Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #103 – (Franky & Julien Tremblay)
Episode Date: February 26, 2017Cette semaine à Sous Écoute Mike reçoit Julien Tremblay qui ne déçoit jamais et Franky, un secret trop bien gardé dans le milieu de l'humour. https://youtu.be/su8cj_rYLGs ★ Suppor...t this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute!
Bonsoir!
Merci beaucoup!
Bienvenue à Mike Ward sous écoute!
Je veux, avant de commencer le show, je commence tout le temps en plugant des affaires.
Cette semaine, j'avais le goût de plugger
le podcast Le Carré de Sable.
Yann, t'en as-tu parlé du Carré de Sable dans tes choix?
J'ai écouté ça la semaine passée.
C'est vraiment bon.
C'est Pébé Rivard qui fait des discussions
avec des humoristes.
Le fait que ce n'est pas devant le public,
on dirait qu'il rentre plus dans le business
que nous autres on fait ici à Mike Wood sous-écoute.
C'est comme un Mike Wood sous-écoute en plus sérieux
puis en plus intéressant, en meilleur,
vu que vous autres, vous n'êtes pas là.
Vous avez scrappé mon show, tabarnak! En plus intéressant, en meilleur, vu que vous autres, vous n'êtes pas là.
Si c'est, vous avez scrappé mon show, tabarnak!
Non, mais ce n'est pas la même chose.
J'avais peur que ça allait beaucoup ressembler.
Mais le fait qu'on le fait ici devant le public,
j'ai l'impression que les humoristes sont plus allumés pour les gags,
tandis qu'en rétabli, le monde, ils vont plus dans les émotions.
Ici, c'est rare que
tu as quelqu'un qui devient émotif.
C'est vrai.
Si, mettons, à ce soir,
Julien Tremblay commence à faire
« Moi, je me rappelle quand j'étais petit! »
Puis là, moi, je vais être comme
« Ah, c'est plate qu'on peut plus dire le mot tapette
sans
t'envoier de l'aide à un homophobe.
Que sais-je?
Que sais-je pas le traiter? »
Non, c'est ça.
Fait que, mais,
écoutez, le corps est sort.
Moi, j'ai écouté la version audio,
pis le show que j'ai écouté, il a dit qu'à partir
de la semaine d'après, ça allait être vidéo. C'est vraiment
bon. Ça vaut la peine. C'est
Pebe River. Vous pouvez trouver ça sur iTunes.
Sûrement sur YouTube. Chris Google.
C'est pas compliqué, là.
Moi, ça me fait capoter. Quand le monde
me demande, « Hey, comment je fais?
Comment je fais à trouver
Chris d'innocent? Si t'as trouvé
comment m'écrire
à moi, utilise la même affaire,
mais au lieu d'écrire c'est quoi l'adresse email de Mike Ward,
écris c'est où que je peux voir son podcast.
En tout cas, juste ça.
Fait que je suis agressif.
Ce soir, mais non, pis c'est ça, si vous voulez me rendre heureux, c'est ça.
La semaine passée, on a eu Philippe Signac, lui, l'affaire qui le rend heureux, c'est ça. La semaine passée, on a eu Philippe Signat,
que lui, l'affaire qui le rend heureux, c'est le buvard.
Moi, ce qui me rend heureux,
c'est que...
Je n'ai jamais fait de buvard, mais...
Non, c'est vrai.
Moi, là, moi, je n'ai jamais pris aucune drogue,
même le pot.
Je viens de commencer à manger des edibles depuis même pas un an.
Ça fait que c'est drôle que j'ai attendu d'avoir la quarantaine
avant de fumer du pot.
Dans cinq antennes, je tombe dans le crack.
C'est moi, là.
C'est Crystal Mett pour 70.
Voilà, c'est Crystal Meth pour 70.
Moi, c'est ça, je bois trop pour prendre de la drogue.
Puis l'affaire, moi j'ai remarqué, en plus avec la shape que j'ai,
je l'ai déjà dit ici, des coquilles de mon âge sont toutes mortes.
Parce qu'il y a deux sortes de coquilles.
Quand tu es un coquille dans la quarantaine, cinquantaine, il y en a, mais ils sont tous mortes. Parce que, il y a deux sortes de coquilles. Quand tu es un coquille dans la quarantaine,
cinquantaine, il y en a,
mais ils sont tous mecs.
C'est des coquilles mecs.
Si tu es mec, tu peux être coquille jusqu'à 70 ans.
Il n'y a pas de problème.
Mais quand tu as une bédaine, tu meurs.
C'est vrai. Pense à toutes les coquilles
de l'histoire.
Ceux qui avaient une bédaine sont tous morts dans la trentaine.
Moi, trop gras pour prendre de la coke.
C'est pour ça que je prends de la boisson.
C'est ça.
Si je vais...
Cette semaine, comme d'habitude, le podcast, une présentation de Amazon.
Cette semaine, comme d'habitude, le podcast, une présentation d'Amazon.
Si vous allez sur mwamazon.ca, moi, je me fais de l'argent sur votre dos.
Puis Maxi, Maxi aussi, allez chez Maxi juste pour faire chier Guillaume Wagner. C'est juste... Non, mais c'est ça.
MW.ca.
Va aller chez Maxime. Moi, je m'en crie.
Tu peux aller faire ton épicerie où tu veux.
Si tu veux
prendre un voyage, faire un voyage,
puis pas rester à l'hôtel,
rester dans un Airbnb, si tu veux un rabais
de 50 piastres, fais MW
BNB.ca.
Puis, ce gars-là va crier Maxime. un rabais de 50$, fait mw bnb.ca pis
ce gars-là
va crier
Maxi
jusqu'à la fin
du podcast.
C'est ça que j'aime,
c'est-tu,
d'un éclat
qui est un peu saoul,
il crie
de quoi?
Il fait
Maxi!
Pis là,
le monde fait comme
bon,
c'est-tu,
pis il est comme
moi aussi,
je pourrais être
un humoriste.
Ah ouais, moi aussi. Moi aussi, je pourrais être un humoriste. Moi aussi.
Moi aussi.
Là,
aussitôt
qu'il dit de quoi,
je vais
crier de quoi de pertinent.
Puis là, Maxi,
il a une chose
à crier.
Tabarnak.
Esti que sa mère l'a échappé sur la tête quand il était petit.
C'est clair.
C'est clair.
Si vous voulez acheter des casques, par exemple,
pour mettre sur votre enfant
quand vous l'échappez pour pas qu'il devienne
comme lui, allez
mwamazon.ca
Moi, je vais avoir 6%
de ce casque-là.
Puis, c'est ça.
Uber, si vous voulez un 20$ de rabais
chez Uber, c'est
le code UberChien.
Je pense qu'on peut commencer le podcast
cette semaine. Je suis
très content d'avoir ces deux gars-là
sur le show. Ces deux gars
que j'adore. ils sont drôles,
ils ont du talent comme ça se fait pas.
Mesdames et messieurs,
voici Frankie et Julien Tremblay.
Ça va?
Yes!
Là,
pourquoi tu as gardé ton manteau?
Je suis allé fumer une cigarette tantôt
avec Frankie dehors, puis j'avais encore frisqué.
Il fait comme en plume,
c'est juste pour lui, il me l'a donné.
Je lui ai dit merci.
Je vais l'enlever maintenant.
OK, parfait.
J'avais peur que tu penses qu'il y a comme un vestiaire
et que tu étais comme...
Je n'ai pas deux billets.
Je n'ai pas deux billets.
J'ai un coût de production à repayer.
Est-ce qu'il est juste prêt à s'en aller n'importe quand?
Je m'en vais en aller n'importe quand.
Comme là, vous autres, vous êtes en tournée ensemble.
Frankie fait toutes tes premières parties.
Il est dans la première partie et il revient en deuxième aussi.
C'est un tout. Ce n'est pas une première partie
qui est devant un rideau.
Il fait 10 minutes et après ça, le rideau lève.
Puis après ça, le spectacle commence.
Le spectacle, c'est un tout.
Et Frankie en fait partie.
Parce qu'il est hilarant.
Excellent.
Même, tu me disais qu'il est mieux payé que toi.
Oui, il est mieux payé que moi.
C'est pas mal, il fait plus d'argent que moi. Il fait payé que moi. En ce moment, il fait plus d'argent que moi.
Il fait plus d'argent que toi?
Oui, il fait plus d'argent que moi.
C'est drôle, ça?
Bien, le but, ce n'est pas de faire de l'argent.
Le but, c'est que ce soit le plus drôle possible
et d'offrir au public québécois quelque chose de différent.
Mais le monde, c'est ça qui est drôle.
Hey, thanks, woman!
Le monde, souvent, quand ça qui est drôle. Hey, thanks, woman! Le monde,
souvent,
tu sais,
toi, ce qui est weird en ce moment,
ta carrière, c'est la plus
belle année de ta vie pour l'exposure,
pour la vente de billets, pour tout.
Tu sais, tu es allé de
gars drôle
qui ne roulait pas pire à là,
tu es en train de rentrer
dans les stars de l'humour.
Mais, financièrement,
cette transition-là, c'est tout le temps une année weird.
Ça me fait toujours rire, ça, les gens qui sont comme
« Hey, ça va bien tes affaires? »
Ouais, c'est la première fois que je dois 650 000 à quelqu'un.
Ouais, ouais. Non, c'est ça.
Ça va bien comment?
Ça allait bien. J'étais bien, moi.
Tu deviens pauvre pendant comme un an.
Puis là, partout où tu vas, tu te fais reconnaître.
Puis t'es comme,
OK, j'ai-tu de la...
Je vais ramener des bouteilles pour payer mes...
C'est ça, exactement.
C'est juste weird la façon que les gens
perçoivent le succès.
C'est toujours drôle, le succès.
C'est quoi le succès?
Moi, j'avais entendu Mitch Hedberg,
tu vois, on a jasé l'autre fois,
Mitch Hedberg qui disait,
qui était un humoriste,
Google, call it.
Oh, ouais.
Google, Mitch Hedberg.
Mais ils vont t'écrire,
comment t'écris ça, Mitch Hedberg?
Oh, c'est cool.
Mais les gens avaient demandé à Mitch Hedberg, il y a un gars d'un campus, d'une université,
une entrevue web pour le campus de l'université.
En plus, Mitch est mort avant que le web fasse la peine de faire des entrevues web.
Il avait demandé, c'est quoi ta définition du succès?
Puis lui, il avait dit, si tu es capable de décider de ta journée,
tu as gagné.
Les gens attendent à 65 ans d'avoir une retraite
pour pouvoir décider de leur journée.
Puis moi, j'ai décidé de ma journée
depuis que j'ai 16 ans.
Puis quand je l'ai entendue,
j'ai fait,
oh yes, tu as bien raison.
Puis j'étais content.
Et là, je décide encore de mes journées.
Sauf que là,
je dois énormément d'argent.
Puis j'espère, tu le sais, mais Chad Burke,
toutes ses journées, il décidait
de faire de l'errorisme.
C'était tout le temps.
C'est ce qu'on fait aujourd'hui.
Il était drôle.
Moi, j'ai, à chaque année,
ça, c'est un des humoristes que...
Patrice O'Neill, c'est la même affaire
qu'il me pogne comme une semaine
que je m'amène à écouter des trucs
d'eux autres.
Moi aussi, je fais ça.
C'est quoi l'humoriste que tu aimes beaucoup regarder
une fois de temps en temps?
Qui j'écoute beaucoup?
Pas beaucoup. Quelqu'un d'unier, man. J''écoute beaucoup? Ben, pas beaucoup. Quelqu'un de l'air mal.
Ben, j'en écoute
beaucoup. J'en écoute plusieurs.
Moi, je vais sur, mettons,
Humoriste.
Non, mais j'ai
de la rentrée sur Netflix. J'ai écrit
le writer de
Neil Brennan.
Avec ses three mics.
Fait que j'ai dit à Frankie, pis là, j'ai dit... Avec ses three mics. Three mics. J'ai dit à Frankie,
j'ai rajouté sur mon Netflix
une autre personne.
C'est lui.
C'est lui.
J'ai dit,
rends tel mot de passe,
rends telle adresse
et va chercher
Neil Brennan
et les three mics.
C'était le writer
de Dave Chappelle.
Oui.
J'ai dit,
va regarder ce show-là.
C'est comme...
C'est quelque chose
qu'il faut que toi,
tu fasses,
mais mieux. J'ai hâte de voiril faut que toi, tu fasses, mais mieux.
Je gagne plus cher et je te vole ton Netflix.
Oui, exactement.
C'est quand même fort.
Mais c'est correct, ça.
Il va boire ta bière
jusqu'à l'eau.
Pour vrai, ça, c'est Frankie.
Ça, c'est moi.
La seule raison, t'as eu compte, c'est Frankie. Ça, c'est moi. La seule raison que tu as un coach,
c'est que Frankie vole toute la chaleur
autour de toi.
Je savais de l'enlever,
mais j'avais froid.
Puis là, je commence à être bien ici.
Il y a une chaleur humaine.
Là, comme toi, par exemple,
tu es en tournée avec Julien,
ça veut dire pour, mettons, au moins deux ans.
Au moins.
Non, mais au moins deux ans. Oui. Non, mais au moins deux ans, mettons,
minimum.
Puis là,
t'as-tu signé avec Comédia
ou tu vas...
Je n'ai pas signé.
Mais c'est presque ça.
Puis, oui, c'est ça. Parce que toi, t'étais à Juste pour rire.
Oui.
Ça aurait été plus logique
que Juste pour rire, tu sais.
Me semble.
Ah oui?
Pour se tourner là,
c'est juste toi qui peux répondre.
Non, non, j'ai signé.
Ils m'ont approché en premier.
OK.
Merci.
J'aime ça que Chris,
j'ai Marc Cassivy qui me juge
là-bas.
C'est la première fois.
Il y a juste moins de vocabulaire.
J'espère que c'est pas le gars de Maxi.
Il a fait, ça marchait
plus, il criait des affaires drôles.
Je vais crier des affaires,
j'écrirais si on était sur Facebook.
Oui.
Il crie des posts.
Il crie des posts. C'est le heckler de posts.
Facebook, quelle série je dois regarder?
Là, il va crier
photos de chats cute.
Ouf!
Qu'est-ce qui se passe-t-il?
C'est ça. C'est très cool à Québec.
Je suis bien content de mon choix, vraiment.
Là, toi, ton but, ça serait de sortir de ton show.
Ou t'as-tu...
T'es-tu le genre de gars qui pense de même que tu te dis,
OK, à la fin de la tournée, je chante mon show.
T'as pas de l'intérêt carriériste.
Non, mais c'est vrai.
On l'est pas. C'est ça qui est la
chose. C'est les jokes qui comptent. C'est pas
le...
la répercussion.
C'est vraiment la joke.
Lui, c'est la joke.
Non, je pense que j'ai...
J'ai quand même posté
une photo l'autre fois sur mon site.
C'était moi dans un choix de Julien,
devant la cafetière.
Est-ce qu'ils te demandent d'être de plus en plus Facebook?
Ah oui, tout le monde demande ça.
Mais toi, en plus, ton humour,
vu que c'est des liners,
ça marche pour...
Mettons, mettre tes jokes sur les réseaux sociaux,
t'as des bons gags pour me faire des mimes.
Tandis que moi, c'est des longues histoires
qui n'ont pas de sens.
Fait que, aussitôt que je mets un gag sur un mime,
j'ai l'air d'un attardé mental.
Parce que c'est trop long.
Parce que c'est trop long.
Il y a ta face aussi.
Oui, c'est ça. Ma face gâche tout.
C'est une joke de mononcle.
Mais moi, j'ai l'impression...
Il écrit en 140 caractères.
Oui, tu écris en Twitter.
Oui, c'est ça. Ça pourrait être un bon titre de mon show.
J'écris en Twitter.
J'écris en Twitter.
Es-tu sur Twitter?
Oui, mais je ne suis pas encore allé.
Je ne sais pas comment ça marche, mais je suis sur.
Tu t'es inscrit? Oui, je ne suis pas encore allé. Je ne sais pas comment ça marche, mais je suis tué. Tu t'es inscrit?
Oui, je me suis inscrit. À un moment donné, je voulais suivre quelqu'un, mais je ne sais
pas si je le suis.
OK.
Mais l'autre fois, il y a quelqu'un, ça fait genre trois ans que j'ai un compte Twitter.
Je n'ai jamais publié une seule ligne. Et l'autre fois, je suis allé par hasard et
il y a un doute qui me suit.
lignes. Et l'autre fois, je suis allé par hasard et il y a un doute qui me suit.
C'est peut-être le gars qui attend le plus longtemps que j'écrive quelque chose.
Il va voir à tous les jours. Ah non, pas encore aujourd'hui.
Comment ça que tu n'as rien écrit?
Je voulais juste aller voir comment ça marchait. Puis après ça, j'ai fait, ah merde, il faut écrire.
OK. Parce qu'à un moment donné, on est tanné.
C'est plate de penser en post.
C'est fatiguant de toujours penser en, ça c'est un bon post.
Moi aussi, on me le demande beaucoup.
Vous soyez
actifs sur les réseaux sociaux.
Mais nous autres, on aime
vivre le moment. On n'aime pas
dire, hashtag Mike Ward au bordel
et là, prendre une photo.
On ne pense pas
de même. Il y a des fois,
tranquillement, pas vite, parce qu'on se le fait dire
à chaque fois,
il commence tranquillement, pas vite,
à penser comme ça. L'autre fois, on était en Beauce
et c'est toi qui as
spoté
à côté de notre loge, on était dans une école,
donc c'est l'auditorium et dans l'école,
et il y avait à côté
d'une porte, c'était écrit
Francine, whatever, Francine Larue,
toxicomanie,
aide
de psychologue, puis là on s'est dit,
lui il a dit, on pourrait prendre une photo
là, puis on attend, puis comme ça
on est des toxicomanes, puis tout ça.
Fait qu'il faut commencer à passer en poste.
C'est fatiguant à faire.
On aime mieux vivre le moment que de poster.
Chaque fois, j'entends
le monde qui dit...
Comme moi, avec mon vieux producteur,
il avait engagé
une experte des réseaux sociaux
qui était venue m'expliquer
comment ça marche
les réseaux sociaux.
Poste à 8 heures. Je pense qu'il faut réseaux sociaux, qui était venu m'expliquer comment ça marche les réseaux sociaux.
Poste à 8 heures.
Mais je pense qu'il faut juste que ça vienne naturel.
Aussitôt que tu dis,
tu le sens quand quelqu'un
se dit, OK, je vais faire un gag
là, merci beaucoup.
Non, mais c'est parce que l'autre fois
j'ai posté quelque chose, il était 3 heures d'après-midi.
J'ai eu un appel d'Alexandre Douville.
Alex Douville qui m'appelle.
« Julien, qu'est-ce que t'as fait? C'est une bonne poste, ça?
Juste te le dire. Il a posté en 3 heures.
Personne va le voir. »
Je savais pas que j'étais filé là.
Je savais pas l'heure, tu sais.
Moi, ce qui était weird, tu sais,
avant les fêtes, je suis en Chine.
Puis... C'est-est bon name drop, ça?
Ben, ouais.
Name drop, c'est ça.
Mais la Chine!
La Chine, oui!
Avant la 32e Avenue.
Au coin de la 29e,
il y a un russie, là.
Au dépannoir de Chine.
T'es en train de dire au gars,
regarde, Chris, j'ai pas les moyens
d'acheter du vrai Pepsi Diet.
Comment ça, ils font plus de méniers diets?
Non, mais j'ai été en Chine, désolé pour le name drop,
mais il faut que je le name drop, sinon ça marche pas mon affaire.
Mais moi, je pense jamais mettre des affaires sur Twitter, Facebook.
Pis là-bas, j'étais comme en feu, j'arrêtais pas.
Puis là-bas, j'étais comme en feu,
je n'arrêtais pas.
Mais c'était tout le temps des affaires qui étaient à 2 heures du matin ici,
à 4 heures.
Fait que personne n'a jamais rien vu.
Est-ce que tu es delete,
puis après ça, tu repostes?
Non, non, non, non.
Ça, il y avait un moment donné,
j'avais vu...
Repost.
Je n'aime pas.
Delete.
Ça, c'est quand t'effaces.
Tu dormais.
Je viens de la croix,
elle m'avait dit ça.
Quand ça ne marche pas,
j'ai juste 15 likes,
je l'efface,
puis après ça, je le remets.
Ah non, moi,
j'avais vu un moment donné
Anne-Marie Wittenschuk
qui avait fait ça
dans le temps
des premières années de Twitter.
Puis je me rappelle,
je l'avais jugé.
J'avais fait comme...
« Astic, c'est cheap ».
Puis en plus, c'est cheap! »
En plus, c'est weird.
Un humoriste va
tweeter des gags
tandis qu'Anne-Marie Wittenshaw
tweet des affaires
qu'Anne-Marie Wittenshaw tweet.
S'il n'y a pas de like,
enlève le pas
en disant « ça va marcher
mordi à midi il y avait de quoi
il y avait de quoi qui faisait trop showbiz
qui me tapait ses nerfs
il y a quelque chose de difficile à faire là-dessus
mais on a de la misère
est-ce que Québec Home te le demande de le faire de plus en plus
c'est là qu'on était en question
ouais ouais
il faut le faire pour avoir des fans
sur Facebook
plus t'as de fans, ben plus qu'on te fait faire des shows.
Hein? Non.
Non?
Ben non, c'est pas...
Les gens qui disent intéressés dans un événement sont intéressés,
mais ils n'iront pas nécessairement.
Tant qu'il y a 300 personnes intéressées, il y en a 4 qui vont y aller pour vrai.
Ben là, je n'étais pas dans les statistiques.
Là, moi, je...
Mais non, je suis...
Non, mais dans...
Moi, j'ai eu le cours.
Ils m'ont donné un cours.
Ah, pas moi.
Pourquoi tu étais allé en Chine?
J'étais...
J'étais...
J'étais allé en...
Ils m'ont...
Ils m'ont demandé...
J'avais...
Il y avait un gars qui m'avait écrit un tweet.
C'était sur Twitter. Qui m'avait... Tu étais allé en Chine à cause d'un tweet? À cause... Ouiavais il y avait un gars qui m'avait écrit un tweet c'était sur Twitter
qui m'avait
t'es allé en Chine
à cause d'un tweet
à cause
ouais
il y a un gars
il y a un gars
c'est cher de billets d'avion
pour un dude
qui fait comme
hey come on down
c'est ça que tu peux juste
y écrire
de chez vous
mais il m'avait écrit
un gag
la journée que
j'étais
j'étais en cours ici
j'étais sorti
pis là j'avais reçu un tweet
de ce gars-là qui avait juste fait,
« Hey, tu devrais venir en Chine.
On a plus de liberté ici
qu'au Canada. »
Fait que là, c'est un astide
de mon gag.
Je clique sur le gars. Je vois que c'est un humoriste
qui est propriétaire d'un comedy club à Shanghai.
Fait que là, j'ai écrit,
« Hey, astide, j'irais. Je sais que c'est un club à Shanghai. Fait que là, j'ai écrit, « Hey, est-ce que j'y irais? »
Je sais que c'est un gag juste pour insulter mon pays,
mais j'embarque ici,
puis c'est le même que...
Tes hôtels, c'est un tiroir?
Mais qu'est-ce qui est weird?
C'est qu'en Chine,
il y a des hôtels que c'est juste pour les Chinois,
puis d'autres hôtels que c'est pour les touristes,, puis d'autres hôtels que c'est pour les touristes.
Puis les hôtels à touristes, c'est juste les 5 étoiles.
Les touristes n'ont pas le droit de coucher dans les 4 étoiles.
Le gouvernement veut, quand on part de là-bas,
qu'on fasse un petit chiché.
Mais moi, il me bookait souvent l'hôtel à côté du bar ou de la salle que je jouais.
Puis c'est arrivé deux fois que je débarquais de scène
que là, il disait, écoute, la police a appris.
Tu couchais là.
Fait qu'on est dans un autre hôtel.
Pourquoi la police te chercherait?
Parce que j'étais illégal.
C'est illégal d'avoir un plan.
T'as besoin d'un visa, ben oui.
Non, non.
Tu sais, avec mon visa, j'avais un visa.
Je suis pas rentré à nage.
Dans un container avec un paquet de Canadiens.
Can we have food?
Oui, c'est ça.
C'est arrivé deux fois.
C'est en revenant.
Moi, ça ne m'a même pas traumatisé.
C'est le gars qui m'avait booké.
Il m'a écrit après.
Il a fait, « Chris, tu es quand même un trooper.
Deux fois, tu t'es fait sortir de ton hôtel, t'as juste fait
« Moi, des affaires qui arrivent. »
On a tous dormi
sur un bal de parc à Saint-Hyacinthe.
C'est tout le temps arrivé.
Finir des jours sur un bal de parc.
Tu sais, dans un container,
quand ils se promènent,
je me demandais, moi, je me disais, le premier qui chie, c'est pas mal lui qui décide où vont être les toilettes.
C'est un moment de vie.
C'est vrai.
Ça va être là.
Ça va être là.
Hé la gang, c'est qu'on l'a acheté.
Le premier qui chie
c'est drôle
le premier qui chie il est à côté
du premier qui vomit
par ça ça doit être
tolé
c'est ça
moi je suis sûr que
le monde qui est en bac dans les containers
qui font je m'en vais dans un autre pays
je m'en vais à l'aventure
ils doivent pas
penser à ça. Après une journée
et quart, ils doivent faire comme
« c'est où qu'on va chier? »
« Ça sent déjà
la marde. »
Personne n'a rien fait encore.
Tu as fait un show là-bas.
Puis ça a marché?
J'ai fait 11 shows là-bas.
Ça a marché?
En anglais? Il y avait un show en français. Puis ça a marché. J'ai fait 11 shows. Ça a marché? Ça a marché. Qu'est-ce qui est weird?
En anglais?
En anglais, il y avait un show en français.
J'avais un show à Shanghai.
Il y a bien des Québécois.
J'ai fait un show pour eux autres.
Sinon, j'ai fait cinq villes.
J'ai fait Wuhan, Xiamen, Hangzhou, Beijing et Shanghai.
Tu as fait Xiamen, Hangzhou, Beijing, puis Shanghai. Tu as fait Xiamen?
Oui.
Et vous, c'était les deux derniers que je connaissais.
Je connaissais juste les deux derniers.
Mais tu sais, moi, le premier que j'ai fait, c'était Wuhan.
Puis là, je suis arrivé et j'ai fait,
« Excuse, je n'avais jamais entendu parler de votre ville. »
Ils m'ont fait, « T'inquiète, ce n'est pas une ville majeure.
C'est une petite ville. »
J'ai fait, « Il'a combien de personnes qui ont dit
« Ben, avec, tu sais, c'est à peu près
le grand Wuhan, c'est 30 millions. »
C'est ça pour la raison.
Là, je fais comme « Tabarnak, c'est
le Canada. »
Puis, on...
Peu importe, ils considèrent ça comme Château-Gay.
Ouais, c'est ça. C'est leur Château-Gay.
Ils sont comme « Ouais, c'est ça. » Mais moi, qu'est-ce qui est drôle, c'est leur château gay. Ils sont comme, « Ouais, c'est ça! »
Mais moi, qu'est-ce qui est drôle,
c'est qu'il n'y a tellement pas
de gens d'expat là-bas
que même si c'est énorme, la Chine,
le boucharet est facile.
Moi, le premier soir,
mettons qu'il était,
je ne sais pas si c'était où dans la Chine, mais mettons, on va dire, le centre de la Chine, le deuxième soir, c' qu'il était, je ne sais pas si c'était où dans la Chine,
mais mettons, on va dire, le centre de la Chine, le deuxième soir, c'était dans le sud,
puis le monde dans le sud avait entendu parler du premier soir, vu qu'ils sont comme…
Très dansés.
Oui, mais…
Ça parle d'une oreille, puis ça entraverse 20 millions.
Exact.
Ça passe.
Ça traverse 20 millions.
Exact.
Mais c'est le seul humoriste qu'on connaît qui... Nous autres,
on peut parler de Québec,
de peut-être Vancouver, de la fois qu'on a fait ça,
mais jamais qui d'autre de notre chum
est capable d'aller faire rire
ailleurs, ou l'opportunité
d'aller faire rire ailleurs, c'est fascinant.
Et pendant ça, ta blonde est à la maison.
Elle est à la maison.
Tu parles tout seul avec ton gérant.
Moi, j'étais parti, t'étais à la maison toi t'étais tu parlais tout seul avec ton gérant t'étais en chambre non moi j'étais parti
j'étais en Suisse avant
j'étais supposé
d'aller de la Suisse
excuse pour le name drop
mais j'adore ça
je suis en Suisse
mais
j'étais supposé
d'aller de Suisse
à Chine
pis il y avait un fuck
avec mon visa
fait que je suis revenu
à Montréal
c'est un visa de travail
ou c'est un visa
de je peux y aller
pis personne ne sait que tu travailles là?
Non, eux autres, ils ne savaient pas
que j'allais... Ben, qu'est-ce qui est weird?
Je n'avais pas le visa de travail, j'avais le visa
de touriste.
You rock!
Holy shit, ça arrive!
Je n'ai même pas fini deux, quand même!
Ça voyait qu'il est quasiment...
Ben oui, c'est ça!
C'est pour moi.
C'est-tu pour toi? Excuse-moi.
Moi, j'ai juste vu quelque chose d'un brun
pis j'ai fait « fuck you ».
Il y a une paille, je suis là.
C'est un tabarnak, c'est la moyenne.
Moi, je suis correct.
Qu'est-ce que tu bois?
Moi, c'est vodka Coke Diet. Toi, c'est Romain de Coke?
Non, non, j'ai demandé la même chose que toi.
OK, vodka Coke Diet, qui n'est pas bon,
mais ça gonfle moins que Romain de Coke.
La preuve, j'ai juste l'air de peser 900 livres.
Pas à toi. Tu as des belles couleurs.
Tu es à la coche.
Je suis slimmed down.
Oui, tu es slimmed down.
Qu'est-ce que tu as fait?
Ça va bien.
Je travaille moins.
Moi, je suis un alcoolique de spectacle.
Moi, là, quand j'ai pas de chaud, je bois quand même.
Mais je bois beaucoup, beaucoup moins.
Je voulais...
Non, mais tu sais, quand le Mike Warcher a fini,
on t'a acheté...
De la vodka?
Oui.
Oui, oui, oui.
C'était vraiment le pire cadeau à te donner.
Non, c'est le meilleur cadeau.
C'était le meilleur?
Oui, moi, j'étais heureux.
Ah oui, OK.
Je n'étais pas sûr.
Moi, après, de l'avoir donné, j'ai fait, pourquoi tu donnes de la vodka à un alcoolique?
Mais parce qu'il va aimer ça.
Oui.
Oui, c'est ça.
Quand je l'ai acheté, je me suis dit, c'est sûr qu'il vont aimer ça. Oui. C'est ça. Quand je l'ai acheté, je me suis dit
que c'est sûr qu'ils vont aimer ça. Mais en tout donné,
je me suis dit, Chris, peut-être que c'est pas bon pour lui.
Tu sais ce qui aurait été cool?
Juste, t'envoyer une photo de moi qui bouillait en pleurant.
Pendant que ma blonde part.
Ma blonde part.
Tu reviens encore.
Il y a une feuille marquée divorce.
Il y a un enfant mort à terre.
Il est mort en pleurs.
Mais c'est vrai qu'il a travaillé
sur le Mike Ward Show à Télé-Tour.
Il était excellent. Je crois qu'il était bon.
Il est bon, Hannes.
Il est vraiment bon.
Il était carrément bon.
Ça ne sert à rien.
Une personne qui applaudissait un peu.
C'est correct.
C'est meilleur.
Mais ce que j'aime... Ce que j'aime, je parlais
du mot hier
avec...
Il y a une phrase, un moment donné, que
Norm MacDonald avait dit qui m'avait
marqué. Tu sais, t'as
quel âge, toi?
40. 40, toi, t'as quel âge?
41.
OK. Il y avait...
Tu sais, c'est ça.
Mais ça paraît pas vu que tu te tailles
les cheveux. OK. Mais
il y avait une affaire que
Norm disait, puis Gilbert Rozon
avait redit à un moment donné, c'est qu'il disait
un humoriste dans 20 ans, son but
c'est de faire rire. Dans 30 ans, ilingtaine, son but c'est de faire rire,
dans trentaine,
il sait comment faire rire,
mais là, est-ce qu'il veut imposer ses morales,
ou il veut éduquer le public,
puis quand il revient dans quarantaine,
il redevient l'humoriste qui était dans vingtaine,
mais juste en plus
solide, puis c'est là que
j'ai l'impression que vous autres,
vous vous fêtez parfaitement avec ça.
Moi, je trouve
en tout cas des humoristes
peu, peu, peu.
Il n'y a pas un soir
qu'on est...
Il n'y a pas un soir que
Frankie ne fait pas la première partie.
Non, non. Ça l'a dit qu'il fait le show
complet. Il est là tout le long.
Il gagne plus que toi. Un peu de respect. Il n'y a pas un soir qu'il fait le show complet. Oui, mais il est là tout le long. Là, tu le ramasses. Non, non, non. Il gagne plus que toi.
Un peu de respect.
Il n'y a pas un soir qu'il ne sort pas de scène
où on n'est pas en train de dire,
« Chris, asseoir, c'est ça qui s'est passé. »
Là, tu le dis de même.
« Chris, hier, c'était de même. »
Puis là, l'intro de mon show commence.
Jusqu'à la dernière seconde de l'intro,
il faut que je montre qu'on est encore...
Là, tu le dis de même.
On s'en bat la main.
Puis là, on embarque dans le show.
On est toujours en train de travailler,
il n'y a pas de...
d'autres discussions. J'ai beaucoup
entendu d'autres humoristes qui sortent de scènes
et qu'après ça, ils parlent du terrain,
qu'ils sont achetés à Brownsburg,
un chalet,
on est tout le temps en train
de vouloir améliorer...
Surtout lui aussi lui il est très critique
moi je le suis mais à une certaine émission
j'ai du fun
enfin mes affaires militiennes aussi
comme là c'est un peu long
oui tu as raison
qui c'est tout ça
c'est pour ça que je l'aime.
Jamais on se donne aucun lousse.
On est toujours en train de travailler.
Mais oui, effectivement, c'est ça le but.
On est des amoureux de la choc.
On aime ça. C'est le fun.
Les deux, tu sais,
je t'en avais déjà parlé,
mais pas ici.
Il y avait Andy Kindler qui...
Contre ça, c'est écœurant, ça!
Il a jamais appelé!
Non, mais il a jamais rappelé!
C'est pas sécœurant.
Non, mais c'est ça, j'avais entendu dire
qu'Andy Kindler
t'avait dit, quand tu viens aller,
appelle-moi, je vais te faire travailler.
Andy Kindler.
Oui, mais...
Google, call-list.
Andy Kindler.
Il est tout petit, il a des lunettes.
Il jouait dans quoi, donc?
King of Queens.
Non, ben...
Non, il était dans King of Queens.
Il était un des chums de Kevin James.
Oui, oui, OK.
Je ne regardais pas King of Queens Mais il m'a donné
son numéro de téléphone
On l'appelle là
Après Just for Laughs
Tu veux-tu l'appeler?
Non, non, non
Je suis le seul qui ne sait pas c'est qui
et j'ai son numéro de téléphone
Non, il avait entendu
parler de moi à
Just for Laughs C'est quoi la version anglaise? de moi à Just for Laughs.
C'est quoi la version anglaise?
C'est Just for Laughs.
C'est drôle que tu m'aies demandé, c'est quoi la version anglaise de Just for Laughs?
Non, mais tu sais, c'était comme Zoofest plus.
Ah oui, le Off DFL.
OK, c'est ça.
Oui, là, je suis de l'harmoniaison.
Oui, là, tu es de l'harmoniaison.
Off TF1.
OK, c'est ça.
Tu vois, là, je suis de l'harmoniaison.
Oui, là, tu as de l'harmoniaison.
Puis, il m'avait entendu parler de moi,
puis il voulait me faire venir sur son show.
Mais j'étais déjà booké dans un autre show de marbre plus loin.
Everybody loves Raymond.
OK, OK.
Everybody loves Raymond.
C'est ça.
C'est ça.
Mais lui, à chaque année, puis là, il vient de sortir.
À chaque année, il fait, ça s'appelle State of the Industry à Just for Laughs.
Il fait comme un roast de l'industrie.
C'est un monsieur qui est vraiment drôle.
Des fois,
comme il était fâché
après la carrière de Louis C.K.
pendant deux ans,
ses obsessions deviennent drôles.
Il est tellement fâché.
Lui a dit que il était très drôle.
Viens à Las Vegas, je vais te faire travailler.
Frankie est comme, je peux pas.
Mes filles ont des cours
de natation demain.
Puis c'est bien correct.
C'est parfait, ça.
On n'enlève rien de le fait
que t'es un. Je vais le voir cet été.
Ça a l'air.
Mais là, cet été,
tu vas faire un 45 minutes en anglais
au Comédien Québec.
C'est moi qui viens d'inventer ça.
Non, j'étais juste
dit ça comme ça tantôt,
mais là, je suis figé.
Non, mais tu...
Il est capable de faire une demi-heure.
Il l'a fait aux autres.
Oui, j'ai fait une demi-heure,
mais écoute, on m'a demandé si je voulais le faire.
J'ai dit oui, puis là, parfait, on s'en reparle.
OK.
Et là, je voulais te demander si je le faisais.
Mettons, est-ce que tu voudrais m'aider?
OK, ah, mais qu'est-ce que ça veut?
Bien, la réponse, c'est non,
mais tu le préparais. Non, mais moi, c'est ça. Mais ça, c'est le genre d'affaire.
Qu'est-ce qui est drôle?
J'ai remarqué,
quand tu switches d'une langue à l'autre,
c'est stressant que le tabarnak.
Souvent, c'est juste des petites affaires
à modifier.
Après 20 minutes,
je pourrais regarder tes affaires
et dire, d'après moi, ça, ça, ça.
Ce mot-là, ce mot-là.
C'est la façon que tu réfléchis sur ça quand tu le fais en anglais.
Je l'ai fait il n'y a pas longtemps
à Orléans avec Derek Seagate
et Mike Patterson.
C'est toujours le fun de sortir de ses souliers
et de faire en anglais. Mais pendant que tu fais ta joke,
tu n'es pas en train de penser,
yes, mon punch. Tu es en train de penser,
j'ai-tu dit le bon mot, le bon mot, c'est-tu ça?
Et là, pendant que tu penses, ton attitude change.
En français, tu as une confiance.
Et en anglais, parce que tu n'es pas habitué, peut-être que quand tu viens habitué, tu as une confiance.
Mais avant ça, tu es comme…
Non, mais il y a aussi l'accent. L'accent, mais il ne faut pas faire rire aussi l'accent.
Non, mais il ne faut pas faire rire avec l'accent.
Vas-y, fais-moi une petite entrevue en anglais.
Tu vas comprendre.
OK.
Hey, Frankie, how's it going?
C'est commencé?
Oui.
OK.
OK, so, attends, on va faire une vraie entrevue.
OK, so, Frankie, you're going to be doing a show
in Quebec City next summer? Yes, I'm to be doing a show in Quebec City next summer?
Yes, I'm going to do a show in Quebec City.
What could we hear from you in that show?
Oh, you're not the real English.
It's going to be my jokes translate in English.
But I heard you were really writing in English before you translated. Yeah, I did that a bit.
So that's why I need my quad.
And why didn't you go to L.A. when Andy Kindler invited you?
Because L.A.?
That's far.
That's really far, no?
It is far.
But they have planes.
How many travel hours?
Could we have a sample of...
A joke.
A joke.
Maybe a joke.
Something about, I don't know, cars and airbags.
In English?
Cars and airbags.
I don't know.
Okay.
Okay.
Yeah, yeah.
That's it.
I love you.
I know you.
I think you're good.
Tell the world. Lola, if it's a hockey game, je trouve qu'elle est bonne. Dis-le au monde.
Là, là, si c'est une game d'hockey,
ils viennent te faire une pince.
Une belle pince, tabarnak.
Toi, t'es l'enfant qui a gagné un concours.
T'as mes petits fatigues échecs.
Ils vont l'aimer, ils vont l'aimer.
Cars, I don't know.
Ok, ok, ok.
Hair bags are great
if you want to save an adult
or kill a small child. »
Très bon gag.
C'est fucking drôle, ça.
Il n'a pas traduit du français.
Il l'a écrit en anglais.
C'est ça qui est fascinant.
Mais je n'ai pas d'accent quand j'écris.
Non, mais tu n'as pas d'accent.
Mais c'est un bon gag.
Moi, j'avais commencé, avant de jaser avec Frankie,
je traduisais mes jokes en français en anglais pour aller les faire.
Et toi, t'es le premier qui m'avait fait faire des choix en anglais dans des bases militaires.
Oui, dans le temps, à Ottawa.
Oui, on avait fait des bases militaires en anglais.
Au montant à Ottawa.
Mais lui, il m'a montré que, non, tu peux écrire en anglais
et ne pas traduire tes jokes de français en anglais.
Et il est
fucking merveilleux. Calisse qu'il est drôle.
Qu'est-ce que...
Ok, si t'as-tu...
Tu vas-tu prendre des notes pendant le podcast?
Il prend toujours des notes. Non, mais je peux pas
me déplacer sans mon petit cahier. C'est vrai?
Là, il me gosse ça dans ma poche, normalement.
Ok. Moi, quand t'écris,
toi, c'est tout le temps dans ce cahier-là?
Ben non, quand il est plein, j'en prends un autre.
Il y a mille cahiers.
Mille cahiers.
Mais toi, de la façon que tu écris...
Des cahiers aussi.
OK.
Toujours des cahiers.
Tu as tout le temps un cahier?
Tout le temps des cahiers.
Tu n'as jamais un téléphone?
Oui, oui.
Dictaphone, notes, l'ordinateur, notes.
Après ça, il y a le page.
Il y a pages sur Mac. C'est tout le temps... Là, l'ordinateur note, il y a le page, il y a pages sur Mac,
c'est tout le temps...
Là, c'est un lighter.
Là, c'est un lighter.
C'est l'affaire de...
L'exercice de se réécouter
est atroce.
L'exercice de se réentendre,
c'est atroce. Et souvent,
le autocorrect rentre rapidement quand
tu écris. Fait que là, tu reviens, puis tu réécris,
tu recheckes tes notes, t'es comme,
moi, j'ai écrit sandwich, poteau,
coq.
Ça a pas rapport.
Il y a, par exemple, moi,
hier, j'étais
en show, puis je m'étais dit,
si je vais faire une joke,
une nouvelle joke,
je n'avais rien.
J'ai sorti un pad que pendant le temps des fêtes, j'écrivais.
C'est ça qui est le fun
quand tu lis des jokes,
que tu ris.
Il y a une petite joke que j'ai faite.
On devrait tous sortir notre téléphone.
C'est quoi la dernière joke qu'on a écrite?
C'est quoi la dernière joke qu'on a écrite?
c'est quoi la dernière joke qu'on a écrit?
C'est quoi la dernière joke qu'on a écrit?
C'est pas vrai,
ils ont donné un show.
Moi, c'est... Moi, c'est joke du cinéma
fuck you, garde le DVD.
Je sais même pas
ce que ça veut dire. Ah non, ah Christ!
Ça, c'est même pas un gag.
C'est que quand j'étais en show à Ottawa,
il y a un gars qui est venu me voir qui vient de Matane.
Moi, dans ma première tournée,
j'avais un gag sur le fait que le monde de Matane
est susceptible.
Puis, lui, il avait été au club vidéo de ma tante
pour louer mon show. Puis là, il avait
dit à Jacques,
qui était le propriétaire du cinéma, qui avait aussi
la section
club vidéo, puis il avait dit, « Hey, je veux
le show à Mike Ward. » Puis il a dit, « On n'a pas ça. »
Il s'est fait, « Il y a rien de ma tante.
C'est un astuce de trottinette, blablabla. »
Puis là, lui, il a fouillé, puis il a trouvé
le film, puis il a dit, « Non, non, blablabla. Puis là, lui, il a fouillé, puis il a trouvé le film, puis il a dit,
non, non, il est ici, ils sont au show,
puis il a fait, garde-le, je le veux pas,
astide.
Fait qu'il est juste parti avec, vu qu'il était
cette seule. Je veux vivre ça,
j'embarque avec toi, OK?
J'ai une joke sur ma tanne.
OK.
T'es prêt?
Je suis allé à ma tanne. Tu es prêt? J'espère.
Je suis allé à Matane.
Matane,
pour ceux qui ne sont jamais allés,
c'est comme Manhattan,
mais pas de na.
L'autre différence,
c'est que quand tu vas à Manhattan,
tu fais wow!
Il y a de la belle fille ici.
Quand tu vas à Matane, tu fais « Wow! Il y a de la belle fille, ça! » Quand tu vas à ma tante,
tu fais « Wow! »
Tu penses-tu qu'ils vont m'haïr?
Ils vont te détester.
Je suis allé souvent,
j'ai aimé ça, ma tante.
Ma tante, moi aussi, j'aime ça.
C'est la dernière joke?
C'est la dernière joke?
C'était pas la dernière joke?
Non, non, ça ne t'en faut pas.
Fais-moi ta dernière joke.
Non, c'est parce que c'était sur le sujet.
Il parlait de Matam.
Ah, OK, OK, excellent.
Moi, j'ai dit, je vais parler de Matam.
OK, c'est bien fait.
J'ai vu le lien.
Le lien, c'était Matam.
Moi, j'avais catché, j'avais catché. J'avais catché. Moi, ma dernière joke, c'était Matam. Moi, j'avais catché.
J'avais catché.
Moi, ma dernière joke, c'est... Je ne sais pas si c'est drôle ou pas.
La scientologie, c'est comme Guy Cloutier.
Tu n'en parles pas au souper.
Mais ça ne veut pas dire que c'est drôle.
C'est à cause de ce gag-là que t'es rendu célibataire.
Non, je l'ai écrit hier.
Ah oui.
T'as marre, ça fait un malaise.
Moi, hier, le gag, t'sais, il y a des affaires que j'enregistre,
mais le gag que j'ai lu,
qui est même pas drôle
c'était
les premiers qu'on a qui ont été inventés
c'était des intestins de mouton
et j'étais comme
elle était bien dégueulasse la fille
que le gars a faite
mais pas ma graine là-dedans
ça va me prendre quelque chose
j'aime mieux me la mettre
d'un intestin. Ah, OK.
J'ai 40 là-dedans.
Non, mais pour de vrai,
c'est dégueulasse.
C'est dégueulasse.
C'est pas drôle.
Non, c'est comme un Flashlight version 1.
C'est un Flashlight qui crie.
C'est quoi, Flashlight?
Flashlight?
C'est comme un... Flashlight, c'est comme un...
Flashlight,
ça ressemble à un thermos,
mais au lieu d'avoir une soupe
délicieuse,
c'est comme un vagin en plastique.
Ça ressemble à...
Un thermos en vagin.
C'est un thermos, ça va un vagin.
Attends, je vais faire...
Google Flashlight.
Faites-le, là.
Là, OK.
Google for Flashlight.
Non, là, il me montre des flashlights.
Non.
On ne veut pas l'éclairer, on veut...
Pendant que tu fais ça,
je leur dis ma joke de cahier.
OK.
Comme ça.
Où est-ce qu'on était, donc?
C'est ça, le flashlight.
OK, en fait, je n'ai pas...
Oh, my God!
C'est-tu un vagin, ça?
Non, c'est un thermos.
Non, ça, c'est Lady. Ça, c'est-tu un vagin, ça? Ouais, ben... Non, c'est un thermos. Non, ça, c'est lady.
Ça, c'est mouth.
Ça, c'est butt.
Ça, c'est stealth.
Fait que c'est juste comme une ligne.
Machine à sous, comme.
Ouais, c'est ça.
C'est là que tu mets ton change.
Pis stealth, t'sais, c'est anglais pour...
Genre, personne va savoir c'est quoi.
Mais si t'as une affaire écrite «fleshlight» avec un trou dedans,
ils vont savoir que ce n'est pas ton porte-monnaie.
C'est ça les «fleshlights».
Ça, c'est «lady».
Ça, c'est «mouth».
Ça, c'est «boot».
Ça, c'est «stealth».
«Stealth».
Bon, c'est ça. Oui, c'est stealth. Stealth.
Bon, fait que c'est ça.
Ouais, c'est ça.
Ta dernière joke, c'est quoi, Tom?
Tu te rappelles, on était en boss.
Il y avait le groupe de jeunes qui ne comprenaient pas mon humour
parce qu'ils avaient
oublié de finir leur seconde enceinte.
Oh, oui.
Quoi?
Ça arrive.
Qu'est-ce que t'as écrit?
Ben là, on s'est mis à essayer de leur trouver des jokes
pour que les faire rire.
Oui, oui, oui.
Ah!
Ah!
Ah!
Oui, monsieur.
J'ai pris en note celle que tu avais dit
Comment tu fais pour savoir
S'il y a eu un panda chez les oîtiers
Il ne reste plus de cache-cerne
Ah oui c'est moi qui a dit ça
Comment tu fais pour savoir
S'il y a un panda
Il ne reste plus de cache-cerne
Puis moi j'ai suivi avec
Qu'est-ce que ça dit un kangourou qui est sûr de lui
C'est dans la poche
Ça il les a compris. Ils sont retournés aux études après ça. C'est drôle.
T'as-tu une joke de dictaphone, toi? Oui. On se fait-tu entendre du dictaphone? Moi,
ça va être pathétique. Moi aussi, ça va être pathétique. Moi, c'est bien des tournes. Attends une minute.
C'est quoi ça?
Ah, moi, mon défaut, c'est que...
Attends un jour.
Attends.
C'est quoi ça?
Je ne comprends rien.
Tu sais, mon affaire, c'est marqué patin, chérif.
C'est l'enfer, faire ça.
C'est un... Ça, c'est des tournes. J'est l'enfer, faire ça. C'est un...
Ça, c'est des thunes.
J'en rajoute des thunes.
Grenouille-cuisse.
Je comprends rien.
Attends, j'essaie de checker.
High and fuck.
J'écris une thune qui s'appelle
Let's get high and fuck.
Moi, le dernier gag que j'ai écrit,
que j'ai fait sur scène,
je l'avais dit, c'est au...
Trace de Drake.
Trace de Drake.
Ah ouais?
C'était Drake?
C'est comme un jeune mot, mais c'est une trace de Drake.
C'est un risque.
Il était comme 4h du matin.
Asti que c'est pas... C'est l'affaire Qu'est-ce qu'il était comme 4 heures du matin? Ça va, Marc. Asti que c'est pas...
C'est l'affaire la plus difficile à écouter.
Il y a toujours quelque chose.
Es-tu content du nouveau matériel que tu as écrit?
Oui, mais là, moi, je viens de commencer
à écrire
vraiment
depuis janvier.
Comment tu fais, parce que tu es toujours victime
de ton succès. Tu as énormément de succès. Là, tu es nerveux pendant que tu as ton fais, parce que tu es toujours victime de ton succès, tu as énormément de succès,
là tu es nerveux pendant que tu as ton succès,
parce que tu te dis, qu'est-ce que je vais faire après?
Qu'est-ce que je vais faire après?
Ah, moi je m'en coller.
Ah, tu t'en coller?
Non, mais...
Moi je m'en coller, je ne peux pas reprendre la guitare,
je ne peux pas faire...
Ça va prendre d'autres choses,
mais le...
Il est juste au début, il est à la fin du show.
Non, mais ça fait partie de toi, ça fait partie de qui?
Oui, mais en même temps,
ça serait comme si, mettons,
tu disais, tabarnak,
t'allais voir Van Halen, le 10 ans,
Eddie Van Halen jouait de la git,
jouait encore de la gaulliste de git.
Je te comprends.
Après, jouer du bongo.
Oui, exactement.
Moi, je veux voir Eddie Van Halen.
Mais ça risque que, je fais une première à Montréal.
Il y a de la guitare.
Il n'y a pas de guitare.
Il y a Frankie.
Il y a Frankie qui revient en deuxième.
Puis là, un show qui est un tout.
C'est juste de la guitare.
Non, ils font...
Ça manque de variété.
Après ça, Pierre-Évangile fait un show.
Tout le monde est comme...
C'est un excellent raconteur du début à la fin.
Je me dis, calisse.
J'adore Pierre.
Il n'y a pas de trouble avec ça.
Mais qu'est-ce que je fais, moi, après? Si je manque de pas de trouble avec ça, mais qu'est-ce que je fais à moi après? Si je manque de variété avec
mille affaires, qu'est-ce que je fais tantôt?
Donc là, on écrit plein de choses.
Pour les critiques, j'ai l'impression
qu'il n'y avait
comme pas catché
que c'était ton personnage
de Seinou, ou ton
perso-nou. À Montréal, pas à Québec.
Au Québec, ils ont saisé ça.
Mais à Montréal,
le monde,
vu qu'ils ont fait
ton vue avec,
je dis le monde,
les critiques,
ton vue avec une guitare
et ils n'ont pas écouté,
ils ont juste fait
la même affaire.
Pour ça,
la qualité des jokes,
on avait une petite
scripté-histoire là-dessus,
on avait une qualité de joke.
Ce serait comme
aller voir...
N'est pas que l'humoriste,
puis pas catché.
Comme voir les deniers,
puis te faire...
Créer son temps encore en brun.
T'imagines?
Oui, oui.
M'amener à plein d'autres couleurs.
L'ancien gérant des deniers,
Jacques Primo.
C'est ça, c'est Jacques Primo?
Oui, le choc.
Il a vraiment écrit une belle affaire
sur Facebook par la suite au critique show.
Ah oui, il a écrit ça, oui.
Il a vraiment fait une belle, belle sortie. Critique suite au critique du show. Ah oui, il a écrit ça, oui. Il a vraiment fait une belle, belle sortie.
Qu'est-ce que tu dis de toi?
En tout cas, bref, Google.
Non, non, mais c'est quoi qu'il avait écrit?
Il avait écrit...
J'étais...
Oui, tu étais ému, je me rappelle.
J'étais ému.
Tu l'avais partagé sur ton Facebook.
À trois heures du matin avec personne.
Non, mais moi, je l'avais vu. Puis, j'ai fait...
Joke pour joke.
C'est quelque chose sur le fait que les blagues
étaient vraiment bonnes
et non pas le contour.
Parce que la mathématique de ce personnage-là,
c'est que ça prend une bonne joke.
Et souvent, c'est Frankie et moi qui l'ont écrit.
Des fois, il arrive avec une bonne...
Moi, j'arrive avec une prémisse.
Frankie a le punch ou vice-versa.
On écrit bien ensemble. Ça prend une bonne... Moi, j'arrive avec une prémisse. Frankie a le punch ou vice-versa. On écrit bien ensemble.
Ça prend une
bonne joke qui est super drôle.
Après ça, tu mets du « Oh yeah! »
Après ça, tu mets du « Yeah! » en anglais.
Et t'as quatre rires pour
la même joke. C'est ça qui est le fun.
Mais ce monsieur-là,
Jean-Crimo, avait catché
le nucléus.
Il n'avait pas juste regardé l'emballage.
Parce que toi aussi, comme toi, on te voit, on sait tout de suite,
tu es un humoriste à la ligne 1.
Toi, ça prend du monde qui comprenne l'humour
pour voir que tu es un humoriste à la ligne 1 aussi.
Exactement.
Et les gens, des fois, ils ne comprennent pas.
Même juste pour rire au début,
quand tu fais ton stand-up,
parce que je ne suis pas en train de raconter quelque chose, et quand j'arrive au punch, je fais ça. et même juste pour rire au début tu sais quand tu fais ton stand-up il me disait stand-up entre guillemets
parce que je suis pas en train de raconter quelque chose
pis quand j'arrive au punch, je fais ça
et après ça je suis en train de parler
pis il fait hum hum
c'est pas ça
c'est ça que je fais
c'est ça que j'ai de l'air
non non
mais c'est un cliché
mais il y a une façon de raconter
qu'on ne raconte pas de la même façon.
C'est ça que j'avais trouvé drôle.
Il y avait une des critiques même qui l'avait dit.
C'est drôle de le voir en stand-up.
Mais Chris, quand tu as une guitare,
c'est du stand-up.
C'est ce qu'est une vibe.
Mais lui s'est fait dire à Magoc.
Je peux-tu le dire?
Les gens à Magoc. Il faut-tu être bon pour que les gens...
Il y a eu un show à Magoc
qu'après ça, les gens étaient venus me voir.
« Hey, t'es la première partie, là. »
Parce qu'il rentre et il a l'air d'un technicien.
Il fait le technicien au début.
« Un, deux, un, deux, un, deux.
Il faut que je le fasse plus.
Allô, c'est Frankie.
Bonjour, public de qualité. »
Et là, les gens, après le show, avaient dit...
Il n'y avait pas Cachetito.
Ça, c'est un show sur...
80 shows.
Et là, ils ont dit...
« Ta première partie, il faudrait qu'elle aille à l'École nationale de l'humour
parce qu'il est mal à l'aise sur scène. »
D'accord.
C'est ça, le sur scène c'est ça le personnage
c'est ça
faut-tu être
ultra à l'aise
pour pouvoir jouer le mal à l'aise
et faire rire comme ça
il faut connaître l'anti
il est excellent
elle avait vu que j'étais pas là
les gens s'arrêtent tout de suite
une fille sur un think tank il est excellent. Elle avait vu que je n'étais pas là. Les gens s'arrêtent tout de suite.
Une fille sur un Fingdon Post avait dit ça.
Elle avait dit, il est tellement mal à l'aise,
il est malaisant.
Ben oui, mais il joue le personnage.
C'est là qu'ils sont les blagues.
Des fois, ils ne gâchent pas.
Je ne sais pas si les autres...
Mettons ça en musique, je ne sais pas.
J'ai l'impression, moi, à chaque fois,
je lis des critiques de shows d'humour. Je fais tout le temps, qu'est-ce qu'ils ne comp je sais pas. J'ai l'impression, moi, à chaque fois que je lis des critiques de shows d'humour,
je fais tout le temps,
« Ah, qu'est-ce qu'ils comprennent pas. »
Je juge tout le temps
les critiques. Je parle pas
pour moi, mais n'importe quel show,
je suis capable tout de suite de voir
si je vais aimer un show ou non,
que la critique soit bonne ou non.
Des fois, je lis des critiques,
c'est le meilleur show de l'histoire,
j'ai aimé ça, puis là, je fais comme...
Puis d'autres fois,
c'est comme ça, c'est mauvais,
puis je fais, gré, ça vient me chercher.
Moi, les meilleurs critiques,
c'est... Moi, j'aime beaucoup les musiciens.
Moi, je suis un gars... Il y a un timing
dans l'humour, il y a une mélodie,
il y a une musique en arrière de la voix.
La fois de Guy Bélanger, venu ici jouer
d'harmonica pendant que
jouait, il était que Paul Brochu,
un petit drummer
de la mort, qui sont là avec leurs fans
pis il en parle, pis
Breen Leboeuf, comment tu fais parler en même
temps que tu joues?
Ouais, t'avais ça le soir de ta première.
C'est drôle d'avoir Breen Leboeuf
dans ta main.
Comment tu fais? T'as pris une photo avec ici, c'était sur Facebook, ma mère l' d'avoir Brine Leboeuf. C'est Brine Leboeuf. Comment tu fais?
Tu as pris une photo avec.
C'était sur Facebook.
Ma mère l'a tagué
Marcel Leboeuf.
Ah oui?
Mais...
C'est pas de la petite
joke de moi.
Moi, il y a une affaire
par exemple.
Moi, j'aime ce que
les musiciens vont dire
du show parce qu'ils
aiment rire.
Il y a une appréciation
du travail.
Le monde, il y a
une musicalité
que souvent, on ne remarque pas
si on comprend la langue.
Tu sais, mettons, tu vas voir un
Louis-José Hood, tu ne remarqueras pas
la musicalité de son humour
vu que tu comprends les choses.
Mais si c'est un Suédois
qui voit Louis-José,
tu vas entendre
les écus en bas.
C'est beau voir Louis-José, allez.
Fait qu'il faut être suédois pour comprendre Louis-José.
Exactement.
Non, mais pour voir la beauté en arrière de tout ça.
Moi, c'est une affaire que j'ai commencé à faire quand je suis pas dans le pays.
Apprendre le suédois?
Ouais.
Je vais voir des stand-up qui sont pas anglais, pas français.
Juste pour...
Le rythme, la rythme.
J'appelle pas, asti,
Voyage Vasco, pour dire
« Hey, envoye-moi
au Portugal, mais
si j'ai un show au Portugal, je vais
m'organiser pour aller voir du stand-up
local. »
Laurent Parkin avait réussi avec
l'espagnol.
Il ne parlait pas un chris de mot.
Qu'est-ce qu'il a réussi par exemple?
C'est agréable
à voir les boys.
Il y a ça que je pourrais atteindre.
Je t'en fais une espagnole.
Ah oui?
Ah oui?
Tu, tu, tu, tu.
Tu, tu. Tu, tu. C'est comme il joue dans un...
Zamfé.
C'est Zamfé.
Pourquoi Zamfé?
Puis...
Elle ne dort pas, ça.
On va re-checker dans notre dictaphone. On va re-checker
dans notre dictaphone.
On va re-checker, voir si j'ai pas quelque chose.
Note to self, le Huffington Post
avait raison.
Ouais, c'est ça.
Ça, c'était les meilleurs
gags dans le temps.
Note to self.
Au Weekend Update,
faisait tout le temps « Note to self ».
Est-ce que ça me faisait rire?
« I'm back, see people over here ».
Son podcast était curieux, Norm Macdonald.
Ah, c'est malade.
C'est malade.
Moi, la semaine passée,
j'haïs ça aussi.
Quand je compte mes affaires, j'ai l'impression
de faire du name dropping.
C'est pas moi qui ai ditïs ça aussi quand je compte mes affaires j'ai l'impression de faire du name dropping mais... c'est pas parce que j'ai dit ça tantôt que ça joue pas une joie non mais parce que c'est ça
je suis un gars de name dropping
tu name drop pas dans la loge
t'es là pour le vrai, c'est pas name dropping
moi hier j'étais avec ma mère, je name drop pas ma mère
toi t'es avec des stars
t'es avec des stars
j'ai fait un espèce de documentaire
qui va sortir sur Netflix, sur l'humour canadien.
T'avais mon chandail, c'est ça!
J'avais ton T-shirt.
J'étais super content. Là, il me parlait
l'humour canadien.
Je me suis mis à parler avec Norm Macdonald.
Moi, je le connais pas, puis il a commencé
à me texter cette année.
Norm Macdonald te texte?
Il me direct message Twitter. Là, j'étais bien touché.
Tu m'animes?
Là, quand j'ai dit ça,
j'ai appris qu'il fait ça aussi
à Darren Frost,
qui est un autre humoriste canadien.
J'ai fait assez hâte que Norm
check ce qui se passe au Canada
et il texte le monde,
mais il texte des astuces
d'affaires weird.
Qu'est-ce qu'il dit? Qu'est-ce qu'il dit?
Je vais juste regarder, mettons.
C'est Norm Macdonald, drôle.
Au pire, pendant qu'il check,
googlez Norm Macdonald à la dernière
de Dave Letterman.
C'était touchant, c'était drôle
son pit.
Quoi? Pourquoi t'es-tu soule?
Parce que ça n'arrête pas d'arriver les drinks.
Ah, les drinks.
Ok, fio.
Tu conduis-tu pour t'en aller chez vous?
Oui.
On prend un Uber.
Ok.
On prend un Uber ensemble.
Ça fait longtemps qu'il ne m'a pas écrit.
Ah non, merci.
C'est long.
Attends.
Ah non, ce n'est pas Norm MacDonald.
C'est mon monologue, Normand.
Ça serait drôle si c'était ça.
Tu diras bonjour à ta mère.
Comment ça que Norm MacDonald parle
le français?
Il est con.
Dernière fois qu'il m'a écrit,
c'est moi qui n'avais pas répondu.
Il avait juste écrit
« Everything going well is the legal nonsense
in the rearview mirror yet. »
Il m'avait...
Oui, c'est ça.
Mais toi, tu es devenu
connu par toute la communauté
de la comédie
à travers le monde
à cause de ton procès.
Mais qu'est-ce qui est weird? Qu'est-ce qui est weird? C'est un grave comédie à travers le monde à cause de ton procès. Mais qu'est-ce qui est weird?
Qu'est-ce qui est weird?
C'est que partout...
Non, mais est-ce que...
C'est pas comment la porte est ouverte.
Il t'aurait jamais écrit sinon.
Écoute, non, mais c'est...
Ben, tu sais, à moins que...
Fallait que j'irais des infirmes.
C'est pas... Non, mais...
Vas-y, parce que je veux te conter quelque chose avec mes télé, mais... Qu'est-ce qui est weird
que j'ai remarqué, c'est que...
Puis ça, je l'avais...
La dernière fois que je suis allé en France,
partout où je vais, mettons, le monde me parle de ça,
sauf la France.
Puis la raison, c'est que la France,
mettons, un Américain
qui fait de l'humour, qui se dit
comment que...
Qu'est-ce qui serait la pire chose
qui pourrait m'arriver?
Il voit ce qui est arrivé à moi.
C'est ça la pire chose qui pourrait arriver.
Mais en France, tabarnak,
les gars de Charlie Hebdo sont faits tuer.
T'as Dieu donné
qu'il va faire de la prison.
Moi, avec mon petit
crise de procès, ils sont comme,
arrête de faire ta maman. Fait que moi, avec mon petit crise de procès, ils sont comme « Ben là, arrête de faire ta momone. »
Fait que, tu sais, pour
les Français, je suis comme
ridicule. Mais
ailleurs... Mais au Québec, il en reparle
encore. Nous autres, on était en show à Drummondville
il n'y a pas longtemps.
Et la première personne, après le spectacle,
qui décide... Il y a toujours
des gens qui viennent te voir. Moi, j'aime bien ça aller
jaser avec tout le monde. La première personne est un peu...
Pas handicapée. Légèrement...
Plus...
C'est oui que t'es mal.
Faut pas être mal.
Le petit autobus pour aller à l'école.
Et la madame...
Encore là, c'est péjoratif. Mais il ne faut pas être péjoratif là-dessus.
C'est quelqu'un de...
Une madame qui me dit, je ne comprends pas pourquoi...
Et là, je te le dis avec un phrase.
Je te le dis avec aucun...
Et elle me raconte, puis je prends le temps, je l'écoute parce que c'est important.
Puis la madame me dit, je ne peux pas croire que tu es allé au procès
parce que je suis allé trois jours en cours avec toi.
Je ne peux pas croire que tu as supporté Mike
parce que nous autres, ce qu'on vit,
ce n'est pas facile.
Elle me dit ça devant à peu près
soixantaine de personnes qui attendent.
Moi, je suis pris sur la scellette.
Je l'écoute.
Tout de suite, j'embarque
dans le mode de... Tu vois, on se l'estoute et tout de suite, j'embarque dans le mode de...
Tu sais, on se l'est compté...
Non, bref.
C'est calme ce que tu es.
Qu'est-ce que tu regardes comme des...
Il y a qu'un sou, il est là, calme-toi ce que tu es.
Tu regardes comme des Undertaker dans le WWE.
Oui, c'est ça.
Mais ça reste que la madame voulait, pas m'attaquer,
mais elle voulait absolument me dire que je n'avais pas d'affaires à aller t'endosser parce que je ne sais pas ce que ces gens-là vivent comme attaque.
Puis à tous les jours, comment est-ce que c'est difficile?
Puis j'ai fait comme, ça c'est parce que vous vous sentez comme une victime.
Puis je l'ai dit fort devant tout le monde, puis ça ne me dérangeait pas.
Je dis, on n'est pas la somme de ce qu'on se fait dire
au primaire et au secondaire.
Si tu as décidé d'être victime,
tu es victime.
Mais sache que c'est possible.
Il y a une option que...
Chris, moi, je connais Martin Deschamps.
Martin Deschamps,
il dégage le positivisme.
Sa mère ne l'a jamais victimisé.
Sa mère a toujours fait...
Tu viens avec Martin Deschamps,
tu as le goût d'être avec lui.
Ce gars-là, il est powerful.
Il est le fun.
Il est nesti talentueux. Mais jamais... Mais moi, le goût d'être avec lui. Ce gars-là, il est powerful, il est le fun, t'es un esti talentueux.
Mais moi, je suis allé en cours avec toi.
J'ai-tu le droit de dire ce qui s'est passé en cours?
Ah oui, peut-être.
La mère est comme...
C'est à trois heures de tête, sa mère.
Il ne peut même pas fermer sa bouche.
Occlusion.
Il ne peut même pas fermer sa bouche.
Il est comme ça.
Puis sa mère, lui, il est comme ça,
puis il a la bouche fermée.
Et là, regardez comme ça, puis il a la bouche fermée. Et là, « Regardez-le! »
Puis il a...
Elle me raconte que j'ai pas d'affaires
à endosser un ami. J'ai dit,
« Moi, je souhaite, madame,
que vous ayez des amis... »
Arrête, esti!
Mais c'est ça que c'est passé.
J'étais là, « Je vous souhaite d'avoir des amis
qui vont vous épauler autant
que nous autres, on a épaulé Mike,
c'est pas parce qu'on aurait fait cette joke-là
ou peu importe, on défend le droit
de le dire, mais c'est vous qui
vous victimisez, vous avez
le droit de passer par-dessus
cette victimisation-là
et devenir autre chose.
On n'est pas la somme. « Oui, « Tu ne sais pas ce qu'on vit. »
Je dis, vous ne le savez pas.
Ce que j'ai l'air à soir,
ce n'est pas ce que j'avais l'air au primaire.
J'avais peut-être une croûte d'eczéma dans la face.
Les gens disaient quoi que ce soit,
mais à un moment donné,
tu deviens...
Les gens, des fois,
n'ont pas...
Et tout ça pour dire que s'ils te connaissent à travers le monde,
c'est pas pour une mauvaise affaire.
C'est pour...
C'est une porte qui est ouverte.
Mais il faut que les gens comprennent que
t'as pas besoin d'être la victime toute ta vie.
Des fois, les gens sont valorisés par la pitié.
Puis moi, je voulais pas...
La pitié, c'est la pire affaire que tu peux donner à quelqu'un.
Et juste de dire
qu'ils sont voisins
de ce que tu penses que t'as l'air,
c'est pas nécessairement ça que t'as l'air.
C'est tout ce qu'elle avait, la pitié,
c'était son arme, puis tu l'as enlevée.
Oh, yes!
Hey, merci!
Je l'ai enlevée.
J'ai de la misère avec le chantage émotif.
Je comprends.
Le chantage émotif, je ne suis pas capable de ça,
même si peu importe ce que tu penses que tu as l'air.
Moi, qu'est-ce qui est weird?
Puis là, c'est ça, il y a deux semaines.
Oh.
Tu faisais ça?
Non, c'est parce que j'ai connu à travers le monde
pour peut-être une blague comme ça.
On s'en fout.
Tu aurais peut-être aimé mieux être connu à travers le monde
pour quelque chose de très drôle.
Pour du talent.
Mais c'est pas grave, on s'en connaisse,
la porte est déjà ouverte.
Je me suis fait bouquer en Europe,
pis le gars était comme, on va faire ça, on va faire ça,
pis j'avais fait, c'est weird que
Bill Burr s'est fait connaître,
parce qu'il écrit bien, pis il a du talent,
pis moi, j'ai fait
une joke méchante.
Oui, mais c'est une opportunité pour après ça
d'être drôle, puis ils te trouvent drôle.
Je sais que tu trouves ça.
Mais qu'est-ce qui est weird, c'est que partout où je vais,
je suis connu, mais je repars avec deux prises.
Vu que là, j'arrive...
J'embarque sur scène avec une guitare,
je pars avec 14 prises.
Oui, mais moi, j'arrive, je suis le gars
qui a scrappé la vie d'un handicapé.
Là, c'est dur
à être sympathique.
Hey, hey! Yes!
On va avoir du fun!
Le premier soir, j'étais en Chine.
Ça, c'était weird en essayant.
Il y avait un gars.
Il est juste venu voir le show
pour pouvoir m'écler.
C'était un gars qui est déménagé en Chine
pour devenir un youth minister
pis là
il se lève pis là il me crie quelque chose
de chrétien
pis là j'étais comme
Chris pourquoi
t'es venu
pourquoi t'as payé
30 piastres pour m'insulter?
Puis là, en tout cas, c'était weird.
Qu'est-ce qu'il a dit? As-tu répondu?
Il a juste fait, you're not nice.
Puis j'ai fait,
ça c'est dans la Bible, ça.
Suite, je savais qu'il était,
là j'ai fait, oh, fucking
Christians. Puis ça,
ça a eu un bon rire.
Lui qui m'avait averti, il a dit, c'était gars-là.
Mais t'as le droit d'aller dans son église
pour faire des liners.
Tu pourrais aller dans son église
pour faire des liners.
Yeah, c'est ça.
Your wine sucks!
Ouais, ouais.
What is this?
Une boîte de vin?
That little boy is too young!
Non, mais il était pas catholique,
ça marche pas.
Il ne peut pas fermer sa bouche.
Moi, c'est...
C'est grave si...
Tu peux aller pousser encore.
Pierre Ouimet avait le record, mais je pense qu'il va le battre.
Tu penses?
Oui.
Je vais aller voir si ça se tient encore.
Yes.
Ça, ça me fait rire.
Moi, j'ai réalisé
dans la dernière année,
je suis sévèrement déshydraté
parce qu'il y a des jours
que des fois, je vais deux jours sans pisser.
Moi, je ne bois pas assez d'eau.
Je ne bois pas assez d'eau.
Moi, je me suis fait opérer.
J'ai un sentiment d'intestin.
Je peux te dire que chaque pète est une victoire.
Qu'est-ce qu'ils ont fait avec ton intestin?
Ils l'ont remis dans le buffet
au Hall du Coney.
Je ne bois pas assez d'eau, moi, non plus.
On dirait qu'à chaque fois que je vais à la salle de bain,
c'est trop gros pour passer par rapport à ce que c'est supposé. Mais ça, c'est arrivé
deux fois. Mais lui, il y va souvent. Et en tournée, il y a sa salle de bain.
OK.
Oui, tout le temps. Il y a sa salle de bain.
Parce qu'il va pousser trop souvent?
Tout le temps, tout le temps.
Un orange qui roche trois fois. Ça n'arrête jamais.
Mais c'est ce qui est agréable.
Puis il est gêné.
En plus, il fallait parler plus.
Il y a beaucoup de jus à sortir de ce gars-là.
Je le sais qu'il y a beaucoup de jus.
Il est en train d'en sortir.
C'est ça que j'ai entendu.
Il est gêné.
En plus, c'est son deuxième podcast.
Il a fait celui de Pébé Rivard, justement, avec moi.
Et là, il est comme gêné.
Fait qu'on devrait arrêter.
Quand il arrive,
on n'arrête pas deux secondes.
On devrait s'en aller les deux.
Juste le laisser.
Mais il est hilarant.
Il est hilarant.
Je te le dis.
Dans la loge avec le monde,
en fumant une cigarette dehors,
il fait des affaires.
Il est trop astucé.
Et il n'est pas le dixième de ce qu'il est.
Hey, what's up?
Ça a-tu bien été?
Oui, ça a été.
C'est quoi la lumière rouge?
La lumière rouge, ça, c'est juste quand ça fait une heure.
Ça fait une heure?
Qu'on fait le podcast. Une heure dix-neuf. Ah, j'est juste quand ça fait une heure. Ça fait une heure? Qu'on fait le podcast, oui.
Une heure dix-neuf.
Ah, j'ai un autre joke ici.
Ah oui, personne.
Ah oui, c'est ça.
Tu sais, quand tu réponds au téléphone...
Je suis encore là-dessus, là.
Ah oui.
Tu sais, quand tu réponds au téléphone...
L'autre fois, j'ai répondu au téléphone.
J'ai eu un appel FaceTime, mais j'étais à la salle de bain.
Ah oui, moi, c'est ça.
J'étais assis.
Puis là, j'ai répondu par réflexe.
Oui, allô?
Puis là, je fais...
Ah, si, j'étais assis. puis là, j'ai répondu par réflexe, oui, allô? Puis là, je fais, ah, si, j'étais assis.
Puis, en parlant
avec la personne, la personne continue,
je fais, ok, ben, je vais te laisser, j'ai fini.
J'ai dit, mais encore ça, j'ai dit,
tu vois, c'est correct.
Donc là, on continue à jaser, jaser,
la business, et je fais, ok,
je te laisse là-dessus, il faut que je finisse.
Puis il fait, non, non, continue.
Ça, j'ai continue. J'ai écrit
la France. Il y a comme
une loi non écrite avec ton
iPhone qui dit « Personne
s'essuie sur FaceTime. »
C'est drôle ça.
« Personne s'essuie sur FaceTime. »
Il y a quelque chose à faire avec ça.
Personne
s'essuie sur FaceTime. Qui est le même?
Ouais, fait que...
Il demande pour 2000 de plus.
Mais toi, t'écris là-dedans?
Tu fais ça comme lui?
T'écris-tu sur papier ou...
Souvent, je m'enregistre là-dedans,
mais le défaut, je me réécoute pas.
C'est ça, se réécouter, c'est la pire affaire.
Comment t'écris de bord?
Ben là, là, je suis retournéire affaire. Comment tu écris de bord?
Là, je suis retourné à un pad.
J'ai décidé de... Un peu comme ça?
Moi, pendant un bout de temps, j'écrivais, mettons,
j'étais comme...
J'écrivais 4-5 affaires.
J'étais comme, j'ai une idée,
je vais parler de baseball,
puis je ne parlais jamais de baseball.
Je me disais, OK, le baseball,
là, j'écrivais baseball,
là, sur scène, j'arrivais, puis là, je me disais, je vais faire des jamais de baseball. Je me disais, OK, le baseball. J'écrivais baseball. Sur scène, j'arrivais.
Je me disais, je vais faire des jokes de baseball.
J'en faisais deux ou trois.
J'étais comme, c'est hot.
Mais je ne pensais pas les écrire ou m'enregistrer.
Je n'avais aucune joke de baseball.
Tu devrais demander à Dominique Léonard.
Puisqu'on lui a dit, écrivez.
Il est drôle, Dominique Léonard.
Écrivez.
Il ne voulait pas l'écrire.
Mais il nous raconte comment il explique
à sa blonde le baseball.
Oui, mais pourquoi s'il l'attrape,
il est out et il coupe à rien?
Ce genre de petites nuances de baseball.
Il fait comme...
Il explique le baseball.
C'est drôle la façon qu'il le raconte.
Il n'a jamais écrit.
J'ai une tante qui regardait le baseball.
À un moment donné, il y a un gars qui a Moi, j'ai une tante, on regardait le baseball, puis à un moment donné,
il y a un gars qui a frappé un coup de circuit.
Elle a dit,
il y a une chance qu'il l'a frappé loin
parce qu'il ne court pas vite.
Histoire vraie.
Histoire vraie.
Il choquait, il choquait tranquille.
Tu vois, ceux qui n'ont pas ri,
ils ne connaissent pas le baseball.
Tu sais, petite parenthèse, tantôt n'ont pas ri, ils ne connaissent pas le baseball. Tu sais,
parenthèse, tantôt, tu me disais
juste pour rire, puis moi,
québécois, tu sais.
Tu vois, il y a qui de juste pour rire
ici, à ce moment-là? Personne.
Moi, il y a Jeff Batters,
qui est venu...
Il est avec quelle compagnie, lui?
Québécois, qui est venu me voir.
OK, parfait.
Quand on écrit...
Tu fais plus d'argent que moi, de toute façon.
10 piastres, ça revient.
C'est pas 10 piastres, c'est plus que ça.
Non, c'est 10 piastres.
Je vais te montrer mon...
C'est 10 piastres.
Et sur ce 10 piastres-là, 2 piastres va Jeff Batters.
C'est pour ça qu'il est là
il est là pour son deux pièces
continue continue
qu'est-ce que tu voulais dire non mais tu sais je veux dire c'est quoi le pourcentage
mettons tu sais ta job d'humoriste ok c'est ça que tu fais dans la vie
pas mal ça
ok ce que tu fais sur scène, le pourcentage...
Tu t'en souviens plus, hein?
Tu cherches, hein?
Non, non, pas en tout.
Je vais essayer de mettre les mots dans l'ordre.
OK.
Le pourcentage d'écriture
est bien plus grand que le pourcentage sur scène?
Moi, plus...
Bien, dans les dernières années, non.
C'est pour ça que j'ai essayé de faire moins de shows.
Parce que moi, mettons, dans les cinq dernières années, non. C'est pour ça que j'ai essayé de faire moins de shows. Parce que moi, mettons,
dans les cinq dernières années,
je faisais tout le temps au-dessus de 400 shows par année.
Fait que, tu sais, quand tu fais 400 shows par année,
tu n'as pas le temps d'écrire parce que tu es brûlé.
Mais comment tu serais nouvelle?
Bien, c'était genre...
Tu ne serais nouvelle pas?
Tu sais, l'autre fois, c'est là que j'ai fait,
OK, je vais arrêter.
Il faut que j'arrête de faire autant de choses
puis écrire.
Parce que j'ai compté un voyage que j'ai fait.
Puis là, je suis débarqué de scène,
puis j'ai fait...
Ce n'était pas un number.
Je suis juste un mononcle
qui raconte son voyage à Punta Cana.
Il y a quelque chose...
Il était comme, il y a des balançoires.
Mais c'est drôle quand même.
C'est drôle là-dessus.
La ligne est mince.
C'était drôle dans le party hier
et je l'ai fait sur une scène.
La ligne est mince entre être profond
et être creux.
Oui, oui.
Il a pensé à ça.
Il a fait ça.
Ça, ça sort de Jeff Batters.
Il est revenu des toilettes.
Jeff Batters a fait
« Tu diras ».
La seule référence que j'ai de Jeff Batters,
c'était Catherine Rouleau qui avait un chandail
qui disait « J'aime Jeff Batters ».
Est-ce que c'est ça, Jeff?
Elle avait un chandail qui écrivait « Je connais Jeff Batters ».
Jeff Batters,
je l'ai vu, moi, à la lutte.
J'avais été voir la lutte
avec Mark Boilard, un Monday Night Raw.
Excuse-moi, Jeff, j'étais bizarre.
Il y avait lui,
puis Just to Buy My Love,
déguisé en Just to Buy My Love,
en lutte. Les deux. Ah ouais? Malade.
Là, je voyais
Jeff Matters,
de loin, tu ne le reconnais pas,
mais Just a Buy, tu le reconnais en tabarnak.
Puis là, c'était drôle
de voir, c'était à la TV,
genre TNT aux États.
Puis là, je me disais, qu'est-ce que
c'est hot que les Américains
vont voir Just a Buy by Love
en train de danser et essayer de faire des high-fives aux lutteurs.
Puis moi, c'est ça.
C'est correct, Just a Buy. Marc-André a fleuri.
Oui.
Bel être humain, ça.
Non, c'est vrai que c'est un bel être humain.
C'est vrai, Chris. Jasez-y deux minutes.
Oui.
Puis, un moment donné, on avait fait un...
Tu sais le jeu Fuck, Marry, Kill?
Oui, je me souviens. On fait ça dans l'auto
quand c'est long, ça n'applique pas.
Mais là, avec lui, c'était juste
on jouait à
c'est qui tu tuerais entre lui?
Only kill.
C'est drôle. C'est drôle, là. Je riais.
Ah, c'est qui est drôle.
Moi, j'aime bien ça. C'est drôle. Je riais. C'est drôle. J'aime bien ça.
Mais toi, Frankie,
quelles sont tes aspirations
pour l'avenir?
Quoi?
Quelles sont tes aspirations pour l'avenir?
C'est comme une intervention.
C'est-tu un pillow?
C'est une intervention.
C'est comme un obèse sur un duvet. Qu'est-ce que t'aimerais... Tu serais comme un obège sur une duverbe.
Qu'est-ce que t'aimerais qu'il arrive?
Je vais prendre Mike comme pillow talk.
OK.
Parle-moi, Mike.
Qu'est-ce que t'aimerais que dans les...
Où tu te vois dans 10 ans?
Je peux-tu prendre ton micro?
Merci.
Dans 10 ans...
Arrête de niaiser.
Colisse!
Je racontais pendant que tu étais à la salle de bain
que quand on va,
mettons qu'on fume une cigarette dehors,
il y a du public qui vient nous jaser,
tu parles avec le public,
quand tu réponds à quelque chose,
quand il te pose une question,
ta réponse, il la comprend,
il te répond, mais en même temps,
c'est pour me faire rire, moi,
puis je suis crampé dans le coin, sans jamais
les niaiser, sans jamais dénigrer rien,
mais tu es toujours...
Et tu n'es jamais, tu es toujours
sur la fin de ligne de, ah, si tu me
ferais, puis là, je disais, Mike, tu es le
dixième de ce que tu es
en ce moment, tu es le dixième de ce que tu es
dans la vie, sur scène,
les gens seraient gagnants de te voir en show. C'est pas que t'as le fun d'entendre ce que tu es dans la vie, sur scène. Les gens seraient gagnants
de te voir en show.
C'est pas tant de fun d'entendre ça.
Là, en ce moment...
You suck!
Lui, c'est le père.
Toi, tu avais ton petit game de baseball
et il est comme, pourquoi tu me fais honte
devant tout le monde?
Collisse!
T'as marnaque!
Un petit gérard, il court vite. Toi, t'est... C'est drôle, mais t'as pas
stianné dans mon verre.
T'enlèves l'alcool.
Mais non,
mais toi, t'as...
Ça goûte-tu de la base?
Ça goûte le double.
C'est hilarieux, ce gars.
Faites une autre case, j'ai le goût d'un trip.
Mais c'est où, pour de vrai, c'est où tu te vois dans 10 ans?
C'est une bonne question.
Ça fait un peu que la marche, là.
C'était cliché.
10 ans, là, on est en 2017.
2017.
2027, c'est ça?
2027.
On va tous avoir des robots,
si on vole dans l'air.
Si Martineau va capoter,
vu que c'est juste des arènes au Québec.
J'ai jamais pensé à ça.
On y pense pas, hein, 10 ans. J'ai jamais pensé à ça. Steve Martineau va capoter vu que c'est juste des aras au Québec.
On y pense pas, hein, 10 ans.
J'ai jamais pensé à ça. Toi, tu vois ça,
tu te couches le soir, tu fais « Dans 10 ans,
je vais être là. » Non, jamais, jamais.
Bon, mais pourquoi tu me le demandes?
Parce que, je voulais voir si t'étais devant ça.
Moi, je serais le gars qui saurait ça.
C'est que l'autre fois, tu sais, moi, dans ma tête, je sais pas si vous autres, vous êtes de même,
mais moi, dans ma tête, j'ai encore 22, 24. Pis l'autre fois, tu sais, moi, dans ma tête, je ne sais pas si vous autres, vous êtes de même, mais moi, dans ma tête, j'ai encore 22, 24.
Puis l'autre fois, il y a quelqu'un qui était comme, dans 10 ans,
puis là, j'ai réalisé, Christ, je vais être dans la cinquantaine.
Tu vas avoir 32.
Non, mais là, c'est comme, ah, tabarnak.
Ça a l'air compliqué de danser en cinquantaine.
J'ai sorti quelque chose dans la cinquantaine.
Ça n'a pas l'air de fun.
Qu'est-ce qui est weird?
Moi, tu sais,
je brûle tout le temps.
J'ai fumé longtemps. J'ai une bédaine.
Je suis diabétique.
Moi, ma cinquantaine, ça va être
le bras engourdi et ma low chest.
Il manque un pied.
C'est ça.
Je ne pense pas. Je pense que rire,
on rit beaucoup.
Rire guérit bien les enfants.
Oui, mais le diabète, tu scrappes aussi.
Tu as déjà été obligé de te piquer
au milieu d'un podcast.
Non, non, jamais.
Tu es à combien? Tu peux te checker?
Oui, j'ai mon affaire.
Tu es à combien, là? Tu peux-tu checker? Ouais, ouais, j'ai mon affaire. Check-on, t'es à combien?
Là, ça va vraiment bien.
Ben non, ça va en descendant.
Ben, ouais, non.
Non, il faut que je sois en haut de la ligne rouge.
Ah!
Gros deux.
Ouais, c'est ça.
T'sais, vu que c'est...
Mais là, on approche de la ligne.
Ouais, on est...
Ouais, ouais, ouais.
Y'a ça.
C'était là tantôt, pis là, c'est comme...
Ouais, non, non, mais c'est normal, t'sais. Ah, c'est normal. Ouais, c'estche de la ligne. Il y a ça. C'était là tantôt. Comment tu dis?
Non, non, mais c'est normal.
C'est normal.
Là, tu es à combien de drink de pétaling?
Là, je suis...
C'est vous faites, c'est.
Allez-vous-en.
Allez-vous-en!
Débarquez de mon terrain,
qu'on lisse!
On prend-tu des questions du monde? Non, ça fait combien de temps qu'on est là? Ça fait une heure et demie qu'on laisse on prend-tu les questions du monde
avant de
non
ça fait combien de temps
qu'on est là
ça fait une heure et demie
qu'on est ici
ok on va aller dans les questions
y'a-tu des questions
oui
oui
attends y'a une question là-bas
si possible
aller au micro
ou
ou Yann va aller vers toi
tabarnak
qui est
moi c'est
genre toi il faut-tu que t'ailles pisser encore ok va pisser pis tu nous poseras une question où Yann va aller vers toi. T'es tabarnak. Moi, c'est un genre de...
Il faut que tu ailles pisser encore.
Va pisser et tu nous poseras une question.
En revenant.
Pose-nous une question.
La troisième question.
La question, t'as pris Frankie.
Es-tu pas Frankie?
Suis-le aux toilettes.
Pose la question à Frankie en train de pisser.
Fait que toi,
tu... Aimes-tu ça les messieurs?
Cock-oriented joke!
La question est pour Mike.
OK.
Mike, je voulais savoir qui tu trouves le plus drôle entre Lise Dion et Marylise Pilote.
Aucun doute, Lise Dion.
Oui, Lise est vraiment bonne.
Lise Dion est meilleure.
Elle a moins l'air de...
Oh, c'est-tu de cas, je ne peux pas...
Elle a moins l'air de réciter son texte.
Oui, oui, mais oui.
Lise, elle a son delivery avec sa musique.
Oui.
Marylise, tu sais, même...
Qu'est-ce qui est beau,
si tu connais quelqu'un
qui ne sait pas comment lire, tu l'amènes
voir, Marie-Lise Pilop, puis tu as l'impression
de lire un livre.
Tu sais,
c'est vrai, tu as l'impression
qu'elle est en train de lire un texte.
Oui, j'avais cette discussion-là
avec Mélanie Couture, justement, dernièrement,
sur les filles en humour, puis
on était dans la même voiture, on allait à Orléans ensemble, il y avait Mike Patterson, sa femme qui conduisait, Mélanie Couture, justement, dernièrement, sur les filles en humour. On était dans la même voiture.
On allait à Orléans ensemble.
Il y avait Mike Patterson,
sa femme,
qui conduisait.
Mélanie Couture,
moi,
je me disais,
c'est quoi votre affaire
avec l'affaire du gala des filles
que vous êtes tous insurgés
contre le gala des filles?
Je ne comprenais pas.
Vous avez eu une opportunité.
On a tous une opportunité.
Moi,
on m'a dit de la relève
pendant 20 ans.
En gros,
ça dit relève.
Il y a un micro, il y a de l'éclairage?
Je vais aller faire des jokes. Il y a du monde.
Vous avez la place des arts.
On se commence à parler des filles.
Les filles, elles ont eu un bad rap en humour.
C'est difficile.
La génération avant
avait vraiment l'air
de réciter leur texte.
Ils avaient l'air de réciter leur texte
parce que des Vigilis Fortes, ça ne récite pas leur texte.
Maud Landry ne récite pas leur texte.
On va voir Frankie qui attend pour expliquer.
On va prendre une question.
Excusez-moi, c'était vraiment intéressant, mais...
Oui, vous, le petit gros dans le coin.
Je vais dire que, dans vous trois,
c'est vraiment Frankie le meilleur.
OK.
C'est vrai.
Moi, je savais
pour ça,
il a raison avec ça, mais
pour la...
Sais-tu c'est quoi le pire, Mike?
Vas-y. C'est ton gérant
qui m'a dit de dire ça.
Ah oui, c'est vrai.
C'est Michel Grenier.
On va avoir un talk après le podcast.
OK. Non, mais...
Oui, c'est ça.
Ça a bien été. Plus ça va,
plus on voit
que t'as trouvé ton
rythme pour les toilettes, parce que
ça revient plus vite, là.
Oui.
Ou t'as arrêté de te laver les mains.
Non, non, mais lui, il parle.
C'est juste un peu son angolisme.
Il power piss.
Là, c'est la couleur.
Ça a changé.
Là, toi, ta piss,
ta piss doit être tellement pâle.
Tu parles, ta piss.
Parce que quelqu'un qui pisse non-stop,
tu pisses de l'eau.
Oui, oui, oui, c'est très pâle.
C'est pas un golden shower que tu donnerais à quelqu'un,
c'est un white shower.
Je pourrais donner un golden shower,
puis les gens ne s'en rendraient pas compte.
Fréquemment, c'est juste un petit peu d'eau.
Translucid shower.
Je suis comme un...
C'est quoi le truc, là?
Windex?
Du RTL?
Windex?
Pledge?
Non, non, tu sais, du Evian en bouteille.
Quand ton chat...
Ah, du Evian!
Mais ça, Evian en bouteille, c'est plus de même que...
Non, non, mais c'est un push-push, les tirs.
Ah, oui?
Ça, c'est très fille.
Ça, les filles, on se...
Fabrice.
OK.
Il y a-tu une question?
Il y a-tu une autre question?
J'ai une question pour Frankie.
Comment t'as commencé en humour?
T'as-tu fait l'école?
C'était quoi ta démarche?
T'arrives d'où?
Raconte.
C'est quoi ton nom?
Pis soit...
Raconte les qui t'habitait. C'est quoi ton nom?
Raconte les débuts.
Raconte les débuts, puis sois dix fois plus drôle que t'as été.
Parce que papa, il te regarde. Prenez-en d'autres.
J'ai plus de plomb.
Qu'est-ce qui se passe?
Il y en a-tu qui sont fatigués?
Raconte tout ça.
C'est pas le meilleur, là.
C'est pas le meilleur podcast, mais raconte...
L'habitude de le podcast,
il est dix fois plus drôle que ça.
Mais raconte avec qui t'habitais,
qui t'as collé à la chatte, c'est super intéressant
et c'est bon, ça.
Ça, c'est la question du public.
Comment t'as commencé?
Ok, parfait.
T'habitais avec...
Chris, on dirait
un quiz.
Deux mots. Premier mot.
Autant en emporte le vent.
Qui joue au douai?
Qui joue? douin?
Mais vous avez fait l'école, là.
Oui.
Moi, j'ai fait l'école parce qu'il y avait des prêts et bourses.
Tu n'as pas payé ça, cette école-là.
Non, mais l'école... Moi, j'ai fait
l'école en me disant... Moi, j'ai toujours été
contre l'école. Même en faisant l'école,
j'étais contre l'école. Mais
j'ai commencé à faire du stand-up en anglais.
Puis j'ai appris qu'il y avait une école
d'humour qui existait. Puis j'avais du chômage.
Dans le temps, tu sais, le chômage,
les années 90, ça durait 9 ans.
Ça devenait quasiment
une profession, être sur le chômage.
Mon chômage a fini.
Là, j'ai comme paniqué parce que j'ai fait
crée, je ne gagne pas ma vie en humour.
Tu faisais quoi pour avoir du chômage?
Tu ne travaillais pas.
Au début, j'avais travaillé dans un dépanneur.
Ça devait être du petit chômage.
Du petit chômage.
Ce n'était pas du gros chômage.
Mais quand mon chômage finissait, moi, j'étais à McGill.
En quoi? En marketing. je finissais, moi j'étais à McGill en du coup, j'étais à McGill
en marketing
là mon chômage finissait
pis là je me disais, je voulais pas
retourner à McGill, mais là je me disais
ça me prend des prépa, ça me prend
une crosse du gouvernement
pour survivre
je voulais pas travailler
vu que je connaissais du monde
qui avaient des vrais jobs.
Puis là, j'y voyais
et ils arrêtaient d'écrire des jokes.
Ça me prend des prévourses.
J'ai appris que l'école d'humour existait.
Je suis allé à l'école d'humour.
Puis ils m'ont aidé
à me rendre
jusqu'à temps que je vive de ça.
Ça fait que ça répond-tu à ta question?
Comment toi,
t'as commencé en humour?
Merci, Marc. Je savais pas ça.
Qui t'a dit que tu devrais être sur la scène?
Moi, j'ai étudié à l'Université de Montréal.
Puis je travaillais à Trois-Rivières
dans un hôpital. Je lavais les salles d'opération la nuit.
Puis...
Tu travaillais avec Fallu?
Tu travaillais-tu avec Fallu?
Non, non.
Je ne travaillais pas avec, mais j'étais son coloc.
OK.
Puis, il me trouvait drôle.
Il me disait, monte sur scène, monte sur scène.
Puis, je suis monté sur scène.
C'est lui qui m'a présenté Frankie.
OK.
C'est resté. C'est François'a présenté Frankie. C'est resté.
C'est François Lafrenière.
Le vrai nom.
Oui, mais lui, il a dit Frankie.
Oui, parce que c'est ça.
C'est ça le nom.
Tu ralentis le groupe.
Y'a-tu moyen de cropper l'image?
Commencer à passer en pause.
J'ai hâte que le bus arrive.
Ok.
Excellent référence.
Moi, juste checker.
Où est-ce que j'étais?
Tu vivais avec Falou.
C'est ça.
J'avais fait 5 minutes.
En fait, moi,
j'ai commencé...
J'ai étudié à l'Université de Montréal.
Je travaillais dans le sol d'opération.
À un moment donné, je suis fini de travailler la nuit, le matin.
Ma mère m'a dit...
Est-ce que c'était chez ma mère ou est-ce que j'avais...
Elle m'a dit...
Il faut que tu rappelles Bruno Blanchet.
J'ai fait...
Hein?
Elle a dit... J'ai parlé à un gars qui s rappeler Bruno Blanchet? » Je fais « Hein? » Elle dit « Ouais, j'ai parlé à un gars qui s'appelle Bruno Blanchet de Montréal
et il faudrait que tu le rappelles. »
Une très mauvaise invitation de maman.
Ouais, c'est une amérindienne.
Moi, j'ai hâte.
Quoi, c'est vrai?
J'ai hâte d'entendre l'invitation de Bruno Blanchet.
À chaîne.
Ouais, mais c'est où je suis rendu. Non, non, mais là, moi, c'est où je suis rendu Bruno Blanchet t'a appelé
T'es vraiment comme un père
Mais c'est vrai
Il faut le checker
Swing tabarnak
Sinon il part dans n'importe quoi
Non mais je le connais pas
Il va partir dans n'importe quoi
Mais c'est vrai le baseball par exemple
Que tu reviennes tout le temps.
Non, non, non. Reviens, reviens.
Là, j'ai fait, ouais, patine.
Non, mais j'ai joué au baseball
genre une game.
J'ai joué au baseball une game. J'étais
à la vache, dans le champ.
Et le coach est allé voir mon père,
dans le champ, et il a dit, en tout cas, votre fils,
il manque une maudite bonne game.
Ça a été mon expérience du baseball.
Fait que là, Bruno, il a appelé ta mère.
Bruno Blanchet.
Ouais, il a appelé, puis je l'ai rappelé, puis il était...
Comment il a fait d'avoir le numéro de ta mère?
Il a fourré.
Tu te jures de mon oncle à la main.
Non, je suis juste content de ne pas avoir montré
comment Internet marche à ma mère.
Il voulait que tu écrives pas.
Moi, je vivais avec un gars qui s'appelle Nelson Harvey
et il était ami avec lui.
Il est rentré chez eux et dans ma chambre,
moi, j'écrivais des jokes comme ça
et il est rentré dans ma chambre
et s'est mis à fouiller dans mes affaires
et il a lu mes choses
fait qu'il a appelé pis là j'ai répondu
j'ai rappelé
j'ai appelé en faisant
je suis allé dans ta chambre
c'était le fun
ton oreiller a sent bon
fait qu'il a dit J'ai une petite bongade. Ton oreiller a sent bon.
Fait qu'il a dit, j'ai lu tes affaires.
Frankie, je suis dans ta chambre présentement.
Je suis en train de lire tes affaires.
Puis, combien tu veux pour être mon pocheur de joke?
Oh, nice.
Fait qu'il a écrit pour Bruno Blanchet en partenariat. Oh, nice.
Fait que j'ai lâché.
J'ai dit un prix.
Puis, il a dit parfait.
Puis, il me payait de sa poche. Puis, pendant un an, j'ai lâché mes études. Puis, j'ai lâché, j'y ai dit un prix, puis il a dit parfait, puis il me payait de sa poche.
Puis pendant un an, j'ai lâché mes études, puis j'ai lâché ma job.
Ah, fait que t'écrivais dans le temps de la fin du monde à 7 heures.
On n'ajoutait pas votre sécheuse.
Puis l'émission de radio qu'il y avait, là...
Tout, tout!
C'est pour ça que je voulais que...
Ah ouais, il compte l'égalisme!
Les gens, ils savent pas ça!
C'est comme ça que j'ai commencé.
S'il n'était pas rentré
dans ma chambre, je ne serais pas là aujourd'hui.
Mais c'est weird
qu'il soit rentré dans la chambre.
Oui, mais Bruno est quand même spécial.
Il a de quoi? Je ne le connais pas.
Je l'ai rencontré, mais je ne le connais pas.
Un de mes amis,
François Tourville, fait du montage avec lui.
C'est un homme extraordinaire.
Il est parti comme un...
Stan Lapoutine en Thaïlande.
Oui, il y a une affaire de Poutine.
Ils se sont fait voler leur équipement.
En tout cas, bref. Mais lui,
les gens ne savent pas que les choses
qui sont cultes...
Des fois, il y a des succès. On parlait au début.
C'est quoi le succès?
Il y a des succès d'estime, il y a des succès
cultes, il y a des succès... Et lui,
à chaque fois qu'il écrit pour quelqu'un,
oui, à chaque fois
qu'il écrit pour quelqu'un,
le succès peut être d'estime,
de culte, mais c'est toujours...
Il écrit pour quelqu'un dans un gala,
le lendemain, dans le journal,
il y a une citation, c'est lui qui
cite. Moi, quand je fais une blague, je suis toujours en train d'y envoyer la blague qui est citée dans le journal parceain, dans le journal, il y a une citation, c'est lui qui est cité. Moi, quand je fais une blague,
je suis toujours en train d'y envoyer la blague
qui est citée dans le journal, parce que je me dis,
c'est celle-là qu'on était ensemble.
C'est de lui que ça parle.
Tous les succès de petites affaires
un petit peu cultes
qui ne sont pas
que les réseaux de télé
vont collisser de là
parce que ce n'est pas rentable, ils collissent. Quand c'est de là parce que c'est pas rentable.
Ben, ils collissent quand c'est très drôle.
C'est lui. On s'en collisse quand c'est pas rentable.
C'est lui à chaque fois.
Il est à la coche.
Merci.
C'est vrai.
Christ, tu t'es racheté
pour toutes les...
T'es dix fois meilleur que ça, t'es petit! »
Là, je viens de comprendre
que les femmes battues restent avec leur chum.
Il est violent un peu,
mais après, il est comme
« T'es la meilleure, t'es belle,
t'es belle, t'es belle! »
Il est dessus.
« Chris, t'es racheté pour toutes les... » OK. Il y a-tu un Christ redent, ça?
OK.
On ferait peut-être une dernière question.
Est-ce que vous êtes encore willing?
Vu qu'il reste encore pas mal de boissons.
Moi, j'irais chez nous.
Ma mère, ça va être chez nous à 9 h le matin.
OK.
Fait qu'on fait-tu une dernière question?
OK.
Lui, il a une question depuis tantôt.
Un poseur.
Tiens le micro, Julien,
pour pas qu'il parte avec.
Neb.
Ouais.
Une question, c'est bon.
OK.
Oui, salut.
J'essaie de ne pas trop bégayer
comme la dernière fois.
Ah ouais!
C'est pas stressant, hein?
Quand t'es comme...
J'ai essayé de ne pas bégayer
pis t'as un gars qui est comme...
Non, mais chante ta question.
Ça marche pour Luc de La Rochelière.
Ah ouais, chantez la question.
Attends, je vais t'aider.
Non, mais attends.
Techniquement, on est en train de faire de l'intimidation.
En ce moment, je veux que tout le monde soit conscient que...
Je vais t'aider.
Mi.
Mi.
Mi.
Question?
Il y a pas mal de questions.
On a vécu un certain événement
un peu spécial à Québec.
Et j'ai de quoi, moi,
à raconter là-dessus.
Parfait, arrête ta question tout de suite.
Ça va faire un malaise, on s'en rend les seins.
C'est juste le mot Québec.
Mais je vais te laisser poser tes questions
pis après je vais raconter mon affaire.
Et apprenez-moi,
et apprenez-moi,
et apprenez-moi,
excuse-moi.
Et après,
les animateurs de Radio-Québec et les joueurs qui vont sur le web,
trouvez-vous ça un peu plus agréable quand on voit les plans en premier?
Et est-ce que vous trouvez ça un peu légitime qu'une certaine entreprise se fasse un peu arrêter pour des cantons un peu haineux?
Moi, avant qu'on réponde à ça...
Tu t'es compris, vas-y.
Moi, je n'ai rien compris.
Je m'excuse, je m'excuse.
Je suis désolé.
Je comprends la nervosité, je comprends.
Je comprends la nervosité, mais je n'ai juste pas compris.
Moi, ce qu'il voulait savoir,
c'est que qu'est-ce qu'on pense du fait de...
Tout le monde a blâmé, mettons,
les radios de Québec
pour le gars qui a tué
dans Mosquée.
C'est ça ta question?
Oui, c'était ça.
Qu'est-ce qu'on change?
Ah oui?
C'était quoi la question?
Je vais vous raconter...
Non, mais il était nerveux.
Il était nerveux, puis là, il y a quelqu'un qui a tué
la mosquée.
Ah, c'est ça?
On n'est pas les bonnes personnes pour répondre à ça.
Tout le monde parle de porn.
Moi, il y a une affaire
que j'ai faite pour de vrai.
C'est que quand ça s'est arrivé, j'étais en Floride.
Puis, tu sais, je pense que comme n'importe qui, j'ai capoté.
Surtout, moi, je suis un gars de Québec.
J'ai capoté et j'étais triste.
J'étais vraiment triste.
Puis après, un coup que j'étais moins triste,
là, j'ai fait, « Asti, j'espère que ce n'est pas un de mes fans. » Tu sais, pour, là, j'ai fait, « Asti, j'espère que c'est pas
un de mes fans. » Tu sais, pour de
vrai, j'ai fait, « Ah, tabarnak! »
Si c'est...
Il arrive chez eux,
il y a des posters de Mike Ward.
Là, je suis comme, « Ah,
tabarnak! »
Fait que là, moi, à trois jours,
je googlais son
nom, mon nom
des 24 dernières heures.
J'ai fait ça au début.
C'était dans les dernières heures,
dernières heures, dernières heures.
Et l'affaire qui m'a rendu heureux,
puis je sais qu'il n'y a rien là-dedans
qui devrait te rendre heureux,
mais moi, ça m'a rendu heureux,
c'est que Le Soleil a fait un article
sur le fait que le gars,
dans son Facebook,
il parlait qu'il avait été victime d'intimidation.
Puis,
pendant moi, tout mon procès,
il arrêtait pas de chier sur moi.
Fait qu'il m'insultait sur son
Facebook. Fait que j'étais comme,
« Ah, fio, osti.
Je suis correct. Il m'haïssait.
Je suis correct. »
Fait que la morale de l'histoire, si tu maïs,
t'es un terroriste.
En gros, c'est ça.
Je pense pas que ça répondait à ta question.
Je suis pas sûr que c'était ça ta question.
Il a juste dit le mot Québec.
Mais on a pas...
Mais moi, c'est ça.
L'affaire de blâmer
les radios, moi,
j'avais eu, le lendemain des élections que Trump a été élu,
je prenais un Uber, puis j'étais, le chauffeur, il me parlait, ou non, est-ce que, en tout cas,
je ne sais pas si c'était quand, mais c'était pas mal après Trump, Il me parlait de Trump. Il était comme, « Penses-tu que
Trump
rend le monde plus raciste? »
J'étais comme, « La seule raison
que Trump s'est fait élire, c'est que
le monde était déjà un peu raciste. »
Puis, la même affaire...
On a sous-estimé le redneck vote.
Le gars à Québec
qui est rentré dans la mosquée et qui a tué le monde,
je ne pense pas que c'est à cause de Martineau.
Je ne pense pas que c'est à cause
des radios.
Mais je pense que...
Les conversations dans un bar.
Je pense que le monde...
Je trouve que nous,
en tant que show business man
ou whatever,
on n'est pas conscient
de tout.
Il y a du monde.
Il y a de l'âne.
Pour ça, il faut s'intéresser aux gens.
Moi, j'aime beaucoup aller.
Je suis au Saguenay, je suis en show.
« Viens chez nous, party! »
Oui, je vais y aller.
Je m'assois.
Tu te mets à parler,
mais tu n'as jamais besoin de parler de toi
t'as toujours besoin de poser des questions
et ils se mettent à parler
et quand tu comprends, au Québec
on n'est pas pire je te dirais
au Québec, pour avoir fait la Gaspésie
l'Outaouais, un paquet d'endroits
on n'est pas proche
d'élire un Trump
mais quand tu vas aux États-Unis
puis que tu jases avec des gens en Floride,
que tu jases avec des gens un petit peu partout, tu fais la Route 66,
puis que tu te mets à jaser dans une
station d'essence dehors
avec un Gatorade, puis que le gars
vient de jaser, et que tu t'intéresses
à
leur réalité, du gars
qui travaille au dépanneur,
puis qui revient voir sa femme, il haït sa femme,
ça dépend. Là, tu te rends compte voir sa femme, il haït sa femme.
Ça dépend.
Là, tu te rends compte que sa femme, c'est une crise de vache.
Tu te rends compte
que, oups, il y a
du racisme en dedans.
Et pour ça, il faut s'intéresser
aux gens. Mais je ne pense pas que c'est parce qu'on est dans le
show business ou whatever. Ça reste
à vouloir s'intéresser.
C'est que, tu sais,
moi, en ce moment,
les seules villes que je vois, c'est les grandes villes.
J'ai l'impression, puis là,
ça va fâcher tout le monde qui reste dans les petites villes,
mais
tu ressens plus
le racisme puis la xénophobie
dans des petites places que dans les grandes places.
C'est normal parce que
moi, j'essaie tout le temps de penser
à personne qui est fâchée.
Pourquoi qui est fâchée?
Pourquoi qui est...
Tu sais, mettons, les terroristes
musulmans qui viennent attaquer
ou qui viennent
attaquer. Le part, c'est des
Américains. Mais
pourquoi qu'ils nous détestent?
Puis, c'est facile à comprendre
c'est juste
le monde ont peur
aussitôt que
t'as un ami
t'es homophobe jusqu'à temps que tu parles
à un gay, puis après tu réalises
ok, il veut pas fourrer
tout le monde
t'es raciste
jusqu'à temps que t'as un ami noir.
Moi, je pense
vraiment de même
que... Tu sais, moi, quand j'étais petit,
il n'y avait pas de...
Il n'y avait pas beaucoup de
gays dans mon entourage.
Il n'y avait pas... Je parlais de ça
l'autre fois à quelqu'un. Je n'avais jamais rencontré
un musulman jusqu'à temps que je commence à faire
de l'humour en anglais.
Mais tu parles,
on est tous pareils.
Exactement, ça part vraiment
de quand on est jeune, mais
à un moment donné, aussi, on n'est pas
la sorte de ce qu'on est quand on est jeune. On peut
s'améliorer à chaque fois.
Mais tu ne viens pas au monde raciste.
Tu ne viens pas au monde raciste.
Il n'y a pas la vieille madame sur Facebook
qui a détruit le racisme en une minute.
« It's from your environment! »
Elle parle de même.
La madame est ultra intéressante
quand tu la googles.
On est des fois racistes.
On est des fois misogynes, des fois homophobes.
On est des fois...
Non, je ne suis jamais misogyne. Arrête de
parler comme un astuce de femme, là.
Moi, non!
Pauliste de sacoche! On a toujours des
misogynes astutes de talons hauts
de Pauliste.
On va être méchants. Comme tantôt,
j'ai fait une joke un peu méchante. Je m'excuse.
Mais on l'est tous un peu, pis c'est normal.
Mais ce que je veux juste dire, c'est que, pour ta question,
je pense... Moi, je peux pas répondre à ça.
Je peux être méchant,
je peux dire des affaires déplacées.
C'est pour le punch, pour la molle de la joke.
Mais d'aller au...
Des fois, tu vas trop loin et tu te le fais rappeler.
Moi, j'aime.
Non, mais ça arrive, c'est vrai.
Mais à un moment donné,
ça, ce qui est arrivé à Québec,
comme tu as demandé, moi, pour moi, c'est vrai. Mais à un moment donné, ça, ce qui est arrivé à Québec, comme tu as demandé,
pour moi, c'est quelque chose qui me dépasse un peu,
qui est hors de moi.
Je ne pourrais pas vraiment répondre à ta question,
critiquer quelque chose,
parce que c'est quelque chose qui, pour moi, est inimaginable.
Inhumain, oui.
Tu sais, on peut...
Il y a la bonté, puis il y a la haine.
Il y a un gars à Québec qui s'appelle Sylvain Bouchard,
qui anime au FM 93,
que lui, il a fait une sortie
après, puis il a dit
« Hey, je
m'excuse », puis il s'excusait
pas pour ce que lui a fait. Vu que lui,
il n'a pas une radio genre
anti-islam,
anti-musulman, mais il a dit
« Je suis conscient que, souvent,
mettons, quand on parlait de n'importe quoi,
je n'avais pas le réflexe
d'inviter des musulmans.
Il a dit, moi, dans mon show, je n'ai jamais
invité de musulmans, puis je m'excuse
d'avoir jamais fait ça.
J'ai trouvé ça grand
de sa part,
beau, noble, je ne sais pas c'est quoi
le bon terme, de s', beau, noble, je ne sais pas c'est quoi le bon terme,
de s'excuser.
Ça reste que tout le monde va se dire qu'on va se fêter un peu sur la tête pour tout ça.
Honnêtement, cet acte-là,
c'est un acte fou.
C'est un malade mental.
Est-ce qu'il y a quelqu'un ici,
présentement, qui a vécu ça?
On est médicamenté au Québec.
C'est tout mental.
Comme les malades mentaux
qui ont attaqué, mettons, Charlie Hebdo.
Oui, ça, ça dépasse.
Ils sont passés à 22h56.
Moi, un moment donné,
j'avais fait, tout le monde en parle.
On est là-dedans.
On n'est pas en état de parler de ça.
On l'est, mais dans la loge.
Non, non, c'est pas grave.
On est sans règle ou perte.
Écris au bas de l'écran.
Parce que c'est quand même un sujet très grave.
Moi, c'est ça.
Moi, j'avais fait tout le monde en parle.
C'est pas drôle.
Non, non, mais ça arrive.
Mais quand... Attends, t'as pas pointé eux Non, non, mais je suis sérieux. Mais quand...
Attends, t'as pas pointé eux autres.
Non, mais je veux juste être sûr.
Non, mais au pire...
Ouais, c'est ça.
De quoi tu parlais?
J'ai fait tout le monde en parle.
J'ai fait tout le monde en parle.
La fois, tu sais, il y avait eu
une espèce de gars
à Saint-Jean-sur-Richelieu
qui avait tué un soldat
avec son char.
Puis là, ça disait
«Cet gars-là, il est rentré
dans ISIS, il est dans
l'État islamique. »
Puis, c'était pas un gars de l'État islamique,
c'était un malade mental
qui a pris son char et qui a tué quelqu'un.
Puis le pire, tu sais, je connaissais
quelqu'un dans son entourage.
J'avais des
preuves, ou pas des preuves,
mais j'avais un scoop que c'était un malade mental.
Là, je fais, tout le monde
en parle. Il n'arrête pas de parler
qu'il faut faire attention à l'État islamique.
Ils l'ont-ils coupé au montage?
Non, mais j'ai juste fait.
Ce gars-là, ce n'est pas un terroriste.
C'est un malade mental.
Puis il faut, un moment donné...
Faire la nuance.
Puis moi, vois-tu, le gars à Québec,
que aussi je pense que c'est un malade mental,
lui, j'aime ça qu'on l'appelle un terroriste
juste pour relativiser tout.
Pour qu'on puisse comprendre,
avoir un mot qui fait, ah, OK,
c'est ça que c'est.
Parce qu'on veut pas fouiller,
on ne veut pas rechercher,
on ne veut pas avoir l'info,
on veut tout de suite comprendre.
Non, mais il ne faut pas tout de suite comprendre.
Il faut checker, il faut regarder de ce bord-là,
il faut regarder de ce bord-là,
former notre propre opinion,
puis après ça, dire « Wow, les nerfs! » Il ne faut pas tout de suite se faire dire un mot,
puis après ça, dire « Ah, bien, c'est ça que c'est. »
C'est pas ça.
Il y a 50 shades of fucking grey.
50 shades of terrorism.
Mais moi, quand j'étais petit,
tu sais, moi, je suis...
Moi, c'est une mauvaise comparaison.
Ça reste qu'il y a...
D'habitude, t'es 10 fois meilleur que ça dans les comparaisons.
C'est pas noir ou blanc.
C'est ça que je voulais dire.
Mais moi, quand j'étais petit, tu sais, le fait de...
Tu sais, je suis comme irlandais.
Dans le temps,
quand on pensait aux terroristes,
on pensait aux Irlandais.
Puis, à cette heure,
c'est plus ça.
Puis, c'est triste pour mon peuple.
Qu'est-ce que tu as là?
C'est juste...
On s'est fait voler notre job.
Non, mais arrêtez de... T'es pas irlandais? T'es'est fait voler notre job t'es pas irlandais?
t'es amérindien?
ben je suis pas
je pense
j'ai l'air d'un amérindien
vu que je suis gonflé de l'alcool
moi je pense
la vraie affaire
du côté de mon père
c'est
tu verrais sur un skidoo en train de me faire violer
par un policier à Val d'Or.
Je me fasse à ça.
Allegedly.
OK, non.
Allegedly.
Il faut arrêter, là, on va...
Avec des poignées chauffantes.
Je sais pas pourquoi je dis ça. Qu'est-ce que ça veut dire? Des poignées chauffantes. Je ne sais pas pourquoi je dis ça.
Les poignées chauffantes.
Je ne sais pas pourquoi je dis ça.
Les poignées chauffantes.
Au moins,
au moins j'ai chaud.
Je ne vais pas pouvoir
rébrûler le bac.
Je ne sais pas pourquoi je dis ça.
Ça n'a pas d'allure.
Merci beaucoup pour ta question ouais c'est ça
on devrait faire une dernière question
qui a pas rapport
avec quelque chose de
là faut pas oublier en plus que
eux autres sont feeling
moi ça fait deux shows que je fais
fait que là n'importe quoi
même un peu racial ça va être la fin je fais. Fait que là, n'importe quoi, même un peu racial,
ça va être la fin de ma carrière.
Fait que juste...
S'il vous plaît.
Il y a une question...
Il faut vraiment j'ai hâte.
L'école, il y a...
Il y a-tu une question? Il n'y a pas de question.
Il n'y en a pas.
Il n'y a pas de question.
Ah oui, il y a une question? Y'a pas de question. Y'en a pas. Y'a pas de question. Y'a pas de question, y'a pas de poste.
Ah ouais, y'a une question.
Où est-vous, la madame avec le toupette carré?
Donc, vous dites tout à l'heure
que les filles étaient pas d'accord avec
le fait qu'il y ait un show féminin en humour.
Est-ce que vous, en tant qu'humoriste
masculin, vous étiez d'accord ou pas avec ça?
Moi,
je répondrais en premier.
Moi, j'ai trouvé ça weird. Moi, ça me gosse
tout le temps. Quand je vois
des soirées, mettons,
c'est une soirée
de filles,
c'est une soirée de blacks, c'est une soirée.
Moi, j'aime ça.
C'est vrai, mais non, mais déterminé.
C'est pas que ça...
C'est pas que je veux pas que les Noirs travaillent à l'humour.
Non, ça, c'est une soirée
avec des paramètres.
Non, mais ça me tape.
C'est énorme, pour de vrai.
Tu savais qu'à Québec,
l'été passé, il y avait un chapiteau
pour les filles?
Le chapiteau?
Ça, je n'arrêtais pas de...
Les filles ont dit ça.
Le chapiteau. Moi, j'aimais ça,
le chèque-plot.
Mais j'aimais pas l'idée que ça prenait ça.
Mais pourquoi?
La raison pourquoi ça prend ça...
C'est pour vendre.
Les diffuseurs veulent vendre.
TVA veut vendre.
Radio-Canada veut vendre.
Ça prend quelque chose de facile,
que la masse puisse comprendre de « je vais la regarder
ou je ne la regarderai pas ». Mais pourquoi est-ce que
les humoristes s'acharnent
à dire « moi, je ne embarquerai pas là-dedans
parce que Chris, c'est ça que ça dit ».
Mais il semble qu'à un moment donné, il y a de l'éclairage,
il y a un micro, il y a du monde,
il va faire des jokes, puis on s'en collisse.
C'est ce qu'il dit à l'entrée.
On s'en collisse. Moi, j'ai détruit des jokes. Je vais aller faire des jokes, pis on s'en collisse. C'est ce qu'il dit à l'entrée. On s'en collisse.
Moi, j'ai écrit des jokes.
Je vais aller faire des jokes.
Pis vous direz que je suis noir.
Moi, j'avais...
Pas de problème.
Vous direz que je suis noir.
Black Comedy Hour avec Julien Tremblay.
Je m'en collisse, je suis pas noir.
Je vais aller faire mes jokes, j'ai écrit des jokes.
Je vais aller les faire devant les gens.
Des fois, ça chante trop sur le contenant puis on ne pense pas
à l'opportunité qu'on a
d'aller faire des jokes
dans des belles salles
ça reste quand même la place des hommes
les gens peuvent faire des jokes
les filles auraient pu faire des jokes
parce que si j'étais une fille humoriste,
j'aurais fait...
Asti, que c'est stupide de faire ça.
J'aurais écrit un numéro sur le fait que c'est
stupide de faire ça. Et voilà, il y a une opportunité.
Je me serais fait booker, puis j'aurais
chié sur le festival. Puis il y aurait une opportunité.
Ça, c'est bon. Exactement.
Exactement.
Moi, j'aurais pris la guitare,
puis là, j'aurais fait, guitare pis là j'aurais fait
I'm a woman, hear me roar
j'aurais fait brûler une brassière
pis j'aurais fait des blagues sur
mais il y a une
j'aurais été chenille à toi
j'aurais pu faire Marie-Chantal Toupin
en caps lock, faire mon number en caps lock
il y a une opportunité pour chaque affaire que tu sens brimer il y a une opportunité
pour chaque affaire que tu sens brimer
il n'y a pas longtemps
Mélanie Lemay
et la gang
qui sont allées, tout le monde en parle
pour parler de la culture du viol
ils ont tout fait en sorte
qu'ils parlent, ils veulent faire
quelque chose, une communauté de toutes les universités
pour donner
des ressources aux gens qui
se font agresser sexuellement.
Il m'appelle. « Julien,
est-ce que tu veux faire une capsule
comique sur la culture du viol? »
Je fais « Es-tu malade? »
« Vas-y, vas-y. »
C'est dur à être phoné.
Mais,
trois jours
après, j'ai réfléchi. Tout d'extension. Mais, trois jours après,
j'ai réfléchi,
tout d'un coup, il n'y a pas une opportunité
d'être comique
intelligemment
avec ces filles-là
qui ne l'ont pas eu facile.
On ne peut pas, en collaboration ensemble,
créer quelque chose.
Et on a fait une capsule.
C'est que...
Je kick les gars
dans les gosses à chaque fois qu'ils touchent
des fesses. En tout cas, ça va sortir
bientôt. Fait que là, il y a des victimes
de viol qui se faisaient pogner le cul
pendant que quelqu'un filmait.
Non, mais ça reste que c'est pas des victimes.
C'est des comédiennes.
Et donc,
c'est tout ça pour dire qu'à chaque fois qu'on pense
que ça n'a pas d'allure,
il y a toujours une opportunité
d'avoir la plus winner
ou du moins de réfléchir à...
Et donc, quand les filles disent
qu'on ne devrait pas faire ça,
mais 15 minutes,
comme Mike dit, tu devrais peut-être
penser d'une autre façon
et t'aller faire rire d'une autre façon.
Moi, j'avais eu... C'est quoi que t'as?
Ah, je voulais amener
le mot final du podcast.
C'est vrai? OK, je vais te dire mon affaire,
Patrick, tu feras ça.
Ça a l'air d'un steak au poivre.
Ça a l'air d'un affaire de Spider-Man.
Mais...
Maintenant, ça a rapport au sujet.
Moi, c'est... Pendant qu'il y a eu ce scandale là
sur le gala féminin
il y avait
Christian Viau
qui méritait pas ça du tout
il était à Suisse pour le festival de Montreux
mais heureusement
je sais pas quel journaliste dans la presse
ils l'ont appelé genre Christian
Morin ou Christian Gagnon moi je l'ont appelé, genre, Christian Morin.
Fait que là, lui,
moi, je l'ai vu à l'hôtel,
je suis content de pas être Christian Gagnon
ou whatever. Là, il rit, pis là, il a
fait, je vais canceller le
gala féminin, pis il a dit,
on devrait faire un gala,
genre, gala tabou, gala,
pis j'ai fait, ah, c'est-tu,
c'est-tu, qu'est-ce qui serait drôle? »
« Dis, regarde, je vous ai entendu, mesdames,
vous voulez pas de gala féminin,
on va faire un gala tabou.
Et vu que vous voulez pas faire de gala,
il va y avoir aucune femme
sur le gala. »
Pis là, moi, je riais.
Je trouvais ça drôle.
Plein de filles qui pleuraient.
OK.
Fait que moi, c'est quoi ton mot de la fin?
Moi, c'est ça.
J'ai fait une joke dans un show.
Attends, veux-tu aller pisser?
On sent ça.
T'es-tu correct?
Je te rends jusqu'à la fin de la phrase.
Je l'avais combien de fois? T'es allé correct? Je te rends jusqu'à la fin de la phrase. Je t'avais combien de fois?
T'es allé...
Non.
Quatre.
Quatre?
Y'a-tu battu Pierre Ouimet?
Non.
Quatre.
Quatre fois?
J'ai égalisé le record.
Pierre Ouimet, c'était quatre,
ou Pierre Ouimet, c'est trois?
Trois.
Trois, fait que tu viens,
on a le champion.
Le golden.
Tu viens de gagner le golden challenge.
Golden challenge.
Le champion de plus.
Fait que le mot de la fin. Non, mais sur le sujet.
Oui.
Des filles
je fais une joke dans mon show
je dis l'égalité des sexes
oui mais non
comme mettons en musique
ça ressemblerait à quoi un piano à plat
et
et là Et... Hein?
Et là...
I love this guy.
Et là...
C'est vrai que c'est 10 fois meilleur que tantôt, ça.
Et là, le dernier show que j'ai fait à Québec,
il y a une fille qui était en foule
et j'ai fait cette gag-là, puis elle a hurlé.
J'ai fait comme, qu'est-ce qui se passe? »
Elle est venue sur le stage et elle m'a fait ça.
Un piano à plottes.
C'est cool, c'est cool.
Zoom in.
Elle s'appelle Plotilde.
Elle est venue me porter ça sur stage.
Un piano à plottes. On va sur stage. Un piano à plottes. Un piano à plottes.
On va se tenir avec le piano à plottes.
En plus, le piano à plottes,
on dirait en arrière, c'est comme des talons hauts.
Oui, c'est un piano à plottes classe.
Mais oui, mais oui, mais oui.
Mais tu vois que c'est vraiment un piano à plottes.
Il n'y a pas de pédale.
Punch out, big guy!
Punch out!
Merci beaucoup,
Juliette Amblet,
Frankie,
Julien.
Si vous voulez aller voir
Julien en tournée,
là, tous tes shows sont tout le temps sold out, partout.
Faut acheter d'avance.
Oui.
Non, mais c'est vrai.
Oui, ça va super bien, c'est ça.
Souvent, comme ça se fait pas.
Ça s'appelle Herbes les Magnifiques.
Elle est sur julientremblay.net.
Frankie et moi, on est en show tout le temps ensemble.
Et c'est un show complet.
C'est pas une première partie pis une deuxième partie.
T'es en train de dire que les autres shows, c'est des
demi-shows. C'est des demi-shows.
Nous autres, on a une nestie de bons shows qui ressemble à personne.
On est zéro cliché. Excellent.
Et, il reste-tu
assez longtemps sur scène
pour qu'il aille pisser quatre fois
pendant son number,
et il est capable de torper.
Il pisse dans le char.
Les deux dernières minutes, il shake. Il est capable de torfer. Il pisse dans le char. Les deux dernières minutes, il shake.
Il est comme, fuck you, maman, pissez.
T'aurais tellement bien fini avec mon piano à blot.
T'aurais dû, mais on va finir,
on va revenir avec le piano à blot.
Merci beaucoup tout le monde.
Ça, tu viens de briser notre micro.
Hey, merci.
On s'en va dans ce micro. Merci. On se revoit la semaine prochaine.
Merci.
