Mike Ward Sous Écoute - #503 - Kim Rusk et Mike Beaudoin
Episode Date: November 18, 2024Cet épisode est une présenation de Manscaped ( http://manscaped.com/WARD20 ) et de Polysleep ( https://polysleep.ca/fr )Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Kim Rusk et Mike Beau...doin pour discuter du Cinéma L'Amour et du fétichisme des cheveux.---------Pour vous procurer la Ward Vodka - http://wardvodka.ca/Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du bordel comédie-clin dans Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup tout le monde.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute.
Merci beaucoup d'être là.olé si ma voix et on dirait
Asti et Yann je suis plus habitué de faire autant de show plus ça va moins j'ai de voix je sonne
comme je vais à la fin de l'année je vais sonner comme marjo je pense Je sonne comme une vieille fumeuse.
Je suis une vieille fumeuse.
C'est tes shows de scène qui te font ça? Tu penses que ce serait tes shows de scène?
Je pense que c'est
shows de scène.
J'imagine.
Parce que j'ai réalisé...
J'essaie de ne pas parler fort,
mais j'ai ces vieux réflexes.
Quand je suis sur scène, je parle tout le temps
comme s'il n'y avait pas de micro.
Je projette trop.
Je n'ai pas de technique.
Dans le temps, il y avait plein de monde qui me disait
« Non, non, il faut que tu parles du ventre. »
Je suis comme « Ah, je sais ce que je fais. »
Je crie.
Je crie.
Je ne fais pas attention.
Je ne m'hydrate pas. Des fois, je prends un verre.
C'est ça. Je suis en train de scraper ma voix.
Je suis vraiment content. Les shows sont le fun. Je veux remercier tout le monde qui est venu voir le show à date.
J'ai eu sept semaines. Je veux parler de ça, j'ai eu deux plaques
ultra importantes. Bien, une
ultra importante, puis l'autre moins importante.
J'ai eu ma plaque pour mon billet
platine. Fait que ça, j'étais vraiment
content. Merci. Merci beaucoup.
Bravo.
J'étais content.
On avait vendu
25 000 billets en une journée.
Ça avait pris un mois pour pogner 50 000.
Là, ça a pris comme neuf mois pour pogner 100 000.
Fait que tu vois que ça stagne.
C'est fini, là, call-list.
Ça me prend tabarnak.
Non, mais je suis vraiment content.
Ça faisait juste six mois, la première,
puis déjà la première médiatique, puis déjà le billet platine. J'étais heureux, j'ai reçu ma petite plaque, mais une autre plaque m'a rendu encore plus heureux. J'ai reçu ma plaque, Yann, pouro tourbus aux États-Unis. Je m'étais
fait refuser aux douanes.
Il avait fallu que
j'aille parquer ça à Stee,
pas loin de Plattsburgh.
Je suis revenu à pied. J'ai passé
aux douanes à pied,
tabarnak. Je sais pas
si t'as déjà vécu
ça, mais crisse que
c'est pas cool. Je marchais,
pis il y a comme un chemin
pour les piétons.
Le chemin Roxane?
Ouais, c'est ça.
Moi, je les appelle des piétons.
Techniquement, c'est plus des migrants.
Et là, je marchais,
il mouillait,
et là, j'étais comme,
ah tabarnak, moi, à la pluie,
j'ai l'air d'un Mexicain. Fait là j'étais comme ah tabarnak moi à la pluie j'ai l'air d'un mexicain
fait que j'étais comme
mais non Chris là
si je passe dans ce chemin là
ils vont me renvoyer à Acapulco
fait que j'ai fait
fuck off
je passe avec les chars
fait que j'ai marché avec les chars. Fait que là,
les chars roulaient. J'étais comme un gars chaud
à 4 heures du matin, à commande
à l'auto du McDo.
Fait que là, j'attendais.
J'attendais. Il y avait, mettons, 3-4
chars, puis moi. Puis j'attendais.
Fait qu'un moment donné, tout le monde me regardait.
Fait que j'ai fait... Chris, il y avait
la passe Nexus, là, tu sais.
Tu sais, le monde qui a les... Fait que... Puis il n'y a jamais personne. J'ai fait, Chris, je vais passer par la passe Nexus, là, tu sais, le monde qui a les... Fait que, puis il y a jamais
personne. J'ai fait, Chris, je vais passer
par la passe Nexus. Fait que là,
la place Nexus... Fait que là, je passe,
et là, j'arrive, puis le gars, il me dit,
est-ce que vous avez une carte
Nexus? Puis j'ai fait, j'ai même
pas de char, restez!
Puis il m'a laissé passer.
Puis après,
après, j'ai trouvé quelqu'un pour m'aider avec la plaque.
Puis il a tellement fait un bel job,
parce que les gens qui m'avaient vendu le véhicule,
eux autres, un coup, tu sais, si tu payes cash un véhicule,
un coup que tu as payé, ils se crisent de toi.
Fait que là, eux autres, ils avaient juste besoin d'appeler Transports Canada pour leur dire…
Moi, c'est une compagnie qui vende…
C'est surtout des Sprinter qui sont modifiés en limousine.
Mais moi, j'avais pris un Ram ProMaster qui est modifié.
Mais c'est le même intérieur que ce qu'ils font avec leurs sprinters.
J'avais pris le RAM parce que mon mécanicien m'avait dit « Prends RAM, vu que tu es tout le temps à tourner
loin de Montréal,
il n'y a pas de mécanicien Mercedes partout,
tandis que RAM, tout le monde est capable de réparer ça. »
Eux autres, ils avaient oublié de marquer
que le véhicule RAM était légal au Canada.
C'est vraiment un système weird.
C'est le manufacturier qu'il faut qu'il fasse ça.
Puis là, on les a appelés.
J'ai appelé et j'ai dit,
« Transport Canada m'a dit que vous avez juste à les appeler ou envoyer un e-mail. »
Puis, ils vont le mettre sur la liste.
Puis, ils ne l'ont jamais fait.
J'ai attendu, j'ai attendu.
Finalement, j'ai engagé un gars
qui est écœurant,
qui s'appelle Richard Fournier.
Si tu veux importer un char, c'est
Rick Den Auto Import,
ou Auto Import,
qu'il a réussi à rentrer le véhicule.
J'étais tellement heureux.
Là, j'ai une plaque grâce à lui
et j'ai un souvenir
de marcher
à pluie
pour rentrer dans mon pays.
Le pire, c'est que c'est un tour bus
pour ta tournée,
mais là, ta tournée,
t'as la moitié de fait déjà.
La tournée vient de commencer
au mois de septembre.
C'est nouveau, nouveau.
Il me reste encore un an et demi, deux ans. C'est nouveau, nouveau. Il me reste encore un an et demi, deux ans. Là, c'est
ça. Là, j'ai mon truck, je suis content.
Pourquoi tu voulais changer? Celle-là, c'est comme deux grands bancs. Ça a l'air d'un
party limo un peu.
Là, on dirait que c'est mon bachelorette. Non, non, mais c'est ça.
C'est juste deux divans,
deux divans et un frigidaire.
C'est juste ça.
Ah, c'est cool, ça.
Puis une toilette.
Oui, deux divans, puis une toilette, puis un frigidaire.
Mais tu peux-tu t'étendre dedans?
Je sais que ta maître-soeur t'étende dans l'eau.
Tu peux t'étendre.
Bien, tu sais, comme un divan.
Moi, OK.
Tu sais?
OK.
Là, oui.
Là, j'aime ça.
Imaginez Yann qui va retourner à la maison,
il va regarder son divan et il va faire
« Ah ben tabarnak!
Colisse!
Tout ce que j'aurais pu faire tout ce temps-là! »
« J'ai fait besoin de mettre mon lit simple
dans le salon.
Les deux divans, techniquement,
ils deviennent un lit queen.
On avait été voir le Grey Cup l'année passée.
Ça fait longtemps.
C'est joli, ce véhicule-là.
On s'était couchés.
C'est moi et ma blonde qui étions en arrière.
On s'était couchés en arri'est moi et ma blonde qui étions en arrière. On s'était couchés en arrière,
mais chacun sur un divan.
C'est super confortable.
C'est vraiment le fun.
Toutes les humoristes,
je leur conseille tout le temps,
achète-toi une van,
mais achète-la au Canada.
Ça m'a fait cheap.
En plus, j'ai fait ça parce que je voulais sauver de l'argent.
J'ai fait, j'ai payé un estate deal,
mais mon estate deal a fait que j'ai attendu un an.
J'ai payé plus cher que ce que le véhicule vaut là,
puis je me suis fait chier.
Ça m'apprendra.
Bien oui.
Bon.
Yann, es-tu prêt?
Oui, monsieur. Bon. Hey, Yann, es-tu prêt? Oui, monsieur.
Yes.
Hey, je suis surexcité parce qu'il y a une des personnes, c'est sa première fois,
elle sous-écoute, puis je sais qu'elle va être bonne parce qu'elle est hallucinante
à la radio.
L'autre, ça fait mille fois qu'il vient, il vient de lancer son one-man show sur YouTube.
Ça va super, super, super bien, mesdames et messieurs.
Voici Mike Beaudoin
et Kim Rusk!
Salut!
Salut!
Allô?
Merci d'être là.
Bravo pour le chandail, premièrement.
C'est le meilleur chandail, le cinéma, l'amour.
Oui, je le porte fièrement.
Bien endroit, d'ailleurs, si vous n'êtes jamais allé.
Une institution à Montréal, comme le bordel, d'ailleurs.
Est-ce que les planchers sont collants ou glissants?
Écoute, les planchers sont un peu collants.
OK.
En toute honnêteté.
Oui, je suis allée vraiment visiter le cinéma L'Amour.
Je suis allée vivre l'expérience d'aller assister à une programmation,
double programmation.
Y a-t-il un odeur bizarre?
Non.
En fait, autre que le fait que le gars mangeait un porté chinois
quand je suis arrivée à l'accueil, je te dirais que non,
il n'y a pas tant d'odeur.
Y avait-tu un gars qui mangeait du fond?
Le gars au cinéma L'Amour qui te je te dirais que ça... Il y avait-tu un gars qui mangeait du pote? Le gars au cinéma, l'amour
qui te vante et il est comme...
En fait, le propriétaire qui était là
qui était vraiment cool.
By the way, ça, c'est de génération en génération.
Je me suis intéressé un peu à l'histoire.
Je suis pas juste allé voir les films de cul.
Donc, c'est ça. Le jeune
qui a repris ça de son père, qui avait repris ça de son grand-père
et vice-versa, mangeait un porté chinois
quand je suis arrivé. Écoute, c'était à l'heure du lunch
en même temps. Il avait besoin de manger.
Ça sentait ça.
Puis, ils vendent-tu du popcorn?
Oui. Des jujubes pré-emballés.
Je ne peux pas dire que je les aurais pris en vrac.
Oui, oui, oui.
T'as-tu pris du popcorn?
Non, non, non. Le moins possible.
Combien de temps t'es resté, total?
Ah, trois heures. Deux heures et demie, trois heures.
On a regardé un film.
Non, mais je pensais que t'allais aller chiller,
juste voir l'ambiance.
C'était-tu si important pour toi
de voir c'était quoi la fin du film?
Non.
T'étais comme, voyons, qu'on lisse.
Je suis un peu fucked up, là.
Ça, ça va de soi.
Je pense que...
Mais j'aime vivre des expériences.
Mais je peux aller là dans un objectif de baiser.
Les gens baisent.
Ils ont des relations sexuelles avec eux-mêmes et avec d'autres.
J'étais là en tant que spectatrice.
J'essayais de comprendre le concept.
Pour l'émission de radio que j'anime avec Mike,
on parle beaucoup de sexualité.
Le cinéma d'amour,
tout le monde m'en parlait.
Je ne savais pas ce que c'était.
Je suis allée là.
C'est ça. On a tout vu.
C'est surtout
des messieurs seuls
ou des couples.
Tu devais être la seule
fille qui n'était pas
une prostituée.
Et encore.
Non, non, c'est pas vrai.
Mais en fait, j'étais avec Joannie.
On était les deux filles
ensemble les deux animatrices
Chris on avait mis
nos hoodies
pas ceux-là
mais d'autres
noirs
comme le capuchon
qu'on voit pas
nos mèches blondes
pour pas que les gars
soient genre
de la viande fraîche
pis on avait pas mis
de parfum
pour sentir bon
le but c'était
d'être le moins
attractive possible
tu comprends
mais c'est ça
fait que Chris
on était dans nos bancs
mais on était là genre un mardi
après-midi, là. Il y avait, par exemple,
une trentaine de personnes.
C'est-tu moins cher, les mordis?
Le pain, c'est qu'on a payé.
Si j'ai payé, j'ai payé mon dit,
j'ai payé pour... Je sais pas.
J'ai pas passé à ça. J'étais comme,
moi, un peu... Mais c'est...
Pour vrai, c'est vintage. Puis la salle de spectacle,
elle est... La salle de cinéma, en fait, c'est beau terrible. Ça serait une. La salle de spectacle, la salle de cinéma,
c'est beau terrible.
Ça serait une super belle salle de spectacle.
J'ai le goût d'aller faire un show.
Oui!
Moi, je pourrais faire un party.
Si tu fais mourir.
Tu fais par applaudissements
et les applaudissements,
tu entends des...
C'est comme ça, une clave.
Ça ne sonne pas de même. Le point, c'est que quand je suis allée, c'entends des... T'es comme ça, une classe, ça sonne pas de même, de toute façon.
Le point, c'est que quand je suis allée, c'était
majoritairement masculin et homosexuel.
Bizarrement, c'était un film...
C'était un film hétéro.
Ça doit être décevant pour deux gays
qui fourrent pis sont comme, quoi, la madame
agache toute?
En effet, c'était souvent deux gars et une fille.
Dans le film, c'était plus ça.
Elle était accessoire.
Mais la fin de semaine, c'est le film, c'était plus ça. Elle était accessoire. Mais la fin de semaine,
c'est très couple, c'est très jeune.
Je me suis dit que j'allais retourner.
OK.
Excuse-moi, mon fil, il pogne tout le temps.
Ça va?
Tu vas retourner avec ton chum?
Peut-être.
Tu veux-tu venir avec moi?
On va y aller.
Moins me branler à côté de quelqu'un.
Non, mais il n'y a pas juste de ça.
C'est fucked up.
Parce que...
C'est fucked up.
Moi, j'avais peur à un moment donné
d'avoir une bite qui apparaît ici.
Tu sais, comme...
Tu sais, parce que tu es assis
et il y avait une mini-section.
Puis toi, en plus, avec ton hoodie,
tu avoues juste la dernière minute.
C'est ça.
Tu sais, elle est là.
Les ailleurs.
Tu es comme, je suis correct.
Je suis comme...
Je suis capotesse.
Puis Joannie, tu sais, Joannie, elle n'est plus pas prude que moi. Puis Joannie,
elle est plus pas prude que moi, au contraire,
mais elle était moins à l'aise.
Moi, j'étais comme...
Je voyais des gars marcher proche de nous autres,
je suis comme, Steven, qu'est-ce qui va nous arriver?
Il pourrait nous arriver, là.
Mais ils s'approchent-tu, puis ils sollicitent-ils?
Ils nous regardent bien.
Il y en a qui se sollicitent entre eux autres.
Il y a des habitués, assurément.
Il n'y a-tu rien de plus gassant quand tu vas au cinéma que le monde qui marche dans le cinéma pour aller s'asseoir ou qui se sollicitent entre eux autres. Il y a des habitués assurément. Il n'y a rien de plus gassant
quand tu vas au cinéma qu'il y a le monde qui marche
dans le cinéma pour aller s'asseoir ou qui se lève beaucoup.
Là, c'est non-stop. C'est un grand boulevard.
Ça y va, ça va jusqu'au bout.
Ça s'en va et ça regarde la salle.
Là, ça se porte.
Ils se mettent devant l'écran et ils checkent.
Puis en haut, tu as comme des mezzanines.
Puis là, ça fourre.
Mais là, on n'est pas allé là.
Ils ne peuvent pas fourrer genre d'imbant normal?
Ah ouais, on a eu un gars qui s'est exclamé
Il est venu, mais genre
C'était
Je suis très triste, on vit ça, man
On vit ça, c'était quelque chose
Pis attends, de tous les styles
Comme les gars qui vont à la construction
On est venu rentrer lors du lunch
Ils sont allés, pis il y a des hétéros
Mais il y avait aussi
des homosexuels.
Avec un break de job, ils vont se branler.
Ils fournissent des capotes et des lingettes.
C'est clean quand même.
Il est-tu pas maudit?
Ils fournissent
condoms et lingettes,
mais pas pour les gars tout seuls.
Ils veulent que tu viennes dans le condom.
Ah oui? C'est hygiénique quand même. Même si tu te branles tout seul, il faut que tu viennes dans le condom. OK. Ah oui?
C'est hygiénique quand même.
Même si tu te branles tout seul,
il faut que tu viennes dans le condom?
Ben oui.
Je pense qu'il demande.
Si tu te crasses dans le film,
viens dans la cabote.
C'est la moindre des choses.
C'est ce que je pense aussi.
Un peu de savoir-être, s'il vous plaît.
Quand tu viens de masturber
chez nous.
Attendez-moi mon chandail en dessous.
Il y aurait pu avoir un petit bol.
Un bol?
Tu viens dans...
Non, mais...
Tu rapportes ton sperme.
Non, mais tu jettes un petit bol.
Tu sais, comme les petits cups de sauce
pour emporter.
Un petit cup de Saint-Hubert?
Oui, oui.
Les petits cups de salade.
Oui, c'est ça.
En tant qu'à faire un genre de ballon,
tu sais qu'après, tu pars
avec ton sperme.
Tu es comme, c'est une bonne année, ça.
C'est une bonne année.
En tout cas,
assez là ou assez là pas,
c'était une belle expérience.
Moi, c'était plus en mode curiosité.
C'est ce que j'appelle recherche et développement.
Moi, par exemple, pour vrai,
ça m'intéresserait voir,
mais moi, je serais du genre à faire
« All right, on va chez nous. » Tu sais, je serais pas... Ça faire « All right, on m'en va chez nous. »
Ça ne me prendrait pas
trois heures.
J'aimerais faire la petite visite guidée
avec le gars qui mange.
Peut-être que sur là, il y aurait du macaroni
au fromage.
Mais je ne m'imagine pas
m'asseoir. Moi, je suis bien
dédaigneux. Tout le long, je serais comme
« Oh, ça va falloir que je suis bien dédaigneux. Fait que là, tout le long, je serais comme...
« Oh, colisse, la taverne va falloir, je brûle ma chemise. »
Non, mais moi, je resterais une petite demi-heure,
chiller, voir l'ambiance, puis après...
Mais c'était des vieux films de cul comme dans le temps.
Ah, du vieux vintage années 70.
Ben, c'est pas 70, mais tu sais, mettons...
Puis comme aujourd'hui, qu'on voit sur Youporn,
puis ça va vite, puis c'est comme...
Là, c'était vraiment, tu sais, des vieux films cassettes.
Des artisans.
Bien, c'est ça, du monde qui a ça à cœur.
Tu sais, comme elle était capable.
Des folklores.
Oui, c'est ça.
C'était fascinant.
Il y avait-tu...
Puis c'était-tu...
Tu sentais-tu que c'était un vieux film
ou, tu sais, c'était digital?
Non, c'était...
On n'était pas dans de la pellicule, genre, en tournant à 8 000 mètres.
Je ne sais pas, je ne suis pas caméraman ou whatever,
mais je sentais que c'était un vieux scénario.
Parce que c'est ça qui est le fun de sa place.
Le logo, ça fait très années 60.
Il était cœur.
C'est ça que j'aime.
Puis moi, j'aime beaucoup la merch.
C'est ça.
Vous en avez de la merch au bord d'un?
Mais la prochaine fois fois je vais mettre
J'aime la merge
L'histoire est belle
Le mot pas vrai
Ça fonctionne
Les gens sont heureux
Ils repartent de l'heureux
C'est-tu légal?
Aux États-Unis
Peewee Herman s'était fait pogner
En train de se crasser dans le cinéma, à l'époque
qui était une vedette pour enfants, qui n'est pas un bon
mot.
En même temps, il a le droit.
Tu ne veux pas rentrer au cinéma
l'amour faire. C'est-tu Fardoche?
C'est le nouveau
en plus, Fardoche.
Pee-wee, c'était-tu un endroit spécialisé pour ça?
Oui, c'est un cinéma
érotique.
Je pense
en Floride.
Je ne sais pas où, mais
ce n'était pas légal.
C'est weird que...
Le cinéma est légal,
mais tu n'as pas le droit de te crosser.
On s'entend, le cinéma est érotique.
Tout le monde va se mettre sur le bain. Tu vas voir un film de cul, mais tu n'es pas supposé te marasser mais on s'entend au cinéma érotique tout le monde va se mettre sur le bain
t'es pas supposé te marrer
je connais pas tous les rouages
l'aspect juridique, la patente
mais je vous confirme que ça se crassait
excusez, j'en ai peut-être manqué un bout
mais c'est quoi, c'est-tu un projet
de documentaire, c'est quoi le contexte
de recherche que t'es allé faire
c'est parce que
non mais merci vous allez voir que C'est parce que... Non, mais merci de poser la question.
Non, non, vous allez voir que ce n'est pas tant important que ça.
Je fais une émission de radio
le midi avec Joannie
sur les ondes du 96.9 CQA.
Ça s'appelle Les Démones. Donc, on est un peu
tannantes. Je suis allée aussi...
Je suis allée faire plein
d'autres expériences de même. Mais je suis souvent
l'envoyée, l'élue qui va essayer cette affaire-là.
Puis on est juste allé
pour pouvoir en reparler
avec nos auditeurs.
C'était comme l'objectif
parce que c'est un flou.
Tu sais, par applaudissement,
combien de monde
est allé au cinéma
de la mort dans la vie?
Oh, quand même!
Pas mal!
Oh, c'est une fille!
Deux, trois personnes.
Bonsoir.
Il y a un monsieur
en arrière aussi.
Monsieur, excuse-moi,
êtes-vous ensemble?
Non, non, non.
Ah!
Bon, bien, tu vois,
ils sont les trois.
Puis, tu y vas-tu souvent? Non, je n'y vais pas. Puis, êtes-vous ensemble? Non. Ah! Bon, bien, tu vois, ils sont les trois. Puis, tu y vas-tu souvent ou...
Non, je n'y vais pas.
Puis, allez-vous faire quelque chose?
Oui, je suis allée sur les...
En haut.
Fait que toi, t'as baisé dans la mezzanine.
Ah oui?
Elle a baisé dans la mezzanine.
Elle s'est baisée dans la mezzanine.
Ce show-là va être bon.
Puis, toi, t'as fait quoi, man?
Oui.
Première fois, c'était pour une visite guidée.
Oui.
Le monsieur est parti chez moi.
OK.
Deuxième fois, c'était pour le tournage.
C'est comme ça que j'aime saison 1,
on a tourné à l'intérieur.
C'est une très bonne série aussi.
Mon Dieu.
Tu prends les mandats de tournage aussi?
Oui.
T'es caméraman?
Non, en logistique de plafond.
C'est fascinant comme place quand même.
Oui.
Ça a un bon look.
C'est comme ça que je l'aime Tellement
Ça a vraiment un look
C'est le Québec des années 70
Dans ma tête c'est ça
Et quand tu rentres les vieux vieux films
Les images mon gars
C'est fascinant la porn ça a toujours existé
Ça a l'air beau
Je vais y aller après je pense
Tu m'en avais pas parlé de même quand on était à la radio C'est pas moi quand je parle la porn, ça a toujours existé. Ça a l'air beau, je vais y aller après, je pense.
Tu m'en avais pas parlé de même quand on était à la radio.
C'est moi quand je parle!
Ça avait l'air juste que le monde se branle,
mais là, ça a l'air le fun.
Je pense que c'est le genre d'affaire
que dans un couple, il faut que ça soit
plus la femme
qui pitche à son chum
que le gars qui pitche à sa blonde.
Moi, je n'imagine pas ma blonde
triper avec notre projet
de « Hey, on va aller fourrer
pendant que du monde nous regarde. »
Mais en haut, le monde te voit-tu aussi?
Le monde te voit-tu en haut?
Non, c'est privé en haut.
Mais ils peuvent te voir, c'est vrai.
Tu peux laisser le guideau ouvert.
C'est comme des loges.
C'est le balcon.
Je suis Jeff Molson.
Là, je suis bandé.
Là, tu es dans les loges.
Mais si tu laisses le guido ouvert,
les gens peuvent...
Tu es voyeur exhibitionniste.
C'est vrai, j'avais oublié ce volet-là.
C'est comme un club échangiste, à la limite.
Mais que tu n'échanges pas.
Ouais. Ben, tu peux échanger,
je pense. Peux-tu échanger?
Chris, on a une représentante même.
Ça doit être mal allé pour échanger.
Tu sais, c'est pas des portes,
c'est des rideaux, fait que tu cognes sur le rideau.
C'est ça, exact.
Ou tu te fais juste chuchoter pis t'entends jamais.
Hé, psst, je sais ce qu'est-ce qu' Ou tu te fais juste chiotter pis t'entendent jamais. Hey,
je sais ce qu'est-ce qu'on peut.
Hey,
je veux mettre mon next.
Mais,
je pense que
pas être connu
pis être dans un autre pays,
je pourrais me laisser
tenter ces affaires
mais je trouve très lent
moi,
je la comprends,
il y a quelque chose
de fucked up.
Ah ouais?
T'es-tu encore
avec ce gars-là?
Non,
c'est ça.
Ah ouais. C'était-tu ton avec ce gars-là? Non, c'est ça.
C'était-tu ton autre chum?
Ça a bien été, pareil.
On ne regarde pas vraiment le film quand on va là. Moi, je le regardais à l'estime
parce qu'il n'y avait rien qui se passait de moi et Joanie.
J'étais un peu toujours dans la crainte,
comme je vous disais, d'avoir quand même amené quelque chose qui apparaît.
Mais c'est quand même...
C'est pertinent. Vous laissez rire.
Puis vous autres, c'est ça...
Ils vont capoter, on leur fait une assise de pub.
Arnaque!
Il vit donc, super,
il est en train de manger son poté chinois
et de créer ça.
Le bout qui dit que si ils sont pas sûrs, c'est légal.
Ça, c'est moins le fun.
D'avoir une assise de line-up, même.
Imagine s'ils ferment à cause de nous autres.
Oui, juste à cause de ça.
Il faut s'excuser à quatre générations.
En tout cas, je pense qu'on est VIP for life.
Tout le monde sait.
Vous autres, vous vous êtes rencontrés à Radio?
Ou est-ce que vous vous connaissiez avant?
Non, on ne se connaissait pas avant.
Moi, j'ai été engagé à C'est quoi?
Pas cet été, l'autre d'avant.
Fait que 2023.
Puis après ça, on a commencé les demandes du midi.
Puis ils m'ont pris une fois par semaine
pour faire des chroniques les jeudis midi.
Fait que je suis leur...
Boy toy.
Boy toy, c'est ça mon rôle.
Fait que le jeudi, je fais une chronique
sur le sujet du jour, dans le fond.
Il est excellent.
Fait que je commence à faire ça.
Fait qu'eux autres te le disent d'avance. Fait que, je commence à faire ça. Fait que,
eux autres te le disent d'avance.
Je lui dis,
on parle de telle affaire.
Oui,
c'est vous qui le demandez.
Je pourrais choisir le sujet
que je veux.
Souvent,
il me dit,
si tu veux parler de quelque chose,
dis-le.
Oui,
il peut avoir une commande
dans l'affaire d'amende.
Oui,
c'est parce que,
il se fait deux étés,
je le fais,
qu'à tous les jours,
je trouvais des sujets.
La manière,
je suis comme,
moi,
si je sais déjà de quoi il parle,
j'ai juste à écrire des jokes là-dessus.
Je ne me passe pas la tête
à trouver de quoi.
Puis,
qu'eux autres,
après, trouvent, on l'amène comment dans le show. Ça reste que pose pas la tête à trouver de quoi. Puis qu'eux autres, après, trouvent.
On l'amène comment dans le show?
Ça reste que c'est eux autres qui annulent.
Puis moi, je fais un bit.
Puis en plus, le monde qui écoute,
ils font comme tabarnak et vite.
Eux autres, ils parlaient de ça.
Puis lui, il arrive avec 58 jokes.
Mais ça, man, ça me fait rire.
Parce que je mets mes extraits sur TikTok,
Facebook, Instagram, tout ça.
Puis je fais mes affaires,
mais tu ne vois pas mon laptop.
Les chroniques,'les écris
fait que j'y lis
j'apprends pas ça
à tous les jours
à tous les semaines
c'est du stock
qui meurt après
pis y'a plein de monde
qui écrivent
sur les réseaux sociaux
hey tu regardes ton ordi
t'en connais pas par coeur
t'es comme mais
mais ta gueule
mais c'est ça la radio
c'est une gang de mêlés
mais t'es comme
non mais
tu sais
si on raconte
une anecdote
qu'on vit là
on la connait par coeur
on l'a vécu
mais si c'est un sujet, je parle de Red Bull,
j'écris des jokes sur le Red Bull,
je vais pas apprendre tout ça par cœur
pour un 3 minutes radio qui meurt après.
Mais le monde ne cache pas.
On dirait par exemple, la radio,
moi l'idée de mettre des caméras,
j'aime tellement ça,
mais ça c'est le côté que...
Là, il faut que tu deals avec les épées.
Les hosties d'épées qui vont faire,
comment ça tu lis?
Parce que moi, je suis capable,
puis pas toi.
C'est correct qu'on a un chèque de noix
dans nos opinions, mais pour faire de la radio
depuis presque 17 ans,
moi, les caméras, ça m'emmène. Chris, c'est ça, la beauté
de la radio, man.
C'est que c'est...
J'ai une clave, par exemple!
C'est quelqu'un qui se cressait.
Il vient venir d'un condom, là.
Ça me gosse, parce que, tu sais,
Chris, on est... Au-delà de ça,
on n' est pas CCMA
on est pas maquillé coiffé
ça se retrouve sur les réseaux sociaux
trop souvent
ce que je dis à la radio
les podcasts c'est différent
c'est un concept on le sait
mais maintenant avec les réseaux sociaux
ce qu'on va dire va être pris
pas mis en contexte
on va mettre un extrait de deux minutes.
T'as pas le avant, le après.
En vidéo aussi, avec des zoom in, zoom out
et tout est calisse. Des fois, genre,
je parlais de madame à la radio.
Ça se peut que je la trouve conne.
Je fais comme...
Mais Chris, on le voit que la télé et la radio,
t'as pas dans les traces que je fais ça.
C'est pas pour ça que je deal
avec la radio. Je me suis pas fait engager
pour ça. J'avais jamais pensé à ça. Je me suis pas fait engager pour ça.
J'avais jamais pensé à ça.
On a des réactions normales.
Je serais tellement normal.
C'est parce que
à chaque fois que j'écoute la radio,
la radio, la mode de prendre
des appels,
ça rajoute rarement
quelque chose.
Les lignes ouvertes.
Ça s'engage l'auditeur. Ma vie, c'est les lignes ouvertes. Non, mais tu sais...
Ça s'engage l'auditeur.
Des fois, c'est le fun, mais souvent,
un appel sur trois, tu fais comme...
Ah, c'est-tu de quoi, lui?
Moi, je serais
en ondes, puis je ferais
« Hey, c'est super intéressant, puis tu me verrais faire... »
Je me mettrais dans l'ordre.
Normalement, ils ne mettent pas de temps, ces boutes-là,
non plus, quand c'est pas si intéressant.
— Non, non, non, mais non. Oui, j'imagine... — Souvent, t'as des moments de ta face
bien rigole en moment, là. — Ce que je veux dire, c'est que c'est quand même
un risque. On contrôle pas l'image.
Quand on fait de la télé, mettons, on sait que
on est filmé. Vous, on dirait qu'on a
un petit peu plus un bâton dans le cul. On fait plus attention.
À Radio Men, je suis tout décollé.
J'arrive de même. Tu sais, comme...
C'est vrai, c'est authentique, je pense pas à ça
pis ce que je vais dire, je vais le dire une fois
je vais pas le répéter sur les réseaux sociaux
pis il y a des fois où c'est repris
pis ils font un petit titre avec ça
genre comme je finis de raconter le plus gros scandale de ma vie
pis je suis comme man, c'était pas ça
l'effet que ça donnait live
moi j'aime faire du live, j'aime ça
là à ce temps je le dis, là tu m'as pas ça sur les réseaux sociaux
on l'a dit une fois, je ne raconte
plus l'anecdote. Je ne veux pas que ma mère l'entende
habite à Québec. Elle ne m'écoute pas à Montréal.
Nous autres, quand on avait commencé
sous écoute, puis ça commençait à pogner,
Jason, qui ne travaillait pas pour moi à l'époque,
qui est décédé,
tu sais, c'est ça.
C'est sympathique. Bien, merci.
C'est bon au début d'anecdote. Lui, oui, c'est ça c'est sympathique c'est bon début d'anecdote
c'est pas juste le début
c'est ça l'anecdote
mais ça Yann
mais ça c'est réseaux sociaux
on va avoir du clic
au début Jason
mettons les 10-20 premiers épisodes,
il prenait les meilleurs moments
et il faisait des petits clips.
À chaque fois, j'ai dit,
« Je comprends ce que tu fais.
C'est super bon,
mais ça va me mettre dans la marde.
Ça va mettre les invités dans la marde.
Dans six mois, plus personne ne va vouloir le faire. »
Si tu écoutes depuis le début,
toutes les phrases
prises hors contexte. Mettons juste au bout
du cinéma, c'est arrivé quatre fois
qu'on a fait des gags
weird parce que c'est des messieurs
qui se crossent en public. Ça apporte
des jokes. Mais si tu prends
juste cet extrait-là,
là, on a l'air de trois
hosties de weirdos qui se masturbe dans le public.
Oui, puis c'est aussi pour la protection,
même des auditeurs qui nous appellent,
qui se confient, mettons, anonymement.
On respecte ça.
Moi, je fais ma vie, ma carrière est basée
sur les lignes ouvertes.
Puis c'est vraiment ça, mon créneau, je pense,
c'est d'avoir cette belle relation avec nos auditeurs
qui nous appellent et qui nous partagent
leur expérience, de façon anonyme parfois.
Mais si je leur mets ces réseaux sociaux,
on a le temps, on a le temps
de trouver c'est qui.
Tu comprends?
La matinée,
j'en connais la voix.
La voix,
ça se reconnaît pas mal.
Ils n'ont pas signé le release.
Ils n'ont pas signé rien
qui nous autorise
à mettre ça
sur les réseaux sociaux.
On les protège.
Moi, je défends
vraiment mon monde.
C'est important.
C'est parce que le midi aussi,
c'est un show
pas de tabou.
Il y a des affaires.
Le jeudi, c'est plus cul. C'est pour ça que je fais les chroniques. Jeudi'est un show pas de tabou. On est trash. Il y a des affaires. C'est trash. Le jeudi, c'est plus cul.
C'est pour ça que je fais les chroniques.
Le jeudi, le lundi, mardi, mercredi.
Il y a des trucs le lundi, mardi, mercredi.
Non, mais des fois, il y a eu des sujets.
C'est le vendredi, on n'est pas en onde.
C'est pas du cul.
Non, mais des fois, il y a eu des affaires tristes aussi.
De monde qui se livre des chutes d'expérience de marde de leur vie.
Tu es comme, c'est ça.
Tu ne veux pas que le monde après, ça se retrouve après.
Non.
Il y en a plein qui veulent aller rester anonymes.
Ça sort mal, tu sais, quand c'est des meilleurs moments.
Mais c'est quelque chose de triste.
Surtout avec le petit jingle de « Hé, sur c'est quoi? »
« Mon père m'a violé. »
« All right! Radio numéro un à Montréal! »
C'est dégueulasse.
« C'est K.O Kaoui 96.9.
Wow!
Ils vont prendre ce bout de l'homme,
ils vont faire une pub avec Watchtree.
La radio en mic.
Depuis, c'est ça,
toi, tu as un parcours
vraiment, je trouve,
vraiment hot et intéressant
que la première fois
que je t'ai vu,
et je pense que c'est la première chose
que tu avais faite,
c'était Love Story,
saison 1.
Saison 3.
Saison 3, c'est vrai, il y en avait eu deux.
Il y avait eu la première année, oui.
La première année, oui.
Effectivement, je dis tout le temps,
je ne sais pas pourquoi je dis ça,
mais c'est une référence que Guy...
Guy Cloutier.
Guy Cloutier avait produit, exactement.
Je cherchais son nom, Guy de la Liberté.
Non, Guy Cloutier.
Il y a eu l'année 2
avec Mathieu Barron
moi j'étais l'année 3
ok
j'ai pas fait la fucking tentacule
c'est pas mon édition
ok
mais t'avais gagné
oui
ok
et c'est ça on dirait
Love Story
c'est comme flou dans ma tête
mais c'est plus comme Big Brother
mais c'était comme un peu
un show de dating
fait que c'était toi pis en fait t'avais 2 gagnants c'était- comme un peu un show de dating. C'était toi, puis...
En fait, il y avait deux gagnants.
C'était du vendu même, show de dating?
Non, la première année, oui, ils voulaient faire ça,
mais ils se sont rendus compte que ça n'a pas marché.
Non, trois quarts étaient gué, gaullistes, dans mon édition.
C'était bien correct.
C'est vrai.
C'était pas du...
Mais non, c'était gars contre fille.
En fait, il y avait un gagnant gars, un gagnant fille,
mais c'était les gars qui eliminaient les filles
puis le public sauvait. C'est ce qui était le fun
qu'il n'y a pas à Big Brother, mettons, la différence,
c'est que le public intervient.
C'est eux qui décident.
C'est les gens à l'intérieur qui mettaient
deux personnes en danger, puis le public
sauvait une personne à chaque semaine. Moi, en l'occurrence,
une fois une semaine sur deux.
Puis toi, ton plan avant de faire ça,
c'était-tu, tu disais, je veux me lancer
dans les médias, puis ça va être
une belle audition
pour faire de la télé,
de la radio, tout le monde va me voir?
Oui, bien moi, j'avais, à 22 ans, quand j'ai fait
le Love, j'avais une boutique érotique à Québec.
C'était dans le même temps, oui.
Non, mais je suis toujours un peu dans le même thème.
À Québec, ça s'appelle L'E-Love. Elle existe encore
derrière la boutique, mais là, je ne suis plus du tout associée à ça.
Elle était où, la boutique?
Il y en avait une sur la rue Saint-Jean.
Elle est encore là.
Puis moi, j'avais ouvert à Place Laurier.
OK.
C'est une grosse boutique à côté de la chapelle.
Ce n'était pas...
Puis c'était dans...
C'était dans les années, en plus, avant Internet.
Oui.
Oui, oui.
Internet existait, mais personne n'achetait sur Internet.
Il n'y avait pas de médias sociaux.
Il y avait moyen de faire du vrai cash
avec des boutiques.
Absolument.
Le Markup est très bon sur un dildo.
Ça ne doit pas coûter si cher que ça
à fabriquer.
C'est vendu cher.
Ne faites-vous pas berner.
En tout cas, j'ai fait de l'offre. berner mais en tout cas toujours est-il que
bref j'ai fait le loft
oui écoute
puis j'avais étudié
en radio-télé
au collège radio-télé
de Québec avant
je faisais de la radio
avec PY
j'avais commencé
mais tu sais
c'était comme
de façon bénévole
puis moi
à Québec
tu sais
t'es pas connu
j'avais bien beau aller
picher des concerts de télé
à TQS
je me sens crissée
la réceptionniste à l'entrée
puis je l'ai faite pour vrai
ça là quand est arrivé le loft je me suis inscr Puis je l'ai faite pour vrai, là, ça, là, là.
Fait que quand est arrivé le love, je me suis inscrite,
puis j'ai été pris. – Tu vivais encore à Québec,
à cette époque-là? OK. – Oui. Puis je suis partie à Montréal,
puis je suis jamais revenue à Québec après, parce que ça a
déboulé, là. Probablement parce que
j'ai tout le temps été au balotage, en tout cas, du moins,
presque une semaine sur deux, puis qu'il y avait un engouement,
puis j'avais un bon bassin de gens
qui votaient pour moi à ce moment-là.
Les producteurs ont fait Chris
et même les diffuseurs à l'époque.
Quand je suis sortie,
il était payant.
C'était ce que je voulais faire dans la vie
et j'ai vraiment été très sérieuse.
J'ai vraiment été assidue.
J'ai pris des cours.
J'ai fait plein d'affaires.
Ils m'ont fait faire des estis de projet
pour me driller.
Comme les championnats du monde
des campings du Québec.
Ça devait être beau, ça.
Les championnats du monde
des campings du Québec.
Mais ça enlève
monde au Québec.
C'est ça.
Exact.
J'aime toujours ça.
Oui, mais c'est vrai.
C'est comme international.
C'était quoi? Ils jugeaient sur quoi?
Juste comme si c'était beau?
Non, non. C'était des Olympiades.
Oh, tabarnak. Ça devait être triste.
C'était deux...
Le monde qui sort du cinéma,
l'amour qui va...
Non, mais c'était genre deux invités.
C'était toi et Mike.
Les deux, Mike, vous venez sur un camping
à Saint-Glin-Glin
de ouf
je sais pas où
puis là
on vous fait faire des épreuves
puis là
qui va remporter
est-ce que ce sera Mike
ou Mike
puis ça c'était à télé
genre toute animation
oui
fait que c'était ma première
vraie animation
j'ai fait de l'âge
c'est à quel réseau ça
TQS
moi j'ai été pas longtemps
à la petite reine de TQS
c'est ça encore ton CV
oui
ben là non les CV t'as-tu encore sur ton CV? Oui.
Ben là, non.
Les CV.
T'as-tu un CV, toi?
Non.
On a plus de CV, là.
Mais en tout cas,
j'ai beaucoup de show.
J'ai fait deux filles le matin.
Ça a bougé,
mais j'ai été sérieuse, assidue.
Puis j'ai tout donné pour faire mon métier.
Ça, c'est ta job-là.
Ils te l'ont-tu offert?
Il a fallu que tu auditionnes
pour devenir l'animatrice
des Jeux olympiques
des campings du Québec.
Non, ils me l'ont donné.
Prends le micro.
Mais c'est parfait, c'était une école.
Je ne pouvais pas me permettre de cracher sur quoi que ce soit.
C'était une visibilité, c'était un show d'été.
Écoute, je me rappelle, c'était payant,
pas payant, je m'en foutais.
Moi, c'était ça.
Parce que faire de la télégalité en tant que
l'offerteur ou peu importe, tu ne fais pas de la télé.
Si tu participes à un show,
tu n'as aucune conscience du behind the scenes.
Il y a beaucoup de monde qui ne font rien après.
Ce n'est pas tout le monde qui fait de la télégalité
qui veut faire des médias.
Il veut faire de la télé ou de la radio.
Il veut triper exact et peut-être avoir une espèce de...
Surtout dans ces années-là,
ils veulent en avoir tellement...
Comme l'anstar, j'ai l'impression, tu fais Occupation double,
tu es conscient
que tout le monde va me voir.
Si j'ai l'air d'un fou,
tout le monde va le savoir. Mais dans ces
années-là, le monde était comme...
Il n'y avait pas de réseaux sociaux.
Personne ne voyait ça.
Il y en a qui se faisaient haïr,
comme Mathieu Baron. Le monde
l'haïssait pour vrai.
En fait, ils l'ont aimé beaucoup
parce qu'il a gagné.
C'est mon chum de gars.
Mais après ça, l'année où il est retourné
dans l'offre parce qu'il a eu un All-Star,
ça a été son heureux.
Là, il était boli.
Il était coq.
Puis Matt, il est tellement cool.
C'est tellement un bon gars.
C'était fini.
Mauvais move.
Mauvais move, oui.
Puis, c'est quand que la radio est rentrée dans ta vie?
Rapidement.
Ensuite, écoute, j'ai remplacé dans les shows d'été.
Je me rappelle.
Moi, j'aime le rock.
J'aime toute la musique, mais j'aime beaucoup le rock.
Puis, j'étais à Rhythm FM l'été.
Puis, je parlais du Heavy Montreal.
Je parlais, genrelais de Motley Crue
et de shows pas rapport
comme Cannibal Corpse.
Le monde à Rhythm FM était comme
« Mais de quoi? »
Je faisais des chroniques pas possibles.
Motherhead.
Il y a plein de lignes ouvertes.
Oui, Marina,
j'aurais une question pour l'autre.
Peux-tu demander de fermer sa gueule?
Non, mais on avait...
Je sais pas, man.
L'été, quand il y a des remplacements,
c'est comme...
C'est plus léger.
Fait que moi...
Il y avait juste à m'orienter.
Ceci dit, je pense que je suis une bonne communicatrice
puis je m'adapte.
Fait qu'ils m'ont dit,
arrête de nous parler du WM,
parle-nous, genre, des festivals de Montgolfière. Fait que je me suis adaptée puis je m'adapte. Ils m'ont dit, arrête de nous parler du WM, parle-nous des festivals de Montgolfière.
Je me suis adaptée et je suis tout de suite rentrée à Secouin.
Ma clientèle, mon crowd est plus jeune.
Ça fait combien d'années que tu es à Secouin?
Il y a deux parties.
Ça fait trois ans que je suis là.
Tu as fait trois ans que tu es allée à Énergie.
Énergie, tu as volé à Secouin.
Après, Secouin, tu as volé.
Le bout, tu es allée à Énergie. J'ai fait Secouin. Je suis partie après ça pour Énergie, tu as volé de CQA. Après, CQA, tu as volé. Puis le bout, tu étais à Énergie.
Tu es allée à...
J'ai fait CQA. Je suis partie après ça pour Énergie.
Mais là, bref, c'est une question de contrat.
Je ne pouvais pas travailler avant six mois.
Puis c'était quand je suis arrivée pour rentrer dans mon contrat.
Éric Salvaille, il est arrivé ce que vous connaissez tous.
Mais je suis toute étonnée.
C'est fantastique, je pense, à ce moment-là.
Avec Yannick, puis tout se connaît.
Fait que moi, ils m'ont demandé de remplacer Éric. J'étais comme, « Mais on a vraiment...
Vous fou, est-ce? » Il était comme,
« Tu veux que j'aille pogner des pénis dans le bureau? »
Je sais pas.
OK!
Je sais pas si je suis à l'aise, là, mais...
Oh, lisse!
Aïe! Non, non, c'était comme, tu peux les remplacer. Puis tu sais,'aise, non, mais... Ah, le miss! Aïe!
Non, non, c'était comme tu vas les remplacer.
Puis, tu sais, les fantasies, vous connaissez le concept,
c'est plein de chroniqueurs.
C'est drôle que toi, tu étais là, par exemple.
Oui, mais tu étais bon!
Tu étais bon!
Pour vrai, j'aimais ça.
Tu jasais des petites tranches de vie.
J'aimais ça.
Mais c'est le même.
Tu sais, moi, je leur avais dit...
Moi, c'était...
Pour vrai, je m'entendais vraiment bien avec Éric.
Bien oui.
Puis, il a tout le temps été cool avec moi.
Tu sais, là, je viens deentendais vraiment bien avec Éric. Il a tout le temps été cool avec moi.
Je viens de faire cette gague-là.
Il n'a jamais rien fait de déplacé devant moi.
Il aurait fait mal, même.
Lui, il m'avait demandé de faire ça.
Éric et les Fantastiques, c'est comme un podcast.
Là, j'avais dit, je vais le faire.
Il avait dit, il faut juste trouver un sujet et venirenez parler Puis là j'avais dit trouvez moi un sujet
Je voulais pas trouver mon sujet
Je voulais arriver là et il me disait
Ok parle de Red Bull
Puis là je suis comme ok
Je partais puis j'avais vraiment du fun
J'étais dans une passe dans ma carrière
Que
Le grand public m'a hissé
Puis là je me disais, asti,
les madames qui me détestent le plus
adorent Éric. Fait que là,
il va être obligé de m'enturer.
Puis ça va m'aider
à prendre un peu de billets en région
quand je vais partir.
Puis j'ai eu bien du fun.
J'ai aimé ça quand c'était Énergie.
Quand c'était allé à Rouge,
là, j'ai fait...
Il me disait que Rouge allait rajeunir.
Ça l'a rajeuni un peu.
J'étais comme...
J'ai plus le goût de faire de la radio.
J'avais juste plus le goût.
Quand Eric est arrivé,
j'en ai profité pour créer
c'est mon cas.
Je peux vous le dire, c'est moi qui l'a
stoulé.
Je suis étonné
Les esti...
Les esti...
Il n'a jamais touché personne pour vrai
C'est juste moi qui ai inventé ça
Imagine comment ça serait
J'haïs tellement la radio
Je suis crapé de vie
Il ne veut pas faire une chronique par semaine Il met quelqu'un dans la marde J'haïs tellement la radio, je serais en pleine vie.
Il ne veut pas faire une chronique par semaine.
Il met quelqu'un dans le marbre.
Il va jingle de tape-scénariste.
Éric Tunch, les pénis de tout le monde.
Ah non, mais écoute.
C'est ça. Bref, j'ai fait les fantastiques.
Après ça, je me suis emmenée le matin.
Oui, le matin énergie.
Quand tu animais les fantastiques,
c'était... C'était-tu pendant l'été ou pendant...
Non, pendant l'hiver, en fait.
Pendant l'hiver.
Ça, ça arrive. C'est toi qui rentres direct.
Moi, je regarde de c'est quoi.
Les autres ne comprennent pas les Fantastiques.
Je comprends.
Il y en a plusieurs qui sont partis en même temps.
Ça devait être weird
pour toi, pour les auditeurs,
pour tout le monde.
Puis le premier show que tu animes, ça, je me suis tout le temps demandé,
qu'est-ce que tu fais?
Quand l'animateur se fait pogner d'un scandale sexuel,
tu n'as pas le choix de l'aborder, mais tu ne peux pas vraiment en parler super longtemps.
Parce que ça crée un esti de malheur.
Qu'est-ce que tu as fait?
En fait, je pense qu'ils ont mis quelqu'un
qui était prêt à sacrifier,
mettons.
Ils l'ont demandé à d'autres personnes
de le faire, qui n'ont pas accepté.
Tu as été le rebound dans la démission.
Moi, j'ai cette
faculté-là ou ce défaut-là
ou whatever, d'être un peu...
On dirait que moi, les commentaires
autant positifs que négatifs...
Tu t'en cales.
Non, non, c'est bon, ça.
Vraiment. Tu vas me dire que je suis la fille la plus hot au monde,
mais en calice. Tu vas me dire que je suis la plus laite au monde,
mais en calice. J'ai pas...
Mes proches, j'aime ça,
mais ça m'atteint pas.
Ils m'ont mis là en sachant que
c'était après Noël.
C'était passé trois semaines
ou deux ou trois semaines
de pause après le scandale d'Éric.
Ils m'ont mis moi. Ils m'ont annoncé les commentaires.
C'était dégueulasse.
Tu as fait combien de temps?
J'ai fait toute une saison.
Pas une année, mais une saison.
Jusqu'à juin.
C'est ça.
J'ai tout accouché.
Je devais rentrer énergique.
Mais les boys, tu sais avec qui je suis tout le temps.
Comme si ça se faisait être relax.
On m'a dit, on va la mettre, elle. Ça a marché.
Fait que j'ai fait six mois.
Dans leur plan, c'était Véronique qui s'en venait là.
Ça prenait une véro pour topper.
C'était correct.
Puis, il te l'avait-tu dit?
Ou il te faisait comme à croire?
Non, il me l'a fait à croire.
Souvent, la radio, c'est ça que j'haïs de la radio.
Ils te font tout le temps, mettons, il y a quelqu'un,
puis même la télé fait ça, mais je trouve la radio, c'est les pires.
Tu sais que tu as perdu ta job, tu sais que quelqu'un va te remplacer,
mais ils font non, non, non, esti,
hey, t'es Team c'est quoi ou Team rouge ou Team whatever.
En effet, c'est un domaine qui est particulier.
Écoute, on en discutait tantôt,
je me sens privilégiée, je touche du bois.
Ça fait 17 ans que je fais ma carrière,
j'ai jamais manqué de job, j'ai tout le temps été réengagée
puis des gros contrats, pas des contrats annuels,
ça reste, ils n'en font presque plus,
des deals de même.
Je me sens privilégiée de faire ça et de le faire encore.
Je sens qu'on me veut encore aussi
puis je ne peux pas trop pitcher là, parce que comment je vous dirais bien ça. je me sens privilégiée de faire ça et de le faire encore. Je sens qu'on me veut encore aussi.
Je ne peux pas trop pitcher.
Comment je me serais bien ça?
En plus, tu as deux shows radio.
Oui, le midi et le retour.
Je suis comme, qui fait ça? Personne.
Toi,
sais-tu quelque chose que tu aimes et que tu devrais faire plus à temps plein
ou tu es heureux juste une fois par semaine?
En fait, ce que je sais que je ne veux plus faire, c'est le matin. J'ai pris deux étés tout de suite. faire plus à temps plein ou tu es heureux juste une fois par semaine? Ben là, tu sais,
en fait, ce que je sais que je ne veux plus faire, c'est le matin.
J'ai pris deux étés tout de suite.
Je m'en suis levé à 3,5 et puis là,
tu commences à 5,5 en ondes
et il faut que tu sois...
Nous autres, on fait de la scène aussi.
La différence de quelqu'un qui fait de la radio le matin,
tu ne fais pas de scène.
Tu t'habilles...
Oui, mais en même temps,
eux autres,
toute votre gang,
vous n'êtes pas tous séparés
quand vous avez fait
de la radio le matin.
C'est ça,
c'est un horreur de mort.
Toute ma gang de radio
pendant 4 ans,
3 ans, 4 ans,
on s'est tous séparés.
Moi,
je parle de ma fille,
Philo,
la mère de ses enfants,
Olivier,
Esti,
le gars,
le régisseur,
le réproducteur.
Mais est-ce que
quand tu commences après
à travailler sur un show du midi,
tu rappelles-tu l'ex pour faire
« Ah, t'étais cool! »
Finalement,
si tu le réalisais.
Tu le rappelles pas.
C'est un horreur. C'est tough.
La première été, pas cette été, on vient de faire l'autre.
Je trouvais ça le fun. Je l'avais jamais fait.
Ça faisait longtemps que je voulais faire de la radio.
On me donnait un spot,
j'étais comme, let's go, des super bons commentaires,
puis après, je tombais en break parce que
c'était juste un contrat d'été. Quand les démons sont
arrivés, le monde avait l'air content que je revienne,
fait que le midi, c'était cool, j'ai refait l'été passé,
puis là, on dirait que ça m'a plus rentré
dedans dans l'horreur avec les kids, c'est ça.
Ma blonde, on ne faisait rien,
ma fille est rendue à avoir 15 bientôt, fait qu'elle était
comme, on ne fout rien de nos journées, moi j'arrivais à 9h30, puis j'étais, qu'est-ce que blonde, en fait, ça ne fait rien. Ma fille est rendue à avoir 15 bientôt. Elle était comme, on ne fout rien de nos journées.
Moi, j'arrivais à 9h30
et j'étais,
j'écris pour demain.
OK, on va parler de ça.
Je n'avais pas de writer.
J'ai essayé des writer.
C'est sûr,
c'est des chroniques.
C'est des quatre minutes,
mettons.
Oui, des livres,
pas moins.
En plus,
quand tu fais du stand-up
et après,
tu deviens chroniqueur,
tu essaies d'avoir
des lignes comme tu ferais sur scène. Mais, tu sais, écrire quatre minutes de stand-up, puis après, tu deviens chroniqueur. T'essaies d'avoir des lignes comme tu ferais sur scène,
mais, tu sais, écrire quatre minutes
de stand-up, ça prend un mois.
Puis là, t'essaies de faire ça
tous les jours.
C'est ça.
T'écris ton show, man.
Oui, mais tu sais, à un moment donné, j'ai catché. La première année, c'était plus dur.
Je trouvais la première été, mais là, j'ai
catché mon beat, puis comment l'amener.
Puis tu fais, OK, mettons,
je sais que
qu'est-ce qu'elle me trouve drôle,
qu'est-ce que Joanie trouve drôle,
qu'est-ce que les autres.
Ben non,
dans le style,
pas que je sais
qu'est-ce que tu trouves drôle,
mais je sais comment l'amener
pour que tu réagisses.
Fait que t'écris dans ce sens-là,
mais après,
de réutiliser ça sur scène,
c'est plus dur,
mais ça me donne
une esthétique de discipline
d'écriture, par exemple.
Je n'ai jamais écrit autant
puis là,
mettons,
le show que je rode là,
je l'écris fucking vite. Je n'aurais jamais été capable d'écrire vite de même sinon. Je n'ai jamais écrit autant. Puis là, mettons, le show que je rode là, je l'écris fucking vite.
Je n'aurais jamais été capable d'écrire vite de même sinon.
Puis le show que tu viens de sortir
sur YouTube
qui s'appelle Vrai, ça,
tu l'as tourné de quand à quand?
Deux à peu près.
30 dates par année, mettons 60 dates.
On l'a fini en juin
2024. Je l'ai parti
juin, mai, mettons mai 2022. Mais tu sais, au début, c 2024 fait que je l'ai parti juin, mai
mettons mai 2022
ok
mais tu sais au début
c'est parce que c'est parti avec
on finissait
tu sais je pense
quasiment dans les derniers temps
je suis venu ici
je pense la dernière fois
que je suis venu au podcast
c'était avec Preach
puis c'était le premier show
qu'on pouvait être trois tables
tu sais pandémie là
fait que moi
à ce temps-là
je faisais ma licence
d'entrepreneur général
je faisais quasiment plus de show
je capotais
fait que après
quand j'ai recommencé
à animer au bordel,
parce que ça rouvrait comme faux,
je mettais des extraits
sur les réseaux sociaux.
Puis là, ça a popé.
Je me mettais des petits bordels
par-ci, par-là,
des petites salles comme ici.
Je pensais faire 4-5 dates,
mais là, on en rajoutait tout le temps
et ils se vendaient toutes.
Je l'ai tiré sur deux ans.
J'aurais pu continuer.
En plus, avec les premières parties
à Rachid,
les diffuseurs te voulaient
des salles.
C'était pas trop compliqué.
J'étais trouvé bon en plus.
T'as-tu animé un an ou deux ans
le gala hors d'onde des Oliviers?
Non, c'était juste année.
Je l'ai fait pour la première fois.
Je t'ai trouvé tellement efficace.
Je te regardais et j'étais comme...
T'étais-tu live là ou t'as regardé?
Oui, j'étais live là vu que ma blonde
était en nomination.
J'étais là
pour la supporter
moi j'avais trouvé ça
top
faut être honnête
non mais
tu sais
un t'avais des bons rips
on s'entend
c'est l'après-midi
pis dans la salle
c'est des diffuseurs
fait que du monde
qui run des salles
pis des pokers
du monde business
un peu
c'est ça
c'est pas des ricanneux
mais je te trouvais bon parce que tu faisais rire pis en plus C'est ça. Ce n'est pas des ricanneux.
Mais je te trouvais bon parce que tu faisais rire.
En plus, j'étais comme
« Ah, Christ, là, tu viens de faire... »
Tu rajoutais des fois des commentaires
que j'étais comme « Asti, là,
Asti Gatineau vient de tomber en amour avec.
Ils vont couper huit dates, Asti. »
Tu rajoutais des jeux
en nomination « Gatineau,
ça l'est incroyable.
Là, tu...
Tu nommais
genre, mettons,
Rimouski, Martine, super gentil.
Un genre d'inside
avec quelqu'un
qui avait des pommes dans l'orge.
Fait que là, j'étais comme,
ça, c'est le genre d'affaire qu'un diffuseur... Ils sont comme, Chris, ça fait huit ans que tu nous traites de connes de avait des pommes dans l'orge. Fait que là, j'étais comme, ah, c'est ça, c'est le genre d'affaire qu'un diffuseur aime.
Il est content.
Ils sont comme,
Chris,
ça fait huit ans
que tu nous traites de con
de mettre des pommes.
Je te l'avais dit
que les artistes aiment ça.
Oui,
mais...
Mais tu sais,
c'est parce que la job,
il faut que tu fasses
un petit bit d'anime
au début
pour faire rire un peu,
sachant le genre de crowd
qui ne rit pas tant que ça.
Mais après,
il faut que tu animes
et que tu présentes des prix.
Mais je ne sais pas, j'essaie.
Moi, ça fait longtemps que je fais ça et que ça marche semi.
Je gagne ma vie, mais je n'ai pas de show qui roulait et je n'avais rien de ça.
La radio se fait juste deux ans.
Je voulais que le monde dans la salle qui me voit fasse…
Je ne savais pas c'était qui.
Il est efficace, il est le fun, il est cool, il est à l'aise.
On l'aime bien.
C'est sûr que j'ai joué avec ça.
Tu as-tu senti qu'il y a eu un...
Tu sais, mettons, après ça,
tu as-tu senti que le téléphone a sonné?
Bien, je sais que, mettons,
ma boîte de prod, parce que le premier show
était autoproduit, ma boîte de prod
m'avait vu là et ne me connaissait pas.
Je n'étais pas encore en prod.
La majorité ne me connaissait pas.
Là, c'est Junior Girado, mon producteur.
Il a fait « Ah, Mike! » «, ah ben oui, c'est vrai,
c'est cool, on va le rencontrer. » Fait que, tu sais, eux autres,
peut-être qu'ils ne m'auraient jamais approché
ou ils n'auraient pas voulu s'occuper
de moi, je ne sais pas, je ne les ai pas demandés, mais tu sais,
quand on a eu nos premiers meetings, « Ah, tu étais super
efficace, c'était le fun, on connaissait plus ou moins. »
C'est bon que tu ne demandes pas, parce que ce serait weird
de faire. C'est pourquoi
vous avez attendu longtemps de même!
Mais tu sais, j'ai un peu le même aspect
Kim là-dessus de... Tu sais, dans le milieu,
je sais qu'il y a plein d'humoristes qui aiment ça,
se faire licher le cul un peu. Genre, même si
je te veux pas, je sais qu'il y a des humoristes,
si une salle où quelqu'un te veut pas sur son show,
il aime mieux se faire flatter le dos,
faire non, mais parce que ça futait pas dans l'horaire.
Moi, j'aime mieux savoir, tu m'aimes pas,
tu me trouves pas drôle, c'est cool, y'a pas de trouble. J'irai jamais à ta soirée, pis c futait pas dans l'horreur. Moi, j'aime mieux savoir tu ne m'aimes pas, tu ne me trouves pas drôle,
cool, il n'y a pas de trouble. Je n'irai jamais à ta soirée
et ce n'est pas grave, ça finit là.
Ça ne me dérange pas.
Mais ça, c'est weird parce qu'il y a plein de monde.
Je me souviens quand même, quand j'étais chez Comédien à l'époque,
je disais, dis-moi pourquoi ils ne me veulent pas?
Pourquoi on n'a pas ce pub-là?
Pourquoi on n'a pas ce pub-là?
Ah, parce que... J'étais comme, je sais que c'est une bullshit, man.
J'aime mieux savoir
que tu ne m'aimes pas pour ces raisons-là. Moi, j'aime ça le savoir, sauf moi J'étais comme, est-ce que je sais que c'est une bullshit, man? Tu sais, j'aime mieux savoir que tu m'aimes pas pour ces raisons-là.
Moi, j'aime ça le savoir,
sauf moi, mon défaut,
c'est que je fais,
ah, ouais, il me veut pas,
c'est devenu mon ennemi.
Tu sais?
Ouais, ouais.
Je suis comme, ah, ouais,
oh, Christ, tu veux jouer à cette game-là, Rimouski?
Je suis...
Je deviens fâché, là.
C'est vrai?
Oui, je suis vraiment...
Mais là, en ce temps, je ne suis plus de même.
J'ai été rancunier longtemps, longtemps.
C'est l'âge d'hiver.
Là, en ce temps, je suis zéro rancunier
parce que c'est juste moi.
À un moment donné, j'avais fait un commentaire à quelqu'un.
J'étais en crise après lui.
Ça faisait 20 ans.
Il était comme...
C'est arrivé en 97.
Décroche, est-ce que c'est...
Puis là, j'étais comme
ouais ouais
t'as raison
puis là à cette heure
il n'y a plus rien
qui me fait
moi ce que j'aime
c'est pas ça
c'est de leur prouver
le contraire
c'est juste que
ok tu ne veux pas
cool
puis là je vais faire
plein d'autres shows ailleurs
qui se vendent toutes
puis là tu vas faire
on peut-tu avoir ton show
ah je ne peux pas
ça ne marche pas
la tourne arrête
mais ça fait quoi
mettons les raisons
que mettons un producteur, un diffuseur de salle
dit « Je ne veux pas toi. »
Ah, bien, des fois, il ne te connaît juste pas.
C'est juste ça.
Ils font comme « Je ne sais pas trop c'est qui. »
Dans le coin, personne ne me demandait d'avoir son show.
C'est deux ou trois personnes qui prennent les décisions
un peu comme dans n'importe quelle radio.
Oui, oui.
Et en plus, toi, tu t'es fait connaître
avec les réseaux sociaux.
Oui.
C'est un peu normal qu'un diffuseur de 60 ans
n'ait pas branché TikTok 24 heures sur 24. Non, C'est un peu normal qu'un diffuseur de 60 ans n'ait pas
branché TikTok 24 heures sur 24.
Non, c'est ça. Puis il y a des fois,
au début, vu que je bouquais la tournée tout seul,
je lui demandais s'il y avait des salles alternatives.
Changeais-tu ta voix quand t'appelais?
Non, non.
Non, mais disais-tu « Bonjour,
je suis Robert... »
Puis là, t'étais comme
« Call, il se dit pas Bour calle il se dit pas Bourassa
dis pas Bourassa
Robert Bourassa
tabarnak
non non
mais en fait au début
j'écrivais juste un email
pis
j'étais comme
je laissais mon numéro de téléphone
j'aimerais ça jouer dans votre salle
mais tu sais au début c'était
t'sais y'en a qui disent
y'ont dit non au début
pis j'ai juste pas relancé
mais t'sais j'avais juste fait
mettons 5 bordels
ils font
ouais t'as rempli 5 fois
une salle de 90 places
mais
t'sais tu rempliras pas la nôtre à 600.
Puis après, tu te champlins deux, trois fois à 250.
Le 10-30, deux fois à 450.
Fait que là, eux et les deux m'aimaient beaucoup.
Puis ça se prend.
Tout le monde se prend.
Fait que là, je disais, si tu ne me connais pas,
check avec la fille du 10-30 puis du Champlain.
Fait que trois fois, je fais les deux.
Puis là, j'avais souvent des options qui s'ouvraient.
Puis s'ils ne voulaient pas, je disais,
« Mais as-tu une petite salle alternative? »
Ça fait que c'était ça.
Puis après, quand j'ai embarqué un beau club,
je n'avais plus à m'occuper de tout.
Tu trouvais-tu que ça devait prendre beaucoup de ton énergie
à envoyer des e-mails?
Ou tu avais-tu un beau système que tu envoyais l'e-mail
et tu n'y pensais pas?
Non, moi, ça faisait tellement longtemps
que je voulais juste vivre cette petite période-là
que j'étais comme, de moi des dates.
Le monde écrivait,
t'es pas en show dans mon coin,
Chris.
Ça fait 20 personnes
qui t'écrivent
que tu viens pas à Québec.
On va à Québec.
T'es bon, man, de faire ça.
50 personnes qui disent,
tu viens pas à Joliette.
On va aller proche de Joliette.
Joliette me veut pas,
on va aller là.
C'était ça que je faisais.
Moi, ça me motivait.
J'étais assez...
Un à la fois, le man.
Un spectateur à la fois.
C'était cool.
Moi, ça me motivait.
C'était pas...
Ton prochain show, tu dis que t'était cool. Ça me motivait. Ton prochain show,
tu dis que tu n'as jamais écrit ça vite
de même. Là, as-tu déjà
ton... Ça va être un an et quart?
Oui, j'ai déjà eu un an et quart en ce moment.
Il y a plein de petites affaires à ajuster.
J'ai fini la radio. Je ne suis pas capable, par exemple,
d'écrire... La radio, mettons,
j'étais capable d'écrire tous les jours de Nouvelles Chroniques cet été,
mais je savais que les rodages
s'en venaient en septembre. Je n'étais pas capable d'écrire les deux jours de Nouvelle Chronique cet été, mais je savais que les rodages s'en venaient en septembre.
Je n'étais pas capable d'écrire les deux parallèlement.
Quand on a fini la radio cet été,
je suis parti au Mexique en famille.
Je suis revenu à la rentrée scolaire, genre 2-3 septembre.
J'ai écrit le show
en 16 jours.
J'ai écrit comme 1 heure, 60 pages.
Je suis venu le tester ici
deux soirs dans la même semaine, le 17
et le 19 septembre.
Je vais checker mon texte de temps en temps, puis tu sais,
j'avais une coquille, puis là je l'ai refaite,
on était à, je sais pas, six, sept fois peut-être,
ça fait pas longtemps que je l'ai fait, puis là j'ai rajouté
une fin, un nouveau number, puis là j'ai
plein de petits cues qui se rajoutent.
Fait que tu sais, à date, je trouve que c'est
un très bon headline, mettons.
Mais tu sais, tu vois, il y a deux numéros radio que j'ai
intégrés dans le show, et c'est les plus faibles
parce que ça paraît
que c'est écrit pour la radio.
Je n'ai pas encore été capable
de les ajuster pour la scène.
Puis tout ce qui marche bien,
c'est que c'est possible.
Tu appelles
toutes les filles
dans la salle Kim aussi.
Mais moi,
je vous un grand respect
pour ce que vous faites.
C'est un métier,
être humoriste,
pour vrai,
d'être writer,
de performer,
de livrer comme ça. Moi, tu sais que j'ai fait la première partie de Peter MacLeod. Ah oui, c'est vrai.ier, être humoriste, pour vrai, d'être writer, de performer, de livrer comme ça.
Moi, tu sais que j'ai fait la première partie de Peter MacLeod.
Ah oui, c'est vrai, ça.
Pendant genre une quarantaine de choses.
Oh, shit, OK.
Man, je voulais me donner.
C'est-tu toi qui a écrit ou…
Non, c'est ça, en plus, l'affaire, c'est que c'est Fred Simon, mon producteur dans le show du retour,
qui était le writer à Peter à la radio.
Fait qu'il a fait,
il va t'écrire du stand-up?
Oui, mais il me connaissait tellement bien
qu'il m'a fait un show.
Puis là, on est allé parler des travers.
Puis là, je me souviens que moi,
Peter me disait, je le dis là,
les filles en humour,
ils ne peuvent pas être cute.
Dans le sens qu'il faut qu'on les dénigre
pour que ça marche.
Oui, il fallait que je sois trash.
J'étais comme, ta gueule.
Fait que ça a fini, il me faisait fourrer suris trash. C'était quand même taillant. Ça a fini que je me faisais fouer sur le stage
en faisant semblant.
Quoi?
Tabarnak!
C'était quoi?
C'est moi-même qui faisais semblant.
Ah, OK, OK, OK.
Tu faisais un acte autre.
Non, mais dans le sens que...
Non, non, mais écrit, je pensais Peter arriver.
Il mettait sa petite main dans la gorge.
Ah!
Là, t'es comme, j'ai encore de la place, Peter!
Aïe, aïe!
C'est ce qui est con, merde!
Non, c'est juste pas ça.
Je pense qu'il me disait...
Un, je suis une animatrice.
C'est pas que je vous vois un esti de respect.
C'est tellement un job. On pense que c'est
facile de raconter des blagues. Fuck non.
De writer, de tester.
Ça a l'air facile quand c'est bien fait.
Parce que c'est pas vrai. Quand tu vois un show
qui roule, tu le regardes, t'es comme
« Ah, tabarnak! » C'est comme s'il jasait. Oui, c'est pas vrai. Quand tu vois un show qui roule, tu le regardes, t'es comme... C'est comme s'il jasait.
Oui, il me jase.
Exactement.
T'as pensé à tes affaires, t'as testé.
En fait, c'est tough parce que vous testez
et tu penses que t'es un assiduant
et que personne n'y a pas de clap,
y'a pas de rire, y'a fuck off, c'est frête.
Toi, quand tu faisais semblant de t'affaire,
c'est-tu enculé ou juste...
Non, c'était doggy style.
OK, doggy style.
Mais c'est parce que ça parlait en fait de moi
qui ai un déficit d'attention, j'ai un TDA.
Je m'entends que j'ai pas tant un TDA
qu'un plus une hyperactivité mentale.
Fait que là, c'était genre,
comment ça fait une TDA pour fourrer quand ça fourre?
OK.
C'était ça le concept, là.
Fait que là, je l'expliquais.
Fait que là, je voulais voir de quoi ça a l'air.
J'ai dit, mais oui. Mon père était bien fier.
Sal Albert Rousseau,
j'ai fait des crises de grosses salles.
C'est ça qui est fucked up.
Tu ne peux pas,
tes premiers shows de ta vie,
ça soit MacLeod.
C'est un gars qui vend.
Là, tu faisais des Albert Rousse tu sais, c'est un gars qui vend. Il vend ta vache.
Fait que là,
tu faisais des Albert Rousseau,
des Saint-Denis.
Oui.
Sans expérience.
Brossard,
je les ai tout fait.
Tu sais,
Doggy Style.
Puis j'allais chercher mon petit tabou-ribe,
je faisais semblant,
je disais,
OK, c'est beau,
c'est bon, chérie.
Mettons,
prendre un rendez-vous
chez la coiffeuse.
C'est comme si je pensais pas
à me faire fourrer
pendant que je...
Tu sais, c'était ça,
mon cerveau spin, c'était pas laiffeuse. C'est comme si je pensais pas à me faire fourrer pendant que je... Tu sais, c'était ça, mon cerveau spin.
C'était pas la grosse image.
Mais il fallait que Peter me disait
qu'il faut que ça soit raw,
qu'il faut que ça soit trash
parce que les filles t'aimeront pas
pis les gars, tu sais, comme...
Mais c'est son crowd à lui aussi.
C'est son crowd à lui.
Mais moi, j'ai vécu
des astuces d'affaires avec Peter.
Pour vrai, c'était cool.
C'était cool d'être avec lui.
C'était un bon chum
avec qui j'ai adoré
faire de la radio. Mais lui, en tournée,
c'est phénoménal.
Tu l'as dit, ses salles sont
pleines, puis c'est un crowd.
Tu sais où souvent vous rodez au début,
quand on laisse le monde les chauds.
Je vous aime, les gens de Magog. Je vous aime au bout.
Mais c'est au Vieux Clocher. C'est comme
premier arrivé, premier servi. Si tu veux être en avant,
il faut que tu arrives trois heures à l'avance,
le monde se torche. Commence-moi la première partie, mon premier show,
puis là, je pense qu'on a fait sept, on a fait sept à cet endroit-là.
Le monde, ils ont qu'une calisse du déchiqui.
Puis comme qu'est-ce qu'elle fait là, le petit cul.
Je ne suis pas une humoriste, fait que mon delivery,
je le teste la première fois.
Il y avait deux, trois gadailles qui étaient chaudailles.
Puis toi, il s'est fâché comme c'est fort il était protecteur le stade même comme je fais vivre une expérience à match homme de fille j'ai fait 40 choses je vais de merci bonsoir c'est beaucoup 40
paris où il y avait jamais fait de ça c'est ça c'est ça mais bibi est si après t'en parler, ta blonde, Chris. Bon, t'excuses-moi, je ne vois pas gérer ça.
Puis, si tu as quelque chose,
tu sais, tu dis-tu... Ça fait combien de temps, ça?
Excusez, tu sais, l'hyperactivité mentale,
c'est ça. Quoi?
C'est combien de temps que tu faisais
les premières parties à la mécule?
Ah, ben, moi, je suis poche
avec les années, là, écoute.
Genre 10 ans plus, peut-être?
Entre 10 et 15 ans.
Puis maintenant, tu leoffrais-tu?
non, ben ça dépend
j'en writerais mes shit
tu sais quoi, je pense qu'il y a eu deux erreurs
un d'avoir
un gars de radio
qui t'écrit tes jokes
pis deux
tu sais mettons
les premières fois, à cette époque-là
il n'y avait pas d'open, les premières fois, à cette époque-là, il n'y avait pas d'open mic.
Non, c'est ça.
Les premières fois
sur scène,
c'est la même affaire.
Tu sais,
comme,
mettons,
Anthony Cavanaugh,
ses premiers shows,
tu sais,
il a fait un galage
au soirée,
c'est sa quatrième fois
sur scène.
Il est devenu une vedette.
Il a appris le métier
dans des Albert Rousseau.
Tu ne apprends rien
à Albert Rousseau.
Tu ne te casses pas à yole.
Il faut te casser à yole dans une petite place de l'ordre.
Ça a moins d'impact.
Oui, exact.
Tu aurais buildé ton delivery, ton essence.
Ça devait être dur.
À chaque soir,
tu devais être comme...
Qu'est-ce que je fais ça?
Tu es à l'aise sur scène, tu es drôle.
C'est surprenant que t'aies encore de la confiance.
Bien, comme je te dis,
j'ai cette faculté ou ce défaut
de m'écrire ça dans les commentaires.
C'est pas parce que t'es payant, je vous le confirme.
C'est pas comme faire une première partie,
premièrement, puis d'autres, on finissait la radio
à 6 heures, assez quoi.
Puis on partait en truck avec ses chiens,
puis on s'en allait,
ma gog,
il fallait que je me dépêche.
Mais le fait que c'était un texte
que je n'avais pas écrit,
je ne l'incarnais pas à 100%.
Il n'était pas question
qu'on le retravaille.
En tout cas, il avait fait
ça, le texte.
Non, mais c'est comme dans le temps,
je n'avais pas le temps. Je me disais, donne-moi le texte, je le fais. Je n, c'est ça le texte. Non, mais c'est comme dans le temps, j'avais pas le temps, j'étais comme,
mon gars, donne-moi le texte, je le fais.
Tu sais, j'ai pas pris ça à 5 heures.
Il aurait fallu que je me...
Je me rappelle, je pense que c'était la première,
ça se peut, tu sais, non, en tout cas,
on s'en fout, c'était la brosseur,
Marianna m'a dit, elle était venue voir le show.
Elle est venue voir après, elle a fait,
man, elle a fait, girl, qu'est-ce que t'as fait là?
Genre, respect pour l'audace, tu sais. Puis moi, c'est souvent ça, ma vie, c'est-ce que t'as fait là? » Genre, respect pour l'audace.
Puis moi, c'est souvent ça ma vie.
C'est genre, « Bien, t'es pas game. Comment ça, je suis pas game?
J'ai gagné un STI. Combien de temps avec toi, tu choques?
Je suis face calme. »
Puis là, arrive le moment, je suis comme,
« Qu'est-ce de conne. Qu'est-ce que t'as fait? Pourquoi t'as dit oui à ça? »
Mais t'as de l'honneur, t'as de la parole, tu vas le faire.
Mais pourquoi ça t'a pris 40 fois avant de dire,
« Hey, euh... »
Je devrais arrêter. Je devrais arrêter. 40 fois avant de dire « Hey, euh... »
Je devrais arrêter.
Je pense que Peter
et le producteur
voyaient peut-être quelque chose en moi,
c'est young.
Je pense qu'ils auraient aimé ça que ça marche.
Ils auraient voulu que ça fonctionne
et que je continue peut-être.
Ils me donnaient des conseils
et je me disais « Je m'en vais. »
Mais lui, il voulait plus que moi, je pense.
Mais c'est ça.
Bref, tout ça va venir que je respecte
depuis ce temps davantage
le métier d'humoriste.
Je trouve tellement que...
J'en vois plein de la relève qui testent des affaires.
Je suis comme, Christ, des fois, ils ne sont pas drôles.
Ils restent sur le stage.
Bravo, chapeau, vous êtes bons.
Tu ne peux pas juste faire comme...
Tu ne peux pas faire ça non plus. Non, mais tu peux pas juste faire comme, ah, il rit pas, je quitte. Tu peux pas faire ça non plus, là.
Non, mais c'est dur.
C'est un rejet. C'est un rejet.
Tu sais, toi, t'es fier
de tes gars, là. Ah ouais, je sais, mais faut que tu le livres
comme genre, non, non, c'est fucking drop, là,
pis c'est silence, c'est comme... Oui, mais c'est circonstanciel.
Ça veut pas dire que
toi, mettons, à soir, mettons,
les gens qui sont ici ce soir, mettons, qui vont rire,
moyen que demain, tu refais le même show
que la même fois.
C'est le meilleur show de notre vie.
Des fois, c'est ça aussi.
T'as raison.
Yann, y'a-tu des questions?
Oui, y'en a une.
Y'en a-tu, Jason?
Y'en a une qui m'intéresse beaucoup.
T'as-tu des toilettes dans ton tourbasse, Mike?
Oui, je l'ai dit.
J'avais une toilette.
Ah oui?
Oui, j'ai une toilette.
Ça m'inquiétait.
Pour le All-Star de Love Story,
Kim a raconté avoir entré les mauvais compétiteurs par erreur.
Peux-tu raconter ce qui est arrivé?
Tu as fait rentrer les mauvais compétiteurs par erreur.
J'ai fait rentrer un compétiteur par
erreur. Oui, c'est parce que après avoir
fait Love Story comme participante, j'ai animé
le Love pendant quelques années, dont le
All Star. J'animais les quotidiennes
puis c'était la conférence de presse
puis j'annonçais donc qui étaient
les participants qui allaient rentrer
puis il y avait des choix du public.
Et tu as nommé la mauvaise personne?
Tu as fait comme un Steve Harvey?
Oui.
Je le comprends.
C'est moi.
Le carton, je ne le vois pas à l'avance.
Il me marque le nom des trois personnes
qui sont supposées de rentrer.
Il y en a une parmi les trois qui rentrent.
Il y avait comme trois possibilités.
Ils mettent les trois.
Je ne sais pas,
j'ai fait vite, j'ai fait...
J'ai raconté
l'anecdote, mais je ne vais pas le nommer.
Non, je ne sais pas.
Est-ce que la personne a rentré
et après vous avez fait,
non, non, excuse.
Là, c'est là.
La personne qui
était supposée rentrer...
Elle n'est pas rentrée.
Ah, oui.
Cette personne-là,
c'est tu?
Ah, c'est-tu?
OK, c'est bon.
Non.
Ah, tabarnak.
Il n'y a personne
qui sait ça.
Ah, oui.
OK, c'est pour ça
que tu ne dis pas.
Je pensais que, mettons,
l'autre qui devait rentrer
a rentré,
plus toi, celui que tu as nommé.
Mettons, c'est bon.
Je m'excuse.
Beaucoup.
Mais il n'y a personne
vraiment qui sait qui. Des fois, c'est arrangé m'excuse, beaucoup, mais il n'y a personne vraiment qui sait qui,
tu sais,
des fois c'est arrangé,
là,
vous n'inventerez pas rien,
personne,
là,
mais tu sais,
comme,
je me suis,
au début,
je fréquais,
puis je voyais,
écoute,
quand j'ai annoncé la personne,
il y a comme des journalistes
patentes,
patentes,
puis là,
au fond,
comme toute la production,
ils sont comme,
là,
je suis là,
oh,
shit,
OK,
mais pourquoi vous m'avez écrit trois noms, Gang de
Sites Canettes? Écrivez-moi
en un. C'est ça une expression, ça?
C'est le nom de mon show.
On s'appelle... Ouais, c'est comme
Sites Champions.
Ici, il fait un show qui s'appelle Sites Champions.
Sites Canettes. C'est Peter. Ça vient de
Peter McLeod, les canettes.
Gang de sites canettes.
Les canettes vides, genre, t'sais, comme ding-ding.
T'as trop d'air ou t'sais, peu importe.
T'as peut-être comme vous voulez, là.
Tantôt, tu parlais de, quand t'avais fait Albert Rousseau
avec McLeod, que ton père
était fier de toi. Ton père,
qui est Patrick Zabé,
est-tu encore vivant?
Oui.
Bravo.
C'est ça l'anecdote.
À chaque fois que tu introduis
qu'une personne, on se dit
qu'il est mort.
Il est encore vivant.
Ton père,
les Zabé James, ton père, les Abbé James,
ton père, Patrick Zabé, c'est un chanteur
qui a eu une couple de hits.
Oui.
Les Abbé James, c'était-tu partout
au Québec ou c'était juste à Québec?
C'était Québec et en région de Québec. Il n'y en avait pas en Montréal.
Mais moi, j'ai écrit la biographie de mon père.
C'est vrai?
Oui. Zabé Parosk.
Pourquoi ton nom, vu que c'est ton père, pourquoi ton nom, c'ai écrit la biographie de mon père. C'est vrai? Oui, Zabé par Rosque. OK. Pourquoi que ton
nom, vu que c'est ton père, pourquoi ton nom
c'est pas Zabé? Parce que
Patrick Zabé, c'est pas son vrai nom. OK. En fait,
je vais parler encore de Guy Cloutier,
mais c'était Guy Cloutier qui était l'agent de mon père à l'époque.
Jean Rosque.
OK. Jean Rosque. Jean-Marie
Rosque. Jean-Marie Rosque, qui est
devenu Patrick Zabé. Qui est devenue Patrick Zabé, exactement.
Il y avait deux Français qui étaient venus en stage
dans la boîte de production.
Jean-Patrick, monsieur...
Ça fait longtemps, mais...
Quand tu choisis le nom Patrick Zabé...
J'ai deux noms.
C'est weird.
Il y a deux personnes qui s'appelaient de même.
Patrick, quelque chose...
Tu vois que c'est un Français gay qui essayait de dire l'abbé.
Zabbé, ah, Zabbé.
Mais il y en a des abbés en France, il y en a encore d'ailleurs, mais c'était les années
67, 68.
Ça prenait un nom d'artiste, genre, tu peux pas avoir ton vrai nom, on dirait.
Non, tu vois, t'appelles Jean-Marie Rosque, puis mon père faisait de la musique.
Mais Jean-Marie Rosque, je trouve que ça sonne bien.
Rosk, ça sonne bien.
Rosk, ça sonne plus rockstar.
John Rosk.
Mon frère s'appelle Jean-Patrick,
Jean Rosk, Patrick Zabé.
Ils ont nudgé deux noms.
Rosk, ça sonne plus rock que Zabé.
Je pense que c'était le côté anglophone à l'époque.
Mais Rusk, c'est anglais en esti?
Rusk, c'est anglais en tabarnak.
Rusk, c'est irlandais.
Ah oui, il voulait un nom qui sonnait plus français.
Je faisais français et français international,
parce que l'objectif, c'était de s'en aller aussi
du côté de la France.
C'est fou.
Mon père, pour vrai,
un jour, je suis débarquée chez mon père.
Mon père a 82.
Il est-tu en santé?
Non.
Désolé.
Non, mais...
On va le laisser vivre.
Je suis à ma lèse.
Mais il est extraordinaire.
Il a le Parkinson.
Je vais-tu rajouter de quoi?
c'est pas trop mais sais-tu quoi?
même lui il en rirait
non moi avec mon père
il a le Parkinson
depuis des années
une cause que j'épouse
d'ailleurs depuis
plusieurs années aussi
c'est-à-dire un jour
j'étais parqué chez eux
et il y avait des cartables
des cartables
de footage des années
60, 65, 68, jusqu'à
80, que sa première femme
gardait des
éco-vedettes de l'époque.
Ça s'appelait éco-vedettes, mais même
des bibles. De chaque année, des cartables.
J'ai dit, papa, ça n'a pas rapport.
Puis là, tout, évidemment, c'était une super-histoire.
Je ne savais pas à quel point c'était une super-histoire
dans ces années-là. Je disais, il faut
faire un livre avec ça. Il faut que tu me racontes cette histoire-là.
On a décidé de
faire un livre de l'anthésabio. J'ai capoté
de voir mon père. Il a une vie top.
Hallucinante. Il a eu des
chanteurs. Après, il est devenu un homme d'affaires.
Il a été fleurisse. Il est coiffeur.
Homme d'affaires.
Lui, il faisait des vêtements au Mexique.
Il ramenait ramenait du jeans
du denim
il le bleachait
dans l'eau de Javel
dans sa chaise
il n'a même pas le temps
de les mettre
c'est racking
Chris il les vendait
il a fait de la belle argent
puis tu sais
il a une sérigraphie
fabriquée à l'événement
à Québec
une quarantaine de magasins
quand même
est-ce que
il y a
il s'est-tu vendu
oui
à mon cousin
il y a une partie il y a une période qui a été difficile.
Il y a eu une espèce de faillite.
Il a dû se mettre sous la loi
de la faillite en 99-90.
Il y avait eu une année difficile,
une crise financière mondiale.
Donc, ça a été difficile à ce moment-là.
Mais il a repris, il a recommencé
et de plus belle.
C'était une meilleure lancée qu'avant, il a changé
un peu sa façon de faire, puis il est avec sa femme
avec qui il est toujours aujourd'hui aussi, qui était
là-dedans, fait que je suis très fière de lui
c'est un incite businessman, puis mon père
le Parkinson, le corps lâche
mais pas le cerveau, est-ce que c'est une chance?
Moi, par exemple
il y a encore des projets aujourd'hui
souvent, tu sais, tout le monde pense
à ça en vieillissant, est-ce que t'aimes mieux que ton corps
lâche ou ton cerveau? Moi, j'aime mieux que le corps
lâche.
Qu'est-ce que t'aimerais mieux, toi?
T'aimes-tu mieux que ton cerveau
lâche ou que ton corps lâche?
Je sais pas. Tout le corps.
En fait, c'est Alzheimer ou Parkinson.
Ah, ben, je pense que j'aime mieux...
Je sais pas, man.
Je sais pas non plus. J'avais fait encore les deux.
Je suis pas capable de courir,
mais je ne me souviens de rien.
Oui, oui, c'est ça.
Ah oui.
Ah oui.
Ah oui.
C'est ça qu'on fait.
Oui.
Cet été, tu reviens de Paris,
tu ne comprends pas pourquoi tu as des médailles.
Mettons.
Je ne sais pas.
J'ai comme l'impression...
En fait, c'est que si tu ne t'en souviens pas,
mettons que tu pars à la tête en premier,
tu n'es juste pas conscient de rien.
Ça ne change rien pour toi.
Je pense que c'est pire de ton corps
qui lâche au complet.
C'est une mort lente.
C'est frustrant.
C'est une maladie dégueulasse,
comme toutes les autres maladies aussi. Mais je pense que c'est parce que là, c'est luirant, man. C'est une esthétique de maladie dégueulasse, comme toutes les autres maladies aussi.
Mais je pense que c'est parce que là,
c'est lui qui en est conscient.
Des fois, j'ai l'impression, je ne connais pas l'Alzheimer,
mais c'est ça, c'est que tu ne t'en rends pas trop con.
Alzheimer, ça a l'air le fun
pour la personne qui le vit.
Pas au début.
Au début, ça a l'air stressant
vu que tu es comme tabarnak,
il se passe de quoi.
Mais à un moment donné,
tu pognes le niveau
que tu réalises plus
qu'est-ce qui se passe.
Fait que c'est juste lourd
pour tout le monde,
sauf toi.
Moi, j'ai eu une tante,
j'ai eu une tante,
elle était heureuse,
elle savait pas où elle était,
elle savait pas qui,
mais elle était bien,
elle avait du fun.
C'est comme un trip de moche
tout le temps. T'imagines, mettons que C'est comme un trip de moche. Oui, oui.
Mettons que c'est du monde qui a bien des footages.
Comme toi, tu tombes à Zimer et on te montre tes affaires.
Tu es comme, pas moi, ça.
Je me demande si tu connais.
Je ne connais pas le jury. Je sais.
Mais tu sais, je me demande.
Tu es con, même.
Mettons, tu sais, le numériste qui regarde ses affaires.
Je me demande si tu fais comme t'es con, même! Mettons, tu sais, le numériste qui regarde ses affaires, je me demande si je fais comme...
Pas drôle, ça, carrément.
C'est quoi, cette affaire-là?
Je ne sais pas, hein?
Ça doit être weird, par exemple.
Ça doit être une malade.
Ou peut-être que t'es ému.
Parce que tu te reconnais sûrement physiquement.
T'es comme, j'ai aucun souvenir de ça.
Ça doit être spécial.
Oui.
Mais ça revient une fois de temps en temps.
Tu sais, tu peux...
Genre, je pourrais t'appeler mon fils.
Je te raconterais mon fils.
Tu peux me demander où tu vas me mettre. Tu sais, m'eneler mon fils. Il me dit, où est-ce que tu es?
Tu m'enlèves tes mains de là.
Il y en a qui fuient.
Je ne sais pas pourquoi je te toucherais, je suis ton fils.
N'oublie pas, je suis fucked up.
Mon fils, non, non, non.
C'était un mauvais exemple.
C'était très mauvais comme exemple.
Mais j'ai des gens autour de moi,
entre autres, une de mes bonnes chums, son papa,
il a l'Alzheimer.
Ils l'ont perdu.
Il a fui.
La panique. Faut-tu leur mettre des puces?
Des petits colliers?
Des puces?
Comme tu vas-tu chez le vétérinaire?
Tu ne fais pas micro-puser.
Tu mets un tag.
Je mettrais un tag à cheveux.
Papa, mets ça dans tes poches.
Oui, oui.
OK.
C'est ça, je fais ça.
Un petit air-tag, hein?
Ou une petite laisse.
Ah, oui.
Comme les enfants à la garderie.
Tu l'accroches après la carte d'allège.
Moi, ce que j'ai envie de te dire, même, dans tous les cas...
You, papa, es-tu en train de faire le business dehors, là?
Mais, en fait, même, dans tous les cas, vivons un stick par l'aigle.
On a l'énergie pour le faire,
à 100%.
Moi, c'est ça,
je me dis,
je vois mon père,
il a toute sa vie
à travailler
avec un assiette déchaînée
pour sa retraite.
Chris,
sa retraite arrive,
boum.
Je suis comme,
c'est une fucking niaise.
C'est dégueulasse.
Je lui dis,
mets tes rayons,
mets tes salis.
Non,
je la gaspille,
ces argents-là,
je vis.
Je le fais.
À deux shows radio par jour.
Ah oui,
ils vont me brûler avant.
Ton côté femme d'affaires,
tu as eu ça de lui,
j'imagine?
Oui, vraiment.
Oui, c'est ça.
Moi, je me suis lancée
dans plein d'affaires.
J'ai une boutique
à Chris Coquine
à 22 ans.
J'ai eu un restaurant.
J'ai lancé des vêtements,
des bikinis,
des patentes,
des parfums.
Mais j'aime ça.
J'aime ça.
Il y a juste des affaires.
Comment est-ce qu'on a fait? Ça n'a pas marché. On a tout cas, on a fait... Ça n'a pas marché, là. On a fait des photos
de pieds. Ça n'a pas marché, là.
C'est quoi, les...
Lui, ça a marché, par contre.
Moi, c'était pas mes pieds, c'est pour ça.
Toi, au moins, ça, c'est l'affaire
que tu vendais des photos de tes cheveux.
Ouais. OK.
Ça me semble que t'as une bonne barbe.
Tu sais, pour vendre des photos de barbe. Ah, bien, c'est parce que personne Ça me semble que t'as une bonne barbe. Tu sais, pour vendre des photos de barbe.
Ah, bien, c'est parce que personne
me l'a demandé.
Je la vendrais.
Mais c'est sûr que quelqu'un
te demande des photos de barbe
et ils sont comme,
mais garde la bouche ouverte.
Je veux voir ta barbe.
J'aime vraiment les barbes,
mais sors ta langue.
Puis ici, quelqu'un peut te cracher
dans ta bouche.
Bien oui.
Fait que là, c'est quoi cette affaire là
c'est le show du midi encore
elle est allée au cinéma l'amour comme elle disait tantôt
pis Joannie on avait appelé
on parlait de sideline me semble cette journée là
pis une fille qui a appelé qui disait qu'elle vendait
des photos de ses pieds pis qu'elle faisait comme 20-30 000 par mois
pis vous autres quand vous avez trouvé le sujet
vu que sideline
moi je m'attends à
je travaille
huit heures semaine au Rona.
Non, mais il y en avait.
On n'a pas pris ces appels-là.
Non, c'est ça, mais il y en avait les plus funky,
puis celle-là...
En fait, la radio, on veut un esponjou.
Non, mais c'était genre, moi, je vends de la poudre.
Moi, je prends ceux qui me vendent la poudre.
Y a-tu du monde qui appelait à la radio
pour dire, moi, ma petite jobine à temps partiel,
je vais vendre la poudre.
On a de tout et je filtre.
C'est nous autres qui filtrons.
On prend juste la crème de la crème.
Je vends de la poudre.
Je conduis des escorts.
Si c'est ça, la crème,
je me demande c'est quoi le reste.
C'est parce que c'est la plus intéressante.
Les gars qui travaillent sur Ona enjoy, ça calisse. C'est quoi le reste mais non c'est parce que on s'accalisse les gars qui travaillent
sur Rona
enjoy
on s'accalisse
c'est pas ça
c'est ça qui rend ses pieds
ouais
fait que la fille
elle nous a dit
qu'elle faisait 30 000
merde
what
si on fait 30 000
en vendant des pieds
en plus on a
comme la vitrine
pour pouvoir
t'as la radio
t'as le reach web
pas pire
fait qu'on a parti avec ça
fait que là
vous avez pris des photos
on s'est mis sur un site
qui s'appelait Feedfinder
on a créé notre compte
c'est un peu chiant
pis compliqué ça te prend un genre de Paypal mais américain un autre style d'affaires en tout cas ça a photos. On s'est mis sur un site qui s'appelait Feedfinder. On a créé notre compte. C'est un peu chiant et compliqué.
Ça te prend un genre de PayPal américain,
un autre style d'affaires.
En tout cas, ça a été long à setter,
mais on a mis des photos de nos pieds.
Mais moi, je me doutais que c'était eux autres qui allaient avoir plus de demandes.
Mais non!
Au début, moi, je trouvais ça con.
Je mettais mes pieds devant mon ordi.
Je travaille.
C'était juste des astignaiseries.
Je mettais des lunettes de soleil.
Genre, bureau d'aujourd'hui. C'était même des hosties niaiseries. Ils mettaient des lunettes de soleil. Genre, bureau d'aujourd'hui.
C'était même pas des vrais.
C'était juste des hosties niaiseries.
C'était des mises en scène.
Je l'adore.
Vous aviez des demandes weird.
Il n'y a personne ultimement qui ne payait rien.
La plateforme, c'est un peu compliqué.
Mais il y avait des demandes vraiment bizarres.
Moi, j'étais comme, passe par Instagram,
fuck la plateforme, envoie-moi ton transfert.
C'était compliqué, c'était lourd.
Moi, j'ai pas le temps de gérer ça. Quand ils ont fait deux shows de radio,
je suis une mère, j'ai un moment donné, j'avais des temps.
C'était trop compliqué.
Fallait-tu que tu expliques à ton enfant
qu'est-ce que tu es en train de faire?
Ma mère, elle parle à un monsieur.
Non, non, non. J'ai pris deux, trois photos
genre à la station, clink, clink.
Je me cassais pas la tête, mon pédicure était beau. J'ai dit, OK. J'ai pris deux, trois photos, genre, à la station. Cling, cling. Je me cassais pas la tête. Mon pédicure était beau.
J'ai dit, OK.
Puis, tu sais, j'ai peut-être reçu, mettons,
une dizaine de gars.
Mais là, ça a déjà mal.
C'était combien?
Ah, moi, j'ai cherché 100 piastres, je pense, par photo.
Faut que je check.
100 piastres par photo.
Fait que tu t'es faite 1000 piastres.
Non, non, non.
Je n'en ai pas fait une trice.
Ah, oui?
Pas une scène?
C'était compliqué.
Moi, dès que ça devenait...
Là, c'est parce qu'ils savaient
qu'ils m'interagissaient avec moi direct.
Là, ça me tombait scénar.
Il y avait trop de monde weird.
Il y avait un gars qui m'a dit,
« Tu veux juste m'envoyer une selfie? »
J'ai dit, « Ben oui. »
Pas une selfie, une photo.
J'ai envoyé des photos de ma face.
« Allô, bonne journée. »
Je sais que ça lui faisait plaisir,
mais je n'ai pas embarqué.
Mais lui, il a fait du cash.
C'est parce qu'à un moment donné,
il y a un gars qui m'a écrit.
Il dit que les pieds ne m'intéressent pas,
mais il dit que tu as des beaux cheveux.
C'est vrai que tu as une belle ligne.
Tu as des cheveux comme un Ken.
On dirait que ça fait très Ken.
Je sais que c'est tes vrais cheveux,
mais c'est une greffe parfaite.
C'est clanc, clanc.
T'es pas allé en Turquie pour ça.
J'ai des petits débuts de rond quand même.
Si je tasse mes cheveux, j'ai des petits débuts de rond.
T'as-tu comme en arrière?
Non, je suis full.
T'as une belle rosette, genre bandante.
Ouais, c'est lui qui a bandante. C'est lui qui a barré.
C'est bon.
C'est bon.
Bref, c'est ça.
Il y a un gars qui m'a écrit.
Il m'a dit que je tripe ses cheveux.
Il me donnait 50$ par photo de cheveux
et 75$ par vidéo.
Y'avait-tu un maximum de photos?
T'aurais-tu pu faire, tiens,
voilà, 11 900 photos.
Non, j'ai pas souvené de ça,
mais il me semble que j'ai envoyé comme...
Il m'a dit, gars, je te paierais ça.
Puis, j'étais comme, Chris, OK.
C'était combien?
Ben, c'est ça, 50 $ par photo.
50 $ par photo, mais maximum de photos.
Ouais, ben, il dit, j'en prendrais 4.
OK.
T'as fait combien en tout?
200 $ quand même.
Je sais plus, mais tu sais, 275 $ au bout de 3 jours. Pendant maximum de quoi? Oui, mais il dit, j'en prendrais quatre. OK. T'as fait combien en tout? 200$ quand même. Je ne sais plus,
mais tu sais,
275$ au bout de trois jours.
Pendant combien de temps?
Je ne sais pas,
j'ai fait un petit 1000$
peut-être avec ça.
1000$?
Avec tes photos de cheveux?
Plus ou moins.
Mais c'était avant l'été,
ça fait longtemps,
mais il me semble
trois fois
qu'il m'a envoyé
des sous trois,
quatre fois peut-être.
Vas-tu mettre ça sur ton rapport d'impôt?
Non, mais c'est...
Ah oui!
Ben là, tu viens de le dire, j'aurais pas le choix.
Comment tu décris ça?
Ben là, il y a l'affaire, man.
Tu viens rechercher développement.
Non, mais l'affaire, c'est ça.
C'est qu'il y avait des demandes quand même spécifiques. Parce que des photos de cheveux, c'est ça l'affaire. Moi, j'étais comme, c'est ça C'est que Il y avait des demandes quand même spécifiques
Parce que des photos de cheveux
C'est ça l'affaire
Moi j'étais comme
C'est tellement facile à trouver
Tu prends n'importe quel
Genre mon feed
Tu check mon feed
T'as mes cheveux là
Fait que lui dans le fond
Il voulait des dessus de tête
Des côtés
Il voulait te contrôler
Ouais peut-être
Il voulait des fois cheveux mouillés
Des fois cheveux secs
Des fois
Cheveux mouillés
Avec de l'eau
Ou un autre liquide.
C'est quand même sexy, là.
On dirait que je suis sexy.
Je veux des cheveux mouillés
un peu collants, là.
Non, mais à un moment donné,
il était comme ça.
Si tu mets une casquette toute la journée,
je veux que tu prennes à la fin
les cheveux tapés tout croche de casquette.
Il t'a-tu demandé d'y envoyer une casquette?
Non.
Moi, c'était genre, tu peux-tu demandé d'y envoyer une casquette pour qu'il sniffe ça? Non. Moi, on me l'a demandé.
Moi, c'était genre, tu peux-tu acheter telle paire de bas?
Prends-moi une photo que tes appart' aujourd'hui.
J'étais là, man. C'était rendu, il fallait genre
que je magazine pour lui. Fuck you, là.
Oui, c'est ça.
En plus, il ne te paye pas. Imagine, tu fais ça.
Non, mais lui, il voulait me payer.
Encore, je te dis, je fouille un peu, là,
comme deux, trois pages de messages.
Il allait te donner combien?
Ben, lui, je pense... Ah, là, c'est ça, l' de messages. Je le trouve, là. Il allait te donner combien? Bien, lui, je pense...
Ah, là, c'est ça, l'affaire.
Il me disait, je peux-tu te payer dans deux semaines?
Genre, ma peine en deux semaines.
Calisse.
Tu veux-tu que je te finance en plus?
Bien, c'est parce que c'est ça.
Vos autres, vos demandes sont plus bizarres.
Moi, c'est pas compliqué.
Aïe, aïe, aïe.
Bien, j'arrivais le soir.
Oui, c'est vrai que toi...
Clac, clac, clac.
J'étais comme...
C'est vrai que toi toi c'était super normal
eux autres c'est weird
l'homme et toi
les cheveux de mon pédesse
non mais j'avais pas besoin d'être en chaise
j'avais pas besoin de mettre de quoi
je sortais de la douche
il voulait des cheveux mouillés
il disait tu sors de la douche, il voulait des cheveux mouillés. Il disait-tu, sors de la douche,
mets pas ton chandail.
Oui, oui, oui.
Il y en a que j'ai envoyé. Tu vois mes épaules.
Ah!
Faisais-tu des push-ups avant pour être un peu...
Je suis sûr que oui.
T'es chaud même.
T'étais tout pipé.
Bon doulet!
Je les ai plus,
ces photos-là.
Je les ai plus.
Ben non.
Ben, elle m'a réécrit
la semaine passée.
C'est pour ça qu'on en parlait
tantôt.
Tu vas-tu y renvoyer?
Je sais pas.
Ben non, j'ai pas répondu.
En fait, j'avais oublié
parce que j'ai reçu
plein d'emails.
Depuis, j'ai juste ouvert
son email.
Je vais répondre une autre fois.
Il aimerait-tu mes cheveux?
Ben, je pense qu'il est gay.
Ouais.
Fait que peut-être. Faudrait qu'on pense que c'est mes cheveux à moi. Non, non, non. Moi, c'est juste des cheveux? Je pense qu'il est gay. Oui. Peut-être.
Il faudrait qu'on pense que c'est mes cheveux à moi.
Non, non, non.
Moi, c'est juste des cheveux, man.
Moi, j'ai pas de problème.
C'est ça l'affaire.
C'est peut-être probablement qu'il tripe parce que c'est mes cheveux.
Parce que si vous dites que c'est mes cheveux, c'est oui, je vais avoir 50 piastres à la photo.
Moi-même, être gay, des cheveux de gars, mettons des cheveux courts en général,
c'est moins le fun que des cheveux longs. Être un gars de
cheveux, je voudrais, mettons,
des aussi longs cheveux.
Pas des
petits cheveux courts. Ouais, je sais pas.
Mettons, ils sont courts en ce moment relativement. Mes cheveux, des fois,
sont plus longs. T'avais les cheveux longs avant?
Ouais, j'ai eu les cheveux longs comme Kim.
La dernière fois, j'avais-tu les cheveux longs en plus?
Non.
C'est quoi le plus long que t'as eu? Comme Kim. C'est vrai? En pandémie, quand j'ai laissé pous je t'ai vu, j'avais-tu les cheveux là en plus? Non, mais c'est vrai. C'est quoi le plus long que tu as eu?
Comme Kim.
C'est vrai.
En pandémie, quand j'ai laissé pousser mes cheveux,
au début, j'avais laissé pousser ma barbe.
En 2020, j'ai une nestie de grosse barbe
et une toque parce que j'avais laissé pousser ma barbe au début.
C'est vrai, tu avais une toque?
Oui, je ne laissais pas lousse.
Oui, oui, oui.
Mais j'avais laissé pousser ma barbe pour une audition de pub
qui voulait qu'on se rase. La pub, c'était ça, tu te passais tout droit dans le fond. Il voulait quelqu'é pousser ma barbe pour une audition de pub qui voulait qu'on se rase
la pub c'était ça, tu te passais tout droit dans le fond
fait qu'il voulait quelqu'un avec une bonne barbe pour que la délimitation
soit claire, puis finalement j'ai pas eu la pub
mais tu sais ma blonde, c'est pas ça
non, non, non, tu faisais juste semblant
oui, ça serait malade
non, on veut quelqu'un d'autre
genre, aïe aïe
dans le métro, il te manque un bout de barbe
Fait que j'ai laissé pousser la barbe
Pis je laissais tranquillement pousser les cheveux
Pis là, quand la pandémie est arrivée
J'ai aucune astuce de raison de pousser les cheveux
Fait que j'ai laissé ça aller
Pis à un moment donné, je les ai coupés
Mettons Mike, toi là, pour combien
Parce qu'on a tous un prix
Mettons pour combien
Je te pose la tête
Pis tu le vends 11 pièces tu te dis trop sec, il y avait des 50 piastres. Mettons, pour combien je te pose la tête,
puis tu le vends.
11 piastres.
Est-ce que je peux être nu dans la photo?
Non, mais mettons,
pour une bonne cause.
Ça implique rien. C'est ça l'affaire.
Mais moi,
j'arrêterais pas de penser à
quelqu'un va se masturber
en pensant à ça.
Fait que là, je suis comme,
Asti,
peu importe
la cause,
je le ferais pour une cause,
mais peu importe
le prix, je serais comme,
j'aurais,
là, j'imaginerais, je suis en train
d'aider quelqu'un, mais il y a un monsieur
qui se crosse
en regardant
ma chevelure
spectaculaire.
Il le fait sûrement déjà.
Oui, c'est ça.
C'est vrai ça.
OK, oui, oui.
Ça serait-tu genre
5000 ou 100 piastres?
Non, pas des photos de cheveux, mais des photos de cheveux.
100 piastres, on s'en croit.
On s'en fout.
Moi, je n'aime pas mes pieds, donc mes pieds, ça serait vraiment cher.
OK.
Je n'aime pas mes pieds parce que j'ai 11 orteils de ce bord-là
et j'en ai deux de ce bord-là.
What?
C'est de même que je me trime les orteils, ces deux orteils-là. What? C'est de même que je me trime les orteils,
ces deux orteils-là.
J'ai jamais aimé mes pieds,
fait que mes pieds, ça serait cher.
Tu vas te faire demander des pieds.
Oui, c'est sûr.
Mes pieds, ça serait, mettons, 5000.
Pour une photo.
Même plus que ça.
Mais moi, ça me fascine,
les gens qui ont des kings de même,
que ça leur prend ça
pour bander. Moi, je ne savais pas que ça existait. Mettons les cheveux.
Je ne savais pas. Les cheveux, je ne le savais pas.
Les pieds, je le savais.
Puis oui, c'est ça.
Mais cheveux, c'est
weird, mais en même temps,
tu as vraiment des beaux cheveux.
Moi, je garde son e-mail
parce que si je me mets à Calais, je vais y racheter des photos.
Je sais pas, mais...
Ah oui, c'est là que tu vas voir
que t'es rendu vieux,
quand tu vas lui écrire,
faire « Hey, Noël arrive,
il faut que j'achète des cadeaux. »
Puis il fait « Non, c'est correct. »
Mais je sais pas,
j'ai pas pris ma décision
si j'allais y renvoyer.
Oui?
Ben, je sais pas.
Ben, comment? Il faut, Chris. Non, mais c'est parce que là, ça rend... T'as combien d'enfants? Moi, j'ai combien d ma décision si j'allais y renvoyer. Oui? Je sais pas. Il faut, Chris.
T'as combien d'enfants?
Moi, j'ai combien d'enfants?
Deux.
Deux.
Si tu divises l'argent à chaque enfant,
mettons, s'ils te donnent 250, 125,
ils vont avoir des aussi beaux cadeaux.
Puis après, il faut que tu leur expliques comment Papa a fait ça.
T'imagines-tu
comment, lorsqu'il va voir
ce podcassé, il va se crosser
même si c'est genre une minute qu'on parle de lui.
Lui, il va regarder le podcast
sur son ordi pis il va regarder tes cheveux
sur ton téléphone.
En moins de ton prix.
Non, mais c'est pas compliqué
à faire, c'est juste qu'il est comme...
Il est sûrementrement l'étape
de...
À un moment donné, il va demander
si tu peux m'envoyer un peu de cheveux.
Pour être sûr de ne pas perdre les cheveux,
tu peux-tu les envelopper dans tes bobettes?
Tu peux-tu?
Moi, je le ferais.
Juste mes cheveux, à 200$,
tu n'as rien à perdre.
Tu as fait 1000$ en 5 minutes.
Moi, mettons, triper Ah ouais, là, c'est que tu n'as rien à perdre. Tu as fait 1000 piastres en 5 minutes. Ah, un couple de jours. C'est vrai, lui, tu sais, moi, mettons,
triper ses cheveux,
je fais juste, je paye, suppose,
là, je regarde tes cheveux,
je crop ça, puis je viens de sauver
100 piastres.
Il faudrait que ce gars-là parle à Pierre-Yves
McSween parce que
il y a de l'argent qui se fait gaspiller.
Je pense que ce n'est pas ça, c'est le fait
qu'il demande une commande.argent qui se fait gaspiller. Je pense que ce n'est pas ça. C'est le fait qu'il demande une commande.
Lui, il cherche dans la direction.
Il veut une victime.
Tu es vraiment un prostitué,
mais tu es une pute.
Moi, j'ai deux heures de footage
avec cinq caméras.
Il peut me contacter.
Il peut me contacter.
Il a trouvé des films.
J'adore.
Yann va te photoshopper une boule orange dans la gueule.
Wow.
Bon, Yann, autre question.
Oui, il en reste deux bonnes.
Il y en a une.
Les deux sont pour Kim, toujours.
Maintenant que Love Story est terminée depuis un bout...
Maintenant que...
Qu'est-ce que c'est drôle!
C'est en 2006.
Maintenant que je viens de...
Est-ce qu'il y a des secrets de coulisses qu'on ignore,
que tu pourrais nous raconter?
Oh, mon Dieu!
Bien, pas vraiment, en fait.
Je pense que... Mon Dieu, c'est plate comme réponse,
mais au-delà du fait que...
Écoute, en fait, je n'ai rien à dire de secret.
La télégalité aujourd'hui, quand moi je l'ai faite,
c'était nouveau.
C'était comme on ne comprenait pas trop les rouages,
comment ça fonctionnait.
Aujourd'hui, on est conscient, tout le monde s'exprime là-dessus.
Je veux dire que vous savez que ce n'est pas arrangé
dans la mesure où on choisit vraiment un casting
puis on les laisse aller.
Est-ce qu'on dirige pour créer un storytelling?
La vérité, c'est oui,
parce que ça reste un show de télé.
Je pense à Big Bro,
qui, tous les jours, c'est quotidien.
Il faut que ça soit le fun.
O'Day, qui est tourné un peu à l'avance,
là, maintenant, les participants, c'est ça qui est fucked up.
C'est que là, les joueurs, ils sont plus comme
c'était dans le temps. Ils sont très conscients,
tu le disais tantôt. Ça amène une autre
dynamique. – Vous autres, c'était plus
Guy Cloutier, hein, qui
produisait? – Non, c'était plus Guy Cloutier.
Ben, mon Dieu, c'était...
– Je pense que c'était TQS, je pense.
– Ben, TQS, c'était le diffuseur.
Je vais m'en revenir.
Mais c'était une toute autre boîte de prod
complètement dépendante de Guy.
Guy, à cette époque-là, ça ne fonctionnait plus.
Il y avait eu les déboires et tout.
Mais c'est ça.
Les années à Guy, il était trash en Chris.
Il payait de la boisson.
Moi, je travaillais là-dessus.
Ah oui?
Oui, oui, Chris, c'était l'enfer.
Pour moi, c'était question à toi que tu me poses.
Moi, j'en ai des anecdotes.
Qu'est-ce que t'as vu, Gann?
C'est toi qui as des secrets.
Shoot! C'est ça, fuck!
Oui, Chris, Big Luthier faisait venir des joueurs de hockey du Canadien.
Parce que je ne sais pas si vous vous souvenez,
mais les premiers Love Story,
leur gros argument de vente,
c'est genre, vous allez voir
toutes les filles prendre leur douche,
on voit tout, on voit tout.
Là, ils faisaient venir des joueurs du Canadien
dans les coulisses pour regarder les filles
prendre leur douche.
Est-ce que Sako Koivu ne devait rien comprendre?
J'ai parti de la Finlande
pour ça.
Il est soulé. Le gars qui a gagné,
Hugues, justement,
la Tentacule.
Hugues, c'est-tu celui qui jouait de la guitare?
Non, c'était la Tentacule.
Ça a été le gagnant.
Guy Cloutier, ce qu'il faisait,
il arrivait et il disait
« Là, il faut que tu me donnes un show. »
Il disait « C'est correct, mais rends-moi une 24. »
« Rends-moi une 24, je vais t'en donner un show. »
Il était tout le temps sous.
Je ne sais pas si vous vous souvenez,
mais ça frenchait dans le sport et toute la patate.
Tu me rappelles que Doc Mayotte était fâché
que ça se frenchait dans le sport.
Oui, c'était trash au bout.
Après ça, ils ont repris ça.
Oui, c'est ça, mais ce n'était pas du tout ça dans mon édition.
Je vous le confirme.
Effectivement, je sais qu'il y a eu des gens,
des visiteurs qui allaient dans les coulisses voir.
Mais nous autres, ce n'était pas ça.
Pour vrai, c'est une christie de grosse production,
tourner une télé-réalité.
T'entendais-tu quand il y avait les visiteurs,
t'entendais-tu à travers les murs,
t'entendais quelqu'un,
« Maman, tes cheveux! »
« Fret tes cheveux sur la caméra 3. »
On perdait vraiment
l'idée qu'on faisait un jeu.
Moi, je suis entrée...
J'arrivais d'Ébiza.
J'étais partie
d'un autre délire.
Je suis rentrée trois jours avant. Je suis partie d'Europe.
Je me suis emmenée ici. J'ai fait ma valise à Québec. Je suis partie à l' délire. Je suis rentrée trois jours avant. Je suis partie d'Europe. Je me suis emmenée ici.
J'ai fait ma valise à Québec. Je suis partie à l'hôtel.
On était deux, trois jours,
chacun dans nos petites chambres avec un chaperon.
On n'avait pas le droit de se croiser pour voir les autres participants.
Ils faisaient des shootings. On faisait des entrevues.
Et là, on entre.
On rentre dans un entrepôt, mais moi, je ne vois pas l'entrepôt
parce qu'ils nous baignent les yeux.
Tu arrives là. C'est comme une maison.
C'est un décor, mais moi, je suis dans la maison.
Je ne suis pas dans l'entrepôt.
J'ai fait trois mois là-dedans quand même
avec du monde que je ne connais pas,
que je n'ai pas choisi, mais qui deviennent
ma famille à Diane.
À la fin de l'aventure, on était juste six.
Puis je me rappelle, la dernière soirée,
tu as des grandes fenêtres partout.
C'est un décor. pis ils mettaient des rideaux
avec des velcros
pis là des fois
maintenant ils rentraient
dans la caméra
fait que tu voyais
mais c'était des miroirs
des vitres, miroirs
fait que nous
on voyait pas l'extérieur
mais de l'intérieur
eux autres ils mettaient
la lentille
mais il y a un soir
le dernier soir
c'était le rap party
les caméramans
le style d'équipe technique
fait que tous les rideaux noirs
étaient ouverts
fait que là
Chris Mann
c'était un entrepôt ici
on disait qu'on réalisait qu'on était dans un décor oh shit d'équipe technique. Tous les rideaux noirs étaient ouverts. Christman, c'était un entrepôt ici.
On réalisait qu'on était dans un décor.
Oh, shit! Crise d'anxiété!
Qu'est-ce qu'on fait ici? On est à les pieds!
Alors que, fuck, ça fait trois mois qu'on est à les pieds.
On dirait qu'on avait oublié ça.
Mais c'était vraiment beaucoup plus, j'oserais dire, moral
que les autres la première année.
Surtout, vous autres,
après le scandale, mais vous autres, après le scandale
mais pensez
après le scandale Guy Cloutier
c'est sûr s'il ramène
un show qu'il produisait
il faut être clean
à 100%. Tu sais, tu fais pas
comme, regarde, on va en laisser
passer trois gardes.
Ça va être juste les vedettes des Canadiens
qui vont venir là.
Peut-être que vous en rappelez pas,
mais il y a eu des sorties, des participants,
là, tu sais, tout le monde en parle.
Chris, tu savais, là, ça avait sorti.
C'était pas bon pour personne de faire ça.
Tu veux faire plusieurs saisons, il y en a eu quand même plusieurs.
C'est pour ça que ça a switché de producteur.
Mais c'était pas l'avantage, je pense,
du producteur de l'époque de faire ça.
Assurez-vous qu'il s'est dit dit personne ne va parler, ça va rester entre nous.
Au contraire, c'était mon oeil quand ils sont sortis.
Ils voulaient du film encore. Ils ont tous raconté Christian Hennig qui a écrit un livre.
Ma sortie du love, je ne sais pas c'est quoi.
Quand tu gagnais, tu gagnais-tu une maison
ou tu gagnais du cash?
En fait, le grand prix,
c'était pour un gars et une fille,
c'était 50 000, 50 000 plus un char.
Une forte focus. OK. Oh, plus un char, une Ford Focus.
OK. Oh, tabarnak, on se garde, toi.
Étais-tu used
à une petite Ford Focus?
Une Ford Focus,
tabarnak! Chris,
j'aimerais mieux avoir Guy Cloutier
qui se crosse en me regardant
que de gagner une Ford Focus.
Aïe, aïe. C'était en 2006.
Le modèle était pas si petit. J'avais pas
de permis, moi, dans ce temps-là. Bref.
Mais là,
cette année-là, ils ont rentré une maison
au Bonneville, même. Oh shit!
T'en avais à toi? Non. En fait,
ils donnaient, dès le départ,
si vous avez jamais été au balotage, parmi tous les gens qui ont pas été balotés, si tu es mis en fait, dès le départ, si vous n'avez jamais été au balotage,
parmi tous les gens qui n'ont pas été
balottés,
c'est mis en danger.
À la fin, on fait tirer cette maison-là.
La maison vaut plus
que les deux prix des grands gagnants.
Ça ne fait pas de sens votre histoire.
On se boque, nos familles donnent des...
À coup de piastres, ils font des télétons,
des marathons, peu importe, pour enlever de l'argent.
Vous donnez une maison à quelqu'un qui n'a pas été au balotage. Je n'ai pas gagné la maison. à coup de piastres, ils font des télétons, des marathons, peu importe, pour amuser de l'argent. Du autre,
si vous donnez une maison à quelqu'un
qui n'a pas été au balatage,
je n'ai pas gagné la maison.
J'ai été une semaine sur deux.
J'ai même sauvé un gars
pour qu'il gagne la maison.
J'ai pris sa place
pour ne pas qu'il soit au balatage.
Je l'avais déjà été.
C'est lui qui a gagné la maison.
C'est un bon show.
T'es-tu écoeurée
de parler de Love Story?
Non.
OK.
Non, mais pas du tout.
Non, mais ça fait longtemps.
Je suis bandée sur la télégalité.
Je l'ai tout le temps dit. J'ai tout le temps véhiculé ça.
J'étais souvent invitée dans des shows un peu intellectuels
où on riait de ça.
Comme je te disais, je m'en crisse.
Moi, tant que vous voulez, je m'en gaulisse.
Je fais autant d'argent que l'animateur,
donc je m'en fous, je retourne à ma vie plate.
Quand je venais pour parler de télégalité,
j'ai tout le temps senti un espèce de regard condescendant,
alors qu'aujourd'hui, c'est ce qui domine.
Je ne dis pas que c'est bien, je ne dis pas que c'est mal,
je dis que c'est payant. Le monde aime ça.
Moi, quand la télé-réalité est arrivée,
la raison, on dirait que personne
du monde de la télé traditionnelle
comprenait pourquoi ça marchait.
Ça marchait parce que
on ne voyait jamais
le vrai monde à télé.
Moi, c'est pour ça que j'haïssais
les hosties de Chambre en ville
pis tout, que t'les écoutais
pis ça sonnait fake.
Y'a personne qui parle de même.
Tu peux pas déler avec ça.
Mais tu sais, la télé traditionnelle,
le monde, c'était pas vrai
de la façon qu'ils parlaient. Pis c'est la même raison...
Ou c'était tout le temps le même monde,
toutes les téléromanes, Christmas à TVA, c'était tout le temps le façon qu'ils parlaient. Puis c'est la même raison... Ou c'était tout le temps le même monde, toutes les téléromanes,
Christmas à TVA, c'était tout le temps le même comédien
ou comédienne. Tu sais, les shows réalité ont marché
parce que c'était le fun de voir du monde parler
comme dans la vraie vie. Même raison que les podcasts
ont marché. Quand tout le monde était sûr
que ça marcherait pas. Puis tu sais, moi,
je me rappelle, au début, le monde a essayé de comprendre
pourquoi ça marchait. C'était juste
parce qu'il y a aucun fucking filtre
comme dans la vie qu'on dirait
que c'est ce qu'on veut.
On défait le cadre
à un moment donné.
Puis la télé, moi,
j'en fais de moins en moins
parce que c'est ce que
j'aime de la radio.
Je dis ce que j'ai envie de dire.
Je sais qu'il y a une limite
à l'acceptable,
mais quand même,
on est à l'aise
de beaucoup plus parler
qu'en télé.
C'est tout le temps
qu'il faut faire attention
à tout.
Puis les commentaires,
puis les producteurs,
puis le diffuseur.
On dirait qu'il y a trop de layers
si la bande arrive.
Tu sais, comme,
« Anime-les, je sais que tu penses
que tu vas être meilleur que moi. »
On dirait,
« Tant que tu te fais dire quoi faire,
bien sûr, sur la radio,
je dis ce que j'ai envie de dire. »
Mais c'est ça,
je pense que ça a comme brisé les affaires.
Les podcasts ont brisé
les limites de la radio.
Puis nous,
mettons-moi qu'il fait
de la radio commerciale,
est-ce que ça fait du bien?
Parce que là,
nos boss,
ils aiment ça, ils veulent qu'on fasse un peu plus de podcast. L'effete, elle sait que ça fait du bien parce que là, nos boss, ils aiment ça.
Ils veulent qu'on fasse un peu plus de podcast.
L'effet podcast, qu'on est plus assis,
plus en talk. Ça nous sort
du Christ de moule qui est fatigant de tout le temps
être parfait. Le monde, on n'est personne
de parfait. On n'est pas parfait non plus.
On aime ça être... Tantôt, ils disaient, je rentrais le matin,
il fallait que je sois de bonne humeur. Nous autres, on ne rentrait pas tout le temps de bonne humeur.
C'est ça qui est tellement le fun. Le monde aimait ça
parce que tu as l'impression de faire partie de la gang.
Même en faisant des podcasts.
On raconte des affaires depuis tantôt.
Je ne raconterai jamais TV ou dans un autre cadre.
C'est juste normal.
Des fois, tu as une journée de cul.
Si le monde t'écoute à tous les jours,
ils sont corrects.
D'habitude, elle est le fun.
Aujourd'hui, elle est en tabarnak.
On va apprendre quoi qu'elle est en tabarnak.
On joue là-dessus. Il y a une synergie entre les trois, mes deux, aujourd'hui, il est en tabarnak, puis on va apprendre quoi qu'il est en tabarnak. Oui, puis on joue là-dessus. Il y a une synergie
entre les trois, mes deux
co-hosts, Phil O'Leary et Olivier Martineau.
On a une chimie, man.
Ça fait des années qu'on travaille.
Philo, qui est vraiment bon.
Puis il est fin aussi.
Philo, c'est un des meilleurs animateurs.
Le fils de Phil O'Leary est un des meilleurs animateurs
au Québec. Il est naturel.
Puis il est fin.
C'est mon meilleur ami.
C'est bon.
Il a de l'empathie, de la bienveillance.
Il est gentil. Il est vrai.
Il est intelligent. Il connaît tout.
Olivier, c'est un assis de canottes de course.
Olivier, c'est le gars le plus intelligent
que je connais.
Je n'embarque pas dans l'expression canottes.
Chaque fois que tu le dis,
je suis comme...
Je t'écrache.
J'avoue que même moi, je le dis,
mais mon show s'appelle Le retour des canettes,
je suis là, non. Je suis vraiment moins sûre
un peu, mais bref.
C'est parce que les gens nous appellent,
allô les canettes, salut les canettes.
Astuce, ça m'énerve.
Excuse-moi.
Câlisse.
Non, mais c'est parce qu'ils se rattachent à quelque chose.
Ça prend un nom de gang, je sais pas. C'est parce qu'ils se rattachent à quelque chose. Ça prend un nom de gang.
Je sais pas.
C'est comme les démons.
Les démons, ça rock un peu.
Les démons, j'aime ça parce que
à l'époque, il y avait
les démons du midi.
Là, tu ramènes ça.
Mais il n'y avait pas
les canets.
Non, les canets.
Yann, on va aller avec la dernière question.
La dernière question
est simple.
Si jamais
il faisait un All-Star
qui refaisait
une saison
de New Generation
All-Star,
le ferais-tu?
Comme participant?
Oui.
Non.
Non.
Tu sais,
comme mettons,
il ne ferait pas ça,
mais tu sais,
Big Brother,
c'est sûr
qu'ils t'ont demandé
de le faire. Non. Ils ne t'ont pas demandé. Ils ne, c'est sûr qu'ils t'ont demandé de le faire.
Non. Ils ne me l'ont pas demandé
d'une part à cause de l'horaire,
parce que je travaille à la radio.
Puis tu sais, c'est long,
c'est dix semaines.
J'ai une petite fille, je ne serais pas capable de partir dix semaines.
Est-ce que je ferais d'autres télégalités plus courtes?
Peut-être.
Comme mettons, aller dans le sud.
C'est quoi le nom de ce show là
dans le sud
qui vont au Panama
sortez moi d'ici
je pense que
ils partent moins longtemps
c'est une affaire que je ferais plus game
mais je pourrais pas quitter ma vie
quotidienne
je ferais moins d'argent qu'à la radio
je serais pèse en estime d'en aller là
à l'époque Love Story Je ferais moins d'argent qu'à la radio. Je serais pèse en estime d'en aller là.
À l'époque,
Love Story,
payais-tu par épisode ou c'était juste si tu gagnais,
toi, tu gagnais 50 000?
Les autres ont été là neuf semaines
et ils font merci.
En passant,
tu t'es fait évincer de ton appart
vu que tu n'as pas payé ton loyer.
Non, mais il devait te donner
une petite compensation.
250 piastres qu'il nous donnait par semaine.
Mais là, en 2006.
Oh, tabarouette! Mais même en 2006!
C'est ça aussi pourquoi c'était payé à l'époque
et pourquoi les gens de la télévision
regardaient ça.
Parce que ça volait des jobs
dans la tête des gens, des acteurs, des comdiens, comédiennes, peu importe.
On n'était pas payés.
On ne faisait pas partie de l'ordre de l'union des artistes.
C'est-à-dire qu'en fait, ils nous donnaient
ce qu'ils voulaient bien nous donner. Une semaine,
250$, c'était pour payer notre appart,
notre, tu sais, whatever, nos comptes.
Puis effectivement, les gens qui participaient à ça,
le trois-quarts, il y avait peut-être encore chez leurs parents.
C'était pas...
Oui, puis là, tu as Big Brother qui, c'est genre 7 000 par semaine.
Oui, mais c'est des personnalités.
Ils sont faits par un squignon des artistes.
Il y a une série de gilles.
Puis aussi, quand tu y penses, Hugo Dumas,
il aime ça écrire que c'est 7 000 piastres,
puis ça le choque.
Mais, asti, t'as des caméras
d'en face.
C'est au 24.
24, 7000.
Je ne pense pas qu'Hugo Dumas
triperait qu'on le filme
24 heures sur 24.
Le point avec ça, c'est que ces gens-là,
c'est tout du monde qui se sont montés un branding
et les autres profitent de ce branding-là.
Divise-les par heure.
Si il y a 24 heures dans une journée,
c'est 1000 piastres par jour.
Divise-les par 24 heures.
Je comprends, mais ma question, vu que c'est des célébrités, c'est 1000$ par jour. Divise-les par 24 heures. Non, je comprends. Vu que c'est des célébrités, c'est cool.
Mais les versions
pas célébrités,
ils n'ont pas le même salaire, c'est sûr.
Ça fait quand même 40$ par jour.
Mais par heure, ce n'est pas tant que ça.
J'ai tout bien compté.
Oui, c'est ça.
Ce n'est pas tant que ça quand tu passes à ça.
Tu le dis, tu es tout le temps isolé.
Tu ne vois pas ta famille. Non, non, non ça. C'est comme, c'est pas tant que ça quand tu passes à ça, puis tu le dis, Christ, t'es tout le temps, t'es isolé, tu vois pas ta famille.
T'sais, comme, non, non, non, moi, c'est pas beaucoup, là.
Mais là que je viens de voir, ces 40 piastres de l'heure,
je trouve, sont trop payés.
Parce que...
La vie de même,
Hugo, il a raison.
Il devrait y aller, Hugo.
Oh, crâlisse de tabarnak de Christ.
Crâlisse, ça, c'est bon. Oh, tu carres. Il tabarnak de Christ. Trahli, ça se dit.
Il est fâché, il fait 35 piastres d'erreur.
Il était fâché.
Il était comme...
Vous allez arrêter de parler
contre Hugo Dumont.
C'est un génie.
C'est lui qui a inventé le je l'évite, je l'évite.
Ou non, c'était Richard Therrien.
Richard Therrien.
Mais ça reste dans la presse
on va finir là-dessus
t'as
t'as calé la fin
t'sais, on a
il y avait
il y avait le maître
du loft, là il y a
le maître de sous-écoute
on finit là-dessus
merci tellement, merci d'avoir été là j'espère que t'as aimé ça merci de m'avoir fait ça Là, il y a la maître de sous-écoute. On finit là-dessus. Merci tellement.
Merci d'avoir été là.
Merci, c'était très cool.
J'espère que t'as aimé ça.
Merci d'avoir été là.
Merci à vous.
Merci à vous autres.
Écoutez la radio, c'est quoi?
Elle a le midi, le retour.
Si on veut te voir en show,
t'as ton show sur Vrec et sur YouTube.
Et ton prochain show,
on va sur mikebeaudoin.com
ou.ca? Mikebeaudoin.ca.
Merci beaucoup.
Merci à toi. Merci à vous autres.
Merci Yann. Salut tout le monde.
Merci beaucoup. Bye.