai eu cette idée-là, je me disais,
tout le monde sait c'est qui la poudre anyway.
Mais Chris, il ne s'en remet pas, c'est qui Mike White.
Oui, c'est ça. Mais je me disais ça, je me disais, qu'est-ce que je vais apprendre à qui sur la poudre anyway. Mais Chris, il ne s'en remet pas. C'est qui Mike Fox?
Je me disais ça.
Qu'est-ce que je vais apprendre à qui sur la poudre?
J'ouvre mon TikTok et il y avait un gars qui disait « Aujourd'hui, je vais vous apprendre qui est Jean Leloup. »
Je me disais « OK, Chris.
D'abord, la poudre, ça passe.
Il faut la redécouvrir. »
C'est une idée que j'ai en tête.
Très bon.
Yann?
Il en reste combien?
Il en resterait 2 ou 3.
Il y a Star qui demande
« Quelle est l'histoire la plus weird
que vous avez vécue à Musique Plus? »
Weird.
Weird.
T'as-tu croisé peut-être des artistes
internationaux qui étaient
qui étaient weird ou qui avaient fait quoi
ben
il y avait un esti
d'ascenseur à Musique Plus
qui jamait tout le temps
c'est comme ça faisait 15
ça fait 15 ans qu'elle est là
pis ça fait 15 ans qu'elle jamme tout le temps
même moi je suis resté pris dedans à un moment donné.
Puis t'appelles, il y avait un bouton,
appeler, puis on dirait que ça sonne en Inde.
« Wawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawawaw Je sais pas pourquoi, on apprenait jamais de nos erreurs Fait qu'à un moment donné c'était LMFAO Quand il était au pic De la planète
Vous me dites quoi?
Je suis même pas sûr
LMFAO c'est ça
I'm sexy and I know it
Party rock is in the house tonight
I got a feeling
Non non non ça c'est
Bon C'est... Bon.
C'est pas la déconnexion.
Les jeunes ne savent même plus c'est qui elle a fait.
C'est ça, tu crois?
Eux autres étaient restés pris dans l'ascenseur.
Tu sais, mais weird.
Ah ben, pendant ce show,
à un moment donné, Mike avait insisté
pour que j'aille faire une toune.
Je pense que c'était la dernière.
Ah oui, j'étais là, en tambour Ah oui, je suis là, en tambourline.
Tu étais là, en tambourline.
Et tous les humoristes qui participaient au show,
j'avais dit, parce que la toune que je faisais, c'était
Cocainoman Anonyme.
J'avais dit à tout le monde,
venez pendant que je joue.
Et David Hayner, que Mike parlait tantôt,
il va jouer le rôle du pusher.
Ben oui, ce rôle.
Ce rôle de couple.
Rôle de composition.
Il l'avait.
Moi, je vais chanter.
Vous autres, vous passez tout à tour de rôle en avant.
Vous allez voir David.
Vous sortez.
On a fait ça. C'est super cool.
Je l'ai mis sur YouTube. Ça sort super bien, c'est super le fun
mais eux autres ils faisaient de la poudre pour de vrai par exemple
fait que David
il sniffait avec sa gang
des bombes pis il y avait
comment il s'appelle
Charles
tu sais qu'il fait
Charles
il fait un podcast sur l'histoire
Charles Beauchesne ça sur l'histoire'histoire. Charles Beauchesne.
Ça, sur l'histoire.
Oui, Charles Beauchesne.
Charles Beauchesne était bien gelé avec David Hedner.
Oui, oui.
Ça doit rentrer dans la catégorie weird.
J'imagine Charles chez lui.
Mais pourquoi tu racontes ça, Carlo?
Non.
« Mais pourquoi tu racontes ça, Carlo? » Aïe, aïe, aïe, hein?
C'est-tu vrai que t'as...
Ah, c'est-tu bien!
Ça, c'est moins musique plus,
mais c'est quand j'ai appris que Giovanni...
Giovanni...
Giovanni Apollo, il s'appelait Jean-Claude, finalement.
C'était weird, cette journée-là.
Lui, il travaillait chez V-Télé.
Oui.
Et lui...
Je ne sais pas pourquoi ça.
Lui, c'était épouvantable, parce que si le monde venait dans mon bureau,
les filles, s'ils pleuraient, pleuraient,
si Giovanni... J'avais jamais eu...
Pleurait?
Oui.
Ça me semble pas un drame, Chris. C'est un gars qui s'appelle Jean-Claude qui fait semblant d'être plus italien qu'il c'est pas un drame C'est quelqu'un qui s'appelle Jean-Claude
Qui fait semblant d'être plus italien
Qu'il l'est vraiment
Non c'est qu'il l'accusait tout
De bullying
Ah c'était un bully
Parce que moi me semble
Il disait que c'était du bison
Mais c'était du bœuf
Non non non
Sur les plateaux à l'intérieur Il était rough avec les filles Il disait que c'était du bison, mais genre, c'était du bœuf, là, t'sais. Non, non, non, non, non.
Sur les plateaux, à l'intérieur, il était rough avec les filles.
Non, il s'est fait pogner dans l'affaire, là, de... Hashtag MeToo, là, en même temps que...
C'est vrai?
Oui.
Vu qu'il était rough.
Mais Christ, on se souvient juste de l'affaire de son nom.
Il est quand même chanceux, là.
C'est peut-être...
C'est peut-être ça.
T'sais que quand vous voyiez, il allait sortir dans le MeToo, il a fait, c'est pas mon vrai nom! Ah oui, c'est peut-être ça. Tu sais, quand tu voyais, il allait sortir dans le Mieto,
il a fait « C'est pas mon vrai nom! »
Ah oui, c'est ça.
Ça a tout de camoufler.
« Giovanni Agresse, Jean-Claude Estier,
c'est juste un Esti niaiseur.
C'est juste un niaiseur qui tripe ses boulettes. »
Il travaille avec Yann au tank à gaz.
Mais tu sais, je veux dire, le gars,
il racontait son histoire.
Elle était fascinante.
Finalement, il s'appelle JC.
Est-ce que c'est vrai que David Bowie avait sa toilette à Musique Plus?
Il avait fait construire une douche.
Il n'y avait pas de douche avant, puis il voulait une douche
dans sa loge.
C'était la douche David Bowie.
Oui.
Il n'avait pas pris sa douche, finalement.
Il y avait-tu aussi,
il me semble,
il y avait une affaire
pour se laver les cheveux
que Céline avait fait construire.
Ah oui?
Oui, puis attends,
maintenant,
c'est qui?
Asti!
Je ne veux pas dire n'importe quoi.
Le monde blôme tout le temps
Céline pour tout.
Tu sais,
comme il y a une toilette
au Centre Bell
qui disent que ça,
c'est la toilette à Céline,
elle voulait une toilette carrée.
Puis à un moment donné,
j'ai vu Céline en entrevue faire
« J'ai jamais demandé pour une crise de toilette carrée. »
Pourquoi que...
Il y a d'autres choses à faire, Céline.
Elle chie rond comme tout le monde.
Elle chie dans l'eau.
Je ne pense pas que c'était Céline,
mais je me souviens que ça, on faisait croire
que c'était un bidet.
Je ne me souviens plus qui.
C'était-tu Sonia Benesra qui avait demandé ça? Oui, c'est ça. Elle avait demandé quoi? Un bidet. Je ne me souviens plus qui. C'était-tu Sonia Benesra qui avait demandé ça? Oui, c'est ça.
Elle avait demandé quoi? Un bidet?
Non, mais... Elle avait demandé un...
Comme un genre de lavabo
de... Pour se laver les cheveux?
De quoi? Puis à qui t'avais fait
ta croix sur un bidet? C'est ça que je...
Je ne veux pas dire n'importe quoi.
Je lavais les fesses là-dedans.
Je trouvais ça vraiment drôle.
Tu t'ennuies-tu de Music Plus, par exemple?
Écoute, c'était la meilleure job
que j'ai jamais eue de ma vie.
C'était drôle. Chaque journée
était différente.
C'était de la création.
Oui, mais bon,
c'est sûr qu'il y avait des affaires weird aussi.
Toi, tu étais assez haut
que ceux en haut de toi
ne te faisaient pas chier
créativement.
C'était juste qu'ils te faisaient chier
des fois peut-être pour des affaires de budget.
En fait, le grand boss
pendant longtemps, Luc Doyon,
que je salue s'il me regarde...
Il était bien fin, ce gars-là.
En tout cas, j'aurais dû attendre ton anecdote
avant de dire ça.
Il m'a pogné la queue dans la serre-tire.
Il y en a bien qui doivent tenir rancune
du fait d'avoir perdu leur job.
C'était le boss.
Mais il m'avait dit, en parlant de moi,
« Toi, tu es un luxe que pas grande entreprise peut se payer. »
Lui me voyait comme un créatif, mais pour tout.
Il m'amenait même des meetings de tout.
Il trippait sur mon mind.
Je n'étais pas juste dans la création des shows.
Des fois, il m'emmenait pour des trucs à l'interne,
des problèmes d'opération, de gestion.
C'est tellement bon, par exemple, quelqu'un de créatif.
On dit tout le temps le terme « think outside the box »,
mais tu as vraiment ce genre de cerveau-là
que je t'imagine dans une réunion pour la publicité,
que c'est à part à part,
et tu vas dire une affaire que tout le monde va faire.
« Ah, on va écrire, ce n'est pas fou. »
Ça se voit que tu as un cœur de contre-culture,
de faire le truc qu'il ne faut pas,
mais qui va marcher et dire le truc que tu n'attends pas.
C'est ça, c'est tout à, t'sais, c'est ça.
C'est tout à ton honneur.
Ouais, t'sais, ça.
Pis c'était écœurant, j'étais payé pour ça.
T'sais, ça existera plus jamais, ça, dans ma vie, je pense.
T'sais, qu'une boîte qui va m'engager pour faire comme...
Regarde, sois créatif, pis...
essaye de foutre de la marre le plus possible, mais...
Je vais te poser un cas.
Là, tu fais les premières parties en mag,
mais tu te vois-tu revivre
ton rêve?
Revivre la...
Ça sonne comme si...
Tu comprends-tu ce que je veux dire?
Revivre les projecteurs?
Moi, je suis un humoriste raté.
Quand j'étais jeune,
c'était mon rêve.
Moi, j'avais 7 ans, je connaissais
quasiment tous les monologues de
Yvon Deschamps par cœur.
T'étais André Gloutenay.
Oui.
T'étais André Gloutenay sans VHS.
Il écoutait ça à Sexotech.
Je me faisais crisser dans le corridor à l'école.
T'étais dans Sexotech 25-5.
C'est pas Yvon.
C'est pas Yvon.
Il veut les unions, qu'est-ce que ça donne?
OK. J'ai essayé plein de fois il va y avoir il veut les unions qu'est-ce que ça donne ok pis
mais j'ai essayé
plein de fois
de
t'sais comme je te dis
je voulais pas aller
travailler à l'usine
j'ai préféré aller
se dormir en dessous
des ponts
que travailler à l'usine
fait que
quand j'étais jeune
je rêvais de gloire
pis de pouvoir gagner
ma vie avec ça
mais regarde
ça a pas marché
fait que là
là je refais un disque fait que j'ai Là j'ai refait un disque, j'ai plus ces...
J'ai 48 ans, je suis plus comme...
Mais ça marchait mais t'es pas devenu riche.
Parce que souvent on a ça n'a pas marché facile, parce que ça a marché mais t'as pas le compte de banque de Céline.
C'est ça, c'est pas vrai que ça a été un échec parce que je suis bien placé pour le savoir.
Quand j'étais ado, puis que
je découvrais que j'aimais les trucs un peu weird, un peu
changoche, moi je me nourrissais de tout ce qu'il y avait,
surtout au Québec. Fait que les mononxerges,
puis moi je te mettais dans cette famille-là,
quand Pépé est arrivé, tout ce qui était weird,
name it,
t'as fait partie de ça. Puis je veux dire,
pour moi, puis bien d'autres
monde, les albums que t'as faits sont encore là, tu continues à vivre, puis t'as fait partie de ça. Pour moi, et bien d'autres monde, les albums que t'as faits sont encore
là. Ils continuent à vivre.
T'as passé un genre
de flambeau à du monde comme moi qui est en train
de passer à d'autres gens.
C'est pas un échec.
Non, non, non. T'as dit que moi, je me suis juste
fait oublier.
Toi, Mike, c'est
terminé.
Toi, c'est fini.
Bon, on va aller
à la dernière question.
Mon double discours.
On va aller à la dernière question pendant que le monde
se souvienne encore de moi.
Ma question, c'est pour le monsieur
à bien noir.
Ça me déjouer dit souvent l'émission.
Tu as changé mon poubelle.
Ça te fait quoi que tout le monde s'en calisse de toi?
En fait, j'en ai une,
parce qu'il y a bien du monde qui demande ça.
C'est par rapport à ton dernier passage ici à Sous-écoute, Maxime.
As-tu recommencé à te crosser avec de la porn?
Hey!
Tu te souviens c'était quoi?
Tu veux peut-être faire un petit résumé?
Tu ne me rappelles pas de ça. Oui, c'est parce que c'était quoi? Tu veux peut-être faire un petit... Tu me rappelles pas de ça?
Ouais, c'est parce que c'était...
Ah gros, ça faisait cinq jours.
J'étais venu me vanter à sous-écoute
que ça faisait cinq jours que j'avais pas écouté de porn.
Je te dirais que ça a duré cinq jours.
J'étais revenu chez nous
avec l'adrénaline.
Non, mais...
Bonne question, Yann.
J'en réécoute,
mais plus de la même manière.
C'est-à-dire qu'à ce temps-là, contrairement à avant,
je suis capable d'alterner entre...
Comment ça que les gens veulent savoir ça, Carlis?
Un suivi de dossier?
Oui, mais OK.
Mais oui, mais plus de la même manière.
Que sont-ils devenus? »
Oui, c'est ça.
Je te dirais que dans le temps, c'était comme une bouée de sauvetage.
C'était comme un respirateur artificiel.
Puis à ce temps-là, c'est plus comme « Ah, de la porn! »
Un peu comme tout le monde.
Ça veut dire que tu regardes la porn une fois par semaine,
une fois par mois, une fois par jour, quatre fois par heure?
Plusieurs fois par semaine, une fois par mois, une fois par jour, quatre fois par heure. Plusieurs fois par jour.
Non, non, mais tu sais,
c'est moins...
C'est moins un absolu. À trois jours?
Je n'ai pas besoin. Mais combien de fois
par jour?
Huit? Non. Non, non, mais pour vrai,
peut-être aux deux jours.
Comme un gars qui se crosse.
C'est quand même beaucoup pour un gars qui ne regarde pas de porn
sur Internet.
C'est comme dire, moi, je ne mange jamais de viande
sauf au souper.
Mike!
Je suis un peu végétarien.
Je suis flexitarien.
Soupé, dîner,
des fois le déjeuner.
Là, là!
C'est juste qu'avant,
je n'avais pas le choix d'avoir ça. Là, là! Là, là! C'est juste qu'avant, j'avais pas le choix
d'avoir ça, tu sais.
Puis là, j'ai entraîné
ma tête à pouvoir
m'auto-crosser, tu sais.
Ah oui, là, je m'en rappelle.
C'est que...
C'est que...
Tu...
Tu...
Tu avais appris
à te crosser
en te fermant les yeux.
Oui.
Oui, oui.
Oui.
Avec ton imaginaire?
Oui, c'est ça.
Ce qui m'inspirait,
c'est d'avoir...
Tes collègues de travail.
Les gens. Chantal en avant.
Les gens que j'ai croisés.
Les petites choses de la vie.
La boulangère.
C'est un peu à ça
que ça sert aussi, la masturbation.
Un peu comme les rêves. Tu viens de me faire réaliser
que le monde qui se crosse
sans la porn
sont mille fois plus creepy que le monde
avec la porn. Parce que là, tu te crosses
en pensant à ta boulangère,
ton facteur.
T'es comme, check c'est ça, c'est belle cuisse.
Mais c'est parce que... Aïe, aïe, aïe, a belle cuisse! » Mais c'est parce que...
Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, les amis!
C'est parce que...
C'est parce que, tu sais, la masturbation,
ça a quand même ce rôle-là, un peu comme les rêves
de ton cerveau
va gérer ce qui est emmagasiné
pis ce qu'il y a émotivement à processer.
Mais tu sais, si tu te crosses toujours
un peu sur le pilote automatique avec de la porn
qui est un peu en plastique
qui veut rien dire,
t'es pas en train de faire comme tabarnak cette fille-là.
Il faut que tu te crosses sur de la porn d'auteur.
Oui.
Un peu artsy.
Les cours à Karloff.
Oui.
Bon, c'est-tu correct?
C'est-tu ça la dernière question, Yann?
Oui, la porn est revenue,
mais vraiment plus de la même manière, pis je me sens
mieux maintenant, parce que...
Ben, je me... Vivre mieux,
se crosser mieux, je...
Se crosser
sainement. Merci.
Merci. Fait que si on veut
voir Max,
Big Max, qui est en tournée...
Sur Pornhub.
Je suis là tous les jours. Non, mais oui, j'ai mon show Big Max qui roule.née. Sur Pornhub. Je suis là tous les jours.
Non, mais oui, j'ai mon show Big Max
qui roule. Pour vrai, j'ai tellement de fun.
C'est un mélange de stand-up.
Je suis en moi-même, mais je fais aussi beaucoup de personnages.
Tout ça, smile.
Je pense que ça ressemble à rien.
C'est vraiment une espèce d'élite.
Moi, je n'ai pas encore vu ton show,
mais je t'ai vu
en première partie de Daniel Grenier.
Oui, oui.
Est-ce que tu sais que j'étais content et fier de toi?
C'était le délire dans la salle.
Comment tu as trouvé à amener Claude Cress sur scène d'une puissance?
En plus, moi, ma blonde, mettons, au début,
quand tu étais venu ici faire ma première partie,
tu avais dit que ça n'avait pas bien été.
Mais ce n'était pas vrai. Le monde qui trippait
sur Claude Cresse trippait.
Mais le monde qui ne connaissait pas Claude Cresse
ne comprenait juste pas.
Il y en avait beaucoup.
Mais ma blonde
qui ne connaissait pas trop Claude Cresse
a capoté, a rié super fort.
J'ai vraiment hâte de voir ce show-là.
Si on veut aller le voir, c'est où
qu'on achète nos billets?
Maximgervet.com
J'ai chaud à 5 et à 5,
je me prenais de partout. C'est malade.
La première au Club Soda, c'était
fou raide. J'ai joué
à l'Imperial Bell vendredi, puis la tournée
a part pour vrai. Partout au Québec,
c'est un petit délire.
C'est vraiment cool.
Très cool. Et toi, Karloff?
Moi, j'étais en première partie de Mike
au Club Soda jusqu'au mois de mai, je pense.
Pourquoi tu joues à Karloff, dis-moi?
Ça m'intrigue.
Moi, je voulais avoir quelqu'un de musique,
quelqu'un d'humour.
On m'a offert une couple de personnes.
Quand on m'a offert Karloff,
j'ai fait « tabarnak, ça serait malade ».
J'aime beaucoup ce qu'il fait
musicalement et je l'aime humainement.
Le fait de l'avoir eu comme boss,
je trouvais ça drôle
d'avoir mon boss
qui travaille pour moi.
Il y a mille raisons.
Sinon, sur toutes les plateformes
de streaming, dans les magasins
de Vémile...
C'est où que t'es mieux que le monde la jette?
Tu fais pas le même genre d'argent.
Là où je fais le plus d'argent, c'est quand tu me la plus... Ben, j'ai... Là où je fais
le plus d'argent,
c'est quand tu me la jettes
à moi live.
OK.
Parce que là,
j'y...
Fait que c'est quoi
ton adresse?
Là, je suis d'un petit meublé
jusqu'à la fin avril.
Non, mais c'est ça.
Karloff,
Karloff,
Galovski,
Facebook,
machin,
tout ça.
On fait des shows aussi.
Là, j'ai...
Il y a un show...
D'ailleurs,
on joue avec le...
Est-ce que tu dis le...
Qu'est-ce que t'es bon pour vendre tes affaires?
Un band?
Un musicien?
Richard Seguin.
Un microphone.
Tu sais, dans le gros show, là...
Mario Rock?
Oui, avec le Mario Rock Band.
On joue avec le Mario Rock Band.
Cet été, le 30 juin,
je pense. Dans quelle ville?
À Montréal, sur la plaza Saint-Hubert.
OK. À la sexoté.
Fait que Mario Rock, plus
toi. Plus Carl-O
Experience, avec mon full Ben.
Puis, c'est ça.
Puis là, j'invite tous les promoteurs
à venir me voir pendant ta première partie
pour éventuellement qu'ils me bookent
puis que je devienne une vedette.
Que je fasse de l'argent.
Ah oui.
Que t'abandonnes tes petits niaiseux
de Sherbrooke.
Oui, oui.
Merci beaucoup. Merci à vous autres.
Merci Yann.
Salut tout le monde. you