Mike Ward Sous Écoute - JEAN-THOMAS ET MIKE VOUS ÉCOUTENT #15
Episode Date: September 19, 2019Dans cet épisode de VÉ, On découvre que Sol était asthmatique, Mike ment à son médecin et on parle des talents d'hockey de Jean-Thomas. #BragPour acheter des billets du nouveau spectac...le NOIR:https://mikeward.ca/Pour visionner "Apprendre à s'aimer", le dernier spectacle de Jean-Thomas:https://sorsavec.ca--------Boutique en ligne - http://sorsavec.comPatreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je suis présentement en tournée avec mon one-man show noir.
C'est sold out partout, sauf Rivière-du-Loup.
Mike, on va te poinser, hop, les billets.
Bonjour tout le monde!
Bonjour Mike!
Comment ça va Jean-Thomas?
Ça va bien et toi?
Ça va très bien, ça va très bien.
On est ici au studio cet après-midi, on a commencé à 10h à matin.
On est tous chiés depuis le début.
Fait que, c'est ça.
Mais moi, je t'en tiens pas rigueur que ça chie, je m'en tiens pas rigueur, je t'en tiens pas rigueur que c'est à chier
je m'en tiens pas rigueur
je t'en tiens pas rigueur à Pierre
est-ce que les patrions
nous en tiennent rigueur
non
disent-ils à l'unisson
donc on peut
tout le monde est heureux
tout le monde est heureux
on est des épicuriens
les trois
c'est ça même
ça marche
on est épicurien
moi je suis épicurieux
ah ouais
ouais
j'aime bien le terme
épicurieux
t'es curieux des épicuriens
tu t'intéresses à ce que les épicuriens aiment
c'est ça
moi j'aime ça
j'aime ça voir des épicuriens
je regarde
tu vois t'as fait
j'ai fait un gag
je sais pas trop c'était quoi mon gag sur facebook
je pense que c'était quelque chose comme
je disais
Lara aime chanter
et elle chante. C'est important de faire ce qu'on aime
dans la vie. Fait que Lara
fait bien. Tu comprends?
Lara fait bien.
Puis là, je marquais quelque chose comme,
après ça, je faisais de l'auto-dérision sur à quel point
je savais que mon gag était mauvais, je sais pas quoi.
Puis là, quelqu'un qui s'est mis à dire que
tu méprisais les jeux de mots. Je fais comme, il me semble que
Mike, ça le fait rire de bon cœur,
des mauvais jeux de mots.
Je me dis qu'il en fait lui-même.
Je ne pense pas qu'il m'ostinait.
Il m'a envoyé des citations que tu as déjà dites
où tu disais que les jeux de mots,
ça devrait être interdit en humour.
Je me sens que dans D2D, il en fait notre histoire.
C'est quelque chose que je fait notre histoire. Mais je pense que
c'est quelque chose que je trouve vraiment
mauvais, mais plus il est mauvais,
plus je l'aime.
Un jeu de mots
clever, je vais refaire.
Ah oui, je comprends. Mais un mauvais
jeu de mots, je vais...
Oui, c'est ça. Quand c'est
conscient que c'est mauvais, ça te fait rire.
Exact. Comme Épicurieux.
Épicurieux ou Lara Fabien.
Lara Fabien.
À Fabien de chanter.
À Fabien de chanter.
Elle aime chanter.
À Fabien de chanter, Lara.
Bon, OK, mais...
Ça, ça a été une affaire
qui m'a surpris
dans les dernières années. Tu sais, nous autres,
quand on a commencé à faire de l'humour,
quelqu'un qui faisait des jeux de mots,
c'était vraiment mal vu.
Puis là, dans la nouvelle génération,
il y en a qui font des jeux de mots.
Arnaud, Arnaud Soli, 20 tonnes de mots sur les réseaux sociaux,
même pour vous courir.
Mais puis, il ne fait pas de façon...
Tu sais, ce n'est pas pour le deuxième...
Ce n'est pas pour rire du monde qui font des jeux de mots, c'est juste vraiment
des jeux de mots.
Ouais, ouais, ouais.
En fait, moi, je pense que
un peu comme toi,
quand ça se veut un petit peu trop
intello,
un petit peu trop comme s'il y avait une saveur
socio-politique,
je fais comme bon. Mais quand c'est comme juste
colon,
du bon colon
du bon colon
moi j'aime bien ça
dans le temps moi c'est ça qui me fascinait
que le monde disait que sol
c'était comme intello
c'était comme voyons tabarnak
c'est des mauvais jeux de mots
qui finissent avec un
il y a rien d'intelligent
c'est un homme grippé
c'est un homme grippé.
C'est un homme grippé.
C'est un asthmatique qui avait perdu sa pompe.
Il cherchait son air.
Il voulait que les gens y amènent une pompe sur son.
Personne n'en a jamais amené.
Personne n'a compris son angle.
Le monde ne savait pas qu'à la télé, il coupe tout le temps ça.
Ses sketchs finissaient tout le temps avec lui.
Après, il faisait
un jeu de mots, puis il faisait...
OK, ça va mieux.
Non, mais pour vrai,
moi, ça, c'est pas parce que
je me sens mal, parce que c'est un défunt,
mais j'ai toujours aimé ça, pour vrai. Pas nécessairement
qu'il me faisait rire, mais
j'avais quand même
beaucoup d'admiration pour son...
sa proposition, dans le sens que tu voyais que c'avais quand même beaucoup d'admiration pour sa proposition.
Dans le sens que je voyais que c'était quand même... Moi, je n'ai jamais été quelqu'un qui était à la recherche de dénonciation sociale
et d'art engagé.
Mais lui, c'était comme de l'art engagé poétique, je trouvais.
Ça ne provoquait pas mon rire.
Je ne l'écoutais pas d'un point de vue plus proposition théâtrale.
Qu'est-ce qui est arrivé à Gobelet?
Je sais pas.
Gobelet, il a-tu fait, tu sais parce que
Réal Bélin, il est en duo avant,
avec Céréal et Stéphane K,
pis quand ils sont séparés, Stéphane
est devenu comme son writer,
RBO quand ils sont séparés,
André Ducharme est devenu comme
le writer à Guy Lepage
Gobelet, il écrivait dessus
il était dessus, seul avait-tu une oreillette
puis Gobelet était backstage puis il faisait
fait
très très bon jeu de mots
mais finit par
revient avec ton asthme
ta recherche d'air
si ça rit pas, cherche ton air
il disait tout le temps ta recherche d'air si ça rit pas, cherche ton air fait une crise d'asthme
yes, c'est notre money maker
peut-être que dans le debrief d'après-show
peut-être que Sol était comme
Chris, tu fais juste me dire de revenir avec l'asthme
peux-tu me suggérer d'autres idées
tu m'en reviens avec mon riff.
Mais ça, j'ai des jeux.
Ça me fait des bons jeux de mots.
J'ai plein d'autres qualités.
Non.
Imagine la personne qui avait des droits d'auteur
pour ça.
Pour rap?
Juste le...
Chaque show de Chissol,
tu te fais automatiquement 14 000 $.
C'est lui qui a les droits de suite.
C'est quand même payant.
Je pensais ce matin qu'il faisait un peu
frisquet.
J'ai mis un Woody. Quel mauvais choix.
C'est parce que les autres shows
qu'on a fait, on n'était
pas live. Il y avait l'air-clim.
Après, Pierre enlève le son de l'air-clim,
mais vu qu'on est live, il peut pas l'enlever.
Ah, ok. Fait que vois-tu,
moi, en ce moment, j'ai
même pas de pantalon. Ah, ok.
J'ai enlevé mes pantalons. Mets-toi donc,
grimpe-donc sur la table.
Mes jambes sont trop faibles.
Je suis pas capable.
Va falloir que Marie vienne m'aider.
Chaque fois que je me lève...
Je peux t'aider, je suis là.
Pierre, est-ce qu'on va soulever Mike pour voir son petit pénis?
Vas-y.
Son petit pénis.
Son petit pénis.
C'est quoi ça?
Non, non.
C'est le mot « pinis ».
Pinis.
Pinis.
Pinis avec un « i » et non un « e » accenté.
Oui.
Je vais commencer vu que vous écoutent. un E accent, un I et non un E accenté. Ouais. Hé, je vais
commencer vu que vous écoutent.
C'est des questions.
Je veux remercier Alex qui a fait
le logo de Mike et Jean-Thomas
vous écoutent. Très cool.
Très content qu'ils aient fait ça.
Et on va
aller avec la première question
qui vient de, je vais regarder,
c'est qui?
C'est Marie.
J'imagine que ce n'est pas ma Marie.
Ça serait drôle.
Pourquoi tu laisses tes bas traîner?
C'est plus moi qui laisse tout traîner.
Non, ça, c'est une question de Marie qui veut savoir un mal nécessaire,
quelque chose qu'on déteste,
mais bon, pas le choix, il faut que ça se fasse.
C'est quoi tailler, faire?
Me déplacer.
Pour moi, si
un don qui pouvait exister, ce serait
la téléportation.
Je serais assez content. Je déteste
me déplacer. En auto?
À pied ou n'importe où?
Oui, j'aime pas me déplacer en général.
Des fois, je prends
des marches, mais c'est pas que j'écoute des podcasts ou de la
musique, ça me fait du bien, je suis en mode détente,
mais me rendre d'un point A à un point B,
puis il faut dire qu'à Montréal, en ce moment, c'est tellement
le chaos, ces routes, puis
en fin de semaine, je suis revenu,
j'ai fait un trajet qui était censé me prendre
une heure et demie, il m'a pris deux heures quarante-cinq.
C'est vrai, tu sais, on dirait
que quand t'es blindsided par
un prolongement
de temps dans ton déplacement, moi, ça m'agresse
vraiment. Fait que c'est quand même un mal nécessaire
à se déplacer, sinon, je serais comme un
ermite qui serait constamment chez soi.
Ouais, en plus, t'es un gars qui est jamais
chez vous. La plupart du temps, quand du monde
déteste
voyager, tu sais, ou se déplacer, il reste à la maison, mais toi, t'es jamais chez vous. La plupart du temps, quand du monde déteste voyager ou se déplacer,
il reste à la maison, mais toi, t'es jamais
chez vous. Ben, souvent,
j'essaie de faire du sport,
de bouger, mais
j'aime faire des activités,
mais j'aime pas me rendre à mon activité.
Fait que toi, dans un monde idéal, t'aurais un court de
tennis dans ton bloc.
T'aurais tout.
Un parc de hockey balle.
Tu serais là de temps en temps.
Avec ta piscine.
En plus, chaque fois qu'on
se voit, tu viens tout le temps chez nous.
Je me déplace. Moi, j'ai aucun
problème avec le déplacement.
Je me suis jamais déplacé.
T'es venu une fois chez nous, t'as constaté qu'il y avait des bouchons
par terre. T'es parti après ça.
Moi, je suis trop dédaigneux pour aller chez vous.
C'est propre, mais c'est juste
too much.
Ça dépend des moments.
La table ici est quand même clean,
mais il y a quatre bouteilles
et c'est deux bouteilles de moins que sur ton lit.
Ce qui est malheureusement pas faux.
Mais toi, le défaut de chez vous,
c'est qu'il y a des capuchons à terre partout.
Puis pas des capuchons de bouteilles,
mais quand j'étais là, j'ai vu trois capuchons.
Il y en avait un, c'était de la pâte à dents.
Un, c'était de l'onguant, je pense.
Puis le troisième, j'ai aucune idée.
Oui, non, c'est ça.
Mais là, c'est pas tout le temps si pire,
mais c'est pas sale chez nous, juste pour quand même préciser.
Non, non. C'est en désordre, mais pas toujours en désordre.
C'est propre, mais...
Mais c'est sûr que... Avant, j'avais une femme de ménage,
elle a pris sa retraite, j'en trouve une autre,
mais, tu sais, mettons,
elle venait aux deux semaines,
puis souvent, mettons, le premier
trois, quatre jours,
j'étais comme soucieux de garder ça propre.
J'étais comme, je suis bien content quand c'est propre.
Fait qu'on dirait qu'il y a une période où je gère.
À un moment donné, le chaos embarque, je fais comme, fuck it.
Fait qu'il faudrait que t'ailles quelqu'un qui vienne aux 4 jours.
Genre.
Mais ça fait...
Faut-être toi.
Je le ferais, oui.
Ça fait combien de temps qu'après, ça arrêterait?
Ça fait 8 mois mois je dirais
mais ici en fait il faut vraiment que je règle ça
je fais le ménage
je dirais aux 2 semaines et demie moi je le fais
pis un aussi bon job
qu'elle a fait
toi tu passes une guenille
sur la table
je mets un peu de vime un peu partout
c'est bon?
tu veux-tu que mon père aille nettoyer chez vous?
Oui, ça a l'air qu'il est semi-aveugle.
Semi-aveugle, puis il n'a plus d'odorat,
mais je pense...
Il me semble le candidat parfait.
Peux-tu m'envoyer son CV?
Mon père, j'avais essayé d'y payer
quelqu'un, parce que mon père,
c'est lui qui fait le ménage chez eux,
puis c'est ça, il
commence à être aveugle, puis il n'a plus d'odorat. Fait que, tu sais, quelqu'un
qui ne voit pas puis qui ne sent pas,
on s'entend que la toilette,
c'est un peu, tu sais,
il a frotté dans le vide, là, tu sais.
Fait que, puis à chaque fois, j'ai dit
« Hey, je vais engager quelqu'un juste pour nettoyer
ta salle de bain. » Il prend
comme un insulte. Il est comme « Voyons, je suis capable,
je sais. » – Ça sent bon ici.
– « Je sais comment nettoyer, puis moi, je suis capable, je sais... – Ça sent bon ici. – Ouais, je sais
comment nettoyer, puis moi, je suis
obligé de me tenir le nez, vu que c'est
un désastre total. – Peut-être que si tu disais,
ben, papa, je suis pas capable d'aller à la salle de bain
chez vous, ça pue trop, peut-être que lui, il ferait...
– Ah, là, il serait... Ah, ben,
merci. – Ça le chéquerait peut-être un peu.
– Mais la fin, j'avais trouvé la solution, j'avais
le goût d'appeler... – La lignée?
– Non, mais la résidence où il vit
et dire, je ferai quelque chose avec vous.
Dites à le monde qui vit là qu'il y a un concours,
qu'il y a trois personnes qui vont gagner une femme de ménage.
Je paierai le ménage pour deux autres personnes
pour ne pas que mon père soit au courant
qu'il est dégueulasse.
Mais il est pas dégueulasse.
Vu qu'il y en aurait
deux autres, il se dirait que c'était pas pour moi
de façon ciblée. Il y en a trois qui en gagnent.
Mon père, il est assez wise que
si je fais un genre de concours,
c'est lui qui gagne.
C'est clair qu'il va finir par m'entendre
parler, mais s'il y en a trois, même si la madame, il dit, pour vrai, c'est votre fils gagne. C'est clair qu'il va finir par m'entendre parler. Mais s'il y en a trois, même si la madame,
il dit, pour vrai, c'est votre fils
qui paye ça, il va faire,
voyons, tu penses-tu vraiment qu'il paierait
pour trois, pour deux inconnus?
Ça pourrait être que
tu payes pour trois fois une obéance
et tu leur donnes aussi une paire de billets
aux trois gagnants.
Ah, ça serait une bonne idée, ça.
Mais moi...
Donc, toi, ton mal nécessaire?
Moi, mon mal nécessaire, c'est
aller voir le médecin.
OK. Moi, je déteste ça
pour mourir parce que je suis pas capable
à être honnête avec
ma docteure.
Non? T'sais, je sais pas pourquoi
je mens tout le temps
sur tout.
Je suis quelqu'un de super honnête dans la vie,
mais avec elle, zéro.
Ceux qui sont au courant, c'est qui la médecin de Mike?
Peut-être lui envoyer ça pour qu'elle fasse
le tri de ses mensonges la prochaine fois.
Non, mais...
Tu n'as pas l'impression que...
Assurément, parce que tu n'es pas une épée,
mais tu n'as pas l'impression que si assurément parce que tu n'es pas une épée, mais tu n'as pas l'impression que si tu es le plus limpide avec elle,
elle peut encore plus t'aider à donner les bons culs.
Oui, c'est ça. Mais je ne veux pas la faire paniquer.
Oui, mais moi, ça me fait paniquer que tu ne lui donnes pas les bonnes infos.
Moi, j'ai des plaques sur les jambes.
Puis, j'ai tout le temps peur qu'elle me manque.
Tu te suryazis, ça?
Non, c'est que C'est une maladie.
Je ne me rappelle plus
c'est quoi le nom.
J'ai une maladie
qui est juste diabétique.
J'ai comme deux plaques
sur mes jambes. C'est super fragile.
Aussitôt qu'une de mes plaques,
je l'accroche, elle devient plus grosse.
J'en ai une, elle est super petite,
mais l'autre, c'est devenu
crissé gros comme ma tête.
Pis j'ai tout le temps peur que
si ça voit ça, elle va paniquer.
OK, ben, s'il y a des gens qui connaissent
la médecine à Mike, faut qu'elle le fasse
déshabiller des pantalons.
Non, mais dans le sens que peut-être que
si elle savait, c'est parce que t'as honte de ça,
mais en même temps, t'en parles au poste.
Non, j'ai zéro honte.
C'est juste que je l'avais montré.
Quand j'ai vu que ce n'était pas dangereux,
parce que première fois que j'avais vu ça,
j'avais super peur,
vu que je me disais,
tu entends tellement d'histoires de diabétiques
qui se font amputer les jambes,
que je me suis dit,
bon, mais OK, il me reste trois mois avec des pieds,
puis it was good while it lasted.
Mais là, j'avais été voir un spécialiste trois mois avec des pieds. It was good while it lasted.
Là,
j'avais été voir un spécialiste.
Lui, par exemple,
il ne savait pas c'était quoi sur le coup.
Sa réaction m'avait fait capoter.
J'avais parlé et il avait dit
« C'est sûr marié. » J'avais enlevé mes culottes
et il avait fait
« What the hell is this? »
Il était allé chercher quelqu'un, pis il a dit
« Ok, on va t'envoyer
à telle place demain. » Là, il m'avait envoyé
en panique à une autre place.
Pis là, l'autre médecin m'avait dit
« Non, non, ça c'est rien. C'est une maladie
juste si tu es diabétique. » C'est con.
C'est un mot latin qui veut dire « peau de porcelaine »
que mes plaques, c'est comme
de la peau de porcelaine. Fait que c'est fragile au bout.
T'sais, comme j'ai une de mes jambes
vu que j'ai accroché, elle croche
un peu la terre.
Ok, t'es comme un pantin.
Je suis comme un pantin.
Mais, fait que là,
j'ai dit, c'est-tu dangereux? Puis il a dit,
pour vrai, c'est zéro dangereux,
mais c'est juste,
il a dit, puis c'est plate, c'est surtout plate
pour des femmes. Esthétiquement? Oui, esthétiquement, c'est plate... C'est plate, c'est surtout plate pour des femmes.
Esthétiquement, c'est plate.
Mais physiquement,
il n'y a aucun danger. Vu que je sais qu'il n'y a aucun
danger, je ne veux pas le montrer à un autre
médecin, vu qu'elle ne sait pas.
Vu que la première réaction du médecin
que j'ai eue, c'était « Eh, tabarnak! »
Je ne veux pas revivre ça avec elle.
Après, elle est obligée d'expliquer que ce n'est pas dangereux.
Mais avec mes termes à moi,
que je ne sais même pas le nom de la maladie.
Je suis juste comme...
Maladie, c'était un peu comme
de la peau de porcelaine.
En même temps, dans le sens que
celui qui t'a donné le terme que tu as oublié,
c'était un spécialiste.
Oui, c'était un spécialiste.
C'est le gars de Duro-Vitra-Dotto.
Ce n'est pas un spécialiste en médecine, mais il y a quand même des spécialiste. C'est le gars de Dureau Vitra Dotto. C'est pas un spécialiste en médecine,
mais il y a quand même des spécialités.
Non, mais c'est un spécialiste.
À part les plaques,
tu dis que tu y mets
constamment. J'y mets aussi
sur mon... Ton ingestion d'alcool.
Oui, l'alcool.
Tu sais, jeest un buveur
occasionnel.
Un peu plus
qu'occasionnel.
Je me suis impressionné.
La dernière fois que je suis allé la voir,
ce n'était pas elle, c'était sa super infirmière.
Sa super infirmière, j'ai dit la vérité.
C'était la première fois que je disais la vérité.
Je me sentais fier. J'ai dit, regardeé. C'était la première fois que je disais la vérité. Je me sentais fier.
J'étais comme, j'ai dit, regarde, je ne me dis pas.
Dis-le pas, docteur.
Non, mais je disais, parce que c'était Marie qui m'avait dit,
ça n'a pas de sens de mentir à ton médecin.
Là, j'y ai dit.
En plus, j'étais fier, vu que j'ai'ai mettons coupé ma consommation d'alcool
de, je voulais boire le tiers
de ce que je buvais. Pis là j'y ai dit,
j'ai fait un garage boy,
mettons 4-5 drinks par jour.
Mettons 6, maximum
6 par jour.
Pis moi dans ma tête, je pensais qu'elle allait faire
bon pis elle a fait, mais c'est vraiment
beaucoup trop ça. C'est vraiment
beaucoup trop. Pis j'ai fait, ouais, mais tu sais dans le temps
dans le temps c'était 18
dans le temps, je buvais 26 oz par jour
quasiment, fait que c'est quand même
c'est cool
pis après elle m'a dit c'était pour ça que j'étais gras
pour vrai?
ouais, elle m'a dit c'est pour ça que t'es gras
c'est l'alcool, pis là j'ai fait
t'es pas si mince que ça toi non plus
pis je suis parti
ok ça a bien fini j'ai fait t'es pas si mince que ça toi non plus puis je suis parti ça a bien fini
j'avais commencé à écrire un numéro là-dessus
sur ma médecin que j'immentais sur tout
c'est drôle
je l'ai fait
une ou deux fois puis ça marchait pas
mais il y avait une affaire que j'aimais
il y a une couple d'années je l'ai conté
la fois que je pensais que j'avais une tumeur
au cerveau,
puis je ne l'avais pas dit à ma médecin.
Je ne sais pas pourquoi.
Ben voyons.
Je ne l'ai pas dit à ma médecin parce que…
Tu t'en vas parce que tu t'ennuies d'elle.
J'ai une même morbitude.
C'est bon.
Moi, je postillonne et lui, il postillonne.
C'est dégueulasse.
C'est dégueulasse.
Bon, je suis désolé. On est live. Je vais essayer ça sur mes cuisses. C'est dégueulasse. Je suis désolé.
Je vais essayer ça sur mes cuisses.
C'est un petit Kleenex.
Ça me prendrait un Kleenex, mais il n'y en a pas.
Pas grave.
Prends ton chandail.
C'est bien dégueulasse.
On ne voit rien pour moi.
C'est ça, j'avais été voir.
Il faut que j'aille la voir
aux trois mois vu que je suis diabétique.
C'est pour les tests de sang.
La seule raison que je vais la voir,
c'est pour être sûr que mon diabète
est bien contrôlé.
Je ne peux pas mentir vu que c'est des tests de sang.
Oui, je peux donner
l'urine à quelqu'un d'autre.
Non, je ne fais pas ça.
Est-ce que tu as vu
depuis que tu as réduit que t'as vu depuis que est-ce que depuis
que t'as réduit
que c'est le tiers
de ce que c'était
est-ce que ça se traduit
dans les résultats
de tes tests
non
vu que l'alcool
ça change rien
pour la glycémie
vu que
je bois des affaires
qui ont pas de sucre dedans
ok
mais
mais je me sens
juste mieux
un peu
là tu sais
je me
ouais non je me sens beaucoup mieux deux tiers mieux deux tiers mieux mais je me sens juste mieux un peu. Je me sens beaucoup mieux.
Deux tiers mieux.
Deux tiers mieux.
Mais je me sens semi-top shape.
À Québec, je buvais comme il y a trois ans.
Dans le bon vieux temps.
Dans le bon vieux temps.
On a pris des petites marches.
Tu étais essoufflé rapidement.
Mais en même temps, tu les as faites.
Je suis fier de toi.
Oui, oui, oui.
Non, mais c'est clair.
Je suis essoufflé rapidement. Il faut dire que la tu les as faites. Je suis fier de toi. Oui, oui, oui. Non, mais c'est clair. Je suis essoufflé rapidement.
Il faut dire que la dénivellation était quand même assez élevée.
Oui, mais j'aurais été essoufflé même si ce n'était plus là.
Ah oui?
Je pense.
Après 150 mètres, tu veux t'asseoir?
Mais je suis quand même un gars de 45 ans
que la dernière fois que j'ai fait du sport,
vraiment du vrai sport, j'avais 11 ans.
Je pensais que tu allais dire
c'est quand on a joué au Moloky, toi et moi,
pour lui, c'était du sport.
Mais tu sais, l'hiver,
quand je vais en Floride avec Marie,
on joue au shuffleboard,
puis j'ai mal aux bras et aux jambes
le lendemain en jouant un sport
de personnes âgées.
Non, non, je suis un désastre.
Hier, j'ai vu un film avec Clint Eastwood,
son dernier qu'il a fait.
Il a 89 ans, le monsieur.
Puis là, je le regardais, puis
il est vraiment plus en shape que moi.
Imagine, si il est né
en 1930, je le regardais
puis j'étais comme, il me ressemble à cette shape-là.
C'est quand même fou,
Kirk Douglas, le père de Michael Douglas,
il a 103.
Ah oui.
Tu sais, quand Michael Douglas doit avoir
genre 74, 75,
t'es encore ton père.
Ah oui, c'est fou.
Techniquement,
il pourrait avoir des arrières, arrières,
arrières, jeères, arrières.
Je suis trop loin du micro.
Kirk, Kirk Douglas.
Est-ce que tu dis Kirk ou Kurt?
Kirk.
C'est Kirk.
K-I-R-K, Kirk.
Kirk Douglas, il est rendu assez vieux
qu'il pourrait perdre un ou une de ses enfants de vieillesse.
Ben oui, pour vrai.
Tu sais, Marie a fait du bénévolat avec une vieille madame
qu'elle va voir à chaque semaine ou deux semaines.
En tout cas, elle va la voir assez souvent.
Puis, cette madame-là, elle a des enfants.
Elle en a une qui a 81 ans.
Elle a quoi?
Elle a 100… Je pense qu'elle a 101 ou 104.
OK.
En haut de 100 ans, elle est super... Elle était super lucide.
Après, Marie m'a dit
que le dernier coup qu'elle l'a appelée,
la madame ne le reconnaissait pas.
Mais j'ai fait de crise en même temps.
C'est correct. Puis là, la madame
agissait comme si Marie... C'était comme
juste un ostie curieux.
Parce que Marie l'appelle et comme bonjour,
c'est Marie. Ouais.
Y'a-tu du bingo aujourd'hui?
Oui, pourquoi?
C'était tout le temps, oui, pourquoi?
T'en poses non plus des questions.
C'est qui toi?
Comme si Marie, c'était genre...
La stockeuse.
Ouais, c'était un scam.
Ils vont aller voler les bijoux de la madame.
Mais elle est dans un centre quand même, la madame,
j'imagine?
Ouais, mais elle était...
Jusqu'à un an, elle était dans son appart.
OK.
C'est quand même impressionnant.
Elle était centenaire dans son appart.
Centenaire dans son appart.
Puis même, elle se faisait à manger.
Puis là, depuis genre...
Un an, un an et demi,
elle est dans un foyer.
Puis foyer, foyer. Je pense où
elle était avant, c'était comme où mon père
est. C'est un appartement,
mais c'est juste des personnes âgées.
OK, mais est-ce qu'il y a des services,
genre une infirmière
de garde qui vit une fois par semaine?
Non, dans la place
qu'elle était, non, mais là, maintenant,
c'est un foyer.
Elle a sa chambre, puis je ne sais même pas
si ça sort pour les repas.
C'est une vie,
c'est un peu CHSLD,
ou ça doit être un CHSLD,
qui n'est pas une vie cool.
Marie, chaque fois qu'elle va la voir,
elle n'a pas le droit d'y amener de la bouffe,
mais elle y amène de la bouffe.
Elle y amène des biscuits
ou n'importe quoi
qui fait gâterie un peu.
Moi, quand mon père
a été dans un CHSLD
la fin de ses jours
parce qu'il n'était pas assez lucide
et ça aurait été dangereux
que ce soit à la maison.
Comme ma mère était malade,
elle aussi,
ma mère ne pouvait pas gérer mon père.
Il fallait qu'elle s'occupe d'elle.
Ça n'avait pas de sens.
On allait le voir beaucoup
et ma mère allait le voir souvent.
Mais c'était un CHSLD.
Moi, j'admirais beaucoup les gens qui travaillaient là
parce que ça leur demandait de...
Un, si tu fais des gestes au quotidien
qui ne sont quand même pas toujours le fun à faire
qu'en tant que préposé ou officiel.
Mais il y avait une belle chambre, il était bien traité
les gens étaient comme vraiment gentils
mais à chaque fois que j'allais le voir
je trouvais ça triste de voir
à quel point il y a des gens qui sont isolés
nous autres on allait voir souvent mon père
il y avait de la visite puis le monde était comme
c'est tellement rare
une famille qui est aussi présente
je trouvais ça triste.
Je voyais des gens...
Mon père, il fallait quand même circuler un peu,
mais il y avait des gens qui étaient sur des chaises,
inclinés, la tête dans les airs.
Excusez, je me manque du micro.
Jamais de visite.
Jamais de visite.
Tu n'as aucune qualité de vie.
Tu checks le plafond toute la journée.
Tu fais nourrir la cuillère.
Les hôpitaux,
comme Alain Godet, chez eux,
mettons, quand il est couché,
il est sur le dos et il est pas capable de se lever.
Au moins, il a installé une télé
au plafond.
Quand il est tout seul chez eux,
il peut regarder la télé. Je sais pas pourquoi
dans les hôpitaux,
ils pensent pas. Ils te mettent tout le temps
une vieille télé,
un bel écran cathédrique.
Puis elle est là.
Fait que quelqu'un qui est couché,
tu ne vois rien.
Ah oui, non.
On en règle des dossiers.
On en règle des affaires.
Bon, mettons que pendant...
Attends, puis je vais voir c'est qui qui pose cette question-là.
C'est Couleur. Je ne sais pas si c'est son vrai nom. Peut je vais voir c'est qui qui pose cette question-là. C'est Couleur.
Je ne sais pas si c'est son vrai nom.
On va peut-être appeler mon enfant de même.
Couleur.
Ça donne des idées.
Ça, ça sonne comme quelqu'un de raciste qui a adopté un haïtien.
On va t'appeler Couleur.
Couleur veut savoir, mettons que vous pouviez pendant un mois vivre dans une autre époque,
laquelle choisiriez-vous et qu'est-ce que vous pouviez pendant un mois vivre dans une autre époque, laquelle choisiriez-vous
et qu'est-ce que vous feriez?
Bonne question.
Laquelle que je choisirais?
Le Far West.
C'est vrai?
Non.
Ben,
si ça dépend
de l'échantillon de temps. Toi, ça serait-tu plus futur ou passé?
Futur.
OK.
Mais en même temps, futur, mais un futur où je n'ai pas vieilli.
C'est-à-dire que je transpose ma santé à ma santé.
Je ne dis pas que je suis absenté, mais quand même pas pire.
Puis, je suis encore mobile, je peux faire des trucs.
Donc, je ne voudrais pas, mettons, je voudrais avancer de 20 ans pour voir puis je suis encore mobile je peux faire des trucs donc je voudrais pas mettons
je voudrais avancer de 20 ans
pour voir où je suis rendu
mais j'aimerais ça
que le où je suis rendu
soit identique à moi
mais que je puisse
explorer
ben 20 ans
c'est pas comme
ça sera pas si
les différences si majeures
mais
ouais peut-être le futur
t'irais dans 20 ans
pour fourrer
des filles
nées en 2014
évidemment c'est
la première chose que tu as pensé.
Mais le Far West,
peut-être en deux semaines, j'aimerais quand même ça.
Je ne sais pas si je vois des films
ou des westerns spaghetti.
On dirait que ça a l'air
le fun, mais pas longtemps.
Oui, mais ça a l'air genre
d'époque que n'importe quoi tu dis,
le monde va peut-être le mal prendre
et tu vas te faire shooter dans la rue.
C'est comme les films. Dans la vraie vie,
ça ne devait pas être de même.
Non, mais j'aimerais ça que dans mon deux semaines,
il y ait tout le temps des petits...
des petites...
des petites...
des petits...
C'est la étouffé
c'est la fin pour Mike
dis-le pas à mon docteur
si je meurs d'une crise cardiaque
mets-moi dans le riz pis fais à quoi
je vais se faire frapper par un char
non mais souvent
dans les films
western,
il y a tout le temps
des petits
jingles musicaux.
Pas des jingles, c'est pas le bon terme, mais des gens
hum hum hum.
Aucun Patreon a la référence.
Ils font comme, de quoi qu'ils parlent?
Non, mais il me semble qu'il y a tout le temps
des jeux de regard
mais j'aimerais ça
que moi
dans mon deux semaines
il y ait ça
comme si j'étais tout le temps
dans un film
t'amènerais-tu la musique
sur Spotify
j'aimerais ma Spotify
le taré le taré le taré
le taré le taré
oui c'est ça
mais puis toi
toi t'as plus futur
pas assez
moi ça serait
j'aimerais ça
aller voir le futur mais pas longtemps? Moi, ça serait... J'aimerais ça aller voir le futur,
mais pas longtemps.
Juste voir c'est quoi.
Mais voir c'est quoi?
T'es incluant ou t'es excluant?
Non, non, non.
Moi, j'aimerais ça aller à mes funérailles.
OK.
Voir ce que le monde va dire.
Qui pleure le plus.
Qui pleure le plus.
C'est sûr qu'il y en a qui vont faire semblant
qu'on était chomé chomé
pis que je vais être comme Jean-Moi pis là je vais être comme crée je me déplace à même pas pour aller
chez vous j'ai vu ses bouchons sans plus mais moi j'aimerais ça voir mes funérailles ouais c'est vrai
mais ça je pensais comme le fantasme c'est pas un fantasme sexuel mais c'est pas comme genre tu veux voir mes funérailles. Oui, c'est vrai. Mais ça, je pense que c'est comme le fantasme. Ce n'est pas un fantasme sexuel,
mais ce n'est pas comme genre,
tu veux voir tes funérailles et tu te crosses.
Non, non, mais c'est un fantasme de voir,
d'assister à ses funérailles.
Il y a quelque chose de...
C'est ça, voir ce que les gens ont dit sur toi,
à quel point ils s'ennuient,
ou peut-être qu'ils ne s'ennuient pas tant
et font comme, enfin.
Non, mais oui, moi aussi, j'aimerais ça voir mes funérailles
sinon aussi j'aimerais voir
ça j'ai tout le temps pensé
même quand j'étais petit
j'ai été élevé
chrétien
puis toutes les histoires de Jésus
j'aimerais ça voir
le vrai Jésus
parce qu'il y a tellement de trucs
qui font un peu
magicien, un peu
« Oh, c'est de l'eau, du vin! »
C'est très
David Copperfield.
Je voudrais voir si
c'était...
Un, si
les affaires qu'il dit qu'il a faites, s'il les a faites.
Puis s'il les a faites, c'était-tu
de la magie?
Tu vois, c'est
trop dans les paumes.
J'aimerais ça. Moi, je m'inclurais
dans ces apôtres.
Puis juste pour voir s'il y avait des brainstorms
de là, là, tabarnak.
Des brainstorms. On va marcher
sous l'eau.
Des brainstorms.
Sûrement qu'il appelait ça de même.
On brainstorme-tu ce qu'on
fait faire à Jeeze?
C'était au début. Moi, je leur dirais,
au lieu des apôtres, on devrait s'appeler
les Fantastiques.
Jésus et les Fantastiques.
Moi,
mon nom,
c'est Jean-Thomas. Je te le rappelle. Je vous le rappelle à tous.
Non, mais à ma...
Braque.
À ma confirmation,
c'est un abbé,
je pense, qui présente une confirmation.
C'est-tu comme un abbé ou un évêque?
Un abbé.
On ne dit pas l'abbé.
Non, c'est un abbé.
C'est un gars de chez ses.
Un l'abbé, c'est...
Un l'abbé.
C'est un l'abbé. Il te met dansest... Un abbé. C'est un abbé.
Il te met dans l'eau, puis lui, il te met dans le sac,
puis il donne le reçu à ta mère.
C'est n'importe quoi.
Mais il m'avait dit ça
avec un emballement
inégalé.
Tu as le prénom de deux apôtres.
C'est riche, c'est riche, c'est précieux.
J'étais comme, alright.
Tant mieux. Qu'est-ce que je dis? J'étais gêné.
Je ne savais pas quoi dire.
C'est le prénom de deux apôtres.
Oui, j'avais compris.
C'est vrai que pour eux, c'est peut-être quand même assez rare
qu'il y ait un mix de deux apôtres.
Mais lui, il était comme...
En général, ça allait comme super vite.
Chacun d'entre nous, on y allait.
Le monde, ça durait 8 secondes.
Steve, Kevin. Mais moi, il m'en a... ça allait comme super vite chacun de tout on y allait pis le monde ça durait 8 secondes Steve Kevin
mais moi
le monde
il était comme
qu'est-ce qu'il t'a dit
autant si longtemps
parce que le monde
était comme
pourquoi tu lui parles autant
ben je sais pas
il m'a fait l'éloge
de mon prénom
son chouchou
parce que j'ai
Jean et Thomas
dans mon prénom
j'avais envie de dire
mais Thomas
c'est le traître
non le traître
c'est Judas
Thomas
Thomas il doutait Thomas il doutait c''est Judas. Oui. Thomas, il doutait. Thomas, il doutait. C'est lui
qui n'était pas sûr des trous.
Oui. Thomas doutait.
Jean, c'était juste un suiveux.
C'est qui le traître?
C'est Judas. Judas le traître.
Pierre. Pierre.
Pierre, il était tout le temps dans le cul de Jésus, je pense.
Littéralement, ça, tu veux dire?
Il était proche de Jésus.
Je pense que c'était son body. C'était qui? Mais Mess. Comment? Il était proche de Jésus. Je pense que c'était son body.
C'était son...
Mais Mason, il était tout proche de Jésus.
Oui, oui.
Non, mais Pierre, je pense qu'il avait des cues.
OK.
Je pense que tu t'identifies beaucoup à Pierre
parce que c'est le même prénom que toi.
Non, pas pas en tout.
Tu es fier que c'était le sidekick à Jésus.
Oui, je suis tellement fier de mon nom.
Pierre.
Moi, Pierre, pour vrai, c'est un prénom que...
Tu fais rire? Je trouve qu'il vieillit. Non, Pierre, pour vrai, c'est un prénom que je trouve qui vieillit.
Non, mais je trouve que c'est un prénom qui fit
à toute époque. Je trouve ça beau, Pierre.
C'est comme juste simple. Sauf les 10
dernières années. Il n'y a aucun bébé
Pierre. Non. Ça va revenir,
je suis sûr que ça revient d'ici 15 ans, par exemple.
Mais il n'y a personne qui va faire comme
WASH, Pierre. Oui. ce n'est pas une époque
comme Mike, Dave, Steve,
c'est vrai,
Éric, c'est vraiment de
mon époque. Oui. Mais
Pierre, c'est vrai, il y a des Pierre de
70, il y a des
Pierre de 22, mais il n'y a
aucun Pierre de 7.
Non. Peut-être Simon-Pierre.
Simon-Pierre, je trouve ça très bien aussi.
Oui, mais des Pierre jeunes,
mettons, en bas de 10 ans,
même en bas de 20 ans,
je ne pense pas, moi.
Mais c'est sûr, ça va revenir.
Tu sais, moi, mon père s'appelle Arthur.
Puis, quand...
J'avais une de mes cousines,
elle a nommé son fils Arthur
vu qu'elle aimait mon père.
Puis, ma mère, elle avait dit,
voyons donc, tu ne peux pas faire ça à un enfant.
Tu sais, vu que c'était gênant
le nom Arthur il y a
30 ans c'était gênant
puis là Astaire Arthur c'est un super
beau nom c'est revenu en mode
il y a des noms qui essaient ça
effectivement
moi mon époque il y avait beaucoup de Stéphane
il y avait énormément de Jean Thomas
il y avait beaucoup de Jean Thomas?
il n'y en avait aucun
il y avait en fait il y il y avait beaucoup de Jean Thomas? il n'y en avait aucun il y avait en fait un gars
qui en secondaire 5
qui a changé d'école
puis il est arrivé dans notre école qui s'appelait Jean Thomas
et à chaque fois
que quelqu'un parlait à lui j'avais toujours l'impression
qu'on me parlait à moi, j'étais tellement pas habitué d'entendre
mon prénom
ailleurs que pour moi
pas ailleurs que pour moi mais pour quelqu'un d'autre
que pour moi que je me retournais tout le mais pour quelqu'un d'autre que pour moi
que je me retournais tout le temps.
Puis au cégep, ça, c'était vraiment surréaliste.
Premier cours, je ne me souviens plus quel cours,
ce n'est pas important.
Le prof fait l'appel des présences
pour voir si tout le monde est là.
Puis tu sais, parce qu'au cégep,
c'est tout le temps des groupes différents.
Puis là, le prof dit,
« Jean-Thomas Jobin. »
Puis le gars dit,
« C'est moi
mais ils ont dû
le traduire
là je fais comme
mais j'avais même pas
eu le temps
de dire encore
présent
lui il disait
c'est moi
mais ils ont dû
le traduire
pis lui son nom
c'était
John Thomas Jobin
mais Thomas
c'était comme
son middle name
c'était John
il dit Thomas
on s'en sert pas
mais là
je lui laissais parler
j'étais comme
du coup qu'il parle fait qu'il s'appelait John Jobin pis son middle name c'était John il dit Thomas on s'en sert pas mais là je l'ai laissé parler j'étais comme du coup qu'il parle
fait qu'il s'appelait
John Jobin
pis son middle name
c'était Thomas
c'est quand même fou
j'ai dit ben non
ben moi
à un moment donné
je l'ai laissé parler
je l'ai laissé s'enliser
et s'humilier
pis là j'ai dit
ben moi
c'est Jean-Thomas Jobin
totalement mon nom
fait que
pis après ça
on était allé le voir
pis on a fait l'amour
pis
ben non
mais j'étais allé le voir pis il était fait l'amour puis mais je suis allé le voir
puis il était comme
bien surpris
puis moi aussi
mais finalement
c'était pas la don du siècle
à cause de son Thomas
mais quand même
John Jobin
ouais ouais
John Jobin
mais je me rappelle pas
pourquoi
en fait je pense que son père
sa mère était
sa mère était anglophone
son père était francophone
mais il arrivait de l'extérieur
puis il avait assurément un accent anglo ça doit faire chier quelqu'un arrivait de l'extérieur, puis il avait assurément un accent anglo.
Ça doit faire chier quelqu'un qui arrive
de l'extérieur, d'une province
qui n'est pas obligée d'aller au cégep,
qui fait secondaire, va direct à l'université,
déménage au Québec, puis là, il est poigné
pour faire le cégep.
Un petit deux ans de cégep flou.
Ouais, c'est ça.
Moi, j'étais flou au cégep.
Commençant en lettré-langue,
j'ai switché en sciences humaines, pas de maths, j'ai fini hors-dec. Hors-dec, c'étais flou, cégep. Commençant en lettres et langues, j'ai switché en sciences humaines, pas de maths,
j'ai fini hors-dec.
Hors-dec, c'est quand
t'as des cours juste pour pas être
kické out, mais
t'es pas dans aucun
programme. Puis après, à l'université,
qu'est-ce que tu peux faire avec ça? Hors-dec,
pas grand-chose. J'accumulais des
cours obligatoires en cherchant
quelle spécialité
ou quelle branche
me plairait en attendant de trouver
puis là finalement
je suis jamais à l'université mais
j'ai fait un cours de radio-télé
à Québec qui s'appelait le CRTQ
qui est comme l'équivalent du
ProMédia ici à Montréal
j'ai fait ça à Québec puis je suis pas à l'université
Ah, c't sais, eux autres,
ils m'avaient contacté pour annoncer
à sous-écoute.
CRTQ?
Oui.
Je t'avais donné,
il me semble.
Oui, oui, je l'aurais écrit, puis
ils disaient qu'ils analysaient la patente
puis qu'elle allait revenir.
C'est peut-être à cause de toi qu'on va les avoir
comme commanditaires.
Peut-être. Money, money! Y'a-tu, c'est peut-être à cause de toi qu'on va les avoir comme commanditaires. Peut-être.
Money, money!
Y'a-tu... C'est ça.
Hier, j'ai eu...
Bien, tu sais, hier, pour les Patreons,
j'ai eu Martin Grenier qui a fait...
Tu sais, tu connais-tu Martin Grenier?
Oui, oui, le star à Mario,
puis le de la radio.
Le Chris de Bon gars de radio.
Oui, oui, oui.
Puis lui, c'est ça,
il a fait un petit cours de radio,
mais de genre deux mois. Le CRTQ, par exemple, c'est ça, il a fait un petit cours de radio, mais de genre deux mois.
Le CRTQ, par exemple, c'est un an.
Le CRTQ, maintenant, c'est comme devenu…
Avant, c'était juste une attestation.
Moi, en fait, ça a duré six mois, puis je faisais…
J'avais six heures de cours par semaine.
OK.
Là, à ce temps-là, c'est temps plein, puis c'est une technique.
Moi, c'était une attestation dans le temps.
Mais ça m'a quand même beaucoup aidé
pour ma carrière, pour
l'articulation d'un. Il y avait
un cours de diction
pour briser ma gêne,
dans le sens que je savais que je ne voulais pas faire de la radio,
mais
ça m'a quand même
aidé à me dégêner, à parler en public.
Tu savais que tu ne voulais pas faire de la radio?
Ou tu disais...
Vu que tu parles trop bien,
tu ne sonnes pas comme quelqu'un,
on va dire, de séquoie ou énergé.
Mais Radio-Can, tu aurais pu être
à Radio-Can. Oui, mais
en fait, ce que je remarquais,
c'est que je trouvais que la radio,
pas que ça brimait ma créativité,
mais c'est justement les trucs
qu'on parle ici quand on dit que
la liberté d'un podcast, c'est
il n'y a pas de, on s'en va à la pause,
on s'en va à la circulation, à la météo
dans deux minutes, c'est comme trop speedé.
C'était comme un beat que je n'aimais pas, ça m'agressait
et je trouvais qu'il n'y avait pas d'espace créatif
là-dedans, mais ça m'a quand même
beaucoup aidé et il y a des cours qui m'ont beaucoup
appris, mais
je savais que
ce que j'aimais, c'était comme...
Des fois, on pouvait faire des petits sketchs.
Là, j'avais comme un espace créatif où je faisais
comme un petit sketch que j'écrivais et que je présentais.
Là, j'étais comme, ah, j'ai plus envie de faire des trucs
humoristiques, puis c'est après que j'ai comme appliqué à l'école de l'humour,
mais assurément que ça m'a aidé
à me déjeuner.
Ah oui, parce que t'aurais pu, c'est vrai aussi,
tu sais, dans ces années-là,
il y avait encore la jungle à Québec.
Ouais.
T'aurais pu rentrer dans la jungle
puis faire des sketchs.
Ouais, peut-être.
Mais c'est pas arrivé.
Puis là, finalement, j'ai abouti avec toi.
Qui reste de vie de cul?
Quel revirement de marde!
Moi, l'époque que je voudrais vivre,
d'abord, c'est 1997,
pour aller voir la jungle,
pour dire, tu devrais aller voir
au CRTQ.
Il y a un gars...
Certain potentiel, mais...
Mais parle-y pas de météo de circulation.
Sinon, il va être fâché noir.
Non, mais je pensais à ça, maintenant, aujourd'hui.
Ça pourrait quand même être drôle qu'un épisode,
juste pour le gag...
C'est juste la circulation.
Non, non, mais que nous, ici,
on discute, au moins, on n'a pas besoin de s'embarquer
dans un format super
contraignant,
mais que là, on fasse une émission de radio
où il y a des tonnes, on met Despacito,
on va à la circulation,
on donne la météo,
on fait des petites chroniques,
juste pour être au second degré,
ça me ferait rire.
Ça serait drôle, ça.
Juste pour montrer ce que nous sommes pas.
Il faudrait quasiment,
puis même, je sais pas s'il nous amènerait en cours,
mais cette semaine, le show est une présentation
d'énergie.
94.3.
Puis là, c'est tout le temps,
Jean-Thomas, toi, t'es allé
à l'école, puis là, t'as un jingle
de chroniques souvenirs.
Moi, c'est ça qui me fait capoter.
Moi, la radio, l'affaire qui me fait le plus capoter,
c'est les jingles.
Avant, tu sais, cette semaine, on parle à Richard de,
mettons, RDS, Richard.
Tu sais, là, ça va être...
Ah ouais?
mettons, RDS, Richard,
là, ça va être... Moi, j'avais,
dans le temps que je faisais Éric et les Fantastiques,
chaque fois qu'ils jouaient
des jingles, c'est juste moi qui faisais.
Maudit.
Puis je disais tout le temps à Éric,
après, je faisais, Christ, que c'est mauvais.
Tu lui disais ça en anglais aussi?
Des fois, j'y disais, je faisais, c'est le fun,
vous n'êtes pas poigné dans les années
90 avec vos jingles.
J'y disais souvent qu'il y avait l'air
d'un show
d'humour
de région des années 90.
Ça, c'était mon fun.
Peut-être que ça pourrait être drôle une fois
qu'on voit un épisode spécial où c'est comme...
Mais le monde l'écouterait tous au second
degré, je pense. Il faudrait avoir qu'on fait des... Ah ben, c'est comme... Mais le monde l'écouterait tous au second degré, je pense.
Puis il faudrait avoir qu'on fait des...
Ah ben, c'est Madame Blainville qui arrive.
Puis l'autre, là, c'est toi
qui mets une perruque, qui fait
Ah ben, ça y est!
Un petit sketch.
Un sketch. Un petit bout de ligne
ouverte. On fait un petit quiz.
En tout cas, bref.
C'est tout le temps, vu qu'on est vidéo,
c'est tout le temps, on va écouter
ma toune préférée,
c'est Despacito, puis après c'est
Chris, la con de m'enfermer.
Chris de cul, mon
petit boss.
On se fait imposer de la Chris
de la merde. Après,
on a un boss qui rentre qui fait,
n'oubliez pas, tu t'adresses à Monique, 34 ans.
Le sourire dans la voix.
Oui, il y avait un gars
à la radio qui m'avait dit ça.
Il m'avait dit, c'est super bon ce que tu fais,
mais n'oublie pas, le sourire dans la voix.
Le sourire dans la voix.
Le sourire dans la voix.
Je vais l'essayer un peu, le sourire dans la voix. Comment ça Je vais l'essayer un peu, moi, le sourire dans la voix.
Mais là, t'as le sourire dans la voix.
Ça va très bien.
On est bien, le sourire dans la voix.
Parle-nous de...
Toi, de quoi a eu l'air ton dimanche?
J'ai un cousin qui est mort du cancer.
C'était mon cousin préféré.
Je l'aime beaucoup.
Est-ce que ça a été une maladie souffrante?
Oui, il a eu très mal.
Ah oui?
Oui.
Donc, ça a été lancinant pendant...
Ces derniers jours, ces dernières heures ressemblaient à quoi?
Le sourire dans la voix n'est pas tout le temps pertinent.
Benoît Roberge, qui est un ami,
il fait des fois des petites parodies de plus
style Radio-Canada
des animateurs qui s'écoutent un peu trop
parler puis qui prononcent un peu trop
alors Brahms était
dans les années 90
bref je limite très mal
il faut aller voir Benoît Roberge
mais je pense que c'est pas sur sa page Youtube
c'est sur sa page Facebook standard
peut-être qu'il peut s'abonner à sa page pour aller voir ses vidéos, mais moi, ça me fait quand même
asserrer. Faut dire que c'est un bon ami à moi,
Benoît, mais il me fait quand même
beaucoup rire, Benoît. Je le trouve bon à télé.
Je l'ai vu l'autre fois.
Je sais pas ce que je faisais à TVA,
mais il était là.
Parce qu'il fait beaucoup de trucs à TV5.
Il y avait Benoît le Bienheureux.
Il faisait son truc où
il faisait découvrir des cantines,
des gens de cantine ou des patates à travers le Québec.
Ça, c'est bon, c'était chaud.
J'aime ça parce qu'il a vraiment l'air d'aimer ça.
Oui, il aime ça pour vrai.
C'est tout le temps la même coulisse de bouffe qu'il mange.
Mais il fait tout le temps comme,
là, on va goûter au hamburger.
Puis on s'entend, un hamburger d'une cantine,
que tu sois à Becomo ou à Sept-Îles ou ici
ça reste un esti d'hamburger
de cantine, reviens Zé
il est quand même bon pour meubler et trouver des twists
différents, il est quand même assez bon pour interviewer
des gens qui sont pas à l'aise à la télé
puis il met à l'aise
puis c'est bon
c'est bon à sous-écoute je pense Benoît
j'aimerais ça l'avoir, on devrait l'approcher
mais quand, c'est ça c'est quand je lançais mon show, j'aimerais ça l'avoir, on devrait l'approcher mais quand, ouais c'est ça, c'est quand
je lançais mon show noir, j'avais
été à TVA pour faire Salut Bonjour
pis là j'arrive, pis lui il était
là avec un monsieur qui était un producteur
pis le monsieur
là Benoît
il me demande, eux autres étaient là
pour pitcher un show, ils sont là, t'es-tu ici
pour pitcher un show? J'ai fait non non
pis après Benoît il a fait à croire au producteur que j'étais là, t'es-tu ici pour pitcher un show? J'ai fait non, non. Puis après, Benoît, il a fait croire
au producteur que
j'étais là pour l'ami.
Puis le producteur,
au lieu de faire rara, c'est drôle,
il a vraiment paniqué
un peu. Il disait,
tabarnak, on va pitcher un show de papote
avec Mike Warren.
Moi, je vais aller dans les cantines, mais c'est mieux
d'être vegan.
C'est drôle ça quand même. Bon, alors Moi, je vais aller dans les cantines, mais c'est mieux d'être vegan. C'est drôle, ça, quand même.
Là, on va aller...
Le sourire dans la voix.
J'aime ça avoir des questions.
À date, on a juste eu des questions qui n'avaient pas
rapport avec l'humour.
J'aime ça avoir des questions de même.
OK. Petite question pour Jean-Thomas.
Tout le monde dit que t'es vraiment bon au hockey.
Je voudrais savoir, c'est quoi
ton parcours
de hockey et ça vient de
Bagou Turmel.
Bonjour Bagou. Je vais te répondre le sourire
dans la voix.
Non, c'est une bonne question.
En fait, c'est ça.
Moi-même, j'essaie toujours de nuancer
quand on dit que je suis bon au hockey
parce que versus bien du monde, je suis
dégueulasse. T'es bon comparé au
non-professionnel. Ouais, exact.
Mais dans le sens que... Mais ça veut dire que t'es bon
en crise, mais juste pas assez
pour être dans la Ligue nationale.
Ouais, une bonne coche, très bonne coche
en dessous de la Ligue nationale. Tu pourrais-tu jouer en Europe?
Même plus là, là, tu sais. Ben là, je suis rendu trop vieux,
mais peut-être quand j'étais plus jeune dans
des deuxièmes ou troisièmes divisions
dans un pays où le hockey, tu sais, mettons en France ou peut-être... En'étais plus jeune dans des deuxième ou troisième division dans un pays où le hockey était
en Corée
dans mes France
ma Suisse s'est rendue fort
les premières divisions en Suisse c'est du très bon calibre
dans le sens que mon parcours au hockey
moi j'ai toujours joué dans des calibres
un peu récréatifs mais probablement
trop fort pour le récréatif
mais je dirais que la dernière année
j'ai fini junior 2B, mettons.
OK.
C'est-à-dire que c'est, mettons,
il y a le junior 3A, 2A, 2B.
Il y a le junior majeur aussi en haut de ça.
Mais il y a quand même beaucoup de calibre
en dessous de junior 2B.
Mais je pense que j'ai bien vieilli au hockey
dans le sens que je me suis amélioré longtemps, même
à 25. Je pense que j'étais meilleur à 28
qu'à 18, ce qui est un peu normal.
Mais même à 35-36, j'ai comme pas
vraiment ralenti. J'ai plus que ça.
Mais tu sais, je peux jouer avec... Tu sais, dans mes pick-ups,
ma ligue du vendredi, la ligue
à Wong que tu as rencontrée.
Tu sais, c'est un gros calibre. C'est des gars qui ont joué au junior majeur.
Il y a des gars qui ont joué semi-pro. Des fois,
Alexandre Degg, Vivien, Brad.
Il y a le goaler qui a pratiqué
avec les Canadiens.
Le goaler qui a pratiqué avec les Canadiens.
Francis Gourault.
Puis c'est ça.
Même des anciens
de la Ligue nationale viennent. Puis je n'ai pas l'air
fou. Je ne ralentis pas
le jeu parce que j'ai quand même le sens du jeu.
Je suis plus un fabricant de jeu. Je n'ai pas un très bon lancer,
mais je vois bien le jeu. Je fais des
passes. Je ne suis pas comme un lourdeau
quand des gars qui ont joué
très haut jouent avec moi. Ils aiment ça quand même
parce que je ne ralentis pas le jeu.
Je comprends la game,
mais il y a des affaires.
La force physique, je ne suis vraiment pas fort
physiquement dans les coins.
Je ne suis pas quelqu'un qui va dans les coins
comme un déchaîné, etc.
Mais, c'est ça, je suis comme
un... Je dis souvent que je suis un Adam O
de version dégueulasse, je sais pas si tu te rappelles de l'Adam O,
ce qui était comme un... Je pensais que t'avais dit Adam O.
Ah, Adam O!
Je suis comme l'Adam O
des alliés gauches.
Je suis l'Adam O de l'aile gauche.
Adam Oates. Adam Oatesile gauche. Adam Oates.
Adam Oates, de Hall & Oates.
Mais le pire, c'est que
Brett Hull, tu te rappelles de Brett Hull?
Adam Oates, c'était un duo
sur la glace.
Brett Hull a fini une saison
avec 86 buts, puis Adam Oates
avec genre 128 points, 128 passes.
Adam Oates
avait fini avec 20 buts, 128 passes.
Adam Holtz, c'est quand même un des joueurs
qui a eu le plus
de points qu'on se rappelle
le moins. Moi, je m'en rappelle beaucoup
parce que je m'identifie à lui, mais effectivement,
si tu regardes la liste des marqueurs de l'histoire de la Ligue,
il figure vraiment bien et les gens font comme...
C'est pas un des premiers noms qu'on va nommer.
Mon parcours
de hockey, j'ai arrêté le junior 2B,
mais j'ai joué toute ma vie.
Je continue encore à jouer.
Tu avais commencé à quel âge?
J'ai commencé novice, très très jeune.
Puis j'ai joué pour le séminaire Saint-François.
En secondaire 5, je jouais pour l'équipe de l'école.
Je ne savais même pas qu'il y avait une équipe du séminaire
ben là maintenant
c'est devenu
ce qui était
les gouverneurs de Sainte-Foy
c'est devenu
le séminaire Saint-François
dans Midget 3
à Québec
mais dans le sens
que c'est pas juste
des étudiants de l'école
en tout cas
à ma connaissance
c'est pas juste
des étudiants de l'école
qui jouent là
mais c'est
c'est weird ça
c'est chapeauté
par le séminaire
avant c'était le père Boulay
qui trippait beaucoup
sur les sports
pis moi le père Boulay
le père Boulay je t'en rappelle j'aime ça comme non non c'était un directeur qui était comme un père le père Boulay qui trippait beaucoup sur les sports puis moi le père Boulay le père Boulay
j'aime ça comme nom
le père Boulay
c'est une école catholique
le moins en moins
il te fait capoter sur ton nom
ça doit être pour ça que tu t'es mis dans l'équipe de hockey
c'est juste pour voir
Jean-Thomas
non mais quand
moi j'étais vraiment pas un élève tannant.
Je n'étais pas un bouffon de classe,
mais j'étais un élève dans l'une, sans bon sens.
J'oubliais mes devoirs.
Les fois où je me mettais dans la masse,
c'était toujours pour des oublis ou des retards, etc.
Moi, il m'appelait le grand perdu.
Le père Boulay. Le père Boulay t'appelait le grand perdu le père boulet
le père boulet t'appelait le grand perdu
le grand perdu qui a encore oublié son cartard
tu t'es boulié par le père boulet
non mais c'est parce qu'il faisait de la discipline
à sa façon, c'était comme la taquinerie
mais tu voyais qu'il était quand même assez brûlé
de me voir arriver pour des
estinéseries, il y a une fois
je fais du coq à l'âne,
je vais finir ma première histoire, puis je raconterai peut-être
l'autre après si ça t'intéresse,
mais c'est ça.
Puis j'ai commencé à jouer
dans l'équipe de hockey en secondaire 5,
puis là, il m'aimait vraiment
parce que j'ai compté deux buts vraiment
importants dans un tournoi, un but en prolongation,
puis après ça, un but gagnant le match d'après.
Puis là, pour la première fois de ma vie, je but en prolongation, puis après ça, un but gagnant le match d'après. Puis là,
pour la première fois de ma vie, je me suis fait sortir d'un cours.
Pas parce que j'étais
tannant, mais parce que j'étais debout, puis le prof a
tilté, puis il disait « t'es pas censé être debout dehors! »
J'étais « dehors, parce que je suis debout! »
« Dehors! » Là, j'étais « ok, dehors, je suis dehors. »
Là, je m'en vais voir le directeur,
parce que quand on se faisait sortir du cours, il fallait aller voir le directeur.
Je vais voir le père Boulet, puis je dis « ben, je me suis fait sortir
du cours, pourquoi j'étais debout?
Quoi?
J'étais debout, j'étais debout.
Il t'a-tu demandé
pourquoi t'étais debout?
Ben, je sais pas, je dis, le prof
était fâché, pis là, on dirait qu'il m'a comme pris en partie,
pis vu que j'étais debout, il a dit, va-t'en.
Fait que là, le prof,
le directeur, d'habitude, quand tu te fais sortir,
t'as comme une retenue le vendredi
mais là le père Boulay m'a juste parlé
de mes buts, il m'a dit t'as fait des buts importants
il est comme devenu hyper fan
dans l'espace de deux semaines
parce que je me suis mis à jouer dans l'équipe
de hockey et j'ai compté des buts importants
c'était quand même étrange
t'étais-tu, à ce temps là, au fond tu m'as envoyé tes stats
à ce temps
t'es genre
oui mes stats c'est un peu en joke, j'étais pas en train tes stats. À ce temps-là, tu sais, t'es genre...
J'ai envoyé mes stats un peu en joke.
Je n'étais pas en train de braguer.
Non, non, mais c'est parce que t'avais genre un but
puis 142 passes.
C'est que des passes.
Dans ma ligue de hockey-ball,
en ce moment, je joue au hockey-ball.
C'est une ligue à quatre équipes.
Je pense que j'ai sept buts, 36 passes.
J'ai tout le temps le réflexe de faire des passes
je suis meilleur passeur
ça s'est-tu
ça s'est-tu
amélioré en vieillissant
vu que quand t'es plus jeune
tu peux courir mieux, patiner mieux
pour scorer des buts
tandis que là tu regardes plus le jeu
et c'est plus facile de passer quand t'es vieux
c'est une bonne question
mais je te dirais que mes
dix dernières années de hockey
organisées, quand je disais que j'avais
fini junior 2B, pis tout ça, mais cette année-là,
pis les dix années d'avant, je jouais sur un
trio avec un gars qui s'appelle Jean Beauchemin,
name drop,
qui était
hyper scoreur,
vraiment plus que moi, fait que quand j'étais jeune, j'étais quand même assez
scoreur, mais lui, il était tellement scoreur, puis on était
toujours sur la même ligne.
Le filet, le filet, puis
il était poteux, ça n'avait aucun sens.
Mettons que le PS, j'ai dit ça l'autre jour
quand je l'ai revu, j'ai dit, pour vrai,
mettons que ma vie est en jeu,
puis je dois envoyer quelqu'un pour un tir de fusillade
devant Patrick Roy ou un bon gardien,
puis je peux choisir n'importe qui
dans le monde,
je pense que je te prends.
Dans le sens qu'il est moins bon que les Jaguars.
Mais en échapper,
ça n'a aucun sens. Je le corrette tout le temps.
C'est sûr que ce n'est pas le même calibre
qu'il y a une nationale, mais j'exagère un peu.
Je ne prendrais absolument pas lui.
Mais Sidney Crosby.
Je vais prendre Sidney un peu avant.
Mais l'histoire que j'allais raconter puis après j'arrête de parler
à tout jamais
c'est ma dernière phrase
après ça le podcast c'est fini
non mais je me suis encore penché
Pierre ça se peut-tu?
non ok parfait
t'as vu chez nous
c'est pas toujours à l'ordre
ben ben, puis ça arrivait
souvent moi mettons que
je sortais mes
feuilles pis mes cartables pour faire des
travaux, mais moi
à un moment donné les cartables il y en avait de moins en moins
c'était que des feuilles avec des modules
pis les affaires que t'avais à faire
pendant ton étape, pis
mettons le matin je partais tout le temps à la course. Puis là, je prenais ma
pile de feuilles qui avait rapport avec l'école.
J'écris ça dans mon sac.
Puis là, à un moment donné,
on est dans un cours de chimie,
secondaire 4. Puis là, il y a comme un réveil
matin qui sonne, qui se met à sonner.
Bon.
Puis là, c'est comme un tour que le monde
font des fois. Tu mets un réveil matin dans le sac
d'un élève. Mais moi, j'étais comme super dans l matin dans le sac d'un élève. Moi, j'étais super
dans l'une. J'étais bien vête.
Je n'étais même pas intéressé par l'événement.
Moi, j'étais toujours inintéressé à l'école.
Tout le monde était comme, « Sortez vos
sacs. C'est le réveil matin.
Ça sonne. » C'était super dérangeant.
Moi,
j'avais la tête dans les airs.
J'étais zéro intéressé.
Il y a un élève proche qui fait comme...
Il donne un coup de tête en regardant mon sac.
Il me semble que ça vient de là.
Puis là, j'ouvre le sac.
Je fais « Ah, Chris, oui! »
Puis là, ça sonnait.
Puis je dis « Excusez! »
Puis là, j'ai comme allumé.
C'est vraiment...
Je le trouvais pas le réveil matin.
C'était tellement le bordel dans mon sac que je le trouvais pas cher. Puis là matin c'était tellement le bordel dans mon sac
que je le trouvais pas cher
pis là le prof est en tabarnak
arrête-le je le trouve pas
je le trouve pas il y a trop de feuilles
pis c'était pas quelqu'un qui m'avait niaisé
c'est moi qui avait ramassé mon réveil matin
en ramassant mes feuilles
parce que j'ai reconnu le son du réveil
c'est mon réveil ça
pis là je le trouvais pas pis après une minute
il dit sort, va le chercher dehors
tu déranges tout le monde
fait que là
fait que là je sors
dans le couloir
pis le père Boulay
qui avait comme la réputation
il est toujours arrivé
quand c'est pas le temps
il se pointe
c'était même pas
on était super loin
de son bureau
il était comme
qu'est-ce que tu fais là
ben mon réveil il sonne
pourquoi qu'il sonne
je le sais pas
je l'ai ramassé
le matin sans faire exprès
c'est-tu qu'il était découragé là il m' l'ai ramassé un matin sans faire exprès.
C'est-tu qu'il était découragé?
Là, il m'a traité de grand-père
d'une anesthésie.
Lui,
est-tu encore vivant,
le père Boulay?
Non,
il est décédé
il y a peut-être
deux ou trois ans.
Fait qu'il t'a vu
devenir connu?
Oui, oui.
J'ai fait trois,
quatre shows au séminaire.
Ils m'ont réengagé.
Devant le père Boulay?
Le père Boulay,
le père Fiatro.
C'est-tu que ça doit être
mauvais de faire de l'humour devant des curés.
Non, mais c'était pour les élèves, mais les profs sont venus.
Mais la plupart des profs se rappelaient de moi,
mais ils ont dit, ça n'a aucun rapport que tu fasses ça dans la vie.
Tu n'as pas dit un mot du secondaire.
Tu étais hyper gêné quand tu venais faire tes exposés euros.
Mais en plus, vu que tu n'es pas vulgaire,
tu ne sais pas quelqu'un. Tu sacs un t'sais, t'es pas quelqu'un,
t'sais, tu sacs un peu,
mais t'sais, t'es pas quelqu'un, t'sais, t'es pas
comme « Hey, ta parnaque va vous compter! »
« Ouais, ouais, va vous en compter une salée, cornias! »
« Une crisse d'une petite flotte, là! »
« Joke des prêtres pédophiles, j'en ai
une couple dans mon arsenal! »
« Ah! Ah! »
« Mais ouais, ça fait que... »
Mais je suis retourné.
C'est un ancien prof qui est rendu directeur.
J'ai fait peut-être 3-4 choses.
Les profs sont-ils curés aussi?
Non, plus maintenant.
C'est rendu...
Mais toi, tu as fait des...
Tu as été invité dans des anciens endroits
où tu as étudié à venir faire des shows?
Pas vraiment.
Ils ont honte?
Non, mais c'est juste...
Non, il y avait...
Un moment donné, mon école secondaire
m'avait demandé d'aller
à... Ils ont en anglais
des career days. Je ne sais pas si on le sent
en français.
Des journées...
La traduction, ça serait
journée de carrière.
Tu as un plombier,
tu as, mettons,
peu importe.
J'étais juste capable de nommer une job.
C'est comme un plombier.
Tu aurais été bon au cercle.
Des métiers, plombier.
Un autre,
I freeze.
La guerre des clans. Nommer des métiers, plombier. Un autre, I freeze. La guerre des clans.
Nommer des métiers, plombier.
Puis après, ça retourne,
ça revient à moi de nommer un métier.
Encore plombier.
Strike three.
Ça n'a pas marché le premier coup,
mais peut-être là, on va le réessayer.
Peut-être que j'ai mal prononcé.
Mais moi, c'est ça.
Ils m'ont demandé d'aller,
mais là, après, je me disais,
le fait que j'avais rien à Québec,
si j'avais eu un show la veille...
Je t'écoute.
Il faut que je rajoute du parc en main.
Si j'avais eu un show la veille,
je serais allé.
Mais là, descendre à Québec
juste pour aller parler à des enfants
de c'est quoi la job du Maurice,
ça ne me tentait pas.
Ça ne devait pas être hyper payant non plus.
Non, non. C'était gratuit. Mais ce que j'ai fait à la place, Maurice, ça me tentait pas. Ça faisait pas être hyper payant non plus, en plus?
Non, non, ben, tu sais, c'était gratuit, mais ce que j'ai fait à la place, vu que je me sentais coupable,
j'ai un de mes amis qui est prof,
quand son école a eu
un career day, j'ai dit,
je vais y aller. Puis c'était vraiment cool,
c'était le fun à faire. Tu sais, vu qu'on a une
job de rêve pour des kids,
même s'ils savent pas on est qui,
tu sais, t' es en secondaire 2
et la job du monsieur, c'est
d'aller sur scène et insulter le monde.
Oui, c'est une job
qui revêt
quelque chose de cool.
Récemment, quand j'ai fait
des shows en Abitibi,
j'ai fait
entre le show de Val-d'Or
et Rouen. J'avais un show à Val-d'Or puis Rouen, j'avais un show à Val-d'Or
puis après ça j'avais un show à Rouen, puis le jour
j'ai comme fait ça pour des élèves de secondaire 4, secondaire 5
où je faisais
comme, mettons, un genre de 20 minutes
d'humour, puis un 45 minutes où je parle de mon parcours
puis je réponds à des questions, fait que c'était comme un peu
semi-improvisé, mais
je me suis rendu compte que les élèves de secondaire 4, secondaire 5
qui ne me connaissent pas tant
tu sais, je vois que je pense que, je pense que je ne suis pas hyper présent à la télé.
Je suis quand même assez présent sur le web avec sous-écoute et tout ça.
Mais le paraplaudissement qui ici, c'est « je suis qui »,
c'était, je dirais, la moitié.
Non, ce n'était pas moi.
Ce n'était pas Molo, mais dans le sens,
ce n'était pas tout le monde qui savait que j'étais qui.
Mais en plus, pour des jeunes de cet âge-là,
ils savent qu' on est qui, mais
pas que sans crisse,
mais mettons, s'ils voient
Julien Lacroix, puis ils voient nous autres,
c'est clair, ils sont plus
excités par Julien Lacroix,
parce qu'ils
y visent plus que nous autres.
Moi, mes histoires tabarnak,
ça n'a
aucun intérêt pour quelqu'un au secondaire.
Mais dans les paramètres de statistiques que tu vois,
est-ce que tu vois homme, femme, etc.,
mais tu vois-tu la tranche d'âge aussi?
Oui, si vous écoutez, c'est vraiment jeune,
mais c'est vraiment jeune.
C'est à partir de 18.
OK. Un secondaire pas tant.
Non, un secondaire vraiment pas tant, mais tu sais,
il y en a quand même.
Cégep.
18, 44, je pense
que c'est 80% de mon monde.
Ok. Puis après,
en haut de 44, c'est vraiment léger.
Je ne sais pas,
YouTube, je pense
que c'est 14, 18, ça doit être
un 3-5 %.
Il y en a, mais pas tant.
Quand je t'avais vu l'autre jour,
tu as publié,
tu as mis un article du Journal de Montréal
en mettant « brag ».
Oui, c'est rien que ça que j'ai écrit.
Il y a un monsieur sur ta page
qui a écrit un commentaire super intéressant.
Quand je t'avais vu son profil,
il avait l'air d'avoir peut-être 55-60 ans.
Dans un français impeccable,
il a dit à quel point il y avait
de l'estime pour toi,
ce que tu avais starté
comme nouvelle façon de faire.
Là, j'étais comme, OK.
Ça avait l'air de quelqu'un de...
Peut-être que c'est un préjugé, mais il avait l'air
hyper éduqué. Il avait un super beau...
C'était un long texte d'une douzaine de lignes. Je ne sais pas si tu avais vu sa job sur son profjugé, mais il avait l'air hyper éduqué, il avait un super beau, c'était un long texte d'une douzaine de lignes,
puis je ne sais pas si j'avais vu sa job sur son profil Facebook,
mais ça avait l'air d'un monsieur d'un certain âge.
C'était un plombier?
Je pense que ça devait être un plombier.
Non, mais ça, c'est une affaire qui m'a vraiment surpris,
mais qui m'a surpris, c'est que sous-écoute,
la plupart du monde qui écoute, c'est surtout des hommes,
surtout des hommes éduqués, mais pas riches.
Je pense que 60% du monde qui écoute ont fait au moins le cégep. Ok.
C'est 70% cégep et université.
Mais tu avais quand même remarqué récemment, la proportion homme-femme avait un peu basculé. Pas basculé vers les femmes parce qu'il y a plus de femmes, mais il y avait plus de femmes qu' là, j'ai fait Two Drink Minimum, qui est mon podcast anglais.
Et mon podcast anglais, c'est 91 % hommes,
9 % de femmes.
Puis celui-là m'a vraiment surpris.
Le 18,44, c'est 98,1 %.
Ah oui? OK.
Fait que, tu sais, j'ai 0 % en haut de 44.
J'ai 0% en bas de...
Non, je pense que c'est 0% en bas de 18.
0% en haut de 55.
Puis 1,9% entre 44 et 55.
Mais le reste, c'est tout ce que les annonceurs aiment.
Mais on ne vend pas de pub encore pour Two Drink Minimum. Mais c'est le show parfait pour des annonceurs aiment. Mais on ne vend pas de pub encore
pour Two Drink Minimum,
mais c'est le show parfait pour des annonceurs.
Parce que moi, quand le monde
qui me font des commentaires
reliés à sous-écoute,
je dirais que c'est 55-45 gars peut-être
ou 60-40,
il y a quand même beaucoup de filles
qui me font les insights.
Peut-être les filles,
mettons, sur YouTube,
peut-être c'est plus les gars
qui s'enregistrent quand ils embarquent
ou se connectent, je veux dire.
Peut-être les filles
ne se connectent pas
ou aussi dans les couples
hétéros, peut-être c'est le gars
qui est logé.
C'est vrai que je penseêtre c'est le gars qui est logé, fait que là, la fille va...
C'est vrai que, je pense, c'est plus
les gars qui écoutent, mais je pense,
pour vrai, ça doit être du 60-40.
Il me semble que oui.
En salle, lors des enregistrements,
c'est pas 80-20.
Peut-être plus gars, mais pas 80-20.
70% gars.
70-70.
J'ai remarqué, par exemple,
c'est extrêmement blanc.
Ah oui?
Ça, je l'avais vu,
mais ce n'était même pas pour sous-écoute,
mais quand j'avais fait les shows de rodage
pour ma captation en anglais,
il y avait un soir, il y avait 103 personnes,
il y avait 102 gars blancs.
Non, il y avait 100 gars blancs,
deux filles blanches
puis un asiatique.
Puis là, j'avais fait, voyons, tabarnak!
C'est un rallye du club.
Tu as boulié les asiatiques.
J'ai fait des...
Tu n'as pas d'affaires ici. J'ai ressorti le mot
Chintok.
Non, mais ça m'a surpris que c'était
juste des blancs. Tandis que le podcast,
c'est surtout des blancs, mais le Québec, c'est surtout des blancs. Oui, c'est ça. Fait que c'était juste des Blancs. Tandis que le podcast, c'est surtout des Blancs.
Mais le Québec, c'est surtout des Blancs.
Oui, c'est ça.
Ça fait que c'est normal.
Mais il y a du monde de toutes les ethnies.
Il y a des gays qui m'aiment.
Il y a des gays sûrement qui me détestent aussi.
Mais c'est ça.
Ça fait qu'on a des gays, on a des ethnies,
on a des femmes.
On est en train de bâtir une nouvelle nation.
Je pense que oui.
Il y a quelque chose, on tient quelque chose.
Oui, on tient vraiment quelque chose.
Ça va être qui le maire?
Le maire de...
Moi, je pensais à un pays.
Je suis en train de bâtir un pays.
Ah, OK, OK.
Fait qu'on n'a pas besoin...
On n'a pas besoin d'un président ou d'un premier ministre.
Toi, tu pensais que c'était juste une municipalité.
Une commune.
C'est qui le conseiller?
Oui.
Non, c'est ça, mais je suis vraiment content.
Si vous écoutez, ça m'a surpris à quel point ça l'a grossi dans la dernière année.
Oui, oui, oui.
Vraiment, ça me surprend, puis ça m'étonne, puis ça me touche.
Non, c'est pour vrai.
C'était tellement le fun d'en faire.
Moi, je me considère chansu.
Puis j'ai vu, cette semaine, je ne sais pas si tu l'as vu,
il y a une femme
qui a écrit
une affaire de ses balados
préférés. Et là, je commençais
à lire.
Juste pour le mettre en contexte, mais dans un
blog? C'est genre
un magazine web, mais c'est plus blog.
Mais ça commence en disant qu'elle aime beaucoup,
elle parlait d'un show de Radio-Canada,
puis elle dit, moi, je l'aime beaucoup parce qu'il se vouvoie.
Fait que là, j'ai fait, écris-le-moi à toi.
Mais après ça, elle parlait de, mettons,
c'était tous des shows plus intellos.
Puis après, elle parlait de Mike Ward, tu s'écoutes.
Puis elle dit, j'aime vraiment ça.
Surtout, les vous écoutent.
Ah oui? OK. Oui. Fait que
j'étais content pour toi.
Un peu ancré. J'étais un peu
ancré sur ce que les autres affaires. Quand t'es là,
c'est bon. Puis quand t'es pas là,
t'as un petit pot de classe qui sait pas
comment parler. Non, mais
non, mais tu sais mais dans le sens que
je pense
je sais pas pour te garacher de trop de fleurs
parce que t'es déjà assez tête enflée de même mon tabarnak
non mais
non mais
sans toi
c'est toi qui est la saveur
dans le sens que
il y a des le collage de sens que il y a le collage
de trois personnes, il y a des chimies,
mais souvent,
si, mettons, il y a une chimie
dysfonctionnelle, tu vas la rendre
fonctionnelle.
Tu es un fonctionnaire de l'humour.
Non, mais
tu as tellement de vivacité d'esprit humoristique
que tu vas finir par faire lever quelque chose
qui peut-être n'aurait pas levé sans.
Mais j'ai vu les deux derniers shows.
Merci, c'est super fin.
Mais les deux derniers shows qu'on a fait au bordel,
j'arrivais, tu sais, je venais de faire genre,
tu sais, les six à Québec.
J'avais fait huit studios.
Fait que j'étais brûlément.
Puis les shows ne levaient pas.
Je sais que d'habitude, j'aurais fait.
J'aurais rentré, mais là, je faisais
juste regarder. Puis dans ma tête,
au lieu de faire, je devrais dire ça.
Je faisais juste...
Ça ne lève pas ça.
Je serais bien chez nous.
Tu étais analytique.
Je regardais le show au lieu de le vivre.
De le participer.
Oui.
Mais il y avait une madame,
puis je pense qu'on va finir là-dessus
vu que ça doit faire
une heure et quart.
Exactement.
Puis j'aime ça,
en studio,
je veux des shows plus courts
qu'on fait les dimanches.
Mais oui, c'est ça,
il y avait une madame
et ça m'avait fait tellement rire.
Quand le podcast
a commencé à lever, sur Facebook,
elle avait écrit
qu'elle aimait le show,
mais qu'elle trouvait ça plate
que c'était tout le temps moi.
Je trouvais ça magique.
Que le show s'appelle « My Quart »
que tu écoutes, qu'elle était comme « Chris, c'est bon,
est-ce que tu es de « My Quart »? »
Il est bien, en veillissant. Oui. Fait qu'elle était comme, Chris, c'est bon. Pourquoi? Astuce de Mike Ward. Il est bien enveillissant.
Ah oui. Fait de la place
aux autres. Ah oui.
Tire la couverte. Tout le temps les mêmes.
Tout le temps les mêmes. C'est comme la télé
dans le temps, c'est tout le temps les mêmes.
Là, Mike Ward, tu les écoutes.
Tout le temps Mike Ward.
Je ne vais pas donner la chance aux jeunes.
Il ne veut rien savoir.
On va finir là-dessus. Merci beaucoup, Jean-Thomas.
Merci, Mike.
Comment ça va?
Ah non, c'est pas le temps de le dire.
À la fin, c'est pas le temps.
Non, à la fin, c'est un peu trop tard.
Merci, Pierre.
Plaisir! Comment ça va?
Ça va bien, vous autres.
Là, il y a du son.
OK, là, il y a du son.
Merci. À bientôt, tout le monde. Ça va bien, vous autres. Là, il y a du son. Est-ce qu'il y a du son? Là, il y a du son. OK, là, il y a du son. Oh là! Bon, fait que,
hé bien, merci.
À bientôt, tout le monde.
T'aimes ce que tu viens d'entendre,
mais tu disais,
il me semble que j'en prendrais plus.
Il y en a plus.
Si tu parles l'anglais,
il y a un show
qui s'appelle
Two Drink Minimum.
C'est moi,
Pantelis Poseidon.
Chaque semaine,
on est là,
on prend une coupe de drink.
Mais en fait,
moi, je bois tout seul.
Puis, eux autres me regardent. Mais on a du fun, puis je sens pas qu'ils me jugent.
Fait qu'arrêtez de me juger, vous autres aussi.