Mike Ward Sous Écoute - JEAN-THOMAS ET MIKE VOUS ÉCOUTENT #16
Episode Date: September 26, 2019Dans cet épisode de VÉ, On parle du dernier special de Dave Chappelle, s'il était possible de faire Sous Écoute au Centre Bell et on répond à quelques questions. Pour acheter des billet...s du nouveau spectacle NOIR:https://mikeward.ca/Pour visionner "Apprendre à s'aimer", le dernier spectacle de Jean-Thomas:https://sorsavec.ca--------Boutique en ligne - http://sorsavec.comPatreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Bonjour, bienvenue à « Gentiment vous écoute ». Mike est parti au cinéma.
Je ne sais pas trop là.
Mais non, il est là.
On découvre son visage.
On vous a eu.
On vous a eu tout le monde.
You got pranked.
Yes.
C'est notre nouveau show de prank.
Yeah. He's not notre nouveau show de prank. Yeah.
He's not at the movies after all.
Ouais, c'est pas,
il est pas sur caméra 1,
il est sur caméra 2.
Mettons qu'on fait du millage,
tu serais allé voir quoi?
Je parle du show de Chappelle.
Tout le monde me pose des questions
sur le show de Chappelle.
Ah ouais, mais c'est pas au cinéma,
par exemple.
Non, je sais, mais...
Mais ouais, ça, il y a
1000 personnes qui ont posé la question.
Qu'est-ce qu'on pensait du dernier show de Chopard?
Tu l'as pas vu? Je l'ai pas vu encore.
C'est sorti avant-hier, mais c'est dans ma to-do list.
Mais tout le monde, il me semble que
le buzz a l'air incroyable.
Mais toi, tu l'as vu. Moi, je l'ai vu, Pierre.
Toi, tu l'as-tu vu? Non, pas encore.
Pour vrai, c'est le... Moi, j'adore Dave Chopard. Puis, Christ, quai vu, Pierre. Toi, tu l'as-tu vu? Non, pas encore. Pour vrai, c'est le...
Moi, j'adore Dave Chappelle.
Puis, Chris qui est bon.
C'est son meilleur par rapport aux autres.
Tu as l'impression que c'est celui que tu as le plus aimé?
À chaque fois
qu'il y a un nouveau Chappelle,
je trouve tout le temps que c'est son meilleur.
Je trouve qu'il vieillit bien.
Puis, il y a l'affaire que, pour celui-là qui m'a fait capoter,
tous les médias un peu
qui sont tout le temps
offensés par tout, comme
Vice écrivait que c'était de la
merde. Pourquoi tu devrais pas regarder ça?
Puis là, c'était écrit
par quelqu'un qui essaye d'être drôle.
Puis là, j'étais comme,
arc, t'es dégueulasse. Dave Chappelle,
c'est un génie de l'humour.
Toi, t'es juste un gars frustré
qui écrit pour un astide blog
qui était bon il y a 10 ans.
Ferme ta gueule.
Mais moi, j'ai vraiment aimé ça.
Mais c'était quand même...
Les critiques du show, en général, sont-ils
médias? Est-ce que c'est positif?
C'est positif. La seule affaire, puis même lui,
il y a un numéro sur les
LGBTQ qui est hallucinant.
Puis il reparle
des... Tu sais, vu qu'il s'était mis dans le mal
en parlant des trans, puis là, il fait
asti,
Chris,
je suis incapable de faire des...
Je suis incapable de pas faire des jokes sur vous autres.
Fait qu'il dit qu'il est incapable
de faire des jokes sur eux autres. Puis ils sont'il est incapable de faire des jokes sur eux autres.
Ils sont bonnes, ces jokes, ces trans.
C'est respectueux.
Moi, ce que j'ai aimé,
à la fin,
il met des photos de tout le monde
qui a fait des jokes dessus.
Il raconte une histoire
qui était dans un bar,
qui était dans un club
à San Francisco.
Puis là, il y avait
un transgenre
dans la salle, puis elle riait fort.
Puis là, il a dit quelque chose
que moi, je dis souvent.
C'était Eddie King qui m'avait dit ça. Il avait dit
« Si tu n'es pas capable de faire
des jokes à propos d'un groupe,
quand ils sont dans la salle, tu ne devrais pas
faire ces jokes-là. » Puis c'est le même que j'ai tout le temps
vécu ma vie. Puis là, Shepard, il dit
« Là, je voyais la trans
puis je me disais, elle a tellement
de fun. Si je fais mes jokes
sur les trans, je vais gâcher sa soirée.
Je ne devrais pas faire les jokes. » Puis il dit en même temps
« Si je ne suis pas capable de faire
des jokes devant elle, peut-être
je ne devrais pas les faire. »
Puis là, il prend une pause, il fait « Fuck them, call it. Je vais pas les faire puis là il prend une pause il fait
pis fuck them call it je vais faire les jokes paris pis après il fait les jokes c'est trans pis
la trans capotait pis il disait tabarnak je comprends pas pis il explique dans la même
soirée qu'il y avait une madame qui avait été choquéée par ses jokes de viol. Puis là, il dit, « Christ, je ne comprenais pas. »
Tu sais, il y a deux genres de personnes.
Tu as cette madame-là qui a tout le choc.
Puis tu as l'autre, la trans, que les trans me détestent.
Puis elle, elle se tient à rire à tout.
Elle était capable de prendre un gars à un joke.
Puis j'ai compris pourquoi.
Parce que c'est un homme avant.
C'est un gag très drôle.
Mais moi, c'était vraiment bon.
Moi, j'ai beaucoup aimé ça.
C'est pas tant important, mais c'est un gars qui a fait une quarantaine, je suppose?
Il a exactement mon âge, il a 45 ans.
OK.
Oui, 45 ans, mais il a commencé vraiment jeune, il a commencé à 15 ans.
14-15 ans, il allait
dans un club
à Washington. Ça fait que ça fait
30 ans qu'il fait ça.
Puis toi qui le suis beaucoup, quand lui-même
dit que des fois il prend des breaks,
ces shows sont vraiment espacés?
C'est qu'il a passé,
il a fait le Chappelle Show.
Puis quand il est parti du Chappelle Show,
genre, je vais dire n'importe quoi
dans les années, mais on va dire en 2004,
2005, il a pris
un break de 8 ans.
Il a fait rien, il a même pas monté
sur scène, puis après, ça doit
faire 5 ans qu'il a recommencé à monter sur scène.
Puis là, ça fait
3 ans qu'il chie
des specials. Il en a sorti
un avant hier avec un bonus de 20 minutes. L'année pass. Il y en a sorti un avant hier
avec un bonus de 20 minutes.
L'année passée, il y en a sorti deux.
L'année d'avant, il y en avait sorti deux.
Il a sorti cinq specials dans les deux dernières années.
Ce qui est quand même fort.
Moi, Chris, à 25 ans de carrière,
j'ai sorti trois shows.
Oui, oui.
Mais là, ils ont quand même...
Moi, à prendre la semi, ça durait peut-être 95 minutes, etc. mais là ils ont quand même tu sais moi mettons
apprendre à s'aimer
ça durait
mettons
peut-être 95 minutes
etc
mais si vraiment
tu sais
les specials sur Netflix
on voit que c'est
une heure
une heure cinq
ouais ouais ouais
fait qu'aux états
c'est plus facile
créer
tu sais
moi c'est ça
qu'on dirait
tout ton premier show
il durait combien de temps
ben il y avait un en track
mais
avec en track il durait mettons deux heures Il y avait un entraque, mais avec un entraque, il durait, mettons, 2h03.
Ça devait être 1h40.
Ça devait être 100 minutes de matériel.
C'est quasiment deux shows.
C'est quasiment deux shows.
Même Cornelius aussi.
Moi, à chaque fois, c'était...
Apprendre à s'aimer, c'était sans entraque.
C'était mon premier sans entraque.
C'était quand même 95 minutes, incluant le petit rappel.
Mais il faut dire que je n'avais pas de première partie.
Je n'ai jamais eu de première partie encore.
Parce que tu n'aimes pas aider la relève.
Non, mais c'est comme une nouvelle approche qui est arrivée.
Pour apprendre à s'aimer.
Qui est arrivée avec Courtemange et Patrick Huard.
Quand Patrick Huard a fait sa première partie à Court'aimer. Qui est arrivé avec Courtemange puis Patrick Huard. Quand Patrick Huard a fait la première
partie à Courtemange.
Non, mais on s'entend qu'il y a genre
10-12 ans. Non,
personne ne faisait ça.
Là, pour un quatrième
show, peut-être, mais
comme, mettons,
Chappelle, quand il
fait son...
Tu disais qu'il a fait un bonus de 20,
mais c'était un spécial d'une heure, mettons.
Oui, il a fait un spécial d'une heure.
Fait que sûrement que lors de la captation,
il y a quelqu'un qui fait sa première partie,
mais ce n'est pas capté.
Fait que le monde, il voit quand même à une heure et quart.
Oui, il doit voir une heure et demie, d'après moi.
Parce que souvent, se déplacer,
trouver le stationnement, aller super avant,
puis tu as un show d'une du nord pis tu t'en vas
me semble que c'est comme un peu pouet-pouet
dans le sens que c'est pas bon mais c'est cool
je sais que Amy Schumer s'était mis dans la marde
elle avait fait
elle faisait des shows d'aréna
pis un soir son show durait comme 43 minutes
imagine
tabarnak tu t'en vas
à quelque chose comme le Centre Bell
tu payes 100$,
tu payes 82$ de frais de service.
Ah non, c'est trop beau.
Oui, ça n'a pas de sens. Ah, parlant du Centre Bell,
j'avais,
je ne sais pas si je te l'avais parlé, j'avais eu l'idée
de faire le podcast au Centre Bell.
Puis après, c'est Yann Thériault qui m'avait
donné l'idée, il avait dit,
tu sais, j'avais dit, j'avais fait, ça n'a pas de sens,
ça coûte 100 000$ à louer. Moi, je pensais que c'était 100 000$ pour louer. Puis là, il m il avait dit, tu sais, j'avais dit, j'avais fait, ça n'a pas de sens, ça coûte 100 000 à louer.
Moi, je pensais que c'était 100 000 pour louer.
Puis là, il m'a dit, tu devrais te partir un Kickstarter,
tu vends les billets d'avance.
Ah, OK, ouais.
Puis un coup que tu as 100 000, là, tu le loues.
Puis là, je n'haïssais pas l'idée.
Mais on s'est informé, ça coûte 100 000 louer le Centre Bell,
puis ça coûte 95 000 de frais de technique. Ouf! Fait que c'est 195 000 piastres louer le Centre Bell, puis ça coûte 95 000 de frais de technique.
Ça fait que c'est 195 000 piastres louer le Centre Bell.
Puis moi, je voulais faire sous écoute avec…
Je trouvais ça drôle de mettre des billets à 5 piastres en haut.
Mais tu sais, même si je vendrais 20 000 billets à 5 piastres,
c'est juste 100 000.
Ça fait que je suis 90 000 piastres dans le trou
pour que le monde vienne m'écouter
puis me voir de loin.
Fait que là...
Mais si tu mettais, mettons,
on parle plus de parler,
mais mettons que tu mettais les meilleurs billets à,
mettons, 25 taxines.
Non, non, mais 25 taxines, frayines,
puis mettons une gradation 25, 20, 15, 10, 5.
Pour moi, tu pourrais arriver en haut de 200 000.
Mais là, par exemple,
tu sais, moi, j'ai dit non,
mais Venco,
ils ont dit
qu'ils allaient nous faire
une offre de coproduction.
Ah, OK.
Fait que là,
j'ai hâte de voir
ce qu'ils vont m'offrir.
OK.
Puis s'ils offrent
quelque chose de...
Parce que, tu sais,
faire le Centre Bell
de sous-écoute,
c'est juste pour après,
quand je vais être
sur mon lit de mort,
faire...
C'est quand même drôle.
C'est-tu que J'ai commencé un podcast
en appelant du monde
sur Skype. Après ça,
j'étais au Centre Bell.
En plus, moi, je voudrais faire le vrai Centre Bell.
Pas la formule que les humoristes
font à 5000 personnes.
Je veux 22 000 personnes.
Je veux...
Mais pour faire ça,
il faut le mettre vraiment pas cher.
Puis même à ça,
je suis même pas sûr que je remplirais.
Mais je veux pas risquer non plus.
Vu que là, j'ai été dans la marde
financièrement pendant 2-3 ans.
Là, je commence à sortir de la marde
vite suite. Je ferais mon argent
puis je loue une salle qui coûte
200 000. Il y a de quoi de ridicule.
Mais je comprends l'idée
qu'il y ait
une possibilité pour ceux qui veulent
vraiment être là
qu'il y ait des billets pas chers,
mais dans le sens que si, mettons,
les billets les plus chers sont
25-30, c'est pas déraisonnable
non plus si les gens sont vraiment bien placés.
Moi, je pense que j'y mettrais de façon ridicule.
Je pense que ce serait,
mettons, d'un blanc,
en haut, 5$.
D'un bleu, 10$.
D'un rouge, 15$.
Par terre, 25$.
Puis les 10 premières rangées, 1000$.
Il y a de quoi que je trouve drôle
entre la rangée 8
et la rangée 17 il y a une différence de
975
même de la rangée 9 à la rangée
10 à la rangée 11
ou peut-être je mettrais
entre la rangée 10 et la rangée 11
juste un petit filet comme
en première classe au cinéma.
Fait que tu vois, mais c'est un peu
flou, il faut que tu regardes l'écran.
Mais je pense...
Même que pour ça, à 1000, il n'y a même pas de
petit bonus, genre, on va les rencontrer mal qu'après.
Non, mais non.
Il n'y a pas de meet and greet.
Un meet and greet, mais pas avec moi.
Tu peux rencontrer J.R.A.L.L.E.
Tu peux aimer le pièce pour que Jr te parle d'Educalcon.
Mais c'est quelque chose que,
si eux autres, ils offrent quelque chose de cool,
je vais sûrement embarquer.
Mais, tu sais, quand Michel nous a envoyé les prix,
Yann a fait, ah, c'est cool.
Je pense, pareil, à 200 000, il y aurait moyen.
Mais, tu sais, c'est parce que c'était pas son 200 000, il y aurait moyen, mais c'est parce que
ce n'était pas 200 000 à lui.
Quand c'est ton 200 000,
puis en plus, je n'ai pas 200 000,
c'est stressant.
Je comprends, mais dans le sens que,
oui, c'est ça. Mais l'idée du
Kickstarter devient
une façon de réduire ton stress quand même.
Mais en même temps,
un Kickstarter,
ramasser 200 000
en Kickstarter, je ne sais même pas si
c'est déjà fait.
En fait, c'est comme une pré-vente.
Dans le sens que...
À moins, il faudrait que je fasse peut-être...
OK, ça me coûte 195 000.
Il y aurait moyen
que ça coûte 145 000, mais si je
limite les places à 5 000 personnes.
Ce que tu ne veux pas faire.
Mais ça, ce que je ne veux pas faire,
parce que c'est rien que les losers qui font ça.
C'est-à-dire la plupart de tes collègues.
Toutes mes collègues ont fait le centre Bell
des hosties d'échecs.
Mais non, je voudrais...
Parce que même si je fais,
j'ai déjà en pré-vente vendu pour 100 000 $,
c'est quand même 95 000 $.
Mais le partenariat qu'ils te proposeraient,
tu ne sais pas le quoi ça ressemblerait.
Mais je pense, comme j'ai du temps,
je pense à une affaire de partnership de même.
Je pense qu'à moins peut-être qu'il a risqué.
Lui, par exemple, c'est la formule 5000 places.
Ça coûte 150 000.
Mais c'est quand même de l'argent à tabarnak.
Oui, c'est de l'argent.
Ça n'a pas de sens.
Pour un soir.
Imagine.
Ça, c'est du vrai gambling.
Je produis ma tournée.
Ma tournée m'a coûté genre moins de 40.
C'est moi qui produisais.
Ça m'a coûté genre 45 000 pour l'overall
ben tu sais je veux dire après ça il y a un petit
réinvestissement quand on est tombé dans le profit mais
de ma poche c'est peut-être
60 mais je suivais la prod
attentivement pis etc
mais là pour un soir
moi j'ai mis 50 000
pour noir pour toute la tournée
fait que je t'ai dans le même prix
que toi
toi je pense où que c'est ça. Je t'ai même pris que toi.
Toi, je pense que c'était plus cher.
Tu avais un vrai décor.
Puis moi, mon décor, c'était un tabouret
puis un tapis.
C'est un peu moins cher.
Mais où que moi, j'ai mis plus d'argent
que toi, on avait payé
de la pub à Tout le monde en parle.
OK.
Mais même à ça, c'est ça ma pub.
C'est le podcast, puis tout le monde en parle,
puis un peu de télé.
Puis hier, c'était drôle, Jean-François Mercier m'a écrit,
parce qu'il sort, il voulait qu'on fasse un partnership,
genre on vend nos billets en forfait de Noël.
Puis il a dit, ça serait cool.
On pourrait couper nos pubs
à moitié.
Puis là, j'aimais son idée,
mais j'ai répondu, j'ai fait,
je n'achète pas de pub.
Non, mais toi, si tu écoutes,
ça devient une plateforme publicitaire.
Ce n'est pas une plateforme publicitaire,
mais ça l'est de façon collatérale.
C'est un info-pub pour moi.
En fait, on a tous compris pourquoi tu faisais ça.
Tu es un arriviste opportuniste.
C'est ça, money, money.
Parlant d'argent, j'ai eu,
hier,
Jason s'occupe de mes réseaux sociaux,
de sous-écoute depuis longtemps,
Two Drink Minimum depuis le début.
Puis là, j'ai décidé de tout mettre ensemble.
Puis moi, je suis le genre de personne,
je n'avais pas donné de paye à Jason.
Je suis supposé le payer à chaque semaine.
Le dernier chèque que j'avais envoyé,
c'était le 27 mars.
– Hé!
– Fait que j'étais loin en arrière
puis Jason
il chiale pas
il est tellement fin
j'ai dit envoie moi des factures
parce que si j'ai pas de factures je penserais pas te payer
puis là il m'a envoyé les factures
je pense qu'ils m'avaient déjà envoyé
le mois passé mais je les avais pas remarqué
puis là j'ai capoté
fait que j'ai fait, je vais le payer
genre Interact.
Mais moi, je suis case pop.
Puis case pop,
de ton compte business,
tu peux pas envoyer Interact.
Tu peux juste de particulier à particulier.
Fait que là, moi, ça n'a pas de sens.
Je peux pas le payer de ma poche.
Faut que je le paye de ma compagnie.
Fait que j'appelle Accédé, puis le gars,
moi c'est drôle,
si tu es arrogant avec moi,
j'explose à ce temps-là, je deviens
fâché rapidement. Puis là, le gars,
il est super fin, mais
je fais, je fais,
là, toutes les autres banques,
tu peux envoyer de l'argent
interact de ton compte commercial,
caisse pas que tu ne peux pas, je veux que tu me le rajoutes.
Puis là, là, tu sais,
qui est une demande ridicule,
mais j'étais comme, je veux que tu me le rajoutes.
Puis là, il a dit, mais c'est pas vrai que toutes les autres
banques
le font.
Puis il a dit, non, mais il m'a dit,
il a dit, j'ai appelé les autres banques,
puis parce que c'est une demande qu'on a de beaucoup de clients,
puis les autres banques l'offrent, c'est pas vrai que les autres banques parce qu'on a beaucoup de clients.
Ce n'est pas vrai que les autres banques l'offrent.
J'ai fait oui, l'offre.
Il a dit quelle banque?
J'étais comme tabarnak.
Excuse-toi.
Le fait,
excuse-toi.
Non, mais pas excuse-toi.
Dis-moi pas quelle autre banque.
J'ai dit, regarde, BMO, je sais qu'ils le font. Puis, Banque Nationale le font aussi.
Fait que là, mais le fait qu'il me disait
quelle autre banque, tu sais,
qu'il me questionnait comme je suis un menteur,
ça m'a pompé.
Fait que là, il me dit, OK, ça va venir bientôt.
Puis je fais, OK, quand?
Quand? Parce que j'ai un transfert à faire.
Mais il me dit bientôt.
Fait que là, il dit, c'est quoi, vous voulez transférer au juste de l'argent?
Puis là, j'ai fait, qu'est-ce que tu penses, tabarnak?
T'es une banque.
Je veux pas transférer, hostie, des cruches d'eau, hostie.
Tu sais, j'étais comme fâché.
J'étais juste fâché.
Le pauvre gars, c'est pas de sa faute.
Des fois, il y a de la bureaucratie.
Mais hostie, tu sais, la n'est pas de sa faute. Des fois, il y a de la bureaucratie. Mais, asti,
la fois, je dis, excuse-toi.
Si un client appelle et dit,
toutes les autres compagnies le font,
pourquoi vous ne le faites pas?
La meilleure réponse aurait été, excusez, monsieur,
ce n'est pas moi qui décide.
Si je réponds au téléphone,
je sais que c'est plate, mais ça va venir dans la prochaine année.
Juste ça, j'aurais fait, OK, cool.
Mais de me dire, ce n'est pas vrai que toutes les autres banques le font. Quelle banque?
Là, j'étais comme, toi, mon tabarnak.
Puis là, j'ai sorti
ma rage. J'ai sorti
ma rage sur lui.
Moi aussi, j'avais une rage avec XCD
quand on a donné un cas ensemble, mais c'était plus
par rapport à...
J'ai pas eu un bif au téléphone, mais c'était plus la plateforme.
Je voulais te faire un virement,
puis ça ne marchait pas.
Qu'est-ce qui ne marchait pas déjà?
Je pense que c'était ça,
que tu voulais m'envoyer accéder.
Je t'ai envoyé des sous par accéder,
mais j'avais comme une limite
parce que je te devais vraiment beaucoup d'argent
parce que tu m'avais payé beaucoup de drogue.
Non, non, je ne parle pas de drogue.
Non, non.
Mais je me rappelle que tu les appelais tout le temps.
Oui, je disais toujours, pourquoi ça ne marche pas?
Puis là, il y avait des glitchs.
Puis après, tu avais appelé, je me rappelle,
tu avais passé quatre heures avec eux autres,
avec les glitchs, ils t'ont long réglé.
Puis après, tu les as rappelés pour dire
que tu as perdu ta carte de crédit.
Ah oui, oui.
Puis en raccrochant, tu as trouvé ta carte de crédit.
Ah oui, j'ai fait annuler ma carte de crédit.
Ça a été long de la faire annuler.
Je raccroche, elle est en dessous d'un coussin.
Après, il fallait que je paye pour tout.
Là, j'ai refait un autre virement après.
Qui t'a encore pris 6 heures.
C'était assez magique.
Là, je n'ai plus de dette envers toi.
Non.
Là, on va aller avec des questions. Première
question vient de
Félix
Carrier-Landreau
qui veut savoir, Mike,
est-ce déjà arrivé que
Yann soit fâché d'un de tes
gags slash acharnement
que tu fais sur lui
lors des enregistrements?
Ça, j'ai demandé à Yann,
parce que quand on était à Québec,
Yann,
je fais souvent des jokes
à propos de son voisin, puis je fais,
je laisse sous-entendre que Yann est raciste.
Il est zéro raciste, mais, tu sais,
je l'ai présenté en disant,
Yann, il est ici,
il n'est pas ici pour le podcast, il est à Québec
pour un meeting de la meute.
Il a eu un bon rire.
Après, Yann,
j'ai demandé, après j'ai dit, ça dérange
ça, ce que je fais, ces jokes-là.
Puis ils m'ont dit que non, mais ça les dérangeait
quand le monde qu'ils ne connaissaient pas
le faisait.
Mettons, des fois, il y a des invités que Yann
a rencontrés une fois, puis là, eux autres
essayent de le piner. Ils répètent les running gag de sous-écoute,
mais eux autres, ils n'ont pas de familiarité.
Oui, exact. Mais ça,
je le comprends, ça le gosse.
Parce que moi, l'affaire qui me gosse le plus,
c'est du monde qui essaye
de me puncher
en disant une joke que moi, j'ai dit,
mais juste en répétant la même joke.
Oui, oui, oui. Puis je suis comme, crée, je l'ai dit,
cette joke-là.
Trouve quelque chose de mieux.
Sois plus créatif.
Le plus dégueulasse, c'est quand le monde me fait des jokes
de chèvres, vu que j'avais fait
une joke que j'avais fourré une chèvre en
98 dans un gala.
Ça fait quand même 21 ans.
Un petit bout de temps.
Il y a certaines affaires que
tu n'oublies pas.
OJ a tué sa femme
il y a plus que 21 ans.
Ça, on peut faire des jokes là-dessus.
Mais l'affaire de la chèvre, Chris,
il y a d'autres manières de me puncher.
Je n'ai pas juste
eu une joke de fourrer une chèvre.
Après, j'ai fait bon,
on va rouler là-dessus.
Des fois,
même quand j'en fais des sous-écoutes,
des fois, il devient comme un peu une tête de Turc,
mais c'est jamais, en ce cas, par expérience personnelle,
je pense que c'est jamais vraiment « mean-spirited » envers Yann.
Non, je l'aime beaucoup, Yann.
C'est comme si on avait niaisé sur la théorie du hibou, les hiboux.
Mais Yann, tu sais, l'affaire qui me fascine de lui, puis il y avait à Québec... Moi, j'aime ça quand
il se fâche. Il est vraiment le fun.
Tu sais, j'écoute son Daily Buffer, là.
Je sais pas si t'as déjà écouté son podcast.
Oui, peut-être une couple de fois, mais pas...
Quand il se fâche, là, c'est magique.
Il vient vraiment fâcher.
Puis l'épisode qu'on a fait
à Québec avec Pepper puis
Marilyn Gendron,
on parlait de télé
et de radio.
Marilyn Gendron existe comme humoriste.
Ah, Marilyn Gendron.
Oui, Marilyn Gendron
n'a jamais fait le podcast.
C'est parce que j'avais vu les captures d'écran des invités
et à mon souvenir, c'était Gendron.
Oui, c'était Gendron.
Je ne sais pas pourquoi j'ai dit Gendron.
C'est une autre personne.
Mais oui, c'est ça. Là,
on parlait de télé et de radio.
Puis tu sais, Marilyn fait de la radio
à C'est quoi. Elle défendait ça
à 100 000 à l'heure. Pepper
défendait la télé parce qu'il capote sa TV.
Puis là, moi, je ne
chiais pas sur la radio ou la télé, mais je disais
juste mes points de vue.
Puis là, eux autres,
ils défendaient vraiment de façon...
vraiment acharnée.
Puis là, un moment donné,
Yann, il a juste explosé.
Et c'était magique.
Il s'est aimé.
L'écran est parfait parce qu'il était en arrière de nous autres.
Fait que tu vois juste, nous autres, on parle.
Puis là, tuas Yann qui fait
tabarnak!
Le problème avec la télé,
tout le temps, les mêmes collistes de face depuis 10 ans.
Puis là, il crie,
il crie, il crie. Il avait trop refoulé
face à ça. Ah, c'était tellement hâte!
Je me suis juste levé, puis j'ai fait un
mic drop, puis je suis parti.
C'est de même qu'on a fini le podcast,
puis j'étais vraiment asti que je trouvais
ça drôle. Puis j'ai vu, il y avait
une des questions qui avait rapport
avec ça, je ne me rappelle pas c'était qui,
qui...
Ah non, ça n'avait même pas rapport avec ça,
c'est que il y a quelqu'un qui s'est
trompé dans la question,
je vais essayer de trouver, c'est où?
Tu vois que je gère bien...
Dans une autre vie, j'ai été recherchiste
ok
je sais pas
c'est qui qui posait la question
mais il demandait, il y a un soir à Québec
que
on a fini vraiment
trop tard, puis là
c'était avec Christine Morancy et Alex Perron
puis j'arrêtais pas
de, tu sais, vu que là Michel disait, il faut arrêter le podcast c'est avec Christine Morancy et Alex Perron. Puis, je n'arrêtais pas de…
Tu sais, vu que là, Michel disait,
il faut arrêter, il faut arrêter,
le podcast est fini.
Puis là, moi, je me suis mis à faire
comme quasiment une parodie de Jean-Marc.
On défonce, on défonce.
Puis là, on a défoncé.
Et la manière que, je ne sais pas
si c'est comédien ou Michel,
ils ont dit, là, il faut vraiment arrêter
vu que la police est arrivée.
La police est dehors. Puis là, j'êter vu que la police est arrivée la police est dehors
puis là j'étais comme la police est arrivée
puis là j'ai fait ben qu'ils montent sur scène
puis là ils ont fait non non non
ils sont backstage
ils veulent pas monter sur scène
ça veut dire qu'ils sont pas là
il y a aucun policier qui fait
on va arrêter ce spectacle là
on veut pas déranger
dans le sens qu'en général l'heure de tomber
pour les trucs bruyants c'est 11h
mais là il y a eu une dérogation jusqu'à minuit
c'est ça que je me disais dans les dérogations
puis moi on commençait à 10h30
fait qu'on finissait tout le temps vers
minuit et quart, minuit et demi
mais là, ça c'était le premier soir
qu'on défonçait, puis là
je pense Michel avait de la pression de Comédia
puis là le monde de Comédia
me disait « La police est là. » Puis je savais
que c'était pas vrai. Puis le gars voulait
savoir si Michel était fâché, puis Yann était
fâché. Puis je pense pas.
Je pense pas. Ils me l'ont pas reparlé après.
Ils me l'ont pas reparlé.
Mais Yann aurait été fâché parce qu'il aurait
voulu aller se coucher? Ben non, mais Yann,
c'est sûr que Yann aurait pas été
fâché, vu que Yann,
tu sais, il est là.
Il est payé à l'heure.
Il est pas payé à l'heure, fait que tu sais que le show
finit, tu sais, il s'est déplacé à Québec.
Fait que tu fasses un show de 10h30
à minuit 10 ou minuit 40,
tu sais, t'es à Québec
pis tu vas te coucher anyway à 1h30
du matin, là, tu sais.
Michel, par exemple, j'ai pensé sur le coup que
Michel était en crise, mais je pense que Michel
essayait de... Il y avait de la
pression de comédien et il ne voulait pas les faire chier.
Mais moi, ça ne me dérangeait pas de les faire
chier. Il était pris
entre deux feux, Michel. Il était comme, il faut que
j'aille à mon artiste qui
ne s'attende pas d'arrêter.
Je me fais gosser.
En même temps,
s'il voulait vraiment que je finisse à minuit,
mets-moi à 9h30.
C'est sûr que je ne m'en rends pas jusqu'à minuit
si je commence à 9h30.
Mais 10h, c'est exact.
Je vais tomber en bas du stage.
Ils vont me rouler jusqu'au Château-Frontenay.
Mais nous, on avait fini,
celui avec Dan Guérini,
on avait fini, je je pense à minuit 10
on a pas eu trop peur
non c'est ça
je pense le premier soir qu'on a vraiment busté
c'était Christine
puis Alex Perron
puis ça c'était la deuxième
c'était pas le lendemain d'une autre
je pense que oui c'est le lendemain
puis après ça on a tout le temps busté
on a tout le temps busté
il restait pas juste Jean-? Il ne restait pas juste Jonka et Pepper?
Peut-être, oui.
Donc, ton tout le temps est un peu large.
Non, mais je pense que Christine et Alex Perron,
c'était peut-être la...
C'est la deuxième semaine?
Peut-être, oui.
OK, donc oui, on a juste busté deux soirs.
Ils m'ont fait filer comme si je bustais tout le temps.
J'ai busté deux fois.
Amène-moi...
Il faudrait tout le temps que je sois là
pour trouver des arguments
pour te défendre. Exactement.
Je ne sais pas pourquoi tu engages...
Comment s'appelle déjà ton avocat?
Julius Quinn. Je ne sais pas pourquoi ce n'est pas moi.
Juju. Je l'appelle Juju.
Juju. Juju.
Bonjour Juju. Tu pourrais switcher de lui à moi
et voir ce que ça peut donner.
Avec une tâche, je pense que je peux être assez crédible.
Je vais faire ma... Je préfère ce que ça peut donner. Avec une tâche, je pense que je suis peut-être assez crédible.
Je préfère ce que je faisais souvent dans mes dissertations à l'école,
dans des sujets que je maîtrisais zéro, mettons l'économie.
J'ai toujours été bon en français,
mais il y a des matières que je maîtrisais focales,
genre l'économie, exemple, ou la chimie.
Je n'écoutais pas, je n'étais pas bon.
Mais j'étais quand même assez bon pour noyer le fait
que je comprenais zéro
avec des mots
trop compliqués, je pense que les profs étaient
comme, ah ça doit être bon, on comprend
rien, il y a trop de mots
trop de mots recherchés
ou trop de mots, on fait comme
on va y donner, mais parce que
surtout, je sais pas pourquoi je me suis rappelé de ça.
Je ne pense pas que je le parlais ici, mais en économie, je n'étais vraiment pas bon.
Comment ça?
Ça ne m'a jamais intéressé, l'économie, taux d'escompte, l'inflation.
Là, ça m'intéresse plus qu'avant, mais à l'école, je n'écoutais pas.
Je n'avais aucun intérêt.
J'ai un ami, Dominique tout le temps, name drop, qui était vraiment, c'était mon meilleur
ami, puis il était très bon à l'école,
il était bon en économie, il était pas bon en français.
Puis à un moment donné,
on avait triché lors d'un examen.
Oh là là, je me mets dans la marde.
Mais on avait fait comme ça.
Tu penses que le père Boulay, écoute,
dans sa tombe, il va revivre.
Le père Boulay, il est au paradis, puis écoute.
Mais on avait fait un truc que c'était, je dirais, 70 ou 80 % choix de réponse, puis 20 % développement.
Puis là, on s'était dit, mettons, l'examen durait deux heures, puis mettons qu'il finissait à 11h30.
Puis là, souvent, lui, il est assez rapide pour répondre aux examens.
Puis on s'était dit, à 11h, à chaque 30 secondes, tu me donnes une réponse. Puis là, mettons,
c'était A, B, C, D. A, c'était je me pogne l'oreille.
B, c'est j'efface.
C, je tousse un peu. Puis D,
je me joue dans les cheveux.
Quelque chose comme ça. Fait que là, aux 30
secondes, à partir de 11h,
je le regardais. De toute façon, c'est un peu
subtil, mais il effaçait.
Je disais, OK, c'est B.
Il se pognait l'oreille. On les faisait toutes de même.
Ça marchait super bien.
Là, arrivaient les questions de développement.
Lui,
qui est vraiment poche en français,
j'ai eu une meilleure note que lui.
J'ai eu une nestie de bonnes notes
à cause de lui, parce que les choix de réponse,
ils avaient tous de bon. Mais lui, il perdait
des notes pour les fautes. Il perdait
des points pour les fautes. Moi, je ne faisais pas de fautes.
La question de développement, justement, je me servais
de faire semblant que je
comprends en mettant trop de mots, puis les profs,
ils devaient abandonner. Puis lui, il perdait des points
pour les fautes. Il avait vu ma note.
Tabarnak, tu as eu plus haut que moi, Christ.
C'est tout moi qui fait. Tu as une meilleure note.
Il n'était pas vraiment affru.
Mais c'est un truc, pour vrai. Je ne vais pas
donner des trucs aux jeunes. De toute façon, il n'y a pas d'étudiants en secondaire qui écoutent.
C'est juste du cégep.
Mais ça, en plus, c'est un mauvais truc, vu que tu toussais.
Le monde va remarquer.
Il faut être plus discret.
Il faudrait que ça soit ça, ça, ou même juste…
Son toussage, ce n'était pas une grosse touche.
S'il est à côté de toi, pas que le prof remarque,
tu mets tes mains sur la table et tu fais un...
On ne le voit pas,
mais tu fais un, deux, trois ou quatre.
Oui, mais on était vraiment...
Ah, vous n'étiez pas collé.
Non, on n'était pas collé.
Sinon, ça aurait été A, m'assure-moi,
B, petite fellation discrète,
C...
Non, mais c'était impossible
de prouver que c'est une tricherie.
Quand t'es comme à l'autre bout de la classe,
moi, je faisais juste le regarder, puis j'étais comme en axe.
Mais si t'entends tout le temps le même gars faire...
Ouais, mais ça, c'était comme,
mettons, c'était trois...
C'était juste une toux sur les quatre choix de réponse,
fait qu'il a peut-être toussé trois fois en l'espace de...
Trois minutes.
Non, non, mais en l'espace de 13 minutes, il a toussé peut-être
trois fois. Le reste du temps, il est effacé.
Ça aurait été fort que
ton prof soit un peu
autiste et qu'il remarque que
à chaque minute et demie, il tousse.
Il tousse. Qu'est-ce qui se passe?
Mais bon, je n'ai pas triché souvent.
Je pense que c'est la seule fois où je me rappelle que j'ai triché.
Mais en économie, ça ne m'intéressait pas et j'avais tellement le goût
de pas couler mon cours d'économie
pour faire une reprise de mon cours
que
ça m'a aidé, merci Dominique
désolé je suis une mère neutre que toi
là il y a une question de
Mickaël Paquin
qui veut savoir, êtes-vous
conspirationniste, croyez-vous
aux théories du complot?
Exemple, 9-11,
Area 51, Jeffrey Epstein,
etc.
Moi, je pense
Epstein, c'est pas une théorie du complot.
C'est clair qu'il s'est fait tuer.
Ok, dans ce sens-là,
clairement qu'il s'est fait tuer. C'est impossible.
C'est impossible.
Il y avait, tu sais, les hommes les plus riches, les plus influents,
qui allaient fourrer des enfants chez eux.
Il était en prison, il allait les nommer.
Puis là, il se suicide.
Il est dans Under Suicide Watch.
Le gars qui le surveillait, il n'était pas là.
Puis il y a eu un fuck de caméra ce soir-là.
Oui, oui.
Non, non.
Je suis d'accord avec toi, ce n'est pas une conspiration.
Je ne suis pas mal sûr que c'est fait.
9-11, j'ai quand même vu des documentaires.
Moi, je suis quand même quelqu'un de curieux.
Des fois, quand il y a un buzz qui se crée sur une oeuvre quelconque
ou un documentaire quelconque ou dans ce cas-ci, un documentaire. Pour toi, 9-11, c'est une oeuvre quelconque ou un documentaire quelconque ou dans ce cas-ci un documentaire. Fait que pour toi,
9-11, c'est un oeuvre.
Ouais, c'est un chef d'oeuvre.
C'est beau.
C'est de l'art.
Non, mais...
C'est ça,
j'avais écouté, j'ai quand même écouté
un documentaire, ça fait quand même longtemps
ça, fait que j'ai comme plus de mémoire, mais
c'est un documentaire qui était quand même bien fait.
Ça ne m'a pas shaké, mais
je peux comprendre que
ça draine du monde dans le mouvement
conspirationniste, mais
pas au point de me dire
que c'était
St.G.
ou non.
Moi, je ne fais jamais
confiance à personne. Quand j'entends, mettons, les toi, tu es-tu... Moi, je ne fais jamais confiance à personne.
Quand j'entends, mettons,
les nouvelles, je suis le genre de personne,
je ne fais jamais confiance,
mais j'embarque tout le temps.
Si je regarde un documentaire
qui prouve, mettons,
qui va montrer que 9-11
s'est arrangé,
si c'est
bien fait
je vais faire
ah oui ils ont raison
deux minutes après je regarde un documentaire
qui prouve que c'était pas arrangé
que c'était vraiment Al-Qaïda
là je fais ah ok c'est clairement Al-Qaïda
tu es un peu girouette
si tu te fais montrer des preuves
bien avancées
le seul que j'ai jamais embarqué
ou que j'ai embar embarqué ou que j'ai
embarqué tout de suite en le voyant,
c'était l'affaire de Hitler
qui n'est pas mort en Allemagne.
Ça, je le crois.
Je ne suis pas tellement au courant de celle-là.
Oui, il y a plein de...
Il est mort
en Amérique du Sud.
C'est quel pays? Je ne m'en rappelle même pas.
C'est pas un Autrichien, lui? J'ai comme un blanc, mais...
C'est un Autrichien, c'est ça?
Oui, mais Hitler, il est plus connu comme le gars qui a tué les Juifs.
Oui, oui, non, non.
C'est pas ça.
Autrichien, c'est pas son principal fédéral?
Non.
C'est son Wikipédia.
C'est Adolf Hitler, homme autrichien.
Puis après, tu vois,
dans l'historique,
il a essayé de détruire une race au complet. Il a fait d'autres ça le Hitler, homme autrichien. Puis après, tu vois dans l'historique, ah bien, Corliss, il a essayé de détruire une race au complet.
Il a fait d'autres petites erreurs, ça a l'air.
Mais moi, je ne me rappelle pas c'est quel pays.
Astiq, j'ai une mauvaise mémoire.
Mais c'est ça.
Ça, en le regardant, je le croyais
parce qu'il y a plein de nazis
qui sont allés dans ce pays-là
et il y avait une communauté de nazis
qui étaient là-bas.
Ça, je le crois.
Sinon, l'affaire des Flat Earthers,
je ne crois pas que c'est vrai.
T'as-tu vu...
Ça a plus ou moins rapport
avec le conspirationnisme.
J'ai plus de mémoire.
C'est épouvantable.
Le truc sur le documentaire Netflix
sur les cinq jeunes noirs
dans
Central Park.
As-tu vu ça?
Oui, je l'ai vu.
C'est quoi dans le titre déjà?
Je ne m'en rappelle pas du nom.
Mais c'est tellement rageant.
J'étais obligé de prendre des pauses
dans mon écoute tellement je rageais
à quel point c'était magouilleux
sais-tu Oui?
je vais faire Central Park 5
c'est le film sur le Central Park 5
mais là c'est une série
je pense que c'est 5-6 épisodes
on suit à l'âge adulte
c'est pas documentaire
c'est un film
il y en a un à ce titre qu'il y documentaire c'est non c'est un film le
le
il y en a un
à ce titre
d'un idiot
tu sais
celui qui était même pas là
ou tu sais
qui suivait
c'est lui
qui fait le plus
c'est lui qui fait
le plus de prison
ouais c'est
when they see us
when they see us
ouais
ah ouais lui
il a fait de la prison
lui là
c'était bat
tabassé
c'était
c'est vraiment
quel imbécile lui quel imbécile, lui.
Quel imbécile.
En même temps.
Mais tu sais, en même temps...
Il voulait être solidaire de son ami,
puis il dit, je veux pas que mon ami soit tout seul.
Cet film-là, c'est un peu, par exemple,
comme Making a Murderer.
C'est une affaire que c'est tout le temps...
C'est le monde pauvre là-dessus.
Puis c'est pas tout le monde pauvre qui sont de même.
Mais si la police te dit, regarde,
t'as juste... Avoue-le,
ça va bien aller. Qu'est-ce qu'il faut
être innocent de l'avouer?
Oui, mais ils ont 13-14 ans.
Oui, oui, non, je sais bien.
Mais tu sais, comme le jeune que c'est
son père qui dit, tu devrais...
Chris Dépay, là, ce gars-là,
c'est un étron, là.
Oui, non, ça, c'est épouvantable. Mais c'est vraiment enrageant.
Mais c'est fou.
Moi, même jeune,
je m'étais fait
pogner un moment donné.
Moi et mes amis,
on allait,
on volait des côtes et des bottes
des skinheads à Québec.
On se promenait.
C'était quand je venais d'avoir mon permis.
Fait que quand j'avais 16 ans, on faisait le tour.
Surtout qu'on voyait quelqu'un avec un bomber
ou des docs, on sortait,
on faisait semblant d'être des nazis
pour qu'eux autres nous disent des affaires.
Moi aussi, je suis un nazi.
Au début, on avait un bat de baseball
pis on disait, donne-moi ton code, donne-moi tes bottes,
sinon je te tue. Pis là,
ils nous le donnaient tout le temps. Mais à la fin,
on sortait puis on les tabassait.
C'était violent, là. C'était une violence, là.
Il y avait un gars, un moment donné,
j'étais tout seul. Tu sais, au début,
je faisais ça avec mes chums. Un moment donné, je roulais.
Puis là, j'avais vu un skin qui marchait
dans la rue. J'avais parké mon char.
J'avais pas de batte de baseball. J'avais juste
mon affaire pour gratter la glace.
J'étais sorti avec ça, puis là, j'ai donné des coups.
J'ai donné des coups sur la tête, puis là, il a enlevé son compte, m'a donné son compte.
Tu t'attaquais à un skill?
Oui.
Parce que quand même, tu prenais pas la victime la plus soft?
Non, non, mais tu sais, on était tout le temps en gang, sauf cette fois-là.
Puis j'avais tellement une confiance innocente
parce que je ne savais pas comment me battre.
Fait que si le gars avait fait « Hey, si tu arrêtes
de me frapper avec ton plastique, puis
il aurait pu me tabasser, là. »
Mais il y avait un des gars qu'on avait volé
que lui, son père, c'était un policier
qui avait pris mon numéro de plaque.
Puis là, fait que la police est arrivée chez nous.
Puis la police...
– À quel âge, mettons, mettons? J'avais 16 ans.
J'avais 16 ou peut-être 17,
mais je pense que j'avais 16.
La police est arrivée chez nous
et avait dit, t'as volé
un manteau.
Le gars avait fait à croire que moi,
j'étais un skin, puis pas lui.
OK.
Mais tu sais, Chris, t'as pas de cheveux.
Moi, j'ai des cheveux.
Si on va dans ta chambre,
les posters sont tous racistes.
Moi, tabarnak.
Toi, c'est mes godesses.
Moi aussi, c'était juste des blancs.
Mais j'ai des cousins noirs.
J'aurais pu dire ça.
J'ai des cousins noirs, mais ils sont pâles.
Tu te sers dans tes choufles.
J'ai un cousin.
Non, mais c'est vrai que j'ai des...
D'habitude, je me sers de ça pour mes jokes.
Si j'ai une joke un peu...
Si j'ai une joke homophobe, je vais faire mon cousin gay,
il me disait, mais j'ai vraiment des cousins noirs.
Mais là, la police, quand elle est arrivée,
elle avait dit, vous savez pourquoi on est ici?
J'avais aucune idée.
Puis je pensais sur le coup,
parce que j'avais mon ami qui travaillait d'un dépanneur.
J'allais le voir des fois.
Moi, j'avais un petit pistolet BB.
J'aimais ça faire peur aux clients qui arrivaient.
Les clients arrivaient au dépanneur.
Moi, je sortais mon fusil pour faire comme je faisais un hold-up
pour voir s'il allait rentrer ou se sauver.
Il se sauvait tout.
C'est un peu normal.
Je vais quand même aller acheter ma barbe
Mars.
Moi, ça me faisait rire. Je ne sais pas pourquoi.
Là, la police arrive,
puis il est comme, tu sais pourquoi qu'on est ici?
J'étais sûr que c'était pour ça.
Mais là, je me disais, je ne peux pas avouer que c'est ça.
J'ai fait non.
Puis là, il a dit,
où étiez-vous telle date?
Puis là, j'ai catché, ça n'a pas rapport avec le dépanneur.
Le dépanneur, c'était hier ou avant hier.
Mais lui, aussitôt qu'il me disait, on sait que c'est vous, on sait que c'est vous,
ce n'était pas moi.
Vu que je me disais, dans les films de mafia, ça marchait tout le temps.
Ce n'était pas moi.
Puis après, j'ai été chanceux
parce que quand on est allé en cours,
moi, c'était moi puis mon ami Mike
qui avait volé le code du gars.
Mais vu que lui s'appelait Mike
puis moi, je m'appelais Mike,
sa mère à lui,
elle détait,
je sais pas si elle détait
ou elle était juste vraiment amie
avec le juge qui allait voir notre cause.
Puis là, il avait dit,
« Regarde, mon fils Mike,
il est avec un petit bâme.
Puis c'est tout lui qui a organisé.
Mike, c'est un bon gars.
Il ferait pas mal à une mouche.
Fait que sois cool avec.
Inquiète-toi pas, je vais être cool avec. »
Là, on est arrivé en cours.
Lui, vu qu'il savait
que sa mère avait parlé au juge,
lui, il est arrivé sans jeans troués, en t-shirt.
Moi, je m'étais habillé en veste,
habillé cravate. J'avais
ma mallette.
J'étais prêt.
J'avais de l'air d'un petit homme d'affaires.
J'étais arrivé. C'était moi
qui avais menacé le gars. Mike
était juste debout à côté de moi. Lui,
il a pogné le maximum qu'il pouvait avoir.
Moi, j'ai poigné le minimum, même si j'avais un bâton.
Puis je lui disais que j'allais le tuer.
C'est quand même weird.
Mais
quand il a poigné le maximum, il a
poigné quoi? Des trucs
à du vinyle?
Non, vu que c'était juste menace.
Travaux communautaires?
C'était travaux communautaires.
Moi, j'ai pogné 40 heures.
Lui, je pense qu'il a pogné 120 heures.
OK.
Mais lui, il a pogné 120 heures pour étant le gars qui était avec le gars qui faisait les menaces.
Puis le gars qui a fait les menaces a pogné 40 heures.
Ça aurait dû être l'inverse.
Oui, ça aurait dû être l'inverse.
Puis toi, c'était quoi tes 40 heures?
J'ai travaillé dans une maison de retraite pour le monde qui était trop vieux
pour l'asile d'Orsinville.
Ils les mettaient dans un foyer.
Puis moi, j'étais là pour m'occuper d'eux autres.
OK.
Puis c'était...
Au début, je pensais que ça allait être cool.
Mais le premier jour,
on avait été jouer au quai avec eux autres.
Puis je savais pas,
est-ce que t'es supposé les laisser gagner.
C'est tous des déficits intellectuels.
Puis moi, je les ai torchés.
Je ne joue jamais au hockey, mais j'ai pogné,
on va dire, 130, 120.
Puis eux autres ont pogné 14.
Puis après, ils étaient fâchés après moi.
Il y avait une madame.
Une des parties de ma job, c'était de vider les poubelles.
Elle, elle faisait le tour des poubelles, puis elle
pissait dedans.
Elle ne pissait pas dans toutes les poubelles, mais elle en pissait
dans une ou deux.
Chic, chic, chic.
Mais, dans le fond, il y avait quand même
quelqu'un, ce n'était pas
juste toi et les personnes âgées.
Non, non, non. Il y avait
des employés. Oui, oui. Il y avait des employés.
Avec un gars qui fait ses travaux comme une autre,
il n'ira pas tout seul avec les vieux au quai.
Le jeune qui a menacé un nazi.
Ça lui a pas passé qu'il les ait pour les amener au quai.
Il y avait un des messieurs,
je trouvais ça tellement triste,
il y avait un des messieurs,
il n'était pas capable de parler,
puis il capotait sur l'église.
Fait que lui, il allait tout le temps à l'église,
à tous les jours, puis il allait à l'église,
puis il n'était pas capable de parler, le monsieur.
Je ne sais pas s'il avait eu un traumatisme quand il était jeune.
Tu sais, physiquement, il pouvait faire du son,
mais il n'y a rien qui sortait.
Fait que tu sais, il venait te voir, puis il faisait...
Puis là,
t'étais comme... Il faisait vraiment... Puis, tu sais,
l'église qui allait à tous les jours,
genre l'année d'avant,
il l'avait vu brûler, mais vu
qu'il ne faisait pas de son, il n'était pas capable
de le dire après.
Fait qu'il avait vu l'église brûler, puis là, il était comme...
Sorry.
Puis il avait demandé de l'aide en faisant.
Ça, je trouvais ça drôle.
Mais c'est juste moi.
Le pauvre monsieur, c'est la seule chose
qu'il aime. Ça brûle.
Il veut défendre ce qu'il aime.
Pour moi, c'est un événement cocasse.
Fait que tes 40 heures,
c'était ça?
Mes 40 heures, c'était ça, oui.
C'est quasiment une semaine, en fait. Bien, j'avais... Vu que j' heures, c'était ça? Mes 40 heures, c'était ça, oui.
C'était quasiment une semaine, en fait.
Bien, vu que j'étais à l'école,
c'était les fins de semaine.
Fait que c'était...
T'avais-tu focussé tes heures communautaires?
Non, non, non.
Il fallait les faire parce que, tu sais,
après chaque jour, quelqu'un signait.
Il fallait que tu dises écrit combien d'heures t'as fait.
Fait que j'ai... Puis mon ami Mike, lui, il avait pogné bien plus d'heures que moi.
Je ne sais pas ce qu'il faisait.
Lui, par exemple, c'était un tout croche qui gérait ça.
Puis le gars, il avait dit…
Il avait signé.
Mike n'avait même pas fait ses travaux communautaires.
Je ne sais pas s'il avait donné de l'argent au gars
ou le gars a juste fait « Regarde, on s'en calait ça.
Fais deux jours, je vais signer. »
Tandis que moi,
chaque minute était calculée.
Mais...
C'est moi qui ai fait
le crime. J'ai eu
ce que je méritais. Un peu.
Le karma.
Ouais. Fait que, ok. Bon,
là, je vais trouver des...
Ah, il y a...
Attends. Ça... Ouais, il y a une question
de... On n'a pas parlé
beaucoup la semaine passée non plus,
où il y a cinq minutes, si le monde écoute
sur Patreon.
On n'a pas parlé beaucoup
d'humour dans le dernier, ni dans
celui-là. Ça, c'est pas vraiment par rapport à l'humour,
mais Alexandre veut savoir, Mike,
où en sont rendus
tes procédures d'appel?
J'attends. C'est juste ça.
Fait que là, je vais avoir le jugement probablement dans les six prochains mois.
Puis ça va être un jugement écrit ou tu vas être convoqué?
Non, je vais recevoir ça.
Tu sais, je pense que Julius Gray reçoit une lettre.
Après, lui, il m'envoie un e-mail.
Mais de la manière,
vu que c'est une cause qui a été vraiment médiatisée,
moi, la dernière fois, il m'avait dit,
regarde, je vais recevoir une lettre,
je vais t'envoyer un e-mail.
Puis je l'ai appris au 98.5,
que j'avais été trouvé coupable.
Oui, c'est ça.
Je sais qu'il y a des journalistes
qui attendent juste ça.
Puis tu disais aussi que
lui, il avait l'impression
que tu allais perdre. En fait, c'était comme
trois juges. Il y en a un qui avait
l'air de tomber, un pas du tout, puis l'autre
qui ne s'était pas clé. Oui, c'était trois juges.
Il y avait...
En fait,
ça, je ne pense pas que ça leur apporte, mais
ça, ça leur apporte un peu. Tu sais, mais ça, ça a un peu un rapport.
Tu sais, moi, j'ai un humour qui est très masculin.
Et en cours, on était juste trois hommes.
Il y avait moi, il y avait Julius Gray, puis il y avait l'avocat de l'API qui parlait pour me défendre aussi.
Puis le reste, c'était toutes des femmes.
Les trois juges, c'était des femmes. Tout le monde de la Commission des droits de la personne, c'était toutes des femmes les trois juges c'était des femmes tout le monde de la commission
des droits de la personne c'était des femmes
je sais pas les noms
de leur job mais genre la
policière qui arrive et qui dit
ok levez-vous
pour les juges c'était une femme
c'était juste des femmes
pas que si ça avait été des hommes
ça leur aurait été mieux mais ça leur aurait été mieux
moi j'avais Julius Gray au début il m'avait dit pas que si ça avait été des hommes, ça leur aurait été mieux, mais ça leur aurait été mieux.
Mais moi,
j'avais, Julius Greer,
au début, il m'avait dit, tu vas perdre la Commission des droits de la personne,
mais tu vas gagner en appel.
Puis en sortant, il a fait, je pense
que tu vas perdre.
Mais c'était, il y avait,
parce qu'il y avait la juge-chef,
puis là, tu sais, je devrais connaître
plus les termes, mais c'est parce qu'il y avait la juge-chef, puis là, tu sais, je devrais connaître plus les termes,
mais c'est parce qu'il y a une juge en chef
puis il y a deux juges qui sont là pour l'aider un peu.
Mais c'est trois juges.
Mais ça a le même poids.
La juge en chef n'a pas un poids supplémentaire.
Non, mais c'est elle.
Par exemple, s'il y en a une juge qui dit quoi
que la juge en chef n'est pas d'accord,
la juge en chef a le droit de
partir un débat avec,
tandis que les deux autres juges,
si la juge principale ou l'autre
juge dit quelque chose,
ils ne peuvent rien dire. C'est son
seul pouvoir, mais sinon, ils sont trois juges.
Fait que s'il y en a deux qui votent pour moi
un compte, je gagne.
Mais celle en chef,
c'est celle que tu sentais de ton bord? Celle en chef, je sentais qu'elle était
vraiment de mon bord. Il y en avait une
qui était vraiment contre moi.
Puis l'autre,
j'avais l'impression qu'elle comprenait rien.
Qu'elle comprenait rien.
Vu qu'elle... Sur le coup, je pense
qu'elle est peut-être un peu avec moi. Mais après,
elle avait dit une affaire en cours.
Elle avait dit...
Là, on est ici parce que Mike Ward a dit
que le petit Jérémy n'était pas mort.
Puis quand on google sa maladie,
on voit que ce n'est pas mortel, le Treacherous Collins.
Ça ne serait pas un peu la job de l'humoriste
de se renseigner et de dire les faits réels.
Puis là,
Michel était comme,
dans l'oreille, il m'a dit,
dans le même numéro, je disais que Louis-José Hood
n'avait pas de pénis. Louis-José Hood a un pénis.
100% de ma job,
c'est de prendre des affaires vraies
et de les rendre faux à la fin
pour avoir un rire.
Puis là, j'avais cette madame-là que pour elle la job d'un humoriste
c'est de juste
d'être journaliste
ben franchement
je ne peux pas comprendre le mandat d'un humoriste
non non non
elle j'ai fait
elle est n'importe quoi
il y en a une qui ne m'aime pas
une qui m'aime et une qui ne comprend rien
c'est ça
j'ai aucune idée
mais est-ce que les trois
peut-être que tu ne sais pas la réponse
mais dans le sens est-ce que les trois
écrivent leur jugement
séparément et quand c'est regroupé
ils font comme c'est 2-1
ou ils font une petite consultation?
Aucune idée. Puis ça,
ils me l'ont pas dit. Ils me l'ont pas
dit, puis je pense que je leur avais demandé.
Je pense qu'ils le font séparément,
mais après... Mais ils se parlent
longtemps, longtemps, longtemps.
Ils font comme un jury. Dans le fond, c'est comme un jury,
mais avec trois personnes
qui sont un peu mieux
informées. Bien, qui sont informées
des lois, mais
que, tu sais,
pas vraiment de l'humour, là, tu sais.
Il y avait, tu sais, c'est pas comme si...
Ouais, c'est ça.
Il n'y avait aucun respect pour ce que je fais.
J'ai l'impression que tu as plus de chances de gagner.
Peut-être que lui, Julius,
mettons qu'il veut faire de la psychologie
puis qu'il veut réduire tes attentes,
il fait comme...
Pour pas que ça soit
trop abattu,
peut-être qu'il fait comme, d'après moi, tu vas perdre.
Peut-être qu'il pense...
Pas qu'il pense pas autant, mais peut-être
que t'as plus de chance que tu penses,
mais lui, il voulait réduire tes attentes pour pas que
tu sois trop démoli quand ça va arriver.
Peut-être. Mais j'ai aucune idée. Mais de toute façon,
si je perds, je m'en vais en cours d'appel.
Oui, oui. Puis si je perds ça, Julius
a dit que c'était ça, je ne perdais pas.
Mais en même temps, il va peut-être, en sortant de la cour
d'appel, de la cour suprême, faire...
Oui, oui, tu vas perdre. J'ai étudié
cours d'appel, oui, la cour suprême.
Mais même si je perds en cours
suprême, je ne paye pas.
Ça, je l'avais décidé au début.
Je le disais, j'aimais, parce que je me disais
je veux donner l'apparence
de respecter le processus judiciaire,
mais eux autres ne respectent pas
ce que je fais, donc je ne vois pas pourquoi
je respecterais ce qu'eux autres font.
La seule affaire pour laquelle je continue,
c'est pour renverser
le précédent.
Je ne veux pas être le gars qui a gâché l'humour
pour tout le monde, Mais si je perds,
je ne paye pas.
Brag.
Je pense que c'est ton plus gros brag
de tous les temps.
Mon brag de je ne paye pas.
On me demande de payer, je ne paye pas.
J'ai vu une question
tabarnak. J'ai highlighté
des questions que je trouvais intéressantes.
Tu l'avais envoyée, je pense que je trouvais intéressantes. Ah, celle-là, je l'avais...
Pensez-vous
que des humoristes français comme
Éric Antoine et Thomas Wiesel ont des
chances de s'établir au Québec?
Ça vient de Mighty Mart.
Thomas Wiesel, toi, tu le connais
plus que moi. En fait, tu les connais tous plus que moi.
Mais Thomas Wiesel, c'est le Suisse.
Thomas Wiesel, c'est pas un Français, c'est un Suisse.
Puis pour vrai, selon moi, en ce moment, c'est le Suisse. Thomas Wiesel, c'est pas un Français, c'est un Suisse. Puis pour vrai, selon moi,
en ce moment, c'est le meilleur
humoriste européen.
Puis même, tu sais,
souvent, tu sais, on fait Al Calib est un peu
moins fort là-bas, mais il est fort
en tabarnak. Quand il vient ici, là,
il crée du stock juste pour le Québec.
Il y a plein de... Tu sais,
il est vraiment bon. Il est vraiment bon.
Je le connais pas. Il est meilleur que 99 % des humoristes au Québec.
Mettons, il vient au Québec,
il est quand même dans le top 10 des meilleurs humoristes, je pense.
Mais est-ce que c'est dans ses champs d'intérêt de vouloir venir ici?
Je ne sais pas.
Il aime ça voyager.
Je pense qu'il va continuer ici.
Je pense qu'il aimerait ça faire une tournée plus majeure ici.
Mais il n'a même pas vraiment
percé en France encore. Je pense que son but,
ce serait plus de percer.
Là, il a percé en Suisse,
il a percé en France. En Suisse, c'est très populaire.
En Suisse, mettons, c'est comme... C'est le top.
C'est le top. Il est connu par tout le monde
en Suisse.
Pas vraiment, parce que la Suisse,
ils ont trois langues principales.
Il n'y a aucun Suisse allemand
ou aucun Suisse italien qui le connaissent,
le Suisse romain.
Mais est-ce que tu suis Suisse italien ou Suisse romain?
Romain.
Suisse romain.
Mais les Suisses français le connaissent.
OK.
Puis Éric Antoine, il est drôle en tabarnak lui avec.
Ça, c'est le grand magicien de
7 pieds et 11.
Il est vraiment drôle.
Je l'ai vu une couple de fois en show.
Puis il me fait penser...
Tu connais-tu
David Acker du Comedy Nest?
Oui, je pense.
Le propriétaire du Comedy Nest,
qui aussi est un magicien, mais que des fois,
il fait juste du stand-up
puis il y a une répartie
hallucinante
le défaut de bien des magiciens
c'est qu'ils ont une répartie
mais c'est que des clichés horribles
ou des trucs déjà qui sont dans leur tête
de la fausse impro
qui savent qu'ils vont sortir dépendamment de ce qui est dit
mais Éric Antoine
David Acker c'est vraiment pas ça David Acker c'est de l'impro impro. Oui, qui savent qu'ils vont sortir dépendamment de ce qui est dit. Oui, oui. Mais Éric Antoine, ben,
David Acker, c'est vraiment pas ça. David Acker,
c'est de l'impro. Puis Éric Antoine, c'est ça
le feeling que j'ai. J'ai le feeling que c'est un gars
allumé, vite. OK. Fait que
je pense qu'il pourrait,
mais, tu sais, en même temps,
il pourrait
percer ici, mais
pas tant, vu que les gars,
tu sais, pour percer à quelque part, vraiment,
il faut que tu vives là.
Mais ils pourraient, les deux, avoir une carrière un peu
comme Gad a eu
avant Copicomic.
Ils peuvent venir au Québec,
ils remplissent leur salle, mais au lieu de faire
une tournée qui dure deux ans comme nous autres,
ils font une fois Sherbrooke,
une fois Québec, une fois Montréal,
Gatineau, Trois-Rivières, puis Crescent.
Ça dépend aussi des
motivations. Moi,
la France,
au début de ma carrière, je m'en faisais beaucoup parler
« tu devrais y aller, ça marcherait
là-bas », etc. Puis on dirait que
j'ai fait le festival
de Cavaillon, j'ai fait deux festivals en France
où ça avait marché correct, mais sans plus.
À chaque fois, les, ils me disaient...
À chaque fois,
les organisateurs me disaient, mais tu ferais un tabac
à Paris, mais ici, c'est...
Là, j'avais comme l'impression de...
Comme si... Comme si on trop collant
en région. Non, mais en fait, c'est comme...
En début de carrière,
moi, mon humour,
il marchait plus dans les grands centres
parce que les gens ne m'avaient pas vu à la TV.
J'ai l'impression, je ne dis pas que ça ne marchait pas
du tout en région, mais quand les gens m'ont vu
à la TV, quand j'ai commencé à faire le grand blond,
le fun noir, etc.,
là, je pense que ça a
servi d'apprivoisement
pour mon humour. Puis là, ça marchait partout.
Maintenant, ça marche partout. Il y a toujours
des villes et des régions où ça marche plus que d'autres.
C'est quoi ta ville qui marche le mieux
et ta ville qui marche le moins?
La ville qui marche le mieux...
Je dirais Montréal-Québec-Gatineau.
Je vais dû en dire quatre,
parce que j'ai la misère à choisir
si ça marche le plus.
Montréal-Québec-Gatineau.
Montréal-Québec-Gatineauau. Le Saguenay, je dirais.
Des crowds vraiment déchaînés.
Des fois, ça dépend aussi des salles à Montréal.
J'aime tellement ça jouer au Jésus.
C'est comme...
On dirait que tu as une vibe.
Le retour que tu reçois est tellement puissant.
Moi, je trouve les deux meilleures salles à Montréal,
c'est Jésus et le Club Soda.
Le Club Soda, c'est vraiment...
J'aime le Club Soda vu qu'il y a de l'alcool.
C'est plus festif que le Jésus.
Mais si on les deux
à peu près la même grosseur.
Je trouve que c'est une belle grosseur.
Jésus, c'est 4,25.
Le Club Soda, je pense que c'est 5,50.
C'est un peu plus gros, mais 400 ou 500.
C'est à peu près la même salle.
Puis où ça marche le moins?
Je dirais que
la périphérie
de Montréal, c'est les endroits
où ça a été un peu plus tough,
les salles, puis c'est pas...
Je dis pas ça méchamment vers certaines salles,
mais mettons, ça a été plus tough
quand j'ai joué à Belleuil,
La Chine,
des fois, j'avais l'impression
que c'est pas nécessairement l'endroit,
mais c'était beaucoup d'abonnés assez âgés
qui allaient voir tous les shows
à cause de leur abonnement.
Puis là, c'était comme, où sommes-nous?
Qui est ce garçon étrange?
Qu'est-ce qu'il nous raconte?
Donc,
ça a été plus tough.
Mais j'ai quand même eu des belles soirées là.
Mais souvent, c'est arrivé comme, mettons,
Sainte-Geneviève,
et Sainte-Geneviève,
et Bella, et la Chine,
mettons que je faisais une supplémentaire,
la supplémentaire se passait vraiment bien,
parce que là, c'était pas des abonnés.
La deuxième run, là,
j'avais vraiment du fun, mais la première run,
il y avait peut-être 70 ou 80%
d'abonnés qui avaient un certain âge.
Donc là, non seulement c'était pas mon public
cible point de vue âge, mais c'était
pas mon public cible, c'était pas mes fans,
c'était des gens qui faisaient « Ah oui, je l'ai vu au Grand Blanc! »
Puis là,
souvent, j'avais
un entretien, puis à l'entretien, il y avait ce que
j'appelle une grande exode, c'est-à-dire
un grand départ. Après l'entretien,
il y avait beaucoup moins de monde.
On dirait que ça détendait tout le monde.
On dirait parce que peut-être que pendant la première partie,
il y avait tellement des fois des chuchotements.
« Qu'est-ce qu'on fait? On s'en va dessus.
On se consomme. Qu'est-ce qu'on s'en va? »
La personne qui trippe, ça sent mal de tripper.
Ça sent mal.
On dirait que ça épurait.
Après ça, la deuxième partie marchait mieux.
Moi, j'avais eu ça dans ma
première tournée.
Ma première tournée,
je l'avais vécue à Sherbrooke.
Moi, Sherbrooke, c'est tout le temps une ville,
ça a tout le temps bien marché, mais
j'avais joué, tu sais, la salle là-bas est énorme
en plus. Au Brady.
Fait que moi, j'avais,
mettons, à cette époque-là,
à Sherbrooke, je pouvais remplir une salle de, on va dire, 300, 250-300.
Mais là, il y avait 1200 personnes.
Puis sur les 1200, il y avait 900 abonnés puis 300 fans.
Fait que ça avait été vraiment mauvais, là.
Vraiment mauvais.
Fait que j'avais fait fuck off, genre joue plus dans cette salle-là, je vais juste faire
le vieux clocher. » Fait que là, je faisais le vieux clocher,
ça marchait, vieux clocher. La tournée
d'après, il y a eu une grosse
espace entre les deux tournées.
Là, j'ai dit
à Encore, j'étais avec Encore dans le temps,
j'ai fait, il voulait que je fasse
la grosse salle, j'ai fait « Parfait, je fais la grosse salle,
mais pas d'abonnés. »
Puis je pense qu'il est insulté que je dise « pas d'abonnés ». La salle, c'ai fait « Parfait, je fais la grosse salle, mais pas d'abonnés. » Puis je pense qu'il est insulté
que je dise « pas d'abonnés ».
La salle, c'est zéro encore?
Oui, la salle, parce qu'ils ont fait zéro promo.
Fait que là, j'avais
genre 150 personnes.
Tu sais, 150 personnes
sur une salle de 1 002,
tu ne te sens pas si
hot que ça.
Fait que ça avait été vraiment weird.
Tu coupais la salle avec un rideau au moins?
Je pense que oui, mais même quand tu coupes avec un…
Tu ne voulais pas d'abonnés, il n'y aura pas de rideau non plus.
Mais même quand tu coupes avec un rideau,
surtout une grosse salle d'un même,
tu le sens qu'il y a un rideau.
Ça fait que ça avait été vraiment weird.
Puis même backstage, je me rappelle,
je regardais, j'en profitais parce que je regardais le backstage. J'étais comme, c'est cool, je ne rappelle, je regardais. J'en profitais parce que je regardais le backstage.
J'étais comme, c'est cool. Je ne le reverrai
plus jamais, ce backstage-là.
On dirait que j'en profitais.
Avec Noir, tu vas aller à Morisso Brady.
Oui, mais avec Chien,
j'ai oublié de
dire la phrase de pas d'abonnés.
Là, ils ont mis des abonnés,
mais vu que ça faisait une couple
de tournées que j'avais,
même les abonnés me connaissaient.
Ou peut-être j'ai mieux vendu. Puis c'était
vraiment cool. Puis après,
quand on a sorti Noir,
là, je leur ai dit, j'ai dit
l'affaire. J'ai fait là, là, pas d'abonnés.
Puis ils ont fait, ah, mais ton dernier show,
il y a des abonnés. Puis j'ai fait, ah, c'est vrai, c'était
vraiment cool, le dernier show. Fait que là,
ça me dérange plus.
Je pense aussi que t'as plus la même
vibe que t'avais il y a 10-12
ans non plus, dans le sens que...
Ben, c'est ça, je t'ai... Bon, ça, on a déjà
parlé en personne, mais je pense que...
– Je suis moins gênant à aimer.
Je pense qu'il y a eu une époque
un peu ce que, mettons, MacLeod
vit, ou, tu sais, que...
Tu sais, mettons, moi, je parle souvent de MacLeod.
Mais quelqu'un qui aime MacLeod,
il a le droit d'aimer MacLeod.
Mais j'ai l'impression,
si tu es dans une soirée mondaine
avec, mettons,
un party à Outremont,
puis tu fais,
tu sais qui est mon préféré?
Peter MacLeod.
Tu vas te faire regarder
comme si tu étais un hostide-colon. Puis je pense
que je donnais cette vibe-là
il y a 10-12 ans, chose que je
pense que je dégage plus.
Ou peut-être que c'est juste moi qui est trop stupide pour
me sentir. En fait, moi,
j'ai jamais eu cette
vibe-là pour toi parce que moi,
j'ai toujours trouvé qu'il y avait comme
un côté cérébral,
je le trouve encore, un côté cérébral
à ton humour parce que
t'as une façon d'écrire qui est tellement
brillante.
Brag, brag, brag. Je brag pour toi.
Mais t'as tellement une façon d'écrire qui est brillante
que ça devient, pour moi, intellectuel
parce que la façon
que tu bâtis tes blocs d'humour,
puis même que tu le fais live au podcast
ou que tu fais des liens, etc.
Pour moi, des fois, les liens
sont même...
C'est pas vrai que c'est facile.
C'est des liens compliqués à faire
puis de la façon souvent un peu sinueuse
que tu arrives à bâtir un gag.
Pour moi, ce qui rend un truc
intello, c'est pas
l'habillage, c'est quand tu décortiques
l'humour
je l'ai vu trois fois, Noir, déjà
c'est pas une vibe
d'humour facile
du tout pour moi, c'est une vibe d'humour
bien construit, dans le sens que
pour moi, c'est ça, j'aime ça des trucs
j'aime ça quand ma tête travaille
quand je t'écoute, même si je suis capable
de décortiquer, je peux avoir le réflexe
de décortiquer parce que je suis humoriste
je peux quand même être fan aussi de faire comme
bon ça je l'ai vraiment pas vu venir
mais j'ai aussi du fun à faire comme
c'est vraiment bien pensé
c'est un build up là qui mène au punch
il y a quelque chose
de cérébral, de travailler
c'est pas comme facile, moi je n'ai jamais trouvé ça
facile, même en début de carrière.
Je n'ai jamais trouvé que tu faisais
de l'humour.
Pour moi, je n'ai jamais eu un préjugé négatif.
Évidemment, j'ai toujours été fan, mais je pense que
même en début de carrière,
je pense que tu avais plus une vibe
là où peut-être que
tu dis qu'il y avait un côté shame de t'aimer
ou de ne pas le dire.
C'est peut-être à l'association,
à ton côté bomb, plus que ton
contenu, je dirais. Dans le sens,
mettons, quand t'avais
fait le gag aux Oliviers,
les filles qui n'ont pas couché avec moi, etc., c'était
une vibe un peu bomb que t'avais.
Peut-être que pour certains,
c'était plus...
Peut-être plus ça
que le contenu. C'est peut-être plus ça que le contenu.
C'est peut-être aussi testostérone.
Vu qu'après testostérone, c'est... Peut-être.
Le show après testostérone,
j'avais juste un numéro de cul dans le show.
Puis tout le monde qui venait me voir faisait...
Même le monde qui me met,
c'est bon, tabarnakak tu parles de cul tout le long
c'est comme j'ai un numéro
que je parle de cul, le reste je parle
aucunement de cul
mais le monde était sûr que c'était des jokes
de boules pis de vagin
du début à la fin
c'est parce que des fois j'ai l'impression peut-être que
je suis trop loin du micro
je vais me rapprocher
c'est que des fois j'ai des problèmes de posture dans la vie, j'ai tendance à bouger beaucoup sur ma chaise, je m'excuse Je suis trop loin du micro, Pierre? Excuse-moi. Je vais me rapprocher.
Des fois, j'ai des problèmes de posture dans la vie,
donc j'ai tendance à bouger beaucoup sur ma chaise.
Je m'excuse.
D'autres fois, j'ai remarqué que je fais... On en parlera après.
Pas obligé.
Mais non, mais des fois aussi,
vu qu'on a des sacs de temps en temps,
peut-être qu'on dirait que les gens regroupent tous.
Ils font comme...
OK, mais il sacré dans son numéro,
il parlait de cul, mais il continuait
à sacrer après. Il parlait de cul tout le temps.
Tu comprends? Dans le sens que...
Ou des fois, peut-être qu'il y avait comme, à l'intérieur
d'un numéro qui parle pas de cul, t'avais peut-être une joke
de cul, puis il a parlé de cul tout le long.
Des fois, les gens sont vraiment dans le tape-à-l'oeil
puis ils se rappellent plus de rien après, puis ils font comme,
il a parlé de cul tout le long. Mais non.
Mais c'est vrai que j'ai souvent,
mettons, n'importe quel numéro que j'ai à Star,
il y a tout le temps au moins trois jokes de pédophiles.
Non, mais tu as un humour cru.
Ça ne veut pas dire que tu parles de cul.
Tu peux avoir des jokes crus au travers d'un numéro
qui est zéro à savoir sexuel.
Mais tu as des jokes...
Les gens, des fois, ils font comme ça.
Ils se rappellent de la joke de cul.
Ils parlent de cul tout le long.
Mais ça serait...
Je pense peut-être que le prochain show, j'avais dit
que je ferais plus jamais de numéro de Q
parce que, tu sais, Marie, ça fait 20 ans
que je suis avec, puis il y a de quoi de malsain,
je trouve, de faire « va vous parler
de la fois que j'ai fourré ma femme ».
Tu sais, il y a
de quoi de weird puis malsain de faire ça.
Mais ça serait peut-être bon, un numéro
de Q après.
Puis sans tomber
dans le cliché, je veux pas tomber
dans, après 20 ans,
tu fourres plus.
Moi, j'haïssais tellement ça,
les numéros de, moi,
je veux fourrer ma femme, puis elle veut pas.
Puis là, à chaque fois, je suis comme,
pognes-en un autre.
Si pour toi, c'est important, fourrer.
Elle aime pas ça, fourré.
Mais crie sur moi une patience.
Crie sur moi une patience.
C'est mon commentaire.
Il y a
une question ici.
J'avais vu une autre question,
mais je vais
parler d'elle. La question vient
de Le Siphon à Dèche.
Le Siphon à Dèche. Le siphon à dèche, tabarnak.
Classique, classique.
C'est classique, classique.
J'avais pas...
En plus, c'est pas une question conne.
Il y a même pas de question.
La question, c'est Mike, pense-tu un jour
le podcast pourrait être ton seul revenu?
Oui.
J'ai vu deux fois
des gens qui ont posé des questions de, est-ce que je regrettais de dire comment je gagnais avec le podcast, parce qu'à Québec, en plus, j'ai même pas dit comment je gagnais avec le podcast, j'ai juste dit, je l'ai mal wordé, j'ai dit que dans la prochaine année, je pensais gagner 600 000 avec le podcast.
Mais la manière
que je l'ai dit, ça sonnait comme si je m'étais
fait 600 000 cette année
avec le podcast. Puis moi, je suis quelqu'un
que chaque fois
que j'ai un objectif, je le dis tout le temps,
parce que je trouve que quand tu as un objectif
dans la vie et que tu le gardes pour toi,
ça ne serait jamais allé.
Ça te motive moins de le réaliser.
Moi, j'avais commencé il y a une couple d'années
à écrire, mettons, si je voulais faire de quoi,
je l'écrivais et c'est dans mon bureau.
Quand je rentre dans le bureau,
j'ai comme une phrase,
ça fait quasiment Oprah ou The Secret.
J'ai réalisé que quand
je le dis, souvent ça devient
vrai.
Je pense que dans la prochaine année, Pierre pourrait mieux me répondre je le dis, souvent, ça devient vrai. Fait que là, je suis pas mal sûr.
Je pense, dans la prochaine année,
Pierre pourrait mieux me répondre,
vu que Pierre
s'occupe de la pub.
Dans la prochaine
année, 600 000, ça serait
possible. Je te parle brut,
là. Je te parle pas net.
Incluant les Patrions, puis tout ça.
Incluant Patrions,
incluant la vente de pub incluant la porte
du bordel
incluant le merch
mais ça après il faut que je paye des salaires
à crise pas toute dans la poche
à la fin
j'ai 400 000
comme un hostie pauvre
je vais vivre comme un hostie pauvre
comme un crise de médecinie de pauvres. Je vais vivre comme un hostie de pauvres. Comme un Chris de médecins.
Chris de pauvres à 400.
Comme un Chris de pauvres de médecins.
Ben oui. Mais ça se peut.
Ça peut être dans ce coin-là.
C'est ça mon objectif.
Mais de la manière dont je l'ai shooté,
c'était aussi vu que j'étais avec Jean-Claude
Jelina. Puis tu sais, Jean-Claude,
il a une vieille mentalité de radio.
Puis souvent, le monde de radio,
ils font « Ah, c'est le fun, c'est le fun
les podcasts,
il n'y a pas d'argent à faire avec ça. »
Puis Jean-Claude, il n'avait pas parlé
de mon podcast, mais backstage,
on avait parlé de web.
Il avait dit « Ah, moi, c'est le web,
il n'y a pas d'argent à faire avec ça. »
J'étais comme « Mais on tabarnait que c'est la seule manière
de faire de l'argent en ce temps. Pas la seule manière.
Une bonne manière.
Pour le showbiz,
si tu as de l'argent, moi, j'investirais
plus dans le web que dans
un disque, mettons. Dans un CD
ou dans un T-shirt.
C'était quasiment plus,
je disais quasiment ça,
pour remettre
Jean-Claude à sa place.
Non, mais il y a quand même,
dans le sens que, pas pour
invalider ce que lui dit,
mais je pense quand même
que tu es un exemple aussi assez
exceptionnel
dans le positif.
Tabarnak, tu capotes sur moi.
Il capote sur moi.
Non, non, c'est pas ça.
Tu peux tamiser les lumières. J'ai le goût. Je vais y aller, moi. Tu capotes sur moi. Tu peux-tu tamiser les lumières?
J'ai le goût. Je vais y aller.
Je peux sortir.
Je vais regarder.
Tu peux-tu nous amener la carte des vins?
Parce que tu as une date.
Ça a l'air qu'on est rendu sur une date.
Moi, ce serait un sauvignon blanc.
Un sauvignon blanc, parfait.
Ou encore le petit truc avec mes...
As-tu mes gouttes de limonadon?
Non, je les ai oubliées ce matin. Non, mais
t'as pas pris de bière, évidemment. Non, non,
je bois de l'eau. Il a dit qu'il buvait
un tiers de moins.
Il dit qu'il boit un tiers de ce qu'il buvait.
Capitalise son deux tiers en ce moment.
Ouais, c'est ça. Je vais en virer
une salle la soirée.
Marie va se faire bardasser.
Non, mais dans le sens que, tu sais,
j'ai pas les stats de tous les autres
podcasts qui sont partis des Patreons
comme Le Carré de Sable
ou Jer, ou...
Tu sais, dans le sens, d'après moi,
on est zéro dans les mêmes paramètres.
Mais hier, je parlais à PB,
puis les stats que PB a,
quand... Tu sais, comme là, il y a un gars qui rentre avec PB pour y vendre de la pub.
Avec les stats qu'il a, il peut déjà faire assez d'argent pour vivre.
Mais c'est sûr, sous-écoute a quand même pas loin de 10 fois plus de downloads.
pas loin de 10 fois plus de downloads.
Mais, tu sais,
avec les stats qu'il y a,
il pourrait faire
40 000 par année
juste avec le podcast,
qui est énorme.
Parce qu'il est bon.
C'est une bonne base.
Ben oui, tu sais,
tout le monde qui fait
des podcasts,
à la base,
c'est pour avoir
une présence médiatique
sans te faire chier à la télé.
Ben oui.
Fait que s'il y a moyen
de vivre de ça,
tant mieux, tu sais. Ben, c'est ça. Mais. Fait que s'il y a moyen de vivre de ça, tant mieux.
Mais c'est ça.
Je pense quand même qu'il y a aussi ton expérience à toi
est vraiment positive, mais peut-être
qu'il y a d'autres expériences qui sont
un peu plus... c'est plus de travail,
moins de rentrée,
mais à un moment donné, si tu continues
à builder up ton
produit, ça peut être fait
plus graduellement. Toi, tu as quand même
vu la progression. Tu as senti plus un boom
depuis un an. Moi, je pense que l'erreur
que tout le monde fait avec les nouveaux podcasts,
c'est, mettons, de faire
« Je veux un podcast. Comment on fait
pour que ça soit rentable? » Mais je pense
que les trois premières années, tu ne peux
même pas penser à essayer de rentabiliser ça.
Parce qu'il faut que tu le build.
Ça me fait capoter quand je vois le monde qui font,
je me pars un podcast, aller sur ma page Patreon.
Tu es comme, voyons, tabarnak, pourquoi je te donnerais de l'argent
quand tu ne sais même pas ce que tu fais.
Il faut que…
Moi, sous écoute, ça va faire 10 ans.
Là, en fait, ça fait 8 ans.
8 ans et demi.
Ça va faire 10 ans dans une crise de bout.
8 ans et demi, les Skype inclus. Le Skype, le premier Skype, il était en 2010 ou 2011.
Je pense que ça doit être plus 2011.
Mais si c'est 2011, ça veut dire que ça fait
mettons 8 ans et plus
que je fais ça.
Puis, le premier
mois que
je faisais plus d'argent que
ça me coûtait, c'est il y a
à peu près un an et demi.
J'ai commencé à faire de l'argent
il y a un an et demi. Puis au début,
je faisais un peu d'argent,
mais j'étais comme, yes, on a fait 600 ce mois-ci,
love au cote.
Mais j'étais content vu que j'allais de…
Tu n'étais pas under.
Je n'étais pas under.
Puis après…
Moi, l'affaire qui me fait capoter,
c'est que ça « build » à chaque mois.
Tu sais, quand on avait 50 000 downloads par épisode,
j'ai fait, OK, ça ça peut pas aller plus haut que ça
parce que c'est trop marginal ce que je fais
pis c'est too much
pour le grand public
pis ça continue à builder
moi je remarque aussi
que
quand je l'avais fait la première partie
pis là je me disais bon
c'est les fans
de Mike donc ma référence
de... J'ai un gag de bottin
dans mon rodage en ce moment qui marche
vraiment bien. Puis quand je l'ai fait à la
première partie de Mike, j'étais comme, c'est normal
que ça marche autant, tu sais, parce que
tout le monde, en général, tes fans
écoutent tout le podcast, là, ou j'imagine, ou à peu près
tout. Mais tu vois, je faisais un show
au Cégep du Moëlou la semaine passée
pour la rentrée étudiante.
Puis j'ai fait le gag. Puis bon, c'est une crowd
du Cégep. Fait que c'est quand même une crowd
sujette à aimer sous écoute.
J'ai senti que tout le monde
a pogné le gag. J'ai eu une clap après.
Tu sais. Puis j'ai senti
que j'avais pas besoin de rajouter. Parce que des fois,
au début en rodage, des fois quand je disais
bon, ceux qui appognent sont contents.
Ceux qui appognent pas, vous en pognerez d'autres.
Je ne sais pas quoi. J'avais un rire là aussi.
Mais là, le gag a tellement marché
que je n'ai même pas eu le réflexe de rien rajouter après.
J'étais comme, Christ, on dirait que tout le monde le rit.
Si au pire, il y en a 5-6 qui ne l'ont pas compris, tant pis.
Au pire, ils s'informeront après.
Ou ils font comme... Ils font juste de l'absurde, comme d'habitude.
Mais...
Oui, c'est vrai. C'est ça, la beauté de ton genre d'humour. Tu sais,
un gag de même qui est un gag
zéro absurde, mais si tu le
comprends pas,
c'est ça, c'est une joke d'actualité
sur ta vie, tu sais.
Mais, tu sais, quelqu'un
qui catch pas, ça devient une joke absurde.
Ça devient un name drop de, ok,
il signe des bottins, on sait pas pourquoi, mais il signe
des bottins, mais ceux qui pognent le gag,
ils le trouvent assurément plus drôle
parce qu'ils pognent le référent.
J'avais eu quelqu'un, j'essaie de trouver la question
pour trouver son nom, mais je ne trouve pas le nom.
Il y avait quelqu'un qui voulait,
puis je ne catchais pas la question,
qui voulait savoir comment...
Ils ont écrit « Comment t'as aimé ton show
la semaine passée à Limoilou? »
Mais ils n'ont pas dit dit Jean-Thomas ou Mike
c'est moi qui ai fait un show
c'était vraiment cool
pour vrai ça a vraiment bien été
je faisais comme
mon début était un peu bancal
parce qu'il y avait comme
il y avait Brian Piton qui faisait ma première partie
avant ça c'était comme un show musical
Brian Piton le chanteur?
non non Brian Piton le chanteur? non non Brian Piton
le jeune humoriste
qui est vraiment bon mais j'ai pas vu son numéro
parce qu'on est arrivé comme un peu dernière minute
puis finalement ils ont tous devancé le show
moi je suis passé comme une demi-heure avant que j'étais censé passer
puis là je suis en train de préparer
mes accessoires puis là quand Brian
m'a présenté j'étais même pas
dans les environs fait que là ils ont fait
ok bien il est pas'est pas là. »
Je suis arrivé
avec mes accessoires sur scène.
Je les ai placés devant le monde.
J'ai improvisé.
D'habitude, la mise en scène est un peu plus classique.
Mais là, je vais placer mes accessoires devant vous
et le monde riait, etc.
J'ai commencé mon show.
J'avais préparé.
Je faisais un mix d'apprendre à s'aimer.
J'ai un 30 minutes de nouvelles blagues maintenant.
Comment tu le fais?
Tu rouvres avec les nouvelles ou tu rouvres avec du vieux
et tu mets le nouveau dans le milieu?
En fait, c'est vraiment un peu réparti à bonne franquette.
J'ai commencé avec un peu de nouveau que je sais qui marche vraiment bien.
Après ça, j'ai switché à des blocs d'apprendre à s'aimer.
J'avais comme trois nouveaux numéros. Un qui est de 4 minutes, un de 7 et un de 12 que j'ai switché à des blogs d'apprendre à s'aimer. Puis là, j'avais comme trois nouveaux numéros,
un qui est de 4 minutes, un de 7, puis un de 12 que j'ai fait.
J'ai comme un nouveau numéro où je parle du deuil,
puis de rire au travers du deuil, puis je parle de mes parents, etc.
Puis on était rendu à, mettons, c'était censé faire une heure et quart,
puis ça faisait peut-être une heure cinq,
puis je n'avais pas encore fait ce numéro-là.
Puis la vibe était tellement le, puis j'avais pas encore fait ce numéro-là. Puis la vibe était
tellement le fun que j'ai dit, bon,
dans ma tête, je me suis dit, je le fais,
ce nouveau numéro-là, parce que je veux avancer
puis j'ai envie de
le retravailler puis de peaufiner.
Puis s'il marche pas, je vais faire autre chose après.
Mais le numéro a vraiment bien marché, vu que j'ai
fini là-dessus. Fait que j'étais content.
Non, c'était vraiment cool. C'était...
C'est ça un numéro vraiment touchant pour le public?
Non, parce que non, ce n'est pas un numéro
touchant.
Ça le devient automatiquement,
mais ça ne l'est pas.
Ça parle du deuil, mais ça parle surtout des affaires étranges
qui sont arrivées au travers du deuil.
Mes parents, des affaires vraiment absurdes, etc.
C'est vraiment plus humoristique.
Ça finit par un truc un peu cutie,
mais pas un cutie de « Ah, j'ai envie de pleurer. »
C'est plus...
Moi, dans mon jeu aussi, je le joue en souriant
pour pas que ça soit justement trop lourd
et que le monde comprenne que ma soeur et moi,
quand on se remémore ces affaires-là,
ça nous fait rire.
Donc, j'ai moi-même le sourire.
C'est quoi, comment on disait ça dans le show précédent?
Sourire en coin.
Non, mais pas sourire en coin.
T'as le sourire dans la voix. Non, mais pas sourire en coin.
Sourire dans la voix.
Sourire dans la voix.
Mais non, c'était vraiment le fun.
Mes parents sont décédés.
Voilà.
Je fais mon numéro sur le deuil avec un sourire dans la voix.
Mais non, c'était super le fun, le show au cégep.
C'était bien cool.
Il y avait peut-être un genre de, je ne sais pas, 200 personnes. Mais c'était comme dans le genre de dégagé. Toi, tu es allé
à Saint-Laurent, c'est ça? Non, je suis
allé direct à McGill.
Ah oui, OK. Oui, avec une crosse, là, tu sais.
OK. Oui.
Tu as triché, tu as demandé
les réponses. Non, c'est...
Ton ami toussait, puis OK,
moi aussi... Je ne t'avais jamais raconté mon histoire
de comment j'ai rentré à McGill.
Non.
C'est que quand j'étais jeune,
j'avais une compagnie qui s'appelait
Ward International, tu sais,
pendant un bout de temps.
C'est n'importe quoi,
mais j'ai eu ça pendant un bout de temps.
Puis là, en plus, mon secondaire,
je n'ai même pas fini le vrai secondaire.
Je suis allé, il y avait des frères
à Loretteville, des religieux à retraite, qui donnaient des cours dans leur sous-sol. Fait que je suis allé, il y avait des frères à Loretteville, des religieux à retraite,
qui donnaient des cours dans leur sous-sol.
Fait que je suis allé là, j'ai fait une couple de cours,
ils m'ont donné un diplôme.
Fait que c'est un diplôme quasiment d'études secondaires,
cours aux adultes.
Mon diplôme, il est nul à chier.
Il vaut rien.
Il vaut rien.
Mais là, j'ai fait,
« Ah, si, je vais appliquer à McGill. »
J'applique à McGill.
Puis là, j'ai reçu une lettre qui m'explique,
comme si je suis un idiot.
Ils font, « Écoutez, au Québec, on a des cégeps.
Il faut que tu ailles au cégep. »
Là, moi, je réponds juste,
j'ai joué la carte de Québec bashing.
J'ai fait, « carte de Québec bashing. J'ai fait, OK, OK, je comprends.
Le monde en Ontario ou au West, ils sont meilleurs que nous autres.
Eux autres, le secondaire, direct l'université,
nous autres, est-ce qu'on est des colons de Québécois?
Il faut aller au cégep.
Là, ils ont fait, non, non, monsieur, c'est juste que c'est de même, ça marche.
Puis là, j'ai plugé mon Word International.
Fait que là, je suis comme comme, t'es en train de me dire
que ma business,
que j'ai rené, tabarnak,
j'ai été président d'une compagnie pendant
deux ans, plus le
secondaire, un astide-colon
de l'Ontario,
qui a une année de plus que moi,
il est plus apte à prendre
des cours de business.
Puis là, j'allais les voir en plus.
Puis j'étais désagréable.
Puis à un moment donné, une madame a juste dit,
« Regarde, prends un cours.
Si tu passes ton cours, on va t'accepter. »
Fait que là, j'ai pris un cours.
Puis je n'ai même pas fini mon cours.
Je me suis rendu au milieu de la session.
Puis j'avais un 4.0, tu sais.
Fait que j'avais une note parfaite.
Fait que là, ils m'ont dit, « OK, t'es accepté. » Fait que j'avais un 4.0, tu sais, fait que j'avais une note parfaite. Fait que là,
ils m'ont dit,
OK,
t'es accepté.
Fait que j'ai lâché ce cours-là
puis j'ai fait,
OK,
je vais me faire à temps plein
à partir du mois de septembre.
Là,
je me suis inscrit à cinq cours.
J'ai commencé,
fin septembre,
début octobre,
j'ai commencé à faire du stand-up.
J'ai lâché l'école.
OK,
mais t'avais quand même
des bonnes notes pareilles.
J'avais des bonnes notes pour mon
cours d'été, parce que c'est un cours de
marketing, puis je comprenais le marketing,
vu que World International, mais
après ça, quand j'ai été
accepté à temps plein,
mettons, il y avait des cours faciles,
mettons, en business, tout est
relativement facile, parce que si tu
comprends le concept, tu n'as pas besoin d'éducation,
tu vas comprendre le concept.
Puis les cours de psychologie, j'aimais vraiment
la psychologie, mais mes cours de maths,
moi, j'étais super bon en maths au secondaire,
mais si tu vas
de maths secondaire
à maths universitaire sans le cégep,
je ne comprenais rien.
J'étais dans un cours
de calculus, puis là,
je regardais en avant, puis là, je regardais en avant,
puis là, je prenais des notes, puis je savais
même pas. Tu sais, prendre des notes de
quelque chose que t'as même pas compris,
ça sert à rien.
Fait que si j'avais continué,
j'aurais, tu sais, les cours de business,
j'aurais passé, mais
maths, j'aurais coulé.
Même anglais,
tu sais, vu que, tu sais, j'ai jamais été bon dans leslais. Tu sais, vu que, tu sais,
j'ai jamais été bon dans les langues.
Fait que là, tu sais, en plus de pas faire le cégep,
puis de faire, tu sais,
secondaire 3,
jusqu'à secondaire 3 en anglais,
puis après 4-5 avec des frères
qui parlent pas un crisse de mots en anglais.
Fait que j'aurais été
un échec total.
Mais toi, mettons, secondaire, primaire,
dans les rangs cinquièmes,
tu es où?
C'était ça?
Dans les rangs cinquièmes, c'est quoi ça veut dire?
Ben, toi, tu écoutes des rangs cinquièmes?
Oui, ça me dit.
Ben, dans le sens que moi, mettons,
primaire, secondaire, t'as comme...
C'est des cotes, là, genre?
Ben, en fait, c'est que, mettons,
dans ta classe, mettons que t'as 30 élèves,
ben, si, mettons, t'as 88,, tu es sûrement dans le premier rang cinquième,
c'est-à-dire que tu es dans les six meilleures notes.
C'est comme, mettons, le premier 20 %.
OK.
D'autres, c'est, mettons…
Ils divisent le 100 en 5, puis c'est 1, 2, 3, 4, 5.
Ça devient comme 20…
1, c'est hot, puis 5, c'est…
Très moyen.
Mais tu es dans les six…
Mettons que tu es dans le cinquième rang cinquième,
t'es dans les six pires de la classe de 30, grosso modo.
Nous autres, c'était pas ça.
Nous autres, en anglais, on avait ce qu'on appelait le honor roll.
Puis quand t'étais dans l'honor roll,
ça veut dire que t'avais des notes de 80 et plus.
OK.
Puis en bas de ça, t'avais rien.
Puis moi, primaire, j'étais bon.
Secondaire 1, il y avait une des sessions, j'ai été dans l'honor roll. Puis après, primaire, j'étais bon. Secondaire 1, il y avait une des sessions,
j'ai été dans l'honor roll. Puis après,
secondaire 2, c'est là
que je suis devenu diabétique. C'est devenu
un désastre, vu que...
Avant ça, j'étais comme tout le temps
des plus niaiseux
des intelligents ou des plus
intelligents des niaiseux.
Je suis comme, tu sais, une intelligence
correcte, mais tu sais,
t'appelles pas personne
de faire call-list. On a un nouveau
Einstein, là.
Mais dans le sens que, eux autres, je comprends
que t'avais Word International, mais McGill,
il voyait comme ton bulletin, ça devait pas être top,
quand même. Oui, oui, non, mais c'était bon,
vu que mon, aussi l'affaire que j'ai
utilisé, parce que, tu sais, les frères,
les frères religieux, vu que c'était pour des décrocheurs,aire que j'ai utilisée parce que les frères, les frères religieux,
vu que c'était pour des décrocheurs,
fait que c'était ton cours,
t'étais-tu seul avec le prof.
Fait que moi, mettons, j'ai lâché
le QHS en secondaire 3.
Puis après, j'ai fini secondaire 3,
4, 5 en 3, 4 mois.
Fait que là, j'étais comme,
je suis quasiment un Doogie Howser,
tabarnak, regarde ça, je saute
deux années, j'ai une business,
je suis comme un enfant prodige.
Oui, parce qu'en one-on-one,
on ne veut pas décevoir le
prof qui nous enseigne,
fait qu'on a plus envie de performer,
on étudie plus, on travaille plus.
Puis aussi,
one-on-one, si tu ne comprends pas,
le prof le sait.
Tandis que s'il y en a 30,
t'as juste à regarder à terre, prendre des notes.
Puis aussi,
pas que ça m'arrivait tant que ça,
mais il y a certains sujets que j'étais bon
que là, t'arrêtes d'écouter
vu que c'est trop lent.
Si c'est 1 plus 1 égale 2,
bon, parfait, all right, OK, on va avancer.
Là, là, on va vous l'expliquer.
Moi, j'ai pas envie d'avancer.
Si tu as une patate, puis tu as une autre patate,
tu as combien de patates?
Puis là, tu es comme déjà…
Tu n'écoutes plus.
Moi, je t'écoute encore parce que…
Mais la réponse, c'est deux patates.
OK, OK, c'est deux patates.
Mais si tu as un navet, un navet plus une patate,
tu as combien de patates?
Deux légumes.
Il reste…
Il reste une patate. Une patate, exactement. Ouh là légumes. Il reste, apparemment, il reste une patate.
Une patate,
exactement.
Ouh là là!
Je suis sorti
de si valorisé en estime.
Les frères de l'Horetville
viennent de te donner
un deck.
Moi,
je me souviens,
en secondaire,
moi,
je n'étais pas très bon
en maths,
mais j'étais bon
en calcul mental.
Puis,
au Sylvain-Saint-François,
je pense,
secondaire 1 puis 2,
on faisait, il y avait des concours de calcul
mentaux dans chaque
classe, puis les gagnants de chaque classe s'affrontaient
sur l'heure du dîner. Puis je pense
en secondaire 2,
j'ai gagné mon concours de calcul mentale dans ma classe,
fait que là, j'étais dans les 6
gagnants pour s'affronter sur l'heure du dîner,
puis je n'avais pas gagné,
j'avais fini, je ne sais pas, mettons 4e sur 6,
mais les gens venaient me
voir pour que je les aide avec leur devoir
de maths, puis leurs travaux de maths.
J'étais comme, je ne sais pas.
Je suis juste bon en calcul mental, je ne comprends
rien de l'algèbre. Je ne peux pas t'aider
si je vais juste empirer ta situation.
Mais les gens pensaient que...
Mais tu étais vite pour compter. J'étais bon pour compter.
Mon père a toujours été bon en calcul mental aussi, mais lui, c'était une balle à l'école overall. Moi, j'étais bon pour compter mon père a toujours été bon en calcul mental aussi
mais lui c'était une balle à l'école overall
moi j'étais quand même
j'avais des très bonnes notes
au primaire puis au secondaire moi aussi
ça s'est mis à dropper pas à cause du diabète
mais juste plus il faut que
t'étudies
là ça te rattrape
ça devient de plus en plus difficile
secondaire 1 j'avais peut-être, mettons, 80,
le secondaire 2, 77 de moyenne.
Mais les cours que je suis intéressé,
j'ai toujours eu des bonnes notes. Le français,
les cours d'art
dramatique,
l'éducation physique,
j'avais quand même des cours que je restais
avec des très bonnes notes, mais les cours qui
ne m'intéressaient pas comme physique, chimie,
économie, religion, j'avais un cours deressaient pas comme physique, chimie, économie,
religion, j'avais un cours de religion, c'était du par-cœur, ça ne m'intéressait pas. Il fallait que j'apprends
des définitions de religion par-cœur
et c'était du mot à mot. Je n'avais aucun
intérêt à ça. Le cours de religion, c'était juste
vu que c'était une école catholique,
c'était juste catholique.
Tu n'étudiais pas, mettons,
un peu le Coran.
C'était que catholique et ça ça m'intéressait zéro.
Puis c'était du par-cœur.
Je détestais apprendre des affaires qui ne m'intéressent pas par cœur.
Fait que j'avais une note misérable.
J'ai eu trois échecs, je pense, au secondaire.
Ça a été religion de 4, religion de 5, puis physique de 4, je pense.
Mais ça, en même temps, mettons un cégep où
t'es pas allé à l'université, là, mais tu sais,
une université qui voit ça,
qu'il est pas bon en religion,
je pense que ça...
Tu sais, il doit faire, mais...
C'est pas... Tu sais, on le comprend.
Ah ouais? On serait pas bons
nous autres non plus, fait que...
Mais, tu sais, je pouvais même pas...
Tu sais, je pouvais même pas avoir le soupçon
d'avoir une bonne note. Je n'étudiais pas
et c'était du par cœur. J'arrivais avec
30 ans.
C'est sûr que mes parents étaient un peu découragés,
mais on dirait que mes parents,
mon père, il a sauté genre 4 ans à l'école.
Oui, c'était impersonnel.
Pour lui, ça devait être comme
« Mais quel genre d'enfant ai-je? »
Mais en même temps, je disais, des matières que lui jugeait être comme, mais quel genre d'enfant ai-je? Mais en même temps,
je disais, bien, des matières
que lui jugeait plus importantes,
j'avais quand même des bonnes notes,
mais il voyait que je n'étais pas intéressé du tout vraiment
par l'école.
C'est pour ça qu'il était content quand j'ai fini par trouver
ma voix, ma mère aussi d'ailleurs.
Ma mère est en crise quand j'ai trouvé ma voix.
C'est vrai.
Ça fait que, carrément, ça m', carrément, ça que je suis un peu perdu
encore une douzaine d'années.
Bon, je vais...
Ah oui, tu sais, je vais
regarder la question de Limoilou
que t'as répondu
il y a 20 minutes.
Ça venait de Thomas.
Un gars qui s'identifie à moi.
Merci Thomas. Y avait-tu un nom de famille?
Non, il y en a un
mais je suis déjà rendu à d'autres questions
ok, tu es en arrière dans ta vie
je vais juste te le dire
parce que moi il faut que j'en rajoute, il faut que tu te rajoutes du parcours
non, non, puis je pense
vu qu'il faut que tu partes bientôt
il me reste 10 minutes, je suis ma psy après
parfait, pas que tu n'as pas un côté thérapeutique
Mike, mais
on va aller avec une question que je pense que…
J'ai 15 minutes.
Je fais très bien.
Je vais rajouter de l'argent.
OK.
C'est quoi la chose que tu as le plus aimé faire dans ta carrière?
Ça vient de Nathan LR.
Peux-tu répondre en premier pendant que je remplis mon truc?
Je vais t'écouter, mais je vais répondre après.
Moi, la chose que j'ai le plus aimé faire dans ma carrière,
moi, j'ai tout le temps aimé la scène.
Puis je pense, je suis rendu,
je ne sais pas si j'aime plus le podcast que la scène en ce temps.
Je te parle de la version sous-écoute devant le public.
Là, c'est de la job en ce moment.
Moi, je suis un boulet.
Il ne reste pas encore que j'entertaine le job bien.
Je ne comprenais jamais avant les humoristes qui faisaient
moi là je suis pas capable de faire une tournée
je suis pas capable de faire la même joke
200 fois
j'étais comme voyons tabarnak elle est parfaite ta joke
moi je voudrais la garder toute une vie
je comprenais pas mais
vu que j'ai jamais fait d'impro
mais avec le podcast là je comprends
le trip de
l'impro et tout ça.
Il y a de quoi vraiment le fun de
tu ne sais pas où tu t'en vas,
mais tu sais juste que
OK, avec mes
réflexes, je vais être capable
de suivre la conversation.
Si c'est un bout intelligent, je vais
essayer de ne pas avoir de l'air stupide.
Si je ne comprends pas, je vais poser des questions.
Il y a de quoi de le fun.
Oui, d'être caméléon et de s'adapter à toutes les situations.
Oui, j'aime vraiment.
Je pense que l'affaire que j'ai le plus à m'effacer dans ma carrière,
c'est le podcast.
Oui.
Moi, je dirais, moi, j'allais répondre aussi sous écoute.
Les podcasts, en général, j'aime vraiment ça faire ça.
Vous écoutez.
Vu que c'est comme ton show.
Non, non, c'est ton show, mais j'y participe.
Avec joie et je suis très heureux, je suis privilégié.
Mais si vous écoutent, j'aime vraiment ça.
Ça, pourquoi j'aime ça autant, je pense,
un, ça a un côté social pour moi,
faire ça avec toi, je t'aime beaucoup, tu le sais.
Mais pour moi, c'est une soirée avec un très bon ami
et des fois, il y a un boulet.
Thomas Levesque. Mais non, c'est pas vrai.
J'adore Thomas.
Non, mais c'est ça.
C'est une soirée avec des bons amis
puis
j'aime la notion de
stress inexistant.
Pour moi, quand je fais ça, je suis juste
moi-même, puis
si je ne suis pas intéressant, dans la vie,
il y a des bouts que je ne suis pas intéressant.
Je ne me mets pas la pression de « je veux tout le temps
puncher, je veux tout le temps être pertinent ».
On dirait que quand je suis sur scène,
j'ai un côté extrêmement perfectionniste,
j'apprends mes phrases par cœur, je les retravaille
jusqu'à temps que je les aime de bout en bout.
Quand je fais mon premier rodage, je veux savoir mes phrases
par cœur pour leur donner le meilleur essai possible.
Mais en podcast, je n'arrive pas avec des histoires.
Si ça pop, ça pop.
Si elles sont mal racontées, je ne suis pas comme après.
Christ, que je l'ai mal échappé.
Pour moi, je suis juste moi-même.
Dans la vie, je ne suis pas tout le temps intéressant.
Je ne suis pas tout le temps drôle.
Non, mais tu es tout le temps intéressant.
Puis, tu es tout le temps drôle.
Mais comme n'importe qui, des fois,
c'est... Bien, comme n'importe qui.
Mais, tu sais, mettons, des fois, t'es
hilarant, puis d'autres fois, c'est...
C'est drôle. C'est souriant.
C'est souriant. Non, oui, c'est rigolo.
Non, mais c'est ça, en fait, pour moi,
tu sais, un podcast qui est réussi,
c'est très personnel, mais c'est pas toujours un podcast
où on rit nécessairement tout le temps. Non, non. Puis, tu sais, ici, c'est
plus des conversations, on répond à des questions, on répond peut-être pas tant de questions que personnel, mais ce n'est pas toujours un podcast où on rit nécessairement tout le temps. Ici, c'est plus des conversations, on répond à des questions.
On ne répond peut-être pas tant
de questions que ça,
mais on répond quand même à des questions.
Mais pour moi, c'est juste passer du bon temps
avec un ami,
puis m'amuser,
parce que j'aime aussi,
c'est vraiment, je le dis souvent,
mais la communauté
de sous-écoute
a quelque chose qui est énergisant
dans la réception de tes affaires.
Tu t'en fais parler. Je me fais parler du podcast
plus que de n'importe quoi.
J'ai passé à Bonsoir Bonsoir.
C'est supposément une cote d'écoute
de 450 000. Je pense que mon entrevue
était le fun, mais personne
m'en a parlé après. Zéro.
Personne. Tandis que je fais sous-écoute
ou vous écoute, puis je m'en fais parlé après. Zéro. Tandis que je fais sous-écoute ou vous écoute
et je m'en fais parler.
Quand j'ai fait le show
après,
il y a 3-4 personnes qui m'ont juste parlé du podcast.
C'est cool le podcast.
C'est le fun de te voir là.
C'est le fun de te dynamiquer avec Mike.
C'est quand tu vas sortir ton prochain show?
Je ne le sais pas, en fait.
En ce moment, j'ai envie
de me faire
un 60 minutes en anglais.
Je suis peut-être rendu à pas loin de 30,
mais je continue à écrire des nouvelles affaires
et j'aimerais ça me bâtir un 60 en anglais.
Tranquillement, je suis rendu peut-être à 30 minutes
en français, mais je n'ai pas
d'échéancier de quand est-ce que je veux le sortir.
Je ne veux pas me stresser avec ça.
Quand tu seras prêt, évidemment, il va falloir
que je sète les dates.
Tu vas faire le... Ça va être encore
toi qui vas produire. Oui, oui.
Puis sûrement que je vais rester avec Concertium,
un peu le modèle que tu as.
Moi, je trouve Chris, il travaille
super bien. Puis j'aime ça.
Il y a de quoi de le fun
d'être...
Tu sais, c'est nous autres qui produisent,
mais ils nous assistent.
C'est Stéphanie qui fait une job
incroyable. Tu sais, Stéphanie
Vandelac. La blonde à Thomas.
Le bébé
maman à Thomas.
Moi, quand j'ai appris que c'était un couple, ces deux-là,
j'en suis... Je ne savais même pas si on pouvait
le dire. Ah ben oui, je pense. Parce que moi, j'en ai... quand j'ai appris que c'était un couple, ces deux-là, j'ai... Ah, je savais même pas si on pouvait le dire. Ah ben oui, je pense.
Parce que moi, j'en ai... Quand j'ai fait
Arc, le podcast de
Pascal Cameron, il y avait Thomas
qui était là, qui des fois, il s'est onsidekick, puis on en a parlé.
Moi, j'ai juste pendant... Je l'ai appris
pendant le podcast, puis j'ai fait l'éloge de Stéphanie
pendant une demi-heure. J'avais l'air
de vouloir lui
extirper Stéphanie. Non, non, mais elle est incroyable.
Cette fille-là est vraiment gentille.
Elle m'a tellement aidé
avec les trucs des réseaux sociaux.
Des fois, je suis largué.
Je ne sais pas trop
quelle heure est la meilleure heure
pour poster quelque chose.
C'est quoi?
Qu'est-ce qu'il faut mettre exactement?
Quel lien tu mets?
Elle m'a vraiment aidé beaucoup
parce qu'elle faisait ça dans la fille avant
et elle est vraiment bonne.
Moi, j'ai l'impression,
excuse de te couper,
mais pour les heures,
à cette heure,
moi, je n'ai jamais regardé les heures.
Puis, je pense à une certaine époque, c'est important, mais là, je trouve les pires heures, mettons que les experts te disent de poster, c'est là que j'ai plus d'impact.
Vu que tout le monde sort de leur affaire, mettons, à une heure et demie de l'après-midi, puis moi, je sors mes affaires à 9h10 le soir.
9h10, je pense que c'est une super bonne heure.
Ah oui, je viens d'inventer de quoi.
Non, mais il y a des...
J'ai parti un trend.
Souvent, les gens, ils ont fini leur
devoir ou ils sont un peu plus en mode
chilling. Puis là, ils s'en vont
sur leurs réseaux sociaux.
C'est comme un peu avant le coucher.
Ils aiment ça être sur leur tablette
puis regarder des affaires. Je pense que 9h, c'est réputé comme une assez bonne heure.
Parce que moi, par rapport à mon public,
je me suis fait dire que c'est une assez bonne heure.
8h30, 9h.
Parce que moi, souvent, je poste dans le milieu de la nuit,
puis ça marche pareil, tu sais.
Bien, c'est parce que t'as tellement un gros following.
Moi, j'ai, mettons, sur Facebook,
j'ai peut-être 81 500 ou quelque chose comme ça.
Puis ils bloquent à 10 000.
Ils montrent juste, tu sais, à star Facebook,
c'est écrit de quoi? Ils vont
le montrer à 10 000 personnes.
L'algorithme, tu veux dire? Oui.
Fait que peu importe l'heure que tu mets,
si tu as plus que 10 000 followers,
ils vont juste avoir 10 000
personnes qui vont le voir. Oui, mais
évidemment, quand, mettons, un truc lève plus
puis là, il est partagé, ça finit par
être vu plus que par 10 000,
je pense, dans le sens qu'il t'offre
10 000, je pense que toi, t'as genre
350 et plus, là.
350 000 et plus.
Ben, toi,
je pense que, peut-être que t'es
plafonné à 10 000, mais
quand il est spiné beaucoup, t'sais, là,
t'as donné accès à plein d'autres membres,
t'as donné des nouveaux abonnés,
puis tout ça. – Oui, j'ai remarqué à ce temps,
mais les vidéos ne popent plus sur Facebook que mes statuts.
Ah oui?
Oui.
Ou des fois, des statuts que je fais,
ça, c'est inutile comme statut.
Là, ça l'explose.
Ah oui?
Oui.
Des fois, moi non plus.
Ce matin, j'ai posté une vidéo.
J'avais posté une vidéo il y a genre une semaine.
C'était comme, Je suis pris un fil
Snapchat d'une face de chat.
Ma face devient une face de chat.
J'avais fait un genre de... Les actualités
féline. Dans les actualités, c'était juste...
Je disais que ma chatte papaprune s'était faite piquer.
Le chat faisait juste me détruire.
Ça avait quand même levé.
Je l'ai fait un hier.
J'ai mis un matin, pensant qu'il était quand même
drôle.
Non, c'est comme... Je dis'ai comme fait un hier. J'ai mis un matin, pensant qu'il était quand même drôle. Non, c'est comme...
Je dis que c'est un...
Le chat, il dit qu'il y a un chat
qui a été garé qui s'appelle
Barapin chez Pacini.
Bref, ça a duré une minute,
mais ça allait vraiment
correct sans plus.
On voit qu'à chaque fois que je pense
que j'ai comme une mine d'or, c'est un
petit désastre.
Peux-tu juste avoir 20 secondes?
Non, je voulais comme le dire aussi, mais l'autre affaire,
à part si vous écoutent,
je dirais que c'est le Grand Blanc avec un show sournois
vu que Marc Labrèche, je l'ai déjà parlé ici,
je ne veux pas m'éterniser là-dessus, mais vu que Marc Labrèche
était mon idole, puis c'est ce qui m'a fait connaître
en TV, puis j' tellement de fun à faire ça.
C'était en tout début de carrière,
mais mes chroniques au Grand Blanc.
C'est un show qui est devenu légendaire aussi.
Oui, c'est ça.
Peut-être pas autant que la fin du monde est à 7 heures,
mais quand même, il y a une vibe.
Marc a toujours un aura positif.
C'est ça.
Je t'ai coupé, mais vas-y.
Oui, non.
Je pense qu'il y a une dernière bonne question,
mais je ne sais pas si tu as le temps pour une dernière bonne question.
Oui, j'ai le temps.
Sinon, il y en a une juste super courte que je veux répondre.
J'aurais aussi le temps pour une extrêmement mauvaise question.
Il y a une question de Braggrenier.
C'est quoi? Ça veut dire « brag ».
« Brag », ça veut juste dire « se vanter ».
Il y a un moment qu'il voulait dire « Braggrenier ».
Ah, « Braggrenier ».
Je ne suis tellement pas jeu de mots que je n'avais pas vu « Bragg Grenier je suis tellement pas jeu de mots
que j'avais pas vu Bragg Grenier
un simplet devant moi
tabarnak ben oui c'est ça
je suis le plus intelligent des niaiseux
je comprends pas mon intelligence
fait que je suis capable de faire une conversation
un jeu de mots je vois jamais les jeux de mots
ben non
hier il y a quelqu'un qui a mis
j'ai mis un pause
puis c'était relié à toi, là. C'était l'affaire
des badges, là.
Puis il a marqué
hashtag brag avec. Ça m'a quand même fait très...
Brag avec. C'est drôle, ça. Brag avec.
Là,
une question de Potter.
Ça, je sais pas si c'est un jeu de mots.
Ça l'est peut-être, puis je l'ai pas catché.
Gentement, quelle est ta phobie? Fait si c'est un jeu de mots. Ça l'est peut-être, puis je ne l'ai pas catché. Ça rentre bien avant de se coucher. Gentement, quelle est ta phobie?
Fait que c'est quoi ta phobie?
Les hauteurs, c'est épouvantable.
J'ai vraiment une phobie épouvantable des hauteurs.
À chaque fois, je fais des émissions TV.
Des fois, il faut...
Bien, à chaque fois.
Ce n'est pas comme si on allait à Bonsoir, Bonsoir,
et il me disait, veux-tu faire du film?
Monter dans l'échelle?
Mais quand on a fait le...
Tu sais, on est allé en funiculaire à Québec.
Oui, oui.
J'avais hâte de descendre.
C'est pas maladif.
Mettons, en avion,
ils disent que le vertige, c'est quand
tu as un point d'ancrage au sol,
tu as un contact avec le sol.
Je regarde dans les avions avant l'atterrissage,
j'aime ça regarder et j'ai zéro le vertige.
Mais si tu regardes en haut...
Un immeuble haut, regardé en bas,
on dirait qu'il y a comme tout le temps
une vibe de
je suis à une gaffe
près que mon cerveau
fasse comme...
J'oublie que je n'ai pas le droit, je ne suis pas censé
sauter. J'ai eu une belle vie, on y va.
That's it, that's it for me.
Mais tu sais, comme là,
en ce moment, où tu es au quatrième étage,
puis où tu déménages,
tu vas être au...
Au six, oui.
Pourquoi tu pognes pas des, genre,
premier étage ou quelque chose?
Oui, mais j'ai pas des perspectives
de, genre, avec une clôture,
une clôture à air ouverte,
puis que je regarde en bas, je fais comme, oh là là,
mais on dirait que ça me dérange pas d'être au sixième
même sur ton balcon?
non sur le balcon ça me stresse pas
sur ma terrasse chez nous
c'est à dire le moment
où ça devient une chute libre
il est quand même assez loin
je fais pas exprès non plus
je me confronte pas à ça
mais si mettons
certains contextes
mettons moi à la r, il y a aucune chance
que j'ai un soupçon de plaisir.
Impossible. Les manèges,
j'ai tout le temps peur que ça
déraille.
Puis des trucs en hauteur,
c'est épouvantable. Faire un saut de bungee, pour moi,
je sais pas quel montant il faudrait que tu me donnes,
mais ça serait vraiment cher.
Un million, tu le ferais-tu?
Oui, sûrement.
Je le ferais, mais si tu me donnes... Mettons 10 000. Ah million, tu le ferais-tu? Oui, sûrement. Je le ferais, mais si tu me donnes...
Mettons 10 000.
Ah non, je ne le ferais pas.
Non, impossible.
Ça me stresserait trop.
Même si ce n'est pas dangereux,
mais j'ai l'impression...
Je pense qu'il y a des gros changes
face à une crise cardiaque pendant.
10 000 pour une grosse possibilité
de crise cardiaque.
Un million, sûrement, je ferais comme...
Je vais engager bien du monde
pour me rassurer avant.
Tu peux-tu être paralysé après une crise cardiaque
ou c'est juste les
AVC?
Ben,
non, mais je ne sais pas.
C'est une bonne question, mais tu peux manquer d'air au cerveau.
Ça serait magique si quelqu'un
te donne 10 000, là tu fais un AVC
et après on te voit, puis t'es...
J'entends pas ce qui est arrivé,
mais je fais du belle vie à ça.
Là, tu fais,
mets ma main gauche dans ma poche.
On prend ta petite main molle,
puis on sort un chèque de 10 000.
Non, mais ouais, non.
C'est ça, les hauteurs, toi,
t'as-tu une phobie flambante?
Moi, j'ai vraiment peur des hauteurs aussi. Moi, j'avais...
T'as pas de personnalité. Moi, j'ai peur des auteurs.
Moi aussi, moi aussi, j'ai des auteurs.
J'avais peur des avions avant.
Puis,
j'avais peur des auteurs. C'est mes deux
seules phobies. Puis après, je me suis
dit, je vais faire du parachute.
Comme ça, je vais battre les deux phobies.
Mais...
Ou battre ou guérir.
Puis là, j'ai plus peur
aucunement de l'avion. Mais j'ai
encore plus peur des hauteurs que j'avais
dans le temps. Puis j'ai fait
mon golfière il y a deux ans
en me disant ça va être cool.
C'est tellement pas cool.
Parce que t'es de bout sur de l'osier.
Pis t'es comme, voyons, tabarnak!
Je suis de bout sur de l'osier.
Christ! Asti!
Mais tu vois, moi, mettons,
tu sais, les trucs que les gens,
pas si tu es du deltaplane,
ou des trucs que t'es comme un peu assis
pis tu voles.
Ça, ça a l'air le fun.
Ça, j'aimerais ça, je pense, le faire.
Ça, ça me ferait moins peur parce que la chute
a l'air extrêmement lente. Moi, ça me dirait que c'est la notion
de dropper à toute vitesse.
Mais une mort
lente sur une chute, peut-être que
ce serait bien pour moi.
Tu sais, comme moi, le parachute, j'ai aimé le bout.
Quand il rouvre, c'est l'affaire la plus relaxante au monde.
Mais c'est avant qu'il rouvre.
C'est le 30 secondes le plus long de ma vie.
La chute libre, c'est pas long, 30 secondes.
Mais 30 secondes de tomber.
T'avais quel âge quand t'as fait ça?
J'avais 29 ans.
OK.
29 ans.
Si tu vois, c'est pas un trip qui me tente tant, mais peut-être.
Peut-être qu'un jour
je vais faire un saut de parachute
mais tu sais
tout le monde
qui l'a fait
après ils font
c'est malade
on va retourner
puis moi je suis comme
non
je l'ai fait
je suis correct
bon
fait qu'on va
je pense
on finit là-dessus
Pierre
puis c'est drôle
je regarde Pierre
pour faire comme
c'est correct
c'est correct
c'est à ton goût est-ce que ça'est correct? Est-ce que c'est correct? » C'est peut-être à ton goût.
Est-ce que ça t'a plu?
Beaucoup.
Après, faire l'affaire que j'avais faite l'autre jour,
juste pour pas que, parce que tu veux tout le temps avoir le spotlight juste pour toi,
je pense que j'avais fait ça il y a deux semaines, j'avais traversé.
Oui, tu as traversé.
Pour qu'on soit sur l'image finale, les deux.
Ou toi, dis « Merci beaucoup », puis moi, je vais juste me lever.
J'aime le spotlight. Voilà, j' juste me lever la caméra est sur toi
ben oui
merci tout le monde
je sais pas
c'est ça c'est Mike
qui a la tête d'affiche de ce show là
mais voilà
à la prochaine
remets ton visage c'est ça proche Mais voilà. À la prochaine.
Remets ton visage, mais monte.
Oui, puis recule.
C'est ça, proche, t'es plus... Je suis complètement caché.
Ah, t'es caché.
Bye, à la prochaine, tout le monde.
Bye.
T'aimes ce que tu viens d'entendre,
mais tu disais,
il me semble que j'en prendrais plus. »
Il y en a plus.
Si tu parles anglais, il y a un show qui s'appelle
« Two Drink Minimum ».
C'est moi, Pantelis Poseidon.
Chaque semaine, on est là, on prend une coupe de drink.
Mais en fait, moi, je bois tout seul.
Puis les autres me regardent, mais on a du fun.
Puis je sens pas qu'ils me jugent.
Fait qu'arrêtez de me juger, vous autres aussi.