Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #117 – (Sonia Cordeau et Anne-Élizabeth Bossé)
Episode Date: June 4, 2017Cette semaine à Sous Écoute Mike reçoit Sonia Cordeau et Anne-Élizabeth Bossé, deux membres des apendices. On y parle de l'envers du décor des séries télés et d'un éventuel projet p...our leurs personnages de Guy et René. https://www.youtube.com/watch?v=eiXHzX5SxGQ&feature=youtu.be ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute!
...
Merci!
...
Merci!
Bienvenue à Mike Ward sous écoute!
Avant de commencer, je veux vous montrer quelque chose.
Il y a un livre qui est sorti en France qui s'appelle Jésus Sixte, qui est un dessin animé.
C'est genre Jésus. Si Jésus revenait sur Terre, puis il devenait ami avec un petit gars.
Puis là, le gars qui l'a fait, Fab, il me l'envoyé et j'ai trouvé sa dédicace très
drôle. Il a écrit « Jésus, fournisseur officiel de pédophiles depuis 2017 ans ».
Je suis très content et en regardant dans le livre, j'ai vu que le podcast a vraiment
un impact parce qu'on voit Jésus et le Kid qui sont invités à mon podcast.
J'ai trouvé ça
très cool et drôle.
Il n'est pas en vente ici
au Québec. Je ne pense pas.
Mais Internet,
c'est facile à trouver.
Pour les gens qui nous écoutent
de la France, allez acheter ça.
Jésus 6. C'est très drôle.
En tout cas, je pense que c'est drôle.
Les pages que j'étais dedans,
que j'ai lues, sont drôles.
Asti que je suis mauvais.
Moi, je prends un livre,
puis tout de suite, je regarde,
je dis, je suis dedans, je suis dedans, je suis dedans.
Non, c'est de la crise de marde.
OK.
Mais c'est bon.
Même si je ne serais pas dedans,
je ne l'aurais pas parlé,
mais je l'aurais lu pareil, puis'aurais n'a pas tabarnak.
OK. Avant de commencer, je voulais vous parler. J'ai été la semaine passée au Saguenay. Je veux remercier le monde du Saguenay.
J'ai eu bien, bien, bien, bien, bien du fun là-bas. Le monde s'en trippants. Moi, je me rappelle, le Saguenay a changé un peu. Moi, dans le temps
que j'allais au Saguenay, tout le monde
buvait beaucoup.
Et là, dans les dernières années,
je trouvais qu'ils buvaient moins.
Et la dernière fois que je suis allé,
j'ai découvert pourquoi. C'est parce que
ils sont tous à la poudre.
Il y a tellement de...
Moi, là, je suis...
Il y a un monsieur. OK? Moi, après mon show, c'est bien le fun, le show.
Il y a une famille.
J'ai rencontré une famille parce que je suis rendu là
dans ma vie plus jeune.
Tu sais, dans le temps que j'étais jeune,
il y avait des filles qui venaient me voir.
Là, c'est des familles qui viennent me jaser.
Puis il y avait une madame qui était super cool.
Madame, elle a mon âge, mais...
Bien, c'est ça, une madame.
Fait que là, elle vient me voir.
Elle, c'est une policière.
Puis elle me dit, elle dit,
« Hey, mon kid, il est avec moi, il y a 15 ans.
Il est jamais allé aux danseuses.
Si tu viens avec nous autres,
je vais aux danseuses.
On va tous aux danseuses ensemble. »
Puis là, moi, je serais comme, « Astu, c'est drôle.
Il y a un kid, il y a une policière. Astu, on va aux danseuses ensemble pis là moi je serais comme est-ce que c'est drôle il y a un kid, il y a une policière est-ce qu'on va aux danseuses
fait que là nous autres
on est allé aux danseuses pis en rentrant
moi tout de suite on est rentré
pis le kid il avait une fausse carte
et je trouvais ça cool que
il sorte sa fausse carte devant sa mère
policière que
tout est wrong là-dedans.
Il monte sa carte, puis là,
sa mère est à pas. Tout de suite, en rentrant,
j'y ai payé deux danses.
Puis là, lui, il est allé
avec une danseuse, puis il est revenu
un homme.
Non, mais c'est
vraiment le fun. Puis c'était drôle,
puis c'était absurde, puis c'était fucking weird.
Puis la mère, qu'est-ce qui est drôle,
elle, c'était son idée,
mais elle a réalisé que le petit cul de 15 ans,
il avait amené son meilleur ami de 15 ans,
puis là, elle la capotait pour lui.
Elle était comme, ça n'a pas de sens
qu'il soit ici, il a juste 15 ans.
Puis là, j'étais comme,
ton fils est en train de se faire frotter
le pénis dans le back store.
Je pense que tout n'est pas correct. J'ai comme « Ouais, ton fils, il est en train de se faire frotter le pénis dans le back store. » Je pense que tout n'est pas correct.
J'ai réalisé, pendant que j'étais au Saguenay, moi, je suis le genre de gars,
quand tu étais petit, quand tu avais 15, 16 ans ou 14 ans,
et que tu voulais de la bière, tu te disais « Je vais demander à un monsieur qui mangeait de la bière. »
Les messieurs disaient tout le temps non.
Moi, je suis le monsieur qui dit oui.
Moi, je suis vraiment, j dit oui. Moi, je suis...
J'ai découvert que je suis ce gars-là.
Un peu fier de ça.
Non, mais c'était drôle.
J'étais avec la policière. L'histoire est longue,
mais ça ne va pas avec la coque.
J'étais avec la madame
et là, il y a un gars qui vient me voir
et il finit raide.
Il me regarde et il est comme,
« Mike Ward! » Pis là, je fais « Ouais? » Pis il fait,
« La poudre? »
Pis là, je fais, « Non, non, je prends
pas de poudre. » Pis là, il me regarde,
pis il est confus, pis là,
je suis comme, « Tu voulais-tu
me donner de la poudre?
Ou tu voulais acheter de la poudre? »
Pis il était comme,
« Je vais acheter de la poudre. » était comme « je vais acheter de la poudre ».
Lui, il pensait que le Mike Ward humoriste, c'était comme un front pour vendre de la
poudre en région. Lui, c'est ça. Chaque fois qu'il me voit à la TV, il fait comme
« Christo, d'avoir de la poudre, ce gars-. » Mais j'ai beaucoup aimé le Saguenay. J'ai beaucoup cheers au monde du Saguenay.
Je vais nommer mes commanditaires rapidement.
Si vous n'êtes pas...
Si vous n'avez jamais pris Uber
et que vous voulez avoir un lift gratuit,
on fait tirer à chaque semaine
la chance de...
En tout cas, il y a quelqu'un...
Il y a un nom qui apparaît ici en ce moment.
Ça, j'aimerais trouver une façon de l'expliquer mieux
parce que, même moi, l'expliquer,
c'est que si toi, t'es membre
d'Uber, envoie ton code
puis je vais plugger ton code dans le podcast
puis là, le monde
va se servir de ton code. Eux vont avoir un livre
gratuit. Toi, tu vas avoir 20 piastres
de crédit Uber. Moi, ça fait
des années que je n'ai pas payé pour Uber.
Puis au début, quand je dis au monde d'envoyer
leur code, le monde envoyait le code
qu'ils reçoivent avec Uber
automatiquement, genre
GCH7B
symbole pour le
Brom 6.
Trouve un nom. C'est super
facile. Moi, c'était Uber
chien. Va... Je ne me rappelle plus. Ça fait deux ans que je ne l'ai pas fait. Moi, c'était Uber Chien. Va, je ne me rappelle plus
que ça fait deux ans que je ne l'ai pas fait.
Mais va sur
Uber.com. Rentre dans ton
compte. C'est super facile de modifier ton
compte. Envoie-nous ton compte et
Yann va le mettre ici au bas
de l'écran. Es-tu en train de le mettre en ce moment?
Oh yes! Excellent.
Si vous voulez sauver
50$ sur un voyage,
Airbnb, allez sur
mwbnb.ca, puis automatiquement
vous allez avoir 50 pièces de rabais.
Même chose, si vous avez des
cochonneries à acheter sur Amazon, allez sur
mwamazon.ca
et là, vous n'avez rien en retour,
mais vous avez
l'estime marde que vous avez
acheté, mais moi, j'ai 6% de vote
estime marde
puis tout le monde est heureux
sauf Fred Dubé et Guillaume Wagner
qu'eux autres trouvent qu'on achète trop
ok
là cette semaine
au podcast
j'ai deux filles
qui sont jamais venues au podcast je J'ai deux filles qui sont
jamais venues au podcast. Je suis très, très, très
content de les avoir. C'est
deux des membres des Appendices. Mesdames
et messieurs, voici
Sonia Cordeau et Anne-Élisabeth Bossé.
Salut, ça va?
Salut! Je me demande tout le temps, quand le monde arrive souvent, je fais tout le temps Salut, ça va?
Salut!
Je me demande tout le temps,
quand le monde arrive souvent,
je fais tout le temps des « Hey, salut! » Puis moi, je suis un « Donut Beck ».
Mais là, j'étais comme « Le monde sait qu'on s'est vus avant. »
Je trouvais ça trop lourd.
En même temps, c'est pas « Donut Beck » tantôt.
Ah ben oui, ben salut.
C'est vrai.
Sonia?
Ça a bien été, finalement.
Allô, tout le monde?
On dirait le début
du porn le plus poli.
On se fout voir.
Sûrement la plus plate ever.
Fait que c'est joue,
mais vraiment loin.
Oui, vraiment loin.
Fait que là, vous autres...
Merci, moi, c'est ça.
C'est ma limonade
Parce que j'étais en Europe
Pis j'ai mon ami alcoolique
Que lui il boit
Moitié bière moitié limonade
Des panachés
Des panachés
J'adore les panachés
Mais moi je fais des panachés au Perrier
Je réinvente le panaché
Quand t'as dit tantôt que que tu allais te faire ton drink,
je me suis dit que ce n'était pas de la vitamine C.
Il y a du gingembre qui se met là-dedans.
C'est une limonade.
C'est quand même soft.
Vu que je bois trop vite,
on dirait que je suis tanné
de faire des placardes.
Je peux comprendre.
Je ne veux pas virer le phare d'ampleur,
mais la dernière fois qu'on s'est vu,
c'était encore d'un profond blackout.
Je me rappelle qu'on avait été voir
le maire Gendron en drag queen.
Absolument.
Une heure après,
j'ai fait un blackout pendant ce bout-là.
Une heure après, je me rappelle,
j'ai fait « c'est pas cool qu'on n'ait pas
allé voir le maire Gendron ».
On est allés.
On est allés. C'est vrai. C'on n'ait pas allé voir le mage Andron. » Et là, tout le monde est allé. On est allé, on s'est fait « Ah oui, c'est vrai. »
Mais non, c'était un petit blackout.
C'est juste un petit peu de vomi ici, mais vraiment pas tant que ça.
C'est vraiment pas tant que ça.
Mais je pense pas que je suis déplacé d'un blackout.
Non, non, non, t'es mou-mou-mou.
Je suis mou-mou-mou.
Non, non, t'es vraiment...
Tu prends la forme des meubles dans lesquels tu t'accords.
Tu deviens comme une espèce de play-doh.
C'est parfait.
Je parle-tu ou je ne parle pas?
Tu maugres.
C'est plus comme des sons.
Mais c'est sympathique.
Je te le dis, je te jure, il n'y a pas de quoi avoir honte.
Il y a beaucoup d'affaires à avoir honte.
Moi, je suis content de ne pas être...
Il y a du monde. Çaaires à avoir honte, mais moi, je suis content de ne pas être... Tu sais, il y a du monde...
Ça doit être bad, tu sais,
quand tu découvres que,
quand tu es saoul ou saoule,
tu es comme...
Tu deviens violent ou méchant ou...
Mais...
Toi, es-tu de même quand tu es saoule?
Moi, je ne deviens pas violente,
mais je peux recenser des vieilles, vieilles choses du passé.
OK.
Tu sais, c'est le moment où je fais...
En même temps, on s'est bien. »
Ça fait sept ans.
Oui, mais ça témoignait de quelque chose.
Moi, je deviens comme plus
de la vieille rancune.
On a souvent pleuré quand même.
Non?
Ça dépend.
Le surplus d'amour, on pleure des fois ensemble.
Oui, la grosse, grosse nostalgie.
La grosse, grosse nostalgie d'il y a deux ans.
Là, vous autres, en plus, vu que les Appendices,
c'est comme la fin de la série,
vous allez continuer à avoir des spéciaux.
Mais là, ça doit être...
Tu sais, quand tu es saoule, tu dois être nostalgique à mort.
Bien là, on dirait que je ne l'ai pas computé encore tant que ça.
Moi, je continue d'écrire
là-dessus les spéciaux. Fait qu'on dirait
que c'est comme pas fini.
C'est la même vie l'année passée.
On se rattache au peu de choses qui vont rester
dans les deux petits spéciaux.
Est-ce que vous... Les deux petits spéciaux.
On a deux petits spéciaux.
Ah, on est pas morts. On a deux petits spéciaux.
Là, est-ce que vous allez faire une tournée de scène?
Non.
Ça, c'est un vrai nom?
On a déjà fait
une petite tournée de show de musique
parce qu'on a des tournées niaiseuses.
On a fait une petite tournée
du Québec, bien loose.
Je ne pense pas
qu'on a aimé ça.
Fait que...
Ben, non, ben pas tant que ça.
Pis faire un show, mettons, de sketch,
de stand-up, ben t'sais, il y a Julien
pis Framansal qui commencent à faire du stand-up.
Mais, non, on aime
plus faire de la TV.
Mais nous, on a nos personnages,
j'appelle Guy et René, je sais pas si t'es là, Johnny.
Oui, ben... J'avais le goût qu'il y avait de l'amour, merci. Ça, c'est vos deux gars, comme un peu Mais nous, on a nos personnages. Je t'appelle Guy et René. Je ne sais pas si tu les as déjà vus.
J'avais le goût qu'il y ait de l'amour.
Merci.
Ça, c'est vos deux gars comme un peu années 70.
Les deux tapettes.
Ce qu'ils devaient s'appeler à la base,
les deux grosses tapettes.
Ça n'a jamais passé à Télé-Québec.
C'est une bonne chose.
Ça n'a pas d'allure que ça s'appelait comme ça.
Je ne peux pas croire.
Je n'en trouvais ça drôle.
Les deux grosses tapettes.
Voyons donc.
Ils ont fait un hommage à Michel Tremblay.
Puis, nous, c'est né de... C'est comme un petit peu...
On les appelle les rois de la main
parce que c'est comme dans l'univers de Tremblay,
il y a ça, les espèces de fofolles.
Oui, c'est ça, le Hosanna, puis ça.
Puis, il y a eu un hommage pour lui.
Puis, c'était sur scène.
Puis, on demandait...
Michel Tremblay a demandé qu'on soit là.
Ça fait qu'on est allés.
Puis, c'était quand même fucké de faire ça en vrai
Ouais c'était fucké mais ça a quand même été le fun
Oui
Mais je sais pas si c'est ça qu'on veut faire avec Guy René
Ouais quand on peut voir la colle à moustache
En vrai peut-être c'est ça
Ça passe pas
C'est moins le fun
Pis le public dans la salle
C'était qui pendant que vous faisiez ça
C'était comme des compagnies
C'était une soirée bénéfice De? C'était comme des compagnies.
C'était une soirée bénéfice.
De sympathiques gens d'affaires.
De sympathiques gens d'affaires qui font comme si qui eux autres.
Mais c'est ça.
Puis vous avez eu du fun pareil.
Fait que donner une vraie tournée devant vos fans, ça serait fou. Ben oui, c'est ça.
Peut-être.
Peut-être.
C'est à voir.
Quand vous avez fait votre tournée musicale, c'était en quelle année?
Je ne me souviens pas.
Il y a peut-être quatre ans, peut-être.
C'était quoi que tu n'aimais pas de ça?
C'était vraiment BS.
On faisait vraiment des places pas le fun tant que ça.
Il y a eu des soirées vraiment le fun,
mais il y a eu une soirée où on jouait et en même temps, les télés étaient ouvertes du bord.
Ça écoutait plus la télé que ça nous écoutait
nous autres. C'est ça.
C'est des affaires de même.
Comme on a tout dans notre CV,
on a toutes nos histoires un peu glorieuses
aussi. On fait la paix avec ça.
Oui, c'est ça. Mais ce n'est pas un but
qu'on a de faire une tournée.
C'est quoi la prochaine
affaire pour les appendices?
Ça va-tu être un film?
Un film, c'est comme de la télé,
mais plus d'argent.
Sur un plus grand écran,
qu'Apple?
C'est sûr qu'argent et appendices,
ça ne rime jamais ensemble.
Vu que vous êtes comme 60,
peu importe le cachet,
diviser en 60, c'est extraordinaire. C'est ça un film? Est-ce que vous y avez pensé? 60. Peu importe le cachet. On se fait fourrer tout le temps.
C'est ça un film?
Est-ce que vous y avez pensé?
On a déjà pensé à ça, c'est sûr.
Sauf que là, on pense à faire
un spin-off.
J'ai-tu le droit de le dire?
On aimerait tellement ça.
On travaille sur un spin-off
de Guy René en faire une série
des demi-heures.
Tellement fin, merci.
Ça serait vraiment le fun.
Ça se rend que Michel Tremblay,
le vrai soi-eux des personnages...
Il est déjà venu de Sora, Mike Ward.
Il est déjà venu dans un des sketchs de Michel Tremblay.
Peut-être qu'il pourrait financer cette affaire-là, Michel.
Il est peut-être missé.
Il vend sa grosse maison K-West.
Oui, voyons, on vend ça, Michel.
C'est ça, voyons, on vend ça, mais je ne suis pas sur le financement.
Joke, joke.
Mais c'est ça,
sinon aussi,
une autre série
qu'on développe aussi
en même temps,
qui n'est pas un spin-off,
mais c'est une autre affaire
comme on aurait,
pas un sketch,
un même comédie.
Oui, je pense que ce serait
plus de prendre
un des univers des appendices
et de l'exploiter
dans d'autres choses
que de refaire un film
avec tous ces personnages
vécu dans l'autre.
Surtout,
passer une autre étape,
le sketch,
passer à autre chose.
Oui,
moi,
c'est ça,
je pense qu'il faut faire ça.
Sinon,
ce serait weird.
Exactement,
l'émission télé,
mais au cinéma,
le monde,
c'est bizarre.
C'est weird,
c'est un drôle de format.
Puis,
fait que,
mais vos carrières,
les deux,
vous avez comme
mille,
mille, mille projets. Fait que, vous n'allez même pas remarquer que les appendices, vous travaillez moins. vos carrières les deux vous avez comme 1000 projets
vous n'allez même pas remarquer que les appendices
vous travaillez moins avec ça
ça fait quand même pas de journée
de tournage cet été
ça change quelque chose quand même
pour vrai c'est vraiment un gros deuil
je sais bien que c'est 9 ans
il ne faut pas voir que ce n'est pas 10 ans
c'est quand même 9 ans
on est quand même chanceux d'avoir fait ça
ça n'a aucun bon sens
ça aurait
été plate de se rendre trop loin, de faire l'année trop.
Si ça se trouve, c'est mieux d'arrêter l'année
d'avant, mais
non, moi j'y pense beaucoup
qu'il n'y aura pas de 10e année, puis surtout
de pas refaire ces personnages-là, tu sais, ça va avoir
l'air ésotérique, mais que ces personnages-là
meurent quelque part, c'est ça qui me fait de la peine
plus. De pas rejouer Guy, mettons,
de pas rejouer Sylvie Rencontre.
C'est comme impensable.
Ça ne peut pas exister autrement
que là-dedans. Je ne vais pas faire ça tout seul.
Quelque part, ça ne se peut pas.
Chez nous,
on va en faire un tout seul.
9 ans, c'est énorme.
RBO, ça a existé combien de temps?
Même pas.
Par bout de...
Ils ont été comme deux ans à TQS. RBO, ça existait combien de temps? Même, tu sais, par bout de... C'est qui, RBO?
Ils ont été comme deux ans à TQS.
Oui, c'est ça, ça a fait bien des places.
Deux ans à TVA, deux ans à Radio-Can.
En tout, ils ont été six ans.
Puis, aux dix ans, ils fêtent leur...
Oui, bien, ils font tout le temps.
Il y a ça!
Ça fait trente ans qu'on n'a pas vu personne.
On est un team encore.
Vous autres, vos inspirations,
c'est-tu plus du côté américain,
britannique, ou c'était plus
des...
C'est quand même absurde.
C'est-tu genre des
Chickenswell, Jean-Claude Meunier?
Oui, un peu de ça.
Beaucoup des Simpsons.
Tim & Eric aussi.
Il y a des affaires qui peuvent
des fois ressembler beaucoup
à Tim & Eric, mais
les gens nous demandaient si on avait
copié.
Des affaires de même.
Moi aussi, jeune, ce que je consommais,
petites filles de Sorel,
je n'étais pas tant ouverte sur le monde.
C'est vrai, les Simpsons, la petite vie, j'était pas tant ouvert sur le monde. C'était plus comme...
C'est vrai,
les Simpsons,
la petite vie,
moi, j'ai tellement écouté ça
quand j'étais jeune.
Moi, j'ai 32.
C'était en plein dans...
J'écoutais ça en boucle,
ça me faisait capoter.
La fin du monde
est à 7 heures.
Ça, c'est...
Bruno Blanchet aussi,
ça a ouvert des portes
de drôles dans ma tête
que je pensais même pas
qu'on pouvait faire ça.
On a toujours quelque chose
dans notre vie, je trouve,
qui ouvre la fenêtre
à l'humour.
On fait...
Ah, ça, ça... On peut faire ça, ça existe.
Je pense même que les appendices,
ça a pu être ça pour des jeunes, peut-être.
C'est bien fucké, ça n'a pas de sens.
C'est pas sa TV, c'est pas pédagogique,
pas en tout.
En plus, 9 ans, qu'est-ce qui est cool?
C'est qu'il y a des kids, mettons,
qui trippaient la première saison,
qui avaient 15 ans, puis là, t'es va,
puis c'est des adultes.
12 ans, on a tous fait leur adolescence.
C'est vraiment...
C'est comme 30 ans,
et il y a quelqu'un qui a de l'âge de ton âge
qui fait « Je t'écoutais quand j'étais à l'école. »
Là, tu es comme...
Le premier vous.
C'est ça qui est dur.
Moi, je n'ai jamais eu rien
qui a duré longtemps.
Tous mes projets se sont cancellés la deuxième année.
J'ai trouvé drôle, avec le gros show,
de voir du monde.
Il y avait de l'air d'avoir mon âge.
Je pensais qu'il y avait de l'air d'avoir mon âge.
Je m'étais dit que je l'écoutais au secondaire.
Je me suis dit que ça fait-tu? »
Je me sens vieux non-stop.
C'est vrai qu'à un moment donné, on dirait qu'on ne se voit plus vieillir.
Moi aussi, je vois quelqu'un de 22,
et je me dis « Notre génération. »
Il y a quelque chose de weird que vous allez
pogner en disant que là, moi, je viens de réaliser
que je suis là.
Moi, je suis dans la quarantaine.
Chaque fois que je vois du monde de mon âge,
je me dis « Ils ont l'air vieux. » Moi, j'ai de l'air cool encore. c'est que, tu sais, moi, je suis dans la quarantaine. Fait que chaque fois que je vois du monde de mon âge, je fais,
« C'est qu'ils ont de l'air vieux. Moi, j'ai de l'air cool encore. » Là, après, je me vois
dans le miroir et je fais, « Ah, OK. »
Mais non, arrête.
Non, non.
Mais on vieillit tous, tu sais.
C'est bien certain. Mais il y a plusieurs 40 ans, là.
C'est bien certain.
Mais moi, ce qui me fait rire, c'est le monde qui sont comme,
« 40, c'est le nouveau 20. Fuck you. » Non, non. 40, c'est 40. Quand 40, c'est vrai, c'est le monde qui sont comme 40, c'est le nouveau 20, fuck you.
Non, non, 40, c'est 40.
Quand 40, c'est le nouveau 20, là,
c'est quoi? C'est comme des bébés?
Oui, c'est ça.
Mais c'est aussi quand tu penses que 40, c'est le nouveau 20,
t'as pas rapport. Ce que t'as de l'air, c'est niaiseux.
T'es dans le tort.
Tu vis ta vie comme de 20 ans, là, à 40,
ça paraît qu'il est en décalage.
Sors du Saint-Sacrement.
Va-t'en de là, t'as pas rapport.
J'ai trouvé ça triste autrefois,
je parlais à un gars de mon âge
qu'il était nostalgique au bout
pis j'ai demandé, j'ai fait,
c'est quoi la meilleure période de ta vie?
Pis il a fait, moi c'était début secondaire
pis après ça a commencé à mal aller.
Pis là j'étais comme, oh fuck!
Ça c'est la belle erreur de plafonner à celle-là.
Oui, c'est ça.
C'est démentrice.
Après, ça peut juste descendre sans arrêt.
Mais au moins, si c'est ça qui est arrivé,
dis-le pas.
Oui, un ventre, un beau mensonge.
Parce que moi, ça allait bien, cette journée-là,
mais là, lui, il m'a downé.
Tu vois, moi, c'est pas là mes belles années de secondaire.
Dis-moi non plus.
Ça se passe mieux là que...
C'était du coup votre secondaire?
Non, non, pas du tout
C'est vrai, les deux?
Pourquoi on commence...
Il se sentait tellement mal
C'est pas clair
Il y avait l'impro au moins, ça aidait
Je faisais de l'impro aussi, je pense
Moi, il n'y avait pas d'impro à Sorel-Tracy
Ah bon
Il y a des cours de mécanique.
C'était plus fureur,
soudeur, monteur.
Les bleus contre les rouges,
la compétition de soudeur.
J'ai fait du électrique au masque.
J'ai torché tout le monde là-dedans,
donc j'étais contente.
Il n'y avait pas d'impro à ton école?
Non, il y avait du théâtre, mais
c'est le sentiment ambiant
que je n'aimais pas. Mettons, à un moment donné, c'est d'avoir des drames, de vouloir
peut-être changer de look, me demander si j'ai le droit. Ça, ce n'est pas mon style.
Même des fois, adultes, je trouve qu'on tombe dans ce piège. Je peux-tu pull-off
ça? J'ai 32 ans, je ne peux pas pull-off ça. Quand est-ce que je vais pull-off quelque
chose? Mais je me rappelle qu'à 13 ans, c'était ça. Je vais me faire tellement regarder
si je mets ce linge. J'haïs ça, ce feeling-là de vivre dans le regard des autres à l'a fait quelque chose. Mais je me rappelle qu'à 13 ans, c'était ça. Je vais me faire tellement regarder si je mets ce linge.
J'haïs ça, ce feeling-là,
de vivre dans le regard des autres à l'extrême
et de me demander si je vais être off.
C'est ça que j'haïssais, moi.
Je n'étais pas l'espèce de jeunesse arrogante
de dire que le monde m'appartient.
Non, l'autorité, ça marchait au bout avec moi.
C'est vrai.
Je me sentais tout le temps coupable de quelque chose.
C'est ça, moi.
Est-ce que tu parles de ton père qui est policier?
C'est sûr.
Il avait comme « eat up brainwash » à un jeune âge.
Chez nous, sérieux,
un enfant,
c'était pas comme
« ça s'assoit puis ça fait ce qu'on dit. »
Il y a comme une affaire de mon père,
l'autorité, l'obéissance, c'était bien fort chez nous.
C'est peut-être ça qui explique cela aujourd'hui, de vouloir me déguiser
en monsieur et me faire un visage meilleur.
Mettre une moustache.
J'ai besoin d'exploser.
Faut qu'il y ait ta jeunesse.
C'est drôle.
Toi, c'était-tu à peu près ça?
C'est un peu ça, oui, d'avoir vraiment peur
du regard des autres.
Se sentir bien petite. Bien, bien, d'avoir vraiment peur du regard des autres et se sentir bien petite,
bien, bien, bien...
Comme encore une enfant, un peu.
T'es comme adolescente, mais tu comprends pas trop.
C'est ça.
À quel âge t'as commencé à te sentir
que tu étais fit avec du monde?
À l'impro,
j'avais 15-16 ans,
mais c'était dans des bulles particulières.
Quand ça finissait,
je redevenais pas bonne.
Moi, j'ai déménagé
de Sorel, j'avais 16,
j'ai eu 17 pas longtemps après. J'ai commencé mon cégep
en appart avec deux filles
dans un 4,5, deux par chambre spécial.
À 17 ans?
Oui. À Montréal?
À Montréal.
Il y a comme une affaire de justement, j'ai 100 fois ni loi. spéciale. À 17 ans? Oui. À Montréal? À Montréal.
OK.
Puis là, il y a comme une affaire de justement…
Là, j'ai…
100 fois ni loi.
Là, ça a été là que j'ai fait la rupture et que je suis passée.
Tu es devenue comme un personnage de film de…
Oui.
Yes!
Tellement les Simons!
Tellement comme des Simons!
Tellement comme les Simons!
Non, mais tu sais, genre, m'acheter des paquets de dimorier puis fumer, puis ça me donne super
mal au cœur.
Tu ne fumais même pas assorer là-bas
non non non
même s'il y en avait
beaucoup qui fumaient
mais pas moi
mais c'est ça
tu as décidé
d'en arriver à Montréal
c'est une des premières
affaires que j'ai fait
c'est drôle
oui
tu la respirais-tu
ça a été long
que je la respirais
puis j'avais mal au coeur
quand même
puis à un moment donné
c'était les gauloises bleues
parce qu'elles étaient
très très fortes
ça fait que oui
je me suis donné
bien mal au coeur
avec ça
puis ben sourpuss tout ça être jeune c'était les Gauloises bleues, parce qu'elles étaient très, très fortes. Fait que là, ouais, je me suis donné bien mal au cœur avec ça. Pis ben, tu sais, our post, là,
tout ça, là.
Être jeune.
Moi, je suis content. On dirait que
cette période-là, je l'ai vécue
vraiment jeune, genre
12 ans, tu sais.
Moi, j'étais trash
de 11 à 13.
Qu'est-ce que tu faisais?
Ben, juste, moi, à 11 ans, mon année de 11 à 13. Qu'est-ce que tu faisais? Juste, moi, à 11 ans,
mon année de 11 à 12,
mes premières,
j'ai vécu toutes mes premières.
J'ai fumé pour la première fois.
J'ai bu, j'avais fumé du H.
J'avais perdu ma virginité.
12 ans?
Je me suis fait tatouer.
Oh, voyons!
Il est dégueulasse,
c'est un tatou ici.
Il doit être rendu vraiment gros.
Je l'ai fait.
Je l'avais fait
avec mon mère amie de l'époque.
Puis lui, le sien,
il est descendu, le mien, il est remonté.
C'est quoi? On peut-tu savoir?
C'est un bulldog.
Ben voyons!
C'est au-dessus de ça.
Ça va être tough.
C'est un ramassé de tatoulet.
Ah oui, ok.
On voit le bout du bulldog.
C'est vraiment plat.
Ça ne vaut même pas la peine.
Ah, attends.
Parce que sa chemise est très...
Les bras de madame, là
On le voit
Là, je suis en train de forcer
En plus
Tout le monde voit les peines pastilles
J'aurais pu juste enlever ça.
Mais c'est ça, c'est qu'elle s'enlevait
cette chemise-là.
Je suis pas à l'aise.
C'était pas long, le bout du tattoo.
C'était pas grave.
Parfait.
Je sais que c'était excellent.
Moi, je m'étais fait faire ce dessin-là
parce que mon père aimait les bulldogs.
Je m'étais dit qu'il
allait me chucaner. J'ai un tattoo, mais là, c'est un bulldog. Il va faire « Ah, c'est
cool, des bulldogs ». Ça va racheter le geste. Finalement, c'est ça qui est arrivé.
Oui, mais j'ai vécu tout ça. Après, à 14 ans, je suis redevenu semi-correct.
Oui, c'est comme une crise d'adolescence précoce de 11 à 12.
Je suis devenu un petit bôme de deux ans. Après, je suis redevenu correct. Après, je suis arrivé à Montréal et je Je suis devenu un petit bâme de 2 ans. Après, je suis redevenu correct.
Après, je suis arrivé à Montréal
et je suis redevenu un petit bâme
pendant 2 ans.
Et après, je suis revenu.
Et moi, c'est le contraire.
J'ai tout vécu tellement sur le tard.
Moi, je me rappelle qu'il y avait
des jeunes de mon année
qui passaient des nuits
dans des valises de char
à cause des Hells
parce qu'ils avaient vendu du pot.
Moi, c'était de la science-fiction.
Je ne comprenais même pas
que ça existait.
Je n'ai pas fumé le joint
avant l'âge de 20 ans.
J'étais très, très mêlée.
Tu avais des amis que les Hells les mettaient dans des... Ça doit être tellement stressant, ça.
C'est vrai. Il y avait les Hells à Sorel
et je me rappelle qu'il y a un gars qui s'appelle Julien
que je ne m'en rappelle pas de notre famille
qui est arrivé le lendemain habillé
comme la veille, un peu poqué, puis il avait raconté ça
à tout le monde. Il passe la nuit dans la valise de char.
C'était ça, Sorel-Tracy.
Mais c'est aussi les îles de Sorel.
C'est aussi la Chiblotte.
Il n'y a pas du fromage.
C'est aussi la fromagerie Riviera.
Mais oui.
Ta famille est-tu encore à Sorel?
Ma mère est encore là.
OK.
C'est très laid comme ville.
Moi, j'aime beaucoup Sorel.
Mais tu sais, moi, j'ai resté longtemps à Saint-Jean.
Il y a une couple de villes.
Sorel, Saint-Jean, Vallée-Fille.
Je trouve, c'est toutes des belles villes pendant trois rues.
C'est ça, parce que moi, je viens de Saint-Jean,
puis il y a de la marbre.
Oui, c'est pas vieux, Saint-Jean.
C'est très, très, très laid.
Saint-Jean, Sorel, Vallée-Fulnes, c'est les trois la même ville.
Pour de vrai.
Mais, oui, c'est vrai que tu as le carré royal
et qu'autour de ça...
En plus, c'est terrible parce que c'est le 375e de Sorel
et j'anime une soirée pour ma région dans une semaine.
Oups!
Non, mais c'est pas grave.
Je l'aime, ma région, et j'aime les gens qui sont là.
Mais il y a quand même quelque chose de...
Ce qui est tough dans ces villes-là, je trouve,
c'est qu'il y a comme une mentalité
de village quand même. Parce que tu arrives,
mettons, le monde que tu croises en maternelle,
tu y suis jusqu'en secondaire 5.
Tu rentres pas en mode une espèce de polyvalente
où tu te mélanges, tu deviens anonyme,
tu essaies des affaires. T'es comme condamné à être
la même affaire jusqu'à 16 ans
de 1, mais ça n'a pas la bucolie
d'un village.
C'est pas comme, moi, j'allais à l'école en cheval.
Fais ça, là.
L'école d'or, c'est plus moi, j'ai vendu
de la poudre, puis les Hells m'ont cassé
un genou.
Avec le côté, tu sais, qu'il y a une grosse usine,
pareil, puis ça reste une ville industrielle,
mais avec une espèce de mentalité où tu n'as pas l'anonymat
de la ville industrielle. C'est ça que je trouvais top.
Mais j'adore ça, là. J'adore ça. Nonest ça que je trouvais top. Mais j'adore ça.
Mais c'est vrai, moi j'aime
ça.
Je pense que c'est
les villes qui ont le bord de l'eau
qui ont ça.
La part des villes sont sur le bord de l'eau.
Comme Valleyfield, Saint-Jean,
Sorel,
le bout sur le bord de l'eau est magnifique.
Après, le centre-ville
est comme... Il y a des belles affaires, des affaires un peu weird. Puis après, tu as
des rues que tu ne comprends pas, que tu sais pourquoi.
Oui, oui. Tu peux passer justement de petite ville portuaire à, mettons, Détroit, tout
d'un coup. Il n'y a comme pas d'entre-deux.
à mettre Détroit tout d'un coup.
Il n'y a pas d'entre-deux.
Moi, ma blonde, un moment donné,
quand on restait à Saint-Jean,
elle roulait au centre-ville et il y avait un gars qui était sorti
dans la rue en bobette avec un fusil.
Elle m'avait appelé
et elle était comme,
« Je sais pas, c'est proche,
je frappais un gars en bobette
avec mon char. »
Puis là, c'est comme,
« Un gars en bobette? »
Puis comment il est sorti avec un fusil? Puis j'étais comme, « Tabarnak, c'est trash. » Puis moi, j'étais comme, Bobette? Comment il est sorti avec un fusil?
J'étais comme, tabarnak!
C'est trash. Puis moi, j'aurais dit un gars
avec un fusil avant Bobette.
Mais oui!
Le fusil est plus que Bobette.
Je comprends.
Toi, c'est où dans le coin de Saint-Jean que tu restais?
Moi, j'ai fait bien des places. J'habitais à Saint-Luc.
Qui est maintenant devenu Saint-Jean.
Puis là,
j'étais proche du Cégep.
OK. Ah, moi, je restais en face du Cégep.
Ah ben!
Ouais.
C'est le fun.
C'est intéressant, hein? Le monde aime ça.
Non, mais moi aussi, je suis partie à 17 ans, là, fait que c'est ça.
J'en avais assez. Je voulais pas faire mon Cégep mon cégep c'était sûr parce que c'était la continuité
de l'école secondaire
je voulais rien savoir
des autres
je suis partie
excusez pour les gens
qui écoutent ça
t'es allée à
c'est drôle
tu t'excuses
ben tout d'un coup
il y a des gens
qui écoutent ça
ben ouais
on veut pas blesser personne
on veut blesser notre parcours
c'est mon chemin
j'ai suivi mon chemin
ta famille
es-tu encore là
oui
pis t'y vas-tu encore oui ok oui j'ai remis les pieds à famille, es-tu encore là? Oui. Puis, tu y vas-tu encore?
Oui.
OK.
Oui, j'ai remis les pieds à Saint-Jean plusieurs fois depuis que je pense.
Puis à chaque fois, tu fais-tu...
Oui, un peu.
Oui.
Souvent.
Moi, j'aime encore Saint-Jean.
Puis j'aime sa règle aussi.
Je veux juste le dire.
Parce que le monde...
J'ai remarqué le monde.
Ça m'a mal.
Les petites places sont septimes.
Moi, j'avais fait un gag
un moment donné sur...
Je ne me rappelle même plus du village.
Le début de la Gaspésie.
Matane.
J'ai fait un joke sur Matane.
Ça n'a pas passé.
Après, j'ai reçu
des e-mails pendant
sept ans.
Ma première tournée, je suis allé
et c'était comme, j'étais sold out
partout au matin.
C'était à moitié plein et là, on m'a
laissé savoir que...
Ah mon dieu, t'as comme été boudé.
Oui, oui.
J'ai trouvé ça ridicule.
C'est une joke.
Oui, c'est ça.
Les gens sont chauvins, c'est vrai,
de leur place.
Mais là, en ce temps, j'ai compris pourquoi.
Moi, avant, quand je voyais le monde,
dire « Hey, j'étais à telle place,
puis une place dégueulasse »,
puis ils faisaient « Hey, c'est super beau,
c'est super le fun », puis je ne comprenais pas pourquoi.
Puis avec mon monde de matin, là, j'ai compris.
Mais aussi, quand tu dis quelque chose,
puis tu te sens juste, tu as besoin de justifier.
C'est super beau.
Tu sais, comme il peut y avoir des a priori.
Comme présenter quelqu'un.
Mais il est super fin, mon chum.
Pourquoi tu sens le besoin de tout de suite dire
qu'il y a des qualités?
Fais confiance que ça va se débrouiller tout seul.
Mais oui, c'est ça.
Fait qu'excuse, Matane.
OK.
Là, j'ai vu que tu faisais
la mise en scène de 4 Levesque.
Oui.
C'est ta première mise en scène?
Oui, c'est ma première mise en scène d'humour.
C'est cool?
Oui, c'est cool, mais elle commence son rodage.
Je la suis.
On va bientôt parler de décors.
C'est un peu un flou pour l'instant,
mais c'est le fun.
Je la trouve très drôle.
Je n'aurais pas accepté si ce n'était pas quelqu'un qui me faisait beaucoup rire. C'est un peu un flou pour l'instant, mais c'est le fun. Je la trouve très drôle. Je n'aurais pas accepté si ce n'était pas quelqu'un
qui me faisait vraiment beaucoup rire.
C'est pour quand?
Sa première, c'est en février.
Ça va être où?
Je ne sais pas.
Je ne sais pas.
Pour vrai, ça va être à Montréal ou Saint-Denis, peut-être.
Je ne sais pas.
C'est quelque chose de même.
J'ai vu aussi que tu avais fait
la mise en scène de...
C'est quoi l'affaire
avec les chadrons?
What?
Tu n'avais pas fait une affaire avec des chadrons?
J'avais vu sur Internet une affaire
des chadrons.
Pas des chadrons, mais
genre une... Une affaire qui parle de même?
Oui, oui.
J'ai une compagnie de théâtre
qui s'appelle
Le Projet Vocal
puis on fait toujours
des espèces de teasers
pour faire la promo
du show qui s'en vient.
OK.
Puis c'est ça.
Ça fait que ça,
c'était une petite capsule
qu'on a faite
de promo de show.
Mais c'était pas dans le show,
la affaire?
Non, c'était pas dans le show.
On fait tout le temps
des affaires qui ont pas rapport
mais qui donnent le ton.
OK.
OK, parce que j'avais vu ça, mais j'avais fait
que ça a l'air drôle comme show.
Oui, c'est drôle.
Le projet vocal, sincèrement, ils ont fait trois spectacles.
C'est dans les affaires les plus drôles
que j'ai vues dans les trois dernières années.
Sincèrement, ils sont vraiment talentueux.
Ils sont trois, Raphaël Lalande et Simon Lacroix.
Sérieusement, c'est dans des petites salles.
C'est sûr que ce n'est pas quelque chose que tout le monde...
Il y a beaucoup d'humoristes qui sont venus voir ça. D'habitude, les humoristes, c'est ça des petites salles. C'est sûr que c'est pas quelque chose que tout... Il y a beaucoup d'humoristes qui sont venus voir ça.
D'habitude, les humoristes aillent sur le théâtre.
Souvent.
Mais ça, ils aiment ça.
Parce que c'est drôle pour vrai.
C'est pas comme drôle, théâtre, drôle.
C'est drôle pour vrai.
J'ose le dire.
Parce qu'il y a deux genres.
Je pense que les humoristes n'aiment pas
le théâtre d'été.
Je pense même que personne n'aime le théâtre d'été.
C'est un peu comme quelque chose d'inoffensif.
C'est quelque chose que tout le monde va aimer,
mais ça ne va pas déranger personne.
Pour moi, c'est comme du théâtre d'archives.
C'est comme de la variété qu'on ressort.
C'est comme une filière qu'on ressortirait d'une grosse pile.
On va remonter telle affaire.
On dirait que c'est ça. J'en fais un cet été,'on sortirait d'une grosse pile. On va remonter telle affaire. On dirait que c'est ça.
J'en fais un cet été, un théâtre d'été.
C'est un truc qui a marché beaucoup à Broadway dans les années 90.
Ils ont acheté ça.
Il y a quand même des gens qui essayent d'autres affaires.
Ça s'appelle Sylvia.
Avec Pierrette Robitaille,
Marcel Leboeuf.
Pierrette Robitaille?
Mais oui.
Elle restait sur ma rue quand j'étais petit.
Ah bon?
Non, pas quand moi j'étais petit, mais quand elle était petite, elle restait sur la même rue que moi quand j'étais petit.
Vu qu'elle a 20 ans de plus que moi.
Mais quand tu es jeune...
Moi, en tout cas, mon quartier, c'était la seule qui était devenue connue.
Fait que là, moi...
C'est où ton quartier, donc? Moi, c'est Loretteville devenue connue. Fait que là, moi, je suis toujours...
C'est où ton quartier, donc?
Moi, c'est Loretteville, dans le coin québécois.
Qui est très laid aussi.
Super! On a écorché toutes les MRC.
Je suis vraiment contente.
Oui, c'est ça. Moi, n'importe quelle ville qu'on nomme,
c'est dégueulasse.
Si on peut comme la tracher. Parfait.
Tu vas faire tantôt. Moi, je suis allé en voyage à Hawaii dégueulasse.
C'est l'é.
Mais c'est drôle
parce que Pierrette,
c'est vrai qu'on pense toujours
à elle pour de la comédie
du genre un peu,
mais c'est vraiment une actrice
qui peut jouer d'autres choses.
Puis j'ai fait la soirée bénéfice
de Michel Tremblay
où on a fait Guy René.
Elle était là
et elle a fait
une espèce de monologue
super dramatique
et elle était tellement nerveuse
et elle m'expliquait.
Moi, j'arrive sur stage et les gens, ils ont m'expliquait, moi j'arrive sur le stage,
puis les gens, ils ont déjà comme le rictus,
c'est comme le drame du clown un peu,
à un moment donné, tu veux pas dire quelque chose de drôle,
elle fait, elle est folle, elle est folle,
qu'est-ce qu'elle fait, non, c'est pas ça qu'elle fait,
fait qu'il y a moyen de jouer,
même si tu représentes une affaire, des fois,
t'es plus profond que ça.
Puis elle avait joué dans... On parle beaucoup de Pierrette, ça me fait rire.
On parle jamais assez de Pierrette.
C'est pas ça que je vous ai booké les trucs.
Ah, OK, c'est ça.
Yann, vas-tu mettre ton background?
On peut-tu descendre l'écran?
Ça va être juste des extraits de Pierrette.
Ça serait cool.
Oh, yes, un drink.
Ça, on l'appelle le Pierrette.
Ah, oui?
Je me suis touchée au Pierrette hier.
Je l'ai tellement bu.
Pierrette, c'est un nom
qui reviendra pas, je pense.
C'est fini, Pierrette.
Je pense. Moi, ma belle-mère s'appelle
Pierrette. Il y a bien des vieux noms
qui sont revenus.
Mais Pierrette, j'imagine pas.
L'autre fois, on se demandait si Rita
allait revenir.
Rita, ça se peut pas.
Je brainstormais.
Lucienne, ça se peut-tu?
Françoise, ça se peut-tu?
Oui, Françoise.
Françoise, c'est beau.
Roch, ça se peut-tu?
Roch?
Non, non, non.
Merci.
Roch. Comment tu t Merci, hein? Roque.
Comment tu t'appelles? Roque.
C'est bizarre.
Moi, j'avais des voisins à Sorel,
c'est ça, il y avait Lady Charm,
il existe,
émeraude et rubis, comme deux pierres précieuses.
Ça, ça va peut-être...
Je sais pas si ça va revenir,
parce que ça existait comme une fois, j'imagine. C'est beau, ça va peut-être... Je sais pas si ça va revenir, parce que ça a existé comme une fois, j'imagine.
C'est beau, ça.
Oui, c'est pas si pire.
Mais c'est des pierres.
C'est des pierres précieuses.
Mais sinon, c'est ça, des vieux noms, à part ça.
Il n'y a pas d'autres.
Est-ce que vous savez...
Vous n'avez aucun enfant?
Non.
Est-ce que vous en voulez plus tard?
Là, on dirait que c'est comme une première date weird.
Qui veut des enfants?
Ça serait vraiment drôle, une première date à trois.
On sait qu'on veut sortir à trois.
Tu veux qu'il y en ait une des deux qui dise oui ou non.
Peu importe.
T'es prêt lentement.
C'est juste, tu tournes le dos.
Puis la fin, je comprends que je suis trop
ça va être toi et Sonia
parfait parfait
c'est un match
moi oui
j'en veux dans l'absolu
je travaille pas là dessus
mais c'est sûr que ça serait le fun
j'ai aucune idée
on verra
je pourrais passer ma vie sans enfant,
mais peut-être qu'il y en aura.
Ce n'est pas quelque chose qui me ronge de l'intérieur.
À chaque fois que je vois du monde avec des enfants,
ça a l'air cool une journée.
Oui, c'est ce que je trouve moi aussi.
Ça a l'air vraiment fun.
Moi, je trouve que,
je vais faire une stat approximative,
il y a un enfant sur cinq de vraiment super.
Vraiment, vraiment chouette. Puis tu fais, ah, lui,
j'aimerais ça. Puis il y en a quatre que je fais, jamais, jamais, jamais.
Je veux pas que tu m'appartiennes.
Mais il y en a des tellement formidables.
Je veux pas que tu m'appartiennes.
Mais il y en a des formidables.
Puis les parents font tout le temps croire que
non, non, non, mais quand tu le tiens,
mais ça, tu dois le sentir.
C'est ça.
Tu dois faire comme moi.
C'est-tu qui est pas cool?
Non, mais c'est vrai.
Il y a donc bien pas d'instinct.
J'aurais peur.
Oui, il y a pas d'instinct.
Il est pas vif.
Il est pas curieux.
Tu sais, tout ça.
Il fait donc bien des jokes de marde.
Tu sais, oui.
J'ai l'impression que ton enfant te montre de quoi.
Ça ouvre la barre, tu fais comme...
C'est-tu qui est laid?
Tu sais, comme...
J'aurais peur.
Non, non, maman a pas fait un souper. Mais non, mais non. de quoi. Ça ouvre d'abord. C'est-tu qui l'est? Je n'aurais pas...
Non, non, ma mère n'a pas fait
un souper.
Non, non.
Tu es merveilleux.
Continue avec tes dessins.
Moi, j'en aurais...
Tu n'en as pas, toi.
Moi, je n'en ai pas.
Je n'en ai jamais voulu.
Mais chaque fois que je suis triste,
des fois, je me dis, ça aurait été cool,
mais pendant une minute.
Puis après ça, je regarde du genre
Family Guy.
Puis ça passe.
Ça passe toujours.
Family Guy, moi...
Ça aide beaucoup de choses.
Ils seront jamais aussi drôles que ça.
Non.
Moi, j'aimerais ça...
Est-ce que vous feriez des vidéos
avec vos enfants, genre des sketchs drôles?
C'est rarement drôle, ça.
Ben, tu sais, Will Ferrell,
je pensais...
Ça, c'était très drôle.
C'était très drôle.
Non, non, pas des affaires
cute.
Aussitôt que c'est cute, c'est mauvais.
Oui, mais dix, mettons,
c'est une petite perle d'enfant
qui a mal dit un mot,
puis ça fait comme un jeu de mots.
C'est insupportable.
Je ne sais pas si je ferais des sketchs avec mes enfants.
Je sais qu'à chaque fois
qu'on voit un bébé qu'elle n'a jamais rencontré,
elle veut tout le temps qu'il mange un citron.
On l'a filmé.
J'étais comme, ça va être drôle,
va me dire que c'est loué.
Je suis comme, c'est pas ton enfant.
Tu peux pas juste...
C'est un agrume de force.
Puis il s'en calisse.
En tout cas,
les enfants que ma blonde a
violentés...
Ils font pas des faces à 1000 piastres.
Ils ont juste fait comme...
C'est qui la madame?
J'ai fait, on a fait aussi l'affaire du cocon.
Est-ce que vous l'avez fait ça?
Est-ce que vous avez des chats?
Non, moi j'aime ça pour mourir les chats.
Oui, t'aimes pas les chats.
Mais oui, ils sont bien surpris du cocon.
Mais ça marche fuck out.
Mais comment ça qu'il y a 1000 hosties de vidéos sur YouTube qui ont ça marché?
Moi, je pense qu'ils mettent le...
Tu sais, parce qu'il n'y a jamais de son.
Je pense qu'ils mettent le cocon, puis là, ils brillent.
Oui, puis ils mettent un gros gros son.
Puis là, le chat, il est...
Ça donne qu'il regarde le cocon.
Il y a comme une cymbale en arrière.
Peut-être que ça doit être ça.
Je ne l'ai pas faite.
Moi, j'ai un chat, mais je...
Tu ne l'as pas essayé?
Ben non, pourquoi donc?
Ben oui, je ne mange pas de cocon.
Je ne sais pas donner.
Comment ça, tu ne manges pas de cocon? Ben non, je ne mange pas beaucoup cocon. Je suis pas donnée. Comment ça, tu manges pas de cocon?
Je mange pas beaucoup de fruits et légumes
depuis que tu es en couple.
Tu sais, ton chum mange aucun fruit.
J'en mange moins que la moyenne.
C'est vrai?
Oui, c'est vrai.
C'est quoi qu'il mange?
En fait, c'est les textures qu'il aime pas.
Souvent, c'est dans la famille des fruits et légumes.
Il aime pas que ce soit frais, croquant, juste juteux.
Non, mais mettons, une aubergine, c'est comme une affaire qui roule dans la bouche.
Oui, ça, je comprends.
C'est du Gravelax aussi.
Toute cette affaire-là, ça, ça ne passe pas.
Fait que, oui, on est plus dans le pogo, puis dans le...
Mais c'est correct aussi, c' tu sais, c'est bien correct.
Ça va être cool si vous avez des enfants,
ils vont les deux aimer les croquettes,
et vous allez aller au restaurant,
ils vont manger des croquettes.
On va faire des entrées d'M&M, tu sais.
Mais je pense que ça doit être,
vu que ton chum, il est humoriste,
puis, tu sais, c'est à force de faire des shows
puis manger du fast-food avant le show.
Non, mais je pense que c'était même enfant.
C'est ça qui m'a expliqué.
C'est que même, mettons, ses parents qui donnaient des cuillerées de navets
ou je sais pas quoi,
ça passait pas.
Mais c'est vrai, c'est une maladie, je pense,
les affaires de texture.
Ça a un nom, là,
puis je sais pas c'est quoi, mais ouais.
C'est pour ça.
De texture?
Moi, je remarque pas la texture en mangeant.
Le pain mouillé, ce genre d'affaires-là,
moi, ça, ça m'écarne.
Donc pas de hot chicken.
Ah, non, non, non, jamais.
Ah, non, t'es pas capable de manger de hot chicken? Ou quelque chose qui est supposé être dur, puis finalement, c'est comme-là, moi, ça, ça m'écart. Donc, pas de hot chicken. Non, non, non, non, jamais.
Ou quelque chose qui est supposé être dur, puis finalement, c'est comme mou, là.
Ça, ça m'écart.
Ouais.
Genre,
genre.
Non, non, mettons,
des biscuits pubons, des biscuits qui sont supposés être croquants, qui sont rendus mous, non.
Des biscuits qui sont supposés être mous, qui sont rendus croquants, non.
Non, c'est ça, c'est une courte fenêtre, les biscuits.
Il y a une bonne demi-heure.
Il y a rien de pire.
C'est ça, je veux dire.
Ah oui, non, c'est ça.
On a ça de pensée sexuelle.
Ton soupir,
c'est-tu à cause de moi?
Pourquoi?
Non, parce que...
Là, je t'imaginais faire...
Comme l'enfant.
Je ne suis pas ton fils.
Qui te déçoit?
Imagines-tu que c'était ça?
Tu m'as déçue.
Je te dis déçue.
Je ne m'attendais pas à ça, Mike.
Tu vas-tu revenir?
On fait la radio ensemble à NRG.
Tu reviens-tu l'année prochaine? Oui, jenergie. Tu reviens-tu l'année prochaine?
Oui, je reviens.
Tu reviens-tu, toi?
Je pense que oui.
Oui, moi aussi.
Je pense que oui.
Moi, j'aime ça, faire ça.
Mais j'ai eu une période où je n'étais pas certaine.
OK.
Puis je me suis demandé si j'étais faite pour ça.
Puis à un moment donné, il faut vraiment que tu sois toi-même
et que tu t'en calisses.
C'est comme ça que c'est comme ça que ça marche.
Je suis capable d'être dans aussi peu de contrôle que ça.
D'assumer que j'ai préparé mon petit sujet
et que ça part un peu en courbe.
Il faut juste être un peu reggae pour que ça marche.
Ça me fait du bien ultimement.
Je pense en plus, quand tu arrives,
tu es comédienne,
tu es habituée de plus de structures.
Surtout, tu n'arrivais pas du monde de l'impro.
Ça doit être déstabilisant
les premières fois.
Je pense que je suis quelqu'un
qui veut du contrôle dans beaucoup de choses
dans sa vie aussi.
C'est ça, une arrivée dans une place
où il n'y a rien à préparer,
soit toi-même, c'est contre nature
en partant.
J'en fais plus des affaires de même maintenant
pour arrêter justement de...
Je trouve que ça cultive une pas belle partie de moi
nécessairement d'être comme trop dans le...
Là, il faudrait faire ça.
Ça va marcher de même.
Toi, t'es-tu le genre, mettons,
quand vous allez en voyage,
toi et ton chum,
OK, là, demain, on va faire telle affaire
à telle place.
À 8h10, il y a un monsieur qui va être là.
Il va nous faire un tour de cheval. »
Je suis l'enfer.
OK.
Ah oui?
Je suis l'enfer.
Ça doit être horrible pour ton choc.
Ça m'a mal.
T'es où, est-ce que...
Non, mais de notre côté, ce que je pense,
puis là, je ne vais pas m'en faire trop,
ça n'apprend toujours un petit peu un des deux qui est le même. Parce que sinon, si t'es deux lazy, là, je ne vais pas m'en prendre trop, ça n'apprend que toujours un petit peu un des deux qui est le même
parce que sinon,
si tu es deux lazy,
tu ne fais pas grand-chose.
Sérieux,
c'est ça qui est gossant.
On va reprendre
la même rue qu'hier
et on va remanger.
C'est-tu moi
ou c'est facile
d'être comme relax
quand tout l'autre
t'a préparé,
d'avoir l'air du rigue-bite
quand l'autre est comme
j'ai loué l'auto,
demain,
on va dormir là.
Tu sais,
relax,
on est dans le vacances,
on va chier. Si personne ne le fait, on va dormir où?
Dans le char. On dormira dans le char.
Non, on ne va pas dormir dans le char.
Fais-moi 10.
C'est dur comme posture à assumer,
mais je veux quand même un petit peu me calmer.
Mais je trouve que c'est un gras,
des fois, ce rôle-là.
Les filles ont ce rôle-là aussi.
Moi, j'ai ce rôle-là avec ma blonde.
C'est toi qui organises?
Moi, ma blonde, quand on va quelque part,
elle amène souvent sa mère.
J'avais amené
ma famille et sa famille un moment donné
en Jamaïque. Puis là, c'était moi
qui fallait qu'il aide
12 personnes
qui sont zéro préparées,
qui ne comprennent pas que ton Christ de passeport,
regarde-le dans tes mains, là.
Quand on est dans le line-up, là.
Pis là, hein?
Prense-moi le pas!
Pis là, t'es comme, le monsieur, il a un fusil,
il est en train de mettre son gant.
Come on!
Ça l'air, astuce.
Moi, je pense, avec ma blonde,
j'ai beaucoup le rôle de la fille. Toutes les affaires, les stéréotypes de la fille, je pense que'avec ma blonde, j'ai beaucoup le rôle de la fille.
Tous les affaires, les stéréotypes de la fille, je pense que c'est moi.
Moi, c'est parce que j'ai longtemps été toute seule.
Je n'ai pas eu à gérer personne.
Même si je voyage avec ma mère,
juste qu'elle mette son passeport dans un Ziploc, ça m'énerve.
Voyons un Ziploc, c'est elle.
Pourquoi as-tu peur qu'elle tombe dans un lac?
Ma mère!
Le camion va cracher dans l'autoroute. Bon, tout le monde embarqué, mais vos passeports avant.
Il est mouillé, toi reste dans l'eau!
Il fallait y penser avant.
Son passeport doit être parfait, super beau.
Mais ma mère,
c'est comme l'over-hygiène aussi.
Mettons, elle va donner des minouches à son chat sur une napkin.
Pourquoi?
Elle n'irait pas par terre.
Pourquoi?
C'est tout ça.
Je laisse aller
à un moment donné.
Je l'aime.
C'est quoi que tu as pogné d'elle? C'est tout ça, tu sais. Tu sais, je laisse aller, à un moment donné. Je l'aime. Je l'aime.
C'est quoi que t'as pogné d'elle?
C'est quoi tes espèces de « talk weird »?
C'est pas des « talk ». C'est vraiment une belle affaire.
On est des indignés, chez nous.
Ma mère, là, si quelqu'un va te raconter une histoire,
« Je suis allée chez la coiffeuse,
ça a pas coûté le même prix que l'autre fois.
Ben, voyons donc, retourne la voir. »
C'est pas normal, ça.
Les mèches, c'était 80, 40, 85.
Sauf s'ils se mettent à changer le prix de même, là.
Tu sais, ma mère, c'est comme elle s'enflamme
pour des drames d'autrui.
Elle va prendre ça sur elle.
Moi, je peux être de même.
Je vais être plus fâchée.
S'il t'arrive un malheur,
je vais me l'accaparer et je vais aller au front.
C'est comme une belle affaire,
mais des fois, c'est déplacé aussi.
Non, je pense que c'est bon, ça.
Peut-être, mais...
As-tu déjà mis le monde dans la merde en faisant ça?
Comme « Hey, tu devrais aller le voir puis exiger le respect »
puis là ils ont perdu leur job à cause de toi.
J'ai pas mis du monde dans la merde pour des jobs,
mais j'ai déjà dit à quelqu'un, ton chum, il te trompe.
J'ai déjà fait une affaire de même.
Il te trompait-tu?
Oui, j'avais vu le gars.
C'est pas juste...
Tu vas voir un couple,
tu vas voir le gars avec quelqu'un d'autre,
pas se cacher, puis vivre sa vie.
Là, tout le monde est dans
le consensus du secret.
Je trouve que cette personne, c'est le dindon de la farce.
Personne ne dit que je ne suis pas la personne la plus proche de cette personne-là.
À un moment donné, je vais faire ça.
Ça va faire.
Bas les masques.
Moi, je peux faire ça.
Mais tu n'as pas raison de faire ça.
Je ne sais pas.
C'est une force et une faiblesse en même temps.
Je ne sais pas.
Mais des fois, ça me fait ça.
Ça me brûle.
Qu'est-ce qui est arrivé?
La fille, c'est-tu une de tes amies?
Connaissance.
Elle te croyait-tu?
Ça s'est fini.
Oui, elle m'a cru.
Ça s'est fini.
J'arrête d'en parler super mal.
On a comme une soif de justice
chez les tremblés bossés
qui nous transcendent.
Chez les tremblés bossés?
Tremblés, je n'aime même pas. Chez les tremblés bossés, quand même, qui nous transcendent. Chez les tremblés bossés. Tremblés, je ne m'en m'en m'en m'en.
Chez les tremblés bossés.
Mais voyons donc.
Et toi, Sonia, qu'est-ce que tu retiens de ta mère?
Être discrète, quand même, souvent.
Essayer de passer un peu plus inaperçu.
Pas trop faire de vagues, mettons.
Je pense que c'est ça que j'ai retenu d'elle.
Sinon, mon père,
j'espère que...
Il me tape des fois ses nerfs,
mon père,
j'espère que je n'ai pas trop pogné.
C'est pas possible d'écouter un film avec lui,
il ne forme pas sa gueule.
C'est ce genre de...
En fait, mon père, c'est la fille...
Mon père, c'est la femme du couple.
Ma mère, c'est...
C'est qui?
C'est là, là? C'est qui?
C'est là, là.
Il va le voir.
René, j'ai beaucoup volé de choses à mon père.
Il n'est pas homosexuel.
En beaucoup moins
tapette.
Mais quand même.
Les rôles sont inversés.
Ma mère ne parle pas beaucoup.
Elle est très discrète.
Ils sont encore ensemble.
Ils sont encore ensemble.
Mais c'est ça.
À chaque fois,
quelqu'un me raconte
de quoi c'est sa mère
qui a fait,
moi, c'est mon père
qui a fait la même affaire.
C'est inversé.
Oui, mais ça,
on dirait,
tout le monde,
ça a tout le temps été ça.
Les stéréotypes hommes-femmes,
souvent, c'est ça qui est weird.
À chaque fois que j'entendais
« les filles font ça, ça, ça »,
on dirait qu'ils me décrivaient
tout le temps,
sauf certaines affaires.
Ils te décrivaient toi?
C'est vrai que tu n'as pas été interchangeable
à ce temps-là, les caractéristiques de gars.
Mais même dans le temps,
ça a toujours été le même.
Oui, tu as raison.
Je ne suis pas en train de faire un coming out que je vais devenir...
Je prends des hormones depuis!
J'ai zéro hormone.
Je me suis fait enlever le pénis,
mais ça, c'est pour un autre raison.
OK.
Oui, c'est ça.
Est-ce qu'il y a une question
vu que vous travaillez ensemble depuis longtemps
tu voudrais y poser
ou il y a-tu une question que tu voudrais y poser
non, non, j'ai pas prévu ça
là, c'est pas
tu m'aimes-tu?
je sais pas si on est là
ah oui, je t'aime beaucoup
moi aussi, je t'aime beaucoup
mais vous autres, vous êtes
sans rêver ben, écoute, j'y avais pas pensé Ah oui, je t'aime beaucoup. Moi aussi, je t'aime beaucoup. Mais vous autres, vous êtes... Sors avec.
Sors avec.
All right.
Sors avec.
Ben, beaucoup d'autres.
J'y avais pas pensé. Non, mais est-ce que vous étiez à l'entrée des Appendices en même temps?
Parce que les gars existaient avant.
Ben moi, c'est avec eux que je faisais de l'impro.
J'ai connu depuis le secondaire ces gars-là.
Fait que toi, t'es là depuis le début.
Oui, c'est ça.
Oh, oui, je suis là depuis le début.
Les Appendices, c'est eux six.
OK.
À la base. On faisait des shows au secondaire puis au cégep après. Puis appendices, c'est eux six. À la base.
On faisait des shows au secondaire et au cégep après.
Puis après, on voulait une autre fille
dans le groupe.
Mais c'est aussi parce que Sonia
est entrée à l'école au moment...
Je pense que ça aurait pu vivre une fille, cette affaire-là.
En fait, moi, j'avais déjà
des sketchs où je voulais deux filles
et je trouvais ça comme...
Je trouvais que c'était que ça nous contraignait
d'avoir juste une fille.
C'était déjà dans les plans.
Même si je suis rentrée au conservatoire,
je faisais ça un peu incognito.
Je n'avais pas le droit de travailler en même temps.
C'est ça.
Tu es rentrée au conservatoire en quelle année?
2007.
Vous autres, vous êtes arrivés à la télé en 2009?
Oui, c'est ça.
Parce qu'on écrivait en 2008.
Fait que ta dernière année au conservatoire,
t'étais à la télé en même temps.
Oui.
Puis t'espérais que tes profs...
Ils n'ont rien vu vu que c'était à la télé Québec.
Ça a vraiment passé comme dans le fond.
Non, sérieux.
Non, mais oui.
Puis un moment donné, en troisième année,
ils m'ont dit...
« Hey, il ne fait pas ça. »
Puis j'ai fait « Ah, c'est trop tard.
C'est tout tourné cet été.
Ça va passer à la télé. »
Ça fait que là, c'est ça.
Un moment donné, on ne va pas de Christy dehors.
Il reste un an.
Ça fait que je n'ai pas eu de trouble vraiment.
OK.
C'est simple.
Ça fait qu'au début, les sketchs,
mettons, s'il y avait deux filles dans un sketch,
c'était toi et un gars d'exemple.
C'est ça?
Non, on n'en faisait pas.
À la télé, quand ça a commencé,
Anélie était là.
On a fait des auditions.
Il y a eu une audition.
Il y a eu une couple d'auditions, je pense.
On n'a callé personne d'autre à part toi.
J'aime ça penser qu'il y avait beaucoup de monde.
C'était vraiment dur de se hisser là.
Non, mais sa voix est telle. Ça n'a pas rapport. Parce qu'il y avait beaucoup de monde. C'était vraiment dur de se hisser là. Non, mais ça va être elle.
Ça n'a pas rapport.
Parce qu'on avait des amis en commun
et on commençait à se connaître un peu.
Vous m'avez vu à l'impro.
C'est ça.
Toi, as-tu fait le conservatoire?
Oui, moi, j'ai fait 2004 à 2007.
L'année que je suis sortie, Sonia est rentrée.
OK.
Mais pour le show télé, toi, tu es rentrée, genre, une semaine avant que ce soit en ondes,
quasiment, tu sais?
Non, non.
Dans le sens que quand ils ont su que ça passait, puis que les tournages ont commencé,
ils sont tout de suite allés chercher une autre fille.
OK.
Oui, c'est ça.
Puis moi, j'étais correcte.
Moi, j'étais diplômée, puis tout, à ce moment-là.
OK.
Ah, c'est cool, ça.
Puis, il y a-tu...
Là, vous autres, vous êtes proches.
Comme amie, est-ce que vous êtes...
Oui, c'est ça. Proches.
On s'est jamais frenchées, même.
Jamais frenchées.
Bien oui, on est proches.
Clappe.
Oui, vraiment.
Pas vraiment.
C'est gentil, mais c'est trop.
Mais tu sais, en même temps,
j'adore aller manger.
On n'a pas fait non plus trois mois au Pérou ensemble.
Non, on n'a pas fait les 400 coups.
On n'est pas...
On va se souper, on se raccorde nos vies.
On adore tourner ensemble.
Sonia, c'est vrai être de nature plus discrète.
Oui, vraiment, plus tranquille.
On a chacune nos vies aussi,
mais il y a beaucoup d'amour.
On est contentes quand on se retrouve
toi avec les gars ça fait 15 ans
que je connais ces gars
c'est fou
c'est vraiment ça
on se connait vraiment par coeur
c'est comme les parents
y'a-tu des moments
que ça allait pas bien
c'est sûr qu'il y a eu des chicanes
pas tant pour vrai C'est sûr qu'il y a eu des chicanes. Pas tant, pour vrai.
Non, non, on est quand même...
Oui, c'est rare.
Puis là encore, ça fait neuf ans qu'on fait ça
et on veut continuer de travailler ensemble.
Pour un groupe d'humour, c'est quand même rare
parce que la chicane pogne quand même vite.
J'ai rarement vu du monde en humour
quelque part au TV avec si peu d'égo.
C'est ça qui est super.
Tout le monde travaille pour le bien commun.
C'est tellement du bon monde, les appendices.
On se fait beaucoup rire.
Il y a beaucoup d'amour
dans le groupe.
On peut se dire qu'on s'aime.
Ça aide quand même.
Vous avez un beau respect
du milieu.
Vous avez eu bien des gros caméos
de monde qui, d'habitude,
ne feraient jamais
un show télé.
C'est qui la plus grosse star
que vous avez eue en caméo?
On a eu Martin Mapp,
Louis-José,
Véronique Cloutier,
Hélène Tremblay.
C'est quoi avec Louis-José que vous avez fait?
Il faisait une parodie des recettes pompettes.
Les recettes pompées.
Les recettes pompées où on le mettait juste en tabarnak.
Moi, j'ai un sketch récurrent, c'est Vedette en Vedette.
C'est comme une entrevue de Vedette.
Il joue un peu lui-même.
Il y a une autre affaire.
Ah oui, c'est un sex tape
où c'était son pénis qui tombait
et c'était du tape à pénis.
Du tape à pénis.
Il faut voir le sketch.
Du tape à pénis.
Je n'ai jamais entendu cette expression-là.
Je viens juste de dire ça.
On ne dit même pas ça dans le sketch.
Sex tape.
Je viens juste de dire ça. On ne dit même pas ça dans le sketch.
En tout cas, sex tape.
Laquelle des vedettes est-elle plus désagréable?
Pour vrai, il n'y en a pas. Le monde est tellement smart.
Ils arrivent préparés. Des fois, ils sont gênés.
Ça doit être intimidant.
Une star, Martin Matt, je le connais assez bien.
Il doit arriver.
Vous êtes tellement une équipe rodée, solide,
comme une famille.
Tout le monde doit arriver et ils se sentent
comme un astide intrus.
C'est correct?
On sent des fois qu'ils sont un peu gênés.
Ça passe vite parce qu'on essaie
d'être gentil.
De l'inclure avec nous
mais non, ça se passe vraiment bien
il n'y a jamais eu
ça ne me met pas en tête
quelqu'un qui était bête
Martin, il avait fait
moi j'avais vu sur internet
c'est une parodie de François Marcon
un cuisinier avec des loups
il était-tu tout seul dans ce sketch-là?
oui il a-tu fait d' ce sketch-là? Oui.
As-tu fait d'autres sketchs avec vous autres?
Oui, une affaire vraiment weird.
Jacques-Olin et Jacques-Salin.
Oui, dans des surcoupes.
Même moi, je ne suis pas capable de le nommer.
C'est sur Green.
En tout cas,
Ground Control.
Ils chantent une tonne, pas d'allure.
Toi, tu as fait un film avec Martin. Oui, on a fait Tripa 3 qui va sortir en déce, pas d'allure. OK. Toi, t'as fait un film
avec Martin. Oui, on a fait
Tripa 3 qui va sortir en décembre.
J'ai vu le preview, genre,
cette semaine. Ça a l'air bon.
Je pense que oui. Tu ne l'as pas vu encore?
Je ne l'ai pas vu.
Écoute,
c'est une grosse
comédie. C'est quand même
vulgaire. Ce n'est pas le bon mot parce que c'est négatif.
Mais ça va loin quand même. Moi, vulgaire, c'est quand même vulgaire. Ce n'est pas le bon mot parce que c'est négatif.
Mais ça va loin quand même.
Moi, vulgaire, j'aime ça.
C'est vulgaire.
Moi, mon personnage est extrêmement vulgaire.
Moi, il y avait des répliques qui me gênaient.
Je me disais, il n'y a pas de pudeur ici, on y va.
On dirait que je ne sais pas ce que ça va donner.
Parce que moi, j'étais comme,
je me rappelle d'avoir tourné ça.
Mon Dieu, on a dit ça.
Mais c'est cool.
C'est un petit peu irrévérencieux.
C'est l'histoire.
C'est un couple.
C'est une fille qui décide qu'elle va faire un trip à trois,
mais sans son chum.
Oui, exactement.
Et Martin Matt, c'est le gars
qui est exclu du trip à trois.
Oui, c'est ça.
C'est une fille un peu rangée.
Elle se rend compte que son chum
check de la porn, mais un peu hard. Il y a une fille un peu rangée, puis elle se rend compte que son chum, genre,
il check de la porn, mais un peu hard. Il y a comme ses objets à lui, puis ses affaires.
OK, toi, t'as comme toute ta sexualité de ton bord qui m'implique pas. Moi, je suis donc bien coincée. Que sais-je que je ferais bien pour me déniaiser, puis là, à part
un peu à la chasse au trip à trois. C'est comme une drôle. J'aimerais que je le pitche
mal, mais c'est drôle. Il y a plein de bons acteurs drôles là-dedans.
Moi, je pense que ça peut être bon.
Je trouve juste ça drôle que ça sorte en décembre
parce que ce n'est pas du tout un film de Noël.
Le 21 décembre.
Moi, je trouve ça weird comme timing.
Mais ça, ce n'est pas moi qui décide.
C'est vrai, ça va être con.
Allons voir ça.
Les Schtroumpfs 3.
Love Act Journey. C'est dr, ça va être con. Allons voir ça, trépas trois. Les Schtroumpfs trois. Love Action, c'est ça.
C'est drôle pour ça.
Puis,
j'ai vu,
c'est ça, je t'avais parlé
la dernière fois qu'on s'est vus,
avant ou pendant mon blackout,
que moi, la série Noir m'a vraiment
marqué. J'ai vraiment
adoré cette série-là. C'était hallucinant.
Bien oui, on peut...
J'ai entendu...
C'était vraiment bon.
T'étais vraiment bonne dedans.
Là, par exemple,
je sais que la série ne revient pas.
Fait que toi, ça doit être...
Ça, c'est moins un deuil
vu que c'était juste deux saisons, j'imagine. Non, c'est un un deuil vu que c'était juste deux saisons
j'imagine
non c'est un super gros deuil
le plus gros deuil
c'est les séries noires
mais encore plus que ça
c'est l'idée que ces séries-là
se battent contre les codes d'écoute
on n'a pas de HBO ici
où on va chercher l'espèce de tranche
de public qu'aucune chaîne
réussit vraiment à saisir.
Les 20-40 un peu artsy, disons.
On dirait qu'on les échappe un peu à la télé.
Oui, il y a des téléromans pour toutes sortes de monde,
mais ça, je trouvais que ça allait chercher du monde
qui n'était pas sollicité généralement.
C'est triste qu'il a fallu qu'ils se battent
pour une deuxième saison.
Je pense que les gens qui aimaient ça,
ils aimaient ça pour vrai.
C'est une TV différente, un humour différent.
Ils disaient que c'était bien chanceux d'avoir eu deux.
Ça ne faisait pas beaucoup de codes d'écoute.
En plus, ça se passe sur le web.
400 000?
Ce qui n'est pas super.
Quand tu y penses, c'est hallucinant.
C'est une personne...
On est 8 millions au Québec.
C'est 5 % de la population. C'est plus que ce on est 8 millions au Québec. C'est 5 % de la population.
Mais c'est plus que ce que Girls va chercher aux States.
Si on parle de ratio, HBO va chercher un plus gros pourcentage de gens.
C'est même plus que ce que Fallon va chercher.
Absolument, oui, complètement.
Mais de dire que c'est la tyrannie du million encore,
c'est sûr qu'il n'y a pas de commerciaux qui veulent vendre la porte à dents.
Vous avez pensé faire des compétitions de chant?
C'est un concours.
Mais on l'a fait, on a fait un concours quand même.
Après, un veut jouer dans le Ciré-Nord, fait-t-on un tape?
Déjà, j'étais comme, on va jouer dans ce game-là un petit peu.
On racole là-dedans pour aller chercher ce monde-là.
On fait ce qu'on peut.
C'est dur d'être intègre et très populaire, des fois.
C'est impossible.
Je ne sais pas.
Non, mais...
La série était vraiment bonne.
Ah bien, tu es bien smart.
Ça, je n'ai jamais
compris toute la marque.
C'est vrai que ça prendrait
soit un HBO
où il faudrait qu'ils mettent l'argent
au bon endroit pour des séries sur le web.
Ben oui. Mais quand tu entends que
Série Plus n'aura plus besoin de faire du contenu
québécois, ils vont juste traduire des affaires
américaines.
C'est super désolant
pour les créateurs d'ici.
Comme toi, tu écris.
Toi, est-ce que tu écris?
J'écris un peu, oui, est-ce que tu écris? J'écris un peu, oui.
Est-ce que tu écris...
Là, tu joues dans Simone.
Est-ce que tu penses écrire ta série?
C'est quoi que tu écris?
Moi, j'ai une affaire
qui est stand-by quelque part un moment donné
que je n'ai pas dialoguée, mais que j'ai scénarisée.
J'aimerais bien ça qu'il passe,
mais je ne sais pas encore.
Sinon, j'écris des affaires chez nous
et c'est un peu informe encore,
mais j'ai pas beaucoup de discipline.
C'est drôle que t'aies la fille,
on fait ça, on fait ça, on va là, on va là,
tu devrais te mettre devant un miroir
pis te dire, toi, à 9h, t'écris.
Shit, on dirait que j'ai juste les défauts,
les mauvais côtés de cette affaire-là.
C'est une contradiction.
C'est plate.
Toi, tu es bonne là-dedans.
C'est vrai, dans le sens que...
Je suis assidue.
Tu montres des choses de théâtre,
tu écris, tu fais tes propres deadlines.
Je ne suis pas capable de faire ça.
C'est difficile. Je ne dis pas que je réussis toujours.
Il me faut un deadline.
Je pense que n'importe qui qui écrit chez eux, ça ne se dis pas que j'ai réussi toujours, mais il me faut un deadline. Je pense que
n'importe qui
qui écrit chez eux,
ça ne se peut pas
que tu n'en aies pas besoin.
Il faut que quelqu'un
attende après ton texte.
Qu'est-ce qui est weird?
C'est ça le plus tough.
Je trouve que
quand tu écris de quoi
qui n'est pas vendu
à personne,
que de dire
qu'il faut que ça soit prêt
telle date,
ça, je telle date.
Toi, t'es-tu bon là-dedans?
Non.
Non, mais j'essaie de me dire,
OK, là, il faut que ça soit prêt,
puis ça marche jamais.
Mais oui, ça marche jamais.
C'est tough.
Oui.
Puis aussi, comme là,
j'avais eu Louis-José au podcast, puis Louis-José il écrit chaque matin.
Fait que là, je m'étais dit, je vais faire ça.
À chaque jour, je vais écrire.
Puis j'ai vraiment fait comme ça pendant un mois et demi.
Toi, j'ai fait une phrase de même.
Puis là, après, par exemple, j'ai relu
parce que ça va être pour mon prochain show.
J'ai relu mes affaires, puis là, j'ai fait
j'ai 66 numéros
que c'est juste des premiers jets
nuls à chier que tu sentais qu'après J'ai fait, j'ai 66 numéros que c'est juste des premiers jets,
nul à chier,
que tu sentais qu'après une page,
tu sens le monsieur qui est comme,
c'est que j'écoute juste.
Je vais faire n'importe quoi.
Je fais ça par commande.
Je m'inflige de quoi,
s'il n'y a pas de cœur là-dedans.
Des fois, il faut en sortir quand même de la marre avant d'écrire quelque chose de bon.
Moi, par exemple, ce qui m'a aidé
moi ça faisait des années
toutes les affaires que j'écrivais c'était tout le temps
par rapport avec la liberté d'expression
pourquoi on n'a plus le droit de dire ça
puis là les 8 premiers jours
c'était juste ça
puis après je suis tombé dans un sujet plus
léger, phoné
le couple
non mais c'était plus des affaires
comme j'écris une, mais c'était plus des affaires. J'ai écrit une affaire sur le suicide.
J'ai écrit une affaire sur la dépression.
Mais j'étais content
de sortir de la liberté d'expression
pour tomber dans le suicide.
Dans le fond.
C'est pas fou.
J'étais heureux.
Quand j'avais fini mon numéro de suicide,
j'étais allé voir ma blonde.
J'étais comme un enfant qui va voir sa mère.
J'étais cool au bout.
J'ai cru un enfant qui a fait du suicide.
Ça va-tu bien?
T'es-tu correct?
T'as-tu peur de la réception de ce genre de number-là?
Ou toi, tu t'en fous
de ne pas être dans l'espèce de gros sucre
de ma blonde et tout le monde,
t'es allé dans le sud, on s'est chicané et tout le monde se relate et tout le monde rit. C'est bien correct.
Moi, ça fait 20 ans que je suis un peu… Je suis grand public sans light. C'est important
pour moi de ne pas… Souvent, j'ai des numbers. Mes meilleurs numbers, c'est tout
le temps des affaires qui ont rapport
avec ma blonde parce que tout le monde
peut relate. Tu vas n'importe où,
dans n'importe quel pays, ils peuvent
comprendre une relation,
un homme ou une femme, ou même deux
hommes, deux femmes peuvent comprendre.
Mais mes affaires plus
dark, pour moi,
là, c'est important à faire
parce que je me disais, le monde qui va venir me voir,
souvent, ils se disent,
je me demande si Mike Ward est resté Mike Ward
ou si la ville l'a cassé.
C'est juste pour montrer
que je suis encore là.
Oui, absolument. Je comprends.
Il y a de quoi être très triste dans ce que je viens de dire.
Ça dépend comment tu le vois.
En même temps,
la vie ne t'a pas cassé, Mike.
La vie m'a pas cassé.
T'es en un morceau.
Non, mais moi, c'est...
J'aime écrire.
Il y a de quoi de drôle.
Souvent, j'entends le monde qui disent
« Ah, c'est lourd, écrire. »
Moi, ça me rend heureux.
Moi aussi, ça m'entend heureuse
de me retirer dans mes appartements.
Je sais pas, là, il y a personne qui t'entend. Tu sais, souvent, des fois, je suis comme tannée d'est un moment tellement heureux de me retirer dans mes appartements. Je ne sais pas, il n'y a personne qui t'a...
Souvent, des fois, je suis tannée d'être un peu devant.
Tu fais un show de théâtre
ou tu fais des shows
comme la télé, il y a tout le temps quelqu'un qui te regarde.
Quand tu es chez vous, tu écris,
il n'y a personne qui te regarde.
Toi, en plus, si tu es quelqu'un qui aime ça,
être discrète...
Oui, c'est parfait dans l'ombre.
Mais être à la télé, c'est la pire job au monde
pour toi.
C'est pas vrai.
Je suis divisée.
Je suis vraiment divisée là-dedans.
Il y a une partie de moi qui adore ça.
Il y a des bouts cool.
Mais il y a des bouts où je ne voudrais plus parler à personne
et m'en aller.
Mais on a tout ça.
C'est ça que j'allais dire.
C'est confortable là-dedans.
Mais il y a tout des journées
où on voudrait être en boule,
en tout coup couverte.
Je ne suis plus capable que quelqu'un me gosse après.
Mais ça, c'est tout le monde.
Des journées où on n'est pas du monde,
puis tout nous irrite.
C'est la pire affaire, être sur un plateau.
Ça dépend.
En plus, c'est des grosses journées.
Moi, je suis tellement heureux.
Ma job, c'est que j'arrive à 8,
puis 1, 7,
puis je suis parti à 10.
Puis là, je chiarde.
Je travaille trop.
C'est sûr que c'est payé d'en haut.
Des fois, mon call, c'est à 3,45.
C'est sûr.
Puis tu finis ça à quelle heure?
On commence vraiment tôt
parce que les préparations sont longues. Qui les boudins? Qui le corset? C'est très. Puis tu finissais à quelle heure? Bien, on commence vraiment tôt parce que les préparations sont longues.
Qui les boudins, qui le corset, c'est très, très long.
Mais on a des journées où on finissait à 18 heures, mettons.
Donc, c'est sûr, c'est des longues journées.
Mais oui, oui, c'est gros.
Puis là, après le soir, tu t'en vas à la maison
puis il faut que tu apprennes tes textes le lendemain.
Oui, c'est sûr que ça arrive quand tu tournes plusieurs jours en ligne.
Puis là, toi, es-tu rendue à un point
que comme ça, ils t'ont-ils offert le rôle
ou tu avais une audition?
Non, j'ai une audition pour ça.
Il y a eu des deux.
Les séries noires, je n'ai pas eu d'audition.
Les Simones, j'en ai eu une.
Les Pays d'Ange, j'en ai eu une.
Le film Trip à Trois, je n'ai pas eu d'audition.
Ça dépend de la teneur du projet,
de l'importance du rôle aussi.
Je ne suis pas encore au stade.
Même des grands acteurs chevronnés ont des auditions.
Sauf que c'est plus comme un screen test.
Non, non, non, vraiment.
Tu es dirigée.
Mais en même temps, c'est normal.
Parce que même si tu es la meilleure actrice au monde,
tu peux être mauvaise pour un rôle.
Je ne sais pas.
Elle peut tout jouer.
Mettons si le rôle,
c'est pour une madame asiatique de 80 ans.
Elle n'a jamais été récollabée.
Tu n'es pas Target, Target.
Moi, ce que je touche du bois
et que j'apprécie le plus
de ma carrière,
c'est justement d'avoir fait qui est une prostituée,
qui est une avocate à un moment donné.
Je trouve que je...
On m'a vu dans une couple d'affaires,
c'est ça qui est super.
Ça doit être lourd.
Le monde, mettons, si t'avais été
typecasté de tous les rôles, c'était des prostituées.
Ça doit être plate.
Je me dis comme, qu'est-ce que c'est que je dégage?
La charrue.
Il y en a qui jouent tout le temps des pauvres.
C'est comme, j'ai vraiment une face de pauvre.
C'est plate.
Je l'arrache, moi.
Moi, j'ai l'air d'en arracher.
À mon neutre.
À mon neutre, je suis pauvre.
J'ai de la misère à m'en sortir.
Je suis pauvre.
Moi, je pense...
Je suis content pour ça, d'être humoriste.
Je peux décider
ce que je projette.
Sinon, je pense que ça doit être trop dur
pour l'ego
de te faire dire...
J'avais fait
une audition avec Simon.
Mon rôle,
c'était que Simon
pensait que j'étais
un déficient intellectuel.
Il était comme, non, non, t'es parfait, joue-le.
Joue-le comme tu jouerais.
Ça, dans la vie,
ça doit être lourd.
De mettons, si...
Moi, c'est déjà arrivé
il y a quelques années
de voir une fille
très moyenne arrive
et s'installe au bar.
C'est ça que tu vas jouer.
Je te ferai un épisode, mais c'est drôle.
Tu ne l'as pas le texte.
Une fille très moyenne arrive au bar.
C'est drôle.
Je ne sais pas non plus.
Il n'y a personne dans l'équipe
pour, mettons,
avant d'envoyer le texte,
change ça.
Il n'y a personne qui protège de ça.
Il n'est jamais protégé de tout ça.
C'est un métier où il faut vraiment être bulletproof.
Tu arrives en essayage.
Toi, tu es super forte des hanches,
mais j'ai trouvé quelque chose que tu vas aimer.
C'est sûr qu'il n'y a aucun ski pour tes gros pieds,
mais bon, des affaires de mer, super.
Il faut comme ça s'y faire.
Mais c'est vrai qu'il y a plein de clichés
que l'actrice est super diva.
Tu ne peux pas l'être.
Pas au Québec, en tout cas.
Il faut être faite forte.
J'ai eu un mané de maquilleuse
qui m'a dit que j'allais
pogner le cancer des poumons
à cause de mes sourcils.
Wow!
Tes sourcils pointus de même,
ça, c'est un signe de cancer.
Puis là, j'étais comme...
Je te remercie.
J'étais comme, l'astrologie, un cancer?
T'es comme, non, non, le vrai cancer.
Cancer des poumons.
Puis là, j'étais comme,
c'est fucking weird de me faire dire...
Faut pas écouter ces personnes-là.
Faut pas les écouter. Mais c'est fucking weird de me faire dire... Il ne faut pas écouter ces personnes-là. Il ne faut pas les écouter.
Moi, je ne sais pas
comment vous faites passer
12 heures par jour.
Moi, je ne serais pas capable.
Je ne serais pas capable.
C'est vrai. C'est quoi qui est le plus fun?
C'est-tu le théâtre,
les films ou la télé?
C'est tellement différent.
Cinéma-télé, on s'entend que...
C'est pas mal pareil.
Il n'a plus le fun.
Toi, tu as fait deux films
d'Olan.
Ça, ça doit être cool
quand les films que tu joues dedans
pognent autant partout.
Oui.
Il y a quelque chose du cinéma qui est le fun
parce que
on dirait que des...
De moins en moins vrai,
on dirait que le cinéma, c'est plus l'immortel.
Un film culte, tu vas le réécouter
des années après. Cela dit,
Les Invincibles, je pense que je l'ai réécouté trois fois.
Il y a des séries cultes aussi maintenant.
Je trouvais que la télé, c'est plus tu rentres dans le cœur
des gens, tu es dans leur TV, semaine après semaine.
Ils t'appellent par ton nom de personnage dans la rue et ils ont l'impression qu'ils te connaissent de ton personnage. Le cinéma, c'est plus que tu rentres dans le cœur des gens. Tu es dans leur TV, semaine après semaine. Ils t'appellent par ton nom de personnage dans la rue.
Ils ont l'impression qu'ils te connaissent
de ton personnage. Le cinéma, c'est ça.
Tu es gros, tu es géant sur un écran.
C'est ça. Il y a quelque chose de bien glam.
Puis le théâtre, il y a une affaire de
le meilleur salaire au monde, c'est un applaudissement live.
C'est le risque, c'est le danger.
Il y a quelque chose de plus sportif,
de plus impliquant physiquement que j'ai moi là-dedans
il y a moyen d'éviter ça
quand tu commences à faire de la télé
et à jouer
les projets de théâtre il y en a moins
et tu en as moins besoin que quand tu ne travailles pas pantoute
mais moi j'aime ça en refaire quand même
pour te garder en forme
parce qu'être trop confortable c'est pas bon
c'est pas confortable faire du théâtre
moi j'ai fait un stand-up ici
avec Patrice Lécuvier
parce qu'on redonne un numéro de galope
moi j'ai fait un numéro par comédien
dans une couple de semaines
j'avais jamais eu peur de même
il y a moyen d'éviter la peur en vieillissant
mais c'est bon la peur
c'est un super moteur
on peut décider de chasser ça de notre vie
de trouver ce qu'on aime
et ce qui ne nous rend pas inconfortable.
Mais d'aller dans cette zone-là, ça nous rend meilleurs.
Oui, c'est ça.
Chaque fois que tu vas,
les vieux ou les vieilles que tu aimes,
c'est tout le temps du monde
qui ont pris des risques.
Mettons quelqu'un qui fait tout le temps
la même affaire,
tu ne peux pas faire ça 50 ans.
Tu ne peux pas être
le jeune premier, la jeune première
à 70 ans.
Tu ne peux pas.
D'autant plus vrai pour les femmes aussi.
Si tu joues sur juste ta face,
ça va te rattraper à un moment donné.
Il faut que tu cultives autre chose.
Pour une fille, c'est plus important
qu'un gars même décrive ses propres affaires. C'est pour ça, je pense, pour une fille, c'est plus important qu'un gars même décrive
vos propres affaires.
C'est quoi l'âge que les femmes
se font moins appeler pour jouer des rôles?
Mais ça, c'est bien bizarre.
Parce que je trouve que...
Il y a plein de rôles de femmes de 40 ans,
je trouve, à télé en ce moment.
Il y en a plus.
Mais ça reste un médium de trentenaire, je pense.
Oui, un petit peu plus.
La TV, les bonnes années, c'est 30 ans.
Je considère.
Je suis contente parce que c'est payé d'en haut.
Dans saison 1, on était très peu de femmes.
Madeleine Péloquin, Sarah-Jeanne Labrosse et moi.
On avait des filles de 50-60 en 1860.
C'est le colonie.
Il y en a plein maintenant.
Je suis bien contente.
Je ne me plains plus de ça.
On dirait que tu as raison.
Dans les grosses séries américaines,
il y a plus de leads avec des filles de 40.
Si tu pars sur Québec,
on n'a pas assez de budget pour avoir,
mettons, une série comme Game of Thrones,
il y a 71 personnages principaux.
Au Québec, tu ne pourrais pas faire ça.
Impossible.
Ça ne se passerait pas de même.
Non.
Impossible.
Tu as des maximums de personnages dans des scènes.
Maximum de lieux.
Tu n'es qu'à remplir des fois, écrire un jeu de TV.
Moi, j'aime des fois de regarder.
Ça, j'essaie de ne pas le remarquer quand c'est une série que j'aime.
Mais quand c'est une série que je n'aime pas,
j'essaie de regarder pour voir, spotter
le figurant qui aurait dû
parler, mais là, il faut
sauver de l'argent.
Ah oui, un serveur de café.
Un bon hachement
de tête.
Il aurait dit merci.
Oui, c'est vrai.
Des fois, je regarde des séries que j'aime.
Ils font ça dans les mauvaises ou dans les bonnes séries
au Québec.
Mais dans une bonne série,
c'est comme si je disais à mon cerveau
« Ferme ta gueule! »
« Arrête! »
Mais le pire, c'est de les voir danser.
On a une scène de party,
il n'y a pas de son, il n'y a pas de musique.
Puis là, tu les vois toutes un peu comme...
Quelle est cette danse?
Quelle est ce beat?
Parce que c'est ça, il faut qu'ils fassent semblant
d'avoir du fun.
Ça, c'est toujours bien drôle à regarder.
Louis-José, je l'avais vu ici,
il parlait d'un numéro,
il parlait des figurants
qui disaient,
ceux qui se font couper,
comment ça doit être humiliant.
Moi, j'avais fait... Est-ce que vous avez déjà fait de la figurant ça?
Oui. Non, j'en ai déjà fait.
C'est quoi que t'as fait toi?
Casino.
What?
La vieille série.
Oui.
Ça, c'était-tu que Patrick Huard était une drag queen ou il y avait une drag queen dedans?
Non, je pense pas.
C'est un rêve que t'as fait.
C'est un raccord.
Non, non, mais je me rappelle...
En fait, la scène,
c'est qu'on manifestait devant la place Ville-Marie
pis il y avait Geneviève Rioux pis Gabriel Arcand
qui avaient deux mégaphones
pis ils représentaient deux parties différentes
pis ils essayaient de calmer la foule.
Je me rappelle d'arriver avec tous les figurants.
« Là, vous faites des manifestants.
Certains d'entre vous auront des pancartes. »
Là, tous les figurants veulent avoir...
Comme si tenir une pancarte, ça devient comme...
« Ah, là, je joue quelque chose. »
« J'existe. »
Il y avait une madame qui se retrouvait en avant.
Elle écoutait Gabriel Arcand et Geneviève Rioux.
Elle faisait comme le plus de non-verbal que tu peux faire. Le plus de jeux sans parler. Elle écoutait Gabriel Arcand puis Geneviève Rioux puis elle faisait comme le plus de non-verbal que tu peux faire
le plus de jeux sans parler
fait que là elle écoutait
elle faisait
puis là elle regardait
elle faisait
ça faisait
pour le plus
il fallait jouer quelque chose
puis on dit
les recrutateurs
c'est comme
il y a la madame en avant
vous allez en arrière
elle est arrivée à côté de moi
qui voulait me cacher
je suis trop petite
c'est parce que je suis trop petite
pas trop petite madame vous êtes trop gossante mais c'est parce que je suis trop petite. Pas trop petite, madame.
Vous êtes trop gossante.
Mais c'est vrai que c'est de l'humilité
que ça prend, c'est sûr.
C'est vraiment juste meubler le plan.
Mais qu'est-ce qui est triste,
c'est que la moitié du monde
ne le réalise pas.
Ils font comme,
le réalisateur va me voir.
L'après-midi, il chante pour aucune raison.
Il va trouver que je ne chante pas
et il va me donner un rôle de chanteuse.
Des fois, on dirait qu'ils pensent de même.
Pas tout le monde, pas tous les figurants.
Il y a eu une des filles
dans Unité 9
qui était figurante.
Oui, c'est ça.
Ça, ça a donné de l'espoir.
Ça a donné de l'espoir. Ça a donné de l'espoir
au figurant.
Arrêtez pas de dire en entrevue,
j'étais figurante, j'ai fait un fuck you,
puis le réalisateur, c'est lui, c'est elle,
ça me prend.
Tout le monde pensait, c'est ma chance.
Mais non.
Il y en a des histoires magiques.
Mais il y a plus de figurants
Que leur histoire
C'est va en arrière
Fais croire que t'es trop petite
Dans le cadre on voit juste ton derrière de tête
Fais comme si tu parlais à quelqu'un
Mais il y a un mur
C'est super ingrat
Parler à un mur
C'est super ingrat
C'est terrible
Moi j'ai le sentiment que j'avais
fait un court-métrage il y a genre
dix ans.
Là, il m'avait demandé,
c'était les premières années
de Facebook, il avait dit
« Pourrais-tu demander à tes fans de venir être figurants? »
Je l'avais mis sur mon Facebook.
J'avais rempli. C'était un bar.
Mais moi, je ne savais pas à quel point
les figurants étaient traités comme de la marde
là il avait fait
un tournage de 8 heures
il allait dire ok on va manger
mais les figurants
ils ne voulaient pas les laisser partir
ils avaient peur qu'ils ne reviennent pas
mais ils ne voulaient pas les nourrir
c'est nul
c'est mes fans
on les prend en otage les nourrir. C'est mes fans.
On les prend en otage.
Je pense que j'avais collé de la pide.
Je m'étais occupé avec deux autres,
mais vraiment mal.
Mettons, il était 200,
j'ai collé quatre pides.
C'est plus
que le monde fasse
« Yes! »
Et là, ils vont « Ah, Christ, ce petit gros tas de marde, je ne vais pas manger. » C'est plus que le monde fait « Yes! » « Yeah Mike! »
Et là ils font « Ah Christ, ce petit gros tas de marde, je ne vais pas manger. »
Fait combien de temps, Yann?
Un heure et demie.
Un heure et demie.
Fait que là, nous autres, on finit tout le temps avec des questions du public.
Puis je ne sais pas si...
Si vous avez des questions,
on fait trois questions
parce que sinon, le monde ne se force
pas dans leurs questions.
Mais avec trois, on sait
que tu ne voudrais pas avoir l'air d'un
Christ d'innocent.
Oh, tabarnak!
Parlant d'innocent.
OK.
Mais ça, ça compte pas
dans les trois questions.
Yann Thériault, applaudissez Yann.
Qui est le reine du Satan du show
et qui a un excellent podcast
qui s'appelle Le Stream
que je voulais plugger.
Ah, merci.
La question, c'est pour les filles.
Pour Guy et René,
le spin-off
que vous voudriez faire,
vous travailleriez,
vous feriez ça
juste ensemble
sans les appendices?
Ce serait dans le fond
un peu à,
vous partiriez tout seul
sans les appendices?
Non,
ce serait aussi
avec les garçons.
Mais c'est sûr
que c'est moi
qui écris plus ça
en brainstorming
avec Annelie aussi avant.
Ça fait que ce serait
comme plus notre affaire.
Mais les garçons seraient quand même impliqués parce qu'ils ont des rôles déjà établis dans l'univers.
Des voix de la même.
Des serveuses.
Des affaires de même.
Ils seraient impliqués.
Ah oui? OK.
Parfait.
Prochaine question.
J'aime ça le bruit que ça fait.
J'ai une question pour Anne-Élisabeth.
Je me demandais,
mettons, série noire,
les appendices, ça clash pas mal.
Mettons, Sylvie Rencontre
versus Charlène. Je me demandais
si t'avais des trucs différents pour te mettre dans ton personnage
ou quoi que ce soit, ou si tu passes par la même...
Moi, je n'ai pas du tout
une approche documentaire
des affaires.
Dernièrement,
on m'a demandé
si j'avais suivi
des prostituées dans la rue
pour faire Charlène.
C'est que ça serait creepy, ça,
que tu es en charge.
C'est tellement pas nécessaire
pour moi.
En fait,
Sylvie Rencontre,
c'est un bon exemple
parce que je me suis fiée
sur Anita.
Anita est infidèle. Mais sinon, pour vrai,
je me base sur moi.
Si moi, je faisais telle affaire,
si moi, je faisais ça,
puis le texte est bien différent aussi.
En partant, ça amène un autre genre de parler,
un autre genre d'accent,
de posture, de whatever.
Non,
c'est de l'instinct.
C'est un peu irréfléchi, mais en même temps,
selon ce que ça m'inspire, je te dirais.
Voilà.
Mais y a-tu du monde qui pensait
que t'avais suivi
des prostituées?
On m'a demandé ça souvent.
Souvent? Ah, ouais?
Oui, mais ça, c'est à cause de 19-2.
Ils ont suivi des policiers.
Dans ce cas-ci, je le comprends plus.
Là, je comprends.
Là, ça rapporte.
Ça donne rien.
C'est pas...
Ça dépend du rôle que tu joues.
Oui, c'est sûr.
Un médecin, tu vas faire...
Peut-être checker comment il bouge.
Un pédophile, là.
Tu veux voir?
Ah, c'est pas cool, ça!
Je veux pas voir ça.
Prochaine question.
Y'a-tu... Y'a aucune question?
Eh ben...
Y'en a-tu qui sont trop...
Vous êtes trop lâches pour marcher jusqu'au micro.
Yes! On a quelqu'un
qui a pas peur de marcher.
Quel invité aux Appendices avez-vous
le plus d'affinité avec?
Vous auriez pu faire plus de numéros
et peut-être
travailler plus avec.
On a quand même eu beaucoup de fun
avec Pierre Brassard quand il est en Guérenne.
Oui, j'avoue.
Il est venu deux fois dans les Appendices.
Oui.
Il fit vraiment bien.
Il est déjà parti.
Dans l'univers?
Est-ce que tu écoutes la réponse?
C'est comme le petit vagabond.
Le monde pose des questions.
Il arrive, il fait un mot.
Je dirais Pierre Brassard.
Est-ce que vous avez eu Marc Labrèche?
Non.
Marc Labrèche aurait été cool. On serait cool.
On a déjà essayé, mais il était trop poigné dans quelque chose.
Dans une des spéciaux?
Oui, peut-être.
J'ai trouvé ça très drôle.
J'ai vu deux pubs pour les spéciaux,
puis les deux pubs avaient les mecs comiques.
Ça me faisait beaucoup rire.
Moi aussi, ça me faisait rire,
mais pour aucune raison.
C'est ça, oui. C'est Dave
qui a mis ça dans son montage
puis on ne l'a pas
questionné. Là, on a juste dit
« OK, c'est bon ». Mais c'est-ce comme la force
des appendices d'aller chercher une affaire
il y a un peu trop longtemps,
qui a eu un succès relatif.
Qu'est-ce que ça a laissé comme trace
dans le pédicure? Notre producteur,
c'est Louis-Marcelle. En plus, notre producteur, c'est Louis-Morçet.
Pourquoi les mecs comiques?
Pour rien.
Ça nous fait beaucoup rire.
C'est ça.
C'est cool, par exemple,
qu'en plus, lui, il embarque.
Oui, vraiment.
Des fois, Dominique Anctil aussi,
qui travaille avec nous,
des fois, ils ne comprennent pas complètement ce qu'on fait.
Mais ils font « faites-les ». Ça a pas complètement ce qu'on fait, mais ils font « Faites-les! »
Ça a l'air qu'il y a des gens qui comprennent
nous, pas tout le temps,
mais on vous fait confiance.
C'est cool.
Moi, j'adore Louis, pour vrai. C'est un super bon producteur.
Il est vraiment super.
Parfait. Là, il nous reste...
Il reste-tu juste une question?
Fait que là, imagine le stress.
C'est mieux d'être bonne.
Il se lève.
Il est prêt.
Il a une chemise voyante en tabarnak.
On dirait Ding Dong.
J'ai pas fait exprès.
Les appendices, ça va-tu venir sur Véro.tv
vu que c'est Louis-Maurice Fnance?
Man, c'est ça que t'as choisi?
C'est ta dernière... J'ai choisi cette chemise-là aussi. Hein ça que tu as choisi?
J'ai choisi cette chemise-là aussi.
J'ai choisi cette chemise-là. C'est mon choix.
Ça veut dire que tes choix sont discutables.
C'est quoi ta question?
Je ne sais pas.
Ce n'est pas dans les plans.
Mais votre spinoff,
si c'était pour le web,
est-ce que vous le feriez?
Non.
Non?
Mais j'aime bien le web.
Non, on a eu
cette discussion-là.
Crème,
tu as tellement travaillé fort.
On a des demi-heures.
Non, non, non,
mais on va voir.
En même temps,
ça dépend.
Peut-être.
On s'en parle.
Non, non, mais
il y a des affaires,
ça dépend.
Tu sais, mettons,
tout.tv est une super belle plateforme.
Fait que tu sais, c'est sûr que...
C'est compliqué pis c'est mauvais.
Pour de vrai, c'est tellement mauvais.
Moi, toutes les plateformes québécoises,
l'autre fois, je m'en rappelle pas quelle vidéo je voulais voir.
Et j'ai fait un freeze frame.
C'était...
Il y avait la pub et c'était marqué une de six.
Oui, je sais. Pis là, j'étais comme tabarnak.
C'est plus chien. Marquez pour ça.
Moi, YouTube, après quatre secondes,
je suis comme « Avance, call this! »
pour que je skippe.
Eux autres, une de six.
Tabarnak.
On verra, mais bref, c'est pas dans
les plans Véro.tv en tant que tel
pour répondre à la question.
On verra.
Mais qui sait? Je ne sais pas.
J'ai l'impression que vous autres,
votre série s'est
faite plus connaître
ou peut-être pas plus connaître,
mais il y a plus de monde qui le regarde sur le web
qu'à la télé.
Qui le regarde sketch par sketch, pas par émission.
Parce que les sketchs, ça se partage tellement bien
sur les réseaux sociaux que les gens, ils me parlent
d'un sketch en particulier, mais pas d'une émission.
L'émission avec Louis-José Hôte,
non, le sketch de Sylvie Rencontre
où elle fait ça.
Ou l'univers de Monsieur Mustaine.
C'est ça, parce qu'il y a des gens qui partent à écouter
des Guy et René, bien là, ils partent à écouter
des Guy et René et ils écoutent ça.
C'est pour ça que ça se partage bien.
Mais ta série,
vu que ça serait... Votre série, mais vu que c'est... Surtout se partage bien. Mais ta série, vu que ça serait...
Votre série, mais vu que c'est...
Surtout Sonia qui écrit, oui.
Mais ça serait vraiment plus télé.
À moins qu'il y ait un Netflix.
Oui, oui.
Mais en même temps, moi, ce que je veux,
c'est que ces deux personnages-là
vivent des aventures encore,
qui ont encore des choses à dire.
Peu importe où c'est, j'aimerais
que ce ne soit pas de la
capsule, par exemple. Qu'on puisse développer une histoire.
Moi, je veux raconter des histoires.
C'est surtout ça l'important.
Que j'ai le temps
d'exposer un début, un milieu, une fin.
Et que quelque chose se passe entre les deux personnages
et les autres.
Ça va-tu être une série
genre à la fin de l'épisode,
la boucle est bouclée?
Oui, la boucle est bouclée
et il n'y a pas d'évolution.
C'est des personnages de sitcom.
Il faut qu'ils restent toujours pareils
parce qu'ils n'ont pas d'évolution.
Il faut qu'on se dise que c'est sûr que Guy va réagir
comme ça, comme de fait il réagit de même.
Il faut que ce soit ça, je pense.
C'est bon.
Là, on va faire une dernière question. comme ça, de fait, il réagit de même. Il faut que ce soit ça, je pense. C'est bon.
On va faire une dernière question.
On va aller en overtime.
Je ne sais pas si... On va aller avec quelqu'un
qui va crier au lieu du micro.
On va aller old school.
Quelqu'un, criez votre question.
Je vais répéter la question.
Là, je pense qu'il y a quelqu'un
qui a la tourette.
On dirait qu'il a plus roté Moi, j'en ai une
Je sais pas qui peut me répondre là-dedans
Je vais la répondre
Ça se ferait pas de vendre
une nouvelle saison
de séries noires
ou des appendices à
Netflix?
Netflix,
elle jetterait pas ça?
Non.
Non?
Non.
C'est tellement compliqué,
les beaux amis.
Non,
je veux dire,
pour avoir accès
à tout ça,
en fait,
je suis pas productrice,
fait que j'ai aucune idée
de par où on part
pour faire ça.
Mais c'est tout
pour séries noires,
mettons,
à base,
c'était pas ça.
Dans l'idée, c'était les créateurs des Invincibles,
le Québec avait mis ça,
ils pondent une nouvelle affaire,
s'embarquent, s'embarquent pas,
bon, c'est pas la fin du monde non plus.
On va trouver une autre manière,
une autre chaîne.
Le but, c'était que c'est les gens qui embarquent,
puis sinon, c'est ça.
C'est plus ça, je pense.
Pour les gars de Séries Noires,
leur tête doit être ailleurs
sur la prochaine série
ou un film
ou un truc d'autre.
Je sais que c'est ça. François, c'est un gars qui est toujours en écriture.
Jean-François, c'est un gars qui réalise plein d'affaires de son bar,
réalise avec des trucs en anglais.
Je pense qu'ils vont sûrement se retrouver dans le détour
parce qu'ils finissent toujours par se retrouver
eux autres, mais
ça ne sera pas
aucun lien avec Céri Noir.
Céri Noir, c'est mort.
C'est mort.
T'es-tu triste?
Mort de sa belle-mère.
Ça va finir
là-dessus.
Céri Noir
est mort.
Ça serait le fun d'avoir
une musique triste,
peut-être genre Marc Arcand
avec sa date de naissance,
date de mort.
Merci beaucoup.
Merci d'avoir été là.
Merci.
Merci.
Si on veut suivre
vos projets,
est-ce qu'on va sur vos Facebook,
vos sites web, vos Twitter?
C'est où la manière de suivre?
Twitter.
C'est quoi ton... Sonia Cordeau.
Sonia Cordeau, OK.
Mon petit Instagram, je pense
Anne underscore Élie.
Je mets des affaires, sinon j'ai ma page publique sur Facebook.
Voilà. OK, excellent.
Merci beaucoup tout le monde.
Yann, tu vas-tu faire encore, tu vas plugger un podcast, ce qui vaut la peine.
Fait que restez des nôtres, Yann va plugger un de ses collèges d'amis.
J'y vais dans le sous-sol de sa mère la semaine prochaine, tout le monde.
Merci. Salut tout le monde, bienvenue dans cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine.
Cette semaine, on parle de meurtre, on parle de meurtrier en série.
Ça s'appelle Ars Moriandi, c'est animé par Simon Predge.
À chaque émission, Simon raconte l'histoire de tueurs en série, des histoires insolites, des histoires sordides.
C'est fait sur fond musical, c'est vraiment bon.
Ça a un petit côté documentaire, la façon dont c'est raconté.
La narration, tout ça.
Le storytelling, c'est tellement bon.
L'histoire nous est livrée comme si on était assis
avec Simon autour d'un feu et puis que
Simon nous racontait des histoires d'horreur.
Lui, il dit que c'est un podcast à écouter
dans le noir. C'est disponible sur iTunes.
C'est disponible sur Google Play. C'est disponible
un peu partout. Si vous voulez voir mon dernier
bébé, c'est mon vlog. Google Play, c'est disponible un peu partout. Si vous voulez voir mon dernier bébé, c'est mon vlog, vous avez
juste à aller sur YouTube, tapez
Yann Thériault TV si vous voulez écouter mon podcast.
Ça s'appelle Le Stream et c'est
disponible sur le yannthériault.com.