Mike Ward Sous Écoute - #505 - Claude Meunier et Pierre-Yves Roy-Desmarais
Episode Date: December 2, 2024Pour faire un don à la Fondation Yvon Deschamps Centre-Sud - https://pouryvon.com/Pour cet épisode spécial de levée de fonds pour la Fondation Yvon Deschamps Centre-Sud, Yvon a choisi Cla...ude Meunier et Pierre-Yves Roy-Desmarais comme invités pour discuter avec Mike de la dernière saison de La Petite Vie et du doigt d'honneur au Centre Bell.---------Pour vous procurer la Ward Vodka - http://wardvodka.ca/Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci. Merci beaucoup. Merci tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute Merci tellement d'être là spécial
pour la fondation Yvon Deschamps
Centre Sud
Ça fait combien d'années
Yann, qu'on fait cette levée de fonds-là?
Écoute
Je sais pas
2017, ça se peut-tu
la première?
Judy a dit 4.
OK, j'aurais dû demander à Judy.
Oui.
Pourquoi c'est Yann qui a un micro
et pas Judy, calisse?
Mais on avait fait, tu sais, la première année,
j'avais invité Yvon et Judy à venir à Sous-Écoute.
Puis ils étaient venus et on avait ramassé de l'argent.
Et là, l'année d'après, ils m'avaient contacté.
Puis là, Yvon avait dit, je referais Sous-Écoute Il était venu et avait refait sous-écoute. Mais à chaque fois qu'il faisait sous-écoute, je le voyais après que tous les médias le contactaient pour qu'il fasse des entrevues.
dit, moi, je ne fais plus d'entrevue, mais là,
à cause de sous-écoute, Chris,
à chaque fois qu'il venait, il était pogné pour faire des entrevues
et des prestations.
Puis là, je fais comme, Chris, il va falloir
arrêter de l'inviter, sinon, il va
finir au tricheur.
J'avais dit...
J'avais dit à Yvon,
regarde, on va faire, on va continuer à faire les levées de fonds,
mais sans toi.
Bouquet du monde. »
C'est Yvon et Judy qui choisissent
qui va être sur le podcast.
Et 100 % des fonds vont à la fondation.
Si tu ne peux pas être ici,
le monde qui écoute en ce moment,
si ça te tente de donner de l'argent,
va à pourivon.com.
Pourivon.com.
Puis aussi, il y a un encamp présentement
pour ceux qui écoutent sur Patreon.
Je ne suis pas sûr de l'adresse exacte,
mais allez sur mon Facebook.
C'est sur mon Facebook.
On va vous montrer ça.
Merci beaucoup.
Merci, Yvon.
Merci, Jodie, d'être là.
Merci de faire partie
de la vie
de tous les Québécois.
Ils sont tellement
beaux à voir. Yvon,
il a tellement marqué tous les humoristes.
Quand on vous
voit ensemble, Yvon, c'est tellement,
je le dis à chaque année, c'est tellement
une belle personne. Puis tu fais comme Chris quiest tellement, je le dis à chaque année, c'est tellement une belle personne.
Tu fais comme Chris qui est hot, il est parfait.
Après, tu vois Judy,
tu fais, elle est meilleure que lui.
Mais,
ils sont tellement beaux ensemble.
Vous êtes beaux et longue vie à vous.
Et là, on va les applaudir.
Je vais présenter
les invités qui ont choisi
la barre est haute
pour eux autres
parce que vous avez payé cher
ça fait qu'ils sont mieux d'être drôles
j'aimerais ça qu'après 3 minutes
ils vont, ils se lèvent et ils font
m'en va attendre dans le char
non c'est pas qu'après trois minutes, ils vont, ils se lèvent, puis il fait « M'en vais attendre dans le char. »
Non, c'est pas ça qui va arriver.
Ça va être hallucinant.
Ça va être hallucinant pour de vrai.
J'ai une légende.
Bien, j'ai une légende et un qui va sûrement devenir une légende,
mais il l'est pas encore.
Ça sonne méchant.
Ça sonne que c'est pas une insulte.
Il est faux vrai.
Il y en a un qui vient d'animer le gala de la disque.
Fait que là, c'est un indice.
Là, le monde sort comme...
Louis-José, il me semble!
Non, mesdames et messieurs, voici
Pierre-Yves Roy des Marais et Claude Meunier!
Salut, Pierre-Yves!
Merci d'être là!
Salut, Claude!
Merci beaucoup! Merci d'être là! Merci beaucoup d'être là, les, Claude. Merci beaucoup. Merci d'être là.
Merci beaucoup d'être là, les deux.
Merci à toi, Mike.
Écoute, c'est qui la quasi-légende?
Oui.
Je trouve qu'il est pas mal devenu une légende.
C'est lui que tu pensais.
C'est pas mal réglé.
Toi, t'étais comme, voyons, Chris.
Moi, j'étais une légende. Lui aussi, sûrement. J Chris, si moi j'étais une légende, lui aussi
sûrement. J'étais comme, va devenir
une légende, peut-être. Come on,
Mike. Come on, c'est là.
C'est Claude.
C'est pas la première fois que vous vous rencontrez?
Ah mon Dieu, non.
Lui, il m'a vu plusieurs fois, mais moi, c'est la première fois.
OK.
Non, non, on s'est rencontrés
via son père
dans un show.
J'ai rencontré mon père avant moi.
Avant lui.
C'était pour le En direct de l'univers.
En direct de l'univers.
Tu as chanté avec son père.
Je chantais pour l'En direct de l'univers de mon père.
Moi, je chantais Bonjour Huguette.
Et son père chantait Bonjour Huguette.
Il était un peu nerveux.
Il était très nerveux.
Mais ça avait bien été.
Mais non, vous étiez excellents, les deux.
Je le sais, je le sais.
Il voulait que je le dise.
Il m'a dit « Tu diras que je suis excellent ».
Quand je le dis, il était excellent.
Non, écoute, moi, c'était l'idole.
C'était une des idoles à mon père.
C'est donc devenu une de mes idoles.
C'était une religion, la petite vie, chez nous, puis tout ça.
Puis, je sais pas si je t'ai déjà conté ça.
Non.
Nous autres...
T'es sûr?
Je connais pas beaucoup.
Oui!
Non, le premier épisode de la petite vie,
moi, mes parents étaient des fans de Dingy Dong,
de ta carrière en général.
Fait que là, ils avaient vraiment hâte
au premier épisode de la petite vie,
puis il y a eu une panne d'électricité.
Chez nous, moi, j'étais pas né.
Ma mère était enceinte de moi.
Puis, ils ont...
Mais je m'en souviens très bien. Puis, il y eu une panne d'électricité. Chez nous, moi, je n'étais pas né. Ma mère était enceinte de moi. Puis ils ont... Mais je m'en souviens très bien.
Puis il y a une panne d'électricité.
Fait que là, ils étaient comme,
non, non, on ne veut pas le manquer.
Fait qu'ils ont plugé...
Mon père avait une petite télévision
qui ont été plugées dans le char,
puis ils ont écouté l'épisode.
Ils ont manqué le début.
Puis ils ont écouté l'épisode au complet.
Puis la semaine d'après,
ils ont vu le...
Tu sais, ils ont écouté l'épisode.
Ils ont pogné le générique
ou ce qui écoute la TV dans le char.
Ils étaient comme, voyons, hostie!
Ils ritent le son!
Ils ont arrêté d'écouter à partir de ce moment-là.
Non, mais je crois que c'était un cocasse.
Depuis ce temps-là, ton père porte le casque
et la barbe.
Exactement. Mais oui, mon père,
c'est une religion chez nous, la petite vie.
Il faut vraiment être fan.
Je ne saurais même pas comment...
Je sais comment plugger une prise dans un mur.
Ça, ça marche.
C'est bon.
Mais plugger une prise sur une batterie de char,
ça veut dire que ton père a fallu qu'il coupe,
qu'il strippe des fils.
Je ne pense pas.
Je pense qu'il va avoir...
Dans le truc d'allume-cigarette,
il n'y a pas une plug là-dedans
Ben oui
Il y a une plug, c'est rond
C'était dans les années 90
Il y a-tu effoiré? Ah oui c'est vrai
Il a effoiré, il a fait un nœud
Il a rentré dans l'inclimatisé
Ton père il est en arrière
Il pourrait-tu venir?
Moi je réalise que je suis tellement vieux
Comparé à toi, t'es comme
Non non, il est allé dans Tesla tu venir je réalise l'application tout point bon ben c'est le fun finalement
des contats oui je compte pas tout en aller tout de suite au dessus de janie
mais oui j'ai animé la disque avec Serge
avec Ding Dong
il n'y avait pas de batterie encore dans les chars
en ce moment là
j'ai animé ça dans 1900
juste après Yvon Deschamps
juste après Yvon
genre 1988
on était habillé en trophée
on faisait un numéro déguisé en trophée
c'était coeur
j'ai fait ça une année
c'est là que j'avais fait une mauvaise joke
moi je faisais pas de joke méchante
on a jamais fait de mauvaise joke méchante
mais on présentait
Edith Butler
elle venait chanter Pocketville
on l'avait présenté comme le
paquet de nerfs de Pocketville
et ça a été terrible
oui le monde est parti à rentrer ok alors ça avait nuit un peu à ça qu'ils ont regretté
après ces gens de jo qu'on a regretté mais elle était fâché ou ben oui! Elle était assez paquette de nerfs en ce temps.
Ça n'a pas été facile après.
Mais elle a oublié, je pense,
les années passant.
Je ne sais pas, je ne l'ai jamais revue.
Je m'excuse.
Elle nous écoute, c'est sûr.
Puis vous avez juste animé un an? On a fait un an, ils ne nous ont jamais rappelé. OK. Peut-être l'excuse. Elle nous écoute, c'est sûr. Puis, vous avez juste animé un an.
On a fait un an, ils ne nous ont jamais rappelé.
OK. Peut-être l'année prochaine.
On a gardé notre habit de trophée.
Oui, on était...
Oui, oui, ça avait été belle.
Oui, puis non.
C'est disténable de faire ce show-là.
Mais moi, j'ai fait les règlements de la disque
avec Yvon Deschamps.
C'est le premier numéro de TV que j'ai fait
avec Yvon, puis
qu'il m'avait présenté
au Québec
parce que je n'étais pas connu.
Puis Yvon m'avait invité à faire
les règlements de la disque avec lui. Je faisais un personnage
de Paul et Paul, et
c'était avec Yvon. Après, je sais que ça allait
être triste, mais
c'était bien drôle, c'était bien le fun. Puis à cette époque-là, les codes d'écoute de la disque, c'était avec Yvon. OK. Je sais que ça allait être triste, mais c'était bien drôle.
C'était bien le fun.
Puis à cette époque-là,
les codes d'écoute de la 10, c'était quoi?
16 millions.
Sais-tu?
Ah oui, ça a changé pas mal quand même.
Ça a droppé un petit peu.
Oui, non, mais pas tant que ça.
Cette année, ça a remonté.
Non, mais c'était des grosses codes d'écoute.
Sûrement, ça.
Yvon, c'était combien les codes d'écoute?
2,5 millions. Lavon, c'était combien les codes d'écoute? Deux et demi-million et demi.
La moitié de la petite vie.
Rien là.
Non, non, c'était des grosses codes d'écoute.
Ça a toujours été.
Oui, c'est ça.
J'aime ça que tu as parlé dans ton verre.
Quand c'est pas important.
Quand c'est pas important, je vais parler dedans.
Quand c'est drôle, tu parles
dans le micro. Quand c'est pas important, c'est juste
dans ton verre.
C'est bon. Là, toi,
c'est ça.
C'est sûr qu'ils vont te demander.
Non, mais c'est sûr que...
Est-ce que t'as le goût de revenir
l'année prochaine? Moi, j'ai vraiment aimé ça.
J'ai vraiment eu du fun. Puis dans la salle, je sens que la réception était bonne.
Non, je parle de sous-écoute, pas de la disque.
Juste, j'ai le goût.
C'est quoi les cotes d'écoute?
C'est deux et demi.
Quand je t'ai vu, j'ai fait « Chris, il faut qu'il anime au moins une couple d'années. »
Pour que je devienne meilleur.
Non, non, c'était vraiment… c'était parfait.
Moi, je savais que tu étais musicien, mais je ne savais pas que tu étais bon de même à la guitare.
Puis j'aurais dû le savoir, tu as quand même étudié la guitare classique.
Fait que tu sais, mais le numéro avec les trois accords,
c'était vraiment impressionnant.
Tu as joué avec tes trois accords?
J'avais joué, oui.
C'est un vrai rêve de jeunesse.
Je m'imaginais vraiment jouer avec les trois accords
en jouant de la guitare dans ma chambre.
Ils m'ont invité à aller à la place des festivals
pendant les Franco jouer avec eux autres.
On avait déjà un petit lien.
J'étais moins gêné de leur demander
de participer à la disque
c'est quoi le stress avant de jouer de la musique c'est tu le même stress qu'avant un show d'humour ou
ben c'est là c'est différent parce que la guitare j'en joue plus j'ai joué ça au cégep mais là moi j'en joue plus jamais
fait que j'ai comme fallu que je pratique beaucoup c'est ça qui est stressant c'est l'humour en fait tout le temps
ça devait te faire mal aux doigts, comme les premières années.
Oui, quand j'ai commencé
à pratiquer le solo, j'avais une guérose
cloche d'eau. Après une journée,
j'ai dû arrêter de jouer pendant une couple de semaines.
C'est ça qui est stressant, c'est que l'humour,
tu peux improviser, tu peux faire un petit joke.
Si tu te trompes de note, tout le monde
l'a entendu, puis ça fausse, Mike.
C'est ça, la différence.
Puis,
vous autres, vous faites du montage
en émission?
Non, on...
C'est juste...
Il y a jamais, jamais de montage.
Toi, joues-tu de la musique?
Oui, oui, oui, mais j'avais des cloches
arrêtées aussi.
Ah oui! Combien de semaines?
Mais toi, là, avec ta tournée,
c'est exactement ça que tu fais.
Tu es devenu...
Avec la famille de nuit.
Moi, j'ai toujours été un musicien d'abord.
Je faisais de l'humour pour compenser.
C'est vrai?
Non, là, j'ai beaucoup de fun.
Oui, je fais une tournée avec la famille de nuit.
Je ne sais pas si il y en a qui connaissent ça ici.
C'est ça, notre walk ça ici. C'est ça.
Notre WACAP.
C'est la moyenne nationale.
On commence.
Oui, moi, je joue, je fais des shows
avec une gang incroyable.
Il y en a-tu qui connaissent ça pour le vrai ici?
Mon père a dit oui.
Ton père a dit oui en arrière?
Ah non, c'est des musiciens qui jouent avec les Cowboys Fringants.
Il y a du monde là-dedans.
On fait des shows avec toutes sortes de monde qui jouent avec les Cowboys fringants. Il y a du monde là-dedans.
On fait des shows avec toutes sortes de monde
qui viennent se coller
à la famille de nuit.
On a eu Marianne Éclipine
qui est venue me retrempler.
Simon Proulx, justement.
Simon, c'est comme mon neveu spirituel.
Puis Simon,
il vient souvent chanter avec nous autres.
Oui, moi, j'adore ça.
Mais faire un show de musique,
moi, je trouve ça…
C'est moins énervant
qu'un show d'humour.
Oui? Oui, un show d'humour, ça rit. Mais un show de musique, moi, je trouve que c'est moins énervant qu'un show d'humour. Oui, un show d'humour, ça rit.
Mais un show de musique, tu te laisses aller.
Quand tu joues, moi, je me laisse aller.
En tout cas, je chante les tunes.
C'est total, la musique.
C'est englobant.
Tu joues pendant deux minutes.
C'est sûr que faire un numéro, ça doit être très dur.
Faire un numéro tout seul que tu ne refais pas.
Mais moi, j'ai bien du fun à faire la famille de nuit
parce que monde rit pendant que tu chantes
et toi, tu chantes pendant qu'il rit.
Attends, là.
Non, mais moi, tu comprends?
Mais moi, je ne fais plus d'humour.
Mais toi, entre les tournes,
tu as des numéros
ou c'est juste improvisé et c'est différent
de soir en soir? Là, ça commence
à être moins improvisé pas mal parce que
j'ai fait, on est rendu à peu près à 20
shows. Parce que ton personnage,
c'est quoi le nom du chanteur
de la famille de nuit? C'est Noël de nuit.
Il existe depuis pas l'épaule.
Noël de nuit, c'est un acadien?
Non. Là, maintenant, j'ai dit un soir...
Il a changé de place.
OK. Parce qu'un soir, j'ai commencé
le show et j'ai dit « Salut tout le monde ».
J'avais comme un accent que je m'étais
trouvé comme ça. J'ai dit « On vient
de l'ancien Brunswick ».
Fait que nous autres,
on vient de l'ancien Brunswick, tu comprends? Puis on a... Mais tu sais, c'est pas un show... La capitale de l'ancien Brunswick. Nous autres, on vient de l'ancien Brunswick.
Mais tu sais, c'est pas un show.
La capitale de l'ancien Brunswick, c'est
Pocketville.
Non.
Ils nous ont mis dehors.
On a changé le nom.
C'est Lobstercock.
Très bon.
Puis ça, t'as pas gardé ce vote là
Oui je l'ai gardé mais
Je le répète sans cesse pendant le show
Mais il vient plus
Il vient plus
Ça prend des t-shirts
Lobstercock
On a
Il vient plus de
Vieux Brunswick
L'ancien Brunswick
C'est la capitale Mais ton gars il vient-wick? L'ancien Brunswick. Non, c'est la capitale, là, en tout cas.
Mais ton gars, il vient-tu encore
d'ancien Brunswick?
Oui, des fois. Mais des fois, je perds l'accent
pendant le show. Des fois, je parle comme Timmy.
Mais moi, j'ai toujours la même voix, depuis toujours.
Je ne sais pas c'est quoi la différence
entre Don et Timmy, à part la barbe.
C'est juste des fois,
Serge me disait «Pange-toi quand tu fais Timmy».
Ça fait plus vieux.
Je ne sais jamais qui est qui,
mais c'est toujours moi.
T'as-tu des lunettes quand tu fais Noël de nuit?
Non, j'ai pas de lunettes.
Non.
Mais je dis encore «OK». J'ai toujours dit ça, puis quelqu'un m'a dit dans «Ding et Dong le film» que je commence, puis je dis encore « OK ». Puis ça, j'ai toujours dit ça.
Puis quelqu'un m'a dit dans « Ding et Dong » le film
que je commence, puis je dis « OK ».
Puis je dis ça sur la live.
Je dis toujours « OK ».
Vous remarquez, c'est vraiment pas intéressant.
Je te l'ai dit, j'ai écouté « Ding et Dong »
le film aujourd'hui.
C'était vraiment drôle.
C'était encore drôle.
Je l'avais vu, mais je l'avais vu
l'année qu'il est sorti.
Je me rappelais de
rien. Pour vrai,
je me rappelais de rien. Je me rappelais
de la scène dans le bar
au début.
Il y avait une scène
dans le milieu que je me rappelais.
Je me rappelais aussi de la
course de char.
La cascade. C'était quand même flou tu y avais tellement de gags que je me rappelle toutes
les gags je me rappelais pas c'était vraiment le fun ben on a eu tellement de fun à faire ce film
qui était comme je disais ça peut-être qu'il arrive je pense que c'était Pierre Desmarais.
Ils ont refait la bande sonore.
Aujourd'hui, il est rendu sur Elephant.
Ça, c'est cool.
C'est un côté cool de Pierre-Claude Pelladeau.
Il a fait Elephant,
qui renumérise tous les films québécois à peu près.
Ça fait que ça fait une bande.
Tu écoutes les films aujourd'hui
et tu comprends ce qu'on dit dedans.
Le son est meilleur.
On en a parlé avant,
mais la quantité d'argent qui a été mis là-dedans pour le... écoute les films aujourd'hui, puis tu comprends ce qu'on dit dedans, puis le son est meilleur. On en a parlé avant, mais
la quantité
d'argent qui a été mis là-dedans pour
les décors qui se sacrifient.
On avait des gros salaires, oui.
Oui, c'est ça.
Mais je veux dire, c'est comme une affaire,
c'est comme une grosse patente, faire un film
de même. Je sais pas si ça se peut encore.
C'est un gros film, Dengue et Dongue, dans le temps, oui.
C'est un gros budget.
T'as comme un gros film aujourd'hui, mais au Québec, je sais temps. C'était un gros budget. C'était comme un gros film aujourd'hui.
Au Québec, je ne sais pas c'est quoi des gros budgets.
Moi, je ne m'occupais pas du budget.
C'est un film qui a duré deux mois et quelques, le tournage.
Il y avait des gros décors.
C'était vraiment des équipes fantastiques.
On avait vraiment une équipe comme un film américain.
C'est qui qui produisait?
C'était Roger Frappier.
américains.
C'est qui qui produisait?
C'était Roger Frappier.
Roger, il venait de faire le déclin de l'Empire
américain comme producteur.
Puis derrière, ce qui est assez
étonnant, sur le scénario de Dingy Dong,
quand on travaillait le scénario, on a travaillé
avec Denis Arcand, qui est un gars drôle
dans la vie, Denis Arcand. Puis c'était un gars
bien cool. Qu'est-ce qu'il faisait?
Il était conseiller à scénarisation.
Il montrait les scènes.
Il nous a dit des affaires.
On avait beaucoup de scènes séparées.
Où Dong était tout seul, où Ding était tout seul.
Il a dit non, ne faites-en pas trop.
Il dit que Ding et Dong, c'est comme un être.
C'est les deux.
Ils forment comme une paire.
Il a raison.
Les boues, on est tout seul dans le film.
C'est moins drôle, je trouve.
Il y a le bout où Serge, il danse avec le petit boulot.
Ah oui, cappuccino.
Oui, ça, c'est que...
Moi, je suis tout seul.
Non, mais c'était bon aussi, le bout de...
C'est le bout...
Mais tu me disais tantôt,
je trouvais ça vraiment intéressant, puis là, je veux que tu le répètes au monde,
mais c'est parce que tu me disais que vous le disiez pas,
mais vous aviez une dynamique dans votre tête de toi, puis d'un. Oui, nous là, je veux que tu le répètes au monde, mais c'est parce que tu me disais que vous le disiez pas, mais vous aviez une dynamique dans votre tête de toi
puis d'oncle.
Oui, nous autres, quand on...
Au début, on voulait définir ce qu'on était.
Fait que Serge,
on s'était dit Serge, c'est mon oncle,
puis moi, je suis le neveu.
Nous autres, Serge, dans notre tête, dingue,
c'était notre oncle qui était un gars de club
qui fumait, qui prenait des coups,
puis qui faisait 100 ans, qui faisait des clubs.
Puis moi, j'étais le petit nouveau, spring,
qui voulait aller
bien, bien loin, puis qui
prétendait à toutes sortes d'affaires. Fait que c'était comme notre dynamique.
Mais ça, c'était pas grave
que le monde le sache pas.
– Excuse-moi, vous le couperez.
– On va l'enlever au montage.
– Non, c'était pas grave, dans le sens que...
Tu comprends ce que je veux dire?
– Ça, il y avait
ces deux personnages qui ont tellement marqué le Québec,
mais j'ai l'impression à chaque fois
que je fais... Tu sais, comme là, j'étais content
que tu me dises lequel qui est dingue,
lequel qui est dung, puis
j'ai déjà oublié.
Là, je suis comme...
Ah ouais, c'est fait que dung, c'est le coup.
Mais semble, c'est le neveu à...
C'est comme moi.
Mike Warm, ça me dit rien.
Mark Wong.
Mark Wong.
Mike Warm.
Encore.
Moi, c'est peut-être juste moi.
Dung et Dung, personne ne sait qui est qui.
Nous autres, on est toujours obligés de dire
gauche, droite.
On a déjà fait un show à l'Halloween mais dingue et dingue personne ne sait qui est qui nous autres on est toujours obligé de dire gauche droite ok
on a déjà fait un show à l'Halloween
où on est rentré chacun avec la perruque de l'autre
puis on est monté sur scène
puis moi je faisais dingue
puis lui il faisait dingue
puis le monde voyait pas la différence
c'est sur la DVD d'ailleurs
de dingue et dingue
puis le Paul et Paul vous étiez tous des Paul
y'avait-tu comme un Paul 1, un Paul 2,
un Paul 3 ou c'était...
Y'a un Paul qui était moins connu finalement.
Y'avait pas de... Non, c'était le duo
Paul et Paul, le trio Paul et Paul.
Puis ça, le monde disait « Non, mais vous êtes deux. » On disait « Oui, je le sais. »
Expliquez la joke. C'était le début de l'amour absurde.
Mais
Jean Grisé dans Paul et Paul,
c'était le « et ».
Oui, c'est ça qu'il se faisait dire.
Il aimait ça.
Il aimait bien ça.
Lui, il retourna à l'hôtel.
Lui, il pleurait dans le char.
Le monde l'appelait « et ».
Non, non.
On était un bon trio.
Un bon duo, un beau trio.
Vous vous êtes rencontrés comment?
Nous autres, on s'est rencontrés, écoute,
ça je l'ai déjà conté, mais on était deux gangs.
Il y avait une gang à l'Université de Montréal,
une gang à l'Université du Québec, on était étudiants,
puis il y avait un groupe à l'Université du Québec
qui s'appelait la Cunouille Bleue
qui allait devenir Beau Dommage. Puis nous autres, dans notre gang, c'était la gang d'Hermonium, qui s'appelait la Cunouille Bleue, qui allait devenir Beaudommage.
Puis nous autres, dans notre gang, c'était la gang d'Hermonium.
On a fait des shows
qui allaient devenir, entre autres, les voisins.
Puis des sketchs,
des idées de sketchs qui ont amené à Brou aussi.
Fait qu'on était vraiment deux gangs.
Puis on s'est rencontrés comme ça.
On allait se voir les shows l'un de l'autre,
de l'autre, puis c'est comme ça.
Serge était avec la gang de la Cunouille Bleue. C'était la gang de l'Univers de l'autre. Puis c'est comme ça. Serge était avec la gang de la Connue Bleue.
C'était la gang d'université
du Collège Chinte-Marie, l'université du Québec, en fait,
après. Puis nous autres, on était à l'université de Montréal.
Puis Serge,
est-ce que vous avez
la même âge? Non, Serge a
13 ans plus vieux que moi. OK.
Non, non, non.
13 ans. Mais vous avez à peu près
la même âge? Serge est centenaire
il est né la même année que la poule
il a 3-4 ans plus vieux que moi
il a 3 ans plus vieux que moi
il veut pas que je dise son âge
il m'a appelé avant l'émission
ça l'a-tu choqué
quand tu lui as dit
tu vas être mon oncle
moi je suis le neveu. »
Tu sentais-tu que c'est là?
Non, parce que Serge, il avait une perruque
avec les cheveux gris.
C'est lui qui a dit, je pense que c'est lui.
Mais nous autres,
on écoutait, on allait voir
des shows de club et on voulait faire
comme des gars de club, mais sur la cible.
Des gars de club
à un autre niveau complètement.
Notre premier numéro, on faisait
les unes à temps pour l'autre.
Fait qu'on comptait des jokes, mais pas drôles.
Tu sais, on comptait comme...
« Hey, comment tu dis ça, toi? »
« Chef pâtien en russe. »
Ça, c'était ça, je faisais ça.
Je ne sais pas.
C'était un peu...
Mon corps, il disait « Non, non! »
Là, il cherchait
croûte de chef.
Là, ça durait deux minutes.
Puis moi, j'en comptais une.
C'était trois gars qui étaient partis en avion.
Puis le premier dit à l'autre,
il a sauté un parachute. Puis le premier dit à l'autre, saute-tu en parachute?
L'autre dit, OK.
OK! Fait que là,
le gars saute en bas.
Puis là, il descend,
tu comprends? Deuxième,
c'est pas trop quoi faire, il saute aussi.
Ah, les gars sont sautés tous les trois.
Puis, bien, c'est ça
qui est arrivé. Fait que c'était long à expliquer
pis mon oignon s'est mis à écrire des vrais textes
ça a commencé comme ça
pis on faisait des shows pis ça riait pas jamais
pis
ça prend de la décommentation
un peu comme les Denis Drelay
au début je pense que tout le monde n'avait pas la clé.
Puis les autres, on s'est mis à faire
« Eh ben, les bonnes, elles étaient friandes. »
Puis là, c'est là que le monde a dit
« Voyez-vous, c'est pas drôle,
finalement. » Mais après ça,
on s'est mis à écrire plus des vrais textes.
Puis toi, t'étais...
« Ah, t'as dit pas.
Faut que t'achètes le DVD. »
Ça a pris combien de temps
entre le début,
que ça ne riait pas,
puis que ça riait?
C'est-tu un affaire
d'une couple de semaines,
une couple de mois,
une couple d'années?
Non, c'est un show.
On est arrivé à un show
à un moment donné.
C'était nos premiers,
premiers shows.
C'était dans Paul et Paul
qu'on a trouvé Ding-a-dong,
en passant.
C'est toujours des poupées russes. Dans Paul et Paul,
il y avait Ding-a-dong. Dans Ding-a-dong, il y avait Petite Vie.
Dans Petite Vie, il y avait Frère de nuit.
Y'avait-tu Frère de nuit
dans Petite Vie? Non.
Ça serait malheur.
Mais y'avait Frère de nuit
dans Paul et Paul.
On chantait Bonjour, Yvette, puis Saint-Noël
déjà, ça vient de là.
Mais ça a commencé...
C'est une tournée avec Michel Rivard.
J'ai fait avec Michel.
Michel, c'était mon coloc.
On avait écrit ça à un moment donné, Saint-Noël.
Et Mauvaise Amine.
Une très belle chanson.
Michel fait un show des fois.
Mauvaise Amine, tu m'as pris mon amour
En la mettant enceinte pour toujours
J'étais parti en chantant Je reviens en sacrament Mauvaise humine, tu m'as pris mon amour en la mettant enceinte pour toujours.
J'étais parti en chantant, je reviens en sacrament.
Mauvaise humine, je me semble ce jour.
Vous comprenez pourquoi je ne chante pas.
Tu la laisses à Michel. Je la laisse à Michel, qui se débrouille très bien avec.
Il était comment comme coloc?
Propre.
Il était...
Cool!
Il était-tu...
Ça, c'est avant d'être connus les deux, j'imagine.
Michel, il commençait à être plus connu avant.
On restait ensemble trois.
On avait Louis Saïa, Michel et moi.
Tabarnak, OK.
Sty de...
Carlis de tabarnak de sti
c'est un bon
carliste de sti
de sacrement
on avait aussi
la poun
qui était femme de ménage
ben voyons
wow
ça y allait au taux
on a eu Sting
deux semaines
il était comment lui?
musical
ok
un peu fraîchier il nous parlait pas beaucoup Il était comment, lui? Musical. OK.
Un peu fraîchier, il nous parlait pas beaucoup.
Ah, d'accord.
La barrière de la langue.
La barrière de la langue, exactement.
Toi, as-tu déjà eu un colloque connu ou non?
Ben, mon père est quand même connu. Il a chanté avec Claude.
J'aime que tu considères ton père ton coloc.
J'ai habité chez mes parents.
J'ai eu un coloc pendant 20 ans.
Il est très connu.
Un moment donné, il voulait que je paye.
Tu n'as pas de vie, finalement.
Non, exact.
Tu n'as pas eu de vie.
Tu n'as pas eu de vie encore.
Non, je n'ai pas eu de coloc connu.
Tu as eu des colocs.
Oui, c'est sûr.
C'est une grosse cohorte.
J'ai eu une couple de colocs.
C'est ça. Mais jamais quelqu'un de eu une couple de colocs. C'est ça.
Mais jamais quelqu'un de connu.
Jamais quelqu'un de connu?
J'ai vécu avec Julien Tremblay
une couple de mots.
Pas connu.
Julien Tremblay.
Julien Tremblay une couple de mots.
Le frère de Michel?
Le frère de Michel, exactement.
L'oncle de Michel.
Ou le fils de Michel. Le frère de Michel. Exactement. L'oncle de Michel. Ou le fils
de Michel.
Pis, Mike, comment ça va? Ça va super
bien. Comment ça se passe, ton podcast?
Ça va vraiment bien.
Yeah. Ah ouais. J'ai réussi
à convaincre du monde de payer 100 pièces.
Venez voir ça.
Imagine, Carlis. Imagine.
Ok, les gars. ça imagine imagine là toi après après la disque
tu prends ça un long break
ben oui
tu prends combien de
non j'ai pas tant de break parce que dès le lendemain,
le bye-bye était comme
« Fait que tu nous envoies
toute ta chanson d'introduction. »
Fait que là, je suis là-dessus, là.
Fait que là, on recommence
les tournages la semaine prochaine.
C'est...
Mettons ta chanson d'intro,
tu commences à écrire ça quand?
Ça dépend.
De chaque année,
c'est de plus en plus tard
parce qu'il y a de plus en plus
d'autres projets
qui commencent à l'automne et qui se mixent avec tout ça.
Là, je l'aurais un peu averti.
Moi, je fais la 10, donc mon énergie va là-dedans.
Puis après ça, si vous êtes capables d'attendre jusqu'après,
je vais le faire après.
J'ai l'impression, le bye-bye,
tout ce qui est arrivé avant le mois de septembre,
les gens ne s'en rappellent pas.
Il y a deux ou trois affaires que tu vas reconnaître,
mais essentiellement
oui là
tu sais les textes
continuent d'être écrits
là là
fait que ouais ouais
c'est surtout les derniers mois
qui sont importants
mais là ça commence là
pis c'est après le break
c'est après
ok
et ton prochain show
ça arrive bientôt
ouais on commence
les rodages
en fin janvier
ok
dernière semaine de janvier
pis ça part
ça part en en Ly puis ça part en...
En Lyon?
En Lyon.
Ah ouais?
Oui, ça part pour vrai après.
On commence par les petites salles,
on fait le bordel,
on fait le terminal,
puis après ça,
on grossit
les vraies grosses salles.
OK.
Puis, c'est là...
Les salles, comment dire,
importantes.
OK.
Tu vas-tu quand même nous parler
un coup? Tu vas faire
les vraies salles? Tu passeras par Michel.
OK, parfait.
Là, c'est-tu...
T'as deux enfants, hein?
Ou t'en as-tu juste un? J'en ai un. Ah, t'en as juste un? C'est-tu... T'as deux enfants, hein? Ou t'en as-tu juste un?
J'en ai un.
Ah, t'en as juste un?
C'est assez, Mike!
Un.
Oui, j'en ai un.
Un, puis flambant, flambant, flambant neuf.
Flambant neuf, tout petit.
Comment tu vas faire...
Ben, un, comment t'as fait animer...
Comment t'as fait animer...
T'es-tu...
Comment j'ai fait pour animer?
J'ai vraiment... J'ai une blonde extrêmement... Occupée.
Occupée.
Tannée.
Tannée, oui, exact.
Non, non, j'ai une blonde extrêmement compréhensive
de ma réalité.
Tu penses qu'elle écoutait TVA le soir du galop de la 10?
Elle écoutait Révolution.
Le chanteur masqué. Oh, yes! Tu penses qu'elle écoutait TVA le soir du galop de la 10? Elle écoutait Révolution. C'est bon.
Le chanteur masqué.
Oh yes!
La citroën danse ce soir.
T'étais vraiment bon.
J'étais sûr que c'était toi dans le lézard.
C'est ça qu'elle m'a dit après.
Non, j'ai une blonde extrêmement compréhensive de ma réalité. Elle m'a comme pris la balle du sommeil dans les semaines avant le galop.
La balle du sommeil.
La balle du...
Tu n'as jamais entendu cette expression-là, pourtant.
La balle du sommeil.
On dit vraiment ça souvent.
Merci de garder la balle du sommeil.
Oui, c'est ça que j'ai dit.
Non, mais elle a vraiment...
Elle a vraiment...
Elle s'est sacrifiée pas mal pour...
Fait que toi, la nuit,
t'adores au complet?
La semaine avant, j'étais sur le somnifère.
J'étais tellement stressé, pas capable de dormir.
Fait que la nuit,
j'étais pas capable de me réveiller anyway.
Mais ma blonde, elle travaille pas.
Elle a pris un an de congé.
Fait qu'elle recommence
en janvier, en même temps que moi,
je commence le rodage.
Fait que l'enfant va s'élever tout seul?
Exactement. Après un an, c'est réglé.
Non, mais l'enfant
est rendu ses somnifères.
Exact.
C'est quand même un bon truc.
Oui, oui, ça marche.
Tout le monde en prend à la maison.
Bonne nuit!
Bonne nuit!
Mais là, ton premier, ça doit être...
Tu sais, comme là, juste sortir à soir,
tu dois être stressé tout le temps pour ton jeune
ou t'es pas...
Oui, à chaque fois que je suis loin,
je me demande tout le temps qu'est-ce qu'il fait,
mais là, il m'envoie des photos,
puis essentiellement, il pète,
puis il fait...
Il est correct.
T'as un enfant qui pète beaucoup?
J'ai un enfant qui pète.
T'es-tu familier avec les enfants qui pètent?
À l'occasion, mais...
T'as un enfant qui pète beaucoup.
Tes enfants ont pas pété?
Pas à ma connaissance.
Moi aussi, j'étais sur les samedis fers à ce moment-là.
Mes enfants ont sûrement pété,
mais ils m'en parlaient pas tellement.
C'était pas un concern. J'ai eu plus de troubles sur d'autres choses avec mes enfants que sûrement pété, mais ils ne m'en parlaient pas tellement. Ce n'était pas un concern.
J'ai eu plus de troubles sur d'autres choses
avec mes enfants que des pêtes.
Ça, ça te stresse-tu?
Tu sais, avant des enfants, en 2024,
vu que la température a changé de...
Tu sais, regarde, Chris, on est mi-novembre,
puis il fait 28.
Ça te stresse-tu
que ton jeune,
c'est ça la planète que tu lui laisses?
Ben, au début...
Oh non, chier, Ward!
Je te blâme, toi,
un peu, pour tous les problèmes.
Je te vois aller...
Honnêtement, maintenant que tu dis « j'ai honte un petit peu »,
là...
J'aimerais que tu t'excuses.
Je pense que c'est pour ça
qu'il pète, pour se venger.
C'est vrai?
Honnêtement, oui, c'est une question
qu'on s'est posée, évidemment,
avant, mais j'ai tellement l'impression
en ce moment de vivre la vraie vie.
C'est où que vous vous êtes posé cette question-là?
Qu'est-ce que tu veux dire?
Cette question-là, est-ce qu'on fait... Non, mais... Est-ce que tu veux dire? T'sais, cette question-là... Dans la cuisine.
Non, mais...
Est-ce qu'on fait un bébé...
Des fois, il cherche des questions.
Non, c'est que j'allais faire une joke,
puis après, j'ai fait,
ah, il a de mauvais goût,
mais je vais en faire pareil.
Je me demandais si tu posais
cette question-là
à la clinique d'avortement.
Pour ça, tu l'as fait
sous forme de question.
Sur ça, j'ai fait, ah. C'est une levée de fond.
C'est une levée de fond.
Ils ont payé 100$ pour ces jokes-là.
Fais-les!
Fais-les!
Sans farce, c'est une question
qu'on s'est posée, mais j'ai tellement l'impression de vivre la vraie vie en ce moment.
C'est comme tous les stress que j'avais de « ça va être quoi avoir un enfant? »
J'ai tellement l'impression que c'est fait pour ça, la vie.
C'est pour la famille, c'est pour la partager avec ceux que t'aimes.
Fait que non, j'ai pas de soucis du monde extérieur.
Oui, c'est le chaos, mais ça va toujours l'être.
Puis je pense que le monde des années 90 disait
« Ah, c'est tellement de la marde par rapport aux générations d'avant.
C'est toujours ça.
Lui, quand il va être plus vieux, il va faire 38 degrés au moment de la mort.
Oui, c'est ça, exact.
C'est ça l'affaire.
Mais non, je n'ai pas de regrets par rapport à cette affaire-là.
Tu es content de ta réponse?
Puis, c'est-tu...
Mais, c'est-tu mieux que tu pens'est-tu mieux que tu pensais
ou moins le fun que tu pensais
avoir des enfants?
Je pensais pas être capable d'aimer autant quelqu'un.
C'est-tu vrai? T'avais jamais aimé personne?
C'est fou, Red. J'ai jamais aimé personne.
J'aimais pas un Michel Yézmat.
C'est le fun pour ta femme?
Elle écoute pas, elle dort.
Si t'étais marié pis il te demande
est-ce que vous prenez
cette femme comme épouse
ouais correct là
c'est
ah ouais ouais
mieux qu'à rien
non mais
c'est comme
c'est un affaire différent
je sais pas comment
l'expliquer mais oui
tout le monde dit ça
qui ont des enfants
c'est fucké
c'est vraiment fucké
il y a comme
une affaire qu'on a
dans le cerveau qui attend juste ça.
De voir ton enfant
qui se développe en dedans de toi.
C'est vraiment extraordinaire.
Toi, sais-tu de même?
Moi, j'ai des enfants depuis que je suis né.
Moi, j'ai des enfants
dans ma vie depuis que j'ai 20 ans.
Pas 20 ans, 25 ans peut-être. Je ne me souviens plus trop. Moi, j'ai des enfants dans ma vie depuis que j'ai 20 ans. Pas 20 ans, 25 ans peut-être.
Je me souviens plus trop.
Moi, j'ai un garçon qui a...
Tu as eu deux batchs d'enfants.
Trois batchs.
Trois batchs?
C'était comme une boulangerie.
Le matin, le midi, le soir, le lendemain.
Je suis un meunier.
Je suis un meunier.
Dernièrement, j'ai fait un show et le plus vieux que j'ai élevé est venu me voir.
J'ai dit, « Colin, il est bien rendu vieux, lui. »
Il a quel âge?
L'âge de Serge Thériault.
53 ans.
Yvon le connaît, Félix.
Il a-tu 53 pour vrai?
y'a l'air de 51 ah ok
oui y'a 53, c'est un garçon que j'ai élevé
j'ai connu, sa mère l'avait eu à
18 ans, pis je l'ai élevé pendant
16 ans, c'est comme mon gars
je sais pas ce qu'il y a de drôle là-dedans
pis il pétait pas pétait pas mais j'il y a de drôle là-dedans. Puis, il ne pétait pas.
Il ne pétait pas.
Mais j'ai eu bien des enfants dans ma vie.
Moi, j'ai adopté des enfants.
J'ai vécu avec des femmes qui avaient des enfants.
Un enfant.
Oui, oui.
J'ai eu une fille naturelle.
J'ai des enfants adoptés.
J'ai toujours eu des enfants dans ma vie, on dirait.
J'adore ça.
Ma femme s'en occupe beaucoup aussi.
Oui, ça aide.
Ils m'ont tous lâché un moment donné.
Non, non. Ce C'est pas vrai.
Ton plus jeune, il a 15 ans?
C'est pas mon fils, c'est le fils de ma conjointe.
Il a 15 ans.
14 ans.
13 ans.
On va y aller pour 12.
Je dis 11.
Il est vieux de mentalité.
Il a quasiment 16 ans
il écoute tous les émissions
moi je vis avec des enfants
les gens qui sont dans le métier
on vit beaucoup chez nous
on travaille chez nous
on écrit chez nous
mais le soir on n'est pas là
c'est ça qui est le fun
on est parti
c'est pas vrai, on estest ça qui est le fun. On est partis. Mais ce n'est pas vrai.
On est là. Mais j'aime ça, moi, la vie de famille.
Oui, j'aime ça. Je suis habitué.
Puis, tu sais, comme mettons,
chez vous, c'est-tu plus toi
qui fais à manger ou c'est ta blonde?
Ou comment?
Toi, tu ne fais pas... Tout le monde rit.
Je suis un très mauvais chef.
Mes filles m'ont déjà dit...
Je viens de me séparer des fois.
Puis, mes filles m'ont dit... Papa, viens de me séparer des fois, puis mes filles
m'ont dit, « Papa, ça serait le fun
si tu le fasses cuire, ton poulet. »
OK.
« J'aime bien que c'est cuit. »
Non, je ne suis pas patient.
J'aime beaucoup manger, mais
je n'aime vraiment pas patient. Je n'aime pas faire la cuisine.
Non, je n'aime pas ça. Je ne suis pas bon.
Je ne l'ai pas. Tu sais, si je me fais
une sauce, je mange des ingrédients crus.
OK. Pendant
que l'eau bout. Pis là, je bois l'eau après.
Pour les sauces.
Vous sentez-vous
niaiseux quand vous faites des sandwiches, vous autres?
Non, pas vraiment.
Collisse. Parfait.
À quoi, des sandwiches?
Au poulet. Ah, au poulet,
non, pas niaiseux. Mais sandwich au beurre, je trouve ça niaiseux.
Qu'est-ce que tu veux dire que tu dis, Chris, que je suis pas bon?
Non, je trouve ça tellement niaiseux.
Parce que là, tu prends le temps de prendre le pain.
Tu prends le temps, tu sors la mayo.
C'est plus long.
Là, tu t'assoies, tu le manges, ça te prend une minute.
Ça t'a pris huit le faire.
J'aurais pu juste manger le pain.
Ouais.
Un bouchon de mayo. Moi, si je suis pas avec ma blonde,
moi, si je suis pas
avec ma blonde, je mange
juste debout
devant le comptoir.
Je suis tout le temps debout. Je prends même pas le temps
de m'asseoir quand je mange.
Non, mais...
On me regarde,
mais... Mais... C'est toujours le fun, une petite danse en marge. Non, mais tu sais que... On me regarde, t'es comme...
Mais... C'est toujours le fun, une petite danse en mangeant.
Ils appellent ça un lunch poteau.
Mais les repas, c'est important.
Les repas, c'est important.
On peut dire ça, oui.
C'est ça que j'aime de toi.
T'as pas peur de dire les vraies affaires. J'ai mangé, c'est important. On peut dire ça, oui. C'est ça que j'aime de toi. T'as pas peur de dire
les vraies affaires.
Le manger, c'est bien.
Le monde qui dit qu'on peut plus rien dire.
Non, mais ça...
Ce qui est important, c'est de laisser
finir les phrases.
Excusez, pardon.
Parce que là, tu peux pas puncher avec juste un prénom.
Non, t'as raison.
C'est sympa.
Le repas, c'est important.
Quand tu es en famille, quand tu es avec le monde,
c'est là que tout vient.
Oui, vraiment.
Chez nous, c'était très important, les repas, pour rire.
On riait de tous les voisins.
C'est vrai?
C'était une tradition.
On racontait tout ce qui s'était passé dans la journée.
Ma mère était très drôle.
Ma mère, elle ne savait pas.
Mais tout ce qu'elle faisait,
elle allait au centre d'achat faire une commande.
Elle avait mille anecdotes en revenant.
Parce qu'elle remarquait tout le monde.
Elle disait, tu fais quoi jusqu'à l'hiver?
J'ai acheté du beurre.
La femme, elle s'est penchée.
Elle avait une moelle dans ses bas.
Elle ne savait pas.
Elle nous contait.
Elle avait un sens de
de l'observation
qui était
pis en tout cas
ça c'est une des jokes
que j'ai jamais refaites
la joke des molles
la molle dans le bas
mais
fallait toujours
qu'on rit chez nous
c'était bien important
ton père était-tu drôle aussi
j'avais lu dans
dans le livre de Paul et Paul
il faisait des jokes
de genre
il débarque du char
il fait excusez-le
je reviens pis il cognait chez le monde pis il disait est-ce que Jocelyn est ici oui pis d'autres on se cachait dans le fond du Paul et Paul, il faisait des jokes de genre, il débarque du char, il fait « Excusez, je reviens », puis il cognait chez le monde,
puis il disait « Est-ce que Jocelyn est ici? »
Oui, puis d'autres, on se cachait dans le fond du char parce qu'on avait honte.
Mon père était un comique burlesque.
Moi, je l'avis à lui.
Mon père écoutait tous les shows américains drôles.
Il était « Get Smart », on écoutait « All in the Family »,
on écoutait beaucoup de shows américains.
Mon père était un homme très drôle
et il était surtout
un personnage. C'était lui,
Timmy. Mais il
n'était pas comme Timmy, il n'avait pas une barbe.
Il avait l'air
de... C'était un optométrique,
il avait l'air d'un monsieur...
Mais il y avait les vidanges, les lumières allumées,
il y avait toutes les manies. Il arrivait le soir,
il fallait qu'on ferme les lumières, puis on faisait semblant
d'écouter la télé.
Quasiment fermé, parce que tout le nerf
tu avais
d'ouvrir toutes les lumières
il y avait une manie
et j'ai découvert
plus tard que
les Québécois
ont beaucoup de manies
les vidanges
c'est une manie nationale
tout le monde s'en fait
que c'est vidange
puis tout le monde
s'en fait
que les lumières allumées
toutes sortes de petites manies
qui sont vraiment
étendues nationalement
les outils, mon père, ses outils
c'est une folie, il s'en prenait le marteau, il venait fou
il fallait quasiment mettre
un kleenex où on frappait
puis il fallait pas user le marteau
moi il voulait pas que je pelte avec la
la pelle
il avait peur que j'attorde d'être en aluminium
il disait, es-tu malade?
C'est ça.
Prends-la, puis fais sa terre dessus.
Sautes dessus.
Elle est neuve, cette pelle-là.
OK, pas.
On pouvait rien faire.
Je pouvais pas l'enlever sur l'auto.
Une fois, j'ai commencé à l'enlever sur un champ.
Hey, you, ça va pas là-dedans!
Un char neuf!
On lave pas ça de même!
Moi, j'ai commencé à avoir
un marteau à 32 ans.
J'ai lavé mon premier char
à 40 ans. Genre,
on pouvait rien faire chez nous.
Comment tu lavais son char?
J'adorais mon père.
C'est quoi? Non, ça le stressait énormément.
J'ai jamais un puton de l'horizon chez nous.
C'était impossible.
J'ai vu mes chums tomber de l'horizon
et j'étais tellement jaloux.
Non, non, il était timé.
C'était vraiment timé.
C'est évident, je les faisais par paquets.
Il a vu la petite vie.
Il est mort après la première année.
OK.
Puis, il adorait timer.
Il est quand même sympathique.
Puis, il avait
beaucoup d'humour. Il était
très drôle malgré tout ça.
C'était un homme que j'aime.
Je pense à lui tous les jours.
J'étais un peu marqué. Je ne sais pas si vous avez remarqué.
Puis, une année,
j'ai compté ça à l'Halloween.
Une année, ça, c'était
vraiment touchant. La petite vie avait commencé
et il était très malade.
Puis il est venu chez nous à l'Halloween
habillé en timé.
Ah, c'est bon!
Puis c'était lui. Puis là, il essayait de parler
comme lui. Parce que
timé, c'est lui. Puis il disait
« Pis, veux-tu pas pire?
Super.
Super.
C'était bien touchant.
Il est mort, il m'a dit, t'as-tu fini?
Je lui ai dit, ah oui, c'est fini cette année.
Il est mort comme une semaine et demie ou deux semaines
après la première année.
Il est mort avant le recyclage?
Avant qu'on commence à recycler au Québec?
Non. Quand il a vu que c'était arrivé,
il a dit « Je peux y aller ».
Il a fait ma job ici, il est prêt.
Il était dans le pré-recyclage déjà.
Non, mais tu ris, mais il faisait des paquets.
Il faisait des paquets d'affaires achetées
et il les attachait et disait « Qu'est-ce que tu veux?
On met de la corde, mais qu'est-ce que tu veux? »
C'est comme ça.
Mon père faisait une affaire assez hallucinante.
Il peinturait son entrée d'asphalte.
Parce qu'au lieu de la faire,
il l'a peinturée bleu marine.
Ça se fait, ça?
C'est légal, ça?
C'est très légal.
Il l'avait peinturée et ma mère était gênée. Elle disait « Mets ton char dans l'entrée,
on la voit moins.
Donc, c'était vraiment la banlieue
et c'était vraiment les voisins.
C'était vraiment ça.
C'est-tu une peinture spéciale
pour le ciment et l'asphalte
ou il prenait juste...
Mike, je peux me renseigner.
Non, c'est vrai.
Dans le fond, tu dois avoir aucune idée.
Je vais me renseigner.
Peut-être qu'il y a différentes couleurs. Ça, c'est vrai. Dans le fond, tu dois avoir aucune idée. Je vais me renseigner. Peut-être qu'il y a différentes couleurs.
Ah, ça, c'est malade.
Oui.
Donc, c'est ça.
C'est ça qui est ça.
Ça me fait plaisir d'en parler parce que c'était l'inspiration.
S'il n'avait pas vécu, cet homme-là,
j'aurais peut-être rien fait. Tu comprends?
Ça a été une inspiration depuis le début.
C'est quoi qui t'a...
Tu serais probablement même pas né s'il n'avait pas vécu.
Oui, c'est ça.
Peut-être.
Oui, effectivement.
Je ne veux pas parler
à travers mon chapeau.
Peut-être que je serais juste né
de ma mère.
Peut-être, c'est ça.
D'un autre père.
Ça serait différent.
D'un autre père.
Tu serais comme Jésus.
Peut-être que je serais...
Ou Stéphane Fallu.
Oui, peut-être.
Exact.
J'ai vu tantôt.
Sauf qu'il me ressemble un peu.
C'est vrai que vous avez des airs.
Oui, oui, oui. Comme vous deux aussi.
Il pourrait jouer mon père, Stéphane.
Oui, oui.
Oui, Stéphane pourrait jouer ton père.
Ah boy.
On va y aller, nous autres.
C'est moi qui rêve où je bois plus vite que vous autres.
Un peu, là.
C'est quoi ça?
C'est un rêve de boire.
C'est de la bière.
C'est un ramen coke.
Non, c'est juste de la bière.
Une diète?
Oui, c'est de la bière.
De la bière, quand même. Le pire, je n'aime juste de la bière. Une diète? Oui, c'est de la bière.
De la bière quand même.
Et le pire, je n'aime même pas la bière.
Et pourquoi tu fais ça?
Parce que... C'est vraiment stupide,
mais quand je veux
ne pas me saouler,
mais je veux boire,
je bois de la bière.
Ça saoule moins.
Ça saoule moins, exactement.
C'est juste ça. Ce n' moins. Ça saoule moins, exactement. Je comprends.
C'est juste ça.
Ce n'est pas si stupide que ça.
Non, non.
Mais c'est un peu niaiseux.
C'est un peu niaiseux.
Si tu ne veux pas te saouler de l'eau,
ça serait encore mieux.
Quand tu vas découvrir l'eau,
tu vas faire, ben voyons!
Je n'osais pas te le dire.
C'est gênant.
Vous autres, c'est quoi que vous buvez?
moi je bois du gin tonic
what?
mais d'habitude je bois des margaritas
c'est vrai!
t'es un fan de margaritas?
ben comme tout le monde
c'est le drink le plus populaire au monde actuellement
c'est vrai?
ouais
la tequila
yes yes yes
ouais j'aime ça
j'ai bu ça j'étais allé faire un voyage à New York une couple d'ann Oui, j'aime ça. J'ai pu ça.
Je suis allé faire un voyage
en New York
une couple d'années
puis j'étais représentant.
Non, c'est pas vrai.
J'étais...
Je représentais ma famille
en représentant.
Président de ma famille.
Excusez, des fois,
je me fais des petits jokes.
T'es trop du bol.
Quand ça vient un peu dol.
Non, j'étais à Central Park puis tu tu sais c'est très beau la taverne
dans le milieu pis j'ai pris un margarita
à part que depuis ce temps-là
je couche à la maison Jean Lapointe
ok
margarita
j'ai jamais bu ça de ma vie
ah c'est bon bon mais faut que tu prennes une bonne tequila
qui goûte
pis c'est quoi margarita c'est bon, bon. Mais il faut que tu prennes une bonne tequila qui goûte. Il faut pas que tu fasses... C'est bon, Margarita.
Puis c'est quoi, Margarita, ces tequilas?
Tequila, un peu de Cointreau,
lime et jus
d'affaires, jaune.
Du Cointreau?
Y'a-tu du monde qui met ça dans d'autres drinks?
Y'a personne qui fait, aïe, donne-moi un autre
Cointreau. Oui, c'est comme un Grand Marnier.
Ça, c'est la vieille mode. C'est la vieille affaire.
Du Grand Marnier, on ne boit plus ça.
C'est rare.
Ou un whisky qui prend du rye.
Vous êtes ça, du rye?
Oui.
C'est très Canada anglais.
Hein?
C'est très Canada anglais.
Toute ma famille de l'Ontario,
c'est tous des Ryan Coke.
Ryan Coke.
Ryan Coke, ça sonne comme un nom.
Moi, je prends la coke des cailles.
Ray.
Si, les gars.
Tu pensais c'était quoi?
Je lisais R-A-I-L à ma tête depuis tout à l'heure.
Ray.
Ah, comme un vieux ray.
Comme un train.
Ray.
Ça, pis ouais.
Ça prend un bon blender.
Un frozen rye.
Un rye.
C'est drôle, c'est toi le plus jeune
et tu entends le moins bien.
Pardon?
Tu sais?
C'était du chien, ce qu'il a dit.
Non, c'est pas chien.
Puis toi, c'est quoi que tu bois d'habitude?
As-tu fait un petit répit, là?
Ouais, non, mais je voulais absorber la question.
Chez nous, quand quelqu'un est dol,
on dit, on va faire un petit répit.
Ça te dérange-tu si...
Quand je parle avec le fils de ma blonde, Léo,
pis que je parle, je suis déjà un peu annoying.
Il fait...
Qu'est-ce que tu fais là d'un petit répit?
C'est un peu ton rénal, dans quelque sorte.
C'est un peu mon rénal.
Ça, c'est un gin soda.
C'est comme une twist.
Du gin tonic.
Mais c'est pas du tonic.
C'est parce que tu peux pas vous engraisser.
Oui, exactement. Je check ma ligne. C'est vraiment pour ça? Non, c'est juste parce que le sucre'est parce que tu peux pas vous engraisser. Oui, exactement, je check ma ligne.
C'est vraiment pour ça? Non, c'est juste parce que le sucre,
je sais pas, je suis comme ma mère, moi.
Non? Fin de la phrase.
Non, je suis comme le...
On a aucune idée!
Tout le monde est comme, ah oui, sa mère met du sucre.
Astiaux!
Ta mère a une petite moustache.
Oui, exactement.
Non, le sucre, ça me fait...
ça me fait shaker.
J'ai un crash d'énergie
bien vite.
Fait que je prends...
Fait que t'es sûrement
hypoglycémique.
C'est ça, l'affaire.
Elle, elle a ça.
Mais moi, j'ai pas
le diagnostic,
mais je parie.
T'as jamais pensé
« Hey, je vais peut-être
aller voir un médecin. »
Non.
Non?
Puis?
Non, mais je me dis
que je l'ai.
Qu'est-ce que t'as?
T'es-tu dans le jugement, Ward?
J'aime pas la tournure que ça a pris.
C'est du gin soda.
Gin soda.
Moi, c'est tonic.
Toi, tu bois-tu une bière?
Oui, c'est une bière.
J'ai dit... J'ai dit bière.
C'est pas de l'air.
Juste si t'avais mal compris.
B-I-A-I-R-R.
Oui, c'est B-A-R-R.
On devrait se prendre chacun un rail.
C'est un rail jus de pomme.
Bon.
Yann, y'a-tu des questions?
On est déçus qu'il y a de bonnes questions.
C'est l'acte 3 des voisins, on dirait.
C'est bon.
On fait ça tellement condensé.
Oui?
J'ai une question pour PY.
As-tu gardé le fuck you géant
du sound bell?
C'est quoi ça?
Dans mon show,
il y a une joke.
Il y a un moment où j'interagis avec un enfant
et il y a toujours un moment où je l'envoie
chier dans le show.
Au Centre Bell, on a fait ça gros.
On a fait le punch
du show.
Je faisais monter l'enfant sur scène
pour me racheter et tout ça, de l'avoir envoyé
chier tout le show. C'était un grand coffre.
C'était supposé être la meilleure joke qui était cachée
dedans. Je le faisais ouvrir par l'enfant. C'était un grand coffre. C'était supposé être la meilleure joke qui était cachée dedans. Je le faisais ouvrir par l'enfant.
C'était un énorme fuck you gonflable
qui se déployait.
On l'a fait faire pour le Centre Bell
et on l'a gardé.
Je ne sais pas ce que je vais faire avec ça.
Peut-être en sortant d'ici,
trouver une utilité.
Si tu n'arrêtes pas de m'écoeurer.
Tu pourrais le mettre à l'encha, je te l'achèterais.
C'était haut, hein?
Pour mes décos de Noël.
Comment, excuse-moi?
Je te l'achèterais pour mes décos de Noël.
De Noël?
Ben oui.
Es-tu fou, hostie?
Ben là, tu fais deux yeux sur les yeux, là,
pis tu mets une tuque, pis c'est...
Tu mets deux yeux sur les yeux?
Sais-tu comment parler, hostie?
Je vais m'envoler une part avec ça, excusez.
Mais oui, ça ferait une bonne décoration d'Halloween.
Ben oui.
Ben oui.
Noël.
Oui, plus l'Halloween que Noël.
Oui, ta gueule, hostie!
Ben là!
Non, non, je sais pas, je sais pas.
Je cherche des occasions de le sortir,
parce qu'il y a quand même une accessoire.
Ça, il est-tu chez vous?
Non, non, il est dans l'entrepôt de K.O.,
mais pas tout le temps. Ils ont caché ça quelque part.
Dans un gros coffre. Elle a fait ça.
C'est une accessoiriste. Marie-Ève.
Elle a fait ça.
Elle a acheté des grosses mains en Chine.
Elle a tout cousu ça
pour que ça fasse un gros doigt.
Travaillez fort. Ça serait parfait. J'ai des
témoins de Jéhovah qui viennent à toutes les
hôtes.
C'est une petite famille.
Elles sont tellement cute. Je ne sais pas comment leur dire non.
Mais avec ça, ça serait tellement réglé.
Ça serait parfait. Avec tact.
Tu ne sais pas comment leur dire.
Tu te dis qu'on va les humilier
publiquement.
À la place.
Je pourrais juste laisser ça dans la cour et aller me cacher en bas.
J'ai beaucoup de questions pour Claude
concernant la dernière saison
de La Petite Vie.
Comment tu as vécu ça, le retour de Serge?
Comment ça s'est passé entre vous deux?
Comment ça s'est passé pour l'enregistrement?
Ça s'est passé très bien, autant que ça peut se passer
bien dans les circonstances, mais c'était comme
entendu, j'avais appelé Serge quand j'ai commencé à écrire
la dernière année, les six épisodes, je l'ai appelé, puis il n'était pas prêt
à revenir. Il n'était pas prêt à revenir.
Il n'était pas capable de revenir, puis il m'a dit, bien, j'ai dit, peut-être
tu pourrais faire une apparition dans un épisode.
Puis là, je l'ai rappelé quand on a
commencé à tourner, puis il avait
convenu qu'il venait, mais
on a fait ça à un set très,
très serré, il n'y avait presque personne
dans le studio, c'était plus l'équipe
du studio qui était là.
Il est arrivé, puis c'était très éméquipe du studio qui était là. Il est arrivé,
puis c'était très émouvant,
c'était très, très touchant.
Puis on a eu bien du fun à le faire. On a ri, on a fait
le texte plus long, plus court.
On l'a fait pendant à peu près
peut-être 25 minutes,
une demi-heure à le refaire, puis tout ça.
Mais c'était bien touchant parce qu'il était
très malade. Il était malade, Serge,
physiquement, à ce moment-là aussi. Il avait des problèmes
de... Il n'est pas fort.
Puis il était bien faible, mais il est venu
puis il avait le goût de le faire.
Puis toute l'équipe, nous autres, c'était quasiment toute
la même équipe que quand on a fait la petite vie à l'époque.
Oui, c'est comme une famille.
Une famille, fait que tout le monde était là.
Puis ce qui était hallucinant, c'est que c'était dans le même studio
qu'il a 25 ans, qui a été reniper.
C'était un studio à Ville-Lassalle.
On a tourné ça là, puis tout le monde était là.
La maquilleuse était la même qui l'avait maquillée.
Écoute, c'était vraiment cool.
C'était bien touchant. On s'est sauté dans les bras.
C'était bien émouvant, effectivement.
As-tu fallu recréer
les décors ou
il avait gardé les décors?
Il avait gardé les décors. Ils ont juste revampé
un peu, reniper les cerises sur le mur.
Ils ont refait des couleurs, mais
ils étaient tous en bon état. Ils étaient tous gardés.
C'est le même divan,
la même table. C'est le même kit.
C'est tout le même kit.
Le premier jour de tournage, ça doit être
comme une machine à voyager.
Moi, ma grande peur, c'est que je me suis dit
que le public va tout avoir
70 ans en montant.
Mais la grande surprise,
c'est qu'il y avait du monde, je te dirais,
vraiment, pas de tous les âges,
mais il y avait du monde à partir de 30 ans
qui était assis, qui voulait
venir. C'était très, très
le fun. Ça riait quasiment plus que quand
on le faisait dans le temps, parce que le monde connaît
la petite vie tellement.
Puis, il trouvait ça drôle juste de nous voir arriver.
Puis, Renal rentrait, puis ça criait.
Puis, tout le monde était énervé.
Puis, nous autres, on a beaucoup, beaucoup répété.
Puis, moi, j'ai eu juste peur
la première journée de tournage.
Bien, écoute, ça n'arrive pas. Bien, écoute,
on est dans une bulle, mais ça riait
beaucoup encore. T'avais-tu cette peur-là pour vrai?
Bien oui. OK. Ah, oui. Toujours peur de ça.
Ok. Ce soir, je te le sais une heure
à m'emmener.
Puis c'est tout toi qui as écrit
à 100% encore.
Oui. Mais je travaille avec José Fortier
qui est bien importante, qui a toujours été là,
qui est mon genre de bras droit
qui me dit « Ah, ça c'est bon, ça c'est pas bon. »
Puis on regarde les plans ensemble.
Mais oui, c'est moi qui ai écrit ça.
Je l'ai vu il n'y a pas longtemps.
Elle a l'air de vraiment bien aller.
Oui, j'ai osé.
Je suis tellement content de l'avoir.
Oui, c'est une fille super.
C'est une fille bien...
Elle a fait beaucoup d'affaires au Québec.
Elle est très importante.
Elle a travaillé beaucoup avec Marc Brunet.
Elle a travaillé sur la dernière série de Marc Brunet.
Oui.
Oui, puis c'est elle, justement.
Salut, Josée.
Elle échappe tout le temps.
Son temps est...
On a eu... C'est son seul défaut. Elle échappe tout le temps.
C'est son seul défaut des tournages.
Comme c'est super bon, elle échappe tout.
Oui, mais c'était un beau moment
avec Serge, c'est sûr.
On se parle de temps en temps.
Il est comme retraité, retiré,
si on veut.
On a fait un album,
La famille de nuit, dernièrement.
Puis, il est venu chanter
des back vocals sur Saint-Noël.
C'est hot, ça!
C'était très cool.
C'est cool, ça!
Puis,
La Petite Vie, penses-tu
refaire une autre saison ou c'était juste...
Je pense pas.
Je pense pas,
mais je disais non avant
et je pense pas.
Peut-être. J'aime pas ça dire non au monde
parce que le monde a tout le goût d'en avoir
encore, je pense. Puis j'aime pas ça dire
non, mais là, pas pour le moment.
Puis, tu sais...
Mais c'était parfait quand on l'a fait la dernière fois
parce que tout le monde avait le goût
tout le monde était excité, tout le monde était content
Guylaine a dit
la grande différence d'avant c'est qu'on a tous des lunettes pour lire
mais
sinon tout le monde
était full dedans
tellement, c'était tellement extraordinaire
de lire
le gros fun de la petite vie c'est quand on lit les textes
la première fois puis là on rit, on'est quand on lit les textes la première fois.
Puis là, on rit, on rit, puis là,
on ajuste les affaires, puis
tout le monde arrive. Tu sais, Marc Labrèche,
quand il lit un texte la première fois,
il est 400 fois
qu'est-ce qu'il donne. Il est tellement
intense. Oui, pépé! Puis il est énervé.
On dit toujours
pipe down.
Puis Diane est toujours
en épaulmé
elle est sur sa tourne
fait que tout le monde a des défauts
c'est toujours de l'ordre
pas des faux mais des mêmes
exagérations pis on a bien du fun
pis c'est comment pour la réécriture
fait que toi t'écris mettons l'épisode
t'as les live read
que tout le monde fait l'affaire, pis après,
c'est toi pis José
que vous vous parlez.
Moi, je prends les notes en mesure, juste des petites notes,
pis après ça, je fais une autre version.
Est-ce que tu dois prendre des notes pendant
que c'est l'objet de...
Je fais des X, des pointes d'interrogation, des bars,
pis tout après, on se voit, pis là,
souvent, j'ai 40 pages
pour un premier épisode.
Puis après ça, je fais une lecture,
il y en a 30.
Puis on finit à 24 pages, 25 pages.
C'est ça.
C'est toujours le fun.
C'est très le fun à faire à la vie.
C'était vraiment le fun à faire.
C'était un méchant beau projet.
Puis ça a été du bonheur.
Vraiment du bonheur.
On avait un bon horaire.
On avait un bon beat.
On faisait des lectures. On répétait deux demi-journées. On répétait toute la journée devant
la caméra. Puis on tournait le soir. On était bien excités.
On faisait deux publics différents.
Puis c'est vraiment la méthode américaine.
C'est la méthode des sitcoms américains.
Deux publics le même soir?
Oui, le lundi soir. On tournait à 5h30.
Puis après ça, on tournait à 8h30.
Le même show.
Mais le deuxième show, t'était toujours plus le fun à faire
parce qu'on avait vu que ça fonctionnait.
On avait toujours peur que ça ne marche pas.
Diane, elle me disait toujours « Ce soir, ça va s'écrouler. »
Elle nous disait ça. « Ce soir, ça va s'écrouler, Claude. »
Je le sens jamais.
Parle-en pas trop.
Elle était habillée en Thérèse.
Ce soir, ça y est.
Ça y est.
C'était très drôle.
Tu parles de fun.
Il doit y avoir une grosse différence
de fun, de gang à faire la petite vie
et de faire de la scène à deux. Y'a-tu quelque chose
que tu trouves qui te convient mieux?
Ça a toujours été tout égal.
La Petite Vie, c'était devant du monde.
Fait que c'était comme faire un show de théâtre.
Quand y'a du public,
tu sais, faire de l'humour,
ça doit être... J'aurais eu de la misère
à faire des séries, mais toi, t'as fait
des séries tellement drôles. 14 millions de choses.
Ah, ça, c'est drôle, l'esprit.
Merci. C'est vrai.
C'est tordant. Mais c'est dur de faire de la comédie.
C'est un privilège de jouer devant du monde.
Tu sais, la petite liste devant le public.
Tu fais des shows, évidemment.
Puis c'est le fun d'avoir le monde devant
nous autres. C'est là que ça se passe.
C'est ça que j'aime le plus. Puis au début,
tu sais, mettons, les personnages
de Maman, Papa,
de Ding et Dong,
il y avait déjà...
Je sais que Thérèse existait,
mais on ne l'avait jamais vue
avant l'épisode 1.
Dans le dernier show de Ding et Dong,
écoute, on faisait une petite vie,
puis moi, je faisais Thérèse,
puis ça, je faisais Réjean.
OK.
C'était un peu monstrueux.
OK.
C'était des courtes, courtes apparitions,
mais Thérèse est arrivée, on a fait un spécial,
Le monde merveilleux de Ding-Dong,
puis là, il y avait eu la première petite vie
avec un gros, gros frigidaire,
puis Diane était venue faire Thérèse,
puis Marc a fait Réjean.
C'était-tu là que vous faisiez la montre des mensonges?
Oui, la montre menteuse, qu'on appelle ça.
Ça a commencé comme ça, puis il y a eu beaucoup
de lectures. Mais tu sais que ça a été bien long
avant d'être accepté à Radio-Canada.
Personne ne voulait avoir la petite vie au début, parce que c'était
dur à expliquer. Comment tu expliques ce show-là?
C'est un bonhomme qui tripe
ses vidanges, puis c'est...
Tu sais, c'est dur à expliquer la petite vie.
Il aurait fallu que tu les envoies souvent avec ton père.
On a tout pogné de suite. Mais ils ont invité une lecture, c'est sûr qu expliquer la petite vie. Il aurait fallu que tu les envoies souvent avec ton père. On va tout le poigner de suite.
Ils ont invité une lecture.
C'est ça qu'on a fait.
C'est là qu'ils ont compris.
Ils s'étaient refusés d'année en année.
Ils me demandaient d'enlever le lit debout.
Ils voulaient que le moment soit fait par une femme.
Ils nous disaient
« Regardez, mettons, moi et l'autre. »
Je disais « Oui, mais moi et l'autre, c'est super bon. »
C'était super bon. c'est un grand sitcom.
Mais nous autres, c'est plus...
Écoute, j'avais dit, c'était drôle,
il y avait eu un exercice de feu
à Radio-Canada, puis on était en train d'expliquer
notre petite vie pour la neuvième fois.
Puis on s'est retrouvés dans l'ascenseur,
puis j'ai dit au gars,
c'était Claude Maire à l'époque,
j'ai dit, regarde, Claude, j'ai dit,
la petite vie, c'est comme Gilligan Island,
ça n'a pas de sens, ça ne se peut pas.
Tu sais, eux autres, ils se font livrer du poulet
sur une île déserte, puis ils se promènent en talons hauts,
dans une île
de naufragés.
C'est pareil, la petite vie, ils couchent debout,
puis c'est comme ça.
Puis le lit debout, c'est arrivé
au Club Soda, c'est un accident.
On faisait la petite vie au Club Soda
puis quelqu'un, un technicien, il dit
Martin Després en fait, il a dit
on vous voit pas, levez le lit un peu
on a levé le lit un peu, un peu, un peu
puis on s'est retrouvé de même, puis là ça a fait ça
c'est tellement plus drôle
c'est des affaires
c'est
la première fois
qu'on a vu
tout le monde
c'est ça
j'ai plus de questions
c'est plate parce que j'avais deux réponses
dis-les
Yann, autre question
y'en a-tu beaucoup des questions?
y'en reste 3-4 bonnes, oui.
Y'a Marc-André qui demande
est-ce que t'en veux encore à Radio-Canada
d'avoir diffusé La Petite Vie sur
tout.tv avant de le diffuser à la télé?
J'en veux plus. Moi, je suis pas rancunier.
De toute façon, j'en veux pas.
Moi, écoute,
j'étais déçu qu'il passe pas tout de suite.
S'il l'avait passé
deux semaines après, j'aurais eu aucun problème
mais c'était trois mois après, ça me décevait
beaucoup pour le monde, puis surtout qu'on faisait
de la promo, il fallait dire au monde
vous l'écouterez dans quatre mois
puis c'était très long le délai
mais tu sais, cela dit
moi Radio-Canada, ils m'ont permis
de faire la petite vie, que sais-tu que tu veux que je dise
contre eux autres, je ne peux pas les bâcher
puis ça a toujours été ma maison j'ai passé ma vie à Radio-Canada, ils m'ont permis de faire la petite vie. Qu'est-ce que tu veux que je dise contre eux autres? Je ne peux pas les bâcher.
Ça a toujours été ma maison.
J'ai passé ma vie à Radio-Canada,
dans le sens que tout ce que j'ai fait à la télé,
presque, pas presque, tout,
à Radio-Canada.
Radio-Canada, on peut le dire,
je ne dis pas ça pour faire la pub demain,
mais Radio-Canada, ils ont permis à toutes sortes d'émissions d'arriver.
C'est pour ça que je t'aime.
Toutes sortes de séries vraiment out of the box.
On trouvait leur niche à Radio-Canada.
Ils ont toujours amené beaucoup de diversité à la télé. Il y avait un mandat de permettre à la culture de rayonner.
Ils l'ont fait.
La Petite Vie, ils l'ont accepté.
Ça a été refusé partout, quasiment même à la radio.
Il n'y a personne qui en voulait.
Mais les autres, ils ont pris le risque.
Ils ont pris des risques importants.
C'est où que tu avais pitché
La Petite Vie, à part Radio-Can?
TBA, RDS à l'époque.
Pas RDS.
Ça leur était malade.
Ça leur était écœurant.
T'as l'air d'un dac.
Non, t'as TQS.
J'aurais peut-être dû aller à RDS.
On se serait tous mis à la lutte c'est malade
si Réjean c'est Roger Brulot
dis pas ça à Roger
Roger c'est un fan
mais Réjean c'est rare
c'est un des rares personnages
dans une série
qui n'a aucune qualité
c'est vrai c'est Marc qui nous a ça indiqué personnage dans une série qui n'a aucune qualité.
C'est vrai!
C'est Marc qui me dit ça. Il dit, « Créne, j'ai aucune qualité. » Puis, tout le monde l'aime.
Tout le monde se reconnaît.
Tout le monde aimerait Jean.
Mais c'est parce qu'il dit,
« Il n'est plus capable de supporter lui-même. Je ne suis plus capable.
J'ai dit le matin, la vie de toi, la vie de toi.
Mais en tout cas.
Serge, Marc est tellement un gars sympathique qu'il transcende le personnage.
D'ailleurs, on a fait des lectures des fois
avec des jeunes comédiens.
On a fait ça il y a plusieurs années.
On voulait voir ce que ça donnerait éventuellement
pour un spécial.
On a fait un remake.
Oui, on s'était dit peut-être qu'on ferait un remake
sur scène pour fêter
les 25 ans, je pense.
Puis on avait fait lire des jeunes comédiens
pas mal bons,
qui étaient excellents, puis on avait eu
un peu de misère à trouver
quelqu'un pour faire Réjean. On avait trouvé un,
mais c'était dur de faire Réjean. C'est dur de faire Réjean.
C'est un personnage un peu plus difficile à faire.
Mais le delivery de Marc,
ça n'a pas d'heure.
Sa musique à lui,
personne ne peut faire ça.
Diane aussi.
Tout le monde.
Mais Marc, c'est vrai que c'est un comédien exceptionnel.
Il n'arrête pas de me le dire.
C'est-tu dur
les convaincre?
Ou c'est un appel et tout le monde a dit oui?
Pour revenir.
Pour revenir, d'ailleurs, j'avais deux personnes à appeler en premier, parce que
quand c'était fini, il y en a pour qui c'était
vraiment fini, qui étaient dans leurs affaires,
pas parce qu'ils n'avaient plus le goût, mais j'ai appelé
Marc Labrèche en premier.
C'était lui qui était le plus occupé
dans ses choses, puis il n'était plus là, je le savais, il me l'avait dit, mais pas de façon négative, mais il c'était comme... C'était lui qui était le plus occupé dans ses choses puis il était plus là, je le savais.
Il me l'avait dit, mais pas de façon négative, mais il était plus là.
Puis j'ai demandé à Marc Labrèche
puis il m'a dit « Ah oui, j'y vais, j'y vais, j'y vais. »
Puis j'ai appelé Marc, mais lui, je savais.
Puis Guylaine, je savais pas trop,
mais Guylaine a dit oui. Tout le monde a dit
oui. Fait que dans une heure, j'avais tout le monde.
Fait que là, je me suis mis à écrire
parce que j'avais tous mes thèmes.
Mais j'avais pas trouvé... Il m'avait demandé
souvent de revenir et j'étais plus là. Tu sais,
à un moment donné, j'étais en vacances et
je pensais plus à la petite vie.
C'est pour ça que j'avais arrêté. J'étais parti en vacances
et tout à coup, je me suis rendu
compte que j'y pensais plus. Puis ça faisait
dix ans que je vivais avec eux autres dans ma tête
parce que je vivais vraiment avec ça.
Puis là, ils étaient plus là.
Je me disais, je pense pas à eux autres.
Je ne les vois plus.
Puis j'ai dit, c'est fini.
C'est fini, la petite vie.
J'ai arrêté.
Puis quand ils m'ont demandé pour les 30 ans,
veux-tu revenir?
J'ai dit non.
Puis là, j'étais chez nous dans le nord tout seul.
Puis le lendemain, je me suis levé.
Je me suis dit, mais là,
si j'ai fait 30 ans plus vieux,
là, j'ai tout eu mes idées.
Le matin, j'avais une série.
Tu comprends bien.
Il y avait plein d'affaires.
C'était combien d'épisodes, la nouvelle saison?
Juste six.
Ça devait être quatre, mais je l'ai fait six.
Puis ça, toi, tu leur avais dit... Eux autres, voulais-tu
genre une série de 13
qu'il a fallu que tu baisses?
Non, je leur avais dit quatre.
J'en ferais quatre, puis ils m'ont dit
« Veux-tu en faire six? » Fait que je n'ai fait 6.
Puis là, la différence des autres années,
c'est que tout le monde était quasiment toujours là.
Parce que dans les autres années, des fois,
c'était plus sur 2, plus sur
2 personnages, ou
un couple, plus les autres.
Là, je me suis dit, je vais les mettre le plus possible.
Tout le temps, vu que j'ai les aies.
Vu qu'ils sont là.
On va profiter.
Bon, Yann,
autre question, puis il en reste combien?
Il en reste deux bonnes.
OK. Il y a Daphné qui demande
comment as-tu rencontré Michel Rivard
et avez-vous des anecdotes de colocation?
Oh boy.
Ça va être long.
J'ai rencontré
Michel Rivard, comme je disais, quand on était jeunes, puis
quand on était à l'université, qu'on faisait des shows chacun de notre bord. Je ne vais
pas parler trop longtemps. Des anecdotes, on a 1,6 million ensemble. Écoute, une anecdote,
je peux vous raconter. Le vendredi soir, on allait au local de Beaudommage. Moi, je jouais
du drum, lui, il jouait de la guitare ou du piano.
On faisait un duo ensemble.
On s'appelait Marc et Marco.
On faisait des chansons comme
« Un amour d'amour », « Une amitié d'affection ».
On faisait des contes japonais,
« La légende de Huguette Ping ».
Puis on faisait toutes sortes de niaiseries.
Puis après, on sortait et on se mettait chaud.
Vous étiez pas chaud à ce moment-là?
Non, pas encore.
On avait pris de la coke Descartes.
OK.
Comme j'ai dit tantôt.
Mais, puis,
c'est ça.
On s'est tenus ensemble pas mal.
On était comme des... très proches.
Très, très proches. Mais une tonne de gang ensemble.
Mais c'était quoi le reste de la question? C'était...
C'est comment vous vous êtes rencontrés.
Il y avait des anecdotes.
Puis tu sais, Michel, Michel Rivard,
vous autres, vous ne l'avez peut-être pas connu comme ça,
mais c'était un gars excessivement
drôle. Très, très drôle.
Qui aurait facilement pu faire
une carrière de comique, d'humoriste.
Il était crampant,
vraiment très drôle.
Dans Kenobi Blues, lui et Serge Thériault,
c'était comme les deux vedettes,
puis il était vraiment hilarant.
Mais Michel, il avait tellement de talent en musique,
puis il s'est mis à faire de la musique,
puis c'est sûr que je pense que quand tu as les deux talents,
la musique, c'est très agréable à faire.
OK.
Puis quand lui a eu son succès en musique, vu que tu av agréable à faire. Quand lui a eu
son succès en musique, vu que tu avais fait
plein de tournes avec lui,
ça doit être bizarre, ça,
de faire. Chris, j'ai fait de la
musique avec lui.
Mais tu aurais pu être le gars
pas de talent dans Beaudommage.
Tu sais, tu penses,
je vais être
le deuxième joueur de bass
écoute
l'autre affaire que j'ai pas dite parce que je veux pas
passer la soirée à parler de ma vie
moi j'étais aussi le colloque de Michel Normandeau
d'Harmonium
j'ai entendu Harmonium, tout le premier album
se faire chez nous, puis j'avais dit
les gars avez-vous besoin d'aide pour les paroles?
ben sérieux.
J'ai dit, j'ai regardé si loin que je n'ai rien vu.
J'ai tellement marché que j'étais toujours sur place.
Les gars...
On peut-tu se parler?
Voulez-vous...
J'étais le joke de Monnier là-dedans, quelque chose.
C'est ça.
Non, mais je ne voulais pas faire un musicien du tout.
Je jouais de la guitare et je faisais des affaires,
mais je n'étais pas là-dedans. Je n'étais pas là.
Michel Rivard, il a une anecdote très drôle
que je peux vous conter,
mais c'est peut-être pas drôle pour vous autres,
mais moi, j'en ai tout, on avait bien ri.
Michel, il avait fait un chat avec Félix Laclaire à Québec.
Puis nous autres, Louis et moi, on était là.
Puis c'était un dimanche soir. On n'était jamais vraiment ensemble.
Moi, je ne faisais pas les pols. Lui, il jouait beau dommage. Louis Saïa, il écrivait. Il était beaucoup à Ottawa c'était un dimanche soir. On était jamais vraiment ensemble. Moi, je faisais pas les pôles.
Lui, il jouait beau dommage.
Louis Saïa, il écrivait.
Il était beaucoup à Ottawa,
qu'il y avait une fille avec qui il écrivait,
Louise Roy.
Puis là, on nettoyait l'appartement.
Puis on regarde nos vidanges
qui marchent tout seuls dans la maison
parce qu'on faisait jamais le ménage.
Puis là, Michel arrive.
Il dit, les gars, j'ai joué avec Félix.
Félix Leclerc.
Il dit, c'était carurant comment ce gars-là
dégage
oui il sent fort de même
il dit non mais il dégage
je dis ouais mais comment, qu'est-ce qu'il sent exactement
là on l'a niaisé
pendant une semaine
on dit Félix
il sent ça encore fort
vous êtes jaloux
vous êtes jaloux pour le gosser avec ça
pendant à peu près six mois.
Ça sent le Félix.
C'est un running gag avec Michel.
Bon, Yann,
dernière question.
Je la trouve comique.
Claude,
quel personnage verrais-tu faire PY et Mike dans La Petite Vie?
Je verrais Mike faire Mike.
Mike, je le verrais faire maman.
Oui, oui, vraiment.
La bonhomie pis le rythme
pis l'espèce de côté
un peu neurasthenique, là, un peu.
T'sais, t'as l'air d'un gars qui arrive
rien, mais d'un coup, bang, un punch.
Pis lui, ben,
dung. Le verrais faire dung
ou timé
ou whatever. Lui, il a plus mon
beat, là, un peu, là. Mais Mike, je le verrais bien faire maman. Ouais, il a plus mon beat, un peu.
Mais Mike, je te verrais bien faire un moment.
Si tu reviens.
Absolument.
Je verrais les deux
grands, ceux qui sont capables de faire
quelque chose de bien, en tout cas.
Whatever.
On va finir avec, on va
plugger la fondation.
Premièrement, merci beaucoup d'être là.
Merci.
Merci.
Si
vous voulez
aider la fondation, supporter
la fondation, allez à
pourivon.com
Tu fais un don, puis tu
laisses, tu sais, souvent, le monde,
mettons, ils font « Ah, j'ai pas beaucoup d'argent,
je peux pas... » Mais même si
c'est un don de 5 piastres,
si tout le monde donnait 5 piastres,
ça serait...
Ça ferait... Ça ferait beaucoup de chocs.
28 000...
Oui, 28 000 piastres.
Si tout le Québec donnait 5 piastres,
ça ferait 28 000 piastres. Puis, c Québec donnait 5 piastres, ça ferait 28 000 piastres.
Puis, c'est ça
qu'on a besoin. Merci beaucoup,
Yvon. Merci, Jody.
Merci, M. Anton. Merci.
Merci à toute la gang.
Merci, Yann Thériault.
Merci. Merci beaucoup.
Merci à vous autres.
Bonne soirée, tout le monde.
Merci beaucoup. E vão deixar, meu irmão, de vez em quando.
Acabou o Valsvalia. Woo! Bye.