Mike Ward Sous Écoute - #484 - Christine Morency et Étienne Marcoux
Episode Date: July 8, 2024Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Christine Morency qui vient nous présenter son collègue Étienne Marcoux pour parler de "dating" et de vibrations.---------Pour vous procurer... des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Merci!
Merci beaucoup tout le monde!
Bonsoir!
Merci tellement!
Merci d'être là Yann, comment ça va?
Ça va super bien
Ça va bien, ça va très bien
Demain, pour ceux qui écoutent
live sur Patreon ou les jeunes en salle
Demain, c'est le show
qu'on fait chaque année pour Alain Godet
et j'ai vu
c'est sold out,, c'est sold out,
mais c'est sold out, il reste des places tout seul.
Fait que là, j'étais bien content.
Puis sur le coup, j'ai fait,
ah, je vais mettre sold out sur mon site.
Il reste juste des billets individuels.
Puis après, j'ai pensé, j'ai fait,
j'ai compté, tu sais, je suis Rain Man.
Fait que là, j'ai compté les places.
Il restait 32 places
puis là je me suis dit
32 places sont des ventoutes
c'est quand même 1 500 de plus
pour Alain
j'aimerais ça si vous voulez
si vous n'avez rien à faire lundi
le 20 mai
c'est ça oui
2017
allez sur mycord.ca achetez des biens puis si vous ne pouvez pas être là allez sur al mycord.ca, achetez des biens.
Si vous ne pouvez pas être là, allez sur
alingodet.ca
slash don.
Faites un don.
C'est tellement un bon gars.
J'aimerais ça qu'il ramasse le plus d'argent
possible. Tout le monde qui
participe à ce show-là, à chaque année,
c'est moi qui anime. C'est comme un gala, sauf qu'on ne fait pas faillite.
Mais il n'y a personne de payé.
Tout le monde, tout le monde, tout le monde est gratuit.
Les seuls shows, tout l'argent va à l'un.
Il faut quand même louer la salle.
Et ça, d'ailleurs, 10-30, l'année prochaine, ça fait 8 ans qu'on est là. Ce serait le fun d'avoir la salle et ça d'ailleurs 10 30 l'année prochaine ça fait huit ans qu'on est là
serait le fun d'avoir la salle gratuite parce que puis je comprends que le 10 30
nous passe pas la salle c'est passion quand même du staff a payé puis c'est
mauvais en esti pour un tech qui arrive puis à la fin de la semaine il est comme
comment ça je pas de pays cette semaine sont comme La sclérose en plaques! » « T'es un héros! »
Je comprends, mais
il y a une couple d'années,
au début, on se promenait de ville en ville.
On avait commencé à Trois-Rivières,
après on avait été à Québec.
On l'avait fait deux ans au casino
du Lac-Lémy en Ottawa.
Puis eux autres nous le faisaient gratuit.
Puis c'était écœurant.
Mais ce qui est le fun du
10-30, c'est pas loin. Fait que c'est plus
facile de booker le monde. Vu que j'y
paye pas, je peux dire, tu viendrais-tu
faire un 10 minutes à Brossard?
Prends son char. Oui, parce qu'au casino,
tu payais l'hôtel pour tout le monde.
Je payais l'hôtel.
Moi, ça me coûtait cher.
Mais puis aussi, le monde, quelqu'un
comme demain, j'ai Arnaud Solly qui va rouvrir le show.
Il m'a dit que j'ai une fête, mais je peux y aller si c'est moi qui rouvre.
À Brossard, tu peux faire ça.
Vu qu'il embarque sur scène à 8h10, à 8h20,
il est dans son char, 8h30, il est revenu à la maison.
Mais l'Outaouais, c'est un peu plus loin.
Tu sais, tu peux pas, même si tu rouvres le show,
t'arrives au party de fête à quelqu'un à 11h15.
Fait que, c'est ça.
Fait que, mais 10h30, c'est une belle salle.
J'ai vraiment hâte de retourner.
Et toi, Yann, tu vas-tu être là demain?
Peut-être, oui.
J'essaie de déplacer un petit truc que j'ai,
mais si je suis capable de le déplacer,
je vais prendre un de ces billets-là.
C'est quoi le...
Tu vas acheter un billet?
Ah oui?
C'est vrai?
C'est gentil, ça.
Oui, oui.
J'ai tout le temps...
Avant, je les faisais backstage.
Je ne sais pas si tu te souviens,
on faisait des podcasts.
Oui.
On faisait des podcasts backstage. Avant que sais pas si tu te souviens, on faisait des podcasts. Oui. On faisait des podcasts backstage.
Avant que les podcasts…
Avant sous-écoute, avant…
Tu sais, toi, tu avais déjà ton podcast.
Puis oui, tu t'installais une petite console dans le sous-sol.
Tu avais fait ça aussi.
J'avais animé un show b-line que tu avais fait ça.
Première fois que tu avais rencontré Mike Patterson.
Mike Patterson et Gilbert Rozon.
Et Gilbert Rozon, hostie.
Le dream team, hostie.
Ça là, Mike Patterson m'avait fait tellement rire
parce que c'était nouveau.
C'est là que j'avais dit,
il faut que ça devienne ton catchphrase.
Il y avait un autre humoriste anglophone qui essayait de jouer en français,
puis ça ne marchait pas.
Quand tu faisais du stand-up en français, ça ne marchait pas.
Puis là, j'ai demandé, j'ai entendu dire, tu es allé, mettons, dans le temps du Saint-Sulpice,
tu es allé au Saint-Sulpice. Comment ça a été? Il a fait,
c'était tough.
La brevoire,
Mike fait,
on fait juste parler,
il fait des shows en français.
Mike est comme,
French comedy is so easy.
C'était de voir la face du gars qui pleurait quasiment
vu que ça ne marchait pas ses affaires.
Puis Mike Patterson qui était heureux, il connaissait huit mots, puis il était capable d'être l'aîné avec ça.
C'était magique.
Toi, Yann, un lesson passé, tu as pogné un ticket, j'ai entendu dire.
Oui, je me suis rendu compte que je me parquais tout le temps dans les handicapés.
Dans des places d'handicapés
ou dans les handicapés?
Il était-tu handicapé avant que tu te parques dessus?
Tu stationnes.
Ça fait deux fois que le towing
pogne mon char et il va le parquer ailleurs
et là j'ai un ticket de 400$. Je ne comp je comprenais pas pourquoi pis là ben le deuxième coup Charles il a
intercepté la madame qui donnait l'étiquette avec le il venait mettre mon véhicule ailleurs
pis là ben j'étais allé les voir pis elle dit oui t'es parké dans un stationnement
pour handicapés j'ai fait ah c'est ça l'affaire! » Elle a dit « Ben oui! » Puis la passée, je l'engueulerais, j'ai fait comme
« Ah ben, je le sais, à cette heure, ben merci! »
Elle était contente.
Hé! Moi, je ramasse de l'argent pour les handicapés,
toi, tu voles leur parking!
C'est quand même fort.
Hé! Avant de commencer l'épisode, Yann,
ou non, je pense que je le partirais là.
J'ai une histoire
d'apnée du sommeil, mais
ça peut attendre.
Ça peut attendre? Moi, je veux l'entendre.
C'est-tu long? C'est pas très long,
mais c'est que la semaine passée,
j'ai dit que
je pensais que je faisais de l'apnée du sommeil
parce que
la madame arrêtait pas d'appeler en disant « c'est urgent, venez nous voir ».
Je suis allé les voir et c'était sévère. C'est apnée sévère.
J'ai fait « ok, qu'est-ce que ça veut dire? » Elle m'a dit « le soir qu'on a fait le test, tu arrêtais de respirer en moyenne 78 fois par heure.
Sacre!
Ce qui me semble beaucoup.
Puis là...
Le grand bleu, toi, chose.
Là, j'ai fait, non, mais ça ne doit pas être long.
Elle dit, non, en moyenne,
c'est comme des 8 secondes, 10 secondes.
Mais il y a une fois,
j'ai arrêté de respirer 54 secondes.
Et ça! 54, check! OK, dans la vie, là. 10 secondes. Mais il y a une fois, j'ai arrêté de respirer 54 secondes.
54!
Dans la vie, moi, je n'ai pas de souffle.
Check bien.
Je vais mettre mon timer.
Check bien ça.
Check bien.
Je vais retenir mon souffle.
Ok, attends.
Timer.
Start.
Oh!
On est rendu à 4.
Pour vrai?
Je suis à 11 secondes.
Ouais, ouais, non, je sais.
Je suis capable de 19 secondes. Ah, barnouche! 19 secondes.
T'as, Barnouche.
19 secondes.
Ce qui veut dire que le Mike endormi est plus en shape que le Mike réveillé.
C'est quand même fou.
Let's go, Mike réveillé.
Mike endormi.
T'as des skills de super-héros, Mike.
Il faudrait, si
jamais je me bats avec
quelqu'un, il va falloir que je fasse... Oh, Chris,
je pense qu'il pourrait me chasser une volée. Attends une seconde.
Je vais m'endormir un peu.
Donne-moi deux secondes, on va prendre une mélatonine.
Le mouilletaille va sortir.
Il va en manger
une tabarnak. Fait que, oui, c'est ça.
Puis là, j'ai une machine.
Tout le monde m'a dit, tu vas voir, ça va changer.
Oh, Chris.
OK, bon, je viens de recommencer à respirer.
J'avais mis le timer
54 secondes.
Ça fait déjà 28 secondes
qu'on parlait. Mais, oui, c'est ça.
Tout le monde m'a dit, tu vas voir avec la machine,
ça va changer ta vie, tu vas être top, top shape.
Non.
Non?
C'est...
Juste, non.
Tu sais, je remarque aucune différence encore.
Là, ça fait combien de temps que tu l'as, la machine?
Là, ça fait quatre jours.
Quatre jours.
Le premier jour, j'ai réussi à le garder une heure et demie.
Il y a un soir
que je l'ai gardé toute la nuit.
Il y a un soir que je n'arrêtais pas
de rêver, je me noyais, vu que
j'avais trop d'astideurs qui me
rentraient dans les poumons.
Ça va me prendre un bout
avant de
m'habituer à ça. Aussi,
c'est très, très, très sexy
pour ma blonde.
Je ne sais pas comment elle fait
pour me sucer non-stop.
Bon, Yann, là, tu es prêt?
Oui, c'est quand tu veux.
Je suis sous-écoute,
je le dis tout le temps
quand j'ai quelqu'un pour la première fois.
Je suis surexcité.
Il y en a un, c'est sa première fois.
Et l'autre, c'est une habituée.
C'est quelqu'un, la première fois qu'elle est venue à sous-écoute, c'était Preach.
Elle est venue ici la première fois, elle était inconnue.
Elle était encore open-miker.
Preach m'avait dit, je connais une fille, c'est une fille d'impro.
Elle fait des open-m open mic et tu vas capoter
dessus. Je trouvais ça
weird de bouquer un open mic
et elle a fait, non, tu vas capoter.
Elle est venue ici, elle a tout
arraché. Elle était tellement forte.
Je me disais, cette fille-là va devenir
une grosse, grosse, grosse vedette.
Et c'est devenu une grosse,
grosse, grosse vedette. Asti que je suis
fier d'elle. Chaque fois que j'avoue,
asti que je l'aime. Mesdames et messieurs,
voici Étienne Marcoux et
Christine Morancy!
Merci! Une grosse, grosse, grosse
vedette, man.
Ah ouais?
Je l'ai pas mal pris.
Une grande star.
Ah, voilà!
Une grande star de voilà Une grande star C'est une grande star
Une grande star
De la comédie
Une rigolote
Hey j'ai même pas pensé
Mais non j'ai le sait bien
Si je te fais une
Mais là que tu le dis
C'est drôle en tabarnak
C'est
On dirait
On dirait que le monde
Faut check Mike Ward
Esti comme
Il est méchant
Il est
Il réussit À faire un compliment,
mais il met un mot dans leur place.
Là, Étienne,
on va juste commencer.
T'es qui?
Moi aussi, je me le demande.
Pourquoi je suis avec ce gars-là?
C'est toi qui m'as demandé de venir.
Ben oui, parle dans ton micro.
Ben oui. Bon matin.
Toi, mais c'est ça, t'es à Céquoie depuis quand même un bout de temps.
Ben en fait, j'étais writer à Céquoie pendant quelques années.
J'étais aussi à Rythme FM.
Ça, je l'ai effacé.
Et je suis writer aussi de Christine.
Mais là, je suis à Debout les comiques depuis le mois d'août.
Je remplace Billy et Tammy.
OK.
Tu remplaces les deux?
Oui. OK. Ah, il y a des coupures en radio.
Je suis le grand gagnant de tout ça.
Mais tu as continué à écrire
parrain. Fait que toi, tu dors juste...
Jamais.
Rarement. J'écris sur Comédia.
Je fais le Grand Bien Cuit cet été de Pierre Hébert.
Le Grand Bien Cuit de Mélanie Ménard.
Le Gala de Billy Tellier.
Je fais les petites annonces avec Pierre Hébert
je fais merci
mais pas vrai
moi j'ai déjà
merci
j'ai déjà, oh merci encore
attends Marna
je savais pas qu'on avait le droit de commander tout ce qu'il y a ici
va prendre un Bloody Caesar
s'il vous plaît
avec du rose suade moi j'ai déjà Je vais prendre un Bloody Caesar, s'il vous plaît. Avec du rouge sur la diche.
Moi, j'ai déjà...
Fut un temps que j'étais writer.
Et j'ai remarqué
quand je prenais bien de la job,
il y avait tout le temps un ou deux projets
que tu ne te forces pas tant que ça.
Exact.
C'est parce qu'il n'y a pas besoin de se forcer.
Moi, ça vient naturellement.
Pour vrai, il y a des projets d'humour,
mais il y en a des fois que c'est juste des projets télé.
Dans ce temps-là, tu n'as pas tant besoin d'être drôle.
Tu écris des liens, des allées-pauses.
J'ai déjà fait ça finit bien la semaine.
J'ai sucré-salé la même année.
Ce n'était pas ma meilleure année.
C'est quoi que tu écris quand tu écris sucré-salé? C'était pas ma meilleure année. Fait que ça, c'est quoi que t'écris quand t'écris sucré-salé?
Après la pause, on parle...
On fait du bateau avec
quelqu'un. Pour vrai, sucré-salé, c'était pour
Pat, pour Pat Delanger. J'écrivais
des jokes qu'il pouvait poser après les
questions. Il les faisait toutes
pis il les coupait toutes au montage.
C'était jamais là.
Moi, je suis caché.
C'était absurde.
Puis, étais-tu là
pour trouver les concepts?
Parce que souvent,
tu es dans le même job, concepteur et writer.
Non, pas à Sucré-Salé,
en fait. Mais Pat, il y avait son writer
qui était moi, mais moi, je faisais une demi-année
pour avoir des vacances.
Il y avait ceux qui faisaient des concepts.
T'avais besoin des vacances d'un show estival?
Non, mais pas de ça, là.
Le show commence le 8 mai, finit le 11 mai.
Je suis brûlé.
Ça, ça fait tout le temps qu'elle va dire
que le monde qui travaille l'été,
qu'ils sont comme là, ça me prend un break.
Non, mais je faisais le reste de l'année.
Je faisais ça finit bien la semaine, le reste de l'année.
Ça aussi, c'était brûlant.
Juste, j'osais goder à la semaine.
C'était épuisant.
Fait que là, tu as un podcast
que Le temps d'un ramène.
Étienne te ramène, oui.
Étienne te ramène.
Oui, c'est mieux ça que Le temps d'un ramène.
Pourquoi?
Le temps d'un ramène.
Bien, Étienne te ramène, ça sonne comme si...
Il te ramène.
Oui, il te ramène.
Oui.
Non, mais oui, j'ai fait ça.
Ben, j'ai fait ça pour c'est quoi, en fait?
J'invite des gens avec qui j'ai travaillé et des amis
à manger un ramène devant une caméra,
ce qui est la pire affaire à manger devant une caméra.
Mais tu l'as-tu écouté?
Parce que c'est drôle d'entendre.
Les bruits de bouche, ça me fait hurler de rire.
Parce que, tu sais, mettons,
as-tu écouté la saison de Masterchef
Québec cette année? Non.
Ça, c'est incroyable. Quand les juges
goûtaient au plat, puis ils étaient
comme, alors, je vais goûter.
Mais je suis comme,
ça me dégueule.
Peu importe
comment le plat est beau, ton bruit
de bouche, Martin,
me répugne.
Mais c'est vrai,
j'ai aimé le podcast,
mais c'est vrai que souvent,
j'écoutais et j'étais comme,
ferme ta bouche.
Mais c'est ça qui me ferait dans ce concept-là.
Il y a des bons malaises, en fait.
On tourne pendant à peu près 40 minutes,
puis on garde 6 minutes,
et il y a des flottements qui sont tellement...ne pendant à peu près 40 minutes et on garde 6 minutes. Il y a des flottements.
Je pensais que ce que je voyais,
c'était juste des extraits.
Je voyais l'épisode au complet.
C'est 7 minutes.
Avec Stéphane Rousseau,
il y a des moments où lui était comme...
On parle de quoi?
Je ne sais pas.
Il y a comme un flottement.
C'est là que dans ce temps-là,
il parle de son enfant sans le vouloir
et à quel point il aime pas tant ça être papa.
Là, il fait comme ça.
Là, vous allez le couper.
Je dis « Je pense pas, non. »
On va garder la seule affaire qu'on a dite
dans les dix dernières minutes.
Ça va rester là.
Non seulement, je le couperai pas,
je vais en parler à d'autres podcasts.
pas, je vais en parler à d'autres podcasts.
Thomas, tu vas prendre ton... On va le couper.
Je pense que c'est ça l'extrait qu'on a mis sur
toutes les réseaux sociaux.
Le fait que moi, je suis comme pas ça.
Oh, t'es sûr, t'es sûr.
Ça marche pas bien.
Hé, mais toi, à toutes les fois que je tourne,
que je fais un show avec
les Fantastiques, je me rappelle
tout le temps que t'as été fantastique avec Éric Salva, je me rappelle tout le temps que tu as été
fantastique avec Éric Salvaille.
J'aimerais ça que tu m'en parles.
OK.
Parce qu'on dirait, dans le concept
des Fantastiques...
Ah, merci.
Au début,
quand les Fantastiques
sont arrivés,
Salvaille voulait faire quelque chose
qui ressemblait plus à un podcast.
On jorge plus, il y a moins de musique.
Oui, c'est ça.
Il m'avait approché.
C'était l'année de mon procès.
J'étais comme avant ma dépression.
Mais là, je voyais qu OK, il y a beaucoup de monde
qui me déteste.
Et le monde qui m'haïssait le plus,
c'était tous des fans à Salvaille.
Tu sais, c'est un genre de madame-là.
Oui, oui.
Fait que là, j'ai fait,
Asti, je vais aller...
Il y en a que je vais juste aller
les faire chier.
Puis ça me faisait rire. Puis il y en a d'autres, je me disais, je vais aller juste leur montrer que je vais juste aller les faire chier. Ça me faisait rire.
Il y en a d'autres, je me disais,
je vais aller juste leur montrer que je ne suis pas de marde.
J'allais là et j'avais une carte blanche.
Moi, j'ai tout le temps aimé faire de la radio.
C'est juste que la radio ne me donnait pas de job.
La radio m'engageait juste comme chroniqueur.
On m'engageait juste comme chroniqueur.
Dans les fantasmes, tu pouvais dire ce que tu voulais.
Il t'imposait-tu des barrières?
Moi, j'avais été...
Lui, il n'y avait aucune barrière.
Oh non!
Ça, j'avais...
Moi, je travaillais pour Salvaille dans ce temps-là.
C'est ça.
C'est pas mon épaule, mais ça aurait pu.
La première fois que je suis allé,
il y avait...
Tu sais la fille qui a écrit La Galère?
Comment elle s'appelle?
René-Claude Brasso.
René-Claude Brasso.
On commence le podcast,
le podcast, le show radio.
Puis là, lui, il parle,
il parle de nos posées de questions.
Puis tu sais, il essaie de nous mettre mal à l'aise.
Puis là, elle le regarde,
puis elle est comme,
toi, le monde le sait-tu que t'es gay?
Puis là, j'étais comme...
Mais le monde savait-tu?
Non, le monde ne savait pas.
Le monde le doutait?
Chris, OK, il ne l'engagera pas.
C'était comme un épisode test.
Personne n'écoutait,
mais là, j'étais comme,
elle, c'est clair qu'il ne l'engage pas.
Puis il l'a engagé.
Puis j'avais trouvé ça gâté de sa part.
J'avais fait, OK, il prend un vrai risque.
Mais j'avais aimé ça.
C'est weird de parler de quelqu'un
qui s'est fait canceller.
Oui, je comprends.
Il avait un bon flair, quand même.
Il n'a jamais été déplacé avec moi.
Puis il était bien, bien fin. Moi, j'avais écrit le livre de recettes pompettes. Ah, oui. C'a jamais été déplacé avec moi. Il était bien fin.
Moi, j'avais écrit le livre de recettes Pompette.
Ah oui?
C'est quoi le livre de recettes Pompette?
C'était comme un livre de recettes tiré de l'émission
avec des nouvelles recettes à faire.
Si tu suivais la recette, tu finissais un peu chaud.
Très chaud.
Tu disais « quand boire un shooter »
et il y avait des jeux.
J'avais passé un été à l'écrire.
Il a annoncé la sortie du livre le lundi.
Le mercredi, ça pétait.
C'était terminé.
Ça a été un été perdu.
Il y avait 40 000 pré-copies.
Ils ont tous crissé au ventre.
Je parlais à quelqu'un de la SAC.
Ils ne m'ont pas...
La SAC.
La SAQ.
Salvage sortait une boisson, je pense
c'est avec la gang de Pepito-Sangria,
puis il avait fait
genre 28 000
caisses de canettes
aux agrumes
la Salvaille,
ou je ne sais pas trop quoi.
Puis là, ça, ça sort,
puis là,
mais il avait déjà livré toutes les caisses. Fait que là, ça, ça sort. Puis là, son... Mais il avait déjà livré
toutes les caisses.
Fait que là, la sac avait
toutes ces canettes-là.
Que là, je suis comme,
mais pourquoi vous avez pas juste
mis un petit collant dessus?
Change le nom.
C'est Véro et les Fantastiques.
C'est la Sangria Véro.
C'est ça.
Puis là, ils ont fait
il fallait enlever le carton
il fallait dépeindre
c'est plus simple
c'est pas lui qui grainait des bières
c'est pas grave
il a sûrement déjà fait ça
il grainait des monsieur
c'est quoi tu faisais
c'est quoi tu faisais pour lui?
J'étais writer sur un mode salvaille.
Il y a les recettes pompettes.
L'épisode que tu avais fait, j'avais écrit dessus.
Je me souviens même un moment donné,
moi je faisais de l'impro dans ce temps-là.
J'étais zéro, même pas dans l'idée
de commencer à faire du stand-up.
Un moment donné, j'avais fait un montage photo.
J'avais pris une photo sur un
triporteur. J'avais demandé
au monde de faire des montages photos
de moi. C'était parti
moins dans l'espace, moins sur
le triporteur.
T'avais fait passer ça
en mode salvaire. J'étais comme
« Tant maman que je suis big! »
Je suis parti.
Je fais de l'humour à Château-Gay. Je fais de l'humour à Châteauguay.
Je fais de l'impro à Châteauguay.
Mes photos passent en mode salvin.
Quand même. Bravo.
Étais-tu correct?
C'est le début.
C'est une petite victoire.
C'est drôle.
C'est drôle.
Pour vrai, au début,
je suis déjà chaude.
Ça n'a pas de bon sens.
Ça va être dégueulasse.
Mais au début,
au début,
c'est des petites affaires de même
que tu dis...
Non, je ne parle pas de boisson.
Non, oui.
Tu es fier.
C'était de l'impro.
Je trouvais ça fou que l'impro se rende...
T'sais, c'est là, en fait, que je cachais
que quand tu connais des gens,
quand t'as des amis qui travaillent sur des shows,
des fois, tu fais...
Chris, c'est le fait, on peut faire une pause sur la palette
de, t'sais, on va faire passer une joke
qui est un insight Facebook pas si drôle
à ça passe à la TV
parce qu'on a besoin de contenu
pis on sait pas quoi faire.
Pis savais-tu, t'sais, si c'est un insight pas si drôle à « ça passe à la TV parce qu'on a besoin de contenu et on ne sait pas quoi faire ». Savais-tu, si c'était un insight pas si drôle…
Éric manquait beaucoup des jokes, elle ou une autre, mais on avait une belle liberté.
Pour vrai, moi Éric, quand je suis arrivé, j'étais plus vieux, je n'étais pas quelqu'un
sur qui il s'essayait vraiment.
T'étais trop quelqu'un sur qui il s'essayait vraiment. Tu étais trop...
Oh!
OK.
Wow!
Là, j'ai hâte de voir dans «Monde de stars».
Dans le sens que j'étais dans la trentaine.
OK.
Ça ne fait pas mille ans.
J'étais dans la trentaine.
Puis lui, il les aimait à quel âge?
Genre 22?
19?
Aucune idée.
Non, non. Tu as quand même une petite idée.
Hey, rendu là,
c'est déjà de la diffamation.
On va y aller all in.
Qu'est-ce que tu connais là-dedans, toi?
Mais non,
on faisait des blagues
puis je me sentais pas
séquestré.
Je me sentais jamais pas en sécurité.
Tu sais, des fois, il m'invitait chez lui
en Floride, puis je disais non.
Non.
Mais tu penses-tu, c'était-tu
pour... T'es trop vieux pour fourrer
en Floride.
Ben non, mais...
Je pensais que c'était ça qu'il fallait.
Ah, mais peut-être c'est ça. Peut-être il était comme...
Lui,
inacceptable au Québec,
en Floride,
je le fourrais à Arlendale.
Ça me flatte, par exemple.
T'es fourave en Floride.
T'es fourave en Floride.
C'est quand même cool.
C'est bon.
Moi, pour vrai,
je suis fourave où? Parce que je voyage.
J'ai un passeport.
Nommez-moi un pays.
En région.
En région.
OK. OK.
En région. Je pensais pas pas que tu allais aller là.
Tu pensais...
C'est en Amie, là.
En Amie, qu'est-ce que tu connais en région?
Tu viens d'où?
De Chantoguay.
OK.
Qui est la région du 450?
Oui, c'est ça. Oui, je suis d'accord. Tu sais Qui est la région du 450? Oui, c'est ça.
Oui, je suis d'accord.
C'est très proche, mais c'est région pareil.
Château-Gay, je trouve.
Non, c'est loin.
On s'est rencontrés, là.
Oui.
Ben oui, on faisait de l'impro, là.
Oui, c'est vrai.
OK.
On s'est rencontrés à Montréal.
À la semi, puis après, je suis allé jouer.
T'étais-tu dans une ligue à Château-Gay?
Oui.
La ligue, la Lips,
que ça s'appelait. Parce qu'en fait,
j'ai commencé à faire de l'impro,
moi, à Saint-Hyacinthe, puis après ça,
je suis parti faire de l'impro à Montréal.
Puis après, en faisant de l'impro à Montréal,
j'ai rencontré Étienne qui jouait
dans cette ligue-là. Puis Étienne
m'a demandé si je voulais aller jouer
dans la ligue qui gérait
à Châteauguay.
J'ai dit oui parce que j'aimais bien la gang.
C'était drôle. C'était le fun.
Il y a un moment,
ceux qui ont été là ce soir-là,
je pense que personne ne l'oublie parce qu'à un moment donné,
on était dans un petit bar qui s'appelait Le Colonel de Salaberry.
C'était épouvantable
comme bar, mais c'était merveilleux.
Mythique, perdu dans Châteauquais. Notre fan numéro
un, c'était le vendeur de poudre.
Puis lui, quand quelqu'un jasait,
il allait le voir, il faisait « Ferme ta gueule ».
Ah, ça fermait sa gueule.
Ah oui, il faisait la loi.
Il était parfait. C'était super.
Maintenant, on fait une impro. Les deux
équipes, c'est une mix.
Il faut
faire un personnage qui vieillit dans le temps.
Chaque duo de joueurs
fait une époque de la vie du personnage
qui est installé au début.
Il y a les joueurs
qui font à l'enfance,
l'adolescence, l'âge adulte et la vieillesse.
Notre personnage,
c'est un enfant qui veut vivre
un changement de sexe.
C'est un petit garçon qui veut devenir une femme. De de l'autre bord, c'est genre un enfant normal qui grandit
avec un ami qui veut vivre une transition. Puis à un moment donné, il y a un des joueurs
de l'équipe haïtienne qui dit quelque chose sur l'impro puis il postillonne. Fait que
là, ils se sont mis à exagérer le postillon d'impro en impro. Au début, c'était un petit postillon.
Le deuxième, c'était genre...
Il crachait.
Le troisième, c'était une bouteille d'eau
qui faisait des gros postillons.
Puis là, Étienne, il est sur le banc.
C'est moi puis lui qui va rentrer
sur la dernière stretch de la vieillesse.
Puis là, Étienne, il me regarde et il fait
un petit regard de...
J'ai un astide gag.
Puis moi, je le regarde en faisant
pas aussi bon que le mien ».
Puis moi, j'arrive sur scène,
je fais « j'ai enfin vécu ma transition ».
Je mets une bouteille d'eau à terre
qui est comme les bouteilles de hockey
en plastique, comme mou mais dure.
Je me sers à terre, je le regarde
et je drop.
Je tombe assis sur la bouteille,
mais c'est...
Et l'eau part dans un jet,
mais drue, Mike, là.
Dru.
Et l'arbitre est de même.
Et le jet...
Il pogne dans la face.
Mais dans le front, là.
C'était un laser.
Ah, ah, ah.
Tu sais, comme la machine du clown à la ronde
pour gagner un toutou, là.
Il y a des scies à eau.
C'était une scie à eau.
C'était une scie.
Et là, il y a eu un silence
parce que tout le monde s'y lait de rire
parce que ce moment-là,
il n'y avait pas de colisse de sens.
Puis moi, je riais, puis je sautillais.
Ça faisait « foot, foot, foot, foot ».
C'était incroyable.
La femme fontaine de Châteauguay.
On n'a jamais oublié ce moment-là.
C'est toujours bon quand on raconte une impro
où on n'était pas.
Quand ça finit de même, ça va.
Toi, t'étais-tu à cette époque-là,
est-ce que tu travaillais dans le milieu déjà ou non?
Oui, quand même.
Moi, j'ai fait de l'école nationale de l'humour en 2002, genre.
OK.
Puis j'ai travaillé au Jeunesse à Radio-Canada.
Comme writer ou comme humoriste?
Comme humoriste.
OK.
Mais j'avais pas tant cet appel-là.
OK.
Fait que rapidement, j'étais allé à Radio-Canada
travailler pour le Jeunesse là-bas.
Puis après ça, j'ai fait, à un moment donné,
le gala artiste animé par Charles Lafortune,
c'était les 25 ans.
Puis c'est drôle parce qu'à la fin du gala,
il a nommé les writers
puis ça avait été un gala qui a vraiment bien été.
Et quand il nous a nommés,
le téléphone, le lendemain,
il sonnait pour avoir des contrats.
OK.
Ça fait que c'est vraiment lui,
en nous nommant,
ça a été un game changer.
OK.
Ça fait que le lendemain,
j'ai eu l'audition pour Salveille.
Avec qui tu étais à l'école?
Ah, il y avait Barrette.
Il y avait Philippe Bande.
OK.
Il y avait... Alex Bande. OK. Il y avait...
Alex Bande.
Chris, toi,
ça fait que
Salvaille, Bande...
Ah, moi,
j'ai plein de secrets
à garder.
Ah!
Je pourrais être témoin.
La raison pourquoi
t'as une belle carrière,
t'es bon pour garder
des secrets.
Moi, j'ai les infos
sur tout le monde.
Je peux me faufiler partout.
Il y avait Phil Laprise.
Il y avait Isabelle Ménard aussi qui était là.
J'avais l'impression que Phil Laprise
était bien avant Alex Barrette.
Non, c'était la même année.
Alex Barrette, ça veut dire Bill Etalier.
C'était ton année aussi.
Philippe était quand même plus âgé.
Il avait été intervenant
à travers social.
C'est ça qui est drôle
de l'école.
Plus âgé,
ça me fait tout le taré.
Il avait genre 28.
Vous aviez 24,
lui,
il avait 28.
J'étais comme,
Jack Astin,
monsieur.
Il avait une carte de grise
avec plus que 300 piastres dessus.
Mais moi,
je suis l'année
à Martin-Math.
Puis Martin avait 25 puis c'était un monsieur. J'étais comme, il était le fun. Mais tout avec l'année à Martin-Math. Martin avait 25.
C'était un monsieur.
Il était le fun.
Tu avais quel âge?
J'avais 19.
J'avais 20 ans.
19-20.
J'étais comme,
ce gars-là,
il a un char.
Il a le câble
dans son appart.
Ah oui, quand même.
C'est riche.
Il a un téléphone dans l'appart.
Il n'est pas obligé d'aller au provisoire.
J'étais comme, ce gars-là, je devrais lui parler un peu.
Il va m'apprendre des affaires.
La sagesse.
Moi, grosse année, ça veut dire...
Oui, quand même. Nous autres, le plus jeune, c'était Billy.
Billy Tellier, il était... Le plus petit, c'était Billy.
C'était le plus jeune, le plus petit.
On lui faisait attention.
Moi, le pire, je pense, il était juste petit.
Puis vous autres, vous étiez comme...
Ah, le petit Billy, il est comme... J'ai 42!
Ah, oui, mais il était bon, il était super bon
Ça a été une super belle année
Il y en a qui ont disparu, je ne les nomme pas eux autres
Regarde ça, silence
Mais c'est ça, j'ai des infos sur beaucoup de choses
Qu'est-ce que tu faisais à l'école?
Tu faisais-tu du stand-up, des personnages?
Non, j'étais en duo
C'était au moment où les tchèques étaient forts
On était un peu là-dedans
Mais on se cherchait C'était quoi le nom de ton duoèques étaient forts. On était un peu là-dedans.
Mais on se cherchait.
C'était quoi le nom de ton duo?
On n'avait pas de nom, en fait.
On était juste là ensemble.
On s'amusait.
Avec qui?
Avec Max Viau.
Avec Viau.
C'était lui, ton duo.
Qu'est-ce que c'est drôle d'avoir un duo et il n'y a pas de nom.
Mais ça, c'est la base.
C'est comme, je suis dans un groupe de musique.
C'est quoi ton nom?
Je ne sais pas.
Moi, je joue de la bass. C'est comme, je suis dans un groupe de musique, c'est quoi ton nom? Je ne sais pas. Moi, je joue de la bass,
puis ça ne lève pas.
Je ne sais pas pourquoi.
On n'était pas là pour ça.
On était là pour explorer,
on essayait des affaires.
Est-ce que vous savez,
qu'est-ce que vous mettez
sur vos posters?
Il n'y a pas de poster.
Parce que sinon,
on crée des affaires.
On est à l'école.
Après ça,
on a chacun fait nos affaires.
C'était comme,
on est rentrés ensemble, puis après ça, on se disait, on va faire, on vous check fait nos affaires. C'était comme on est rentrés ensemble
et après ça, on se disait qu'on va faire...
Lui, c'est un de tes chums d'impro?
Oui.
C'est un bon colloque.
C'est un bon colloque.
Tu ne savais pas qu'il avait été en duo?
Oui, mais je ne me souviens plus
si c'était avec lui ou avec Hugo.
C'est vrai, Hugo était votre année aussi.
Oui, exact.
Celui qui t'a fait rentrer, c'est quoi?
En fait, c'est lui qui m'a fait rentrer
à rythme quand j'étais producteur.
Mais ultimement, oui.
Moi, Hugo, c'est un de mes grands amis.
Un bon writer, un producteur.
C'est avec lui que j'ai fait des tournées d'impro en Europe.
J'ai fait de la prison avec lui en Europe.
Oui, est-ce qu'on peut raconter cette histoire-là?
T'as fait de la prison.
Je le sais, ça raconte tout le temps,
mais sérieux, il faut que les gens vivent ça.
Pas en barnac, c'est bon.
J'étais en tournée d'impro avec Hugo Pellicelli.
C'est vraiment un niaiseux.
C'était un niaiseux.
Mais c'est ça.
C'est tout le temps weird
de traiter quelqu'un qui est désaidé de niaiseux. T'es un astuces d'est ça. C'est tout le temps weird de traiter quelqu'un qui est désaidé de niaiser.
T'es un hostie d'épais!
Que Dieu aille son âme!
C'est vrai qu'il y a eu un bon mal.
Mais c'est ça.
On est partis en tournée
et à un moment donné, il y a eu un soir,
on avait une soirée de congé et on s'était dit
qu'on allait faire plein de bars.
On prend un shooter par place, puis on veut tous voir les places à Annecy qu'on était.
Fait qu'on arrête au premier bar, puis on se torche là.
Le projet s'est arrêté là.
On a tout arrêté ça là, puis quand on est sortis, on n'était pas pire chaud.
Puis à un moment donné, je m'en vais pisser dans une ruelle.
Assis ou debout?
À mon souvenir, j'étais debout.
Fait que j'étais debout, puis quand je ressors,
il y a un monsieur qui fait,
« Alors là, les Québécois, on pisse partout ici. »
Ben oui.
À date, quand même, oui.
T'aurais dû se faire déconner!
Ben, c'est un peu...
Tu mets ton pouce dessus, Boris.
Le pouce...
Le pouce dessus. Le pouce...
Le pouce sujet.
C'était pas loin.
Bref, on s'est un petit peu obstinés.
Pendant que tu pissais?
Non, là, j'avais fini. Je m'essuyais les mains sur lui.
On s'est obstinés
et Hugo a poussé le gars.
Ce qu'il n'aurait pas dû faire.
Hugo.
Je peux mettre ça sur sa faute. Et donc, le gars. Ce qu'il n'aurait pas dû faire. Hugo. Ouais. Non, non, non. Ouais,
fait que je peux mettre ça
sur sa faute.
Ouais, c'est ça.
Et donc,
le gars,
il est tombé,
mais...
T'as ta pisse.
Non.
Mais c'était un policier.
Le monsieur,
c'était un policier.
bon,
tu savais pas,
dans l'équation,
il y avait pas d'uniforme.
Non, non, non.
Et donc,
il y a deux autos de police
qui sont arrivées rapidement.
Mais nous,
on trouvait ça drôle.
Fait qu'on est restés dans le sketch.
Parce que la police française,
ça arrive tout, tout, tout.
C'est pas...
Ils ont-tu des fusils?
Les Anglais, ils n'ont pas de fusils.
Ils nous voyaient quand même un peu mêchés.
Mais ils montraient quand même
qu'ils étaient forts.
Fait que là, ils nous passaient les menottes.
Et Hugo criait, vous pouvez pas faire ça.
On est des ambassadeurs. On est des ambassadeurs.
On est des ambassadeurs!
Fait que moi, je trouvais ça drôle.
Fait que là, je criais,
il a raison, c'est le prince du Québec!
Fait pas ça!
C'est le prince du Québec!
Fait que là, il me criait, je suis pas le prince,
je suis le roi, j'étais un prince.
Il dit, non, je suis le roi, j'ai h un prince. Il dit « Non, je suis le roi. »
J'étais un prince.
Fait que là, on se chicanait.
Menotté.
Show mort, on se rappelle.
Mais là, nous, on a du fun.
On fait comme Chris de Bon Sketch.
Fait que là, on est sur la banquette arrière.
Puis là, on se subsigne.
On fait semblant de se battre avec nos menottes.
Et là, eux autres, les policiers, ils rient un peu.
Mais moyen.
Fait que là, ils nous amènent à l'hôpital.
Pour nous mettre en cellule,
ce que je sais après, c'est qu'il faut qu'ils fassent une prise de sang
pour savoir si on est correct, si on a juste pris de l'alcool.
Moi, je passe en premier voir le médecin.
Il m'oscule.
Il a rendu à mon voix.
Je fais pas peur.
Il me laisse sortir.
Et quand je sors, je dis que je vais juste faire une joke à mon ami.
Quand la porte ouvre, je vais faire comme si vous m'avez fait un toucher rectal.
Juste.
Le docteur, lui, il embarquait-tu dans le sketch?
Oui, oui.
Excellent blague, oui.
Il ouvre la porte, je fais, ah, tabarnak.
Puis là, Hugo fait, oh non, oh non.
Mais c'est les policiers qui m'ont vendu
parce que les autres sont partis à rire
parce qu'ils savent qu'il y a pas de ça.
Pas de fouille.
Fait que bref, on a passé tout ça
et finalement, il nous a amenés au poste de police
pour passer la nuit.
Mais là, Hugo, lui, a été envoyé dans une cellule.
Moi, il avait plus de place.
Fait que j'étais au trou.
J'étais comme au bout.
Il y avait une porte en bois avec un trou de marde.
Pis là, j'étais là-dedans.
Dans le trou de marde?
Ouais, mais tu te dis qu'ils doivent...
Se couper?
Se couper avec la crème glacée.
T'étais caché pour pas que les nazis te trouvent.
C'était quoi cette affaire?
C'était quand même une petite affaire. C'était tout croche, un lit.
En tout cas, c'était... Ah, j'étais déçu.
J'étais déçu juste de la réception.
Fait que là, je me suis endormi un peu. Pis à un moment donné, c'était... Ah, j'étais déçu. J'étais déçu. C'est juste la réception. Fait que là,
je me sens endormi un peu, puis à un moment donné,
j'entends Hugo au loin, j'entends
« Marco! Marco! » Je fais « Ouais,
allez! » Il dit « T'es où? » Je fais « Je suis tout au trou! »
Il fait « Nice! »
Là, pendant qu'on se crie après, il y en a d'autres
qui font « Vos gueules, merde! »
On ne sait plus, il est qu'à l'air, tu sais.
Fait que là, je dis « il est qu'à l'air »,
fait « je le sais pas, j'étais avec un de mes chums,
un nouveau chum, il va en prendre pour 5 ans,
il a fait un guichet automatique. »
Puis le silence fait « Excuse, 8 heures! »
« Ah non, c'est 8 heures, c'est 8 heures! »
Fait que finalement, bref, ils ont fouillé nos cellulaires
puis ils ont vu qu'on était en show le soir même à Paris.
Fait qu'ils nous ont juste fait signer des décharges, qu'on avouait qu'on avait troublé la paix.
On avait poussé un policier.
Ils nous ont escortés jusqu'au TGV.
Mais quand on est arrivé, notre équipe nous attendait là.
Ça, c'est le lendemain matin.
Oui, c'est le lendemain matin.
On est arrivé en aéro.
On est arrivé et ils nous démenotaient.
Tu sais quand ils te libère,
il te libère, mais attaché.
Oui, on était attachés.
Ce qui était écœurant, c'est qu'à la fin,
au poste de police, quand il nous redonne nos affaires,
il nous donne la ceinture
pour ne pas qu'on se pente.
Ça va.
Il les lançait.
Hugo fait comme « Attendez, il me manque quelque chose. »
Il fait, « Ouais, il me manque mon diadème.
Je suis le roi du Québec! »
Come on!
Jusqu'au bout, là, jusqu'au bout.
Fait que quand même, ils nous ont amenés à la gare,
puis ils nous ont démenottés devant tout le monde.
Je pense qu'ils faisaient aussi un peu un show, là.
Ils nous ont démenottés, puis on est partis.
Mais ça a été Manu au trou.
J'étais fier.
Hugo n'est plus là pour en parler.
Hugo, c'est un des gars qui me faisait le plus rire au monde.
Maintenant, on a été voir.
Hugo faisait 6 pieds 2, 420 livres.
À un moment donné, on va voir un show de lutte
dans Hochelaga-Maisonneuve, dans un sous-sol d'église.
Hugo, il y a un gros lutteur qui arrive dans les soudes de l'écra.
Puis les hot-dogs, t'as une pièce.
Puis Hugo, il avait acheté 17 hot-dogs.
Il en avait, là.
Il les tenait, là.
Puis il faisait juste suivre le gros, le long du ring, le temps qu'il... Le gros lutteur, il était là.
Tintin, tintin. Là, l'autre était là, «Tin, tin! Tin, tin!»
Là, l'autre était là, «Tabarnak, lâche-moi!»
Ah, c'était bon.
Ah, c'est gros, ça.
Ah, c'était bon. Il a fauché un gros lutteur.
Ah, c'est ici que ça m'a fait rire.
Ah, il était bon.
Je savais pas que t'étais une fan de lutte.
Non, mais de lutte amateur
de sous-sol.
Tu sais, pis là, j'aime comment tu trouvais des mots pour dire « cheap ».
Utiliser le terme « cheap ».
Mais ça, ça me fait beaucoup rire.
À un moment donné, j'ai swipé un gars qui faisait de la lutte
dans des sous-sols sur une application de rencontre
et ça m'a tenté.
Christ, tu demandais où tu pognes.
On a la réponse.
C'est parce que le problème,
c'est que moi je pense qu'on peut rire de tout ça.
Tu comprends? Ce que je fais, tu le catches.
C'est une joke, tu fais un show.
Mais lui, dans sa tête,
c'était un lutteur.
C'est ça.
Tu sais, ces gars-là,
j'aime vraiment beaucoup les documentaires de lutte.
Puis,
ils pensent tous qu'ils mentent.
Oui, c'est ça.
Tous les héros de la lutte ont passé
par là.
Mais eux,
ils font crer que je dois être meilleur.
Kevin Owens, il était ici un mois.
Moi, ça fait 17 ans.
Je dois être meilleur que lui.
C'est ça.
C'est ça.
C'est que lui, mettonsait. C'est ça, c'est que lui,
le gars à qui je parlais,
il me propose
une date, je suis comme,
qu'est-ce que tu fais? Je suis luteur.
Il m'envoie une vidéo
qu'il a filmée
pour annoncer son prochain combat.
Puis là,
c'est dégueulasse.
C'est genre
la pire réalisation, un scénario combat. Puis là, c'est dégueulasse. C'est genre la
pire réalisation, un scénario
épouvantable de l'acting de
Marge. C'est-tu lui qui filmait?
Non, c'était quelqu'un qui le suivait, mais
avec un iPhone, c'était dégueulasse.
Puis moi, je suis
fendu de rire. Je suis comme
« Chris, j'ai trouvé l'homme de ma vie.
C'est drôle. En est aussi drôle que moi.
Puis là, j'ai écrit,
« Ah, ah, ah, Chris, c'est mauvais.
Ah, ah, ah. » « Wow, c'est du génie.
Comment c'est à chier. »
Puis là, il est comme, « What? »
Je suis comme, « Oh, pardon. »
Puis là, lui, il était insulté noir.
Tu l'as blessé, là?
Oui.
Je l'ai blessé. Mais l'as blessé, là? Oui. Je l'ai blessé.
Mais tu sais, blessé, là,
je suis comme « Ouf! »
On ne fourra pas, finalement.
Dommage.
Dommage, parce qu'il y avait
une bonne descente du coude.
Toi, es-tu un fan de lutte?
Pas du tout.
Non?
Non, non, non.
Quand j'étais jeune,
j'écoutais dans le temps
Dolcogne et Macho Man.
Mais c'est tout.
Moi, j'ai eu...
La semaine passée, on a beaucoup parlé de...
On a parlé pas mal de mon fille de TikTok.
Puis je disais que j'avais beaucoup de trucs de bouffe.
Puis depuis l'épisode, j'ai réalisé
que c'est quasiment juste de la lutte.
Ah oui?
C'est juste des documentaires.
J'ai remarqué...
Des documentaires TikTok?
Documentaires TikTok parce que...
C'est tout petit.
C'est tout petit de nom.
Ça prend un petit peu.
J'ai regardé une affaire sur un gars qui s'appelle
Davey Boy Smith que j'écoute.
C'est le British Bulldog quand je suis à Petit Q.
Je l'aimais. Je l'écoute. Ça dure
42 secondes. Puis c'est part one Bulldog quand je suis à Petit-Cue, je l'aimais. Je l'écoute, ça dure 42 secondes.
Puis c'est part 1,
je fais Chris, je clique,
je vais sur la page,
part 2, part 3, part 4.
Ça a duré 57 minutes.
57 parts?
57, Chris!
Mais c'était...
Oui, c'est ça.
J'aime trop la lutte.
Le plus de ces affaires-là, c'est que, mettons,
tu vois part 1, part 2,
puis tu cherches la part 3 pendant 20 minutes.
T'es là, voyons, tabarnak,
dans cette petite colisse.
Je finis par abandonner.
Je suis rendu à la part 17,
mais j'ai manqué toute l'entre-deux.
Je ne comprends pas pourquoi.
Moi,
ce que j'haïs, tu cliques sur l'entre-deux, je ne comprends pas pourquoi elle pleure.
Moi, ce que j'haïs,
tu cliques sur la page
de la personne, puis tu vois
le part 1, c'est leur vidéo le plus
récent, puis tu es comme
« Ah, crise de graines! »
« Mêlez-tout! »
« Fais pas part 1, puis je vous reviens
dans un mois! »
« Promis, je ne vous oublie pas.
Mais toi, ça te fait chier
parce que, tu sais, mettons,
sur TikTok, je vois beaucoup passer
de comptes qui reprennent tes numéros,
mettons, puis qui vont poster ça.
Moi, ça me dérange vraiment pas.
Parce que ça me fait de la...
C'est de la pub.
La pub.
Oui, oui.
Je comprends.
Moi, dans le temps,
moi et Perrids,
on était là,
tu sais,
les débuts,
débuts, débuts des réseaux sociaux.
Tu sais,
on avait un show
qui s'appelait
Le Gros Show.
Puis moi,
aussitôt qu'il y avait
un faux compte
du Gros Show,
j'allais voir,
tu sais,
puis s'ils mettaient
juste des extraits,
je sais comme cru
s'ils nous font de la pub,
Perrids était en tabarnak.
Lui, il écrivait,
il était comme « T'es pas moi, esti! »
Puis là, il était
en tabarnak.
« T'es pas moi! »
Mais non,
toi, ça te dérange?
Non, mais...
Non, c'est ça, exact.
Moi, par exemple, la seule chose qui me stresse,
surtout pour les sous-écoutes,
pendant un bout de temps, il y en avait plus.
Moi, c'est les extraits
que je scrappe, que je ne strippe pas.
Ça ne me dérange pas tant
dans un podcast,
parce que ça peut être drôle après deux heures.
Mais tu sais,
si je suis après trois recettes,
une vidéo de lutte,
et après, tu as moi qui est comme...
Là, je suis comme...
Ah, je suis une vie d'âge.
C'est part 1.
Très bon, Gab.
Mais non, ça me dérange pas.
Moi, tant que c'est pas un extrait du show
que je tourne en ce moment
je veux parler de quelque chose
qui est un peu le même
quand t'as fait sexe oral
pis
là ça sortit
hors contexte pis je sais pas si même
en contexte
si c'était mieux mais
que tu t'assoies sur le vibrateur
et que c'était partout.
Comment tu vivais avec ça?
Bien.
Attends un peu, il va falloir
t'expliquer. Je veux tout savoir de ça.
Non!
Yann,
t'as pas les...
J'ai oublié que t'es là! Yann, t'as pas les... Parce que... J'oublie que t'es là!
Yann!
Salut!
Salut!
Ça t'intéresse comment je m'assois sur un vibratoire?
Ouais, je veux tout savoir de ton...
C'est que t'as fait du sexe oral,
pis comme beaucoup de podcasts,
comme Entité par ERA,
si t'en donnais un vibratoire,
tu t'es assis dessus...
En fait, c'est que c'était un défi qu'ils me donna c'était un défi c'est parce que les filles me l'ont demandé
avant
dans les coulisses
question de consentement
on va te proposer ça
est-ce que t'es à live
les filles c'est votre podcast
je me mettrais pas à poil
je le mettrais pas dans mes bobettes pour de vrai
mais je peux l'accoter
et on verra ce que ça fait.
Puis tabarnak!
C'est ça!
On vous estime
le pas épais d'un legging.
Mais sais-tu aussi ce qu'il doit rajouter?
C'était où, ça?
C'était à l'amphithéâtre
de Kogéko,
en Trois-Rivières.
OK, fait que le 3000...
OK, ça, c'est l'été passé.
Oui, oui, c'était...
Pourquoi c'est devenu viral
il y a deux semaines?
C'est parce qu'au début,
il était ouvert
juste pour les Patreons.
Pendant un an?
Oui, parce que...
C'est bien tight, là,
Mais il voulait pas
le sortir au début.
Oh, vu qu'il...
Vu qu'il doit être en public. C'est ça, peut-être. Est-laient pas le sortir au début. Vu que c'était comme un épisode
en public.
Est-ce que je l'ai craché-tu?
Mais c'est ça, non.
Mais finalement, ils ont décidé
de le sortir pour tout le monde.
Mais ça, pour vrai, j'ai pas de vagin,
mais te faire frotter le vagin
devant 3000 personnes
qui trippent, ça doit être...
Il doit y avoir des affaires dans ton cerveau
que tu fais
tabarnak!
C'est toutes les affaires que j'aime
réunies en...
Chris!
Il y a l'amour du public,
je me fais toucher le vagin...
Mais pour vrai,
mettons, no joke,
quand t'es en show,
mettons que t'as mal dans le dos,
la seconde où le show part, t'as plus mal dans le dos.
L'adrénaline de la performance
du show te fait oublier
tout.
Moi, dans ce moment-là,
je suis en performance.
Je suis devant un auditoire plein
avec deux filles qui font pas
de show live d'habitude
Fait que moi je le prends un peu sur moi
Faut que je performe
Faut que je vienne
Sinon les deux filles
Ils ont l'air de deux oscille de mater
Docteur point G
Mon oeil
Si je squirque
Ils ont l'air de deux criches
L'amphithéâtre
Je suis reconnu comme étant la femme fontaine de Châteaubriand
J'ai des standards
Non mais pour vrai
Honnêtement
C'est eux autres qui
C'est eux autres qui contrôlaient
Qui contrôlaient la vibration
Honnêtement
Je le sentais pas tant.
Tu comprends, c'était là.
J'étais juste assis dessus.
C'est le personnage.
Oui, c'est ça.
À un moment donné, quand tu sentais
que la vibration partait, t'es comme...
T'en rajoutes...
Moi, je sais que t'avais fait ce show-là l'été passé.
Puis là, c'était partout, dans mon algorithme.
Puis là, j'étais comme,
Christine, elle aime-tu tant que ça,
ce podcast-là,
quand il va tout le temps?
Moi, je pensais que tu avais fait ça en studio,
que tu étais juste là en studio,
tu te faisais masturber,
puis tu étais comme, j'aime beaucoup ce que vous faites,
les filles.
C'est moins pire. Elle était devant 3000 personnes.
Mais le 3000 personnes...
En plus, c'était plus que ça.
Je pense que c'était 5-6 000 personnes
qui rentrent là-dedans.
Mais honnêtement,
en plus, c'est sorti de son contexte.
Ça a pris une ampleur,
mais ça a pris une ampleur sur TikTok.
Dans le sens où,
si tu penses que c'est ça que je fais tout le temps,
viens pas voir mon show, tu vas faire un saut.
Je sais pas,
mais c'est pas vrai, ça m'a pas tant dérangé.
Mais as-tu eu un impact de ça? Il y a beaucoup de monde qui le commentait?
C'est parce qu'en fait,
il y a plein de monde qui disait, si c'était deux
messieurs qui avaient fait ça, une femme,
le combat serait différent.
Moi, c'est pas deux messieurs.
Ils ont demandé mon consentement avant. Il y a comme eu un, mais ce n'est pas deux messieurs. Ils ont demandé mon consentement avant.
Il y a comme eu un débat
qui n'était pas un débat.
À chaque fois qu'il y a des affaires de même,
si c'était deux personnes de couleur...
Oui, mais ce n'est pas deux personnes de couleur.
On va en reparler quand ça va être deux messieurs
qui demandent,
assieds-toi là-dessus.
Howard Stern faisait ça dans le temps.
Howard Stern, c'était juste ça dans les années 90. Ce n'est pas un acteur point, ça le temps. Howard Stern, c'était juste ça dans les années 90.
C'est pas un acteur porn, ça?
Non, Howard Stern, c'était un animateur de radio qui est comme l'ancêtre des podcasts.
C'était quasiment un podcast avant les podcasts.
Puis lui, il faisait asseoir le monde sur un Cébienne, qui est une machine qui vibre.
le monde sur un Cébienne,
qui est une machine qui vibre.
Puis la part du temps, c'était des porn stars,
mais des fois, il réussit à convaincre des actrices
de l'essayer.
Là, il embarquait,
puis c'était drôle de faire...
Je peux pas croire que Nicole Kidman,
elle était... Puis c'était jamais
Nicole Kidman. C'était plus
un esti de mauvaise actrice.
Un film de Noël à nouveau. Mais c'est ça. Mais tu sais, en même temps, c'est plus un esti de mauvaise actrice. Un film de Noël à nouveau.
Mais c'est ça.
En même temps, c'est ça.
J'étais dans le podcast Sexe oral.
Deux filles qui parlent
de sexualité ouvertement.
J'étais comme un public
consentant.
Quand j'ai fait le podcast,
c'est ça que le monde oublie souvent.
Moi, j'ai fait le podcast
à Amona,
entre deux lèvres.
Il m'avait donné, c'est un vibrateur mauve.
Il me donnait ça.
Il fallait que je devine c'était quoi.
C'était assez facile de deviner c'est quoi.
C'est un vibrateur.
Moi, je buvais des mille eaux mauves.
J'avais brassé mon drink avec.
Je trouvais ça drôle.
Je suis dans un bar. tout le monde est gay,
ou à peu près, je vais licher le dildo,
ça va capoter, puis ça a capoté,
le monde était bien heureux, puis là...
Mais tu sais, il n'y a pas eu d'extrait,
ou il y en a eu une couple, mais pas tant.
Tu sais, mais si ça, c'était à l'évéral,
tu sais, comme Chris McWard, il suce des dildos
devant Mona, puis Rainbow... Ça t'aurait-tu t'es comme Chris McWard, il suce des dildos devant Mona
puis Rainbow. Ça t'aurait-tu dérangé?
Ça m'aurait fait bander.
Pour...
Autant
que de me faire me sauver
devant 5000 personnes à Trois-Rivières.
Exact, mais en plus, à ce temps-là,
que tu peux bander, je comprends. Profite-en.
Ah ouais. Profite.
Ah ouais.
Ben là, t'en parles dans ton...
Je veux dire, c'est correct, on fait une joke,
j'ai ton consentement.
Si ça avait été un monsieur, là.
Si ça avait été un monsieur,
c'est correct, vu que c'est toi,
si ça avait été un monsieur,
ça aurait été déplacé.
Ah, déplacé, je comprends.
Ben oui.
Ah oui, non, C'est bon.
C'est-tu le fun?
Parce que moi, je fais cette salle-là
cet été. La Cogéco?
Oui, je fais la Cogéco.
Mais honnêtement, le son n'était pas si
dégueulasse que ça. J'avais peur
parce qu'il y a un amphithéâtre extérieur.
Mais honnêtement, c'est quand même
bien fait.
C'est pas grave. Pourement, c'est quand même bien fait. Je sais pas si t'as craché tout.
C'est pas grave.
Pour vrai, c'était le fun.
Moi, il y a une affaire que j'ai pas compris.
Nous autres, comme là, on a mis les biens en vente.
On les a tous vendus.
C'est un sous-écoute que tu vas faire là-bas.
C'est un sous-écoute que je fais.
On a tout vendu, mais là,
il y a l'espace.
L'esplanade.
C'est des chaises à Dirondac.
Oui.
Fait que là, c'est eux autres.
Il y a 3000 personnes dans Vraie Patente.
Puis après, il y a comme 2000, 3000, 8000 en arrière.
Que tu peux rajouter.
Ils ont combien de chaises à Dirondac?
Tu sais-tu?
Il n'y en a pas pour tout le monde.
Il y a des spots de deux, mais tu peux amener ta chaise.
OK.
Qui est-ce qui devrait le dire? Ça, sur le site web, C'est des spots de deux, mais tu peux amener ta chaise. Qui devrait le dire?
Sur le site web,
c'est des chaises à dirondac.
Moi, je serais du genre, j'arrive,
je suis comme, bon, bien, t'as rien écrit.
Je vais être à genoux pendant
six, deux heures de temps.
Assis en tailleur dans le gazon.
C'est super.
C'est ça, tu peux amener, je pense, ta chaise.
Je pense que le port du monde vient à sous-écoute.
C'est parce que c'est la nouvelle tu peux amener, je pense, ta chaise. Oui, je pense que le port du monde vient à sous-écoute. C'est en tailleur.
Non, mais c'est parce que c'est la nouvelle façon de dire les jambes croisées.
Ah oui, c'est vrai. Oui.
Parce qu'on ne dit plus assis en indien.
Pourquoi qu'on dit en tailleur?
C'est quoi le rapport?
Oui.
Mais c'est quoi le rapport en indien?
Je ne le sais pas plus.
Je ne l'irai pas là.
Ben, non.
C'est ta bête. Excuse-moi. Non, vais pas là. Non? C'est à bêtise.
Excuse-moi.
Tu n'es pas là, ils vont me faire des jokes de tailleur.
On n'abat pas les tailleurs ici.
Je ne savais pas
que c'était...
Pour vrai, trouver une meilleure expression.
Assis en première
nation.
Assis... Non, Nation ou tu sais assis
non non mais
assis en terre non cédée
assis en terre non cédée
assis comme à côté de Château-Gay
touche pas à ça
non excuse moi
j'essayais quelque chose
quand il parle de terre non cédée,
il parle clairement de Château-Gay.
De Canna-Walker, oui.
Oui, Château-Gay, oui.
J'adore cet endroit-là.
Quand je pars le matin,
on sait quoi,
il y a le casino qui est là.
Ils sont en feu quand je pars.
Moi, j'avais acheté...
C'est encore ouvert plein de monde.
Oui, oui.
Ça ne ferme jamais?
Jamais.
Moi, mon moment de ma vie
le plus loufoque de magasinage, c'était quand je suis arrivé
à Montréal, j'avais été à Kanawake,
j'avais rentré dans un magasin,
ils vendaient des cigarettes,
de l'alcool, de la pornographie,
des fusils et des jeans usagés.
Usagés?
Usagés, hein?
J'étais comme...
Un peu de tout.
Non, mais j'avais acheté pour vrai...
J'avais acheté une bouteille de rhum,
une bouteille de vodka.
Je ne me rappelle pas c'est lequel des deux
j'ai bu en premier.
Mais j'ai été aveugle pendant un avant-midi.
Tu m'étonnes.
Puis là, j'ai jeté l'autre bouteille.
Ah oui, hein?
Ah oui, Chris.
Je suis zéro sur plus. Mais 10 piastres pour unille. Ah oui, hein? Ah oui, Chris. Je suis zéro surprise.
Mais 10 piastres pour un 60 ans.
Ben oui, mais c'est pour ça.
C'est abordable.
Ah oui.
Puis j'ai pas été aveugle toute ma vie.
C'est juste un avant-midi.
Je commencerais pas à faire ma petite crise de princesse.
Pourquoi t'as chuté l'autre bouteille d'abord?
Non, non, mais pour vrai, j'ai eu tellement peur.
C'est weird de te réveiller,
puis ça a pris comme une heure ou deux
avant que je vois.
Fait que c'est weird d'avoir les yeux ouverts
pour faire...
Il y a rien?
Il y a rien, puis après, j'étais comme...
C'est la crise que je vais avoir là d'un épais.
Tu sais, tout le monde,
je vais rencontrer d'autres aveugles.
Comment c'est arrivé?
Toi, c'est une maladie.
Toi, moi,
pas beaucoup d'argent, mais j'aime ça boire.
Écoute,
il y avait
de la Smirnoff,
mais ça me tentait
d'acheter de la pornographie et des jeans.
Je vois plus,
mais j'ai des cris de belles jeans.
T'es beau,
mais personne
peut les voir,
c'est ça.
C'est plate.
Ah ouais, hein?
Quel beau magasin.
J'aimerais
qu'ils me commandent
Zit.
Ça serait malade.
Je te le souhaite
tellement.
Ils vendent aussi
sûrement
des fous d'artifice
un peu croches.
Oui.
Non, ça,
c'est tout.
Mais,
fait que c'est
assis en tailleur. Ben oui. Oui. C'est assis en tailleur.
Ben oui.
C'est ça?
Oui, merci.
Il devrait juste dire assis les jambes croisées.
Ou assis en
petit bonhomme. En petit bonhomme, on ne peut plus dire ça
non plus, sûrement.
Non, c'est ça, sûrement pas.
Parce que c'est plus assis en petit bonhomme.
En papillon.
Sinon, bil est fauché.
Ah, c'est pas fin, ça. Ah, je l'aime.
Ouais, non, c'est ça.
On dit ça.
Comment tu trouves ça, le matin, à la radio?
Ah, j'adore ça. Ah oui?
Ouais, non, pour vrai. C'est le fun au bout.
En fait, c'est qu'il y a comme une vie parallèle
que t'as. Pis t'sais, à 9h,
quand ça finit,
tu as comme une autre journée qui part.
Mais tu viens vivre de quoi?
On est de 5h30 jusqu'à 9h en ondes.
Fait que toi, tu arrives à la maison à quelle heure?
J'arrive chez nous.
Quand je retourne chez nous, c'est vers 10h, mettons.
OK. Puis tu as deux enfants très jeunes.
Oui, cinq et deux.
Mais quand j'arrive, le plus vieux est à l'école,
l'autre est à la garderie. Fait quevent, j'écris mon numéro du lendemain
parce que j'ai un bit d'humour à faire par jour.
J'écris mon numéro du lendemain
et après ça, je passe sur mes autres contrats.
Ce que j'essaie du temps de garder en tête,
c'est à 3 heures,
je vais chercher mon gars à la maternelle.
Je réussis souvent à squeezer les affaires
pour y arriver.
Mais qu'est-ce que tu dois être brûlé?
Tu fais des pièces. Toi, tu qu'est-ce que tu dois être brûlé? Tu me fais des siestes.
Toi, t'écris huit projets.
Je suis agressif.
Il est nerveux.
Je suis le gars, Nasty.
Tu fais-moi pocher.
Tu fais une petite ongue ici.
T'es comme bien temps à tabarner.
On va le chercher à Galdery, mais je le ramasse en tabarnage.
J'ai du temps de qualité, mais fais-moi pocher, par exemple.
Écoute ce que je dis.
Je vais chercher mon gars chaque matin.
Finalement, c'est lui qui me cherche.
Je le vois,
il descend à la côte, pis il a les yeux pleins d'eau
quand il me voit. C'est parfait. Il y a un temps.
Il y a un temps. Mais non, non, ça se passe quand même
assez bien. Pour vrai, c'est...
Des fois, c'est ce crépéditeur.
C'est moins de charge de travail.
T'as de l'envie, tu, Workaholic, comme toi?
Elle est enseignante. Un peu, ultimement. Maisditeur. C'est moins de charge de travail. T'as de l'envie, tu, Workaholic, comme toi? Elle est enseignante.
OK.
Un peu, ultimement.
Mais pas par choix.
Mais pas par choix.
Parce qu'on y impose.
Oui, c'est ça.
Non, non, mais pour vrai, ça se passe vraiment bien.
Je trouve que le matin, il y a comme quelque chose,
vraiment, on est un peu hors du temps.
J'étais avec Martin Cloutier et Valérie Roberts.
On a comme une petite dynamique ensemble.
Les deux sont super fins.
Je ne connais pas tant que ça, ni l'un ni l'autre,
mais je les connais assez pour savoir si ils sont super fins.
Oui, ils sont vraiment sympathiques.
Ils m'ont beaucoup aidé.
Moi, je n'avais jamais été en ondes avant.
J'étais producteur ici et là.
J'étais writer.
Mais à un moment donné, Billy avait annoncé qu'il ne revenait pas.
Puis Tami aussi.
Il cherchait un peu ici et là.
Moi, j'écrivais pour Tami. Des fois, j'envoyais des audios d'un sketch que j'écrivais juste pour qu'elle
entende ce que moi je voulais dire parce que à tous les jours des fois, t'écris la ligne,
c'est pas clair la manière qu'il faut la rendre, j'en envoyais des fois, pis à un moment donné
ils se sont mis à l'écouter à la haute direction, faque ils m'ont rencontré pis j'ai remplacé
Billy pendant la semaine de relâche, il a manqué une journée.
J'étais allé le faire.
Ils m'ont juste dit... C'est rare ça.
Moi, dans le temps, c'est ça que je vivais.
On dirait que quand tu rentres à quelque part comme writer,
dans leur tête, tu vas être pour le restant de tes jours un writer.
Si tu rentres comme producteur, tu es un producteur.
Tu ne peux pas être.
La réalité, même depuis dix ans,
c'est qu' il y a bien du monde
qui sont capables
de faire plein plein plein
d'affaires
ouais mais moi
je l'avais même pas en tête
en fait
j'étais vraiment pas là
pour ça
pis tu sais
quand ils m'ont l'enfer
j'ai fait
je peux aller m'amuser
pis ultimement
je sauve une étape
je fais ce que j'ai écrit
t'as pas à vendre
tes crises de jokes
à personne
je vais aller livrer
j'écris la veille
je m'en vais le lendemain
pis je pense que
je suis vraiment
un meilleur writer aussi depuis parce que t'envo le lendemain. Je pense que je suis vraiment un meilleur writer depuis.
Parce que tu envoies moins quelqu'un au bat
en sachant que cette ligne-là, je ne suis pas sûr.
Moi, je le sais que le lendemain matin,
je ne la ferai pas.
As-tu déjà fait du stand-up?
Non, à l'école.
Parce que j'avais remarqué
que tous les writers qui n'ont jamais fait
de scène, ils donnent
des astuces de mauvais gags.
Ils ne réalisent pas
c'est quoi le feeling
de faire une joke mauvaise.
Aussitôt que t'es sur scène,
pis tu sais c'est quoi mourir sur scène,
tu donnes plus
ta marde à personne.
Ou de faire du remplissage.
De faire comme cette ligne-là,
mais elle t'amène vers l'autre.
Mais enlève-la, parce que moi, je m'en vais l'assumer.
Ça, ça change,
mais dans la dernière année,
le matin,
en fait,
ce qui est dur,
c'est le soir,
de se coucher.
Puis le soir,
pour toi,
c'est 5h20.
Ah oui,
5h30.
Mais oui.
Là,
j'allais très agressif.
Tu sais,
comme la fin de semaine,
tu sais,
comme demain matin,
toi,
tu vas te lever à 2h30. Non, non. Ah, c'est férié. Demain, c'est férié, oui. Ah, c'est férié, OK. Mais habituellement, tu sais, comme demain matin, toi, tu vas te lever à 2,5.
Non, non.
Ah, c'est férié.
Demain, c'est férié, oui.
Ah, c'est férié, OK.
Mais habituellement, je me lève à 3.
Puis, la fin de semaine, tu repognes-tu un beat normal?
Oui, quand même.
Mais tu sais, à 11 heures, je suis comme claqué.
Oui, mais à 11 heures, c'est correct.
Mais c'est quand même pas si fait.
Mais non, je reprends le beat assez rapidement.
Je ne pense pas que c'est fait pour tout le monde.
Il y en a qui sont plus facilement,
qui s'adaptent plus facilement.
Moi, ça le fait quand même bien.
Puis aussi, ça fait juste un an.
Oui, c'est ça. Je recommence au mois d'août.
Je vais vivre... C'est cool. Là, ils t'ont pris pour
une autre année. As-tu un agent?
Non, moi-même.
Je peux avoir un autre très dirty
martini et un verre d'eau.
Merci.
Moi, je vais prendre un vodka coke diet,
mais pas dirty.
Non?
Un clean.
Un clean.
Donne-moi un dirty vodka coke diet.
Imagine, il rajoute du jus d'olive.
Tabarnak.
Danton.
Ça serait dégueulasse.
Oui.
Je ne sais pas pourquoi c'est ça, un dirty.
Ce n'est pas si dirty que ça, du jus d'olive.
Ben, tu boirais-tu du jus d'olive juste demain?
Oui.
Ben oui.
Ben oui.
Pas fait en bois, qu'on est!
On n'est pas des animaux, là.
Ah, OK.
Ben, moi, je pensais que c'était ça, le dirty.
Ben non, ben non.
Tu t'achètes des fois du oasis.
J'ai jamais goûté, par exemple.
Tu sais, moi, j'aime beaucoup la vodka.
Je trouve un martini,
ça goûte juste la vodka.
Mais pas dirty.
C'est ça.
C'est que le mélange de la vodka
avec le...
C'est ça.
Vodka puis le jus d'olive
puis le dry martini.
Je pense que j'aimerais ça
parce que j'aime les vodkas peko.
Oui, mais tu les goûteras.
OK, je vais les goûter.
C'est de la vodka.
En plus, je le fais avec de la vodka.
Parfait.
Je le fais avec de la vodka.
Mais pas moi.
Je le choisis.
Parce que tu peux le prendre au gin ou à la vodka
puis j'aime mieux à la vodka.
Je pense que c'est malin, le vodka.
Oui.
Parce que le gin,
il y a comme un petit goût gin quand même.
Tandis que le vodka,
c'est plus neutre un peu.
C'est plus patate.
OK.
J'ai hâte de goûter.
Là, avoue que je travaille.
Je serais bonne en estie de Nesacu.
Ah oui?
Oui, prenez ça. Ça goûte plus la patate.
C'est plus patate.
C'est plus patate.
Le gin, c'est un petit goût.
Ça goûte la patate.
Il y a personne au monde.
Je sais bien. Qu'est-ce que tu allais dire? Le jeûne, ça a un petit goût. Ça goûte la patate. Il y a personne au monde.
Je sais bien.
Mais tu sais, comme moi,
tous les alcools que j'aime,
je ne suis pas capable de décrire pourquoi je les aime ou pourquoi ça goûte bon.
Fait que moi, travailler dans une SAQ,
ça serait juste, elle goûte ça, pourquoi?
C'est bon, tabarnak.
C'est vraiment bon.
Ah oui, c'est vraiment bon.
Et ça, pas bon. Ce serait juste ça, c'est bon, ça, C'est vraiment bon. C'est vraiment bon. Ça, c'est pas bon.
Ce serait juste ça, c'est bon.
Ça, c'est pas bon.
La description d'un verre de vin,
il n'y a pas grand-chose qui me fâche plus que ça.
Quand quelqu'un...
Je suis au resto,
je te demande un bon verre de blanc
qui va fitter avec mon assiette.
Alors, on est sur un nid d'Italie.
Dans le sud-ouest,
là, où il vente très chaud.
Le raisin est à son summum,
pis là, t'es comme,
« Farme donc ta gueule, colisse! »
Fais-moi sentir le bouchon.
Non, mais on est sur
un nid d'Italie.
On n'est pas là-dessus.
On est sur une chaise dans le centre-ville,
qu'on lisse.
Puis j'ai un steak frite, là.
Tout est-tu plus rouge ou blanc?
Plus blanc.
OK.
Parce qu'on est sur un compte d'Italie.
Oui, c'est ça.
Moi, là, je suis rendu juste blanc.
Ou quasiment juste blanc. Puis moi, c'est ça. Là, je suis rendu juste blanc ou quasiment juste blanc.
Moi, c'est sec,
mais j'essaie tout le temps
de trouver d'autres termes
pour décrire ce que je veux.
Parce que ce n'est pas vrai que c'est sec,
c'est du liquide.
Il faut que tu fasses...
Ah bien, elle se connaît plus que je pensais.
J'ai ma formation.
Moi, tout le temps,
je veux quelque chose d'un peu minéral.
Je ne sais même pas ce que ça veut dire.
Mais je sais que
quand je dis ça,
ça goûte ce que je veux.
Je veux quelque chose de sec,
minéral.
Ils me disent de quoi, puis je fais «ouais».
Dans le temps que je buvais du rouge, il y avait le mot « tanin » qui sortait souvent.
J'ai aucune idée de ce qu'est un tanin.
Je ne sais pas si c'est positif ou négatif.
C'est-tu la marde qu'il y a dans le fond?
Non, non, non.
Ça, c'est un dépôt?
Je pense que c'est ici, dans la bouche.
C'est « tanin », le tanin.
Oui, c'est ça. Oui, c'est ça.
C'est mauvais, ça, de base.
Hé, là...
Moi, j'aimerais un vin qui me fait faire...
Non, mais...
Moi, j'aimerais... Je pense que si
un jour, je tombe sur un gars
qui me fait faire, ou une fille, qui me fait faire
une dégustation de vin,
alors ça, on dit le tannin, mais honnêtement,
c'est juste que ça pogne dans les joues.
Tu vas voir, quand tu vas le boire.
Ça,
il est sur-hex.
Oh,
je suis lag,
là.
Il est sur-hex.
On est sur du couchsurfing.
Honnêtement,
c'est là qu'on est.
T'es dans un divan
pas super confort,
t'achètes un rabais
chez Econo-Dépôt.
C'est bon.
Moi,
j'ai un de mes chums
qui s'appelle Louis
qui a travaillé
dans une SAQ.
Louis Morissette?
Non, c'est Louis Delisle.
Louis, chaque fois, son frère travaille dans le vin.
Lui, ce que j'aime de lui,
il décrit...
C'est un fan de lutte
et il fait de la lutte un peu aussi.
Quand il parle de vin,
c'est comme un gars de lutte.
Il est comme, ça, c'est du gros jus.
Moi, j'aime ça un gars de lutte. Fait qu'il est comme, ça, c'est du gros jus. Moi, si j'aime ça,
boire du gros jus.
Oui, j'adore.
J'adore du gros jus sale.
Ah, complètement dirty, ce martini.
Ça sent les allées.
Ben oui.
Ça serait malade que je vomisse.
Juste, je vomis,
pis là, t'as...
C'est quoi que t'as chanté?
Une chanson thème.
Ah.
J'haïs pas ça. C'est bon, hein?
Ah oui.
Tu peux le finir.
J'aime ça.
Oui, honnêtement.
Tu veux-tu goûter?
Ben non. J'aime vraiment ça hein Tu veux-tu goûter Ben non J'aime vraiment ça
Pourquoi
Tu veux-tu goûter
Mon vodka coke
Oui
Vous êtes beaux là
C'est parfait
Oui
Ok
On est dans le sud de la France
C'est moche
C'est moche
C'est moche
C'est moche
C'est moche
C'est moche
C'est moche
C'est moche
C'est moche
C'est moche
C'est moche C'est moche C'est moche C'est moche C'est moche C'est tannin, ça.
C'est quand même...
Ça, là, les gens...
Moi, j'aimerais ça...
Tu sais, à ce temps-là,
avant, personne ne prenait des vodka-cook-diet.
Là, à ce temps-là, le monde...
Ce serait drôle si tu te fais servir un vodka-cook-diet
dans un bar, tu fasses comme...
Oui!
Quand tu tournes, hein.
Il est bouchonné.
On devrait faire un cours.
Ça serait drôle.
Pour les identifiés, ça serait malade.
Moi, j'ai suivi
un petit atelier
des saveurs. Je ne sais pas comment ça s'appelait. de fille, ça serait malade. Moi, j'ai suivi un petit atelier de genre...
Atelier des saveurs.
Je ne sais pas comment ça s'appelait.
C'était avec toute la gang de la radio
et on allait cuisiner
des petites bouchées. Après ça,
faire un atelier de vin et fromage.
Après, de mixologie.
Le français qui nous donnait le cours
de vin pour apprendre...
Il n'y a pas eu de plaisir.
Ah non? Ah oui? Parce que
vous niaisez. Eh, tabarnak!
C'était toi, c'était Pierre Hébert
et qui d'autre? Toute la gang de la radio.
Les employés de
Tout Bell.
Toutes les employés de Bell.
Il y a une téléphoniste de Rouen.
Oui, le gars
qui a installé mon câble était là.
Il n'arrêtait pas de parler
de fibres.
C'était comme décroche.
Lui, il était en tailleur en estie.
Il était très en tailleur.
Pour vrai,
c'était le troisième atelier, nous autres, la dégustation des vins.
On était la troisième station.
Fait qu'on était déjà chaud d'ail.
On arrive, là.
Tout le monde s'était parlé parce qu'entre
les activités, on allait fumer des tops dehors.
Puis là, en allant fumer, le monde était genre
« Hey, tu vas voir dans l'atelier des vins formables,
je te demande c'est quoi. » La réponse, c'est ça.
Fait que là, nous autres, moi,
j'arrive là,
j'ai tout et connaissance,
le biais-là.
Alors, ici, on est dans quelle région?
Je suis là, l'ouest de l'Italie.
Oui?
Oui?
Et il n'y a vu que du feu, là?
Rien.
Là, on goûtait des fromages,
puis t'es comme,
alors dites-moi ce que c'est,
un cendré de lune. Oui? Oui? Mais on a dit ça d'un peu car je n'étais pas le fun. Tu m'étonnes.
J'avais hâte de manger et boucher. Le monde qui font ça dans la vie, d'habitude, sont
un peu funnés. Ils sont habitués d'être avec du monde gên ça dans la vie, d'habitude, sont un peu phonés, fait qu'ils sont habitués
d'être avec du monde gêné.
Pis là, ils font des jokes.
Ils sont pas habitués d'avoir 28 personnes
qui gagnent,
qui vendent 300 000 billets
du jour.
Ils sont plus drôles que le gars de dégustation.
Oui.
Vous êtes arrivés là plein de bonnes fois, j'imagine.
Oui, tu nous connais.
On est arrivés là. Le bonnes fois, j'imagine. Oui, tu nous connais. On est arrivés là.
Le goût d'être là.
Ça, c'était
Rouge.
Rouge vous a dit
d'aller faire ça.
C'est comme une activité de team building,
de rencontre les gens
du département des ventes.
C'était au début, quand t'avais
peur, tu réalisais pas
à quel point t'étais important
dans ta station. T'étais comme
« Ah, je vais y aller pour pas perdre ma job. »
Non, c'était vraiment plus parce que
il y avait des bouchées
gratuites.
Non, pour vrai, c'est parce que c'est une activité
qui me fait rire. On était
toute la gang ensemble. C'était le fun. On all'est une activité qui me fait rire. On était toute la gang ensemble.
C'était le fun.
On allait faire une activité où on savait que la marde allait pogner un peu,
mais qu'on rigolerait.
Il faut vivre des affaires.
Quand tu fais de la radio tous les jours,
il faut que tu aies des choses à raconter.
Ça faisait partie des petites affaires.
Le fun, quand même.
Toi, c'est-tu quatre jours ou cinq jours?
C'est cinq jours du lundi au vendredi, es-tu quatre jours ou cinq jours semaine?
C'est cinq jours du lundi au vendredi.
Est-ce que ça va être ça l'année prochaine aussi?
Pourquoi tout le monde fait quatre jours semaine?
Je ne sais pas pourquoi.
On dirait que c'est parce que le vendredi,
il embarque sur une autre programmation de fin de semaine.
C'est peut-être pour ça, mais nous autres, vu qu'on est le midi,
on est là du lundi au vendredi. Puis moi, j'aime ça faire la semaine de cinq jours.
Il n'y a personne dans la vie où c'est rare le monde qui va travailler du lundi au jeudi.
Tout le monde travaille du lundi au vendredi.
J'aime ça être avec le monde toute la semaine.
Je ne sais pas pourquoi ils font du lundi au jeudi les autres shows.
Mais je pense vraiment que c'est à cause de la programmation de fin de semaine.
Le week-end commence le vendredi après-midi.
Oui, ils tombent en programmation musicale.
C'est ça, exactement. Je pense pour ça qu'il n'y a pas
de show du retour, mettons,
le vendredi soir.
Puis toi, mettons, en tournée,
le midi, c'est de loin.
Le best.
Parce que tu peux aller
un peu loin,
même le vendredi soir.
Puis même, tu sais, quand je vais à l'extérieur,
je peux faire un pit-stop, mettons,
à la station de Rimouski ou à la station de Québec, puis animer
en direct de là-bas.
Ah, fait que Pierre est à Montréal,
toi, t'es à Rimouski.
Oui, des fois, ça arrive. Si j'ai une longue tournée
et qu'il faut que je parte, mettons, le mercredi,
ça fait que jeudi, vendredi,
je peux même me promener avec une petite machine
qui s'appelle un Comrex.
Dans le fond, tu te branches dans l'Internet.
C'est ça que j'utilise pour mon apnée.
Ah ça!
On ne l'a pas entendu bien.
Non, on ne l'a pas entendu, mais c'est quoi ton masque?
C'est-tu juste les narines ou c'est tout un...
Moi, j'ai les narines
et j'ai un dildo dessus.
Non, non.
Non, non.
C'est juste les narines.
C'est pour ça que c'est charmant pour Bibi.
C'est ça.
C'est juste les narines.
Moi, j'ai un nez fin.
Mon nez est très délicat.
Moi, j'ai pas des traits
qui me font capoter,
mais j'ai un beau nez.
Mais là, je sens, asti,
m'effoirer, l'asti d'affaire.
Dans trois semaines,
je vais avoir de l'air, asti,
de tous mes mononcles
à 70 ans.
Le gros Brandon House.
Peut-être que tu le mets trop serré.
Il y a un soir,
je l'ai pas mis super serré.
Et le lendemain matin, je me réveille et j'ai fait ok je l'ai pas en me réveillant je l'avais gardé 18 minutes parce que moi aussi je me suis acheté une machine d'apnée
t'es-tu grave toi t? T'es-tu sévère, modéré? J'étais même pas léger.
Mais c'est juste que le gars m'a dit
des fois, on a très, très peu de symptômes.
T'en fais un petit peu
de l'apnée, mais des fois, on a très peu
de symptômes, puis des fois, on en fait
un petit peu, puis on a beaucoup de symptômes.
Honnêtement, ta machine
est couverte par tes assurances
à 80 %.
Je te rachète là,
mais tu n'en as pas besoin.
C'est plate de dormir avec ça.
J'adore ça.
C'est juste le nez, en dessous du nez.
As-tu une affaire sur le top de la tête?
Oui, qui tourne.
Tu peux tourner.
Au début, j'étais comme...
Comment ça s'appelle?
La personne qui...
Un médecin?
Non, non.
Non, c'est un nom spécifique.
La personne qui s'occupe, en tout cas,
un inhalothérapeute, genre,
qui règle la pression d'air,
mettons, tout ça.
Puis moi, j'ai dit, enlève-moi le code, là.
On va le gérer tout seul. Fait qu'elle m'a montré
comment aller dans les settings, pis là c'est moi
qui shoot de l'air ou qui en enlève.
Fait que toi t'en mets beaucoup? Ah, j'adore ça.
Ah ouais? C'est vraiment bien dangereux.
Pis y'en a qui partent, mettons,
ça part doucement,
pis là dans la nuit, y'a comme une pente,
pis là ça augmente, moi ça part
fou!
Sacrement que ça part.
Des fois, je balaye mon plancher avec ça.
Je prends mon masque.
Souffleur à veille.
J'économise.
Tu dors-tu, par exemple?
Moi, le défaut, c'est que je parle tout le temps.
Oui.
Quand tu ouvres la bouche, ça fait... Oui, le défaut, c'est que je parle tout le temps. Oui. Le garde-tout de la bouche, ça fait...
Oui, mais tu sais, ma blonde, elle me pose des questions.
Puis là, je suis comme...
Demain, mettons, demain, ça te tente-tu d'aller dîner?
Oui, mais peut-être, j'aimerais peut-être que...
Peut-être que oui. Puis là, je le mets ici. « Hop, caca, oui! »
Puis là, je le mets ici.
Là, t'entends juste...
Là, ça me shoot des yeux.
Astiq Spot.
C'est sûr qu'il y a rien de sexy là-dedans.
Rien.
Ma blonde, elle me trouve tellement beau
que même avec ça, elle me trouve beau.
Tu as trouvé la bonne.
Parce que ça, c'est indéniable.
Pour vrai.
Pour vrai, le joke,
le dildo, tu sais, mettons,
tu sais,
j'ai un des chums qui en a un, c'est un masque
de même, qui m'a envoyé une photo
que j'ai faite. Ça, ça a l'air quasiment comme sexuel, kinky, weird.
Mais moi, j'ai juste l'air de...
Je ne sais même pas que j'ai de l'air.
Je n'ai pas de l'air de quelqu'un de malade.
J'ai juste l'air de quelqu'un qui est trop stupide pour respirer la nuit.
Ce qui est ce que je suis.
Christ, tabarnak!
Moi, quand je dors, mon cerveau fait
« On est correct.
On va prendre un petit break.
On va prendre un petit break.
All right, hostie. »
C'est quand même fou.
Toi, as-tu la tête qui pivote sur le dessus?
Moi, des fois, dans la nuit, je vais aller pisser.
Explique-moi ça. Je ne la comprends pas.
C'est que tu as un tuyau.
Tu peux spinner.
Il y a comme une articulation
qui fait 360, maintenant.
Puis là, moi, des fois,
il faut que j'aille pisser dans 8,
mais enlever le masque, c'est compliqué.
Je vais juste me décliper en haut.
Je vais clop, je pars.
Tu pisses avec ton affaire, c'est miné.
Je me croise dans le miroir.
Je suis là.
Je suis dégueulasse.
Je suis comme « no shit » que je fôs pas, tu sais.
Non, ça n'a pas de bon sens.
Ça devrait être ça, ta photo Tinder.
Oui.
Ah!
Ah!
Oui.
Ça, avec une top. Mais le pire, moi, je pense, pour vrai,
tu sais, tout le monde, tu sais,
je pense que c'est juste normal.
Ils ont juste trouvé une bonne business
pour nous faire croire qu'on a besoin de ça.
Non, mais il y en a vraiment, c'est un problème.
Ceux qui ronfent en tabarnak,
tu sais, mettons,
c'est ça. Non, mais il y en a qui meurent huit fois
dans la nuit, là. Oui, oui, c'est ça.
Puis arrête. Oui, oui, c'est ça.
Mais non, mais tu sais, comme moi, pour vrai,
mais toi, tu commences à rester, tu arrêtes de respirer longtemps.
Mais c'est que,
la nuit que j'ai passé le test,
moi, je me réveille le matin,
puis là, j'étais top chef.
J'étais mal.
J'étais comme,
« Chris, ils ne vont rien trouver.
C'est une nuit parfaite. »
Puis, Chris, j'ai arrêté 54 secondes.
C'est long en tabarnak.
T'as arrêté de respirer 54 secondes?
54 secondes.
C'est inquiétant.
Essaye-les.
Non, non.
C'est ça que j'ai fait au début du podcast.
Ah, OK.
C'est un bon gars. Dommage. Je n'étais pas là. Mais, oui, c'est ça que j'ai fait au début du podcast. Ah, OK. C'est un bon gars.
Dommage, je ne l'étais pas là.
Mais oui, c'est ça.
54 secondes, ça n'a aucun sens.
Puis là, j'ai fait...
OK, il me semble que c'est beaucoup.
À partir de deux minutes,
tu fais des AVC.
Puis là, j'ai fait...
Il me reste quand même une minute.
Une minute et demi.
Une minute et six. Une minute six.
Une minute six, on est correct.
C'est pas trop inquiétant.
Mais ma blonde, c'est ça qui est drôle.
Ma blonde, j'ai demandé,
j'ai fait, pourquoi tu ne me réveillais pas?
Puis ce qu'elle faisait,
j'ai trouvé ça tellement crisquant.
Quand j'arrêtais de respirer,
elle me flattait.
C'est fin ou vraiment inquiétant?
Bye-bye!
Au revoir!
Ouais, non, ouais.
C'était gentil.
En fait, elle comptait.
Mais elle entendait que tu étais en panique?
Non, non, mais elle voyait juste que j'étais...
Pis là, elle est comme...
Ouais.
T'sais,
il y a rien qui se passe,
le chest bouge pas.
Plein de m'enner, tu faisais...
Pis là,
comme n'importe qui, je faisais... C'est ça.
T'es alarmé.
T'es fait un astuce de rêve,
malade.
Je respirais plus.
Ça, c'est un affaire jaillie.
Moi, mes rêves sont hallucinants, d'habitude.
Depuis que j'ai mon astuce de masque,
mes rêves sont mauvais, mauvais, mauvais.
Astuces qui sont mauvais.
T'as des meilleurs rêves quand ton cerveau...
Il a peur. Quand ton cerveau... Il a peur.
Quand ton cerveau panique,
il est le fun à tabarder.
Tu devrais entendre les histoires
que ton cerveau compte
quand il est en train de mourir un peu.
Il est drôle en estime.
C'est vrai que moi aussi, je parlais beaucoup
dans mon sommeil sans machine.
Avec ça, j'ai un peu un estime.
C'est plate parce que des fois,
ce que je disais, c'était bon.
Dans la nuit, tout endormi,
je vais me chercher du pain.
J'ai des projets.
Tu te réveilles?
Tu te lèves-tu dans la nuit?
J'ai un somnambule. Merci de trouver le bon moment. Tu te réveilles... Tu te lèves-tu dans la nuit? T'as-tu déjà fait ça?
J'en suis somnambule.
Merci de trouver le bon mot.
Moi, j'ai pas assez d'oxygène au cerveau
pour...
Il y a des mots que j'ai faits.
Il est pas important, ce mot-là.
Somnambule, somnambule.
Tu te lèves-tu dans la nuit?
Ben, tu sais, mettons, pour aller pisser,
mais pas juste à ton tour.
OK, OK. Toi, oui?
Non. Non, non, non.
Pourquoi on parle de ça? Non, parce que moi, jeune,
jeune, ça m'arrivait.
Oui? Oui. T'as-tu déjà, mettons,
parce que débouler des marches?
Moi, je faisais juste,
je pissais sur des affaires
qui étaient pas des toilettes.
Hein?
Oui.
Sur quoi tu as pissé?
La fois la plus weird, c'était, je vivais encore à Québec, j'avais mettons peut-être 17 ans.
J'étais chez une fille.
C'est vieux, là.
J'étais chez une fille, puis on datait, mais ce n'était pas ma blonde.
Puis on avait couché ensemble, puis ses parents étaient pas là.
Puis je m'étais à moitié réveillé dans la nuit, puis je pissais dans la chambre de ses parents.
J'avais levé un coussin sur une chaise. Puis là, je pissais.
Puis là, le bruit du bois, j'ai fait...
Oh! Hé! Oh!
Hé! Oh! Tabarnak!
Tu peux m'arrêter?
Puis là, tu sais, tu l'obtiennes, mais là, ça fait...
Tu sais, au début, je pissais sur la chaise.
En fait, je pissais sur les ride en fait je pissais ses rideaux
pis là
là j'ai fait
Chris là je suis allé dans la chambre
pogner mes affaires je dis que Chris c'est mon cas
en plus t'es parti
l'anecdote de ce fille là
elle est malheur
imagine
il a pissé dans la chambre de mes parents
pis il a crissé son cas
c'est bon bravo Imagine! Il a pissé dans la chambre de mes parents et il a crissé son cœur.
C'est beau, hein?
Bravo!
As-tu rappelé?
Je ne m'en rappelle pas.
Ça fait très, très, très longtemps.
Ça fait très longtemps.
Je pense qu'on s'est reparlés.
Toutes les filles, je déteste les filles de mon secondaire.
Je l'envoyais, je comprends.
Je dois avoir. Je dois avoir
fait
c'était de même quand je suis arrivé.
C'était pas moi.
C'était pas moi.
Ça, c'était ma pire chute.
Chez nous, chez mes parents,
ça arrivait souvent que je me levais la nuit,
j'allais pisser dans
le hamper,
le truc pour le linge sale,
puis je le rendais plus sale.
C'est correct.
Des fois, j'étais demi-bas dans les toilettes.
Oui.
C'est là que ma mère a fait,
c'est là que ma mère avait réalisé
que je pissais dans l'affaire de linge sale.
C'est qu'elle trouvait des bas dans les toil sale. C'est qu'elle trouvait des potes.
Elle trouvait du linge sale dans les toilettes.
Elle trouvait des mélangeurs.
Ça s'est réglé comment?
Je ne sais pas si c'est réglé.
Ça fait juste longtemps.
Je me rappelle que c'est arrivé deux fois
dans ma vie. Une fois quand j'avais 15,
une fois 17. Je pense que c'est arrivé deux fois dans ma vie. Une fois quand j'avais 15, une fois 17.
Je pense que c'est réglé.
Mais on espère.
Soirée d'encore jeune.
Yann, y a-tu des questions?
Oui, monsieur.
Il y a du monde de Matt Tegami
qui veut savoir pourquoi Christine a annulé son spectacle.
Ça me fait tellement chier. Ça m'a vraiment fait de la peine d'annuler ce show-là. il y a du monde de Matagami qui veulent savoir pourquoi Christine a annulé son spectacle. Ah, Matagami.
Ça me fait tellement chier. Ça m'a vraiment fait de la peine d'annuler ce show-là.
Mais c'est parce qu'au départ,
c'est les horaires
de tournage, je pense,
avec les vols d'avion.
Parce que si on va à Matagami,
c'était pas possible pour moi
de faire les engagements que j'avais
et de prendre la route.
Il fallait que j'aille en avion, mais là, c'est compliqué. Les vols
à cette heure à l'interne, il n'y en a plus
qui partent aux mêmes heures. Les vols
ont été cancellés, changés. J'ai essayé
de déplacer mais ça ne marchait plus.
Il a fallu faire un choix.
Malheureusement, c'est Matagami
qui a écopé. Je le sens
plus, ça m'a fait chier parce que
au final, la décision
vient de moi,
vient de toute l'équipe
de la gérance
puis du booking
puis de tout ça.
Puis là,
c'est que
on avait déjà déplacé
ce show-là
parce que j'étais malade.
Tu sais,
quand j'ai fait
mon extinction de voix,
je pouvais pas aller
faire le show
à Matagami.
Fait qu'on l'avait déjà
déplacé une fois. pis là, les billets
étaient valides, pis là, ça, c'était la
reprise du show qui avait été annulé
il y a un an, pis là, on l'annule
encore, fait que...
Tu veux pas y aller?
Non, pas vrai, c'est vraiment pas vrai,
je veux pas y aller. J'aurais aimé ça,
mais c'est ça, il faut faire des choix,
pis des fois, c'est déchirant de même.
C'est-tu... Est-ce que tu es arrivé souvent
que tu as cancellé des shows?
Non vraiment pas, puis j'essaie vraiment de me splitter
si jamais je ne peux pas
c'est pour ça qu'on a des solutions comme avoir
une petite machine genre un Comrex pour
faire de la radio sur le chemin pour essayer
de ne pas manquer de choses
des fois j'ai des semaines où je suis brûlée que le cris
parce qu'on essaie de tout faire
fitter. Toi ton orang, on parlait de lui.
Mais toi, l'été...
Cet été, tu prends-tu encore l'été off
comme l'été passé?
Parce que l'été passé,
je t'avais vu genre...
Ta dernière semaine,
tu avais de l'air morte.
Je suis bien brûlée.
Tu étais brûlée, brûlée.
Après, tu passes l'été dans ta piscine.
Je suis au mort.
À la fin de l'été, tu avais la tête.
Tu es arrivée à la semaine de ta première
et tu étais rosse.
C'est ça.
On dirait que mon corps a accumulé.
Je ne le sens pas, le stress.
Je ne me sens pas stressée,
mais c'est mon corps qui fait
« Oui, oui, je te garantis que tu es stressé ».
Tout bord. Le dos me bord.
Je perds la voix. Je fais des
intoxications alimentaires. Je vis des
affaires que...
Non, moi aussi,
je ne ressens pas le stress.
Puis là, tu disais tes affaires
et je suis comme « peut-être que je ne suis juste le stress. Puis là, tu disais tes affaires, puis j'étais comme, ah, peut-être que je suis juste pas stressé.
C'est vrai, ben...
J'ai pas l'impression
d'être stressé, mais finalement,
je me dis que ça doit être ça.
En tout cas, c'est ça.
Je suis arrivé à ma première, plus de voix.
C'était dégueu.
Là, t'es rendu à combien de vie?
Là, t'as pété le 200 000?
Pas encore, je pense.
Tu dois être sur le bord, par exemple.
Oui, je sais pas, on est à combien.
J'ai aucune idée.
Je pense qu'en ce moment, en vente,
il y a 190 000 billets en vente.
OK.
Mais ils sont pas tous achetés.
Ils sont continués de rembourser tout le temps.
Ils sont pas tous vendus,
mais il y en a 187 400.
Oui, c'est ça.
C'est parce que tout est daté tout le temps sur le tableau.
Oui, oui, oui. Pour vrai, je suis vraiment… je capote. C'est malade, pour vrai.
Puis tu vas continuer cette tournée-là encore un an, encore deux ans?
Oui, jusqu'à, mettons, l'été 2025.
OK.
Puis après ça, parce que cet été, tu sais, Étienne, c'est un de mes writers.
Je travaille avec Étienne.
J'ai travaillé avec lui sur le show.
T'es writer, ça doit être tellement payant.
Les droits d'auteur, ça doit être tellement payant.
Oui, c'est payant.
Ça serait malade que toi, avec ce cash-là,
tu ailles à Matagami,
non-stop,
juste en touriste. Je pense à Mâchine-Mâchine.
Ça a l'air cool, en estime.
Je te prêterai à mien
c'est payant
c'est très payant
tant mieux je suis très content
c'est fort agréable
pour vrai c'est tellement le fun
le public est en feu
c'est hot
j'ai rajouté des premières parties
j'ai vécu de quoi
que j'ai pensé à toi
la semaine passée.
Quand j'avais été à ta première,
j'avais trouvé ça tellement cute.
Il y avait la rangée
en avant de moi.
Il y avait une fille, sa mère,
sa grand-mère ensemble.
J'étais comme tabarnak que c'est hot.
Trois générations.
J'étais comme, je ne vivrais jamais ça.
La semaine passée, j'ai eu ça. J'ai comme, je ne vivrais jamais ça. La semaine passée,
j'ai eu ça. J'ai eu une grand-mère,
une mère et le fils.
Ce n'était pas la fille.
Je pensais à toi, je leur parlais et j'étais comme, je suis
la nouvelle Christine.
Non, mais ça,
c'est hot, pour vrai.
C'est tellement
hot. Quand on fait
les photos
après le show,
c'est toutes les générations, la petite fille,
la fille, la grand-mère, des fois l'arrière-grand-mère.
C'est malade,
le son. Ils font comme
« On est venus te voir à Sainte-Eustache,
mais on retourne à Joliette avec nos tantes
et nos cousines. » Je suis comme « Mais voyons,
tabarnak! » Ils sont comme, oui, oui, parce que moi,
j'ai acheté ça à la fête des mères, ma style,
j'ai reçu ça à Noël, mais là, tabarnak!
Là, moi, dans ma tête,
cha-ching, cha-ching, cha-ching.
C'est bon.
Fait qu'elle, elle va voir le show deux fois,
pis elle m'atagamie jamais.
Jamais.
Arrêtez!
Non, mais attends, c'est ton choix.
Ah!
Ce serait malade, quand tu vas sortir
ce show-là, mettons,
en download, ou même
si c'est sur YouTube,
il soit bloqué à Matagami.
Il est disponible partout. Matagami, il faut qu' à Matagami. Il est disponible
partout, sauf Matagami.
Il faut qu'il prenne un VPN.
Ah!
Yes!
Hey, Yann, y a-tu un autre que ça?
Oui, celle-là est pour
Étienne. C'est quelqu'un qui a l'air
d'avoir des informations
de l'intérieur. Peux-tu nous en dire
plus sur les textes que tu devais écrire à C' en dire plus sur les textes que tu devais écrire
à C'est quoi?
Sur les textes que je devais écrire?
Oui.
Jésus-Livré.
Je ne sais pas.
En fait,
je ne sais pas.
J'imagine que ça dépend de l'époque.
Tu as commencé en quelle année à C'est quoi?
En fait, à C'est quoi, c'est juste l'année d'avant,
l'année passée.
J'ai fait ça parce que...
Toi, ça a été rapide de rentrer.
J'écris des jokes pour Billy.
Qu'est-ce que t'as fait à Billy?
En fait, Billy, c'était différent.
Est-ce que tu l'as tassé rapidement de même?
Il est facile à tasser.
Il est tout petit.
Mais en fait...
Non, non, non.
Mais en fait, c'est que moi, j'étais producteur à rythme.
C'était Antoine Vizina qui était là
avec Patrice Bélanger et Marie-Christine Proulx.
Ça a été trois années super cool.
Moi, j'écrivais pour Antoine et je produisais le show.
Tu es parti avant qu'il ne fallût arriver?
Oui, exact. En fait, quand je suis parti,
il fallait arriver avec Jeff Boudreau et Marie-Christine restaient là.
Moi, j'étais allé writer à C'est quoi.
Là, j'écrivais trois numéros par semaine pour Tammy
et j'envoyais des lignes à Billy pour qu'il remplisse toutes ses...
Il avait beaucoup de features, des personnages.
J'envoyais des lignes qu'il mettait un peu partout.
Ça a été ça, en fait.
Après ça, ce qui était le fun, c'est que j'avais semé plein d'affaires.
Avec Tammy, je pouvais l'envoyer un peu partout.
Elle est comédienne.
Je bâchais le monde.
Elle, elle faisait tout l'interpréter.
Je bâchais le monde qui jouait au Peck Hall Bar.
J'ai traité de vieux cons.
Elle, elle jouait.
Moi, quand je suis arrivé cette année, j'ai comme pris
les affaires que j'avais sommées là.
Puis je les ai reparties.
J'ai comme eu un avantage quand même le fun
avec ça. Pour vrai,
c'est très cool. C'est vraiment le fun.
J'ai vraiment une liberté.
Super le fun. Et tu as
deux animateurs. Martin Cloutier,
il connaît l'humour. Il sait comment
faire ça. Puis, il connaît la radio.
Puis moi, je n'avais pas beaucoup de repères.
En dedans d'un mois, il m'a
vraiment bien guidé.
J'ai vraiment été chanceux de tomber sur cette équipe-là.
En plus, c'est rare
d'avoir un show
radio que le straight man. C'est un gars qui travaille en humour depuis 30 ans.
Il donne des conseils. Après un bit, il peut faire cette affaire-là, juste ça, faire le plus d'en même.
C'est un bon writer.
C'est un super bon writer, absolument.
Valérie Roberts, c'est une fille de radio aussi, de communication.
Notre producteur au contenu, Sébastien Hurteau, il est super précis.
J'ai réussi à évoluer rapidement.
Je pense que je ne suis pas encore
une machine, mais
rapidement, j'ai pu comprendre les codes.
– Ben, Robert, c'est quoi le nom
de son chum? – Martin Junot.
– Il vous fait-tu des petits lunchs des fois?
– Non, tabarnak!
– Mais ça n'a pas été pendant un show!
– Il y a un matin, j'ai crissé mon camp du studio
et je suis allé déjeuner avec lui chez eux.
Il est vraiment bon.
C'est un bon cuisinier.
Moi, à chaque fois que je suis allé,
je ne l'ai pas fait mille fois,
mais à chaque fois que je suis allé
chez des chefs, j'étais tout le temps déçu
parce que j'étais comme
ça va être hallucinant.
Mais tu sais, l'affaire
qu'ils font le mardi,
c'est pas hot comme leur meilleure affaire
de leur resto.
Fait que t'es comme « C'est de la sti de marde
comme moi je me fraisse. »
C'est des crosseurs.
C'est des crosseurs.
Ils vendent un peu.
Ils vendent du rêve.
Yann?
OK. La question pour Ét Étienne dans l'épisode des recettes
qu'on pète avec Stéphane
Yann t'es en train de te faire toer
Juste ça
Pourquoi?
Non parce qu'il se fuck dans les places handicapées
pis il se fait remorquer
Moi je vois pas le problème
En même temps ça se défend dans les places handicapées, pis il se fait remorquer. Moi, je vois pas le problème. Ben non.
En même temps, ça se défend.
S'il parle avec un policier... Ah ouais, tu penses qu'ils vont faire?
OK.
Hé, bravo pour votre courage, monsieur!
Oh!
Il aime pas ça!
Yann, il est fâché, là.
Hey, tu veux pas...
Yann, fâché, le retard strength
va te sortir.
C'est drôle qu'on peut dire retard strength,
mais on peut plus dire assis en indien.
Y'a pas d'absence.
Voulez-vous la question?
Il vous restait-il du matériel sur moi?
Étienne, dans l'épisode des recettes pompettes avec Stéphane Rousseau,
est-ce qu'Éric était vraiment tanné de lui
ou c'était staging?
Oui, il était tanné.
Stéphane était spectaculaire.
Ce que vous voyez là,
c'est une belle accumulation d'une soirée
de marbre pour Éric.
Éric avait du fun.
C'est juste que Stéphane était...
Stéphane, il est magique.
Il est magique, surtout quand il boit.
Ben oui, ben oui.
Tu sais, sur les recettes pompettes.
Mais Stéphane est magique souvent. Pour vrai,
tu sais, quand il a les deux roues dans la garnote,
lui, il est parfait. Il est comme,
tu sais, il est un peu incontrôlé.
Puis là, dans les recettes pompettes,
quand il varge sur Éric,
il y a plein de monde qui faisait comme « Oui! Plus fort! »
C'était écoeurant.
Il était excellent.
En fait, la force d'Éric
pour les recettes pompettes, c'est qu'il
subissait bien.
Tout le monde arrivait.
Éric n'était pas chaud tant que ça.
Les autres étaient comme maganés.
Lui, il encaissait et encaissait.
Ça marchait bien.
Là, il a beaucoup encaissé.
Écris, il encaisse.
Il encaisse, moi, il encaisse.
Au niveau de ses rayures, tu penses?
Oui, mais quoi que je pense, ça va bien quand même.
Ah oui?
Oui.
Fin.
Rideau.
Mais oui, bref, Éric était à bout.
Fin.
Rideau.
Bref, Éric était à bout.
As-tu des contacts avec après?
Il t'a-tu écrit par son équipe?
C'est ça que je me demandais.
Moi, je le voyais
une fois ou deux semaines.
Quand c'est mort,
c'est pas mal mort.
Mais le monde qui voyait
à tous les jours,
il a-tu écrit genre, hey, excuse
tes projets de chalet cet été
sont peut-être morts
Non, personnellement non
Ceci dit, moi
j'y en voulais pas personnellement
par rapport à moi
T'aurais été malade que tu y en veules
Y'a des victimes
qui t'es comme, mais moi!
Ben ouais, c'est ça malade que tu en veuilles. Il y a des victimes qui sont comme « Mais moi! » « Hé! Je perds
un de mes huit salaires! »
« Je perds
11 % de mon revenu
cette année! »
C'est toi la vraie victime.
Oui, c'est ça.
On va arrêter de dire ça.
Là où, quand même,
tu l'as vu à la radio,
c'est une machine de communication,
Éric Salvaire.
Et en télé,
crée ce qu'il était à faire.
Il était vraiment très fort.
J'ai vraiment appris avec ce gars-là,
mais là, j'apprends avec d'autres.
J'apprends autre chose.
Il y a des choses qu'il fallait laisser aussi
sur la table.
Yann, à toi.
C'était quoi?
C'est la dernière. Suivez-vous encore l'impro
et quelle soirée recommandez-vous
ces temps-ci?
Moi, j'haïs l'impro maintenant.
C'est vrai?
Je ne suis plus capable.
Tu es devenu un vieux monsieur
qui était comme dans mon temps.
Non, même pas.
Non, non, je les trouve bons.
On ne peut plus rien dire.
On ne peut plus rien dire.
C'est dans le temps,
vous ferez des transgenres squirtés sur le monde.
Ah oui.
Ah oui. Ah ouais! Ah ouais!
T'as fait ça, hein?
Pisse!
Mince!
Asti, j'avais pas vu ça de même!
C'est inacceptable.
Je te rappelle que t'étais assis en Indien quand tu...
Je suis une alliée.
Attabarnac.
Ouais.
D'aller voir de l'impro, là.
J'ai jamais aimé ça. Jouer à l'impro, c'est le fun.
Tu t'amuses et tu fais des affaires de même. Mais regarder de l'impro. Mais j'ai jamais aimé ça. Jouer à l'impro, c'est le fun. Tu t'amuses et tu fais des affaires de même.
Mais regarder de l'impro, c'est lousse.
C'est pas sérieux.
Moi, j'ai jamais aimé ça.
Même quand je jouais,
je demandais à des amis de venir voir de l'impro.
À toutes les fois, je disais, je m'excuse.
Je te demande de venir.
Excuse-moi.
Je sais que c'est lourd.
Il nous faut du public. »
En tout respect,
Chris, je trouve ça gênant,
quelqu'un de 48 ans qui t'invite à aller jouer.
C'est bien énorme.
En tout respect.
En tout respect.
En tout respect.
Au moins, il t'a dit en tout respect.
Le gars de 48 ans
qui est dans le nick des mots,
avec du monde de 19,
il me respecte.
C'était en tout recette.
Je pense que ça dédouane tout.
Mais...
Mais allez, moi j'ai... Eu vou assim... Lê... Lê...
Lê...
Lê...
Lê...
Lê...
Lê... Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!
Vas-y, vas-y!
Ha! Ha! Ha!
Mais les matchs, là, quand...
Quand on a joué en France...
Ha! Ha! Ha!
Ta barb...
Les Français sont magiques quand ils improvisent.
Les Français, oh!
En tout respect!
En tout respect!
En tout respect!
En tout respect!
En tout respect!
Ah!
C'est pas des jeunesses non plus.
T'as marre, là.
Hey, oh.
Mais là, c'est les gens du monde,
qui font des sincères métiers dans la vie de tous les jours.
C'est un boulanger.
Oui, ta secrétaire médicale.
Ça va faire un match d'impro,
la fin de semaine.
Tabarnak.
Puis moi, le premier match que je fais en France,
les gars, ils me le disent, ils font « Christine, tu vas voir,
les Français, c'est intense. » En tout respect, ils veulent
beaucoup faire des objets
qui prennent vie.
Là, je fais arrêter de niaiser le colis.
Fait qu'ils veulent être « je suis une table ».
Oui. Puis là, il y a personne qui fait... Je fais arrêter de me niaiser. C'est le premieris. Fait qu'il voulait être je suis une table. Oui.
Oui, mais c'est pas...
Pis là, y'a personne
qui fait...
Je fais arrêter de me niaiser.
C'est le premier match.
Je suis assis sur le banc.
Y'a un impro de genre
un jardinier
qui parle avec son voisin.
Y'a une Française
à part de son banc
pis elle s'en vient vers moi
pis elle a...
Elle a une idée,
pis elle fait
« Allez, vas-y, viens,
on fait une fleur! »
Je fais...
« On fait ça comment, tabarnak? »
Là, je regarde les gars, pis ils font
« Oui, oui, Christine, on fait une fleur! »
Je monte sur la scène, pis on est en arrière.
On dit pas un astimant, là.
Toi, tu sais... Je suis mani.
Ils sont venus me chercher faire une lampe de salon.
Ils sont venus...
C'était épouvantable.
Mais comment que ça l'aide
à faire...
Qui qui regarde une pièce de théâtre
fait sa scène-là marcherait.
Il y a pas assez de plan.
Ça prend une fleur.
Puis, tu sais, une madame
qui n'a pas l'air d'une fleur,
mais ça nous prend ça.
Asti que ça m'a fait très...
Puis, tu sais, eux autres sont très intenses
dans les débuts de match,
de faire des réchauffements,
de symbiose.
Puis là, ils ont des petits jeux.
Puis un des petits jeux...
Le ralenti.
La course au ralenti.
Avant que le match
commence, tous les joueurs sont
sur scène. Puis là, il y a l'arbitre qui fait
« Essaye parti ». Et tout le monde
court en faisant semblant d'être
au ralenti pour aller voler
une cerise Saint-Gotho.
Moi,
à tous les matchs que j'ai joués en France,
qui étaient un par soir pendant six semaines, à tous les matchs que j'ai joués en France, qui étaient un par soir pendant six semaines,
à tous les soirs, le monde partait à courir,
je m'allumais une top.
C'était ça.
Les messages, on ralentit.
C'était ça.
Moi, j'embarquais pas dans la course,
puis les esthétiques de tutti frutti family,
tutti frutti family.
Avant, je faisais un petit jeu où il faut que tu chantes.
On va l'essayer, Mike, OK?
C'est comme la pastoral.
Tout le monde ensemble, on chante tutti frutti family.
À un moment donné, une fois que le refrain est fait,
il faut que tu nommes un fruit et une rime.
OK?
Check bien ça.
Attention.
« Tutti frutti fameli, tutti frutti fameli.
Je suis un raisin et je ferai du bon vin.
Tutti frutti fameli, tutti frutti fameli. » Toutifrutifamily.
Participe, là.
Je suis une pomme. Oui.
Puis je suis un homme.
Ah!
Toutifrutifamily.
Tout est bon.
C'est terrible.
Ah, veux-tu l'essayer?
Il manque à toi.
Non, ça va aller.
Merci tellement d'avoir été là.
Merci.
Si vous n'avez pas vu,
si vous ne faites pas partie
des 192 000 personnes
qui ont vu Christine en show,
allez la voir en show.
Christ, que ton show, il est bon!
Je l'ai vu deux fois.
Les deux fois, il m'a fait capoter.
Merci.
T'es tellement bonne. Je suis tellement fier de toi.
Merci, mais j'ai appris de bonne école.
De qui?
De toi.
OK.
Merci.
De te faire tes premières parties de jaser du Maudin.
Merci.
Je suis vraiment fier de toi.
C'est tellement beau, ta carrière.
Je suis vraiment fier.
Et Étienne, si on veut te voir,
toi, c'est...
Premièrement, si on te voit dans les génériques
de tous les hosties
de shows publics.
Puis, on t'écoute
à radio.
C'est quoi,
Double Comique 96.9?
Puis, sur mon Instagram,
au Marcou,
il y a les Tiennes Terramen
et il y a du stock
qui s'en vient aussi.
On en tourne d'autres
bientôt.
Parfait.
Excellent.
Bon, bien, merci
beaucoup de tout le monde.
Merci, Yann.
Merci.
Ceux qui écoutent live,
demain, le show d'Alain,
allez sur mycord.ca pour des billets.
Merci beaucoup tout le monde.
Salut. Thank you.