Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #104 – (Louis-José Houde et Charles Deschamps)
Episode Date: March 5, 2017Cette semaine Mike reçoit deux des co-propriétaires du Bordel Comedy Club. Charles Deschamps qui s'est déjà déguisé en Hitler et un Louis-José Houde vraiment super généreux!!! ----...---- Twitter - http://twitter.com/sousecoute https://youtu.be/hspTKQJ2YxU ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup!
Merci!
Bonsoir, bienvenue à Mike Ward sous écoute.
J'ai bu du vin au souper, fait que je sens déjà ma face
devenir mauve.
Je suis désolé, mais c'est le fun de le montrer
qui écoute sur iTunes.
Ferme ton YouTube, va sur iTunes,
ça va être moins désagréable
à regarder. Cette semaine,
c'est la première fois
qu'on réservait
les billets d'avance.
Le public qui est venu ici, on réservait d'avance. Le public qui sont venus ici
ont réservé d'avance. La raison pourquoi
on a fait ça, c'est que les autres semaines,
on disait,
le premier arrivé
va rentrer, ou les premiers arrivés
vont rentrer. Puis si c'est
plein, moi je disais, fais semblant
que tu viens à ce type de région,
à ce type qui dit que tu es arrivé de
Sept-Îles, ils vont te laisser rentrer. »
Mais là, le problème, c'est que vu que tout le monde faisait ça,
le monde qui arrivait de Sept-Îles était comme « Chris, est-ce que tu as fait 11 heures de route? »
Puis, ça faisait chier tout le monde.
Fait que là, c'est pour ça, à partir de maintenant, les billets vont être...
Il va falloir les acheter d'avance.
Et là, en faisant ça, j'ai fait ça pour rendre le monde heureux.
Et le monde est en tabarnak.
Tout ça pour dire que...
Je m'excuse, je m'excuse.
Ça va être ça.
À partir de maintenant, n'importe quoi que je vais faire dans ma vie,
je vais juste écrire sur Facebook,
à partir de maintenant, ça va être ça.
Trois petits points.
Je m'excuse.
Je sais que vous n'êtes jamais heureux,
tabarnak.
Mais ce soir, il y a aussi
un autre premier.
On a un nouveau commentaire
qui se rajoute
au podcast. C'est
crcquebec.com
crcquebec.com. Puis vu que
c'est la première, puis
comment dire, pour un petit bout, j'aimerais ça
vous présenter quelqu'un
de crcquebec.com.
Mesdames et messieurs, voici Reg.
Applaudissez-le.
Reg, comment ça va?
Avec...
Ça va très bien avec ta napkin.
Asti que ça fait professionnel.
Comme. OK. Fait que là, crcquebec.com, Annabekine, astuce que ça fait professionnel. J'ai un gars de com.
J'ai un gars de com.
OK.
Fait que là, crcquebec.com, c'est quoi au juste?
En gros, on aide les patients qui ont des problèmes médicaux à obtenir leur carte pour pouvoir fumer du cannabis médical.
OK.
De façon légale.
Puis des patients ou des patients?
Bien, honnêtement, tu dois avoir une couple de patients dans la foule
en ce moment, mais la plupart du temps, c'est des gens qui ont
un dossier médical. Donc, pour les qualifier,
il faut qu'il y ait un dossier. Fait que si
c'est des patients, ben, il faut ouvrir
le docteur avant de se présenter à nous autres.
Fait que vous autres qui arrivez, mettons,
moi, j'ai des problèmes d'épaule,
je vais sur le site, là, je veux...
C'est-tu...
pour des prescriptions potes, c'est-tu... c'est le gouvernement qui envoie la pote après?
En fait, t'as 38 producteurs licenciés qui peuvent vous envoyer votre cannabis par la poste une fois que vous êtes qualifié, que vous avez vos cartes légales.
Ok.
À ce moment-là, vous, vous allez avoir rencontré le médecin, vous allez avoir une prescription de grammes par jour. Puis selon votre prescription, vous allez pouvoir posséder jusqu'à
150 grammes de cannabis.
On offre aussi un service où on vous permet
de faire pousser vous-même votre propre
cannabis médical. Donc, pour chaque
gramme qui vous est prescrit par jour,
vous allez avoir le droit de faire pousser 5 plantes
à l'intérieur ou 2 plantes à l'extérieur.
OK. Puis ça,
comment ça marche?
Comment ça coûte pour s'inscrire?
En gros, nos forfaits commencent à partir de 420 $.
On a aussi des spécialistes qui chargent, effectivement, 420.
Il y a une technique de marketing derrière ça.
Puis on a des spécialistes aussi qui vont charger plus cher,
qui vont aller faire des grammages plus hauts.
Parce que ce qu'on explique souvent aux gens,
c'est que quelqu'un qui reçoit une prescription de 3-4 grammes par jour
va être obligé de fumer son cannabis pour obtenir un effet médical.
Tandis que quelqu'un qui a 30 grammes par jour, ça a l'air exagéré,
cette personne-là n'en fumera pas.
Elle va faire des jus, elle va se faire des canne à beurre,
elle va se faire un paquet d'edibles, des choses qu'elle va pouvoir manger
pour éviter d'avoir à fumer
et d'endommager les poumons en essayant
d'aider un autre problème.
Ok, parfait. C'est excellent.
Le site, c'est crcquebec.com
Exact.
Moi, j'avais peur que j'allais dire
crcquebec.com, puis là, le monde
allait se ramasser sur Radio-Canada
et il ferait comme
« Simon Durivage vend du weed! »
Pas à rien.
Je suis sûr que la ministre Jolie aurait été bien contente.
Merci beaucoup.
Là, le monde vend là-dessus.
C'est facile à s'inscrire.
Exact. On a notre page Facebook,
c'est RC-Québec.
Vous pouvez nous rejoindre au 1-844-377-6677.
Venez nous visiter.
On est super fiers
de partager ça avec Mike.
On t'a choisi, Mike, pour une raison
bien particulière. Mike est un de mes amis
qui avait le cancer il y a une couple de mois.
Normalement, lorsqu'on fait des levées
de fonds pour nos patients pour qu'ils puissent
essayer de se guérir par le cannabis, parce que ce n'est pas tout le monde
qui a les moyens de mettre de l'argent comme ça,
Mike avait partagé. Contrairement à normalement,
on ramasse peut-être 3 000 $.
Cette fois-là, on avait eu 12 000. On sait que Mike,
c'est un bon véhicule et un homme qui a le casse-en-main.
Merci. Merci à toi, Mike.
Merci beaucoup.
Merci d'être là.
Je vais regarder ça pour...
C'est ça.
Est-ce que ça fait professionnel?
On va regarder
ce que le commanditaire a écrit.
Il s'est mouché avec aussi.
Cette semaine, allez sur crcquebec.com.
Aussi, tant qu'à faire, allez sur mwamazon.com.
Allez sur mwmnb.ca. Si vous allez sur www.mnb.ca,
vous avez un rabais de 50$ pour votre prochain voyage Airbnb. Puis, 50$, ça n'a pas de
l'air gros, mais Airbnb, c'est souvent pas cher. Genre, tu as un appart cool à Québec
pour 12 heures avec 50 piastres.
Vu que c'est à peu près 100 piastres, le propriétaire va te crisser dehors dans le milieu de la nuit,
mais c'est gratuit.
OK. Autre chose qu'on a pour la première fois, c'est un de mes invités.
J'ai deux invités ce soir, comme à tous les podcasts.
Il y en a un, c'est sa troisième fois, l'autre, c'est sa première fois.
Mais contrairement à la part des affaires
dans le show business,
celui qui est venu trois fois
est beaucoup moins connu que l'autre.
Tu vois que mon podcast ne marche pas.
Mesdames et messieurs,
voici Charles Deschamps et Louis-José Hood.
Comment ça va?
Comment ça va, Aude?
Merci d'être là.
C'est-tu pour moi, ça?
En fait, non, mais tu peux l'apprendre.
Non, merci, merci.
Mais moi, c'est ça, là, vous autres,
vous vous connaissez, t'as-tu de la misère?
J'ai quand même ça à la masse. Je pensais que ça n'avait pas paru, vous autres, vous vous connaissez, t'as-tu de la misère? J'ai de la misère à moi.
Je pensais que ça n'avait pas paru, mais il y en a 2 ou 3 qui ont ri.
On dirait que tu fais un hommage
à Lise Dion. Tu sais, tu fais
le number à Lise
que c'est bien dur
embarquer sur un... Je sais pas c'est quel numéro,
je sais pas de quel numéro tu parles.
Elle avait un number,
elle expliquait comment
une grosse, c'est dur, s'asseoir sur un stool, pis là, elle expliquait comment... Une grosse...
C'est dur de s'asseoir sur un stool,
pis là, elle mime, pis t'avais l'air de...
J'avais l'air de faire ça, t'sais.
J'ai eu une dure journée.
Je pensais pas qu'il y avait autant de monde à cette affaire-là.
Je pensais que c'était tout pis moi pis le staff.
Bonsoir tout le monde.
Je suis un peu énervé parce que mon corps comprend pas
qu'on vienne pas faire des jokes. J'étais un peu énervé parce que mon corps ne comprend pas qu'on ne vienne pas faire des jokes
Je suis un peu énervé à m'en venir
parce que c'était comme ok, on va essayer des affaires
Oui, c'est weird
Moi en plus, en stand-up
moi je fais jamais
il y a des humoristes qui sont capables de faire
bon, je vais faire ce number-là assis
moi j'ai jamais été capable de faire du stand-up assis
fait que c'était weird
les premiers podcasts d-up assis. Fait que c'était weird, les premiers podcasts,
d'être ici avec le...
Pis être assis, il y a de quoi qui marche pas.
Ou des fois, mettons, moi je suis venu, j'ai dit des affaires que le monde a ri.
Pis là, je serais, « Hein, Chris, c'est drôle, je vais le dire sur la scène. »
Non!
Ça, c'est...
Ça arrive souvent.
« Oui, moi, dire ça sur scène. »
Moi, par exemple,
c'est arrivé une couple de fois que j'ai dit des affaires
dans le podcast. J'ai fait, je vais l'essayer.
Ça marchait.
T'es-tu en train de dire que t'es plus drôle que moi?
Non, non.
Moi, ça marchait.
C'est une réaction.
Je suis désolé.
Je suis désolé.
Excuse-toi.
Tu as quand même ouvert la face mauve.
Oui, j'ai la face mauve.
Parce que moi, quand je bois du vin,
je n'ai pas bu 8 bouteilles.
J'ai pris un petit verre de vin et je sens ma face en train de devenir mauve.
Moi, j'ai bu 8 bouteilles.
Aujourd'hui, parce que je pensais
qu'il n'y avait pas de public.
Je n'ai même huit bouteilles. OK. Aujourd'hui, parce que je pensais qu'il n'y avait pas de public. Pis...
J'ai même pas fait ce mot, je viens de te le dire.
T'as-tu bu aujourd'hui?
Ouais, j'ai bu pas mal.
Mais de manière civilisée,
parce que c'était une belle journée pour boire un peu de vin aujourd'hui, je trouvais.
Il y avait un beau soleil.
Pis...
T'as bu dehors?
C'est ça, c'est une excuse alcoolique.
On est encore en février. Non, je suis en dedans. T'as bu dehors? C'est sûr que c'est une excuse alcoolique.
On est encore en février.
Non, je suis en dedans, mais si on achète... Je donne ça comme conseil à tes podcasts
spectateurs, comment on dit?
Les auditeurs?
Les podcasts.
Ils n'ont pas de surnom.
Les posteux.
Les posteux.
C'est Canada Post.
C'est un pod.
Il faut acheter une maison à Montréal qui fait face à l'Est. C'est Canada Post. C'est un pot. Des poteux. Des poteux, oui.
Il faut acheter une maison à Montréal
qui fait face à l'Est.
Comme ça, le soleil,
la lumière qui arrive,
il rentre dans ta maison vraiment plus longtemps
dépendant comment tes fenêtres sont placées.
Et moi, Mike, j'ai eu l'heureux hasard
d'acheter une maison où le soleil,
on dirait qu'il vit là.
C'était tellement éclairé dans la maison.
Tu vois combien de jours
aux semaines?
Ça dépend des périodes.
En ce moment, il n'y a pas de règlement.
Parce que je suis en création.
Mais tu...
Tu changes-tu de pièce?
Genre, tu mets une petite chemise
à voyelles, des luminettes fumées,
là, de 11 à 11 et quart,
tu bois dans le chambre d'amis. »
On a brunché,
parce qu'on avait de la visite hier soir,
qui a couché là.
OK.
Fait que là, on a fait une espèce de brunch.
J'ai dit « Fondre. »
Pas trop impliqué là-dedans,
mais en tout cas, il y a eu de la bouffe.
Puis,
ils sont partis.
Je suis allé dans mon bureau travailler un peu.
Puis là, je suis revenu.
Il y avait tout ce soleil.
Dans la salle à manger, dans le salon.
La blonde a dit « Ah, un petit verre de vin blanc? »
Je lui ai dit « Ok. »
C'était une journée, on a mis de la musique un peu.
C'était une journée ensoleillée dans la maison.
Une espèce de fin d'hiver. C'est dimanche.
J'ai bu beaucoup de vin blanc.
En écoutant Leonard Cohen,
avec un petit peignoir, je vais te le dire,
j'ai passé la journée en peignoir.
Ma vie est tellement pas proche de ça.
Un peignoir?
Un peignoir, l'eau l'encoë.
J'ai dit, j'ai hâte de voir Mike, pis ça,
fait que là, j'suis là, pis j'bois une Rolling Rock.
T'es en train, lentement,
mais sûrement, de devenir Gilbert Rouson.
Parce que tu viens d'écrire ce que j'imagine la vie de Gilbert
l'important
j'ai quand même passé
mon aval midi
à écrire dans le sous-sol
faut jamais perdre ça
tu peux t'entourer
de tout le luxe
faut que tu passes
ton 2-3 heures le matin
à écrire des jokes
qui marcheront pas
pour éventuellement
écrire une qui marche
ça faut
tu peux être en peignoir
pis
toute la journée
mais faut qu'il y ait
un 3 heures
ça a toujours été ma théorie
d'ailleurs
face à l'embourgeoisement
puis à l'espèce de vieillissement.
Tu sais, quand t'es plus affamé,
c'est dangereux d'avoir faim. Au début,
on gagne de vie avec ça parce qu'on a faim, mais au sens...
On a faim, là.
Moi, j'ai tout le temps faim.
T'as plus faim, mais faut que t'aies faim.
Faut que t'aies faim. Faut juste... C'est pas grave si
t'es en peignoir, puis tu bois des quilles royales.
Faut que t'aies écrit trois heures de joke le matin.
Qui est souvent trois jokes.
Toi, t'écris trois heures par jour à tous les jours.
Autant que possible.
Cinq jours semaine, tu fais ça comme si t'étais du lundi au vendredi?
À cause de nos horaires toujours un peu tout croches,
c'est difficile de faire le lundi au vendredi.
Il y a toujours un imprévu, une entrevue ou des salauds ou quelque chose.
Mais j'essaie de cumuler à peu près 4-5 jours par semaine.
Ça peut être un dimanche, je te le dis.
Ou je fais ça, mettons, à 3 heures, à tout le matin.
Après ça, quand un show approche, le show que je prépare là, il existe.
Il y a des moments où, c'est ma théorie là-dessus, il faut que tu y montres à ton show.
C'est un peu bizarre.
Mais tu m'as dit qu'on pouvait parler d'humour.
Oui, ça m'intéresse.
Tu montres à ton show.
Je pense qu'il faut que tu montres
à ton show que tu le respectes
et que tu y donnes...
Comment tu y montres ça?
Tu vas au chalet.
Tu l'amènes au chalet, tu l'amènes dans le show
quand tu l'aimes
dans le show.
Tu l'amènes tes textes, là.
OK.
OK.
Bon, oui.
J'ai un ami que je dis,
tu t'appelles le show
puis je vais...
Ben, encore,
tu montes avec ton matériel
en construction
puis là,
tu t'isoles avec
pendant une couple de jours
en ligne
parce qu'une inspiration...
Tu sais, moi,
on parle de matin,
maintenant,
9 à midi.
OK, mais la vie veut que c'est à midi moins quart
que ça me pogne. Puis là, il faut que j'aie acheté du basilic.
Fait que,
on m'a dit, voilà, il faut que j'y aille.
Puis là, ça s'en venait. Fait que à un moment donné,
il faut que tu partes avec ton show pendant 3-4 jours,
et ça, quelques fois pendant une année,
où à un moment donné, il n'y a pas de règlement,
tu es juste avec ça pendant
72 heures, 125 heures, où à un moment donné, c n'y a pas de règlement, tu es juste avec ça pendant 72 heures,
125 heures,
où, à un moment donné, c'est juste,
tu manges, là, puis le reste du temps,
tu regardes ça aller.
Puis là, des fois, tu as une inspiration,
puis des fois, c'est quand ça pourrait s'arrêter,
mais tu ne l'arrêtes pas parce que tu es juste dans le bois.
Puis là, tu continues.
Puis là, ton cerveau fait,
ah oui, on va aller plus loin.
Là, tu vas chercher ce que tu n'avais pas,
mettons, le matin, à 9h et midi. Tu comprends-tu, Mike, si tu comprends ce que je dis? Non, non, non, ça a du sens. Là, tu vas chercher ce que t'avais pas, mettons, le matin, entre 9 et midi.
Tu comprends-tu, Mike?
Est-tu courant de ce que je dis?
Non, non, non.
Ça a du sens.
Non, non, ça a du sens.
Parce que j'ai joué
avec du stock un peu...
Il y avait eu un documentaire
sur comment tu préparais
le gala de la 10.
Ouais.
C'est-tu vrai l'affaire
que tu t'en vas sur un quai
pis que...
Ouais.
C'est pas stagé rien, là!
Moi, même, je voulais pas le faire
parce que je trouvais
que ça avait l'air stagé.
Oui!
Ouais, mais même pas.
Vois-tu?
Non, non, non,
je faisais ça depuis deux ans déjà.
Je trouve ça cool.
Parce que répéter du stand-up,
c'est pas quelque chose
qui se pose à arriver.
C'est pas fait pour être répété.
Tu l'écris
pis c'est une conversation
avec le public.
Moi, je pense,
le monde imagine
que, mettons,
on répète devant le miroir
pis on fait,
« Hey, ça, c'est une drôle de faire,
je vais regarder ça. »
On fait pas ça,
sauf que au galop de la disque,
tu sais, quand on écrit un numéro, on écrit un spectacle,
le numéro sort, le spectacle sort
pas mal quand il est prêt.
Mais la disque, j'ai un deadline avec ça.
J'ai un sujet obligatoire.
Il arrive le moment où
il faut que le numéro, je le pousse
et je le force un petit peu. Ça implique de le répéter.
Répéter du stand-up, c'est pas quelque chose
qui est naturel. Ça fait mal, c'est désagréable.
Puis au bout de trois mois,
tu commences à regarder les papillons.
Puis ça fonctionne pas.
Puis donc moi, je vais sur mon petit quai mobile.
C'est comme un petit radeau.
Puis là, je vais dans le milieu de la rivière.
Puis je répète là, parce que sinon,
un crayon, puis j'amène rien.
Puis je répète dans le vide.
Ça m'aide.
OK.
Mais ouais, c'est ça.
J'amène mon numéro sur le radeau.
Je montre que je le respecte.
Voyage!
Je peins deux verres, puis après je l'essaye un peu
dans un petit coin noir. C'est comme ça.
Ça va être triste
quand tu vas arrêter de faire ton show.
Dans Lego Vedette, ça va être
Louis-José et son show se séparer.
On voit ton show
en train de pleurer.
Non, mais la dernière fois
que tu fais un show, la dernière fois que tu fais un spectacle,
quand tu l'as fait 200, 300, 400 fois,
tu veux pas, à chaque joke,
le dernier soir, tu fais comme « Ah, OK, adieu. »
Je sais pas. Tu sais, ça a été avec toi
pendant 3-4 ans, un peu, mais non, c'est comme...
Y'a-tu des jokes qui te manquent?
Cela dit, non, mais...
Mais tu sais... Après, je les oublie. »
« Pendant que je vais faire un fort,
cela est le fun. »
« Quand tu vas en France, tu dois faire des numéros
que ça fait des années que tu n'as pas fait.
Fais-tu ton « yo »? »
« OK. »
« OK. »
« OK. » « Vais-tu que je raconte la seule fois que je t'ai vu courir dans ma vie?
Je veux l'entendre! Je veux l'entendre!
Ça va être ça, là.
C'était au baseball, le victo?
Oui, Colin, oui! C'est ça, mais je vais le compter après pour rire, parce que c'est une belle histoire, ça.
Mais...
Je m'en dis pas.
Non, le yo, là. J'en reviens pas, le nombre de rires qu'il y a eu m'a troublé, par exemple,, c'est un jeu. Je m'en dis pas. Non, le yo.
J'en reviens pas.
Le nombre de rires qu'il y a eu m'a troublé,
par exemple,
quand t'as dit yo.
Parce que c'est comme...
Ça fait des années
que j'essaie de cacher ça.
Mais ça, tu vois que
c'était à l'école de l'humour
qui disait
il faut faire un personnage
pis c'est clair que
tu faisais,
non, non, moi,
je suis un stand-up.
Non, non, ça te prend
un personnage
pis après,
tu fais la TV
une couple de fois
pis t'es comme,
ça me prend un number. On va sortir. Il m'avait couple de fois puis t'es comme, ça me prend un number.
On va sortir. Il m'avait suggéré d'essayer
ça un peu. Fait que j'avais fait ça.
C'était un numéro de stand-up camouflé.
C'était quand même un bon number.
Je sais pas.
T'as-tu amené ton
yo au chalet?
Ton yo, il est jamais allé au chalet.
Il a pas encore le moyeu d'avoir un chalet.
Il est au coin de panne.
J'avais avec lui, donc, oui, Christian, il est cas allé au chalet. Il n'y a pas encore du moyen d'avoir un chalet. J'avais un peu m'en parlent après, je dirais pas après chaque show, mais au moins une fois par semaine.
Quelqu'un qui me... On a une conversation du yo, là.
C'est quand même énorme.
C'est troublant.
Mais, qu'est-ce que je voulais dire?
Il y a... Mon Soundman, OK.
Tu sais, la salle de spectacle à Ville-la-Salle, au cégep... Oui, oui, c'est déjà...
Jean Grimaldi, la salle Jean Grimaldi
ou Cégep,
André Laurent 12?
Oui, oui.
Oui, OK.
Cette salle-là,
la console de son
est vraiment après la scène.
Tu sais, il y a comme...
D'habitude, la console de son
est au fond.
Ah oui, c'est vrai,
tes voix quand tu es sur scène.
Oui, il y a une allée.
Après 10 rangées,
il y a une allée
pour que le public passe
puis la console de son est là.
Fait que tes techniciens
sont vraiment proches de toi
pendant que tu es sur scène.
Puis Stéphane, mon soundman,
il tripe vraiment sur ce numéro-là.
Puis il n'y a pas longtemps, il y a un an et demi,
j'étais sur scène, je fais mon show,
puis il y a un laptop de soundman, large domaine.
Puis il est allé sur YouTube, il a mis Lio,
puis il me le mettait dans ma face.
Il était au mur, il était littéralement au mur,
puis j'étais sur scène, je faisais mes affaires.
Puis là, je vois moi, je dis « Qui est-ce qui? »
Puis là, tout le monde est là, personne ne voit ça.
Ça m'écoeure.
Toi, tu n'as jamais fait de personnage?
Ou il y a encore le monde à l'école
de faire un personnage?
Moi, j'avais fortement conseillé, et j'avais fait un numéro
où je comparais les fumeurs
aux juifs en Allemagne.
Sur le fait qu'avant, on était accepté en société,
on avait le droit d'être dans un endroit.
Regarde-moi moi-même.
C'est vrai, sur le fait qu'avant, on avait le droit d'être dans des endroits... Regarde-moi moi-même. C'est vrai sur le fait qu'avant,
on avait le droit d'être dans des endroits publics.
De plus en plus, on est tassé de la société.
Puis c'était Hitler,
qui est pour le parti de Nadie Garrett.
Puis c'était ça, le personnage.
Fait que t'étais déguisé à Hitler quand tu faisais des jokes de cigarette.
Ouais.
Tabarnak!
Ça devait pas marcher fuck off.
Et le monde riait parce que c'était comme n'importe quoi
pis que ça avait aucun potentiel hors école.
OK, ah oui, le monde de l'école riait.
Le monde riait de moi, il y avait pas de numéro.
T'as pas fait ça publiquement, là?
Non, non.
OK, non, moi, oui.
J'ai fait une fin de joke de gars chaud.
Pis à part ton nazi... J'ai fait une fin de joke de gars chaud. Pis à part ton nazi...
J'ai fait un DJ qui était...
En blackface, j'imagine.
Tant que t'as un personnage raciste.
Un DJ en blackface.
Non, j'ai fait un DJ qui était le stéréotype du DJ de 18 ans.
Fait que t'sais, c'était DJ Shuffle.
Pis c'était comme, ok, tout le monde fait du bruit, mais pas trop, mes parents sont en haut. Pis je mixais entre les toules. C'était DJ Shuffle. C'était comme « Ok, tout le monde fait du bruit, mais pas trop. Mes parents sont en haut. »
Je mixais entre les tunes.
C'était vraiment mauvais.
C'était comme « Oh, West Club 7,
le meilleur septuag de l'histoire.
Tchouk-tchouk-tchouk-tchouk-tchouk. »
C'était des liners avec du tchouk-tchouk-tchouk-tchouk
que j'étais capable de faire.
C'était triste. Le personnage, pour moi, n'a pas été nourricé
dans l'école de l'humour.
Moi, j'aime...
Tu sais, je trouve les... Tu sais, comme cette année, je suis content,
ils font le gala
sketch, là, tu sais.
Mais moi, je trouve des personnages, ça fit
dans un sketch. Mais un personnage
tout seul... Mais t'as les deux galas.
T'as le gala sketch et t'as le gala personnage. Ah oui,
OK. Ah, mais je vais faire un compliment, puis après...
Tu vas les détruire.
Je ne te parle pas pour moi.
Je ne te parle pas en général.
Mais moi,
le personnage, je le fais avec Pat Gros.
Le personnage, je le fais avec Perith.
Les deux personnages, je ne suis pas gêné d'y faire.
Mais si tu me mets tout seul sur un stage habillé de même, si je n'ai pas
une clap à chaque joke,
je fais tout le temps comme ça.
C'est que j'ai faim dans ma vie. Pourquoi je suis rendu là? »
T'en ferais-tu du personnage?
Jamais.
Mais t'avais animé un film?
Je fais des films, je joue même pas de personnage.
Bon, bon.
J'en ferais pas sur scène.
Le réalisateur, il est comme,
« Mais ça, non!
Ne me change pas de costume. »
Ton personnage de Max,
ça revient juste si les autres font,
« Max, Max, LG. »
OK, c'est cool.
Tu avais une question,
je t'ai coupé.
Non, je ne pense pas.
Juste pour les sketchs.
Ah oui, c'est juste ça.
C'est sûr que je peux prendre des notes
pendant que tu parles.
Non, mais je trouve que j'en ai déjà.
C'est un tout rapport avec le pot.
OK.
Moi, c'est ça.
Moi, en sketch, j'aime ça
me déguiser, ou ça me dérange pas me déguiser, mais tout seul, c'est ça. Moi, en sketch, j'aime ça me déguiser ou ça ne me dérange pas
me déguiser, mais tout seul, c'est ça.
Je ne sais pas comment...
Ça m'impressionne, mettons,
de voir un Jean-Michel Antille
faire ça. Chaque fois,
je vois du monde qui font des personnages, je leur demande
tout le temps, avoue que
quand tu n'arrives pas, quand tu es en rodage,
tu sais, un coup que le number, il marche,
ce n'est pas gênant d'avoir des grandes dents dans la gueule, mais quand tu rodes et que ça ne rit pas quand tu es en rodage. Tu sais, un coup que le number, il marche, ce n'est pas gênant d'avoir des grandes dents dans la gueule,
mais quand tu rodes,
ça ne marche pas.
Se planter en personnage,
je n'ai jamais vu ça arriver.
Moi, je l'ai vécu,
et c'est triste.
Tu retournes, tu enlèves tes lunettes.
Tu es comme...
Tes petits pantalons trop serrés
qui étaient supposés être drôles.
T'es retire.
Ils se roulent sur toi.
Moi, jeudi, je fais l'audition
des cinq prochains. Je dois faire un personnage
en audition.
Appelle-les, faites quoi.
Je sais pas pourquoi.
J'en ai aucune idée.
Dans l'audition, c'est marqué que je dois faire un personnage
pis c'est moi qui dois l'écrire, le sketch.
Fais ton DJ surprenant, là.
Non, j'ai une contrainte, en plus.
Comment t'as une contrainte?
C'est un journaliste...
Pas de racisme!
C'est un bête!
Astuce!
C'est une journaliste qui arrive sur une ferme.
Je dois faire un fermier qui a mélangé deux animaux ensemble.
Pis c'est ça que...
C'est comme un exercice d'impro, là.
Ouais.
Faut que je joue ça à Fermi.
Bonne chance, Charles.
Tu vas-tu faire?
Moi, je vais être chez nous en train de boire du Chablis.
Rendez-moi le personnage
du Maurice Bourgeois.
Bonjour, Chablis.
Allez, c'est un prochain.
À date... Bonne chance, c'est quand?
C'est jeudi
Je vais arrêter d'écrire ça
À date, je pensais mélanger une poule et un perroquet ensemble
Pas fou
C'est deux éléments comiques
Ça fait des plus grosses ailes de poulet
T'es en train de me tester un peu de stock?
Ouais, c'est ça
On sait ça
Tu le sais Tu le sais.
Tu le sais, quand un humoriste passe un peu du stock
dans la loge en conversation, mais il est en train de tester
ce qu'il s'en fait.
C'est vous à quel point il y en a qui le font.
Il y en a qui se mettent à grouiller.
Il regarde au balcon qu'il n'y a pas.
On a une loge.
Moi, il me faisait tout le temps ça avant.
Puis à ce temps-là, il s'excuse avant de le faire.
Il fait, mettons, on va parler, mettons,
on parle, puis il dit, là, je m'excuse,
mais, tu sais, vu qu'on parlait de baseball,
j'ai une joke de baseball,
je vais la faire, je suis pas en train de tester
la joke, parce qu'avant, on parlait de baseball,
puis là, il rentrait avec 7-8
minutes de crotté
à mort.
Il y a rien qui fait moins rire qu'un humoriste
qu'une joke. Exactement.
Puis Stéphane, il faisait...
En fait, moi, il ne faisait pas ça. Il disait
« J'ai une joke, je ne suis pas sûr. »
Puis là, il la faisait.
« C'est correct. » Puis là, il me faisait tout son number.
« C'est tout ce que j'avais à te donner. »
On l'aime, Stéphane.
On l'aime, Stéphane.
Je suis le parrain de son fils.
C'est vrai?
Son deuxième? Non, j' suis le parrain de son fils. C'est vrai? Pour vrai? Oui, le parrain de son fils.
Son deuxième?
Non, j'étais le parrain du premier,
mais je l'ai gardé et il est mort.
Mais là, le deuxième... Mais ça non plus, c'était ma première fois que ça faisait.
Non, non, ça c'est la...
C'était le joke là?
Non, ça c'est la première fois.
Pour vrai?
Oui, oui, non, non, c'était pas...
J'essaie de m'éloigner des jokes d'enfants.
À Star, tu sais, surtout...
Des jokes d'enfants... Ça coûte cher sais, surtout, des jokes d'enfants...
Ça coûte cher.
Oui, ça coûte cher.
Oui, c'est ça.
Comment ça va, toi?
Ça va bien.
Là, ça va bien.
Oui, ça va bien.
Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé.
Mais t'es parrain du deuxième...
Non, parrain du premier.
Oui.
Parce que moi, je suis parrain deux fois.
Chaque fois, de deuxième enfant.
Je n'ai jamais le first draft pick.
Es-tu jaloux de l'autre?
Non, parce qu'ils sont vraiment plus fiables que moi, les deux parrains.
Moi, je suis vraiment comme un gay.
Moi aussi, je ne suis pas un top parrain.
Oh, ce gars!
Non, je ne veux pas...
C'est quoi leur nom? Tu t'en rappelles-tu?
Les deux noms.
Jérémy Charlotte.
OK, parfait. C'est quoi leur nom? Tu t'en rappelles-tu? Les deux noms. Jérémy Charlotte. OK.
Parfait.
Charlotte, c'est la fille de mon gérant.
OK.
Producteur.
Ce qui fait que je peux comme jamais me chicaner avec
et dire, je veux plus d'argent, puis m'en aller.
Je suis comme lié avec...
Ah, mais quel bon mot!
Tout mon tabarnak!
Je ne veux pas me chicaner avec.
Je m'en vais dans notre boîte.
Mais tu arrives dans les parties de fête.
Hé Charlotte!
J'ai pas comme de...
J'ai pas de...
Tu comprends?
Je peux pas négocier fort
avec elle.
Hé non, non!
Ça marchera pas!
Oh, Gugu!
À quel âge, Charlotte?
17.
Non, non!
C'est un jour, Gugu!
Gugu!
Elle a 5 ans.
OK.
Mais c'est un bon gars.
Ça fait combien de temps
que t'es chez Faneuf?
15 ans, 16 ans.
Puis avant,
t'étais chez...
C'est pour rire?
Avant, j'étais nulle part
en charge de chez nous.
Mais tu as...
J'ai pas été nulle part, moi,
à part...
C'est toujours Faneuf
qui a produit mes spectacles.
J'ai eu un autre gérant
les premières années
de ma carrière.
J'ai changé de gérant
pour Benjamin Faneuf
qui est un homme
que moi, je respecte déjà.
Oui.
Il est très soudain. Je vais le dire. Il est pas intimidant. Il est très doux. Mais c'est vraiment un bon gérant pour Benjamin Faneuf qui est un homme que moi, je respecte déjà. Oui, il est très soudain.
Je vais le dire. Il n'est pas intimidant,
il est très doux. Mais c'est vraiment un bon gérant parce qu'il veut toujours que j'en fasse moins.
Ce n'est pas un gars qui me pousse.
Il voudrait toujours que j'en prenne moins
et que j'en fasse moins et que je me repose plus.
Il est très, très mollo.
Très humain.
Oui, mais non, c'est vrai.
Mais non, je l'aime mais je l'aime comme gars.
Un moment donné, on avait eu une conversation...
C'est pas tes notes, arrête de checker.
Non, non, mais c'est pas mes notes à moi.
Je vais les mettre dans...
C'est juste, c'était pour plugger le commanditaire à la fin,
pour pas oublier le nom.
Puis faire...
Rolling Rock, merci.
Allez sur rollingrock.com. J'aime ça la Rolling Rock, parce que Allez sur rollingrock.com. »
J'aime ça, la Rolling Rock,
parce que ça fait un peu 1975.
« Rolling Rock! »
« Rolling Rock, ça fait fan des North Stars du Minnesota. »
C'est une bière du Minnesota.
C'est-tu du Minnesota?
Je n'ai aucune idée.
C'est américain, en tout cas.
Chik Louie T, il vaut-tu tant ça
quand il vient boire sur le bras ici?
Non, il paye sa bière.
Les bières en haut, on ne les paye pas,
mais les bières en bas, on les paye.
Ah, je ne savais pas.
Ah, c'est bon.
Est-ce que vous avez des questions sur la business?
C'est rare qu'on a un meeting.
C'est vrai, on a trois co-...
Trois propriétaires, dont un qui s'occupe vraiment de la place
et deux qui ne répondent pas aux e-mails.
Je réponds, je ne suis pas pire.
Oui, vous n'êtes quand même pas pire.
J'essaie d'avoir le moins de questions possible.
Oui, mais c'est toujours efficace dans tes emails.
Excusez-nous, tout le monde a réglé des petites affaires.
Tes emails sont efficaces.
Oui, parce que le dernier email, c'était quoi?
Le gars qui était malade vendredi.
Ah oui, il y a eu un gars qui a vomi,
qui a eu un choc végane pendant le show.
Conviction aux crises cardiaques pendant le show.
C'est-tu à cause de ton numéro de nazi?
Tu t'es mis à faire des jokes racistes.
J'étais même pas là.
J'étais pas là.
J'étais joué ailleurs.
Mon téléphone, j'ai mon enregistreur.
Il arrêtait pas de sonner pendant que j'étais on stage.
C'était pour me dire ça, que le show a été cancellé.
Tu voyais que ça sonnait pendant ton show?
Oui, mais tu sais, mon enregistreur...
Oh, mais laisse-le.
T'as mis ça sur scène?
Ben, pas ici, ailleurs.
Je le laisse dans mes poches.
Dans 10 ans, quelqu'un va prendre ses messages sur scène.
Ah, c'est sûr?
C'est sûr que ça va arriver.
Fait que là, la marmotte arrive.
Ce sera pas long.
Moi, à ce temps-là, j'ai commencé à faire...
Tu sais, souvent, j'avais des jokes, mettons, je parlais.
Là, je regarde mon téléphone, puis je le fais, puis je regarde, ah, ça fait 42 minutes que je suis sur scène.
C'est pour me timer, c'est rendu mon horloge de scène.
Moi, j'ai un iPad en coulisses.
Avec un cadran.
OK, fait que tu le vois?
Je le vois, là.
Ah, c'est une crise de bonne vie, ça. J'aimais penser à ça.
On prend, mettons, un là, en haut.
Sauf, moi, je parle tout le temps de mes shows sous mort, fait que j'oublierais le iPad
à chaque fois. T'avais-tu un entraque
à ton dernier? Non. Ben, c'est ça,
quand tu fais pas d'entraque, moi, je pense,
peut-être trop long. Parce qu'à un moment donné,
le monde est au Ouest, ça veut pisser,
ça se tortille. Toi, ton dernier show,
ça durait combien de temps? 7 heures, ma tête.
Je visais le 1h20,
mais ça finissait toujours à 1h30, 1h35.
C'est sûr que j'avais un timer.
T'avais-tu remarqué qu'à 1h30,
en tout cas, c'est peut-être moi qui n'étais pas bon,
mais moi, j'avais remarqué,
moi, je voulais 75 minutes,
mais ça finissait tout le temps à 1h30.
Aussitôt que je dépassais l'heure et demie,
je voyais que ma faim était moins forte.
C'est sûr. J'étais à mon maximum
entre 75 minutes et 80 minutes.
Même affaire pour moi. Je le sentais tout le temps.
Même, je te dirais, passer une heure et dix.
Tu sais, il faut faire une heure. Il y a comme
un espèce de souci. Ils ont payé.
Fait que je vais faire une et vingt, une et demie.
Mais en réalité, là,
60 minutes pourrait...
Si tu te pousses à 60, c'est la tête tout le long.
Moi, je pense qu'il n'y a personne dans la salle
qui fait quasiment 15 minutes. Je ne crois pas à ça.
Moi, j'ai une première partie
qui fait, mettons, 15-20 minutes.
Tu en prends un bon, là.
Après ça, tu embarques. Moi, je pense qu'après une heure,
tu en as assez. C'est vrai ce que tu dis.
Je l'ai senti aussi quand je l'ai passé, mettons,
1h25, 1h30. Il y a comme un...
Des fois, je fais, mettons, des corbeaux,
des shows de rodage en ce moment,
de 65-70 minutes,
puis tu pars, la courbe, elle fait ça,
puis elle redescend jamais. C'est le format, je pense,
qui va peut-être... Au Québec, il y a des shows de 2 heures.
Mais moi, je pense,
le futur va être
à des shows de 60 minutes. C'est juste là,
c'est la vieille génération.
Les diffuseurs, ils ont une vieille mentalité.
Tout le monde a une vieille mentalité.
Même les humoristes qui ne sont pas dans la vingtaine.
On pense à si le monde veut un show d'une heure et demie avec un décor.
C'est un entraide.
C'est absurde encore à part des entraides.
Ça disparaît pas mal ici, je pense.
Oui.
Mais moi, à chaque fois que je vois un show qui a un entraide,
je demande tout le temps à l'humoriste pourquoi.
Puis, ils ne savent jamais quoi me répondre.
Oui, tu as une pénalité monétaire.
Mais elle est minime.
Je pense que c'est 500$.
Non, non. Il y a des salles que c'est zéro.
Puis ça revient en moyenne à 200$.
Mais les seules salles qui ont des pénalités,
c'est genre le Saint-Denis, puis Albert Rousseau.
Puis à la limite, tu dis au Saint-Denis,
OK, on ne loue pas, on va aller ailleurs.
Puis là, ils font, OK, il n'y a plus de pénalité. »
Bon.
Tu viens de dévoiler un autre truc.
Oui, c'est ça. Désolé, Saint-Denis.
Oui.
Non, puis ça, oui.
Mais moi, pour de vrai, je pense
à ma dernière tournée,
on a payé la pénalité six fois.
Sur huit shows.
Ça n'était pas long
pour la tournée.
C'est ça, c'est pas de bonnes.
Là, ton film vient de sortir
et il a de l'air
vraiment bon.
Il a de l'air vraiment bon.
On peut que tu as peur de la joke.
Non, non, non.
C'est sincère.
Qu'est-ce qui est absurde?
J'aime pas le sport, mais des films
qui ont un élément de sport.
Tu sais, toi, c'est pas un film de sport,
mais c'est un film de fan de sport.
Ça vient me chercher.
J'aime ça voir des faux athlètes
au cinéma.
C'est niaiseux, là.
C'est un film de faux athlètes.
C'est des fans de hockey
qui,
comme plein de monde, se retrouvent et écoutent les gangs.
Il y a quelque chose de très réaliste dans leur environnement
où c'est pas tout beau,
ça ne flashe pas, la bière est toujours froide.
Pour toi, c'est ça,
les problèmes de vie, la bière n'est pas toujours froide.
Non, mais dans le sens que c'est pas comme dans une annonce
de bière, mettons. C'est pas parfait.
Chacun a sa situation, sa vie, puis ils partagent ça autour de la gang. La gang n'est qu' dans une annonce de bière, c'est pas parfait. Chacun a sa situation, sa vie,
il partage ça autour de la game. La game n'est qu'une excuse.
Ça se passe
en quelle année?
C'est la saison 2009-2010.
Ça, c'est la saison qu'il y avait à l'AC.
Oui, c'est ça. À l'AC ou Price, dans les séries,
c'est à l'AC, finalement, qu'il avait pris le poste
de numéro 1 dans les séries.
Donc,
il s'était rendu en demi-finale.
C'est fou parce que dans les années 70,
les Canadiens ont gagné 6 coupes.
Puis dans les années 2000,
ils sont rendus en demi-finale une fois
et on a fait un film là-dessus.
Comment ça va?
Ça se passe à ce moment-là.
Ce qui était drôle aussi,
c'est que c'est un film comme...
J'ai trouvé ça drôle de faire un film qui se passe il y a 7 ans, 6 ans.
C'est nostalgique un peu.
Non, mais c'est surtout au niveau, quand tu vas essayer les costumes.
Les gens de costumes, ils repèrent des vêtements 2009-2010.
Moi, j'arrive à l'essayage, puis...
J'ai pas mal du moulin, j'ai 2009-2010.
Tu sais, ils me donnaient les mêmes jeans que j'avais sur le dos.
« Hey, check, je suis en dialogue, le logo qui n'a pas d'allure. »
« Ah, ouais, OK, c'est correct, prends le tien. »
Tu sais, je...
Ton personnage, c'est ça, dans le film,
ton personnage se fait laisser par sa blonde,
vu qu'il trippe trop sur le hockey?
Ben, ça, écoute, c'est plein d'affaires.
Il est dans une espèce de cul-de-sac dans sa vie.
Il garde un peu en arrière.
Il vit le deuil
de ses parents.
Ses parents sont morts
dans un accident.
Au début du film,
on le voit pas.
On le voit au milieu.
Il devient Batman.
Non.
Oui, c'est le Batman
du Québec.
C'est ça.
Après, c'est un DJ de 18 ans.
C'est vraiment...
Tout n'est pas fait.
Et puis, donc, c'est ça.
Sa blonde, ça va,
mais il est inattentif.
Tu sais, il regarde trop le hockey,
mais c'est un peu une fuite.
Oui, oui.
Parce qu'il n'a pas envie
d'affronter la vie
puis la trentaine
puis le deuil séparant.
C'est un couple...
Je l'aime, ce couple-là,
parce qu'il est un peu mollasson.
C'est un couple normal
qui ne va pas bien.
Tu sais, c'est plat,
mais il n'y a pas de tragédie
qui fait que... C'est juste plat tout le temps. Fait C'est plate, mais il n'y a pas de tragédie qui fait que...
C'est juste plate tout le temps.
Fait qu'ils sont comme pris là-dedans.
Ah, j'ai regardé le film. Même quand on tournait les scènes,
j'ai regardé, mais elle se dit que c'est plate.
Pas le film, mais
leur couple à eux, tu sais.
Pis Émilie et Bibo qui jouent, ma blonde,
il y a une scène, elle se lève un matin,
« Bon, là, j'ouvre le bonheur. »
C'est cette fille-là.
Elle jouait une fille que j n'aimais pas.
Puis je trouvais ça bon.
« Non, mais elle jouait la fille de ma mère. Ça me fait une gruyère. »
Puis elle me tapait sur les nerfs. Pas elle, mais vraiment, c'est ce qu'elle jouait.
Donc, c'est un couple qui tourne en rond, pour tout dire.
Puis, Mme Danielle, elle se pousse pendant une game.
« Christ, où faudrait-elle que j'aie fait comme ça? »
Elle se pousse pendant un match, un coup de tête un peu.
Puis là, le film, il essaie de la reconquérir avec plus ou moins de succès.
Puis le hockey, comme on l'a dit tantôt avant de commencer,
ce n'est pas un film vraiment de hockey, dans le sens où on ne joue pas.
Ce n'est pas un film dans le vestiaire ou à l'aréna.
C'est vraiment des fans de sport.
Puis aussi, comme dans ton Facebook, tu disais, puis on voit dans le preview
que ce n'est pas une comédie
à la Dumb and Dumber.
Ce n'est pas Hangover.
C'est plus un drame sentimentale.
Mais sur ton Facebook,
tu avais écrit que ce n'est pas une comédie.
Tu avais-tu peur que le monde arrive et qu'il fasse comme « Christ, comment ça, il est pas drôle? »
Ah, je le dis peut-être par précaution un peu, oui.
Peut-être pour pas que les gens s'attendent à ce que ça…
Je pense que quand tu vois la bande-annonce, tu comprends plus ce que tu t'en vas voir.
Mais pour ceux qui ne l'auraient pas vu, j'ai indiqué que c'était pas…
C'est un film qui sent le joke.
Il n'y a pas de blague vraiment dans le film.
Puis que c'est pas non plus un drame, c'est un comédie dramatique.
Des fois, on rit,
on sourit un peu,
mais ce n'est pas un film à gags.
Ça ne ressemble à rien à ce que j'ai fait sur scène
ou au cinéma avant.
Ça, c'est le genre de rôle
que tu es capable de faire, vu que tu as joué
une couple de fois.
C'est-tu le genre d'affaire
que tu aurais pu faire,
mettons que le réalisateur
t'avait vu en Yeo?
Tu n'aurais pas pu aller
du Yeo à ça.
Non, je pense que non. Je pense que ces choses-là,
je trouve que j'ai joué dans quelques films
drôles, en faisant quelque chose qui se rapproche
pas mal à ce que je fais sur scène.
Je pense que ça a été bon pour me préparer à jouer.
Je suis devenu confortable dans un contexte de cinéma
parce que c'est bien beau de jouer devant la caméra,
mais tourner un film, c'est tout une...
Tu arrives dans une autre société,
en parallèle un peu.
Il faut que tu sois confortable avec ces gens-là
et dans cet univers-là.
D'en avoir fait quelques-uns avant de jouer quelque chose
un peu différent de ce que je fais,
c'est pas bien confortable.
Y a-tu encore le mépris qu'il y avait?
Tu sais, dans le temps, on entendait souvent
que les comédiens regardaient les humoristes comme « Bon, asti, essaye de faire ma job. » Mais ça, je sens plus qu'il l avait. Dans le temps, on entendait souvent que les comédiens regardaient les humoristes comme
« Ah, il essaie de faire ma job. »
Mais ça, je ne sens plus qu'il l'a.
Pas du tout. Je ne l'ai jamais senti.
Je pense que c'est surfait un peu.
Christian Bégin a fait une sortie il y a 28 ans.
Christian Bégin
qui avait sorti deux
one-man shows d'humour avant.
Il avait sorti
« I've Got an Orange Crush
on You.
On se demande pourquoi je n'ai pas entendu parler.
Apparemment, c'était drôle.
Mais c'est un personnage.
Je faisais un personnage de Frank Sinatra
qui fait de l'humour.
Tu sais, puis...
En tout cas, je ne suis pas si payé, mon DJ.
C'était correct. Si lui pensait ça, qu'il tout cas, mais... C'était pas si pire, mon DJ. Non, mais... C'était correct.
Si lui pensait ça, qu'il le dise, parfait.
Pas de problème.
Jusque maintenant, non, mais comme tu dis,
moi, j'ai jamais, jamais senti ça
d'apport d'aucun acteur,
ni d'un membre d'équipe technique, mettons.
Tu sens jamais une fois que t'es là, là,
pour vrai, là, jamais j'ai senti ça.
Ça, c'est une affaire.
Je trouve qu'il y a juste eu ça au Québec, tu sais.
Mettons, n'importe où ailleurs,
les comédiens qui sont drôles
peuvent essayer de faire du stand-up.
Après,
ils switchent à faire de la télé,
de cinéma, mais au Québec, on est très...
Toi, t'es un gars de scène.
Toi, tu sais le cinéma.
Je trouve ça weird.
Peut-être qu'ils se disent ça en coulisses,
qu'on ne sait pas parce qu'on n'est juste pas là.
C'est sûr qu'il y a eu des jokes sur le fait que Joe Rogan
faisait Free Factor et que tout le monde
le niaisait avec ça?
À l'époque, Joe Rogan, on ne savait même pas
que c'était un stand-up.
Il est devenu...
Joe Rogan, ça fait longtemps
qu'il fait du stand-up. On dirait
que c'est avec son podcast qu'on a
découvert que c'est un vrai stand-up.
Moi, c'était avec
Guillaume Wagner.
Tu sais, Guillaume,
qui était le...
qui est encore,
je pense,
le plus gros
comedy nerd
de la planète.
Ça va être ça.
Tu sais,
il aimait Joe Rogan
puis j'étais comme,
le gars de Fear Factor,
t'as parlé?
Tu trippes, tu sais,
puis c'est weird
de voir Guillaume Wagner
qui juge tout le monde
mais qui son...
Mais le gars de Fear Factor.
Son idole,
c'est le gars de Fear Factor.
Il y a de quoi d'absurde.
J'avais été voir ça sur YouTube.
J'avais vu des affaires.
C'est intéressant ce qu'il fait.
En ce moment, sur Netflix, il y a une série
sur le paranormal qui est vraiment mauvaise.
C'est quasiment drôle à regarder.
J'ai écouté
3-4 épisodes.
J'en ai écouté trop avant
de réaliser...
Oui, c'est pas bon.
Je pense
qu'il y a une affaire qui est weird. Moi, j'ai
jamais...
Moi, j'ai commencé à consommer
du pot à 43 ans.
Oui, oui, je ne savais pas que tu consommais du pot.
C'est une intervention aussi.
Je mange...
Je suis un fan de
Edibles. Je me disais, Chris, Joe Rogan parle non-stop de pot. Quand je vais sentir que mon
boss rentre, je vais écouter des affaires de Joe Rogan. Puis là, j'étais sur Netflix. Puis tu sais,