Mike Ward Sous Écoute - #477 - Marc Labrèche et Jean-Thomas Jobin
Episode Date: May 20, 2024Cet épisode est une présentation de Pro Pieux Fondations (http://propieux.com/), de Manscaped (http://manscaped.com/WARD20) et de Nord VPN (https://nordvpn.com/mikeward). Épisode tout sp�...�cial dans lequel Mike reçoit Marc Labrèche qui nous aspire dans son univers complètement fou et Jean-Thomas Jobin qui se fait bully par son idole ---------Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci tellement. Merci d'être là.
Merci beaucoup d'être là. Merci beaucoup d'être là.
Bonsoir, bienvenue à Mike Ward sous-écoute.
On a eu une grosse semaine, grosse semaine avec bien de la tristesse à cause de Jason.
Et je voulais pas, tu sais Jason c'est le genre de personne qui voudrait pas qu'on parle de lui
trop longtemps
mais je voulais juste
moi ce que j'aimais de Jason
il était tellement
discret
tu l'avais dit Yann
je t'écoutais le Daily Buffer
Jason il était tout le temps retiré
et je pensais à lui aujourd'hui en m'en venant ici
chaque fois qu'il venait à Montréal
il couchait tout le temps chez nous.
Il venait chez nous,
je lavais les draps, je préparais
la chambre d'amis, mais
il couchait sur le lit.
Il ne couchait pas dans le lit.
Il ne voulait pas déranger.
Il était juste couché.
Il se couchait.
Il y avait des fois, mon ex,
une fois,
elle était revenue et elle était comme
« Jason, es-tu couché ici? »
Je lui disais « Oui. »
Il n'a même pas bougé le lit.
Comme s'il s'accotait
sur le lit
pour ne pas déranger.
C'était tellement un gars
fin. Il était drôle.
Il était le fun.
Je ne suis pas très...
Je ne suis pas croyant,
mais Jason a fait quelque chose cette semaine pour moi
de l'autre côté.
Puis ça, je suis sûr.
Il y avait les frères Kelsey
qui annonçaient qu'ils allaient battre mon record Guinness.
Ils ont vendu 44 000 billets pour faire ça
d'un stade extérieur
au Ohio. Et là, il y a eu
des pluies
pas possibles.
Ils ont...
Puis...
Le pire...
Jason a pissé sur les fringues.
Ils n'ont même pas...
Je ne sais pas comment...
D'habitude, moi, tu fais « Bon, on va le remettre demain. »
Mais ils l'ont fait à la place d'un aréna de 13 000 personnes.
Quand tu regardes les extraits de leur podcast,
c'est tellement fucking weird.
Tu vois que ces dernières minutes, il n'y a pas d'éclairage.
C'est juste deux gars qui n'ont jamais fait de scène,
qui sont sur scène, il n'y a pas de spot. C'est juste tout gars qui n'ont jamais fait de scène, qui sont sur scène, il n'y a pas de spot.
C'est juste tout le monde éclairé.
C'est tous des messieurs qui boivent de la bière, des petites filles qui pensent que peut-être Taylor Swift va arriver.
C'était... ça avait l'air dégueulasse.
Fait que là, j'étais content. J'étais comme, Chris, ils vont se péter la gueule.
Ils ne battront pas mon record. Merci, Jason.
Mais pas vrai.
Ça, c'est Jason.
T'avais-tu un plan? Si, admettons,
il avait battu, commençais-tu déjà à envisager
quelque chose pour
clencher leur record?
On était en
pourparler avec...
Pas vraiment pour parler,
on gossait le Festival d'été de Québec.
Plus qu'en pour parler.
Puis après, on a eu un autre offre
d'une gang de Québec qui nous disait...
Parce que, tu sais,
j'avais regardé pour louer le stade...
Pas le stade.
J'avais regardé pour louer les plaines d'Abraham.
Ça ne coûte pas cher de louer les plaines.
Mais après ça, il faut que tu mettes des chaises,
il faut que tu mettes de la sécurité,
il faut que tu mettes un stage.
Ça coûte 1,8 million pour le setup.
J'aime ça, les sous-écoutes vendent ça,
que ça ne soit pas trop cher.
Même si je vends ça à,
mettons, 20 piastres,
il faut que je vende 100 000 billets, 90 000
billets pour être break-even.
C'est mauvais en esti,
là.
Fait que là,
j'étais comme, ah non, c'est impossible.
Bien, un, j'ai pas ce cash-là.
Deux, il y a
personne qui me passerait.
Les seuls qui me
passeraient 1,8 millions.
Tu veux pas leur devoir de l'argent?
Hostie, fait que là...
Fait que là, j'étais comme
non, non, on peut pas faire ça.
Puis on a eu un producteur qui a dit, moi, je le
produirais. Fait qu'à la limite,
on aurait peut-être fait ça, mais
on va voir. Là, pour l'instant,
j'espère que Jason
peut contrôler le météo
une couple d'années.
Parce que le Centre Bell, c'est la plus grosse
aréna de l'Amérique du Nord.
Je sais qu'il n'y a personne qui peut le battre dans une aréna,
mais quelqu'un va le battre éventuellement
dans un stade couvert.
Je suis content que les frères
qu'elle sait n'ont pas pensé
jouer ça à quelque part
qui a un toit.
Yann,
es-tu prêt à commencer ce podcast?
Oui, monsieur.
Je suis content.
Ça, Jason aurait
capoté sur ce podcast.
Je vais arrêter de tout le temps dire
que Jason aurait aimé ça,
mais ça, il aurait vraiment aimé ça.
Un des invités, c'est la personne
je pense la plus
demandée depuis
le début de Sous-Écoute.
Le monde me dit, c'est quand que lui va être là,
c'est quand que lui va être là. L'autre,
personne
me parle de lui
en disant, non, non, mais c'est pas vrai. Le monde me parle de lui en disant...
Non, non, mais c'est pas vrai.
Le monde me parle de lui,
mais c'est pas Quentin
qui va être là
vu qu'il est tout le temps là.
Il est tout le temps là.
On l'aime.
C'est astuce.
C'est un de vos préférés.
Vous allez capoter
quand ils vont arriver.
Mesdames et messieurs,
voici Jean-Thomas Jobin
et Marc Labrèche.
Salut Marc. Merci tellement d'être là.
Merci Jean-Thomas. Merci, j'entends. Merci. Merci.
C'est le plus beau jour de ma vie.
Merci.
Merci beaucoup.
Quand j'ai fait ton show télé,
je ne sais pas si tu as vu,
il y avait plein d'articles après,
vu qu'on avait un peu parlé de sous-écoute.
Et il y avait plein d'articles qui disaient
« Voici les raisons pourquoi Marc Labrèche ne sera jamais à sous-écoute. »
Puis là, j'avais le goût de les texter pour faire
« Hey, Chris, il est booké, mais je ne trouvais pas. »
Non, mais en fait, j'ai toujours voulu venir.
Mais je me connais. Je sais que je ne suis pas très intéressant. En fait, j'ai toujours voulu venir. Mais,
je me connais.
Je sais que je ne suis pas très intéressant.
C'est la raison principale.
Non, mais vous riez.
Mais c'est vrai.
J'ai rien à dire.
C'est ça le truc.
J'ai rien à dire.
Et le bonheur
de traverser une existence complète.
Vide. Vide. Complètement Et le bonheur de traverser une existence complète, vide, vide,
complètement, complètement habité
par un courant d'air perpétuel
qui tourne en rond dans ma tête.
Puis là, j'ai dit, je veux pas imposer ça à Mike et à...
Comment tu t'appelles?
Le jeune de la relève T'es dans la relève toi
Ça fait un petit bout que je traîne
Oui oui oui
C'est ça un mari aux gens
T'as le Jean
Mais il manque
Quelques items
Non je sais que tu t'appelles Jean-Thomas
J'ai adoré ça.
Je trouvais que c'était parfait.
C'était une belle entrée.
Je t'aime beaucoup. J'ai connu Jean-Thomas
vraiment au berceau, moi.
J'ai eu la chance de connaître les débuts,
les premiers balbutiements,
la première, la fessée, la sortie, en fait.
Savais-tu
qu'il avait envoyé une vidéocassette
à la fin du monde, il y a sept ans? C'était au Grand Blondé une vidéo cassette à la fin du monde il y a 7 ans?
C'était au Grand Blanc?
C'était à la fin du monde? Bravo!
Très bonne recherche!
C'est le seul épisode où il a fait de la recherche.
Non, mais c'est pas...
Ma recherche, c'est juste...
Tu m'as dit ça il y a 4 ans.
Puis j'ai fait... Ah ouais! Recherche terminée!
Ah, tu l'as fait? Bon!
On peut le booker!
C'est ça.
Jean-Thomas, il leur dit beaucoup aux 4 ans.
Mais c'est vrai que c'était le début.
C'était une cassette.
Je pense même que c'était Betamax.
Je pense que tu avais opté déjà pour l'avenir
avec le Betamax.
J'avais fait...
J'avais envoyé...
Ça, c'était avant l'école de l'humour.
J'avais envoyé, c'était avant l'école de l'humour, j'avais envoyé une cassette
en disant...
J'ai toujours su capter son intérêt
beaucoup.
C'est-tu parce que tu connais l'histoire?
C'est parce que tu l'as contée souvent.
Ah ouais?
Mais je pense que je l'ai contée.
Je l'ai contée où exactement?
Tu l'as contée partout.
Tu l'as contée... Tu l'as compté partout.
Tu l'as compté à Salut Bonjour.
Tu l'as compté à Ça finit bien la semaine.
Tu l'as compté à Belle et Bomme.
Tu l'as compté dans les bars.
Tu l'as compté en première partie,
en deuxième partie.
Tu l'as compté partout.
Mais peut-être qu'il y a des gens qui ne l'ont pas entendu
et ça vaudrait peut-être la peine
que tu recommences.
On t'écoute.
J'ai plus le goût,
mais en même temps,
Calisse, c'est drôle.
Tu le comptais, ça fait lier.
Je n'ai jamais fait ça,
mais j'ai le goût de le faire.
Tu devrais, juste pour le compter.
Oui, oui, vas-y, vas-y.
Je vais le compter.
Propose-leur.
Propose-leur.
Propose-leur.
Propose-leur.
J'ai une bonne anecdote sur Marc Labrèche à compter.
Bouclez-moi.
En passant, c'est pas vrai que je l'ai faite partout.
Oui, c'est ça.
Si tu dis ça, ils ne t'inviteront pas.
Il faut que tu...
J'ai un scoop.
J'ai un scoop pour vous autres.
Mais c'est quoi, dans ton jargon à toi,
c'est quoi une deuxième partie en humour?
Juste pour savoir, parce que j'ai fait
les premières parties.
Il y a des parties, je pense, c'est comme...
Ouais, c'est des headlines.
C'est beaucoup de headlines.
Il y a plein de parties
en humour, tu sais. Il y a des premières, il y a des deuxièmes.
Les gens se relaient sur scène.
Puis il y en a un,
puis après ça, il y en a un autre.
Puis c'est ça, des parties.
En gros.
Mais chacun a sa vision de ça.
Moi, c'est la mienne.
Moi, j'aime voir toutes les parties.
Quand je me déplace, c'est pour voir des parties.
Je ne vais pas là pour voir une demi-partie
ou un quart de partie.
Je vais all-in.
Est-ce que je l'aime?
C'est comment te faire intimider par ton héros?
C'est comment te faire intimider par ton héros c'est une fun
dans mesure où t'es quand même assez horrique pour moi
pis tu m'intimides sans arrêt
j'ai déjà un vécu de ça
mais on dirait que ça gagne une petite couche de plus
moi je suis comme la première partie
pis lui c'est la deuxième partie.
Je ne penserais pas, moi.
Je ne penserais pas.
Mais vous faites un beau duo.
Vous autres, vous vous voyez souvent.
Vous faites ça souvent ensemble.
Vous vous voyez à l'extérieur aussi, je pense.
Oui, mais depuis Big Brother, on se voit moins.
Oui, on se voit moins.
Oui, moins, moins.
Ça épuise, Big Brother.
Ça montre
la vraie face des gens.
Le regard fusillant.
Mon regard de quartier latin.
mon regard de quartier latin.
Mais... Mais...
Mais...
Oui, vous voyez moins...
On se voit quand même.
Récemment, on dirait qu'on n'arrive jamais à aboutir.
Quand vous vous voyez, qu'est-ce que vous faites?
Est-ce que vous mangez?
C'est souvent
manger ou jouer à des jeux.
Jouer à des jeux?
Oui, à des jeux de société.
Lesquels?
Tu sais que c'était là...
On a joué beaucoup à I Want to be a Millionaire.
Ah, oui?
Bon, ça, t'as gagné.
On a joué à...
T'as gagné.
OK, on boit.
Penses-tu que tu serais bon à « Wants to be a millionaire »?
No way!
No way! Non, non, non!
Moi, écoute, moi, un petit peu,
je couche dans de la paille.
Je mange pas de viande.
Je suis vraiment comme...
C'est des feuilles, essentiellement.
Je passe mes journées à flatter des animaux.
Je coûte pas cher, moi.
Puis j'en fais pas d'argent.
Mais...
C'est du bénévolat?
C'est pro bono qui dit.
Moi, je le fais pro bono
parce que j'aime ça
la relève, puis les parties,
puis tout ça.
Dès qu'il y a deux parties, je me présente,
tu sais. Mais...
Mais tu sais que c'est la journée mondiale
du Scrabble cette semaine.
Ah oui? J'adore le Scrabble.
Je ne le niaise pas. C'était la journée
mondiale du Scrabble. Ils l'ont dit à RDI.
J'ai fait... Ah oui.
Tu l'as-tu noté
dans ton calendrier? Oui, bien là, il est dans
récurrent. Je l'ai mis dans moné dans ton calendrier? Oui, bien là, il est dans... Récurrent, là.
Je l'ai mis dans mon iPhone récurrent
pour me le rappeler à chaque année.
On pourrait se faire un petit game en ligne
cette journée-là, les trois.
Oui, on pourrait faire ça.
Toi, t'es-tu...
T'es-tu un gars de jeu,
de société ou jeu...
Oui.
C'est quoi le thème?
Moi, j'aime beaucoup...
Who wants to be a millionaire?
Oui, il y a ça, l'échange.
Non, c'est pas vrai.
J'aime beaucoup le Scrabble.
Pour vrai, c'est mon jeu préféré.
J'aime beaucoup aussi le Clou,
parce qu'en famille, avec des enfants,
c'est super.
Et puis, j'aime beaucoup le Scrabble.
J'aime beaucoup les échecs.
Tu sais, quand tu y penses Clou
c'est un jeu
qu'on joue à des enfants
qu'il y a un meurtre
oui
ben il faut les casser
tu sais
à un moment donné
il faut juste
leur apprendre la vie
tu sais
c'est pas
c'est pas un jardin de rose
dehors
tu sais
non non
c'est comme
il y a des gens
qui sortent des armes blanches
puis des points américains fait que non non c'est comme c'est des gens qui sortent des armes blanches, puis des points américains.
Fait que non, non, c'est comme...
C'est tes amis qui te prêtent de l'argent pour...
C'est laquelle ton...
Ils savent c'est quoi, les pleines.
C'est laquelle ton arme préférée à clou pour le meurtre?
Ah non, moi je joue sans les armes.
Ah, sans les armes.
Fait que qu'est-ce que tu mets dans la petite enveloppe?
Je mets la carte.
Oui, je comprends.
La carte représentant une arme.
Représentant une arme.
Moi, en fait...
Connais-tu les règlements de Clou?
Oui.
Clou, c'est quoi qu'il y avait?
Il y a un bâton de plomb.
Il y a un lead pipe.
Il y a un wrench.
Il y a un revolver.
La corde.
La rope.
Oui, oui.
Merci de traduire sur le... La corde? La rope? Oui, oui. Effectivement.
Merci de traduire.
Tu vois que les victimes
sont assez faibles
qui se font tuer par...
Une corde.
Oui, une corde.
Un coup de corde, tu ne mourras jamais.
Je serais capable
de mourir d'un coup de corde.
Mais tu es tellement sensible.
Oui, je suis assez sensible.
Tu es à fleur de peau tout le temps.
Une irritation qui va dégénérer.
Psoriasis grimpant.
T'as ça?
Non, mais j'essaie de faire du bruit, du pouce.
OK. Mais c'est vrai que... Oui, c'est ça.
Mais c'est important, la stratégie,
dans la vie.
Et l'écoute des autres.
C'est comme le poker, finalement.
Un genre de poker,
version bande dessinée,
où tu inclus évidemment
les aléas de la vie et les difficultés
de l'existence.
Par exemple, un meurtre.
C'est quelque chose qui vient.
Ça se présente.
Il faut que tu saches réagir à ça.
Penses-tu que c'est ça la grosse métaphore qui est clou?
Je pense que oui.
Je pense que c'était une équipe de gens
qui tenaient à cœur le bien-être des enfants,
qui ont dit, on va leur apprendre à faire face aux aléas de la vie.
Puis tu te dis, je vais inventer un jeu
où les gens vont s'égorger
et on va devoir trouver
pourquoi tu as fait ça.
Tu penses qu'ils sont satisfaits
du succès de Clou
ou juste sont fâchés que personne ne comprend?
Peut-être que personne ne comprend
la poésie qu'il y a dans leur affaire.
Mais je pense qu'ils sont contents
financièrement du résultat.
C'est quoi pour toi la pièce
la moins sujette à ce qu'il y ait un meurtre dans le clou
la salle de bière
c'est une très bonne question
non la salle de poule
tu lances la 8
fort
mais j'avoue que la bibliothèque
non la cuisine des couteaux
la bibliothèque
ça j'essaie de voir.
Un bon livre de record Guénez dans le front.
Oui, ça, c'est vrai que ça peut faire mal.
Mais un coup de livre, il en faut plusieurs,
je pense, pour vraiment tuer quelqu'un.
Puis, des personnages...
Je ne vais pas donner d'idées à personne.
Des personnages de clous.
Si on fait un fuck, marry, kill
avec Professeur Plum,
Madame Scarlett, Professeur Plum. Madame Scarlett.
Professeur Plum. Madame White.
Madame White.
Le colonel Moutarde.
Fuck Mary Kill.
Professeur Plum,
colonel Moutarde.
J'ai bien de la misère avec Moutarde.
Bonne prononciation.
Moutarde, c'est la première fois que j'entends ce mot-là.
Ben oui.
Je t'ai jamais entendu dire Moutarde. Il'est la première fois que j'entends ce mot-là Ben oui Je n'ai jamais entendu dire moutarde Non, non, il est dur à rentrer
Moucard
Mais c'est
C'est du jeu français
Oui, c'est ça
Oui, passe-moi à Moucard
Ben oui, j'ai entendu ça beaucoup
Dans le Vieux-Québec
Moucard, ça sonne Comme si le frère à Boukart dit « Ouf ».
Tu sais, tu as Boukart puis Moukart.
C'est vrai que ça pourrait être de la même famille.
Puis probablement que tu as raison.
Probablement que tu as raison.
Il faudrait inviter... Est-ce que Boukart est déjà venu?
Oui, il est venu une couple de fois.
Une couple de fois?
Oui, oui, oui.
Ah oui!
Oui, oui, oui.
Wow!
Mais il n'était pas autant réclamé que toi.
Non, non, mais ça, c'est... Mais Boucard a été adorable.
Il est formidable, Boucard.
Mais c'est vrai que...
Ce n'est pas que Marc a été réclamé.
C'est gentil, mais...
C'est très gentil.
Mais gros courant d'air,
je le répète,
perpétuel.
Tout le temps.
Ton lit tellement meublé, me semble.
T'as une très belle vieille...
C'est sûr que le vide appelle à être rempli.
À un moment donné, il y a des choses qui se ramassent.
Qui dans la rue, qui dans
une station de métro, qui dans
un parking. Puis là, ça rentre,
puis là, ça se met à tourner,
puis ça s'en va nulle part.
C'est ça.
C'est une petite phrase vide.
Oui, des phrases vides.
C'est ça, c'est des phrases vides.
C'est l'histoire de ma vie, ça.
Une longue phrase vide.
C'est ça qui est parfait. Moi, j'adore ces phrases vides-là. Oui,'histoire de ma vie, ça. Une longue phrase vide. C'est ça qui est parfait.
Moi, j'adore ces phrases vides-là.
Oui, mais toi, t'es très sensible.
Oui, je suis très sensible.
Oui, je meurs à coups de cordes.
Oui, oui, oui.
À coups de ficelles.
Puis à coups de titres.
À coups de ficelles.
Mangé par des champignons.
Là, j'ai réalisé, quand tu vas apprendre,
si tu meurs avant moi,
ma première question, ça va être,
c'est-tu une corde?
Oui, ce qui a comme un double sens, mais... quand tu vas apprendre, si tu meurs avant moi, ma première question, ça va être « C'est-tu une corbe? »
Oui, ce qui a comme un double sens,
mais...
C'était vie, ça!
Non, mais dans le sens que je suis surpris qu'il n'y ait pas pensé. Il a l'humour le plus morbide
au Canada. C'est moi qui lui ai fait réaliser son double sens.
Oui, mais c'est l'alcool, ça.
Mais vous n'avez jamais...
Tu n'as jamais songé à ça?
Non, tout de suite.
Ben non.
Non, hein?
Ben non, surtout que depuis que tu es là ce soir,
on dirait que ça revigore ma vie.
Ben, c'est...
Tu es revigorant, comme homme.
Mais quand tu te lèves le matin,
as-tu toujours cette furieuse volonté de vivre?
Furieuse, non.
Non?
Parce que c'est rare que je suis animé
par de la furiosité dans la vie.
Même quand je suis content ou malheureux,
ça vient jamais avec le qualificatif furieux.
Mais tu me donnes le goût.
Non, mais on dirait que
moi, j'ai des fluctuations
d'humeur. Ils sont jamais
dans le creux ou dans le tapis.
Je reste tout le temps quand même assis.
Fait que toi, ton orgasme, c'est...
Ça dépend sur quelle plateforme.
Mais ça,
c'est peut-être une affaire qu'on
ne rentrera pas là-dedans parce que t'es un non-initié.
Non, c'est ta vie et c'est ton jardin secret.
C'est ça. Mais effectivement,
je ne suis pas un orgasmeur hurleur.
Non.
OK.
C'est pas un cri guttural.
Non, non, c'est pas ça.
C'est genre,
« Ah, chérie, veux-tu des pâtes? »
Ou juste, mettons que la fille n'est pas sûre
que j'ai eu un orgasme,
je fais comme « De mon côté, c'est terminé. »
Non, mais tu sais, à un moment donné,
s'il y a un flou,
il faut le trancher, le flou.
Oui, bien oui. Il ne faut pas rester dans le non-dit
et dans l'espèce de zone un peu...
C'est très dérangeant.
Mais il doit y avoir des moments où tu es exalté.
Je ne peux pas croire.
Une victoire du Canadien, tu exaltes.
Non.
Non.
Non, mais tu sais, j'ai un bonheur intérieur
qui n'est pas trop...
Je suis quand même quelqu'un d'introverti,
donc je ne suis pas un extériorisateur.
Mais ça, c'est...
Excuse-moi, excusez-moi.
Excuse-moi.
Mais...
C'est son podcast, mais ce n'est pas grave.
Oui, oui, excuse-moi.
Excuse-moi.
Mais non, excusez-le.
Excusez-le, tout le monde.
Excusez-moi. Mais tu étais introverti peut-être précédemment.
Mais là, tu l'es plus.
J'ai encore un côté introverti, c'est-à-dire que j'ai l'impression que le fait que les gens, en général, savent je suis qui, ça m'aide à...
No way!
C'est comme si le fait...
T'es surpris que le monde... Toi, tu dis que le monde ne sait pas c'est qui.
Non, je dis en général.
J'ai dit en général pour ne pas avoir l'air trop brag.
Je n'ai pas mis la barre trop haute.
Tu n'as pas pensé à la place de tout le monde.
Non, non.
C'est ton impression de vue de toi.
Tu le trouves arrogant en ce moment.
Je le trouve très, très, très, très arrogant.
T'as placé d'arrogant.
Il était gentil tantôt.
C'est ça, il était fin tantôt au début.
J'ai basculé.
Oui, t'as tombé dans le côté sombre de la force.
Peut-être un peu.
Non, mais dans le sens que je l'avais dit,
c'est que le fait que les...
Très peu de gens me connaissent, évidemment.
Mais le peu de gens qui me connaissent,
en général, quand ils m'ont un peu connu,
ils ont un certain apprivoisement de qui je suis
donc ils vont au devant
de moi donc ça aide
mon côté introverti parce que je n'ai
pas à défendre
la marginalité que j'ai
de
de facto
moi aussi je peux faire des phrases
vides.
Oui, oui.
C'était une très belle.
Elle était très belle.
Elle était longue et belle.
Elle était longue.
Il faut que ça soit long et beau.
Il faut que ça soit beau pour être long.
Je pensais que tu pensais que c'était une bague Non, mais à chaque fois que j'ai
Un petit bâton de bois comme ça
Dans un drink
Je sais pas pourquoi
Je m'obstine à boire
Tu le sors pas
Je m'obstine à le laisser dedans
Tu crées un obstacle
Ça crée un obstacle
C'est en même temps une sorte de défi pour moi.
C'est un challenge.
T'es un survivor.
Moi, je suis un survivor.
C'est mon rêve.
Pour moi, ça,
ça ou un panier de serpents, c'est la même chose pour moi.
Ça serait malin.
Refais-le.
On va voir si tu as l'immunité.
L'année prochaine, sortez-moi d'ici.
J'aimerais avoir ça comme défi.
Puis tu sais, je me donne quand même le pouvoir
de quand même calculer mon coût un minimum,
mais c'est pas facile.
La narine, c'est ça, t'es sûr?
Puis je me...
Tu sais, c'est ça, non, je me lapide,
comme on dit, ou je me trucide.
Est-ce qu'à la maison, seul, tu te réajoutes ce colisant?
J'en mets 16.
Puis là, les enfants sont assis,
ma blonde fait
des bouchées, puis là,
je bois
mon verre d'eau minérale
avec 16 bâtonnets.
Est-ce que tout le monde
te check en voulant dire
va-t-il y arriver?
Il y a-tu un suspens?
Ben là, ils savent
que j'y arrive tout le temps.
C'est ça.
Ils sont un petit peu
moins intéressés.
Fait que ta blonde,
elle peut voir que t'es hydratée
quand t'arrives
avec juste des petits points
de sang dans la face.
Elle fait, OK, Marc,
il est correct.
C'est correct, tu sais,
puis c'est comme une espèce
de célébration vaudou
d'une certaine façon,
tu sais, parce que je me pique moi-même pour me lancer des sortilèges
et donner un peu de substance à ma vie vide.
Mais il y a quelqu'un qui a un problème.
Ou de parking.
C'est ta première hypothèse, c'est le parking?
Ben, ou le stérilet. Je sais pas c'est quoi qui...
C'est le parking ou le stérilet.
Des fois, il y a un manque de piles.
J'aimerais savoir, c'est quoi un problème de parking?
Un problème de parking, c'est quand tu t'es stationné
à une place que t'as choisie.
Mettons le G682 ici, juste devant le bordel.
Moi, je suis à la place G682.
Et au lieu de tantôt, je pense qu'il a tellement été paresseux pour...
J'étais juste en train de raconter quelque chose.
Non, mais...
Non, mais c'est correct en même temps.
Je trouve ça le fun.
J'adore ça, c'est convivial.
On se mêle à la conversation. Ils disent
« Vas-y, gêne-toi pas. Interviens. »
Mais on y va
fort. C'est le fun.
Mais j'adore ça.
Ce que j'adore, c'est que la place que tu nous as mentionnée tantôt,
t'as été...
Au lieu de
prendre une note à toi-même,
par rapport à ta place, tu vas l'envoyer par texto
à moi. Oui.
Oui, mais c'est fin.. C'est ça que je veux dire.
Oui, mais c'est fin.
Je sais que tu seras toujours là pour les autres
parce que tu es toujours là pour l'autre.
Tu pensais-tu qu'il voulait que tu payes sa place?
Non, non.
Ça aurait été malade.
Je sais que ça aurait été drôle,
mais tu n'étais pas du tout dans cet esprit-là.
Je voulais que tu sois content pour moi d'avoir la G6-8-2
parce qu'elle est rarement disponible.
C'est vrai qu'elle est rare.
Mais un problème de parking pour y revenir,
parce qu'il y a eu un moment...
Tu t'es fait couper par un impoli.
Je me suis fait couper par quelqu'un qui voulait intervenir.
C'est drôle.
Là, c'est quand tu es rendu au terme
de ton échéancier fiscal avec la place,
puis que là, il y a une force quelque part,
je ne sais pas où, je ne sais pas où est-ce qu'elle est située,
probablement dans la stratosphère
ou dans un monde parallèle,
qui te texte personnellement pour te dire
« Il reste cinq minutes. »
Ah, OK, donc l'avertisseur.
L'avertisseur. Le grand avertisseur.
C'est comme un ombudsman du parking.
Quand t'as une mauvaise journée,
ça doit être dur.
Parce que chaque fois que tu parles,
le monde rit tout le temps
à toutes tes phrases.
Non, non. C'est vraiment des gens très fins
ou qui ont consommé beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Puis, vraiment, je vous en suis gris.
Non, non, non.
Moi, chez moi, je suis très, très tranquille.
À part les épisodes de Survivor
avec mes pailles en main.
Non, mais tu veux dire que
quand j'ai envie d'être triste...
Non, mais je veux dire...
Ça, je sais, mettons,
avec ta famille,
avec tes amis proches,
que tu n'es pas tout le temps honne,
mais chaque fois que je t'ai vu,
vu qu'on ne se connaît pas tant que ça,
tu es pissant.
Chaque fois que je te vois dans une loge,
tu fais rire tout le monde.
Ça fait que je me dis,
ça doit être lourd, ça, des jours,
d'avoir cette pression-là de faire rire tout le monde. Fait que je me dis, ça doit être lourd, ça, des jours d'avoir
cette pression-là de faire
rire tout le monde. Oui.
Mais moi, je suis intrigué
parce que tu as émis deux hypothèses
quand le téléphone a sonné.
Problème de parking et problème de stérilet.
Ce serait quoi un problème de stérilet?
Quand la pile du stérilet...
Parce que les stérilets,
il y en a des sophistiqués
à l'énergie solaire
et il y en a
encore à pile.
OK.
Quand la pile...
Il n'y en a plus au charbon,
par exemple.
Il y en a au musée McCourt.
J'en ai vu deux.
OK.
Sous verre.
OK.
Puis j'en ai vu un
dans une église à Paris,
dans un petit village
de banlieue parisienne
qui était encore intact,
apparemment.
Quand la petite pile
commence à faiblir, évidemment,
et que tu ne veux absolument pas
te reproduire,
l'ombudsman
de la reproduction
qui vit dans un monde
parallèle probablement,
te texte ou t'avertit comme ça
de manière sonore,
si tu ne changes pas la pile, tu vas te reproduire.
Alors, si tu veux
vraiment pas propager
ton ADN
ajouté au monde,
il faut que tu changes ta pile.
C'est vraiment pas compliqué.
C'est pas compliqué.
Tu fais des choses comme...
Tu mets une pile neuve.
Pour toi, il y a des ombudsman dans beaucoup de sphères d'activité dans la vie. C'est compliqué, carrément. C'est vrai, c'est vrai. Tu mets une pile neuve, là.
Pour toi, il y a des ombudsman dans beaucoup de sphères d'activité dans la vie.
C'est-tu le même ombudsman?
Je sais pas, on le connaît pas.
Y a-tu des ombudsman à tout faire?
Peut-être. Moi, je pense que c'est Pierre Bruneau.
OK.
Moi, je pense que depuis que M. Pierre Bruneau,
que j'adore, a pris sa retraite de TVA,
je pense, parce que je le vois des fois marcher à Saint-Lambert avec sa femme,
et il a l'air hyper détendu.
C'est un charmant monsieur, je l'aime beaucoup.
Je l'ai vu au IGA l'autre jour.
Il était dans le département des surgelés.
Puis j'étais content de le voir, puis on s'est parlé un petit peu, tout ça.
Mais je sens toujours que, j'ai'est parlé un petit peu, tout ça.
Mais je sens toujours que... J'ai dit, êtes-vous heureux, M. Bruno?
Êtes-vous bien?
Est-ce que vous avez du temps pour vous?
Puis il me dit oui, tout ça.
Mais je sens dans son oeil,
quand je le regarde comme il faut,
qu'il a un oeil d'homme-bootsman.
Je sens qu'il est en train de me surveiller.
Il me détaille.
Il dit,
qu'est-ce que je pourrais lui dire?
À quoi il faut qu'il fasse attention, lui?
Je l'entends penser.
Je me dis, c'est peut-être lui, mais ça, c'est
une hypothèse. Regarde,
on verra un jour, tu sais,
un jour, Sophie Thibault nous le dira.
Mais...
Peut-être pas.
Il achète-tu beaucoup de Starfers?
C'était pas du Starfers.
C'est-tu juste des Michelinas?
Non, non, non.
C'est juste des repas micro-hommes.
Non, non, non.
Il était dans les surgelés,
mais je pense qu'il voulait pas vraiment se trouver là.
Je pense que c'était quelqu'un
qui a dévié des légumes puis des fruits
puis qui s'est ramassé à l'autre bout du IGA
parce que c'est un petit
IGA à Saint-Lambert et tu peux facilement
te ramasser dans les surgelés.
As-tu senti
quand vous vous êtes croisé du regard
et il a vu que tu avais vu
qu'il était dans les surgelés, est-ce qu'il est devenu mal à l'aise?
Il a eu un moment de malaise.
Là,
je pense que j'ai senti qu'il ne voulait pas
que ça passe sur son dos. Il a dit « Chérie, pourquoi on est encore dans les surgelés? »
Je pense qu'il avait comme un enjeu, un issue comme on dit.
Mais en même temps, j'avais le goût juste de lui dire « Monsieur Bruno, ce n'est pas grave que vous soyez dans les surgelés. »
Honnêtement, tout le monde va un jour ou l'autre dans les surgelés.
Il y a des bonnes affaires partout.
Partout, il y a des bonnes choses.
Sauf dans l'allée 3. Parce que l'allée 3...
À Saint-Lambert.
À Saint-Lambert, tout du produit transformé.
C'est tout transformé.
Ce serait fun. Moi, j'aimerais...
C'est un IGA?
Le IGA de Saint-Lambert.
Il y a des pertes de profits à cause de ça.
Non, ça n'arrivera pas.
L'allée 3, personne n'y va.
Le gérant fait comme, pourquoi il n'y a plus personne qui va dans notre allée 3?
Tu sais, au IGA, il y a juste une épicerie.
Fait que, tu sais, le monde
va faire, je ne vais plus là.
Puis là, ils vont faire, il faut que j'aille à Montréal.
Fait qu'ils n'ont comme pas le choix.
Mais à Montréal aussi, ils ont d'autres problèmes.
C'est pas...
D'autres allées.
D'autres allées.
Ah oui?
Oui, oui, oui.
Il y a du surgelé partout, partout, partout.
Tu descends aux États-Unis, il y en a du surgelé aussi.
En Europe, dans les plus belles villes d'Europe,
il y a du surgelé.
Il y a du surgelé partout.
À un moment donné, il faut que tu fasses la paix.
C'est là que tu développes la résilience.
Est-ce que tu fais ton épicerie toi-même?
Ben oui.
Ben Mike.
Non, non, mais t'es-tu...
Parce que je t'imagine pas...
Des fois, j'avais une amie
qui s'entraînait à un gym
que t'étais membre,
puis je peux pas t'imaginer dans le vrai monde. Chaque fois,
j'entends que...
Je peux pas t'imaginer à l'épicerie...
Ben voyons, Mike! Ben voyons, je suis... Oui!
C'est un commun des mortels,
Marc, aussi, c'est ça?
J'ai...
J'ai comme toi, des doutes,
des failles, j'ai des appétits,
j'ai des envies, je porte mon lot d'échecs, je veux dire, j'ai comme... Non, je suis... J'ai comme toi, des doutes, des failles. J'ai des appétits, j'ai des envies. Je porte mon lot d'échecs.
Je veux dire, j'ai comme...
Non, j'adore faire mon épicerie.
C'est une des choses, d'ailleurs,
une des choses que je préfère au monde.
Puis j'aime beaucoup changer.
Je niaise même pas.
J'aime beaucoup changer de détaillant épicier.
OK.
Oui, pour voir toutes les options qui s'offrent à toi.
Pour voir toutes les options possibles.
Y a-tu d'autres lecteurs de nouvelles
que t'as croisés dans les surgelés?
Mettons au Maxi de Boucherville.
Non, non, non.
Pour vrai, non.
J'ai pas rencontré beaucoup Peter Jennings.
Oui, c'est ça.
En 82, j'ai vu Charlie Rose
à la prairie.
Le PBS?
Oui, le PBS à la prairie.
Qui faisait une expérience, probablement.
Mais non,
je vois très peu de monde
au IGA
du monde d'information.
De rude,
de l'information dure.
Est-ce que t'as déjà eu une boucle d'oreille?
Oui, j'ai eu une boucle d'oreille. Mais du mauvais côté.
C'est du côté que c'est pas mon orientation sexuelle ce côté-là
À l'époque il y avait un côté gay
Puis un côté hétéro
À l'époque il y avait un côté gay et un côté hétéro
Moi j'étais en Allemagne
J'avais 19 ans
Un voyage en Allemagne
Puis je sais pas, j'étais sur un trip
Puis là j'ai dit
Je me le suis dit en... »
En allemand.
En allemand, à moi-même.
« Bitte, ich bin hier. »
Puis...
Je suis rentré dans une boutique.
J'ai dit, « Bitte, ich bin hier. »
Puis là, il m'a demandé, le gars, il m'a dit,
de quel côté... Comme j'étais assis là, puis qu'il était là, j'ai dit, « Ben, ce bord-là, ça va être moins compliqué pour moi. » Puis là, il m'a demandé, le gars, il m'a dit de quel côté. Comme j'étais assis
là, puis qu'il était là, j'ai dit « Ben, ce bord-là,
ça va être moins compliqué pour moi,
puis ça va être plus contrôlé pour vous. »
Fait qu'il me l'a fait de ce côté-là. Mais après,
j'ai su que, parce que
j'ai eu des regards insistants, des gens
de mon propre sexe.
C'est le même que t'as appris. Là, j'ai appris
que c'était... Quand t'avais un monsieur qui lichait ton cou,
t'as fait... Moi, je venais juste iciris que c'était... Quand t'avais un monsieur qui lichait ton cou, t'as fait...
Je crois...
Moi, je venais juste ici prendre un verre, tranquille,
et puis là, tout à coup,
il y a un bear qui me lèche.
C'est comme, ils sont chaleureux, les Allemands.
Je pense à toi qui étais chaleureux.
Ils sont super friendly, les Allemands, pour vrai, là.
Ils mangent beaucoup de gâteaux.
Mais là...
Fait que j'avais... Fait que là, je me suis rendu compte de ça.
Mais là, j'ai dit, bon, je vais le garder.
De toute façon, mais ça, ça referme.
Avec les années, ça se referme.
Mais ça date de combien de temps?
Parce qu'on voit quand même la fente encore.
On voit la fente, oui.
C'est beau, c'est joli.
Je la perce quand même de temps en temps.
C'est quand tu prends une gorgée,
puis ça sonne à la porte.
Exactement.
Ça arrive des fois.
C'est comme ça à chaque fois.
À chaque fois que je prends une eau minérale
avec beaucoup de bâton,
il y en a toujours un qui atterrit dans mon orifice
et qui me le réouvre.
C'est important.
Il faut nettoyer parce que sans ça,
ça accumule des parasites.
Comme des oreilles?
Des insectes, oui, c'est ça.
Comme des oreilles, c'est un orifice qu'il faut nettoyer?
Oui, aussi.
C'est quoi ta fréquence de curage d'oreilles?
Tu veux vraiment savoir ça?
Mais oui, non, non.
C'est tellement parti dans toi et qui risque de direction.
Oui, oui.
On a réalisé qu'on n'aura pas.
On n'aura jamais de vraie réponse.
Non, non, non.
Les gens qui se sont dit
« J'ai hâte que Marc soit sous-écoute,
on va parler de sa carrière »,
oubliez ça, calisse, ça n'arrivera pas.
Ça dépend des saisons, en fait. Il y a des saisons en fait
il y a des saisons
je nettoie plus que d'autres
mais là depuis que je vais à la campagne
je nettoie moins parce que l'air est plus sain
et puis
je circule moins en ville
il y a moins de smog qui rentre
il y a moins de déchets urbains
c'est une oreille
très rose
c'est très diaphane comme oreille ce que j'ai c'est une oreille très rose et très...
C'est très diaphane comme oreille ce que j'ai.
C'est comme une peau de bébé.
C'est vraiment à l'intérieur.
C'est doux, c'est soyeux, c'est tendre.
C'est comme
un kiwi.
C'est comme
une peau de kiwi
qui est fraîchement cueillie,
qui est gorgée
et qui est prête à être fraîchement cueillie, qui est gorgée, puis qui est
prête à être
mise dans le Vitamix, là.
Mais...
Mais je vais... Je suis quand même
un gars propre, là, tu sais. Je veux dire, je sais pas...
C'est pas un plaisir pour moi
d'être sale, là. C'est pas...
Je trippe pas là-dessus. Je trippe pas
ni sur moi, ni sur les gens que j'aime,
là, tu sais. Tu le trouves-tu insultant
d'insinuer ça,
que tu aimes ça être sale?
Non.
Je respecte les gens
qui veulent être sales.
Chacun a le droit
de posséder son hygiène.
Mais moi, je trouve ça le fun
quand je suis avec du monde
que j'aime
et de sentir qu'ils sont bien,
qu'ils sont bien dans leur corps,
qu'ils sont propres.
Es-tu plus un gars de bain ou de douche?
Euh, je suis...
Ça, c'est dommage,
mais...
Ça, ça me fait plaisir.
Ça, là... Merci, je sais pas ton nom, mais merci infin, ça me fait plaisir. Ça, là...
Merci, je sais pas ton nom, mais
merci infiniment. Comment il s'appelle?
T-Hop? Guillaume.
Merci, T-Hop.
Yeah!
T-Hop.
Pour vrai, est-ce que
dorénavant, son nom, ça peut devenir T-Hop?
T-Hop.
T-Hop, t'sais, c'est comme
festif, c'est comme un thé en l'air, là,. Tea Up, c'est comme festif.
C'est comme un thé en l'air.
C'est comme, yeah.
Merci, Tea Up. C'est vraiment le fun.
Ils sont bien placés.
Tea Up.
Je pense que je ne m'en remettrai pas.
Tea Up.
Non, je suis beaucoup plus un gars de douche pour te répondre.
Parce que j'adore les douches.
Les douches, je réfléchis
beaucoup dans la douche.
J'ai le temps de penser.
Puis, je m'appuie
sur le mur.
J'ai un mur en vide sur le côté
puis je m'appuie dessus.
Le jet arrive toujours en même place.
OK. C'est où?
C'est là, C'est là.
C'est là que tu sais
que finalement la boucle d'oreille
est en bonne place.
C'est ça.
Exactement.
Parce que toi, tu parles du jet
qui vient du pistolet.
Oui, c'est ça.
Qui lui est fixé au bas.
Moi, je te parlais du jet en haut,
mais je comprends ta métaphore.
T'as une belle poésie, Mike.
Merci.
J'aime beaucoup comment tu t'exprimes.
Toi aussi. Merci. J'aime beaucoup comment tu t'exprimes. Toi aussi.
Merci.
Moi, j'ai longtemps pris des...
Une affaire qui me détendait beaucoup à l'époque,
je le fais encore de temps en temps,
c'est prendre la douche téléphone,
la mettre sur mon chest,
puis me coucher comme en position fétale
avec la pomme de douche,
puis que le jet me coulasse du coup vers le reste.
Quand t'étais couché sur le côté.
Ben quand...
Tu parles en général.
Non, non.
Je m'installe un peu comme couché de côté.
Je prends la douche téléphone,
puis j'amène même...
Oui, mais ça coule pas là, ça coule là.
Ça coule comme ça,
puis ça s'affaisse sur le côté.
Mais c'est juste le petit trajet-là.
Ah oui, parce qu'il y a de la force dans le jet quand même.
T'es dans un bain ou t'es dans une douche?
OK. Fait que là...
Une grande douche. Une grande douche que je peux me coucher à terre.
Ça prend beaucoup
d'éléments pour que je réussisse.
Oui.
D'éléments dans la fournette?
Non, c'est-à-dire que...
Je parle par rapport à la superficie de la douche.
Oui, parce que toi, t'es un grand garçon.
Je suis quand même assez grand.
T'es quand même assez long,
puis tu la prends pas souvent,
aussi souvent qu'on pense,
si seule que ça, ta douche.
Exclusivement seule, cette douche-là.
Ça, c'est celle que tu prends tout seul.
Toutes mes douches sont seules.
Est-ce que c'est une tentative que t'aimerais qu'on celle que tu prends tout seul. Toutes mes douches sont seules. Est-ce que c'est une tentative
que t'aimerais qu'on en prenne une ensemble?
Non, non, non, non, non!
Je sais que ça porte à confusion, mais non.
Non, non, non, non, non.
Mais tu laisseras.
On dirait que j'aime l'image de toi
qui a la pomme de douche
puis qui est en position fétale, couchée à terre dans une douche. Mais ça m'estieras. On dirait que j'aime l'image de toi qui a la pomme de douche et qui est en position fétale,
couché à terre dans une douche.
Mais ça m'est déjà arrivé.
Récemment?
Il y a peut-être, je dirais, trois mois.
Je n'ai pas de blague, oui.
Pardon, trois mois, trois mois et demi.
Je me suis assis dans le coin
avec le pistolet à jet.
Et je le dirigeais vraiment ici
pour que ça s'écoule.
Évidemment, comme ça s'est coulé,
je n'ai pas de contrôle sur le jet
ni le flot.
Ou la gravité.
Mais j'ai réalisé
que ce moment-là,
c'était vraiment comme un violent
tête-à-tête avec moi-même.
Ah oui? OK.
J'étais tout seul avec moi.
Puis, tu bois beaucoup?
Merci, T-Hop.
Let's go, T-Hop!
T-Hop.
Oui.
T'es-tu game de changer ton nom Instagram
pour T-Hop pendant un an?
Moi, j'adorerais ça, T-Hop.
C'est T-E-A, espace, U-P? Oui, ou tu peux mettre un trait d'union. Moi, j'adorerais ça. T-Hop, c'est T-E-A
espace U-P. Oui, ou tu peux mettre un trait
d'union. Moi, je le mets avec un trait d'union. Ou juste
la lettre T, Hop. Ah oui,
comme un 7-Up. Comme un 7-Up, mais
au thé glacé. Au thé glacé.
Oui, oui. C'est ça, exactement.
Je suis sûr que ça marcherait. En fait, ça serait
un nom, ça serait un logo
extraordinaire. Un 7-Up avec du
Mio de thé glacé.
Du Mio, c'est du quoi?
C'est du quinoa?
Mio, c'est un petit liquide sans sucre
qui donne la saveur à l'eau.
OK, oui, c'est ça.
Comme un Kio, là.
Oui.
J'en ai de ça.
Je ne sais pas.
Je n'en ai déjà eu de ça.
Il y a une marque, c'est Mio,
puis l'autre, par non-originalité, ils ont appelé ça Kyo
Oui
Oui
Dans le sens Kyo, j'ai jamais entendu ça
Moi non plus, mais c'est Marc Labrèche
Je te suivais
Pour vrai, je suis allé en Corée
T'as une culture générale
plus vaste
que celle de moi et Mike réunis.
Non, c'est juste parce que j'ai été en Corée
et j'en ai vu du Kyo.
Qu'est-ce que t'es allé faire en Corée?
En Corée, je suis allé travailler pour vrai.
Je suis allé faire une tournée.
On dirait que...
T'étais-tu dans un groupe de musique?
T'étais-tu dans un groupe K-pop?
Non, non, j'étais pas... J'ai C'est-tu un show de Robert Lepage?
Oui, c'était un show de Robert.
Fait que là, j'étais comme…
Wow, en Corée?
En Corée.
Et c'est assez impressionnant.
Vous le faisiez en français?
En anglais.
En anglais?
Oui.
Et est-ce qu'il y avait des sous-titres comme à l'opéra?
Oui.
Oui, parce que je veux dire, c'est sûr que ce n'est pas possible.
Puis il y a des…
Essentiellement, ça se fait surtout en anglais partout dans le monde.
Et même, là, j'ai vu, parce que je l'ai fait deux fois, puis je l'ai fait il y a longtemps, il y a 25 ans, puis je l'ai repris il y a, je ne sais pas, c'est en anglais. C'est là que tu vois, évidemment, l'omniprésence de l'anglais, mais c'est pas...
Mais en Corée, c'était quand même...
Moi, ce qui me fascinait dans ces
endroits-là, puis dans ces pays-là,
complètement d'une autre culture,
puis d'une autre écoute, puis d'une autre
façon d'entendre,
il n'y a pas un son.
Il n'y a pas un son.
Il y a 1200 personnes dans la salle et il n'y a pas un son. J'avais l'impression d'être devant une salle vide. Mais en même temps, c'est rempli. C'est comme la tête, vide, mais rempli. Il y a quelque chose qui se passe. Il y a une respiration.
C'est comme un genre de... Est-ce que c'estce qu'ils ont un immense respect pour l'artiste sur scène?
Ou c'est un peuple discret?
Les deux.
Je pense qu'ils sont habitués.
On leur a dit depuis qu'ils sont petits
qu'ils vont voir de l'opéra, de n'importe quoi.
Fermez vos gueules.
Fermez vos gueules.
Puis, tu sais, écoute.
Puis après, une fois, je suis allé dans un...
C'est ça, ce genre de public-là.
J'ai l'impression que c'est standing instantané.
À la fin,
très généreux à la fin, ou non?
Non, bizarre. Une fois, j'étais allé à Budapest, et là, le public,
il se levait, quand le show était fini,
il applaudissait, il commençait à applaudir,
il y avait comme un coup,
deux coups, trois coups, quatre coups,
puis là, tout le monde se met ensemble,
puis là, ça va de plus en plus vite, puis de plus en plus vite,
puis de plus en plus vite,
puis quand ça atteint ça, là, ça va de plus en plus vite, puis de plus en plus vite, puis de plus en plus vite. Puis quand ça atteint ça,
là, c'est fini.
OK.
OK, ils font un crescendo, puis au bout du crescendo,
c'est fini. Et là,
après ça, la première rangée
se lève, juste la première rangée,
puis là, tout le monde sort sur le côté de même.
Ah, comme s'il était un avion.
Oui. OK. Ah oui.
Ah oui. Là, après ça, quand la première rangée
est sortie, la deuxième...
C'est extraordinaire.
Moi, derrière le rideau, j'ai regardé.
J'ai dit, voyons donc. Puis on jouait dans
une espèce de ça. C'était une espèce
de gymnase, tu sais,
anciennement communiste, avec
un vieux tracteur dans
le fond, qui était sur une espèce de tribune, un beau vieux tracteur dans le fond qui était sur une espèce de tribune,
un beau vieux tracteur rouge de l'ère communiste. Puis il était comme, c'était le cliché du cliché,
c'était un public hyper là, militaire. Puis il se levait comme ça, puis tout le théâtre s'est
levé comme ça, une rangée après l'autre, ils sont tous sortis, pas un mot, t'entendais presque
rien, personne parle,, c'est assez...
Il y a des drôles d'expériences de...
Tu as fait combien de représentations?
Comment?
Tu as fait combien de représentations?
Je m'excuse.
250.
Je pense qu'elle disait deux.
Mais pas 250 à Budapest.
Non, ça n'était pas tout à Budapest. Je n'était pas tout à Budapest
j'en ai fait 2 à Budapest
effectivement
et 248 en Corée
le Q
je l'ai vu
mais
toi t'es-tu le genre de personne,
quand tu arrives dans un autre pays,
que tu pognes une langue rapidement?
Tu sais, comme quand ça faisait une couple de jours,
une couple de semaines, tu étais en Corée.
Oui, oui.
Bien, c'est que tout le Coréen, tu sais, ça se pogne vite.
Oui, c'est facile.
Oui, c'est ça.
C'est honnêtement, c'est un peu d'oreille.
Oui.
Puis un peu de bœuf.
Non, non, mais... Tu connais une couple de mots en espagnol. Oui, oui, c'est ça. C'est trèsnêtement, c'est un peu d'oreille. Oui. Tu connais une couple de mots en espagnol.
Oui, c'est ça.
C'est très proche du français.
C'est pas si loin.
C'est une langue un peu latine.
Tu reconnais.
Tu dis,
c'est comme, je peux pas le faire, là,
parce que, pour des raisons d'appropriation culturelle, là.
Tu peux pas te faire cancèler.
Tu parles coréen, mais tu le pratiques pas pour pas te faire cancèler.
Oui, mais c'est ça, exactement.
Mais je le parle chez moi, souvent.
Puis tu sais, chez moi, ça blesse personne.
Puis je le fais, je le fais.
Tu sais, c'est des poèmes, des poèmes coréens
que je me récite.
Tu sais, c'est beaucoup...
Je lis beaucoup de littérature coréenne.
Il y a une jeune littérature coréenne
hyper vivante là-bas.
Fait qu'il faut aller au salon du livre
puis acheter coréen, pour vrai.
Il y a des surprises là-dedans.
Il faut juste rentrer dedans, là.
Mais une fois que t'es dedans, là, c'est des fins de semaine de lecture incroyables, là-dedans. Il faut juste rentrer dedans. Mais une fois que tu es dedans,
c'est des fins de semaine de lecture incroyables.
Marc, dans le fond, c'est « the ultimate troll ».
Dans le sens que pour moi, ça me fascine de t'écouter
parce que des fois, tu es tellement dans une ironie au niveau 26
que pour moi, tu es un troll par excellence.
C'est-à-dire que...
Je comprends ce que tu veux dire.
On dirait que...
Non, mais tu sais, mettons, pour moi, mettons...
Il est en train de te troller, là.
Non, mais...
Complètement.
Non, mais tu sais, mettons, un troll qui veut attaquer Marc,
on dirait que c'est comme pas attaquable parce que...
Ah oui, oui, oui.
Ah oui, j'ai été à Bicoline
et j'ai été attaqué par des trolls.
La plupart venaient par la rivière.
Ils te mordaient-tu?
Ça mord, hein?
Oui, ils mordent.
Le chef a le droit de mordre.
Il y a les apprentis qui regardent
comment ils mordent et tout ça.
Mais la fin de semaine d'après,
les petits ont le droit de mordre aussi.
C'est deux week-ends.
Ça se passe bien, hein?
Oui, comme ça.
À date, c'est super.
Là, j'ai hâte de voir, parce que le podcast,
une chance, t'as des lunettes.
C'est la seule raison que t'as des lunettes.
C'est pour te protéger des bâtons.
Oui.
C'est un vieux réflexe.
Parce que j'en ai plus besoin, vraiment.
Je les garde
par politesse et par habitude, mais je n'en ai plus besoin vraiment. Je les garde par politesse
puis par habitude, mais je n'en ai plus besoin.
Je serais très bien capable
de boire sans lunettes.
Ben oui, je ne me blesse pas.
C'est une caresse que je me fais.
Les lunettes, c'est juste comme
un code social.
Y'a-tu d'autres questions?
Non, ouais.
C'est ça que je veux demander.
Oui, j'en ai plein de questions.
Tu sais, le podcast, on parle,
puis après, y'a des questions du public,
puis là, j'imaginais juste les questions du public,
où que ça va aller.
Yann, ça fait combien de temps qu'on est là?
Ça fait 45 minutes qu'on enregistre peut-être.
Il est trop tôt pour les questions.
Il est vraiment trop tôt.
Il est tôt.
Moi, je trouve ça tôt, là.
J'en ai...
Non, mais tu sais, dans le sens que j'en ai parlé
à Je viens vers toi de ça.
Mais tu sais, je trouve ça...
Tu sais, on dirait que le fait que Jason,
malheureusement, est décédé, mais...
Mon wording était weird.
Mais c'est mieux ça
que heureusement.
Non, mais effectivement,
ce que je veux dire, c'est que je voulais pas...
Ton wording était parfait
compte tenu de la situation.
Non, mais dans le sens que moi,
j'ai toujours aimé ça,
observer l'effet domino de ce qui mène à où on est dans nos vies.
Puis Jason, je sais qu'il a été ultra…
Moi, en tout cas, moi, je suis devenu impressionné par tous ses gags sur Twitter.
Puis il y a eu un effet domino qui a mené à ce qu'il travaille sur sous-écoute.
Puis tu sais, sa femme l'a marqué dans un post qui, pour lui, ça le comblait.
Dans le sens, c'est comme un effet domino
de la vie qui a fini par te rencontrer.
Moi, le fait de faire de l'humour,
c'est que t'es mon effet domino.
T'es le début de mon effet domino.
C'est-à-dire que...
Non, non, mais c'est un vrai A.
C'est un vrai A de...
Tu sonnes comme lui
quand il y a un orgasme.
Oui, c'est ça que j'allais dire. C'est un vrai A. C'est un vrai A de... Tu sonnes comme lui quand il y a un orgasme. Oui, c'est ça que j'allais dire.
C'est un hommage.
Ah!
Veux-tu des pâtes?
Oui.
Non, mais dans le sens que, tu sais,
moi, mon éveil humoristique,
ça a l'air d'éveil sexuel, mais mon éveil humoristique à l'âge de 16-17 ans, c'est quand j'ai vu les chroniques de plein air de Marc Aboéchaud qui a comme ouvert les écluses d'une partie de mon cerveau que je ne savais même pas qui existait.
Après ça, je voulais tout consommer ce que Marc faisait.
Tu sais, mettons, ma première…
T'en as vraiment touché.
Non, non. Oui, oui, c'est vrai.
Mais c'est vrai, c'est très charmant ce que tu dis.
Mais tu sais, mettons,
à un moment donné, je suis devenu obsédé par Survivor.
Oui, beaucoup.
Mais à un moment donné, c'était toi,
mon obsession. Je voulais tout voir ce que tu faisais.
Oui, je voulais tout voir ce que tu faisais.
Il a utilisé son ricochet. Ah, OK, tu parlais. C'est parce que tu faisais. Il a utilisé son ricochet.
OK, tu parlais.
C'est parce que tu regardais.
Je pensais que tu parlais à nous deux en même temps, pour vrai.
Parce qu'à un moment donné, tu as regardé Mike
avec beaucoup de tendresse pendant que tu parlais.
Mike, je le regarde toujours avec tendresse.
Oui, c'est vrai.
Vous regardez beaucoup avec tendresse.
C'est dur de ne pas me regarder avec de la tendresse.
Oui, c'est difficile.
J'ai essayé déjà,
jamais réussi.
Jamais, jamais réussi.
Mais tu sais, pour dire que, tu sais,
mon effet domino de la vie,
où j'ai commencé à avoir envie de consommer
un genre d'humour que je ne savais pas,
qui me faisait rire,
qui s'est mis à me faire rire,
puis là, la porte d'entrée pour moi dans ce milieu-là,
ça a été quand j'ai fait des chroniques
à ton émission En grand blanc,
quelque chose au noir, qui est un souvenir mémorable pour moi. Puis récemment, ça a été quand j'ai fait des chroniques à ton émission En grand blanc, quelque chose au noir, qui est un
souvenir mémorable pour moi. Puis récemment, j'ai revu
la première chronique
que je faisais, que j'expliquais qu'est-ce que l'hiver.
Parce que
Richard Goyer m'avait dit « Hey, peux-tu revenir
vulgariser d'autres affaires? » Parce que j'avais fait mon numéro
du restaurant. Puis on voit, parce que
la veille, pour moi, j'avais dit à mes parents
« C'est un rêve qui n'a pas
d'allure, dans le sens que j'ai envie de faire de l'humour.
Puis la personne qui m'a donné le goût d'en faire,
c'est avec cette personne-là que je vais avoir ma première vitrine.
Puis j'avais un vertige énorme.
Puis ça a super bien marché, mais c'est pas de l'avant-tardier.
Vraiment. Non, non, non.
Ça a été le meilleur...
La meilleure affaire que t'as faite de ta vie, je pense.
Après ça, ça a crashé complètement.
Mais il reste des belles années devant le...
J'ai juste 48, effectivement.
J'ai encore la chance de se caler.
Puis quand j'ai réécouté la première capsule,
il y a un moment où tu me lances pour que je fasse ma chronique.
Physiquement?
Non, mais j'aurais aimé ça.
Peut-être qu'on fera ça à la fin du show.
Tu veux dire que je t'ai invité
à dire...
Jean-Thomas!
Non, c'est-à-dire que j'étais déjà assis,
mais tu m'as propulsé verbalement.
OK, c'est ça. Exactement.
Jean-Thomas? J'ai dit quelque chose comme ça
tu nous as préparé un petit quelque chose
exact
et là je suis parti dans la caisse que l'hiver
je faisais un premier gag
qui a marché
après ça j'ai comme pogné le fixe
et moi je le sais qu'intérieurement
j'étais complètement paralysé
parce que c'est comme si j'avais
une loupe sur la situation. Je suis
avec Marc en ce moment en direct
à la TV parce que c'était en direct.
Puis là, tu m'as regardé et m'as dit « Ça va? »
Puis là, j'ai fait « Ben oui. »
Mais vu que c'était dans mon personnage de scène,
j'avais l'air du stoïque
qui est juste en contrôle, mais intérieurement,
j'étais complètement terrorisé.
Après ça, ça repartit, mais on dirait que j'avais besoin
d'avoir un temps d'arrêt,
de faire une espèce de...
On appelle ça un stiletto de l'âme.
Probablement.
Ce n'est pas un terme que j'ai utilisé souvent.
Non, moi non plus.
Mais c'est comme tu arrêtes le temps
pour juste mesurer où est-ce que t'es.
L'ampleur de ce que je vivais,
en même temps, je voulais juste l'enchaîner
parce que c'est la télé.
Mais c'était comme
involontaire. Je voulais pas vivre ce moment
de paralysie-là, mais c'est comme si
j'étais comme... Ça se peut pas que je sois avec Marc.
Ça, tu l'auras vu sur YouTube?
Il est pas sur YouTube. Étonnamment...
Télémotion? C'est une très bonne question.
Il y a quelqu'un qui a remis 2-3 chroniques.
Ah!
C'est ça quand tu parles.
C'est ça.
T'es rentré.
Comme tu l'avais en tête.
Je le sentais.
Il va en sortir à un moment donné.
Je l'avais préparé avant.
Tu l'avais préparé avant.
T'as fait de la recherche.
Dailymotion, tu l'avais noté. Dailymotion, tu l'avais noté.
Dailymotion, tu l'avais noté.
Non, mais
je ne savais pas ce qu'on disait.
Non, il disait,
tu l'as-tu revu sur...
Je suis tombé dessus.
Je ne l'ai pas sur Internet.
Non, je l'ai
dans un DVD de cette première chronique-là. Je l'ai réécouté récemment parce que je savais que je n'étais pas sur internet non non je l'ai dans mes j'ai un DVD de cette première chronique là
ah oui
puis je l'ai réécouté récemment
parce que
je savais que je venais ici avec toi
puis j'étais comme
ah j'avais
j'étais nostalgique
voilà
mais mes chroniques
je les ai faites une dizaine
parce que c'était la dernière année
puis c'était juste avant la fin
puis au début
je les avais toutes mises
sur
sur Youtube
moi-même
sur ma chaîne
mais je pense qu'il y a quelqu'un
chez le producteur qui fait le survol
de temps en temps et qui enlève les trucs.
Dans le temps, je pense qu'il faisait ça.
Il voulait protéger les contenus.
Le cœur a ses raisons.
Il y avait beaucoup d'extraits qui s'en allaient vite.
Puis le producteur
de l'émission, il les enlevait.
Il appelait à chaque fois.
Il appelait, mais à un moment donné, il s'est tanné.
Parce que, tu sais, mettons qu'il y avait eu un DVD
à vendre. Moi, le DVD que j'ai eu, c'était un DVD
personnalisé qu'on avait gravé pour moi.
Mais tu sais, quand il y a un DVD à vendre, je peux comprendre
d'enlever les extraits.
Tu es-tu en train de dire qu'il n'y aura pas
un DVD du Grand Blanc?
C'est pour ça que Marc est ici
ce soir pour parler du DVD.
Ça sort quand, le DVD du Grand Blanc? Oui, ça sort. Le du grablon le best of la saison 1 sort mardi tout le monde
on a retrouvé des archives ça sort c'était la pression à un moment donné on s'est dit c'est le temps. C'est le temps. Le timing est parfait là.
Toutes les pièces sont comme agencées.
Non, non, mais c'est très, très... C'est très beau ce que tu dis,
Jean-Thomas.
Et
merci pour les belles choses.
En fait, j'ai deux
humains que j'aime beaucoup, mais Marc,
pour moi, t'es un...
Première fois que tu l'as rencontré,
tu devais être... J'ai moi, t'es un... Première fois que tu l'as rencontré, tu devais être fichu. J'ai juste dit t'es un.
C'est correct. C'est parfait comme ça.
T'es pas...
Mais t'es la personne
que je suis sûr que la première fois que t'as rencontré,
ça devait, en dedans de lui,
ça devait... Ben moi aussi!
Parce que...
Mais moi,
j'avais vu le numéro du serveur.
Du restaurant.
Oui.
Oui, c'était pas un serveur.
J'étais un vulgarisateur.
J'étais pas un serveur, mais j'avais l'air d'un serveur.
Laisse-moi ma lecture.
Oui, d'accord.
Pour moi, t'étais un serveur.
Parfait.
Qui venait très bien habillé.
Oui.
Qui venait dans un restaurant très chic,
expliquer un peu
le menu, puis comment
le manger, le procédure,
puis tout ça. Puis j'avais vu
et j'avais dit, ah,
pour vrai, là, pour vrai, là,
je me souviens d'avoir
dit à Richard Goyer, on parle de Richard Goyer tantôt
deux fois, parce que Richard Goyer, c'était un peu
le, c'était comme le producteur au contenu
de l'émission, C'est lui qui,
effectivement, parlait à tout le monde, qui venait
sur le show, puis on écrivait ensemble,
puis il y avait Marc Brunet qui écrivait aussi, puis...
En tout cas, peu importe, mais... pas peu importe,
parce que j'ai beaucoup de respect, puis je les adore,
puis je suis content de pouvoir le dire, à quel point
j'ai aimé ces gens-là, puis de travailler avec eux.
Mais quand Richard m'a présenté ton numéro,
j'ai fait « Ah!
Wow! Enfin! »
Enfin, quelqu'un qui arrive
avec un autre ton,
une espèce de « B »
qui n'avait aucun sens,
une respiration. C'était tellement bon.
C'est gentil.
Puis tu sais, ça a très mal vieilli.
Mais tu sais, il y a des choses
qui vieillissent plus vite que d'autres,
mais pas toi, pas toi.
C'était vraiment, vraiment, vraiment très particulier,
puis tu as gardé ça, tu sais, c'est comme...
Tu sais, tu as réussi à naviguer avec ce ton-là,
puis très sensible, puis super...
Il y a beaucoup de poésie dans ce que tu fais.
Bien, je pense que la douche commune est imminente.
Non, bien, non.
Alors,
non, ne t'y toi pas à ça.
Ce n'est pas mon côté, pas du tout.
Mais tu as vraiment
beaucoup de talent. Tu as aussi, Mike, tu as beaucoup, beaucoup,
beaucoup de talent. Tu as aussi un delivery
très particulier.
Il pose des bonnes questions. Il pose des super
bonnes questions. Des l'émotion.
Il est préparé, puis oui, oui, c super bonne question. C'est ultra préparé.
Le monde l'a réalisé.
Toi, tu es un compteur extraordinaire, pour vrai.
C'est le Michel Barrette.
1, 2, 3, 4, 5.
Je suis malade.
J'ai lu un mot qui te qualifiait bien
cette semaine dans le journal Redoutable.
C'est vrai.
C'est vrai. Je pense qu'on disait que quand Mike Wardit bien cette semaine dans le journal, redoutable. Puis c'est vrai. C'est vrai.
Je pense qu'on disait, quand Mike Ward est en colère,
ça peut devenir redoutable.
Puis c'était très, très juste
de la part du journaliste qui disait ça.
Puis c'est vrai, puis je comprends.
Puis t'as en toi un monde, hein?
T'as un monde.
Parce qu'on a parlé de nos orgasmes mutuels,
mais les orgasmes à Mike, on sait pas
ça sonne comment. Ah oui, on le sait.
Ah oui?
On en parle beaucoup.
On en a parlé beaucoup.
Non, non, non. Moi, je le sais, en tout cas.
Ah oui.
Mais... Ah! T-Hop! Yeah!
Bonne nuit! All right!
T-Hop! T-Hop! T-Hop! T-Hop!
Ça sonne chef de gang.
T-Hop!
Ça sonne comme le gars à Québec,
je ne me rappelle pas de son nom,
mais le chef de la gang à Québec
qui s'attaquait aux Hells.
Ça sonne T-Hop.
Tu sais, comme, ah oui, T-Hop, T-Hop,
il a coupé un doigt un Hells.
Mettons que tu sais
que la personne qui va te défendre,
qui va aller au bat pour toi, c'est un gars qui s'appelle T-up.
On dirait que tu fais comme, j'ai confiance.
Sauf si c'est pour aller en cours.
Un avocat qui s'appelle T-up,
c'est comme,
mon avocat va avoir
une larme de destin ici.
Je vais en perdre.
OK.
Il y en a des tear-up aussi.
Mais tear-up, j'aime beaucoup.
J'aime beaucoup.
J'aime beaucoup.
C'est beau, la technique des chefs mafieux en cours.
Ils ont une technique de conversation.
Parce que ça arrive des fois que, mettons,
il y a deux chefs de gang.
C'est peut-être un peu old school. Peut-être qu'ils ne font plus ça comme çaons, il y a deux chefs de gang, c'est peut-être un peu old school,
peut-être qu'ils ne font plus ça comme ça,
mais quand tu as deux chefs de gang
qui se rencontrent en cours,
mettons, dans le corridor,
puis qui sont en procès,
les deux, peut-être même l'un contre l'autre,
ou en tout cas,
et jamais, jamais,
ils vont s'attaquer de front.
Ils peuvent faire des choses incroyables
dans la vie et dans la rue,
mais jamais...
Dans la vie?
Oui, tu sais, parce que la vie, c la rue, mais jamais... Dans la vie?
Parce que la vie, c'est comme un jeu de clous.
Il y a des gens qui meurent à coups de ficelle.
La mafia, ça donne des coups
de lèvres pipe.
C'est-à-dire qu'ils ont comme un respect mutuel?
Ils viennent, ils peuvent se...
Parce que moi, une fois, il y avait quelqu'un,
j'avais fait une...
J'avais dit quelque chose en ondes.
J'étais allé un petit peu trop loin par enthousiasme.
J'avais raconté quelque chose et j'avais nommé une personne que je n'aurais pas dû nommer.
Mais ce n'était pas insultant pour cette personne-là.
C'était juste très intime.
J'avais été témoin d'une histoire et c'était très intime.
Alors moi, le lendemain,
je reçois un coup de téléphone de cette personne-là,
puis là, qui me laisse un message,
« Rappelez-moi, s'il vous plaît, il faut que je vous parle. » Je fais, « Bien oui, c'est sûr. »
Fait que là, je rappelle la personne,
et là, je dis bonjour,
puis là, il me dit, « Bonjour, comment vas-tu? »
Je fais, « Je vais bien, merci. Vous, comment allez-vous? » « Très bien, merci. » « Très bien, ça marche, comment vas-tu? Je fais, je vais bien, merci.
Vous, comment allez-vous?
Très bien, merci, très bien.
Ça marche bien l'émission?
Je fais, oui, ça marche bien l'émission.
Vous en avez combien de faits?
Vous allez jusqu'en mai?
Je fais, oui, on va jusqu'en mai.
C'est bien ça, jusqu'en mai, c'est des longues saisons.
On n'en fait presque plus de longues saisons comme ça maintenant en télé.
Je fais, non, on n'en fait pas beaucoup, des longues saisons comme ça.
Puis vous avez toujours autant de plaisir à le faire?
Oui, j'ai autant de plaisir à le faire.
Merci bien. Parce que nous,
on a du plaisir à la regarder. Pour vrai,
on la regarde, ma femme et moi,
on est très, très, on est enthousiastes.
Bon, il y a des soirs meilleurs que d'autres,
mais en général, on a beaucoup de plaisir.
Je fais, ah, bon, bien, merci beaucoup, c'est gentil.
Bien, écoutez, je vous souhaite bonne fin de saison
et merci beaucoup pour
le divertissement.
Je fais, bien, merci beaucoup.
À la prochaine. Oui, à la prochaine.
Merci. Paf.
Là, je dis, OK, cette personne-là m'a rien dit.
La technique de j'écoute à tous les jours.
Je t'écoute.
La technique étant, je ne te dirai jamais
quoi que ce soit, mais sache
que j'écoute. C'est comme les chefs
mafieux qui disent « Hey,
comment ça va, gentiment? Comment va ta famille?
Comment va ta famille? Les enfants vont bien?
Ouais?
T'habites toujours à Montréal?
T'habites toujours à Montréal?
C'est le fun, ça.
Mais la personne qui t'a appelé,
c'était-tu Francis Redé?
Non.
J'adore Francis.
C'est un de mes amis, Francis.
Mais non, lui, il se couchait tôt
parce qu'il faisait des kiwis et des hommes
à ce moment-là.
Mais il se levait tôt, marchait Jean Talon.
La technique, c'était plus dans la convivialité.
C'est vraiment...
J'aime ton émission
mais sache que je suis aux aguets
même pas aucun
jamais pas une note
de menace
même pas
c'était quelle émission par curiosité
c'était le grand blanc
avec un chausson noir que t'as joué
tu l'as joué
t'étais un serveur là-dedans.
Oui, j'étais un serveur. J'expliquais
qu'est-ce qu'il y a l'hiver, qu'est-ce qu'un pique-nique.
Mettons, de tous les shows
que t'as eu, t'as lancé tellement
de carrières.
La fin du monde est à 7h.
Jean-René,
c'est la première fois qu'on le voyait.
On l'avait jamais vu.
Aussitôt que la série a fini,
il y a eu Infoman. Mais ça, ça fait...
Ça doit faire 28 ans
qu'Infoman existe.
Bruno, oui.
Bruno, il avait fait des émissions pour enfants, je pense.
Bruno Blanchet. Il avait été dans des émissions
pour enfants.
C'était une plus grosse vitrine, disons.
On s'est tous lancés.
Toi, tu considères-tu que c'est ça qui t'a lancé
parce que c'était connu déjà?
Bien, en tout cas, je sais pas
si c'est ce que ça... Mais ça a lancé
un ton, en tout cas. L'émission a lancé
un ton, puis une façon,
je sais pas,
super, mais on s'en rendait pas compte,
puis c'était pas ça le mandat, mais
on a eu l'impression qu'on avait...
En fait,
il s'en sacrait. Les diffuseurs ça le mandat, mais on a eu l'impression qu'on avait... En fait, il s'en sacrait.
Tu sais, les diffuseurs, le diffuseur
TQS, il s'en sacrait de nous autres.
Mais vraiment. Il y avait beaucoup d'autres
problèmes à régler. Il voulait être
rentable. Il y avait beaucoup d'enjeux.
Fait que là, les
jeunes qui font des affaires niaiseuses...
Ils vous laissaient faire ce que vous voulez.
Oui, saauf une fois,
où on a entarté le clown de McDo dans un événement,
dans un parking.
Un Ronald McDonald?
Oui, le clown de McDo.
C'était-tu au genre?
Non, le vrai.
Il était là.
Il y avait un événement.
Mais c'était le vrai? Il command là. Il y avait un événement. Il est comment? Mais c'était le vrai?
Il est comment dans la vraie vie?
Il est bien le fun, le gars.
Oui, oui, oui, il est vraiment le fun.
Mais...
Ça peut passer.
Ronald, c'est drôle.
On a entarté Ronald.
Puis là,
là, bon,
il a fait ça. Là, Ronald fait... Il continue à faire le il continue de faire ça.
Là, Ronald fait...
Il continue à faire le clown un peu comme ça.
Parce qu'il faut qu'il reste dans son personnage.
Tu peux pas faire tabardac!
Non, non.
Pas quand t'es le vrai clown.
J'ai des cheeseburgers à vendre.
Oui, c'est ça.
Et là, le département des ventes à TQS,
quand ils ont vu qu'on allait passer ça le soir même,
ils sont venus nous voir tout de suite et ils ont fait « Hey, non, non. »
Tu veux pas du trouble avec Grosse Douceur?
Non.
Tu veux pas?
Tu veux pas Grosse Douceur?
Grosse Douceur, ils vont faire.
La marque, là, c'est bien drôle,
tes petites niaiseries, là.
Non, il y a un million et demi de pubs
par année qui est acheté par McDo sur la chaîne.
On va pas entarter le clown.
Tu m'entends-tu? Le clown, il reste le clown.
C'est drôle. C'est drôle.
C'est la seule chose qu'on a censurée.
C'est la seule note qu'on a eue.
C'est le genre d'affaire, tu sais,
quand tu te fais censurer, ça fâche tout le temps
en tant qu'artiste, mais ça, c'est tellement
stupide comme censure
que tu fais...
Ben oui, c'est même pas un enjeu.
On n'a même pas discuté ben longtemps.
On a fait « Oh, ben non ».
C'est tellement pas grave
tant qu'ils nous laissaient
le plaisir de faire
à peu près tout ce qu'on voulait
en ondes ou pas loin.
Ça semblait avoir une liberté vraiment totale.
Moi, de l'extérieur, j'avais l'impression
que j'étais jeune, mais j'avais l'impression qu'il y avait quelque chose de...
Pas si. Pas tant que ça.
Pourquoi tu es jeune que ça?
J'avais 21.
J'avais 36.
Ça veut dire que je suis rendu à 63?
À peu près.
Il y avait quelque chose de...
Comme si c'était une forme de rébellion de la télé.
Moi, je voyais ça de même comme si
vous faisiez tellement les choses à votre façon
avec un mode
de « I don't fucking care »,
mettons,
que je pense que c'est ça
qui créait un buzz
et un « pour vrai,
regardez de la TV
de gens qui s'en calissent
et qui font juste
des affaires
qui les amusent. »
Puis ça finissait
par créer un effet domino,
genre, je ne sais pas encore
de ça,
mais de gens qui…
Tout le monde parlait de ça.
En tout cas, moi,
j'avais le feeling que…
Puis de l'extérieur,
que ça avait de l'air.
Tu sais, il y avait eu ça un peu… Bien, il y ça avait de l'air. Il y avait eu ça avec RBO.
Il y avait eu ça avec les Bleu Poudre.
Même TQS était devenu corporate.
Excuse-moi.
Merci.
Même TQS était devenu corporate.
Tu sentais que c'était un vrai réseau.
Et là, vous autres, vous êtes arrivés.
Tu es arrivé avec ton show.
Et là, c'était redevenu
les belles années
de TQS de « Asti,
c'est juste de la folie pure
puis ils font quelque chose parce qu'ils trouvent
ça drôle puis ils pensent pas
à... » Tu sais, ils pensent juste à...
T'as-tu fait partie du pitch au début?
C'est-à-dire que, mettons, comment... C'est quoi la
genèse? Ah, la genèse...
En fait, c'est Stéphane Laporte
qui m'avait contacté
puis qui m'avait,
il dit, j'ai une idée de show,
j'aimerais ça que,
il dit, je sais pas,
j'aimerais ça que tu fasses une parodie
de Jean-Luc Mongrain, mais que tu
parles à la caméra pendant
30 minutes
à dire des affaires sur la vie et sur les niaiseries.
Là, je fais « Wow, boy, je ne sais pas si je suis capable de faire ça. »
Surtout, si j'ai le goût de faire ça, je ne sais pas.
Une demi-heure, ça peut passer, mais quatre jours semaine,
t'es fâché et là, t'âché. Il était dans une espèce de personnage.
Oui, c'était cinq jours en plus.
Oui, c'est ça.
Tu fais, voyons, qu'est-ce que je vois-tu?
Fait que j'ai dit, laisse-moi penser.
Puis, mais, je suis revenu quelques jours après.
Puis, j'ai dit, mais sais-tu quoi?
Je ne suis pas sûr de ça pour moi.
Mais l'idée d'un vrai faux téléjournal,
si jamais
ça pouvait
résonner,
là, il a fait « Ah, ouais! »
Mais j'ai dit avec des vraies nouvelles, pas des sketchs,
des vraies nouvelles, mais racontées
dans une autre façon
humoristique.
Puis là, il est arrivé avec le concept,
il a pris ça, puis il a fait
une espèce d'ordre d'émission, puis il est arrivé avec ce qui ressemblait à la
première émission de La fin du monde. Sauf que là, on commence en ondes, puis là, on
se dit, on fait des nouvelles de façon humoristique. La fin de semaine avant notre première émission,
Lady Di meurt dans son...
OK.
Fait que là, on fait ce qu'on fait.
Comment traiter ça de façon humoristique?
On ne l'a jamais trouvé.
Puis là, on s'est dit...
Puis des fois, la première année,
c'était en ondes, en direct.
Fait que ça, on était là en direct,
on réagissait, mais il y a eu d'autres années
où on enregistrait, mettons,
des fois, une émission par semaine
un jour d'avance pour se donner un peu de temps
ou deux jours.
Entre ces deux jours-là,
t'espérais que personne n'arrive
quelque chose de tragique ou de difficile.
Comment t'expliques au monde?
Il y a eu des fois où on a été obligé,
il n'y a pas le choix, d'avoir une bande passante
en bas de l'écran
pendant que je faisais une joke sur
non, malheureusement, cette personne est décédée.
Nous sommes désolés.
Ah oui?
Là, j'ai fait,
ça, ça fait dur, en tabarnak.
C'est tellement pas...
Fait que, c'est ça.
Mais ça a été un grand, grand, grand plaisir
et surtout un grand laboratoire pour tout le monde.
Sais-tu, là, la première fois que tu as travaillé avec Marc Brunet?
Oui, c'est là que j'ai rencontré Marc, oui.
Comment ça marchait pour écrire La fin du monde?
C'était-tu, vu que tu participais à l'écriture,
c'était-tu, vous étiez en brainstorm
ou c'était-tu genre, eux autres te pitchaient des textes?
Non, on était dans un grand bureau, tout le monde, les recherchistes.
On travaillait tous les auteurs.
Moi, on était dans une salle.
On était vraiment cul à cul, collé, collé, collé.
Puis chacun, puis là, il y avait des téléphones qui se faisaient pendant qu'on écrivait.
Puis toi, tu étais dans la même pièce.
Oui.
Vu que tu refuses d'être « Who wants to be a millionaire? »
Oui. T'avais-tu une chaise oui, tu étais dans la même pièce. Oui. Vu que tu refuses d'être « Who wants to be a millionaire? » Oui.
T'avais-tu une chaise
ou t'étais assis sur la paille?
J'étais assis.
À ce moment-là,
j'avais une chaise droite
que j'avais apportée
du pensionnat.
OK.
Que j'ai encore à la maison
et je m'assois souvent dessus,
avec des épines sur la chaise.
J'essaie que ça fasse mal.
Ça te garde « on the edge ». Oui, vraiment, j'essaie que ça fasse mal. Ça te garde on the edge.
Oui, vraiment,
ça me garde comme,
tu sais,
super à l'affût.
Fait que là,
c'est tout dans la même pièce.
On écrivait à trois.
On écrivait des bouts,
tu sais,
comme...
Oui, oui, oui.
Là, Richard était au clavier,
mettons,
puis là, ça partait.
Puis là,
on complétait la phrase de l'autre.
Puis là,
il y en a un qui lançait une idée.
Puis là, on continuait.
On l'écrivait vite
parce que c'était en ondes.
Il fallait l'écrire vite.
Chaque show.
C'était super emballant.
Tu avais juste deux writers et toi?
Oui, on était trois.
Bruno écrivait ses affaires.
Il partait...
Il partait en tournage, Bruno.
Il disait... Lui, il avaitnage, Bruno. Puis là, il disait...
Lui, il avait à couvrir une nouvelle brève,
mettons que c'était comme, je sais pas,
les infirmières refusent
la nouvelle convention.
Fait que,
il part puis il fait quelque chose avec ça.
Il fait, OK,
les infirmières,
ça va être le petit bonhomme pas de coup.
Puis, il va arriver le petit bonhomme pas de coup.
Puis,
il va arriver dans un hôpital à Campagne.
Il a perdu son coup.
On va faire, OK, j'y vais.
Puis là, il partait.
Là, on ne savait pas qu'est-ce qui allait revenir.
Puis là, ça revenait.
Puis finalement, c'était un chien
dans une fusée.
Ça va être...
Mais c'était parfait chien dans une fusée.
C'était parfait.
C'était formidable.
Mais il y avait quelque chose en même temps de bien, bien travaillé,
puis en même temps quelque chose de bien lousse.
J'ai rarement revu ça
ensuite. J'ai rarement participé
à quelque chose d'aussi...
Il n'y a rien eu après, je pense.
Bien, il y a la carrière
de Jean-Thomas qui a été super...
C'est moi!
T'as été super...
Vraiment, t'as...
Une vraie montée, là!
Qui a l'hiver, puis toutes les saisons,
puis tout ça. Puis au restaurant.
Mais...
Marc, est-ce que tu voyais les
topos de Bruno
avant qu'il y ait un nom?
C'est-tu Pierre Bruno?
Pierre, non.
Pierre, il est d'arranger trois.
Pierre, va d'arranger quatre avant de poser
ta question.
La voix d'où te retombes?
La voix de l'homme bouddhisman.
Non, non,
l'homme bouddhisman je ne voyais pas les reportages avant.
J'étais le premier public.
Même encore aujourd'hui, je ne veux pas savoir quand il y a des gens autour de la table
qui préparent des choses autour de la table en studio.
Je ne veux pas savoir.
Je ne répète pas avec eux parce que je veux l'entendre.
La spontanéité.
Oui, je veux l'entendre comme premier public pour la première fois.
Tu as l'air de quelqu'un qui...
Tu sais, mettons, tu as qui... Tu as eu plein de shows télé
qui ont vraiment marché,
mais on dirait après trois ans...
Non, mais le « mais »,
c'est « mais » après trois ans,
on dirait que tu pars tout le temps.
Tu fais comme « ah oui, on a fait le tour ».
Des fois, j'en ai fait un peu plus longtemps,
mais en général, on part quand on...
Je pense qu'il faut partir,
dans le sens où on ne le sait jamais vraiment.
Mais tu le sens dans toi
quand tu as fait le tour d'une idée
et qu'à un moment donné, tu ne fais pas...
Je vais juste répéter.
Déjà qu'on se répète, je pense qu'on ne peut pas faire autrement.
Comme Jean-Thomas avec son histoire.
Oui, Jean-Thomas qui est encore au restaurant
à expliquer l'hiver.
Mais à un moment donné,
c'est correct, tu le fais si bien.
Oui, exact.
C'est comme un cordonnier,
il répare les chaussures, il le fait bien.
C'est toujours un talon.
À un moment donné,
tu le fais bien.
Tu le fais si bien.
En partage, je ne vulgarise plus rien
juste pour vous dire
je suis rendu quand même
ailleurs dans ma vie
oui oui
tu fais des spectacles
mais je veux dire
au fond là
tu es toujours au restaurant
tu es toujours
à la vache
comme
maintenant
tu serres des blagues
oui
c'est ça
c'est bien dit ça
ça c'est bien dit ça tu. C'est bien dit, ça.
C'est très poétique, ça.
J'ai une question par rapport à la télé en direct.
Ah non, tu niaises.
Moi aussi, je me prépare des questions.
Lui, il a son Daily Motion qui est exceptionnel,
on va se le dire.
Est-ce que ça vient?
Parce que le Grand Blanc, c'est en direct. La fin du monde est à 7 ans, on va se le dire. Oui, mais vraiment bon. Non, mais quand même, est-ce que ça vient? Parce que le Grand Blanc,
c'est en direct.
La fin du monde, c'était à 7 ans, c'était en direct.
Oui, à part pour un show de temps en temps.
Le show du vendredi, on le préenregistrait.
Mais es-tu quand même plus vertigineux?
Parce que moi, à chaque fois que je fais de la télé en direct,
on dirait que ça vient avec une composante de...
Si tu l'échappes, il y a comme...
Tout le monde le voit.
Les bobos, c'était pas en direct.
Non. OK. Juste...
Le cœur a ses raisons.
Le cœur, c'était sûr que c'était en direct.
C'était sûr.
Non. On voulait le faire en direct.
T'es un grand naïf, toi, Mike.
Oui, bien oui.
Moi, je regarde chaque fois...
Je regarde chaque fois qu'il est à la télé,
je me mets un peu chic parce que je sais qu'il me voit.
Je me mets un peu chic, je m'asseye,
puis là, j'y parle.
Tu me réponds, hein?
Tu me réponds jamais.
Je t'entends, oui, oui, mais je t'entends.
C'est parce que j'ai un texte à respecter,
puis un timing, mais là, je le sais, moi.
Puis tu sais, souvent, après ça, j'arrive en coulisses,
puis Mike, t'as-tu parlé ce soir?
J'ai dit, il n'a pas arrêté.
Le bloc 2, il m'a demandé.
En tout cas, là,
je ne me souviens pas de tout ce que tu me dis,
mais quand même des grands bouts.
Mais il y a des... Mais le direct, non, moi, j'aime
beaucoup, beaucoup le direct. T'aimes plus ça?
Oui, moi, je sais. D'une part, pour une question
bien triviale, tu sais quand
tu commences, tu sais quand tu finis.
Quand, puis, that's it,
c'est ça. Tu vas là, c'est comme un blind date,
tu sais, du speed dating à vitesse.
Tu sais, il faut, tu as quelque chose à faire,
puis il faut que tu le fasses autant que possible,
bien, en étant heureux, puis en rendant les gens heureux.
Puis il faut que ça se fasse là.
Il y a quelque chose qui ressemble au théâtre là-dedans aussi,
qui est comme, tu as un rendez-vous,
c'est de telle heure à telle heure, c'est là que ça se passe.
Si tu es poche, puis si tu es mauvais,
tu as le lendemain pour te reprendre,
puis c'est merveilleux.
Les gens, à un moment donné, ils comprennent,
les gens comprennent
que tu fais de ton mieux, puis il y a des soirs
à tes poches, puis ce n'est pas si grave.
Ils font, bon, puis ce n'est pas comme si on faisait, tuches, puis c'est pas si grave. Ils font « bon ». Puis c'est pas comme si
on faisait, tu sais, c'est pas si important
que ça non plus, tu sais, mais tu dis « ah,
il fait bon, ils ont essayé quelque chose, c'est raté,
c'est pas grave, demain, ils vont peut-être
se reprendre, ou peut-être pas. »
Puis, tu sais...
Mais tu sais, mettons,
Stéphane Laporte, tu disais qu'il t'a repéré,
puis t'as proposé « La fin du monde est à 7h »,
ça s'appelait peut-être pas comme ça.
Mais est-ce que...
Parce que tu étais un peu un secret bien gardé
quand même à ce moment-là.
Pas un secret bien gardé, mais dans le sens que...
Mais je comprends ce que tu veux dire.
Non, mais ce que je veux dire, c'est que pour moi,
tu es comme un talent brut pur
qu'il y a peu au Québec.
Il y avait-tu vu ton one-man show?
Qu'est-ce qui fait que tu as repéré pour ça?
Tu en as juste fait un. Oui, j'ai fait un show fait que t'as un one-man show avant? Frank N. Shine.
T'en as juste fait un? Oui, j'ai fait un show, mais non.
Pourquoi t'en as juste fait un?
Parce que je ne suis pas un humoriste.
Je ne suis pas quelqu'un
qui est capable
de faire ce que vous faites.
Je ne suis pas capable de monter sur scène
avec un micro.
C'est vraiment plus facile ce qu'on fait que tu penses.
Vraiment, là. C'est vraiment plus facile ce qu'on fait que tu penses. Vraiment, là.
C'est comparé à ce que tu fais.
Non, mais c'est parce que c'est toi qui...
Si t'es capable de faire ce que tu fais, t'es capable de faire ce que je fais.
Assez facilement.
Il y a quelque chose dans l'espèce
de... Il y a quelque chose
d'abord dans l'écriture, dans le fait
de le préparer, dans le fait de vivre avec
pendant longtemps, de l'essayer, de le casser
ici, par exemple, au bordel, de le casser en tournée, de l'essayer, de le casser ici, par exemple
au bordel, de le casser en tournée, d'aller
et moi tout ce travail-là
ça te gosse? Non
je trouve ça fascinant, mais
je me demande si je suis capable de faire ça
puis je me demande aussi
si
puis il y en a tellement
puis il y en a tellement des bons
je veux dire, je ne vois pas ce que...
Je n'irais pas imposer.
Non.
Mais j'aime beaucoup raconter des histoires.
Ce que je réussis
à faire,
cette envie-là, je parle de raconter des histoires
à travers les shows que j'anime.
Même si c'est des petites affaires.
Tu le rentres dans tes monologues.
C'est ça, des petites choses.
C'est ça. affaires tu le rentres dans tes monologues c'est ça des petites choses mais j'ai beaucoup
je suis vraiment chanceux
à l'âge que j'ai d'être encore
vraiment habité
par l'envie de faire ça
et qu'on me donne encore une tribune
je ne sais pas combien de temps ça va durer
puis ça durera le temps que ça durera
maintenant je m'en fous dans le sens où
oui j'ai besoin de travailler,
j'ai besoin de gagner des sous,
mais si ça ne sera pas ça,
ça va être autre chose.
Moi, cordonnier, j'aime ça.
Pour vrai.
Un labeur comme ça, tout simple.
Manuel au bout.
Comme servir au restaurant.
Parce que tu fais si bien.
Si bien. À la Delitec,
je travaille les lundis et mercredis
entre 10h et 14h.
Tu fais ce chiffre-là?
Oui, je fais ce chiffre-là.
Je sers beaucoup de hot chicken.
C'est un petit repas
confortable qui fait du bien.
Oui, absolument. Quelle belle carrière.
En fait,
on dirait que je me pose
la question parce que...
Ben, je me pose la question.
Oui, oui.
Je réfléchis tout haut.
Oui, oui, oui.
Je serais curieux
d'entendre Mike là-dessus,
mais...
Oui, oui, moi aussi.
Non, mais c'est parce que
t'es tellement une personne
spontanément drôle
que j'ai l'impression
que moi, les shows
que j'aurais envie de voir
de toi,
parce que tu dis
que t'aurais peut-être
un stress de tester des affaires
et de bâtir un truc, mais juste toi qui parles,
qui te mises en phrase pendant deux heures, c'est drôle.
Un show semi-improvisé de toi, que tu te fais un pacing dans le char
avec la personne qui t'amène, ça marcherait.
Si tu n'as pas le goût de faire des vraies tournées,
tu fais quatre soirs par année.
C'est juste...
Juste une petite conférence, mettons,
sur le plaisir de vivre.
Oui, surtout que tu dis que tu as une vie.
Oui.
Une conférence sur...
La cordonnerie pour les nuls.
La cordonnerie pour les nuls.
Alors, bonsoir tout le monde.
C'est vrai qu'il y a là-dedans...
J'ai un décor, c'est juste des chaussures.
C'est vraiment là. Ils sont tous
suspendus. Il y en a plein.
C'est des racks de chaussures.
De toutes les époques.
C'est beau.
C'est ça, le théâtre.
Moi, j'avais un oncle. Je ne sais pas pourquoi je raconte ça.
J'avais un oncle qui était cordonnier.
Oui. Il s'appelait comment?
Il s'appelait Robert.
Robert Ward? Il s'appelait Robert. Robert Ward?
Non, il s'appelait Robert Beaumont.
Robert Beaumont? Du côté de ta mère?
Oui, du côté de ta mère.
Et un moment donné,
un moment donné,
lui,
tu sais, il avait sa propre business.
Il était cordonnier, puis j'étais sûr qu'il était heureux
là-dedans. J'étais sûr qu'il aimait ça.
Puis un moment donné, moi, quand tu commençais à faire de l'humnier, puis j'étais sûr qu'il était heureux là-dedans. J'étais sûr qu'il aimait ça. Puis à un moment donné, moi,
quand je commençais à faire de l'humour,
ça commençait à mieux aller. J'étais au funéraire d'une de mes tantes, puis là, il est comme
« Hey, c'est le fun que tu fais
qu'est-ce que t'aimes? » Mais moi, je pensais,
il me disait « C'est le fun que tu fais qu'est-ce que t'aimes? »
Comme moi. Comme moi. Fait que j'étais comme « Oui, oui,
il faut faire. Il faut faire qu'est-ce que t'aimes dans la vie. »
Puis il a fait « Moi,
Asti, je joue dans les pieds
à journée longue.
Puis là, j'étais comme,
non, non, mon oncle,
non, non, mais tu sais,
c'est un beau métier,
t'as ton compte, t'as pas de boss,
t'as pas, puis là, j'étais comme,
je suis pas équipé,
j'avais 27 ans,
maintenant, mes 20 ans.
Je ne suis pas capable
de déler avec ça.
Avec un monsieur de 64 ans
qui a gâché
les 44 dernières années.
C'est vrai que c'est une richesse
d'être bien dans son travail.
C'est un luxe extraordinaire, pour vrai.
Pour vrai, quand tu es fun à faire ton travail,
pour moi, je me constate privilégié
dans la vie. Complètement, complètement.
C'est le bout touchant du podcast.
Ça, c'est mon orgasme
d'être heureux d'avoir un métier.
C'était comment?
Je raisonnais à ce que tu disais.
Ça, ça peut être vraiment le fun
de tourner la petite vie.
Tu sais, de retrouver
tous les vieux chums.
Ça devait être...
Oui, merci.
Bien, merci au nom de tous.
Mais oui,
c'est vraiment comme si
on l'avait fait la semaine d'avant.
Pour vrai, quand on s'est retrouvés, c'était vraiment ça.
Puis, tu sais, c'est normal qu'on ait...
Claude le premier, on avait tous des appréhensions,
on avait tous peur de faire...
Oh, mon Dieu, c'est-tu une bonne idée?
Est-ce que c'est...
Mais c'était vraiment...
C'était Claude qui a dit, à un moment donné,
avec la production, ils ont dit,
« Hey, ça n'a pas de bon sens. »
Pendant la pandémie, je pense que les reprises, les
64e reprises
de La Petite Vie
sont allées chez T-Hop!
T-Hop!
Yeah!
Wow!
Backwards singer!
Yeah!
T-Hop! T-Hop!
T-Hop!
T-Hop!
T-Hop!
Yeah!
Le chef de gang.
T-Hop.
Il n'a jamais eu autant de publicité.
Sur sa pierre tombale,
dans 65 ans,
T-Hop a tout donné.
Mais c'est ça.
La petite vie a tellement, pendant la pandémie,
atteint des chiffres que
la productrice a dit à Claude Meunier,
Claude, ça n'a pas de bon sens.
Il faut trouver une façon,
je ne sais pas quoi,
pas dans un but de faire de l'argent,
pas dans un but de...
Il faut dire merci.
Il faut remercier.
Mais c'est un bon pitch de vente à faire à quelqu'un
qui est que tout le monde dans l'équipe
s'est rendu des millionnaires.
C'est de faire...
Non, non, faites ça pour le plaisir.
Non, mais on n'est pas...
Pour vrai?
Moi, je suis... Pour vrai, moi, je suis...
Pour vrai, là...
Mais tu as raison,
mais on n'est pas millionnaires, pour vrai,
je te jure.
Oui, oui, vraiment, sur la tête de mes enfants,
loin de là. Mais...
Fais pas comme Guillaume,
mais tu viens de mentir
sur la tête de tes enfants.
Non, non, non.
C'est... mais tu viens de mentir sur la tête de tes enfants.
Hey, Guillaume, on te salue?
Mais oui, c'est ça.
Tout le monde s'est dit,
on fait ça pour les bonnes raisons.
Non, Monique, la productrice a dit à Claude,
qu'est-ce qu'on fait?
Qu'est-ce que tu veux faire?
As-tu quelque chose?
Puis là, Claude, c'est fini, la petite vie.
C'est fini.
C'est correct.
Laissons ça là, comme ça, parfait.
On a fait deux, trois petits spin-offs.
Il y en a qui ont vraiment pas très bien marché.
Il y en a d'autres qui ont mieux marché, mais on le faisait pour le plaisir.
Puis on était comme...
Claude, tellement brillant,
il a fait, non, regarde, laissons ça là.
Puis là, à un moment donné, il s'est dit,
quand même, il y a peut-être une façon.
Puis là, il y a eu l'idée de dire,
OK, c'est 30 ans plus tard,
les mêmes personnages ont vieilli.
Puis pas beaucoup d'épisodes, peut-être,
je ne sais pas combien on en a fait,
six ou...
Six, hein? Six ou six. C'est-tu huit?
Six.
Six, regarde.
Mais là, c'était comme six épisodes.
Short, on fait ça comme...
Puis on y va vraiment la famille, la famille ensemble.
On n'essaie pas d'amener ça ailleurs.
La famille dans la maison des parés avec papa.
Maman n'est pas là.
Toi, tu le savais-tu que maman allait revenir?
On l'a su à la dernière minute.
OK.
Parce que ça s'est fait de dernière minute.
Ça s'est fait de dernière minute.
Claude nous disait au début, à la première lecture,
j'ai parlé à Serge, il va bien, tout ça,
mais il ne veut pas.
Sauf qu'il était curieux.
Il dit, peux-tu lire les textes?
Peux-tu m'envoyer les textes, je veux juste les lire
pour le fun, les lire
il était chez lui, il lisait les textes
puis là, Claude disait, tu sais Serge
si t'as envie
on fait ça simple, si t'as envie
tu viens, même pas
pas de public
si ça te met trop de stress
puis si ça te rend trop malheureux, tu viens
tu sais, ça peut être un mot
une affaire
puis là Serge fait
non non
ça marchera pas
puis tout ça
il lit les textes
puis tout ça
puis là Claude l'appelle
puis à un moment donné
il fait
genre
c'était notre dernier enregistrement
de la dernière émission
puis genre deux jours avant
on était en train de lire
fait qu'on était en train de la faire
cette émission-là deux jours avant la on était en train de lire, on était en train de la faire cette émission-là.
Deux jours avant la journée avec le public dans le studio, Claude nous dit « J'ai une grosse nouvelle. »
Puis, vraiment une belle nouvelle, Serge va venir faire la dernière petite scène en studio.
Mais évidemment, dites-le pas parce qu'on ne veut pas brûler le punch mais surtout vous ne serez pas là parce qu'on fait ça
genre une caméra
un réalisateur
José Fortier la metteur en scène
et Serge et moi
il n'y a personne d'autre dans le studio
puis on fait ça avant
puis on va faire
je vais écrire deux fins au cas aussi
à la dernière minute qu'il n'est pas capable ou que ça ne lui tente pas
fait qu'on fait parfait fait que là on n'est pas capable ou que ça ne lui tente pas. Fait qu'on fait parfait.
Fait que là, on n'était pas là.
On s'est juste, le jour du studio,
on a juste dit comment ça s'est passé.
Puis là, Claude, il était tellement touchant.
Il était complètement bouleversé.
Il dit, « Hey, voyons donc. »
Je le regardais et je disais,
« OK, ça a duré quatre répliques, cinq répliques,
mais je regardais mon vieux chum danser avec sa capine de moment. »
Ah ouais?
Ah ouais?
Tu sais, il était là,
puis Serge, il dit
« Ouais, comment je vais le faire? »
Puis là, il était comme, il avait retrouvé
une espèce de swing
de vouloir le faire, tu sais.
Peut-être de livrer
quelque chose, ou en tout cas, il dit
« OK, là, je peux le faire de même
ou je peux le faire de même.
C'est deux répliques, Serge.
Je veux dire, vas-y comme tu le sais d'instinct.
Tu l'as joué.
Mais il voulait tellement bien faire.
Finalement, c'est super.
Sauf que là, comme ça a été diffusé
sur l'Extra-Tout TV,
avant de passer à la TV,
le punch n'a pas été... Oui, c'est ça. Mais ça, ça devait faire chier l'Extra Tout TV avant de passer à la TV. Le punch n'a pas été...
Ça, ça devait faire chier l'équipe
de...
Moi, j'ai appris...
Ça a même sorti, avant que ça sorte
sur Tout.TV, il y avait des articles
de...
Tu ne devineras jamais
qui est dans le...
Juste pour du clickbait.
Je ne devinerai pas, mais je vais cliquer et je vais le savoir.
Il est mauvais, c'est un devinette.
Ça, j'ai trouvé ça mauvais.
Il aurait dû, mais je pense,
Radio-Canada a vraiment échappé là-dessus.
Il aurait dû faire, on le ressort à télé en premier,
parce que la petite vie, c'est un phénomène
qui sera jamais
égalé. C'est impossible.
Mais tu as raison.
Je me disais, moi, c'est surtout pour
remercier les fans de l'émission
qui l'ont regardé en reprise
puis en reprise, puis qui ont réussi
à faire vivre cette émission-là
contre toute attente pendant
10 ans, 15 ans. Radio-Canada a fait de l'argent avec cette émission-là contre toute attente pendant 10 ans, 15 ans.
Radio-Canada a fait de l'argent
avec cette émission-là parce qu'il y a eu de la pub
qui s'est vendue pendant ce temps-là.
Et puis là, c'est de
revenir en disant, OK,
maintenant, on vous l'offre, mais vous allez
payer encore pour le voir.
Le message, c'est pour te remercier,
donne-moi 5 piastres.
Donne-moi 15 piastres par mois.
C'est ça, exactement.
C'est là qu'on...
Évidemment, eux se défendent,
c'est un plan d'affaires,
mais ça aurait été élégant
de leur donner au monde.
Il aurait pu le faire, une exception.
Le terme élégant est le meilleur terme.
Au monde?
Au monde.
C'est un des grands, grands, grands termes.
En allemand, c'est Bindentier. Au monde? Au monde. C'est le meilleur terme. C'est un des grands, grands, grands termes. En allemand, c'est Bindendier.
Ah ouais?
Je veux pas te ramener
dans un truc trop précis,
que j'ai l'air d'être un super fan
qui a trop vu d'avant. Mais janvier
2002!
Tu étais sorti,
tu étais allé à la boulangerie.
Non, non.
Il y a quelqu'un, clairement,
qui disait, Marc, Marc Labrèche,
Marc.
C'était J'ai mes revirés.
C'était toi?
Oui, c'était moi.
Je pensais que c'était Pierre Bruno.
J'étais sûr.
L'homme bout deane de la vie.
Mais c'est quoi ton...
Ti-oh!
Yeah!
Hey, il y a zéro.
Hey, non, mais je garde les mêmes bâtons, moi.
Yeah!
Non, non, on ne gaspille pas, là.
Grâce à toi, aucune tortue est morte.
Aucune tortue?
T'as ça?
Pas vrai.
On dit tout le temps que les pailles tuent les tortues,
mais imagine un ostie de bâton pointu.
Si t'es fragile au point de te faire tuer par une paille,
ça, ça te décrisse.
Le coup ici, c'est fragile.
T'as un micro. Oui, c'est ça.
C'est ça.
Ça fait juste... Moi, j'ai beaucoup...
Merci pour les gens qui l'écoutent juste en audio.
J'étais comme inquiet.
À sa défense, Marc est nouveau
dans le showbiz.
Oui, c'est ça.
Moi, pour vrai, il y a toujours
des micros suspendus.
Ti-hap-na! Il y a l'air de l'eau!
Ti-hop! Ti-hop! Ti-hop! Ti-hop! Ti-hop! Ti-hop!
Là, je pense à Guillaume. Guillaume, c'est un humoriste.
Guillaume Lamé-Tiviesche?
Non. C'est Guillaume Lampron'est un humoriste. Et là, j'imagine... C'est Guillaume Lampron
qui est son humoriste.
Fait que là, lui, prochaine fois qu'il va monter
sur scène, quand ça va sortir,
les huit premières minutes,
il va juste entendre des
« Ti-hop! Ti-hop! Ti-hop! »
C'est formidable.
La première fois,
il va être heureux.
Je vais le faire connaître.
Ça va finir avec une corde dans l'os.
Oui, c'est ça, probablement.
Non, je sais, ça va être épouvantable.
Ça va finir en Professor Plum dans le sous-sol.
Oui, c'est ça, exactement.
Il va y avoir un petit enveloppe ici.
Bye-bye, Tio.
Ça va être écrit
Marc Labresse je vais te hanter
C'est quoi Jean-Thomas
Je sais pas tu peux regarder ton agenda
de questions là
Non j'en avais une
J'entends mon question
J'ai un peu mal au ventre, par exemple.
Ah, t'as le colon irritable?
Non, mais...
Non, mais moi, l'affaire de T-up,
je me tannerai jamais, là, mais...
Mais dis-le fort chez toi.
Dis-le avec des gens que t'aimes,
dis-le avec ta blonde,
dis-le avec des gens proches de toi.
Le pire, T-up, c'est le genre d'affaire
où tu peux crier dans une aréna
pendant un match de n'importe quel sport
et tout le monde pense que tu prends pour leur équipe.
Oui, oui, c'est vrai.
Tee-up.
Oui, oui.
C'est une expression.
Ça doit être, il faut monter la défense.
Mais oui.
L'image que j'ai en tête tout le temps,
c'est comme le joueur de golf qui met son tee.
Tee-up, on va dire.
C'est le temps de jouer.
C'est le temps de frapper ta balle d'envoi.
Tee-up, tee-up.
Ben non, il parle de notre humoriste ici.
Exactement.
Non, mais ma question, c'était...
T'as fait, avec ton papa, Gaétan,
l'amour avec un grand A.
Oui.
De Jean-Albert.
Ben, j'ai pas fait l'amour avec un grand A, de Jeannette Bertrand.
J'ai pas fait l'amour avec mon grand A.
C'est comment... C'est bizarre, ça.
C'est comment vivre l'inceste.
Parle-nous de ça.
Un très beau texte de Jeannette
sur l'inceste
d'un fils avec son père.
J'ai mal wordé.
C'est bizarre. T'as fait l'amoureste d'un fils avec son père. J'ai mal au word. C'est bizarre.
T'as fait l'amour avec ton père.
T'avais quel âge quand t'as fait le show à Janet Bertrand?
C'est bizarre.
Là, t'as le colon irritable beaucoup.
Ça fait mal, hein?
Ow!
Tu veux-tu sortir?
Est-ce que j'ai mal au ventre?
Il y a des traitements pour ça.
Mon wording n'était pas au point.
Mais j'ai compris le sens de la question.
Pour les gens en contexte,
l'émission s'appelait L'amour avec un gras.
C'est des spéciales à Télé-Québec.
Il y en avait eu plusieurs.
Oui, tu as raison. Tu en avais une sur une relation Il s'appelait L'amour avec un grand A. C'est des spéciales à Télé-Québec. Il y en avait eu plusieurs.
Tu en avais une sur une relation un peu
houleuse avec ton papa.
Tu jouais vraiment avec ton papa.
Je me demande comment c'était ça.
Est-ce que c'est pour toi
un bel héritage d'avoir joué ça?
Je sais que c'est un peu niche, mais moi, j'ai tellement aimé cette émission.
C'est zéro niche.
Non, ce n'est pas niche.
Ça fait partie de son vécu.
C'est pas niche. Niche, ça veut dire quoi?
Précis.
Oui, oui, c'est ça. Au vœu précis.
C'est pas la bite pour chien.
Moi, j'entends niche en allemand, puis ça veut pas dire la même chose.
Mais?
Mais,
non, mais en fait,
oui, c'était formidable de jouer avec mon père,
parce qu'on l'avait fait, mais des courtes affaires.
Mais là, écoute, un mois et demi.
Sauf que mon père, malheureusement, c'était six mois avant qu'il meure.
Alors, il était déjà malade et il ne voulait pas me le dire.
Parce qu'il ne voulait pas m'inquiéter.
Fait que là, c'était comme, il a attendu à la fin.
Mais moi, je connais mon père.
Il ment de quoi?
Il ment d'un cancer du foie.
OK.
Mais qui a été super rapide.
Ça a duré six mois.
Mais il était malade pendant ce temps-là.
Puis je voyais bien qu'il n'était pas comme le père que je connaissais.
Puis je me suis dit, peut-être qu'il est préoccupé.
Peut-être qu'il est super dans son affaire avec le texte.
Ce n'était pas facile.
C'était une histoire un peu intense.
Là, je me disais, comment?
Mon père ne s'est jamais tant parlé que ça.
Pas dans ces zones-là.
Moi, demander à mon père, ça va, ça va, ça va-tu?
Mais dire vraiment, est-ce que ça va, papa?
Est-ce qu'il y a quelque chose que je devrais savoir que je sais pas?
Ça, on s'est jamais
parlé dans ces termes-là.
Là, à la fin du tournage, le lendemain
de la dernière journée de tournage,
il me téléphone à 8h45 le matin
chez nous, pis il dit, faut que je te parle.
Je fais, oui, qu'est-ce qu'il y a?
Il dit, je pense que j'ai un cancer.
Je fais, comment ça?
Ben, il dit, j'ai une bosse dans le cou
que je cache depuis tout le temps
qu'on a travaillé ensemble, mais qui est rendue grosse
comme une clémentine. »
Je disais « Ah! » Puis là, toutes mes revenus,
qu'est-ce qu'ils faisaient?
Ils se tenaient tout le temps de même.
Ils étaient toujours comme ça. Ils reculaient
ces boutons de chemise à tous les jours parce que ça grossissait.
Ils portaient des foulards.
Je dis « Qu'est-ce que c'est ça? Il ne porte jamais de foulard.
Des ascotes.
Rien, tu sais.
Ça me fait rire.
Il porte des foulards.
Il cachait son affaire et il ne voulait pas
inquiéter personne.
Mais finalement, je me suis rendu...
Après, bon, c'est ça.
Six mois plus tard,
il n'était plus là. Je me suis dit ah ça a été quand même
l'expérience extraordinaire
pour lui
puis pour moi aussi
mais pour lui de dire lui pour lui c'était un rêve
lui il voulait jouer avec moi
son gars adulte
oui
en pleine capacité
c'est ça
en début de c'est ça.
Ou en début de... C'est ça.
C'est le bout où j'étais serveur
et je voulais changer les saisons.
Expliquer l'hiver.
De sa perspective à lui, c'était...
C'était un cadeau
que la vie lui donnait
avant de partir parce qu' y avait le pressentiment
qu'il n'allait pas durer longtemps
qu'il allait pouvoir jouer avec moi
fait que finalement, on s'est dit des affaires
à travers le texte de Jeannette
qu'on ne serait jamais dites
dans la vie, puis qui ont fait du bien
puis ça
à chaque fois que je vois Jeannette
j'ai dit merci, merci pour ça
parce que on n'était pas
capable de se parler comme ça.
Tu nous as fait nous parler pendant qu'on jouait.
Il y a eu des moments d'émotion parce que
c'est mon père.
Je ne veux pas ne pas être ému de voir
mon père me regarder avec ces yeux-là.
Puis moi,
je venais d'avoir mes enfants.
J'étais comme dans un trip de
« Ah, je comprends pourquoi, peut-être,
certaines choses que mon père m'a
dites. » L'inquiétude, d'abord,
quand tu as des enfants,
puis que tu comprends
toute cette charge-là qui vient s'ajouter
à ta vie, puis qui vient dire « Ah, mon Dieu,
prends soin de ces gens-là que tu as mis au monde
parce que, je veux dire, c'est toi
qui les veux, eux autres, ils n'ont rien demandé,
fait que prends-en soin, puis rend puis rend les heureux le plus possible puis là je
voyais ça dans les yeux de mon père puis il m'a dit la plus belle chose je l' ai
déjà dit mais c'est parce que c'est tellement une belle chose fait toujours
plaisir de leur dire quand la dernière journée la garde m'appelle je pense que
le faut venir comme le maintenant c'était la seule journée que je voulais prendre off, là,
tu sais, que j'étais plus à l'hôpital, j'étais plus capable.
Je lui ai dit, OK, j'arrive. Et là,
j'arrive, puis là, tu sais,
qu'est-ce que tu dis à quelqu'un qui va mourir?
Je savais, je pensais à ça en roulant
à l'hôpital, je me disais, qu'est-ce que je vais lui dire?
Qu'est-ce que je vais lui dire?
Je me ramasse devant lui, puis il a le masque à oxygène,
puis il est morfiné à l'os,
puis il est étendu, il a les yeux fermés, puis
là, je dis, papa,
je ne sais pas
quoi dire, sinon que
peut-être, tu sais, peut-être
que tu vas peut-être
retrouver des gens que tu aimes,
tu sais, je ne sais pas, on ne sait pas.
Puis là, il enlève son masque, puis c'est
difficile. Puis là,
il me regarde dans les yeux, puis tu sais, il se concentre pour être capable. Puis c'est difficile. Puis là, il me regarde dans les yeux.
Puis tu sais, il se concentre pour être capable de me dire,
«Oui, mais pour ça, il va falloir que je laisse celui que j'aime le plus.» Oh!
Tabarnak!
Tabarnak!
C'est quand même assez magnifique.
Et il a remis son masque.
Ça te fait faire mal à ton frère, ça.
Quand t'as entendu ça.
Par chance, Romuald n'était pas dans la chambre
à ce moment-là.
Après, il a fallu que j'appelle Romuald
et lui dire, écoute, tu vas finir par le savoir,
mais je veux que ça vienne de ma bouche.
Parce que je veux garder ce lien-là avec toi
et on a besoin de l'un de l'autre.
Romuald étant esquilé,
il a fait quoi, quoi, quoi?
Papa, il m'a dit quelque chose.
Quoi? Qu'est-ce qu'il t'a dit?
Qu'est-ce qu'il t'a dit?
J'ai dit ça. Il qu'est-ce qu'il t'a dit qu'est-ce qu'il t'a dit là j'ai j'ai dit ça
il a dit
il faisait une joke
il est pas capable
d'aller dans l'émotion
Romuald
je te salue en passant
c'est que c'était beau
c'était tellement beau
comme histoire
c'est tellement beau c'est tellement beau c'est que c'était beau. C'était tellement beau comme histoire. C'est tellement beau.
Je voulais...
On fait-tu...
Tu voulais...
Tu m'avais dit que tu voulais parler de Jason
avant la fin du podcast.
Ça va être très, très court.
C'est juste pour lui faire un petit clin d'oeil.
Ça dépend de ta gestion du temps.
Est-ce que tu veux faire ça complètement en fin?
On fait-tu des questions? C'était juste pour lui faire un clin d'oeil, mais ça dépend de ta gestion du temps. Est-ce que tu veux faire ça complètement en fin? On fait-tu des questions?
Qu'est-ce que tu veux faire?
C'était juste pour lui faire un clin d'oeil.
J'ai rien de préparé, mais à la toute fin,
je pense, mais dans le sens que...
C'est ça.
Ça m'a vraiment ému l'histoire.
C'était juste
parce que j'ai pas pu faire vraiment de coucou
à Jason que j'appréciais beaucoup.
Je le ferai à la toute fin, mais vraiment rapido.
Je t'exclurais pas de l'équation.
Non, non, non.
Mais...
Mais non, mais allez-y.
J'espère que ton coucou à Jason va être touchant.
Parce que là, la barre était haute.
Fait que si toi,
toi tu fais un
qu'est-ce qu'un acadier,
ça... ça marchera pas, là.
Je vais aller chercher mon habit de serveur.
Mon complet.
Yann, il y a-tu des questions?
J'en prendrais pas 60.
C'est sûr que j'en prends de quarantaine. Mais il doit y avoir beaucoup, beaucoup-tu des questions? J'en prendrais pas C'est 60
Mais il doit y avoir beaucoup
de questions
Pour Marc
Puis là moi je réponds j'imagine
Ou tu peux
Tu peux freestyler
C'est comme tu veux
Freestyler c'est du ski ça?
Je comprends très bien ce que tu veux dire
T'as quand même une intelligence très
polyvalente. Non, non.
Mais c'est le fun ça.
Je réponds dans le micro, évidemment.
Oui, c'est mieux.
Cherchais-tu
le piton Ron?
Il est fermé depuis tantôt.
Ça fait deux heures, on n'a rien compris.
On va te mettre des sous-titres.
C'est çares c'est correct
c'est tellement plus fun
j'aime mieux lire les réponses
en général
que de les entendre
je trouve ça plus
ça a l'air d'un film
j'aime ça
mais oui
tant que vous voulez
c'est à l'aide de l'homme
Bootsman
pas de moi
ces questions-là
mon popé
c'est Yann
c'est mon réalisateur
depuis le début c'est mon réalisateur. Oui, il est le fun, lui. Il y a des gens qui demandent
s'il y a déjà des gens
que tu as imités qui te sont venus
qui étaient fâchés.
Oui.
Oui, oui, oui.
Mais pas tant.
Puis, étrangement, bien, pas étrangement, tant. Pas tant. Puis, étrangement, ben pas étrangement,
je sais pas pourquoi je dis étrangement,
c'est parce que peut-être que des fois,
parce que je suis un gars, puis des fois j'ai imité des femmes,
j'aurais pu croire
que c'était les femmes qui auraient pu être choquées
d'abord, parce que, dire en plus,
en plus, il y a comme cette espèce d'affaire-là
de travestisme
qui est comme, qui ajoute une couche de plus, mais c a comme cette espèce d'affaire-là de travestisme qui ajoute
une couche de plus. Mais c'est beaucoup
les gars qui
étaient blessés
plus souvent.
J'ai fait...
Une femme, ça doit être dur.
Tu es une femme, tu te fais imiter par Marc Labrèche
et tu es comme, Chris, il est plus
belle que moi.
Je ne pense pas que ça soit arrivé souvent.
Non, non.
Je ne pense pas.
Mais tu veux-tu nommer ou tu ne veux pas nommer?
Je ne peux pas parce que,
je ne peux pas par délicatesse pour ces gens-là.
Parce que ça n'a jamais été agressif non plus.
Imagine, puis en plus,
s'il était choqué par ton imitation,
imagine comment il serait choqué
de dire que j'étais...
Pourquoi il dit que je suis sensible
et que je me fâche sur le tête?
Non, non, c'est à coucher.
Non, non, non, non.
Puis il n'en a pas eu tant.
Pour vrai, peut-être 3, 4 dans...
Ils doivent le voir, mais pour vrai...
C'est flatteur de par Marc, on dirait.
Il y a comme un sur le vie supplémentaire.
Quand j'ai fait ton show télé,
tu avais un sketch avant moi avec José Lito Michaud.
Puis moi, être José Lito Michaud,
j'aurais été touché.
J'aurais fait...
Ton imitation de lui est tellement drôle et ridicule
qu'il faut
savoir rire de soi-même, me semble-t-il.
Oui, mais José, il l'a dit publiquement,
José Lutour, à un moment donné.
Qu'il aimait ça?
Qu'il n'aimait pas ça.
Il l'a dit publiquement, José Lutour,
puis à un moment donné, il a dit...
En fait, c'est qu'il dit...
En plus, il dit que quand ma mère l'a vue,
elle m'a appelé, puis elle a dit...
José Lutour, c'est pas vrai ce que je vois là.
C'est pas vrai ça.
C'est comme ça.
C'est pas comme ça que t'es là. » Joselito, il a dit « Ben non, maman, tu me connais.
Non, mais ce que je vois là,
ce qu'il fait là, c'est toi ça. »
Il a fait « Non, non,
mais ça me fait la peine. Ben non, mais maman, oublie ça. »est toi, ça? » Là, il a fait « Non, non, mais ça me fait la peine. » « Ben non, mais maman,
oublie ça. » Puis là, à un moment donné,
il a... — Hey, mais cette impression-là,
c'est tellement pas cool,
t'sais. — Ben, il est venu à l'émission,
puis on s'est assis, puis on s'est parlé
de ça, puis
on se disait exactement la même chose.
Je disais, au moment donné, un peu d'autodérision.
Hey, c'est pas... Je fais pas
des affaires super trash.
Vraiment pas.
C'est juste comme des petits traits de caractère
à droite, peu à gauche.
Des fois, c'est eux-mêmes qui disent des affaires
tellement drôles ou caricaturables que tu fais.
Là, ce n'est pas possible de passer à côté.
C'est juste...
Mais jamais.
J'en ai fait avec...
De mes chums comédiens.
J'ai déjà parodié des émissions
de télévision où mes chums jouaient.
Ils voient la patente.
Je veux dire,
ils comprennent très bien où est-ce qu'on est
et qu'est-ce qu'on fait.
Il n'y a pas de malice.
On dirait qu'il n'y a tellement pas de malice
que j'imagine mal.
Non, il n'y a pas de malice.
Des fois, quand c'est des gens de pouvoir
qui utilisent le pouvoir
pour dire
ou faire des choses qu'on fait,
ah mon Dieu, je pense,
des grands dirigeants,
des politiciens qui disent
des affaires à un moment donné, tu fais.
C'est dans l'ordre des choses de pouvoir
avoir une espèce de miroir satirique
sur les gens qui nous gouvernent.
Il faut qu'on aille ça.
C'est comme un peu, je ne dis pas que ce n'est pas un rôle social
que je fais, mais c'est juste comme,
il faut qu'il y ait quelques clowns dans la place
qui puissent parler des, me semble que c'est un signe de,
je ne sais pas, de santé et de liberté.
Puis si on commence à être censuré là,
là, par exemple, tu fais hop là, ça…
Moi, je pense qu'on peut tout dire,
sauf rire de Ronald McDonald.
Oui.
Ça, c'est...
Ça, c'est vrai que...
Là, t'es allé trop loin.
Là, t'es allé trop loin.
Moi, c'est tellement drôle.
Les mascottes, tu sais.
Une fois, je suis allé voir un match au Centre Bell.
Ça va-tu, Théop?
Tout!
Yeah!
Yeah! La femme de ti-hop
s'est levée!
Wow!
Ti-hop, ti-hop,
ti-hop, ti-hop!
Ti-hop, ti-hop!
Tabarnak!
C'est comme installé, ça.
Ah ouais?
J'espère que vous allez faire ça
quand vous allez le voir dans la rue.
Aussi. Les éclus sont J'étais allé voir... J'espère que vous allez faire ça quand vous allez le voir dans la rue aussi.
Non, oui.
Les éclus sont ouverts.
Il est tout couche-tard.
Ti-hop! Ti-hop aussi!
J'étais au bordel hier!
Tu vas recevoir des cartes de Noël.
Joyeux Noël, Ti-hop!
Pour vrai, le 6 mai... Moi, j'ai le drôle quand c'est ta mère
qui t'appelle Ti-hop! Moi, j'aimerais ça quand c'est ta mère Qui t'appelle T-Hop
Moi j'aimerais ça, mettons que c'est ça
Comme dans un endroit vraiment improbable
Mettons, il est chez Winners
Pis il y a une madame qui crie T-Hop
Calé, j'aimerais ça
Au salon funéraire
C'est sûr
C'est sûr que
Tu me fais tellement de bien, quand je te vois.
Une fois, je suis allé dans un salon funéraire.
J'étais devant la dépouille.
Et là,
il y avait une dame à côté de moi, en larmes.
Vraiment en larmes.
Elle me reconnaît à côté de moi, en larmes, mais vraiment en larmes. Puis là, elle me reconnaît
à côté de moi, puis là, elle me fait...
Oh!
Là, je fais...
Mes sympathies, je sais pas votre lien
avec...
Mais...
Fais-moi Yolande!
T'es pas sérieux?
Là, je suis dans ma tête, je dis, je peux pas faire Yolande à une mort.
Oui, encore.
Fait que là, je te jure, sur la tête de mes enfants,
pis là, je dis, s'il te plaît, s'il te plaît,
fais-moi les choses une fois.
Pis là, je fais, je peux pas me retourner,
je fais, il y a rien que je peux faire.
Pis là, j'ai la dépouille devant moi.
Pis là, elle est là, avec'ai la dépouille devant moi. Puis là, elle est là.
Avec les larmes.
Puis là, il y a du monde derrière.
Je fais, je vais le faire.
Je n'ai pas le choix.
Fait que là, j'essaie de le faire pas fort.
En catimini.
J'essaie de...
Je ne suis pas bien.
Puis là, je fais...
Yolande?
Yolande?
Elle dit, oui, je suis oublié encore.
Je fais...
Puis là, j'ai fait comme toi, je suis sorti de mon corps deux secondes
pour voir la scène de moi en train de faire...
Je ne peux pas être en train de vivre ça.
Quand je suis allé au détecteur de mensonges,
j'ai dit que j'ai déjà fait Yolande à une morte.
Puis tout le monde pensait que c'était mon mensonge, mais c'était vrai.
Oui. Très fort. Tout le monde pensait que c'était mon mensonge, mais c'était vrai. On aurait dû
closer là-dessus, vu que c'est
très fort, mais je veux d'autres questions.
Oui.
Il y a bien des gens qui demandent
si tu jouerais un autre film de Matusalem.
Ah!
Hé!
Un autre film de Matusalem.
Ben oui.
Ben oui, pourquoi pas.
Faudrait que je remette la boucle d'oreille
du bon bord, mais...
Mais oui, c'était le fun à faire ça
c'était vraiment le fun à faire
c'était comme
je me souviens de
c'était un tournage, on était allé à Cuba tourner
un gros deux semaines
pour des scènes de brousse
évidemment en redingote
il faisait 3000 degrés
mais c'était pas toujours confortable
on mangeait beaucoup de Madame T. Mais ce n'était pas toujours confortable. Puis on mangeait beaucoup, beaucoup de...
Madame Tia, elle est revenue s'asseoir.
Yeah!
Et on est...
Ce serait malade qu'ils deviennent un couple.
Oui.
Jean-Thiop, il faut qu'il y ait un lien.
On peut s'autocruiser.
On a comme quelque chose de...
Mais c'est une belle rencontre.
Ça va bien.
C'est un couple qui marche quand même.
Ça va bien.
Oui, c'est ça.
Puis toi, t'es impliqué, j'imagine.
T'es d'accord avec tout ça?
Un peu échangé sur les bords, peut-être?
Tout ça est correct.
Moi, je suis super partant pour ça aussi.
Oui, un petit Matusalem.
Un petit Matusalem.
J'aime ça que tu parles de...
Faut que tu prennes du Gaviscon, pour vrai.
Faut que tu prennes quelque chose.
Faut que tu élimines ça, faut que ça sorte.
On dirait que toutes tes phrases
me font chiquer.
C'est ça, c'est le passage obligé.
Oui, c'est le colon.
On va aller avec. On va aller avec
une autre question, Yann.
Il y a beaucoup de monde aussi qui veulent savoir comment c'était
de faire le podcast de Jacques Rougeau.
Ah!
Yeah!
Le podcast de Jacques Rougeau est formidable.
T'as fait le podcast
de Jacques Rougeau avant de faire un sujet cool.
C'est parfait. Je suis allé fait le podcast de Jacques Rouget avant de faire Sujet Club. Ah!
C'est parfait.
Je suis allé faire le podcast de Jacques parce que Jacques...
On voit son hôte et priorité.
J'ai interviewé pour mon show de radio.
Je faisais un show de radio pendant la pandémie.
J'ai dit que j'aimerais ça parler à Jacques Rouget,
avoir de ses nouvelles.
Il dit oui. Il est super généreux.
Il est super le fun. On jase 10-15 minutes. Puis là, à la fin de l'entrevue,
évidemment, il dit, là, par exemple, tu viens sur mon podcast.
Je vais aller chercher en VTT. Tu viens sur mon podcast.
Je fais, oui, M. Rougeau, bien oui.
Regarde, oui, oui, c'est un échange de bons services.
Il n'y a pas de problème.
Et là, il...
Il fait ça sur son terrain de camping.
Il fait ça sur son terrain de camping. C'est extraordinaire.
Là, tu arrives à l'entrée,
c'est à Rodden, c'est à côté de mon chalet.
Moi, je suis à Chersey, donc c'était parfait.
J'arrive à Rodden et il dit,
tu vas me voir arriver.
Je vais être habillé en police montée,
tu vas me voir arriver.
Je vais être sur mon spider blanc. »
Il avait-tu un casque?
Il était habillé en police montée sur son spider blanc.
Il n'y avait qu'un casque?
Non.
Il était en basse vitesse,
donc il allait avec son casque de police montée.
Donc là, il me prend à l'entrée,
puis il dit « Monte en arrière, monte en arrière. »
Là, je fais « Tabarnouche. »
Là, je monte en arrière, et là, je fais « Tabarnouche! » Là, je monte en arrière.
Et là, il fait le tour du camping,
de toutes les allées. « Et marque la brèche en arrière! »
« Et marque la brèche en arrière! »
Le monde s'en sacre, tu sais.
Et là, on fait le podcast.
Pis là, ça dure longtemps.
Pis là, il est tout mêlé
dans ses questions, parce que
il me connaît pas vraiment, tu sais.
Il dit, toi, Gaétan, là,
quand t'as commencé, là...
T'as appelé Gaétan?
J'ai tout aimé. J'aime cet homme-là.
Carlis! Carlis!
Mais là, à la fin,
il dit, ça te dérange-tu qu'on va faire une petite affaire?
Ça te dérange-tu qu'on te fasse une prise de lutte?
Je fais, ben non.
Mais il dit, je vais le faire avec un...
J'ai besoin d'aide.
J'ai fait venir mon chum.
Mon chum, tu vas voir,
il y a...
C'est un lutteur.
Il y a six doigts par main.
Il y a six doigts par main.
Je fais « Oui, oui.
Pas de problème avec ça.
Six doigts par main, c'est comme les échangistes.
Moi, je n'ai aucun juge.
Et là, il dit,
pour la fin, on va aller faire la prise sur le bord de la piscine.
Parce que là, il y a un matelas.
Là, ce qu'on va faire, c'est qu'on va te revirer à l'envers,
on va te prendre par la ceinture, on va t'élever dans les airs,
puis là, les trois, on va tomber ensemble sur le matelas en criant.
C'est ça qu'on fait.
OK.
Là, on est sur le bord de la piscine.
Tout le camping est assis
Sur des petites chaises
Là, ils ont des devants comme Chris Jacques
Rougeau
Va tuer Gaétan
C'est ça qui m'est arrivé à Gaétan
Ben là, moi je suis là
Pis là, ils sont tous assis là, sur les chaises pliantes
Pis il est deux heures et demie l'après-midi
Tout sur le bord de la piscine Pis là Ils sont tous assis sur les chaises pliantes. Il est 2h30 l'après-midi.
Tous sur le bord de la piscine.
Je ne sais pas s'ils se pensent qu'ils sont obligés d'être là.
Ils n'ont pas de fun.
Je fais « Bonjour tout le monde ».
Puis là, il fait...
OK, viens-t'en, monster!
Viens-t'en, monster!
Puis là, il y a un gars
qui est en fagne avec des peaux
d'animaux morts,
qui rentre...
Puis il s'en vient à côté de moi.
Puis là, j'y regarde les mains
et il y a six doigts.
Les deux.
Rougeau, il se fait, regarde, on va compter ses doigts.
Check. Un, deux, trois, quatre,
cinq, six.
Le monde.
Le monde a-tu regardé avant la main pour voir si c'était le même chiffre?
C'est vrai, tu comptes deux fois
parce que t'es pas sûr de bien avoir vu.
Fait que là, il dit, OK, on le fait.
Fait que là, je me tourne de bord.
Attends, mais parle dans le micro.
Avant que Yann t'écris après.
Hey, Yann, c'est ça. Je me tourne de bord, je suis habillé
de même. J'ai un pantalon,
une ceinture, tout ça. On va te prendre par la ceinture.
Puis là,
ils prennent un gros respire, puis je sens que
ça fait longtemps qu'ils ne l'ont pas faite, celle-là.
Là, il fait
« Ok, mon Dieu! À trois! Ok, mon Dieu! » Je fais « Ah, ça va mal finir, ça va, à trois. OK, mon dieu.
Je fais, ça va mal finir.
Ça va me ramasser.
Puis là, le monde... Et là, ils me virent à l'envers.
Puis là, ils me donnent des notes pendantes.
C'est supposé être comme...
Tiens-toi raide, raide.
Tiens-toi raide.
Tiens-toi raide.
Je me suis dit que c'est stressant.
Puis là...
Il monte dans les airs.
Pis là, il dit...
« OK, des Reds! Des Reds! Des Reds! »
Pis là, on tombe sur le matelas,
mais on tombe mal.
Je tombe sur Johnny Rougeau
puis Monster tombe sur moi.
Mais à moitié.
Ce n'était pas si pire.
Tu n'étais pas déraide?
Je n'étais pas déraide
au bon moment, probablement.
Ce n'est pas un verbe que tu as bien compris.
Un matelas,
il était large comme ta table.
On est trois à tomés là-dessus.
Puis là, après ça,
on fait...
Là, il dit, OK, bye-bye tout le monde.
Là, il dit, tu t'en viens manger?
Ma blonde a fait à manger.
On va manger ensemble.
Je fais, OK, parfait.
On mange ensemble.
Puis là, je suis assis à côté de Monster.
Il n'a pas dit un mot.
Un moment donné,
Monster me regarde et me dit
« Ça fait longtemps que tu es dans le métier,
que tu fais de la rue. »
Monster vient de Paris, Chris.
Parce que moi, je ne te pas, je sais pas des qui.
Mais alors, c'est formidable.
Alors, tu fais de l'humour, tu fais quoi?
Tu fais des comédiens, c'est ça?
Ben, un peu, ouais.
Fait que là, j'ai une super conversation
avec Monster.
Dans un camping à Rodden.
Dans un camping à Rodden
avec Monster.
Pis Jacques Rougeau
qui me dit, moi le soir, je mange pas.
Moi le soir,
moi je mange à cette heure-là.
Soir, je mange pas.
Une canne de thon.
Une canne de thon, c'est tout.
Puis après ça, ma blonde et moi,
on s'en va dans la douche dehors.
C'est une belle vie, hein?
Dans la douche dehors?
Oui.
Il s'est fait une douche
entre la maison puis la clôture.
Il s'est fait une petite douche en IP.
C'est pas mal beau.
Puis il prend sa douche le soir.
Il fait ça pour que les voisins le voient? Non, non, non, pas du tout. C'est juste qu'. Il prend sa douche le soir. Il fait ça pour que les voisins le voient?
Non, pas du tout.
C'est juste qu'il aime l'air.
Il aime prendre sa douche dehors.
Qui n'aime pas ça?
C'est formidable.
C'est un monsieur formidable.
Il m'a reçu vraiment.
Il était super généreux.
Il est vraiment cool.
Hyper sensible.
Il parlait de ses enfants.
Même Monster était d'accord.
Il était comme...
Tu as eu l'approbation de Monster.
Il est formidable, Jacques.
Il est formidable, Jacques.
C'est mon ami. Je l'adore.
Bravo, Jacques.
J'imagine, Quand Monster est arrivé au Québec
Que Jean-Crougeau était comme
On va t'appeler Monster
Non mais pourquoi
Non non
Asti
Yann, autre question
Il y a bien des gens
Qui demandent si tu referais un autre épisode
de... voyons...
La...
Ça t'a marqué.
C'est correct, Yann.
L'homme bout de semaine, le chapitre.
Le monde, as-tu fait un ACV
en écrivant?
Excusez,
un autre épisode du
Cœur à ses raisons.
Le cœur, oui, le cœur,
on a eu bien du... Ça se pourrait, il y a rien de...
Il faut juste trouver, c'est toujours ça,
trouver la bonne idée, puis trouver le moment
où on serait disponible en même temps.
Il faut que Marc Brunet,
c'est Marc Brunet qui écrivait le chœur
si brillamment.
Lui, il est dans ses autres projets.
Il faut qu'il y ait une bonne idée.
Il ne s'engage pas.
Il faut qu'il soit allumé.
Il veut s'investir dans son...
Il ne le ferait pas juste pour le faire.
Non, il le ferait pour le plaisir de se retrouver
si on a une bonne idée pour le faire.
Il a été question, à un moment donné, vaguement,
on se disait, peut-être un film.
Mais là, il y a eu...
Oui, peut-être à ce moment-là,
mais en même temps, c'est tellement un show,
une parodie de soap
américain d'après-midi,
que transposé au cinéma, c'est comme si ça
dénaturait un peu l'affaire. Il faut que ça reste
un show de TV, quelque part,
puis il faut que ça reste avec
les codes de la TV.
Mais ça pourrait...
T'es pas fermé.
Non, je pense qu'on est
personne fermé, c'est juste qu'on n'est personne fermé.
C'est juste qu'on se méfie toujours,
comme la Petite Vie, on se disait tantôt,
on se méfie toujours de ramener des affaires
qui ont...
Moi, j'ai entendu des gens par rapport à la Petite Vie
qui ont dit,
« Je n'ai pas aimé ça de la reprise.
Je n'ai pas aimé ça, pas en tout.
Moi, je suis resté avec l'image
de l'année que vous l'avez faite, il y a 20 ans.
Moi, j'ai aimé ça, par exemple. Moi, ça m'a rendu
nostalgique, puis j'étais vraiment
heureux quand je l'ai regardé.
Peut-être que ça dépend comment
tu te... Mais je suis avec Monster.
T'es avec Monster!
Puis t'étais raide, là.
Je t'ai bandé.
Ben jacké.
Je suis pas...
D'habitude, je suis pas gay,
mais te faire creuser par six doigts,
c'est...
C'est comme...
Bon, OK.
Fallait que ça sorte d'un...
Ça doit être...
Pauvre lui, pauvre monsieur.
À chaque fois qu'il se met ça, il fait juste...
Ben voyons.
Il y a quelqu'un qui marche pas.
Je pense qu'on va
finir là-dessus, mais j'aimerais...
Si tu veux
parler de Jason...
Ben...
Drôle de prémisse,
mais dans ce que je voulais juste dire,
en fait,
ça m'a fait penser...
Attends une seconde.
Non, non,
je voulais rien dire,
en fait, d'officiel.
Je t'avais juste dit
que j'aimerais ça
faire un petit coucou.
OK.
Tu as parlé tantôt
de Jason
puis que c'était
une personne un peu réservée
puis tout ça.
Puis moi, en fait,
Jason, je le connais
pas beaucoup, en fait.
Je l'avais découvert
sur Twitter
où il faisait des gags hilarants. Il le faisait vraiment riche. Il avait pas stéquie. Moi, Jason, je ne le connaissais pas beaucoup. Je l'avais découvert sur Twitter.
Il faisait des gags hilarants.
Il faisait vraiment riche.
Il n'avait pas stéquie.
Je m'étais mis à le follower sur Twitter.
On avait un peu échangé.
Il a abouti dans la communauté sous écoute.
Les 6-7 fois que je l'ai vu dans ma vie,
dans ma vie, le critère principal, c'est la gentillesse.
Quand je vois dans mes rapports humains ce qui est prioritaire,
c'était vraiment une personne gentille.
Vraiment un bon garçon qui ne veut pas prendre de place.
Quand tu parlais de la naguette du lit, on dirait que j'ai reconnu Jason,
c'est-à-dire qu'il ne veut pas prendre trop de place.
Je voulais juste dire que c'était vraiment une belle personne gentille. Quand j'ai vu la nouvelle, ça m'a vraiment secoué pour de vrai. Je voulais juste dire un c'était vraiment une belle personne, gentille. Quand j'ai vu la nouvelle, ça m'a vraiment, vraiment secoué pour de vrai.
Je voulais juste dire un petit coucou à Jason et dire que c'était un gars vraiment drôle, gentil,
qui voulait le bien de tout le monde, qui ne voulait pas prendre de place, qui ne voulait pas déranger.
Je trouvais ça touchant.
On dirait que c'était comme un rappel de la fragilité de la vie quand c'est arrivé,
parce que c'était quelqu'un de jeune.
Il faut profiter de la vie quand c'est arrivé, parce que c'était quelqu'un de jeune. Puis il faut profiter de la vie. Puis pour moi, ce soir,
s'il faut profiter de la vie,
j'en ai profité ce soir.
Deux humains que j'adore,
Mike et Marc, je vous aime tellement.
Pour moi, vous êtes deux raretés,
deux êtres humains
que j'adore, puis qui avaient un talent inouï.
Fuck Mary Kill, moi, lui,
puis Jason.
Mais c'est ça.
Salut, Jason.
Merci, Jason.
Je te fourre et je te marie, Jason.
Je te fourre et je te marie.
Merci, les gars.
Merci tellement.
Et toute la famille.
Merci, gentiment.
Merci, Marc.
Merci tellement d'être passé. Merci, tout, merci. Merci, gentlemen. Merci, Marc.
Merci tellement d'être passé à s'y écouter.
Merci, tout le monde.
C'est tellement... C'est vraiment cool.
Merci, tout le monde. Bonne fin de soirée.
Merci beaucoup.
Bonne soirée.
Merci. Thank you.