Mike Ward Sous Écoute - Martin Matte et Arnaud Soly

Episode Date: May 18, 2020

Pour soutenir Moisson Québec (https://www.moissonquebec.com) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Martin Matte qui nous "flashe" ses trophées et Arnaud Soly qui nous "flashe" ses toiles! -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★

Salut tout le monde, bienvenue à Sous-écoute, j'espère que vous allez bien, j'espère que la période de déconfinement n'est pas trop dure pour vous, j'espère que tu n'es pas trop stressé. Là, la vie, on dirait qu'on est en train de retourner à la vie normale, comme c'était normal ou à peu près. J'espère que tout le monde autour de toi va bien, j'espère que si t'as des enfants, pis que tes enfants te tapent sa nerf, j'espère qu'ils sont retournés à l'école. Les tabarnaks! C'est plus ton trouble, sti. Débarrasse-toi ça. Non, je sais pas

si tes enfants sont retournés à l'école, je sais pas si ils sont pas retournés à l'école, mais j'espère qu'ils sont bien. J'espère tout le temps. J'espère que ça va bien. J'espère juste que ça va bien. Cette semaine, on a vraiment un bon podcast qui va, j'espère que ça va bien j'espère juste que ça va bien cette semaine on a vraiment un bon podcast qui va j'espère vous changer les idées

on a Martin Matt et Arnaud Sollier les deux qui ont été super drôles super généreux de participer au podcast je veux les remercier les deux énormément merci d'avoir fait ça pour moi, d'avoir participé au podcast. Et je voulais vous

demander quelque chose à vous, à la maison. Si, mettons, t'es quelqu'un qui a de l'argent, t'es quelqu'un qui a de l'argent ou t'es quelqu'un qui a du temps de libre et que t'as le goût de faire du bénévolat, je voulais te parler de Moisson Québec. Moisson Québec,

va sur moissonquébec.com. Moisson Québec est une banque alimentaire qui est la seule banque alimentaire, je pense, de la région, de la grande région de la ville de Québec. C'est pas juste Québec, c'est Rive-Sud,

c'est tout, tout, tout à 20 minutes. Puis je dis ça, c'est moi qui ai décidé, je parlais d'eux autres. J'aurais dû lire leur descriptif sur leur site web. Je ne l'ai pas fait. Seule chose que j'ai vue, on peut donner un don. Et je le sais que ce n'est pas tout le monde qui a les moyens de donner de l'argent.

Si tu n'as pas les moyens, donne-en pas. Mais si tu as les moyens, un petit 5$, ce n'est rien, 5$ petit 5$, c'est rien, 5$ pour toi, c'est rien 20$ pour toi, c'est même rien, 100$ pour toi, va leur donner 100$, tu vas aider une famille dans le besoin et si vous êtes une personne dans le

besoin, une famille dans le besoin, c'est un moment weird qu'on vit pis je sais qu'il y en a qui sont comme, qui ont une fierté stupide qui embarquent, qui étaient comme, non, non, je ne demanderai pas de l'aide,ierté stupide quand ils embarquent et t'es comme non non je demanderai pas de l'aide, demande de l'aide ils sont là pour t'aider, si t'as besoin d'aide, compte à clé

va sur moissonquebec.com merci beaucoup tout le monde, bon podcast Yes, Merci beaucoup les gars d'être là. Merci. C'est un plaisir, Mike. Non, c'est pas vrai. Je suis vraiment content

de vous avoir. J'ai un feeling avec Martin, il ne sera jamais sérieux tout le long de la conversation. Ce n'est pas vrai. Tu penses? Je ne sais pas. C'est vrai que c'est... Je ne sais pas. Des fois, ça arrive.

Des fois, avec toi, c'est plus difficile. Ça doit être nos racines de déconner. J'ai l'impression que ça fait 25 ans qu'on se connaît et qu'on s'est parlé sérieusement une fois que a duré une phrase chaque. Genre, quand tu m'as dit que ton père est mort, puis quand j'ai dit que ma mère

est morte. Puis, tu m'as dit que c'était pas vrai. Ça doit être la fois où c'était vrai, puis là, t'as ri. Calisse. Chris, je me sentirais mal de ça. Tu vois, là, on se parle un peu sérieux

et je ne suis pas bien. Toi, Arnaud, ça va bien? Correct. C'est-tu le premier soir où tu ne fais pas de live depuis le début du confinement? Non, j'ai graduellement pris des journées off. Là, je suis tombé à trois soirs semaine

parce que c'est ça. À un moment donné, ça fait. Je me sentais un petit peu vidé créativement. Tu penses que ça va dropper à deux? Je n'ai pas de plan. Dans le fond,

je veux que ça reste drôle. Je veux que ça reste trippant. Je ne veux juste pas étirer la sauce pour rien. Je veux pas sentir que je le fais parce que je me sens obligé de le faire, mais en ce moment, il y a des concepts qui marchent super bien, puis il y a des soirs où je me plante, mais je pars en impro pendant une heure en personnage, ça fait que c'est un peu casse-gueule.

Mais quand ça marche, ça marche. T'as ton personnage de dessinateur vulgaire. Tu as ton Herbie Moreau. Un mec qui s'appelle Herbie Moreau et genre PO. Ou PO, PL Cloutier. Il a un petit peu une énergie de YouTuber. Il est vraiment très impressionné par les vedettes. Il est très showbiz, mais en même temps, il n'a rien à dire. D'ailleurs, Martin

est venu la semaine passée. C'était quand même assez chaotique. Mais Chris, honnêtement, le line-up de vedettes qu'il y avait sur ce show-là, tu ne pourrais même pas voir ça à la télé. Ce ne serait pas payable, honnêtement. Tu avais Martin, tu avais Marie-Pierre Morin, Julien Lacroix, Phil Roy, Pierre-Luc Fong,

Catherine Brunet, Rachid, Chris, ça n'arrêtait plus plus Stéphane Rousseau, Pierre Hébert Sam Breton qui sont passés c'était absolument n'importe quoi mais c'est cool parce que les gens ils embarquent, moi le concept de mes lives c'est que je suis en ligne ouverte ou je suis en entrevue ou je prends

des questions du monde tout seul ça marche pas. C'est cool, les gens embarquent. C'est-tu le genre d'affaires que tu aimerais faire sur scène, genre de l'impro longue forme, là-même? Je l'ai fait. Moi, en impro, j'ai fait beaucoup d'affaires, mais je ne sais pas à quel point ça pourrait se transposer.

Je ne le sais pas. En ce moment, les gens me demandent ce que tu vas faire avec ça dans le futur. Je ne sais pas. Je point ça pourrait se transposer. Je ne le sais pas. En ce moment, les gens me demandent « Qu'est-ce que tu vas faire avec ça dans le futur, Chris? » Je ne sais pas. Je suis dedans en ce moment. Il va falloir qu'à un moment donné, je prenne un break aussi d'Internet et que je vive l'été.

Mais pour l'instant, je ne sais pas. Le pire, ta pierre rouge, ça marcherait à télé genre AV, ramener Flash. Je verrais ce personnage-là animé Flash. Mais le problème, c'est qu'on dit de la style marde. Un, ça serait pas payable à télé, parce que juste le concept

de ça, c'est que j'ai des grosses vedettes pour vrai. Mais Pierre Hébert, il a dit la semaine passée que le coronavirus, ça venait de Sam Breton qui avait fourré un chien. Ça passe sur du live. Ça passe sur du live. Je suis pas sûr que l'avocat de veille tripe, tu sais.

C'était trash, tu sais, c'était trash. Mais c'est vrai que tu peux pas te payer dans un show, mais genre un magazine, vraiment, comme Mike, il dit, tu sais, tu te rappelles les plus vieux Pierre Brassard, Raymond Beaudoin qui allait voir le monde. Tu sais, de cette façon-là,

tu arrives sur un tapis rouge de gala avec ta caméra. Ça pourrait marcher en effet. Je pourrais ramener ce personnage-là dans un gala en stunt. Mais je ne pense pas que je pourrais faire un show télé avec ça. Ça serait payant. C'est un personnage-là qui anime

le pré-show des artistes. C'est vrai,, c'est vrai. Je ne sais pas à quel point les gens y ont le niveau. Moi, ce personnage-là, il rit un peu du vedettariat. Je ris des chroniqueurs showbiz. C'est ça qui est drôle. C'est ça qui est drôle, mais je ne sais pas si grand public wise, tout le monde a le niveau

de ça. En tout cas, ça dépend beaucoup comment la vedette se prête au jeu. Mais peut-être. Qui sait? Toi, Martin, tu n'as jamais fait d'impro? Je n'ai fait... Je n'ai pas fait d'impro. Je n'ai fait

au secondaire quand j'ai commencé. Puis, j'aimais ça. C'était comme mes premiers pas de... En humour? De faire de l'humour. Je ne savais même pas c'était quoi. Ça se corrait. Ça marchait bien. J'aime beaucoup improviser.

Je le faisais beaucoup, beaucoup, beaucoup dans les bars quand j'ai commencé à animer dans les bars. Écoute, je me faisais 10-12 minutes à chaque semaine en revenant de l'entracte, improviser du crowd work, en fait, déconner et improviser à l'école en fait, déconner, puis improviser à l'école de l'humour quand on essayait des affaires, mais dans une

ligue d'impro, ça n'a jamais vraiment donné, puis on dirait que ça m'attirait. J'étais comme super occupé, puis je ne voyais pas... J'aimais mieux aller faire des shows dans les bars que... Moi, j'animais à chaque semaine pendant des années. Il faut que tu prépares ton stock.

Tu avais un numéro d'ouverture, présenter les invités. C'était très... Je faisais des galas, je montais mon show. On dirait qu'à chaque fois que j'ai été invité, même par la LNI, c'était comme... Il y a quelque chose aussi qui me fout la chienne. Je voulais se carrer. Je me sentais

pas disposé, pas prêt. Ça n'a jamais fait partie de mon environnement. Mes amis... Moi, je n sentais pas disposé, pas prêt ça a jamais fait partie de mon environnement mes amis moi j'étais pas dans le milieu j'imagine Arnaud quand t'étais au cégep où il y avait du monde qui faisait de l'impro des Claude Legault à l'époque courtement, vraiment

zéro, moi j'étais pas dans ce milieu là du tout, puis quand j'ai commencé les premières personnes du milieu que j'ai connues c'était les humoristes de l'école, Mike, les Chickenswell, cette gang-là. Puis c'était pas... On faisait pas ça.

On allait jouer dans les bars. Mais tu le disais, animer à Saint-Laz dans ton cas, c'est de l'impro. Puis là, tu réalises aussi, tu vas écrire... En tout cas, moi,

quand j'animais, j'écrivais, mettons, 10 minutes de nouveaux stocks. Toute la semaine, je travaillais ça. Puis finalement, tu t'improvises avec quelqu'un, tu t'improvises deux gags, puis ça rentre plus fort que n'importe quoi

dans la soirée, c'est là que tu réalises la force de l'impro, mais tu ne veux pas t'asseoir là-dessus, mais... Moi, ça, avec le temps aussi, souvent, les humoristes, à leur premier show, ils ont tout le temps un numéro où beaucoup d'impro, beaucoup de performances,

moi, en tout cas, dans mon premier show, j' tout le temps un numéro où beaucoup d'impro, beaucoup de performances. Moi, en tout cas, dans mon premier show, j'avais un numéro. Je faisais monter quelqu'un sur scène. Il faisait mon père. Il fallait qu'il me dise « Je t'aime ». Il n'était pas capable de le faire parce qu'il se prenait tout le temps quelqu'un assez âgé. Puis là, j'improvisais. C'était super important pour moi de montrer que j'étais bon en impro

puis j'étais vite. On dirait que rendu au deuxième show, c'était déjà... Il y a quelque chose que je trouve encore plus impressionnant quand ton stock est solide pendant une heure ou une heure et demie. Puis l'impro, bien, des fois, ça devient de l'impro écrite. Tu vas voir deux fois le show de Nourris qui n'est pas en vie et tu fais « Ah, OK, ouais. » Il change la nationalité du gars, mais c'est le même gag. Il y a quelque chose que je trouve vraiment... Puis souvent, quand ça se met à ne pas lever l'impro, c'est plate.

C'est la pire affaire. Mais c'est comme les faux décrochages. Aussi, à un moment donné, si tu fais un show 300 fois avec tes bits d'impro, ce n'est plus de l'impro à la fin parce que tu as tous tes patterns, tu as tous tes canvases. Mais il y en a pour qui,

je ne sais pas. Moi, un bon number qui m'intéresse, ça m'impressionne plus que... mais il y en a pour qui, je ne sais pas. Moi, un bon number, tight, qui m'intéresse, ça m'impressionne plus que... C'est sûr que humoriste, tu n'as pas de quatrième heure, tu parles au monde, c'est une belle qualité

de t'entendre quoi et tu punches. J'aime ça, mais quand ça devient un 10, 15, 20% du show, moi, il y a quelque chose qui me turn off un peu. Il y en a qui le font tellement bien. Sugar Sammy, c'est impressionnant,

mais c'est la même affaire. Ça devient des patterns. C'est comme s'il y a une banque de jokes infinies sur tout le monde. Ça devient le numéro. Il y a ses callbacks même placés. Ça fait partie de son truc. Je pense que l'attente n'est pas la même pour le public. Quand tu vas voir un show d'humour versus

quand tu vas voir un match d'impro à la LNI. Tu ne t'assoies pas avec la même attente. C'est pour ça qu'un public d'impro est vraiment moins difficile. Quand il y a un moment magique en impro, c'est extraordinaire. Mais ça se peut que tu aies une demi-heure avant ça que c'est plate, plate,

plate. Un show d'humour, il faut que tu aies... C'est autre chose, c'est ça. Je me rappelle, Mike, à l'école, tu sais, on avait un prof d'impro, Daniel Leblanc, tu te rappelles de ça? Lui, je pense qu'il me disait tout le temps, va jouer dans les ligues, il faut que tu fasses ça, mais

j'aimais ça à l'école, m'amuser, mais j'ai jamais eu d'intérêt. Toi, as-tu déjà eu de l'intérêt pour... Non, ben moi, j'ai été vraiment mauvais en impro. Je ne sais pas si tu te rappelles, à l'école, on avait fait une impro que j'arrivais, que c'était un vol de banque,

puis là, je m'étais dit, OK, je vais dire ça, je vais faire ça. Puis là, j'ai fait un gag, j'ai eu un rire, puis après, j'ai juste regardé le monde, puis je n'avais rien d'autre. Tu as figé. Je suis trop, à l'époque, trop un gars de liner, fait que je pensais

à un gag, je le disais, là, ça riait, là, je fais comme, puis tu m'en allais, c'est pas ça. L'impro, tu sais, il y a un état de trance, moi, que je trouve en impro, que je retrouve même pas en stand-up dans mes meilleurs moments, où est-ce que t'es comme, dans ton personnage, où t'es en communion avec ce qui se passe

pis t'es vraiment en réaction c'est plus proche du théâtre ou du jeu je pense pis t'sais dans mes lives des fois ça m'arrive 2 minutes sur une heure des fois j'y touche pas pantoute des fois je l'ai 5 minutes pis c'est magique mais je trouve que créativement ça fait du bien

après ça je pense que ce qui fonctionne aussi en impro, c'est vraiment le petit côté pour le public de j'ai assisté à quelque chose d'éphémère. C'est pour ça que l'impro filmée, je ne suis pas super fan. C'est là que ça se passe.

Il faut que tu sois là. C'est vrai que les moments, j'imagine Mike, toi aussi, il se passe de quoi et tu punches ne serait-ce que deux, trois j'imagine Mike, toi aussi, quand il se passe de quoi, puis tu punch ne serait-ce que deux, trois lignes sur scène, improvisées sur un moment qui est arrivé, il y a quelque chose d'euphorisant comme ça se peut pas. Mais vous le faites dans vos shows,

les gars, je vous ai vu une couple de fois, s'il se passe de quoi dans la salle, ils ont pas le choix de l'accuser. Si quelqu'un rit weird, arrive en retard, dit de quoi, il faut que tu sois... Mais c'est vrai qu'il y a quelque chose d'euphorisant quand tu as une grosse claque sur des lignes d'improviser.

C'est magique. Moi, il y avait une affaire avant quand je posais des questions au monde. Tu sais, j'allais... Admettons d'un show, on parle il y a 10-15 ans, je me disais, OK, si je demande ça, ils vont répondre ça ou ça, puis je me préparais un peu en défauts aux impôts. disais, ok, si je demande ça, ils vont répondre ça ou ça, puis je me préparais un mot en des

faux impôts. Puis depuis, genre, deux shows, là, quand je parle au monde, je ne sais pas partout où ça va aller. Des fois, ce n'est pas drôle pendant une minute. Deux shows, tu veux dire deux soirs ou deux one-man shows? Non, non, deux one-man shows. Mais non, je n'ai pas commencé. J'ai commencé

à faire ça fin février. Au 10-30, j'ai essayé ça. C'est vrai que c'est le fun. Tu y vas sans filet, tu es prêt, tu es juste allumé et tu punches dessus. C'est vraiment cool.

Moi, à Star, c'est une affaire. Je pense qu'à cause du podcast, j'écoute plus quand je fais du crowd work. Avant, je posais une question et je me disais qu'est-ce qu'il va dire, comment je peux puncher là-dessus. Je fais du crowd work. Avant, je posais une question et je me disais qu'est-ce qu'il va dire, comment je peux pencher là-dessus. Puis là, je fais juste écouter. S'il y a de quoi de drôle qui vient, ça vient. Sinon, ça vient.

Parce que des fois, c'est dans l'accent de la personne, dans sa manière de parler. Si tu es déjà prêt à être sur le gun et dire il va répondre ça, je vais répondre ça. Des fois, ça se sent aussi. Mais je pense que c'est de trouver l'équilibre. Il y a du monde qui le font super bien. Je viens à la croix dans son show, il y de trouver l'équilibre pis y'a du monde qui le font super bien genre Julien Lacroix dans son show y'a de l'impro pis

même Sam Breton il parle au monde mais c'est dans son débit ça a pas l'air d'être, tu sens pas la coupure entre son beat pis son crowd work mais il parle au monde pis c'est juste comme je trouve que ce qui marche pas c'est quand tu le sens là c'est le moment improvisé

en tout cas quand il y en a trop je trouve que ça manque de structure de show, quand il y en a trop quand tu sens que c'est de l'impro parce qu'il y a une paresse dans l'écriture ou parce qu'il manquait de temps ou parce que tu veux montrer que t'es bon en impro à un moment donné on le sait

moi je parle même pour moi si je regarde mon premier show, j'en faisais trop. À un moment donné, vas-y avec tes lignes, dis ce que t'as à dire, t'aides. Il faut montrer à quoi ça sert. Il faut que ça serve à quoi dans ton show. Moi, je le fais en rappel.

Je sors ma flûte parce que c'est comme les gens m'ont connu avec ça beaucoup. C'est comme un clin d'œil. Le show est fini, je fais la flûte, mais je rajoute le niveau que je demande des demandes spéciales au public comme le segment Grégory Charles. J'ai joué par oreille. Ça donne vraiment un niveau. Ce n'est plus de l'humour.

C'est de la variété. Je suis conscient. Je finis par avoir plein de punchs sur plein de tournes. C'est unique à toi. Ça ressemble à ça. Tu quittes ça c'est comme une bulle au cerveau je fais la même affaire depuis deux ans mais toi tu le fais avec tes fesses ouais c'est ça

je joue de la flip avec mes fesses tabarnak que j'aimerais ça de la clarinette il y a-tu une demande spéciale je fais semblant que j'ai entendu chier sur la clarinette. Ça marche au bout de sa main. Est-ce que j'aimerais ça?

Moi, par exemple, l'affaire, tu disais, Martin, c'est ça qui me stresserait aussi. Moi, avant, j'étais nul à chier en impro. Là, à ce temps-là, je suis conscient que je serais capable d'en faire, mais j'aurais peur d'arriver vu que je ne connais pas les règlements. Il y a quoi de weird de gagner

l'olivier de l'année, puis après d'être nul à chier dans le match d'impro. Je n'ai rien. Je pense que c'est stressant. Plus tu ne fais pas d'impro, plus tu te mets de la pression. Moi, je respecte beaucoup les gens

qui l'essayent. Moi, j'ai joué l'année passée à la LNI, il y a Patrick Huard qui avait fait un retour. Pat, il n'a pas besoin dans sa carrière d'aller jouer des games d'impro à 120 piastres. Tu vois qu'il le faisait vraiment pour se challenger. Il était rendu là,

il avait le goût d'essayer ça dans sa carrière. Ce n'était pas le gars le plus drôle. Souvent, il essayait de construire, d'écrire l'histoire. Je pense qu'il se questionnait plus sur la scénarisation ou comment jouer différemment. Quand il était drôle, il était drôle en tabarnak. Mais tu vois qu'on dirait qu'il s'était enlevé la pression d'être le gars le plus drôle parce que ça, il l'a vécu.

Je trouvais ça beau à voir. C'est ça qu'il faut faire. Si ça se casse, tant mieux. Si ça ne se casse pas, on va essayer de quoi. Je pense que c'est comme casser un numéro. En même temps, quand je casse des numéros, je les répète 4000 fois. Oui, c'est ça.

Tu n'as pas l'incapacité à tester des affaires. Des fois, je parlais avec Bellefeuille. Il y a pas une ligne qui était bonne. J'ai déchiré quatre pages. T'as parlé à toi. Moi, souvent, j'écris sur scène. Tu sais, mettons, je vais avoir une idée. Je fais, ah, c'est bon, ça.

Là, je l'essaye. C'est nul à chier. Mais on dirait que je le réalise en même temps que le public. Tu l'as préparé ou mais on dirait que je le réalise en même temps que le public. Tu l'as préparé ou t'improvises? Non, je me prépare, genre, j'ai une idée de base, puis après, je jazz

avec. Ah oui, même les punchs, tu sais pas comment ils vont sortir? J'avais fait ça, mon chien. J'avais, c'était avant que les comédie-clubs existent, je voulais travailler de même. C'était rough, mais j'avais monté mon show en un mois.

Tu sais, tu as l'état de panique, tu as le stress de te suivre. Moi, j'ai tout le temps deux premières parties. Suivre deux personnes qui sont super drôles avec quelque chose de pas bon. Fait que là, j'improvisais des affaires, puis après deux semaines, le show, ça tenait un peu. Mais Martin, je trouve aussi, toi, par exemple, dans tes numéros, j'improvisais des affaires, puis après deux semaines, le show, ça tenait un peu

Mais Martin, je trouve aussi, toi, par exemple dans tes numéros, j'ai l'impression dans ton écriture, c'est très structuré tu sais, tu pourrais moins partir en impro c'est sûr, tu peux toujours moduler des gags à l'intérieur, mais je trouve que tes numéros, ils se tiennent tu sens la scénarisation d'ailleurs, ça se peut-tu?

que c'est plus difficile de le jazzer, mettons Ben, moi, je pense que ça se pourrait. Au lieu de, quand je l'ai en tête, au lieu de l'écrire au complet, de le répéter, de le repuncher, de le répéter, de le repuncher, de aller le tester, je pourrais l'écrire grosso modo, après ça, arriver sur scène

puis le construire en racontant. J'ai déjà fait ça. J'ai fait ça lors de mon premier show. Il y a peut-être une pression, je me mets aussi avec la notoriété, qui fait que j'ai déjà fait ça. J'ai fait ça lors de mon premier show. Il y a peut-être une pression. Je me mets aussi avec la notoriété qui fait que j'ai l'impression qu'il faut que j'arrive prêt. Mais ça, c'est faux.

C'est dans ma tête. Mais le dernier show, c'est vraiment spectaculaire. Je répétais numéro par numéro et j'ai cassé presque une heure. Je n'avais jamais fait ça de ma vie. Après, je ne sais pas combien d'années de carrière. D'habitude, je cassais un numéro, je le redais. À force de répéter,

j'écrivais beaucoup. Avant, il disait « ça va bien, ton écriture continue. » Là, je me disais « il faut que j'aille tester. » « Écris-en une autre. » À un moment donné, je me suis ramassé quasiment une heure de nouveau stock. Je me suis pris une petite salle de 200 places. Une couple de soirs. D'une shot.

J'ai cassé une heure, 55 minutes, une heure. T'arrivais-tu avec une fin de vieux stock rodé? Non. Même pas. Fait que tu finissais avec du nouveau. Ça, moi, c'est la page pas capable.

C'est ça qui est bizarre parce que... C'est ça qui est bizarre parce que c'est ça qui est bizarre, mais je me suis engagé à répétiteur, Joseph Saint-Gelais je me suis loué un local et écoute c'était quasiment comme si je rodais je le faisais tout le temps tout le temps, pis t'entends

ça fait tellement longtemps, quand t'as fait 1000 shows t'entends le monde où tu penses, tu tombes des fois mais j'entendais les gens rire, je retaitais, je trouvais des punchs, des fois j'arrêtais de répéter, j'écrivais une ligne que j'avais trouvée, pis quand je suis arrivé pis j'ai, je l'ai fait,

c'est pas mon genre d'être prétentieux, mais j'avais pas le temps à répéter, je me disais, le bureau, ça s'appelait une lecture, je me suis vraiment mis ça comme défi, je me suisais, Asti Avar et le bureau, ça s'appelait une lecture. Je me suis vraiment mis ça comme défi. Je me suis dit, Christ,

je vais m'en mettre plein la vue. Je suis arrivé avec mes nouveaux numéros, mais tabarnak, je les avais faits peut-être 60 fois. Ce qui a fait que 75% de ce que j'avais cassé était potable et travaillable pour que ça devienne

assez solide pour être en show chaque soir. Malgré tout ton instinct et ton expérience, y'a-tu des moments qui marchaient pas du tout ou des affaires que tu pensais qu'il allait être correct, qu'il levait en fou? Parce que le public, à un moment donné, Avar, Saint-Gelais, toi, vous avez du métier en sacrement, mais y'a quand même

quelque chose de magique d'avoir un public. C'est sûr, sûr, sûr qu'il y a des affaires que je trouvais vraiment hot et qui marchaient zéro. Des gags que je trouvais moyens qui ont fait un hit. Ça, c'est sûr. Mais en général, mettons, la masse que je...

La base est là. Il y a peut-être un numéro ou deux que j'ai fait de corny que je pensais que ça aurait levé plus que ça. Mais en général, c'est ça. On était content. C'est une autre façon de travailler. C'est juste qu'il y a tellement une seule façon dans ma tête depuis

toujours, c'est d'écrire un numéro, le casser, aller le faire. Moi, je mange à la chance de manger avec Yvon Deschamps. Il me contait comment il faisait ça à l'époque. Il mange avec à toi, Joe. Une fois, ben là... Mais là, il est où? Il pète avec toi.

Il est en confinement avec toi. Il pourrait m'en lever. Non, mais on mange, je ne sais pas, une fois par mois, on va dîner. T'entends sa façon de travailler. Écoute, mettons que tu vas dans une soirée hommage, puis Yvon fait un hommage à quelqu'un. Asti, c'est le plus drôle de la soirée hommage, puis Yvon, il fait un hommage à quelqu'un,

c'est le plus drôle de la soirée. Il punch en tabarnane. Il est drôle. T'écoutes ça, t'entends d'autres choses, tu travailles. Mané aussi, t'es rendu j'ai écrit show là, j'avais 47. Je me suis fait, pfff, essayer de quoi d'autre. C'est trippant en crime

d'essayer de quoi ça fonctionne. Tu te dis, Christ, ça se peut. Des fois, j'ai fait un numéro hommage à Julie Le Breton à l'Espace Go. Je trouvais ça vraiment drôle. Je l'ai écrit et à un moment donné, backstage, quand j'ai vu toutes les vedettes

qui étaient là, c'était un show pour le théâtre. Il y avait Robert Lepage avant moi et Tremblay et il y avait Denonepage avant moi, puis Tremblay, puis il y avait Denonco, il y avait toutes sortes de... Julien Tremblay, hein? Julien, oui. Michel Tremblay. Puis, écoute,

naïmite, et là, je me suis mis angoissé que j'avais jamais testé mes affaires, tu sais. Et là, la patate, là, ça me tapait. Là, j'ai fait des respirations, je me suis dit, regarde, tu l'as répété comme tu avais répété tes numéros. Ça a marché. Ça se peut aussi.

On sait qu'aujourd'hui, il faut que tu le fasses plusieurs fois. Moi, j'étais assez vieux pour avoir vécu. J'ai animé le gala des oliviers et arrivé devant 2 millions de personnes avec le numéro d'ouverture. J'avais déjà mes fiertes. Et c'était normal. C'était ça.

Et les gens, ils jugeaient comme ça parce qu'ils disaient, bon, la moyenne au bâton, t'as peut-être 8 gags sur 10 qui ont bien rentré. Moi, j'étais super content. Aujourd'hui, c'est plus ça. Louis-José, son numéro d'ouverture à la 10, c'est aussi type que n'importe quel numéro de son show. Mais en même temps,

de mixer ça dans des conditions, d'arriver avec ses feuilles dans un mettons tu gagnes un trophée ou il y a quelque chose de tripant d'arriver à froid quelque chose qui n'a pas été cassé, quelque chose d'excitant aussi de le faire de même

il y a de quoi, quand c'est pas rodé on est de la même génération mais moi le fait que j'avais fait une couple de shows en anglais, j'avais une mentalité rodée dans les bars tout le temps. Puis, je suis incapable de… Tu sais, je fais souvent la prière de ne pas envoyer de fleurs, tu sais, le show à Patrice Écureuil.

Cette année, je l'ai fait une fois que je n'avais pas eu la chance de roder le numéro. Je l'avais juste rodé trois, quatre fois. Puis là, j'étais nerveux. Puis, j'étais backstage. Puis, j'étais comme tabarnak. Je ne suis pas rodé, je ne suis pas rodé. Puis là, j'étais nerveux. Puis j'étais backstage. Puis j'étais comme tabarnak, je suis pas rodé, je suis pas rodé. Puis là, je parlais à tout le monde. Puis il n'y avait personne qui avait rodé même une fois.

C'est comme, pourquoi je suis nerveux de même, tabarnak? C'est ça. Il y a une démesure là-dedans. Tu sais, des fois, je parle à des gens de ta génération, Arnaud, qui font, ah, bien là, je l'ai fait dix fois cette semaine. Je vais le faire sept fois la semaine prochaine. Tu fais tabarnak. Il y a quelque chose de... Il y a deux choses. Je pense, un,

il y a tout ce mythe-là autour du Comedy Club. Quand on regarde... Moi, j'ai été élevé en regardant des documentaires sur des stand-up HBO. Il y a toute cette espèce de mythe-là de l'artiste ou du stand-up qui fait 40 shows par semaine à New York ou L.A.

Il y a quelque chose d'un peu romantique là-dedans. Je pense qu'il y a le côté gang aussi. Il y a beaucoup de gens qui ont envie de le vivre. C'est vrai que c'est le fun d'être au bordel 4 soirs dans la semaine parce que, oui, ton numéro évolue, tu vois le monde, mais c'est aussi le club social qui vient

avec. Je pense qu'en vérité, si ton numéro est bon, tu as de l'instinct, tu peux le roder six fois. Puis à un moment donné, le travailler vraiment fort chez vous, le refaire une couple de fois. Je ne pense pas que ça prend littéralement 100 fois au bordel pour avoir un bon numéro. Le nombre de fois, ce n'est pas un gage de succès.

Mais non. Ta présence, ton charisme, tes textes, s'il y a une déficience là-dedans, quand même, tu le ferais 40 fois avant de le faire. Ça dépend comment tu travailles. Comme tu dis, le feu, il n'est pas pareil. Il est super méticuleux dans sa manière de le faire aussi. Il note tout, il se réécoute tout de suite,

il change. Puis lui, ça fonctionne comme ça. Puis il y en a d'autres qui ont besoin d'être chez eux puis de le faire sur leur ordi. Puis il y en a qui écrivent même pas leur texte non plus, puis qui sortent un show super à la tête, puis c'est tout dans leur tête. Puis il n' a qui n'écrivent même pas leur texte non plus puis qui sortent un show sur leur tête puis c'est tout dans leur tête, tu sais. Puis il n'y a pas de texte, tu sais, il n'y a rien. C'est bon d'accepter ça,

qu'il y a différentes méthodes, tu sais. Tu trouves ta façon à toi puis quand ça se corps puis ça rit dans la salle, ça va bien. C'est ça. Oui, il n'y a personne de pareil. Toi, Arnaud, ton show que tu venais de lancer, c'est pas vraiment. Que je n'y a personne de pareil. Toi, Arnaud, ton show que tu venais de lancer,

supposément, que la pandémie a commencé à peu près 4 jours avant ta première? Non, pas 4 jours, mais officiellement, ils ont fait la grosse annonce qu'ils fermaient les salles. Au début, ils avaient dit 250. C'est comme un rapport.

J'ai eu un petit rot. C'était indiscret, par exemple. C'était vraiment discret. J'ai vraiment des problèmes de... Non, c'était dégueulasse. J'ai vraiment des problèmes de rot. Je ne veux pas t'insulter parce que moi, ça ne paraît pas. Je fais mon frais, mais j'ai eu des gaz tantôt. Oui.

Toi, c'était plus du cul. Ça, c'est vulgaire. Moi je vois pas là. Non parce que ça c'est facile les tripes. Martin depuis que tu fais de l'humour devant Serge Genoncourt il se travesse pas des

jokes de caca. Quand Robert Lepage passe après moi là, je suis ailleurs. Mais je pense qu'il a fait l'annoncé quoi le genre 13 mars qu'il ferme et salme moi je t'en je t'en char avec pat leduc qui est le beau que chez encore martin qu'elle est bien et que tu connais aussi mike et on s'en allait faire une vitrine si à montmagny pour le réseau, le ROSEC, le réseau des salles de l'Est du Québec,

pour vendre le show à l'Océan. C'était Sargoutte vers, mettons, Montmagny. On était Sargoutte. On était Sargoutte. Puis là, il y a la conférence de presse. Fait que lui, c'est la pire journée de l'année. Le téléphone sonne. Moi, je suis dans le char.

Je l'aide. Je fais sa secrétaire. Il commence à replacer des shows. Mais là, on ne savait pas. On commençait à voir que c'était une vraie crise mais ce n'était pas non plus au début on était juste dans le déni la première est-ce que tu es correct

on va tasser les shows de 3 semaines au début on avait quasiment sa mentalité j'avais des shows dans des salles de 200 ou 180 on était comme ceux-là on les garde mais non bref on était innocent de 200 ou 180. On était comme ceux-là, on les garde. Mais non, en tout cas,

bref, on était innocents. Écoute, on dirait que c'est mon dernier show à ce jour. J'ai fait mon deuil assez rapidement. Ta première, elle a été repoussée où pour le moment? On l'a repoussée en fin octobre. Encore là...

On n'est pas sûr. On est loin d'être sûr. Pour l'instant, eux, ils font ce qu'ils ont à faire dans le sens que c'est le gouvernement qui donne le mot. Anyway, elle est pleine. Je ne pousse pas trop. S'ils ont l'air bougé, ils vont l'air bougé. En ce moment, je mets mon énergie

ailleurs. J'ai un petit deuil, honnêtement. Le momentum était là. J'ai vraiment hâte de faire ce show-là. Mais vas-tu le faire avant 2021 je suis pas sûr on le sait pas personne sait en fait fait que j'aime mieux

me lancer dans d'autres projets puis j'ai bien de la misère à y penser puis à retourner dans mon texte en ce moment parce que c'est comme

le coeur brisé un peu fait que toi aussi Mike ça doit être tough t'avais été en plein dans ton gros chunk de tournée

j'imagine oui j'ai réalisé avant hier à quel point je m'ennuyais des shows. Même la semaine passée, je disais, non, je suis correct. Je vis bien sans faire de show. Je ne suis pas obligé. Hier, ma blonde,

j'ai ma petite autobus de tournée. Elle dit, on devrait l'amener à la maison. Comme ça, on va avoir l'impression de voyager on sort ça on va aller jouer aux cartes dans le salon de l'autobus

il est où là le buster? il est dans mon parking il est là je roulais je m'ennuyais je m'ennuyais de ça je m'ennuie de voir les humoristes

moi j'aime ça j'aime ça être dans une loge avec des humoristes je pense que j'aime plus la loge que les shows à cette heure ou j'aime les shows je pense que mes meilleurs souvenirs de sous-écoute c'est après sous-écoute, c'est toujours malade de faire sous-écoute au bordel,

mais on dirait que l'après-show, t'as une petite adrénaline après ça, la petite bière en haut, les bières en haut. Il y a quelque chose de magique, en effet, dans ces petits moments-là. On a tous un petit peu des cerveaux. On a beau fonctionner de notre manière, tous les humoristes, on a cette affaire-là en commun.

Je pense que nos cerveaux sont déréglés. On cherche le gag, mais je ne sais pas. Ça, ça me manque beaucoup aussi. C'est sûr qu'il y a une parenté. Moi, pour avoir fait toutes les galas de Gémeaux, puis d'artistes, puis d'Olivier. D'ailleurs, sais-tu,

c'est parce que je vois derrière toi, je ne sais pas si c'est-tu des trophées? On voit comme mal. En bas, c'est tous des livres. J'ai mis des livres dans le bas. Mais en haut, t'avais-tu... Ah, j'ai pas vu! Oui, oui. OK, OK. Mais ça, j'imagine

que ce n'est pas tous tes trophées. T'en as plus que ça, quand même. J'en mets une partie dans chaque pièce parce qu'on dirait que des fois, j'oublie le succès que j'ai eu. Ah, ben oui, c'est vrai, ça marche. OK, ben moi, voulez-vous que j'aille chercher le mien? Ben oui, j'allais le mettre là.

Ça va-tu être là? Non, ben je l'avais mis là. C'est un trophée de quoi? Ça, c'est LMI. Ça, c'est mon trophée recrut de l'année. J'étais la seule recrue cette année-là.

Mais j'étais là. Il n'y avait pas de nominé. J'étais la seule recrue cette année-là. Il n'y avait pas de nominé. J'ai quand même gagné par défaut. C'est ça. Pour le reste, c'est un beau trophée. Réal Bossé, François-Étienne Paré, Yves Dégagné, Robert Lepage. Il vient nommer plein de noms qui avaient d'autres personnes en compétition contre

eux autres cette année-là. Charles Écouffon, Kev Landry, Marisol Hédion. Non, mais c'est un beau trophée pour moi, je suis content. Antoine Vézina, Sophie Cadieux. On était deux. On était deux recrues, la vérité. C'est qui le pas bon? Le Chris de pas drôle? Je ne veux pas dire.

Je pense que c'est une fille de Québec. C'est Sophie Thibault Sophie Thibault qui est super bonne mais je suis un peu meilleur pourquoi pas ben regarde non j'ai pas de trophée sinon mais c'est pas grave

les trophées on fait tellement pas ça pour ça c'est pas important toi Martin ça te touche-tu quand tu gagnes un trophée écoute ça a beaucoup changé moi ça dépend dans quel mood je suis toi Martin, ça te touche-tu quand tu gagnes un trophée? Écoute, ça a beaucoup changé moi, ça dépend dans quel mode je suis, tu sais moi j'ai eu 50 ans, je fais ce métier-là

quand je suis rentré à l'école de l'humour, j'avais 24 je me rappelle écoute, là je vais rire de moi mon premier spectacle j'avais 5 nominations, c'est un show qui a marché fort, histoire vraie puis j'avais été booké le lendemain du gala mettons dans le temps c'était le grand blond avec une chaussure noire parce que pour aller parler de ta victoire ouais c'est ça et je n'avais gagné aucun sur cinq nominations et je me rappelle j'avais été dévasté. C'était comme là...

Puis je n'ai tellement ri après, quand j'ai continué ma tournée, j'ai vendu, tu vends 100 000, puis 200 000 billets, puis 300 000 billets. Ça ne se peut pas que j'accordais de l'importance à ça autant. Fait que j'ai beaucoup... J'ai vraiment pris une distance avec ça

pour ne pas trop être déçu si je ne gagne pas, puis ne pas trop être content si je gagne. Mais des fois, je ne sais pas pourquoi, il y a des moments, mettons, comme les Beaumalaises, on a gagné beaucoup, beaucoup de prix. Quand c'était fini, j'avais fait un spécial. Je me rappelle aux Gémeaux. Écoute, les Gémeaux, quand tu n'es pas en nombre,

tu es au complexe Desjardins, c'est les restaurants auto, le monde te regarde. C'est épouvantable. Je lisais les slogans des restaurants quand j'ai gagné. Mais ce trophée-là, je me rappelle, il m'a marqué parce que c'était le dernier possible pour les Beaumalaise et ça me rendait vraiment heureux.

Puis d'autres fois, ça me touche moins. Ça dépend où. Ça dépend pourquoi. Ça dépend... Il y a quelque chose aussi qui est délicat à dire, mais c'est vrai qu'aussi, quand tu gagnes Révélation de l'année

à 24, que j'avais gagné aux Oliviers, je ne sais pas si tu l'as eu Arnaud... Non, j'étais en nomination cette année, c'est Sam Breton qui l'a eu. Bon, mais ça c'est quelque chose que je me rappelle, moi c'était le premier galop des Oliviers qui existait. Il n'y avait jamais eu de gala des Oliviers,

donc j'avais gagné la première année. C'est l'année que j'avais volé ton trophée. Avant ça, il n'y avait pas de gala d'humour. Non, c'était la première année. C'était n'importe quoi, la disque. La disque, il y avait show de l'année, puis l'humoriste pouvait gagner texte de l'année

aux révélations. Texte, moi, l'année où j'aihumoriste pouvait gagner texte de l'année aux révélations. OK. Texte, moi, l'année où j'ai été nominé, mon dernier show, j'étais contre Isabelle Boulay, Louis-José Hood, Rachid Badouri, puis Gilles Vigneault. Gilles Vigneault,

il parle de chanteur. Écoute, c'est tellement n'importe quoi. C'est un bon rapport. Je me rappelle, j'avais dit un peu de rigueur, restez dans votre catégorie. Oh non, je n'avais pas gagné, c'était Isabelle Boulay qui m'avait dit qu'elle

s'inspire, ce n'est pas elle qui écrit ses chansons, elle parle de ce que ça fait les chansons par l'improvise. Tu passes un an et demi à écrire des textes, c'est-à-dire qu'avant... Il y avait une rigueur, je pense que c'est un peu pour ça que les oligies sont arrivées chansons par l'improvise. Moi, j'ai pas... Tu sais, tu passes un an et demi à écrire des textes, tu sais, avec Ava. Ça n'a pas de bon sens. Fait qu'il y avait une rigueur. Je pense que c'est un peu pour ça que les oliviers sont

arrivés à un moment donné, tu sais. Puis aussi, comparer, tu sais, ça... Ça n'a pas... C'est comme si je suis sur l'autre pendant le stand-up, puis tu le mets dans le tourne de l'année, tu sais, puis je gagne. Oui, oui, oui. Ça n'a pas de sens. C'était ridicule. Fait que c'est ça que les oliviers... Ça, le premier, ça m'avait beaucoup, beaucoup, beaucoup touché. C'était ridicule. Ça, le premier,

ça m'avait beaucoup, beaucoup, beaucoup touché. C'était une grosse affaire. C'est ta première nomination aussi, par exemple. Oui, oui. Je ne suis pas 28, tu penses. C'était quelque chose de... Pour moi, c'est la validation de l'industrie que je me rends compte que je trouve importante.

Les deux derniers gars-là, ils m'ont demandé de présenter un prix. Juste ça, pour moi, ça vaut quasiment autant comme la confiance de l'industrie de faire « On veut que tu sois un présentateur de prix. » C'est sûr que tu veux gagner le prix, mais après ça, je trouve que

je me rends compte que c'est la validation de mes peurs que je recherche. Il faut que tu fasses des bonnes affaires. Ça fait cliché, mais Courte-Mange qui n'en a jamais gagné, je me rappelle qu'à chaque fois qu'il était nominé, Découverte de l'année, il était contre Céline Dion parce que c'était la 10 dans le temps. C'est vrai, non?

C'est pas... Courte-Mange n'a jamais gagné de prix. Au début, quand tu as dit ça, je pensais que tu voulais dire Olivier, mais aucun prix, aucun... n'importe quoi. Non. T'as pas de bon sens. Des fois, c'est'importe quoi. Non. Pas vraiment. Des fois, c'est des timings,

des... Moi, je me rappelle, à la disque, j'avais Histoire Vraie, puis Patrick Huard, il avait son show face à face, puis on faisait... Hey, c'est vieux, maman, tu te rappelles le type de ça, on faisait des pubs ensemble, pendant le feu de foyer, puis on s'insultait. Les deux, pour show de l'année, à la disque, il y avait nous deux, il y avait Peter McLeod

et Pam Barra. Mais Pam Barra, il commençait, c'était moins tight. Fait qu'on se disait, on s'était dit, si je gagne, Pat, il monte avec moi. Puis si Pat, il gagne, je monte avec. Puis on s'insulte. On s'était préparé des petites lignes. Parce qu'on avait pas mal de chance,

les deux. Mais on s'est dit peut-être que McLeod aussi. Puis c'est pas Barra qui avait gagné. Il avait dit sur scène, vous êtes fous, c'est des essais, je commence. Il y a quelque chose qui est un peu anti-humour, qui aimait gagner. Il aimait faire gagner l'Underdog un peu.

Je pense que les Oliviers sont issus de ça avec un souhait que ça soit plus rigoureux un peu. Si tu as gagné ton prix, c'est parce qu'il a été étudié par un comité. Malgré que les gars-là, ça reste toujours... Il y a tout le temps du monde frustré

et il y a tout le temps des injustices. Par définition, tu as plus de perdants que de gagnants dans un gars-là. Moi, si je te dis la seconde que j'ai vu Sam Breton monter sur scène, j'avais oublié que j'avais perdu et j'étais content de le voir parce que je l'aime tellement comme humain.

Mais tu sais, ça te pince le cœur quand tu n'entends pas ton nom. Puis là, tu passes à d'autres choses. Toi, c'était-tu la première fois que tu étais en nomination pour Révélation? Oui. C'est ça, puis Capsule Web, cette année. Là, la beauté, par exemple, vu que tu n'as pas lancé ton show, tu pourrais être en nomination pour Révélation l'année prochaine.

Tu vois, je n'avais même pas pensé à ça. Je trouve ça un peu bizarre, ceux qui sont en nomination trois fois au cours de l'année. C'est quoi? C'est deux max? C'est deux max. On va penser à ça avec l'équipe. Mais je ne sais pas.

Honnêtement, comme comme mais c'est important de se minder comme je te dis moi j'ai dit je ris de moi j'étais dévasté après histoire vrai quand j'avais rien gagné puis ça a rien changé mais salle de plaine j'avais du fun fax et le fun de se le dire pour faire et accorde pas trop d'importance. Des fois aussi, tu veux tellement gagner pour l'équipe. Tu sais, stand-up, on est tout seul, mais je suis content pour Avar, je suis content pour François Rozon, je suis content pour la gang chez Encore, je suis content pour...

Il y a quelque chose de... Oui, tu montes en gang, cette show-là. Oui, c'est ça. Mais en même temps, au fil des ans, tu es souvent frustré et désillusionné aussi. Tu vois des injustices. Moi, j'ai réalisé que je suis rendu à un point dans ma vie et ma carrière. Si je gagne, je ne suis pas heureux.

Si je perds, je suis fâché. Ça ne m'amène à rien. Pourquoi tu n'es pas heureux? C'est que ça ne veut rien dire. Je ne suis pas comme « Ah, wow! » Tu n'es pas malheureux, mais tu n'es pas euphorique.

Non, mais je fais juste comme « Ah, c'est cool, j'ai gagné. » Mais j'aurais la même réaction. Pas cette année aux Oliviers, mais mon show avant, c'est Bellefeuille qui m'avait battu. J'étais content pour lui, vu que c'était son premier show.

J'ai fait, ah, c'est-tu Bellefeuille? Ça peut l'aider. Moi, ça ne changerait rien. Des fois, il y a des momentum aussi. Il y a des artistes qui sont là, qui sont sur leur X, et c'est parfait de même. Je me rappelle, moi, même avant d'être

super connu, d'être nominé, que ce soit humoriste de l'année ou d'être pas content, mais je trouvais ça tout à fait logique que je ne gagne pas. Quand tu avais dans le temps les Lise, Dion et Yanktile qui étaient bien plus hot que moi, je pouvais l'être.

C'est bien correct. C'est tellement important de faire des bonnes affaires sur scène ou ailleurs. C'est tellement important de faire des bonnes affaires sur scène ou ailleurs c'est tellement pas important mais ça fait un petit velours c'est vrai que c'est cool pis quand t'as des projets

comme mettons les beaux malaises je me rappelle Robitaille avait gagné son premier Gémeaux Julie Le Breton aussi Fabien Cloutier aussi il y a quelque chose de peut-être plus heureux encore ou aussi heureux que de gagner parce que tu fais tabarnan

j'ai écrit de quoi un projet qui fait que eux autres ils peuvent scorer à leur façon ça c'est trippant tabarnan je vais aller aux toilettes les gars toi en plus Martin il y avait un style de gag Martin, il y avait... Un petit gag à la droite dans le temps, mais ça marche encore.

Ça marche. Ils m'ont vraiment surpris. Mais toi, les beaux malades, ils y avaient souvent... J'ai l'impression... Robitaille est en nomination dans la même catégorie que, sais-tu Perry? Que Perry DiZolo et Fabien Fussier.

Acteur de soutien, oui. Mais c'est hot quand tu dis, j'ai créé une série que trois des cinq nommés sont les créateurs. On a eu quatre une année. Quatre sur cinq. Écoute, en plus, c'était comme un rôle, Normand Damo, il avait fait un

épisode, il faisait comme... écoute en plus c'était comme un rôle Normand Damo il avait fait un un épisode il faisait comme à la soeur à Julie un spécial de Noël mais il avait vraiment fait une belle performance il avait été nommé c'est ça Fabien Cloutier puis il y avait Robitaille

puis Péry Diallo puis l'autre je me rappelle pas mais tu sais quand t'en as 4 sur 5 c'est vraiment trippant. C'était une passe de... D'après moi, je pense qu'on a... J'ai les ans d'avion, mais je pense qu'on a gagné

32 trophées, les Beaumaleys. C'était vraiment démesuré. Ce que tu disais tantôt, ça fait vraiment plaisir. C'est une belle reconnaissance. À un moment donné, tu t'éloignes de ça et tu fais gaffe. C'est hot pour le moment. Ça passe.

Tu sens-tu là? Ça marche tout le temps. Oui, c'est ça. C'est un classique. C'est un classique. C'est cool que tu peux faire des rires aveugles en webcam. Tu ne peux pas faire ça au bord d'un... Non, sur scène, c'est un classique. C'est cool que tu peux faire des rieurs aveugles en webcam. Tu ne peux pas faire ça au bord de la...

Sur scène, c'est différent. C'est plus tough de dézoomer sur scène. Vous parliez de quoi? On parlait de tes fesses. Puis on a parlé de ton pubis aussi. Je commence à vraiment... Mes cheveux, mon poil en général,

ça ne va plus du tout, les gars. Comment ça? Tu m'as coupé mes cheveux mon poil en général ça va plus du tout les gares comme à ce coup les cheveux à tout seul ouais moi aussi moi mais toi tu as de l'expérience c'est plus facile tu te rends ça à pioche ou au clip ben moi avant c'était clé pour zéro puis il restait comme le nom mais le je pogne le rasoir électrique pis je me rase la tête à 3 ou 4 jours ok

mais ça là, qu'est-ce qu'on fait avec ça? ça Arnaud, moi je peux pas t'aider par exemple moi je suis chanceux pour ça vu que j'ai pas vraiment de coupe de cheveux, fait que moi je fais juste je clip, je clip, je suis chanceux pour ça vu que je n'ai pas vraiment de coupe de cheveux. Moi, je fais juste, je clipe, je clipe, je clipe, je clipe. Puis après, je m'en vais me voir dans le miroir.

Sous le dessus? Sous le dessus, j'y vais genre grossier. C'est dégueulasse. Tu fais-tu la technique un peu comme la coiffeuse? Non, non, non. J'essaie pas de... Le reste, Mike, tu fais quoi, toi? Le très court en avant, long, long, long en arrière.

Tu vois? J'ai un pad. T'as pas changé? Dans le temps de l'école du beau, c'était ça? Vous trimez-vous le cul à la piache, vous? Moi, c'est rubique, mais pas souvent. Moi, ça va être bizarre comme réponse de ma mère qui...

Qui le fait? Ah, viens, tenez-vous. Là, avec le confinement, c'est plus dur. Il faut qu'elle prenne le plexiglas, qu'elle mette ses mains dans des... J'une-tise, elle se met de loin, puis... À deux mètres. Elle trime le cul

à deux mètres. Elle est à l'extérieur de la fenêtre. C'est pas ça qu'on jaserait de ça. Je suis content. Toi, Arnaud, c'est quoi tes projets pour ta chevelure? Tu vas-tu te couper toi-même? Parce que ma blonde est vraiment, vraiment à chier,

là, en coiffeur, là. Elle me l'a dit. Elle te dit en coiffeur. Ouais, ma blonde est à chier. Elle est vraiment à chier, là, en coiffeur, là. Elle me l'a dit. Elle te dit en coiffeur. Oui, ma blonde est à chier. Elle est vraiment à chier, là. Je voudrais la diverser, mais... Comme mère, là. Oh, je ne sais pas.

Ce n'est pas une bonne mère. Non, elle ne veut pas. Elle dit, je peux te le faire, mais ça va être vraiment lettre. Puis, elle me dit que toutes les fois qu'elle a coiffé du monde, ça a été des catastrophes. Genre, tout le monde pleurait. Attends, attends. J'ai envie de le faire tout seul,

mais je vais peut-être aussi me laisser vivre ça un peu. As-tu déjà eu des cheveux longs? Oui. Comment longs? Dégueulassement longs. OK. Secondaire 3, 4, 5, c'était pas beau. Ça dépend. C'était un petit solineux.

C'était sale, c'était comme c'était un peu genre en pain au secondaire souvent je me faisais des lulus aussi pendant mes matchs d'impro, j'avais deux lulus je devais être insupportable comme humain un genre de gars tu faisais des lulus?

je sais pas, il faudrait être différent j'imagine juste pour intimider les autres pour se faire intimider ben je sais pas. Il faudrait être différent, j'imagine. Juste pour intimider les autres. Pour se faire intimider. Je ne sais pas trop. J'avais plein d'amis. J'avais des lulus. Je voulais être cool. Je voulais être différent. Moi, je vais quitter. Je ne suis plus à l'aise. C'est fini.

C'est une question dans le vide, mais aujourd'hui, je faisais une entrevue à la radio et ils me demandaient quand est-ce que vous pensez reprendre le métier. C'est une question dans le vide, mais aujourd'hui, je faisais une entrevue à radio et ils me demandaient quand est-ce que vous pensez reprendre le métier. C'est quand même... Les derniers qui vont recommencer, c'est nous autres. Que ce soit sur scène

avec une foule ou tourné. Moi, dans le moment, je ne suis pas en show. Je suis en écriture, j'écris pour la télé. Il y a une scène de coupe, une scène où tu vas voir le médecin et il t'examine. Il n'y a aucune possibilité de tourner sans proximité. Fait que soit tu écris différemment

ou tu t'arranges pour que ce soit des colocs qui jouent les scènes de proximité. Des gens qui habitent sur le même toit. Mais écris différemment, pense-y comme ça n'a pas de sens. Non, ça n'a pas de bon sens. C'est dur un peu que les beaux malaises de faire. Là, on revient, les beaux malaises, mais tous les personnages

chez mes enfants. Oui, c'est ça. Mes vrais enfants. Ta blonde. Ta blonde, elle n'est pas capable de jouer. Non, c'est ça. Elle n'est pas super bonne. Sérieusement?

Non, tu ne peux rien faire. Parce que des fois, j'écris-tu un épisode là-dessus? Juste dire, vous vous rappelez-vous de... Est-ce qu'on a aucune idée? Tu parlais de 13 mars. Moi, j'étais en voyage de ski. Je suis parti le 11 ou 12 mars. Il n'y avait aucune frontière

de fermée. J'étais au Canada. Écoute, on avait du fun. On prenait des spots dans le tourbillon, on buvait une bière avec les boys. Et du jour au lendemain, on est revenus ici, on n'avait pas le droit de se voir. Ça a été violent en tabarouette. Il va-tu avoir quelque chose d'aussi violent en septembre?

Tu sais, il y a quelque chose de... On ne le sait vraiment pas. Je pense que c'est ça qui est angoissant. J'aime ça écrire comme si ça n'avait pas existé, en espérant qu'on redevienne à des jours meilleurs pis qu'on tourne comme on avait tourné ou on fasse des shows comme on faisait des shows pis ça va être cané, je sais pas

quand je vais pouvoir tourner, c'était supposé être septembre pis là j'ai dit, plus ça va plus vous visez l'automne pour les tournages? ouais c'était septembre, fait que nous autres on était quand mars est arrivé j'ai parlé avec le bureau, il m'a dit t'as pas à t'inquiéter c'est loin, il y avait comme Léo, Fab'ai parlé avec le bureau, t'as pas à t'inquiéter. C'est loin. Il y avait comme Léo, Fabien qui tournait en mai.

Lui, il avait peur de ne pas pouvoir, mais nous autres, septembre, c'était sûr. Et là, aujourd'hui, c'est quasiment impensable de dire on va tourner en septembre. Fait que tu sais, d'après moi, 2020, puis moi, tourner l'hiver, c'est pas ça le vibe. Non, puis il fait noir vite,

ça fait loin, mais je trouve ça démotivant de... C'est mieux de continuer à écrire, puis être prêt, puis j'embarquerai sur un autre projet. En même temps, par exemple, l'affaire qui est le fun des beaux-malades, je dis que ça fait une couple d'années que tu ne l'as pas faite,

même si la série est retardée de six mois, un an, un an et demi. Quatre ans ou cinq ans, ça ne change rien. Ça ne change rien. Il y a une grosse ellipse pour tous les personnages. Mais non, mais c'est juste que c'est tout, en fait. C'est tout, tout, tout. Comme tu dis, c'est les tournages. C'est comme, je pense que le milieu culturel va être la

dernière chose à partir. Parce que, tu sais, c'est difficile de dire, oui, c'est essentiel ce qu'on fait, même si je pense que c'est l'idée d'une manière. Surtout les shows, mettons, les one-man shows comme nous autres ont fait. Moi, les shows, mettons, les one-man shows comme nous autres ont fait. Moi, je pense, mettons, le Terminal, le bordel,

va pouvoir rouvrir facilement six mois avant les one-man shows. Parce que moi, personnellement, même dans, mettons, au mois de septembre, je n'irais pas voir un show d'un bar, mais il y a bien du monde qui irait d'un bar, mais il y a bien du monde qui irait d'un bar,

mais il y a personne qui irait, mettons, Albert Rousseau, ou Sam Pell, ou tu sais, que tu sais, place des arts, t'as 3000 personnes, tabarnak, ça doit être, tu dois être comme, fuck that, je vais acheter

le download dans 6 mois. Puis tu sais, au terminal, c'est plus facile d'enlever l'espace et le monde. La grande chaise. La place des arts. Il en parle des scénarios. Est-ce qu'ils mettent une personne sur huit dans la salle? T'imagines-tu la place des arts à 200 personnes

sur une salle de 2000? Personne ne fait d'argent avec ça. Personne ne fait d'argent. T'as une ambiance de marde. Imagine jouer la place des arts, la salle de 3000, devant 400 personnes. Ça doit être

humiliant pour ton égo. J'ai vu une entrevue en France qui parlait de faire des shows espacés avec des masques. Imagine ton public qui a un masque. C'est ridicule. Ça n'a aucun sens.

Mais il y a quelque chose de... Je n'y pense pas trop, mais des fois, je fais tabarnak quand est-ce qu'on va... Tu sais, puis moi, je suis correct, mais tu penses à... Tu veux dire correct financièrement? Ça va quand même... Je suis correct.

Tu n'as pas de l'autre job. Toi, tu vis de ça. Je ne te dis pas que je ne vais pas les petites jobs à gauche et à droite. À la fin du mois, c'est à la fin du mois. Tu sais, Chris, mais j'y pense beaucoup. Chris, le comédien qui joue au théâtre et dans une série télé,

tu n'as plus rien, tu as des enfants, tu as ta maison, les techs, c'est des milliers de personnes. C'est l'enfer. C'est beau, 2000$ par mois, mais aussi, c'est la santé mentale, pis c'est pas juste ça, parce qu'à un moment donné, le premier mois, tu te dis,

ah ben, Chris, parfait, Netflix. Pis là, à un moment donné, c'est aussi le travail, quand c'est ta passion, c'est ça, c'est ta passion. Pis là, comme, pis tu vois pas le bout, tu te dis, c'est-tu dans unest ta passion. Puis là, tu ne vois pas le bout, tu te dis, c'est-tu dans un an? Il y a des scénarios qui parlent qu'il n'y aura pas de choix

avant un an et demi. Moi, c'est... Je n'avais pas écrit de stand-up depuis un bout. Puis j'ai écrit genre quatre numéros d'indices dans mes jours. Tu n'as pas rapport avec la COVID.

Non, mais là, je les ai écrits, j'ai fait, j'ai hâte de tester ça. C'est cool ça. Puis je pense, c'est là par exemple

que j'ai pogné mon, je vais aller m'asseoir dans mon autobus le tourner, que j'ai réalisé que je vais essayer ça dans un an, que quand je vais le lire dans un an,

tu sais, un premier jet, il est drôle si tu le testes la semaine même. Mais un an après, tu sais... Des fois, deux semaines après, tu le risques et tu es déçu. Mais as-tu essayé, Mike, il y a le fil roi qui a parti avec du monde, la plateforme

du Wi-Fi Comedy Club, ça t'intéresserait-tu d'essayer? Non, moi, ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'intéresse pas parce que je pense que je l'ai écouté et je comprends le pattern, mais le fait, tu sais, j'ai fait du stand-up pendant 25 ans

avant que ça arrive. Fait que si j'attends deux ans avant de refaire du vrai stand-up, ça ne me dérange pas d'attendre deux ans. J'aime mieux attendre deux ans et faire du vrai stand-up. Ça ne me dérange pas d'attendre deux ans. J'aime mieux attendre deux ans et faire du vrai stand-up que d'être dans mon salon et de faire... Moi, je suis exactement à la même place que Mike.

Il y a quelque chose dans... Il n'y a pas une journée, je pense, que je ne me fais pas offrir une capsule, un stand-up live, un roast, une animation de gala. Écoute, jusqu'à date, de ce que

je vois, ces réseaux, c'est tout le temps correct. Parce que, Chris, il faut bien faire de quoi. Je suis tout le temps déçu. Mettons, Jimmy Fallon qui interview la personne avec son plasma et il parle. Il n'y a pas une fois où je fais « Ah, c'est hot! » Je l'écoute trois minutes et je l'enlève. »

Je l'ai fait, ça va bien aller avec Fabien puis Marie-Soleil. C'est correct, mais c'est moins bon qu'un vrai show. Puis le stand-up, moi je suis comme « Si pendant dix ans, il n'y a plus de regroupement, je vais faire d'autres choses. » Mais si ça prend un an,

Chris m'entend puis il va écrire. Il y a quelque chose, j'ai parlé je vais faire d'autres choses. Mais si ça prend un an, ben, Chris m'entend pis il m'a écrit, tu sais. Mais il y a quelque chose de... J'ai parlé à d'autres qui l'ont fait pis c'est cool parce que t'essayes de quoi, mais il y a quelque chose de... qui est autre chose, qui est froid, qui est décevant. Il y a les deux. Moi, je vais vous dire,

je l'ai fait une fois pis c'est vraiment bizarre. Je pense que je vais le réessayer parce que la première fois, j'étais trop... Je checkais mon micro, tu sais, mais le rire de plus qu'une personne est en fait je pense depuis 40 jours j'ai juste fait rire ma blonde en fait puis ou deux trois amis sur face time ou type à moi je fais mes lives mais je vois pas le monde le sont chez eux il ya des personnes fait de bagues j'imagine oui oui c'est cool les gens m'écrivent mais tu sais d'entendre

10 personnes rire en même temps sur le wifi comme le club ils ouvrent tel pourcentage des micros puis oui ça sonne oui ça sonne cacane oui t'as un gars qui est avec son chien oui t'en as un autre qui parle

oui c'est sûr c'est pas la même affaire oui t'es assis chez vous oui t'as un délai mais je te dis le feeling de 10 personnes qui rient à une joke que t'as écrite la journée même. Tu m'as eu à écho pis gars avec son chat.

Attends, mais je veux juste dire que le feeling d'avoir 10 personnes qui rient à la même fois. T'as oublié la madame qui vaille pis qui regarde sa montre. Essaye même pas de finir ta phrase. Mais c'est pas pareil. Mais je vous jure, 10 rires en même temps, moi, ça m'a fait du bien.

Je me sens en train que je m'ennuyais de ce sentiment-là de public. Que tu peux juste faire rire une personne, un ami au téléphone, faire rire des inconnus avec une joke que t'as écrite la journée même. Ça, ça m'a fait beaucoup de bien. Mais on est à des années-lumières

de faire du stock sur scène. C'est sûr. Quand tu n'es pas obligé... Non, non, c'est sûr. Je ne suis pas obligé de l'essayer. C'est quoi que tu allais dire? Non, mais je me disais, tu n'es pas obligé de le faire.

Il y a quelque chose aussi, quand tu rodes ou tu veux essayer des affaires ou tu dis, il faut que je le fasse, j'ai un show dans tant de temps. Mais là, je ne vois pas, je je veux pas paraître, je suis pas blasé, rien, mais j'ai pas d'intérêt je me fais... En ce moment on essaye de tout remplacer

je pense que la société, on est tellement dans la productivité que là la crise arrive et tout le monde est comme ok, la télé on va la faire en webcam l'école on va la faire en webcam tout, ok tout le monde s'adapte parce qu'à un moment télé, on va la faire en webcam. L'école, on va la faire en webcam. Tout, OK, les potes, tout le monde s'adapte parce qu'à l'école, vous n'avez pas d'enfants

à l'école, mais moi, je n'ai deux. C'est drôle, c'est bizarre, une semaine, deux semaines, mais là, moi, ma fille est ado, 15 ans, elle m'a dit aujourd'hui, papa, j'ai juste le plat de l'école. Elle est seule avec tous ses devoirs et ses travaux.

C'est mes amis c'est violent dans ma tête c'est pas si loin 16 ans toute ma vie c'était mes amis et de dire que je suis chez nous 24h sur 24 7 jours par semaine avec mes parents c'est rough

ça me rend violent, fait que je suis plus... T'es agressif. Au lieu de marcher de droite. Elle est moins jolie qu'elle était. Aïe, aïe, aïe. Pas besoin de rouge pour les joues.

Oh, callous, non. Du noir entre les yeux pour jouer au football, incorrect. Tant marnant que c'est drôle. C'est vrai que c'est fou pour eux autres. On parle beaucoup dans cette crise-là, on parle beaucoup des aînés. C'est vrai que c'est eux qui sont en termes de mortalité.

C'est là que c'est vraiment le bordel dans les centres. Mon grand-père est dans un centre en ce moment, full infecté. Il ne peut même pas sortir de sa chambre. Sa voisine de chambre est morte. C'est le bordel.

Même les infirmières, sur place, disent qu'on est dans la merde, qu'il manque de monde. Là, ils le disent aux gens. Ça ne va pas bien. Ils le disent aux patients. Sabarna que ça doit être reposant, ça. T'étais-tu proche de ton grand-père? Pas vraiment.

Pas vraiment? Il l'a placé, Carlis. Moi, je m'occupe pas de ça. Non, mais pour vrai, pas très proche, mais j'ai quand même de l'empathie pour... Ben oui, c'est pour ça, honnêtement. Moi, ma mère est correcte. Elle a son condo, mais elle est toute seule. Elle n'a pas touché à personne depuis un mois et demi.

Elle ne voit pas ses enfants, elle ne voit pas ses petits-enfants, elle ne sait pas quand. Elle ne sort pas parce que ça le pogne à mort, parce qu'elle a des troubles respiratoires. C'est ça. Mais des fois, c'est ça que tu entends souvent, c'est rough à dire, mais que c'est ceux qui meurent, ils ont 80

et ils sont vieux. Des fois, tu te fais juste dire que ça va être nous autres tantôt. Tu es pour nous des poteaux d'un bonhomme qui envoie à main ses enfants, qui est sur le bord de mourir à travers la fenêtre. Je me dis, Chris, moi, j'imagine que c'est moi de bord de la vie avec mes enfants. Est-ce que ça n'a pas de sens

mourir de même et finir de même? Chris, moi, je suis un diabétique. Je suis un diabétique qui boit à tous les jours. Ça va être moi dans six mois. J'ai mon enfant, ça va être moi qui envoie la main à mon facteur. Le petit jeune

dans le CHSLD. Tu devrais faire ta blonde quand il y a. Juste le facteur, c'est humiliant. Peut-être. Je vais y aller. Pour moi, c'est triste. Mes parents, ma blonde, on a un bébé de 5 mois. Ta voix grandit.

Ça fait quasiment 2 mois qu'ils ne l'ont pas pris dans leurs bras. Des fois, ils viennent la voir. On leur montre dans le corps. C'est tellement juste cruel. À quel âge tes parents? Dans la cour? Excuse, c'était ça la réaction que j'ai eue. C'était « Ha, ha, ha! » J'ai ri. J'ai ri d'imaginer tes parents tristes.

Oui, mais c'est correct. Mes parents, ils ont 60-quelques, les deux. Je ne sais pas l'âge exact. Ils ont 74-66. Moi, je me rappelle comment c'était puissant quand mon père était mort, mais ma mère, les deux enfants, mon frère, il n'avait pas eu d'enfants, puis ma soeur,

elle ne l'a pas eu. Et comment tous ces petits mois-là, tous les mois jusqu'à un an, deux ans, comment c'était puissant. C'est vraiment cruel. Puis ce qui est cruel, c'est qu'on ne sait pas. On en parlait tantôt, mais

dans les scénarios qui disent les shows d'humour et les personnes de 60 ans et plus qui sortent, c'est la dernière affaire. On dirait que moi, je me dis que ça va prendre un an avant que je fasse des jokes sur scène et que mes parents voient ma fille. C'est ça qui me fait le plus de peine. Parce qu'à part de ça,

on s'occupe. Je sais que les écoles primaires ont réouvert. Fait que si dans 5-6 ans, ton enfant va au primaire, tes parents vont pouvoir l'avoir passé pour aller à l'école. C'est quand même une rassure. Allô, papy!

Non, non, mais ça va faire des ramannées, cette histoire-là. C'est absurde on l'a pas vu venir on l'a pas vu venir pas en tout c'était weird tu sais quand c'est arrivé en Chine on faisait juste comme c'est qu'ils sont malades les chinois d'embarrer le monde

dans les maisons pour moi c'était impossible que ça l'arrive ici en même temps moi le discours j'ai l'impression qu'il y a comme une espèce de virage elle arrive ici. C'est impossible. En même temps, moi, le discours, je veux pas être... J'ai l'impression qu'il y a comme une espèce de virage que là, OK, c'est beau le confinement, mais

il faut réapprendre à vivre aussi. Ben, on pourra pas vivre ça deux ans, c'est sûr. C'est sûr. Comment prendre les risques calculés? Je pense qu'on est rendu là. Mais tu sais, j'ai parlé avec une voisine qui avait sa petite fille, puis là, le primaire a recommencé, puis elle a dit non. Elle a dit, je pense qu'on est rendu là. J'ai parlé avec une voisine qui avait sa petite fille, puis le primaire a recommencé, puis elle a dit non. Elle a dit, moi, c'est pas vrai

qu'elle va aller à l'école. OK. Moi, j'aurais été content que l'école secondaire rouvre. Non, mais pas... Pour qu'elle puisse revivre, avoir ses amis. C'est ça, on le vit tous. Notre niveau de peur et de crainte,

il n'est pas en même temps. C'est juste que même les scientifiques disent qu'on ne connaît pas ce virus-là. Tous les jours, ils te martèlent d'un point de presse à dire ne sortez pas de chez vous, ne parlez à personne, touchez à personne, lavez-vous les mains. Du jour au lendemain, c'est bon, les enfants, allez à l'école.

L'école est ouverte. C'est comme des messages un peu contradictoires. C'est comme qu'ils arrivent avec un nouveau concept, mais là, tu es comme, OK, mais Chris, vas-tu aller mettre mon enfant, peut-être pas lui à risque, mais il va-tu devenir un foyer d'infection?

Je sais pas. Toi, Mike, tu serais-tu à l'école si t'étais un enfant? C'est quoi cette question-là? Moi, je suis jamais allé à l'école, mais ça m'intéresse. Apprendre à lire comme vous autres, j'aimerais bien ça.

J'aime qu'aussi, on parle de ce qui se passe aujourd'hui, mais le podcast va sortir dans trois semaines puis peut-être que ça va être plus ça pendant toute l'affaire. Peut-être que d'ici trois semaines, on va avoir réglé ton problème d'écho. Puis je vais être en spectacle. Mes shows vont avoir recommencé.

Dans trois semaines, ça faisait mi-mai à peu près? Mi-mai, oui. Je ne suis pas sûr que ça aurait changé tant que ça. Non, sûrement pas. Moi, le pire, je regardais les nouvelles deux fois par jour pour vraiment être au courant de tout. Puis, je n'allais plus voir des nouvelles sur Internet.

Je suivais. Le point de presse. J'avais trouvé une couple d'affaires. Le point de presse, puis après, je regardais... Le point de presse. J'avais trouvé comme une couple d'affaires que, tu sais, le point de presse, puis après, je regardais Patrice Roy à Radio-Can, puis c'était tout. Puis là, un moment donné, c'est tout le temps la même carré des affaires.

C'est alienant, tu sais. Ça, là, les gens sortent de ça. Tu sais, moi, la presse plus, le matin, le point de presse, un moment donné, je suis en train de virer fou. Un moment donné, il y a des petites lignes des courbes des pays, j'ai checké à chaque jour je me dis voyons qu'est-ce que tu fais là, c'est toujours les mêmes lignes

qui changent à peine, ça fait vraiment du bien pis les questions c'est tout le temps des questions stupides je peux-tu, si quelqu'un tousse mon chat ben qui a toussé sur ton chat, madame? Aujourd'hui, il y en a un qui va faire...

J'ai écouté... J'adore l'auto, puis il y en a un qui a dit vous avez une loi... Là, il dit non. Il ne me rappelle pas du chiffre de la loi, mais est-ce qu'elle devient caduc? Tu sais, il faut que tu sois visage découvert dans les endroits publics. Puis là, il dit vous recommandez le port du masque.

Qu'est-ce que vous faites de votre loi? Le gars, il fait, écoutez, la loi est encore bonne, mais on vit une situation. Je me dis, Christ, il a quand même pensé à ça. Lui, ça l'inquiète que quelqu'un soit hors la loi parce qu'il y a un masque pour se protéger d'une pandémie. C'est comme aussi, on dirait que tout le monde

essaie de piéger l'équipe. C'est tellement une crise sans précédent que c'est tellement une crise sans précédent que c'est sûr qu'il y a trop de dossiers déjà de maîtriser autant de dossiers il est vraiment solide ces trois là sont vraiment solides

à chaque fois qu'il se fait poser une question il est au courant à peu près des chiffres de ce qui se passe c'est tellement gros à gérer c'est tellement inconnu je trouve ça hallucinant j'ai l'impression de gérer le lap-vaisselle. Écoute Trump parler et après, tu écoutes Legault, même Trudeau.

Sauf Trump, c'était pas fou son affaire d'injecter du soleil dans les verbes. Il a dit tout ce qu'on pensait de tout, tout bon. Ça, c'est malade. J'espère que c'est un gag ce personnage-là. J'espère que Trump va nous avouer que c'est un gag, ce personnage-là. J'espère que Trump va nous avouer que c'est un gag

à la Andy Kaufman. J'ai écouté la conférence et on comprend mieux d'où ça vient. Moi, je l'avais vu aussi, la conférence. Ce qu'il dit, ça n'a pas de sens, pareil. Merci.

Écoute-le! Non, mais ce n'est pas aussi fou qu'ilest pareil. J'ai eu peur quand t'as fait « Écoute-le! » Mais c'est pas aussi fou que il disait pas « Injecte-toi avec du bleach », mais il disait genre, si le Purell tue la bactérie de tes mains, il n'y aurait pas moyen de trouver quelque chose qui pourrait tuer la bactérie à l'intérieur de toi. Pourquoi est-ce que

le président demanderait ça live, pas briefé à sa directrice de la santé publique live dans un point de prière? On dirait un brainstorm de Gossou. Il y a des médecins partout sur la planète qui travaillent sur des solutions.

C'est la première fois qu'il l'échappe et il faut lui donner une chance. T'es un abruti. Mais qu'est-ce que tu dis, Yann? Non, mais c'est ça, c'est parce que quand t'écoutes la conférence au complet, c'est parce que il y a un expert qui est venu dire que le soleil, la lumière,

ça venait réduire. Trump avait l'air d'un gars qui avait été briefé avant, puis là, il disait au gars, il disait au gars là, parce que le gars, il disait, on va poursuivre nos tests.

Fait que pour lui, les tests, c'était genre, bien, ils vont tester avec de la lumière, genre de la projection de lumière UV. Puis j'imagine des désinfectants à l'intérieur. Parce que le gars, il disait, le gars, c'est lui-même qui disait, on a aussi trouvé que, tu sais, certains désinfectants, ça peut enlever sur la peau, sur la langue,

dans les voies respiratoires, ça tue le virus. Après ça, le gars a dit, on poursuit des tests. Pour Trump, c'est genre, ils vont poursuivre avec des désinfectants, mais là, ça voulait-tu dire que c'était du Lysol? Non, mais il n'a pas dit que le désinfectant tue le virus dans les voies respiratoires. Le désinfectant dans les voies respiratoires, il tue la personne. Juste faire attention.

Pour l'affaire de lumière, c'est pour ça que je me suis acheté ça. Ça, c'est correct. Je ne t'ai jamais vu blaster le main. Ah! Je n'ai fait que plus personne. On dirait que tu imitais quelqu'un qui suce. C'est un pénis, Mike.

C'est un peu ça que je faisais. Je me pratique pour... Si la pandémie dure-t-on longtemps et que je suis obligé de faire des shows sur ma webcam... Tu es équipé. Ça serait bon, comme des camgirls, mais avec de l'humour.

Ah, Yann est parti. Des webcamgirls avec des jokes un peu. Tu sais, tu serais cherché comme deux publics. Un peu le public cochon, puis un peu le public des comedy nerds. Ouais, tu fais du crowdwork, mais avec un dildo dans l'anus, là. Ouais, mon cochon, t'habites où?

T'habites creux, creux comme ça? T'habites creux, creux comme ça. Ah ben, même de bon gars. Très de bon gars. Ça me donne le goût de passer comme personnage dans mes lives.

Un gars qui fait du crowdwork déplacé. C'est quand même drôle. Je pense que je vais le faire. Je manque d'idées. Ça, d'ailleurs, je veux juste le dire parce qu'il y a bien des gens qui me demandent parce qu'ils sont sur Instagram. Ce n'est pas tout le monde qui est sur Instagram.

Puis visiblement, il y en a qui le trouvent. Tu les mets le lendemain sur YouTube. Moi, je les écoute sur YouTube. Oui, c'est ça. Je commence à les uploader. Pas toutes, parce qu'il y en a qui n'est vraiment pas bon. Au début, je ne voulais juste pas les mettre, mais tout le monde m'écrivait.

Je me suis dit, il y en a qui valent la peine et à un moment donné, tu le prends pour ce que c'est. Les gens savent que ça sera pas bon pendant une heure, mais j'en mets une couple. Sur ma chaîne YouTube, Arnaud Soli, pour ceux qui n'ont pas Instagram, mais sinon, je pense que c'est le fun

en live. Il se passe de quoi? Moi, tes lives m'ont fait réaliser que j'aime l'impro. Moi, j'ai souvent parlé, pas parler en mal de l'impro, mais j'ai souvent dit que je n'aimais pas l'impro. Puis ce que j'ai réalisé

en regardant tes lives, ce que je n'aimais pas de l'impro, c'est que souvent en impro, mettons, dans une ligue, il y a deux ou trois personnes dans chaque équipe qui sont un peu faibles. C'est leur bout que je n'aime pas. J'aime voir le monde qui a du talent.

L'impro pas bon, tu n'aimes pas ça? L'impro pas bon, je ne suis pas... Nous autres, on appelait ça les joueurs qui faisaient des drames à pouiches. C'était comme le mot en impro. Les drames à pouiches, c'est un peu du mélodrame. C'est les gens qui étaient moins drôles, mais ils allaient toujours faire

des personnages cancéreux pour aller chercher le public. Toujours une fille qui va faire une solo, où est-ce qu'elle parle à sa fausse couche, en avant-plan. Ça peut être bon une fois de temps en temps, puisque l'impro est là, mais moi aussi, j'aime bien l'humour. Des fois,

la fameuse impro de drame à pouiche, il y en a dans toutes les ligues. À moins que tu fasses une impro fausse-couche, mais qui est hilarante. Ça se peut aussi. C'est de la fille qui, comme je ne comprends pas comment c'est arrivé, puis elle raconte qu'elle aimait ça,

avoir des coups de pied dans le vagin, puis tomber en bas des marches. Les fameux bons gags classiques de fausse-couche. Ah oui, c'est ça, Chris. S'il n'y a pas un gag de ton barbe à des marches, c'est inacceptable comme impro. Hé, Martin, as-tu une autre

fenêtre d'ouverte ou quelque chose? On dirait que j'ai de l'écho et ça vient de toi, on dirait. Non, on dirait que ça vient d'Arnaud. Moi, j'ai l'impression... Non, j'ai fermé. Quand je ferme le son de Martin, je nait. Non, on dirait que ça vient d'Arnaud. Moi, j'ai l'impression... Non, j'ai fermé... Quand je ferme le son de Martin, j'ai plus l'écho.

Ça tue l'écho. Ça semble venir de Martin. Soit qu'il y a une deuxième fenêtre ou c'est peut-être la télé en arrière de toi. Tu disais que ta blonde allait écouter la... Pas en arrière de moi, dans le salon. Mais ton son du podcast, tu joues juste dans tes écouteurs?

Tes écouteurs sont-ils pluggés? Oui, mes écouteurs sont... Pis j'ai l'impression que ta maison est ultra petite, fait que c'est dans le salon, ça doit être collé, collé. C'est pas mal collé, pis la pièce où je suis, c'est grande, après moi, c'est peut-être un peu écho, Yann, c'est peut-être ça. Mais c'est vrai qu'il y a comme un délai. Parce que j'ai rien d'ouvert.

OK. Moi, à chaque fois que Martin parle, il n'y a pas d'écho, à chaque fois qu'Arnaud parle, il y a de l'écho. Oui, c'est ça. C'est parce que lui, quand il parle, ça tue l'écho. OK. Quand je mute ça, on le sent. Parce que vous deux chez nous, vous deux, toi, Mike,

vous faites de l'écho, mais pas Martin. Je me demandais juste. Mais ce n'est pas grave. On va continuer. C'est bon que tu nous le dises après une heure et quart je parlerai plus mais Martin moi j'avais pas le droit que j'étais damé

je vais montrer des textes sur mon téléphone Yann tant qu'à être là y'a-tu des questions du public oui ben celle-là c'est pas une question. Oui, c'est une question, c'est pour Martin Matt, qui dit, as-tu bien reçu le chèque de Mike

pour soutenir la relève pendant la crise? Je ne la trouvais pas. Non, je n'ai pas reçu, par exemple. Il y a Mazen qui demande, Martin, depuis les événements, penses-tu à tourner un peu plus vers le web? Ou as-tu réalisé que les médias dans lesquels

toi t'évolues sont plus fragiles que tu pensais? Je vais répondre un petit peu la même chose que ce qu'on se disait tantôt. Pour le moment, je ne trouve pas que ça accote. Une fiction faite pour la télé, une bonne série

il se fait pas mieux que comme on le faisait, pis du stand-up il se fait pas mieux qu'être sur scène en vrai pis sentir le monde pis le spectacle vivant pour le moment, non pis vu que j'étais en écriture, moi j'étais un peu sur le même beat, si j'avais été en tournée

pis qu'ils avaient coupé ça direct il y aurait comme un vide. Tu sais, tu fais que j'ai plus chaud quand je vais refaire ce que vous vivez, vous autres. Moi, je ne le vis pas. Je suis en train d'écrire, je continue à écrire. Il faut que je lève le pied un peu, puis à quelque part, je n'haïs pas ça. Je n'haïs pas ça de ne pas

faire 10 000 affaires. J'ai eu 50 ans chez nous, tout seul. Ben oui, hey! Bonne fête! Ça, ouais, c'était début avril, fait que toi, mi-avril, ouais, fait que toi,

t'as fait 50 ans qui est un an et demi à t'aimer. Yeah! Merci, Arnaud. C'est le party que tu t'attendais à avoir. T'es supposé avoir un méga party. C'est poche. Non seulement, j'ai 10 chums

quand j'ai eu 18 ans, on est allé manger au Peel Pub. Ceux qui ont connu ça, c'est un bar, une maison neuve. Écoute, ça brossait. T'avais le goût de boire de la bière diluée et manger des plasters dans un spaghetti. Le spaghettis était 99 cents. Hostie.

C'était un peu de poignet qui recyclait le spaghettis. Tu finissais ton spaghettis, il reviendait dans le chandron. De toute façon, on vomissait à la fin de la soirée. Oui, c'est ça. Mais la même gang, ton 5 ans, tu les reviendrais dans le chandron. De toute façon, on vous missait à la fin de la semaine. Oui, c'est ça. Mais la même gang, à 18 ans, on a fait ça, 19 ans, 20 ans,

21, 22, 23, et ça n'a jamais arrêté. À chaque année? À chaque année. Mais pas au Pilpub. Non, là, on a upgradé pas mal. C'est à 50 ans. Mais la même gang. Ça aurait été le fun de revenir au Pilpub, par exemple.

C'est encore plus ouvert. Il y en a un sur Pub par exemple qu'est-ce que c'est encore plus ouvert il y en a un sur 5-4 je sais pas si c'est un Pille Pub mais c'est genre Pille Pub la station des sports

je pense que c'est la station des sports non mais il me semble il y a un Pille Pub à côté du Centre Bell ouais sûrement sur Pille ou sur Pub

ou sur Pub ouais c'est sur la rue Pub mais j'aime ça ces places-là, tu sais, des écrans géants, de la bière, collissement pas cher, puis des ailes de poulet, genre. Pour faire le party, ça coûtait pas cher, mais

c'est juste, c'est comme fascinant, après tant d'années, tu te dis, bon, OK, ça va durer deux ans, cinq ans, dix ans, puis là, ça fait trente ans que ça dure, il y a quelque chose de vraiment trippant. Puis là, on s'était dit, pour cinquante ans, on part un 4-5 jours à New York ou à Paris.

On était la gang de boys. On a fait un petit voyage à 40 ans. Et le gros party pour tout le monde. Et le voyage. Tout a été annulé. La journée même, c'était pas pire parce que j'ai eu plein de surprises. Les gens sont à la maison.

J'ai eu des vidéos, j'ai eu des appels. J'ai des chums qui sont passés. Mon gérant est venu me chanter bonne fête. Ça brassait autour. T'as-tu reçu mon pigeon? Oui, il est arrivé. Il était mort. Oui, c'est ça. Je l'ai envoyé en hiver. Le chauffeur me l'a lancé.

Il était mort avant qu'il l'a lancé il était mort avant qu'il l'envoie par exemple oui oui c'est ça quelques jours après tu te dis c'était cool mais c'est un peu triste de le refaire c'est correct ça va être cool

le momentum d'arriver l'excitation aussi avant de partir ça fait bien des choses qui sont tombées à l'eau. On est en train de vivre un épisode de Black Mirror. Vraiment? Moi, je me suis dit ça. La soirée, la dernière fois que j'ai été dans un resto,

j'étais avec Kat Levesque, justement, puis ma blonde. On est allé prendre un verre au pub à côté de chez nous. Un bar à vin. Puis on mange, on boit. Ça venait d'être annoncé l'affaire du coronavirus, puis genre Kat, elle a reçu une alerte sur son téléphone, puis ça disait Tom Hanks contracté la COVID.

Puis on riait, on était comme, est-ce que c'est random comme nouvelle? Et là, après le rire, on s'est regardé, puis on s'est dit, ça, dans un film, c'est comme la scène où on a du fun et la scène d'après, les rues sont désertes et c'est plus drôle.

Comme de fait, c'était ça le lendemain. C'était genre, OK, il ne faudrait plus voir de monde. Puis là, à Chris, t'as même que c'est malade. Puis hostie, les choses sont annulées. C'est comme si on avait vraiment senti l'espèce de glissement sous nos pieds. Le monde est en train de changer, mais rapidement.

Moi, j'étais dans l'Ouest, dans une montagne isolée en ski, puis on riait de tout ça. Je parlais avec ma blonde ici, puis elle me disait, c'est l'enfer. On avait du fun, on jasait, on était proche du monde, on skiait. Il y avait quelque chose d'absurde, puis un moment donné, là, ils ont dit, ça se peut

qu'il fasse... Puis la montagne, ça s'appelle Red Mountain. C'est une montagne pour skieurs avertis, vraiment extrême, puis isolée à 4 heures de Kelowna, qui est déjà à plusieurs heures de Vancouver. En tout cas, c'est loin. Fait que là, les gens de la place disent, jamais ça va fermer ici. Ils ne savent même pas qu'il y a une montagne.

Là, on a appris que Whistler, la grosse montagne du coin, a fermé. Écoute, en 24 heures, la montagne était fermée. On est allé à l'hôtel et on dit le restaurant ferme demain. Il a fallu appeler l'agent de voyage, trouver un vol. On a pogné le char, on a roulé jusqu'à Edmonton pour pogner un vol pour rentrer. Écoute, la veille,

le soir, on avait booké une journée de ski en 4 skis. C'est comme une... Tu montes en espèce de gros camion puis tu descends dans la poudreuse. À 5 heures le soir, tout allait bien. À 6h30, on faisait nos valises pour partir le plus tôt possible le lendemain matin.

Et on est arrivé ici. C'était une autre coche. C'est tout le monde. Il y a des mariages d'annulés. J'ai une amie qui a accouché sans son chum. Il ne pouvait pas rentrer au Jewish. Il était tout seul. Il checkait l'accouchement sur FaceTime.

Peux-tu imaginer? Il y a des gens qui ont... On va avoir des histoires, tout le monde va avoir des histoires en sortant de cette affaire-là. Eux autres, ils ont-tu essayé de changer d'hôpital? Oui, ils n'ont pas pu. Ils n'ont pas... Ah, Christ! Non, mais Christ, quand tu es en train de perdre tes os,

puis que tu accouches, c'est pas... Il était en maison de naissance, puis là, il était au Jewish, puis là, il disait pas de conjoint. Il venait d'annoncer ça le matin même, pas de conjoint au Jewish. Ils font, mais Christ, ça n'a pas de bon sens. On va aller à Sainte-Chitine, ils vont nous prendre. Là, Sainte-Chitine, il y avait un conseil ensemble, ils disaient, on ne peut pas, parce que

c'est politique, mais on ne peut pas que tu les retournes au Jewish, puis à un moment donné, tu accouches, tu accouches. Tu sais, c'est la santé du Christ. En même temps, pour avoir assisté à ça... Ha! Ha! Ha! accouche, c'est la santé du fils. En même temps, pour avoir assisté à ça... La blonde... Imagine-toi, parce que tu te mets dans la peau de la fille qui accouche, son premier enfant sans son conjoint, c'est horrible. Le gars aussi,

tout seul, qui n'est pas avec ses parents ou ses amis, tu es tout seul dans ton appart, tu ne sers à rien et tu attends des nouvelles. Son chum en FaceTime, il m'entend des notifications. Il est en train de... T'entends la série télé

qu'il écoute en même temps comme ça. Ouais, ouais, c'est bon. Pousse. Arrête de gueuler, dis-le. Ça serait malade. Tu te rends compte qu'il est en train de te tromper. Tu vois une fille dans le cadrage. Ah, Chris.

C'est la meilleure manière de tromper ta blonde. Je pense. Pendant qu'elle accouche. Pendant qu'elle accouche. C'est pas mal le sommet du mangement. Tu peux pas aller plus bas. Exact. Hey, Yann, y a-tu d'autres questions? Oui, y a Kevin qui demande

quel est le projet dont vous êtes le plus fier jusqu'à maintenant dans votre carrière? À partir du confinement, j'étais comme Chris. Non, mais dans votre carrière, ce serait quoi le projet si vous aviez à choisir un projet qui vous a rendu le plus fier? Moi, c'est la question la plus dure pour moi. Il y en a tellement.

Est-ce que je peux choisir un projet de Martin dans mon cas? On devrait tous choisir des projets de Martin. C'est certainement plus facile, tout le monde. C'est sûr que le projet de Martin dont je suis le plus fier, c'était de faire sa première partie. Non, mon projet dont je suis le plus fier, j'ai envie de dire, c'est le spectacle, mon premier

one-man show, pour vrai. Il était presque lancé, mais c'est le spectacle, mon premier one-man show pour vrai, puis il était presque lancé, mais c'est un peu plate comme time. Moi, un affaire que j'étais vraiment fier, c'était, j'étais à la dernière de Martin Matt au Colisée Pepsi.

C'est tout de même que ça s'appelle, non, le Centre Vidéotron, excuse-moi. Il y avait quoi d'impressionnant de voir un ami de longue date, qu'on s'est rencontré à l'école de mort, que je l'ai rencontré, lui, c'était le gars riche, un 3,5, moi, je suis le pauvre,

dans un et demi. Non, non, mais tu sais, le fait que tu avais une civic et un appart avec ta chambre, mais tu n'étais pas dans la cuisine, c'était comme, ce gars-là, il a compris la game, est-ce que tu... Il sait

comment investir ses affaires. Il a une chambre. Mais il y avait quoi de trippant, tu sais, vu qu'il y avait Daniel Grenier qui faisait la première partie, qu'on était à l'école ensemble. Il y avait quoi qui faisait très très

nostalgie de mon année à l'école. J'étais comme tabarnak! C'est deux des gars que j'ai commencé à faire de l'humour avec qui sont ici au Chris Wattrop. C'était impressionnant. Ça, ça m'avait vraiment

beaucoup marqué. Il y a quelque chose dans... Je le dis à Arnaud, mais il y a quelque chose dans... Moi, je me rappelle quand j'avais 26 puis je suis sorti de l'école, puis j'entendais, mettons, des vieux dire « Ah, il y a 20 ans, j'ai fait telle affaire

avec tel gars. » Tu sais, t'entends ça puis c'est intéressant, mais tu sais pas c'est quoi ce feeling-là, mais d'être à l'école de l'humour, que les gens te shankent parce que t'asends ça et c'est intéressant, mais tu ne sais pas c'est quoi ce feeling-là, mais d'être à l'école de l'humour, que les gens te shakent parce que tu n'as jamais fait de scène et que tu as fait un numéro avec des gars comme Mike, comme Daniel Grenier, comme Perid. Puis d'être là 25 ans plus tard avec les mêmes gars,

je me rappelle de ce soir-là, ça a été vraiment une soirée mémorable. Puis le party qu'on a fait à l'hôtel aussi, Mike était là là Daniel Grenier c'est fort la camaraderie des débuts c'est complètement fou puis moi j'ai tout lâché ce que je faisais dans la vie pour aller en humour

cette gang-là, l'école de l'humour, cette année-là ça a été vraiment puissant puis je les aime vraiment, sérieusement Mike, Daniel il y a Francis Cloutier qui est venu à Victo, je suis allé dedans, on était dans l'âge, on jasait, tu parlais de ça, les moments de l'âge,

après le show, c'est fort, puis c'est vrai que c'est cool, c'est vrai que c'était... Il y a de quoi de le fun de revoir, tu sais, surtout revoir du monde que tu as commencé avec qui ont eu du succès. Mike, les premiers shows d'un bar

que j'ai fait de ma vie, c'était avec toi au Dog. Puis après ça, au Dagobah. Le Dog, c'est un petit bar sur Saint-Denis. Il y avait des traches en tabarnam. Moi, la première fois que je suis monté ailleurs qu'à l'école

de l'humour, c'est là avec Mike qui prenait ses 4-5 bières pour être un peu moins gêné avant de monter mais ça m'a marqué c'est quand même cool après ça 25 ans de temps d'être au centre vidéo trop il ya 5000 personnes c'est moi ça me prend encore 4 5 bières pour être dégéné moi je reste dans le même même place Mike, c'est quoi le projet dont tu es le plus fier? Non, mais pour vrai, c'est ça. Moi, j'aime ça voir le monde que j'ai commencé avec avoir du succès.

C'est ça mon moment, je suis le plus fier. C'est cool. C'est cool. Ben, ouais. Tu parlais de la petite Tanto Arnaud, le premier show. C'est vrai que c'est une estie d'accomplissement, le premier show. Moi, il n'y a pas de moment, je ne peux pas dire. Je me rappelle le show

d'après aussi, j'étais aussi fier. Après ça, tout lâché pour écrire de la télé, ça m'a rendu bien fier aussi parce que t'es confiant, mais en même temps, t'as jamais fait ça, tu sais. C'est comme écrire un one-man show d'humour. Fait que de dire que je suis capable d'écrire une série télé, tu sais, puis il n'y a pas one-man show d'humour. Fait que de dire que je suis capable d'écrire une série télé,

tu sais, puis il n'y a pas de façon, il n'y a pas de méthode, ça marche, plein de gens l'écoutent. Ça, ça m'a rendu bien fier aussi. Fait qu'il n'y a pas un moment, mais... Puis, c'est vrai que ces moments-là que vous parliez tantôt, c'est ça qui me manque beaucoup.

Moi, je n'ai jamais eu de première partie à mes autres tournées. Je ne sais même pas pourquoi parce que je pense qu'artistiquement... Ça ne se faisait pas dans le temps. Puis artistiquement, tu n'en as pas besoin. Sans vouloir... Tu sais, Mike, tu arrives sur scène avec le show que j'ai vu, prêt comme tu es, il n'y a pas de première partie, ça va marcher. Puis,

mais ça n'enlève rien non plus parce que c'est le fun, mais ce n'est pas vrai que les gens... Moi, je n'ai fait le même show, une première partie un soir, le lendemain, pas de première partie, et c'est la même réaction pour moi, quand j'arrive sur scène. Mais il y a quelque chose de le fun d'avoir un ami humoriste

en première partie et surtout en tournée. En tournée, je pense que c'est ça. J'en ai un show de Jean-Zach Arnaud, de Jean-Zach Yannick de Martineau, Jean-Zach Daniel Grenier. Est-ce que c'est fort? Je me suis dit, je ne peux pas croire que je n'ai pas fait ça avant.

Quand tu es trois soirs à Drummond, tu ris, tu te vois dans le jour. Tout ce qu'il y a autour du show, ça devient tellement plus riche et le moment avant le show. Tu partages ton moment backstage avec Daniel Grenier. Même si tu n'es pas stressé, il y a quand même un petit stress.

De partager ça pis de déconner ensemble, pis d'écouter Dan faire son humour, ou toi, ou un autre, il y a quelque chose de... Il y a de quoi aussi le fun de partager, t'sais, avec... T'sais, vu que c'est des humoristes de part du temps qui ont jamais vécu

ces grosses salles-là. Fait que tu leur fais, regarde, je te trouve super bon quand je te vois dans les clubs. Voici, je te donne 1000-2000 personnes. C'est un autre game. C'est vraiment un autre game. Moi, c'est ça qui me faisait capoter. Je pense le plus

c'est vraiment du jour au lendemain d'arriver dans des salles-là. Ça n'a pas de bon sens. Surtout toi qui faisais les premières parties à Martin, Martin faisait souvent des arénas. Je n'ai pas fait d'aréna, mais ne serait-ce que passer du terminal

au Saint-Denis, c'est une step. C'est fois 10, le public, c'est fois 20. Il y a des 1005, en tout cas. Oui, c'est gros. Saint-Denis, c'est... C'est 2002. 2002.

Daniel Grenier, c'est gros. Saint-Denis, c'est... C'est 2002. Puis Daniel Grenier, c'est drôle parce que ça enlève ton stress un peu, je trouve, d'avoir un humoriste avec toi et tu l'entends faire son numéro et tu entends le monde rire, il y a quelque chose qui calme. Mais Daniel, quand on faisait des arénas et qu'il y avait 3, puis 4 000,

puis 5 000 personnes, il était... Tu connais Dan, là? Il était comme « Tabarnak, Martin! C'est ben trop gros! » Il était stressé. Là, ça me faisait rire. C'est moi qui le calmais. Wow! Il prenait des photos sur scène quand il faisait

ses tests de son. De vivre ça avec quelqu'un, moi, ça me rendait tellement plus heureux que j'ai fait... Tu ne peux pas croire que j'ai fait autant de shows sans personne comme première partie. Aussi, quand t'as une première partie, c'est impossible de devenir blasé, vu que

tu sais, t'as, tu revois, c'est comme aller à Disney World avec un enfant. Tu sais, tu revois, moi, je suis un gros fan de Disney World, mais j'irais jamais tout seul, mais aussitôt que j'ai des amis avec des enfants Orlando, on les amène

tu arrives dans une grosse salle qu'après 20 ans, tu t'encrisses mais quand tu vois quelqu'un que c'est sa première fois tu réalises, ah oui c'est vrai que c'est cool je suis sûr d'être honnestique de faire ça si souvent, puis Dan c'était cool aussi, on a fait un il disait à la fin, ça vous tente à sortir du show, je suis dans le hall de faire ça si souvent. Dan, c'était cool aussi. On a fait un...

Il disait à la fin, ça vous tente à la sortie du show, je suis dans le hall. J'ai un spécial, 25$ le billet. Il remplissait ses salles. Ben oui. Écoute, c'était win-win pour tout le monde. C'était super trippant. Il s'est fait un petit fanbase avec ça.

Puis moi, ce gars-là, il est drôle. C'est tellement une belle personne. Incroyable. Tellement eu Puis moi, ce gars-là, il est drôle. Puis, c'est tellement une belle personne. Incroyable. Tellement eu du fun avec ce gars-là.

On l'appelle. Moi qui vois, Dan. T'as-tu vu? T'as-tu vu? Tu parlais de l'école. Il va-tu pas à bain? Il va-tu pas à bain?

J'ai parlé. Dans le dernier sous-écoute, c'était lui puis Pat Gros. Ah oui, c'est vrai. Et Dan, il était en feu. C'est-tu gué.

Écoute, il est tellement drôle. C'est un bon gars. Moi, c'était mon pis Pat Grou ah oui c'est vrai pis Dan il était en feu c'est-tu guillot non non écoute il est tellement drôle non c'est-tu de bon gars moi c'était mon coloc en plus à l'école de l'humour lui pis Peridz

c'était spécial j'aimerais voir ça on faisait des spectacles on était 3 4 il y avait Robin Aubert tu te rappelles de Robin oui

il était un peu avec les chicks les 3 étaient sur le sofa pis 1 faisait son numéro dans le salon improvisé ça va être ça va être Robin de Robin. Il était un peu avec les chicks. Les trois étaient sur le sofa, puis un faisait son numéro dans le salon, improvisé. Ça va être Robin qui va... On n'a jamais fait ça. C'est weird que j'en parle. Mais à l'époque que vous faisiez

ces shows-là, on se disait tout le temps qu'on devrait faire un show qu'on reprend tous les numéros du monde de notre année à l'école. On l'avait-tu fait? J'ai comme... J'allais dire qu'on ne l'a pas fait, puis après j'ai eu un flash que je pense qu'on l'a fait.

On ne l'a pas fait? Non. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Ben là, non. Ça fait 25 ans. C'est juste méchant. Rire d'un gars qui gère un SO. Le père, tu te rappelles-tu comment il n'était pas chastis.

Il y a une chose d'avoir une question. Oui, j'en ai une pas pire. C'est Patrick qui demande, en un mois, est-ce que vous vous êtes découvert des nouvelles passions ou des hobbies ou quelque chose de caché que vous ne connaissiez pas? Moi, je n'avais jamais regardé de pornographie gay.

Love it! Des passions. Moi, je me suis rendu compte que Chris, qu'elle ménage. Je n'ai jamais pas eu de femme de ménage depuis que j'ai 27 là tabarnak moi aussi ça passe j'aime pas ça

le contraire d'une passion le reste je suis un peu comme Mike je découvre toutes sortes d'affaires moi aussi je me crosse beaucoup sur de la porn gay Je suis un peu comme Mike. Je découvre toutes sortes d'affaires. Moi aussi, je me crosse beaucoup sur de la porn gay. Je pense que c'est pas mal tout le monde, c'est ça. C'est un petit peu ça la morale de la COVID-19. On est tous un peu bi.

C'est correct. Non, pour vrai. J'ai réalisé à quel point je suis mauvais pour laver des bains hier j'ai lavé mon bain j'ai fini de le laver j'ai fait il était beau j'ai fait pour vrai

je pourrais me lancer là-dedans je pourrais nettoyer la maison aujourd'hui je me suis lavé les cheveux, puis après, j'ai vu des spots. C'était dégueulasse, ce que j'ai fait. Je suis capable de nettoyer un bain,

puis il va rester propre une journée. Mais moi, pour vrai, je cuisine pas mal dans la vie. J'ai toujours beaucoup cuisiné, puis là, je cuisine encore plus parce qu'on n'est plus jamais au resto. Mais c'est ça. Moi, je faisais mon pain. je ne veux pas me vanter, mais je faisais mon pain avant la pandémie. Là, tout le monde est comme, je fais mon pain.

Wow, regarde. Been there, done that. Mais je me rends compte, je pense que j'aime... Ce n'est pas un talent que je me suis découvert, mais je réalise à quel point j'ai besoin de côtoyer des humains, puis comme physiquement. Ça ne veut pas dire serrer du monde dans mes bras, mais juste vraiment.

J'aime ça, moi, être dans un... Je suis un gars de café. J'aime ça sortir. Il y a un café à côté de chez nous. D'ailleurs, j'ai croisé Martin une couple de fois, que j'adore le Hellsdale. Je suis là tous les jours. Je m'en vais écrire là. C'est comme mon spot. J'ai besoin de ce bruit-là, des gens qui passent.

Je suis vraiment un gars de ville. J'aime ça. Chris, je m'ennuie du métro. Je ne prends plus le métro depuis un bout. Là, en ce moment, tu me donnerais... J'aimerais ça, aller me collisser dans un wagon de métro. Coller un sans-abri. Oui, genre sucer un dreads. Puis une aiguille dans les mains.

Non, j'ai envie de contact. C'est ça que je réalise. Ce n'est pas une passion, mais c'est plus une réalisation. Ce n'est pas une passion, c'est plus une tristesse. Ouais, j'ai vraiment bifurqué de la question, mais sinon... Oui, ma passion, c'est que je pleure à tous les jours. Je suis vraiment seul.

En attendant que ça revienne comme c'était et que ça ne reviendra pas. Fait que là, je magasine des lames de rasoir. J'ai appris qu'il faut couper comme ça et pas comme ça. Ma passion, c'est couper comme ça et pas comme ça. Ma passion, c'est couper comme ça et pas comme ça. J'ai hâte que ça finisse. Le podcast ou la pandémie?

La pandémie. OK. Y'a-tu, Yann, une autre question? Moi, je t'entends pas. Yann, oh yes, c'est plus écho. Je pense que c'est toi le cas. Pour vrai, c'était la première fois

que ce n'est pas écho. C'est vrai. Là, ça revient de recommencer à être écho. Oui. Mets-toi sur mute, Yann. Mets-toi sur mute. Là, tu es sur mute. Non, c'est écho.

Ça aurait été bon, ça. Martin, est-ce que tu referais du doublage de films comme le film d'animation Zootopia après le confinement? la question est pour Arnaud connaissant Martin c'est sûr que le doublage ça lui a donné une nouvelle

c'est comme un nouveau défi pour Martin le doublage, est-ce qu'il va en refaire? pas sur n'importe quel projet. Est-ce que je réponds? Vas-y pour ta réponse, je me sens que c'est complet. T'es proche, t'es très proche. Ben écoute, c'est pas... J'ai trippé de l'essayer, mais je capote pas là-dessus.

Et on va se dire de quoi, là? On est comme pas assez gros au Québec pour avoir notre accent. Ça, ça me tue en France, quand ils doublent en France un fringue du boss qui parle en fringue du boss moi, faut que je parle un français qui existe pas, un français international neutre, pis moi je connais pas cette industrie

j'ai accepté mais là qu'est-ce que tu dis, faut que tu viennes c'est pas français moi je te dis, t'écoutes Zootopia ou n'importe qui je te défie'écoutes Zootopia ou n'importe qui, c'est un défi de me reconnaître c'est quasiment le pire, je l'ai vu

pis je savais même pas que tu l'avais fait c'est fou, pis il y a quelque chose de moi je trouvais ça un beau thrill parce qu'il est super bon le film pis c'est une grosse prod des films d'animation mais c'est pas ma passion pis au Québec on est un petit marché on a pas des gros cachets, c'est pas ma passion puis au québec on est un petit marché on n'a pas des

gros cachets c'est pas quelque chose tu dis si ça donne puis je tripe je vois le faire mais c'est pas les jeunes ça les attire vraiment plus si c'est il ya des gros noms de salle mettons, comme je sais pas, aux États-Unis, Jimmy Fallon qui fait une voix. Ici au Québec, Marie May, Martin... À ce temps, c'est rendu comme la norme, mais je pense que ça ne change rien. Pour vrai, Shrek serait aussi bon sans Eddie Murphy

et Mike Myers. Ça attire le monde. Non, ce n'est pas vrai, Mike. Ça prendrait un petit top qui joue aussi bien qu'Eddie Murphy. La question, c'est-tu le fait que Bellefeuille a joué la fourchette dans le dernier Toy Story?

Ça joue-tu gros sur le box-office mondial? Non. Pour le Québec, non. Mais je suis sûr que du monde est content que son nom soit sur le box-office. Il ne serait peut-être pas allé, mais tu sais... Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'on le fasse

comme les Simpsons ont fait. À Québec, oui. Moi, ça, par exemple, pour reprendre la question, s'ils me disent, c'est Martin Matt, amuse-toi, parce que là, il y a une directrice qui est là, tu as te dirige, tu ne vas pas prendre

toutes les fraises. Ah, les fraises, dis fraises. Les fraises, tu te diriges, puis tu ne vas pas prendre toutes les fraises. Ah, Marc, fraises, dis fraises. Les fraises, moi, je dis fraises. Tu sais, je ne dis pas fraises. Esti, chaque mot, c'était correct, je me suis adapté, mais pouvoir le faire comme... Dis fraises.

Fraises. Fraises. Fraises. Dis fraises. Fraises. Tu n'es pas capable. Je vais prendre toutes les fraises. Tu jouais à quel animal dans Zootopia? Fries? Fries? Tu n'es pas capable. Tu jouais quel animal dans Zootopia?

C'est lui qui aimait les Fries. Les Fries? Le lapin, le personnage principal qui était Mylène McKay qui jouait le petit lapin, on faisait ses parents, le gire-reton et moi. Le père lapin.

Le père lapin. Un que je trouvais que c'était réussi, c'était Mike Patterson avec le personnage dans Toy Story. C'était drôle. J'en ai poussé. Moi, le pire, je voulais lui avoir mis des pantalons. Mais là, il va revenir la queue.

Mike Patterson dans Toy Story 4, sais-tu 4? Moi, je l'ai vu en Floride pendant le temps des Fêtes. C'est un DVD. La raison pour laquelle je l'ai pris, c'est pour voir Patterson de Bellefeuille. Je me suis dit que c'est un DVD, je vais mettre la version

française. Vu que c'était aux States, j'avais la version espagnole et américaine. J'ai écouté ce film-là, puis le personnage que Patterson fait, en anglais, il est mauvais, il est drabe. Fait que le fait que Patterson rende un mauvais personnage

drôle, c'est magique. Moi, je pense que c'est ça. Quand tu peines toi-même, puis tu laisses aller, puis t'éclater, je ne l'ai pas entendu, Patterson, mais j'imagine qu'il a pu le faire à sa façon. Il y a quelque chose de... Moi, en tant que Québécois, j'avais le goût

de jouer à ma façon. Des fois, je proposais de quoi, puis ça part à rire. C'est drôle, mais on ne peut pas faire ça. Il y avait le gars de Disney France qui disait « Mais putain, mais qui décide que... Martin, tu ne veux pas être ici, donc il joue à sa façon. » Et là, c'est même la directrice québécoise qui disait, non, non, non, on peut

pas faire ça. Il y a des normes. Il faut avoir un français international. Quand ils traduisent ici, fait que toi, la version française, c'est fait, c'est pour la francophonie au complet. Non, parce qu'il a été fait en France aussi. Ben, Chris, faisons-le au Québec.

C'est exactement la discussion qu'on a eue, pis qu'ils m'ont un peu... C'est pour ça que, sur le coup, j'ai fait-le, c'est exactement la discussion qu'on a eue pis qui m'a un peu de ponte. C'est pour ça que, sur le coup, j'ai fait fuck off, t'sais,

tant qu'à le faire comme ça. C'est weird qu'ils vous font être français pis c'est pas pour la France. Pis c'est pas français, c'est un espèce de,

tu vois, Dieu, viens voir. Chambre de Belge. C'est une espèce de français international qui existe pas, mais ceux qui sont

habitués dans le doublage, ils font ça comme rien. Même, tu sais, Laurence Leboeuf à ce double dans sa série pour Vrat au Québec, avec un accent français, avec un français international. Tu l'entends elle-même

qui ne parle même pas en elle-même. C'est quand même fou. C'est quand même fou. Je le referais vraiment à fond en parlant pour être bien compréhensible mais à notre façon avec notre accent

j'ai un projet pour toi Mark c'est des petits bonhommes en pâte à modeler c'est le premier film de porn gay pour enfants d'animation j'embarque la porn en porte à modeler game et pour la seule affaire c'. C'est quoi la vanne? Non, mais pour comment

t'attire des enfants. Ah, la petite mini-vanne! La vanne de Christine! Je pense à le site Gros Camus. Non, non, non. On le fait. On le fait. Oh oui, on le fait. Tu vas jouer le personnage

de Phil. Pédophile. T'es un lapin. Ah, si! Moi, j'avais dans... Tu viens d'en faire... Je viens d'avoir un flashback. J'avais un show à Téléthon Comment est-ce que ça, ce que je viens de dire là, ça peut t'allumer un flashback, Mike? C'est vraiment inquiétant. J'avais un

show à l'époque à Téléthon qu'il y avait un cartoon qui s'appelait Le Petit Mike. Et c'était moi dans ma jeunesse. Et mon meilleur ami, c'était un monsieur qui s'appelait Pedro. Son nom de famille, c'était Phil. Fait que c'était Pedro Phil.

J'adore. Il y avait une van. Puis il ressemblait étrangement à Guy Cloutier. Ça, c'est une bande dessinée qui a existé? Oui, qui a existé. Si tu googles pédrophile Mike Ward, sûrement ça apparaît.

Il peut apparaître d'autres choses aussi, mais... Mais c'est toi qui l'écrivais? Non, c'est qu'au début, quand ils m'ont rencontré pour ça, ils pitchaient des idées. Ils me disaient que ce serait le fun. Moi, en plus, c'est comme quasiment un dare au producteur vu que je ne voulais pas faire de télé.

Ils étaient comme, regarde, les tounes sont prêtes d'aller loin. On va refaire. Il y aurait un petit cartoon, toi, quand tu étais jeune. J'ai fait. Ce serait cool que mon meilleur ami, c'est un pédophile, qu'il ait resté pendant six ans dans le friendzone. Tu sais, qu'il voulait, mais, tu sais,

il n'avait jamais la confiance. Puis là, ils ont fait... La confiance d'être pédophile. La confiance d'être pédophile. La fameuse confiance. Ça prend de la confiance à viser un enfant. Puis, en tout cas, je l'aurais pitié cette pis en tout cas je l'aurais pitché

cette idée là, je l'aurais pitché le nom de pédophile pis trois semaines après j'avais un cartoon ah c'est pas vrai ça devrait être ça mon projet que je suis le plus fier je veux c'est pas de voir mon ami au centre Vidéotron

c'est d'avoir un pédophile en dessin animé à TéléToutes. Ah, c'est bon. OK, Yann, tu es revenu. C'est quoi ta question? Il y a un autre Yann qui demande dépensez-vous plus depuis le confinement ou moins? OK, vas-y.

Moi, je pense qu'on va laisser finir Mike parce que je suis la réponse. Moi, c'est le contraire, je dépense presque plus. Je dépensais beaucoup au resto, en sortie, puis en me promenant, j'achetais des affaires, puis je consommais des activités. Là, c'est fou.

Je sors presque jamais ma carte de crédit. Puis sur le web, je suis assez tranquille. Moi, non. Toi, Arnaud? Non. L'épicerie. Grosse épicerie. C'est sûr, là, je me suis saoulé et j'ai acheté six drones sur QGG en fin de semaine. Non, pour moi,

j'achète rien. Je n'ai pas de dépenses. Honnêtement, j'achète. Je veux dire, on achète en ligne des affaires pour le bébé. Parce que c'est important. L'épicerie a moyen d'aller à des places où c'est pas cher. Bien oui. J'ai jamais le regard d'Arnaud. Maxi, pour commander

sur online pour Maxi, c'est pcexpress.ca. Maxi, c' sur online pour Maxi, c'est pcexpress.ca. Maxi, c'est dans la même famille que Provigo. Oui, Provigo, Maxi, là au blase. Oui, ça fait que c'est pcexpress.ca.

C'est là que je commande mes affaires, moi. T'es un barnane, Mike. Grâce à toi, je gagne bien ma vie. Yes. Puis, non, c'est fou. Puis, je réalise à quel point

des fois, ça coûte cher brosser, tu sais, dis-moi-t'en une soirée, tu échappes, tu t'te cher brosser tu sais de mettre une soirée de chèque ça va au resto tu regardes pas les dépenses tu manges bien deux trois bouteilles de vin après ça pas les shooters pour la gang tu sais des fois des pièces de quelques cent piasses t'as tu déjà vécu ça ce que Arnaud il compte? quoi ça de popper de jamais? ben tu sais ça je, je veux

raconter une affaire. Puis là, c'est le fun, c'est Martin qui l'amène. Quand j'avais été le voir au Centre Vidéotron, c'était la fête à sa blonde. Fait que là, après, c'est la fin de tournée, il y a comme un party. Puis j'apprends que c'est la fête à sa blonde. Fait que je fais, on devrait

boire du champagne. Puis, je me rappelle plus de qui qu'on parlait. Il y avait un monsieur, il y avait un monsieur, genre, dans l'histoire, qui avait commandé la bouteille de champagne la plus chère. Oui, oui, oui, Jean-Pierre Fernand que j'avais croisé qui avait acheté une bouteille de champagne

rosée pour que je prenne un verre avec la veille. Fait que là, quand la serveuse, elle vient, elle dit, est-ce que vous voulez quelque chose? Je fais, elle amène la bouteille de champagne rosé le plus cher. Fait qu'elle amène une bouteille, je ne sais même pas si c'est du rosé, mais en tout cas, c'est du champagne.

C'est un champagne rosé, oui. Puis là, Martin, il a sabré la bouteille de champagne et c'était magique. C'est parce que sabrer le champagne, il faut que tu connaisses ça. Une bouteille de champagne et c'était magique. C'est parce que sabrer le champagne, il faut que tu connaisses ça. Une bouteille est jointée à quelque part. Il faut que tu ailles sur le joint.

C'est le problème de la bouteille. Je pense que je peux le montrer avec mon Sodastream et ma flûte. C'est vraiment... Quand il va d'un geste continu, assuré, ça marche tout le temps. Je l'ai fait souvent. Ça me tentait de faire ça vu que c'est une belle bouteille. Je te le dis, je l'ai déjà fait avec un me tentait de faire ça vu que c'est une belle bouteille. Je te le dis, je l'ai fait avec un ski.

On avait une ouverture avec les skis Raccoon. J'ai sabré et ça a marché. Au moins, je n'étais pas inquiet parce que la bouteille coûtait 400$. Je l'ai fait et vraiment, ça n'a pas marché. Qu'est-ce que c'est bon? La bouteille a brisé à moitié. Non! C'était comme si tu donnais

un marteau et un verre à un trisomique. T'as refendu la bouteille la plus chère. Il restait deux tiers à peu près. C'était pathétique. Ça se peut. Excusez! En plus,

si t'entends, c'est filmé. Il a tenté de m'entendre qui fait « Excusez, on va nettoyer. » Je suis comme mal d'avoir gâché. Puis là, Martin, après, il est comme « Je vais payer la bouteille. Je vois qu'il vient de gâcher. » Ça va coûter 400$.

Puis moi, avec le confinement, je fais plus de show. Non, mais je vais te la remettre, Mike. Je vais te donner des cartes d'épicerie. Ah! Donne- moi pour 400$ de PC express j'aimerais ça par exemple rencontrer la personne qui t'a vu sabrer avec ton ski

pour qu'il me dise il a essayé pis il a tout cochonné c'est filmé ça aussi quand tu sabres la première fois t'es nerveux je l'ai pas fait tant que ça mais je l'ai fait 4-5 fois C'est filmé, ça aussi. Le pire, c'est que quand tu sabres, la première fois, t'es nerveux. Je l'ai pas fait tant que ça, mais je l'ai fait 4-5 fois.

Mettons que tu le fais 5 fois, puis 5 fois, ça marche. J'avais aucune inquiétude. Ça a tellement pas marché. Je peux pas dire pourquoi, mais c'était une catastrophe. C'était parfait, en plus. C'est parce que, mettons, si moi, j'avais sabré efficacement de même devant toi, je sais que t aurais ri de moi

pendant 15 ans. Moi, je suis de la même manière que aussitôt que je sens une faiblesse, je suis un humain. Je joue dessus. C'était le fun. Ça tombait bien pour que ce soit moi. Je suis nostalgique. Je n'étais même pas là.

Le pire, c'est c'est-tu le dernier je pense que j'avais deux soirs au centre Vidéotron c'était le premier soir ça moi je suis allé le premier c'est vrai quasiment le dernier show tu voulais-tu juste plugger que t'avais fait deux soirs non je voulais plugger que c'est rare

je bois après un show mais quand je te vois on dirger que tu avais fait deux soirs? Non, je voulais plugger que c'est rare, je bois après un show, mais quand je te vois, on dirait que je peux pas m'en retenir. Ah oui, j'ai une mauvaise influence. Je me rappelle,

je t'avais texté l'autre matin que si je te voyais à chaque semaine, j'allais décéder avant mes 50 ans. Moi, le pire, j'ai jamais

le lendemain de veille, c'est ça qui est magique. Mais toi, tu as un lendemain de vie. Je suis tout le temps poqué. Tu es tout le temps poqué. Je suis tout le temps poqué, exactement. Tu ne peux pas avoir une shape comme j'ai et bien

te sentir. Moi, je suis tout le temps... C'est de même que je me sens. C'est comme ça. Cresse! Normal, je suis essoufflé, j'ai monté trois marches. Yann, c'est quoi?

As-tu une question ou tu voulais juste qu'on te voit prendre le pas? J'en ai une pas pire. Il y aurait qui qui demande, avez-vous peur pour votre avenir financier? Ou avez-vous peur, peut-être que vous avez peur de devoir un moment donné faire des compromis? Je vais répondre pour Martin.

Non, c'est mon problème. Moi, j'ai très peur que Martin, si ça dure trop longtemps, va falloir qu'il se rabaisse à sabrer du mousseux comme un Christ de Ponce. Des petites bouteilles cheap à 60$?

Des petites bouteilles cheap à 60 piastres. Oui, du champagne, mais du champagne ordinaire à 130. C'est quelque chose qui t'inquiète, Arnaud, mettons que ça dure super longtemps. Non, parce que j'ai jamais été très inquiet avec ça. J'ai comme une espèce d'instinct qu'en ce moment,

je fais mes lives de manière complètement gratuite en ligne. Mais je reçois beaucoup, beaucoup de vues. J'ai mis l'abonné par jour depuis 40 jours sur Instagram. C'est quand même fou.

Je sais que ces gens-là, si mon show repart demain, il y en a beaucoup qui vont venir me voir. Ils vont tous acheter des billets. J'ai plein d'offres pour des projets radio-télé, mais je suis un peu comme toi, Martin. Je ne saute pas sur n'importe quel projet parce que je veux bien faire les choses, mais j'ai des trucs vraiment cools en développement.

Je me tiens occupé. Tu fais un cartoon et tu as un mère-ami pédophile. Je veux juste voir. Je ne peux rien dire sur le projet, mais disons que ça va révolutionner le monde de la pâte à modeler gay. C'est ça, c'est une voix de... C'est vrai, Arnaud, là.

Mais, tu sais, mettons... Je vais pas en parler trop, mais je peux vous montrer un peu de quoi ça va avoir l'air. OK. Il y a quand même une bonne queue, ton monsieur de pantalon. On a des immenses gosses, en fait, si tu regardes. Parce qu'au début, tu penses que c'est un escargot. C'est un personnage de mon show.

Oui, oui, oui. Il s'appelle Ben Le Pen. Au début, tu penses que c'est un escargot. Je vais arrêter de parler de ça. Côté cash, je ne suis pas inquiet encore, mais on verra. Moi non plus,

je n'ai jamais été de la surin. Je vais en faire des corpos en ligne. On a des offres d'affaires qui ne me tentent pas pour l'instant parce que je n'aime pas tant que ça l'idée de faire une heure de stock assis devant mon ordi. Mais si jamais, à un moment donné, je vois qu'il faut que l'argent rentre, on va évaluer.

Mike? Oui, moi, ça ne me stresse pas, mais en même temps, je suis un des chanceux évaluer. Mike? Moi, non, ça ne me stresse pas, mais en même temps, je suis un des chanceux que ça fait vingt-quelques années que je fais ça. Je suis quand même relativement bon avec mon argent, malgré le fait que

j'achète bien des stupidités. Tu as combien de cotés, mettons, en banque? Combien de quoi? Combien tu as d'argent en banque? Là, j'en ai moins vu que j'ai acheté une maison. Mais tu as une maison?

J'ai acheté une maison juste avant la pandémie. Puis un tourbus. Avant que les prix baissent. Puis tu as acheté des machines. Oui, c'est ça. Mais là, j'ai réalisé, j'en parlais beaucoup dans mes premiers podcasts, puis ça fâchait le monde. Mais je vais en reparler une dernière fois.

J'ai acheté un slot machine, j'ai acheté une machine à hockey, j'ai acheté un arcade, puis je vais acheter un pinball. Comment ça coûte, ça? Mike, il dit dans la même phrase, moi, je suis quand même bon avec mon argent. Oui, c'est ça.

Non, non, je suis quand même bon avec mon argent. Oui! Non, non, non, mais je veux dire, je ne suis pas bon. Je ne suis pas bon avec mon argent. Non, mais c'est que je sais comment dépasser de l'argent. C'est bon avec l'argent. Tu me donnes 1000$,

je vais le dépenser. Je suis bon. Mais Mike, c'est bon avec l'argent. Tu me donnes 1000$, je vais le dépenser. Je suis bon. Mais Mike, c'est vrai pareil. T'es vraiment... Est-ce que t'es généreux? T'es pas regardant. On parlait de payer des brosses. Mais là, il me reste une scène, Martin. Si tu peux m'envoyer un 20$ interac,

ça va être bon. Moi, un 20$ interac, j'ai peur que tu le dépenses de mauvaise façon. Je vais t'envoyer une carte d'épicerie Mike, celle-ci je vais te dire moi je vais t'en envoyer Yann, peux-tu googler comment je peux

avoir sur le marché noir avec une carte d'épicerie de vingt-fille non mais pour vrai non, moi ça me stresse pas parce que je suis dans une belle position. Tu sais, moi, en plus, j'ai le Patreon. J'ai de l'argent qui continue à rentrer. Je suis un des rares

qui continue à vivre de l'humour. Fait que... Puis, tu sais, j'avais un peu d'argent de côté vu que je suis en tournée, puis je venais de clairer toutes mes dettes. C'est vrai qu'il y a des métiers... Tu sais, moi, j'écris, puis nous autres, on a vendu le show à TVA, puis TVA,

ils veulent retourner le show-là. Moi, je suis payé en tant qu'auteur. À chaque fois, je livre un scénario, puis je fais de la pub. Moi aussi, je suis dans une situation... Je m'étais mis 2 1221 de côté avec l'autre show. J'ai un 2000 piastres.

2 1221? Oui. chaud. J'ai un 2000 piastres si jamais... 2121. Ouais. Mais dis pas les scènes, pourquoi on va enlever les deux? C'est sa vie privée. Non, mais en ce moment, moi, je me demande pour vrai, la question, je pense, les trois, on est dans

des positions relativement privilégiées à différents niveaux, mais quand même, pour vrai, je ne suis pas inquiet, mais je pense à plein, plein, plein de gens autour de moi, autant des artistes que des petits commerces que je ne sais vraiment pas comment l'économie va se relever de ça. Il y a une récession immense.

Immense. Les restos, imagine, comme nous autres, le bordel, Luc, avec le pub quartier latin, c'est 25 000 par mois que ça y coûte. Pour être fermé.

Le comptable, le local. Moi, mon père, c'était un businessman. Il avait une vitrerie et un grand local. Je pense qu'il aurait fait faillite aujourd'hui. Avec le local, les camions, le staff. Il a travaillé toute son esti de vie, mais tu ne peux pas faire plus qu'un mois

ou deux. C'est tellement de grosses dépenses, pas de revenus. C'est catastrophique. En ce moment, il y a des aides aux entreprises, des aides, mais c'est un petit coup de main pour dire « Hey, je vais faire ça. » Moi, quand j'ai commencé à faire un peu d'argent, je me disais tout le temps

« Ça me prend. Il faut que j'aille tout le temps au moins trois mois. Un backup de trois mois. Plus que ça, c'est trop. On s'entend, c'est rare le monde qui a un backup pour vivre un an, deux ans, trois ans. C'est ça que ça nous plaît.

J'avais lu, je pense, que le Canadien, Canadienne moyenne avait, avant la crise, il ne se disait pas prêt à avoir un 500$ de surprise dans leur budget. Quand tu es à 500$,

généralement, c'est deux à trois semaines. Tu n'as pas payé tes billes. Mais là, tout d'un coup... Tout ce qui fait du monde, c'est le Canadien moyen qui gagne 60 000$ par année. Imagine le monde qui gagne du 22 000$, 24 000$. Comment s'en amordre? C'est pour ça que ceux qui peuvent aider

est-ce qu'il faut le faire dans le moment. C'est vraiment... Puis tous les business-là qui ferment, tu parles des restos, puis ça, ça en fait un esti de gang qui travaillait là, qui n'ont plus de job aussi. C'est vraiment, puis tous les business-là qui ferment, tu parles des restos, puis ça, ça en fait une esti de gang qui travaillait là, qui n'ont plus de job aussi, tu sais. C'est vraiment... C'est pas juste le commerçant, c'est tous les dommages sont collatéraux, c'est capoté en ce moment, fait que...

Ouais, ça va être une hécatombe, les business-là, ça va être vraiment... Parce que les programmes, ils ont leurs limites, tu sais, ils peuvent couvrir une partie, mais... Ah non, mais à un moment donné, ils feront pas ça. Ils peuvent couvrir une partie, mais... À un moment donné, ils ne feront pas ça. En tout cas, j'ai hâte de voir le plan de relance

de l'économie, mais ça regarde mal. Nous autres, on finit ça heureux, un podcast d'humour. Oui, bien. On ne finit pas avec ça. On devrait finir seul. Yann, Pour vrai,

on va continuer pour le live, mais pour la version qui va être sur YouTube. Fini juste après avec des images de monde du tiers monde qui creve de faim. Des itinérants qui crevent de faim. Enfant de l'eau et des commerces fermés.

Sarah McLachlan. Des bourras barrières de la vitre qui envoient à main leurs enfants. Avec juste le « In the heart of an angel ». T'as des vieillards qui font ça. Fait que là, Yann, tu trouves-tu une question phonée pour qu'on finisse ça?

J'en ai pas des phonées, mais il y a Frank qui demande à Arnaud, as-tu fait des toiles pendant le confinement? Non, j'ai dessiné un peu. J'ai dit ça avec moi. Non, c'est en haut. J'ai mon atelier ici. J'ai pas peint, mais j'ai recommencé

à dessiner un peu. Je griffonne, mais honnêtement, j'ai comme pas de temps. Je me rends compte avec la petite. Tu viens d'avoir un enfant. En plus, tu es live. C'est ça, le soir, je suis bébé. Papa va mettre une perruque et il s'en va dans le sous-sol.

Pour vrai, je griffonne un peu, mais je n'ai pas beaucoup de temps. Ma blonde est en littérature. Elle travaille sur un roman. Je veux lui laisser aussi du temps à elle. On se fait des horaires où on veut vraiment les deux avoir nos moments. Tu peins-tu depuis? Je ne le savais pas.

Tu peins-tu depuis un bout de temps? J'ai étudié en arts visuels à l'université. Je n'en ai plus beaucoup. Je les ai pas mal tous vendus. La part des humoristes s'est habillée. Ils avaient tous acheté des toiles des humoristes il y avait tout acheté moi j'en ai acheté 40

pis c'est j'ai jamais su moi je peignais on la voit dessus ça s'appelait l'appel de l'au-delà mais là je peux vous montrer c'est Dan Grenier des toiles un peu plus abstraites

mais là c'est pas c'est pas vraiment un webcam je mettrais ça en ligne un moment donné ben ça serait cool non mais peux-tu le montrer

même si ça ça le met weird en valeur là tu sais ah ouais c'est très beau ah c'est beau c'est très beau c'est très beau. C'est très beau.

Moi, j'aimerais ça. Toi, Martin. Moi, j'adore leur visuel. Ah, c'est beau. Oui, c'est super. Es-tu capable? As-tu déjà peint, toi, Martin? Oui, mais très jeune. J'étais en arts plastiques au Cégep.

Je dessinais surtout. Ah ben ouais. Oh wow. Oh wow. Es-tu vendu? La dernière que t'as montrée, Arnaud, tu m'en vendrais combien? Des petits devoirs,

des petites études. Parce que mes grosses toiles, je les ai pas mal toutes vendues. Arnaud, la dernière que tu m'as montrée, tu m'en vendrais combien? Combien? Je ne suis pas bon avec ça. Marc, combien ça vaut? Combien tu as vendu tes autres toiles?

Bien, ça, pour être... Je ne sais pas, 1000? Parfait. Je t'envoie 1000. Tu as vu? Oui, oui. Non, ça prend'envoie 1000. T'en veux? Oui, oui. Non, ça prendrait 1000 piastres.

J'aime bien si tu te fais tourner avec un masque de zèbre. C'est bien bien. Oui. Moi, j'ai jamais... Je m'en suis jamais crossé en regardant un zèbre. Mais tu peux même acheter

de la pomme pour me faire plaisir. Non, mais moi, je te lèverais. C'est bien bien. Pareil, là. C'est vraiment bien. Tu peux-tu laattendre un peu? Oui, plus demain.

Oui. Ah oui, je l'aime. Je l'aime. Oui, je l'achèterais. OK, je vais... 1000. Parfait. C'est bon.

Je t'enverrai ça à Interac. Si toi, tu peux dropper ça sur mon balcon. Oui, je vais venir la dropper en char cette semaine. Parfait. Excellent. C'est tellement drôle parce que quand tu vas dropper des affaires à Mike, il te parle de sa fenêtre d'en haut. On dirait le film Psycho, la mère en haut

dans sa fenêtre. Là, tu as Mike qui te parle en haut dans sa fenêtre à travers le screen. Moi, le gouvernement m'a vraiment fait peur. Tu sais, moi, là, je suis un de ceux, je pensais pas que j'allais, tu sais, mais... Être docile de même?

Tu sais, moi, j'ai tout le temps été « Chris, le gouvernement peut pas me dire quoi faire », mais là, pendant la pandémie, je me suis... J'ai tout fait ce qu'on devait faire. Puis là, de la manière, ça change comme tabarnak de colis. Mais en tout cas,

je suis pas allé dans mon bureau. Tabarnak de colis dans le sens de déconfinement? Oui, au début, c'était la fin du monde de parler à quelqu'un. Fait que moi, à chaque fois que je voyais du monde dans la rue, j'étais comme, Chris, arrêtez

de vous jaser. J'étais comme une vieille ma mère. Là, les écoles sont ouvertes. Je suis comme, je vais arrêter de crier après des vieillards qui marchent dans la rue. Oui, oui, c'est possible. Le poids qui vient de me tomber dans les épaules, 1000$,

ça va. Je pense que c'est trop cher, on s'en reparlera. Quelle grandeur, Arnaud? Comment? Quelle grandeur? C'est 24 par 16, je pense. C'est assez standard.

400? C'est gros comme... Ouais, là, 1000. C'est un peu cher. Non, non, mais 1000$ pour de vrai... C'est un peu trop cher. Non, non, non. C'est Martin qui cher. Non, non, non.

C'est Martin qui commence à négocier. Non, mais je vais te donner 1000. OK, mais je vais racheter du stock dedans. Je vais mettre du weed dans le cadre. Quel bout de vodka? Je vais taper quelque chose. Regarde, j'ai jamais... On ne devrait jamais dire à un artiste comment faire son art,

mais aurais-tu moyen de taper trois bouteilles de vodka? La madame tout nue à deux mains, tu mets une bouteille de tapis chaque main, une autre bouteille entre les tatas. Ça fait juste améliorer. En tant que chute, j'aimerais juste voir, parce que je te testerais peut-être pour la voix de mon personnage de Victor Tue. C'est une petite tortue avec une asticot-batte.

Fait que je vous invite à faire le test de voix. Tu veux que moi je fasse la voix de Martin? J'aimerais ça que tu me viennes bien keb. Salut, t'aimes ça, ça l'air, hein? T'aimes ça, hein? Ah, ouais. Ah, ma chienne. Non, ma tortue.

Elle m'a trouver les termes là Ah ma tortue T'aimes ça ma tortue J'aime ça qu'une tortue parle cochon En traitant l'autre de tortue Ah ma tortue T'aimes ça mon lézard Lézard

T'es un petit caméléon. Ça le dit, je suis malléable aussi. Si c'était autre chose que tu voulais, je peux m'adapter. Non, mais moi, je pense qu'on le fait avec ça. Tu vas jouer beaucoup de personnages, donc c'est bon si t'as pas tout le temps la même voix. Oui, c'est ça.

C'est le genre de projet de confinement que je vais parler à mes amis qui font de l'animation un peu. Je te reviens, Martin. Ça ne serait pas compliqué d'arranger ça avec ton téléphone, bien de l'écho, puis on s'arrange. Chaque fois que la tortue arrive dans la pièce, on entend de l'écho. Ça serait hâte, ça, que c'est comme

une affaire meurtre et mystère que le tueur, il a tout le temps trop de... L'écho. On ne l'a pas réglé, ça. On ne sait pas c'est qui qui l'avait, l'écho. Là, il l'a pu. Il l'a pu.

Il l'a fait à un moment. Ça se peut-il que ce soit la plateforme qui a un bug? Je peux vous le dire, j'ai fermé mes huit applications. Je vous avouais au début, c'était mon coloc qui répétait. Il est parti. Non, pour vrai. J'ai tout le temps eu peur du succès

sous écoute ça commence à trop rouler j'ai le goût de tout crasher là j'ai été triste t'as les moyens de payer 1000$ pour une toile, t'as jamais vu live faut que ça arrête t'es fin mec, j'espère que tu le regretteras pas non non, mais pour vrai

pour vrai je vais t'envoyer l'argent à soir Je te l'envoie chez vous et il va y avoir un petit cadeau de plus Excellent Fumes-tu du weed? Je ne fume pas de weed Jujube aux potes Vu que je suis vegan

Je ne peux pas le jujube Ça va être la vodka. Parfait. Ah non, mais je prends de l'huile de weed. Ok, parfait. L'huile de weed ou... Yes. Hey, merci les gars. On va arrêter là-dessus

avant que ça me coûte plus cher que ça. Parfait. Tu m'enverras un lien de tes toiles, Arnaud. Avec plaisir, Martin. Non, mais pour vrai... Je ne sais même plus s'il est en ligne encore mais j'ai peint quand même une bonne partie de ma vie mais pour vrai j'ai tout vendu ou donné mais je garde des petites affaires

dans mon atelier parce que c'est des petites toiles que j'aime moins mais j'aime vraiment ça un de mes rêves c'est un jour refaire une expo ou quelque chose ou un livre j'ai tout le temps voulu faire, puis j'ai jamais fait.

C'est exactement comme l'impro. L'impro, j'ai jamais vraiment voulu en faire. Mais que là, je me dis, quand j'étais petit, j'étais bon en dessin. Mais là, commencer à peinturer à 46 ans, ça va être gênant. Tu pourrais. Ma soeur, elle peint, elle à 46 ans, ça va être gênant. Tu pourrais.

Ma soeur a peint, moi, elle a commencé assez tard, puis elle a fait des super belles toiles. Elle a une de ses toiles qu'on a au bordel. Oui, c'est vrai. Que Laurent avait achetée. Ah, dans l'âge? La toile, c'est juste une toile dans l'âge au bordel.

Puis c'est Brigitte. Ah, c'est cool. Non, puis elle a fait deux expos, une quinzaine de toiles. Elle a tout deux expos, une quinzaine de toiles, elle a tout vendu ses toiles. La journée même de l'expo, ça marche super bien. C'est vraiment beau. Yann aussi, t'es super bon.

Merci, c'est vraiment, vraiment. Tu peins, Yann? Oui. Tu veux-tu montrer une couple de tes toiles, Yann? Oui, oui. Il se dit que j'ai des fanarts un peu Star Wars Yann

c'est vraiment beau ce qu'il fait pis c'est très geek c'est un Magritte en Stormtrooper c'est super ouais j'ai ici j'ai la tiens la reine elizabeth à côté sur un

j'en ai une autre dernière je te l'achète mille mike feldman elle est belle par exemple la toile de la reine vraiment ça c'est Cartman ça c'est Cartman c'est un mix entre Cartman pis un Stormtrooper wow j'adore toi t'as

un site pour tu fais des encans avec ces toiles là pardon t'as un pour... Tu fais des encans avec ces toiles-là? Pardon? Tu as un site que tu fais des encans avec ces toiles-là? Je suis en train de le refaire. Je l'avais, puis je vais le refaire. Ta reine, tu vends ça combien?

J'ai aucune idée encore. Je ne sais pas. Je l'avais mis 600, je pense, sur le site. 1000, 1000, 1000. Ouais, 1000? Yann, j'ai une vente d'une toile 4 fois plus petite. 1000, je pense que tu peux pousser un peu. C'est très beau.

J'aime bien ça. J'aime bien ça faire ça. C'est vraiment beau. Il va falloir que je n'en jette une de Yann. La seule raison que je n'en n'en jette pas, c'est pour qu'il se sente mal. Je ne veux pas le contrôler de même. Avoir des toiles de gens que tu connais,

moi, je trouve ça bien cool. J'ai une boîte de Dan Grenier. J'ai des dessins de Pierre Brassard. Stéphane Rousseau a fait un expo. J'ai acheté une toile aussi. Stéphane, c'est tellement beau ce qu'il fait. C'est écœurant. Je capote. Je suis allé sur

son Instagram. J'ai découvert ça. J'arrête pas de scroll. Il a vraiment un souci du détail. Moi, je l'aime bien. J'ai une de ses toiles. J'aime bien ça. Il est vraiment bon. Yes. On va finir là-dessus.

Merci beaucoup. Merci beaucoup les gars d'avoir été là. Cheers. Je ne sais pas si vous avez des bravages. On va prendre une dernière gorgée. Merci. Merci à tout le monde qui écoute. Si on veut vous supporter,

on s'abonne à l'Instagram d'Arnaud qui fait des lives trois fois par semaine. Et ton YouTube aussi. C'est ça. C'est facile à trouver. Martin, y'a-tu quoi que tu veux plugger?

Moi, j'ai un Facebook. Pour les maisons Martin-Matt, si on veut faire un don, c'est où qu'on va? Ouais. Ça a été difficile aussi, ce qui est arrivé avec... Là, les maisons sont fermées.

Avec la COVID et tout ça, les patients ont... Des CD. Puis... Non, non, c'est pas vrai. J'aime que ma première réaction a été de rire. C'est pas vrai. J'aime que ma première réaction a été de rire. C'est pas vrai.

C'est-tu que je suis tellement heureux que c'est un gag, sinon, c'était la fin de ma carrière. Je commence à te connaître et je ne le vois pas venir encore. FondationMartinMath.com Et eux autres, c'est un défi. Il ne faut pas que le virus

rentre là-dedans, parce que c'est tous des gens qui ont des santé un peu comme toi, Mike, très précaires. Et ils ont la même mémoire que moi. Il y en a pire. Mon frère est pire. Mais mon frère est diabétique. C'est vrai? OK, c'est un brag.

On finit avec un brag. Écoute, il prenait un couple de litres de coke par jour. Ça fait que, un moment donné, ça y est rentré dedans. Quand tu n'as pas de mémoire et que tu aimes le coke,

c'est un gros problème. Tabarnak! Oui, oui, oui. Mais tout ça pour dire qu'en tout cas, fondationmartinmatte.com, c'est assez inquiétant parce qu'on perd

des gros revenus en ce temps-ci et on veut continuer à aider le monde. Mais ça va revenir. Il y en a combien, là, de maisons Martin Mat? On a une huitième en construction et une neuvième

qui se pose à ouvrir cette année. Ça commence à être un beau réseau un peu partout au Québec. C'est assez trippant. Très cool. Toi, Yann, as-tu de quoi plugger? Ou c'est dur de plugger de quoi après que Martin a plugé les Maisons Martin-Marc? Si vous voulez acheter...

Il y a mon documentaire sur Jared qui sort dimanche le 3 mai. Ça veut dire qu'il est sorti. Ceux qui écoutent sur Patreon, il est disponible sur mon Patreon à moi. Là, il est 5$. Il va être 2$ dans quelques jours.

Il sort officiellement le 3 mai sur YouTube. Yes. Merci beaucoup. Toi, Mike? Moi, je n'ai rien. J'ai ça. Tu as 10 000 podcasts. J'ai mes 10 000 podcasts. C'est tout. C'est tout.

J'achète plein d'affaires sur Internet. C'est bon. Moi, il y a rien. J'ai mon show sur Netflix. J'ai mon show sur YouTube. Mike, on est au bordel que là, on va pogner le million de views cette semaine ou la semaine d'après.

Allez sur YouTube. Le dernier show, non? Avant-dernier. Non, c'était genre entre deux shows. Du stock que tu as scra un entre deux shows juste du stock que j'avais que j'allais pas être dans le nouveau show que j'ai mis sur internet

la vieille marte, c'est moi qui fais ma vieille marte je vais aller le dire, je bâle on finit la fin avec une bêcherie Martin, peut-être ta dernière voix finalement juste comme un autre accent Hey salut moi, tout le monde me parlait que j'étais gay mais

tout le monde avait raison finalement j'étais gay mais tout le monde avait raison finalement si t'aimes ça tortue de chienne merci tout le monde