Mike Ward Sous Écoute - #489 - Dominic Paquet et Michel Courtemanche
Episode Date: August 12, 2024Cet épisode est une présentation de Manscaped ( https://www.manscaped.com/ward20 ) - Pour vous procurer la Ward Vodka - http://wardvodka.ca/ - Pour vous procurer des billets du spectacle Mo...deste - https://mikeward.ca/frPour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Dominic Paquet et Michel Courtemanche pour parler de trac et de La Balade De Titus.--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup!
Merci!
Merci tout le monde!
Bonsoir, bienvenue à Mike Ward sous écoute!
Merci tellement d'être là.
Merci Yann. Je t'ai parlé un petit peu avant, puis dans l'autre show, mais je t'ai pas demandé comment ça allait Yann. Ça va-tu bien?
Je vais super bien. Je vais super bien. Je passe un bel été. J'ai pris une pause de Daily Buffer podcast, mais je continue mes autres podcasts.
Je vais essayer de me trouver du temps de scène
pour faire un peu d'humour.
Fait que là, tu vas recommencer à faire du stand-up?
Oui, ça va être mon pattern.
L'été, je vais faire du stand-up,
puis l'hiver, je vais en cabane faire des podcasts.
Tu es comme Jean-Marc Parent,
mais tu restes au Québec.
Oui, exactement.
Tu sais, parce que Jean-Marc, il fait ça.
Jean-Marc, il fait des shows l'été,
puis après l'hiver, il s'en va en Floride.
Toi, l'hiver, tu restes juste en-dedans.
Oui, exact.
OK.
Oui, exact.
Puis, t'as-tu écrit un peu ou t'as pas écrit?
Non, je fais ça cette semaine.
Il y a des groupes et tout.
Je vais signifier mes intentions de faire de la scène un peu,
puis je vais voir si je trouve des...
Il y a pas mal de places dans mon coin.
Il y a le quai des Brasseurs.
À Trois-Rivières, il y a des soirées.
C'est pas pire. Il y a des places le fun.
Quelqu'un qui voulait applaudir Trois-Rivières.
Ben oui, carrément.
Il y a eu un commentaire.
Ouh!
Ah non, c'est vrai. Je suis tout seul.
Mais oui, ça va être ça mon été.
Mais à date, ça se passe super bien. C'est cool. Moi suis tout seul. Mais oui, ça va être ça mon été.
Mais à date, ça se passe super bien.
C'est cool.
Moi, j'ai fait, cet été, je prends l'été off.
Fait que je travaille pas.
En ce moment, vous êtes en train de gâcher mes vacances.
Je veux... Mais non, pour vrai, c'est la première fois de ma vie que je fais ça.
Que l'été au complet, je fais comme trois shows par mois. Puis, on dirait, le fait de ne pas travailler beaucoup, les shows, j'y aime encore plus.
Cette semaine, j'avais trois shows à Brossard. Qu'est-ce que c'est le fun, tu sais. Elle
est tellement le fun, cette salle-là. Il y avait en plus, tu sais, tu l'as vu mon show.
Tu sais, je finis le show en racontant une anecdote, une histoire qui est arrivée
en se rendant un show à Brossard. L'idée du numéro, c'est que j'allais jouer à Brossard,
mon vol avait été cancellé, puis après, il a fallu que je trouve une façon de me
rendre à Brossard. Mon show était à 4 heures, puis on a atterri à Montréal comme à 4 heures moins 2.
Fait que là, moi, je n'étais pas stressé,
mais eux autres étaient vraiment stressés.
Puis là, j'ai eu comme tout le staff qui m'ont dit,
« C'est le fun que tu parles de ça. »
Puis je trouve ça touchant.
Puis j'étais comme, c'est zéro touchant.
Mais j'étais vraiment content.
Y'a de quoi de le faire.
Mais à vous, c'était pour rentabiliser
le stygiat privé,
ça, cette affaire-là.
Non, mais...
Que j'ai écrit le numéro...
Ouais, ouais.
Non, non, mais t'sais, moi, d'une manière ou d'une autre,
je me fais payer en show, là.
Ouais, non, non, je sais pas.
Non, non, mais pour vrai, c'est pas comme... T'sais, je me fais payer en show. Non, je ne sais pas. Non, mais pour vrai, je ne fais pas comme,
OK, mon show, je parle de jet privé,
on va monter le prix des billets de 4 piastres.
Je parle de Dolorama, on va dropper ça de 12.
Non, mais je t'ai vu à Atlanta hésiter à te payer un jet privé. »
Puis là, je me suis dit, dans sa tête, il a dû se faire,
« C'est mieux de devenir un numéro pour que je paie cet ostinant-là. »
La raison pourquoi j'hésitais de louer un jet privé,
c'est que, un, je ne suis pas ce genre de personne-là
qui peut se permettre de louer un jet privé.
En tout cas, j'ai réalisé que oui.
C'est le fun en tabarnak.
Je ne vais pas le dire tout de suite,
mais je ne le savais pas.
Mais pour vrai, c'est que...
Tu sais, la raison pour laquelle j'avais loué ça,
puis il y avait Julie, la diffuseur du 10-30,
elle a fait, pour vrai,
t'aurais dû juste
canceller tes shows.
J'ai
loué un jet privé pour ne pas être
obligé de canceller deux shows,
mais le prix du jet privé,
ça m'a pris huit shows
à payer.
Mais c'est que c'était pendant la COVID.
Puis c'était des shows qui avaient
déjà été cancellés à cause de la COVID.
Fait que là, j'étais comme, asti,
on peut pas, je peux pas.
Tu sais, le monde, ça fait un an
qu'ils ont des billets.
Ça a été cancellé à cause du gouvernement.
Là, ils sont comme, yes, enfin,
je vais pouvoir aller voir le show.
Là, c'est cancellé.
Et puis, ils voient, moi, ces réseaux sociaux qui font,
« Hey, désolé, je ne peux pas être là.
Mon vol a été cancellé. Ce n'est pas de ma faute. »
Mais il y a, genre, des photos de nous autres sur Instagram.
Toi, tu n'arrêtais pas de mettre des photos de nous autres sur Instagram.
En limousine, c'est-tu qu'on brûle du champagne.
On avait l'air des hosties
de riches, de tas de marde.
Je suis revenu à ce type
parce que tu n'es pas capable de te contrôler.
Ce n'est pas ça.
Ce n'est pas ça.
Mais c'est vraiment le fun.
C'est le bout
qu'on a jasé le fun. C'était vraiment le fun. C'est le bout qu'on a
jasé le plus, le jet privé.
On n'a pas jasé de UFC
après ça. C'est ça qui est absurde.
Ça, c'était...
Parce qu'on est allé, c'était une fin de semaine,
on allait voir Olivier Aubin-Mercier.
On avait... J'avais loué un
petit grosse cabane. On se promenait
en limousine. On était
premier rangé. Tout n'avait pas de sens cabane, on se promenait en limousine, on était premier rangé,
tout avait pas de sens,
puis
on dirait un coup qu'il y avait le jet
privé, on a
tout oublié le reste avant.
Moi, je suis tout le temps comme « ça a coûté cher
en Chris le jet », puis après, j'ai oublié
« ça m'aurait coûté cher en Chris
anyway », mais c'est ça.
C'est ça que j'ai eu peur, par exemple,
quand je suis allé à ton spectacle,
parce que quand tu as commencé l'anecdote,
j'ai fait, là, Jason s'est tourné vers moi,
il a fait, « Ah, Steve, il va parler du spaghetti
dans le jet privé. »
Il a fait, « Ah non, il ne faut pas qu'il parle de ça,
tabarnak. »
Je shakais, j'avais peur de lui parler
de l'astuce d'en faire de spaghetti.
C'est vrai, Chris.
Puis, j'étais entendu dans le Daily Buffer
parler de ça, puis J'étais comme,
j'ai oublié.
À partir de maintenant,
c'est dans le show.
Ce n'est pas vrai.
Ce n'est pas vrai.
C'est devenu quasiment niaiseux.
La raison d'être de mon nouveau show,
pas la raison d'être,
mais genre qu' en vieillissant
c'est moi j'avais peur de regretter d'avoir loué le jet puis c'est juste un moment magique que je
vais me rappeler toute ma vie tout le monde qui était là va se rappeler ça fait des histoires
et on dirait la lettre ça a tellement été modifié
que je ne me rappelle même plus quasiment
qu'est-ce qui est réel, puis qu'est-ce qui...
Bien, tu sais, je m'en rappelle, là, tu sais, c'est pas...
Mais c'est devenu plus grand que nature,
puis c'est vraiment le fun.
Oui, c'est le nostype de l'histoire.
C'était vraiment le fun, ça, cet épisode-là.
J'ai bien trippé, en tout cas.
Oui, puis aussi, je l'ai raconté,
il y a un des soirs que... Parce que c'est notre dernier gros voyage avec Jason, tu sais.
Oui.
Puis j'avais écrit ce numéro-là, Jason est encore vivant.
Puis, tu sais, je disais, tu sais, il faut profiter de nos amis, puis du temps qu'on a.
Puis après, Jason est mort.
Puis là, on dirait à chaque fois que je dis ça à la fin, ça me touche encore plus, tu sais.
Oui.
Fait que c'est ça. on dirait à chaque fois que je dis ça à la fin, ça me touche encore plus.
Bon, Yann, on va arrêter de parler de Jet et d'Amie
Morte.
J'étais bien à l'aise. J'aurais fait
un 20 minutes, comme ça, moi.
Ce soir,
c'est notre spécial
Jet et Amie Morte.
Et là,
j'ai deux invités qui vont venir nous parler
de leur AmiMars.
Non, je suis vraiment
astuque que ça va être bon
comme podcast. Vous allez capoter
quand je vais vous nommer les invités.
Mesdames et messieurs,
voici Dominique Paquette et Michel Courtemange! mange. Comment ça va? Comment ça va? Merci. Merci tellement d'être là.
Dumpak, on dirait que tu vas
nous vendre des verres de terre.
T'as vraiment de l'air
d'un gars qui travaille
sur le bord d'un lac.
Non, le look au complet.
La casquette, les pantalons,
la moustache.
Ah, j'ai oublié la moustache. Je l'ai ou complet. La casquette, les pantalons, la moustache. Tout, tout.
Ah, j'ai oublié la moustache.
Ah, la moustache.
Je l'ai oublié, je pense pas.
C'est-tu pour un rôle?
Oui.
C'est quoi ton rôle?
C'est pour la pièce de théâtre
Appelez-moi Stéphane.
Ah oui, oui, oui.
Tu commences là.
On a commencé, oui, oui.
Oui, oui.
Fait que c'est ça.
Fait que je fais un colon dedans.
C'est du Claude Meunier.
Fait qu'il y a pas de personnage qui a l' ben tu sais, c'est du Claude Meunier. Fait qu'il n'y a pas de personnage qui a l'air super intelligent dans du Claude Meunier.
C'est un colon, fait que je trouve qu'il a une moustache.
J'ai rien contre ceux qui ont des moustaches ici.
Je suis désolé.
C'est ça, c'est ça.
Je suis pas méchant.
Je joue un colon.
Je joue un astuce.
Fait que j'ai joué un astuce. Ça fait que j'ai fait des comme lui.
Le pire, c'est que j'ai joué d'un film aussi,
puis j'avais un rôle dedans, puis ils m'ont fait une moustache aussi.
Ils m'ont dit « ça va être drôle avec une moustache »
puis je faisais des shows en même temps,
puis j'embarquais sur la scène une couple de fois,
puis je disais « en passant, la moustache, pas un rôle,
je n'aurais pas une chrétienne à faire dans ma cave. »
Là, à un moment donné, je réalisais que
il y a peut-être du monde dans la salle
qui a des moustaches aussi.
Je commence le show en disant
« C'est laid dans la tabarnak! »
Ça serait malade.
Tu googles Dominique Paquette,
puis là, il y a les Google Reviews,
puis tu vois 5 étoiles, 5 étoiles,
show hallucinant, show hallucinant.
Une étoile.
Il a parlé de ma face.
Ce n'est pas vrai.
Une moustache.
Je ne suis pas fan de moustache.
Mais ça a un charme.
Honnêtement,
moi, ce qui me fait capoter,
j'oublie tout le temps que je l'ai.
Quand je me vois, je vois mon père.
Il avait une moustache toute sa vie.
Je ressens mon bout, ça me fait.
Même que mon père, il l'avait quand même épaisse.
Une journée, on était jeunes, il avait décidé de la raser, mais sans nous avertir.
Il ne l'avait pas dit.
Le soir, on est tous assis autour de la table.
Là, il arrive, puis il a
rasé sa moustache.
Il a juste signifié
ma présence.
Il a rasé sa moustache.
Michel!
Non, pose-moi pas de questions, Chris.
Ça me tente pas.
Toi, les moustaches, qu'est-ce que tu fais en-dessous?
Moi, j'ai fait une rallonge à ma moustache.
J'ai mis une barbe après.
Fait que j'ai regardé un gars qui a une barbe, une moustache,
je suis allé en voisin.
J'm'en collais s'il y en a eu d'autres qui l'aiment, vous savez.
En tout cas...
Moi, à chaque fois que tu fais ça, on me parlait.
On est du monde poilu. Oui, à chaque fois que tu fais ça, on me barrerait.
On est du monde poilu.
Tu veux passer un bel été?
C'est pas mal.
Vous autres, vous avez... T'as fait la mise en scène
de son deuxième ou troisième show?
Deuxième.
Et ce qui est le fun avec Dominique, c' ce qu'il fonde avec dominique
ce qui adore répéter la jose est si il veut pour répéter il répète devant public Est-ce que Vivre son moment, esti, tabarnak! Exact! Là, j'ai le droit de parole!
Esti!
Ouais, mais je pense que...
Je viens d'avanir du poil, là!
C'est sur ton bras, ça!
Il aime pas répéter!
Là, moi, j'en sais rien du fait à répéter!
Le seul moment où je pouvais répéter avec,
c'est qu'il faisait son show.
Fait que là, il répétait en faisant le show devant le public.
Qui est techniquement pas une répète.
Techniquement, c'est pas... C'est une répète payée.
Le français, c'est pas ma première langue, mais c'est pas une répète.
Voilà, c'est ça. Mais on se voyait après le show
pis là, j'ai dit, qu'est-ce qu'elle a fait
de pas correct?
Est-ce qu'il fallait que t'attendes en ligne
des autographes?
Oui.
J'attendais après les astuces d'autographe.
Rendu à 11h30 le soir,
bon, ben là, la joke, tu l'as faite,
mais tu l'as pas faite correcte.
Ah ouais, OK, on va le faire demain.
Puis même quand on faisait la lecture de ses textes,
c'est même pas lui qui les faisait.
C'était son auteur, Pierre Fiola.
On était chez nous, là. Moi nous moi je suis là lui est là
Pierre est là il y avait les textes de Dominique puis il lisait les textes oui Pierre qui parle comme ça
là ben c'est ça c'est lui qui lisait imagine lui voulait pas y lire ben là c'est ton show abruti! Tu peux pas avoir une moustache, assis! T'es puni, tabarnan!
Non, mais ça a été super le fun pareil.
La fin qui m'avait bien impressionné,
par exemple, c'est qu'à la première,
il était pas nerveux.
Et moi, ça m'a tué.
Mais Pierre était stressé!
Moi, je parle plus.
Mais alors, mais...
À la première de ce show-là,
je pense pas que t'es nerveux non plus. Non,là, je me souviens,
je ne pense pas que tu es nerveux non plus.
Non, moi, je suis zéro nerveux.
Moi aussi.
Moi, je suis nerveux.
Je suis nerveux quand on teste du nouveau stock.
La première fois, je fais une heure et quart,
mettons, là.
J'ai-tu une heure et quart de stock
où j'ai 20 minutes, puis ça va-tu marcher,
puis tout. Mais à la première, on est rendus,
on est rendus, puis tout. J'avais plein d'amis qui v, là, tu sais, puis ça va-tu marcher, puis tout. Mais à première, on est rendus, il y a un day, puis tout.
Puis là, justement, là, j'avais plein d'amis qui venaient,
puis là, je parlais avec eux, on déconne. Puis Michel, il était assis
le divan, puis je parlais pas. Moi, je parlais même, hostie.
Je parlais pas, aussi. Là, quand il était,
il nous disait, dans 10 minutes, OK,
tout le monde s'en va s'asseoir, puis tout.
Une fois que tout le monde était sorti, Michel vient me voir, il disait,
tabarnak, hostie,
t'es pas stressé, hostie?
Là, je suis comme, ben, non, ça a bien été, les shows qu'on a faits. »
« Tabarnak, est-ce que t'es pas... c'est la première, est-ce que t'es pas... »
« Ben non, est-ce que t'es pas... »
Là, je commençais à stresser.
Fritz, peut-être qu'il est pas bord chaud, Carlis.
Moi, je voulais qu'il stresse, parce que j'étais stressé.
En passant, tu l'as mieux que moi quand je suis stressé.
Mais j'étais stressé. En passant, tu l'as mieux que moi quand je suis stressé. Mais j'étais stressé.
Je ne comprenais pas.
Les journaux, la télé, tout le monde est là.
Les critiques vont te critiquer.
Ils vont dire...
Tu n'étais pas nerveux.
Mais techniquement, on sent codé.
Pas moi!
Mais c'est vraiment pour ça que...
Un, c'est pour ça que t'as consommé beaucoup dans ta vie.
Et deux...
Deux...
Non, mais...
Pour vrai...
Pour vrai...
Là, tu t'apprêtes à en rajouter.
Non, mais c'est à cause de ce stress-là
que tu as arrêté de faire de la scène.
Ah oui, arrêter de faire de la scène, oui.
Non, mais ça devait être...
Les drogues que tu prenais
C'est la seule chose
Qui rendait
La scène possible
Mais Sam
T'imagines
Ah ouais je t'écoute
Tu l'as pas pantoute
Je me suis drogué
De 31 ans à 34 ans.
OK.
That's it.
OK.
Tout ce qu'il y a eu avant, là, c'était légal.
OK.
Ah, fait que c'est juste trois ans.
Je me suis juste pété la face pendant trois ans.
Mais pourquoi qu'on en parle encore?
Je le sais pas, esti.
On devrait s'en coller, c'est ça?
Je le sais pas.
C'est toi qui es revenu avec ça, là!
Moi, c'était bien correct
qu'on n'en parle pas, là!
OK, OK.
Je pensais que tu voulais qu'on en parle!
Non, sti!
Je veux plus en parler!
Il veut qu'on en parle!
Voyons donc, sûrement!
Mais toi, t'avais pris de la drogue!
C'était même pas légal! »
« Non! Mais y'en a une portion, c'était légal! »
« Hum. Mais avant les shows, je prenais des calmants. »
« Mais que j'achetais pas, là, genre chez les Hells, là. »
« J'achetais, c'était mon médecin qui me les avait prescrits, là. »
« Pis... »
« Je me suis drogué légalement
mais dans les dernières années
t'as animé des gars là
100% à jeun
j'ai toujours été à jeun
je m'en sortirais pas
je pense que c'est dans le podcast
à Brelor
soit tu t'es fait hypnotiser
ou t'es allé en thérapie pour
ne plus être nerveux. Puis là, à ce temps-là,
quand t'as animé, t'as eu
zéro trac. Zéro.
Je me suis fait hypnotiser.
Hypnotiser.
Il bégaye. Je me suis fait jouer dans le cerveau.
Je me suis fait lobotomiser.
Il est plus stressé, mais il bégaye maintenant.
Toi, rase ta moustache aussi! Je me suis fait lobotomiser. J'ai pu s'user mes baguettes maintenant. « Toi, rase ta moustache aussi! »
Je me suis fait hypnotiser, il y a cinq ans,
pour mon problème de trac.
Et puis après quatre séances, j'avais plus de trac.
Fait que je pouvais faire...
Zéro, zéro, zéro.
Zéro, zéro, plus rien.
Jamais j'aurais pensé qu'un jour, je vivrais sans trac.
Et comme un...
Des tracs que tu sniffes, tu vas dire!
Sans traque.
Et comme ça, tu sniffes, tu vas dire.
Tu t'en vas avec ça.
Je pourrais avoir quatre traques à la demi-heure.
Je ne sortirais pas.
Mais ça a marché.
Et puis là, je peux vraiment faire ce que je veux.
Je peux faire une émission de télé.
Comme ça, ton show ici, j'aurais pu avoir le trac un mois avant les les mettons la première fois tu as fait sous écoute c'était dessus avant ou après ça c'était avant fait que tu
étais stressé l'hôpital à caen il s'excuse moi ta faute. » « Je me suis mis envers des tracts. »
« En tout cas. »
« Attends, attends. »
« Je suis en train de vivre ça. »
« Un coup que tu as réussi à battre
ce problème-là,
est-ce que tu ne t'es pas dit
« Hey! »
Je ne comprends pas pourquoi
il y a autant de bruit de ce bar-là
Le bar, il est l'autre bar d'un mur
Mais eux autres, ils ont amené neuf livres de glace
Ils ont un, tu sais, leur blender
On dirait qu'il y a eu comme un avalanche, tu sais
Ils vont... Je suis client.
Tu n'as pas eu le goût...
Tu sais, parce que...
Mettons, faire de la tournée,
il y a deux choses qui font chier c'est la tournée âgées mais et si si les
chaudes stress c'est le stress mais si tu as pu le stress puis voyages tu
préfères des shows juste à montréal tu t'es tu dis est je vais recommencer à
faire des choses jamais pourquoi je ne
tente plus ok pour ça je le fais dans la vie moi être humoriste pas c'est pas ça
je veux faire c'est que ton plan moi j'étudie en cinéma au cégep
là je me suis fait de l'impôt et claude le goût
il est tout ça je veux savoir les deux trois noms que tu skippes à chaque fois.
Ils sont comme,
il va parler de moi, il va.
Encore Claude Legault et Martin Pétit.
Oui, et Jean-François Aubé.
Qui était dans le groupe Lame & Twist.
Qui est maintenant la voix de Crave.
Abonnez-vous à Crave. Oui, c'est Jean-François Aubé. C est maintenant la voix de Crave abonnez-vous à Crave
c'est Jean-François Auby ça
c'est la voix de Crave
il est chanceux
et
tout ça
et
je savais pas trop trop quoi faire dans la vie
je voulais être réalisateur
je voulais réaliser des films, des émissions, des affaires en même
je sais c'est quoi un réalisateur d'ailleurs jeiser des films, des émissions, des affaires en même. C'est quoi un réalisateur?
D'ailleurs...
Je parle pour les gens
dans la salle.
Je parle pour les barbus dans la salle.
Et les moustaches, excusez.
Mais je voulais faire
de la réalisation.
OK, c'est beau.
Non, non, Chris, il me change depuis tantôt.
Et... Et... Non, non, c'est mouchant, j'étais plus tantôt. Et...
Et l'humour, ça a été un accident.
J'ai pas pris la bonne sortie sur l'autoroute.
Mais c'est quelqu'un qui t'avait inscrit...
Silence!
Non, mais c'est quelqu'un qui t'avait inscrit
d'un concours pour faire...
C'est quelqu'un qui m'avait inscrit
Marc Desordiers, parce que tu vas...
Tu sais, Pitoute, làun qui m'avait inscrit Marc Desordiers parce que tu vois, tu sais, pis tout là.
Ouais,
Marc Desordiers.
Qui m'avait inscrit
aux auditions
Juste pour rire
1986.
Pis tout.
Et bon,
ben c'est ça,
ça a marché.
Fait que je suis parti
en tournée
avec les monstres
de l'humour.
J'ai pas fini.
Excuse-moi.
Non, non,
mais qu'est-ce,
Mike?
C'est qui
qu'est-ce que
c'est là?
Les monstres de l'humour, JC'ai pas fini. Excuse-moi. Non, non, mais Chris, Mike, c'est qui qui a choisi? Les monstres de l'humour,
JC Lauzon,
Pitoute.
JC Lauzon,
Marcel Racine et Claude Doyon.
OK.
Pitoute.
J'aurais dit...
En fait, j'aurais dit JC Lauzon, Pitoute.
Ah oui?
Oui.
Pas grave.
Non, non, mais...
On va s'en reprendre.
Mais c'est ça.
Fait que j'étais avec les monstres de l'humour.
Après ça, je suis arrivé solo, pis patati patata. Mais je faisais mon métier Oui, pas grave. On va se reprendre. J'étais avec les monstres d'humour.
Après ça, je suis arrivé solo.
Mais je faisais mon métier d'humoriste.
Dans ma tête,
je me disais tout le temps,
m'en ai arrêté et je vais faire quelque chose
que j'aime.
Faire rire pour moi, c'est mon talent.
Ton talent, tu vas être payé pour.
Mais ta passion, tu pourras le faire gratis et ce n'est mon talent. Ton talent, tu vas être payé pour. Mais ta passion,
tu pourras le faire gratis, c'est pas grave.
C'est ça qui me...
Je t'ai pogné à faire de l'humour parce que ça c'était payant.
J'aime bien mieux aujourd'hui faire ma passion.
Moi ce qui m'a fasciné,
quand il a fait la mise en scène de mon show...
Il n'a pas fini.
Non, non, là j'avais fini.
Tu retards de la groupe.
Il avait la mise en scène et ce show-là, j'avais fini. Non, non, tu retards de la groupe. Il y avait la mise en scène,
puis ce show-là, j'avais vendu 59 000 billets.
Puis quand j'avais vendu,
j'avais eu ma plaque de 50 000,
Michel a dit, tu m'avais dit ça,
t'avais dit, non, je pense même pas
que j'ai vendu 50 000 billets au Québec.
C'est vrai.
C'est vrai.
Mais en France, il faisait ça en trois semaines.
Oui, mais au Québec,
on a l'impression qu'on a acheté 800 000 billets.
Mais c'est drôle parce que je n'étais pas pire au Québec.
Mais quand je suis allé faire un bout de carrière en France,
quand je suis revenu, il m'a fait,
« Ah, il doit être bien bon. »
Là, il achetait des billets pour venir me voir.
Mais c'est ça.
Mais c'est quand même drôle que,
quelque chose
que tu n'aimais pas tant faire,
tu es aussi bon.
Moi, mettons,
je n'aime pas jouer au golf.
Ça paraît.
Ça paraît.
Je ne suis pas comme
« Ah, c'est encore un trou d'un coup. »
« J'ai ça! »
« Ça me rend tellement stressé! »
« En plus! »
C'est fou!
C'est fou!
Ça veut dire que la première fois
que tu as été, mettons,
heureux dans ton métier,
ta première gig de réalisation,
c'était Caméra Café.
Oui.
Mais Caméra Café, en même temps, c'est de la réalisation,
mais c'est plan fixe.
Fait que t'es comme,
OK, je suis juste là,
puis je regarde les acteurs.
C'est de la mise en scène. C'était du théâtre d'été, Caméra Café. T'avais des personnages sortant des portes, l'état d'été on avait des personnages sont peut-être des portes
l'ascenseur tout ça mais fallait je m'arrange qu'on les voit correctement tout le temps tu
es puis quand il y avait quelque chose de secret à dire et s'approcher du cadet tout le monde les
entendait après ça on s'éloignait mais c'était de défaire se promener puis ce c'est là
que je suis plus la mise en scène de théâtre d'été que de la réalisation la
réalisation à l'arrivée après quand on arrivait dans la salle de montage sur
le choix des textes puis qu'il fallait arriver tu es vu que j'avais juste un
plan moi j'avais pas de plan de coupe pour si tu veux rétrécir le temps tu
mets un plan de coupe survient plutôt rétrécit on sait selon là je pouvais passer des, tu reviens et tu rétrécis ton 5 secondes. Là, je ne pouvais pas. C'est des plans fixes.
C'était bien compliqué
d'ajuster les secondes
parce qu'en TVA, il fallait arriver à 22.45.
Je ne pouvais pas me permettre
d'avoir un 5 secondes. Je n'ai pas fini.
Y'avait-tu du montage?
Excuse-moi.
Y'avait-tu du montage?
Non, mais c'était un montage difficile à faire.
Montage comme unage comme des Youtubers
de couper des jump cuts.
Non, il n'y avait pas de jump cut.
Non, parce que moi,
je voulais avoir vraiment...
Un jour, on va peut-être le faire
avec notre moustache.
On va se bomber à la face.
Vous savez de quoi je parlais?
Un montage.
Ah, voilà.
Jump cut.
Jump cut.
Oui.
Mais...
OK.
Sur YouTube, ils font ça, ils font des jump cuts.
Ah, oui.
Mais moi, je pouvais pas.
OK.
Le seul jump cut qu'il y avait, c'était le noise, le white noise
qu'on met dans la TV entre chaque take.
C'est le seul endroit.
OK, OK, OK.
Tu sais, j'aurais pu choisir
un sujet intéressant,
mais j'ai donné ça.
Mais, tu sais,
Dumpak a parlé
que tu n'as jamais eu un show au Québec qui a vendu 50 000.
Mais tu as fait de l'humour de la scène juste pendant 10 ans à peu près.
Oui, de 1986 à 1996.
C'est quand même fou.
Je pensais de ça aujourd'hui.
Moi, ça fait 30 ans que je fais ça.
Puis dans ma tête, j'étais comme, Chris Michel, il a fait de l'humour. Dans ma tête, j'étais comme « Chris Michel a fait de l'humour plus... »
Dans ma tête, tu as fait ça plus longtemps que moi.
Non, ça a été très court.
Chris, ça a été vraiment court.
Mais intense.
Oui.
C'est vrai.
Chris, tu as dit six soirs par semaine.
Tu me fais rire.
C'est ça que je te dis.
C'était six soirs par semaine.
Je ne veux pas cacher la...
C'était-tu la poudrasse
qui a fait ça?
Quoi?
La poudrasse.
La poudre?
J'ai rien dit!
Je veux pas le fâcher.
Je ne comprends pas.
Qu'est-ce que la poudrasse...
Fait que là...
T'as fait ça dix ans de temps.
La poudre, non.
Non, non, non.
La poudre, c'est juste deux, trois ans.
Trois ans.
T'as bien retenu ta leçon.
Trois ans, on va arrêter d'en parler.
Oui.
Mais de la scène, t'as fait ça, mettons arrêter d'en parler.
Mais de la scène,
tu as fait ça, mettons, dix ans de temps.
C'est quand tu as vu que « Ah, si, j'haïs ça,
j'haïs ça, ça va me tuer
si je continue à faire ça. »
C'était-tu dès le début
ou c'était juste les derniers mois?
Je te dirais que c'était dans les derniers mois
de la première tournée. Puis là, il fallait que j'écrive un nouveau show, mais j'avais pas beaucoup de temps, j'avais deux mois pour écrire un nouveau show. Là-dessus, je voulais prendre deux semaines de vacances.
OK. Fait que, puis là-dessus, mon ancien gérant voulait que je tourne une pub en plus pendant mes vacances, que j'avais quasiment besoin. C'est François Rozon. On ne le nommera pas.
Le frère de l'autre
qui se met de la zone un peu partout.
Sans permission.
Monsieur Consentement.
Voilà.
Je cherchais son nom d'artiste.
Son surnom.
Oui, c'est ça.
Tu peux te sentir
en sécurité.
Et c'est ça.
Ça ne me tentait pas en tout.
Parce que j'étais épuisé, j'étais fatigué.
Mais là, il y a du monde
qui travaille dans la compagnie.
Ils n'ont plus de job.
Il y a du monde qui travaille dans la compagnie.
Il y a son artiste à moitié mort.
Il est comme un réjeu de secréta comme... Le gars, c'était un manipulateur.
Il savait comment me faire filer cheap.
Fait qu'effectivement, j'ai filé cheap,
mais j'étais jeune à l'époque.
J'avais 25, 26.
Fait que je me suis dit,
OK, rien au chaud, repartez.
Mais là, pendant trois ans,
j'ai profondément haï ça.
J'étais fatigué,
épuisé.
Mais toi qui stressais un mois avant… Il n'est pas fini.
Toi qui stressais un mois avant de venir ici, mais toi tu stressais un mois avant, là,
il fallait que tu sortes un nouveau show dans deux mois et tu n'avais rien. Imagine-tu,
le Christ, là, tu devais être stressé en tabarnak.
Là, j'étais stressé en tabarnak. Mais à ce moment-là,
je n'avais pas tant de trac que ça.
C'est arrivé vraiment progressivement
dans la deuxième tournée.
À un moment donné,
je n'étais plus capable de supporter
le stress de faire des shows.
Mais mélange ça avec
bien de la fatigue,
de l'insomnie,
pour voir mes amis, ma famille.
Je ne veux pas me victimiser.
Trop tard, c'est fait.
Mais c'est ça qui m'a
tué et qui a fait qu'à la fin,
je n'étais plus capable de supporter le moindre
petit stress.
C'est weird en plus.
Moi, je suis pareil.
Quand tu parles de ça, nous autres, les deux,
on aime tellement faire des shows que tu parles de ça, nous autres, les deux, on aime tellement faire des shows
que tu parles et je comprends
ce que tu veux dire.
Je comprends tous les mots.
Mais je ne suis pas d'accord.
Oui.
Tu parles, c'est un débat.
C'est un débat.
Non, mais je comprends.
Je ne suis pas d'accord avec tes émotions.
Non, mais je comprends. Je ne suis pas d'accord avec tes émotions. Non, mais je comprends exactement ce que tu vis,
mais je ne peux pas imaginer.
Ça doit être lourd.
Est-ce que ça doit être lourd?
Ah oui, ça l'était.
Ça n'a aucun sens.
Ça l'était.
C'était trop, c'est tout.
C'est un succès que je n'ai jamais rattrapé vraiment.
Pour un instant, j'ai un souès que je n'ai jamais rattrapé vraiment. Mon nom!
Là, t'arrêtes là!
Là, cet été,
ils sortent
une tournée
qui va s'appeler Michel.
C'est le spectacle Michel.
OK.
Mais c'est comme 30 ans plus tard.
On lance ça,
puis je dis on lance ça
parce que je n'ai pas du temps.
Oui.
On lance ça demain.
Non, mais c'est Comédia qui lance ça.
Oui.
Est-ce que c'est juste pendant le festival
ou ça va partir en tournée?
Non, ça va partir en tournée.
Québec ou mondial?
Bien là, à date, c'est Québec, Paris,
peut-être Édimbourg. OK. Fait que mondial. Québec ou mondial? À date, c'est Québec, Paris, peut-être Édimbourg.
Ok, donc mondial. Oui, mondial. Le mondial facile. Mais c'est quand même trois pays.
Métro, rétic. Vu que c'est un show visuel, ça peut aller peut-être en Allemagne. Ça va jouer au Festival d'Édimbourg? Oui. Ah, c'est cool, ça. Oui, oui, oui. C'est-tu dans la salle à Édimbourg?
C'est la salle Kroon Barra?
C'est ça.
Tu l'avais-tu faite, le Festival d'Édimbourg?
Jamais.
Non, je n'ai jamais joué en Angleterre.
J'aurais bien voulu.
J'aurais bien voulu, mais non, ça n'a pas marché.
Ça.
Parce que je viens de me diminuer, là.
Non, mais t'as joué partout, en plus.
T'as joué à l'État.
Oui, mais c'est...
Pourquoi t'as jamais joué
ailleurs que le Québec?
J'ai joué ailleurs, mais je me suis planté.
Ah!
Ah!
Ouais.
Une bonne raison de consommer, Chris.
T'arrêtez ça.
C'est où que t'as joué?
Qu'est-ce qui est arrivé?
J'avais joué quand Bois-Lard était là-bas.
Là-bas où? Il était là-bas.
Il a joué d'un blanc quelque chose.
Les blancs mangent tout. Là-bas comme un... Il a fait un petit... Il jouait dans un blanc quelque chose. Les Blancs mangent tout ou quelque chose.
Là-bas où?
En France.
Il jouait dans une petite salle.
Une petite salle.
Je suis allé là-bas.
J'ai fait une niaiserie avec lui.
Je pense que ça se trouve encore sur YouTube.
Fait que toi, dans ta tête, tu dis
que ça n'a pas marché en France
parce que j'ai fait la première partie à Bois-Lard.
Non, non, mais pour vrai, là, pour vrai, là, j'ai...
Tu sais, j'ai...
Excuse.
C'est un rire, là.
C'est méchant.
C'était mesquin.
C'était mesquin.
J'adore Marc Bois-Lard.
Je l'aime beaucoup,
mais je double down sur mon...
Ha! Ha! Ha!
Fait que Bois là, on faisait...
Ils jouaient dans la salle.
Ils jouaient là-bas, puis ils m'avaient demandé...
Hey, veux-tu venir? Fait que je suis allé là-bas.
Est-ce que t'as acheté ton billet pour ça?
T'es allé, est-ce que...
Ouais, mais honnêtement...
T'as coûté 2800 pour aller
faire un petit 15 à la table.
Ah non, j'ai pas payé.
Non, mais je fais ça pour le fun,
pour vivre l'expérience, d'essayer ça.
Pour vrai, là-bas, ça a bien été,
mais c'est arrivé une couple de fois.
J'avais fait la première partie de Messmer,
mettons.
Ça.
Une grosse...
Messmer, quand t'es arrivé...
C'est quoi, celui qui a des gros fauteuils?
C'est-tu le Rex?
Pourquoi tu me demandes celui qui a des gros fauteuils là? C'est-tu le Rex ou le Grand Rex? Pourquoi tu me demandes celui qui a des grands fauteuils?
Mais c'est tous les sièges.
Le Grand Rex, c'est dans un salon.
C'est vrai?
C'est 3000 places.
3000 places, mais c'est des gros fauteuils.
Imagine si c'était des petits fauteuils.
Ça serait 22 000.
Mais c'est ça.
Je faisais la première partie de ma soirée.
Je suis allé faire comme quatre shows là-bas.
J'ai fait le premier, c'est astuc... ça a été de la marde, là.
Là, je suis débarqué, puis j'ai fait... je fais pas les autres.
J'ai dit à Marc Gélinas, « Fuck off », parce que, tu sais, puis on est allé faire des petits bars.
Ça, c'était cool, tu sais, des petites places, mais la grosse salle, vraiment, oublie ça, man.
Pour vrai, la première fois, je suis allé...
Tu l'as-tu dit à Mesmer ou t'es juste parti?
Ah! Ah oui, j'y ai dit, tu sais. Mais je suis allé aussi, dans mes débuts, en 2001,
je suis allé à Biège, en Belgique.
Ah oui, le festival de Biège.
Le festival de Biège.
Avec les deux, pas les Foubraques, mais les Foubraques français.
Ah!
Les Foubraques-Baloches.
Les Frères-Taloches. Ben, moi, ils étaient pas là quand jeères et alloches mais moi j'étais pas
là quand je suis allé mais moi j'étais dans un concours c'est un concours genre il y avait
moi du québec il y avait une fille qui venait de la suisse puis un belge je pense
quelque chose de même puis moi j'avais fait pas je sortais de l'école de l'humour
tu t'avais fait ton bâtarnac dans le temps qui était ta bâtarnac là tu sais
oui puis j'avais rien changé du numéro.
Pas rien d'adapté.
Puis c'était le personnage du bas du fleuve.
Voyons, «Caulisse de Tabarnac de Ciboyer de Christ».
Je faisais ça, là-bas, en Belgique.
Je faisais sept minutes, puis le monsieur qui me présentait,
c'était un gros monsieur.
Alors, du Canada!
Puis sa présentation, c'était un poème.
Je me souviens juste que ça finissait
« Il est arrivé ici en bateau,
Dominique Paquet, comme il se doit. »
Et toi, tu disais
« Hey, on t'a remporté! »
« Hey, salut la gang, on vient t'emporté! »
Je me souviens que la fille de la Suisse,
elle faisait de l'humour noir, ça durait une demi-heure.
C'était juste...
Et les enfants étaient morts, et on rentrait des couteaux.
C'était juste...
Ça riait pas, tout le monde était comme...
Et puis j'ai perdu.
La fille du concours était venue me voir et elle m'a dit,
« On est vraiment désolée, ça avait l'air drôle, mais on ne comprenait rien. » « On ne comprenait que dalle. »
Mais là, tu consultes encore pour ça?
Non.
Moi, ça a pris tellement de temps
au Québec que...
Tu sais, aller là-bas et essayer de percer...
Ça n'a pas été si long, ça.
Ça a été long, mais ça a été long avant que tu deviennes
un méga vendeur.
Parce que là, tu es le genre de gars qui vend du 200 000 billets,
mais de faire rire
et de vivre de ça,
ça a pris 3-4 ans.
Bien, tu sais, faire rire,
tu as fait rire en 3 ans.
Non, non.
Tu sais, tu as fait rire en partant.
Non!
Tu es bon en partant.
Non!
Dis la vérité!
Fuck you!
Mais non, mais...
Mais tu sais,
mais tu n'as pas été un...
Tu sais, mettons,
tu n'as pas été un vendeur
comme tu es là les premières années, mais ça marchait.
Partout où tu allais, tu faisais des hits.
Honnêtement, je suis sorti de l'école de l'humour.
Je n'ai jamais vu de planter.
Attends.
J'ai fait de l'école de l'humour.
Non, non, de ce côté-là, ce n'est pas une question de me planter, c'est de me faire connaître.
Moi, toutes les émissions de radio et de télé que j'ai faites de
1999, je suis sorti de l'école en 1998,
de 1999 à
2007, genre, là,
toutes les shows de radio que j'ai faites et les émissions de télé
sont faites quand ça l'est. Ils l'ont toutes plantées.
Chaque fois que je demandais
pour être dans une émission,
« Ah, tu connais pas, non, non, non, non? »
Quand ils disaient oui, c'est quand l'émission était retirée.
« Ah, on va le prendre. »
Tu sais, comme CNM, ça faisait un an que » Là, quand il disait « Oui », c'est quand l'émission était retirée. « Ah, on va le prendre. » Tu sais, comme CNM.
Oui.
Ça faisait un an que je voulais y aller.
« Ah, on connaît pas, on connaît pas, on connaît pas. »
Ah, il y en a un.
Il avait tiré la plaque. « Ah, il n'y a plus personne qui est venu.
On va le prendre. » C'était ça.
Moi, je me rappelle, je ne sais pas si tu te rappelles,
à l'époque, le show CNM,
les postes de télé
et les postes de radio font tout le temps ça
aux artistes. Ils leur font croire qu'ils vont
revenir pour une deuxième saison.
Ils ont déjà booké quelqu'un d'autre.
Ils nous avaient dit,
vu que je suis un writer,
l'année prochaine, on te veut.
Prends pas un autre gig.
À un moment donné, je voyais
Normand Bratouet arriver
dans les bureaux
avec un type à mesurer.
Il mesurait les murs.
Je me disais,
comment ça que Bratwait mesure
les murs?
Je suis en train d'écrire des règles
de trois.
J'ai Bratwait.
Je ne comprenais rien.
J'ai demandé à la boss j'ai fait
comment ça tu prends toi une mesure pis elle a fait
ah bravo, tu prends toi une petite n'importe quoi
pis là j'ai comme
ouais ouais
deux jours plus tard il annonce fond noir
resté
mais ça me calme que tu vois un gars
avec un tape à mesurer
avoue
c'est-tu que
ça a duré trois ans pis ça a pris deux ans avec un type à mesurer, avoue, c'est-tu que... Fanois, ça aussi,
ça a duré trois ans,
ça a pris deux ans,
on demandait d'y aller,
et ils disaient non, non, non.
Là, un moment donné,
quand c'était la dernière année,
ils ont fait,
personne ne vient.
Je suis allé,
et je me souviens,
j'avais envoyé mon texte
au scripteur,
et quand je suis arrivé,
j'ai juste dit au gars,
j'ai dit,
avez-vous reçu le texte?
Ils m'ont fait,
oui, c'est ça, on l'a reçu. » Il s'est regardé les trois.
« Tu veux qu'on repasse dedans? »
Je lui ai dit « Non, c'est correct. »
Je me souviens, le gars, c'était Donald Boutillette.
Ah, OK.
Oui, tu le connais, c'est ça.
Après ça, ces gars-là, ils m'ont aidé avec Chiaçon.
Daniel Chiaçon.
Ils m'ont aidé au bout, après ils m'ont réengagé.
M. McDonald, la première fois que j'étais là,
il me connaissait fuck-out. Je me souviens qu'il avait mon texte
et il était à côté de la caméra.
Je faisais mon affaire normal et il était le même.
C'était vraiment genre, si tu plantes-toi pas,
toi, tabarnak, avec ton texte poche.
C'était vraiment...
Tes textes ont tout le temps été bons,
mais il faut que tu les joues.
Mettons, si tu lis tes textes
en faisant « Je suis rentré. »
Genre, tu vas faire comme
« Ce gars-là va pas bien. »
C'est pour ça que même,
je pense que c'est Comédia
qui ont fait ça un moment donné.
Je ne sais pas s'ils font encore ça,
mais il y a un moment donné, Comédia,
que pour les auditions des nouveaux humoristes...
Ben, va les voir, restez!
Non, mais ils voulaient les textes.
C'est dégueulasse, ça!
C'est pas juste ça, un nombreur.
Moi, il y a une affaire que tu faisais tout le temps,
dans le temps, que ça me faisait tellement rire,
tu faisais des...
Tu sais, juste ça! Tu sais,ire, tu faisais des... Tu sais, juste ça,
tu imagines, tu lis ça.
Et là, Dominique dit...
Là, t'es comme...
On lui donne un galop.
Non, mais le meilleur exemple de ça,
j'avais travaillé avec François Avoir,
quand j'ai fait un numéro sur l'IKEA,
puis le texte, j'avais vraiment écrit,
genre, Vitz, banjitz, j'avais vraiment écrit, genre,
« Vitz, banjitz,
et kejepitz, viziedin. » Puis là, j'avais envoyé le texte à François Avoir avant.
Puis là, on a regardé une couple de textes,
puis là, quand on est arrivé au texte du IKEA,
François s'est juste
évaché dans la chaise, il a poussé le texte vers moi.
Je me suis dit, « Bon, ça, là, il va falloir que tu me le lises,
parce que je comprends rien. »
Je comprends pas, quand même. Là, François qui rit à facole, moi c'est bon je le vois qui est pas calme mais c'est important le act out Le act out, qu'est-ce que c'est?
Lève-toi, lève-toi
On peut-tu avoir un follow spot?
On va mettre un follow spot sur le monsieur nerveux
L'act out
C'est lorsque
On le joue
Exemple
Le microphone Le microphone.
Le microphone, c'est quand
on parle du act out
et Dominique Paquet, t'es pas obligé de faire
micro.
Fait qu'il a fait du act out.
C'est pour ça qu'on
fait du micro.
Tout est dans tout.
Tout est dans tout.
Tout est dans tout! Tout est dans tout!
C'est pas de mac!
Cheers, ici!
C'est un cheers lapin!
Ah ouais!
On va pas faire un chin, ici!
On va pas faire un chin!
Excuse-moi!
J'ai vu ça, tu te permances, ici!
Excuse-moi! Excuse-moi! J'ai vu ça, ça commence à se... Excuse-moi!
Excuse-moi!
Chris, t'es à corps ici!
Oh mon!
Excuse-moi!
J't'ai... J't'ai sûr que je te l'avais fait!
Ah, pas grave!
J'me dérange pas!
J'me dérange pas. Elle ne sait pas, c'est pas la fin du moment.
Oh, yes.
Oh, attends une seconde.
On va faire un test.
Toi, il y a des vitamines dedans.
Yes, on va tester.
Oh!
Je vais l'en refaire tester.
Même si on le fait dix fois, ça n'annuleule pas celui que t'as pas fait.
Ça me manque ta barnaque.
Là, toi...
Ta tournée est très scombiante.
J'imagine qu'il y a un piano.
C'est que je suis...
Mais des fois, je joue et des fois
quand les deux balles
j'ai fait
je suis le maestro du podcast
alors
j'ai regardé j'ai regardé tout le monde en... J'ai gardé...
J'ai gardé tout le monde en bas.
J'ai bien aimé ça.
J'ai bien aimé ça.
J'ai fait...
André Ducharme, il n'y a rien.
On écoute ton album.
Mais pas longtemps.
Qu'est-ce que c'est?
Je te pose une question.
Là, ta tournée,
il te reste combien de dates?
C'est vers la fin.
Je pense qu'il en reste 70 à peu près.
Quand on est, c'est une grosse fin.
On finit en mars 2025.
Tu vas-tu pogner le 300 000 avec celle-là?
Non.
Mais t'as pété le 200 déjà.
Oui, oui.
C'est fou.
Je pense qu'on pète le 250.
Chris, bravo.
C'est hallucinant.
C'est hallucinant.
Vas-y, laisse-toi aller.
C'est beau ce que tu vis.
Il n'y a pas de honte à montrer ses émotions.
Devenez avec, vas-y.
Je m'étais promis de croyer.
Chris, c'est quand même bon.
Parce que tu as des larmes en plus.
T'as des larmes.
Mais il faut que tu clignes beaucoup, là.
Mais t'as des larmes.
C'est quand même impressionnant.
Depuis que je fais du théâtre,
je suis rendu à clair.
Fait que là, cet été,
tu vas jouer combien de soirs semaine?
C'est... Trop long... Prochaine question!
C'est toutes les semaines
Chris! Accouche!
Toutes les semaines, vendredi, samedi
à 3h et à 8h
puis il y a des semaines, on va avoir le jeudi aussi
puis le dimanche
Trop compliqué!
En gros, c'est vendredi, samedi, mais des fois le dimanche
Vendredi, samedi, dimanche et c'est vendredi samedi mais des fois le dimanche vendredi samedi dimanche
et c'est à Drummondville
oui
ok
la maison des arts
maison des arts
comment ça
c'est ta salle là
c'est comme la salle hot
oui
c'est leur 9e année
9e année
pis ils vont
fait que l'année prochaine
ça va être leur 10e année
mais
ah sûrement
ok
oh tu sais
il est bon
à m'attarder
mais bien c'est à leur première année vas-y continue mais non pis Il est bon à m'apparmer style Il y a du temps
C'est à leur première année
C'est super bien fait
C'est vraiment trippant
Pour vrai c'est un autre trip
On est habitué d'être tout seul sur une scène
À part des fois dans le gala faire des numéros de groupe
Mais là de faire l'affaire en gang
Il y a Patrice Bélanger
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui s'en va?
Madame?
Non, mais...
Qu'est-ce qu'il y a?
Elle va quoi? Ah, ça va faire caca.
On va l'attendre, là, si.
Moi, quand la salle n'est pas complète,
ça me fuck.
Mais Tammy Verge, Bernard Fortin
qui fait Stéphane,
qui a du texte en tabarnouche,
c'est vraiment cool pour vrai.
C'est une autre affaire.
De suivre les directives vraiment au complet du metteur en scène,
on amène notre couleur,
mais en stand-up, nous autres,
on fait nos affaires.
Michel, je ne l'écoutais pas.
On prend les conseils.
Toi, depuis la première fois que tout le monde t'a vu sur scène,
de la manière que tu joues,
on se dit,
il faut qu'il soit au cinéma.
Le théâtre, c'est le cinéma
des années 1400.
C'est le cinéma de Shakespeare!
Oui, oui.
Non, mais, tu sais,
tu joues tellement bien
et tellement drôle
que c'est juste normal.
C'est normal.
Ça n'a aucun sens que c'est la première fois
que tu joues dans une pièce de théâtre drôle.
Puis, ça n'a aucun sens que tu n'as pas fait as pas fait de film encore je n'ai fait deux cette année un petit rôle dans deux films mais probablement l'été prochain. Surtout Girls One Cup 2. Yep.
C'est peut-être un rôle pour toi.
Mais pour vrai,
le film, je t'en dirais d'écrire,
j'ai un rôle pour toi dedans.
OK, j'aimerais ça.
Mais tu m'avais appelé un moment donné,
tu m'avais texté,
je pense que c'était à jeun, il était 4h10 le matin,
et tu m'avais parlé que tu voulais m'avoir pour un brainstorm pour ton film.
Je ne sais pas si tu t'en rappelles, mais j'irais faire un brainstorm.
Je suis sûr que tu serais super bon, je ne veux pas parler de l'idée, mais je suis sûr que tu aimerais l'idée une fois.
Même au brainstorm, je n'en parlerais pas de l'idée. Ok.
Je veux pas parler de l'idée, mais je suis sûr que t'aimerais l'idée une fois.
Même au brainstorm, j'en parlerais pas de l'idée.
OK.
Le brainstorm... Tu peux juste sortir des idées de même.
Si ça fait avec le fait, on les prend.
Pis si ça ressemble à ton idée, tu fais...
Ah!
La, la, la, la, la!
Mais, ouais.
Ah ben.
Ah, c'est ça.
Ah, ah, ah.
Toi, t'avais fait...
T'as fait un film, hein?
Avec Morancy? Oh, tabarnak! Non, non. Ah, oui! T'as fait un film Avec Morancy
Oh tabarnak
Le film avec Morancy
Qui était quand même pas mauvais
Du calme
J'ai fait un film
Où j'étais feature en France
Et c'était tellement mauvais
Mais à ce point mauvais
Que
Il est sorti une demi-journée en salle.
Ah oui?
Parce que légalement, il fallait que ça sorte au moins une demi-journée en salle à Paris.
S'il voulait je ne sais pas quoi.
Une subvention ou quelque chose.
Mais ça a été le pire film que moi-même j'ai jamais vu.
C'est quoi le nom?
Tu avais le premier rôle dedans? Oui, j'étais le pire film que moi-même, j'ai jamais vu. C'est quoi le nom? T'avais le premier rôle dedans?
Oui, j'étais le rôle principal.
Mais quand je suis arrivé là-bas,
parce que c'est une longue histoire,
c'était Émile Gaudreau et Stéphane Bourguignon
qui avaient écrit ça.
Quand je l'ai lu à Montréal, c'était là,
c'est fait sur mesure pour moi.
Mais là-bas, celui qui mène tout,
c'est le réalisateur.
Il a décidé, lui, qu'il faisait quelque chose de complètement différent avec le scénario. Je suis arrivé là-bas, celui qui mène tout, c'est le réalisateur. Puis il a décidé, lui, qu'il faisait quelque chose de complètement différent avec le scénario.
Je suis arrivé là-bas, puis je me suis dit, là, ce n'est pas le même film.
C'était de la marde.
Même pas bien enveloppé, c'était de la marde.
Puis il y avait Jean-Claude Dreyfus là-dedans, Natacha Leninger, des hautes pointures.
Puis moi, je n'étais pas dirigé. Je ne suis pas vraiment un bon acteur.
Je te laissais un peu à moi-même.
Les idées étaient mauvaises.
Ça m'avait tout le long.
Puis quand je l'ai vu, j'ai fait...
Tu savais-tu que ça allait être mauvais pendant que tu le faisais?
Oui, je savais que je le faisais.
Tu avais-tu quelqu'un...
Tu sais, mettons, tu avais ton gérin ici au Québec.
Tu avais-tu quelqu'un en France
qui était là avec toi?
Non.
Il y avait un genre de substitut,
si tu veux, qui s'appelait Jean-Yves.
Il n'a jamais vraiment checké
la haueille moustache.
Non, mais tu sais,
pour vrai,
le show business est tellement simple.
Ça prend juste,
quand tu es fâché,
faut que tu dises à quelqu'un,
« Hey, Chris, c'est pas cool. »
Puis la personne fasse, « Hey, c'est pas cool. »
Puis le message se rend.
Mais si t'as Jean-Yves Asty
qui a peur de perdre sa job,
puis t'as ton autre Asty Jérard
qui est à 8 millions de kilomètres.
Ça a été un flop.
Le pire, c'est que j'avais un autre film
que je devais faire, mais avec Victoria Abril.
OK.
C'est tous des noms que je ne connais pas.
Mais...
Victoria Abril, c'est comme la star espagnole,
si tu veux.
Là, tu travailles beaucoup en France.
Puis le film est tombé à l'eau
parce qu'on avait fait un flop
avec le film qui s'appelait
au tout début Mon destin animé. C'était quand fait un flop avec le film qui s'appelait, au tout début,
« Mon destin animé », qui était quand même un bon titre.
Après ça, c'est devenu « Le rêve de la carotte ».
Tout le monde pensait que c'était un film de cul.
Après ça, ça s'est appelé « La balade de Titus ».
Que là, Titus, c'est un os du corps, je ne sais pas c'était quoi.
Puis à la fin, ils sont revenus à « Mon destin animé ». C'est-tu un os du corps? Je ne sais pas c'était quoi.
À la fin, ils sont revenus à Mon destin animé.
Ils essayaient d'embrouiller les cartes
pour ne pas que ça soit le même titre
tout le temps.
Le monde fait ça.
C'est la merde que j'ai vue.
Une catastrophe.
Après ça, j'ai fait le film
avec François Morassi.
Dans le 2. Avec Julien Poulin. film avec François Morassi, Carmina.
C'est vrai, t'as joué dans Carmina? Dans le 2, oui. Avec Julien Poulet.
C'est là qu'on a eu du fun.
Moi, en tout cas, j'ai eu du fun.
Puis, mettons,
quand tu jouais, est-ce que c'était
après que t'avais arrêté de faire de la scène
ou c'était pendant?
Non, j'avais arrêté à ce moment-là.
Mais t'aimais encore ça jouer? Quand c'était pendant? Non, j'avais arrêté à ce moment-là. OK. Mais il t'aimait encore ça jouer?
Quand c'était des gens
comme...
Voyons,
j'ai nommé son nom tantôt.
Celui qui est...
Émile Gaudreau.
Quand il s'est émis,
il était mon metteur en scène à l'époque.
Je lui ai dit, oui,
il m'offrait une petite partie dans le film.
Je lui disais, ben, c'est bien correct, il n'y a pas de trouble.
Là, je n'étais pas feature.
Tu sentais-tu, parce que toi, c'était la scène
que tu ne voulais plus faire,
mais tout le monde,
et c'est quasiment normal,
on l'a pris comme, il ne veut plus
être dans le show business.
As-tu senti que, toi, tu aurais continué
à jouer, tu aurais fait des rôles
dans des séries, des films,
mais que le monde a fait,
il ne veut juste plus, on va écrire ses patients?
En fait,
j'ai mis le feu
dans tout.
Autant dans mon succès que tout ce que ça a rapporté,
puis tout le kit,
tout le setup qu'on m'avait vendu.
Puis j'ai tout abandonné pour une seule raison,
c'est que je voulais trouver le bonheur.
OK.
Puis c'est pas là qu'il était, ça c'était clair,
parce que je l'avais vérifié.
C'est pas dans la richesse, dans la maison, le char,
le golden, la blonde, la piscine, ça n'a rien à voir.
Fait que j'ai tout dilapidé, puis j'ai marché dans l'autre centre,
j'ai redescendu la montagne que j'avais pelletés à coups de grimaces pour
devenir c'était pas prévu moi que je devienne
je vais juste faire au québec et d'actifs non mais qu'est ce après ça ça comme... Je le sais, Chris. Il rit vraiment comme ça.
Oui, oui, il rit vraiment comme ça.
Oh, le bas.
Ah, oui, OK.
Salut.
Fait que, toujours est-il que ça a brouillé mon radar.
Donc, c'est ça.
Moi, ce qui m'intéressait le plus,
c'était de trouver le vrai bonheur.
Après ça, il arrivera ce qu'il arrivera.
Tu l'as-tu trouvé, le bonheur?
Oui.
Tu l'as trouvé où et comment?
Il a gagné à l'atelier.
Au période cachée.
En fait, je me posais mal la question.
Je me disais, il est où le bonheur? Mais ce n'était pas ça la bonne question. me disais, il est où le bonheur?
Mais ce n'était pas ça la bonne question.
C'était, il est quand le bonheur?
Et je l'ai trouvé en faisant de la méditation.
Dans la méditation, ils t'apprennent à relâcher sur le passé
et te foutre un peu du futur pour que tu sois justement dans le moment présent.
C'est là-dedans que j'ai trouvé le bonheur.
Un coup que tu y touches,
il ne te quitte plus jamais.
Tu sais qu'il sera toujours à l'intérieur de toi.
Ça m'a apaisé.
Je n'ai plus commencé
à travailler sur scène,
mais là, j'étais dans mon trip de réalisation.
Je vais faire des affaires qui me plaisent maintenant.
C'est le fun, ça.
Yann,
on a-tu des questions?
Il s'appelle Yann?
Yann, qui est juste là.
Yann, qui est le gars qui rit de façon
à te donner le goût
de réabandonner le show business.
Ça aurait été malade quand il rit,
tu te lèves et tu t'en ailles.
Je ne peux supporter.
That's it.
I'm out.
Pour Michel,
tu viens un petit peu de le raconter,
mais y'a-tu des anecdotes
de la balade de Titus que tu pourrais raconter?
Des anecdotes de tournage?
La balade de Titus?
Oh, arrêtez. J'ai mal. raconter des anecdotes de tournage des trucs la balle des anecdotes à part la comédienne principale qui me pognait le cul pis la graine pendant le tournage...
Ben oui, Asti! Elle était là...
« Montre-moi ta grosse bi-route, là! Montre-moi ta grosse bi-route! »
Pis elle se mettait la main dans mes culottes.
Aujourd'hui, elle serait morte.
C'est quoi qu'elle disait?
« Ta grosse bi-route. »
Bi-route?
Ouais.
Tu vois que cette madame-là commençait à travailler avec Gérard Departieu.
Pis, en fait...
C'est ça, ouais.
Je suis dans le showbiz, aussi.
La grosse biroute.
La grosse biroute.
La grosse biroute.
Elle vient de l'école Gérard Departieu.
Là, c'était comme...
La grosse biroute.
Elle voulait-tu dire la ville de Biroute?
Non, montre-moi ta grosse biroute.
C'était Mont-Montagran.
Mais Biroute, c'est-tu...
Je sais pas ce que ça veut dire!
Montre-moi ton gros cheval
belgo, on comprend, le gros cheval
belgo, là! Non!
C'est juste moi qui n'ai pas raison, là!
Alors, je vais faire
une attaque! Régis pour un gauche
barré!
Ta grosse Beirut...
Oui, ta grosse Beirut, une graine, c'est ça que je te dis. Mais elle t'a pne et en disant ça de crasser et soit clair dans tes agressions. S'il vous plaît, madame.
Selon le dictionnaire, biroute,
c'est soit un manche à air
sur un terrain d'aviation ou un pénis.
Ou un pénis, oh!
C'est de l'argot.
Il fait pas juste rire mal, lui.
Il est...
Voilà!
C'est la seule anecdote que j'ai.
OK.
Je me rappelle même pas
c'est quoi la question.
L'anecdote de...
Le pêche, je savais même pas
qu'on était live en ce moment.
Ah ouais.
On est live?
On est live.
Où ça?
C'est sûr, ça fait juste 10 ans que le podcast existe.
C'est un an plus que la salle de théâtre.
Bon, Yann, autre question.
Il y en a une qui est bizarre.
Je ne sais pas si...
Il y a Pierre-Luc qui demande
deux questions pour Michel.
C'est comment d'avoir un astéroïde
à son nom? T'as-tu un astéroïde à ton nom?
Oui.
Hein?
T'as vraiment une foule aussi.
Ben oui, tu sais.
C'est la grosse Beyrouth
ou la petite Beyrouth?
J'ai même le numéro de l'astéroïde.
Vous pouvez aller y vérifier.
Appelle-la! Appelle-la!
On va faire ça!
Vous allez me commander de toute sorte!
Qu'est-ce que tu portes?
C'est 63-129. Hein. C'est 63-129.
Hein?
C'est 63-129.
C'est ça. 63-129.
63-129, courtement, c'est ça?
Exactement. Astéroïde, courtement.
63-129.
C'est un Suisse-Italien, je pense.
Un Suisse-Italien, je pense,
qui était un grand fan de ce que je faisais.
Il a découvert une nouvelle astéroïde
et il m'a écrit
pis il m'a dit ça te dérange-tu je suis la main à ton nom
c'est le fun ça
c'est toi le seul
ah t'en peux tant
alors
je pense qu'elle passe
pas loin de la terre à tous les 5 ans
ce qui peut expliquer plein de choses.
Comme toi, esti.
J'ai utilisé ça pour croiser.
Peut-être que tu as déjà entendu parler de moi.
Astéroïde,
Michel Gourdemay.
63
169
je l'ai essayé
mais ça a plus tendance à repousser
la jante féminine
ça les impressionnait pas bien
c'est pas vrai
mais c'est pas vrai
c'est impressionnant.
À voir,
il y a quelque chose qui est nommé
à ton nom.
Ben oui,
comme un pont,
une rue.
On est tous ça.
C'est tellement...
T'as dit une vacherie?
Non, mais
tu y penses-tu? Quand ils vont « Hein? » « Non, non, mais... » « Hé, t'as dit une vacherie, c'est ça? » « Non, non, mais... » « Tu l'es, tu sais! »
« Tu y penses-tu? »
« Hé, quand ils vont nommer un pont ou une rue
ou un parc Michel-Courtemarche,
tu y penses-tu? »
« Ça serait peut-être une tombe aussi. »
« Ou le parc à toutes les rues qui se piquent. »
« Non, mais... »
« Non, mais ça se peut, le'est le parc courte-mange.
Non, mais...
Non, mais j'ai trouvé ça
bien correct, bien flatteur.
Je ne savais pas quoi dire.
Je ne savais pas.
Ben oui, vas-y.
Mais tu sais, c'est ça.
Mais lui, il arrive des affaires.
Tu sais, quand tu es allé avoir ton prix
en Europe...
En Tunisie.
En Tunisie, oui, c'est ça.
Oui.
T'es fucké.
C'est quoi, t'as eu en Tunisie?
J'ai eu un trophée pour l'ensemble de mon oeuvre.
Mais c'est il y a deux ans, là, tu sais.
J'ai le goût de le dire,
c'est parce que j'étais en retard pas mal, là.
J'ai arrêté en 96.
Et là... Fait que retard pas mal. J'ai arrêté en 96. Et là...
Fait que,
pas grave, il voulait...
C'est parce que c'est un comédien là-bas
qui fait un peu de l'humour visuel aussi,
qui avait écrit une thèse sur mes spectacles.
Et que là, il voulait
m'inviter à son festival de théâtre.
Puis il voulait me remettre un prix, il voulait l'ensemble de ma carrière.
Il voulait que je fasse un masterclass
d'humour visuel. ce que j'ai fait.
Mais l'affaire,
c'est que
quand j'étais le temps de venir
chercher le trophée,
je suis monté sur scène
et j'étais tout seul
sur scène. Moi, je pensais voir
la madame qui donne le trophée ou le monsieur.
Mais pas ça. Quand tu es arrivé
à l'aéroport, tu n'avais pas le ministre. Ah, je n'ai rien vu. J es arrivé à l'aéroport, tu n'avais pas le ministre...
Ah, je n'ai rien vu. J'arrive à l'aéroport,
là, il y a le ministre de la Culture
qui est là, avec l'artiste en question.
Là, il pogne mes valises,
il crie sur le camp avec, il me prend mon passeport.
Je n'ai même pas vu les douanes.
Je me suis ramassé d'une limousine.
Il m'amène à l'hôtel, j'arrive dans la chambre,
même pas vers la réception, rien.
Il est petit, patate, tout installé.
Tabarnak de service de malade. Et là, il fallait que j'aille chercher mon prix, fait que je monte sur scène, il n'y a pas un chat,
mais dans la salle, c'est juste des chics arabes, là, tu sais, avec la grande jet-labas, là.
Je suis complètement dépaysé.
— Oui, tu allais dire déshydraté, mais je pense que c'était pas le bon temps.
Là-bas, ça aurait pu.
C'était le ramadan.
Là, le soleil a tombé.
On a bu un peu. Là, c'était correct.
On était tout chaud.
On a rechuté un peu.
Et là, il y a personne sur la scène.
Je me suis dit, je ne savais pas trop quoi faire.
Là, il y avait des caméras.
Je me suis dit, c'est juste pour rire. » Il filme le gars-là.
Tu pensais-tu que ça allait faire faillite?
Je ne pense pas.
Là, j'ai resté sur scène.
Il y avait cinq, six minutes à improviser,
mais je ne savais pas quoi faire.
Je vois un photographe qui passe en avant de moi,
mais il se prend la position,
on me voit pas, là.
Il marche en petit bonhomme,
puis quand on te voit, tabarnak, là, tu sais,
marche debout, pendant 15 secondes, pas hier.
Mais là, je me suis mis à l'anglais,
mais en arabe, mais en faux arabe.
Devant des arabes.
Fait que tu faisais semblant,
fait que t'étais, t'sais,
« Hey, je veux entendre ça. »
Mais là, j'ai vu l'arabe passer.
J'ai fait...
Il a gelé là, hostie.
Les bannes sur sont venus le chercher.
Ça n'avait aucun sens, le sig! » Ça n'avait aucun sens, ça, tu sais.
Ça n'avait aucun sens.
Mais je lâchais pas tant qu'il n'y avait personne, là, qu'Alice.
Là, un moment donné, je vois deux femmes rentrer.
Bon!
« L'or, mon trophée! »
Il n'y avait rien dans les mains.
« Qu'est-ce que... comment ça... »
« C'est parce que là, je... »
« Ah, ben oui, c'est ça, là, c'est ça, c'est le galère.
Je dis quoi,
on va co-animer ensemble? On pourrait.
OK.
Ouais.
Là, là.
T'as-tu repris
l'arabe
pis mettait un voile!
Non, non.
Mais là, je me retourne pis là,
il y a deux autres madames qui rentrent mais avec le trophée
que honnêtement il y a l'air d'un ouvre bouteille de vin tu vistes pis il y a des brins de main ça a l'air de ça
fait que là je le prends pis je dis ah ben merci pour l'ouvre bouteille ça me fait plaisir ce que plaisir. Ce que je savais pas, c'est que c'était le symbole national de la Tunisie.
OK. C'est ça. Et là, là, je le savais pas, les gens riaient un peu. Ha, ha, ha. Bon,
je m'en vais. Et là, le lendemain, il y a le journaliste à me dire...
C'est un rire un peu choqué.
Ben, tu vas comprendre après.
Ah, attends.
Moi, je vais prendre une frite.
Elle vous prie une frite aussi?
Mayonnaise?
Ah, c'est la madame des toilettes.
Salut!
Frère, frère.
Non, mais ce que je voulais dire, c'est que le lendemain, il y a une journaliste qui a dit
« Comment vous trouvez ça que vous ayez
insulté le symbole de Tanit
de la Tunisie? » Puis là, j'étais là
« Insulté... »
Ben oui, c'est le symbole de...
Ah!
Là, j'étais pas bien, puis c'était marqué
sur le front de tous les magazines
du lendemain, là, tu sais. Et là, je sais qu' bien, pis c'était marqué sur le front de tous les magazines du lendemain.
Et là, je sais qu'on était live dans tous les hosties de pays arabes.
Fait que j'improvisais sur la scène.
Pis il y avait des Arabes qui me regardaient à la télé. Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà! Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!
Voilà!! Voilà!! Voilà! Il est là encore ton nouveau bouteille? Oui, il est à la maison et il n'ouvre pas de bouteille. Il est là.
Il me sert de presse-papier.
J'ai trouvé ça très bien qu'il m'offre ce trophée-là.
J'aurais voulu avoir plus d'infos.
Ah oui.
Il faudrait qu'ils te le disent avant.
Il aurait pu le dire un petit peu.
Ça, le podcast, ça reste ici?
Oui, c'est ça.
C'est tout.
Hé, je prendrais un autre vodka-cook-diet,
puis un autre...
Oui, parce qu'il a l'air à jeûner encore.
Oui, oui, c'est ça.
J'ai-tu de l'enchaînement?
Hein?
J'ai-tu de l'enchaînement?
Un foignon, donc.
OK.
Il dit...
Mais non.
Parce que c'est ça qui est drôle.
Tu sais, moi, depuis le début, sous écoute,
j'ai tout le temps été chaud.
Puis, depuis un bout,
je suis comme, j'ai-tu de la chaud?
Puis, ça me stresse.
Je veux pas avoir de la chaud.
Mais je bois autant.
Pareil.
Pas un lanceur!
Pas un lanceur.
Très bien.
Pas un lanceur. Je connais desur. Très bien. Pas un lanceur.
Ah!
Je connais des gens qui peuvent t'aider,
mais continue.
Il n'y a pas de...
Yann, autre question.
Oui, j'ai...
Il y a bien des questions à propos de...
À propos de Coma TV.
Peux-tu nous parler de Coma TV, ton projet
Coma TV? Oui.
Mais en arabe.
En fait,
c'est pas Coma TV, c'est
Coma TV.
Ah, Coma TV.
Oui, ça veut dire que c'est Coma TV,
comme la radio, comme au théâtre.
Vu que c'est mort, c'est rendu comme à TV.
C'est ça.
Mais c'est mort pour le vrai.
J'avais parti de cette plateforme-là pendant la pandémie.
Mais trop de trompe-débrouille.
J'ai parti de cette plateforme-là pendant la pandémie.
Puis au début, ça a super bien fonctionné.
On avait des adeptes,
des gens qui achetaient l'abonnement,
mais faute de contenu,
on a tout perdu après.
On a dû fermer les portes
il n'y a pas si longtemps.
On a mis les émissions sur YouTube.
Comme ça, les gens peuvent
les regarder gratuitement.
Mais là, ça se peut qu'il y ait un renouveau parce que les gens en télé en général sont un
peu écoeurés de toutes les subventions les ci les ça puis c'est de raviver une
télévision qui est plus à notre image à nous autres c'est à dire avec pas une scène
et non mais tu sais ils veulent qu'on fasse
des séries qui ont l'air de 2 millions
et tu as 300 000 de l'offert. C'est pas possible.
Fait que c'était dans ce tabu-là,
mais là, ça se peut que ça revienne.
C'est tout.
C'est bon.
C'était-tu une bonne réponse?
C'était une très bonne réponse.
C'est ça, hein?
Question pour Dominique.
Maxime qui demande,
il faisait quoi avant d'être humoriste?
Il avait 9 ans,
est-ce que tu...
Je ne l'en ai pas oublié.
Ça, c'est une question.
Qu'est-ce que tu faisais avant d'être humoriste?
Il avait 8 ans et il travaillait
dans un Renault-Dépôt
dans le West Island.
Tu vois bien qu'il est chaud, quand on est humoriste. Tu travaillais dans un Renault-Depot dans l'Ouest-Island. C'est sûr que c'est ça.
Tu le vois qu'il est chaud, là.
Non, non, mais tu travaillais dans un Renault-Depot
dans l'Ouest-Island.
Avec mon frère.
Oui, avec son frère.
Puis il m'a tout le temps dit, ton frère, c'est un trisomique.
Oui.
Parce qu'il m'avait dit
que tu ramenais des chariots
avec des trisomées.
Oui, Denis.
OK.
Denis, il y a des commerces qui ont ça.
Des trisomées.
Il est super.
Il est bon.
Tu peux.
Tu peux.
Il est bon, la lancane.
Le monde ne s'en fout.
Il est bon.
Il est bon, marchand en speedo.
Tu peux te battre.
L'esclavage est mort en Amérique,
sauf pour des gars comme Denis.
Non, mais il était super fin,
pis il faisait le panier avec nous autres.
Ben oui, c'est ça.
C'est juste qu'à un moment donné,
il était spécial.
Pour vrai, là.
C'est ça qui était spécial?
Non, mais ça faisait deux jours.
On lui a donné des Olympiques.
Ça faisait deux jours qu'il travaillait au Rénault-Dépôt
et qu'il connaissait le nom de tous les employés.
Ça me faisait capoter.
Dans un an, j'étais là.
J'étais comme, Christ, c'est moi qui...
Il était fort.
Il aimait ça.
Il était super gentil.
Je l'imitais même des fois.
Il serait malade que son nom à lui, c'était même pas
Denis.
Lui, écoute, moi, j'avais les noms
à une journée, je m'appellerais mon.
Il était cool.
Je suis undercover.
Je travaille au Réno-Dépôt.
Réno-Dépôt, excuse-moi.
Mais t'as pas eu d'autre job
autre que ça? Parce que t'as commencé
tellement jeune. T'as pas eu d'autre job autre que ça? Oui. Tu as commencé tellement jeune.
Tu as commencé à 19 ans?
Travailler à 19 ans.
Non, l'humour.
21.
21, OK.
Tu étais une vieille marte.
Je travaillais au Rénault-Dépôt.
Avant ça, je travaillais d'épanneur.
Ma première job à vie, n'ai fait deux dans le
fond je faisais les publics sac mais quand c'était juste des publics il n'y avait pas de sac on n'était
pas riche on n'avait pas les moyens de voir du plastique je faisais ça avec ma mère et ma soeur
ça nous donnait 100$ chaque fin de semaine quand même 85. Calisse, hein? À 85.
C'est quand même pas pire.
C'est tellement...
Pour vrai, peu importe
l'intention que tu...
C'est pas pas pire.
100 piastres?
100 piastres, c'est pas bon.
85, 100 piastres?
Mais t'es millionnaire à 100 piastres.
Dans ce temps-là, le salaire minimum, c'était genre
3,25$.
Ouais!
C'est pas bon, pareil.
C'est pas bon.
Ok, je suis désolé.
Excuse-toi.
Le podcast est fini.
C'est de ta faute.
Je me souviens que, quand je faisais les Publisac, c'était à Beaconsfield. Beaconsfield, c'est une ta faute. Je me souviens que, quand je faisais les Publisac,
c'était à Beaconsfield.
Beaconsfield, c'est une ville riche.
Sur le bord du lac Saint-Louis,
ils ont de l'argent.
La première fois, on avait 675 maisons.
J'avais un cousin qui faisait à côté,
pas loin de là.
Il y avait 800 maisons.
Les autres, c'était moins long
parce qu'il y avait plein de blocs appartements.
C'était à Crisset 10 à Achotte.
Sur le bord de l'eau, on avait 675 maisons. Il y avait plein de blocs appartements. Christ a 10 à acheter. Nous autres,
sur le bord de l'eau, on avait 675 maisons.
C'était toutes des maisons sur le bord de l'eau.
Il fallait marcher,
revenir, marcher, revenir.
C'était énorme.
La première fois que je passe,
il y a une rue. Je pense que c'est une rue,
mais ce n'est pas une rue, c'est une entrée.
J'arrive dans cette grosse cabane.
Il y a un gars qui est en train de laver sa Ferrari. une rue, mais c'est pas une rue, c'est une entrée. J'arrive, grosse cabane,
pis il y a un gars qui est en train de laver sa Ferrari.
Moi, je suis là avec mes pamphlets de coupons rabais
sur une bine.
C'est une bine, Steve.
Là, je fais comme ça.
Tabarnak!
Job de marde!
Moi, j'ai fait ça.
Moi, j'ai été
livraire de Publisac
de 12 à 13 ans.
T'avais combien de maisons?
J'avais aucune idée.
T'avais des Publisac
que j'amenais.
Non, mais toi,
tu faisais partie de l'élite.
Moi, je faisais partie de l'élite. Moi, je faisais partie de...
Moi, j'avais 1,75$.
1,75$.
C'est beaucoup.
Tabarnak.
Puis je me rappelle...
C'était en 1932.
C'était à l'époque.
C'est une chioche sur mon 100$.
Non, je sais, mais...
J'ai une mauvaise foi.
J'ai une mauvaise foi. Ici, sur mon 100$,
j'ai fait cracher une fois huit.
Mais moi,
le gars, le salaire minimum
dans le temps,
j'étais...
Le salaire minimum,
il était, genre,
5-6$, ben, 5$ de l'heure.
Moi, j'avais 1,75$,
ce qui est quand même un bas deal.res, bien, 5 pierres de l'heure. Moi, j'avais une et 75, ce qui est quand même un bas deal.
Non, non.
Mais, mais,
j'avais, j'avais
11-12 ans.
Tu sais, j'étais très, très jeune.
Puis là, il y avait un des gars
qui m'avait dit, moi, moi, c'était
la seule, personne ne voulait m'engager,
vu que j'avais 11 ans. Fait que là,
on se promenait en van, puis il y avait
un gars que tout le long,
on écoutait du Metallica,
puis il était,
il y avait un gars qui chauffait, l'autre gars,
il était sur le banc, en avant,
mais il avait trouvé une façon
de revirer son banc,
puis là, il nous regardait,
puis il mimait,
il était comme, « Don, don, don ils mimaient. Ils étaient comme...
Tu n'étais pas Alain?
On était...
Ça n'avait aucun sens
comment c'était intense.
C'était tous des enfants
de 10-12 ans
et des gars qui venaient de sortir de prison.
Tu sais?
Toutes dans la même vanne.
Puis là, un moment donné,
moi, je suis avec des petits gars de 11 ans,
fait que là, on faisait notre vrai job.
Puis un moment donné,
il m'avait matché avec un prisonnier.
Puis le prisonnier m'avait dit...
Je suis pédophile?
Non, il avait dit...
T'es bien beau dans ces petits pantalons-là. »
Non, non.
Non, il avait juste dit...
Il avait fait « Hey, pour vrai, là,
lui, il nous drop-sit.
Quand il revient, en autant que t'as plus de publisac,
lui, il s'en casse.
Il casse dans un container.
Fait que là, lui, il ramassait,
pis il était fort comme un assidu singe.
Il ramassait le... Tu sais, l un ostie de singe, il ramassait le...
Tu sais, l'affaire, là, tu sais, quand...
Tu sais, dans la rue,
je sais pas comment t'appelles ça, là,
tu sais...
Le manhole, il pognait le manhole,
il levait ça, il carochait
tous ses pubs les sacs là-dedans,
pis j'étais comme, « Ah, les assises,
c'est bien plus facile que ça. »
Je viens de... Je'viens de...
J'viens d'augmenter à 5 $.
J'viens de fourrer le système
1,75 $
à la fois.
Ben, moi, j'pouvais pas faire ça
parce que les maisons, là,
quand on oubliait une maison ou une rue,
matin ou whatever, là,
ils appelaient pour dire « Parche-moi en publicité. »
Fait que moi, ça marchait pas.
C'était des millionnaires.
C'était des hosties de BS à aller seul à Québec.
Ma pire job, c'était dans un provisoire.
J'avais 13-14 ans.
Je travaillais dans un provisoire.
Dans le temps, provisoire, ça n'existe même plus.
Provisoire a été racheté par Couche-Tard.
Le logo de provisoire, c'est le Couchetard.
Mais à ce temps-là, Provisoire, le kit d'employé là-bas,
c'était un T-shirt jaune serein avec des pantalons bleu ciel.
J'avais 13-14 ans quand j'étais là.
J'ai grandi de 8 pouces en un an et demi.
Mais ils ne me donnaient pas d'autres pantalons. Fait que j'avais de l'eau dans la cave.
Les pantalons étaient trop tight, ça se dit, un t-shirt jaune. J'avais les cheveux longs.
Pis Christ... T'avais-tu le bat qui sortait un peu?
« Ah! » « Ah! »
« Ah, c'est-tu que j'ai... »
« Puis qu'est-ce que ça me gênait
quand il y a des bonhommes
qui achetaient des revues de cul, là? »
« Ah, c'est-tu que ça... »
« Ça me gênait aussi parce qu'il fallait
que je regarde le prix.
Mais Chris, il a la fille à poil
sur la couverture, fait que...
Tu sais, j'étais toujours comme...
Je voulais pas l'être.
Calisse.
Il y a un gars qui est arrivé
avec une pile de revues de cul.
Il en avait plein.
Il y avait d'autres clients après.
Il faut que j'y passe un après l'autre.
Quand tu es 75...
J'avais la face rouge.
Le gars me regarde et me dit « ma femme est enceinte ».
J'ai 14 ans.
Il y en a un autre, il venait à toutes les...
On faisait le switch des revues les vendredis.
OK.
Fait qu'il venait à toutes les vendredis.
Moi, je finissais à 11h.
Il venait à toutes les vendredis à 10h30.
Puis là, il passait toute la rangée des revues de cul.
Il regardait tout.
Puis là, «Chamon!»
Puis là, il s'en allait.
Il faisait tout.
Il est pilote aux genoux, tu sais.
Prochain. Il les faisait toutes. Les pilotes aux genoux. C'est le spank-pank.
C'est le spank-pank.
T'as eu des hold-ups?
T'avais-tu eu des hold-ups?
Non seulement j'ai eu un hold-up,
mais j'ai eu le pire hold-up de l'histoire.
Moi, on avait une promotion
quand... Non,up, mais j'ai eu le pire hold-up de l'histoire. Moi, on avait une promotion quand...
Non, non, mais...
Quand on avait une promotion...
De l'histoire. De l'histoire.
OK, je vais te l'expliquer.
Il y a...
On avait... Quand tu faisais un plein
d'essence,
on te donnait une tasse
gratis. Fait que là,
on te donne une tasse gratis. Et là, là, on donne une tasse gratis.
Et là, moi, il y a un gars, il vient,
il fait un plein, il rentre,
il fait « Ouais, je suis ici pour le plein. »
« Ah, fuck you! » Puis il sort un couteau.
Puis là, je suis comme « Ah, c'est...
OK. »
Non, j'y donne l'argent.
Puis là, il sort et je dis « Hey,
oublie pas ta tasse! »
Il l'a pris?
Oui, il l'a pris.
« T'étais mieux de m'adonner! »
Puis là, il est parti, puis j'étais comme,
« Ah! Ah!
Qu'est-ce que j'ai fait, astuces! »
Il avait droit!
T'as été professionnel jusqu'au bout!
Moi, il y a un gars
qui travaillait de nuit.
Il venait d'être engagé,
fait qu'il a commencé le lundi.
Fait qu'il faisait le lundi au vendredi, mettons.
Non, il faisait le dimanche au jeudi soir.
De nuit, il faisait le shift de nuit.
C'est compliqué, là.
Il y a un soir...
De quelle heure à quelle heure?
11h à 7.
Il y a un soir,
à 2h du matin,
il appelle mon boss, il appelle la police
pour dire que c'est fait au l'DP.
La police arrive.
Ils viennent le voir.
« Es-tu correct? » « Oui, je suis correct.
Ils m'ont amené en arrière. Ils m'ont fait fermer la caméra. Ils ont pris le cache, ils ont créé le casque. J'ai eu peur. T'es-tu correct? On peut-tu aller voir les affaires en arrière? » « Ouais, je suis correct. Je suis correct. Pour rester à la caille, il n'y a pas de tour, excusez-moi. »
Mon boss et la police vont en arrière, ils regardent la caméra vidéo parce que théoriquement...
Puis lui, il ne savait pas qu'il y avait une caméra.
Oui, il savait.
Il a dit aux polices,
ils sont rentrés,
ils m'ont amené en arrière
pour fermer la caméra,
puis là, ils m'ont amené en avant,
puis là, ils ont pris le cash.
Fait que là,
mais théoriquement,
si ça, c'est arrivé,
t'es voie rentrée,
l'amener en arrière
pour arrêter la caméra.
Mais tout ce que tu vois,
c'est le gars,
il...
Il y a pas un chat
dans le dépanneur,
il s'en va en arrière.
Là, tu entends la musique de la radio
arrêter.
Il a pesé power sur la radio
au lieu de power sur le recorder.
Tu entends juste la musique arrêter.
Il revient en avant.
Il revient en avant.
Il ouvre la caisse, prend le cash,
met ça dans une enveloppe,
puis il met ça en dessous des sacs bruns.
Il met son enveloppe là.
Pis là, tu le vois appeler la police.
T'as tout sur la caméra, tu vois tout.
Il appelle la police.
Pis là, la police...
« Hey, on veut te montrer quelque chose en arrière. »
« Viens voir ça. »
« Ah oui, regarde. »
« C'est moi, ça, hein? » « Ah oui, t'as connu. » Il a-tu fait... Il s'est moi ça, hein?
Ah oui, t'as connu?
Il a-tu fait qu'il s'est fait arrêter?
Ah oui.
C'est ça de la prison ou c'est un amende?
Ça doit être un astide affaire.
Les pédophiles font trois semaines de prison.
Ça, ça doit être astide.
Va-t'en.
On va mettre un plop sur ton butin. fait ils l'ont crissé à la porte
Et on disait allez arrive
Et ils ont donné une tasse
C'est tellement un bon gag
Moi en ce moment
J'ai le meilleur billet pour l'émission
Ça peut pas être plus drôle que ça.
On aurait dû finir là-dessus,
mais je veux continuer.
Yann,
quel bon gag.
C'est de bonne faim.
C'est tellement de bonne faim.
Ça, c'est-tu...
C'est vodka.
Soda avec un splash de canneberge.
C'est bon, à tabarnak.
Pas game. C'est bon, tabarnak. Pas game.
C'est pas game.
Ça va faire 25 ans, moi.
Oh!
Ah!
T'as rien à dire, c'est ça?
Faut fêter ça aussi!
Yann, moi, ça va faire 11 secondes.
Autre question, Yann.
La question pour Michel il y a Mr Bean
qui a fait un numéro
qui ressemble beaucoup
à ton drummer
est-ce que tu considères
que tu t'es fait voler
ou c'est juste du hasard
non c'est pas un hasard
parce que
le soir
j'ai fait le batteur
je sais pas à qui je réponds
à la personne
sur internet
ouais c'est les questions
tu réponds à Dieu c'est les questions... Tu réponds à Dieu!
C'est Philippe, en fait, qui demande ça.
Le soir que j'ai fait mon numéro du batteur,
Mr. Bean était là.
J'ai fait mon numéro sur la scène,
puis lui, il venait faire un numéro,
je ne sais pas si vous allez vous rappeler de ça,
je sais que c'était drôle,
il fait un gars qui s'en va se faire bronzer sur la...
Oui, oui, un gars à côté de lui. Puis là, il met son costume de bain, mais par-dessus, c'était drôle. Il fait un gars qui s'en va se faire bronzer. Il y a un gars à côté de lui.
Puis là, il met son costume
de bain, mais par-dessus, c'est les jeans.
En tout cas, c'était un esti de bon numéro.
Il avait fait ce numéro-là
puis il s'est ramassé backstage.
Là, moi, après, j'ai fait mon numéro du batteur.
Puis quand je suis arrivé backstage,
on s'est regardé, moi puis Mr. Bean.
Mais il m'a fait un genre de regard
assez étrange.
Comme on est des ennemis?
Genre,
je ne sais pas trop.
Honnêtement.
Je ne sais pas.
Après ça, j'ai vu son numéro du batteur.
Il l'avait fait à New York.
Mais, honnêtement,
je trouve que le sien
est meilleur.
Je vous le dis.
Allez le regarder, c'est vraiment bon.
À l'époque de la poudre, tu avais plus de confiance.
Le sien était meilleur.
Dans la tabardak.
OK.
Mais, non, mais pour vrai,
ça, là, ça doit... Ça doit être tellement fâché.
Parce que, tu sais...
Tu sais, pour vrai,
Ronan Atkinson, c'est vraiment
quelqu'un qui a fait
des belles affaires.
Après, quand tu vois ça,
on dirait que ça leur lève tout.
C'est comme quand tu apprends
que mon mononcle préféré
a doigté toutes mes cousines.
Même affaire.
Non, mais pas vrai.
Humoristiquement parlant,
c'est la même affaire.
Comme Gad, c'est le mononcle
qui doigtait toutes mes cousines. humoristiquement parlant, c'est la même affaire. Comme Gad, c'est le mononcle qui doit être au téléphone.
Oui, oui, oui.
Mais ça ne m'a pas dérangé.
De toute façon, il y a plein de gens
à travers la planète qui reprennent mon numéro
partout, dans des clubs med, dans des shows.
Je vous dis, ce n'est pas grave.
C'est du commun dans le monde.
Mais on dirait que ça doit faire plus chier.
Mettons que tu vois un petit gars
d'un club med
qui est comme...
Ça, ça m'est arrivé.
Mais tu sais, il n'est pas bon.
Puis, il paye
en lit gratuit.
Oui.
Lui, il est payé
en...
Tu as un buffet
puis on va déposer quatre piastres dans ton compte de banque à chaque mois. »
Mais Ron Atkinson, c'est un millionnaire.
Fait que là, t'es comme « Chris, lui, il fait des millions sur mon dos. »
Il n'avait pas refait exactement mon numéro.
Il a fait son interprétation d'un gars, il fait du ménage,
puis à un moment donné, il voit qu'il y a un drame invisible,
puis là, il se met à tapocher dessus.
Fait que l'idée est bonne.
Il l'a fait d'une façon...
C'est ça qui est bonne, c'est ton idée.
Non, mais ce que je veux dire,
c'est que tout le monde peut le faire
d'une façon différente à tous les fois.
Moi, ça m'a pas buggé bien.
Mais à un moment donné,
je suis dans un club med,
puis il y a un Québécois qui était géo.
Il vient me voir et il me dit
« Je suis un peu nerveux
parce que je vais faire ton numéro du golfeur
sur la scène tantôt.
En tout cas, je l'ai pratiqué pas mal.
Je ne l'ai pas payé.
Je suis un boy.
Vis ton rêve, mon grand. »
« Mais tu vas peut-être créer un cauchemar en moi. »
Il est allé faire le numéro.
Ça faisait quatre minutes, je pense, qu'il était sur la scène.
Je ne savais même pas de quoi il parlait.
Je n'arrivais même pas à suivre le numéro.
Qu'est-ce qu'il fait?
Quoi? Il est rendu où?
Le gag qu'on faisait pareil,
c'était les mains dans les poches
quand je cherchais ma balle.
C'est la seule affaire.
Ah, il est rendu là.
Après ça, c'est...
C'est à cause de lui
que t'as arrêté de faire de la scène.
T'as fait... C'est ça. C'est à cause de lui que t'as arrêté de faire de la scène, t'as fait?
C'est ça.
Non, c'est à cause de lui que j'ai commencé à me droguer.
Ah non, mais je t'ai mal parce que là, il va me voir après.
Puis, comment t'as trouvé ça?
C'est ça, tu sais.
C'était bon, but.
C'était très, très bon, but.
Il n'y a rien de pire.
J'ai jamais eu... Tu sais, parce que moi, personne ne reprend de mes numéros.
Chaud, Gad.
Non, Gad, un moment donné,
il a essayé de prendre un de mes numéros.
Puis, j'ai eu...
C'était...
J'avais fait un festival en France.
J'arrive là-bas et je fais mon number.
Gad me voit.
Il vient me voir après.
Il est comme, «Ouais, tu es connu en France?»
Je suis comme, «Non, mais tu viens jouer souvent?»
J'étais comme, «OK, non, mais tu sais...»
Il est comme, «Non, mais les gens, tu joues souvent?» J'ai comme, OK, non, mais tu sais, puis il est comme, non, mais les gens,
tu joues souvent, puis là, j'ai fait,
toi, mon tabarnak, tu prends pas mon numéro.
Puis il a fait,
non, non, non, je ferais jamais ça.
Puis je fais, tu fais tout le temps ça.
Puis il a fait, non,
puis j'ai fait, pour vrai,
si tu prends mon numéro, je vais te détruire.
Je vais te détruire.
Puis là, j'ai dit ça,
puis tu sais, Chris, une grosse star là-bas,
moi, j'étais un...
Moi, j'étais le deuxième à passer,
puis là, j'étais comme, je t'ai détruit,
puis après, il a eu peur, puis il m'a pas...
Il m'a pas volé, tu sais.
Mais il avait pris un numéro complet
de Martin Petit.
Oui, mais moi, j'avais...
Le dramaire, là, tu sais.
Moi, j'avais... L'ire, là, tu sais. Moi, j'avais...
Non, non, non!
L'affaire de l'armée, là, tu sais,
que t'as le dramaire devant le gars qui joue ta flûte, là.
Mais t'as montré à quel point
Gad, il est bon pour voler des numéros.
Il y avait le numéro
du pêcheur à Martin.
Tu sais le numéro que Martin,
c'était un gars qui allait
pêcher, puis il pognait un poisson, puis il disait « Le poisson, c'u le grand boss de Netflix. Je te montrais à quel
point le monde des festivals, le monde des
des... Tout le monde s'en
colle. Les seuls que c'est
important, le vol de gag,
c'est les humoristes. Mais je suis avec Robbie
Pratt. Puis là, je suis comme...
Je vois Gad commencer
à faire... C'est le premier gala anglais
de Gad. Il fait le numéro à Martin.
Puis là, je suis comme, il fait une joke.
J'ai à Robbie, je fais,
prochaine joke, ça va être ça.
C'est ça. Prochaine joke, ça va être ça.
Prochaine joke, ça va être ça.
C'est ça.
Il fait, OK, t'as vu le number?
C'est un numéro à Martin, petit.
C'est un numéro à Martin.
Là, il fait, c'est plate.
On ne le rebookera plus jamais.
L'année d'après, il book GAD au Centre Bell avec Seinfeld
puis je suis comme « Tabarnak »
puis après il book GAD, aussitôt qu'il est arrivé à Netflix,
il a donné des gigs à GAD à Netflix.
Ça a l'air que ça s'est erré aussi.
Oui, non c'est ça.
Fait que là moi je me fais bouquer en France
et chez Stig Gad,
c'est un voleur rendu là,
j'arrive en France,
je fais mon number
et là, Gad,
c'est un show.
Il y a moi, il y a Kyron,
il y a Gad
et il y a Eddie Hazard.
Là, on est quatre humoristes.
Moi, j'embarque, je fais mon affaire, je ne sais pas c'est qui après moi.
Puis là, Gad vient me voir et il fait l'affaire de vous êtes connu, vous êtes connu.
Puis je suis comme, non, mais...
Puis il est comme, non, non, je ne te volerai pas.
Puis je suis comme, si c'est sûr que tu vas me voler.
Puis c'est ça.
Ça finit là.
OK.
T'as failli t'endormir en parlant.
T'es-tu là?
Oui.
OK.
Je suis comme Joe Biden.
Je suis le Joe Biden des podcasts.
Moi, je trouve que ce qui est bien,
c'est qu'il est en train de voir mon coq. Ah ouais?
Je le trouvais...
Je le trouvais faible. Je le trouve infaible.
Je le trouve infaible.
Tu vas pouvoir conduire après.
Je te l'annonce.
Bon, Yann, dernière question.
Je finis le drink à Michel, puis on arrête.
Il y a quelqu'un qui demande
pourquoi vous n'avez jamais sorti
les sans-fil. C'était quoi ce projet-là?
Les sans-fil, c'est un sitcom
avec des figurines.
En fait, j'avais fait ça
à l'époque où j'étais encore chez Encore.
Et c'était un concours
de chez... Voyons, l faveur de cartoon canadien
tel eto'o tel eto'o il faisait comme il y avait 13
mois et là comme si elle n'était pas là. Et on a écrit le premier épisode des sans-films.
Et j'avais appelé ça sans-films en figurinorama.
Puis c'était vraiment juste avec des figurines.
Il y avait Denis Drolet là-dedans, toi tu étais là-dedans.
Il y avait Louis-José Hood, il y avait Patrick Grou, il y avait Jean-Thomas Jobin,
Martin Petit était là,
il faisait l'éléphant. En tout cas,
un astuce de beau cast,
la seule affaire,
c'est qu'on avait pris un épisode
sur un timeshare,
c'est-à-dire le personnage principal
de la série s'en allait
dans un
pays qui finit par Stan temps urbainistan whatever
et ben laden lui venait habiter à montréal
ok ça comme un échange là il venait fabriquer des bombes et là mais ça a
passé on a eu vraiment des commentaires extraordinaires francophones, mais anglophones,
du Canada, on s'est fait
ramasser, mon gars.
Oh boy, c'était en
1930, même année
que tu passais des...
Non, vous pouvez le donner à lui.
Attends une seconde.
Je te l'ai grené, tabarnak. Il était fast!
Ça goûte bon, hein?
Ça goûte bon?
Seule raison pourquoi je suis rentré dans le show business.
En fait!
We made it!
Fait que, j'ai-tu fini?
Je sais pas.
Ah oui, c'est ça.
Fait qu'on s'est fait ramasser,
on s'est fait traiter de raciste,
tout ce que tu voulais.
Puis quand je l'ai amené en France
pour le présenter à des posteurs français de télévision,
la face à peu près longue de même.
Tu sais, tu parles pas des musulmans
ou des islamistes ou des juifs.
Tu parles pas de ça.
On s'était fait tirer
des deux bords et ça n'a pas levé,
malheureusement.
C'était le fun, par exemple.
C'était l'idée d'avoir des figurines et tu voyais les mains comme des enfants
qui jouaient avec des poupées.
C'était comme semi-bien fait.
Ça ne me dérangeait pas
qu'on voyait les mains.
Moi, je m'étais fait engager
il n'y a pas si longtemps que ça,
par les frères Tremblay.
Il y a deux gars,
leur nom en anglais,
c'est les Tremblay Brothers,
c'est eux autres qui s'occupent
des Looney Tunes.
C'est les boss de Looney Tunes ensemble.
C'est deux Québécois du Saguenay.
Personne ne sait ça ici.
Là, je le sais. Là, je le sais.
Là, tu le sais.
Vous le savez?
Fermez vos hièles!
Je viens de scraper leur carrière.
Eux autres,
moi, j'apprends ça.
Les boss de Looney Tunes,
c'est deux Québécois.
Pas les boss, mais les boss créatifs.
Là,
ils font,
« Hey, on a une idée, on veut faire Looney Tunes. »
C'est très Bugs Bunny, c'est très enfant.
On veut quelque chose d'un peu trash.
On veut une affaire avec Jésus.
Fait que là, ils m'engagent,
puis ils sont comme, « Hey, on va avoir Jésus. »
On veut Jésus, on veut Mahomet.
Parce qu'à l'époque, on ne savait pas que Mahomet,
quand tu le dessines, tu te fais...
Tu te fais empeller.
Là, nous autres, on trouve des gags de « Hey, ça va être drôle.
Il y a Jésus qui dit ça à Mahomet. »
La vie a changé.
Quand le monde fond,
ça n'a pas changé.
Ta mardac!
J'ai eu deux millionnaires
de LA qui m'ont payé cher
pour brainstormer
des idées à propos de
comment on pourrait décider
Mahomet.
C'est ça.
C'est ça.
Ça va?
Il y a-tu autre chose à boire?
Non, non. Ben oui, ben oui.
Mais, Yann, autre question.
Il en reste une dernière.
Pour M. Paquet,
c'était quoi le pourcentage
des gens qui te reconnaissent,
qui te reconnaissaient
dans ton show de caméra cachée
la maison paquet ça dépend ça on a fait quatre saisons plus que ça avance est plus que plus me
faisais reconnaître vous parce que tu es rendu à la quatrième saison je sais que les au début
les gens me reconnaissait à travers les costumes des péricles babou. Mais la quatrième saison, on se disait que les gens reconnaissaient les personnages.
La perruque, c'est le personnage.
Mais le pourcentage,
pour vrai,
c'est ça.
Chaque sketch
qu'on faisait, on piégeait à peu près
4-5 personnes.
Sur quoi?
Une ou deux personnes
qui me reconnaissaient quand même. Quand personnes qui me reconnaissaient.
Quand les gens me reconnaissaient,
ce n'était pas en plein milieu d'un sketch.
C'était toujours en rentrant.
« Hey, ton père, c'est pas qu'un mec. » « T'es comme des collisses. »
Ce n'était jamais après 15 minutes.
« 15 minutes. »
Ce n'est jamais ça.
« Une minute, John! » « Une minute! »
Je suis jamais sûr de ça.
Parce que pour vrai,
ton déguisement à soir
était mieux que ton déguisement
à téné.
Hé, on va finir ça là-dessus.
Merci tout le monde!
Merci le pack!
Merci Michel!
Merci tout le monde!
Bonne soirée.
Bonne main d'applaudissements, continuez à les applaudir.
Ils sont incroyables.
Dominique Marquette, Michel Contemarche,
Astix & Rock, merci tellement. you