Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #123 – (Simon Gouache et Maude Landry)
Episode Date: July 16, 2017Cette semaine à Sous-Écoute, Mike reçoit Simon Gouache qui se livre à coeur ouvert sur sa vie personnelle et Maude Landry qui voudrait que René Simard soit la pire personne au monde. ht...tps://youtu.be/zpklGRpkd_8 ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup!
Merci!
Merci pour les...
Je sais pas c'est qui qui a essayé de ramener le bruit de Arsenio Hall.
Le « Wouh, wouh, wouh! »
Chris, bienvenue à 1992, tout le monde!
Cette semaine!
Il y avait-tu...
Il appelait-tu son...
C'était le « Dog Pound »?
Il me semble qu'il y avait le « Dog Pound ».
Arsenio, c'était bon.
C'est ça.
C'est ça le début.
Christ, de mauvais début
de podcast.
J'ai juste entendu un bruit
et je suis devenu nostalgique
de quelque chose de mauvais
des années 90.
Bienvenue à vous
ici au Bordel.
Moi, je viens de recommencer
à faire des shows. Pour le monde à la maison,
l'un de Saint-Cy jusqu'à Noël,
je vais être souvent au bordel.
Je dis en haut, qu'est-ce qui est weird?
Là, je veux travailler du nouveau matériel.
À chaque mois,
je pars avec quelque chose de nouveau,
qui est mauvais,
et je l'amène jusqu'à temps que ce soit
correct.
Jusqu'à Noël, je l'amène jusqu'à temps que ça soit correct. Fait que là,
pendant jusqu'à Noël,
je m'humilie non-stop.
Si tout le monde qui vient me voir,
ils sont comme, « Ah, c'est Xéa de Mike Ward,
tabarnak Olivier de l'année. » Puis là, après quatre minutes, ils font,
« Christ, il est mauvais. »
C'est ça que je veux.
Ça va être ça le nom de mon show.
Moi, mon show, je pense que ça va être, ça va s'appeler « Décevant, mais pas gênant ». Ça va être... On essaie ça. nommer encore mon code Uber qui n'est pas mon code Uber à moi. Mais cette semaine, si vous voulez sauver
20$, si tu n'es pas membre d'Uber,
tu rentres le code
UberRussell, R-U-S-S-E-L-L.
Ça, c'est le code
à Jany Russell
ou Jany Russel. Ça doit être Russell.
Jany Russel.
Jany...
Je vais prendre le nom en dessous.
Sinon, faites Hubert Russell,
puis vous allez avoir 20 piastres, puis elle va avoir 20 piastres.
Tout le monde est heureux.
Si vous n'êtes pas membre d'Airbnb,
puis vous voulez 50 piastres de rabais,
au lieu d'aller à airbnb.com ou.ca,
faites mwbnb.ca.
Vous allez avoir 50 piastres quand vous allez faire un voyage.
Si vous allez sur Amazon, faites mwamazon.ca.
Avec ça, à star avec Amazon Prime, tu as la télé Prime et tu as un mois gratuit si tu t'abonnes pour un an.
Et tout ça grâce à
tout le monde sauf moi.
Mais c'est ça.
Si tu fais
www.amazon.ca, moi j'ai
6% de tes dépenses
et c'est weird.
Je me trouve gossant avec ça
mais ça rapporte
zéro.
C'est ça!
Au début, là, ça qui est weird,
on essaie de trouver comment financer
le podcast. Le monde nous disait
« Mets des pubs dans les vidéos YouTube. »
On a fait ça, on a eu un chèque
de 14 cents.
Mais Amazon, ça donne un peu
d'argent, ça fait que c'est pour ça que je n'arrête pas de le plugger.
MwAmazon.ca
C'est pas mal ça.
Cette semaine,
je suis
très content d'avoir
mes invités.
C'est leur deuxième
fois.
Ils n'ont jamais été ici ensemble.
J'aimerais qu'on leur donne un bon
applaudissement. Mesdames et messieurs, voici Maud Landry et Simon Gouache.
Salut Maud.
Salut.
Merci d'être là.
Merci à toi.
Merci de nous réunir.
On parlait là, juste avant d'embarquer,
vu qu'on est la fin de semaine de la Saint-Jean,
on parlait un peu de l'image
de la Saint-Jean,
de l'espèce
pendant la parade.
C'est incroyable.
Ça, c'est gênant.
Ça, c'est gênant.
Ça, c'est plus que décevant.
C'est décevant et gênant. Ce qui est weird, en plus, pour ceux qui ne l'ont pas vu, c'est Annieênant. Ça, c'est gênant. Ça, c'est plus que décevant. C'est décevant et gênant.
Qu'est-ce qui est weird, en plus,
pour ceux qui ne l'ont pas vu,
c'est Annie Villeneuve qui chante.
Il y a plein de monde habillé d'époque
et tu as quatre noirs
habillés comme des...
Habillés comme...
Habillés comme s'ils allaient ramasser du coton.
Oui, c'est ça.
Ils ont des vêtements en taule.
Je ne sais pas quoi, en toile.
Ce qui est weird,
c'est qu'on n'avait pas d'esclaves au Québec.
Fait que pourquoi...
Il n'est jamais trop tard en weird, c'est qu'on n'avait pas d'esclave au Québec. Fait que pourquoi...
Il n'est jamais trop tard en même temps.
C'est pas un homme.
Quoi?
Ça, le... Qu'est-ce qui est drôle, c'est ça qu'on disait.
C'est clair que quelqu'un s'en est rendu compte avant.
Puis il a fait...
Moi, je pense qu'à un moment donné, ils ont fait
un meeting, puis là, il y a quelqu'un qui a fait « là, es-tu le seul qui l'a remarqué,
là? Es-tu le seul? » Puis tout le monde a fait « ouais, mais c'est pas grave, ça.
On est au Québec, 2017, c'est pas grave. Ouais, c'est grave. C'est ordinaire.
Oui, ça, il y en a un qui se disait « si on dit à deux des personnes, allez-vous-en, on va vous remplacer par des Blancs, on va avoir de l'air raciste.
Fait que là, il aurait fallu qu'ils engagent juste huit autres personnes.
Moi, j'aurais mis quatre Chinois.
Joke.
Mais ils ont habillé un prisonnier.
Ils ont habillé un prisonnier.
Oui, mais ils ont dit que c'était les couleurs de leur uniforme de football.
Les couleurs de leur uniforme de football?
Oui, c'est une équipe de football.
Quatre gars d'une équipe de football de Saint-Michel, je pense.
C'est ça qu'ils disaient aux nouvelles pour s'excuser.
Ils patinaient.
Louis-Joseph Papineau.
Oui, c'est ça.
L'école Louis-Joseph Papineau.
Un ami d'Éric, d'ailleurs.
C'est où, ça, cette école-là?
À Saint-Michel.
Il va falloir...
Il y en a, là-bas.
Il va falloir que l'année prochaine,
ils prennent un équipe de
Victo ou Drummond.
C'est que...
C'est le genre de ville qui a maximum
deux noirs dans la ville.
Fait qu'il fait au pire des filles avant deux.
L'équipe de volleyball de Brébeuf,
c'est quatre filles blanches.
Le chariot, ce serait le cœur.
Il avance pas.
La toune finit.
On sort pas fait un coin de rue.
Pis pourquoi Annie Villeneuve chantait?
Ça, c'est une autre bonne question.
Ça doit être weird.
Quand tu fais une toune Dans une parade
Parce que t'entends pas la toune au complet
T'entends
Un bout de la toune
C'est pas que le mieux
Elle pourrait chanter n'importe quoi
Dans le fond on pourrait chanter le même refrain
Non stop
Ça fatiguerait juste les esclaves
Mais
Les autres non-stop. Ça fatiguerait juste les esclaves, mais les autres...
Est-ce que vous avez vu
la parade?
Moi, j'ai vu
la controverse.
Non, c'est ça.
J'ai vu le vidéo.
C'était où,
cette parade-là?
Je ne sais même pas
c'était quoi,
cette parade-là.
C'était-tu à Montréal?
Oui, oui.
Saint-Denis?
C'était quand? C'était le 23? C'était hier, je pense. Hier? Je ne sais même pas. Est-ce que c'était à Montréal? Oui, oui. C'était hier, je pense.
Hier?
Moi, j'essayais de décrire à quelqu'un, vendredi,
de c'était quoi la parade.
Puis, tu sais, à chaque année,
je sais qu'il y a une parade,
mais je ne suis jamais capable de la décrire
jusqu'à cette année.
Tu sais, comme là...
Je ne savais même pas si c'était une parade officielle
ou si c'était juste du monde sous
avec des trompettes dans la rue
qui marchaient.
C'est tout ventable.
C'est-tu qu'on est niaiseux?
Alors, c'est malaisant.
Il va falloir, pour de vrai,
moi, être quelqu'un
au gouvernement du Québec,
j'essayerais de faire un faux scandale
pour la parade de la fête du Canada.
Genre, je prendrais ton idée des Chinois,
puis là, on rentestit une affaire un peu raciste
dans la fête du Canada pour faire...
OK, c'est pas juste nous autres.
Faut faire pire. Faudrait que le Canada fasse pire.
Comment tu peux faire pire?
Des noirs pas de bras.
Ah oui!
Des noirs pas de bras, enchaînés par le cou.
Il tire au lieu de le pousser.
C'est écœurant. Est-ce qu'ils ont une parade?
Probablement que non.
Il y a peut-être à Ottawa. Des prairies, il doit y en avoir dans chaque village.
Ils sont fiers.
Il y a de quoi être fier.
Même quand tu vas dans l'Ouest,
ceux qui sont fiers du Canada
ne sont pas si fiers que ça.
Ils sont juste genre...
C'est du patriotisme comme les Américains.
Moi, je suis allé...
C'est drôle, on parle de ça.
Je suis allé à Boston récemment
pour aller voir du baseball.
J'étais un gros fan de baseball.
J'étais allé voir les Red Sox.
Puis évidemment, avant chaque match,
il y a l'hymne national américain.
Puis le gars qui était avec moi,
il pleurait pendant l'hymne national.
Il pleurait.
Pour moi, c'est juste une raison de sortir
une chaise pliante et aller boire de la bière
devant une parade.
Il pleurait.
Il pleurait. Il avait les larmes aux yeux,
la casquette sur le coeur.
Il chantait fort en pleurant.
C'était spécial.
C'est weird ça. C'est weird, ça.
Chris.
C'est parce que tu lui demandes
pourquoi tu es fier
et il ferait juste manger son hot-dog.
C'est juste du patriotisme en même temps.
Il y a quelque chose de beau là-dedans.
C'est comme n'importe qui qui dit
qu'on vit dans le plus beau pays au monde
n'a jamais voyagé.
C'est jamais du monde qui a voyagé.
C'est une fierté raciste.
Je ne sais pas pourquoi tu es raciste.
Mais elle pleurait.
Elle pleurait.
Quand tu vas voir...
Moi, je pensais que le baseball,
c'était fait pour boire et jaser.
Entre autres.
Je suis allé voir une game des Yankees.
Je me faisais dire tout le temps oui mais qu'est ce que tu disais je pense parce qu'on parlait en français puis là eux autres
entendent déjà une langue qu'ils comprenaient pas d'ailleurs moi je suis allé voir deux matchs puis il y a un des matchs où il y avait un jeune à côté de moi, un jeune Américain qui parlait, mon gars, sans arrêt.
Mais tu sais, il parlait, il n'arrêtait pas de parler.
Puis le gars en avant, deux fois, il s'est retourné et il a dit « OK, là, arrête de parler ».
Puis l'un m'a donné l'autre, il arrêtait de parler, puis il était petit dans ses shorts.
Mais c'est qu'en effet, quand tu regardes ça à la télé, ça a l'air tellement lent, parce que c'est toujours des gros plans.
C'est le gars qui a la balle.
Quand tu es live, tu te rends compte
qu'il faut que tu sois alerte parce que si il y a une fausse balle
qui arrive vers toi,
elle arrive. Tiens-toi prête.
À un moment donné,
quand il y a quelqu'un qui parle en arrière de toi,
même si ça ne demande pas
une concentration énorme,
à un moment donné,
même moi, j'étais tanné.
Je n'aurais jamais osé.
Moi, je ne fais pas ça dans la vie,
comme ferme ta gueule.
Lui, il était capable,
mais j'avais hâte qu'il le dise.
Quand il s'est retourné pour dire ferme ta gueule,
j'étais comme, ah, OK, ouais.
Je suis d'accord.
Je suis d'accord.
Puis, il y a-tu le kid?
Il avait quel âge?
C'était un ado, 16 ans à peu près.
OK.
Mais je pense que c'est parce qu'il était avec son père
et je pense qu'il était sur une date.
Il avait l'air d'être avec une fille.
Ils font-tu encore souvent ça, les kiss cams?
Le monde qui lui demande en mariage?
Oui.
Il y a des demandes en mariage.
Il n'a pas mal à chaque match.
Ils sont bien forts aussi sur les retrouvailles.
Les soldats qui reviennent de la guerre.
C'est ça.
Tu as la madame
qui s'en va sur le monticule,
qui pitch une balle à un catcher,
le catcher enlève son masque, c'est son chum.
C'est comme...
C'est 45 minutes.
Dès qu'ils présentent un soldat
ou un pompier ou un policier,
t'as le temps d'aller chercher une bière.
C'est long.
C'est un standing de 20 minutes.
Ils sont fiers.
La game arrête?
Oui, complètement.
Qu'est-ce qu'il y a?
Je n'ai jamais vu
dans un match de baseball.
Non?
C'est juste un cliché que j'ai vu dans Simpsons.
Oui.
Il y a des fois au Centre Bell aussi
Oui, au Centre Bell ils le font
C'est plus au hockey je pense
C'est plus populaire dans les arénas
J'en ai vu un récemment
Ça devait être stagé d'avance
Mais la fille allait pour embrasser son chum
Puis il ne voulait pas
Fait qu'elle a embrassé le gars à côté
Mais c'est sûr que c'est arrangé
ou sinon
Christ de mauvaise date
tu payes genre 300$
mes billets à Fred
je suis le gars à côté
là vous autres
côté festival
moi c'est ça qui est weird
vu que je faisais pas de show.
J'ai comme pas réalisé
que Comédia a passé.
Oui, c'est vrai.
Toi, t'as eu un beau Comédia.
Oui. Premier galop.
Premier galop avec Patrice Lécuyer.
C'était-tu cool? Oui, c'était cool. J'ai eu son coup de coeur.
J'ai eu un standing, comme tout le monde.
Tu sais, un standing senti.
Un standing senti. Il faisait pas juste se remonter
les pantalons. il se levait.
Je les ai vu se lever.
Tu étais où dans le PC?
J'étais après l'entracte, après un sketch après l'entracte.
C'est cool par exemple quand l'écuyer t'aime, ça veut dire sûrement qu'il va te booker pour
« Préade a pas envoyé de fleurs »
Ah ça serait le fun.
Non mais c'est vrai.
Pour vrai oui. J'aime ça « Roasté », je pense que c'est une de mes forces. Je plaisire.
J'aime ça.
Insulter du monde gentiment.
Bien twisté.
Ça a l'air d'un compliment,
mais finalement...
Ça te met toujours dedans.
Quand l'animateur te présente
vraiment personnellement,
au lieu de juste un texte
qu'un auteur a écrit
il y a deux mois et demi
dans un bureau
en lendemain de veille.
Quand c'est vraiment... l'animateur,
tu le sens qu'il pense.
Il veut te donner la place.
Il veut te donner le stage.
Les gens t'écoutent.
Ça te donne un beau sens.
En plus, l'écuyer est vraiment généreux.
Vraiment.
Je pense que c'est la personne dans le showbiz
que j'ai rencontrée qui est le moins
stressée pour sa job.
Souvent, ils m'ont dit que quand il y a des nouveaux animateurs
ou des nouvelles animatrices qui arrivent,
ils offrent de les coacher.
Il est vraiment drôle.
Il est drôle, mais c'est aussi une machine.
C'est ça qui est...
Moi, j'ai travaillé deux ans à peu près
sur Préhens de Bon Envoi de Fleurs.
J'ai été auteur là-dessus.
Moi, Patrice, je le connaissais évidemment de nom, de réputation parce qu'il était à la télé, il était
partout, même quand j'étais très jeune. Quand j'ai commencé à travailler avec lui,
j'ai réalisé à quel point c'est le gars le plus professionnel que j'ai rencontré
dans ce milieu-là. Il fait zéro erreur. En fait, il est venu souvent roder ici des
affaires. Il connaît son texte sur le bout de ses doigts à chaque fois,
même si tu l'as envoyé la veille, même si tu l'as envoyé le matin,
il le connaît, il arrive ici, il est prêt.
Écoute, pour le show, des fois, il y avait des répètes de 8 à minuit.
Il était là, il ne se plaignait jamais, il ne prenait jamais de break.
Il arrivait toujours tight.
Il y avait un télésouffleur pour ses monologues, mais il les connaissait.
C'était vraiment
impressionnant. C'est vraiment une belle leçon
de travailler avec quelqu'un comme ça.
C'est une machine. Pour vrai, c'est vraiment
une machine qui est multi-talentueuse aussi.
Il est capable de...
Oui, c'est ça. C'est un bon animateur,
c'est un bon danseur. C'est pas un bon chanteur,
mais il pense que oui.
Il est correct. Il se débrouille.
Je m'excuse, Pat.
Moi, l'affaire qui m'impressionne,
chaque fois que tu le vois faire du stand-up,
c'est pas aussi bon
que, mettons, quelqu'un qui l'aurait
rodé pendant six mois, un an.
Mais pour quelqu'un
que c'est la première ou deuxième fois
qu'il le fait, c'est meilleur que
n'importe quel humoriste. Il y a un timing comique. Je pense qu'il le fait, c'est meilleur que n'importe quel humoriste.
Il y a un timing comique.
Je pense qu'il vient beaucoup de l'impro aussi.
Il y a un timing comique qui est impressionnant.
Mais il y a aussi le fait qu'il vient ici le roder.
Il n'est pas obligé de faire ça.
Il y en a beaucoup.
Il ne brûle pas des tapes.
Il y en a beaucoup qui ne sont pas humoristes de profession,
qui animent des galas ou qui vont faire des apparitions dans des shows télé,
qui vont faire des monologues ou des stand-up.
C'est ça.
Tu leur envoies. Mais lui, c'est important pour lui
de venir l'essayer devant les gens,
de trouver le bon timing, d'aller voir après
avec ses auteurs. Ça, ça a marché. Ça, c'est moyen.
C'est pour ça
que quand il arrive sur scène
au Comedia ou à Pérande de Pandore-de-Fleur
ou n'importe quel show télé,
il est prêt.
Il est prêt.
Puis ça, c'est remarquable.
Pour quelqu'un qui est aussi occupé que lui,
c'est quelque chose.
Donc, pas gros, lui.
Il a deux enfants?
Oui, il a deux enfants.
Il a deux filles.
Ce serait drôle qu'il soit le pire père de l'histoire.
Tout nice, mais...
Il est tête, Il est pape.
Il est tête et il ne se rappelle pas
des noms de ses filles.
Il est bas.
Julie!
Je ne m'appelle pas Julie.
Faites ta gueule!
Prêtez de me corriger, Christ la vache.
Non, elles sont super sweet,
ces filles, en plus.
Papa s'en va au bordel.
Ce n'est pas toi, mon père.
Je t'ai mélangé avec mes filles. Je m'excuse. Papa s'en va au bordel. C'est pas toi, mon père. Oups, je t'ai mélangé avec mes filles.
Je m'excuse.
Papa s'en va au bordel.
Tu vas redire des affaires,
mais on va fourrer des putes.
C'est pas ce bordel-là.
Arrête de poser des questions.
Moi, quand j'avais été souper,
j'avais été souper une fois chez Patrice Écuyé,
puis il y avait René Simard qui était là.
Puis René Simard... Est-ce que vous avez déjà rencontré René Simard?
Non, pas en personne.
C'est l'humain le plus gentil
de l'histoire de la planète.
Il est heureux.
Il est fait en jujube, pour vrai.
C'est incroyable.
Si tu ne le connais pas, si tu es quelqu'un comme moi
qui pense tout le temps qu'il n'y a personne
de heureux de même pour vrai, lui, il de heureux de même pour vrai. Lui,
il est heureux de même pour vrai.
Il est souriant, il est
large, il est thick, là.
Il fait
100 push-ups à chaque matin.
Il est en forme. Il est Chris. Il est plus
creux que large.
C'est-tu?
Je sais pas comment...
C'est vrai.
J'ai toujours trouvé qu'il avait l'est vrai. Il est vraiment très fort.
J'ai toujours trouvé qu'il avait l'air d'un super Francis Redé.
Francis Redé, mieux.
Un super Francis Redé.
Un super Francis Redé.
Je ne sais pas si Francis...
Francis Redé, je ne l'ai jamais rencontré.
Il a l'air super le fun.
Oui, mais je pense qu'il est moins le fun que René Simard.
Sûrement.
Tu penses ça?
Je pense ça.
J'adore ça.
Regis Simard, il n'y a personne de...
À ma fête, je l'ai rencontré une fois.
De qui tu parles?
René Simard.
Je l'ai rencontré une fois.
À ma fête, je ne sais pas comment il a eu mon numéro de téléphone,
il me texte à chaque année.
Pourquoi?
Il me texte.
C'est juste une meilleure personne que nous.
Il ne signe pas.
C'est vraiment une meilleure personne.
Il dit bonne journée à toi le matin.
En faisant ses pochons, il texte de même.
C'est vraiment une bonne crise.
Ouais, pour de vrai,
un moment donné, ma blonde
m'avait dit, en fait,
tu devrais l'inviter à souper, pis j'ai fait,
asti, que ça serait weird, inviter
René Simard à souper chez nous.
Il serait tellement heureux.
Ça serait incroyable.
Wow, c'est beau chez vous! »
Il y a peut-être de l'extasie aussi.
Oui, peut-être.
C'est juste un secret, oui.
Peut-être avant que...
Tu sais, peut-être, il se perd de mauvaise humeur,
mais chaque jour avant de sortir,
ses kids mettent genre quelque chose dans son drink.
« Il fait beau dehors! »
« Il ne pleut pas! »
« Pas grave! » Vous autres, est-ce que vous avez le bonheur facile dans la vie Il fait beau dehors, il ne pleut pas.
Vous autres, est-ce que vous avez le bonheur facile dans la vie?
C'est une bonne question.
Je pense que je suis souvent sur le neutre.
Il y a souvent des petits bonheurs,
mais je le cache bien. Je ne sais pas.
Je l'ai plus facile maintenant que je l'avais
il y a une couple d'années.
Mais il y a une couple d'années,
c'était plus difficile.
Je me suis pris en main beaucoup au temps.
Moi, j'ai des troubles anxieux dans la vie.
Quand j'ai eu 30 ans, c'est devenu grave.
C'est devenu un point où j'ai fait... Je n'étais pas suicidaire comme tel,
mais j'étais rendu à un point où je me suis fait comme,
OK, là, si c'est ça la vie, moi, ça ne marche pas.
Je me sentais incapable d'être heureux. mais j'étais rendu à un point où je me suis dit que si c'est ça la vie, ça ne marche pas.
Je me sentais incapable d'être heureux.
Je me sentais incapable de profiter de quoi que ce soit.
Même les belles choses ne venaient qu'avec des idées négatives.
Tu vas le perdre ou ça ne veut rien dire ou qu'est-ce que les gens vont dire.
J'ai fait beaucoup d'efforts dans les dernières années pour m'améliorer là-dedans.
C'est quoi que tu as fait?
J'ai fait beaucoup de thérapie et médicamentation.
La première chose que j'ai faite, c'est que j'en ai parlé.
C'est cliché à dire, mais c'est vrai pareil.
La première chose que j'ai faite, c'est que j'en ai parlé surtout à mes parents.
C'est les premières personnes à qui je leur ai dit, « Regarde, j'ai toujours été quelqu'un qui était un peu low.
J'aimais ça être dans mon coin, un peu solitaire, tout ça.
Mais quand tu es comme ça, le monde, à un moment donné, il s'habitue.
Ils sont comme, « Ah oui, non, Simon, il est le même.
Après une heure, il fade out.
À un moment donné, il part. Il est rendu où?
Il est parti et on ne sait pas pourquoi. »
C'est sa personnalité.
C'est ça, il est le même. C'est comique.
Mais à un moment donné, quand... Il pleure dans le sous-sol. Il est rendu où? Il est parti. On ne sait pas pourquoi. C'est sa personnalité. C'est ça. Il est le même. C'est comique. Mais à un moment donné...
Il pleure dans le sous-sol.
Il est drôle.
Il est drôle.
Non, mais quasiment.
Mais la première fois...
Mais ça, ça faisait partie de moi.
J'étais comme ça.
Même moi, j'étais rendu à accepter ça.
Mais la première fois où tu avoues à quelqu'un
que tu n'es pas capable d'être heureux,
ça prend de la première fois où tu avoues à quelqu'un, il te dit « Hey, je ne suis pas capable d'être heureux », ça prend de la force
pour faire ça.
De plus en plus, je rencontre
des gens avec qui...
C'est lourd.
« Je ne suis pas capable d'être heureux. »
Moi, j'étais rendu là dans ma vie.
Un moment donné, j'ai réalisé ça.
Je ne suis pas capable
de m'accrocher à quoi que ce soit qui me rend heureux.
Je suis capable de survivre.
Il y a des affaires qui me tiennent en vie.
L'humour, évidemment, moi, ça a changé ma vie.
Ça me tenait en vie.
Ça me donnait une fierté en dedans de moi.
Mais le bonheur comme tel, je n'étais pas capable.
Puis au début, c'est ça.
Les premières personnes avec qui j'en ai parlé, c'est mes parents.
Puis après ça, je me suis mis à en parler un peu
à l'entour de moi pour essayer de sortir ça.
Puis éventuellement, moi, j'ai consulté un psychiatre,
carrément, qui s'appelle Dr Tessier,
qui ne regarde pas ton podcast, mais je le salue.
Tu n'as pas.
Tu ne penses pas qu'il regarde?
C'est une joke.
Mais moi, cette personne-là a changé ma vie
parce qu'il m'a appris à accepter qui je suis
et accepter que je suis comme ça.
Quand tu commences à prendre,
je ne sais pas s'il y en a ici qui prennent des médicaments
pour...
C'est quoi, tu l'as?
T'es édu pour ta dose.
Moi, je prends du Prozac.
Tu m'avais déjà dit
que tu avais déjà eu une thérapeute
qui était pourrie.
Avant ça, j'ai eu des thérapies beaucoup.
Là, maintenant, oui.
Maintenant, je suis sur une thérapie
qui est beaucoup plus scientifique,
qui est vraiment basée sur l'anxiété.
Moi, ce que j'haïssais...
C'est pas genre, « Hey, parle-nous! »
« Ah, ça doit être par secrètement. »
« Non, c'est ça. »
« Fais-moi un dessin. »
« Raconte-moi telle année. »
Là, ils font, « Ah, c'est pour ça que t'es comme ça. » Tu fais, « OK, mais là, moi, jeais-moi un dessin. Ou raconte-moi telle année. Ah, c'est pour ça
que t'es comme ça.
Tu fais, OK,
mais là, moi,
je m'en vais tantôt.
Je fais, je fais quoi?
OK, maintenant,
je le sais pourquoi.
Maintenant, je sais
que je suis pédophile.
Je fais quoi?
Ben non, c'est ça.
Exactement.
Il donne des...
Non, mais c'est exactement ça.
Maintenant, je sais
que je suis pédophile.
Je fais quoi, là?
Ça, ça doit être mauvais.
Ça, j'ai découvert
que j'étais pédophile.
Donc... Tu sais, tu vas voir un psychologue parce que t'es triste,
puis après t'apprends, non t'es pas triste, t'es juste pédophile.
Tu serais heureux si tu pouvais avoir des petits pénis pas de poils dans la face.
C'est un pas en avant, Mike.
C'est un pas en avant, chaque victoire.
Un jour à la fois.
Chaque victoire.
Non mais oui, moi j'ai suivi beaucoup de thérapies,
mais ça ne me parlait jamais.
C'était jamais...
Comme je te dis, c'était toujours pseudo...
Trop pop.
Trop pop, c'est ça.
Pop psycho.
Un peu genre,
c'est à cause de ça, ou ça doit être à cause de ça.
Puis là, tu fais, oui, OK, c'est à cause de ça,
mais là, reste que, si je ne me sens pas bien,
tu ne m'aides pas.
Est-ce que ça doit être fâchant? Non OK, c'est à cause de ça, mais là, reste que... » « Si je ne me sens pas bien, tu ne m'aides pas. » Est-ce que ça doit être fâchant, genre, lire des livres de motivation?
C'est juste comme « Ben oui, je le sais, là. Mais qu'est-ce que je fais avec ça, tabarnak? »
Tu vois, moi, j'en voyais une qui était extrêmement qualifiée dans ce qu'elle faisait.
Je suis sûr qu'elle a aidé plusieurs personnes.
Mais moi, j'arrivais,
et là, je m'assoyais, puis là, elle me regardait.
Puis là, je la regardais,
puis elle me regardait, puis elle me disait,
« C'est ton moment. »
« Ah, Alice! »
Là, je fais,
« Bien, je suis triste. »
« Mais encore. »
« Fait que là, moi, j'étais comme à mon étude. »
« Astuce. »
« Comme je te dis, je suis sûr qu'elle était super qualifiée, qu'elle l'a aidée parce que c'est vague. »
« Quand tu as des problèmes d'anxiété, ça, ça doit te rendre mille fois plus anxieux. »
« D'avoir un Chris de weirdo qui attend,
qui fait des... Parle-moi de ta tristesse.
Oui, en effet.
Je te dirais que
un des points tournants de ma vie,
c'est quand j'ai commencé à prendre des médicaments
pour l'anxiété.
Parce que
quand tu es dans un tempérament anxieux,
on dirait que tu ne vois rien de positif.
Là, tu commences à prendre des médicaments
et tu te dis que d'un coup, ça ne marche pas.
Je vais être de même toute ma vie.
C'est comme le dernier recours.
Quand tu arrives à mettre une pilule dans la gueule
à tous les astuces de matin,
c'est pas mal ça.
Le yoga, c'est avant.
Quand tu es rendu aux pilules, tu as tout essayé.
As-tu eu des effets secondaires? Oh, Chris, oui. C'est quoi les Tu comprends? Quand t'es rendu aux pellules, t'as tout essayé. T'as-tu eu des effets secondaires?
Oh, Chris, oui.
C'est quoi les effets secondaires?
Bon.
Attache ta tique.
Il y a trois personnalités.
J'ai essayé plusieurs médicaments avant de trouver le bon.
Parce que les médicaments pour l'anxiété
ou pour la dépression, tout ça, c'est très...
Il y en a que ça fonctionne, il y en a que ça fonctionne pas.
C'est chimique. Ce qui est drôle de la psychiatrie,
moi, mon frère est psychiatre, d'ailleurs, puis il m'en parle beaucoup.
Moi, je trouve ça vraiment...
Puis tu as parlé à tes parents, puis pas à ton frère.
Oui, oui, oui, absolument. J'en ai parlé après ça à mon frère,
mais à ce moment-là, il était aux études.
Ça fait que c'était comme touché.
Il n'était pas encore bon.
De traiter les gens de ta famille, c'est touché un peu.
Oui, oui, oui.
Mais ce qui est fascinant de cette science-là,
c'est qu'ils ne comprennent pas.
C'est des essais-erreurs.
Ils font tel médicament, ça fonctionne.
Telle pilule, ça marche.
Telle molécule, ça marche.
Mais ils ne comprennent pas.
C'est ça qui est fascinant.
Donc, il faut que tu essaies.
C'est des essais-erreurs.
Ça, ça aide les gens.
C'est comme le mot, dans le fond.
Absolument.
Ils rodent leur pilule. Ça, ça peut marcher. Le premier médicament, les gens. C'est comme l'humour, dans le fond. Absolument. Il rôde la féline.
Ça, ça peut marcher.
Le premier médicament
que j'ai pris, qui me faisait
très bien
émotivement,
ça m'aidait énormément,
mais
en bas de la ceinture,
un chien mort.
Un roadkill.
Un chien mort dans le temps. Ilure, un chien mort. Un roadkill.
Un chien mort dans le temps.
Il me semble un chien mort, il est dur que le Christ.
Il est mort.
Un chien mort dans le fond d'une piscine.
Il reste humide.
Il est dur mais gluant.
Dur mais gluant ou non?
Écoute, moi je ne le savais pas ça.
Parce que souvent, quand ils te prescrivent
des médicaments,
ils ne vont pas toujours te dire certains effets secondaires
pour ne pas que ça se joue avec ta tête.
Puis moi, ils m'avaient dit,
ça peut couper la faim, ça peut ci,
ça peut ça, des affaires qui ne sont pas super graves.
Puis moi, après trois semaines, je venais juste
de rencontrer ma blonde. J'ai rencontré ma blonde
quand j'ai commencé à prendre ces médicaments-là.
Puis tout le monde ici a déjà été en couple.
Le premier mois, tu'es supposé
faire rien d'autre
que c'est ça.
Puis là, moi, j'étais incapable.
Est-ce que t'avais déjà baisé
avant avec elle?
Non. Non, non, non. Je l'ai rencontré
au début de ma médicamentation.
Fait que là, il fallait-tu que tu fasses semblant comme, non, non, je veux prendre ça
slow. Tu sais, je veux
attendre. Moi, c'est jamais l'épreuve. Non, mais c'est ça l'affaire. C'est qu'au début, prendre ce lot c'est je veux mais j'ai jamais la
première fois c'est qu'au début en fait c'est que au début je ne savais pas que
c'était ça au début il m'avait pas dit que ça peut avoir des faveurs des
problèmes érectiles ça se peut que ça arrive puis fac là moi je rencontre ma
blonde qui est une femme merveilleuse, belle comme ça se peut pas.
Là, on commence
à dater.
Puis là,
je me dis, voyons, tabarnak, qu'est-ce qui se passe?
La libido tombe aussi.
Puis là, j'étais comme,
voyons, qu'est-ce qui se passe?
Je suis rendu fou? Je suis rendu vieux?
Qu'est-ce qui se passe?
Ou les pellules rendent gay, peut-être?
Mais moi, je serais pas vieux.
Les pellules rendent gay. C'est ça. Parce qu'avec les gars, je bandêtre. C'est ça, mais moi, je ne fais pas gay. Les pellules rendent gay.
C'est ça. Parce qu'avec les gars,
je bandais. C'est ça qui était weird.
C'est weird, ça.
C'est ça pour dire que...
Tu as arrêté d'y prendre.
C'est comme, à un moment donné, après ça,
quand tu commences à prendre des médicaments,
tu vois ton médecin régulièrement.
Un moment donné, il me parle.
Je lui dis comment ça va.
Il me dit que ça va bien.
C'est lui qui t'a demandé?
Non, c'est moi qui lui a dit.
Attends, je cherche le nom du médicament.
C'était du Zoloft.
Le premier médicament que j'ai pris, c'était du Zoloft.
C'est comme Mike Tyson.
On dirait tous des noms de canjou.
C'était du Zoloft.
Je rencontre mon médecin.
Il me dit, as-tu des effets secondaires?
Je fais, ça se peut-tu que la libido tombe?
Il fait, oui, vraiment.
Christ, t'aurais pu me le dire avant.
Ça fait deux semaines que je bande pas.
T'aurais pu.
J'ai changé.
Maintenant, je suis dur comme un pardiste.
À ce temps-là, j'ai de la misère
à ne pas bander.
C'est ça mon gros problème.
Mais ça a-tu marché émotivement
autant?
Après ça, c'est une question
d'osage.
Chaque médicament
a un effet
différent.
En ce moment, je me sens extrêmement bien. Ce qui est bizarre, c'est ce moment, je me sens extrêmement bien.
Ce qui est bizarre, c'est que souvent,
je me sens tellement bien des fois.
Ce n'est pas euphorique.
Moi, j'avais pris des médicaments avant.
Tu n'es pas comme Gilles.
Non, non, non.
Tu devais être René Simard.
Tu peux être René Simard.
C'est ça.
Au début, je pensais que j'étais TDAH. Parce que là Mais c'est qu'avant, moi, au début,
je pensais que j'étais TDAH.
Parce que là, c'était la grosse mode. Tout le monde parlait de ça.
Il y avait des reportages à la TV et à la radio
TDAH. Fait que là, moi, je pensais que c'était ça.
Fait que j'avais consulté un spécialiste
en TDAH qui m'avait, lui aussi,
prescrit des médicaments. Puis ça, c'était
du speed.
Ça, c'est comme,
mon seigneur, je me sent bien, mais comme trop.
Les antipsyolithiques,
pour l'anxiété, c'est pas ça du tout.
C'est vraiment chimique.
Puis, tu peux boire pareil?
Non.
Non, mais ça l'affectue.
Non, absolument pas.
Pas à ce que je sache.
Tu dois être
chronométré.
Tu dois prendre la pellule comme les filles
prennent tous les matins.
Ça t'arrive-tu des fois de te lever plus tard,
de manquer la pellule?
Si tu manques la pellule, tu tombes-tu enceinte?
C'est ça?
Non.
Mais non.
Si je ne la prends pas pendant une semaine,
je le sens.
Oui, oui, je le sens. Je le sens vraiment. Je deviens vraiment
très irritable et très
down, très
low et très
à la limite agressif des fois dans mes réponses.
Pas agressif physiquement, mais agressif
dans mes relations.
T'avais-tu peur quand
tu as commencé à te faire traiter
que ça allait affecter ton humour?
Que le côté triste de toi, c'est ça qui te rendait dehors?
Énormément.
Oui.
Oui, parce qu'en bout de ligne, ça allait bien déjà.
Dans ma carrière, ce n'était pas extraordinaire,
mais je veux dire, ça allait bien.
J'étais dans une belle lancée, tout ça.
Même ça, mon médecin m'a rapidement prévenu à
fait réconforté là dessus là il m'a dit garde ça va pas changer.
Il t'a dit que tu vas être drôle pareil mais il t'a pas dit que tu allais plus bander.
Mais Sam, moi être un médecin...
Tu vas être encore drôle sur scène mais tu pourras pas te faire sucer après.
Pourquoi faire de l'humour?
Mais oui, ça m'a fait très peur.
Mais tout ça était
très épeurant parce que, comme je te dis, quand tu commences ça,
tu te dis, hey, d'un coup, ça ne marche pas.
Il n'y a plus d'option.
Tout ça, c'est très stressant.
Mais à un moment donné, là, en ce moment,
c'est la plus belle décision que j'ai prise de ma vie.
Moi, j'ai commencé à être heureux à 30 ans.
Ça, c'est il y a comme trois ans?
Ça fait deux ans.
Deux ans? OK.
Ça fait deux ans.
En fait, j'ai commencé à chercher un peu ce qui pouvait être…
J'ai cherché le problème un peu avant 30 ans.
Mais c'est à 30 ans que j'ai fait,
OK, là, il faut qu'il se passe de quoi.
Puis c'est là que j'ai consulté pour l'anxiété,
pour les troubles anxieux,
pour les troubles obsessifs compulsifs, tout ça.
Moi, j'ai des gros troubles obsessifs compulsifs.
Puis j'ai eu le bon diagnostic, dans dans le fond c'est juste ça qui est arrivé
ça a tu réglé les troubles les TOC?
les TOC ça a tu réglé?
moi j'en ai plein des TOC
c'est quoi tes TOC?
non les troubles assez composés
non non mais c'est quoi tes TOC ou vos TOC?
moi mes TOC c'est
passe ma blonde elle dormait là
elle aussi?
oui
c'est des TOC de symétrie je peux pas fonctionner si le ménage n'est pas fait
ou si ce n'est pas placé comme ça.
Genre, les manettes,
il faut que ce soit placé d'une certaine façon.
Ça m'arrive des fois qu'avant d'écrire,
il faut que mon bureau soit placé.
Il faut que des affaires soient placées
d'un certain ordre.
Je ne sais pas pourquoi, c'est mental.
Des fois, j'écoute une conversation et je vois
qu'il y a un cadre de croche là-bas.
Je ne peux plus écouter.
Il faut que j'aille placer le cadre.
Ça arrive-tu des fois sur scène?
Non, sur scène.
Tu es sur scène et il y a un menu à terre.
Tu es comme...
J'arrive sur scène
et c'est comme un exutoire.
Ça me fait du bien la scène pour ça.
C'est ton safe space.
Je ne peux pas bailler sur scène. Je ne sais pas si ça vous est déjà ça. C'est le moment où je pense pas à ça. C'est ton safe space. Je peux pas bailler sur scène.
Je sais pas si ça vous est déjà arrivé.
De bailler?
Oui, le phénomène de bailler.
Ça arrive jamais.
Toi, ça t'arrive?
Ah non, mais ça bloque.
J'essaye de bailler, puis là...
De bailler sur scène?
Attends, mais là, tu dis que c'est
scientifiquement impossible de bailler sur scène? Non, je lance la Tu dis que c'est scientifiquement impossible
de bailler sur scène?
Non, je lance la théorie que c'est scientifique.
Quel mauvais scientifique
qui a fait cette étude-là?
12 pages là-dessus!
Il a passé 60 ans de sa vie
à aller voir des shows,
prendre des notes.
Il n'a jamais vu quelqu'un bailler.
Une personne peut bailler. »
Il y a de quoi qui se passe sur scène.
Ça s'enlève tous les problèmes.
Même quand tu es triste.
Je t'appelle le stage help.
Même quand tu vis un gros décès
ou quelque chose de grave dans ta famille,
tu arrives sur scène, c'est autre chose.
Tu peux être malade comme un chien,
monter sur scène et soudainement... Tu ne T'éternues pas sur scène, rarement.
J'ai fait un show, moi, je me rappelle, ça fait longtemps,
je m'étais foulé la cheville le jour même,
mais j'étais pas capable de marcher.
J'avais la cheville ça de grosse, j'étais pas capable.
Puis sur scène, t'aurais jamais rien vu.
Je marchais comme si de rien n'était,
en sortant, si j'étais en souffrance.
Mais sur le moment, sur le stage,
c'est fou comment la moindre affaire,
tu deviens tellement focus,
c'est tellement fort mentalement
que tu oublies toutes tes douleurs
ou tous tes petits problèmes.
Oui, c'est ça.
J'en ai parlé souvent,
mais il y avait un humoriste,
avant que vous autres vous commenciez
qui s'appelait Gilles Thibault
qui avait un cancer et il avait comme 6 mois à vivre
et il a vécu 3 ans
juste parce qu'il faisait des shows
et tu n'es pas tuable
quand tu es sur scène
je n'ai pas de misère à croire ça du tout
c'est vraiment une thérapie spéciale
je pense que si j'arrêtais, je m'irais dépressive
si j'arrêtais de faire de l'humour
je pense je pense à des pellules spéciale. Je pense que si j'arrêtais, je m'irais dépresser. Si j'arrêtais de faire de l'humour, ce serait...
Je pense, par exemple...
On a des pellules.
Mais moi, c'est ça, moi, ça me
fascine, les pellules, parce que j'ai
fait une dépression,
mais une dépression auto-
diagnostiquée, puis auto-
auto-médicamentée,
merci beaucoup. Personne ne te croyait.
Non, mais...
Quand, ça?
Dans la dernière année.
Ah, je pense que je comprends pourquoi.
Mais c'est pour ça
que j'ai arrêté de faire des shows
parce que c'était weird, vu que j'étais
en dépression.
Chaque fois que j'écrivais des nouvelles affaires,
c'était comme si je sortais
quelque chose de personnel de mon cœur.
J'arrivais sur scène, triste.
Le monde riait de moi.
Ça me blessait.
J'avais mes rires,
mais je n'étais pas bien.
Je partais. Si je n'avais pas de rire,
j'étais blessé. J'étais comme,
« Chris, ça fait 20 ans que je fais ça. Pourquoi je ne suis pas drôle? » C'est pour ça que j'ai arré vu que j'étais comme « Christ, fais-moi un tal, fais ça, pourquoi je suis pas drôle? »
C'est pour ça que j'ai arrêté un bout.
C'est fort la tête
quand tu réussis à te convaincre de quelque chose.
Comme tu dis, quand il n'y a plus rien
qui t'amuse.
Mais c'est la paranoïa aussi.
Moi, j'étais à un point dans ma vie
où je suis paranoïa.
Tu penses que tout le monde est contre toi.
C'est pour ça que tu ne peux pas fumer de pot.
Je suis incapable.
C'est drôle, on en parlait hier. de pot? Je ne suis pas capable. Absolument.
C'est drôle, on en parlait hier.
J'ai fumé quatre ou cinq fois dans ma vie.
Je deviens asti.
J'ai l'impression qu'il y a des satellites qui me regardent.
Sans joke.
Moi, même à jeun, quand ça n'allait pas bien dans ma vie,
j'étais convaincu que tous mes amis étaient...
Ils étaient organisés entre eux
et ils se faisaient des meetings chaque semaine
pour... Je niaise même pas.
Je suis vraiment désolé, mais je niaise pas.
Ils se faisaient des meetings chaque semaine
pour rire de moi.
Je suis allé prendre un verre avec Simon.
Tu ne sais pas ce qu'il a dit.
Il m'a parlé de telle affaire.
Je n'y croyais pas comme tel. Mais ça m'il a dit. Asti, il m'a parlé de telle affaire. Ah, tabarouche. J'y croyais pas comme tel,
mais ça m'habitait.
Est-ce que c'est triste?
Tu pensais ça, tu devais agir bizarre,
puis finalement, il pensait ça.
C'est une roue qui tourne.
C'est de la paranoïa.
Comme je te dis,
j'y croyais pas comme tel, mais ça m'habitait.
Je me disais, c'est possible que...
Puis, quand ça se met
à rouler, c'est possible que...
C'est possible que... Il y a un moment où ça fait
comme... C'est ça qui se passe.
Cette journée-là, tu crashes.
Le lendemain, tu te réveilles et tu te dis
qu'on va mettre les choses dans la perspective.
Ça faisait-tu que tu buvais plus?
Oui.
Vraiment. Parce que c'est de l'automédicamentation
dans le fond.
Autant que la cigarette ou l'alcool ou tout le monde a une façon de l'automédicamentation dans le sport. Autant que la cigarette ou l'alcool.
Tout le monde a une façon
de s'automédicamenter. Il y en a,
heureusement, c'est par le sport.
Moi, c'est pas le cas.
C'est weird, ça. S'automédicamenter par le sport.
C'est vrai, pareil. Il y en a qui le font.
Je connais des gens qui, si ils le font pas...
Parce que le monde, au fond, après 40 minutes
de course, t'es comme...
Le second souffle. Le second souffle. Le second souffle. Parce que le monde, après 40 minutes de course, t'es comme, aïe! Comme si t'avais le runner's high.
Oui, mais Chris, prends une pelule,
tu vas avoir l'aïe tout de suite.
Sans te faire chier
et avoir mal aux genoux.
C'est vrai.
Non, mais c'est vrai, Chris.
Mais c'est quand même une meilleure automédicamentation que l'alcool.
Oui, oui, non, c'est clair.
Quand tu fais du jogging, tu te chies pas dans les culottes à 4h du matin.
Ah, mais, ouais. T'ins clair. Quand tu fais du jogging, tu te chies pas dans les culottes à 4h du matin. Ah, mais, ouais.
T'insultes personne.
Pas moi, là.
Tu t'es-tu déjà chié dans les culottes, Bason?
Pas d'alcool.
Pas, oh, mais...
T'as eu des effets secondaires, des pellules.
Non, non, non, ça m'est jamais arrivé.
Moi, ça m'avait marqué,
tu sais, l'année passée, pendant les Olympiques,
c'était pas un courant, mais c'était
un gars de marche rapide qui a chié
dans ses culottes en courant,
puis il a continué. Mais il voulait pas perdre.
Il avait...
Mais il a fini cinquième.
S'il avait fini premier,
tu fais comme... Ah, Chris!
OK, oui, je me suis chié.
Oui, je me suis humilié,
mais j'ai ma médaille. Mais là, il a juste chié dans ses culottes
et il a continué à marcher vite.
T'es sûr que c'était un participant
ou c'était juste quelqu'un qui avait envie de chier?
Il s'est retrouvé dans le milieu de la course.
C'est peut-être ça le truc pour la marche rapide.
C'est que tu manges beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Là, tu sais, au pré-jambes de chien.
Bien des fibres.
Là, pince le gant.
Oh, God!
Il y a peut-être eu 8 personnes qui ont chié dans leur culotte,
mais c'est le seul qui s'est apparu.
C'est ça, exactement.
En plus, il y avait des shorts blanches.
Si tu fais un sport
que tu risques de chier dans tes culottes...
C'est drôle parce que j'écoutais
le podcast de Joe Rogan.
Il parlait justement
à un moment donné de ça,
comment ça arrive plus souvent qu'on pense
que des combattants dans l'UFC
qui se chassent.
C'est parce qu'un coup de poing, ça aille.
Ça te shake.
Quand tu es naqué,
il n'y a pas juste les genoux qui te lâchent.
Il y a le trou de cul aussi.
Je ne me rappelle plus
quel boxeur dans le temps,
dans les années 60, j'avais vu sa biographie.
Puis lui, il ne se l'avait pas
cinq jours avant un combat
pour sentir la marre.
Puis après, il serrait tout le temps l'autre
pour que l'autre soit comme
« Christ, que t'es dégueulasse! »
Puis pendant que tu penses à ce qui pue,
tu manges un coin.
Il y a un combattant du UFC qui fait ça aussi.
C'est une bonne idée.
C'est ça le truc que j'utiliserais en prison
pour me faire violer.
Ben oui!
Je pense que c'est rendu illégal de faire ça, par exemple.
T'as les dents toutes noires, personne peut te violer.
Ben oui, c'est ça.
C'est une bonne idée.
Je pense pas que je me ferais violer en prison.
En prison?
Non, mais...
Ah ben, merci.
Merci.
Là, Mike...
Je sais pas si t'as déjà fait ça dans ton podcast,
mais là, j'ai le goût de passer au vote.
Qui pense
que Mike...
Il a associé le monde du dog pound.
Il m'a fait enculer
dans les toilettes
par un gars qui fait
« Wouh, wouh, wouh! »
Je me demande si c'est vrai.
Je n'ai jamais eu...
Tu sais...
Dans les prisons...
Moi, à chaque fois que je rencontre un prisonnier,
quelqu'un qui a fait, mettons, prison fédérale...
Non, mais je me dis tout le temps...
Je veux juste savoir si c'est vrai ou si c'est pas vrai.
Tu sais?
Le mythe de...
Tu sais, qu'ils deviennent tous...
Bien, pas tous, là, mais...
Je pense que ça doit dépendre de ta sentence aussi.
Si t'es en prison à vie
et qu'à un moment donné, tu te dis
« Si j'ai du cul, il faut que ce soit avec un gars. »
Tu ne penses pas que si tu fais six mois en prison,
tu deviens soudainement
attiré par le poil.
Tu passes une fin de semaine en prison.
Tu n'es pas payé. Tu es comme « Fuck that, j prison. Deux tickets pas payés.
T'es comme « Fuck that, j'enquêle tout le monde. »
Deux tickets pas payés.
Moi, par exemple, j'aimerais mieux me masturber en prison.
C'est peut-être juste moi. Mike, tu te sous-estimes. C'est sûr que tu es très violente masturber en prison. C'est peut-être juste moi.
Mike, tu te sous-estimes.
C'est sûr que tu es très violente.
T'es cute.
C'est gentil.
T'es Mike Ward quand même.
T'es un prize.
T'es une trophy wife.
C'est vrai.
C'est pas rien.
C'est vrai.
T'es une anecdote.
Oui!
T'es une anecdote en STI.
Ah ouais, Chris, tu dis aux autres,
t'es jump de gang, Chris.
J'ai enculé Mike Ward.
Tout le monde est comme, il est comment son anus?
Il est décevant, mais il n'est pas gênant.
Cette semaine, je ne sais pas si vous avez vu,
Bill Cosby, il veut faire une tournée
de...
Ça va être zéro actuel pour le monde du podcast,
mais il veut faire une tournée
de motivation
pour montrer
aux hommes comment
pas...
Non, c'est pas pas violé,
mais...
Comment montrer au monde pas violé.
Comment? Parce que lui,
il dit encore... Comment retenir ses pulsions?
Non, lui, il fait encore à croire que jean c'est
qui vous allez croire moi ou c'était soit il n'y a encore 11 personnesge qu'il a, mets-toi dans le coin et attends de mourir.
Mais non, mais Chris...
Lui, s'il était mort
il y a dix ans...
Ça serait correct.
Non, mais ça aurait été
dégueulasse, mais on n'aurait pas
entendu parler.
Ça aurait moins...
Ou on aurait entendu parler après.
Moi, j'étais content que l'eau du drap, ça sorte.
Parce que dans le temps, tous ces monstres-là,
soit ils se faisaient pogner
ou ils crevaient.
Puis là, en ce temps, c'est le fun qu'on l'apprenne
après. Bien, c'est le fun.
Pas pour les victimes.
Mais qui vivent les répercussions.
Tu as le bonheur facile.
Oui, non.
C'est le Zoloft.
Je ne parle pas, mais je suis tout le temps heureux.
Mais vois, il fait des conférences
pour dire qu'il est innocent.
Non, ça va être pour montrer
aux hommes mariés
et aux athlètes professionnels,
il y a un public cible
très target,
comment ne pas se faire faussement accuser de viol. il y a un public cible très target.
Comment ne pas se faire faussement accuser de viol?
C'est fucking weird.
C'est un échec pour le monde.
Première étape, ne viole pas.
C'est la meilleure façon.
Ou si tu violes, tu.
Comme ça, il n'y a pas de conséquences.
Est-ce qu'on a des questions?
C'est épouvantable.
Ça, c'est une affaire.
Il fait de l'argent avec ça, j'imagine.
C'est sûr que ça n'existera pas.
Moi, je pense que Bill Cosby,
c'est un vieux monsieur
vraiment qui ne comprend pas
ce qu'il a fait.
Il va être un peu perdu, en effet.
Parce que, tu sais,
quand on commençait
à parler de ça,
c'était pas mal viral,
l'affaire de Hannibal Buress.
Là, l'équipe web
de Bill Cosby,
il avait sorti en même temps,
fait un mime avec Bill Cosby.
Fait que là, c'était tout
des jokes de viol.
Puis là, lui,
il était comme,
« Hein, Chris, tabarnak, c'est... »
Moi, je pensais que ça allait être des gags de casse-béchaux.
Je pense que c'est un monsieur, il n'est pas là.
Mais non, c'est drôle, les jokes sur le fait qu'il a violé,
ils sont plus gros que ses jokes.
C'est vrai, ça pône plus.
Il a quel âge?
80.
80?
Oui, 80.
Il est rendu à 80?
80, oui.
Vieux cochon.
Oui, c'est vraiment un vieux cochon.
Ça, c'est...
Oui, tu sais, comme Guy Cloutier,
quand il s'était fait pogner,
tout de suite, il a fait,
OK, vous m'avez eu.
Yes, sir.
Oui, mais...
Oui, mais qu'est-ce que tu veux faire?
Oui.
Puis je pensais jamais,
c'est en voyant comment Bill Cosby a agi
que je fais...
Guy Cloutier, au moins,
là-dessus, il a fait...
Bon, il m'avait vu.
Je m'excuse.
Je ne sais pas si tu as excusé ou sûrement que non.
Oui.
Il s'est excusé.
Au Média ou à Nathalie? Il s'est excusé. Il s'est excusé, c'est ça le lendemain. Au Média ou à Nathalie?
Il s'est excusé de Scrum.
Il s'excusait de ça.
Il venait de se faire poigner.
Il s'excusait de s'être fait poigner.
Il s'excusait de se faire poigner.
J'aime ça.
Quelqu'un qui s'excuse de se faire poigner.
Oui, je m'excuse que quelqu'un m'a stallé.
Ce n'était vraiment pas dans mon plan de match
quand je violais plein d'enfants. »
Ce n'était pas prévu.
« Je m'excuse que quelqu'un me graille. »
On ne peut plus faire confiance au monde.
Mais eux doivent se faire violer en prison
ou au moins battre.
Mais là, qu'est-ce qui est planté?
Ils les séparent.
Mais ils devraient arrêter d'y séparer.
Ils les séparent? Qu'est-ce qui est plante? Il les sépare. Mais il devrait arrêter d'y séparer.
Là, maintenant,
ils ne mettent plus les agresseurs sexuels et les pédophiles avec la population
en général.
Vu qu'ils se faisaient tout le temps battre et violer.
Ils les mettent ensemble.
Ça, c'était
ce qui
rendait tout le monde heureux.
C'est de savoir que le violeur allait se faire violer non-stop.
Ça nous rendait tous un peu heureux.
On se dit qu'il y a de la justice.
Pendant ces trois mois de sentence,
des fois, ils ont des sentences tellement courtes.
Surtout au Québec.
Trois mois et un jour.
C'est le jour qui va te rendre cinglé.
C'est le jour de trop. rendre cinglé c'est le jour de trop
ça n'a pas de sens
une sentence d'agression sexuelle
et tu as trois mois de prison
c'est des vacances
tu sors de là, tu recommences
je vois
en trois mois, tu n'as pas le temps
de réfléchir en trois mois
ou de changer
tu as juste le temps de t' de faire. T'as juste le temps de
t'ennuyer, d'abuser
le monde.
C'est vrai.
De faire Christa Cool.
Regarde par la fenêtre.
Regarde le kit par la fenêtre
avec un calendrier
et il pointe.
J'arrive!
On dirait que je suis rendu
à un show d'actualité.
Rocco Magnotta, c'est de l'actualité weird
pour le monde. C'est magique, c'est de l'actualité weird pour le monde.
C'est magique, ça.
Moi, j'ai vu ça passer,
mais je ne fais plus confiance à ce que je vois.
C'est ça.
Comment ça, quelqu'un a crié?
C'est un gars.
Je pense qu'il est gay.
Moi, j'avais lu qu'il se marie.
Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça à une fille.
Non, il se marie avec un autre prisonnier.
Avec un autre prisonnier.
Là, ils vont vivre ensemble.
Ce qui est cool, c'est que s'ils se divorcent,
ils vont être poignés dans la même place.
Ça, c'est la seule chose cool.
S'ils se divorcent,
est-ce qu'ils se séparent des parties du corps?
C'est ça.
C'est ça.
On ne sait pas,
mais peut-être que c'est un amour super puissant
qui va durer des années.
Peut-être que Rocco Magnata, c'était juste
une mauvaise passe qu'il a vécue.
Il a pris des pénules toutes propres.
Il était sur le zoologue.
Il était sur le zoologue.
Il y a deux effets secondaires.
Un, tu ne bandes pas.
Puis si le Chinois que tu es avec
hérite ton pénis pas bandé, tu le tues,
tu le manges, tu l'encules, là, c'tu.
C'est ça! Là, tu deviens
bandé. Yes!
Enfin!
C'est ça que ça y prenait
pour bander. C'est ça, là.
Un bandage de
Zoloft. Faut que tu vois du sang
pis des larmes.
On a craqué le mystère.
C'est weird que... Moi, je n'ai rien contre
qu'un prisonnier se marie
avec une crise de folle
qui écrit des lettres.
D'ailleurs, Carla Omolka
s'est mariée.
Ça fait 20 ans qu'elle n'est pas en prison.
C'est ça.
Arrive en 2007, Maud.
Non, mais...
Elle s'était-tu mariée pendant qu'elle était en prison?
Oui, avec un gars de l'extérieur qui a reçu les lettres.
Charles Manson aussi s'est marié avec une fan.
Une fan?
Oui.
Il y a des gens aussi fouqueux
qui les voient comme des idoles.
Moi, j'aime bien
le Joker, mais c'est une façon de parler.
Je ne me souviens pas bien avec.
Saint-Hélène.
C'est lequel ton Joker préféré?
J'essaie juste d'arrêter de parler de viol.
Subtilement
sur ce sujet. Celui dans la BD
de Killing Joke.
Moi, je suis plus BD que...
Que film?
Aussi film, mais je l'ai lu et BD, je trouve que ça serait...
Je sais pas, sur ce bond en BD, dessiné comme ça, c'est intemporel.
Toi?
Moi j'ai pas d'opinion là-dessus, honnêtement.
Tu voulais vraiment juste changer de film?
Non, mais je savais que t'aimais ça.
Moi-même, BD.
Chris, moi je suis tellement pas BD.
Quand j'ai entendu, c'est quoi ton Joker préféré,
je pensais au Joker d'un cat.
Là, c'est comme...
Moi, c'est le paquet de cartes
avec des filles tout nues.
C'est lui avec le chapeau
avec trois lulus.
Noir et blanc.
Il y en a un qui est noir et rouge.
Je connais tes cartes, merde.
Voyons, si tu allumes.
Pendant longtemps, je pensais que le Joker, c'était le valet.
Parce que c'était un J pour Jack.
Mais c'était un fou.
C'est comme un prince.
Jusqu'à quel âge, ça?
Ah, tu es jeune, jeune.
OK, OK.
Pas la semaine passée.
Non, non, non.
OK, c'est ça.
Là, toi, tu es rendu à quel âge? 25. 25. Toi, tu es jeune, jeune. OK, OK. Pas la semaine passée. Non, non, non. OK, c'est ça. Là, toi, tu es rendu à quel âge?
25.
25.
Toi, tu es à quel âge?
Puis moi, j'ai 43.
OK.
43, oui.
C'est ça.
Toi, tu es 31.
35.
19.
Tu es 35?
32.
32, OK.
Fait que...
Mais, oui, c'est ça.
Moi, là, qu'est-ce qui est weird?
Tu as une fache jeune,
puis, bien, je trouve,
tu as une fache jeune.
Puis, qu'est-ce qui est weird?
C'est Patrick O qui m'avait dit ça un moment donné.
Tu pognes tes coups de vieux rapidement.
Tu sais, fait que tu es comme,
OK, j'ai de l'air jeune pour mon âge.
J'ai de l'air jeune, j'ai de l'air jeune.
Ah, c'est-tu que j'ai de l'air vieux?
Puis après, j'ai de l'air vieux. Oh, Tristan, tu commences. J'ai de l'air de, j'ai de l'air jeune. Ah, c'est-tu que j'ai de l'air vieux? » Puis après, j'ai de l'air vieux.
« Oh, Tristan, j'ai de l'air de mon âge. »
D'avoir 28 à 51.
Il n'y a pas de gap entre les deux.
Tout le monde a de l'air de...
Tu vas de 28 à 40,
puis après de 40 à 60.
C'est vrai.
Mais en même temps, il y a...
Mais tu fais jeune pour 43, je trouve.
Parce que je suis gonflé.
T'as une chubby face.
Non, mais c'est vrai.
Quand t'es gonflé, tu n'es pas...
T'as une baby face.
Oui, c'est ça.
T'as une baby face.
J'ai une barbe de soit asiatique ou de madame en prison.
Puis je suis gonflé.
C'est vrai que t'as un petit pinch de brigadier.
Oui, non, c'est ça.
Un pinch de brigadier. Oui, non, c'est ça. Un pinch de brigadier.
Non, mais on parlait d'âge,
puis j'ai réalisé ça récemment.
Moi, j'ai plein d'amis qui commencent à avoir des enfants.
À cet âge-là, même mon frère a une fille,
puis il est plus jeune que moi, il vient d'avoir 30 ans.
C'est fou comment...
Moi, quand j'étais jeune, les gens... Mon père, les premiers souvenirs que j'ai de mon père,
il devait avoir mon âge, 32, 33, et moi dans ma tête. C'est drôle parce que, je compte
une anecdote, quand ma nièce est née, quand la fille de mon frère est née, c'est ma
mère qui m'a appelé le lendemain. J'étais en lendemain de veille mon gars, j'avais brossé, mais brossé épouvantable,
fait que là je me réveille, j'avais manqué l'appel, elle m'avait appelé comme à 8h le matin, à 1h15 je me réveille,'hôpital. Je suis encore un peu...
Tout ça, évidemment, les gens l'ont vu.
J'étais comme huit heures en retard.
Il avait comme catché.
Ce qui est drôle, c'est que
quelques jours après,
ma mère m'a dit
que quand je suis né,
mon oncle est arrivé à l'hôpital
en l'endemain de brosse.
Ah oui?
C'est la tradition familiale.
Oui, c'est ça.
On est des astutes.
Mais c'est drôle.
Tu es rendu sur mon oncle.
C'est ça.
Je la vois, la petite.
Je suis comme...
Je ne suis pas vieux.
Je ne me sens vraiment pas vieux.
Je fais encore plein d'erreurs.
Je reste complètement immature.
Je me sens encore jeune. Je me sens vraiment pas vieux. Je fais encore plein d'erreurs, je suis complètement immature. Je me sens encore jeune,
je me sens encore un peu perdu.
Je regarde même des gens qui ont mon âge,
même un peu plus jeune,
qui ont l'air d'avoir tout compris.
Moi, je suis comme...
Moi, c'est focant, ça.
Surtout avec la...
Je pense avec la job qu'on a.
Mais même, je pense tout le monde.
Je pense... tu ne te sens
jamais adulte. Moi, j'ai 43 ans
puis
je fais
les mêmes gags que je faisais quand j'avais
8 ans. Je suis un enfant.
C'est une belle façon de rester jeune.
D'être créatif, ça reste une belle façon de rester jeune.
Parce que je pense que la créativité vient
justement de l'enfant, d'un poil à la jeunesse.
C'est un jeu, on continue de jouer.
De temps en temps, tu vas sortir une joke de pet,
puis tu vas faire comme, c'est-tu que c'est drôle, c'est-tu que c'est un pet?
C'est-tu que c'est drôle un pet?
Oui.
Puis quand t'as 4 ans, la chose la plus drôle au monde, c'est un pet.
Puis à 32 ans, moi, un pet bien placé, ça va me faire pleurer de rire.
À un bon moment, juste comme quand tu t'en attends.
Un pet qui fait sursauter un chat.
Ah!
Wow!
Ça ne s'explique pas.
La fin la plus drôle que j'ai vue,
c'était cette semaine.
Jean-Thomas Jobin est venu souper chez nous.
Il m'a montré... C'est sur YouTube.
Il y a un monsieur qui fait des montées de lait.
C'est comme s'il animait un show radio,
mais il est tout seul.
Il n'arrête pas de dire dans chaque show,
« Moi, je suis rendu viral.
J'ai des fans en Chine,
au Vietnam.
J'ai des places partout dans le monde. »
Après, tu vois,
ses views, c'est comme 32.
C'est genre,
il y a trois commentaires. Le premier commentaire, c'est quelqu'un. Les deux autres, c'est comme 32. » Il y a trois commentaires.
Le premier commentaire, c'est quelqu'un.
Les deux autres, c'est lui qui répond.
Après, il essaie de repartir de la conversation.
Mais il y a un de ses vidéos qui fait comme
« Là, là, on est écoeuré de blablabla. »
Puis là, tu entends juste « brrrr »
Puis il pète.
Je suis content d'être en Abitibi
parce que
c'est une gang de voleurs.
Un petit mot.
Là, j'étais comme tabarnak.
Chris.
T'es seul
chez vous. T'aurais pu
peser suppose pis faire...
On va en reprendre
un autre.
Parlant de pesèser sur pause,
j'aimerais ressaluer tous les gens
qui ont pèsé sur pause pour aller voir ces vidéos-là
et qui sont revenus au podcast en ce moment.
Il n'y a pas eu plus de views.
Qu'est-ce qui est drôle, c'est que
Mario Tessier, des Grandes Gueules,
fait une entrevue avec ce gars-là.
Il faut écrire
fibromyalgie, parce que
le monsieur parle souvent de fibromyalgie.
Il y a une affaire qu'il dit qui est magique, parce qu'il fait
tabarnak.
C'est le genre de monsieur qui fait,
il parle qu'il est sous le BS,
puis dans la même phrase, il dit, je suis tanné de payer
des taxes, puis il dit, ma blonde
est obligée de se fendre le cul
à travailler 20 heures par semaine.
20 heures!
20 heures par semaine! 20 heures! 20 heures par semaine.
C'est deux jours,
cette crise de tout gros,
je pète partout.
20 heures par semaine.
Tout ça accompagné d'une bonne farte.
Si vous faites son générique,
il est parfait parce qu'il met un long générique
comme si c'était un film.
Son nom, c'est Daniel Quechose.
Googlez au YouTube Daniel Fibromyalgie.
Ça t'arrive-tu des fois de voir
des affaires de même et de te demander
est-ce que c'est juste
weird ou c'est un génie
qui est plus brillant que moi?
Ça m'arrive souvent.
Moi aussi.
Julien Bernatchez, quand je l'ai rencontré.
Pour de vrai. Vous le connaissez? Bernatchez, quand je l'ai rencontré, pour de vrai...
Ah, vous le connaissez?
Mais Bernatchez...
Moi, je pense que Bernatchez, c'est un génie.
Mais sur le coup,
je savais qu'il était drôle.
Puis après, je l'ai rencontré
et j'ai fait...
C'est ça, la beauté
de quand tu n'es pas sûr.
Oui, mais
il reste quand même dans un niveau où il est accessible.
Il y a des gens que
je les regarde et je fais
« Tu me niaises! »
Est-ce que t'es weird de même
ou t'es tellement brillant
que tu t'emmerdes?
C'est ton plaisir, c'est que moi,
je sois comme « the fuck ».
De faire comme si lui, il a un casse-intellectuel de 180 pis il joue avec toi comme si c'était
un Harlem Globetrotter pis toi t'es un Washington General. Moi ça me fascine ces affaires-là.
Oui, c'est clair que Bill Gates, jeune, a eu l'air fucké des fois.
C'est clair que Bill Gates, jeune, a eu l'air fucké des fois. C'est sûr.
Moi, avant, j'essayais de m'éduquer.
Puis j'ai arrêté.
T'as arrêté, je dis.
J'ai arrêté parce que j'ai réalisé que...
Comment t'essayais de t'éduquer?
Non, mais je lisais beaucoup.
T'allais à la bibliothèque?
Non, mais chez quelqu'un, je lisais beaucoup.
Je lisais au moins un ou deux livres par semaine.
Je lisais beaucoup.
Puis après, j'ai fait...
Ça donne rien.
Plus je suis épais,
moins je comprends d'affaires,
plus je suis heureux.
Parce que quand je comprends comment les affaires marchent,
là, je fais, oui, mais si ça, ça arrive.
Tandis que quand je ne comprends pas comment ça marche,
je suis juste, ah, c'est cool.
Je suis d'accord avec toi.
Me lancer dans un livre
et après ça, faire comme,
à quoi ça va me servir?
Je vais juste avoir l'air fraîchier devant du monde
d'en parler. Ça ne sert à rien.
Tu gardes ça pour toi et c'est du temps perdu.
C'est associé à l'intelligence.
Quelqu'un qui lit, c'est quelqu'un d'intelligent
naturellement mais il y a tellement de
types d'intelligence, d'être capable de
regarder quelqu'un pis de comprendre un peu
ce qui a fait vibrer, ce qui a fait
pour moi ça, c'est ça qui fait qu'on est
humoriste pis ce qui fait qu'on est efficace sur scène
c'est qu'on est capable de comprendre
ce qui fait vibrer les gens pis ça c'est un...
Moi je lis aucun fucking livre là.
J'ai pas lu un livre depuis 15 ans, sans joke.
Au début, je me sentais mal un peu de ça.
Par exemple, moi, j'ai un autre type
de livre.
J'ai un autre type de livre.
Ça s'appelle Netflix.
Tourne les pages.
Pour de vrai, un livre, mettons,
il y a 100 ans,
c'était... Le monde n'avait pas de TV.
Il y avait de la radio.
Leur entertainment, c'était un livre.
Moi, mon père est vieux.
Quand il était petit, il avait hâte que le Reader's Digest arrive pour lire cette histoire.
C'est tellement de la lecture de toilette.
Mais dans le temps, les Reader's Digest,
c'était le...
Je pense que ça doit être encore ça.
C'est juste qu'ils prenaient le livre
et ils le condensaient un peu.
Mais pas tant que ça.
Ils prenaient un livre de 300 pages.
C'était comme l'almanac.
C'est le condensé de tout ce qu'il y a eu
cette année.
Ils mettaient un livre de 300 pages en 100 pages,
ça fait que tu ne perdais pas grand-chose,
puis tu te sentais intelligent.
C'est vrai qu'aujourd'hui, on a plus de choix.
Avant, c'était ça.
Moi, je ne suis plus capable de lire.
L'autre fois, j'ai acheté un livre parce que...
Moi, dans la dernière année, j'ai lu deux livres que j'aimais.
Un des livres, l'auteur disait
« Achetez ce livre-là, c'est le meilleur livre.
C'est le livre le plus drôle de l'histoire. »
Je l'ai acheté.
J'ai lu une page et demie.
C'est quoi?
Je ne me rappelle même plus du nom.
J'arrêtais pas.
Des fois, je vois un mot
et je pense à quelque chose.
On dirait que je ne suis plus capable
de me concentrer.
C'est un entraînement.
Moi aussi, je perds le fil après trois paragraphes
si je ne suis pas concentrée.
Il faut que tu écoutes ce que tu lis.
C'est ça qui est tough.
Même la TV.
Quand j'écoute des podcasts,
je ne suis pas capable
d'un podcast qui est sur YouTube
de le regarder pendant plus que 22 secondes.
Il faut que je le mette
dans un autre
window et je l'écoute.
Des fois, je retourne voir.
On dirait qu'à cette heure,
c'est rendu tough
de garder
l'attention du monde.
Des fois, je n'en reviens pas
comment un public d'humour est assis
à écouter tout le long.
Moi, je perdrais le fil.
C'est comme si j'avais le goût de skipper.
Ils sont capables de rester.
Merci d'être là et de rester tout le long
assis et de focusser.
Serais-tu capable de rester tout le long du show
au bordel, du début à la fin?
Ceux qui pensent à leur show
moi j'ai de la misère
moi aussi j'ai vraiment de la misère
aussi vu qu'on est humoriste
on demande beaucoup d'attention
pis mettons tu regardes
notre discussion en arrière
je ferais comme Chris il aurait dû dire ça
surtout quand
je vois du stand-up,
longtemps, là, tu fais
« Ah, tabarnak, il aurait dû faire ça,
il aurait dû faire ça. » J'aime ça rentrer et sortir.
C'est tellement rare qu'on rit aussi.
Moi, mettons, un bon gag,
je vais faire « Ah, ça, c'est drôle. »
Moi, je suis vraiment un bon public.
Moi, je suis devenu de moins en moins
un bon public. Moi, je ris au mal-être.
Moi, si tu te planes, je vais rire.
Je vais rire.
Mais un bon gag, je vais faire comme...
Ça, c'est vraiment drôle.
Ah oui?
J'ai vraiment de la misère.
C'est juste les malaises.
On dirait que c'est soit
quand il y a une énergie spéciale,
autant que ce soit un malaise
ou quelqu'un qui veut créer ça.
Quelqu'un qui veut créer
justement une énergie weird,
puis que le monde ne sait pas trop ce qui se passe.
Moi, ça, ça me fait mourir de rire.
Quelqu'un qui fait ce que je serais incapable
de penser,
ça, ça me fait rire.
Oui, parce que ça surprend.
C'est ça. Moi, il faut que tu me surprennes.
Maintenant, il faut que tu me surprennes vraiment beaucoup
pour me sortir un rire.
Même quand je regarde, j'écoute énormément de stand-up américain, international, partout.
Pour me faire rire, il faut vraiment que tu sortes quelque chose.
Souvent, moi, je vais rire aux gags où personne d'autre ne va rire.
« Comment il a pensé à juste rajouter ça deux mots après le gag? »
Je fais comme « Ah, ça, c'est drôle.
On devient de plus en plus difficile.
C'est qui, d'après toi,
tu en regardes beaucoup,
le meilleur ou la meilleure
en ce moment sur la planète?
Chacun ses goûts.
C'est comme dire c'est quoi le meilleur film
qu'il s'est fait cette année.
C'est aussi chacun, dépendamment
qu'est-ce que tu as besoin d'écouter,
il y a des types d'humour
que ça dépend de ton mood.
C'est ça. Tu m'aurais demandé ça
il y a deux ans, je t'aurais dit Louis C.K.
sans même réfléchir.
Puis depuis ce temps-là,
tranquillement, il y a un humoriste qui s'appelle
Sébastien Maniscalco que j'adore.
Il me fait un peu penser à toi.
Oui, il est plus
physique dans les faces.
Mais là, en ce moment,
je te dirais que
si tu me dis qu'il y en a un à aller voir,
je te donne Marc Maron.
Il y en a un que tu peux amener.
C'est Marc Maron encore?
As-tu vu Glow?
Oui, j'ai commencé à le regarder.
Marc Maron est hallucinant.
Oui, il joue un coach. Il joue un genre de réalisateur
un peu pathétique.
Tu t'es-tu rendu au bout
qu'il parle de
Voyage Back to the Future?
Non, je ne pense pas.
Ce n'est pas
un spoiler.
Lui, c'est comme un réalisateur de série B
qui réalise
un show de lutte de filles.
Quand il fait son script.
Mais son script, c'est exactement
Back to the Future.
Mais après que Back to the Future
est sorti, mais il le sait pas.
Ça, c'est un bon gag.
Non, j'ai pas vu ça.
Ça fait dix ans qu'il travaille dessus.
Ah, c'est drôle.
C'est drôle.
Non, je ne suis pas rendu là.
Ça, ça...
On recommence, là.
Des fois, moi, c'est ça.
Moi, ça me fait tout le temps rire
quand tu vois quelqu'un qui travaille sur quelque chose longtemps.
Qui a déjà été fait.
Comme moi, un moment donné, j'avais trouvé une invention. Puis j'étais fier de moi. Puis j'étais comme, j'avais trouvé une invention.
J'étais fier de moi.
J'ai trouvé une invention.
Après, je n'en ai pas parlé
à personne. L'année d'après,
c'est sorti.
Ça a marché.
Ça a marché.
C'est une pompe à pénis?
Non.
Non, non. C'était du café instantané, mais dans une poche de thé.
Une capsule?
Non, mais ça, ça a sorti et ça a été un flop.
Dans le fond, j'ai trouvé une mauvaise idée.
Mais j'aurais été fier d'avoir eu un flop.
Vu que j'avais genre 15 ans.
J'étais kid.
C'est ça.
Je n'ai pas pensé à ça.
Là, je prends un break d'humour.
On trouve des inventions.
On y va.
Qu'est-ce que le monde aime du café instantané?
Cheap.
C'est ça, la mode.
C'est ça, la mode. C'est stressant un peu
des fois. En fait, pas stressant,
mais c'est spécial. Dans notre métier,
ça arrive souvent où
tu fais un numéro et quelqu'un fait
« Hey, telle personne a la même idée. »
Tu ne l'avais pas vue.
C'est ça, mais c'est spécial
comment tu peux travailler longtemps des fois
et on ne se croise pas toujours. Des'est ça, mais c'est spécial comment tu peux travailler longtemps des fois,
puis tu sais, on ne se croise pas toujours.
On se croise des fois, il y en a que je croise à trois semaines,
mais il y en a que je croise aux six mois.
Puis tu fais, on a eu la même idée, puis ça fait longtemps que tu y travailles,
puis là, tu as le dilemme de qui l'a fait en premier, tout ça.
Je ne sais pas, as-tu déjà vécu ça? Moi, je l'ai vécu récemment.
J'avais écrit de quoi l'année passée?
J'avais rendu une quinzaine de fois.
Après, je suis revenu le mois passé
quand on fêtait les deux ans.
Martin Petit avait pas mal le même gag,
mais son wording était meilleur un peu.
Là, j'ai fait, je n'y dirai pas,
je vais juste enlever ma joke
et ça va devenir sa joke.
Même s'il l'a eu après moi,
sa version était meilleure.
C'est clair qu'il ne me l'a pas volée.
C'est ça, exactement.
Quand tu arrives à un niveau où tu fais,
clairement, c'est un hasard.
C'est normal qu'on observe des choses autour de nous
et qu'on tombe sur la même affaire.
Les seules fois que ça fait chier,
c'est si c'est quelqu'un,
mettons, tu racontes une anecdote
ultra personnelle,
puis là, tu vois quelqu'un qui a un peu
la même histoire,
puis là, t'es comme « Chris, là! » Mais ça, le plagiat,
pour moi, c'est un autre débat.
Ça arrive que t'as la même idée,
puis ça devient spécial
à gérer. Puis, à bout de ligne,
moi, je suis comme bien que la
meilleure joke gagne. Si les deux
ont une bonne foi,
mais en même temps,
il y a un code d'éthique aussi
que je trouve important
dans ce milieu-là.
Si quelqu'un fait cette joke-là
et il l'a faite avant et il tient,
bien, OK.
Nous, on a beau savoir qu'on a fait la même joke,
le public se dit un des deux
c'est un copieur
exactement
c'est ça
c'est normal en même temps
toi c'est
c'est quand la dernière fois
c'est-tu déjà arrivé
que t'as vu quelqu'un
moi ça m'est arrivé
avec du monde connu
pis avec du monde moins connu
mais mettons
j'avais eu la même idée
4 ans plus tôt
que Lou José
au de fait dans son show
mais c'est niaiseux
c'est juste une observation
que j'ai eu la même idée
mais c'est une observation c'est trouver un parapluie dans une poubelle un jour de son show. Mais c'est niaiseux, c'est juste une observation que j'ai eu la même idée, mais c'est une observation.
C'est trouver un parapluie dans une poubelle
un jour de pluie, je trouve que c'est tellement pathétique.
Puis il y a une chire là-dessus.
Je l'ai vu dans son show, puis je n'étais pas mal.
J'ai fait « Ah, wow! »
Je commençais en humour, puis je me disais
« Ça veut dire que j'ai un bon brain. »
Ça veut dire que je pense de la bonne façon.
Mais sinon, j'avais vu quelqu'un faire un statut Facebook.
C'est bon, ça. Tu as une fierté.
Oui, tu fais « Ah, je suis sur la bonne voieé. J'ai pensé à la même affaire que lui.
Je ne l'appellerai pas, mais je vais le faire.
Comment tu t'aurais senti si c'était un humoriste
horrible?
J'aurais fait
cette idée-là est pourrie, je l'abandonne.
Moi, ça m'est arrivé la veille d'un gala.
La veille, je faisais un gala.
La veille d'un gala, je faisais un gala, je suis pas au rire.
C'était ce stock-là?
Il y avait une joke
qui était quand même importante
dans la structure du numéro.
Puis la veille d'un gala,
la veille du gala,
je me rappelle plus lequel qui m'a appelé
et qui m'a dit, c'était une joke d'Alex Barrette.
Il dit, il y a exactement
la même gang. C'est presque mot à mot. En effet, une blague d'Alex Barrette. Il a dit qu'il avait exactement le même gag.
C'est presque mot à mot.
Après ça, j'ai appelé Alex. J'ai posé le fer de main dans un galop.
Il m'a dit que c'était quelque chose. Il m'a dit son gag.
En effet, c'était trop pareil pour dire qu'on allait le faire.
C'était vraiment mot à mot, quasiment la même chose.
Puis lui, il le faisait dans son spectacle.
J'ai dit, regarde, moi, je vais l'enlever.
Je me rappelle, je n'étais pas booké ici.
Je suis venu ici
en me disant,
il faut que je trouve un autre gag
pour le lendemain.
J'étais venu ici avec
quatre idées de gags.
Pour le remplacer, je les ai faites les 4.
Il y en a une qui a comme pogné et j'ai fait
« Ok, demain, je vais faire celle-là. »
Mais la veille, tu te fais dire « Ouais, c'était pareil. »
Comme je te dis, c'est la même
gague.
Ça change tout.
Moi, je me demande tout le temps quoi faire parce que
là, tu te dis, quand tu vois
quelqu'un faire une joke,
là, tu te dis « j'appelle-tu?
J'imagine que ça dépend comment.
Moi, je vois un jeune qui commence à l'open mic
et il fait une joke, le même thème que Louis C.K.,
mais il n'a peut-être pas écouté Louis C.K.,
il a juste eu la même idée, mais dix ans plus tard.
Je lui ai dit tout de suite, ne va pas dans cet angle-là,
ça a déjà été fait.
Il ne sait pas, il n'a pas copié.
Je ne dirais pas ne va pas là, angle-là, ça a déjà été fait. » Il sait pas, il a pas copié. Moi, je dirais pas « Va pas là »,
mais plus « Sois conscient que ça. »
« Sois conscient que ce que tu fais en ce moment,
ça a déjà été fait. »
Il y a déjà quelqu'un qui a dit ça.
À partir de là, c'est ta responsabilité,
c'est toi qui décides de la faire.
Je fais ça aussi.
Je le dis, mais je fais pas...
Je fais juste « Je sais pas si tu le sais, mais...
Puis là, je raconte la joke.
Je pense que c'est ça qu'il faut faire.
Après ça, c'est la décision de l'artiste de faire.
Regarde, moi, je suis de bonne foi,
je l'ai trouvé moi-même.
Je ne l'ai pas volé, je n'ai pas été inspiré par ça.
Puis je l'assume.
C'est un peu notre devoir d'en consommer
et de faire comme, ah, ça a déjà été fait.
De ne pas tomber dans les mêmes...
Cette semaine, j'ai pensé, ça ferait un bon documentaire.
Un documentaire sur
les vols de jokes.
Puis pas juste...
Quand c'est des vrais vols,
puis quand c'est juste...
Ça peut arriver que deux personnes pensent la même affaire,
mais il y en a que c'est vraiment
de mauvaise foi.
Ou un phénomène,
tu l'as écouté, c'est entré dans ta tête,
tu n'as pas pensé. En même temps, c'est des modes,
quand tu te bases sur soit l'actualité ou
l'actualité sociale.
Oui, c'est flagrant. En ce moment, moi, j'ai un numéro
sur le CrossFit, on doit être à peu près 14
en avoir un, puis c'est tout à fait normal,
parce que c'est une nouvelle mode.
À un moment donné, rendu là, il y a des sujets qui sont universels, que tout le monde a le droit de toucher.
Ma règle à partir de ce moment-là, c'est que le meilleur numéro gagne.
Pas que le meilleur numéro gagne, mais si je vois quelqu'un qui a le même sujet que moi et qui est vraiment meilleur que moi,
naturellement, je vais faire « Ok, sans aucun nom, si je fais la même chose
que lui, moi et Paul. »
Ça te motive-tu à « upgrade » ton « number »?
Ou tu fais...
Ça ne m'est jamais vraiment
arrivé, mais
si j'ai l'impression que j'ai
atteint le maximum de ce que
moi, je suis capable d'écrire sur ce sujet-là,
et que lui, il l'a amené à un autre niveau,
je l'abandonnerais.
Mais en même temps, je te dis ça,
peut-être que je l'abandonnerais naturellement.
Moi, je pense, à partir du moment
où l'artiste est de bonne foi,
il y a tellement de possibilités,
il y a tellement d'avenues possibles
de résolution de ce problème-là.
Quand tu le sais que c'est du plagiat,
des fois, ça arrive.
C'est ça.
Regarde, tu m'as vu le faire.
Moi, je ne connais personne
personnellement qui a plagié,
mais dans ma tête, c'est inconcevable.
Au nom de l'art, au nom du procédé artistique,
ça doit venir de toi.
Copier, voyons donc.
C'est pas ça.
C'est weird, mais je pense qu'il y a du monde...
Je pense que c'est le monde qui vole des jokes, qui réalise même pas
qu'ils volent des jokes. Mais c'est parce que le rire,
c'est fort. D'être sur scène
et d'avoir un rire,
c'est...
Il y a quelqu'un qui a fait
hum hum hum
Hum hum
Mais oui, le sentiment d'appartenance avec une joke que t'as faite, j'ai une fierté. « Hum hum! » « Attaboy! »
Le sentiment d'appartenance
avec une joke que tu as faite,
la fierté...
Dans le temps, en plus,
il y avait des humoristes,
il y a 20 ans,
plus ça va, moins les humoristes
sont des writers.
Le part des humoristes essayent
d'écrire leurs affaires eux-mêmes.
Il y a 20 ans, ou même 15 ans, le monde avait six writers.
Des fois, je pense qu'il y avait des humoristes qui volaient des jokes
et qui blâmaient ça sur leurs writers.
D'autres fois, il y avait des writers qui faisaient...
« Il ne connaît rien. Je vais lui donner la marde, j'ai vu à la télé.
Je pense que c'est un mix des deux. C'est eux qui se retrouvent
après ça avec l'accusation.
Mais en même temps, c'est ça.
C'est toute une question d'éthique.
Moi, j'ai longtemps
été incapable
de faire un gag que je n'avais pas écrit.
J'étais incapable. Quand quelqu'un me donne un gag,
que ce soit après un show,
ou... Quelqu'un qui me dit un gag, quand quelqu'un, que ce soit après un show ou... Même si c'est une surenchère.
Oui, quelqu'un qui me dit
« Hey, tu devrais dire ça. »
Quand je me disais
« Ah, c'est drôle. »
Il y avait un sentiment
en-dedans de moi
qui était comme
« Je ne serais pas capable
de l'assumer sur scène
que ce n'est pas moi
qui l'ai trouvé. »
Maintenant,
je n'ai aucun problème
à faire ça.
Je suis d'accord avec toi.
Moi, après,
j'ai un sentiment
que je suis redevable
avec la personne
qui m'a fait goût de le créditer
J'imagine que les artistes
Qui plagient, que ce soit en humour
Que ce soit n'importe quoi
Je pense qu'à un moment donné
Ils sont poignés
Ils sont en urgence
Il faut qu'ils arrivent avec quelque chose de nouveau
Ils sont sur scène et ils font comme
Fuck it, je vais refaire ce que j'ai entendu hier
Puis ça marche
Puis ils font, je m'en suis sorti, le monde pense
que c'est moi », pis à un moment donné,
la roue tourne, pis à un moment donné, ils s'en calissent.
Je pense que ça devient ça.
Ou ils finissent par se dire « c'est moi qui ai été drôle avec
cette blague, c'est pas la blague qui est drôle, c'est moi ».
Ouais, ça, c'est le pire. Quand tu vois
sur YouTube, mettons
que, tu sais, mettons des vidéos de
Carlos Mencia ou, tu sais,
les voleurs de gags classiques.
Puis que des fois, le monde les défend en disant
« Ouais, mais il l'a fait mieux que l'original. »
Puis t'es comme « Christ, tu comprends pas la game fuck all. »
Non.
Mais je pense, dans les prochaines années,
je pense que je vais faire un documentaire là-dessus.
C'est vraiment intéressant.
Mais surtout, au Québec,
on a tous entendu des histoires,
mais je ne pense pas que c'était pas...
Je pense qu'aux États-Unis, ça a été beaucoup plus...
Robin Williams est reconnu
comme un des plus gros voleurs
de gags. Non, mais c'est vrai.
Je m'excuse de vous dire ça,
mais c'est vraiment reconnu comme le gars
qui volait le plus de gags
aux États-Unis.
Il y a plein de cas. Amy Schumer, récemment.
Mais tu vois, Amy Schumer,
c'est différent.
C'est ses writers.
Oui, c'est ça. Mais ça, c'est des accusations.
Robin Williams, c'est connu.
Le monde, il arrivait dans des comédies-clubs
et il y a des humoristes qui refusaient de monter sur scène.
Oui, mais ça...
Parce qu'il arrivait le lendemain à Letterman
et il faisait exactement le bit qu'il avait vu hier.
Je ne le crois pas, cette affaire-là,
parce que moi, j'avais entendu la même, même, même anecdote
de mascotte.
Oui, moi aussi.
Tu sais...
Non, non, mais...
Mais...
Mais Robin Williams, ce que j'avais entendu dire,
souvent, tu sais, il volait des jokes.
Puis mettons, quand il faisait à Letterman,
il appelait un humoriste et il disait,
« Je t'ai volé une joke, je vais te donner 1000 piastres. »
Puis il achetait la joke par après.
Qui n'est pas cool.
Mais lui, il disait, « Je suis un gars d'impro,
je prends tout ce que j'ai dans la tête. »
C'est comme si je rentre chez vous, je vole tout ton stock,
puis je te fais un chèque de 500.
Oui, non, c'est ordinaire.
Mais je ne sais pas si c'est vrai, par exemple,
parce que moi, j'avais entendu, il y a du monde qui m'ont dit
que soit ils refusaient
de monter sur scène,
ou ils faisaient leur bimaterial.
Mais tu sais, j'exagère, je ne pense pas que tous
les humoristes refusaient. Je pense que c'est arrivé.
Je généralise en disant que les humoristes refusaient.
Mais c'est sûr que c'est arrivé.
Il est reconnu comme étant...
Ils faisaient leur matériel déjà cané.
Il est reconnu comme étant quelqu'un
qui allait dans les comédies-clubs
pour voler du matériel.
Mais sa cocaïne, il la payait.
Ça, c'est tout beau.
Il était honnête.
Il avait moins de paye à cause des gars que des Ça, c'est tout beau. Il était honnête. C'est ça. Il avait moins de
paye sa coupe à cause des gags des autres.
Qu'est-ce qui est weird? Moi, il y a une affaire
que j'avais remarqué.
Il y a un humoriste français
qui s'appelle Thomas Seisley
qui était un...
Thomas Seisley? Oui. Il a été révélation
juste pour rire, en 2004.
Avec un numéro qu'il avait volé
de Jon Stewart, que Jon Stewart
l'avait fait à Just for Laughs en 2003.
Puis là, moi, je voyais
Thomas Seisley faire
des jokes, puis j'étais comme,
je connais ces jokes-là, je connais ces jokes-là.
Puis j'avais dit...
Tu connaissais en anglais?
Oui, puis là, j'avais fait,
mais je ne me rappelais pas c'était qui qui les avait faits,
mais je me rappelais que quelqu'un les avait faits.
Puis j'avais dit à tout le monde à juste pas rire,
« Chris, vol des jokes, vol des jokes. »
Et eux autres, leur réaction, c'est un numéro sur le fait
qu'il y a un de ses parents qui est juif,
l'autre est musulman.
Et eux autres ont fait, « Ah, Chris, ça a du sens,
parce que ses parents ne sont ni juifs,
ni musulmans. »
Et là, j'ai fait, « Chris,
il me semble ça,
moi, voir un humoriste qui a 20 minutes
sur c'est quoi être Libanais,
si t'es pas Libanais,
les jokes sont peut-être volés. »
Puis je l'ai dit à 22 personnes,
puis là, ils ont donné révélation.
Fait que j'ai vu, le monde s'en calisse.
Ils s'en calissent un peu.
C'est vraiment...
C'est une des affaires que je pense que c'est
à nous, en tant qu'artistes,
de gérer ça et d'éradiquer ça.
Parce qu'en effet,
le monde...
Moi, je suis dans le milieu de l'humour.
Je fais ça de ma vie.
C'est ça mon métier.
Il y a plein d'affaires que je vois dans le milieu de l'humour
qui, moi, viennent me chercher. Des fois, quand je vois... Des fois, j'ai l'impression qu'il y a plein d'affaires que je vois dans le milieu de l'humour qui, moi, viennent me chercher.
Des fois, j'ai l'impression
qu'il y a une injustice à telle place,
que ce soit de ta-ta.
À un moment donné, tu te dis,
mettons, en musique où je ne connais absolument rien,
sûrement que je tripe sur un artiste
que tout le monde haït,
que tout le monde sait
que c'est un mangeur de marde.
À un moment donné, le public, ils ont le droit d'aimer, de rire à un gars qu'il trouve drôle.
C'est à nous en tant qu'artistes. Ça revient au vieux débat.
Quand tu commences en humour, une des phrases que tu entends le plus souvent, c'est « le public veut ça ».
« Le public aime ça ». « Le public aime ça », ce genre d'affaires.
« Le public aime ça ». « Le public aime ça, ce genre d'affaires. Le public aime ça, le public aime ça.
À un moment donné, en tant qu'artiste,
tu te dis, attends une minute,
ce qu'on donne au public, c'est nous qui décidons.
Si nous, on décide de changer ce qu'on fait et d'amener quelque chose de nouveau,
d'amener quelque chose d'intéressant et d'original,
le public va se mettre à aimer ça.
Il faut qu'on aime ça à la base.
Les jeunes humoristes se font tellement souvent dire ça,
le public aime ça, le public n'aime pas ça. Ça, c'est fiasque. Ça, ça marche. Ça, le public aime ça, ça, le public n'on aime ça à la base. Les jeunes humoristes se font tellement souvent dire ça. Le public aime ça. Le public n'aime pas ça.
Ça, c'est fiasque. Ça, ça marche.
Ça, le public aime ça. Ça, le public n'aime pas ça.
Ça, le public aime ça.
Soit une aide, soit se quitter.
Le public va embarquer ou il ne va pas embarquer.
Henry Ford, quand il avait inventé le Model T,
il avait dit,
si j'avais demandé au public ce qu'il voulait,
il m'aurait dit,
« Invente un cheval qui court plus vite ».
Tu ne peux pas demander.
Vous êtes niaiseux.
Vous ne savez pas ce que vous voulez.
En fait,
le dernier livre que j'ai lu,
c'est la biographie de Steve Jobs.
Dans sa biographie,
il y a une phrase où il dit
« Le monde ne sait pas ce qu'il veut tant qu'il ne l'a pas dans les mains ».
Quand j'ai lu ça, j'ai fait
« C'est triste que c'est réel? »
J'ai lu ça dans la biographie à Bill Cosby.
Le cœur.
La biographie de Robin Williams.
J'ai lu ça dans la biographie de Robin Williams.
Là, la lumière est allumée.
Elle est allumée tant Elle est peu allumée.
Elle est allumée tantôt.
Ça fait combien de temps?
Un an et demi.
Un an et demi.
C'est pour ça que j'ai envie.
Là, on irait avec...
À moins que vous avez quelque chose
que vous voulez dire.
Mais j'irais aux questions.
Allons-y.
On va aller avec les questions.
Je fais tout le temps trois questions.
Après, le monde chiale.
Toi, tu t'en vas-tu poser une question
ou tu t'en vas pisser?
Tu t'en vas pisser, OK.
Bon timing.
Fait que là...
Y'a-tu quelqu'un...
C'est ça, on est mal éclairé.
Ça, c'est le gars des
pellules.
All right.
Ouais, Mike mec je voulais savoir
si on te vole tes jokes sur le petit Jérémy
tu te sens comment vous avez ça
non mais ouais
non mais pour de vrai quelqu'un qui ferait
des jokes sur le petit Jérémy
là je serais pas
ouais c'est ça
non je serais pas fâché
non c'est 42 000 c'est ça. Non, je serais pas fâché. Non, c'est 42 000. C'est moins que 80 000.
Mais non, oui, c'est ça.
C'est pas si pire.
J'ai passé deux ans
que je pensais au suicide
pis j'ai engraissé
60 livres en boisson,
mais c'est cool.
J'ai essayé trois fois de me suicider
pis j'étais trop pesant.
Je suis cassé la branche.
Tabarnak!
T'as le cou trop gros!
Oui, c'est ça.
J'ai le cou de la même grosseur que ma face.
Ça faisait juste...
Tabarnak!
Prochaine question.
Oui, moi je me demandais dans le fond,
vous parliez tantôt de gags,
de gags que vous écriviez,
ou de droits d'auteur, quoi que ce soit.
Est-ce que vous êtes déjà arrivé de vendre un gag ou de le donner à quelqu'un et de dire
« Ah, ce gag-là, j'aurais aimé ça le garder pour moi,
pour le rire que la personne a eu ou quoi que ce soit. »
C'est une bonne question, ça.
Bonne question.
Moi, je peux répondre. Moi, j'ai écrit beaucoup
avant de faire que de la scène.
J'ai été auteur beaucoup.
Puis, à un moment donné,
c'est sûr que quand
t'écris vraiment un bon gag pour quelqu'un d'autre,
au début, tu fais « Ah! »
Devrais-tu le garder?
Puis, à un moment donné, avec le temps,
tu fais « Sais-tu quoi? Si je commence à être avare
de mes gags, ça veut dire que je suis en train
de moi-même considérer que j'ai
une limite créative. »
Exact.
C'est comme si je prends un gag
que j'ai écrit et que je ne veux pas le donner,
ça veut dire que je considère que j'ai
peut-être une limite.
Moi, c'était « Non, vas- vas-y, prends tout ce que tu veux.
Moi, je suis confiant que je vais toujours être capable
de trouver des nouvelles idées.
C'est un muscle du travail.
Je pensais avoir une claque là-dessus.
Ça m'est déjà arrivé d'écouter un show,
entre amis, d'ajouter une surenchère
qui pogne, ça marche.
C'est un sentiment de fierté.
Je me dis que c'est pour moi
qu'il y a écrit de la joke.
J'ai écrit pour toi.
Ça n'ira jamais dans mon stock.
C'est juste mon comic mind
qui a fait une bonne job.
Je suis fière et contente que ça marche.
Je n'ai jamais voulu garder un gag pour moi.
Comme tu dis, ça ne s'épuise pas. C' fun aussi le fun aussi donner un gag à quelqu'un qui fait sur scène puis que ça marche
moi c'est une fierté tout le monde on fait tout ça
on fait tout ça mettons quelqu'un aussitôt qu'il y a la clap là tu fais tout le temps
ça c'est moi qui a dit ça
ça c'est vrai par exemple
ça c'est vrai à Nesty par exemple ah oui c'est moi qui ai dit ça. » Ça, c'est vrai, par exemple. Ça, c'est vrai.
Ah oui, c'est toi qui as écrit ça?
Non, j'ai juste dit,
il devrait regarder à terre
pour pouvoir répéter sa dernière phrase.
Ça, c'est vraiment un bon point.
C'est juste, on donne un tag,
mais on est fiers de notre création de tag.
Moi, ça ne me dérange pas de donner des gags,
mais si tu en fais un qui marche,
ça, c'est bien.
Exact.
Mais mettre de l'argent là-dessus,
moi, il faudrait que je sois assis pendant une heure
avec la personne et que j'aille tout écrire,
mais je vais jamais demander 25$ pour une joke.
Ouais, ça, ça se fait plus.
Tu sais, il y a eu un bout de temps
que le monde...
Moi, là, je me rappelle pas quelle année,
c'était peut-être
début 2000, à peu près,
dans les années, mettons...
Les cheveux bleus. Non, non, non les années... Les cheveux bleus.
Non, non, non.
Les cheveux bleus, c'était l'année 90.
Ah, c'est ça?
Oui.
Moi, je suis vieux en tabarnak.
J'ai les cheveux noirs depuis 98, mettons.
Puis là, ils sont rendus gris.
Gris depuis...
Oui, c'est ça.
Mais moi, je me rappelle, dans le temps,
il y avait la génération 2003-2004
qui arrivait.
Je leur disais,
j'ai voyé au Saint-Sibore.
Je faisais, c'est ta joke, tu devrais dire ça.
Ah, yes.
Ils partaient et revenaient.
Je leur disais, peux-tu te l'acheter?
Je leur disais, prends-le.
Ce n'est même pas une joke.
C'est une phrase après une joke.
Je ne ferais pas...
Je n'ai pas fait exprès de penser à ça.
Oui, c'est ça.
Je pense que c'est dans un moment
où l'humour est un peu plus...
Comment dire?
Corporate.
C'est moins artistique que ce qu'il est maintenant.
Maintenant, il y a tellement un vibe artistique
à travers ça.
On est tous une gang.
On s'aide, on se regarde, on s'aime.
Je pense que dans ces années-là,
je ne l'ai pas vécu,
mais quand je regarde ça de l'extérieur,
j'ai l'impression que c'était...
Si je fais un bon gag,
ça va t'énerver à toi.
Si je fais un bon gag que toi, tu as écrit,
il faudrait que je te paye parce que je me sens mal.
Maintenant, c'est juste...
C'est tellement une autre...
L'humour est tellement rendu une communauté
qu'il n'y a plus
cette notion-là.
Quand j'ai commencé, ça existait encore.
Il faut te donner 50 piastres.
Je me rappelle.
Ta première année, c'est la dernière année.
Oui, c'est ça.
Fin des années 2000, 2007, 2008, 2009.
Je me rappelle
m'être fait offrir 25$ pour un gag.
Si quelqu'un m'offre
une joke,
je vais quand même lui demander
si ça te dérange si je la fais.
Je ne vais pas me l'approprier.
Mais s'il te l'offre,
il voulait que tu l'offres.
Si il suggère et qu'il ne parle pas d'argent,
ça te dérange tout ce que j'ai fait.
Je veux juste être sûre que ce soit clair.
On ne veut pas de chicane.
Moi, j'avais...
L'année passée, il y avait Jimmy Carr
qui m'avait donné une joke.
Je ne l'aimais pas, la joke,
mais je me disais...
Jimmy Carr t'a donné une joke?
Ils ne sont pas tous bons.
Je ne l'aimais pas. Je ne l'aimais pas, sa joke.'a donné une joke! Ils ne sont pas tous bons, les gilets jimicards.
Je n'aimais pas sa joke,
mais j'ai fait...
C'est une joke de crowd work?
Non, c'est une joke
quand je parlais de mon procès
avec un chanteur.
Là, il me disait
« Tu devrais dire,
c'est un chanteur sourd
qui a chanté pour le pape,
mais vu qu'il était sourd,
il ne savait pas ce que les catholiques
font aux petits-enfants.
Je n'aimais pas la joke,
mais là, j'ai fait,
c'est Jimmy Carr,
il faut que je fasse la joke.
Tu ne peux pas, c'est Jimmy... C'est Jimmy Carr. Il faut que je fasse la joke. Tu peux pas...
C'est Jimmy Carr qui te donne une joke.
Tu peux pas faire...
Ça, c'est un autre débat complètement.
Quand tu sors de scène et que quelqu'un fait...
J'ai eu une estie d'idée pour toi.
Une estie d'idée pour toi.
Tu devrais dire ça et t'es comme...
F***.
Il faut que je fasse semblant que je trouve ça drôle.
Ça arrive plus souvent.
Moi, ça, ça m'arrive plus souvent que...
« Oh, Christ, c'est drôle. »
Souvent, comme...
« Hey, tu devrais dire ça et tu fais... »
Moi, j'ai déjà fait semblant de noter.
J'ai dessiné une fleur.
Moi aussi.
Moi aussi.
Moi aussi.
Moi, je fais ça de même.
Ah, il va dire...
La semaine passée... Ah, je l' de même. Ah, bonne idée!
La semaine passée,
je faisais un show avec Daniel Grenier.
On essayait de partir.
Il y avait un sans-abri
qui voulait me donner des jokes.
Le sans-abri, il vient me voir.
Il était comme,
ta barnaque devrait parler de moi sur scène.
Moi, ma vie, c'est une vraie joke.
Là, il fait...
Moi, là, c'est une vraie joke. Là, il fait... Là, il fait, moi, là...
Que ça marche.
Oui, non, c'est ça.
Chris, vois-tu?
Chris avait raison.
Mais là, il me disait juste des affaires horribles.
Il me disait, Chris, ma femme m'a laissé,
puis j'ai perdu ma job.
Puis là, il m'a regardé.
Puis là, Daniel, tu sais, Daniel, il est super émotif.
Daniel faisait « C'est pas drôle. » Puis là, je faisais « Ferme ta gueule, le monsieur,
asti. Il me donne des bonnes idées, asti. Laisse-le donner ses bonnes idées que j'arrête
de pas te dire. » Moi, mon père a commencé à me donner des jokes. Moi, mon père, puis
ça, c'est vraiment spécial parce que moi, quand j'ai commencé l'humour, moi, mon
père, c'est un médecin aussi. Puis quand j'ai commencé à faire de l'humour,
ça a passé moyen dans la famille.
Parce que toute la famille sont médecins.
Oui, mais toute ma famille, c'est tous des médecins.
Fait que c'est ça.
Vous avez compris.
D'où la dépression.
D'où la dépression, exactement.
De te faire traiter comme la mère d'un party de Marielle.
À la force de manger à table des enfants
à un moment donné tu fais
mais
mon père et moi
ça a été long
avant que lui soit à l'aise
avec mon métier
parce qu'il comprenait tellement pas
ce que je voulais faire
la sécurité d'emploi c'était tellement important
il y a une couple d'années il a commencé à m'envoyer des gags. Je n'ai jamais été
aussi fier et déçu.
Tu es fier qu'il donne l'attention.
Mon père, avec qui j'ai rushé pendant des années parce que je n'avais pas l'impression
qu'il me supportait dans mon choix de carrière.
Maintenant, ils m'envoient des gags
et ils sont fucking mauvais.
C'est comme, oh my God!
Mon père aussi s'essaye.
Mais c'est pour bien faire.
C'est ça, tu es ému.
Non, non, moi, ça me tire une larme
quand il me donne un gag.
Il dit, tu devrais dire ça.
C'est la plus belle chose que j'ai entendue,
mais la moins drôle. Tu devrais yôle. » C'est ça le problème.
Tu devrais y envoyer tes théories de la médecine.
Moi, là,
moi et quelqu'un qui a le cancer,
je ferais ça.
Exact.
Tu devrais
mettre deux doigts dans le cul au lieu d'un.
C'est plus facile.
Le majeur, il est plus long.
Tu peux aller palper plus loin.
Pour le test de la prostate,
t'en as deux, pis tu le tires,
pis tu dis dans l'oreille,
t'aimes ça, mon coquin, hein?
T'es un galice.
Quand tu sors le doigt,
tu devrais dire,
« Hey, où ma bague? »
Tu devrais dire ça, pa.
Ah oui! Comment j'ai perdu ma bague?
Tu devrais crier « T'as volé ma bague, mon corlisse! »
Ton père, il t'envoie des gags aussi?
Non, non, des fois, c'est drôle s'il l'écoute,
c'est drôle, mais il m'envoie juste
la prémisse avec un « hein ».
Il fait, mettons,
il y a une araignée capable de tuer
12 personnes en une piqûre.
Hein?
Tu sais?
J'ai une bonne joke pour toi,
puis là, il me donne des fun facts.
OK, ouais, ouais.
Tu sais, ça, la technologie,
c'est compliqué.
Mais en même temps... Là, je fais comme, super, je technologie, c'est compliqué. Mais en même temps...
Là, je vais comme... Ah, bien, super!
Je vais mettre ça dans mon show.
Mais avoue que ça te rend heureuse.
Oui, je suis super flattée.
Quand il me parle de ça, quand il me donne un gag,
je suis comme... Merci tellement.
En fait, il est fier.
Ça veut dire qu'il veut tellement s'impliquer
qu'il veut faire partie.
Il est drôle, mon père, mais pour écrire des jokes,
c'est pas pareil.
Il comprend.
Non, c'est ça.
Le classique,
est-ce que tu peux être drôle
dans la vie sans l'être sur scène?
Mon père, c'est le classique.
Mon père, c'est une des personnes
les plus drôles.
Sans faire exprès.
C'est ça.
Souvent, c'est ça.
Mais pour écrire,
il faudrait qu'il prenne des cours.
C'est ça.
Mais c'est cool.
C'est toujours touchant.
T'as pas compris.
Tabarnak.
Avec le rire de mon oncle qu'après.
C'était un papa.
Chris, on vient de trouver quelqu'un de moins drôle que mon père.
Oui.
Bon, fait qu'on va aller.
All right. Dog pound in the house.
C'est après la pause.
Venez l'ice!
Revenez-nous.
On va aller avec...
J'aurais dû finir le podcast, là.
Ouais.
La dernière question, je vous connais assez
pour savoir que la dernière question va être la crise de mort.
Fait qu'on va finir
le podcast, là. Merci beaucoup.
C'est vraiment une fois. Merci.
Merci, Simon.
Merci, Simon.
Allez les voir. Encouragez-les.
Là,
c'est quoi qui arrive?
Toi, tu commences à animer
les soirées à Longueuil.
Les mardis. Oui, entre autres. Sinon, je suis partout dans les soirées d'ueuil. À Longueuil. Les mardis.
Oui, entre autres.
Sinon, je suis partout dans les soirées d'humour.
Je joue tout le temps.
Bordel, je joue souvent.
Si le monde veut voir ou te voir sur ton Facebook, ton site web.
Maud Landry sur Facebook.
OK.
Je vais vous donner au courant.
Sinon, le podcast passe quand?
Je n'ai aucune idée.
Chaque fois, je demande au monde,
ils me disent des dates.
Ils passent quand?
Fin juillet.
Fin juillet.
J'ai oublié le ZooFest.
Apparemment, tu as fait un gros hit au ZooFest. C'était malade!
Si le monde veut te voir ailleurs...
Ça fait mon heure au ZooFest.
Oui, je vais être un peu partout.
Je vais vous donner au courant sur ma page Facebook.
C'est ça.
Parfait. Toi, Simon, tu commences ta tournée je vais être un peu partout je vais vous donner au courant sur ma page Facebook pis c'est ça parfait pis toi Simon
là tu commences
ta tournée
ou tu
c'est le rodage
de ta première tournée
techniquement
je suis encore
en rodage
de mon premier
one man show
mais le show
il est fini
si tu viens voir le show
tu viens voir le spectacle
il n'y a plus de rodage
fait que c'est
mon one man show
simongouache.com
toutes les dates sont là
je commence à me promener de plus en plus pis je suis vraiment vraiment content Il n'y a plus de rodage. C'est mon one-man show, simongouache.com. Toutes les dates sont là.
Je commence à me promener de plus en plus.
Je suis vraiment content.
Excellent.
Je te l'avais dit,
quand Éric-Étienne et Eddie King étaient ici,
tu es vraiment
devenu l'humoriste québécois
que les humoristes aiment.
On t'adore.
Je fais ces premières parties, c'adore. C'est cool ça.
Bravo pour ça.
Bravo.
Cheers avec ton verre vide.
Merci tout le monde.
On se revoit la semaine prochaine.
Salut. Thank you.