Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #120 – (Marc Boilard et Dave Gaudet)
Episode Date: June 25, 2017Cette semaine à Sous Écoute, le retour de Dave Gaudet et ses anecdotes incroyables et Marc Boilard, le "gars qui se sauve dormir en sauvage".26 https://youtu.be/ohz2FRb5BKg ★ Support ...this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup.
Bonsoir tout le monde.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
J'aime ça qu' que eux autres se sont dit
On volera pas la place en avant
Mais là c'est officiellement parti
Vous avez le meilleur spot
C'est écœurant
Bravo
Cette semaine je veux
C'est un show que moi je suis vraiment excité
D'avoir Marc Bolland
Marc Bolland il est à l'émission cette semaine
Moi quand j'ai commencé
« Mike Ward sous écoute »,
mes deux premiers invités,
c'était Stéphane Fallu et Marc Bollard.
J'avais eu l'idée
pour « Mike Ward sous écoute ».
Je n'arrête pas de dire que c'était en 2009,
mais c'est quelqu'un sur Facebook
qui m'a fait réaliser que c'était en 2011.
Puis, il me l'a fait réaliser
en m'insultant.
Fait que là,
j'ai fait... Mais c'était en 2011,
je lui ai demandé au gars,
on va se filmer juste une discussion.
Je voulais,
vu que Marc avait été,
il a été gérant à l'époque,
puis il connaît beaucoup l'humour, puis je voulais,
il m'a fait un petit fait, puis là, je me disais,
ça va faire un beau mix. On va juste se parler,
puis si c'est bon, je vais le mettre online, puis si c'est
mauvais, on va l'oublier
puis finalement
ça avait été bien le fun, fait que c'est un peu
grâce à Marc, puis grâce
à Fallu que Mike Wood sous-écoute
existe, fait que c'est le fun
que j'ai attendu
7 ans avant de
ramener Marc, j'ai fait
merci, je vais te ramener
dans onze ans.
Non, et
mon autre invité, on en a parlé
la semaine passée,
pas mal, c'est...
Faites attention, en avant, il va peut-être
vous pisser dessus.
Avant, par exemple, des amenés,
je voulais vous nommer mes...
Comment on dit ça?
Comme à chaque semaine, je vous l'ai dit.
Moi, avant, je pluguais mon code Uber,
puis là, j'en ai trop d'Uber.
Fait que si vous avez un code Uber,
envoyez-nous-le.
Puis ça prend un code avec un mot.
Si tu envoies un code avec des chiffres, des lettres,
c'est juste des lettres.
C'est ça, un mot?
Mais si...
Si ce n'est pas un mot,
on ne te choisira pas, mais si c'est un mot,
tu risques de te faire choisir.
Et à chaque fois que quelqu'un utilise ton code,
eux ont un livre gratuit,
toi, tu as un livre gratuit.
La vie est belle, tout le monde s'aide.
Cette semaine, la gagnante, c'est Valérie
Rouleau et son
code Uber, c'est Uber Miss
Lily. Uber Miss Lily
qui est écrit au bas de l'écran ici.
Si vous regardez ça
sur un écran. Parce que si
tu écoutes ça, mettons,
tu es en train de faire du tapis roulant
ou tu es dans l'autobus et tu écoutes
sur ton iPhone, ne regarde pas sur l'écobus et que tu écoutes sur ton iPhone
et qu'ils ne regardent pas sur l'écran.
Tu vas faire comme ça.
Ça ne marche pas, je vois LCN.
Aussi, si vous voulez
voyager avec Airbnb,
moi, je suis gossant avec mon cas d'Airbnb,
mais j'aime vraiment Airbnb.
L'un des derniers mois, j'ai voyagé pas mal,
puis je prends tout le temps Airbnb,
puis c'est meilleur que des chambres d'hôtel,
puis ça revient moins cher que des chambres d'hôtel.
Si vous utilisez mon code, vous allez avoir 50 piastres de rabais.
C'est aller sur mwbnb.ca,
puis ça va vous transférer vers le site d'Airbnb,
puis vous allez avoir mon 50 pièces de rabais.
Moi, je me fais 50 pièces aussi.
Mais ce n'est pas un vrai 50 pièces.
Il me donne un 50 pièces de voyage
mais qui est le fun.
Par soin, c'est ça.
Aussi,
si vous achetez
des affaires sur Amazon,
allez sur Amazon.ca
Non, excuse. C'est MWAmazon.ca.
Moi, je vais avoir
6 % de
ce que vous, vous avez dépensé.
Vous, vous n'avez rien en retour.
Fait que toi, là, mettons,
tu gosses de faire
MWAmazon.ca, puis tu es comme
astique. Mais ce n'est pas aussi
gossant que ça.
Ce n'est pas comme si je fais,
« Tu peux-tu m'endosser pour un prêt? »
Mais tu ne vas pas en même place,
mais tu vas finalement en même place.
Moi, je me fais un peu d'argent.
Et pour les gens qui n'ont jamais pris Amazon,
c'est vraiment cool.
Si tu deviens un membre Prime,
tu peux commander des affaires
et ils livrent en deux jours
gratuitement. Ou même, souvent,
tu peux faire livrer le lendemain.
Et ça, c'est vraiment le fun.
Quand tu fais des drunk purchases
et tu vas,
tu te dis,
il y a une affaire,
je ne l'ai pas commandée, mais je n'ai pas assez proche,
que j'ai vu que je trouvais très drôle.
Il y a un site qui s'appelle My Drunk Mall.
C'est toutes les conneries qui sont drôles quand tu es saoul.
C'est un tapis de bienvenue pour ta maison.
C'est marqué « Come in ».
Après, quand tu le revires de bord,
la façon dont les lettres sont faites,
c'est marqué « Go away ».
Moi, ça me faisait rire, puis j'ai fait
« Ah, si, je vais en acheter un. »
Mais je n'étais pas assez saoul, mais
ce soir, peut-être,
je vais en acheter un.
Puis, mais pour de vrai,
moi, j'aime beaucoup
Amazon, et j'achète,
avant, j'achetais des affaires
pour moi quand j'étais saoul, mais là,
j'ai acheté une couple d'affaires saouls pour des amis, dont Marc Bollard, qui est ici à l'émission, que j'ai déjà acheté.
Un petit bonhomme de Hulk Hogan, quand j'étais sur la brosse, puis je me trouvais bien drôle.
Fait que je pense qu'on va tout de suite inviter mes invités. Est-ce que vous êtes prêts pour commencer le show?
Est-ce que vous êtes prêts pour commencer le show?
Yes.
Cette semaine,
je suis très content des... Puis c'était une clap politique.
Pour les gens à la maison
qui ne savent pas, au bordel,
on enregistre deux podcasts.
On en a un à 7h, un à 9h30,
dépendamment de
quand on finit le premier.
D'habitude, le deuxième,
c'est plus party,
c'est plus... C'est tout à style, le monde un peu saoul, le deuxième, c'est plus party.
C'est plus, c'est tout à style.
Le monde est un peu saoul, un peu les tout-croches qui restent. Puis là,
c'est une clap polie, comme si
c'était tout du monde
qui était comme...
Ah ça, on aurait dû partir.
Fait que j'aimerais ça, une vraie clap.
On va donner une vraie clap
pour starter ce show-là.
Cette semaine,
à l'émission, je suis tellement content
de les avoir. Mesdames et messieurs,
voici Dave Godette et Marc Boilard.
Yes.
Tabarnak.
Yes, Marc, excuse-moi.
J'avais serré la main, puis je t'ai fini.
Oui, c'est vrai, tu t'es réveillé.
Ça va sonner extrêmement gai,
mais tu t'es réveillé dans mon lit ce matin.
Non, pas dans ton lit.
T'as toujours bien une autre chambre.
OK, oui.
Mais tu t'es réveillé en Floride.
On est en Floride cette semaine.
Oui, excellente semaine que j'ai passée avec Mike
de mardi à son invitation.
Donc, c'était vraiment...
Marc, en plus...
Regarde comment t'es habillé.
Mais Marc,
il était...
Quand Marc est arrivé,
il était supposé atterrir à 8h30.
Moi, je ne check jamais
les vols ou qu'ils sont rendus, mais là,
ma blonde était comme, vérifie, voir
s'il est rendu ou Marc. Puis là, j'ai vu, il a atterri.
Fait que là, j'ai fait, ah, il a atterri.
Et là, je reçois un texto de Marc
que c'était juste un article
dans le Guardian
ou le Independent, un journal
britannique, sur le fait qu'il y avait
un tueur, un tireur fou
dans l'église, dans, excuse,
dans l'aéroport d'Orlando.
Fait que là,
c'était un article sur le fait qu'il y avait
un gars, il est arrivé dans la section des
rental cars, des chars de location,
avec un fusil, et Marc,
en débarquant de l'avion,
il fallait qu'il aille louer une auto.
Fait que là, j'étais comme...
Il m'envoie juste ça, mais il n'envoie pas
« Hey, je suis correct, hey, ça va bien. »
Il m'envoie juste un lien
vers un article.
J'étais comme tabarnak, c'est showbiz.
Il m'envoie un communiqué
de presse.
C'est vrai,
on est dans l'avion,
puis tout à coup,
je suis levé debout dans l'allée,
la porte ouvre, puis le capitaine
prend le petit téléphone et il dit
qu'il y a un incident dans l'aéroport porte ouvre, pis là, le capitaine prend le petit téléphone, pis il dit, ben là, il y a un incident
dans l'aéroport, pis tu sais, avec toutes les affaires de guns,
la première affaire que tu penses, c'est rendu de même,
c'est ça que je me suis dit. Je me suis dit,
on devrait jamais imaginer ça, mais non.
Qu'est-ce qu'il dit, le pilote? Il a été poli, il a dit,
« Ladies and gentlemen, there's a guy with a gun.
We're gonna fly around a couple of seconds, sit back and eat some peanuts. »
Il a dit, « Moi-même, je sais pas. »
Non, non, non.
C'est comme, qu'est-ce qu'il dit,
le pilote?
Non, il savait pas.
Il se fait dire lui-même
qu'il y a quelque chose
qui fait...
OK, mais toi,
t'as le communiqué de presse,
mais le pilote,
il est au pot courant.
Non, parce qu'après ça...
C'est un bon point.
C'est qu'il a googlé.
Tout de suite,
moi, je suis allé Twitter.
Non, mais c'est un bon point.
C'est pour te montrer
comment c'est aujourd'hui.
De un,
tu peux tout de suite
voir les nouvelles
Twitter directs,
même celles qui sont à côté
pis que le gars
est même pas au courant,
t'as entièrement raison.
Pis de deux, ce qui est hallucinant,
c'est que la première affaire qu'on pense,
on se dit qu'il y a peut-être un gars avec un gun.
On ne pensait pas à ça avant.
On aurait dit un chevreuil ou je ne sais pas trop.
Aussi, ils sont forts sur l'utilisation du mot incident.
Parce que
incident, ça peut être
qu'il y a quelqu'un qui a un gun
ou il y a une madame qui a adhéré
chez partout.
Ça m'empêche souvent de sortir de l'avion, d'ailleurs.
Mais tu sais,
c'est moi qui suis allé chercher Marc
et même, il avait bloqué l'autoroute
pour se rendre.
Il a fallu que je prenne une petite route de campagne.
Là, Marc, il a pris
une vanette
pour se rendre à un hôtel.
Je suis embarqué comme un beau lâche,
parce qu'il y avait une grande file pour les taxis.
Je suis embarqué dans la navette Holiday Inn,
faisant semblant que moi, je m'en allais à Holiday Inn.
Puis là, j'ai fait, viens me chercher à Holiday Inn.
OK, tu ne l'as pas envoyé de communiqué de presse pour dire,
Holiday Inn, check bien ça, les spéciales cette semaine.
J'ai envoyé une pub, je vais la mettre 50%.
Mais c'est le fun.
Moi, Marc, ça fait...
Est-ce que vous vous êtes déjà rencontrés?
Ben oui.
On fait des shows ensemble.
Avec Masterville,
il a tellement brûlé le marché.
Ah oui, c'est vrai.
Tu m'avais dit ça.
J'ai pissé partout, ça a l'air.
Oui, c'est ça.
Dans la scène passée,
où il y a une heure,
on a appris...
C'est vraiment ça.
On a appris...
Jay nous racontait
que tu avais fait un show
avec Gatineau
et là, en revenant
de Gatineau...
Qui en boit ça?
Ça, c'est un breuve
Clico. Ah, pour vrai?
C'est un breuve Clico qui est moitié
champagne et moitié Moulton Neige.
Moi, j'ai juste un fucking romain de Côte-Plate.
Il y a le Floride, il y a les bons drinks.
C'est quoi?
Non, mais ils vous ont demandé...
C'est un bon point.
Ils t'ont demandé
c'est quoi tu veux.
Tu as dit Rum & Coke.
Oui, oui.
Puis lui, il a dit ça.
Je sais avoir vu ça.
C'est weird.
Le prochain drink, je veux ça.
Tu fais ça.
Quand tu vas au McDo,
tu fais, je vais prendre
un cheeseburger.
L'autre, tu fais,
je vais prendre un Big Mac.
Comment ça, lui, il a un Big Mac?
Cabarnak!
Tu en veux un, moi aussi?
Hé, merde, le spoudon chialé!
Tu veux-tu un bref cliquot?
C'est une recette que j'ai inventée. Je veux que tout le monde le sache.
C'est moitié mousseux, pas champagne.
C'est un peu trop hot.
Et moitié la batte 50.
Ça, c'est la recette officielle.
C'est comme les ventes de Hushlag.
Oui, puis non. C'est une offense ma officielle. C'est comme les fantaisies de Hochelag. Oui, puis non.
C'est une offense majeure
de mélanger du champagne avec de la blabla de 50.
Ça s'appelle un breuve-clico pour breuvage.
Tu comprends? C'est un breuve-clico.
Pourquoi il me parle comme si je suis handicapé?
Parce qu'il veut pas te dissuader.
Ça dépend que je le comprends quand il parle.
Chacun a sa réputation.
Breuvage, Dave. Breuvage.
Je t'avais dit de te parler en singe
parce que, anyway,
je suis pas sûr que tu comprends.
Alors, santé, merci.
Cheers.
Merci d'être là.
Ben oui.
Désolé si t'as amené un Roman Coke
comme t'avais commandé.
Ouais, c'est plat.
Burping Mac!
Bon, fait que c'est quoi qu'il a dit, le Jay, là?
C'est quoi, l'affaire de piste?
C'est pas de mon élu que je suis pas au courant.
Qu'est-ce qu'il se passe? T'avais fait un show avec lui à Gatineau
et là, t'es parti
pis là, t'avais envie de pisser pis tu disais
« Arrête, faut que je pisse, faut que je pisse »
et là, il a ralenti
et t'as juste, en trouvant la porte,
t'as commencé à pisser avec comme ta graine
un peu dans le vent
et en allumant une cigarette.
En gros, c'était ça.
OK.
Mais moi, ma question, c'est pourquoi tout à coup
c'est arrivé sur le sujet, ça?
Je m'en rappelle même pas.
Parce que quand t'es avec moi,
il se passe plein d'affaires.
Je me rappelle même pas comment ça a tombé sur le sujet.
Non, c'est une question de même.
On devait parler soit de...
De pisser la face au vent.
Mais tu t'en rappelles-tu
ou tu t'en rappelles pas? Sûrement pas.
Ça, c'est le genre d'affaires que
moi, j'ai probablement déjà faites,
mais je m'en rappelle pas.
Y a-tu beaucoup de choses que tu sais que tu te rappelles pas?
Oh, là,
un quart de ma vie,
nous, toi.
Non, mais c'est une question piège.
Tu sais que tu t'en rappelles pas,
c'est spécial.
T'es supposé pas...
Ben, je m'en rappelle,
mais je m'en rappelle pas
d'avoir juste ouvert
ma graine à l'air de même.
C'est sûr qu'on a exagéré,
je suis quand même bien élevé.
J'ai dit,
hey, je peux-tu arrêter de pisser,
mais je peux pas fumer dans son char
parce que j'ai du temps.
Oh, il est pretty boy.
On a dit ça tantôt qu'il était pretty boy du temps au y est que petit bois et tu peux
pas fumer et manik et le premier pas de manger de cul et si officier parce que
lui à mon public de frac mon public de frac
c'est tellement un gros gars c'est lui a vraiment mis les hasards, il arrête sur le bord de la route, il fait check les deux balles, vas-y Dave.
Toi par exemple, dans cette affaire-là, tu as dit tu ne peux pas boire avec lui, tu veux dire tu ne peux pas boire avec lui dans le char?
Ben non, c'est pas un buveur, c'est pas un buveur.
C'est vrai, à chaque fois il boit juste du vin, puis il plogue tout le temps la compagnie de ses parents.
Pour vrai, il plogue dessus ses affaires àagnie de ses parents. Pour vrai? Il plogue dessus, ses affaires à côté?
Mais quelle affaire?
Ses parents ont un vignoble
que c'est Château...
Domaine Saint-Jacques.
On a replog le Domaine Saint-Jacques.
Domaine Saint-Jacques, mais c'est bon.
C'est du bon vin,
mais à chaque fois,
j'ai oublié le nom.
Puis à chaque fois,
je vais aller à SAQ, puis làai oublié le nom. Puis à chaque fois, je vais aller à SAQ.
Puis là, je vais faire le tour, je vais regarder,
mais pour une marque, je ne me rappelle pas.
Puis je vais acheter de la vodka.
Classique, Mike.
Mais oui, c'est ça.
Fait que là, tu avaisais dit Park le char sur le bord
Ben ouais c'est comme
N'importe qui qui peut
Sur le bord de l'autoroute
C'est un moment donné
Mais la part du monde
Attende de sortir du char
Oui j'allais vraiment
Me pisser dessus
Je me souviens
Mais c'était pas
J'ai pas sorti ma graine
Oh yeah mon gars
T'es au niveau
Comment aller
Oh yeah
J'essaie de m'imaginer
Je sais que je peux être low
Mais il y a des moments
Je suis quand même
How the fuck did I do that I'm just fucking Light a club P'imaginer Je sais que je peux être low Mais il y a des moments Je suis comme How the fuck did I do that
I'm just fucking
Light a club
Je sais pas même
Ouais c'est ça
Qui est impressionnant
Parce que pour allumer
Une cigarette
Faut prendre les deux mains
Le temps que t'allumes
Fait que ça veut dire
T'as le bat
T'as le swing
Ça veut dire que
Sérieusement
Ils racontent pas
Toute l'histoire
Parce que le temps
De tout faire
Ce que tu viens de dire
T'as le temps
D'arrêter un chat.
Ça veut dire que t'aimes ça, faire ça. C'est ça que ça veut dire.
Sors-tu ma graine?
Ben!
Who doesn't like it?
Ah!
Who doesn't like it?
Je pense que ça va être ça, le titre de One Man Show.
What's this, my dick?
T'es-tu le genre de gars qui sort la graine souvent?
Non. Dans le passé, ouais.
En joke, là.
Là, on vieillit, fait que sortir sa graine un moment donné...
Il fait frais.
Il fait frais.
Frisquet!
Je vais pogner une grippe, je sais pas.
Non, je sors plus.
Ça fait deux semaines. Tu fais plus ça, tu me dis?
Deux semaines, trois semaines?
Trois, quatre.
La seule, je le fais juste à ma maison.
C'est quand la dernière fois que t'as sorti ta graine en public?
En public?
Oh, fuck, non.
On dirait que je me pratique
par là, Joel,
le genre.
C'est fucked up.
Oh!
Oh!
Oh!
Hé!
Là, Mike,
fais attention
à ce qu'elle te dit.
La dernière fois,
t'as dit des conneries
de même,
ça a coûté cher
dans la crise, mon gars.
Fait que, attention.
Ah, putain. Moi, j'avais, t'as dit des conneries de même, ça a coûté cher dans la crise, mon gars. Fait que, attends. Moi, j'avais...
Je sais pas, je pense...
J'en ai peut-être parlé ici, mais quand j'étais
à Dubaï, dernière fois,
j'ai pissé dans la rue...
Marc, es-tu venu te voir?
Non, Marc était pas là, mais
j'ai... I pulled Dave Goddard.
J'ai pissé dans rue
Dans une ville que l'alcool
Est pas vraiment légal
Pas dans la ville direct
Dans la ville direct
De jour
Non de nuit
Mais il y a un agent de sécurité qui est venu me voir
Et le gars que j'étais avec qui est un humoriste français
Qui s'appelle Norman Osney
Qui est tellement cool
C'est un suisse en fait
Mais il est cool pareil.
Lui,
quand le gars de sécurité
me regardait, lui s'est mis à côté
de moi et il a fait semblant
qu'on parlait ensemble.
Comme ça, on se comptait un secret.
Moi, je pissais et lui faisait
« Ah, si, si, oui, oui,
c'est super! »
Là, il m'a raconté ça le lendemain,
puis il a dit « Si tu te fais arrêter,
par solidarité, je serais allé en prison avec toi. »
Puis j'ai fait « Hé, Chris, est-ce que c'est gentil, ça? »
Malheureusement, je ne suis pas sûr que quelqu'un peut dire
« Je vais aller en prison avec mon chum juste pour le fun. »
Je ne suis pas certain.
Mais par solidarité.
Mettons que je vois un ami
pisser dans la rue et qu'ils font « On va te mettre en prison. »
Je vais faire « Ah, ça va. »
Je vais te faire
une levée de fond.
Je vais te faire un show.
Je vais te faire un show dans mon Canada
où j'ai le droit de pisser dans la rue.
Du monde dans le désert, l'autre gars.
Comment il s'appelle, donc? Petit Ange?
T'es rendu à deux, levé de fond régulière.
Oui, Alain.
Alain, oui. Petit-Ange.
Mais c'est pas lui, Petit-Ange.
C'est bénévole.
C'est le porte-parole? C'est juste le front sur Facebook?
Non, mais c'est que lui,
c'est le surnom qu'il donne.
C'est surtout des filles.
Puis lui, il dit, c'est pas juste des filles qui travaillent.
Pour moi, ça fait genre 8 ans
qu'il engage du monde ou 10 ans
pis il y a eu genre 2 gars et 71 filles
mais c'est que ça donne
que c'est plus un réflexe
féminin de vouloir aider
quelqu'un, tu sais les gars
s'en calissent, ils voient un handicapé
pis ils font ouais oui
mais une fille va plus l'aider
fait que c'est ils appellent ses petites anges, c'est grâce à eux autres il voit un handicapé, mais une fille va plus l'aider.
Ils appellent ces petits-tanges.
C'est grâce à eux autres que lui, il survit.
C'était long comme réponse.
Quand on parle pas de graines,
t'es-tu déstabilisé ou c'est correct?
Vous autres, ça fait combien de temps que vous vous connaissez?
Nous autres, on s'est rencontrés
de genre 94. Moi, j'aiest rencontrés en 1994.
Quand j'ai commencé à faire de l'humour,
Marc...
Tu avais les cheveux bleus.
C'était même avant l'époque des cheveux bleus.
Marc était comme le gérant
hot à Montréal.
Il gérait Anthony Cavanaugh,
il gérait Jean-Michel Anctil
qui venait de devenir
une star. Il a signé Anctil.
Anctil était inconnu.
Il a fait qu'Anctil est devenu une star.
Il a fait que Morancy et en même temps
Morancy et Anctil ont un rapport
là-dedans. Tu n'as pas juste
fait Twitter, tu es une star.
Ça n'a pas rapport.
Elle était plus big que star. Mais, fait que là...
Fait qu'elle était plus big que Michel.
Ah non, mais...
Physiquement, non, mais...
Non, mais Michel
faisait pas ça encore.
Marc, moi, quand je l'ai
connu, il y avait une couple de boîtes
de gérance. Il y avait
Octan, qui était...
qui était un... qui avait une mauvaise réputation,
vu que c'était comme un gros méchant
gérant,
le monde qui n'aime pas
l'industrie imagine les mauvais gérants,
ou pas les mauvais gérants, mais les gérants crassards.
Je ne suis même pas sûr s'il était crassard, mais c'est ça
l'image qu'il y avait. Tandis que Marc,
on le voyait comme un gars
qui comprenait la business,
puis que même, je me rappelle, il un gars qui comprenait la business pis que même
je me rappelle, il était venu nous parler à l'école
après ça, je suis devenu prof
à l'école, j'étais 4 ans prof à l'école de l'humour
je donnais un cours qui s'appelait gestion de carrière
moi je vous ai vu à Tess Restaurant quand j'étais allé au Québec
moi je pensais que t'étais Guy Laliberté au début
je pensais
j'arrivais au Québec, je suis comme Guy Laliberté
j'ai un gag que je finis en disant ça je finis mon numéro pis en disant au début. Je suis arrivé au Québec, je suis comme Guy, la liberté de sky, c'est funny guy, j'suis comme sky, it's cool.
J'ai un gag que je finis en disant ça, je finis mon numéro en disant « bon ben ok, merci tout le monde, c'était vraiment le fun »
pis j'aime ça quand vous venez me voir des fois pis me dire « hey avec tes trucs de crocs, j'ai connu ma blonde » pis tout ça
parce que moi ces trucs-là, j'utilise même pas moi-même. Penses-tu que je vais commencer à cruiser pis à faire pis à écrire des livres
pour le fun avec des vraies affaires, voyons donc.aires. Moi, je fais tout le temps la même affaire.
Comme là, je vais finir mon show,
je vais aller ramasser mon chèque,
puis je m'en vais au bar me faire passer pour Guy Laliberté.
Je fais toujours de même.
Le monde dont tu as déjà payé des drames. Je me fais souvent dire,
« Monsieur Laliberté, Guy Laliberté, vous Guy Laliberté. »
Puis je réponds oui.
C'est fucking nice comme casting.
Tu leur parles-tu, c'est comment l'espace?
Êtes-vous Guy Laliberté?
Si ils me demandent ce que vous faites ici et qu'ils sont surpris,
je fais que je magasine des buildings.
Aujourd'hui, j'achète un building.
C'est pour avoir gratuit des fois, comme quelqu'un te paye un shot, une bière?
Non.
Il n'y a pas une veille qui dit, je peux-tu sucer Guy Laliberté?
Non, ce n'est pas direct comme toi.
Je peux-tu sucer Guy Laliberté?
Ça a sorti de même. Je peux-tu sucer, Guy, la liberté? Je pense que...
Ça, tu dois être la personne la plus triste
dans le Cirque du Soleil
quand c'est le même que de pogner ta job.
Tu travailles ici, moi, je suis flexible.
Moi, je suis bon sur une corde, toi.
Un acrobat.
Moi, je suis bon sur une corde.
Moi, je me rappelle Marc. Ça, je suis sûr que tuest une con mais ouais c'est ça moi je me rappelle
Marc
ça je suis sûr
que tu t'en rappelles
même pas
j'avais dit à Marc
que je voulais
le rencontrer
vu que je voulais
parler à un gérant
je voulais voir
s'il y avait
possibilité
quand t'étais pas
avec personne
t'étais là
je pense
que j'étais même
à l'école du monde
puis je me rappelle
j'avais été dans son bureau
puis dans son bureau
il y avait
tu sais les photos
de ses artistes
dans comme le lobby mais dans son bureau il y avait une photos de ses artistes dans le lobby.
Dans son bureau, il y avait une photo de lui
et Hulk Hogan dans une limousine.
Une photo d'Hulk Hogan.
C'était le gars de Jacques Rougeau.
Il m'avait fait prendre une photo.
Tout le long,
il me parlait de la business.
Je regardais les photos.
C'est bien fucking weird.
C'est drôle mais non
après on était devenus comme
semi amis mais pas vraiment
mais là il m'avait appelé un moment donné
pis il avait dit hey je vais avoir 30 ans
pour mes 30 ans Jacques Rougeau
vient au bureau on va lutter ensemble
viens voir ça
pis là j'étais comme esti que le showbiz
québécois est weird?
C'était vraiment ça.
Mais Jacques Rougeau, il était allé à ton bureau et il avait lutté.
Tu avais lutté contre Jacques Rougeau.
C'est Jean-Michel Anctil qui était au Midi-Fou.
Un des collaborateurs, c'était Jacques Rougeau qui venait parler de sport en général.
Il ploguait évidemment tous ses biais de lutte.
C'est devenu un running guy.
Même les grandes gueules en parlaient tout le temps.
Il était allé le voir et il avait dit, mon gérard va avoir 30 ans. S'il capote sa lutte, c'est devenu un running guy, même les grandes gueules en parlaient tout le temps. Puis, il était allé le voir, puis il avait dit,
« Mon gérard, il va avoir 30 ans,
s'il capote sa lutte, tu viendrais-tu? »
Quand ils m'ont piégé au musée,
moi, je pensais que j'allais avoir un corongret,
un corpo de Antille.
On était allés jouer aux machines à boules, tout.
Il sortait pas souvent avec moi, Jean-Michel.
Il avait sa blonde à la même, Brigitte.
Fait que là, j'étais comme, « Aujourd'hui, Jean-Michel,
on s'en va jouer aux machines à boules en centre-ville j'avais du fun au bout
machine à boules c'est-tu les danseuses?
non
aux arcades
ok c'est ça
il y en a une dans le coin du forum
les machines à boules
on dirait un robot prostitute
ce qu'il faisait,
c'est qu'il retenait en attendant que tout le monde rentre dans la salle.
Il ne me retenait pas.
Son téléphone a sonné. Il a fait semblant de je ne sais pas quoi.
On s'est rendus.
Je rentre dans la salle et je vois que c'est comme ici.
C'est la même affaire. Il y a plein de monde.
Je fais « Eh, Tabarouette, il est en retard.
Le monde attend pour son show. » Je suis convaincu qu'il fait un corpo.
Je m'en vais
en arrière pour me faufiler en arrière.
Lui, je me dis, il va aller dans l'âge.
Puis mon partner de l'époque, il me prend par le bras
et il dit, toi, viens ici.
Puis là, je fais, qu'est-ce qu'il fait ici, lui?
Puis là, ça se déroule en des fractions de secondes
parce que les lumières allument.
C'est Morancy qui est habillé avec du linge
qu'il a fouillé, du vieux linge que je ne mets plus,
qu'il a fouillé dans mon garde-robe.
Puis là, je vois un stage.
OK, là, attends, attends, attends, attends.
Il y a trop de monde dans ton assis d'anecdotes jusqu'à maintenant.
Moins qu'est-ce qu'est Morancy fait dans ton garde-robe?
Morancy, il n'est pas dans mon garde-robe.
Il est habillé avec du vieux linge à moi qu'il a trouvé dans mon garde-robe.
Comment est-ce qu'il est rendu?
Ils sont tous magouillés, man.
Il a tué tout le monde, ce gars-là.
Il est dans la Floride, partout, dans les gardes-robes.
Non, mais c'est parce qu'il gérait Morancy à l'époque.
Tu comprends ce que je veux dire?
Oui, oui.
Ça clé mon piégé total.
Il y avait comme, je sais pas moi, 70
personnes. C'était fou. Honnêtement, c'est peut-être la plus
belle soirée de ma vie. C'était une surprise.
Je m'attendais à rien. Et là, ils font des
sketchs, ils mimitent, comprends-tu? Puis dans les
surprises, il y a Jacques Rougeau
avec son partner Pierre-Cal Ouellet.
Puis il arrive déguisé en luteur.
Tout paraît normal. Moi, je capote.
Il commence à se battre. Puis moi, j'étais Moi, je capote. Il commence à se battre.
Puis moi, je n'étais pas pire luteur.
Je commence à me battre avec eux autres.
Là, Rougeau, je vois qu'il fait...
Chris, il connaît ça.
Je le slame à terre. Je monte sur une chaise.
Puis je fais une descente du coude.
Mais lui, pour vrai, il voit ça.
Il fait... Il est fou. Il m'avait dit après...
Il dit qu'il est malade.
C'est son anniversaire. Il était comme un peu...
Ça, c'est le moment quand la coke embarque
dans ta fête.
Dans mon cas, c'est même pas nécessaire.
Là, je fais le descendre du coude.
Super top!
Il me dit, tu sors de où?
Après, on a continué.
Tu te souviens, on a fait le...
Mike, le fameux combat de nains
que j'avais arbitré au Parc Jarry,
que c'est toi qui avais filmé.
On avait fait, dans le temps...
OK, puis c'est moi le weirdo.
Non, mais...
On se réchauffe, là.
C'est que dans le temps de Tessa Serron...
Vous avez parti à un combat de nains?
Non, c'est que dans le temps de Tessa Serron,
Marc arrive à un meeting,
puis là, Tessa Serron, c'est...
Oui, c'est ça.
Quand t'es arrivé, c'est... Ça fait 15 ans avec ça. Ça fait 15 ans. Fait que là, dans le meeting,ais, Tessa Serran, c'est, ben, ouais, c'est ça. Quand t'es arrivé, c'est...
Fait que là, dans le meeting,
tout le monde pitch leur idée, pis là,
Marc fait, OK, y'a un
combat de lutte de Jacques Rojo,
y'va avoir deux nains,
moi, j'suis l'arbitre, special guest
referee, pis j'va me battre
avec un des nains.
Y'a trois, quatre mille personnes.
Y'faut filmer ça, et la réaction de tout le monde était...
OK, ouais.
OK.
Moi, là, c'est comme si c'était...
Non, non, non, non.
Puis là, il essaie de convaincre le monde.
Puis personne n'embarque.
Puis moi, je trouve ça funné comme idée.
Mais là, Marc, il me dit...
Regarde, personne n'embarque.
C'est les premières années des caméras digitales.
Il me dit, viens me filmer.
Moi,
je suis devenu connu au Québec.
Là, j'étais là
pour le filmer pendant qu'ils
se battaient contre deux nains.
C'était tout organisé.
Il y en a un qui perdait.
C'est Tiger Jackson contre un autre
que je ne m'en rappelle pas.
L'autre est bien frustré et il me pousse.
Puis il fait « Hey, hey, hey! »
Puis là, je le frappe.
Fais attention, Marc.
Ce n'est pas une naine.
Tu n'as pas le droit de la frapper.
Je le frappe, je le slappe.
Puis ça, c'était prévu parce qu'après ça,
Rougeau arrivait à Testo la semaine d'après
pour me lancer un défi d'aller se battre
dans un combat royal à l'aréna de Verdun.
Tu te battais contre son fils.
Oui.
Il a galère à manger. De 8 ans. De 8un. Tu te battais contre son fils. Il a galère à manger.
Tu te battais contre un enfant de 8 ans.
J'étais le méchant parfait.
Après, tu t'es demandé pourquoi le monde
ne t'aimait pas.
Je ne me suis jamais demandé.
Toi qui se demandais pourquoi tu avais des critiques.
Ça, c'était dans le temps que tu avais le droit de frapper un nain.
C'est un bon point.
C'est pas aujourd'hui.
Le plus drôle moi je me rappelle
il y avait une affaire
le nain qui s'était battu avec
le méchant, il avait triché
c'était le bon qui avait gagné
le méchant il arrêtait pas de lever ses bras
Marc baissait ses bras
le monde qui fait chou chou chou
et là Marc crisse une claque sur la gueule du nain
pis là tout le monde fait
yeah ils sont contents Et là, Marc crisse une claque sur la gueule du nain. Puis là, tout le monde fait « Yeah! »
Ils sont contents.
Puis là, Marc, il fait un genre de…
Puis là, « Ah! »
Fait que là, il frappe le nain.
Puis là, le deuxième coup, au lieu d'être un « Ouais! », c'est un « Ah! »
Puis il fait une grande souplesse.
Il fait une souplesse arrière.
Là, t'as comme un rôle.
Après, Marc grimpe sur la troisième corde.
Il saute et descend du coude.
La madame à côté de moi,
elle crie.
C'est un nain, tabarnak!
C'est très bien.
Ça, ça mérite un applaudissement.
Ça, c'était drôle.
Wow!
C'était magique.
C'était tellement le fun.
Ces deux années-là,
c'était des années extraordinaires parce que, moi d'abord,
mon rôle, c'était d'être
un méchant, comme à la lutte.
C'était le rôle que je m'étais donné dans ce show.
Toi,
pas de la façon que tu gérais tes artistes,
mais de la façon que tu t'es autogéré.
Tu as vécu ta carrière
comme si t'étais un méchant à la lutte.
Oui. Non, mais pas vrai.
Mais là, gères-tu encore?
Là, non, mais je te dis pas
que je le ferais pas. C'est donc quelqu'un qui dit oui dans la salle.
Je sais pas si c'est qui.
La réponse, c'est non. Mais je te dis pas
que je le referais pas.
Là, par exemple, moi, c'est ça. Tu y penses?
Tu penses revenir? Bien, j'ai fait beaucoup d'affaires. À vrai dire, tout pas que je ne le referais pas. Là, par exemple, moi, c'est ça, tu y penses, tu penses revenir.
Bien, j'ai fait beaucoup d'affaires, à vrai dire,
tout ce que je voulais, puis...
T'as frappé des nains, rendu-le, OK, mon gars,
c'est quand même de l'émettre, hein?
Après ça, je fais quoi?
Exact.
Pour gérer des numéros.
Tu penses pour le guillemot?
Non, non, non, je vais te dire pourquoi ce qui est arrivé,
c'est qu'on dirait que c'est une denrée rare,
les bons gérants.
Non, pas on dirait, c'est une denrée rare,
les bons gérants. Puis tu as du dirait que c'est une denrée rare, les bons gérants.
Puis tu as du monde qui ont vraiment des carrières établies,
qui tout à coup ne se retrouvent pas de gérants,
puis 10-15 ans plus tard, se rendre compte que c'est rare, les bons gérants.
Tu comprends?
Il y a du monde qui me parle, puis je parle des noms connus,
que je comprends qu'ils ne me le demandent pas direct,
mais qu'ils font comme un tweet en fretteant encore.
Puis j'ai fait tabarouette, ça se peut-tu?
Un vide de même, parce qu'actuellement,
dans le business, il n'y en a pas tant.
Il y en a trois.
Il y a au moins pas beaucoup de gérants.
Tu comprends?
Il y en a trois, puis on est 120 humoristes.
C'est comme toi, tu as une équipe.
Moi et ma graine.
Toi, oui.
Tu en as toujours été deux.
Je n'ai pas frappé de nez en gare, ça s'en vient.
Mais pas de jeté en gare.
Tu n'as-tu déjà eu?
Oui, j'en ai eu.
Tu n'étais pas pour deux signés?
Non, j'ai commencé avec Marc Bello,
qui s'occupait du jeu de chèque à Saint-Jérôme.
Il m'a fait connaître pendant deux ans.
Il m'a fait animer toutes les premières parties à vous autres,
des affaires de même.
À partir de là, ça m'a amené jusqu'à un certain niveau.
Après ça, moi et Marc, on a tiré la plogue, on s'est embrassés et on a dit « Bonne chance, les gars! »
Parce que quoi? Pourquoi? Pourquoi?
Non, juste...
Tu t'inquiètes 30 sous pour une pierre. Ça change rien.
Ça se taignait. Ça se taignait. Puis moi, j'étais vraiment ambitieux.
C'était pas le problème ou lui le problème ou un mix des deux?
Non, pas vraiment de problème. C'est juste que ça se taignait. Fait que lui, il pouvait
juste m'amener ailleurs parce que lui, il bookait des shows. Fait que c'était pas
vraiment gérant
c'est un booker
fait que tu sais
fait qu'il peut juste
m'amener à un certain point
fait que moi
j'étais
dans mon début
d'entertainment
j'ai dansé avec un chapeau
away don
pis je voulais
fucking away don
le one man show
pis tout
fait que là
à partir de là
j'ai passé deux ans
pis après ça
avec encore
qui m'ont approché
pis j'étais avec encore
quand on était
avec Masterville ensemble
que je t'avais vu
avec ton clavier
et tout
que j'avais vraiment
été blasté honnêtement je te le dis vraiment c'était comme tabarouette pis tu me, que je t'avais vu avec ton clavier et tout, que j'avais vraiment été blasté, honnêtement,
je te le dis vraiment, c'était comme tabarouette.
Puis tu me disais que tu étais sur le bord d'avoir un deal.
Qu'est-ce qui est arrivé?
Il voulait que j'aille à un gérant.
Un gérant qui était là-bas, JP, qui était là,
il me dit que ce serait très important de trouver un gérant
pour les négociations de contrats, le développement,
toutes ces affaires-là.
Pendant un an, il y en a trois, puis je les ai tous approchés.
Michel, je pense que je l'ai appelé 18 fois.
« T'es sûr? J'ai pas le temps. T'es sûr?
Qu'est-ce que tu fais demain? T'es-tu capable de préventer la... »
C'est juste, c'est tellement dur à trouver.
Ça nuit beaucoup à ce moment-là.
À l'interne,
il n'y avait pas quelqu'un de titré?
Non, il n'y avait personne de disponible.
C'est pour ça que je suis toujours
à la même place.
Je suis en bonne attente, puis on attend. Qu'est-ce que tu fais, là, mettonsest le marché, puis c'est pour ça que je suis toujours à la même place, puis c'est ça. Je suis en monatant, puis on attend que ça arrive.
Qu'est-ce que tu fais, là, mettons,
as-tu un booker?
T'avais signé avec un booker américain aussi.
La dernière fois que t'étais venu, tu me parlais
d'un booker, je pense,
à Fort Lauderdale.
En Floride, en Floride.
Tu fais les deux langues à côté, tes bilingues totales.
Il a commencé en Alberta.
Ah oui, OK.
Là, ça fait 16 ans que je fais ça, vendredi.
Ça fait mes 16 ans de stand-up.
16 ans.
16 ans, je suis un...
Trop vieilli, mais c'est le fun.
As-tu déjà fait un gala juste pour rire?
Juste pour rire, non.
Jamais? Jamais.
Comment t'expliques ça?
Oh, parle-moi pas là-dessus.
Non, tu sais
J'envoie toujours mes textes
Même à Mike
Il veut le galet anglophone
Il voulait mon numéro
Que j'avais fait
Le dernier si vous écoutent
Le vol de Charles à la coke
Il voulait sur son galet
Il disait
C'est funny
J'ai un vol sur mon galet
Mais il dit
Ah non
Il dit toujours non
Je sais pas pourquoi
T'as pas de raison
À chaque fois
J'envoie mes textes
J'attends des réponses
Comme
Oh il te manquait juste ça Oh t'étais vraiment Le dernier sur la liste Ou t'as trop de présence Pour tes text que j'envoie mes textes, j'attends des réponses comme « Oh, il te manquait juste ça.
Oh, t'étais vraiment le dernier saliste. »
Ou « T'as trop de présence pour tes textes. »
C'est ça que j'ai reçu l'année passée.
T'as trop de présence?
Pour mes textes.
Tu veux dire que t'es meilleur interprète que tes textes?
Je sais pas ce que ça veut dire.
Moi, moi non plus.
Ça veut dire que j'ai de la présence.
C'est comme un beau compliment
pis un insulte horrible en même temps.
Ouais, vraiment.
C'est comme « Chris, que t'es bon pour les textes de marde. »
« C'est pas toi, c'est moi. »
« Ouais, c'est pas toi, c'est moi. »
Professionnel.
Vraiment.
Fait que là, c'est pour ça que j'ai pogné les nerfs.
J'arrête juste d'envoyer des affaires
parce que ça décourage bien trop à tous les années.
T'as fait des gros hits à Québec.
Ouais, à Québec, c'est ça.
Mais j'ai fait cette année-là, en 2012,
le piano avec la marionnette, avec Olivier Martineau.
Ça, c'est malade. Ça avait marché en fou. C'est très bien quoi, tu penses. Ça, c'était fou. J'ai fait cette année-là, en 2012, le piano avec la marionnette de Olivier Martineau.
Ça, c'est malade.
Ça avait marché en fou.
C'est très bien quoi, tu penses.
Ça, c'était fou.
On a eu vraiment du fun.
À partir de là, j'ai essayé FD de solo.
Mais je n'ai jamais vu solo encore.
C'est pour ça que j'ai hâte de me faire voir solo sur une scène.
Non, mais c'est ça que je ne comprends pas. Parce que toi, je trouve que tu as un profil à la Julien Tremblay.
C'est-à-dire que Julien, il a signé avec Juste pour rire.
Puis, je ne sais pas c'est quoi qu'ils disent,
pourquoi aujourd'hui plutôt qu'hier.
Mais dans mon livre à moi, Julien Tremblay,
ça fait 10 ans qu'il est prêt.
Sauf que là, tout à coup, il est prêt.
Mais ça, c'est une logique de producteur.
Parce que dans la vraie vie, il est prêt.
Le problème des gars comme lui,
c'est que des fois, on le voit passer dans le réseau
et tu as l'impression qu'il est connu.
Puis que son numéro, il est là.
Mais non, monsieur tout le monde,
si tu sors d'ici, il n'y a aucune fucking idée
qu'est-ce que tu fais dans la vie.
Ça, c'est enrageant.
Mais si tu me dis que je serais mon gérant malgré moi,
mais c'est quand même ma réponse,
c'est que si tu dis que tu arrêtes parce que c'est frustrant,
c'est là le problème.
C'est que ça change quoi?
Tu vis de l'amertume.
C'est ça que tu donnes.
Ça tue un peu ton artiste en dedans de toi.
Tu décourages, mais moi, je n'ai pas eu des pauses.
Ça fait 16 ans, je suis toujours là,
mais à un moment donné, j'ai 34 ans,
je vais te faire de l'argent aussi, acheter une maison,
avoir des enfants, juste faire des bars tout le temps.
Je comprends, mais...
À un moment donné, je vais te sortir des bars.
Je vais te sortir de la place des ors.
Yeah! Place des ors!
Oui, exact, c'est ça, avec son fameux numéro.
C'est pour ça que je ne suis pas signé,
je n'arrive pas de sortir ma graine.
Non, mais si faire une audition pour toi,
c'est une montagne, c'est comme travailler
dans une mine d'amiante, c'est plus là le problème.
C'est que tu devrais éternellement essayer
jusqu'à temps que ça marche en disant
« Si ça ne marche pas, who cares? »
Non, non, je n'ai pas de choix.
Tu gagnes bien ta vie, par exemple.
Je gagne ma vie correcte, je ne suis pas pauvre.
Mais, tu sais,
à chaque mois,
tu as assez. Tu n'es pas
genre, « Ah, fuck, comment je vais
faire payer mon loyer? »
En ce moment, oui, je n'ai pas payé mon loyer encore.
Ah oui? OK.
C'est une réalité.
Ce n'est pas une bonne pause.
Non, c'est ça. Et là, cet été, je commence à travailler
comme bartender pour arrondir. Parce que là, je n'ai plus le choix. Pourquoi, Nimbard, tu n'es pas une bonne pause. Non, c'est ça. Puis là, cet été, je commence à travailler comme bartender pour arrondir les bars
parce que là,
j'ai plus le choix.
Non, mais pourquoi dans les bars,
t'es pas giga populaire, man?
Tu brûles le marché à chaque fois.
C'est ça que je comprends.
Parce que tu veux plus en faire.
Non, c'est ça.
C'est ça.
Ça te tente plus
ce circuit-là,
il te gaze.
C'est ça.
À un moment donné,
j'ai fait le tour,
j'ai fait ma part.
J'ai animé plein de soirées,
j'en ai produit
puis j'en anime encore.
Mais là, des soirées
avec JP,
des affaires de même.
Puis là, à ce temps-là, je suis juste tanné. J'ai hâte de vivre quelque chose d'autre,
une autre affaire. Ce que je fais, je joue du piano, du saxophone, je danse,
je lis des livres, je m'instruis. Je suis en train d'apprendre la claquette et du yoga.
Pour vrai, à un moment donné, je pousse juste l'artiste en moi au bout
parce que je ne veux pas juste être une chose. Je veux être le showman.
Toi, tu l'as vécu,
cette période-là?
Pas le bout de claquette
et yoga, mais...
C'est parce que tu ne dis pas
ce que tu me montres
quand tu es en Floride.
On est dans...
Je suis comme...
Tu es sur le bord de la piscine.
Je te le dis,
arrête, ça ne te donnera rien.
Non, mais sérieux,
tu as vécu cette affaire-là
que tu étais le king des bars
et que ça marchait.
Mais c'est quoi
qui a été le tipping point?
Qu'est-ce qui fait qu'un jour,
parce que, à la rigueur, je vais répondre
à ta place, juste l'intro,
c'est que, le problème,
c'est tout le temps la business qui comprend pas ce que le public
veut, c'est tout le temps la même affaire. C'est comme,
récemment, je parlais avec Isabelle Massé de la presse,
pis je parlais, on tweetait,
pis elle a envoyé une campagne
qui parle aux ados, qui paraît qu'elle est bien
efficace, pis elle dit, c'est difficile de parler aux ados.
Je dis, c'est pas vrai que c'est difficile de parler aux ados.
Ce qui est difficile, c'est de ne pas avoir des adultes
qui t'empêchent de parler aux ados.
Il est là, le problème.
Son problème, je suis sûr que c'est le même que le tien.
Ça sonne pédophile, ça.
Tu viens ici,
arrête de parler à ce dieu-là.
OK, relax.
Mais moi, je veux vraiment savoir ça a été quand le bout
ou ce que la business a été obligé de te dire
ok, il est rendu à l'autre étape
moi c'est vraiment quand j'ai décroché
c'est niaiseux
j'avais fait un gala
j'avais fait un gala
qu'Yvon Deschamps était sur le gala
pis là Yvon
je le vois backstage,
qui arrêtait pas...
Moi, je choquais tout le temps dans les galops.
Pas que je choquais,
mais je devenais tellement stressé
que j'étais comme,
« Asti, si je fais un hit... »
Parce que c'était dans les années
que tu faisais un hit dans un galop,
tu pouvais devenir une star.
J'étais comme, « Si je fais un hit,
Asti, ma vie va changer. »
Fait que là, j'étais tellement stressé,
je faisais jamais des hits.
Puis à un moment donné,
j'avais fait un show avec Yvon.
Puis là, je voyais Yvon avant le show
qui était stressé comme moi.
Puis j'avais fait, ah tabarnak, j'espère...
Tabarnak, je ne peux pas vivre ça dans 30 ans.
Oui, oui.
Ça ne peut pas être ma vie de juste être,
aimez-moi, aimez-moi, il y a de quoi de...
C'est hot.
Puis après, vraiment dans ma tête, je me suis dit,
c'est pas...
Je suis pas un chirurgien.
Je perds pas un cerveau.
Si je me plante, je me plante.
On s'en calisse. Ils vont me payer
pareil. Puis c'est un gars-là, je suis pas
pour rire, qu'à l'époque, mettons,
d'un bar, je gagnais 6-700.
Là, d'un gars-là, j'avais, on va dire,
1 002, 1 008. Je sais pas ce que le salaire minimum qu'ils donnent, les gars-là. Mais mettons, je me disais, je gagnais 6-700. Là, dans un gala, j'avais, on va dire, 1 002, 1 008, je sais pas ce que le salaire
minimum qui donne les galas.
Mettons, je me disais, je me fais
2 000 pour me planter.
Demain, tout le monde va m'avoir oublié.
Moi, je vais avoir 2 000 piastres.
C'est cool. Fait que là,
je suis allé sur scène et
j'ai fait un gros hit, vu que j'avais un
j'ai manqué à l'isthme
total. Marc Dupré, sais-tu ce qu'il dit?
Marc Dupré, c'est lui qui est le premier
que j'ai entendu dire ça. Il disait, la raison pour laquelle
je le fais et que ça marche,
c'est que je m'en crée juste un petit peu.
En voulant dire, pas
je m'en fous et demain je m'en sac,
je vais laver des autos.
Mais exactement ce que tu viens de dire.
Moi et Marc Dupré, on est pareil.
Non mais...
Ça, ça va être surtout les promos Facebook.
Ça va être juste ça.
Je ne pense pas que vous dites la même affaire là-dessus.
C'est-à-dire que c'est le jour, mais tu l'as dit toi-même.
C'est le jour où tu as fait, regarde, on va en venir des enjeux.
Il faut décrocher, tu sais.
Oui, c'est ça.
Mais aussi, la game a changé.
Depuis que je fais de l'humour en français,
vous autres, c'est surtout les bars dans le temps.
Tu faisais un hit, le gars-là.
Dans le temps des bars, il n'y en a pas comme 100 000. Mais c'est surtout un gars-là. Un gars-là c'est surtout les bars dans le temps. Si tu faisais un hit gala... Surtout un gala.
Un gala juste pour rire dans le temps.
Là, tu étais parti.
Aujourd'hui, c'est même plus important.
Moi, je suis arrivé après ça.
Mais mettons,
les dernières années que c'était vrai
ou la dernière année que c'était vrai,
c'était les Zions.
Les Zions, c'était un hit en 1995. Unise Dion. Lise Dion, on s'est fait un hit en 95,
un gars, je n'ose pas rire,
est allé de inconnu à méga star.
Après elle, ça n'a jamais existé.
Mais moi, je suis arrivé deux, trois ans après ça.
Vu que c'était encore frais,
même si ce n'était plus ça la réalité,
on pensait que c'était ça.
C'est ça.
Moi, j'étais comme, si je fais un hit,
tabarnak, je vais être millionnaire moi aussi.
Avec les mêmes gestes.
Fratelise.
C'est comme un méchant
d'un cartoon.
Moi, c'est vraiment, je me rappelle,
même j'avais eu,
Tessa Seren m'avait appelé au début
et elle était comme, c'est toi
qui donnait mon nom
et là c'était tout le temps
je rencontrais Guy Latraverse
j'allais dire Guy Laliberté
c'était toi finalement
c'était moi
j'ai tout fait pour Guérin
mais tu voulais pas
pour mon Big Mac
mais ouais c'est ça
à chaque fois, moi il me disait
le show ça va être
au début c'était Mascotte
Marc, c'était Mascotte Bois-Lard
un autre
il y en avait deux autres à trouver
c'est entre toi et lui
les premières fois
je me disais c'est cool
puis à un moment donné j'avais fait
faites une offre monétaire,
sinon,
je ne veux même plus vous parler. »
Quand j'avais décroché à ce point-là,
la business est très forte là-dessus.
S'ils sentent
que tu t'en calisses vraiment,
mais ils te veulent un peu,
ils te veulent encore plus.
Le problème, c'est 0 à 1,
ce n'est pas 1 à 10.
Sauf si tu fais 1, je m'en calisse »
quand eux autres aussi s'en calissent.
C'est ça.
Bon, tant mieux, tu vas arrêter d'appeler.
On a une belle entente.
C'est ça.
C'est un peu « right place, right time ».
Toi, ça s'était joué.
Tu le sais, ça s'était joué.
Moi, plein de fois, je disais « prenez Marc, prenez Marc ».
Ça s'était joué dans le bureau de Luc Doyon,
qui est encore le VP programmation de Musique Plus et V.
De V, oui.
Il y a-tu un poster de Hulk Hogan dans son bureau?
Je le vois rarement dans son bureau.
Puis là, c'était Massicotte, Dufault, on l'avait choisi, moi.
Puis dans le bureau de Luc Doyon,
on était en train de brainstormer qui on pourrait prendre.
Puis lui, il ne savait pas encore que, tu sais,
trois, quatre fois, moi, je t'avais proposé. Puis là, il dit
ça prendrait quelqu'un, parce qu'il avait vu
des pilotes qu'on avait fait, il dit ça prendrait
quelqu'un entre Dufault puis Bois-Lard.
Comme entre Dufault, c'est que là, je fais, c'est Mike Ward?
Je savais même pas aucune logique.
Mais je dis, c'est Mike Ward, c'est lui que ça prendrait.
Puis là, il a fait, oui, puis là, après ça, les autres
en-dessus ont fait, ah, grand boss de TQS
qui aimerait ça. Puis paf, Mike est entré.
Puis regarde, c'est lui qui a brûlé le marché.
C'est ça qui fait chier, c'est que c'est la business
souvent qui empêche.
Qui est tout le temps en retard.
Souvent, exact.
Aujourd'hui, je vois tous les jeunes aller.
Facebook à ce temps-là, c'est ça qu'il faut voir,
des vidéos, tout le kit.
Je les vois aller. Julien Lacroix, c'est le top.
C'est le top, man. Ça n'a pas de sens.
Les views qu'il y a, Sam Breton, toutes les écritures, 70 000 fan pagesest le top mais ça pas de sens puis man les views qui a c'est sam breton c'est toutes les écritures c'est 70 mille fans page
ça n'a pas de sens mais moi je suis plus old school fait que moi je fais juste
stand up classique moi j'ai pas de temps pour faire des vidéos il faut que je
la prenne la claquette moi il faut que je sois bon sur la scène moi le reste
facebook la publicité m'en fout je pense aussi il y a une affaire de weird avec
facebook il faut que ça vienne naturel tu sais moi dans le temps moi je suis Le reste, Facebook, la publicité, je m'en fous. Je pense aussi, il y a une affaire de weird avec Facebook.
Il faut que ça vienne naturel.
Moi, dans le temps, je suis vraiment zéro actif sur Facebook.
Avant, tu l'étais à côté.
Oui, mais j'ai toujours été assez actif sur les réseaux sociaux.
Mais quand les gens m'en parlaient,
ils disaient, ça, tu fais ça pour ça.
Puis là, dans leur tête, ils se disent
« tu fais ça pour garder ton monde fidèle ».
Mais moi, c'était juste parce que ça me tentait.
Puis j'ai remarqué quelqu'un
que ça y tente de faire
des conneries sur Facebook,
ça va marcher, mais quelqu'un qui fait
« je vais écrire ça, je vais le poster
le lundi, le midi
parce qu'il y a rien du monde ».
Moi, j'avais tellement de monde que je rencontrais
qui était comme, ils me disaient,
« Hey, tu devrais mettre ton vidéo à mardi à une heure et quart. »
Puis là, j'étais comme, « OK, mais tu sais,
je l'ai fait vendredi, puis je l'aime, tu sais,
fait que je vais le mettre, tu sais, mais... »
Non, mais c'est vrai, c'est tout le temps genre marketing.
Oui, mais je pense que
les gens le sentent
quand il y a
trop de marketing
oui
puis je dis ça
puis souvent
le monde
d'abord il faut que
le contenu soit bon
first
puis après ça
si ça peut avoir l'air
tu sais le marketing
est important
mais c'est vrai
il faut que le contenu
soit minimum
aussi bon que le marketing
ou pas loin parce que ce que les réseaux sociaux rapidement ont montré c'est que quelqu Il faut que le contenu soit minimum aussi bon que le marketing ou pas loin.
Parce que ce que les réseaux sociaux rapidement ont montré,
c'est que quelqu'un qui vend quelque chose, ça passe pas.
C'est pas une pub. C'est un réseau social.
Fait que si tu fais du contenu
trippant, ça c'est sûr que c'est la première affaire.
Mais encore là, il faut se le taper.
J'avais eu un prof universitaire.
Ça, ça veut dire que t'es allé à l'école?
Oui, non, mais...
Oui, je suis allé à l'école,
mais c'était pas un de mes profs à moi.
Mais c'était quelqu'un de l'université.
En plus, je suis comme,
t'es allé à l'université.
Mon prof d'université, mais c'est pas mon prof à moi.
C'est le prof à mon chum.
C'est dans les dernières années,
il y avait un prof au HEC qui me disait qu'il enseignait
à ses jeunes comment...
À ses jeunes. C'est-tu que je suis rendu mononcle? Oui, sérieux. Tu t'il enseignait à ses jeunes comment... À ses jeunes,
je suis rendu mononcle.
Tu t'écris du monde en fin de terme.
À ses jeunes, l'un est enceinte, l'autre est divorcé.
À ses jeunes de 37 ans.
Mais il expliquait
à ses élèves
l'espèce de marketing sur le web
et il prenait moi comme exemple
souvent, vu qu'il disait
« Je te trouve fort pour la façon
que tu mets les billets en vente sur Facebook.
Tu fais plus de jokes sur Facebook que de plugs.
Ton ratio est bon.
J'ai parlé de ton ratio aux élèves.
Je ne savais même pas que j'avais un ratio.
Moi, c'était juste,
ahaha, ahaha, je suis interbonne. Ha, ha, ha, ha, ha, ha. »
Mais sais-tu quoi?
Ce que tu fais là,
il y a un nom pour ça, ça s'appelle la technique de la noyade.
C'est-à-dire que
entre trois, quatre affaires le fun,
tu rentres une plug
puis elle se noie à travers le reste.
C'est une vraie technique, c'est juste que tu ne savais pas
que tu la faisais.
C'est malade, hein? Moi, c'est une vraie technique, c'est juste que tu ne savais pas que tu la faisais. OK.
C'est malade, hein?
Moi, c'est sa phrase qu'il fait quand il apprend de quoi.
Il est d'abord là.
Buvons.
Cheers.
Là, tu vas goûter le brevet de clé d'eau pour la première fois.
Tu as dit que c'était bon avant de prendre une gorgée.
Non, mais j'ai pris une gorgée pendant que tu parlais.
Oui, j'en ai pris une.
Une grande intégrité ici.
Oui.
Par son voyant. Quand je suis arrivé en flou, j'arrive au une gorgée. Une grande intégrité ici. Comme ça, si, Fancy.
Quand je suis arrivé en flou, j'arrive au condo à Mike,
on me sert un énorme verre de breuve qui court.
Je pleure encore.
J'ai trouvé des verres de vin,
mais que c'est une pinte.
Non, mais pour vrai,
un verre de vin d'une fucking pinte.
Fait que là, c'était...
J'ai hâte, Anessi, tu m'invites en fleur.
Tu sais rire, là.
Mais j'ai peur que tu pisses ces divans, tu sais.
Je vais mettre des pipipads
sur le divan, puis...
C'était pour ça tantôt que j'entendais
pipipad en lien avec lui, là.
Ouais, c'est ça.
C'est piss partout.
Je pisse genre une fois,
puis regarde comment ça part.
Je suis content une fois que j'ai volé un char sur la coke,
là tout le monde pense que je suis un voleur de char,
puis je vends de la poudre. Ça n'a pas de sens.
Mais les deux histoires, je ne pense pas que le monde pense
que tu voles des chars, tu pisses partout.
Je pense que le lien commun, c'est la coke.
Je pense...
Tu veux pas?
T'es sûr?
T'es sûr? Ah! Ah, mais j'en ai une ast shot par exemple. Ça fait longtemps que j'ai arrêté ça.
Un moment donné, j'étais au bâtiment. Pendant Noël, je suis à un party avec mon chum.
Tout le monde amène leur bouffe.
Un autre anecdote de poudre, vous allez comprendre.
Je suis là avec mes chums et c'est un vrai party.
Tous les gars sont dans la garage, vous allez comprendre. Sérieux. Mais anyway, je suis là avec mes chums et ils servent à party. Tous les gars,
on est dans la garage
et les filles sont dans la cuisine
et les gars,
on est en train de boire du rhum,
beer pong.
Les filles,
on n'est pas dans la cuisine.
Qu'est-ce qu'ils font?
Ça parle, ça parle, ça parle.
Puis à un moment donné,
je n'ai pas eu un avis de pisser.
Après,
j'étais saoul,
solide au party.
On va pisser,
mais il y a un line-up
pour la salle de bain dans la maison.
All right?
Puis là,
je suis comme,
qu'est-ce?
Tout le monde a envie de pisser
à la même temps.
Fait que là, je demande, on attend tout pour pisser. Oh oui, il y là, moi, je suis comme, qu'est-ce? Tout le monde a envie de pisser à la même temps. Fait que là, tu sais,
je demande, OK,
on attend tout pour pisser.
Oh, oui, oui.
Il y a une heure,
je suis comme, oh, non.
Pas toute la file.
Fuck, il y en a six,
cinq personnes.
Je suis comme, oh, my God,
je les connaissais pas, right?
Fait que là, je suis comme,
fuck it, j'ai trop envie
de pisser.
Fait que là,
on va pisser sur le matelot
dans la neige,
dans la place.
On va pisser sur le deck,
c'est-tu, mon chum?
Dans le fond, je pisse partout.
Il veut pas, mais c'est le contraire. C'isse partout. Ils ne veulent pas, mais ça me rattrape.
C'est plus fort que Lynn, ça me rattrape.
God, I got problems. I need a doctor.
Alors, je m'en vais.
Je rentre dans la cuisine.
Il y a une fille qui est en train de me parler.
Oh my God!
Elle me parle.
Je suis comme, salut.
Là, elle me parle. Elle ne me pose pas de questions.
Elle parle, mais elle parle.
Je suis comme, je ne parle, elle me pose plein de questions, puis là, elle parle, mais elle parle, puis elle parle, puis moi, je suis comme juste, je suis pas l'ensemble,
je suis comme...
Je suis comme Yogi the Bear.
C'est juste...
Là, après 20 minutes,
elle me trouvait de son goût, puis elle dit,
« Hey, t'attends-tu de venir chez nous? »
Je suis comme...
« Hey! »
Pourquoi pas? Elle était belle.
Fait que là, j'embarque avec elle dans son char, puis là, je suis comme, « T'es-tu correct pour conduire? » Elle est comme, « Oh, oui! » « Hey! » « Pourquoi pas? » « Elle était belle. » Fait que là, j'embarque avec elle dans son char.
Puis là, je suis comme,
« T'es-tu correct pour conduire? »
Elle est comme,
« Ah oui! »
Elle était allumée par après.
Moi, je suis comme tellement saoul,
elle était sur l'autoroute,
on était sur la quaine,
j'avais une main de même.
Je suis comme,
« Oh! »
La route faisait ça de même.
C'est sérieux?
Ah oui, ça commence à tourner.
On est avec les shots
puis tout le beer pong,
ça fesse le beer pong.
Puis quand t'as plus de bière,
arrête de jouer
parce que là,
on nous voit avec du far pong.
Ah oui.
Du far pong. Du far pong. Ah même, c'est vrai. Far pong. Far pong. Comme ça, du vin pong. Quand t'as plus de bière, arrête de jouer parce qu'on nous va y avoir du four pong. Du four pong.
Du four pong.
Oh man, c'est vrai.
Four pong.
Qu'est-ce que tu veux?
Four pong.
Ma première partie
quand j'étais à Shanghai,
il s'appelait four pong.
Four pong,
c'est bon de se dire ça.
Bonsoir.
Four pong,
il a fait un assis
de bon number twisting.
Il était en feu.
On arrive chez elle.
On arrive chez elle et là,
on est dans sa cuisine à Muffin Beer.
On est dans la cuisine au bord de l'îlot.
Mais là, il est comme 4h15 le matin.
Moi, je suis plus capable.
Mais la courte, ça ne dure pas
comme juste 12 minutes ou 15 minutes.
J'ai tout le temps entendu dire que c'était
comme pas long quand tu fais de la poudre.
Non, c'est juste dans le temps.
Hein?
J'ai pensé que c'était une vache.
La poudre. Je n'ai même pas compris qu'est-ce qu'il y a.
Mettons, moi,
je fais de la poudre, là,
et 10 et demi,
je vais être gelé jusqu'à quelle heure?
Je vais être speedé jusqu'à quelle heure?
Que tu le sens, là.
Ou que le monde en remarque.
C'est ça, quand tout le monde me regarde comme la référence,
ça se promet.
Non, mais...
C'est ça, une bombe, t'es parti au moins pour un an.
Mais si t'es un vrai accro, t'y fais aux 15 minutes,
fais comme tu veux.
Non, mais si t'y fais aux 15 minutes, ça veut dire que l'effet...
T'as un esthétique problème, pis tu vas mourir vraiment bientôt.
Mais tu sais, mettons...
Si t'en fais si tu en fais juste,
tu fais juste une bombe,
ou une bombe,
comme une mère qui fait
« T'as fumé ta cigarette
de hachiche! »
Dans ta chambre!
Mais mettons,
tu fais,
pas une grosse ligne,
mais juste une clé ou whatever, pour être gelé, mais tu refais rien d'autre, tu vas être gelé 15 minutes, 20 minutes, une demi-heure.
Ça fait un esti de bout, mais je dirais, de ce que je me souviens, c'était un bon bout pareil.
Mais c'est-tu des heures?
Ah ben ok, c'est clair.
Autre question.
C'était pas 20 minutes, moi je me souviens que j'avais fait ça un couple de fois sur le party quand j'étais plus jeune. Tu fais une petite bombe.
Tout le monde qui fait de la poudre en fond au 4 secondes.
Il y en a qui ont un problème.
OK.
Il y en a qui ont un problème.
Tu es rendu là au 4 minutes.
Je te dis que tu vas mourir.
La question est bonne.
Ça veut dire que c'est à peu près 2 heures.
Vous autres, vous n'en avez jamais fait.
Je n'ai jamais vu.
Tu en as vu? Non, je n'ai jamais vu. fait? Je n'ai jamais vu. Tu en as vu?
Non, je n'ai jamais vu.
Imagine, je n'ai pas pris.
Tu en as jamais vu, vous autres?
Vous êtes dans les années de rockstar.
Vous n'avez pas touché à ça une fois.
Vous êtes plein de morts.
Tu sais, vous n'avez jamais fait ça.
Juste pour rappeler, tu m'as qui ici
qui a déjà assis la coke pour le faire?
Tout le monde.
Tout le monde, sauf vous autres.
Qui de la liberté n'a pas fait de la coke?
J'en ai pas à croire.
Oui, ça, c'est ça que j'ai entendu dire.
Moi, une fois, il y avait un gars
que moi, juste fumer des joints,
je badrippais à chaque fois dans le temps.
Quand j'avais dit,
quand je suis arrivé à Montréal,
j'avais dit à un de mes chums, qui est un jeune humoriste,
j'avais dit, je fumerais un joint
avec toi, vu qu'il fumait bien des joints.
Puis lui, crise de vidange,
il avait mis de la coke dans le joint.
Puis là, je fumais le joint
et j'entendais comme ça pétillait.
J'étais comme,
c'est quoi ce bruit-là?
Puis là, après, quand j'avais fini,
j'ai mis de la coke dedans.
Puis là, j'étais comme...
Tu imagines, moi, le pot,
je venais parano, mais là, j'étais comme,
j'ai pris de la coke, tu sais.
Ça fait quoi?
J'ai jamais... Moi, j'étais comme, j'ai pris de la coke. Ça fait de quoi? J'ai jamais...
Moi, j'ai juste...
Il y en a qui disent que la première fois, ça ne change rien.
Non, mais sûrement que c'était juste dans ma tête.
Mais moi, j'étais tellement stressé
que j'étais juste...
J'ai resté de même pendant une demi-heure.
Tu as-tu fumé comme aux quatre minutes?
Tu n'as-tu pas pris une pape aux quatre minutes?
Non, mais j'ai pris...
C'est drôle qu'on fait ces mouvements-là.
Si on met la caméra sur mute, on a l'air comme...
Mais moi,
j'ai fumé avec.
Puis après, quand je commençais à être gelé,
c'est là qu'il m'a dit que j'avais fumé de la coke.
Puis j'étais comme astic.
T'es le pire ami de l'histoire.
Des champignons.
J'ai fait ça trois fois. C'est les fois où j'ai ri le plus de toute'histoire. Des champignons. J'ai fait ça trois fois.
C'est les fois où j'ai ri le plus
de toute ma vie.
C'était extraordinaire.
Je suis allé voir Zone Interdite
avec Julie Turcot, qui était la fille la plus
straight au monde.
T'es rendu boss du 10-30 de l'étoile.
Exactement.
J'appelais ça des sandwiches à moutarde.
J'étais bien chum avec moi.
Des sandwiches à moutarde. C'était du, j'étais bien chum avec moi. Des sandwichs à moutarde.
Oui, parce que c'était du pain,
de la moutarde,
puis des moches.
Tout le monde le sait ça.
Il était wild dans le temps.
C'est la recette.
Non, non, je ne m'en vends pas.
Je te dis que je l'ai faite.
Bref.
Et là, on va voir Zone interdite
avec Mario Bélanger,
Maxime Martin,
Martin Petit,
puis Didier Bissier.
OK, oui. Imagine la version Sylvain Ouellet sur le moche. avec Mario Bélanger, Maxime Martin, Martin Petit et Didier Bussière.
Imagine la version Sylvain Ouellet sur le moche.
Ça aurait été battre très bien.
J'ai-tu vu ce show-là?
J'ai vu celui-là,
mais celui avec Sylvain Ouellet,
je ne suis pas sûr.
Ah oui?
Non.
Parce que le deuxième
était vraiment moins bon.
Pour vrai?
Oui.
Par Sylvain Ouellet.
C'est qui, Sylvain Ouellet?
Sylvain Ouellet.
Écoute, qu'on dit l'histoire
de Sylvain Ouellet.
Sylvain Ouellet. C'est qui, Sylvain Ouellet? Sylvain Ouellet. Écoute, qu'on dit l'histoire de Sylvain Ouellet? C'est intéressant.
Sylvain Ouellet, c'était, mettons, un précurseur des...
C'était un weirdo qui faisait de l'humour absurde.
Il était tellement bon.
C'était du calibre, mettons, des Denis ou Jean-Tom.
Il était vraiment bon.
Mais dans vie, la raison pourquoi les Denis et Jean-Tom ont eu des vraies carrières,
c'est que tu leur parles dans vie
et ils sont fonctionnels.
Puis Sylvain, c'était un « nasty weirdo » dans vie.
Je pense qu'il a été interné dans la vraie vie,
dans un vrai hôpital.
Moi, je l'avais vu et je l'avais déjà compté.
Un moment donné, j'allais faire un show avec
à Rivière-du-Loup. Ils regardaient dehors
et ils prenaient des notes.
Je disais « C'est quoi que tu écris? »
Il dit « Je ne le sais pas, c'est de l'écriture automatique j'écris des mots
qu'après il faut que je fasse une joke avec chaque mot puis afin quand ça
devient trop weird je mets toutes les mots ensemble ça fait une phrase puis le
monde dit ce que c'est absurde puis je suis pas surpris mais il était il était
drôle là tu le voyais.
En plus, c'était le genre d'humoriste que...
Tu sais, quand tu fais de l'humour,
tu vois du monde, mettons,
qui font du stand-up art ou whatever.
Tu sais, là, tu comprends leur pattern,
mais tu vois un gars de même,
c'est impossible de comprendre son pattern.
Oui, puis en plus, c'est que tu dis,
c'est quoi son marché?
À part être dans les bars avec du monde
déjà fan, c'est comme
comment il va aller lui jouer dans une salle.
Toi, t'as fait du moche à ce gars-là? Non, non, pas pas à tout.
J'étais juste... Il a fait du moche?
Sur du moche, j'ai vu Zone Interdite.
On l'avait fait ça avec lui.
J'ai pleuré et c'était extraordinaire.
Mais le premier Zone Interdite, c'était
avec lui et qui? Max?
C'était Maxime Martin, Martin Petit,
Sylvain Ouellet et Mario Bélanger.
OK. Ils l'ont remplacé par Didier Lucien, l'autre après.
OK.
Mais c'était des bons shows, ça.
Oui, oui. Vraiment.
C'était malade.
Oui, oui. Vraiment.
Il y avait un sketch dans le show que tu as vu sur le moche
qui était Didier Lucien puis Martin Petit
qui faisaient deux personnages du coup,
Clocks Clair.
Regarde, écoute.
Là, tu avais Martin Petit qui n faisait deux personnages du coup, Clocks Clair, que là, tu avais Martin Petit
qui arrêtait pas de parler de qu'est-ce qu'il allait faire
s'il voyait un noir.
Puis là, tu avais Didier Lucien, tu sais, qui était un noir.
Puis tu le sais que c'est Didier, parce que tu le reconnais.
Tu le reconnais.
Ça, c'est un numéro en show, là.
Oui, oui.
C'est moi qui le connais.
Mais tu sais, il cachait la couleur.
Fait que tu voyais pas que c'était un black,
mais t'as Martin Petit qui mesure 6 pieds et 8, qui pèse
à l'époque 103 livres.
T'as Mario Bélanger qui, à l'époque,
pèsait 103 livres.
Tout le monde pèse. Maxime, qui était petit.
Et là, t'as Didier.
T'as un gros costaud habillé en clous-clocks-clans.
Habillé en clous-clocks-clans.
Pis là, tu vois un qui est raciste, qui est raciste, qui est raciste.
Ce que je me souviens, c'est que Martin est de même. Les deux, ça commence à même.
Les lumières allument. Ils sont un à côté de l'autre,
puis là, il fait juste se pencher, puis il dit,
« On les haït, les nègres. »
Puis tu as l'autre à côté.
Tu le sais que c'est Didier-Lucie en dessous,
puis il ne bouge pas, puis tu vas juste les yeux de même.
« On les haït, les nègres. »
Ça fait que tout à coup, il fait juste enlever son...
Ah, le bon temps, quand les mots étaient racistes.
Le bon temps, là.
Le pire, ce ce number là a zéro
bien vieilli
même un moment donné
j'expliquais
ben je suis pas
j'expliquais
non mais il faut que tu comprennes
c'est Didier Lucien
qui est en dessous
c'est que
le gag c'est ça
c'est que le gag
c'est de jouer avec
le malaise
du
mais un moment donné
j'avais assez
je parlais de ce number là
avec Eddie King
pis rendu au quatrième mot de ma première phrase j'avais assez de... Je parlais de ce number-là avec Eddie King, puis rendu au
quatrième mot de ma première phrase,
j'ai réalisé,
« Ah, si j'aurais dû parler
d'un autre show. »
Oui, mais le gag,
le gag, c'est que le spectateur
sait très bien que Didier
est en dessous et qu'il est noir.
Il est carrément là, le gag.
C'est comme... Tu comprends?
Mais c'est comme cette semaine,
je ne sais pas si vous l'avez vu,
Bill Maher qui a fait un gag,
qui a utilisé l'N-word dans son gag.
Ça a fait un scandale.
Je pense, aussitôt qu'il y a n'importe quoi
d'un peu raciste, ça ne passe plus.
Même si le but, c'était pas d'être raciste, c'est juste de dire. Aussitôt qu'il y a n'importe quoi d'un peu raciste, ça passe plus. Même si le but,
c'était pas d'être raciste,
juste de dire quelque chose
qui semble raciste.
Oui, mais si un noir
peut parler des noirs,
c'est quand même le bout du bouc.
Contre la propre race,
je trouve.
Les couleurs de peau,
pas la race.
Mais de toute façon,
c'est comme un black guy
tell another black guy.
Nigga, man, nigga, man,
nigga, man.
Tu sais, ils font des trucs
en accent.
C'est à un moment donné.
Tu sais, mais nous autres,
c'est comme,
my racist, my racist,
my whitey, my whitey.
C'est vrai.
Qu'est-ce que tu penses
de Kathy Griffin? Kathy Griffin, Qu'est-ce que tu penses de Kathy Griffin?
Kathy Griffin,
qu'est-ce qui est weird?
Moi, j'ai...
Elle aurait pas...
Elle a joué vraiment trop la victime, first.
As-tu expliqué d'abord?
Kathy Griffin, pour ceux qui la connaissent pas,
c'est une madame qui ressemble à Carrot Top
qui a fait...
Ça ressemble vraiment beaucoup à Carrot Top.
Puis elle a fait un gag
avec... Moi, l'affaire qui m'a
déçu de Kathy Griffin, c'est même pas
elle, c'est la réaction. Parce que moi,
quand j'ai eu toute ma marde
avec mon procès,
l'Amérique, la droite
de l'Amérique m'a
défendue comme ça se pouvait pas.
Et c'était la première fois que je voyais ça. À l'époque,
les humoristes défendaient tout le temps
les autres humoristes. Puis Kathy Griffin,
c'est la première fois que je voyais
des humoristes de droite dire
« Elle a pas le droit de faire ça.
Donald Trump, il a un fils. »
Puis là,
j'étais comme « Ouais, mais tu sais,
c'est un oeuvre artistique
c'est un gag
le gag visuel
le gag c'est
elle a une photo
elle a la tête de Donald Trump
c'est qu'elle c'était juste
c'est de la provocation
qu'elle faisait
que visuellement c'était beau
c'était beau.
C'était une belle photo,
je trouvais.
Si on aime le rouge et le blanc.
Non, mais pas de vrai.
C'était artsy, un peu.
It was great art. It was so great. C'est parce que moi, ce que je trouve...
It was the greatest thing I've ever seen.
Mais,
une affaire que j'ai trouvée drôle, c'est qu'elle, d'après moi,
ce n'est pas son idée à elle.
Parce que c'est un photographe...
Ça me semble que c'est le photographe
qui a mis ça dans une séance de photos.
C'est un photographe giga respecté.
C'est genre un jeune Annie Leibowitz
ou quelqu'un de cet équilibre-là
qui a dit « J'ai une idée,
tu vas avoir la tête à Donald Trump.
Puis là, elle,
elle l'a faite, mais il n'y a personne qui est allé
contre le photographe. Il n'y a personne,
tout le monde l'a attaqué, elle.
Là, elle, elle s'est excusée.
Puis après, ils ont continué à aller vers elle.
Moi, je pense, un coup,
qu'elle s'est excusée, ça l'aurait dû finir là.
Oui, mais son communiqué est presque à la fête.
C'est là que ça a été tiré dans le pied.
Ça, c'était tout.
Regarde, je suis modeste, ça se pourrait que je fasse des jokes.
Donald Dede, c'est la part de faire des petits jokes.
C'est Donald en plus.
Il n'y a pas de gag.
C'est un statement 100% politique.
Il faut que tu t'attendes au backlash politique.
C'est-à-dire, tous ceux qui sont pro-Trump,
ils font de la merde.
C'est pour ça que je trouve que ça n'a rien à voir avec ton combat qui est dans un contexte... Si ton combat, c'est-à-dire tous ceux qui sont pro-Trump ils font de la marde c'est pour ça que je trouve que ça n'a rien à voir avec ton combat
qui est dans un contexte
si ton combat c'était
moi je suis en cours pour montrer
que quand t'es humoriste tu dis ce que tu veux
ben t'as aucune chance, il n'y a pas de profession
que tu dis ce que tu veux, c'est pas vrai
là il y a un contexte, ça veut dire lui
il passe à TV, bon bref
toute ton affaire, je l'ai vu la plaidoirie
de ton avocat, Il y a un contexte.
Mais ça, de dire, je prends Donald Trump
de même... Mais il y a une affaire qui est triste
des États-Unis, c'est que les États-Unis,
c'est la seule place que la liberté
d'expression est supposée être protégée
à 100% avec le First Amendment.
Que même, tu sais, nous, au Canada,
puis il y a plein d'autres pays qui font ça, qui disent
« T'as le droit à ta liberté d'expression,
mais pas des paroles haineuses. »
Mais les Américains, ça n'existe même pas, le hate speech.
Le hate speech est légal
et protégé sous le First Amendment.
C'est weird que
le hate speech
est protégé, mais elle,
ce n'est pas protégé.
Il y a quoi de weird?
C'est le fait qu'ils attaquent le président.
C'est même Donald Trump pendant toutes les élections.
We're gonna get rid of all the bad hombres.
All the bad hombres.
Il y avait une affaire que j'ai trouvée.
J'avais trouvé...
Qu'est-ce que t'as dit?
De son tweet.
Il y avait une affaire que j'avais
trouvé drôle.
J'ai vu la mauvaise foi, mettons, du monde qui était contre Kathy Griffin.
C'est qu'il y avait un gars ou une fille, je ne me rappelle pas,
mais sur Twitter, qui avait écrit...
Parce que Donald Trump, il a sorti le classique.
Il a dit, « Carrie, de moi, ça ne me dérange pas,
mais ça a affecté ma famille, surtout mon fils Barron de 11 ans. »
Puis là, tout le monde fait, « Ah, c'est les enfants! »
Il y a quelqu'un qui a écrit,
parce qu'elle, elle avait un gag dans le temps,
et on dit qu'elle veut vraiment attaquer Barron.
Je l'ai vu en show au mois de janvier,
qu'elle disait « Il y a plein d'humoristes
qui rient de Donald Trump.
C'est des hosties de lâches
à essayer de scraper la vie à Donald Trump.
Moi, je vais scraper la vie à son fils
je l'ai lu ce gag là
je le prépare tout de suite
c'est un excellent gag
de dire, moi mon but
comme humoriste, c'est de gâcher
toi ton but dans la vie
c'est de scraper la vie au fils
de 8 ans de Jacques Rougeau
il y a de quoi de
il faut être un attardé mental
de penser de...
« Ah, c't'est Cathy Griffin. »
Ça, c'est un bon gag. Bon ou pas bon, c'est un gag.
Moi, je veux juste dire une fucking tête en semblant.
Non, mais ça, c'est la provocation.
Peu, mais...
Les gens disent, vu que c'est un enfant,
comme tu dis, mais t'sais, toutes les choses.
« Grab him by the pussy », t'sais, à un moment donné,
son gars de 8 ans. « My dad's the greatest dad. »
« Grab him by the pussy », je sais pas, c son gars de 8 ans, my dad's the greatest dad. Grab him by the pussy.
Je sais pas,
c'est tellement pas logique.
C'est vrai.
C'est une sauce.
Grab him by the pussy.
Go son, yeah.
Je sais pas,
c'est pas trop ça drôle.
Rien écrit, c'est bon.
T'as raison.
Ah, that was fun.
Hé, je reprendrais
une autre bière,
s'il vous plaît.
T'es plus juste Romain Lecour?
Non, bien là,
je fais mon programme d'alcoolique
anonyme européen.
J'ai ma limonade,
j'ai juste une Bud Light.
On va être en feu.
T'es rendu alcoolique actif, c'est ça tes meetings.
Mercredi, on a appris un nouveau jeu de cartes
qui s'appelle
phase 10
phase 10
un nouveau jeu de cartes
qui a été inventé en 1946
que moi je connais pas
mais ouais
il a raison
excuse
j'enlève le mot nouveau
un jeu de cartes
que moi je connaissais pas
si tu connais du monde de 80
ils connaissent tout ce jeu là
c'est ça
j'aime ça à ce moment
on est comme deux mononcles
c'est comme
on a joué au 4e
t'avais vu l'après-midi
qu'on a fait
tranquille sur bord suis pas là.
Jouer les trucs, c'était vraiment fantastique.
Marc Lepire, moi, je suis un gars,
moi, j'aime ça, des jeux,
puis Marc, il aime pas les jeux, fait qu'à chaque fois
qu'il venait chez nous, en Floride, aussitôt qu'on disait
« Hey, on a ce jeu-là »,
là, on explique le jeu, il fait tout le temps
« C'est d'une insignifiance
absolue »,
puis là, il s'en va
dehors resté sur internet
il est le moins
bonhomme
t'es le moins bonhomme
t'es, moi c'est ça
t'es zéro bonhomme
je trouve ça drôle, quand c'est vrai c'est drôle
moi c'est ça mon critère
il y a une autre affaire de Marc qui est très drôle
c'est quand il décide qu'il s'en va oui, ça je le sais pis ça c'est vrai, c'est drôle. Moi, c'est ça mon critère. Il y a une autre affaire de Marc qui est très drôle. C'est quand il décide
qu'il s'en va. Oui, ça je le sais.
Puis ça, c'était Louis-Denis qui l'avait
bien décrit. Des fois, là, mettons,
t'as une discussion avec,
puis là, il fait « Maman, je vais me coucher. »
Puis là, il s'en va.
Puis c'est tellement vrai.
Marc, t'es même pas chez vous.
Oui.
Même l'autre soir
à sa fête
je m'en vais à sa fête
pis là, je prends un breuf
avec, pis là je fais
je vais m'en aller, veux-tu venir faire du spa
parfait, je vais chez vous
pis là il dit, je vais inviter mon ami
chez vous, parfait
pis là on fait du spa
il voulait du McDo, on va au McDo.
On revient.
La fille arrive.
Elle arrive et elle fait, hey, salut.
Puis là, il fait, maman va me coucher.
Puis là,
il s'en va. Puis là, elle,
elle est comme, criche, elle est arrivée.
D'un, je veux dire,
c'est une chum, je la connais bien, c'est match bon.
Mais elle a resté une heure et demie
si ça c'était un truc pour
on va en haut
c'était pas à bout
c'est que
Marie-Chantal ta femme
s'entend avec absolument tout le monde
ainsi que toi
c'est très vrai
c'est une qualité. Oui, non, c'est vrai.
C'est une qualité.
Oui, non, non.
Les deux s'entendent.
Elle aime tout le monde.
Marie, il n'y a personne qu'elle aille.
Exactement.
Moi, c'est ma fête.
Donc, c'est ma fête.
Il y a eu quoi?
Je me suis fait bombarder de shooters
et de brevets qui coupent de tout ce que tu veux.
Je suis gazé.
Ça fait que là, Audrey arrive
et je fais, écoute,
je vais me coucher.
Qu'est-ce que tu veux que je fasse J'aurais pu lui dire monte
Elle jase
Elle est romantique
Grande trappe comme moi
Tu comprends
J'aimerais ça que ta Marie
Juste pour que le prêtre dise
Est-ce que vous prenez cette grande trappe
Comme femme Elle est bien moins grande trappe comme femme?
Elle est bien moins
grande trappe que moi.
Toi, tu t'énormes peut-être.
Puis Marie-Chantal a jas.
Ça jase.
Là, comprends-tu?
Lui, il met ça
la version romancée.
Dans la vraie vie,
ce n'est pas comme si je faisais
moi je m'en vais,
je me crie de vous autres.
Ça n'a rien à voir.
Mais je suis prêt à partir.
Quand c'est fini, c'est fini.
Moi, je domptais mes amis.
Mettons, quand on était à l'Université Laval. OK, on s'en'est fini. Moi, je domptais mes amis, mettons,
quand on était
à l'Université Laval,
« OK, on s'en va-tu? »
Moi, je n'impose jamais.
Je ne dis jamais
« On s'en va, monsieur. »
Non, zéro.
Moi, si je pars,
je pars.
Puis si, pardon,
je demande
« On s'en va-tu bientôt? »
Est-ce qu'on s'en va?
Whatever.
Quand la personne a dit
« OK, on s'en va
dans 5 minutes,
dans 10 minutes. »
Moi, le chrono,
il est parti.
Dans 5-10 minutes,
moi, je suis parti.
Ça fait que là,
mes chums étaient là.
« Ah oui, il faut que j'aille voir Stéphanie
et telle affaire. OK, parfait.
Moi, je suis sacré mon gars.
Pas vrai.
Tu leur donnais-tu des lifts?
Oui, oui. Ils revenaient en taxi et ils étaient en tabarnak.
Ben oui.
Sinon, dis-moi dans une heure,
il y a une affaire où je suis intolérant dans la vie.
Sérieux, une. Une. Rien qu'une.
Ponctualité.
Tu m'avais dit ça un moment donné,
puis ça m'a tout le temps stressé.
La première fois que tu m'avais rencontré,
tu avais dit, à l'époque, je suis arrivé puis il y avait des pauvres sur dans le co-gob partout,
tu avais dit, moi là,
j'ai un règlement dans ma vie,
si on se donne un meeting
à midi, si t'es pas
arrivé à midi une,
moi, je m'en vais.
Je suis drastique là-dessus.
Je sais pas pourquoi. C'est une maladie.
Ton père était-tu de même?
Non. Il y avait rien qui te rapporte.
Sérieux, c'est comme...
Tu le sais, je m'entends.
J'étais avec tout le monde.
Je suis ouvert. C'est l'enfer.
J'ai des idées, mais elles sont pas arrêtées.
J'haïs rien, moi, dans la vie.
J'haïs absolument rien, OK?
Mais vraiment, j'haïs rien.
C'est des nains.
C'est une mise en scène. Mais pour vrai.
Sauf que, on dirait que je me dis
que c'est une convention.
Si tu ne sais pas que tu vas être là à telle heure,
dis-moi une demi-heure après. Je m'en fous. Je n'impose jamais un horaire.
C'est une bonne qualité, moi, je trouve.
Être ponctuel, je pense que c'est une qualité.
C'est juste weird avec les femmes.
Pourquoi tu dis ça? Ça m'est une qualité. C'est juste weird avec les femmes. C'est vrai.
Ah pourquoi tu dis ça? Ça m'intéresse.
Ça t'intéresse?
Oui.
Pourquoi tu dis que c'est weird la ponctualité avec les femmes?
Ben non mais tu sais je veux dire weird dans le sens
si elle dit « Hey j'ai un 5 minutes, on peut-tu faire l'amour? »
T'es comme « Là, vraiment 5 minutes? »
Non c'est pas ça que je dis.
Là c'est « Babe, t'as 5 minutes, si t'es bien mieux de venir,
parce que sinon moi c'est tout ce que j'ai à te donner.
Si t'es pas dans l'it, si t'es à midi et une,
je décolle et je m'en vais me faire dans les têtes.
Non, c'est pas ça que j'ai dit.
C'est très intéressant. C'est pas ça que j'ai dit.
Parce que là, tu me fais passer pour le gars qui dit « Faut que ça dure 5 minutes. » Non, ça prend du réunage,
je m'en fous. Pis après, dire « Anyway, je demande pas
on baisse combien de temps d'avance. »
C'est le faute d'avoir
de la télé pour le juste.
Dans son horaire,
on va baiser
de midi 8 à midi 42.
Si t'es pas là, je le fais tout seul.
Midi 42, moi,
je n'organise la fake.
Puis à midi 45, j'ai un meeting avec Mike.
Vous m'aurez pas, vous m'aurez pas, vous m'aurez pas.
Mon point, j'ai juste un point,
il prend ça pas du pied. Mon point, c'est que quand on a un rendez-vous à telle heure, c'est à telle heure. Puis si tu m'appurez pas, vous m'aurez pas, vous m'aurez pas. Mon point, j'ai juste un point, il prend ça pas dix pieds.
Mon point, c'est que quand on a un rendez-vous à telle heure,
c'est à telle heure.
Puis si tu m'appelles avant pour dire,
« Hey, je peux pas. »
Parfait, j'ai pas de trouble.
Ce qui me gaze, c'est justement le gazé
qui arrive une demi-heure après comme si de rien n'était.
Ça me gaze.
J'ai affecté le sous.
Gaze, tu l'utilises souvent le mot.
Oui.
C'est drôle, hein?
Il gaze quand il est sous, il gaze quand il est...
Mais c'est les deux définitions.
C'est gazé. Gazon. y a gaz quand il est sous, il y a gaz... Mais c'est les deux définitions. C'est gazé.
Gazon.
Gazon.
Gazon.
Oui, exactement.
We're gonna make gaz great again.
That's right, man.
C'est tellement beau.
Il y a même ses barres de gazé.
Il y a tout le temps une barre de gazé.
Dans chaque ville.
À l'époque, c'était au...
Au vol de nuit.
Au vol de nuit.
Es-tu déjà allé au vol de nuit?
Ben oui, à côté de l'école, en bas, au coin de Prince-Arthur-Saint-Laurent.
C'est fermé maintenant.
Ah oui, ça a fermé.
Quel désastre de bord, ça.
Un moment donné, j'avais été là avec Giseline Aupraite, qui était mon prof à l'école.
Oui, Giseline aussi, on l'appelle ça le PDG.
Pis Giseline, il a arrêté de boire pendant quatre ans à cause de ce soir-là.
Pas une goutte. On avait été, moi et Giseline, qui était mon prof à l'école. Juscelin, il a arrêté de boire pendant 4 ans à cause de ce soir-là.
Pas une goutte.
On avait été, moi et Juscelin, qui était mon prof à l'école.
Ce n'est pas lui que j'ai couché avec, mais il était mon prof à l'école.
Puis là, on va au vol de nuit.
On rencontre deux, j'utilise le terme vidange,
deux madames dégalasses.
terme vidange que deux madames
dégalasses.
Moi, j'ai
début vingtaine, lui,
mettons, mi-trentaine,
on rencontre les madames.
On french un peu,
on danse un peu.
Au bord de gauze, sérieux.
Moi, je fais, OK, cette madame-là
est tout croche. C'est clair que
je ne couche pas avec. À la limite,
elle va me soucer dans les toilettes
ou whatever.
Mais Giseline, il va dans les toilettes,
il baise l'autre madame.
Et là, on découvre après, en partant,
que c'était deux sans-abri.
Et là,
les deux, on est comme...
Oh, shit!
T'as payé des drinks,
toute la patate.
J'ai payé des drinks.
Tu cruisais, toi, là.
J'ai séduit une sorcellerie.
J'aurais pu dire,
« Je te donne deux viasses pour rester à ma table. »
Elle serait restée.
Mais moi, à la plage, c'était comme,
« Hey, t'aimes-tu ça, des drinks sucrés? »
Elle faisait-tu ça difficile?
Genre, « Ah, c'est pas trop bon jour?
Non, vraiment pas.
Je me trouvais charmant.
Giseline, il a arrêté de boire pendant 3-4 ans.
Après ça.
Il voulait pas sortir.
La vie l'a cassé.
Il était trop mort.
Dans une cabine de club.
C'est sérieux.
Comment t'as fait de savoir ça?
J'en ai vécu des affaires.
Le boss nous l'a dit après. dans une cabine de club. Man, sérieux, c'est spécial. Mais comment t'as fait de savoir ça? Moi, j'en ai vécu des affaires. Ah, c'est sur une pancarte?
Non, c'est que le boss nous l'a dit après.
Puis après...
Il a dû sortir un sleeping bag, l'enfant.
On est partis, puis aussitôt qu'on est sortis,
ils ont fait, bon, t'es arrivé à la maison.
Mais le boss vous l'a dit après?
Ouais, le boss...
Ça veut dire que le boss est au courant,
mais il se dit, je check le show, ça va être drôle.
Mais le boss m'avait fait
un genre de move pendant que
J-Saint avait été fourré.
« Asti, t'as bien fait, passé deux sans-abri. »
Puis là, j'avais fait « T'aurais dû me le dire avant. »
Même moi,
j'aurais dû le voir avant.
L'hygiène...
T'es rentré gazé dans le bar
ou tu t'es gazé?
Non, je pense qu'on était sauts
en arrivant. C'est ça.
En tout cas, je te donne l'excuse.
Je suis pas arrivé, je prends mon premier
drink pis oh!
Comment ça va?
Vous l'avez les deux
championnes.
Rhythm is a thing.
You can feel it, you can feel it.
Moi, je parle de mon cat ennemi.
Elle, elle parle de sa boîte de carton
pis son sac de sac.
Ton panier.
Son sac de sac.
Ouais.
Es-tu parti avec ta canette de bière vide après la soirée?
Non, non, non.
C'est que ça serait trop petit pour vrai.
Ouais.
Mais je me rappelle, moi, c'est là que j'avais vu que moi, j'ai Ça serait trop petit pour vrai. Oui. Pas en Kévin.
Moi, c'est là que j'avais vu que moi,
j'ai aucune honte par les choses
que j'ai faites avec l'alcool.
Moi, le lendemain matin, je me suis réveillé,
puis je me rappelle que j'avais ri.
J'avais fait tabarnak, j'ai French in sans abri.
Puis je trouvais ça drôle.
Et là, j'avais vu Gisela arriver à l'école.
Puis comme s'il venait de découvrir que Chris G...
Il a le cancer.
Oui, oui.
Non, non.
Il était...
Puis il ne m'avait pas parlé de l'avant-midi.
Puis après, j'étais comme, « T'es-tu correct? »
Puis il était comme, « Oui, oui, je suis correct. »
Oui, mais lui, c'est parce que c'est son égo.
Son égo était... Lui, pour lui, c'était comme... N'est son égo son égo était attelu pour lui
c'était comme un pire affaire
n'importe qui, imagine toi
tu cours le temps sans abri dans la salle de bain
t'es traumatisé toi-même
après t'es comme oh my god je suis une merde
ça dépend si tu marches au volume ou pas
tu marches au volume
ça veut dire que quand quelqu'un demande
t'as couché avec combien de filles dans ta vie? »
Là, tu parles de ceux qui ont des maisons
ou le vrai chiffre.
Parce que
t'as couché avec combien de filles?
4 900.
Mais ceux qui ont des apparts, 3.
C'est drôle.
Moi, ma première question, c'est, t'as-tu un bail?
C'est pas...
Ouais, ça va être ça sur les trois
adaptions, t'as-tu un bail?
Asti. Là, je viens d'avoir
un flash, mais je veux pas aller là.
Quel bon gars.
Quoi? C'est quoi?
Je veux pas aller là, mais je vais
sortir une perche, pis si toi, tu veux aller là, on va aller là
à l'époque de Tessa Serran
Marc recevait souvent
c'est les premières années
que les shows à l'époque c'était avant Facebook
c'était avant
on finissait, mettons pendant nos chroniques
c'est marqué, mettons
Marc Boilard à Commercial
c'est même pas Gmail
elle parle pas de ce que je t'ai dit
cette semaine c'est sûr pas de Gmail parle pas de ce que je t'ai dit cette semaine
c'est sûr que ça je dis ben non
ok on en parlera pas
non tu peux sortir plein d'affaires
j'ai rien caché de particulier
I wanna know
non mais je voulais juste voir
c'est ça qui était weird
moi j'avais
Marc recevait non non non mais je voulais juste voir. C'est ça qui était weird. Moi, j'avais...
Marc recevait...
Non, non, non.
Je suis très à l'aise.
Parce que j'ai fait une confession cette semaine.
Ça arrive dans la vie à tes amis?
C'est une confession, je veux qu'elle reste une confession.
C'est juste ça.
Mais s'il veut parler de quelle aventure il a bu,
écoute bien, moi, je suis ouvert.
Je n'ai zéro rien à me reprocher.
C'est juste drôle.
Est-ce que c'est un pénis?
Non. Moi, j'ai eu... Je te le dirais, mais la réponse, c'est zéro rien à me reprocher. C'est juste drôle. T'as su sur un pénis? Non.
Je te le dirais, mais la réponse, c'est non.
Je suis zéro gay.
C'est pas gay un pénis, correct?
C'est vrai, c'est un bon point.
Il est fort.
À l'époque, par exemple, de Tessa Serrand, on recevait tout le temps,
lui, il recevait tout le temps des photos de filles nues.
Puis moi,
jamais.
Puis ça me gossait.
Tu n'as jamais reçu aucune fille qui...
Je recevais des vidéos.
Les filles se prenaient en vidéo.
Tu crisses en 2002.
Ça devait être caméra floue.
Non, non.
Oui, c'était au début.
Aujourd'hui, on appelle ça Instagram.
Oui, c'est ça. Ben oui, c'était au début. Aujourd'hui, on appelle ça Instagram. Oui, c'est ça.
Mais non, c'est vrai.
Moi, je me rappelle,
le moment qui m'a le plus marqué de Tessa Serente,
il y avait...
On signait des boules après chaque show,
parce que c'était ça...
C'était un show rockstar.
C'était vraiment ça.
Les années 90, 2000.
Il y avait une fille, un moment donné,
elle était en attendant en line-up, puis pendant qu'on signait des boules,
elle était choquée
qu'on ne signait pas les boules pour de vrai.
Parce que, mettons, la fille disait
« Tu peux-tu signer ma boule? »
Elle faisait juste ça avec son chandail
et on signait le coup.
Elle était comme « Je ne sais pas si tu as une boule,
le style! »
Elle était fâchée.
Je ne sais pas si tu te rappelles,
elle avait enlevé son chandail.
Elle l'avait garroché au balcon.
Au métropolis ou au spectrum?
Au métropolis.
Elle avait dit, « C'est de même qu'on signe une boule. »
J'avais signé la boule.
Après, elle était partie.
Elle n'avait plus de chandail.
C'était weird. Cette fille-làlà qu'est-ce qui est fucked up
à chaque fois je joue
c'est devenu ta femme
non non non
je trouvais qu'elle s'entendait bien avec tout le monde
à chaque fois je joue
dans le coin de la Valtrie
elle m'envoie un message Facebook
elle est comme
tu te rappelles-tu de moi? »
Puis là, je suis comme, « Chris, c'est clair.
Ta photo de profil, c'est des boules à l'air,
puis il y a mon nom dessus. »
Mais quand on sortait d'un bar à cette époque-là,
c'était spectaculaire.
Puis moi, j'étais en train d'apprendre la claquette en ce moment.
Oui, exactement.
C'est ça.
Il faut que tu fasses une petite curve.
Mais il y avait toujours la même dynamique.
Mettons, on arrivait dans un bar.
Là, tout le monde se garrochait sur Mike.
Moi, c'était la vague d'après qui venait me jaser.
Parce que dans le show, j'étais comme une figure d'autorité.
Tandis que lui, il était
le gars super sympathique,
un peu le petit taillissable.
C'était toujours pareil. On arrivait dans le bar.
Moi, je voyais que c'était comme...
On veut-tu jaser tout à la fin?
Tu te couds, hop!
Ça cassait l'ambiance.
Tu voyais que les personnages
étaient super campés dans cette émission.
Dans le fond, les filles commençaient à être soules avec toi.
Après ça, quand elles étaient soules, elles disaient
« J'ai jamais couché avec mon père. »
Il y avait eu un moment donné
quand on avait été
à Gatineau,
il y avait, mettons, un gars qui était venu me voir
et qui m'avait jasé.
Puis après, il avait dit,
« Est-ce que Marc Bollard est là? »
Il avait été voir Marc, je ne sais pas si tu te rappelles.
Puis le gars t'avait demandé,
« Peux-tu fourrer ma blonde devant moi? »
Non, ça ne m'est jamais arrivé.
Oui, c'est arrivé ce soir-là.
Mais tu ne l'as pas fait,
mais tu te l'es fait offrir.
C'est à Laval, ça.
OK, mais... C'est trop spécifique. Pour un gars qui ne s'as pas faite, mais tu te l'es faite en frère. C'est à Laval, ça. OK, mais...
C'est trop spécifique.
Pour un gars qui ne s'en arrive jamais...
Spécifique, Laval, Saturday Inn, Bourbon-le-Vecq.
C'est arrivé aussi à Gatineau.
Peut-être, mais je me souviens, la fille,
rarara, puis son chum arrive,
puis elle dit, tu viendrais-tu avec nous autres?
Je suis comme, non.
Non, moi, c'est...
Avec un autre gars, zéro.
Avec un autre fils, c' autre paire de manches. »
« Non. »
« Deux filles, ça gaze. »
« Ça gaze, mon gars. »
« Papa est dans le call-back. »
« Tu apprends son langage. »
« Parce que Marc a tout le temps eu un langage. »
« C'était pas baisé. »
« C'était bridé. »
« C'est pas sous. » « C'est gazé, c'est pas sous, c'est gazé.
Enchaîné, dossier,
ça a vraiment été sa partie virale en crime.
C'était vraiment drôle, ça.
Ouais.
Là,
ça fait combien de temps,
Yann, qu'on est...
Une heure et vingt-cinq.
On pourrait prendre des questions.
On pourrait prendre des questions.
Non, il y a trop de bonheur.
Ou à moins, si on prend des questions,
on devrait en prendre plus.
C'est le fun.
D'habitude, on fait trois questions.
Est-ce que vous voulez faire des questions?
J'adore, ça me rappelle au Jésus, moi.
C'était les questions, ça partait cette fois.
Attends, attends, je veux que vous fassiez l'anecdote, d'accord,
avec la fille.
OK.
Oui, il y a une fin.
Il y a une fin, pour vrai.
Elle est malade.
T'as ton anecdote.
Oui, de tantôt, la fille.
Oui, oui.
Oh, excuse.
Oui, ça fait deux heures.
Oui, c'est malade.
Mais c'est ça, un podcast. On partage.
Excuse-moi.
Non, non, c'est pas grave, pas grave.
C'est juste que je me suis dit, Christ, ça va faire weird, je vais commencer ça,
puis on est remboursé dans la cuisine, puis tout le monde, mais qu'est-ce qui se passe après?
Check, check, check, check.
Fait que là, on est là, OK, puis là, la fille, elle me jase, puis comme je dis,
il est 4h15 de matin, et là, je suis comme, je veux juste fourrer, là.
Parce qu'on est sous, OK, le pénis, il est de même, OK, il est 4h15 de matin, je suis comme, je veux juste fourrer. Parce qu'on est sous,
le pénis est de même.
Mais là, attends, pour revenir,
la fille, c'est-tu une sans-abri?
Non, elle avait une maison
avec un îlot,
elle était toute seule.
Je suis là dans ma tête,
puis un moment donné, elle me dit, sans farce,
fais-tu de la coke, toi?
Oui, je dis, ok, c'est pour ça qu'elle parle de même. »
Je suis comme,
« Oui, je suis allé à Tabarnak,
puis je suis comme,
non, j'en fais plus de ça.
La dernière fois que j'ai fait ça,
j'ai volé un char. »
Là, elle me dit,
« C'est-tu correct
si moi, j'en fais? »
Moi, je suis comme,
« Il n'y a pas de trouble.
Si tu mets-toi des lumières
de Noël dans le cul,
ma collisse, je vais fourrer. »
Tu comprends?
Puis là, elle me dit,
« OK, ça t'arrange-tu
si je t'en fais sur ta graine? »
« Hein? »
« C'est pas vrai, là.
Tu m'as joué. »
« Oui, je t'en fais. »
« Oh, une ligne de coke sur ta graine? » « Écoute bien ça. » « Tabarnak. » « C'estanges-tu si je t'en fais sur ta graine? » Hein? C'est pas vrai, là. Tu me jures? Une ligne de coke sur ta graine?
Écoute bien ça.
Tabarnak.
C'est la première fois.
Moi, peut-être que j'ai pas scié de boule.
J'ai jamais scié de boule.
Là, je suis saoul.
Mais en même temps,
je me souviens de l'avoir déjà fait
sur le cul d'une danseuse.
All right?
Fait que je suis comme...
Ben, pourquoi pas?
Parce qu'elle me dit...
Ça l'excite.
Elle me dit que ça apparaît sûr.
Je vais le faire ce que tu veux.
Je suis comme...
All right, cool. Fait que là, elle m'a scié. Mais vu que t'étais saoul, ça l'excite. Elle me dit, Chris, après ça, je vais faire ce que tu veux. Je suis comme, hey, cool.
Mais vu que t'étais saoul,
ça, il faut être bandé.
Non, ça, il faut être saoul, j'aurais dit non.
C'est une graine bandée, la fille tripe,
mais c'est une graine molle.
Non, mais la question est bonne.
Fait que là, elle sort son sac.
Mais Chris, c'était pas un petit sac
qu'on trouve à terre dans les salles de bain.
C'était un fucking sac.
Pis là, j'étais comme, OK, fille, t'as pas un petit sac comme on trouve à terre dans les salles de bain. C'était un fucking sac!
Pis là j'étais comme, OK fille, t'as pas vu mon pénis encore là.
T'en as max pour une clé là.
Fait que là, c'est tiens là, OK bon.
Fait que là, je m'assieds sur le bord du divan.
Et là, Chris, elle commence à me rendre dur.
Tu le kites avec l'autre main, elle est en train d'ouvrir le sac.
Fait que là, je suis comme, Chris, c'est pas sa première fucking ligue de gomme sur le pénis, right?
Ah, elle est tabile là. C'est une proGil, c'est pas sa première fucking ligne de gomme sur mon pénis, right?» Ah, elle est habile, là.
Comme, «Gil, c'est une pro, mon gars, si elle va faire ça.»
Et là, elle me rend sur, «Et là, elle met ça sur mon pénis, OK?
Et là, elle fait ça d'une shot, man, un fucking, une ligne, là.»
Ça doit mal aller, sniffer, tu sais, vu que ta graine était rendue mouillée,
fait que ça fait comme, tu sais, quand tu mets...
Non, elle était sec, elle est allée à sec, là.
OK, ah, je sais pas, OK. Elle est pas encore, elle était sec. Elle est allée à sec, là. OK. Ah, tu sais pas.
Sinon, ça ferait comme
le bâton mouillé dans le fond de dip.
Tu sais que...
Elle fait juste ça que...
Mais que ça reste collé sur le bac.
Un fond de dip, dick.
Est-ce que c'est bon, ça?
Il est bon.
Fait qu'elle fait ça. Puis là là, qu'est-ce qui arrive?
C'est là, Chris, elle s'est déshabillée pis là
elle commence à me rider par en arrière comme work, work, work, work, work.
Rider par en arrière?
J'en ai enculé ou?
J'en ai enculé ou?
Ok, ok, ok.
Mais là, qu'est-ce qui arrive?
C'est un chat qui arrive de nulle part.
Il y a un chat avec la petite cloche, un chat blanc. Et là, je vois qu'il yce qui arrive? C'est un chat qui arrive de nulle part.
Il y a un chat avec la petite cloche.
Un chat blanc.
Et là, je vois qu'il y a de la coke partout à terre.
Puis là, moi, je deviens SPCA, toi et ça.
Je suis comme, hey, hey, hey,
il faut ramasser la coke,
tu vas tuer ton chat.
Là, j'ai essayé d'être kiké avec mon pied, le chat.
Pendant qu'elle a essayé de la casser.
Elle a essayé de la casser.
Elle était sur une fucking bulle de coquille.
Pis là j'essaye d'absorber la coke avec mon bas
comme la somme de cigarette des fois.
Là j'essaye d'absorber ça pis là j'suis comme
oh my god qu'est-ce qui se passe ici pis elle est comme
t'aimes-tu ça? Je sais même pas je fais de l'amour encore en ce moment.
I'm trying to save a fucking cat.
Pis là justement après une minute et demie
elle dit oh my god j'suis en plus ma bille.
J'suis en plus ma bille.
Moi j'suis comme bille? C' quoi? T'as perdu ta bille? »
Moi, je pensais le chat, peut-être, il y a la bille.
Elle me dit « Non, mon clitoris, je ne sens plus ma clit. »
Et là, ce qui est arrivé, c'est que Chris ne sentait plus à nous, pas en tout,
parce que la coke gelée, la coke, il en restait.
Parce que tu ne devais pas ça d'une shot.
Même dans la salle de bain, des fois, tu vois ça.
Je comprends.
Oui, c'est ça. Il en reste. Tu m'agrènes.
On a gelé à nous. Les deux, gelle, tu sais, même dans la salle de bain, des fois, tu vois ça. J'comprends. Ouais, c'est ça. Fait qu'il haraisse. Tu maigrennes. Fait que là, on est gelé à l'oune.
Gelé, gelé, gelé. Fait que fuck off.
Fait que là, on est entrés gelés sur la oune, pis là, elle saute dans les airs pis elle dit
« Oh my god, ça brûle, ça brûle, aide-moi, aide-moi. »
Et dans ce salon, mon gars, j'ai le chat ici, j'suis comme
« Ok, on vit pas de ça tous les jours. »
Et j'suis comme, elle veut que je l'aide, mais Chris, j'ai pas de référent pis je suis saoul.
T'sais, j'suis comme, « Mais on va appeler les faux santé, Chris, je sais pas. » « Est-ce que Chris, peut-être que je peux te faire une bou Chris, j'ai pas de référent, pis je suis saoul. T'sais, j'ai quand même... On va appeler les faux-santés, Chris, je sais pas.
Est-ce que je peux te faire bouche-à-bouche?
Là, je sais pas quoi faire.
Elle a quand même moins et moins,
fait que là, je dis, Chris, c'est pas vrai que je vais appeler les faux-santés,
parce qu'il faut donner ton nom,
pis c'est pas ça que je veux se mettre.
Mon dossier, Chris, j'ai assez d'affaires weird,
je peux même plus pousser en paix, Chris, à l'heure.
Fait que là, je dis, va te rincer dans la douche.
Va te rincer ici.
Va te rincer en plat dans la douche.
Si il va rincer.
D'habitude, toutes les overdoses de drogue,
c'est tout en en douche.
Si Chris Farley s'était rincé en graine,
il serait encore là aujourd'hui.
Il serait encore là.
C'est drôle, le référent de Chris Farley.
Dans la douche. Elle me crie après, viens référent de Chris Ford. Elle est dans la douche.
Elle me crie après, viens m'aider.
Je suis là, dans la douche, et couché.
Écoute bien ça.
Elle est couché sur le dos, les deux jambes écartées.
La pomme de douche, dans les airs, la main sur le pommier de douche.
Elle est là, elle est de moins.
Moi, je ne sais pas quoi faire.
Je suis là, elle est comme, allume l'eau.
Je suis comme, OK.
Puis là, j'essaie d'allumer l'eau.
L'eau n'était pas allumée encore.
Elle était pas allumée encore.
Hé, ça fait que ça, ça veut dire,
t'as rouvert l'eau, ça fait que ça fait,
aïe, aïe, c'est froid, c'est froid, c'est chaud, c'est chaud.
Non, c'était juste chaud,
parce que les robinets, c'est jamais comme chez vous.
Fait que je savais pas,
j'ai juste allumé ça,
si elle se fermait pas ailleurs,
je suis plus capable.
Fait que là, j'allume l'eau,
mais elle avait juste la pomme de dos,
je sens la corde,
fait que c'est juste la pomme,
mais là, ça sprinkle dessus. Elle est comme là, ça fait rien, ça fait rien. Fait que là, je lallume l'eau, mais elle avait juste la pomme de dos, je sens la corde, fait que c'est juste la pomme, mais là, ça sprinkle dessus,
elle est comme là, ça fait rien, ça fait rien,
fait que là, je l'ai mis en mode jet, right?
Pis là, je suis en train de...
On a trop.
T'es en train de tirer, c'est le fan chien,
et là, t'es en train de s'ouvrir ça,
pis là, t'as le chien qui est toujours autour.
Le chien est rendu là dans le fond.
Ouais, fait que là, après ça, je dis,
attends, il faut que j'aille checker mon téléphone.
Pis là, je suis parti de Mirabelle, mon gars, en Uber.
Tu t'es sauvé?
Je me suis sauvé, mon gars.
Elle, elle brûle dans la douche.
Je me souviens même pas de son nom.
Elle me souvient de rien.
Puis je calme.
Pour vrai, jusqu'à maintenant, je pense que c'est ma meilleure anecdote de poudre.
Puis ce soir-là, j'en ai même pas fait.
Fait que pour la fille de Mirabelle, vraiment, arrête de faire la coque
sur les pénis.
C'est sérieux. Ça n'a pas de sens.
Faut bien son chat, il est mort.
C'est vrai, qu'est-ce que tu veux dire?
Comment tu veux suivre ça?
Je ne peux pas faire.
Moi, il me rappelle.
J'ai vendu quand j'ai eu 4 mercredis.
T'as fait ça quand tu as montré l'assisté. Tu m'as dit qu'on joue au 4, mais crédit. Tu m'en fais-tu quand tu as montré
l'affaire de shuffleboard?
Tu ne pouvais même pas y montrer,
il est parti se coucher.
Oh boy.
Bon, on va aller avec...
On va faire...
D'habitude, on fait trois, on fait cinq questions.
Oui, ce sera le format.
On y va. J'aime ça, l fait trois. On fait-tu cinq questions? Ben oui, ce sera le format. On y va.
J'aime ça, l'émission, t'as ça, ça.
C'est ma carrière, pas y'a une coche.
Là, ce serait le fun.
Ce serait drôle que
dans les questions, ce soit
Mascotte pis Jean-Michel Dufault
qui posent les questions.
Y'a personne.
OK.
Parfait.
C'est qui, Gab?
Ta bardeque.
OK. Action!
Ah, tu filmes avec ta caméra?
Ah, il filme avec sa caméra.
Bon.
Oui, salut. C'est pour Dave. Il y a à peu près une couple de semaines
Simon Delisle avait dit
que tu avais participé dans un show d'humour
où ça dépend des humoristes
qui imitaient d'autres humoristes
et selon lui, il racontait
que tu n'avais pas aimé le gars
qui t'imitait parce que
il mettait plus des blagues
au sud de ses mimiques
que des blagues en tant que telles.
Est-ce que c'est vrai?
Je n'ai pas compris à la fin ce que tu as dit.
Je suis en train de...
Non, c'est qu'il y a une couple de semaines,
il y a eu Simon Gouache qui avait parlé.
Simon de...
OK, c'est Simon de Lille.
Je ne sais pas.
Excuse-moi, Gab, je n'ai pas compris.
Mais oui, c'est ça. Simon de Lille. Je ne sais pas. Excuse-moi, Gab. Je n'ai pas compris. Mais oui, c'est ça.
Simon Delisle, il disait qu'il y avait eu un show
où les humoristes prenaient des numéros
de d'autres humoristes et ils s'imitaient.
Tu avais fait ce show-là
et tu avais été choqué par la façon
que quelqu'un t'avait imité.
Non, je n'étais pas choqué.
C'était Jérémy Larouche qui m'avait imité moins.
C'était pissant.
Je l'ai même posté sur mon Facebook.
Moi, c'est très rare.
Je ne peux pas être fâché après un autre humoriste.
Je ne suis pas de même.
Sinon, ce n'est pas vrai.
C'est juste que Simon a compris ça de même.
Personne n'aime Simon.
Pourquoi on parle de lui?
C'est un bon point.
C'est Simon Demille
qui avait conté ça?
Ok.
As-tu fait son podcast? Oui, Simon Demille. OK.
As-tu fait son podcast?
Non, pas encore.
Non.
C'est un... Tu l'as vu?
Oui, oui.
Le souper, c'est super cool,
ce concept.
Il fait une affaire...
Attends un peu,
il est dans la cuisine, genre.
Oui, c'est ça.
Oui, oui, oui.
Il fait le comfort food
préféré de l'invité
et j'aime vraiment ça.
OK.
J'aime ça comme...
Tu sais qui, maintenant?
De Martino en a un.
Il y a trois bières qui est audio, qui n' vidéo. Tu sais qui maintenant? De Martino en a un. Il y a Trois Bières
qui est audio
qui n'est pas vidéo.
Il y a De Martino
et Medzi
qui en ont un à deux.
Il y a Trois Bières.
Il y a Yann
avec le stream
qu'on oublie tout le temps
de mentionner.
The mother of all podcasts.
Oui, c'est ça.
Il y a Coddysoul
et Pierre Benouno
qui parle.
Le Coddysoul.
Il y a What's Up Podcast
de Jared Hane.
What's Up Podcast.
Il y a Pornhub.
Ah, ça c'est... Il y a des grosses discussions là-dedans.
C'est malade.
Il y a Pornhub. C'est cool, tu vois une discussion en deux personnes
et il y a Marc qui dit « Moi, il faut que je m'en vais. Moi, je vais me coucher. »
C'est quoi...
C'est quoi...
C'est quoi, d'après toi, de ces podcasts-là?
Moi, j'en ai une question. C'est quoi, d'après toi,
de ces podcasts-là? Celui qui, à un moment donné, va tomber
genre mainstream, même s'il reste
sur Internet ou...
Qu'est-ce qui va arriver pour un moment donné? Parce qu'il y en a
qui ont essayé, comme à Musique Plus, de faire passer
des vedettes du web à la télé, puis à date, ça n'a pas
marché. Qu'est-ce qui va arriver?
À la télé, ça ne va pas marcher. Quand est-ce que ça va se fondre?
C'est publicsible. C'est juste publicsible, je pense.
Chaque humoriste, c'est publicsible. Les gens sont intéressés
à le savoir parce que c'est le vibe, je pense.
Là, qu'est-ce qui est weird?
Nous autres, si vous écoutez,
on a des chiffres d'un show télé.
Oui.
Un show télé qui lève moyen,
mais un show télé parrain.
Mais là, Radio-Can essaie de s'approprier.
C'était Yann, l'autre fois, sur Twitter
qui marquait ça.
Il y a Nabi, à l'époque de Musique Plus, qui anime
un show sur
les meilleurs podcasts. Il parle de
tous les bons podcasts que le monde devrait
écouter, mais il parle
juste des podcasts de Radio
Cannes. Il y a de quoi de...
Moi, je trouve que Radio Cannes
laisse tout à ce titre oversouventionné.
La radio
et la télé. Je n'ai rien
contre ça parce que j'aime ça
savoir un cachet quand je m'en vais
à Radio-Canada.
Le podcast, c'est supposé être
indépendant. Il y a de quoi être très malsain
d'avoir l'État
qui fait des podcasts.
Moi, je suis vraiment contre ça.
Michel m'avait dit
un moment donné,
Yannick Demartino, il a fait un podcast et il fallait qu'il fasse un number
qui est fucking weird
d'aller dans un podcast faire du stand-up.
Là, ils ont dit,
« Fais pas cette joke-là, ça passe pas. »
Christ, un podcast,
un podcast, tu devrais pouvoir
dire n'importe quoi,
mais je pense que Radio-Canada va tuer les podcasts au Québec. Pourquoi dire n'importe quoi, mais je pense que
Radio-Canada va tuer les podcasts
au Québec. Pourquoi? D'après moi, personne n'écoute ça.
Mais oui, oui, parce que
souvent, là, quand on pense aux podcasts,
il y a tout le temps dans la liste
des meilleurs podcasts, même, tu sais, il y avait...
Oui, mais la liste des meilleurs, c'est-tu la liste des plus écoutées?
Non, non, mais tu sais,
Montréal,
c'est quoi que ça s'appelle? C'est Cult
MTL? C'est ça? Dans la liste
des meilleurs podcasts,
la gang de La soirée est encore
jeune était numéro 5.
Les gens considèrent La soirée est encore
jeune comme un podcast, mais ils ne devraient
pas, Christ, un show de
monsieur qui se vouvoie. Non, mais pas juste ça.
Techniquement, c'est en ondes à Radio
Canada, ce n'est pas un podcast.
Ce n'est pas du contenu qui est exclusif sur Internet.
Il n'y a pas des mille définitions.
Moi, je pense que ça va prendre un bout
avant que ça devienne grand public.
Ça va venir quand quelqu'un
qui a une mentalité plus grand public
va en l'idée.
Au Québec, on aime ça des stars.
Ça va prendre un genre de,
tu sais,
si un Louis-José
partait un podcast,
là,
ça deviendrait même mieux.
Ça prendrait
quelqu'un de la radio
parce que les humoristes,
tu sais,
ça prendrait,
tu sais,
comme là,
il y a Dutrisac
qui vient de perdre son emploi.
Si lui,
il arrivait
et qu'il faisait un podcast,
là,
il amènerait tout,
vraiment,
une crowd radio.
Il y a du monde
qui écoute de la radio.
Ils n'ont pas des gens qui sont nécessairement
amateurs. C'est vraiment du monde qui
ont des habitudes d'écoute radio.
Tu penses-tu, il y a du monde, tu penses-tu,
par exemple, moi, du Trisac, j'avais
l'impression que le monde l'écoutait parce qu'il était
là, puis pas par son contenu.
J'ai jamais écouté du
Trisac en me disant, écris ce qui est bon.
Tabarnak.
Non, il était bien aimé.
Dans toute une journée, moi, il y a à peu près juste
Maréchal que je ne sais pas, je n'étais pas capable.
Sinon, tout le monde
aimait bien ses commentaires.
Ça dépend aussi
d'où tu te places.
Il était plus centre...
En tout cas,
c'est du trisac, mais il y a une belle
crowd. Mais c'est surtout le fait que
s'il arrivait... Il y a quelques années,
Adam Curry avait essayé.
Il avait offert beaucoup d'argent
à Howard Stern pour venir
faire du podcast.
La radio satellite qui est
dans le fond qui tient juste à Howard Stern.
Ça existe.
J'avais fait ce gag-là. Moi, il y a à peu près
quatre ans, j'ai fait un show
avec SiriusXM.
À chaque année, ils font
une compétition, puis ça s'appelle
Canada's Top Comic.
Ah, t'avais gagné, ça?
Non, moi, j'ai gagné
au Canadian Comedy Award, qui est une autre affaire.
Mais pendant
la compétition Top Comic,
ils m'ont demandé,
ça te dérange-tu de faire un number pendant que les juges délibèrent.
J'ai fait OK, pas de trouble.
Mon premier gag, c'était
je suis content d'être ici pour SiriusXM.
SiriusXM qui est le futur
de la radio d'il y a 7 ans.
Parce que
c'est vraiment ça.
Le futur d'il y a 7 ans.
La radio,
j'en prendrais plus.
Merci.
C'est que ça fait triste. J'en prendrais plus.
J'en prendrais plus.
Je vais retourner avec des vodka
coke diet, s'il vous plaît. Merci.
T'es tanné talibanal?
Oui, c'est dégueulasse, cette affaire-là.
C'est dur. Ça s'appelle la bière. Il est 11h, je suis encoreaire-là. C'est sérieux. Ça s'appelle la bière.
Il est 11h, je suis encore à jeun.
C'est une soirée perdue.
Oui, non, c'est ça.
Une soirée perdue.
J'ai gâché ma soirée.
Un petit podcast.
Damn you, Lemonade!
Mais, oui, c'est ça.
Mais, je pense,
tu sais, aux États-Unis, oui, c'est vrai, c'est ça. Mais, je pense, tu sais, aux États-Unis,
ouais, c'est vrai,
c'est quand Adam Carolla,
c'était quand Ricky Gervais
avait parti son podcast,
que là, on a entendu parler,
puis c'est Adam Carolla
qui a vraiment rendu ça mainstream.
Fait que ça prendrait...
C'est plus Joe Rogan.
Adam Carolla est arrivé
tout de suite après,
mais, tu sais, Adam Carolla est arrivé tout de suite après.
Adam Carolla essayait de ramener ce que faisait Howard Stern.
Mais Adam Carolla faisait, lui, il était à la radio traditionnelle.
Il a perdu sa job et il est allé dans le podcasting.
Tandis que Joe Rogan, c'est le premier avec ce genre de show-là qui est arrivé de nulle part.
Je pense au Québec,
je le sais pas.
Moi, je trouve ça hot, disons, de tous les autres.
Ici, on a un public. C'est hot.
C'est live.
Si on essaie de le faire dans le salon, c'est fucking plate.
Oui. Puis je pense... Sérieux. C'est comme une conversation
dans la cuisine. Après, tu lui dis, vas-tu une bière?
OK, go. Puis toi et ta femme.
Mais je pense... Ici, ça fait quand même-tu une bière? OK, go, on va en pire. Toi et ta femme, on va te faire ta femme. Mais je pense...
Ici, ça fait quand même un show un peu.
Tu sais, moi, j'ai eu cette discussion-là souvent avec...
C'est surtout avec Jason qui s'occupe de nos réseaux sociaux.
Il est bon, lui.
Il est hallucinant.
Mais moi, tu sais, vu que j'avais eu une année weird
que je ne voulais pas être des médias,
puis lui, il avait des hosties de bon flash,
puis il était comme, je vais mettre ça sur le web. Puis j'étais comme, crasse, il ne parle pas de ça. Oui, pas être des médias. Puis lui, il avait des hosties de mon flash. Puis il était comme, je vais mettre ça
sur le web. Puis j'étais comme,
chrissastie, parle pas de ça.
Vu que je voulais pas faire parler de moi.
Mais moi, je trouve, tu sais, où que notre
podcast est, moi, je suis heureux avec ça.
Tu sais, je veux pas
plus de monde que ça.
Tu veux pas plus de monde que ça?
Parce que
ça ferait comme Twitter.
Twitter, il y avait quelque chose de très communauté.
Puis à un moment donné,
quand les baby boomers se sont mis à apprendre
comment ça marchait,
là, si Twitter est devenue la plus grande merde qu'il n'y a pas,
tu as du bruit là-dessus.
C'est incroyable.
Facebook, c'était le fun.
Après, c'est devenu de la merde.
Il y a eu Twitter. Twitter, c'était cool.. Après, c'est devenu de la merde. Il y a eu Twitter. Twitter, c'était cool.
Puis Twitter, c'est devenu Facebook.
Puis même chose.
C'est ça, je pense.
Parce que vous faites une équation entre trop de monde
et trop de cochonneries, c'est ça?
Oui, c'est parce que ça devient en veille
de baby boomers qui comprennent la vie.
Attends un petit peu.
Les haters, ce n'est pas des boomers.
Ah, Chris, sur Twitter,
ils ont des pouvoirs d'arbre.
Tout ça avec le rond bleu.
Ça, je suis d'accord.
C'est toxique, ce monde-là.
Toute la gang cachée en personnage de jeu vidéo.
Ils n'ont certainement pas 63 ans.
Moi, mes haters,
c'est que des madames
avec leur photo de profil.
C'est un chat.
Le bio, c'est... des madames avec leur photo de profil, c'est un chat. Puis le bio, c'est...
Moi, j'aime rire.
C'est que eux autres.
Tout le temps.
Écris quelque chose de vraiment insultant sur Facebook
et tu vas en avoir des matantes qui te détestent aussi.
Je dis pas le contraire.
Il va y avoir de la Rita et de la Yolande.
Il va y avoir de la Ginette.
En même temps, on rentre dans une autre discussion,
mais c'est parce que si t'es polarisé
si pour toi c'est ça la vérité
il y a quelqu'un qui pense le contraire
c'est là que le chicane parle
moi je pense avec les podcasts
ou en tout cas le genre de podcast que moi je fais
c'est comme des shows d'humour
c'est que
quand tu vends mettons des billets
si tu vends 40 000 billets
peu importe l'humoriste,
un humoriste qui vend 40 000 billets
va avoir juste 40 000 fans
d'habitude. Mais quand tu
te mets à vendre du 200, 300,
400 000, là, t'as
la moitié du monde...
Des visiteurs.
Il n'y a rien de pire pour moi
qu'un visiteur.
Parce que j'ai pas un humour
j'ai un humour
qui marche pas
du monde qui sont comme
un enfant
mais j'accule pas un enfant
mais tu sais
tu french des sans-abri mais pas des enfants
c'est quoi ta clientèle quand tu regardes ça
c'est qui ton public?
Moi, mon public est à peu près moyenne de 30 ans.
OK.
Moi, c'est vraiment...
Plus jeune que le lieu.
Je fais pas des jokes de cégep, moi.
Non, t'es pas là. OK, je comprends.
T'sais, moi, c'est plus...
Plus gars, plus filles, plus...
Les gars, je trouve, j'ai plus de fanbase de gars.
T'en as la surprise.
C'est comme...
Écoute, les gars, tu me prends bien, les gros. Là, c'est mon fanbase, c' T'as l'air surpris. C'est ça. Écoute le gars. Tu me prends bien le gros.
Là, c'est mon fanbase
et les filles.
Quand je fais de l'entertainment,
quand je sors le piano,
je danse.
Oh my God.
Wow.
Les filles font comme
« Est-ce que j'aimerais ça
faire de la poudre
sur la graine? »
Oh God, c'est drôle, ça.
Oh, God.
Je vais repasser jusqu'à moi.
Ça va être sur Internet, ça.
Oui.
C'est une anecdote.
C'est juste des anecdotes.
Fait que là, on va aller...
La deuxième question.
On est-tu rendu à la deuxième question?
Yes.
Deuxième question. Est--tu rendu à la deuxième question? Yes. Deuxième question.
Est-ce qu'il y a
au monde qui attend
en ligne pour les questions pendant
une heure, c'est-tu pendant que nous autres
on parle de graines mouillées avec de la coke
dessus?
Allô?
La question est pour Marc et Dave.
C'est quoi votre pire expérience
de lichage de cul ou de sodomie?
Non, mais t'as vu tantôt,
la semaine passée, c'était la même...
C'est un call-back la semaine passée.
On est comme Seinfeld,
on fait des call-backs d'un épisode à l'autre.
C'est quoi l'affaire de pire expérience?
Parce qu'ils sont partis sur un délire
de fisting.
Mais c'était quoi la fin?
J'ai entendu une anecdote
de lichage de cul ou de...
Sodomie.
Alors, moi, je ne suis pas anal.
Je suis zéro anal. C'est tout.
Non, il n'y a pas de yes ou non.
Yes, j'aime ça.
Yeah, that's my man!
Je ne sais pas c'est quoi la morale derrière son yes.
Le pire, ça sonnait malsain.
Comme si t'étais en prison
pis quelqu'un fait « Je vais t'enculer.
J'aime pas ça me faire enculer.
Parfait. »
C'est le même genre de chose.
C'est le même genre de chose.
« Hey, y'a un petit chauve qui se débat là. »
Moi je vous le dis tout de suite,
je me sauve par la sortie.
Non mais c'est ça, je suis zéro anal.
Ça m'intéresse pas. « Ah non, t'aimes pas ça quand ça gaze? » Moi, je vous le dis tout de suite, je me sauve par la sortie. Non, mais c'est ça. Je suis zéro anal.
Ça ne m'intéresse pas.
Ah non, t'aimes pas ça quand ça gaze?
Quand ça quoi?
Quand ça gaze.
Ben non. Ben non.
Bon gag.
Fait que là, on va aller...
J'espère qu'il y a quelqu'un qui me signe la soirée.
La prochaine question.
Y'a-tu une autre question?
Chris, c'est un bon gag.
C'était fort aussi ta carte de McDo
de l'autre show en disant...
C'était fort.
La question, c'est pour les trois.
Vous parliez de podcast
s'il y en avait un à choisir pour être invité
lequel?
au Québec
ou mondialement
on va dire au Québec
au Québec
s'il y en avait un à être invité
je ne sais pas
je vais aller avec vous autres
pour toi c'est une bonne question.
Tu es tiré sur quel encouragé?
Moi, j'aime...
Simon Delisle, j'aime ça.
Simon Delisle, j'aime le concept.
C'est cuisine, bouffe.
En même temps, on mange.
C'est cool.
Moi, je suis tellement content.
Tu vois, Pierre-Bernard Rivard,
C'est cool, le concept,
mais il ne boit pas,
Pierre-Bernard Rivard.
Ça fait que c'est fucking plate.
Il ne boit jamais.
Il n'a pas de bouffe.
Il a arrêté de boire. Il a arrêtait de boire, man, si, ça va bien.
Il arrêtait de boire jeune.
Oui, vraiment.
Oui.
Lui, il a fait quasiment la même affaire qu'un sens d'abri, genre, de style,
puis là, c'est fini.
Ah, ouais.
Moi, d'habitude, j'ai de la misère avec le monde qui arrête de boire jeune,
vu que je fais comme, t'étais trop jeune pour avoir gâché ta vie, tu sais,
donne-toi un 10-12 ans.
Moi, ça me fait rire.
Tu peux pas arrêter de boire à 21 ans.
Lui, c'est un des rares.
Quand il me l'explique, je fais
ça a du sens.
C'est-tu parce qu'il a essayé
de fourrer la mascotte de Juste pour Rire?
Il avait-tu essayé de fourrer
la mascotte de Juste pour Rire?
Je pense que c'était ça.
C'était quelque chose de même.
La mascotte en plastique verte?
Quelqu'un dans le costume.
Elle était-tu sortie du costume?
C'est dans une toilette chimique extérieure.
Ça devient de la légende urbaine.
Tu l'inviteras, tu lui demandes.
Pourquoi t'arrêter de voir?
C'est moins fourrer les mascottes.
Mais moi,
le podcast de Pierre-Bruno,
j'aime vraiment ça.
J'aime vraiment le podcast de Jer Alain aussi.
Moi, j'aime
tous les podcasts d'humoristes québécois.
Moi, je suis content que...
C'est la seule place que les humoristes
peuvent s'exprimer
directement à leurs fans
sans avoir
d'attente
pour la télé de boucle,
la radio de boucle.
Comme toi,
même chose,
tu es super présent
sur la radio,
mais je te dis tout le temps,
partons un podcast
comme ça.
J'ai de la misère
avec quel angle.
Tu n'as pas de middleman.
Je ne sais pas
quel angle prendre.
J'en ai essayé plein
et on dirait
que je veux tout faire
en même temps.
Je ne sais pas.
À un moment donné,
je ne sais pas,
je ne vais pas gagner la bonne idée. C'est facile, j' À un moment donné, je ne sais pas. Je ne vais pas gagner la bonne idée.
C'est facile, j'aimerais ça,
mais je ne sais pas.
Je ne sais pas quoi.
Il faudrait que peut-être du monde
qui va regarder celui-là
pourrait me suggérer des affaires
parce que des fois,
je trouve que les bonnes idées
viennent dans le sous-texte.
Tu sais, mettons,
on fait des affaires,
on parle d'un peu de tout.
Ça va être le podcast Guy Laliberté.
Ça ne va pas y être tout de suite.
Ça, ça serait hot.
Oui, Cid du Soleil,
le making-of.
Mais tu sais,
tu as une affaire,
toi, un podcast,
ce qui pourrait être intéressant, ça serait
soit aller avec l'angle du gérant
ou tes avocats.
Peut-être toi et un autre avocat
qui ont une espèce de débat.
J'aime l'idée comme là. Depuis tantôt,
on part sur un truc,
après ça, ça dévire. Ça, moi, ça me ressemble.
Je ne veux pas tout le temps être sérieux.
Quand je suis au 98.5, c'est sûr que c'est ça. J'étais avec des journalistes de la presse.
Mais avec vous autres,
c'est trippant. Puis là, quand tu passes tes délires,
j'adore ça, là, tu sais. Il faudrait qu'il y ait
ces couleurs-là dedans. Mais c'est quoi l'angle?
C'est comme, on dirait que j'ai jamais réussi à le trouver.
Moi, le podcast que j'aimerais faire, par
contre, c'est un podcast avec des féministes.
Puis ça n'existe pas
à ma connaissance. Je sais pas, Yann, toi, t'es spécialiste.
Y'en as-tu? Y'as-tu un podcast de filles féministes?
Parce que
les féministes, j'en connais plein.
J'ai entendu par sa réponse
qui était comme
sûrement
mollice
de tabarnak.
J'ai écouté deux épisodes
qui ont zéro parlé du UFC.
j'ai écouté deux épisodes ils ont zéro parlé de UFC
prends un micro Yann
on est rendu
ils ont inventé ça
un moment donné
c'est malade
tu vas capoter
ta voix devient plus forte
il y a une émission sur le web
qui est faite par Télé-Québec
avec deux féministes
ça s'appelle Les Brutes
je sais très bien oui c'est ça ils font un podcast Télé-Québec? Avec deux féministes. Oui, ça s'appelle Les Brutes, je sais très bien. Oui, c'est ça.
Non, mais c'est pas un podcast. Ils font un podcast?
Télé-Québec fait des podcasts aussi.
Non, non, c'est des capsules web
avec les deux filles. Je dis tout ça,
j'ai travaillé avec.
C'est des filles très top
qui sont à côté féministes que moi,
j'aimerais ça être invité
parce que
tous ces mouvements-là,
que ce soit les féministes,
que ce soit la gauche
plus que la droite
ou peu importe,
ils se parlent tout le temps
juste entre eux autres.
Ils ne veulent pas
inviter personne qui est...
Puis moi,
je ne suis pas zéro compte,
contrairement à ce qu'ils
pourraient penser,
mais ça ferait
une vraie discussion.
Puis elle n'a pas lu
cette discussion-là
parce qu'ils se parlent
entre eux autres.
Je l'ai lu un article
dans le Globe and Mail,
la fille, c'est tellement bon,
elle disait, il y a un autre livre
qui est sorti disant, comment faire pour que ton
mari t'aide dans les tâches ménagères? Puis elle dit, gars,
il y a quatre options. A, tu divorces.
B, tu fermes ta gueule.
Puis c'est une fille qui écrivait ça en
voulant dire, j'ai tout essayé,
puis le problème, c'est que les livres
que vous écrivez là-dessus,
les gars ne les lisent pas.
C'est parce qu'il faut qu'à un moment donné,
le monde arrête de se parler entre eux autres.
Moi, j'aimerais être invité pour qu'on puisse
sortir d'autres affaires.
Mais ça ne tente pas de partir ça.
Pas une chambre féministe.
C'est super.
C'est une bonne idée.
Parce que j'ai toujours rêvé dans le même studio.
Ça casserait ton image de goth grosse
qui était...
C'est toi, ce qui m'a...
Non, non, non, c'est pas moi qui l'a dit ça.
Mais non, mais tu ris, c'est une bonne idée.
C'est une bonne idée.
Parce que moi, j'aimerais ça être avec toute la gang.
Toute la gang
qui est vraiment
gauche à côté, etc., Québec solidaire.
C'est du monde qui ont des points de vue très valables,
mais ils se parlent tout le temps entre eux autres.
Ça ne se rend pas à l'autre bord.
Mais la droite aussi fait ça.
Tout le monde fait ça.
C'est naturel de faire.
Tu sais, mettons, si toi, tu es contre le baseball,
tu fais « C'est que c'est mauvais le baseball »,
puis quelqu'un d'autre fait « C'est que c'est vrai que c'est mauvais le baseball »,
vous allez parler ensemble en disant « C'est que c'est mauvais le baseball »,
puis vous allez découvrir plein d'autres points en commun.
Mais si quelqu'un fait, pendant que toi, tu fais « C'est que c'est mauvais le baseball? » Puis vous allez découvrir plein d'autres points en commun. Mais si quelqu'un fait, pendant que toi, tu fais « Est-ce que c'est mauvais le baseball? »
Tu fais « Oui, c'est mon sport préféré. »
Tu ne feras pas comme « Hey, yessir, on va aller manger. »
Mais c'est là que les vraies affaires arrivent.
C'est là que ces vraies affaires arrivent.
Je trouve tout le temps que le monde se parle entre eux autres.
Alors que moi, ça m'intéresserait d'aller...
Il faut un conflit.
Parce que sinon, c'est « Baseball, hate the baseball ».
Ça fait que dans le fond, ça donne comme un podcast de chiot-là. C'est vrai. Tu ris, Anne. C'est uneHate the baseball». C'est comme un podcast de chien au lave.
C'est vrai. Tu riannes. C'est un crime de bonne idée.
Tu devrais partir.
Je suis allé à l'émission de Catherine Perrin
à Radio-Canne quand j'ai sorti mon dernier livre.
Au mois d'octobre.
Ton dernier livre, tu as combien de livres?
J'ai écrit «Soyez compris»
et l'autre s'appelle «L'importance de ce que les autres pensent».
C'est des livres sur la communication.
Le code bolant dans le temps.
J'ai vendu à côté.
Bref, tout ça pour dire que...
J'aime ça que c'est un peu...
Ça roule à tabarnak.
Non, mais ce livre-là, il a roulé.
Les deux derniers, ils ont roulé zéro.
Comme je m'en doutais, personne ne s'attendait.
Mais moi, le code volant, ça avait été...
Ça avait marché.
C'est ça, c'est ça.
C'est le seul livre de Croze qui a été écrit dans l'histoire du Québec.
J'ai jamais compris pourquoi 15 ans plus tard
il y a pas un autre gars
qui a fait ça
je vais aller à la bibliothèque
je vais acheter ton livre demain
je vais te poster sur Facebook
je vais aller à la bibliothèque
acheter ton livre
le propre bibliothèque
ok tu vas me le sortir
dans la boîte
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool
c'est cool c'est visager. Je te donne 30 heures de scène. Non, mais je suis un grand lésage de l'île.
Tu vois, mais ça, c'est le fun. C'est rigolo.
Non, je suis curieux. Bref, tout ça pour dire que
je vais à l'émission de Catherine Perrin,
que je n'écoute jamais, mais que je me doute
que si elle est là, elle ne doit pas être mauvaise.
Puis je n'ai aucune opinion sur elle.
Mais manifestement, je suis allé là en terrain de mie
dans le sens qu'elle s'en sacrait totalement.
Ça a duré six minutes.
Je ne sais pas ce que je suis allé faire là. Je ne vois pas pourquoi m'inviter pour les autres. Du temps, ça devait être plat à mort. Tu sens qu'elle s'en sacrer totalement. Ça a duré six minutes. Je ne sais pas ce que je suis allé faire.
Je ne vois pas pourquoi elle m'a invité.
Pour les autres, ça devait être plate à mort.
Tu sens qu'à Radio Cannes,
ils invitent des Radio Cannes.
Tu comprends?
Moi, ça me gaze, ça.
Sit here.
OK, il faut trouver un autre mot.
Yann, tu as pour dire que c'est peut-être ça l'angle?
Oui.
Marc Bollard.
Juste, Marc Bollard est une féministe.
Oui, t'appelles ça sa gauze, ton podcast.
Je la connais très bien.
On s'entend très bien.
J'ai fait des chroniques avec Judith Lussier.
Elle a été pendant...
Ça marchait au bout.
Mais toi, Judith Lussier, ça serait malade.
On l'a fait.
Ça serait le fun.
Tu sais, un podcast. Vous l'avez fait ou vous l'avez fait? On était au 98. Mais toi, Judith, Lucier, ça serait malade. Ça serait le fun, un podcast.
Vous l'avez faite ou vous l'avez fait?
On était au 98.5, on a fait 3...
Non, non, non.
Mais ça répond à ce que...
C'est toutes des lesbiennes,
ces filles-là.
Ben, Judith est lesbienne.
Oui, elle est lesbienne, c'est vrai.
J'ai adoré comment les gens y ont les jambes.
Je sais pas si mon gag... Mon gag, ou il est fucking parfait. Je le sais pas. les lesbiennes c'est vrai j'ai adoré comment les gens ils ont les gens ton gag il crash un peu
mon gag
ou il est fucking parfait
je le sais pas
non
ouais
mais c'est sûr
elle est tabouée lesbienne
pis peu importe
mais c'est ça
ça allait super bien
pis j'adorais ça
faire ça avec elle
mais justement
pis on parlait pas
de féministe
si c'était
du sujet de la semaine
ou whatever
mais sa sensibilité
pis la mienne
c'était pas la même affaire
pis voilà alors moi en tout cas mais c'est leibilité et la mienne, c'était pas la même affaire. Oui, oui, oui.
Mais c'est le fun, ça, des vraies discussions.
Ben c'est sûr.
C'est ça la beauté.
Ma voix a fait un... C'est le fun des vraies discussions.
Ben oui, on aime juste parler pour rien.
Non, mais c'est parce que
la radio traditionnelle
et la TV traditionnelle,
les vraies discussions
n'existent pas.
Je te l'avais parlé en Floride.
Moi, j'ai eu, il y a une couple
de mois ou une couple de semaines,
Louis Morissette qui a été hallucinant.
Mais à chaque fois qu'il y avait
dans la discussion
une pause, là, il était comme
« Il y a un temps mort! »
Puis là, j'étais comme « ouais, mais c'est ça,
la vie, tu sais.
La vie, c'est pas,
tu sais, quand tu vas
au Subway,
c'est pas genre,
clac, clac, clac, clac.
Non, ouais, ouais.
Tu sais, des fois,
il y a des,
je ne sais pas,
tu sais, c'est ça,
la vie, tu sais.
Dans le fond,
c'est comme une émission
de View, là,
qui les fait foncer.
Non, mais tu sais,
c'est que...
C'est du real talk,
pas des vraies affaires.
C'est bien de View
qui reste le moins vrai de l'histoire, là, mais c'est que, non, pas des vraies affaires. Ben, The View, c'est le moins vrai de l'histoire.
C'est que, non, mais n'importe qui qui fait de la télé...
T'es obligatoirement formaté.
T'es obligé de remplir les temps morts automatiquement.
Automatiquement.
Tu sais, comme moi, il est jamais venu à l'émission,
moi, je travaille avec Éric Salvan,
puis à un moment donné, il me parlait du podcast.
Puis il avait vu l'épisode avec les
Denis qui est comme
la première fois que les gars sont venus au
bordel. Chris,
c'est meilleur que n'importe
quel show d'humour. Les gars,
ils se connaissent tellement.
C'est tight comme ça
se peut pas. Puis là, Éric était comme
ouais, un moment donné, il y avait un temps mort. Puis j'étais comme tabarnak. Chris, c'est tight comme ça se peut pas. Puis là, Éric était comme, ouais, à un moment donné, il y avait un temps mort,
puis j'étais comme, tabarnak.
Chris, c'est juste ça, la vie pas scriptée.
Fait que c'est ça.
Ton point, je suis 100% d'accord.
C'est ça. J'ai fait un malaise avec mon point.
Là, on est rendu...
J'ai fait un malaise avec mon point.
Ça serait un bon...
Ça serait un bon film de festing.
Ça, ça...
Fait que là, on est...
Je sais pas, on est rendu à quelle question,
mais on va faire...
Là, ça va être la dernière question.
OK.
Je pense qu'on va faire...
C'est la dernière question.
Parce qu'il y a...
Je pense que les métros finissent bientôt.
Moi, je prends pas le métro, là, mais... Avec tout ce qu'on a dit, je peux pas croire qu'il y a pas quelqu'un qui a une questionissent bientôt. Moi, je ne prends pas le métro.
Avec tout ce qu'on a dit, je ne peux pas croire qu'il n'y a pas quelqu'un qui a une question à poser.
Non, je sais, mais de quoi?
Qu'il n'y ait pas nécessairement du fistage.
Ce serait intéressant.
De gérance.
On ne peut pas. De quoi on va chipper tout le monde?
On a une question. Vous voulez me gérer?
Je te dis que ça va gazer.
Ça va gazer assez.
On va rentrer du calme. C'est supposé marcher. C'est ça que je ne comprends pas. Je te le dis ça va gazer, mon gars. Ça va gazer assez. On va rentrer du calme.
Mais c'est supposé marcher.
C'est ça que je ne comprends pas.
Je te le dis honnêtement.
C'est supposé marcher parce que tu es vraiment bon.
Je pense qu'il faut juste être patient.
Dans la vie, il faut toujours être patient.
Quand je vois les PA méthodes
ou les gilets tremblés à 40 ans,
l'expérience que je vais avoir, ça va être parfait.
À quel âge?
À quel âge? 34. Bon, mais 34, parfait. À partir de là, je vais devenir gérant plus tard.
Tu as quel âge?
34.
Bon, mais 34, man.
C'est pas comme si tu avais 53.
Moi, je serais connu à 29.
C'est ça.
Il y a des jeunes qui sortent de l'école,
mais il y a des jeunes qui sortent de l'école
qui sont déjà en 29.
S'il y en a un que ça n'a pas été du jour au lendemain,
on s'entend-tu?
Mais le pire, tu sais...
Même Guy Nantel me l'a dit.
Il faut être patient.
Même lui, tout, ça l'a pris tellement bien. Non, mais c'est parce qu'on focus sur ceux pour qui c'est all Mais le pire, tu sais... C'est comme même qui n'en t'aime, on me l'a dit, il faut être patient, même lui tout,
ça l'a pris tellement bien.
Non, mais c'est parce qu'on
focus sur ceux
pour qui c'est allé vite.
Moi, je pense...
Mais dans la vraie vie,
c'est pas ça.
Pour de vrai,
j'avais vu une affaire
un moment donné,
c'était un TED Talk
qui disait,
puis il avait tellement raison,
c'était dans n'importe
quel domaine,
ça prend la passion
puis la persévérance.
Puis c'est les deux seules choses que ça prend dans n'importe quel domaine. ça prend la passion et la persévérance. C'est les deux seules choses que ça prend
dans n'importe quel domaine.
Si toi, tu veux devenir
le meilleur
tondeur de pelouse de ton village,
si tu aimes ça
tondre des pelouses,
t'arrêtes pas de tondre des pelouses,
t'arrêtes pas d'aller gosser le monde,
tu vas devenir
l'espèce de monsieur gazon de ton village. et t'arrêtes pas d'aller gosser le monde tu vas devenir
l'espèce de monsieur gazon
de ton village
c'est la même chose
mon exemple est mauvaise
mais
merci pour le respect
mais c'est la même chose
c'est que
moi j'ai vu tellement d'humoristes
qui avaient du talent,
mais qu'ils faisaient
« Ça fait 22 fois que je vais à des shows,
je ne suis pas une star.
Je vais aller travailler à l'aubainerie. »
Va travailler à l'aubainerie,
et laisse le monde faire de l'humour.
Moi, j'ai déjà entendu un homme d'affaires
qui disait
« Quand un jeune vient me voir
et qu'il me dit que ça fait 4 ans, 5 ans, 6 ans que j'essaie
et que ça ne marche pas, j'y réponds
tant que ça ne fait pas 20 ans,
tu n'as pas le droit d'abandonner.
J'ai fait, il est malade. Tu calcules ça,
tu te dis, attends une minute. Quand tu commences au début,
j'étais à l'école,
j'étais au cégep,
tu calcules et tu te dis, ça fait 15 ans
que j'essaie de tal... Comme moi, j'ai 51 ans,
ça fait 15 ans que je suis passé de derrière à devant la caméra
et je n'ai pas encore mon émission de radio.
Deux fois, on m'a l'offert.
J'ai dit non.
C'est mon problème.
C'est de ma faute.
Fine.
Mais je suis tout le temps à Cogéco pour l'instant.
Cogéco.
J'étais avec Morancy quand il a eu son émission.
Ça a duré un automne.
Ils ont tiré la plaque.
Qu'est-ce que je fais?
Puis là, cet été, je passe tout l'été partout au Québec en ligne ouverte,
dans toutes les villes
hors Montréal.
Quand ils m'ont l'offre, je le prends tout de suite
puis je me dis, anyway, je m'en fous. Je dis oui.
Je dis oui à tout. Ça va finir par marcher.
Tu comprends? Ben, sais-tu quoi? Ça va avoir pris
20 ans. Je capote. Ça va avoir
pris 20 ans. Oui, il y en a qu'on calcule.
Ah, lui, c'est arrivé en 3 ans, whatever.
Man, tant mieux pour eux autres, mais
dans la vraie vie, à un moment donné...
Autant que tu fais ce que tu aimes. C'est ça, de la base.
Puis la persistance. Ce que tu as dit, il y a une phrase,
c'est que la persistance brise la résistance.
Je ne l'ai pas dit de même,
mais toi, tu me dis bien la grise.
Tu peux te la dire comme si je disais de quoi.
Tu parles de graines et de corps.
Lui, il a dit, des fois, tu fais de la poudre,
tu pisses par une fenêtre.
Moi, je résume ça.
Non, mais la patience, c'est vraiment ça.
Mais c'est tellement vrai, mon vieux.
Je ne vais pas me presser,
parce que moi, je vais toujours me souvenir
d'un show que j'avais vu que j'avais commencé.
C'est un bonhomme de 80 ans, pour vrai.
Au Yuck Yuck, j'avais 16 ans.
80?
80 ans, un vieux monsieur.
Il shuffle on stage, tu le vois.
Là, il est là, c'est un open mic.
Le bonhomme, c'est comme son troisième show,
il a 80 ans.
Genre, puis il compte
deux, trois liners,
mais à un moment donné,
il pogne un blague de mémoire,
puis il sort la feuille
de sa poche de chemise,
puis il check ses jokes,
il est comme,
oh yeah,
that's what I was gonna say,
yeah, yeah, yeah.
Right?
Puis là, on rit, on rit,
on rit dans le public,
puis fuck,
I forgot again.
Elle l'a oublié deux fois.
Mais la beauté de voir qu'il n'y a pas d'âge,
autant que tu fais ce que tu aimes dans la vie, c'est ça.
Moi, c'est pour ça
être une vedette. Quand j'ai encore
signé, je pensais, OK, I'm going to be a star.
J'avais 28. Aujourd'hui, je trippe tellement.
C'est juste de me faire la chance.
Moi, c'est juste d'avoir la chance de montrer aux gens,
de donner de quoi qu'ils n'ont pas vu encore.
Je pense aussitôt que
tu n'as pas de misère à payer ton loyer,
payer le genre de vie
que toi tu vas avoir.
Après tout, t'as des pauses.
Moi, ça me fait tellement capoter quand le monde
dit, t'sais,
t'as réussi. Mais c'est quoi réussir?
C'est-tu genre
être Louis-José Houdt, d'être
la plus grosse star en humour au Québec
ou c'est juste, Chris, mon loyer, au lieu de travailler
dans un sport expert,
j'ai écrit des jokes, j'ai fait des jokes,
j'ai payé mon loyer. »
C'est ça, t'es en crime.
Moi, j'ai remarqué que tous les artistes qui vieillissent mal,
c'est 100% de leur faute.
100%. Il n'y a aucun artiste
qui vieillit mal parce que le marché a changé.
C'est comme un donné, t'es dans tes vieux réflexes, tu ne prends plus de risques. Tout ce qui vieillit mal parce que le marché a changé. C'est comme à un moment donné, tu es dans tes vieux réflexes,
tu ne prends plus de risques.
Tout ce qui vieillit bien...
Ou tu viens en mer.
Il y en a beaucoup qui deviennent en mer.
Mais c'est zéro.
Quand tu as réussi à...
Ouh, tu es parti.
Si tu n'es pas capable de continuer après,
sérieusement,
ce n'est vraiment pas à faute de l'univers.
Non.
Donc, en voulant dire,
tu as du temps.
Tu as du temps en avant.
N'importe quel donné de vie.
Si tu n'es pas content de ton résultat,
c'est à toi. Non, mais surtout toi. Un gars qui travaille, qui même vie. Si tu n'es pas content de ton résultat, c'est ta tournée.
Surtout toi. Un gars qui travaille, qui conduit des grues,
il y a 65 ans, l'autre,
tu peux vieillir vite dans des jobs.
Travailler dans la police, c'est tough.
On le voit.
On se connaît.
Aussitôt que je pense à quoi,
tu as tout le temps une solution.
Tu es très...
Moi, je ferais ça, je ferais ça.
Là, c'est quand tu vas
te lancer vraiment dire
je retourne à la gérance.
Je ne retourne pas. Je le ferai à travers mes autres activités.
Moi, je relance mon classeur.
Je veux absolument avoir mon émission de radio.
Je fais des conférences. J'ai un projet
de livre que j'ai déposé aux éditions de l'Homme
où j'ai fait mes deux derniers qui s'appelle
« Soyez votre propre gérant, devenez votre propre star ».
Qui est carrément...
Tout ce que j'ai appris,
les bons coups, les mauvais coups, les erreurs, les flops,
tout là, qu'est-ce qui fait que
je peux aider quelqu'un, mais n'importe qui.
Parce que c'est les mêmes principes, que ce soit un artiste ou un autre.
La même affaire.
Moi, la gérance, je ferais ça à travers. Je ne vais pas dire
non à ce que je fais là, maintenant. J'aime ça.
Puis si tu es appelé à monter... Mais oui, je voudrais ça à travers. Je ne vais pas dire non à ce que je fais là maintenant. J'aime ça.
Si tu es appelé à monter... Oui, ça m'intéresse.
As-tu un plan? As-tu appelé des artistes?
Mon plan, c'était de le dire à soir.
Parce que la business,
elle écoute beaucoup ton podcast.
À soir, je le dis.
Contrairement à toutes les fois...
Je suis comme les dragons de l'humour.
Tu es le dragon de l'humour.
C'est le réacteur.
C'est con, ça, par exemple.
Non, mais oui, je me dis que...
C'est ambitieux, par exemple, à ton âge.
Ça, c'est bon.
C'est très bon.
C'est pas mon max à gaz, ton affaire à gaz.
Non, mais pas de vrai.
Un breuvage pis une marchette.
Mais non, mais si tu retournes dans la gérance,
c'est bon pour le monde.
C'est vraiment bon pour le monde.
En tout cas, toi, je sais que tu m'as tout le temps encouragé.
Je t'aime.
Bref.
Alors, la question, c'était quoi?
Ça va être...
Oui, Chris, pour le son qui attend en ligne.
Tabarnak, pauvre toi.
C'est une jolie dame, en plus.
Je m'excuse.
Pardon?
J'ai dit, c'est une jolie dame.
C'est une jolie dame et de crosse.
C'est la sens de la British Bar, non.
Il est allé, tu sais, en
espace, pis
il est le propriétaire du secteur.
Pis il s'en va à Floride avec Mike Ward
à son chalet jouer aux cartes.
OK, donc, ma question
était d'abord pour Dave, parce que je voulais
faire référence à l'anecdote que tu racontes
souvent, le char volé
avec la coque pis tout, je la trouve vraiment drôle.
Mais aussi pour les autres humoristes, dans le fond,
est-ce que vous sentez parfois un certain jugement des gens
quand vous racontez toutes les anecdotes qui ont rapport à la drogue,
l'alcool, le sexe, ou bien, ce n'est pas vraiment grave
parce que de toute façon, le public que vous sublez,
c'est des gens que ça va bien passer?
Moi, je trouve que c'est une excellente question, personnellement.
Pour vrai, moi,
c'est sûr qu'il va toujours y avoir du jugement.
Comptez une anecdote de même, le monde va dire,
« Chris, ok, es-tu vraiment un drogué? » Mais moi, à cette étape-là
de ma vie, ce que je ne dis pas vraiment,
c'est vraiment personnel, c'est quand j'ai
volé le char et ma porte a sorti quand je suis revenu
au Canada, je suis vraiment allé en détox avec le char.
Fait que, tu sais, j'étais là, j'ai déposé le char
puis j'étais à Saint-Alphonse-Rodriguez dans une maison
détox. J'ai fait sept mois de thérapie, j'ai fait deux ans de meeting, puis j'ai arrêté de consommer tout, tout, tout. Fait que j'ai déposé le char J'étais à Saint-Alphonse-Rodriguez dans une maison détox J'ai fait 7 mois de thérapie
J'ai fait 2 ans de meeting
J'ai arrêté de consommer tout
J'ai travaillé sur moi
J'avais 19 ans, j'avais des problèmes
Je fumais du crystal meth à 16 ans
J'avais pas une vie normale
Mais t'étais un fumant de crystal meth social
C'est ça
Je veux
Si les gens me jugent...
Fait que tu vas me dire,
si les gens me jugent pour des erreurs
que j'ai faites, mais c'est à moi-même,
si j'en parle, c'est une thérapie.
De toute façon, je ferais les gens en même temps.
Parce que c'est quand même fucké à Chris comme histoire.
Même quand...
Même mes propres parents.
Mon père, il en a fait des conneries
dans sa vie
le crisp
pis même lui il a dit
tabarnak
c'est-tu que des gays
tu l'as pas pire battu
j'ai torché
mais c'est juste
c'est des anecdotes
ça arrive tout le temps
n'importe qui
on va faire le party
quelqu'un va fumer un bat
n'importe quoi
notre vie personnelle
c'est notre vie personnelle
on peut faire ce qu'on veut
mais moi si je décide
de le partager
c'est parce que j'assume
le risque du jugement
à partir de là je pense que peut-être
je suis un coquet, un voleur de genre, mais pour vrai,
je le suis.
Moi, je suis un gars de breuvage.
Je ne suis pas un gars de drogue.
Mais drogue et breuvage égale
anecdote.
Vu que ton cerveau
n'est pas
on point
t'sais
fait que là
t'es comme
oh
on fait ça
pis n'importe qui
d'agent
ferait comme
ben non
fais pas ça
t'sais
fait qu'il y a
à chaque fois que
moi c'est
c'est quasiment ça
que je suis triste
de pas faire de drogue
que j'aurais des
si je fumais du crack
j'aurais des meilleures anecdotes
qu'est-ce qu'on va t'affumer une puff de juicy pis des craques non mais c'est parce que c'est des... Si je fumais du crack, j'aurais des meilleures anecdotes. Qu'est-ce que tu penses?
Tu as fumé une puff de Juicy
et des...
Non, mais c'est parce que
c'est drôle que tu dis
parce que
tu te compares,
mettons, à lui
qui va dire
« Ah, moi, j'ai déjà été
sur la coke,
j'ai volé un shot. »
Tu sais, c'est extrême.
Mais tu as fait
10 ans de bar
sur le breuvage.
Ouais, ouais.
Man, excuse-moi,
mais quand tu fais
un galop juste pour rire,
Thérèse de Blainville
qui regarde ça,
elle, ça passe pas proche.
Ouais, mais t'as franchi un sans-abri ici pour essayer des boules
si t'es une fille qui a plus de chandail.
Mais j'ai pas fourré un sans-abri.
Et ça, je vais le regretter.
For the record.
C'était ça mon bucket list.
Pis malheureusement,
je vais être sur mon lit de mort.
Je vais dire à mes enfants, ils vont faire
« T'as-tu des regrets, papa? »
Pis je vais faire « J'aurais aimé fourrer un sans-abri, mais...-tu des regrets, papa? » Puis je vais faire,
« J'aurais aimé fourrer une soeur Zabri, mais... » Juste là, au près, il ne voulait pas.
Juste là, au près, il pleurait,
il est parti.
C'est marrant.
Non, mais c'est ça.
Fait qu'il faut assumer nos anecdotes de vie.
Il faut assumer.
Même toi avec le Viagra,
c'est ton anecdote de Viagra avec ta femme.
Non, mais c'est pas tout qui est payant.
Excuse-moi, c'est pas tout qui est payant. Excuse-moi, ce n'est pas tout qui est payant.
Moi, je te parle du point de vue gérant.
Tu peux dire...
Sais-tu quoi?
Quand c'est fait...
Ça va faire drôle ce que je vais dire,
parce que Christon m'aime et tout,
mais quand c'est sympathique,
ça fait drôle à dire,
mais honnêtement,
quand tu fais comme, dans le fond,
t'as-tu blessé quelqu'un?
Sérieusement, c'est moins pire
toutes tes anecdotes que dire
j'ai trompé ma blonde puis j'étais content c'est
une cité quand la loi c'est moi je comprends parce que toi dans le fond
qu'est ce qui est arrivé tu as fait mal acquis dans l'acte de c'est ça le
critère je suis mal à ta crédibilité d'attitude
c'est vrai encore non mais la job c'est faire du monde un fou du roi le fou du
roi il était bien que des triangles en italie puis comprends-tu c'est le fou du roi il est habillé avec des triangles en Italie c'est harlequin
ça vient pas avec
faudrait que tu voles un bateau pour aller en Italie
c'est vraiment ça
c'est pour ça que je l'aime sa question
parce que selon
si Paul Arcand disait
là tu fais comme ça
c'est un peu weird
c'est ça
mais je pensais justement à ça
à matin parce que dans les dernières années souvent mettons c'est ça mais je pensais justement à ça un matin
parce que dans les dernières années
souvent mettons on pense
aux meilleurs humoristes
on fait tout le temps
pis c'est pas dans les récentes années ça fait longtemps
on fait asti lui je l'aime
ou elle je l'aime
parce qu'ils ont pas peur d'être honnête
mais on veut du monde
qui sont honnêtes mais qui on veut du monde qui est honnête, mais qui a les mêmes
valeurs que nous autres.
Mettons que tu vois un Bill Burr
qui va faire un number.
J'aime ça, il n'a pas eu peur de dire ça,
même s'il avait un peu honte de ça.
Mais ce n'est pas genre...
Il y a plein de choses
qu'on a honte, qu'on devrait avoir honte
et qu'on ne devrait pas parler.
Tu ne peux pas
tout...
Ce n'est pas tout le monde qui peut tout raconter.
Il y a de quoi qui est aussi
un exutoire. Quand lui raconte
une affaire, ou toi tu racontes une affaire,
à un moment donné, toi,
comme spectateur, le feeling que tu as,
c'est crime. Je ne suis pas si pire.
Lui, il le dit ouvertement. Quand moi, je pense qu'il faut le cacher,
lui, il le dit à la TV.
Tu comprends? C'est quasiment thérapeutique.
C'est-à-dire, on en revient.
Moi, j'entends bien plus que
tu étais gaz et raide,
puis tu es sorti de là.
C'est ça que j'entends.
Je voulais te gifler, mon gars.
J'ai fait par exprès. Je vais te bombarder de tout mon lexique.
Mais c'est vrai, Dave.
C'est le fun.
L'émission d'avant, tu parlais de suicide
avec Breton.
Tu as raison qu'à un moment donné,
quelqu'un qui est sur le bord de la ville,
tout est de la merde,
il est sur le bord de dire
qu'il va de l'autre bord.
De juste entendre du monde qui raconte des ennuis.
Ce n'est pas une joke de suicide
qui va te mettre de l'autre bord.
Non, je comprends.
Dans le subtexte d'entendre des trucs rigolos ou autres,
tu sais pas à quel point...
Moi, à un moment donné, il y a une fille qui m'écrit.
Elle me dit, te rappelles-tu?
Elle s'appelle... En tout cas, j'oublie ça.
Moi, j'aime ça donner des surnoms.
Puis là, j'y trouve tout de suite un surnom.
Puis je parle avec parce que je l'avais rencontrée sur LinkedIn
puis elle était coach.
Puis là, moi, je commençais à faire des conférences, etc.
Puis on se parle au téléphone.
On se donne un rendez-vous téléphonique.
Puis elle me dit, des mois plus tard,
c'est vrai ce que je te dis, là.
Elle me dit, des mois plus tard,
quand tu m'as appelé ce jour-là,
quand on a eu notre rendez-vous, qu'on s'est parlé,
mon char était pacté, je venais de laisser mon chum.
Bon, je m'en allais, là, chez ma mère.
Je venais de vivre une relation de marde.
Puis toi, tu me contais des jokes,
puis tu me donnais des surnoms,
puis tu me disais, comment tu as commencé tes conférences,
c'était l'affaire. Puis genre, honnêtement, quasiment un an plus donnais des surnoms, puis tu me disais, « Hey, comment tu as commencé tes conférences, telle affaire? »
Puis genre, honnêtement, quasiment un an plus tard, elle m'a dit, « Sérieux, le bien que ça m'a fait. »
Je n'avais aucune idée, moi. On n'a jamais parlé de ça.
Tu ne sais jamais dans le sous-texte, quand toi, c'est positif ce que tu fais,
qui ne va pas ramasser à un moment donné ça pour dire, « Crime, ça m'a fait du bien. »
Fait que moi, quand je t'entends dire, j'ai des anecdotes à côté, je suis un humoriste, je sais faire rire avec ça,
mais, by the way, j'ai complètement arrêté
parce qu'un moment donné, j'ai fait « Wake up Carl ».
Man, sérieux.
Tu ne sais peut-être pas à quel point c'est top.
Non, mais je te le dis, moi.
Tu es un héros.
Bravo.
On va finir sur cette clé de pitié.
Je veux...
Non, mais les gars,
si on veut
vous suivre, toi, cet été,
c'est le show...
Moi, je suis sur Internet,
tu captes n'importe quelle des stations
de Cogéco.
C'est de 9h30 à 11h à partir du 26 juin.
Tout l'été jusqu'à fin août.
C'est Québec 93
après ça la station
je ne sais pas les chiffres
c'est Outaouais, Trois-Rivières, Sherbrooke, Lescris
sur Cogéco
ça se passe de toi que Dutrisac a perdu son job?
non
ceux qui pensent que Dutrisac est parti pour des raisons politiques
vous êtes dans le champ, ça n'a rien à voir
ça doit être une question de rating
ça n'a rien à voir avec rien de être une question de rating et d'argent.
C'est rating et argent.
Je te le dis.
C'est quoi la raison? C'est rating et argent.
Non, le rating est excellent.
C'est vrai?
C'est 9,5 à 11, c'est ligne ouverte.
Ça s'appelle Marc Boileur AM.
C'est comme ça appelle et on jase du sujet du jour.
Moi, j'adore ça.
C'est quasiment un podcast. C'est une ligne ouverte. Il n'y a pas d'invité. C'est comme un way, on jase. sujet du jour. Moi, j'adore ça. Parfait. C'est quasiment un podcast. C'est une ligne ouverte.
Il n'y a pas d'invité.
C'est comme,
ah oui, on jase.
Excellent.
Et toi, si on veut,
c'est quoi qui arrive?
En ce moment,
je suis en train de produire
mon one-man show
un peu partout.
Ok, ok.
Là, c'est cool,
mais le Laval,
j'ai sold out.
C'était le fun au bout.
Là, je suis rendu
à Maurice à Saint-Lazare
qui s'en vient,
Belleuil, le 20 juin.
Je fais un one-man show
par mois.
Pour savoir comment tu produis, Facebook, sur ma page, Belleuil, le 20 juin. Fait que je fais un one-man show par mois. Pour savoir comment tu m'as mis aujourd'hui,
Facebook, c'est ma page Dave Godette.
Puis par la suite...
Fait que c'est facebook.com slash Dave Godette?
Oui, c'est exactement ça. Fait que Facebook
slash Dave Godette, officiel.
Mais il y a-tu l'officiel?
Non, parce qu'il y a un autre Dave Godette qui existe,
puis là, je ne l'ai pas eu avec l'officiel.
C'est un chanteur country, en plus,
savais-tu? Il y a un autre Dave Godette, c'est un chanteur country en plus, savais-tu? Il y a un autre Dave Godet,
c'est un chanteur country.
Francophone ou anglophone?
Anglophone, man, pis il y a comme 300 likes sur la page.
Tu dis que tu veux tout faire, c'est ça le prochain step.
C'est comme l'humour de la claquette.
Tu devrais faire un duo avec lui,
faire du tap dance,
du yoga,
pendant que lui il chante une toune de son chien.
Je suis yoga un peu. Non, mais tu toune de son chien. T'as l'habitude du yoga, un peu.
Non, mais tu devrais, pour de vrai.
Je devrais?
Oui.
Je trouve que ma carrière va assez mal, mec.
Non, mais c'est ça.
C'est juste Facebook, à partir de là, tout.
Sinon, je suis en show avec toi aussi.
Je fais ta première couple de fois.
Puis ça va bien, ta vie?
Parce que là, t'étais comme,
ça va mal, ma carrière. Non, ça va pas mal, ça va vraiment bien. Mais que là, tu étais comme, « Chris, ça va mal ma carrière. »
Non, non, ça ne va pas mal.
Ça va vraiment bien.
Mais c'est juste le petit step.
Mais c'est la fois des patients, Oli,
parce qu'il y a plein de gens qui me demandent
pourquoi tu n'as pas fait de dégâts encore,
même vous autres, dans l'industrie.
À un moment donné, ça devient fatigant.
Moi-même, ça me gosse.
Tu as raison.
Tu n'as pas fait de dégâts encore,
même pas de tétions.
Je suis comme, « Dude, moi, ça ne va pas. »
Moi, qu'est-ce qui est weird,
quand on parle un peu de ça,
quand je parle à Star, combien d'ann n'en ont pas. Moi, qu'est-ce qui est weird, tu sais, quand on parle un peu de ça, tu sais, quand je parle à Star,
combien d'années
que ça m'a pris,
pour la nouvelle génération,
ça a l'air rapide
vu que ça a pris
genre 9-10 ans,
mais à l'époque,
9-10 ans,
c'était comme
4000 ans aujourd'hui,
là,
tu sais,
tout le monde,
si Martin Matt,
il est encore à l'école,
puis il y avait
8 deals,
télé,
puis tout le monde
faisait de l'humour
2 ans et devenait des stars.
Moi, j'étais comme Chris.
J'ai appris mon métier. Je ne suis pas millionnaire.
Comment ça? Qu'est-ce qui se passe?
Un moment donné,
je ne suis pas millionnaire.
On vit de ce qu'on aime.
Oui, c'est ça.
Chris, j'aime ça comme phrase de fin.
On va finir avec
« On vit sur son... »
« On vit... »
Ce serait déjà, si tu pouvais la répéter,
ce serait déjà fort, mais bon.
Je pense que je vais aller prendre
un autre vodka Coke Diet.
Fait que là,
merci beaucoup tout le monde.
Merci d'avoir été là.
Merci à Yann.
Merci Mathieu. Merci Michel.
Merci Jason. On se revoit
la semaine prochaine.
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