Mike Ward Sous Écoute - #494 - Philippe Laprise et Vincent Graton
Episode Date: September 16, 2024Cet épisode est une présentation de Nord VPN ( http://nordvpn.com/mikeward ) et de Manscaped ( manscaped.com/WARD20 )Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Philippe Laprise, qui no...us parle de son passage à 'Sortez-moi d'ici!', et le comédien Vincent Graton, qui discute de son personnage dans la série 19-2!---------Pour vous procurer la Ward Vodka - http://wardvodka.ca/Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup!
Merci!
Merci tout le monde!
Bienvenue à Mike Ward sous écoute!
J'ai une poque dans le front.
Je ne sais pas si vous voyez, j'ai une coupure.
Et Michel, il est venu me chercher.
Je vais vous expliquer comment j'ai eu ma coupure.
Mais c'est une coupure.
Tu sais, c'est une coupure avec une bosse.
Puis Michel, quand il m'a vu, il a fait,
« T'as de quoi ici? »
Comme si je pouvais faire,
« Ah, est-ce que je vais mettre ma coupure là?
Vu qu'elle est dérangeante Mais je vais t'expliquer, Yann, ce qui est arrivé
Je me suis battu
Je me suis battu avec ma maison
Je suis rentré la tête dans un cadre de fenêtre
Puis ça, d'habitude, quand le monde dit ça
Ah, j'ai rentré dans un cadre de porte
C'est parce que tu sors avec quelqu'un de violent. » Mais moi, c'est vraiment… Je vais t'expliquer ce qui est arrivé. j'ai fait, il y a bien des feuilles sur la terrasse, je vais sortir le blower fait que là, je sors le blower
et là je blow des affaires
et là, mon petit balcon avant
je vais pour utiliser le blower
pis il y a un astide bonsai
sur ma terrasse
pis c'est un bonsai
c'est pas un petit bonsai genre Karate Kid 1
c'est un astide bonsai
Cobra Kai,
saison 14.
Il est fucking énorme.
Il est gros.
Tout le balcon, c'est juste le colis
de bonsaï.
J'essaie de souffler autour.
Je ne réussis pas.
Je me dis qu'au lieu de faire le tour,
je vais juste me pencher.
Je me penche
et je me penche
puis je rentre direct
dans le poteau, puis là, je touche,
je sens que j'ai une bosse,
mais je fais, je vais
continuer, je vais aller me désinfecter,
juste mettre de la glace dessus,
je vais finir ce que je fais. Et là, moi,
j'oublie. Fait que là,
les invités arrivent, puis
le premier invité
est comme,
« T'es-tu correct? » Puis là, je suis comme, « Tabarnak,
ça doit être une crise de boss. »
Puis il fait, « Non, non, tu pisses
le sang. Tu... » Fait que là,
moi, asti, il y avait des invités
qui arrivaient. Moi, je suis dehors,
en train de passer le balai.
J'ai de l'air, asti, de
Dino Bravo.
Ça n'avait aucun sens. Ça, asti, de Dino Bravo. Ça n'avait aucun sens,
sti. J'ai été en tabarnak. J'ai été en crise après ma maison. Mais tu vois que la vie est bien faite et le karma existe parce que ma maison m'a fait chier en me
donnant une poque dans le front. Hier soir, dans la nuit, il y a eu un dégât d'eau.
Fait que, fuck you, maison, sti. C'est moi qui gagne, tabarnak!
Mon esti de maison sale.
Ça y apprendra.
T'as-tu été affecté par les grosses pluies,
toi aussi?
Oui, j'ai été affecté.
Oui, ben oui.
Un dégâts d'eau, d'habitude,
t'es affecté.
C'est rare que t'es comme...
Ça me dérange pas.
Je vais aller dans le sous-sol
et regarder la télé.
Je vais mettre mes bottes.
Fait que là, faut-il tout,
tu arraches le plancher et tout?
Non, même pas, parce que moi,
c'est ça, je suis content.
À ma blonde, moi, mettons,
depuis que je suis adulte,
j'ai déménagé, on va dire, 10 fois.
Je pense, pour vrai,
j'ai eu 28 dégâts d'eau.
J'en ai eu. Fait que là,
dans mon sous-sol,
mes plaintes sont assez hautes et mon
GIPRO commence à un pied.
Fait que moi, il pourrait avoir
un dégât d'eau par semaine.
Puis ça fait chier,
mais c'est pas grand-chose.
Fait que ça me dérange pas tant.
C'était juste plate hier.
Il y avait du monde qui arrivait.
Ma blonde est dans le sous-sol en train de ramasser de l'eau sale
pendant que son chum saigne sur le balcon.
Je m'y suis fait la même porte qu'à toi.
Ce n'est pas une grosse histoire.
Je m'y suis pété sur une porte d'armoest pas une grosse histoire. Moi, c'est juste, je m'y suis pété sur une porte
d'armoire en faisant le ménage.
Ah oui?
Oui, la même place que toi, hier.
Ah oui, c'est vrai.
Ah, puis je viens agressif.
Je deviens malin.
J'ai le goût de tuer quelqu'un, mais je cherche qui après?
Moi, j'ai pas vrai.
J'ai pensé, la manière dont ma maison est faite,
mon sous-sol,
j'ai une section qui est un sous-sol de cinq pieds de haut.
Fait que, il faut que tu marches de même.
Puis, tu sais, quand tu marches de même, un moment donné, tu t'habitues,
puis tu fais, OK, quand je suis debout entre les deux poutres, je suis correct.
Fait que là, tu fais, mais tu oublies, puis tu te pètes la tête.
Fait que moi, je me pète la tête tout le temps.
Puis, j'ai sérieusement pensé m'acheter un petit casque.
Juste mon petit casque
à sous-sol, mais là,
au lieu d'un petit casque à sous-sol, quand je vais
dans le sous-sol, je suis de même. Fait que là,
mettons, je vais chercher mon
marteau, pis je suis dans le sous-sol,
j'ai vraiment l'air d'un gars
qui se fait battre par sa maison.
Hé, j'ai
fait un rêve
absurde, Yann, à propos
du Centre Bell. Puis moi, souvent,
quand je dis des affaires
à la vie, ça finit par
arriver. J'ai rêvé,
j'ai rêvé
qu'on retournait au
Centre Bell, puis
on le faisait, mais on le faisait
trois soirs. Et de la manière, ça marchait.
Vu que j'avais mal booké ça dans mon rêve avec mon directeur de tournée, il pouvait
pas être là le dernier soir pour ramener l'équipement. Fait que c'était moi qui
étais poigné pour ramener tout l'équipement. Et là,
mon rêve, c'était juste moi, dans le souterrain
du Centre Bell, en train
de crier après le monde,
parce que mon astuce de camion
accrochait tout.
Puis, c'était vraiment...
La fin de mon rêve, c'était juste moi.
Je tournais, puis là,
je suis dans mon petit tourbus, puis j'entends
que je... Puis je regarde, puis je vois sa graphique. Puis dans mon rê tu sais je suis dans mon petit tour bus pis j'entends pis je regarde
pis je vois sa graphique
pis dans mon rêve
je fais comme
on va mettre un rap dessus
ça
ça apparaîtra pas
pis un moment donné
ça juste
là j'ai fait
non non
là j'ai reculé
pis tu sais
comme les vidéos aussi
TikTok, YouTube
d'un astide épais
qui fait un accident
pis qui fait juste juste rempirer.
C'était ça. Je reculais, je
avançais et un moment donné, je suis juste
sorti de mon char et j'ai fait
« Fuck off, je m'en vais dans la loge. »
Je suis juste
parti et le gars de sécurité
était comme « T'as pas le droit, t'as pas le droit. »
J'ai montré ma passe, backstage
passe et il a fait « Oh, rentrez monsieur. »
C'est ça.
Si on refait le Centre Bell,
je te le dis tout de suite,
c'est pas moi qui chauffe.
D'ailleurs, on a un gros show à Trois-Rivières quand même.
On a un gros show à Trois-Rivières.
C'est combien de personnes?
On va...
Je pense que c'est 5000 personnes.
Quand même, hein?
Oui, 5000 personnes,
puis il reste
zéro, zéro, zéro, zéro place.
Tout est sold out.
Mais ils continuent à vendre
des...
Je pense qu'ils appellent ça l'esplanade.
Dans le fond, tu es sous le gazon
dans des chaises à dirondac.
Puis ça, il en reste encore.
Je ne sais pas comment il en reste.
Mais moi, sur le coup, je pensais que le monde allait être debout
sur le bord du fleuve.
C'est mauvais
d'être debout sur le bord du fleuve.
C'est plat en crise, mais apparemment,
tu as une chaise à dirondac.
Ça, c'est le fun.
Allez sur mycorp.ca pour les billets.
On a booké ce show-là.
Ça va être un hostie de show.
Il y a plein de monde qui me demande
s'il va être diffusé live pour les Patréons.
Je pense qu'il va être diffusé live.
Ça dépend tout le temps de la même affaire,
si la technique est assez bonne.
Mais je pense que oui.
C'est tout neuf, l'Internet, ça doit être du bon Internet.
Puis aussi, je pense que c'est l'amphithéâtre que j'écho.
C'est la même chose quand on a fait le centre Vidéotron.
Tu ne peux pas vendre
Internet et ne pas avoir Internet.
Oui, c'est ça.
J'imagine.
Je pense que ça s'appelle le centre Cogéco,
l'auditorium Cogéco. Ça va être le fun.
Ça a l'air malade. En tout cas, j'ai vu
des plans.
J'avais mon casting de rêve pour ce show-là.
On les a bookés.
Ça va être la même affaire quand on fait tout le temps
des gros événements à l'extérieur.
Je vais avoir trois invités.
On a une première partie,
puis on a un DJ qui n'est pas un vrai DJ.
C'est le seul que je vais nommer. On a
DJ White Russian qui va venir...
C'est drôle.
C'est comme...
Michel l'a appelé pour le booker.
Il appelle Michel.
Il appelle Julien et il fait
« Tu viendrais-tu être le
DJ avant le show comme tu avais fait
au Centre Vidéotron,
comme tu faisais au Club Soda? »
Puis il a fait « Oui, je suis déjà à Trois-Rivières. »
Puis il était comme « Comment ça, tu es à Trois-Rivières? »
Puis il était comme « Ah, c'est moi qui vais être le DJ à l'After Party. »
Puis on n'a même pas d'After Party.
Fait qu'il y a un bar qui est appelé Bernatchez
qui a fait à croire qu'il y avait une after-party sous écoute.
Fait que c'est ça.
Fait qu'il est déjà là pour ça.
Ça va être le fun pour toi, 15 minutes de chez vous?
Oui, oui, mais 40.
40?
Oui, oui, c'est 40 minutes.
Ah, je pensais que c'était 15 minutes.
Non, non, c'est un petit 40 minutes.
OK, un petit 40.
Bon, oui, c'est pas pire.
Oui, oui, c'est pas pire.
Je vais pouvoir retourner chez nous après. Dormir chez nous dans mon lit. OK, un petit 40. Bon, oui, c'est pas pire. Oui, oui, c'est pas pire. C'est pas pire. Je vais pouvoir retourner
chez nous après.
Dormir chez nous
dans mon lit.
Ah oui?
C'est vrai ça?
Oui.
Mais, tu sais,
moi, de Trois-Rivières,
je peux retourner
chez nous aussi.
Tu sais, il y a rien
qui m'empêche,
mais...
Non, ça va être
vraiment le fun.
Hey, Yann,
es-tu prêt
pour qu'on annonce
les invités?
Oui, monsieur.
OK.
Yann a un des deux invités qui était extrêmement à l'heure.
Et l'autre a un uniforme de baseball en ce moment.
Mesdames et messieurs, voici Vincent Gratton et Phil Laprise.
Merci, Vincent.
Merci.
Beau bonhomme, beau bonhomme.
J'ai jamais été aussi
trente de toute ma vie.
Quand Vincent m'avait dit, il a fait,
«Ah, je pense que Phil va être habillé en baseball.
J'espérais que t'as tes petits pantalons de baseball. »
Non, mais, écoute, à 4h moins 20, je l'appelle,
je le vois habillé de même,
j'ai été dessus à Quaticook,
parce qu'il est propriétaire d'une équipe de baseball à Quaticook.
Non, il dit, « Je suis à Shawingham. »
4h moins 4.
Puis là, quand j'ai vu la face à Vincent,
j'ai fait, « Ah, c'est vrai, on ne fait pas de casse-à-marie que ce soit. »
C'est quoi l'idée d'acheter une équipe? C'est quel calibre de baseball?
Tu n'as pas le droit de mentir.
Non, mais je ne mens pas. Le calibre, en fait, c'est qu'après le junior pro,
ces joueurs-là ne montent pas dans les capitales, ils ne montent pas, mettons, à Trois-Rivières.
Les équipes qui sont major league,
ça veut dire juste avant la Ligue nationale aux États-Unis.
Ça fait que ceux-là, ils viennent dans notre ligue
soit finir leur carrière,
ou soit, comme on dit, ils vont connaître une saison de rêve,
puis là, Trois-Rivières va les appeler pour aller faire le camp,
puis Québec va les appeler pour aller faire le camp.
C'est-tu...
Ça fait que c'est un mélange de jeunes
qui rêvent encore et vieux à mer.
Qui ne rêvent plus!
Qui sont comme... C' mère plus tard de mardi c'est l'univers me détruit
que c'est que tu aimes là-dedans ben moi ce que j'aime dans ça c'est juste que c'est le baseball
est en train de revenir à mode au bout de ça avec les jeunes puis tout ça puis je trouve ça cool le
baseball j'aime ça mais tu sais j'ai pas joué au baseball moi je vais juste engueuler les arbitres pis dire « c'est un bon call-list ça » moi ça c'est mon genre pis toujours habillé
en big build évidemment fait que j'ai l'air qu'ils font tout comme Phil, ouais ouais
je vais faire ma gueule mais j'aime beaucoup ça parce que c'est comme un… je trouve
que le baseball il manque d'appui en ce moment au Québec pis c'est un christi de
beau sport c'est le fun au bout à regarder pis au bout. J'ai des lanceurs qui lancent à 92 000 à l'heure.
Ce n'est pas genre
Jean-Guy Pas-de-Dent
qui vient jouer à Shawi.
Tu as un japonais, non?
J'ai un japonais, oui.
Sora, qui est japonais, qu'on a fait venir du Japon.
Il lance aussi.
Ça aurait été malade.
Un japonais qu'on a fait venir de la Pologne.
On a un japonais qu'on a fait venir de la Pologne. On a un japonais.
Les lignes sont déjà prêtes en crise dans ma tête, mon gars.
Pour de vrai,
c'est super cool.
Il parle anglais, j'imagine.
En fait, il parle anglais, il parle japonais.
Et là, tous les matins,
il apprend le français.
Il est capable de dire, allô, Philippe, bon match.
C'est super cool.
Il a-tu mangé de la poutine encore? Sûrement, les gars l'amènent partout. Il est capable de dire, « Allô, Philippe, bon match. » C'est super cool. Il a-tu mangé de la poutine encore?
Sûrement.
Les gars l'amènent partout.
Il est sur Tinder.
Il est vraiment intégré.
Il y a ça aussi au Japon, j'imagine.
C'est ça.
Quand je suis arrivé, il mouillait la sio.
Je suis tremblement parce que j'ai pu ça dans mes culottes.
Je suis en moto.
On est content d'être là.
Je t'entendais
avec ta maison, elle est pire que
les gars de la poche bleue.
Oui, oui, oui.
Ma maison, c'est les gars de la poche bleue.
C'est les gars de la poche bleue.
Puis moi, c'est un peu ça. On se disait que
là, t'avais besoin de plus de tendresse
et d'amour. C'est pas ça qu'on est là à se voir.
Parfait.
On va te toucher, c'est ça que ça veut dire.
Spirituellement.
Spirituellement.
Mais vous autres,
tu fais la mise en scène de films depuis
plusieurs spectacles, je pense.
Premier spectacle.
Ah, c'est le premier spectacle.
En fait, il m'a appelé un peu paniqué,
un moment donné.
Paniqué, c'est ça.
Des fois, on a besoin d'avoir un oeil extérieur
qui vient de choquer, qui vient voir des affaires. Un momentiquer, c'est ça Non mais tu sais, des fois on a besoin d'avoir un oeil extérieur Qui vient de chocquer, qui vient voir des affaires
Pis à un moment donné, c'est parce que tu sais, tu te dis tant qu'à donner ça à quelqu'un
J'aime mieux donner à quelqu'un avec qui je m'entends bien
Pis qu'on travaille super bien ensemble, tu sais
Parce que nous autres, on a eu une espèce de bromance
On était porte-parole de la guignolée des médias
On a eu comme une espèce de coup de foot, on s'est reconnus
On s'est reconnus
T'es né le 11 mai?
13 mai
13 mai, je suis né le 12
Ouais, tôt
Ben, il y a beaucoup d'années de différence, là, mais... On s'est reconnus. T'es né le 11 mai? 13 mai. 13 mai, je suis né le 12. Oui, tout haut.
Il y a beaucoup d'années de différence, mais... Je suis plus proche de la mort que toi.
Ça, c'est sûr que je la sens de plus en plus, mon Phil.
Non, mais c'est ça, on a eu une espèce de coup de feu.
Un moment donné, il m'appelle et il me dit,
écoute, je suis un peu devant le mur, je ne sais pas trop.
Je dis, OK, je vais aller le voir.
Je vais aller voir Phil.
Phil, c'est quand même 6 pieds 3, quoi,
250 livres, mettons.
300, 350 livres.
Il jouait comme un gars de 4 pieds 2
qui pèse 100 livres, à peu près.
Puis c'est ça. Comme c'est un
compteur incroyable, moi je l'adore.
Puis ça a comme aidé, je pense, à prendre
un peu plus d'expansion.
Malgré tout, plus d'expansion.
Ça fait qu'il pèse 500 livres.
C'est-tu la première mise en scène d'humour que tu fais?
Du mot, oui.
Du mot, c'est la première fois.
C'est quoi la différence entre, mettons,
faire une mise en scène et le théâtre
pour un humoriste?
C'est-tu plus dur ou plus facile?
C'est plus tough, je pense.
C'est plus tough parce que
moi, j'essayais vraiment
de ne pas trop
respecter ce qui était, de ne pas le censurer.
Tandis que les comédiens, tu n'es pas obligé
de les respecter.
J'ai tellement eu
de moteurs en scène fatigants.
C'est ça.
C'est drôle, ça.
Mais ça, je change.
Mais il y a eu une époque au théâtre,
les metteurs en scène,
plus ils étaient désagréables.
Écoute, moi, il y en a un,
je ne le nommerai pas,
il était petit.
Puis à chaque production,
il se prenait
une tête de turc.
Il avait décidé de s'en prendre à moi.
J'étais tout jeune.
C'était fétillant. Je me souviens, un samedi matin,
après trois semaines,
il arrivait toujours tôt le samedi matin.
Je suis arrivé
avant tout le monde.
Je l'ai vraiment
pogné dans un coin.
J'ai dit, tu continues comme ça,
je te slog devant tout le monde.
Je te frappe.
C'était comme...
C'était vraiment...
Il y a eu une époque où c'était vraiment rock'n'roll.
Très rock'n'roll.
Quand Vincent dit ça dans la face,
écoute-le parce qu'il va te sloguer pour de vrai.
C'est drôle.
Quelle intensité, ça, Vincent.
Fait que toi,
t'as pas été obligé de...
De le sloguer, non.
Moi non plus, il m'a pas slogué,
inquiétez-vous pas.
Ça prendrait un petit banc.
Je voudrais qu'il m'envoie un pour moi aussi.
Non, mais Philippe,
c'est un conteur fantastique.
Il est merveilleux. Bref.
C'est fun. On a bien du fun ensemble.
Ça a cliqué vraiment beaucoup, tu sais,
au vote. Ce qui est le fun, c'est que c'est très challengeant
pour tout le monde. Des fois, ça fait du bien.
Ça me challenge, moi, mais il faut challenger
mon équipe aussi, tu sais. Il faut réveiller mes auteurs
des fois un peu, les brasser un peu.
Il fait « Hey! »
Quand Vincent envoie des longs messages,
ça fait du bien
comment ça marche pour les textes
t'as ton squelette
tu fais c'est ça je veux comme numéro
rajouter de la viande
d'habitude je fais les 20 premiers shows tout seul
le reste de la gang embarque pour m'aider
à faire le ménage
à puncher dont Vincent
ils font le ménage là-dedans
ce qui est beaucoup trop long
on le flush et on repunch les affaires.
La part du temps, la grosse base,
elle vient de moi au complet.
Quand les auteurs embarquent,
tu as quoi? Tu as une heure et demie de show?
Deux heures de show?
Deux heures, deux heures et quart.
Ah oui, t'as parlé.
Oui, mais c'est pas tout bon.
Ah oui.
Mes rodages des fois je fais
15 minutes là et t'allons à la gang
Mais le challenge avec Phil
C'est que ses shows durent 1h40 sans entraque
Pis à un moment donné
Ça peut durer, j'ai reçu un appel
Il dure 2h15
Ça c'est mes têtes de marde
Qui me stoule à Vigny en disant
Chris asseoir,
il a fait deux heures et quart. »
Oui, mais là...
C'est parce que là,
je suis parti sur un mood
de poser des questions au monde.
En fait, non,
moi, je finis mon show,
puis là, je fais,
« Avez-vous des questions? »
Là, tout le monde
est mal à l'aise,
puis je fais,
« Avez-vous des questions? »
Là, le monde me pose des questions,
puis là, tous les soirs,
c'est tout le temps
les mêmes questions.
Ça fait que moi,
je me remets à réécrire
des affaires là-dessus
puis des gars-gosses.
Ça fait que j'aime bien ça.
Ça me met en danger.
Je trouve ça le fun
de faire ça, en fait.
Je trouve ça bien. Ça me fait plaisir de vivre.
Tu faisais-tu une l'impro quand t'étais jeune?
Oui, quand j'étais jeune.
Mais je l'ai accompagné en tournée.
Puis à un moment donné, il avait mal au dos.
Puis on était en Acadie, tu sais.
Attends, attends, attends!
Attends, attends, attends!
Attendez!
Ce qu'il faut comprendre,
Vincent est très spirituel,
très connecté à l'univers,
très connecté à essayer des affaires,
des expériences, le fun.
Mais il y a des contacts dans plein d'affaires.
Puis des fois, des affaires que tu fais,
what the fuck?
Mettons ta maison, là,
moi, je la ferais exorciser, OK?
OK.
Continue, Phil.
Non, mais là, tu sais, c'est ça, tu sais.
Fait que mettons, là, vous vous savez ce bout-là de Vincent.
Maintenant, tu peux continuer,
parce que ça met en contexte le côté...
Oui. Côté fou.
Écoute, un peu pété.
Une de l'Orient, c'est Emmett Brown, le gaulliste.
Puis je suis toujours en train de me retenir, en plus.
Oui.
Alors, Phil a mal au dos.
C'est tabarouette, puis ça ne va vraiment pas bien.
Alors, j'appelle ma mère, qui est branchée
plus que moi.
Avec le monde de l'invisible.
Avec le monde de l'invisible,
avec les Acadiennes.
Puis,
elle dit à son amie, elle appelle une de ses amies,
puis elle dit, as-tu un nom
de guérisseur, quelque chose?
Puis, effectivement, elle a un nom de guérisseur. J chose? » Puis effectivement, elle a un nom de guérisseur.
J'appelle le guérisseur, puis je lui dis, « Écoute, je dis... »
Ça s'en revient plus.
On était où? On était à...
On était à...
La Mecque.
À la Mecque.
La Mecque, au Nouveau-Brunswick.
On était à 12 heures de Montréal.
C'est loin. J'ai mal dans le dos.
Je me suis barré le dos parce que je fais du go-kart avec mon fils.
Puis là, ben... Moi, ça a l'air que ça a chié dans le dos. Je me suis barré le dos parce que je fais du go-kart avec mon fils. Puis là, ben...
Moi, ça a l'air que ça a chié dans le dos.
Continue, Vincent.
Alors, j'appelle... On va l'appeler, mettons,
Philippe le guérisseur.
Philippe le guérisseur.
J'ai Philippe le guérisseur. Je dis...
Philippe Laprise. Non, pas Philippe.
Jacques le guérisseur.
Jacques.
On va l'appeler Jacques le guérisseur.
Jacques le guérisseur. Je dis, écoute,
j'ai dit, mon chum Phil, il fait un show à soir.
Je peux peut-être le prendre à 17h.
J'ai dit, c'est parfait.
Phil, t'as rendez-vous avec Jacques le guérisseur.
Tu continues.
Toi, tu savais-tu que c'était un guérisseur
ou t'allais là en pensant que t'allais avoir un massage
du bas du dos?
C'était un chaman, en fait.
Une espèce de...
C'était pas un chaman.
Suivez bien l'histoire.
T'arrives là-bas,
pis t'sais, t'sais là,
t'es déjà au bout du monde,
pis t'es déjà au bout de l'île.
Fait que là, moi,
je fais comme 12-13 kilomètres,
pis plus ça va,
moi, y'a une maison,
pis là, je fais un barnacle,
je suis perdu il y a quelques jours.
Pis tout le monde m'avait dit,
« Non, non, t'as l'air,
quand tu passes le pont, là,
continue, là,
t'as l'air perdu,
mais passe le pont, ostiche. »
Pis à un moment donné,
je vois un pancart, t'sais,
c'était comme un genre de guérisseur,
ostéopathe, chaman.
Il y avait plein d'affaires sur la pancarte.
Je me parke.
Il avait dit, ne rentre pas quand tu arrives.
J'attendais.
Je me suis dit, il va le savoir, je suis là.
Il va faire comme…
Il va venir me chercher.
Le gars, il checkait-tu par le rideau?
Là, je vois qu'il n'y a plus personne.
Je me dis, Christ, il est quatre ans.
Il est cinq ans et quart. On va rentrer. Toc, toc. Il fait rentrer. Il m a plus personne. Je me dis, « Chris, il est 5 ans et quart.
Il va rentrer. » Il m'installe.
Il me parle.
Il m'installe.
Je suis là.
Qu'est-ce qu'il y a?
J'ai mal dans le dos.
Il fait, « Hum, hum.
Je sens quelque chose autour de toi. »
Et là, son mur fait...
Dans le mur, il y a quelque chose qui fait « clac ».
Il fait, « Ah. » Les esprits sont d'accord. Et là, son mur fait... Dans le mur, il y a quelque chose qui fait... Puis il fait...
Les esprits sont d'accord.
Puis je fais...
À 315 livres,
t'as quand même la chienne de partir pas de genre de là.
T'as quand même la chienne de finir en morceau.
Et là, à un moment donné,
il fait...
J'ai dit, qu'est-ce qu'on fait?
Il dit, j'ai déjà commencé le traitement. »
Puis je fais « OK ».
Et là, il se met à faire « Ah! Ah! Ah! Ah! »
Un, deux, un, un, un, deux, un.
Et là, je suis le même.
Je fais « Esti, je vais mourir aujourd'hui. »
Je fais comme...
Et là, il me fait des affaires, des gosses, mais il me lance des affaires.
Le mur fait « clac » et les esprits sont d'accord.
Il finit par me dire « OK, c'est beau, maintenant je vais vraiment te faire un massage dans le dos. »
« Déjà, il faut que tu te mettes en chaise devant lui. »
Il me fait des techniques de massage que tout massothérapeute fait et des affaires que je connais.
J'ai fait « OK, au moins c'est ça. »
Après ça, il me lève et ça m'a fait vraiment du bien.
Ça m'a vraiment libéré le dos.
J'avais besoin de ça.
Il m'a fait faire de l'acupuncture aussi avant de partir.
Il n'y avait pas d'aiguille.
C'était de l'acupuncture avec des aiguilles lumineuses.
Virtuelles lumineuses.
Il m'a regardé et il a fait
« Veux-tu faire un peu d'acupuncture? »
Je lui ai dit « Oui.. Il m'a regardé et il a fait « Tu veux faire un peu d'acupuncture? »
Oui.
Il m'a dit
« Tu as maintenant 2000 aiguilles dans ton corps. »
J'ai fait...
Je m'attendais un peu avant de m'asseoir.
C'est le genre d'expérience de vie
que je vis avec mon beau Vincent tout le temps.
Et on était partis...
T'as joué le soir.
Non, j'ai joué le soir, puis ça a été super bien.
Pourquoi j'étais...
Il s'est-tu enlevé?
Un coup, il a fini.
Il les a encore.
L'histoire ne dit pas s'il faut les enlever ou pas,
mais je suis parti avec.
OK, t'as volé.
T'as voléé ses écrits.
Il n'y en a pas 1500 piastres.
Non, mais toi, tu as déjà vécu des affaires de même,
un peu capoté comme ça?
Moi, ma mère, elle croyait beaucoup aux affaires de même.
Puis à un moment donné, j'avais été voir
à Wendake,
le village autochtone à Québec.
On est allé voir un guérisseur
que lui, il me disait
que j'étais diabétique vu que
je mangeais trop de patates.
Puis, il était comme,
tu ne gères pas les patates, il ne faut pas que tu manges les patates.
Ma mère était comme, plus de patates pour lui.
Puis,
mon frère, le monsieur avait
dit à maman que mon frère était intolérant au lactose.
Il n'a pas bu une goutte de lait
jusqu'à temps qu'il ait 18 ans. Puis il est full tolérant.
Tabarnak!
Mais le monsieur, il parlait avec ma mère. Ma mère prenait des notes.
Il a demandé à ma mère de partir. Puis là, il a fait
« OK, là,
plus de diabète. Tu le sens-tu?
Tu le sens? Tu dois le sentir que tu n'as plus le diabète. » J'étais comme
« Non, je ne le sens pas. Non, non, tu vas le sentir. »
Pendant 25 minutes,
j'avais 12 ans.
12 ans. « Tu dois le sentir.
Tu dois le sentir. Tu ne sens rien. »
Un moment donné, j'ai fait « Oui, je pense que j'ai
senti de quoi. » Il a fait, il a senti de quoi?
il a senti de quoi?
puis là on a descendu les marches, il a dit à ma mère
aïe, il a senti de quoi?
dis-y, dis-y, puis j'ai fait, j'ai senti de quoi?
puis là, ma mère a payé
on est parti
puis depuis ce jour-là, plus de diabète
j'ai
je fais des crises d'hypoglycémie
pareil, faut que je me
pique. J'ai une pompe à insuline.
Mais, plus de diabète.
Malade, mon gars.
Mais ça, c'est
fucké, ça. Non, mais c'est le fun d'avoir une petite
pause ésotérique, là.
Mais je suis pas très, très
ésotérique. J'ai...
Tout le temps, moi, je suis le genre de
personne, je crois pas aux fantômes,
mais j'ai peur des fantômes.
Mais avant un show,
tu rentres dans la salle
et tu te genres à dire «Esprit, esprit de la salle».
Je donne tout le temps un petit bec,
ça joue à Poune.
Avant tous mes shows.
Madame Poune, Madame Poune.
Je l'appelle Madame Poune. Madame Poune, Madame Poune. Je l'appelle Madame Poune.
Madame Poune, Madame Poune.
Tu l'appelles deux fois de même en plus.
Madame Poune, Madame Poune.
Toi, Phil, as-tu un petit rituel avant de jouer?
Je sais jamais demander ça.
Non, je fais souvent juste des niaiseries ou des conneries.
Mais tu sais, des fois, je fais comme
let's go, let's go, let's go, let's go, let's go, let's go.
OK.
Non, mais tu l'envoies dans l'univers
que ça va être une belle soirée.
Sinon, c'est plate parce que tu ne veux pas décevoir le monde.
Moi, je ne suis pas spirituel,
mais je suis vraiment grave là-dessus en vieillissant.
Souvent, avant mes shows, je fais « Ça va être le fun. »
Je me dis que je vais avoir du fun.
Tu conditionnes, genre.
Juste pour ne pas arriver.
Ça arrive à tout le monde.
Tu as des journées de marde.
Tu arrives sur scène, tu es en tabarnak.
Le monde, ils ont des billets.
C'est leur soirée. Ils sont tous contents.
Tu arrives, tu es comme tabarnak.
Ils mouillent. Il n'y avait pas de stationnement.
Colisse.
Je suis à Shawinigan, tabarnak.
What the fuck?
Le pouvoir du mental.
J'essaie tout le temps de me rappeler
à quel point
ce qu'on fait dans la vie
c'est notre rêve de jeunesse
on est tellement chanceux
c'est rare le monde que
petit cul rêvait de faire quelque chose
pis c'est ça que tu fais plus tard
moi j'ai fait bien des shows engagés
toutes sortes d'affaires engagées
mais en voyant Phil il y a une affaire que j'ai compris c' shows engagés. Tout sort d'affaires engagées. Mais en voyant Phil,
il y a une affaire que j'ai comprise.
C'est que Colin, le rire,
fait tellement du bien.
C'est aussi révolutionnaire
qu'un gars qui claque
sa table.
Faire rire le monde.
Quand ils en ont jusque-là
de la vie.
J'adore ça. Et Vincent, j'adore quand il vient me voir.
On dirait qu'il n'a jamais vu le show.
OK.
Il rit toutes les gags.
Il craint que le monde...
Il part des claques.
Je pars des claques.
Il est bon! Il est bon!
Oh là!
Tu cries-tu?
Tu cries-tu?
On l'a pendant le show.
Mais sincèrement, je réagis.
Je me sens comme au
sable.
Yo!
Fille!
Non, mais là,
j'ai l'air de le faker, mais je ris
vraiment de bon cœur.
Tu comprendras peut-être
pas la référence, t'es Thomas
Levesque s'il avait été à l'université.
C'est...
Tu connais-tu?
Avec des cheveux.
Thomas Levesque avec les cheveux.
C'est drôle!
Elle est bonne.
Là, tu me disais, toi, ton été, cet été,
t'as fait un peu comme moi, off pour l'été.
Moi, j'ai fait un projet cette année où je suis parti.
Un an.
C'était un show sur les changements climatiques.
OK.
Pour TV5.
Puis je me suis promené du Bangladesh au Pérou,
Guatemala,
Sénégal,
Kenya.
En avion.
OK, parfait.
Alors, ce qui nous...
En avion.
Je l'attendais,
celle-là,
petite équipe.
On était trois ou quatre.
Mais c'était comme...
Il fallait comme...
On faisait comme
une espèce de constat
des changements climatiques. l'état des lieux
mettons, ok?
Ça doit être déprimant à faire
parce que quand
t'arrives au Bangladesh
ta première journée tu commences dans deux bidonvilles
pis que l'enjeu au Bangladesh c'est que t'as
40 millions de personnes
qui pourraient être déplacées parce qu'ils vivent au niveau
de la mer pis qu'avec
les changements climatiques, bien évidemment,
l'eau de la mer rentre dans les terres, puis l'eau salée tue les terres,
donc il n'y a plus d'agriculture.
Puis là, tu as 40 millions de personnes qui rentrent dans les bidonvilles,
puis que tu vois la misère humaine,
puis qu'ensuite, à un moment donné, tu t'en vas au Kenya,
puis là, tu as un des plus grands bidonvilles d'Afrique,
qui est le bidonville de Kibera. C'est la même affaire.
C'est des gens qui vivent dans...
Ils sont 10 dans une petite pièce.
Tu arrives magané parce que tu vois plein d'affaires,
plein de choses terribles.
Tu pars avec leur souffrance.
Oui, c'est ça. Tu pars avec ça.
Puis, je suis revenu vraiment...
Mon psy m'a dit,
« Je pense que tu es revenu avec le même psy. »
C'était-tu, Jean?
Non seulement on a le même,
mais avant qu'il prenne sa retraite,
il y a quelques années,
on avait aussi le même psy tous les deux.
C'est absurde.
Je suis son pusher à psy.
C'est mon pusher à psy.
Quand je ne vais pas bien, je fais,
« T'as-tu un psy? »
« Oui, c'est qui? Je vais aller le voir. »
C'est comme un choc traumatique.
Je suis revenu.
Ça fait que quand je suis revenu,
j'étais vraiment…
Voyager, d'habitude, quand tu voyages,
tu vas voir les plus belles places
dans le pays.
Mais là, toi, tu vas voir des places
que c'était « Hey, ça va ici, c'était super beau. »
Tu dois revenir et faire « Tabarn ça avant ici, c'était super beau. » Fait que tu vois juste, tu dois revenir
pis faire, « Tabarnak, ok, je pensais que la fin du monde était dans 30 ans. Finalement, je vais vendre mes réels. »
Mais en même temps, quand tu vois des gens qui sont en survie, tu vois des affaires immensément belles.
OK.
Parce que quand t'as des villages en survie, c'est de voir
comment les gens se rassemblent,
comment tu cultives le sable.
Bien, tabarnak, du sable,
ils réussissent à créer
des jardins incroyables.
Tu comprends-tu pour les légumes?
Il y a plein de choses
qui se passent à travers la planète
qui sont incroyables.
Donc, je suis revenu, c'était bien, j'étais double,
c'était vraiment décrisser de la vie.
Tu reviens-tu avec une mentalité simplicité volontaire?
Est-ce que eux autres sont bien?
Sincèrement, tu vois, cet été, je ne m'achète rien, tu comprends-tu?
Je n'ai pas de...
Je m'assure que mes enfants sont tous l'essentiel.
Mais c'est sûr que ça t'amène
une maudite réflexion sur le sens de la vie.
En tabarouette.
Comment est-ce qu'on a le goût de vivre?
Bref.
Moi, je les ai vus sur TV5.
Ce qui est le fun aussi, c'est qu'on voit
que la planète a mal, mais on voit l'adaptation
qu'on fait. C'est important de le dire.
L'humain est en train de modifier des affaires.
On est crissement en retard au Canada, je veux juste vous le dire.
Mais on a une chance, les autres pays sont super d'avance,
donc on va aller voler ça, on va être bien contents, la gang.
Mais pour de vrai, il y a beaucoup de choses qui se font,
qui sont vraiment avant-gardistes, et ça nous fait réfléchir.
Parce que moi, quand je l'ai écouté, je suis un maniaque de motoneur,
un maniaque de 4 roues, un maniaque de moto,
je n'ai même pas de char électrique encore
je suis même pas rendu là
c'est-tu le temps ou il faut changer les affaires différemment
ou que je fasse un autre
changement dans ça
je trouve que moi quand j'ai vu
c'est en Chine que t'es allé
qui ont fait des grands
tunnels comme
au Japon, 28 terrains
de football où quand il y a des inondations,
l'eau rentre là et redistribue
après ça dans la rivière tranquillement.
J'ai fait tabarnak.
C'est cœurin. Au Québec, on n'aura jamais ça.
Ben, de m'amener, c'est ça.
Je ne sais pas où je vais aller.
Ça va sortir par les nids de poules.
Juste l'été, quand il fait 48 récentes,
il pourrait avoir des petites fontaines.
On tient quelque chose.
On tient quoi?
Je pense que tu l'as vu le ton.
On n'est pas là pour culpabiliser le monde,
mais on pose des questions.
OK.
Oui, c'est ça.
Là, toi, tu arrives de ça.
Tu n'avais pas le soin.
Je fais bonsoir, bonsoir.
J'arrive maintenant duons, du Kenya.
Là, t'sais, t'es trois.
Attends, il faut le dire.
Je veux juste mettre en contexte.
Vincent, quand il fait quelque chose, il arrive pas préparé.
Il arrive préparé.
Il a écrit 28 pages,
il a 28 affaires, note par note,
et il arrive dans bonsoir, bonsoir,
où les gens sont préparés.
Fait qu'il y a un esti de clash note par note, et il arrive dans Bonsoir, Bonsoir, où les gens sont préparés.
Fait qu'il y a un petit clash entre les deux.
Mais c'est la bonne technique,
tu comprends?
Non, mais moi, c'est cette technique-là que j'aimerais faire.
Hé, j'ai même pas besoin de faire de lignes éditoriales.
Non, mais tu sais, quand t'es défasé, t'es trois
sur le terrain, t'as pas de CCM,
costume et compagnie, pis de maquillage, t'es là-dedans. Pis lui, je pense, t'es trop sur le terrain, t'as pas de CCM, costume et compagnie,
pis de maquillage, t'es là-dedans.
Pis lui, je pense, un show de même,
tu veux pas être trop maquillé,
y'a de quoi être avec la pauvreté extrême,
pis t'as tes astigants blanches,
pis t'es bronzé, bronzé.
Avec tout ton stock signé,
les running shops.
Tu sais, pour dire que
quand tu fais, mettons, une émission comme
Bonsoir, Bonsoir, puis tu rentres à Radio-Canada,
puis qu'à un moment donné, t'en avoues 12
qui se travaillent à l'ordinateur,
puis là, tu rentres dans un studio climatisé,
puis là, soyez-vous, tu veux-tu un verre?
Puis Jean-Philippe, je te dis,
fais l'opposé d'un gars de Bidonville.
Tu sais,
quand tu le vois, il n'y d'un gars de Bidonville. Quand tu le vois,
il n'est pas plus loin de Bidonville
que Jean-Philippe.
C'est sûr qu'il a gardé la croisée
de Fébossoir.
C'est drôle, ça.
Je ne passerai pas de commentaires,
mais je trouve ça drôle.
Ce n'est pas une insulte.
Ce n'est pas une insulte,
c'est juste que c'est clair. Avec son chien.
Oh boy.
Ouais.
Mais...
Fait que là...
Je vais juste faire un chin.
Je vais juste faire un chin parce que
j'ai trop de temps.
Fait que là, quand ça, c'était fini...
Je suis allé rire avec Phil.
Ah non, c'est ça.
Ça doit faire du bien, tabarnak.
Tu vois la pauvreté, puis là, t'arrives,
puis t'as lui qui te fait rire.
C'est le fun.
Bon, il y a un TDAH, ça, c'est un autre problème, mais...
Non, non, mais c'est vrai.
Non, non, mais on a du fun
Je pense qu'on se complète super bien, Vincent et moi
Pour vrai, on est comme des jumeaux cosmiques
C'est comme weird
On est tellement devenus proches rapidement
Je me souviens des fois, il parlait de moi à sa famille
Des fois, quand je voyais France, elle disait
Tu sais que Vincent parle tout le temps de toi
Moi aussi, dans ma famille, je parle toujours de Vincent
Il y a comme de quoi de...
On est devenus bonnés, super proches.
On a fait le grand défi, puis à la voix ensemble,
je l'ai amené dans cette aventure-là pour faire du vélo.
Christy, c'était vraiment le fun.
C'est un gars qui suit partout.
Puis moi, je le suis partout.
T'avais-tu déjà fait de la longue route en vélo?
Il me dit,
prépare-toi à rouler, tu vas voir, ça va bien aller. Prépare-toi à rouler,
tu vas voir, ça va bien aller.
Prépare-toi à rouler à 20 km heure.
Non, j'ai souffert.
Il a eu mal. Il a eu mal à la fourche,
il a eu mal au dos, il a eu mal partout.
À tout.
T'avais-tu des petites...
Des cuissardes?
Des cuissardes, des fesses, des petites cuissardes?
Des serviettes hygiéniques.
OK. Ah ouais?
Tu te colles deux maxipads, t'sais, fesses. Non, non, on avait des cuissardes Des serviettes hygiéniques. OK. Ah ouais? Tu te colles deux maxipads
sur les fesses.
Non, non,
on avait des cuissards,
là, tu sais.
On n'est pas sortis.
Ça, il n'y a rien
de plus triste, par exemple,
qu'un gars qui n'a jamais
fait de vélo
en cuissard.
Que tu le regardes,
tu te crisses.
Pourquoi il n'est pas
bon de même?
Tu sais,
il y a tout l'équipement.
Hé, j'ai mon vélo.
Hé, mon premier départ
à l'abbé.
À l'abbé? Premier départ. Je suis en bas de la côte, OK? Ça part. J'ai mon vélo. Mon premier départ à l'abbé. Mon premier départ.
Je suis en bas de la côte.
Je mets tout mon petit kit.
Je pars.
Après 100 mètres, je suis cassé.
Comment s'appelle l'acteur?
C'était Louis-François?
Non.
C'était le juge.
L'avocat.
Anne-France Goldwater. Elle est arrivée. Non, c'était... Le juge, l'avocat.
Anne-France Goldwater.
Non.
Elle est arrivée.
Elle avait deux cuissardes.
Oui, mon jeune, bien tant.
Sébastien Delorme.
Sébastien Delorme.
Sébastien Delorme.
Sébastien Delorme, puis Anne, on est loin.
Non, mais Sébastien Delorme, il me voit et il dit,
« Tu as besoin d'aide? » Il m'a aidé, mais ça ne marchait pas.
Non, mais il a été bon.
Il a fait pareil.
Il a fait la boucle.
Connaissez-vous la boucle?
C'est 135 kilomètres.
C'est au Grand Défi.
Ils font ça, 135 kilos.
C'est presque pour un gars
qui ne fait pas de vélo.
C'est beaucoup de kilomètres.
C'est beaucoup.
Oui, mais il s'était préparé. Mais C'est sûr que c'était un choc
la première année quand tu fais ça parce que c'est difficile.
Mais après ça, il avait comme cassé
un mané d'embauche. Il s'était tracé sur le bord.
« Allez-y, je suis brûlé. »
Il check-tu pour être sûr que tu n'as pas un vélo électrique?
Les vélos à assistance électrique
sont maintenant permis parce que je ne le ferais plus.
Ça doit être drôle ça, de quelqu'un qui roule
non mais cela on n'a pas le droit ok c'est ce à assistance que tu as le droit à passer
c'est sûr et si tu es pas obligé d'assister t'es pas obligé d'assister tu peux fermer ou
tu peux juste quelqu'un te regarde le petit fait dans ce fait mais moi à ce temps je monte des
côtes,
mes chums sont en arrière, puis quand il y a du vent,
ils font vendre la batterie.
Tu peux même pédaler par en arrière.
Ça va plus vite, ça recharge la batterie.
Mais en tout cas, c'est ça.
T'es le journaliste de TVA, t'arrives à Montréal
après 1000 kilomètres.
Hé, merci bien, ça a bien été.
Je suis en moto.
J'ai fait ça en moto, c'était malade. C'est bien, c'est un bon été. Je suis en moto. J'ai fait ça en moto.
C'était malade, quoi.
Mais en tout cas, c'est ça.
Fait qu'on se suit pas mal dans tout, tu sais.
Ça, c'est pour ramasser de l'argent.
Quelle fondation?
La fondation Le Grand Défi.
OK.
En fait, non.
La première affaire, c'est pour ramasser de l'argent
pour l'acidose lactique.
OK.
La maladie que les enfants qui appellent Pierre Lavoie
sont décédés.
OK.
Puis après ça, le ball balance va dans les écoles
publiques du Québec.
Tout le balance,
s'il ramasse, je ne sais pas.
Je pense qu'il ramasse proche de 20 millions par année.
Ça va tout dans les écoles.
Parce que chaque équipe parraine
une école publique.
Est-ce que ça te met de la pression,
de savoir
si j'abandonne,
eux autres... »
« Eux autres, ils n'auront pas de cahier Canada. »
« Ils n'ont pas de livre. »
« Ils n'ont pas de livre. » Non, mais c'est pour
l'activité physique, puis la plupart du temps,
tu sais, des fois, on s'est niaiseux, mais 1000 piastres
dans une école, ça fait une différence extraordinaire.
Oui. Puis, Phil,
il n'est pas là pour les Kodaks. OK.
OK. Il n'est pas là pour les Kodaks. OK.
Il n'est pas là pour les Kodaks parce que il y a toutes sortes de gens qui sont investis
de toutes sortes de façons, mais toi, tu n'es pas là pour les Kodaks.
Moi, je ne suis pas là pour les Kodaks.
Il est là pour les vraies raisons.
Je le fais au complet.
Puis j'en ai au monde.
Ah, il y en a-tu qui font juste
la TVA nouvelle et là, puis ça...
Je ne sais pas de quoi tu parles.
Je ne sais pas de quoi tu parles.
On ne les nommera pas. Je ne sais pas de quoi tu parles. Je ne sais pas de quoi tu parles.
On ne les nommera pas.
Mais il y en a qui font ça.
Des fois, ils vont là.
Ils vont sortir.
Ils font une entrevue.
Mais c'est correct qu'il en parle.
C'est ça qu'il faut.
Qu'il fasse un kilomètre ou qu'il en fasse 500.
C'est lui qui décide.
Oui, oui.
Dans le fond, ils font de la pub pour la cause.
C'est ça. C'est ça, par exemple. C'est des dangers publics s'ils roulent avec toi.
Fait que tu me juges pas que moi, je suis en green screen
dans mon sous-sol.
Hé!
En green screen sur un vélo électrique
en faisant...
Est-ce qu'il lâche?
Il fait vraiment comme...
Ah, de la merde, aussi!
Hé! Lâchez pas tout le monde!
Ça ferait une bonne photo.
Moi, sur mon vélo stationnaire.
En green screen,
sur mon vélo stationnaire.
Go, le grand défi, go!
Merci.
C'est l'abondance.
C'est du service.
On n'est pas dans un bidonville, ça.
Oh!
Attends, le mur, il vient de me dire de boire plus vite.
T'aimes-tu ça?
Ça fait quand même longtemps
que t'animes des affaires.
T'aimes-tu mieux jouer, animer ou mise en scène ou tu aimes un mix de tout?
Moi, vraiment un mix de tout.
J'ai fait de la radio.
Mais je t'avoue que ce que j'ai fait avec TV5, je me sentais vraiment à ma place.
Parce que c'est une petite équipe.
C'est TV5, par exemple.
Oui.
On va t'appeler ça Télé 5 juste.
J'ai dit Télé 5.
Mais ce n'est pas grave.
Mais c'est celle à 5. C'est ça. Non, mais tu, mais c'est pas grave. Mais c'est celle à 5, là?
C'est ça.
Non, mais tu sais, c'est une petite équipe,
puis moi, j'adore le documentaire.
Moi, c'est une...
Tu sais, c'est ça.
Puis quand, mettons,
tu sais, ça a duré un an,
mais c'était...
Tu revenais ici voir ta famille.
Oui.
Fait que c'est...
Tu partais combien de temps, d'habitude? C'était... Ça variait. C'était entre 10 jours et 20 jours, à ta famille. Fait que, tu partais combien de temps, d'habitude?
C'était, ça variait, c'était
entre 10 jours et 20 jours, à peu près.
OK, quand même!
C'est long. Puis, vous étiez
trois, trois, j'imagine...
Trois ou quatre. Il y avait un réalisateur,
moi, puis un ou deux directeurs
photo. OK, OK.
C'est quoi le nom de cette série-là?
Climat d'urgence. Climat d'urgence. Puis, j'imagine que c'est disponible nom de cette série-là? Climat d'urgence.
Climat d'urgence.
J'imagine que c'est disponible sur TV5.com.
Je regarde, toi.
L'application de TV5. C'est TV5, mais il y a Uni et TV5 ensemble.
C'est TV5 et Uni.
Il y en a six qui sont là.
À la fin d'août, il y en a les sept derniers.
Ça veut dire que ça doit être sur tout.tv?
J'imagine, parce que Uni... Moi, je l'ai
pogné vraiment par l'application TV5.
Je pense que l'application TV5 Uni, oui.
Yann, toi, je vais te demander
de m'envoyer un lien semi-légal.
Ben oui.
C'est gratuit.
Semi-légal, ça me fait rire.
Non, non, mais, tu sais, parce que moi, je m'abonne
à tout, là, tu sais, j'aime ça supporter, mais souvent, c'est compliqué,éga, ça me fait rire. Non, non, mais, tu sais, parce que moi, je m'abonne à tout, là, tu sais,
j'aime ça supporter, mais souvent,
c'est compliqué, tu sais,
mettons, si j'ai quelque chose sur
Prime que je paye, mais c'est
plus simple juste aller le pogner
sur Internet gratuit. Je fais comme,
« Hey, regarde, je vole quelque chose
que j'ai déjà acheté. » Tu sais, fait que
c'est pas la fin du monde.
T'as déjà un char, vole-en un autre.
Ah oui, c'est ça. Exact, exact.
Ah oui, Chris, un gars,
tabarnak.
Ah oui.
J'viens de voir à quel point
que j'ai volé trop d'affaires
dans ma vie.
Non, mais tu sais, je te parle
d'un vol digital.
Non, mais je comprends les vols digitales
ou les vols pas digitales. Non, mais c'est quoi la plus d'un vol digital. Non, non, mais je comprends les vols digitales ou les vols pas digitales.
Non, mais c'est quoi la plus belle affaire que t'as volée?
Moi, j'ai...
La plus belle affaire que j'ai volée...
Moi, je suis pas quelqu'un qui a volé beaucoup
parce que je me faisais tout le temps pogner.
J'ai... Il y avait...
Mais à l'époque, j'aimais voler les cassettes.
J'allais aux Zellers.
Ah oui?
Puis je volais des cassettes.
Puis je l'ai faite deux fois.
Puis la deuxième fois, quelqu'un avait volé mon vélo.
Fait que j'avais été aux Zellers, j'ai volé mon vélo, j'ai volé genre un album de Motley Crue, puis je suis arrivé dehors, puis j'ai fait les écoeurs.
Ça se fait pas, puis je marchais à la maison en faisant ça, puis rendu à la maison. J'ai rendu à la maison.
J'ai fait « Ah ouais, c'est la même affaire. »
J'ai volé deux affaires.
J'avais volé
un moment donné de la gomme
d'un dépanneur.
J'avais tellement peur de me faire pogner
que je me suis caché dans le sous-sol de mon ami
en dessous des couvertes pendant la journée au complet.
J'ai volé deux fois
des cassettes que je me suis fait voler un vélo. J'ai volé deux fois des cassettes que je me suis fait
voler un vélo. Fait que non, je suis pas très volant.
J'ai volé une fois dans un dépanneur Arvida
où je viens.
Le dépanneur que tout le monde
sait est acquis. J'avais
volé des pots de bébés.
Des pots de bébés?
De la bouffe.
Des pots de pommes, des pots de poire.
Je m'étais fait
pogner.
Ah ouais?
Ah ouais?
J'étais dans le manège.
Il y avait comme un parc. Je mangeais ça.
Le char est arrivé à la course.
C'était les girards.
Les girards travaillaient tous là.
Ils débarquent.
J'avais 8 ans.
C'est clair, je me suis chié dans les culottes.
Je suis parti à la cour, je suis arrivé chez nous.
T'aurais dû voler des couches.
Imagine, ça aurait été tellement stupide.
Voler des couches, les mettre chez...
Moi, je me rappelle...
Je me rappelle quand j'étais petit, par exemple,
j'avais un de mes amis qui était le même.
Partout où on allait, il volait tout le temps des affaires par rapport, genre du saran wrap.
Puis là, j'étais comme, pourquoi t'as volé du saran wrap?
Il a fait, c'est ça qui est le plus facile.
Mais tu sais, dans les dépanneurs, ils mettent toutes les affaires qu'un kid ne veut pas dans un coin qu'il ne voit pas.
Parce qu'ils se disent, c'est qui qui va voler du saran wrap ou, tu sais,
des sacs à vidange.
Mais mon ami sortait de là pis il était comme, « Check ça, tu donneras ça
à ta mère. »
« Tu donneras ça à ta mère. »
Moi, j'ai volé une fois.
Il y avait une cloche.
Quand je tournais Chambrandville,
il y avait une estie de cloche.
Très bon début d'anecdote, ça.
Il y avait une cloche qui annonçait le début de la scène
mais c'était genre
à la dernière
avec Francis Redé
on est allé dévisser l'estite cloche
puis je l'ai encore chez nous
ah ouais
t'as la cloche sur le chambre en ville
oh wow
c'est drôle ça imagine Chambre en ville. Oh, wow! Wouhou!
C'est drôle, ça.
Imagine que le réel est chez eux.
Fait un monastique.
C'est toi qui vas voir la cloche.
C'est comment...
Tu sais, t'as fait plusieurs téléséries de même.
Des classiques.
T'as fait Chambre en ville.
T'as La vie, la vie, qui est...
Moi, je trouve que peut-être
j'ai l'impression que ça a vraiment
révolutionné la télé moderne.
C'est la première série qu'on voyait
que je faisais.
C'est HBO.
C'est qualité HBO
où Netflix est devenu.
C'était pour les 30 ans.
C'est drôle parce que l'auteur, Stéphane Bourguignon,
le réalisateur, Patrice Sauvé,
le gars de la musique,
le monteur, Michel Groux,
il y en avait un autre. En tout cas, bref, il y avait 5 personnes
qui n'avaient jamais fait de télé-romans de leur vie.
Puis qui amenaient justement
dans leur approche
d'autres genres,
d'autres approches.
Puis effectivement,
encore maintenant,
ça fait longtemps que je l'ai vu,
je ne sais pas comment ça a vieilli,
mais le texte était incroyable.
Bon Pignon s'est surpassé là-dedans.
C'est sur l'amitié
et sur l'amour inconditionnel.
Comment...
On en a tous des groupes
de cinq amis.
Tu es le chum du lac.
C'est comme pour la vie.
Quoi qu'il advienne, on est là les uns pour les autres.
C'était vraiment ça, la série.
Il en a fait 39, « That's it, that's all ».
Il n'a pas voulu y tirer à la sauce.
Je pense que c'est ça aussi qui a marqué.
Il n'a pas voulu y tirer.
Il est resté là-dessus.
Toi, tu étais le seul que, quand la série a commencé,
tu étais déjà connu.
Y'en avait-tu d'autres qui étaient connus?
Y'en avait plusieurs au théâtre. Julie McLemon
était... Macha Limonchik.
Patrice Labille, plus.
OK. Mais connu théâtre.
Pas connu grand public.
Ouais, c'est ça. Puis je veux rien enlever
au théâtre, mais
c'est rare que la...
Ben, quoi que non.
Au Québec, je pense qu'il y a beaucoup de monde qui font
le saut théâtre à télé.
Oui.
En fait, on fait ce qu'on peut.
Mais tu sais,
on fait ce qu'on peut.
C'est tellement triste comme phrase.
Ça peut être.
C'est tellement petit comme milieu que
à un moment donné, tu te dis, je vais essayer ça, je vais essayer ça. »
Tu sais, la vie, la vie,
ça devrait être ça en entrevue.
Tu as un nouveau spectacle, bien j'essaye.
Je ne sais pas,
quand on l'est, ça...
Ça ne marche pas, le théâtre.
Je veux juste faire ça.
Mais la vie, la vie, c'était drôle
parce que j'avais entendu dire qu'il y avait
des auditions, puis j'appelle mon agent,
j'ai dit, j'ai entendu dire qu'il y a une série
qui est super, super bien écrite, ça.
Il dit, oui, j'ai suggéré ton nom,
mais la personne du casting
ne croit pas à toi là-dedans.
Moi, je dis, OK.
Puis là, de mon nez...
Envoie-y la cloche, tabarnak, à la lune.
C'est ça. Ça me fait rire, moi
Quand quelqu'un décide que
Ferme ta gueule, passe-moi une audition
Tu vas le voir après
J'apprends qu'il trouve toujours pas
J'apprends que...
J'apprends mon agent, je pense qu'il a pas trouvé encore
J'ai rappelé
Elle croit pas
Est-ce que tu peux faire là?
La fille de casting part en vacances encore. » Elle m'a dit « Regarde, j'ai rappelé, puis pourquoi pas? Pourquoi pas? Est-ce que tu peux faire là? » C'est OK.
La fille de casting part en vacances, puis c'est son assistante, finalement, qui pogne la troisième vague
d'audition. Elle m'appelle. Là, je me suis
dit « Tabarnak, je vais arriver. »
« Je l'ai eue! »
Ça, ça doit être... C'est là
que tu vois que t'as pas
un égo, tu sais, de faire... Chris
va faire la troisième vague avec
l'assistante, tu sais, puis... Oui, mais en fait, c'est l'assistante qui a été brillante de l'amener, tu sais, de faire, je vais faire la troisième vague avec l'assistante, tu sais, puis...
Oui, mais en fait, c'est l'assistante qui a été
brillante de l'amener, tu sais.
Mais tu sais, pour le jeu,
ça devrait être tout le temps ça. Mettons,
si je ne crois pas que tu es capable d'être,
peu importe le rôle,
je vais l'essayer peut-être en le voyant, tu fais,
ah, Chris, lui, il amène quelque chose
qui est vraiment mieux que
ce qui était sa fin.
C'est les mots du préjugé,
là, de moment donné, on s'imagine, tu sais,
Mike Ward, mettons, on s'imagine que Mike est juste un gars qui peut pas...
C'est un astide beau gars!
Un astide beau gars!
Oui, oui, Mike!
Non, mais sincèrement,
mettons, OK, ma blonde, elle dit,
on soit Mike Ward.
C'est sûr que tu fais pas nécessairement l'humanité.
Tu fais pas l'humanité.
Tu fais pas nécessairement l'unanimité.
Oui, oui, effectivement.
Puis, à un moment donné, tu passes, mais tabarnak!
Tu passes ça, puis à un moment donné,
tabarnak! Je l'aimais pas, mais je l'aime en estime,
finalement, tu comprends?
Quand t'as chanté, là, en direct de l'univers, c'est ça que tu parles?
Pour fallu.
Tabarnak! Moi, j'étais évaru,
j'avais commencé à te. J'ai fait...
C'est une catastrophe.
J'avais commencé à te filmer chez nous.
Ah oui? Tu veux?
J'ai dit...
On va faire un astide beau TikTok, ça, mon gars!
Un moment donné, il part dans l'émotion.
Me met à brailler.
Je fais un...
Le tabarnak, il me...
Mais t'étais merveilleux.
C'était tellement bon.
Le pays d'après-show, souvent, quand tu fais de la télé,
j'avais tellement de messages
de gens qui disaient, avant, j'étais ici,
je vais aller te voir en show.
Je répondais tout le temps, viens pas.
T'aimeras pas ça.
Je chanterai pas.
Il y aura pas.
Ah merde, imagine! Il s'en va.
Il aime même pas chanter.
Il aime pas chanter. J'a même pas chanté.
J'ai payé 55$.
C'est où, François?
Non, mais comment tu les préjugés?
Mon autre Grenoble, même affaire.
Mon autre Grenoble m'a fait en direct de l'univers.
J'ai demandé, mon autre Grenoble,
la relation avec son père, c'est bien beau.
Mais ça, c'est les astuces préjugés qu'on a tous souvent.
Il faut qu'on rentre.
Ça, ça doit être...
Ça fait combien d'années
que ce show-là existe?
Avec France?
Ça fait longtemps.
700 ans, je pense.
C'est une production originale
que c'est ta blonde
qui a trouvé le concept,
qui a trouvé le concept.
On était aux Îles-de-Madeleine.
On attend le bateau.
On attend le bateau aux Îles-de-Madeleine
pour la traverser.
Puis là, de m'emmener à l'entente,
partons la mer est belle.
Puis là, part à broyer.
Je me dis, qu'est-ce qui se passe?
Je pense à mon père, la paralysie, tout ça.
Tout de suite après, Brian Adams, puis elle part à rire.
« Qu'est-ce qui se passe? »
Elle dit « Je me remémore des souvenirs quand j'étais en décapotable,
quand je suis parti à 16 ans, toute seule, dans l'Ouest. »
Puis là, elle arrête.
Ça, c'est Beaudoin.
Elle dit « C'est un concept de TV, ça. »
C'est valable.
Puis c'est né comme ça.
Ah, wow!
C'est né comme ça.
C'est né de cette espèce de flash
où elle s'est dit, tabarnan,
la musique m'amène dans des souvenirs
et ça se promène.
C'est un concept de show, ça.
C'est né comme ça.
Ça, c'est le genre d'affaire
qu'on devrait applaudir.
C'est vraiment un show incroyable
qu'a fait Pavlon.
Ça m'a toujours surpris
que chaque fois
que tu vois ce show-là,
tu te dis, je ne comprends pas
pourquoi les Américains
n'ont pas acheté le concept.
C'est tellement un show
qui est facilement exportable.
Mais qui tient sur la générosité
des artistes.
Et je ne suis pas sûr
que la générosité des artistes québécois
soit
la même chose ailleurs.
Que tu réussisses pendant un soir à voir
20 personnes qui viennent
en direct chanter
pour quelqu'un, puis let's go,
on y va, puis un esprit de troupe de même.
Oui, peut-être.
Je pense qu'au Québec,
il y a quelque chose de bien particulier par rapport à ça
Moi, j'avais eu ça quand je l'ai fait
Il y avait Toc
qui est le chanteur, c'est un gars de l'Ontario
Mais le commentaire qu'il m'avait dit
il avait fait, ils sont vraiment
gentils tes amis
Ça m'avait marqué, je trouvais ça beau
Tu t'attends pas à ça
quand tu connais mes amis.
Puis... Toi, l'as-tu fait?
Non, moi, je l'ai pas fait.
Non, parce que ma blonde et moi,
on...
Ça serait malade qu'elle chante pour toi,
tu sais. Pour la dernière, ça devrait être ça.
Oui, mais on aurait l'impression de bullshitter, là.
Tu sais, Vincent, c'est quoi ta chanson d'amour?
Chérie, estime.
Tu comprends-tu?
On aurait l'impression de bullshitter.
On n'est pas vraiment dans ça, France Piedmont.
OK.
Toi, tu l'as fait.
Oui. Ça fait longtemps.
Ça fait combien d'années?
C'était post-pandémie.
Je ne sais pas.
Je pense que c'était en 2015. Je pense que c'était en 2015.
Non, je pense que c'était en 2015 ou en 2014.
C'était avant la pandémie, pré-pandémie.
Ça fait vraiment longtemps.
Moi, je faisais Vraie Clavie, puis bang, j'avais passé.
C'est parce que tu veux le refaire, non?
Bien, c'est parce que moi, je veux qu'elle me kidnappe cette année.
Je trouve que j'ai eu une belle année.
Je pense qu'elle devrait me kidnapper.
Je souhaite que France me kidnappe.
Moi, le show de Noël, elle sait que j'aime ça.
Moi, le show de Noël...
Il chante ça...
À chaque fois que je regarde mes enfants,
tu chanterais-tu pour moi?
Ils font ta gueule.
Non, mais ça...
Non.
Mais moi, je chante ça parce que je vois les coulisses.
OK.
Oui, il est tout le temps là, lui.
Michel Louvin, quand il meurt, là... Michel Louvin, il meurt. T' je vois les coulisses. Il est tout le temps là, lui. Michel Louvin, quand il meurt,
Michel Louvin, il meurt.
T'es tellement en coulisses.
Je vais en continuer mon histoire.
Il compte même, si!
Il fait pas que je suis prêt!
Il y a tout le temps un gag dans la roche!
On va avoir une plainte à déontologie.
Le démontage,
le samedi soir, dernier show de l'année,
le démontage se fait.
M. Louvain meurt dans la semaine suivante.
J'entends le téléphone sonner.
OK, ça sonne.
Puis là, de moment donné,
on est genre le mardi soir,
samedi,
mardi soir, samedi, quatre jours.
Là, dans la nuit, de mardi à mercredi,
je me lève dans la nuit et j'entends Frère s'écouter du Michel Louvin.
Le mercredi matin, je me lève, je dis à ma blonde,
« Tu t'en vas en onde samedi? »
« Comment ça, je m'en vais en onde? »
« Je te connais, boudouin. Tu t'en vas en honte? »
Je lui dis « Qui t'a contacté? »
« Comment ça? »
« Je le sais que t'as envoyé. »
Non, mais...
Tu comprends-tu?
Elle avait contacté les 4-5 personnes.
Mais ils sont de même, là.
France et lui sont de même, là.
Il y a de quoi qui arrive.
Lui, il allume. L'autre allume.
Les deux allument.
Ils sont écœurants à voir aller, là, tu sais.
Non, mais tout ça pour dire qu'en l'espace de 4 jours, il y a un show qui a, lui il allume, l'autre allume les deux allument, ils sont écœurants à voir aller tout ça pour dire qu'en l'espace de 4 jours
il y a un show qui a été créé
mais pourquoi? Parce que cette équipe-là
souvent France va parler de son équipe
puis moi je les vois
JB, le chef musical
toute la gang de recherche
toute la gang
mais ils sont tous allumés
ils ne se contentent pas, jamais
ils sont toujours ma blondeés. Ils ne se contentent pas, jamais. Ils sont toujours...
Tu sais, ma blonde, je la voyais encore
il y a deux jours,
en train de penser à son année.
Toujours de même.
Qu'est-ce que je peux faire pour me dépasser?
Ça serait tellement facile pour eux autres
de faire « Hey, ça va bien. »
C'est comme le show du jour de l'an,
ils sont déjà dessus.
Tu comprends-tu?
Il y a un nest de flash que je ne dirai pas.
Je suis disponible.
T'es-tu allé chanter?
T'as-tu une belle voix?
Moi, j'ai chanté pour Brigitte Boisjoli.
Je t'aime comme un fou. J'ai une voix ordinaire, correcte.
OK.
Plus ordinaire ou correcte? C''il y a quand même une différence.
Je chante juste. OK.
Mais tu fais juste chanter.
Oui, exactement.
OK.
Ça m'aurait pris plus de pratiques,
plus d'affaires de main. Avec le stress,
c'est stressant. Je te l'avais dit,
l'équipe est tellement forte.
Tous les choristes, ils te ramènent.
Fait que toi, t'es comme...
C'est comme sur le bord de l'autoroute,
les bandes rugueuses. Toi, tu pars
pis ils font... Non, non, c'est là.
Ah ouais?
Pis des fois, ton micro est
moins fort que les autres.
Moi, des fois,
tu chantes de même, aucune différence.
Les back vocals, ils me ressemblent parfait.
I will care.
Ah, Chris, t'as un accent créole comme moi, ça.
Mais pour de vrai, c'est ça.
Aller chanter pour quelqu'un, je trouve que c'est exigeant.
Ça demande beaucoup de travail.
J'aime mieux laisser ça aux autres.
Mais dans tout, travailler en gang, ça peut avoir du fun. On'aime mieux laisser ça aux autres. Mais dans tout,
travailler en gang peut avoir du fun.
On est sûr, Chris, regarde.
C'est vraiment le fun, travailler en gang.
Travailler en gang.
Comme toi, quand tu pars en tournée,
est-ce que... Là, vous êtes dans la création du show
ou
c'est-tu lancé?
Mon show, là? Jang jachève il me reste
écrit s'excuse moi tu as pas grave ça fait déjà quatre ans moi ok ok ok ok
c'est un petit des amis là moi je peux dans la gang
battait contre sa maison la lune à la suis fini là. Je suis sûr que vous travaillez
sur ton prochain show
qui est en rodage.
Il va travailler sur mon prochain show,
mais lui... Il n'a pas dit oui encore.
Non, mais il dit tout le temps oui. Il est tellement fin.
Philippe m'a dit l'autre jour, il a dit
c'est mon dernier show.
T'as-tu dit ça pour vrai?
Oui, mais moi, je suis...
Chris, t'es trop jeune, t'as quel âge?
Tu commences.
Non, mais c'est parce que je trouve qu'on est dans un milieu qui va vite.
Moi, ce qui me fait chier à travers les années que j'ai travaillé,
ça fait 25 ou 26 ans que j'ai commencé avec la vie et tout ça,
puis les spectacles, puis tout.
Je trouve que je ne profite pas assez de la vie, en fait.
Je profite de mon travail, mais je suis tout le temps à côté dans le travail
il y a pas moyen de
juste des fois dire, je peux-tu être un an
tranquille, mais travaille moins
mais tu peux pas travailler moins
parce que si tu travailles moins
non parce que je l'ai vu dans la pandémie
je travaillais moins avant, mais quand la pandémie
est arrivée, j'avais pas de radio, pas de télé
pas d'émission, de rien, fait que là tu fais
oh fuck, faut que tu te remettes à travailler parce que tu te dis, d, pas d'émission, de rien. Fait que là, tu fais « Oh, fuck! »
Fait que là, il faut que tu te remettes à travailler
parce que tu te dis, d'un coup,
qu'il arrive d'autres choses un moment donné.
Fait que je suis plus en mode réflexion de...
Moi, je veux juste profiter de la vie un moment donné.
Techniquement, c'est peut-être le fait
que je suis trop optimiste dans la vie.
Mais tu sais, il y a des pandémies une fois au 100 ans.
Fait qu'on est correct.
Pour un bout.
Pour un crise de bout.
Oui, oui.
Moi, je vois ça de même.
Je vois ça de même aussi.
Mais c'est ça.
C'est juste que quand j'en parle de tout ça,
c'est juste que tout le travail qui en arrive de tout ça,
tu sais, c'est quoi faire un show?
Ça prend du temps d'arriver à une heure et demie.
Tu sais, ça prend six mois et demie.
Fais une heure et quart.
Fais une heure et quart.
Non, je ne veux pas faire ça.
Je ne veux pas rentrer dans votre moule à vous autres.
Tu n'aimes pas ça, mais une heure et quart,
moi, j'aime tellement mieux ça.
J'aime tellement mieux ça.
T'as-tu une première partie?
Moi, j'ai deux premières parties.
Deux premières parties.
Parce que j'ai remarqué,
j'ai commencé à faire des une heure et quart
parce que j'ai réalisé la chose que j'haïs le plus au monde.
C'est exactement ce que moi, je fais.
Tu sais, quand tu regardes un show
et que tu regardes ta montre,
puis là, tu vois le gars dans la première rangée,
il rit, il a du fun, mais à un moment donné...
Puis là, je suis comme,
si tu regardes ta montre,
c'est le signe que le show aurait dû finir.
C'est rare que tu fais,
j'ai jamais eu autant de plaisir de toute ma...
Quand on lit, c'est malade,
je veux pas que ça finisse.
Ça reste que ton show Ton show est 1h40
1h45 total
Avec mes premières parties
C'est 1h40
C'est la même affaire que moi
1h40, 1h35, 1h40
Dans ces zones-là
Même moins de 2h
C'est comme moi, 3h
C'est la même affaire
Mais c'est ça Il y a une affaire. Arrête de te cimer. Regarde, Christ, gros.
Mais c'est ça.
Il y a une affaire qui est le fun d'avoir des premières parties,
c'est que tu as tout le temps l'impression
d'être une gang.
Ben, parce que t'es une gang,
à moins de faire...
On se rend compte.
On se donne rendez-vous là,
arrive à 8h30.
Mais Mike préfère la première partie.
Sûrement.
Mon public capoterait.
Moi, tu sais, c'est un des humoristes que j'aime bien.
Tu vas faire quand ça va être l'assistante, tu vas faire l'audition.
Mais toi, tu as...
Martin Deshaies, qui est ton gérant depuis
1000 ans, que moi, je connais Martin
depuis qu'il est...
C'est un bébé, quasiment.
Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble?
Ça fait longtemps, je pense 15-20 ans.
C'est mon premier. Combien?
2006. Ça va faire 20 ans dans deux ans.
Moi, j'avais appris
que tu faisais
le show Sortez-moi d'ici
quand il fêtait
ses 50 ans. Parce que là,
j'arrive là-bas,
c'est tous ses amis proches,
puis Phil n'est pas là.
Puis là, je fais « Hey, yo, Phil! »
« Ah, ouais, c'est ça, il est en voyage. »
Puis j'ai fait « Mais non, tu parles pas en voyage
quand t'as un ami de
30... Tu sais, ça fait 30 ans que t'es chum
avec, c'est une fête majeure. »
C'est drôle parce que tout le monde, tu sais, quand je suis sorti
de Santa-Molise, j'avais des messages. « Pourquoi t'es pas là?
Comment ça t'es poché? » Puis, tu sais, ça me faisait rire. « Mais c'est tout de, j'avais des messages. Pourquoi t'es pas là? Comment ça t'es pas chez...
C'était tout moi.
C'était tout toi, mon sale. Je sais que t'es là.
J'espère que t'as mangé le cul d'un singe.
Je savais que tu payais cher
pour les donner.
J'écrivais « trou de cul », mais c'était
« T, send. R, send. O, send. »
Chris, tu veux un chum?
Un vrai chum.
Non, mais écoute, c'est ça.
C'était drôle parce qu'on cherchait comment
le dire.
Parce que moi, je me souviens, c'était sa blonde
qui organisait ça.
Puis là, elle m'écrit en privé.
Je fais « Oui ».
Puis là, je pouvais pas dire à Martin.
« Martin, c'est parce que là, je peux pas être
à ton party surprise. »
Puis là, je pouvais pas le dire.
Tu comprends?
J'ai comme dit à Hélène, « Oui, je'est parce que là, je ne peux pas être à ton party surprise. » Oui, c'est vrai. Tu comprends? Il a fallu que j'aie comme dit à Hélène,
« Oui, je vais être là. »
Mais je me suis dit qu'un moment donné,
Martin allait jaser que je n'étais pas là.
Mais tu sais, j'ai comme fait...
C'était un astuce.
Mais la vraie raison, c'est que tu lui donnes 30 %
et que tu n'avais pas eu le goût d'être là.
Oui, c'est ça. C'est exactement ça.
C'est ça, c'est ça.
C'est beaucoup 30 %.
Tu donnes-tu 30 %?
Es-tu malade? Oui, on l'a. Nous, ça marche exactement ça. C'est ça, c'est ça. C'est beaucoup 30 %. Tu donnes-tu 30 %? Es-tu malade?
Voyons donc.
Nous, ça marche une bonne poignée de main.
Merci beaucoup, mon chum.
Tu as besoin d'un bateau?
Je vais t'acheter un petit bateau.
C'est assez.
Tu finis ton repas, tu mets la scie à ta terre.
Non, mais c'est une relation que j'ai vécue depuis longtemps.
Puis lui, ça a toujours été
un partner extraordinaire.
Puis tu sais, bien c'est ça.
Bien évidemment, Michel, ton gérant,
puis mon gérant, ils se connaissent depuis longtemps aussi.
Ils ont été associés pendant 15 ans.
15 ans, oui, c'est ça.
Puis tu sais, c'était cool.
Puis c'est là que je t'ai rencontré.
Je veux dire, moi, je me souviens encore de toi
dans les chars, dans les bars, tu sais,
que je te voyais demain.
Dans les chars et dans les bars.
Deux places, j'aime boire.
J'ai vraiment fait dans les chars pis la matin, j'ai fait « Ah non, ça, c'est parce qu'il était chaud,
le ramener à la maison. » Pis là, j'ai fait
« Va pas là, va pas là, va pas là, va pas là. »
Mais tu comprends,
je pense que c'est une relation qu'ils ont
depuis longtemps. C'est ma deuxième femme, tu sais, c'est comme le gars qui s'occupe de tout. Non pense que c'est une relation qu'ils ont depuis longtemps.
C'est ma deuxième femme.
C'est comme le gars qui s'occupe de tout.
Non, mais c'est vrai.
C'est comme quelqu'un qui est dans nos bobettes tout le temps. Il est tout le temps là.
Il fait tout. C'est lui qui me dit
qu'on avait ça à soir.
Quelle expression weird, ça.
Il est dans nos bobettes.
Avec tout ce qui est arrivé.
Après le MeToo, c'est la pire façon de décrire un gérant
Mon gérant, il est tout le temps dans mes bobettes
Mais il est discret
C'est vrai, c'est un malade
Non mais j'ai joué au football longtemps
Et on disait ça au football
Quand tu spots un joueur, il faut que tu sois dans ses bobettes
Mais laissez faire
Qu'est-ce que ça veut dire? Il est dans mes bobettes
Ça veut dire qu'il faut que tu sois proche de lui
Et que tu t'occupes de ce joueur-là
Il n'y a pas de meilleure expression que ça En fait, c'est un bon partenaire Il est dans mes bobettes, ça veut dire... Ça veut dire qu'il faut que tu sois proche de lui et que tu t'occupes de ce joueur-là.
Il n'y a pas de meilleure expression que ça.
En fait, c'est un bon partenaire.
OK, j'aime mieux ça.
Est-ce que tu as le même genre de relation avec ton agent?
Avec Michel, oui.
Michel, ça fait depuis les années 90
qu'on travaille ensemble.
Ton agent, est-tu capable,
parce que toi, tu es décapant,
est-tu capable de dire une fois de temps en temps
« Mike, tu vas trop loin? »
Il pleure souvent.
Pour vrai?
Je l'appelle,
ça fait...
Il n'y a plus de service au numéro
composé.
Là, j'appelle son frère, je dis
« Va voir Michel. » C'est drôle.
Non, mais on a...
Oui, je pense qu'on a
une belle relation, qu'on se dit
la vérité. Je pense.
Je pense, en tout cas.
Il faudrait. Il faut.
Je pense que c'est important de se dire des affaires.
Moi, je dis souvent à mon équipe,
dites-moi-le si je vais me planter.
Parce que tabarnak, si je me blâme
pis il n'y a pas un des huit
qui me dit je pense qu'il va me planter
et ils n'auront plus de job le lendemain matin
pis il faut que tu trouves du monde
que tu respectes
leur opinion
parce que moi j'ai déjà eu quelqu'un
à l'époque j'avais un producteur qui m'avait dit
moi j'ai eu un show qui s'appelait
Le Gros Show. Ça n'a pas été un gros show
commercial,
mais ça a été quand même
un gros hit underground.
Puis mon producteur m'avait dit
« Pas bon, ça. Pas bon, ça. C'est trop niché. »
Puis Chris, moi, je suis
juste niché. C'est ça que je suis,
tabarnak!
C'est comme dire à Metallica,
« Hey, slack sur le drum! »
Là, là!
On a une harpe, joue de la
fucking harpe, le gars!
« You all got saxophone, call this!
Nothing else matters!
Fé-na-na-na-na-na! »
C'est le pire son
de saxophone que j'ai entendu de ma vie!
« Fé-na-na-na-na-na! » Je veux pas voler! C'est le pire son de saxophone que j'ai entendu de ma vie. Fa, na, na, fa, fa, na, na.
Je veux pas voler...
Je veux pas voler la job André-Philippe.
OK, ouais.
Mais, ouais, c'est ça.
Mais, tu sais, fait que tu veux quelqu'un
que quand t'es dit,
« Hey, ça, ça va être de la marde, c'est de la marde. »
Pis Michel, il est ça, on a cette relation-là.
Ensemble, chaque fois qu'il m'a dit, « Hey, tu vas te plan être de la marde. C'est de la marde. » Puis Michel, il est ça. On a cette relation-là. Ensemble,
chaque fois qu'il m'a dit, « Hey, tu vas te planter avec ça. » Je me suis planté. Puis chaque fois
qu'il m'a dit, « Je pense que c'est bon. »
C'était bon.
Oui, puis ça prend quelqu'un pour dire non.
Je vais développer.
Vu que tout le monde fait...
Ça, c'est-tu mon rôle? C'est-tu mon rôle, ça? Non, non, mais en fait, je je veux dire ça prend quelqu'un qui va dire mettons
je t'en parle mais je vais dire non je t'en parle mais je vais dire non pourquoi non non je vais mais
c'est ça qu'on demande à réalisateurs ou un metteur en scène oui c'est dans un réalisateur de série, quand un moment il dit « Est-ce que tu l'as? » Il dit « Oui, je l'ai. » Parfait.
Je ne m'estime pas.
« Tu l'as, tu l'as, tu l'as, Tink? » « Oui. »
« Peut-tu être mieux? » « Non, je l'ai. » Parfait.
Ça veut dire que tu ne peux pas aller plus haut?
Non, mais tu comprends ce que je veux dire?
Oui, oui, mais c'est ça.
Tu as une opinion, puis tu dis
« Je te fais confiance, man. »
Puis le capitaine du navire, puis je te suis. Des fois, on se plante, puis des fois, on se corbe. Des fois, on se plante, puis des fois, je te fais confiance, puis le capitaine du navire, puis je te suis.
Des fois, on se plante, puis des fois, on se corbe,
des fois, on se plante, puis des fois, on se corbe,
puis ça, bien, Chris, c'est notre job.
Moi, j'ai réalisé en vieillissant,
puis vraiment avec mon dernier show,
le fait que je me suis planté une couple de fois,
ça fait que les hauts
sont encore mieux.
J'y vis mieux.
J'y vis comme...
Je suis comme un enfant qui vient de gagner à Star Academy. les hauts sont encore mieux. J'y vis mieux. J'y vis comme...
Je suis comme un enfant qui vient de gagner
à Star Academy à chaque soir.
Je suis comme ému.
Pour vrai, parce que
j'ai passé plusieurs années
à penser, peut-être
que ma carrière est comme finie.
On apprend Nasty des bas.
Moi, j'ai déjà eu une critique.
Je me souviens, Robert Lévesque.
C'était un show qui s'appelait
« Le dernier quatuor d'un homme sauvre »,
et il avait écrit « Vincent Graton, cet acteur
a l'increvable superficialité ».
Tabarnak, j'avais 22 ans.
Tabarnak.
Je commençais ma carrière, je te dis,
je me vois là, j'ai basculé dans le bain.
Puis t'es tout sauf superficialité. Mais j'ai basculé dans le bain. Pis t'es tout sauf super-séptime.
J'ai basculé dans le bain même pis je te le dis. J'ai eu de la misère à le dire là. Moi js ce que... Non, mais se relever aussi,
c'est le fun en estime.
Moi, j'apprends...
Tu sais, mes enfants, là,
quand tu dropes,
je dis au parc, tu tombes.
Bien, OK, tu te relèves.
OK, ça saigne un peu.
Regarde, on essuie.
On recommence.
On monte dans le module.
Il ne faut pas avoir peur du module.
Ils ont 22 ans.
Ah oui, vas-y.
Mais c'est pour ça que Rocky
est devenu tellement classique.
Si Rocky avait gagné le premier,
il n'en aurait pas eu un deuxième.
Mais le fait qu'il ait perdu le premier...
Tu sais, partout, je voyais la rue Saint-Jacques,
juste avant nous autres.
Je dis, tu en viens de tester du Néo?
Il dit, j'étais là hier,
puis comment ça s'est passé?
Il dit, il n'y a rien qui passait.
Il n'y a rien qui passait. Il y a rien qui passait.
Mais il retourne en soirée.
Moi, j'ai du respect en tabarnak
pour le gars ou la fille qui décide
de ne pas comprendre.
Un impact!
Allô!
Mais pour vrai,
ça, c'est une des affaires que j'aime le plus,
de voir un humoriste que je sais qui est drôle ou est drôle, puis que ça marche pas.
C'est le fun de voir
comment ils vont se sortir
de cette amarde-là,
puis ils finissent tout le temps par trouver.
Moi, j'ai joué dans un jeu
qui s'appelait « L'homme au trésor ».
« L'homme au trésor », show d'été,
à l'époque des belles années du théâtre d'été.
Premier show, je savais que c'était un bide total.
Puis là, tu en as 50 en avant.
Puis là, il faut que tu y retournes, soir après soir.
Tu es fatigué.
Ça, par exemple, mais au moins... Ben, au moins 50, c'est long.
J'essaie de trouver une chose.
Je suis tout le temps...
Le verre à moitié plein, mais là, le verre, il a droppé.
Tu sais, ils ont une maudite job comparé à nous autres.
Nous autres, on fait 30 à 40 shows de rodage.
Eux autres sont en salle pendant trois mois
à se faire dire des notes.
Ils font un show de redage,
puis ils partent pas dans cinq ans.
En plus, mettons, le premier show, c'est de la marde,
puis t'es là cinq ans de soir.
Fait que tu fais, on travaille les textes.
Puis là, ça devient bon.
Mais eux autres font, c'est ça le texte,
on va travailler notre jeu pour un show de marde.
Fait que ça va être un jouet impeccable,
puis ça va être du caca pareil.
Ça va être un jouet impeccable.
Ça va être du caca, pareil.
Théâtre d'été,
c'est quand la dernière fois que tu en as fait?
Elle est passée.
Oui, j'ai joué dans les voisins.
Merci, Phil.
Ça me fait plaisir.
Je suis là pour toi.
J'ai l'impression que maintenant,
il y a du théâtre l'été,
mais ce n'est plus du théâtre d'été.
Les voisins, ce n'est pas du théâtre d'été.
À l'époque, tu avais une grange.
M. Tremblay ou Mme Tremblay décidaient de faire une salle de spectacle là-dedans.
J'avais vu...
Es-tu déjà allé voir du théâtre d'été?
Théâtre d'été,
théâtre d'été,
ancien temps,
ciel, la belle-mère, puis il met la bajose
sur sa tête. Avec genre 800
callbacks, le même callback, la même soirée.
Mais ça, moi, je ne comprenais
pas comment le monde pouvait apprécier
ça. Puis je suis allé voir ça live,
puis c'était tellement le fun.
C'est drôle.
Moi, une manie, il y a quelqu'un
du théâtre du Nouveau Monde, un acteur
qui me dit « Tu fais du théâtre d'été? »
Je dis même,
quand quelqu'un vient me voir
au Théâtre d'été, puis qu'il me dit
« M. Gatton, c'est la première fois
de ma vie que je voyais une pièce de théâtre
puis je vais revenir. »
Ben, sacrement!
Si tu comprends ce que je veux dire.
C'est solide, ça. C'est pour ça que j'avais dit au gars « Pour toi, le thé tu comprends c'est solide ça
alors c'est pas ça
que j'avais dit au gars
tu sais pour toi
le théâtre c'est ça
mais il y a
d'autres dimensions
au théâtre
pis il y a d'autres
courants théâtraux
pis il y a un théâtre
populaire
excuse
il y a quelqu'un
qui est sorti
c'est
c'est les olympiques
la finale
les olympiques
la finale
c'est le show
de la finale
qui commence dans 5 minutes
ça commence là c'est peut-être le lanceur de marteau ou le gars de la perche t'as-tu vu le show de la finale qui commence dans 5 minutes. Ben oui, ça commence là.
C'est peut-être le lanceur de marteau.
Ou le gars de la perche.
T'as-tu vu le gars de la perche avec son gros pénis qui a pogné la faveur?
Ah oui, hey!
Chris de Beaubat.
Il aurait dû y mettre une médaille sur la queue.
J'ai pas vu ça, moi.
Ma blonde, le gars, il saute, il accroche le char que ça a bord,
mais il t'a un estichette.
Ma blonde, elle fait,
« Pauvre lui, je fais va chier,
pauvre lui, voyons bon.
Hé, ce gars-là va faire de la porn,
lui faire du cash en une semaine, là.
Wow! » Mais lui, en plus,
tu voyais que sa queue,
tu sais,
c'est le genre de queue
qu'il doit avoir faite.
Asti, c'est tellement serré.
Je veux pas avoir l'air du gars
avec la petite queue.
Je vais en mettre belle un peu.
Il a sauté le côté frais.
Puis il était comme semi-bandé.
Puis tu peux pas être comme...
Hey, je peux pas être bandé aux Olympiques.
Imagine ton semi-bandage.
Non, mais moi, je pense qu'il est passé avec la perche
puis il a fait un petit coup de vent.
Ah ouais.
Tu l'as pas vu? Google ça.
Mais Google pas un gars gros pénis.
Google Olympique gars chaf. Ah ouais. Tu l'as pas vu? Google ça. Mais google pas un gars gros pénis. Google olympique
gars chaf.
Non, non, c'était
du pénis.
C'était du pénis.
Les filles font tout.
Mais c'est trop.
C'est ça que ma blonde me dit.
Mais il devrait faire Pour vrai
Moi il y a eu à peu près un million de personnes
Qui m'ont tagué parce que la semaine ça jouait
Qui t'ont tagué?
Oui parce que
On avait Mona de Grenoble
Qui était à Sous-Écoute
La même semaine, Alex
Qui parlait du tape à queue
Et là moi je voyais
60 messages
d'une grosse queue.
Puis là, ça marquait
« Hashtag Mike Ward tape à queue ».
Puis là, je suis comme « C'est quoi ça, tabarnak? »
Puis oui, c'est ça.
« Chris, que j'aime tes fans. »
« Tu envoies des affaires. »
« Hashtag tape à queue. »
« Hey, Yann, y'a-tu des questions?
oui
attends un peu, je vais aller voir
ok, moi de toute façon
on a des questions
c'est en direct
c'est sur
UNITV
depuis
c'est TV5 ou TV6
c'est l'applic5 ou Télé 6.
C'est l'application de Télé 9.
OK, parfait.
Excellent.
Non, mais c'est live pour les Patreons.
OK.
Attends un peu. Phil, ça coûte combien
une équipe de la LBMQ?
Bonne question, Phil.
Ça coûte...
Ça coûte rien.
Oui, mais tu as des salaires. C'est vrai qu'il est dumb.
Tu l'as trouvé.
Quand le Big Bill de Quatscook m'a approché,
il était en difficulté financière.
J'ai dû les remettre à zéro.
Ça m'a coûté
ce que j'ai remis à zéro, mais il y avait déjà
trois propriétaires. Mon gérant Martin est embarqué aussi
On est devenu cinq
C'est quoi le chiffre par exemple
Parce que là t'es flou
Au bout ça coûte rien mais il a fallu
J'ai mis
Ma blonde n'écoutera pas ça
J'ai mis
Je dois avoir mis 12 ou 13 000
Depuis une année
Est-ce que vous faites vos frais
à chaque année?
C'est la première année qu'ils vont finir avec de l'over
dans le compte, parce que là, on s'est changé.
On est devenu une OBNL,
donc un organisme à but non lucratif dans le sport.
Là, on est capable d'acheter des subventions
et tout ça, mais j'ai rentré beaucoup de partenaires
aussi qui sont venus nous appuyer.
Évidemment, Big Bill, vous comprenez que c'est des vêtements,
c'est le commanditaire majoritaire. Ils donnentvidemment, Big Bill, vous comprenez que c'est des vêtements, c'est le commanditaire majoritaire.
Ils donnent combien, Big Bill, pour ça?
Je n'ai pas les chiffres exacts, mais ils payent
tous les uniformes, toutes les affaires. C'est une valeur
assez grosse.
Et eux autres sont là-bas à quoi tu coupes, tu comprends?
Comment ça marche? C'est simple.
C'est 500, 1000 piastres,
3000, 5000.
Quand tu es un gros partenaire, que tu as ta parquette dans le fond,
c'est que tu as donné au-dessus de 5000 à l'équipe.
C'est quoi pour, mettons,
500, c'est quoi que tu as pour 500?
500, tu as des posts, une petite pancarte.
Une fois de temps en temps, on fait un petit post.
Comme à Typique, on donnait des affaires.
Je fais un petit post une fois de temps en temps
sur mes réseaux sociaux et les réseaux sociaux du Big Bang.
OK.
C'est vraiment une bonne franquette.
C'est pas...
Non, je savais que c'était pas avec ça.
Il n'y a pas d'argent.
Je prends ma retraite.
Ton joueur japonais, tu l'as?
C'est juste que le Sora, lui,
lui, il sauve de quoi?
Des samouraïs.
Il est tellement discipliné
comme joueur. C'est tellement un joueur
extraordinaire. Je souhaite que tous mes joueurs prennent un peué comme joueur. C'est tellement un joueur extraordinaire.
Je souhaite que tous mes joueurs prennent un peu de ce joueur-là.
Juste dans la façon dont il travaille ses affaires.
Il arrive au match trois heures avant,
il se réchauffe le bras.
Écoute, il est écoeur.
Sa famille doit capoter.
Par exemple, tu pars de Tokyo
et tu dis à ta famille,
je m'en vais jouer au baseball en Amérique du Nord.
Puis là, sa famille google,
quoi tu coupes?
Il y a de la bonne crème glacée en tabar du Nord. Puis là, sa famille Google, qu'est-ce que tu coupes? Il y a de la bonne crème glacée
en tabarouette.
Oui, mais il faut que je vous dise que, tu sais,
Sora, lui, il lance en Australie,
il lance aux États-Unis, il lance chez nous.
Là, il est devenu un joueur sur ma liste à moi.
Fait qu'il n'y a personne d'autre qui peut l'avoir à part moi au Québec.
OK.
C'est comme la lutte de l'époque avec Jean Ferré.
Jean Ferré.
Tu sais, Andre the Giant faisait ça.
Il venait un bout de temps ici.
Parce que lui, tu veux, après ici,
il part en Australie lancer
tout l'hiver au contraire.
Puis il va revenir l'an prochain à Coitou.
Puis ces gars-là, ils ont quoi?
Quel genre de salaire, eux autres?
Bien, tu sais, nous, on paye le millage.
Les lanceurs ont un salaire, parce que les lanceurs,
c'est comme... c'est une barrière dans la ligue, là. Mais les autres, on paye le millage. Les lanceurs ont un salaire, parce que les lanceurs, c'est une barrière rare dans la ligue.
Mais les autres, on paye le millage.
On va payer tous les habits, les bâtons de baseball.
Un bâton de baseball, ça coûte 4000 $ par année.
Chaque joueur a deux bâtons flambant neuf.
Qui ont l'équivalent d'un perdième pour jouer.
Pas un perdième, c'est peut-être un peu plus,
mais c'est sûr qu'il y a le millage.
J'aimerais ça, un jour, être capable de donner un montant par match.
Mais c'est difficile d'arriver à ça parce que
le monde, ils ne viennent pas tout le temps.
Moi, je suis en reconstruction, donc mon équipe
est en fond de grille.
Mais là, ils sont en train de revenir.
Toutes mes blessés sont revenus, puis là, on est en train de gagner
plein de matchs, mais ça prend du temps.
Il faut être patient.
C'est passionné en tabarouette.
Il faut que je sois patient avec ça.
Et eux aussi, les joueurs, doivent être patients
parce qu'on ne reconstruit pas une équipe
en un an.
Est-ce que vous avez pitché un show télé?
Ça serait un bon show.
Moi, j'ai voulu faire
un documentaire sur l'achat de ça,
un peu comme Renard Reynolds
qui a acheté l'équipe des Rexhoms.
Rexhoms de Qu des Rexum. Puis,
ça n'a pas marché
avec les diffuseurs.
Fait que là,
je vais relancer
cette année
pour refaire encore ça
parce que
c'est drôle.
Moi, là,
je vais rencontrer
les gars de business.
Je fais,
j'ai besoin de plus.
Un temps,
il m'a dit,
t'as besoin de plus,
j'ai besoin de plus,
qu'est-ce que je te dis?
Je suis arrivé,
besoin de plus.
Puis les gars, tout le monde embarque.
Puis ce qui est le fun de Coatescook,
c'est que Coatescook, c'est une petite ville.
Je vais dire ville, parce que c'est pas un village.
C'est une ville, oui.
Puis ça fait 40 ans...
« Tu veux pas que le maire prenne off de sa job à KKRI
pour te coller sur une volée? »
Ça fait 40 ans que l'équipe existe. « Péris, on te colle, c'est une volée. »
Ça fait 40 ans que l'équipe existe.
Ça fait 25 ans qu'elle s'appelle le Big Bill.
Ça fait que c'est comme une dynastie
qu'il faut qu'on fasse revenir là-bas.
Mais c'est super, le fun.
Juste venir voir mes joueurs,
le petit fesse dans les choses.
Les filles, elles sont capotées,
elles sont toutes beaux,
elles sont shippées, tabarnantes.
C'est quoi le prix pour les billets?
C'est 10 piastres.
C'est gratuit pour les enfants.
C'est le stade Julien-Morin à Quaticook.
Là, on ne joue plus chez nous,
mais les playoffs commencent après le 24 août.
Est-ce que vous êtes rendu au playoff?
En fait, tout le monde passe au playoff.
C'est ça qui est extraordinaire.
Ça donne la chance à tout le monde.
Les quatre dernières équipes font un 2-3.
Après ça, les autres, quand les deux autres passent,
les huit qui continuent vont faire des 7.
C'est quoi le nom du trophée qui gagne?
C'est le trophée de la Ligue majeure du baseball.
Ça s'appelle de même.
La LBMQ.
Je ne suis pas sûr.
C'est quoi, Martin?
Google-don le nom du trophée.
Je sais que tu n'as aucune idée.
Tu vois que c'est important quand il? Google-donc, le nom du trophée? Je sais que tu n'as aucune idée. Il fait juste «beau-goulé». Tu vois que c'est important
quand il y a deux propriétaires
qui ne savent pas de quoi.
C'est le fun parce que je m'implique énormément
et j'essaie de faire
ressortir un peu.
C'est des sportifs.
C'est des athlètes.
Des fois,
ils sont faciles
à briser.
Les joueurs de toute la ligue sont faciles à briser.
Ils perdent confiance.
Des fois, je fais comme...
J'ai parti sur une mode.
Je crie « Focus ».
Ils font tout.
Mais ça rentre.
Le Japonais pense que tu cries « Fuck you ».
Oui, mais ça rentre des fois je fais le japonais il pense tu crie fuck you ouais mais ça rentre pareil
non non mais
mais comme là
tu vois
un moment donné
c'est drôle
parce qu'il y avait
des frappeurs
que là
ils étaient plus capables
de frapper
pis là je disais
oui on mène
si tu joues au baseball
depuis quel âge
depuis j'ai 6 ans
Barnac t'as 27 ans
tu sais c'est quoi
le motion
pis là je leur dis
pense à un chat
qui se liche le cul quand tu vas au marbre. »
Puis ils font « Hein? Pense à un chat, une vidéo de chat drôle, là,
qui risque de se licher le cul. Quelqu'un qui tombe, pense à ça. »
Puis là, un moment donné, il est allé au bar, il a frappé des tripes toute la petite soirée
parce qu'il riait, il faisait « Ha! Ha! Ha! »
En tout cas.
C'est vrai. J'ai jamais vu ça.
On va chez le même psychologue.
Yann,
y'a-tu une autre question?
Oui, il en resterait
deux, trois.
Y'a Éric qui demande
est-ce que Vincent pourrait nous parler de son expérience
sur 19-2 et s'il aurait aimé
un développement différent pour son personnage? Qu'est-ce que Vincent pourrait nous parler de son expérience sur 19-2 et s'il aurait aimé un développement différent
pour son personnage?
Qu'est-ce qui est arrivé à ton personnage?
19-2, c'est un policier
qui se fait tirer dans la tête
et qui devient comme un légume.
Ah, il meurt!
C'est le Donald Trump de la police.
Fight! Fight! Fight!
Fight, fight, fight Lui il l'avait bien pogné par exemple
C'est pas juste l'oreille
Alors c'est ça
Il a la face défigurée et il devient légume
Si on veut
C'est ça, c'est un personnage
Où j'avais quoi, trois heures et demie De maquillage C'est ça, c'est un personnage où j'avais trois heures et demie
de maquillage.
C'était vraiment des prothésistes.
Est-ce que tu avais fait, excuse-moi,
je me rappelle la série, mais
c'est flou, est-ce que tu avais fait
plusieurs épisodes avant
de te faire tirer ou tout le long
de la série? Je pense que c'est la première émission
où il se fait tirer, puis après ça,
c'est vraiment ce personnage-là.
T'es fort d'être embarqué en sachant que ça allait être trois heures par jour.
Oui, mais c'est fantastique.
C'est fantastique parce que c'est des artistes incroyables, les prothésistes.
Quand t'embarques sur une chaise et que t'as une espèce de magicien qui te transforme la face,
c'est extraordinaire.
Puis moi, j'avais joué bien des jeunes premiers.
Maintenant, je suis un vieux. Un vieux? Un vieux troisième.
Mais tu sais, j'avais
fait des jeunes premiers.
Puis là, c'est pas du qui t'appelle
puis qui te dit, bien, le gars, il a juste
pas de face. Je te propose un rôle
où t'as pas de face. Bien là, c'est let's go.
Puis là, c'est ça. Puis là, je suis allé voir des gens qui sont
en réhabilitation. Je les ai suivis
juste pour voir un peu comment tu t'intègres ça, là, puis comment tu fais ça.
OK. Un peu acteur studio.
Bien, oui, par rapport à ces... Comme là... Oui, oui, oui. Exactement.
Tu as des personnages, là, où il faut que tu... Comme là, je vais en faire un bientôt, là, dans deux, trois semaines.
Je ne peux pas dire c'est quoi, mais c'est dans le monde criminalisé.
Puis, disons que j'ai lu beaucoup là-dessus, là.
J'ai beaucoup lu là-dessus.
Je rencontre du monde qui s'envolit. C'est fun ça. Admettons,
je ne sais pas ce que tu vas jouer, mais mettons
que tu joues un criminel, s'il te laisse
la gang de criminels aller voir
comment ils vivent ou les policiers,
tu dois le sentir
comme une mouche sur un mur.
C'est fantastique parce que là, tu rencontres des enquêteurs,
mais des enquêteurs d'élite. Puis là, tu vas voir aussi,
tu as accès à des documents d'archives tu rencontres des enquêteurs, mais des enquêteurs d'élite. Puis là, tu vas voir aussi que tu as accès à des documents d'archives
où tu vois des enquêteurs interroger, par exemple, des vrais caïds.
Alors, on a accès parfois à ce genre d'affaires-là.
Puis tu peux rencontrer des ex-tueurs, tu comprends-tu?
Des gens qui sont maintenant dans un autre processus, le genre de processus,
puis tu te nourris de tout ça.
Ça, c'est vraiment rare.
Ça doit être weird pour, mettons, le...
Moi, je n'ai rien fait avec les autres aussi.
Ils sont pas mal.
Moi, je suis super à l'aise avec ce que tu as dit.
Les autres, je ne sais pas ce qu'ils ont.
Mais tu sais, admettons le criminel
qui rencontre le policier,
tu sais, mettons, pour parler, puis après,
il doit être comme,
c'est Vincent Gratton, tabarnak?
Comment ça que Vincent Gratton
fait partie de l'équipe, tu sais?
Il doit avoir, tu sais,
est-ce qu'avertissent le criminel avant?
Hey, il y a Vincent Gratton
qui va être là, qui écoute ou non?
Bien, souvent, les équipes de production
peuvent te mettre en lien avec certaines personnes.
Mais ça aussi, c'est
la responsabilité de l'acteur.
Moi, quand je suis allé voir,
par exemple, pour 19-2, je suis allé voir des gars
qui sont en réhabilitation,
qui sont désappasiques, mettons.
Puis, je les ai accompagnés dans
leur réhabilitation, ce qui fait en sorte que les scènes
où, entre autres, il est en réhabilitation,
je me suis nourri de ces gens-là.
Puis, eux autres,
après,
comment ils vivent ça?
Est-ce que
ils te disent « Wow, c'était
bon » ou ils ne sont pas capables
de parler?
Ben, non, mais...
Non, mais...
Puis, comment t'as trouvé ça oh
oh
ben
non mais
c'est ça qui est rough
c'est ça qui est rough c'est que t'as certaines personnes
t'as certaines personnes qui vont pouvoir te dire
qui redeviennent mieux ben qui vont pouvoir te donner'est que t'as certaines personnes qui font pouvoir te dire... Qui redeviennent mieux.
Qui vont pouvoir te donner un feedback.
Pis t'as d'autres, ben, tu le sais, là,
que t'auras jamais.
Malheureusement, tu n'auras jamais, là.
Non, mais...
Mais...
C'est sûr que là, je suis pas à la même place
que vous autres par rapport à ça,
parce que moi, je suis comme bien reconnaissant.
Ben non, mais c'est ça.
T'sais, quand...
Non, mais quand...
Non, mais pourquoi vous riez, Carlos? J'ai rien de mal!
Je fais rien qu'appuyer ce qu'il dit!
Non, mais quand tu rencontres quelqu'un...
Oui!
Quand tu rencontres quelqu'un...
OK, je vais vous parler.
Quand tu rencontres quelqu'un qui t'ouvre comme un grand aspect de sa vulnérabilité
pis de son intimité,
c'est...
C'est touchant.
Et on est reconnaissant de ça.
Et je voulais...
Il y avait une affaire...
Je critique des malaises.
Non, pas mon cas.
Tu penses que...
Lisez vos émotions.
Chacun pour soi.
Arrêtez.
C'est très bon.
J'adorais ça.
Je comprends pas.
On est entre le rire et...
C'est ça.
C'est les mains à rire, ça.
Les rires que le monde sont mal.
Tout le monde est comme,
non, mais c'est pas drôle.
C'est pas drôle, là.
Je disais quelque chose,
puis tout le monde riait à ce que je disais.
Je me disais, fuck you,
arrêtez de faire ce que c'est moi, là. Qu'est-ce que c'est dr drôle, c'est pas drôle là. Je disais quelque chose, puis tout le monde riait à ce que je disais. Je me disais, fuck you, arrêtez de faire ce que c'est moi, là.
Je crie que c'est drôle, ça.
Mais t'as donné
naissance à la carrière
télévisuelle de
Boucardia Foussi. Tu sais, vu que
t'avais animé,
co-animé la première année
des Kiwis et des hommes,
puis après t'es parti, et ils ont pris
Boucard, qui était
à l'époque un inconnu.
Est-ce que Boucard t'a appelé pour dire
« Hey, merci? »
Comme disait mon grand-père,
« Merci beaucoup
pour la chance
d'être à la table. »
Pour ceux qui n'ont pas
connu les Kiwis des hommes
que j'animais avec Francis Redé,
mon mic nous a ramassés souvent.
J'aimais faire des blagues
sur ce show-là.
Mais c'est le genre de show
qui était parfait.
Je ne savais pas qu'il y avait
une histoire de show.
Mais il y avait une historique.
Mais il y avait raison.
Oui, mais c'était drôle.
Non, il y a pas.
OK.
Mais c'est pas à cause de mes blagues que t'as arrêté d'animer.
Non, non, non.
J'ai passé proche.
J'ai fait, je vais faire semblant d'être...
Non, non, non.
Je sais.
Il va... Il sais. Il va.
Non, non, non,
mais...
Non, mais...
Non, mais...
Ça m'a amené à des réflexions, par exemple.
OK. Ah, oui. OK. Ça m'a amené... Mais excuse-moi, mais ça m'a amené à des réflexions, par exemple. OK. Ah oui! OK!
Ça m'a amené...
Mais excuse-moi, mais...
Bienvenue.
Non, mais...
Je...
Non, mais c'est sûr que...
Tu sais, parce que, tu sais, dans la vie,
quand tu fais 180 heures dans un été,
puis que tu décides de quitter ça,
c'est sûr que c'est une source de revêtement.
Ça va être tellement payant.
Non, mais c'est vrai.
Quand tu fais 180 heures de TV, tu sais, c'était sur que c'est une source de revenus. Ça va être tellement payant. Non, mais c'est vrai. Quand tu as 181
de TV, c'était sur plusieurs mois,
tout ça. Mais honnêtement,
Mike, ça fait partie des réflexions
que j'ai eues, moi. Oui, je me suis dit,
« Oh, Christ, OK, viens nous
brasser un peu. » Puis là, je me suis dit,
je suis rentré dans une réflexion par rapport à,
pas seulement par rapport
à toi, mais par rapport à
plein d'autres affaires
c'est-tu ma place?
puis à un moment donné, j'en ai déduit
que c'était pas ma place, que je préférais faire autre chose
mais c'est pas à cause de Mike
non, c'est pas à cause de Mike, mais je te dirais que
ils vont se battre
non, non, mais
je sais pas s'ils frappent plus fort
qu'un cadre de fenêtre
on a une crise de belle-sœur,
par exemple, on sait où viser.
Tu n'as pas fini de tomber en bas de ton lit.
Non, mais
à un moment donné, c'est des questions qui se posent.
Même quand, à un moment donné, tu es dans
quelque chose qui est très
payant, à un moment donné,
tu te dis, est-ce que je reste
dans ce confort-là?
Ou bien non, je choisis une autre affaire?
Es-tu vraiment à ma place? C'est pour ça que ce que tu me disais, quand j'ai fait
mon espèce de tour du monde à trois ou quatre, tu comprends-tu, dans les bidonvilles, là,
j'étais à ma place. Au marché Jean-Talon, j'étais moi à ma place. Mais je remercie,
tu sais, je remercie la vie, puis je remercie la vie de m'avoir donné ça, de m'avoir
offert ça, mais honnêtement, je n'ie la vie de m'avoir donné ça, de m'avoir offert ça
mais honnêtement
j'étais pas vraiment sur mon X
Est-ce que le show des bidonvilles
tu vas retourner pour une autre saison?
Je ne penserais pas
je ne penserais pas
on n'en a pas entendu parler
mais si on n'en a pas entendu parler
c'est que je ne penserais pas
Ça serait malin de ça revienne avec Bocard
que Bocard prenne c'est que je ne penserais pas. Ça serait malade si ça revienne avec Boucard.
Que Boucard prenne...
Ils prennent
toutes tes gigs.
L'auberge du chétoir
avec Boucard.
Mon prochain show,
Boucard fait la mise en scène.
Ça serait débile mental.
Yann,
autre question.
Ceci étant dit,
quand je suis allé au Sénégal,
j'ai compris qui était Boukhar.
C'est fou, parce qu'un
territoire, une terre,
tu te souviens d'où t'es né.
Puis partout où j'allais,
j'avais l'impression d'entendre Boukhar.
C'était vraiment spécial.
Je l'ai croisé l'autre jour, puis j'ai dit « Cribe,
je sais maintenant qui tu es.
Puis lui, il m'avait dit qu'il n'y a personne
qui comprend l'importance
qu'il y a au Québec
parce que c'est un métier,
quand tu parles à un Sénégalais
qui a toujours vécu au Sénégal,
c'est un humoriste.
C'est comme dire
« Il crache du feu.
Il est vraiment important.
Il mange des grenouilles en public.
C'est ça.
Le respect de l'humoriste est limité là-bas.
En passant pour la Ligue,
c'est Yvon Gervais.
Ah oui, le trophée Yvon Gervais.
Voilà, je le savais. C'est qui ce monsieur-là? C'est unvon Gervais. Ah oui, le trophée Yvon Gervais. Voilà, je le savais.
C'est qui ce monsieur-là?
C'est un ancien joueur.
J'aime que tu le dis
comme si on était
à la gare des Clans
et que tu t'es checké voir si le monde rebasse.
C'est un ancien joueur.
Yeah!
Tu peux-tu googler, Yann,
voir si c'est un ancien joueur?
Martin va le dire. Martin peut le dire.
Non, non, il n'a pas ses lunettes.
Martin, il n'a pas ses lunettes.
Il est chaud.
C'est qui? C'est quoi le nom?
Attends, Yann, avant de googler le nom,
tu te rappelles-tu du nom du trophée?
Yvan.
Yvan. Et le nom de famille?
Mon père.
OK.
Fait que le trophée
est ma vingt-femme.
C'est qui?
Imagique.
Peux-tu répéter encore
le nom, Yann?
Yvon Gervais.
Yvon Gervais.
Arrête, pas Yvon.
Yvon.
Yvon.
Yvon.
Yvon Gervais.
Et c'était qui Yvon Gervervais c'est un joueur des Expos
qui est venu jouer aussi
dans la ligue
majeure du baseball
du Québec
oh wow ok
ah fait que tu sais vraiment
c'est qui là
attends qu'ils me disent
vraiment si c'est ça
ah ouais
j'ai l'impression
c'est ça
c'est un grand joueur
c'est quelqu'un
qui a fait beaucoup de choses
pis
j'avais l'impression
que t'avais une oreillette.
Il va falloir que je demande à ChatGPT.
Oui, il te demande à ChatGPT.
ChatGPT, c'est qui ça?
ChatGPT.
ChatGPT qui est la meilleure invention
et la pire en même temps.
Moi, j'ai demandé cette année pour voir...
Tu n'as pas eu le petit Terminator?
J'ai demandé, j'ai fait.
C'est quand que la saison
de la NFL commence, pis ils disent,
d'habitude, ça commence le premier
jeudi après le Labor Day, pis j'ai fait,
c'est quoi la date,
Carlis, là, je sais pas,
c'est quoi le Labor Day américain, pis là,
elle me dit la date, pis je fais, dis-moi,
tous les home games de Tampa,
pis elle fait ça, tu peux avoir ça sur le
site des Buccaneers.
Puis je fais, fais-le.
Je veux rien faire!
Mais tu sais,
j'étais comme, c'était trop
gris, ça se tiche.
J'essaie de, je me dis, ça va être plus simple
avec toi, puis ta réponse tout le temps,
hey Google!
Google!
Et donc, tu l'entends faire,
Alexa, dis-moi, c'entends faire « Alexa,
dis-moi c'est quoi ça ». Elle la demande à quelqu'un d'autre.
Ça, j'aime ça.
Chaque fois que quelqu'un dit le mot « Alexa »
à mon podcast, je reçois 900
messages de « Collisse,
à cause de toi ».
Hey Google,
ferme les lumières.
Check back.
Hey Google, ferme les lumières.
Le monde sont tellement fâchés. Ça va être un bout.
Alexa, volume 10.
Chris, l'avez-vous trouvé, gars?
Non, on ne l'a pas trouvé.
La coupe Yvon Gervais
est un nom qui semble associé
à une personne spécifique,
mais les informations disponibles sont limitées.
Qui semble être associé
à une personne spécifique?
Tabarnak!
Ça semble un nom
puis un nom de famille.
Un prénom puis un nom de famille.
Est-ce que t'es allé
sur le site de la
MB, la Ligue de baseball majeure
du Québec? La seule information
que j'ai, c'est sur le site de
Urgelle Bourgie.
Voilà.
C'était quelqu'un d'important, c'est ça que ça veut dire.
Ah ouais.
Il est assez important pour que sa famille
ne le pousse pas dans le fleuve.
C'est...
Jean.
Quand je reviendrai,
je le dirai.
Oui, la semaine prochaine.
Une autre question?
Oui, ben oui.
Là, ça serait malade, l'autre question,
c'est le fils de Yvon Gervais
qui écrit...
Pourquoi Phil ne se rappelle pas de mon père?
Puis arrêtez de dire gogo,
le femme de la lumière!
Il y a un Mike...
Non, attends un peu.
C'est un Dan qui demande...
Question pour Phil.
Quel est ton meilleur et ton pire moment
lors de ton passage à Sortez-moi d'ici?
Il y a bien du monde qui a des questions sur Sortez-moi d'ici. Oui, on n'a pas du coup parlé. On lors de ton passage à Sortez-moi d'ici? Il y a bien du monde qui a des questions
sur Sortez-moi d'ici. On n'a pas du coup parlé.
On a zéro parlé de Sortez-moi d'ici.
Tantôt, j'ai dit serpent.
T'as-tu dit serpent d'ici?
Serpent d'ici.
Non, le meilleur et le pire.
Hé, la shot
de toi, là, qui...
Au 53e étage.
Ta barbacque!
Ça, j'avais l'air d'avoir une fourche
comme le gars
au saut en hauteur
t'étais bandé
bandé
non non
c'est juste
un compactage
de pied de fer
qui était comme
ça ça doit être
mais
tu sais moi
j'ai peur des hauteurs
moi j'ai aussi peur
oh chris
pourquoi t'as accepté
de faire ça si t'as pas des hauteurs?
Ben, tu sais, à un moment donné,
je me souviens qu'on monte au 53e étage,
pis là, vous savez, plus vous montez dans des étages,
plus t'entends le vent.
Ils nous mettent devant la fenêtre,
pis là, tu vois l'équipe se préparer,
pis je vois le fil de même.
Pis là, je fais...
Ils ont mis des fils électriques, là.
Pis là, je comprends pas.
Fait que je fais, ils ont mis des fils électriques. Tu savais pas pas fait que je fais ils ont mis des fils électriques
tu savais pas que c'était à toi
je catchais pas que c'était pour nous autres
qu'ils avaient fait ça
et là moi
ils m'ont dit
t'inquiète pas
on l'a testé
avec un gars de ta chaîne
pis ça marche
pis tu sais
à chaque fois qu'ils disent ça
là t'as vu un gars de 180
qui faisait
yeah
j'avais des petits poids
dans les poches.
Parce que la fin
qu'il n'avait pas pensé,
c'est que le fil du bas
n'était pas assez raide.
Fait que, tu sais,
évidemment,
quand tu embarques
300 livres sur un fil,
le fil du bas a tendance
à vouloir faire
un genre de...
Mais quand tu as un harnais
qui tient sur le fil du haut,
qui, lui, est raide, parce qu'il faut qu'il soit raide.
Fait que là, t'as comme la fourche.
Tes pieds, si tu descendes de 20 pieds,
ta queue reste en même place.
Exactement.
T'avais un noix en dessous des choses, là.
J'étais là, tabernacle.
Là, t'es habillé chic, mais veux, veux pas, t'es dodue.
Fait que t'es mal, tout croche, ce style.
Moi, je faisais juste penser à...
J'espère qu'on verra pas mon cul. J'espère qu'on verra pas mon cul.
J'espère qu'on verra pas mon cul.
C'était la seule affaire que je voulais pas.
Tu sais, là, tu flipes, là.
Faut ouvrir mon cul.
J'aurais fait de tabarnak.
La mort, la mort, ça te dérangeait pas?
Je trouve ça moins pire que de voir mon cul, moi.
Fait que toi, mourir habillé, c'est mieux qu'aller se...
Moi, j'ai pas mourir tout nu, Mike.
Moi, j'vais être habillé de là à là. Mais'Alice qu'elle n'existe. Moi, je ne vais pas m'aurait tout nu, Mike. Moi, je vais être habillé de là à là.
Mais pour vrai, j'ai tout le temps eu
peur de ça, m'aurait tout nu.
Moi, j'ai la chaîne de m'aurait tout nu parce que je suis connu.
Il y a un numéro dans son show là-dessus.
Un numéro, tu ne peux pas m'aurait tout nu.
En tout cas, anyway, c'est pas grave.
Quand j'ai fait ça, au début,
on ne le voit pas, mais ça a pris
22 minutes avant que je fasse
« Ok, je vais y aller ». Le premier pas. Parce que là, je faisais « Non, tabarnak, je ne le voit pas, mais ça a pris 22 minutes avant que je fasse « OK, je vais y aller ».
Parce que là, je faisais « Non, tabarnak, je ne vais pas faire ça ».
Puis là, tu luttes contre ta voix qui fait
« Hey, le gros, t'es pas là.
C'est sûr que tu meurs. C'est sûr que tu meurs. »
Puis là, tu ne comprends pas.
Tu es accroché sur le câble,
mais tu as aussi une sécurité avec six gars
qui sont en haut là,
qui ont un effet de poulie qui fait « Vouh ».
Si jamais je tombe, mettons que tu te lâches,
ça fait...
Ils sont six panaméens de quatre piétoires.
C'est rassurant.
C'est rassurant.
Il y avait des gants.
Je me sentais rassuré.
À un moment donné, quand j'ai embarqué sur le fil,
j'ai focussé en avant,
sur l'étage où j'étais.
Je voyais l'équipe technique qui était là,
puis là, je faisais, OK, là, j'ai embarqué sur le fil,
puis là, j'ai vu que ça tenait, puis là, j'ai fait,
OK, ça tient, ça, tu sais. Fait que là, j'étais capable de me
rendre, d'y aller, mais j'étais tellement fatigué, rendu
à la moitié, que j'ai fait, sortez-moi
d'ici, parce que je n'étais plus capable de me rendre,
tu sais. Mais c'était fourré, mais
le plus drôle qu'on n'a pas vu, c'est
la première assistante qui vient me voir
que je suis sur le fil, là. Je mea pas vu, c'est la première assistante qui vient me voir. Je suis sur le fil.
Je me demande...
OK, j'y vais. Elle fait... Non, non, attends, attends.
On n'est pas prêts. Esti.
Hey, imagine. Tabarnak.
J'ai répondu, hey,
peace to rec, la grande, parce que
tabarnak, t'auras pas à shot, esti.
Alex Barrette, là,
il est parti à rire.
J'ai dit, fermez vos yeux, tabarnak. rire. J'ai dit « Ah! » J'ai dit « Fermez vos gueules, tabarnak! »
Puis moi, j'ai un TDAH.
Fait que quand je fais quelque chose d'intense de même,
il faut que je focus et que je me concentre.
Mais j'ai un oreillette, parce qu'il faut qu'il me pose une question.
Puis là, j'entendais juste « Ah! »
Barrette, J.P.
Puis là, t'entends les autres participants
« Lâche pas, lâche pas! »
Ils sont fins, là. Mais tabarnak, moi, les encouragements,
c'est « Hey, ferme ta gueule! »
« M'a réussi, m'a passé au travers. »
Pis à un moment donné, j'ai vraiment fait
« Fermez vos gueules! »
« Faut que je me concentre! »
Pis ça a fait un esti de fret, même.
Ils ont fait « Boom! »
Parce que fâché, je peux crisser des claques, moi, fâché.
Fait que, tu sais, ça, ça a été un moment très difficile,
mais hyper fier d'avoir passé à travers ça.
Est-ce que tu es en estie
contre la production
qui t'impose ça?
Non, c'est au bon bord. J'étais là pour ça.
Moi, avant d'arriver là...
Tu dois être fâché,
ça arrive quand tu vas à la fureur.
Mais là, t'es comme...
Là, tabarnak,
je sais que vous ne voulez plus faire gars contre fille, mais un moment donné... »
Non, mais...
Mais j'étais pas fâché parce que j'étais là pour ça.
Puis moi, je m'étais conditionné à dire
« Je vais vivre des expériences que je n'ai jamais vécues. »
Ils te demandent-tu...
C'est quoi ta plus grande phobie?
Ils disent « De quoi t'as peur? »
Mais ça, tu dois mentir.
Tu dois faire, j'ai peur du chocolat!
J'ai peur de l'air!
Un bien froid, là!
J'ai peur d'Internet!
Non, mais moi,
j'avais été hyper honnête,
j'avais dit,
moi, j'ai pas peur de tout, mais j'ai peur des hauteurs, j'ai été hyper honnête. J'avais dit... Moi, j'ai pas peur de tout.
Mais j'ai peur des hauteurs.
J'ai peur des serpents.
Mais c'est juste que...
C'est juste que c'est dégueulasse.
Ils t'ont-tu mis des serpents?
Ils m'ont mis des serpents.
J'ai eu une tarantule dans la face.
Il y a un crapaud qui me pissait dans la face.
Non, mais tu sais, c'était Claudine.
Il fallait qu'elle dépose le crapaud.
Ça doit pas être beaucoup de piss, par exemple.
C'est tellement... Merde! Non, mais tu sais, c'était Claudine, il fallait qu'elle dépose le crapaud. Ça doit pas être beaucoup de piss, par exemple? T'as pas de pisse?
C'est tellement...
Merde!
Je pense que ça faisait un mois qu'elle avait pas pissé, mon chum.
Voilà!
Pour vrai, là...
Une piss jaune-jaune?
Non, c'était une belle piss blanche.
Je suis pas sûr que c'était une piss ou une grenouille fontaine.
C'était un des deux, là.
Mais j'ai eu le jet, là, dans la face, puis nos yeux sont bien faits.
Dès que j'ai vu le jet, j'ai Pis nos yeux sont bien faits Dès que j'ai vu le jet j'ai fait comme
J'en ai eu dans la gueule
J'étais là tabarnak
Et pour de vrai là, zéro malade
On a eu des problèmes de
Tu sais parce qu'après deux jours
Ils ont compris qu'il fallait qu'ils nous donnent des électrolytes
Parce qu'on est des nord-américains tabarnak
Quand il fait 50 degrés récent
Ça a pris deux jours avant qu'ils déclencent ça
C'est saison 2 C'est ça qui est plat Américain tabarnak, quelqu'un qui fait 50 degrés récent. Ça a pris deux jours avant qu'ils déclencent ça.
C'est saison 2.
C'est ça qui est plat.
Le pire, c'est qu'au début, on avait amené de l'huile à mouche d'ici.
Tu sais, quand tu vas faire ton vaccin,
ils disent « Prends celui-là, ça marche, ça marche, ça marche. » Mais notre huile attirait les mouches.
Ah oui?
Fait que là, les Panaméens, ils ont fait
« Non, il ne faut pas reprenir celle-là. »
Puis là, ils nous ont donné de l'huile.
Les autres, ils t'en donnent full DDT. Oui, DDT et puis tout. Puis là, au Panaméens, ils ont fait, « Non, il ne faut pas que vous preniez celle-là. » Puis là, ils nous ont donné de l'huile. – Ils t'en donnent full DDT.
– Oui, DDT et tout.
Puis là, au moins, on le savait.
Mais écoute, on prenait de la malaria,
pour la médicament, pour la malaria.
Ça fait des astuces cauchemars, mon chum.
– Ah oui?
Tu voyais des grenouilles t'a pissé dans la face?
– Non, moi, je voyais des affaires.
Je me réveillais en faisant...
Il y a plein d'affaires,
ça n'est pas vu.
Il y a plein de gars-gosses.
Ça m'a fait peur,
mais en même temps,
quand je suis sorti de là,
je me sentais mal alpha.
Là, je sens qu'il n'y a plus rien
à mon épreuve,
que je peux faire des affaires,
que j'ai le goût.
J'ai envie de faire ça, en fait.
Moi, j'avais besoin
de me décroter en dedans.
Tu sais, là, nous,
on est tous dans notre petit confort de vie,
tout le monde vit partout. Tu vas là-dedans,
ça te décalisse là-dedans.
Puis tu ressors de là en faisant...
Tu sais, moi, mes chums, on dit, ça a changé de quoi?
Je fais... Moi, ça m'a confirmé
que des skills, j'en ai.
Puis que, tu sais, là, je suis capable de faire des affaires
puis que, quand je vais dans le bois
avec mes chums, je les laisse faire parce qu'ils
font tout le temps, eux autres, puis ils vivent là-bas.
Mais je suis capable de faire des trucs,
je suis capable d'aller de l'avant là-dedans, puis de...
Tu sais, moi, quand je suis sorti, ma famille
s'en venait. Fait que, tu sais, j'avais prévu des vacances
en même temps là-bas. Tu sais, on était dans un tout inclus,
même. Ça a pris quatre jours.
Je disais à ma blonde, « Hey, c'est plate en collier, ça. »
« On s'en va à Panama City. » « On va faire quoi? » « Je sais pas. » Je suis allé à la réception. « Hey, c'est plate, un colis, ça. » On s'en va à Panama City.
« On va faire quoi? »
Je suis allé à la réception.
« Ouais, on s'en va, on trouve ça plate. »
Ils font, « Ouais, mais on peut pas vous rembourser. »
J'ai fait, « Mon colis! »
« Maman! »
J'ai sacré mon camp,
puis là, on a visité le pays.
Toi, t'as eu du fun,
t'as traumatisé ta famille.
Ouais.
Mais pourquoi on dort dans la rue?
Ta gueule, dort!
Pourquoi t'as pris la chambre
extra-serpent?
Mais tu sais, après ça,
j'ai fait « Sortez-moi d'ici, pas tout de suite »,
l'autre série qui est sur évasion avec Dengue.
Je pense que ça, ça a été des moments
extraordinaires, parce que dès que je suis venu, on est devenus des bodés.
Ah, c'est qu'on a ri, on a eu du fun,
on a fait plein de conneries et tout ça. Mais là, on est allés
voir des serpents, toucher à des serpents,
comprendre le serpent, il fait quoi.
Puis tu sais, c'est drôle parce qu'à un moment donné,
je fais une épreuve où je suis dans une genre de place où il y a plein de serpents.
Puis au début, c'est cool parce que je vois juste trois gros boas jaunes.
Ils sont loin.
Je fais comme ça.
Moi, j'avance.
Si je dis les affaires à Rosalie, blablabla.
Mais à un moment donné, je réalise qu'il y a une honte.
C'est tous des serpents.
Je fais tabarnak.
C'est plein de serpents.
Mes yeux sont focussés.
J'envoie une chier, mon gars.
Je fais tabarnak, j'ai peut-être tué un serpent.
Au moment où je me relève la tête,
les trois gros sont virés vers moi.
Là, ils sont de même.
Là, ils se mettent à avancer en même temps. Pis là, ils sont de même. Pis là, là,
ils se mettent à avancer en même temps,
comme s'ils se parlent. Ils font comme,
« Hey, c'est gros, on tabarnak, cette affaire-là.
On te voit, les gars? » Pis là, ils se sont avancés, mais je vous jure, les trois,
ils s'en venaient vers moi en faisant des « lalalalalala ».
Mais sauf que,
eux autres, ils sortent avec leur langue.
Moi, je sais pas qu'ils sortent. Moi, je pense qu'ils vont me
snapper, qu'ils vont me...
Fait que là, je me mets à gueuler.
«Sortez-moi de celle! Sortez-moi de celle!»
Puis là, t'as le GP qui fait «Non, continue!»
Puis moi, qui fais «Va chier! Va chier!»
Puis je sors de là.
Puis là, je suis traumatisé.
Je fais «Tabarnak!»
J'ai l'impression que je l'ai partout.
Je fais «Calique!»
Et là, le gars, le ranger, il me dit
«Hey, il aurait pas eu de danger. » Lui, il se vire. Il me voit. J'ai chaud. je fais colique. Et là, le gars, le ranger, il me dit, « Hey, il n'y aurait pas eu de danger. »
Lui, il se vire, il me voit, j'ai chaud.
Il voit une masse rouge.
Il ne catche pas c'est quoi.
Il vient voir c'est quoi.
Fait que là, avec sa langue, il veut sentir.
Je fais comme, « Oui, mais tabarnak. »
Il veut sentir, il veut sentir.
Non, mais puis il me regarde en disant,
« Hey, le pire qui aurait pu arriver, c'est qu'il te morde. »
Je fais...
Mais c'est fucking ça que je ne veux pas qu'il arrive, merde!
Mais c'est fucking ça que je veux pas qu'il arrive même Mais pour vrai c'était
C'était une expérience extraordinaire
Et je le souhaite à tout le monde
Moi je pensais que aussitôt que tu disais
Sortez-moi d'ici
T'es éliminé
Mais chaque histoire que t'as raconté
Tu dis sortez-moi d'ici
Ah non mais là je l'ai pas dit
C'est comme je suis le maître caleard de tout ce qui est dégueulasse.
Il y a personne qui m'a suivi.
C'est quoi? Tu calais quoi?
Il y avait, mettons, du jus passédate.
C'était comme un gumbucho.
Ça sentait même pas.
C'était comme...
J'ai égali ça comme une affaire.
Mais le deuxième, c'était du foie de bœuf avec du foie de poulet.
Mais en même temps, c'était des fucking bonnes protéines.
Donc moi, je faisais...
Mais c'est sûr que ça sent charogne quand tu le broches de la face.
Le troisième, c'était des entrailles broyées.
Ce bout-là, il était moins le fun.
Parce que, tu sais, quand tu le bois, tu prends une pause,
tout se dépose sur ta langue.
Donc là, tu fais...
Puis après ça, j'ai pas eu les deux autres.
Parce que c'est moi qui ai gagné direct.
Parce que les autres n'ont pas suivi.
Mais je sais que... Moi, c'est celui-là que j'attendais. Parce que moi, le show, je l'ai pas eu les deux autres, parce que c'est moi qui ai gagné direct, parce que les autres n'ont pas suivi. Mais je sais que...
Moi, celui-là que j'attendais,
parce que moi, le show, je l'avais déjà écouté.
Moi, j'attendais les yeux de poisson,
puis les coquerelles.
OK.
Moi, c'est ça que je voulais avaler,
puis là, je ne l'ai pas eu.
Ça fait que c'est...
Bon, qu'est-ce qu'on pourrait faire à soir
pour le mettre en danger?
En fait...
Bien, je pourrais partir en moto, là.
T'as-tu fait?
Ah!
C'est ça c'est malade
comme la version web
de sortez-moi d'ici
c'est on te fait boire
pis tu pars en moto
mais
ben moi
moi j'ai fait
Fort-Boyard
Fort-Boyard
pis j'ai
moi j'ai rencontré
le père Fouras
alors c'est
c'est moins
t'as-tu
t'as-tu l'énigme
je me souviens plus
père Fouras
Fort-Boyard c'était ça il t'a demandé aussi T'as-tu l'énigme? Je me souviens plus. Père Faure-Broyant, c'était ça.
Il t'a demandé aussi, t'as peur de quoi?
Oui, exact.
C'était l'ancêtre de toutes ces choses-là.
C'était l'ancêtre.
C'était vraiment incroyable, d'ailleurs, cette place-là.
C'était comme une petite île, un fort.
Puis c'était vraiment un studio de télévision incroyable.
Avec des personnages weird.
Oui, puis c'était
les mêmes personnages
dans plusieurs pays, je pense.
Oui, exactement. Tous les pays allaient là.
En fait, les Norvégiens, entre autres.
Mais il y avait, tu sais,
le Père Fouras,
c'était... C'est un jeune,
d'ailleurs. Il avait 35-40 ans.
Ah, oui!
Fait que lui, c'était le même pour le Québec, puis la France, puis il y en avait un autre,
mettons, pour l'Angleterre.
Oui, oui, oui.
C'était un beau gars, là.
OK.
Oui.
Il vient de s'aîner.
Ça, c'était quoi que...
T'es-tu déjà fait pogner à surprise-surprise?
Jamais.
OK.
Jamais, non.
Ben, c'est à soir.
Ah!
C'est à soir. Ah, c'est à soir. Mais ça, dans ces années-là, être connu,
ça devait être stressant de tout le temps faire
« Asti, il me niaise ».
Tu sais, pour vrai.
Moi, je me suis tout le temps demandé ça.
Mettons, ceux qui étaient connus dix ans avant moi,
ça devait être « Tu vas au resto, la serveuse est bizarre.
Ben, c'est sûr.
Tu embarques, puis tu fais « Ast, chose, Beliveau va arriver.
Il y a des fois où je me disais, là, ils vont me pogner.
OK.
Je te connais, je te connais, toi, je te connais, toi,
je te connais, toi, je te connais, toi,
je te connais, toi, tu es gros,
mais je te connais.
Tu es gros, mais je te connais.
C'est déjà fait ça.
Ah, bien, merci. »
À un moment donné, tu dis « OK, Marcel va apparaître. »
Puis là, quand tu vois qu'il n'apparaît pas,
tu te dis « Ah, je ne prendrai pas de dessert. »
Finalement...
« T'appelles Weight Watcher. »
Yann, il reste combien de questions?
Il en resterait probablement juste une bonne.
OK, on va aller avec une bonne.
Attends un peu.
Ah oui, c'était pour Vincent.
C'est Félix qui demande
quel a été le pays le plus difficile
au tourner dans ta série?
Le plus tough, ça a été le Bangladesh
parce qu'il nous manquait un papier.
Ça, c'est les meilleures anecdotes.
Puis que la police nous a courus après
pendant quatre jours.
Quatre jours? Wow!
Ça, ça a été rough.
Puis on a surtout eu peur pour notre fixeur,
pour le guide, parce que notre fixeur,
le Bangladesh, je ne sais pas si vous suivez
un peu l'actualité actuellement,
mais c'est vraiment, ça ne va pas bien du tout.
Ça va bien?
Ça ne va pas bien du tout, Ça va bien? Ah non, ça va pas bien.
Ça va pas bien du tout, puis les journalistes se font sourire.
Puis même, pour vrai, au Bangladesh,
même quand ça va bien, ça va pas si bien.
Puis notre fixeur était un journaliste critique du régime
qui travaillait pour un journal indépendant.
Puis t'avais des journalistes qui disparaissaient à ce moment-là.
Puis nous autres, on a eu peur, pas tant pour nous,
parce que nous autres, on se disait,
bon, si on se fait pogner,
on a découvert qu'il nous manquait un papier.
Nous autres, si on se fait pogner,
on va avoir l'ambassade qui va venir nous sortir de là.
Mais lui, il va être dans la merde en estime.
Donc on a été pendant quatre jours de temps
où la police nous courait après. Puis à un moment donné,
la police nous attendait.
Il y était trois.
Vous autres, vous étiez quatre, par exemple.
Mais pas de gun.
Mais là, ils ont commencé
à nous prendre en photo.
Puis moi, d'instinct,
ce que j'ai fait, c'est que j'ai commencé
à les prendre, eux autres,
tous en photo, puis à être hyper cool avec eux autres, puis joker avec eux autres.
Puis je leur ai dit, vous connaissez le premier ministre du Canada?
Justin Trudeau.
J'ai dit, oui, Justin Trudeau, c'est un chum, c'est un chum à moi.
Puis regardez, j'ai vos photos, puis je vais vous montrer vos faces à Justin,
puis il va dire à la nation à quel point vous vous occupez bien
des Québécois et des Québécoises.
Moi, ça a été ma façon.
J'avais l'air d'un gars sur la côte.
J'étais comme...
Les directeurs photo me regardaient et disaient,
ça va-tu, Vincent?
J'étais comme un peu...
Je voulais à tout prix sauver ce gars-là.
Ça a marché, ça. Ça a. Puis ça a marché, ça.
Ça a marché.
Ça a marché, oui.
Elle a une chance, ça se dit.
Non, mais...
Ça aurait été malade que l'histoire soit
« ça n'a pas marché, puis il est mort ».
C'est parce que, on le dira,
les gens ne savent peut-être pas,
mais ce qu'on appelle les fixtures,
donc les guides,
les gens qui nous permettent de rencontrer les gens
qui font un premier travail de défrichage,
sans ces gens-là,
il n'y aurait pas de correspondants à l'étranger
où ça serait difficile de faire
les jobs de journaliste ou de documentaire.
Puis eux autres, comme lui,
j'imagine qu'ils ont de la famille.
Ben oui.
Lui, est-ce que
son but à lui
ou leur but à eux en général,
quand il aide des gens d'autres pays,
il espère-tu que tu les ramènes ici?
Parce que ce n'est pas une vie,
mais ça m'a été au Bangladesh,
être l'ennemi du pouvoir.
C'est leur pays.
C'est là où on a rencontré des gens à travers la planète qui se battent pour leur pays, pour leur famille.
Ils veulent rester.
Une fois, on est au Kenya.
On est dans un camp où c'est des gars qui prennent soin des zèbres.
Bref, ces gens-là viennent nous faire rencontrer une madame qui s'appelle Mama Gravy,
qui s'occupe de tout refertiliser les terres pour que
les ailes puissent manger.
Puis à un moment donné, je dis à ce gars-là,
« Toi, tu es un universitaire,
puis tu as quand même
une bonne job. Je vais te poser une question vraiment
cave, mais si tu vis dans ton
village, tu sais, c'est des huttes,
je dis, tu pourrais demeurer
à 30 000 d'ici.
Tu aurais l'électricité, la climatisation.
Tu sais?
Il me regarde et dit,
Vincent, il dit, mon identité,
c'est pas un bol de toilette.
Mon identité, c'est pas l'électricité.
Mon identité, c'est ma grand-mère.
Mon identité, c'est les enfants du village.
Puis quand il va y avoir des sécheresses,
on va les vivre ensemble.
Puis moi, je suis là pour ma communauté.
Moi, j'ai regardé ce gars-là, ça fait
« t'abarnac ». Alors c'est ça aussi
qu'on remporte.
Moi, j'aurais été comme « j'ai besoin de maquillage.
Amenez-moi une vodka
Canberge. Amenez-moi une vodka Canberge.
Ah oui.
Je comprends le gars,
mais est-ce que je l'aime
ma toilette?
Puis...
Mon bidet.
Yann,
on fait-tu...
On va faire
une dernière
mauvaise question
puis après,
on va...
On va monter en haut.
Ah, bien,
il y en a une pas pire
quand même.
Il y a Félix qui demande
c'est quoi les salaires
des mieux payés
dans votre ligue
et combien coûte leur bâton?
Là, tu demandes au gars
que tu ne savais pas c'était qui,
il vend et il ne se rappelle plus
de son nom de famille.
En fait, tu vois,
les salaires, c'est compliqué
parce que les lanceurs ont des salaires
différents, évidemment.
Il n'y a pas une base de salaire.
C'est comme n'importe quoi.
Plus tu es bon, plus tu gagnes. C'est le même salaire. Plusimporte quoi plus tu es bon plus tu gagnes c'est le même ça marche plus tu fais gagner victoire plus tu gagnes parce que
quand tu perds un match tu as moins quand tu gagnes un match tu as plus quand tu fais 7 manches tu as plus
quand tu lances tout le match au complet finalement mais tu sais les bâtons mettons c'est tu des games
de 7 manches c'est 7 manches oui c'est 7 manches ouvertes il n'y a pas de manches genre à 10 points
on change de bord les petits gars c. » C'est pas ça.
Et les bâtons,
c'est parce que les bâtons, nous, on est chanceux
à Quattrook parce qu'un de nos joueurs,
c'est le propriétaire des bâtons Mark.
Donc, des bâtons qui sont faits,
si je ne me trompe pas, c'est au Québec.
Puis c'est vendu à travers
la Ligue nationale.
À travers le Québec et le Nouveau-Brunswick.
Non, mais il y a même des joueurs de la Ligue nationale
de baseball québécois qui jouent avec ces bâtons-là.
Fait qu'on a quand même des très bons prix.
Mais c'est parce que moi, j'ai 30 joueurs.
Fait que c'est 60 bâtons
qu'il faut acheter par année.
Fait qu'il faut acheter des bâtons de même pour eux autres.
Mais on a des bons deals.
Ça représente beaucoup.
Un bâton vaut peut-être 100 piastres.
Je sais pas, 125. Je sais pas trop.
J'ai aucune idée. Moi, j'ai reçu l'argent,
je fais « Come on back, come on back, come on back,
come on back, come on back! »
« Qu'est-ce que tu fais? » « Rien, rien, rien, rien, rien. »
Il t'envoie-tu
tous les prix?
Fait que tu passes tes journées à faire...
Non, ok.
Non, on a un compte, puis l'argent est là-dedans,
puis eux autres, ils font leurs affaires,
leurs gars-gosses, ça fait longtemps qu'ils sont là-dedans.
C'est plus, Martin, vu qu'il est gérant,
lui s'occupe de bien donner les contrats
à nos commanditaires, bien donner les affaires.
Il y a des commanditaires, on est passé,
j'ai toujours pas ma facture déclarée dans mes impôts.
Lui, il est là, on va s'en occuper.
Mais c'est pas cher, commanditer.
Yann, le Daily Buffer pourrait commanditer.
Qu'est-ce que t'en penses?
Ah oui?
Je reçois de l'argent
ou je donne de l'argent?
Non, non.
Ben, regarde,
on réglera les détails
plus tard, mais...
J'aime ça, ça.
T'as juste à dire oui.
Tu dis oui,
tu signes.
That's it.
Ah oui.
Tu vis où, toi?
À Deschayons,
sur Saint-Laurent
Ah il n'y a pas d'équipe c'est parfait
Investis chez nous
Mais ouais c'est ça
Fait qu'il n'y avait pas de réponse
Yann y a-tu un autre mauvaise question?
Bon je peux vous en trouver une
C'est très drôle les mauvaises questions
Pour Vincent
J'aime mieux les mauvaises questions
C'est quoi ton crise les mauvaises questions. Pour Vincent... J'aime mieux les mauvaises questions. Mauvaise question.
C'est quoi ton crise de problème?
Je sais pas.
Ça peut vous changer.
C'est la même petite question.
La personne, elle la pose différemment.
Phil, c'est quoi la pire chose que vous avez mangé?
C'est sûr que ça... La pire chose qu'on a mangé, il y avait
un oeil de bœuf à un moment donné que moi et Rosalie,
on avait chacun un oeil de bœuf.
Le problème avec ça, c'est que moi, je peux caler des choses,
mais croquer dans le quoi qui est...
J'ai bien de la misère. C'est vrai?
Moi, ça, j'ai ça. Fait que mettons, caler une grévée,
un peu dégueu,
t'as pas de problème, mais manger un petit bout de steak
dégueulasse...
Tu sais, mettons, c'est absurde, mais mettons le homard,
faut vraiment qu'il soit très bien apprêté.
Parce que si ça fait «heu, heu», là, je décroche,
je suis plus capable. Mais s'il est en mousse-moutille,
ça va être malade, ça, le homard.
Mais ça, puis c'était drôle,
parce qu'à un moment donné, ça, on l'a pas vu dans l'émission,
tu sais, à un moment donné, tu comprends
que t'as des étoiles, mais qui nous donnent
de la marde. Tu sais, je veux dire,
des pattes de crocodile, de langueille,
on a eu plein de cocheneries
qu'on mange pour le souper.
Fait qu'à un moment donné, moi et Rosalie, on a fait,
on lui dit, on veut de l'épice, on veut de l'offert,
on va le manger, mais on lui disait,
mais on veut des filets mignons à soir.
On lui disait, non, mais va chier.
On les envoyait chier, mais on mangeait pas à bouffe,
tu comprends. On trouvait ça drôle,
parce que le plus drôle là-dedans,
moi, un de mes moments préférés,
Dave Morissette, il était avec Audrey.
Audrey, elle s'est tapée des fourmis,
des oeufs de fourmis
ou des larves de fourmis,
c'est ça qu'on s'appelle? Tu croques,
puis ils sont déjà vivants, ils sont dedans.
C'était horrible.
Et Dave, lui, il a vomi sa vie.
Mais il a rien mangé.
OK.
Je riais, Mais il était tellement beau
Il était là
J'ai dit, man, t'as vomi
Moi je suis parti
Je pense que c'est un des moments les plus drôles
Ce tournage-là, c'est absurde
Avant d'arriver, on se fait dire
Il faut parler tranquillement
Pourquoi? Il y a un nid de guêpes
tueuses, juste là.
Faut pas faufrer trop de bruit.
Je fais « Tabarnak, vous avez pas envie
de nous donner un autre plateau? »
Puis là, tu sais, c'est le plateau
où on se bat à coups d'épée dans la face.
On est là « Ah! »
« Chut! » Les abeilles.
Il y avait des autobus de parking.
À de bonnes circonstances, les abeilles se mettent à devenir folles et autobus de parking. À de bonnes circonstances,
les abeilles se mettent à devenir folles,
qui nous sautent dessus, qu'on rentre dans les trottinettes
et qu'on se sauve. C'était fou raide.
T'avais-tu ça à LOL?
Ou LOL, c'était...
LOL, c'était plus tranquille.
Non, LOL, c'était très tranquille.
LOL, c'était...
LOL, c'était très fun.
LOL, c'est une journée.
C'est trois jours.
Sauf que la première journée, on fait comme les In,
mais on se voit pas.
Ce qu'ils ont fait cette année,
c'est que la première journée, on a fait les In.
Après ça, on était cachés. Là, on s'est vus, toute la gang.
Le lendemain matin, on décollait.
Parce que la nuit d'avant, ils avaient fait ça dans une même journée
et c'était trop.
Puis là, ils l'ont fait là parce que tu vois,
c'est six demi-heures
sur Prime,
mais ça dure 14 heures.
Tu sais, le monde, des fois, ils font « tabarnak,
ils sont pardus ». « Tabarnak, ça fait 14 heures,
j'essaie de le faire décrocher, vous allez bien encore,
calisse. » Puis elle est là, puis
« tabarnak,
tu ne peux pas rire, tabarnak! »
Je me suis dit, un moment donné, non, puis finalement,
c'est moi qui ai ri comme un astide cave.
Ça, je le regrette.
Moi, mes deux cartons jaunes, c'est moi qui les ai fait rire.
Comme un con.
Puis, tu sais, c'était des rires, genre...
C'était même pas...
C'était juste un...
Ah, j'étais en tabarnak après moi.
C'est quoi l'affaire la plus drôle?
L'affaire la plus drôle? C'est le pénis à Rousseau. Ah, c'était en tabarnak après moi. C'est quoi l'affaire la plus drôle?
C'est le pénis à Rousseau. Ah, c'était...
Il était incroyable.
Mais c'est parce que vous, vous avez vu,
deux minutes et demie, ça durait
24 minutes, ce petit numéro-là,
en train de faire
des jokes. Il est bon, le tabarnak.
Il était incroyable.
Moi, je roulais à terre.
Ah non, pis là, il savait que moi, j'avais de la misère.
Puis là, il venait se zigner sous moi.
Mais ça, c'était drôle.
Puis Luc Fonck était super drôle aussi dans ses affaires.
Ça, c'était un show écrit pour moi.
Ça, c'est le genre de show que moi, je fais.
OK, je vais le faire.
Tu vas faire ça.
Tu penses-tu refaire un autre show réalité ou non?
En fait, tu as vu? Moi, ce que j'aime de sortir moi d'ici,
c'est qu'il n'y a pas de game social.
OK.
Puis je pense que si j'étais dans un show
où il y avait une game social,
je serais bon en tabarnak.
Comme un big brother?
Je pense que je serais...
Ça, ça veut dire que tu es là l'année prochaine.
Bien, en fait, je connais bien le producteur
qui produit ce show-là,
mais non, je ne serai pas là
parce que je ne veux pas le faire.
C'est trois mois
enfermés dans un laboratoire.
J'ai parlé beaucoup à Martin Vachon
et à d'autres.
Je ne pourrais pas vivre là.
Être avec quelqu'un qui vit des problèmes
et tout ça, ça me prend une porte de sortie.
Tu ne peux pas rester trop proche de quelqu'un qui vit des problèmes et tout ça, ça me prend une porte de sortie. Tu ne peux pas rester
trop proche de quelqu'un qui vit beaucoup d'émotions.
Maintenant, il faut que...
Mais la beauté du monde qui vit
trop d'émotions...
Non, je ne vois pas bien.
Mais la beauté du monde qui vit trop d'émotions dans ces shows-là,
ils se font éliminer.
Non, mais c'est vrai.
Mais c'est absurde. Ceux qui sont le plus humains,
c'est eux qui font sortir en premier.
Tu fais comme,
« Man, amène-les avec toi.
Amène-les avec toi, man.
Puis faites quoi avec, là? »
Mais non, je ne ferais pas ça.
Mais tu ris, là.
S'ils faisaient un Survivor avec des artistes,
probablement, je serais un des premiers à y aller.
OK.
Parce que je fais des régimes, ça ne marche pas.
Je me suis dit, je vais aller dans le studio.
Je suis allé trois semaines dans le jungle. J'ai pris du poids, ça marche pas. Je me suis dit, je vais aller dans le stygian. Je suis allé trois semaines
dans le jungle, j'ai pris du poids, Carlis.
T'as-tu engraissé?
Non, j'ai perdu 28 livres
dans le jungle.
28 livres? Oui, je suis allé dans un tout inclus
quatre jours. Tout a repogné sur le monde.
Ah!
T'étais comment?
Chris, Il était ici
Hey
On va finir là-dessus
Merci
Merci
Merci
Merci
Merci
Merci
Merci
Merci
Merci la gueule
Si vous voulez voir
Il te reste combien de dates
Pour te tourner
Moi je finis
Je finis en
Je finis en mars 2025
Fait qu'il me reste
Un six mois
Puis j'ai terminé
Fait que venez voir ça C'est philippelaprise.com
C'est pourquoi pas.
Venez voir ça.
C'est super bon.
Merci à tous.
Vous avez été capables.
Merci tout le monde.
Merci.
Merci Mike.
Merci. I'm out.