Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #100 – (Michel Grenier et Yan Thériault)
Episode Date: February 6, 2017Cette semaine, un épisode tout spécial pour souligner le centième épisode de Sous Écoute. Mike reçoit son agent, Michel Grenier avec qui il partage sa vie professionelle depuis plus de ...20 ans, et Yan Thériault, réalisateur de Sous Écoute. Anecdotes de tournées et réflexions sur la porno. Un salut tout spécial à Jason Babin, notre Web PR, Alexis Poulin qui s'occupe de l'audio et tous les employés du Quatier Latin. https://youtu.be/_tlWMaIWIx8 ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comedy Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci!
Merci beaucoup!
Bonsoir! Bienvenue à la centième de Mike Ward sous écoute.
Moi, ce podcast-là, là, c'est
la troisième version de MyQuad
sous-écoute. La nouvelle version, ça fait comme un an
et demi. J'essayais de trouver
c'était quand le premier
épisode. Je pense que c'était en 2009
qu'on avait commencé
ça, mais j'ai
aucune idée. C'est ça qui est weird.
Tu sais, le pas, mettons, tu sais, un show
télé, quand ils fêtent la centième, ils savent c'est ça qui est weird. Tu sais, le pas, mettons, tu sais, un show télé, quand ils fêtent la
centième, ils savent
c'est quand ça a commencé.
Moi, j'ai aucune idée,
esti.
Fait que c'est weird. C'est quand même weird.
Mais c'est Yann qui m'a dit
que c'était la centième.
Fait que c'est peut-être même pas la centième.
Pour de vrai,
je le saurais même pas.
Peut-être l'épisode 82.
Mais Yann a fait « C'est cool que tu m'invites ».
Ce soir, vu que c'est la centième,
l'équipe de Mike Woods sous-écoute est vraiment assez réduite
comparée à des shows télé.
On a Alexis qui
présente le show.
On a aussi
que c'est lui, sa job,
c'est de me faire ma gueule
à la fin. Sa job, c'est de faire
voici le show, puis
tu fermes ta gueule.
Il m'éclaire pour me dire
que c'est assez parlé.
Il y a Jason Babin qui est qui m'éclaire pour me dire que c'est assez parlé, va-t'en.
Et il y a Jason Babin qui est au Nouveau-Brunswick.
Lui, sa job, c'est les réseaux sociaux.
À chaque fois que vous envoyez un message
de « Hey, je vais aller voir Michael,
il faut-il arriver de bonne heure? »
Le gars qui te répond,
c'est quelqu'un qui n'est jamais venu.
Ici.
Fait que t'as des
conseils d'un gars
qui vit dans une autre province.
Tu sais, souvent,
les grosses compagnies, ils engagent
genre du monde en Inde, t'appelles
pis c'est genre quelqu'un en Inde qui répond.
Nous autres, c'est quelqu'un au Nouveau-Brunswick.
Fait que c'est le même pattern.
Pis il y a
moi, Canip, et il y a les deux personnes que j'ai sur le show aujourd'hui. C'est le même pattern il y a moi qui anime et il y a les deux
personnes que j'ai sur le show aujourd'hui
un c'est le réalisateur
l'autre c'est mon gérant
c'est lui qui appelle le monde, qui boucle le monde
j'aimerais ça qu'on leur donne une bonne main d'applaudissement
pour la centième
voici Yann Thériault et Michel Grenier.
Comment ça va, Yann?
Yes.
Yes.
Michel qui boit,
que Michel ne boit jamais.
C'est ça. Profitez-en.
Oui, non, c'est vrai.
C'est rare.
Puis, veux-tu être plus loin?
Moi ou Yann?
Je suis trop proche de toi.
Non, non, OK.
Mais là, c'est ça.
Toi, tu dois savoir, es-tu bien placé?
Parce que ce serait drôle si tu ne savais pas où te placer.
Là, avant de commencer ça, ça, c'est ton drink à toi? Oui, je prends la même affaire qu'à toi. Là, avant de commencer ça, ça c'est ton drink à toi. Oui, j'ai pris, je prends la même
affaire qu'à toi. Ok, excellent.
Je trouve que t'as une belle quête,
t'as tout le temps une quête de la boisson
qui coûte le moins la boisson, mais qui
saoule le plus, fait qu'à ce temps-là, je te suis.
Je fais comme, si il a des
bonnes idées, lui, ça doit être bon.
Fait qu'à ce temps-là, je lui demande tout le temps la même affaire qu'à toi,
pis là, je fais comme, ah, il a réussi ce coup-ci. C'est pas mauvais, par exemple, pour deées, lui, ça doit être bon. Fait que à ce stade, je lui demande tout le temps la même affaire que toi, pis là, je fais comme... Il a réussi, ce coup-ci.
C'est pas mauvais, par exemple, pour de vrai.
Vodka, comme tu disais.
Ouais, non.
Ça sonne dégueulasse, mais ça saoule.
Ouais.
Je me sens un peu tout seul.
C'est quoi, t'as pris?
Ben...
C'est un Bailey sur glace?
Ouais, Bailey sur glace.
On dirait un's sur glace.
On dirait un petit quick.
Un petit quick, mais je vais vous suivre.
C'est-tu ton premier drink de 2017?
Oui.
Ils sont en janvier, quand même.
Oui, c'est ça.
Je sais que toi, c'était le premier à minuit,
mais moi, c'est là.
Mais c'est un bon. Le Bailey's, c'était le premier à minuit, mais moi, c'est là. Mais moi, c'est ça.
Mais c'est un bon... Le Payliz, c'est bon.
C'est comme crémeux un peu.
Oh, regarde ça. On verra, là.
Ça commence
demain. C'est comme un aéro qui a fondu.
Ça goûte...
Ça goûte... C'est ça.
C'est un...
C'est un drink de grosse Madame Triste.
Ça goûte... Ça goûte de grosse madame triste.
Ça goûte la grosse madame triste.
Tu sais, la grosse qui est comme... Je mange pas le point vite.
Je mange pas le point vite.
C'est quoi le drink vert?
Tu sais, c'était super populaire dans les années 80.
Non, crème d'amande.
Crème d'amande.
Tu t'es-tu déjà saoulé sur une crème d'amande?
Jamais saoulé.
Je me suis saoulé sur une crème d'amande. Ça, tuoulé. Je me suis saoulé sur une crème d'amande.
Ça, tu l'as...
Ouais, tout le monde fait...
Ah, tout le monde s'en souvient.
On a tous fait une brosse.
C'est...
T'arrêtes la crème d'amande le jour où tu as viré une brosse complète.
Ouais, mais ce qui est le fun, c'est que ça goûte bon quand tu vomis.
Ça goûte bon quand tu vomis.
C'est la seule affaire qui est le fun à vomir.
J'avais du verre séché tout le tour de la bouche.
J'étais saoul.
C'était un party où c'était des riches.
C'était le fils d'un riche.
Je me souviens, il y avait un chalet.
Il n'y avait pas de mur à rien.
C'était comme un loft.
J'étais rendu tout seul là-dedans.
J'étais au milieu.
Il y avait la femme de ménage qui passait la balayeuse
autour de moi.
Ça faisait attention
pour pas me...
Elle faisait le tour de moi.
Elle évitait le déchet.
Elle, elle...
C'est une femme de ménage qui évite le déchet.
Elle avait peur en crise de perdre sa job.
Tu sais, moi,
mettons, je suis une femme de ménage,
il y a quelqu'un qui dort dans la cuisine,
je vais faire quoi? Je vais faire
le salon. À place,
mais elle, elle était comme,
je ne veux pas perdre ma job.
C'est drôle que tu dis,
c'est des riches.
Pourquoi?
Parce que moi, j'avais une Stella,
en haut de ça, tout le monde était riche
pour moi là tu sais
il y avait de la crème de menthe verte
fait qu'ils sont riches
ouais c'est ça tu sais
le pire l'autre fois
moi et ma blonde
on s'est dit
moi chez nous
j'ai un bar
qui est pas mal stocké
là tu sais
pis j'ai de tout
mais l'autre fois
j'ai fait
Chris ça me prendrait
des crèmes de menthe
tu sais pour vraiment faire
j'ai de tout
tu sais parce que dans le temps il y avait crème de menthe verte Pour vraiment faire j'ai de tout. Parce que dans le temps,
il y avait crème de menthe verte et blanche.
La blanche?
Oui, il y avait la crème de menthe blanche aussi.
Je ne sais pas. Elle,
c'est les super riches qui avaient ça.
C'était le 1%.
Les riches
de l'Abitibi, il y avait la verte,
mais à Westmount, c'était
la blanche.
Ça, c'est dans le temps
que tu vivais en Abitibi?
Oui.
Ça fait combien de temps que tu es parti de là?
Je suis arrivé ici à Montréal en 1999
pour travailler pour une shop
qui s'appelait Cine Group,
qui faisait des dessins animés.
J'étais super fier de travailler là-dessus.
J'avais travaillé sur le film Heavy Metal 2.
Le film Heavy Metal 1,
c'est un espèce de film culte
d'animation. Tu te souviens-tu de ça?
Heavy Metal 1,
c'est la crème de menthe verte de l'animation.
Le monde nous en rappelle,
il faut voir.
Non, il y a personne.
Je sens que...
Oui, je me rappelle.
Oui, c'était fou.
En tout cas, j'étais tout fier de travailler là-dessus,
mais en fait, c'était de la scrap.
Ils ne nous payaient pas.
Je suis arrivé ici, puis après ça, il y a un ami qui m'a appelé.
Il dit, viens travailler à RDS.
Tu vas faire la mise en onde.
C'est que tu attends.
Tu attends, admettons, tu regardes une game de tennis.
Puis là, quand ils annoncent la pub, on passe à la publicité. Là, c'est toi qui'attends pis t'attends mettons tu regardes une game de tennis pis là quand c'est
quand ils annoncent
la pub
hé on passe à la publicité
là c'est toi
qui paye sur la pub
mais moi
attendre
je suis un TDA
attendre pour payer
sur un piton
c'est vraiment ma mort
fait que là
j'attendais
pis d'un coup
hé on s'en va à la pause
pis là on tombe au noir
là je faisais
oh
là oh
Chris c'est moi
qu'il faut qu'il fasse ça
fait que là
je partais à la pub
t'as gardé cette job-là combien de temps? »
« Je l'ai pas gardée. »
Le boss, il venait me voir.
C'était avant les fêtes.
J'étais pour remplacer pendant les fêtes.
« T'aimes ça, hein? »
J'étais là « Non, j'aime vraiment pas ça. »
« Attends deux semaines. »
« Un autre deux semaines de training, tu vas triper. »
Je fais « Ah, OK, ça doit être ça. »
« Chris, ça sonne comme une agression sexuelle. »
« T'aimes ça? »
« T'aimes ça? Ah non!
Je suis vraiment pas heureux!
Non, t'aimes ça!
Je trippe!
C'était quasiment ça.
Puis après, c'est quand
t'es parti de RDS,
t'es allé à TQS?
Oui, puis là, je faisais du montage de nouvelles.
J'étais dans mon élément.
On faisait des montages de nouvelles vraiment rapides. C'était dans mon élément. On faisait des montages à nouvelles
vraiment rapides. C'était vraiment le fun.
J'ai appris. J'ai vraiment connu
tous les styles de montage vidéo.
J'ai passé de machine à machine
à AB Roll.
C'était des magnétoscopes, une série
de magnétoscopes. Après ça, on est tombé
sur Avid et les ordinateurs.
Les vieux monteurs,
ils devaient capoter.
Quand le virage
ordinateur
est arrivé,
qu'eux autres qui étaient bons aussi,
coupés et tapés,
ils devaient faire comme « Ah, gollis! »
C'était bien compliqué.
Il y en avait là-dedans qui n'avaient jamais touché à des ordinateurs.
Ce n'est pas juste d'apprendre le logiciel de montage.
C'était d'apprendre Windows XP.
Tu sais, Windows 98.
C'était d'apprendre la vraie informatique.
Fait que là, on repartait du début.
Moi, tu sais, j'ai évolué avec ça.
Dès que j'ai eu de l'argent de m'acheter un ordinateur,
je m'en suis acheté un.
Mais il y en avait des plus vieux, eux autres,
ils n'avaient jamais touché à un ordinateur,
même pas envoyé de courriel.
Puis là, il fallait qu'ils embarquent dans des logiciels
très complexes de montage.
C'était comme ça.
C'est ça qui est drôle.
Moi, pendant le temps des fêtes, je suis allé chez Michel
pour fêter le réveillon chez sa mère.
Puis à un moment donné, ta mère m'a dit quoi?
Tu sais que souvent, on dit tout le temps,
plus ça change, plus c'est pareil.
Fait qu'elle a dit, hey, ça change.
J'ai fait, ah, c'est la même affaire que dans le temps, plus ça change, plus c'est pareil. Elle disait, ça change. J'ai fait, c'est la même affaire que dans le temps.
J'ai vu dans son regard
que pour elle, tout a changé.
Vu qu'elle est née en 1936.
Elle est née, c'est ça, à peu près?
36.
Tabarnak, elle,
les 10 dernières années.
La télé au Québec, c'était en 52.
Elle est née avant la télé.
Elle était déjà assez vieille
pour qu'elle soit sortie d'un bar
quand la télé a été inventée.
Exact.
Imagine aujourd'hui
le fait qu'elle ait un iPad.
Anecdote vraie. La première fois,
elle a envoyé un courriel. J'étais à côté d'elle.
Elle voulait envoyer un courriel.
Je pense que c'était un ami
qui était en Amérique du Sud.
Je dis, elle l'envoie.
Elle fait,
bon, elle va l'avoir dans quatre jours.
Elle, elle pensait qu'un courriel,
c'était la même durée
qu'une lettre normale.
Tu ne mets pas ça sur du papier.
Il faut que vous comprenieziez pour cette génération-là,
c'est quelque chose.
Ils ont tous vu et ils ont été des coupons de ration.
Nous autres,
on dépense au-dessus de nos limites.
Toi, tu as connu l'Internet
en quelle année? Tu étais geek en Christ.
Quand tu as commencé ton blog, tu faisais tout
en HTML. Tu connais tout.
Moi, j'ai commencé un blog
avant WordPress.
Fait que moi, j'ai appris
l'HTML pour... Au début,
il y avait un programme, je ne me rappelle pas
c'était quelle année,
c'était peut-être 97,
18,
quand j'ai eu mon premier
premier ordi avec
Internet.
Ça venait avec un programme faire un site web. mon premier ordi avec Internet. Puis là,
ça venait avec un programme
« Faire un site web ». Puis j'avais fait
un site web baboche comme ça,
ça ne se peut pas. Puis après,
quand je voulais le modifier,
ça allait bien que j'avais mon programme baboche.
Puis genre, en 98-19,
j'avais changé d'ordi.
Puis là, il n'y avait plus de programme pour modifier
mon affaire. Fait que j'avais acheté un livre
l'équivalent
des HTML for dummies
mais c'était avant la série
for dummies
fait que j'ai appris l'HTML
vu que c'est super simple
comme langage
pis c'est ça
moi dans le temps mettons faire
l'équivalent d'un tweet,
un petit joke, ça me prenait
une journée et demie parce que
il fallait que je trouve une photo
comique pour me mettre en haut
pis là, écrire blablabla
pis whatever, le gag que je faisais.
Mais, c'est...
J'étais tout seul
sur le web
en tant qu'humoriste.
Il y a personne qui mettait autant de temps, vu qu'il faut être stupide pour mettre autant de temps.
Penses-tu que c'est la contre...
Non, mais c'est vrai.
Moi, je me rappelle, un moment donné, j'avais vu...
C'était Daniel Lemire qui se vantait, qui était l'humoriste le plus populaire sur Internet.
Il se vantait qu'il y avait comme 100...
Je ne me rappelle plus si c'est 100 ou 300 personnes
par jour qu'il y avait de visiteurs.
Puis moi, j'en avais comme 2000.
Mais je n'étais pas connu.
Mais j'étais juste...
Tu sais, le site à Lemire, c'était
« Daniel va être en spectacle.
Voici des photos d'Oncle Georges. »
Puis moi, c'était des gags.
Des gags.
Moi, je mettais des gags.
Tu avais des gags, tu avavais des gags t'avais des pranks
des coups de téléphone, je mettais des coups de téléphone
audio, j'avais
trouvé un programme
ça c'était avant le streaming
qui faisait jouer des MP3
comme en streaming
ok, fait que personne
personne faisait ça
d'habitude il fallait que tu download
t'attends que tu f jouer. Moi, je sais pas
où j'avais trouvé ça. Tu payes ça sur Play.
C'était comme YouTube, mais juste audio.
C'était quand même bête. Penses-tu que ça a
contribué, ça, au fait que
t'es devenu populaire? C'est sûr.
T'as été un des premiers sur...
Moi, j'avais eu...
Moi, j'ai eu le genre de carrière
par bout.
J'étais bien populaire, puis après, là, le monde m'a haï. Puis après, je redeviens populaire, puis le genre de carrière par bout. J'étais bien populaire.
Puis après, le monde m'a haï.
Puis après, je redeviens populaire.
Puis le monde m'a haï.
Même dans les bars, c'était ça.
Quand j'ai commencé à travailler avec Michel,
ça allait bien.
Puis là, à un moment donné, le monde s'écœure de moi.
Parce que je vais trop loin.
Puis là, ils font « Asti, j'allais y ».
Avant, c'était la plus petite échelle.
Là, c'est la plus grande échelle. Fait que là, je suis comme habitué de « Asti, il m'ais y. Avant, c'était la plus petite échelle. Là, c'est la plus grande échelle.
Je suis habitué de...
Asti, il m'aime, il m'aime.
Je leur tape ses nerfs.
Il m'aime, il m'aime.
L'Internet, dans le temps, a réussi.
Moi, de 1998 à 2002,
je n'ai pas fait de télé.
Mais j'étais juste...
Tu étais présent sur Internet.
Je me souviens, tu avais fait une vidéo,
c'était-tu l'affaire de Cédrica?
Tu avais fait une vidéo
et tu envoyais chier TQS,
tu disais, TQS, je n'avais pas
le droit de passer cette vidéo-là.
Moi, j'étais dans la salle de nouvelles
et les boss de TQS étaient là.
Moi, en plus,
je ne l'avais pas mis sur YouTube.
Ça, c'est une des gaffes que j'ai faites.
Mais j'avais rien mis sur YouTube.
Vu que moi, je savais comment convertir les vidéos en flash,
fait que j'y convertissais moi-même.
Vu que je me disais, je vais attirer le monde dans mycroid.ca
au lieu des amener à YouTube,
qui est complètement stupide.
De nos jours, c'est stupide. De nos jours,
c'est stupide de faire ça, mais à l'époque,
je me disais, je vais avoir
du monde. Moi, c'était pour...
J'ai eu 12 000 personnes
sur mon site. Fait que là, quand il y a eu
ce scandale-là, puis je voyais
qu'ils jouaient ça aux nouvelles,
moi, je savais qu'il n'y avait pas
le droit. Vu que quand tu mets
de quoi sur YouTube, tu libères les droits,
mais moi, je ne libérais pas les droits.
Sur mon site, même, j'avais rajouté
une affaire copyright
Mike Ward 2007.
Tu avais dit embargo à TQS.
Toutes les autres pouvaient le prendre, mais pas TQS.
Fuck you, TQS.
C'était drôle.
J'ai tout le temps haï TQS.
Je ne sais pas pourquoi.
J'ai tout le temps haï TQS.
Crime que je t'ai trouvé visionnaire. C'est là que j'ai tout le temps haïs tes QS. Je ne sais pas pourquoi. J'ai tout le temps haïs tes QS. Mais crime que je t'ai trouvé visionnaire.
C'est là que j'ai catché.
J'ai fait comme, tu sais, un site web.
Lui, il a catché qu'il y a un site web.
C'est là, notons, tu sais,
si tu veux savoir de quoi sur moi,
appelle-moi pas pour une entrevue.
Va voir si mon site web, je l'explique.
J'ai fait, c'est ça l'avenir.
Tu files et tu sais,
tu es maître de ton propre branding,
de ton propre fil de presse.
À ce temps-là, souvent, on a des vieux réflexes de... Comme, mettons, quand j'ai gagné
humoriste de l'année au Canada anglais,
j'ai appelé Michel et j'ai fait
« Ah tiens, on devrait faire un communiqué! »
On a
ce vieux réflexe-là
de crème d'amande verte.
On fait un tabarnak!
On va le dire à la presse.
Finalement,
le best, c'est juste écrire sur Facebook
« Hey, hey, j'ai gagné un trophée. »
Puis là, ça devient
un article.
C'est drôle, toi, qu'une si grand-iole
au téléphone, tu parles en crisse,
mais tu n'écris rien sur ton Facebook.
Tu n'écris absolument
rien sur ton Facebook. Je n'écris absolument rien sur ton Facebook.
Je pense qu'il a appris
en voyant tous les humoristes
se mettre dans la marde.
Non, mais c'est juste que
je ne vois pas le fil
d'aller écrire,
« Hey, je fais ça. »
Tu remontes-tu,
il y a un gros problème,
et là, je vais sonner vraiment méprisant, mais depuis que Facebook est arrivé, tu sais, dans le temps des fêtes, on prend toujours une espèce de résolution, tu sais, à se dire, il faut qu'on fasse de quoi, tu sais. Moi, cette année, je me suis dit, j'aimerais ça faire un vlog, tu sais, de parler. J'aime pas ma voix, je trouve que ça sent de la marde, mais bref.
un vlog, je me suis dit, qu'est-ce qui n'existe pas sur le web? Parce que c'est important
autant tant qu'artiste, Mike
offre quelque chose présentement
que les autres artistes offrent pas. C'est pour ça
qu'il y a des fans. Tu comprends-tu? Je me suis dit,
qu'est-ce qu'il n'y a pas présentement sur le web?
Ah oui, quelqu'un de positif.
Parce que...
C'est...
C'est...
C'est ça qui est mauvais.
C'est que, tu sais, à chaque semaine, on est ici, on travaille,
les humoristes viennent gratuitement.
Mike vient, on fait ça.
Mike le fait par passion.
Tout le monde, on est ici pour rien, pour s'amuser.
Il y a quand même un épée qui va aller écrire en dessous de l'image.
Ça ne va pas bien.
Les commentaires, par exemple, de sous-écoute
sont moins désagréables
que pas mal
tous les autres réseaux sociaux.
Moi, j'ai trouvé une gradation.
Mais le fait qu'il y en ait, moi, ça me...
Il y a tellement de choix aujourd'hui.
Tu sais, moi, c'est ça la raison
pourquoi on le fait live. Tu sais, moi, au début,
ma cour de sous-écoute, c'était moi
sur Skype avec du monde.
Puis là, les commentaires, c'est « Asti, ça sonne le cul.
Ton Asti de Godson, c'est un imbécile.
C'est qui le reste d'incompétent? »
Mais c'était moi, tabarnak.
C'est sûr que Chris, ça sonnera pas.
Tu sais, le monde faisait comme « Asti, j'écoute Howard Stern.
Chris Howard Stern, il est payé 100 millions par année.
Il y a un studio à lui.
Moi, Asti, je fais ça de chez nous.
Fuck you, là.
C'est pour ça que j'avais arrêté.
On a recommencé avec Louis qui réalisait.
Mais là, ça nous coûtait de l'argent.
J'ai refait fuck you, Asti.
Puis là, ici, on a trouvé une façon de le faire,
que ça ne me coûte rien,
puis que les insultes que je reçois sont par rapport à toi.
Moi, je suis comme eux.
Je ne vais jamais, jamais lire,
sauf des fois, je mets des petits « eas easter eggs dans les sous-écoutes.
Je vais juste voir s'il y a du monde
qui les a vus.
C'est quoi les easter eggs?
C'est quelque chose de caché.
Il y a des petites surprises.
Il y a des petites surprises.
Il y a des petites surprises.
Je ne le dis pas. C'est des easter eggs.
Donne-nous un exemple.
Non, mais...
Donne-nous un exemple. Je peux le faire pas mal juste easter egg. C'est comme des théories.
Donne-nous un exemple d'un que tu as fait.
Je peux le faire pas mal juste dans mes capsules
de la nouveauté podcast, mais dans la
capsule de la nouveauté podcast, je filme
l'écran, moi qui
se promène dans le browser.
Dans le browser, il y a les liens
que tu as, tu as les
bookmarks, tu as la barre de
bookmarks. Là-dedans, jmarks là-dedans j'avais écrit
j'avais écrit
j'avais écrit des affaires que tu disais
genre
Christ que c'est drôle
c'est ça je trouve
weird
j'avais écrit
toutes les affaires de même
il y a 2-3 personnes
qui l'ont pogné.
Combien?
2-3 personnes.
On a comme 100 000 de côté.
2-3 personnes?
C'est 2-3?
Oui, je suis comme tout fier.
Moi, ça me prend juste 2-3 personnes.
Chris, il y a 3 autistes qui sont heureux.
T'es content?
Non, non.
Chris, ça n'a pas de sens.
As-tu déjà remarqué, là où est-ce que
les commentaires
en dessous des vidéos sont les plus
harmonieux, c'est les
sites de porn.
Tu n'as pas plus harmonieux que ça.
Allez voir des commentaires en dessous
des sites de porn. Tu sais, les pires,
tu as le journal de Montréal,
après ça, tu as YouTube, après ça, de Montréal, après ça, t'as YouTube,
après ça, t'as Facebook,
après ça, t'as Twitter.
Pis là, d'un coup, l'autre côté,
dans les plus harmonieux,
c'est comme « Wow, ça, c'était beau.
Oui, c'était beau, hein, Yvon?
Oui, c'était très beau. Wow.
Je la fourrais dans le cul.
Ah, moi aussi, je la fourrais dans le cul. »
Tout le monde s'entend bien.
Il y a comme une harmonie.
C'est vrai.
Je me dis, c'est peut-être la porn
qui va sauver le monde, un moment donné.
Quand tu regardes ça,
comme tout le monde
est heureux, c'est vrai. Tu regardes la porn,
tu te libères. C'est sûr.
Il y a juste l'amour.
Ça, on en a parlé un peu
le dernier show.
C'est devenu quasiment un cliché
d'humoriste américain. Mais c'est devenu quasiment un cliché du moraliste américain,
mais c'est qui
qui laisse un message?
Tu sais,
sur,
mettons,
fait,
parce que j'ai jamais
essayé de laisser
de message
sur un site de porn,
mais j'ai souvent
essayé de laisser
des messages,
mettons,
sur le site
du Journal de Montréal,
puis à chaque fois,
je fais comme,
là,
là,
ça fait,
il faut vous connecter,
là,
je fais,
ah,
fuck you,
esti, ok, fuck, qui mange la mer. Là, je fais, oh, fuck you, hostie.
Ok, je vous fuck, qui mange la marde?
Fait que là, mais ça veut dire
que le gars qui vient de se crosser,
qui a fait, t'es vraiment joli,
Sandy, j'aime ça,
publiez, vous devriez vous inscrire.
Ok, attends une seconde, là,
on va s'inscrire.
Tu sais, il y a...
on va s'expliquer.
Tu sais,
il y a...
C'est vrai pareil.
C'est vrai pareil.
Il y a des boutons partage que je ne comprends pas
sur les sites de porn.
Ah, il y a-tu des...
Tu sais, genre Facebook.
Facebook, il y a-tu...
Il faudrait,
je vais l'envoyer à ta mère.
On va dire, mon beau Mike m'a envoyé des nouvelles.
Surtout si tu es capable.
C'est ça qui est drôle.
Quand tu partages,
quand tu achètes des billets d'avion,
tu peux partager à quelqu'un.
Ça marque c'est quoi ton nom,
c'est quoi ton adresse e-mail. Tu peux écrire n'est quoi ton nom? C'est quoi ton adresse e-mail?
Tu peux écrire n'importe quoi,
inventer n'importe quoi. Je ne sais pas si c'est le même
pour le porn, parce que ça serait drôle.
Genre, je regarde une affaire de DP,
j'envoie ça à ta mère,
mais j'écris que c'est de
Daniel.
Bonne fête des mères!
Bonne fête, maman! C'est une même,
j'ai été créé!
Bonne fête, des mères!
Bonne fête, maman!
C'est-tu de même que j'ai été créé?
Ça ressemble à ça.
Maman va écrire « T'es belle, Sandy ». C'est ça.
Ça se peut.
Moi, j'avais commencé à faire ça
un moment donné dans ma dernière tournée.
On avait été voir
un site web de bar de danseuse
à Saint-Georges-de-Beauce.
Il y avait un mailing list.
On pouvait s'abonner à un mailing list.
J'avais abonné
tout le monde que je connaissais leur e-mail
au mailing list.
Ils envoyaient quoi
à un bar de danseuse?
Je ne sais pas. Je ne me suis pas abonné.
Toi, tu ne l'as pas pris?
Non, non, Chris.
Et toi, il m'a envoyé des promotions.
Je n'ai pas des e-mails de...
Hey, Chris, on a un Tangerine Dream.
Je ne sais pas si elle danse encore.
Tangerine Dream.
Moi, la femme qui m'a fait le plus rire,
je l'avais compté ici,
mais Tangerine Dream, pour ceux qui ne s'en rappellent pas, c'est une vieille
pornstar.
Elle avait un show
à Secouin.
Ça, elle a notre âge, c'est une vieille pornstar.
Oui, c'est vrai.
Il y avait un article sur elle dans le journal
de Montréal qui se marquait
« Tangerine Dream, celle qui prétend
n'avoir que 29 ans ».
Rires Rires Dream, celle qui prétend n'avoir que 29 ans.
C'est insultant.
Quel journaliste aurait fait, non, non, ma vieille grébiche.
Au revoir, crise de vieille
vache.
Le journaliste va être
insulté. C'était-tu une entrevue avec
Tangerine Dream? Je ne m'en rappelle pas, mais cette phrase-là
m'avait marqué.
Ben oui, celle qui prétend.
Est-ce que j'avais...
J'avais tellement ri, j'avais appelé,
c'est dans le temps de Tess Céron, j'avais appelé Bois-Lard.
Pis dans le temps,
il n'y avait même pas le journal de Montréal
online. Fait que j'avais dit,
va acheter le journal de Montréal.
Regarde la page 36. C'est dr, va acheter le journal de Montréal. Regarde la page
36. C'est drôle
la tabarnak.
C'est ça que je suis content
de...
Depuis le début de My World, si vous écoutent, j'ai fait
découvrir le stream à Michel
qui est ton podcast.
Pour ceux qui n'ont jamais écouté
son podcast, je trouve que c'ont jamais écouté son podcast,
je trouve que c'est la chose qui ressemble le plus
à un show professionnel qui se fait en ce moment.
Puis un show radio, mais dans le bon sens.
C'est comme du Howard Stern, Les Belles Années,
ou Opie et Nantoni, avant toute la marde.
Moi, j'ai commencé mon podcast,
je me suis vraiment inspiré d'Adam Curry.
Adam Curry, c'est lui qui a
ni plus ni moins inventé le podcast.
C'est lui qui a aidé à faire le fil RSS
2.0.
Techniquement, c'est ça qui est la base
du podcast. C'est ça qu'on peut s'abonner.
Puis là, tu reçois ton épisode direct dans ton téléphone.
Mais lui, il y avait un show.
C'est un ancien VJ de MTV.
C'est lui qui faisait Ed Banner's Ball.
Il avait parti son show. C'est un garsen VJ de MTV c'est lui qui faisait Ed Banner's Ball il avait parti son show
c'est un gars de radio
à la base
il sonnait studio, parce que moi quand j'ai commencé
à écouter des podcasts, la première fois
j'ai entendu le mot podcast, c'est Jeff Fillon
à la radio, puis j'étais là
ouais non mais
il y a du mépris par là
ça sent le mépris
il est en entrevue avec
Michel Barrette. C'est la seule entrevue qu'il avait donnée
à Montréal dans toute l'affaire, dans toute sa
chicane avec, comment elle s'appelle,
la Miss Météo.
Sophie Chiasson.
C'était lui le premier. Il avait dit,
« Moi, ça ne me dérange pas. »
C'était pour ça. Non, c'était pourquoi il l'avait traité de bien.
Il avait dit qu'il y avait des gros totons.
Ah, c'est ça. En gros, il avait dit qu'il yité de bien il avait dit qu'il avait des gros totons ah c'est ça
en gros il avait dit
qu'il avait des gros totons
qu'il avait couché
avec tout le monde
à Québec
non non juste
qu'il avait des gros totons
ah ouais juste ça
mais qu'il était pas
très intelligent
juste ça
mais il parlait tout le temps
de ses gros totons
pis même moi
j'avais fait un gag
là dessus
c'est quand même weird
d'avoir 300 000
pour te faire dire que t as des gros totons.
Moi, c'est comme si Paul Arcand
parlait de ma grosse graine.
Je ne serais pas comme toi, mon tabarnak!
Mais non.
Mais c'était parce que
à tous les jours, chaque fois qu'il parlait d'elle,
mettons, il disait, j'ai vu
celle avec les gros totons.
Ça ne doit pas être cool tout le temps de faire
appeler celle avec les gros totons. Oui. En tout cool tout le temps de faire appeler celle avec les gros tatons.
En tout cas, c'était lui
la première personne qui disait
si jamais j'ai plus de job en radio,
je vais m'en aller à podcast. C'est là qu'est le futur.
J'ai fait comme, c'est quoi ça podcast?
Je suis allé voir, ça m'a mené sur iTunes.
J'ai commencé à voir des shows.
C'était toutes des affaires de sous-sol
un peu.
Des affaires un peu artisanales.
Moi, c'est ça des affaires de sous-sol un peu, des affaires un peu artisanales avec des micros de gaming
mais je suis tombé sur Adam Curry
qui lui, un micro
un compresseur de la musique
en début avec des jingles
c'était vraiment, lui il s'inspirait d'Howard Stern
avec des
personnages là-dedans
comme Howard Stern, il y avait du monde
qui envoyait des audio-mails,
puis là, il faisait jouer ça, puis il déconnait
avec ça. C'était vraiment un nastie
de bon show, mais il est devenu comme
conspirationniste. Là, il y a une espèce de show
conspiration, No Agenda.
C'est hyper conspirationniste,
mais quand même, c'est lui qui m'a inspiré
à faire du podcast. C'est là que j'ai compris.
J'ai fait comme, c'est génial,
le gars, admettons
qu'il n'y a pas de job en radio, il peut se faire
sa job en radio.
C'est la même affaire que la télé.
Moi, la première fois que j'avais entendu ton
show, je me disais
« Si
il y a quelqu'un à Montréal
qui a de la vision, il va se faire
engager. » Malheureusement,
il n'y a personne qui run un poste de radio à Montréal
qui comprend la radio.
J'aurais peut-être eu ma place dans le temps que Radio X était venu à Montréal,
mais ils ont tellement mal joué le carton.
Ils ont essayé d'amener Québec à Montréal.
Mais tu sais, à Montréal, tu sais, à Québec,
ils sont contents de parler de politique.
Ils sont hyper politiques.
À Montréal, ils sont tannés dans la radio.
Aussi, moi, à un moment donné,
moi, j'aime Radio X.
J'aime ça,
ce genre de radio-là.
Mais la façon qu'ont amené
Radio X à Québec, au début,
Chouin, c'était pas un poste
de talk. C'était,
c'était, mettons,
de la musique rock
puis du talk le matin. Puis, tu sais, c'était, mettons, de la musique rock,
puis du talk le matin.
Puis, tu sais, c'était une radio de go.
Tu sais, fait que c'est du talk puis du rock.
Puis après, petit à petit, ils se sont débarrassés du rock,
c'est devenu plus du talk.
Puis après, c'est devenu du talk de droite.
Fait que là, tu sais, moi, quand ils m'ont dit, on vaait amener Chouette à Radio X à Montréal,
moi, je pensais qu'ils allaient amener le vieux Chouette.
S'ils avaient fait ça, Montréal, avoir eu un post-rock en français,
puis avec du talk, qui n'est pas du talk de…
Du talk de divertissement, c'est comme O.P. & Anthony, comme Howard Stern.
Moi, j'aime ça écouter de la radio, des ostinésieux qui parlent,
puis qui font rire,
mais tout le temps de me faire marteler tes opinions.
Puis là, je suis comme « Ah, fuck you ». Les dossiers, puis le maire, puis le tel ministre.
Peut-être qu'on entend trop parler de politique.
Je pensais qu'ils le catcheraient.
J'étais là « Ok, Radio X va venir ici, puis ils vont faire du divertissement.
Ça va être divertissant. »
Non, c'était tout politique.
C'était le trou.
Toi qui s'occupe de Guillaume Wagner,
qui est le préféré des gens.
Qui est le préféré?
C'est ton nouveau boulet, là.
Sérieux.
Le gros dosier.
J'ai eu une discussion quand même intéressante avec Guillaume hier.
On parlait de toi
et de Guillaume.
Il disait que c'était quand même bizarre.
Les gens aiment tellement l'humour au Québec.
Les gens, vous êtes tellement fans d'humour.
Ce n'est pas normal que toi et Guillaume
vous soyez dans le radar.
Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire.
Vous devriez être en dessous du radar.
Je sais que tu penses la même affaire.
Moi, ça fait des années que je dis ça,
mais ça a l'air de l'écoute juste Guillaume.
Non, mais c'est juste que,
mettons que la dernière année m'a rendu plus sensible à ça.
Non, mais moi, ce que je fais,
puis ce que Guillaume fait,
on est en anglais, qu'est-ce qu'on appellerait
des clubs comiques.
Ce n'est pas de l'humour, ce n'est pas supposé.
Tu n'es pas supposé de voir
un Guillaume Wagner dans une place
des arts. Même si ce qu'il fait
c'est artistique, mais c'est marginal.
Il devrait être...
Les grosses salles qu'on devrait faire,
c'est des clubs soda.
C'est vrai.
Les gens aiment l'humour, et les gens disent, sales qu'on devrait faire, c'est des clubs sauts. Mais c'est vrai. C'est vrai. Fait que, tu sais, c'est un peu...
Tu sais, les gens aiment l'humour, ils aiment l'autre. Puis les gens disent
« Ah, moi, j'aime l'humour. Donc, si j'aime,
exemple, Lise Dion, bien, je vais aimer Mike Ward
parce que c'est de l'humour. » Mais
quand tu vois l'autre, tu fais
« Ouais, non, pas tout à fait. »
Fait que c'est ça.
Fait que tu voulais savoir quoi?
Non, mais t'as parti
toi, Guillaume Wagner.
Oui, que Guillaume,
qui a eu bien des fucks avec Radio X.
Oui.
Puis, tu sais que nous autres,
il t'en parlait-tu quand on allait à Québec?
Oui, oui.
Qu'est-ce qu'il disait?
C'est bizarre, mais c'est comme
rancunier pendant longtemps.
Oui, Guillaume, c'est qui le blanc-bec? »
Tu te rappelles, Jeff Williams,
il disait « C'est qui le blanc-bec qui casse du sucre sur mon dos? »
Tu fais comme si tu ne le connaissais pas,
mais tu es quelqu'un d'immédiat.
C'est où qu'est partie la menterie?
Tu sais, souvent,
comme la clé du plateau de leur sortie,
que Guillaume Wagner avait appliqué pour une job
à Radio-X. C'est tellement faux.
C'est qui qui a inventé ça la première fois?
C'est faux.
C'est vrai au bout de tout.
Est-ce que c'est faux?
Parce que, je vais t'expliquer
comment ça fonctionne, le show business
pis les imbéciles.
Je vais les gâter un peu.
C'est que t'as un gérant qui te représente
pis quand t'as le goût de faire de la radio, tu dis à ton gérant
pis ton gérant téléphone cette station-là
ou va essayer de s'arranger pour que ça arrive
ou tu reçois une offre de la station de radio
comme Mike est à Énergie présentement.
Énergie, Éric Salvaille a téléphoné.
Je le trouve fantastique, Mike.
J'aimerais ça l'avoir.
C'est comme ça que ça fonctionne.
Un artiste n'applique pas sur une job.
Déjà là, à la base, c'est une histoire fausse.
Mais le monde veut la croire.
Ça me ferait que les gens croient cette histoire-là.
Tu comprends-tu?
C'est qui?
C'est-tu le Journal de Montréal?
Ça, ça sonne comme une menterie.
Journal de Montréal, Journal de Québec.
Oui.
C'est les mêmes qui t'ont demandé,
Mike, il y a trois ans.
Mike commence à tourner chien, il fait une entrevue
avec quelqu'un, un artiste
dans le Journal de Montréal,
une chronique artistique
qui demande à Mike,
tu fais quoi? J'ai mon podcast.
Si tu écoutes, elle dit, comment tu écris ça?
Podcast.
Tu travailles pour les arts.
Tu ne sais pas c'est quoi un podcast.
Après, Mike dit, tu peux aller chercher ça,
elle dit sur iTunes et dans le journal de Montréal,
vous recherchez l'article, c'est I-T-O-U-N-E-S.
iTunes.
Et ça, je parle pas de quelqu'un
qui fait la météo, je te parle pas de quelqu'un
qui parle de politique, je te parle d'une critique
d'art et spectacle.
Ces gens-là, ils peuvent dire que
Guillaume a pris son char, il est monté à Québec,
il a donné son CV dans le parking.
Ça aurait été bon, par exemple.
Il est de gauche en crime.
Ça aurait été bon, tu sais. Il me semble qu'il devrait
faire ça, Radio X. Il devrait faire un show.
Le pire, tu sais, le pire
gauche, un gars comme Fred Dubé ou Guillaume,
puis l'amener de là.
Les premières années de Fox News,
il y avait un show qui s'appelait Hannity & Combs.
Il y en a un qui était de droite,
un de gauche.
Un choix devrait faire ça.
Tu mets quelqu'un,
Guigas de droite,
avec Fred Dubé
ou Guillaume
ou n'importe qui du plateau.
Oui, juste pour challenge.
Non!
n'importe qui du plateau.
Oui, juste pour challenge. Non!
C'est méprisant.
Tu as fait promener en van dans le Myland,
tu relâches.
Hé, toi avec les lunettes!
En bas, qu'est-ce que c'est?
C'est très drôle.
C'est très drôle.
C'est très drôle.
C'est très drôle.
T'es-tu plus de droite ou de gauche, toi?
Moi, je suis plus de droite.
Moi, jeune, j'étais très de droite.
Quand j'ai commencé à avoir de l'argent,
je suis devenu de gauche.
Moi, j'aimerais être de gauche si je faisais confiance au gouvernement.
Moi, j'aimerais ça payer de l'impôt
si je savais que mon impôt est dans le monde. Mais je sais que ça va nulle part. Fait, j'aimerais ça payer de l'impôt si j'avais mon impôt et dans le monde,
mais je sais que ça va nulle part,
fait que j'aime mieux garder mon argent.
Mais, puis là,
avec mon procès,
ça m'a rendu
de droite parce que
la droite m'a défendu
pis la gauche m'a chié dessus.
C'est vrai, c'était bien.
Fait que c'est dur de faire, Non, moi, je suis avec eux autres! »
Ils sont comme « Fuck you! »
« C'est toi le problème! »
Ouais.
C'est vrai qu'il y avait beaucoup...
La droite te défendait,
pis la gauche te...
La droite m'a défendu.
Ouais. C'est fou pareil, ça.
Mais ça a toujours été ça.
C'est ça qui est weird de Trump.
Que Trump qui est comme contre la liberté d'expression.
La liberté d'expression est quelque chose
de plus de droite d'habitude.
Fait que c'est weird que Trump
il veut contrôler
surtout avec ce qu'il dit.
Ouais.
C'est fou.
Parce que si il y a quelqu'un qui a besoin
de liberté d'expression pis de liberté créative, c'est bien la que si il y a quelqu'un qui a besoin de liberté d'expression
et de liberté créative, c'est bien la gauche
les artistes sont
pas mal tous de gauche
et pourtant c'est eux autres qui te chialent
c'est que j'ai remarqué à Star
avant
l'humain a besoin
d'haïr un groupe
puis dans les temps, on haïssait le monde à cause d'une race,
à cause d'une orientation sexuelle.
Là, on haït le monde qui ne pense pas comme nous autres.
Tu regardes, mettons, MacLeod avec ses commentaires,
ses petites jokes de chinois.
Mais tu voyais les commentaires.
Ce n'était pas des bons gags,
mais ça ne méritait pas des
« fuck you, all you ». T'es comme,
regarde, c'est un mauvais gag, là, tourne la page,
va pas voir son show,
hostie, mais
le monde, si tu penses pas comme eux autres,
t'es une marde, puis tu devrais pas avoir
le droit d'exister, comme
le monde raciste
qui pense que le monde de d'autres racistes...
Ça prend un punching bag à tous les
trois jours.
C'est parce que le problème, c'est que Facebook
a donné une voix à du monde qui en avait pas.
Fait que ça donne une espèce
de voix à des gens.
Moi, je l'ai toujours dit en joke. C'est à soi, je vais sur mon Facebook,
j'écris « Les femmes, c'est des obstrues. »
Je vais avoir 8 likes.
Si j'écris « Les femmes sont fantastiques », je vais avoir 8 likes.
Il y a tout le temps quelqu'un
pour appuyer, peu importe ce que je vais dire.
Ça me donne une fausse confiance.
Après ça, je vais dans le journal de Montréal mettre
mes commentaires stupides.
Les gens ont gagné une confiance.
C'est toi sur la porn!
C'est là que c'est harmonieux!
Oui!
Mais tu sais quoi? Je savais même pas qu'il y avait des commentaires
sur la porn
j'apprends des choses à ce que je écoute
mais non mais c'est vraiment
j'ai l'impression que les gens
pensent que leur voix
est importante
dans le temps quand on était petit
on se promenait en char
moi en tout cas je me disais ça
je me disais assis moi là disais, moi, j'avais
un pouvoir,
c'était de voir dans les pensées
du monde. Je voulais voir ce que le monde pense
pour de vrai. Puis là, la technologie
a fait comme on veut, c'est réalisé.
Puis c'est horrible.
C'est horrible. Je veux pas voir
ce que le monde pense.
Le monde, ils sont tellement mauvais.
J'ai gâché une partie de mon été
à cause de toi.
Non, ça donne bien.
J'ai gâché mon été à cause de toi.
À défendre, puis à lire les affaires,
puis à essayer de te défendre,
puis à embarquer émotivement là-dedans.
Il a fallu que je me sauve.
Je dis dans le bois, c'est en camping.
C'est un petit camping
avec l'électricité et l'eau, mais pareil.
Il a fallu que je me sauve.
Je voyais une matin de te planter
et j'y répondais.
J'y amenais des liens.
« Tiens, non, ce n'est pas vrai qu'il y a du sotel à faire. »
Je me choquais.
J'étais tellement enragé cet été.
C'est incroyable.
Un moment donné, j'ai fait comme « Je m'en vais une semaine. »
C'est en camping.
J'ai essayé de ne pas te chanter. Après ça, tu as essayé de t'imaginer
c'est quoi, notre année?
Je le sais.
C'est fou. Moi, en plus,
il y avait une affaire, je l'avais déjà dit, mais
tu sais, moi, ma blonde m'a
vraiment aidé pendant l'été que j'ai eu
parce que ma blonde, j'arrivais chez nous
puis elle me
créait une autre réalité. J'arrivais chez nous, puis elle me créait une autre réalité.
Fait que là, j'arrivais chez nous,
elle était comme « Hey, j'ai adopté un chien! »
Puis « Hey, assis! » Fait que moi,
j'arrivais chez nous, ma vie était écœurante
chez nous. Si je faisais
du sport, j'avais mon nouveau chien.
Mais Michel, il arrivait chez eux,
puis le téléphone sonnait
la nuit, parce que des
bonnes femmes
qui avaient vu à l'ICN à 4h du matin
une reprise,
avaient fait « Google, crise de vieille épaisse. »
Elle appelle lui.
Fait que lui, sa vie était horrible cet été.
Tu sais, les Fabies la nuit.
Ah!
Carré!
Ils sont là.
Ils appellent à 1h44,
je te dirais,
du 23 juillet
au 15 août,
toutes les nuits, message texte,
menace.
Qu'est-ce qui était cool, début août,
vu que t'étais en Écosse,
le milieu de la nuit, c'était le début de la matinée.
Oui, c'était super.
On s'avait fait des menaces.
Quoi? Deux oen savais des menaces. Quoi?
Deux oeufs bacon menaces.
Deux oeufs bacon menaces.
C'est pas mal mon été.
Oui, c'est pas mal mon été.
C'est pour ça que
un moment donné, je voulais peut-être en faire
parce que j'en ai fait sur Twitter
et j'ai ai fait sur Twitter.
Puis j'ai essayé, tu sais, j'ai fait avec Pierre-Luc Racine.
On a fait un espèce de show bénéfice.
Puis j'ai fait un show d'humour.
Puis j'avais trippé, là.
J'avais trippé sur, tu sais, faire rire le monde.
Puis cette drive-là.
Puis je voulais, tu sais, j'aimais ça.
Puis un moment donné, j'ai fait comme, je ne suis pas fait pour être populaire.
Fait que je ne suis pas fait pour faire de la radio. comme je suis pas fait pour être populaire je suis pas fait pour faire de la radio je suis pas fait pour être populaire
pour être tu sais même si il y en a
admettons 1% qui m'aïe
si je sais que c'est juste eux autres
que je vais voir dans ma vie
il y a Kevin Montreuil à chaque semaine
il y a Kevin Montreuil à chaque semaine
mais qu'est-ce qui est weird
c'est que tu sais
on dirait un star vu qu'est-ce qui est weird, c'est que, tu sais, on dirait à cette heure,
vu qu'on écoute,
c'est ça qui est absurde,
qui change l'humour,
c'est que dans le temps,
mettons, t'écrivais une joke
pis tu disais,
j'espère que le monde
qui aime mon genre d'humour
vont aimer ça.
Pis là, t'écris une joke
pis tu dis,
j'espère que le monde
qui viendront jamais voir mon show
seront pas choqués par ça.
Pis ça, tu peux pas penser
de même parce que sinon,
tu t'es perdu. J'ai compris de quoi cette année,
c'est que les gens pensent,
c'est-tu toi qui disais,
une joke faite sur un stage,
tu refais la même joke dans un film,
faite par un personnage, ça va passer super bien.
Mais c'est-à-dire que les gens pensent que
les humoristes, c'est des orateurs.
Vu qu'ils ne sont pas costumés,
ils parlent devant un micro, ils s'adressent
à du monde. Fait qu'ils pensent,
ils s'imaginent que ce monde-là, c'est des orateurs.
C'est des opinions.
Oui, c'est ça, c'est des opinions.
C'est vraiment tout ce qu'ils pensent.
C'est des réflexions.
Le show à Jim Jefferies, je trouve qu'il décrit bien.
Il dit,
ce que je dis sur scène, ce n'est pas ce décrit bien. Il dit, ce que je dis sur scène,
ce n'est pas ce que je pense,
c'est ce que je pense qui est drôle.
Il y a une différence entre ça, je pense que ça, c'est drôle.
Moi, la pédophilie,
des jokes de pédophiles, ça me fait rire.
Ce n'est pas possible.
Ça ne veut pas dire que
je trouve ça drôle,
un enfant qui se fait enculer.
Ben non.
Mais sur un stage!
Sur un stage!
C'est malin, mais...
Se faire enculer sur un stage.
C'est fou!
Non, mais c'est ça.
Les gens pensent que c'est une opinion.
T'as-tu entendu ce qu'il a dit?
Ouais, mais il était sur un stage.
Tu m'avais dit que Bill Burr avait dit.
Tu t'en rappelles-tu?
Tu m'avais dit que Bill Burr
avait dit, mettons, je fais une heure de show,
le monde, mettons,
quand je parle de telle affaire,
c'est une joke, telle affaire, c'est une joke,
ou si tôt que ça les touche,
là, ça devient une opinion.
Ouais, c'est ça.
Tout le long, c'est de l'humour, puis là, il a parlé de ça. C' devient une opinion. Oui, c'est ça. Tout le long, c'est de l'humour.
Il a parlé de ça.
C'est une opinion.
Il n'y a rien de pire que le monde qui sont comme
ton bout, tu riais
des femmes, c'est drôle,
puis le bout, tu faisais, c'est gai, c'est drôle,
mais le bout,
c'est les enfants adoptés.
Moi, j'ai été adopté.
Là, tu fais,
oh, ferme ta gueule.
Chris, toi
tu riais pour les mauvaises
raisons. Aux États-Unis,
c'est tout de même.
Qu'est-ce qui est weird?
C'est la première fois que le Québec
est à l'avance
sur quelque chose.
Pour vrai.
On est tout le temps en retard sur tout,
mais là, sur le « être choqué »
pour aucune raison,
on était avant-gardiste.
Mais
qu'est-ce qui est weird, c'est que
aux États-Unis, puis en Europe,
en Angleterre, ils sont graves là-dessus.
C'est que, tu sais, ici,
mettons quelqu'un qui est choqué, tu vas faire
« restez vieille, ma tante ».
Tu t'attends que c'est des vieux,
tandis qu'aux États-Unis et en Europe,
c'est les « millennials » qui sont choqués.
« Merci. »
Hey, c'est Bas!
Comment ça va?
Ça va.
Bonne année.
Yes!
Bonne année, Bas.
Bas aussi qui est comme un personnage important de sous-écoute.
Il est négligé.
Avec son beau gilet, on dirait que tu reviens de faire du ski.
Ça fait très...
Ça fait
Mario Bros qui fête Noël.
C'est vraiment ça.
C'est Zelda.
C'est fort.
C'est très astuce.
Je ne l'ai même pas reconnu.
Bonne année, mon Basse. C'est fort. Très astide. Je ne l'ai même pas reconnue. Bonne année, mon Bass.
Wow.
On est chanceux.
Des nouvelles de Bass.
On est chanceux.
Ce n'était pas vraiment des nouvelles.
Il y a plus.
Il m'a emmené un drink.
Des nouvelles, c'est ça.
Des nouvelles boissons.
C'est comme ça que tout arrive au Burger King.
Ils font que je vais prendre votre commande.
Je vais prendre un Whopper.
C'est cool de pogner des nouvelles de la Madame du Burger King, pis ils font que je vais prendre votre commande, je vais prendre un Whopper. C'est cool, pogner des nouvelles
de la madame
du Burger King.
Elle a bien allé,
elle m'a donné le bon chiffre.
Fait que là, toi, tu t'es dit,
tu fais pas de sign,
vu que tu veux pas vivre la marde
de mettre un mot de pignon. Parce que ça m'a poussé à la réf fait, c'est parce que ça m'a poussé à la réflexion,
pis surtout cet été, ça m'a poussé à la réflexion.
T'sais, je serais pas capable d'endurer ça,
même à petite échelle,
admettons, comme...
Mais tu reçois pas de menaces sur le stream?
Pas des menaces, mais pas des gens qui disent des fois
« Christ, que t'es mauvais! »
Euh, oui, oui, oui, c'est déjà arrivé.
Bon, ben, t'en as du monde qui te traite de mauvais?
Ouais, je sais pas.
Je sais pas, c'est peut-être parce que j'ai plus d'amour que de...
Je sais pas, moi, c'est vrai, je réussis sur le stream à passer outre.
En même temps aussi, c'est bizarre ce que je vais dire là,
mais ce qui est important, c'est que t'as de l'amour des personnes que tu respectes aussi.
Tu comprends ce que je veux dire?
Ouais, c'est ça.
Comme présentement, Mike, tu sais, dans tout ça,
ben tu sais, il y a du monde, tu sais,
un humoriste comme Jimmy Carr, tu sais,
qui est huge, qui est en arrière de Mike,
tu sais, quand t'as des humoristes de même,
tu t'en fous qu'il y ait du monde
que tu respectes moins, qui soit en arrière de toi.
Oui, c'est ça. Oui, il y a peut-être ça, par exemple.
Ça doit te consoler un peu, tu sais.
Oui, oui, oui. Moi, c'est ça qui m'a le plus
aidé. Mais il y a de quoi qui est weird.
Pendant le temps des facs, moi, j'ai passé un mois
off. Là, je repense à mon
affaire, puis c'est moi qui l'ai
pris trop personnel. L'été,
l'année passée, puis en même temps, c'est normal
que je le prenne trop personnel.
Tu sais, c'est ça
qui est weird. Le monde, mettons, qui parle,
aussitôt que tu parles d'un problème,
si tu es un homme blanc,
tu te dis, ça, j'aime pas ça.
Ils sont comme, first world problem.
C'est ça mes problèmes à moi.
Je m'excuse d'avoir
de l'eau courante et j'ai pas le sida,
mais Chris,
ma vie est pas parfaite, moi non plus.
Mais
je pense que
pendant le temps des Fêtes, je me suis mis à
penser plus à la vraie
misère dans le monde. J'ai fait
« Ah, Chris, ma vie est cool. »
Il a pensé à moi.
La vraie
misère, c'est lui qui en souhait.
Non, mais tu sais...
C'est moins pire. C'est correct.
C'est une année derrière.
2016 a été la pire année
et la meilleure année en même temps.
Pour moi.
Moi, j'ai l'impression
qu'on est rendu tellement loin
qu'à un moment donné, ça va revenir.
C'est tout le temps cyclique.
On se rend tout le temps trop loin dans quelque chose.
À un moment donné, ça revient.
Là, on va trop loin dans le political correctness.
À un moment donné, ça va revenir, on va trouver le juste sens
parce que là
est-ce que j'aurais le goût
de me trouver une minorité, c'est comme
tabarnak, c'est dur d'être blanc, pas handicapé
tu sais, puis
sérieux c'est dur
tu devrais commencer à se céder
juste pour
faire moi aussi j'ai le droit
d'avoir des émotions.
Je suis dans une minorité, tu peux rien faire.
Non, mais c'est vrai.
Peut-être que je vais avoir juste du positif.
Mais ouais, non, mais...
Ça me choquait, j'ai passé une journée
choquée, t'as même pas idée,
parce qu'il avait changé trois filles pour Ghostbusters.
J'étais là, fuck you avec
votre astuce de political correctness.
Ça me fait chier de me faire pousser ça dans la gorge.
Ça te faisait chier?
Oui, ça me faisait chier.
Ils ont fait jouer les gars.
Ils ont fait jouer les gars en caméo.
Je sais pas, j'ai pas regardé.
Mais t'as pas vu le film pis tu chiales?
Ouais, tabarnak!
T'es comme les personnes qui chialent après Mike.
J'ai l'impression que tout ce qu'ils font,
c'est tout le temps pour nous instruire.
T'sais, Will Smith,
il reprend tous les films.
Je pense pas qu'ils ont fait Ghostbusters pour nous instruire.
Je pense pas.
T'as pas l'impression, genre,
on va vous habituer à voir des filles,
des rôles de filles héros, t'sais? Moi, je pense, t'sais, qu'est-ce qui est drôle, moi, je l'impression, genre, on va vous habituer à avoir des filles, des rôles de filles héros, tu sais?
Moi, je pense, tu sais, qu'est-ce qui est drôle?
Moi, je l'ai vu, le film.
Il était pas bon, mais avec du recul,
le premier était pas bon non plus, tu sais.
Le premier, on aimait ça,
vu qu'on était habitués à des films
qu'il y a un gag aux sept minutes.
Fait que là, celui-là,
il y a un gag aux six minutes qui est nul à chier,
mais c'est deux fois plus drôle
que l'original.
Les premiers, c'était pas drôle.
Oui, moi, je les avais trouvés bons.
Tout ce qui avait des effets spéciaux.
Oui, on était facilement impressionnable
dans les années 80.
Oui, c'est ça. Moi, j'étais impressionné par les effets spéciaux.
C'était comme dans les premiers films.
Il y avait Star Wars, fin des années 70.
C'était vraiment le début.
Avec E.T. et tout ça.
C'est quoi tes films préférés?
Ton genre de film préféré?
Tu n'es pas un science-fiction geek.
Non.
Moi, à ce temps, je suis devenu...
Pendant un bout de temps, je trippais
ces histoires vraies.
J'aimais encore les biographies
sur des athlètes
ou des films légers, drôles,
stupides. Mettons,
hier ou avant-hier, j'ai regardé
les trois hangovers,
back-à-back, que tu devrais
jamais faire.
C'est le même film
trois fois.
Fait que rendu au troisième,
t'as comme perdu la magie.
Mais,
moi, mettons,
Old School ou Step Brothers.
Step Brothers, je dois l'écouter
deux fois par année.
Puis j'y ris. J'aime ça,
des astuces de stupidité.
Will Ferrell me fait pisser dans mes cul.
The other quoi?
The other guy.
The other guy, je ne sais pas c'est quoi.
C'est avec Mark Wahlberg.
C'est quoi?
C'est deux policiers.
Il y en a un méchant,
il y en a un gentil.
Il faut qu'ils apprennent à vivre ensemble.
Ah mais il y a...
La petite recette
j'aime comment t'as brisé son rêve
t'as brisé
the other guy, check, il va parler de mon meilleur film
de la crise de la merde
toi c'est quoi ton genre
moi là je trippe sci-fi beaucoup
je trippe beaucoup
porn
oui
c'est harmonieux
Chris tu vas même voir les commentaires
ça n'a pas de sens
mais il n'y a pas mieux dans les commentaires
parce que des fois tu aimes une actrice
tu te dis Chris il faut que je trouve cette actrice
je veux tout savoir sur cette scène
mettons que tu vas sur un site web,
et que tu as trouvé ton bonheur.
Chris, tu ne restes pas là à lire ce qui se passe.
Pourquoi tu volais?
Quand tu t'impliques émotivement dans ce que tu fais,
c'est ça que tu fais.
Le seul commentaire qui devrait exister,
c'est « C'est quoi le nom de l'actrice? »
Son nom.
Même pas un « Merci ».
Juste « Yes, je l un merci. Juste, yes,
si je l'ai, je vais
m'en rappeler.
Moi, je pense que la paix dans le monde va être apportée
par le porn.
C'est quoi ton site
que tu vas genre,
j'ai besoin d'une petite vide d'aller me crosser?
Moi, je l'ai déjà dit,
moi, je paye pour ma pornographie.
Je suis le seul humain...
Tu riais du monde qui payait pour le poste
à Anne-Marie Lozic, puis tu payes pour ton porn?
Je paye pour mon porn,
mais je paye pour mon porn
dans un site qui s'appelle
A-I-B-N, que c'est comme
un encyclopédie
de pornographie.
Fait que tout ce qui se fait, à peu près,
est là,
pis tu l'as en qualité. Moi, j'ai remarqué
que ça me dérange pas payer,
mais je veux de la qualité.
Ah, pour vrai?
Je veux de la qualité visuelle.
Moi, je veux en...
J'ai mes lunettes 3D.
J'ai mon 4K.
Je suis dans mes bêtes,
ce n'est ma maison.
So wrong, Sam.
Moi, de voir des pubs,
ça me fait chier, des pubs.
Moi, je ne vois jamais de pubs.
Mais il vouait des commentaires.
Tu ne payes pour absolument rien.
La qualité n'est pas tout le temps...
Non, il y a ça, par exemple.
C'est ton sou de la crap. Non, il y a ça, par exemple. Si tu tombes sur de la crap.
Oui.
Mais tu sais, en même temps...
Oui, c'est ça.
J'ai pas d'argent.
J'ai pas d'argent.
J'ai pas d'enfants.
Puis, tu sais, j'ai un peu d'argent.
Mais pour en venir à ton histoire de film, là,
je pense que les gens aujourd'hui...
Tu sais, avant, on avait beaucoup...
On aimait ça, les films.
Mais je pense qu'aujourd'hui, les gens,
avec tout ce qu'on a, on est bien séries.
Tu sais, je pense que le monde, c'est des séries qui écoutent plus des séries télé.
Oui. Toi, tu binge-watches-tu ta porn?
Binge-watch ta porn? Quand ça fait quatre jours, ils s'étapent tous en raffinant.
Avant d'avoir... Là, je suis chanceux parce que là, j'ai une blonde, mais avant d'avoir
une blonde, j'avais des rages de porn. Tu sais, Ben Lefebvre qui disait qu'il avait...
Il allait arrêter de s'accrasser.
Un moment donné, j'ai fait comme, peut-être que j'ai ça. Je passais des
journées complètes. Si j'avais rien,
je me masturbais.
Je me relaxais.
Non, tu te l'as fait toute la journée.
Combien de fois dans une journée?
Une fois, mais longtemps.
Quatre fois. Je me faisais des lésions
sur le pénis tellement je me masturbais.
C'était hard.
Aujourd'hui, je suis guéri, j'ai une blonde, j'ai une nouvelle vie, j'ai trouvé Dieu.
C'est elle qui se fait des lésions.
C'est elle qui se fait des lésions.
Des lésions sur le pénis.
Moi, mon chum, tu sais, tu m'as donné un Oculus Rift.
Oui, oui, oui.
Puis là, tu m'avais dit, tu m'as dit l'affaire la plus drôle.
J'ai fait comme, « Chris, il faut que je fasse ça. »
Tu as dit que tu avais fait du POV, tu avais écouté de la porn.
Mais que j'étais la fille.
Tu étais la fille.
Tu te faisais fouiller par un gars.
Tu l'as-tu fait?
C'est weird, hein?
Je ne l'ai pas fait.
Moi, j'ai essayé quelques films pour le fun,
tu sais, l'espèce de mode cinéma.
Mais je n'ai pas un ordinateur assez fort
pour faire du gaming.
C'est cool, l'affaire de cinéma.
Le film que t'as dans ton ordi,
il joue sur un écran,
pis là, tu regardes, t'as des modes cinéma.
Pis t'as du monde assis à côté, si tu veux.
Mais qui rit pas.
C'est ça. Ils ont pas de réaction.
Avec mon charm, il y a un ordinateur assez puissant. C'est ça. Ils n'ont pas de réaction. Avec mon chum,
il a un ordinateur assez puissant.
J'ai donné le plus l'esprit.
Il va tout l'installer.
On va se vlogger en train de faire ça,
en train de réagir à de la porn
qu'on se fait fourrer par un gars.
Ça doit être weird.
Le plus weird,
ce n'était pas de se faire fourrer,
c'est de se faire manger à Noun.
Se faire manger à Noun, c'est weird se faire manger à Noun. Se faire manger à Noun,
c'est weird en tabarnak.
Parce que tu regardes, là,
t'es comme... Là, tu vois,
j'ai des tâtons, là, tu regardes.
Ah ben, Chris, j'ai
un monsieur arabe qui me liche
le vagin.
Ça te poussait-tu à la réflexion
que genre, Chris, j'ai l'air de ça
quand je mange ma blonde? C'est ça qu'il a voué.
Euh, non, c'était juste ça.
C'est pas beau visuellement.
Tu sais, mettons,
pas qu'une graine dans la bouche d'une fille, c'est beau,
mais c'est plus beau qu'un monsieur qui mange un vagin.
Un monsieur qui mange un vagin,
c'est comme des choses les moins belles
que j'ai vécues.
Ah, au moins.
En tout cas, on va l'essayer.
On va se filmer et on va se filmer en train de réagir à ça.
Vous me le direz.
Tu viendras commenter.
Je vais venir commenter.
Sais-tu ce que tu devrais faire pendant que ton chum regarde ça?
Tu pognes juste un gars tout nu
qui se frotte la graine
sur son casque
et qui s'en tire à rien
et il va le commander.
C'est drôle.
Moi, ma blonde,
j'ai acheté
le système VR de PS4.
Puis, qu'est-ce qui est weird?
On dirait que le monde ne comprend pas quand tu as ça sur la tête.
Ma blonde, elle vient tout le temps me parler.
Fait que là, je suis en train de jouer à un char de course.
Puis là, elle est comme, « Hey! »
Puis là, je suis comme tabarnak!
Ça doit être parce que c'est vraiment plus immersif.
Oui, c'est vraiment...
Moi, je n'ai pas reçu encore mon volant.
Je jouais avec ma manette,
mais quand tu dépasses
un champ, tu regardes dans ton miroir
et tu vas en arrière
ou tu regardes dans ce miroir-là.
Il y a de quoi être vraiment trépas.
Il y a un autre jeu que j'ai. Tu es un oiseau et tu voles dans ce miroir-là. Fait qu'il y a de quoi être vraiment trippant. Pis il y a un autre jeu que j'ai,
t'es un oiseau, pis tu
voles. Ça, c'est fou,
hostie. Pis là, genre, vas-tu te battre des ailes?
Non, moi, je pensais qu'il fallait que tu...
Là, ça, j'aurais trippé, mais
c'est juste ta tête.
OK, fait que tu fais juste...
C'est comme juste un glide. Ouais, mais c'est...
Comment il s'appelle
la compagnie montréalaise? Ubisoft. C'est Ubisoft qui le font, pis c'est comme juste un glide. Oui, mais c'est... Comment s'appelle la compagnie montréalaise?
Ubisoft.
C'est Ubisoft qui le font,
puis c'est bon comme jeu.
Mais c'est quoi le but?
Tu ramasses-tu des points?
Une petite crotte sur des autos.
Vu que je viens de l'avoir il y a deux jours,
fait que j'ai fait genre des missions plus de training
que tu suis tes parents,
tu ramasses des branches.
C'est pas...
Il a mal au cou.
Il a mal au cou.
C'est quoi que tu fais?
C'est quoi? Tu joues-tu?
T'as-tu des hobby de même?
Non, j'ai arrêté. C'est surtout la photographie.
Je fais plus jouer.
J'ai comme slacké.
Moi, il y a un jeu
que je joue chaque année, mais il n'est pas sorti
cette année, donc je suis un peu en panne.
C'est quoi? Assassin's Creed.
Moi, depuis le début d'Assassin's Creed,
j'achète le box-set
et je le joue.
J'aime beaucoup ce genre de jeu-là,
Batman, enfin, le même.
J'aime tuer du monde,
violemment.
Moi, il ne faudrait pas que je commence à gamer. J'ai gamé
un moment donné, il y avait un jeu gratuit de char
que tu pouvais faire, tes pistes, tout ça.
Tu pouvais installer sur ton ordinateur.
J'ai aperçu que j'avais passé trois jours
là-dessus et il n'y avait rien de mes contrats
qui avaient avancé. J'ai fait comme, OK,
c'est le genre de fois où je serais trop...
Tu n'étais pas masturbé pendant trois jours.
Je capotais mes lésions
étaient toutes guéries
ils étaient tous beaux
non mais c'est
je jouais gros avant
tu sais le début
j'ai joué beaucoup
beaucoup à Call of Duty c'est vraiment là comme je jouais 4-5 heures par soir pis là j'ai joué beaucoup, beaucoup à Call of Duty.
C'est vraiment comme
je jouais 4-5 heures par soir
et j'ai fait non, il faut que j'arrête ça.
J'ai vendu mon ordi pour arrêter de jouer à ça.
Je jouais trop.
Là, j'ai arrêté.
Là, la photo, tu es intense dans la photo.
Moi, je fais gros de la photo.
J'aime bien ça. J'en fais beaucoup.
C'est le fun.
Qu'est-ce que tu fais?
T'en fais beaucoup c'est le fun mais qu'est-ce que tu fais t'en fais-tu juste admettons quand t'es en tournée
avec un humoriste ou vraiment
tu peux partir le matin en auto
juste faire une session de photos
des dernières années c'est le fun
parce que Mike joue tout le temps un peu partout
autour du globe
ça permet dans le jour où lui il dort
pis moi je vais me promener, je fais de la photo.
Comme là, tu vois, on s'en va.
C'est pour ça que tu poses la question.
C'est vraiment parce que tu ne l'as jamais vu
partir faire de la photo.
Non, non, mais c'est parce que ces photos,
en plus, ils spécialisent plus
dans les photos sur scène.
J'ai remarqué que
c'est tough prendre des bonnes photos
d'humoristes
parce que souvent, je pense,
les photographes pensent plus côté technique.
Ils pensent que l'éclairage est bon, blablabla,
mais ils ne pensent pas à l'émotion
tandis que lui, il prend l'émotion.
Lui, il prend des photos pendant un gag,
pendant un rire, pendant...
Fait que ses photos sont bonnes.
C'est ça.
J'aime ça faire surtout des humoristes, vu que c'est surtout ça
que je suis tout le temps...
Je veux pas que je suis tout le temps dans des shows, pis j'ai la chance de...
Tu sais, comme l'année passée, Mike Animal,
l'Ansté Show, Louis C.K. débarque,
tu sais, on a posé Louis C.K.
Fait que t'as posé Louis C.K.?
Ouais, entre autres. Wow!
Non, mais tu sais, c'est... Non, mais c'est...
Il était là, là. Tu sais, j'ai pas...
Il m'a pas téléphoné.
« Hey, viens me poser. »
Mais t'avais pris
Tom Green que tu...
Il sort de tes photos.
Cette année, en Amérique du Nord,
il fait sa tournée, puis il sort
de ma photo pour
la tournée. Fait que j'étais là juste pour rester.
Je fais « Ah, OK, c'est ma photo. »
Il y a un journaliste de Seattle qui m'appelle.
Oui, c'est vous le photographe?
Je fais, qu'est-ce que tu veux?
Bref, il voulait juste avoir les droits.
Fait qu'il y a une couple de places qui m'appellent
les festivals du monde des fois pour
le photographe de Tom Green.
Oh wow!
Tu sais, cet été, il y a un gars
de Seattle qui s'appelle
Dan Dion, qui est comme
le plus grand photographe du
Maurice, que quand on était à
Édimbo, il y avait des photos
de genre, des photos qu'il a
prises de Garland, de Pryor,
de Chris Rock, d'Eddie Murphy, de
tout le monde. Puis là, je regardais ça,
puis je faisais, j'aimerais ça m'acheter une.
Puis lui, ça donnait qu'il était à Édimbo.
Puis il m'a contacté, puis il voulait me prendre en photo. donnait qu'il était d'un beau. Puis il m'a contacté,
puis il voulait me prendre en photo.
Fait que là, moi, je trippais, puis il m'a pris en photo.
Puis pour de vrai,
c'était ordinaire comme photo.
Mais c'est là qu'on a réalisé
que ces photos étaient bonnes.
Vu que la photo n'était même pas bonne,
c'était juste le fun de voir
George Carlin ou Zach Galifianakis. Tandis que Michel, il y a des bonnes photos. J'aime même pas bonne. C'est juste le fun de voir George Carlin ou Zach Galifianakis.
Tandis que Michel, il y a des bonnes photos.
J'aime ça faire ça.
Si tu calcules
toute la guire que tu as, tu en as pour combien?
Ça se dit pas.
Tu t'en stockes que ça?
Pour 20 000?
20 plus.
20 plus, 50 000.
On n'enest pas beaucoup.
C'est un tabarnak de colis.
Ta blonde, qu'est-ce qu'elle pense de ça?
Attitude là?
Non, non, mais c'est pas...
Non, non, mais regarde, j'aime ça.
C'est ma passion.
As-tu plus de stock de caméras
que la valeur de ton champ?
Oui.
OK.
Oui.
C'est fou, Red.
Wow.
C'est fou, ça.
Moi, je me suis consolé
parce que je me suis payé une DSLR,
une caméra réflexe.
Puis là, je filais tellement cheap
parce que je me disais,
voyons, c'est un assis de luxe.
C'était pour me filmer, puis
faire de la vidéo, puis aller faire...
Là, je file tout le temps cheap.
J'ai tout le temps l'impression de...
un peu l'imposteur.
Puis là, j'étais là, Michel,
est-ce que tu sors de la guerre?
Je peux bien te payer ça.
OK, fait que c'est moi le problème.
Ouais, c'est comme...
T'es mon enabler.
Je pense que tout le monde
a des espèces de passions.
Il y en a qui voyagent.
Je ne sais pas pourquoi.
Ils vivent dans un 2,5 à Montréal,
mais ils passent 6 mois par année en Australie.
Chacun a une passion.
Moi, c'est cette passion-là.
Je dépense là-dedans.
Clairement pas dans le linge.
Tu l'as découvert assez vieux.
Oui, mais c'était...
Il y a 5 ans, à peu près.
Oui, c'était
la première fois que tu étais en show.
Guillaume, tu es en Belgique.
Et vous autres, vous étiez...
Toi, tu étais avec Guy Nantel à Nantes
en train d'insulter les Français
dans leur face.
Parce que Mike avait fait une entrevue
à Nantes.
Le journaliste, il dit « Oui, qu'est-ce que vous pensez de notre émo Mike il dit vous êtes 30 ans en arrière entre autres
ils ont demandé on disait parlez québécois là pis on va arriver pis on va vous surprendre. Pis là, Mike était là, j'étais en train de jeter la
plotte, tu sais, c'était
ultra vulgaire.
Ils l'ont mis live aux nouvelles.
Ça, c'est live aux nouvelles.
J'avais dit que j'avais rentré mon pied
dans la plotte de la fille.
Mais ils ont tant les Québécois,
les Québécois.
Cousin québécois, cousin québécois.
Puis le soir, sur le show, Mike a lancé le défi à tous les humoristes qui étaient là
de plugger le mot « plot » dans la soirée.
Et Guy Nantel, c'est qui qui l'a pas fait?
C'était-tu lui?
C'est Sylvain Larocque qui l'a pas fait.
Sylvain Larocque.
Sylvain Larocque l'avait pas fait.
Puis Guy Nantel, il a dit « Sylvain Larocque ».
Non, excuse.
C'est Guy Nantel qui l'a pas fait.
C'est Laroc, il a dit, Sylvain Larocque... Non, excuse, c'est Guy Nantel qui l'a pas fait. C'est Larocque
qui a dit... Moi,
j'avais commencé en disant au monde
que, tu sais, on parle pas
de la même façon, c'est la même langue, mais
vous vous dites un visage, nous, c'est une
plotte. Fait que là,
vous avez une belle plotte.
Tout en plotte mouillée.
Elle, elle a le show.
Chris, elle a la plotte.
Pis là, Mike, il commence de même.
Fait que là, Nantel le fait pas.
La rock arrive pis il fait
Guy Nantel.
Belle grosse plotte.
Mais tout le monde avait embarqué.
Tout le monde. Guillaume, tessie, Chaud, tout ça.
Après, on avait continué.
Tu sais peut-être qu'il y a des Français
qui étaient à ce spectacle-là,
qui sont venus au Québec,
qui ont fait comme genre,
vous avez une belle plop, madame.
Vous avez une belle plop.
Ah, sûrement.
Ça s'est peut-être propagé.
Ça fait du fun.
Sûrement.
Mais après ça, Mike a continué.
Il avait été faire des shows à Londres,
dont le bar
qu'il avait fallu sauver.
Non, c'était pas cette fois-là.
C'était l'autre fois.
L'affaire à Londres qu'il fallait sauver,
c'est quand j'avais fait
le festival à Paris.
Ah!
Puis on avait fait Dublin un soir.
Attends un peu, je veux savoir,
il avait fallu que vous vous sauviez.
C'était pas si là, il l'a compté.
Moi, je fais tout le temps, j'est quoi? Il avait fallu que vous vous sauviez. C'était pas si là, il l'a compté. Moi, je fais tout le temps,
moi j'ai un réflexe que
moi quand je vois quelqu'un
handicapé dans la salle,
je leur parle tout le temps.
Je m'adapte.
J'ai découvert, puis j'aurais dû
découvrir ça plus,
j'aurais pas été dans la marde, mais
j'ai réalisé que
mettons, souvent, les gens
en chaise roulante, il y en a que ça fait longtemps
qu'ils sont en chaise roulante, fait que
ils sont confortables avec ça, tu leur parles
de ça, ils sont à l'aise, pis il y en a d'autres
que c'est nouveau, pis ils sont en
tabarnak, fait que si tu dis n'importe
quoi, il va être en crise, pis moi
j'arrive à Londres, pis là
tout le monde me dit, le public à Londres sont tough,
moi, c'était tout le temps cool.
Là, on va en banlieue de Londres,
quartier un peu de marde,
puis j'arrive sur scène,
avant d'arriver sur scène,
je vois un gars en chaise roulante,
puis je fais, ah tabarnak,
je vais faire mes jokes d'handicapé.
Ça va être hallucinant.
Il va triper.
Lui, il n'a pas triper.
Il était assez à une table.
La madame s'est mise à crier que j'étais raciste.
Vu que le gars de la chaise roulante était noir,
elle a pensé que je voulais faire des jokes racistes,
mais j'étais peu heureux de faire des jokes racistes.
J'ai fait des jokes sur son handicap à la place.
J'ai essayé d'expliquer à Madame,
puis là, ça s'est mis à crier chou.
Il y a la moitié de la salle qui voulait me tuer,
l'autre moitié trippait,
parce qu'il faisait comme crisque.
C'est bien intense
on est en lutte
la moitié est partie
après le show
ben Michel était dans la salle, peut-être que c'est mieux que
lui il compte
c'est juste qu'on est parti d'un taxi
pas de compteur, on dit
prenez ce char là et allez-vous-en
on est parti
le boss du bar nous a dit
« Il y a une gang qui vous attend
pour régler votre cas
à la porte. »
Ils nous ont fait passer par une autre porte
et on a embarqué dans un taxi qui n'était pas un taxi.
Tu comprends? Tout était louche.
On voulait juste sortir du quartier.
On n'est pas revenus là
jamais.
Mais c'est juste que...
C'était des menaces.
Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble?
Manque pas loin.
Ça fait 22 qu'on se connaît.
Un peu plus que...
Michel a commencé.
C'était...
T'es devenu mon gars de son en 96.
Wow.
Ça fait... En 96, oui.
Mais ce n'était pas avant, à l'école
de l'humour?
Non.
Parce que tu es rentré en 95.
Non, tu sais, moi, je suis sorti de l'école
en 95, l'année d'après.
Puis, moi, j'avais
un gérant dans le temps.
Puis, quand mon gérant s'est laissé,
là, moi je me rappelle pas de ça, mais
Michel il avait dit en entrevue, j'avais dit
à Michel, hey, gère-moi le temps
que je me trouve un vrai gérant,
pis...
Fait que t'as pas trouvé de vrai gérant.
Ah, t'étais...
T'étais un temp.
J'étais un temp.
J'étais en temp. J'étais un temp.
J'étais en formation.
Mais ça, c'est depuis 99.
Avant ça, 99, c'est promis,
Olivier. Non, mais parce que ma mère
est morte en 98.
C'est là que t'as commencé à être mon gérant.
Vu que la journée
des funérailles à ma mère...
Oui, je me rappelle, tu m'as appelé. C'est là que mon gérant, vu que la journée des funérailles à ma mère, c'est là que mon gérant
de l'époque, c'est la journée
qu'il a choisie pour me dire qu'on ne devrait plus
travailler ensemble.
Ah oui?
Il m'avait dit avant le show,
c'était triste,
il m'avait juste dit, il avait dit,
je pense que tu as du talent, mais je ne sais pas quoi faire.
Puis lui, il y avait, on avait lancé mon show au Saint-Sulpice.
Il y avait une salle au troisième étage,
j'ai peut-être encore là, petite salle de 50 places.
Je faisais mon one-man show pendant 30 soirs.
Puis lui, il n'avait pas pensé contacter du monde
pour venir voir le show,
genre les médias ou des producteurs
ou whatever. Lui, il pensait qu'avec
le bouche-à-oreille,
Jean Rusty, René
Omeroy allaient arriver.
Fait que le dernier
soir, il m'avait dit, regarde, je sais pas
quoi faire.
Fait que...
Ça fait de bon.
C'est fin 98
début 98
au siècle dernier
wow
parce que là
ça prend des marketing skills
ça prend des communication skills
toi tu es un gars de son
moi j'ai rien à dire
non mais tu sais
Mike
il a un QI
il a un QI humoristique
vraiment élevé
il est tout le temps
à l'avant-garde
que ce soit avec
un site web
que ce soit avec n'importe quoi.
Il y a toujours des bonnes idées.
Puis moi, je fonce dans le tas.
Je suis dans cette idée-là.
C'est-tu... Parce qu'un moment donné,
je pensais que votre dynamique, c'était genre...
Toi, tu étais un petit peu sa mère,
puis que là, tu... Tu sais, je pensais que...
Avec les drinks que je bois, ça a l'air que oui.
C'est ma matante.
C'est ma matante. C'est ma matante!
C'est Nicole!
Je pensais que tu le maternais
un peu, mais en fait, je me suis aperçu
que tu le suis
pas mal. C'est lui qui a la drive.
C'est lui qui te propulse dans toute cette affaire-là.
Mais ça dépend.
C'est de sa faute!
J'ai remarqué
que chaque...
C'est ça, une des forces à Michel,
c'est que chaque artiste,
tu ne peux pas gérer deux artistes de la même façon.
Mettons une Céline Dion,
Renée a tout fait pour elle.
Céline, elle a une belle voix,
mais c'est
une petite poule.
Il faut que tu l'amènes,
puis, hey Céline,
lis ça, dis ça, fais ça. »
Souvent, les boîtes, ce que Mike veut dire, c'est souvent...
C'est que c'était méprisant, mon exemple.
Non, mais je vais te donner un exemple moins méprisant.
C'est que souvent, il y a des boîtes de production à Montréal
qui vont prendre un artiste et vont dire « Ah, le pattern marche avec cet artiste-là.
On va le faire pour tout le monde. »
Le problème, c'est que ce ne sont pas tous les artistes
qui sont pareils. Ce ne sont pas tous les artistes qui veulent la même chose.
Ce ne sont pas tous les artistes qui ont le même bonheur.
Il y en a à remplir des salles
de 3 000 personnes.
Ils n'en ont rien à foutre.
Tu vois qu'il y a des sans-nommer-nom,
il y a des producteurs qui vont dire « Hey, j'ai mis
une pub, mettons, sur le pont.
Ça marche. Toi, sur le pont. Toi, sur le pont. » Ils mettent tout le monde. On dirons qu'ils vont dire « Hey, j'ai mis une pub, mettons, sur le pont. » Ça marche.
Toi, sur le pont.
Toi, sur le pont. Fait qu'ils mettent tout le monde. Fait qu'on dirait qu'ils ont une formule
qu'ils mettent à tout le monde. Tandis que
moi, de la façon que, tu sais, je pense que
chaque artiste a une façon. Tu sais, quand
quelqu'un m'approche
au niveau de la gérante, tu sais, je pense
que chaque artiste devrait avoir le droit de choisir
le producteur parce que chaque producteur
apporte quelque chose de différent.
J'ai déjà eu une gérante.
Sérieux?
Ah ben, t'avais René Cloutier.
Oui, j'avais René Cloutier.
J'ai jamais compris pourquoi.
Mais c'est même qu'on s'était rencontrés.
Mais je savais pas que c'était ta gérante.
Je pensais que c'était une amie.
Oui, c'était ma gérante. En fait, c'est que j'avais approché René Cloutier.
Elle te gérait dans le temps que tu mettais les pubs à RDS?
En fait, Chris, il a l'œil, ce gars-là.
Non, mais quand je...
Il sait quand rentrer le sport expert.
Claude Castille est tight sur le Moulton Drive.
René qui est la soeur à Martin.
Oui, qui est la soeur à Martin Cloutier.
Oui, c'est ça.
En fait, je faisais,
quand j'ai commencé à travailler,
je cherchais du monde pour faire les crapules,
crapules.tv.
Là, j'avais,
j'essayais des humoristes à gauche et à droite
puis j'avais approché Ben et Jarod.
Fait que via elle,
j'avais approché Ben et Jarod
puis elle avait été séduite par le projet.
Puis en fin de compte,
puis là, bien,
ça n'avait pas marché avec Ben et Jarod
parce que ce ne sont pas des gars
qui font des coups de téléphone.
Elle me dit, c'est le fun ton projet.
Qui c'est que tu voudrais?
Je pourrais t'aider là-dedans.
Elle m'avait proposé du monde
et je m'étais rendu jusqu'à toi.
Je me dis, il me semble que je vois un gars comme Mike,
comme Dominique...
Voyons.
Dominique Paquette. Il en avait déjà fait des coups de téléphone.
Je trippais.
Je voulais...
C'était en plein dans le temps que toi, tu faisais le gros show
puis le Mike Ward show.
Je me semble que ce serait eux autres que je verrais.
Il y a du glotte et tout ça.
C'est comme ça qu'elle s'est intégrée dans le concept des crapules.
Parce qu'en même temps, je n'étais pas bon à me négocier.
J'ai fait, René, tu peux-tu t'occuper de ça,
de négocier pour moi? J'ai trop émotif.
J'arrive là, pis c'est comme, ça me fait
chier. Ils me font tout chier.
Fait que là, je vais y aller. Je vais
négocier pour toi. Fait que, pis,
de fil en aiguille, elle me trouvait drôle.
Pis on voulait pousser pour une espèce
de, quelque chose d'humoristique en tant
que satiriste. Pis,
elle est devenue ma gérante, mais en fin de compte,
ma vie était comme un peu
fling-flang de même. Mais,
tu sais, ça se disait bien. Je l'ai comme gardé
juste pour pouvoir le dire.
J'ai ma gérante qui me
dit que, tu sais,
ça se plug bien.
Moi, par ça, il y a une affaire que
c'est ça, avec Michel,
pour revenir à l'affaire, je disais sa qualité,
c'est que chaque artiste, mettons, il y en a qui ont besoin de structure,
il y en a d'autres qui ont besoin de trouver des idées.
Michel, il s'adapte tout le temps.
Puis, je ne sais pas où j'allais avec ça.
Y a-tu des conseils que tu demandes à Michel?
Ah non, oui, c'est ça.
Où est-ce que j'allais avec ça?
C'est que moi, Rachid, son gérant,
c'est un ami de jeunesse.
C'est l'ami à Rachid de jeunesse.
Puis je me rappelle, Rachid,
quand je l'avais rencontré,
il venait d'être révélation de Jusqu'au-Rire.
Puis là, il y avait des offres de tout le monde.
Puis j'avais dit, puis c'est un conseil
que je donne souvent aux jeunes, la relève,
tu sais, qui me demandent, « Ah, si, je devrais-tu aller avec tel gérant, tel gérant, tel gérant? »
Je dis tout le temps, prends quelqu'un à qui tu fais confiance,
puis tu es mieux de…
Tu sais, Michel, quand on a commencé à être gérant, moi, je commençais en humour.
Fait que moi, j'étais tout croche.
Lui, il était tout croche.
On a appris les deux en même temps. Si moi, mettons, aujourd'hui,
chignais avec, mettons, le Michel de 97,
je serais comme tabarnak!
C'est quoi ça?
T'es tout croche là, mais on a évolué en même temps.
Fait que je pense que ça, c'est important
d'être avec quelqu'un qui est à ton niveau.
Mais moi, tu peux prendre quelqu'un qui est déjà établi,
mais il y a de quoi
de magique de grandir avec
quelqu'un.
Aussi au niveau de la vision, d'avoir les mêmes visions.
Y'a-tu des enfants
qui te faisaient peur quand tu regardais?
Parce qu'à un moment donné, je regardais ton Facebook,
ça commençait par...
T'avais écrit
un long texte sur Facebook.
Sur Twitter, tu avais juste écrit
« Appel de mon gérant.
Je sens que je vais recevoir un appel de mon gérant
en 3, 2, 1. »
Je suis allé voir le texte.
C'était là que tu te défendais de quelque chose.
Je ne me souviens plus c'est quoi.
J'ai fait comme « Ah, ça doit pas être facile. »
Ça doit pas être facile.
Ça doit pas être facile, par exemple. Ça doit pas être facile. Ça doit pas être facile.
Mais au moins, Chris,
il a pour 50 000 piastres de caméra
et il a pas l'icida,
fait que sa vie est pas si tough
que ça. Dis-toi ça.
Il y a du monde qui faut qu'il marche
dans la forêt, dans la jungle
pour aller chercher de l'eau brune.
Lui, il reçoit des menaces.
Il ne fallait pas.
Ce qui est important de savoir,
c'est que moi, Mike,
avec les années,
c'est devenu plus qu'un...
C'est un frère pour moi.
Noël est venu chez nous.
Moi, c'est un cousin.
Un cousin pas vite!
Un cousin de la campagne.
Non, mais c'est devenu avec
les années, puis c'est le fait que moi,
je sais la personne que lui est.
Je comprends qu'il y a une différence entre le
personnage scénique et le personnage
dans la vraie vie. C'est pour ça que ça me fait plaisir
à chaque jour. Autant comme
Guillaume Wagner, qui semble un peu plus...
Il a toujours de l'air bête un peu.
Guillaume, il est toujours...
Exact, snob.
Snob, j'aime ça.
Mais dans la vraie vie,
c'est quelqu'un de très gentil. La famille, c'est important.
C'est le genre de personne...
Il est juste ultra timide.
Il est ultra timide.
C'est quelqu'un que, pour en venir à Guillaume,
c'est qu'il ne laisse pas entrer n'importe qui dans sa vie,
mais une fois que t'es là, il va aller se battre pour toi.
Il te laisse plus partir.
Il t'attache dans la cave.
Mais c'est ça.
C'est un peu ça l'autre dynamique.
Je travaille aussi avec Daniel Grenier,
qui est mon frère.
Tu fais ça pour pas décevoir ta mère.
Là, tu vas t'occuper de ton frère.
Ça serait drôle que je dise ça
au bout de 25 ans.
Non, non, mais tu sais,
c'est comme...
Ça aurait pu, tu sais,
genre...
Je suis pas né avec,
c'est mon frère.
Non, non, mais...
Moi, le frère, là, ma mère.
Non, mais c'est grâce à mon frère,
si moi et Mike,
on se connaît.
Il a fait de l'école
la même année.
C'est vrai.
Fait que, tu sais,
tu comprends.
De toute façon,
il est super bon humoriste
en plus il se renouvelle
j'en reviens pas
il est tout le temps
en train de créer
il est drôle
il crée ce qui est drôle
pis il y a Yannick
de Martineau
avec qui je travaille
Daniel
c'est le seul humoriste
non seulement québécois
mais sans terre
que peu importe
l'époque
que tu le créerais, mettons,
on pourrait inventer une machine à voyager dans le temps,
t'envoies Louis Ciquet en 1942,
il est plus drôle,
t'envoies Daniel en 1417,
il va faire
rire pareil, tu sais.
C'est incroyable.
Tu sais, c'est le seul,
le seul,
peu importe où qu'on le mettrait,
il serait un artiste.
Il serait en train de gosser.
Il serait un sans-abri
en train de frotter une roche
pour qu'elle aille de l'air comique.
Moi, j'ai fait...
Quand j'étais en Chine,
qu'est-ce qui est drôle? Moi, quand je voyage,
en Chine, en plus, j'étais là 14 ou... En tout cas, j'étais en Chine, qu'est-ce qui est drôle? Moi, quand je voyage, en Chine, en plus, j'étais là 14 ou...
En tout cas, j'étais là longtemps, puis moi, je voyage juste avec un carry-on.
Fait que quand tu voyages deux semaines avec un carry-on,
tu ne packs pas trop de stock.
Puis je marchais dans un marché chinois,
puis j'ai vu une petite poupée chinoise
qui lisait l'alphabet anglais, mais pas dans le bon ordre.
Parce que
les Chinois, ils n'ont pas rien que ça à faire.
Fait que là,
ça fait genre
A, B, C, T, F,
G, C, D, P,
T, C, L, M,
F.
Là, c'est comme...
Puis elle danse même.
Puis après, tu peux le mettre aussi
qu'elle dit les animaux.
Fait que là, elle fait genre
cat goes meow.
Mais elle fait quand même ça.
Fait qu'elle danse.
Puis j'ai vu ça, puis j'ai fait
tabarnak, faut que j'achète ça.
Fait que là,
j'ai acheté ça.
Il a fallu que je jette deux paires de bobettes
pis un T-shirt pour que ça rentre dans ma valise,
pour y amener ça pis je savais qu'elle allait triper.
Ah, il y a vraiment...
Ah non, c'est un artiste...
Moi, j'aime ça, le monde créatif.
Tu sais, pas le monde qui sont assoiffés
de feignes, d'applaudissements,
mais tu sais, qui sont assoiffés de création. Lui, tu vois, c'est vraiment un gars assoiffés de fame, d'applaudissements. Mais tu sais, qui sont assoiffés de création.
Lui, tu vois, c'est vraiment un gars
assoiffé de créativité.
Cette fille me fait
une fascine. De Martino, lui,
tu vas avoir de la misère avec lui bientôt.
Hé, sacrifice!
T'as pas peur de lui?
T'as l'air que tu te changes à chaque fois.
T'es comme un disparate de...
Prochain coup, il arrive en bête. Prochain coup, il arrive en bed-in.
Prochain coup, il arrive en chest.
Ça va être fou.
Ça va être fou.
Non, non, non.
Regarde.
Ça peut pas être pire.
Qu'est-ce que tu veux dire qu'il va avoir de la misère avec lui?
Non, mais Chris.
Au Comedia, il avait dérapé solide.
OK, côté brevage.
Côté brevage.
Côté brevage.
Mais c'est une brosse.
Tu sais-tu comment j'en ai vu des brosses?
Tu sais-tu combien j'en ai vu des brosses? Je sais pas. Beaucoup.
À cause de qui? Ben Mike,
en gros. Parce qu'il boue pas, fait qu'il se rappelle
de tout. Moi, je me rappelle des
brosses. En plus, il prend des photos.
Non, mais tu sais, JC Surette qui a vomi dans mon char,
c'était drôle, en esti.
Tu me niaises. Après le podcast...
Il voulait l'épicer dans le pot.
Excuse-moi, Mike, c'est trop.
On était à un show
d'Alex Roof à Trois-Rivières.
Et là, JC Surette,
il est sous, là.
Mais il est sous, scrap.
Puis on roule sur l'autoroute.
Puis là, il se met à vomir
dans le char.
Puis là, Michel se park sur le bord.
Puis là, JC, il sort du char.
Mais il sort pas du bord
qui est vers la forêt.
Il sort vers l'autoroute.
Fait que là, il sort.
Moi, je sors du char
à la course. Je suis pas une JC
avant qu'il soit fra frapper par une vanne.
Je l'amène vers la forêt.
Fait que là, je le place.
Là, il va pour vomir.
Les faussettes sont à pic.
Mais tu sais, les faussettes, c'est à pic.
Fait que là, il commence à vomir.
Là, il tombe dans son vomi.
Puis il glisse dans son vomi.
Puis là, il vomi, il vomi.
Puis il essaie de se relever.
Puis il y en a.
Il y en a partout.
Tu vois, ça, c'est en 2016.
Puis partout.
Puis en plus, après,
là, j'ai Michel qui est en train de laver le vomi
sur le banc.
Puis là, JC, il est comme...
Ah, j'ai pas vomi dans le char, hein? »
Je suis comme,
« Ben non, ben non, c'est correct, c'est correct.
Non, mais j'ai pas vomi dans le char. »
Je suis comme, « Ben non, t'as pas vomi dans le char.
OK, je voulais pas vomir dans le char.
Inquiète-toi, t'as pas vomi dans le char.
C'est correct, t'as pas vomi dans le char. »
Ben oui, Michel changeait
son char le lendemain.
Fait que, tu sais, c'était
poche pour la gang chez Toyota,
mais...
Tu sais, lui, il s'en créait ça un peu, pis là,
là, on rembarque en JC,
pis là, JC est comme « J'ai pas
vomir dans le char, hein, mec, tu sais. »
Pis là, Michel fait « Regarde, c'est pas grave, je ramène
le char. » Ben, anyway, mon fils,
asti, il met tout le temps ses
pieds sur le banc en avant,
puis il est comme, j'ai pas mis mes pieds
sur le banc!
C'est pas moi qui ai fait ça!
Puis là, il est comme, non, non,
t'as pas, mais t'as vomi, j'ai pas vomi!
Mike m'a dit que j'avais pas vomi!
Puis là,
il est en tabarnak,
on le ramenait envers d'un,
puis là, il savait pas où qu'il restait.
Fait que là, il était commeait pas où qu'il restait.
Fait que là, il était comme... Ah, c'est ça! Fait que là, on roulait.
C'est où?
Là, un moment donné,
on a fait OK, débarque.
Un moment donné,
lui, il a fait...
T'as fait un blackout. Tu te souviens-tu?
Je m'étais fait arrêter sur le pont.
T'étais avec moi.
Ouais. Non. Après, un sous-écoute, t'es embarqué avec moi. T'étais fait arrêter sur le pont. Tu étais avec moi. Non.
Après un sous-écoute, tu t'es embarqué avec moi.
Tu étais chaud.
Je vais embarquer avec toi.
Tu étais chaud dans le char.
Je m'étais fait arrêter sur le pont.
Ils m'ont arrêté parce que je pense que c'était mon permis
qui n'était plus à jour.
Ils m'ont arrêté et ça prenait du temps.
Tu m'as regardé et t'as fait « Je sais que c'est plat. »
Tu t'es fait arrêter, mais je peux-tu dormir?
Là, j'ai fait « Attends un peu, attends un peu. »
Là, je m'y suis penché. J'ai vraiment attiré la clanche.
Là, tu étais tout de même.
Les polices sont venus me donner l'étiquette.
J'étais là.
« Oui, on fait, comme...
Je peux-tu dormir?
C'est vrai que tu veux qu'un gossou
pense juste à lui.
Non, mais t'as été gentil.
T'avais le chien. Tu t'es fait arrêter, puis c'est plate,
mais je peux-tu dormir?
Tu demandais les humoristes, mais
moi, j'aime ça aller voir des soirées du monde,
c'est encore beaucoup.
Je ne veux pas débordre tous les humoristes
qui sont présents. Même les années,
Mike, on faisait le tour du Québec tout le temps
et j'y vais encore des fois.
Ça vire solide.
Mais c'est parce qu'il y a eu,
dans les générations du monde...
Mais il y a eu une génération qui n'a pas viré.
Moi, j'arrive de la génération qu'on était comme des rockstars.
Fait qu'on buvait comme...
C'était fou. Des rockstars.
Puis après, il y a eu comme 15 ans
que tout le monde était
tranquille. Tu sais, moi,
j'avais tellement du bon risque. Ils me disaient,
« Si, il faut que je fasse du cardio. Il faut que je sois
en shape pour faire un show
de deux heures, quatre fois
par mois. » Puis j'étais comme,
« Ah, Christ, c'est pas tant que ça. »
Puis là, la nouvelle génération
sont redevenus brosseux.
Comme j'étais.
Ils sont moins fiables.
Depuis 2014,
2013, ça devient.
Mais moins fiables, pas dans le sens
de pas fiables, mais...
Ils aiment les brevets. Il fait souef. 2013, ça devient, mais... Mais moins fiable, pas dans le sens de pas fiable, mais c'est des...
Il aime les brevets. Il fait souef.
Il fait souef.
Dans le sens, il fait pas souef.
Tu fais-tu encore du jogging? T'avais commencé
à faire du jogging. Oui.
J'en ai fait au mois de novembre.
Oui.
Mais,
t'en fais plus.
Ce que je vais faire...
Là, j'ai...
Je vais installer une TV
devant mon...
Un treadmill?
Pour jouer à mon PS3.
Fait que je vais jouer
à des jeux en...
En marchant.
En marchant vite.
En marchant vite. En marchant vite.
Ah oui, hein?
Oui.
Mais moi, j'aime pas ça,
le style de la santé.
Mais oui, c'est ça.
Il faudrait que j'aime un sport.
Toi, t'es dans un gym, à ce moment-là.
Oui.
Ça fait combien de temps
que tu vas au gym?
Ça fait 7 mois, je pense.
7 mois? Non, non, pas 7 mois. T'as perdu combien? Dan, ça fait combien de temps que tu vas au gym? Ça fait 7 mois, je pense. Non, non, pas 7 mois.
T'as perdu combien?
Dan, tu fais combien de temps?
8 mois.
8 mois? Non, moi je pense que c'est 4 mois.
T'es rentré là pour ça?
On s'entend que le propriétaire du gym fait
« J'espère qu'il nomme pas mon nom. »
C'était pas une shape de 8 mois de gym.
Ça dépend de quoi on est. Non gym c'est ça l'affaire
j'y allais au début pour perdre du poids
parce que je fais de la haute pression
à chaque fois je ris, vous allez le voir
sur la caméra je viens rouge
j'attache mes souliers
t'as quel âge?
j'ai 44
je me suis dit
il faut que je prenne soin de ma santé.
Mais là, j'aimais ça aller au gym pour plus, tu sais, je devrais faire plus de cardio,
mais je fais plus de musculation.
Là, je vois un petit peu des petites bosses, puis je commence à trouver ça le fun.
Fait qu'on dirait, mais tu sais, logiquement, je devrais y aller.
Oui, mais les titres, c'est pas les titres le problème.
Non, non, c'est ça, c'est celle-là, hein?
C'est la... Je sais. C'est l'autre, là. Je sais. Toi'est ça, c'est celle-là. C'est l'autre.
Toi, tu fais pas mal de hockey,
pis toi aussi, quand même.
Moi, la dernière année, sérieusement,
j'ai tellement mangé.
Mes émotions de la dernière année,
j'ai pris 20 lits.
Tu manges quand...
J'ai un fan qui dit, il faut péter!
Mais non, c'est ça.
Toi, en plus, t'as eu un médecin quand t'avais
41 ans qui avait
dit si tu changes pas ta vie,
tu vas mourir dans 10 ans.
Pis ça fait 8 ans.
C'est ça.
Je suis mort de mourir.
Fait que toi, tu veux
que je te mette sur mon testament de la vie?
Shotgun pour la caméra!
Shotgun! Shotgun!
Shotgun!
Fait que c'est ça.
Fait que je vais mourir ce repas-là.
Ah, c'est-tu que c'est drôle!
Ah, c'est-tu que c'est drôle!
Mais moi, ça me prenait un autre motif.
Tu sais, si...
Je pense que c'est ça ton problème, toi aussi.
C'est faire de l'exercice... C'est ça ton problème toi aussi.
Faire de l'exercice. C'est quoi ton problème?
Dis-y son problème.
Faire de l'exercice, faire de l'exercice.
Juste pour me faire souffrir.
Je trouve ça tellement mauvais.
Moi, j'ai vu hier pour la première fois
une émission à A&E
que ça s'appelle
Fat to Fit to Fat.
Que c'est
un show qui prenne
une personne obèse pis ils font perdre du poids.
Mais pour rendre ça plus
le fun, le trainer
y'a en graisse avant.
Fait que le trainer commence,
mettons, il pèse 180.
Là, y'a en graisse de 90 livres.
Pendant 4 mois,
fait qu'il devient obèse lui aussi.
Pis après, les deux perdent du poids.
Chris, ton job, le fun,
pareil. Mais qu'est-ce qui était mauvais?
Qu'est-ce que c'est, t'as?
Ben non, mais c'est genre, Chris,
je fais un show de télé, je suis un trainer.
Là, c'est comme, ma job,
c'est dingue gros, hostie.
Je vais me payer la traite, pis après ça, on...
Qu'est-ce qui est drôle, par exemple,
t'sais, il y avait, moi, j'ai juste regardé l'épisode numéro 1,
puis le gars, il a un graisse de 60 livres,
mais il a tellement
été en shape
toute sa vie, même avec
60 livres de plus,
il a un peu son six-pack,
puis t'as l'autre qui a des tatons
en banane,
puis comme, mon Christ!
Même l'autre, à la fin,
l'autre, quand il est rendu à son poids santé,
il a des tâtons, t'sais.
Tu fais... Ouais, c'est pas...
Ouais, c'est ça.
Moi, j'étais très athlétique quand j'étais jeune.
Je faisais des compétitions de karaté.
Tu t'es rendu où en karaté?
Je me suis rendu jusqu'à la ceinture brune,
marron, là, qu'ils appellent.
Ils appellent ça marron, pour de vrai?
Oui, ils disent marron.
Marron.
J'étais super bon. Je faisais
des compétitions. Je remportais
plein de trophées, plein de médailles.
Mais ce qui me motivait...
Mais ce qui me motivait,
c'est parce qu'il y avait des
belles filles dans mon cours de karaté.
Mais s'il n'y avait pas eu ça,
je n'aurais pas... Je m'en crissais pas eu ça, je m'encrissais des trophées.
Moi, c'était les belles filles.
Puis là, on partait en compétition
et je partais en compétition avec des belles filles.
Oui, c'était ça.
J'ai tout le temps été motivé par
l'harmonie dans la sexualité.
C'est ça.
Tous les commentaires positifs
des chicks qui savent comment donner des coups de pied. C'était ça. Tous les commentaires positifs. Des chicks qui savent
comment donner des coups de pied.
T'es heureux.
Là, je pense que ça fait
deux heures,
quasiment deux heures qu'on est là.
On va aller avec
des questions, si vous avez des questions.
Y'a-tu des questions?
Oui, y'a une question
ici.
Dans le fond, attends, je vais juste répéter vu que c'est long pour le monde à la maison.
C'est pour répéter, je m'en rappelle pas ce qu'il a dit au début.
des humoristes comme Soda,
même, Guillaume,
devraient remplir le club soda avec des grandes salles.
OK, oui, c'est ça.
Des humoristes comme moi et Guillaume,
on devrait remplir le club soda
à la place des grandes salles.
Si on prend en compte,
dans ce monde,
c'est vous qui vous en faites,
comment des gens s'offusent.
T'es si boire!
Attends.
La société d'aujourd'hui.
Si on prend en compte
comment la société d'aujourd'hui s' on prend en compte comment la société d'aujourd'hui
s'offuse de plus en plus.
Oui.
OK.
Comment qu'on voit le futur de l'humour noir au Québec?
Moi, je pense que pour de vrai,
et ça, ça va être weird venant de ma part,
mais c'est que celles ont une bonne affaire.
L'humour noir devrait être underground.
Moi, je pense que le genre d'humour que je fais,
c'est pas normal que tout le monde aime ça.
Puis moi, en plus,
dernièrement, j'ai pas eu ce feeling-là
vu que je me sentais attaqué pas mal. Mais je me rappelle, quand on avait sorti le show Sexpose en plus, dernièrement, je n'ai pas eu ce feeling-là vu que je me sentais attaqué pas mal.
Mais je me rappelle quand on avait sorti le show
Sexpose en 2010,
moi, j'avais 36 ans, mettons, dans le temps.
Puis ma peur, c'était de devenir un humoriste mononcle.
Fait que là, je voulais rester relevant.
Je voulais rester un peu dark.
Puis, je pense que j'ai réussi.
Je pense qu'en vieillissant, plus je vais être underground, plus je vais être bon.
Je pense.
Tu peux-tu revenir underground quand tu as été mainstream?
quand tu as été mainstream
tu sais
parce que me semble
on dirait
c'est comme
revenir underground
on dirait
que tu ne peux pas
reculer
tu deviens plus
comme Asbink
underground
sur le ciel
sur le sort
de mainstream
non mais à ta minute
c'est que Mike
il a un fanbase
et aujourd'hui
tout le monde sait
le style que Mike fait
donc un prochain spectacle
si tu viens voir
un show de Mike personne ne va sortir du show tu spectacle, si tu viens voir un show de Mike,
personne ne va sortir du show. Tu sais ce que tu viens voir.
Oui, c'est ça.
Techniquement, au niveau des ventes de billets,
ce qu'on veut dire, c'est que Mike devrait être
moins de ventes de billets,
mais des vrais fans.
Parce que la tournée s'expose justement,
Mike a vendu comme 140 000 billets,
mais à partir de
75 000, 80 000,
tu commences à sentir que
c'est le cousin à Noël qui a dit
« Hey, moi j'ai vu Mike Ward, c'est malade, vas-y. »
Puis la personne vient et elle se pisse dessus
pendant trois semaines.
Mais vos problèmes, les problèmes
que tu as tout le temps eu, ça n'a jamais été
des affaires de spectacle en tant que tel.
Ça a tout le temps été des affaires
de spectacles qui ont passé à télé.
Mais ça a tout le temps été quelqu'un qui n'a pas vu le show. Tout le temps été des affaires de spectacles qui ont passé à télé. Mais ça a tout le temps été quelqu'un
qui n'a pas vu le show.
Tout le temps.
C'est tout le temps un journaliste qui n'a pas vu le show
qui aimait son commentaire sur ce que j'ai fait.
Ça a toujours été
ça a été ça, la base de
tous mes problèmes.
Fait que...
Qu'est-ce qui est décevant aujourd'hui, c'est justement
quand je parle, on donne une voix aux gens sur Facebook. Le problème, c'est-ce qui est décevant aujourd'hui c'est justement c'est que tantôt quand je parlais on donne une voix
aux gens sur Facebook le problème
c'est que mettons
Mike il dit souvent je vais écrire à une émission
que j'aime mais on est 4 qui appellent
pour dire qu'on a pas aimé
le nouveau spectacle de Véro
à Talley mais ils vont essayer de changer ça
le monde ça ça serait
c'est un exemple ils vont essayer de changer de quoi
parce qu'il y en a 4 mais il y en a quatre, mais il y avait peut-être
un million de cas d'écoute.
Au lieu d'écrire un message positif
sur YouPorn,
ils devraient envoyer
des messages à Radio-Canada.
C'est vrai pareil.
Ou faire un copy-paste et le mettre
sur la page numéro.
C'est tellement fort ça.
On avait envoyé
deux courriels.
On n'aimait pas une lectrice de nouvelles qui était...
Il y avait une lectrice... Jean-Luc Mongrain,
quand il est arrivé à TQS, il faisait
comme les commentaires, puis il y avait une lectrice
de nouvelles qui faisait les nouvelles. Puis là, bien,
ils travaillaient ensemble. Puis il avait
enlevé Hélène Fouquet, qu'on
adorait pour mettre Hélène...
Je me souviens plus de c'est quoi son nom.
La blonde de...
J'espère que t'es conscient que personne va t'aider dans cette réponse-là.
En tout cas, c'est qui qui a remplacé Hélène Fouquet?
Il y a-tu...
Elle s'est créée en 97.
À Val-d'Or, il y en a-tu?
Celle qu'il avait mise, on l'aimait pas.
Elle était pas gentille avec les techniciens. On avait écrit
2-3 courriels, moi et d'autres techniciens,
pour se plaindre.
En plus, dans ces années-là,
le monde était tellement
stupide que tu pouvais
créer un, mettons,
Robert Dubé
à Hotmail,
et ça avait le même impact
qu'une lettre postée.
Oui, oui. Puis moi, même...
Mais avez-vous réussi à faire de quoi? Juste trois, quatre courriels?
Juste trois courriels, puis ils ont enlevé
celles qu'on n'aimait pas, puis ils ont remis celles qu'on aimait.
C'est ça. Puis on a oublié son nom.
Oui.
T'es le problème.
Non, mais c'est ça qui est triste.
C'est qu'à trois, ils ont réussi à faire de quoi,
mais pourtant, il y en a tellement qui écoutent.
C'est ça, on ne prend pas le temps.
Quand on aime de quoi...
Comme je dis, la nuit, quand je me faisais téléphoner
pour des menaces, ce ne sont pas des avocats
ou des comptables. Du monde travaille le lendemain.
Mais il y a du monde qui parle avec leur voix
pour te menacer, genre, je vais vous tuer.
Oui, une femme, entre autres,
devant mon fils, que c'était quand même
spectaculaire.
Sur un... Au parleur, tu étais dans l'auto.
Je suis dans mon auto.
Pour vrai?
Oui, oui. Non, mais j'en ai reçu plusieurs.
Elle m'a dit, moi, j'ai fait l'école de l'humour.
Elle t'a dit ça?
Oui, elle m'a dit ça.
Vous savez que...
Sais-tu les dire?
Non.
Non.
Elle a commencé à m'envoyer chier
puis dire que vu que je gérais Guillaume Wagner
puis Mike Ward, j'étais un tonne marde.
Non, j'étais pas un tonne marde.
T'es un choisi.
T'as les deux pires.
Assume-toi.
Pourquoi Guillaume est jaloux de Martin?
Ça, là!
Je l'ai jamais compris.
Ça, ça m'a...
Tu lui demanderas, il va venir.
Quand Guillaume va venir... Mais ça, ça m'a... Tu lui demanderas, il va venir. Oui, quand Guillaume va venir.
Mais ça, ça m'a...
Ça me fait rire comment le monde pense
que Guillaume qui critiquait Martin,
c'était de la jalousie.
C'est tellement mal comprendre Guillaume Wagner.
C'est mal comprendre son...
Moi, je n'ai pas pensé que c'était de la jalousie,
mais c'était juste comme sorti de nulle part.
C'est qui?
C'est Nantel qui l'exprimait à la radio.
Il disait, si on avait
connu
Guillaume Wagner
qui avait dénoncé ces compagnies-là
avant, mais là, il dénonce
un humoriste qui travaille pour ces compagnies-là.
C'est comme sorti de nulle part.
C'était dur à comprendre
d'où ça sortait, tout ça.
Pis c'était comme vraiment à cracher du venin
pour absolument rien,
t'sais.
Ah ouais, prononce-toi!
Ah ouais! Ah ouais!
Travaille!
Paylette à caméra!
Ah ouais!
Mais c'est vrai que c'était sorti du port.
Je vais te dire ma phrase préférée que je n'arrête pas de dire aux 5 minutes.
N'oubliez pas que dans la vie, il y a la vérité, il y a la perception.
Malheureusement, la perception des gens devient leur vérité.
Tu me suis ce que je veux dire?
Est-ce que ça fait Mr. Miyagi, ça?
Pas la bêchure, là! Pas la vacheur, là! Fais-le-même, Gronk!
Dans la meilleure, la belle teinte!
Ce que je veux dire, c'est que
ça veut pas dire que Guillaume a bien su
passer le message, mais en gros, ce qu'il voulait dire,
c'est que quand un artiste fait une publicité,
pour peu importe la compagnie,
on devrait toujours se renseigner
avant d'accoler notre nom à quelque chose.
Tu me suis ce que je veux dire?
Et il faut pas oublier que quand quelqu'un...
Mais chaque compagnie! Tu me laisses-tu jaser, j'aioler notre nom à quelque chose. Tu me suis ce que je veux dire? Il ne faut pas oublier que quand quelqu'un... Tu me laisses-tu jaser?
Le TDA, calme-toi, écoliste.
C'est qu'en même temps,
il n'y a pas de débat dans ce dossier-là.
C'est que les gens ont voulu mettre un débat,
mais il n'y en a pas.
La question est simple.
Tu as le droit de faire de la pub,
mais on parle d'intégrité. Quand tu es
un artiste, comme toi, présentement,
sur le stream, je disais,
« Ok, as-tu le goût d'annoncer, mettons,
que les Hummers, c'est les meilleurs trucks au monde
pour 10$ par mois? » Là, tu vas dire, « Non,
c'est ridicule, ce n'est pas vrai, c'est faux. »
Mais tu as une intégrité, tu as le droit de la faire.
Il y en a qui vont, si tu les payes cher, ils vont le faire.
C'est juste ça, au niveau
de... Puis vous lui demanderez quand il viendra
il va venir ici dans le prochain podcast
ben moi en tout cas
tu lui demanderas, c'est bon
mais moi j'ai trouvé ça drôle
comment tout le monde
a pris ça
moi je pense que c'est juste un genre de commentaire
moi j'avais fait un commentaire dans le temps
sur Normand Bratois, il y a 10-12 ans
qui était semblable c'était à peu près la même affaire que je le faisais sur scène pis c'aire dans le temps sur Norman Bratwijk, il y a 10-12 ans. Qui était semblable.
C'était à peu près la même enfance que je le faisais sur scène.
C'était dans le temps que Norman
animait 3-4 shows, il animait en radio.
La fête nationale.
Puis là, il faisait les pubs,
il avait poigné les pubs de
Renaud-Dépôt. J'avais fait, Norman,
Carlis, t'as besoin de combien
de charles? Un moment donné,
t'en as de l'argent.
Moi,
c'est de même quand j'ai vu ça à propos
de Martin, c'était plus le fait que
Martin, t'en as de l'argent.
T'es pas obligé.
En même temps, comme je te dis,
le message, il le dira
lui-même.
En même temps, c'est que t'as pas le temps
non plus aujourd'hui. On vit toute notre vie
en 140 caractères.
On n'a pas le temps de s'exprimer, on n'a pas le temps de se renseigner.
On fait rien que lire le titre de quelque chose.
J'ai juste à nommer
« Monde de stars », ça fait rire le monde
parce que vous savez que vous avez été clickbaité.
Il y a tout le temps quelque chose.
On est rendu qu'on se renseigne.
On fait notre opinion
sur 140 caractères
mais ça a tout le temps été ça
c'était long, c'était une chronique complète
qui ont une chronique complète
le monde n'a pas écouté la chronique
qui ont juste
l'affaire de 140 caractères
ça a tout le temps été ça
tu lis le titre de l'article
tu fais ton opinion
il ne faut jamais oublier quelque chose,
c'est que tout le monde a un trigger word.
Tu sais, il y a toujours des trigger words.
Tu sais, il y a une espèce de mot que,
ben voyons, Martin Matt, il est bon,
tu n'écoutes plus, là.
Tu n'écoutes plus, tu comprends-tu?
Parce que tu es instiqué sur
qu'est-ce qui est en train de dire,
ben voyons, il est bon, il a le droit.
Tu sais, moi, cette année,
j'ai appris au Québec
que si tu ris d'un petit,
tu es dans la marde. Si tu ris du
plus riche, t'es dans la marde. Fait que je sais plus de qui rire.
Faut rire du monde
dans le milieu. Dans le milieu. Fait que l'instant,
c'est Ontario.
C'est rendu toi, là.
Ça va être toi.
Y'a-tu d'autres questions?
Oui.
Y'en a une au micro.
Une au micro. On va aller au micro.
L'œil du faucon tabarnak
oui bien premièrement, félicitations
puis merci pour 100 super bons épisodes
bien merci
il était pas tout bon mais merci
on avait comme une soixantaine
d'abords
donc ma question c'est
autant pour Mike que pour Yann, sinon peut-être
pour Michel, y'a-tu des plans
pour un épisode intégralement
en anglais, avec des invités en anglais?
Aïe, on aimerait tellement ça.
Ça, par exemple,
qu'est-ce qui est
weird? Ben,
oui pis non.
T'sais, parce que t'is capable d'avoir Jimmy Carr.
Sinon, je sais que
Godfrey, il y a quelques années, était venu sur ton
invitation.
Oui, bien, tu sais, John Lajoie,
il y a
un fan qui a écrit à John Lajoie
sur Twitter. C'était tellement
drôle la réponse de John Lajoie.
En fait, j'aimerais ça le faire, mais il ne faut pas
oublier que je suis une grande vedette à Hollywood.
Le pire, j'ai pensé,
si John Lajoie vient,
je pense que je ferais
un épisode bilingue à lui
et Mike Patterson.
C'est ça.
De faire du...
De faire, en anglais, pour que les gars soient à l'aise, de faire du de faire
en anglais pour que les gars soient à l'aise
mais très teinté
parce qu'il faut
l'auberge du chien noir
je savais pas qu'il existait
ben oui
il faut lui parler de ça
ce serait très bon
pendant le festival
juste pour rire ici
quand il y a des anglophones qui viennent serais-tu capable, pendant le festival, juste pour rire ici, quand il y a des anglophones qui viennent,
serais-tu capable d'avoir un Jimmy Carr?
C'est sûr.
Oui.
Ce serait cool, ça, un épisode en anglais comme ça.
Il faudrait peut-être faire une série sous-écoute anglais
pendant le festival.
Oui, ce serait cool, ça.
Surtout, là, je fais moins...
Oui, c'est ça. L'été prochain.
Surtout que toi, tu as une bonne crowd
qui regarde beaucoup
d'humour un petit peu partout
aux États-Unis, qui connaissent tous les shows
d'humour sur Netflix et tout ça.
Je trouve que tu as une belle crowd pour ça.
Ils doivent tous connaître l'anglais.
Il y en a-tu qui ne connaissent pas l'anglais ici?
Oui.
Il y en a un qui...
Il y en a un qui écoute.
Mais c'est une bonne idée.
C'est une bonne idée.
L'été prochain.
Oui, l'été prochain.
On devrait faire ça.
Parce que chaque année,
Just for Laughs nous demande
de faire mon podcast live,
mais ils demandent tout le temps
de faire « My court is full of crap »
ou « full of shit »
que je ne fais plus depuis mille ans.
Tu avais des bons invités. Tu as eu Godfrey. Moi, j'ai eu Godfrey. de faire « Mike Ward is full of crap » ou « full of shit » que je ne fais plus depuis 1000 ans.
Tu avais des bons invités. Tu as eu Godfrey.
Moi, j'ai eu Godfrey. Quand j'ai fait à Toronto, c'était écœurant.
Je l'avais fait avec Ari Shaffir
et Paul Venzi,
mais ça a chié
techniquement.
Oui.
D'autres questions?
Oui, il ya-tu?
y'a-tu une autre question?
oui
oui
je voudrais savoir
c'est lesquelles tes photos
que t'es le plus fier d'avoir faites?
bonne question Michel
la question était pour Yann
elle a pris une photo de mes filles
avec mon téléphone
j'aime beaucoup la photo que j'ai prise « Prenez une photo de mes filles avec mon téléphone. »
J'aime beaucoup la photo que j'ai prise
de Guillaume Wagner d'au-dessus.
Je ne sais pas si tu as...
Il était au-dessus de Martin Mack.
Il jugeait. Il était jaloux.
J'aime beaucoup cette photo-là.
C'est sûr, il y a des photos.
Je vais juste le réaliser dans une couple d'années,
ceux que j'aime le plus.
Mais d'avoir Louis C.K., je trouve ça cool.
Jimmy Carr,
ça fait vraiment rire.
Je ne sais pas.
Une photo que j'aime bien, c'est celle de...
Cet été à Honesty.
Ralphie,
Brad Williams.
Brad Williams,
qui saute pour pogner son micro.
Ça, c'est une shot.
Oui, Brad Williams,
qui est un humoriste nain,
qui sautait pour essayer
de pogner le micro,
puis il est comme en Jordan.
Ça, le pire, en plus,
quand tu as donné,
ça ne me surprendrait pas
qu'ils servent de ça
pour un poster
peut-être qu'ils ont d'autres appels
mais non c'est ça
une autre question
lui il y en avait un
attends je vais répéter. Je vais te traduire.
En début de podcast, on a dit que l'humoriste qui dit sur scène
dit pas vraiment ce qu'il pense.
Il dit ce qu'il pense qui est drôle.
À partir de quel moment on rase la ligne de l'humoriste?
C'est comme un propos, un tonneau.
C'est pas vraiment la...
On le voit dans l'édition, par exemple.
Attends, je vais...
À quel moment qu'on...
Qu'est-ce qu'ils sont longs, vos questions!
Tabarnak!
Moi, d'habitude, quand je répète la question,
c'est « C'est quoi ta ville préférée? »
Mais là, c'est toi, là!
Mais moi, c'est ça.
Aller au micro, il va au micro.
Oui, ça va être moins long
aller au micro.
Donc, en résumé,
c'est ça. Dans le fond,
on vous disait qu'un humoriste
ne dit pas vraiment ce qu'il pense,
mais plutôt ce qu'il pense qui est drôle.
Par contre, il y a quand même des humoristes qui ont un propos
à dire, qui ont une critique sociale.
On le parlait de Guillaume tantôt, justement. Moi, je pense
à Fred Dubé.
À partir de quel moment on trace la ligne,
j'ai aussi en tête, mettons, une dérive
comme Dieu donné à un moment où
c'était très drôle, on sentait la critique,
mais à un moment donné, c'est viré
au hate speech, carrément.
Je pense que tout le monde a le droit de dire
que tout le monde a le droit à sa liberté d'expression.
C'est où la ligne, à un moment donné?
Moi, je pense que ça dépend tout le temps
des humoristes.
Je pense...
Oui, c'est ça. Ça dépend
vraiment des humoristes.
Ça dépend des propos.
Souvent, ça dépend des propos.
C'est sûr, le fait, par exemple,
tu as nommé Guillaume Wagner. On dirait qu'il est de gauche.
C'est sûr, sur scène, son humour
va être teinté de cette philosophie-là. Un humoriste sur scène, je ne te disait qu'il est de gauche. C'est sûr, sur scène, son humour va être teinté de cette
philosophie-là. Un humoriste sur scène,
je ne te dis pas qu'il va totalement...
Mike ne se mettra pas à parler de jogging
ou de safari.
Ce ne sont pas des choses qu'il fait
dans la vie. Mais c'est sûr qu'il va avoir
des numéros. Il fait
ce qu'il croit qui est drôle, mais c'est
teinté un peu.
Je pense que sur scène, l'humoriste, à certains moments, il est à 50, mais c'est teinté un peu. Tu sais, je pense que sur scène, l'humoriste,
à certains moments, il est à 50 %.
C'est une opinion.
Des fois, il y a toujours un petit peu de la...
Oui, il y a tout le temps de l'opinion dans tous les jokes.
Mais c'est...
Oui, c'est ça.
Mais ça reste une joke.
Ça reste une joke.
C'est écrit sur ton billet.
C'est fort humoriste.
Ça dépend des humoristes.
Tu sais, il y a un gars un gars que j'ai toujours aimé
et dans les dernières années,
c'est vraiment devenu mon humoriste préféré.
C'est Norm Macdonald
que lui, tout est la joke.
Il n'y a rien de vrai.
Puis avant,
on dirait que je ne respectais pas ça autant.
Puis là, en star,
chaque fois que je suis down,
j'écoute Norm McDonald's pis je ris
son affaire de Lincoln je suis sûr c'est vrai
je suis sûr que ça écrivait quelque chose
de Lincoln
je suis sûr que c'est quelque chose
qu'il a vécu dans son enfance
il y a tant que tu peux point aller chercher
mais je pense aussi
c'est ça
ça dépend vraiment de l'humorisme
là je vais parler pour Fred Dubé j'ai l'impression de l'humorisme. Tu sais, comme là, je vais parler pour Fred Dubé, j'ai l'impression
que l'humour de Fred Dubé,
le message est plus important que le
gag. Tandis que
Guillaume, j'ai l'impression que le gag
est plus important que le message.
Fait que j'ai l'impression que Guillaume,
s'il veut dire telle affaire,
si ça rit pas, il le dira pas.
Mais Fred, j'ai l'impression
que si ça rit pas et fait « F ne le dira pas. Mais Fred, j'ai l'impression que si ça n'arrive pas,
il fait « Faut que je le fasse pareil. »
Il y a aussi
dans la répétition, si c'est quelqu'un
qui s'acharne tout le temps sur le même...
Dieu donné, c'est ça, c'est la répétition.
C'est ça qu'on l'a vu
venir parce qu'il abordait
tout le temps le même thème.
Il frappait tout le temps sur le même clou.
Tandis qu'il y a des humoristes comme Guillaume
pis Fred, ben...
Tu me rembourses?
Ah, c'est ça. T'es comme une banque.
Fait que c'est ça, tu sais,
je pense que c'est l'acharnement ou...
Moi, il y a une affaire, j'ai pensé à
donner, pendant le temps
des fêtes, parce qu'il y a eu un article qui est sorti
dans le
Independent à Londres
qui parlait de « Je suis Charlie ».
Dans l'affaire,
il parlait comment la planète
au complet était « Je suis Charlie »
il y a une couple d'années.
J'avais trouvé ça absurde
qu'il parlait, mettons, dans l'article,
il parlait de moi,
il parlait du gars en Allemagne
qui avait fait des jokes sur le président.
Personne n'a jamais parlé de Dieudonné.
Dieudonné, moi, je pense qu'il est devenu antisémite
avec le temps, puis je pense maintenant
qu'il est antisémite.
Mais de se faire
condamner pour son tweet de
« Je suis Charlie Koubali »
et tout ça,
tu fais comme tabarnak.
Chris, même
le chef de l'Arabie
Saoudite faisait semblant d'être pour
la liberté d'expression.
Laissez-le faire
son gag.
Oui.
Oui, c'est ça. Tu l'aurais-tu en entrevue?
Tu l'interviewerais-tu?
Oui, j'aimerais ça avoir Dieu donné.
Dieu donné, ça serait fou.
S'il peut venir au Canada, ce serait correct.
Ou tu sais, même...
Même...
Non, mais on pourrait faire
on pourrait ramener le Skype
sur Skype
il faudrait aller en France
il faudrait faire un spécial
Dieu Donné
je sais même pas qui va vouloir le faire avec
Dieu Donné
mais moi une personne j'aimerais avoir
Dieu Donné avec
mais une personne j'aimerais avoir Dieu Donné avec. Qui? Guy Nantel. Mais une personne, j'aimerais avoir.
Dieu Donné a...
Il y a un humoriste juif
qui a fait son one-man show dans le théâtre à Dieu Donné.
Non, non, ça, c'est à l'époque qu'il est en Dieu avec,
mais il y a un gars, genre l'année passée,
qui a fait son one-man show dans le théâtre à Dieu Donné.
Fait que j'aimerais avoir lui,
d'avoir un juif puis Dieu Donné ensemble.
Parce que moi, Dieu Donné,
j'entends juste...
C'est les échos de la France.
Les échos, fait que je sais même pas.
Dernière fois
que j'ai vu Dieu Donné sur scène,
c'est il y a 10 ans.
J'ai aucune idée de ce qu'il fait.
J'ai essayé de suivre ce dossier-là,
mais à chaque fois, je lis ce que le monde
a à dire sur Dieudonné, le monde qui le déteste.
Je fais comme, « Ben, Christ, ils ont raison. »
Puis là, tu écoutes Dieudonné,
il se défend tellement bien.
Tu sais, c'est un vendeur.
Il est brillant. Il est super intelligent.
Là, je fais comme, « Ah, Christ,
non, c'est lui qui a raison. » Puis là, d'un coup,
tu réécoutes, « Ah, non, c'est eux autres qui ont raison.
C'est vraiment déchirant.
C'est ça, là, tu vois.
Ouais.
Celui qui sait ne parle pas.
C'est tout.
Monsieur Miyagi. Monsieur Miyagi, reviens.
Monsieur Miyagi.
Oh oui, une question ici.
Michel, tu veux-tu...
Ma question est pour Michel puis Mike. Michel, tu veux-tu... Ma question est pour Michel
et Mike. Michel, tout d'abord,
combien de fois tu en es venu
à la conclusion de dire
« Je ne suis plus capable, je vais lâcher
Mike »
durant sa carrière?
J'imagine que ça doit arriver à avoir...
Réponse!
Non, mais c'est sûr,
parce qu'on s'entend que ça a été difficile
une couple de fois. Puis,
Mike, aussi par rapport
à l'hommage que tu as reçu dernièrement,
je sais que ça va être dans plusieurs mois.
L'hommage que j'ai reçu il y a un mois et demi
à Préa de ne pas envoyer de flammes.
Oui, excellent d'ailleurs, c'était très bon.
Puis, c'était pour savoir
dans le fond, est-ce que toi, comment tu as réagi
quand ton père
a fait son numéro
son stand-up parce qu'à la fin t'avais une petite lampe
on s'entend c'était vraiment cute
je faisais semblable pleurer vu que les madames aiment ça
que c'est-tu de ma viette
puis ton moment où t'as reçu ton
Olivier qui était chez toi
lequel des deux moments
t'as le plus touché dans le fond
ok
quand t'étais avec nous autres ou quand t'es avec ton père?
On va les choisir.
On commence ça avec Michel ou on commence ça?
C'était quoi la question?
C'est facile, c'est jamais.
Jamais.
Non, mais à la minute que tu choisis
de t'occuper d'un artiste,
t'es derrière lui.
C'est la moindre des choses.
Ça veut pas dire que t'es toujours en accord ou tout ça, mais tu peux chercher à comprendre ce que l'artiste veut dire, mais t'es derrière lui, c'est la moindre des choses. Ça veut pas dire que t'es toujours en accord ou tout ça,
mais tu peux chercher à comprendre ce que l'artiste veut dire,
mais t'es derrière, t'as jamais le goût de sacrer ton artiste-là.
C'est pourquoi, non, parce que j'aime m'entourer,
parce que moi qui est travaillant,
à la base, c'est pour un gérant, ce que j'ai besoin,
on dit souvent, un gérant, c'est un porteur de ballon,
c'est quelqu'un qui va porter de quoi.
Il n'y a pas une fois cet été, Jean, tu t'es dit,
je vais me casser le bécique avec lui.
Jamais.
Pas un Virgile Fortin.
Jamais.
Non?
Jamais, jamais, jamais, jamais, ça m'a traversé l'esprit.
Pas une crise de foi.
Wow.
Non, mais...
Mais sérieusement, c'est parce que
il faut comprendre que
dans les années de travail avec Mike,
tu sais, si je
devinais de passer 18 ans
comme l'année passée, peut-être
je me l'aurais dit.
Non, mais il faut juste comprendre
que tu ne dis pas ça.
Même dans le cas de Guillaume dernièrement,
ta job, c'est d'être derrière ton artiste.
C'est juste ça, ta job.
Toi, étais-tu jaloux du gérant Martin Matt?
Oui, je suis très jaloux, très jaloux.
Ça se rate que tu fasses un statut Facebook?
Oui, je suis jaloux.
Non, mais c'est bizarre
parce qu'il faut que tu sois derrière.
C'est comme être en couple
ou n'importe quoi.
Je suis avec Mike et je ne me pose pas de questions.
Ça vient avec le propos
que Mike tient.
Quand un artiste...
Je gère des artistes qui sont polarisants.
Si j'avais à gérer un artiste là
et que je choisissais un artiste en 2017, il serait moins polarisant. Moi,'avais à gérer un artiste là, puis je choisirais un artiste, mettons,
en 2017, il serait moins polarisant.
Moi, je pensais vraiment que les artistes,
ils t'appelaient, genre, je peux-tu écrire tel statut?
Ça va être très opiniâtre.
Mais par là, c'est pas une job.
C'est pas...
Non, mais je pensais que...
Non, il y a des gérants qui font ça.
Il y a des gérants qui font ça.
Oui? Oui.
Parce que moi, je dis... je voudrais pas voir ce humoriste
pour de vrai
moi voir quelqu'un dans le showbiz
qui appelle son gérant
pour faire une idée pour twitter
pour prendre une photo de mon chat
ok
des affaires, des gros dossiers
comme
une lettre d'opinion
une affaire de même
je pensais que
il s'adressait à toi
mais t'as pas de poids
pour la toute
dans le fond toi
je suis un accessoire
je suis un accessoire
t'es la bitch
donc Mike
tes moments
qui t'ont touché
moi les moments
qui m'ont touché
je pense
qu'est-ce qui
oui
on met 1 ok Moi, les moments qui m'ont touché, je pense... Qu'est-ce qui est weird?
On met un... OK.
Quand j'ai gagné le moment de l'olivier,
je pense que je n'étais plus touché
vu que c'était la première fois
que j'avais une preuve d'amour.
Moi, j'avais eu...
C'était plus les masques.
Ce n'était pas le trophée en tant que tel. Je pense que c'était plus les masques, c'était pas le trophée en tant que tel
je pense que c'était plus les masques
toute cette démarche-là, toute la soirée
oui c'est ça, de gagner
quand Sous-Écoute a gagné, ça m'a plus touché
qu'Olivier Delaney
qu'est-ce qui est absurde, Olivier Delaney
je l'ai comme pas vraiment vécu
vu que j'ai fait, ah j'ai gagné
mais de voir
les humoristes avec le masque ça, ça m'a touché ça se pouvait pas comment j'ai gagné! » Mais de voir les humoristes avec le masque, ça, ça m'a touché.
Ça se pouvait pas
comment j'étais touché.
Parce que j'avais tout le temps ressenti
un respect du milieu.
Mais le respect
du milieu avait jamais
été prouvé.
Tu sais, moi, à chaque fois,
mettons, je suis en évaluation
à la disque, pis là,
j'étais contre du monde, super commercial,
zéro respecté. J'étais comme,
c'est ça, je vais gagner, galiche contre lui,
elle, blablabla. Pis là, je perdais
tout le temps. Fait que j'étais comme, je pense
le monde font juste semblant
de me respecter.
Non, mais j'avais l'impression
d'être le gars que le monde
s'en calisse, pis là, j'ai vraiment ressenti de l'amour de mes pères.
Puis après, quand j'ai gagné l'Olivier de l'année,
là, de sentir l'appui du public, c'était vraiment touchant.
Mon père, quand je l'ai vu, c'est weird,
parce que quand je l'ai réécouté,
quand ça a passé en ondes, là, j'étais touché.
Mais quand je l'ai vécu live,
j'étais touché
à la fin, mais pas pour les mêmes raisons
que le monde pense. C'est que moi, mon père,
il est quasiment aveugle.
Fait qu'il est arrivé sur scène
pis là, il faisait du stand-up.
Pis là, j'ai réalisé que,
asti, il est pas capable de voir les télés souffleurs ou rien. Fait que là, j'ai réalisé que, asti, il n'est pas capable de voir les télés souffleurs
ou rien. Fait que là,
j'ai regardé, puis il n'y avait rien.
Fait que lui, il avait
répété ça. Puis là, je pensais
à mon père, asti,
de 86 ans, qui était
habillé comme moi. Fait qu'il était, il y avait
des jeans, il y avait des vans,
il avait sa petite veste, un
t-shirt. Puis Je l'imaginais
se repéter
dans son appart.
Ça m'a vraiment touché.
Ah oui.
Ça m'a vraiment touché.
C'est ça.
Je pense qu'on va finir
avec un moment émotif.
Un moment émotif.
Je te donnerais...
Peux-tu demander si légalement, on peut mettre
l'extrait de mon père?
Je ne sais pas.
Non, non.
On devrait finir avec l'extrait de mon père.
Au lieu d'une capsule
de la nouveauté podcast,
on mettra un extrait de...
Fuck les podcasts.
Fuck les podcasts.
C'est juste une mode,
cette crise d'affaires-là.
Une petite gang de crise de losers
qui sont pas capables de trouver des jobs à radio.
Non, c'est ça. Fait que, si on pouvait
mettre mon père. Merci beaucoup,
les gars, pis bravo.
Sans épisode.
Pis, je veux...
Avant, merci beaucoup à tout le monde qui regarde, qui écoute. Puis, je veux... Avant, merci beaucoup à tout le monde
qui regarde, qui écoute.
Moi, de ce temps-ci,
je suis comme dans une période de transition.
Puis, on dirait,
le podcast, c'est la chose
que j'aime le plus faire encore.
Puis, il y a une affaire pendant...
C'était pas pendant
le temps des Fêtes, mais on a
gagné un prix
du...
De l'Interrobang.
Non, non, non.
Pas le prix de l'Interrobang, mais le prix
pour le podcast.
Oui, je l'ai.
Le gala à voir qu'on a
gagné. Puis ça, c'est le gala pour la relève.
Fait que je me sentais
mal de gagner ça
mais
fait que ça
merci pour ça
pis je vais le donner à Yann
non pourquoi non
non non
c'est à toi
ça c'est pour
je voulais
merci pour ça
pis ça c'est le gala
pour la relève
pis je trouve ça le fun
pis souvent le monde me dit
c'est le fun que t'as de la relève
au podcast, la raison qu'on a autant de relève
au podcast c'est que
la plupart des vedettes sont
inscrits de vous autres
pour de vrai
pis là ast, une chance que
ça fait deux heures que le show roule.
Ce monde de stars s'est endormi.
Mais tout le monde
qui m'écrit,
on a achalé toutes les grosses vedettes
de faire le show. Je suis content de voir
que La Relève comprenne l'importance
du podcast.
Je suis content de gagner ce prix-là.
Puis aussi,
le gala de la relève
a rendu hommage à Michel.
Ça, j'étais bien fier.
C'est toi qui devrais l'avoir.
C'est quoi le prix que t'as gagné?
Hommage.
Hommage.
Puis tu savais pas, toi, t'allais là présenter un prix.
Moi, j'étais assis là, puis j'avais dit
pour votre gala cette année, ça allait me changer d'idée,
je vais écrire un number.
Y'a-tu bien été, ton number?
C'était correct. Oui, c'était bon, mais
c'était tellement violent
comme number.
C'était violent, violent.
Puis moi, j'avais de l'amour à donner dans mon number.
Fait que là, je finis le number, puis je reste assis là,
puis ils disent, ils vont te présenter le monde.
Puis ils commencent en disant, c'est à Né, le prix hommage.
C'est à un gars,
il a animé, il y a là des...
Tu sais, je mélange, mais c'est Daniel
qui était là. Puis je fais, fuck,
Daniel va gagner hommage,
puis il est pas là. C'est donc bien poche,
il aurait dû me le dire. Puis là,
c'est Daniel.
Daniel est arrivé, il m'a présenté.
Puis là, je suis venu en avant.
T'as-tu pleuré?
C'est touchant, c'est touchant.
Parce que quand tu fais le choix de rester dans l'ombre,
tu comprends-tu ce que je veux dire?
Je ne fais pas ça pour être devant.
Parce que je vois l'environnement.
C'est pas cool.
Non, mais... Non, mais c'est pas cool. Non, mais...
Non, mais...
C'est pas ça que je veux dire.
Les gens connus,
les gens les reconnaissent
tout le temps.
Ils peuvent faire le spotlight tout le temps.
Quand tu choisis d'être derrière,
tu t'attends pas d'avoir
quelqu'un qui souligne ton travail
pour les gens.
C'est juste ça.
C'est beau, mais bravo, Michel.
Il est beau, lui.
Oui, il est super beau.
Vraiment beau.
Merci beaucoup.
Je te donne ça.
Merci, Michel.
Merci d'avoir été là.
Merci pour les 20 dernières années.
Merci, Yann.
Ça ne fait pas 20 ans,
mais on s'est rencontrés
à l'époque, tu avais une gérante.
Depuis ce temps-là, tu m'impressionnes.
Merci.
Merci à tout le monde. Merci
d'avoir été là ce soir.
Merci à ceux qui s'abonnent au podcast.
Bye tout le monde.
Merci, Babou.
Merci.