Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #111 – (Louis Morissette et Kim Lévesque Lizotte)
Episode Date: April 24, 2017Cette semaine on a droit à un producteur et une auteure aussi tous deux humoristes. Louis Morissette vient donner des conseils à Mike pour devenir grand public et Kim Lévesque Lizotte nous... raconte son éthique de travail sur l'écritire des Simone. https://youtu.be/qfm8KdDeANY -------- Twitter - http://twitter.com/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comedy Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci!
Merci beaucoup!
Merci Alexis qui m'a présenté.
Alexis, au début, on a changé de présentateur au cours de route.
Alexis, il est venu ce soir, vu qu'il gère Julien Lacroix maintenant,
fait qu'il est venu le voir.
T'étais fier de ton gars?
Oui.
Yes, oh Chris, il est vite.
C'est comme, il est rapide.
Je sais pas, il est où.
Mais merci, merci d'être là.
Merci à vous autres d'être là.
Cette semaine, encore une fois, je vais vous parler de mon commanditaire.
Là, là, on va...
Moi, je suis pas...
C'est crcquebec.com.
Pour les gens qui veulent consommer du weed médical.
Puis CRC-Québec.com, n'aime pas ça que j'utilise le terme weed,
parce que c'est du marijuana médical.
Si vous allez sur CRC-Québec.com,
eux autres vont te mettre en contact avec des médecins,
c'est déductible d'impôts, c'est 100% légal.
Même pour le monde comme moi,
moi, je ne suis pas un fumier de potes parce que
je suis parano. Dans ma tête,
je n'aimais pas le pote.
Récemment, j'ai
commencé à manger
des edibles. Moi, je ne fume pas du pote
parce que moi, je n'aime pas ça,
savoir tout de suite si je suis gelé.
Moi, j'aime ça manger, puis attendre.
Si j'aime ça, attendre.
Là, tu attends une demi-heure, puis là, tu fais, je pense que je n'en ai pas pris assez.
Là, tu en manges d'autres, puis là, tu fais, j'en ai pris trop, tabarnak!
Qu'est-ce que je fais?
Ça, avec CRC-Québec.com, ça n'arrive pas. Parce que
eux autres vont te conseiller.
Ce n'est pas juste...
Ils vont te mettre en contact avec un médecin.
Ils vont... Avec
ta prescription, tu vas avoir le droit
de te promener avec ton pote.
Tu vas avoir le droit même de fumer devant un policier.
C'est une chose que je ne conseille pas,
mais tu vas pouvoir.
C'est légal. C'est déductible d'impôts.
CRC-Québec.com. Merci beaucoup.
Aussi, il y a les mêmes commanditaires que tout le temps.
Allez, si vous prenez...
Qui mange la marde, mes autres commanditaires?
Je vais cette semaine...
C'est pas vrai.
Mais en tout cas.
Là, je veux...
On va vous présenter mes invités.
Je suis content parce que
je vais mes invités.
C'est sa première fois depuis la version live.
Il avait fait un des premiers podcasts
à l'époque. C'était sur Skype.
C'était le troisième épisode.
Troisième épisode.
Puis je parlais comme si c'était Louis
puis c'était un gars en avant.
Mais...
J'étais comme, puis c'était un gars en avant, mais...
Là, j'étais comme « Chris, pourquoi que Louis s'est assis en avant? » Il est trop à l'aise, il est trop habitué de produire tout, sti.
Il fait comme « Moi, le podcast, je reste assis, sti. »
Non, fait que lui, c'est sa première fois, et Kim, c'est...
Lui, c'est sa première fois live, Kim, c'est sa première fois au podcast.
Je suis très content de les avoir, les deux.
Mesdames et messieurs, faites du bruit
pour Kim Lévesque-Lizotte et Louis Morissette.
Merci d'être là.
Salut.
Ça va bien?
Bonsoir tout le monde.
Oui, on est. C'est ça qui est weird. Salut! Ça va bien? Bonsoir tout le monde!
C'est ça qui est weird.
Moi, je pense que c'est le fait d'être un gars
dans la quarantaine qui est habitué au talk show.
Je dis
salut comme si on ne s'était pas vu.
Je te trouve ça ridicule.
On se parle une heure avant le show
et on arrive en honte.
Allô! Je suis content de te voir.
C'est niaiseux.
Non, c'est vrai.
Oui, c'est niaiseux.
Je vais arrêter. T'es le nouveau Éric Salvaille.
Je suis le nouveau Éric Salvaille.
Ah, c'est toi!
Là, c'est ça, vous autres,
vous travaillez ensemble. Vous êtes des amis.
Oui, oui, oui.
C'est toi qui produis les simones?
Oui, oui, effectivement.
En fait, tout ça part de... Il est déjà parti.
Non, non, mais de discussions ensemble
où Kim avait tout ça,
toute l'arrogance de sa belle jeunesse,
toute l'arrogance de quelqu'un
qui n'a jamais rien fait.
Oui, j'avais tout ça.
Puis du vin aussi.
Il y en a plein.
Quand tu n'as rien fait dans la vie,
tu vois, moi, tabarnak, la télé au Québec,
je trouve que c'est une marde.
Hé, j'ai jamais fait ça.
Non, non, non, mais tu sais, les gens pensent qu'ils savent beaucoup.
Tant que t'as pas fait quoi pis t'as pas été dans la cuisine,
c'est bien facile de dire,
« Ah, c'est-tu que c'est pas mangeable? »
Fait qu'à un moment donné, en discutant avec elle,
je trouvais qu'elle avait des vols.
Toi, mais toi, non, tu cherchais des projets aussi.
Les planètes étaient en lignée.
Tu l'as juste produit en espérant
qu'elle se plante.
Tiens, ma collisse!
Parce qu'à un moment donné,
tu as des bonnes idées.
Fais-le.
Oui, mais là, fais-le.
Oui, c'est vrai qu'il a fait ça.
Je ne sais pas.
C'est dur de répondre à un oui, mais fais-le.
Puis là, tu fais comme un peu.
Surtout quand c'est fait-le.
«OK, mais regarde, moi, je vais te payer en développement».
Oui, c'est pas un fait-le de ton mononcle Raymond qui…
Ah oui, t'en as des idées.
Non, c'est ça.
Oui, oui, oui.
Je crois que t'as des bonnes idées.
Je pense qu'on peut le faire.
Je vais t'aider à le faire.
Puis de fil en aiguille, on a travaillé ensemble.
Puis ça donne quelque chose que je trouve très, très bon
et qui va très bien venir.
Puis c'est comme 75 %, 80 % à cause de Kim,
parce que moi, je la suis.
Parce que tu ne comprends rien aux femmes.
Parce que, bien, elle m'a appris plein de choses sur les femmes.
Mais non, mais pour vrai, j'évolue beaucoup là-dedans.
Mais en plus, t'as appris…
Moi, j'aime ça.
C'est ça qui est le fun avec Louis.
C'est que c'est justement...
On se confronte beaucoup, puis on n'est souvent pas d'accord.
Puis au Québec, on travaille souvent avec des gens
avec qui on est d'accord.
Ça donne souvent des affaires un peu consensuelles,
puis on est d'accord avec la même...
Ou ça fait des affaires bien prétentieuses.
Je pense que les Simons auraient été bien prétentieux
si je l'avais fait avec des gens bien d'accord avec moi.
Lui, il me challenge, puis on s'obstine, puis on se dit « t'es fou dans la tête,
t'es folle », puis après ça, on repense à ça. C'est le fun d'être excellent.
Ça a l'air lourd.
Non, non, c'est le fun.
Comme meeting. T'sais, t'es comme « c'est le fun, c'est le fun ».
Non, mais on est des émotifs. Non, mais on est émotifs, mais on se respecte là-dedans.
Bien, tu sais, souvent, elle m'explique ses affaires, puis ça me tape ses nerfs un peu.
Puis là, je essaie de comprendre
c'est quoi, tu sais, en arrière du féminisme.
Puis au début, je suis parti un peu
comme dans... De quoi tu me parles de féminisme?
C'est quoi le problème?
Puis là, de fil en aiguille, bien, ouais, j'ai appris plus.
Oui, puis moi, ça me fait développer ma pensée.
Sinon, je serais comme, ah, tu comprends rien.
Puis je partirais, là.
C'est tellement facile de parler à du monde
qui ont exactement la même pensée que toi.
Parce que t'as tout le temps raison.
T'as tout le temps raison.
Puis à un moment donné, tu rencontres quelqu'un
qui pense pas exactement comme toi.
Puis là, t'es comme, tu sais pas comment agir, tu sais.
Oui, c'est ça.
Ou je t'étonnais, à un moment donné,
d'être avec bien du monde, justement,
qui était d'accord avec tout ce que je pensais,
mais qui était souvent des êtres humains
de merde.
C'est comme on a les mêmes
idéologies politiques,
mais on est un petit croisseur.
Non, mais tu sais,
j'ai été beaucoup militante
dans des trucs de gauche.
J'étais carrée rouge.
J'étais bien entourée de gens très comme moi.
Fait que t'es en train de dire que t'es carrée rouge,
que tout est marde. Non, mais à un moment donné, je m'entourais. Ça de gens très comme moi. Fait que t'es en train de dire que les carrés rouges, c'est que tout est mal.
Non, mais à un moment donné, je m'entourais.
Ça, c'est moi qui le disais. Non, non, peut-être.
Mais t'sais, j'étais entourée vraiment de gens avec
des séparatistes, puis des féministes,
puis des gens. À un moment donné, j'ai comme fait, attends,
il y a aussi des qualités humaines,
puis il y a aussi des gens qui pensent pas comme moi.
Il y a des gens de droite, il y a des gens
du centre, il y a des gens qui sont
apolitisés, il y a des gens qui croient en rien,
qui sont des bonnes personnes et qui ont beaucoup à m'amener.
Plus je vieillis, plus je suis dans l'humilité,
je pense, puis j'ouvre mon cœur.
On dirait une conférence de Jérémy Lemay.
On dirait, c'est...
J'ouvre mon cœur!
C'est weird que quand tu parles à quelqu'un,
que sur le coup, ils ont les mêmes
obéneaux que toi, mais après,
plus ça va, plus tu fais « Ah non, c'est-tu ça que je dégage, ils ont les mêmes objets que toi, mais après, plus ça va, plus tu fais
« Ah non, hostie, c'est-tu ça que
je dégage, moi? »
Moi, dans les dernières années,
c'était très liberté d'expression.
Puis le défaut de
tout le temps être liberté d'expression,
il y a beaucoup de monde raciste que c'est ça.
Ils se battent avec moi,
mais là, je suis comme « Ferme ta gueule! »
« Ferme ta gueule, Carlis! » « Tu veux pas te faire défaire? Moi, je suis comme ferme ta gueule. C'est ferme ta gueule, Carlis.
C'est vrai.
Tu veux pas te faire défaire, moi je suis bien d'accord avec toi.
Carlis, comment ça on a plus le droit de chier sur ta perte?
T'as peur, t'as peur.
C'est pas grave, c'est vrai ça.
Oui, c'est vrai.
C'est ça pareil.
Ben oui, t'as dû le vivre aussi.
Oui, tout le temps, continuellement.
J'ai eu deux, trois scandales au cours de ma carrière.
Au cours de l'année.
C'est quoi ce rire-là?
Mais c'est tout le temps ma affaire.
Les hosties noires, non.
Non, moi aussi, de quoi tu me parles?
Ah oui, toi, ton affaire de moustique,
il devait y avoir tellement de monde qui disait
« C'est vrai que sont fatigants les noirs. »
Ah, si, de tabarnak.
Oui, puis c'est...
Non, tu comprends rien.
Le message commence, c'est « Je suis bien d'accord avec toi. »
D'accord.
Moi aussi, il me tape ses nerfs,
les nègres. Hostie. »
C'est fini.
« Delete, défasse. »
Non, mais c'est difficile. C'est vraiment difficile
d'avoir des débats, d'être dans l'argumentation
et d'argumenter de façon intelligente.
Quand tu vas à la guerre, t'es tout le temps tout seul.
Tu sais, quand on fait des scandales ou quand tu dis quelque chose.
C'est en pense, Mike. C'est en pense, mon Mike.
T'es seul.
C'est fascinant.
Tu te ramasses tout seul, puis là, tout le monde te regarde.
Ha, ha, ha.
Moi, j'étais avec toi.
Ben, merci. Merci.
C'est beau, la bromance.
Mais c'est ça, t'es tout le temps tout seul,
puis tu peux pas argumenter de façon intelligente.
Il y en avait un débat, là.
Mettons, le blackface, c'est une chose.
Non, non, non.
Mais la parodie... Non, non, non.
Mais tu sais, on peut-tu parler de parodie puis de satire? Parce que là, quand on. Mais la parodie... Non, non, non. Mais tu sais, on peut-tu parler
de parodie puis de satire? Parce que là,
quand on est dans la parodie puis la satire,
je veux dire, il y a des hommes qui imitent des femmes,
il y a des femmes qui imitent des chinoises et des blanches
qui imitent...
On pourrait avoir une discussion intelligente,
mais elle se passera pas.
Comment tu l'as vécu, le gala
des femmes?
Ah mon Dieu, comment j'ai vécu ça?
Comment t'as vécu ça?
Comment j'ai vécu ça? C'est important.
Je l'ai vécu, je trouvais ça niaiseux, mais niaiseux.
Je trouvais que c'était une mauvaise décision.
Surtout par rapport au contexte actuel où il y a tellement de filles humoristes en ce moment.
Il y a Virginie, il y a Kat Levesque, il y a Mariana, il y en a beaucoup.
Donc il y a beaucoup d'artistes qui peuvent faire des galas. Donc, c'est pas
difficile à booker. Avant, il y avait deux filles.
Il fallait les distribuer
également dans les galas. Mais là, il y en a beaucoup.
Donc, l'espèce de... On les ramasse, on les met
toutes ensemble. Moi, je pense que Juste pour rire
aurait vraiment dû
faire comme Just for Life.
En fait, il y a quatre ans, ils ont
célébré les femmes. Il y avait Amy Schumer,
Sarah Silverman. Il y avait Joan Rivers qui est venue.
Puis ils ont fait toutes leurs promos sur les plus drôles, les femmes les plus drôles.
Mais ça ne devient pas un gala de femmes?
Non, parce qu'ils étaient sur différents galas.
Mais ils étaient comme les plus grandes, les plus grandes vedettes.
Tata, tata, tata, c'est elle.
Venez les voir.
Puis ils étaient distribués sur toutes les galas.
Puis ce n'était pas fait comme,
« Oh, venez voir le gala des handicapés. »
Ils encourageaient les.
Tu sais, c'était comme, « Ah, les filles sont hot, ils vont être dans tous
les galops, venez les voir, c'est les meilleurs, c'est Amy Schumer, c'est Sarah Silverman,
c'est Joan Rivers. » Là, c'est comme « Ah, là, on va tous vous mettre ensemble
dans un gros pack. » Mais tu sais ce qui... Ah, j'ai des choses à dire, je suis partie.
Non, mais ce que les gens ne comprennent pas, l'injustice là-dedans, je pense que c'est
pour ça que c'est une décision maladroite. Par après, quand les gens vont voir des shows
juste de filles, c'est même
pas voulu, mais dans vos têtes, vous allez avoir
le réflexe de faire « Ah, elle, je l'aime plus qu'elle.
Elle, je l'aime plus qu'elle. Elle était vraiment pas bonne
par rapport à elle. » Puis dans les journaux, le lendemain,
ça fait « Ah, elle est vraiment plus ressortie.
Elle, nanana. » Puis ça crée un
contexte entre nous, les filles humoristes,
vraiment malsaines, puis vraiment plates.
Puis ça nous met en compétition les unes contre les autres,
puis ça crée une espèce d'échelle
de talent qui est vraiment plate à vivre,
puis qui aide pas la cause des filles.
Il y a une affaire qu'on dirait que moi, je réalisais pas à l'époque,
puis c'est peut-être moi qui étais
paix, mais je comprenais pas que,
mettons, tu vas voir un show,
une fille qui se plante
après la fille
qui passe après,
le monde fait comme « Ah, c'est une autre fille! »
Tandis que moi, je fais un show, un gars se plante avant moi,
le monde ne fait pas comme « Bon, un ostie de blanc qui arrive nous faire des jokes! »
— Un ostie de blanc...
— À moins que ce soit un Français suivi d'un autre Français.
— Mais les Français sont rendus bons, par exemple.
— Sont rendus bons? — Sont rendus bons!
— Ben oui, ils sont rendus bons! — Pour de vrai, la nouvelle gén? Sont rendus bons. Ben oui, sont rendus bons.
La nouvelle génération est vraiment, vraiment solide.
Oui, c'est vrai.
C'est vraiment plus Internet, là.
Non, mais c'est que j'avais eu cette discussion-là une des dernières fois que je suis en France.
À l'époque, moi, quand j'allais en France, les Français qui me connaissaient, me connaissaient parce qu'ils avaient volé toutes mes jokes.
Puis la nouvelle génération me connaît parce qu'ils respectent le stand-up.
Fait que, tu sais, ils se tiennent
au courant de qu'est-ce qui se passe.
Ils ont vraiment évolué.
Tu sais, je pense... — Bien, en général, tu dis les Français.
Mais Mike,
on s'est connus, on était des...
— Des enfants? — Des petits gars.
Ça fait 20 ans de ça. Je sais, les jeunes
humoristes, aujourd'hui, sont bien meilleurs.
— Bien non, c'est même pas dans les mêmes ligues.
— Non, c'est quand on sortait de l'école et tout,
c'est comme les sportifs,
c'est comme n'importe quoi.
Tout est plus précis,
plus de connaissances,
plus de bagarres.
Dans les années 80,
si tu avais un micro,
tu avais une chance sur trois
de pogner un billet platine.
Tu aurais pu lancer...
Mon père, il décide d'y pas en tournée. Tu sais, si... Oui. Tu sais, tu aurais pu lancer... Hey, tu sais, mon père.
Mon père, il décide
d'y pas en tournée.
Il est semi-drôle.
Si tu lui donnes un micro,
tu mets une campagne de pub,
ça va être un 8.
Tandis qu'à Star,
il y a des super bons humoristes,
bonnes humoristes,
que ça marche moins.
Oui.
Mais...
Mais non, mais il y a 50 shows
sur la route en ce moment.
C'est incroyable aussi.
Mais c'est mieux.
Mais c'est juste que c'est plus
comme avant.
C'était avec Jean-Michel Langtille
qui allait faire 700 fois son show pendant 3 ans.
Mais là, tu vas avoir 15 humoristes
qui vont vendre 50 000 billets
puis qui vont rouler.
Mais ça dépend de tes attentes en tant qu'artiste.
Si tu veux être le prochain Louis-José Hood,
mais que tu vends 30 000 billets,
mais si tu veux juste avoir ta fanbase,
tu vas être heureux,
puis tu vas bien gagner ta vie.
Oui, oui.
Est-ce que votre tournée a fini?
Non, elle a fini en décembre.
Vous êtes rendu à combien de billets vendus?
235 000.
C'est impressionnant.
Surtout de nos jours.
235 000.
C'était quoi l'objectif?
L'objectif, c'est-tu...
Moi, j'ai commencé ça avec Véro en disant,
regarde, on va écrire ça,
on a d'autres affaires en même temps,
on va faire ça, 50 spectacles
par année, on va le faire
à peu près deux ans et demi,
on va faire à peu près 125 shows,
vendre à peu près un petit peu plus que 150 000 billets,
puis je pense que ça va être ça.
Puis finalement, on finit le 17 décembre, puis on va faire 300 shows, puis on va vendre 150 000 billets. Puis je pense que ça va être ça. Puis finalement, on finit le 17 décembre.
Puis on va faire 300 shows.
Puis on va vendre 250 000 billets.
C'est où que vous finissez?
À Gatineau.
Ah oui?
À l'Odyssée.
OK, l'Odyssée, c'est une salle de fun.
Non, c'est vraiment une salle de fun.
C'est une des salles où on a le plus de plaisir.
Puis on s'arrange pour faire ça,
pour être sûr que nos enfants ne sont pas là.
Parce que souvent, nos enfants sont à tourner avec nous autres.
Ils ne viennent pas à Gatineau.
C'est une belle expérience, pour vrai.
C'est sûr que...
Nous autres, on a commencé ça.
On s'est dit, OK, on va l'essayer.
Puis là, certains collègues humoristes,
c'est sûr, ça va marcher.
C'était avec Véro.
T'es pas fou, le cave?
Tu t'es allé te coller sur Véro.
Moi, c'est sûr que c'est quelque chose
qui m'a toujours mis un peu en tabarnak
parce que je pense qu'il n'y a pas...
Pour faire un peu un lien avec ce qu'on disait,
il n'y a plus un nom qui peut te faire vendre
100, 150, 200 000 billets.
Si ton spectacle n'est pas bon,
ça ne marchera pas.
La publicité, tu as beau en mettre pour 400 000,
si ton bouche-à-oreille n'est pas bon,
tu es mort.
On a des exemples de ça, mais on nomme quelqu'un.
Non, mais il y en a un en tête
que je n'en nommerais pas.
Ce n'est pas parce que tu es un autre.
Ça fait tellement longtemps que...
Les derniers shows que j'ai vus étaient tous bons. J aussi. Mais tu sais, ce n'est pas parce que tu es un homme. Ça fait tellement longtemps que les derniers shows
que j'ai vus
étaient tous bons.
Oui.
J'aimerais ça chier sur quelqu'un,
mais j'ai...
Mais voyons.
J'ai juste des pensées positives.
J'en nommerai un,
mais c'est ça,
c'est que tu ne peux pas
faire quelque chose.
La preuve,
c'est qu'on sort
d'une émission de télé
que je produis pour ma femme
et on a essayé quelque chose.
On a été jusqu'à un certain point
à côté de la plaque
sur certaines affaires. On a mis à faire
500 000 de codes d'écoute.
Fait que c'est pas parce que t'es Véronique Cloutier
ou que t'es Patrick Huard
ou que t'es quelqu'un d'autre que tu vas
nécessairement se carrer. Faut que ce que tu
fasses, ce soit bon, pis que t'aies une proposition
intéressante, parce que le public a trop de choix.
Pis si tu... Ben oui.
Ah ouais! On a un animateur de feu.
T'as un gars comme toi et ça nous prend comme premier ministre.
Ça faisait très
clap de politique.
On va l'avoir, notre pays.
Le Québec au Québec.
Là, c'est ça. Parce que la dernière fois
que t'avais fait le podcast, je t'avais demandé
si tu te voyais comme un humoriste
puis tu disais non, puis tu disais
que t'allais pas faire de la scène,
est-ce qu'à la fin de cette tournée-là, vous allez refaire une autre tournée ou tu vas y aller au feeling?
Je vais y aller au feeling.
En fait, le problème avec la deuxième tournée, c'est que quand on a commencé, nos enfants avaient 11, 9 et 5 ans.
C'était bien cute.
Là, ils vieillissent et j y en a une qui va avoir 15 ans
elle est chum
pis là le père
pis la mère
qui partent en tournée
ok ouais
ça me tente vraiment
de laisser la maison
tu sais que tu vas revenir
ça va sentir la hache
tu vas être comme
ouais
comment ça
il y a des cartes de fête
de crcquebec.com
partout
ouais c'est ça
qu'est-ce que c'est que ça se passe
mon fils va avoir un podcast il va plugger son commanditaire de potes pendant deux minutes C'est ce qui se passe!
Mon fils va avoir un podcast,
il va plugger son commanditaire de potes pendant deux minutes comme toi, ça va être dégueulasse.
Mais donc, c'est tout ça.
Il y a comme, tu sais, c'est le père et la mère en même temps.
Ça, c'est quelque chose
qui va peut-être nous braquer.
Mais j'ai retrouvé le plaisir de faire de la scène
que j'avais perdu complètement.
Parce que pour vrai, c'est-tu à cause des deux mecs comiques que ça? Non mais Chris c'est une question! C'est pas ça Fred Messiaen! C'est pas vraiment une question, c'est un commentaire!
C'est un commentaire! Mais non mais en fait c'est que en sortant de l'école, on faisait des shows, je faisais des
shows tout seul ou avec les gars.
Avec Jean-François et Alex, les mecs comiques.
Il y a un groupe que vous ne connaissez même pas
tant que vous êtes jeunes.
C'est vrai, il a pris deux.
Ça joue-tu encore à prise deux?
C'est dégueulasse.
Oui, oui, ça a pris deux.
J'ai mal.
C'est épouvantable.
Votre série sketch ou votre série...
Ça, c'est pas pire. Ça, ça fait moins mal un peu.
Trois forêts, c'était bon.
Les perruques, les décors en carton.
Le show de perruques, il doit faire mal.
Ça fait mal en ESC.
Quand Avanti a revendu ça à Prise 2,
le char de mat que je leur ai donné...
Moi, je pense qu'ils t'ont juste fait ça
pour te faire chier.
T'es rendu une compétition.
Tu vas être un producteur.
Fuck you, Carlisle.
Le truc, ça serait, tu devrais signer un show sketch à Luke Wiseman.
Tu vas jouer…
Luke Wiseman dans le show sketch, dans 20 ans tu vas en surprise deux.
Mais, mais, mais, mais, après les MecComics, mais pendant les MecComics, on a commencé
à avoir trois fois rien pis des affaires de même que, là on faisait plus de scènes.
Pis là tu sais, la scène t'arrêtes deux, trois, quatre ans, mettons.
Là, tu recommences, tu écris un numéro.
Là, t'es connu. Fait que t'arrives à juste
pour rire. Puis là, il y a des attentes quand tu
rentres sur scène. Tabarnak!
J'étais nerveux, là. Puis là, t'as des
jeunes qui sortent de l'école, puis qui ont fait des bars
toute l'année, qui ont un numéro rodé, que c'est
vraiment bon. Le gars, il torche.
Toi, t'arrives après, puis t'es correct.
Puis là, je venais en estive.
Juste de commencer, je venais à la langue ça d'épaisse,
nerveux. Puis à un moment donné, j'ai fait
comme, OK, j'arrête. C'est plus ça.
Ma vie, c'est plus ça.
Mais ça reste toujours dans le back of your mind.
Je pense que c'est tout le temps comme ça.
Comme toi, là,
ça va y arriver, c'est sûr.
Ça fait combien de temps que t'as pas fait de scènes?
Un an. Non, c'est pas vrai. Octobre, au mois d'octobre
de l'année passée, 2005. OK. Fait que, mettons, un six mois. Oui, mais je pense que quand t'as pas fait de scènes? Un an. Non, ce n'est pas vrai. En octobre, en mois d'octobre de l'année passée, 2005.
OK. Fait que, mettons, un six mois.
Oui, mais je pense que...
Mais de faire de façon régulière, ça fait...
Ça fait deux ans.
Deux ans, c'est ça.
Parce que même... Vois-tu, moi, de ce temps-ci,
j'ai décidé d'avoir une vie, tu sais,
chose que je n'avais pas avant.
Puis, fait que des fois, je passe huit jours sans faire de show,
puis je le sens.
Oui, oui, on le sent tout de suite.
Même plus que deux jours, la première minute,
t'es pas habile.
T'es comme, pourquoi ma main bouge la même?
Pourquoi que...
Puis tu te mets à te regarder au lieu de vivre, tu sais.
Ben, imagine quand c'est des mois.
Je te surscinde, puis tu sors de ton corps,
puis tu te regardes, puis tu fais...
Puis tu sais, tu parles, puis tu te dis dans ta tête,
« Asti, je suis mauvais! »
Puis t'es incapable d'improviser avec le public. Ça fait trop longtemps que t'as
pas vu du monde. Tu fais comme « Euh, vous, là... »
Mais avec les marisettes, au moins, j'ai retrouvé ce fun-là. Là, je peux partir
sur scène, puis je m'en sac un peu plus. Au moins, j'ai réglé quelque chose.
Oui, oui, oui.
Ce que toi, t'as pas pu encore, puis tu vas le faire, c'est sûr.
Ah oui?
Un jour, tu vas avoir un truc.
Oui, oui, c'est sûr. Mais je pense que quand tu fais de la scène,
à un moment donné, puis c'est ça, tu sais de quoi je parle,
l'espèce de...
Ça va toujours te rester. Puis même quand tu vois
tes collègues humoristes, c'est comme...
C'est la première question qu'ils vont te demander.
Tu vas-tu refaire un show? Tu vas-tu refaire un show?
Même si ça fait cinq ans que tu n'as pas fait de show,
on va te le demander. Puis il y a aussi des gens qui font comme...
T'as-tu abandonné?
Il y a vraiment un truc de... C'est pas genre t'as arrêté de faire de la scène,
tu vas au jour, c'est vraiment comme t'as abandonné. » Il y a vraiment un truc de... C'est pas genre « T'as arrêté de faire de la scène, tu vas au jour. » C'est vraiment comme « T'as abandonné. »
C'est comme lourd de sens.
C'est comme cruel.
C'est un peu comme une trahison.
C'est quasiment comme « T'as fini par comprendre. »
Non, mais c'est ça que ça sonne.
Oui, on se débarrassait de Lizotte.
Mais non, je pense que
quand tu fais du stand-up,
quand t'as écrit du stand-up,
t'es tellement libre,
il y a quelque chose de tellement le fun,
ça reste toujours dans le back of your mind.
Même si tu fais des films,
Chris Rock fait des films,
il ne pourrait jamais faire de show,
mais c'est trop important.
C'est à cause de la liberté, de l'instantanéité,
le public.
Moi, je pourrais juste être d'un bord
pour le reste de ma vie à faire des shows.
Avais-tu dit que je ne me considérais pas humoriste?
Tu m'avais dit ça, oui.
OK, c'est ça.
Ça fait combien de temps, ça?
Ça fait peut-être 2008, 2009.
Est-ce que tu te considères...
Je me rappelle, on avait fait Skype,
puis ça, ça m'avait marqué,
parce que ta blonde, elle animait à Rythm FM,
puis il y avait... la connexion
internet chez vous était pas assez forte
pour faire le
Skype vu que
genre... Tout dégobé par le studio de radio
dans la maison. Ouais c'est ça, fait que là je suis comme
pourquoi Chris m'a 100 millions de l'argent?
C'est pas si cher que ça
l'autre vitesse là. Voyons le wifi.
C'est dommage. C'est drôle parce qu'en même temps, tu sais humoriste je me demande ce que ça. Voyons le Wi-Fi. C'est dommage.
En même temps, humoriste,
je me demande ce que ça veut dire des fois.
Je sais, un gars comme toi,
je vais pas te mettre des mots en bouche,
mais il y a comme une connotation qu'humoriste,
c'est stand-up comique.
C'est la scène.
Un vrai humoriste,
c'est quelqu'un qui se plante ici
et qui vient essayer du talk au bordel.
Tandis que moi, plus ça va, moins je pense ça. Je pense qu'humoriste, c'est quelqu'un qui se plante ici et qui vient essayer du stock au bordel, pas par semaine. Tandis que moi, plus ça va,
moins je pense ça. Je pense qu'humoriste,
c'est quoi?
C'est être un artisan de l'humour.
À la limite...
C'est un Will Ferrell, c'est un humoriste.
Moi aussi, je suis...
C'est un humoriste.
Il ne fait pas beaucoup de scènes.
De faire des bye-bye,
exemple, c'est de l'humour.
Faire des films humoristiques,
c'est plus tough que faire plusieurs stand-up.
Arrête donc!
On n'en fait même plus de films humoristiques
parce que c'est trop tough.
C'est tout ça qui est...
Des fois, je trouve ça un peu réducteur.
Oui, mais on est puristes un peu,
les stand-up.
C'est à cause du monde comme moi.
Parce que moi, je suis très...
Old school.
Je pense que c'est ça.
Je devrais dire stand-up.
Oui, c'est stand-up.
C'est différent.
Comédienne, en anglais,
ça englobe des will-for-help.
Même à ça, je pense que c'est quelque chose
des stand-up.
Des stand-up comiques.est quelque chose des stand-up qu'on est très...
Parce que, aussi,
mettons, des stand-up,
c'est souvent les plus pauvres
des humoristes. Fait que vu qu'on est les plus
pauvres, on veut faire « Nous autres, on fait ça
pour les bonnes raisons. »
C'est pas vrai, Mike. La place la plus
payante pour un humoriste, c'est sur scène.
Oui, non, mais...
C'est plus américain.
J'ai une mentalité américaine. C'est peut-être moi, tu sais, qui fais pas assez d'argent au Québec. Oui, oui, c'est sur scène. Oui, non, mais... C'est plus américain. J'ai une mentalité américaine.
Ou c'est peut-être moi,
je sais qu'il fait pas assez d'argent au Québec.
Oui, oui, c'est ça.
Au Québec, c'est payant, Chris.
Mais aux États-Unis,
il y a des super bons stand-up
qui, ça fait 20 ans,
qui roulent aux comédies.
Moi, il y avait une affaire
qui m'avait...
J'avais capoté cet été.
J'avais vu le net worth de Bill Burr.
Puis Bill Burr, il vaut juste 2 millions.
Puis j'étais comme, tabarnak, c'est comme un des plus grands aux États.
Mais il ne fait pas de TV, il ne fait pas de films, il ne fait pas de…
Puis aux États, tu fais une tournée, ta tournée commence le 8 avril, elle finit le 29 avril.
C'est rapide.
Première fois que j'avais rencontré une grosse odette américaine,
c'était dans le temps que Martin Matt
avait fait sa tournée,
qui avait vendu 400 000 billets.
J'y expliquais ça.
Lui, qui était une star américaine,
c'était Louis C.K.,
il ne vendait même pas la moitié de ça.
J'étais comme, c'est fucking weird que Louis C.K. vendeait même pas la moitié de ça. J'étais comme, c'est fucking weird
que Louis C.K. vende, mettons,
le tiers de Martin Mat.
Il devait pas le vendre à 60$ en plus.
Il devait avoir des billets à 25$.
Oui, Louis C.K.
c'était pas très cher.
C'est une autre mentalité.
C'est une autre industrie.
On a un écosystème ici bien particulier.
Mais on est...
L'école de l'humour
a été inventée parce qu'il n'y avait pas
assez d'humoristes pour le festival
et Gilbert a capoté.
Ah oui? Il payait dans ce temps-là?
Oui, c'est ça. Imagine,
tu donnes de l'argent à du monde sur le chômage
parce qu'ils sont un peu drôles
pour faire ton festival.
Tu vois que le public aime l'humour.
Il était payé au début.
Il était payé avec Em. Il avait un salaire.
Il était payé avec Emploi Québec.
Tu te rappelles-tu de Sylvain Ouellet?
Oui, mais je l'ai vu récemment.
Sylvain Ouellet.
Ça, là,
pour ceux qui ne connaissent pas Sylvain Ouellet,
googlez-le, allez sur YouTube.
Est-ce que tu sais qu'il est drôle?
Il était drôle. Il était drôle.
Il était drôle.
Louise Deschâtelet.
Oui, Louise Deschâtelet.
Il y avait un numéro où il disait
Louise Deschâtelet.
Il m'avait expliqué de la façon
qu'il avait écrit ce number-là.
Il avait dit, tu fais ça de l'écriture automatique.
J'étais comme, c'est quoi ça?
Des fois, je regarde dans le vide,
j'écris des mots,
je regarde ce que j'ai écrit,
il faut que je trouve une joke pour chaque mot. Il avait dit, des fois, je regarde dans le vide, j'écris des mots, puis là, je regarde ce que ça fait que j'ai écrit, puis il faut que je trouve une joke pour chaque mot.
Puis là, il avait dit, à la fin, quand ça vient trop dur,
je prends les cinq mots qui me restent,
je les mets dans une phrase, puis le monde pense
que c'est absurde.
Puis là, j'ai fait,
asti que c'est weird.
Puis son affaire de...
Il y avait un gag qui disait
« Fume, fais que... »
Il disait « J'étais dans le bois,
Louise Deschâtelet est arrivée, elle m'a dit
« Fais comme les Gouellants, fume,
fume, fume! »
Mais lui, il restait
« Fume, Gouellant,
puis Louise Richer, puis il a dit
« J'ai dit Louise Deschâtelet,
parce que Louise Richer, ça ferait trop
absurde vu qu'elle est moins connue. » Puis j'étais comme « Éteint par n'être! » Un bon processus, j'ai dit Louise Deschâtelet parce que Louise Richer, ça ferait trop absurde vu qu'elle est moins connue.
Pis j'étais comme...
C'est un bon processus, j'aime ça.
Il est décédé aujourd'hui.
Mais pour vrai, il était vraiment très, très...
Oui.
Je pense qu'il était arrivé en humour
20 ans après.
Il aurait pu avoir une carrière.
Il serait sûrement décédé par une autre.
C'est sûr que non, Mike.
On peut se piquer.
C'est fou comment...
Moi, je suis sorti de l'école de l'humour.
Pour vrai, il n'y a pas personne
qui aurait mis deux piastres sur moi.
C'est vrai, il me dit souvent ça.
Je ne crois plus à moi.
Quand tu sors de l'école de l'humour,
peut-être qu'ils ne le font plus,
mais les années qu'on était là,
eux autres se faisaient comme un petit ranking.
Ils se disaient, lui, ça va marcher, lui, il va écrire, elle, elle va faire tel genre d'affaires, lui, il va faire tel genre de choses.
Puis là, quand le téléphone sonne, c'est tout le temps eux autres qui envoient.
Ils ont comme leur préféré.
Je n'étais pas trop dedans.
Non, moi non plus.
Moi, oui.
Sauf qu'il y a plein de choses
que tu ne peux pas savoir en cours de route.
Une de ces choses-là,
c'est tout le mental en arrière
de cette job-là.
Des fois, je compare ça à des sportifs.
Mettons, le Canadien de Montréal va repêcher un gars
il a 18 ans,
il joue pour les Vosges de Drummondville,
il a des skills, il est bon,
mais ils peuvent pas savoir que ce gars-là,
c'est un choker, qu'il aime pas s'entraîner,
qu'il est sur la poudre.
Il y a des affaires, à un moment donné, qui peuvent...
Ben, tu sais, comme un Alexandre Degg.
Alexandre Degg.
Non, mais Alexandre Degg, c'est un bon exemple.
Je parle pas de poudre, mais je parle que...
Non, mais je le sais pas. Alexandre Degg, vous êtes... Non, mais c'est c'est un bon exemple. Je ne parle pas de poudre, mais je parle que... Non, mais je ne le sais pas.
Alexandre Degg, vous êtes...
Non, mais c'est que...
Non, c'est sérieux, je ne le sais pas.
C'est que Alexandre Degg avait eu un contrat...
Incroyable.
18,5 millions.
Comme à 18 ans.
Puis la pression est embarquée.
Puis il s'est mis à serrer son bâton un peu serré.
Puis l'animo, c'est un peu la même chose.
Oui, il y en a.
Tu sais, Mané, quand ça part,
des fois, il y a des attentes.
Là,
c'est stressant. Comment tu vas gérer ce stress-là?
Il y en a qui font des burn-out,
il y en a qui font des dépressions,
il y en a, il se sabote, il y en a,
tu sais, on en connaît, là, de très, très
bons humoristes. Qu'est-ce que tu dis?
Il y en a qui commencent à boire. J'ai dit, il y en a qui commencent à boire.
Non, mais c'est vrai, ils se sabotent complètement,
puis tu sais, des fois, je pense que...
Je me suis demandé si toi, tu ne faisais pas ça
à un moment donné, pour vrai, Mike.
Me saboter?
Je considère, Mike, que tu es
assurément dans le top 3
des humoristes québécois qui ont le plus
de talent sur scène.
Merci.
C'est non-même. Là, j'entends, par exemple, quelqu'un pas vrai. Sinon, bien oui.
Là, j'entends, par exemple,
quelqu'un crier non, non, non.
Non, mais...
Dans le fond, moi, je regarde ça
et il y a une partie
de ma vie qui est comme artiste et une autre
qui est comme producteur. Des fois, je te regardais
et je me disais,
pourquoi? Je comprends son affaire
et je comprends ce qu'il essaie de dire.
Là, il y a tout le temps l'affaire de
trop, Chris.
C'est ça que je...
Pourquoi il est allé dire le dernier
petit bout de Carlis?
Ça allait bien. C'était défendable
jusqu'à là. Là, c'est plus
défendable.
Là, je me dis,
il sabote.
La pression devient trop.
T'es bien dans tes petites affaires,
dans ta maison de Saint-Jean,
au bordel avec ton monde.
Si tu devenais une superstar,
tu capoterais. Je me dis, il se tue lui-même.
Non, moi, c'était vraiment...
J'ai eu cette discussion-là avec un de mes chums
cet hiver, que moi, on dirait, pour moi,
le rire, il est plus important que tout.
Fait que même si,
je vais dire ça, même si ça fait chier
eux autres, ça fait...
Je suis comme un...
Dans le rire,
ça tenterait pas de prendre comme ta niche
de gens qui est peut-être...
Maintenant, on va dire, je veux pas la mettre de même,
mais l'élargir, tu pourrais l'élargir
trois fois. Tu pourrais toucher tout le monde.
Il n'y a aucune raison
que ma mère ne t'aime pas.
Parce que...
Non, mais pas vrai.
Sérieusement, je pense que
si c'était bien fait,
des fois, elle se dit,
ça la gratifierait, mais elle finirait par dire,
mais il me ferait pareil ».
Parce que t'as cette habilité, pis t'as un physique qui est pas beau.
Ça aide l'humour, la beauté c'est pas payant.
Bois pour oublier.
La beauté c'est pas payant en humour.
Mais t'as ça, t'es comme un peu mal foutu, pis t'es...
Pis t'écris bien, pis t'es charismatique.
Les assises site producteur,
il te rabaisse. Là, t'as plus de confiance.
Là, tu signes n'importe quoi.
Mais...
Je sais comment ça marche.
Tu vas faire le bye-bye.
Non, mais c'est un exemple
pour dire qu'il y en a plein d'autres
que je pense qu'ils ont beaucoup plus de talent
que moi, puis ils n'ont pas eu de carrière
parce que pour plein de raisons, ils se sont pognés que tout le monde.
Ils se sont sabotés.
Des fois, à un moment donné, ils ont juste choqué.
Moi, par exemple, c'est ça qui est dans l'autre podcast
à la scène passée où il y a une heure.
Dépendamment,
si on est là, il faut...
Il est passé ma carte, mais il n'y en a pas.
Celui-là.
Mais... C'est lui qui monte et Olivier qui monte.
C'est des racistes.
Mais on dirait...
Moi, mon...
Mon show...
Mon show qui a eu le plus de succès,
le dernier bout,
j'avais plus de fun.
Moi, j'avais entendu dire
de monde qui vendait bien des billets,
ils disaient,
les 100 premiers mille billets que tu vends,
c'est le fun vu que c'est tes fans qui arrivent.
Puis après ça, c'est moins des fans.
Puis entre, mettons,
100 et 150 000, c'est moins des fans.
150, 200 000, c'est les cousins des fans.
300 000, c'est rendu du monde.
C'est-tu que... Ils devraient pas aller te voir.
Pis moi je l'ai vraiment senti quand Mike Woods s'expose,
j'ai vendu pas tant que ça, mais j'ai vendu 135 000 billets,
pis la différence entre le 70 000 pis 135 000, c'tait deux mondes là, t'sais.
Il fallait, après chaque joke, j'avais des « Oh! »
Pis là j'étais comme « Christabarnak c'est ça que je fais Après chaque joke, j'avais des « Oh! » Puis là, je fais comme « Christ,
c'est ça que je fais! »
Puis on dirait
que je n'aime pas ça
être obligé de tout le temps...
Puis je pourrais modifier mon humour
pour ne pas être obligé de tout le temps justifier,
mais j'aime ça
aller trop loin.
Ça, on a bien compris.
Non, mais des fois,
c'est du détail. C'est des chouillas.
Mais trouves-tu que la perception, mettons, dans le milieu
anglophone est comme...
que t'as plus de... pas de respect,
mais comment dire...
que c'est plus respecté, en fait,
l'humour trash, l'humour hard,
que ici.
C'est que Lenny Bruce, dans les années 50,
Lenny Bruce est arrivé aux États, il faisait
à peu près ce que moi je fais.
Puis au Québec,
on avait Olivier Guémont
qui faisait semblant d'être sous, puis il déroulait des marches.
Oui.
Comme toi tantôt.
Oui.
Ça fait que, tu sais, aux États,
ils sont tellement habitués à l'humour
trash que
ça...
ça choque pas.
Ça choque pas.
Les roasts, là, au Comedy Central,
c'est toujours bien au Comedy Central,
puis c'est hard, là, les jokes
de sperme dans la face à 9 heures.
Qu'est-ce qui est drôle? Avant, ça choquait pas
aux États. Puis là,
j'ai remarqué, c'est juste à New York que ça choque plus.
Parce que là, tout le monde...
Il y a eu comme une ouverture sur l'humour,
que l'humour trash passait.
Partout, tu sais, les Britanniques étaient reconnus
comme étant les plus hard.
Là, est-ce qu'ils ont peur de tout?
C'est l'ère du politically correct,
les poursuites.
Là, il reste New York.
Même LA, Comedy Store?
LA, ils sont trop
alternative comedians.
Ils sont trop...
Tu y vas-tu encore à New York?
À New York, j'y vais des fois, pas souvent.
Pas souvent.
Il y a un trou.
C'est ça. On va boire.
Mais...
Je le sais pas. je le sais pas
je le sais pas
si je me sabote
peut-être que je me sabote
oui en tant que
en tant que thérapie
c'est malade
est-ce que je me sabote
c'est sûr
mais ouais
t'es sûr que tu te sabotes
des fois
non mais t'as déjà
tu refuses
pis t'en parles souvent
que tu refuses
des publicités
ou des
non non
c'est pas pareil
c'est pas des publicités
non non non
mais pas des
mais mettons
pas une pute à bosser
des émissions de télé
non non
non non
non non t'es de joc Non, non. Non, non.
Non, mais...
Des émissions de télé grand, grand public.
Moi, la...
On se dit, mettons,
qu'il ne veut pas faire le bye-bye, mettons.
Non, mais c'est que
le bye-bye, qu'il refuse de faire le bye-bye.
Non, c'est pas ça que je parle.
Moi, je suis conscient que je dégage. Puis le bye-bye, c. Non, c'est pas ça que je parle. Moi, je suis conscient de ce que je dégage.
Puis le bye-bye,
c'est...
Il faut être grand public.
Tu peux pas...
Non.
Tu l'as vu.
C'est l'exemple que t'avais.
Le bye-bye,
il y a 4 millions de personnes
qui regardent ça.
C'est pas vrai
qu'il y a 4 millions de personnes
au Québec qui aiment l'humour.
Je veux dire,
à un moment donné,
quand t'as passé
1 million de personnes
t'as étiré l'élastique au bout.
Fait que là-dessus,
il y en a trois millions
que c'est parce que c'est une tradition,
c'est parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire,
c'est parce qu'ils sont obligés par d'autres.
Fait que là, car liste, à un moment donné, il y a du chialage
là-dedans, veux, veux pas, parce que si tu faisais
un bye-bye juste pour les amateurs d'humour,
il n'y en aurait pas de problème. C'est qu'il y a trop de monde
qui n'ont pas d'affaires devant ce genre
de show-là, puis juste parce que c'est une tradition.
Il y a trop de Roland, puis y'a trop de Ginette.
Fait qu'à un moment donné, c'est...
C'est ça.
On les salue.
Mais les...
C'est dégueulasse.
Mais les Roland pis les Ginette,
c'est-tu eux autres qui achetaient des billets
pis les Morissette ou...
Tu sais...
Mais...
Non, non, mais...
Non, mais c'est vrai, Mike.
Mais... Un peu, oui. Pis tu sais, à un moment donné, on a... mais non non mais c'est vrai mais oui un peu oui
puis tu sais c'est à manice c'est en note l'on a une réaction comme c'est un
roche ou c'est non mais c'était vraiment une question c'était comme super
insultable la vérité c'est un peu, oui. Mais tu sais, au Québec,
si tu veux faire,
mettons,
on prend la télé,
tu veux faire en haut d'un million de codes d'écoute,
qui va te faire vivre les Roland?
Ben oui, c'est clair.
Si tu veux vendre en haut de 200 000
d'étiquettes de spectacle,
qui va te faire vivre...
Léo! spectacle qui va te faire vivre
ouais j'aime ça venir ici. C'est la première fois que je la faisais.
Mais... Le timing, hein?
Pour te rendre là, il faut que t'ailles
chercher les têtes grises.
Parce que c'est... Oui, mais sans joke,
là, je trouve...
Il n'en vient pas. C'est l'highlight
de sa vie.
C'est fini, c'est quoi?
Mais j'avais eu...
Un moment donné, j'avais dit en joke à Patrice Lécuyer,
j'avais fait, si toi pis moi,
on combinait nos forces,
on serait le duo
le plus grand public de l'histoire de la planète.
On aurait cherché tout le monde.
Vous avez fait le numéro aux Olivier,
pis ça avait trop marché.
Ça, c'était après notre numéro aux Olivier,
pis après, on a fait un duo dans son gala à Québec.
Il était bon, le number,
mais j'ai réalisé que
son public,
lui-même, mais son
public me voit arriver
et sont comme « Oh, God, c'est pas lui. »
Ça serait lourd.
Oui, mais...
Kim a écrit sur le show des Morissettes
aussi. Elle a écrit des choses pour Véro.
C'est sûr que entre la version qui était écrite, qu'on a commencé à roder,
puis la version qu'on a faite en fin de semaine au show 240…
Tu as eu beaucoup de deuil.
Oui, j'ai eu une série de deuil où est-ce que moi, je voulais dire des choses que je trouvais drôles,
qui sont intéressantes, mais…
Mais arrête de dire les Rolandes, là.
Non, mais Chris, c'est ça.
Non, mais il y a les hommes aussi.
Il y en a du bonhomme qui ne comprend rien.
Non, je ne peux pas te dire.
Lâche-moi.
C'est des Roland.
Parce qu'on parle beaucoup des trolls.
Ah, on est dans un camp d'Andal.
Non, non, non.
Il y a des Roland, monsieur, par exemple.
Il y en a des bonhommes qui n'ont pas d'humour
et qui ne comprennent rien.
C'est 1 sur 10.
On parle beaucoup des trolls sur les réseaux sociaux
comme si c'était tous des gars à la casquette de Québec.
Oui, il y en a.
Mais la plus méchante,
elle s'appelle Jeannine.
Elle a un chat comme image.
Bon, là, salut!
Le message le plus méchant
que j'ai reçu de ma vie,
c'est une madame qui s'appelait Diane,
qu'elle a juste... Elle m'a écrit
« Je sais que ta mère... Je suis content que ta mère est morte
parce qu'elle est encore vivante. »
Elle se pendrait en voyant ce que son fils est devenu.
Hé! Puis là, tu l'as engagée
comme writer.
J'ai...
J'ai fait ton cri.
Je vous aime, vous!
J'avais cliqué sur
sa page, puis là, sa page,
c'était elle avec ses petits-enfants,
puis elle était comme... Moi, sa description, c'est sa page, c'était elle avec ses petits enfants, puis elle était comme...
Moi, sa description, c'est « Moi, j'aime rire. »
Là, c'est comme tabarnak.
Mike, je te dis,
Kim, c'est pas du sexisme.
Non, non.
C'est qu'il y a plusieurs
ménagères qui ont peu de choses à faire
dans leur journée, puis ils écrivent
des commentaires excessivement méchants.
Moi, maintenant, ce que je fais, c'est que Roland, ça l'écrit,
j'y clique sur son profil, je vais sur sa page,
puis immanquablement, dans ses trois premiers posts,
elle a une hostie de pensée du jour sur « Soyez heureux »
ou « Contre l'intimidation ».
Puis là, je prends toujours la photo, puis j'y repose,
en réponse à son message.
C'est bon, ça!
C'est bon, c'est bon!
de ton message.
Hey!
C'était hot, ça.
C'était encore.
Attends, comment t'as trouvé ça,
le bye-bye cette année,
le maillot sur toi?
Moi, j'étais vraiment content.
Content?
J'étais heureux de... Puis je vais te dire,
c'est niaiseux,
pourquoi j'étais heureux.
J'étais content
que vous m'avez pas fait
en fat suit.
Moi, j'avais peur que ça allait être genre l'avez pas fait en fat suit. Moi, j'avais peur
que ça allait être
genre l'écuyer en Noddy Professor.
Eddie Murphy qui arrive,
gros Chris Dabas.
Fait que moi, j'ai juste vu l'écuyer.
J'ai fait, ah ouais, Chris, je suis beau.
Moi, j'étais...
Non, j'étais content.
J'étais content.
C'est vrai que t'as pas de problème avec ça.
Tu fais la parodie, tu fais la roleplay. Non, non non non non non non non non non non non non non non non
est triste que tu aimes ça me faire parodie déjà fait parodie rbo avait
fait c'est à way cette année ils l'avaient cette année ils l'ont fait ils
ont coupé au montage parce que ça c'est quoi c'est quoi je faisais c'était quoi qu'ils faisaient? C'était genre...
Ça suivait l'école de chant Sophie Grégoire.
C'était l'école de...
Genre l'école de langue Louis-Mauricette.
Si tu veux te mettre dans la marde,
viens à l'école des langues de Louis-Mauricette.
Ça arrive.
Oui, ça dépend tout le temps de l'axe,
de la langue, de ce que tu dis.
Il y a des affaires qui peuvent être un peu méchantes.
Mais si je rencontre la personne ça arrive je suis capable de
dire oui je pense qu'un peu de ça ça me dérange pas tu es dans ton cas moi c'est
sûr que moi j'ai moi en tant que coproducteur je jasek simon je me disais
ok c'est correct juste que je savais on partageait pas nécessairement la même
opinion sur le sujet moi Moi, le grand public
voit... C'est moi aussi, au début.
Moi, je suis un gars que le verre
est tout le temps à moitié plein. Peu importe ce qui m'arrive.
Ma maison est en feu.
Je suis comme, « Yeah, j'ai des assurances. »
Je suis quelqu'un... J'essaie
d'être positif dans la vie. En entrevue,
j'essaie d'être positif. Le monde disait,
« C'est pas cool. » Je faisais, « C'est correct. »
On parle de moi à l'extérieur à cause de ça.
Après ça, les médias québécois faisaient
« Check le gros tabarnak qui se vante.
Ce petit check-là qui se met riche
sur le dos d'un handicapé. »
Comme si je me suis mis riche
à cause d'un gag
qui m'a fait dépenser 200 000 $ en cours.
J'ai arrêté d'en parler. Quand je voyais le sketch, je voyais que c'est ça la façon que le grand public le voit, que je me suis mérité avec
ça. J'étais bien heureux avec ça. Moi, comme j'ai dit, tant que je suis mince. » J'avais même écrit, j'ai texté Patrice.
Je l'ai trouvé vraiment bon, en plus.
Il m'a joué un peu cartoon, un peu...
C'était Daniel Grenier qui m'avait dit, en vieillissant,
« Je suis devenu un cartoon. »
Lui, quand je me suis fait amener en cours,
il a fait « Je ne peux pas croire qu'il y a du monde qui te trouve vulgaire
parce que tu es tellement vulgaire parce que
tu es tellement vulgaire que
ça n'a plus de sens.
Tu es un cartoon. Je suis Scooby-Doo. »
C'est un peu vrai.
En fait, les codes sont clairs.
Je ne sais pas de quoi tu te choques.
Tu t'offusques parce que les codes
sont clairs.
Les codes.
Ça va très bien.
As-tu d'autres questions?
Là...
Ton plan d'entrevue,
comment ça se passe?
Oui, oui.
J'ai jamais de plan d'entrevue.
On y va au filet.
Ben voyons.
Vas-y.
Tu m'étonnes, là.
Non, mais c'est...
Les Simones, vois-tu?
C'est lui mon André Ducharme.
C'est qui?
Parle-nous des Simones.
Ben, c'est fini.
Ça revient.
Ça revient. On est en tournage,
donc ça va revenir. Puis là, je commence
la saison 3. T'attendais mes papiers
aujourd'hui. C'est combien
d'épisodes par saison? C'est 13 épisodes.
C'est-tu lourd
d'écrire 13 épisodes? Non.
Hein?
C'est le fun, fun, fun.
Oui.
Non, mais c'est parce que
j'ai un producteur exigeant.
Ah, arrête aussi.
Non!
T'es très conciliant.
Non, non, non.
Je suis conciliant.
T'es conciliant.
Oui, tu respectes
que j'avais les deadlines
puis je reste ton ami.
Oui, mais moi,
j'étais une stand-up.
J'étais une stand-up.
Qu'est-ce que ça fait
une stand-up?
Ça écrit quand ça veut écrire,
quand c'est inspiré,
quand ça voit un nuage.
Ça serait drôle de parler de ça.
Quand j'étais dans le stand-up,
je parle de mon passé,
avant que tu fasses ton entrée dans ma vie.
Oui, c'est ton passé.
Non, mais c'est sûr que...
Écrire de la télé, c'est comme...
Tu n'attends pas que ça tente d'écrire de la télé.
Il faut que tu l'écrives.
Ce que je trouve le plus difficile,
parce que j'aime beaucoup ça, en fait,
la seule affaire que je trouve difficile, c'est quand
t'écris un synopsis ou t'écris un scène à scène
ou t'écris un scénario pis que ça marche pas,
c'est de le recommencer.
Ça, je trouve ça vraiment
difficile. Mais c'est-tu intéressant, ça,
de parler de ça? Ben oui, c'est intéressant.
Non, mais j'aime beaucoup. Sinon, j'aime bien
le processus. J'haïs les scènes à scène.
En fait, l'écriture, c'est pas quelque chose qui est le fun, nécessairement. Mais dialogue, c''aime beaucoup. Sinon, j'aime bien le processus. J'haïs les scènes à scène.
L'écriture, ce n'est pas quelque chose qui est le fun, nécessairement.
Les dialogues, c'est le fun.
Surtout pas pour une télésérie ou un film.
Un film, c'est encore pire, parce que ça prend des années.
Mais tu sais, un stand-up, tu peux écrire de quoi?
Le lundi soir, puis d'essayer le mardi.
Oui, ça, j'aimais beaucoup ça.
Ça, c'est pas pire.
Tandis qu'une télésérie... C'est long.
C'est bon, on va voir dans deux.
Mais tu sais quoi? C'est ça. Parce queest bon, on va voir dans deux. Mais tu sais quoi?
Parce que là, on commence à développer la saison
3. La saison 2 est en tournage.
Elle va être en onde en septembre. Donc, on
commence là, la saison 3,
qui va être en tournage à l'été, si ça va bien,
l'été 2018, pour être en onde en septembre
2018. Donc, c'est très long.
C'est très long. Mais en fait, tu sais quoi? Tu mets ton
égo de côté, t'écris,
t'es dans l'ombre. Puis tu sais que... J'ai écrit trois ans sans savoir si ça allait être en onde. Tu sais quoi? Tu mets ton égo de côté, tu écris, tu es dans l'ombre.
Puis tu sais que j'ai écrit trois ans sans savoir si ça allait être en nombre.
Il y a une espèce de… il ne faut pas que tu aies d'égo, il ne faut pas que tu aies besoin de reconnaissance.
Au début, ça a été difficile parce que quand tu fais du stand-up, tu arrives, tu es drôle, tu repars chez vous, tu as peut-être une grosse main.
Il y a quelque chose de très valorisant, il y a quelque chose de très… tu es libre, tu dis ce que tu veux, tu recommences tu sais ce que c'est puis travailler, travailler, travailler fort
ne sachant pas
si jamais les gens vont le voir
puis quand ça arrive, c'est dur de le réaliser
parce que là même quand ça arrive, j'ai eu des bonnes critiques
j'étais chanceuse, après ça il y a des gens qui n'ont pas aimé ça
après ça il y a du monde qui m'ont dit
tu as des bonnes codes d'écoute aussi
c'est un succès critique
et populaire
oui, mais j'ai quand même des gens
qui n'aiment pas ça et qui n'ont aucun problème à me le dire.
C'est correct parce que c'est écrit comme ça.
C'est écrit pour diviser.
Il y a des choses extrêmement confrontantes.
C'est des Nicole et des Roland qui t'écrivent?
Non, non. C'est plus des femmes de mon âge.
Je pense qu'on est une génération...
Non, mais non, parce qu'il y a des stocops à n'importe quel âge.
Non, mais je pense que je suis vraiment dans...
J'ai comme compris ma génération
après avoir écrit la première saison des Simons.
Je pense qu'on est vraiment
une génération individualiste.
Tout le monde me parle au jeu. Je me suis
reconnue dans les Simons. J'ai vécu ça. Je, je, je,
j'aime ça. Les autres, c'est
je ne me suis pas reconnue. Je ne me reconnais pas.
Je n'ai pas vécu ça. Je ne suis pas comme ça. J'haïs ça.
C'est de la merde. Il y a quelque chose de très
personnel. Il y a quelque chose de très personnel, il y a quelque chose de très...
Les gens sont très émotifs quand ils m'en parlent.
Quand ils aiment ça, ils aiment ça parce qu'ils se voient.
C'est comme un miroir.
Puis quand ils haïssent ça, ils sont en réaction par rapport à ce qu'ils voient.
Je comprends ce qui irrite les...
Mais j'aime bien irriter aussi.
Quand tu t'irrites, puis que tu provoques,
puis qu'on me dit « Calisse, les femmes sont pathétiques dans ta série »,
je fais comme « Ah, je suis allée chercher quelque chose »,
un peu comme toi quand tu fais de l'humour hard,
tu fais comme « Voyons, il a dû faire quelque chose qui a dérangé du Jérémy,
pour que ça soit si sensible, tu sais. »
Sinon, tout le monde aurait fait « C'est bien plat, ce joke-là,
ha, ha, ha, de moins tu serais partie,
pis on n'aurait jamais entendu parler. »
Mais, fait que l'irritation, j'aime ça, moi, voir...
Je trouve ça triste, moi, dans ma vie,
d'être entourée de femmes fortes,
de 35 ans,
qui sont éduquées, qui sont belles,
qui ont tout pour elles,
puis qui sont dans des relations malsaines,
puis qui se perdent là-dedans.
Puis ça fait en sorte que
tout ce qu'ils sont,
c'est comme...
Tout ce qu'ils sont prend le bord,
toute leur confiance, toute leur estime.
Parce qu'ils sont dans une relation
dans laquelle ils sont pas capables de...
de quitter.
Puis c'est ça qui irrite
beaucoup de monde qui me parle. Parce qu'il y a un personnage
qui s'appelle Laurence. On la voit manger de la crème glacée
pendant trois épisodes. C'est interminable.
Mais j'aimais ça le montrer.
J'aimais ça le montrer. Regardez!
Chris a tout d'envie.
Elle est belle, elle a une carrière.
Mais Chris... Ben oui, oui!
À moi, j'aimerais me laisser.
Mais c'est long, puis ça fait mal.
Mais elle est pas pathétique.
Voyons, depuis quand c'est pathétique
de montrer quelqu'un qui souffre?
Je suis en tabarnak, finalement.
Seigneur Dieu, ça me fait du bien d'en parler.
Moi, ma blonde...
C'est ma façon de le dénoncer.
J'approuve pas son comportement.
Voilà, c'est ça que je voulais dire.
Ma blonde trippe vraiment sur le show.
Ça fait longtemps que je gardais ça en moi.
C'est très bon.
La saison 2 est encore meilleure.
Je pense que c'est une série qui pourra avoir une vie
à l'extérieur du Québec aussi.
J'espère, parce que j'aimerais ça,
mais j'ai une maison.
J'aimerais beaucoup ça.
Ça peut être vendu en France.
C'est quoi le plan?
Je demande plus aux producteurs.
Ta blonde, elle aime ça?
Ma blonde capote sur le show.
Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue.
Moi, qu'est-ce qui est plate?
Avec l'horaire que j'ai,
je découvre les séries huit ans après.
Là, c'est une série que je vais t'appeler...
Six feet under.
Non, c'est ça.
Hey, cheers! »
« T'as-tu vu la fin? »
Non, mais tu sais...
C'est comme
une des prochaines séries que je vais binge-watcher.
« Ah oui, mais tu binges... »
Même aujourd'hui,
elle fait « Asti, viens regarder
un épisode avec moi. »
Ça va être weird. Je vais me sentir
mal de... « Hey, j'ai vu un épisode. » Je vais me, j'étais comme, ça va être weird, je vais me sentir mal de...
Je vais me sentir comme si...
Non, non, comme si...
T'étais préparé pour une autre vidéo.
C'est ça.
Non, non, mais c'est parce que, tu sais,
le podcast, c'est pas la télé.
Il y a de quoi de slack
que j'aime, tu sais. Tandis que si
j'étais préparé...
Tant qu'à faire, je vais arrêter de boire,
je vais avoir une vraie carrière.
Ben oui, tellement.
On te décourage-tu?
Non, non, non.
J'aime ça que tu aies écrit un article
que tu n'étais pas yolo. J'ai compris plein de choses.
Moi, je suis zéro yolo.
Il n'y a rien de yolo.
Il te regarde et il doit se saboter. Moi, je suis que yolo. Il nous Il n'y a rien de YOLO. Je suis zéro YOLO. Il doit se saboter.
Moi, je suis que YOLO.
Il nous regarde et il nous fait des plans de carrière.
C'est fascinant.
J'ai eu...
Je vais te faire un numéro là-dessus.
YOLO, Christ à Manave.
Il y a un humoriste américain qui a un problème d'héroïne
qu'il m'a...
Qui ça, donc?
Hardy Lang.
Mais il est heureux!
Non, mais...
Il arrête pas d'essayer de se suicider,
mais...
Un moment donné, Hardy Lang,
il me parlait, pis il était comme...
Tu devrais faire attention à toi.
Pis là, j'étais comme...
J'ai un héroïnomane de 400 livres
qui s'inquiète pour ma santé.
Tabarnak.
Je suis trop
yolo, là.
J'ai mis le yolo dans le fond.
Oh my God.
Mais t'es zéro yolo.
Je suis pas tellement yolo.
Je me sens vieux de dire yolo.
Je me sens...
T'es zéro yolo.
La matante Nicole qui descend,
pis « Hey, ça, c'est très lol. »
Elle est jeune.
Est-ce que vous voulez...
La dernière minute, tout est dégueulasse dans la dernière minute.
C'est drôle.
Non, mais c'est ce qui fait que, tu sais,
t'as des projets.
Non, non, moi, je suis pas capable de...
Ça te vient d'où, ça, cette rage de vivre?
On est rendus en thérapie.
Lui, il se sabote.
Et toi, après quoi tu cours?
Je ne sais pas.
En fait, c'est...
Parce que tu sais que tu fais ça.
Mais c'est bon. Ça me motive beaucoup.
Moi, je ne comprends pas.
Quelqu'un qui vit...
On verra demain.
On verra demain.
Il me reste 12 piastres
dans mon compte de banque.
Je dois 3 000 à l'impôt.
On verra demain.
Il va se coucher.
Il dort.
On verra demain.
Moi, ça,
je ne suis pas capable.
C'est des niaiseries.
Je ne suis pas capable d'arriver dans une situation...
Tu sais, comme en fin de semaine, on joue à Laval,
y'a quelqu'un qui nous texte,
« J'ai de la misère à me parker, on va être en retard. »
Là, je dis à mon régisseur...
Pourquoi il décrit ça à toi?
« Est-ce que tu sais que j'aurais fait « block this number »? »
Ben non, Chris! Moi, je veux le savoir, Mike!
Parce que là, je dis à mon richesseur, « Ah,
si, d'après moi, il y a un problème. Là, c'est-tu de parking? Il y avait un gars tout
seul. Il avait l'air d'avoir un secondaire-deux. Il mouillait, il neigeait. Il n'y a rien.
Ça me fait tellement chier du monde qui arrive dans la salle. Pendant que je suis sur scène,
je veux tuer. Fait que là...
Mets une première partie.
Il n'est pas du tout rigide.
Pourquoi tu ne mets pas une première partie?
Non, je n'ai pas de première partie. Let's go. 95 minutes, on va aller sur notre camp.
Mais, mais, mais, mais...
T'aimes ça, faire ça.
J'ai des enfants qui m'attendent.
Non, mais non, non, mais pas vrai.
Là, là, je réversis.
Il fait comme...
Non, non, non, ça va être correct, ça va être correct.
J'arrive sur scène.
Il manque 50 personnes.
Ça a pris 15 minutes que ça faisait juste marcher dans ma face
puis jaser, puis excusez.
J'étais vraiment triste.
Moi, c'est le genre d'affaire, c'est un exemple pour dire,
quand, mettons, je prévois quelque chose,
puis ça arrive, je fais comme tabarnak, je le savais.
J'essaie de toujours, de temps en temps, jouer ma vie comme...
Mais t'essaies de contrôler les choses.
Qu'est-ce que les autres vont faire?
Où ils s'en vont?
Qu'est-ce qu'ils vont me dire?
Puis de l'autre, play.
Tu sais, c'est...
Mais c'est intense.
Ben non, mais... Ta vie est une partie d'é intense. Ta vie est une partie d'échec.
Oui, une partie d'échec.
La vie, c'est une partie d'échec.
Sinon, tu fais quoi?
Tu te fais mettre en échec.
Sinon, tu es le pion.
Si tu ne veux pas être le pion,
il faut que tu joues.
C'est motivateur, soudainement.
Oui, je ne suis pas le pion. Tu es devenu ton gérant. C'est devenuateur, soudainement. C'est abarnant. Oui, je ne suis pas un pion.
C'est devenu ton gérant.
C'est devenu un talk de droite.
Oui, tellement.
C'est décroche.
On voit que c'est de droite.
Ça n'a pas rapport.
C'est pas de droite.
Non, non.
Mais moi, je suis un gars de droite, anyway.
Mais non.
Good for you.
Non, mais c'est juste ça.
C'est le principe.
Tu sais, Kim, elle me mettait en hostie des fois quand on écrivait.
Ah oui.
Parce qu'entre le potentiel qu'elle a, est-ce qu'elle fait et va faire?
Des fois, il y a un décalage de voir quelqu'un que…
Tu sais, moi, je suis producteur, ça fait que je travaille avec des Kim,
des Julien Lacroix, des Midi, des Phil Roy, tu sais je fais alt pis des
mettre des affaires dans même, fait que je travaille avec plein de jeunes pis des fois
t'envoies pis de voir un jeune qui, il optimise pas son talent parce que il est pas sérieux,
il s'en calisse, il est prétentieux, ça me fait chier, ça m'énerve pis je fais
comme calisse, t'as tellement de! » T'aurais tellement de choix,
t'aurais tellement de possibilités
que tu vas faire « fuck all »
parce que tu le prends pas toi-même.
Juste, assis-toi trois heures,
Kim, assis-toi trois heures
dans ta journée. Pas quatorze heures,
trois petites heures.
De dix heures à treize heures,
écris, après ça, on va prendre notre marche.
Tu sais, juste une certaine rigueur
et une structure, c'est ça qui, des fois, moi,
qui m'enrage de ne pas voir
des gens qui l'ont.
Non, non, non, non!
Mais c'est pour ça que tu as du succès,
par exemple.
Moi, j'ai vu...
Je l'ai dit tantôt, il y a plein de monde qui ont plus de talent,
mais la discipline et être à son affaire,
des fois, c'est plus important que le talent.
Moi, je l'ai vu, tu sais, dans les dernières années,
partout où je suis allé,
mettons, tu sais,
quand j'arrive, mettons, dans le Nouvelle-Place,
je parle aux humoristes locaux,
puis je vois que la différence entre
quelqu'un qui a du succès et quelqu'un qui n'en a pas,
c'est tout le temps le travail.
C'est vrai dans notre métier, c'est vrai dans le métier
de tout le monde, tout le monde dans le métier de tout le monde.
Tout le monde, tout le monde, tout le monde.
Quelqu'un qui ne travaille pas, qui ne travaille pas fort,
qui n'est pas concentré.
Oui, je travaille. Ferme ta fenêtre Facebook.
Si tu travailles pour vrai, c'est ça que ça donne.
C'est-tu toi, la fenêtre Facebook?
Probablement.
Oui. Non, mais en même temps.
Non, mais à un moment donné...
Je comprends ce que tu dis.
Moi aussi, des fois, je vois des gens qui ont du potentiel
Ou des gens qui réussissent beaucoup
Mais qui n'ont pas des belles qualités humaines
Comme le contraire aussi
Mais pas toi, je te trouve super
Tu es mon meilleur ami
Non, non, c'est vrai que c'est mon meilleur ami
Mais il y a une espèce de
Quand tu regardes les gens, des fois
Il y a une espèce de
C'est deux affaires complètement différentes.
Que tu sois travaillant ou pas, tu peux être une merde dans la vie.
Ah oui, oui, absolument.
Mais tu sais, je trouve ça beau que tu vois le potentiel de tout le monde.
Tu fais « Ok, je viens à la croix, il pourrait faire ça, il pourrait faire ça, il pourrait faire ça. »
Je sais que tu fais ça avec Mike, je sais que tu fais ça avec moi.
L'espèce de « Ok, Kim, tu pourrais aussi faire de la scène en même temps qu'écrit les Simons. »
Puis là, tu pourrais faire ça, faire ça, faire ça, faire ça.
Puis toi, tu devrais arrêter de te saboter,
puis tac, tac, tac. » Je trouve ça super.
Je trouve que... Mais Christy, ton cerveau
travaille fort. – Ça arrive-tu des fois, par exemple, que tu t'es
trompée, puis t'as réalisé que
« Oh Christ, non, non. Lui,
il avait de l'air hot, parce que
tout avait de l'air improvisé, puis là, il s'est
pris en main, puis « Oh Christ, ça marche pas. »
– Ben oui, ben oui, oui, oui.
– Ça arrive, ça arrive.
Ça arrive qu'il y ait des gens...
Tu t'excuses-tu après?
Regarde, YOLO.
YOLO.
YOLO.
Ah oui.
Non, mais tu maximises.
Il y a des gens qui ont quelque chose de fun,
puis là, tu fais comme, OK, il y avait deux moves.
Maintenant que je connais ces deux moves,
il n'y a pas autre chose. »
Mais tu sais, c'est ça aussi.
Tu les mets dans des contextes
où ils peuvent maximiser leur affaire.
Maximiser.
Non, mais je fais ça des parallèles avec le sport
parce que je trouve que dans la vie, il y a bien des affaires
qui sont comme le sport.
Tu as besoin de plein de gens pour faire plein de choses.
Ce n'est pas tout le monde
qui peut être ton premier centre
sur ton power play.
Mais dans une équipe,
t'as besoin d'un gars
sur la troisième ligne.
T'as besoin d'une mascotte.
T'as besoin d'une mascotte.
Non, mais c'est vrai ça.
T'es le monsieur
qui vend des pinottes,
t'as-tu dit?
Il est important.
C'est important.
C'est important.
Non, mais Christ,
quand t'as le goût
de manger des pinottes,
t'as-tu dit,
c'est pas Carey Price qui va te les amener.
Mais là, toi, vu que...
C'est ça, ton cerveau a l'air de jamais arrêter.
Comment tu fais dormir la nuit?
Je dors. Je suis brûlé.
T'es fatigué?
Non, non, mais je dors bien. Je dors très, très bien. Je dors, je brûle les mains. Tu es fatigué? Non, non, mais je dors bien.
Je dors très, très bien.
Je dors bien, mais tu sais,
pour vrai, je suis vraiment très fatigué.
Je dors, puis avec trois enfants,
je dors en assis.
Non, c'est pas...
Non, mais tu as une belle discipline.
As-tu toujours été comme ça, même à genre 16 ans?
Ben, je sais pas.
Non, pas tant, mais...
Tu disais, il est 11h, je vais me coucher.
Maxime, il aiser mon potentiel.
Maximiser mon potentiel.
C'est épouvantable cette personnification.
Maximiser mon potentiel.
Je t'imagine à 15 ans
avec toi,
de maximiser mon potentiel.
Non.
T'es comme un gendre de...
Non, j'ai pas été comme ça,
mais écoute,
c'est la lumière rouge à l'oeil.
Ça te vient de où, ça?
Parce qu'on est en thérapie en ce moment.
C'est ton père, ta mère.
C'est qui qui t'a scrappé?
Mais non!
C'est de l'amour.
Non, non, j'admire ça beaucoup.
Moi, dans le fond,
à un moment donné,
les gens me disaient, pourquoi tu fais tout ça?
Pourquoi tu en fais tant?
Je te le demande, je pense, à tous les jours.
Oui, tu me le demandes souvent.
Ma réponse à ça, c'est juste que
je ne sais pas, je suis arrivé au point
un peu dans ma vie, j'ai 43 ans,
puis je suis trop...
Je touche du bois, j'ai une belle vie,
puis j'ai des enfants en santé,
puis je fais beaucoup de choses que j' bois. J'ai une belle vie. J'ai des enfants en santé.
Je fais beaucoup de choses que j'aime.
À partir de ce moment-là, je veux juste laisser en arrière de moi quelque chose
de la création.
Je veux créer des affaires.
Il n'y a rien que j'aime plus de se dire
« OK, il y a ces deux bâtons-là.
Qu'est-ce qu'on peut faire avec? »
Devoir une idée.
Quelqu'un qui arrive dans le bureau et qui te pitche une idée,
pis tu sais, c'est comme,
tu sais, Vrac arrive, fait comme, on veut une émission
à sketch, pis ils font pitcher
quatre producteurs pour une émission à sketch,
pis là, moi, je les écoute, pis à un moment donné, je fais comme,
« Hey, c'est vous quoi? Moi, je pense que vous allez tous
vous péter la gueule, parce que vous voulez
25 shows par année, on n'aura pas
les auteurs pour le faire, parce que les bons
auteurs sont tout le temps pris.
Ils ont leur propre projet.
Il y a une astuce de raison pour laquelle il reste à la tablette.
À un moment donné, je pense qu'on devrait prendre Soda, qui est en France, l'adapter,
prendre des bons auteurs qui n'auront pas écrit 20, 25 shows.
Ils vont en écrire 8, 10.
Mais les 12 autres, ça va être soda en France.
C'est devenu Med, puis c'est comme ça.
Ça, ça me fait comme...
Je joue pas dans Med, je l'écris pas Med,
mais je suis content parce que...
Ça part toujours d'un meeting où on se dit,
OK, qu'est-ce qu'on fait?
Oui, oui, ça, je comprends.
On peut-tu réussir cette shot-là?
Je pense que je peux réussir ma shot.
Comment tu gères quand ça ne marche pas?
Quand ça ne marche pas,
plus jeune, je le gère plutôt mal.
Mais en vieillissant, ça arrive.
Il y a des bonnes shots.
Au baseball, un gars qui frappe 300,
il s'en va au temple de la renommée.
Il a frappé 3 sur 10.
Dans notre métier, si on frappe pour 8 sur 10,
je trouve qu'on a une crise de bonne moyenne.
Des fois, la création, ça veut dire que tu vas passer
dans la mythe. T'essayais de quoi
si c'était pas bon.
Il y a une affaire aussi qui m'impressionne
avec toute ta blonde, c'est votre
fondation. J'ai trouvé
ça très cool.
D'habitude, j'ai l'impression que les gens
qui partent d'une fondation, c'est tout le temps
genre une maladie qu'eux ont
ou quelqu'un dans leur famille ont
tandis que vous autres j'ai vraiment senti
que vous avez fait ça, ça prend ça
pis je sais pas s'il y a
des autistes dans ta famille
non pas du tout, pas du tout
toi ce qui te touche là-dedans
il y a des humoristes qui sont venus sur cette scène ici
pour trouver que c'était risible
ah ouais c'est vrai?
Oui.
Tu m'en diras après,
puis moi, je vais l'écrire sur Twitter.
Non, mais astuce, c'est pas cool, ça.
Pour de vrai, moi, ça me touchait
de voir...
Je vais pas dire, ma soeur a la paralysie cérébrale.
Elle est en fauteuil roulant.
Elle devait être en tabarnak.
Elle devait faire qu'on lisse!
J'ai eu un meeting avec.
Écoute.
Explique-moi ça. Moi, je suis en fauteuil roulant.
C'est qu'on veut signer Louis T.
Fait que...
Fait que, t'as vu?
On héberge Louis T. Dans la Fondation de l'imagination.
J'avais une image.
Non, mais en fait, c'est juste que tout ce qui a rapport au TSA, l'autisme,
puis les personnes autistes de plus de 21 ans,
nous autres, c'est...
En fait, c'est à cause de Guylaine Gué.
Parce que nous, on cherchait une cause.
Puis on se disait, OK, c'est sûr que notre notoriété est quand même assez grande au Québec.
Comment on peut se mettre au profit d'une fondation ou d'une équipe ou d'une cause qui est comme dans un trou?
C'est sûr que les personnes handicapées, la paralysie cérébrale, c'est pas drôle.
J'ai vécu avec ma soeur.
Mais ça reste une cause qui, depuis des années, a une certaine structure et ont du financement de l'État.
Puis c'est la même chose, la sour de Véro est atteinte du diabète.
Le diabète, c'est un peu la même chose aussi.
Ils font des caravanes de financement qui vont chercher 5, 6, 700 000 $.
Et là, quand Véro… Je me disais non, c'est pas ça nous autres.
Il faut qu'on soit plus vraiment dans des besoins criants tout de suite.
Et quand Véro a lu le livre de Guylaine Gay, où elle expliquait
qu'elle a deux fils autistes, elle se disait « Ben, c'est correct là, c'est ça ma vie,
mais quand ils vont être adultes, je ne serai plus là, s'il faut que je tombe malade
ou que je meure, moi ou mon conjoint, qu'est-ce qui va arriver de mes gars? » Puis là, je
lisais ça, puis je capotais, je me disais, c'est vrai. Et plus tard, dans le livre, elle disait, je lançais comme une bouteille à la mer
en me disant qu'un jour, peut-être quelqu'un va recevoir ce message-là. Puis c'est Véro
qui l'a lu. Puis un soir, on était dans notre lit, elle lisait le livre, puis elle
m'a dit, je l'ai. Puis elle m'a fait lire la citation de Guylaine, puis je dis,
oui, OK, c'est ça. Puis j'ai fait des recherches, je me disais, c'est pas, c'est
le cahion, il doit y avoir des maisons
pour des soins de longue durée pour les autistes. »
Il n'y en a pas. Il n'y en avait pas.
C'est comme ça qu'on est arrivé là-dedans. Il n'y en a pas dans notre famille.
Combler un vide.
Il y avait un vide, et c'est quelque chose
qui, pour une raison que je ne connais pas,
la raison scientifique,
il y a de plus en plus de personnes autistes.
Est-ce qu'on les diagnostique plus ou il y en a vraiment plus? Je ne le sais pas.
Mais une chose est sûre, c'est qu'il y a un besoin
criant. On va être là
pour une longue période de temps.
C'est ça qui est weird. Il y a-tu du monde des fois
qui répondent s'il y en a vraiment plus?
Non, il y en a vraiment plus. Je passe beaucoup de temps
sur Wikipédia. Il y en a vraiment
plus pour vrai qu'avant.
Dans le temps du film Rain Man,
moi, avant Rain Man, je n'avais jamais entendu le terme autiste.
Puis je me rappelle,
les premières années d'Internet,
j'avais vu Rain Man,
j'avais googlé l'autiste,
puis c'était genre une personne sur 14 000.
Puis là, c'est une personne sur 144.
Mais c'est-tu qui sont plus tight?
Non, non, il y en a vraiment plus.
Bien, pour vrai, j'ai lu là-dessus. Il y en a plus, mais c'est sûr que la sont plus têtes? Non, non, il y en a vraiment plus. Pour vrai, j'ai lu là-dessus.
Il y en a plus, mais c'est sûr que la recherche n'est pas la même.
Je suis convaincu que quand on était jeunes...
À lui, c'était un weird.
Il était weird.
Il n'est pas bon à l'école.
Il est tout le temps dans la lune.
C'était un peu ça, mais c'est juste qu'on ne savait pas trop.
Il est tout le temps dans la lune.
Il est dans la lune.
Il mettait dans des classes de soutien,
mais c'était de l'autisme
non diagnostiqué.
Mais n'empêche que,
apparemment, je ne sais pas si c'est à cause de l'alimentation
ou quoi que ce soit, il y a plus de cas
d'autisme.
Là, la lumière, Yann,
ça fait combien de temps qu'on est là?
Ça fait un heure et dix.
Un heure et dix. Parfait. Ça. Ah, je suis venu. Parfait.
Ça m'a stressé vu qu'elle flashait.
Oui, c'est trop vite.
OK, excuse.
Je pensais que je commençais à être autiste.
OK.
Tu préfères des numéros là-dessus.
Je vais avoir une chambre.
On a une chambre pour toi.
Pas de fenêtre aussi.
Ça tue.
Moi, j'ai remarqué, j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de fans
Asperger
qui viennent me voir en show.
Vous autres, quand vous avez parti de la fondation,
est-ce que
vous êtes devenus plus populaires
chez les Asperger pis les autistes?
Question weird, non, mais...
C'est bizarre, cette question-là.
Non, non, je pense pas.
On est devenus peut-être... En fait, c'est les parents.
Parce que nous autres, il y a deux piastres
de nos billets qui sont remis à la fondation.
Fait que c'est sûr qu'il y a
des parents qui viennent et ils restent toujours
après le spectacle pour nous expliquer.
Ça, pour vrai, ça me bouleverse.
Puis c'est pas rien de moins que bouleverse.
Parce que, tu sais, nous autres,
on embarque là-dedans pour une longue période
puis on va amasser des millions.
Au mois de mai, on va annoncer notre campagne de financement
sur les cinq prochaines années. Mais quand même,
on ne pourra pas avoir 2000 chambres.
Puis, les parents
viennent puis ils sont comme, comment on fait?
Puis comment? J'aimerais vraiment que mon enfant
soit là. Puis, il va falloir...
Ah, c'est que ça doit être lourd, ça!
Il va falloir dire non. Puis, il y a des gens qu'on connaît
puis des gens qui viennent nous voir, qui sont là à notre face.
Comment on fait?
C'est tellement heartbreaking.
Ils t'expliquent leur vie,
leur quotidien.
Ils pleurent.
Tu pleures avec eux autres.
C'est vraiment tough.
Il n'y a pas de joke au bout.
Non, ce n'est pas obligé.
Ce n'est pas tout le temps drôle.
Mais c'est ça. La raison...'est pas tout le temps drôle. Mais c'est ça, la raison...
Là, je vais en faire une joke.
La raison pourquoi je t'avais demandé...
Il y a quelqu'un qui a essayé de mettre de la pression.
Il part, il y a une joke qui s'en vient
et elle est super bonne.
Mais la raison pourquoi je t'avais demandé
si t'avais plus d'autistes, c'est qu'eux autres arrivent à l'heure.
Fait que tu serais correct.
Ça te ferait pas chier.
Les autistes sont comme
grisant qu'il est en superguerre.
Je suis vraiment focus sur l'heure.
Ça va bien?
Pleine forme.
Y'a-tu de quoi tu veux savoir à propos de moi,
à propos de Louis?
T'as un peu?
Mike, Mike.
Quand est-ce que tu sors ton prochain show?
Prochain show au Québec, ça va être janvier 2019.
Mais voyons!
Longtemps, 19.
Oui, 19.
Janvier 19.
Oui, on veut faire...
Moi, je suis un fan d'être dans la même place longtemps.
Fait qu'on va faire, genre, cinq mois au Club Soda.
Ça va être ça, le plan.
Cinq mois au Club Soda.
Puis genre,
un autre mois et demi à Québec, un jour de même.
Oui, on va faire
à peu près un mois
à Québec, puis après, une tournée
d'un an. Moi, j'ai le goût, là,
de faire des tournées rapides.
Fait que Ça va être...
Puis je vais aller une fois à Drummondville.
Je vais...
Puis peut-être que je vais être là trois soirs,
mais moi, je suis tanné à ce titre de retourner pour...
Moi, dernière tournée,
mettons que Sherbrooke, je suis allé 22 fois.
Puis le 22e soir, ils ont fait...
« Ça n'a pas vendu. Peux-tu le plugger sur Facebook? »
Je suis comme tabarnak. Tu aurais pu juste m'in dit ce soir, ils ont fait « ça n'a pas vendu, peux-tu le plugger sur Facebook? » Je suis comme « tabarnak! »
Tu aurais pu juste m'inviter 21 fois,
puis j'aurais été heureux,
puis je ne me sentirais pas comme une marde qui ne vend pas.
Je ne veux pas vivre ça.
De toute façon, je pense qu'on s'en va là.
Gagal-Louis-José rentre à l'Olympia
pour une longue période lui aussi.
Il va voyager moins.
Il va faire des résidences.
Oui, des résidences.
Les tournées vont être moins longues. Je pense que c. Il va faire des résidences. Oui, des résidences. Oui, ça va en pire.
Les tournées vont être moins longues.
Je pense que c'est vraiment fini des tournées de 3-4 ans,
à quelques exceptions.
À moins que des fois, il y en a qui vont chercher des chiffres,
ils courent après un chiffre X.
Mais tu sais, la fin, je disais que j'avais parlé à Louis C.K.
Tu sais, il y a juste Kevin Hart qui vend comme les Québécois ont vend.
Mais il est rempli des stades.
Ou Amy Schumer.
Elle vend comme les Québécois vendent.
Mais il n'y a rien de pire que de voir un humoriste dans un stade.
Moi, Bill Burr, c'est mon préféré.
Je l'ai vu au Madison Square Garden.
Je restais le même tout le long.
Je n'ai pas ri une fois.
Tu es tellement loin.
Ce n'est pas de l'humour.
Tu regardes un écran,'es assis dans le fond
c'est comme au hockey
c'est anti-comédie
mettons un centre belle
c'est juste pour l'ego
c'est l'horreur
le stand-up il faut que le plafond
il faut que t'entendes des rires
c'est mieux un plafond bas
petite salle
c'est pas obligé d'être si petit que ça
mais un centre belle C'est mieux un plafond bas, petite salle, c'est pas obligé d'être si petit que ça,
mais un centre-belle.
Vous l'avez pas fait, toujours,
le centre-belle?
Non, ils nous l'ont offert, ça me tente pas.
J'ai appelé François Avar,
avec qui je travaille souvent,
il l'a fait avec Martin, avec Louis-José,
il me l'a pas vendu.
Il a juste confirmé ce que je pensais. Comme tu dis, c'est fait pour l'a pas vendu là, oh là là! Mais il a juste confirmé ce que je pensais.
Comme tu dis, c'est fait pour l'ego, on a fait le sandbell,
et généralement tu donnes la moitié de tes billets.
Mais ça coûte 100 000!
Comment est-ce que ça plaît le gars qui remplissait des étages
pis qui fait plus rien parce que lui c'est... Ah! Dane Cook!
Dane Cook, oui.
Oui mais lui il faisait des gros shows avec une espèce de scène centrale.
Oui.
Puis là, on le voit. Tu vois?
Non, mais...
Ça fait pas le sens.
Non, c'est pas intéressant.
Nous autres, on a fait Wilfrid Pelletier.
Déjà, c'est 3000.
Oui.
On l'a fait deux soirs, puis ça a bien été, mais c'était vraiment le top.
Je ferais pas plus gros que ça.
Moi, j'ai l'impression que la seule grosse salle qui est meilleure qu'une petite salle,
c'est Albert Rousseau à Québec.
Ça, là-bas, quand ça marche,
tu fais, OK, je comprends que
c'est plus le fun ici qu'une petite salle,
mais...
Le Grand Théâtre de Québec, quand ça marche,
c'est un petit peu le fun.
OK.
C'est 1800 personnes.
C'est un peu le même feeling.
Ce sont des belles salles,
mais le Centre Bell ou la Place Laval, si tu fais ça pour donner une shot, c'est un peu le même feeling. Ce sont des belles salles, mais le Centre Bell ou la Place Laval,
si tu fais ça pour donner une shot,
c'est pour ton CV.
Place Laval?
C'était-tu là que les Chiefs jouaient?
Non, ça, c'est un colisier.
La Place Laval, c'est ce qui va ouvrir en septembre.
OK.
À côté du métro de Laval.
Ça va être une salle de quoi?
C'est un aréna de 10 000 places.
Il va y avoir des shows d'humour,
il va y avoir des shows en général,
mais des 6, 7, 8 000 places.
Un aréna de 10 000 à Laval, pourquoi?
L'équipe de l'équipe américaine n'a pas de hockey.
Bienvenue aux amateurs de sport.
Ça va être les Rockets de Laval,
le club école des Canadiens qui va être là.
OK.
Ça va, ça va.
C'est plate.
Les Rockettes de Laval, c'est un bon nom.
Ben oui, j'aime ça.
Oui, oui, les Rockettes de Laval.
Moi, je suis zéro au sport.
Moi aussi. Mais lui, il a des analogies tout le temps.
C'est quoi, c'est tout le temps, Wayne Gretzky,
you don't play the... Wayne Gretzky?
Un bon joueur,
c'est une bonne personne. Tu ne joues pas au WLH, on dirait que c'est ce qu'il va être. Oui, mais oui. un bon joueur ici ça serait le fun
tu joues pas
où est la rondelle
tu joues ce qu'elle va être
ouais mais ouais
c'est ça
c'est pas très bon
c'est ça sa phrase
non mais non
c'est pas ça
c'est un bon joueur
ça veut dire
quand t'es sur scène
la rondelle est
mais le meilleur joueur
c'est ça
c'est meilleur en anglais
ça veut dire
quand tu fais du stand-up
faut que tu suives
le follow spot
tu fais
il va aller là
il y en a une autre affaire aussi là je l'ai pas connu c'est ça c'est quoi l'autre Ça veut dire que quand tu fais du stand-up, il faut que tu suives le follow spot. Il va aller là.
Il y en a une autre affaire aussi.
Je ne l'ai pas connu.
C'est quoi l'autre affaire?
Ton show de télé est fini?
Comment tu as trouvé ça?
J'ai aimé ça.
On a eu le double de « Qu'est-ce qu'eux autres espéraient en rating? »
On l'a doublé.
Mon Dieu, c'est le contraire de votre beau programme.
C'est quoi? J'ai dit que c'est le contraire de votre beau programme c'est quoi?
j'ai dit c'est le contraire
de votre beau programme
non mais
c'est parce que
il y a eu un rire
d'un gars
qui s'est posé
il n'y a pas de référence
les gens l'écoutaient
c'est une très bonne joke
mais il n'y a pas de référence
ok parfait
mais non
c'est que
moi j'ai pas été chanceux
dans les dernières années
parce que
vu que je travaille
dans des petits postes
un peu
bric à brac quebrac, que la
personne qui m'engage,
c'est, à chaque fois, c'est tout le temps le même
meeting que j'ai. Je fais, j'ai pas goût de faire de télé.
Tabarnak, on veut travailler avec toi.
Tant pas, tabarnak, on va tout faire.
OK, je vais le faire. Le lendemain,
il était cool, Alain. Oui, il travaille plus ici.
Puis là, je suis comme, OK.
Fait que là,
eux autres, on avait, le show le plus écouté à TéléTune, c'est comme, je suis comme... OK. Fait que là, eux autres, on avait...
Le show le plus écouté à Télé-Tune,
c'est comme...
Je pense que c'était les Simpsons avec...
Family Guy, mettons.
C'est abarnant qu'on a des connaisseurs
dans la salle.
Pis on doublait ce qu'eux autres avaient.
Pis on...
Mais...
Mais c'était pas des bons ratings.
Comparé, mettons, à Radio-Can,
c'était pathétique.
Mais il y avait des soirs
qu'on pétait le 100 000,
qui est quand même hallucinant.
Je savais même pas que 100 000 personnes
avaient Télé-Tour.
C'était la musique plus ou Télé-Tour?
Non, c'était Télé-Tour.
Notre show, c'était un show
qu'on visait des stoners.
C'est un bon pitch, ça.
C'est là que tu reploques ton commanditaire.
Non, oui, c'est ça.
CRC-Québec.com.
Mais quand je les ai rencontrés,
j'ai fait, ça me tente pas de faire ça.
Puis ils ont dit, regarde, tu peux faire ce que tu veux.
Puis ça me tentait pas.
Puis ils ont dit, regarde,
notre public cible, c'est des stoners.
On veut des gars dans la trentaine.
Ils t'ont dit ça de moi?
Des gars dans la trentaine, des fumeux de potes, qu'ils trippent sur un centre-feur. Qui ont faim, qui mangent. c'est des stoner on veut des gosses en train de faire des trottinettes des
fumées de potes que il tripe sur sa part qui mange et à la bbf est ce que tu veux
puis il y avait fait que le logis fait ok je vais embarquer mais malheureusement
le gars qui m'a vendu ça a perdu sa job parce qu'il avait des idées de même. C'est ça. Fait que là...
C'est un gars de Toronto qui a pris sa job.
C'est ça.
Qu'est-ce qui était le fun, par exemple,
c'est que la semaine
que le show s'est fait
canceller, j'ai gagné meilleur humoriste
canadien de l'année à Toronto.
Je voyais ça comme un fuck you à eux autres,
mais ils ne savent même pas ça.
Ils ne savent même pas.
Mais j'ai aimé ça. Mais qu'est-ce qui est weird?
C'est qu'on a des claps
mauvaises.
Vous êtes... Pratiquez-vous, tabarnak.
C'est blé.
J'ai demandé en dehors des zones.
Il y a trois, quatre claps,
mais ça veut dire qu'il y a comme 100 personnes
qui font comme... Non, ça ne m'étonne pas.
Non, ça, c'est vraiment de la merde.
C'est là que je viens de découvrir l'importance d'un animateur de foule.
Parce que là vous êtes juste c'est n'importe quoi.
Avec des cartons.
Vous êtes pas tight.
Mais non c'est ça, moi j'ai découvert qu'est-ce qui est weird,
le dernier show j'ai découvert que j'étais pas obligé de crier.
C'est weird, j'ai fait 40 shows mais je l'animais comme si j'ai découvert que je n'étais pas obligé de crier. C'est weird. Je sais que j'ai fait 40 shows, mais je l'animais comme si j'étais en show.
Puis j'avais comme oublié.
Ah oui, il y a du monde de la TV qui écoute.
Mais j'aimais ça.
Non, tu retournerais-tu la TV?
Toi, tu as animé la première saison de En route vers mon premier gala.
Oui, j'avais animé ça parce que je trouvais que c'était important
qu'un animateur de gala anime pour donner une crédibilité au show.
Parce qu'il ne faut pas oublier que c'était à Vox.
À l'époque, ça s'appelait Vox.
À l'époque, les seules personnes qui travaillaient à Vox,
c'était du monde que leur carrière était finie.
Ça n'avait aucun impact.
Puis moi, j'avais une carrière popée.
Je me suis dit, je vais aller à Vox.
Mais tu savais que ça se fait.
Je savais que j'étais à deux ans d vais aller à Vox. Mais tu savais que ça se fait? Je savais que j'étais à
deux ans d'être à Vox. Il se sabotait.
Il se sabote. Je voulais
checker mon futur bureau.
Checker et tester la
cafétéria, tu sais.
Non, fait que j'avais animé, pis après,
à la fin de l'année, là,
ils m'ont demandé de réanimer, pis j'ai dit
non, vu que là, le show marchait.
Pis Anaïs Favron est mille fois meilleure que moi pour animer ça.
Moi, là, esti, presque je l'ai aimé.
Moi, mon défaut, c'est que moi, je suis un esti naïf.
Fait que moi, dans ma tête, ça n'allait pas être un American Idol.
Puis là, tu sais, c'est la première année, tout le monde était nerveux, débarquait de scène,
puis je faisais, « Hey, c'était super bon,
mais j'écoutais même pas, j'entendais juste les rires. »
Mais, tu sais, je faisais, « Hey, ça a bien été.
Ah, ouais, tu penses? Ah, ça a super bien été.
Ils vont adorer ça. Ouais, je pense qu'ils vont me ramasser.
Ben non, ils te ramasseraient pas. »
Fait que là, je boostais le monde.
Là, il arrivait, puis là, t'avais Jean-Bruno Landry
qui faisait, « T'es une merde. »
Puis là, moi, je le regardais à la TV
et je me disais que je suis juste
le gars qui fait croire
que ça va bien aller.
Parce que tu le sais quand ça ne va pas bien.
Le monde me disait que ça n'a pas bien été.
Je me disais que ça a bien été en tabarnak.
Là, je me disais
que je m'haïssais.
Je suis content de l'avoir fait.
Mais t'en ferais-tu de la télé?
J'en ferais de la télé.
Veux-tu jouer dans Simone?
J'aurais dans Simone.
C'est assez drôle.
Oui, oui, j'aurais dans Simone.
Le gars tout nu, il était tout nu.
On ne sait pas pourquoi.
Juste passer en arrière de même.
Je ne ferais pas ça.
Tu deviens notre Gilles Guindon des Simones. Oui, Gilles Guindon. Mais t-ce que je ne ferais pas ça? Non, comédien.
Le Gilles Guindon des Simons.
Oui, Gilles Guindon.
Mais étais-tu déjà...
Le Gilles Guindon des Simons.
Non, mais on t'a déjà offert un rôle.
On t'a déjà dit...
J'en ai parlé dans le dernier podcast,
mais on m'avait offert Marc Arcan
dans la série Noir.
On va chier.
Oui.
Mais il t'a dit non!
Tu te sabotes, Mike!
Non, non, non, non!
Non, non, non!
Zéro, zéro, zéro, zéro! J'aurais... Mais c'était même pas une Tu te sabotes, Mike! Non, non, non, non! 0, 0, 0, 0.
Mais c'était même pas un off,
genre, voici le contrat,
on veut te rencontrer pour un personnage.
Mais, pis quand j'ai vu
la série, j'ai fait,
asti que j'aurais été nul à chier.
Lénine Jocou? Asti qu'il est bon.
Il est tellement...
Le Marc Arcand, là, tu le vois,
c'est meilleur que Joe Pesci
dans Goodfellas.
Il est intense.
Moi, j'aurais été slack et pathétique.
J'aurais, après deux épisodes,
j'aurais fait...
Quand je fais des shows, je peux partir plus vite.
Oui, puis ça commence à 5h le matin.
C'est ça.
Il aurait fallu que tu t'entraînes
pendant des mous.
Je suis bon en non-checo. Le pi, que j'aurais été une marde. Puis, il aurait fallu que tu t'entraînes pendant des cinémas. Oui, mais je suis bon en non-checo.
Le pire, quand j'étais petit,
j'avais un non-checo.
Je l'avais fabriqué un,
puis je le pratiquais chez nous.
Il y avait des non-checo.
Asti.
J'étais bon quand j'étais petit,
le non-checo.
On est rendu là.
On a fait le tour, je pense.
Quand on parle de non-checo,
là, on va aller...
Ça fait combien de temps, Yann?
Il y a des questions du public, mais ça...
Un heure et vingt.
Un heure et vingt.
Fait qu'on va aller aux questions.
Mais là, ça prend...
Il va juste avoir trois questions.
Puis ça prend des bonnes questions.
Pas des hosties de questions de colons.
Trois questions.
Pourquoi tu peux mettre ces précautions-là?
T'en as-tu pas mal, des questions de colons?
Non, non, non.
C'est juste que je remets de la pression.
Parce qu'avant, je donnais pas une limite de questions.
Puis là, moi, je voulais
closer sur une clape, puis je mettais
ma pression sur moi, sur mes épaules.
Puis là, je fais criche pas payée
pour cette show-là. Fait qu'on met la pression
sur eux autres, t'as-tu dit.
Aujourd'hui, c'était le face-à-face des célébrités.
Oui.
Tu plantais Patrice, puis y'a-tu des gars
qui sont différents sur le banc, puis que'a-tu des gars qui sont… Oui, y'a un seconde de hockey.
Oui, c'est ça.
…sont différents sur le banc, puis que tu prends une brosse avec eux autres après?
Non, oui, oui. J'ai pas beaucoup joué parce que j'ai une fracture de l'épaule droite.
Comment tu t'es cassé l'épaule?
Il y a un mois, je jouais à un match de hockey pour le camp, puis j'ai planté à pleine face, puis mes bras sont comme…
Non, non, mais ça fait comme trois fois…
…allongés, puis mon épaule est sortie, puis ça a fracturé à pleine face puis mes bras sont comme allongés puis mon épaule
est sortie puis ça a fracturé l'humérus. Donc non, non, mais on a perdu 6-5, mais c'est
vraiment cool par exemple de jouer cette game-là au Centre Bell.
Au Centre Bell, oui.
Oui, il y a comme 15 000 personnes puis on ramasse comme 150 000 pour la Fondation du
Canadien pour l'enfance. Puis c'est très, très, très, très bien le fun. Mais Patrice
Bélanger, c'est le plus cave, mais il est vraiment cave, non, il est vraiment intense, C'est très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très, très,
très,
très,
très,
très,
très,
très,
très,
très,
très, très,
très,
très, très,
très, le plus gigantesque de l'histoire. J'ai dit... Jean-Thomas Jobin m'a dit... Il a dit...
À un moment donné,
il me disait,
il y a un asticropénis.
Puis là, j'ai fait,
ah oui, puis il a fait,
va essayer de le prendre en photo.
Puis...
Puis j'ai fait,
ah, carlisse.
C'est malade.
Fait que j'attends,
Jean-Thomas,
j'attends carlisse.
Peut-être qu'il l'a pris aujourd'hui.
Non, t'as pas la même vestiaire.
Bien, je l'ai vu prendre
des photos de la graine
de Patrice Robitaille,
mais là je me demandais qu'est-ce qu'il faisait, mais là je le sais pourquoi.
Monsieur Baron. Monsieur Baron joue un gros pénis aussi.
Y'a-tu un gros pénis? C'est ça qui est drôle, tu vois toutes les pénis du showbiz.
Oui, tant de pénis.
C'est qui qui est décevant?
Mais je les vois pas en érection, fait que t'sais, y'a toujours une certaine surprise.
Sauf Jean-Thomas!
C'est le seul! Mais je les vois pas en érection, donc il y a toujours une certaine surprise. Sauf Jean-Thomas!
C'est le seul!
Bon, on va aller à la deuxième question.
Oui.
Premièrement, ma question est pour Kim.
Oui.
Ma blonde aime beaucoup ta série.
OK.
Je suis comme CNR.
Ma question est,
tu trouves ça comment la transition entre être une humoriste de stand-up
et faire de l'écriture plus
pour des séries...
Des séries télé?
Un peu comme je disais tantôt, c'est vraiment...
C'était bonne, sa question-là.
C'était très professionnel.
Il était professionnel, pas de malade, pas d'insultes. Puis en fait sentait qu'il y avait une couple de drinks dans le corps.
Puis il a fait... Parce qu'il était exactement comme le...
Est-ce que vous avez bu, monsieur?
Non, non, non.
Pour elle, elle a pris...
Ce question-là, à 7h30,
elle aurait été écoeurante.
Là, elle était un peu sloppée.
Un peu de même.
Mais oui, un peu comme je disais tantôt,
c'est beaucoup...
Quand tu fais du stand-up,
la reconnaissance est très instantanée.
Tu écris le lundi, tu vas jouer le mercredi,
tu le sais, tu réécris,
il y a quelque chose de très libre.
C'est le soir, en plus, je suis une fille de nuit.
Il y a quelque chose de bien gratifiant,
mais en même temps de très répétitif.
Alors qu'écrire de la télé,
c'est beaucoup de solitude,
pas beaucoup de reconnaissance
pendant longtemps, parce que personne ne voit ce que tu fais,
puis tu ne sais même pas si ça va être fait,
tu ne sais même pas si ça va être aimé.
Fait que t'as plus d'égo, t'es dans l'ombre,
t'écris, t'écris, t'écris, mais au moins,
à la fin, il y a quelque chose qui dure plus longtemps
qu'un rire,
qu'un show.
Je ne sais pas où tu es, si tu veux que je te regarde.
Au moins, mon travail est immortalisé.
Il est là, il existe.
Il y a plein de gens qui m'en parlent.
Alors qu'un numéro, tu viens au bordel,
il y a 50, 100 personnes.
Il y a combien de monde?
Ici, c'est juste 100.
100 personnes.
Après ça, tu recommences, tu recommences, tu recommences. Il y a quelque chose d'un, c'est juste 100. Bien, 100. C'est 100 personnes. Après ça, tu recommences,
tu recommences, tu recommences.
Il y a quelque chose
d'un peu éreintant
dans la vie d'humoriste.
J'en ai pas parlé,
mais il y a quelque chose
de très répétitif dans le milieu.
Tu fais les auditions pour les gars.
Après ça, tu recommences.
À l'automne, tu fais TV1.
Sortir de ce rouleau,
ça m'a fait du bien aussi.
Puis d'avoir le travail à long terme,
faire des long shots,
c'est quelque chose
que j'avais jamais fait.
Ça fait du bien.
T'es plus fière de toi
à la fin quand t'as travaillé fort sur quelque chose.
En plus, toi, quand t'as...
Tu sais, vu que là,
tu t'es faite une crédibilité
hallucinante
avec cette série-là. Tu penses pas?
Je le sais pas.
Moi, je reste dans le Myland.
Puis je pense que c'est la place où
personne se félicite.
Je mets de rien.
Moi, ma vie,
je mets.
Moi, ma vie
n'a vraiment pas changé.
Je reste dans
un plateau. Je vais faire l'épicerie.
Personne ne me dit...
Quand je vais à Québec,
quand je vais à Québec, quand je vais à Québec,
au centre d'achat
avec ma mère, il y a bien des filles qui viennent me voir.
Mais sinon,
j'ai recommencé à travailler tout de suite
quand la série était en production.
Tout de suite, je suis retournée dans mon bureau,
dans ma chambre, à écrire.
Il n'y a pas eu de...
Il y a quelque chose de long à réaliser.
Je le réalise quand je suis avec les filles
et qu'on se prend dans nos bras pour un épisode
en disant qu'on l'a fait.
Elles ont travaillé tellement fort.
Est-ce que vous regardez les émissions ensemble?
La première et la dernière.
Toi, mettons, si dans un monde idéal,
une saison, ça durerait combien d'épisodes?
Oh, mon Dieu!
Je ferais des heures.
13 heures. Mais 13? Oui mais je ferais des heures.
13 heures, mais 13?
Oui, mais je fais des 30 minutes. Mon rêve, ce serait 13 heures. Ou peut-être 13-10 heures.
13-10 heures? Tabarnak!
Non, 10-1 heure, 10-60 minutes, je pense. 10-60 minutes, j'aimerais bien ça.
T'écoutes-tu Black Mirror?
Oui, oui, j'ai regardé Black Mirror.
C'est vraiment...
J'ai eu l'astuce
de tourner dans le tête.
Please don't change me.
Puis là, j'étais comme...
Puis là, j'étais comme
pourquoi j'ai une tournée des années 30 dans le tête?
Mais c'est
vraiment un chef-d'oeuvre. Puis là, je regarde ça et je suis comme
Chris, comment? J'aimerais ça, je pense, faire des épisodes. Tu n'as pas le temps d'écouter des séries. Mais c'est vraiment un chef-d'oeuvre. Je regarde ça et je suis comme, « Chris, comment? J'aimerais ça, je pense, faire des épisodes. »
Tu n'as pas le temps d'écouter des séries.
Mais c'est des épisodes fermés
sur la réalité virtuelle.
Et c'est un chef-d'oeuvre.
Je me suis dit, « Ah, c'est bon, des heures. »
Mon Dieu, c'est le fun, les épisodes fermés.
Je pense que j'aimerais ça essayer ça dans un futur...
On dirait, une affaire, par exemple,
que j'ai moins aimée, c'est que c'était produit
par BBC au début.
Après, Netflix a pris le contrôle.
Puis quand Netflix est embarqué, c'est devenu tous des Américains.
Puis j'aimais ça le côté British qu'il y avait au début.
Oui, mais moi, je trouve la saison 1 et la saison 2 vraiment meilleures.
Le dernier, l'épisode final de la saison 2,
vous pouvez juste en écouter un.
Que c'est bon, puis que c'est bien écrit.
Avec le gars de Mad Men.
Oui, puis c'est très...
Ah, mais c'est parce... Ça va tellement dans le futur. Moi, je n'ai pas ça,
ce talent-là, de voir ce qui va arriver
dans 15 ans. Je suis zéro.
On ne peut pas avoir...
C'est une fiction.
Ce n'est pas Nostradamus qui...
Les likes,
l'espèce de truc, rate me,
je pense qu'on s'en va dans peu de temps.
Les trucs dans les yeux, c'est vraiment brillant. Vraiment, je recomm qu'on s'en va là dans peu de temps. Les trucs dans les yeux,
c'est vraiment brillant. Vraiment.
Je recommande à tout le monde.
Très cool. Prochaine question.
Ça, c'est la deuxième.
Là, il reste une question.
Une question. Dernière question.
Beaucoup de pression pour la personne.
J'espère que tu as fait pipi avant de poser
ta question parce que...
Trois fois.
Parle-moi de ça.
Moi, c'est une question pour Louis.
J'ai à gérer des gens bientôt dans le futur.
Tantôt, tu disais...
Qu'est-ce que ça veut dire, ça?
Bientôt dans le futur?
Bientôt là.
Tu disais que tantôt, tu voyais des gens
que tu voyais aller et que tu étais comme call-in.
Si tu continues de même, tu ne réussiras pas.
Est-ce que tu leur dis à ces gens-là
ou tu leur laisses une chance?
Oui!
Chris est venu sur mon podcast
et il me l'a dit à moi.
On ne travaille même pas ensemble.
Je l'invite chez nous.
Je l'invite chez nous
et il fait que ça ne marche pas tes affaires.
Je me sens que ça va bien.
Gagné humoriste de l'année, on s'en calisse.
Ça veut rien dire.
T'es tout de marde.
Ça calisse pas, j'ai pris mon trophée
quand on est demandé aux gens de voter pour toi.
C'est vrai.
C'est vrai, mais merci pour ça.
Oui, non, Je leur dis,
Kim, j'y ai beaucoup dit.
Beaucoup de pep talk.
Des pep talk.
Kim, je l'ai dit sur tous les tons.
En tabarnak.
Gentiment.
Motivateur.
Déprimé.
J'ai tout essayé,
j'ai tout essayé les techniques.
Là, je vaisy rentre dedans.
Ça marche pas trop.
Non.
Là, je vais la motiver,
elle se dit,
ça marche pas tant.
Je vais m'en coller ici.
Je retourne plus
ses e-mails
pis ses téléphones.
Ça marche pas plus.
Mais on s'est trouvé.
Mais t'as fini
par faire ton chemin
pis c'est comme ça.
Mais tu sais,
je l'ai dit tantôt
pis je le pense aussi,
tu pourrais,
tu devrais aller régler de quoi avec la scène,
puis tu pourrais le faire même en même temps que les Simones.
Ça pourrait faire comme une espèce d'œuvre complète.
Tu peux dire une partie de tes choses à la télé,
tu ne peux pas tout dire,
parce que le contact avec le public sur scène est différent.
Tu pourrais dire toute l'autre partie devant les gens,
puis faire des shows en même temps que les Simones sont là,
puis le monde te suivrait.
Puis ça serait comme ton affaire à toi.
Puis tu pourrais aller plus loin sur scène.
Mais ça, tu vas le faire quand tu vas vouloir le faire.
C'est très beau.
Il le fait publiquement.
Oui, non, mais c'est ça que je trouve beau de toi.
Tu es comme un coach.
Oui, il est très coach.
Mais les gens, ils pensent...
Il y a des fois des gens qui pensent qu'il est bien dur
et bien exigeant, mais il est exigeant
avec les gens à qui il croit.
Il n'est pas exigeant avec des morons
qui ne sont pas capables de rien faire.
Mais il y a des gens qui le prennent.
Il n'est pas exigeant avec les morons.
Non, mais si quelqu'un est dans une équipe avec moi
et qu'on prend le mur et que puis je me choque pas, là...
C'est toi qui te sens sous un peu.
Je crois pas beaucoup à ton potentiel.
C'est pas quelqu'un de mal, je pense, comme si t'étais pas là.
Mais il est pas mal intentionné.
On parle quasiment comme s'il est mort.
Il était fin, hein?
Il était fin. Il croyait en la jeunesse.
Mais non, mais...
En fait, je pense que c'est la personne la plus honnête que je connais.
Tu sais, parce qu'à un moment donné,
c'est parce que j'ai vécu de quoi, maner avec moi-même.
Mais il m'a dit quelque chose dans son bureau le soir,
non, l'après-midi,
et le soir, il est allé à Deux Hommes en Or,
puis il a répété la même affaire, puis j'ai dit,
il n'y en a pas beaucoup tant que ça, des gens dans notre milieu,
qui sont vraiment pareils dans la vie,
qui sont à la télé,
puis avec autant d'honnêteté,
vraiment faire comme, Christy, je ne sais pas si j'aurais dû faire ça, puis il arrive à vraiment faire comme «Christie, je ne sais pas si j'aurais dû faire ça.»
Puis il arrive à la télé, il fait comme «Je ne sais pas si j'aurais dû faire ça.»
«Ah, j'aime bien cette vulnérabilité-là
de Louis.» C'est beau, hein?
Mais voyons, on se fait des hommages.
C'est très beau. On finit avec un hommage.
On s'en va là-dessus.
On pourrait en faire un hommage
avec une demi-claque.
Moi, je pense qu'on devrait finir le show avec une photo
de Louis pis la toune
de Black Mirror
de please don't change me
please don't change me
and I understand
je la connais pas la toune
moi non plus
j'essayais de la chanter pis ça marchait pas
mais merci beaucoup t'es cool là t'es content merci J'ai essayé de la chanter et ça ne marchait pas. Merci beaucoup.
Merci d'avoir été là.
Merci.
On donne une bec.
Merci Mike.
Je vais te donner des becs tout ça.
Merci à crcquebec.com
que
crcquebec.com
que
un de leurs
futurs clients c'est le fils à Louis.
Le fils à Louis va devenir un client de CRC-Québec.com.
Allez, c'est le futur.
Louis va être légal bientôt.
Mais comment légal?
Les gens, ils bloquent 10% de ça qu'ils paient à ma maison.
J'espère qu'ils paient la tienne.
D'abord, je veux
ploguer Boston Pizza.
Merci à Boston Pizza!
Merci tout le monde.
Merci, Yann Thériault.
Merci.
La tournée finit quand?
La tournée finit en décembre
de 17.
Ça passe quand, ça?
Dans deux semaines.
Dans deux semaines?
Dans deux semaines.
Il y a une télésérie qui s'appelle Plan B
qui commence sur le 6 juin, le 4 mai.
Pour vrai, c'est toujours tricky de dire ça,
de ranker ce qu'on a fait dans nos carrières,
mais j'aurais tendance à dire
que c'est la meilleure chose que j'ai jouée.
Oh my God! mais j'aurais tendance à dire que c'est la meilleure chose que j'ai jouée. Puis,
c'est pas...
Ça n'a pas tant
rapport avec moi comme avec Jean-François Asselin
qui a travaillé sur les pêcheurs.
C'est lui qui l'a écrit et réalisé.
C'est vraiment très, très, très, très, très bon.
OK. Ça commence quand?
Le mérite revient à lui.
Le 4 mai.
Saison 2 des Simones. On a-tu une date? Le 4 mai. 4 mai. Saison 2 des Simons.
On a-tu une date?
Le 10 août sur Véro TV.
Les 6 premiers épisodes.
Ah oui, on peut le dire.
Les 6 premiers épisodes en prévisionnement.
Après ça, à partir du 10 septembre
sur Radio-Canada.
Mon Dieu, je ne le savais pas.
J'en suis venue à soi.
Allez voir ça. Et mon grand retour sur scène.Canada. Mais mon Dieu, mais moi, je ne le savais pas. Excellent. Je suis venue à soir. Allez voir ça.
Et mon grand retour
sur scène.
Sur scène?
Quand?
Je ne sais pas.
Tu vas le choisir.
Le pire,
c'est ça.
Je suis sûr
que ton retour sur scène
va être comme
ta série télé.
Ça va être un soir
de souper
avec 400 drinks
dans le corps
de « Ah oui,
fais-le, fais-le.
Oh, si je vais le faire. »
Du game, pas moyen.
Puis là,
tu vas te réveiller, il va y avoir une page Du game, pas moyen. Puis là, tu vas te réveiller,
il va y avoir une page complète dans le journal.
Puis là, tu vas être comme...
Ah, qu'est-ce que j'ai fait?
Tu vas être là, j'ai un amas,
c'est tabarnak, j'ai un CG, non.
Fait que...
Tu vas être en résidence.
En résidence.
En résidence.
En club soda.
Tu préfères la première partie.
Mais moi, j'aimerais ça.
T'as bon, la première partie.
Moi, à ce temps-là,
j'appelle tout ce que je fais des résidences.
Je fais une résidence de un soir à Amos.
Deux soirs au Saguenay.
C'est une résidence pareil.
Merci beaucoup tout le monde.
Faut-tu parler de CRC Québec?
De CRC Québec!
On va le reploguer.
Qu'est-ce qu'il parle de CRC Québec?
C'est une affaire de potes, là.
C'est une affaire de potes.
C'est la dernière semaine qu vends, le CRC Québec? C'est une affaire de potes, là. C'est une affaire de potes. C'est la dernière semaine
qui nous commandite.
La semaine prochaine,
Crac Québec!
Au revoir!
Yes, sir!
All right, salut!
Salut, tout le monde! Thank you.