Mike Ward Sous Écoute - Maxim Martin et Martin Perizzolo
Episode Date: June 29, 2020Cet épisode est une présentation de Canots Légaré ( https://canotslegare.com ), PlanetHoster ( https://www.planethoster.com/fr/ ) et le Syndicat des agents de la paix en services correcti...onnels du Québec ( http://www.sapscq.com/ ) Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Maxim Martin qui nous raconte son expérience avec Jerry Springer et Martin Perizzolo qui se prononce sur l'idée de la vaccination. -------- Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute Discord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous-écoute, j'espère que vous allez bien.
Moi, qu'est-ce que je m'ennuie, je m'ennuie du bordel, je m'ennuie du bordel, je suis présentement dans mon bureau.
Tu sais, d'habitude j'ai tout le temps Yann qui m'aide. Yann est pas là aujourd'hui parce qu'il est chez eux
et je réussis pas à faire marcher ma caméra comme du monde, fait que je me sers de mon iPhone.
Je ne réussis pas à faire marcher ma caméra comme du monde.
Ça fait que je me sers de mon iPhone.
J'ai mon kit professionnel, mais je me sers de mon iPhone pareil.
Parce que je suis un incompétent.
Mais au moins, je ne serai pas la caméra de même.
Parce que la première fois que j'ai fait la présentation du podcast, j'ai dit « Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez bien.
Mon nom, c'est Mike Ward. Bienvenue à Mike Ward, je vous écoute.
J'espère que vous allez bien pour vrai.
J'espère que vous allez bien.
Cette semaine, on a un bon podcast.
Désolé si la caméra a chèque.
Je vais essayer de ne pas bouger mon bras.
Avant de vous présenter le podcast,
je veux remercier mes trois commanditaires.
J'ai trois commanditaires aujourd'hui.
D'habitude, ça me rendrait heureux d'avoir autant de
commanditaires. Là, ça me stresse
parce que je tiens la caméra
avec mon bras faible.
Et mon premier commanditaire,
c'est Canot-Légaré.
Canot-Légaré, qui est une entreprise
familiale centenaire établie
à Loretteville. À Loretteville,
qui est mon
village natal. Et le monde de Loretteville. À Loretteville, qui est mon village
natal. Et le monde
de Loretteville n'aime pas ça quand on les
appelle, on dit que c'est un village.
Parce que c'est plus un village. À l'époque, c'était un village.
Là, c'est banlieue de Québec.
Mais je viens de Loretteville
comme tabarnak.
Je vais essayer de le tenir dans ma main.
Dans ma main, ça ne chèquera pas. Je viens de Loretteville
comme Canot-Légaré.
Canot-Légaré, Canot-Légaré,
c'est une entreprise familiale centenaire
sur la rivière Haut-Saint-Charles
depuis 1908.
Ils ont 200 canots.
200 canots, kayak et paddleboard.
C'est le plus gros centre de location
d'embarcation nautique
de l'Est du Canada.
Fucking brag.
Ça, c'est fort en crisse, là.
Honnêtement.
Moi, là, tu sais, juste ça,
ça serait assez pour moi.
Moi, être canot légalé, je ferais, regarde,
on est meilleur que tout le monde.
Plus besoin.
Mike Ward, il peut dire n'importe quoi.
On s'en calisse.
Si vous voulez, pour une date night, une journée
en chum,
une balade en famille,
c'est la place.
C'est juste la meilleure
sortie en plein air que tu peux faire.
Pour de vrai, moi, quand j'étais petit,
j'avais fait du canot
sur la rivière Saint-Charles
et j'avais capoté.
J'avais capoté. je viens de me cracher dessus.
Ça a été long avant de l'essuyer,
vu que j'ai juste un bras.
Je pense que je vais retourner cet été, pour vrai.
Pour vrai, c'est juste à 15 minutes
du centre-ville de Québec.
C'est vraiment collé pour le monde de Québec,
pour le monde de la Beauce même.
C'est pas bien loin.
Si tu utilises, quand t'appelles,
si tu leur dis « signe-moi Michel » ou quand tu leur envoies un email, si tu leur dis « signe-moi Michel » ou quand tu leur
envoies un email, tu écris « signe-moi
Michel », tu vas avoir 20%
de rabais pour ta première réservation
en 2020.
Les conditions
sont sur Cano-Légaré
slash promotion.
Cano avec un S, Légaré slash
promotion. Avec un S,
je vais changer, je vais baisser.
Vu que j'ai plusieurs commanditaires, c'est-à-dire,
l'autre que j'ai, c'est le SAPSCQ,
trait d'union CSN, que l'on connaît tous.
C'est les services correctionnels du Québec.
C'est le syndicat des agents de la paix
en services correctionnels du Québec. Et la semaine pass syndicat des agents de la paix en services correctionnels
du Québec. Et la
semaine passée, ou il y a deux semaines, j'ai fait
un live read, puis je parlais d'eux autres
et là, le monde, asti, était
fâché, ces réseaux sociaux.
Là, ils me disaient, là, là, je peux pas croire
avec Black Lives Matter que toi,
t'encourages
les agents correctionnels.
Regarde, on va mettre quelque chose au clair.
OK? Il y a beaucoup, beaucoup, correctionnels. Regarde, on va mettre quelque chose au clair. OK?
Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de mauvais policiers.
Mais les agents correctionnels,
ce n'est pas eux autres qui ont arrêté le monde.
C'est eux autres qui passent leur journée
à gérer les pédophiles, Asti.
C'est eux autres.
Toutes les tueurs.
Aussitôt que tu vois une vidange aux nouvelles,
un Rocco Magnata,
un Asti de Guy Turcotte,
c'est eux autres qui s'occupent
de ces Astis de déchets-là
que nous autres, on ne veut pas s'occuper.
Et je faisais juste une pub
pour que le gouvernement Legault
les paye mieux.
Je ne sais pas comment ils sont payés en ce moment,
mais je sais que ce n'est pas assez.
C'est des travailleurs essentiels.
On a beaucoup parlé de travailleurs essentiels,
mais les gardiens de prison, c'est des travailleurs essentiels.
J'aimerais qu'on les supporte.
J'aimerais qu'on les respecte.
Merci de gérer nos pédophiles.
Le défaut du Québec, c'est qu'ils ne gèrent pas longtemps.
Vu que les pédophiles font une couple d'années de prison
et après sont en liberté,
mais le temps qu'ils sont en prison,
merci à nos agents et nos agentes de s'en occuper.
Vous méritez tout notre respect.
Et si le premier ministre Legault...
Puis là, c'est drôle que je regardais mon prompter
au moment que je nommais le nom
du premier ministre. Puis Chris, non seulement,
non seulement,
j'ai...
Ma caméra, elle marche pas,
mais là, tout lâche, hostie.
Mais en tout cas, merci
SAP,
SCQ, Trédigno,
CSN, merci
beaucoup de m'avoir supporté.
Et si le premier ministre Legault,
je sais pas pourquoi je suis pas capable de dire
François Legault sans regarder son nom.
Premier ministre Legault,
madame la ministre Guilbault,
si vous écoutez parler aux syndicats,
ces employés-là
méritent notre respect et surtout
notre argent.
Et le dernier commanditaire
qui est quelqu'un qui mérite
notre argent aussi, c'est Planet
Hoster. Planet Hoster qui est là
avec moi depuis
le début, quasiment.
Planet Hoster était là avec moi
quand j'ai commencé au bordel
et qu'il y avait quasiment personne
qui écoutait. C'était un peu bric-à-brac.
C'était pas aussi bric-à-brac que ça.
J'avais un rack pour tenir ma caméra,
mais PlanetOster était là.
PlanetOster, c'est eux qui hébergent.
MikeWard.ca.
Avec PlanetOster,
si tu as besoin d'un hébergeur web,
il n'y a aucune sous-traitance.
Aucune sous-traitance.
Un support
24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Ils ont
des serveurs en
France, au Canada. Ils peuvent
t'enregistrer un nom de domaine.
.ca,.com,.net,
.tv,.fr.
Ils sont vraiment... Moi, comme j'ai dit, ça fait
des années que je suis avec
mycworld.ca et avec Planète Oster. J'ai jamais, ça fait des années que je suis avec mycworld.ca et avec Planet Hostel.
Je n'ai jamais, jamais, jamais de problème.
Je vous les recommande fortement.
Leur site web, planethostel.com.
Et c'est ça.
Pour le reste du podcast, on l'avait enregistré il y a un mois.
Ma caméra marchait bien à cette époque-là.
Bon podcast tout le monde. Salut! on l'avait enregistré il y a un mois fait que ma caméra marchait bien à cette époque là, fait que bon podcast
tout le monde, salut
on est live, yes, merci
les gars d'être là
merci pour l'invitation
merci, mais Chris Mike ton décor
j'ai l'impression que t'as l'air d'une diseuse de bonne aventure.
C'est vrai? Non, c'est la lampe.
La lampe.
Il te manque une espèce de petite boule de cristal.
Ah oui, Chris, je l'aime,
ma lampe rouge. Je vais m'en débarrasser.
Non, non, tu l'aimes.
Regarde-la.
Mike, c'est quoi mon avenir? Comment? Dis-moi, allez.
M'as-tu vu vieux?
Ton avenir, c'est que tu ne f? Comment? Dis-moi, vas-tu vivre vieux? Vas-tu vivre vieux? Ton avenir,
ton avenir,
c'est que tu ne feras pas de show
pendant un an.
Toi,
tu es en pleine tournée
comme moi.
Oui.
Ça veut dire
que tu es comme moi,
tu n'as aucune idée
de ce qui se passe.
Moi,
je me suis fait un deuil
je me suis dit 2021.
J'ai enlevé 2021. Aujourd'hui, on sait justement un deuil, je me suis dit 2021, genre janvier 2021.
Aujourd'hui, on sait justement
que les salles allaient réouvrir,
mais comme on disait avant d'embarquer en Onde,
nous autres, comme toi et moi,
nos shows sont reportés,
ce qu'on va faire bientôt,
c'est des nouvelles dates qui étaient déjà à l'horaire,
plus les shows qui ont été reportés.
Les shows qui sont reportés,
quand tu es complet,
mais tu n'as pas le droit d'un rassemblement,
ils vont faire une espèce de loterie pour décider qui
c'est qui va venir c'est fait que moi je pense pas faire je vais faire genre 2 3
shows dans la même journée pour que n'est pas n'importe qui qui avait des
billets vont pouvoir me voir s'ils veulent puis le monde qui veulent pas me
voir je veux qu'ils se fassent rembourser.
Je pense que ça va... Non, c'est clair.
Moi, je suis en rodage dans des petites salles.
Fait que s'ils font le truc de distanciation sociale, puis d'enlever...
Tu sais, je vais faire des
shows devant 16 personnes.
C'est des salles de 100, 200 personnes.
C'est drôle que tu dises ça, Martin,
parce que moi, je me disais
qu'il faut qu'on respecte les engagements contactuels
j'imagine et tu vas se poser des questions
mais moi la solution que je me suis avancé
c'est tant qu'à faire tant qu'à aller
je sais pas moi je te dis n'importe quoi
Sherbrooke ou Victo ou Dekomo
ou name it
ben je vais aller faire 2-3 soirs de suite dans une plus petite salle
où tout le monde peut venir voir qui aurait voulu me voir dans la même salle
pis moi honnêtement
même pendant mon rodage parce qu'ils bookaient ma tournée en même temps que. Moi, honnêtement, même pendant mon rodage,
parce qu'il bookait ma tournée en même temps que je rodais, c'est la première fois que j'ai rodé sur
un an. Je me souviens, tout le monde, c'est quoi le bureau de poste à Saint-Romuald?
Oui, oui, oui, 92 personnes.
Christ, j'ai trippé ma vie. J'arrivais sur scène, j'avais des nouveaux textes que je ne maîtrisais
pas, que j'ai lu. Puis l'interaction, je me disais pourquoi je ne fais pas une tournée de petites salles
pour avoir ce contact-là, cette proximité-là,
cette espèce de feeling de party de famille.
Moi, c'est ça
que je m'enlignais pour faire,
mais ce n'est pas parce que
j'aime le contact des petites salles.
Je l'adore, le contact des petites salles.
C'est juste que c'est difficile de vendre.
On est beaucoup de show à vendre.
C'était là que j'avais du fun
parce que j'avais des salles pleines.
Moi, les grosses salles comme à Sherbrooke,
la salle de 1800 personnes,
ils ont beau mettre un rideau,
à un, j'ai la pleine.
Il n'y a rien de pire en plus.
Chaque fois que tu joues sur tes salles,
moi, j'ai joué la salle à Sherbrooke
bien plein et je l'ai joué bien vide aussi là.
Pis ils te font croire que non non non
si t'en mets un rideau pis t'as l'ambiance
d'une salle pleine, t'as l'ambiance
de 300 personnes dans une salle de 2000.
Non mais c'est ça.
C'est ça pour avoir plus clair comme message à ton public
quand t'as un immense rideau de 60 pieds de haut
qui dit il vend pas tant que ça.
Pis tout le monde
se demande, tout le monde se pose la même question.
Le show, tu as beau donner la meilleure performance au monde,
les gens font « Ah, mais calisse,
je suis le cave qui a acheté un billet pour ce show-là. »
Les gens se demandent,
ils font « Chris,
es-tu le monde qui est cave?
Es-tu mauvais? »
« Es-tu manqué de quoi? »
Oui, c'est ça.
Imagine-toi ceux qui ont décidé
d'appeler tôt. Ils sont vraiment
en forme. Ils ont fait,
ça va être tout sold-out, cette salle-là.
J'appelle.
Je t'assure, avant la première rangée,
il y a que moi rangé de plein.
Au moins, par exemple, cette salle-là,
me semble, quand ils mettent le rideau,
le public qui rentre
tu réalises pas trop
que la salle est coupée
jusqu'à temps
que tu regardes en arrière
mais je sais pas
si vous avez déjà fait
la salle à l'abbé
qui est une salle
comme de 4000
jamais fait
pis il y a coupe
à 600
mais ils font
rentrer le monde
mais y'a-tu 4000 personnes
à l'abbé
oui
ben tu sais
c'est parce qu'ils font des shows de Québec qui s'a-tu 4000 personnes à la baie? Oui, mais... Ah oui?
Ah, ok, ok, ok.
Moi, j'ai une astuce d'anecdote sur cette salle-là.
J'avais fait
la tournée de La Pointe. La première année que La Pointe
faisait une tournée du temps des fêtes.
Ouais, ouais, ça me dit quoi.
Exact. Puis, y'avait les respectables,
y'avait justement La Pointe, y'avait plein d'invités.
Puis moi, j'étais le seul humoriste qui faisait la première partie.
Puis on était à la baie.
Puis il y a un gars qui me parle pendant le show,
puis je dis, il est fatiguant, puis je le plante, puis je le plante.
Puis là, tout le monde me dit, c'est Hugo du Love Story.
Je ne sais pas trop quoi. C'était-tu Hugo, son nom?
Hugues Hugo?
Ah, il y avait un gars.
Tu me rappelles, pourquoi je me rappelle de Hugo
de Love Story?
C'est ça. Et là, après, évidemment,
je me souviens,
c'est la première fois que j'avais vécu quelque chose aussi rock'n'roll.
Il y avait un plancher de l'hôtel qui nous était réservé, fait que c'est la décadence totale.
Huard était là
parce que je faisais à mes enceintes, les gars de Respect.
Puis ce petit fatigant-là vient me parler,
puis je sais pas c'est qui,
puis un moment donné, j'étais avec Huard, puis Pascal,
le guitariste respectable,
Pascal Dufault.
Puis quand le gars arrive,
les deux partent.
Je fais, « Ah, c'est pas bon signe.
Je suis pas rien dans une conversation de merde, tabarnak. »
Et là, il me parle.
Je suis déjà saoul.
Je suis déjà le même.
Puis il me parle.
Je fais comme, « Qu'est-ce qu'il me dit? »
En plein milieu d'une phrase,
je me tourne de bord.
Mon verre était vide.
Je vais aller me remplir mon verre.
Et là, il me suit au bord.
Il me tape sur l'épaule.
Il me dit, « Qu'est-ce que je t'ai dit? »
Je dis, « Je sais même pas qui t'es, tabarnak. Excuse-moi. Je dis, qu'est-ce que je t'ai dit? Je ne sais même pas qui tu es,
tabarnak. Excuse-moi, je suis saoul, je veux juste boire.
Il dit, Chris, on fait le même métier.
Je dis, on fait le même métier? Il dit, tu ne me reconnais pas?
Je dis, non. Il dit, je suis Hugues de Love Story.
Ah ben, tabarnak! Écoute,
je le ramasse. Mon tabarnak
t'a fait la pute à la télé pendant deux semaines.
Tu penses qu'on fait le même métier? Je gueule
dans sa face. Je me souviens juste de Lapointe
qui me poncte par le col et qui dit « Calme-toi,
tabarnak! »
C'était mon anecdote de la vie.
Mais le pire, c'est que là, vu qu'on n'a plus de spectacle,
techniquement, tu fais le même métier
que lui. Tu fais le même métier que lui,
de l'office.
Puis, dès mes marges, on fait
tous le même métier.
Ah, c'est ça.
Ça ne vous dérange pas, les gars, je vais aller me coucher en petite boule dans le coin.
Réveillez-moi en janvier 2001.
Moi, j'ai eu un flash
cette semaine, puis c'est la première fois
que j'en parle à Michel. On va faire,
au début, quand il y a eu
la pandémie, on se disait, Chris,
qu'est-ce qu'on fait avec sous-écoute? On fait-tu
genre des, comme
dans le temps, les Skype?
Puis, on a décidé cette semaine qu'on allait essayer un show dans ma temps, les Skype. Puis, on a
décidé cette semaine qu'on allait
essayer un show dans ma cour,
voir qu'est-ce que ça donne.
Puis là, j'ai eu un flash.
Tu sais, moi, ma maison, de la manière que c'est faite, j'ai un balcon
devant la piste cyclable.
Puis j'ai fait, ah Chris, ça serait
peut-être drôle de mettre trois tables
du bordel sur mon balcon.
Puis, il y a du public
dans la piste cyclable. Ben, Chris, c'est drôle que tu dis ça trois tables du bordel sur mon balcon pis il y a du public dans le bicyclette
c'est drôle que tu dis ça
parce qu'on va réinventer le concept
parce que moi j'ai participé au festival numérique
de Juste pour rire pis je faisais un talk show
avec Livia pis
à travers les entrevues on avait des numéros de stand-up
dont Samuel Lemieux qui fait vraiment un parti
pis lui il était chez eux sur son balcon
il habite dans Rosemont
devant ses colocs.
Écoute, c'était tellement cher
parce qu'il a fait un show devant quatre personnes.
Il était full dedans. Je me dis, Chris, oui.
C'est un métier de rue.
Ça a commencé dans la rue, notre métier.
Retournons à la base.
Il y a quoi de weird?
Moi, quand j'ai eu cette flash-là,
j'ai fait, ça va être malade.
Je pourrais avoir 7-8 personnes,
tu sais, c'est pathétique.
T'es content d'avoir...
7-8 personnes, j'étais comme, c'est fourrette,
con!
Il y a 8 personnes
en vélo qui m'écoutent.
Non, mais écoute, je suis parlé
à une couple de boys qui ont fait le
Wi-Fi Community Club de Fulroy.
T'as quand même un retour.
T'entends peut-être une quinzaine de personnes qui disaient, écoute, quand ça fait longtemps
comme nous autres, qu'on a des bébés d'attention,
qu'on n'a pas entendu
ce rire-là. C'est jouissif.
C'est comme manger de la crise de marde
pendant un mois.
Puis là, on t'offre un McDo. Ça reste la marde,
mais c'est à goût de bonne, cette marde-là.
C'était vraiment... J'adorais l'analogie.
As-tu fait
le Wi-Fi comme les clubs?
Non.
J'étais curieux de l'essayer.
Je sais qu'il a fallu le fête énormément.
Il a fallu le fête souvent, oui.
En plus, les gars font des 10-12.
Moi, j'ai fait le show du COVID.
C'était drôle parce que je pense que c'était
l'un des premiers shows à faire un peu d'humour
nouvelle version. Puis, je me souviens
que dans la soirée, c'était animé par Alex Barrette
évidemment, puis le premier
évité, c'était Sam Breton.
Oui, le roast du COVID, excuse-moi.
Puis, le premier évité, c'était
Sam Breton, ce qui est toujours
pas, j'ai commencé une soirée, surtout
dans un nouveau contexte, puis
Astic, j'ai, parce qu'on sait,
Chris, son édifice est excellent, on le sait.
Il faisait un gag, puis tu voyais dans son cerveau,
c'était comme, il attendait le rire.
« Oh, Chris, faut que je continue, il y en a pas. »
C'était vraiment de se réajuster.
Oui, mais c'est ça, faire des shows devant rien,
pas avoir ce feedback-là.
Moi, je suis d'accord de le faire,
mais c'est un autre métier.
C'est une autre affaire.
C'est totalement différent.
C'est un autre affaire.
C'est comme faire de la télé ou de la radio
ou de la scène.
Là, il y a ça, du stand-up.
Oui, c'est ça.
Sincèrement, moi, si ce n'était pas de la radio,
je ne sais pas comment j'aurais vécu le confinement.
Parce que de un,
oui, nous avons installé des lignes à maison
juste en cas, mais nous autres, on a un grand
studio et on est juste trois, donc on pouvait se permettre d'être en studio.
Un char de chez nous,
deux, j'ai une interaction
avec du monde. Est-ce que vous êtes dans le studio
mobile en bas ou vous êtes
dans le vrai studio?
Oui, les fantastiques sont déménagés en bas parce que êtes dans le vrai studio? Oui. Les Fantastiques sont
déménagés en bas parce que les autres sont beaucoup plus autour.
Ça va prendre plus d'espace.
Ils ont un studio minuscule en plus.
C'est un gros studio.
Fait que
peut-être que je n'ai pas senti ce besoin-là
de performer parce que je l'ai eu du
lundi au vendredi pendant
quelques heures. Je pose la question
à vous deux. Êtes-vous en sevrage? Êtes-vous
en gros manque? Toi, Marc, tu fais sous-écoute sa tête.
Toi, Perrin, comment ça va?
J'ai eu des invitations
pour faire un paquet d'affaires. Je commence
à peine à faire même des trucs web
ou des jeux ou ces affaires-là. J'ai
décliné toutes les offres au début.
Je ne sais pas. J'avais envie
d'écrire depuis un bout de temps.
T'as-tu réussi?
Un peu, mais j'ai fait surtout des travaux.
Mais c'est ma façon d'écrire.
Je travaille, je réfléchis.
Le soir, je rentre, je note tout ce que j'ai.
À un moment donné, je m'assois et je pars pendant 2-3 jours.
Je fournis beaucoup.
J'ai fait ça, mais là, je recommence à avoir envie
et de faire des shows et de faire...
J'avais eu une invitation
pour faire le Wi-Fi Comedy Club,
puis je vais peut-être les relancer.
Peut-être que j'ai envie de recommencer.
Tu sais, moi, justement,
quand ça a été le rose du COVID,
c'était facile. Un, c'était un, deux minutes.
Puis je réussis à écrire
un peu plus qu'en tout cas
puis le sujet était précis
mais quand je suis arrivé pour
ouais exact mais tu sais
avec le talk show que j'ai fait avec Livia la semaine passée
on voulait faire, on a pas réinventé la roule
on a vraiment fait un talk show
où on faisait un monologue d'ouverture à deux
avec ma fille c'était super trippant
mais là que ça dure à peu près 5 minutes
tabarnak je voulais pas faire de gags de COVID, on a fait un avec ma fille, c'était super trippant. Mais là, ça dure à peu près 5 minutes. Ta barnaque!
Je ne voulais pas faire de gags de COVID, on en a fait un.
C'était tough d'écrire.
Et tout le monde à qui je parle, j'ai fait le show
de Martin Verchon, le gros congé de la société.
Oui, oui, oui.
Avant de commencer, on était tous un peu comme on a fait aujourd'hui.
On se parlait avant d'embarquer en Onde.
Je parlais avec Laurent Parkin qui disait,
« Chris, moi, je me dis que COVID, confinement,
je vais écrire mon prochain show. » Tout le monde à qui je parle, tous les clowns,
ont de la misère à écrire.
Le stand-up, moi, le stand-up,
j'ai trouvé des idées
pour...
J'avais ma fin de show
à écrire, puis j'ai trouvé une super
bonne idée, mais
je ne l'ai pas écrite. Puis ce que j'ai écrit,
c'est plus de la scénarisation. Je n'ai pas écrit. Puis ce que j'ai écrit, c'est plus la scénarisation.
Je n'ai pas été capable d'écrire du stand-up.
Vu que je sais que je ne peux pas aller le dire
à des gens, j'ai
comme aucune motivation.
J'ai noté des affaires, mais m'asseoir
et écrire, c'est-tu que je n'ai pas le goût?
Moi, j'ai noté 400 000
affaires, mais c'est toutes des affaires que
dans 8 mois
ou dans un an, je vais relire et je vais faire, c'est quoi? c'est toutes des affaires que tu sais, dans huit mois ou dans un an, je vais relire,
je vais faire, c'est quoi cette amende-là?
C'est quoi? Je suis tu?
Il y a-tu quelqu'un qui a
regardé ton téléphone?
Tu sais, je pensais à ça parce que
tu l'as dit, Mike, depuis moi,
on a sorti nos shows en même temps, mais pas
loin. Tu sais, moi, j'étais à l'automne, t'étais au printemps.
Puis je parlais avec Jeff Mercier l'autre fois,
puis il disait,
non seulement on ne sait pas quand est-ce qu'on va recommencer mais quand on va recommencer
moi je me rends compte que les 5 premiers
mon intro de show va être obligé de changer
le reste de show ça va, c'est intemporel
mais là, tabarnak
la réécriture à faire, la réadaptation à faire
c'est pour ça moi que j'ai pas
j'ai pas encore touché
pis je vais le faire, mais j'ai pas encore touché au show
parce que
il va falloir repasser tout
au complet.
Un, pas juste le COVID,
l'actualité va avoir changé.
Tout ce qui se passe en ce moment en États-Unis,
exactement. Il y a plein d'affaires
qui vont avoir changé.
Martin Hemin, oui. Chris, c'est
c'est...
En tout cas.
J'ai l'impression que là, en ce moment,
on est en train de vivre un moment,
comme on a vécu un peu avec le MeToo,
puis ça ne va pas,
mais qu'il y a une réalité avant, puis après,
que tu ne peux pas juste...
Tu sais, comme moi, j'étais chanceux,
mon show, je l'ai écrit après le Me sais, comme moi, j'étais chanceux, mon show,
je l'ai écrit après le MeToo,
mais j'ai l'impression que le monde qui avait
écrit un show avant le MeToo
a fallu qu'il modifie bien des affaires.
Parce qu'il y avait bien des jokes
un peu sexuels
qui sont devenus des jokes de mononcle
style déconner.
Tu vois, moi,
les 5-6 premières minutes de mon show traitaient justement de l'espèce de
sur-politiquement correct qu'on vit,
toi aussi, Mike.
Puis là, je me dis, si j'arrive sur scène avec ça,
les gens vont faire, de quoi tu parles? On est rendus ailleurs.
Parce que tu parles du MeToo,
ça a affecté tout le monde, pas autant que le COVID.
Puis ce qui se passe,
c'est que j'ai l'impression que j'ai dans la série
Anne Bensdale.
Mais en même temps, la vie continue. Chris, man, j'ai l'impression que je suis dans la série Anne Bensdale de Steve McFink. Mais en même temps, la vie continue, puis
tu sais, Maxime...
Un jeu de mots, ça marche tout le temps.
Écoute, je pense qu'il faut qu'on vienne à ça.
Moi, je vais m'enchaîner
à un héros, je sais, Chris.
Non, mais la vie continue, puis
ces combats-là, justement,
le Me Too, toutes ces affaires-là,
c'est pas des combats terminés.
On voit bien ce qui se passe en ce moment
avec George Floyd.
C'est un combat sans fin
qui revient tout le temps.
Ce n'est pas le dernier mort.
Les sujets, l'actualité tournent.
En ce moment, on a l'impression
que ça laisse une grosse trace et qu' il n'y a pas autre chose,
mais la vie va reprendre.
Parce que nos vies sont ralenties,
j'ai l'impression que ça met en surface
toutes les espèces
d'abcès de notre société.
Moi, je pense qu'on a un
esti de beau Y où, honnêtement,
on peut décider
de c'est quoi notre nouvelle histoire humaine.
Vraiment. Vraiment, le COVID,
s'il y a une qualité,
s'il y a un bon côté
à toute cette affaire-là,
c'est que...
C'est le fun du COVID.
Non, mais désolé pour les gens
qui en sont décédés.
J'ai dit ça, ça a surtout respect.
Mais l'affaire là-dedans,
c'est que tout ce qui ne marchait pas
et qu'on tolérait,
quand la pandémie est arrivée,
ça nous a sauté dans la face.
Les couples qui ne marchaient pas,
qui ont été confinés ensemble,
je ne les entendais plus,
ça a pété.
Le système de santé, nos personnes âgées,
tout ce qui ne marchait pas,
la pandémie a mis un gros...
a souligné tout ça.
C'est une occasion,
comme tu dis, Maxime, de réparer ces affaires-là
et de choisir.
C'est triste parce qu'une affaire comme George Floyd,
évidemment, ça a pris la planète
au complet. Moi, j'étais un fan
de sport, tout le monde le sait, puis j'écoutais la Ligue
1 d'Allemagne en fin de semaine
puis les joueurs avaient... Jigue 1 d'Allemagne en fin de semaine.
Les joueurs avaient... Jusqu'en Allemagne,
il y a des gens qui protestaient
ou apportaient leur support
à la famille de George Floyd.
De quelle façon? Qu'est-ce qu'il y avait?
C'est marqué sur un T-shirt.
Black Lives Matter, des affaires de même.
Mais justement,
globalement, on est tout en même place.
Moi, ma grande déception,
c'est quand ça va être fini, si on retourne à ce qu'on
était avant, je serais vraiment
déçu.
Oui.
On est sérieux, on est en tabac.
Wow!
Non, mais en même temps,
c'est ça, moi,
je n'ai pas parlé à beaucoup de monde
moi je suis très heureux
qu'on retourne comme on était avant
pour vrai là, je m'ennuie
du comme on était avant
non mais ne joues pas Mike, sérieusement
moi
j'en ai profité pour appeler bien du monde que je négligeais dans ma vie
j'en ai profité pour
m'asseoir et dire
sur quoi je travaillais sur moi en tant que personne
ou en tant que projet.
J'ai fait un saut parce que la journée, la semaine passée,
la première journée
de déconfinement des magasins,
je suis parti de chez nous, je suis arrivé à Montréal
et je suis allé sur le plateau avant d'aller
à la radio. Tout le monde avait un sac
dans les mains. Tout le monde!
Ça me fascinait que Chris,
première journée, et puis regarde,
je l'avoue, même moi, des fois, je me dis, il me semble qu'il est rentré dans un centre d'achat
et que Christ Dieu sait que je ne suis pas magasinage dans la vie
mais ça m'a frappé de dire
ok, on était si en manque que ça
fait que j'espère
tout le monde à qui je parle, le temps de famille qu'on a eu
le temps de conversation, le rapprochement
la simplicité, je ne sais pas
on dirait que moi je n'ai pas vécu ça
moi, tu sais, j'ai fait une dépression
il y a une couple d'années.
Puis, j'ai fait ce ménage-là dans ma vie il y a deux, trois ans.
C'est pour ça que je ne fais plus rien que je n'ai plus le goût de faire.
Puis, je fais juste des affaires que je sais que je vais avoir du fun.
Puis, je fais vraiment moins que je faisais.
Fait qu'on dirait que ce ménage-là, il était fait dans ma tête.
Fait que là, Le confinement m'a juste
fait capoter.
Ah oui?
Oui, déjà.
Déjà, moi,
je ne faisais plus de télé.
Je ne faisais plus rien.
Je faisais juste mes petites bebelles
que j'aimais.
Mettons ton bucket list artistique.
Christ, tu es même,
ton sous-écoute, on n'a pas besoin de parler de la popularité
de sous-écoute, on la connaît toutes.
Ton show aussi est plein, mais y'avait-tu quelque chose
sur ta liste artistique?
Y'avait, pour vrai,
y'avait juste,
y'avait le centre belle avec
sous-écoute.
Ça, ça me fait chier de ne pas faire mais sinon
avant plus jeune
j'avais des je veux faire ça
je veux faire ça
à chaque fois que j'ai fait les affaires que je voulais faire
j'ai réalisé qu'il était vraiment
moins cool
que tu t'appelles
parce que c'est toutes des choses qu'on fait
pour peut-être les mauvaises raisons
quand on est jeune, les affaires qu'on veut faire
on veut pas les faire pour les bonnes raisons
quand j'étais petit cul, faire un galop juste pour rire
je me disais
ça va être malade
j'ai pas trippé tant que ça
là après
je m'étais dit, si faire un nasty show
ça va être fou, ça va changer ma vie
je l'ai fait
c'était le fun, mais
pas tant que ça.
Fait qu'on dirait...
C'est pas ta perception des choses.
J'essaie plus de trouver
des affaires que...
J'ai plus de end goal.
C'est plus genre...
Non, mais vas-y, excuse-moi, je t'ai interrompu.
Non, mais c'est plus genre, si je vais faire
ça pour me rendre là, parce que je sais qu'un coup
rendu où est-ce que je vais aller,
ça ne change rien.
Oui, mais je pense que tu vois ça de la mauvaise façon.
Tu sais, moi,
je n'ai pas écrit tant que ça.
J'ai commencé à écrire et je m'étais dit,
ça me tente d'écrire un autre livre,
puis pas un livre sur moi,
un livre roman, slash, peut-être même un film.
Puis justement,
pour en revenir à ce qu'on disait tantôt, le fait d'écrire
sur quelque chose qui n'était pas forcément de l'humour,
ça m'a beaucoup allégé l'esprit parce que j'avais
plus la pression de puncher à chaque trône.
Puis si je fais
le livre,
que ça devient un film, je vais le faire
parce que ça me tente, pas parce que je me dis
« Hey, ça serait bon pour ma carrière,
je vais me faire du cash, je vais me faire connaître encore plus.
Ça va ajouter ma renommée. »
Je pense qu'on arrive à ce stade-là, tout le monde.
Moi, j'ai 50. Mike, t'as quoi?
T'as 40... 46.
46. Je pense que
on a même âge où
on peut commencer à s'amuser à faire des choses
pour le simple plaisir que ça nous tente de le faire,
peu importe le résultat.
Qu'est-ce qui fait chier pour le monde, mettons,
de notre âge, c'est que là,
le petit deux ans qu'on ne fait pas ça,
ça nous rapproche deux ans
plus proche d'une retraite.
Puis on fait un métier
qu'on n'en prendra pas de retraite,
mais moi, je trouve,
moi, j'étais heureux dans les dernières
années, je trouvais que,
je suis rendu dans une belle zone.
Puis là, je vais passer deux ans à rien faire.
C'est tout le monde qui se surpose.
Non, mais moi, je pense que c'est le règlement du bicycle.
On va embarquer sur scène pendant une semaine.
Sauf quand tu commences à faire du vélo à 58 ans.
T'es moindre.
Non, c'est pas vrai. Moi, j'ai de la misère à suivre mon père
pis il est rendu à 80.
Mais t'sais, l'affaire, c'est que...
T'sais, on aurait pu se dire...
Moi, j'avais un super beau momentum.
Moi, j'avais, pour la première fois de ma carrière,
j'avais jamais vendu autant de billets,
j'avais jamais affiché autant de shows complets.
Je me dis, bon, finalement, c'était le résultat de
mon livre, la radio, Maxi DeVille,
tout. Pis je le vis quand même zenement. la radio, Maxi DeVille, tout.
Je le vis quand même zenement. Je pourrais être en tabarnak,
mais je ne sais pas.
J'ai confiance que ça reparte.
Ce n'est pas vrai qu'il va y avoir plus de show,
mais qu'on reparte parce que tous ceux qui sortaient au printemps,
tous ceux qui sortaient cet automne qui s'en vient,
sont retardés, eux autres aussi.
C'est peut-être moi qui est naïf, mais j'ai l'impression que c'est juste...
Mais qu'on ne fasse pas, c'est comme dans le vieux temps où on avait des
VHS, des VCR.
Ça va recommencer où on était.
Je pense.
C'est une plante surtout pour le monde,
comme Perid, qui était en
création de son prochain show.
Oui, mais mon show, il était...
Yannick Demartino, deux jeunes pour qui ça allait super bien.
Mais c'est ceux qui ont fait leur première.
Ceux qui viennent de faire leur première.
Puis qui sont à peu près
à mon niveau.
Qui viennent de faire leur première.
Puis c'est leur premier show.
Ça, c'est tough. Moi, je n'ai pas fait ma première.
Mon show est
encore en train d'être peaufiné.
Mais il est écrit.
Il est 100% écrit, mais il n'est pas...
98% écrit, oui.
OK. Ah, fait que moi, t'es dans une belle zone. C'est pas... 98 % écrit, oui. OK.
Ah, fait que toi, tu es dans une belle zone.
C'est correct.
C'est mieux là.
J'avais fait ma première, on va dire, le 28 février.
Puis là, le 13 mars arrive.
Ah, je suis en tabarnak, tu sais.
Oui, mais il y en a qui ont vécu ça.
Oui.
C'était leur premier show, tu sais.
Comme pour l'argent, tu sais, moi, j'ai sous-écoute.
Max, il a la radio.
Toi, côté argent?
Moi, la façon que je fonctionne, j'ai une compagnie.
Je me verse un salaire,
mais moi, ma compagnie, il n'y a plus d'argent
qui rentre.
Je ne sais pas l'avenir.
Je ne sais pas. On va voir.
Mais tu es bon avec l'argent.
Tu en avais-tu bien coté?
J'en avais quand même un peu,
mais il y a deux ans,
où est-ce que j'habite ici,
le duplex,
j'étais copropriétaire avant
et il y a deux ans,
j'ai acheté mon copropriétaire
parce que lui voulait vendre
et pas moi.
Il fallait que je fasse ça.
J'ai mis
mes sous là-dedans parce que sinon,
j'aurais peur de ma maison.
Non, je n'ai pas
de coussin.
C'est quand même inquiétant.
Tu as ta locataire en bas.
J'ai des locataires en bas, oui.
Oui, oui.
Oui, oui, j'ai un bon...
Je suis correct.
Je ne suis pas sur la panique,
mais
je ne peux pas faire deux ans de même, tu sais.
Oui. Je ne peux pas faire un an
de même, tu sais. Moi, c'est ça qui m'a fait capoter.
J'ai parlé à la dernière sous-écoute,
j'avais PA, tu sais, puis on s'entend
PA, il roule en tabarnak
depuis une couple d'années, puis il m'a
dit cette phrase-là. Il a dit, tu sais, moi, ça va
bien, mais je ne peux pas faire un an de même.
Pour vrai?
C'est tabarnak.
Mais peut-être qu'il disait juste ça,
mais tu sais, en même temps,
un an avec le train de vie qu'on a,
c'est rare en Christ,
le monde qui peut faire un an.
Tu sais, même quelqu'un qui est capable
de vivre comme il vit trois mois sans travailler,
ça va bien en Christrer ses affaires.
Oui, mais moi, je ne suis pas...
Mon char, il est vieux.
Je l'entretiens, je le garde
propre, mais il est vieux et je ne le
change pas parce que je n'ai pas les moyens.
Mais je suis content en tabarouette d'avoir
un char payé. Même s'il est vieux,
il ne sert à rien. De toute façon, je vais faire des
courses pour ma mère et c'est tout.
As-tu mis tes pneus
d'été ou tu as encore tes pneus d'hiver?
Je les ai mis, oui, je les ai mis,
juste pour économiser,
je les ai mis pour ne pas me maganer mes pneus d'hiver
pour quand l'hiver va arriver.
Tu as acheté des pneus d'hiver.
Moi, je me sers
de ma voiture pour ça.
Mon père, au début de la pandémie,
mon père était en République dominicaine
parce qu'il va passer une partie de l'hiver là-bas.
Les deux premières semaines, c'était de rapatrier.
Je ne peux pas rapatrier mon père.
C'est Trudeau qui l'a fait.
C'était de parler avec mon père.
De le convaincre.
Oui, de le convaincre.
Parce que les nouvelles là-bas, c'est...
Il a 80 ans.
Il enlève son seul bonheur.
Oui, c'est ça.
Là, pas vient-t-en, ben non, c'est pas super.
Viens à Montréal.
Non, non, vient-t-en, vient-t-en.
J'ai un mois, j'ai un mois encore, j'ai un mois.
Non, non, non, non, vient-t-en tout de suite, ils vont fermer tout.
Non, non, non, non.
Là, deux, trois jours après, oh, puis commence à fermer des affaires.
OK, peut-être que je vais m'en revenir.
Fait que là, il revient ici,
appelle mon frère.
Mon frère va le chercher à l'aéroport,
met un plastique dans son char.
Moi, je vais faire une commande.
Il vient chez nous, je lave toutes les affaires.
Il met ça dans un chaussage,
il me met un masque.
Mon frère, il part, je mets ça dans la valise en arrière.
Il s'en va chercher mon père
tu sais
mon gars, tu sais
t'as jamais vu, t'as jamais fait ça
organisé de même, puis après ça
ma mère déjà, j'allais faire les courses
avec ma mère
elle est moins autonome
je fais les courses avec elle
tout le temps, mais là je fais les courses pour elle
c'est ça ton s'est été...
T'es plus jeune, ta mère.
Ton père, il a 80.
Ma mère, 76.
OK.
Fait que plus jeune,
mais tu sais, c'est pas jeune.
C'est ça.
Fait que ça a été ça,
puis c'était de...
On dirait que j'avais du monde autour de moi.
Fallait que je rassure beaucoup, là, tu sais.
Fallait que je rassure, là, tu sais.
Je rassurais du monde.
Moi, ça a été vraiment après un mois et demi, là,
où j'ai comme... J'ai comme eu un moment à moi où j'ai comme
j'ai pu m'occuper de moi
comme vivre
cette affaire-là, vivre mon deuil
vivre mon stress
aussi, laisser sortir
parce qu'au début quand t'as d'autres mondes qui sont plus faibles
autour, tu deviens fort
naturellement, puis tu t'occupes de
mais après un mois et demi, quand tout le monde
s'est calmé, là, tu sais, là, j'ai commencé, moi,
j'ai eu une semaine, deux semaines,
là, vraiment pas le fun.
Puis, c'est ça,
ça a passé.
Oui, mais tu sais, j'ai l'impression
que tout le monde a vécu
au moins une mini-dépression.
Oui, je pense que oui.
Tu sais, moi, tu sais, j'avais vécu une dépression dans le temps, puis là, ça va vraiment bien, au moins une mini-dépression. Oui, je pense que oui. Moi,
j'avais vécu une dépression dans le temps,
puis là, ça va vraiment bien,
mais j'ai eu comme un trois jours
de j'ai fait, qu'est-ce que c'est-tu?
Pourquoi
j'agis de même? Pourquoi je réagis de même?
Pourquoi? Tu sais, j'étais agressif
avec ma blonde. Pour voir.
C'était lourd.
Moi, c'est le contraire.
Honnêtement, c'est lourd. La vie, c'est lourd. C'est lourd. C'est lourd, c'est quasiment... Je me sens...
J'ai l'impression qu'il faudrait que je dise ça en chichotant.
Mais moi, ça
m'a aidé un peu
le break du COVID.
Et tu l'as dit, j'ai la radio.
Si je ne faisais pas la radio, je ne paniquerais pas.
Tu serais en train de magasiner un fusil.
Non, mais j'aurais probablement vendu
non, mais j'aurais vendu
soit ma maison dans le Nord ou dans Charlevoix.
J'aurais vendu une maison ou quelque chose du genre.
Mais moi, le tout,
tu sais, ça a été, les dernières années ont été super belles,
mais intenses. J'ai comme
vu tester mes limites à tous les niveaux parce que l'excessivité,
évidemment, ça a l'air que ça va être testé,
faire partie de ma vie à tout jamais.
Mais
l'espèce de silence qui est installé dans ta vie,
j'ai réalisé à quel point que tabarnak on vit sur le speed constamment.
C'est fou.
J'en revenais pas, puis moi je me suis fait des promesses, que déjà je suis en train de briser,
parce que là on déconfine, les meetings recommencent. Si tu as des projets de télé, bien, justement,
il y a les meetings, il y a ça.
Déjà, je me rends compte que, OK,
tout ce que je m'étais dit que j'allais faire,
finalement, me glisse entre les mains.
Mais j'avoue que pendant cette période-là,
les premières semaines, j'ai rattrapé du sommeil,
aussi banal que ça peut paraître.
Puis je me rends compte qu'à quel point
le stress est nocif dans la vie.
Je vois la vie différemment depuis que je suis
moins stressé. Je réagis différemment.
Moi, ce calme-là
que je viens d'installer
dans ma vie,
en même temps, présentement, dans le déconfinement,
ma mission numéro un, c'est
de garder le calme.
Moi, c'est drôle.
Ça fait une couple d'années, j'ai l'impression
que je suis zen,
mais je suis zéro zen.
Je le vois en auto.
J'ai gardé ma rage au volant d'un gars qui a six meetings
dans la journée.
Tabarnak, tu n'as pas le choix.
Moi aussi, c'est la même affaire.
Je viens de dire qu'à un point que je suis zen,
quand tu parles de trafic de Montréal,
je suis genre tabarnak.
Je suis allé avec ma blonde
chercher les petits pantos.
Aujourd'hui, j'avais deux affaires à faire.
Il fallait que j'aille au Provigo,
rouvrir mon coffre, qu'ils mettent la bouffe dedans.
Puis, j'avais le podcast.
J'ai deux affaires à faire dans ma journée.
Tu as déjà fait.
J'étais comme, je flashais mes hautes au monde.
Pense-toi, tabarnak!
Surtout que d'un jour, c'est bien efficace.
Ah ouais!
En plus, il y a déjà moins de trafic.
Ah ouais!
Il y a déjà moins de trafic.
J'imagine qu'il y a moins de trafic.
Moi aussi, quand je vais faire
les courses pour ma mère,
il est crâne!
Il crée!
J'ai crié à quelqu'un.
Apprends à tourner, tabarnak.
Apprends à tourner.
Suivant quelqu'un,
ils sont mis dans le voie de tourner.
Moi, je serais à côté. Il y a du monde, des fois.
Mettons le monde qui chauffe mal.
Au lieu de tourner comme ça, ils vont se donner
comme un swing. Dans comme ça, ils vont se donner comme un swing
parce que dans leur tête, ils chauffent un 18 roues
pis pas une Fiat
pis là
je klaxonnais pis je criais
après la tournée, mais avec ma fenêtre
levée parce que je voulais pas respirer
le COVID
en fait, tu sais, je me rends compte
que c'est plein de morts ce que j'ai dit, parce que t'as raison
la seconde, de toute façon, quand t'habites à Montréal c'est impossible de pas pogner les nerfs dans les compte que c'est plein de menthe que j'ai dit, parce que tu as raison, la seconde...
De toute façon, quand tu habites à Montréal,
c'est impossible de ne pas pogner les nerfs.
Dans le trafic, c'est impossible.
De toute façon, Montréal, le confinement m'a montré
que le seul temps que Montréal peut fonctionner,
c'est dans une période de confinement.
Elle n'est pas adaptée à être capable de fonctionner normalement
quand on n'a pas de quelle ville.
C'est drôle parce que le contraire aussi,
on parlait du silence tantôt. Je me souviens,
je suis dans le vieux, comme je disais tantôt.
Des fois, je vais courir. Chez nous,
il y a une petite piste cyclable. Je m'en vais vers le circuit. J'ai une ville neuve.
J'allais courir là. Je revenais.
Je me souviens, c'était un dimanche. C'était plus vieux.
Personne ne courait sauf moi.
Il y a à peu près
une stretch de un kilomètre où tu reviens.
Tout ce que tu as devant toi c'est
sans travers de montréal et c'était gris je suis tout seul pendant au moins si j'entends pas de
bruit je vois pas personne pendant 10 15 minutes et je te jure pendant deux secondes c'est le
feeling d'être dans le film i am legend quel condo est plus apte d'avoir des guns ou si je
peux trouver de la bouffe je vois vais te parler aux mannequins.
Ils sont les mannequins, tabarnak.
Mon gros fun, c'est les petites vidéos.
Au début, il y avait beaucoup de vidéos
des animaux qui reviennent, qui reprennent
possession.
Il y a Mladen, je te le dis.
On va chasser le caribou en plaisantant le Montréal.
Moi, je trippais quand j'écoutais
ces vidéos-là. Venise, j'avaisoutais ces vidéos là, tu sais, Venise
j'avais déjà été à Venise, l'eau est dégueulasse
tu sais, puis
elle est redevenue belle
elle est redevenue bêche
ouais c'est ça, elle est plus verte, elle est bêche
puis là t'as des dauphins, t'as des affaires
moi ces vidéos là, ça me
le soir j'écoutais ça
ça me gardait en vie
c'est trop romancé.
Sérieusement, Chris,
dès que tu parles d'environnement de nos jours,
tu as l'air d'un SDP fini,
avec une barbe tressée.
Honnêtement, le COVID est un message assez clair de la Terre.
Vois ça comme tu veux.
Je ne suis pas des chauves-souris.
Entre autres.
En même temps, oui,
parce que c'est la proximité
des marchés
et des milieux naturels
et des êtres humains
et même des milieux naturels
qui est un peu à la cause de ça.
Parce qu'on n'est pas supposé,
on est 8 milliards,
on n'est pas supposé
d'habiter 20 dans un 4,5.
Aussi.
Oui.
Fait que, oui. Anyway, c. Aussi. Anyway,
c'est ça.
Si vous écoutez, d'habitude, c'est supposé être drôle.
Oui.
Les gens sont en ligne
à la pharmacie pendant qu'on parle
des antidépresseurs.
L'ASQDC,
les gens défoncent la vie de l'ASQDC.
Donne-moi du weed.
C'est tabarnak.
Je vais prendre une pause. Mon verre est vide. des gens défoncent la vie d'un speed AC. Donne-moi du weed, est-ce que tu écris ce tabarnak?
Moi, je vais prendre une pause. Mon verre est vide.
Je reviens.
M'en vais me chercher de l'alcool.
M'en vais me chercher du phare.
M'en vais me chercher du phare.
Je vais m'amener ça pour plus jamais quitter.
Je vais m'amener du phare.
Parfait. M'en viens.
Tu bois quoi, toi, Mike?
Je bois de la Slim & Clear.
Tu sais, de la bière light.
Pas beaucoup de glucides.
Tu fais attention à toi.
Non, mais je suis diabétique.
C'est vraiment pas vrai.
Je fais attention à moi, pour vrai.
Non, mais pendant que
Paris est parti,
puis que Mike est là
ben Michel il a en fait
moi un flashback que j'ai
pensais-tu que t'avais failli me cliquer
dans la face toi un matin
oui oui à Trois-Rivières
quand tu m'as abandonné
non Michel t'as abandonné
j'ai pas abandonné je suis allé te reconduire
à Montréal je suis retourné chercher Mike
oui en disant qu'il mange la marde s'il crève c'est de sa faute non non non j'ai pas abandonné, je suis allé te reconduire à Montréal, je suis retourné chercher Mike. Oui, en disant qu'il mange de la marde, s'il crève, c'est de sa faute.
Non, non, non, je n'ai pas dit ça.
Je suis retourné chercher à l'hôpital, il avait perdu ses souliers.
Il avait ses petits pantoufles bleus.
On va dire un lendemain de brosse, quand tu n'en es pas, Mike, Karate Kid, tâche-toi.
Mais ça, c'est 98, c'est v'là 22 ans, Max. Ah, t'es-tu sérieux? Oui, 21âche-toi. Mais ça, c'est 98. C'est là 22 ans, Max.
Ah, t'es-tu sérieux?
Oui, 21 ans à peu près.
C'est une soirée weird
dans le temps. Pour vrai, là.
De quelle soirée vous parlez?
L'espèce de party
à Trois-Rivières.
De soirée d'humour, là.
On avait joué une game de balle molle.
Dans l'après-midi, c'était contre Radio Énergie.
Exact.
On avait sur le Diamond,
Louis-Joe était là.
On avait Steve Diamond.
Martin Matt était là.
Un gros party le soir.
On couchait à l'eau.
Ça avait viré.
Il fallait me parler encore du fait que j'avais engueulé
parce qu'il avait échappé à la balle.
Ça, je me souviens de ça.
Ça me comprend à zéro.
Sur un terrain de baseball, tu ne me fucking niaises pas.
Tu peux la place faire le clown tabarnak.
Lui, il creusait les filles dans les estrades.
« Hey, Chris, amène ton clou, je suis en fucking gauche. »
Puis il pogne la balle tabarnak.
Tu te rappelles-tu, je ne me rappelle pas de la blague.
Je ne veux pas le mettre dans la merde,
mais il me semble Martin Mert.
Je ne voulais pas en parler.
Il avait fait un gag
à Josée Boudreau, vraiment méchant
mais je me rappelle pas c'est quoi
moi non plus mais je me souviens juste que
Josée était bonne joueuse
de ça là
mais c'était violent
comme gag
je me souviens ce soir là, c'est la première fois
que je connaissais pas, c'est Dominique Parkett
je le connaissais, je sais pas si Dominique Parkett, je le connaissais.
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais le soir,
c'était un open mic. On faisait tous des 5 minutes.
On était 20, c'est une soirée interminable.
À un moment donné, c'était le Temple,
je pense, à Trois-Rivières.
Non, c'était à côté.
Non, c'était le Pop-en-Ville.
Pop-en-Ville, c'est le coin.
À un moment donné, sur un tabouret,
en plein milieu de la place, il y avait Dom Parkett.
Il n'est pas petit, Dom. Il était assis sur un tabouret en plein milieu de la place, il y avait Dom Paquette, pas petit Dom,
puis il était assis sur le tabouret, puis il était sous mort.
Puis il manquait de tomber,
puis il était...
Puis là, je commençais à capoter. Mais ça, c'est à toi que j'ai parlé, Mike.
J'avais dit, Chris, il faut qu'on fasse quelque chose.
En tout cas, il y avait quelqu'un...
Je le connaissais à peine. Je me disais, voyons, tabarnak.
Puis là, tout le monde était un peu mal à l'aise. Qu'est-ce qu'on fait?
Il a l'air vraiment...
Puis là, Manon s'est approché, puis il a fait,
« Hey, man, Dom, c'est bien venu, on joue une yaise depuis tantôt. »
Mais Chris, il a tenu sa performance pendant une vingtaine
de minutes.
Ça vous dit rien, ça?
C'est à l'ébut de « Mais il paquait ».
Moi, une affaire,
je me rappelle de ce soir-là, il y avait...
Rappelez-vous Steve Hubert.
Oh! Ça me dit quoi?
Steve Hubert, qui est un
humoriste de Trois-Rivières.
Ça me dit quelque chose.
Il y avait
le gérant de Mathieu Gratton qui était là,
qui était un...
C'était un touchy-feely.
Oui, oui, oui.
C'était un
gay qui ne savait pas trop ce que ça veut dire.
Non.
Non, je suis hétéro.
Oui, oui, oui.
Je ne me souviens pas de ça pendant tout.
Ah, oui, oui, oui.
Steve-Marc arrive.
Il nous dit,
il vient, il est blanc,
il est traumatisé.
Il y a moi, il y a Michel, puis il y a François Simard.
Puis là, Steve, il arrive, puis il fait,
la gérante Mathieu,
il est venu me voir et il m'a dit
« Comme ça, tu veux faire de l'humour? »
Puis il a pogné mon pénis.
Nous autres, on rit
puis on fait « Qu'est-ce que t'aurais pas dit? »
Puis il a fait « Mais il n'est pas né pour de quel prix! »
C'est pas des pas de visiteur d'agression,
mais moi, ça me faisait rire.
Ça me dit quelque chose.
C'était qui son gérant à l'époque?
Je ne vois pas quelqu'un de connu.
Non, il venait
du monde de la musique.
Oui, c'est ça.
Hey Max, l'éclairage,
tu serais temps que tu commences à bouger ta face
pour l'éclairage.
Ah, ok.
Je vous laisse jaser.
Parfait, merci.
Ah, bien, c'est ça.
C'est ça, il y a gros du monde
qui se demandait.
Je l'écris quand même
dans les réseaux.
C'est pour ça qu'au début,
j'ai resté comme un char
de neuf minutes.
J'attendais de placer le quoi,
mais vous êtes partis tellement
deep que j'ai vu être comme
« Colin, je ne sais plus.
Tu peux pas me parler. »
J'avais l'air d'un niaiseux
dans le quoi qui attendait.
Mais je vais juste dire,
il y a du monde qui se demande « Yann, comment il va? » Il est sorti de l'air d'un niaiseux dans le coin qui attendait. Mais je vais juste dire, il y a du monde qui se demande, c'est Yann, comment il va.
Il est sorti de l'hôpital.
Il est en train de se guérir.
C'est ça. Il va être là pour le prochain.
N'inquiétez-vous pas, vous ne serez pas poigné avec moi.
Là, par exemple, Michel, tu dois avoir réalisé,
vu que ça fait deux épisodes
que tu fais, qu'on fait sans lui,
on voit qu'Yann n'est pas si nécessaire.
Oui. Pour Yann. qu'on fait sans lui, on voit qu'Yann n'est pas si nécessaire que ça. Ouais.
Ouais.
Pour Yann.
Il fait tellement d'autres affaires.
Il fait tellement d'affaires.
Il est tellement actif. C'est tout un partner.
Puis imagine le stress
de Yann. Mon père,
il a vécu un peu la même affaire.
Le même jour, Yann s'est
fait opérer. Mon père s'est fait opérer au cœur.
Dans les derniers jours?
Oui, vendredi passé.
Oh, shit!
Oui.
Puis, mon père a 90 ans.
Fait que, tu sais, de faire opérer
pendant une pandémie mondiale,
c'est un peu ordinaire, tu sais.
Oui, mais ça, mon gars.
Mais ce n'était pas une grosse...
C'était juste se faire mettre un pacemaker
qui est une petite opération.
Mais comme moi, je disais à tout le monde
quand ils me disaient, il y a rien là, un pacemaker.
Puis je fais comme, il y a 90 ans.
Oui, 90 ans.
Moi, ma mère, j'ai parlé avec ma mère aujourd'hui.
Puis elle a un rendez-vous à l'hôpital
la semaine prochaine pour un examen.
Puis c'était à 9h30 le soir.
Oh wow.
F***ed up.
C'est un rave.
C'est un rave.
Puis moi,
j'ai pas le droit de rentrer.
C'est peut-être un rave.
En lieu de ta carte de collège,
t'as un bracelet.
Mike, il y a juste
Caro qui a une question à te poser.
Tu n'as pas répondu.
Comment va ton père?
Mon père, il va super bien.
Il va vraiment bien. La seule
affaire qu'il m'a dit,
il s'est fait opérer
et
il m'a dit, il a dit, tu n'es pas supposé
te forcer de ton bras gauche.
Quand il est arrivé chez eux, il a dit, t'es pas supposé te forcer ton bras gauche, pis quand il est arrivé chez eux, il a levé
de quoi avec son bras gauche, pis ça a
comme pété une couple
de ses points de suture, mais à part
de ça... Ça va bien.
C'est un Irlandais, tabarnak, c'était
clair, ça, la vieille. Un Irlandais, c'est un
fermier, c'est ça. Non, mais tu sais,
c'est un vieux
tough, tu sais, fait que il est bien,
bien, bien correct, pis il était en tabarnak parce que
il me racontait
son affaire.
Ça avait l'air stressant, par exemple,
mais il me racontait
que mon père
se serre du même mouchoir
pendant quatre ans.
Mettons que tu vas chez eux.
Ça sèche, man.
Ça sèche.
Il a ses napkins il y a ses napkins, mettons
il s'essuie la bouche avec sa napkin, il la remet sur la table
puis il la laisse là
puis le prochain repas, il la reprend
puis il est venu pendant la dépression
puis là, il était comme
Chris, je suis allé me faire opérer
j'avais laissé ma napkin
sur ma table, elle était
Chris, ma napkin était neuve j'avais laissé ma napkin sous ma table. Elle était crisse. Ma napkin était neuve.
Je n'avais plus de napkin.
C'était comme, c'est normal,
crisse. Le titre
préposé, on est en pandémie.
Tu penses qu'il va laisser une vieille
carliste de napkins sur la table?
COVID gosé parastie des
chauves-souris et des napkins.
Il va bien. Il va super bien.
Tant mieux.
Mais oui, c'est ça. Mais je suis stressé.
Quand il s'est fait opérer,
là, je me disais, asti,
je devrais-tu
l'amener,
je devrais l'amener à l'hôpital, mais en même temps, je me disais,
si j'y vais,
vu qu'il est à Québec, j'y envoie
le message que je pense qu'il va mourir.
Oui, oui.
C'est pas cool de mettre ça dans la tête à quelqu'un de 90 ans.
En plus, mon père,
il n'est pas stressé de la mort,
donc je ne voulais pas être celui qui le stresse.
Oui, oui.
Tu ne penses pas qu'il aurait pris ça comme un signe de « je suis là pour toi »
peu importe ce qui arrive, non?
Non, je pense qu'il l'aurait pris comme un « ah, Chris, Mike,
je pense qu'il va mourir ».
Pour vrai?
Oui, mais c'est même que moi...
Ok, moi, j'ai une question. Toi et ton père, vous ne dites pas « Je t'aime », hein?
Non, bien, vous... Non, moi, j'ai dit
une fois à mon père, je l'aimais,
puis sa réponse a été « Ok. »
C'est vraiment...
C'est merveilleux.
Non, c'est triste. C'est triste,
cette discussion.
Non, non, mais je trouvais ça cute
parce que je disais, pour lui,
s'il dit, moi aussi, je t'aime,
il va penser que je pense que c'est une tapette.
C'est une vieille mentalité.
OK, mais tant qu'à avoir un site de podcast sérieux,
je vais te poser une question sérieuse.
Le fait qu'il ne te l'ait jamais dit,
tu ne me feras pas croire que ça ne te fait pas quelque chose.
Non, parce que je sais
comment il est.
Il a déjà dit qu'il m'aimait
à d'autres personnes.
Si on est en public,
il va dire au monde comment il m'aime,
il est fier de moi, mais il ne serait pas
capable de le dire one-on-one.
Oui.
Par la bande, ça compte.
C'est ça. Moi, ça ne me prend pas grand-chose.
Dans sa façon d'être aussi,
je pense qu'il le dit.
Il est tellement...
Oui.
Moi non plus. Mon père, il n'est pas
fort, c'est je t'aime, mais
dans les dernières
années, si j'envoie
une drette, il va m'en renvoyer. Mais les premières fois, c''envoie une drette,
il va m'en renvoyer.
Mais les premières fois, c'était ça aussi.
C'était OK.
C'est ça que je peux faire avec cette information-là.
Je l'ai eu, moi aussi.
Ton père est né en 1940 en Italie.
On s'entend que ce n'est pas
la même mentalité que
nous autres en ce moment.
Mon père, à ce temps-là,
j'ai fait des câlins.
Là, il aime bien ça, faire des câlins,
mais les premières fois,
c'était un peu awkward.
Il était comme...
Écoute, j'ai vécu la même affaire avec ma mère.
De toute façon, on se connaît.
Tu savais que moi, ma mère
a fait un infarctus cet été, tu sais.
Oh, shit! Oh, shit! Cet été-là,
récemment, là. Cet été,
elle l'a fait pendant mon Ironman, tu sais,
là. Écoute, moi,
écoute, c'est mon premier full Ironman de ma vie.
J'avais fait des demi, mais c'est le premier full,
ça m'a pris 13 heures, je traverse ce fil
d'arrivée. Mon fils me donne ma médaille,
ma mère me fait un câlin, puis on avait une relation
quand même, borderline toxique, tu sais, je veux dire, oui, t t'aimes ta mère mais c'était fucking weird, et là quand tu finis ton
Ironman, t'as l'équipe médicale qui vient te voir, bon t'es-tu correct, pis moi ça allait super bien,
pis là tu rentres dans la tente pour te ravitailler, ça fait 13 heures que tu cours,
fait que j'ai pris trois bouchées de pâtes, quelqu'un vient me voir et dit ta mère vient
d'être admise à l'équipe d'urgence
sur le site. Il y a une équipe d'intervention.
OK, parce qu'elle était venue te voir.
Elle était venue te voir.
Elle était au fil d'arriver.
Elle était au fil d'arriver.
Ça a bien adonné que
un Ironman, vu qu'il y avait des médecins,
s'il avait couru un demi-marathon,
qu'il n'y a personne.
C'est pas la même affaire,
mais c'est sûr qu'en Redman, c'est plus parce qu'à chaque année,
il y a toujours quelqu'un qui...
Et là,
je vais voir ma mère d'entente.
Elle transportait à l'hôpital.
Puis un mois après,
ma soeur qui habite en Australie
vient nous voir. Elle amène son cardiologue.
Le cardiologue dit qu'il faut qu'elle change son rythme de vie
parce que sinon, elle va pas être au fret.
Puis ma mère, puis je fais par exprès,
puis là, je vois ma mère après, puis je fais,
puis qu'est-ce qu'elle dit, puis elle me met en pleine face sur tout.
C'est la première fois que j'ai vraiment confronté
ma mère sans pogner les nerfs.
J'ai l'impression que nos parents viennent nous chercher en dedans.
Qui s'est pas pogné avec son parent, parce que des fois,
tu t'engueules avec ton parent, puis c'est à toi
que tu parles.
Ah, mais c'est tellement...
Qui s'est pas dit, je ne veux jamais ressembler
à mes parents, puis qui ressemble à ses parents?
Oui.
Puis je suis resté calme, je l'ai
confronté, puis j'ai été...
Tu sais, moi, moi,
que tu me montres, que tu fasses ci, que tu fasses ça,
que tu m'as en trois ans ou en trente ans, moi, tu m'as apporté
ce que tu avais apporté en tant que mère.
J'ai reçu ce que j'avais besoin de recevoir.
Ça a fait décider
combien de temps tu aurais ça.
J'ai parlé en détail parce que je vais donner les motifs, mais ça a été une belle conversation.
Chris, elle a perdu 30 livres.
Elle marche tous les jours. J'ai une relation
saine avec ma mère. Ça a pris
50 ans, tabarnak, mais maintenant,
j'appelle ma mère et j'ai hâte de lui parler.
Elle me tape encore ses nerfs comme tous les mères,
mais pour les bonnes raisons.
C'était-tu, elle, c'était la bouffe?
Elle mangeait mal?
Tout. Mais juste même,
c'est quelqu'un d'hyper négatif dans la vie.
Mais c'est fou comment ça nuit à la santé
l'énergie qu'on a.
Écoute, moi je me souviens,
j'avais envoyé des peintres peinturer son appartement,
des vrais peintres, des boys,
genre Spier 2, 200 livres,
toutes cotes.
Puis moins à peu, on dit, Chris, on a voir.
Attends une minute.
C'était pas un scénario de film porno.
Mais depuis quand les peintres, c'est des gars de 6 pieds 2?
Ça s'est attendu.
Il y avait deux gars super anciens.
Tous les gars avec des problèmes d'alcool.
Les peintres, c'est les gars qui ne peuvent pas travailler
sur les vrais chantiers.
Ils ont tabarnak.
Tu ne peux pas les payer cash le premier
jour, sinon tu ne reviendras plus.
Tu ne reviendras plus, Chris. Ils font ton découpage
et ils décollissent. On peut te dire
que je suis bien tombé, mais...
Les gars, ils ont peur.
Les gars, ils disent qu'on rentre chez ta mère.
Les vrais peintres, les beaux gars,
le gros bat.
En fait, ils ont peinturé avec leur bat.
C'est sûr
qu'il était impressionnant,
Chris.
Ils ont passé le rouleau
dans les coins
avec leur glace.
Je suis content
que tu amènes
ce sujet-là,
Maxime,
parce que...
De peinturer
avec son glace?
Non,
de peinturer en général.
OK,
là,
tu vas-tu
l'amener avec toi?
Maxime et moi,
Maxime et moi,
on est tous collés.
Quand il me dit...
C'est Maxime. Maxime, c'est... Hey, on peut habiter ensemble. Trouve un appart. Il me dit, c'est Maxime.
Maxime, c'est,
hey, on peut habiter ensemble,
trouve un appart.
Fait que,
si il trouve un appart.
Attends une minute,
si tu veux qu'on abarque
dans cette histoire-là,
c'est-tu moi qui t'en ai parlé
ou c'est toi qui m'en as parlé?
C'est toi qui m'en as parlé.
Mais, OK.
Parce que...
C'est toi qui m'en as parlé
parce que tu voulais avoir...
Je pense que t'habitais ailleurs.
J'habitais sur Saint-André.
Nous autres, on habitait sur Mantenna depuis moi.
Et Saint-André, c'est l'autre rue.
On se croisait de temps en temps.
On a trouvé un appart.
Mais toi, tu commençais déjà
à vouloir sortir de la ville.
Fait que tu voulais avoir un appart
avec un coloc parce que tu voulais avoir
juste un pied à terre.
Pour vrai?
Oui, oui, oui.
Je me souviens pas de ça. Je voulais commencer à tuer fait que je trouve un appart trop de trois appart on les visite avec ma taille
amandine qu'on a trouvé c'est moi qui le trouvais je m'en souviens c'est vrai c'est de le trouver
ouais fait que je savais d'ailleurs vraiment vraiment vraiment il était croche là pis tu sais il y a un peu de réno ben c'est plateau
tu sais
quand c'est croche
mais mur de briques
pis une belle cour
c'est quand même
au-dessus de 1000 pieds carrés
tu sais
un condo là
ouais à peu près
ouais c'est à peu près ça
un bon 900 pieds carrés
800-900 pieds carrés
ouais
avec une grande cour
et je te saute le punch
tout de suite
parce que je suis sûr
que tu t'en vas
pis là
faut qu'on emménage,
puis il faut qu'on peinture.
Moi, j'étais tout excité.
Non, mais tu es sincèrement excité.
Je me dis, je vais peinturer.
Je vais t'aider.
Si, go, parfait.
Tu as le jour, parfait.
Fait que là, on commence, on s'installe.
Attends une minute.
On s'installe, on a une caisse de bière,
on roule des battes, et là...
Tu roules des battes, parce que moi,
je fumais pas tant que ça.
Non, c'est ça. J'avais déjà
fumé beaucoup, mais là, je fumais plus.
Mais tu buvais pas ben ben non plus. Non, je buvais pas
parce que quand j'étais adolescent,
un de mes amis avait
volé du cognac à son père.
Genre, il avait fouillé des bouteilles de cognac
dans son bar, il avait mis ça dans un pot maçon.
Tu sais, 5-8 cognacs mélangés ensemble.
Puis pour faire une joke à mes amis,
j'avais... Il fallait qu'on traverse
cette cas quelque part. Puis là, j'étais tout seul avec le pot
maçon. Puis pour faire une joke à mes amis, pour les impressionner,
je l'ai presque bu
au complet, tu sais.
Fait que j'ai pu... Ça, c'est à 14 ans.
Fait que de 14 ans à à peu près
quand j'ai fait l'école de l'humour à 18 ans.
16 ans, t'étais feeling.
Non, mais
j'ai pas touché une goutte d'alcool
de mon adolescence.
Jusqu'à l'âge adulte.
De toute façon, ça me rendait malade.
J'avais tellement été malade.
À 16 ans, j'avais acheté un chocolat
avec un peu d'alcool.
Ça m'avait rendu malade.
Je ne pouvais pas boire de l'alcool.
Moi, je me souviens,
tu as raison, tu n'avais pas fumé.
Moi, j'avais fumé, évidemment.
On avait pris une coupe de bière,
moi plus que toi.
Puis là, tu m'avais dit,
qu'est-ce que tu veux faire?
Je me souviens que j'étais excité.
Tu m'avais dit, fais les contos.
Je fais les contos.
Tu as un échec.
Je fais les contos. Ça a duré si je fais des contours ça a duré
trois minutes fait ce que c'est plat tantabar tu m'as dit c'est juste le contrôle des plaintes
électrique c'est fait que je fais à qui tabarnak aussi mais écoute je compte une
bosse mais tu me roule un deuxième bat esti et lochus trois qui me pafe un peu
c'est plus pas et l', je pile dans la peinture.
Je me promène dans l'appartement.
Il y a des traces de peinture blanche partout.
Tu pètes une coche.
C'est juste... Va-t'en! Va-t'en!
Il m'a collé sur la porte!
Il m'a collé sur la porte!
Tu m'as appelé le lendemain.
Tu m'as appelé le lendemain et tu m'as dit...
Écoute, sérieusement, jusqu'à ce jour,
Paris, je me sentais mal.
Je pense que tu es resté quasiment debout
18 heures tout seul, puis sans besoin
d'être chimique, tu as peinturé la pâte.
Mais en plus,
non seulement il a peinturé la pâte,
mais il doit avoir passé 4 heures à enlever
tes grises de peinture.
Mais c'est grave de peinture.
Moi, je vais te partager une affaire de cette période-là.
C'est dommage parce que puisqu'on est dans un podcast
plus sérieux, moi et Pears, on a toujours été
proches.
Habiter ensemble, ça va affecter notre amitié
et je ne m'en suis jamais remis.
Mais ça fait ça.
La colocation, moi, tu es le dernier coloc
que j'ai eu. Après ça,
je n'ai pas été cool. J'étais vraiment un trou de cul.
C'est comme un gars qui disait
à une fille, t'es la dernière fille.
Là, je suis rendu gay.
C'est la dernière coloc que j'ai eue.
Je veux plus rien.
C'est dur, la colocation.
Plus on vieillit, plus c'est difficile.
On était jeunes, quand même.
On était jeunes, mais on n'était pas si...
Pas si jeunes que ça.
Pas si jeunes que ça.
Tu avais 28?
Non, je venais d'avoir 30 ans.
30?
Ça veut dire que l'âge de 50 ans aujourd'hui,
c'est-à-dire que j'ai 6 ans de moins que toi,
donc j'avais 24.
Moi, je me souviens,
ça, je ne me souviens pas,
mais un des plus beaux trips que j'ai vécu,
c'est par exemple,
je sortais avec Héloïse, la mère de ma fille,
qui était quasiment notre coloc
parce qu'on était toujours ensemble.
Ça, c'était une autre affaire.
La deuxième fois, ça m'arrivait.
T'es en colocation,
ton coloc se fait une blonde,
elle est cool,
elle a une journée,
elle a deux journées,
ça fait trois mois qu'elle est là.
À un moment donné,
il faut être dans la conversation.
Hey, c'est une coloc!
Elle va te payer du loyer.
Mais t'en tiviens-tu?
Écoute, on avait fait un trip de moche.
Oui, oui, oui.
Oui, puis je me souviens, écoute,
en face, en biais, il y avait un dépanneur.
Puis je me souviens, c'était genre janvier, février,
mais tu sais, une journée d'hiver qui fait genre
moins un ou plus deux.
Puis il y avait une nastie de tempête de neige, mais c'était des gros flocons
de balles de neige. C'était beau, c'était smooth.
Je me suis dit, je vais me chercher des cigarettes en face.
En fait, je pense qu'on n'avait plus
de cigarettes, point. On était tous
basés. Je vais au dépanneur
et je suis revenu 50 minutes
plus tard.
Mais probablement qu'on ne s'en est pas rendu
compte sur le moment et puis je me
suis comme ça en face j'étais sorti dehors au mois de janvier à anti-choc j'avais pas de manteau je
rien je suis parti 50 minutes à triper sur le moche aussi les ruelles de montréal à compter flocons
ouais je pensais là j'ai pas fait souvent du moche dans ma vie, mais je pense que ça a été une des plus belles fois. J'en ai fait trois fois dans ma vie du moche. Une fois adolescent, cette fois-là, puis j'en ai refait une autre fois, un party, un rap party d'un tournage de court-métrage.
Pour vrai? j'avais tout joué d'un court-métrage pis là on est dans un espèce de condo à Tremblant
pis on est la moitié du party
déjà là, pis il y a du moche là
fait que tout le monde fait du moche
pis après ça l'autre
moitié arrive, pis il y avait une fille
qui me faisait triper la maquilleuse
pis là l'autre moitié
arrive à jeun, pis là j'ai
vu le clash entre nous autres
sur le moche, les gens à jeun pis j là, j'ai vu le clash entre nous autres, les moches,
les gens à jeun.
J'ai plus jamais refait de moche dans ma vie.
Parce que ce que je voyais, c'était
du monde qui regarde des
abrutis. Le moche,
ça rend abruti.
Tu ris, t'as du fun, mais t'es juste
abruti.
T'es...
T'es niais.
Puis ça m'a tellement marqué
que j'ai plus jamais refait de moche dans ma vie.
Peut-être que j'en referais,
mais je sais pas.
Moi, c'est sûr que j'en referais un jour avant de mourir, c'est clair.
Tu penses?
Je le confirme tout de suite.
C'est parce que j'ai toujours dit en gag,
contrairement, mettons,
à Weed ou à la coke,
tu peux pas devenir accro-moche.
Y'a personne qui a assez de temps libre dans son esti de journée pour devenir acro moche
j'essaie d'en faire hyper weird
ce que je vais te dire mais y'a un côté très spirituel
à cette drogue là
y'a un voyage
interne
très intéressant
tu comptes en quelque chose
moi y'a un ami qui m'a parlé récemment d'un truc.
Ils font beaucoup de recherches
et ça a rapport aux maladies mentales
et à la dépression et tout ça.
Du micro-dosing
de mushrooms.
Les gens
prennent ça quasiment
le matin, mais c'est des micro-doses
qu'ils prennent.
C'est ça. C'est comme il y a beaucoup d'est des micro-doses qu'ils prennent. C'est ça.
Il y a beaucoup d'études là-dedans.
Tu sais, moi, je veux dire...
Ils ne sont même pas basés.
Presque pas basés.
C'est vraiment minime.
Apparemment,
c'est comme...
Ils font des grosses recherches là-dessus.
C'est un antidépresseur naturel.
Tu disais que ça traîne épais, mais les épais sont tout le temps plus heureux. C'est un antidépresseur naturel. Tu disais que ça te rend épais, mais les épais
sont tout le temps plus heureux.
C'est vrai. Effectivement.
En fait, c'est drôle qu'on dise ça
parce que moi, je suis un peu de ceux-là.
Tout ce qui est
des paillotes, puis quand tu vas voir des
chamanes, puis ce genre de drogues naturelles qui te
connectent avec une espèce d'au-delà.
Appelle ça comme tu veux, que tu sois croyant ou pas
ou ventre, ou peu importe.
Ou d'intérieur, en fait.
Exact.
Je connais que t'es avec toi-même.
Moi, je crois en l'âme et je crois en l'évolution de l'âme.
Je l'ai dit. Moi, j'y crois entièrement.
Ça me rappelle le dernier podcast.
Et notre Lucie Laurier-Caulis.
Je n'ouvre pas cette porte-là.
La dernière fois, je me souviens encore,
je suis avec Mike et Jeff Mercier.
J'ai encore des traumatistes.
Vous m'aviez ramassé.
Non, non.
Je respecte tes croyances.
Joe Capote, on parle d'un vaccin, évidemment, pour le COVID.
Moi, je vais toujours prôner le naturel par-dessus le chimique,
qui est quand même assez drôle dans la scène d'Axicomate.
Mais il y a des raisons pour tout.
Il y a des raisons bien dosées.
Il y a des raisons de quête.
Il y a des raisons de ci et de ça.
Oui, je ne suis pas surpris de ce que tu dis.
Je pense qu'il y a tout
dans notre environnement
naturel pour être capable de trouver cette balance-là.
Ben,
ouais, sauf qu'on est en train de
tellement tout est devenu
chimique, je ne sais pas si le naturel
peut en venir à bout maintenant, aujourd'hui,
mais on rentre-tu
là-dedans, au sujet-là, le vaccin,
vaccin, pas de vaccin?
Qu'est-ce que vous en pensez, vous autres, des gens qui...
Moi, je suis pour le vaccin.
Je suis un diabétique
qui boit à trois jours et qui a une hygiène
de vie dégueulasse.
Moi, c'est la seule chose qui va me garder...
Le vaccin, c'est une solution paresseuse.
Au lieu de dire, il va faire attention à ma santé,
donnez-moi le vaccin.
Même si je fais attention à ma santé,
les 23 dernières années vont me rattraper.
Oui.
Mais toi,
tu es contre le vaccin, Maxime?
En fait, je revenais sur...
Moi, je suis un peu contre.
Récemment, j'ai fait un vidéo
pour venir en support.
Quand le Dr Arruda s'est fait...
Pourquoi?
Pour venir en support au Fratad quand le Dr Arruda s'est fait... Pourquoi? Pour venir en support au frère Tadros.
Oui, entre autres. J'espère que tu sais, à travers
tout ce qui se passe, on va pas les oublier, mais...
Tu sais, le Dr Arruda
a dansé, il s'est fait donner de la marde,
puis je l'ai endossé, puis...
C'est long, parce que je vais juste faire une parenthèse.
Je te disais que les épées sont heureux, mais...
Écoute, cette vidéo-là a été virale.
On a eu 900 000 likes.
On a vu, en fait,
après ça, j'ai eu 1000 commentaires
de gens qui étaient en support.
Je suis pas en train de dire que...
Honnêtement, ce qui se passe avec la CAQ,
je trouve ça le fun, la transparence d'un parti.
Je dis pas que c'est 100%.
Tu comprends ce que je veux dire? Je trouve qu'il y a une connexion
avec un parti politique, ça fait longtemps qu'on n'a pas vécu au Québec.
Puis le Dr Arruda, moi je suis pas pro-vaccin,
mais le fait, on a blasté un gars
qui a pris 15 secondes pour danser, quand il est pas mal
en train de gérer une crise.
Puis je me souviens, à un moment donné, tu me disais, les épais sont heureux.
Je me souviens, je les ai comptés, j'ai reçu
11 messages de gens que j'ai bloqués, parce que je réponds
plus aux épais comme tu fais toi non plus, Mike,
mais c'est tentant, tabarnak.
Puis sérieusement, tu sais,
des estis d'épais, je regardais,
sur les 11 messages haineux que j'ai reçus, je pense que combinés ensemble, il y, des estis d'épais, là, je regardais, sur les 11 messages
haineux que j'ai reçus, je pense que
combinés ensemble, il y a eu deux semaines d'école
qui a été donnée, tu sais.
Puis à un moment donné, je sais pas si vous faites la même affaire,
mais quand je reçois un message d'un esti d'épais,
je regarde
ses photos.
Ouais, des photos.
Au début, tu ris, puis après, tu te sens triste.
Exactement, tu l'as bien dit, Mike. et c'est pour ça que je le réponds pas
parce que tu sais moi, honnêtement, parce que j'ai traité
ceux qui se révoltaient, j'ai dit
Christ de gang de fond de litière
moi si tu me réponds, tu sais qu'on était dessus
pis qu'on jouait dans le cours d'école
quand une mère embarque sur un balcon pis elle dit
hey Luc, rentre à ta maison
si ton nom est pas Luc
tu réponds pas à l'appel de ta mère et là t'entends, hey Maxime, rentre à la maison. » Si ton nom n'est pas Luc, tu ne réponds pas à l'appel de ta mère.
Là, tu entends « Maxime, rentre à la maison. »
Tu rentres.
Si je dis que tu es un esti de fond de litière,
si tu me réponds d'une façon haineuse,
c'est parce que toi, dans ta tête,
tu as entendu fond de litière
et ça t'a interpellé.
Je dirais que tes estis de problème
ont tabarnak de loser.
Alors, faire chier l'esti de société,
c'est les réseaux sociaux.
Comme je disais, je regarde leurs photos.
En vrai, des fois, j'ai les réponses pr Et comme je disais, je regarde leurs photos puis honnêtement, des fois,
j'ai les réponses prêtes. Moi, souvent, j'écris les réponses puis je les efface
avant de peser
envoyer. Puis là, je bloque la personne parce que pour moi,
dans ma tête, c'est comme une mouche ou un
maringouin. T'as une espérance de vie de deux secondes.
Mais des fois, je regarde leurs photos, je fais « Ouais, ta propre
vie et ta propre pénitence. »
Ouais, mais...
Ouais. Tu comprends ce que je veux dire? Je. Ouais, mais... Ouais.
Tu comprends ce que je veux dire?
Je comprends, je comprends, mais
malheureusement, c'est pas tout le monde
qui ont les ressources,
qui ont les mêmes ressources, puis c'est pas tout le monde
qui peut valider. C'est pas l'affaire de ressources, Martin.
C'est une affaire d'environnement
aussi, tu sais.
C'est un mix. Il y a des gens
qui sont pas imbéciles, qui sont juste
tabarouettes, qui sont
ignorants. En fait,
non, c'est une question de volonté
de faire face à tes asthies de problèmes
et être capable de te regarder dans le miroir pour faire une différence.
Combien de fois on a eu d'enfants
qui ont eu des parents
abusifs, autant physiquement que psychologiquement
ou même sexuellement?
Qui sont sortis 20-20 ans.
Oui, mais c'est pas tout le monde.
Mais non, parce que c'est quoi? C'est parce qu'à un moment donné,
si c'est... Honnêtement, pour ceux qui nous
écoutent, si jamais, si t'es le genre de
personne qui dit, si c'est jamais ta faute
dans la vie, c'est ton est-il
de faute? Ah, évidemment, évidemment
Maxime, tu sais, mais en même temps,
en même temps, tu sais, c'est quand faute. Évidemment, Maxime, mais en même temps, c'est quand
chacun son timing,
chacun son chemin. Maxime, t'es un gars qui a vécu
beaucoup d'adversité dans la vie.
Tu le dis tantôt, t'es un ex-toxicomane.
Je pense que
moi, je le dis parce que moi, je le fais
aussi. Moi, je m'auto-sabote.
Je pense que c'est quelque chose que j'ai vu chez toi.
On s'est auto-saboté,
c'est notre liette-motiv.
Aujourd'hui,
t'as l'air vraiment mieux,
t'as l'air avoir repris ta vie en main,
mais c'est quand ça arrive,
qui t'a aidé?
Je sais pas, c'est pas tout le monde.
Quand je parle de ressources,
je parle de gens autour,
je parle de gens bienveillants autour, je parle de...
Mais ils sont là, ces gens-là, il faut que tu les trouves,
c'est tout, tu sais. C'est qu'à un moment donné,
je veux dire, si ta vie, c'est de la marde, il n'y a pas
mille raisons pourquoi, c'est que ça part de
toi, tu sais.
Il y a deux genres de personnes. Moi, justement,
tu l'as dit, puis s'il y a deux personnes à qui je parle présentement
qui m'ont vu dans mon pire état, c'est bien vous deux,
tu sais.
Et, tu sais, je veux dire, à un moment donné, tu viens de faire
cette réalité de, OK, Chris, là, je suis en train de tout
perdre, tu sais, je veux dire, moi, j'ai reçu
des appels de belles mobilités qui me disent
votre compte est en retard, puis, ah, excusez-moi,
j'ai oublié, j'avais pas un STTN.
Fait que, tu les trouves, ces
ressources-là, tu sais, la seconde
que t'arrêtes de pointer, combien de fois,
Chris Perry, combien de fois tu m'entends dire,
tabarnak, comment ça fait que lui a eu tel STTN show à TV ou tel STTN show de radio, pourquoi pas moi? Parce que tabarnak, pendant que c'étaitêtes de pointer. Chris Perry, combien de fois tu m'entends dire tabarnak, comment ça fait que lui a eu tel show à TV
ou tel show de radio,
pourquoi pas moi?
Parce que tabarnak,
pendant que les autres
travaillaient,
je me gelais à gueule.
C'était ça le problème.
La seconde,
que t'arrêtes de blâmer
les autres
pour ce qui t'arrive pas.
Il y a deux genres de personnes.
Ceux qui ont envie
du bonheur des autres
et qui font tout
pour le descendre
et le saboter.
Ceux qui travaillent
sur eux-mêmes.
C'est pas mal
simple de même la vie.
Oui, c'est simple de même,
mais des fois,
il faut t'en écouter en tabarnak des vidéos de motivation
sur YouTube pour le comprendre.
À chacun son agenda.
Si tu n'es pas heureux dans ta vie,
présentement,
il y a une personne à blâmer.
Si tu es dans une relation de marde,
c'est parce que tu décides de rester dans ta relation de marde.
Si tu n'aimes pas ta job, c'est parce que tu as choisi
de ne pas poursuivre tes rêves
pour t'en aller plus loin. Tu comprends-tu?
Ça paraît bien brusque, ce que je vais dire.
Non, c'est pas brusque. C'est juste que...
Puis j'adore que
tu puisses...
J'adore cette force-là.
Moi, avec ces
gens, le message-là, j'ai
toujours cette espèce d'envie-là
d'essayer de voir, d'essayer de...
C'est pas vrai,
des fois, moi aussi, je vomis ma marde,
mais
les échanges
les plus satisfaisants, c'est
les échanges les plus humains que j'ai eus, en fait.
Quand je suis devenu humain,
puis quand je suis devenu...
Quand tu es devenu humain quand je suis devenu humain
non mais
je me rappelle à un moment donné
tu parlais de regarder les profils
de commencer à faire
j'ai regardé le profil
je brainstormais des files
sur quoi je vais
je voulais fesser
je voulais pas avoir à piocher 8 fois
juste une fois, Une bonne fois.
Justement, c'est ça. Tu viens que tu te sens
mal. Tu viens que tu te pitiés.
J'ai été là-dedans.
J'ai fait comme, regarde,
telle affaire, telle affaire.
Ça ne va pas. On peut parler.
J'ai reviré ça de bord.
Ça a été des échanges
quelquefois intéressants.
En tout cas, je ne dis pas que j'ai sauvé du monde,
mais...
Il y a des exemples.
Même moi, pendant l'exemple, je venais tantôt,
il y a du monde qui m'a envoyé chier.
Mais tu vois que la façon dont c'était écrit,
ce n'était pas gratuit.
Tu vois qu'il avait été offusqué par quelque chose
et il y a eu des échanges intéressants.
Il y a du monde pour qui ça vaut la peine,
mais des fois, j'ai...
Bref, on n'a pas...
Fait que les vaccins, je ne veux pas qu'on parle des vaccins.
Oui, tu sais, ta question,
c'était qu'est-ce que vous pensez des vaccins.
Non, non, qu'est-ce que vous pensez
du monde qui sont anti-vaccins?
Qu'est-ce que...
Tout ce mouvement-là...
J'ai une théorie, tu sais,
j'ai remarqué que
tout le monde plus intelligent
que moi, ou tu sais, mettons, c'est quelque chose que tout le monde plus intelligent que moi,
ou tu sais, mettons, c'est quelque chose
que tous les scientifiques sont pour.
C'est du monde qui a plus d'études là-dedans que moi.
Ils sont tous pour.
Ceux qui sont contre, en général,
c'est du monde de « Faites et achètes! »
Oui.
Pas tout à fait, parce que tu sais, honnêtement,
c'est parce que le problème, ils disent souvent que,
tu sais, la pandémie qui existe présentement,
ça fait une vingtaine d'années que je n'entends parler
que c'était une question de temps avant que ça arrive.
C'est triste ce qui arrive. On est rendu à 300
kilos, en tout cas, je ne me souviens plus du chiffre, mais
on est loin de ce qu'on a vécu
il y a 100 ans, qu'il y a eu 500 000 morts
avec la grippe espagnole.
500 millions, je ne me souviens plus.
En tout cas, on a fait un effort.
Je trouve que ce n'est pas fini, l'affaire.
Non, mais on ne peut pas sur-immuniser C'est 500 millions, M. Puget. On se connaît faire la théâtre. Sauf que ce n'est pas fini, l'affaire. Non.
Mais, c'est ce que je veux dire,
on ne peut pas sur-immuniser le corps humain.
C'est que la seconde,
lorsqu'on ne laisse pas le corps humain,
moi, OK, je vais dire quelque chose qui va probablement choquer bien du monde.
Moi, je préfère poigner le COVID,
vivre avec les conséquences qui vont en aller avec.
Tu sais, là, j'ai 50 ans.
Je pense que je suis en santé.
Je pense que j'ai des bonnes chances
de passer à travers. Puis, je sais que c'est touché.
Il y a du monde qui nous écoute qui a perdu des proches.
Mais une autre parenthèse. Moi, quand les gens
me disent, justement quand je parlais du
vidéo du Dr Arruda, t'as encouragé le Dr
Arruda, ma grand-mère de 92 ans est morte
à cause de lui. Non, ta grand-mère de 92 ans
est morte parce qu'elle a 92 ans,
Christ. Elle aurait peut-être vécu un an de plus,
mais elle a une belle vie, tu comprends?
Mais moi, je crois qu'il faut
qu'on renforce le système immunitaire
naturellement. Moi je préfère pogner
le virus et passer à travers
avec les risques que ça implique. Ça se peut que je me remonte
sous un détentif dans deux semaines et vous allez dire
« Fuck you Maxime Martin, t'as couru après »
mais j'aime bien mieux être immunisé par le virus
Non mais attends, attends, j'haïs pas
cette idée-là non plus, c'est pas la question
l'affaire c'est qu'en ce
moment, on sait même pas si on
peut être immunisé, si on peut...
Tu sais, ceux qui l'ont eu,
est-ce qu'ils peuvent le rattraper? Les études sont pas
avancées encore. On apprend de jour en jour.
On apprend de jour en jour. Fait que c'est juste, c'est vraiment
tôt, je trouve, pour commencer à se prononcer
sur un compte, le vaccin
ou pour un vaccin, tu sais. Mais le vaccin,
va-tu être comme un vaccin de la grippe?
Je n'ai jamais eu un vaccin de grippe de ma vie.
Je veux dire, une grippe tabarnak,
tu prends ça, tu couches sur le sofa,
tu attends que ça passe.
J'ai eu le H1N1 parce que ma blonde,
à l'époque, voulait qu'on aille le prendre.
Moi, j'ai peur des seringues.
J'ai peur des seringues.
Tu me vis dans le bois, c'est rien avec une seringue.
C'est l'enfer. J'ai peur des seringues. Tu me vis dans le bois, c'est rien avec les seringues. C'est l'enfer.
J'ai peur des seringues.
Honnêtement,
si le web
avait des claps,
ça, c'est le joke à claps.
C'est une grosse blague.
Je la donne.
C'est une blague.
Il reste que j'ai peur des seringues.
J'ai pris le vaccin pour la H1N1. Il y a eu une grosse campagne de gag. Il reste que j'ai peur des seringues et j'ai pris le vaccin pour
la H1N1.
Il y a eu une grosse campagne de vaccination.
Je l'ai pris parce que je ne voulais pas
choc une fille. On habite quasiment
ensemble. Elle veut qu'on le prenne.
Je l'ai pris.
Puis?
Tu m'as vu dans le bois.
Que tu as vu les effets?
Non, mais non, je n'ai pas pogné la grippe.
Je ne l'ai pas pogné.
Je ne sais pas.
Il s'est vacciné deux semaines après.
Il a eu son contrat avec les fromages du Québec.
Et voilà.
Sérieusement, est-ce que ça, on a un vaccin?
Ça va être le même genre
de vaccin contre la rage, la polio,
tout ça qui nous prévient ici à 100%
ou qui va juste réduire les symptômes
si jamais, on le donne
mais tu sais, moi vu que je suis diabétique
moi il faut que je prenne le colis de vaccin
de grippe à chaque année
fait qu'on dirait, tu sais, je suis habitué
vu que, c'est ça
tu sais, une grippe me tue pas, mais une grippe
me décalisse
fait que là je me dis,
si je suis sur le bord
de mourir à cause d'une grippe,
imagine ça.
Moi, j'ai une question pour toi, Mike.
À l'époque, tu fumais la cigarette,
t'as arrêté, c'était un bon move.
Tu n'as jamais pris de drogue.
J'ai commencé à fumer du weed
il y a une couple d'années.
Pour vrai, je ne savais même pas ça.
Évidemment, tu bois énormément.
Depuis que je te connais, tu fais des gangs sur
« tu vas mourir jeune, tu vas mourir jeune ».
C'est-tu une façon de cacher une crainte?
Parce que je veux dire, tu es diabétique,
mais les gens peuvent être un petit peu vus
jusqu'à 80 ans avec le diabète.
Non, honnêtement, je pense que je vais vivre assez vieux.
Mon père a 90.
Est-ce que tu t'en calisses pour de vrai ou tu caches ta peur?
Que je me reconnaisse de mourir?
Non, j'aimerais vivre vieux.
J'aimerais vivre vieux.
Mais c'est vrai que quand
on a commencé à faire de l'humour,
tu avais ce discours-là, mais
je pense que ça vient aussi d'un de ton lifestyle
puis justement le diabète
puis tout ça.
Moi, toute ma vie, j'ai eu l'impression que j'allais te perdre jeune que ça vient aussi d'un de ton lifestyle puis justement le diabète puis tout ça. Mais
ouais, tu sais, moi toute ma vie,
j'ai eu l'impression que j'allais te perdre jeune,
Mike, parce que tu disais ça.
Fait que t'étais comme toujours, Mike,
il est spécial parce que profite
de dire quand il est là, passe du temps.
Quand il est là, sois là parce qu'à un moment donné,
il sera peut-être plus là.
Il veut pas mourir, calé, c'est ça.
Non, mais moi, ça me faisait chier d'entendre dire ça.
Mon mourir jeune,
j'étais comme...
C'est drôle parce que ça me disait
que c'était un des meilleurs zoomeristes
au Québec, tu le sais.
Merci.
Tu le sais.
Je ne sais pas pourquoi tu limites le Québec.
Je ne sais pas pourquoi...
Tu en as vu des spéciaux sur Netflix,
tabarnak, qui est meilleur que juste au Québec.
C'est meilleur que 90% du monde au Nouveau-Brunswick.
Non, mais Joe Capore, oui.
Je t'ai vu en Écosse,
et tu as fait un stylo, c'est merveilleux de le voir.
Puis, on l'a souvent dit,
moi, tu m'aurais appris à m'en caler sur scène.
Pendant longtemps, j'étais du genre,
je voulais faire plaisir à ceux qui m'aimaient pas,
je voulais pas devenir clean, mais
je voulais qu'on m'aime. T'as fait, hey, tabarnak.
Je te regardais sur scène, t'en cales dessus,
j'ai fait, ah, c'est-tu, OK.
Puis tu m'avais écrit une lettre, on s'en souvient tous,
je m'avais vraiment rechêté, puis j'ai fait, ah, c'est-tu,
tu m'as vraiment ramené. Puis là, autant, c'est-tu,
je me disais, ce gars-là m'a fait du bien, puis là, je te regardais,
c'est-tu, parler dans la vie de tous les jours, puis je disais, je m'en calisse. Ça me faisait chier, parce que ça brimait la joie que j'avais, c' gars-là m'a fait du bien. Je regardais à ce qu'il parlait dans la vie de tous les jours.
Je m'en calisse.
Ça me faisait chier parce que ça brimait la joie que j'avais de t'écouter
et de devoir t'épanouir en tant qu'humoriste.
Il ne peut pas faire les deux. Il ne peut pas avoir une passion
pour ce qu'il fait.
Parce que le mot te gardait en vie et te garde en vie encore aujourd'hui.
Il va te garder en vie encore longtemps.
Il s'en calissait quand il débarque sur scène.
Ces deux images-là m'ont toujours fait chier.
Comme là, à ce temps- sais, comme là, en star,
tu sais, ma vie, mon lifestyle,
je mange vraiment bien.
La seule chose que je ne fais pas attention,
c'est l'alcool.
Puis je ne me saoule pas souvent, tu sais.
Oui.
Tu sais, depuis le début de la pandémie,
je me saoulais deux fois.
Good.
Pour vrai?
Pas beaucoup, oui. Mais j'ai bu quand même
à Toéjo. Mais je fais juste
saoul deux fois.
Puis ça, je suis heureux avec ça.
Ben, Chris, oui. Je veux dire...
Oui, c'est bon.
Mais je pense, l'affaire des jokes de mon rire jeune,
c'est qu'aussi, quand on était jeune,
tu sais, toutes mes idoles
sont mortes.
Fait que, tu sais,. Quand tu as 23 ans,
ton idole, ce n'est pas le monsieur
phoné de 86.
Oui, oui.
C'est l'hélicoptère de Vidange
qui a eu un bon show et qui est mort
deux semaines après. Avec du recul
et surtout en vieillissant, tu réalises
que Chris Hume et Sean sont morts.
Sinon,
ça n'aur a pas fait.
Ben non, ça n'aurait pas été... Sam Keneson, tu penses qu'aujourd'hui...
Sam Keneson, déjà, quand...
Son premier special était écœurant.
Puis son dernier,
il ne s'était plus ça.
Attends, moi, as-tu écouté sur HBO
« I am Sam Keneson »?
Non.
Tu manques sur ça?
Oui.
Ben, tu sais, sur HBO, on est un peu sur « I am Sam Keneson ». Sam Kinison? Non. C'est quoi ça? Oui. C'est un documentaire.
C'est I Am
Sam Kinison.
I Am Robin Williams.
I Am Elijah Djer.
Il doit être sur Crave.
Il doit être sur Crave.
Il doit être sur Crave.
Tu vois, écoute,
c'est un spécial du Nord.
Il ne faut pas avoir les défis.
C'est une belle histoire
tu vois quand il a fait
sa première apparition
sur le
Ronnie Dangerfield show
qui a été
ce qui l'a propulsé
pis celui qui parle le plus
dans le show
c'est son frère
qui est un ancien
minister
tu sais un ministre
pas un ministre de
en tout cas
pis
on voit des images
de lui
d'ailleurs à un moment donné
c'est triste
parce que
écoute à un moment donné il était bien
comme Corey Feldman ce qui était vraiment
weird. Ah ouais?
Corey Feldman devait avoir 12 ans
à cette époque. Ouais pis en fait quand le frère
de Sam, le frère de Sam Cadenison est mort
d'une psychose
pis il avait dit à Corey Feldman tu vas être mon petit frère
mais tu sais il raconte des histoires
Sam Cadenison est déjà resté réveillé
son record sur la poudre
c'est 7 jours sans dormir
tabac
moi j'ai écouté le documentaire
pis j'avais des palpitations
connaissant c'est quoi, pas dormir
pis tu sais
c'est l'autre parce qu'il a travaillé fort tout sa
colisse de vie pour réussir, pis la journée qu'il a réussi
il a pris ça pour acquis, parce que
t'avais le Comedy Store en bas de à Los Angeles, pis en haut de la côte t'avais la maison'il a réussi, il a pris ça pour acquis. Parce que tu avais le Comedy Store à Los Angeles.
En haut de la côte, tu avais la maison
de Mitty Shore. Mitty Shore avait acheté
une maison. Qui était la bosse du groupe.
Exactement. Puis Sam était
commencé dans un des petits apparts. Il est devenu le king.
Il avait des parties. Il était rendu le headliner.
C'était vraiment...
Il faut que tu écoutes ça, tu vas triper.
Regarde, il est sur Crave.
Je l'ai trouvé.
Ça appelle 11h30 parce que lui, Faut que tu écoutes ça, mec, tu vas triper. Ah, regarde, il est sur Crave, je l'ai trouvé. Ouais. Et là,
ça appelle 11h30, parce que lui, il fait le late night,
évidemment, pis il est en train de signifier,
pis boire, pis il a dit, « Chris, faut que tu descendes là-bas,
le monde capote, ils vont m'attendre,
il va y avoir des mecs, j'arrive, pis tout. »
Pis il y a une scène de lui à Los Angeles,
où il est carrément sur la poudre, il finirait,
pis là, son frère, en tout cas, il y a une espèce d'intervention.
Pis l'ironie de Sam Kenesha évidemment ça faisait
genre 3, 4, 5, 6 mois
je me disais
ça fait pas longtemps
qu'il était sobre
qu'il était mort
qu'il était tué
par quelqu'un
qui était sous volant
c'est l'ironie
mais tu le vois à la fin
quand il s'est reconnecté
avec lui-même
son humour était
très politique
très impliqué
tu le vois revenir
avant de partir
si on peut appeler ça
un moment
oui
pis moi je me souviens
de lui,
à un moment donné, à David Letterman.
Il commence à...
Il invite Sam Keneson à David Letterman. Son matériel
n'est pas David Letterman.
Tu le vois qui essaie de faire des gags, puis il se sent sûr,
puis il regarde Letterman et il fait...
Qu'est-ce que je fais ici de tabarnak?
Pourquoi tu m'invites? Tu vois Letterman qui l'invite en vous disant
« Ouais, on a essayé, ça a donné ça. »
Moi, j'ai l'impression qu'à cette époque là
j'en vis un peu
mais il était en entrevue ou en stand-up?
il était en stand-up après ça il est fini en entrevue
comme tel
c'est peut-être cette fois là
je me rappelle j'avais vu Keneson
à Letterman en stand-up
puis il n'y avait pas de punch
mais il n'arrêtait pas de crier nothing from the album
tu sais il commençait une bit de son album,
pis là, avant qu'il arrive
au punch, pis je connaissais
son album, pis là,
je faisais comme « tabarnak, je peux pas
croire qu'il va aller là ». Là, il se mettait à
crier « Nothing from the album, nothing from
the album ». Fait que lui, il s'est révolté live.
Ouais. Le public,
le public,
je sais pas si... Techniquement, c'était pas bon techniquement c'était pas
bon mais c'était
pour un kid c'était malade
tabarnak il est bien hot
du monde qui nous parle
parce qu'on était l'espèce d'adolescent frustré
qui cherchait sa rébellion
qui va voir l'otherman c'est du monde de l'indiana
avec des bas blancs dans les pieds
tu comprends
on l'a véc des bas blancs dans les pieds. Les Mois d'Ou qui vont aller, tu comprends, je veux dire, qui veulent aller.
On l'a vécu, au début des années 90, on l'a vécu en humour au Québec,
mais on a tellement un petit marché.
Pourquoi tu ris?
J'ai ri parce que ta description du public
des bas blancs au Mois d'Ou
continue.
C'était comme ça, par exemple.
Et si dans sa tête, si.
Avec des shorts rouges,
puis une camisa marquée
« I love New York ».
Moi, je me souviens quand je suis arrivé au Québec en 90,
il y avait cette espèce de terrain vierge
où j'espérais qu'on puisse éclater
la baraque, mais
c'est tellement un petit milieu qui est tellement
surtout des années 90, c'était tellement
clean. Moi, toutes mes chums,
les Anctiles, le chums, Mario Jean,
il n'y avait pas de middle ground.
On est dans un marché d'extrême.
On n'a pas cette base-là.
Comme aux États-Unis, ça peut être...
Puis aux États-Unis, quand je regarde tous les documentaires
de cette époque-là, des années 80, fin 80, début 90,
ça avait l'air
d'une espèce de Woodstock de l'humour
où tout était permis.
Que tu sois super clean ou super trash,
tu allais trouver ton astuce
de terrain de jeu. Et ça, j'ai toujours
envie de ça. Je t'en avais parlé,
mais toi, ton premier
one-man show, quand je l'avais vu,
je me disais, tabarnak,
Maxime vient de trouver comment
faire de l'humour
qui n'est pas censuré
et qu'il va vendre.
Moi, j'étais sûr que ton premier
one-man show, tu allais vendre plus
que les irons. Je l'avais vu,
j'avais fait tabarnak.
Je prenais ça comme un masterclass
de stand-up.
Tu sais le show sur lequel j'avais écrit
avec Mercier, c'était ton premier.
C'était Mercier, toi, Laurent Paquin
et Pat Tremblay.
Qui avait été le gros, gros hit du festival Juste pour rire.
C'est au cabaret Juste pour rire.
C'est un truc de monde.
Je parle d'un succès qui était voué
de un...
Mon gérant à l'époque, c'était Marc Boileau.
Marc était subordinaire à la chute de sa boîte.
Il a vendu mon contrat
sans m'en parler
à Juste pour rire.
En fait, on était partenaires à 50-50. il a vendu son 50% à Juste Pour Rire
qui n'avait plus de Booker, qui était en reconstruction
qui avait absolument rien
je suis pas en train de
en parler tantôt
c'est vraiment juste la situation, je suis pas en train de blâmer
mais je suis arrivé dans un esti de creux de vagues
je change de production
avec une production qui a pasa pas de booker.
C'était bien parti. De toute façon,
je me suis rendu tellement hot du jour au lendemain.
Je m'étais tellement fait chier sur la tête. Je suis hot.
Je fumais des battes avant les shows. Je fumais des battes en entraque.
J'étais bien aveugle avec les diffuseurs.
Je me collissais tout. Je me suis aussi auto-saboté.
Il y a une France que je n'oublierai
jamais, par exemple.
Je me souviens,
j'étais au cabaret juste pour eux qui pour moi va rester
la meilleure salle la vie et mon humour et le studio le cabaret et j'étais soldat tous les
soirs plus je voyais tout le monde que j'avais envie que j'allais voir leur show les télémècles
ordre ici les soins tout le monde n'a voir r le monde venait me voir. Rousseau. Je me suis fait voir Rousseau assis.
Un soir, il y a Guillaume Lepage qui est venu au show.
Moi, j'étais assis à côté.
Pendant ce show-là, Guillaume Lepage était...
Moi,
j'étais un fucking fan d'RBO.
Comme tout le monde.
Guillaume Lepage était assis à côté de moi par pur hasard.
Ça faisait trois semaines
qu'RBO n'existait plus.
Oui, c'estard. Ça faisait trois semaines qu'RBO n'existait plus. C'est pas vrai?
Non, mais c'est une façon de parler.
RBO, il venait de finir.
Comme là, en 2020,
faire « Hey les gars d'RBO »,
ça n'impressionne plus personne,
mais dans le temps...
Ça impressionne encore.
Bref, à la fin du show, tu remercies
tout le monde et tu nommes mon nom
je sais même pas
que Guy A
il est là
parce que je suis dans le noir
puis c'est la troisième fois
que je vois le show
puis je suis juste comme
tabarnak
j'ai travaillé là-dessus
puis là tu nommes
le nom des writers
puis là Guy A
se revient
puis il fait
hey félicitations
parce que quelqu'un
il a dit
que c'était moi
fait que là
mon gars fier
fait qu'il continue
fait qu'il vient le voir dans l'oge il vient le voir dans l'oge puis moi-même écoute moi aussi je suis impressionné c'est moi, là, tu sais. Fait que là, c'est mon gars fier. Fait qu'il continue. Fait qu'il vient le voir dans l'âge.
Il vient le voir dans l'âge, puis moi-même,
écoute, moi aussi, je suis impressionné. C'est une des premières fois que je rencontre
Guilla, tu sais. Fait que je suis le même impact
que toi, là, tu sais.
Ça, c'est le fun, cette transition-là du showbiz.
Quand ceux que t'as admirés
viennent te voir
pour la première fois. Ça, là, dans le showbiz,
il n'y a aucun moment qui est plus magique
que ça. Puis on échange, puis me dit on échange puis me dit d'aller là et
décrypter honnêtement révolutionnaire tout ça c'était le show pour savoir si
la fierté jusqu'à la fin de mes jours ça va rester ma plus belle fierté je pense
il me dit mais tu te dis prépare ton mentalement et le premier qui rouvre la
porte sur qui est en général quand je vous la porte et le dernier à passer à travers
c'est donc parce que tu es quand justement premier 50 ans mike tu m'as dit m'envoyer
vidéo qui était super touchant plus le fun stop et c'est vrai j'ai ouvert la porte mike
de passer après mais qu'à de passer après merci à passer après et moi présentement Qu'est-ce que je mets à Stee 20 ans plus tard? Je repasse à travers.
Exact.
C'est à cause du COVID!
Ça va paraître
bien prétentieux ce que je vais dire.
C'est peut-être une façon de me consoler.
Mais ouais,
pendant longtemps,
j'ai eu des frustrations parce que toi,
McLeod et Merci, vous avez fait bien plus de cash que moi à l'époque.
Moi qui étais à tu sais, borderline
pas pauvre, mais qui gagnais correctement ma vie,
ça me frustrait de vous voir râler.
Mais maintenant que ma vie va bien,
je peux vous dire que
je suis quand même fier d'avoir
retenu cette porte-là. Je vais
m'auto-pitcher un peu, tu sais, de...
Je sais pas
comment je te dis, c'est pas une façon de me consoler,
mais si j'ai ouvert cette porte-là, c'est pas une façon de me consoler mais Chris, si j'ai ouvert cette porte-là
c'est une source de fierté
ta porte-là
a aidé à payer ma maison en Floride
je savais qu'elle verrait ça de même
c'est comme ton père qui dit pas qu'il t'aime
qu'il dit aux autres
mais il m'a dit merci mon tabarnak
t'es un homme, les hommes
les vrais ont pas de sentiments
ils font des jokes,
pis ils boivent de l'alcool pour noyer les émotions.
Vois ta crise de Slim & Light transparente,
à 20 calories, tabarnak.
Fais-moi croire que t'es tough.
Mais t'es bienvenu, Mike.
T'es bienvenu.
Merci, Max.
Michel, y'a-tu des questions?
Oui, oui, y'en a.
De belles façons de changer du jeu, Ward. Chris, si je me-tu des questions? Oui, oui, il y en a. C'est une belle façon de changer
du jet, Ward.
Si je me dois, c'est ça.
Je veux juste que Michel arrive avec son chandail
bright pour t'éclairer un peu.
C'est vrai que
j'ai l'air bronzé.
Question.
J'en ai
plusieurs.
Je vais juste pogner
croyez-vous qu'un comedy club
dans la ville de Québec
ce serait plausible
c'est pas là
pas en ce moment
un comedy club à New York
c'est plausible en ce moment
ah carrément
je pense que oui
parce que vous pour la simple raison
que les humoristes aiment bien ça à Québec.
Tellement.
On est hyper nostalgiques
de l'époque du Dagover.
Je pense qu'il y a bien des vétérans
qui descendraient passer une fin de semaine à Québec
pour aller du stock, pour revivre ces moments-là.
Moi, par exemple...
Vas-y, Mike, vas-y.
Je suis un peu en tant que possèdeur. Je dis tout le temps, Moi, par exemple... Vas-y, Mike, vas-y. Moi, la chose que je dis
tout le temps, c'est que
on dirait que le bordel
a aidé l'humour au Québec, mais
on a nuit à l'humour au Québec.
La raison pourquoi je pense qu'on a nuit,
c'est que
dans la tête du monde au Québec, souvent,
ils pensent qu'un comedy club, c'est
genre un club
de showcase, comme le Bordel,
comme le Terminal,
que tu as 5-6
headliners par soir qui font des 10 minutes.
Québec ne pourrait pas
faire ça vu qu'il n'y a pas assez de
talent à Québec en ce moment.
Il faudrait qu'ils fassent comme
des comédie-clubs de villes
moins majeures comme Toronto,
comme Chicago,
avec un headliner, comme Montréal en anglais,
headliner, medal, première partie,
animateur.
Tu mets animateur, première partie,
local,
headliner, medal, tu prends du monde
de Montréal, puis là, tu fais
des open mic pour créer
déjà du talent.
Il commence à y avoir beaucoup des open micers, des ouïes commence à en avoir beaucoup, des open micers,
des ouïes.
C'est très cherché un talent aussi, parce que
maintenant, les gens, dès qu'on pense à l'humour, il faut que tu diriges à Montréal.
Fait que t'aurais du monde du lac Saint-Jean,
du Saguenay. Oui, tu rapprocherais
du monde, ben oui. Exact, du bas du fleuve.
De l'est du Québec, ben oui, ben oui.
Québec, un camp,
déjà que, tu sais, juste
pour les réactions, les rires à Québec sont tout le temps meilleurs que les tu sais, juste pour les réactions,
les rires à Québec
sont tout le temps meilleurs que les rires à Montréal.
Tellement, tellement.
Un comedy club à Québec,
excuse, bien installé,
ça marcherait mille fois mieux que le bordel.
Tu sais, jeudi,
jeudi, vendredi, samedi,
jeudi, vendredi, samedi,
puis au début, tu sais, tu vas faire venir du monde de Montréal
beaucoup, puis à un moment donné, comme tu dis, tu sais. Au début, tu vas faire venir du monde de Montréal beaucoup.
À un moment donné, comme tu dis,
tu laisses la place aller aux open mic.
À un moment donné,
il y a une fonte qui va se créer.
Il deviennent des headliners.
Ils deviennent des talents locaux solides.
Ils déménagent à Montréal.
Là, il faut te ramener.
Tu as déjà vu Faf Peritz en show? Oui, j que là, il faut te ramener. Mais tu sais, t'as déjà vu
Faf Perutz en show?
Oui, j'ai vu en show récemment.
Mon dernier show, je l'ai fait...
Faf, non, je ne sais pas c'est qui.
Mon dernier show, je l'ai fait avec Faf.
Mon dernier show avant la pandémie, je l'ai fait avec Faf
à Varennes.
Puis, tu m'avais tellement parlé de Faf,
tu as l'air à l'aimer beaucoup,
tu m'avais tellement parlé de lui,
qu'il fait du one-af, tu as l'air à l'aimer beaucoup, tu m'avais tellement parlé de lui que j'ai fait, ah, il fait du
one-liner, puis il est FV,
puis... Ah, c'est-tu un gros...
Il a de l'air du com...
Hey, Martin Mat, aïeul,
l'estie!
C'est-tu gros, tabarnak, c'est pas de ma faute,
c'est-tu, tu sais, là.
Hey, Martin Mat, aïeul.
Mais je faisais un show avec, puis tu m'avais tellement,
Mike, tu m' m'avais tellement parlé que
j'ai dit à Faf,
Faf, toi, tu fais du one-liner,
tu es FV, tout ça, puis je t'ai supposé
de passer après lui, finir le show,
puis ça te dérange-tu de passer
après moi? Je vais ouvrir la deuxième,
puis tu passeras après.
T'es sûr? T'es sûr? Bref,
il a accepté, puis j'étais vraiment content
parce qu'il est solide en STI.
Il a du bon stock.
Je pense qu'il a fait
ma première partie
dans un show de rodage
à Gatineau
dans un espèce de
souper-spectacle.
Au rituel, Maxime, c'est ça?
C'est ça.
Ça se peut-tu?
C'est Max Leblanc
qui animait.
Ah oui, ça se peut.
Ça se peut, effectivement.
Puis, je pense qu'on parle de la même personne. Oui. Oui, je oui, ça se peut. Ça se peut, effectivement. Puis, je pense
qu'on parle de la même personne.
Trash, je m'en calisse.
Exact.
Pour Québec, pour en venir là-dessus,
il y avait un restant à la question et vous êtes partis
sans feu. Autrement dit, où vous pensez
que ça serait bien situé? Nous autres, on a tous connu
les années du Dagobert. Pour
quelqu'un de Montréal, on a l'impression que
la grosse rue...
La Grande Allée.
La Grande Allée.
C'est ça dans ce coin-là, pareil, je pense.
Moi, mais en même temps, la salle de spectacle,
il y a le cégep, il y a l'université entre les deux.
Il y aurait toutes les jeunes, la clientèle des jeunes.
Québec a déjà...
Ça s'appelle-tu Bistrot-Grand-Allée?
Qu'est-ce que ça s'appelle?
Tu sais, la place...
Oui, le Bistrot-Grand-Allée.
Moi, j'allais faire un show là-bas.
C'est un bon setup, vraiment.
Ça devrait être un communi-club.
Ça pourrait être un communi-club.
C'est au deuxième étage. Je voudrais que ça soit mieux fermé.
Oui, c'est bon.
Un moment donné, je suis allé faire
une entrevue.
On dirait les propriétaires de...
Tu sais, le propriétaire de la place,
il était super fin. Mais il était... Je m'en vais
faire l'entrevue, puis il est comme...
À vous, ça serait un hostie de bons
comme les clubs. Puis j'ai fait, oui,
mais t'as un hostie de gros bar
qui est la moitié de ton
local. C'est inacceptable.
Puis là, en lui disant ça,
il l'a compris personnel.
Ça, c'est une affaire. Les propriétaires de bar,
à un moment donné, si tu demandes l'opinion à un humoriste, il l'a comme pris personnel. Ça, c'est une affaire. Les propriétaires, d'abord, à un moment donné, si tu demandes
l'opinion à un humoriste,
il donne son opinion
pour vrai. C'est tellement technique,
il y a tellement de détails. Moi, je me rappelle, j'avais discuté avec
et il est vraiment fin, mais moi aussi,
tu sais, là, il fait le show,
mais il faut que tu l'annonces en avant.
Tu peux descendre, tu as plein de monde qui passe,
tu peux l'avoir.
Il cite, tu sais, telle affaire. Là, il se rend compte, c'est plus compliqué qu' passe tu peux l'avoir t'as l'affaire
là ils se rendent compte que c'est plus compliqué qu'ils pensent
mais c'est pas tant plus compliqué
c'est tellement simple
c'est juste qu'il faut, il y a des affaires à faire
pour que ça soit vraiment
une belle description d'une salle
oui mais oui c'est ça
c'est une autre question
moi j'en ai une autre
t'as envie de pisser?
J'en ai plein de questions,
mais regarde, je vais en donner une
que je trouve intéressante,
elle vient de Caroline Gendron.
Si vous pouviez voler un skills
à un autre artiste québécois vivant,
ça serait quoi le skills que tu volerais?
Je réponds, je reviens.
Moi, c'est un peu le period.
Là, je viens d'acheter une maison en campagne
et j'aimerais ça être capable
de rénover comme du monde, moi-même.
Et Perid,
Chris, il est...
Il était-tu bon, Perid?
Oui, il est bon.
Non, non, attends.
Pour vrai,
j'ai des bons outils et j'ai des outils de énorme. J'ai des bons outils, puis j'ai des outils
de marde. J'ai
des affaires que j'ai faites que je suis content,
je suis patient, je suis créatif, puis il y a des
affaires que c'est mal fait. Je sais pas tout
faire. Ce serait pas un non-non.
Vole un skills à un vrai artiste québécois.
Comme moi, je vais répondre à une vraie réponse.
Moi, je volerais
le talent de scénographie
à Robert Lepage.
Il y en aura plus de film pour 3 ans
mon skill de charpenterie
va m'aider
mon skill de charpenterie
t'aurais pu voler Hugo Gérard
Renaud
Hugo avec ses gros pouces
tabarnak
ça doit être une job de cochon
imagine la job de punition
avec ses osties
grosses et grosses.
Ça doit être dégueulasse.
Il peut piouer avec ses pouces.
Oui, c'est ça.
Exact. Si Clou, il est mal rentré, il finit ici.
Mais tout ça, Max.
Toutes ces moulures,
ces crochets impossibles qui travaillent
comme du monde.
Là, on parle d'un humoriste, tu valeras un skill.
Max, qu'est-ce que tu as manqué?
Mike voudrait voler le skills de Paris
de Renové.
Paris, ce serait Robert Lepage.
Je valerais son talent de scénographe.
Son talent de scénographe.
Toi, si tu voulais avoir
le skills d'un autre artiste, ce serait quoi?
Qui tu voles?
Ce n'est pas forcément un humoriste.
C'est artiste, la question.
Un autre artiste québécois vivant,
quel skill tu lui volerais?
Le petit côté bon enfant.
Je pense que j'aurais aimé ça.
Je volerais peut-être
la folie
de Jean Leloup.
Ça s'appelle l'héroïne.
C'est ça?
Si au lieu de la flotte,
t'avais fait l'héroïne.
J'ai arrêté juste à cocher à l'autre.
C'est tabarnak.
Mais attends, c'est intéressant
ce que tu dis parce que
tu volerais la folie de Jean Leloup,
mais la folie de Jean Leloup, créativement,
on s'entend que c'est un artiste incroyable,
il fait des trucs hallucinants.
Sérieusement, on le voit en radio
quasiment 3-4 fois par semaine, puis à chaque fois,
c'est des trucs inconnus, puis je suis toujours comme
« Câles! »
Ça tourne, oui, mais après ça, le quotidien...
Non, je parle pas du quotidien,
tu peux me le dire artistiquement.
Ah, c'est ça, c'est voler.
Oui, mais lui, attends une minute,
Jean Leloup,
Jean Leloup, il vit à temps plein avec Jean Leloup.
C'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup.
C'est ça, c'est Jean Leloup. C'est ça, c'est Jean Mais peut-être pas. Peut-être que sa maladie, sa salle de bain est plus propre
que n'importe quelle.
On ne sait pas comment ça se déploie.
Je ne sais pas.
La folie artistique.
Des fois, j'aimerais ça pendant quelques heures
m'asseoir dans la tête,
rentrer dans la tête de quelqu'un d'autre
qui a un style créatif complètement différent que moi.
À vous aussi.
On est pas mal les trois. On se ressemble quand même pas mal. quelqu'un d'autre qui a un style créatif complètement différent que moi. Avoue aussi que, je veux dire,
on est pas mal les trois,
on se ressemble quand même pas mal.
Je veux dire, on n'a pas peur de prendre des chances,
de dire ce qu'on pense, puis tout.
Je dis n'importe quoi, mais mettons, quelqu'un comme André Sauvé,
j'aimerais ça voir le pattern qu'il utilise quand
il est devant une page blanche.
Chaque fois qu'on commence un nouveau texte, il y a une page blanche.
Mais qu'est-ce que la mécanique est différente.
Anyway, c'est ma réponse.
La politique Jean-Leloup, j'aime ça.
Ben oui.
Peridz n'était pas satisfait
de ta réponse.
Je ne voulais pas le savoir.
Le Québec au complet.
Le monde qui a de la folie,
moi, c'est ça qui m'a tout le temps fait capoter sur Daniel Grenier.
Quand tu regardes les affaires
que fait Daniel, moi, je trouve
que Daniel, c'est l'artiste le plus complet
que j'ai rencontré.
Tu pourrais l'envoyer dans n'importe quelle époque,
dans n'importe quel...
Il est capable de chanter, il est capable de jouer de la guit dans n'importe quel... Tu sais, il est capable de chanter,
il est capable de jouer de la guit, il est capable de peinturer,
il est capable de faire des sculptures,
il est capable de faire de l'humour, de la vidéo.
Tu l'envoies, il y a mille ans,
dans mille ans, il va tomber
sous ses pattes. C'est comme un show...
C'est là où tu dis ça, parce que tu sais qu'on parlait de l'humour tantôt
et le terrain de jeu qu'on avait, parce que moi, je me souviens
d'avoir vu un show des Chicken Swell.
À l'époque, ça s'appelait encore
Le Grand Rire à Québec. C'était au Grand Théâtre.
Pas au Grand Théâtre.
Voyons.
Là, ça ne s'appelle plus le Grand Théâtre.
C'est rendu le Comédia Théâtre.
Non, mais non.
À côté du restaurant, le Théâtre.
Palaismoncal.
Palaismoncal.
Ah, le Capitole.
Le Capitole.
Merci.
Asti, j'avais... Qu'est-ce que j'ai eu? Mais rire.
Mais rire, Asti. Puis on s'entend que les Chicken Swills,
c'était complètement un autre style différent.
Puis je me disais, ces gars-là en Angleterre,
ça aurait été les Monty Python.
Au Québec, il n'y a pas de place
pour Monty Python. Non, mais quand même.
Attends, attends.
Ils ont une belle carrière.
Ils ont fait des choses. Ils ont une belle carrière.
Ils ont fait des choses, ils ont animé des galas.
Ils ont fait des choses hallucinantes. Puis oui, ils ont ouvert la porte.
Oui, ils ont ouvert la porte.
Financièrement, ça ne peut pas être assez rentable
pour qu'on...
Mais financièrement, ce n'était pas assez rentable
pour que leur folie continue.
Michel, tu le sais, Daniel, c'est ton frère
et c'était ton son gérant. Est-ce que je me trompe
si je dis qu'il y a une réalité financière qui s'est rattrapée?
C'est exactement ça.
Tu vois, s'il y avait été aux États-Unis,
ça aurait été des génies.
Aux States, en France,
tu sais, les chicks, c'est ça
que je trouve triste
qu'ils n'ont pas plus voyagé.
Parce que les chicks,
tu les envoies en Chine,
c'est un hit.
Ah, c'est Sylvain Ouellet, ça!
Qu'est-ce que tu fais avec ça?
C'est ça, le professeur?
On en a pas parlé
sous écoute avec Ouellet.
Je suis mal en verre en me montrant ça.
Ah, c'est quelque chose.
On parlait de folie, là.
Ah, Sylvain Ouellet. Sylvain Ouellet. Moi, je me souviens, dans le temps c'est quelque chose, on parlait de folie on parlait de folie
et d'humour
moi je me souviens dans le temps
de
Zone Interdite
les gens ne savent pas c'est quoi mais c'est un show qu'on a fait
au festival Jusporé en 2014
c'était le premier show 3X
en fait Jusporé m'avait approché pour faire un show 3X
j'avais dit je ne veux pas faire un show
juste de suite d'humoristes qui font des gags
de cul, je veux que ce soit un show concept donc c'est parfait, tu es en charge j'avais dit, je veux pas faire un show juste de suite d'humoristes qui font des gags de cul. Je veux que ça soit un show
concept. On dit, parfait, tu es en charge.
J'avais appelé Martin Petit.
Puis Martin et moi, on écrivait
ça ensemble. Puis Martin embarquait.
Mario était déjà sur le projet
en tant qu'auteur. Puis moi et Mario,
on s'aimait bien à cause du soir au
Doug. Vous vous souvenez du Doug?
Oui, on a fait un film d'art.
Exact.
Et là, Sylvain, Mario a en est sylvain que je connaissais pour ça j'ai jamais été aussi moi je me sens hyper privilégié d'avoir trahi que
ce gars là parce que est témoin de cette folie je parlais de la folie de jean
loulou becker moi je me suis le meeting à quatre dans un salon chez martin sa
rue bordeaux sur le plateau puis les idées qui
sortait puis moi je me suis demandé non on avait numéro d'ouverture ou marteau on commence avec un
stand up le sylvain revêt comme le gourou de la soirée je vous niaise pas là des fois là il
commençait il était tellement mélangé des fois parce que tu dis des termes un petit médicament
médicament t je parle pas de pote ou de drogue et il était vraiment... Il commençait des gags, je vous niaise pas les boys,
il commençait avec ses punches,
il finissait avec ses setups,
et c'était puissant.
Moi, du Martin,
ce monde est là pour moi.
Le premier que j'avais vu qui faisait du
alt-humour,
c'était vraiment de l'humour alternatif,
puis le gag
que je rappelle, le plus de lui, c'était même pas un gag, c'est quand il avait étéhumour alternatif. Puis le gag que je rappelle,
le plus de lui, c'était même pas un gag.
C'est quand il avait été chez Michel,
chez sa mère,
puis il mangeait une soupe,
puis il mangeait sa soupe avec une cuillère qui avait des trous dans le fond,
puis qu'il réussissait pas à manger sa soupe.
Puis là, quand on a réalisé qu'il faisait ça,
puis que sa bouche est devenue croche,
puis que souvent, il faisait des jokes,
puis si on riait pas, il continuait.
Puis si on riait, ça y allait.
Ah, oui.
Quel monsieur sympathique.
C'était merveilleux, man.
Quel génie comique.
Incroyable, ce gars-là.
Tu sais ce qui est frustrant, des fois, du génie comique?
Je n'ai connu une couple
tu m'imagines, peut-être que tu l'avais connu, mais moi
j'ai peut-être connu Matthew Broiland en anglais.
Ouais, vraiment. Un autre esti fucking génie.
En français, ça n'a jamais vraiment...
Matt Broiland qui est devenu le leader
du Flat Earth Movement.
Exactement.
Non, mais je pense encore, mais tu sais.
Puis, je me souviens...
Mais son humour, ce gars-là, il avait des numbers hallucinants.
J'habitais sur la rue Saint-Mathieu
puis on faisait des shows quand on venait chez nous,
on fumait des battes, on écrivait, puis on allait faire des shows.
Puis Chris,
s'il y a un gars qui m'a frustré dans la vie,
c'était à quel point que lui, un punch,
ça devenait tellement facile
dans sa tête. Moi, j'ai passé
des heures à écrire avec ce gars-là pour être en tabarnak, que pendant que moi,
si je suais trouver un punch
qui était, lui, ça venait de même.
Puis je me suis rendu compte, c'est la même chose avec Sylvain,
la grande frustration de ces génies-là,
parce que je suis constant que Sylvain et Matthew
ne sont pas percés comme il aurait dû.
C'est des génies comme lui.
Ce qui est le plus frustrant, c'est que tu ne peux pas les encadrer.
Ah oui.
Ils ne sont pas capables.
Matthew Borland était le gars qui faisait,
il s'en allait, il avait le Montreal Comedy Show.
Tu avais un show showcase. Tu avais un showcase au Just for Laughs
qui montrait tous les nouveaux talents.
À l'époque, tu devais te signer par NBC
ou tu avais des deals de 100, 200,
300 000 pour te signer avec eux autres.
Et là, c'était le gars qui allait percer.
Tout le monde en salle était qui allait le signer et à combien.
Il a fumé un batte avant le show
puis il a rodé, il a fait tout du nouveau
matériel.
Parce que lui, c'était inconcevable de répéter
la même affaire plus que trois fois.
Puis Ouellet était
le même aussi. Des fois, je me souviens
si on disait, on va structurer ton numéro
et tu voyais que dans sa tête, ça se faisait
pas structurer un numéro. Et tu voyais que dans sa tête, ça ne se faisait pas structurer un numéro.
Tu sais, mettons,
les Denis, la raison pourquoi
ils ont eu une belle carrière, c'est qu'ils ont
s'étafolé là sur scène, mais dans
la vie, c'est des gars
100% normal.
Souvent,
les génies sur scène,
si c'est des
weirdos dans la vie, il n'y a rien à faire.
C'est triste.
C'est parce que, dis-moi, Jean-Thomas Germain et Denis,
c'est un style qu'ils ont adopté.
Je pense que c'était des gars
qui étaient un peu off the cup
dans la société. C'est genre les gars
qui étaient dans le cours d'école, un peu dans leur petit monde.
Mais quand même
connectés. On parle de Sylvain,
on parle de Matthew, c'est du monde, mais quand même connectés. On parle de Sylvain, on parle de Matthew,
c'est du monde qui sont complètement déconnectés.
Il faut que tu sois conscient de la réalité
pour jouer avec
ce qui est weird et ce qui ne l'est pas.
Parce que, tu sais, Jean-Thomas et justement
les derniers sont encore là aujourd'hui
parce qu'ils se sont ajustés.
Tu sais, notre folie, OK, là, on est allé trop loin
à gauche, on va revenir un peu, tout ça,
mais en tout cas, on tient. Autreie, ok, on est allé trop loin à gauche, on va revenir un peu, tout ça, mais en tout cas.
Autre question,
messieurs, qui vient toujours de la même
personne qui a parlé des skills,
Caroline Gendron,
a dit, tu peux choisir,
attends une minute,
tu peux choisir n'importe qui dans le showbiz
québécois faire un roast battle
et il et elle
est obligé d'accepter, c'est qui que tu prends. Tu peux roaster qui que tu veux dans le showbiz québécois faire un roast battle et il et elle est obligé d'accepter, c'est qui que tu prends.
Tu peux roaster
qui que tu veux dans le showbiz québécois, ils sont obligés
d'accepter. Moi, je ne suis pas la bonne personne.
C'est là parce que j'ai fait le roast sur le COVID,
parce que c'est un sujet... Pendant les deux
années du roast battle, on m'en a demandé. Je ne suis pas
à l'aise. Je dis comme, gars, Perid,
c'est un gars que j'adore, que j'aime profondément.
Si tu me disais, va faire un roast contre Perid,
je ne serais pas capable d'aller à ce niveau-là de faire de la peine à quelqu'un. Même si on dit que c'est un gars que j'adore, que j'aime profondément. Si tu me disais, va faire un roast contre Perid, je ne serais pas capable d'aller à ce niveau-là
de faire de la peine à quelqu'un.
Même si on dit que c'est des gags,
ça ne peut pas être ça, François.
Moi, je suis à l'aise de roaster
quelqu'un que j'aime,
et je suis à l'aise d'être roasté par quelqu'un
que je sais qu'il m'aime.
Pour vrai?
Oui.
Tu penses que je pourrais écrire le numéro le plus méchant sur toi
et tu ne penserais pas que pendant deux secondes,
tu dirais à Chris ce qu'il pense vraiment?
Je ne suis pas sûr, tu m'aimes. Je ne parlais pas de toi.
Ne parle pas de cet amour-là.
Je te parlais.
Si, bravo.
C'est parce qu'il faut qu'il y ait une partie un peu de vérité.
C'est une joke.
Mais je serais à l'aise de me faire roaster
par quelqu'un que j'aime profondément
et que je sais qu'il m'aime profondément.
Je n'aimerais pas de nom,
mais il y en a.
Ça serait des collègues humoristes, à tout cas.
Serais-tu plus à l'aise de roaster quelqu'un que tu n'aimes pas
pour t'en servir pour te défouler?
Vraiment pas.
Roaster quelqu'un que tu n'aimes pas, c'est la pen servir pour te défouler? Vraiment pas. Non, non. Roaster, quelqu'un que t'aimes pas, là, c'est la pire affaire
parce que
c'est juste méchant.
Ça prend de l'amour, un roast.
Ça prend tellement d'amour, un roast.
Mais toi, Mike, t'étais juge la première saison. T'as-tu vécu des moments
où t'as fait, OK, tabarnak, c'est un règlement de compte?
Non, non, mais, tu sais,
moi, j'aime les roasts.
Je suis bon dans les roasts,
mais je suis mauvais dans les roast battles.
Ce n'est pas la même affaire.
Un roast battle, je suis tout le temps mauvais.
J'en ai fait deux, je pense deux ou trois dans ma vie,
j'ai tout le temps perdu.
Quand je te juge,
la seule fois que je me sentais mal
il y avait un des participants
qui ne s'était pas préparé
et lui je me sentais mal pour lui
parce que tu t'es planté
oui, mais les jokes chiennes
moi des jokes chiennes
ça me fait rire
mais quelqu'un qui se plante
à télé
c'est pas le fun. Pas le fun, oui.
Des fois, tu parles du bordel.
J'ai jamais compris ça.
Dans des soirées d'humour
à travers Montréal, peu importe.
Moi, dès que quelqu'un commence à se planter,
je quitte. Je ne suis pas capable d'écouter.
Ça me ferait de voir des humoristes
qui peuvent être comme des charagnards
et juste jouir de voir quelqu'un
se planter devant les autres.
Moi, dans les bars, j'aime ça.
Pour vrai?
Oui.
On a fait des tournées, comme on disait tantôt,
mais dans Trois-Rivières ou des bars,
t'as toujours le gars du coin qui est plus drôle que nous autres,
qui va nous montrer c'est quoi l'humour ce soir-là
et qui se plante.
Dans ce temps-là, je goûte son sang
jusqu'à le fond de ma gorge.
S'il y a quelqu'un qui a zéro talent, mais
beaucoup de confiance,
ça me ferait qu'il se plante. Ou quelqu'un
qui a une belle carrière,
qui te connaît et que j'aime,
ça me fait rire.
Mais ça ne me fait pas rire quelqu'un que je trouve
moyen qui se plante.
Mais mettons...
Excuse.
Vous deux, je vous trouve drôle.
Vous voir vous planter,
je trouverais ça drôle.
C'est parce que tu sais aussi qu'on va rebondir
la prochaine fois aussi.
Moi, je fais encore
les shows.
J'ai fait plus à cause du colis de COVID.
Mais je fais encore
les shows de rodage,
toutes les petites soirées.
On va mettre tes dates au bas de la clé.
Oui, on va les mettre. Ça va passer dans un...
Mais...
Quand je vois un
jeune humoriste qui est en train de se planter,
avant,
j'étais comme toi, je n'aimais pas ça.
Quand c'est un collègue à peu près du même
niveau, je n'aime pas ça. Parce que là,
je fais, osti, il ne va pas bien. Parce que je sais qu'il est capable, il ne va pas bien. Mais quand c'est un collègue à peu près du même niveau j'aime pas ça, parce que là je fais hostie, il va pas bien, parce que je sais
qu'il est capable, il va pas bien
mais quand c'est un jeune qui se plante, là
je suis vraiment à l'aise, pis j'essaie
d'écouter, je suis rendu comme
je suis le vieux mon oncle fatiguant qui fait
ok, ok, ok
ah, si c'est ça
ça c'est pas bon
ça c'est pas bon, le micro
il est pas à la bonne place. »
Puis là, après, je m'impose, puis je fais, puis je m'impose en disant,
« Écoute, écoute pas ce que je dis, écoute jamais les conseils, mais je vais te donner deux, trois conseils.
Regarde, fais ça, essaie de faire ça. »
Ça, quand tu fais ça, c'est pas quand le micro, mais le plus...
Tu le fais-tu, genre, tu l'apprends? Moi, j'attends qu'il me le demande.
À fait, c'est pas vrai.
Non, attends, c'est pas vrai. Des fois, je me suis surpris
à dire, mais comme Mike dit,
c'est quelqu'un qui a l'humilité
d'apprécier que ce n'est pas un métier facile
parce que souvent, quand tu commences, tu penses que c'est
un tapis rouge parce que deux, trois personnes ont ri.
Mais moi,
si je te sens fragile
puis conscient
et respectueux pour le métier,
je vais te parler.
Si tu es un hostie de
fucking fendant qui pense que tu as tout compris, puis qui se pète,
puis qui dit de l'estimé de la marde,
je te rentre dedans.
Moi, je ne te rentre même pas dedans.
Non, je ne rentre pas dans le monde
parce que ça peut arriver aussi des gens qui,
à un moment donné, ils sont sur un nuage, puis ils vont revenir.
Mais moi, c'est vraiment plus
la... Si je sais que ce gars-là
ou cette fille-là va faire ce métier-là
dans 20 ans encore,
là, je prends le temps de le faire.
Quand je le sais que c'est un real, tu sais...
Ben, c'est ça, mais quand c'est...
Non, non, moi, je me souviens, ça faisait peut-être 3 mois
que j'ai commencé... Bizarrement,
je vais juste dire ça, là,
par humilité, puis par...
pour envoyer des fleurs
à la relève,
mais j'ai fait
ces shows-là
et les conseils
que j'ai eus de ces gens-là aussi,
les bonnes pistes de joke,
ton bête là-dessus,
j'ai essayé un bête,
c'est un fœtus encore,
il n'est pas pécré
nos rires
les idées que j'ai eues
pour pousser plus loin
c'est un échange incroyable
moi j'ai commencé à Rumours
comme le club à Winnipeg
c'était un club anglophone
moi j'ai la chance
j'ai fait la première partie des gens comme Chris Rock pis Dennis Lurie pis Ray Romano avant qu'ils
soient connus pis y'avait un gars qui a changé ma vie. Les gars t'as pas connu, mais Rumors Comme
des clubs le propriétaire avait bien de l'argent fait qu'il venait à venir à la crème de la crème
à l'époque pis Mike Dugan qui est pas un nom connu mais qui est devenu le chef scripteur du
Tonight Show pis ça faisait comme genre 4-5 mois que je faisais ce métier-là, puis un soir, je faisais sa première partie,
puis ça n'a pas bien été, puis j'ai fait
« Est-ce que c'est public de marde? » Puis je ne suis même pas sûr
que je vais faire ça, puis c'est qu'ils ne comprennent rien, puis ils m'avaient fait
« Hey, si tu n'es pas sûr, décalé
ce stage, mon tabarnak, parce qu'il y a du monde
qui veut ta place. » Et il a claqué
sa gueule, et je te jure qu'un lendemain,
je suis arrivé avant lui, puis c'est
très respectueux. Le message
avait passé, et je me suis amusé
à redire ça
à du monde
justement
dans des soirées d'humour
à travers
le Québec
puis le jeune
qui dit
c'est une crise
de gang d'épée
qui n'ont pas coaché
puis c'est ça
j'ai fait
tabarnak
si tu penses
que t'es meilleur
que le public
si tu penses
que t'es ça
décolle
et de voir la face
du monde
faire
écolle
viens-tu de me dire ça?
Parce que Dieu sait que j'ai l'air agréable quand je parle de même.
Ouais, t'as un casting
doux, hein?
Ouais, exact, fait que c'est un peu d'anticasting.
Mais c'est jouissif de remettre, moi,
y'a rien qui...
Que le public pense que c'est facile, ce qu'on fait, c'est un compliment.
Tu sais, des fois, tu fais un show, tu débarques de scène,
les gens disent, moi, je me suis déjà fait dire, t'as-tu écrit ça cet après-midi?
On parle d'un one-man show d'une heure et demie, là.
Ça, ça vient du public, c'est correct.
Mais quand je vois des jeunes à relève
qui n'ont pas de respect pour ce quoi
le plaisir de monter sur scène, puis de tenir un micro
des mains et d'avoir des gens qui t'écoutent,
si moindrement tu manques de respect
pour cette espèce de temps que moi,
je vénère, moi, t'as l'air de te mettre dans la face
en tabarnak.
Je suis d'accord, mais ils doivent l'apprendre,
ce respect-là.
Ils doivent faire ce métier-là pour comprendre tout ça.
Ça prend des tabarnaks comme moi.
Ce n'est pas vrai qu'au début,
oui, tout à fait, ça s'en prend.
On en a eu, nous autres aussi,
mais ce n'est pas vrai qu'au début,
on est arrivé et on était là.
On était tous arrogants au début.
Parce que si la jeunesse n'était pas arrogante,
personne ne voudrait faire ce métier-là.
Si, mettons, quand tu avais 20 ans et que tu voyais les tops
de ta génération au-dessus de 30-40 ans,
si tu les voyais en faisant « Ah ouais, ils sont bons »,
automatiquement,
tu ferais « Je peux jamais faire ce métier-là. »
Exact.
C'est ça, mais ça prend
des couilles d'or pour monter sur scène.
C'est la fin la plus difficile.
Les deux plus grandes peurs de l'humain,
c'est mourir et parler en public.
Je veux dire, Christ.
Pour vrai, c'est mourir
et c'est l'anti-ingérent, ma dure gratto.
Mais, tu l'antien gérant, ma Dieu gratte. Mais,
tu l'as dit, dans le parcours de...
Ça te prend de l'arrogance
de monter sur scène, puis ça te prend des gens
comme nous trois qui, de temps en temps, font
« Hey, le jeune, ça prend quelqu'un
qui parle dans le casque un moment donné, sinon t'avances pas. »
C'est sûr.
Mais le pire, là, on est rendus,
puis Michel, même surtout Michel,
vu que c'est rendu un vieux gérant crédible,
mais on est rendu à une époque dans nos vies
que nos commentaires, quand on parle aux jeunes,
ont de l'impact.
Ça, est-ce que vous le réalisez quand vous parlez aux jeunes?
Mais moi, non.
Moi, j'ai toujours...
Le synonyme de l'imposteur me suivit jusqu'à aujourd'hui.
Puis je me dis...
Des fois, je le sens.
Je le sens chez la personne.
Puis là, ça me bouleverse.
Mais je me dis encore...
Gros succès commercial.
Puis aussi,
avec le gros show, c'était comme
un gros succès
underground. Oui, mais c'est le street cred
qui compte. C'était pas
le sujet commercial, c'est le street cred.
Le gros show qui est comme avec un rappeur,
c'est pas tout.
En même temps, je veux dire, Mike,
ce que tu vas dire à un jeune humoriste
qui va peut-être y rentrer dans la tête,
tu ne sais pas l'impact
que tu as parce que ce n'est pas à toi
qu'il va dire. C'est à ses autres.
Il va parler avec ses chums et dire, l'autre fois,
Maxime Martin ou Mike Ward ou Perrides m'ont dit
telle affaire. Tu ne le sais pas.
Moi,
des fois, je vais faire le commentaire quand je vois
quelque chose.
Mais en général, j'attends
qu'on m'approche pour le faire.
L'impact qu'on a, honnêtement,
je pense que tu l'apprends un peu par la bande
de Wydir.
En fait, c'est pas vrai. Moi, ça m'est déjà arrivé.
Il y avait des jeunes qui m'ont écrit tout ça, puis j'ai vu des choses différemment.
C'est sûr que c'est flatteur.
Je parlais de Guy Lepage tantôt.
Quand lui t'a dit les commentaires...
Ça m'a resté dans la tête à tout jamais.
Tu comprends-tu?
Je te parle de Guy Lepage pour en parler. Je m'a resté dans la tête à tout jamais je te parle aussi
de Guy Lepage
je m'en ai mis plein d'autres
mais on ne saura jamais directement
l'impact qu'on a
je pense que tu as de l'impact quand tu es dans une anecdote
tu sais tu comprends
quand quelqu'un
Maxime Martin m'a dit que
quand l'anecdote commence avec ton nom
tu es rendu quelqu'un qui a de l'impact mais l'anecdote commence avec ton nom,
tu es rendu quelqu'un qui a de l'impact.
Mais l'anecdote, tu n'entendras pas dans ta salle.
On ne te le dira pas.
Finalement, le monde qui nous respecte...
Toi, Michel, comment tu vois ça?
Parce que tu en as de l'impact.
Les jeunes parlent.
On ne peut pas engager le monde
ou on ne peut pas signer le monde.
Toi, le monde,
il pense que si tu les signes,
ils vont devenir millionnaires.
Oui, mais c'est
un peu bizarre parce que
je vais dire quelque chose qui est un peu weird.
Quand tu es toi,
je ne sais pas si vous comprenez,
mais ma vie,
je fais ce que j'aime depuis
25 ans, depuis 30 ans.
Je n'ai pas l'impression de ça.
Tu comprends-tu? Je n'ai pas
ce feeling-là.
Toi, honnêtement, par exemple, Michel,
je vais te picher des fleurs que tu mérites amplement.
Moi, je me souviens, au début des années 90,
quand il y a eu la première
explosion d'humour. Il y en a eu une deuxième
en 2005, 2006, en ce cas.
Puis là, on parlait en joke du gérant de Mathieu Graton,
mais tu sais, du monde comme des beaux-frères,
puis des mononcles, puis des amis, puis des cousins
qui sont devenus gérants.
Il y en a eu en tabarnak au Québec, tu sais.
Puis à un moment donné, il y a eu une sélection naturelle.
En fait, il y a eu une plus grande sélection naturelle
chez les gérants qu'il y en a eu chez les humoristes.
Puis Chris, man, t'as passé à travers.
Tu comprends-tu?
Au début, t'étais le gérant de Mike.
T'es devenu Michel Grenier.
Après que tu l'as dit, 25 ans, t'es un de ceux
que t'as fait la run en Chris. Bravo, man.
Bien, merci.
Je dois te le dire.
Merci. Je vais juste dire que
dans le fond, on ne se rend pas compte
qui qu'on est. C'est juste ça que je veux dire.
Moi, si j'ai de l'impact, j'espère que c'est
un impact positif. J'espère pas
que c'est un impact négatif.
C'est pour ça que j'essaie d'être toujours fin avec tout le monde.
Parce qu'il n'y a personne qui rêve d'être
un impact négatif.
Moi, j'ai besoin que quand ils viennent me parler,
je leur parle 5 minutes
et ils abandonnent.
J'ai confiance.
C'est pour ça que je dis, mais ce que je veux dire...
Qui n'est pas à la tête des talents plus jeunes qu'un peu.
Regarde, c'est comme Max tantôt
avec son anecdote, quand il a dit, si t'avais pas
ta place d'écoliste, le gars
il allait pas avoir un impact sur lui
négatif.
Mais à ce moment-là, je sais pas si le gars, il était...
Hé, mais, je viens d'avoir
ce flash-là parce que, moi, quand j'ai commencé,
chaque fois que je parlais aux vieux crédibles américains,
tous leurs commentaires que je voyais comme motivants,
c'est toutes des affaires qui me disaient que je n'étais pas un vrai humoriste
et que je n'allais jamais percer.
Pour vrai?
Il y avait un gars qui s'appelle le gérant dans Curb Your Enthusiasm?
Jeff Garlin.
Quand je l'avais rencontré, il m'avait dit...
Dans quel contexte?
Dans quel contexte?
Je l'avais rencontré au Comedy Works.
C'est lui l'headliner.
C'est lui l'headliner pour la fin de semaine.
Puis il était resté
jusqu'au
open mic lundi.
Moi, j'étais sur l'open mic
il m'avait vu, moi je me trouvais
bon vu que ça faisait 8 shows
que je faisais, je maîtrisais
un peu le médium
puis là il m'avait demandé ça fait combien de shows
tu fais, puis j'avais dit ça fait
4, puis il a dit t'es pas un vrai humoriste
avant d'avoir fait 500
shows, que j'ai pris
comme une vérité
et que je répète tout le temps, et je crois encore.
Mais...
C'est consultif, il ne t'a pas planté ou abéçu.
Non, non, non. Mais en même
temps, être quelqu'un de négatif,
tu sais,
il est en train de me dire que j'allais
devenir un vrai humoriste dans
496 shows.
Mais moi, je l'ai pris comme de côté positif,
mais cette génération-là était plus raide
que nous autres avec les nouveaux.
Oui, mais ça prend ça aussi
parce que la sélection naturelle se fait là.
Oui.
Ah oui.
Puis c'est un métier que monter...
Je ne sais pas, il y avait une caste.
Avant, il y avait comme un système de caste.
Il y avait vraiment comme
tu montes les échelons.
Je trouve qu'aujourd'hui,
il y a un espèce
de chaos là-dedans.
Il n'y a plus de caste.
Moi, je fais des shows. Ça fait 25 ans que je fais ça.
Je fais des shows avec, puis je m'en viens sous, by the way.
Je le sens, de la façon que je fais mes
S et mes F.
Mais non, je bois du F. Je bois du gin.
Je bois du gros gin.
Je n'ai plus de...
Bref,
je sens qu'il y a
une espèce de démocratisation
et il y a une espèce de...
Il n'y a plus
de casse.
Je peux aller voir Faf
et lui dire
c'est toi qui vas closer le show.
Puis il fait comme
au début il fait
t'es sûr? Puis je fais oui, oui, il n'y a pas de stress
avec ça. C'est pas parce que je suis plus connu
que toi que je...
Non, mais c'est parce que la raison, je pense,
c'est que les humoristes ont pris le contrôle du marché.
Tu sais, moi, quand j'ai commencé,
t'avais très peu de boîtes de production,
t'avais très peu de gérants, à part les mononcles,
puis les cousins, puis ceux qui se pensaient qu'ils étaient là.
Et en général, tu signais avec un gérant
qui était ton producteur,
fait que bienvenue le conflit d'intérêts,
puis t'avais un moule très précis.
Tu signais, tu faisais des lundis juste pour rire,
un peu de tournée, t'esferais pour de la radio,
un peu de TV, tu sais, des Sonia Benesra de ce monde,
puis tout ça, puis évidemment,
les gars là, juste pour rire, puis... Hé, ça te réjouit pas, toi, de, des Sonia Benesra de ce monde, puis évidemment, les gars là, juste pour eux.
Ça ne te réjouit pas, toi, de sortir des Sonia Benesra?
Non, exact. Mais moi, j'ai tellement eu de fun.
Elle m'a tellement donné de chance, celle,
contrairement avec l'autre...
C'était quoi l'émission de Jean-Pierre Coily à l'époque?
Adlib.
Adlib, qui ne m'a jamais donné de chance.
En tout cas, mais Sonia, peu importe, mais...
Et là, après ça, ce mot-là a éclaté
parce qu'il y a des boîtes de production, il y a des séparations, et là, c'est devenu... Et là, après ça, ce mot-là a éclaté parce que, tu sais, il y a dans les boîtes de production, il y a des séparations
ici, puis là, c'est devenu, tu sais, puis là, ça s'est élargi.
Et puis là, t'es arrivé, n'est-ce pas,
c'est pas une saturation du marché,
mais là, les jeunes se demandaient comment qu'on peut faire pour...
Puis là, t'as eu l'explosion du style d'humour
un peu, justement. On en parlait tantôt, j'entends moi,
j'ai bien donné de la lettre, on s'en va à gauche, on s'en va ici.
Puis les jeunes, aujourd'hui, t'es arrivé, genre, c'est un marché
hyper occupé, qu'est-ce qu'on fait?
Puis tabarnak, ils ont eu le cadeau du web.
J'aurais envie à mon époque, parce que nous autres,
surtout que moi, je suis un bon cas,
tu as un style un peu, puis Mike, tu sais de quoi je parle.
C'est off.
Tu es un peu à l'extérieur.
On essaie de te ramener vers le marginal.
Tandis que les jeunes aujourd'hui, ils font quelque chose sur le web.
Ça fonctionne.
Si c'est un gérant ou un producteur qui vient te voir et qui dit,
« J'aime ce que tu fais, Motini,
mais moi, je changerais telle ou telle affaire. »
Un gars comme Julien Lacroix peut faire
« Hey, le grand, fuck you, tabarnak. »
Eux autres, ils ont déjà leur étude
de marketing de fait
que nous autres, on n'avait pas.
On a pris le contrôle de ce marché-là.
Moi, je trouve que les jeunes...
Dis-moi si je me trompe, Mike,
parce que toi, Pearl, tu es arrivé un petit peu,
tu es comme la gén juste un petit peu après.
T'es comme la génération un petit peu après, mais nous autres,
c'est arrivé.
J'ai fini l'école en même temps que Mike.
C'est la même année que moi à l'école.
Mais je suis devenu...
Moi, je suis un vieux routier.
J'avais fait 4 shows dans les bars.
Non, mais pour vrai,
pour te donner raison,
je suis devenu humoriste
après être sorti de l'école, après Mike. Pour te donner raison, je suis devenu humoriste
après être sorti de l'école,
après Mike.
T'as raison quand tu dis que je suis de la génération.
Je pensais que je serais constant.
Mais c'est lui, 2017.
Moi, fuck you.
Je suis humoriste depuis au moins 2001.
2004.
2005.
Non, mais t'es...
On est en zoom
et je sens ton gin jusqu'ici
c'est moi qui se trompe
c'était beaucoup plus compétitif entre nous autres
que les jeunes, moi je me souviens
ça m'avait marqué dans l'avant-l'avant-dernier show
on parle de genre 2011
à peu près
j'avais recommencé à regarder dans les bars, genre pas à Brosmont
puis tout ça.
Pis je regardais les jeunes, ça se donnait
pas des conseils, ça se donnait beaucoup de punch
entre eux autres. « Hé, on va-tu travailler? »
« Ça se fait une scène à un café? »
Il y avait quelque chose de beaucoup plus collectif
et collégial que nous autres, on a connu.
Moi, j'ai jamais senti de la compétition
dans le temps.
Mais toi, t'étais dans un marché à part, Mike.
Toi, t'étais dans un marché à part.
Toi, t'étais pas dans la compétition, Mike. Mais toi, t'étais dans un marché à part, Mike. T'étais dans un marché à part. T'étais pas dans la compétition, Mike.
En fait,
toi, tu t'es sorti
de la compétition.
Brillant homme d'affaires comme t'es.
Avec ton...
ta mallette.
Ta petite mallette.
Mike avait sa mallette.
Toi, tu t'es sorti de la compétition,
complètement.
Tu t'es sorti du mainstream.
Tu t'es complètement enlevé de l'équation.
Toi, t'as fait ton affaire,
de ton bord.
Dans ce cas-là, confirme-nous ce que je dis, Paris.
Est-ce que toi, qui étais plus mainstream à l'époque,
t'as-tu senti que ça jouait du coude,
puis t'as ce truc-là, puis il y a le meilleur gars?
Oui, vraiment.
Il y a une affaire de l'époque
qui me faisait capoter.
Comparé à Astar,
c'est que, mettons, souvent,
les jeunes humoristes vont faire...
Astar, c'est plus tough
vu qu'il y en a plus dans le temps, c'était facile.
Pourquoi, à l'époque, moi, je trouvais ça tough?
C'est que, pour percer...
Une personne, il fallait que t'aimes.
Oui, il fallait faire un hit d'un gars là
juste pour rire, si la personne
à juste pour rire t'aimait pas
il fallait t'attendre que cette personne là
perde sa job
malheureusement ça revient
à chaque deux ans
c'est vrai
le rythme
est changé
mais en sortant de l'école, moi,
la fille qui bouquait à Juste pour Rire
me détestait pour mon rire.
Fait que c'est comme...
Voilà, fait qu'avant,
quand on a commencé, c'était
une, deux, trois personnes qui
décidaient si on pouvait
faire ce métier-là.
Aujourd'hui...
Juste pour Rire, t'as le seul festival,
t'avais TVA, Radio 4
pis TQS à l'époque.
Pis t'avais quelques émissions
dans lesquelles
tu pouvais participer
parce que l'humour
était pas aussi exploité,
aussi répandu.
Aujourd'hui,
tu peux faire ton affaire,
les gens te suivent
sur le web
pis là, c'est la télé
qui vient te chercher.
Mais qu'est-ce qui est mieux
parce que, tu sais,
aujourd'hui...
Moi, ce que j'admire des jeunes,
puis je parlais de Jean Lacroix, puis je parlais de Yannick DeMartineau,
puis je pourrais en parler, je pourrais en amener une couple.
Je prends d'autres djinns!
Vas-y! Mais
ça leur donne une maturité business
que ça nous a pris du temps pour apprendre.
Ils sont tellement plus hommes d'affaires que nous autres.
Ah, mais toi, tu l'as été vite, Mike, par exemple.
Toi, tu as été le prix que... Je ne dis pas ça pour te faire plaisir,
mais tu as été le prix que ça... Mike, à l'école, il y avait une
mallette. Moi, ça m'impressionnait
tellement. Il y avait
une mallette. Il y avait deux mallettes.
Il y avait même une mallette à la maison.
Encore plus hot.
Il y avait des plans d'affaires.
Je me rappelle, il habitait dans
un appartement qui s'appelle le Colisée.
Hey, j'habitais là aussi.
J'étais au 11e étage.
Mike, t'es quel étage? Moi, j'étais au 14e.
J'avais plus réussi.
Moi, j'étais dans la curve.
Qui donnait sur Sherbrooke et
Sainte-Famille, je pense, pour d'autres questions.
Moi, j'étais
la curve. Moi aussi, j'étais dans la curve.
Moi, j'étais 1,5
au 14e.
Je ne sais pas, moi, c'était John Manx.
John Manx, Sherbrooke John Manx,
c'est exact.
Ouais, ouais.
Mike, tu sais, c'est l'année qu'on était à l'école,
il était dans cet appartement-là,
il avait son...
Mike, je me suis acheté un ordi
que je pourrais sortir, il était à quelque part ici,
dans mon bureau, un vieux Mac.
Mike s'est acheté un Macintosh à l'école.
Le premier Mac
portable
avec un
modem à l'époque, tu sais, que tu branchais
dans le téléphone.
Oui, puis un imprimante. Je m'étais acheté
tout ça parce que Mike s'est acheté ça.
Je suivais Mike. Mike,
il avait l'air de savoir.
Il avait une mallette.
C'était fou.
Il est vraiment assis sur la mallette.
Je repose la question.
Moi, je me souviens à l'époque,
les Idiots, le fait numéro Dunkin Donuts,
elle a vendu 300 000 tickets
un an plus tard, basé sur
un numéro.
Oui, c'est calculé. Tu roules les dés.
Je trouve qu'il y avait un côté romantique là-dessus.
Moi, je me souviens, mon premier gars là, juste pour rire,
j'étais à Québec, je m'en allais jouer au hockey.
Je ne voulais pas me regarder à la TV, j'étais trop nerveux.
C'est mon premier gars là, on parle de 90-91.
Et je m'en allais jouer au hockey à Kossum avec des chums,
puis j'arrive dans un dépanneur avant d'aller jouer au hockey à Kossum,
je me jette un Gatorade, je paye mon Gatorade, le gars dit « Salut, salut ».
Je vais jouer au hockey à Kossomme pendant que le festival passait.
Et je ressors après, on retourne
au même dépanneur chercher le quoi à boire.
« Hey! Je viens te voir à la télé. Ton nom, c'est Maxime Martin. »
Il y avait quelque chose aussi de fun à l'époque,
cette espèce de petite magie-là, de rassemblement.
Les galas, juste pour rire,
étaient un asti de rendez-vous. C'était quasiment
comme une game canadien-nordique.
C'était la chose que tu regardes.
C'était une de la même chose du Québec.
Oui, exact. Puis tu sais, moi,
les galas juste pour rire,
samedi de rire,
ils vont des champs.
Tu sais pourquoi on aime tant, ils vont des champs.
Ils vont des champs, c'est pas une émission, Perid.
Non, je sais, mais ils vont des champs, c'est pas une émission.
Non, je sais, mais ils vont des champs,
c'est une émission, c'est un moment. Ils vont des champs à occuper cette case-... Je le sais, mais ils vont des champs, c'est une émission. C'est un moment.
Ils vont des champs à occuper cette case-là
de samedi de rire,
de je sais pas, c'est quoi l'autre émission?
Il a animé beaucoup de galas.
Il a animé les galas, je pourrais.
Même si ils vont, que la critique a pas.
Moi, j'étais content de retrouver
Yvon Deschamps.
C'était des moments,
c'était des rassemblements comme tu dis
c'est ça que je trouve difficile aujourd'hui
justement pendant le COVID
moi et Livia on s'est amusé
les gens nous posaient beaucoup de questions sur le 4ème saison
puis on s'est amusé à faire un couple d'Instagram live
puis t'sais, en faire un rendez-vous
régulier, puis là je regardais ce qui se passe
évidemment le succès de Madoff, Arnaud Soli
mais là je regardais, il devait y avoir à peu près
52 talk shows par soir sur Instagram
et Facebook. Et je me dis,
moi, ça finit par m'étourdir.
Des fois, il faut que je me calme à me dire
fais ton affaire, puis ceux qui t'aiment vont te suivre.
Moi, ça me manque
ce rendez-vous-là incontournable
qu'on avait dans le temps.
Tout le monde était à la même entête.
Mais moi, on dirait que ça ne me manque
pas parce que...
Ça ne devrait pas te manquer, Maxime, parce que
toi aussi, tu étais marginal.
Le rendez-vous que tout le monde
était là, je ne t'ai pas invité.
Oui.
Le rendez-vous que tout le monde était là,
c'était comme...
C'est bien de la calisse de mort.
Oui, oui, oui.
Oui, finalement, tu as raison.
Je retire les cinq dernières minutes.
C'est correct.
Non, mais tu sais, moi,
qui écoute et le succès Internet,
tu sais, mais tous ceux
qui essayent présentement, tu sais.
Toi-même, tu m'as convaincu.
Combien de fois tu m'as dit
pourquoi tu ne fais pas un podcast?
Tu me disais, Chris,
il manque une espèce d'angle
un peu Joe Rogan.
Est-ce que je ferais ça aujourd'hui?
Non, parce que j'ai l'impression
de me battre dans une mer
qui ne s'ouvre pas plus.
Tu comprends-tu? Chris, toi, parce que justement, à cause de me battre dans une mer qui ne s'ouvre pas plus. Tu comprends-tu?
Christ, toi, parce que justement, à cause de tes
mallettes, tu as pris la devance.
Non, mais sérieusement,
tu es bien assis présentement, mais bonne chance
à ceux qui vont vouloir suivre.
Max, quand tu parlais tantôt de la compétition,
tu dis, il y a-tu encore de la compétition?
Moi, je pense qu'il y en a eu à chaque époque.
La preuve, c'est la phrase que tu as dit tantôt
que tu as entendu dans le Comedy Club. Si tu n'es pas sérieux, il y en a eu à chaque époque. La preuve, c'est la phrase que tu as dit tantôt que tu as entendu dans le Comedy Club.
Si tu n'es pas sérieux, il y en a
cinq qui veulent prendre ta place.
Aujourd'hui, il y en a encore cinq qui veulent
prendre la place de tout le monde.
Ça ne joue peut-être pas du coude
quand l'humour, pour toi, est à l'étape de hobby.
Mais quand l'humour devient
un rêve atteignable,
là, tu regardes chaque côté de toi.
Plus tu approches de la ligne d'arrivée,
plus tu regardes ce qu'il y a à chaque bord de toi.
C'est une question de génération aussi.
Moi, comme je te dis,
j'ai regardé tout ce qui se passait pendant le COVID et je devenais étourdi.
Moi, j'ai un feeling que ça va devenir...
Tu veux dire sur Internet?
Tout ce qui se passait sur Internet?
Oui, moi aussi.
Ça va devenir encore plus compétitif
dans les prochains mois parce que
le Québec, on est un marché
qu'il y a bien du monde
avec pas tant de talent que ça
qui réussit à vivre de ça.
Mais là...
Encore aujourd'hui, tu penses?
Plus là.
Là, il n'y a personne
qui réussit à vivre de ça quasiment.
Mais il y a six mois,
il y avait bien du monde que tu voyais,
que tu faisais.
Ils devraient être plus pauvres qu'ils le sont.
Moi, je pense que dans mon temps,
je regarde ma génération,
les Huard, Anctil,
Morancy, Mario Jean,
c'est du monde qui ont quand même marqué.
Que tu sois fan ou pas, c'est du monde qui ont marqué.
Trop de monde qui ont des bateaux. Ah, mais attends, mais attends,
tous les gens que tu as nommés sont hyper talentueux.
C'est ça. Mais par contre,
il y avait bien de la place pour de l'humour très
safe, correct.
Parce que j'ai nommé le nombre de ceux
qui ont réussi. Je ne veux pas nommer ceux que je suis
moins fan, mais tu avais d'autres mondes que tu
faisais, écoles, puis tu sais, du monde qui gagnait mieux
leur vie que moi, avec de l'humour très
safe, très prévisible. Tu sais, genre, tu sais de quoi je pense.
T'es assis en arrière, il commence son setup,
tu sais exactement ça va être quoi,
le style punch tabarnak, tu sais.
Je pense que moi, une place à ça aujourd'hui.
Non, mais il y a une culture, il y a vraiment
une culture en humour. C'est pas juste
les humoristes qui ont changé,
les... Hé, crisse que le djinn, il frappe pas juste les humoristes qui ont changé les... Hé, Chris, que le gin, il frappe.
Mais les...
Mais les...
Mais le public...
Le public aussi...
Le public est en train d'inventer un nouvel accent.
Ouais!
Mais le public aussi,
il y a vraiment une culture
humoristique du public,
pas juste des humoristes.
Tu me laisses ça, le public, je comprends pas quand il me parle.
C'est moi qui anime.
C'est moi qui anime à partir de maintenant.
Là, là, tabarnak.
Ça fait quoi,
combien de temps qu'on est en...
On pourrait laisser juste
Perrins tout seul.
Ça fait deux ans et quart qu'on est là.
Vous n'avez pas assez eu de contenu,
SC.
Assez de contenu, SC. On arrête ça.
Je vais le voir de la relève
de Claude Poirier.
Il manquait
10 cartes à la fin pour qu'on arrête le campagne.
Oh my God.
Honnêtement,
Max, c'est que
t'as fait ta place,
t'as de l'équipe, mais la compétition est toujours là
parce que veux, veux pas, c'est dur
réussir en humour.
Vous êtes capable de payer.
Ton rapport d'impôt, ça fait
20 ans que vous écrivez humoriste.
Je pense que ça devient une affaire
à laquelle tu t'habitues pas parce que
moi, j'ai des projets avec ma fille.
Je m'assieds avec ma fille Olivia,éviat, puis on a d'autres projets.
Je te dis, on a fait une couple d'Instagram
live parce qu'on s'est amusés.
Je disais,
comment on va se faire démarquer?
Je regardais le succès. Je disais tantôt,
Madaf, Arnaud Solé, mais il y en a plein.
Geneviève Gagnon, P.A. Mettot,
tout le monde faisait des lives.
Puis Chris, moi, j'ai 50 ans. Ma fille qui a 19 ans,
en fait, on va faire notre affaire. Puis ceux qui sont à l'attente d'écouter vont écouter, moi, j'ai 50 ans, ma fille qui a 19 ans, en fait, on va faire notre affaire,
puis ceux qui sont à l'attente d'écouter vont écouter.
Ma fille d'être 19 ans,
elle a comme calmé le tout.
Moi, je pense que
pour ma génération, ou peut-être juste
Maxime Martin à la base,
Chris, c'est un autre
monstre. Tu sais, t'embarques sur le
taureau, tu tiens les cornes, puis tu sais,
t'espères le mieux, tu sais.
C'est peut-être juste moi là-dedans qui est insecure.
Max, il y avait une question pour toi.
On a-tu perdu Claude Poirier, tu sais?
Non, non, mais Claude Poirier, il va revenir.
Attends, attends, attends.
Je suis le calice.
Je t'aime, vas-y.
Non, c'est une affaire
sans queue ni tête pour moi,
mais question pour Max.
Est-ce que des gens...
Je t'avertis, Max,
ça se peut que tu aies une face
en point d'intégration,
interrogation,
mais je vais la poser pareil.
C'est...
Est-ce qu'il y a des gens
qui se sont confiés à lui
pour avoir raconté un rêve
ou un songe
de matelot de bateau?
J'ai aucune idée.
J'ai aucune idée. As-tu vu? C'est une expression que je ne connaisge de matelot de bateau? J'ai aucune idée.
C'est une expression que je ne connais pas,
l'eau de bateau?
Non, matelot de bateau sur un bateau.
Un matelot sur un bateau.
Ah, mais Chris, ben oui, j'avais fait... C'est à moi.
Étiez-vous là-dessus?
On avait fait l'espèce de show de croisière.
Chris Mike était là.
Il y avait Guy Richer.
Non, Mike n'était pas là.
Non, moi, j'étais...
Il était le seul pas là. De cette génération-là, j'étais le seul qui n'avait pas été bon joueur. Il y avait Guériché qui était là. Non, Mike n'était pas là. Non, moi, j'étais... Il était le seul pas là.
De cette génération-là, j'étais le seul
qui n'avait pas été bon joueur. Il est au Québec.
Ouais. C'est drôle parce que depuis le début de la semaine,
à parler avec Martin
et Matt, on...
Je ne sais pas pourquoi, on a passé la semaine ensemble.
C'est quand même drôle. En tout cas, anyway.
Mais,
j'avais fait un sketch. C'est ça où je t'ai déguisé
en matelas aussi.
Tabarnak! Ouais, ça fait que c'est comme resté un peu. Toi, tu j'étais déguisé en matelas. Tabarnak!
Toi, tu t'es déguisé!
J'ai encore la photo.
Tabarnak, je suis fourable en FC déguisé en matelas.
Pas sur scène?
Non, c'était un espèce de
sketch de coulisses.
T'es malade, toi, Chris?
T'es-tu déjà déguisé sur scène, Max?
À part ton premier galop
t'as fait les pêcheurs
j'étais pas déguisé mon premier galop juste pour eux
des culottes déchirées pis des bling sur le bord de la tête
pis t'as fait les pêcheurs
ouais mais les pêcheurs j'étais pas déguisé
j'ai joué avec les pêcheurs
c'était Maxime Martin on avait pas de
il y a une fois
ça c'est une affaire que les gens ont oublié même
tu sais quand on parle des moments de carrière que les gens ont oublié, mais tu sais, quand on parle
des moments de carrière,
souvent, tu sais,
les gens te parlent
de ta carrière,
puis tu écoutes
des moments forts,
puis tu te souviens
de plein de choses,
mais les gens vont penser
que c'est un standing ovation
dans tel gala
ou d'avoir vendu
tant de billets
ou whatever,
mais moi,
j'avais fait un sketch
à Just for Life
dans un gala
qui était animé
par Jerry Springer.
Puis j'avais joué
une espèce de gars
white trash,
avec un accent québécois puis
georges rougeau m'avait slamé au plancher ça me rappelle de ça tu dis quelque chose je me
souviens d'être en coulisses avec jerry springer puis jaser pour jaser puis on avait eu du fun
ok le gars c'est pas le même gars que le gars le gars qui fait le show de TV, il a juste qu'à aller chez un ménon d'or et s'amuser avec ça.
De quoi vous parlez? Comment tu t'es fait bouquer pour ça?
De quoi vous parlez?
La première minute, je me suis dit,
je me suis fait boucher.
Excuse-moi, quoi?
Vas-y, Mike.
Oui, c'est ça.
Comment tu t'es fait bouquer pour ça?
C'était juste, Jerry Springer animait un gars là.
Il avait écrit un sketch.
Puis, il apprenait le numérisme québécois,
qui parlait anglais.
Puis, à l'époque, il y avait moi, Kavanaugh,
puis ma scotte, puis datit.
Puis, La Rock.
Écoute, je parle de loin.
C'est quasiment 93, 94.
La Rock est commencée, je pense.
Non, non, c'est un peu rasant. a commencé, je pense. Non, c'est un peu
un hasard. Bruce Hills avait
pensé à moi et à la titre.
Moi, je ne sais pas comment vous parliez, mais ça n'avait pas l'air
si fascinant que ça.
J'ai une question pour vous autres, les boys.
Est-ce que ça...
Avant que tu poses ta question,
juste le fait que
Jerry Springer,
toute cette époque-là,
c'est fucking weird.
Quand tu y penses, là,
que c'était ça, notre entertainment,
tu sais, les épées qui vont à ce show-là...
Mais attends, mais tu connais-tu l'anecdote?
C'est la fête. Je te trompe.
Fuck you, astuce truie!
Non, mais tu sais, toi, t'étais...
Quand t'as commencé au Comedy Works,
est-ce que Ian Sruota est encore là?
C'est quelque chose, ce nom-là, Ian Sruota?
Ian, qui était le barman?
Non, ça c'est Ian Campbell.
Ian Sruota, mais d'ailleurs,
sur le circuit de Yawkyaw, qui se fait indépendant,
t'as-tu le croisé peut-être en anglais? Non, je le connais pas.
Écoute, j'étais bien proche d'un gars à l'époque,
puis il a quitté pour Montréal,
pour Toronto, en fait, il est parti de Montréal à Toronto
comme bien de la gang à l'époque, évidemment.
Lui et ses deux collègues,
qui étaient un gars et une fille,
ont stagé un cas.
Ils se sont inscrits à l'émission.
À un moment donné, je rentre un soir
et j'écoute Jerry Springer qui était rediffusé
à une heure ou deux heures du matin.
Je ne me souviens plus.
Je vois Ian Strota embarquer.
Ils ont été poursuivis.
Ça s'est réglé.
Ils avaient tout stagé. Ils avaient écrit une histoire.
Ils se sont rendus sur le stage.
C'est qui qui les a poursuivis?
Le show.
Parce qu'ils sont venus au Canada en disant
que c'est eux autres qui ont
dénoncé.
Ils ont dit que tout était fake.
Voici comment ça marche là-bas.
Ils ont aoté un peu
les coulisses de Jerry Springer.
Il faut être épais, par exemple,
de ne pas cacher
que c'était peut-être un peu fake.
C'est un peu le problème qu'on a
aujourd'hui. C'est ce que j'ai eu
des réseaux sociaux. Je ne suis pas en train de dire que...
Je trouve qu'en société,
on a trouvé une façon de glorifier nos épices.
Non, mais on va se dire,
les gens qui pensent que la télé...
Il y a des gens qui ne comprennent pas la télé.
Explique-nous ça, Martin.
Non, mais il y a des gens qui ne comprennent pas
le concept de la télé.
Il y a des gens qui ne comprennent pas le concept de la télé. Il y a des gens qui ne comprennent pas le montage.
Ils n'ont aucune idée
de montage. Ils n'ont aucune idée
de la mise en scène.
Ils n'ont aucune idée.
Ils écoutent des émissions de
Réno, puis là, ils font
après la pause,
ils ont de la misère.
Puis, tu sais, c'est stagé.
La preuve, Martin, de ce que tu affirmes,
un gars-là, je pourrais, il y a une couple
d'années, Mike
et Patrick Gros sur le banc de
parc. Tu avais Pierre Hébert
qui venait les déranger.
Moi, je me suis fait dire, Mike, ça l'a fait dire
pendant des années par du monde. Il y a encore
des gens aujourd'hui qui croient ça.
On l'a fait trois fois.
Il vous a dérangé?
Hey!
Il est parti de Brassard.
Je l'ai fait trois soirs.
Il fait trois soirs.
Imagine
un gars là juste pour rire.
Le premier soir, t'as
Pierre Hébert que personne connaît qui vient
me déranger. Deuxième soir, il revient
encore. Troisième soir, il revient encore.
Troisième soir, avant le gala,
je ne dis pas à l'équipe, à la porte,
« Hey, regarde, si Pierre Hébert arrive,
donne-lui pas le micro,
car il vient tout le temps scraper mes numbers. »
Mais les gens sérieux
à venir jusqu'à pas longtemps.
« Hey, ils ne l'ont pas vu venir.
Exact.
Écoute, Yvon Deschamps racontait ça il y a 7-8 ans.
Il y a des gens,
il se promène des fois dans le centre d'achat
avec sa femme, puis il y a des gens
qui allaient voir Judy et qui disaient
comment vous faites pour être avec cet homme-là
qui pense ça de la société. Tu comprends-tu?
On ne parle pas de 1982.
On parle des années 2000.
C'est ça, c'est ça.
Je t'envoie en estie
de l'avoir lu sur ton podcast.
C'est ça, c'est ça.
C'est ça, c'est ça.
Ah, ce monsieur-là!
Ce monsieur-là!
Louis-Marie-Mathes.
C'est ça!
Yvon! Yvon,
Yvon, que Perid, ça là,
tu sais, moi, souvent,
je dis, les personnes qui
m'ont le plus impressionné en rencontrant,
c'est
Claude Meunier, Yvon Deschamps, je sais pas pourquoi,
les deux, c'est,
puis je dis, ça m'a vraiment
marqué, mais l'anecdote qui m'avait le plus impressionné,
c'est dans le temps que Perid sortait
avec la fille d'Yvon.
Puis Perid m'avait dit,
j'ai vu Yvon faire la vaisselle.
Ça m'avait...
Mon cerveau a explosé.
J'étais comme, voyons-nous parler.
Mais attends, je vais conter l'histoire au complet.
On est dans un party
juste pour rire.
Il y a Annie.
Elle s'appelle Annie.
Annie, elle travaille juste pour rire.
On parle un peu dans la soirée,
mais vraiment minimum.
Moi, j'y pose des questions vraiment touristes.
« Ah oui, t'es la fille.
Ils vont des chats.
Ça doit être quelque chose.
Moi, je suis avec ma famille. tout ça, blablabla. »
Chose que je n'avais jamais entendue avant, évidemment.
Évidemment, évidemment.
Je ne savais pas que tu étais de même quand tu l'as rencontré.
La première fois, vraiment touriste, vraiment fan, fan.
Je suis vraiment un fan.
Trop fan de son père.
Fait que j'ai l'air d'un crétin.
Puis j'ai dit, je vais être crétin fan,
mais c'est vraiment pour moi. Yvon Deschamps, c'est crétin. J'ai dit que je vais être crétin fan.
C'est vraiment pour moi.
Ils vont des champs. C'est une entité.
Ça reste comme ça.
Elle, elle m'écrit.
Elle commence à m'envoyer des courriels.
Elle veut qu'on
se revoie.
Moi, je ne veux rien savoir.
Je repousse.
Je repousse.
À un moment donné
elle appelle
pis elle fait
ok qu'est-ce que t'as
demain
pis je fais
ben j'ai telle affaire
je fais de l'impro
aussi
ok
qu'est-ce que t'as
le soir
j'ai telle affaire
tu sais tout ça
qu'est-ce que t'as
le soir
je fais
ben à un moment donné
j'ai rien
je suis un humoriste à relève
ça fait un an
je fais de l'humour
fait que
elle fait
regarde on va aller voir
un film fait que ok on va aller voir un film.
OK, on va aller voir un film.
Elle me dit,
viens me chercher chez nous en taxi.
OK, pas de problème.
Regarde, je ne veux pas rencontrer tes parents.
Je ne veux pas...
Elle dit, non, non, non,
mes parents ne seront pas là.
Parfait.
Je vais en va la chercher
chez elle. Je suis jeune,
j'ai 19 ans.
Je cogne, il faut cogner sur le côté
mais je ne sais pas moi. Fait que je cogne par en avant.
Rouvre.
Qu'est-ce qu'il y a?
Ils vont des gens qui font la vaisselle.
Fait que là,
elle m'a eu. Fait que je suis comme un tabarnak.
J'ai dit que je n'allais pas rencontrer ses parents. Fait que là, bonjour. On s'en va. Fait que je suis comme un tabarnak. J'ai dit que je ne voulais pas rencontrer ses parents.
Fait que là, bonjour.
On s'en va. On s'en va au centre-ville en taxi.
Yvon, quand tu l'as rencontré,
t'as-tu demandé, il savait-tu
que t'étais humoriste? Je pense pas.
Je pense qu'il n'a jamais su que j'étais humoriste.
À ce jour, je pense qu'il ne sait pas que j'ai humoriste.
Fait que,
on s'en va au centre-ville voir un film,
pis elle dit, attends, faut que j'aille voir quelque chose avant
fait qu'elle est habituée
elle est habituée de vivre avec ça
avec les gens
elle vit vivant pis je dis
pis là on s'en va
au centre-ville voir un film
mon cinéma préféré
le Cinéplex au centre-ville
pis elle dit attends faut qu'on aille voir
on va dans une espèce de local
qui est comme, je ne sais pas trop quoi.
Sa mère et son équipe de production
répètent là et sont en train de souper.
Puis là, on rentre là
et elle s'assoit par la soupe
avec sa mère
et toute l'équipe de sa mère.
Tu n'as pas compris de ne pas rencontrer tes parents?
Non, à rien.
Elle s'est dit,
« Regarde, je sais qu'est-ce qu'il vit,
je sais qu'est-ce qu'il pense,
faut qu'il voit... » On va le casser, là.
« Faut qu'il voit... » Exactement, exactement.
« Faut qu'il voit que c'est du vrai monde. » Exactement.
« Chris, va arriver en faire la bête. »
Non, mais c'est-tu dit ton essai de film ou pas, tabarnak?
On l'a vu, notre film, c'était le film
avec Mark Wahlberg qui jouait un pornstar.
C'était quoi le film?
Boogie Nights.
Boogie Nights.
On a frenché tout ça.
C'est la première fois qu'on a vu Philip Seymour Hoffman.
Ah oui, c'est la première fois qu'on le voyait.
C'est ce qui est hallucinant.
C'était la première fois qu'on le voyait dans un film connu.
Il avait joué un autre film, un rôle obscur.
C'était quoi le film?
C'était un succès un peu.
Pourquoi on parle de ça?
Mais bref, trois ans.
J'ai été trois ans avec Annie.
Chaque fois, Yvon, tu le voyais?
C'était-tu tout le temps de la vaisselle?
Non.
Je ne le voyais pas.
Tu n'as pas marié Annie.
Tu ne peux pas faire la vaisselle dans une église.
Ça va être absurde.
Je ne l'ai pas vu souvent, Yvon.
Je l'ai peut-être vu une dizaine de fois en trois ans.
Ce n'est quand même pas beaucoup.
Tu l'as-tu revu après ça?
Je l'ai croisé une fois ou deux à des premières,
à des affaires.
Mais il a fini par apprendre que tu étais humoriste?
Oui, il savait déjà que j'étais humoriste.
Yvon, il est hot pour ça.
Excuse, Spirit, je te coupe ton temps.
Il est vraiment hot pour ça.
Moi, l'affaire qui m'a le plus impressionné
d'Yvon Deschamps, quand je l'ai booké
pour sous-écoute, je l'appelle,
j'y parle, puis là, il me dit...
Il ne faisait plus d'entrevues,
puis c'est un peu à cause de sous-écoute
qu'il a recommencé à faire des entrevues.
Mais là, j'y parlais, puis j'étais comme, on pourrait ramasser C'est un peu à cause de ce que tu écoutes qu'il a recommencé à faire des entrevues.
J'y parlais et j'étais comme on pourrait ramasser de l'argent pour ta fondation.
Mon ami
PB, il a un podcast.
Il a fait un live. Il a ramassé 800 pièces.
Il a dit, ah, PB Rivard.
J'étais comme, Chris, c'est bien hot
qu'ils vont connaître
PB Rivard.
Il est hallucinant.
Ils vont des chances.
Moi, je ne l'ai pas rencontré souvent,
mais les fois où je suis rentré
dans une pièce où Yvon était là,
tu le sens, tu le sens.
On dirait qu'il y a une énergie.
C'est le fun, ça nous prend ça.
Il y a deux regrets
que j'ai par rapport à Yvon.
C'est le premier galet des Oliviviers le 90 je suis au 91 chanel nation pour tolérance 0 qui y vont et
l'a pu s'accorder lui j'ai hâte je me suis la blonde que j'avais l'époque à sa vie je vais
une fois tu as dit vous je prends une photo j'étais non non non j'ai comme figé j'ai
quasiment été bête parce que si je voulais pas faire mon tête devant yvon j'ai pas pris de
photos je regrettais puis personne ne suit cette histoire-là.
Il y a à peu près 9-10 ans, je suis allé à la veille d'écrire mon prochain show.
J'avais croisé Yvon dans le Nord.
On s'est mis à jaser et je disais ça.
Il m'avait dit, écoute, si jamais tu veux jaser,
il m'ouvre une porte.
Il m'avait invité à jaser.
Je suis allé dîner avec lui dans son restaurant qui est à Place des Arts.
Je ne sais plus du nom.
On était juste les deux.
Écoute, il m'a raconté des affaires que je ne rencontrais jamais sur des moments
tough qu'il a vécu dans la vie, mais des confessions.
Tout le long que j'étais assis, je me disais, je ne peux pas croire qu'il aime tout ça.
Il me parlait comme si on était les plus
grands chums et les plus vieux chums
au monde. Encore là, j'ai refusé
de prendre une photo avec. En fait, je n'ai pas demandé,
j'ai choqué. Depuis ce temps-là, je me suis dit, tu sais quoi,
tu vas faire ton esti d'œil. Je me souviens quand j'ai vu
ta photo, évidemment, quand il est venu
faire ses écoles, j'ai fait tabarnak.
J'étais vraiment envié.
Moi, mon regret
n'est pas avec Yvon,
mais c'est drôle
parce que, tu sais,
mon show
sur lequel je travaille,
ça s'appelle
Vieux Garçon
puis ça m'a appelé
à refouiller
dans mes relations,
mes vieilles relations,
tout ça.
Puis ma relation
avec Annie a été vraiment importante pour moi, tout ça. Puis ma relation avec Annie a été
vraiment importante pour moi.
Puis trois ans quand même, c'est pas rien.
Puis
moi, j'ai quitté
Annie.
Il y a quelque chose qui me disait
qu'il fallait que je quitte
parce que
moi, je veux pas d'enfant.
Je sentais que j'étais pas l'homme
qu'il fallait pour elle mais
il y avait ces espèces de jokes là
tu sais quand le gars qui travaille
dans la business du beau-père
tu comprends ce que je veux dire
tu sentais
que
le fait que son père c'était Yvon Deschamps
moi je savais
que j'étais avec Annie pour les bonnes raisons
j'avais aucun
mais je pensais pas
juste, je recevais
je recevais pis il y a des humoristes
c'est pas vrai là
non c'est pas vrai
c'est pas vrai parce que je recevais des jokes
pis je nommerais pas personne
il y a des humoristes que à ce jour j'haïs encore
jusqu'à aujourd'hui.
Pour vrai? Ouais, ouais.
Dans deux jours, nous allons avoir des noms.
Attends une minute!
Oui!
Tabarnak! Tu vas voir la rock!
Tu vas voir!
C'est toi qui l'as juste
mal pris. Peut-être. Parce que
personne, personne
pensait ça. Mais pas juste ça, c'était de l'a juste mal pris. Parce que personne pensait ça.
Pas juste ça, c'était de l'envie
avant tout.
Qu'est-ce que tu penses?
Parce que vraiment,
passer Noël, c'est des gens qui n'auraient pas
voulu ça.
Je comprends ce que je veux dire. L'image est là.
Mais bref.
C'est drôle
parce qu'en réécrivant Vieux Garçon,
je refouillais là-dedans et je me rendais compte
que c'est quand même un certain regret.
C'est un regret.
Quand je suis parti, il y avait un coup de tête,
puis il y avait une affaire.
Je suis content de l'avoir fait aujourd'hui
parce que je vois quelle personne elle est
et je vois que je ne suis pas la personne qui aurait pu
l'amener là, mais
il y a quand même un regret.
Tu aurais pu être plus doux dans ton...
Plus
en paix avec ça, ouais.
Pas quitter en faisant fuck you.
En faisant tabarnak, si!
Je ne veux pas que le monde me dise ça.
C'était comment sortir avec la fille de Claude Meunier?
Il y a quelque chose.
Il y a-tu une fille, Claude Meunier?
Oui, elle a genre 10 ans aujourd'hui.
Elle a 7 ans.
Oui, c'est ça.
Claude Meunier, c'est drôle parce que je l'ai croisé une fois dans une soirée,
genre soirée bénéfice, puis j'ai échangé une phrase
pis c'était pis
tu sais quand t'as l'impression que t'as été maladroit
ou que t'as
tu sais pas compris ou à tout cas
ça fait chier là
Claude Meunier
moi c'est drôle je m'entraîne au même gym que lui
Claude il joue énormément au tennis
pis dans le gym où je vais il y a un club de tennis
pis on se croise souvent dans le locker.
C'est vraiment, salut, des discussions.
Je ne sais pas, 5-6 minutes.
À chaque fois,
je fais comme toujours.
À chaque fois qu'on dit, attends,
j'ai déjà au moins une vingtaine
de conversations. Je ne te parle pas de 2-3.
Je viens de parler
avec Claude Meunier.
Il y a quoi d'absurde? Tous ces gars-là, trois, là, tu sais, pis je fais ça. Je viens de parler avec Claude Meunier. Claude Meunier, tu sais.
Y'a quoi d'absurde, tu sais, tous ces gars-là,
tu sais,
vu qu'ils étaient là avant nous autres,
on est tout le temps surpris qu'ils sont conscients qu'on existe.
Mais ça prend ça pour garder une certaine balance
aussi. La journée que t'as plus d'idoles
pis de gens qui
t'intimident un peu, si on peut appeler ça de même,
tu sais, qui te ramènent à taille,
qui te donnent une dose d'immunité.
Ça prend ça.
C'est ça que j'aime.
Quand tu parles à la relève,
tous ceux qui sont arrivés après nous autres,
même ceux qui sont plus hauts que nous autres,
ils nous voient comme si on était plus hauts qu'eux autres
vu qu'on était là avant.
Tu penses?
Tu penses qu'il y a une ancienneté?
C'est ça, récemment.
J'ai ma montre, j'ai ma montre, 25 ans.
Moi, je n'aimerais pas le nom.
Pas tout le monde.
Mais moi, je me souviens,
le fameux party,
je ne sais plus si c'était les 15 ans,
le fameux party au Manoir des Vendée-Champs,
justement.
Oh, Chris, le party qui a bien fini.
Exact, qui a super bien fini.
Mais,
je me souviens, on était une gang.
Je ne veux pas croire qu'on rit un viol.
Oui, mais,
il y a moi, il y a Stéphane Rousseau,
il y a Mario Jean,
il y a deux autres personnes.
Il y a la fille qui criait et qui graphiguait dans la porte.
Et,
excuse-moi,
je n'aimerais pas les deux autres personnes
mais
il était en ascension
il était comme
évidemment
Yvon nous recevait, on était sur bord de souper
puis il venait dire bonjour à tout le monde
puis je me souviens qu'une des personnes
que je n'aimerais pas, il a fait
ils vont blablabla
parce que lui ça allait super bien,
puis il était comme, il commençait à être en haut de l'échelle
de notre génération.
Par là, ils vont comme si
les deux étaient égaux.
Et je te jure,
tout le monde s'est tranquillement prové de reculer
en silence, genre, tabarnak,
je peux pas croire, tu comprends-tu?
Quand tu perds cette notion-là,
d'après moi, tu perds quelque chose de très précieux
dans ta carrière. Ça te prend, cette personne-là.
Il ne faut pas te perdre
le « wow ».
Ça veut dire qu'il ne faut pas que tu perdes ton humilité.
That's it.
Il ne faut pas que tu perdes ton humilité.
On le perd tout de même, Mike, le petit tantôt.
Oui, on le perd, mais si tu ne le retrouves pas.
Si tu ne le retrouves pas.
Oui, c'est clair.
Tu es fini. Tu ne fais pas long feu. Il faut que tu retrouves pas, si tu ne le retrouves pas, tu es fini.
Tu ne fais pas long feu.
Il faut que tu retrouves ton humilité.
Ça fait partie de la carrière de penser que tu es la plus belle chose au monde.
Exactement.
C'est normal qu'un jeune artiste... Non, mais c'est vrai.
Wow!
C'est normal qu'un jeune artiste,
qui a beaucoup d'amour,
il part et il se pense... C'est quoi ça? Vodka? C'est de la vodka. jeune artiste, à un moment donné, qui a beaucoup d'amour, il part et il se pense comme...
C'est quoi ça, vodka?
C'est de la vodka.
Vodka. Moi, je suis sur la gin.
Gin, fils du roi.
Ils ont gagné des prix.
Bon, on va vous laisser faire des shooters,
estimez-vous.
Mais à un moment donné, à force...
Comment ça que les deux ivrognes
sont les deux seuls
qui n'ont pas retrouvé des fils
dans les dernières années?
Oui, c'est ça!
Tu ne t'es pas fouillé assez longtemps, Mike.
Oui, attends une minute.
Tantôt, je coupe
ce que je disais, mais tantôt, Maxime
te dit, mon fils
m'a remis.
Je n'ai pas voulu
arrêter, mais c'est vrai,
récemment, dans les
dernières années... Pas récemment, je l'ai avoué, j'en ai parlé publicement il y a quelques années,
ça fait quand même six ans qu'il est dans ma vie.
J'ai vu que tu as fait une vidéo avec ton gars récemment.
Tu as vraiment hâte,
il est punché ton gars.
Il a 11 ans, Chris, honnêtement,
j'ai deux enfants différents, mais avec une aisance
que j'ai envie dès leur jeune âge.
J'ai fait une vidéo parce que
on a fait une espèce de story
pour Old Spice. Il y a Chris, il y a Punchy.
Honnêtement, depuis un bout,
moi, je me rends compte que je suis un bon père
quand ils ont 10 ans et plus.
C'est là que je ne me retiens pas.
Non, sérieusement.
Le bout de plate,
les couches, ça ne s'intéresse pas.
C'est moi de l'entendre.
Sérieusement, je te dirais que notre relation
dans les derniers 4-5 mois,
c'est surtout de...
Pendant le confinement,
on allait prendre une marche ensemble dans le vieux.
C'est la première fois que je me rendais compte
que c'était plus un petit cul, mais un jeune homme
que j'avais dans les mains et qu'il me posait des questions.
C'est la première fois qu'il me parlait.
Des fois, j'aime ça l'agacer avec des filles qu'il trouve cute.
Là, il rougissait pas, tout gêné. Il m'en parlait.
J'ai fait « Ah, Karen, ça fait que... »
Moi, ça a été un super beau cadeau.
Parce que tout le monde connaît l'amour que j'ai pour Léviat.
J'ai le privilège de travailler avec elle.
C'est un amour instantané.
Quand j'ai su que William était dans ma vie...
Tu ne vas pas faire des films avec ton gars?
Non, mais Chris, mon gars, ça a l'air qu'avant même que je rentre dans sa vie,
il disait à sa mère, parce qu'il était fan de Dominique et Martin plus jeune,
il est rendu fan de Yannick Desmartinaux.
Avant même qu'il sache que je suis son père.
Il aime les bonnes affaires.
Ah, mais Chris.
Et là, il disait,
moi, j'aimerais ça raconter des blagues aussi dans un micro.
Puis quand on tournait Maxi Léviat la dernière saison,
on a tourné une couple de scènes au Terminal.
Puis, en même donné, on était comme
on tournait une scène dans la loge
puis Mouliam est monté sur scène
puis il faisait rire l'équipe technique en faisant du Yannick
de Martineau.
Pendant que nous on a tourné ailleurs.
Non, mais honnêtement, je me pose la question, je me dis
peut-être que le prochain show, ça va être pour une série.
C'est drôle parce que moi, j'ai déjà vu
des humoristes faire du Maxime Martin.
Pour vrai?
En Abitibi,
j'ai vu le premier show.
Peut-être pas le premier show.
De qui?
Cathy Gauthier.
Cathy Gauthier.
Elle faisait du Jean-Michel Anctil.
Puis, entre autres,
du Maxime Martin.
Mais genre, tu veux dire
qu'elle faisait du Gad Elmaleh?
C'est ça que tu es en train de dire?
Non.
Elle travaillait.
On jouait dans un bar qui s'appelle O'Toole, je pense.
Oui.
Puis il y en avait un à Val-d'Or.
Puis elle travaillait là-bas.
Ça fait que c'était ses premiers shows qu'elle faisait.
Puis elle faisait ce qu'elle voyait dans les galas,
juste pour rire.
Non, mais je me souviens de ça,
parce qu'elle m'avait dit qu'au début,
elle faisait des gags, pis je trouve ça très flatteur
de sa part, tu sais.
Elle était bonne, elle était bonne.
Je voyais déjà qu'elle était bonne à ce moment-là, tu sais.
Mais je pense que j'ai dit
qu'elle peut pas faire ça.
J'ai dit, tu peux pas faire ça, mais t'es serveuse,
fait que c'est correct, mais fais pas ça, tu sais.
Fait qu'amène-moi un autre drink.
Amène-moi un autre drink, Amène-moi un autre drink.
Et ne fais pas ça.
Fais ça.
Mais vraiment.
Ça fait quand même 2h43.
Je cherchais une question pour vous finir.
On va closer ça avec une dernière question.
Une dernière question.
Moi, j'en ai un sou.
Je vais dévoiler trop d'affaires.
À peine, Perud. Àiler trois d'entre eux. Non, mais à peine,
Perid.
À peine.
C'est léger.
Il n'y a personne qui a remarqué.
Je suis vrai,
mais j'ai respecté
le concept de sous-écoute.
C'est vrai.
Écoute,
tu l'as vraiment respecté,
tu l'as habité entièrement.
Entièrement,
puis pour vous deux aussi,
parce que Mike,
je ne te sens pas très sou.
Moi, j'ai juste bu, quand même, j je te sens pas très saoul. Ben, moi, j'ai juste
bu, ben quand même, j'ai bu pas mal.
J'ai bu ça.
Attends, ça.
C'est la Slim & Clear à 2,5.
Oh, t'as venu, t'es rendu à 4.
Ça,
plus,
j'ai ça qui est de la vodka.
Puis, j'en avais bu un autre
vodka avant. Fait que j'ai eu une demi-bouteille Puis je n'avais bu un autre vodka avant.
J'ai bu une demi-bouteille de vin puis beaucoup de gin.
Il y a une petite question.
Est-ce qu'on va faire un remake d'Animal House
avec John Belushi?
Toi, t'as bu quoi? T'as bu de l'eau?
J'ai bu de l'eau puis deux bières sans alcool.
Bon, OK. C'est quoi la dernière question?
Ben...
Ouais.
OK. Attends, on va venir sur un punch-out de marde? C'est ça que t question? Ben, ouais.
Attends, on va ouvrir sur un punch-out de marde, c'est ça que t'es en train de nous dire?
Ben non, mais Christy, c'est à vous autres de le rendre drôle.
Vas-y, vas-y.
Paris va répondre quelque chose.
Non, mais c'est une question quand même intéressante,
vous avez des longues carrières jusqu'à maintenant.
Ça vous est-tu déjà arrivé
qu'un fan ou une fan
vous track down jusqu'à chez vous
et aller cogner à port? Moi, j'ai eu un fan weird arrivé qu'un fan ou une fan vous track down jusque chez vous.
Moi, j'ai eu un fan weird qui m'a tracké jusqu'à chez nous
et il me gère depuis 22 ans.
Tu voulais-tu un punch-out?
C'est pas mal de punch-out.
Voilà.
Non, mais je veux vos vraies réponses.
On va retrouver
c'est juste pour vous dire, ouvrir le bal
vite vite, c'est arrivé
que moi et Daniel on est frères
quelqu'un est allé cogner chez ma mère
pour dire
c'est vrai que c'est un des chickens
ah ouais
j'entends l'histoire weird de tout le monde
c'est pour un gars qui a une carrière avec qui il a passé
assez fucked up, j'ai jamais eu ces affaires-là.
La fille qui t'écrit 50 000 messages.
L'affaire la plus weird qui m'est arrivée,
je me souviens, c'était au Dagobah,
après un lundi, juste pour rire,
vers la fin.
Livia avait peut-être deux ans.
Elle avait eu une couple de photos
dans des journaux, dans des revues.
Il y a un couple qui est venu me voir.
Elle était quand même cute.
Son chum était derrière.
Elle me dit, j'en ai parlé avec mon chum.
On serait d'accord que tu nous fasses un enfant.
Je pensais qu'il niaisait.
C'était 2h du matin.
Tout le monde était un peu gorlo.
Je lui dis, je suis sérieux.
Son chum est derrière.
Il me regarde.
Ce n'était pas le gars le plus cute au monde.
Il était comme chanceux d'avoir cette fille-là dans sa vie
et il me dit non mais regarde-moi la fâche
en crise, j'aimerais ça que tu fasses un enfant
ma blonde, et tu dis il était prêt à signer des papiers
en plus d'être laid
il a zéro confiance
je fais des bouquettes
j'ai du crise de bons spermes
on va pas finir là-dessus on va pas finir sur ton je fais des beaux kids, j'ai du Christ de bons spermes dans ma main.
On va pas finir là-dessus,
sérieux, on va pas finir sur ton beau sperme, là, tu sais.
Mais moi,
ça m'est jamais arrivé,
moi, j'ai pas
ce fanbase-là,
tu comprends? J'haïrais pas
ça, avoir ce fanbase-là un peu fou
qui tue jusqu'à chez vous.
T'as des filles
folles
avec des hommes laids
folles
t'as carrément pas
qu'on te mette
t'as pas une folle
qui te penasse de mort
parce que t'as pas répondu
à son texte
exact
fait que moi
j'ai pas ça
j'ai pas connu ça
personne
pis si quelqu'un
vient sonner chez nous
y'a pas de sonnette
tabarnak
parce que quand j'ai rénové
j'ai oublié.
Elle va cogner, puis je vais regarder.
J'ai mis des fenêtres frostées.
Je vais regarder. Ah non, je ne connais pas.
Je ne réponds pas, tabarnak.
Vous n'avez jamais eu, mettons, quelqu'un
que, tu sais, dans le temps qu'on faisait la tournée
des morts, tu sais, qu'il y avait Trois-Rivières, Victo,
Québec, Audagne, vous n'avez pas, mettons,
une fan qui était là et qui disait,
« Hey, je suis venu te voir l'autre fois. »
Puis je suis revenu là.
Moi, souvent, elle est venue te voir l'autre fois.
C'est en ce moment qu'il y en avait une tabarnak
qui avait baisé avec toi et avec moi.
Je me souviens d'un show à Rivière-du-Loup.
C'était à Rivière-du-Loup.
Elle s'appelait Stéphanie.
Ce soir-là, tu es rentrée à l'hôtel et tu es venue
cogner à ma porte. Elle avait dit « Elle veut nous prendre
toi et deux. »
C'est elle qui vous nous prendre toi et deux.
C'est elle qui vous a pris toi et deux, c'est pas vous deux qui l'avez pris.
Moi, je n'y ai pas été parce que moi,
je n'ai jamais fait de trip à trois avec un de mes chums.
Si je vois la face que tu fais
quand tu viens, je ne peux plus jamais te parler.
Moi, j'ai vu le numéro des...
En même temps,
j'interviens, mais peut-être que si tu vois
la face quand il vient, tu peux vraiment
commencer à y parler pour de vrai.
Peut-être que c'est vraiment la façon d'apprendre à te connaître comme dimanche.
Exact! Tu peux dire
« Oh! Chris! Ok, c'est ça!
Bon, good! Si je voulais te le dire,
j'ai goût...
Ouais, ouais, c'est ça. »
Clairement.
Moi, je vais répondre
à cette question-là, mais
moi, quand ma nouvelle maison, ma nouvelle maison, ça fait 5 ans, je vais répondre à cette question-là. Moi, quand ma nouvelle maison,
bien, ma nouvelle maison, ça fait 5 ans, je suis-tu,
mais il y avait des kids qui aimaient ça,
sonnaient à ma porte,
puis ils mettaient des photos du petit Jérémy sur ma porte.
Parce que c'est drôle.
Parce qu'ils pensaient que j'allais faire...
Ah, mais Cali, vous êtes bien taquins, les boys.
Puis,
là, ils faisaient ça.
C'est pour ça que j'ai mis plein de caméras
chez nous. Pour vrai?
Moi, chez nous,
on dirait un bunker
des Hells. J'ai 71
caméras.
Puis, un moment donné,
les kids,
la dernière fois qu'ils ont sonné,
j'avais, ils ont sonné ma blonde
a juste pété
sa coche, j'avais un batte de
baseball dans le salon, a pogné le batte
de baseball pis a commencé à courir
après les kids
les kids t'as comme
tu es une criss de folle
tu es une criss de folle
pis ils sont gémérvanés c'est bien comme quoi Les kids, t'es comme, « Tu es une Christophe! » « Christophe! » Ils ne sont jamais revenus.
Ils ne sont jamais revenus.
C'est bien comme quoi que ça prend une blonde forte dans la vie de toi.
Je m'ennuie de Marie.
C'est hot, ça.
Ça prend une Christophe dans ta vie.
Mets-en, mets-en.
Merci beaucoup, les gars,
d'avoir été là.
Je suis content de voir la face de tous les deux.
Malheureusement, le podcast a duré
longtemps. Yann est mort
il y a 22 minutes.
Yann est mort.
Merci Michel.
Chris, je vous embrasse fort. J'ai hâte de vous voir.
Oui, vraiment, c'était le fun.
Gros merci Max. Gros merci Ferid.
Ciao les boys.
On se revoit bientôt, je laisse le temps sur 5.