Mike Ward Sous Écoute - #486 - Joëlle Paré-Beaulieu et Daniel Savoie
Episode Date: July 22, 2024Cet épisode est une présentation de Manscaped ( http://manscaped.com/WARD20 ). Pour vous procurer la Ward Vodka ( http://wardvodka.ca/ )Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit les c...omédiens et participants à Big Brother, Joëlle Paré-Beaulieu et Daniel Savoie pour parler de dépistage d'ITS.---------Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute!
...
Merci!
Merci beaucoup!
Salut tout le monde!
Bienvenue à Mike Ward sous écoute!
Merci tellement d'être là.
C'est mon premier show depuis Yann. Je suis allé à la Poche Bleue cette semaine.
T'as-tu vu ça?
Ben oui! Comment ça s'est passé?
C'était vraiment le fun. Pour vrai, les gars, il y avait eu, je ne sais pas si tu en avais entendu parler,
mais il y a eu un scandale
puis il y avait
jamais eu de froid
il y a eu un froid le soir même
mais après ça
tout était réglé
mais là on dirait
c'est comme dans la tête du monde
il y avait un bif
puis à chaque fois que je faisais de quoi
il y avait les blogs de hockey
qui ramenaient ça à moi, puis la poche
bleue. Et c'est
Maxime qui m'a écrit, puis il a dit,
« Hey, tu viendrais-tu faire le show? »
Et moi, j'avais ma vodka
qui sortait, puis j'ai fait créer sur leur fan,
c'est tous des alcooliques.
Fait que là,
je vais aller parler
de vodka. Mais moi, j'étais content.
J'étais vraiment content de faire ça. C'était le
fun. C'était drôle. C'est le fun, les gars. Mais moi, j'étais content. J'étais vraiment content de faire ça. C'était le fun.
C'était drôle.
Ils sont le fun, les gars.
J'ai eu bien du plaisir.
Oui, ils sont bien, bien le fun.
Oui, c'est ça.
Il y avait été...
C'est dur de parler d'eux autres
sans parler du dernier show.
Non, mais oui, c'est ça.
Mais je leur ai dit...
La première fois qu'ils sont venus,
ils ont été tellement le fun. Deuxième fois qu'ils sont venus ils ont été tellement le fun
deuxième fois qu'ils sont venus
la première heure et quart
a été parfaite
puis il aurait dû juste fallu
couper ça là
puis après tu sors l'épisode
et tu te demandes
pourquoi le show dure juste une heure et quart
puis ça finit pendant
une prémisse
mais c'est ça le show dure juste une heure et quart, puis ça finit pendant une prémisse.
Mais c'est ça.
Le dernier show, il y a eu comme une heure et demie de trop,
mais tout s'est réglé.
Je suis très bien content.
Mais le défaut, c'est que,
c'est comme, admettons, un Bernatchez qui se saoulait.
À un certain moment,
il était physiquement impossible de pouvoir tripoter tout le monde.
Eux autres, ils tolèrent
tellement l'alcool qu'ils
deviennent chauds, mais ils sont encore physiquement
très capables de tout.
C'est-à-dire ça, le défaut,
dans le fond. Leur défaut, c'est qu'ils sont
forts.
Nous autres, on aime ça.
Des petits fèves.
On les aime chétifs.
On veut un gars frêle,
qui est sourade,
qui est comme en votre encol,
j'ai mal à la jambe.
C'est ça qu'on veut.
Mais ouais, ils sont massifs.
Quand je suis arrivé là-bas,
j'ai fait, je leur avais dit,
parlez-en pas sur vos réseaux sociaux,
moi j'en parlerais pas non plus.
Quand je vais arriver, on va prendre une photo ensemble devant votre logo, puisz-en pas sur vos réseaux sociaux. Moi, j'en parlerais pas non plus. Quand je vais arriver, on va prendre une photo ensemble devant votre logo
et on va mettre ça sur nos réseaux sociaux. »
Et là, j'ai pris une photo avec eux autres.
Puis pour vrai, j'ai l'air de Danny DeVito.
Tu sais, je suis pas grand, mais je suis pas petit.
Tu sais, je suis 5 et 9, qui est pas grand.
Mais à côté d'eux autres, j'avais vraiment de l'air de...
J'avais de l'air d'un enfant de rêve d'enfant.
Mon rêve, c'était de me faire boulier.
T'es-tu assez calé en sport pour parler de hockey avec eux autres?
Ou vous avez juste parlé de...
Non, mais c'est ça.
en sport pour parler, admettons,
de hockey avec eux autres ou vous avez juste parlé de... Non, mais c'est ça. Mais, tu sais,
je me suis dit, on va parler
de l'épisode
de sous-écoute pendant comme
40 minutes. Puis après ça,
parce que je connais rien au sport.
Tu sais, puis tous, toutes les anecdotes
que j'ai de sport,
je les avais comptées la première fois que j'avais
fait la poche bleue.
Fait que là, asti, j'avais rien.
J'avais rien.
J'allais là avec rien,
mais je me disais, juste le fait que je suis là,
ça va envoyer un message le fun, je pense, pour eux autres.
Puis je savais que ça allait être cool.
C'était vraiment cool.
C'était vraiment cool.
Moi, j'ai…
Ah, tu voulais-tu continuer avec la poche bleue?
Non, ben non. Moi, j'ai comme compris pourquoi Julien Bernatchez
s'excusait à Profusion la dernière fois qu'il était venu.
On m'a envoyé des extraits de
Chuck Ian. OK.
C'est magique,
cette affaire-là. Je comprenais
pas. J'étais là, pourquoi tu t'excuses?
Non, je m'excuse, Ian.
C'est pas personnel.
J'étais là, voyons, c'est quoi cette affaire-là? »
J'ai reçu les extraits. J'ai fait « Ok, je comprends mieux
pourquoi il s'excusait de même. »
J'ai trouvé ça drôle en esti.
Aussitôt que quelqu'un te dit
« C'est pas personnel »,
ça veut dire
« C'est ultra personnel ».
« C'est pas personnel,
c'est blessant. »
Ça devrait être ça, la phrase.
T'as regardé ça?
J'ai juste vu les extraits.
Je vais écouter l'épisode au complet
sûrement cette semaine.
J'ai ri en crise.
Ça me fait bien rire.
Cette semaine, je suis allé voir
le show de Snoop Dogg.
Après, je vais présenter les invités.
Show hallucinant
qu'en ce moment,
Snoop Dogg est là
au Centre Bell. Fait que si tu pars
là,
tu peux aller voir le show, mais j'ai
vraiment aimé ça. T'es-tu un fan de hip-hop,
toi, Yann? Oui, mais tu sais,
le vieux boom bap, fait que tu sais,
il y a beaucoup de tonnes de Snoop Dogg
que j'aime bien. J'aime bien
Gangstar, les beats de J.D. Law.
Je suis le vieux boom bap.
OK.
Oui, oui.
Ces années-là, c'est des...
En tout cas, les vieilles années de Snoop Dogg.
Mais c'est une belle soirée de nostalgie.
C'était tout du monde, génération X.
C'était vraiment cool.
Tu es allé là avec qui?
Je suis allé là, on était une petite gang.
Il y avait Michel, il y avait
Preach, il y avait ma blonde,
il y avait...
Pepe, Christine Morancy,
Fallu, on était une petite gang.
Je demandais au monde que je savais
qu'ils aimaient le hip-hop, je savais pas que t'aimais le hip-hop.
Sinon, je t'aurais invité.
Et d'ailleurs, je t'ai envoyé ma facture.
Je t'ai envoyé
une copie des billets, mais je t'ai pas invité. Ben oui, par erreur, j'ai reé ma facture. Je t'ai envoyé une copie des billets, mais je ne t'ai pas invité.
Oui, par erreur,
j'ai reçu la copie.
Oh, yes, merci, tabarnak. Ça vient de qui, ça?
Oh, yes, merci.
Il est vite, en tabarnakant.
Bon, non, mais c'était
vraiment le fun.
Yann, on va présenter le podcast.
Qu'est-ce que t'en penses?
Bien sûr.
Tu serais excité parce qu'il y a une des invitées,
c'est sa première fois au podcast.
L'autre, il est venu une fois.
C'est deux personnes que je connaissais de la télé,
mais que j'ai appris à connaître humainement de Big Brother,
encore, de la télé.
Fait que dans le fond,
j'y connais pas,
mais dans ma tête,
j'y connais Mme Sévissier,
Joël Paré-Beaulieu
et Daniel Savoie.
Salut, merci tellement.
Merci d'être là.
Merci d'être là.
C'est ça qui est drôle.
Tu sais, vu qu'on vous regarde,
moi, j'ai été un gros, gros fan de Big Brother.
Et quand tu regardes quelqu'un se brosser les dents,
tu as l'impression de trop les connaître.
Comme tantôt, c'était la première fois
qu'on s'encontrait,
tu m'as donné la main
et j'ai fait, c'est quand même weird,
qu'on se connaît bien de même
et elle ne me fait pas une accolade.
T'as raison. Même quand je t'ai serré la main,
j'ai regretté.
C'est une bonne affaire.
C'est vrai? Ah oui, c'est une bonne affaire. C'était comment...
Après Big Brother, c'était comment?
Bien, tu sors
premièrement, Mike, tu sors.
OK.
Non, mais tu sais, tu te retrouves avec
Marie-Mé. Moi, je vais te parler des premiers instants,
les premières secondes.
Mais quand tu sors, tu rencontres pas Marie-Mé
pour vrai tout de suite en soirée?
Oui, oui, oui.
Ah, moi, je pensais que t'allais à l'hôtel.
Non, non, non. Mais après, tu vas à l'hôtel.
Fait que tu sors, t'es un peu en tabarnak,
pis là, t'as Marie-Mé avec son
costume weird
que c'est tout le temps des robes
que tu sais, ah oui, c'est audacieux.
C'est vrai ça, oui.
On vit des affaires de même.
Mais tu sors, puis là,
en tout cas, moi, dans mon cas, je suis de l'émotion.
Je viens de me faire sortir par Charles Hamelin.
Puis là, nous autres, on vit dans un studio de télé
pendant 12 semaines, moi, dans mon cas, 9 semaines.
Mais là, tu ouvres la porte,
tu te rends compte que l'autre côté,
c'est un studio de télé,
puis Marie-Mé est là, puis c'est fucké.
Son cerveau, il faitest un studio de télé. Puis Marimé est là. C'est fucké, ton cerveau.
Son cerveau, il fait genre...
Ce qui fait que tu n'as aucun buffer pour te dire...
Tu ne rencontres pas quelqu'un qui fait « Les gens t'ont aimé ».
Là, tu t'assoies devant Marimé.
Tu passes la porte de la fausse maison.
Puis tu t'assoies en face de Marimé.
Puis là, tu fais...
Et tu sors en te faisant dire
« Six personnes voulaient
que tu collisses ton frère
exact
mais dans mon cas
moi ça a bien été, Marie-Mé
elle était déçue
je l'ai senti qu'elle avait beaucoup d'empathie
c'est là que j'ai réalisé, ok, dans le fond
le monde voulait que je gagne
parce que moi de l'intérieur je pensais que
le public était derrière Charles
comment tu vas être contre un olympien
je le savais moi, puis il est fin Charles
il est vraiment fin, donc moi de l'intérieur je suis là
ok, je vais sortir, je vais m'arrimer
elle a vraiment de l'empathie
je me suis dit attends, m'arrimer, prenez pour moi
je capotais
ben oui, on n'a aucune idée de ce qui se passe de l'intérieur
moi aussi m'arrimer, elle m'interviewait
puis elle me disait, excuse d'habitude
je suis capable de le faire d'une shot.
J'étais là, peut-être qu'elle ne file pas.
Elle était triste.
Mais moi, je ne savais pas qu'elle était triste.
Pour vrai, elle est trop sensible.
On va se le dire.
À un moment donné, Marie-Mé,
c'est peut-être un problème hormonal.
Moi, j'ai pris ça comme une cramante flatte dans le dos. C'est peut-être un problème hormonal. Moi, j'ai pris ça
comme une cramme
flatte dans le dos.
C'est tellement sweet.
Elle m'a prise dans ses bras et m'a dit
« Ça fait deux semaines que je suis dans le tabarnak. »
C'était nos deux semaines.
Je la trouve super bonne.
Elle est excellente.
Est-ce que l'année prochaine,
je pense que ça va être
un mix des all-stars. Est-ce que l'année prochaine, je pense que ça va être un...
Un mix, un hybride.
Un mix des All-Stars.
Est-ce qu'ils vous ont réinvité pour l'année prochaine?
Ou sais-tu, est-ce qu'il faut avoir gagné
pour être invité?
C'est une bonne question.
Moi, ce que j'ai entendu, c'est que...
Merci.
Je ne suis pas aussi empathique que Marie-Mé, mais...
Mais là, tu pleures-tu?
Tu ne pleures pas, là?
Je suis un peu ému.
Oui, c'est ça.
Je pense qu'il faut avoir fait le top 6.
Donc, que tu sois dans la saison
1, 2, 3, 4, tu dois avoir fait
le top 6 pour te rendre
dans... J'aurais tellement aimé ça qu'il y ait
du monde qui sont partis le premier
jour. Tu sais, d'avoir, mettons...
Bastos. Bastos,
Jérémy Demé,
le...
Le gars des Respectables.
Tu sais que lui, avant de faire
Big Brother,
on savait son nom, puis là, il est redevenu
le gars des Respectables.
Ça a tellement mal été
qu'on a oublié son prénom.
Oh, yab, Sébastien!
Mais sérieux, ça serait un beau show.
Un spécial avec tous ceux
qui sont partis premiers.
C'est sûr qu'il y en a.
Mettons que Fallu,
c'était pas de sa faute.
C'est chaud de cœur.
Il y en a que c'était clairement leur faute.
Mais c'est sûr qu'eux autres,
quand ils sont vus à la télé,
ils doivent se dire
« J'aurais dû, j'est-tu que je...
J'aurais dû, j'aimerais tellement ça avoir une deuxième chance.
Ça serait le fun de donner une deuxième chance
à ces gens-là. »
Je peux les appeler.
Je vais leur proposer, si tu veux.
Parce que sinon, ça va être huit personnes
All-Stars, les top six.
Puis, je pense, huit aspirants.
Donc, huit qui-dames.
OK. Mais moi, j'ai envie de mettre ma chum Jojo
sur la scénette.
J'ai eu des rumeurs
comme quoi le nom de Jojo...
Mais t'as dit scénette.
Mais veux-tu dire scellette ou scénette?
Non, c'est vraiment la scénette.
C'est une scénette, ouais.
Une scénette.
Sur la petite scène, dans le fond.
La petite scène.
Bien, c'est direct ça qu'on est, en plus.
Oui, une toute petite scène.
Oui, on est sur la scénette. Qu'est-ce que vous voudriez me demander? Bien, rien, c'est fait. Je t'ai mis la petite scène. C'est ça qu'on est, en plus. Une toute petite scène. On est sur la scène nette.
Qu'est-ce que vous voudriez me demander?
Rien, c'est fait.
Je t'ai mis la suite.
Je n'irai pas plus loin.
C'est dans le fond.
Lui, il passait de coincé, finalement.
Il s'était humilié à plat.
T'as-tu vu pourquoi il est allé loin dans Big Brother?
Il est très habile.
Un serpent.
Puis vous autres, vous êtes vraiment...
Est-ce que ça vous ennuie d'être vu comme vraiment
une unité à deux têtes?
C'est pas ça qui nous ennuie, je pense.
Ce qui nous ennuie, c'est qu'on soit une unité à deux têtes
dans pas la bonne alliance.
Si on avait été l'unité à deux têtes dans les Bad Monkeys,
probablement qu'on aurait été plus cool.
Moi, je disais souvent que nous
étions deux ploucs
sur le radeau de la méduse pendant
qu'on checkait le Titanic de même.
Manger de très bons repas.
Puis nous autres, on faisait...
Que faisons-nous, pirates?
Moi, je me sentais comme un pauvre.
Une personne qui n'a pas de chance.
On dirait le vent
qui ne tourne jamais en ta faveur.
Tu es sur le marché de l'emploi
et tu n'as jamais des bonnes offres.
Je ne sais pas où je m'en vais avec ça.
Ça ne marchait pas.
Tu regardais de l'autre bord,
il y avait la richesse.
Il était en situation
de précarité pour nous. L'inverse du mot précarité. l'autre bord, il y avait comme la richesse. Il était bien. Il était en situation de précarité pour nous.
Puis l'inverse du mot précarité.
Là, j'imagine vraiment...
À cause de ton affaire du Titanic,
je vous vois comme
les violonistes
du Titanic.
Je l'ai souvent dit, ça.
Moi, tu sais, quand on était
dans... Le sol, c'est de la lave.
L'épreuve, oui.
8 heures, 9 heures debout
qui se sont terminées par moi
qui a dit à Dan, man, je me suis paralysé
le cul.
Je suis tombée en bas de mon bloc.
Mais j'ai dit à Fred et à Dan
s'il faut qu'on finisse comme les trois petits violonistes
du Titanic, ce sera un honneur
d'avoir joué avec vous, madame, monsieur.
C'est un peu ça qui est arrivé.
C'est une bonne position à avoir
au bout de la ligne parce que les gens
aiment écouter des histoires et
s'attacher à des gens qui ne sont pas supposés
de gagner. Au final,
je sais que tu n'es pas un gars de sport, mais quand tu écoutes le hockey,
c'est tout le temps plus le fun
de prendre pour l'équipe qui n'est pas supposée de gagner.
Tu te reprends et tu te dis qu'elle n'est pas supposée de gagner. Puis là, tu te reprends.
Puis là, tu fais « Hey, elle n'était pas supposée
de se rendre là pendant tout. »
Puis là, tu poursuis, tu poursuis.
Mais ce n'était pas toi qui n'étais pas supposée de gagner.
Puis finalement, tu n'as pas gagné.
C'est vrai de ça, Mike.
C'est vrai de ça.
Mais ces moments-là que tu n'es pas supposée d'être là
puis que tu es là, ça, c'est le fun.
Tu sais, mettons, lui, il n'est pas censé gagner
puis il gagne slip de bain devant les autres
comme à côté du gars qui patine. Mais lui, il patine mieux que censé gagner, puis il gagne slip de bain devant les autres, à côté du gars qui patine,
mais lui, il patine mieux que le
patineur olympien. Dans ces
moments-là, je pense que les gens faisaient
« quack, quack, quack, Mikey Ducks ».
Et quand tu reviens
dans le vrai monde, comme là,
toi, tu disais que tu es allé au Mexique
pendant un mois écrire.
Le beau que tu reviens
dans la vraie vie,
et qu'il faut que tu retournes
à faire ce que tu faisais
avant Big Brother,
est-ce que c'est dur de
réapprendre à écrire?
Dans mon cas, ça a été facile
parce que j'ai fait beaucoup de voyages à l'étranger
ces dernières années, des longs séjours.
J'ai trouvé que ça m'avait bien préparé à revenir
dans le vrai monde. J'avais comme une expérience. Tu sais, quand,
tu sais, mettons, moi, j'ai passé des six mois, des cinq mois en Asie, là, tu reviens.
Fait que pour toi, tu sais, Big Brother, c'est les Philippines.
Oui, exactement, mais en moins exotique.
C'est où que tu allais en Asie?
Moi, je suis beaucoup allé au Vietnam.
J'ai passé des longs séjours au Vietnam.
Puis pendant la COVID, j'ai passé cinq mois en Thaïlande.
OK.
Je suis allé là.
Moi, ces dernières années, on m'a comme moins vu un petit peu à la télé,
mais j'ai écrit La Maison Bleue, notamment.
L'Heure bleue, je pense.
L'Heure bleue, excuse-moi.
Je m'en souviens d'ailleurs, quand j'étais ici...
C'est l'Heure bleue, excuse-moi. Je m'en souviens d'ailleurs, quand j'étais ici, c'est l'heure bleue,
excuse-moi. Non, la raison, parce qu'on se mélange. Non, mais ça, c'est un insight
de l'intérieur de Big Brother qu'on regarde sans arrêt. C'était comme une joke à l'intérieur,
pas de côté. On faisait un jeu, tu sais, dans Big Brother, des fois, on fait tout le
temps des petits jeux, puis ça, ça n'a pas passé à la TV, pas pantoute. Puis là,
il faut dire la vérité, puis là, tu n'as pas de côté qui dit « Est-ce que tu as écrit l'heure bleue? »
Il dit « Ben...
S'il faut que je sois
bien honnête,
je n'ai pas écrit l'heure bleue. »
Depuis ce temps-là, on a tranché
qu'il avait écrit l'heure bleue.
Ce qui est tellement toi.
Vraiment.
J'écris des affaires vraiment dans ce style-là.
Tu vas me redire que la première fois que j'étais à Sous-Écoute avec toi,
je parlais que j'étais en train de développer un projet avec Ricardo Troji,
puis c'était l'heure bleue, justement.
Fait que où est-ce que je m'en allais avec ça?
C'est de te dire, Mike, à ce moment-là, moi, je t'avais dit,
Ricardo Troji, je ne sais pas si les gens le connaissaient,
puis toi, tu as fait un super bon gag du genre,
tu sais, Ricardo Troji, c'est comme si tu disais,
à midi, j'ai mangé du pâté chinois,
je ne sais pas si vous connaissez ce plat-là.
Finalement, Ricardo,
il est bien connu.
Ça m'a pris 4-5 ans de me rendre compte
qu'il est connu, ce gars-là.
C'est à cause de mon gag
que tu as découvert ça.
Là, toi, tu es allé,
ça doit être le fun pour vrai.
Tout le monde qui écrit,
ils disent tout le temps, moi, c'est le fun
d'écrire, je peux être n'importe où.
Puis t'es comme, t'es où?
Bien, chez nous.
C'est tout le temps ou je suis dans un chalet
à 40 minutes de chez nous.
Chris, tu peux être n'importe où.
Va n'importe où.
Bien, moi, c'est le dr'est ça que j'ai fait.
Je fais ça depuis 5 ans.
Je parcours le monde et j'en profite.
Je me dis vraiment que je peux le faire.
As-tu pensé de pitcher un show
un peu à la Bruno Blanchet?
Toi qui s'en va
d'un pays louche faire des affaires.
Oui, vraiment.
J'ai pensé à des shows comme ça.
Moi, je suis un gros fan de slow travel.
C'est quoi ça?
Voyager vraiment tranquillement.
Ça le dit dans le mot.
C'est exactement la description.
Slow travel.
Je comprends les mots.
Mais ça veut-tu dire que tu cherches « je m'en vais au Vietnam, comment? À pied.
Tu ris, mais quasiment. La mentalité slow travel, j'ai fait un mois en vélo dans le Vietnam en disant,
OK, on part avec ma blonde, on a pédalé pendant un mois. Ça, c'est vraiment du slow travel.
C'est de ne pas avoir un horaire. Des fois, avoir j'ai deux semaines je vais voir ça je vais voir ça
c'est comme un peu l'inverse
c'est de dire à la place
de ça
prends ton temps
puis de pouvoir travailler
en même temps
que ça aide à pouvoir
justement
parce que partir
quatre mois sans travailler
c'est pas là que tu as de l'argent
puis comment ça marche
comme mettons
quand tu es inspiré
là tu écris
tu écris
tu écris
aussitôt que tu es peu inspiré
tu fais on rembarque sur le vélo puis on s'en va vers là la plage Quand tu es inspiré, tu écris, tu écris, tu écris. Aussitôt que tu es peu inspiré,
on rembarque sur le vélo et on s'en va vers la plage.
Je me suis juste rendu compte
que faire du vélo et écrire en même temps,
ce n'était pas faisable.
Mais ce n'est pas vrai.
C'est un bon gag.
Ça sonne comme si tu étais sur ton ordi.
Quoique en Asie,
j'ai vu des affaires plus absurdes
que quelqu'un sur un ordi en vélo.
Pour vrai, on essayait
de faire le matin, on part à 6
puis on arrive à midi,
en disant, l'après-midi,
j'arrive les après-midi pour travailler.
Mais c'est pas ça.
Tu parles-tu assez fort?
Je pense que t'es correct.
De même, je suis correct?
Oui, t'es correct.
Ils ont rien entendu.
OK, depuis que je suis là, parfait. De même, j'étais correct? Ils n'ont rien entendu. Ok, depuis que je l'ai vu, parfait.
Il a écrit l'heure bleue.
Vous irez voir ça.
Si vous croisez quelqu'un qui vous dit que c'est pas moi,
ils sont dans le temps de tort.
Chou!
Ça, ça va être notre verre d'eau.
Moi, à l'époque,
parce que l'humour,
moi, je trouve que ce que je fais, c'est de l'écriture. Mais à l'époque, j'écrivaisour, moi, je trouve que ce que je fais,
c'est de l'écriture. Mais à l'époque, j'écrivais
pour les autres. Là, j'écris juste pour moi.
Puis maintenant, j'écris plus,
mais j'écris dans ma tête.
Tu n'écris plus pour tes shows?
Non. J'écris
tout dans ma tête. Puis après,
je le fais sur scène.
Tu le l'as dans ta tête.
Je l'ai dans ma tête. Puis un coup que je sens que ça ne l'évolue plus, là, je le mets sur papier. puis là, je le retravaille. Tu l'as dans ta tête, tu l'as dans ta tête. Je l'ai dans ma tête, puis un coup que je sens que ça n'évolue plus,
là, je le mets sur papier,
puis là, je fais une job de script édition,
mais je n'ai pas l'impression
d'écrire, j'ai l'impression
de dicter, puis de...
Fait que, tu sais, faire du vélo,
c'est sûr que c'est bon
pour la création.
C'est sûr.
Moi, je trouve, tu sais, le mouvement,
le mouvement est lourd.
Je suis fatigué avec mes crises de bain.
J'aime ça.
Mais moi, je suis un gars de bain
et tu trouves des bonnes idées
dans le bain,
puis dans la douche,
puis dans le psy,
puis dans l'océan.
Puis quand tu bouges,
quand tu es en char,
quand tu es en train,
quand tu es en avion.
Toi, Mike,
es-tu un signe d'eau?
C'est quoi les signes d'eau, Dan?
Poisson.
Parfait.
C'est-tu le seul?
C'est-tu le seul?
Cancer.
Cancer, c'est un signe d'eau.
Le crabe, le petit crabe.
Pardon?
Pourquoi?
Verso.
Pourquoi le cancer, c'est un signe d'eau?
C'est un petit crabe.
Ah oui?
Le cancer, c'est un crabe. Moi, quand j'est un petit crabe. Ah oui? Le cancer, c'est un crabe.
Moi, quand j'étais petite, je pensais que les gens qui étaient cancers avaient le cancer.
Je ne voulais vraiment pas être cancer.
Par chance, je suis bélier.
Moi, quand tu es 14-15 ans, je suis vierge.
Ça, c'est vierge.
Moi aussi, je suis vierge.
Je suis vierge, mais j'ai déjà fourré.
C'est con, mais on vit ça pareil un peu. Tu es un peu gêné de dire que tu es vierge, mais tu n'es pas vierge, mais j'ai déjà foré. » C'est con, mais on vit ça pareil un peu.
T'es un peu gêné de dire « je suis vierge »,
mais t'es pas vierge.
Tandis que nous, les béliers,
on nous dit jamais ça.
Non, jamais.
Fait que t'es vierge.
Vierge, c'est pas un signe d'eau.
Non, c'est un signe de terre.
Fait que c'est tous des signes de terre.
Moi, je suis feu.
Taureau, c'est feu. Ça doit être feu, ça. C'est terre signes de terre. C'est tous des signes de terre. Moi, je suis feu. Taureau, c'est feu.
Ça doit être feu, ça.
C'est terre, je pense.
Je suis bien calé en astrologie.
J'écoute Jean-Yves Espier.
Après cette affaire-là, allez voir Jean-Yves Espier,
astrologue. C'est un Français.
Je ne sais pas si j'ai le droit de plugger un autre canal YouTube.
Je m'en coller, je le fais.
Jean-Yves Espier.
C'est un rebelle.
Lui, tu l'écoutes pour vrai.ves Espier. C'est un rebelle. C'est un rebelle.
Lui, tu l'écoutes pour vrai, lui.
Lui, tu l'écoutes
pour vrai.
Non, mais toi,
tu l'écoutes?
Moi, je l'écoute.
Jean-Yves Espier,
c'est un Français
qui est à Paris
et il parle d'astrologie.
Il a un petit côté
un peu kinky gay.
OK.
Mais il est drôle.
Il est attachant,
il est agréable,
il est fin,
il est passionné.
Qu'est-ce qui est le fun, c'est sa passion.
Non, mais attends, je veux revenir. Il y a un côté kinky gay. Fait qu'il est comme, oh, les taureaux, puis là.
Ouais, il tripe, tu sais, il parle avec passion, là, puis en tout cas, tu sais, allez voir, j'en ai un petit peu.
Mais c'est quoi, c'est quoi qu'il y a de kinky? Il y a-tu genre, il y a quelqu'un qui a une boule dans la gueule à côté de lui?
Il est en train de se faire reculer.
Il tourne sa chaîne,
c'est à l'orage.
Il n'est pas kinky, mais c'est une personne colorée.
Il est bien.
En même temps, je n'ai aucune idée
de son orage.
Moi, je dis juste que je l'aime.
Est-ce qu'il y en a qui vont dire que je OK. Mais moi, je dis juste, je l'aime. Eh oui, tu sais, tu sais, il y en a qui vont dire
que je suis allé trop loin,
bien, je dis que je l'aime.
Je l'aime bien, c'est tout.
On va te laisser sortir
de ça tout seul.
Moi, tantôt,
je t'avais fait
une passe à la lettre.
Oui, OK, parfait.
Bien, je m'en suis sorti.
Je continue à me sortir,
puis c'est tout.
Parfait, merci.
C'était quoi, le...
Tu l'es-tu...
T'es-tu le genre
à lire ton horoscope?
Non.
Mais je m'intéresse à la littérature de l'astrologie.
L'horoscope, c'est un peu de la marde, mais c'est les gammes tangentes.
Non, mais les vierges, on a un côté ordonné, on va dire.
Il y a des traits là-dedans qui sont quand même vrais.
Il y a toujours des gens qui pensent que l'astrologie, c'est de la marde.
Mais moi, je pense qu'il y a quand même des traits de personnalité
qu'on peut quand même dire
« Ah oui, il y a des corrélations. »
– Et Belier, c'est quoi? – Oui, ce serait quoi?
Toi qui écoutes tellement les...
– Bien là, il faudrait peut-être demander l'avis de Jean-Yves.
– Oui. – Mais Belier,
c'est... – Qu'est-ce que le monsieur Kinky
dirait?
– Qu'est-ce qu'il dirait sur moi?
Bélier, ça rentre dedans.
Ça a quand même un gros égo, je pense.
Complètement moi, ça.
Madame, vous avez l'air de...
Est-ce que vous êtes d'accord?
Un front de beurre, c'est ça.
Voulez-vous que je réponde à ça?
Tu peux, si tu veux.
Moi, je pense que je suis
beaucoup plus bélier. C'est de qui, ça? Ça, c'est encore tu veux. Moi, je pense que je suis beaucoup plus béliée. C'est de qui, ça?
Ça, c'est encore de moi.
C'est encore de Mike.
C'est un cœur sur la main.
Je pense que je suis
beaucoup plus béliée pour les autres que pour moi.
OK.
Moi, je vais beaucoup plus se défendre.
Tu te bats pour les autres.
Tu te laisses-tu piler ses pieds?
Je ne me laisse pas piler ses pieds, mais je pense que je suis vraiment bonasse avec moi-même.
OK.
Fait que, tu sais, je vais vraiment être vraiment pronte
pour te défendre, pour défendre Dan,
pour défendre la veuve et l'orphelin.
Pour moi, je vais être bien patiente.
OK, OK.
Puis, à un moment donné, je vais me tanner
puis ça va être vraiment assez.
T'es-tu, genre...
Parce que moi, j'ai longtemps été de même que...
Moi, excuse-moi, j'adore la passion dans la madame.
Qu'est-ce qu'elle a dit?
Elle a-tu dit oui?
T'as dit oui, hein?
La passion. Connais-tu
Jean-Yves Espier? Tu le connais-tu?
Tu connais-tu Chantal? Tu connais-tu Jean-Yves Espier?
Non. OK.
Chantal n'est pas kinkiste pour ça.
Moi, je suis bélier ascendant
lion.
Je suis sentie être comme une...
Bon, regarde, elle n'est pas sûre. C'est d'où un lion?
Je suis peut-être plus lion.
On aura fait du chemin sur l'astrologie.
Moi, je pense...
Moi,
j'étais de même avant.
Pas le côté astrologie,
mais le côté quelqu'un de mon groupe qui se faisait plaitu.
Je faisais tout pour les défendre.
Moi, le monde me traitait comme la marde.
Je me disais, il y a un endroit, je m'en colle. défendre. Puis moi, le monde me traitait comme la marde. Je faisais comme, ben, ils ont droit.
Puis je m'en collais. Puis on dirait,
je ne sais pas à quel âge
ça a changé, mais en vieillissant,
un moment donné, j'ai
fait, hé, Chris, si
la personne ne te respecte pas, pourquoi
toi, tu leur montres du respect?
Ça a été long avant que j'allume.
Je pense que moi aussi,
mais c'est juste que je pense
être prime pour...
Si quelqu'un me dit quelque chose, je vais faire
« Ah, qu'est-ce que tu veux dire? » tout de suite.
Si c'est pour moi, je vais peut-être faire...
Puis à un moment donné, deux, trois commentaires, je vais dire
« Ah, je pense que c'est assez. »
Des petites explosions.
C'est que je pense que
je suis très, très bonne
pour enlever tout le surplus
tout le non nécessaire
puis aller vraiment droit
dans la patente où tu fais
je pense qu'elle a raison
ok
toi comment t'es pour la
parce que toi de l'extérieur quand on te regardait
t'as l'air du gars
genre cherche moi pas
moi je l'appelais mon sanguin.
Ah oui?
Je suis plus sanguin, oui.
C'est sûr que moi, il arrive de quoi?
La colère peut monter.
Je suis plus réactif.
Mais en même temps,
la production, on parle de Big Brother,
j'ai eu deux ou trois moments où j'ai piqué
même pas des petites crises,
juste un moment où tu fais « OK, moi, je vais m'en aller parce que je suis en tabarnak.
Mais ça, je trouve que c'est un bon comportement à adopter.
Au lieu de dire, OK, je suis en tabarnak,
donc je vais casser de quoi,
ou je vais être violent,
de dire, OK, je vais m'en aller
parce que là, je suis en crise.
Toi aussi, tu n'avais pas de côté.
Ça aurait été absurde de faire,
là, je fais le ryerais me battre.
Là, deux secondes après,
t'es à terre, un peu paralysé.
T'es comme ça,
il apprendra. »
Quand pas de côté s'est présenté,
s'est levé, puis il a dit, à un moment donné,
je sais pas si t'as écouté au complet, mais à un moment donné, il a dit
« Il y a un voleur. » « Il y a un voleur
dans la maison. » Puis, tu sais,
la sensation que quelques personnes ont eue,
c'était de la peur, là.
Moi, en premier, là, tu sais, ça a fait...
« Attends, il y a un voleur, là. »
On se serait regardé en faisant « Hey, je sais pas qui oserait faire ça à Pat ».
Pat, en plus, il est super fin.
Vraiment?
Mais il est massif.
Il est important, là.
Puis, il n'est même pas...
C'est même pas un heavyweight, tu sais.
Puis, tu sais, il était, je pense, pas au moyen,
mais tu le vois,
sa tête,
tu te dis, je pourrais le frapper avec un marteau.
Je suis pas sûr que j'y ferais mal.
Imagine,
tu me battrais avec un marteau
et il y a une chance sur mille
que je gagne.
C'est pas bon.
Deux bonnes jugulaires.
Notre duo, moi je disais que
Dan, c'était beaucoup le syndicaliste
puis moi, j'étais la médiatrice.
Fait que lui, il partait une idée
très forte, puis là, je faisais...
Puis là, je tricotais
un peu pour que ça soit un petit peu plus souple.
T'étais comme... Oui, c'est ça, vous étiez un nouveau
parti politique. Oui, exactement.
Ah, c'est bon. On se complétait bien dans notre sphère.
Moi, un peu plus de même.
Des fois, je la upliftais
de part de dire « Let's go, il faut faire de quoi.
Il faut se battre. » Puis elle, quand moi j'allais trop loin,
elle disait « Calme-toi. » On se rejoignait au milieu.
Est-ce que vous avez pensé faire
un projet ensemble après
Big Brother?
Je pense qu'on va rester amis
pour la vie.
Ça nous tente d'écrire ensemble.
On a même commencé un peu.
Oui.
C'est mystérieux.
C'est très mystérieux.
C'est tout le temps flou.
Chaque fois que Daniel vient ici,
il parle d'un projet.
Six ans plus tard, ça sort.
Ça donne l'heure bleue.
Pas de côté, il m'appelle, il me donne un mauvais titre.
Mais peut-être qu'on pourra en parler
dans cinq ans.
On reviendra.
Puis là, toi, tu fais
la pièce de théâtre
de Moëllo cet été.
Ça, c'est comment?
Parce que t tu es trop jeune
pour avoir connu...
Toi, c'est genre sûrement ta mère
et tes matantes qui sont
excitées pour toi.
Toi, c'est juste un vieux show télé
que tu as entendu parler.
Moi, ça surprendra
probablement tout l'auditoire,
mais je n'étais pas la plus cool des cools
au secondaire.
Effectivement, tout le monde tombe de sa chaise.
Pour te donner, mettons, une idée, moi, quand tous mes amis pleuraient de la mort de Kurt Cobain en secondaire 2,
j'essayais vraiment de les supporter, mais moi, j'écoutais tellement à côté Luc de La Rochelière
que je ne savais pas de temps c'était qui, Kurt Cobain.
de La Rochelière.
Je ne savais pas de temps c'était qui.
Kurt Cobain.
Ce qui fait que moi, en 88-89,
quand j'avais 8-9 ans,
quand c'est ressorti à la télé,
moi et l'autre, Poivre et Sel,
grande fan.
J'avais tout écouté ça à la télé pendant que les autres avaient des blondes et des chums.
Moi, j'écoutais Poivre et Sel
vu que ma mère écoutait Poivre et Sel.
Je mélange tout le temps Poivre et sel et Chop Suey.
Oh!
Que les deux...
C'est-tu Guy Fournier qui écrivait les deux?
Ah, salopette! Je ne sais pas.
Ça avait juste l'air comme si c'était écrit par Guy Fournier.
Bien, moi, dans ma tête, c'est très, très distinct.
Chop Suey et Poivre et sel.
Vraiment.
Toi, t'aimais vraiment ça, Poivre et sel, quand t'étais jeune?
Je pense que j'aimais encore plus Chopsoui.
Chopsoui, il y avait Marcel Leboeuf.
Exact.
Il faisait le surintendant.
Il y avait Marie-Soleil Tougas, la fille qu'on ne sait plus
c'est qui. Il y avait le frère à
Marie-Soleil Tougas, il me semble. Non, ça c'était
dans Pot de banane. Ah oui, Pot de banane.
Un autre classique.
Il y avait Marc Labrèche
jusqu'à temps qu'il soit
remplacé par Guy Jodoin
pour jouer le même rôle de l'homme qui faisait
de la sclérose en plaques.
Ça, j'aimais tellement ça la télé de l'homme qui faisait de la sclérose en plaques. J'aimais tellement ça, la télé,
à l'époque. Il remplaçait un acteur.
On n'en parle pas.
La télé américaine, souvent,
ils faisaient le rôle de...
Mais eux autres, même pas.
Non.
Moi, j'étais bien excitée quand on m'a proposé ça.
D'ailleurs, on me l'a proposé un soir,
à 10h30 à Big Brother,
quand on ne tourne plus et qu'on aailleurs, on me l'a proposé un soir, à 10h30, à Big Brother, quand on tourne plus.
On a le droit d'avoir une petite voix qui nous dit
« Ton agent se demande
si tu voudrais jouer dans moi et l'autre,
ce soit cet été. »
Je fais « Penses-tu
que c'est une bonne idée? »
« Mon chum, es-tu d'accord? »
J'ai juste fait « Si, les deux réponses,
c'est oui. »
Ça doit être weird pour des agents. Puis là, j'ai juste fait, si les deux réponses, c'est oui, oui. Ça fait que j'ai...
Ça doit être weird pour des agents.
J'avais jamais pensé à ça.
Mais pour des offres de business, ils n'ont pas le droit de te parler,
vu qu'ils savent comment tous nos amis t'enverraient des gens de petits kiosques,
tu sais, faire attention à lui.
Oui.
Mais, ça fait que c'est weird de, tu sais, fais attention à lui. Mais, c'est weird de...
Tu sais,
voici le pitch, là, toi,
tu réponds ça,
puis eux autres sont obligés d'appeler ton chum.
Puis de dire, es-tu d'accord avec ça?
Puis là, c'est ça, tu sors de là,
tu sors du confesse, tu dis, je pense que
je vais jouer dans moi et l'autre, mais moi, c'était bien excitant.
Metteur en scène que j'adore,
Charles Dauphiné, Ça va être très, très
dynamique. Vraiment le fun. On est en plein dans les...
C'est quand vous commencez? C'est à Terrebonne, non?
Oui. Terrebonne. Théâtre du Vieux Terrebonne.
27 juin. J'ai reçu une invitation.
Moi, je reçois jamais...
Je vais être à l'extérieur du pays. Je suis en train
d'écrire une série au Cambodge.
Et...
L'heure pourpre.
Je peux te donner des adresses, je suis allé écrire au Cambodge.
Non, mais
pour vrai, je vais être
pas au Cambodge,
mais je ne suis pas au Québec.
Je vais trouver deux autres billets, Mike.
Moi, j'irais un soir.
J'aimerais ça voir ça.
C'est vraiment réécriture de Kim Lisotte.
Kim Lisotte qui a écrit ça. C'est vraiment une réécriture de Kim Lisotte.
Kim Lisotte qui a écrit ça.
Allait-tu enlever l'évêque Lisotte?
On dirait que oui, parce que moi, je l'appelais encore l'évêque Lisotte, puis là, c'est redevenu Lisotte.
C'est redevenu Lisotte.
Moi, c'est ce que j'ai vu.
Je l'ai
mal appelé.
Tu devrais l'appeler tout le temps l'évêque.
L'évêque. Kim l'évêque. Et dire que c'est la fille de Denis.
Ça serait malade si l'évêque
les a de sa cause de Denis.
Puis un moment donné, dans la dernière année,
Denis a fait quelque chose
qu'il n'est pas d'accord avec.
Elle est à l'aise avec lui qui est avec la madame
qui a un chien qui s'est fait enculer.
Ça, pas de trouble,
papa, je vis bien avec ça.
Mais oui, ça rend
ce show-là encore plus féministe
que ce l'était à l'époque.
Moi, je joue un personnage qui n'existait pas
dans le temps que nos mères
l'écoutaient.
Joanne, la tenancière du bar,
militante, féministe.
Est-ce que c'est basé...
Tu sais, mettons, est-ce que c'est supposé être
dans les années 60-70?
OK, c'est le fond.
Vous avez des costumes, des pattes d'éléphant,
puis bien discrets.
Exact. Petite coupe
à la Mireille Mathieu. Petit cheveu
rond, pattes d'éléphant.
C'est une
magnifique direction artistique.
Les filles sont super. En plus, Alexia Jeanne
et Juliette Gosselin, qui jouent
Dodo et Denise. Très, très drôle.
J'ai une petite question, peut-être un petit peu
hors contexte, mais ça fait longtemps que je ne suis pas allé voir du théâtre.
À la fin, est-ce que c'est encore traditionnel
le salut comme dans le temps
médiéval ou ça évolue un peu ces techniques-là?
Le salut comme dans le temps médiéval ou ça évolue un peu ces techniques-là? Le salut
comme dans le temps médiéval.
Alors,
je vais te l'apprendre ce soir.
Nous saluons encore
comme dans le temps des bourgs.
Ça ne changera pas.
Ça ne changera pas.
Je le cite dans le show. Il y a une joke sur Dan.
Ah oui?
C'est vrai, tu me l'avais dit.
Est-ce que Kim est au courant?
Ou c'est toi qui as rajouté ça?
C'est elle.
On a fait une petite blague.
Mais est-ce que c'est une bonne blague?
Chaque fois que je la fais, les gens rient.
Nice.
Ça, ça veut dire que c'est une bonne blague.
Parce que moi, je ne suis pas humoriste.
Je ne sais pas.
Mais tu as fait tellement d'impro. Parce que moi, je ne suis pas humoriste. Je ne sais pas.
Mais tu as fait tellement d'impro.
C'est de l'humour.
Ce n'est pas juste l'humour.
Mais il y a beaucoup d'humour en impro.
De l'impro sans l'humour,
ça serait... Gonne-moi une aïeule.
Oui.
« Gagne-moi une aïeule! » Si c'était juste des longues
impros de 22 minutes à la manière
de Réjean Ducharme,
c'est sûr que ça serait moins léger.
Mais oui, je pense que c'est juste que ça m'aura
après l'humour, mais dans un beat
de comédienne. Peut-être que tu sauras mieux
le dire que moi, mais mon delivery
n'est pas le même que vous.
Je pense que ça passe par les mots
puis à un moment donné, il y a une petite pause
puis tu fais « Ah, je pense que c'était drôle
ce qu'a dit la madame. »
Oui, mais c'est complètement différent
qu'un humour de stand-up.
C'est plus dans le timing, c'est dans le dialogue.
C'est de la comédie, c'est du jeu d'acteur,
je pense, au final.
Mais en même temps, être un comédien,
un humoriste, c'est de la comédie, c'est du jeu d'acteur, je pense, au final. Mais en même temps, être un comédien, un comédien,
un humoriste, c'est du jeu aussi.
Tu performes.
Ça se rejoint, mais c'est comme deux races de chiens, mettons, qui sont
quand même différentes, mais ça reste la même
affaire, c'est un chien.
C'est-il un Pog
et un Golden?
Ils peuvent se sentir le cul et vivre des affaires, mais c'est pastu un Pog et un Golden? Ils peuvent se sentir le cul
et vivre des affaires,
mais ce n'est pas le même chien.
Les comédiens, nous autres,
on serait les Pogs ou les Golden?
On serait sûrement les Golden.
Les producteurs du monde
seraient ceux qui sniffent les culs.
Je pense que les humoristes
seraient les Pogs.
Parce qu'un Golden,
ça a plus de classe.
Ça s'est salué aussi. C'est comme Nob. OK. Parce qu'un golden, ça a comme plus de classe. Ça s'est salué aussi.
Tu comprends? C'est comme Nob.
Tandis qu'un humoriste, ça peut être un peu plus pog style.
OK.
Es-tu d'accord?
Fait que tu disais que les golden ont plus de classe qu'un pog.
Mais ça me semble qu'un pog a plus de...
Bien, en tout cas, là, je commencerais pas à défendre les pogs.
Mais j'ai l'impression
qu'un pog, c'est un peu distingué.
Tandis qu'un golden,
ça a juste l'air d'un épée qui veut se baigner.
Oui, peut-être.
J'avais en tête les concours de chiens.
Un beau golden,
bien brossé.
Tandis qu'un pog,
c'est fucking nice.
Les golden, ça reste des Retrievers,
des chiens de chasse qui rapportent le gibier.
Mais tu sais, en même temps,
imagine une grande famille noble du Moyen-Âge.
C'est sûr qu'ils vont prendre le Golden
que le Pog.
Non, le Pog, ils vont le manger.
Ils arrivent en calèche avec une délégation
d'indiscrits de Pog.
Pour vrai, un Pog, ça a l'air d'un petit cochon.
Je suis sûr que les premiers
qui ont eu des pogs en Europe,
ils ont fait « Hey, t'as volé un cochon de l'Asie. »
C'est ta deuxième référence
au temps médiéval.
Je m'en vais là, je ne sais pas pourquoi.
Un petit côté historien, peut-être.
Mais c'est vrai,
je ne voyais pas le côté médiéval,
mais il y a de quoi qui me fait rire.
Chaque fois qu'il y a des shows,
chaque fois que je fais des shows en Europe
ou que je vais voir des shows de théâtre,
le salut de « on se prend par la main, on lève ».
Salut de compagnie, c'est ça.
Puis tu en as tout le temps la moitié
qu'au deuxième, ils réalisent « c'est ça. Puis t'en as tout le temps la moitié qu'au deuxième,
ils réalisent, c'était pas si bon que ça.
On devrait décoller.
En tout cas,
moi, mes choix en Europe, c'est tout le temps moi
qui se dit ça.
Mais les humoristes,
vous faites pas ça, vous faites comme...
Un peu quand même.
À l'époque que je commençais,
j'avais fait la tournée juste pour rire.
Il y avait un metteur en scène
qui nous faisait faire un salut de même.
Tu n'aimais pas ça.
J'aimais pas ça.
À la fin, tout le monde...
Moi, il y avait Dominique Paquette.
Il faisait tout le temps des bruits.
Il faisait...
Puis là...
Ça me faisait rire.
Là, le monde...
On est six
qui essaient d'être sérieux.
Puis...
À chaque fois que je vois
un salut de théâtre,
j'entends Dumpak.
Il fait... Tu vois un salut de théâtre, j'entends Dumpak.
Tu l'imites bien en Christ.
Je l'entends, je le vois, j'avais vu le verre.
Dumpak, est-ce que Christ me ferait rire?
C'est ça.
C'est mon moment Dumpak.
Moi, moyen.
Ça doit être parce que t'es un signe de terre.
Non, pas du tout.
Moi, j'ai une farine en malade mental d'homme paque.
On l'appelle d'homme paque?
Moi, oui.
Juste être sûr,
parce que ça fait quand même un nom de rappeur.
Ça, j'ai eu...
Pas une chicane avec ma blonde, mais moi, je l'appelle Dumpack.
C'est pas Dumpack, c'est Dumpack.
Je suis comme...
Là, j'avais dit, moi, j'ai trop
de respect pour lui pour l'appeler
Dumb, comme si c'était un épais.
Moi, c'est
Dumb.
Après, j'ai réalisé, vu que je viens de Québec,
à Québec, on raccourcit
Dominique par «Doum»,
qui est «fucking dumb».
Ça ne marche pas.
Mais il est drôle.
On aurait dû faire un salut de théâtre.
Moi, je propose qu'on en fasse un
à la fin du podcast.
Oui, on devrait.
Je vais vous l'aider.
Si vous voulez, d'habitude, on place ça à la générale.
Oui, ça, vous passez combien de temps à répéter votre salut?
Je dirais un bon huit minutes.
OK.
Non, mais non.
Oui.
Huit minutes à répéter le salut.
Oui.
Je veux dire, on finit, puis le metteur en scène va dire,
il faut placer le salut.
Fait que là, la moitié, vous partez par là,
la moitié, vous partez par là.
Là, vous arrivez, deux saluts,
on éteint un peu les lumières.
Deux saluts, salut la console, va-t-en.
Si ça re-applaudit, re-rende.
On va le tester.
Parfait, bonne soirée.
Nice.
Il doit y en avoir en plus.
Si il dit, si ça applaudit encore, revenez. Il doit en avoir
qu'il sente trop d'amour
un soir qu'il n'en a pas tant.
Ils vont tout de suite.
Il n'y a rien de plus triste
que quelqu'un qui vient pour son rappel.
Tu es comme, je suis en train
de mettre mon cote.
C'est exactement ce que tu vois.
Il a un peu forcé
le rappel. Tu es là,
les lumières de Duceppe sont à moitié allumées.
Puis là, tu fais ça.
Les gens mettent leur manteau.
Tu vas-tu voir beaucoup de pièces
quand tu n'es pas dedans?
Quand même, oui.
Quand tu as joué dans certains théâtres,
tu as le luxe d'être dans leur liste
d'invités de première.
Tu vas voir tout gratis.
Oh!
Je vais voir. J'essaie d'aller enés de première. Tu vas voir tout gratis. Je vais voir.
J'essaie d'aller en voir le plus possible.
Mais je ne peux pas toutes les voir.
J'ai parlé trop prêche.
Tu as parlé prêche.
J'ai parlé très, très prêche.
Je pensais à Berthold.
Prêche.
Je ne sais pas c'est qui.
À Big Brother, elle n'arrêtait pas
Elle était tout le temps de même
Je suis content qu'il y ait un autre épée
Là on se regardait
On était comme
De quoi
Elle nous insulte-tu la madame
Moi je pense que je suis devenu amic
Juste parce que j'étais le seul à Big Brother
Personne ne comprenait ses références
Moi j'étais le seul qui faisait semblant de comprendre.
Des fois, il me disait, dis plus ça, les gens ne comprennent pas.
Il me le disait pour vrai.
Deux, trois fois, j'ai dit.
T'as-tu été tout le temps le même?
T'as des références que personne ne comprend.
Malheureusement, oui.
Ah, oui.
Puis, avec ton chum, ton chum, les comprends-tu?
Oui.
Ah, c'est le fun.
C'est pour ça que ça a cliqué.
C'est pour ça que ça a cliqué.
C'est le seul qui comprenait.
Ah, c'est le fun, ça.
Non, mais c'est vrai.
Il y a des mots...
Je pense que, premièrement, j'ai appris que je parlais vraiment lent.
Quand j'ai regardé Big Brother, je me disais,
mais des clottes, Joël.
Ah, oui?
Je me disais ça.
Et salopette que je parle là.
Puis aussi, je me disais,
les gens ne comprennent pas mes mots.
Tu devrais t'écouter, tu sais,
comme les livres audios.
Tu sais, accélérer un peu.
Tu vois, la gang qui est sortie,
les quatre derniers,
ils ont regardé ça sur 1.5
parce que c'était trop long à regarder.
Il y avait 48 heures.
Puis ils disaient, tout le monde parlait comme les chipmunks.
Sauf moi, on dirait que j'étais normale.
Morgan m'a dit la même chose il y a une couple de jours.
C'est ça.
Malade.
Mais c'est vrai que tu parles lentement.
Moi, ça m'a pris un petit moment à m'adapter, m'ajuster à toi.
Tu étais comme mon ami.
Rapidement, c'est devenu mon ami.
Puis là, j'ai fait, OK, il faut que je m'ajuste.
Tu me parlais plus lentement, puis il a fallu
que je me...
Tu dois l'aimer à cause du slow travel.
Ouais. T'sais, t'es comme Chris.
On est...
On tourne au Vietnam.
On est pareil.
Tu m'enjuries avec tes baguettes.
T'es comme, yes.
Tu vois, Pat Côté, une des premières choses qu'il m'a dites, c'est
toi, on n'était pas amis à ce moment-là
pis il fait, toi, t'es dangereuse parce que
le monde prend ton beat.
Le monde prend le beat que tu leur
imposes sans que tu t'en rendes compte.
T'imposes ton beat pis tout le monde
se met à parler plus lentement
pis à réagir plus lentement.
Pis tout le monde est sur ton beat à toi pis j'y regarde aller
pis je fais,
« Ah, mais la tabarouette a réussi à les mettre à son beat,
puis moi, je me rends même pas compte de ça. » Fait que tantôt, on va tous parler comme ça.
Moi, je pense... Non.
Moi, par exemple, je me rappelle,
quand j'ai commencé à faire de l'humour,
j'avais suivi un petit atelier, un comedy club qui s'appelait le Comedy Works.
Puis, il y avait un des... le premier genre court, il disait,
voici pour savoir si tu pourrais être un humoriste,
est-ce que quand tu es dans tous tes amis,
est-ce que tout le monde finit par sonner un peu comme toi?
Tu sais, qu'ils prennent tes tics, qu'ils prennent tes expressions.
Puis ça, t'es ça, tu sais.
Mais je ne savais pas que c'était un signe d'être dangereux.
Bien non, moi non plus.
Bien dans le contexte Big Brother.
Oui, oui.
Dangereux dans le contexte que tu as de l'infiltré.
Oui, oui. Non, je ne pense pas qu'elle va me piquer.
Important. dans le contexte que tu as de l'infinité. Non, je ne pense pas qu'elle va me piquer. Et pourtant.
Puis là, toi, comment ta vie
a changé depuis Big Brother?
Parce que tu as été, on dirait,
moi, cette année, ça a été la saison
que j'ai le plus aimée,
mais on dirait que la fin est floue
pour moi.
Tu es sortie dans le top 3?
Non, moi, j'ai sortie dans le top 3? Non.
Moi, j'ai fait partie du top 6.
Je suis la première du top 6 à partir.
Fait que t'étais pas dans le top 6.
Je suis sorti la semaine avant Joël.
J'ai été le dernier avant l'étape des champions.
Chris, j'avais l'impression... Chris, même j'ai fait
un... Je faisais partie d'un
pool.
Moi, je suis fucking all-in, big brother.
Puis cette année, c'est l'année que la fin est vraiment floue.
Je pense qu'il y a eu des grosses semaines
où il y avait beaucoup d'action dans les moments,
ma dernière semaine, les quelques-unes avant.
Puis après ça, ça a été peut-être moins actionnesque,
comme Joël pourrait dire.
Non, moi, Joël, elle dirait pas ça.
Non, Joël, OK.
Mais je pense qu'effectivement, c'était comme plus
on savait vers quoi ça s'en allait
dans le top 4. On savait que ça ferait
si Dan
gagnait pas contre Charles, ça ferait Dan,
ça ferait moi ou Fred, ou Fred
ou moi, puis après ça, il resterait les 4
les 4 cocos à la fin.
Fait que c'est ça qu'il s'est fait.
C'est correct.
Pis, on n'a pas de...
On n'a pas de rancœur
par rapport à ça.
On n'est pas...
Parle.
Je pense qu'elle est triste.
Mais tu...
Qu'est-ce que ça a fait en sortant?
Moi, je pense que la plus grande différence,
c'est qu'avant, à l'épicerie,
on me disait
« C'est vous la madame de cinquième rang? »
ou « C'est vous... »
Quand les gens commençaient à me reconnaître,
c'est quand je jouais dans l'échappée.
Dans l'échappée, mon personnage n'avait pas
beaucoup de skills.
C'est une maman qui laissait sa fille se faire abuser
par son chum parce qu'elle était trop en manque.
Ça, c'est vraiment pas beaucoup de skills.
Elle avait pas beaucoup de skills.
Puis je vais avec mon fils qui a trois ans
dans ma poussette au aroma de schlaga.
Puis la fille qui me sert mes croissants me dit...
Elle me dit...
Vous, votre
fille, elle se fait violer.
Là, mon enfant, il est dans ma
poussette, pis moi, je me dis
pas la fiction. Je fais...
Chris, j'ai-tu une
fille?
Pis en plus,
elle se fait violer.
Pis là, je fais... Ah, mon dieu elle parle de la TV
pis mon fils
me dit dans la poussette
c'est quoi violer
pis je fais ah mon beau
on va aller en parler dehors avec notre croissant
fait que c'est passé
de ça
pis il a oublié
comment expliquer un viol à un enfant de 3 ans?
Je vais te faire écouter la série à un moment.
C'est ça.
Tu vas voir tous ses mauvais choix.
Mais je pense que c'est passé de la fille qui joue dans
à maintenant, les gens me crient
« Hey, Jojo! »
dans les couloirs.
Fait que c'est que le monde a appris...
Au lieu d'être une comédienne,
t'es devenue une amie.
C'est peut-être la différence
avec vous autres.
Vous connaissez votre vrai nom
de prime abord.
J'ai l'impression que même
les premiers épisodes,
les gens pensaient souvent
que t'étais ton personnage.
Il y a même quelqu'un un moment donné
dans un épisode qui fait
ça là Patrice
pis là j'étais comme
ça pense un joueur
il a de quoi imaginer
moi dans mon cas faire Big Brother
ça m'a vraiment permis de dire
de faire une distinction entre
mon personnage de Patrice Lemieux pis moi même
parce que tu, mettons,
il y a eu
une autre époque, les personnages,
il y avait un look vraiment différent.
Oncle Georges, je veux Daniel Lemieux,
si tu ne vois pas la différence, c'est toi le problème.
Le propriétaire de bloc
de Danny Turcotte.
Tandis que toi, c'était...
Tu n'as pas de chapeau,
tu sais.
Je t'avais pas connu
avant non plus,
tu sais,
c'est juste arrivé
avec une proposition.
Ça a été arrivé,
le joueur de hockey
qui parle drôle.
Ça se voulait un prank
un peu aussi,
ça se voulait dire
on veut piéger le monde.
Je voulais que les gens
croient à ça,
que les gens croient
que ce gars-là existe,
tu sais.
Fait que c'est un beau problème,
tu sais, mais au final, c'est ça, de déconstruire ça, c les gens croient que ce gars-là existe. Ça fait que c'est un beau problème, mais au final, c'est ça,
de déconstruire ça, c'est plus compliqué.
Puis après, ça a été quoi le changement
après Big Brother?
Il y en a-tu un?
Bien oui, moi, c'est plus rare,
plus en plus avant quand même un peu,
mais que les gens m'arrêtent dans le rue en disant
« Hey, Dan! »
Au début, je pensais tout le temps
que c'était quelqu'un que je connaissais,
même encore. L'autre jour, je marche, puis quelqu'un me fait « Hey, Hey, Dan! » Au début, je pensais tout le temps que c'était quelqu'un que je connaissais, même encore.
L'autre jour, je marche et quelqu'un me dit « Hey, salut, Dan! »
Je fais « OK, c'est de où? Je le connais, Christ. »
Puis là, finalement, tu te rends compte que non, non, il te connaît de Big Brother.
Quand la personne dit « Dan, Dan! », là, je sais « Big Brother. »
Mais juste, tu sais, Daniel, « Hey, Daniel! »
Ça, c'est beaucoup plus depuis Big Brother, évidemment.
Les deux, vous êtes contents de l'avoir fait?
Oui.
Moi, j'avais dit à mon agente
que je ne ferais pas ce projet-là
dans l'espérance que ça change quelque chose.
Si je fais ça,
tout porte à croire
que je pourrais être déçue.
Je vais y aller comme un contrat.
Je vais rentrer avec mes
snics d'impro. Je vais y aller comme si
c'était un Monopoly géant. Je vais le jouer,
mais on va bloquer mon agenda pour trois mois
et on verra ce que ça donne.
Finalement, nous autres, on sort.
C'est plus positif que négatif.
Est-ce que vous feriez LOL?
Parce que la façon
que vous êtes, ça fit plus avec lol que big brother
non mais techniquement c'est que moi je fais plus dans l'oeil est une fille d'un pro tu
es dans ma tête ou une fille d'un pro tu parche avait posti que tu es une mère qui
est pas capable de s'occuper de sa fille mais Moi, dans ma tête, c'était une vie de l'ennemi.
Mais LOL, c'est l'affaire
qu'il ne faut pas rire.
Parce qu'il n'y avait pas une affaire qui s'appelait LOL.
Oui, mais ce n'est pas la même chose.
LOL, le show muet.
Le dernier qui rira.
Sur le coup,
quand LOL de Prime
est arrivé, j'ai fait, comment ça
qu'ils n'ont pas amené en cours?
Puis après, j'ai réalisé,
ah, c'est sûrement que l'autre existait avant.
Oui, c'est ça, je pense.
C'est sûrement qu'ils ont fait,
on devrait les amener en cours.
Oui, ça existe en Corée depuis 2003.
On peut, on peut.
All right, OK.
Ni vu, ni connu, on va...
Mais moi, j'aimerais ça au bout de faire ça,
mais je veux dire, je n'ai pas de numéro, moi. Il faudrait, j'aimerais ça au bout de faire ça. Mais je veux dire,
j'ai pas de numéro, moi. Faudrait que j'invente
un petit numéro. Faudrait que j'aille
runner un petit 5.
Non, mais ça prend pas...
Il y a eu du monde qui c'était pas des humoristes.
Oui, Edith Cochrane, Pierre-Luc Funk.
Fait que c'est pas...
Ça te prend un sketch
quelconque.
Je pourrais prendre un de tes sketches.
Prendre mes sketches.
Il y en a un à propos d'un enfant
qui marche très bien.
Je fais le don.
Le monde va faire « Ah! »
Elle s'occupe de lui aussi bien
qu'elle s'occupe de son enfant.
Attends-les.
Oh, wow!
C'est incroyable!
C'est incroyable!
Hey, Yann! Je t'ai vu courir!
T'étais rendu où?
T'étais-tu rendu aux toilettes?
J'étais aux toilettes, oui.
T'étais aux toilettes. Y'a-tu rendu aux toilettes? J'étais aux toilettes, oui. T'étais aux toilettes.
Y'a-tu eu un offre d'un couple?
Ça serait malade.
Imagine.
Son rêve.
Hé, tabar...
Ça, là, pour vrai,
quel cauchemar de réaliser
que ton réalisateur,
il a des aventures sexuelles.
Pendant le podcast.
Fait que là, t'es comme,
c'est pour ça que pendant 4 minutes,
Joanne parlait,
pis c'est un close-up sur Dan.
Hé, mais moi, Yann,
fait que quand t'es allé aux toilettes,
fait que là, t'as fait un plan large.
Ouais, j'ai fait un plan large.
Il s'est passé quoi? Pourquoi le monde riait?
Non, non.
Ça avait-tu rapport avec moi, non?
Non, le cancer, c'est un signe d'eau.
Non, il y a eu un gag.
Je m'en rappelle pas.
Oui, on sait plus c'est quoi.
J'aime ça que...
Il est comme, pourquoi ça rit?
C'est anecdotique.
C'est comme si c'était sa première fois.
C'est la première fois que j'entends rire.
C'est le show de Marguerite.
Moi, j'habitais à côté de l'orage,
mon premier appartement.
C'est vrai?
Fascination.
Moi, j'étais bélangée de Normandville,
pis l'orage était sur Saint-Hubert
à ce moment-là, pis je passais
tout le temps devant en me disant,
comme un, t'sais, le seul kick
voyeurisme, c'était checker
les gens sur le banc de parc
qui fumait une top, pis me dire
« Vous allez là, vous autres! »
Pis à un moment donné,
c'est comme le rêve de ma vie,
presque au coin de Jean-Talon,
un taxi s'arrête,
la fenêtre descend,
puis le chauffeur dit
« C'est où le club? »
« Excusez-moi, madame,
savez-vous c'est où le club L'Orage? »
Je fais « Bien, regardez. »
« Vous voyez le Porsche lumineux là-bas? »
« Juste là, il y a un banc. »
« C'est juste là. »
Puis là, la fenêtre d'en arrière
se descend,
puis le monsieur dit
« Puis vous, vous y allez quand? »
Wow!
Puis moi, je réponds,
« Moi? Jamais! »
C'est ça.
Mais c'était-tu un peu de travailler ou pas?
Jamais, jamais, jamais, jamais.
Moi, j'ai...
Tu sais, Martin Matt avait fait un film
qui s'appelait « Trip à trois »
avec Mélissa Désorme-Aupoulin
il y a une scène qui va
dans un club échangiste
apparemment c'était un ancien
vrai club échangiste
c'est soit à Laval ou genre Montréal-Nord
puis un moment donné je faisais un tournage
pour
je ne me rappelle pas
c'est un affaire pour le web je ne sais pas si c'est... C'est un enfant pour le web. Je ne sais pas si c'est Top Dogs.
Je suis arrivé, puis c'était
dans
l'ancien club échangiste.
J'étais comme...
Désolé, je n'aurais pas dû...
Je ne me rappelle pas si c'était...
Mais je suis arrivé,
puis là, j'ai réalisé...
C'est weird de tourner
dans un club échangiste
qui n'est pas
une scène d'échangiste.
Tu sentais l'ambiance?
Oui.
Le petit côté la parisienne.
Il y avait...
C'était weird
parce qu'il y avait
une piscine dans le sous-sol.
Puis là, j'étais comme,
ça doit être plein,
plein, plein de sperme.
Puis après, il y avait une autre
pièce que c'était
grand comme, mettons,
une chambre à coucher pour mettre un lit
simple ou un lit double. Puis il y avait
neuf lits. Fait que là,
j'étais comme, OK, ça, c'est juste
du trafic.
C'est des filles qui arrivent de la Russie
qui pensent qu'elles vont marier un millionnaire.
Finalement, c'est comme, ah non, OK, je me fais fourrer.
Tu penses que ça serait de la prostitution
au cœur du club échangiste?
Bien, moi, je pense pas.
Pas tous les clubs échangistes,
mais celui que moi, je faisais le tournage,
je pense que c'est ça leur valeur.
Ah oui!
Puis c'était pas de la prostitution,
c'est plus
des esclaves sexuels.
Oui, ah!
Fait que c'est moins pire.
Très chic, là!
Oui, oui.
Écoute.
Non, mais oui, c'était weird.
Par exemple, pour vrai,
j'étais comme, ah oui,
je reconnaissais de quoi,
puis après de voir la pièce,
c'est weird. Vraiment weird.
Oui, moi, c'est ça.
Ça me donnerait vraiment l'impression de passer la porte
puis d'attraper des IDSS.
Oui, je pense,
bien, j'espère, je n'ai rien pogné.
Je te le souhaite.
Ça fait longtemps que tu t'en serais rendu compte.
Sûrement.
Sûrement.
Ce serait weird
de découvrir là que j'ai
pogné l'herpès
il y a sept ans
d'un tournage
parce que j'ai rouvert la mauvaise porte.
Tu ne vas pas te faire tester
entre tes relations?
Entre mes relations?
J'ai été marié 20 ans
et après ça,
j'ai la même blonde.
Non.
C'est weird.
Ça serait weird de faire,
« OK, vous venez vous faire tester.
Vous avez couché avec combien de personnes? »
Une.
Une.
Mais avant ça,
« Chris, dans le temps qu'on fourre en noir et blanc,
j'en ai... »
Fait que non.
Moi, j'ai...
Non.
Moi, j'ai eu le stress du sida. Puis après, j'ai été mariée tellement longtemps que le stress du sida.
Puis après, j'ai été marié tellement longtemps
que le stress du sida est mort comme tous les sidatiques.
Salut de compagnie.
Mais Yann, tu me poses ça
comme si toi, tu vas te faire
tester, acheter.
T'as-tu une carte
qu'après 12, t'as un café gratis?
Non, mais j'y vais.
Entre chaque relation, j'y vais.
Tu ne portes pas de condom?
Ben oui, ben... Non, mais c'est pas ça.
Mais c'est parce que... Trèses pas de condom? Ben oui, ben... Non, mais ce n'est pas ça, mais c'est parce que...
Très bien, un condom, Yann!
C'est parce que si je veux
exiger ça de la prochaine personne,
je veux montrer que moi-même,
je n'ai pas...
Tu veux exiger
que la personne porte un condom?
Non, non, non,
mais si l'autre personne,
je veux un jour,
admettons,
faire l'amour avec sans condom,
ben je veux qu'elle ait été testée.
Mais ça, là, quand tu rencontres
quelqu'un et que tu es déjà
« j'exige »
qu'est-ce que c'est lourd!
Moi, je ne suis pas une femme,
mais j'aimerais tellement passer au coucher
avec un gars qui est comme « j'exige
que tu aies une petite carte! »
« Oh, ça, c'est signé il y a trois jours! »
« Qui m'a dit que tu n'as pas
fourré depuis trois jours? » « Il y a 72 dernières heures. » Non, mais oui, c'est signé il y a trois jours. Qui m'a dit que t'as pas fourré depuis trois jours?
Non, il est 72 dernières heures.
Non, mais oui, c'est ça.
Je m'en vais me faire tester.
Faut que t'aies confiance en tes...
Admettons, je sais pas, moi, j'ai été huit ans avec la même.
Faut que t'aies confiance
beaucoup, mais en même temps, je sais pas,
un banc de toilette, n'importe quoi.
Mike, moi, je suis pur pour pur.
Non, non, non. Je suis pur, pur, pur. Ça, c'importe quoi. Un banc de toilette? Non, non, non.
Je suis pur, pur, pur.
Ça, c'est la vieille excuse.
Si moi, maintenant, j'arrive à la maison
et je dis qu'il faudrait que tu prennes
les pilules de la gonorrhée,
je me suis assise sur une vilaine toilette.
Ça passe moins bien, ça.
Mais moi, je pense
le truc, pour vrai,
mettons que tu as une gonorrée,
puis gonorrée, c'est-tu extérieur ou intérieur?
Je ne sais pas.
Je ne sais pas trop.
Moi, j'ai été chanceux,
je n'ai jamais, jamais, jamais rien eu.
Là, je cogne là-dessus,
vu qu'à cause de Yann,
je pense que je vais pogner de quoi.
Mais mettons, être une femme,
puis j'ai la gonorrée,
je me frotterais partout, partout,
intérieur, extérieur, je frotterais. C'est pas ça qu'il faut voir. Je ne suis pas une femme, je le sais que la gonorrhée, je me frotterais partout, partout, intérieur, extérieur,
je frotterais...
C'est pas ça qu'il faut voir, je suis pas une femme, je le sais.
Non, mais je frotterais
toutes les surfaces que
mon chum, sa queue, pourrait toucher
pour être ceux
qui pognent la gonorrhée
de la bolle de toilette.
Puis là, lui, il serait comme, j'ai pogné ça,
puis je serais comme, ah oui, c'est peut-être la balle de toilette.
Puis il serait comme, me semble ton vagin
est mauve depuis quatre mois.
Arrête, change pas le sujet.
Oui.
C'est un bon truc.
Je suis un gars d'action.
Hey Yann, y a-tu des questions?
Oui.
Oui, il y a des questions. Qui n'ont pas rapport avec la gonorrhée. Il y en a? Oui, oui, oui y'a des questions
qui ont pas rapport avec la gonorrhée
y'en a deux en fait, y'en a une pour
Daniel pis une pour Joël
tiens, une question pour Joël
c'est Alain qui demande, le fait que tu aies
partagé avec Dan le prix du public
à Big Brother, est-ce que ça fait parler
beaucoup de toi dans l'industrie?
Ah, c'est fin que t'as fait ça je savais Ah, c'est fin que tu as fait ça.
Je ne savais pas que tu avais fait ça.
Tu as fait ça, oui.
C'est beau.
Le prix du public, c'était quoi?
Le prix du public, c'est les gens qui votaient
pour leur personnalité.
Oh non!
Ça, c'est quelqu'un qui est fâché.
Mais oui!
Cette personne-là avait voté pour Dan.
Donc, il y a comme un vote
à partir de la semaine, je sais plus,
semaine 8, semaine 9.
Non, je comprenais c'est quoi le prix du public,
mais le montant.
5 000 $.
OK. Fait que tu as donné, c'est 2500 $?
Ou tu as fait à quoi?
Tiens, il y a 800 $.
J'ai...
Je te donne la moitié,
450.
Google pas, google pas.
J'ai gagné 5000, je lui ai donné la moitié,
500.
OK, c'est bon.
Moi, je trouvais,
Dan avait eu
le très grand cœur
de me donner son veto
dans un moment...
Il s'est sauté devant le bal
pour toi.
Il était fou dingue.
Puis moi, je me disais,
pour marquer cette aventure-là,
où moi maintenant,
Dan m'appellera à 2h du matin en disant
« Je suis dans le trouble, j'irai. »
Pour moi, ça lui disait aussi
que dans ma vie,
j'allais être cette personne-là pour lui
qui allait lui donner son veto deux ans plus tard, mettons.
C'est un geste incroyable.
C'était beau.
C'était beau ce qu'on a fait aussi.
C'était part of the strategy.
You know, Mike?
C'est comme le slow travel.
C'est facile à traduire.
C'est partie de la stratégie.
Toi, t'es très bilingue.
Très, très, très. Très, très, très.
Mais t'es bon pour apprendre les langues.
Mettons, quand tu passes une couple de mois au Vietnam, t'apprends-tu un peu le vietnamien?
J'ai appris le vietnamien. C'est ça qui a fait que j'ai une facilité à apprendre
des langues après. Mettons, l'espagnol, je ne suis pas bon en espagnol, mais j'ai appris le vietnamien. C'est ça qui a fait que j'ai une facilité à apprendre des langues.
Comme l'espagnol.
Je ne suis pas bon en espagnol,
mais j'ai pris deux ou trois ans de cours de vietnamien.
Après ça, mon cerveau a pogné un nitro
que d'autres langues, ça y va.
J'ai séjourné au Vietnam.
Souvent, j'ai fait que je suis là,
j'aime le pays, mais je ne comprends rien.
C'est une langue qu'il faut apprendre.
Tu ne peux pas la cacher de même en essayant.
Il faut vraiment que tu prennes des cours.
T'aimerais-tu qu'ils te disent quelque chose en vietnamien?
Oui, pourquoi pas?
Demandez-moi quelque chose de simple.
Tu comprends, je ne suis pas non plus Einstein.
Tu vois, quand on te le demande en vietnamien...
Pose-moi une question et je vais te répondre quelque chose.
Est-ce que vous avez une réservation?
Ah, je suis juste là.
C'est ça, c'est ça. Vous me mettez sur le spot.
T'as sûr que ça répond oui ou non?
Fais un no.
No.
Oh, Chris, il est bilingue.
Je vais te poser une question.
Pose-moi la même question en russe.
Est-ce que vous avez une réservation?
Je vais te poser une question.
Puis essayez, le public peut aussi
essayer de deviner quelle question j'ai posée à Mike.
Est-ce que tu me veux une autre bière, Mike?
Il y avait le mot bière, que c'est bière.
Moi, je pensais que t'essayais de retenir
du vomi à la fin.
Je pense que c'était est-ce que cette bière-là
était vraiment nécessaire.
La question, c'était est-ce que tu aimes
boire de la bière?
Ah!
T'as été bonne de savoir bière, par exemple.
Ah oui, Chris, moi, j'aurais rien vu ça.
Tout est dans la déduction, hein?
Mon grand pouvoir, hein?
C'est fort.
Fait que, ouais, non, c'est ça.
Pour répondre à la question de Alain, je crois,
je ne m'en fais pas beaucoup parler dans l'industrie,
mais je pense que les gens ont vu là
notre rapport de cœur.
C'est drôle, et je ne veux pas insulter Alain
pour la question, mais
c'est drôle, dans l'industrie,
c'est comme s'il fait,
OK, là, là, quand
ça sonne, l'industrie,
moi, dans ma tête, chaque fois que j'entends l'industrie,
je pense, c'est genre
Guy Laliberté
du Soleil, puis ses amis
milliardaires, que là, ils font...
Cris, as-tu vu ça?
Elle a donné
à moitié de son truc.
Comme s'il y avait des 5 à 7,
l'industrie s'en parlait. Qu'est-ce que Joël a fait?
Je suis d'ailleurs maintenant
invitée dans les 5 à 7 de l'industrie. Oui, ah bien, Qu'est-ce que Joël a fait? Je suis d'ailleurs maintenant invitée dans les 5 à 7 de l'industrie.
Oui, tu as ta réponse.
Moi, cette semaine,
j'ai réalisé que
si j'allais plus souvent à Québec,
je suis allé voir Snoop Dogg à Québec.
Ah, c'est à Québec?
Oui, parce qu'il jouait
ce soir à Montréal.
Je ne voulais pas vous canceller.
Je me suis dit que je vais aller le voir
à Québec. Puis là, je vais le voir
à Québec, et
il y avait une des personnes, j'ai oublié de mentionner,
P.A. Method, qui était là, puis là,
P.A., il me dit, il fait,
« Hey, savais-tu qu'on a un privilège,
quand t'as fait
le Centre Vidéotron,
t'as accès à la loge Vidéotron,
n'importe quelle show tu veux.. Là, j'étais comme,
ah oui, c'est-tu vrai?
Pourquoi personne ne me l'a dit?
Fait que là, je m'en vais
à la loge Vidéotron
puis je réalise qu'ils
ne disent pas personne, vu qu'il n'y a personne.
Il y avait deux gars, puis
la madame qui était juste contente
d'avoir quelqu'un qui rentre.
Là, le gars de Vidéotron,
il a fait, Chris, viens, prochain coup.
Viens, prochain coup.
Puis là, j'ai fait, je vais googler
chaque show qu'il va y avoir à Québec.
Je ne serai pas là à chaque fois.
Oh, yes.
Je prendrais un vodka Coke d'hier, s'il vous plaît.
C'est toi qui le payes.
C'est moi qui le paye, merci.
C'est toujours toi.
C'est toujours moi.
C'était quoi la question pour Dan?
Je pense qu'il est retourné aux toilettes.
Yann.
Yann.
Je vous dis ça de suite.
Il est sur Craigslist en ce moment.
By Curious Producer.
Dan, lorsque tu pars en voyage...
C'est encore Alain qui pose une question.
C'est Alain Godet, en fait.
C'est notre ami Alain Godet.
Désolé, Alain.
Il y a des bonnes questions.
Lorsque tu pars en voyage
dans d'autres pays,
est-ce qu'il t'arrive de te mettre
dans un personnage pour parler aux habitants?
J'espère tellement que c'est oui.
Pour parler aux habitants du pays?
Oui.
Non.
Non.
Non.
Qu'est-ce que j'adore faire
En voyage c'est me mettre dans un personnage
Pour parler au français
Parce qu'il y a des français
En voyage partout
Partout partout
Pis t'sais à chaque fois que j'entends un français parler
Je prends mon accent français
Pis je fais croire que je suis un français de région
C'est quoi cet accent là
C'est comme proche de la Belgique
Genre elle se fait
Ah putain!
Je suis comme si tu le fais, t'as accompli,
mais je suis bon comme quand il y a
personne autre que moi. »
Je vais me mettre dedans.
Tu veux-tu que je te pose une question?
Parlez-vous comme deux Français, OK?
On se fait un petit sketch.
Moi, je suis très bon dans les accents.
Je vous le dis tout de suite.
Alors, du coup, je suis allée dans le métro
pour aller voir la Tour Eiffel.
Vous êtes de la France?
Oui.
Je suis de la France, moi aussi.
C'est vrai?
Oui, côté un peu plus ouest,
un peu perdu.
Lyon?
Non, plus du côté près de la Belgique.
En tout cas, c'est la tour Eiffel.
Ça marche, c'est...
Pour vrai,
j'ai jamais fait de la LNI,
mais on vient de les remettre à leur place.
Je pense.
Je pense.
J'ai un feeling.
Il va falloir que tu retournes
à la LNI.
Il faut fermer.
Moi, j'ai fait
16 ans à la LNI.
C'était ma 16e année cette année. Et ça. C'était ma 16e année, 7 années.
T'as jamais vécu?
C'était ma meilleure impression.
C'est fort, hein?
Elle était courte.
Une des bonnes affaires, c'est qu'elle était courte.
Moi, c'est l'affaire que j'aime le plus.
Quelqu'un qui fait une impro,
puis dans le milieu de l'impro, il fait...
Fait que c'est ça, là.
Non, mais à un moment donné,
tu prends un mauvais chemin dans la vie.
Fais que jamais t'aies peur de mettre les breaks
puis revenir sur la route principale.
Parce que tu peux être sur la garnette un est-ce-que-boute.
Juste dire un franc, fin.
Hé, on était dans l'off-road, là.
Pour vrai, là.
Ça prenait un 4 roues pour aller là.
T'as-tu déjà fait de l'impro?
Oui.
De où?
À quel cégep?
Écoute, moi, je suis allé au cégep qui n'existe plus, qui s'appelle
le Conservatoire La Salle. OK.
C'est un petit cégep tout petit en
or et lettres. Puis j'ai fait de l'impro, là.
Conservatoire La Salle,
qu'on entendait beaucoup parler,
ça n'existe plus depuis quand? Bien, il y avait le
Collège La Salle, qu'on entendait beaucoup.
Ils faisaient beaucoup de pubs. Mais conservatoire, me semble,
je n'entends pas. Oui, mais conservatoire,
ça a un mot comme ça.
Ça a une connotation prestigieuse.
Ce n'était pas très prestigieux.
Kim, l'évêque Lisotte
est allée au conservatoire de la salle.
Elle s'est faite voler son évêque.
C'est ça.
Anne-Élisabeth Bossé est allée là aussi.
Oui, c'est vrai.
Ça a créé quelques personnes
qui travaillaient dans l'industrie,
mais ce n'était pas comme un conservatoire de théâtre.
C'était quoi le nom de l'équipe là-bas?
La Clique.
La Clique du Conservatoire Lassalle.
J'ai fait deux ans d'impro là. J'ai bien aimé ça.
Tu as-tu déjà fait de l'impro?
Jamais fait d'impro. J'aurais aimé ça.
Moi, j'ai commencé à faire de l'impro à l'école de l'humour.
Ils nous imposaient de l'impro à l'ait de l'impro à l'école l'humour
tu fais tu stéphane maillet déjà non c'était daniel leblanc ah oui oui tellement bon tellement
fin mais moi je savais que tout le monde qui avait fait de l'impro secondaire au cégep moi
je venais de l'école anglaise qui avait pas d'impro fait que. J'arrivais et j'étais juste mauvais.
Mais j'aurais vraiment aimé ça.
Puis après, plus tard,
j'ai découvert que j'avais quand même
un certain talent
pour inventer n'importe quoi.
Mais j'ai juste
commencé trop vieux.
C'est comme quelqu'un qui fait
« Je vais jouer au hockey dans la Ligue nationale. »
Tu es comme « Monsieur, tu as 50 ans. » Moi, j » T'es comme « Monsieur, t'as 50 ans. »
Moi, j'ai commencé à faire de l'impro à 20 ans.
J'ai 50!
J'ai 50!
Tout le monde avait commencé à faire de l'impro
à 10, 12, 13 ans.
Moi, j'ai pas fait le circuit collégial.
Toi, t'as commenté?
J'aurais dû avoir ta confiance.
J'avais pas ta confiance.
Moi, je m'en allais en médecine. C'est vrai? J'aurais à avoir ta confiance? Je n'avais pas de ta confiance. Moi, je m'en allais en médecine.
C'est vrai?
J'ai étudié en sciences.
J'ai étudié en sciences.
Après ça, je suis allée faire un an de droit
à l'université. Quand j'ai quitté le droit,
je suis rentrée à l'école de théâtre
et je me suis mise à faire de l'impro.
Tu étais comme...
Là, il était comme...
Ma fille va être avocate.
Elle va être médecin. Elle va être... Non, Chris, non!
Elle va être médecin.
Elle va être...
Chris, elle va jouer dans Unité 9.
Oh, les tabarnaks!
Puis, tu sais, mon père est décédé en 2019,
puis il était...
Suicide, j'imagine.
Imagine si je dis oui.
Non, Christ, tabarnak.
Il était mêlé à la fin,
puis il disait au personnel infirmier puis au médecin,
là, vous allez prendre soin de moi
parce que ma fille est avocate
puis eux autres, ils savent que je suis avocate.
Puis je fais...
Non, c'est ça.
Bien, c'est ça.
Oui, lui, il était déçu, ma mère.
OK.
Moi, ce que j'aurais voulu, c'est...
Mais était-tu déçu pour vrai?
J'ai l'impression, la vieille mentalité
de cette génération-là,
il était comme, OK, ça prend.
Ils veulent
que tu aies
un succès, mais
pour vrai, ils veulent que tu sois un succès, mais pour vrai,
ils veulent que tu sois heureux et heureuse.
Juste de te voir heureuse
dans ce que tu faisais,
il devait être fier.
Oui, il est décédé fier, je suis sûre.
Mon père était né
dans les années 40,
dans Saint-Henri-Deux-Strikes.
Je pense qu'il avait espérance
que je sois PDG
de chez Inid Blakey.
C'était pas ça qui s'est passé.
C'est quoi Enid Blakey?
C'est un autre terme que...
J'ai rien compris.
On s'est regardé.
Moi, je te le dis,
à Big Brother, tout ça...
Jojo, je t'achète à vous quelque chose.
Attends une minute. C'est quoi Enid Blakey?
Et voilà.
Je devrais savoir ça.
Une firme d'avocats.
Dans le fond, je ne connais aucune firme d'avocats connue.
Inunbleki.
Qu'est-ce que tu voulais m'avouer?
Tu ne comprenais rien de ce que je disais?
Pendant mes neuf semaines,
deux fois par jour au minimum,
tu me faisais des références.
Je te faisais des faces comme si je ne comprenais rien.
Il est trop loin dans notre relation pour qu'à la semaine huit, au minimum. Tu me faisais des références, puis je te faisais des faces comme si je ne comprenais rien. À un moment donné, j'ai dit, je ne peux pas.
Il est trop loin dans notre relation
pour que, tu sais, à la semaine 8,
je te dise, ça fait six semaines que je ne comprends rien.
Je ne comprends pas la nuit des longs jetons.
Ça aurait été malade.
Chaque fois que tu es dans le confessionnat,
la seule chose que je n'aime pas de Joël,
elle n'arrête pas d'inventer des mots.
Il y a une blé qui... C'est. » Il y a une bléquille.
C'est quoi une bléquille, Gaulliste?
Non, mais pour vrai, je le voyais.
Parce que j'en catchais quand même beaucoup.
Je ne sais pas.
J'en prenais beaucoup.
Mais je voyais dans les yeux des autres.
Je suis un fin observateur.
Il y a beaucoup de monde qui ne comprenait rien.
Tu faisais des affaires et je le voyais.
Mettons du monde faire.
Mais pour vrai, ça, j'aime.
C'est rare.
J'aurais dû faire.
C'est rare le monde
qui ont cette honnêteté là
mais la part du monde
font, regarde je comprends pas
mais je comprends la part des mots
dans la France
à un moment donné je vais
je vais retomber dans la traile
mais il y a un bout
que si tu sais pas c'est quoi
il y en a trop
si tu sais pas, parles-tu est ne sais pas c'est quoi, il y en a trop.
Elle parle-tu à ce type de... C'est-tu une équipe sportive?
C'est-tu un bol de céréales?
C'est-tu...
S'il y a un moment où tu as juste la cave,
sinon, parce que là, tu peux faire...
Aucun clou, là, tu peux faire
non, non, toi, tu n'as rien compris.
Oui, non, tu n'as rien compris.
Ça, as-tu tout le temps eu cette confiance de faire un grand bras ok je pense que la réforme
d'intelligence mais vrai je me remercie mike mais je pense que l'autre aussi
c'est un manier c'est de pas avoir peur de dire je pensais pas être avoir
confiance en soi de dire moi l t'es plus dans mes limites. Puis c'est correct, là. C'est pas un problème.
T'sais.
Fait que, t'sais, moi, dans le fond,
depuis le début du podcast, je comprends
50% de ce que vous dites.
Là, là,
je parle d'un bâton depuis tantôt.
Ça se mange-tu, cette affaire-là?
Mais de temps en temps.
Mais qu'est-ce que j'aurais dû faire?
Ah, rien.
T'es comme ça.
C'est comme ça.
C'est parfait.
T'es comme t'es.
Tu sais, tu peux pas commencer à changer qui t'es,
mais c'est ça.
C'est pas comme si j'étais toujours en train de dire
« Oh, je suis au cœur de ma racine dichotomique. »
Non, mais il y a une affaire.
T'as-tu vécu un moment avec elle
qui est avec un autre ami
qui parle exactement comme elle?
Comme elle et son chum, ça doit être ça.
Toi et ton chum, ça doit être ça.
Parce que moi, Jean-Thomas,
qui est un bon chum,
Jean-Thomas, quand il me parle,
des fois, je suis comme,
c'est quoi ça veut dire ça?
Mais je suis la gang.
Puis un moment donné, je le vois avec un autre Jean-Thomas,
puis je suis comme « tabarnak ».
Je suis né sur une autre planète.
Étienne, puis moi, ça crée ça,
mais ça crée aussi un enfant qui est comme ça.
Edmond est intervenu en première année.
C'est IP pour vrai.
Pour un enfant de même, Edmond, c'est le meilleur nom.
Edmond Saint-Laurent,
c'est...
Edmond Saint-Laurent,
tabarnak!
C'est bon.
C'est impossible.
C'est bon.
Il faut qu'entre
Edmond Saint-Laurent,
tu fasses un coup de foulard.
Un salut. Pour te donner la différence entre les mots, Il faut qu'entre Edmond et Saint-Laurent, tu fasses un coup de foulard. Un sali.
Pour te donner la différence
entre les mots « moi, Blond est enceinte »
et « on est en train de penser au nom »,
on aimerait peut-être ça l'appeler « Sly ».
Ça serait écœurant.
Sly.
On va me partir un « GoFundMe »,
ceux qui veulent, qui s'appellent Sly.
À ce qu'ils vont avoir besoin d'aide, peut-être.
Edmond est revenu
la première année, puis il dit,
vraiment désemparé, il fait,
Vicky, sa prof,
elle nous a raconté une histoire qui se passait
dans un château, puis les
enfants, ils jouaient avec un château
de princesses. Alors, j'ai levé
ma main, puis j'ai dit, c'est
une mise en abîme.
Il y avait cinq ans, six ans, puis j'ai dit, c'est une mise en abîme. Il avait 5 ans.
6 ans. Puis là, il dit,
mais la conclusion, c'est,
et là, Vicky,
elle a rien dit.
La beauté de cette anecdote-là, c'est,
tu sais, bien humblement, je pense qu'il y a quand même
du monde qui écoute en ce moment qui ne savent pas qu'est-ce que c'est qu'une mise en abîme. Puis même moi, dans la maison de Big Brother, il a fallulà, c'est que, bien humblement, je pense qu'il y a quand même du monde qui écoute en ce moment qui ne savent pas ce qu'est une mise en abyme.
Même moi, dans la maison de Big Brother,
il a fallu juste me dire,
on va faire un recap de ce qu'est une mise en abyme.
Slushpoppy qui tient une slushpoppy qui tient une slushpoppy.
Des gens dans la télévision qui regardent la télévision.
Une mise en abyme.
Ah, ok, ok, ok.
Un peu à coup. regard de la télévision. Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
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Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah!
Ah! Tu parles lentement, mais ton cerveau va vite. Exactement. Tandis que moi, c'est l'inverse.
Moi, c'est pou-pou-pou-pou-pou.
Puis mon cerveau est comme...
Commande un autre drink.
Yann, y a-tu...
Là, il doit y avoir d'autres questions.
Oui, il y en a des bonnes.
Il y en a des sues, Yann.
Il y a Félix qui demande quelle est ta ville préférée au Vietnam?
Félix,
écoute, j'ai deux villes que j'aime beaucoup au Vietnam.
On va y aller avec Saigon,
Ho Chi Minh City, la capitale du Sud.
Grosse ville,
vraiment intéressante.
Puis ma deuxième, c'est Da Nang
dans le centre
Beach Town
vraiment
vraiment intéressante
mais si je peux parler
du Vietnam
puis là
ça ressort
d'un contexte
peut-être humoristique
non mais
moi j'avais
j'ai passé
si la COVID
était pas arrivée
j'avais une tournée
j'étais supposé
aller faire une tournée
en Asie
du Vietnam
je suis supposé faire je suis supposé faire
6 pays
t'as tourné au Vietnam
mais c'est ça
mais je faisais 6 pays
dans l'Asie
je faisais, là ça fait tellement longtemps
Singapour, Mongolie
Cambodge, Vietnam
Japon
Mongolie?
il y a une Cambodge, Vietnam, Japon. Mongolie? Oui, mais c'était...
Il y a une compagnie de boissons
qui fait des tournées
de show.
Ton show?
Mon show, oui.
J'avais fait une tournée en Chine.
Ça avait vraiment bien été.
Il m'avait dit, l'année prochaine,
on va te ramener.
Il y a un festival là-bas.
D'habitude, c'est juste
les vedettes britanniques
qui amènent.
En Asie,
personne n'est connu.
Les Blancs.
Si sur le poster, c'est marqué
une vedette canadienne,
si c'est marqué vedette canadienne,
c'est une vedette. On va aller voir.
C'est ça. J'étais supposé aller faire ça.
Malade.
Ils m'ont contacté le voir. C'est ça. J'étais supposé aller faire ça. Malade. Puis après, ils m'ont contacté dernièrement.
On dirait que j'ai comme plus le goût d'aller en Asie.
D'aller faire le tour.
Ça prend de la drive.
Il faut le faire.
Le déplacement, le décalage horaire, tout ça.
Ça dépend de toi.
Mais si à un moment donné, le goût te reprend,
si tu as besoin d'un road guy, un roadie,
tu viendrais-tu faire?
Ça serait weird
si t'étais mon tech
pis là,
s'il y a des Québécois
qui sont comme,
comment ça?
Comment ça qu'il pète le mieux
sur le tech à Mike Ward?
Comment ça qu'il pète le mieux?
Mais il a fini sa carrière
de hockey.
Oui, c'est ça.
Oui, non,
mais moi,
juste pour le voyage,
on pourrait faire un documentaire
sur ta tournée
pis moi,
je pourrais tourner. Oh shit, ça, j'aimerais ça. Moi, je pour, juste pour le voyage. On pourrait faire un documentaire sur ta tournée, puis moi, je pourrais tourner.
Oh shit, ça, j'aimerais ça.
Moi, je pourrais contacter la gang.
Je vais venir.
Oh yeah.
Je vais venir.
Oui.
Oui, oui, je vais venir.
Ben oui, Mike Ward en Mongolie.
On commence fort, puis...
Jojo et Dan Dan, l'interview.
Oui.
Ça pourrait être cool.
Moi, j'ai fait des open mic à Saigon, au Vietnam.
Oh shit.
J'étais là pendant deux mois.
En anglais?
En anglais.
Je me suis dit, juste pour la gymnastique,
je ne fais pas de scènes,
je n'en ai pas fait énormément,
mais je me suis dit,
j'ai passé et il y avait un open mic.
Je me suis assis, je regardais ça,
je parlais aux gars.
J'ai fait, OK, je m'essaie.
Pire expérience au monde de l'histoire du stand-up.
Je fais mon affaire.
On s'entend, je casse un numéro en anglais.
J'en ai fait d'affaires en anglais, mais il y a cinq personnes
dans le bar.
C'est cinq humoristes qui sont sur le show.
Il n'y a pas de public.
C'était raide.
Là, tu te rends compte
qu'être bon en anglais, c'est mieux
que ta langue, c'est l'anglais.
C'est dur dans une autre langue. Je ne serais jamais des pros en anglais, c'est mieux quand ta langue, c'est l'anglais. C'est dur dans une autre langue.
Moi, je serais jamais d'impros en anglais.
Ça marcherait jamais.
Moi, j'aime ça. À chaque fois que je suis allé dans d'autres pays,
j'aime ça voir des open mics
dans une langue que je ne comprends pas.
Je l'avais fait,
je me rappelle que je l'ai fait en Chine.
Les Chinois en cantonais?
C'est en mandarin. Mais quoi mais c'est vraiment cool puis on dirait le la planche j'ai le plus de souvenirs c'est j'avais été
en lande puis je faisais un show c'est pas un open mic mais tout le monde
parlait en deutsch puis je savais qui était bon, qui était pas bon après je donnais
des... j'étais comme
je faisais ma Denise Filiotro
je donnais mes petits commentaires
puis j'étais comme, toi t'es bon en tabarnak
j'étais comme, toi t'es bon en assis
lui, est-ce qu'il est cheap
puis c'était même pas, des fois il y en avait qui avaient des gros rires
mais je sentais que c'était un gros rire
cheap
puis c'était weird mais rire cheap. Oui, oui.
C'était weird.
Tu ne cachais rien, évidemment.
Je ne comprenais rien.
Louis-José,
souvent, je l'entendais dire que le stand-up, il y a comme un jazz
au stand-up.
Quand tu l'écoutes d'une autre langue,
tu vois vraiment
le jazz.
Parce que, mettons, tu écoutes d'une autre langue, tu vois vraiment le jazz. Parce que, mettons,
tu écoutes quelqu'un...
La différence entre un humoriste qui est bon
et un humoriste qui est mauvais,
souvent, les jokes sont comparables.
C'est un mix de confiance,
de livery,
de timing.
Mais quand tu entends juste les sons,
tu n'as rien d'autre
juste la musique
très intéressant
c'est ça
moi des fois c'est là qu'il me manque un punch
on y va comme ça
mais t'as vu le rire
qu'il y a eu après
c'est le meilleur rire de la soirée non c'est vrai c'est un astide rire qu'il y a eu après. C'est le meilleur rire de la soirée.
Non, mais c'est vrai.
C'est un astide rire fort.
Je me rappelle une blague qui a plus punché que ça.
C'est quoi?
À un moment donné, tu m'as offert un de tes numbers.
Un des sketchs, oui.
Ça arrive fort.
Ça, c'était une belle offre.
Yann est aux toilettes, blablabla.
Sauf que chaque fois que je parle de lui,
je l'efface tout de suite après.
C'est comme la façon que je me protège.
Yann, autre question.
Oui, celle-là...
Oh, yo, yo, c'est touché, ça.
Oui, celle-là est touchée.
Elle peut être soit malaisante, soit bien intéressante.
Mais moi, je l'aime bien, cette question-là.
Ah, vas-y, écoute.
Bonjour, elle est Dan.
À Big Brother, avez-vous senti la pression de protéger les minorités visibles
pour ne pas les sortir en premier?
Ah non, je n'ai pas senti ça, moi.
Je pense que la seule protection, tu sauras me le dire peut-être,
mais la personne qu'on a eu d'emblée
envie de protéger, c'est Patty.
Parce que
je pense que Patty,
on avait tous envie d'être
son protecteur.
D'être la personne sur qui
on veillait tous sur elle.
On était tous, moi, ma personne infirmière.
C'est comme quand tu vas en Floride
et que tu vois un oiseau sur l'autoroute
mais qui ne vole pas.
Tu sais que...
Tu sais que...
Tu sais...
Tu sais...
Tu sais, t'es vraiment...
Nous autres, on voulait
qu'elle soit bien, on voulait qu'elle
se sente bien, on voulait qu'elle se nourrisse bien,
on voulait tout qu'elle débarque de la slope.
Ça vient de chez des fibres humaines,
simplement humaines d'empathie
envers les aînés. C'est vraiment fucké.
Je l'ai dit avant que t'arrives,
je l'ai dit à Dante,
ma blonde, elle a travaillé sur une prod
avec Patty, puis j'ai vu
Patty comme un mois avant
Big Brother. Puis tu sais, avant que vous
faisiez Big Brother, c'est...
Il faut que tu signes quasiment
à ce titre.
Mais là, elle, elle arrive.
Je fais tout le monde en parler.
Elle voit ma blonde.
Elle fait « Hey, comment ça va? »
Puis là, elle fait « Hey, je vais faire
Big Brother. Je fais Big Brother
dans un mois. »
Ma blonde, elle est comme « Chut, chut, chut. »
Elle est comme « Non, ça va pas. » Ils le diront chut. Ben, comment? C'est encore lisse, ça.
Ils le diront pas.
Ils le diront.
Chris, Guy Lepage, c'est encore lisse, ça.
Oui, je pense qu'il va...
C'est encore lisse, ça.
Puis, à quelque part, elle a raison.
Je pense pas que Guy Lepage va appeler le séjour
pour stouler Patty, mais...
Mais peut-être le gars dans la salle,
lui, va peut-être l'appeler, le séjour.
Oui, oui, non, mais, tuêtre l'appeler elle est too much
elle est juste too much
on ressentait cette envie-là de la protéger
qu'elle soit bien, qu'elle se sente bien
mais sinon
il n'y avait pas du tout de call
de protéger
les gens de la diversité
c'est bizarre parce qu'il vient un moment là-dedans
où tous ces concepts-là pour moi
en tout cas je parle pour moi, ils n'existaient
comme plus. C'était comme, tu sais,
tu es dans une espèce de bulle
où on est au-delà
des cadres
de ce niveau-là. Le seul petit bémol
que moi, j'ai trouvé à un moment donné, c'est que
j'aurais moins aimé ça que la maison
tourne, qu'il y ait une majorité de gars.
Je trouvais ça important qu'il y ait une balance
homme-femme.
Mais ça n'a pas été abordé dans les montages.
Non, mais on l'a beaucoup nommé, ça.
Mais nous, on en parlait à l'intérieur
de la maison. On faisait juste des filles qui sont éliminées.
Faudrait un mané
qu'il y ait un retour du balancier pour pas qu'on ait
l'impression d'être juste dans la servante écarlate.
Mais tu sais, ça doit être weird, ça.
Parce que tu parles
au monde qui vote.
C'est quand même drôle, le monde fait « ouais, c'est vrai que ça n'a pas de sens »,
mais c'est eux autres qui décident.
Mais là, c'est là qu'il faut que tu sois le fin stratège.
Mais c'est pas comme quand tu regardes la télé et que tu fais « comment ça que c'est juste des gars? »
La télé se crisse de toi, mais là, c'est ça.
Il faut que tu convainques
les autres.
Au-delà de convaincre, je pense que
je l'ai nommé une couple de fois en faisant
« Je pense pour vrai, les gars, que même vous autres,
vous ne voulez pas qu'on voit ça à la télé. »
« Que c'est juste un mouvement des lignes. »
« T'es manipulatrice.
T'es tellement fort.
Tavernaque. Si tu pars une secte, t'es manipulatrice. C'est tellement fort, ta vernac.
Si tu pars une secte...
Tout le monde va parler super lentement.
Ça va être des féministes.
Je ne suis pas
endoctriné.
Nous vivons simplement
dans une maison d'abîme.
Il y avait de ça à un moment donné, l'égalité Vivons simplement dans une maison en abîme. Ah oui.
Mais oui, il y avait de ça à un moment donné,
l'égalité, la parité.
Puis moi, comme un grand champion, je disais à tous les gars,
je suis d'accord qu'il faut qu'il y ait un gars qui sorte.
Puis là, tous les gars étaient comme,
c'est toi.
Un peu comme tu dis,
moi, je m'en crisse de dire ce que je pense.
Si ce que je pense, c'est ça, même si c'est moi qui va être visé par ce que je dis, je ne je m'en crisse de dire ce que je pense. À un moment donné, si ce que je pense, c'est ça,
même si c'est moi qui va être visé par ce que je dis,
je ne me censurerais pas de le dire.
J'étais comme, moi, je suis d'accord que j'aimerais mieux que ce soit un gars qui sort.
Je le disais aux autres gars.
C'est sûr qu'ils ont fait, dans le style, on va le sortir.
Ils n'ont pas réussi
jusqu'à ce qu'ils ont réussi.
Jusqu'à ce qu'ils ont réussi.
C'est ça. Moi, j'ai aimé ton...
Ils n'ont pas réussi, mais après, ils ont réussi. Jusqu'à ce qu'ils réussissent. C'est ça. Moi, j'ai mis ton... Si ils n'ont pas réussi,
mais après, ils ont réussi.
Un peu.
Ils ont vraiment manqué
un grand moment de télé
parce que Dan et moi,
on avait comme fomenté le plan
que s'ils gagnaient contre Charles,
ils faisaient trois petits coups
sur la porte.
Puis moi, je sifflais
« Wind of change ».
Oh!
Puis finalement,
j'ai juste dit à Charles
« Bravo, Charles! »
Ça, ça devait être top.
Mais toi, en plus,
vu que tu t'es
vraiment pitché
devant le bal pour elle,
quand t'es sorti,
il devait y avoir
un feeling
de j'espère
j'ai fait la bonne chose
comment tu aurais senti
si tu avais réalisé
qu'elle t'avait manipulé
ou qu'elle t'avait trahi
as-tu pensé
à un moment donné
quand c'était sa semaine de patronage
j'ai eu un 24h
où je me suis posé...
Pas que tu m'aurais manipulé ou quoi que ce soit,
mais juste normal par rapport au jeu.
J'avais une conviction profonde et totale
qu'on se disait la vérité et que c'était ça.
Je n'avais pas d'arrière-pensée de quoi que ce soit.
J'étais à l'aise.
Si peut-être que je serais sorti de là,
mais non.
Quand tu sais quelque chose, ton instinct te le dit, tu le sais.
Non, je pense que j'aurais
développé un cancer
fulgurant.
Je l'avais trahi. Je me serais
contaminé de l'intérieur.
On était vraiment
l'un pour l'autre. On était ensemble.
C'était sûr.
Ça, c'était sûr.
C'est beau. Yann, on va aller
à la dernière question, je pense. T'imag beau. Yann, on va aller à la dernière question.
T'imagines?
Ça fait déjà deux heures.
Oui.
J'aime ça.
C'est normal que tu trouves que ça a passé vite.
T'as passé neuf semaines
dans un studio télé.
C'est bien rapide.
Toi, t'as trouvé ça long?
Non, zéro long. J'ai trouvé ça zéro long, c'est bien rapide. Toi, t'as trouvé ça long? Non, zéro long.
Non, j'ai trouvé ça zéro long.
C'est vraiment le fun.
Moi, j'aime ça.
Moi, les sous-écoutes que j'aime le plus,
c'est quand je rentre dans la bulle du monde
et vous autres, vous avez une vraie bulle
et vous m'avez laissé rentrer dans votre bulle.
Je n'ai pas senti comme si j'étais
le petit dessin-neu
qui vous gosse
tu nous gossais pas par toi
moi j'ai aimé ça Mike parce que t'es drôle en tabarnak
ouais
tu punch man c'est fourré
pis là d'être aussi proche de toi pour
recevoir ces punchs là
senti
senti
ouais
pis je Sont-tu... Sont-tu... Sont-tu...
Sont-tu...
Les punks sont-tu meilleurs
quand t'es proche?
Ben, t'sais, ouais.
Ils sont plus puissants.
Ils sont plus drôles.
Ben, ils sont forts, t'sais.
Moi, je m'en venais... J'habite sur la Rive-Nord,
pis je m'en venais sur la route, pis je me rappelais
que la première fois que je t'avais vue de ma vie,
c'était dans un petit bar mytho
de Sainte-Thérèse en 2001.
OK. Puis là, je me disais,
« Crim, c'est la deuxième fois qu'on va se voir 23 ans plus tard. »
Ah ouais, Chris!
Moi, je peux-tu te faire une confession?
Moi, j'adore ta carrière, mais j'ai un seul bémol.
Moi, je serais allé...
Moi, je serais allé pousser Henri
et Simon.
Ah, Chris, que c'était drôle! C'était drôle! Moi, j'étais tout, j'aurais poussé Henri et... Ah, Christ, que c'était drôle!
C'était drôle, c'était drôle!
Moi, j'avais 16 ans, je m'en souviens très bien.
Je riais comme une vraie folle.
Henri et Simon, c'était du bonbon, même.
Pat Gros serait fâché,
vu que lui, il appelait tout le temps ça
Simon et Henri.
Ah!
C'est vrai!
J'adore quelque chose, je m'en suis même pas des noms
c'est les mêmes
c'était là, ça pour vrai
je vous ai souvent imité dans mon sous-sol
c'était hilarant
ah mon dieu j'ai trouvé ça drôle
c'était bon, mais c'est une joke
ta carrière est fantastique
merci, mais merci
avec Pat Gros
quand Pat de la manière que ce numéro est né Merci, mais merci. Mais oui, avec Pat Gros, ça là, quand, tu sais,
Pat, la manière dont ce numéro-là
est né, on avait fait
un show ensemble que
on lançait le show à Québec,
c'est la première année
de l'ancêtre du Grand Ré.
C'était le Grand Ré bleu
qui est devenu le Grand Ré, qui est devenu Comédia,
qui est devenu Je Suis Ré.
Et on faisait,
on a fait le show
le premier soir et
la moitié du show
marchait pas. Fait que là, nous autres,
Chris, on est... Tu sais, quand tu fais un show
que la moitié marche pas, ça fait
mal en tabarnak. Mais
on a fait, on
avait écrit un show de deux heures, il y a une heure
qui a marché ou une heure et quart qui a marché.
On a fait, si on rajoute un 15 minutes
et qu'on coupe 45 minutes de marde,
personne ne va remarquer.
Et là, on se disait,
qu'est-ce qui a bien marché?
Pat, il y avait son personnage,
Simon Perron, qui était un psychopathe
qui fourrait des écureuils.
Puis là, moi, j'ai fait,
à l'école de mort,
j'avais un personnage qui était
marié à un dindon.
À une dinde.
Puis là, j'ai fait, c'est drôle que
mon gars qui est marié
à une dinde soit meilleur
ami avec le gars qui fourre des écureuils.
Fait que là, on a
passé toute la nuit à juste
écrire une couple de jokes. Le lendemain,
on l'a fait. Puis c'est devenu le meilleur
numéro du show. Puis là, on a fait
tabarnak. Puis là,
on est venus à Montréal. On a fait ça
pendant Juste pour rire. Ça a vraiment
bien été. On l'a fait dans les galas.
Puis on l'a fait dans les galas
peut-être 10-12 fois.
Puis à chaque fois fois ça marchait pas
ça marchait comme les denis de rôles mais c'est qu'avec le montage parce que
il y avait c'était c'est comme au baseball on était des frappeurs de coups
de circuit fait que c'était soit on faisait une joke pis fuck off ou c'était le délit
mais à télé,
il y avait un petit montage.
Fait qu'à chaque fois
qu'on faisait un numéro,
on débarquait,
puis on était comme,
c'est-tu correct?
C'est-tu bon?
Mais il montait
les meilleurs moments
dans le monde.
Puis là, Pat,
t'es comme,
je pense que c'était pas bon.
Puis j'étais comme,
Chris, moi aussi,
je pense que c'était pas bon.
Puis là, on le voyait à télé,
puis là, on était comme,
Chris, on est des génies.
Je pense...
Mais ça, c'était un show animé par Martin Petit. Ça, c'est CNN. voyait à la télé, puis là, on était comme « Grèce, on est des génies! » Je pense!
Mais ça, c'était un show animé par Martin Petit.
Ça, c'est CNA, la canale des nouvelles modifiées.
Mais c'était pas Martin Petit qui animait ça?
Les premières fois,
la première fois qu'on l'a fait,
c'était un gars-là,
puis on l'avait fait après.
Moi, j'étais writer sur ce show-là.
C'était à l'époque que j'étais auteur.
Puis tu sais, souvent, la télé,
s'ils te connaissent comme acteur,
tu es juste un acteur.
Tu ne peux pas être auteur, tu ne peux pas être humoriste.
Puis moi, il y avait passé tous les humoristes du Québec
sur ce Chris de show-là.
Puis à un moment donné, Pat était comme,
« Chris, Mike devrait faire des chroniques. »
Puis la productrice était comme, « Ah non, lui, il est bon pour écrire, il n'est pas bon sur scène. »
Ça fait que là, c'était juste ça.
Puis, à un moment donné, un vendredi, Pat a fait, « Hey, j'ai écrit un Simon-Péhari. »
Puis là, il a écrit un truc avec moi dedans.
Puis là, je l'ai fait avec lui, puis ça a bien été.
Puis on l'a fait une dizaine de semaines d'affilée.
Drôle, drôle, drôle, drôle.
Bien, merci.
Ça serait malade que vous le refassiez.
Oui.
Mais...
C'est drôle, on l'a fait sans...
C'est drôle, on l'a fait sans... C'était weird, il y a comme deux ans,
je faisais une levée de fonds avec Pat.
C'était pour Matthew Pepper.
À chaque année, il fait une levée de fonds
pour la maison où son père est mort.
Les soins palliatifs.
Fait que là, Pat est sur le show,
pis là, Pat, il avait des problèmes d'épaule,
pis là, Pat, il est comme, « Chris, mes
pellules m'assomment. » Pis j'étais comme,
« On s'en calait, ça, ça va bien aller. »
Pis il est comme, « Non, non, mais je suis pas bien. »
Pis je suis comme, « Ah non, t'es drôle.
Vas-y. » Pis il monte sur scène,
pis là, il parle, pis à un moment donné,
il fige, pis il sait pas quoi dire.
Pis là, il s'assoit, pis quand il s'assoit, il y a quelqu'un dans la salle qui fait, puis à un moment donné, il fige, puis il ne sait pas quoi dire, puis là, il s'assoit,
puis quand il s'assoit, il y a quelqu'un dans la salle
qui fait « Faites-y mon baril, faites-y mon baril! »
Puis là, Pat, il est comme « Ah, Christ! »
Ça sent la toast brûlée.
Puis là, il est comme...
Puis le monde savait,
le monde savait, mais le monde savait
que j'étais sur le show,
fait qu'ils pensaient que j'étais là.
Puis Pat, il est comme « Non, je ne sais même pas s'il est là.
Moi, j'étais sur le côté.
J'étais comme, devrais-tu y aller, sauver mon ami?
Ou, j'aime ça voir le monde souffrir.
Non, mais je voulais juste voir.
Je voulais que lui soit là.
Il avait dit, non, non,il n'était pas arrivé encore.
Mais lui, il faisait ça pour me protéger.
Puis là, il s'est mis à parler.
Je suis juste rentré.
Et là, on a fait un Simon-Paris,
mais sans les costumes.
Ça a marché.
Ça n'avait aucun sens.
Mais qu'est-ce qu'on n'était pas bons.
On était...
Moi, j'y faisais, mais...
Tu sais, parce que c'est drôle.
Moi, tous les jokes, je me rappelle de ce sais, parce que c'est drôle. Moi, tous les jokes,
je me rappelle de ce duo-là,
c'est les jokes à Pat, puis lui,
tous les jokes qu'il se rappelle, c'est les jokes à moi.
Fait que là, lui, il me lançait des prémisses que moi,
les fils ne se touchaient pas, tu sais.
Je ne comprenais rien,
mais c'est ça. Fait que c'était très
mauvais, mais c'était vraiment le fun.
Malade. Bon, Yann, dernière question
oui, encore pour Joël
avec quel joueur
ou joueuse tu aimes le plus jouer
en impro
et c'est quoi ta séance
j'aimerais ça le choix de réponse
ça aurait été malade.
Il y a deux choix et
un des choix, c'est la personne qui pose
la question.
C'est quoi la fin, Yann?
Et c'est quoi ta saison
la plus mémorable?
La personne avec qui j'aime le plus
faire de l'impro salopette, c'est tough.
Puis là, toi, c'est ça, t'as commencé à faire de l'impro, salopette, c'est tough. Puis là, toi, c'est ça,
t'as commencé à faire de l'impro à 20 ans.
Oui.
Puis t'es devenue, tu sais,
comme une des joueuses les plus dominantes
de tous les temps.
Comment tu fais?
Non, mais c'est vrai, tu sais.
Non, mais c'est vrai.
Quand je t'ai vue, parce que, tu sais,
moi, je connais rien au showbiz. Puis quand je t'ai vue... Moi, je ne connais rien au showbiz.
Tu ne connais rien de l'industrie?
Je ne connais rien de l'industrie.
Quand je t'ai vue à Big Brother,
tout le monde faisait
« Elle, tabarnak, elle est née.
Elle est en feu, elle est en feu. »
Tu as commencé
sur le tard
et tu as vraiment explosé.
Comment tu fais commencer
vieille de même?
La vraie vérité, là, c'est que
j'avais un ami qui faisait...
En fait, moi, je faisais mes auditions
pour rentrer à l'école de théâtre, puis mon ami,
il faisait ma réplique. Puis c'est un peu ingrat
le rôle de réplique, parce que tu te claques
toutes les répétitions, mais
tu rentres pas à l'école de théâtre.
Puis lui, il me dit,
j'aimerais ça aller faire les auditions pour rentrer
à la galaxie, dans le village.
Puis là, je fais...
Ça s'appelle la galaxie?
Ça s'appelle la galaxie.
Ah, c'est-tu que j'aime les gays?
Quel nom parfait!
Ça le dit dans le mot.
La galaxie, ah, ta maman!
Puis encore, magnifique Ligue,
super florissante, même encore aujourd'hui.
Mais à l'époque...
Florissant, c'est la meilleure manière de le décrire.
À l'époque, moi,
je me dis,
ça va être moins compliqué de dire oui,
d'aller faire les auditions avec lui,
de ne pas être prise,
puis on va passer à un autre sujet.
Que de dire, non, non, j'irai pas.
Fait que j'y vais, puis je me fais
prendre, puis je suis là, oi, oi, oi, oi, oi,
j'ai jamais fait de l'impro de ma vie.
Puis là, ça fera
Galaxy, Limonade, Lim,
Eleni.
Fait que t'as joué dans Galaxy?
Oui.
C'est drôle, ça. Il fallait-tu que tu fasses
semblant d'être un peu lesbienne?
T'avais-tu les petits cheveux courts?
T'arrivais, tu te mettais les cheveux dans le T-shirt.
Moi, c'était comme l'année où ils ouvraient un peu les portes à dire
« On est une ligue qui joue... »
Au début, j'ai commencé au Sky.
Après ça, moi, j'ai fini au Unity.
Puis ils disaient, tu sais,
« On est une ligue qui... »
On ouvre les portes à que tu sais ce soit pas
nécessairement une question d'orientation sexuelle mais fait la prise de jouer là non ça mais je
pense qu'il venait faire des matchs spéciaux avec la limo entre autres mais moi j'ai été prise le
petit c'est comme l'espèce de côté festoyé avec les gars
qui me servent des tablés de sourpuss
après les shows
en me disant
« Personne dans ces gars-là veut coucher avec moi
puis c'est super.
Tu bois des chats, tu sors saoule de là
puis tu t'en retournes à la maison. »
Ça a été des super chouettes années.
Mais je n'ai pas répondu à la question.
Non, ce n'est pas grave.
Avec qui j'aime le plus jouer? Je pense que je vais dire Jean-Philippe Durand, un grand ami script-éditeur sur « Entre deux draps », entre autres. Un gars hilarant. Mon année
mythique, je pense que c'est ma première coupe Charade à la LNI avec les Bleus en 2014.
La Coupe Charade, c'est la Coupe Stanley de hockey.
Exactement. C'est la Coupe Stanley de l'improvisation.
Moi qui aime tant le hockey.
C'est parce que tu étais une machine de statistique aussi.
Exactement.
Elle me sortait des stats l'une après l'autre.
André Costitine, 46. Serge Costitine, 74.
Le plombier.
Lui, ça, c'est...
Je ne sais pas.
Le gros Higgins, 21.
Quelqu'un, ça lui a fait rire.
Le gros Higgins, il a ri.
J'aime ça, par exemple,
quelqu'un qui décrit des joueurs de hockey
avec des traits physiques.
Le gros Higgins.
Il était même pas gros.
Il était juste genre un bébé.
C'est que moi, j'avais
chez tous les joueurs de 2007.
Vous aurez compris.
Ces belles années,
c'est 2007.
Il était là en 2007
Ça finit fort
Je peux pas croire que ça va être ça
Mais vois-tu
Avec cette gag là
Ça finit fort
C'est incroyable
Merci beaucoup
Merci Daniel
Merci Joël
On va faire un salut J'avais dit les gars C'est incroyable. Merci beaucoup. Merci, Daniel. Merci, Joël.
On va faire un salut.
Qu'avez-vous, les gars?
Qu'avez-vous?
Un, deux, trois.
Il faut se prendre la main. Il faut se prendre.
Yann, Yann,
prends un plan de caméra sur toi
qui fait le salut aussi.
Fait que là, il faut que je fasse comme ça.
Exact.
Exactement.
Merci à tout le monde.
Bonne fin de soirée.
Merci. I'm out.