Mike Ward Sous Écoute - #474 - Jessy Fuchs et Vincent Peake
Episode Date: April 29, 2024Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Jessy Fuchs et Vincent Peake pour parler des ratés du Rockfest et d'anecdotes de tournée!!---------Pour vous procurer des billets du spectacl...e Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci beaucoup!
Merci tout le monde!
Bonsoir!
Bienvenue à Sous-écoute!
Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup d'être là.
Encore une fois, cette semaine, on a un gros show pour vous autres.
Puis, je voudrais, ça, j'allais le faire avant, mais on va le faire ici, tant qu'à faire.
Si, ça, c'est un message pour le monde qui écoute, qui ont des business.
Y'a-tu du monde ici qui sont propriétaires d'entreprise?
OK, y'a personne!
du monde ici qui sont propriétaires d'entreprise?
OK, il n'y a personne.
Ah, Chris!
Hé, Yann! J'ai une anecdote que je trouve très
drôle, puis que ça fit
avec la réaction que j'ai
eue quand j'ai demandé au monde
« Merci, Asti, de me donner
votre argent, mais... »
Jean-Michel Martel,
et je le vois cette semaine,
vu que je suis en train de redder des affaires, puis il me dit
« Asti, c'était weird. En m'en venant
ici, il y a un sans-abri
qui m'a reconnu,
puis il a fait « Cré, je te connais, je te connais
de sous-écoute, puis il a fait « Ouais, ouais,
Asti, je suis un des Patréons. »
Puis,
je trouvais ça fin
que le gars, il est dans
la rue, mais pareil, il est dans la rue,
mais pareil, il fait, regarde, j'ai pas assez pour un logement,
mais c'est pas vrai que Mike Ward, j'y donnerais pas 5 piastres par mois.
Merci, merci.
Mais pour mes Patreons qui sont pas dans la rue,
souvent le monde me demande comment ça marche. Pour les publicités,
si tu veux faire une pub sur sous-écoute que je vais lire et vivre avec plein d'émotions
pour toi, envoie un message à infoacommercialagence2b.com. C'est ça, c'est juste ça.
Ça, c'est-tu ton entreprise à toi?
C'est-tu quelque chose que tu as fait?
C'est pas mon entreprise. C'est que moi,
j'ai demandé
à une amie de ma blonde
de s'occuper de ça. C'est
quelqu'un qui a
une bonne tête et
qu'elle a une grosse job, je veux pas dire
où, pour pas la mettre dans
la marde chez Canuc.
Mais elle...
Non.
À un moment donné, j'y disais juste,
moi, la pub, c'est tout...
Tu sais, on a nos employés,
puis c'est compliqué un peu avec la gestion.
Puis là, juste en parlant, j'ai fait tout...
Tu sais, elle a...
Tu aurais un bon brain pour t'occuper de ça.
Ça t'entrait-tu? Elle a dit
oui, donc c'est parti son agence.
C'est vraiment parti
autour d'une table,
trois, quatre drinks, comme
tous mes projets. Mais
ça, moi, je ne suis pas un des propriétaires.
En plus, c'est comme un pool.
Tu peux annoncer sur Sous-écoute, mais en même temps,
il y a plein d'autres podcasts.
Il y a Sous-écoute, il y a
Couple ouvert, tu peux annoncer sur Sous-écoute, mais en même temps, il y a plein d'autres podcasts. Oui, il y a Sous-écoute, il y a
Couple ouvert,
il y a
Distortion,
il y en a,
ils sont tous là, sauf
le Daily Buffer.
Non, mais j'aimerais ça
avoir le Daily Buffer.
Ah oui, tu peux l'avoir.
Parfait, on va te faire de la pub.
Je t'appartiens, Mike. Je t'habitche.
Je t'appartiens, Mike. Je t'habitche.
J'aimerais ça que chaque fois que tu lises une pub,
on voit juste ma hanche
et tu tiens ma poche.
Tu es comme le show cette semaine.
Pour te montrer qu'il est temps que la pub finisse,
une claque de queue dans le front.
T'as-tu passé une belle semaine, Yann?
J'ai passé une super belle semaine.
Qu'est-ce que t'as fait?
J'ai écouté beaucoup de musique cette semaine.
OK.
Oui, j'ai écouté...
On dirait que j'ai comme renoué avec la musique. J'écoute plein de musique indépendante. J'ai écouté... On dirait que j'ai renoué avec la musique.
J'écoute plein de musiques indépendantes.
J'ai écouté le dernier album d'Adibe,
qui est super bon.
Y'a-tu sorti un deuxième album?
Je pense que oui. Un single pour un deuxième album.
En tout cas, y'a des nouvelles tunes
qui sont en train de sortir.
C'est vraiment bon. J'aime bien ça.
C'est cool. Parce que toi, t'étais à la base...
Ton premier podcast, c'était un podcast de musique.
Oui.
C'était de la musique électronique, indépendante.
Qui n'est pas de la vraie musique, mais...
Oui.
Non, mais tu sais...
Non, non.
C'est n'importe qui qui n'aime pas la musique électronique juge ça.
Oui, oui.
Mais c'est de la musique de monde sur l'ecstasy.
Oui, oui, c'est ça.
La musique de...
C'est bon à créer sa pinotte.
Mais toi,
tu avais un podcast
en anglais.
Oui, ça a été
mon premier podcast en 2006,
je pense.
Ça a pogné au bout parce qu'on n'était pas gros
sur iTunes.
J'avais pu rentrer dans les
hot and trendy.
Ah oui, tu'étais trending.
Oui, oui.
J'avais plus d'abonnés, puis j'avais plus
d'écoutes pour ce podcast-là
que j'ai jamais eu sur n'importe quel projet.
C'était vraiment...
Puis pourquoi tu l'as arrêté?
J'ai eu des enfants.
C'est-tu vrai?
Oui. C'est triste, mais c'est ça pareil.
Mais tu savais qu'un podcast...
T'en faisais-tu un à tous les jours? Oui, mais tu sais, dans ce temps-là... Non, c'était à toutes les semaines, mais c'est ça pareil. Mais tu savais qu'un podcast, t'en faisais-tu un à tous les jours?
Oui, mais dans ce temps-là,
non, c'était à toutes les semaines,
mais dans ce temps-là, je travaillais beaucoup à TQS.
C'était de nuit.
Puis là, le matin, je m'occupais des enfants.
J'allais les porter.
Ça a été une période rochante.
C'est pour ça que ça m'a pris un bon quatre ans
avant de recommencer un autre podcast.
Mais là, je n'étais pas capable de réécouter en anglais. C'était épouvantable,
mon accent. Le monde riait.
Le monde qui écoutait, il trouvait ça
exotique, mais moi, je me trouvais...
Mettons, parce que là, tu parles
mieux anglais que tu parlais, mais
mettons, tu présentais une toune?
Oui.
OK, mettons, présente...
Non.
Non, je te vois venir. Non.
Mais turivais avec
ton accent du gars
qui a fait trois semaines qu'il est à Montréal.
Je faisais comme Bourgault. Je l'exagérais.
Le monde trouvait ça drôle.
Tant qu'à être mauvais, autant l'exagérer.
Here's Crazy Frog, let's go!
En gros, c'est ça.
Y'a-tu moyen
de trouver ça sur YouTube?
Les vieux épisodes de mon podcast?
S'ils sont pas sur YouTube,
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Ça serait malade.
Ça serait malade.
Que je paierais cher
pour entendre un Yann,
hostie, de 29 ans,
les cheveux un peu longs.
T'avais-tu...
Tes cheveux étaient comment
à cette époque-là?
Bien, j'avais...
J'avais un beau toupet, là.
OK.
Comme toi, là.
OK.
Oui, oui.
Comme toi, mais j'avais 30 ans.
OK.
Ah oui.
Oui, oui.
Fait que pas un super beau toupet,
mais t'avais des cheveux dans le milieu
C'était déjà mieux en tout cas
Ah c'est bon
T'as commencé à caler à quel âge?
Ah
C'est venu plus tard mais moi j'ai commencé à caler
À cause de mon psoriasis qui était vraiment sévère
Je pensais que t'allais encore blâmer tes enfants
Moi à mon podcast qui marchait Je l'ai fait à cause de mes enfants Je pensais que tu allais encore blâmer tes enfants.
Moi, mon podcast qui marchait,
je l'ai fait à cause de mes enfants.
C'est quand tu as commencé à être chauve.
Mon os, c'est une fille.
C'est ton psoriasis qui t'a fait perdre des cheveux.
Oui.
Dans les années, je dirais, ça a commencé pas mal 2014-2015.
Ça a été sévère.
C'est pour ça que
je ne pouvais même pas envisager
de faire replanter
à cause du psoriasis.
Sinon, j'aurais aimé ça,
mais la manière dont ils font ça,
c'est tellement visible.
Ils font ça comme une plantation d'arbres.
Ils sont tous alignés.
Ils font un quadrille.
Random, ça aurait l'air plus
naturel.
Surtout, si t'es tout
gonflé et rouge,
des lignes noires, c'est tough
un peu de faire comme ça.
Non, c'est naturel.
Là, tu y penses-tu,
faire ça?
Non, non, non.
J'ai...
T'as abandonné ce projet-là.
Je suis rempli avec ma tête rasée.
OK.
Ça te fait bien, par exemple.
T'as une belle tête.
Hein, tu trouves?
Oui, oui.
C'est vrai qu'il y a une belle tête.
Tu trouves-tu, Chantal?
Il y a une belle tête.
Oui, elle est ronde.
Chantal a dit...
J'ai demandé,
as-tu une belle tête?
Elle a dit, elle est Elle a dit Elle est ronde
Elle est ronde
Qui est le pire compliment
Tu peux avoir
Pour ta tête
Qu'est-ce que Yann a de l'air?
D'un pamplemousse
Bon, hey
On va starter ça le podcast
Attends-tu Yann?
Yes sir
Cette semaine
On a parlé de musique.
C'est une spéciale musique,
mais ce n'est pas du monde de dance.
C'est deux gars que j'adore.
C'est des légendes du rock québécois.
Je suis tellement content de les avoir.
De Extérieur et Rouge-Pompier,
voici Jesse Fush.
Et de Groovy Hardvark et Grimmskunk,
Vincent Pic.
Comment ça va?
Merci d'être là.
Merci.
Merci les gars d'être là.
On refuse pas une invitation de la sorte, mon chum. C'est très cool.
Très cool. Comment tu te sens, tu sais, quand j'ai
dit ton nom, d'entendre le monde faire
« Oh, shit! » On s'habitue.
C'est vrai? T'es rendu
blasé.
Non, j'en reviens jamais.
OK. C'est comme Ozzy disait,
« Ah oui, des fois, faut que je me rappelle que je suis Ozzy.
Faut que je me rappelle que je suis paszy. Il faut que je me rappelle que je ne suis pas Ozzy. »
Puis, vous autres,
tu sais,
Jesse,
il a fallu que je te demande,
comme tout le monde qui te présente,
comment on prononce ton nom.
Parce que même en le prononçant,
même si tu m'avais dit que c'était de même que je le prononce,
Fush, comme Fushia,
j'étais comme, je pense que je me suis trompé.
Mais c'est Jesse Fuchs, c'est allemand ça?
Oui, c'est alsacien.
Ma famille vient d'une portion de la France qui est proche de l'Allemagne,
et là-bas c'est comme Tremblay.
Fuchs comme la couleur, mais là-bas ils ne prononcent pas ça comme ça.
Ok, ils le prononcent comment?
C'est Fuchs comme un renard en anglais, Fox, en allemand c'est ça. Ok, Fuchs. Oui, c ça comme ça. OK. Il le prononce comment? C'est Fuchs comme un renard en anglais.
Fox.
OK.
Fuchs.
Oui, c'est ça.
OK.
Anecdote de ma vie, c'est depuis toujours ça.
Cette histoire-là.
Oui, oui.
Tu sais, à l'école secondaire, quand ils font le panneau des finissants, puis ils mettent
ça dans le couloir, puis ils mettent le nom de tout le monde, les photos.
Moi, ils ont écrit mon nom, Jesse Fuchs, F-U-C-K-S.
OK.
Ah, oui.
Fait que le verbe conjugué.
Ah oui, oui.
Puis là, moi, je sais qu'avec la face et l'âge que j'avais,
il aurait pu mettre des W genre Jesse Wish to fuck,
mais pas Jesse Fox.
Oui, c'est bon, Jesse Fox.
C'est ça, puis là, c'est comme ça pour toujours.
C'est une photo de toi qui est comme, yeah.
Ça va être comme ça pour toujours.
C'est là, puis c'est ça.
Moi, avec Pique, à l'école, c'était cruel.
« Pique assiette », « pique bois », « speaker ».
Tu ne lâchais pas.
Mais là, quand tu arrives en musique,
« pique », c'est-tu ton vrai nom, ça?
Oui.
Moi, je pensais que tu étais tout le temps dans le vieux,
tu chantes fort, tu es dans le pique.
J'étais prédestiné à faire, à chanter fort, il faut croire.
D'ailleurs, ça, je veux... Ce n'était pas moi qui ai fait ça,
mais je voulais m'excuser pour Radio-Canada.
Il y a une couple de semaines,
là, c'est rendu une couple de mois,
il y a eu mon en direct de l'univers.
Il était venu chanter.
Tout le monde, ils ont l'air,
c'est, mettons, ça va être écrit,
ça va être écrit, mettons,
si c'était toi, ça serait marqué
Jesse Fush, le rouge pompier
et toi c'était marqué Vincent Pique
chanteur
d'un groupe que Mike a déjà
fait sa première partie
ça avait l'air comme si t'avais
gagné un concours rêve d'enfant
pour être à Radio-Canada
ben on s'appelle maintenant
un groupe que Mike Ward a déjà
connu.
J'étais comme 40 ans de carrière, c'est écrit, chanteur
d'Urban. J'étais comme, voyons donc.
Au moins, ils n'ont pas mal
élevé le nom.
À l'instar de Jessy Fick.
Hardvark, c'est encore pire parce que les deux
A, ça faut tout le monde. On va faire un
t-shirt un moment donné avec toute la foi que le nom était mal éplé
parce que jusqu'à...
jusqu'à pas longtemps,
Éric Parazelli, qui ça fait 30 ans qu'il couvre la musique,
il écrit encore mal le nom Hardvark.
Alors qu'il en a parlé des années-tempes.
Il le fait avec un A?
Non, lui, il met des doublards partout.
Il en met quatre.
Ah, il met A-A-D-V-A-A-R-K.
Il prendra pas de risque.
C'est un alcoolique, le gars. C'est juste... Il brûle les A-A-D-V-A-A-R-K C'est un alcoolique, le gars.
C'est juste qu'il brûle les A-A partout.
Moi, je m'occupe du label
qui a groové.
Merci d'être là.
Merci.
Moi, je m'occupe du label qui a groové.
C'est un gag au bureau
à toutes les fois que le nom est mal écrit.
Ça fait le tour.
C'est encore très, très moderne de se tromper sur le nom.
Puis pourtant, 40 ans
après, j'imagine.
C'est pas un nom français, c'est un nom africain.
Ça vient d'Afrique. C'est un fourmilier. C'est une bébite
qui mange des fourmis. C'est un peu ça le concept.
La fourmi représente la société
puis le hard work, c'est lui qui est l'électron libre
puis que lui vit en marge
de tout ce qui est organisé. Ça représente un peu notre quête de liberté
quand t'es jeune. Fait que c'était ça l'exemple, puis c'était ça un petit peu la raison pour
laquelle on voulait appeler ça Groovy Hard Work, mais quel mauvais nom pour les francophones.
Oui, oui, ben oui. Fait qu'ils ont carrément droppé le hard work, c'est rendu groovy.
OK, oui, oui. Tout le monde s'appelle groovy. Groovy, qui est un autre mot qui n'est pas
en français. Pas en français, mais plus facile à dire et plus facile à comprendre.
Oui, oui.
Mais moi, je me rappelle, à l'époque que j'ai commencé à faire de l'humour,
c'était bien important pour moi d'avoir un walk-in en français,
vu que tous les humoristes avaient des walk-ins en anglais.
Puis moi, à l'époque, en ce temps, le monde me perçoit comme un Québécois francophone.
Mais au début, le monde me voyait
comme l'anglais.
C'était important pour moi.
Je vais avoir une toune québécoise
pour me présenter.
J'avais essayé avec du groovy.
Astix, ça ne marchait pas
comme Walk-in.
La première toune que j'avais prise,
c'était votre remake de Petit Bonheur.
Le monde s'était dit « Mesdames et messieurs, voici Mike Ward ».
C'était un petit « Bonheur ».
Puis là, le monde, tout le monde était de même.
Puis là, moi, inconnu, j'arrive sur scène, puis il était comme…
« God, il était trop de cul, Asti ».
Puis là, après, j'avais essayé avec « Dérangeant ».
Même affaire, Asti.
Puis le monde, j'arrivais, puis là, le monde n'applaudissait pas,
mais le monde était juste
en crise après moi, que je gâchais
leur tonne. Fait que là, j'étais comme
« Fuck off, je vais rentrer sur du Marilyn Manson. »
Ça va être plus simple.
C'est pour ça que l'émission, c'est « Beautiful People ».
Oui, exact, exact.
Bien, je le prends comme un compliment, finalement.
T'as scrappé mon début de carrière.
C'est super pris.
Mais ça, quand tu...
C'est ça.
Ça fait pas 40 ans, pour vrai?
Groovy Hard Rock, ça fait 37 ans,
mais moi, j'ai commencé...
Mon premier show, c'était en 1984.
OK. T'étais au secondaire?
Ma première année de cégep.
Carré, c'était à quel âge, Asti?
Je vais avoir 79.
Non, non.
Je vais avoir 57.
Tabarnak, t'as de la jeune.
Hé, merci.
Voyons donc, Asti.
Ouais, je m'en tiens.
T'as 57.
Ah, ma blonde, elle a 15 ans de moins que moi.
Car lisse.
Hé!
Hé, là, d'ailleurs.
Yann, t'avais 9 ans quand t'avais les cheveux de même.
C'est quand même fou.
Hé, malade.
Exact.
Je suis encore capable.
Tu pensais-tu, puis, tu sais,
comme là, tu fais
un show prochainement,
ou il y a-tu passé, tu sais,
t'avais un gros show au Metropolis, il y a-tu passé? T'sais, t'avais un gros show au Metropolis,
y'a-tu passé?
Oui, non, c'est le retour
de Grimmskunk, en fait.
Après trois ans.
Parce qu'il y a eu
le confinement,
pis après 30 ans,
eux autres aussi,
y'avait un break
qui s'imposait.
Pis on a changé le drummer.
Alain va le bon cœur,
le drummer original de Grimmskunk
est revenu dans le décor.
Fait qu'on fait deux Metropolises,
pis les deux sont pleines,
le 10 mai pis le 18 mai.
On pense peut-être en faire un troisième en novembre
Mais ce qui est trippant, c'est qu'on décide de faire deux shows
66,6% différents pour être exact
Donc il y a juste neuf tunes qui se répètent
Dans les deux shows
Et là on peut puiser dans les neuf albums de Grimmskunk
Et même dans les premiers démos
Plus que le drummer original Alain est là
Il y a bien des tunes que Ben Shatzkov
Qui a remplacé à l'Ève il y a 14 ans
Ne pouvait pas faire ou juste pas le temps de faire
ou ça ne lui tentait plus de faire.
Mais là, avec le retour de l'Enfant-Prodige au drame,
on peut vraiment se permettre d'aller loin
et se permettre de faire deux shows presque différents.
On a Moment Factory qui embarque dans le trip.
OK.
Ça va être un show visuel de feu.
Tant qu'à revenir, on fait ça comme du monde.
Puis, ça, c'est malade.
Ça, Moment Factory, es-tu embar, ça, c'est malade.
Moment Factory,
es-tu embarqué parce que c'était
des fans de Grimmskunk
ou est-ce que Grimmskunk
a secrètement
beaucoup d'argent
et que j'étais juste
comme pas au courant
de la richesse
de Grimmskunk?
Le pot,
tu vas moins cher
qu'avant.
Non,
parce que Gabriel Pontbriand
qui travaille
chez Moment Factory
et c'est lui
qui éclaire
le pont Jean-Cartier d'ailleurs. Gabriel Pontbriand, c'est Moment Factory, c'est lui qui éclaire le pont Jean-Cartier, d'ailleurs.
Gabriel Pontbriand, c'est ça son nom.
C'est ça son nom?
Pontbriand? C'est lui qui a fait
les lumières du pont?
Je ne sais pas.
Moi, j'habite au coin de la rue. Je vois le pont tous les soirs.
Je pense à lui tous les soirs.
Lui, il a lâché l'école pour suivre Groovy en tournée
pour être notre éclairagiste.
Puis là, de là, il est monté à Grimmskong.
Il est monté avec les Trois-Encores,
puis il a fait son chemin,
il s'est ramassé à Moment Factory.
Fait que Gabi, c'est un jeune...
Il fait de la carpenté
quand il est arrivé à Moment Factory
puis il a réalisé
que c'était pas un band.
Tu sais, s'il suivait
tout le temps des bands,
il était comme,
c'est un bureau, est-ce que c'est...
Ouais.
J'éclaire un pont.
Ouais, ouais, mais rajoute deux zéros
puis ça se peut que tu restes, tu sais.
C'est pour ça.
Ouais, ouais, c'est ça. Ouais, ça doit être plus payant éclaire un pont. Oui, mais rajoute deux zéros, puis ça se peut que tu restes. C'est pour ça. Oui, c'est ça.
Ça doit être plus payant d'éclairer un pont
qu'éclairer un banc.
C'est très malade.
Mais Gabi a fait ça.
Mettre la pyrotechnie quand tu embarques sur le pont.
Des stroboscopes, ça serait tough, par exemple.
Puis Grimmscum,
c'est-tu vous autres qui les produisent aussi?
Non, Grimmscum, ils sont avec Indica.
Ils étaient avec Indica à l'époque. C'est eux autres qui ont parti le label. Mais c'est vous autres qui les produisez aussi? Non, Grimmskong, ils sont avec Indica. Ils étaient avec Indica à l'époque.
C'est eux autres qui ont parti le label.
Mais c'est des légendes.
Grimmskong,
en fait, c'est ça qui est le plus fou.
C'est Groovy et Grimmskong.
C'était des compétitions
à l'époque.
Maintenant, lui, il est dans le dark side.
Quand tu as commencé à jouer
de la bass pour Grimmskull
tu sais je me disais
j'avais vraiment fait
comme
quand je pensais
que les gars
ça y c'est
mais je suis sûr
que vous ne devez pas
vous aïez
mais les fans
étaient sûrs
tu sais que
par ses Coke et Pepsi
ou tu sais
il y a tout le temps
tu sais
c'est vrai ça
puis moi j'ai connu
Grimmskull en 89
j'ai vu leur premier show
à Saint-Hyacinthe.
Je les ai adorés instantanément.
Je me suis présenté.
Ils ont dit « Chum, là ».
Ils ont fait des shows ensemble, les gars.
C'est que ça marche.
C'est le même que tu crées une scène.
Pas de compétition.
Moi, je les trouvais vraiment impressionnablement bons
pour un début.
Ils étaient matures musicalement.
Il y avait eu un background avant ça,
mais j'étais impressionné.
À la place de dire « Tu vois ça comme de la mauvaise compétition», tu vois ça comme un ennemi formidable.
Qui te pousse à être meilleur, tu sais. Fait qu'on s'est toujours poussé l'un l'autre.
Et les deux camps, ça vient de tout le monde à l'extérieur. Puis les autres, on a toujours été très chum.
Puis c'est pour ça que quand Boris est parti en 2004, ça fait déjà 20 ans que je suis dans ce band-là.
Qu'ils ont tous pensé à moi parce que j'étais à toutes les shows, je connaissais tout une par cœur,
je participais aux albums.
Ça a été un plaisir de pouvoir rentrer dans mon band préféré à ce moment-là.
Puis Groovy a pris un break.
Moi, c'était clair que Groovy prenait un break en 2005.
Moi, je savais déjà que Groovy arrêtait.
On ne savait pas si c'était fini ou non.
Je me suis dit, regarde, je vais avoir ma chance de continuer à faire de la musique de façon professionnelle
et de façon constante avec un band que j'adore.
J'ai fait Grimmskunk pendant des années.
Là, Groovy, on a décidé de revenir en 2012,
quand Laurent Saulier nous a invités à faire ce qui aurait été le 25e du band.
Moi, je ne pensais pas que ça allait repasser, ce band-là,
mais finalement, ils nous ont donné le plus gros show qu'on a fait de notre vie au Franco.
Ça faisait 50 000 personnes.
Ça repartit, puis le téléphone sonne, puis ça tentent de faire des shows.
Ça fait qu'on a comme continué à surfer Groovy parallèlement avec Grimmscore.
OK.
Puis vous autres, quand vous avez commencé à faire de la musique,
vous avez commencé en quelle année?
Moi, mon premier band d'extérieur, j'avais 12 ans.
En 92.
Sérieux?
Oui.
Tu avais 12 ans?
Oui, c'était en été 92.
Ça a pris 10 ans avant qu'on sorte notre premier album.
Mais c'était notre band d'adolescents.
OK.
Ça doit être rare, ça.
Toi, t'avais 12 ans.
Les autres gars avaient quel âge?
Toutes 12 ans.
OK.
C'est rare que tu commences à faire de quoi à 12 ans.
Puis à 22, vous existez encore.
Là, ça sonne comme si tous les ados se suicident.
Techniquement, si tu es là à 12 ans,
tu devrais exister à 22 ans.
Mais vous êtes encore dans le même band.
Dans le fond, ce band-là,
il faut comprendre que moi, à 16 ans,
j'étais déjà intéressé par des affaires bizarres
comme le droit d'auteur.
J'étais un peu weird.
Ça, ça a tenu le band. Le côté industriel, le côté essayer de partir de son band, de s' peu weird, puis ça, ça a tenu le band.
Le côté plus industrie, le côté comme essayer de partir son band, s'occuper de ça. Ça
a tenu le band. Mais n'importe quel band qui commence à 12 ans habituellement, après
4-5 ans, tu vas au cégep, les bands se splitent, ça passe à d'autres choses. Parce que moi,
j'étais bien, bien primé, j'écrivais des tunes, ça me tentait. C'est sûr qu'à
22-23, quand ça a commencé à pogner à notre premier album, moi, tu venais de m'injecter
et j'étais parti pour la gloire.
Ton premier album, est-ce que vous avez
signé avec un label ou
t'es parti direct? C'est mon propre label
pour mon propre band.
Les clips, tout au complet.
Parce que vos clips étaient malades.
T'étais dans les
dernières années des bons vidéoclips
de Musique Plus. Merci, Téphane.
Pour vrai, vrai faut donner du
crédit à france est ce que l'utilisant le fond quand le banc a commencé d'autres ont été fans
des chickens swells puis on a pris c'est bizarre on est allé les voir dans un lancement de saison
le piche à y voir les gars étaient comme ce que vous voudriez faire notre clip mais on était rien
fait que les chances qui disent oui était très très mince. Je l'ai essayé naïvement.
Je me suis retrouvé un jour dans l'appartement avec Francis Cloutier.
Il avait six mois de vie.
Il y avait plein de légendes.
Je suis là à 22 ans et je n'ai vraiment pas de crédibilité.
Je me dis « qu'est-ce que je fais ici? » Francis s'est embarqué et a fait nos six premiers clips.
C'est à full volpoli.
Je ne savais pas qu'elle avait fait ça. Je m'en rappelais
un que c'était comme un film d'horreur.
Oui. Il était bien fan
de faire ça aussi. On pouvait switcher de l'humour
au film d'horreur.
Mais dans le fond, We Pet, le premier,
c'est un clip que j'ai tout fait.
Le financement, les décors,
la game, la patente. Puis là, Francis est arrivé
avec ses idées. Il y avait une feuille.
Il faut avoir ça, ça, ça, ça, ça.
On l'a amené
pis le soir même,
il a improvisé ça
comme un champion
pis ça a marqué
une belle amitié
parce qu'après ça,
il a fait tous les autres clips
qu'il a suivis
qui sont encore aujourd'hui
des clips très écoutés.
C'est ça qui est surprenant.
Ils sont tous sur YouTube.
Ah ouais, c'est fou.
En fait,
bizarrement,
moi j'arrive pas
à me sortir d'extérieur.
C'est ça qui est bizarre
parce que moi j'ai un band
qui s'appelle Rouge-Pompier
maintenant
mais Weepet
pis Bonhomme 7h,
j'en parlais cette semaine.
C'est comme si j'étais dans un party récemment
et quelqu'un, quand ça a joué,
il m'a regardé et il a dit « Mais ça, c'était bon! »
Là, j'étais comme « Qu'est-ce que tu veux dire? »
Comme s'il n'y avait rien fait de mieux
depuis OuiPet.
Mais oui, c'est ça. Ça me suit.
Puis, Rouge-Pompier
a vu le jour en…
En 2011, parce qu'on a fini Extéreo en 2011.
Puis moi, j'avais déjà l'idée de continuer de faire de la musique.
Puis toi, tu avais déjà ton…
Tu sais, tu as perdu ton label pour Extéreo.
Oui.
Mais après, tu avais combien de bandes rendues en 2011?
En 2011, regarde, là, on a un catalogue de peut-être 2000 tonnes sur une centaine de bandes.
On devait avoir une cinquantaine de bans.
Quand même pas mal.
La musique rock francophone, c'était notre créneau.
Il n'y avait pas beaucoup de monde qui se concentrait que pour ça.
Il y avait des indicats, il y a des stumps et tout ça,
mais il n'y avait pas 22 des labels.
Les bans venaient chez nous et ça, c'était vraiment le fun.
Ça m'a permis de faire mon école.
Parce qu'un jour, quand je rencontre Vincent,
et j'ai envie de travailler avec lui,
il faut que j'aille la confiance, être capable de se proposer des projets. Ça a été faire mon école. Parce qu'un jour, quand je rencontre Vincent, et que j'ai envie de travailler avec lui, il faut que j'aille la confiance,
être capable de se proposer des projets.
Ça a été toute une école.
Rouge-Pompier va le jour.
C'est quoi le nom de l'autre gars qui est avec toi?
Alexandre.
Vous êtes juste deux.
Oui, un band à deux.
À l'époque, il y avait une mode de band à deux.
On a embarqué là-dedans.
C'est un esthétisson.
Quand tu écoutes,
tu sais, ça sonne comme
un full, full band. C'était un peu ça l'idée.
On ne voulait pas que le monde soit déçu en en voyant le band.
Ça fait qu'on a dit, il faut que ça pète.
Ce qu'on fait, c'est des shows que le monde...
Nous autres, on est au centre, puis le monde est autour de nous.
OK. Ils peuvent se placer
où ils veulent, en fait. Puis ils peuvent aller voir
Alex derrière. Ils peuvent être derrière moi, sur le côté.
Puis c'est vraiment un setup tripant où est-ce que le monde a l'impression
de participer au show.
Puis là, après ça, bien, mettons, quand on joue avec Groovy, dès que nous autres
on finit, c'est vraiment simple de partir, d'enlever tout le stock, puis là, ça, ça
devient la place pour le mosh pit.
Puis là, eux autres, quand même, ils commencent à jouer, c'est malade.
Ah, fait que vous dérangez même pas le stage.
Il y a pas de changeover sur le stage comme tel.
Ils sont installés, nous autres, on a fini, chlac.
Vous êtes juste comme des fans qui ont amené de l'équip stage comme tel. Nous autres, on a fini. Vous êtes juste comme des fans
qui ont amené de l'équipement.
C'est ça.
Ça, c'est ma guette.
On peut se faire six tonnes.
Ils sont déjà installés.
On ne dira pas non.
Le dernier show qu'on a fait avec Groovy,
je pense que tu n'étais pas au courant,
mais le show finit et tout le monde est en train
de débarrasser et de démonter les affaires.
Mon drummer à la merch voit une plug et il pense que c'est nos lumières de la merch. show finit pis tout le monde est en train de débarrasser pis de démonter les affaires pis mon drummer à la merch
il voit une plug
pis il pense que c'est
nos lumières de la merch
mais le show est fini
pis le monde est parti
pis il débranche ça
pis il se rend compte
que ça là
c'était tout le kit de son
au complet
c'était une plug
non protégée
c'était genre
n'importe qui
aurait pu tirer
à n'importe quel moment
dans la soirée
ce plug là
on s'en est rendu compte
à la fin
pis lui pis moi
on regardait ça
pis on était comme
on était à ça et on était comme,
on était à ça d'une catastrophe
pendant qu'eux autres
jouent.
Tu imagines,
c'est notre merch,
eux autres jouent,
drop,
incroyable.
On est en 2024
et c'est encore brun.
Ça,
il y en a-tu,
il y a-tu des fucks
qui arrivent souvent
pendant des shows
de même?
Man,
le plus gros fuck
qu'il y a eu,
c'est le plus gros show
qu'on a jamais fait, c'était le plus gros show qu'on a jamais fait.
C'était Woodstock en Beauce, genre 2005-06.
Dans le temps que ça roulait,
on jouait avant Bad Religion, le vendredi soir.
On jouait à 9h.
On a le spot parfait.
Je sais pas si vous...
Woodstock en Beauce, c'est un terrain de 4 km2.
C'est huge.
C'est un grand camping.
C'est une grosse génératrice
qui monte tout ça.
Le stage et tout.
Tu l'entends.
On est dans une toune qui s'appelle Amphibien.
On est dans un genre de percussion
qu'on fait toujours dans cette toune-là.
On est tout lâche.
Tout le stage.
Tout le set dans le noir total.
Il n'y a plus rien qui se passe.
Comment l'emprisonnateur, mon gars. Tu rumbles pendant une heure. stage tout le site dans le noir total plus rien qui se passe comment la
présenteur mon gars tu sais quand tu rumble pendant une heure je te dis ça fait comme
comme en ce moment là c'est vous étiez où dans le pacing c'était là où ça se passait le mieux là au deux tiers là le genre de percussion c'est pas mal là que tout le monde danse parce que tout le monde peut comprendre la percussion aussi et là il se passe ça pis là bon, il est où le problème? On sait pas. Man, on a jamais pendant 20 minutes pas de son avec les bras meurtris.
Man, c'est comme t'es bûche parce que t'en as 200 de l'avant qui entendent, mais t'as les
10 000 autres qui entendent fuck all. Ah là t'as les techniciens qui sont là avec deux flashlights
pis qui font de la lumière. Ils improvisent de quoi la genie? C'est comme wow, qu'est-ce que
vous êtes dedans? Pour apprendre que c'est notre troc,
on apprend que c'est la génératrice
qui n'a plus de gaz.
Et que c'est notre troc
qui bloque la génératrice.
Ça fait que là,
on trouve les clés.
Ça a pris une demi-heure.
On n'a jamais eu de percussion
pendant une demi-heure
jusqu'à temps que ça revienne.
Depuis ce temps-là,
au Sokambos,
ils ont deux génératrices.
Ils ont une génératrice de backup.
Ils n'ont pas pensé à ça pareil.
Le vendredi soir, 9h,
il était rendu 10h, mettons.
Ça, c'est la pire fois qu'on a jamais eu.
Ou d'avoir des canisses de gaz.
Tu sais, il m'a semble...
Si ton plan
d'affaires, c'est une génératrice,
ça te prend du gaz.
Quand tu veux économiser,
tu économises, c'est la génératrice.
De tous les food trucks, les restos, les liser et tu économises c'est la génératrice de tous les food trucks les restos
les lumières
tout là
c'est mal
ça fait tout
plus rien
manque de gaz
ta mère
là ton samedi
il est comprimé aussi
en tout cas
il restait
bad religion
il pourrait pas
que ça arrive
à eux autres
parce qu'ils font pas
de percussion
à eux autres
je me demande c'est quoi le feeling quand tu de percussion, eux autres. Je me demande,
c'est quoi le feeling
quand, mettons,
eux autres, ils étaient à une demi-heure,
45 minutes de jouer,
puis tu réalises,
ils devaient penser que c'était une panne de courant.
Oui, c'est ça.
Ils ne devaient pas cacher que c'était juste...
Je ne sais pas, mais l'horloge a dû pas avoir de lumière aussi
parce que tout a éteint d'une shot.
Les autres mains font comme...
Comment ça va être réglé? C'est quoi le problème?
Tout le monde est dans le noir tout d'un coup.
C'est-tu le fun? Mettons les festivals
comme les Woodstock en Beauce
et le Rockfest.
Rockfest, en tant que fan
de show, c'était vraiment le fun.
Mais en tant que band, c'était-tu de la merde?
Woodstock en Beauce, c'était très cool. Rockfest, c'était de la merde. OK. C'était vraiment le fun. Mais en tant que band, c'était-tu de la marre? Woodstock en beau, c'était très cool.
Rockfest, c'était de la marre.
C'est quoi qui faisait que Rockfest
était de la marre?
Alex Martel.
Moi, c'est Alex Martel.
Tu me cherches, Mike.
Je suis pas venu ici te me battre.
C'est ça, le style.
Ben écoute,
il a mal géré son festival.
C'est dommage parce qu'il avait une idée en tête
Qui était grandiose
Puis il a bâti le plus gros festival rock
Que le Québec a connu
Mais il était trop gourmand
Il payait ses bands internationales beaucoup trop cher
Ne payait pas les bands locales
Il les traitait comme de la marde
Il y avait trop une dichotomie entre ses gros bands
Puis les bands québécois
Écoute, il y a un million de choses qu'on pourrait dire là-dessus.
Ça ne me tente pas vraiment
de la marquer là-dedans
parce que je suis un peu tanné
de l'en parler
puis c'est de la mauvaise vibe,
c'est de la mauvaise karma.
Mais je pourrais dire
qu'il a saboté son propre festival.
OK.
Oui, puis là, il fait des shows
avec son band en international
puis il espère se faire oublier,
j'imagine, un jour.
Mais à toutes les fois
qu'on entend son nom,
on est tous « triggered ».
On a tous des mauvaises expériences.
C'est même pas drôle.
La première année, il manquait tellement de toilettes
que ça a « fucké » l'écosystème
de la rivière Outaouais, parce qu'il y a
une marina. Il a fallu que la ville
excave, genre six pieds de terre,
parce qu'il y avait de la piste et de la vente partout.
L'année d'après, il n'y avait pas plus de toilettes.
Il n'écoute pas quand tu proposes
des solutions à ton affaire. Il fait à sa tête. Il fait toujours à sa tête. Il se revient l'année d'après, il n'y avait pas plus de toilettes. Il n'écoute pas quand tu proposes des solutions à ton affaire.
Il fait toujours à sa tête.
Tu reviens l'année d'après.
Il y avait un line-up d'à peu près 3 km
parce qu'il marchait encore avec la carte de crédit.
Si le monde se rendait avec des téléphones,
les balles commencent à midi.
Il y a trop de balles sur 4 jours.
Il y a comme 400 balles.
Tu ne peux pas toutes les voir de 1.
Tu ne peux pas toutes les payer de 2.
Après ça, tu manques tes trois balles préférées.
Mettons, parce que ça fait trois heures que tu fais la file, parce que ça fait
que tchic, tchic. Tu sais, il y a plein de systèmes
archaïques sur l'affaire.
Puis quand tu fais ça la deuxième année, c'est bien voyant, t'as pas compris
la première année. T'as du monde qui viennent pour voir
leurs balles à midi, là. Ou bien t'as des musiciens
qui peuvent pas rentrer parce que la gueule était pleine, puis ils manquent
leurs shows, tu sais. C'était bien organisé.
Pas de bouffe pour les jeunes bandes, pas d'eau.
Fallait que tu aies une dépanneur. Fallait que tu vendes des billets toi-même pour financer son festival à lui.
Oui, oui. Là, sur le festival, il demandait aux jeunes bands de vendre des billets.
Ah oui?
Oui.
Un festival qui va chercher Rammstein, mais qui demande aux jeunes bands de vendre des
billets, c'était fou. Moi, je l'ai fait deux ans avec Extérieur dans les premières
années, puis pour Rouge-Pompier, j'ai refusé à toutes les fois qu'il me l'a demandé,
même s'il augmentait le cachet.
Je disais non, non, non, non, j'encourage pas ça.
Même que je portais un chandail « fuck le Rockfest »
pendant que j'étais au FEQ
devant 12 000 personnes.
Ah non, c'était non, non.
Moi, j'allais y prier personnel à un moment donné.
Ça va faire les festivals qui abusent des bands.
Mais c'est ça, c'est vraiment de la merde.
Puis, c'est qui, quel festival
traite mieux les bands?
Festival Édite Québec, l'union de la merde. Quel festival traite mieux les bandes?
Festival Édith Québec,
l'Union de la classe.
C'est vrai que la fois où je l'ai fait,
c'était complètement fou.
Épée Montréal.
Épée Montréal, le catering était débile.
C'était un chef connu qui a fait de la télé.
C'est un genre de rockstar de la cuisine.
C'est quand c'est des gros événements comme ça.
Moi, j'ai travaillé pour Evenco pendant une période de ma vie et j'ai compris leur mentalité.
Ils ont dit, c'est pas grave si on perd de l'argent
sur plein d'aspects, par exemple, bien servir les bands,
mais ils vont s'en souvenir et ils vont parler de nous dans le futur.
Quand ces bands-là qui sont gros comme ça vont devenir big,
ils vont dire, j'ai été bien traité.
Ça fait que ça ne leur dérangeait pas de perdre de l'argent
sur comment recevoir les artistes,
mais c'est quand même des grosses organisations
qui peuvent se le permettre.
Je pense que c'est là où ce qui est le succès comme d'une grande entreprise, c'est de déclare de perdre de l'argent sur comment recevoir les artistes, mais c'est quand même des grosses organisations qui peuvent se le permettre. Je pense que c'est là où ce qui est le succès
comme d'une grande entreprise, c'est de déclare de perdre de l'argent
sur des affaires, de ne pas économiser sur chaque détail.
OK, oui, oui, oui.
Merci.
Fait que, un festival d'été de Québec,
tu sais, comme mettons,
un festival d'été de Québec
paye bien, j'imagine.
Oui.
Là, ils ont changé de braquettes un peu ils ont changé leur fusil
d'épaule. Ils ont-tu droppé? Ben ça veut dire qu'ils font moins attention peut-être au rock local je te dirais.
Avant c'était un gars qui s'appelait monsieur Beauchesne qui nous organisait, lui nous aimait bien, fait qu'on était là chaque année
depuis que ça a changé on est pas invités tout simplement. Mais bon, le rock aussi hachifité, c'est plus exactement aussi populaire
que ça a été dans les années 90.
Il y a ça.
Il y a quand même
la compétition au FQ ailleurs au Québec.
Il y a plein de nouveaux festivals qui sont nés
qui se font une spécialité de faire du rock.
Fait que le FQ, peut-être qu'ils sentent moins
le besoin de représenter ça.
Puis en même temps, on va le dire, c'est vrai
que le monde, mettons à Hachéaga, il y a un band rock
par année. C'est pas ça qui amène le monde
dans les salles.
C'est quoi qui fait déplacer le monde dans ça?
C'est le country ou c'est...
Ça, oui, mais non, mais il y a...
La pop, là.
Je suis à la poignée à la planche.
Tant mieux si le rap a enfin
sa notoriété qu'il aurait dû avoir.
Moi, j'ai rien contre ça.
On est content d'avoir notre gang.
Quand on va voir des shows, on reconnaît notre public cible.
On est pas vraiment connu, mais on est connu dans notre public cible.
Ça, je pense, des fois, c'est satisfaisant.
C'est la meilleure chose au monde, je pense.
C'est comme les gars du gong show.
On est comme juste connus.
Juste corrects, connus, genre.
Dans un public simple.
Mais je pense, pour vrai,
quand tu commences à,
mettons,
soit dans un band ou humoriste,
le but, je pense,
c'est jamais de devenir connu de tout le monde.
Mais tu veux être assez connu de ta crowd que
si tu sors un projet, ils vont t'encourager.
Oui.
C'est cool que quand tu as un band
et qu'il y a plein de monde
que c'est leur band préférée.
Mettons Primus.
Il y a du monde pour qui Primus est leur band préférée.
Tool. C'est des bands cultes. Mais Primus va faire le métropolis. qui Primus c'est leur bande préférée Tool c'est des bandes cultes
mais Primus
va faire le Metropolis
ils font pas le Soundbell
mais ils vont remplir
2500 personnes par soir
de fidèles
pis à chaque fois
qu'ils sortent un album
ça c'est une belle carrière
je trouve
des bandes comme Clutch
ça fait 30 ans
qu'ils sont ensemble
ils ont un public
solide, fidèle
pis la même chose
peut être dit
de Grimmscombe pis Groovy
on a un fanbase solide
depuis 30-35 ans.
Caster, les couples
qui se sont formés à Woodstock en Beauce
il y a 15 ans sont encore ensemble.
Ils ont perdu de vue pendant 10 ans.
Là, ils revenaient avec la famille.
C'est comme si on faisait de la merch pour kids.
Les couples sont encore ensemble.
Ils sont unis par la musique qu'ils aiment écouter.
Les kids n'ont pas le choix d'écouter ça.
Parce que... Toi, ça doit être... C'ont pas le choix d'écouter ça. Parce que, tu sais,
mais oui, ça doit être... Oui, c'est clair que le monde amène leur enfant.
Tu sais, parce que là, leurs enfants sont
assez vieux pour aimer
le rock. Oui, c'est ça.
Puis ils ont les écouteurs, puis des fois,
après le show, après le show, un palanchu, tu vois.
Les kids, ils passent ça dans la face,
ils commencent à être fatigués. J'adore ça.
Bien sûr qu'il y en a qui ont un certain âge
qui barrent aussi des fois maintenant en soirée
quand les shows durent longtemps
et il y a six, sept bands.
On n'en voit pas rien de cool.
C'est vraiment cool.
Après ça, les photos.
Les parents scorent des points rock forts
quand ils amènent les enfants.
Tu prends le temps de donner un pic,
signer un autographe
et prendre une photo en famille.
C'est vraiment cool, en fait.
Il y a un concept simple
qui dit qu'il faut que tu ailles 1000 fans.
Tu n'as pas besoin d'être plus que 1000 fans. Ça'est vraiment cool, en fait. Il y a un concept simple qui dit qu'il faut que tu ailles 1000 fans. Tu n'as pas besoin
de plus que 1000 fans.
Puis ça, ça se calcule facile.
Mettons, les gens,
ils vont mettre en général
à peu près 1000 piastres
en musique par année,
en culture,
de toutes sortes,
de façon différente.
Fait que calcule,
1000 personnes fois 100 piastres,
investis sur ton band,
tu es correct.
Tu n'as pas besoin
d'avoir tous les fans,
mais tu as besoin
d'avoir 1000 bons fans.
Par exemple, nous autres,
on a un Patreon,
puis c'est comme ça
qu'on commence à calculer
si on a des bons fans.
Qui nous suit? Qui va embarquer dans toutes nos affaires? Moi, le problème de un Patreon, puis c'est comme ça qu'on commence à calculer si on a des bons fans. Qui nous suit?
Qui va embarquer dans toutes nos affaires?
Moi, le problème de mon Patreon,
ça m'en prend en plus,
vu que c'est des sans-abri.
Fait que là, ça me prend 10 000 Patreons pour arriver.
Ah, c'est que c'est mon Patreon avec ça.
Moi, j'appuie dans le centre-sud,
puis j'en ai du monde dans la rue qui est...
Hey, Grouille!
Ah, ça l'est maintenant. Ah oui! A qui est « Hey Groovy! » « Ah oui! »
« Qu'est-ce qui t'es arrivé? »
J'aime ça la théorie de mille personnes.
Mais surtout comme, c'est parce que les bands
ils visent partout. Combien de fois que
des fois je donne de la formation en industrie de la musique
y'a du monde qui sont comme « Je chante en anglais
ça va me donner un plus gros public. » T'es comme « Man,
c'est parce que si tu vises tout le monde, tu vises personne. »
Ben ouais, ben ouais.
Pour Groovy, moi, le kid de 14-15 ans
qui voit ses premiers shows de Groovy,
pour moi, c'est un culte.
À partir de ce moment-là, je suis un vrai fan
et je connais tout de Groovy
et je l'y suis toute ma vie.
J'en connais beaucoup comme moi qui ont fait la même affaire.
Moi, je suis chanceux, je me ramasse à travailler avec le band aujourd'hui.
Mais les gens avec qui je parle,
ils me disent « Tu travailles avec Groovy, c'est malade. »
C'est ça, on est resté des vrais fans.
Depuis le début, on capote.
Ils pourraient sortir des mauvaises tonnes.
On est comme « Ouais, mais c'est quand même bon. »
On va tout excuser.
On va tout excuser tout le temps.
On est des vrais fans.
Je ne me souviens pas passer autant.
C'est ça.
Mais c'est ça.
Avoir 1000 vrais fans, ça change tout.
J'ai vu Green Day avant les Fêtes.
Leur nouveau stock, je ne trippais pas.
Mais j'étais comme, j'aime le band.
J'étais aussi content d'entendre leur nouveau stock que leur vieux stock.
C'est parce que des fois, les bands aussi,
ils essaient tellement de plaire à tout le monde que ça ne goûte rien.
Dans la musique rock, il y a bien quelque chose
que tu es supposé d'avoir toute ton identité dedans
puis tu es supposé
de puer le rock,
c'est bien là.
Fait que si tu essaies
de tout faire quelque chose
que tout le monde
va aimer,
bien...
Oui, il n'y a rien de pire
qu'une rockstar
qui essaie d'être aimée.
Tu sais,
une rockstar est supposée
de s'en colisser
puis de pisser
dans son lit d'hôtel
puis de se battre.
Pas besoin d'être rockstar pour ça.
Mais, ouais, ça paraît
quand le monde y se force un peu trop.
Pis tu sais, ce que je trouve cool,
la scène aujourd'hui, pis je parle des kids,
parce que, moi, ils ont 20 ans,
la deuxième génération, elles se disent qu'elles sont bonnes.
Elles sont débiles, elles sont incroyables.
J'ai été juge au Franc-Couverte sur plusieurs années,
pis tu te vois arriver année après année.
Ils ont tellement de maturité musicale
que nous, on n'avait pas à cet âge-là.
Mais ils savent très bien que ça va être tough
ou quasiment impossible d'en vivre.
Mais ils le font pareil.
Ils font pour les bonnes raisons.
Parce qu'ils ont le quoi sortir.
Il faut que ça sorte.
C'est eux-mêmes qui s'expriment.
C'est tout le temps ça, les meilleurs artistes.
Par exemple, ceux que tu leur dis
« Hey, probablement que tu ne vivras jamais de ça,
mais ils le font pareil. » Fait qu'ils font pas
des compromis.
Pourquoi tu ferais un compromis si tu vivras pas
de ça? Anyway.
Nous autres, ça nous a pris du temps à réaliser qu'on pouvait chanter
en français parce qu'on visait l'international.
Puis tout le monde visait le UK, tout le monde visait les États.
Mais à un moment donné, tu réalises,
y'en a-tu des bandes aux États, y'en a-tu des bandes au UK?
Puis ça vaut-tu la peine? Puis à un moment donné,
nous, on a fait le virage francophone en 91-12
quand j'ai écrit « Y a-tu quelqu'un? »
Puis écrit en joual,
puis disons, on peut célébrer le joual, parce qu'on...
La première fois qu'on est allé en France, on a réalisé
que le monde ne comprenait rien quand on parlait français,
puis ils se disent qu'on parle bizarre
comparé aux Français, tu sais, puis c'est normal,
mais ça ne rend pas compte à un moment donné, parce que, tu sais,
en ce moment, je parlerais, puis il y a bien des Français qui n'ont aucune idée
de comment je parle, parce que je parle vite, puis je parle... Je coupe les coins ronds, tu sais, je parle en lettres attachais, puis il y a bien des Français qui n'ont aucune idée de comment je parle. Je parle vite, puis je coupe les
coins ronds, tu sais. Je parle en lettres attachées. Mais on a une façon de parler
qui est vraiment unique à nous autres, qui nous appartient. Puis ça marche dans l'humour,
ça marche en musique. Ça marchait avec moi, j'ai commencé avec Tremblay, puis Charlebois,
puis Forestier. Fait que quand j'ai écouté Charlebois-Forestier, le premier album, en
68, puis Lindbergh, puis la marche du président, je me suis dit «man, il y a de quoi célébrer là-dedans»
et il n'y avait pas de band qui l'avait fait comme ça encore. T'avais banlieue rouge mais
avec Safwan qui parlait plus son français parce que c'était plus franchiard. Il arrivait avec lui,
son idole, Sabine Ruyer-Noir, qui était plus influencé vers le punk français. Puis on était
arrivés à dire «on va célébrer notre joie, y'a-tu quelqu'un avec des cas, y'a-tu quelqu'un
qui a un problème?» Des phrases fortes auxquelles le monde peut s'identifier.
Là, tout d'un coup, ça a tout changé
parce que le monde était capable de s'identifier aux paroles de notre bande.
Fait qu'on a fait un virage francophone en se disant
« Pourquoi pas le resto Québec? »
Ça peut marcher pareil.
Toi, t'es-tu un gars de la Rive-Sud?
T'as-tu grandi à Longueuil?
Je suis venu à Belleuil.
J'ai fait de mon cégep à Longueuil.
Belleuil, ça fait moins punk. Mais Longueuil. J'ai fait mon cégep à Longueuil. Belleuil, ça fait moins punk.
Mais Longueuil...
C'est ça, je viens de Saint-Lambert.
Il y avait un guitariste qui venait de Saint-Lambert.
C'était Brossard, Saint-Lambert, Belleuil.
Il n'y avait rien de punk là.
On s'est fait Longueuil assez vite.
On est devenus comme la maison de jeunes de Longueuil
parce qu'il n'y avait tellement rien qui se passait
culturellement et musicalement dans cette ville-là
qu'on a ouvert des jams du vendredi soir.
On invitait toute la communauté de jeunes
qui n'avaient pas de place à aller, à venir chez nous.
On parlait de la bière à deux pièces,
on payait notre loyer avec ça.
On a transformé un 6,5 en appartement
et le 3,5 à côté en local de pratique.
Ça, c'est au coin de Chemin-Chamby et Briggs.
C'est l'enceinte des Light Donuts
c'est devenu
la police vous faisait-tu chier
la première jam
qu'on a faite
on a oublié
de fermer les fenêtres
la police est rentrée
ils ont fait
qu'est-ce qui se passe
ils ont été très cool
parce qu'ils ont vu
ils reconnaissaient
des jeunes
qui étaient là
lui je l'ai vu
dans un parc
lui je l'ai vu là
il dit
il aimait ça
que tout le monde
soit concentré chez nous.
Il dit, à la place de mettre ça à 11,
mettez ça à 10.
Vous étiez comme une agence d'escorte
qui sort les putes de la rue.
On a sauvé une coupe, mon mec.
Mais la police,
ils nous aimaient bien parce que
ils ont juste dû fermer les fenêtres quand vous jammez
parce qu'on n'y avait pas pensé.
On était là six ans de temps.
Qu'est-ce qu'ils sont cools, la police de Longueuil,
de juste... C'est ça l'avertissement
d'aller fermer les fenêtres, les gars.
Pis mettait ça...
Pis t'sais, il y avait du respect
dans cette place-là, il y avait beaucoup de filles.
C'est le début du sujet pour nous autres. Fait que t'sais, il y avait vraiment
une ambiance
de communion, pis d'insertion,
pis que tout le monde avait sa place
dans ce local-là. Donc, il y avait des kids
de 16 ans, ils venaient en gang, 10-12 de Boucherville,
ils arrivaient en basse, puis ils repartaient en basse.
Comment ça marchait, Paul?
Est-ce que j'ai des questions techniques?
Le punch que tu servais au monde,
il était-tu empoisonné? C'était-tu un culte,
cette affaire-là?
Comment ça marchait pour la bière?
Vous alliez au dépanneur
acheter, mettons, au Maxi ou au Super C.
Vous deviez aller au Super C ou au Maxi pour sauver.
C'était la Maisonnier.
On avait le IGA en face de nous.
On faisait ça exactement de même.
En canette aussi.
Sans canette, on ne voulait pas avoir à péter partout.
Les kids, ils n'y avait pas une scène
et ils n'osaient pas.
Parce que le bar
était dans le 6,5.
On ne venait pas
la bière dans le local.
OK.
Le local,
c'était comme le club,
si tu veux,
avec des lumières.
Tout arrangé ça
pour que ça soit vraiment beau.
Fait qu'il fallait
aller dans votre appart.
Il fallait que tu aies
dans l'appart.
Les kids étaient trop gênés
pour aller dans notre appart.
Ils savaient que c'était
genre hors.
C'est ça qui est cool,
par exemple.
Pour vrai,
quand tu regardes,
c'est tous des jeunes punks
et c'est respectueux
des jeunes punks.
Souvent,
mettons,
monsieur,
madame,
tout le monde
voit des punks
qui font
crisser des petites bombes,
mais la plupart,
c'est du monde
super respectueux.
Tu as totalement raison,
mon gars.
On parlait du show
du mois de mai.
Nous autres,
on va jouer avec un punk
qui s'appelle
Les Ordures Ioniques.
Luc Boucher,
c'est un vrai, un vrai punk.
Il a le mohawk depuis qu'il est tout jeune.
Puis tu sais, si ce gars-là ne travaillera jamais dans une banque,
puis il doit se faire encore écœurer ou se faire juger du moins,
c'est le gars le plus cool au monde.
C'est un gars fidèle.
Cat Clish, tout ce gang-là.
Les punks, les métallos en général,
tu n'auras jamais de problème avec ce monde-là.
Les métallos...
On est souvent des nerds en plus.
C'est ça quand même.
C'est que la plupart des gens qui sont dans notre milieu,
c'est des nerds.
Ça fait que le préjugé de milieu, c'est des nerds.
Le préjugé de punk, ça fait peur au monde parce qu'ils ne reconnaissent pas.
Même pour les hairbands un peu glam,
quand tu regardes, mettons, les vidéos de Dee Snider
qui parlait au congrès américain,
quand tu l'écoutes parler, tu te dis,
OK, ce dude-là, c'est juste un nerd.
C'est un gars très intelligent
qui aime lire
et qui aime le côté théâtral
d'être un rockstar.
C'est des gars smart.
Le gars de Bad Religion,
il a aussi un doctorat.
Il y en a plein des gens connus dans le punk rock.
Le chanteur de Offspring aussi a un doctorat.
Il doit se sentir mal, les épais,
dans le punk rock.
Il va comme Chris. Lui, c'est un doctorat. Il doit se sentir mal, les épais, dans le punk rock.
Il va comme « Chris, lui, c'est un docteur.
Lui, c'est un Chris.
Moi, j'ai ma deuxième année. » Il y a une affaire qui a changé.
En fait, ce qui donnait une mauvaise réputation au punk,
surtout, c'était la mauvaise dope.
C'était le PCP,
la dope d'un cheval.
Les autres, vu que ça ne coûtait rien,
ils se défonçaient là-dessus.
Le monde n'était plus capable de parler.
Ça fait qu'il avait l'air un peu cave.
Depuis que le wheel est arrivé,
il y a 30 ans déjà,
ça ne s'était plus réfléchi.
Le monde se patait moins la tête sur les murs
parce qu'il n'y avait plus de fonction motrice.
La dope, ça a ravagé du monde.
Une des raisons pour lesquelles Grimmskong a une toune qui s'appelle PCP,
c'est problème de consommation personnelle.
Parce que ça a devenu un problème dans notre crowd.
Il y avait trop de mauvaises dopes.
Le monde ne savait plus ce qu'ils faisaient.
Ça pique le stage,
ça te ramène en bas,
ça déploque les fils de tes affaires.
C'est juste cave.
Au Québec, c'était vraiment un problème à ce moment-là.
Quand ça a été éliminé,
tout d'un coup, ils sont restés punk,
mais pour les bonnes raisons.
C'est parce qu'ils veulent affirmer leur différence
par rapport à ça. C'est facile d'avoir des PGG.
Les métalleux de mon temps, tout le monde pensait
que ça allait tout devenir des tueurs
en série. Puis Chris, c'est tout du monde
qui collectionne des fuck-up.
C'est ça.
C'est tous des free maintenant.
Ils ont des enfants, ils ont des petits-enfants.
Ils collectionnent les bobbleheads
d'horreur,
pis ils sont là, ils écoutent du Meshuggah bien tranquille pis ils trippent.
Ça calcule en mathématiques Meshuggah, ça se dit cette toune-là, deux, deux, deux, un, deux, deux.
Ben il faut être bon musicien pour faire du métal, surtout du métal extrême,
comme des affaires comme « Je t'aime à Meshuggah » pis tout ça, tabarnak c'est tough,
« Mastodon » ces bands-. Il faut que tu sois vraiment bon.
C'est surtout que le préjugé de, mettons,
les punks, c'est des tout-croches.
On s'entend-tu dire qu'il y a des gens
qui sont des adultes et qui sont avocats
et que c'est des tabarnaks?
C'est-tu moi ou bien genre...
C'est facile de pointer du doigt la personne
qui a l'air un peu en marge,
mais les plus douche sont souvent pas les punks.
Moi, pour l'humour, dans le temps que je commençais, un peu en marge, mais les plus douche sont souvent pas les punks.
Moi, pour l'humour,
dans le temps que je commençais,
tout le monde faisait « Hey, t'es une mauvaise personne parce que tu sacres, t'es vulgaire. »
Puis là, du côté anglais,
c'est comme Bill Cosby,
c'était la référence.
Mais
tous les
tueurs en série et les violeurs en série, en général,
ils ont l'air très normal pour passer incognito.
Toi, avec tes cheveux, tu peux violer personne.
Tu serais trop facile à repérer après.
Imagine si tu volais un dépanneur,
tu te fais pogner en trois secondes.
Il est où?
Il est là.
Il est caché.
Il est caché.
Tu vois l'arbre,
le buisson vert, bleu.
C'est ça, là.
C'est hot. C'est hot. Je ne pourrais pas m'ents, bleus. C'est ça, là. C'est hot.
C'est hot.
Je ne pourrais pas m'en sortir,
ben ben.
T'es juste Violator.
C'est ça, c'est ça.
C'est rigoli.
Ouais.
Ben, effectivement.
Puis, quand t'es métallo
ou t'es punk rocker,
pour vrai,
c'est un style de musique
que tu gardes toute la vie.
Il n'y a pas de...
Je ne sais pas si c'est
Rob Zombie qui disait...
Je n'ai jamais vu
quelqu'un, un été, comme se graver Slayer sous l'avant-bras, mais Zambi qui disait, je n'ai jamais vu quelqu'un
un été se graver Slayer sur l'avant-bras,
mais l'année d'après, il n'a plus écouté ça.
Tu trippes Slayer ou tu ne trippes pas Slayer.
Il y a quoi de le fun de voir
quand tu vas à des shows
de des vieux, vieux bands,
mettons de 70 ans,
et tu vois leurs fans,
que c'est tous des métallus
de 70 ans.
C'est le fun à voir. C'est vrai que c'est le fun. Moi, de 70 ans. C'est le fun à voir.
C'est vrai que c'est le fun.
Moi, j'ai commencé à avoir
des têtes blanches
au 30e anniversaire de Rush
au Forum.
Puis ce monde-là,
Rush font des chandelles
de hockey qui vendent
140 piastres, genre.
Puis tout le monde
en achetait un.
Parce que là, tu deals
avec des gens
qui ont du cash.
Puis d'un coup,
Rush, ils ont bûché
les 10 premières années.
Mais à un moment donné,
en fait, les fans ont grandi avec eux autres. Ils ont tous des bonnes jobs. Ils sont peut-être même à la retraite. Ils ont du cash. Du coup, le Rush, ils ont bûchi les 10 premières années, mais à un moment donné, les fans ont grandi avec eux autres,
ils ont tous des bonnes jobs,
ils sont peut-être même à la retraite,
ils ont du cash à l'os,
ils peuvent aller voir Rush 6 fois
dans la tournée s'ils veulent,
ils peuvent acheter toute la merch qu'ils veulent.
C'est tout à l'honneur d'un band
qui a bûchi si longtemps
et qui a tenu ses fans en vie tout ce temps-là.
C'est pour ça aussi qu'aujourd'hui,
les radios parlent du Nirvana.
C'est parce que les fans avant de Nirvana,
c'était des jeunes et ça ne rapportait pas.
On se disait que ce n'était pas cette musique-là.
Mais aujourd'hui, ils parlent du Nirvana.
Pourquoi? Parce que les kids de l'époque,
aujourd'hui, ils s'achètent des pick-ups
et ça rapporte du cash.
Là, tu entends de la musique plus élevée
dans les radios commerciales,
mais c'est parce que le temps a changé
et les préjugés ont changé aussi.
Je veux juste dire une chose.
Tu sais, les plus vieux bands...
Je suis allé voir Metallica avec mon frère
il y a une couple de mois.
On est allés à Phoenix.
Parce que lui est dans l'Ouest canadien.
Ça fait que c'était plus simple de se rencontrer à Phoenix.
C'était moi et ses chums à lui.
Ça fait qu'on est quatre gars dans cinq antennes.
Puis, le lendemain,
mon frère pis ses trois chums avaient
tous des torticolis parce que
c'est des gars de 54 ans
qui ont headbanged
pendant comme...
C'était tellement drôle, l'année
se lève, ils sont tous comme « Ouais, c'est cool,
on a le show hier! »
Je me réveille raqué après un show de Groovy ou de Grimmskunk à cette heure, que c'était pas le cas hier. Je me réveille raqué après un show
de Groovy
ou de Grimmskunk
à cette heure
que ce n'était pas
le cas avant.
Toi, en plus,
quand tu chantes,
même quand tu ne chantes pas
mais tu joues de la baisse,
tu as de l'air
tout le temps
assis.
On dirait
que tu vas faire
du karaté.
Tu as de l'air
très karate kid.
Check mes spots.
Et pourtant, Vincent, c'est un génie.
À l'âge qu'il a, sa voix est meilleure que toutes les chanteurs qu'on connaît.
C'est pas quelqu'un qui en perd avec l'âge, c'est quelqu'un qui en gagne.
C'est incroyable.
Sa performance live, sa voix, je fais pas juste te lancer des fleurs.
Moi, je l'ai vue, puis je me dis, je vois des soundmen faire son son,
ils sont tout le temps comme... Professionnels.
Sa position, sa posture, sa façon de jouer,
tout dans l'efficacité.
Le show de Groovy va tout le temps
être le show le plus drôle de la soirée.
Sans aucun doute.
Les gars, c'est des machines.
As-tu des cours de voix
ou du training?
Quand je suis au Cégep, j'ai pris des cours de voix.
Il y a quelques années, quand on est revenus
pour faire notre 30e anniversaire,
j'ai pris des cours de ma prof de chant
que j'avais rencontrée au cégep, Hélène Parent.
Hélène Parent?
Oui.
Qui a été parent comme lui, mais...
Hélène Parent...
Hélène Parent qui était prof de voix à l'école Lumont.
C'est ça.
La grande rousse, maïs.
Oui, oui. Bien, Elle, j'ai lu
en 85. OK.
Quand je commençais. Puis, j'ai vu
qu'elle faisait encore ça. En fait, elle m'a acheté
Facebook. En 85, elle faisait ça? Oui, elle faisait ça.
C'est Jeff. C'est notre prof de voix.
Ça a l'air sans neveu.
Et, j'ai pris des cours.
Puis, ma copine Morena a été prof
de yoga aussi. Puis, j'ai réalisé que c'est bien, bien...
Ça se ressemble énormément.
C'est beaucoup de postures de yoga.
C'est une question de... Respiration.
C'est une question de respiration
et de travail dans le diaphragme.
Pourquoi, en vieillissant,
les vieux chanteurs et vieilles chanteuses
perdent leur voix?
C'est juste que le muscle...
Je pense qu'il n'y a personne
qui a les mêmes cordes vocales d'un à l'autre.
Ton système est différent d'un à l'autre.
Je ne pense pas qu'il y ait d'explication claire.
Tu as raison que des fois, on les voit
et on dit qu'ils sont obligés de jouer
un ton plus bas parce qu'ils n'arrivent pas
à faire les notes qu'ils faisaient.
Ginette Renaud a une crise de voix,
mais quand elle chante à cette heure,
tu sens qu'elle est en train...
Tu sens que c'est comme un char
qu'on liste. Axl Rose, Axl Rose qui chest comme un shark. Ah oui, un caulisse.
Axl Rose,
Axl Rose qui chante comme Mickey Mouse.
Je ne sais pas si tu as vu les vidéos.
Axl Rose,
toutes les vidéos de lui sur Internet,
on dirait Mickey Mouse.
C'est malade.
Il protège sa voix.
Au lieu de la pousser,
il fait juste un peu chanter dans sa tête.
Il fait comme moi.
Exactement ça. Allez tous sur Internet voir Axl comme moi comme ça. C'est ça, exactement. Ah ouais? Exactement ça.
Elle est toute sur Internet
voir Axl Rose
Bikimans,
c'est malade.
C'est vrai que c'est
des mécanismes de défense.
Si t'es pour faire
60 shows
en quelques mois,
pis ce gars-là,
ben,
il a plus l'âge qu'il a
pis avec l'abus
qu'il a fait,
tout ça,
il est plus capable
de pousser comme avant.
Fait qu'il y a des techniques
qui fait que
t'as un filet de voix
au lieu d'avoir
toute ta gorge déployée.
Y'a des lits de Rush C, il a plus la, elle n'était pas aussi puissante qu'avant.
Mais il chante bien et il l'explique dans son livre que je viens de finir,
c'est des techniques vocales. Parce que lui, il fait des shows de trois heures.
Ils arrivent à ce moment-là, ils ont arrêté.
Matty, il était jusqu'à 65 ans, il faisait ça trois heures de show. C'est débile.
Mais pas des Cartney trois heures par exemple, lui, sa voix est tight.
C'est pas tout le monde qui vieillit
qui arrive à 82 et qui n'a plus de voix.
Il y a-tu 82?
Genre, 83.
J'ai vu un extrait de lui l'autre fois sur YouTube
et j'ai vraiment fait tabarnak.
Chris, c'est le gars qui a amené
le rock'n'roll au grand public.
Il fait des nouveaux albums.
Il a fait un nouvel album. Personne ne l'a écouté.
On va découvrir
que c'est un vampire.
Oui, c'est ça.
Ozzy.
Ça fait longtemps qu'il est là.
Ça commence en 68.
C'est un qui ne s'est pas ménagé.
C'est bien lui.
Ozzy, ça fait longtemps que je ne l'ai pas entendu
chanter.
Il a pris sa retraite.
Il s'est battu souvent avec son 3 roues.
J'ai eu...
Mon gérant
avait été voir...
Michel, il aime beaucoup
Phil Collins. Il aimait beaucoup Phil Collins.
Il avait été voir Phil Collins
au Centre Bell.
Il m'avait texté pendant le show.
Il avait fait le show de Phil Collins.
J'étais comme, c'était comment?
Il a fait, je suis vraiment triste.
Que c'est juste un vieux monsieur à moitié mort.
Oui, je sais. J'étais là, c'était Genesis, en fait.
OK.
Puis tous les tons, ils ont pris au moins
un ton et demi plus bas.
Puis il est assis tout le long.
Il est assis, il est chétif.
Il a fait un petit peu de tambourine, mais ça faisait petit.
Sais-tu voulu ou ils ont juste mis une tambourine dans les mains?
Il était comme là.
Non!
Parce que Parkinson's...
Pauvre monsieur.
Il faisait du call and sin.
Pauvre gars.
Ouais, ouais, c'est ça.
C'était pas tout le temps sur le beat,
mais il avait l'importance de participer.
Un moment donné, il faisait du breakdance.
Il l'a remis dans sa chaise.
C'est vrai que c'était triste.
Ça prend du courage de remonter sur la scène
dans ce stage-là, mais c'est vrai que
malheureusement, les fans ne sont pas servis.
Le monde sort de là un peu déçu.
Je ne pense pas que c'est ça qui va.
Ça dépend de l'âge des fans.
Michel, vu qu''était un des jeunes fans
de Genesis
lui il était comme qu'est-ce qui est arrivé
mais je suis sûr que les fans de mettons 80-90 ans
étaient
moi j'avais été voir un show d'humour
un moment donné avec mon père d'un vieil humoriste
puis c'était dégueulasse
puis mon père était
il était comme c'est incroyable
c'est incroyable
c'est un monsieur là il parle dans incroyable. C'est un monsieur-là,
il parle dans le micro encore,
il se rappelle de regarder le public.
Je sais pas si t'as vu ça
passer, mais il y a eu une émission
de télé récemment où il a invité le chanteur
des Classelles à venir faire un show.
Ah, Gilles Gérard!
Gilles Gérard va avoir 9 000 ans.
Puis là, ils l'ont déguisé en gars de kiss.
Puis là, ils ont demandé de chanter.
Puis là, j'en regardais ça, puis il y avait un fond de tristesse. Quand j'en. Puis là, ils l'ont déguisé en gars de kiss. Puis là, ils ont demandé de chanter. Puis là,
j'en regardais ça, puis il y avait un fond de tristesse.
Quand j'en regardais ça, je me disais, c'est parce que il a l'air un peu mêlé. Tu sais, il est comme
« Qu'est-ce que je fais ici de déguisé en kiss, esti?
Ma carrière, c'était ça. » Puis là, tu vois
les choristes de l'émission. Qu'essayais-tu de se démaquiller
en faisant?
Il était pas en chat.
Mais j' je regardais ça
et je me disais,
il y a une portion de nous
qui est comme,
on est content de les voir,
la nostalgie.
Mais d'un autre côté,
tu vois les choristes
venir l'accompagner
et c'était comme
pour le petit garçon.
Je disais,
faites pas ça.
Je sais pas ça.
Je suis pas sûr
que c'est une bonne idée.
Lui, il avait de la mêlée.
C'était une émission
où il disait
de chanter une chanson
karaoke qu'il connaît pas.
Il a de la mêlée,
il lit les textes.
C'est pas le fun pour lui. Ah non, ça, fais pas ça à une personne âgée. Non, connaît pas. Il a de l'air mêlé, il lit les textes. Ce n'est pas le fun pour lui.
Ça, ne fais pas ça, une personne âgée.
Il va mourir, là.
Ça ne marche pas, ça. Ce n'est pas un bon show.
Lui, par exemple, j'avais fait
une couple de shows avec lui à l'époque
et il est très trooper.
Lui, je suis sûr, le téléphone sonne
et il ne demande même pas
c'est quoi le projet. Il fait
« J'embarque »
« j'ai mon maquillage »
t'sais moi un moment donné j'avais fait un show avec à Juste pour rire
pis un moment donné il y avait quelqu'un qui avait dit « ouais on aurait pas le temps de souper entre la répète pis le show
faudrait que quelqu'un aille chercher de la bouffe »
pis lui il a même pas offert pis ils ont fait «Gilles, Gilles, va...»
Là, il prenait nos commandes.
J'étais comme «Pas marrant que ce monsieur-là...»
Il avait à l'époque, mettons, 75 ans.
Puis il prenait mes...
Là, j'étais comme «Monsieur, Christ, là...»
Tu pourrais dire non.
C'est vraiment une légende.
Je ne sais pas si tu te souviens de ça, Vincent.
Il y a un documentaire qui s'appelait
« Connaître la suite » qui est sorti dans les années 90
qui était une réponse à un autre documentaire
qui avait existé pour les années yéyé.
Lui, il était là-dedans.
Le documentaire des années yéyé.
À l'époque, c'était eux autres les band cool.
C'était comme le documentaire des band cool.
Ils ont fait une version 2 qui était connaître la suite.
Puis là, c'était Vincent. Tu vois Vincent, jeune Vincent.
Puis là, ils parlent de la musique rock.
À un moment donné, ils disent dans les entrevues,
« Ceux qui fumaient du pot avant, c'est eux qui nous arrêtent maintenant. »
Bon, il y a eu comme un changement.
Mais lui, il faisait partie du premier documentaire d'Anne-Élise Voisin.
Il est encore là aujourd'hui à la télé en déguisant Kiss.
C'est malade, là.
C'est comme, même toi, tu es rendu à l'âge que lui avait
dans ce documentaire-là à l'époque.
Mais lui, il est là.
Il va chercher des poutines pour le monde.
Comme Paul McCartney, il ne va jamais arrêter.
Ce monsieur-là, il doit vivre dans une résidence.
J'imagine.
Ça doit être weird.
Il vit dans une loge.
Une loge perpétuelle.
Il attend. Il est prêt.
Ça me fascine tout le temps, ce monde-là. de... Il vit dans une loge. Une loge perpétuelle. Il attend. Il est prêt. Mais tu sais,
ça me fascine tout le temps
ce monde-là
qui font ça jusqu'à temps,
jusqu'à la fin,
que je pense
que tout le monde
veut faire ça.
Vu que, tu sais,
nos jobs,
c'est une job,
mais c'est un hobby,
tu sais, aussi.
Mais ça doit être weird
pour les autres
qui sont comme,
« Il est où, Gilles?
On allait jouer au Parchizy,
ah, Chris, il est à
Führer. »
Ou tu sais, je sais pas
c'est quoi la nouvelle Führer,
le Zenith.
Mais tant mieux pour lui,
parce qu'il a quand même vécu le rêve, il a été chanceux
d'avoir ses thunes. Moi, je trouve que lui, c'est un vrai
punk. Quand tu penses à ça, il a fait ça toute sa vie,
il ne s'est pas trouvé d'excuses.
C'est malade.
Moi, je veux être ça.
Moi, je veux être ça.
Il avait toute une voix aussi.
Oui, c'est ça.
Moi, je veux te voir, toi,
un show télé en 2071
avec trois poils sur la tête,
mais tout bleu.
C'est ça.
C'est juste...
T'es habillé en bleu.
Je lâche pas.
Un peu mêlé.
J'ai une gimmick, je la garde.
Écoute, moi, parlant de gimmick...
Tu chantes du K-pop, c'est du karaoké.
Tu comprends pas.
Avec un sac à dos. Je suis pour une référence
à Extérieur dans le temps. Parce que c'est ça, moi, à l'époque,
dans Extérieur, je portais un sac à dos dans mes shows. Je m'en fais encore
parler aujourd'hui. Regarde où ton sac à dos.
Tu sais, c'est comme... Tu te gardes une gimmick, 5 ans,
le monde, ils sont poigné là-dessus.
Je ne veux pas t'insulter, mais quelle mauvaise
gimmick.
Ça, ça doit être le genre de gimmick
que quand tu réalises que ça pogne, tu es comme
« Je suis poigné avec ça
tout le long. »
C'était malade.
Il y a 14 ans, Angus Young,
il est ici, il a son sac à dos pour toute la
vie d'école. Chris qui est déguisé
en enfant.
Il a 70 et il faut qu'il mette son sou.
Il avait 14 ans quand il a commencé ça.
C'est ça, c'est ça.
Ça, c'est la pire.
Ah, pauvre, lui.
Ben oui, ça a fait l'image du band.
En même temps, on en parle ce soir,
il avait raison.
Il avait raison de faire ça.
Le sac à dos, à l'époque,
c'était une idée un peu comme ça,
comme OK, moi, je vais faire ça.
Encore aujourd'hui, le monde,
ils sont comme,
hé, ton sac à dos, il est où? »
Moi, j'avais, dans le temps, je commençais à…
Bien, ça faisait déjà 10 ans que je faisais de l'humour,
mais je commençais à rentrer dans le niveau
que les producteurs voulaient me signer.
Et il y avait…
C'était dans les années que le rapper Nelly était populaire.
Je ne sais pas si vous vous rappelez,
Nelly qui avait comme un tape-piscite. Puis Pis mon producteur de l'époque avait dit à Pierre Prince, il
avait dit, tu devrais te mettre un tape toi aussi. Parce qu'il avait dit, il avait dit,
t'sais Mike, c'est le gars éveil, toi on est pas sûr t'es quoi, tu vas être le gars
avec le tape. Incroyable. Puis là, je voyais Pierre regarder
et faire comme, voyons, tabarnak.
Quel mauvais,
quel mauvais, mauvais, mauvais.
J'avais eu ce feeling-là avec
Antoine Graton, au début, quand j'ai connu.
Parce que lui, c'était une étoile.
C'est ce qui est bon, ce gars-là. Puis musicalement,
c'est un génie. Puis il n'a pas besoin de l'étoile.
Puis Manny, il restait un peu poignant avec aussi.
Fait que la gimmick a un peu dépassé l'artiste.
Je trouvais.
Il l'a enlevé. Il était atteint.
Tu fais ça au début, mais tu n'es pas obligé de faire ça.
Il n'y a personne qui te demande de faire ça.
Je pense que c'est toi dans ta tête.
Il voulait faire des coups de cool.
Je vais être Ziggy Stardust, je vais être Bowie.
Quelque chose de même. C'est trippant,
mais tu assumes.
Ça va te suivre plus longtemps que tu veux.
Toi,
t'es-tu tanné
des cheveux bleus
ou t'es-tu...
C'est depuis 2015.
Fait que là,
je te l'avais dit en haut,
moi,
j'ai eu les cheveux bleus
deux ans
et le monde
m'en a parlé
pendant 20 ans.
Fait que toi,
ça va être
pour le reste
en taille.
Moi,
je suis pas rien que ça.
Je reviens au sac à dos.
Un jour, je l'ai enlevé.
Le monde venait nous voir.
Ils venaient voir les autres gars du band.
C'était de la teinture dans le sac à dos.
J'étais prêt pour le prochain projet.
Le monde venait voir mon band et disait
« Pourquoi Jess n'a plus son sac à dos? »
Les gars du band ont dit « S'il te plaît, remets-le. »
On est tannés de répondre à cette question-là.
Quelle question absurde pour les autres gars du bar.
Si les autres sont comme, je m'en retorche.
On dit, Jess, remets ton sac à dos, ça va régler le problème.
Là, les cheveux bleus, j'imagine que si je ne les avais plus bleus,
c'est Alex qui serait comme, s'il te plaît.
C'est tannant parce que le monde vient me voir
pour me poser cette question-là.
Mais c'est une gimmick.
Au début, c'était pour le fun.
Là, ça a resté.
Là, maintenant, de loin, hey!
Ne bouge pas bien! Pourquoi ce pas roux? C'était pour le fun. Là, ça a resté. Là, maintenant, de loin, « Hey! Rouge-Pompier!
Pourquoi c'est pas rouge? »
Tout le monde veut demander ça.
Puis pourquoi c'est pas rouge?
Mon directeur de tournée, Fred,
il dit tout le temps,
« Rouge-Pompier, c'est pas rouge-pompier,
c'est bleu. »
Rouge-Pompier, c'est bleu. On va les éclairagistes, parce que début de showompier, c'est pas Rouge-Pompier, c'est bleu. Rouge-Pompier, c'est bleu. » Fait que là, on va voir les éclairagistes
parce que début de show, ils mettent tout rouge.
Non, on change ça, c'est bleu. Pourquoi?
C'est ça, c'est ça.
Ils pourraient mettre les trucks bleus. Ben oui, c'est ça.
Ce serait malade qu'on apprenne que t'es daltonien.
Ça t'a pris un coup que le band
tout bleu.
T'es au lancement.
Là, ils ont fait, hey, bleu.
Bleu?
C'est malade, ça.
Mais toi, qui as une petite base d'allemand,
tu sais comment on dit bleu en allemand?
Non, je sais pas. Bleu!
Hey, Yann, y'a-tu
des questions?
Oui, il y en avait. ça a commencé à rentrer.
Parfait.
Ouais, ok, je sais pas c'est pour qui.
C'est Archie qui demande la compilation Zoo.
Les compilations Zoo, c'était qui ça?
Ça c'est notre label qui fait ça, ouais.
Ok, vont-tu être dispo en format physique?
Vinyl, pourquoi sur la dernière compile,
y'a pas de tou tune de Slam Chicks?
Ah ok, c'est une bonne question.
Bon, dans le fond nous autres on a un label, ça fait 20 ans,
pis là ça fait 9 ans, 8-9 ans qu'on fait une compilation à chaque année qui s'appelle Zoo.
Pis là c'est toutes les bandes qui sont invitées à faire n'importe quelle reprise de n'importe quoi,
on leur dit carte blanche.
Groovy, c'est leur première, les premiers enregistrements de Groovy depuis 2005
sont entre autres sur ces compilations-là.
C'est quelle toune que vous avez reprise?
On a repris une version francophone de
« The Devil Went Down to Georgia » de Charlie Daniels.
C'est Martin.
Il l'a rebaptisé « Le diable s'en va à Alma ».
Ça fait qu'il a traduit l'histoire.
La même histoire du diable qui prend un concours de violon
contre le petit Johnny.
Il s'appelle Johnny, pour l'occasion, il a gardé le nom. Du jeu hôtelier, en fait,
qu'il s'appelle. Et si le diable, il gagne, il a ton arme. Si toi, tu gagnes, il te donne son
violon d'or. Martin a fait une belle version pendant la COVID. Il n'y a rien de mieux à faire.
Ils nous ont proposé de faire un cover. Il était déjà fait. Cette année, on a fait un mash-up entre CPR Blues de Charles-Lebois Forestier
et Stop de James Addiction,
qui s'appelle le CPR à Jan.
CPR Blues à Jan.
C'est vraiment un mash-up de Charles-Lebois 78
avec James Addiction de 90.
Ça a été vraiment cool à faire.
On a fait ça chez Miss Wood en studio.
J'ai écouté...
Tu écoutes la compil, tu fais...
Toutes les balles, ça donne la peine
de faire des covers
buzzés
dont tu t'entendrais pas
genre voyage
voyage
c'est ça
wow
je savais pas
qu'ils connaissaient
cette tune là
on a des bandes
qui sont plus appréciées
sur ces compilations là
que leur propre tune
des fois
c'est super triste
parce que tu dis
les bandes
c'est des bons bands
ils ont des albums
mais quand la compilation
arrive tout le monde
l'attend
pis là la hype
elle pogne tout le temps
tout le temps en décembre
avant de partir pour les vacances
pis une compilation
maintenant qui fait son chemin
un peu comme les anciennes
compilations comme Polywag
à l'époque
quand tu fais ça longtemps
il y a une crédibilité
qui s'installe
pis là le monde
ils veulent avoir ça en physique
pour répondre à la question
c'est le nouveau
Big Shiny Tones
c'est ça
c'est ça
ça marchait
qu'est-ce que ça marchait
Big Shiny Tones
à partir du moment
où tu dis à quelqu'un
qu'il y a quelque chose
de fiable pour eux
ils vont s'abonner, ils vont être contents.
Ils ne veulent jamais être les cobayes de quelque chose.
Ils ne veulent pas être les cobayes d'un nouveau band,
mais ils vont embarquer quand tout le monde en parle.
Fait que physique, ça, est-ce que vous...
On ne va pas le faire parce que quand tu fais une compilation,
je ne veux pas entrer dans les trucs techniques,
mais si tu fais printer des versions physiques,
il faut que tu envoies de l'argent aux droits à chaque personne.
Versus le numérique, ça se fait automatiquement.
C'est que quand quelqu'un stream la toune, la part qui va à l'auteur
composant est distribuée directement.
La version physique, il faudrait faire des comptes avec
chaque personne. Là, c'est compliqué.
On ne fait pas ça. Dans le fond,
tu es le seul propriétaire de label
qui, si quelqu'un veut un CD,
il se le grave lui-même.
Oui.
De toute façon, la compilation
est là pour le divertissement, c'est sûr,
mais on préfère bien plus faire,
prêter les vinyles d'un band original,
parce que ça, ça a une durée de vie,
et c'est de l'art qui a besoin d'avoir une durée de vie.
La mode des vinyles est revenue il y a une couple d'années,
et je pense que c'est là pour durer quand même un bout,
vu que c'est un bel objet.
CD, cassette, ça va-tu revenir à
ben c'est déjà revenu dans ce sens que les rennes et c'est ironique ou non c'est pas
ironique les cassettes il ya pas mal un marché pour ça il ya du monde qui trippent là dessus
par exemple il ya du monde maintenant qui cherche les cassettes de rouge pompier qu'on a fait parce
qu'on en a fait des batchs plus évidemment ils veulent ça il ya des magasins de vénile maintenant
qu'ils ont une section cassettes les cdc là, finalement, ils veulent ça. Il y a des magasins de vinyles maintenant qui ont une section cassette.
Les CD, c'est un peu en train de revenir.
Mais la différence, c'est que ça ne va pas avoir tant de valeur.
Versus les vinyles, l'objet, on en fait imprimer moins.
Les CD, il y en avait tellement.
Ça ne va pas prendre de valeur.
Mais par contre, il y a un public pour ça.
La fidélité au niveau du son.
Puis maintenant, il y a une nostalgie
par rapport à cette pochette-là de CD
indifférente de l'autre, du vinyle. Il y a un peualgie par rapport à cette pochette-là de CD indifférent de l'autre, du vinyle.
Il y a un peu ça. Ça existe.
Discog est un genre de site où les gens vont s'acheter des CD version Allemagne de je ne sais pas trop quoi.
Il y a un public pour ça.
Pour tes bandes, les plateformes de streaming, c'est où que vous avez le plus d'argent?
c'est où que vous autres, vous avez le plus d'argent?
Ou c'est dessus, c'est minime,
tous les gros joueurs...
Je te dirais que, franchement,
il n'y a pas une place où tu vas mettre de l'argent,
comme dans les plateformes de streaming ou ces trucs-là,
où ça va avoir un impact notable pour un band, ça c'est sûr.
Même si je dis que c'est deux fois plus payant à une place qu'à une autre, ce n'est pas vraiment payant.
Tu ne vas jamais payer ton loyer avec quoi que ce soit. Aujourd'à une autre, c'est pas vraiment payant. Tu vois, jamais payé ton loyer
avec quoi que ce soit aujourd'hui. Même
à l'époque, les bans qui vendaient des CD payaient pas leur loyer
avec leur redevance. Fait que ça a pas de temps
à changer que ça. La meilleure façon
que le monde peut faire, justement, c'est la merch.
C'est sûr que la cote est meilleure pour les bans.
La merch, quand tu vas dans un show, ça aille pas mal.
Merch, des billets de spectacle aussi.
C'est ça, évidemment, billets de show.
Quand une de vos tonnes joue sur SiriusXM,
les droits d'auteur sont bons.
Tout le monde ne sait peut-être pas ça,
mais SiriusXM, c'est une plateforme
où les gens payent un abonnement avec leur véhicule.
Alors, tous les véhicules...
Après, ils oublient qu'ils sont abonnés.
C'est ça.
Puis quatre ans plus tard, ils sont comme...
Fuck you, Sirius!
C'est ça.
Mais c'est une plateforme
qui existe autant aux États-Unis
qu'au Canada,
mais les postes qu'on a francophones,
ils sont considérés
autant pour le Canada
que pour les États-Unis,
ce qui fait que tout l'argent
des États-Unis
se ramasse dans les poches
des Québécois.
C'est l'affaire qui a changé
l'industrie de la musique
dans les 15 dernières années.
Les artistes,
ils peuvent faire facilement
30-40 piastres du spin.
Il y a des artistes qui sont... Ah, tabarnak! Oui, oui, oui. Il y a des artistes indépendants, pas signés, qui passent à Sirius.
C'est vraiment avec des chèques de 10-20-30 000$.
C'est bon.
Est-ce qu'il y a un moyen?
Je sais que SiriusXM n'a pas un genre de 6 à 6,
que tu peux faire des demandes spéciales. Mais j'imagine, si tu bombardes
l'Instagram
ou le Twitter
de SiriusXM,
« Hey, jouez Groovy » ou « Jouez Rouge-Pompier ».
C'est des gens accessibles au Québec
qui font la programmation des postes québécois.
On est capable d'avoir une certaine influence,
mais ils ont un mandat avec des quotas,
par exemple, beaucoup d'émergences, des trucs comme ça.
C'est sûr que c'est beaucoup les jeunes bands
qui vont passer parce que le mandat est là,
mais ça a vraiment changé notre portrait.
Il vient-tu de fucker ses chansons en disant
qu'il avait 58?
Non, mais je veux dire,
il y a quand même du Charlebois qui joue aussi,
c'est sûr. L'affaire, c'est que
les bands, aujourd'hui, ils vont dire des phrases
magiques comme « Moi, ce que je veux, c'est que je fais
une toune pour passer à Sirius ».
Là, ils commencent à modifier leur façon de créer en fonction de passer là.
Puis là, ça, c'est malsain.
C'est quoi que tu modifies pour passer à Sirius?
Par exemple, dans la portion quota émergente, il faut que ton band existe depuis moins de quatre ans.
Ils partent un band avec un nouveau nom juste pour pouvoir envoyer une toune,
puis être fité dans le quota.
Mais c'est comme, ils n'ont pas le goût vraiment d'être un artiste,
ils ont le goût de faire de l'argent avec Sirius.
Puis ça, on le voit beaucoup.
Fait que c'est l'équivalent de faire de la musique pour une pub.
Ah oui, nous, il y a des bands qui nous rejoignent pour le label,
ils sont comme, est-ce que vous avez accès à Sirius?
C'est comme la première question.
Puis là, on est comme,
mais moi, je veux plus savoir si tes tunes sont bonnes, en fait.
Parce que je veux que dans 30 ans, tu sois encore capable de faire de la muse
je veux pas que tu focuses maintenant
sur le cash que tu peux faire avec ça
tant mieux si t'en fais
mais c'est pas ça qui fait que ton band va percer
il doit pogner de quoi
parce que
c'est bon que quelqu'un comme toi ait un label
mais souvent on pense
aux gens des labels
qui sont tellement à l'argent
que tu ferais comme quelqu'un qui veut passer à Sirius.
Parfait, c'est lui que je vais signer en premier.
Moi, j'ai déjà un gérant d'artistes qui est venu me voir et qui m'a dit
« Moi, la chose qui m'intéresse, c'est s'il y a des artistes qui vont passer à Sirius. »
Puis moi, j'étais comme « Mais oui, mais c'est parce que c'est quoi ta carrière?
C'est juste ça ton focus? Quelle musique que t'aimes?
Parle-moi des bands que t'aimes. Parle-moi des bands que t'aimes.
Parle-moi des tunes que tu préfères.
Ça a changé le portrait.
C'est un bout de triste, mais c'est normal.
Les artistes veulent tellement de la validation et de l'argent.
C'est le fun que Serious Pay.
Oui, c'est ça.
On est chanceux que ça existe encore.
Les lois vont changer, ça c'est sûr.
À un moment donné, les Américains vont arrêter d'envoyer l'argent ici.
Ils vont trouver une solution.
Je sais que Daniel Grenier, l'année qu'il est parti des Chickenswell et qu'il a commencé à faire du stand-up tout seul, c'est ça qui lui a permis
de survivre. C'est qu'il y avait
une toune qui jouait
sur Sirius et il a reçu un chèque
à un moment donné de 14 000 $.
Ça ne l'attendait vraiment pas.
Il y a beaucoup d'artistes qui sont
surpris par les montants qu'ils vont recevoir.
Mais tant mieux.
S'il y a des artistes qui ont eu accès à ça ça c'est vraiment une bonne nouvelle c'est vrai que le monde sont habitués à ça si ça
disparaissent le monde malheureusement les artistes sont pas
cette belle je pense le système de paiement va être appelé à changer oui
mais c'est comme un clan d'aïe que la pote en service et mettons mettons le
les boss de sérieuses sont capables de googler aussi.
S'ils voient que Spotify paye zéro,
les radios commerciales payent zéro.
Moi, je donne 30 piastres
à chaque fucking tour.
C'est pas eux qui ont décidé ça.
J'ai 180 postes.
C'est juste que la loi ici au Canada
protège, par exemple,
il faut que tu aies une licence
pour avoir le droit de diffuser en satellite,
ce qui est différent par Spotify qui passe par Internet.
La licence, si tu veux l'avoir, il faut que tu acceptes
les lois canadiennes. À ce moment-là, ça vient
avec des tarifs comme les radios. Là, tu es obligé
de payer un certain montant de tes revenus.
Si tes revenus, c'est ça, c'est un pourcentage.
C'est sûr que tout l'argent est allé au câble.
Mais tant mieux.
Yann, prochaine question.
Il y a bien du monde qui demande,
c'est quoi tes critères, admettons,
pour signer un groupe dans ton label?
C'est quoi que tu vas chercher
chez un groupe?
Bien,
il faut que ça soit, regarde,
c'est simple, il faut juste que ça soit
un coup de cœur et que tu ailles le goût de le faire.
Ça se résume à ça.
Tout mon staff, on reçoit des bands.
Ça a beau peut-être
avoir un potentiel commercial,
ça ne fait pas triper
et on n'aime pas ça.
Le critère,
il est vraiment
sont-tu bonnes tes tunes.
Est-ce que vous allez voir
les bands live
ou tu aimes mieux
l'écouter en audio?
Moi, je suis bien fan
de tu m'envoies trois tunes
sur SoundCloud
et je ne devrais pas
avoir envie
de skipper les tunes.
Tu m'envoies trois tunes SoundCloud, ça joue dans mon devrais pas avoir envie de skipper les tunes. » Tu m'envoies trois tunes SoundCloud,
ça joue dans mon auto pendant que je vais à quelque part.
Si j'ai skippé et que je n'ai pas eu trop,
c'est sûr que c'est « dull » comme ça.
En show, tant mieux, ça m'impressionne,
mais ils ne seront pas toujours en show devant du monde,
les bands, pour justifier ce qu'ils font.
Des fois, il faut que tu sois bon aussi en enregistrement.
Il faut que tes tunes soient capables
d'avoir un rayonnement naturel.
Y en a-tu des fois qui t'envoient
un... Tu vois que
ils ont un réel talent, mais
la qualité sonore
est tellement dégueulasse. Ça, c'est pas grave. On est
habitués, là. On fait toutes des maquettes de tunes.
Ça sonne tout le temps un peu le cul. Ça, c'est pas
grave parce qu'on est capable de voir le potentiel.
Tu veux juste voir la tune être bonne, la voix
être bonne, la bande être bonne.
Des fois, c'est parce que ça fait des phrases faciles, des rimes faciles.
Je veux dire, Vincent, il a commencé,
puis ses tounes étaient déjà avec des bons textes,
qu'il n'y avait pas des rimes faciles.
Mais encore aujourd'hui, en 2024, il y a des bandes qui sont comme
« Toi, nananana, moi. »
« Monde, nananana, vagabonde. »
Là, t'es comme « Qu'est-ce que c'est ça? »
Moi, je pensais que ça allait être sonde.
Man, je te jure, le fameux monde avec quelque chose,
puis seconde, on l'a vu cent mille fois.
Mais c'est parce que les artistes se reposent pas en question, vraiment.
Ils écrivent des tunes un peu comme tout le monde
écrivait une tune versus...
La première tune en français, c'est « Y'a-tu quelqu'un? »
Moi, j'ai un cactus, OK, chez nous.
Il s'appelle Vincent Pic.
Puis, c'est écrit sur son pot.
Y'a-tu quelqu'un qui peut m'arroser?
C'est hot, sa phrase-là,
qui est écrite à l'époque, 30 ans plus tard.
Moi, je pense encore à ça.
Mais les artistes, aujourd'hui, arrivent encore avec des phrases
qui sont un peu génériques.
J'ai pas le goût de mettre sur un cactus.
La réponse, c'est
peut-être la poésie
qu'on a le goût de voir sur un cactus.
Yann, prochaine question.
Il y a combien de questions, Yann?
Il en reste peut-être deux, trois.
OK, parfait.
Il y en a une pour Vincent.
C'est Alexandre qui demande comment est venue
la collaboration avec Yves Lambert de la Bottine
pour la chanson Boisson d'avril.
OK, donc on parle de 1996. avec Yves Lambert de La Bottine pour la chanson Boisson d'Avril. OK.
Donc, on parle de 1996.
Martin Dupuis, qui était notre guitariste,
ça faisait pas longtemps qu'il est arrivé.
C'est un grand, grand fan de musique traditionnelle.
Et c'est lui qui a écrit la toune.
Puis c'est lui qui a eu l'idée d'inviter
Michel Bordeaux puis Yves Lambert
de La Bottine à la chanter avec nous autres.
J'ai dit, bien, bonne chance avec ça, tu sais, de un.
Fait qu'il a contact bonne chance avec ça, de un.
Il a contacté Françoise,
qui est la femme à Yves et qui s'occupe de sa carrière.
Yves, t'es pas sûr pas en tout.
Michel, il a dit oui tout de suite.
Yves, ça y tentait plus ou moins.
Il était pas dans une place où il tentait de faire ce genre d'affaires-là.
Jusqu'à temps que son garçon de 17 ans
dise, man,
tu vas faire de l'égrouille, vas-y.
C'est juste pour avoir de l'air cool devant son garçon de 17 ans, ils disent, « Man, tu vas faire ton égrouvi, vas-y! » C'est juste pour avoir de l'air cool
devant son garçon de 17 ans.
Ils sont arrivés au studio Plante-Verte
au printemps de cette année-là.
Yves, il connaissait pas en tout.
Il avait pas pratiqué.
Michel, il coachait comment faire.
À un moment donné, il faut que je coach
le chanteur de la poutine souriante à prononcer
mieux parce que lui, il a son accent dans l'Asia,
mais ça fitait juste pas. Ils ont joué l'accent de la Rive-Sud de Montréal. Bref, quand tu dis,
tu sais, t'es en train de shifter la façon de chanter à une légende comme lui, c'est basé,
mais ils sont… Tu réalises que d'un, c'est tout du monde cool et c'est tout du monde qui
était pas dans son élément, fait qu'il était un peu vulnérable, pis… Et moi aussi, parce que,
tu sais, tu te mesures à quelqu'un aussi de si fort qu'il l'était pas dans son élément, donc il était un peu vulnérable. Et moi aussi, parce que tu te mesures
à quelqu'un aussi fort qu'il l'embrasse.
Donc finalement, tu t'en trouves à la même place.
On a fait la tournée en trois heures.
Ils ont été payés 300 $ chaque.
That's it, that's all.
Et Michel
a fait deux tracks de poudre de rythmie.
Deux takes,
une après l'autre. C'était tight, c'était débile.
Et Yves, on l'inviter à la faire
peut-être une quinzaine de fois par la suite.
Tout ça a été orchestré par Martin Dupuis.
Wow.
C'est cool.
J'en ai une de Fredo qui demande
est-ce qu'une relecture acoustique
du répertoire de Groovy est prévue
comme vous avez fait avec Grimmscom?
Attends,
avant que tu réponds,
peux-tu redire Grimmskunk?
Hey, man!
C'est moi, dans ma tête!
Man, dans ma tête, à moi!
Yann, c'est comme quelqu'un qui marche,
puis oh, la cheville vient de lâcher.
Tu sais, il est tombé en bas du trottoir,
mais il fait comme si...
J'ai capoté là-dessus. Je suis tellement content
que tu l'aimes. Je pense que j'aurais pu glisser sur Groovy aussi.
Groovy pis Grimmskunk.
Grimmskunk.
Grimmskunk. Pis dis donc, Groovy Hardvark?
Groovy Hardvark.
Ah oui, tu prends des poses.
Yann, ça fait combien de temps
que t'es au Québec?
C'est très...
Non, mais tu n'es pas capable de dire groovy?
Groovy aardvark.
OK, là, ça marche.
Ça, c'est très bon.
La musique de Grimmskunk est plus facile à reproduire acoustiquement
parce que c'est des riffs comme assez rock'n'roll,
alors que groovy,
tu as juste pour son avril,
c'est...
C'est tough à faire acoustiquement.
Puis toute notre musique est bien un peu comme Iron Maiden,
c'est des riffs à deux guites,
c'est des voicings à une note beaucoup
qui sont pratiquement pas jouables sur une guitare acoustique
parce que ça te prend de l'électrique
pour faire s'anétiser dans ce genre de notes-là.
Parce qu'on n'est pas un band d'accord tant que ça, tu sais.
On a quelques-unes qui sont faisables,
mais la plupart ne le sont pas.
Parce que c'est un projet auquel tu penses
faire de temps en temps, parce que c'est le fun de faire
sortir de ta boîte de confort
et faire des choses différentes. Mais la moitié
de notre répertoire ne serait pas faisable acoustiquement
à cause de la nature des riffs de guitare
en général.
OK.
Est-ce que...
J'espère qu'il y a encore...
Un autre mot.
T'es-tu capable de prononcer
rouge pompier?
Question pour le rouge pompier.
Rouge pompine.
Rouge pompine.
Toi, rouge pompine.
Extra!
Extra, yo!
Où il roule, c'est pour une raison X.
Question pour Jesse et Vincent.
C'est-tu la dernière question ou il y en a un autre?
Oui, c'est pas mal la dernière.
Quel est votre moment favori
lors des shows live?
C'est qui qui pose cette question-là?
C'est Raphaël qui pose cette question-là.
Raphaël.
Moment favori? Est-ce-tu de questions floues? C'est Raphaël qui pose cette question-là. Raphaël. Mon moment favori, est-ce que c'est de questions floues?
Ou bien, votre souvenir le plus fort,
admettons, d'un show live.
Ça, c'est quasiment comme dire,
dis-moi quelque chose d'intéressant.
Raconte-moi une histoire qui va m'amuser.
Ça veut peut-être dire qu'ils ont l'impression
qu'il y a plein de choses de cachées
et qu'ils sont comme 10 mois tôt.
Veux-tu commencer?
Si le band est vraiment en poche,
le moment préféré, c'est quand il arrête.
Non, je fais des jokes
parce que je vais juste voir de la qualité dans la vie.
C'est une drôle de question, en effet.
Il faut que le chanteur soit où?
Que le chanteur soit bon.
Quand tu sens qu'il y a une connexion avec le band,
que tout marche d'une shot,
que tu sens que tu es à la bonne place,
tu sais que c'est là qu'il faut que tu sois dans ta vie.
Le band, ils sont en train
de projeter l'honneur
qu'ils sont d'eux-mêmes.
Tu le sens.
Il y a de quoi qui se passe.
Tu crées un moment,
comme un nirvana.
Tout le monde le sent. Ça, ça arrive. mon micro. Il y a de quoi qui se passe. Tu crées un moment comme un nirvana qui fait que wow!
Tout le monde le sent.
Ça, ça arrive.
Les gars de ton band,
quand tu dis ton band,
toi, quand tu penses ton band,
tu penses-tu automatiquement à Groovy?
Là, ça, ça fait assez longtemps que Grimmskunk.
Quand tu dis ton band, je vais toujours être associé à Groovy.
OK. Mais les gars de Groovy, tu leur parles combien de fois, mettons, par mois ou par semaine?
On s'écrit à tous les jours.
OK. Encore?
Oui, oui. Pour la business ou whatever.
OK.
Mais tu sais, comme la fille à Martin, Azur, elle a fait un show à l'ESCO récemment.
On est allé voir elle.
OK.
On est allé voir son show parce que c'est la première fois que je joue avec un pic.
Pour moi, c'était bien important que je la voais jouer avec un pic parce qu'elle a commencé à
jouer de la bass par rapport à moi elle a fait son cours à Drummond c'est vraiment...
Qu'est-ce que c'est cute ça c'tit!
Bonne au bout elle a une belle prestance une belle femme
Je suis dis femme elle est rendue adulte là c'est fou tu sais moi j'ai tout dans mes bras
on disait que c'était hier on se parle à tous les jours
Ok!
Tu sais mais pis ton la question c'était le plus beau souvenir.
Je t'ai amené sur une raille qui a détourné de ça.
Mais c'est quoi la question encore?
Oui, un souvenir de show live.
Mais j'ai le goût de la pimper.
Mike a eu son sound bell.
C'est un moment très puissant.
Est-ce qu'il y a eu un moment comme ça qui vous a frappé
ou qui était plus puissant que les autres dans votre carrière?
Moi, je n'ai pas fait des hyper gros shows comme eux autres souvent.
Donc, pour moi, ça a été marquant.
Le FAQ, 12 000 personnes.
Je me souviens de mettre 10 à la scène.
C'est drôle, je ne vois pas la fin de la foule.
Puis ça, ça m'avait beaucoup impressionné.
On a failli avoir cette chance-là avec Extérieur quand on a joué avec les Cowboys Fringants sur les plaines.
Mais il s'était mis tellement à pleuvoir cette année-là, c'était la Saint-Jean.
Puis les vulgaires avaient joué, tu étais là en plus cette journée-là.
Il y avait les vulgaires qui jouaient un peu avant nous autres.
Là, nous autres, on arrive, puis il y avait tellement plus que finalement,
les plaines, il y avait peut-être 60 000 personnes.
Puis nous autres, on a joué devant 4000
c'était un peu décevant parce que moi j'avais
c'est weird quand tu y penses que t'es comme
il y avait juste 4000
c'est ça, c'est incroyable
mais c'est parce que tu vois le site
des plans avec 4000 personnes puis la pluie
tu te dis ça aurait pu être nous d'avoir cette chance là
mais j'ai eu cette rédemption là
parce qu'avec Rouge-Pompier, avec Sum41
tu joues devant
un public qui te dépasse un peu.
Mais le lendemain, les répercussions, on était
contents parce que c'est pas comme si le monde était déçu
de nous avoir vus. On a eu beaucoup de
feedback et de rétroaction positive.
Encore aujourd'hui, il y a du monde qui nous dit « Je vous ai découvert à ce show-là ».
Ça a été quand même un gros moment
pour le band. Je me souviens que
dans la foule,
je me souviens que le monde, vu qu'ils chantaient nos tunes,
ça a comme influencé
le reste du monde
à embarquer.
Puis on a eu des moments
où est-ce que tout le monde
chantait nos tunes,
parce qu'ils les avaient
peut-être entendus à la radio.
Puis le band
qui était avec nous autres,
Pop,
qui faisait l'autre
première partie,
ils sont venus nous voir
puis ils nous ont dit
« Hey, vous êtes vraiment
big ici! »
Puis j'étais comme
« Non, c'est un effet
d'entraînement de la foule. »
Mais pour eux,
il y avait l'impression
qu'il y avait 12 000 personnes
qui nous connaissaient,
vraiment. Puis c'est juste comme deux, trois tunes que le monde avait foule. Mais pour eux, il y avait l'impression qu'il y avait 12 000 personnes qui nous connaissaient.
C'était juste comme 2-3 tonnes que le monde avait catchées et embarquées.
Moi, ça m'a beaucoup marqué.
Mais toi, c'est sûr qu'avec le retour des Franco,
à un moment donné...
Moi, le show de Groovy qui m'a le plus marqué,
ça n'a rien à voir avec ça,
c'est à Saint-Alphonse, en Gaspésie.
On joue dans un bar ouvrier qui s'appelle Le Belgiquois.
On arrive là, en après-midi,
on a râlé toute la nuit,
on est arrivé là,
il fallait soundcheck,
puis la gérante
et la barmaid
a dit
qu'elle est la même personne.
C'est-tu la même personne?
Oui.
Mettez vos musiques
dans le coin.
OK.
Mettez vos musiques
dans le coin.
Mettez vos musiques.
Elle appelait ça
vos musiques.
Parce que là,
on va faire un test de son.
Mettez vos musiques.
Je ne sais pas
c'était quoi un soundcheck.
Non, non,
on ne peut pas faire le bruit là parce que c'est ma clientèle,
ils jouent aux machines en ce moment et c'est tous des vieux. »
Fait qu'il faut que tu fasses un soundcheck en silence
pour pas déranger les gamblers.
Exact. Fait que là, ça marche pas de même.
Nous autres, il faut qu'on fasse un test de son.
On va pas faire ça devant tout le monde, mais qu'on embarque tantôt.
Fait qu'on a fait un coup de bass drum, tout le monde a sauté.
Là, elle a fait « Non, non, c'est fini là.
Fait que c'était un soundcheck d'un coup de bass drum.
On dit, Christ de Griegbrun, man.
Puis ça, c'était en 98, c'était notre troisième album.
Ça roule pas pire. On a fait des festivals.
Puis tout, là, on retombe là-dedans.
On a tellement fait ça quand on était kids.
On a grindé ce chemin-là qui était à faire.
Mais man, là, il y avait un band qui ouvrait pour nous autres.
On est revenus, la place était pleine à craquer.
On parle peut-être de 300 personnes, une petite place,
une salle communautaire, une salle, mais rendu là,
ça faisait plus une salle communautaire.
Ça devait être plus un bar s'il y avait des machines à poker.
Non, c'était l'ambiance.
C'était tous les jeunes.
C'était tous les amis de cette band-là.
On est dans le sous-sol, puis pendant le show,
le plancher fait ça de même, tu sais.
Comme les coins décollent, là.
Puis là, on reçoit du plâtre, tu sais.
« Oh, tabarnak! Aïe, aïe! »
Il y a pas de stage, rien.
Fait que là, c'est en auto.
Là, on arrive de pleins des misères sur stage,
puis on commence qu'il y a du quelqu'un.
Puis ça fait...
Toute la foule, je les ai tombés dessus.
Puis tout a arrêté d'une shot.
Puis là, on était ensevelis de, je sais pas, peut-être 50 personnes, puis là, tranquillement, juste déployé
de même, peut-être 5 minutes, comme, carottes à terre.
Ils ont tombé sur toi?
Tout, sur tout le bal, tout a revoilé, les amplis, le drum, tout a revoilé.
Très bien, c'est ça.
Puis là, je me suis dit, sacrement, qu'est-ce qui se passe? Là, finalement, on commence
à croire que le stock, il marche, on met le drum, ça a » Finalement, on commence avec le stock qui marche.
Ça a pris 20 minutes.
On a recommencé avec une chaîne.
Vous avez pas arrêté le show après ça?
Non. Là, il y a les 12 plus gros gars
de la place qui ont fait une chaîne humaine
tout le long du show.
Ça, c'est fucking rock'n'roll.
C'était votre maman
en roadhouse.
Oui.
Man, c'est comme the show must go on
pis c'est ça
qu'ils se sont fait
pis man,
ils se sont fait rentrer dedans.
Ah Chris!
On dirait
que j'avais pas catché
qu'ils vous ont attaqué.
Moi,
je pensais
qu'ils avaient tombé
sur vous autres.
Le mouvement de foule
a fait en sorte
qu'ils ont...
C'est ça.
C'est comme une marée humaine.
C'est pas dans un show
de Marc Hervieux
que ça va arriver.
Tout le monde sur Marc Hervieux, Marc Hervieux,
c'est les fans.
C'est le fait que personne n'a paniqué.
C'est le fait qu'il y a 12 gros gars
qui se sont mis en chaîne.
Ils se sont fait rentrer dans tout le long du show.
J'allais les voir, je leur donnais de la bière.
Ça, c'est une connexion forte avec un moment
dont tu ne t'attendais pas.
Puis là, tu disais, c'est une connexion forte avec un moment dont tu t'attendais pas pantoute.
Puis là, tu disais,
c'est ça, un groovy a pas de show
de prévu?
Oui, oui. On a quelques-uns.
C'est quoi qu'un groovy a de prévu?
Ben, on prévoyait
aller à Frelishburg, va le reste passer,
pis on a fait ça.
Ben, écoute, je te nomme les shows.
Ben oui.
Nomme-le quand le monde va l'entendre.
Ils peuvent acheter des billets.
Dis pas genre demain.
On joue avec les Vulgars
à Saint-Narcisse-de-Rimouski
le 6 juillet.
Avec les Vulgars.
C'est un festival de tracteurs.
Ça va être débile.
Ça fait longtemps que j'ai vu Guillaume et Marie. Je m'ennuie d'eux autres. C'est-tu de tracteurs Ça va être débile Ça fait longtemps que j'ai vu Guillaume et Marie
Je m'en ai eu deux autres
C'est-tu de gros shows ça?
Ben oui, à Saint-Narcisse
Je suis allé voir si t'as eu une heure en Baudrillemoussicou à peu près
Yes, il y a des festivals là
C'est tabarnakement cool ça
Il va y avoir des shows de festivals
Je sais l'horaire un peu vite-vite
Mais les shows ne sont pas annoncés
Groovy ne peut pas annoncer toute leur date
Mais c'est la même chose avec Rouge-Pompier Mais il va y avoir plein de shows l'horaire un peu vite vite mais les choses sont pas comme annoncées fait que Groovy peuvent pas annoncer toute leur date, mais ils vont en avoir
mais c'est la même chose avec Rouge-Pompier
mais il va y avoir plein de choses
ouais ouais ouais
on a fait ensemble
ouais
on joue le 31 mai à la salle BMO à Saint-Thérèse
tu peux pas le dire ça non plus
là c'est vendu
fait que oui on joue ensemble même
c'est le fun pis comme je disais eux autres ils jouent sur le plancher
fait qu'ils ont pas besoin de faire de changeover
c'est le bon band
c'est mon boss en plus
ouais
hey boy hey moi là pour vrai il y a du monde qui se demande un peu comment ça se passe dans ma tête cette relation là de change over, c'est le bon band, c'est mon boss en plus. Hey boy.
Moi, pour vrai, il y a du monde qui se demande un peu
comment ça se passe dans ma tête, cette relation-là.
Moi, je vous jure qu'à tous les fois que je le vois
rentrer dans une pièce, je suis encore le kid de 14 ans
qui est comme hyper fier, un peu gêné de même.
Incroyable.
Plus beau métier du monde.
C'est ça.
Moi, quand tu as fait mon mon en direct de l'univers,
tu sais,
moi, c'est la première fois
que je le faisais, puis ça faisait des années
que je disais non, mais
quand je me suis réveillé le matin,
j'ai fait, asti...
Je sais pas si je leur ai dit
à quel point Groovy a été important
pour moi. Tu sais, puis c'était vraiment... J', j'étais comme, j'aurais dû leur dire ça, leur dire ça.
Quand je t'ai vu arriver, j'étais tellement touché,
j'étais tellement content de te voir.
Tu es tellement fort sur un stage.
C'était vraiment un honneur que tu fasses ça pour moi.
Je voulais te remercier.
Si on veut te voir en show
c'est où qu'on va
pour acheter tes billets
ou savoir
c'est où tu vas jouer
ben tous les shows
qui ont rapport à Groovy
il faut aller sur le site
de Slam
il y a la page
de Groovy Hardwork
moi sur ma page
personnelle Facebook
je vais les nommer
les shows
du moment que je peux
parce que j'ai aussi
des projets avec
Joe Grimskunk
c'est la musique
yes
c'est The Joe Evil Piano Show.
C'est les tunes de Grimskunk et autres compositions.
Clavier et basse. On est juste deux.
On a promené ça.
Grimskunk a pris un break.
On est partis là-dessus.
C'est toutes les tunes à Joe.
Les tunes les plus classiques, plus proches de Bach.
Parce qu'il est un grand fan de Bach.
On fait ça de même.
C'est-tu de la bass électrique ou contre-basse?
Non, je joue la bass électrique ou contrebasse? Non, je joue à la bass électrique.
Je fais tous les backs avec Joe.
C'est tough de faire du Grimmscrung pas de beat.
Je compense beaucoup avec la main droite.
C'est moi qui garde le beat autant que possible.
C'est tough et ça nous permet d'être meilleurs musiciens.
Si tu es dans les airs, il ne faut pas que la toune adhère trop au BPM.
C'est une bonne pratique pour nous.
Je fais de la musique avec un gars qui s'appelle Colin Moore.
C'est un chansonnier.
Depuis plusieurs années, Colin s'était ramassé à la voix
il y a quelques années par peu de hasard
parce que Fred Poulin avait suggéré.
Il s'est arrivé en finale.
Mais là, COVID est arrivé.
On a fait un album qui s'appelait Golden
qui est vraiment très bon,
mais qui a passé un peu dans le beurre à cause de COVID.
Mais Colin, c'est un trooper.
C'est un de mes meilleurs amis.
Sa musique est extraordinaire.
Il a fait un de ses clips une fois aussi à lui.
J'ai fait un de ses clips.
Il est vraiment, vraiment un bon artiste.
T'es rendu à combien de clips?
178.
Il fait ses propres clips.
178.
Que t'as réalisé son clip?
Oui, j'ai réalisé, produit, montage,
tous 178 clips, dont un de Colin Moore.
OK.
Alors, c'est ça.
Toutes ces shows-là ne sont pas reliées l'un avec l'autre,
si on les a pas avec moi-même.
Vous pouvez aller sur ma page et vous allez les pogner.
Je ne suis pas le gars qui annonce le plus d'envie.
Ce n'est pas que j'en ai besoin tant non plus.
J'aime ça laisser la place aux autres aussi.
À Groovy, on n'est pas saf, c'est chaud.
Il y en a qu'on refuse
parce qu'il y a tellement de bonbanes
qu'à un moment donné,
on a eu notre part du gâteau
et ça donne bien.
On revient à des places qu'on aime bien,
comme le café du Clocher Alma,
des places qu'on connaît bien.
Saint-Lazare, tu fais ça encore
chez Maurice à Saint-Lazare?
Où est-ce qu'on s'était rencontrés?
Oui, oui.
Non, on n'a pas été réinvités depuis cette fois-là.
C'est vrai, c'est moi qui ai scrappé votre carrière de Saint-Lazare.
Avec ta première partie.
Excuse-moi.
Je sais que tu en avais sorti une couple d'abord.
Ce fois-là, ça ne se répète même plus, je pense, aujourd'hui.
Mais c'est là qu'on s'était vus.
Oui, oui.
Tu nous avais inclus dans ton numéro.
On était bien contents.
On était bien fiers.
Je te voyais aussi en show.
Je me disais, il ne veut rien savoir, ce gars-là.
On t'a aimé tout de suite.
Cette place-là, c'est la place
où les bandes de rock vont mourir.
À Saint-Lazare, les humoristes, c'est cool.
Mais si tu n'es pas un band de cover,
dès que tu fais un show d'un band original
à cette place-là, c'est terrible.
Alors qu'avant, on remplaçait la place à Groovy.
Groovy, c'était plein
à craquer.
On l'a fait 3-4 fois
et il y a une année,
je ne sais pas
si on a changé
de propriétaire
ou ils ont changé
de vision,
mais ils ont arrêté
de nous appeler.
Non, c'est le même
d'eau.
Non, c'est Richard
qui a la même...
C'est le propriétaire.
Il a annoncé
que c'était à vendre
il y a 4 ans
et de la façon
la plus burlesque. Dans le journal, c'est marqué « Oui'était à vendre il y a quatre ans. De la façon la plus burlesque,
dans le journal, c'est marqué
« Je vais vendre.
Je vais demander 4 millions.
S'il y a quelqu'un d'assez naïf pour payer ça,
je vais vendre. »
C'est comme « Dis pas ça dans le journal,
Richard, t'as marre d'être. »
Moi, j'ai des souvenirs
de 2005, des histoires avec lui.
Récemment, je suis allé voir Québec Redneck
qui faisait le lancement de leur tournée là.
Je te jure, la salle était sold out.
Chez Maurice, il n'avait pas voulu acheter le show.
C'était un show que Québec Redneck avait autoproduit.
Il prenait 100 % de la porte.
Ils ont pris toute la porte, ils ont soldé out la place.
Puis lui, il est arrivé, il plaçait les tables dans la place.
Il disait que les tables, elles vont rester là.
Puis là, il disait que c'est sold out,
il n'y aura pas de place.
Il disait non, c'est mon bar, je fais ce que je veux. Il était comme, ben,
on t'amène 1000 personnes, tu vas vendre
10 000 piastres d'alcool, on peut-tu tasser
les tables? Non, mes tables, elles vont là.
Ah ouais? Ah, shit! Québec Redneck,
ils remplissent une place, faut qu'ils s'assentinent avec ce doudla,
c'est épouvantable. Ah ouais?
C'est épouvantable. Moi, je remplirais pas
1000 personnes, là, fait que je prendrais peut-être
mon trou, mais Québec Redneck,
à un moment donné,
lui et Richard
devraient juste dire
« Allez-y, faites votre soirée. »
Fuck, j'avais signé.
Moi, on aurait dû finir avant,
mais après avoir fait
la première partie de Groovy,
il m'avait demandé
« Tu veux-tu faire
la première partie
d'Éric Lapointe
qui va venir la semaine prochaine? »
Puis j'étais venu et
je faisais la première partie à Lapointe
et il y avait une madame qui m'avait demandé
de signer son vagin.
C'est la seule
fois de ma vie, je ne savais même pas
que c'était possible
de signer un vagin.
Puis là, Lapointe
m'avait dit « Tu veux-tu venir pour les autographes? » Puis j'avais fait « OK. » Puis là, la pointe m'avait dit, veux-tu venir
pour les autographes? J'avais fait OK.
Puis là, il y a une madame,
elle vient me voir, puis elle est comme,
tu peux-tu signer mon vagin? Puis là, j'étais comme...
Puis là, je tape
la pointe, je fais, quand elle vient,
elle vient de me demander.
Mais je pensais que c'était une joke. Je fais comme, elle vient de me demander
de signer son vagin. Puis là, je me reviens,
puis elle est comme, les pantalons baissés
pis elle a un bic
dans les mains
un bic
mais c'était weird
c'est weird
pis après
après j'ai demandé
tu sais comme là, moi je suis parti à la rive
pis j'ai fait
j'ai redonné le crayon pis là je m'en... Moi, je suis parti arriver.
J'ai redonné le crayon.
Je m'en arrête.
Je suis comme... Ta crowd, ils demandent-tu souvent
qu'on signe leur vagin?
Il était comme...
C'est jamais arrivé.
Elle, je ne sais pas pourquoi,
elle a comme...
Elle a tilté.
Même Éric Lapointe trouve ça weird. Oui, oui. Même Éric Lapointe
trouve ça weird.
Même Éric Lapointe,
il est comme,
frotte pas sa nounne avec un bic.
C'est trop agressif.
Ça, c'est une femme.
Je me sens un peu illiqué de paper.
Et toi, si on veut te voir,
si on veut voir Rouge-Pompier
ben là on sort un album
le 22 mars
ça veut dire que là
on fait là
pour une grosse tournée
cette année
on va avoir une dizaine
quinzaine de spectacles
on va aller voir
toutes les villes
on va faire les festivals
on fait un album
aux 4 ans
fait que dans le fond
nous autres
c'est nos fans
qui décident de nos tunes
c'est tout le temps
des noms de vedettes
vous aviez Kevin Bacon
vous aviez Chevy Chase
Neve Campbell
là on est dans l'ère Michael
fait que là c'ère Michael.
Là, c'est Michael Caine qui sort le 22 mars.
Si jamais tu veux qu'on fasse un album avec ton nom, c'est possible.
Ah oui, il y aurait un Michael Ward.
C'est très possible parce qu'on est dans l'ère Michael.
On a quatre ans pour sortir.
Quatre ans pour quatre Michael.
Il y a Michael Caine.
Adam, vous avez Michael Caine.
On sort Michael Caine.
Les autres, le monde ne le sait pas.
Ça doit être Michael Douglas, Michael J. Fox.
Je vous laisse brainstormer comment ça fonctionne.
Michael Jackson.
On verra, on verra, on verra.
Je viens de me faire... Je viens de perdre mon bille.
Vincent est parti fâché.
En passant.
Au début, j'avais dit, si tu as envie de pisser,
tu peux partir, mais je ne pensais pas
qu'elle allait partir dans la dernière minute.
D'après moi, dans sa tête, il est comme, j'ai hâte qu'il y ait une question pour Jess ».
Un album aux quatre ans, c'est nos fans sur Patreon qui entendent tout.
Ils vont tous recevoir, ils reçoivent nos maquettes.
C'est eux autres qui choisissent les chansons qui vont sur l'album.
Il y a un système, ils écoutent nos chansons, ils donnent des notes.
Après ça, quand il y a le temps d'enregistrer l'album,
on peigne les meilleures tunes qu'eux autres ont décidées, c'est ça qu'on tape.
Pendant quatre ans, c'est avec ça qu'on tape. Puis là, pendant quatre ans, c'est avec ça
qu'on travaille. Puis ton Patreon,
c'est quoi? Patreon Rouge-Pompier.
Patreon.com slash Rouge-Pompier.
Oui, c'est ça. Puis ceux qui sont abonnés, par exemple,
ils reçoivent Michael Caine, ils vont le recevoir
en CD physique gratuit à la maison.
C'est comme un Patreon où est-ce qu'ils
peuvent être abonnés à des niveaux où est-ce qu'ils
reçoivent des trucs spécifiques, de luxe.
On met plein d'affaires là-dessus.
On a parti sans au début de la pandémie.
Quatre ans, meilleure affaire qu'on a faite de notre vie.
Moi, Patreon, je suis vraiment content.
Incroyable.
Ça a tout changé parce que là, on peut créer
100 % pour le fun.
Sans stresser.
On s'amuse avec ça à l'infini.
C'est vraiment, vraiment cool.
On est chanceux, mais c'est depuis le début du
band qu'on a décidé de faire ça au 4 ans comme des élections. Les gens ne nous posent plus la
question quand est-ce que votre album sort. Il sort, ça sort au mois de mars dans 4 ans.
Très cool. Je vais te gosser dans 3 ans pour un Michael Ward.
Il y en a qui ne le savent pas mais Mike a chanté sur une toune d'extérieur. Oui!
Puis moi, j'aimerais quand même mentionner ça, que ma relation
date avec lui dans cette époque-là.
Mais sur l'album Mons,
partie 2, La Trappe, on a une chanson
qui s'appelle Mon classeur, puis ça commence
avec Poudé et Chabot. On leur avait envoyé
une toune. Puis ce que je me
souviens de l'histoire, c'est que quand vous l'avez
faite, vous l'avez faite un peu en joke, je pense, toi
puis Martin, mais c'était pas, vous saviez pas quoi être l'ampleur.
Mais aujourd'hui, je me fais encore parler de cette chanson-là avec vous autres.
Ça a encore aujourd'hui comme un rayonnement.
Martin a fait partie de notre premier clip parce que je travaillais avec Francis Cloutier.
Martin, à l'époque, on avait besoin pour le clip de Weepette de refaire de la voix off parce que c'est de la pellicule
et il n'y avait pas de son.
Puis c'est lui qui parle à la fin du vidéoclip.
Fait que moi, j'étais donc content de revoir enfin Martin
dans mon univers d'extérieur.
Il y avait toi pour la première fois.
Puis là, aujourd'hui, je ne sais plus combien d'années après,
je suis tellement content d'être assis ici avec toi.
C'est un plaisir.
Très cool, très cool.
Eh bien, merci beaucoup, les gars.
Get a room!
Merci.
Merci à vous autres.
Merci, Yann. Merci, tout le monde. Bonne fin de soir autres. Merci, Yann. Merci tout le monde.
Bonne fin de soirée. Merci. Bye.