Mike Ward Sous Écoute - #492 - Magali Saint-Vincent et Alexandre Champagne
Episode Date: September 2, 2024Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Magali Saint-Vincent et Alexandre Champagne pour parler d'exercise de théâtre et d'anecdote de tournée!! ---------Pour vous procurer la War...d Vodka - http://wardvodka.ca/Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous écoute!
Bonsoir!
Merci beaucoup, bonsoir!
Bienvenue à Sous-écoute, merci beaucoup à Charles Séguin
qui m'a présenté
Que là, il s'en va faire du stand-up
De l'autre bord
Je suis tellement content
C'est le fun quand je vois des employés
Du bordel qui font des shows
En même temps
Charles, c'est son avant-dernier show
Parce qu'il s'en va travailler ailleurs
Tu vas-tu t'ennuyer de lui?
Beaucoup, beaucoup On avait notre petite routine À chaque dimanche qu'il s'en va travailler ailleurs. Tu vas-tu t'ennuyer de lui? Beaucoup, beaucoup.
On avait notre petite routine.
À chaque dimanche qu'on enregistrait,
j'allais le chercher chez eux.
On avait notre petite Josette.
On venait installer ça.
C'était toi qui allais le chercher?
Oui, il embarquait avec moi.
Ah, c'est cool.
On avait notre petite traille.
On arrivait ici.
On allait chercher du McDo.
On mangeait ça.
OK.
Oui, oui.
Donc, McDo à chaque...
Non, non, non, non, non.
Par ça, je me disais,
Chris, il est petit pour un gars
qui mange du McDo à chaque fois.
Mais oui, on avait notre petite routine d'installation,
puis tout le kit, faire les tests de son.
Ça va me manquer.
Ah oui.
Hey, as-tu regardé les Olympiques un peu, Yann?
Bien, j'ai vu un petit peu l'ouverture,
avec l'espèce de party,
un peu l'espèce de scène.
As-tu...
Moi, j'ai un petit commentaire.
Le numéro, l'ouverture,
pas assez long.
Oui.
T'as un arnaque de colisse.
Asti, moi, je voulais... Ma blonde voulait voir Céline
Fait que là je programme
Pis tu sais j'ai pas la vraie TV chez nous
Fait que tu sais sur IPTV tu peux enregistrer
Mais tu t'enregistres pas jusqu'à la fin de l'émission
Il faut que tu dises
Ça va durer combien de temps
Fait que j'ai fait je vais mettre deux heures
Ça peut pas être plus
Christ c'était comme trois heures
et demie, est-ce que tu vois, c'est comme si
chaque, chaque, chaque, chaque, chaque
idée qu'ils ont eu dans le brainstorm, ils ont
fait, Christ a bonne idée, ça
on le fait
mais en général, c'était impressionnant
c'était bon en mot, tout est impressionnant
mais c'est tout le genre d'affaires
que t'écoutes à 1.5
en vitesse, ou tu sais si t' écoutes à 1.5 en vitesse.
Si tu écoutes ça un peu
Benny Hill style,
un peu rapide,
ça doit être malade.
Lady Gaga,
il aurait fallu lui dire
de chanter en anglais.
Tout le monde était comme, c'est
hallucinant, Lady Gaga qui chante en français.
Mais l'as-tu entendu,
Lady Gaga, chanter? Non, pas ça,
je ne l'ai pas vu. Elle chante une toune
qui est un classique
du Moulin Rouge, qui est
Mon truc,
Mon truc en...
Mon truc en plumes, c'est ça.
Mon truc en plumes, elle le dit,
c'est la seule phrase qu'elle dit, tu ne comprends rien, tu comprends mon truc en plumes, c'est ça. Mon truc en plumes, elle dit, c'est la seule phrase qu'elle dit,
tu comprends rien.
Tu comprends mon truc en plumes,
mon truc en plumes,
mon truc en plumes.
Puis là, j'étais comme tabarnak,
mais ça m'engage à un coach vocal
qui est comme,
hey, lady, OK, truc, truc,
pac, pac,
non, truc, truc,
truc, style, truc, pac, pac, non, truc, truc, truc, sti,
truc. » À la limite,
mais tabarnak, c'est l'Europe
qui a inventé Milly Vennelli.
Trouve quelqu'un qui fait du lip-sync
en arrière,
qui chante pour vrai,
elle qui fait du lip-sync. C'était épouvantable.
Ça me fâchait.
Ça me fâchait. J'étais en tabarnak.
J'étais comme, je vais aller sur Twitter.
Est-ce que tout le monde sur Twitter sont tellement
de mauvaise foi? Elle doit se faire
ramasser. Puis tout le monde était comme,
c'est génial!
Puis j'étais comme, ah,
c'est des anglos
qui réalisent pas que... Parce que pour vrai,
de la manière qu'elle chantait, c'est comme si moi,
je chantais la bamba en faisant
la-ba-la-ba-la-ba-la- chantait, c'est comme si moi, je chantais la bamba en faisant... La bamba, la bamba, la bamba, la bamba.
Mais c'est si tôt.
C'est pas dans les crassières.
On a un poquito, poquito.
Tu sais...
Mais tout le monde disait que c'était bon.
Même les Québécois, même les Français,
tout le monde.
Tout était bon.
Tout était bon.
On était contents de voir notre Céline aussi.
Mais Céline, c'était impressionnant. J'étais content. J'étais content pour elle. Puis moi, je le monde, tout était bon. On était content de voir notre Céline aussi. Mais Céline, c'était impressionnant.
J'étais content. J'étais content pour elle.
Puis moi, je pensais, vu que j'avais passé
mon après-midi sur Twitter
en espérant que Lady Gaga se fasse ramasser,
il y avait tellement de monde
qui mettait des vidéos
de Céline, tu sais,
de même sur la scène.
Puis là, j'étais comme,
est-ce que ça serait malade! »
Moi, je pensais que ça allait être ça.
Ça allait être Céline en bateau
avec Leonardo DiCaprio
qui chante « My heart will go on ».
Mais ce n'était pas ça.
Mais c'était encore mieux.
Elle était vraiment bonne.
Parce que le spectacle d'ouverture
a été excellent,
mais je ne sais pas si tu as suivi un peu,
mais les athlètes,
ça dort sur des lits de carton.
Ils ont des lits de carton.
Les citoyens à Paris
ne peuvent même pas circuler.
C'est un désastre au niveau...
Ils dorment sur des lits de carton?
Oui, ils ont fait des bases
de lits en carton, puis les
matelas, c'est des espèces de...
C'est de la mousse. C'est de la mousse
bien cheap, de coussins d de... C'est de la mousse. C'est de la mousse bien cheap, là, de coussins
d'extérieur.
Mais de la mousse
de coussins extérieur et de la mousse
de coussins intérieur,
y'a-tu... C'est-tu
un autre game? C'est-tu, Jean?
Y'a une différence entre ça pis de la bonne
mousse mémoire, là, tu sais.
Sauf que, moi, y'a un affaire, j'ai vu, les Français,
ils offrent pas l'air clim aux athlètes. Fait que, moi, il y a un affaire, j'ai vu, les Français, ils n'offrent pas
l'air-clim aux athlètes.
Fait qu'il y a plein de pays, comme
les Américains, ils ont fait « fuck you »,
on installe des air-clim dans les hôtels.
Fait que moi, je pensais,
moi, j'aurais amené un petit air-clim
un peu boboche sur roulette, mais eux autres,
c'était gros air-clim
connecté dans le mur.
C'est un vrai air-clim.
Le Canada a fait ça, l'Angleterre.
Tous les pays avec des gens
un peu chobis qui ont chaud
ont fait ça.
Tous les pays africains étaient comme
« Chris, c'est bien du beau carton ça! »
Le pire, c'est que pour justifier
les lits en carton, ils disaient
c'est pour éviter que les athlètes
fourrent entre eux autres, sauf qu'ils ont
distribué 300 000
condoms aux athlètes, ce qui fait
200 condoms par athlète.
Puis ils ont peur.
Eux autres, ils...
Mais ça, un athlète
est capable de fourrer de bout.
En plus.
Ta job, c'est de travailler avec ton corps.
Il pourrait fourrer sur une jambe s'il voulait.
C'est quoi cette affaire-là?
Mais c'est vrai, ils leur ont donné 200 condoms.
Oui, ils ont distribué 300 000 condoms dans le village.
300 000.
Mais là, ça sonne comme du fake news. 300 000, c'est impossible. Condoms? 300 000 condoms dans le village. 300 000? Mais là, ça, ça sonne comme du fake news.
300 000, c'est impossible.
Condoms?
300 000 condoms.
Ils sont combien d'athlètes?
Je ne sais pas, mais ça fait 200 condoms par athlète.
Faudrait faire le calcul vite fait.
C'est beaucoup.
C'est beaucoup.
Effectivement.
Oui, c'est ça.
Je ne sais pas où aller
juste avant
j'ai bien du monde qui m'écrivent
et qui veulent savoir si tu vas avoir de la merch pour la Word Vodka
il y a bien du monde qui ont vu nos t-shirts
et qui se demandent si c'est à vendre
non mais c'est une bonne idée
je vais parler à la gang
que je fais la Word Vodka avec
il y a du monde aussi qui voudrait des flasques
des flasques de boisson qui voudraient ça à l'effigie la World Vodka avec. Il y a du monde aussi qui voudrait des flasques, des flasques de boissons
qui voudraient ça à l'effigie
de World Vodka.
C'est une bonne idée.
On va en faire 300 000.
On va les donner aux athlètes.
Ça va être malade.
Hey, Yann,
es-tu prêt pour
ce podcast-là?
Là, moi, je suis...
C'est ça.
Je parlais avant qu'on enregistre
que c'est quelqu'un qui n'a jamais fait le podcast.
Fait que je voulais avoir son nom.
Puis finalement, mon téléphone est fermé.
J'ai fait, je suis correct.
Je me rappelle de son nom.
Fait que ça se peut que je me trompe dans son nom.
Tu sais, il va à frette.
Je t'avertis.
Il saute dans le vide.
Ça se fait que je le présompe dans son nom. Tu sais, il va à la frette. Je t'avertis. Il saute dans le vide. Non, non, c'est ça.
Ça se fait que je la présente
comme Lady Gaga la présenterait.
Ça va être, mesdames et messieurs,
ça va être, ça va être, ça va être!
Non, je suis vraiment content
d'avoir les deux.
C'est ça, il y en a une,
c'est sa première fois au podcast.
L'autre, c'est sa deuxième fois, mesdames et messieurs.
Voici Alex Champagne et Magalie Saint-Vincent.
Salut, merci.
Merci d'être là.
Allô tout le monde.
Tu l'as eu?
Je l'ai eu.
Joli.
Mais pour vrai, c'est tellement..., pis en plus c'est un nom simple
C'est pas comme si tu t'appelais
Je suis pas issue de la diversité
Non mais, c'est surtout
C'est surtout les gars de ta génération
Qui sont compliqués, vu que c'est des
Pierre-Yvois-Démarais
Là en salle c'est super facile
Philippe-Audrey-La-Rue-Saint-Jacques
C'est facile, mais La première fois, Philippe-Audrey-La-Rue-Saint-Jacques c'est facile, mais
la première fois, Philippe-Audrey-La-Rue-Saint-Jacques
t'es comme tabarnak
c'est mêlant, c'est bien mêlant
mais moi l'affaire en plus, les gens ils veulent tout le temps m'appeler
Pierre-Luc Funk, parce que j'ai ça en tabarnak
c'est vrai que t'as des airs de Pierre-Luc
vraiment, ouais, fait que le monde se mélange
ils font comme Pierre-Luc
ça serait malade, Des fois, tu fais...
Si cette personnalité-là
avait un bébé,
qu'est-ce qu'il aurait de l'air?
Ça serait comme la royauté anglaise.
Pas assez de gêne différent.
Il serait fucking laid, notre bébé.
Il serait dégueulasse.
Il serait atroce, toute maigre,
toute tue avec un petit chien.
C'est le cas de Pierre-Luc.
Il serait maigre. Ce petit. C'est le fin pour Pierre-Luc. Ah, nice! Il serait maigre.
Ce serait le genre d'accouchement qu'il faudrait que tu le tires.
Le docteur Serré.
Tu souffles dedans pour qu'il prenne son volume complet.
Non, ça serait dégueulasse.
Mais c'est rien contre Pierre-Luc.
Je pense qu'on vient de la même place.
Peut-être.
Un vagin, tu veux dire?
Probablement.
De où tu viens?
Terrebonne.
Il vient-tu de Terrebonne, nous aussi?
Il vient de la Rive-Nord, je pense.
C'est un peu inquiétant.
On pourrait acheter les tests d'ADN que tu envoies.
NCS3.com, j'ai combien de pourcentages de Terrebonne et combien de Laval.
Les chances que je vole des radios de char.
Oui.
L'as-tu déjà pris, ce test-là?
Non, mais j'aimerais vraiment ça.
Je veux le faire pour moi, mais je veux le faire pour mon chien aussi.
Parce que tout le monde dit,
« Hey, il doit avoir du croisé, lui! »
Je ne sais pas c'est quoi la race croisée,
donc je veux voir c'est quoi.
Il y a-tu du monde qui dit ça pour vrai,
il doit avoir du croisé?
C'est un golden doodle de 100 livres,
puis de bout, il fait 5,6 à peu près.
C'est vraiment, vraiment gigantesque.
On dirait comme un vieux bâtard
de fond de forêt qui mange
des personnes pour survivre,
mais il est vraiment fin, il est doux, c'est un golden doodle.
Fait qu'on veut savoir c'est quoi.
Puis les gens, ils pensent qu'il est croisé avec quoi?
Un Irish wolfhound. Mais moi, à chaque fois que le monde
le voit puis me demande c'est quoi la race, j'invente de quoi.
100% du temps. Là, récemment,
je dis que c'est un pancher franc-montagne.
OK.
Ça existe fuck out. J'ai jamais entendu parler de çament, je dis que c'est un «pansher» franc-montagne. OK. Ça existe fuck out.
Les gens se disent
«J'ai jamais entendu
parler de ça.
Je vais voir,
c'est nouveau.
Ça vient d'Europe.
Ça serait malade.
Si le monde googlait ça,
ça les amène
juste à un site
de photos érotiques
de toi.
C'est juste toi,
nu, en forêt,
qui mange des personnes pour survivre.
Wow!
On fait ça.
Ça serait clair, hein?
Oui.
Moi, c'est ça.
Moi, je l'avais fait, le test de souffler.
Oui.
Puis je suis vraiment beaucoup portugais.
Pardon?
Pour un gars qui ne savait pas qu'il était portugais.
Ben non, tristement pas.
Mettons, c'est quoi, beaucoup portugais?
C'est-tu 30 % et plus?
C'est entre 25 et 30.
Mais entre 25 et 30, ça veut dire que j'ai au moins deux grands-parents
qui sont un peu portugais.
Ils se connaissaient-tu?
C'est vraiment fucking loin l'un de l'autre.
Non, mais finalement, après, j'ai vu, c'est juste le sud de la France
puis le Portugal sont collés.
D'après moi, c'est juste des Français un peu bronzés.
C'est pour ça qu'il y a toujours
les doigts pleins d'huile de poulet
portugais. Mike, si vous ne connaissez pas,
il a toujours les doigts avec...
Très grands.
C'est pour ça que c'est facile d'être vegan
vu que je suis un peu grand poulet.
C'est intéressant.
J'aurais pensé que tu étais écossais,
irlandais.
Dans ma tête, j'étais 50 % irlandais, 50 % français.
On dirait que t'allais dire bisexuel.
Oui, oui.
Ça serait weird.
Dans ton test, ça te dit...
Sur ce, vous êtes bisexuel.
T'es comme...
On dirait que t'allais dire ça.
Non, non.
Moi, j'ai fait ma...
Il y a un monsieur qui appelle les membres UDA,
Jean Brunel. Il vous a-tu appelé, vous?
Non.
Je suis plus UDA que Mike, ta varnasse est malade.
Moi, il m'a appelé et il m'a dit, je peux faire ta généalogie.
C'est pas l'ADN, mais c'est la généalogie.
C'est pour ça qu'on paye l'UDA, c'est fucking nice, man.
Tu sais que sur ton chèque, Kirtian,
il y a un gars qui fait ta généalogie.
Ça fait partie des services, c'est vraiment le fun.
Je ne peux pas toucher à 10 000 $ de REER, mais il y a un gars qui fait ma généalogie. Ça fait partie des services. C'est vraiment le fun. Je ne peux pas toucher à 10 000 $ de REER,
mais il y a un gars qui fait ma généalogie.
Je suis content d'entendre ça.
J'aime ça en tabarnak.
C'est un employé ou c'est un bénévole?
Non, c'est un gars qui check le bottin
et qui appelle le monde random.
C'est ça. C'est un généalologue.
OK, mais il n'est pas...
L'UDA ne le paye pas.
Non, c'est parce qu'il appelle des membres UDA
parce qu'il était intéressé par la colonie artistique.
Ça, c'est le stalking le plus classe que j'ai jamais entendu.
Il m'a fait ma généalogie.
J'ai dit oui.
Je voulais savoir parce que moi, ma grand-mère est irlandaise.
Je me suis dit que ça allait virer.
Finalement, sur 9 générations et 11 générations,
toutes des Blancs, francophones,
Québécois, qui se sont mariés
à Montréal. Je suis la personne la moins
exotique.
OK. Ouh, le gars a juste menti.
Peut-être,
t'sais, moi, appeler
des filles, des A, ça serait juste
« Ah, copyface du dernier. »
C'est ça.
Il voulait juste ton numéro d'assurance sociale.
Ah, ça se peut le fou.
Hé, mon Dieu, là, j'y pense,
puis j'ai plus confiance.
Non, pensez pas.
Qu'est-ce qu'il a demandé comme info?
Nom de tes parents.
C'est-tu le nom de jeune fille de ta mère?
Oui.
Le nom de ton premier animal?
Le nom de ton école en troisième année?
Imaginez que c'est de ma faute les données des jardins.
C'est de ma faute, esti.
Il m'a demandé les noms de mes parents,
de mes grands-parents.
Après ça, lui, il part d'un registre
de mariage dans les églises.
Je les ai tous vus, scannés.
Je vois le doute dans vos yeux.
Je suis en train de me faire frauder.
Il t'a-tu demandé comment tu es habillé?
Quand tu me réponds ça,
tu es habillé comment?
Pour vrai,
c'est exactement à cause de ce monsieur-là.
Pas juste lui.
Pourquoi mon numéro de téléphone
n'a jamais été dans le bottin UDF?
C'était le numéro à Michel.
Même avant Michel,
je pense que j'avais donné mon vrai numéro,
mais je me trompais d'un chiffre.
Juste pour ne pas avoir des appels.
Dans le temps, le bottin de l'UDA,
c'était un bottin.
C'est un vrai bottin.
Jean-Thomas pourrait se crosser dedans.
Exact.
C'est fou.
Je n'ai pas cette référence-là,
mais je vais en rester là.
Jean-Thomas... Je ne veux pas briser mes rêves. C'est fou, là. C'est fou, quand même. Je n'ai pas cette référence-là, mais je veux en rester là.
Je ne veux pas briser mes rêves.
Mais oui, c'était un vrai bottin. Tu déménageais.
Moi, ça m'est déjà arrivé. Je déménage,
il y a genre un bottin de l'UdeA
1998 qui est là, puis là, je peux appeler
Michel Forget, etc.
Je ne sais pas pourquoi j'ai nommé Michel Forget.
Il y avait les numéros de téléphone
à tout le monde, qu'à chaque fois qu'ils y avait des numéros de téléphone à tout le monde, et à chaque fois
qu'ils sortaient,
je suis sûr que tout le monde faisait ça.
Tout le monde faisait « Voyons, tabarnak, ce n'est pas le vrai numéro
à Roy Dupuis. » Tu appelais,
tu entendais « Oui! »
Tu étais comme « Oh oui! Excusez, monsieur Dupuis! »
Oui, c'est incroyable.
C'est dégueulasse.
Mais tu as bien fait de jamais le mettre.
Surtout, on s'entend, les membres UDA,
il y en a comme 62 000.
Il y en a 11 qui vivent de ça.
C'est du monde avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps
pour rappeler Gildorouette et Roger.
Il n'y a rien de pire que genre un figurant.
Quand t'es un petit figurant, c'est les plateaux de tournage.
Non, mais t'es pas dans le bottin.
Si t'es figurant, faut-tu que tu sois membre actif
pour que ton numéro soit... T'as comme deux affaires.
Oui, oui. Mais une journée de
figuration, ça te donne genre un demi-point.
Fait qu'il y en a des estis de fous, là,
qui font juste comme boire de la bière
dans l'auberge du Chien Noir pendant une saison.
Pis là, ils sont comme, je suis UDA, moi!
Je suis UDA, moi!
Moi aussi, j'ai des pires expériences de ma vie.
Comme job d'été, je faisais de la figuration dans des films.
Pire expérience de ma vie. Il y avait un gars,
il s'était mis à faire du théâtre
dramatique. La loge était
dans une église du vieux Montréal.
Il y avait tous les figurants.
Il faisait juste comme réciter.
Réciter des paroles
comme ça.
Ta gueule, tabarnak, il m'a punché
dans le gant. Dans sa tête, le réalisateur
allait le voir. Oui, c'est ça.
Ils m'ont mis troisième rôle, finalement.
Troisième rôle muet. »
Ça parlait des...
J'ai haï ça, hostie.
Ah non, le monde est lourd.
J'ai haï ça, donc je suis retourné travailler au garage à mon père
pour réparer des autos.
Mais comme c'est terrible.
Moi, j'en ai fait une, une école de théâtre,
avant de faire l'école de l'humour.
Quelle école?
J'ai fait Lionel Grou.
OK.
Puis j'ai fait l'erreur de rentrer à 17 ans.
OK. Comme moi, à l'école de l'humour. J'avais 18 Lionel Gros. OK. Puis j'ai fait l'erreur de rentrer à 17 ans. OK.
Fait que...
Comme moi à l'école de l'humour, j'avais...
Je venais d'avoir 18 ans.
Ah oui!
Ben c'est ça, on est jeunes.
Puis on est en même place aujourd'hui.
On est en même place.
J'ai remarqué...
J'ai remarqué tout le monde qui fait Lionel Gros...
On s'en revient-tu?
...déjà tout le temps, j'ai fait une école de théâtre.
On la nomme pas.
Oui.
C'est... Automatiquement, quand tu dis j'ai fait une école de théâtre. » On ne la nomme pas. Automatiquement, quand tu dis
« J'ai fait une école de théâtre »,
tu as fait Lionel Gros ou Cynthia Sainte.
Si tu as fait l'école de théâtre,
on est comme « Oui, l'école de théâtre. »
Parce que les vrais vont dans les écoles d'art supérieures de Montréal.
Oui, exactement.
La Désame.
Oui, c'est ça.
Tu as fait l'école de Montréal,
mais ce n'est pas dans les écoles supérieures d'art.
Non, c'est ça.
Il y a comme un regroupement d'écoles supérieures d'art. Non, c'est ça. Il y a comme un regroupement
d'écoles supérieures d'art.
Toi, c'est un DEP.
Au maximum.
Aujourd'hui, on apprend
les comédies musicales. Demain,
je vais vous montrer comment changer des briques.
C'est vraiment ça.
Lionel, le groupe, par exemple,
pour vrai, c'est une bonne école.
Oui.
Puis c'est comme... Il y a-tu comme la part des écoles de théâtre,
tu sais, ils coupent du monde d'année en année?
Oui, man, c'est tellement... Moi, pour vrai,
à ce jour... C'est tellement cruel, ça.
À ce jour, mettons, la journée des coupures,
puis moi, j'ai pas été coupée, là. Moi, j'ai fini, là.
C'est encore, à ce jour,
une des journées les plus traumatisantes que j'ai vues de ma vie.
Oui, parce qu'en plus de ça, quand ils coupent du monde
vu que c'est une école de théâtre et qu'ils veulent faire ça classique
ils leur disent pas va-t'en
ils prennent des esti-vieux mousquets
de la renaissance
c'est des guns en trompette
paf!
mais pour vrai, comment t'apprends
que tu reviens pas?
avec le gun, j'allais te le dire, c'est un gun en trompette
ils mettent de la poudre à canon, de la bourre,
il allume une petite mèche,
puis Louis XIV, il fait ça,
et il décrisse en calèche.
Nous autres, mettons,
ma cohorte, on avait moins de budget.
C'était pendant la grève étudiante, d'ailleurs.
Mes coupures étaient pendant la grève étudiante.
C'était un compliment au chef.
Vraiment.
On est allés tous dans
un chalet pas de réseau. Parce qu'on
était comme, on veut tout l'apprendre en même temps,
notre cohorte, parce qu'on s'aimait, tu sais.
Jusqu'à temps qu'il y ait eu les coupures, après on s'aimait moins.
Mais on voulait vivre l'utopie
d'aller. Fait qu'on est partis.
Puis quand on est revenus,
le réseau a commencé à rentrer,
c'est à 132. Puis là, on a commencé à avoir
des messages. Puis là, il y avait des gens qui changeaient d'air dans 132. Puis là, on a commencé à avoir des messages.
Puis là, il y avait des gens qui changeaient d'air dans le char.
Puis là, on était comme, « As-tu regardé tes messages? »
« Est-ce qu'on dirait que t'as triché? »
Puis là, il était comme, « Non, non, j'ai pas regardé, j'ai pas regardé. »
Puis là, il savait qu'il restait ou il savait qu'il était coupé.
Puis là, le lendemain, on est allés dans une classe.
Puis là, « T'sais, avez-vous écouté O.D.? »
« T'sais, le bout avec Claudie Mertier, là, qui fait genre,
« On peut pas faire ça! »
« Allez, assumez! »
Ben, moi. Moi, à l'école de théâtre.
Vraiment. J'étais pas coupée,
mais je voyais des gens incroyables
perdre leur rêve.
Est-ce que tu pètes une coche à chaque année de même?
À l'école de théâtre? Fuck oui!
Parce que moi, être prof, je serais
« Chris, on la garde juste pour vivre ça
à chaque année. »
C'est trop beau, ça!
C'est peut-être ça qu'ils ont fait, parce que je me suis
déjà fait dire par une madame, là, tu vas arrêter de faire ta diva.
Genre, j'étais vraiment quelque chose,
je pétais des notes.
Et puis en plus, une prof de théâtre,
elle n'a vu des divas.
Pour qu'elle dise, arrête de faire ta diva.
C'est quoi les comportements de diva
que t'avais? Tu demandais-tu que des gens jouent de la harpe
quand tu rentres quelque part?
C'était quoi?
J'étais juste...
J'étais pas équipée.
Tu sais, j'avais 17.
Fait que la première affaire d'adulte que j'ai vécue, c'est l'école de théâtre.
Fait qu'ils nous demandaient des affaires que je trouvais inhumaines.
Mais les autres dans ma classe étaient comme...
Bien, c'est pas si pire que ça.
C'est intense.
Comme quoi?
Qui était inhumain?
Moi, genre, je me souviens, un moment donné, il fallait qu'on récite un texte collé sur le mur comme ça.
Puis toute ta classe te tenait.
Ah, c'est inhumain, ça.
Il fallait que tu tasses le monde.
Pas vrai!
Oh my God!
Les enfants des sweatshops en Thaïlande
peuvent aller chier, esti.
C'est inhumain, ça.
Mais moi, je trouvais ça,
c'est venu me chercher.
Fais que tu fais un texte,
puis le monde sont à côté de toi.
Ils sont à côté de toi,
puis toi, il faut que tu sois assez puissante.
Je ne sais pas si vous avez vu ma shape.
La puissance physique, ce n'est pas à moi.
Il fallait que tu te sortes du mur.
Ça n'arrive jamais.
En faisant un texte?
En faisant un texte.
Ça aide comment, ça?
C'est ça qui est flou.
Pour être comédienne?
C'est comme de l'autodéfense.
C'est savoir naviguer à travers le merveilleux monde du showbiz
sans se faire arrêter ses élans de passion. C'est pour ça que chaqueautodéfense. C'est savoir naviguer à travers le merveilleux monde du showbiz sans se faire arrêter
ses élans de passion.
C'est pour ça que chaque fois que tu joues à Star,
t'es tout le temps comme...
Elle joue beaucoup avec ses épaules en stand-up.
« Hey, c'est-tu juste moi ou bien on... »
Par applaudissement.
Mais c'est fou.
Je pense que c'était comme pour éveiller la colère,
mais on était tout le temps en tabarnak.
Il se passait une affaire par jour d'inhumain.
Moi, je pétais des notes et je buvais aussi.
À 17 ans,
qui est le meilleur temps pour boire.
Tu t'en mets plus vite.
Toi, as-tu bu au secondaire?
La première fois, j'ai été sous. J'avais 22 ans.
La dernière fois, j'avais 28.
Tu as comme condensé ça.
J'ai bu pour 3 ou 4 autobus
remplis de jeunes étudiants au complet pendant ces années-là.
OK. Tu buvais-tu beaucoup?
Oh, Chris.
On est deux bon boulevard.
L'enfer.
Puis j'avais une grande tolérance à l'alcool.
OK.
Puis surtout du phare.
Je n'aimais pas vraiment la bière.
J'aimais beaucoup le vin rouge puis le phare.
Puis je m'endormais sur mon balcon à 5 heures du matin.
C'est ma voisine qui partait travailler.
Elle avait une job full sérieuse.
Elle me réveillait avec son pied.
Hey! Hey! Fait que là, je me réveillais
puis j'allais me brosser les dents.
Tu dormais-tu avec ton verre dans les mains?
Quand c'est arrivé... Avec la bouteille?
Oui. Il y a un gars du salon officiel
qui m'a laissé sortir avec une bouteille
de 26-11 de Captain Morgan.
Fait que je buvais ça en me retournant
chez nous puis je suis tombé endormi
en avant de ma porte de maison.
Puis elle m'a réveillé, puis la bouteille...
J'avais du Bob Marley qui jouait sur mon sel.
Je dormais.
Comme ça.
J'avais une bouteille de Captain Morgan vide.
Je me souviens que quand je suis parti, elle était pleine.
Je me torchais.
Tu penses que tu l'as bu ou tu en as peut-être
renversé? Je l'ai probablement renversé.
J'en ai donné à du monde.
C'est vague, un peu comme souvenir. Je ne sais pas pourquoi. Après ça, j'ai arrment renversé. J'en ai donné à du monde. C'est vague, un peu, comme souvenir.
Je ne sais pas pourquoi.
Après ça, j'ai arrêté de boire il y a 10 ans.
Ça fait 10 ans cette année.
Nice.
Bravo.
C'est ça, même genre de boisson.
C'est juste que moi, je n'attolerais pas.
Toi, par exemple, tu as continué à boire?
Non, ça, c'est de la sans alcool.
Ça fait 4 ans et demi que j'ai arrêté de boire.
Toi, tu as arrêté de boire aussi?
Ça mérite un applaudissement aussi. quatre ans et demi que j'ai arrêté de boire. Toi, t'as arrêté de boire aussi? Oui.
Ça mérite un applaudissement aussi, quatre ans et demi de sobriété.
Quatre ans et demi. Come on!
Quatre ans et demi.
Non, non, moi, il fallait que j'arrête.
Mais on fait du buvard en tabarnak. Ah oui, si.
On est défoncés.
Y a-tu un événement
que t'as fait, OK, il faut que j'arrête de boire?
Oui. OK.
C'est-tu quelque chose que tu peux raconter
ou c'est quelque chose de ultra gênant personnel?
C'est super gênant et personnel,
mais on va tout s'arrêter à ça, Mike.
Franchement, j'étais dans un party d'agence.
J'accompagnais quelqu'un,
donc ce n'était pas mon agence.
Puis je me suis mise fucking chaude
sur le vin nature.
Puis moi, le vin nature, ça me donne envie de me battre.
OK.
Fuck, man, j'avais envie de t'en coller, c'est une,
dès que j'avais du vin orange dans la gueule.
J'avais envie de te...
Un main de clangue pis des gants de boxe, ceci,
pis elle se prend dans le parc La Fontaine,
pis elle fesse, je me dis, paf!
Tu veux qu'on lisse?
Oh, oui.
Madame, c'est mes enfants, comme Chris dit.
Je l'échappais, genre,
au rouge-gorge,
mettons, à la base.
J'avais bu beaucoup de vin orange.
J'ai envoyé chier un réalisateur.
Vraiment fort.
Vraiment très fort.
C'était Michael B.
J'ai envoyé chier Michael.
« Fuck you,
that's a transformer.
Fuck you, colis. »
C'était un bon réalisateur québécois.
Il m'a juste remis à ma place,
puis avec fucking raison,
j'étais vraiment désagréable.
Le lendemain que je me suis levée,
là, tu sais, j'étais comme,
hé, pour vrai,
il y a tellement de monde
qui m'ont vu complètement torcher,
j'avais complètement honte.
Puis là, mon...
C'est pour ça que t'es devenue humoriste?
Arrêter de boire ou cette anecdote-là?
Non, non, non,
mais je veux dire, tu sais,
est-ce que tu faisais déjà de l'humour
à cette époque-là?
Non, c'est sûr.
Tu étais juste comédienne?
J'étais comédienne frustrée, fâchée de ne pas jouer
parce que j'étais en restauration.
Il n'y a rien de mieux quand tu es un peu frustrée,
fâchée, que de boire beaucoup
avec du monde qui a du succès.
C'est une porte d'entrée directe.
C'est exactement ça.
C'était terrible.
C'était terrible.
J'étais vraiment chiante.
Vraiment. Mon ex,
il s'était passé plein l'affaire dans cet automne-là.
C'était-tu ton ex qui t'avait amené?
C'était mon ex qui m'avait amené.
C'était mon ex. Lui, il était comme,
« Tabarnak, ma blonde est complètement conne. »
Vraiment.
C'était Michael Bay.
Lui, il faisait-tu, mettons, quand tu pétais ta coche,
il faisait-tu comme, « C'est qui, elle? » Ou il était comme, « Hey-tu, mettons, quand tu pétais ta coche, il faisait-tu comme... C'est qui, elle?
Tu sais, ou il était comme...
Il était comme à ramener
chez nous, mais genre...
J'étais à l'enfer.
Qu'est-ce que tu disais au réalisateur?
Tu t'en rappelles-tu?
Je m'en souviens pas tant.
Je m'en serais souvenu dans le temps,
mais là, on dirait que j'ai fait
beaucoup de travail sur moi-même
par rapport à cet événement-là,
fait qu'il était en train de perdre
ses couleurs.
Apparemment, elle pokait dans le queue
avec une baguette
de billard. Petite queue!
Petite queue!
Petite queue! Devant
Guylaine Tremblay qui est en train de parler.
Petite queue!
Mais c'était vraiment, c'est ça. Puis là, je suis allée
au Mexique, genre deux jours après.
Puis là, je me disais, je vais me recentrer.
Mais moi, Mike, la tequila, ah, c'est-tu que j'aimais
ça? OK. Moi, de la tequila, je te buvais ça, mon chum, comme du mouthwash. J' tequila, c'est ça que j'aimais. Moi, de la tequila, je buvais ça, mon chum,
comme du mouthwash.
J'étais genre, c'est délicieux.
Tu bois du mouthwash?
C'est pas ça qu'il faut que tu fasses.
C'est tout ce qu'il me reste, Alex.
J'étais en tabarnak parce que mon ex
n'avait pas de problème d'alcool.
Ton ex, était-tu avec toi au Mexique?
Oui, il était avec moi.
Lui, il n'a pas de problème d'alcool.
Il prenait une petite bière l'après-midi
puis il se couchait à genre minuit.
Sa journée était faite. Moi, j'étais comme,
pourquoi on n'est pas en train de se torcher?
Pourquoi on n'est pas en train de chercher?
Je cherchais mon buzz.
Je m'endormais frue tout le temps.
T'étais alcoolique?
Ah, définitivement!
Je ne m'en cache pas.
En revenant de ce voyage-là, genre deux semaines après,
je suis allée dans un bar à vin
pour compter mon voyage à mon meilleur ami.
Avant d'aller au bar à vin,
j'ai bu une bouteille de vin.
Orange.
Il y avait encore
des hosties d'acteurs à la place
de bars à vin. Évidemment, c'est un bar à vin.
C'est ça, il y a juste ça.
Les bars à vin carburent aux acteurs.
J'ai eu encore l'air d'une estite folle.
Puis j'ai fait, là, on est comme le 8 janvier 2020.
On ne va pas repartir une année de même.
J'aimerais que l'année 2020 se passe bien.
Merci, Mag.
T'es si mat en crise.
C'est ça.
T'aurais pu être soul red
puis pas vivre la pandémie.
T'aurais pu juste être
soul, soul Chris. En plus, tu ne pouvais pandémie. T'aurais pu juste être saoule,
en plus, tu pouvais pas sortir,
t'aurais pas insulté personne.
T'aurais été tranquille dans ton appart,
t'es en train de te saouler.
J'étais genre tabarnak, j'ai pris une promesse avec moi-même.
Colisse!
Non, mais mettons que t'as le choix, tu restes alcoolique,
pas de pandémie, ou la pandémie, sobre.
Qu'est-ce que tu fais?
Attends, alcoolique, pas de pandémie?
Ouais, soit tu continues avec l'alcool, mais il y a pas de pandémie, ou la pandémie sobre? Qu'est-ce que tu fais? Attends, alcoolique, pas de pandémie? Oui, soit tu continues avec l'alcool, mais il n'y a pas de pandémie, OK?
Ou tu...
Pour toute l'entendance, tu me remets le sort de l'humain.
Oui, oui, mais oui.
Moi, chier, champagne, est-ce que c'est...
Non, non, vas-y.
Il n'y a plus de famine dans le monde.
Non.
Tu sais, il n'y a plus de pauvreté, plus de violence sexuelle, violence conjugale.
Exact.
Mais t'arrêtes de boire,
il va y en avoir de la violence.
Exactement. Dans la rue.
Le monde sort dans la rue.
Les bonnes femmes dans la rue.
À coups de pied.
Au nom des femmes, je vais continuer à boire.
Yeah!
T'as-tu du vin orange?
Amène-y du vin orange.
On règle le sort de la planète.
C'était quand même un bon problème
de l'alcool que j'avais.
Genre, quand même.
Toi, quand...
C'est-tu ça, ta pire brosse
de te réveiller devant
chez vous avec une bouteille vide?
Non, c'est ça le problème. J'ai pas eu de pire brosse.
Quand j'étais vraiment en état d'ébriété,
j'appréciais plus la personne que j'étais
parce que j'étais pas anxieux. J'avais plus de plaisir. J'empêchais les gens de seire bras. Quand j'étais vraiment en état d'ébriété, j'appréciais plus la personne que j'étais parce que j'étais pas anxieux.
J'avais plus de plaisir. J'empêchais les gens
de se battre. Je trouvais des lits faux-jambes. Je t'agrède à faire des backflips.
Ça, c'est pas une fucking joke.
T'es-tu capable à genre?
Oui, oui, oui.
C'est moins impressionnant.
C'est zéro impressionnant.
C'est bien plus impressionnant.
Torcher Red, ça fait 21 de rhum
que tu bois. Puis là, ici, Saint-Denis est là, je pense.
Pas Saint-Denis, Ontario.
Tu marches sur Ontario.
Quand t'arrives juste avant Berry,
avant ça, il y avait une bouche d'aération de métro.
C'est à peu près 2 mètres de haut.
Fait que l'hiver, je me crissais en haut.
Puis quand on sortait du salon officiel,
on descendait Saint-Denis.
Puis je me mettais en haut de ça
puis je faisais un backflip en angel,
genre les bras ouverts.
Wouh!
Je me cassais dans la neige.
Mais tu aurais pu le faire à jeun.
Oui, aussi.
Mais c'est ça qui est fantastique.
C'est fucking plat.
Mais ça aurait été plus hot qu'à jeun, tu es incapable.
Mais sous, tu es un athlète olympique.
Je suis plus stressé à jeun.
Tu es Simone Biles.
Exact, c'est ça.
Je faisais des anneaux olympiques.
Je m'accrochais ça à un arbre. Je faisais des front flips.
J'ai jamais eu de gros bras.
J'adorais ça, être en état d'ubriété.
C'était le fun. C'était facile.
Il n'y avait pas de challenge.
On était amis les uns avec les autres.
Quand je ne buvais pas, j'étais toujours anxieux.
J'ai accepté la personne que je suis comme ça.
J'ai arrêté de boire.
As-tu fait des meetings?
Zéro.
Côte-Turkey, du jour au lendemain,
ça a arrêté.
Ça, la cigarette, la drogue,
ça a été la même affaire.
Du jour au lendemain, ça a arrêté.
C'est quelle drogue que tu prenais?
J'ai beaucoup du pot,
ce qui n'est pas la grosse affaire.
Puis, j'ai essayé de faire de la coke
une couple de fois.
Puis, ce qui était vraiment bizarre,
c'est qu'une année, j'étais...
J'aime ta réaction.
C'est parfait pour des meetings de N.O.
Moi, j'avais un problème de coke.
Ha! Ha! Ha!
Mais, je n'avais pas un problème de N.A. Moi, j'avais un problème de coke. Ha! Ha! Ha! Mais j'avais pas un problème
de coke. C'est que je comprenais pas
le hype de cette drogue-là
parce que quand j'en faisais, j'étais vraiment, vraiment
saoul. Fait qu'on m'offrait de faire de la coke,
j'en faisais. Pis là, je devenais comme
le matin quand je me réveille. J'avais plein d'énergie.
La seule affaire weird que je faisais
quand j'étais
sur la coke, c'est que je punchais des pancartes
de construction à main nue
vraiment fort, fucking souvent,
de toutes mes forces.
J'arrivais et je saignais des jointures.
J'étais comme, astimant, j'ai un criss de bon crochet.
C'est l'affaire la plus contre-goc que tu as jamais dit.
C'est dans le temps que je faisais contre-goc.
Puncher des panneaux.
Ça fait pas mal.
Ça fait comme...
Puis tu sens la force.
Puis j'ai des belles affaires
que j'ai faites dans la vie.
J'ai parti à une fondation
en 2019.
Non, mais c'est comme
tout le monde.
Est-ce qu'il y a eu un bout
où est-ce que
t'essayes des affaires?
Mais j'ai toujours eu
un peu peur de la drogue.
J'ai un ami
qui avait commencé
à fumer des joints.
On était au secondaire.
Un prodige du piano.
L'oreille absolue.
Il pouvait jouer n'importe quoi. On avait 12 ans. Il nous faisait
capoter et il fumait beaucoup, beaucoup de drogue.
Il a découvert à un moment donné qu'il était schizophrène.
Il n'y a pas nécessairement de lien, mais un...
C'est lui qui l'a découvert ou c'est vous autres?
C'est quelqu'un qui a dit une voix dans sa tête.
C'est les deux. À un moment donné, je me souviens,
ça s'est accéléré.
Ça a été très rapide, le downfall.
Lui, il aimait beaucoup Resident Evil, le jeu.
Des fois, il commençait à nous raconter
les tableaux, mais du début
à la fin, dans le moindre détail.
Un moment donné, pendant deux semaines, il nous appelait pour faire ça
la nuit. J'étais comme...
D'après moi, il est resté collé. Ça a été
un problème.
Ça doit être long à décrire ça.
En même temps, je jouais à Resident Evil. Quand j'avais besoin
d'aide, je t'ai pogné quelque part.
Ah, lui, il te faisait un walkthrough.
Exactement.
YouTube n'existait pas dans ce temps-là.
Fait que j'appelais mon chum.
Fait que là, après ça, ça m'a comme fait peur.
Ça te prend des amis.
Il est en train de virer fou.
Là, il parle de plomberie.
Ah oui?
Ah oui?
Les studios sont bloqués.
Profitez-en pour finir vos challenges au Xbox, tabarnak.
Oui.
Ah, lisse.
Oui.
Puis lui, c'est-tu réglé?
On a comme perdu contact un petit peu.
Autant qu'il a perdu contact avec la réalité.
Mais les deux se sont faits en même temps.
Non, mais je souhaite qu'il soit bien.
C'est une condition de santé mentale
qui est assez extrême.
C'est pas parce que tu fumes des joints à tous les jours
que tu vas nécessairement le développer.
Mais quand c'est dans tes gènes,
c'est quelque chose qui va accélérer ça.
Puis moi, j'avais peur de ça.
Parce que des fois, je fumais des joints puis je rentrais dans un autre
état, mais en même temps, on achetait notre pote à Berry-UQAM,
nous autres, dans le temps, qui c'était les motards qui vendaient.
Fait qu'on partait de Lachenay en scooter par le pont
Le Gardard, on faisait Notre-Dame au complet
à 45 km heure.
Deux gars sur le scooter qui se tenaient de même,
deux ados estis de 15 ans,
on allait acheter du p pot à Berry-UQAM.
On revenait à Lacheney et on fumait ça dans des pepao
faits avec des bouteilles de Powerade.
Mais il y en avait de la ganja à Lacheney.
À Lacheney, il n'y avait pas.
C'était avant l'hôpital.
À Lacheney, dans le temps,
il y avait des vaches.
Il y avait un chemin barré.
C'était la forêt. On avait une cabane dans le bois.
Il y avait juste de l'inceste.
Ah oui.
Ah oui.
Oui.
Wow.
Bien, pas chez nous.
En tout cas, oui, c'est ça.
Je trouve que c'est beaucoup de fond.
Toi, c'est-tu juste l'alcool ou il y avait de la drogue aussi?
Il y a eu des expérimentations, Mike,
mais c'est juste que ma mère, elle l'écoute.
OK.
Ma mère, elle l'écoute parce qu'elle aime bien. Elle t'aime assez, Mike. C'est juste que ma mère, elle l'écoute. Ma mère, elle l'écoute parce qu'elle aime bien.
Elle t'aime assez, ma mère.
C'est vrai.
Ma mère, quand elle parle de toi, elle pleure.
C'est vrai.
Ma mère, elle fait...
Mike était à la télévision hier.
Il était si cute.
Est-ce que ta mère a trippé
quand il a chanté Alléluia?
Tabarnak! Ma mère, elle se pouvait pas, Carlis.
Ah, mon Dieu.
Je t'ai même texté après.
Hé, qu'il est bon!
Hé, qu'il est bon!
Ah, qu'il est bon!
Entre toi et moi, si ma mère ne nous regarde pas,
il y a eu des expérimentations.
Moi, quand j'ai découvert la MDMA,
ça a été long avant que j'en revienne.
Et ça, je me demandais,
parce que moi,
j'ai 50 ans,
et moi, je ne suis pas quelqu'un
qui a fait de la drogue,
mais si j'en avais fait,
je suis sûr que devant mon père,
j'en parlerais moins.
L'alcool, je n'ai pas de problème
de dire à mon père, je bois tout le temps,
mais même juste fumer du pot, mon père, je n'ai pas de problème, dirait mon père. Je bois tout le temps. Mais même juste fumer du pot,
mon père, je suis comme...
Il faut que je sois un bon petit gars.
La dernière fois que j'ai fait de la coke,
j'avais appelé mes parents.
C'était un débus.
Il était deux heures de l'après-midi.
Ils ne sont plus ensemble.
Il a fallu que tu fasses un groupe.
Exactement ça.
J'ai appelé mes parents.
J'étais comme...
Je vais vous le dire, je suis junkie».
«Je suis junkie?»
Cette expression!
Mon père était comme «De quoi tu es junkie?»
Ben, ça fait comme 5-6 fois que je fais de la coke, je vais arrêter.
Mon père est comme «T'es pas junkie partout, t'sais!»
«C'est pas ça être junkie!»
J'étais comme «Ah, finalement, j'avais peut-être juste besoin de me faire rassurer.»
Mais ils ont été vraiment chill avec ça.
Pis ça m'a pas donné envie de continuer. Pis ça, j'ai arrêté quand même assez rapidement. J'étais comme, finalement, j'avais peut-être juste besoin de me faire rassurer, mais ils ont été vraiment chill avec ça. Puis ça ne m'a pas donné envie de continuer.
Puis ça, j'ai arrêté quand même assez rapidement. C'était
facile, tu sais. C'est drôle, en estime.
Fait que toi et MDMA. Ouais, ouais, la MDMA, là.
C'est-tu ça que tu te mets du Vicks à la poche
après, genre? Quoi? Quoi? Quoi?
Quoi? Non, mais ma cousine...
Non, je viens d'apprendre qu'elle, elle a une poche.
Puis que je m'a Vicks.
Mais tu te mets... Non, mais ma cousine, à l'époque où... MDMA, c'est Je viens d'apprendre qu'elle a une poche. Que je m'avixe.
Ma cousine, à l'époque... Moi, c'est de l'ecstasy.
Oui, c'est ça, exact.
Est-ce que le bout du batte,
il y a du monde proche?
J'entends ça, les gens qui font de l'ecstasy
et ils se mettent du vix.
Ça rentre dans le trou de cul.
C'est impossible.
Ça poche.
Moi, j'aurais peur de beurrer trop.
Quand je beurre mes toasts,
des fois, j'en mets sur l'assiette
sans faire pas exprès.
J'aurais peur
de beurrer trop.
C'est sûr qu'il faut que tu le fasses avec ta main,
pas avec un couteau à beurre, parce qu'il est rendu dans la queue.
Moi, j'imaginais...
Comme si tu étendais du boursin sur une bonne baguette.
C'est les Olympiques.
C'est même fait de miel, après.
C'est calme, lui.
Oui, fait que c'est une petite goutte.
Tu sais, un petit...
Je le sais pas, man. Je l'ai jamais fait.
Mais apparemment, c'était le deal.
Tu faisais de l'ecstasy,
puis après ça, t'allais dans des clubs pour des raves.
Puis là, le Vicks, à cause que ça fait
comme un condom de Roger, Fire and Ice,
j'imagine, ça te stimule
le gland.
Je ne sais pas.
J'ai pas de gland, là. Je faisais de l'AMD pour rien.
Ah, shit.
Ça devait être weird. Par exemple,
mettons que t'as ça, ça poche.
Puis là, quelqu'un va te sucer.
Mais ça guérit son rhume.
Oui.
C'est encore mieux qu'une mouche de moutarde.
Une queue de vix,
ce qu'on appelle.
Ah, God.
3-4 strokes, puis la COVID.
Bye-bye. La pandémie.
T'aimerais-tu mieux?
OK, t'aimerais-tu mieux
sucer une graine pleine de vix, pas de pandémie, ou il y, la pandémie. T'aimerais-tu mieux? » « T'aimerais-tu mieux? » « Soussé une graine pleine de Vicks,
pas de pandémie. »
« Oh, il y a une pandémie, mais tu peux... »
« Ah non, attends, ça marche pas, ça. »
« OK, laisse-moi. »
« Chris, non,
je suis déçue de ne pas avoir une cure. »
« J'avais entendu le Vicks, mais moi, je pensais
que tu te mettais du Vicks soit dans le cou
ou quelque part pour que tu le sentes.
Je réalisais pas que...
Tu le sens bien plus dans la poche.
Moi, quand je me fais sucer, je me fais pas sucer dans le cou.
C'est pas vrai?
C'est une belle analogie.
Non, mais parle-nous de la MDMA.
Mais quand tu faisais de la poudre,
tu le rentrais dans ton nez,
pas dans ta queue.
C'est ça qu'il fallait faire.
Je l'aspirais.
Les gars m'appelaient
l'éléphant.
Je cherchais des cacahuètes,
un peu de poudre,
des cacahuètes,
un peu de poudre.
Je me faisais une douche.
Je me nettoyais la nuque.
Je prenais des flaques d'eau
à Montréal.
Je ramassais les déchets.
Tu sais comme le gars
dans sa machine
avec le bras.
J'adore.
La MD, c'était malade.
La première fois que j'ai fait ça,
c'était en gang.
C'était tellement le fun en gang.
Il y avait quelqu'un que j'haïssais dans le party.
C'est un problème récurrent.
Je pense que quand tu consommes,
il y a tout le temps quelqu'un que tu haïs.
Il y a tout le temps quelqu'un que j'haïs.
Il y avait quelqu'un que j'haïssais.
Quand l'AMD a popé,
je l'ai comme aimé.
J'ai fait « Asti ».
C'est quand même intéressant, l'AMD.
Après ça, le lendemain,
j'ai été buzzer 48 heures.
C'était fucking long.
C'est rochant quand tu as des responsabilités. J'en av buzzée 48 heures. C'était fucking long. Mais je l'ai tête. C'est rochant quand t'as des responsabilités.
Attends, check bien ça. J'en avais des responsabilités.
Mais la fille, je l'haïssais
et je l'ai aimée. Je me suis dit que le chemin
mental est fait pour que
désormais, si on a travaillé ensemble, je ne l'haïrais pas.
Je l'ai déjà aimée, même
bien gelée. Je me disais qu'il y a une
connexion qui s'est faite pour que je ressemble à ma
ménée. J'ai commencé à
analyser et psychologiser
ma consommation d'MDMA, là.
J'étais comme, ah, mais là, j'ai comme, tu sais,
là, ça fait un chemin dans ma tête. Non, là, tu sais,
à un moment donné, genre des buzz tabarnak, là, ça se peut que t'aïsse le monde.
Mais bref, mais le lendemain,
quand j'étais encore buzzée de la première fois
que j'ai fait de la MD, j'étais placière
au théâtre Lionel Grouille,
disons-le.
Puis c'était les Belles Sœurs,
le musical,
qui jouaient.
C'était un estitio. Je ne sais pas si vous l'avez vu,
mais c'était bon en tabarnak, cet estitio-là.
Et quand Maud Guérin est arrivé,
j'étais sur mon petit strapontin,
mon petit siège de placière,
puis je me suis levée debout.
Je suis encore complètement gelée.
J'étais en train de créer des chemins.
Puis là, tu vis vraiment ça.
Je pleurais.
« Elle est tellement bonne, Maud Guérinais J'avais tellement bon mot de guérin
Tellement bon mot de guérin
Je pleurais
Je suis placière
Toi en public ça allait bien
Ça fait genre 4 ans et demi
J'ai de l'allure
Je vendais après de la merch
C'était moi la responsable de la merch
Touché à ses chandails Oui, oui. Je vendais après de la merch. C'était moi la responsable de la merch.
Touché à ses chandails.
Touche.
Touche le coton.
Toute la nappe en dessous de la table,
je la pognais.
Je vendais des CD des belles sœurs.
Je trouvais ça bon.
J'étais comme moi, j'aime ça le bingo.
C'est comme des lasers.
Alors, c'est fou.
C'est malade.
Ça se peut parce qu'il y a beaucoup de psychotropes comme ça qui ont des
propriétés où est-ce que ça va aider le cerveau
à refaire des connexions qui ont été défaites
avec des traumas.
La psychotropie...
Le moche.
L'ingrédient actif dans le moche, ça fait ça.
Il y a des gens qui pensent qu'en faisant du moche, ça fait comme de la thérapie.
C'est pas ça.
C'est différent, mais ça peut aider à créer des connexions comme ça. C'est fantastique.
On devrait en faire. On se fait un gros
power avec tous les humoristes.
Fait que là, après ça, il y a...
On règle les conflits.
Elle, elle se bat sur le vin orange.
Et nous autres, on fait de l'AMD, puis on prend du monde dans nos bras.
Ça serait le fun, non?
Si ça finit en backflip, j'embarque.
Mais là, toi,
c'est quand tu t'es dit Ça finit en backflip, j'embarque. Mais là, toi,
quand tu t'es dit « Je commence à faire de l'humour »,
t'as commencé à faire de l'humour pendant
la pandémie?
Oui, pendant la pandémie, j'avais rien à
collisser.
J'avais TikTok qui popait.
J'ai commencé à lire
les nouvelles de monde de stars,
envedette.ca, toutes ces affaires-là.
Je regardais les commentaires en dessous.
Le monde allait fucking bien dans ce temps-là.
Le monde était hyper violent.
C'était Julie Ringuette à 33 semaines de grossesse.
Sa robe est sublime.
Il y avait Simonique en dessous qui était comme,
« Elle est dégueulasse. Le cuir devrait être interdit pour les femmes ayant un itérus. » Voyons, tabarnak, c'était Monique en dessous qui était comme, elle est dégueulasse, le cuir devrait être interdit pour les femmes ayant un itérus.
C'était comme, voyons tabarnak, c'était super.
Fait que je me suis mise à screenshotter les commentaires, puis je les interprétais comme je les voyais, comme je les lisais.
Puis j'ai eu une intervention, tu sais, là, ça a comme pogné, mais tu sais, correct, là.
Mais c'est mes amis autour qui ont fait comme, t'as vraiment l'air de triper à faire rire le monde.
Tu devrais faire l'école de l'humour.
Puis peu de temps avant ça, il y avait Mélissa Fauteuil du bordel.
Mélissa était coloc avec mon ex, genre.
Puis comme une couple de mois avant, on était saouls.
Évidemment, j'étais là.
Puis on était sur la laveuse, puis elle m'avait dit,
tu devrais faire l'open mic du bordel.
Puis ça a comme créé une brèche. On était sur la laveuse pis elle m'avait dit tu devrais faire l'open mic du bordel pis j'étais ça a comme créé une brèche
t'as-tu dit on était sur la laveuse?
ouais on était assise sur la laveuse
on était saouls
elle était pas en marche on était pas en train de se crosser
sur le laveuse à chargement par le haut
pis elle était assise saouls
mais je comprends pas pourquoi vous étiez assise sur la laveuse
je sais pas non plus.
Est-ce que c'est fou?
Ils essayaient d'harmoniser leur cycle.
C'est quand même une bonne joke.
C'est une très bonne joke.
Ah ouais?
Elle m'avait dit, tu devrais venir faire l'open mic.
Ça m'avait créé une brèche.
Ça m'avait fâchée.
Je voulais pas être humoriste. Je voulais vraiment pas. J'y criais après. J'étais genre, l'open mic, puis ça m'avait créé une brèche, puis ça m'avait fâché. Je voulais pas être humoriste.
Je voulais vraiment pas, puis j'y criais après.
J'étais genre, je serai jamais une humoriste!
OK, bien saoule, bien gelée.
Là, comme une couple de mois après, mes amis font comme,
« Tu as l'air bien quand tu fais rire le monde, tu devrais faire l'école de l'humour. »
J'étais comme, tabarnak, pas une autre hostie d'école.
Je calisse.
Puis je me connais, moi, ça me prend un diplôme
pour faire les affaires, sinon je calisse.
Ah oui, c'est vrai?
Oui, oui, je suis full scolaire et académique.
J'ai l'air d'une hostie tarée depuis que le podcast a commencé.
Mais je vous le dis, première de classe.
Fait que j'ai fait mes...
Fait que toi, admettons, excuse de...
Mettons, toi, juste faire les open mic...
Ça ne marcherait pas.
Fait que tu t'inscris à l'école.
Tu fais l'open mic en premier? Je n l'école tu fais l'open mic en premier
j'ai même pas fait l'open mic en premier
j'ai fait des cours du soir
les cours du soir c'était malade pendant la pandémie
parce que tout le monde lâchait
on était comme 4 avec François Tousignant
fucking bon auteur
c'était en zoom
mais on était comme toute une gang
on était 4 là, 4 crainqués
4 crainqués qui se voyaient à la fin de semaine
pour améliorer nos numbers.
Tu sais, c'était comme un peu une mini-école pour vrai.
C'est tellement le fun.
Les cours du soir, moi, j'ai vraiment aimé ça.
C'est fucking nice.
Parce que c'est la première fois que tu rencontres du monde comme toi.
Tu sais que...
Bien, en tout cas, moi, c'était le même que j'étais comme...
Je pensais tout le temps que j'étais tout seul.
Fait qu'on était comme six personnes, qu'on était genre la même personne avec notre monde.
Mais là, ensemble, c'était débile.
C'est ça. Puis pendant la pandémie, tu t'es accrochée au monde, comme la misère sur le pauvre monde.
Fait que j'ai fait ça.
Puis là, je me suis dit, fuck, je pense que j'aime ça pour vrai.
Je pense qu'il faut que je fasse mes auditions.
Mais là, je ne l'ai dit à personne.
Parce qu'une comédienne qui travaille en restauration qui s'essaye en humour
pis qui fait
j'étais comme tabarnak
j'étais un vibrant échec
si je l'ai pas
l'école de l'humour
fait que j'ai fait mes auditions
dans le secret
ils m'ont pris
une hostie de chance
parce que je pense
que j'aurais pas continué
cette affaire là
pis finalement
en rentrant à l'école de l'humour
j'étais comme
oh mon dieu
je pense pour vrai
que j'étais une humoriste
tout ce temps là
ouais
je confirme
je sais pas
t'as-tu vu son podcast qu'elle fait avec Pascal?
C'est hallucinant.
Oui, oui, oui.
C'est vraiment important.
Merci.
Merci beaucoup.
C'est vraiment puissant.
Mag a fait mes premières parties sur ma tournée de rodage.
Oui, OK.
Puis elle va faire aussi la première partie dans ma tournée aussi après.
Puis à chaque fois, ça rentre.
C'est vraiment, vraiment bon.
Vous devriez aller voir Mag en show.
Elle est super bonne.
Merci.
Mais c'est ça.
On dirait que ça m'a permis,
il y a comme des affaires ces temps-ci, avec le podcast
d'ailleurs, où là, mettons, les jokes
sont embarqués,
j'ai commencé à animer des soirées,
j'ai animé à Victo, j'ai animé à Chambly.
On dirait que là,
l'improvisatrice, parce que je fais de l'impro aussi,
a comme clutché avec l'humoriste,
puis là, avec le podcast, la comédienne
a clutché avec ces deux affaires-là.
Je me sens bien dans les projets.
C'est quoi le nom des gars?
Le Lucide Podcast.
Quand eux autres les avez vus
popper, ça a pris combien de temps
avant que vous les aviez faits?
On devient
une parodie d'eux autres.
On va donner le crédit à Pascal Marino.
Pascal, avec qui je fais ce podcast-là,
c'est elle qui a eu l'idée de base.
C'est elle qui m'a invité dans son affaire.
Mais ça a été quick.
Je pense que leur première vidéo...
Les gars, ils ont fait une couple d'affaires.
Moi, perso, je ne regarde quasiment pas.
Je m'en sac un peu.
Tu ne regardes quasiment pas?
Tu regardes un peu?
Pour m'inspirer, mais pas plus que ça. Ils ont eu un vidéo virale. Je ne regarde pas. Tu regardes un peu? Bien, tu sais, pour m'inspirer, là. Mais genre, tu sais, pas plus que ça.
Mais alors, ils ont comme eu un vidéo virale,
je pense que Pascal a pogné au bon,
puis elle a fait, hey, let's go, on l'essaie, tu sais, on y va.
Tu serais-tu game de faire ça?
Puis moi, j'avais vu le podcast avec leurs blondes.
Oh my God!
Puis les blondes sont tellement effacées
que je me suis dit, je veux faire la fille
qui s'est clairement faite traîner par sa meilleure amie
pour faire un podcast.
Fait que, tu sais. Mon personnage est vraiment petit
et vraiment de même. Elle n'a pas envie d'être là partout.
Ça ne lui tente pas.
Pascal est comme « Dope! »
C'est avec des cris de gros Spit Viper.
C'est pour vrai.
Quand je regarde ça, j'ai des rires profonds.
Quand ça vient de loin et que tu n'es pas prêt à l'arrêter,
je crie que c'est drôle.
C'est ça, la comédienne.
Pascal, en fait, on se connaît
depuis 15 ans.
Parce qu'on a fait la même école de théâtre.
En même temps?
À un an de différence.
L'école de l'humour aussi a un an de différence.
As-tu un an avant ou un an après toi?
À l'école de théâtre, je suis un an avant elle.
À l'école de l'humour, elle est un an avant moi.
On a fait de l'impro ensemble
vraiment longtemps.
On se connaît depuis un bout fait que quand
tu sais
quand t'as une idée
pis toute sa ligne
je sais pas
parce que nous autres
au début le podcast
on pensait que ça allait être
trois extraits vidéo
et c'est tout
juste de dire
que j'ai un podcast
je suis comme
pardon
on pensait vraiment pas
on pensait que c'était
trois petits clips
pis merci bonsoir
mais là les gens
ont commencé à dire
où est le podcast
on ne trouve pas le podcast on est comme est-ce qu'il qui est pas de colis de podcast ici il y en a pas de podcast
puis après ça on a monté un épisode complet avec ce qu'on filmait puis là les gens étaient comme
on veut les bloopers fait que là on monte les bloopers puis là les gens ils nous demandent
un live fait que je pense qu'à un moment donné on va faire de quoi tu sais ça serait nice un
événement mais c'est ça, c'est Pascal qui a été super
quick sur la nouvelle,
puis assez pitché.
Puis là, vous autres, avec ta tournée
qui commence, est-ce que vous avez encore
fait la salle
que tu étais placé à l'époque?
Je n'ai pas fait Lionel Gros encore.
Non, c'est vrai, mais on est allé...
C'est drôle, parce que le dernier show que j'ai fait,
le 12 juillet, c'était à Sainte-Thérèse.
Moi, je faisais du rodage, donc on fait les petites salles. Mais la prochaine fois, c'était à Sainte-Thérèse. Moi, je faisais du rodage.
On fait les petites salles.
Mais la prochaine fois que je retourne à Sainte-Thérèse,
c'est à Lionel-Groux.
Tu viendras.
Oh, oh!
On demandera à une placière de faire de la MDMA.
As-tu déjà joué dans cette salle-là?
J'ai déjà joué dans cette salle-là, oui.
Quand tu es étudiante, tu imagines, les shows sont là.
Oui, il y avait un show en dernière année.
Il fallait qu'on mérite notre scène.
On est là quatre ans, mais ils nous font jouer
juste une fois.
Elle a l'air nice.
En théâtre, en tout cas, elle est le fun.
C'est drôle.
Toutes les salles sont floues
dans ma tête, mais je me rappelle des loges.
Oui.
J'aime cette loge-là.
Oui, elle est nice, la loge.
C'est mal conçu.
C'est comme
dans le temps, à Seinfeld,
je ne sais pas si vous écoutiez le sitcom de Seinfeld,
mais à un moment donné, il rénovait
sa cuisine, puis elle était mal rénovée.
Puis il fallait que tu te penches pour parler
au monde dans le salon. Puis c'est ça
qu'ils ont fait.
Tu as des armoires,
puis là, il faut que tu te
vaches pour demander au monde est ce que tu veux tu à chaque fois j'y vais je
fais comme six équipes ou un soumant à la nature les dramaturges entendre
maintenant des grosses capes des chandelles pleines de soie mais ouais
c'est vrai c'est une r c'est une drôle de loge.
On dirait qu'ils se sont dit
qu'il y a une école de théâtre.
C'est des étudiants.
Ils ne reverront plus jamais ça, une loge.
On va faire tout croche.
Leur donner une idée de c'est quoi une loge.
Ils vont capoter qu'une cuisine.
Au lieu de mettre deux armoires,
on va en mettre 60.
Il y a beaucoup d'affaires dans les armoires. Il y a beaucoup d'affaires dans les armoires.
Il y a trop d'affaires dans les armoires.
Vraiment.
Mais ça, c'est drôle,
parce que le monde de théâtre,
quand ça rentre dans une loge,
je sais que ça s'installe.
C'est comme ça apporte son make-up,
son brûloir.
C'est quoi un brûloir?
Genre quasiment une affaire de camping,
pour se faire faire de la macaroni sur le site.
Ça apporte son tapis de yoga,
sa serviette, sa cétire.
Il faut que ce soit…
Une franchise du beignet, tout le stock de comédiens.
Oui, puis des tasses, des tasses.
Ça nous prend des breuvages, ça nous prend des tasses.
C'est pour ça qu'il y a autant de rangements.
C'est toutes ces années d'acteurs qui ne se ramassent pas,
qui collent ça dans le fond de l'armoire.
Puis toi, tu es comme, c'est bien du tout.
Tu amènes-tu des affaires en tournée ou non?
Faut que moi, je ramène des affaires.
Je vole du stock dans les loges.
Quand il y a des bonbons ou des collations,
je les vole puis je les amène à ma fille.
Oui!
Fait que avec Chris, papa, il y a toujours des bonbons
quand il revient de ses shows,
fait qu'elle est super contente.
Mais l'autre fois, t'as amené ton chien, par exemple,
au foutoir.
Ben, c'est ça. Au début, on amenait le chien.
C'est que ma copine, elle venait avec moi aussi.
C'est son chien à la base.
Puis on l'a amené une couple de fois. Tout le monde était comme, « Ouais, c'est vraiment cool, amenez-le. On est contents, on aime les chiens. » Il nine venait avec moi aussi. C'est son chien à la base. On l'amenait une couple de fois.
On était comme « C'est vraiment cool.
Amenez-le.
On est contents.
On aime les chiens. »
Il n'y a pas un nastie de chat qui aime ça.
Après ça, il me bitchait dans le dos à mon gérant.
Le chien, j'étais comme « Asti, c'est vous autres
qui m'avez dit que c'était correct. »
Ce n'était pas correct.
Ce n'était pas tant que correct.
Mais des fois, il vient faire un tour sur scène.
À Québec, on a fait le petit champlain.
Henri est venu sur scène avec moi.
Quand j'ai fait à Montréal, c'était ma fille
qui est venue sur scène pour faire
un number avec son amie.
Oui, elle m'a imité. C'était drôle.
En tabarnak. Tu sais quoi qu'elle a fait?
C'est quoi qu'elle a fait déjà? Elle disait,
« Je suis Alexandre Champagne et j'aime la langue
française. Je suis très, très drôle.
Ha! Ha! Ha! » Puis elle est comme partie
du stage. Puis tout le monde est comme,
« Ha! Ha! Ha! »
Papa, c'était-tu drôle, mon numéro?
C'est-tu elle qui avait eu l'idée?
Oui, c'est ça. Parce que c'est une salle
dont on avait fait l'annonce comme une semaine avant.
Il y avait genre 220 places, puis finalement, il y a 25
billets qui avaient été vendus. Fait que c'était
un esti de beau malin. Mais moi, je m'en fous.
Qu'il y ait trois personnes ou 4000, je vais faire
la même chose. Je m'en fous. Ça me fait me pratiquer.
C'est-tu vrai? Trois et 4000, c'est exactement
la même affaire. Je fais la même show, je m'en crie.
Fait que t'es comme « Alright! »
« Alright! »
Tu laisses aller les gags.
« Hahaha! »
Je faisais ça, puis ma fille,
à un moment donné, je disais « Christ, ça va être long le show,
parce que des fois, tu laisses aller les rires, tu comptes ça dans ton temps
de spectacle, mais là, ça durait
deux secondes.
Fait que là un moment donné j'ai dit « Jeanne, t'attends-tu de venir faire un numéro? »
Fait que là t'es comme « OK! » Fait qu'avec son ami, ils sont venus sur le stage faire un number. C'était malade.
Mais lui, son rodage présentement c'est complètement foufou.
Il essaie des affaires, des fois il est comme « J'ai une guette à ce temps! »
On est comme « OK! »
Il est complètement débile parce qu'en fait je fais ses premières parties,
mais j'écris aussi sur le show avec Julie Dignard
puis des fois
Julie et moi
on est comme
ok on a un autre 15
ok Chris
ils viennent d'inventer
un number
puis j'ai passé ça
dans le char
puis je le fais sur le stage
c'est ça que j'aime
j'ai quasiment pas envie
de sortir de mon rodage
parce que c'est un party
quand je suis allé
au Petit Champlain
à Québec
à un moment donné
il y a comme un temps mort
un petit peu
où est-ce que justement
je dois brancher ma guide
puis tout ça
puis j'ai fait venir
quelqu'un sur le stage
puis c'était le chef de l'opposition officielle de la ville de Québec
pis je savais pas il disait « ah je peux pas monter sur le stage, j'étais un élu » j'étais comme « manco
Liz viens dans sur le stage, je suis dans mon bague » pis il s'est mis à compter des anecdotes, j'ai fait la
même chose à Sainte-Thérèse pendant qu'il fallait que je branche ma guitare, j'ai invité un gars sur
le stage finalement il a commencé à faire un number fait que je suis allé pisser. Je suis revenu. Je trippe.
J'ai interagi beaucoup avec la foule.
Je trouve ça hallucinant
de pouvoir faire ce métier-là
et de tripper de même.
Oui, effectivement,
il y a souvent des belles surprises dans la chose.
Puis comment ça vend?
Je peux-tu en boire un autre drink?
Je peux-tu aussi, s'il vous plaît?
Vodka, Coke, diète, s'il vous plaît.
Moi, ça va être correct.
Oui, c'est ça.
Là, tu as combien de matériel?
Puis c'est quand que...
Tu sais, tu dis que tu veux que le rodage continue longtemps,
mais c'est quand que les vraies dates commencent?
On annonce le show, la vraie tournée, bientôt,
au mois de septembre.
Puis j'étais supposé avoir 12 dates de rodage.
Maintenant, j'en ai 35.
OK.
Fait que je vais faire les 35,
puis à un moment donné, les deux vont se chevaucher.
Fait qu'on va commencer le vrai show pour vraiment faire la mécanique, puis tout ça. Puis je vais faire les 35 et à un moment donné, les deux vont se chevaucher.
On va commencer le vrai show pour vraiment faire la mécanique
et tout ça. Je vais faire du rodage pour retester
des affaires. À un moment donné, ça va partir.
Je dirais comme printemps 2025 à peu près.
Tu t'enlignes pour quoi?
Est-ce que c'est une heure, une heure et quart?
Une heure et quart.
C'est la merde.
Moi, j'avais peur. Dans le temps que j'allais
voir des one-man show avant que je rentre à l'école de l'humour en 2007, c'était ça cool moi j'avais peur dans le temps que j'allais voir des one man show
avant que je rentre
à l'école de l'humour
en 2007
c'était 4h
c'était 8h30
à cette conférence
sur l'oeuvre de Michel Houellebecq
c'était fucking long
mais
puis t'avais une entracte
puis t'avais
c'était fucking long
fait que là à cette heure
c'est une heure et quart
pas d'entracte
je trouve ça vraiment parfait
puis je veux rajouter des numbers
parce que j'aime ça
interagir avec la foule
puis quand je sens
que les gens ont du jus
à me donner
puis ils ont envie encore d'être là et qu'on fasse des trucs ensemble,
je continue. Je veux me donner la liberté de faire ça.
J'ai un cours de photos
à travers mon show à un moment donné
avec mon téléphone en live sur un écran.
Toute la dernière partie, c'était avec ma guitare
parce qu'à l'époque, j'avais fait de «Tounes d'amour»,
de «Tounes d'amour», et je me suis dit que je trouverais ça cool
d'inclure ça là-dedans. Au début, je fais une présentation orale
sur mon identité. Je parle de mes diagnostics,
toutes sortes d'affaires. Fait que j'ai
vraiment du plaisir. C'est quoi tes diagnostics?
Ben, le TDAH, puis le diabète,
puis toutes ces... Puis d'ailleurs,
dis-y, le diagramme de veine. Ah, c'est le fun! J'ai pensé
à ça tantôt. J'étais comme, oh mon Dieu, on est tellement un beau
diagramme de veine, nous trois ensemble, parce qu'il y a
deux personnes qui boivent pas, une personne
qui boit, deux diabétiques, une correcte.
Ouais. Puis moi, j'ai
les deux. Moi, je suis diabétique, puis je bois pas'ai moi j'ai les deux mois je suis
diabétique mais je vois pas si on mélange vos deux chefs ça donne la mienne
je comme votre enfant veillez plus beau que celui que j'aurais avec Pierre-Luc. C'est ça, une heure et quart.
C'est le métier le plus fantastique
au monde. J'ai fait un paquet d'affaires
depuis que j'avais arrêté de faire du stand-up
parce que le stand-up, ça ne m'intéressait pas.
Quand j'ai commencé à donner des ateliers de photos
avec un téléphone cellulaire, ça durait quatre heures.
Je faisais ça dix fois par mois. Je faisais dix fois
quatre heures dans un mois. J'étais comme, Chris,
si je peux faire un quatre heures de cours
sur le téléphone, il y a vraiment des jokes là-dedans, à peu près
une heure, faire rire le monde là-dedans, mais si je peux
faire une heure et quart de show. » Puis c'est ça
qui m'a motivé à revenir, parce que j'étais comme
« J'ai jamais optimisé ça. Là, je sens que
j'ai la capacité de le faire. J'ai envie de travailler fort.
J'ai trouvé une équipe extraordinaire
chez Concertium. Puis là, bien, les filles se sont
joints à moi. » Puis,
tu fais combien de temps avant lui?
Une heure et demie. Oui.
Faut qu'elle est longue. Faudrait qu'on en parle. Je fais un genre de 10-12... Puis, tu fais combien de temps avant lui? Une heure et demie. Oui. Faut qu'elle est longue.
Alors, je fais un genre de 10-12, puis tu sais, Alex, c'est comme, essaie des affaires
si tu veux, je veux que...
Moi, c'est ça, je trouve drôle.
Puis des fois, quand je faisais des shows dans les bars, je voyais d'autres humoristes,
je faisais comme, veux-tu venir faire ma première partie?
Ça rentrait en crise ton number, j'aimerais ça.
Puis là, les gens sont comme, là, qu'est-ce que tu veux que je fasse?
Je fais dessus, je suis comme, je m'en calisse.
Fais ce que tu as envie de faire. Je trouve ça le fun qu'il y ait telle opportunité de jouer.
Ce n'est pas comme s'il en manquait non plus des opportunités, mais je trouve ça le fun de
découvrir d'autres talents. Je me mets à la même place que Magali. J'ai recommencé à faire du
stand-up, ça fait six mois. Pour moi, on est d'égal à égal. Elle peut venir tester ses affaires.
C'est ça que je fais après. Elle rentre tout le temps.
C'est le fun aussi de jouer dans d'autres salles.
C'est le fun pour ça,
de la tournée, je trouve,
de faire des premières parties.
Comme là, pour l'instant, c'est du rodage.
C'est des petites salles qui ressemblent beaucoup
comme les clubs, mais dans six mois,
ça va être des plus grosses salles.
Oui, vraiment.
Moi, ça fait genre...
Merci, ça fait onze mois
que je suis sortie de l'école.
De faire ces salles-là,
déjà, je trouve ça fou.
Avec Concertium aussi, de mon bord,
j'ai un 3x20
avec Anthony Courcy et Thomas Bédard
qui est produit par Concertium.
On a comme une mini-tournée
déjà ensemble.
Nous autres, ça nous a fait écrire un 20.
Là, je commence à écrire
une heure,
tu sais, fait que...
Tu as combien de matériel?
Là, j'ai genre un 40.
J'ai un genre de 40. 40 qui est bon?
Oui, 40 qui est bon. Je sais
que ça, c'est bon.
Fait que j'ai un 40, mais là, tu vois,
c'est comme du stock
de fin de vendredi
que j'avais aimé de l'école,
début de nouvelle patente.
Puis là, tantôt, avant de m'en venir,
j'ai commencé à écrire comme une nouvelle affaire.
Puis là, je suis comme,
ça, je pense que ça va être comme
un début de quelque chose
de peut-être plus complet, plus peaufiné.
Oui, puis t'as dit que t'allais le faire aussi,
justement, à soir.
Oui, c'est ça.
Fait que, hey, la gang, vous trouvez pas qu'elle est...
Mais oui, je suis contente.
Mais c'est weird,
hein, s'asseoir pour faire comme « Là,
on ouvre... » — Je suis drôle.
— Non, mais genre, c'est une nouvelle ère. Nous essayons d'une... Comment tu pars, toi,
mettons, quand tu te dis genre
« Là, on écrit du matériel
qui, éventuellement, devrait devenir un nouveau show. »
— Moi, ce qui était tough, là,
en tout cas, ce que j'ai trouvé vraiment tough,
puis je pense à part des humoristes seulement,
ton premier show est facile à écrire parce que c'est bien des idées que tu avais quand tu étais jeune.
Puis là, c'est un greatest hits de toutes les bonnes idées que tu as eues dans ta vie.
Mais le deuxième show, tu es tout le temps comme,
« Asti, suis-tu le Venélaïs de l'humour? »
« Suis-tu juste… »
Non, mais tu es portugais, ça ne peut pas marcher. « Asti, suis-tu le Venélaïs de l'humour? » « Oui. » « J'avais une bonne enfance. »
« Non, mais t'es portugais, ça peut pas marcher. »
« Je serais Snow. »
Snow, il est pas portugais,
mais il a un look portugais.
Mais oui, c'est ça.
Le deuxième show est tout le temps tough à écrire.
Le troisième redevient plus facile.
Puis après ça, moi, je pense que je suis sixième.
Là, un moment donné, je fais « Regarde, c'est ça ma job. »
Oui, parce qu'en plus, on sait qu'est-ce qu'on s'en va consommer.
Moi, c'est parce que j'arrive et le monde est encore comme
« C'est-tu la fille qui ne parle pas fort dans le petit podcast
que j'ai vu deux fois? »
C'est super weird.
J'étais à une drôle de place.
Approche-toi, elle va parler.
C'est weird parce que je n'ai vraiment pas l'énergie.
Pour vrai, mettons, ces temps-ci, il y a des gens qui me replacent à cause du podcast, mais je n'ai quas vraiment pas l'énergie. Pour vrai, mettons, ces temps-ci,
il y a des gens qui me replacent à cause du podcast,
mais j'ai collissement pas l'énergie de mon personnage.
Fait que les gens sont comme, je reconnais la face,
mais je reconnais complètement pas la voix.
Elle parle comme Marjo, mais elle ressemble à ma petite fille.
Comme personne ne comprend vraiment où je me place.
Fait que je sens comme une espèce de confusion, tu sais.
Mais je fais des jokes aussi.
Le stand-up, c'est ce que j'aime le plus faire.
Fait que je suis comme, vous aurez beau me replacer grâce au podcast, Mais je fais des jokes aussi. Le stand-up, c'est ce que j'aime le plus faire.
Vous aurez beau me replacer grâce au podcast,
j'en suis énormément reconnaissante.
Si ça vous amène dans mes salles, tant mieux,
parce que c'est ça que j'aime le plus faire.
Puis, le théâtre là-dedans,
ou le jeu, c'est-tu quelque chose
que tu te dis,
« Ah, j'ai pas le goût, je veux plus
m'aligner vers le monde pendant un bout? »
Le théâtre, je pense qu'on va oublier ça.
C'est vrai?
À moins que dans 20 ans,
on fasse comme « Ouh, ce serait quelque chose
d'avoir Magalie Saint-Vincent sur le spectacle. »
Un grand retour.
Vous refaites le film Nitro au théâtre du Nouveau Monde.
Exactement.
Ça, ça me parlerait plus.
Mais c'est drôle parce que justement,
avec le podcast, j'ai tellement une énergie différente
que dans la vraie vie, que là, j'ai l'impression
qu'il y a des directeurs de casting.
Il y a des directeurs de casting qui ont fait
« Ah, Chris est capable de jouer, elle. »
J'ai vraiment beaucoup auditionné
dans les derniers temps.
Puis j'ai commencé à tourner sur,
c'est tellement drôle, sur un show jeunesse
qui sort bientôt à Télé-Québec.
Ça va être un excellent spectacle pour
les 8-10 ans. Un show pour les 8-10 ans.
C'est quoi le nom du show?
Ça s'appelle le Safari de Joanie.
T'es-tu Joanie?
Non, Joanie, c'est...
Moi, je fais comme des sketchs
d'humanimaux.
Je suis comme des animaux,
mais on est des humains.
Il y a comme un niveau un peu comme Shrek.
C'est genre familial.
Tu écoutes ce petit show-là?
C'est Dave Bellil, les apédias, qui réalise.
C'est vraiment que c'est fucké.
Aussitôt que quelqu'un décrit un show pour un enfant,
ça sonne comme si son gelé raide.
C'est la première génération de passe-partout.
Le petit gars
qui monte l'échelle,
« Poussonia! »
Puis il arrose dans le biche
quand même.
« Tabarnak! »
« Passe-partout,
en général,
C'est les Roadrunners
dans le temps.
Tu sais,
tous les Looney Tunes,
je ne sais pas
si tu as écouté ça,
mais tabarnak,
c'était clairement
du monde ultra gelé
qui voulait se faire rire
et il y avait
des petits-enfants des années 60
qui écoutaient.
C'est ça qui est nice à faire de la télé jeunesse.
L'important, c'est que tu te fasses rire toi.
Un peu comme quand tu écris des jokes.
Moi, avec le gars avec qui on joue,
on est juste crampés parce qu'on a des têtes de cygne.
On est comme en tutu
dans des morphsuits blancs.
Il est 7h et quart le matin
dans les Shopping Gust.
Ça marche parce que nous,
on se trouve drôle. Puis je sais que
les jeunes vont trouver ça drôle parce qu'il y a
un niveau de comme...
On sait que t'es pas cave. Esti, là, tu le sais que je suis pas
un cygne, hein? Esti, t'es pas...
Fait que, tu sais, c'est comme super...
C'est super le fun. Je pense que ça va être
vraiment un bon show. Les jeunes vont vraiment
embarquer. Tu sais, quand tu prends les jeunes pour des
niaiseux, ça marche pas.
Puis là, on les prend pas pour des épais. On est comme,
vous savez c'est quoi des vrais animaux.
Là, c'est des blagues qu'on fait.
Ça marche, ça va être pertinent.
On apprend plein d'affaires.
Oui, je retrouve ça.
Je pensais vraiment que ça allait jamais revenir dans ma vie.
Finalement, ça revient, puis je suis vraiment
contente que ce soit là.
Ça me fait décrocher, ça me fait faire autre chose.
Ça, ça va être weird.
Par exemple, là, le monde qui te voit en stand-up,
ils font « Ah, c'est la fille du podcast ».
Mais là, tu fais « C'est pas l'oiseau ».
C'est pas...
C'est pas l'oiseau.
T'es-tu tout le temps un oiseau?
Non, non, je suis plein d'affaires.
Des fois, j'ai fait une scène
où je suis un loup qui fait du stand-up.
C'est quand même nice.
Je suis comme un loup
avec des manières d'humoriste des années 90
qui est comme...
C'est vraiment nice à jouer.
C'est drôle, avec Robert, dans Contre-Gas,
on a fait deux ou trois fois un show live
avec Contre-Gas et on faisait les loups de l'humour.
C'était exactement ce que tu penses que c'était.
C'était juste littéralement n'importe quoi.
Je fais plein d'affaires.
Je pense que je vais assumer, considérant mon parcours,
que je vais faire plein d'affaires.
Je vais toujours être humoriste en premier.
C'est la scène que je veux prioriser.
Mais il va y avoir plein d'affaires.
C'est malade.
Ça fait 11 mois
que techniquement tu fais ça
et toutes ces belles affaires-là, je pense,
c'est vraiment cool.
C'est malade. Je n'aurais pas pu espérer mieux.
C'est fou.
Tu es rendu à quel âge?
J'ai 30.
Moi, je trouve...
On dirait en bas de 40
pour l'humour,
c'est juste le fun.
Puis rendu à 40, tu fais,
il serait le fun pour avoir de coloc.
Mais c'est vrai.
Mais dans 30 ans,
t'es comme, ah, c'est cool.
Je suis encore jeune, je peux expérimenter.
Ah, je peux être pauvre 6 mois
sans colis.
Puis moi, je viens du théâtre.
N'importe quel gig, il payait plus que 100$.
Je suis comme, pardon?
100$?
Je ne reviens pas.
Faire 100$ au théâtre,
ça te prend comme 14 ans.
Ça ne finit plus.
C'est interminable.
Moi, je suis complètement flabbergastée.
Le monde a fait le théâtre à l'école.
Sont-ils jaloux que tu as une passe de métro?
Sont-tu comme...
Quoi?
OK, elle est millionnaire!
Car lisse!
Wow!
J'y vois pas.
J'y vois pas,
fait que je le sais pas.
Il y en a qui se sont replacés.
Ils sont vraiment pas tous...
Ils ont pas tous fini acteurs.
Il y en a qui font
des super belles affaires
au théâtre,
mais je pense,
c'est moi, plus riche.
Hey, Yann, y a-tu
des questions?
Moi, j'en ai une pour Magalie.
En ayant parodié
les Lucides Podcast, est-ce que vous avez eu
des réactions, soit d'eux autres
ou de leur communauté?
Leur communauté, je te dirais que présentement,
ils nous prouvent que c'est peut-être pas des Lumières.
Parce que là,
même, un matin, je me suis levée
et il y avait un commentaire d'un Benoît
en dessous de nos vidéos qui a écrit
« C'est-tu du sarcasme, ça,
ou bien c'est de la marde? »
Je sais que là...
Classique Benoît, si tu veux.
Il est bien écrit sur le commentaire.
Vraiment.
Fait que là, tu sais, à un moment, quand tu ne comprends pas le sarcasme
au bout de quatre mois d'Instagram
où nos deux bios à Pascal et moi,
c'est humoriste,
je suis comme là, ça commence à être un peu plus tough.
Les gars du podcast en question
que tu as nommé,
il y en a un qui a écrit un commentaire
à un moment donné sous un de nos bios.
Ils savent écrire?
Oui, c'est fascinant.
Ou leur gestionnaire de communauté, je ne sais pas.
Je ne suis pas sûr qu'ils ont des gestionnaires,
parce que ça serait des femmes,
puis eux autres, ils n'aiment pas ça, les femmes.
Mais ils ont écrit, genre, tellement là.
Tu sais, le commentaire de quelqu'un
qui se fait niaiser au primaire
puis qui ne veut pas perdre la face.
Il a écrit, genre,
« En tout cas, ça fait plaisir de vous mettre de l'avant.
Les filleses j'aime
t'as gueule
un peu comme
la moquerie est une flatterie
comme à la base
t'es un esti d'imbécile
t'es même pas capable de comprendre qu'on rit de toi
ça c'est le genre de commentaire
que tout le monde qui fait rire de lui ou elle
au bye bye
il crie avant de pleurer.
Avant de faire « Ah, ouais,
c'est une belle forme de
respect qu'on me
traite de gros tas de marde
devant tout le monde à télé. »
Merci.
Merci.
C'est pas mal ça.
Ils ont vu, je pense,
puis ça a l'air dédérangé un peu,
mais écoute, nous autres, en même temps,
les gens nomment le podcast en question,
mais Pascal et moi, on rit de tout ce mouvement-là.
On ne s'attaque pas à deux personnes en particulier.
Tu peux t'attaquer à ces deux personnes-là en particulier.
Moi, je pense que c'est vraiment important
de nommer la stupidité de ces deux gars-là publiquement.
Je veux dire, les propos qu'ils tiennent,
c'est ultra dégradant.
Je veux dire, les femmes se battent pour leurs droits,
pour leurs valeurs, puis tout ça.
Puis ces deux gars-là, il n'y a même pas d'époque
pour qualifier à quel point c'est arriéré.
Fait que je pense que c'est important de le dénoncer
puis de dire aux petits gars qui regardent ça
que c'est de l'hostie de marde.
C'est ça.
C'est vraiment important de dire ça, mon petit gars,
c'est de l'hostie de marde.
Tu peux laisser ta blonde sortir d'un bar,
tu peux laisser ta blonde prendre des photos d'elle en maillot de bain
sur Instagram. C'est bien correct.
S'il n'y a pas de pushback, ces gars-là, la seule
tribune qu'ils ont, c'est quand on rit d'eux autres
et qu'on les niaise. Le problème, c'est que tout le monde
fait « Oh my God, tabarnak! » Il en parle, mais il faut
qu'il y ait un pushback de ça. Vous le faites vraiment
bien, mais je pense que c'est important de dire que c'est
deux esties de colons aussi.
Merci, ma chum!
Fuck you, mes tabarnaks Merci, ma chum! Fuck you,
mes tabarnaks!
Allez chier!
Mais ça,
quand vous l'avez commencé,
c'est un peu...
Tu sais,
vu qu'eux autres,
c'est un peu
du Andrew Tate
au fond, là.
Andrew Tate,
Dolorama,
chez Wish,
Team You, genre.
C'est comme...
Non, mais...
C'est tout le même genre
de...
C'est tout le même genre. Tu sais, j'ai pas googlé, mais c'est sûr le même genre c'est tout le même genre
j'ai pas googlé
mais c'est sûr qu'il y a
ce genre de gars là
en Pologne qui ont un podcast
le même
des fois c'est comment
ces pensées là et ces affaires là
font comme une espèce de full circle dans leurs réflexions
les gars en question
que t'as envoyé chier ça vraiment bravo j'ai adoré ces affaires-là font comme une espèce de full circle dans leur réflexion. Les gars en question,
que tu as envoyé chier, ça, vraiment, bravo.
J'ai adoré.
Les gars, là, ils font des box-pops dans la plage.
OK?
Ça, ça va tout le temps bien.
Ils vont sur une plage.
Puis ils font comme du guinantel,
mais en beach club.
Puis là, il y en a un,
un des gars du podcast qui a dit à un gars dans la plage qu'il a fait genre,
« OK, OK, gros,
tu rencontres une fille,
OK?
La fille,
tu french avec dans ton char,
genre,
fuck, il y a une belle soirée,
tu french, tu french
au bout de deux heures,
OK?
La fille a dit,
« Yo, j'ai de quoi te dire,
c'est une personne trans,
c'est une femme trans,
qu'est-ce que tu fais? »
Puis l'autre, il est genre,
« Ben, elle est big,
elle a-tu l'opération? » Puis il est genre, « Ouais, ouais, à tout, man, c'est juste qu'elle est trans, genre, c'est une femme trans, qu'est-ce que tu fais? Puis l'autre, il est genre, ben, elle est big, elle a-tu l'opération?
Puis il est comme, ouais, ouais, à tout, man,
c'est juste qu'elle est trans, genre, c'est une femme trans, genre.
Puis il est comme, ben, man,
un trou, c'est un trou.
Fait que je suis comme,
tabarnak, le gars, il est pas transphobe
parce qu'un trou, c'est un trou.
Mais ça, je suis sûr que les gars, dans les commentaires, c'est un trou! Mais ça, je suis sûr que les gars dans les commentaires
c'est « Est-ce que tu te woke? »
« Christ, je te woke! »
C'est fou!
Là, c'est comme Pascal, à mon avis,
je suis contente.
On l'aurait fait,
les gens auraient fait comme « Là, il pousse le bouchon un peu
trop loin, les filles. » Je suis comme « Mais ça nous tombe
dans la face, sans arrêt! » C'est malade, c'est le garsouchon un peu trop loin, les filles. Je suis comme, mais ça nous tombe dans la face sans arrêt.
C'est malade.
C'est le gars avec une petite camisole et les lunettes de Jennifer Lopez dans ses clés des années 2000.
Les filles, il ne faut pas qu'elles sortent de la maison.
T'as eu le tabarnak, l'inverse des prix Nobel.
C'est l'enfer.
Ça n'a pas de sens.
C'est malade.
Oui, oui.
C'est ça.
On fait très peu d'efforts
finalement pour ça.
Mais ça me fascine. Ça me fascinera toujours.
Puis ça, ce qui est le fun
de ce projet-là, vous allez pouvoir
le faire pendant
1000 ans, si vous voulez.
C'est drôle. Je suis contente
que tu dis ça. En même temps, je suis intriguée
parce que Pascal et moi, on est un peu comme
« C'est une vague à surfer. » Ça se peut qu'on l'arrête dans quatre mois
et qu'on fasse comme « c'était une belle aventure,
on a couvert tous les sujets, on le voit moins
dans l'algorithme que nous autres ».
Parce que je ne sais pas à quel point...
En même temps, ce qui est beau,
et la raison pour laquelle on continue,
c'est évidemment les gens qui regardent et qui commentent,
mais aussi les gens s'invitent à notre podcast.
Les invités qu'on a eus, Roxane Bruno,
quand elle est venue, ce n'est pas Pascal et moi qui a passé à Roxane.
C'est Roxane qui est tombée dans
nos DM en faisant « Do, j'ai une idée,
j'ai une idée, je peux tourner, je peux tourner, s'il te plaît? »
On était comme « Bien, viens, Rox, man! »
Mais on ne la connaît pas, Roxane.
Tous les podcasts
qu'on sort, c'est des gens qui se sont invités.
On dirait que la collaboration
des gens et le désir de vouloir
parler de ça, je pense que n'importe quelle personne qui vient
en tant qu'invité sur notre podcast a envie de dénoncer
quelque chose
il faudrait que Mike Yal sur votre show fasse une petite lesbienne
killer cherry
avec un petit tattoo dans le cou ici
des cerises, elle serait malade
fais les man, va le faire j'irais avec un petit tatou dans le cou ici des cerises. Elle serait malade. Fais-le, man.
Va le faire. J'irais.
J'irais.
C'est ça, le monde s'invite.
Mon Dieu, je me suis pitchée de la...
Bref, j'ai une montée de lait.
Mais oui, c'est ça, les gens s'invitent.
Quand tu prends ton pâte-garde,
tu fais des pâtes de lait.
Je suis comme...
Je sais pas si tu vois le mot.
C'est ça, on va continuer
tant que ça pogne
je pense pas qu'on va
continuer ça 8 ans de temps, mais pour l'instant
c'est le fun, ça donne du monde dans nos salles
ça nous fait, ça nous
met sur la marque, Pascal et moi
Michel et moi on parlait
en s'en venant
les gars
de ce podcast-là
j'y voyais des fois sur mon TikTok où je voyais du monde commenter les gars de ce podcast-là,
je les voyais des fois sur mon TikTok où je voyais du monde commenter
et là, ils ne sont plus pantoute
dans mon algorithme, mais vous autres,
vous l'êtes vraiment beaucoup.
C'est ça, le grand remplacement.
C'est de ça qu'il parle, le grand remplacement.
Oui, c'est très drôle.
Je suis vraiment contente parce que ce que j'aime du projet
avec Pascal, c'est que c'est du féminisme,
on s'entend.
Mais il n'y a pas de passif agressif, tu sais.
On ne fait pas comme, en tout cas, les gars, il faudrait peut-être changer de discours.
Moi, j'ai de la misère avec ce genre de shaming-là.
Pas moi.
Je m'en calisse. C'est full important d'en avoir les deux.
Bien, oui, j'imagine. Moi, ce n'est pas ce que je ferais.
Moi, ça ne m'intéresse pas de le faire. Je n'ai jamais été comme ça.
Mais quelqu'un qui te shame, tu ne changes pas comment tu es.
Quelqu'un qui rit de toi, tu fais... Ah oui, Chris, c'est vrai que c'est con.
Ce qu'il dit, ma cri est la plus grande flatterie.
C'est juste ça que ça fait.
Mais Pascal et moi, on n'a pas ce genre de fibre-là,
de dénonciation, de « in your face ».
On était comme, il va y avoir un degré
et ça va être ça.
Comme j'ai déjà dit ailleurs, on est des humoristes.
On n'est pas des journalistes.
On va faire des jokes
là-dessus et c'est de même qu'on va passer
le message. Si vous voulez un article de fond,
allez lire « Le Devoir ». Ce ne sera pas
Pascal et moi qui allons le faire.
Il y a quand même quelque chose de l'ordre
de la critique sociale aussi de le faire comme ça qu'un journaliste pourrait faire. Il y a quand même quelque chose de l'ordre de la critique sociale
de le faire comme ça, qu'un journaliste pourrait faire.
Je pense que c'est le fun d'attaquer ça
de plusieurs fronts.
Il y a des gens qui, des fois,
voudraient qu'on en fasse quelque chose
de plus politique encore.
L'humour dans ma tête, moi, c'est politique.
C'est ça que je fais.
Je pense que si je commençais à philosopher
cette affaire-là, on se perdrait.
On va louer le studio, bien entendu,
puis on va continuer à faire des jokes.
L'essence comique, anyway,
c'est la joke, on l'a catchée.
C'est comme Contre-Gas.
Tu n'as même pas commencé que les gens ont compris la joke.
Après ça, c'est un filon éternel.
Effectivement, tu peux le faire pendant 1000 ans.
Il y avait les filles qui faisaient
de la vente pyramidale au dernier podcast.
Avec Marie-Amandine.
C'est sûr que je vous ai un peu convaincu.
C'est vrai, tu nous appelais à tous les jours,
trois fois par jour pendant six mois,
pété nos tailles.
Qu'est-ce que c'est bon, là.
Puis, un contrat de gars, qu'est-ce qui se passe?
Tu sais, parce que quand vous étiez venus
ensemble, là...
On organise un combat de boxe pour la charité
avec les gars du Lucide Podcast.
C'est Roberge qui éponge les deux en même temps.
Puis moi, je me crosse
pendant que je regarde.
Non, qu'est-ce qui se passe?
La dernière fois qu'on était venus les deux,
on aimerait ça...
On aimerait ça faire quelque chose avec ça, je pense.
Mettons, feriez-vous un live
genre Contre-Are-Gas,
notre podcast? Bien oui, c'est sûr.
C'est sûr qu'on le ferait. C'est sûr qu'on le ferait.
C'est ça. Comme Mag a dit,
il y a dans Contre-Gas, c'est drôle
parce que quand je regardais les podcasts
comme celui qu'on parlait, j'avais l'impression
que c'est des gens qui avaient poursuivi l'oeuvre de Contre-Gas,
mais sérieusement.
La phrase « manger des couilles de bœuf cru
pour augmenter ta testostérone »,
je l'ai écrit, cette gag-là.
Puis après ça, t'as le gars, le Liver King
sur Instagram qui dit de faire ça.
Il est « juicé » au coton.
Il est tout le temps rouge parce qu'il va péter d'un AVC
dans cinq minutes.
Mais il dit ça, lui, sérieusement.
C'est une joke. Je me dis, il faut qu'on
le pousse. Le pire, le Liver king, je pense qu'il est mort.
Ça fait trois fois que je lis qu'il est mort.
Ah oui? Pis que ces vidéos,
t'sais, parce qu'à un moment donné, voir un gars
bâti qui mange de la viande,
t'sais, tu peux mettre
les mêmes vidéos. Ouais.
T'sais, pis un coup que t'en as 160,
c'est la même
colise d'affaires, là, t'sais. C'est un
gros innocent qui mange mange la viande.
Effectivement.
Pendant des années, il dit que ce n'est pas le stock,
c'est le prime old body.
C'est la même chose.
Ça, d'ailleurs,
les Olympiques,
quand il y a eu
la cérémonie d'ouverture,
il y avait Carl Lewis.
J'étais triste pour Ben Johnson.
Carl Lewis, c'était...
Ben Johnson, quand il a battu le record du monde,
ils ont retiré sa médaille,
vu qu'il était assez stéroïde.
Ils ont donné... Carl Lewis, c'était le deuxième.
Ils ont donné la médaille à Carl Lewis.
Puis genre, huit ans plus tard,
ça sortit que Carl Lewis aussi était assez stéroïde.
Mais ils n'ont pas fait...
Chris, on devrait la redonner
à Ben Johnson ou la donner au troisième. »
Parce que quand ils allaient la donner au troisième,
ils ont fait « Non, mais le troisième aussi était... »
Il était tout, c'était vrai.
« Chris, redonne-le à Ben Johnson. »
Il était meilleur que tout le monde.
Il était le meilleur de tous.
Vu que Carl Lewis a battu tellement de records
et qu'il s'est fait pogner dix ans après,
il l'hommageait.
C'était weird de voir
un gars qui a triché,
mais il a mieux triché
que notre gros innocent.
Comme Gad Elmaleh, dans le fond.
Oui.
Le Liver King est encore vivant, Mike.
Le Liver King est encore vivant.
Mais il s'est fait pogner
à prendre des stéroïdes
parce qu'il disait qu'il n'en prenait pas
et qu'il faisait la morale au monde sur les stéroïdes.
Et on s'est aperçu qu'il en prenait.
Mais il est encore vivant.
On s'est aperçu comment? Avec nos yeux?
Tu sais, quand tu te mets le gros, c'est un peu...
Moi, j'adore ça.
Moi, je t'ai déjà parlé de ma théorie des trois Olympiques.
OK.
La théorie des trois Olympiques.
Tu as les paralympiques.
Je t'ai déjà parlé.
Tu as les paralympiques,
tu as les Olympiques hiver-été,
puis tu avais les Jeux de la fierté.
Ça existe encore, les Jeux de la fierté?
Tu avais les Olympiques spéciaux.
C'est ça, paralympiques.
Non, paralympiques, c'était handicapé physique.
Handicapé spéciaux, c'est handicapé mental.
Il est spécial.
Mais c'était de même qu'on...
C'est pour ça qu'on a fait ça.
Ils font 100 m dans la direction qu'ils veulent.
T'en vas où tu veux.
Quand t'arrives à 100 m, lève la main.
Wow!
OK, trois Olympiques.
Les Olympiques normaux, comme à Paris présentement.
Les Olympiques sur le stock.
Tu prends ce que tu veux.
Autant que tu veux.
Tu te juices le cul à côté.
Là, ça part. Le lancer du javelot
pogne le monde dans les estrales.
Comme ça, lancer du poids.
Puis t'as aussi les Olympiques du monde normal.
Fait que tu mets un athlète olympique, puis juste du monde normal
au 100 mètres.
Ça, ça serait le fun.
Les trois Olympiques. Ça marcherait en tabarnak.
Moi, j'irais voir les Olympiques sur le jus, là.
Ça serait fantastique.
Oublie ça, le 100 mètres, une seconde.
Wouh!
Il part comme... Yes, esti!
Le saut en hauteur, le gros, il meurt quand il retombe.
Tabarnak.
Les trois Olympiques.
Mais t'sais, à chaque fois que le monde me fait,
je ne veux pas du monde qui prenne des stéroïdes
dans les sports de combat.
Moi, Chris, je suis là pour le spectacle.
Si je compétitionne avec eux autres,
j'aime mieux un gars qui n'est pas en shape
qui me frappe qu'un gars qui est stéroïde.
Mais quand je regarde,
je veux deux gars forts.
Quand on va voir, le festif de Baie-S quand je regarde, je veux deux gars forts. Quand on va voir
le festif de Baie-Saint-Paul,
tout le monde est gelé et on est content.
C'est ça.
Ça fait de la meilleure performance.
Performance enhancing drugs.
Ça le dit.
Le show va être meilleur.
On va rendre ça illégal.
On va mettre ça plate pour vous.
En plus, ta vie t'attend 4 ans d'aller lancer le disque.
C'est plate en tabarnak. Tu ne veux pas faire ça t'attends quatre ans d'aller lancer le disque. C'est plate en tabarnak.
Tu veux pas faire ça à jeun, est-ce-tu, attendre d'aller lancer le disque? Pendant tout,
tu veux garnoter ça comme ponce-pilote
à l'époque. Yo!
Comme un Kong Lao dans Mortal Kombat
avec son chapeau, avec la lame.
C'est un gros crise de tournoi d'impro,
les Olympiques, c'est tout. C'est pour ça
qu'ils font des lits en carton, est-ce-tu?
Hé, ça, c'est drôle, en tabarnak,
les 300 000 condoms.
Oui, mais je pensais que...
200 par personne.
Je pensais que c'était à Tokyo en 2021, Yann,
les condoms.
Non, c'est à Paris aussi.
C'est parce que, je pense que c'est les deux,
mais c'est parce qu'à Paris, ils ont posé la question.
Parce qu'il y a eu des lits en carton aussi à Tokyo.
Oui.
Mais là, c'est parce que les athlètes, ils ont posé des questions. Ils ont fait, comment ça qu' a eu des lits en carton aussi à Tokyo. Mais là, c'est parce que les athlètes
ont posé des questions.
Comment ça qu'on a des lits en carton?
À Paris, ils ne savaient pas quoi dire.
Ils ont dit que c'était des lits
anti-sexe.
Mais là, il y a plein de vidéos
où tu vois les athlètes sauter
sur le carton.
C'est ultra-solide.
C'est aussi solide qu'en bois.
Ça doit fourrer pas possible. C'est des ath dans le fond. C'est aussi solide qu'en bois. Ça doit fourrer pas possible aux Olympiques.
C'est des athlètes de haut niveau.
Il faut pas le soir avant une course.
Non, mais quand ta course est passée.
Quand ta course est passée, tu dois avoir le goût de fourrer.
Paris, Estie, puis les Croates.
As-tu vu les bateaux de Croates?
Y'a-tu quelqu'un qui a vu le Croate dans le bateau de Croates?
Y'a un Croate aux Olympiques.
Ah, je pensais que c'était le bateau qui te faisait capoter.
T'es comme...
J'suis une fille de hors-bord, moi.
Mercury 25, force, c'est le même prix, ma gueule.
T'en as l'air.
Mets ça dans le fond.
C'est moi, là.
Qu'est-ce qu'il y avait, le croate? C'est quoi son nom?
Il est beau. Je le sais pas. Il était sur le bateau.
Il était assez beau. J'suis comme moi.
Il m'a lancé mon javelot.
Puis après ça, on m'a allé frencher le croate à Paris.
En plus, Paris!
Croatia.
T'as aucune idée quel sport il faisait?
Aucune idée, mais il était tellement beau.
Il était beau, beau, beau.
Mais non, je comprends.
Mais c'est rare qu'ils sont laids,
les athlètes.
Ils ont une discipline,
puis c'est le tir à la carabine à air
comprimé. Oh non!
Non!
Attends.
Je veux pas sortir avec un gars qui a un gun.
Écoutez ça. C'est le même athlète
qui fait la carabine à air comprimé
et le slalom en canoë.
C'est vrai? Ah!
Il fait aussi... C'est l'homme à tout faire
des Olympiques. Il est tout seul. C'est un one-man-ban. Il fait aussi... C'est l'homme à tout faire des Olympiques.
Il est tout seul. C'est un one-man-band.
Il fait des décathlons, mais c'est genre
canot. C'est lui qui plie les serviettes
à la fin.
C'est lui qui se coache. Il se masque les clavicules
avant de commencer.
Les petites délégations, les petits pays,
ils sont trois,
il n'y a personne qui a l'air d'un athlète.
Ça a tout l'air d'être trois gérants de Walmart
à bien pareil. Moi, c'est sûr que j'ai le plus.
Tu comprends?
Oui, tu as trois chubbies, puis t'es comme...
OK, d'habitude, il y a deux chubbies
puis les athlètes, mais là,
ils sont tous un peu à baisse.
Oui.
Ça, souvent, c'est les gens qui font de l'haltérophilie.
Ceux qui lèvent, c'est des monstres.
Ils sont forts, forts, forts.
Ils sont trapus.
Comme les
Gimli, esti, dans Lord of the Ring.
On passera
par les ruines de la Moria.
Une bonne
pièce de viande.
Mais, ouais,
c'est beau. Moi, ceux que j'ai le plus aimé,
c'est Haïti. Je sais pas si t'as vu les suits qu'il y avait.
Haïti, ils sont arrivés dans un bateau.
Ils étaient pas tant que ça, mais il y avait des suits.
C'était fantastique. C'était mon équipe préférée, ça.
Ah, ouais? Les Chinois avaient des beaux suits aussi.
Ouais, mais c'est leurs enfants qui les font.
Fait que c'est sûr qu'ils...
Ça, c'est quand ils jettent pas aux poubelles
parce que c'est des filles.
Mais le Canada, c'est les pires costumes.
C'était pas... C'est dégueulasse. C'est pas Lululemon, mais c'est des filles. Mais le Canada, c'est les pires costumes. C'est dégueulasse.
C'est pas Lululemon, mais c'est dégueulasse
ce qu'ils ont fait.
Les Chinois, c'est slick au bout.
Chris, puis les Chinois,
ça devrait être made in China, cheap
à mort.
C'est plus comme ça.
Je faisais une blague, mais c'est rendu la Chine
quasiment aussi chère que de faire faire comme local
parce qu'ils ont compris
à un moment donné,
est-ce que tout le monde
voulait faire la production là,
fait que la demande
a fait augmenter le prix.
Mais j'ai pas...
Il me semble que j'ai pas remarqué
que c'était...
Mais la Mongolie.
Avez-vous vu les sous de la Mongolie?
Ah oui!
Ah mon Dieu!
C'est des œuvres d'art.
C'est vrai.
Ah oui, c'est fucking beau.
C'est de la fashion.
C'est fucking beau.
Haute couture.
OK.
C'est vraiment nice.
C'est fucking beau, là.
Qu'est-ce qu'ils ont?
Ils ont comme des espèces
de drapés,
une espèce de cape avec des couleurs
neutres, mais c'est classique.
C'est beau.
Ils vont se battre, mais avec
classe.
La Chine, c'est long.
Ça a l'air...
Est-ce qu'on est en train de parler du même pays
et on est un peu racistes?
Ils s'en sont tous.
Non, moi, c'est pas ça.
Non, non.
Je sais comme t'en parles.
Les petits Chinois du Vietnam, là.
On dirait une conversation aussi
dans un buffet chinois, genre, à Saint-Hélène.
Ah, mais de toute façon,
ils s'en sont tous.
J'ai eu peur.
Non, mais la Chine, c'est vraiment beau.
C'est tout rouge et blanc,
mais c'est des manteaux longs.
Oui, oui, oui.
Ça fait très européen, haute couture.
Oui, c'est ça.
Après, tu vois les pays européens
qui font de la haute couture.
Oui.
Puis c'est cheap en mort.
Puis le Canada, Lululemon, en fait,
c'est juste des leggings de yoga de madame qui ont les
Range Rovers de leur mari qui vont faire ça dans Outre-mer.
Il y a trop de design
de couleurs. Il aurait fallu dire
« Hey là, calme-toi, Carlis. »
Mettons qu'on donne la gig, Mike, de créer
les costumes pour l'équipe Québec,
parce que le Québec va devenir un pays, fait qu'il va falloir
qu'on aille aux Olympiques. C'est qu'est-ce
que tu ferais? Bien, vois-tu, moi, il y avait une affaire
que, tu sais, les athlètes russes, la Russie n'a pas le droit d'être aux Olympiques, C'est qu'est-ce que tu ferais? Ben, vois-tu, moi, il y avait une affaire que tu sais, les athlètes
russes, la Russie n'a pas le droit d'être aux
Olympiques, mais ils les mettent indépendants.
Tu sais, tu peux être...
Ils sont comme déguisés en athlètes
Olympiques. Nous ne sommes pas la Russie.
Mais c'est genre...
Tu ne représentes pas un pays.
J'ai fait, est-ce que ça serait drôle qu'un Québécois
fasse ça? Oui.
Moi, je ne suis pas Canadien.
C'est moi et Igor.
Le bloc québécois, si tu fais une délégation,
ça serait bon, Chris.
Paul Saint-Pierre Plamondon doit faire une discipline olympique.
Il doit faire quoi?
Qu'est-ce qu'il y a? La carabine à air comprimé?
Il doit être en shape.
Il a de l'air pas pire en shape.
Il a l'air en shape.
Il a vraiment la face d'un petit gars en sixième année.
Vous trouvez pas?
Il est comme tellement...
Il est juvénile, genre PSPP.
Combat à mort, premier ministre, mettons, chef de parti.
Qui gagne, selon vous?
Oh là là!
Chef de parti!
François Legault contre Gabriel Nadeau-Dubois
contre Paul Saint-Pierre Plamondon.
Legault, il a trop de l'air
d'un gars qui va...
Tu peux pas le tasser.
Il se met à quatre pattes, comme à la lutte.
Il bouge pas.
Sa masse volumique est comme dense.
Il est dense.
Il est pesant.
Il y a un petit paquet qui fait des rottes par en bas.
Tu sais, des...
Tu sais, des rottes qui puent.
Il y a une phase de'un rat qui souffle.
Une fois de temps en temps, il dit « J'ai fondé un transat! »
Il mange un coup dans les côtes.
C'est vrai qu'il y a cette face-là.
Gabriel Ladeau-Dubois,
je pense qu'il est en forme.
Il n'a pas de cardio.
Moi, je l'imaginerais faire
« Je te laisse la place. »
Tu sais, qu'il laisse l'autre gagner.
Oui, oui. En nous l'expliquant longtemps,
longtemps.
Oui, oui, oui.
Oui.
J'aimerais ça, les Olympiques.
Éric, tu aimes, il est comme moi, je suis juste
pour prendre une douche avec mes parents après.
Ah non, pas des lits en carton anti-sexe.
J'avais pensé à ma famille. après. Ah non, pas des lits en carton anti-sexe!
Elle est pensante de ma famille!
Mais ouais, non, c'est ça.
Mais je pense, PSPP,
il y a de l'air en forme.
Oui, oui, vraiment, j'y donnerais... Peut-être qu'on le sait pas, mais c'est un esti de nageur, tu sais.
Ah, c'est ça, un sport vraiment comme sain
qui développe plusieurs aspects du corps humain.
Le dos crâlé, il fait 4 kilomètres.
Ça prend 8 minutes.
Mais il a vraiment la face d'un petit chat.
C'est vrai.
Chris, tu devrais l'engager dans ton show à Télé-Québec.
Oh, c'est Paul-Saint-Pierre Plamondon.
Il est comme, oh, dites à vos parents de voter pour moi! »
Yann, y a-tu
une autre question?
Oui, attends un peu.
T'as vu combien qu'il en reste?
Ah, y en a qui se sont touchés.
OK, tant mieux.
Pour Magali, outre le métier enseigné,
quelle est la différence de vision artistique
entre l'ENH et l'école de théâtre?
Pour vrai, cette question-là,
je travaille pour vrai d'aller dans les écoles de théâtre
pour parler de l'ENH.
Je sais qu'il y a du bon et du mauvais des deux bords,
mais l'école de l'humour a vraiment compris quelque chose
sur juste le respect de l'humain.
Il y a vraiment quelque chose. Puis l'affaire qui est tough, c'est que l'écoleour a vraiment compris quelque chose sur juste le respect de l'humain. Il y a vraiment quelque chose.
Puis l'affaire qui est tough, c'est que l'école
de théâtre, il faut comme que tu t'effaces
pour pouvoir jouer n'importe qui.
Puis en humour, c'est genre, toi, t'es ça,
on va t'exponentialiser, genre,
puis tu deviendras une espèce de toi
plus plus. C'est ça.
Il y a quelque chose dans le craft même,
de la patente, qui est vraiment différent,
mais c'est sûr que je trouve
que, mettons, le plus gros,
à outre ça, qui touche un peu
le craft
en soi,
je pense que le côté pratique de l'école
de l'humour est comme imbattable.
C'est coin Sherbrooke de leur mise, c'est full
facile. C'est super facile!
Mais tu sais, chaque vendredi,
on a un number, au bout du temps de vendredi,
on prend un number, on le retravaille.
Il y a quelque chose de très la vraie vie
là-dedans. Moi, j'ai adoré
la dernière session de l'École de l'humour. C'est comme
chronique radio, chronique télé,
animation. Il y a de quoi de...
Vous apprenez aussi les podcasts, je pense.
Il y a-tu un cours de podcast?
Oui, il y a un cours de podcast. C'est qui qui le donne?
Chuck. Ah, OK. Nice. Oui, c'est qui qui le donne? Chuck.
Ah, OK, nice.
Oui, c'est Chuck qui le donne.
Puis je pense que surtout l'école de l'humour
te donne plus envie de continuer ton métier
que de l'arrêter après ton diplôme.
Et ça, c'est quand même une bonne différence.
Tu sais, Yann, tu avais été prof de podcast.
Oui, oui, oui.
Puis pendant... Bien, oui. OK.
Bien, merci.
Tu ne voulais pas revenir?
Non, bien, la deuxième session, c'était pendant la pandémie.
Ils voulaient faire ça par Zoom.
Puis là, je voulais...
Puis je faisais comme...
Bien, j'ai des logiciels à montrer.
Ça va rentrer en conflit avec le logiciel Zoom en tant que tel.
C'était compliqué.
Fait que j'ai juste lâché.
J'ai abandonné.
Puis je ne suis pas trop... Je sais pas.
Je suis pas un grand enseignant
ou mon savoir. Je sais pas comment
le communiquer, I guess. — Mais on dirait qu'à l'école
de l'humour, c'est pas tous des grands enseignants.
Mais au moins,
c'est du monde qui ont déjà fait ce qu'ils enseignent.
— Ah! Moi!
Non, mais pour vrai,
ils ont appris ce qu'ils enseignent. Il y en a beaucoup qui ont fait l'école, mais pour vrai, ils ont appris ce qu'ils enseignent.
Il y en a beaucoup qui ont fait l'école,
mais que si tu googles
qu'est-ce qu'ils ont fait professionnellement,
il y a beaucoup de gigs
que c'est Louise Richer qui les a engagés.
Moi, j'ai été chanceuse pour vrai
parce que je pense qu'il y a eu des changements
post-pandémique, puis je suis tombée dedans.
Parce qu'il y avait vraiment des praticiens de leur façon.
C'est qui que tu avais comme prof?
Une des personnes que j'ai rencontrées à l'école
de l'humour qui a vraiment tout changé,
c'est Sonia Cordeau.
Des appendices.
C'est comme la seule fille qu'on a eue en écriture
en stand-up. Je l'ai prise
et j'étais comme, tu vas me montrer comment faire.
C'était vraiment le fun.
Mais elle n'a jamais écrit de stand-up dans sa vie.
Elle n'a jamais écrit de stand-up, tu as raison,
mais je pense que ça me donnait plus une dimension.
En écriture, j'ai eu qui?
J'ai un méga blanc, je ne me souviens plus qui j'ai eu.
Excuse-moi, j'arrive, j'ai de l'âme de mauvaise foi.
Non, non, non.
Mais c'est parce que, je ne sais pas,
je vais donner un exemple,
ce n'est pas sur le stand-up,
mais Alex Perron nous enseigne
l'animation télé, radio
et la chronique. Il en a fait en STI.
Alex,
c'est le meilleur pédagogue que j'ai eu
parce que la façon de l'enseigner,
il ne se borde pas avec ça. Il va juste te le dire.
Ça, c'est bon. Ça, ce n'est pas bon.
Ça, tu pourrais prendre un raccourci. C'est très, très, très concret.
À l'école de théâtre,
plus la personne n'a rien fait,
plus qu'à part dans des hosties de théorie du call-list,
c'est comme... Non, mais vous savez,
le jeu, en fait, c'est une question
d'Eros et Thanatos qui se rencontrent
et des fois, il faut aller chercher ça.
C'est comme tabarnak, qu'est-ce que tu veux dire?
Comment je le joue? Comment je fais?
C'est très long. Je pense que
à l'école de l'humour, il y a quelque chose
de plus garroché. C'est deux ans au lieu de quatre ans.
C'est comme tu pognes ce que tu peux, mais il y a de quoi de vivant là-dedans que j'ai préféré, je pense, de l'école de l'humour, il y a quelque chose de plus garroché. C'est deux ans au lieu de quatre ans. C'est comme un petit punk ce que tu peux.
Mais il y a de quoi de vivant là-dedans que j'ai préféré,
je pense, de l'école de théâtre.
À l'école de théâtre, des fois, c'était tellement long
que ma cohorte et moi, on faisait semblant
de rouler des battes invisibles.
Puis on se passait le batte invisible.
Parce que c'était rendu complètement coucou.
On se cachait pour fumer un batte invisible.
Puis le prof continuait à parler.
Comme dans un jeu vidéo,
quand tu ne fais pas bouger ton bonhomme pendant un bout
et qu'il se met à faire de quoi.
C'est comme un Easter egg.
Je pense que c'est ça la différence
entre l'école de l'humour et l'école de théâtre.
Je n'ai pas fait les deux, mais l'école de l'humour
a été extrêmement formateur pour moi.
Quand j'ai accepté que je ne savais pas tout dans la vie,
j'étais un petit Christ de 18 ans
qui pensait qu'il connaissait tout.
Puis j'ai eu
Joseph Saint-Gelais comme professeur.
Puis là, on vient de se mettre d'accord que ça va être
le metteur en scène pour mon tournée.
Il est excellent. Il est vraiment bon, Joseph.
Il y a 80, il y a eu 80
le 13 juin. Il est allumé,
comme un pétard. Il est vraiment
gentil. Puis il a fait du théâtre,
il a fait de la danse, danse, de l'humour.
Il est vraiment hallucinant. J'ai trouvé ça cool
d'avoir ce professeur-là qui m'a engueulé
parce que j'étais un petit Chris à 18 ans.
C'est quoi qu'il t'avait dit?
Il avait dit, mon petit tabarnak
ou une affaire de même,
peu importe ce que tu vas faire, ça va marcher.
L'affaire, c'est que tu le sais et tu t'assoies sur ton cul et tu ne fais rien.
J'avais fait, je suis vraiment désolé, monsieur.
Ça a pris 20 ans avant que je réalise ça.
C'est l'insulte la plus
positive de l'histoire.
Toi, mon host, tu sais, tu vas avoir du succès
parce que t'es bon, puis t'es beau.
Oui, mais...
C'est pas ça que je voulais dire. Mais, tu sais, l'affaire avec ça,
c'est que c'est comme un danger, parce que quand tu t'assoies sur ton cul,
puis tu fais rien, oui, t'as un certain succès pendant un temps,
mais c'est éphémère, puis c'est vide de sens, ou quand tu t'assoies sur ton cul et que tu ne fais rien, oui, tu as un certain succès pendant un temps, mais c'est éphémère et c'est
vide de sens où il n'y a rien là-dedans.
Moi, ça flattait mon égo,
mais ça faisait en sorte que je continuais
à faire la même crise d'affaires et je ne travaillais pas.
Après ça, j'ai rencontré une fille qui faisait des muffins
et je les ai pris en photo.
Là, je reviens faire du stand-up.
C'est cool.
Yann, autre question.
Oui, il y en a une pour
pour Alex
puis
il va falloir peut-être que tu nous expliques
parce que je ne sais pas si ça peut se rendre quelque part
cette question-là, c'est Anthony qui demande
est-ce qu'Alex peut nous raconter comment
ils ont trouvé François Bellefeuille
à l'hôtel après un show de tournée
de l'école d'humour. C'est quoi ça?
OK, fait que c'est pas sorti bien.
Je sais pas. Moi, j'ai beaucoup de respect pour mes collègues.
François, on a fait l'école ensemble.
On a fait la tournée et on était co-chambreurs ensemble.
T'as fait l'école avec Simon Gouache, François Bellefeuille.
C'est vrai, Chris? J'oubliais que tu as fait l'école
il y a si longtemps que ça.
Ça fait 18 ans.
Je suis sorti en 2007.
14 ans, excuse-moi.
Je n'ai pas fait le secondaire 3.
Je ne sais pas si je peux le compter.
Je sais que Frank l'a déjà compté.
Au point, tu le couperas,
je pense.
Je ne sais pas s'il n'est pas content.
Je vais l'appeler après.
En tout cas, on est à Maniw n'est pas content. Moi, il m'a appelé après, il m'a demandé.
En tout cas, on est à Maniwaki.
Coupe-le pas, Yann.
On est à Maniwaki,
puis on est co-chambreurs.
Après le show, on se ramasse dans une espèce de restaurant de l'hôtel
où est-ce qu'il y a un gars...
On est tous chauds.
Il y a un gars, un monsieur de Maniwaki,
un vieux Richard avec une casquette,
une barbe pas faite, qui parle de même d'alcool,
qui raconte des anecdotes.
Puis là, il nous raconte qu'il est livreur de pizza,
mais qu'il fait de la magie, mais qu'il ne peut pas faire sa magie
parce qu'elle est trop puissante.
Tabarnak, c'est bon!
On est torchés en merde, on rit.
On est comme, « Peux-tu faire disparaître du monde, Asti? »
Bref.
Puis là, à un moment donné, Frank est comme, je suis vraiment fatigué.
Parce que François, si ma mémoire est bonne, il est vétérinaire, François.
Puis je pense qu'il travaillait encore un peu.
Fait qu'il était vraiment, vraiment fatigué.
Fait que là, il dit, je m'en vais me coucher.
Mais on était vraiment, vraiment chaud.
Ça va se coucher.
Un petit peu plus tard, tout le monde décide d'aller se coucher.
Une heure plus tard.
Fait que moi, j'arrive dans la chambre, j'ouvre la porte.
Et François, il est... OK, François,
il est assis. François, il était
assis sur le lit. Il avait descendu
ses boxers ici.
Il avait deux Kleenex
placés là. Puis,
il s'était endormi sur le dos couché
avec la graine à l'air.
Ça
et Mike.
Ça, attends.
Ça, ce que ça veut dire Il t'attendait
Oui
Lui était
Lui était vétérinaire
Moi j'avais pas d'emploi
Mais j'étais capable
De payer mes frais de scolarité
Guess why
Puis là Écoute Mike je suis tombé Je suis physiquement tombé j'avais pas d'emploi, mais j'étais capable de payer mes frais de scolarité. Guess why?
Pis là,
écoute,
je suis physiquement tombé à terre de rire, plus capable.
Ah!
Ah!
Pis là, les gars, tout le monde
des chambres mentant, ça sort.
J'ai dit, voyons, voyons, venez voir ça.
Et là, un après l'autre,
Simon Gouache, Mathieu Say, Mélanie Couture,
tout le monde se ramasse dans la chambre.
Frank, il dort. Il dort dur, dur, dur, dur.
Il dort tellement dur,
je pomme le séchoir de la salle de bain,
j'étire le cordon au maximum
et j'envoie ça sur la graine.
Il fait juste faire...
Je te dis, la madame de la réception
est montée quatre fois
pour nous dire de farmer nos yolles.
On était couchés à terre dans les corridors
et on criait de rire.
À un moment donné, dans la nuit,
il s'est réveillé.
Il n'avait pas vraiment conscience.
Il se rabait et il se couche.
Je me couche.
Son lit était là, le mien était là.
La porte d'entrée est là et la salle de bain.
Il se lève et il s'en va vers la fenêtre, pis là je suis comme
Frank qu'est-ce que tu fais?
pis là je le vois à travers sa silhouette
il baisse ses boxers pis il arrive pour pisser
je suis comme Frank, Frank, Frank, Frank, Frank
je l'amène à la toilette, je le fais pisser
pis à cette heure
on se croise à Saint-Lambert parce qu'il habite dans le coin
au traiteur quand on va chercher de la nourriture
il a comme un malaise il a zéro malaise à Saint-Lambert parce qu'il habite dans le coin au traiteur quand on va chercher de la nourriture. Il a comme un malaise.
C'est ça qui est drôle.
Il a zéro malaise.
Je pense que François l'avait compté à un moment donné
quand c'était ses 40 ans, je pense, ou un truc du genre.
Puis ça, c'est mon anecdote préférée.
Le gars, il voulait se faire plaisir.
Il savait que je n'allais pas arriver avant un bout.
Il voulait s'endormir.
Il voulait être crossé, couché, lavé.
À telle heure, comme un monsieur.
Puis finalement, il s'est endormi pendant l'acte.
C'est excellent.
C'est drôle.
Puis dans ce temps-là,
j'avais un Motorola Razr.
Tu sais, les premiers téléphones qui faisaient des photos.
Je me souviens, j'avais pris une photo de ça, à à 0.8 mégapixels.
J'aurais pu le dessiner, ça aurait été plus beau.
C'était juste pour y montrer.
Après ça, on l'a effacé, la photo, évidemment.
On ne l'a pas gardée, mais lui-même, il trouvait ça fucking drôle.
J'espère qu'il ne va pas me poursuivre.
C'est-tu que j'aime ça, les anecdotes de tournées ou d'humoristes.
Après ça, ils se croient à Saint-Lambert.
Tout le monde est rendu millionnaire.
Bonjour, j'adore ça.
C'est quelque chose de bon.
Délicieux.
Salut, Frank.
J'ai encore l'image de la trompe d'éléphant.
J'adore.
Yann?
Il n'en reste plus beaucoup.
Qu'est-ce qui reste en question?
Il y a bien du monde qui veut savoir
si Top G
peut donner des conseils
aux petites filles pour le podcast
wow
mais mon dieu je sais pas
mais peut-être comme
dès que vous vous sentez poindre
un début de mamelon
peut-être allez vous rembourrer parce que ça déconcentre
puis vous irez pas loin dans la vie
peut-être je sais pas
je sais pas je suis une fille je suis une fille puis sais pas, je sais pas. Je sais pas, je suis une fille,
puis quand je parle, je sais pas si c'est valide,
mais c'est ça. Je sais même pas pourquoi j'ai un micro.
En tout cas...
Très bon.
Hé, merci beaucoup.
Merci, Mike.
On va finir là-dessus. Merci beaucoup.
Merci, Mike.
Merci.
Là, toi, t'es avec lui en tournée pendant un bout.
Oui, je suis en tournée avec lui.
Je suis aussi au Trip d'Humour à Trois-Rivières.
Je suis à Comédien Québec.
Tu en es à Chambly.
J'en ai ma Chambly mensuelle.
Tu en es à Victo.
J'en ai ma Victo deux fois par mois au Complexe Évasion.
Sinon, j'ai un 3x20 avec Thomas Bédard et Anthony Courcy.
Il reste des dates.
Si on veut voir, t'es où?
Quel réseau?
T'as-tu un site web?
Pas encore. On travaille là-dessus.
Mais sur Instagram,
les liens sont dans ma bio.
Je mets les billets de chaque billetterie.
Venez me voir en show.
Parfait. Et toi,
pour avoir tes billets,
c'est où qu'on va?
Même affaire. J'ai un site web, alexandrechampagne.co, sinon sur mon compte Instagram.
.co?
Oui, parce que je me suis fait voler le.com.
Quand Comedy Shop, qui était mon agence à l'époque, a fermé, j'ai oublié de renouveler alexandrechampagne.com.
Puis.co, c'est quel pays?
La Colombie.
OK.
C'est plus facile de blanchir du cash à travers ma fondation avec ça.
Pour la fraude fiscale, c'est chef-skiss.
C'est vraiment, vraiment fantastique.
Alexandre Champagne.co, il y a mes dates.
Je donne aussi encore des étaliers de photos avec un téléphone cellulaire.
À date, c'est vraiment beaucoup plus payant que l'humour.
Si vous voulez venir prendre la photo...
Tu montres-tu dans ton cours comment prendre des photos de la queue, Belphe?
Oui, je fais un truc classique, année 2000, puis je montre comment prendre des photos avec la queue. Belle feuille. Oui, je fais un truc classique
année 2000, puis je montre comment
prendre des photos quand tu ris.
Oui, c'est ça.
Merci beaucoup.
Merci, Mike.
Merci, Yann. Merci à vous autres.
À très bientôt. Merci beaucoup. Thank you. you