Mike Ward Sous Écoute - #507 - Pat Lap et Dave Morissette
Episode Date: December 16, 2024Cet épisode est une présentation de Manscaped (https://manscaped.com/WARD20), et de STAT (https://www.statcomics.com/).Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Dave Morissette et Pat...rick Laperrière pour discuter de bricolage et de rénovation !---------Pour vous procurer la Ward Vodka - http://wardvodka.ca/Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
On a un gros show pour vous autres cette semaine, mais avant de commencer le gros show, on fait, Yann, tu savais qu'on faisait un tirage gang sous-écoute dans ton salon.
Ouais.
Merci à tout le monde qui s'est inscrit.
Puis, c'était un peu flou, vu que chaque fois que je décrivais ce concours-là,
j'avais 7-8 drinks dans le corps.
Fait qu'il y avait une fois, j'avais dit, j'aimerais ça que ce soit un salon qui peut accueillir 50 personnes.
Après, j'ai réalisé, Chris, il n'y a personne qui a un salon
qui peut accueillir 50 personnes.
Mais ce qu'on a fait, c'est que tout le monde mettait le hashtag
«Sous-écoute dans ton salon avec une photo
de leur salon ou leur endroit
qu'on allait faire le show. Et là,
c'était toi,
Yann, c'était Yann et Michel. Vous étiez
les deux que tu regardais
ça et tu jugeais
si le
monde nous méritait.
C'est ça?
Oui, exactement.
Tout le monde photographiaritait. C'est ça? Oui, exactement. Parce que tout le monde
photographiait ça avec son téléphone,
mais ça donne un grand angle.
Puis là, le monde écrivait, il rentre 50 personnes.
Mais non, mais Chris, il rentre 50 personnes
si tu fais une rallonge de 60 pièces.
Le monde, il y avait, tu sais,
genre la table de salon,
le sofa,
puis la TV qui prennent toute la salon.
Puis ils disent, il rentre 50 personnes.
Si, boire, empiler un sur l'autre.
Fait que là, il a fallu qu'on fasse un petit tri, par exemple.
Mais il y en a 150, puis c'était pas 50 personnes.
Vous vous disiez, genre, il rentre-tu 10 personnes?
Oui, c'est ça.
C'est pour avoir une ambiance.
Tu sais, il va y avoir au moins deux invités.
Déjà, on est trois, toi et Michel.
Fait que nous autres, on arrive. On a de la est trois, toi et Michel. On a de la guerre.
On est cinq et on a de la guerre.
On arrive, on a un petit kiosque de merch.
Mais on a...
Oui, c'est ça.
Il y a l'équipement et on est cinq humains.
C'est ça.
Ça va être...
J'ai vraiment hâte.
As-tu hâte?
Oui, j'ai bien hâte.
Là, Michel, as-tu marqué le nom de la ville?
Non, c'est celui du gagnant.
OK.
Nom du gagnant et nom de la ville.
Je vais faire ça.
Bonne chance.
Merci à tous ceux qui sont inscrits.
J'espère que le ou la gagnante ne sera pas un nasty de weirdo.
Celles-là sont pliées.
Je suis content. All right. Elllà sont pliées. Je suis content.
Elles sont pliées.
Je viens de voir que c'est
quelqu'un de Mont-Laurier.
Et c'est Ben,
Étienne et Oli
de Mont-Laurier.
Bravo!
C'est le seul...
Tu veux-tu ça, Michel? C'est le seul concours que je vois de ma vie
que tu n'es pas obligé de marquer ton nom de famille.
Ça, moi, je vais inscrire dans un concours,
j'écris mon nom de famille.
Je ne fais pas, mettons, Maison Bonneville,
je ne fais pas Mike.
Je vais se faire gagner.
Là, là,
Michel, sais-tu comment contacter Ben,
Oli ou...
OK, parfait.
Je viens de le
cogner. Tu vas décrire
si je viens de faire le pire
erreur de ma vie.
Ça a l'air d'une chope de bois.
Non, Chris.
Oui, il y a des affaires.
Il y a des machines à usiner,
des machines à...
Oui, ça a l'air d'être
une petite shop de bois.
Je pense qu'on va avoir
de la place, en tout cas.
OK, c'est le fun.
Oui, ça va être bien cool.
C'est très le fun.
Oui, puis il y a comme
des bancs d'église.
Ah, ça va être cool, ça.
Oui, oui.
C'est une shop de bois
avec des bancs d'église.
Oui, pas...
Des bancs longs, tu sais, des espèces de bancs... Des bancs d'église. Oui. Des bancs longs, des espèces de bancs.
Des bancs d'église.
Oui, des bancs d'église.
Parfait. J'ai bien hâte.
J'ai bien hâte.
On n'avait pas pensé à ça.
Mont-Laurier,
j'ai déjà fait...
Il y a un hôtel à Mont-Laurier.
Oui.
Oui.
Oh, l'horpige! Ça, c'était le prêtre-sèche! J'ai déjà fait... Il y a un hôtel à Mont-Laurier. Oui. Oui. C'est blague.
Oh, l'orpe!
Ça, c'était la pratique!
OK, Yann!
Passe le stop, on est face toute!
Non, on va...
Bravo, bravo, les gars, d'avoir gagné ça.
Et là, ça donne bien que c'est...
ça va être dans une chope de bois
parce que ça rapporte avec
les invités. Les invités,
aujourd'hui, ils ont un show
à Casa.
Sûr que c'est un peu dans une
chope de bois. Aussi, quand vous allez
les voir arriver, vous allez faire tabarnak.
Mike a invité
les deux mâles alpha.
Mesdames et messieurs,
voici Fat Laferrière et Dave Morissette.
Merci.
Salut, Pat.
Salut, Dave. Merci.
Merci beaucoup.
C'était sous-écoute
dans ton salon.
Aux 150 personnes à qui j'ai répondu c'est hashtag Mike Ward
dans ton salon, meilleure chance la prochaine fois
tu répondais-tu
tu leur disais-tu c'était Mike Ward
dans ton salon?
je suis désolé
c'est lui qui s'occupe de ça
peut-être plus à partir de maintenant
quand
j'avais mon ami Jason qui s'occupe de ça. Peut-être plus à partir de maintenant. Merci.
J'avais mon ami Jason qui s'occupait de ça.
Puis quand il est décédé,
j'ai engagé ton ami Pat
pour gérer
ces affaires-là.
Hum.
Mais il doit être bon, par contre.
Il est super.
Pat, c'est une chose,
on a passé un mois et demi ensemble.
Le gars qui est toujours sur son téléphone,
mais qui est en train de faire des vidéos,
puis qui t'envoie une vidéo.
Non, mais c'est vrai.
T'aimes ça.
T'étais le premier gars que j'ai rencontré
qui est passionné de son téléphone.
Oui.
Non, mais c'est vrai.
C'est comme une fille de OnlyFans.
Oui, exact. Non, puis en plus plus t'es payé pour le faire c'est ça qui est le fun
tu me dis comment ça marche par contre
je vais te montrer comment
Carlis il essaie de voler ta job déjà
non mais ça l'air
tu vis sur ton téléphone
c'est ça que tu fais
YouTube tu publies une vidéo
bravo c'est ça que tu fais? tout le temps YouTube, tu publies une vidéo bravo
c'était comment?
qu'est-ce que t'es drôle à entendre?
j'ai l'impression que c'est mon père
qui parle
là vous autres
c'est ça
votre show c'est
les bricoleurs du dimanche
c'est sur Kaza
j'ai voulu écouter un épisode,
mais je n'ai pas l'application de TVA.
Il faut que je le pogne live,
puis je ne l'ai jamais pogné live.
Mais je vois beaucoup d'annonces.
Je ne peux pas croire que tu as écouté
Mal Alpha et que tu n'as pas écouté notre documentaire.
Oui, mais c'est parce que c'as pas écouté notre documentaire.
Mais c'est parce que Mall Alpha, ça me rejoint.
Il parle
des vraies affaires.
Non, mais je voulais
vraiment le voir. Je suis même allé dans le
Dark Web.
Pas le Dark Web, mais
je suis allé sur mon genre d'IPTV
pour voir s'il l'avait
et s'il ne l'avait pas encore.
On a-tu les liens, Dave? Je peux-tu envoyer les liens?
Envoie-les. Toi, l'expert.
Tu veux qu'on te le résume?
Je ne pensais pas qu'on allait parler de notre show.
Ah, mais on peut parler d'autres choses aussi.
Tu veux qu'on te le résume?
Non.
Troisième épisode,
t'es très bon. J'aimerais ça.
Fait que là, c'est vous ça,
c'est comme un...
C'est du monde, c'est une compétition.
C'est ça? Puis c'est toi l'animateur,
puis c'est toi le juge, le chef.
OK. Puis c'est quoi qu'ils font
exactement? Veux-tu y aller?
Bien, premièrement, on a un gros
atelier principal. On commence par un défi
dans ce gros atelier-là.
De cet atelier-là, on en élimine trois.
Ces trois personnes-là s'en vont dans une maison
qui n'a pas de bon sens. La maison au malheur.
La maison au malheur!
Mais c'est le fun
parce que c'est comme écouter, c'est comme les chefs
mais dans la rénovation,
la construction puis la réparation.
Fait qu'on les teste. C'est vraiment, tu sais, un bricoleur du dimanche, c'est quoi la définition d'un bricoleurparation c'est vraiment un bricoleur du dimanche
c'est quoi la définition d'un bricoleur
t'es-tu un bricoleur toi?
j'ai pas la patience
pour être un bricoleur
mais t'en fais un peu, t'as fait de la réno chez vous
j'ai fait un peu de réno chez nous
mais j'ai pas, tu sais comme mettons
quand je regarde les vidéos à la patte
il y a de l'air heureux
puis tu sais moi j'aime ça voir du monde
qui sont bons de leur main et qui sont heureux.
Moi, je suis capable,
mais ça me met en tabarnak.
Je suis tout le temps...
Je suis quasiment comme le Martin Matt
dans ses sketchs.
Sauf lui, c'est un incompétent.
Mais moi,
pas dans la vie,
je suis capable de le faire,
mais ça me fâche
puis je shake un peu
par cause de l'alcool
puis ça me gosse,
ça me gosse vraiment.
Fait que je ne serais pas capable.
C'est moi qui fais le montage aussi.
Fait que tous les off-cuts,
je ne les mets pas,
mais si tu peux demander
à ma blonde,
dans le fond,
j'en sers qu'une shot.
Parlant bricolage,
je sais que Mike,
tu détestes les surprises
et tu détestes les trophées.
Alors pour te faire chier bien comme il faut ce soir,
qu'on apporte
le cadeau!
C'est vrai?
Ça, c'est de nous deux.
OK.
Exact.
Sais-tu c'est ce qu'il y a dedans?
Oui, je te l'ai montré.
Je te l'ai montré.
C'est à toi que je l'ai envoyé?
Je pensais que je te l'avais envoyé à toi.
Mais tu vas être content.
Tu peux être assez...
Attends un moment.
Attends un petit peu.
Sors mon micro, parce que sinon...
Oh, wow!
Ça pue, hein?
C'est bien hot.
Je vois qu'en arrière,
il y a une nouvelle bouteille.
Ça, c'est pour la cloche au mur.
Avec ton logo.
Oh, wow!
Mike Ward sous-écoute, certifié 500 épisodes.
Cette plaque est décernée à Mike Ward
et toute son équipe
pour les 500 épisodes de sous-écoute
du podcast francophone le plus populaire
au monde. En repoussant les limites de l'humour
et de la liberté d'expression,
Mike a su créer un espace unique,
authentique et sans compromis
qui rassemble une communauté
entière autour du rire
et de la sincérité.
Félicitations et longue vie
à Sous-écoute. Merci tellement.
Merci.
C'est tellement beau.
Merci beaucoup.
Non, merci.
Ça me touche, Dave, ça me touche beaucoup.
Le texte, c'est moi qui l'ai gravé.
Hé, c'est tellement beau. C'est vraiment
beau.
C'est pesant. C'est vraiment
pesant.
Tu sais, quand je dis que Pat, c'est un passionné, c'est qu'à un moment donné, je suis dans ma chambre d'hôtel à... C'était àant, c'est vraiment pesant. Quand je dis que Pat, c'est un passionné,
c'est qu'à un moment donné, je suis dans ma chambre d'hôtel.
C'était à Hawkesbury.
C'était où quand-t-on? T'étais pas à Grenville?
Ah non, t'as raison.
Hawkesbury.
Il doit y avoir des...
J'ai jamais couché ni à Grenville ni à Hawkesbury,
mais ça doit être vraiment chic comme hôtel.
Attends, veux-tu commencer avec tes histoires d'hôtel?
Oui, je peux bien commencer.
Tu sais, c'est un tournage
d'un mois et demi,
puis les hôtels.
Mais Hawkesbury, c'était correct.
Oui, c'était un quality inn.
C'était quoi?
C'était un 3,5.
Puis un soir,
on est allé coucher
dans un château.
On s'était plain
parce qu'il y avait
comme du limon
dans le coin de la douche.
Tu sais, la petite glu rose.
Tu viens dire,
c'était correct comme hôtel. Attends, mais c'est pas on s'est plain, il s'est plain. Moi, j' viens dire que c'était correct.
Attends.
On s'est plaint.
Il s'est plaint.
Moi, j'ai dit que c'était dégueulasse.
Pas de petite princesse.
Oui, un peu.
La productrice Caroline a dit que ce soir, vous allez dormir au Manoir.
Nomme pas le nom.
Ça mérite de fermer.
Je me suis dit que on allait dormir au Manoir.
C'est fou.
On arrive là, justement.
Parce qu'on est les animateurs.
Les concurrents vont dormir au Qualité M.
Nous autres, on s'en va au manoir.
On arrive au manoir.
On arrive au manoir avec du tapis Shaggy qui sent un cigarette.
Attends, attends.
Vas-y avec l'entrée au manoir.
Parce que là, on demande notre réservation.
Normalement, les réservations, maintenant,
c'est sur ordinateur.
Oui, oui.
Tu sais, t'as un computer, puis ils font...
Mais la madame, elle sort la pile de papier
comme dans les films, là.
Ah oui?
Oui, puis elle checkait les dossiers
pour trouver notre réservation.
Et finalement...
Bien, premièrement, la madame et le monsieur flottaient, là.
Oui.
Ils étaient blancs.
Moi, j'avais la chienne.
Elle se dit que j'avais peur. Puis c'est ça, ça, il nous envoie à une chambre.
Juste d'arriver à la chambre
avec ta valise,
parce que toi, t'étais parti pendant un an.
Pat, il y a une valise,
puis dans sa valise, il y a une autre valise.
C'est une grosse valise.
Mais non, mais t'as une machine d'apnée, toi aussi,
tu voyages avec ça.
Non, non, c'est pas vrai, j'ai une machine aussi.
Oui, mais c'est vrai, toi, t'as un petit pack-sac.
Mais non, mais moi, j'aime ça.
Il fait que là, il traîne sa valise.
Puis on descend au
sous-sol moins doux. Il doit pas avoir d'ascenseur.
Ben non, il y a pas d'ascenseur. S'ils ont pas d'ordi.
Ben non, exactement.
Je rentre, il y a deux Lee Queen
ballons comme ça.
Ils vous ont pas mis les deux dans la même chambre?
Non, non, non, mais on était un côté de l'autre.
C'est ça. Ça sentait la cigarette.
C'était dégueulasse. Moi, j'ai rappelé
à la productrice. J'ai dit non, non, moi, je dors pas ici.
J'aime mieux dormir dans mon char sur le set.
Pour vrai, je trouvais ça épeurant.
J'avais peur.
La vérité, c'est que Pat avait peur.
Sois honnête. Il y avait des photos,
tu sais, les photos de grands-parents que tu connais pas.
Avec les yeux qui bougent
de même.
Là, toi,
tu es à l'aise avec les photos.
Tu n'as pas commencé
avec le tapis.
Tu es à l'aise
avec les photos dans la chambre.
Je ne les avais pas vues encore.
Je disais,
ah oui, c'est cool.
C'est cool.
Là, il me texte.
La chambre à côté,
il me texte.
Cinq minutes après,
est-ce qu'il y a
une odeur de tapis?
On est brûlés.
Il est rendu dix heures et demie.
Tu ne peux plus
changer de chambre.
Mais toi aussi, je pense, le fait
que tu avais dormi comme un mois
dans la jungle
l'année passée,
tes standards doivent baisser
après ça.
Si tu es capable de dormir, Asti,
sur un lit de feuilles et de serpents,
après ça,
tu es heureux dans n'importe quel
astuce.
Tu as un bon point.
Tu as un bon point.
Ce show-là,
Sortez-moi d'ici,
tu es resté là combien de temps?
Normal.
La vérité, c'est que ce n'est pas vraiment au Panama.
OK.
C'est où? C'est-tu une melse?
C'est sur deux jours. Mais c'était vraiment c'est sur deux jours
mais c'était intense au bout
comme Philippe Laprie
je le connais pas vraiment
mais non non mais c'est
on est là deux semaines
ce qui est le fun c'est que moi un
quand j'ai accepté j'ai écouté quelques émissions,
puis là, même si j'étais pas sûr,
je veux-tu vivre ça? Je veux-tu être...
Tu sais, t'es devant les caméras pendant 24 heures.
Je veux-tu vraiment vivre ça?
Puis finalement, ma femme est ici,
c'est elle qui me dit, c'est le fun, c'est cool,
tu devrais y aller.
Tu penses ça, vous voulez juste se débarrasser de toi?
C'est cool, c'est deux mois.
C'est pas ça.
Elle est tout le temps comme non non va à Grenville
d'Amérique au Manoir
ça va être la fun
mais là ce qui est le fun
c'est que moi ce qui m'a convaincu c'est que j'arrivais 5 jours
avant tout le monde parce qu'il ne faut pas se croiser là-bas
quand on arrive au Panama
c'est que moi je suis arrivé 3-4 jours
avant je me dis 4 jours de congé
payé au Panama
puis finalement tu arrives là-bas puis tu dois rester dans ta chambre trois, quatre jours avant, je me dis, quatre jours de congé payé au Panama.
Puis finalement,
tu arrives là-bas et tu dois rester dans ta chambre.
Tu n'as pas le droit de sortir.
Fait que là, moi, je suis là,
ben non, ce n'est pas vrai.
C'est sûr, il y a un couvre-feu,
mais je sais comment sauter un couvre-feu.
Fait que moi, je suis parti dans la ville,
mais ce que j'ai appris,
c'est que tout le monde a fait la même chose.
Philippe Laprise est au casino.
Moi, je suis au restaurant à côté.
Fait que les cinq jours m'ont convaincu, les trois, quatre, cinq jours qu'on arrive avant, Tout le monde a fait la même chose. Philippe Laprise est au casino. Moi, je suis au restaurant à côté.
Les cinq jours m'ont convaincu.
Les trois, quatre, cinq jours qu'on arrive avant.
Après ça, je te dirais que la vie sur le camp,
une journée, c'est comme si tu passais une semaine.
Parce que c'est intense.
Tu arrives et après deux jours,
c'est comme si tu connaissais tout le monde. Tu te fais des amis.
Il y a des gens que ça clique tout de suite.
Puis d'être de même 24 heures sur 24,
après deux semaines, tu dois avoir une relation.
Toi, tu fais de la prise,
ça doit être comme si c'était un membre de ta famille.
Phil, je dormais à côté.
Tu parlais de machine, Pat.
Est-ce que vous aviez vos machines?
Non, non, non, mais on ronflait. Le premier réflexe. Tu parlais de machines, Pat. Est-ce que vous aviez vos machines? Vous respiriez dans la main?
Non, mais on ronflait.
Le premier réflexe.
Cette semaine, je conseillais quelqu'un qui part au Panama.
J'ai dit qu'il s'en va le faire.
J'ai dit, écoute-moi,
tu prends les deux lits dans le fond.
Tu ne veux pas être à côté du feu.
Le feu, tout le monde se tient sur le bord du feu.
Phil et moi, on s'est mis
à l'autre bout parce qu'on ronflait.
Fait que par respect pour les autres, on s'est cachés.
Puis, tu sais, Phil, il ronfle pas
dans le fond. Il me dit que je ronflais pas.
C'est ça qui est drôle.
C'est vraiment... Mais ma femme croit que je ronfle.
Mais, fait que tu prends
les deux hulés à l'extérieur.
Fait que Phil, tout de suite...
Je le connaissais avant.
Je suis arrivé dans l'aventure
avec Rosalie Vaillancourt et Audrey Roger.
Puis ça, c'est spécial aussi,
parce qu'on ne savait pas à quoi s'attendre.
Puis là, ils te lancent sur un radeau,
puis il y a des crocodiles, il y a la première épreuve,
puis là, tout le monde te demande,
là, c'était-tu vrai, as-tu eu peur?
Puis c'est vrai, c'est intense.
Ça ne se peut pas de ne pas avoir peur.
Même une araignée, on parlait des araignées ensemble.
On a-tu parlé d'araignées ensemble?
Non. Oui, dans le motel. Oui? Oui, au château. Peut-être. ça se peut pas de pas avoir peur même une araignée, on parlait des araignées ensemble on a-tu parlé d'araignées ensemble?
oui dans le motel, au château peut-être
j'ai pas peur des araignées
moi j'ai pas peur des araignées
mais quand t'as la voix et que tu en as 40
ils sont gros
dans un autre pays
je m'éloigne de ta question
non non
j'ai aucune idée c'était quoi ma question.
Mais c'est une méchante expérience.
Puis moi, j'avais le goût de le vivre.
Je pense que ma question, c'était
« C'est à quelle heure votre show? »
C'est quoi le concept du show?
C'est quoi le concept?
Mais oui, Grenville, c'était incroyable.
Oui, mais tu parlais de tisser des liens.
Puis c'est vrai, comme dans une production
comme les bricoleurs, moi, je ne croyais pas
qu'après la première semaine, on pouvait pleurer.
Je disais, voyons, comment ça?
On regarde des shows, puis le monde braille à la fin.
Tu viens de te rencontrer, mais c'est tellement intense.
Ça se passe tellement vite.
Mais même, tu as raison.
La première élimination des bricoleurs,
bien là, on l'a vu, le premier show passé.
Mais c'est André qui se fait éliminer. Puis ça pleurait. On annonce l'élimination des bricoleurs, on l'a vu le premier show passer, mais c'est André qui se fait éliminer.
Ça pleurait. On annonce l'élimination.
Moi, j'avais fait
20,5 fort boyards dans le temps avec
Guillaume Lemaitivière. On a eu bien du fun.
Les éliminations, on dirait que même
les participants étaient quasiment contents d'être éliminés.
Ce n'était pas grave. Il y avait eu des boyards. Ils avaient donné
de l'argent à leur fondation.
Principalement, il y avait beaucoup de personnalités.
Mais de voir André pleurer le premier show, même nous autres,
on ne s'est pas... Je pleurais, moi.
Oui, toi, c'est vrai.
Tu n'aimes pas ça?
Moi, je suis quelqu'un qui pleure facilement
à télé
ou quand j'écoute un film,
je pleure tout le temps.
Moi, on m'a dit, il ne faut pas que tu brailles, toi, tu es un juge.
Ah oui? C'est vrai que ce n'est pas de même serré de même, mais c'a dit, il ne faut pas que tu brailles. Toi, tu étais un juge. C'est vrai que ce n'est pas crédible.
Pas de même serré de même.
C'est impossible que ça ne vienne pas te chercher.
Est-ce que ce n'est pas crédible, par exemple,
un juge qui pleure?
Quand tu y penses,
c'est toi qui es éliminé.
Pourquoi?
Pourquoi j'ai fait ça?
À cause de lui, en plus.
C'est toi qui as fait ça.
Moi, au début, quand on jugeait les participants,
je donnais mon avis des fois
de bricoleur du dimanche.
Je suis bon dans rien,
mais je suis capable de tout faire.
Je disais que ce n'était pas pire.
J'aimais la technique.
Mais lui, il arrive.
La finition doit être parfaite.
La technique doit être à l'équerre et au niveau.
Souvent, on n'elle soit parfaite. La technique, il faut que ça soit à l'équerre et au niveau. Mais moi,
souvent, on n'avait pas les mêmes personnes, peut-être. Ton analyse
à toi, c'était plus précis.
Souvent, Pat, tu es tough.
Tu es tough.
Tu es tough à ta façon. Il faut
que tu sois comme ça. C'est pour ça que l'émission est bonne.
Il faut que tu dises les vraies choses.
Des fois, tu ne passes pas par quatre chemins.
Non. Avec ton humour. tu sais, il faut que tu dises les vraies choses pis des fois, tu sais, tu passes pas par quatre chemins non
non, pis avec ton humour
y'en a-tu des fois quand tu leur disais
c'était de la crise de marde
que tu réalisais en leur disant
ah ouais, j'aurais dû
être plus positif avec
cette personne-là? Ben non, parce que je pense
que le monde comprenne aussi qu'il y a des contraintes
parce que moi j'ai tout fait les défis avant l'émission
tous les défis qu'on donne dans l'émission je les ai tous faits moi-même. Pis t'aurais gagné c contraintes. Parce que moi, j'ai tout fait les défis avant l'émission. Tous les défis
qu'on donne dans l'émission,
je les ai tous faits moi-même.
Puis tu aurais gagné.
Non, non, pas du tout.
Non, non, pas en tout.
J'étais aussi mauvais
que tous les mauvais
qui ont été là.
C'est ça,
c'est tough à un moment donné.
Quand je dis,
regarde,
t'as oublié
de mettre de la peinture
là-dessus,
il le sait, Chris,
il a manqué le temps.
C'est pas comme ça.
Je veux juste plus de détails
parce que je ne sais toujours pas c'est quoi vous jugez.
C'est des DIY?
C'est des bricolages?
Merci, Yann.
Tu n'as pas qu'à ça, Yann.
Non, oui, c'est ça.
Vous leur dites, OK, rénover, telle affaire.
Mais ce n'est pas juste la rénovation.
C'est rénovation, construction,
réparation.
On va juger sur, supposons,
leur préparation.
Leur préparation, la précision,
le temps aussi.
Supposons que le premier défi, tu vois, c'est de réparer une chaise.
Fait que là, il y en a une chaise
que c'est une patte qui manque, un autre c'est un dossier.
Après, il faut que tu le ramènes
le plus près possible
de son aspect d'origine.
Il y en a qui ont rabouté ça avec du duct tape.
Peux-tu la pimper et la changer totalement?
Oui, mais...
Ou ça, tu vas les juger?
En même temps, tu as 30 minutes.
Tu peux la refaire, la chaise, si tu veux,
mais tu vas manquer de temps.
C'est un peu ça qui est l'affaire.
Le temps, souvent, c'est que c'est...
On se dit, supposons que tu as une chaise à réparer.
Plus ça va, plus il m'embarque dessus.
Tu vas prendre... J'ai appris dans le podcast, il ne faut pasparer. Plus ça va, plus il m'embarque dessus. Tu vas prendre...
J'ai appris dans le podcast
qu'on ne peut pas toucher à personne.
Ils sont de même les joueurs de hockey.
Ça commence là.
Ça finit ici.
J'ai eu des conseils.
On m'a dit,
tu ne te chutes pas, Mike.
Il y a la main sur ta cuisse.
Check bien, dans 20 minutes,
ça va monter d'à peu près 8 pouces.
Ça pourrait être mon dernier podcast.
Dans 6 mois, tu vas prendre un test sabbatique.
Mais le temps... Souvent, c'est qu'on va avoir
une journée, une semaine pour la réparer,
mais quand t'as 30 minutes,
ce qui était le fun aussi,
tout le monde a évolué,
puis quand t'écoutes le show,
c'est que tu t'aperçois que tout le monde est capable
de réparer une chaise ou réparer un trou
dans un mur, poser de la céramique,
pour moi, c'est qu'il y a des façons
différentes aussi de le faire. Là, tu parlais de la première épreuve, mais après ça aussi, c' la céramique, pour moi, c'est qu'il y a des façons différentes aussi de le faire.
Là, tu parlais de la première épreuve, mais après ça aussi,
c'était la maison au malheur.
La maison au malheur, Pat, tu peux la décrire.
En fait, c'est ça. C'est juste un deuxième défi
qui est un peu plus ludique. La maison au malheur,
c'est une maison où tout est à l'envers, où tout est
décrissé. C'est dégueulasse.
C'est pas une belle maison, mais
je trouve ça drôle parce que c'est comme une punition. Les trois moins bons se ramassent dans la maison au malheur, mais en même temps, C'est dégueulasse. Ce n'est pas une belle maison, mais je trouve ça drôle parce que c'est comme
une punition. Les trois moins bons se ramassent
dans la maison malheur, mais en même temps, c'est le fun
de se ramasser là-dessus.
Après, eux autres, il faut qu'ils
rénovent la maison dégueulasse.
Là, tu as un autre défi.
Celui qui est le moins bon,
finalement, se fait kicker out.
Il y en avait un. Le premier défi,
c'était de réparer un tuyau de toilette
où l'eau sortait.
Tu ne sais pas.
Tu changes la toilette,
mais il y a un tuyau
qui pisse l'eau.
Tu ne sais pas quoi faire, comment ils vont réagir.
Là, tu as le temps.
Quand tu as terminé, il y avait une clé.
Il ne fallait pas aller chercher une clé aussi.
Une fois que tu avais fini, il fallait que tu aies cherché une clé.
Puis la clé était dans le drain,
poignée dans...
Tu sais, toi, tu es un gars de bois,
mais les autres
facettes
de construction,
tu es-tu bon?
Moi aussi, je me débrouille un peu dans tout,
mais moi avec, j'ai du temps.
Quand j'ai du temps, je me considère quand même
bon dans pas mal de trucs.
Mais tu sais, comme mettons que chez vous,
si tu as une toilette à changer,
c'est-tu toi qui la changes ou tu appelles?
Oui, oui.
Ah oui?
Oui.
Toi, tu la changes-tu toi-même?
La toilette?
Oui.
Si Nancy veut.
OK.
C'est une vraie réponse.
Si elle me dit oui je le fais tu te sens assez confiant
sur Youtube
vous suivez pas sur Youtube
tu vas voir Pat sur Youtube
tu changes la toilette
tu fais la même chose
avec la même confiance
c'est comme une présence au hockey
faut que tu dis
je suis le meilleur
je suis le meilleur
je suis capable de patiner
je suis capable de changer la toilette
tu vas avec confiance
parce que si tu doutes
tout le monde va douter dans la maison c'est comme je le fais la premièreiner, je suis capable de changer de toilette. Tu vas avec confiance, parce que si tu doutes, tout le monde va douter dans la maison.
C'est comme, je le fais,
la première fois que j'ai changé une toilette à la maison,
je savais pas...
La première fois que t'as changé combien de toilettes?
Moins 2-3.
C'est vrai.
Pis j'avais oublié, y'a un petit sealer que tu mets,
y'en a d'autres qui ont changé des toilettes.
Y'a un petit sealer, pis J'avais oublié de le mettre.
T'as ta toilette à soi.
C'est pas normal, ça.
C'est ça, elle bougeait un peu.
Je me rappelle, Nance est rentrée.
Ce qui est bien important,
Nance, c'est ma femme.
C'est bien important que tu sois au niveau.
Elle dit, « C'est-tu au niveau? »
Oui, mais pourquoi ça bouge?
Pourquoi ça coule?
Je vais rechecker.
J'ai dit, « Le sealer. » Ça, t'en parles jamais. Non, lui disais, je vais rechecker. Mais là, j'ai dit, le sealer.
Ça, tu n'en parles jamais.
Non, non, parfait, je vais rechecker.
Vas-y, reviens dans 10 minutes.
Je suis allé sur YouTube.
Ils m'ont mis un sealer.
Je suis allé chez Rona.
Je suis venu, j'ai mis le sealer.
Mais oui, pour répondre à ta question, oui. OK.
Moi, des fois, je fais des gros moves de même
mais je suis tout le temps stressé
pendant 6 mois
pis t'sais comme j'ai changé
le garbage disposal
t'sais je sais pas comment tu dis ça en français
le broyeur
j'ai un broyeur en Floride
pis vu que j'ai un broyeur
en Floride
je veux pas l'enlever et juste mettre un tuyau.
Je ne sais pas si je vais être capable de mettre le tuyau,
mais remplacer un broyeur,
ça, je fais crisse.
Il y en a un, je vais le remettre.
Je l'ai changé,
ça va bien, mais ça me stresse.
À chaque fois que j'y vais, je checke tout le temps
pour voir s'il y a de l'eau en dessous.
Ça fait un an et demi qu'il est changé.
Ça fait un an et demi qu'il est changé. Ça fait un an et demi qu'il va bien,
mais j'ai tellement peur,
c'est-tu, de l'eau,
d'arriver un moment donné chez nous
et toute mon boîte...
Tu sais comment je me sens avec ma toilette maintenant?
Oui, mais non.
Moi, par exemple, pour vrai,
si j'aurais vu la toilette qui bouge
et un peu d'eau,
je pense que j'aurais dit à Nancy,
fais-le toi.
Tu sais qu'on ne le sait pas.
C'est toi qui fais toutes tes rénovations,
tes réparations chez vous, Nancy?
Oui, je fais tout.
Ce n'est pas vrai.
Ce n'est pas vrai.
Je commence,
des fois, elle me fait vraiment confiance.
Elle me dit, tu sais,
cette tablette-là, tu peux l'installer.
Comme un peu ce que Martin Matt fait dans son émission.
Mais dans la maison, c'est bien important
parce qu'il faut que ça soit au niveau,
que ça soit beau.
Il faut que les gens le remarquent.
Tandis que dans le garage ou dans la cour,
j'ai le droit de faire n'importe quoi.
OK.
Presque.
Ça fait que ça, il y a moins de pression.
Tu sais, j'ai fait des marches de patio.
Ça, j'ai le droit.
J'ai le droit. C'est mes marches.
Elle va venir checker avec le niveau,
mais pas plus.
Pas plus, mais c'est comme mes marches.
Dans la maison,
oui, c'est sûr qu'elle est mesure.
Es-tu belle, ta cage
que tu dors dedans?
T'as-tu su?
C'est toi qui l'as construit.
Il y a un beau signe alpha devant.
Il est marqué alpha.
Mais c'est vrai que t'es vraiment pas un mâle alpha.
Comment ça?
On faisait des blagues.
J'essaie de te dissocier du mâle alpha. T'es mais on faisait des blagues non mais j'essaie
de dissocier
du mâle alpha
t'es en train de s'aider
t'as-tu pas de bon sens
pareil
j'ai écouté le documentaire
avec ma blonde
pis je me cachais
pis j'avais peur
qu'elle me tue
t'as-tu pensé te raser
oui j'ai pensé me raser
mais pour vrai
tous les gars
qui ont des tatous
pis des barbes
surtout la barbe
comme ça
c'est la grosse barbe
qui fait
qui fait mais ouais c'est ça je vais me tr fait... Tu sais, qui fait... Mais, ouais,
c'est ça. Je vais me trimer la soirée, Mike.
Les gens sur Patreon, vous allez voir. Mais les morts l'alpha,
pourquoi vous avez-tu une barbe comme ça?
Ben, moi, dans mon cas, c'est parce que j'ai huit mentons
en dessous. J'ai l'air d'une grenouille.
Mais, ouais,
je vais me trimer.
C'est-tu pour ça que tu as commencé la barbe?
As-tu un menton du genre? Non, non, j'ai vraiment pas... C'est pour ça que tu as commencé la barbe? As-tu un menton bizarre?
Non, je n'ai vraiment pas.
C'est la tenture.
Mais ce n'est pas pour ça que tu as ça. Moi, c'est pour ça que j'ai ça.
Moi, je ne suis pas capable.
Non, j'ai un petit menton aussi.
Moi, j'ai commencé. Une fois que tu l'as, la barbe, tu ne veux plus l'enlever.
Moi, je ne suis pas capable de pousser une barbe
et j'ai votre menton.
Il faut juste que je l'assure.
Mais c'est tellement bizarre.
As-tu déjà rasé?
Ah oui, une fois par année, d'habitude, je me rase.
Ah oui? Faut t'envoyer une vidéo.
Envoie-moi.
Rasé, mettons, à la pièce.
Le front, là.
Pis là, je me rappelle pourquoi je le faisais plus.
Comment ça que tu fais ça?
Tu fais ça pendant le temps des fêtes? Non, non, non. C'est quand, à un moment donné, je suis tanné, comme là, je le faisais plus. Comment ça que tu fais ça? Tu fais ça pendant le temps des fêtes?
Non, non, non. À un moment donné, je suis tanné.
Comme là, je suis tanné.
Puis là, je me rase. Puis là, je me dis « Christ, c'est lettre. »
Je faisais ça avant pour ma tête.
Une fois par année, je me rasais
la tête. Puis à chaque année, moi, j'ai une tête
vraiment une belle forme.
C'est un drôle de brag,
mais je suis un enfant de césarienne.
Fait que j'ai jamais eu de pression sur mon crâne.
J'ai une belle tête.
C'est parfait.
Mais j'ai deux grains de beauté de chaque bord,
exactement à la même place.
C'est weird.
Quand tu en vois un, tu fais comme moi.
Ça, c'est un grain de beauté.
Puis là, tu vois l'autre qui est identique. C'est dé. Quand t'en vois un, tu fais comme moi, ça, c'est pas un grain de beauté. Puis là, tu vois l'autre qui est
identique. C'est
déstabilisant.
C'était pas les pinces qui se sont servies?
Je sais pas.
C'est peut-être ça, mais à chaque fois,
je me suis rasé la tête, puis je l'ai fait plus
qu'une fois. J'ai fait, c'est bien dégueulasse, ça, Chris.
J'ai jamais vu rasé,
carré. Non, mais je faisais ça,
mettons, de 18
à 25. Je me rasais la tête
une fois par année. Après, je me suis rasé
la tête en 2002, une fois.
Puis là, c'est là que je me suis rappelé
que j'avais les asthites points sur la tête.
J'ai fait, OK, là, à cette heure,
je vais avoir des cheveux.
C'est pas le plus beau feeling
de se raser.
Moi, je l'ai fait avant de me marier.
Je me suis rasé.
Quand tu es dans 20 ans,
il me semble que tu es bien
et que tu me trouves beau dans 20 ans.
Mais je l'ai refait l'an passé
et ça n'a pas eu le même effet.
Ah oui?
Non, non, non.
J'avais de l'air…
Tu as quel âge?
C'est à peu près mon âge.
Tu as 50 ans?
50 ans.
52. 52. J'ai 51. 52 mon âge t'as 50 ans? 50 ans t'as 52 52 ok
moi j'ai 51
52 mais ça a pas le même effet
quand tu te rases à 52
j'ai l'impression
t'sais quand t'as 20 ans
tu te rases la tête
t'as de l'air de
t'sais
hey yes
je m'en vais au combat
52
t'as de l'air comme
hey je sors de la chimio
t'sais
ça fait
t'sais
c'est ça
mais
je me rappelle parce que moi je suis allé chercher.
Nancy ne voulait pas que je me rase.
Je suis allé m'acheter un clipper
chez Jean Coutu.
49,99.
Puis là, je me suis rasé.
J'ai dit, ça va, il met ça, une fois qu'elle va me voir.
Puis non, ça...
C'est la croix gammée qui a tripé.
C'est ça.
Ça a été plus difficile
je me trouvais pas beau
ah ouais, pis tu, fait que là
un coup que, tu sais, elle
elle voulait pas que tu le fasses
tu l'as fait, tu t'es regardé pis t'as fait
asti j'aurais pas dû faire ça
quand t'es arrivé, qu'est-ce que t'as fait
t'as-tu fait comme, hey
non mais non, j'ai menti
j'ai menti, j'ai dit « Ah, je voulais pas
le faire aussi court, mais finalement, je me suis
trompé. »
Non, mais je pouvais pas lui dire
la vérité. Elle aurait été trop
fâchée.
Elle a mis
« Quelle fausse velle! »
Toutes ses amies vont faire
« Hey, t'es un peu raide avec.
Le monde va te voir aller vous suivre et va faire
« Hey Dave, si tu veux,
tu peux appeler le 911,
ils vont venir t'aider. »
Non, mais dans le fond,
c'est que...
C'est que...
Non, c'était vraiment pas beau.
C'était vraiment pas beau. C'était vraiment pas beau.
On le fait.
On le fait.
Je le ferais pour une bonne cause.
C'est vrai? Pour combien?
Une bonne cause?
Oui, mais pour combien pour la bonne cause?
Ça me dérange pas.
En même temps que ça soit laité, ça a le temps de repousser.
C'est encore plus drôle, tu fais ça pour une bonne cause,
mais tu ramasses rien.
J'ai fait ça pour le camp,
t'as ramassé combien?
À rien, on s'en collisse.
Mais je voulais...
Je voulais les aider.
Tu l'annonces sur tes médias sociaux,
sur YouTube.
Fais ça sur YouTube.
Ça,
je me demandais...
Au hockey,
vu que les années que tu jouais,
t'étais ce qu'on
considère un goon.
Un homme fort. Un policier.
Le goon, c'est le gars qui n'est pas capable de patiner.
Pour moi, il y a une différence.
Non, mais c'est pas grave.
Le gars
qui ne sait pas patiner, c'est un goût.
OK.
Puis le gars qui est capable de patiner
et qui sait comment se battre, c'est un policier.
Policier, j'aime mieux ça.
Je me demandais juste,
là, tu joues-tu dans une ligue de garage?
On joue le lundi, le mercredi et le jeudi.
Avec des anciens joueurs de la ligigue nationale? Il y a des anciens.
Il y a beaucoup de policiers et de pompiers.
Les gars qui ne travaillent pas le matin.
Le jeudi, c'est avec mon chum Rémi
et toute la gang de shop.
Tu l'as reçu? Tu fais-tu?
Moi aussi, je suis un policier.
C'est ça!
Oui, c'est ça. Oui, oui, je joue. Mais...
Oui, c'est ça. Oui, oui, je joue.
Mais là, c'est...
J'en parlais avec Steve Bégin aujourd'hui.
C'est tellement tough parce qu'on est tous finis.
Passé 30 ans, tout dépendant du rôle que tu joues,
c'est que moi, j'ai mal aux genoux,
Steve a mal à la hanche,
Maxime Lapierre a mal aux coudes,
Guillaume a mal à la tête.
C'est comme... Non, mais c'est vrai!
C'est vrai.
On a tous quatre choses.
Ce qui arrive,
c'est que tu as beau jouer au hockey,
tu joues pour t'amuser,
mais il y a toujours quatre choses qui vont arriver.
Tu joues avec un bâton dans les mains.
Tu ne peux pas jouer entre les deux.
Tu joues pour t'amuser ou tu joues pour gagner.
L'entre-deux, il n'existe pas. Quand tu as été professionnel,
je pense que n'importe qui
qui se rend à ce niveau-là,
tu es compétitif.
Ça doit être tough
juste jouer pour jouer.
On a perdu 6-0.
Ce n'est pas grave.
6-0, non. 6-1 et tu as marqué le but,
ça, c'est correct.
OK.
Mais non, c'est vrai que c'est tough. Être honnête,
c'est... Jouer pour s'amuser,
c'est... C'est vraiment...
Je comprends pas.
Juste jouer, pis y'a pas de... Non, mais pourquoi
aller jouer? C'est comme on joue au pickleball.
C'est encore pire, mais on joue au pickleball.
On a commencé, on était 3-4.
Pis là, on est rendu... C'est Alexandre Deck,
qui gère la ligue maintenant. Pis là, on est une vingtaine.
Mais tu veux pas perdre. tu veux pas partir à la maison
puis t'as perdu. Il y en a beaucoup.
Puis il y a des policiers, des pompiers.
Mais
tu veux pas, le feeling de
revenir à la maison puis d'avoir perdu,
moi, ça gâche ma journée.
Pas vous autres, non?
Ça fait tellement longtemps que j'ai pas fait de sport
je ne m'en rappelle pas
t'as beau autant gagner
non, mais
je ne suis pas le seul à penser le même
sûrement
c'est tough
puis
ce qui nous manque vraiment
c'est d'être avec les gars
je sais que c'est cliché
mais être avec les gars dans la sais que c'est cliché,
mais être avec les gars dans la chambre,
avant, après.
Tu jasses.
Tu frottes le pickle sur le bord de la joue.
Non, ça, ça n'arrive jamais.
Puis,
c'est-tu... Après,
une game de pickleball,
vous allez prendre une bière après?
Non.
Si tu as gagné, c'est le fun.
T'invites tout le monde à dîner.
Puis là, ceux qui ont perdu sont fâchés.
Si t'as perdu, tu es directement
à la maison.
Moi, quand j'ai terminé mon pick-up bar,
il faut que je revienne immédiatement à la maison.
OK.
Mais ça dépend.
On peut aller dîner.
D'après toi, en ce moment,
t'as combien d'air-tag de cassés sur toi?
Moi, j'ai fait du sport une fois dans ma vie
et c'est l'année passée.
Mon chum Jackman, tu connais?
Celui qui m'aidait à faire la table.
Moi qui ai fait la table. Il disait, je fais une game de hockey pour
les makers, ça te tente-tu de venir? Tu pourrais faire le goaler? Ça va être juste
pour le fun. Je lui ai fait, ben oui, certain. Je vais y aller. Je n'ai jamais joué au
hockey, mais on va avoir du fun. Tu étais le goaler? Tu n'avais jamais joué au hockey?
Non, je n'avais jamais joué au hockey. La dernière fois que j'ai patiné, j'avais
4 ans.
Je mets le stock, tout va bien.
Je me lève dans la chambre.
Je me dis, je suis pas capable de lever le stock.
Je suis pas capable d'y aller.
C'est pas grave, on commence.
Et eux autres, le fait que t'es Canadian Pat, ils disent
« Il doit être bon à Chris au hockey. »
J'embarque sur la glace.
Je tombe d'un coup sec.
Finalement, j'ai gaulé sur une caisse de lait.
Ah oui?
T'es assis sur une caisse de lait.
Comme un rêve d'enfant.
La vidéo est sur YouTube.
Fais-toi en pas avec ça.
Moi, je patine encore avec la caisse de lait.
Quand je pousse, c'est...
C'est drôle.
C'était ma foi.
Mais t'es pas compétitif, toi.
Je suis vraiment pas compétitif.
C'est impossible d'avoir...
C'est pas vrai.
Là, ton show, tu veux qu'il marche.
Comme là, t'es en tournée.
Tu veux être meilleur que les autres humoristes au Québec.
Tu veux être le meilleur de la planète?
Comme quand tu vois les...
OK, attends.
Être compétitif.
Quand tu vois les reviews,
comme là, Pat t'a donné la plaque.
C'est ça, il n'a pas besoin d'être bon.
Il a la plaque.
Mais tu veux que ça marche.
Je veux que ça marche.
T'es compétitif.
Mais tu sais, moi, je fais le genre de job
que c'est pas...
Tu sais, mettons, dans un sport, il y a un gagnant, un perdant.
Ou, tu sais, ça dépend du sport, là.
Tu sais, comme, mettons, la course, il y a un gagnant, puis 22 perdants, là.
Mais, tu sais, en humour, moi, tant que ça arrive,
puis tant que je paye mon hypothèque, j'ai gagné.
Fait que j'ai pas besoin de faire et je suis le
meilleur c'est ça que j'ai y mettons des olivier mois c'est maintenant j'ai été
en nomination je sais pas combien de fois aux oliviers j'ai gagné j'en ai
gagné beaucoup j'en ai perdu beaucoup chaque fois je gagnais j'étais pas
vraiment ça change rien chaque fois je perdais je tente à barman
c'était comme coriace commencé j'ai pas gagné mais il veut rien dire
le style trophée mais ça me fait chier avoue avoue que le premier que tu gones dans gong un plus là
l'année suivante dit quoi si je gagne pas ça veut utiliser qui m'aiment moins ou c'est une erreur ou
puisque les galas artistes c'est la même chose le troph moins? Ou c'était une erreur? Les galas artistes,
c'est la même chose.
Trophée artiste, c'est la même chose.
Je me rappelle, mon premier,
ils sont vraiment trompés.
J'ai Alain Crête,
j'ai Chantal Maccabée,
j'ai Pierre-Aude.
J'étais là, OK, merci.
La deuxième année, si je ne gagne pas,
ça veut dire que ça ne marche pas. Il y a quelque chose qui ne marche pas. La troisième année, c'est la même chose si je ne gagne pas, ça veut dire que ça ne marche pas,
il y a quelque chose qui ne marche pas.
La troisième année, c'est la même chose.
Comme tu dis, ce n'est pas important de le gagner,
mais il y a peut-être un signe que si tu ne le gagnes pas,
ça veut peut-être dire que tu ne fais plus l'affaire
ou que tu n'es peut-être plus bon.
Moi, c'était bien drôle.
Le premier trophée que j'ai gagné,
j'ai commencé à faire de l'humour en 1993.
Mon premier trophée, c'était en 2002.
Ça a été long. Puis là, j'ai gagné
et j'étais vraiment ému pour vrai.
C'est un trophée
juste pour rire, révélation juste pour rire.
Dans le temps, révélation juste pour rire, ça voulait dire
que tu rentrais dans
la ligue des grands, ou en tout cas,
c'est ça que je pensais. J'avais gagné
et là, j'étais comme, yes, je suis un
humoriste qui a du succès.
L'année d'après, j'ai des nominations aux Olivier.
Puis là, je me disais « Si je gagne, ne pleure pas ».
Je voyais tout le temps les dions gagner, les larmes.
Puis là, moi, j'étais comme « Ne pleure pas, ne pleure pas ».
Puis là, ils ont dit mon nom.
Puis là, je montais et j'étais comme « Là, là, tu ne pleures pas devant le monde.
Fais un homme de toi, tabarnak.
Monte. »
Puis là, je commence à faire mon speech
et j'étais zéro ému.
Je m'encordissais.
J'étais juste stressé.
Il y avait l'horloge qui disait 30 secondes, 29, 28.
Puis là, j'essayais juste de faire mes jokes dans mon temps.
T'as craché sur la rangée, puis t'es parti.
Oui, puis non, mais c'était bien weird.
Puis après, la fois d'après que j'ai gagné,
là, je me disais, je vais essayer de vivre le moment.
Puis même en vivant le moment,
c'était tellement pas important.
Puis de remercier, je pense que le privilège que tu as,
c'est de remercier les gens.
Je ne me rappelle pas de ton discours,
mais c'est un grand privilège.
Mais de remercier les gens
qui t'ont fait confiance.
Moi, chaque année, c'était ça.
Je me rappelle, ma première année,
premier trophée,
pour moi, je ne m'attendais pas à ça.
Toi, ta première job dans les médias,
c'était quoi?
Ça, c'est vraiment une bonne question. La première job dans les médias, c'était quoi? Ça, c'est vraiment une bonne question.
La première job dans les médias, j'ai fait...
On m'avait appelé pour poser des questions entre les périodes,
d'être reporter entre les périodes dans un match de la Ligue nord-américaine.
OK. Sur quel poste?
Je pense que c'était TQS.
Je pense que c'était TQS.
Mais j'avais été vraiment, vraiment
mauvais.
Je ne connaissais pas ça.
Tu dis que tu étais
mauvais parce que comparé à là,
parce que nos premières années,
peu importe,
les premières années que tu fais quelque chose,
c'est tout le temps mauvais comparé à ce que tu vas devenir.
Mais étais-tu mauvais pour vrai?
Tu penses-tu que le monde à la maison
était comme,
c'est quoi cette petite marde-là?
Je pense que j'étais mauvais.
Ah oui? OK.
Avec ton été,
je pense que j'étais mauvais,
mais qui l'a écouté ce match-là?
OK.
Non, mais c'est la grande...
Moi, j'ai été chanceux
parce que quand j'ai commencé
dans les médias,
un, je ne voulais pas faire de médias.
Je me disais,
c'est beaucoup trop de travail
et je voulais être en contrôle.
OK, tu n'es jamais en contrôle.
Toi, après ta carrière, qu'est-ce que tu pensais
que t'allais faire? Parce que, t'sais, t'as pas eu
ce genre de contrat que t'as pris ta retraite
avec 50 millions dans ton compte-chèque.
Ben non, ben non, ben non, ben non. Ben absolument pas.
Moi, je fallait que je travaille. Qu'est-ce que t'allais faire?
Hum...
Ce qu'il savait faire, là, quand t'as des gueules.
C'est ça.
J'avais...
Je m'étais préparé. Quand je suis arrivé à Montréal, pis t'sais, là, qu'on s'est dégueulé. C'est ça. J'avais... Je m'étais
préparé. Quand je suis arrivé à Montréal,
puis tu sais, moi, je m'étais
préparé, je m'étais fait beaucoup de contacts
dans les médias, puis je pensais que ça allait être facile.
Je pensais passer dans les médias
rapidement. Puis quand je te dis, tu sais, je voulais pas...
À un moment donné, je me suis aperçu... Tu sais, je me rappelle
Sébastien Benoît venait souvent me voir
avec Flash, puis j'avais fait
un peu de télé avec cet tam-tam dans le temps.
Je me demandais, c'est quoi l'horaire
d'une journée? C'était long.
C'était une journée complète.
Non, c'est vrai.
Il faut que tu prépares tes questions.
J'étais là, j'avais peur. Moi, j'aimais ça faire
une entrevue. J'étais avec toi aujourd'hui.
C'est le fun. Mais je me disais,
faire ça à temps plein, ça doit être
moins plaisant. Quand j' disais, faire ça à temps plein, ça doit être moins plaisant. Fait que quand j'acceptais
de faire une entrevue,
on m'avait engagé pendant un été à TQS
à Québec pour faire les nouvelles du sport.
J'ai vraiment commencé de même, mais
je me disais, OK, c'est parfait, je vais faire ça pendant
un été, mais pas plus. Après ça, ça a été
110 %.
110 %, avez-vous écouté 110 %?
C'était malade, mais 110 %,
c'est une jungle, puis l 110 %, c'est une jungle.
L'école, c'est vraiment là.
110 %, il y avait,
et j'ai encore ce réflexe-là,
quand il y a un respect, moi, un blanc à la télé,
j'embarque tout de suite.
Tu peux pas.
T'embarques, on tournait ensemble.
Il m'a plaqué deux fois pendant le show.
Non, mais notre réalisateur,
Étienne, disait toujours,
laissez du temps aux gens pour pleurer.
Je veux pas qu'il y ait de blague, mais 110%,
je vous le jure, la première fois que je suis allé à 110,
on parle du Canadien, fait que tout le monde
arrivait cinq minutes avant, tout le monde
arrivait de souper ou de prendre un verre,
pis là, on s'assoyait autour d'une table, pis on parlait,
à chaud, on parlait du Canadien.
Mais, premier show,
j'ai quasiment pas parlé.
J'attendais que quelqu'un me donne la parole.
Et toi, Dave? Mais ça ne se passait pas.
Il fallait que tu prennes ta place.
Après, j'ai dit, OK, ça, c'est le fun.
Quelqu'un m'a appelé pour faire de la radio.
Jean Gagnon m'appelle pour faire « C'est cassé le matin ». Il m'appelle pour faire de la radio à tous les matins.
C'est là que j'avais un choix à faire.
J'ai eu des restaurants
et des bars. Tu dis, qu'est-ce que tu as fait après? faire. Parce que j'ai eu des restaurants et des bars.
Puis tu dis, qu'est-ce que tu as fait après?
J'ai été chanceux.
Il y a des gens qui m'ont fait confiance.
Je suis allé en business.
Et là, je me dis, OK, il faut que je fasse un choix.
Tu ne peux pas gérer des restaurants, des bars
et faire de la télé ou de la radio.
Là, c'était à temps plein.
Puis là, je me suis garroché là-dedans.
Puis à partir de là, la radio s'est cassée.
Ça a été RDS après.
Après ça, ça a été TVA.
C'est-tu de suite, quand t'es rentré à CKAC,
que là, tu t'es dit, ou même ta deuxième fois
à 110%, que tu t'es dit,
là, Asti, ils diront pas
qu'est-ce que tu penses.
Sorte, Asti, parle.
J'avais, honnêtement,
c'est comme, tu parlais de « Sortez-moi d'ici »,
moi, j'oublie les caméras.
C'est ça, c'est-tu filmé, ça?
Non, non, non.
C'est ça.
Mais tu sais, tu dis,
à un moment donné,
tu oublies les caméras,
puis moi, je savais que mon père
m'écoutait.
C'était toujours mon truc.
Mon père m'écoutait,
ça me rendait pas nerveux.
Je me disais,
si tu livres ton opinion,
puis tu dis vraiment
ce que tu penses du Canadien,
sans sacrer,
parce que, tu sais,
ici, on peut sacrer, mais à l'atelier,
on sacrerait pas. Moi, j'aimerais mieux que tu sacres pas.
Ha! Ha! Ha!
On sacre pas, hein?
Mais, je me disais, puis aussi,
je trouve ça plate que, souvent,
les gars arrêtent de jouer,
puis il y a le contenant
puis le contenu. C'est qu'on veut que ça soit beau.
On veut que le contenant soit beau.
Tu sais, puis t'as à résumer une période,
des fois, ou un match du Canadien en deux minutes.
Fait que là, tu trouves des beaux mots
puis des adjectifs,
puis tu fais une belle phrase avec ça.
Mais il y a le contenu aussi. Il ne faut pas que ça soit vide.
Puis je me disais...
Le plus grand conseil que j'ai eu, c'est de Michel Bergeron,
parce que j'ai demandé à Berger si c'était correct ce que je fais.
Puis, tu sais, n'hésite pas
à me donner des conseils.
Arrête de regarder la caméra. Je l'ai-tu, la limitation?
« Arrête de regarder la caméra et dis ce que tu penses ».
C'est vrai.
J'arrêtais toujours la caméra.
Il fallait que c'était comme ça.
À partir de ce moment-là,
si tu livres ta pensée
et que tu es sincère dans ce que tu dis...
Ça, on dirait que c'est venu vraiment du monde du sport.
Tous les autres domaines ont copié un peu.
Mais moi, quand j'écoute un show sur le hockey,
voir quelqu'un qui a joué au hockey avant,
vous êtes tellement plus pertinent.
J'entends un gars qui parle mieux que toi
parce qu'il a étudié les communications,
mais il ne connaît rien.
Il connaît le hockey, mais il n'a jamais joué.
Il y a une différence entre quelqu'un qui a joué et qui en parle
et quelqu'un qui a juste écouté et qui en parle.
Moi, je pense que chaque animateur
devrait avoir joué au moins un match en Ligue nationale.
Non, mais...
Je veux dire quelque chose.
Ce n'est pas parce que sa fille
est ici aujourd'hui.
Elisabeth est là, ma partenaire en radio.
Mais Alain Crête, ça a toujours été le meilleur
pour moi. Jean Pagé.
Parce que ces gars-là...
Moi, c'est mes deux modèles dans le monde du sport.
Quand tu travaillais avec Alain ou Jean Pagé,
ils t'écoutaient.
Puis ils aimaient ton histoire.
Puis ils n'avaient pas peur que tu l'amènes ailleurs.
Il y a des animateurs qui t'ont super préparé.
Mais aussitôt que tu les amènes dans le vestiaire,
où ce qui se passe, c'est à patinoire.
Puis tu sais, l'analyse, tout le monde a les statistiques.
Aujourd'hui, on a tout un téléphone avec des statistiques.
Puis on sait combien il y a eu de revirements et de lancers
bloqués. Le monde ne veut pas savoir ça.
C'est qu'est-ce qui se passe à la glace?
Qu'est-ce qui se passe en tête des joueurs?
Mais Alain et Jean-Pagé
avaient le don d'aller chercher ça.
Les gars ont de l'expérience. Ils ont du vécu.
Ils sont allés d'investisseurs.
J'ai travaillé avec
Elisabeth Rancourt. Elle est encore là
à TVA Sports. Elisabeth s'est promenée avant.
Elle sait c'est quoi. Fait que tu vas chercher
le meilleur des joueurs. Moi, ce que je fais maintenant,
tu sais, j'ai été analyste avant,
puis dans l'animation, c'est que moi, je le sais
comment ça se passe dans un vestiaire, puis c'est ça
que je vais aller chercher des gars. Tu sais, je vais
aller chercher de l'émotion.
C'est ça que je voulais dire.
Parce que je trouve que... Je voulais que tu parles.
Non, non, je faisais... que... Je voulais que tu parles.
Là, je me sens mal.
Il y a juste toi qui parles.
Ça, c'est un réflexe d'animateur.
Et toi?
Et toi dans le vestiaire?
Et toi?
Et toi, qu'est-ce que tu parles des vestiaires?
Non, mais je l'aime tellement, ce gars-là.
Je le connais.
Il va faire son caméléon.
Vas-y.
Oui, c'est le meilleur gars au monde.
Hein?
Ben voyons donc, les gars.
J'aime que ça te surprise.
Mais oui, la table, c'est lui qui l'a faite.
La table d'ici, c'est lui qui l'a faite.
Melody.
Je te l'avais dit, hein?
Melody.
Moi, je trouve que c'est lui le meilleur gars au monde.
Non, non, on ne commencera pas là-dessus.
Pour le vrai, on a eu du gros crise de forme.
Puis moi, c'est correct.
C'est correct.
En tout cas, merde. En tout cas. Y'a... On fin. Puis moi, c'est correct. En tout cas,
regarde!
On finit ça là?
Moi, je suis... Mais...
Mais...
Alors...
Tu sais bien que c'est pas ça que je voulais dire.
Mais...
Tu sais que c'est
plus payant si tu dis que tu l'aimes lui, hein?
Ouais.
Mais c'est le fun
de voir que, tu sais, quand j'avais
vu que... Je suis mal à l'aise, je pense que j'ai fait
de caca.
Ben, le...
Tu dis que tu l'aimes.
Je t'aime, Mike. Fais pas ton marbre,
mon alpha. Vous avez une longue relation ensemble, en plus. Dis-moi que tu m'aien. Je t'aime, Mike. Fais pas ton mal, mon alpha. Vous avez une longue relation ensemble, en plus.
Dis-moi que tu m'aimes.
Je t'aime, Mike.
Gay.
OK.
Là.
Non.
Hé, mais ça, c'est comme...
Non, mais tu le sentais pas.
Dis-le à Mike que tu l'aimes comme tu me le dis à moi.
OK, parfait.
On se le texte des fois.
Faut que tu...
Tu le textes-tu que tu l'aimes?
Ben oui, on se texte qu'on s'aime.
Mais moi, je ne le fais pas encore
avec toi parce que j'ai...
Tu vas dire à un de tes chums
que tu l'aimes le jour où ça passe,
mais à 11h...
Ah non, non, non.
Yann, ça fait 20 ans que je le connais.
S'il m'écrit un après-midi,
« Je t'aime, Geoffrey. Moi aussi, je t'aime, Yann. »
Mais s'il m'écrit, mettons, à cette heure-là,
« Je t'aime », je vais faire comme
« Oh, call it. »
« Yann,
j'ai une blonde.
Je ne suis pas bicurieux.
C'était juste des blagues. »
Nous autres, c'est à toute heure du jour et de la nuit,
je pense.
Il est capable d'écrire à 4h du matin, je t'aime.
Faites-le.
Plus que ça, pis moi je suis tout le temps en train de me pincoter le bout de la bisoune.
Ok.
Fait que tu sais, j'étais avec je t'aime.
Pourquoi tu te pincotes?
Je sais pas, moi je suis pas...
Non mais c'est ça, moi je suis en train de me jouer après le...
Je suis tout le temps...
Pas là là.
Ok.
Ben normalement je suis tout le temps comme...
Ah ouais, t'es un pognon de bâton.
Moi je suis un pognon de...
Ben le mien.
Ben le tien là, ouais. Maintenant que je sais ce que tu fais pendant que tu me textes, c'est comme différent.
J'ai pas la même vision.
Moi, je suis en train de prendre mon café.
Toi, t'es comme
« Je t'aime ».
Puis lui, il est comme
« Je t'aime ». Puis lui, il est comme « Je t'aime ».
C'est une belle relation, ça.
Supposons cette semaine,
j'écoutais notre dernier épisode
que t'as pas écouté.
Et je disais
« Pat, t'es bon.
T'es bon, c'est bon. »
L'épisode, c'est que je n'étais pas là le matin.
Je faisais de la radio.
Moi, j'ai dit, « Merci. »
T'avais-tu
écouté sa série Netflix
avant de commencer le show?
Parce que toi, quand t'es embarqué
dans ce projet-là, lui, il était
déjà... Toi, t'es la première
personne qu'ils ont engagée pour ça,
je pense.
J'imagine que t'es la première personne qu'ils ont engagée pour ça, je pense. Fait que toi,
j'imagine que t'avais regardé son show de Netflix.
J'étais un grand fan de son show de Netflix.
OK.
Il te regarde des oreilles.
T'as l'air d'un gars de...
Non, monsieur l'argent, je n'ai pas bu.
C'est sûr.
Tu manges de la gomme.
Sur Netflix? C'était sur Netflix.
C'est quoi le nom?
Oui, je l'avais écouté.
Honnêtement, oui, je l'avais écouté. C'est quoi le nom du show?
Il faut être honnête.
C'est Making Fun.
Oh, yes.
Making Fun, parce que je l'entendais souvent.
Même dans les tournages, il y a des enfants qui venaient le voir.
« Are you Canadian Pat? »
C'est le gars le plus populaire à l'international.
C'est fou. Combien? Non, l'international. C'est fou.
Combien? Non, mais OK.
Oublie l'humilité.
Dis-le. Combien de visionnements pour Making Fun? Quatre.
Pour la vraie, aux dernières nouvelles,
il y avait eu 88 millions de visionnements.
88 millions.
C'est pas même pas.
Ce soir,
si on va chercher 40 millions
avec ce show là, on est content
88 millions
c'est fou hein
mais oui je l'avais écouté
j'ai écouté quelques épisodes
c'est là que j'ai vraiment fait ok
parce qu'on m'avait appelé pour les auditions
on a appelé plein de personnes
puis j'ai fait ok, je l'aime ce gars là
puis j'ai dit en partant
je suis venu ici parce que
il faut que ça clique.
Tu ne peux pas aller dans une audition
ou faire un show
et tu sais que tu n'auras pas de fun avec la personne.
On est ici ce soir parce qu'on sait
qu'on va avoir du fun ensemble.
À moins que toi, tu sois venu pour le cachet. »
Non, pas du tout.
Non, mais tu vois, c'est ça.
Ça s'est passé aux auditions.
Je suis nerveux cette journée-là quand même.
Et quand tu es rentré et que tu as fait « Ah ben, mon petit patte! »
Non, mais ça coulait.
J'aime ça que tu l'appelles « mon petit patte ».
C'est « mon petit patte » parce que c'est un petit patte.
C'est le gars qui va magasiner des couches
pendant que j'écoute du Netflix en tournage.
C'est vrai. Des couches puis des...
Des caisses de lait.
Des caisses de lait.
Une fois, ce qui est bizarre, il n'y a pas d'enfant.
Ah oui, c'est mon petit pote.
Mais oui, je l'avais écouté.
Pendant l'audition, c'est arrivé...
Tu sais, une audition...
Je ne sais pas si j'aimerais dire ça.
Ah oui, Chris, il faut que tu le dises.
Non, mais...
J'ai toujours eu de la misère. Moi, je me suis fait couper. Je me suis fait retrancher souvent dans des camps d'aimerais dire ça. Ah oui, Christ, faut que tu le dises. Non, mais j'ai toujours eu de la misère.
Moi, je me suis fait couper, je me suis fait retrancher
souvent dans des camps d'entraînement.
Fait que des auditions, je voulais pas en faire.
Je me disais, t'sais, une audition, c'est pas le fun.
Tu termines une audition, un, le feeling
de te faire rejeter, c'est pas le fun.
Quelqu'un dit, ah, mais là, finalement, c'est pas toi
qui l'as eu, c'était compétitif un peu.
T'sais, c'est... Non, mais...
Puis même, ce que j'ai appris avec le temps,
c'est arrêter de le dire à tes amis,
même à ta famille, que tu vas en audition.
Parce qu'il y a comme... Tu l'as tué.
Ils sont plus déçus que toi.
Ah oui.
Mais, un moment donné, je me suis dit,
OK, c'est juste du plaisir. Tu vas en audition,
il y en a que t'as, d'autres jobs que t'as pas.
Puis tu sais, je me rappelle quand j'ai animé Fort Boyard.
Tu sais, on m'avait appelé, veux-tu animer Fort Boyard?
Ou il y a d'autres shows comme ça, shows de voyage.
Ça, ça devait être trippant.
Fort Boyard, parce que c'est quelque chose de ta jeunesse.
Ça a tellement marqué le Québec.
Fort Boyard, c'est un privilège.
Moi, ça m'a donné le goût, un, de voyager,
puis d'être payé.
Non, mais de proposer...
Non, mais...
Ça m'a sorti.
Mais de proposer des projets
où ce que tu peux dire...
Je peux proposer un documentaire
et je vais vivre ma passion
et je vais être payé en plus
et on va faire quelque chose de bon.
Je peux voyager avec ma famille.
Oui.
Ça sent-tu bien?
Ton affaire de vivre ma passion
est fort boyard.
Ça marche pas par-dedans.
Non, mais ça me donnait le goût.
Ta passion, c'est de voir des vedettes
avec des araignées dans la face.
Non, mais c'était tellement fort boyard.
Pour moi, c'est un des plus beaux moments
de ma carrière à la télé.
Parce que t'arrives là-bas, c'est magique.
T'arrives à La Rochelle. Fait magique, t'arrives à La Rochelle.
T'arrives à La Rochelle, puis là, t'as des personnalités
qui viennent vivre l'expérience, t'as des concurrents.
Puis là, tout le monde est sur le party
un peu à La Rochelle. Le lendemain,
tu prends un bateau, t'arrives sur le phare.
La première personne qui t'accueille,
c'est le père Foura.
Puis on part de Foura.
Pour moi, c'était irréel.
J'avais le meilleur partner au monde pour faire ça.
Guillaume Lemaitre-Vierge, lui,
c'est lui qui expliquait les jeux. Dans le temps, c'est pas moi
qui expliquais les jeux, c'était Guillaume.
Mais Guillaume...
Ça devait être un gros boulot.
Fait que lui, il faisait...
Ouais, tu travailles juste avec des gars
qui gossent dans le bois.
Mais ça, ça devait être le fun.
Première gig.
Première gig, d'avoir Guillaume
qui est bon pour animer
Puis toi ça t'enlève la pression
T'es là juste pour puncher
La vérité
C'est que moi j'animais du sport
Je connais
Je parle de hockey
Je connais mon domaine
Je connais les équipes de la Ligue nationale
Je connais les termes, je connais le vocabulaire
Four check, bad check
Pay check Non ça, ça a été fait cette semaine les équipes de la Ligue nationale, je connais les termes, je connais le vocabulaire. Four check, bad check.
Pay check. Non, ça, ça a été fait cette semaine.
Mais,
j'arrive et on me demande d'animer Fort Boyard avec Guillaume. C'est comme les deux
ensemble. C'est le jeu, j'anime.
C'est un peu ça avec Guillaume. C'est qu'à un moment donné,
lui, la facilité qu'il avait
à prendre les textes,
j'ai jamais eu peur de poser des questions.
Je me rappelle quand je suis arrivé à la télé,
je regardais Guy Jodoin.
Charles Lafortune, on allait jouer.
C'était quoi l'émission de Charles?
Nan, c'est quoi l'émission de Charles?
Ah, ça ne me rappelle pas.
Mais c'était une émission
qui ressemble un peu au Tricheur,
mais tu n'avais pas le droit de tricher.
Il fallait que tu sois sérieux.
Le Cercle!
Le cercle!
Avec l'affaire du miroir
ricochet.
Asti que c'était compliqué, ce jeu-là.
Charles venait me donner des réponses.
Ah ouais?
Dans le domaine du hockey,
j'étais correct, mais là, on me demande d'animer Fort Boyard.
C'est un rêve, t'arrives là-bas.
On a...
Nos forces, c'était
Guillaume m'expliquait les jeux
et il encourageait les joueurs.
Mais...
Non, non, mais...
C'est venu naturellement.
C'était le fun.
De voir les gens triper
et se dépasser.
C'est juste du plaisir. En plus, la vérité, c'est que tu te dis qu' puis se dépasser. C'est juste du plaisir.
En plus, la vérité, c'est que tu te dis
qu'ils me payent en plus pour faire ça.
Pas de joke, je l'aurais fait gratuitement.
Tu ne le crois pas.
Non, non.
Je crois pas.
Moi, je pense.
Dans la vie,
on est en...
Il a fait des commotions, ce gars-là.
Il snap des fesses.
J'aurais même payé mon billet d'avion.
Mais, tu sais,
je pense qu'il faut que tu fasses quelque chose
dans la vie que t'aurais fait gratuitement
pour... Tu sais, il faut avoir du fun
pour être bon.
Ça, c'était ta première
gig que t'as eue qui avait pas rapport
avec le hockey. Vraiment.
Vraiment, mais
je voulais montrer aussi que j'étais capable de'avaient pas rapport avec le hockey. Vraiment. Vraiment, mais je voulais montrer
aussi que j'étais capable de faire d'autres choses
que le hockey.
Aujourd'hui, ça me sert.
Juste le sport, je voulais montrer que j'avais
d'autres intérêts.
J'étais à la radio tous les week-ends,
on ne parle pas de hockey. Jérémy Rinville qui parle de sport,
c'est Élisabeth qui lit de le show.
Mais on parle de tout,
sauf le hockey.
Puis ça surprenait-tu le monde
à l'époque? Ma blonde m'a dit
aujourd'hui qu'elle a 100%
raison. Elle disait
qu'il est tellement fin et tellement
drôle que c'est bizarre
que sa job, c'est un enforcer
dans le temps. Ta job,
c'est de casser des gueules, puis tu es
le gars le plus sympathique, phoné.
Le monde va être déstabilisé
quand le style
bon vivant te noque.
T'es comme
« Ah, il est pas marré, il est drôle,
lui. »
Comme toi, il est style fou.
Ah, mais ça, c'est...
Mais ça, la glace, c'est un personnage.
J'aimais ça penser que j'étais tough
sur la glace, que j'étais invincible.
Toi, si tu faisais comme si t'étais la goutte...
T'as pas le choix.
Moi, je suis dans ma tête.
La vérité, là.
Quand je me couche le soir, je suis le petit gars de Bécamo
qui a grandi dans un 4,5
avec son frère et sa soeur dans la même chambre.
Puis, tu sais, je veux dire,
je suis encore le petit gars de Bécamo.
Quand j'embarquais sur la glace, c'est là que je gagnais
le respect de tout le monde.
C'est un rôle que j'ai joué tout le temps.
De voir
à quel point tu peux être important
dans une équipe.
J'ignore, j'étais un premier choix.
J'étais un premier choix, j'ignore.
J'ai été repêché dans la Ligue nationale.
À un moment donné, tu te dis, qu'est-ce que je peux faire
pour me rendre dans la Ligue nationale et me rendre moment donné, tu te dis, qu'est-ce que je peux faire pour me rendre dans la Ligue nationale
et me rendre indispensable?
Pourquoi on va me garder dans une équipe?
Je vais me battre.
Ce n'est pas facile.
Mais quand j'embarquais sur la glace,
j'étais fier de mon rôle.
Après le match,
le port des gars avec...
Non, 100 % des gars à qui je me suis battu.
Après le match, c'était...
Honnêtement, c'est... Honnêtement, c'est...
Honnêtement, le respect...
Non, mais eux autres, ils avaient le même rôle
que toi. Ils savaient
ce que tu vivais. Je parle à un gars
présentement.
Tu parles à Mike Ward.
Ça, c'est des commotions.
Je parle à un gars qui s'appelle Brent Myers.
On s'échange les textos. Brent habite
à Los Angeles. Ça fait big Brent habite à Los Angeles.
Ça fait big, hein?
Un ami à Los Angeles.
Mais Brent Myers, il a eu des gros problèmes de santé mentale.
Ça, c'est un encore plus gros problème.
Mais Brent, je parle, c'est le gars qui m'a fait le plus peur sur une patinoire.
Le gars, il était tough.
À chaque fois qu'on se battait ensemble,
c'était comme si...
Moi, c'était pas personnel. On se battait,, c'était comme si... Moi, c'était pas personnel.
On se battait.
C'était ma job.
C'était sa job.
On perdait 4-0.
Fait que tu veux changer le rythme du match.
Je disais, Brent, on va se battre à soir.
C'est le moment.
Faut changer le rythme.
Mais lui, c'était comme si j'avais fait quelque chose à sa famille.
Tu comprends?
C'était vraiment...
Ses yeux changeaient-tu?
Oui, oui, oui.
Tu sais, le gars qui est pogné... Ses yeux changeaient de ça. Oui, oui, oui.
Le gars qui est pogné... Le gars, sa femme est pognée en-dessus de l'auto.
Il lève l'auto. Je ne sais pas comment il l'a fait.
Mais il se transformait vraiment.
Aujourd'hui, on se parle.
On est chum.
On s'envoie des textos.
Mais c'est ça le respect pour les autres gars.
On parle beaucoup de Donald Brashear.
Georges Laracque.
Le gars qui m'a fait le plus peur.
Georges a été le king de la Ligue pendant des années.
Mais
Donald Brashear
me faisait peur.
Donald voulait te faire mal. Il ne voulait pas juste se battre.
Parce que juste se battre, on est capable de se battre.
Mais lui, il y avait
quelque chose de plus.
Tu parles dans ses yeux, c'est comme s'il n'y avait pas de lendemain.
C'est comme si ce combat-là...
C'est magique.
Quand tu te bats...
Souvent, je ne parle pas au hockey,
mais il y a du monde dans les sports de combat
que quand le combat commence,
ils ne sont plus là.
Ils ne savent pas ce qu'ils font.
Lui, c'était ça.
Il n'était plus là et il voulait te tuer.
Il voulait me faire mal.
Je pense que c'est de la façon
qu'il faut que tu penses aussi.
C'est pour le spectacle.
Tu joues ta vie
à un coup de poing.
C'est drôle, aujourd'hui,
je parlais avec Steve Bégin.
On parlait de blessure.
Tout le monde est magané à 30 ans, 40 ans.
Les gars sont finis.
On parlait de commotion. Tu jou le monde est magané à 30 ans, 40 ans, les gars sont finis, mais on parlait de commotion.
Mais, tu sais, tu joues ta vie,
chaque coup de poing, là,
je droppe les gants avec toi, là.
Non, mais Mike,
ça, la grosseur, ça n'a pas rapport.
Yann, y a-tu des questions?
Mais, quand tu réalises que n'importe qui
peut te geler avec un coup de poing
peut te faire mal...
C'est quoi, ce couteau-là?
C'est un ciseau à bois.
Oh, OK.
T'as parlé.
Je vais mettre ta paire.
Ah oui.
Je peux...
Tu peux les filocher.
Parce que c'est le genre d'affaire...
Là, j'avais peur.
En le faisant, j'ai fait...
J'ai peur que ça coupe pour vrai.
Juste comme... Bon, bien, OK.
Mike Ward est mort.
C'est le plus absurde
de l'histoire.
Mais as-tu vu ça, ça n'est de l'intimidation.
Oui, oui.
Tu montes ton couteau.
Avant un match, je monte mon couteau. Je me bats pas avec. Le but, c n'est de l'intimidation. Il faut montrer son couteau. Tu montes ton couteau avant un match.
Tu montes ton couteau, je ne me bats pas avec.
Le but, ce n'est pas de se battre.
Ce n'est pas le gars qui se bat le plus souvent.
C'est qu'il n'y ait pas de bagarre.
Un bon, j'allais dire un bon goon, pas vrai.
Un policier, un protecteur.
Ce qu'il va faire,
c'est que le but, ce qu'il n'y a pas de bagarre,
c'est d'intimider l'autre.
Tout se passe dans la période d'échauffement.
Tu regardes de l'autre côté,
tu vas le voir. Tu fais comme si toi, ça ne te dérangeait pas de jouer
contre Mike Ward. Tu fais « Comment ça va, Mike? »
Tu sais, la job des policiers
ou des... Peu importe ce qu'on
les appelle, c'est de
dire aux gars
qui ne savent pas comment se battre, « Hey,
si tu fais chier lui, je vais
te coller sur une volée.
C'est juste pour mettre...
C'est l'esprit de meurtre.
Vous êtes la mafia du hockey.
C'est l'esprit de meurtre.
Si tu t'en prends à mon petit pat,
tu vas avoir
à répondre de tes actes.
Tu comprends?
C'est ça.
C'est ça.
Il est fin.
Si tu t'en prends à mon petit pat... Là, je comprends pourquoi tu te dis que c'est ça non mais c'est un peu ça il est fin il est fin si tu t'en prends
là je comprends
pourquoi tu t'es
sur ton pénis
parce que
non non
je l'ai garé
ce qui est encore mieux
c'est que si
si tu t'en prends
à T-Pat
on va être 20
à s'en prendre à toi
là c'est une vraie équipe
tu comprends
bon hey Yann
je disais ça à Joe tantôt mais y'a-tu des questions oui j'en prendre à toi. Là, c'est une vraie équipe. Tu comprends? Bon, Yann, je disais ça en joke
tantôt, mais y'a-tu
des questions? Oui, j'en ai
deux. J'en ai deux.
C'est-tu bon, deux questions?
D'habitude, on commence avec
aussitôt que je dis y'a-tu des questions,
y'en a quasiment pas, t'es prêt, ça rentre.
Ouais, ça peut rentrer.
Y'en a une, ben les deux
sont pour Dave. C'est Sam qui demande
« Question pour Dave, peux-tu nous parler de la
fois où Mesmer t'a fait accoucher? »
Non.
Ah oui, ma blonde,
elle travaillait avec Mesmer, puis elle dit
« Hey, Mesmer, il y avait un contrôle
absolu sur Dave. »
Tu sais, apparemment, t'étais celui
qu'il te regarde,
il peut faire fruit, puis là, tu tombes, tu danses.
Ça, honnêtement, je m'en rappelle pas.
Je peux pas en parler.
Ça se retrouve-tu, ça?
Non, mais je m'en rappelle pas.
Tu te rappelles d'avoir rencontré Mesmer?
Parle-en.
Hé, le plus drôle, là.
Prends un autre.
C'est qui qui a posé cette question-là?
Tu sais, des fois, tu nous envoies avant le show,
tu dis, y'a-t-il des sujets que vous voulez pas jaser?
Pis Mesmer, pour moi, c'est que j'ai pas aimé l'expérience.
C'est vrai?
Mesmer, je me suis senti trahi.
Oh!
Ouais, ouais, ouais, parce que tu te laisses aller.
Pis, OK, je vous raconte l'histoire.
OK.
Y'a même pas eu d'épidural.
Ouais.
C'est que, moi, quand tout est fait, pis tu sais, c'est que
moi quand tout est fait
c'est un show de télé
il y a un test avant où mes semelles t'endortent
ok parfait, t'es susceptible
à te faire endormir
parfait, ça fonctionne
on arrive au show, il m'endort
j'accouche, c'est Gabriel Grégoire
qui est mon épouse
j'ai vu le show après, tu te la laisses aller, pis c'est un état
de détente, pis...
Mais après, il dit, ok, là, là,
pis que là, j'étais brûlé après le show, j'étais là,
j'avais pas d'énergie,
et... Ben c'est dur, un accouchement,
c'est dur, mais...
T'as le pouce partout.
Je suis vraiment brûlé, pis là, je veux arrêter
de parler d'elle, parce que là, avant de dire ça,
t'avais un peu trop parlé de moi.
C'est malade que t'aies pris deux ans.
T'as pris un an off.
T'as fait...
Je vais pas retourner travailler.
Mais le lendemain,
j'étais vraiment brûlé
comme si j'avais accouché.
Je suis amourdi parce qu'il me ré-endort
après l'émission.
Il fait comme...
Là, t'as de l'énergie.
Je te redonne ton énergie.
Il ne me l'a jamais redonnée.
En plus, c'est que tu fais rire de toi.
Mesmer finit tout le temps avec
« Tu vas te réveiller.
Tu vas être fier de toi. »
Comme nous, on est fiers de toi.
Là, tu fais « Merci, Mesmer,
de m'avoir ridiculisé devant tout le monde. »
Non, mais c'est un peu ça le feeling.
Quand je te dis que je me suis senti trahi,
puis après ça, c'est que Mesmer,
j'anime mon émission,
c'était DMD, Dave Morissette en direct,
puis là, j'ai Philippe Laprise, que je ne connais pas à ce moment-là,
qui vient, puis là, on m'apprend une heure avant
que Mesmer va être là, mais moi, je ne veux plus y parler.
Je ne veux plus l'entendre.
T'avais peur de lui, sûrement.
Je ne fais pas confiance.
Je sais que c'est un bon gars.
Parce que aussitôt
qu'il t'a improvisé,
qu'il t'a hypnotisé,
j'ai remarqué
qu'il est capable de faire...
Moi, un moment donné,
j'avais fait une affaire
avec mes semères
et les gars de Dominique et Martin
et ils avaient hypnotisé
et il est juste arrivé dans l'âge
et il dit « Comment ça va? »
et il dit de quoi à Martin?
Genre « Comment ça va?
Tes papiers sont lourds. » Pis là, l'autre...
Mais c'est ça!
Là, je suis comme « T'as un arnaque! »
Il l'a fait dernièrement avec José Godet.
Juste écoutez la vidéo.
Là, j'étais là au début.
T'es là, « Mais on fera pas ça. »
Pis là, je vois José s'endormir.
Je suis là, « Ah, il me l'aurait fait aussi! »
Il y a comme le contrôle sur toi.
Pis tu veux lui dire non, mais...
Fait que le pire qui m'est arrivé,
ma smère, c'est que je t'ose pas à Saint-Hilaire.
Puis là, je suis en train... Je vois le jeu.
Puis là, je suis en train
de relaxer. Fait que là,
je m'ouvre les yeux.
C'est Messe-mère qui est là.
Puis il dit, t'habites dans le coin.
Moi aussi, je viens de Saint-Hilaire.
Mais tu ne veux pas voir Messe-mère
dans le spa à Saint-Hilaire.
Moi, je vais chercher la une.
Dave Morissette prend une pause professionnelle
quand il a mal à la vulve.
Mais non.
Mais c'était pas une belle expérience.
Je veux aller voir le spectacle.
Le gars, c'est vraiment un bon gars.
Mais moi, je veux pas être avec.
Je veux pas qu'on me parle de avec. Je veux pas qu'on me parle
de lui. Je veux pas qu'on me pose des questions
sur mon travail. Ce serait malade que ce soit ça,
sa campagne
publicitaire.
Tu sais, maintenant, il paye
sur Facebook. C'est juste toi qui fais regarde.
Allez le voir. Mais moi, je
l'aime pas.
J'y fais pas confiance.
Je l'aime. C'est un bon gars. Même quand il est vif, Philippe Laprise. C'est ça parce que t'aime pas. J'y fais pas confiance. Je l'aime, c'est un bon gars.
Même quand il est vif, Philippe Laprise.
C'est que c'est ça parce que t'as peur.
Oui, oui, oui.
C'est comme s'il avait une emprise sur moi.
Ben non, il y a une emprise sur toi.
Il y a beaucoup de jugement aussi.
Moi, ce que j'ai pas aimé après...
Non, mais c'est qu'après...
C'est qui? C'est lui qui juge.
Non, mais c'est qu'après, le monde...
Je vais être très...
Je vais être transparent.
C'est qu'à un moment donné, je suis en train de prendre un verre
avec un ami de messe-mères.
Fait que là, il le sait pas.
Fait que là, on jase, puis il dit,
mon chum messe-mères,
il hypnotise
bien du monde, mais il prend
le plus naïfs de la gang.
Fait que là...
Hé!
Non, non, mais je le sais pas.
Mais là, il sait pas que je me suis fait hypnotiser
pis que j'ai accouché.
Pis c'est douloureux, accoucher.
C'est douloureux.
Mais, tu sais, un chum.
C'est-tu un bon chum?
Je sais pas jusqu'à quel point.
Je sais pas, parce que ne suis pas naïf.
C'était comme s'il était en train de me dire
que c'était con.
Ça a marché sur ce que tu étais prêt.
C'est comme si tu étais traité de T-Pavit.
Exactement.
Quand il est venu avec Philippe Laprise
sur mon show,
c'est que là,
Philippe, je ne le connais pas.
Ça se passe sur mon show.
Philippe, tu es supposé tomber en amour avec je ne sais pas trop qui. Mais moi, je ne vais je ne le connais pas. Puis là, ça se passe sous mon show. Puis là, Philippe, tu es supposé tomber en amour
avec je ne sais pas trop qui.
Mais moi, je ne vais pas l'écouter, messe-mères,
parce que j'ai peur de moi m'endormir.
Fait que là, tu sais, je ne sais pas, quand il est arrivé,
aujourd'hui, tu nous as accueillis.
Hey, salut, comment ça va? Puis bienvenue.
Mais moi, je ne peux pas faire ça avec messe-mères.
Parce que je me dis, si je fais ça, je fais confiance encore.
Ils vont m'avoir.
Moi, j'avais, dans le temps, moi, le temps moi Mesmer, ça fait à peu près 1000 ans
je le connais
les premières années, j'animais des shows
dans les bars
personne ne le connaissait
Michel m'a donné sa carte d'affaires
il nous avait donné une carte d'affaires
c'était son vrai nom
c'était marqué son vrai nom
alias Mesmer.
Puis là, Michel m'envoie ça il y a à peu près un mois.
Mais tu sais, il faisait le test de
« tu tiens tes doigts ». Puis tout le monde le faisait.
Puis un sur deux, ça collait.
Puis moi, je voulais pas le faire
parce que je me disais, si ça colle,
je sais qu'après, il va être capable
de m'hypnotiser. Puis il va m'hypnotiser.
Puis moi, j'haïs ça
de me faire regarder, c'est weird
la job que je fais.
Oui, oui, non, c'est ça. T'animes, tu fais
mon prochain invité.
Là, t'essayes de donner le micro,
t'es comme...
Ha, ha, ha!
Ha, ha, ha!
Mais c'est vrai que c'est le premier test.
Oui, il fait tout le temps ça,
le test des doigts ensemble. Mais il est vraiment bon dans ce qu'il fait. Ben oui, il est extraordinaire, c'est vrai que c'est le premier test. Oui, il fait tout le temps ça, le test des doigts ensemble.
Mais il est vraiment bon dans ce qu'il fait.
Ben oui, il est extraordinaire.
C'est juste que c'est pas le fun.
Mais je pense que c'est le fun pour les...
Non, mais avouez, mais c'est...
Il est extraordinaire, mais c'est pas le fun.
C'est le fun pour les gens dans le sol.
Ah, asti.
Je veux voir ça sur son poster.
Il est extraordinaire
mais c'est pas le fun
Dave Morissette 1 étoile
Yann
y'a-tu d'autres questions qui sont rentrées
oui
y'en a autre
tabarnak sur mes semences
dans ma tête mes semences c'est un fantôme
y'a-tu une question pour Pat oui y'a une question pour Pat Dans ma tête, ma sphère, c'est un fantôme.
Y'a-tu une question pour Pat?
Oui, y'a une question pour Pat.
C'est quoi les essences de bois que tu as utilisées pour faire la plaque à Mike?
Noyer noir,
ici, pis de l'érable frisé.
Je sais pas si tu vois, quand tu bouges,
y'a comme de l'érable frisé.
Pis c'est lourd,
est-ce que c'est lourd?
C'est vraiment pesant.
Ou c'est moi qui est extrêmement faible.
Non, c'est pesant.
C'est un mix des deux.
Mais vraie question de le graver comme ça,
combien de temps ça te prend?
Je l'ai pas fait en main.
C'est pas moi qui ai fait ça.
J'aime ça, c'est vrai qu'il est naïf.
Je trouve qu'il parle pas beaucoup. Fait que là, je veux qu'il est naïf. Je trouve qu'il ne parle pas beaucoup.
Je veux qu'on s'attarde.
J'ai mis le petit logo du bordel,
le petit logo de Michel.
Merci, t'es fin.
Bon, Yann,
j'en ai une pour Dave.
C'est de Danny
qui demande
comment jouer un personnage qui se suicide dans l'Anse et Compte. J'en ai une pour Dave. C'est de Danny qui demande, c'était comment de jouer
un personnage qui se suicide
dans L'Anse et Compte?
Oh!
Philippe Lalumière.
C'était tough,
mais pas aussi dur que je pensais.
Parce que moi, il y avait
vraiment une raison
derrière le rôle de Philippe Lalumière.
Philippe Lalumière, un, c'est un joueur de hockey qui joue pour le National
qui est gay
qui s'enlève la vie
à la fin de l'émission
gay dans le garde-robe ou gay assumé?
gay dans le garde-robe
dans l'émission c'est pas lui qui décide
dans l'enseignement c'est pas lui qui décide
de sortir du garde-robe
c'est que les journalistes découvrent qu'il est gay
puis Réjean Tremblay m'avait appelé, j'étais à la radio
dans le temps, j'étais avec Normand Bréatouille, je sais quoi.
Il m'appelle, il dit
« J'ai un rôle pour toi,
serais-tu game de jouer un joueur gay? »
On se disait, il y en a un dans la Ligue nationale
quelque part. J'ai dit oui.
J'ai dit oui.
Je me rappelle, j'ai demandé à mes gars, ça vous dérange-tu
que je... Parce que je me suis dit,
il y en a qui vont...
Ce n'est pas tout le monde qui est intelligent
et qui comprend que je joue un rôle.
Je me disais, il y en a un joueur gay dans la Ligue nationale.
Mes gars ont dit, bien oui. Nancy Ousset dit oui.
Et ça, c'était en quelle année?
Je te dirais dans les années 2010,
peut-être le dernier lancement.
J'ai joué la dernière série
et le film aussi après.
Parce que c'est niaiseux.
Mettons quelqu'un qui écoute ça
en 2024, à cette heure,
on dirait que c'est normal
de faire ça.
Mais en 2010,
il y avait...
C'est sûr qu'il y avait des joueurs
qui étaient gays, mais qui n'auraient
pas osé sortir. Non, il y en avait,
et on se disait, OK, parfait, il faut en parler.
Mais c'est vous ce qui est le pire là-dedans.
C'est que j'ai joué des matchs avec le National
de Québec, avec le numéro, je pense,
c'est 73, Philippe Lelumière,
qui est un personnage marquant de l'an seconde.
Mais il y a des joueurs,
pas des joueurs, il y a des gens
qui me criaient
dans les estrades, on savait que t'étais
gay, Morissette. J'avais des courriels
d'un gars qui disait
on l'a toujours su que t'étais une tapette.
Non, mais c'est vrai.
Non, mais je me disais, quoi
si j'étais vraiment gay?
C'est un cas de castille.
Barnac.
Non, mais c'est épouvantable, c'est que
je vivais quelque chose
quand je le suis pas
pis je me disais
si un joueur sortait
aujourd'hui
imaginez
imaginez pendant un match
y'en a un gars
qui va en prendre un verre de trop
les pires commentaires
c'est pas à 3h l'après-midi
c'est à 11h le soir
après un match de hockey
après 4 bières
moi j'ai eu longtemps
moi les gens sont
tout le temps fin avec moi
pis j'ai souvent tu sais Moi, les gens sont tout le temps fins avec moi.
Souvent, le monde dit, « Mais ça m'assied.
Toi, tu dois te faire achaler.
Quand tu sors, je suis comme, non, non, le monde sont fins.
Jusqu'à temps que j'arrive d'un bar.
Puis là, je suis allé
d'un bar en fin de semaine. Ça faisait longtemps
que je n'étais pas sorti d'un bar.
Puis là, j'étais comme, tabarnak!
Le monde est bien intense.
Ils disent...
Tu sais, mettons que des fois, tu vois
quelqu'un et tu fais, Chris,
bien drôle de face, lui, mais
tu y penses et tu ne le dis pas. Mais moi, le monde
n'aimait le dire. Il y a un gars
qui est venu me voir et il a fait, Carlis,
tu es bien vieux!
Puis là, j'étais comme,
bon, je suis excusé, monsieur, tabarnak! Je suis vieux! » Puis là, j'étais comme... « Bon, ben, j'excuse, monsieur tabarnak!
Je suis vieux, Chris!
Qu'est-ce que tu veux?
Comment je...
Tu peux pas changer ça! »
Mais c'est-tu qu'il y en a qui sont maladroits?
Ah, c'est juste ça.
Moi, je suis d'accord avec toi sur une chose.
L'alcool...
Je me rappelle de Pat Burns,
qui a coaché le Canadien pendant des années.
Moi, j'ai travaillé à la radio avec.
J'ai jamais joué pour Pat.
J'ai joué contre.
Mais il disait,
« Passer 10 heures,
tu n'as pas d'affaires dans un bar. »
Puis je le pense encore aujourd'hui
parce que moi, dans le sport,
c'est émotif.
Les gens, ils aiment le Canadien
puis ils l'aiment, Bergy.
Puis dans le temps de run,
il faut rien dire.
Tu travailles avec run.
Il aime les commentaires de Mike Bossy.
Mais après Trois Verts,
il aime moins les commentaires de Mike Bossy. Puis il t'aime moins toi aussi. Puis il aime mieux commentaires de Mike Bossy mais après 3 verres il aime moins les commentaires de Mike Bossy
puis il t'aime moins toi aussi
puis il aime mieux regarder RDS
puis là il te le dit, puis s'il te paye un verre
à la cage au sport, au bar
parce que moi j'aimais ça m'asseoir au bar avec mon père
mon père il m'a dit comment s'asseoir au bar
mais si le gars te paye une bière
au bar
il te paye une bière ça veut dire qu'il peut te parler
quand il veut.
C'est vrai.
Mais c'est l'alcool.
Tu réalises que ta moine ne doit pas être là comme tu n'aurais pas dû être au bar l'autre jour.
Toi,
je ne voulais pas aller au bar.
J'avais un de mes chums qui était au bar.
Il était comme, viens, tu vas voir,
le monde est bien cool.
Avant 8 heures.
Toi, Bécamoo c'était-tu plus nordique
ou canadien ou c'était 50-50
toi
je trouve que Pat parle pas beaucoup
je suis pas un fan de hockey
je suis désolé
toi, Chahoui
c'est-tu Chahoui ou Trois-Rivières
Chahoui, c'était-tu plus? Chahoui-Nigan, oui.
Chahoui, c'était-tu plus Québec ou c'était moitié-moitié? Moi, je me souviens que mes parents, c'était Nordique.
OK.
Ah oui, Chahoui-Nigan.
J'avais cru.
Oui, c'est dans le milieu, c'est vrai.
Oui, Chahoui, c'est dans le milieu.
Parce que là, je peux répondre ce qu'il a parlé.
Oui, mais j'ai fait-tu...
Je viens de te redonner une autre 15 minutes, vas-y.
Non.
Mais Bécamo, c'est plus Québec.
OK.
C'est les Nordiques.
Pas moi.
Parce que c'était Guy Lafleur.
C'était Chris Nyland.
C'était John Cardick.
Chris, les frères, c'était à Cheny.
Oui, mais ça, c'est...
J'ai pas fait ça de me battre avec John Cardick.
Un moment donné.
Non.
Oui.
Je serais plus ici.
Mais qu'est-ce qu'il y a eu? Je l'ai raconté mille fois, donc je vais le faire super rapidement. un moment donné. Non! Oui. Je ne serais plus ici.
Mais qu'est-ce qu'il y a eu?
C'est que... Je l'ai raconté mille fois,
donc je vais le faire
super rapidement.
Moi, en secondaire 4-5,
quand John Cordick
était à Québec,
ma blonde de l'époque,
il y avait quelqu'un
qui avait fait un commentaire.
Elle avait des très gros seins.
Il y avait quelqu'un
qui avait fait un commentaire
sur ses très gros seins. Puis, je n'un qui avait fait un commentaire sur ses très gros seins.
Je n'avais rien fait.
L'homme m'avait dit, pourquoi tu ne t'es pas battu avec?
J'ai fait, je ne sais pas.
J'ai juste dit que tu avais des gros seins.
Elle était comme, non, mais quand quelqu'un parle de mes seins
ou mon physique, tu es supposé me défendre.
Là, j'étais comme, OK, je vais la défendre.
Elle, elle travaillait dans un restaurant sur la rue Saint-Jean.
Je m'en vais la voir, elle travaillait de nuit.
Là, il y a une couple de gars des Nordiques qui arrivent,
dont John Cordick, qui est sous red.
Il fait un petit commentaire, il garoche son argent,
c'est elle qui est à la caisse, il garoche son argent.
Là, je me lève, puis je vais lui dire,
« Hey, s'il vous plaît un peu de respect tabarnak
comme ça
pis là j'ai dit
on est pas dans un zoo
pis là il me regarde, moi j'ai 17 ans
je pèse 118 livres
lui il est 280
il est coqué que le tabarnak
pis là ça commence
là il me pousse pis là
ma blonde à l'époque, elle est comme,
« Qu'est-ce que tu fais? Qu'est-ce que tu fais? » Là, moi, je suis comme,
« Qu'est-ce que je fais? Qu'est-ce que je fais? »
Puis là, heureusement,
son frère, il y avait
des amis policiers qui étaient là,
qui sont venus nous séparer. Sinon,
il aurait mangé une cuillère de tabarou.
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Mais tu savais que John Cardick
traînait toujours
tout son argent.
Ah oui?
Oui, il y avait un sac.
Ah!
Non, mais...
C'est vrai?
Oui.
Moi, quand j'étais...
Comme Mayweather,
Mayweather faisait ça aussi.
Il traînait tout son argent.
Qui risque que c'est drôle?
Mais tu sais,
John Cardick est décédé
aujourd'hui, mais...
Tu veux que je le tue?
Mais ça veut dire que quand il est mort, John Cardick est décédé aujourd'hui. Il l'a tué.
Mais ça veut dire que quand il est mort,
ils ont trouvé...
En plus, il y avait pas mal d'argent.
Il faisait peut-être 200 000, 300 000.
C'est énorme.
Non, mais ça donne un chèque.
T'es payé sur six mois,
ça donne un chèque de 10 000 à toutes les deux semaines.
Mais si tu le caches à toutes les semaines, peut-être qu'il n'en est pas beaucoup.
Mais oui, on trouvait tout son argent.
Crap!
Même 200 000
cash, là, c'est beaucoup d'argent.
Puis lui, c'est dans les années 80.
Au début 90.
Ça fait que c'est énorme.
Tabarnak! C'est sûr que la personne
qui l'a trouvé en a pris un peu.
Il y a une ambulancier
qui est partie avec des gros bas.
Le temps de remplir tes bas
et après ça, tu appelles l'ambulance.
Ah oui, pauvre lui.
Bon, Yann, autre question.
Il en reste combien?
Il en resterait deux. Il en reste combien, là? Il en resterait deux.
Il en reste deux, parfait.
Il en reste tout le temps deux.
C'est-tu beaucoup, ça?
C'est-tu correct, ça?
Deux, c'est un bon ratio?
Il en reste tout le temps deux.
Yann, c'est le seul chiffre qu'il connaît.
Il compte jusque-là.
Question pour Pat.
Ah, t'as peu jugé.
Oh, Chris Pat!
Qu'est-ce que tu fais ici?
Beau petit Pat.
Pat, peux-tu nous énumérer
tout ce que t'as fait pour d'autres humoristes?
Les tabourets, les tables.
Parmi tout ça,
ça a été quoi ton projet
dont t'es le plus fier?
Je pense que celui dont je suis le plus fier... J'ai tout aim tout ça, ça a été quoi ton projet dont tu es le plus fier? Je pense que celui
que je suis le plus fier,
bien,
j'ai tout aimé ça,
mais le tabouret de Sam Breton
au pic et à la pelle,
ça,
c'est un de mes préférés.
J'avais gravé son logo dessus,
j'avais mis un pic
et une pelle.
Attends un peu,
j'ai fait Sam,
j'ai fait tes tables à toi.
Oui.
J'ai fait celle-là
et j'ai fait la plus grande aussi
pour le Centre Vidéotron.
Le premier que j'avais fait,
c'est pour Guillaume Wagner.
C'est le premier banc que j'avais fait avec un gros W dessus. Pinault, Guillaume Pinault,
oui. Rosalie Vaillancourt, son tabouret qui rouvre. Voyons, je me mêle, j'ai…
C'est moi qui ai les commotions, c'est toi qui m'as l'aigle.
Ah non, non, mais j'ai eu des coups sur la djell, moi aussi.
Ça c'est une affaire par exemple qui m'a touté. Ah non, non, mais j'ai eu des coups sur la djell, moi aussi. Ça, c'est une affaire, par exemple, qui m'a tout le temps
fait rire de toi, parce que t'as beaucoup de talent,
mais c'est dur
t'engager sur quelque chose.
Parce que moi, je t'ai appelé à peu près 60 fois
ça. « Hey, ça, tu voudrais-tu faire ça? »
« Ouais, je suis pas sûr si je suis cap. »
T'sais, t'as tout le temps peur
de décevoir. J'ai un gros, gros manque de confiance.
Ça, c'est absurde, tabarnak! T'es un juge, t'as tout le temps peur de décevoir j'ai un gros manque de confiance ça c'est absurde tabarnak
t'es un juge
t'as été à Netflix
il est bon dans tout
c'est naturel, il aime l'odeur du bois
c'est vrai, ça me ferait ton manque de confiance
là-dedans
mais ouais, c'est ça
mais admettons
t'en fais-tu des projets si quelqu'un te contacte
pis ils te disent hey, tu pour fais-tu des projets si quelqu'un te contacte et il te dit
« Hey,
tu pourrais-tu me faire
un meuble? »
C'est-tu abordable
ou c'est juste
ça n'a aucun sens
comment c'est cher?
J'aime mieux que non.
Non, non,
mais dans le sens que
moi ça,
ça me fait triper faire ça.
Je vais le faire gratis.
Ça,
admettons,
il y a un gars
qui veut ça.
Tu charges combien pour ça?
Ça,
ça doit coûter cher.
Je veux savoir comment je vais avoir au pawn shop.
Regarde, il y a une belle épaisseur.
Je peux te le sabler et marquer ce que tu veux dessus
si tu le vends à quelqu'un d'autre.
C'est drôle.
Moi, la question que j'avais,
c'est 500 épisodes comme ça,
combien t'as fait?
Prochaine question. Non, mais pour vrai, je gagne super bien ma vie à ce temps, prochaine question
non mais pour vrai
je gagne super bien ma vie à ce temps
mais les astuces ça a été long
j'ai commencé ce podcast en 2011
puis de 2011
à 2016
chaque fois j'en parlais aux médias
ils comprenaient pas
c'était quoi un podcast, tout le monde faisait
c'est vrai que tu l'as proposé
je l'avais proposé à
Musique Plus pis à
Radio Énergie mais
je comprends les deux de me dire non
parce que je disais regarde ça va être
comme des discussions de coulisses moi pis des
humoristes pis on bruit pis on est
un peu chaud pis là
qui qui veut
qui qui va donner du temps d'antenne à quelqu'un pas connu un peu chaud. Puis là, qui qui veut, qui qui va donner du temps d'antenne
à quelqu'un de pas connu,
un peu chaud d'ail?
Puis NRJ m'avait dit,
ça va être vulgaire.
J'avais fait, on s'accordiste.
Tu sais, tu prends, tu mets le
7 Second Delay comme ils font avec Howard Stern,
tu mets des beeps.
Là, ils sont comme, on n'a pas ça.
Là, j'étais comme, oh tabarnak, c'était ça. »
La moitié de mon pitch,
c'était sur le fait qu'ils
pouvaient me censurer, puis moi, je me
censurais pas. — Tu penses-tu qu'ils censurent
Howard Stern? — Bien,
peu à Star,
à SiriusXM, mais
dans le temps, c'est ça qu'il y avait. Lui,
il y avait le 7 Second Delay.
Je sais pas pour qui ils ont inventé ça.
Ça doit être pour Imus
qui ont inventé ça, Yann.
Je pense que oui.
Avant Howard Zurn, il y avait un gars qui s'appelait Don Imus
qui faisait juste son show
et était live, mais il y avait un gars
que sa seule job, c'était
il vient dire « fuck ».
Il censurait.
André Arthur aussi l'avait, ça.
André Arthur, parce qu'il n'y avait pas de bip.
Moi, j'ai un Québec.
C'était pas un bip, mais je pense
qu'il coupait le son.
D'ailleurs, c'est pour ça qu'il a déclaré
que la personne n'a pas été assez vite.
Dans le temps
quand il était revenu
à Chouin,
André Arthur
faisait son show le matin,
puis il passait comme une couple d'heures
après. Oui. Mais tu sais,
c'est quoi avec Normand? Il me semble que Normand, il avait ça
le 10 secondes aussi.
Ça se peut, mais tu sais, moi, tu sais, Normand,
il avait, c'était le show le plus
écouté au Canada. Moi,
j'étais un gars un peu vulgaire
qui avait fait Piment Fort deux fois. Fait que tu sais, c'est pas, c'est pas, au Canada, moi, j'étais un gars un peu vulgaire qui avait fait de la piment fort deux fois.
Fait que, tu sais, c'est pas...
Tu sais, le monde s'en colle,
il sait de moi.
Mais c'est fou, pareil,
de t'être fait dire non.
Ah oui.
Non, mais c'est pas le plus beau cadeau.
Oui, oui.
Non, mais moi, je suis content
parce que, tu sais,
sur le coup, là,
mettons que si ça avait été un succès,
même quand ça a commencé,
quand j'ai commencé et que ça marchait un peu
j'avais un producteur qui m'avait dit
j'ai parlé à la gang de TQS
il aimerait ça faire sous-écoute
à TQS
puis tu aurais un vrai salaire
mais il prenait trop
de contrôle
puis là j'étais comme
j'aime mieux faire ça gratuit
parce que même dans le temps que j'étais gratuit, c'était une pub.
Fait que je vendais des tickets.
Fait que ça n'a jamais été gratuit.
Puis après, éventuellement, là, j'ai commencé à faire de l'argent pour vrai.
Puis c'est ça.
Oui, c'est ça.
Je suis vraiment…
Non, mais rassure-moi.
Puis les gens qui t'ont refusé au départ…
Parce que j'imagine que quand tu as commencé sous écoute,
tu voulais que ça soit pas mal ça.
Oui.
Et ces gens-là maintenant,
est-ce qu'ils t'ont appelé pour...
Pour...
Non, mais pour te faire.
Supposons que tu dis, Mike, on va le faire
et on va améliorer ton show.
Viens avec nous autres. Tu n'auras pas le droit de sacrer,
mais ça va être bon.
Non, mais j'ai eu bien du monde
qui sont venus,
mais juste avant
que ça marche,
mais tous les conseils
que j'ai eus, et c'est ça que j'ai vu
dans le show business en général,
si tu arrives avec quelque chose d'un peu différent,
il n'y a personne,
on ne sait pas ce qu'on fait.
J'avais un gars qui m'avait dit
il avait fait
avant que je parle de mon Patreon
parce que j'avais parlé, j'avais fait
je pense partir un Patreon
pis c'est un gars de radio
quand personne connaissait ça
pis là il disait
personne connaissait ça pis il disait
regarde Jeff et Lion
il y a 700 abonnés
pour Radio Pirate
puis il fait un show
à 3 jours, 3, c'est
un show par semaine,
personne ne va payer pour ça.
Moi, au lieu de me dire,
personne ne va payer pour ça, je me disais,
OK, je vais mettre ça pas cher.
Parce qu'il y avait raison.
Là, je me disais,
à l'époque, Netflix, c'était 10 piastres
par mois ou 7 piastres par mois. On va mettre, Netflix, c'était 10 piastres par mois
ou 7 piastres par mois.
J'étais comme, on va mettre ça à 3 piastres.
3 piastres, c'est tellement pas cher.
Le monde va s'abonner.
Fait que là, le monde s'en abonner.
Puis après, j'avais un gars qui vendait ma pub
et il n'était pas capable.
Un autre n'était pas capable.
Fait que là, j'avais dit à Michel,
pourquoi on ne forme pas une équipe de vente?
Fait que là, on a formé une équipe de vente.
Fait que j'ai tout, on a tout bâti. Oui, mais ça, c'est des risques aussi. Non, mais de former une équipe de vente. Là, on a formé une équipe de vente. On a tout bâti.
Oui, mais ça, c'est des risques aussi.
De former une équipe de vente,
c'est des risques aussi. Il faut que tu les payes.
Avant de leur dire que vous allez vendre
de la publicité, il va savoir combien ils vont faire.
C'est qu'au début, moi, je m'étais
dit, OK, on va...
J'avais mon argent de Patreon, puis je me disais
je vais leur donner un salaire
de base de 500,
puis j'avais Luc
qui est le propriétaire
du Pop Quartier latin, que c'était un ancien
vendeur de Labatt,
puis il aimait ça vendre pour Labatt,
puis il gérait
une équipe chez Labatt,
puis là, j'avais dit, j'avais fait, je sais que tu t'ennuies
un peu de la vente, tu voudrais-tu
gérer mes vendeurs? Fait que là, lui, il gérait mes vendeurs, lui, il était heureux, puis j'avais fait, je sais que tu t'ennuies un peu de la vente. Tu voudrais-tu gérer mes vendeurs?
Lui, il gérait mes vendeurs.
Lui, il était heureux.
J'avais dit, je vais engager deux vendeurs,
500 pièces garanties par semaine.
Il avait dit, regarde,
je pense que le monde,
ils n'ont même pas besoin d'une garantie.
Ça va les rendre lâches s'ils ont une garantie.
Donne juste un meilleur pourcentage.
On avait donné un bon pourcentage.
Puis aussitôt qu'on a commencé la pub puis le Patreon, puis là,
tu sais, après, j'ai fait,
là, j'ai eu des offres de monde qui,
« Hey, on va te produire. » Mais là,
tu sais, j'étais capable,
aussitôt que tu es capable de payer toutes tes affaires
sans avoir de boss,
pourquoi tu retourneras avoir un boss
même si c'est plus payant?
Pour toi, ce n'est pas le rêve,
ce n'est pas de vendre tout ça.
Il y en a d'autres qui l'ont
vendu.
Quelqu'un arrive comme Joe Rogan,
supposons. Admettons, avec un
prix comme Joe Rogan.
Moi, la plus grosse offre que j'avais eue,
j'ai eu une offre de 7,5
millions, qui est quand même gros. Mais Rogan, il y a eu une offre de j'avais eue, c'était... J'ai eu une offre de 7,5 millions, qui est quand même gros.
Mais Rogan, il y a eu une offre de 100 millions.
100 millions, c'est ça que je vends.
Aux États.
Aux États.
Mais 7,8 millions,
c'est que tu n'as plus besoin de faire de podcast.
Mais non, mais j'aime ça.
C'est gros, mais ce n'est pas si gros comme ça.
Ben, supposons que tu es à quel âge, là.
C'est-tu comment le cash qu'il fait avec Netflix?
Tabarnak!
Lui, il vient l'entendre, 7,5 millions.
Il a le goût de partir parce qu'il est entouré de paysans.
C'est vrai que dans votre milieu, 7,8, c'est pas beaucoup.
Ben non, arrête de niaiser.
Mais il faut que tu y penses.
Non, non, j'y ai pensé tellement.
Quand j'ai eu l'offre de 7,5 millions...
Comment il te propose ça?
Supposons, là, t'as reçu l'appel.
Là, c'est-tu Michel qui a reçu l'appel ou c'est toi?
Non, c'était moi, puis moi,
je suis bien arrogant
pour l'argent, parce que là,
j'ai quelqu'un qui m'a dit,
« Hey, tu vendrais-tu
sous-écoute? »
J'ai fait, « Ça prend une offre
intéressante. » Puis là, il fait, « Ouais, je pense
que ça prendra une offre intéressante. » Puis j' il fait « Ouais, je pense que tu pourras avoir une offre intéressante. »
Puis j'ai dit « En bas de 10 millions, je vais prendre ça comme une insulte. »
Tu sais, j'ai pas une grosse queue, mais j'ai le « big dick energy ».
C'est le gros gland.
Je suis pas un mâle alpha, mais j'ai une queue alpha.
Il t'a quand même voulu te battre avec John Corbett.
Là, après, ils m'ont fait
une offre de 7,5.
Je leur ai dit, j'ai fait... Je t'avais dit
que c'était 10 millions. La discussion
finit là. Il n'y a pas de...
On ne pitchera pas
et on ne closera pas à 8 millions.
Attends, tu n'attends pas un autre appel.
Tu n'attends pas un autre appel.
OK, finalement, on va y aller à 8,5.
Moi, je suis vraiment chanceux.
Je fais un genre d'humour que ça aurait pas dû marcher,
puis ça marchait, puis je gagnais bien ma vie.
Je gagnais bien ma vie, mais bien ma vie.
Mieux que correct, mais bien ma vie.
Tu sais, mettons, puis après, avec sous-écoute,
je gagne vraiment bien ma vie.
Mais tu sais es je pourrais
retourner à gagner bien c'est moi à 100 notables mes affaires sont payés je m'en calais sorti je
suis heureux fait que c'est ça j'ai j'ai pas j'aime beaucoup l'argent. Non, mais c'est qui? C'est M. Crabbe.
C'est qui M. Crabbe?
M. Crabbe.
Hey, OK.
Je ne suis pas le seul qui a écouté Bob Leponge, là.
M. Crabbe.
Hey, come on!
J'ai écouté ça avec mes gars pendant 10 ans.
Mes gars ont 10 ans de différence,
8 ans de différence.
J'aime l'argent.
OK, non, je ne sais pas.
Je suis le seul qui connaît M. Crabbe.
Merci, merci, merci.
Bob Leponge, j'aimais...
Ça aurait été malade que tout le monde fasse
« Personne connaît ça ».
Tu l'as imaginé.
Là, il s'en va à la maison, il est comme
« Câlisse ».
Bob Leponge,
j'existe pas. Je l'ai inventé
dans ma tête.
Avec émotion, tout est possible.
Ce n'est pas les plus beaux souvenirs.
On parlait de ça à la radio ce matin.
D'avoir des enfants.
Nous autres, on les pluggeait devant Barney.
Barney, comment il s'appelait?
You, I love you.
Barney, le dinosaure mort.
Je te posais ça dans le temps.
Bob Léponge, tu l'écoutes avec.
Tu fais semblant que ça ne t'intéresse pas.
C'est beau moment. Écouter un film de Disney
avec tes enfants, non? Tu ne fais pas ça?
Pas encore, mais je vois que toi,
tu étais rentré dans les intrigues.
C'est malade. Tu ne fais pas ça.
Comment s'appelle ta petite encore?
Rose. Elle va avoir un an.
Tu peux écouter des films de Noël avec.
Ah oui?
C'est un peu jeune, mais ça semble que oui.
Un an?
Pour faire, hey, check ça, check ça, Rose.
Ah non.
Hey.
Tu demandes des questions, c'est qui lui?
Mais le plus le fun d'avoir un enfant,
c'est vraiment comme 6-7 ans.
Là, c'est là que ça commence.
Oh, tabac.
C'est long, moi, tu me rends de là. Mais c'est vraiment comme 6-7 ans. Là, c'est là que ça commence. Oh, tabac! C'est long, moi, tu me rends là.
Mais c'est vrai.
C'est vrai, 6-7 ans, c'est que tu peux tout faire
avec. Va au centre d'achat,
va au cinéma, joue au hockey,
écoute la télé.
T'as-tu juste des gars?
Deux gars. OK. Sont-tu bons au hockey?
Oui, oui.
Mon plus jeune, très bon.
Mon plus vieux a joué au football.
Mon plus jeune vient d'arrêter de jouer.
Mais oui, mais ce n'était pas le but.
Il est-tu bon au football?
Il a joué pour les Carabins.
Il a joué pour les Carabins.
Mon plus jeune vient d'arrêter.
Il a joué un peu partout.
Il a été repêché à Bécamo,
au Giron majeur.
Mais pour moi, ce n'était pas un but.
C'est bien hot.
Ce n'était pas le but.
Moi, je voulais qu'ils passent par le sport.
Parce que le sport,
c'est une école de vie.
C'est vrai.
Tout ce que je suis aujourd'hui,
c'est à cause du sport.
C'est à cause que j'ai joué au hockey.
Je me disais,
comme les musiciens souvent,
les artistes qui ont des enfants
vont jouer de la guitare,
vont chanter.
Je voulais qu'ils passent par le sport.
C'est une école de vie.
Mais je n'ai jamais souhaité qu'ils jouent dans la Ligue nationale. Tes parents étaient-ils athlétiques? passe par le sport. C'est une école de vie, mais je n'ai jamais souhaité qu'il joue dans la Ligue nationale.
Tes parents étaient-ils athlétiques?
Mon père a commencé à coacher.
Il a coaché pendant 40 ans à Baie-Comeau.
J'ai arrêté de jouer.
Quand j'ai quitté Baie-Comeau,
il a coaché mon frère.
Il ne jouait pas au ballon-ballet.
Mon père, c'était un gars d'usine.
Ça se battait dans le temps. Ballon-ballet, hockey père, c'était un gars d'usine. Ça se battait dans le temps.
Ballon-ballet, hockey-bottine,
des gars d'usine.
Ce n'était pas une famille de hockey, vraiment.
Mon père avait joué au hockey plus jeune.
Non, non.
Pour moi, le hockey, c'est la raison pour laquelle
j'ai pu quitter Bécamo,
que j'ai pu accomplir mes rêves aussi.
T'étais-tu à Bécamo ou à Autry?
Oh!
C'est pas la même chose. C'est pas la même chose.
C'est pas la même chose.
Non, je sais.
Autrive, c'est pas vraiment Bécamo.
Non, je sais, mais c'est qu'à cette heure,
il y a partout Bécamo.
Il y a secteur Mingas, secteur Marquette.
C'est malade que,
mettons, moi qui étais un gars de Québec,
premier coup, j'arrive, c'est Bécamo,
mais t'as comme 48 minutes
entre les deux.
T'es comme, prenez deux noms.
Fais Laval-Montréal
pis tout le monde va être heureux.
Parce que la rivalité,
pis c'est dans le sport, mais t'avais Bécamo
pis Autrive. Fait que tu pouvais pas...
D'autres, on les appelait les Allemands.
Les Allemands?
Eux autres, ils vous appelaient les Juifs.
Ah!
Mais c'était vraiment la guerre. Tu pouvais pas sortir
avec une fille d'Autrive. Ah, ouais!
J'ai eu une de mes chums, Pat Caron, à un moment donné.
Pis c'était notre capitaine. Je pense que c'était notre capitaine.
Mais il a commencé à sortir avec une fille d'Autrive.
Ça, c'était la trahison.
C'était la trahison.
Mais elle était cute.
C'était correct.
C'était correct.
Mais c'est vrai, c'était la guerre.
C'est drôle aujourd'hui, puisque je retourne à Bécamo et il y a juste une ville. C'est le secteur
méga, le secteur market.
Le monde s'est accalé, ça se terre.
C'est ça, mais pas moi.
Mais c'était une belle rivalité.
Ça se battait après les matchs. C'était
vraiment l'esprit sportif. Le bon vieux. Ça se battait. Ça se battait. J'aime pas
ta ville. Tiens, mon colis. Chris Dalmer, tourne notre pays. Je suis allé à l'arcade
parce que l'arcade était à haute rive. OK. Fait que là, quand on partait, tu pouvais
jamais aller à l'arcade tout seul.
Tu savais jamais ce qui pouvait arriver.
Quand tu y allais en gang,
en gang, ben oui, ben oui, l'arcade.
T'allais à l'arcade tout seul,
toi, sans gang?
Oui.
Ah oui, nous autres toujours en gang,
à l'arcade.
Tu savais jamais quand est-ce
que tu pouvais croiser un Allemand.
Bon, Yann,
on va faire une dernière question.
Ça, c'est-tu bon, ça, une dernière question?
Oui, oui, une dernière.
Tu sais, on est rendu à 8h05.
Ça veut dire que ça marche au bout au bout.
Les gens sont contents.
Ça veut dire que vos deux vessies ont fonctionné.
Je suis pas de fan de ça.
Je suis tellement heureux.
J'ai demandé à mon ami Mesmer de l'appeler pour dire,
t'as une grosse vessie, T'as une très grosse vessie.
Tu ne pisseras pas. » Mais je pense que c'est les mains.
Il fait quelque chose avec ses mains.
Il est très visuel
avec ses doigts.
Même ses photos, tu le vois.
Toutes ses photos, c'est tout le temps.
Il n'y a pas de mouvement dans les photos,
mais tu sens tout le temps.
Je suis le seul qui s'est pos le temps. Il n'y a pas de mouvement dans les photos, mais tu sens tout le temps... Mais es-tu le seul qui s'est posé la question?
Comment Messmer fait pour endormir les Français?
Non?
Hé, honnêtement, c'est quoi ça sent un là?
Non, mais avec l'accent,
tu ne t'es jamais posé la question?
Comment il leur dit? Je n'ai jamais vu un show à Paris.
Mais les Français...
Du coup...
Du coup...
Et voilà!
Non, mais je pense
que les Français nous comprennent,
Master.
Depuis l'arrivée de Giotto,
puis...
Oui, c'est ça.
Mais Mike, comme toi, t tu es connu là-bas.
Non, je suis très connu.
Non, mais étant donné que tu es connu.
Je ne peux pas marcher dans la rue.
Mais après un mois à Paris,
tu as déjà eu un show à Paris?
Non, on a juste fait des sous-écoutes.
Oui, tu as fait des sous-écoutes,
mais après deux semaines à Paris.
C'est vrai, tu as fait la tournée.
Mais est-ce que tu modifiais un peu
et tu changeais un peu ta façon de parler?
Rien, rien, rien.
Rien? Tu me le joues?
Je te le joue.
Puis Yann, Yann devient Dientel.
Ah oui?
Aussitôt qu'on a des rires.
Aussitôt qu'on a des rires.
Yann, c'est plus fort que lui.
Puis la dernière fois que je suis allé,
des fois, j'avais dit, je parlais aux humoristes,
je ne changeais pas mon accent,
mais j'avais utilisé le terme « van » pour dire des jokes.
J'avais dit « vous autres, les vannes ».
Puis là, en le disant, j'étais comme « c'est quoi ça? »
T'es prêt dans les commentaires.
« C'est quoi ça? »
Ah oui, fait que t'as rien changé.
T'as même pas ajouté un « mon pote »
ou « je t'ai juste cassé ».
Ça explique aussi
pourquoi, mettons,
si tu marches avec moi à Paris
pendant trois semaines,
une personne va m'organiser.
C'est juste une personne.
C'est pour ça.
Je pense que ceux qui ont du vrai succès,
t'as pas le choix de te faire comprendre.
À un moment donné, les gens vont comprendre les cas.
Les gens qui sont là, ils sont au rendez-vous,
ils se déplacent.
Les gens me comprennent.
Je ne suis pas connu, je suis connu.
Je suis comme, ah oui, je te connais.
Je suis connu.
Moi, ce que j'aime quand j'arrive en France,
c'est que tu... Non, mais j'aime ça prendre leur accent.
Ah oui?
Non, ben oui, c'est cool.
Ah, moi... Non, t'aimes pas ça.
Tu sais, tu parles français.
Tu sais, j'ai quelques amis en France, puis
j'aime ça leur parler, puis prendre leur expression.
Tu sais, j'aime ça dans le milieu de la soirée,
je dis, hé, putain, pourquoi?
Ah non, je suis té-mic, moi. Du coup, y'a pas de souci.
Y'a pas de souci, ça, ça passe partout.
Et quand tu n'as rien à dire, à la place de dire « Chris »,
tu dis « et du coup? »
Il me tape ses nerfs en français.
« Et du coup? »
Là, tu es mince,
mais tu as déjà été plus chubby.
Tu as-tu été en France
quand tu étais plus chubby?
C'est fou que tu dis ça, parce que
c'est pas le plus que j'ai pesé, c'est 250.
C'est parce que t'as une grosse face.
J'ai tout.
T'es comme Jean-Michel Anctil.
Toi, tu pourrais
mourir du sida,
pis on serait comme...
J'adore ça,
parce qu'il y a des gens qui nous écoutent
présentement. Moi, si je prends
10 livres, je le prends dans la face.
Non, puis j'en prends 25.
Il y en a 20, c'est tout dans la face.
T'es un sous-son.
Un gros sous-son.
Mais encore cette semaine,
encore cette semaine, il y a une madame qui est venue me voir
et elle m'a dit, vous êtes tellement plus beau en personne
qu'à la télé.
Mais c'est-tu vraiment un compliment?
Parce qu'elle me voit plus...
Non, mais j'ai une grosse face.
Oui, tu as une grosse face.
Mais tu n'as jamais été chubby?
Je ne pense pas, Nancy.
J'ai déjà pesé 250,
mais c'est tout dans la face.
C'est un peu chubby, ça.
250, c'est rare que tu aies 4-4-4.
Je suis à 225, mais il y a des gens qui regardent
à la télé, je te le dis,
tout le monde pense que je suis
330.
Ah ouais?
Mais qu'est-ce que t'allais dire?
Non, c'est que moi, j'ai remarqué
parce que moi, je suis allé en France
mince et je suis allé en France
comme celui-là, puis avec
Michel, mon gérant, puis
aussitôt que t'arrives, t'es un peu chubby
pis t'as un accent québécois,
les gens pensent que tu es américain.
Michel, il arrivait
et il était comme, oui, je vais prendre
bonjour,
mister, what would you like?
Oui, je vais prendre un coca-like.
You want a coca-like,
mister?
Mais ça, Mike, tout le temps,
moi, mon gars est à l'école à Toulouse
et on était là un mois.
Puis quand tu commences à parler
juste avec la shape qu'on a,
on arrive en France.
Oui, mais avec ta barbe surtout.
Oui, mais c'est vrai. Ils vont te parler.
Tu leur poses la question.
Tu leur poses la question en français.
Je vais prendre la liste des vins.
Moi, j'ai vraiment l'accent.
Mais ils vont te répondre en anglais.
Mon père, j'amène mon père à Paris.
Mon père, il vient de Baie-Comeau.
Mon père, il avait toujours un gag.
Mais il n'est pas décédé, ton papa?
Oui, mais avant qu'il décède.
Et tu l'amènes pareil?
Mais toi, ton père... Il ouvreamène pareil. Toi, ton père...
Il ouvre le sac.
Ton père, comment il va, toi?
Mon père va très bien, oui.
Il va bien. Il est à la même place que le tien.
Ton père est décédé?
Oui.
Carlis, tu grattes la queue comme lui.
Je veux juste mentionner quelque chose, Mike.
Je gratte ma cuisse.
Je veux pas de scandale.
Mais mon père, je l'amène à Paris.
C'était un de ses rêves de voir la Tour Eiffel.
Mais à chaque fois que...
Supposons que la serveuse lui demandait
« Qu'est-ce que vous voulez boire? »
Je lui disais « Je sais pas quelle sorte de bière vous avez. »
Il disait « Oh, you want a beer?
Ils venaient en tabarnouche même.
Ils arrivent pour payer.
On payait la chambre d'hôtel.
Puis là, merci, c'était le fun.
On va revenir.
Oh, you like the place?
You like the place?
Mais à chaque fois qu'ils leur parlaient en français,
ils répondaient en anglais.
Puis le plus fâchant que j'ai eu dernièrement,
et j'adore les Français,
c'est quelqu'un qui nous a dit
qu'on attendait pour aller à la maison
des maisons d'horreur, c'est ça?
C'est quoi une maison?
Non, une maison qui fait peur, c'est ça?
Oui, comme un haunted house.
Une maison en paix. Tu l'as en anglais. Tu l'as en anglais. qui fait une maison qui fait peur c'est sûr comme un maison hantée mais on a
hanté mais on a le gars nous entend parler puis là il nous dit oh vous
parlez québécois tabarnak ok fait que là j'ai dit ben depuis tout le monde est
super sympathique mais j'ai dit ben on parle tout le monde est super sympathique, mais j'ai dit, bien, on parle français.
Puis là, j'étais avec mon gars, puis j'étais avec Nancy.
By the way, j'ai pas eu peur.
Oui, oui.
Mais j'ai dit, on parle pas québécois,
on parle français comme vous avec un accent québécois.
Puis j'ai dit, votre accent, vous, c'est de où?
Mais ça, c'est pas, vous venez du Québec,
vous avez un accent québécois, c'était,
vous parlez québécois.
C'est comme si, mettons, un Espagnol
disait à un Mexicain, « Ah, tu parles mexicain! »
Exactement! Très fâchant.
Très fâchant.
Mais on a-tu une autre question?
C'est-tu ça, la dernière question?
On va en faire une dernière.
Ça, c'est-tu bon,
une dernière question?
Pour les trois, c'est quoitu bon, une dernière question? Oui. Pour les trois,
c'est quoi la réno
ou le métier de construction
que vous ne feriez jamais,
ce qui vous déplaît vraiment
ou que vous avez peur de faire?
C'est Gabriel qui a fait.
Oh, petit patte.
Moi, je ne clignerais pas
dans une maison
où il y a eu des décès
par suicide.
Bon, la petite chachotte
a répondu
C'est la pire job
Je pensais pas t'allais aller dark de même
Mythe de construction
Moi je pensais
Des gars de toiture
Tu voyais
Que tu frottes des traces de sang
Sur le mur.
C'est-tu vraiment
un métier, ça?
Ben oui, il y a du monde.
Chris, t'es jamais allé à Shawinigan.
C'est ça.
Tu sais que j'ai joué trois ans à Shawinigan.
Ah oui?
Non, je veux dire,
c'est vrai qu'on se soit jamais rencontrés.
C'est ça. Quelon ne se voit jamais rencontrés. Ah oui?
C'est ça.
Quel métier tu ne ferais jamais, Mike?
Une bonne question.
Moi, ça serait le revêtement du toit.
Parce que c'est juste,
bien, un, j'ai crissement peur des hauteurs.
Puis deux, ils arrivent à 6 heures le matin puis ils finissent à 8h le soir.
À chaque fois que je les vois, je suis comme,
« Hey, vous n'êtes pas des esclaves.
Vous pouvez vous sauver. »
Je viens de faire rénover ma maison.
Puis Chris, il faisait tellement d'heures.
Puis j'étais mal pour eux autres.
J'étais vraiment mal pour eux autres.
Après, le vendredi, je leur donnais
une bière et j'avais peur qu'ils s'endorment
sous mon tailleau.
Moi?
Je ne sais pas.
Faire un toit, c'est le fun.
Ah oui?
Je pense que c'est ça.
Si tu fais des rénaux...
Moi, j'ai juste réparé mon toit.
Je m'apprête à faire mon toit de tôle.
Mais quand tu es dans le moment présent,
je me demande ce que j'aimerais faire.
À tous les jours, ça peut devenir fatigant.
Mais moi, ce que j'aime de la rénovation
et de la construction, c'est que tu es dans le moment présent,
tu ne penses pas à rien.
Sauf si tu ne penses pas à rien
et que tu es sur un toit de tôle.
C'est un peu glissant.
Tu es comme Chris. Mais si tu as le pas à rien pis t'es sur un toit de toit. C'est un peu glissant pis t'es comme
« Christ, on est... »
Mais si t'as le luxe de prendre une journée
pour travailler sur ton toit.
Peut-être les gens qui travaillent sur le coffrage,
ça, ça a pas l'air le fun.
Ah non? Non?
C'est quoi?
T'es en terre des gens.
Non, mais le coffrage, juste dans le ciment,
non, ça, je sais pas comment ça marche, mais t'sais, faut que ça soit. Non, ça, je ne sais pas comment ça marche.
Mais il faut que ça soit...
Dans la construction, que ça soit le fun.
Tu le regardes après et tu te dis,
« Wow, ça, c'est beau. C'est moi qui l'ai fait. »
Moi, peu importe.
Moi, j'aime des jobs de finition.
Parce que j'aime ça, mettons, le temps.
Un coup que c'est fini, tu regardes,
tu fais « Christ, que c'est beau. »
Tandis que, mettons,
le monde qui font, tu sais, mettons,
de la démolition ou
genre le début, tu sais,
mettons, poser du Jiprock
pis là, t'as fini pis t'es comme
« Bon, on dirait une maison LED »
qui est pas peinturée.
Le gars qui a peinture, c'est lui qui a tout le crédit.
Ben oui, Christ, lui, il est comme
« Tabarnak, je vais te faire un chef d'oeuvre. »
Je suis...
C'est comme ça, Pat, ta plaque, là.
Combien de temps tu la regardais après?
Tu sais, c'est ma plaque.
Je la regarde, elle est pas vraie.
Ben oui, ben oui.
C'est toi qui l'as fait.
C'est pour ça que moi, j'aime mieux le bricolage que la construction.
Tu sais, c'est des petites affaires qui se font
dans moins de temps.
Ça t'a pris combien de temps de faire ça?
Je ne sais pas. Disons deux jours, trois jours.
C'est long.
En même temps, je veux dire,
je n'ai pas été à temps plein là-dessus.
C'est deux ou trois jours à mon pays.
C'est long, mais merci. Je trouve ça vraiment beau.
Étais-tu nerveux de voir sa réaction?
T'avais-tu peur que je fasse un...
Une mauvaise... Exposons que, t'avais-tu peur que je fasse un... Non, mais... Une mauvaise... Ouais.
Ben non, mais je... Supposons que tu t'es...
Yann,
il est où le recyclage?
On met-tu le bois, ça va-tu dans le
recyclage ou dans le compost?
En fait, c'est pour ça que j'ai mis un décapsuleur en arrière.
J'ai dit, au moins, s'il aime pas la pique, il va le garder.
T'es-tu curieux
de savoir ce qu'il va faire avec après? Oh non, mon Christ. Ben, il l'a chuté s'il aime pas la pique il va le garder t'es-tu curieux de savoir ce qu'il va faire
avec après
oh non mon Christ
il peut bien l'acheter
s'il veut
ça serait décevant
que tu le mettes
juste dans un tiroir
ou tu le laisses
dans là
non je vais le mettre
dans mon bureau
moi j'ai été
longtemps
que
toutes mes plaques
mes petits trophées
j'ai caché
pis là à ce temps
j'ai fait
je les mets dans mon bureau
ben oui
fait que là je sais exactement où qu'il va aller cool je suis content fait, j'ai caché. Puis là, à ce temps-là, j'ai fait cru. Je l'ai mis dans mon bureau.
Là, je sais exactement où il va aller.
Cool, je suis content.
C'est où?
J'ai comme une bibliothèque dans l'entrée de mon bureau
avec... J'ai plein de photos
de ma mère, mon père.
J'ai une photo de Jason.
J'ai une affaire qu'Étienne Moore
m'avait faite.
Étienne Moore, c'est un jeune humoriste
que... Je veux faire tatouer par lui.
Lui, il tatoue, puis il te
fait
une poupée
du tatou qu'il a faite sur toi.
Moi, il a juste fait une poupée de moi,
mais c'est dans
une petite boîte, puis on dirait une affaire
de Marvel ou whatever.
Puis quand tu cliques sur le bâton,
ça fait « Je vais prendre un vodka Coke DM ».
Oui, oui.
Je trouve ça bien drôle.
Ça va aller dans cette…
Ah, cool. Je suis content.
Je suis vraiment content.
Je suis vraiment content.
Merci, les gars.
Merci d'avoir été là.
Merci, Mike.
Merci.
Merci, Yann.
Merci, tout le monde.
Merci.
Merci, tout le monde, d'avoir été là.
Écoutez, leur show, c'est les dimanches à quelle heure?
Non, c'est les jeudis à 21h à Casa.
OK.
Jeudi 21h, c'est la quatrième semaine.
Tabarnak, c'est pour ça que je le voyais jamais.
Bon, merci tout le monde.
Merci, merci tout le monde.
Merci beaucoup. Merci, merci tout le monde. Merci beaucoup. you